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FR2891422
A1
TRANSMISSION SYNCHRONISEE PAR VOIES RADIO SATELLITAIRE ET TERRESTRE DE SOUS-GROUPES DE GROUPES DE DONNEES DESTINES A DES TERMINAUX DE COMMUNICATION RADIO
20,070,330
L'invention concerne les réseaux de communication comprenant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication radio, et plus précisément la transmission de données par voie d'ondes à des terminaux de communication radio (fixes ou mobiles) lo situés dans les cellules terrestres de tels réseaux. Certains réseaux de communication satellitaire comportent des stations de communication, également appelées répéteurs, chargées de transmettre par voie d'ondes, parallèlement aux satellites, des données destinées aux terminaux de communication radio qui sont situés dans les i5 cellules radio qu'elles couvrent. Cela permet aux terminaux radio de recevoir les données qui leurs sont destinées, y compris lorsqu'ils sont situés dans une zone d'ombre d'un satellite. Ce mécanisme de double transmission en parallèle, par voies satellitaire et terrestre, est notamment utilisé pour diffuser des programmes (ou contenus) de radio, de données, de multimédia, et bientôt de télévision. Il est appelé transmission hybride. Lorsque la quantité de données à transmettre devient importante, par exemple dans le cas d'une diffusion de données représentatives d'images vidéo de haute qualité, les satellites ne peuvent pas assurer la transmission des données, à moins de réduire le nombre total de programmes à transmettre simultanément, du fait que leurs capacités de transmission sont limitées. Dans ce cas, si les données des programmes supplémentaires ne sont transmises que par la voie radio terrestre, les terminaux radio, qui sont situés dans la zone de couverture du satellite mais en dehors d'une cellule couverte par un répéteur, ne peuvent pas recevoir ces programmes. Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé de transmettre une partie des données d'un programme par la voie satellitaire (voire également 2 2891422 par la voie terrestre en cas de transmission hybride) et la partie complémentaire par la voie radio terrestre uniquement. Lorsque seule la première partie est reçue par le terminal radio, le signal restitué correspond à un premier niveau de qualité. Lorsque les deux parties sont simultanément reçues par le terminal radio, le signal restitué correspond à un niveau de qualité supérieur. Seuls les terminaux radio qui sont situés dans une zone effectivement couverte par le satellite et par un répéteur peuvent recevoir un programme avec une qualité supérieure. Ceux qui sont en dehors des cellules couvertes par les répéteurs ne peuvent recevoir que le premier niveau de io qualité. La réception simultanée impose que les terminaux radio attendent d'avoir reçues les deux parties complémentaires, afin de les synchroniser, pour les combiner de façon appropriée avant qu'elles puissent être utilisées. L'inconvénient de cette solution réside dans le fait que les terminaux radio doivent disposer de deux récepteurs pour recevoir les parties complémentaires diffusées par les voies satellitaire et radio terrestre, ce qui augmente leur coût. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé de transmission de données pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio situés dans des cellules radio terrestres. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste: - à subdiviser des groupes de données à transmettre dans des cellules en premier et second sous-groupes, à constituer une première suite de premiers sous-groupes et une seconde suite de seconds sous-groupes, et à faire transmettre dans au moins une cellule destinataire, d'une part, la première suite par le satellite, et d'autre part, la seconde suite (voire également une partie au moins de la première suite en cas de transmission hybride) par chaque station associée à une cellule destinataire, en synchronisant leurs instants d'émission respectifs de sorte que chaque 3 2891422 terminal situé dans une cellule destinataire puisse recevoir chaque premier sousgroupe d'un groupe de données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sous-groupe de ce même groupe. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: les instants d'émission peuvent être synchronisés de sorte que chaque terminal puisse recevoir les premier et second sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, espacés d'un écart temporel choisi; lo les première et seconde suites peuvent être transmises au moyen de première et seconde porteuses présentant des première et seconde fréquences différentes. Dans ce cas, chaque terminal en attente de premier et second sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, cale son récepteur multifréquences sur la première fréquence afin 1s de recevoir le premier sous-groupe, puis, après avoir reçu ce premier sous-groupe, cale son récepteur sur la seconde fréquence afin de recevoir le second sous-groupe; - le terminal peut caler son récepteur, d'une part, sur la première fréquence à un premier instant choisi et pendant une première durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir le premier sous-groupe du réseau, et d'autre part, sur la seconde fréquence à un second instant, choisi égal au premier instant augmenté de l'écart temporel choisi, et pendant une seconde durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir le second sous-groupe du réseau. L'invention propose également un dispositif de contrôle pour une station de contrôle de transmission de données d'un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio situés dans des cellules radio terrestres. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de contrôle chargés, lorsque des groupes de données doivent être transmis à 4 2891422 des terminaux radio qui sont situés dans au moins une cellule dite destinataire: de subdiviser les groupes en premier et second sousgroupes, de constituer une première suite de premiers sous-groupes et une seconde s suite de seconds sous-groupes, d'ordonner la transmission, d'une part, de la première suite par le satellite, et d'autre part, la seconde suite (voire également une partie au moins de la première suite en cas de transmission hybride) à chaque station (dite destinataire) associée à une cellule destinataire, et lo de synchroniser les instants d'émission respectifs du satellite et de chaque station destinataire de sorte que chacun des terminaux radio puisse recevoir chaque premier sous- groupe d'un groupe de données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle où il reçoit le second sous-groupe de ce même groupe. Le dispositif de contrôle selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: ses moyens de contrôle peuvent être chargés de synchroniser les instants d'émission de sorte que chaque terminal destinataire puisse recevoir les premier et second sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, espacés d'un écart temporel choisi; ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'ordonner la transmission des première et seconde suites au moyen de première et seconde porteuses de fréquences différentes. L'invention propose également une station de contrôle de transmission de données, pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio situés dans des cellules radio terrestres du réseau, équipée d'un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un récepteur radio multifréquences 2891422 pour un terminal de communication radio rattaché à un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication propres à transmettre par voie d'ondes des données au terminal lorsqu'il est situé dans une cellule radio terrestre du réseau. Ce récepteur se caractérise par le fait, d'une part, qu'il peut recevoir et traiter des première et seconde porteuses présentant respectivement des première et seconde fréquences, et d'autre part, qu'il comprend des moyens de contrôle chargés, en cas d'attente de première et seconde porteuses lo comportant des premier et second sous-groupes d'un groupe de données qui lui est destiné, en provenance du satellite et de la station associée à la cellule dans laquelle il est situé, de caler sa fréquence de réception sur la première fréquence afin de recevoir la première porteuse comportant le premier sous-groupe, puis, après avoir reçu ce premier sous-groupe, de caler sa fréquence de réception sur la seconde fréquence afin de recevoir la seconde porteuse comprenant le second sous- groupe. Les moyens de contrôle de ce récepteur peuvent être également chargés de caler sa fréquence de réception, d'une part, sur la première fréquence à un premier instant choisi et pendant une première durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir le premier sous-groupe du réseau, et d'autre part, sur la seconde fréquence à un second instant, choisi égal au premier instant augmenté de l'écart temporel choisi, et pendant une seconde durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir le second sousgroupe dudit réseau. L'invention propose également un terminal de communication radio, pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication, équipé d'un récepteur radio multifréquences du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 illustre de façon très schématique une partie d'un réseau de communication satellitaire à répéteurs terrestres, comprenant une station 6 2891422 de contrôle, équipée d'un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention, et des terminaux de communication radio équipés de récepteurs radio multifréquences selon l'invention, et la figure 2 illustre de façon schématique un exemple de diagramme temporel d'émission d'un satellite (DTS), un exemple de diagramme temporel d'émission des répéteurs terrestres d'une cellule (DTR), et le calage fréquentiel en fonction du temps d'un terminal T1, compte tenu des diagrammes d'émission du satellite et des répéteurs de cette cellule. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter lo l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre la réception par des terminaux de communication radio, fixes ou mobiles, situés dans des cellules radio terrestres d'un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication et des stations terrestres de communication (ou répéteurs), de grandes quantités de données (constituant des groupes), comme par exemple des programmes de télévision ou des vidéos de haute qualité, ou encore des programmes radio multi-voies de haute qualité. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les terminaux de communication radio (ci-après appelés terminaux ) sont des téléphones mobiles. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de terminal. Elle concerne en effet tous les types de terminaux pourvus d'un récepteur radio pouvant recevoir à la fois des données par voie satellitaire et par voie terrestre, et notamment les ordinateurs fixes ou portables, les récepteurs de télévision et/ou de vidéo (par exemple de type Set-top Box ), les baladeurs audio ou vidéo, et les assistants numériques personnels (ou PDA). Par ailleurs, l'invention concerne tout type de transmission radio, comme par exemple celle utilisant une technique dite de multiplexage par répartition en fréquences orthogonales (OFDM). Le réseau illustré sur la figure 1, à titre d'exemple non limitatif, comprend un satellite de communication SA, dont le ou les faisceaux couvrent une zone de couverture ZC (voie satellitaire VS1), et des stations terrestres de communication (ou répéteurs) RE couvrant chacune une cellule radio Ci située à l'intérieur de la zone de couverture ZC (voie terrestre VT). Ici, le réseau comprend 8 cellules Cl à C8 (i = 1 à 8). Mais, l'indice i peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1). Bien entendu, le réseau peut comporter un ou plusieurs satellites couvrant une ou plusieurs zones de couvertures différentes. Il est important de noter que les cellules Ci peuvent être subdivisées en ensembles formant chacun un réseau à fréquence unique (SFN), c'est-à-dire transmettant toutes de façon synchronisée le même contenu à la même fréquence. Des terminaux Tj, situés dans la zone de couverture ZC, sont io équipés, selon l'invention, d'un récepteur radio RR de type multifréquences dont on comprendra l'utilité plus loin. On entend ici par récepteur radio multifréquences un récepteur comportant notamment un tuner et un démodulateur capables de fonctionner sur l'une ou l'autre d'au moins deux fréquences de porteuse différentes selon le calage fréquentiel choisi. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, quatre terminaux Ti à T4 (j = 1 à 4) ont été représentés. Mais, l'indice j peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1). Les données, qui sont destinées aux terminaux Tj, proviennent d'une station de contrôle de transmission de données SC, également appelée passerelle satellitaire (ou gateway ). Cette station de contrôle SC est agencée de manière à transmettre lesdites données au satellite SA sur une autre voie satellitaire VS2, au moyen d'une première porteuse modulée présentant une certaine fréquence (F3), et aux répéteurs RE, au moyen d'un système classique de transmission de type terrestre ou satellitaire. On notera que les porteuses transmises par la station de contrôle SC à destination du satellite SA font l'objet d'un changement de fréquence (F3 --> FI) au niveau du satellite SA. Les terminaux Tj reçoivent donc les données du satellite SA dans une première porteuse présentant la première fréquence FI et les données des répéteurs RE dans une seconde porteuse présentant la seconde fréquence F2. On notera également que les données transmises aux répéteurs RE ne sont pas forcément identiques pour toutes les cellules Ci. Plus précisément, la station de contrôle SC comprend un dispositif de 8 2891422 contrôle D comportant un module de contrôle MCI chargé, lorsque des groupes de données (volumineux et/ou de haute qualité) doivent être transmis à des terminaux Tj qui sont situés dans au moins une cellule Ci (dite destinataire) de la zone de couverture ZC, d'effectuer quatre opérations. La première opération consiste à subdiviser les groupes de données à transmettre en premier Pli et second P2i sous-groupes complémentaires. Les premiers sous-groupes Pli sont destinés à l'ensemble des terminaux situés dans la zone de couverture ZC du satellite SA. Ils correspondent à un premier sous-ensemble des données à diffuser (comme par exemple un lo contenu vidéo ou audio de qualité inférieure, ou bien certains programmes d'un groupe de programmes). Les seconds sous-groupes P2i sont destinés aux terminaux Tj qui sont situés dans une ou plusieurs cellules Ci. Ils correspondent à un second sous-ensemble des données à diffuser, complémentaire du premier, permettant par exemple d'obtenir un contenu vidéo ou audio de qualité supérieure, ou bien d'autres programmes du groupe de programmes). Ces premier P1 i et second P2i sous-groupes offrent ensemble l'intégralité des données diffusées (comme par exemple un contenu video ou audio de qualité supérieure ou tous les programmes d'un groupe de programmes). Le volume de données du premier sous-groupe P1 i, diffusé par satellite SA, est adapté à la capacité de transmission dudit satellite SA. La deuxième opération consiste à constituer une première suite SI de premiers sous-groupes P1 i et une seconde suite S2 de seconds sousgroupes P2i à partir des premiers P1 i et seconds P2i sous-groupes obtenus lors de la première opération. La seconde suite S2 n'est pas forcément la même pour toutes les cellules Ci. La troisième opération consiste à ordonner à la station de contrôle SC de transmettre la première suite S1 au satellite SA et la seconde suite S2 à chaque répéteur RE (dit destinataire) associé à une cellule destinataire Ci. Dans le cas d'une transmission hybride, c'est-à-dire lorsque le contenu transmis par le satellite SA dans sa zone de couverture ZC est également transmis par les répéteurs RE dans les cellules Ci, la station de contrôle SC transmet également la première suite S1 aux répéteurs des cellules destinataires Ci. 9 2891422 La quatrième opération consiste à synchroniser pour chaque cellule Ci les instants d'émission respectifs du satellite SA et de chaque répéteur destinataire RE, afin que chaque terminal destinataire Tj, situé dans une cellule Ci, puisse recevoir chaque premier sous-groupe P1 i d'un groupe de s données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sous-groupe P2i de ce même groupe. Un terminal Tj, destinataire d'un groupe de données subdivisé en premier P1 i et second P2i sous-groupes, est averti par le réseau des io modalités de transmission des sous-groupes par le satellite SA et par le répéteur RE de la cellule Ci dans laquelle il est situé. Par conséquent, selon l'invention, chaque récepteur R, implanté dans un terminal Tj, comprend un module de contrôle MC2 chargé, chaque fois qu'il attend des première et seconde porteuses comportant des premier P1 i et second P2j sous-groupes d'un groupe de données qui lui est destiné, de caler sa fréquence de réception sur la (première) fréquence F1 afin de recevoir la première porteuse comportant le premier sous-groupe P1 i. Puis, une fois que le récepteur a reçu ce premier sous-groupe P1 i, son module de contrôle MC2 cale sa fréquence de réception sur la (seconde) fréquence F2 afin de recevoir la seconde porteuse comprenant le second sous-groupe P2i. Le récepteur R fonctionne ainsi dans un mode de type découpage temporel (ou time slicing ). Dans un mode de réalisation avantageux, le réseau peut fournir à chaque terminal Tj, destinataire d'un groupe de données subdivisé en premier Pli et second P2i sous-groupes, des informations temporelles telles que par exemple l'instant prévu du début (t1) de la réception du premier sousgroupe P1 i, la (première) durée (ou intervalle de temps) prévu(e) de transmission (t2-tl) de ce premier sous-groupe P1 i (ou l'instant prévu de fin de réception (t2) du premier sous-groupe Pli), l'instant prévu du début (t3) de la réception du second sous-groupe P2i (ou l'écart El entre t1 et t3), et la (seconde) durée (ou intervalle de temps) prévu(e) de transmission (t4-t3) de ce second sous-groupe P2i (ou l'instant prévu de fin de réception (t4) du second sous-groupe P2i). Connaissant ces informations temporelles, le module de contrôle MC2 du récepteur R d'un terminal destinataire Tj peut caler sa fréquence de réception sur la première fréquence FI à l'instant t1 (ou juste avant pour disposer d'une marge) et pendant la (première) durée t2-t1 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une marge). Puis, le module de contrôle MC2 interrompt le contrôle du calage et le reprend afin de caler la fréquence de réception sur la seconde fréquence F2 à l'instant t3 (ou juste avant pour disposer d'une marge) et pendant la (seconde) durée t4-t3 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une lo marge). Une fois cette durée t4-t3 écoulée le module de contrôle MC2 interrompt de nouveau le contrôle du calage. Sur la figure 2 se trouvent représentés schématiquement, d'une première part, un exemple schématique de diagramme temporel d'émission DTS du satellite SA, d'une deuxième part, un exemple de diagramme temporel d'émission DTR des répéteurs destinataires RE de la cellule C6 (i=6), et d'une troisième part, le calage fréquentiel en fonction du temps (t) du terminal Ti qui est situé dans la cellule C6 (i=6), compte tenu des diagrammes d'émission DTS et DTR du satellite SA et des répéteurs destinataires RE de cette cellule C6. Dans le cas d'une transmission hybride du contenu du satellite SA, on considère par simplification que la transmission terrestre associée a le même diagramme temporel d'émission DTS que celui du satellite SA. Mais cela n'est pas obligatoire. Dans la description qui suit, on considère que le contenu transmis par 25 les répéteurs RE des différentes cellules Ci est le même. Mais cela n'est pas obligatoire. Plus précisément, dans cet exemple non limitatif, on considère: qu'une première suite Si,, devant être transmise par le satellite SA (DTS), comprend trois premiers sous-groupes de données P16, P11 et P12 respectivement associés à des contenus Co6, Col et Co2, destinés à des terminaux situés dans tout ou partie de la zone de couverture ZC, qu'une autre première suite S1 +1, devant être transmise par le satellite SA (DTS) après la première suite Sin, comprend également trois premiers Io sous-groupes de données P16, P14 et P12 respectivement associés à des contenus Co6, Co4 et Co2, destinés à des terminaux situés dans tout ou partie de la zone de couverture ZC, - qu'une seconde suite S2n, devant être transmise (notamment) par le répéteur RE (DTR) de la cellule C6, comprend trois seconds sous-groupes de données P23, P25 et P26 respectivement associés à des contenus Co3, Co5 et Co6, et qu'une seconde suite S2n+1, devant être transmise (notamment) par le répéteur RE (DTR) de la cellule C6 après la seconde suite S2n, comprend trois seconds sousgroupes de données P21, P22 et P26 respectivement associés à des contenus Col, Co2 et Co6. Dans ce cas: le premier sous-groupe P16 de la première suite S1 n transmise par le satellite SA et le second sous-groupe P26 de la seconde suite S2n transmise (notamment) par le répéteur RE de la cellule C6 sont issus de la subdivision d'un même groupe de données par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le premier sous-groupe P11 de la première suite Si n transmise par le satellite SA et le second sousgroupe P21 de la seconde suite S2n+1 transmise notamment par le répéteur RE de la cellule C6 après la seconde suite S2n sont issus de la subdivision d'un même groupe de données par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le premier sous-groupe P12 de la première suite Si n transmise par le satellite SA et le second sous-groupe P22 de la seconde suite S2n+1 transmise notamment par le répéteur RE de la cellule C6 après la seconde suite S2n sont issus de la subdivision d'un même groupe de données par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le premier sous-groupe P16 de la première suite S1n+1 transmise par le satellite SA après la première suite Sin et le second sous-groupe P26 de la seconde suite S2n+1 transmise (notamment) par le répéteur RE de la cellule C6 après la seconde suite S2n sont issus de la subdivision d'un même groupe de données par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, 12 2891422 le premier sous-groupe P14 de la première suite S1n+1 transmise par le satellite SA est issu de la subdivision d'un groupe de données suivant, effectuée par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le second sous-groupe P24 complémentaire devant faire partie d'une seconde suite (S2n+2) non représentée devant être transmise (notamment) par le répéteur de la cellule C6 après la seconde suite S2n+1, le premier sous-groupe P12 de la première suite S1n+1 transmise par le satellite SA est issu de la subdivision d'un groupe de données suivant, effectuée par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le second sous-groupe P22 complémentaire devant faire partie d'une seconde suite (S2n+2 ou S2n+3) non représentée devant être transmise (notamment) par le répéteur de la cellule C6 après la seconde suite S2n+1, le second sous-groupe P23 de la seconde suite S2n transmise (notamment) par le répéteur de la cellule C6 est issu de la subdivision d'un groupe de données précédant, effectuée par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le premier sous-groupe P13 complémentaire faisait partie d'une première suite S1 n_1 non représentée antérieure à la première suite S1 n transmise par le satellite SA, le second sous-groupe P25 de la seconde suite S2n transmise (notamment) par le répéteur de la cellule C6 est issu de la subdivision d'un groupe de données précédant, effectuée par le dispositif de contrôle D de la station de contrôle SC, le premier sous-groupe P15 complémentaire faisait partie d'une suite non représentée antérieure à la première suite Sin transmise par le satellite SA. II est important de noter que le nombre de premiers sous-groupes P1 i que comprend une suite n'est pas limité à trois. Il peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à deux (2). De même, le nombre de seconds sous-groupes P2i que comprend une suite n'est pas limité à trois. Il peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à deux (2). En outre, le nombre de premiers sous-groupes Pli que comprend une suite transmise par un satellite SA (ou par les répéteurs RE) n'est pas obligatoirement identique en permanence au nombre de seconds sous-groupes P2i que comprend une suite transmise par les répéteurs RE (ou par un satellite SA). 13 2891422 On considère maintenant que le terminal T1 (situé dans la cellule C6) désire recevoir le contenu Co6. Le module de contrôle MC2 du récepteur R du terminal Ti situé dans la cellule C6, dont le diagramme de calage fréquentiel en fonction du temps (t) est illustré dans la partie inférieure de la s figure 2, cale la fréquence de réception sur la première fréquence FI à l'instant t1 (ou juste avant pour disposer d'une marge) et pendant la (première) durée t2-t1 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une marge). Son récepteur R reçoit alors du satellite SA la première suite Sin et en extrait le premier sousgroupe P16 du contenu Co6 qu'il veut recevoir. Puis, le module de contrôle MC2 interrompt le contrôle du calage à l'instant t2 (ou juste après pour disposer d'une marge) et le reprend à l'instant t3 (ou juste avant pour disposer d'une marge) afin de caler la fréquence de réception sur la seconde fréquence F2 et pendant la (seconde) durée t4-t3 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une marge). Son récepteur R reçoit alors du répéteur RE de la cellule C6 la seconde suite S2n et en extrait le second sous-groupe P26 du contenu Co6 qu'il veutrecevoir. Puis, le module de contrôle MC2 interrompt le contrôle du calage à l'instant t4 (ou juste après pour disposer d'une marge). Afin de continuer à recevoir (si il le désire) la suite du contenu Co6, le récepteur du terminal Ti est averti par le réseau, ou bien au travers des informations reçues précédemment, de la transmission d'un autre groupe de données (et des informations temporelles correspondantes [t5, t6, t7, t8, E2=t5-t3, E3=t7-t5]). Son module de contrôle MC2 cale alors la fréquence de réception sur la première fréquence F1 à l'instant t5 (ou juste avant pour disposer d'une marge) et pendant la (première) durée t6- t5 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une marge). Son récepteur R reçoit alors du satellite SA la première suite S1 n+1 et en extrait le premier sous-groupe P16 qui lui est (notamment) destiné. Puis, le module de contrôle MC2 interrompt le contrôle du calage à l'instant t6 (ou juste après pour disposer d'une marge) et le reprend à l'instant t7 (ou juste avant pour disposer d'une marge) afin de caler la fréquence de réception sur la seconde fréquence F2 et pendant la (seconde) durée t8-t7 (ou pendant une durée très légèrement supérieure pour disposer d'une marge). Son récepteur R reçoit 14 2891422 alors du répéteur RE de la cellule C6 la seconde suite S2 +1 et en extrait le second sous-groupe P26 qui lui est (notamment) destiné. Puis, le module de contrôle MC2 interrompt le contrôle du calage à l'instant t8 (ou juste après pour disposer d'une marge). La connaissance préalable des différents instants t1 à t7 peut permettre au terminal de mettre en veille entre les instants t2 et t3, t4 et t5, t6 et t7, certaines fonctionnalités liées à la réception, afin, par exemple, de réduire sa consommation électrique. Le dispositif de contrôle D selon l'invention, et notamment son lo module de contrôle MC1, et le module de contrôle MC2 d'un récepteur R peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. On a décrit ci-avant un dispositif de contrôle D et un récepteur radio multifréquences R permettant de mettre en oeuvre l'invention. Mais, cette invention peut être également considérée sous la forme d'un procédé de transmission de données. Celui-ci peut être mis en oeuvre à l'aide du dispositif de contrôle D et des récepteurs radio multifréquences R présentés ci-avant. Les fonctions et sous-fonctions principales et optionnelles assurées par les étapes de ce procédé étant sensiblement identiques à celles assurées par les différents moyens constituant le dispositif D et les récepteurs R, seules seront résumées ci-après les étapes mettant en oeuvre les fonctions principales du procédé selon l'invention. Ce procédé consiste: à subdiviser des groupes de données, à transmettre dans au moins une cellule destinataire Ci, en premier P1 i et second P2i sous-groupes, à constituer une première suite SI de premiers sous-groupes Pli et une seconde suite S2 de seconds sous-groupes P2i, et à faire transmettre dans chaque cellule destinataire Ci, d'une part, la première suite Si par le satellite SA, et d'autre part, la seconde suite S2 par chaque station terrestre RE associée à une cellule destinataire Ci, en synchronisant leurs instants d'émission respectifs de sorte que chaque terminal destinataire Tj situé dans une cellule destinataire Ci puisse recevoir chaque premier sous-groupe P1 i d'un groupe de données qui lui 2891422 est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sous-groupe P2i de ce même groupe. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle, de station de contrôle de transmission de données, de récepteur radio multifréquences, de terminal de communication radio, et de procédé de transmission de données décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 16 2891422
Un dispositif de contrôle (D) est implanté dans une station de contrôle de transmission de données (SC) d'un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et des stations terrestres de communication (RE) chargés de transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio (T1-T4) situés dans des cellules radio terrestres (C1-C8) du réseau. Ce dispositif (D) comprend des moyens de contrôle (MC1) chargés, lorsque des groupes de données doivent être transmis à des terminaux radio (T1) situés dans au moins une cellule destinataire (C6), i) de subdiviser les groupes en premier et second sous-groupes, ii) de constituer une première suite de premiers sous-groupes et une seconde suite de seconds sous-groupes, iii) d'ordonner la transmission d'une part, de la première suite au satellite (SA), et d'autre part, de la seconde suite à chaque station terrestre destinataire (RE), associée à une cellule destinataire (C6), et iv) de synchroniser les instants d'émission respectifs du satellite (SA) et de chaque station terrestre destinataire (RE) de sorte que chacun des terminaux radio (T1) puisse recevoir chaque premier sous-groupe d'un groupe de données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sous-groupe de ce même groupe.
1. Procédé de transmission de données dans un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et s des stations terrestres de communication (RE) propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio (Tj) situés dans des cellules radio terrestres (Ci) dudit réseau, caractérisé en ce qu'il consiste i) à subdiviser des groupes de données à transmettre dans au moins une cellule dite destinataire (Ci) en premier (Pli) et second (P2i) sous-groupes, ii) à constituer une première suite (S1) de premiers sous-groupes (Pli) et une seconde suite (S2) de seconds sous-groupes (P2i) , et iii) à faire transmettre dans chaque cellule destinataire (Ci), d'une part, ladite première suite (S1) par ledit satellite (SA), et d'autre part, ladite seconde suite (S2) par chaque station (RE) associée à une cellule destinataire (Ci), en synchronisant leurs instants d'émission respectifs de sorte que chaque terminal (Tj) situé dans une cellule destinataire (Ci) puisse recevoir chaque premier sous-groupe (Pli) d'un groupe de données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sousgroupe (P2i) de ce même groupe. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdits instants d'émission sont synchronisés de sorte que chaque terminal (Tj) puisse recevoir les premier (P1 i) et second (P2i) sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, espacés d'un écart temporel choisi. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites première (S1) et seconde (S2) suites sont transmises au moyen de première et seconde porteuses de première et seconde fréquences différentes, et en ce que chaque terminal (Tj) en attente de premier (P1 i) et second (P2i) sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, cale un récepteur radio multifréquences (R) sur ladite première fréquence afin de recevoir ledit premier sous-groupe (P1 i), puis, après avoir reçu ledit premier sous-groupe (Pli), cale ledit récepteur (R) sur ladite seconde fréquence afin de recevoir ledit second sous-groupe (P2i). 4. Procédé selon la combinaison des 2 et 3, caractérisé 17 2891422 en ce que ledit terminal (Tj) cale son récepteur (R), d'une part, sur ladite première fréquence à un premier instant choisi et pendant une première durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir ledit premier sous-groupe (P1 i) dudit réseau, et d'autre part, sur ladite seconde fréquence à un second instant, choisi égal au premier instant augmenté dudit écart temporel choisi, et pendant une seconde durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir ledit second sous-groupe (P2i) dudit réseau. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lo l'on fait également transmettre une partie au moins de ladite première suite (Si) par chaque station (RE) associée à une cellule destinataire (Ci), en synchronisant les instants d'émission du satellite (SA) et des stations (RE) de sorte que chaque terminal (Tj) situé dans une cellule destinataire (Ci) puisse recevoir chaque premier sous-groupe (P1 i) d'un groupe de données qui lui est destiné, via ledit satellite (SA) et via lesdits répéteurs (RE), pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir desdits répéteurs (RE) le second sousgroupe (P2i) de ce même groupe. 6. Dispositif de contrôle (D) pour une station de contrôle de transmission de données (SC) d'un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et des stations terrestres de communication (RE) propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio (Tj) situés dans des cellules radio terrestres (Ci) dudit réseau, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (MC1) agencés, en cas de groupes de données à transmettre à des terminaux radio (Tj) situés dans au moins une cellule dite destinataire (Ci), i) pour subdiviser lesdits groupes en premier (P1 i) et second (P2i) sous-groupes, ii) pour constituer une première suite (SI) de premiers sous-groupes (P1 i) et une seconde suite (S2) de seconds sous-groupes (P2i), iii) pour ordonner la transmission d'une part, de ladite première suite (Si) audit satellite (SA), et d'autre part, de ladite seconde suite (S2) à chaque station terrestre (RE) , dite destinataire, associée à une cellule destinataire (Ci), et iv) pour synchroniser les instants d'émission respectifs dudit satellite (SA) et de chaque station terrestre destinataire (RE) de sorte que chacun 18 2891422 desdits terminaux radio (Tj) puisse recevoir chaque premier sous- groupe (PI i) d'un groupe de données qui lui est destiné pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir le second sous-groupe (P2i) de ce même groupe. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MCI) sont agencés pour synchroniser lesdits instants d'émission de sorte que chaque terminal destinataire (Tj) puisse recevoir les premier (Pl i) et second (P2i) sous-groupes, d'un groupe de données qui lui est destiné, espacés d'un écart temporel choisi. 8. Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MCI) sont agencés pour ordonner la transmission desdites première (Si) et seconde (S2) suites au moyen de première et seconde porteuses de fréquences différentes. 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MCI) sont agencés pour ordonner auxdites stations (RE) associées aux cellules destinataires (Ci) de transmettre une partie au moins de ladite première suite (Si), et pour synchroniser les instants d'émission dudit satellite (SA) et desdites stations (RE) de sorte que chaque terminal (Tj) situé dans une cellule destinataire (Ci) puisse recevoir chaque premier sous-groupe (Pli) d'un groupe de données qui lui est destiné, via ledit satellite (SA) et via lesdits répéteurs (RE), pendant une période de temps différente de celle pendant laquelle il doit recevoir desdits répéteurs (RE) le second sous-groupe (P2i) de ce même groupe. 10. Station de contrôle de transmission de données (SC) pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et des stations terrestres de communication (RE) propres à transmettre par voie d'ondes des données en direction de terminaux de communication radio (Tj) situés dans des cellules radio terrestres (Ci) dudit réseau, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de contrôle (D) selon l'une des 6 à 9. 11. Récepteur radio multifréquences (R) pour un terminal de communication (Tj) rattaché à un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et des stations terrestres de 19 2891422 communication (RE) propres à transmettre par voie d'ondes des données audit terminal (Tj) lorsqu'il est situé dans une cellule radio terrestre (Ci) dudit réseau, caractérisé en ce qu'il est agencé pour recevoir et traiter des première et seconde porteuses présentant respectivement des première et seconde fréquences, et en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (MC2) agencés, en cas d'attente de première et seconde porteuses comportant des premier (P1 i) et second (P2i) sous-groupes d'un groupe de données qui lui est destiné, en provenance dudit satellite (SA) et de la station terrestre (RE) associée à la cellule (Ci) dans laquelle il est situé, pour caler sa fréquence de lo réception sur ladite première fréquence afin de recevoir la première porteuse comportant ledit premier sous-groupe (P1 i), puis, après avoir reçu ledit premier sous-groupe (P1 i), pour caler sa fréquence de réception sur ladite seconde fréquence afin de recevoir la seconde porteuse comprenant ledit second sous-groupe (P2i). 12. Récepteur radio selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC2) sont agencés pour caler sa fréquence de réception, d'une part, sur ladite première fréquence à un premier instant choisi et pendant une première durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir ledit premier sous-groupe (Pli) dudit réseau, et d'autre part, sur ladite seconde fréquence à un second instant, choisi égal au premier instant augmenté dudit écart temporel choisi, et pendant une seconde durée choisie correspondant à l'intervalle de temps pendant lequel il doit recevoir ledit second sous-groupe (P2i) dudit réseau. 13. Terminal de communication radio (Tj) pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) et des stations terrestres de communication (RE), caractérisé en ce qu'il comprend un récepteur radio multifréquences (R) selon l'une des 11 et 12.
H
H04
H04B,H04L
H04B 7,H04L 29
H04B 7/185,H04L 29/06
FR2888725
A1
COMPLEMENT ALIMENTAIRE ET SON UTILISATION POUR LA PREVENTION OU LA LUTTE CONTRE LES EFFETS DE L'ALOPECIE ANDROGENIQUE, DE L'HYPERSEBORRHEE ET DE L'ACNE
20,070,126
La présente invention concerne un complément alimentaire et son utilisation pour prévenir ou lutter contre les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée et de l'acné. L'alopécie androgénique est une pathologie très répandue affectant surtout les hommes, mais également les femmes. Cette pathologie affecte l'ensemble des bulbes pileux et notamment les bulbes des cheveux. Elle peut être généralisée ou localisée. L'origine de cette pathologie peut être congénitale, physiologique (disfonctionnements hormonaux, par exemple les hormones de la thyroïde ou les hormones sexuelles, anémie ou stress...). La croissance des cheveux est en partie commandée par des facteurs hormonaux, tels que les hormones sexuelles. La croissance des cheveux est activée par les oestrogènes et la progestérone. En effet, les femmes enceintes qui présentent un taux de progestérone élevé pendant leur grossesse constatent qu'elles présentent une chevelure plus abondante. Après la grossesse, il est fréquent de constater une chute abondante de cheveux liée à la chute du taux de progestérone consécutive à l'accouchement. Les androgènes, et notamment la testostérone, inhibe quant à elle la croissance des cheveux. L'alopécie due à une inhibition de la croissance des cheveux par les androgènes est dénommée alopécie androgénique. La forme active de la testostérone est la dihydrotestostérone qui provient de la réduction de la testostérone sous l'effet de l'enzyme 5-25 a-réductase selon le schéma suivant: 5-a-réductase Testostérone dihydrotestostérone NADPH La nicotinamide adénine dinucléotide phosphate (NADPH) est un cofacteur de la 5-a-réductase. La dihydrotestostérone se fixe par la suite à des récepteurs situés au niveau des bulbes pileux. Cette fixation induit les bulbes pileux à entrer en phase télogène, c'est-à-dire une période de pause de la pousse du cheveu qui dure quelques mois et qui aboutit à la chute du cheveu. Il existe plusieurs traitements médicaux permettant de traiter l'alopécie androgénique. La combinaison de ces trois composés est égalmeent efficace dans lutte contre l'hyperséborrhée et l'acné. On connaît l'utilisation de compositions pharmaceutiques à base de minoxidil pour arrêter ou freiner la chute des cheveux. Ce traitement ne s'avère cependant pas efficace pour la repousse des cheveux. En outre, les effets secondaires de ce traitement sont divers, tels que l'émergence d'irritations localisées, la baisse de la tension artérielle. En outre, des compositions pharmaceutiques à base de finastéride sont également utilisées pour arrêter ou freiner la chute des cheveux. Cependant, ces compositions pharmaceutiques ont des effets limités. En effet, lorsque la prise de telles compositions pharmaceutiques est arrêtée, la perte des cheveux reprend. En outre, ces compositions pharmaceutiques ne peuvent être prescrites aux femmes et aux enfants. Enfin, elles peuvent engendrer chez l'homme des formes graves de cancer de la prostate. Des compositions à base d'acétate de cyprotérone peuvent être administrées pour lutter contre la chute des cheveux. Cependant, elles présentent également de nombreux effets secondaires, tels que l'impuissance. De nombreuses personnes souffrant d'alopécie androgénique ont recours à des traitements chirurgicaux. Ces traitements chirurgicaux peuvent être, par exemple, des micro-greffes de cheveux prélevés dans les zones les plus fournies en cheveux et implantés dans les zones dégarnies. Ce type de traitement ne permet cependant pas de lutter contre la chute des cheveux. En outre, un tel traitement est long et onéreux et peut nécessiter une hospitalisation et une anesthésie générale du patient à traiter. Par conséquent, on ne dispose pas à l'heure actuelle de compositions permettant de prévenir ou de lutter efficacement contre l'alopécie androgénique, voire de stimuler la repousse des cheveux. L'invention a pour but de proposer un complément alimentaire qui présente de nombreuses qualités et qui permet d'éviter les effets secondaires susmentionnés. 2888725 3 A cet effet, l'invention concerne un complément alimentaire comportant un extrait de graines de colza, un extrait de thé vert et du zinc. Ces trois composés principaux interagissent pour lutter efficacement contre les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée ou de l'acné. Avantageusement, ledit extrait de graines de colza comporte au moins 25 % en poids de B-sitostérol par rapport au poids dudit extrait de graines de colza. Préférentiellement, ledit extrait de thé vert comporte au moins 10 15 % en poids d'épigallocatéchinegallate par rapport au poids dudit extrait de thé vert. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, ledit complément alimentaire comporte de 10 à 30 % en poids d'extrait de graines de colza par rapport au poids total du complément alimentaire, de 5 à 15 % en poids d'extrait de thé vert par rapport au poids total du complément alimentaire et de 0,5 à 2,5 % en poids de zinc par rapport au poids total du complément alimentaire. Dans une variante de réalisation, le complément alimentaire comporte en outre au moins une vitamine choisie dans le groupe constitué par les vitamines B5, B6 et B8. La vitamine B6 permet notamment d'amplifier l'action du zinc. Avantageusement, le complément alimentaire comporte de 0,1 à 0,3 % en poids de vitamine B6 par rapport au poids total du complément alimentaire. Dans une seconde variante de réalisation, le complément alimentaire comporte en outre un extrait de brocoli. Avantageusement, ledit extrait de brocoli comporte au moins 0,01 % en poids de sulforaphane par rapport au poids dudit extrait de brocoli. Préférentiellement, ledit complément alimentaire comporte de 0,5 à 1,5 % en poids d'extrait de brocoli par rapport au poids total dudit complément alimentaire. De manière particulièrement avantageuse, le complément alimentaire est conditionné sous forme de comprimé pelliculé. L'invention a également pour objet l'utilisation du complément alimentaire pour la prévention ou la lutte contre les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée et de l'acné. Le complément alimentaire selon la présente invention peut également être utilisé dans les cas où la chute des cheveux est due à un facteur externe tel qu'un traitement de chimiothérapie, une infection aboutissant à la perte de cheveux, ou un traitement cosmétique des cheveux impliquant une perte des cheveux. En outre, le complément alimentaire selon la présente 10 invention peut être utilisé seul ou en combinaison avec un traitement médical visant à lutter contre la perte des cheveux. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre purement illustratif et non limitatif Tel qu'indiqué précédemment, le complément alimentaire selon l'invention comporte au moins trois composés principaux qui sont un extrait de graines de colza, un extrait de thé vert et du zinc. L'extrait de graines de colza peut être tout extrait de graines de colza classiquement utilisé dans les compléments alimentaires. L'extrait de graines de colza peut par exemple provenir de la société COGNIS sous la dénomination COGNIS GENEROL 98 RF . L'extrait de graines de colza est préférentiellement riche en principes actifs, c'est-à-dire en B-sitostérol. Il comporte avantageusement au moins 25 % en poids de B-sitostérol par rapport au poids de l'extrait de graines de colza et, plus avantageusement, au moins 40 % en poids de B- sitostérol par rapport au poids de l'extrait de graines de colza. Le pourcentage en poids d'extrait de graines de colza par rapport au poids du total du complément alimentaire varie de 10 à 30 %. Il s'est avéré de manière surprenante que, in vitro, le B-sitostérol réduit l'activité de la 5-a-réductase sur un modèle animal. L'extrait de thé vert est avantageusement obtenu à partir de thé vert en feuilles. En outre, il peut être par exemple obtenu auprès de la société NATUREX. L'extrait de thé vert est avantageusement riche en principes actifs, c'est-à-dire en épigallocatéchinegallate (EGCG). En effet, il comporte préférentiellement au moins 15 % en poids d'épigallocatéchinegallate par rapport au poids de l'extrait de thé vert et, plus avantageusement, au moins 30 % en poids d'épigallocatéchinegallate par rapport au poids de l'extrait de thé vert. Le pourcentage en poids d'extrait de thé vert par rapport au poids total du complément alimentaire varie de 5 à 15 %. Il s'est avéré de manière surprenante que, in vitro, le thé vert 10 riche en épigallocatéchinegallate est un puissant inhibiteur de la 5-aréductase. Le zinc peut par exemple être obtenu à partir de sulfate de zinc, de gluconate de zinc ou d'autres sels de zinc. Le zinc peut également être obtenu par exemple à partir d'un mélange de sulfate de zinc et d'hydrolysat de protéines de riz, par exemple disponible auprès de la société GENIBIO. Le pourcentage en poids de zinc par rapport au poids total du complément alimentaire est de 0,5 à 2,5 %. Il s'est avéré de manière surprenante que le zinc est un puissant inhibiteur de la 5-a-réductase. En outre, il s'est avéré de manière surprenante que le zinc potentialise l'effet du B-sitostérol. Le complément alimentaire selon la présente invention peut en outre comporter un extrait de brocoli. L'extrait de brocoli provient préférentiellement d'une extraction effectuée à partir du brocoli plante. Il peut également être fourni par la société DIANA. L'extrait de brocoli est préférentiellement riche en principes actifs, c'est-à-dire en sulphoraphane. Avantageusement, ledit extrait de brocoli comporte au moins 0,01 % en poids de sulphoraphane par rapport au poids de l'extrait de brocoli, et plus avantageusement au moins 0,04 % en poids de sulphoraphane par rapport au poids de l'extrait de brocoli. Avantageusement, le complément alimentaire comporte de 0,5 à 1,5 % en poids d'extrait de brocoli par rapport au poids total du complément alimentaire. 2888725 6 Il s'est avéré que le sulforaphane notamment présent dans l'extrait de brocoli est un inhibiteur compétitif de la fixation de la dihydrotestostérone sur son récepteur cellulaire. En outre, le complément alimentaire peut comporter au moins 5 une vitamine choisie dans le groupe constitué par les vitamines B5, B6 et B8. La vitamine B6 peut être introduite dans le complément alimentaire selon la présente invention sous la forme de chlorhydrate de pyridoxine. Avantageusement, le pourcentage en poids de vitamine B6 dans le chlorhydrate de pyridoxine est d'au moins 70 % et, avantageusement, de plus de 80 %. Le pourcentage en poids par rapport au poids total du complément alimentaire est compris entre 0,1 et 0,3 % et, avantageusement, d'environ 0,2 %. Il s'est avéré de façon surprenante que la vitamine B6 est un puissant inhibiteur de la 5-a-réductase. Associée au zinc, l'activité inhibitrice de la vitamine B6 vis-à-vis de la 5-a-réductase est amplifiée. La vitamine B5 est, par exemple, introduite dans le complément alimentaire selon l'invention sous la forme de panthothénate de calcium. Le pourcentage en poids de vitamine B5 dans le panthothénate de calcium est supérieur à 75 %, préférentiellement supérieur à 80 % et, encore plus avantageusement, aux environs de 89 %. Le pourcentage de vitamine B5 en poids par rapport au poids du complément alimentaire est compris entre 0,2 et 1 %, plus avantageusement entre 0,5 et 0,75 % et, encore plus avantageusement, autour de 0,6 %. De la vitamine B8 peut également être incorporée au complément alimentaire selon la présente invention en une quantité variant de 0,005 à 0,015 % en poids, plus avantageusement autour de 0,01 % en poids. Le complément alimentaire peut également comporter des adjuvants. Parmi les adjuvants, sont avantageusement cités les excipients 35 dont l'utilisation varie selon la forme du complément alimentaire (gélules, comprimés, capsules souples ou rigides, sirop). 2888725 7 Dans un comprimé, la cellulose microcristalline est par exemple utilisée en tant qu'agent de charge. Elle est utilisée en une quantité variant entre 10 et 30 % en poids par rapport au poids total du complément alimentaire, plus avantageusement autour de 20 % en poids. Le phosphate dicalcique et le phosphate tricalcique sont utilisés comme agents de compression pour un comprimé. Le phosphate dicalcique est utilisé dans une quantité variant entre 10 et 20 % en poids par rapport au poids total du complément alimentaire, plus avantageusement autour de 15 % en poids. Le phosphate tricalcique est utilisé en une quantité variant de 2,5 à 7,5 % en poids par rapport au poids total du complément alimentaire, et plus avantageusement autour de 5 % en poids. La silice hydratée, le stéarate de magnésium et la silice colloïdale peuvent avantageusement être utilisés comme fluidifiants dans le complément alimentaire sous forme de comprimés. Ils sont introduits en une quantité située aux alentours de 2 % en poids, 1 % en poids et 0,6 % en poids par rapport au poids total du complément alimentaire, respectivement. D'autres adjuvants, tels que des arômes (arômes naturels ou chimiques, de fruits ou autres) ou des pigments (par exemple le dioxyde de titane ou le colorant OPADRY 45E 27681 GREY 4 % provenant de la société COLORCON) sont avantageusement incorporés dans la préparation du complément alimentaire. En outre, des protéines d'origine animale (telles que de la gélatine) ou d'origine végétale (telles que de la lécithine de soja ou des hydrolysats de protéines de riz) peuvent être utilisées dans la formulation du complément alimentaire sous forme de comprimés. Enfin, des vitamines des groupes A, E ou C peuvent également être incorporées au complément alimentaire en tant qu'agents antiradicalaires. Un exemple de formulation de complément alimentaire est représenté dans le tableau I suivant: Composition d'un comprimé pelliculé de 676 mg représentant la portion journalière de complément alimentaire (minimale conseillée). COMPOSANTS Pourcentage* de Quantité de Pourcentage* chaque chaque d'actifs par composant dans composant (en composant un comprimé mg par comprimé) Extrait de graines de colza 24,85 % 168,00 40 % de 13- sitostérol Extrait de thé vert en feuilles 10,36 % 70,00 30 % de EGCG Mélange de sulfate de zinc 7,40 % 50,00 17,01 % de zinc (42 %) et d'hydrolysat de protéines de riz (58 %) Chlorhydrate de pyridoxine 0,22 % 1,46 82,28 % de (Vitamine B6) vitamine B6 Extrait de brocoli (plante) 5, 62 % 38,00 0,04 % de sulforaphane Cellulose microcristalline 22,43 % 151, 64 Phosphate dicalcique 15,74 % 106,43 Phosphate tricalcique 5,18 % 35,00 Colorant Opadry 45U2 681 3,85 % 25,99 grey (4 %) Silice hydratée 2,07 % 14,00 Stéarate de magnésium 1,04 % 7,00 1,04% de magnésium Silice coloïdale 0,63 % 4,25 Panthothénate de calcium 0,61 % 4,125 89,25 % de (vitamine B5) vitamine B5 Vitamine B8 0,01 % 0,09 100 % de vitamine B8 TOTAL 100,00 % 676,00 * Pourcentage pondéral Les valeurs ci-dessous sont données à une précision de 0,01 10 près. Enfin, le complément alimentaire selon l'invention peut être utilisé seul ou en association à un traitement médical destiné à soulager les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée et de l'acné. Des essais d'évaluation ex vivo de l'effet du complément alimentaire sur la chute des cheveux sont effectués sur des portions de TABLEAU I: 5 2888725 9 huit fragments de cuirs chevelus humains différents selon le protocole suivant. Protocole d'analyse de la modulation de l'activité de la 5-aréductase sur des fragments de cuir chevelu maintenus en survie L'activité de la 5-aréductase responsable de la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT) qui est la forme active des androgènes responsables de la chute des cheveux, est déterminée par dosage de la dihydrotestostérone. Des fragments de cuir chevelu de huit donneurs différents ont 10 été fractionnés en portions de cuir chevelu. Chacune des portions de cuir chevelu est positionnée sur un puits de culture et maintenue en position sur chaque puits de culture par un insert. Un joint hermétique est disposé entre l'insert et chaque portion de cuir chevelu afin d'assurer une parfaite cohésion entre la portion de cuir chevelu et l'insert. Les puits de culture sont remplis de milieu de culture. Le renouvellement du milieu de culture est assuré par communication du puits de culture avec un compartiment comportant du milieu de culture frais, le compartiment étant séparé du puits de culture par une membrane poreuse avec un diamètre de pore de 12 microns. La membrane poreuse permet une diffusion lente entre le compartiment et le puits de culture. Essai n 1: préparation du milieu de culture de base Le milieu de culture de base comporte du sérum de veau foetal, du facteur de croissance épidermique (EGF) et des antibiotiques dont la nature et les proportions utilisées sont classiques pour la culture de fragments de cuir chevelu. Il est par la suite appelé milieu de culture n 1. Il permet le maintien en survie des fragments de cuir chevelu. Essai n 2: stimulation du métabolisme de la 5-a-réductase De la testostérone, de la NADPH et du phosphate de potassium ont été rajoutés au milieu de culture. La testostérone a été introduite dans le milieu de culture à une concentration en testostérone de 3 mol par litre. La NADPH a été introduite dans le milieu de culture de façon à obtenir une concentration finale en NADPH de 0,1 mmol par litre. Enfin, du phosphate de 2888725 10 potassium pH 7 (KH2PO4) a été introduit à une concentration finale de 100 mmol par litre dans le milieu de culture. L'introduction de ces trois éléments induit une stimulation du métabolisme de la 5-a-réductase, la testostérone étant un précurseur de la DHT et la NADPH un cofacteur de la 5-a-réductase. Ce milieu de culture est par la suite appelé milieu de culture n 2. Essai n 3: activité inhibitrice du B-sitostérol sur le métabolisme de la 5-a-réductase (essai comparatif) Un troisième milieu de culture (portant par la suite le n 3) a été préparé en incorporant 2,7 g/ml en poids d'un extrait de B-sitostérol dans du milieu de culture n 2. Cet extrait de Bsitostérol comporte 95 % en poids de B-sitostérol. En outre, du gluconate de zinc est incorporé dans le milieu de culture n 3 à une concentration finale molaire de 5 mmol par litre. Essai n 4: activité inhibitrice de l'épigallocatéchinegallate (EGCG) sur le métabolisme de la 5-a-réductase (essai comparatif) Un quatrième milieu de culture (portant par la suite le n 4) a été préparé en incorporant un extrait de thé vert à une concentration molaire finale de 100 mol par litre dans du milieu de culture n 2. Cet extrait de thé vert comporte 60 % en poids d'épigallocatéchinegallate. Essai n 5: activité inhibitrice de la combinaison EGCG + B-sitostérol sur le métabolisme de la 5-a-réductase (exemple de réalisation) : Un cinquième milieu de culture (portant par la suite le n 5) a été préparé en incorporant du B-sitostérol à une concentration pondérale finale de 2, 7 g par litre et du gluconate de zinc à une concentration molaire finale de 5 mmol par litre dans du milieu de culture n 2. En outre, de l'EGCG est introduit dans le milieu de culture n 5 à une concentration molaire finale de 100 mol. Comme précédemment, l'extrait de B-sitostérol comporte 95 % en poids de B-sitostérol et l'extrait de thé vert comporte 60 % en poids d'épigallocatéchinegallate. Chaque fragment de cuir chevelu est découpé en cinq portions. Chaque portion d'un même fragment est incubée dans un des milieux de culture n 1 à 5 susmentionnés. L' incubation s' effectue dans une étuve à 37 dans une atmosphère d'air à 5 % de CO2 pendant quatre j ours. Ensuite, le dosage de la dihydrotestostérone est effectué sur chacun des milieux de culture. Pour cela, les surnageants des milieux de culture sont prélevés. La présence de dihydrotestostérone est alors révélée par test ELISA. Le test ELISA utilisé dans le présent exemple provient de la société IBL. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant: TABLEAU II: Résultats du dosage de la dihydrotestostérone (DHT) sur des portions de huit fragments de cuir chevelu provenant de donneurs différents. Milieu de culture Teneur moyenne en DHT de Ecart type Seuil de l'ensemble des portions de significativité fragments de cuir chevelu en p picogrammes/ml Milieu de culture n 1 670 240 - (témoin négatif) Milieu de culture n 2 2 008 181 - (testostérone) Milieu de culture n 3 1 668,2 487,8 p = 0,015 (testostérone + 13- sitostérol) Milieu de culture n 4 1 706 433 p = 0,015 (testostérone + EGCG) Milieu de culture n 5 1 745,65 275 p = 0,006 (testostérone + 13- sitostérol + EGCG) Les résultats susmentionnés sont déterminés par un test de Student apparié. Le but de ce test est de déterminer l'effet de chacun des composants contenus dans les milieux de culture n 3, 4 et 5 sur l'inhibition de la 5-a-réductase. Ce test permet tout d'abord d'étudier la moyenne des résultats de la teneur en DHT à chaque essai, c'est-à-dire dans chaque milieu de culture. La moyenne la plus faible est obtenue dans le milieu de culture n 1 car ce dernier ne comporte pas de testostérone. Lorsque de la testostérone est introduite dans le milieu de culture (milieu de culture n 2), la moyenne de DHT obtenue est quasiment triplée. Lorsque du B-sitostérol est introduit dans le milieu (milieu de culture n 3), la teneur moyenne en DHT chute, ce qui révèle une activité inhibitrice du B-sitostérol sur la 5-a-réductase. De même, lorsque de l'EGCG est introduit dans le milieu (milieu de culture n 4), la teneur moyenne en DHT chute, ce qui révèle également une activité inhibitrice de l'EGCG sur la 5-a-réductase. Enfin, lorsque du B-sitostérol et de l'EGCG sont introduits dans le milieu (milieu de culture n 5), la teneur moyenne en DHT chute environ d'un même ordre de grandeur que lorsque du B- sitostérol et de l'EGCG sont introduits séparément. En outre, ce test permet d'étudier la dispersion des résultats obtenus autour de la moyenne (écart-type). Un écart-type faible est révélateur d'une efficacité plus ciblée du composant inhibant la 5-aréductase. L'écart-type obtenu avec l'introduction de la combinaison de EGCG et de Bsitostérol (milieu de culture n 5) est plus faible que l'écart-type obtenu avec l'introduction séparée de l'EGCG (de 36%) et du B-sitostérol (de 44%). Par conséquent, l'introduction de la combinaison de EGCG et de B-sitostérol aboutit à des résultats plus centrés autour de la moyenne donc plus ciblés. L'écart-type obtenu révèle donc une synergie entre l'EGCG et le B-sitostérol dans l'inhibition de la 5-a-réductase. En outre, ce test évalue le seuil de significativité des résultats obtenus. Le degré ou seuil de significativité exprime la probabilité que les différences observées entre les résultats de l'essai 2 et les résultats des essais comparatifs (3 et 4) ou de l'exemple de réalisation (essai 5) soient le fruit du hasard. Pour chaque essai effectué (essais 3 à 5), le degré de significativité a été calculé et exprimé par la valeur du seuil " p " associé. Le seuil de significativité p est le seuil à partir duquel la différence observée entre les résultats de l'essai 2 et les résultats des essais comparatifs (3 et 4) ou de l'exemple de réalisation (essai 5) a moins de (1-p) x 100 de chances d'être le fruit du hasard. Il est donc possible de conclure que ce n'est probablement pas le hasard qui induit cette différence. En outre, un seuil de significativité bas est révélateur d'une plus grande fiabilité des résultats. Lors de la comparaison des essais comparatifs (essais n 3 et 4) et de l'essai n 2, un seuil de significativité de 0,015 est obtenu. Cependant, lors de la comparaison de l'exemple de réalisation (essai n 5), un seuil de significativité de 0,006 est obtenu, c'est-à-dire un seuil 2,5 fois plus faible. Par conséquent, puisque le seuil de significativité p des résultats obtenus dans l'exemple de réalisation est plus faible que dans les essais comparatifs 3 et 4, les résultats sur l'inhibition de la 5-a2888725 13 réductase par la combinaison de l'EGCG et du B-sitostérol oeuvrant en synergie, sont plus constants et plus fiables. Le B-sitostérol (de masse moléculaire de 157 g/mol) a été introduit dans les milieux 3 et 5 à une concentration molaire finale d'environ 16 mol/litre. L'EGCG (de masse moléculaire de 458 g/mol) a été introduit dans les milieux 4 et 5 à une concentration molaire finale de 60 mol/litre. Le rapport molaire B-sitostérol/EGCG est d'environ 0,27. Avec un tel rapport, d'après les essais susmentionnés, l'EGCG et le Bsitostérol agissent en synergie dans l'inhibition de la 5-a-réductase. Il peut être conclu qu'avec un rapport molaire B-sitostérol/EGCG minimal de 0,27, l'EGCG et le B-sitostérol agissent en synergie. Cependant, dans la préparation d'un comprimé tel que décrit dans le tableau I, le Bsitostérol et l'EGCG sont introduits selon un rapport molaire Bsitostérol/EGCG supérieur. En effet, 0,428 mol de B- sitostérol et 0,046 mol d'EGCG sont introduites, ce qui aboutit à rapport molaire Bsitostérol/EGCG de 9.3. L'augmentation de la proportion de B-sitostérol dans ce rapport molaire a pour conséquence d'augmenter davantage la synergie entre l'EGCG et le B-sitostérol et l'effet inhibiteur de cette combinaison vis-à-vis de la 5-a-réductase. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de 1' invention. 2888725 14
Complément alimentaire comportant un extrait de graines de colza, un extrait de thé vert, du zinc et/ou de la vitamine B6 et éventuellement un extrait de brocoli et l'utilisation du complément alimentaire pour la prévention ou la lutte contre les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée et de l'acné.
1. Complément alimentaire comportant un extrait de graines de colza, un extrait de thé vert et du zinc. 2. Complément alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que ledit extrait de graines de colza comporte au moins 25 % en poids de Bsitostérol par rapport au poids dudit extrait de graines de colza. 3. Complément alimentaire selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit extrait de thé vert comporte au moins 15 % en poids d'épigallocatéchinegallate par rapport au poids dudit extrait de thé vert. 4. Complément alimentaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comporte de 10 à 30 % en poids d'extrait de graines de colza par rapport au poids total du complément alimentaire, de 5 à 15 % en poids d'extrait de thé vert par rapport au poids total du complément alimentaire et de 0,5 à 2,5 % en poids de zinc par rapport total du complément alimentaire. 5. Complément alimentaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une vitamine choisie dans le groupe constitué par les vitamines B5, B6 et B8. 6. Complément alimentaire selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte de 0,1 à 0,3 % en poids de vitamine B6 par rapport au poids total du complément alimentaire. 7. Complément alimentaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le complément alimentaire comporte en outre un extrait de brocoli. 8. Complément alimentaire selon la 7, caractérisé en ce que ledit extrait de brocoli comporte au moins 0,01 % en poids de sulforaphane par rapport au poids dudit extrait de brocoli. 9. Complément alimentaire selon la 7, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comporte de 0,5 à 1,5 % en poids d'extrait de brocoli par rapport au poids total dudit complément alimentaire. 10. Complément alimentaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le complément alimentaire est conditionné sous forme de comprimé pelliculé. 11. Complément alimentaire selon l'une des 5 précédentes, appliqué à la prévention ou la lutte contre les effets de l'alopécie androgénique, de l'hyperséborrhée et de l'acné.
A
A23,A61
A23L,A61K,A61P,A61Q
A23L 33,A61K 8,A61K 33,A61P 17,A61Q 7,A61Q 19
A23L 33/00,A61K 8/27,A61K 8/97,A61K 33/30,A61P 17/08,A61P 17/10,A61P 17/14,A61Q 7/02,A61Q 19/00
FR2895279
A1
PROCEDE D'INSTALLATION D'UN CATALYSEUR D'EPOXYDATION DANS UN REACTEUR, PROCEDE DE PREPARATION D'UN OXYDE D'OLEFINE OU D'UN PRODUIT CHIMIQUE DERIVABLE D'UN OXYDE D'OLEFINE, ET REACTEUR APPROPRIE POUR UN TEL PROCEDE
20,070,629
La présente invention se rapporte à un procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un réacteur. L'invention se rapporte aussi à un procédé d'époxydation d'une oléfine. L'invention se rapporte encore à un procédé de préparation d'un produit chimique dérivable d'un oxyde d'oléfine. En particulier, un tel produit chimique peut être un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanol-amine. L'invention se rapporte aussi à un réacteur approprié à une utilisation dans un tel procédé. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION L'oxyde d'éthylène et d'autres oxydes d'oléfines sont d'importants produits chimiques utilisés en tant que matières premières pour la production de produits chimiques tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, des éthers d'éthylène glycol, le carbonate d'éthylène, des éthanolamines et des détergents. Un procédé de fabrication d'un oxyde d'oléfine est l'époxydation d'oléfines, c'est-à-dire l'oxydation catalytique partielle de l'oléfine par de l'oxygène, ce qui produit l'oxyde d'oléfine. On peut faire réagir l'oxyde d'oléfine ainsi produit avec de l'eau, un alcool, du dioxyde de carbone ou une amine, pour produire un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. Une telle production de 1,2-diol, d'éther de 1,2-diol, de 1,2-carbonate ou d'alcanolamine est en général entreprise séparément de la fabrication de l'oxyde d'oléfine, en tous cas les deux procédés sont normale-ment entrepris dans des réacteurs séparés. Dans l'époxydation d'une oléfine, une alimentation contenant l'oléfine et de l'oxygène est envoyée sur un lit de catalyseur contenu dans une zone de réaction qui est maintenue dans certaines conditions de réaction. Un réacteur d'époxydation commercial est en général sous la forme d'un échangeur de chaleur à tube et calandre, dans lequel une pluralité de tubes allongés parallèlement et relativement étroits sont chargés de particules de catalyseur façonnées, afin de former un lit de catalyseur compacté, et où l'enveloppe -2 contient un réfrigérant. Quel que soit le type de catalyseur d'époxydation, dans une fabrication commerciale le diamètre intérieur de tube est fréquemment de l'ordre de 20 à 40 mm, et le nombre de tubes par réacteur peut être de l'ordre des milliers, par exemple jusqu'à 12 000. L'époxydation d'une oléfine est généralement entreprise avec un taux relativement faible de conversion d'oléfine et de conversion d'oxygène. On procède normalement à un recyclage d'oléfine et d'oxygène non convertis afin d'améliorer l'économie du procédé. En général, l'alimentation comprend en outre une grande quantité d'un gaz dit de lestage pour faciliter l'opération hors des limites d'explosion. Un gaz de lestage couvre des hydrocarbures saturés, en particulier le méthane et l'éthane. En conséquence, le recyclage implique en général la manipulation de grandes quantités de courants de traitement, ceci comprenant l'oléfine non convertie, l'oxygène non converti et le gaz de lestage. Le traitement du courant de recyclage, tel que normalement appliqué dans une installation d'époxydation d'oléfine, est aussi très complexe, car il implique une récupération de l'oxyde d'oléfine, une élimination de dioxyde de carbone, une élimination d'eau et une repressurisa-tion. L'utilisation d'un gaz de lestage, non seulement contribue au coût du traitement, mais réduit aussi la vitesse de la réaction d'époxydation. Le catalyseur d'époxydation contient en général l'espèce à activité catalytique, typiquement un métal du groupe 11 (en particulier de l'argent) et des composants promoteurs, sur un matériau de support façonné. Des matériaux de support façonnés sont en général soigneusement choisis de manière à répondre à des exigences, par exemple de résistance mécanique et de résistance à l'abrasion, de surface spécifique et de porosité. Les matériaux de support façonnés sont en général fabriqués par frittage de matériaux inorganiques choisis, jusqu'à ce qu'ils présentent les propriétés souhaitées. Pendant l'époxydation, le catalyseur est sujet à une -3 baisse de performance, qui se manifeste par une perte de l'activité du catalyseur et de sélectivité dans la formation de l'oxyde d'oléfine souhaité. En réponse à cette perte d'activité, on peut augmenter la température de la réaction d'époxydation de manière à maintenir le débit de production de l'oxyde d'oléfine. Le fonctionnement de réacteurs commerciaux est normalement limité quant à la température de réaction et, lorsque la limite de température applicable est atteinte, il faut interrompre la production de l'oxyde d'oléfine pour remplacer la charge de catalyseur d'époxydation existante par une charge fraîche. Il serait très appréciable de pouvoir disposer de procédés d'époxydation améliorés et de réacteurs d'époxydation améliorés. RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention procure de tels procédés d'époxydation améliorés et de tels réacteurs d'époxydation améliorés. Des formes de réalisation de la présente invention font usage d'un réacteur qui comprend une pluralité de microcanaux (ci-après "microcanaux de traitement") Les microcanaux de traitement peuvent être adaptés de manière que l'époxydation et éventuellement d'autres processus puis-sent avoir lieu dans les microcanaux et qu'ils soient en relation d'échange de chaleur avec des canaux adaptés pour contenir un fluide d'échange de chaleur (ci-après "canaux d'échange de chaleur"). Un réacteur comprenant des microcanaux de traitement est désigné ici par l'utilisation du terme "réacteur à microcanaux"). Tel qu'utilisé ici, le terme "groupe 11" désigne le groupe 11 du Tableau Périodique des Éléments. Dans une forme de réalisation, l'invention procure un procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux, lequel procédé comprend l'introduction, dans un ou plusieurs microcanaux de traitement, d'une dispersion du - 4 catalyseur dans un diluant essentiellement non aqueux, et l'élimination d'au moins une partie du diluant. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un procédé d'époxydation d'une oléfine, comprenant -l'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à micro-canaux par introduction dans le(s) un ou plusieurs micro-canaux de traitement d'une dispersion du catalyseur dans un diluant essentiellement non aqueux, et - l'élimination d'au moins une partie du diluant, et - la mise en réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence du catalyseur d'époxydation installé dans le(s) un ou plusieurs microcanaux de traitement. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un procédé de préparation d'un 1,2-diol, d'un éther de 1,2-diol, d'un 1,2-carbonate ou d'une alcanolamine, lequel procédé comprend - l'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux par introduction dans le(s) un ou plusieurs microcanaux de traitement d'une dispersion du catalyseur dans un diluant essentiellement non aqueux, et l'élimination d'au moins une partie du diluant, - la mise en réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence du catalyseur d'époxydation installé dans le(s) un ou plusieurs microcanaux de traite-ment pour produire un oxyde d'oléfine, et - la conversion de l'oxyde d'oléfine avec de l'eau, un alcool, du dioxyde de carbone ou une amine pour former un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanol-amine. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un réacteur approprié pour l'époxydation d'une oléfine, lequel réacteur est un réacteur à microcanaux - 5 comprenant un ou plusieurs microcanaux de traitement dans lesquels est installé un catalyseur d'époxydation sous la forme d'un lit de catalyseur compacté et où le catalyseur d'époxydation, comprend un métal du groupe 1 1, où la quantité du métal du groupe 11 est de l'ordre de 10 à 500 kg /m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux occupées par le catalyseur d'époxydation. DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 montre une représentation schématique d'un réacteur à microcanaux et de ses principaux constituants. La Figure 2 montre une représentation schématique d'un exemple typique d'une unité structurale qui comprend des microcanaux de traitement et des canaux d'échange de chaleur, et de son fonctionnement lorsqu'il est utilisé dans la pratique de l'invention. Un réacteur à microcanaux selon cette invention peut comprendre une pluralité de telles unités structurales. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION L'utilisation d'un réacteur à microcanaux dans lequel est installé un catalyseur conformément à la présente invention conduit à un ou plusieurs des avantages suivants : - le catalyseur d'époxydation n'implique pas l'utilisa- tion d'un support façonné, ce qui peut éliminer la nécessité d'une étape de production d'un support façonné, - le refroidissement rapide de l'oxyde d'oléfine à l'intérieur des microcanaux de traitement permet d'opérer dans des conditions qui peuvent se trouver dans les limites d'explosion lorsque ces conditions doivent être appliquées dans un réacteur à échangeur de chaleur à tube et calandre conventionnel. De telles conditions peuvent être réalisées par mise en contact d'un composant d'alimentation riche en oxygène et d'un composant d'alimentation riche en oléfine au sein des microcanaux de traitement, le composant d'alimenta- - 6 tion riche en oxygène et le composant d'alimentation riche en oléfine étant normalement hors des limites d'explosion. Un refroidissement rapide des microcanaux de traitement réduit aussi la formation de sous-produits tels que des aldéhydes et des acides carboxyliques, - l'époxydation à l'intérieur des microcanaux de traitement peut avantageusement être entreprise à des conditions de concentration totale élevée de l'oléfine, d'oxygène et de l'oxyde d'oléfine, ce qui peut conduire à une plus grande vitesse d'époxydation et / ou une plus basse température de la réaction d'époxydation. Un abaissement de la température de la réaction d'époxydation peut conduire à une meilleure sélectivité et une plus grande durée de vie du catalyseur. L'emploi de conditions de concentration totale élevée de l'olé- fine, d'oxygène et de l'oxyde d'oléfine peut aussi éliminer la nécessité de l'utilisation d'un gaz de lestage, ce qui procure un traitement plus efficace et une réduction du coût de recyclage, -l'époxydation entreprise dans des microcanaux de traitement peut être effectuée avec un taux plus élevé de conversion de l'oxygène ou de l'oxyde d'oléfine. En particulier lorsque le processus est entrepris avec un haut taux de conversion d'oléfine, il est avantageux d'opérer le processus d'époxydation en une opération à un passage, ce qui implique que l'on n'applique pas de courant de recyclage. En outre, il est avantageux que, dans ce cas, de l'air puisse être alimenté dans les microcanaux de traitement, au lieu d'oxygène séparé de l'air, ce qui peut éliminer la nécessité d'une installation de fractionnement d'air. - le fait d'effectuer l'époxydation d'oléfine dans les microcanaux de traitement permet la conversion de l'oxyde d'oléfine formé dans les mêmes microcanaux de traitement en un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. Ceci peut éliminer la nécessité de réacteurs additionnels pour cette autre conversion. Ceci peut aussi -7 éliminer la nécessité d'une unité de récupération d'oxyde d'oléfine et/ou d'une unité d'élimination de dioxyde de carbone, et peut réduire la nécessité d'un équipement d'échange de chaleur. Dès lors, ceci peut réduire la complexité du traitement additionnel conventionnellement appliqué dans une usine de fabrication, par exemple pour la récupération du produit. Une conversion de l'oxyde d'oléfine dans les microcanaux de traitement réduit aussi la formation de sous-produits, tels que des aldéhydes et des acides carboxyliques. Des réacteurs à microcanaux appropriés à l'utilisation dans cette invention, ainsi que leur fonctionnement, ont été décrits dans les documents WO-A-2004/099113, WO-A-01/12312, WO-01/54812, US-A-6 440 895, US-A-6 284 217, US-A-6 451 864, US-A-6 491 880, US-A-6 666 909, US-6 811 829, US-A-6 851 171, US-A-6 494 614, US-A-6 228 434 et US-A-6 192 596, lesquels sont incorporés ici à titre de références. Des procédés par lesquels le réacteur à microcanaux peut être fabriqué, chargé de catalyseur et utilisé, comme décrit dans ces références, peuvent en général être appliqués dans la pratique de la présente invention. Se référant à la Figure 1, le réacteur à microcanaux 100 peut se composer d'un collecteur d'entrée 102, d'une pluralité de microcanaux de traitement 104 et d'un collecteur de sortie 108. Le collecteur d'entrée 102 procure un passage permettant au fluide de s'écouler dans les microcanaux de traitement 104. Le collecteur de sortie 108 procure un passage permettant au fluide de s'écouler hors des microcanaux de traitement 104. Le nombre de microcanaux de traitement contenus dans un réacteur à microcanaux peut être très grand. Par exemple, le nombre peut aller jusqu'à 105 ou même 106 ou jusqu'à 2 x 106. Normalement, le nombre de microcanaux de traitement peut être d'au moins 10 ou au moins 100, ou même au moins 1000. -8 Les microcanaux de traitement sont typiquement disposés en parallèle, par exemple ils peuvent former un réseau de microcanaux planaires. Les microcanaux de traitement peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulièrement de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des microcanaux de traitement peut être, par exemple, de 1 à 500 cm, en particulier de 2 à 300 cm, plus particulièrement de 3 à 200 cm, ou de 5 à 100 cm. Le réacteur à microcanaux 100 comprend en outre des canaux d'échange de chaleur (non illustrés à la Figure 1) qui sont en contact d'échange de chaleur avec les microcanaux de traitement 104. Les canaux d'échange de chaleur peuvent être aussi des microcanaux. Le réacteur à microcanaux est adapté de manière que le fluide d'échange de chaleur puisse s'écouler depuis le collecteur d'entrée 110 dans les canaux d'échange de chaleur pour aboutir au collecteur de sortie 112. Les canaux d'échange de chaleur peuvent être alignés de manière que l'écoulement se fasse en courants parallèles, en contre-courant ou, de préférence, en courants croisés vis-à-vis d'un écoulement dans les microcanaux de traitement 104. La direction en courants croisés est telle qu'indiquée par les flèches 114 et 116. Les canaux d'échange de chaleur peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulièrement de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des canaux d'échange de chaleur peut être, par exemple, de 1 à 500 cm, en particulier de 2 à 300 cm, plus particulièrement de 3 à 200 -9 cm, ou de 5 à 100 cm. La séparation entre un microcanal de traitement 104 et le canal d'échange de chaleur juste adjacent peut être de l'ordre de 0,05 à 5 mm, en particulier de 0,2 à 2 mm. Dans certaines formes de réalisation de cette invention, il y a de premiers canaux d'échange de chaleur et de deuxièmes canaux d'échange de chaleur, ou des premiers canaux d'échange de chaleur, des deuxièmes canaux d'échange de chaleur et des troisièmes canaux d'échange de chaleur, ou même jusqu'à de cinquièmes canaux d'échange de chaleur, ou même d'autres canaux d'échange de chaleur. Dès lors, dans de tels cas, il existe une pluralité de groupes d'échange de chaleur et, en conséquence, il peut y avoir une pluralité de collecteurs d'échange de chaleur d'entrée 110 et de collecteurs d'échange de chaleur de sortie 112, les groupes de canaux d'échange de chaleur pouvant être adaptés pour recevoir un fluide d'échange de chaleur provenant d'un collecteur d'échange de chaleur d'entrée 110 et l'envoyer à un collecteur d'échange de chaleur de sortie 112. Le collecteur d'entrée 102, le collecteur de sortie 108, le collecteur d'échange de chaleur d'entrée 110, le collecteur d'échange de chaleur de sortie 112, les microcanaux de traitement 104 et les canaux d'échange de chaleur peuvent indépendamment être faits de tout matériau de construction procurant une résistance, une stabilité dimensionnelle et des caractéristiques de transfert de chaleur suffisantes pour permettre le fonctionnement de procédés selon cette invention. Des matériaux de construction appropriés sont, par exemple, de l'acier (par exemple de l'acier inoxydable et de l'acier au carbone), du monel, du titane, du cuivre, du verre et des compositions polymères. Le type de fluide d'échange de chaleur ne fait pas l'objet de la présente invention, et le fluide d'échange de chaleur peut être choisi dans une vaste gamme. Des fluides d'échange de chaleur appropriés comprennent de la vapeur, de l'eau, de l'air -10- et des huiles. Dans des formes de réalisation de l'invention qui comprennent une pluralité de groupes de canaux d'échange de chaleur, de tels groupes de canaux d'échange de chaleur peuvent fonctionner avec différents fluides d'échange de chaleur ou avec des fluides d'échange de chaleur présentant des températures différentes. Un réacteur à microcanaux selon l'invention peut comprendre une pluralité d'unités structurales comprenant un ou plusieurs microcanaux de traitement et un ou plusieurs canaux d'échange de chaleur. On se réfère maintenant à la Figure 2, qui montre une unité structurale typique et son fonctionnement. Les microcanaux de traitement 210 possèdent une extrémité amont 220 et une extrémité aval 230 et peuvent comprendre une première section 240 qui peut contenir un catalyseur (non illustré), par exemple un catalyseur d'époxydation. La première section 240 peut être en contact d'échange de chaleur avec un premier canal d'échange de chaleur 250, permettant l'échange de chaleur entre la première section 240 du microcanal de traitement 210 et le premier canal d'échange de chaleur 250. L'unité structurale peut comprendre un premier canal d'alimentation 260 qui aboutit dans la première section 240 via un ou plusieurs premiers orifices 280. Typiquement, un ou plusieurs premier(s) orifice(s) 280 peu(ven)t être positionné(s) en aval d'un autre premier orifice 280. Pendant le fonctionnement, une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène peut pénétrer dans une première section 240 du microcanal de traitement 210 par une ouverture dans l'extrémité amont 220 et / ou par le premier canal d'alimentation 260 et un ou plusieurs premier(s) orifice(s) 280. Des microcanaux de traitement 210 peuvent compren- dre une deuxième section 340 qui peut ou non être adaptée pour contenir un catalyseur. La deuxième section 340 peut contenir ou non un catalyseur, comme décrit ici. La deuxième -11- section 340 est positionnée en aval de la première section 240. La deuxième section 340 peut être en contact d'échange de chaleur avec un deuxième canal d'échange de chaleur 350, permettant un échange de chaleur entre la deuxième section 340 du microcanal de traitement 210 et un deuxième canal d'échange de chaleur 350. Dans certaines formes de réalisation, la deuxième section 340 est adaptée pour refroidir rapidement l'oxyde d'oléfine obtenu et reçu par la première section 240 par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur dans un deuxième canal d'échange de chaleur 350. Le refroidissement rapide peut être réalisé en une ou plusieurs étape(s) par la présence d'une pluralité de deuxièmes canaux d'échange de chaleur 350, par exemple deux ou trois ou quatre. Un telle pluralité de deuxièmes canaux d'échange de chaleur 350 peut être adaptée pour contenir des fluides d'échange de chaleur présentant des températures différentes, en particulier de manière qu'en direction aval de la deuxième section 340, il se produise un échange de chaleur avec un deuxième canal d'échange de chaleur 350 contenant un fluide d'échange de chaleur présentant une température plus basse. L'unité structurale peut comprendre un deuxième canal d'alimentation 360 qui aboutit dans la deuxième section 340 via un ou plusieurs orifices 380. Pendant le fonctionnement, l'alimentation peut pénétrer dans la deuxième section 340, depuis l'amont dans des microcanaux de traitement 210 et via le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380. Typiquement, on ou plusieurs deuxièmes orifices 380 peuvent être positionnés en aval vis-à-vis d'un autre deuxième orifice 380. Dans des formes de réalisation dans lesquelles la deuxième section 340 est adaptée pour permettre la conversion d'oxyde d'oléfine en 1,2- diol, éther de 1,2-diol, 1,2-carbonate ou alcanolamine, l'alimentation pénétrant pendant le fonctionnement via le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380 peut comprendre de l'eau, l'alcool, du -12- dioxyde de carbone ou l'amine. Également, du catalyseur peut être alimenté par le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380. Si on le souhaite, il peut se trouver un système séparé de deuxième canal d'alimen- tation (non illustré) avec un ou plusieurs deuxièmes orifices (non illustrés) pour permettre une amenée séparée de charge d'alimentation et de catalyseur. Les premier et deuxième canaux d'alimentation 260 ou 360 en combinaison avec les premiers et deuxièmes orifices 280 ou 380, où un ou plusieurs premiers ou deuxièmes orifices 280 ou 380 sont respectivement positionnés en aval d'un autre premier ou deuxième orifice 280 ou 380, permettent l'appoint d'un réactif. L'appoint d'un réactif est une caractéristique de certaines formes de réalisation de cette invention. Les microcanaux de traitement 210 peuvent comprendre une section intermédiaire 440, qui est placée en aval de la première section 240 et en amont de la deuxième section 340. La section intermédiaire 440 peut être en contact d'échange de chaleur avec un troisième canal d'échange de chaleur 450, permettant un échange de chaleur entre la section intermédiaire 440 du microcanal de traitement 210 et le troisième canal d'échange de chaleur 450. Dans certaines formes de réalisation, par exemple dans des formes de réalisation où la deuxième section 340 est adaptée pour permettre la conversion d'oxyde d'oléfine en 1,2-diol, en éther de 1,2-diol, en 1,2-carbonate ou en alcanolamine, la section intermédiaire 440 est adaptée pour refroidir rapidement l'oxyde d'oléfine obtenu et provenant de la première section 240 par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur dans un troisième canal d'échange de chaleur 450. Le refroidissement rapide peut être réalisé en étapes, en présence d'une pluralité de troisièmes canaux d'échange de chaleur 450, par exemple deux ou trois ou quatre. Une telle pluralité de troisièmes canaux d'échange de chaleur 450 peut être adaptée pour contenir des fluides d'échange de chaleur -13- ayant des températures différentes, en particulier de manière qu'en direction aval de la section intermédiaire 440 ait lieu un échange de chaleur avec un troisième canal d'échange de chaleur 450 contenant un fluide à une plus basse température. Les canaux d'alimentation peuvent être des microcanaux. Ils peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulièrement de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, et plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des canaux d'alimentation peut être, par exemple, de 1 à 250 cm, en particulier de 2 à 150 cm, plus particulièrement de 3 à 100 cm, ou de 5 à 50 cm. La longueur des sections des microcanaux de traitement peut être choisie indépendamment l'une de l'autre, en fonction, par exemple, de la capacité d'échange de chaleur requise ou de la quantité de catalyseur que peut contenir la section. Les longueurs des sections sont de préférence d'au moins 1 cm, ou d'au moins 2 cm, ou d'au moins 5 cm. Les longueurs des sections sont de préférence d'un maximum de 250 cm, ou d'un maximum de 150 cm, ou d'un maximum de 100 cm, ou d'un maximum de 50 cm. D'autres dimensions des sections sont dictées par les dimensions correspondantes du microcanal de traitement 210. Le réacteur à microcanaux selon cette invention peut être fabriqué en utilisant des techniques connues, par exemple un usinage conventionnel, une découpe au laser, un moulage, un estampage et un mordançage, et une combinaison de ces techniques. Le réacteur à microcanaux selon cette invention peut être fabriqué par formage de tôles en ôtant des postes permettant des passages. Un empilement de telles tôles peut être assemblé pour former un dispositif intégré, en utilisant des techniques connues, par exemple une liaison par diffusion un soudage au laser, un soudage à froid, un brasage par -14- diffusion, et des combinaisons de ces techniques. Le réacteur à microcanal selon cette invention comprend des collecteurs d'entrée, des collecteurs de sortie, des lignes de conduite appropriés et d'autres caractéristiques permettant de contrôler l'amenée de réactifs, la sortie de produit et le débit des fluides d'échange de chaleur. Celles-ci ne sont pas illustrées aux dessins, mais peuvent être directement prévues par l'homme du métier. Il peut aussi y avoir un autre équipement d'échange de chaleur (non illustré aux dessins) pour le contrôle de la température de l'alimentation, en particulier pour chauffer l'alimentation ou des composants de l'alimentation, avant l'entrée dans les microcanaux de traitement, ou pour le contrôle de la température du produit, en particulier pour refroidir rapidement le produit après sa sortie des microcanaux de traitement. Un tel autre équipement d'échange de chaleur peut être intégré au réacteur à microcanaux, mais plus généralement il s'agira d'un équipement séparé. Ceci n'est pas illustré aux dessins, mais peut être directement prévu par l'homme du métier. L'intégration thermique peut être appliquée, par exemple, en utilisant la chaleur de réaction du processus d'époxydation pour chauffer des composants de l'alimentation, ou à d'autres fins de chauffage. Typiquement, les catalyseurs d'époxydation sont des catalyseurs solides dans les conditions de la réaction d'époxydation. Les catalyseurs peuvent former un lit compacté dans la section désignée du microcanal de traitement et / ou peuvent former un revêtement sur au moins une partie de la paroi de la section désignée des microcanaux de traitement. L'homme du métier comprendra que le revêtement sera positionné sur la paroi intérieure des microcanaux de traitement. En outre, un ou plusieurs des catalyseurs peu(ven)t être sous la forme d'un revêtement sur des éléments encastrables qui peuvent être placés dans la section désignée des microcanaux de traitement. Le catalyseur d'époxydation qui peut être utilisé dans -15- cette invention est typiquement un catalyseur qui comprend un ou plusieurs métaux du groupe 11. Les métaux du groupe 11 peuvent être choisis dans le groupe formé par l'argent et l'or. De préférence, le métal du groupe 11 comprend de l'argent. En particulier, le métal du groupe 11 comprend de l'argent en une quantité d'au moins 90% en poids, plus particulièrement d'au moins 95% en poids, par exemple d'au moins 99% en poids, ou d'au moins 99,5% en poids, calculé en poids d'argent métallique par rapport au poids total du métal du groupe 11, en tant que métal. Typiquement, le catalyseur d'époxydation comprend en outre un ou plusieurs composants promoteurs. Plus typiquement, le catalyseur d'époxydation comprend le métal du groupe 1 1 , un ou plusieurs composants promoteurs et en outre un ou plusieurs composants comprenant un ou plusieurs autres éléments. Dans certaines formes de réalisation, le catalyseur d'époxydation peut comprendre un matériau de support sur lequel peuvent être déposés le métal du groupe 1 1 , les éventuels composants promoteurs et d'éventuels composants comprenant un ou plusieurs autres éléments. Des promoteurs appropriés et des composants comprenant un ou plusieurs autres éléments appropriés et des matériaux de support appropriés peuvent être tels que décrit ci-après. Dans certaines formes de réalisation, les parois des microcanaux de traitement sur lesquelles est déposé un métal du groupe 11 ou un composant cationique de métal du groupe 11 sont au moins en partie dépolies ou ondulées. L'ondulage ou le dépolissage peuvent procurer des rainures et des protubérances, de manière que la surface dépolie ou ondulée soit effectivement agrandie, par exemple, d'un facteur de 0,5 à 10, ou de 1 à 5, par rapport à la surface spécifique de la surface de paroi dépolie ou ondulée telle que définie par ses dimensions extérieures. Ceci peut augmenter l'adhérence du catalyseur d'époxydation déposé sur la paroi, et a pour résultat que davantage de surface de catalyseur d'époxydation -16- peut contribuer à la catalyse de la réaction d'époxydation. Le dépolissage et l'ondulage peuvent être réalisés par des procédés connus dans la technique, par exemple par mordançage ou par application d'une force d'abrasion. Dans une forme de réalisation, l'invention procure un procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux, lequel procédé comprend l'introduction, dans un ou plusieurs des microcanaux de traitement, d'une dispersion du catalyseur dispersé dans un diluant essentiellement non aqueux, et une élimination du diluant. Le diluant essentiellement non aqueux peut être un liquide, ou il peut être sous une forme gazeuse. Tel qu'utilisé ici pour des diluants liquides, le terme "essentiellement non aqueux" signifie que la teneur en eau du diluant est d'un maximum de 20% en poids, en particulier d'un maximum de 10% en poids, plus particulièrement d'un maximum de 5% en poids, par exemple d'un maximum de 2% en poids, ou même d'un maximum de 1% en poids, ou d'un maximum de 0,5% en poids, par rapport au poids du diluant. En particulier pour des diluants gazeux, "essentiellement non aqueux" signifie que le diluant, tel que présent dans les microcanaux de traitement, est audessus du point de rosée. L'absence substantielle ou totale d'eau liquide dans la diluant permet au catalyseur de mieux maintenir sin intégrité durant l'installation, en termes d'une ou plusieurs caractéristiques telles que sa morphologie, sa composition et ses propriétés, que lorsque l'on applique un diluant liquide. Des diluants liquides essentiellement non aqueux appropriés comprennent des diluants organiques, par exemple des hydrocarbures, des hydrocarbures halogénés, des alcools, des cétones, des éthers et des esters. Des alcools appropriés comprennent, par exemple, du méthanol et de l'éthanol. La quantité de catalyseur qui peut être présente dans le diluant liquide peut être de l'ordre de 1 à 50% en poids, en particulier de 2 à 30% en poids, par rapport au poids -17- total du catalyseur et du diluant liquide. Des diluants essentiellement non aqueux en phase gazeuse appropriés comprennent, par exemple, de l'air, de l'azote, de l'argon et du dioxyde de carbone.. La quantité de catalyseur qui peut être présente dans le diluant gazeux peut être de l'ordre de 10 à 500 g/I, en particulier de 22 à 300 g/I, calculé en tant que poids de catalyseur par rapport au volume du diluant en phase gazeuse. Le catalyseur d'époxydation présent dans la dispersion peut être obtenu par broyage d'un catalyseur façonné conventionnel, éventuellement suivi d'un criblage. La taille de particules du catalyseur présent dans la dispersion est typiquement telle que le d5o soit de l'ordre de 0,1 à 100 pm, en particulier de 0,5 à 50 pm. Tel qu'utilisée ici, la taille moyenne des particules, désignée ici par "d5o", est mesurée au moyen d'un analyseur de taille de particules Horiba LA 900 et représente un diamètre de particules pour lequel il se trouve des volumes sphériques équivalents égaux de particules plus grandes et de particules plus petites que le diamètre moyen stipulé. La méthode de mesure comprend la dispersion de particules par traitement ultrasonique, donc le bris de particules secondaires en particules primaires. Ce traitement de sonication est poursuivi jusqu'à ce que l'on ne note plus de modification de la valeur d5o, ce qui prend en général 5 minutes de sonication lorsque l'on utilise l'analyseur de taille de particules Horiba LA 900. De préférence, le catalyseur d'époxydation comprend des particules ayant des dimensions telles qu'elles traversent un crible ayant des ouvertures d'un maximum de 50%, en particulier d'un maximum de 30% de la plus petite dimension du microcanal de traitement. Des catalyseurs façonnés conventionnels compren-nent en général un métal du groupe 1 1 , un ou plusieurs composants promoteurs et éventuellement un ou plusieurs composants comprenant un autre élément, dispersés sur un matériau de support façonné. Des matériaux de support -18- appropriés, des composants promoteurs appropriés, des composants comprenant un autre élément appropriés et des compositions catalytiques appropriées quant aux quantités de métal du groupe 1 1 , de composants promoteurs et de composants comprenant un autre élément peuvent être comme décrit ci-après. Alternativement, et de préférence, le catalyseur présent dans la dispersion est préparé comme décrit ici. La dispersion de catalyseur peut être introduite de manière à former un lit de catalyseur compacté dans la section désignée d'un ou plusieurs des microcanaux de traitement, ou alternativement de manière qu'au moins une partie des parois desdites sections soit recouverte du catalyseur. Dans le premier cas, avant l'introduction de la dispersion de catalyseur, un dispositif de support, par exemple, un crible ou un matériau particulaire tamisé, peut avoir été placé dans la partie aval de la section désignée du ou des plusieurs microcanaux de traitement, afin de recevoir le catalyseur et de l'empêcher de se déplacer plus en aval. Dans le dernier cas, le catalyseur peut être déposé sur les parois des microcanaux de traitement avant ou après l'assemblage des microcanaux de traitement, ou bien le catalyseur peut être présent sur des éléments encastrés placés dans la section désignée des microcanaux de traitement. La quantité totale de métal du groupe 11 présente dans la première section des microcanaux de traitement ne fait pas l'objet de l'invention, et peut être choisie dans de larges plages. Typiquement la quantité totale de métal du groupe 11 peut être de l'ordre de 10 à 500 kg/m3, plus typiquement de 50 à 400 kg/m3, en particulier de 100 à 300 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux de traitement occupées par le catalyseur d'époxydation, en présence d'un lit compacté et / ou en présence du catalyseur d'époxydation sur la paroi. Pour -19- éviter tout doute, le volume du réacteur ainsi défini n'inclut pas les parties des microcanaux de traitement qui ne contiennent pas de catalyseur d'époxydation. Dans des formes de réali-sation de l'invention, dans lesquelles l'alimentation comprend l'oléfine et de l'oxygène en une quantité totale d'au moins 50% molaires, la quantité de métal du groupe 11 peut être de l'ordre de 5 à 250 kg/m3, plus typiquement de 20 à 200 kg/m3, en particulier de 50 à 150 kg/m3 de volume du réacteur, tel que défini ci-avant. Un procédé de préparation d'un catalyseur d'époxydation particulaire comprend le dépôt d'un métal du groupe 11 et d'un ou plusieurs composants promoteurs sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de taille des pores telle que des pores ayant des diamètre de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. Les matériaux de support qui peuvent être utilisés dans cette invention peuvent être des matériaux inorganiques naturels ou artificiels et peuvent comprendre des matériaux réfractaires, du carbure de silicium, des argiles, des zéolites, du charbon actif et des carbonates de métaux alcalino-terreux, par exemple du carbonate de calcium. On préfère des matériaux réfractaires tels que l'alumine, la magnésie, l'oxyde de zirconium et la silice. Le matériau le plus préféré est l'a-alumine. Typiquement, le matériau de support comprend au moins 85% en poids, plus typiquement au moins 90% en poids, en particulier au moins 95% en poids d'a-alumine, fréquemment jusqu'à 99,9% en poids d'a-alumine, par rapport au poids du support; D'autres composants de l'a-alumine peuvent comprendre, par exemple, de la silice, des composants de métaux alcalins, par exemple des composants de sodium et/ou de potassium, et/ou des composants de métaux alcalino-terreux, par exemple des composants de calcium et/ou de magnésium. La surface spécifique du matériau de support peut 35 adéquatement être d'au moins 0,1 m2/g, de préférence d'au -20- moins 0,3 m2/g, plus préférablement d'au moins 0,5 m2/g, et en particulier d'au moins 0,6 m2/g, par rapport au poids du support, et la surface spécifique peut adéquatement être d'au maximum 10 m2/g, de préférence d'au maximum 5 m2/g et en particulier d'au maximum 3 m2/g, par rapport au poids du support. "Surface spécifique", comme utilisé ici, est à comprendre comme se rapportant à la surface spécifique telle que déterminée par la méthode B.E.T. (Brunauer, Emmett et Teller) comme décrit dans le Journal of the American Chemical Society 60 (1938), pages 309 à 316. Des matériaux à grande surface spécifique, en particulier lorsqu'il s'agit d'une a-alumine comprenant éventuellement en outre de la silice, des composants de métal alcalin et / ou de métal alcalino-terreux, procurent une performance et une stabilité de fonctionnement améliorées. L'absorption d'eau du matériau de support est typiquement de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/g, de préférence de l'ordre de 0,3 à 0,7 g/g. Une plus grande absorption d'eau peut être en faveur d'un dépôt plus efficace de métal du groupe 11, de composants promoteurs et de composants comprenant un ou plusieurs éléments. Telle qu'utilisée ici, l'absorption d'eau est telle que mesurée selon ASTM C20, et l'absorption d'eau est exprimée par le poids d'eau qui peut être absorbé dans les pores du support, par rapport au poids du support. Le matériau de support particulaire peut avoir une distribution de taille de pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. Une telle distribution relativement serrée de la taille des pores peut contribuer à une ou plusieurs propriétés telles que l'activité, la sélectivité et la longévité du catalyseur. La longévité peut s'appliquer au maintien de l'activité du catalyseur et / ou au maintien de la sélectivité. Tel qu'utilisé ici, le terme de distribution de la taille des pores et les volumes poreux sont tels que mesurés par pénétration de mercure sous une pression de 3,0 x 10$ Pa - 21 - en utilisant un Micromeretics Autopore modèle 9200 (angle de contact 130 , mercure d'une tension superficielle de 0,473 N/m, avec application de la correction de compression du mercure). De préférence, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent plus de 75%, en particulier plus de 80%, plus préférablement plus de 85%, le plus préférablement plus de 90% du volume poreux total. Fréquemment, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent moins de 99,9%, plus fréquemment moins de 99% du volume poreux total. De préférence, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 75%, en particulier plus de 80%, plus préférablement plus de 85%, le plus préférablement plus de 90%, en particulier jusqu'à 100% du volume poreux contenu dans les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm. Typiquement, la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent moins de 10%, en particulier moins de 5% du volume poreux total. Fréquemment, les pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent plus de 0,1%, plus fréquemment plus de 0,5% du volume poreux total. Typiquement, la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent moins de 20%, en particulier moins de 10%, plus particulièrement moins de 5% du volume poreux total. Fréquemment, les pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent plus de 0,1%, en particulier plus de 0,5% du volume poreux total. Le catalyseur d'époxydation contenant un ou plu-sieurs métaux du groupe 11 dispersés sur un matériau de support présente une activité catalytique appréciable lorsque -22- la teneur en métaux du groupe 11 est d'au moins 10 g/kg, par rapport au poids du catalyseur. De préférence, le catalyseur comprend un métal du groupe 1 1 en une quantité de 50 à 500 g/ kg, plus préférablement de 100 à 400 g/kg. Le composant promoteur peut comprendre un ou plusieurs éléments choisis parmi le rhénium, le tungstène, le molybdène, le chrome, et leurs mélanges. De préférence, le composant promoteur comprend du rhénium en tant que l'un de ses éléments. Le composant promoteur peut typiquement être présent dans le catalyseur d'époxydation en une quantité d'au moins 0,05 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 0,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 1 mmole/kg, calculé comme la quantité totale de l'élément (qui est du rhénium, du tungstène, du chrome, du molybdène et / ou du chrome) par rapport au poids de métal du groupe 11. Le composant promoteur peut être présent en une quantité d'un maximum de 250 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 50 mmoles/ kg, plus préférablement d'un maximum de 25 mmoles/kg, calculé comme la quantité totale de l'élément par rapport au poids de métal du groupe 11. La forme sous laquelle le composant promoteur peut être déposé ne fait pas l'objet de l'invention. Par exemple, le composant promoteur peut adéquatement être apporté sous forme d'un oxyde ou d'un oxyanion, par exemple, un rhénate, un perrhénate ou un tungstate, sous forme de sel ou d'acide. Lorsque le catalyseur d'époxydation comprend un composant promoteur contenant du rhénium, le rhénium peut typiquement être présent en une quantité d'au moins 0,5 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 2,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 5 mmoles/kg, en particulier d'au moins 7,5 mmoles/kg, calculé comme la quantité de l'élément par rapport au poids du métal du groupe 11. Du rhénium est typiquement présent en une quantité d'un maximum de 25 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 15 mmoles/kg, -23- plus préférablement d'un maximum de 10 mmoles/kg, en particulier d'un maximum de 7,5 mmoles/kg, sur la même base. En outre, lorsque le catalyseur d'époxydation comprend un composant promoteur contenant du rhénium, le catalyseur peut de préférence comprendre un co-promoteur de rhénium, en tant qu'autre composant déposé sur le support. Adéquatement, le co-promoteur de rhénium peut être choisi parmi des composants comprenant un élément choisi parmi le tungstène, le chrome, le molybdène, le soufre, le phosphore, le bore et leurs mélanges. De préférence, le co-promoteur de rhénium est choisi parmi des composants comprenant du tungstène, du chrome, du molybdène, du soufre et leurs mélanges. Il est particulièrement préféré que le co-promoteur de rhénium comprenne du tungstène en tant qu'élément. Le co-promoteur de rhénium peut typiquement être présent en une quantité totale d'au moins 0,05 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 0,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 2,5 mmole/kg, calculé en tant que l'élément (c'est-à-dire le total du tungstène, du chrome, du molybdène, du soufre, du phosphore et / ou du bore) par rapport au poids du métal du groupe 11. Le co-promoteur de rhénium peut être présent en une quantité totale d'un maximum de 200 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 50 mmoles/kg, plus préférablement d'un maximum de 25 mmoles/kg, sur la même base. La forme sous laquelle le co-promoteur de rhénium peut être déposé ne fait pas l'objet de l'invention. Par exemple, il peut adéquatement être apporté sous forme d'un oxyde ou d'un oxyanion, par exemple, un sulfate, un borate ou un molybdate, sous forme de sel ou d'acide. Le catalyseur d'époxydation comprend de préférence un métal du groupe 1 1 , le composant promoteur et un composant comprenant un autre élément. D'autres éléments envisageables peuvent être choisis dans le groupe formé par l'azote, le fluor, des métaux alcalins, des métaux alcalino- terreux, le titane, l'hafnium, le zirconium, le vanadium, le -24- thallium, le thorium, le tantale, le niobium, le gallium et le germanium, et leurs mélanges. De préférence, les métaux alcalins sont choisis parmi le lithium, le potassium, le rubidium et le césium. Le plus préférablement, le métal alcalin est du lithium, le potassium et / ou le césium. De préférence, les métaux alcalino-terreux sont choisis parmi le calcium et le baryum. Typiquement, l'autre élément est présent dans le catalyseur d'époxydation en une quantité totale de 0,05 à 2500 mmoles/kg, plus typiquement de 0,25 à 500 mmoles/kg, calculé en tant que l'élément sur le poids de métal du groupe 11. Les autres éléments peuvent être apportés sous une forme quelconque. Par exemple, des sels d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux sont appropriés. Telle qu'utilisée ici, la quantité de métal alcalin présente dans le catalyseur d'époxydation est considérée comme étant la quantité telle qu'elle peut être extraite du catalyseur d'époxydation avec de l'eau déionisée à 100 C. Le procédé d'extraction implique l'extraction d'un échantillon de 10 g du catalyseur, trois fois, par chauffage dans des portions de 20 ml d'eau déionisée pendant 5 minutes à 100 C et détermination, dans les extraits réunis, des métaux correspondants en utilisant une méthode connue, par exemple une spectroscopie d'absorption atomique. Telle qu'utilisée ici, la quantité de métal alcalino- terreux présente dans le catalyseur d'époxydation est considérée comme étant la quantité telle qu'elle peut être extraite du catalyseur d'époxydation avec de l'acide nitrique à 10% en poids et de l'eau déionisée à 100 C. Le procédé d'extraction implique l'extraction d'un échantillon de 10 g du catalyseur, par ébullition avec une portion de 100 ml d'acide nitrique à 10% en poids et d'eau déionisée pendant 30 minutes (1 atm., c'est-à-dire 101,3 kPa) et détermination, dans les extraits réunis, des métaux correspondants en utilisant une méthode connue, par exemple une spectroscopie d'absorption atomique. On se réfère au document US-A-5 801 259, qui est -25- incorporé ici à titre de référence. Des procédés de dépôt de métal du groupe 1 1 , du ou des composants promoteurs et du ou des composants comprenant un autre élément sur un matériau de support sont connus dans la technique, et de tels procédés peuvent être appliqués dans la pratique de cette invention. On se référera aux documents US-A-5 380 697, US-A-5 739 075, EP-A-266 015 et US-B-6 368 998, qui sont incorporés ici à titre de références. Adéquatement, les procédés comprennent l'imprégnation des matériaux de support particulaires par un mélange liquide comprenant un complexe cationique de métal du groupe 11 - amine et un agent réducteur. Dans certaines formes de réalisation, l'invention procure des procédés pour l'époxydation d'une oléfine, comprenant la mise en réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène, en présence d'un catalyseur d'époxydation, comme décrit ci-avant, contenue dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux. L'oléfine à utiliser dans la présente invention peut être une oléfine aromatique, par exemple du styrène, ou une dioléfine conjuguée ou non, par exemple du 1,9-décadiène ou du 1,3-butadiène. On peut utiliser un mélange d'oléfines. Typiquement, l'oléfine est une monooléfine, par exemple du 2-butène ou de l'isobutène. De préférence, l'oléfine est une mono-a-oléfine, par exemple du 1-butène ou du propylène. L'oléfine la plus préférée est l'éthylène. L'alimentation destinée au processus d'époxydation selon cette invention comprend l'oléfine et de l'oxygène. Telle qu'utilisée ici, l'alimentation d'un processus est à comprendre comme représentant le total des réactifs et autres composants alimentés dans la section des microcanaux de traitement dans laquelle a lieu le processus en question. Certains des composants de l'alimentation peuvent être amenés au processus d'époxydation par une ouverture à l'extrémité amont 220 de microcanaux de traitement 210. Certains composants -26- de l'alimentation peuvent être amenés via un premier canal d'alimentation 260 et un ou plusieurs orifices 280. Par exemple, un composant d'alimentation riche en oléfine peut être amené par l'ouverture à l'extrémité amont des micro- canaux de traitement et un composant riche en oxygène peut être amené par le premier canal d'alimentation et les un ou plusieurs premiers orifices. Alternativement, le composant riche en oxygène peut être amené par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et le composant riche en oléfine peut être amené par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Certains composants de l'alimentation peuvent être amenés par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et via le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Par exemple, l'oléfine peut être amenée partiellement par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et partiellement par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Comme autre exemple, de l'oxygène peut être amené partiellement par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et partiellement par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Un halogénure organique peut être présent dans l'alimentation en tant que modificateur de réaction afin d'augmenter la sélectivité, de supprimer l'oxydation indésirable de l'oléfine ou de l'oxyde d'oléfine en dioxyde de carbone et eau, au niveau de la formation souhaitée de l'oxyde d'oléfine. L'halogénure organique peut être amené sous forme de liquide ou de vapeur. L'halogénure organique peut être amené séparément ou ensemble avec d'autres composants de l'alimentation via une ouverture à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210 ou par le premier canal d'alimentation 260 et le ou les premiers orifices 280. Un aspect de l'amenée de l'halogénure organique par une pluralité de premiers orifices réside en ce qu'il peut y avoir une augmentation du niveau quantitatif de l'halogénure -27- organique le long du catalyseur d'époxydation, ce qui permet de manipuler l'activité et/ou la sélectivité du catalyseur d'époxydation conformément aux enseignements du document EP-A-352 850, lequel est incorporé ici à titre de référence. Par exemple, lorsque l'on utilise un catalyseur d'époxydation contenant du rhénium, l'activité du catalyseur d'époxydation peut être augmentée le long du catalyseur d'époxydation. Ceci pourrait permettre une meilleure utilisation du catalyseur d'époxydation dans des régions où il se trouve moins d'oxygène ou d'oléfine vis-à-vis des régions où sont amenés l'oléfine et l'oxygène. Des halogénures organiques sont en particulier des bromures organiques, et plus particulièrement des chlorures organiques. Des halogénures organiques préférés sont des hydrocarbures chlorés ou des hydrocarbures bromés. Plus préférablement, ils sont choisis dans le groupe formé par le chlorure de méthyle, le chlorure d'éthyle, le dichlorure d'éthylène, le dibromure d'éthylène, le chlorure de vinyle ou un mélange de ces composés. On préfère en particulier le chlorure d'éthyle et le dichlorure d'éthylène. Outre un halogénure organique, on peut utiliser un composé azoté organique ou inorganique en tant que modificateur de réaction, mais ceci est en général moins préféré. On considère que, dans les conditions opérationnelles du processus d'époxydation, les modificateurs de réaction contenant de l'azote sont des précurseurs de nitrates ou de nitrites (voir par exemple les documents EP-A-3642 et US-A-4 822 900, qui sont incorporés ici à titre de référence). On peut utiliser des composés azotés organiques et des composés azotés inorganiques. Des composés azotés organiques appropriés sont des composés nitro, des composés nitroso, des amines, des nitrates et des nitrites, par exemple du nitrométhane, du 1-nitropropane ou du 2-nitropropane. Des composés azotés inorganiques appropriés sont, par exemple, des oxydes d'azote, de l'hydrazine, de l'hydroxylamine ou de -28- l'ammoniac. Des oxydes d'azote appropriés sont de la formule générale NOX où x est de l'ordre de 1 à 2, et comprennent par exemple NO, N2O3 et N2O4. Les halogénures organiques et les composés azotés organiques ou inorganiques sont en général efficaces en tant que modificateurs de réaction lorsqu'ils sont utilisés à une faible concentration totale, par exemple jusqu'à 0,01% molaire par rapport à la totalité de l'alimentation. Il est préférable que l'halogénure organique soit présent à une concentration d'un maximum de 50 x 10-4% molaires, en particulier d'un maximum de 20 x 10-4% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 15 x 10-4% molaires, par rapport à la totalité de la charge, et de préférence d'au moins 0,2 x 10-4% molaire, en particulier d'au moins 0,5 x 10-4% molaire, plus particulièrement d'au moins 1 x 10-4% molaire, par rapport à la totalité de l'alimentation. Outre l'oléfine, l'oxygène et l'halogénure organique, l'alimentation peut en outre comprendre un ou plusieurs autres composants, par exemple des hydrocarbures saturés, comme des gaz de lestage, des gaz inertes et du dioxyde de carbone. Le ou les autres composants peuvent être amenés séparément ou ensemble avec d'autres composants de l'alimentation par une ouverture à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210 ou par le premier canal d'alimentation 260 et le ou les premiers orifices 280. La concentration d'oléfine dans l'alimentation peut être choisie dans une large plage. Typiquement, la concentration de oléfine dans l'alimentation sera d'un maximum de 80%molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. De préférence, elle sera de l'ordre de 0,5 à 70% molaires, en particulier de 1 à 60% molaires,sur la même base. La concentration d'oxygène dans l'alimentation peut être choisie dans une large plage. Typiquement, la concentration d'oxygène appliquée sera de l'ordre de 1 à 15% molaires, plus typiquement de 2 à 12% molaires du total de -29- l'alimentation. Les hydrocarbures saturés comprennent, par exemple, du méthane et de l'éthane. Sauf autre mention ici, des hydrocarbures saturés peuvent être présents en une quantité allant jusqu'à 80% molaires, en particulier jusqu'à 75% molaires par rapport à la totalité de l'alimentation, et fréquemment ils sont présents en une quantité d'au moins 30% molaires, plus fréquemment d'au moins 40% molaires, sur la même base. Du dioxyde de carbone peut être présent dans l'alimentation car il est formé en résultat d'une oxydation indésirable de l'oléfine et / ou de l'oxyde d'oléfine, et il peut dès lors être présent dans des composants de l'alimentation présents dans un courant de recyclage. Le dioxyde de carbone a en général un effet défavorable sur l'activité du catalyseur. Avantageusement, la quantité de dioxyde de carbone est, par exemple, de moins de 2% molaires, de préférence de moins de 1% molaire, ou de l'ordre de 0,2 à 1% molaire, par rapport à la totalisé de l'alimentation. Les gaz inertes comprennent, par exemple, de l'azote ou de l'argon. Sauf autre mention ici, les gaz inertes peuvent être présents dans l'alimentation une concentration de 30 à 90% molaires, typiquement de 40 à 80% molaires. Le processus d'époxydation de cette invention peut être à base d'air ou à base d'oxygène, voir "Kirk-Othmer Encyclopedia of Chemical Technology", 3ème édition, volume 9, 1980, pages 445 à 447. Dans le procédé à base d'air, on utilise de l'air ou de l'air enrichi en oxygène comme source de l'agent oxydant, tandis que dans le procédé à base d'oxygène, on utilise de l'oxygène à haute pureté (au moins 95% molaires) en tant que source de l'agent oxydant. Actuellement, la plupart des installations d'époxydation sont à base d'oxygène et ceci est préféré dans la pratique d'une certaine forme de réalisation de cette invention. Un avantage d'autres formes de réalisation de cette invention réside en ce que l'on peut -30- alimenter de l'air dans le processus en tant que source de l'agent oxydant. Le processus d'époxydation peut être entrepris en utilisant des températures de réaction choisies dans une large plage. De préférence, la température de réaction est de l'ordre de 150 à 340 C, plus préférablement de l'ordre de 180 à 325 C. Typiquement, le liquide de transfert de chaleur présent dans les premiers canaux d'échange de chaleur peut avoir une température qui est typiquement de 0,5 à 10 C inférieure à la température de réaction. Le processus d'époxydation est de préférence entrepris à une pression, mesurée à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210, de l'ordre de 1000 à 3500 kPa. L'oxyde d'oléfine qui quitte le section des microcanaux de traitement contenant le catalyseur d'époxydation est compris dans un mélange réactionnel qui peut comprendre en outre de l'oléfine n'ayant pas réagi, de l'oxygène n'ayant pas réagi, et d'autres produits de réaction tels que du dioxyde de carbone. Typiquement, la teneur d'oxyde d'oléfine dans le produit de réaction est en général de l'ordre de 1 à 25% molaires, plus typiquement de 2 à 20% molaires, en particulier de 2 à 5% molaires. Le processus d'époxydation peut comprendre la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et d'oxygène en une quantité totale d'au moins 50% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. Dans cette forme de réalisation, l'oléfine et l'oxygène peuvent être présents dans l'alimentation en une quantité totale d'au moins 80% molaires, en particulier d'au moins 90% molaires, plus particulièrement d'au moins 95% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation, et typiquement jusqu'à 99,5% molaires, en particulier jusqu'à 99% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. La proportion molaire de l'oléfine à l'oxygène peut être de l'ordre de 3 à 100, en particulier de 4 à 50, plus particulièrement de 5 à 20. Les hydrocarbures saturés et les gaz inertes peuvent -31 - être substantiellement absents. Tel qu'utilisé ici, dans ce contexte, "substantiellement absent" signifie que la quantité d'hydrocarbures saturés dans l'alimentation est d'un maximum de 10% molaires, en particulier d'un maximum de 5% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 2% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation, et que la quantité de gaz inertes dans l'alimentation est d'un maximum de 10% molaires, en particulier d'un maximum de 5% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 2% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. Dans cette forme de réalisation particulière, on peut appliquer des conditions de procédé telles que la quantité d'oxyde d'oléfine dans le mélange réactionnel d'époxydation est de l'ordre de 4 à 15% molaires, en particulier de 5 à 12% molaires, par exemple de 6 à 10% molaires. De préférence, le mélange réactionnel d'époxydation, y compris l'oxyde d'oléfine, est rapidement refroidi comme décrit ici. Le procédé d'époxydation peut comprendre l'application de conditions de réaction de l'alimentation telles que la conversion de l'oléfine ou la conversion de l'oxygène soit d'au moins 90% molaires. La conversion de l'oléfine peut être d'au moins 90% molaires et la conversion de l'oxygène peut être d'au moins 90% molaires. En particulier, dans cette forme de réalisation, l'alimentation peut comprendre l'oléfine et l'oxygène en une quantité d'un maximum de 50% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation, et l'alimentation peut comprendre en outre des hydrocarbures saturés, comme un gaz de lestage, et un gaz inerte. Typiquement, on applique des conditions de traitement telles que la conversion de l'oléfine ou la conversion de l'oxygène soit d'au moins 95% molaires, en particulier d'au moins 98% molaires, plus particulièrement d'au moins 99% molaires. Telle qu'utilisée ici, la conversion est la quantité d'un réactif convertie par rapport à la quantité de réactif dans l'alimentation, exprimée en 0/0 molaires. De préférence, la conversion de l'oléfine est d'au -32- moins 95% molaires, en particulier d'au moins 98% molaires, plus particulièrement d'au moins 99% molaires, et l'oxygène peut être au moins partiellement complété. La présence d'un excès d'oxygène dans l'alimentation, par rapport à l'oléfine, contribue à l'obtention d'une haute conversion de l'oléfine. Par exemple, la proportion molaire de l'oxygène à l'oléfine dans l'alimentation peut être d'au moins 1,01, typiquement d'au moins 1,05, en particulier d'au moins 1,1, plus particulièrement d'au moins 1,2 et par exemple d'un maximum de 5, en particulier d'un maximum de 3, plus particulièrement d'un maximum de 2. Dans cette forme de réalisation, on réalise une relativement haute sélectivité de la conversion de l'oléfine en oxyde d'oléfine. Telle qu'utilisée ici, la sélectivité est la quantité d'oxyde d'oléfine formée par rapport à la quantité d'oléfine convertie, exprimée en % molaires. En outre, une telle haute conversion de l'oléfine permet d'exécuter le procédé de manière économique en une passe, ce qui signifie que l'on n'applique pas de recyclage de réactifs non convertis et que l'on peut alimenter de l'air dans le processus d'époxydation, ce qui signifie effectivement l'élimination d'une unité de fractionnement d'air. Dans la pratique de l'invention, le produit de réaction, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être rapidement refroidi par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur. Le refroidissement rapide peut être opéré dans la deuxième section 340 des microcanaux de traitement 210 par échange de chaleur avec du fluide d'échange de chaleur présent dans un ou plusieurs canaux d'échange de chaleur 350. Typiquement, la température du produit de réaction, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être abaissée à une température d'un maximum de 250 C, plus typiquement d'un maximum de 225 C, de préférence de l'ordre de 20 à 200 C, plus préférablement de 50 à 190 C, en particulier de 80 à 180 C. Le refroidissement rapide peut résulter en un abaissement de la température de l'ordre de 50 à 200 C, en -33- particulier de 70 à 160 C. Le refroidissement rapide permet d'augmenter la quantité totale de l'oxyde d'oléfine et d'oxygène dans l'alimentation du processus d'époxydation, et d'éliminer le gaz de lestage ou de réduire la quantité de gaz de lestage dans l'alimentation du processus d'époxydation. Également, un résultat du refroidissement rapide est le fait que l'oxyde d'oléfine produit est un produit plus propre, qui contient moins d'impuretés d'aldéhydes et d'acides carboxyliques. Dans certaines formes de réalisation, le processus d'époxydation peut comprendre - la réaction d'une alimentation comprenant une oléfine et de l'oxygène en présence d'un catalyseur d'époxydation contenu dans une première section 240 d'un ou plusieurs microcanaux de traitement 210 d'un réacteur à microcanaux, pour former ainsi un premier mélange comprenant l'oxyde d'oléfine et du dioxyde de carbone, comme décrit plus haut, - le refroidissement rapide du premier mélange dans une section intermédiaire 440 du ou des microcanaux 210, positionnés en aval de la première section 240, par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur, de la même manière que décrit plus haut, et - la conversion, dans une deuxième section 340 du ou des microcanaux de traitement 210 positionnée en aval de la section intermédiaire 440, du premier mélange refroidi pour former un deuxième mélange comprenant l'oxyde d'oléfine et un 1,2-carbonate. La conversion du mélange rapidement refroidi comprenant l'oxyde d'oléfine et du dioxyde de carbone pour former le deuxième mélange comprenant d'oxyde d'oléfine et un 1,2-carbonate implique typiquement la réaction d'au moins une partie du dioxyde de carbone présent dans le premier mélange avec au moins une partie du dioxyde de carbone présent dans le premier mélange pour former le 1,2-carbonate. -34- Typiquement, le dioxyde de carbone présent dans le premier mélange est du dioxyde de carbone formé conjointement dans la réaction d'oxydation. La quantité molaire de dioxyde de carbone présente dans le premier mélange peut être de l'ordre de 0,01 à 1 mole, en particulier de 0,02 à 0,8 mole, plus particulièrement de 0,05 à 0,6% molaire, par mole de l'oxyde d'oléfine présent dans le premier mélange. Des catalyseurs appropriés pour la conversion de o'oxyde d'oléfine avec du dioxyde de carbone peut être, par exemple, des résines qui contiennent des groupes halogénure de phosphonium quaternaire ou des groupes halogénure d'ammonium quaternaire sur une matrice de copolymère de styrène / divinylbenzène, où l'halogénure peut être en particulier un chlorure ou un bromure. De tels catalyseurs pour cette conversion sont connus par T. Nishikubo, A. Kameyama, J. Yamashita et M. Tomoi, Journal of Polymer Science, Pt. A. Polymer Chemist, 31, 939 - 947 (1993), ce document étant incorporé ici à titre de référence. D'autres catalyseurs appropriés pour la conversion de l'oxyde d'oléfine avec du dioxyde de carbone sont, par exemple, des halogénures de phosphonium quaternaire, des halogénures d'ammonium quaternaire, et certains halogénures métalliques. Un exemple est l'iodure de méthyltributylphosphonium. La température peut être de l'ordre de 30 à 200 C, en particulier de 50 à 150 C. La pression peut être de l'ordre de 500 à 3500 kPa, mesurée au deuxième canal d'alimentation, décrit plus haut. Typiquement, on convertit au moins 50% molaires, en particulier au moins 80% molaires, plus particulièrement au moins 90% molaires du dioxyde de carbone, par exemple au moins 98% molaires et, dans la pratique de l'invention, on convertit fréquemment au maximum 99,9% molaires. Le mélange de la réaction d'époxydation, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être évacué du microcanal de traitement et du réacteur à microcanaux et être traité de manière conventionnelle, en utilisant des procédés conventionnels et -35- un équipement conventionnel. Un système de séparation peut assurer la séparation de l'oxyde d'oléfine de l'oléfine éventuellement non convertie, de l'oxygène éventuellement non converti, de tout gaz de lestage et du dioxyde de carbone. On peut utiliser un fluide d'extraction aqueux, tel que de l'eau, pour séparer ces composants. Le fluide d'extraction enrichi, qui contient l'oxyde d'oléfine, peut être encore traité aux fins de récupération de l'oxyde d'oléfine. L'oxyde d'oléfine produit peut être récupéré du fluide d'extraction enrichi, par exemple par distillation ou extraction. Un mélange comprenant de l'oléfine non convertie, de l'oxygène non converti, du gaz de lestage et du dioxyde de carbone et qui est pauvre en oxyde d'oléfine peut être extrait pour en éliminer au moins en partie le dioxyde de carbone. Le mélange résultant, pauvre en dioxyde de carbone, peut être recomprimé, séché et recyclé en tant que composant d'alimentation dans le processus d'époxydation de cette invention. L'oxyde d'oléfine produit dans le processus d'époxydation de l'invention peut être converti par des procédés conventionnels en 1,2-diol, éther de 1,2-diol, 1,2-carbonate ou alcanolamine. La conversion en 1,2-diol ou en éther de 1,2-diol peut comprendre, par exemple, la réaction de l'oxyde d'éthylène avec de l'eau, dans un processus thermique, ou en utilisant un catalyseur qui peut être un catalyseur acide ou un catalyseur basique. Par exemple, pour produire principalement le 1,2-diol et moins d'éther de 1,2-diol, on peut faire réagir l'oxyde d'oléfine avec un décuple excès molaire d'eau, en une réaction en phase liquide en présence d'un catalyseur acide, par exemple de l'acide sulfurique à 0,5 - 1,0% en poids, sur base de la totalité du mélange réactionnel, à une température de 50 à 70 C et sous une pression absolue de 100 kPa, ou en une réaction en phase gazeuse à une température de 130 à 240 C et une pression de 2000 à 4000 kPa, de préférence en l'absence de catalyseur. La présence d'une telle grande -36- quantité d'eau peut favoriser la formation sélective de 1,2-diol et peut agir comme puits pour la réaction exothermique, aidant à contrôler la température de réaction. Si la proportion d'eau est abaissée, la proportion d'éthers de 1,2-diol dans le mélange réactionnel augmente. Les éthers de 1,2-diol ainsi produits peuvent être un diéther, un triéther, un tétraéther ou un éther supérieur. D'autres éthers de 1,2-diol peuvent être préparés par conversion de l'oxyde d'oléfine avec un alcool, en particulier un alcool primaire, tel que le méthanol ou l'éthanol, par remplacement d'au moins une partie de l'eau par l'alcool. L'oxyde d'oléfine peut être converti en le 1,2-carbonate correspondant par réaction avec du dioxyde de carbone. Si on le souhaite, on peut préparer un 1,2-diol par réaction subséquente du 1,2-carbonate avec de l'eau ou un alcool pour former le 1,2-diol. Pour les procédés applicables, on se reportera au document US-A-6 080 897, qui est incorporé ici à titre de référence. La conversion en l'alcanolamine peut comprendre la réaction de l'oxyde d'oléfine avec une amine, comme de l'ammoniac, une alkylamine ou une dialkylamine. On peut utiliser de l'ammoniac anhydre ou aqueux. On utilise typiquement de l'ammoniac anhydre pour favoriser la production de monoalcanolamine. Pour les procédés applicables à la conversion de l'oxyde d'oléfine en l'alcanolamine, on peut se reporter, par exemple, au document US-A-4 845 296, qui est incorporé ici à titre de référence. Les 1,2-diols et éthers de 1,2-diol, par exemple de l'éthylène glycol, du 1,2-propylène glycol et des éthers d'éthylène glycol peuvent être utilisés dans une grande variété d'applications industrielles, par exemple dans les domaines de l'alimentation, des boissons, du tabac, des cosmétiques, des polymères thermoplastiques, des systèmes de résines durcissables, des détergents, des systèmes de transfert de chaleur etc. Les 1,2-carbonates, par exemple le carbonate -37- d'éthylène, peuvent être utilisés comme diluants, en particulier comme solvants. Des éthanolamines peuvent être utilisées, par exemple, dans le traitement ("adoucissement") de gaz naturel. Sauf autrement spécifié, les composés organiques mentionnés ici, par exemple les oléfines, les alcools, les 1,2- diols, les éthers de 1,2-diols, les 1,2-carbonates, les éthanolamines et les halogénures organiques, comportent typiquement un maximum de 40 atomes de carbone, plus typiquement un maximum de 20 atomes de carbone, en particulier un maximum de 10 atomes de carbone, plus particulièrement un maximum de 6 atomes de carbone. Typiquement, les composés organiques possèdent au moins un atome de carbone. Comme défini ici, des plages de nombres d'atomes de carbone (c'est-à-dire le nombre de carbones) comprennent les nombres spécifiés pour les limites des plages. L'exemple qui suit vise à illustrer les avantages de la présente invention et ne vise pas à limiter indûment la portée de l'invention. EXEMPLE Cet exemple prophétique décrit la manière dont l'invention peut être mise en pratique. Un réacteur à microcanaux comprendra des microcanaux de traitement, des premiers microcanaux d'échange de chaleur, des deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur et des premiers canaux d'alimentation. Les microcanaux de traitement comprennent une extrémité amont, une première section et une deuxième section. La première section est adaptée pour échanger de la chaleur avec un fluide d'échange de chaleur qui s'écoule dans les premiers microcanaux d'échange de chaleur. Les deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur comprennent deux groupes de deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur adaptés pour échanger de la chaleur avec la deuxième -38- section, de manière que, dans la partie aval de la deuxième section, il règne une température inférieure à celle de la partie amont de la deuxième section. Un microcanal d'alimentation aboutit dans la première section du microcanal de traitement via des orifices. Les orifices sont positionnés à des distances approximativement égales dans la direction aval de la première section, à partir de l'extrémité amont du microcanal jusqu'aux deux premiers tiers de la longueur de la première section, et en direction perpendiculaire les orifices sont positionnés à des distances environ égales sur toute la largeur du microcanal de traitement. La première section comprend un catalyseur d'époxydation comprenant de l'argent, du rhénium, du tungstène, du césium et du lithium déposés sur un matériau de support particulaire. Le matériau de support particulaire est une a-alumine ayant une surface spécifique de 1,5 m2/g, un volume poreux total de 0,4 ml/g et une distribution de taille des pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent 95% du volume poreux total, et que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 92% du volume poreux total contenu dans les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm. Le réacteur à microcanal est assemblé selon des procédés connus par le document WO-A-2004/099 113 et les références citées ici. Après assemblage, la première section est chargée d'un catalyseur d'époxydation particulaire qui est préparé par broyage et criblage d'un catalyseur d'époxydation HS-PLUS du commerce, qui est disponible auprès de CRI Catalyst Company, Houston, Texas, USA. Pour le chargement de la première section, on introduit une dispersion du catalyseur broyé et criblé dans du méthanol dans la première section et on élimine le méthanol de la première section. La quantité d'argent est de 350 kg/m3 de volume du réacteur le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des -39- microcanaux de traitement occupées par le catalyseur d'époxydation. La première section est chauffée à 220 C par échange de chaleur avec le fluide d'échange de chaleur qui s'écoule dans le premier microcanal d'échange de chaleur, tandis que de l'éthylène est alimentée par une ouverture placée à l'extrémité amont des microcanaux de traitement. Un mélange d'oxygène et de chlorure d'éthyle (3 parties par million en volume) est amené via les canaux d'alimentation. La proportion molaire d'oxygène à l'éthylène est de 1 : 1. Le mélange sortant de la première section et pénétrant dans la deuxième section des microcanaux de traitement est rapidement refroidi dans la deuxième section, en deux étapes, d'abord à une température de 150 C et ensuite à une température de 80 C. La température et le débit d'amenée de l'éthylène et de l'oxygène sont ajustés de manière que la conversion de l'éthylène soit de 97% molaires. La quantité de chlorure d'éthyle dans le mélange d'oxygène et de chlorure d'éthyle est alors ajustée de manière à optimaliser la sélectivité pour l'oxyde d'éthylène. Le produit riche en oxyde d'éthylène peut être purifié par élimination de dioxyde de carbone, d'oxygène non converti et d'éthylène. L'oxyde d'éthylène purifié peut être converti avec de l'eau pour donner de l'éthylène glycol
La présente invention se rapporte à un procédé d'époxydation amélioré et un réacteur d'époxydation amélioré. La présente invention fait usage d'un réacteur qui comprend une pluralité de microcanaux. De tels microcanaux de traitement peuvent être adaptés de manière que l'époxydation et éventuellement d'autres processus puissent avoir lieu dans les microcanaux et de manière qu'ils soient dans une relation d'échange de chaleur avec des canaux adaptés pour contenir un fluide d'échange de chaleur. Un réacteur comprenant de tels microcanaux de traitement est appelé "réacteur à micro-canaux". L'invention procure un procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un réacteur à microcanaux. L'invention procure aussi un procédé d'époxydation d'une oléfine et un procédé de préparation d'un produit chimique dérivable d'un oxyde d'oléfine. L'invention procure encore un réacteur à microcanaux.
1. Procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux, lequel procédé comprend l'introduc- tion, dans un ou plusieurs microcanaux de traitement, d'une dispersion du catalyseur dans un diluant essentiellement non aqueux, et élimination d'au moins une partie du diluant. 2. Procédé tel que revendiqué dans la 1, dans lequel le diluant est un diluant liquide ayant une teneur en eau d'un maximum de 5% en poids, par rapport au poids du diluant. 3. Procédé tel que revendiqué dans la 2, dans lequel la teneur en eau est d'un maximum de 1% en poids, par rapport au poids du diluant. 4. Procédé tel que revendiqué dans la 2 ou 3, dans lequel la quantité de catalyseur présente dans le diluant liquide est de l'ordre de 1 à 50% en poids, par rapport au poids de la totalité du catalyseur et du diluant liquide. 5. Procédé tel que revendiqué dans la 4, dans lequel la quantité de catalyseur présente dans le diluant liquide est de l'ordre de 2 à 30% en poids, par rapport au poids de la totalité du catalyseur et du diluant liquide. 6. Procédé tel que revendiqué dans la 1, dans lequel le diluant est un diluant gazeux au-dessus de son point de rosée comme présent dans les microcanaux de traitement. 7. Procédé tel que revendiqué dans la 6, dans lequel la quantité de catalyseur présente dans le diluant gazeux est de l'ordre de 10 à 500 gll, calculée en poids de catalyseur par rapport au volume du diluant en phase gazeuse. 8. Procédé tel que revendiqué dans la 7, dans lequel la quantité de catalyseur présente dans le diluant gazeux est de l'ordre de 22 à 300 g/l, calculée en poids -41- de catalyseur par rapport au volume du diluant en phase gazeuse. 9. Procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel la taille moyenne de particules d50 du catalyseur présent dans la dispersion est de l'ordre de 0,1 à 100 pm. 10. Procédé tel que revendiqué dans la 9, dans lequel la taille moyenne de particules d50 est de l'ordre de 0,5 à 50 pm. 11. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 1 à 10, dans lequel le catalyseur est un matériau particulaire capable de passer un crible ASTM dont les ouvertures représentent au maximum 50% de la plus petite dimension du microcanal de traitement. 15 12. Procédé tel que revendiqué dans la 11, dans lequel le catalyseur est un matériau particulaire capable de passer un crible ASTM dont les ouvertures représentent au maximum 30% de la plus petite dimension du microcanal de traitement. 20 13. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 1 à 12, dans lequel le procédé comprend l'installation du catalyseur sous forme de lits de catalyseur compactés. 14. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel- 25 conque des 1 à 13, dans lequel la quantité de métal du groupe 11 déposée est de l'ordre de 10 à 500 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux occupées par le 30 catalyseur d'époxydation. 15. Procédé tel que revendiqué dans la 14, dans lequel la quantité de métal du groupe 11 déposée est de l'ordre de 50 à 400 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la 35 section transversale et la longueur totale des parties des-42- microcanaux occupées par le catalyseur d'époxydation. 16. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 1 à 15, dans lequel le catalyseur comprend de l'argent en tant que métal du groupe 11. 17. Procédé tel que revendiqué dans la 16, dans lequel le catalyseur comprend en outre un composant promoteur comprenant un ou plusieurs éléments choisis parmi le rhénium, le tungstène, le molybdène, le chrome et leurs mélanges, et comprend en outre un métal alcalin choisi parmi le lithium, le potassium, le césium et leurs mélanges. 18. Procédé pour l'époxydation d'une oléfine, com-prenant : -l'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux par un procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 17, et - la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence du catalyseur d'époxydation installé dans un ou plusieurs microcanaux de traitement. 19. Procédé tel que revendiqué dans la 18, dans lequel l'alimentation comprend l'oléfine et de l'oxygène en une quantité totale d'au moins 50% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. 20. Procédé tel que revendiqué dans la 18 ou 19, dans lequel le procédé comprend la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène et l'application de conditions telles que la conversion de l'oléfine ou la conversion de l'oxygène est d'au moins 90% molaires. 21. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel- conque des 18 à 20, dans lequel le procédé comprend en outre un refroidissement rapide du produit de réaction dans une section aval des microcanaux de traitement. 22. Procédé tel que revendiqué dans la 21, dans lequel le procédé comprend en outre la conversion, dans le ou les microcanaux de traitement, du produit de réac--43 - tion rapidement refroidi pour former un mélange comprenant l'oxyde d'oléfine et un 1,2-carbonate. 23. Procédé de préparation d'un 1,2-diol, d'un éther de 1,2-diol, d'un 1,2-carbonate ou d'une alcanolamine, lequel 5 procédé comprend -l'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux par un procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 17, 10 - la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence du catalyseur d'époxydation installé dans le ou les microcanaux de traitement pour produire un oxyde d'oléfine, et - la conversion de l'oxyde d'oléfine avec de l'eau, un 15 alcool, du dioxyde de carbone ou une amine pour former un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. 24. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 18 à 23, dans lequel l'oléfine 20 comprend de l'éthylène.-44- la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux occupées par le catalyseur d'époxydation. 27. Réacteur tel que revendiqué dans la 5 25 ou 26, dans lequel le catalyseur comprend de l'argent en tant que métal du groupe 11. 28. Réacteur tel que revendiqué dans la 27, dans lequel le catalyseur comprend en outre un composant promoteur comprenant un ou plusieurs éléments ~o choisis parmi le rhénium, le tungstène, le molybdène, le chrome et leurs mélanges, et comprend en outre un métal alcalin choisi parmi le lithium, le potassium, le césium et leurs mélanges.
B,C
B01,C07
B01J,C07B,C07D
B01J 19,C07B 41,C07D 301,C07D 303
B01J 19/24,C07B 41/00,C07D 301/04,C07D 303/04
FR2902174
A1
COLLIER DE SERRAGE
20,071,214
L'invention a pour objet un . Un tel collier peut être utilisé pour raccorder des tuyaux, notamment dans le secteur automobile ou aéronautique (par exemple pour raccorder des tuyaux du système d'échappement ou de dépollution des gaz de combustion). Plus particulièrement, l'invention concerne un collier de serrage du type comprenant : - une ceinture présentant deux extrémités libres, chacune de ces extrémités étant recourbée de manière à former une boucle et chaque 10 boucle étant délimitée par une portion de ceinture extérieure et une portion de ceinture intérieure sous-jacente et - un système de serrage pour rapprocher lesdites boucles l'une de l'autre et serrer ladite ceinture. Un collier de ce type est décrit dans le document FR 2 522 086. Ce 15 collier comprend un système de serrage avec deux pièces de retenue semi-cylindriques, logées respectivement à l'intérieur des deux boucles du collier. Ces pièces de retenue sont communément appelées tourillons. Le premier tourillon est traversé par un trou taraudé et le deuxième tourillon est traversé par un trou lisse. Le système de serrage comprend 20 une vis avec tige filetée et tête de vis. Chaque boucle du collier présente deux ouvertures en regard l'une de l'autre, de sorte que la tige de la vis traverse chacune des deux boucles. En outre, la tige de la vis traverse librement le trou lisse et s'engage dans le trou taraudé. Lorsqu'on visse la vis dans le premier tourillon, la tête de vis vient en prise avec le deuxième 25 tourillon qui pousse alors contre la portion de ceinture intérieure d'une boucle, tandis que le premier tourillon pousse contre la portion de ceinture intérieure de l'autre boucle. On obtient ainsi le serrage du collier par rapprochement desdites boucles. L'invention a pour objectif de proposer un collier de serrage du type 30 précité qui soit dépourvu de tourillon, de manière à limiter le nombre de pièces du collier et, ainsi, simplifier son assemblage, et/ou diminuer son coût de fabrication, tout en conservant de bonnes performances de serrage. Cet objectif est atteint par un collier de serrage du type précité, 35 caractérisé en ce que la portion de ceinture extérieure de chaque boucle présente une partie enfoncée, en retrait par rapport au contour extérieur de la boucle, qui définit une paroi de serrage avec laquelle le système de serrage vient en prise, cette partie enfoncée étant bordée latéralement par deux segments de bord de la portion de ceinture extérieure. Le système de serrage venant en prise avec la paroi de serrage de la portion de ceinture extérieure, la présence d'un tourillon à l'intérieur de chaque boucle n'est pas nécessaire. En outre, avec le collier de l'invention, contrairement au collier de FR 2 522 086, les efforts exercés sur la boucle par le système de serrage ne s'exercent plus sur la portion de ceinture intérieure, par l'intérieur de la boucle, mais sur la portion de ceinture extérieure, par l'extérieur de la boucle. Pour tenir compte de cette nouvelle répartition des efforts, on a prévu lesdits segments de bord qui jouent le rôle de haubans et retiennent la partie de la boucle située en aval de la paroi de serrage afin d'éviter que celle-ci se déforme lors du serrage. L'amont et l'aval sont définis dans la présente demande par rapport au sens de l'effort exercé par le système de serrage sur la boucle considérée. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit, de plusieurs exemples de colliers selon l'invention. Cette description fait référence aux figures annexées, sur lesquelles : - les figures 1 et 2 représentent un premier exemple de collier ; - la figure 3 représente un deuxième exemple de collier ; - la figure 4 représente un troisième exemple de collier ; - les figures 5 et 6 représentent un quatrième exemple de collier ; 25 - la figure 7 représente un cinquième exemple de collier et -la figure 8 représente un sixième exemple de collier. Les exemples de colliers des figures présentent de nombreuses caractéristiques communes. Ces caractéristiques communes sont décrites ci-après et repérées sur les figures par les mêmes références numériques. 30 Chaque collier de serrage comprend une ceinture 3 avec deux extrémités libres. Chacune de ces extrémités libres est recourbée de manière à former une boucle 5 et chaque boucle 5 est donc délimitée par une portion de ceinture extérieure 7 et une portion de ceinture intérieure sous-jacente 9. On définit la base 11 de la boucle 5 comme étant la zone 35 de la boucle la plus proche de la partie médiane de la ceinture 3, et l'extrémité 13 de la boucle 5 comme étant la zone de la boucle opposée à cette base 11 (i.e. la zone la plus éloignée de la partie médiane de la ceinture 3). En position de serrage maximum du collier, l'espace entre les extrémités 13 des boucles 5 est minimum. Chaque collier comprend également un système de serrage qui sera décrit plus loin. La portion de ceinture extérieure 7 présente une partie enfoncée 15, en retrait par rapport au contour extérieur de la boucle 5. Cette partie enfoncée définit une paroi de serrage 17 contre laquelle le système de serrage vient en appui. En outre, cette partie enfoncée est bordée latéralement par deux segments de bord 19 de la portion de ceinture extérieure 7. Chaque segment de bord est sensiblement rectiligne et joint un premier point 20 de la portion de ceinture extérieure situé juste en amont de la partie enfoncée 15, à un deuxième point 21 de la portion de ceinture extérieure situé juste en aval de la partie enfoncée 15. Le premier point 20 est généralement proche de la base 11 de la boucle et, avantageusement, au niveau de cette base 11. Le segment de bord 19 joue mécaniquement le rôle d'un hauban, tendu entre l'amont et l'aval de la partie enfoncée 15. Les exemples de colliers de serrage représentés présentent une section de forme générale circulaire. Alors, avantageusement, la paroi de serrage 17 est orientée sensiblement radialement, tandis que les segments de bord 19 forment avec un rayon du collier un angle A supérieur à 30 . En effet, les segments de bord 13 retiennent d'autant mieux la partie de la boucle située en aval de la paroi de serrage 17, que l'angle A est grand. La paroi de serrage 17 est sensiblement plane. La partie enfoncée 15 présente éventuellement une autre paroi 23 sensiblement plane qui fait face à la paroi de serrage 17 et forme un angle non nul avec cette dernière. Les parois 17 et 23 forment la paroi de fond de la partie enfoncée 15. Dans les exemples, la paroi 23 est en appui contre la portion de ceinture intérieure 9. La paroi de serrage 17 étant orientée sensiblement 35 radialement, l'angle formé entre les parois 17 et 23 est donc proche de 90 (il est d'autant plus proche de 90 que le rayon du collier est important). Lorsque la paroi 23 est en appui sur la portion de ceinture intérieure 9, elle joue le rôle de patin de répartition des efforts radiaux, exercés par le système de serrage sur la portion de ceinture intérieure 9. Ensuite, la portion de ceinture intérieure 9 répartit à son tour lesdits efforts radiaux sur l'objet à serrer. Selon un autre aspect des colliers de l'invention, chaque boucle 5 présente deux ouvertures 25 et 27 en regard l'une de l'autre. La première ouverture 27 est ménagée dans la paroi de serrage 17. La deuxième ouverture 25 est ménagée au niveau de l'extrémité 13 de la boucle 5. De plus, le système de serrage du collier (décrit plus loin) comprend une tige 29 apte à être engagée dans ces ouvertures 25 et 27, de manière à traverser chacune des boucles 5. Lorsqu'on souhaite utiliser le même collier pour des objets à serrer de diamètres différents, il faut que la tige 29 du système de serrage puisse se déplacer radialement par rapport aux extrémités 13 des boucles 5. Pour autoriser un tel déplacement radial, les deuxièmes ouvertures 25 sont oblongues, leur plus grande longueur étant orientée radialement (voir figures 5 à 8). Si nécessaire, les premières ouvertures 27 peuvent également être oblongues. Nous allons maintenant décrire le système de serrage utilisé pour tous les colliers représentés. On notera que d'autres systèmes pourraient être utilisés, du moment qu'ils viennent en prise contre les parois de serrage 17 et qu'ils permettent de rapprocher les boucles 5 l'une de l'autre. Le système de serrage considéré comprend un ensemble vis/écrou comportant une vis avec tige filetée 29 et tête de vis 31, un écrou 33, et une entretoise 35 ayant, ici, une forme de manchon. Le diamètre de la vis est choisi tel que celle-ci puisse traverser les ouvertures 25 et 27. En revanche, le diamètre de la tête de vis 31 et celui de l'entretoise 35 sont choisis tels que ceux-ci ne puissent pas traverser les ouvertures 25 et 27. Dans l'exemple, l'entretoise 35 est disposée entre l'écrou 33 et la ceinture, mais elle pourrait être disposée entre la tête de vis 31 et la ceinture. En outre, l'entretoise 35 peut être distincte, ou solidaire, de l'écrou 33 ou de la tête de vis 31. Ainsi, la tête de vis 31 et l'écrou 33, via l'entretoise 35, viennent en prise sur les parois de serrage 17 des boucles 5. L'entretoise 35 est utilisé pour pouvoir maintenir l'écrou 33 ou la tête de vis en dehors de la partie enfoncée 15, et ainsi permettre de manoeuvre facilement cet écrou à l'aide d'un outil. La présence de l'entretoise 35 est, bien entendu, optionnelle. Par exemple, aucune entretoise 35 n'est nécessaire lorsque la partie enfoncée 15 est de largeur suffisante pour pouvoir manoeuvrer l'écrou (ou la tête de vis 31), ou lorsque l'écrou (ou la tête de vis) est suffisamment long et ressort de la partie enfoncée 15. Par ailleurs, on notera que la forme et les dimensions de la partie enfoncée 15 sont choisies, avantageusement, de manière à bloquer la tête de vis 31 ou l'écrou 33 en rotation. Ainsi, on n'a pas à maintenir la tête de vis ou l'écrou, lors du vissage de l'ensemble vis/écrou. Nous allons maintenant décrire les particularités de chacun des exemples de colliers représentés sur les figures 1 à 7. Le premier exemple de collier représenté sur les figures 1 et 2 est tel que la partie enfoncée 15 présente deux parois latérales 37 qui rejoignent les segments de bord 19. Ces parois latérales 37 s'étendent donc entre les parois 17 et 23, qui forment la paroi de fond de la partie enfoncée 15, et les segments de bord 19 situés à la surface de la partie enfoncée 15 et de chaque côté de celle-ci. Dans la pratique, la partie enfoncée 15 est réalisée par emboutissage de la portion de ceinture extérieure 7. Le deuxième exemple de collier représenté sur la figure 3 est tel que la partie enfoncée 15 est découpée dans la portion de ceinture extérieure 7 de manière à être séparée des segments de bord 19. Ce collier est donc dépourvu de paroi latérale 37 et présente, à la place, des évidements. Les découpes réalisées sont uniquement des découpes latérales faites le long des segments de bord 19, de sorte que la partie enfoncée 15 présente une paroi de fond, formée par les parois 17 et 23, qui est reliée au reste de la portion de ceinture extérieure 7 par son bord amont et son bord aval. Dans la pratique, la partie enfoncée 15 est réalisée par emboutissage de la portion de ceinture extérieure 7. Le collier de la figure 3 comprend, en outre, des inserts de renfort 41. Chaque insert 41 est disposé dans l'espace ménagé à l'intérieur de la 35 boucle 5, entre la paroi de serrage 17 et l'extrémité 13 de la boucle 5, et épouse le contour intérieur de cet espace. Ces inserts 41 s'opposent à une déformation (un écrasement) des boucles 5 sous l'action des moyens de serrage. Le système de serrage ne vient pas en prise sur ces inserts 41, qui ne sont donc pas comparables aux tourillons de l'art antérieur. Contrairement aux tourillons de l'art antérieur, les inserts 41 n'ont pas besoin d'être des pièces suffisamment rigides (le plus souvent pleines) pour transmettre les efforts de serrage. Ainsi, dans l'exemple, les inserts 41 sont réalisés par découpage et mise en forme d'une bande métallique. Avantageusement, cette bande est la même que celle utilisée pour le collier, de sorte que le coût de fabrication du collier reste limité. Dans l'exemple, chaque insert 41 présente la forme d'une gouttière dont le fond est disposé contre l'extrémité 13 de la boucle 5 et dont les extrémités libres sont disposées contre la paroi de serrage 17. Le troisième exemple de collier, représenté sur la figure 4, est analogue à celui de la figure 3 aux seules différences que : - pour réaliser la partie enfoncée 15, on découpe une languette dans la portion de ceinture extérieure et on enfonce cette languette pour qu'elle forme la paroi de serrage 17. La partie enfoncée 15 présente une paroi de fond formée par la seule parois 17 (elle est dépourvue de paroi 23), qui est reliée au reste de la portion de bande extérieure 7 par son bord aval uniquement ; et - le collier de la figure 4 ne comprend pas d'insert 41. On notera que la ceinture du collier de la figure 4, doit être suffisamment rigide au niveau de la languette 17 pour que celle-ci ne s'enfonce pas à l'intérieur de la boucle 5 lors du serrage. Les colliers des figures 1 à 4 sont tels que chaque extrémité libre de la ceinture 3 est recourbée vers l'extérieur pour former la boucle 5 et qu'une portion d'extrémité 39 de la ceinture 3 est plaquée puis soudée sur la face extérieure de la ceinture 3 de sorte que dans cette zone (i.e. la zone située juste en amont de la base 11 de la boucle 5) le collier présente une double épaisseur de ceinture. Le quatrième exemple de collier, représenté sur les figures 5 et 6, est tel qu'une portion de ceinture, située au niveau de l'extrémité 13 de la boucle 5, présente deux nervures 43 de renfort orientées circonférenciellement et situées sur ses bords latéraux. Ces nervures 43 permettent de renforcer la tenue mécanique de la boucle 5 afin d'empêcher sa déformation (son écrasement) sous l'action des moyens de serrage. Ces nervures 43 sont réalisées par emboutissage de la ceinture. La partie enfoncée 15 du collier des figures 5 et 6 est telle qu'elle présente des parois latérales 37 (comme le collier des figures 1 et 2); et telle que la paroi de serrage 17 et la paroi 23 définissent entre elles une ligne d'intersection. De plus, la partie enfoncée 15 présente des facettes 49 dans les zones de jonction entre la ligne d'intersection et les parois latérales 37. Ces facettes 49 sont réalisées lors de la formation de la partie enfoncée 15 par emboutissage. Les facettes 49 permettent de limiter le phénomène de rétrécissement, repéré par les flèches B, localisé dans la partie médiane des bras 19, et ayant lieu lors de l'emboutissage. En effet, grâce aux facettes 49, la quantité de matière enfoncée au niveau de ladite ligne d'intersection est moindre, de sorte que la diminution de la largeur des segments de bord 19, au droit de cette ligne d'intersection, est également moindre. Enfin, on notera que plusieurs segments 40 de section en V ou en U, dont la concavité est tournée vers le centre du collier, sont rapportés sur la face intérieure de la ceinture 3. Ceci permet, par exemple, d'utiliser le collier pour raccorder bout à bout deux tubes aux extrémités tronconiques. Le cinquième exemple de collier représenté sur la figure 7 est analogue à celui de la figure 6 à la seule différence qu'il ne comprend pas de segments rapportés sur la face intérieure de la ceinture 3, car c'est la ceinture elle-même qui présente une section en V ou en U dont la concavité est tournée vers le centre du collier. On notera que seules les parties de ceinture destinées à venir au contact de l'objet à serrer présentent une telle section. Le sixième exemple de collier représenté sur la figure 8 est analogue à celui des figures 4 et 5, à la seule différence que les ouvertures 25 et 27 de la boucle 5 recevant la tête de vis 31, sont une seule et même ouverture oblongue 26 s'étendant depuis la paroi de serrage 17 jusqu'à l'extrémité 13 de la boucle 5. Bien entendu, l'ouverture oblongue 26 pourrait être réalisée, en alternative, dans la boucle 5 recevant l'écrou 33 ou dans les deux boucles 5. Ceci permet d'ouvrir facilement le collier en dégageant radialement la tige 29 de la vis, de la (ou des) boucle(s) 5 concernée(s), et donc de poser plus facilement le collier sur l'objet à serrer. On notera que les colliers des figures 5 à 8 sont tels que chaque extrémité libre de la ceinture est recourbée vers l'intérieur pour former la boucle 5 et qu'une portion d'extrémité 41 de la ceinture est plaquée contre la face intérieure de cette ceinture 3, de sorte que dans cette zone (i.e. la zone située juste en amont de la base 11 de la boucle 5), le collier présente une double épaisseur de ceinture. Ladite portion d'extrémité 41 n'a pas besoin d'être soudée sur la ceinture 3 car elle est peu sollicitée lors du serrage du collier. En effet, les efforts de serrage s'exercent sur la portion de ceinture extérieure 7 de la boucle 5. Avantageusement, on ne réalise donc pas d'opérations de soudage lors de la fabrication du collier. Lors du serrage du collier, ladite portion d'extrémité 41 est comprimée entre l'objet à serrer et la portion de ceinture 3 qui la recouvre. Naissent alors des forces de frottement qui peuvent être suffisantes pour empêcher tout déplacement circonférenciel de la portion d'extrémité 41 et s'opposer, ainsi, à la déformation de la boucle 5. Si ces forces de frottement sont toutefois insuffisantes, on réalise sur la ceinture 3 un épaulement 45 contre lequel la portion d'extrémité 41 vient en butée 20 lors du serrage du collier. En outre, la hauteur de l'épaulement 45 est au moins environ égale, et de préférence égale, à l'épaisseur de la portion d'extrémité 41 de manière à assurer la continuité du contour de serrage de la ceinture au niveau de cet épaulement 45. L'épaulement 45 est, par exemple, réalisé par emboutissage, lors de 25 la mise en forme de la ceinture 3
Collier de serrage comprenant :- une ceinture (3) présentant deux extrémités libres, chacune de ces extrémités étant recourbée de manière à former une boucle (5) et chaque boucle étant délimitée par une portion de ceinture extérieure (7) et une portion de ceinture intérieure sous-jacente (9) ; et- un système de serrage pour rapprocher lesdites boucles (5) l'une de l'autre et serrer ladite ceinture (3),dans lequel la portion de ceinture extérieure (7) présente une partie enfoncée (15), en retrait par rapport au contour extérieur de la boucle, qui définit une paroi de serrage (17) avec laquelle le système de serrage vient en prise, cette partie enfoncée (15) étant bordée latéralement par deux segments de bord (19) de la portion de ceinture extérieure (7).
1. Collier de serrage comprenant : - une ceinture (3) présentant deux extrémités libres, chacune de ces extrémités étant recourbée de manière à former une boucle (5) et chaque boucle étant délimitée par une portion de ceinture extérieure (7) et une portion de ceinture intérieure sous-jacente (9) ; et - un système de serrage pour rapprocher lesdites boucles (5) l'une de l'autre et serrer ladite ceinture (3), caractérisé en ce que la portion de ceinture extérieure (7) présente une partie enfoncée (15), en retrait par rapport au contour extérieur de la boucle, qui définit une paroi de serrage (17) avec laquelle le système de serrage vient en prise, cette partie enfoncée (15) étant bordée latéralement par deux segments de bord (19) de la portion de ceinture extérieure (7). 2. Collier de serrage selon la 1, dans lequel la partie enfoncée (15) est découpée dans la portion de ceinture extérieure (7) de manière à être séparée des segments de bord (19). 3. Collier de serrage selon la 1, dans lequel la partie enfoncée (15) présente deux parois latérales (37) qui rejoignent les segments de bord (19). 25 4. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 3, dans chaque segment de bord (19) est sensiblement rectiligne et joint un premier point (20) de la portion de ceinture extérieure (7) situé juste en amont de la partie enfoncée (15), à un deuxième point (21) de la portion de ceinture extérieure (7) situé juste en 30 aval de la partie enfoncée. 5. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 4 présentant une section de forme générale circulaire, dans lequel la paroi de serrage (17) est orientée sensiblement radialement.20 6. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les segments de bord (19) forment avec un rayon du collier un angle (A) au moins égal à 300. 7. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la paroi de serrage (17) est sensiblement plane et la partie enfoncée (15) présente une autre paroi (23) sensiblement plane, qui fait face à la paroi de serrage (17) et forme un angle non nul avec elle. 8. Collier de serrage selon la 7, dans lequel ladite autre paroi (23) est en appui contre la portion de ceinture intérieure (9). 9. Collier de serrage selon la 7 ou 8, dans lequel la paroi de serrage (17) et ladite autre paroi (23) définissent entre elles une ligne d'intersection, et en ce que la partie enfoncée (15) présente des facettes (49) dans les zones de jonction entre la ligne d'intersection et les parois latérales (37). 10. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel chaque boucle (5) présentent une première ouverture (27) ménagée dans sa paroi de serrage (17) et une deuxième ouverture (25) en regard de la première, et dans lequel le système de serrage comprend une tige (29) apte à être engagée dans ces ouvertures (25, 27), de manière à traverser chacune des deux boucles. 11. Collier de serrage selon la 10, dans lequel ladite deuxième ouverture (25) est oblongue. 12. Collier de serrage selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le système de serrage comprend un ensemble vis/écrou dont la tige (29) de la vis traverse chacune des deux boucles (5), la tête de la vis (31) et l'écrou (33) venant respectivement en prise,30directement ou via une entretoise (35), sur les parois de serrage (17) des boudes (5).
F
F16
F16L,F16B
F16L 33,F16B 7,F16L 23
F16L 33/02,F16B 7/00,F16L 23/08
FR2894320
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE BONNETTE DANS UN PROJECTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,608
Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de fixation d'une bonnette d'étanchéité dans un projecteur de véhicule automobile. L'invention concerne, en particulier, un porte-lampe assurant, d'une part, le maintien d'une lampe dans le projecteur et, d'autre part, le maintien d'une bonnette d'étanchéité entre ledit porte-lampe et le boîtier du projecteur. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'automobile et, plus précisément, dans le domaine de la projection de lumière pour véhicules automobiles. Elle trouve, en particulier, des applications pour le maintien et la fixation d'une bonnette assurant l'étanchéité entre le porte-lampe et le boîtier d'un projecteur. Etat de la technique Actuellement, les dispositifs de projection de lumière pour véhicules automobiles, appelés aussi projecteurs de lumière, sont munis de sources lumineuses qui peuvent être de différentes sortes. En particulier, les projecteurs avant des véhicules sont équipés de sources lumineuses qui peuvent être de deux sortes : des lampes à décharges ou des lampes halogènes. Les lampes à décharges sont utilisées de plus en plus fréquemment dans les véhicules, pour un éclairage de type route avec une fonction route et une fonction code. Les lampes halogènes peuvent être aussi utilisées pour un éclairage de type route ou pour une fonction antibrouillard. Les lampes halogènes ont l'avantage d'être moins coûteuses que les lampes à décharge. Dans un projecteur de véhicule, la source lumineuse est placée au centre d'un réflecteur photométrique, appelé également miroir. Ce réflecteur a pour but de réfléchir la lumière émise par la source lumineuse. Le réflecteur est équipé d'une ouverture centrale permettant d'installer la source lumineuse au coeur du réflecteur. Lorsque la source lumineuse est une lampe halogène, on utilise généralement un porte-lampe pour maintenir ladite lampe halogène à l'intérieur du réflecteur. Ce porte-lampe est fixé sur le contour de l'ouverture centrale du réflecteur. Le porte-lampe assure ainsi la liaison mécanique entre le réflecteur et la lampe halogène. Un réflecteur ainsi équipé d'un porte-lampe et d'une lampe halogène est installé à l'intérieur d'un boîtier. Dans ce cas, la connexion de la lampe est à l'extérieur du projecteur principal afin de faciliter le démontage de la lampe en cas de non fonctionnement. Donc, pour assurer une étanchéité du projecteur et empêcher toute infiltration d'eau ou d'humidité dans le boîtier du projecteur, on installe généralement une bonnette entre le porte-lampe et le boîtier. Cette bonnette est un joint, souvent en caoutchouc, apte à isoler l'intérieur du boîtier de l'humidité. Du fait même du montage, la lampe halogène est mobile à l'intérieur du boîtier du projecteur alors que le boîtier lui-même est fixe dans le véhicule. Il est donc nécessaire que la bonnette située entre le porte-lampe et le boîtier soit apte à suivre les mouvements de la lampe halogène. Pour cela, la bonnette est réalisée de façon à être relativement élastique. Cette élasticité est obtenue par le choix du matériau, par exemple du caoutchouc, et par la réalisation de soufflets. Un exemple de bonnette à soufflets est décrit dans le document US û A-5 551 245. Une bonnette classique a généralement une forme de couronne avec une face interne circulaire et une face externe circulaire. Elle est placée de façon à ce que la face interne circulaire soit en contact avec le porte-lampe et que la face externe circulaire soit fixée sur le boîtier. Plus précisément, la face interne circulaire est en contact avec le flanc du porte-lampe, c'est-à-dire le pourtour extérieur du porte-lampe, uniquement par l'élasticité du matériau dans lequel est réalisée la bonnette. Lors du montage de la bonnette, celle-ci est glissée autour du porte-lampe. C'est son élasticité qui maintient la bonnette en place autour du porte-lampe. Cependant, la mobilité du porte-lampe, notamment avec les vibrations du véhicule, peut entraîner un déplacement sensible de la face interne de la bonnette le long du flanc du porte-lampe, avec un glissement partiel ou total de la bonnette hors du flanc du porte-lampe. Or, un glissement de la bonnette hors du porte-lampe entraîne nécessairement des infiltrations d'eau dans le boîtier. Et des problèmes thermiques (risques d'incendie). Pour éviter un glissement total de la bonnette hors du porte-lampe, le porte-lampe, décrit dans le brevet US précédemment cité, comporte une gorge, en bordure du porte-lampe, destinée à recevoir l'extrémité de la bonnette. Cette gorge est réalisée à l'extrémité du porte-lampe la plus éloignée du réflecteur. Une telle gorge peut empêcher un glissement total de la bonnette hors du porte-lampe. Cependant, elle ne peut empêcher un glissement partiel de la bonnette vers ladite gorge. Ainsi, sous l'effet des vibrations, la bonnette peut glisser et s'amasser à proximité de la gorge. Or, tout déplacement de la bonnette peut entraîner un mauvais contact entre la bonnette et le flanc du porte-lampe avec des risques d'infiltration d'humidité. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment en proposant un dispositif de fixation de la bonnette sur le porte-lampe. En effet, comme la face interne circulaire de la bonnette a une forme cylindrique et qu'elle est installée autour du porte-lampe qui a également une forme cylindrique, le déplacement de la bonnette ne peut être transversal. Le déplacement de la bonnette est nécessairement axial. Il provient du fait que, selon la technique antérieure, la bonnette est maintenue le long du flanc du porte-lampe uniquement par son élasticité. Pour résoudre ce problème, l'invention propose un porte-lampe équipé de moyens de fixation de la bonnette. Ces moyens de fixation assurent un maintien axial de la bonnette le long dudit porte-lampe. Ces moyens de fixation consistent en au moins un ergot et/ou une collerette formés sur le pourtour du porte-lampe. De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant un boîtier équipé de : - une source lumineuse, - un réflecteur apte à réfléchir la lumière émise par la source lumineuse, - un porte-lampe apte à maintenir la source lumineuse devant le réflecteur, - une bonnette apte à assurer l'étanchéité entre le porte-lampe et le boîtier, cette bonnette comportant une face interne circulaire en contact avec le pourtour du porte-lampe et une face externe circulaire en contact avec le boîtier, la face interne étant munie de lèvres, caractérisé par le fait que le porte-lampe comporte des moyens de fixation assurant un maintien axial de la bonnette. L'invention peut comporter également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de fixation comprennent au moins un ergot réalisé sur un pourtour extérieur du porte-lampe. - les moyens de fixation comprennent au moins une collerette annulaire formée à une extrémité du pourtour du porte-lampe pour assurer une butée à la bonnette. - l'ergot a des dimensions adaptées pour s'insérer dans une rigole entre deux lèvres de la bonnette. - les moyens de fixation comportent trois ergots répartis régulièrement sur le pourtour du porte-lampe. - les moyens de fixation comportent une seconde collerette annulaire formée à une seconde extrémité du pourtour du porte-lampe pour assurer une seconde butée à la bonnette. -le porte-lampe est réalisé en tôle emboutie. - l'ergot est réalisé par découpe ou poinçonnage de la tôle du porte-lampe. - la collerette est réalisée par déformation de la tôle à une extrémité du pourtour du porte-lampe. - le porte-lampe comporte au moins un évent autorisant une évacuation de la chaleur dégagée par la source lumineuse. - le porte-lampe est adapté pour recevoir une lampe halogène de type H11. Avantageusement, le porte-lampe selon l'invention autorise des formes de réalisation monobloc et en tôle. L'invention est apte à fournir un porte-lampe offrant une fixation par sertissage sur le réflecteur, une étanchéité par la bonette, une ventilation et une retenue de la bonnette à l'enfoncement et au retrait. La réalisation en tôle présente un intérêt économique important du fait de son très faible coût. L'invention concerne également un véhicule automobile caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un dispositif de projection de lumière tel que décrit précédemment. Brève description des dessins La figure 1 représente une vue éclatée d'un dispositif de projection de lumière selon l'invention. La figure 2 représente une vue en coupe d'un projecteur équipé d'une bonnette fixée sur le porte-lampe conformément à l'invention. La figure 3 représente une vue détaillée du moyen de fixation de la bonnette sur le porte-lampe. La figure 4 représente une vue en perspective d'un porte-lampe à deux collerettes. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention L'invention concerne un projecteur pour véhicule automobile dans lequel le porte-lampe est équipé de moyens de fixation de la bonnette. Un exemple d'un tel projecteur est représenté, selon une vue éclatée en perspective, sur la figure 1. Ce projecteur comporte un boîtier 5. Ce boîtier 5 est équipé d'une optique de projecteur 6, d'un réflecteur 1 formant le miroir du projecteur et d'une source lumineuse 2. A la base de ce réflecteur, est fixé un porte-lampe 3 apte à recevoir la source lumineuse 2. Cette source lumineuse peut être une lampe halogène, en particulier, une lampe de type H11 Une lampe H11 comporte une ampoule halogène 21 montée sur un culot 22 entouré d'une collerette 23. Cette lampe H11 comporte également des contacts électriques intégrés à l'intérieur d'un module de connexion 24, ainsi qu'un joint d'étanchéité (non représenté). Ce joint d'étanchéité autorise une étanchéité par rapport au porte-lampe 3 lorsque la lampe H11 est montée sur le porte-lampe 3. La lampe H11 est maintenue derrière le réflecteur 1 par l'intermédiaire du porte-lampe 3. Ce porte-lampe 3 est fixé à la base du réflecteur 1 au moyen de pattes de sertissage non visibles sur la figure 1. Par exemple, le porte-lampe peut être serti sur le réflecteur par au moins trois pattes de sertissage. Une patte supplémentaire, non sertie, peut assurer un indexage du porte-lampe afin de lui donner un positionnement angulaire. Le porte-lampe 3 est apte à recevoir la lampe H11. La lampe H11 2 est verrouillée par une rotation d'un quart de tour sur le porte-lampe 3. Ce verrouillage est obtenu grâce à un dispositif à baïonnette avec fonction anti-retour. Une fois la lampe H11 verrouillée dans le porte-lampe, sa focalisation est assurée par le positionnement du porte-lampe dans le réflecteur. L'espace existant entre le porte-lampe 3 et le boîtier 5 est fermé par 35 un dispositif d'étanchéité 4. Ce dispositif d'étanchéité peut être une bonnette réalisée dans un matériau élastique et étanche à l'eau. Elle peut être réalisée, par exemple, en caoutchouc ou en silicone. Cette bonnette 4 assure l'étanchéité en partie arrière du projecteur, entre le porte-lampe et le boîtier. La bonnette est montée autour du porte-lampe de façon à être en contact avec un flanc 33 du porte-lampe, c'est-à-dire la face circulaire extérieure du porte-lampe, appelée aussi pourtour du porte-lampe. La bonnette est montée sur le porte-lampe de façon à ce que la lampe H11 soit accessible par l'extérieur du projecteur, sans démontage de la bonnette. Ainsi, lorsque la lampe H11 doit être remplacée, celle-ci peut être démontée puis remontée sans qu'il soit nécessaire de démonter la bonnette, limitant ainsi les risques d'intégration d'humidité dans le boîtier. La bonnette 4, représentée sur la figure 1, est une bonnette en caoutchouc, à soufflets, comportant une face externe circulaire 41 et une face interne circulaire 42. La bonnette 4 a une forme de disque évidé en son centre et dont l'épaisseur est adaptée à la hauteur du porte-lampe. La face interne circulaire 42 de la bonnette 4 a des dimensions adaptées au pourtour du porte-lampe. En particulier, la profondeur de la face interne 42 correspond sensiblement à la hauteur du pourtour du porte-lampe. Cette face interne 42 comporte une pluralité de lèvres 43, c'est-à-dire des bossages circulaires formés sur toute la circonférence de la face. Entre deux lèvres 43, sont formés des stries circulaires 44, appelés rigoles. Comme expliqué précédemment, les lèvres 43 et les rigoles 44 ont pour rôle d'augmenter la rugosité de la bonnette contre le flanc 33 du porte-lampe afin de permettre une meilleure accroche de la bonnette sur le porte-lampe. Ces lèvres et ces rigoles ont également pour rôle d'améliorer l'étanchéité du projecteur. En effet, lorsqu'il y a un mouvement d'air, la pression de l'air qui tend à faire passer l'humidité d'un côté de la bonnette vers l'autre côté de la bonnette diminue à chaque lèvre, de sorte que la pression devient nulle ou quasiment nulle à proximité de la dernière lèvre. Ces lèvres et ces rigoles permettent donc d'absorber l'humidité afin que celle-ci ne pénètre pas à l'intérieur du boîtier. Pour maintenir la bonnette 4 autour du porte-lampe 3, le dispositif de l'invention comporte des moyens de fixation réalisés sur le porte-lampe. Ces moyens de fixation comportent au moins un ergot 31 formé sur le flanc 33 du porte-lampe 3. Dans l'exemple de la figure 1, le porte-lampe 3 est équipé de trois ergots 31 répartis régulièrement sur le pourtour du porte-lampe, à des angles d'environ 120 les uns des autres. Chaque ergot 31 a pour rôle de s'insérer dans une rigole 44 formée entre deux lèvres 43 de la face interne 42 de la bonnette, de sorte que la bonnette est attachée par cet ergot au flanc du porte-lampe. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de fixation comportent trois ergots 31 répartis sur le flanc 33 du porte-lampe, assurant une retenue de la bonnette sur tout le pourtour du porte-lampe. Ces trois ergots peuvent être répartis de façon à être alignés sur le flanc du porte-lampe, ce qui a pour effet que les trois ergots s'insèrent dans une même rigole 44 de la bonnette. Ils peuvent aussi être répartis de façon à être décalés les uns des autres, de sorte que chaque ergot s'insère dans une rigole différente, ce qui renforce encore le maintien en position fixe de la bonnette sur le porte-lampe. Dans le mode de réalisation de la figure 1, les moyens de fixation comportent, en plus des ergots, au moins une collerette de maintien annulaire 32. Cette collerette annulaire 32 est un rebord réalisé sur tout le pourtour du porte-lampe. Cette collerette 32 est réalisée à une première extrémité du flanc 33 du porte-lampe, à proximité du réflecteur. Cette collerette 32 constitue une première butée pour la bonnette 4, qui empêche ladite bonnette de glisser vers le réflecteur. Dans une variante de l'invention, le porte-lampe 3 comporte une seconde collerette annulaire 34, réalisée à une seconde extrémité du flanc 33 du porte-lampe, à proximité du module de connexion 24 de la lampe H11. Cette seconde collerette 34 peut être identique à la première collerette 32, réalisée selon la même technique, décrite ultérieurement, que ladite première collerette 32. Cette seconde collerette 34 constitue une seconde butée pour la bonnette 4, qui empêche ladite bonnette de glisser vers le module de connexion 24. Un exemple d'un tel porte-lampe à deux collerettes est représenté sur la figure 4. Il est à noter que, quels que soient les moyens de fixation choisis (un ou plusieurs ergots et/ou une ou deux collerettes), le porte-lampe assure une fonction de maintien de la bonnette. Le porte-lampe, selon l'invention, a donc une double fonction, à savoir une fonction de maintien de la lampe et une fonction de support de la bonnette afin d'assurer l'étanchéité. Sur la figure 2, on a représenté une vue en coupe de côté du projecteur de lumière de la figure 1. Cette figure 2 montre la lampe H11 2 lorsqu'elle est installée dans le porte-lampe 3 qui est lui-même monté dans le réflecteur 1. Cette figure 2 montre aussi la bonnette 4 installée entre le porte-lampe 3 et le boîtier 5. Comme expliqué précédemment, la bonnette 4 est une bonnette à soufflets, c'est-à-dire qu'elle est réalisée en matériau souple apte à former des zigzags entre ses deux faces fixes 41 et 42. La figure 3 représente en détail la face interne circulaire 42 de la bonnette 4, montée contre le flanc 33 du porte-lampe 3. Cette face interne 42 de la bonnette comporte des lèvres 43 séparées par des rigoles 44. Ces rigoles ont été représentées schématiquement avec une forme triangulaire. On comprendra que ces rigoles peuvent avoir différentes géométries, dès lors qu'elles constituent un interstice continu circulaire entre deux lèvres. Chaque rigole 44 est apte à former un logement pouvant recevoir un ergot 31. Dans l'exemple de la figure 3, l'ergot 31 est inséré dans la troisième rigole 44, c'est-à-dire la rigole la plus proche du réflecteur. Cette figure 3 montre également la collerette 32 qui forme une butée pour la bonnette. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le porte-lampe est réalisé en tôle emboutie. La tôle a l'avantage d'être facile à mettre en forme, notamment par poinçonnage, découpe et emboutissage. En particulier, la tôle peut être une tôle de type DC04 bénéficiant d'un traitement zinc-nickel. L'utilisation d'une telle tôle, dans l'invention, permet de réaliser facilement et à moindre coût les ergots 31 et la collerette 32. Les ergots 31 peuvent être fabriqués par poinçonnage de la tôle du porte-lampe. Le poinçonnage consiste à faire une découpe dans la tôle au moyen d'un poinçon. La partie de tôle découpée est ensuite déformée afin de créer une saillie formant un ergot. Cet ergot est donc un crevé qui est rabattu pour former une saillie. La collerette 32 peut être fabriquée en déformant l'extrémité de la tôle du porte-lampe proche du réflecteur. Cette déformation permet de créer un rebord, à l'extrémité du porte-lampe, faisant saille par rapport au flanc 33 dudit porte-lampe. Comme cela apparaît à la figure 4, des évents 35 sont prévus dans un flanc du porte-lampe 3. Ces évents 35, au nombre de 3 dans cette forme de réalisation, sont prévus pour permettre une évacuation de la chaleur dégagée par la source lumineuse 2. Lorsque la bonnette 4 est mise en place autour du porte-lampe, les ergots 31 du porte-lampe se logent entre deux lèvres 43 de la face interne 42 de la bonnette et la collerette 32 retient la bonnette le long du flanc du porte-lampe. De cette façon, les ergots 31 constituent des accroches pour la bonnette et la collerette 32 constitue une butée pour cette même bonnette. Dans la variante à deux collerettes de la figure 4, la butée est assurée aux deux extrémités du porte-lampe. Ainsi, en cas de vibrations du projecteur, la bonnette 4 est maintenue en place, d'une part, par les ergots 31 insérés dans les rigoles 44 de la bonnette et, d'autre part, par la ou les collerette (s) qui empêche(nt) tout glissement de la bonnette vers le réflecteur et/ou le module de connexion de la lampe H11. Il n'y a donc pas de mouvement possible de la bonnette axialement, c'est-à-dire suivant l'axe X. Comme la bonnette est maintenue fixe autour du porte-lampe, l'étanchéité est assurée par la bonnette quelles que soient les mouvements de la lampe par rapport au boîtier du projecteur. Il est à noter, par ailleurs, que la lampe H11 étant une lampe à baïonnette, l'étanchéité entre la lampe et le porte-lampe est assurée par le système de baïonnette de la lampe elle-même. Comme expliqué précédemment, le porte-lampe est réalisé en tôle emboutie, dans le mode de réalisation préféré. Dans ce cas, le réflecteur peut également être réalisé en tôle emboutie. La tôle présente l'avantage d'être un matériau relativement peu coûteux et facile à mettre en forme. Les réflecteurs en tôle peuvent donc être produis en grande quantité avec une forme de base, identique pour tous les modèles de réflecteurs, mise en forme en fin de fabrication pour adapter le contour du réflecteur à des utilisations particulières
L'invention concerne un dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant un boîtier (5) équipé de :- une source lumineuse (2),- un réflecteur (1) apte à réfléchir la lumière émise par la source lumineuse (2),- un porte-lampe (3) apte à maintenir la source lumineuse devant le réflecteur (1),- une bonnette (4) apte à assurer l'étanchéité entre le porte-lampe (3) et le boîtier (5), cette bonnette (4) comportant une face interne circulaire (42) en contact avec le pourtour du porte-lampe et une face externe circulaire (41) en contact avec le boîtier, la face interne étant munie de lèvres (43),dans lequel le porte-lampe comporte des moyens de fixation (31, 32) assurant un maintien axial de la bonnette (4).
1 û Dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant un boîtier (5) équipé de : - une source lumineuse (2), - un réflecteur (1) apte à réfléchir la lumière émise par la source lumineuse (2), - un porte-lampe (3) apte à maintenir la source lumineuse devant le réflecteur (1), - une bonnette (4) apte à assurer l'étanchéité entre le porte-lampe (3) et le boîtier (5), cette bonnette (4) comportant une face interne circulaire (42) en contact avec le pourtour du porte-lampe et une face externe circulaire (41) en contact avec le boîtier, la face interne étant munie de lèvres (43), caractérisé en ce que le porte-lampe comporte des moyens de fixation (31, 32) assurant un maintien axial de la bonnette (4). 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent au moins un ergot (31) réalisé sur un pourtour (33) du porte-lampe. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent au moins une collerette annulaire (32) formée à une extrémité du pourtour (33) du porte-lampe pour assurer une butée à la bonnette (4). 4 û Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que l'ergot (31) a des dimensions adaptées pour s'insérer dans une rigole (44) entre deux lèvres (43) de la bonnette. 5 û Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent trois ergots répartis régulièrement sur le pourtour du porte-lampe. 6 û Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent une seconde collerette annulaire (34) formée à une seconde extrémité du pourtour (33) du porte-lampe pour assurer une seconde butée à la bonnette. 7 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le porte-lampe est réalisé en tôle emboutie.8 ù Dispositif selon les 2 et 7, caractérisé en ce que l'ergot est réalisé par découpe ou poinçonnage de la tôle du porte-lampe. 9 ù Dispositif selon les 3 et 7, caractérisé en ce que la collerette est réalisée par déformation de la tôle à une extrémité du pourtour du porte-lampe. ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le porte-lampe est adapté pour recevoir une lampe halogène de type H11 comme source lumineuse (2). 11 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, 10 caractérisé en ce que le porte-lampe comporte au moins un évent autorisant une évacuation de la chaleur dégagée par la source lumineuse (2). 12 ù Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de projection de lumière selon l'une quelconque des précédentes.
F
F21
F21S,F21V,F21W
F21S 8,F21V 19,F21V 31,F21W 101,F21W 107
F21S 8/10,F21V 19/00,F21V 31/00,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2897392
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE REFROIDISSEMENT POUR MOTEUR ET ORGANE DE VEHICULE.
20,070,817
L'invention concerne le domaine des dispositifs et procédés de refroidissement d'un moteur thermique, notamment de véhicule automobile. L'invention concerne en particulier le domaine des dispositifs et procédés permettant de refroidir également un organe du véhicule. L'organe du véhicule à refroidir peut être un dispositif de recirculation des gaz d'échappement dans lequel une partie des gaz est prélevée du collecteur d'échappement pour être réintroduite dans le collecteur d'admission afin que les oxydes d'azote repassent dans les chambres de combustion du moteur thermique pour y être brûlés. Pour augmenter le taux de recirculation, il est nécessaire de refroidir la partie des gaz d'échappement destinés à être réadmis dans les chambres de combustion. Le circuit de refroidissement normal du moteur peut également être utilisé pour réaliser le refroidissement de ces gaz. Dans ce domaine, la demande de brevet JP 2000/002 1 1 4 (HINO MOTORS LIMITED) décrit un dispositif de refroidissement de moteur équipé d'une pompe de circulation, d'un refroidisseur d'eau et d'un radiateur. L'eau traverse successivement la pompe, puis le moteur, puis le refroidisseur, et se répartit, d'une part, dans une branche traversant le radiateur et, d'autre part, dans un refroidisseur d'eau pour EGR (recirculation de gaz d'échappement). L'inconvénient d'un tel dispositif est de nécessiter un refroidisseur d'eau en plus du radiateur principal du véhicule. La demande de brevet FR-A-2 838 477 (RENAULT) décrit un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, dans lequel un échangeur de chaleur pour organe, tel qu'une boîte de 2 vitesses, est situé en aval du radiateur sur une branche du circuit de refroidissement commandée par un thermostat. Cette branche n'est pas alimentée lorsque le moteur est froid. Un tel dispositif présente l'inconvénient de ne pas refroidir l'organe du véhicule lorsque le moteur est froid. La demande de brevet JP 2003/278608 (HINO MOTORS LIMITED) décrit un dispositif de refroidissement avec deux circuits. Un premier circuit traverse le moteur et une partie du radiateur. Un deuxième circuit, indépendant du premier circuit est équipé d'une deuxième pompe de circulation, traverse le dispositif de refroidissement des gaz en provenance de l'EGR et traverse une deuxième partie de radiateur. Un tel dispositif de refroidissement présente l'inconvénient de nécessiter une pompe de circulation supplémentaire et de consacrer de manière figée une partie du radiateur pour le refroidissement des gaz d'échappement destinés à la recirculation. La demande de brevet JP 2003/184658 (HINO MOTORS LIMITED) décrit un dispositif de refroidissement où le refroidisseur EGR est en parallèle avec le radiateur, alimentés l'un et l'autre par du liquide ayant traversé le moteur. Un tel dispositif de refroidissement présente l'inconvénient d'être peu efficace dans le refroidissement des gaz EGR parce que l'eau alimentant le refroidisseur des gaz EGR provient directement du moteur chaud. L'invention propose un dispositif et un procédé de refroidissement pour moteur thermique, notamment de véhicule automobile, qui remédie aux problèmes précédents, et notamment qui permet de refroidir de manière plus efficace un organe de véhicule sans nécessiter de radiateur ni de pompe supplémentaire. 3 Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de refroidissement pour moteur thermique, notamment de véhicule automobile, comprend un circuit principal de fluide caloporteur traversant le moteur et équipé d'une pompe de circulation et d'un radiateur. Le dispositif comprend un circuit auxiliaire équipé d'un échangeur thermique destiné à refroidir un organe du véhicule. Le circuit auxiliaire est relié au circuit principal par une jonction amont située entre la pompe de circulation et le moteur et par une jonction aval située en amont du radiateur. On conçoit que dans un tel dispositif, la jonction amont étant située en amont du moteur, le fluide caloporteur parvenant à l'échangeur thermique destiné à refroidir l'organe du véhicule n'a pas encore été échauffé en traversant le moteur. De plus, la jonction aval étant située en amont du radiateur, le fluide ayant servi à refroidir l'organe du véhicule est refroidi à son tour par le radiateur. Avantageusement, le circuit principal comprend une vanne thermostatique principale située en aval du moteur et en amont de la jonction avale et apte à s'ouvrir lorsque la température du fluide sortant du moteur est supérieure à un seuil principal. Le circuit auxiliaire peut comprendre un échangeur aérotherme destiné à réchauffer l'habitacle du véhicule. Avantageusement, le dispositif de refroidissement comprend une première conduite raccordée d'un côté au circuit principal entre le moteur et la vanne thermostatique principale, et de l'autre côté au circuit auxiliaire en amont de l'échangeur aérotherme. La première conduite peut être munie d'une vanne thermostatique intermédiaire apte à s'ouvrir lorsque la température du fluide sortant du moteur est supérieure à un seuil intermédiaire, inférieur au seuil principal. 4 Avantageusement, le dispositif de refroidissement comprend un vase d'expansion monté sur une deuxième conduite raccordée au circuit principal entre le moteur et la ou les vannes thermostatiques. La conduite du vase d'expansion peut comprendre une restriction et est raccordée au circuit auxiliaire en aval de l'organe du véhicule. Avantageusement, l'organe du véhicule est un dispositif de recirculation d'une partie des gaz d'échappement (EGR). Avantageusement, le dispositif de refroidissement comprend une branche de dérivation disposée en parallèle du circuit principal et munie d'un radiateur d'huile. Le circuit principal peut comprendre une restriction de part et d'autre de laquelle est raccordée la branche de dérivation. La branche de dérivation peut être raccordée au circuit principal par une jonction amont équipée d'un déflecteur. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de refroidissement pour moteur thermique, notamment de véhicule automobile, comprend une étape où on fait circuler du fluide caloporteur dans le moteur., on prélève une partie du fluide en amont du moteur pour refroidir un organe du véhicule et qu'on refroidit ladite partie du fluide. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation du dispositif pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel la figure unique est une représentation schématique d'un dispositif de refroidissement selon l'invention. Comme illustré sur la figure, le dispositif de refroidissement pour un moteur thermique 3, notamment pour véhicule automobile, comprend un circuit principal 1 de fluide caloporteur reliant successivement dans le sens de l'écoulement du fluide une pompe de circulation 2, des circuits de refroidissement internes à un carter du moteur thermique 3, une vanne thermostatique 4 à deux étages et un radiateur 5. La vanne thermostatique 4 comprend une vanne thermostatique intermédiaire 6 mettant en relation une entrée 7 de la vanne thermostatique 6 avec simultanément une sortie intermédiaire 8 et une entrée 9 du deuxième étage de la vanne thermostatique 4 dès que la température du fluide 5 caloporteur dépasse un seuil intermédiaire de température. Le deuxième étage de la vanne thermostatique 4 est une vanne thermostatique principale 10 mettant en relation l'entrée 9 avec une sortie principale 11 dès que la température du fluide caloporteur atteint un seuil principal de température. Un circuit auxiliaire 12 est raccordé au circuit principal 1 par une jonction amont 13 située entre la pompe de circulation 2 et le moteur thermique 3 et par une jonction aval 14 située entre la sortie principale 11 de la vanne thermostatique principale 10 et le radiateur 5. Le circuit auxiliaire 12 raccorde successivement un organe 15 du véhicule et un échangeur aérotherme 16 destiné à réchauffer l'habitacle du véhicule. L'organe 15 du véhicule est dans l'exemple illustré un dispositif de refroidissement des gaz d'échappement en vue de leur recirculation. Une première conduite 17 relie la sortie intermédiaire 8 à un point de jonction 18 situé sur le circuit auxiliaire 12 entre l'organe 15 et l'échangeur aérotherme 16. Une deuxième conduite 19 est raccordée d'un côté à l'entrée 7 de la vanne thermostatique 4 et de l'autre côté au circuit auxiliaire 12 en aval de l'organe 5 et de préférence en amont de l'échangeur aérotherme 16 et de la jonction 18 de la première conduite. La deuxième conduite 19 comprend un vase d'expansion 20 et une restriction 21 située de préférence entre le vase d'expansion 20 et l'entrée 7 de la vanne thermostatique intermédiaire 6. Un radiateur d'huile 22 est raccordé par une branche de dérivation 23 au circuit principal 1. La circulation de fluide caloporteur à travers la 6 branche de dérivation 23 et le radiateur d'huile 22 peut être assurée de plusieurs manières différentes. Une première manière consiste à introduire une restriction 24 sur le circuit principal 1 et à raccorder la branche de dérivation 23 en amont et en aval de la restriction 24, de manière que le radiateur d'huile 22 soit en parallèle de la restriction 24. La circulation dans la branche de dérivation 23 peut être assurée également par une jonction amont de la branche de dérivation 23 équipée d'un déflecteur. La branche de dérivation 23 est de préférence raccordée à un tronçon du circuit principal 1 situé entre le radiateur 5 et la pompe de circulation 2, de façon à profiter de la température du fluide circulant dans le circuit principal la plus basse. Un tel emplacement convient à des véhicules évoluant en pays de climat tempéré. Pour des véhicules évoluant par exemple en Scandinavie ou au Sahara, d'autres emplacements de la branche de dérivation 23 du radiateur d'huile 22 peuvent convenir. On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif de refroidissement. Lorsque le véhicule démarre, le moteur thermique est froid et la température du fluide caloporteur à l'intérieur du moteur thermique 3 est inférieure au seuil intermédiaire de température, de sorte que le fluide ne circule ni dans la première conduite 17, ni dans la portion du circuit principal située entre la sortie principale 11 et la jonction aval 14. La majeure partie du fluide circulant dans le circuit principal 1 s'écoule dans le circuit auxiliaire 12. Une proportion infime du fluide du circuit principal 1 s'écoule à travers le moteur 3 et la deuxième conduite 19, en raison de la restriction 21. La majeure partie du refroidissement généré par le radiateur 3 sert à refroidir les gaz d'échappement du dispositif EGR 15. Le moteur thermique 3 est très peu refroidi, ce qui favorise sa montée en température rapide. Les pollutions générées par les gaz d'échappement sont d'autant plus importantes que 7 les chambres de combustion du moteur 3 sont froides. En favorisant une montée en température rapide du moteur thermique 3, le circuit de refroidissement contribue à diminuer la pollution. De plus, le dispositif de refroidissement utilise quasiment toute la puissance de refroidissement du radiateur 5 pour refroidir les gaz d'échappement en vue de leur recirculation. Cela permet de retraiter une proportion accrue de gaz d'échappement. La proportion infime de fluide circulant dans le moteur par la. deuxième conduite 19, permet d'éviter qu'un point particulier du circuit de refroidissement interne au moteur thermique 3 ne soit l'objet d'un point chaud provoquant l'ébullition locale du fluide. Lorsque le véhicule fonctionne en hiver, le fluide traversant l'aérotherme 16 peut réchauffer l'habitacle en profitant des calories apportées par le dispositif 15 de refroidissement des gaz d'échappement. Lorsque la température du fluide dans le moteur thermique 3 atteint le seuil intermédiaire de température, par exemple 70 , la vanne thermostatique intermédiaire 6 s'ouvre et le fluide circulant dans le circuit principal 1 se partage, à la jonction amont 13, entre une partie traversant l'organe 15 et une partie traversant le moteur thermique 3. La totalité du fluide circulant dans le circuit principal 1 traverse l'échangeur aérotherme 16. La température du fluide traversant l'échangeur aérotherme 16 résulte du mélange du fluide traversant le moteur thermique 3 qui présente une température supérieure au seuil intermédiaire et du fluide traversant l'organe 15. Lorsque le véhicule est arrêté, les gaz d'échappement présentent un débit moindre et la température du fluide traversant l'échangeur aérotherme est réduite. Cela correspond également à une situation où le pouvoir refroidissant du radiateur 5 est également réduit. Lorsque le véhicule est à forte charge, en montée par exemple, les calories issues de l'organe 15 traversent l'échangeur aérotherme 16. 8 Lorsque la température du fluide caloporteur traversant le moteur 3 atteint un seuil principal de température, par exemple 90 , la vanne thermostatique principale 10 s'ouvre. Une quantité de fluide supplémentaire à la situation précédemment décrire traverse le moteur thermique 3 sans passer par l'organe 15 ni par l'aérotherme 16. Cette quantité supplémentaire va directement dans le radiateur 5 et contribue à accélérer le refroidissement du moteur 3. Le radiateur 5 peut être composé d'un ensemble de tubes 25 munis d'ailettes 26 et raccordés en parallèle à une boîte à eau amont 27 et à une boîte à eau aval 28. Un système de ventilation forcée, non représenté sur la figure, peut permettre d'accélérer le refroidissement du moteur dès que le véhicule est arrêté. Le fluide caloporteur peut être de l'eau comprenant des additifs antigel. Le fait que le circuit auxiliaire 12 soit raccordé au circuit principal en amont du moteur 3, permet d'optimiser à basse température le refroidissement des gaz d'échappement tout en favorisant l'échauffement rapide du moteur 3, et ceci sans nécessiter de pompe de circulation supplémentaire.20
Dispositif de refroidissement pour moteur thermique 3, notamment de véhicule automobile, comprenant un circuit principal 1 de fluide caloporteur traversant le moteur 3 et équipé d'une pompe de circulation 2 et d'un radiateur 5. Le dispositif comprend un circuit auxiliaire 12 équipé d'un échangeur thermique 16 destiné à refroidir un organe du véhicule. Le circuit auxiliaire 12 est relié au circuit principal 1 par une jonction amont 13 située entre la pompe de circulation 2 et le moteur 3, et par une jonction avale 14 située en amont du radiateur 5.
1 - Dispositif de refroidissement pour moteur thermique (3), notamment de véhicule automobile, comprenant un circuit principal (1) de fluide caloporteur traversant le moteur (3) et équipé d'une pompe de circulation (2) et d'un radiateur (5), le dispositif comprenant un circuit auxiliaire (12) équipé d'un échangeur thermique destiné à refroidir un organe (15) du véhicule, caractérisé par le fait que le circuit auxiliaire (12) est relié au circuit principal (1) par une jonction amont (13) située entre la pompe de circulation (2) et le moteur (3), et par une jonction avale (14) située en amont du radiateur (5). 2 - Dispositif selon la 1, dans lequel le circuit principal (1) comprend une vanne thermostatique principale (10) située en aval du moteur (3) et en amont de la jonction avale (14) et apte à s'ouvrir lorsque la température du fluide sortant du moteur (3) est supérieure à un seuil principal. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel le circuit auxiliaire (12) comprend un échangeur aérotherme (16) destiné à réchauffer l'habitacle du véhicule. 4 - Dispositif selon les 2 et 3 prises dans leur ensemble, comprenant une première conduite (17) raccordée d'un côté au circuit principal (1) entre le moteur (3) et la vanne thermostatique principale (10), et de l'autre côté au circuit auxiliaire (12) en amont de l'échangeur aérotherme (16), la première conduite (17) étant munie d'une vanne thermostatique intermédiaire (6) apte à s'ouvrir lorsque la température du fluide sortant du moteur est supérieure à un seuil intermédiaire, inférieur au seuil principal. 5 - Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, comprenant un vase d'expansion (20) monté sur une deuxième conduite 10 (19) raccordée au circuit principal (1) entre le moteur (3) et la ou les vannes thermostatiques (4). 6 - Dispositif selon la 5, dans lequel la conduite (19) du vase d'expansion (20) comprend une restriction (21) et est raccordée au circuit auxiliaire (12) en aval de l'organe (15) du véhicule. 7 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe (15) du véhicule est un dispositif de recirculation d'une partie des gaz d'échappement (EGR). 8 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une branche de dérivation (23) disposée en parallèle du circuit principal (1) et munie d'un radiateur d'huile (22). 9 - Dispositif selon la 8, dans lequel le circuit principal (1) comprend une restriction (24) de part et d'autre de laquelle est raccordée la branche de dérivation (23). 10- Dispositif selon la 8, dans lequel la branche de dérivation (23) est raccordée au circuit principal (1) par une jonction amont équipée d'un déflecteur. 11- Procédé de refroidissement pour moteur thermique, notamment de véhicule automobile, dans lequel on fait circuler du fluide caloporteur dans le moteur, caractérisé par le fait qu'on prélève une partie du fluide en amont du moteur (3) pour refroidir un organe (15) du véhicule et qu'on refroidit ladite partie du fluide.
F
F01,F02
F01P,F02M
F01P 3,F01P 7,F02M 25
F01P 3/20,F01P 7/16,F02M 25/07
FR2900307
A3
BOITIER POUR COMPOSANTS ELECTRONIQUES
20,071,026
La présente invention concerne un destiné à être placé sur un rail de support, ayant une partie de base, ayant une partie supérieure, ayant au moins une carte de circuit imprimé, et ayant au moins deux bornes de connexion ou connecteurs enfichables pour connecter les conducteurs électriques, la partie de base et la partie supérieure pouvant être verrouillées l'une avec l'autre, la partie de base pouvant être emboîtée par pression sur le rail de support, et les bornes de connexion pouvant être connectées électriquement à la carte de circuit imprimé. Avec la tendance à l'augmentation de la commande et de l'automatisation des séquences tant dans le domaine industriel que dans le domaine domestique, et avec la décentralisation simultanée des composants électroniques directement dans le processus en plus de la miniaturisation des blocs électroniques dans des dispositifs compacts faciles à assembler, des boîtiers appropriés pour composants électroniques sont de plus en plus exigés, la technique de connexion étant également habituellement intégrée au boîtier. Les boîtiers individuels sont habituellement directement montés sur un rail de support et sont de préférence connectés les uns aux autres et à un dispositif de commande par l'intermédiaire d'un système de bus. En fonction de l'application, il existe de nombreuses formes différentes de boîtier à cet effet, qui diffèrent du point de vue de leur taille, de leur construction, et de leur fonction. Tous ces boîtiers partagent la caractéristique selon laquelle des blocs électroniques, habituellement sous la forme de cartes de circuit imprimé sont situés en leur sein, et sont protégés contre un contact et des impuretés par le boîtier pour composants électroniques. Les boîtiers de ce type sont habituellement construits de manière modulaire, les boîtiers étant en particulier implantés selon le principe de construction par éléments d'assemblage, de sorte que les parties individuelles de boîtier puissent être assemblées individuellement et rapidement pour former un boîtier optimal. Le boîtier comprend fréquemment une partie supérieure de boîtier et une partie inférieure de boîtier, la partie supérieure de boîtier comportant des bornes pour des lignes électriques, les bornes étant connectées par l'intermédiaire de contacts enfichables à la partie inférieure de boîtier, et la partie inférieure de boîtier établissant la connexion à un système de bus. Les boîtiers individuels sont implantés de telle sorte que de multiples boîtiers puissent être emboîtés par pression au voisinage l'un de l'autre sur un rail de support, de sorte que de multiples boîtiers forment ensemble un bloc-boîtier. Les boîtiers avoisinants individuels ou les dispositifs électroniques avoisinants individuels peuvent de préférence être mis électriquement en contact les uns avec les autres. Les boîtiers de ce type sont fixés au rail de support de telle sorte qu'un élément de verrouillage soit situé dans le fond du boîtier, l'élément de verrouillage s'enclenchant avec le rail de support lorsque le boîtier est positionné sur le rail de support. Afin de retirer le boîtier - et ainsi également le dispositif électronique - du rail de support, l'enclenchement décrit ci-dessus doit être désenclenché, auquel cas l'élément de verrouillage, qui est habituellement à ressort, doit être rentré contre sa force de ressort. Dans les boîtiers connus sur lesquels se base la 35 présente invention ("PHOENIX CONTACT - Catalogue COMBICON 2005" , pages 378 à 393), un simple montage des boîtiers sur le rail de support et également une simple connexion des boîtiers pour composants électroniques avoisinants les uns aux autres est possible, mais les boîtiers individuels peuvent uniquement être adaptés à différents dispositifs d'une façon limitée, de sorte qu'un autre boîtier soit habituellement nécessaire en particulier dans le cas d'un changement consécutif des composants électroniques du dispositif. L'objet de la présente invention consiste donc à améliorer le boîtier pour composants électroniques décrit au début de telle sorte qu'il puisse être utilisé de manière encore plus souple, afin que le boîtier pour composants électroniques puisse être mieux adapté aux exigences particulières. Cet objectif est atteint dans le boîtier pour composants électroniques décrit au début et est caractérisé en ce que la carte de circuit imprimé est située dans la partie de base, la partie de base comporte deux parois latérales situées sur des côtés diamétralement opposés, perpendiculaires au rail de support et s'étendant vers la carte de circuit imprimé, de multiples attaches, en particulier de multiples ouvertures, étant implantées dans les parois latérales de telle sorte que des cartes de circuit imprimé supplémentaires puissent être enclenchées si nécessaire dans les attaches dans au moins deux directions spatiales, qui sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. L'implantation du boîtier pour composants électroniques selon la présente invention permet ainsi, en plus de positionner horizontalement la carte de circuit imprimé - par rapport à la base du boîtier pour composants électroniques - qui est également appelée ci-après carte de circuit imprimé de base, de loger des cartes de circuit imprimé supplémentaires dans le boîtier, la position mais également le nombre de cartes de circuit imprimé supplémentaires étant tous deux variables. Lorsque l'on fait remarquer ci-dessus que les cartes de circuit imprimé supplémentaires peuvent être alternativement enclenchées dans les attaches des parois latérales de la partie de base selon au moins deux directions spatiales perpendiculaires l'une par rapport à l'autre, cela signifie que, par exemple, deux ou trois cartes de circuit imprimé peuvent être positionnées parallèlement l'une par rapport à l'autre et parallèlement à la carte de circuit imprimé de base dans le boîtier pour composants électroniques. Deux cartes de circuit imprimé ou plus peuvent également être montées parallèlement l'une par rapport à l'autre et perpendiculairement à la carte de circuit imprimé de base dans le boîtier pour composants électroniques. Les attaches implantées dans les parois latérales de la partie de base permettent ainsi le montage des cartes de circuit imprimé supplémentaires dans le boîtier pour composants électroniques dans au moins deux positions perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. Habituellement, toutes les cartes de circuit imprimé supplémentaires seront positionnées parallèlement l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire que toutes seront positionnées soit horizontalement soit verticalement par rapport à la base du boîtier pour composants électroniques. Cependant, il est également possible en principe qu'une des cartes de circuit imprimé supplémentaires soit positionnée perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé de base et que les cartes de circuit imprimé supplémentaires restantes soient positionnées parallèlement par rapport à la carte de circuit imprimé de base, par exemple. Selon un mode de réalisation préféré du boîtier pour composants électroniques selon la présente invention, de multiples guides de carte de circuit imprimé sont implantés dans la partie supérieure, par l'intermédiaire desquels on peut fixer les cartes de circuit imprimé supplémentaires dans leur position ou emplacement. Il est ainsi possible avec un agencement et une affectation appropriés des attaches dans les parois latérales de la partie de base et des guides de carte de circuit imprimé dans la partie supérieure de permettre aux cartes de circuit imprimé supplémentaires d'être positionnées dans l'ensemble des trois directions spatiales dans le boîtier pour composants électroniques. Dans le cas où les cartes de circuit imprimé supplémentaires sont positionnées parallèlement par rapport à la carte de circuit imprimé de base, une fixation d'une carte de circuit imprimé au moyen des attaches implantées dans les parois latérales de la partie de base est habituellement suffisant. Ceci est également vrai de manière correspondante lorsque les cartes de circuit imprimé supplémentaires sont orientées perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé de base et perpendiculairement par rapport aux deux parois latérales de la partie de base. Dans ce cas aussi, les cartes de circuit imprimé peuvent être insérées dans les ouvertures des parois latérales au moyen d'ergots de retenue montés ou usinés sur les faces avant des cartes de circuit imprimé. Si les cartes de circuit imprimé supplémentaires sont positionnées perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé de base et parallèlement par rapport aux parois latérales de la partie de base dans le boîtier pour composants électroniques, il n'est cependant pas possible de fixer la position des cartes de circuit imprimé supplémentaires - sauf par l'intermédiaire d'une connexion mécanique à la carte de circuit imprimé de base - au moyen des guides de carte de circuit imprimé implantés dans la partie supérieure. En fonction de l'agencement des cartes de circuit imprimé supplémentaires dans le boîtier pour composants électroniques, il existe diverses possibilités de connexion des cartes de circuit imprimé individuelles les unes aux autres et à la carte de circuit imprimé de base. Si les cartes de circuit imprimé supplémentaires sont positionnées perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé de base, les cartes de circuit imprimé individuelles peuvent être électriquement connectées les unes aux autres par l'intermédiaire de la carte de circuit imprimé de base. Si les cartes de circuit imprimé supplémentaires sont positionnées parallèlement par rapport à la carte de circuit imprimé de base, les cartes de circuit imprimé individuelles sont de préférence électriquement connectées les unes aux autres et également à la carte de circuit imprimé de base au moyen de contacts enfichables implantés sur les cartes de circuit imprimé. Les contacts enfichables peuvent être implantés comme des contacts à lames, de sorte que les cartes de circuit imprimé individuelles aient chacune des lames de contact et des prises à contact en fourche correspondant les unes aux autres sur leurs deux côtés diamétralement opposés, de sorte que les lames de contact d'une carte de circuit imprimé s'enclenchent dans les prises à contact en fourche de la carte de circuit imprimé avoisinante. Selon un mode de réalisation préféré supplémentaire, le boîtier pour composants électroniques selon la présente invention est implanté de telle sorte que des boîtiers pour composants électroniques positionnés au voisinage les uns des autres soient automatiquement et électriquement connectés les uns aux autres par l'intermédiaire d'un système de bus lorsqu'ils sont emboîtés par pression sur un rail de support. Selon la présente invention, ceci est avantageusement accompli au moyen d'un connecteur de bus positionné dans le rail de support, pour lequel une ouverture est implantée dans le fond de la partie de base, et la carte de circuit imprimé de base comporte des contacts correspondants qui s'étendent à travers l'ouverture, de sorte que lorsque la partie de base est placée sur le rail de support, les contacts positionnés dans la carte de circuit imprimé de base viennent automatiquement en contact avec les contre-contacts correspondants du connecteur de bus. Le connecteur de bus du rail de support est implanté de telle sorte qu'il puisse être enfiché avec des connecteurs de bus supplémentaires positionnés au voisinage du rail de support pour former une connexion de bus ou une ligne de bus, par l'intermédiaire de laquelle on peut établir une mise en contact automatique d'un dispositif à l'autre. L'alimentation des composants électroniques positionnés dans le boîtier individuel pour composants électroniques et également l'alimentation des dispositifs électriques positionnés sur les bornes de connexion peuvent toutes deux être établies par l'intermédiaire de la connexion transversale établie par le connecteur de bus. De surcroît, les dispositifs avoisinants peuvent communiquer les uns avec les autres par l'intermédiaire de la connexion de bus implantée de cette façon. On peut ainsi mettre en œuvre, par l'intermédiaire de la connexion de bus, aussi bien une transmission de données en série et en parallèle que l'alimentation. L'utilisation d'un connecteur de bus de rail de support a également pour avantage le fait que l'enfichage ou le retrait des boîtiers individuels pour composants électroniques ou des dispositifs positionnés dans les boîtiers pour composants électroniques ne se traduit pas par une interruption de la connexion de bus. Des dispositifs individuels peuvent ainsi être facilement remplacés en cas d'endommagement sans interruption de la circulation des signaux. De plus, des développements fonctionnels sans câblage additionnel peuvent être mis en œuvre sans aucun problème. Afin d'empêcher un soulèvement non souhaité d'un boîtier pour composants électroniques à partir du rail de support, la partie de base comporte de préférence un verrou, au moyen duquel la partie de base et ainsi le boîtier pour composants électroniques dans son ensemble peut être connecté de manière amovible au rail de support. Le verrou peut avoir au moins un boulon à ressort positionné de manière à pouvoir être déplacé dans la partie de base - comme cela est bien connu dans la technique antérieure - qui s'enclenche sous une patte du rail de support dans la position verrouillée au moyen d'un ergot d'accrochage. Si le boîtier pour composants électroniques doit être enlevé intentionnellement du rail de support, le boulon à ressort peut être rentré par insertion de la pointe d'un tournevis dans une ouverture prévue à cet effet, de sorte que l'ergot d'accrochage libère le rail de support et que le boîtier pour composants électroniques puisse être soulevé du rail de support. Selon un dernier mode de réalisation préliminaire de ce boîtier pour composants électroniques selon la présente invention, qui va être expliqué brièvement ici, un couvercle est en particulier positionné de manière à pouvoir pivoter sur la partie supérieure. Le couvercle peut se présenter sous la forme d'un couvercle transparent ou de la couleur du boîtier si on le souhaite. Différentes possibilités de fixation du boîtier sur la partie supérieure sont également possibles. Si le couvercle est fabriqué à partir d'un matériau transparent, différents éléments d'affichage, tels que différentes diodes électroluminescentes d'état, ou différents éléments de fonctionnement, tels que des boutons ou des potentiomètres de réglage, peuvent être positionnés sous le couvercle. Sinon, un espace de réception implanté sous le couvercle peut être utilisé pour recevoir une notice technique ou un mode d'emploi du dispositif. I1 existe de nombreuses possibilités pour implanter et améliorer en détail le boîtier pour composants électroniques selon la présente invention. A cet effet, référence est faite aussi bien aux revendications subordonnées à la revendication 1 qu'à la description des modes de réalisation exemplaires préférés prises conjointement avec les dessins. La figure 1 représente un premier mode de réalisation exemplaire d'un boîtier pour composants électroniques selon la présente invention, la figure 2 représente un boîtier pour composants électroniques, similaire à celui de la figure 1, ayant une partie de base et une partie supérieure partiellement éclatées, la figure 3 représente un boîtier pour composants électroniques, tel que représenté sur la figure 2, avant qu'il ne soit positionné sur un rail de support, la figure 4 représente une partie de base d'un boîtier pour composants électroniques selon la 35 présente invention ayant de multiples cartes de circuit imprimé positionnées dans une première direction spatiale, la figure 5 représente une partie de base d'un boîtier pour composants électroniques ayant de multiples cartes de circuit imprimé positionnées dans une deuxième direction spatiale, la figure 6 représente un boîtier pour composants électroniques ayant une partie supérieure partiellement éclatée, ayant de multiples cartes de circuit imprimé positionnées dans une troisième direction spatiale, la figure 7 représente un mode de réalisation exemplaire supplémentaire d'un boîtier pour composants électroniques selon la présente invention, et la figure 8 représente trois modes de réalisation exemplaires d'un boîtier pour composants électroniques, positionné sur un rail de support ordinaire. Les figures représentent un boîtier 1 pour composants électroniques qui peut être emboîté par pression sur un rail de support standard 2. Le boîtier 1 pour composants électroniques comporte une partie 3 de base et une partie supérieure 4, la partie 3 de base ayant une carte de circuit imprimé 5 et de multiples bornes de connexion 6 connectées à la carte de circuit imprimé 5. La carte de circuit imprimé 5, qui est également appelée dans ce qui suit carte de circuit imprimé 5 de base, est positionnée dans la partie 3 de base, pour laquelle des ergots d'accrochage ou des évidements d'accrochage correspondants - non représentés ici, sont implantés dans la partie 3 de base. De multiples lignes peuvent être connectées par l'intermédiaire de la carte de circuit imprimé 5 de base au dispositif électronique et/ou aux composants électroniques qui est/sont enfermé(s) par le boîtier 1 pour composants électroniques à l'aide des bornes de connexion 6. Du fait de la souplesse du boîtier 1 pour composants électroniques, que l'on décrira plus en détail ci-après, différents dispositifs électroniques, en particulier différentes unités électroniques peuvent être positionnées à l'intérieur du boîtier 1 pour composants électroniques. Comme on peut le voir sur la figure 2, mais également sur particulièrement sur les figures 4 à 6, la partie 3 de base comporte deux parois latérales 7, 8 qui sont positionnées sur des cotés diamétralement opposés, s'étendent perpendiculairement par rapport au rail de support 2 et à la plaque 5 de base, et dans lesquelles de multiples ouvertures 9, 10 sont positionnées. Les ouvertures 9, 10 sont positionnées dans les parois latérales 7 et 8 de telle sorte que les cartes de circuit imprimé supplémentaires 11 puissent être positionnées comme on le souhaite dans l'ensemble des trois directions spatiales du boîtier 1 pour composants électroniques. A cet effet, des ergots de retenue 12 correspondants aux ouvertures 9, 10, qui peuvent s'enclencher dans les ouvertures 9, 10, sont usinés sur les cartes de circuit imprimé 11. Dans le mode de réalisation exemplaire représenté sur la figure 4, les cartes de circuit imprimé 11 sont fixées aux parois latérales 7, 8 de telle sorte que les cartes de circuit imprimé 11 soient parallèles à la carte de circuit imprimé 5 de base. Par contraste avec cela, les cartes de circuit imprimé 11 dans le mode de réalisation exemplaire représenté sur la figure 5 sont positionnées perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé 5 de base et perpendiculairement par rapport aux parois latérales 7, 8. Dans le mode de réalisation exemplaire représenté sur la figure 6, les cartes de circuit imprimé 11 sont également orientées perpendiculairement à la carte de circuit imprimé 5 de base, mais parallèlement par rapport aux parois latérales 7, 8 de la partie 3 de base, par contraste avec la figure 5. Les cartes de circuit imprimé 11 sont fixées dans la direction spatiale représentée sur la figure 6 par des guides de carte de circuit imprimé positionnés dans la partie supérieure 4, dans lesquels on peut au moins partiellement insérer les bords de cartes de circuit imprimé 11. Dans le mode de réalisation exemplaire préféré représenté, la partie 3 de base et la partie supérieure 4 sont connectées au moyen d'une connexion par accrochage, pour laquelle les ergots d'accrochage 13 appropriés sont implantés sur les parois latérales 7, 8 de la partie 3 de base et les ouvertures d'accrochage 14 correspondant à ceux--ci sont implantées dans la partie supérieure 4. L'accrochage entre la partie 3 de base et la partie supérieure 4 est implanté de telle sorte que la partie 3 de base et la partie supérieure 4 puissent être connectées l'une à l'autre sans outils. Si la partie supérieure 4 doit être retirée de la partie 3 de base, la pointe d'un outil, tel qu'un tournevis, peut être insérée à travers l'évidement d'accrochage 14 dans la partie supérieure prévue à cet effet, à travers lequel les ergots d'accrochage 13 peuvent être pressés hors des évidements d'accrochage 14 depuis l'intérieur. On peut voir sur la figure 3 en particulier que le boîtier 1 pour composants électroniques peut non seulement être emboîté mécaniquement par pression sur le rail de support 2 par l'intermédiaire de la partie 3 de base, mais peut en outre également être électriquement connecté aux boîtiers 1 pour composants électroniques ou dispositifs avoisinants. A cet effet, une ouverture 15 est implantée dans le fond de la partie 3 de base, à travers laquelle les contacts mâles 16 connectés à la carte de circuit imprimé 5 de base font saillie hors du boîtier 1 pour composants électroniques. Lorsque la partie 3 de base est emboîtée par pression sur le rail de support 2, les contacts mâles 16 viennent en contact avec des douilles 17 correspondantes d'un connecteur 18 de bus positionné dans le rail de support 2. Les connecteurs 18 de bus approximativement en forme T sont implantés de sorte que de multiples connecteurs 18 de bus puissent être enfichés ensemble, moyennant quoi cela se traduit automatiquement par une connexion transversale entre le boîtier 1 individuel pour composants électroniques enfiché sur le rail de support et/ou les connecteurs 18 de bus. A cet effet, les connecteurs 18 de bus ont des contacts mâles 19 orientés dans la direction longitudinale du rail de support 2 et - sur le côté diamétralement opposé - des contacts femelles. Les connecteurs 18 de bus peuvent être fixés au rail de support 2 au moyen de bras d'accrochage 20 correspondants de telle sorte que les connecteurs 18 de bus puissent toujours être déplacés dans la direction longitudinale du rail de support 2 même après avoir été emboîtés par pression sur le rail de support 2. La partie 3 de base et ainsi également le boîtier 1 pour composants électroniques dans son ensemble sont mécaniquement fixés au rail de support 2 à l'aide de deux boulons 21 positionnés dans la partie 3 de base, l'un d'eux au moins étant positionné de sorte qu'il puisse être déplacé perpendiculairement par rapport à la direction longitudinale du rail de support 2 et étant à ressort. Les boulons 21 comportent chacun un ergot d'accrochage 22, qui s'enclenche sous les deux pattes horizontales du rail de support 2 lorsque la partie 3 de base est positionnée sur le rail de support 2 et ainsi verrouille la partie 3 de base sur le rail de support 2. Pour retirer la partie 3 de base du rail de support 2, le boulon 21 à ressort et positionné de manière à pouvoir être déplacé doit être rentré contre sa force de ressort, le boulon 21 ayant pour ce faire une section de déverrouillage 23 comportant une ouverture, dans laquelle la pointe d'un tournevis peut être insérée depuis l'extérieur, sur son extrémité diamétralement opposée à l'ergot d'accrochage 22. La partie supérieure 4 du boîtier 1 pour composants électroniques comporte un couvercle 24 sur son sommet, qui est maintenu de manière à pouvoir pivoter sur un cadre 25 implanté sur la partie supérieure 4. Le couvercle 24 peut soit être fabriqué à partir du même matériau et dans la même couleur que la partie supérieure 4 (figure 1) soit à partir d'un matériau transparent (figure 3). Un loquet correspondant peut être implanté entre le couvercle 24 et le cadre 25 pour fixer le couvercle 24 dans la position fermée. Cependant, de surcroît, il est également possible de sceller le couvercle 24 dans la position fermée par l'intermédiaire d'un sceau au plomb. Ceci peut être avantageux si un paramétrage du dispositif électrique, qui ne doit être modifié que dans des cas particuliers, doit être effectué avec le couvercle 24 ouvert à l'aide de boutons ou de potentiomètres de réglage positionnés sous le couvercle 24. On peut voir sur les figures 7 et 8 que des ouvertures de ventilation 26 peuvent être implantées dans les côtés étroits de la partie supérieure 4, afin d'éliminer la chaleur apparaissant sur les cartes de circuit imprimé 11 du boîtier 1 pour composants électroniques. De surcroît, on peut voir sur les figures 7 et 8 que le boîtier 1 pour composants électroniques peut être prévu avec différentes bornes de connexion 6. Tous les types connus de bornes de connexion 6 peuvent être en principe connectés à la carte de circuit imprimé 5, c'est-à-dire, en particulier des bornes de connexion à vis, des brides à ressort de tension, ou des brides à ressort à pattes. Le nombre de bornes prévues est également variable, comme cela apparaît de manière immédiatement évidente à partir de la figure 8. De surcroît, la possibilité existe également pour que l'on connecte les bornes de connexion 6 ou les fiches de connexion et/ou les douilles de connexion 27, qui font saillie au-delà du bord de la face avant du boîtier 1 pour composants électroniques, à la carte de circuit imprimé 5. Cette souplesse dans le choix des bornes de connexion 6 ou des fiches de connexion et/ou des douilles de connexion 27 est possible grâce à la géométrie de la partie supérieure 4, qui est ouverte sur les côtés étroits dans la zone des bornes de connexion 6. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
La présente invention concerne un boîtier pour composants électroniques destiné à être positionné sur un rail de support 2, ayant une partie (3) de base, ayant une partie supérieure (4), ayant au moins une carte de circuit imprimé (5), et ayant au moins deux bornes de connexion (6) ou des connecteurs enfichables pour connecter des conducteurs électriques, la partie (3) de base et la partie supérieure (4) pouvant être verrouillées l'une avec l'autre, la partie (3) de douille pouvant être emboîtée par pression sur le rail de support (2), et les bornes de connexion (6) pouvant être électriquement connectées à la carte de circuit imprimé (5), caractérisé en ce que la carte de circuit imprimé (5) est positionnée dans la partie (3) de base, la partie (3) de base comporte deux parois latérales (7, 8), qui sont positionnées sur des côtés diamétralement opposés et s'étendent perpendiculairement par rapport au rail de support (2) et à la carte de circuit imprimé (5), de multiples attaches, en particulier de multiples ouvertures (9, 10) étant implantées sur les parois latérales (7, 8) de telle sorte que des cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires puissent être enclenchées si on le souhaite dans les attaches dans au moins deux directions spatiales qui sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre.
1. Boîtier pour composants électroniques destiné à être positionné sur un rail de support 2, ayant une partie (3) de base, ayant une partie supérieure (4), ayant au moins une carte de circuit imprimé (5), et ayant au moins deux bornes de connexion (6) ou des connecteurs enfichables pour connecter des conducteurs électriques, la partie (3) de base et la partie supérieure (4) pouvant être verrouillées l'une avec l'autre, la partie (3) de douille pouvant être emboîtée par pression sur le rail de support (2), et les bornes de connexion (6) pouvant être électriquement connectées à la carte de circuit imprimé (5), caractérisé en ce que la carte de circuit imprimé (5) est positionnée dans la partie (3) de base, la partie (3) de base comporte deux parois latérales (7, 8), qui sont positionnées sur des côtés diamétralement opposés et s'étendent perpendiculairement par rapport au rail de support (2) et à la carte de circuit imprimé (5), de multiples attaches, en particulier de multiples ouvertures (9, 10) étant implantées sur les parois latérales (7, 8) de telle sorte que des cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires puissent être enclenchées si on le souhaite dans les attaches dans au moins deux directions spatiales qui sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. 2. Boîtier pour composants électroniques selon la 1, caractérisé en ce que les parois latérales (7, 8) sont au moins partiellement recouvertes par la partie supérieure (4). 3. Boîtier pour composants électroniques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que de multiples guides de carte de circuit imprimé sont implantés dans la partie supérieure (4), parl'intermédiaire desquels les cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires peuvent être fixées dans leur position, en particulier si les cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires sont positionnées perpendiculairement par rapport à la carte de circuit imprimé (5). 4. Boîtier pour composants électroniques selon la 3, caractérisé en ce que les attaches dans les parois latérales (7, 8) et les guides de carte de circuit imprimé dans la partie supérieure (4) sont positionnés de telle sorte que les cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires puissent être reçues dans l'ensemble des trois directions spatiales dans le boîtier pour composants électroniques. 5. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires sont électriquement connectées les unes aux autres par l'intermédiaire de la carte de circuit imprimé (5). 6. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les cartes de circuit imprimé (11) supplémentaires sont électriquement connectées les unes aux autres par l'intermédiaire de contacts enfichables implantés sur les cartes de circuit imprimé (il) individuelles. 7. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'une ouverture (15) est implantée dans le fond de la partie (3) de base, et la carte de circuit imprimé (5) comporte des contacts, en particulier des contacts mâles (16), qui peuvent être enfichés dans des contre-contacts correspondants, en particulier des douilles (17) correspondantes d'un connecteur (18) debus positionné dans le rail de support (2), lorsque la partie (3) de base est emboîtée par pression sur le rail de support (2). 8. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la partie (3) de base comporte un verrou, au moyen duquel la partie (3) de base peut être connectée de manière amovible au rail de support (2). 9. Boîtier pour composants électroniques selon la 8, caractérisé en ce que le verrou comporte au moins un boulon à ressort (21), qui est positionné de manière à pouvoir être déplacé dans la partie (3) de base, qui s'enclenche sous une patte du rail de support (2) au moyen d'un ergot d'accrochage (22) dans la position verrouillée et qui comporte une section de déverrouillage (23) accessible depuis l'extérieur, au moyen de laquelle le boulon (21) peut être amené dans la position déverrouillée. 10. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que différents types de bornes de connexion (6) ou de connecteurs enfichables peuvent être connectés à la carte de circuit imprimé (5). 11. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'un couvercle (24) est positionné, en particulier de manière à pouvoir pivoter, sur la partie supérieure (4). 12. Boîtier pour composants électroniques selon la 11, caractérisé en ce que le couvercle (24) est fabriqué à partir d'un matériau transparent et des éléments d'affichage, tels que des diodes électroluminescentes, ou des éléments de fonctionnement, tels que des boutons ou despotentiomètres de réglage, sont positionnés sous le couvercle (20). 13. Boîtier pour composants électroniques selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que des ouvertures de ventilation (26) sont implantées sur la partie supérieure (4), de préférence dans les côtés étroits.
H
H05
H05K
H05K 7
H05K 7/02,H05K 7/14
FR2887968
A1
DISPOSITIF DE VENTILATION D'UNE CUISINE ET HOTTE MOTORISEE DE VENTILATION
20,070,105
Les hottes de cuisine, disposées au dessus d'une table de cuisson, sont destinées à capter l'air dans l'environnement de l'appareil de cuisson pour éliminer les odeurs. Ces hottes sont généralement considérées comme des éléments d'électroménager installés indépendamment des systèmes de ventilation des logements, de telle sorte qu'elles peuvent avoir une influence néfaste sur la qualité de l'air intérieur et perturber le fonctionnement du dispositif de ventilation. Il existe deux types principaux de hotte: les hottes à extraction et les hottes à recyclage. Une hotte à extraction comprend un ventilateur, un filtre 10 à graisse, et un conduit de refoulement vers l'extérieur. Les inconvénients de cette technique sont principalement la mise en oeuvre du refoulement vers l'extérieur qui est parfois problématique. Un autre inconvénient est la nécessité d'un débit d'extraction élevé, nécessaire à une bonne efficacité, qui entraîne de fortes déperditions thermiques. La hotte devient alors pénalisantes dans le bilan thermique du logement. Enfin, il est interdit de raccorder une telle hotte à un système de ventilation mécanique contrôlé (VMC) collectif. Enfin, la forte dépression créée dans le logement perturbe le fonctionnement de la ventilation, lorsque le logement est équipé d'un dispositif de ventilation mécanique contrôlée. Les hottes à recyclage sont destinées principalement à l'habitat collectif et évitent le problème du refoulement de l'air à l'extérieur. Ces hottes sont équipées d'un ventilateur aspirant les vapeurs au-dessus de l'appareil de cuisson, d'un filtre à graisses et d'un filtre à odeurs. Les inconvénients de ces hottes sont les suivants: les pollutions gazeuses et la vapeur d'eau ne sont pas évacuées. Même si la vapeur d'eau n'est plus visible à la sortie du filtre, elle demeure présente et est relarguée dans la pièce. Le filtre à odeurs sature facilement et entraîne des relargages d'odeurs lors de la mise en route de la hotte. Le document EP 1 498 201 concerne une hotte à recyclage pouvant être raccordée à un conduit de refoulement, éventuellement raccordé à la ventilation mécanique contrôlée, dans laquelle le filtre à odeurs est déplaçable dans une position dans laquelle il est situé dans le parcours de l'air recyclé, en période de cuisson et de fonctionnement du ventilateur, et une position dans laquelle il est situé sur le parcours de l'air d'extraction par la ventilation mécanique contrôlée, lorsque le ventilateur de recyclage ne fonctionne pas. Cette solution présente toutefois l'inconvénient de fournir une hotte d'encombrement important dans la mesure où il faut réaliser la translation du filtre à odeurs entre deux positions relativement éloignées l'une de l'autre. Toutefois, il est intéressant de noter que lorsque le ventilateur de recyclage ne fonctionne pas, l'air de ventilation extrait dans la cuisine passe à travers le filtre à graisses et le filtre à odeurs, et permet de réaliser la désorption de ceux-ci. L'invention vise à fournir un dispositif de ventilation d'une cuisine, mettant en oeuvre une hotte de volume beaucoup plus compact permettant de réaliser la désorption du ou des filtres lorsque le ventilateur de recyclage n'est pas utilisé. A cet effet, le dispositif qu'elle concerne comporte un conduit d'extraction d'air appartenant à une installation de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et une hotte de cuisson motorisée comportant un caisson, dont la face inférieure ouverte est équipée d'un filtre à graisses et éventuellement d'un filtre à odeurs au-dessus desquels est disposé un ventilateur aménagé pour aspirer l'air depuis la face inférieure et le refouler vers la partie supérieure qui est délimitée par une paroi dans laquelle sont ménagées deux ouvertures dont l'une est destinée à être raccordée au conduit de VMC et dont l'autre est destinée à réaliser le recyclage dans la cuisine d'air aspiré par le ventilateur, ces deux ouvertures étant équipées chacune d'un volet et une prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC étant elle-même équipée d'un volet, les moyens de commande des différents volets étant tels que: - en période de cuisine et de fonctionnement du ventilateur, le volet de la prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC et le volet de l'ouverture de recyclage d'air sont ouverts et le volet de l'ouverture de raccordement de la hotte au conduit de VMC est fermée, et - en période normale de renouvellement d'air, le volet de la prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC et le volet de l'ouverture de recyclage d'air sont fermés et le volet de l'ouverture de raccordement de la hotte au conduit de VMC est ouvert. En période de cuisine, la ventilation mécanique contrôlée continue à extraire un débit déterminé, tandis que le ventilateur de recyclage réalise au niveau de l'appareil de cuisson l'aspiration d'un volume supplémentaire qui est recyclé dans la pièce. En période normale de renouvellement d'air, la totalité de l'air extrait passe à travers le filtre à graisses et l'éventuel filtre à odeurs, réalisant la désorption de ceux-ci. Il doit être noté que le passage d'un état de fonctionnement à l'autre est réalisé en actionnant simplement des volets, mais sans bouger le ou les filtres. Suivant une première forme d'exécution, la prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC est constituée par un canal qui, ménagé dans la hotte, est distinct du circuit d'aspiration d'air à travers le filtre à graisses. Selon une variante, la prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC pourrait être ménagée à l'extérieur de la hotte, et être constituée par une bouche équipant directement le conduit de VMC. Suivant une caractéristique de l'invention, dans la première forme d'exécution présentée, l'extrémité aval du canal formant prise d'aspiration d'air et l'ouverture ménagée dans la paroi supérieure de la hotte et destinée à déboucher dans le conduit de VMC sont adjacentes. Avantageusement, l'extrémité aval du canal formant prise d'aspiration d'air et l'ouverture ménagée dans la paroi supérieure de la hotte et destinée à déboucher dans le conduit de VMC sont équipées d'un même volet qui, dans une première position, obture l'extrémité aval du canal et découvre l'ouverture, et qui, dans une seconde position, découvre l'extrémité aval du canal et obture l'ouverture. Cet agencement permet de réduire le nombre des volets. Suivant une forme d'exécution de ce dispositif, les moyens de commande du moteur commandent également, lorsqu'ils sont actionnés, la commutation des volets d'une position à l'autre. Il serait également possible d'asservir la commutation des volets à d'autres organes de commande, telles qu'un dispositif de détection de présence devant l'appareil de cuisson, ou à la mise en fonctionnement de l'appareil de cuisson lui-même. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est possible de réaliser un couplage mécanique des différents volets. L'invention concerne également une hotte de ventilation d'une cuisine caractérisée en ce qu'elle comporte un caisson dont la face inférieure est équipée d'un filtre à graisses et d'un filtre à odeurs et au-dessus duquel est disposé un ventilateur, la paroi délimitant le compartiment situé au-dessus du ventilateur comportant une ouverture de recyclage d'air dans la cuisine et une ouverture destinée à être raccordée à un conduit d'extraction d'air, le caisson contenant également et en parallèle au circuit précédent, un canal dont une extrémité forme une prise d'aspiration et dont l'autre extrémité est destinée à être raccordée au conduit d'extraction d'air, les ouvertures et le canal étant associés à des volets assurant suivant leur position, leur obturation ou leur ouverture. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif. Figures 1 et 2 sont deux vues en coupe longitudinale de ce dispositif. La figure 1 représente un appareil de cuisson 2 adossé à un mur 3 en partie haute duquel est ménagée une ouverture 4. Une hotte 5 est disposée au-dessus de l'appareil de cuisson 2. Cette hotte comprend un caisson 6 dont la face inférieure est ouverte et au niveau de laquelle est monté un filtre à graisses et un filtre à odeurs, l'ensemble étant désigné par la référence 7. Au dessus des filtres 7 est disposé un ventilateur 8 d'aspiration. Dans le caisson 6 sont ménagées une ouverture 9 tournée vers l'intérieur de la pièce, destinée au passage de l'air de recyclage, et une ouverture 10 située du côté arrière de la hotte et destinée à être reliée à un conduit 12 traversant l'ouverture 4 ménagée dans le mur 3, et reliée à une installation de ventilation mécanique contrôlée (VMC). Dans la partie arrière du caisson 6, est ménagé un canal 13, dont l'extrémité inférieure débouche au-dessus de l'appareil de cuisson, mais à l'extérieur des filtres 7, et dont l'extrémité supérieure est raccordée au conduit 12. Il doit être noté que l'extrémité supérieure du canal 13 forme une ouverture 14 adjacente à l'ouverture 10 débouchant dans le volume comprenant le ventilateur de recyclage 8. L'ouverture 9 ménagée dans la partie avant du caisson 6 peut être obturée par un volet 15, tandis qu'un volet 16 est associé aux ouvertures 10 et 14 pour pouvoir alternativement obturer l'une ou l'autre de ces deux ouvertures. Lorsque l'appareil de cuisson est en fonctionnement, et que le ventilateur de recyclage 8 est actionné, le volet 15 est ouvert, permettant le passage d'air recyclé en direction de la pièce, et le volet 16 isole le compartiment comprenant le ventilateur du conduit 12 relié à la VMC, tandis qu'il laisse libre l'ouverture 14 du canal 13. Ainsi, en période de cuisson, l'air extrait de la cuisine par la VMC par le canal 13, tandis que la totalité de l'air aspiré par le ventilateur 8 est recyclé vers l'intérieur de la pièce par l'intermédiaire de l'ouverture 9. En période de non utilisation de l'appareil de cuisson, et comme montré à la figure 2, le ventilateur 8 de recyclage étant à l'arrêt, le volet 15 obture l'ouverture 9, et le volet 16 obture l'ouverture 14 du canal 13, et laisse libre l'ouverture 10 débouchant dans le compartiment contenant le ventilateur 8. Ainsi, la totalité du débit extrait par la VMC afin de traiter la qualité d'air dans le local, passe sur les filtres 7, assurant leur nettoyage par un phénomène de désorption. Cela permet de régénérer les filtres, d'améliorer leur niveau de vie et de limiter les contraintes d'entretien, cette régénération du filtre à odeurs évitant que, comme tel est le cas avec une installation traditionnelle, la mise en fonctionnement du ventilateur 8 de recyclage d'air ne se traduise par le relargage d'odeurs à l'intérieur de la pièce. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante, en fournissant un dispositif de ventilation d'une cuisine, de structure simple, et très efficace, puisqu'assurant parfaitement la fonction de recyclage d'air, et la fonction de ventilation du local, sans que la ventilation du local soit perturbé par le recyclage d'air, et tout en permettant au dispositif de ventilation du local d'assurer la régénération des filtres, lorsque l'appareil de cuisson n'est pas utilisé. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif, décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que la prise d'air pour l'installation de VMC pourrait ne pas être située à l'intérieur de la hotte, mais être constituée par une bouche d'extraction débouchant directement dans le conduit d'extraction, le volet associé à cette bouche étant bien entendu asservi aux autres volets, sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention
Ce dispositif comprend une hotte (5) motorisée à recyclage et un conduit (12) d'extraction d'air appartenant à une installation de ventilation mécanique contrôlée. Le caisson de la hotte communique par une ouverture (10) avec le conduit (12) d'extraction. Une autre prise d'air (13) est prévue qui débouche dans le conduit (12). Cette prise d'air (13) est obturée et l'ouverture (10) est libre en période de fonctionnement du ventilateur (8) de la hotte, et inversement lorsque le ventilateur (8) est à l'arrêt.
1. Dispositif de ventilation d'une cuisine caractérisé en ce qu'il comporte un conduit (12) d'extraction d'air appartenant à une installation de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et une hotte de cuisson (5) motorisée comportant un caisson (6), dont la face inférieure ouverte est équipée d'un filtre à graisses et éventuellement d'un filtre à odeurs (7) au-dessus desquels est disposé un ventilateur (8) aménagé pour aspirer l'air depuis la face inférieure et le refouler vers la partie supérieure qui est délimitée par une paroi dans laquelle sont ménagées deux ouvertures (9, 10) dont l'une (10) est destinée à être raccordée au conduit (12) de VMC et dont l'autre (9) est destinée à réaliser le recyclage dans la cuisine d'air aspiré par le ventilateur (8), ces deux ouvertures (9, 10) étant équipées chacune d'un volet (15, 16) et une prise d'aspiration d'air (13) dans le conduit (12) de VMC étant elle-même équipée d'un volet (16), les moyens de commande des différents volets (15, 16) étant tels que: - en période de cuisine et de fonctionnement du ventilateur, le volet (16) de la prise d'aspiration d'air (13) dans le conduit (12) de VMC et le volet (15) de l'ouverture (9) de recyclage d'air sont ouverts et le volet (16) de l'ouverture (10) de raccordement de la hotte au conduit de VMC est fermée, et - en période normale de renouvellement d'air, le volet (16) de la prise d'aspiration d'air (13) dans le conduit (12) de VMC et le volet (15) de l'ouverture (9) de recyclage d'air sont fermés et le volet (16) de l'ouverture (10) de raccordement de la hotte au conduit (12) de VMC est ouvert. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la prise d'aspiration d'air dans le conduit de VMC est constituée par un canal (13) qui, ménagé dans la hotte, est distinct du circuit d'aspiration d'air à travers le filtre à graisses (7). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'extrémité aval (14) du canal (13) formant prise d'aspiration d'air et l'ouverture (10) ménagée dans la paroi supérieure de la hotte et destinée à déboucher dans le conduit de VMC sont adjacentes. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'extrémité aval (14) du canal (13) formant prise d'aspiration d'air et l'ouverture (10) ménagée dans la paroi supérieure de la hotte et destinée à déboucher dans le conduit (12) de VMC sont équipées d'un même volet (16) qui, dans une première position, obture l'extrémité aval (14) du canal (13) et découvre l'ouverture (10), et qui, dans une seconde position, découvre l'extrémité aval (14) du canal (13) et obture l'ouverture (10). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de commande du moteur commandent également, lorsqu'ils sont actionnés, la commutation des volets (15, 16) d'une position à l'autre. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les différents volets (15, 16) sont couplés mécaniquement. 7. Hotte de ventilation d'une cuisine, caractérisé en ce qu'elle comporte un caisson (6) dont la face inférieure est équipée d'un filtre à graisses et d'un filtre à odeurs (7) et au-dessus duquel est disposé un ventilateur (8), la paroi délimitant le compartiment situé au-dessus du ventilateur (8) comportant une ouverture (9) de recyclage d'air dans la cuisine et une ouverture (10) destinée à être raccordée à un conduit (12) d'extraction d'air, le caisson contenant également et en parallèle au circuit précédent, un canal (13) dont une extrémité (14) forme une prise d'aspiration et dont l'autre extrémité est destinée à être raccordée au conduit (12) d'extraction d'air, les ouvertures (9, 10, 13) et le canal étant associés à des volets (15, 16) assurant suivant leur position, leur obturation ou leur ouverture.
F
F24
F24C,F24F
F24C 15,F24F 7,F24F 11,F24F 13
F24C 15/20,F24F 7/04,F24F 11/02,F24F 13/28
FR2897230
A1
DISPOSITIF D'OBTURATION PERFECTIONNE A VOLET MOBILE
20,070,810
MOBILE. L'invention concerne, de façon générale, la conception des systèmes d'obturation à volets mobiles, notamment pour prises ou boîtiers électriques ou informatiques. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif d'obturation comprenant une paroi présentant une face antérieure et une face postérieure, une ouverture pratiquée dans cette paroi, un volet présentant une face antérieure et une face postérieure et adoptant sélectivement au moins une position d'obturation, dans laquelle il obture l'ouverture, et une position de dégagement dans laquelle il découvre cette ouverture, des pions reliés à un premier bord du volet, et des logements prévus dans l'épaisseur de la paroi de part et d'autre de l'ouverture pour recevoir les pions, ces logements coopérant avec les pions pour maintenir le volet par rapport à la paroi au moins dans sa position d'obturation. Dans les dispositifs connus de ce type, les pions 25 sont généralement formés de part et d'autre du volet au voisinage du premier bord de ce dernier. Cette solution exige l'emploi de matériaux relativement souples, faute de quoi les pions subissent 30 une usure rapide, même lorsque le dispositif est réalisé avec des tolérances de fabrication très rigoureuses. L'invention, qui se situe dans ce contexte, a pour but de proposer un dispositif d'obturation libéré de 35 cette contrainte de choix de matériaux. A ceste fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend en outre des bras flexibles reliant les pions au premier bord du volet de manière élastique dans le sens d'un rapprochement mutuel des pions, ces bras faisant saillie du premier bord et de la face postérieure de ce volet. Il est en outre possible de prévoir que le dispositif de l'invention comprenne une pièce de séparation disposée à proximité relative d'un premier bord de l'ouverture, adjacent au premier bord du volet lorsque ce volet est en position d'obturation, que cette pièce de séparation définisse une fente d'escamotage à l'intérieur de cette ouverture, et que le volet soit en outre mobile de sa position de dégagement vers une position escamotée qu'il atteint en coulissant à l'intérieur de la fente d'escamotage. Il peut alors être judicieux de prévoir que les bras aient un profil en baïonnette, que les logements soient creusés dans la face postérieure de la paroi au-delà de la fente par rapport à la pièce de séparation, et que le volet passe de sa position d'obturation à sa position de dégagement par basculement de la face postérieure du volet sur le bord antérieur de la pièce de séparation, insertion du premier bord du volet dans la fente, et dégagement concomitant des pions hors des logements. De préférence, les pions présentent des faces externes en pente vers un plan médian du volet, et les logements sont bordés par des reliefs offrant une pente douce dans une direction d'introduction des pions et une pente abrupte dans une direction d'extraction des pions, le volet étant ainsi indémontable. Dans le dispositif de l'invention, la paroi peut être réalisée dans un polymère thermodurcissable, tandis que le volet, les bras, et les pions peuvent être réalisés en polycarbonate. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de l'ouverture et de la face antérieure de la paroi; - la figure 2 est une vue en perspective du volet; 20 - la figure 3 est une vue de face partielle du volet; - la figure 4 est une vue partielle de l'ouverture et de la face postérieure de la paroi; 25 - les figures 5 à 7 sont des vues en perspective partielles du dispositif de l'invention, représentant trois états successifs d'une phase de montage du volet; - la figure 8 est une vue partielle en perspective 30 rapprochée de l'ouverture et de la face postérieure de la paroi; - la figure 9 est une vue agrandie d'une partie de la figure 8; et 35 - les figures 10A à 10F sont des vues en coupe partielles du dispositif de l'invention, représentant six états successifs d'une phase d'ouverture du volet. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un dispositif d'obturation comprenant notamment une paroi 1, une ouverture 2 pratiquée dans la paroi 1, un volet 3, des pions 4 reliés au bord 31 du volet 3 conventionnellement défini comme le bord supérieur de ce volet, et des logements 5 destinés à recevoir les pions 4. Le volet 3 est monté mobile par rapport à la paroi 1 et peut au moins adopter, à volonté, une position d'obturation dans laquelle il obture l'ouverture 2 (figure 10 A), et une position de dégagement dans laquelle il découvre cette ouverture 2 (figure 10 E). La paroi 1 et le volet 3 présentent des faces antérieures respectives 101 et 301 et des faces postérieures respectives 102 et 302, les faces antérieures 101 et 301 étant seules visibles de l'extérieur du dispositif lorsque le volet 3 est dans sa position d'obturation. Les logements 5 sont prévus dans l'épaisseur de la paroi 1 de part et d'autre de l'ouverture 2 pour recevoir les pions 4 qui coopèrent avec ces logements 5 pour maintenir le volet 3 par rapport à la paroi 1 au moins dans sa position d'obturation. Comme le montrent notamment les figures 2 et 3, le dispositif de l'invention comprend en outre des bras 6 flexibles qui relient les pions 4 au bord supérieur 31 du volet 3 et qui font saillie de ce bord 31 et de la face postérieure 302 du volet 3. Les bras 6 sont flexibles suivant une direction transversale au plan médian P du volet 3 de sorte qu'ils autorisent, moyennant l'application d'une force élastique, le rapprochement mutuel des pions 4 et leur éloignement mutuel. Une fente d'escamotage 20 peut être définie à l'intérieur de l'ouverture 2 au moyen d'une pièce de séparation 7 disposée parallèlement au bord supérieur 21 de cette ouverture, c'est-à-dire parallèlement au bord de l'ouverture qui est adjacent au bord supérieur 31 du volet 3 lorsque ce volet est en position d'obturation. Le volet 3 peut ainsi se déplacer non seulement entre sa position d'obturation et sa position de dégagement, mais également de sa position de dégagement vers une position escamotée (figure 10F) et inversement, le volet 3 atteignant sa position escamotée en coulissant à l'intérieur de la fente d'escamotage 20. Les bras 6 ont de préférence un profil en baïonnette (figures 10 C à 10 E), et les logements 5 sont creusés dans la face postérieure 102 de la paroi 1, au- delà de la fente 20 par rapport à la pièce de séparation 7. Ainsi, comme le montre la succession des figures 10 A à 10 D, le volet 3 passe de sa position d'obturation à sa position de dégagement par basculement de la face postérieure 302 du volet 3 sur le bord antérieur 71 de la pièce de séparation 7, par l'insertion concomitante du bord supérieur 31 du volet 3 dans la fente 20, et par dégagement concomitant des pions 4 hors des logements 5.35 Comme le montre le mieux la figure 3, les pions 4 présentent des faces externes 41 en pente vers le plan médian P du volet 3. De façon correspondante (figures 8 et 9), les logements 5 sont bordés par des reliefs 51 qui offrent chacun une pente douce 511 dans une direction X+ d'introduction des pions 4 et une pente abrupte 512 dans une direction X- d'extraction des pions 4 hors de ces logements. Lors de la mise en place du volet 3 dans l'ouverture 2 (figures 6 et 7), la rencontre des faces inclinées 41 des pions 4 avec les pentes 511 des reliefs 51 provoque un rapprochement mutuel élastique de ces pions par flexion des bras 6 puis l'encliquetage des pions 4 dans les logements 5. Les bords des pions 4 faisant alors face aux pentes 20 abruptes 512 des logements 5, ces pions sont prisonniers et le volet. 3 est rendu indémontable. L'invention est notamment applicable dans le cas où la paroi 1 est réalisée dans un polymère 25 thermodurcissable, alors que le volet 3, les bras 6, et les pions 4 sont réalisés en polycarbonate
L'invention concerne un dispositif d'obturation comprenant une paroi (1), une ouverture (2) pratiquée dans cette paroi (1), un volet (3) adoptant sélectivement au moins une position d'obturation, dans laquelle il obture l'ouverture (2), et une position de dégagement dans laquelle il découvre cette ouverture (2), des pions (4) reliés à un premier bord (31) du volet (3), et des logements prévus dans l'épaisseur de la paroi (1) de part et d'autre de l'ouverture (2) pour recevoir les pions (4).Le dispositif de l'invention comprend en outre des bras (6) flexibles reliant les pions (4) au premier bord (31) du volet (3) de manière élastique dans le sens d'un rapprochement mutuel des pions (4), ces bras (6) faisant saillie du premier bord (31) et de la face postérieure de ce volet (3).
1. Dispositif d'obturation comprenant une paroi (1) présentant une face antérieure (101) et une face postérieure (102), une ouverture (2) pratiquée dans cette paroi (1), un volet (3) présentant une face antérieure (301) et une face postérieure (302) et adoptant sélectivement au moins une position d'obturation, dans laquelle il obture l'ouverture (2), et une position de dégagement dans laquelle il découvre cette ouverture (2), des pions (4) reliés à un premier bord (31) du volet (3), et des logements (5) prévus dans l'épaisseur de la paroi (1) de par' et d'autre de l'ouverture (2) pour recevoir les pions (4), ces logements (5) coopérant avec les pions (4) pour maintenir le volet (3) par rapport à la paroi (1) au moins dans sa position d'obturation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des bras (6) flexibles reliant les pions (4) au premier bord (31) du volet (3) de manière élastique dans le sens d'un rapprochement mutuel des pions (4), ces bras (6) faisant saillie du premier bord (31) et de la face postérieure (302) de ce volet (3). 2. Dispositif d'obturation suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pièce de séparation (7) disposée à proximité relative d'un premier bord (21) de l'ouverture (2), adjacent au premier bord (31) du volet (3) lorsque ce volet est en position d'obturation, en ce que cette pièce de séparation (7) définit une fente d'escamotage (20) à l'intérieur de cette ouverture (2), et en ce que le volet (3) est en outre mobile de sa position de dégagement vers une position escamotée qu'il atteint en coulissant à l'intérieur de la fente d'escamotage (20). 3. Dispositif d'obturation suivant la 2, caractérisé en ce que les bras (6) ont un profil en baïonnette, en ce que les logements (5) sont creusés dans la face postérieure (102) de la paroi (1) au-delà de la fente (20) par rapport à la pièce de séparation (7), et en ce que :e volet (3) passe de sa position d'obturation à sa position de dégagement par basculement de la face postérieure (302) du volet (3) sur le bord antérieur (71) de la pièce de séparation (7), insertion du premier bord (31) du volet (3) dans la fente (20), et dégagement concomitant des pions (4) hors des logements (5). 4. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les pions (4) présentent des faces externes (41) en pente vers un plan médian (P) du volet (3), et en ce que les logements (5) sont bordés par des reliefs (51) offrant chacun une pente douce (511) dans une direction (X+) d'introduction des pions (4) et une pente abrupte (512) dans une direction (X-) d'extraction des pions (4), le volet (3) étant ainsi indémontable. 5. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi (1) est réalisée dans un polymère thermodurcissable. 6. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet (3), les bras (6), et les pions (4) sont réalisés en polycarbonate.
H
H05
H05K
H05K 5
H05K 5/03
FR2895748
A1
MODELE DE CULTURE CELLULAIRE ET SES APPLICATIONS
20,070,706
La présente invention a pour objet un modèle multicellulaire comprenant des kératinocytes, des mélanocytes et des cellules nerveuses, ainsi que l'utilisation de ce modèle à des fins de criblages d'agents actifs, notamment à l'égard de la mélanogenèse. De nombreux modèles cellulaires visant à simuler les différentes propriétés et caractéristiques de la peau ont été mis au point afin de permettre la réalisation des études nécessaires à une meilleure compréhension du rôle des différents éléments constitutifs de la peau, tant dans le domaine mécanique, que dans le domaine physiologique. De manière générale, ces modèles comprennent des kératinocytes humains déposés sur un support, par exemple un équivalent de derme, et cultivés dans des conditions convenant à la formation d'un équivalent épidermique. Toutefois, la peau est une structure complexe comprenant divers types cellulaires, le cas échéant, organisés en structures tissulaires, au sein desquelles et entre lesquelles peuvent s'établir des communications cellulaires régulant l'homéostasie de la peau. A titre d'exemple, une peau comprend, notamment, des kératinocytes, des mélanocytes, des cellules nerveuses, mais également des fibroblastes, des cellules de Langerhans, des cellules endothéliales constituant les vaisseaux sanguins irriguant le derme et l'hypoderme, des cellules musculaires lisses, etc. Les kératinocytes sont principalement responsables de la production de kératine, un des constituants essentiels de la couche cornée. Ils subissent en permanence une évolution morphologique témoignant de leur kératinisation sous-tendant le rôle de barrière protectrice (mécanique, chimique) de l'épiderme. Les mélanocytes sont localisés dans la couche basale de l'épiderme. Ils sont le siège de la mélanogenèse, et du fait de leur contact étroit avec les kératinocytes, ils transfèrent à ces derniers la mélanine néo-synthétisée sous la forme de mélanosomes, donnant ainsi à la peau sa coloration. Le type et la quantité de mélanine contenue dans les mélanosomes déterminent la coloration de la peau. La mélanine constitue, en particulier, un écran efficace de protection contre les rayonnements solaires, notamment les rayonnements ultra-violets. La mélanogenèse est un phénomène biologique complexe initié par l'hydroxylation de l'acide aminé L-tyrosine résultant de la formation de la L-dihydroxyphénylalanine (L-DOPA), convertie à son tour en DOPA-chrome par l'action d'une enzyme spécifique, associée aux mélanocytes, la tyrosinase. Des réactions de réduction et d'oxydation consécutives conduisent à la conversion du DOPA-chrome en mélanine. La production de la tyrosinase et son activité déterminent en partie la quantité de mélanine produite. La quantité et le type de mélanine transférée aux kératinocytes déterminent, quant à eux, le degré de pigmentation visuelle d'une peau humaine. Or la mélanine peut être synthétisée de manière excessive, voire anarchique, en réponse à un stress exogène telle que la pollution et les rayons UV, et/ou un stress endogène, par exemple due au vieillissement des kératinocytes, des cellules endothéliales, des fibroblastes et des cellules de Langerhans. Ainsi, de nombreux troubles cutanés peuvent résulter d'une dérégulation de la mélanogenèse, et conduire, par exemple à une surcharge de mélanine ou à une répartition anormale de la mélanine dans la peau, dénommée hypermélanose. Dans les hypermélanoses, on peut distinguer les mélanodermies, anomalies associées à l'épiderme et les cérulodermies, anomalies dermiques. Récemment, il a notamment été constaté qu'un stress émotionnel, par exemple d'origine neurogène ou impliquant des cellules nerveuses pouvait induire une libération d'hormones et de neurohormones, capables d'affecter l'homéostasie de la mélanogenèse. Or à ce jour aucun des modèles cellulaires disponibles ne permet de reproduire et d'étudier l'impact de l'activité nerveuse, de façon satisfaisante, sur les fonctions physiologiques de la peau, et notamment sur la mélanogenèse. La présente invention vise précisément à satisfaire à ce besoin. Ainsi, selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un modèle multicellulaire comprenant au moins comme type de cellules : - des kératinocytes, - des mélanocytes et - des cellules nerveuses, dans lequel les kératinocytes et les mélanocytes forment un premier tapis cellulaire, lesdites cellules nerveuses forment un second tapis cellulaire dénué de contact physique avec le premier tapis cellulaire, lesdits premier et second tapis cellulaires étant agencés de manière à être compatibles avec une manifestation d'au moins un échange chimique cellulaire. Le modèle cellulaire selon l'invention a pour avantage d'être aisé à mettre en oeuvre, d'être robuste, et de permettre l'étude des mécanismes physiologiques régulant l'homéostasie de la peau, et notamment de la mélanogenèse. Le modèle cellulaire selon l'invention a également pour avantage d'être simple à mettre en oeuvre, de ne pas nécessiter de contact direct entre les cellules nerveuses et les autres cellules, en particulier avec les co-cultures de mélanocytes et de kératinocytes. Ainsi, les inventeurs ont observé que l'application de noradrénaline dans un modèle multicellulaire selon l'invention entraîne une augmentation de la libération de Calcitonine-Gene-Related Peptide (CGRP) à partir de terminaisons de cellules nerveuses, ainsi qu'une augmentation de la synthèse de mélanine par des mélanocytes. En revanche l'administration d'un antagoniste de récepteurs au CGRP, le CGRP8_37, se traduit, plus particulièrement, par une diminution importante de la synthèse de mélanine, témoignant ainsi de l'implication du CGRP dans un échange chimique cellulaire entre les cellules nerveuses et les mélanocytes. Selon un autre de ces aspects, la présente invention a pour objet une utilisation d'un modèle multicellulaire conforme à l'invention pour cribler des agents susceptibles de moduler une manifestation d'un échange chimique susceptible d'intervenir entre des cellules nerveuses, des kératinocytes et/ou des mélanocytes. Selon encore un autre de ces aspects, la présente invention a pour objet un 20 procédé de criblage d'agents susceptibles de moduler la mélanogenèse, comprenant au moins les étapes consistant à : a) disposer d'un modèle multicellulaire conforme à l'invention dans des conditions propices à la manifestation de la mélanogenèse, b) mettre en présence dudit modèle, et dans des conditions propices à une 25 interaction avec ledit modèle, au moins un agent à cribler, et c) déterminer la quantité de mélanine produite par ledit modèle, à l'issue de l'étape b). Ainsi, le modèle selon l'invention a pour avantage de permettre de déterminer de nouvelles cibles biologiques susceptibles d'être impliquées dans des désordres cutanés 30 résultant d'une altération de la mélanogenèse. De même un modèle multicellulaire selon l'invention peut également s'avérer utile pour cribler des agents susceptibles de moduler la mélanogenèse et d'identifier de nouveaux agents thérapeutiques et/ou cosmétiques efficaces pour la dépigmentation ou la propigmentation. Au sens de la présente invention, on entend désigner par l'expression "tapis cellulaire", un ensemble de cellules, à confluence ou non, en monocouche ou en 5 multicouche, disposé dans un même plan. Au sens de l'invention, on entend désigner par l'expression "échange chimique cellulaire", l'ensemble des signaux figurés par des molécules, libérées à partir d'une cellule, et susceptible d'affecter, à distance, l'activité d'une autre cellule, appartenant ou non au même type cellulaire. Une telle molécule peut être, par exemple et de manière non 10 limitative, un peptide, une protéine, un lipide, un sucre, une hormone stéroïdienne, une catécholamine. Elle peut être libérée sous forme d'une sécrétion, comme par exemple la libération de molécules de CGRP. Au sens de la présente invention, l'expression dénué de contact physique vise à désigner un agencement dans lequel le premier et le deuxième tapis cellulaires, 15 disposés ou non dans une unique enceinte, sont mis en relation l'un avec l'autre au moyen du milieu de culture dans lequel ils sont incubés, sans que des cellules d'un tapis puissent entrer, directement, en contact avec des cellules d'un autre tapis, par exemple par contact entre les corps cellulaires ou au moyen de prolongements cellulaires, telles que des axones ou dendrites. 20 Ainsi, dans un modèle multicellulaire selon l'invention, les cellules nerveuses du second tapis cellulaire n'innervent pas les cellules du premier tapis cellulaire. Au sens de l'invention, on entend par le terme moduler , désigner une augmentation ou une diminution d'une activité biologique d'une cellule donnée, par exemple la mélanogenèse. 25 MODELE MULTICELLULAIRE Le modèle multicellulaire selon l'invention comprend un premier tapis cellulaire comprenant des kératinocytes et des mélanocytes, et un second tapis cellulaire comprenant des cellules nerveuses. 30 Les premier et second tapis cellulaires sont dénués de contact physique entre eux, et sont agencés de manière à être compatibles avec la manifestation d'au moins un échange chimique cellulaire. A titre d'exemple d'enceinte convenant à la mise en oeuvre de l'invention, il peut être mentionné des puits de plaques de culture telles que des plaques de culture cellulaire de 6, 12, 24, 48 puits ou de 96 puits, usuellement utilisées en culture de cellules. Selon un mode de réalisation, le premier et/ou le second tapis cellulaire peut (peuvent) être disposé(s) sur et/ou dans un support poreux ou semi-perméable. Par support poreux, on entend en particulier un insert dont la base comprend des pores. La taille des pores sera adaptée par l'homme du métier de manière à permettre, éventuellement, le développement de prolongements cellulaires sans que ne s'établissent de contacts directs entre le premier et le second tapis cellulaires. Par exemple, la taille des pores pourra varier de 0,001 à 10 m, de préférence supérieure ou égale à 0,5 m. A titre d'exemple non limitatif, la base de l'insert poreux convenant à l'invention, pourra ainsi comprendre une matrice poreuse de collagène, comprenant optionnellement des glycosaminoglycanes et/ou des fibroblastes, un gel ou une membrane d'acide hyaluronique et/ou de collagène et/ou de fibronectine et/ou de fibrine, une membrane semi-perméable de nitrocellulose, de nylon , de téflon , de polycarbonate ou de polyéthylène ou de polypropylène ou de polyethylène térephtalate (PET), une membrane inorganique Anopore semi-perméable, une membrane d'acétate de cellulose, une membrane semi-perméable Biopore-CM , une membrane semi-perméable de polyester et une membrane d'acide polyglycolique. Par exemple, il est possible de former deux plans de tapis cellulaires en cultivant, , un premier ensemble de cellules en insert de culture, puis en disposant ce ou ces insert(s) dans des plaques de culture dont le fond comprend un second ensemble de cellules formant un second tapis cellulaire. Selon un mode de réalisation, un support poreux convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être un insert agencé de manière à être disposé dans un puits de plaque de culture cellulaire sans être en contact direct avec le fond dudit puits. Ainsi, un tel support peut comporter des ergots, des crochets ou tout autre moyen permettant son maintien à une distance appropriée du fond d'un puits de plaque de culture cellulaire et notamment du tapis cellulaire qui y est éventuellement disposé. A titre d'exemple d'insert convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner, de manière non exhaustive, l'insert à membrane PET (polyéthylène téréphtalate) transparentes ou opaques de marque Falcon , Nunc ou Costar . Des inserts convenant particulièrement à la mise en oeuvre de l'invention, sont également les inserts commercialisés sous la référence THINCERT et dont la porosité est de 1 m (Réf : 662610) par la société GREINER BIO-ONE. Les premier et second tapis cellulaires peuvent être agencés de manière à diviser une enceinte unique en au moins deux compartiments. Selon un mode de réalisation, lesdits premier et second tapis cellulaires peuvent être agencés selon des plans parallèles. Selon un mode de réalisation, le premier et le second tapis cellulaires peuvent être agencés selon des plans parallèles horizontaux, et notamment dans lesquels le second tapis figure un plan supérieur. Selon un mode de réalisation, le plan supérieur peut être formé par un fond d'un insert dans lequel est disposé le second tapis cellulaire. Avantageusement, le fond de l'insert peut présenter une porosité convenant au développement de terminaisons nerveuses à l'extérieur dudit fond, pour favoriser l'échange chimique attendu, sans toutefois qu'un contact direct, notamment par innervation, ne s'établisse entre les tapis cellulaires. Un tel insert approprié peut être choisi parmi les supports poreux définis précédemment. Selon ce mode de réalisation, le premier tapis cellulaire est pour sa part disposé au fond de l'enceinte, optionnellement sur un support plus particulièrement choisi parmi une matrice de collagène, comprenant éventuellement des fibroblastes et/ou des glycosaminoglycanes, un derme désépidermisé, un équivalent de derme, une membrane d'acide hyaluronique et/ou de collagène et/ou de fibronectine et/ou de fibrine, et un support inerte. Selon un mode de réalisation, le modèle multicellulaire conforme à l'invention peut comprendre, en outre, au moins un type cellulaire additionnel, par exemple, choisi parmi des cellules endothéliales, des cellules du système immunitaire telles que des cellules de Langerhans, des lymphocytes T, des cellules dendritiques, des macrophages, ou encore des adipocytes. Le(les)dit(s) type(s) cellulaire(s) additionnel(s) peuvent être co- cultivé(s) avec le premier et/ou le second tapis cellulaire. Un exemple de réalisation d'un modèle multicellulaire conforme à l'invention peut être obtenu comme suit. Une co-culture de kératinocytes et de mélanocytes peut être effectuée selon des conditions de culture cellulaire standard, directement sur le fond d'une plaque de culture. Cette co-culture est généralement initiée par un ensemencement des puits par soit des mélanocytes, soit des kératinocytes, notamment tels que définis dans les exemples ci-après. Après une période de temps convenant à l'adhésion des mélanocytes ou kératinocytes ensemencés, et allant généralement de quelques heures à quelques jours, notamment comprise entre 1 heure et 72 heures, le second type de cellules, kératinocytes ou mélanocytes, selon le cas, peut être ensemencé dans les puits contenant le premier type de cellules préalablement introduit. Les densités cellulaires à mettre en oeuvre pour l'ensemencement des plaques de culture par les kératinocytes et les mélanocytes peuvent être ajustées selon différents facteurs, tels que le type de cellules, la taille des cellules, la vitesse de prolifération des cellules, la surface des puits. Un tel ajustement relève de la pratique de routine de l'homme de l'art. Des cellules nerveuses peuvent être cultivées sur un support poreux, tel que par exemple des inserts THINCERT mentionnés précédemment. A titre d'exemple de cellules nerveuses convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner les cellules nerveuses sensitives animales ou humaines présentes au niveau de la peau et capables de libérer des neuromédiateurs, ou des cellules nerveuses capables de libérer tout facteur capable de moduler la mélanogenèse ... Il peut également s'agir de lignées cellulaires neuronales humaines (originales ou métastasiques) qui présentent les caractéristiques des cellules nerveuses avec libération de neurohormones ou neurotransmetteurs. Après une période de culture adéquate, généralement 2 à 6 jours, les cellules nerveuses, disposées dans et/ou sur un insert ou dans et/ou sur un support poreux, peuvent être introduites dans un puits de plaque de culture de cellules comprenant une co-culture de kératinocytes et de mélanocytes. L'ensemble des cellules d'un modèle multicellulaire conforme à l'invention peut être mis en culture dans un milieu adapté au maintien et/ou à la croissance et/ou à la prolifération de chacun des types cellulaires du modèle multicellulaire conforme à l'invention. De nombreux milieux de culture susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de l'invention peuvent être obtenus commercialement. A titre d'exemples, non exhaustifs, de milieux de culture convenant à l'invention, on peut mentionner le Dulbecco's Modified Eagle's Medium (DMEM), le Minimal Essential Medium (MEM), le M199, le RPMI 16-40 ou l'Iscove's Modified Dulbecco's Medium (EDMEM), le Ham's F-12, le Ham's F-10, le NCTC 109 et le NCTC 135. Ces milieux peuvent être complémenter par tout additif classiquement utilisé en culture cellulaire tel que, par exemple et de manière non limitative, des précurseurs de phospholipides, des acides aminés non essentiels, des acides nucléiques, des vitamines, des antibiotiques, des co-facteurs enzymatiques, des sels minéraux, de l'insuline, de la transferrine, de la triiodothyronine, de l'éthanolamine, de l'o-phosphoryl-éthanolamine ou des facteurs de croissance tels que le facteur de croissance nerveuse ou la neurotrophine-3. Les concentrations des différents additifs usuellement utilisés pour complémenter les milieux de culture cellulaire peuvent être déterminer et adapter par l'homme de l'art, notamment selon le type de cellules à cultiver. D'autres milieux sont décrits dans HAM and McKEEHAN, Methods in Enzymology , 58:44-93, 1979, ou encore dans BOTTENSTEIN et al., Methods in 20 Enzymology , 58:94-109, 1979. Par ailleurs, il est également possible d'utiliser des mélanges de différents milieux notamment des milieux précités, tels que par exemple un mélange de DMEM/HAM F12. A titre d'exemple, non limitatif, de milieu de culture convenant à la mise en 25 oeuvre de l'invention, il est possible de mentionner un milieu de co-culture comprenant un mélange de milieux DMEM-HAM F12 commercialisés par la société INVITROGEN sous la référence 21331-020, et de milieux M154 commercialisés par la société TEBU sous la référence M154 CF/PRF. Ce milieu peut en outre être complémenté avec un ou plusieurs des additifs 30 classiquement utilisés en culture de cellules, tels que par exemple de la L-glutamine, des antibiotiques tels que la pénicilline, la streptomycine, des facteurs de croissance tels que le facteur de croissance nerveuse (nerf growth factor, NGF), de la neurotrophine-3 (NT-3), un facteur de croissance des kératinocytes humaines (human keratinocyte growth supplement, HKGS), ou des sels minéraux tels que le chlorure de calcium (CaC12). De manière générale, un modèle multicellulaire conforme à la présente invention peut être maintenu dans des conditions de culture de maintien de survie et/ou de croissance cellulaire et/ou de prolifération cellulaire pendant une durée variant d'environ 5 à 15 jours, dans des conditions de culture standard. Dans ces conditions, les mélanocytes peuvent effectuer une mélanogénèse représentative d'un état basal physiologique. MISE EN îUVRE DU MODELE MULTICELLULAIRE Il convient de noter qu'un modèle cellulaire conforme à l'invention n'est pas limité à la seule mise en oeuvre de l'étude de l'influence des cellules nerveuses sur la mélanogenèse. Il relève de la pratique de l'homme de l'art d'envisager de nombreuses variantes de l'invention sans sortir du cadre de celle-ci. Ainsi, il peut également être envisagé, par exemple et de manière non limitative, de mettre en oeuvre un modèle conforme à l'invention pour l'étude de l'influence de l'activité des cellules nerveuses sur les kératinocytes, ou l'influence de l'activité de mélanocytes sur l'activité des cellules nerveuses ou des kératinocytes, etc. A titre d'exemple d'échange chimique cellulaire considéré dans un modèle multicellulaire conforme à l'invention, on peut aussi mentionner l'ensemble des signaux extracellulaires découlant de l'application sur des cellules nerveuses d'un neurotransmetteur de type adrénergique, tel que la noradrénaline (NA), ou cholinergique tel que l'acétylcholine, ou des agonistes mimant l'activité de ces substances tels que, respectivement, l'isoprotérénol ou la nicotine ou muscarine. L'échange chimique cellulaire considéré peut avoir un effet modulateur à l'égard d'une activité biologique d'au moins un type de cellule. A titre d'exemple d'activité biologique susceptible d'être modulée par un échange chimique cellulaire considéré dans un modèle multicellulaire selon l'invention, on peut mentionner la mélanogenèse ou encore la libération de neurotransmetteurs. Selon un mode de réalisation, une activité biologique peut être la mélanogenèse. Une modulation de la mélanogenèse peut résulter d'un échange chimique cellulaire susceptible de s'effectuer directement entre des cellules nerveuses et des mélanocytes, ou éventuellement en comprenant un stade intermédiaire au niveau des kératinocytes. Selon un mode de réalisation, l'échange chimique susceptible d'être modulé par un agent criblé peut avoir un effet modulateur à l'égard de la mélanogenèse. Cette mise en oeuvre de cet aspect de l'invention peut être effectuée selon un procédé de criblage d'agents comprenant au moins les étapes consistant à : a) disposer d'un modèle multicellulaire conforme à l'invention, b) mettre en présence dudit modèle multicellulaire, au moins un agent à cribler, et c) déterminer la quantité de mélanine produite par ledit modèle à l'issue de l'étape b). Avantageusement, le modèle multicellulaire selon l'invention présente des conditions propices à la manifestation de la mélanogenèse. Selon un mode particulier de réalisation, la quantité de mélanine produite à l'issue de l'étape c) peut être comparée à une quantité de mélanine produite par un modèle conforme à l'invention en absence d'agent à cribler et/ou en présence d'une molécule de référence dont l'effet sur la mélanogenèse est connu, par exemple un inhibiteur de la mélanogenèse tel que le CGRP8_37, ou par exemple un activateur de la mélanogenèse comme la noradrénaline. L'agent à cribler est mis en présence du modèle cellulaire à l'étape b) et dans des conditions propices à une interaction avec ledit modèle, en particulier par contact avec au moins un des types de cellules en culture et/ou au moins un milieu de culture desdites cellules, notamment dans un insert et/ou dans un puits. Selon un mode particulier de réalisation, l'agent à cribler peut être susceptible de moduler la mélanogenèse par action au niveau des cellules nerveuses et/ou des mélanocytes et/ou des kératinocytes. Un agent à cribler peut être par exemple un inhibiteur de la mélanogenèse agissant directement sur les mélanocytes, un inhibiteur de la mélanogenèse agissant sur les cellules nerveuses, un inhibiteur de la mélanogenèse agissant sur les kératinocytes, un agent stimulateur de la mélanogenèse agissant directement sur les mélanocytes, un agent stimulateur de la mélanogenèse agissant sur les kératinocytes, ou un agent stimulateur de la mélanogenèse agissant sur les cellules nerveuses, par exemple en stimulant la libération d'une molécule susceptible d'activer, en retour, la mélanogenèse au niveau des mélanocytes. Selon un mode particulier de réalisation, la mélanogenèse peut être stimulée par la mise en oeuvre dans l'étape a) d'un agent activant ou inhibant un type de cellules. En particulier, un tel agent peut stimuler les cellules nerveuses, et augmenter ainsi la libération de médiateurs chimiques. Plus particulièrement, l'agent peut être choisi parmi des agonistes adrénergiques tel que la noradrénaline ou l'adrénaline. En effet, il a été observé, dans le cadre de l'invention, que la stimulation de la mélanogénèse par la noradrénaline ne s'effectue pas seulement par stimulation directe, mais peut faire intervenir un facteur intermédiaire libéré par les terminaisons nerveuses. Ainsi, il est par exemple possible de stimuler l'activité des cellules nerveuses par mise en contact de ces dernières avec un agent stimulant leur activité, tel qu'un agoniste noradrénergique, comme par exemple la noradrénaline. Cette activation des cellules nerveuses peut alors résulter en une libération de neurohormones, comme par exemple le CGRP, qui peut à son tour agir sur les mélanocytes en stimulant la mélanogenèse. Un agent à cribler peut être mis en contact avec un modèle multicellulaire selon l'invention avant, après ou simultanément avec l'addition d'un agent activateur ou inhibiteur d'un type de cellule. La mise en présence d'un agent activateur ou inhibiteur d'un type de cellules et d'un agent à cribler en étape b) peut être effectuée pendant un temps adéquat pour 25 permettre de déterminer une variation possible de la quantité de mélanine. Par exemple, le temps d'incubation de noradrénaline en absence ou en présence d'un agent à cribler peut être d'environ 5 à 12 jours, et notamment d'environ 10 jours. Selon un mode de réalisation, la quantité de mélanine produite par un modèle selon l'invention, en absence d'agent à cribler et d'agent activateur ou inhibiteur d'un type 30 de cellules, peut être comparée à une quantité de mélanine obtenue en présence d'un agent activateur ou inhibiteur, mais en absence d'un agent à cribler, et à une quantité de mélanine obtenue en présence de ces deux types d'agents. Ces différentes quantités de mélanine peuvent être obtenues en parallèle dans une même série d'expériences. La quantité de mélanine produite par les mélanocytes peut être déterminée, par exemple, par mesure de la densité optique, par exemple à 405 nm, après extraction de cette dernière par toutes techniques appropriées et connues de l'homme de l'art. Par exemple, il est possible d'extraire la mélanine au moyen d'une solution de soude (NaOH à 0,5 N). Les valeurs de densité optique mesurées peuvent être ensuite comparées à une gamme de mélanine exogène, par exemple variant d'environ 0,3 à environ 100 g/ml de 10 mélanine. Un modèle multicellulaire conforme à l'invention peut également être utilisé pour identifier au moins une molécule susceptible d'être impliquée dans une manifestation d'un échange chimique cellulaire susceptible d'intervenir entre des cellules nerveuses, des 15 kératinocytes et/ou des mélanocytes. Selon un mode de réalisation, l'échange chimique considéré peut avoir un effet modulateur à l'égard de la mélanogenèse. Ainsi, un modèle multicellulaire selon l'invention peut être mis en oeuvre, par exemple, à des fins d'identification de molécules susceptibles d'être libérées par des 20 cellules nerveuses et susceptibles d'agir sur des mélanocytes pour moduler la mélanogenèse. L'identification de telles molécules peut être effectuée par toutes techniques appropriées connues de l'homme de l'art, par exemple à partir d'un échantillon de milieu de culture prélevé à partir d'un modèle cellulaire conforme à l'invention. 25 Les moyens d'identification susceptibles d'être mis en oeuvre peuvent être par exemple un dosage ELISA, une méthode de séparation analytique par chromatographie, par exemple une chromatographie liquide à haute performance, éventuellement couplée à un spectromètre de masse, une RMN ou un spectromètre infrarouge. 30 De nombreuses modifications de l'invention telle qu'exposée ci-dessus peuvent être envisagées par l'homme de l'art sans s'écarter de la portée de celle-ci. De telles modifications sont couvertes par la présente demande. L'invention est illustrée par les exemples suivants, qui ne doivent pasêtre interprétés comme limitant la portée de la présente invention. FIGURES ET LEGENDES Figure 1 : Représentation schématique d'un modèle multicellulaire de tri- culture kératinocytes/mélanocytes/cellules nerveuses. L'insert est introduit dans le puits de culture de telle sorte que les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules nerveuses sont cultivés dans le même milieu de culture afin de permettre des échanges chimiques intracellulaires. Figure 2 : Représente la croissance des terminaisons nerveuses des cellules nerveuses d'un modèle multicellulaire cellule nerveuse-kératinocytes-mélanocytes à travers l'insert poreux sur lequel elles sont cultivées. Les photographies ont été prises par microscopie à épifluorescence après marquage des cellules nerveuses avec un anticorps tubuline et révélation avec un anticorps anti-immunoglobuline marqué par Alexa Fluor 488. Elles ont été prises en-dessous de l'insert (côté kératinocytes-neurones). Les flèches indiquent les prolongements ayant traversé le support et se développant côté puit de culture. La barre blanche représente 5 m. La figure 2a représente des cellules nerveuses cultivées en absence de noradrénaline, et la figure 2b représente des cellules nerveuses cultivées en présence de noradrénaline à raison de 10-5M. Figure 3 : Représente la modulation de la mélanogenèse par l'activité des cellules nerveuses. Les cellules nerveuses d'un modèle multicellulaire selon l'invention sont stimulées, ou non, par de la noradrénaline pendant 10 jours, et le cas échéant en présence de CGRP8_37 ou de CALMISKIN à 0,03 %.30 EXEMPLES Exemple 1 Préparation d'un modèle multicellulaire de kératinocytes/mélanocytes/cellules nerveuses. Une première culture a été préparée à partir de neurones sensitifs (N) cultivés en inserts de culture pour plaque 24 puits (ThinCertTM, Greiner bio-one ref. 662 610) dans un milieu de culture DMEM-HAM F12 (Invitrogen 21331-020) complémentés avec de la L-glutamine 2mM (Invitrogen 25030024), de la pénicilline 50 UI/ml û Streptomycine 50 g/ml (Invitrogen 15070063), un supplément N2 (17502-048), un facteur de croissance nerveux (Nerf Growth Factor, NGF, Invitrogen 13290.010) et de la neurotrophine 3 (NT-3, Tebu 450-03-b). Ces inserts ont une surface de 0,33 cm2 et une porosité de 1 m. Ils ont également la propriété d'être transparents, ce qui permet d'observer les cellules. 20 000 cellules neuronales ont été ensemencées par insert en milieu défini pour la culture de neurones sensitifs dans une étuve à 37 C et 5 % CO2 saturée en humidité. Les neurones ont été maintenus en culture pendant 4 jours dans un incubateur maintenu à 37 C, atmosphère de 5 % de CO2. Une seconde culture a été préparée avec des kératinocytes (K) (kératinocytes humains normaux (NHEK) isolés à partir de chirurgie plastique et utilisés au 3ème passage) ensemencés à raison de 100 000 cellules/puits, en plaque 24 puits, en milieu (Médium 254 (Tebu 058M-254-500) complémenté avec HMGS-2 sans PMA (Tebu 0585-016-5) et un mélange de pénicilline 50 UI/ml et de streptomycine 50 g/ml. Après 3 heures d'adhésion, des mélanocytes (M) (mélanocytes épidermiques humains normaux (NHEM-2) utilisés au 6ème passage) ont été ensemencés à raison de 50 000 cellules/puits dans les cultures de kératinocytes. Les kératinocytes-mélanocytes ont été maintenus en culture pendant 1 jour, dans un incubateur maintenu à 37 C, atmosphère de 5 % de CO2. Après 4 jours de culture, les inserts contenant les cellules nerveuses ont été déposées dans les puits contenant la co- culture kératinocytes/mélanocytes (après 1 jour de culture de co-culture), pour obtenir le modèle multicellulaire cellules nerveuseskératinocytes-mélanocytes (N/K/M), en présence de milieu de culture N/K/M. Le milieu de culture N/K/M comprend un mélange 50-50 de milieu DMEMHAM F12 (Invitrogen 21331-020) complémenté comme indiqué précédemment, pénicilline 50 UI/ml, de la streptomycine 50 g/ml (Invitrogen 15070063), un supplément et de milieu M 154 (Tebu M 154 CF/PRF) complémenté avec du CaC12 (Tebu S-013-154) et un facteur de croissance pour kératinocytes (Complement Human Keratinocytes Growth supplement HKGS Tebu S-001-5). Le modèle multicellulaire ainsi obtenu a été maintenu en culture pendant au moins 10 jours. Le milieu de culture du puits et de l'insert a été renouvelé pour moitié chaque 10 jour. Un schéma illustrant le modèle multicellulaire ainsi obtenu est représenté Figure 1. Exemple 2 15 Mise en évidence de la croissance des terminaisons nerveuses à travers un support poreux A partir d'un modèle multicellulaire tel qu'obtenu à l'exemple 1, les cellules ont été cultivées en présence, ou non, de noradrénaline 10-5M, pendant 10 jours. Le milieu de culture N/K/M a été déposé dans les puits de culture et dans les 20 inserts. Les différents milieux ont été renouvelés pour moitié tous les jours. Les cellules nerveuses ont été marquées avec un anticorps monoclonal anti-(3-tubuline (Sigma T8660), puis révélées par un conjugué anticorps de chèvre antiimmunoglobuline de souris-Alexa fluor 488 (Interchim A-11029). 25 Après lavage extensif en PBS, les préparations ont été observées en épifluorescence (microscope Nikon Diaphot 300) et photographiées. Les images sont présentées à la figure 2. Les photographies ont été prises en-dessous de l'insert (côté kératinocytesneurones). 30 Les flèches indiquent les prolongements ayant traversé le support et se développant côté puit de culture. La barre blanche représente 5 m. La figure 2a représente des cellules nerveuses cultivées en absence de noradrénaline, et la figure 2b représente des cellules nerveuses cultivées en présence de noradrénaline à raison de 10-5M. On constate qu'en présence de noradrénaline, la densité des prolongements cellulaires est augmentée. Exemple 3 Effets d'un stress émotionnel de type noradrénergique sur la mélanogenèse Des cellules d'un modèle multicellulaire tel qu'obtenu à l'exemple 1 ont été maintenues pendant 10 jours en présence ou non de noradrénaline 10-5M, additionnée ou non de CALMISKIN 0,03 % ou de CGRP8_37 10-6M , selon un protocole similaire à celui décrit à l'exemple 2. Le CGRP8_37 est un antagoniste de référence des récepteurs au CGRP. Le produit CALMISKIN est une solution d'extrait de feuille de menthe (mentha piperita) à 100 % (v/v) dans l'eau et est distribuée par la société SILAB. A l'issue de l'incubation, la mélanine été extraite des co-cultures de kératinocytes/mélanocytes par une solution de NaOH 0,5 N, puis dosée par mesure de la densité optique (405 nm) et comparée à une gamme étalon de mélanine exogène (0,39- 100 g/ml de mélanine Sigma M8631). Les données expérimentales ont été analysées au moyen du logiciel PRISM (Graph Pad Software). Les comparaisons intergroupes ont été réalisées par analyse de variance (ANOVA) à l'aide du test de comparaison multiple de Dunnet. Les comparaisons entre deux échantillons ont été réalisées par analyse à l'aide du T test. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-dessous. Ils représentent la moyenne de 4 expériences indépendantes. Ils sont exprimés en g de mélanine/ml. sans Noradrénaline + Noradrénaline Témoin 22,4 1,12 25,77 0,72# CGRP8_37 10 6M 19,33 0,48 21,35 0,91# CALMISKIN 0,03 % 22,57 1,30 23,89 1,32* La présence de Noradrénaline 10-5M stimule de façon significative (#; p<0,01) la quantité de mélanine synthétisé dans les cocultures (+ 15 %). Le produit CALMISKIN à la concentration de 0,03 %, ainsi que l'antagoniste des récepteurs de la CGRP, le CGRP8_37 diminuent de façon significative (*; p<0,05 et # ; 5 p<0,01) la quantité de mélanine (- 7,3 % et -17,2 % respectivement) en présence de noradrénaline. Exemple 4 Mesure de la libération de CGRP 10 A l'issue de l'expérience décrite à l'exemple 3, les surnageants des puits et des inserts ont été recueillis séparément et congelés immédiatement à -80 C afin d'analyser le contenu en CGRP. Le contenu en CGRP a été mesuré dans les surnageants de culture par un test ELISA (Rat CGRP enzyme Immuno Assay Kit, Spi Bio A05482) selon le protocole 15 préconisé par le fournisseur. Les résultats sont exprimés en pg de CGRP/ml de milieu. L'analyse des résultats a été effectuée comme décrit précédemment. Puits de culture Insert -Noradrénaline 159,31 21,24 417,12 37,33 + Noradrénaline 10-s M 170,48 19,47 493,86 11,57 Noradrénaline 10-s M + 134,11 14,66* 474,19 12,46 CALMISKIN 0,03 % *p<0,05 20 En présence de noradrénaline, la quantité de CGRP libérée dans l' insert de la culture témoin est très importante. Le produit CALMISKIN a modulé légèrement la libération de CGRP. La quantité de CGRP dosée dans le milieu de culture des puits (au contact de la 25 coculture de kératinocytes/mélanocytes) montre que le CGRP a diffusé ou a été libéré par les terminaisons nerveuses ayant traversées l'insert poreux. A ce niveau, le produit CALMISKIN a diminué significativement la libération de CGRP (- 21 % du témoin ; p<0,05). Conclusion L'addition de noradrénaline à un modèle multicellulaire selon l'invention induit une augmentation de la quantité de CGRP libérée dans le milieu de culture par les cellules nerveuses. Cette quantité est plus importante au niveau des cellules nerveuses mais est également mesurable à proximité de la coculture kératinocytes/mélanocytes. La noradrénaline apparaît, ainsi, augmenter la mélanogenèse de façon mesurable (+ 15 %), au niveau de la coculture kératinocytes/mélanocytes par le biais de la libération de CGRP. Cette stimulation a été diminuée par application du produit CALMISKIN à la concentration de 0,03 %
La présente invention concerne un modèle multicellulaire comprenant au moins comme type de cellules :- des kératinocytes,- des mélanocytes, et- des cellules nerveuses,dans lequel les kératinocytes et les mélanocytes forment un premier tapis cellulaire, lesdites cellules nerveuses forment un second tapis cellulaire dénué de contact physique avec le premier tapis cellulaire,lesdits premier et second tapis cellulaires étant agencés de manière à être compatibles avec une manifestation d'au moins un échange chimique cellulaire.
1. Modèle multicellulaire comprenant au moins comme type de cellules : des kératinocytes, des mélanocytes, et des cellules nerveuses, dans lequel les kératinocytes et les mélanocytes forment un premier tapis cellulaire, lesdites cellules nerveuses forment un second tapis cellulaire dénué de contact physique avec le premier tapis cellulaire, lesdits premier et second tapis cellulaires étant agencés de manière à être compatibles avec une manifestation d'au moins un échange chimique cellulaire. 2. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel l'échange chimique cellulaire a un effet modulateur à l'égard d'une activité biologique d'au moins un type de cellule. 3. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel l'activité biologique est la mélanogenèse. 4. Modèle multicellulaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits premier et second tapis cellulaires sont agencés de manière à diviser une enceinte unique en au moins deux compartiments. 5. Modèle multicellulaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier et/ou le second tapis cellulaire est (sont) disposé(s) sur et/ou dans un insert poreux ou semi-perméable. 6. Modèle multicellulaire selon la 5, dans lequel ledit insert poreux est choisi parmi une matrice de collagène comprenant optionnellement des glycosaminoglycanes et/ou des fibroblastes, un gel ou une membrane d'acide hyaluronique et/ou de collagène et/ou de fibronectine et/ou de fibrine, une membrane semi-perméable de nitrocellulose, de nylon , de téflon , de polycarbonate ou de polyéthylène ou de polypropylène ou de polyethylène térephtalate (PET), une membrane inorganique Anopore semi-perméable, une membrane d'acétate de cellulose, une membrane semi- perméable Biopore-CM , une membrane semi-perméable de polyester, une membrane d'acide polyglycolique. 7. Modèle multicellulaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits premier et second tapis cellulaires sont agencés selon des plans parallèles. 8. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel le premier et le second tapis cellulaire sont agencés selon des plans parallèles horizontaux. 9. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel le second tapis cellulaire figure un plan supérieur. 10. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel ledit plan supérieur est formé par un fond d'un insert, dans lequel est disposé ledit second tapis cellulaire. 11. Modèle multicellulaire selon la précédente, dans lequel ledit fond de l'insert présente une porosité convenant au développement de terminaisons nerveuses à l'extérieur dudit fond. 12. Modèle multicellulaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit premier tapis cellulaire est disposé sur un support choisi parmi une matrice de collagène comprenant éventuellement des fibroblastes, un derme désépidermisé, un équivalent de derme, une membrane d'acide hyaluronique et/ou de collagène et/ou de fibronectine et/ou de fibrine, et un support inerte. 13. Modèle multicellulaire selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, en outre, au moins un type cellulaire additionnel choisi parmi des cellules endothéliales, des cellules du système immunitaire telles que des cellules de Langerhans, des lymphocytes T, des cellules dendritiques, des macrophages, ou encore des adipocytes. 14. Utilisation d'un modèle multicellulaire tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 13 pour cribler des agents susceptibles de moduler une manifestation d'un échange chimique susceptible d'intervenir entre des cellules nerveuses, des kératinocytes et/ou des mélanocytes. 15. Utilisation d'un modèle multicellulaire tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 13 pour identifier au moins une molécule susceptible d'être impliquée dans une manifestation d'un échange chimique susceptible d'intervenir entre des cellules nerveuses, des kératinocytes et/ou des mélanocytes. 16. Utilisation selon la précédente, dans laquelle ledit échange chimique a un effet modulateur à l'égard de la mélanogenèse. 17. Procédé de criblage d'agents susceptibles de moduler la mélanogenèse, comprenant au moins les étapes consistant à : a) disposer d'un modèle multicellulaire tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 13, b) mettre en présence du modèle au moins un agent à cribler, et c) déterminer la quantité de mélanine produite par ledit modèle, à l'issue de l'étape b). 18. Procédé selon la précédente, dans lequel la quantité de mélanine produite à l'issue de l'étape c) est comparée à une quantité de mélanine produite par ledit modèle en absence d'agent à cribler. 19. Procédé selon la 17 ou 18, dans lequel la mélanogenèse est stimulée par mise en oeuvre à l'étape a) d'un agent activant ou inhibant un type de cellule. 20. Procédé selon la précédente, dans lequel ledit agent stimule les cellules nerveuses. 21. Procédé selon la 19 ou 20, dans lequel ledit agent est choisi parmi des agonistes adrénergiques. 22. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 21, dans lequel l'agent à cribler est susceptible de moduler la mélanogenèse par action au niveau des cellules nerveuses et/ou des mélanocytes et/ou des kératinocytes.
C,G
C12,G01
C12N,G01N
C12N 5,G01N 33
C12N 5/08,C12N 5/06,G01N 33/50
FR2900611
A1
DISPOSITIF CACHE BAGAGES DE LONGUEUR REGLABLE POUR COFFRE DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,071,109
L'invention concerne un dispositif cache bagages de longueur réglable pour coffre de véhicule automobile, et notamment pour coffre à hayon, et un véhicule correspondant. Des dispositifs cache bagages connus comprennent un enrouleur rigide et un rideau souple. Cet enrouleur est généralement formé d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé un cylindre sur lequel s'enroule le rideau. Le boîtier, dont la longueur correspond sensiblement à la largeur interne du véhicule, est fixé derrière la deuxième rangée de sièges afin de permettre le déploiement du rideau suivant la direction longitudinale du véhicule au dessus du compartiment de coffre. Du fait de leur longueur et de leur rigidité, ces dispositifs connus sont trop encombrants pour être rangés transversalement dans le fond du compartiment de coffre, et notamment entre les habillages de passage de roue. Le document FR 2 845 957 décrit un dispositif cache bagages pouvant être plié de manière à présenter un faible encombrement lorsqu'il n'est pas utilisé. Le dispositif comporte un ou deux rideaux qui se déploient suivant la direction transversale du véhicule. Ce dispositif nécessite toutefois une modification de l'environnement du véhicule pour son montage. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif cache bagages de longueur variable, nécessitant peu ou pas de modifications de l'environnement des véhicules pourvus des dispositifs cache bagages connus du type à enrouleur. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un dispositif cache bagages pour coffre de véhicule automobile comportant deux supports enrouleurs de forme allongée pourvus chacun d'un rideau, lesdits supports étant logés à l'intérieur d'un boîtier, caractérisé en ce que les deux supports sont montés indépendamment l'un de l'autre, leurs axes longitudinaux étant parallèles, et en ce qu'au moins un support est monté coulissant suivant son axe longitudinal par rapport au boîtier, de sorte que la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale du boîtier soit réglable. Ainsi, le ou les supports mobiles peuvent être coulissés de sorte que la longueur totale de dispositif suivant la direction longitudinale soit réglable et notamment réduite, ce qui permet de le ranger plus facilement dans le coffre du véhicule, en particulier suivant la direction transversale du véhicule. De préférence, le dispositif comprend des moyens de blocage de chaque support mobile dans au moins une position de rangement dans laquelle la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale est inférieure à la somme des longueurs de chacun des supports, et/ ou au moins une position d'utilisation dans laquelle la longueur totale des, deux supports suivant la direction longitudinale correspond sensiblement à la largeur du coffre du véhicule. Avantageusement, les supports sont montés de sorte que, lorsqu'ils sont déployés hors des supports, les rideaux s'étendent dans des plans sensiblement parallèles situés l'un en dessous de l'autre, ce qui permet d'éviter tout risque de détérioration des rideaux. Avantageusement, le boîtier présente une partie centrale par rapport à laquelle chaque support mobile coulisse, et au moins une partie d'extrémité mobile solidaire d'une extrémité d'un support coulissant, chaque partie d'extrémité mobile étant montée coulissante par rapport à ladite partie centrale du boîtier. Les deux supports, que l'un ou les deux soient mobiles, sont ainsi protégés par le boîtier. Dans un mode de réalisation, les moyens de blocage sont montés entre la partie centrale et chaque partie d'extrémité mobile du boîtier. Dans un autre mode de réalisation, les moyens de blocage sont montés entre chaque support coulissant et le boîtier. Avantageusement, les moyens de blocage comprennent au moins un ressort s'étendant longitudinalement. Avantageusement, l'extrémité longitudinale libre de chaque rideau est pourvue d'un dispositif d'accrochage apte à coopérer avec un élément du véhicule. Cet élément peut par exemple être la tablette arrière du coffre à hayon. L'invention concerne également un véhicule automobile à coffre à hayon comportant un dispositif cache bagages selon l'invention. Avantageusement, le véhicule comprend un rangement situé dans le plancher du coffre et s'étendant suivant la direction transversale du 3 2900611 véhicule, le rangement étant destiné à recevoir le dispositif cache bagages. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : 5 la figure 1 est une représentation partielle en perspective du coffre d'un véhicule à hayon équipé d'un dispositif cache bagages selon l'invention en position d'utilisation ; - la figure 2 est une section en Z d'un dispositif cache bagages selon l'invention dans une position d'utilisation ; 10 - la figure 3 est une section en Z du dispositif cache bagages de la figure 2 dans une position de rangement ; - la figure 4 est une section en Y du dispositif cache bagages de la figure 2. La figure 1 représente l'intérieur du coffre 1 d'un véhicule à hayon 15 pourvu d'un dispositif cache bagages 2 selon l'invention. Un mode de réalisation du dispositif 2 est décrit en référence aux figures 2 à 4. Ce dispositif cache bagages 2 comporte deux supports enrouleurs 3, 4 de forme allongée pourvus chacun d'un rideau 5, 6 respectivement, 20 lesdits supports étant logés à l'intérieur d'un boîtier de protection 7. De manière connue, les rideaux peuvent être tirés hors du boîtier et des supports enrouleurs suivant une direction perpendiculaire à la direction longitudinale du boîtier et des supports enrouleurs. Les deux supports 3, 4 sont montés indépendamment l'un de 25 l'autre, leurs axes longitudinaux 8, 9, respectivement, étant parallèles. Dans l'exemple représenté, chaque support 3, 4, est monté coulissant suivant son axe longitudinal par rapport au boîtier 7, de sorte que la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale du boîtier soit réglable. 30 Par exemple, le dispositif peut être réglé dans une position de rangement, représentée figure 3, dans laquelle la longueur totale Lt des deux supports 3, 4 suivant la direction longitudinale est inférieure à la somme des longueurs L3 et L4, de chacun des supports 3, 4 respectivement, et dans une position d'utilisation, représentée figure 2, 35 dans laquelle la longueur totale L't des deux supports 3, 4 suivant la direction longitudinale est plus grande que la longueur totale Lt en position de rangement. Par ailleurs, les supports 3, 4 sont montés de sorte que, lorsque les rideaux 5, 6 sont déployés hors des supports, ils s'étendent dans des plans sensiblement parallèles situés l'un en dessous de l'autre, tel que visible sur la figure 4. Dans cet exemple, dans la position d'utilisation, la longueur totale L't des supports est sensiblement égale à la somme des longueurs L3 et L4 des deux supports 3 et 4 respectivement, de sorte que les bords transversaux des deux rideaux 5, 6 soient adjacents (figure 2). Le boîtier 7 de protection présente une partie centrale 7a par rapport à laquelle chaque support mobile 3, 4 coulisse et deux parties d'extrémité mobiles 7b. Chaque partie d'extrémité mobile 7b est solidaire d'une extrémité d'un support coulissant 3, 4, et montée coulissante par rapport à ladite partie centrale 7a du boîtier. Dans l'exemple représenté sur les figures, des moyens de blocage sont montés entre chaque support coulissant 3, 4 et le boîtier 7. Ces moyens de blocage sont constitués de ressorts 10, 11 s'étendant longitudinalement, chaque ressort étant monté entre une butée 12 solidaire de la partie centrale du boîtier et une extrémité d'un support enrouleur. Dans l'exemple, les ressorts 10, 11 sont conçus de manière à exercer une poussée longitudinalement sur le support correspondant en direction des extrémités 7b du boîtier. Les ressorts ont ainsi tendance à maintenir les supports dans leurs positions les plus éloignées l'une de l'autre, qui correspond, par exemple, à leur position d'utilisation. Pour rapprocher les supports l'un de l'autre jusqu'à leur position de rangement, il suffit d'exercer une poussée à l'encontre des ressorts sur les extrémités 7b du boîtier. Afin de limiter la longueur totale L't dans la position d'utilisation, on peut prévoir la présence de butées. Dans l'exemple, ces butées sont constituées par les bords libres de la partie centrale 7a et des parties d'extrémités 7b du boîtier, ces bords présentant des rebords aptes à venir en prise l'un avec l'autre. En l'absence de telles butées, ou si cette longueur L't est supérieure à la largeur de l'habitacle du véhicule, les forces de poussée opposées des ressorts peuvent servir à maintenir le dispositif dans sa position d'utilisation à l'intérieur du véhicule suivant la direction transversale de ce dernier. Dans une variante non représentée, les moyens de blocage peuvent être montés, par exemple, entre la partie centrale 7a et chaque partie d'extrémité mobile 7b du boîtier. De préférence, l'extrémité longitudinale libre de chaque rideau est pourvue d'un dispositif d'accrochage 13 apte à coopérer avec un élément du véhicule. Dans l'exemple représenté, ce dispositif d'accrochage 13 coopère avec la tablette 14 du hayon du véhicule. Dans le cas d'un véhicule dont la lunette arrière s'ouvre, il est ainsi possible de décrocher chaque rideau 5, 6 indépendamment l'un de l'autre depuis l'ouverture de la lunette arrière. Le dispositif cache bagages selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être rétracté dans une position de rangement dans laquelle sa longueur totale est inférieure à sa longueur en position d'utilisation, ce qui permet de le ranger à l'intérieur d'un rangement 15 ménagé à cet effet dans le plancher du coffre du véhicule, suivant la direction transversale du véhicule, par exemple entre les habillages des passages de roues (figure 1). Le maintien du dispositif cache bagages en position de rangement peut alors être exercé par les parois de ce rangement 15, ou bien des moyens de blocage solidaires du dispositif peuvent être envisagés. En variante, le dispositif cache bagages selon l'invention ne comporte qu'un support mobile
L'invention concerne un dispositif cache bagages (2) pour coffre de véhicule automobile comportant deux supports enrouleurs (3, 4) de forme allongée pourvus chacun d'un rideau (5, 6), lesdits supports étant logés à l'intérieur d'un boîtier, caractérisé en ce que les deux supports (3, 4) sont montés indépendamment l'un de l'autre, leurs axes longitudinaux (8, 9) étant parallèles, et en ce qu'au moins un support est monté coulissant suivant son axe longitudinal par rapport au boîtier, de sorte que la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale du boîtier soit réglable.L'invention roncerne également un véhicule pourvu d'un tel dispositif.
1. Dispositif cache bagages (2) pour coffre de véhicule automobile comportant deux supports enrouleurs (3, 4) de forme allongée pourvus chacun d'un rideau (5, 6), lesdits supports étant logés à l'intérieur d'un boîtier (7), caractérisé en ce que les deux supports (3, 4) sont montés indépendamment l'un de l'autre, leurs axes longitudinaux (8, 9) étant parallèles, et en ce qu'au moins un support est monté coulissant suivant son axe longitudinal par rapport au boîtier, de sorte que la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale du boîtier soit réglable. 2. Dispositif cache bagages selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage de chaque support mobile dans au moins une position de rangement dans laquelle la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale est inférieure à la somme des longueurs de chacun des supports, et/ou au moins une position d'utilisation dans laquelle la longueur totale des deux supports suivant la direction longitudinale correspond sensiblement à la largeur du coffre du véhicule. 3. Dispositif cache bagages selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les supports (3, 4) sont montés de sorte que, lorsqu'ils sont déployés hors des supports, les rideaux (5, 6) s'étendent dans des plans sensiblement parallèles situés l'un en dessous de l'autre. 4. Dispositif cache bagages selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le boîtier (7) présente une partie centrale (7a) par rapport à laquelle chaque support mobile coulisse et au moins une partie d'extrémité mobile (7b) solidaire d'une extrémité d'un support coulissant, chaque partie d'extrémité mobile (7b) étant montée coulissante par rapport à ladite partie centrale du boîtier. 5. Dispositif cache bagages selon la 4 dépendante de la 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage sont montés entre la partie centrale et chaque partie d'extrémité mobile du boîtier. 6. Dispositif cache bagages selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage sont montés entre chaque support coulissant et le boîtier. 7. Dispositif cache bagages selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent au moins un ressort (10, 11) s'étendant longitudinalement. 8. Dispositif cache bagages selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'extrémité longitudinale libre de chaque rideau est pourvue d'un dispositif d'accrochage apte à coopérer avec un élément du véhicule. 9. Véhicule automobile à coffre à hayon comportant un dispositif cache bagages selon l'une des précédentes. 10. Véhicule automobile selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend un rangement (15) situé dans le plancher du coffre et s'étendant suivant la direction transversale du véhicule, le rangement étant destiné à recevoir le dispositif cache bagages (2).
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2895064
A1
APPAREIL DE CHAUFFAGE A ECRAN
20,070,622
-Ti REIL , I_AGE A ECRAN Ii est coi_nc cruti laser pour le chauffage de lieux situes en lein air tels que terrasses cafe, de restaurants , ae lieox publics, des appareils appeles "parasols chauffantsrr la partie active de ces derniers est generalement constituee par une enveloppe cylindrique ou conique realisee en materiau refractaire, tel qu'inox, etc...chauffee par les flammes et les fumees d'un bruleur a gaz place clans ce dernier. On constate que parfois ces appareils chauffent mal ou moms bier quills ne le devraient. La presente invention se propose d'y remedier et d'augmenter le rendement de 1'appareil. L'invention a donc pour objet un appareil de chauffage 15 comprenant - Un bruleur a gaz place clans une enveloppe d'axe vertical, fermee a la partie superieure et en un materiau refractaire et emettant du rayonnement infrarouge lorsque 1'enveloppe est chauffee par les gaz du bruleur et 20 un ref lecteur place ac--dessu > do la partie superieure de 1'enveloppe a distance de celle-ci, caracterise par . un ecran en un materiau transparent au rayonnement infrarouge et impermeable au gaz et entourant la face laterale 2S de 1'enveloppe en en etant a distance. On a maintenant compris que le regime de transfert de chaleur est fortement perturbe en cas de vent meme modere, en effet 1'enveloppe emettrice d'infrarouge est permeable aux gaz car elle dolt laisser les gaz (fumees) s'echapper du brOleur 30 faute de quoi ce dernier cesserait de fonctionner. Cette permeabilite permet au vent de penetrer a 1'interieur de 1'enveloppe. La penetration s'accompagne de deux phenomenes. 1) la perturbation de la flamme du bruleur proprement dite avec deux consequences . L 2895064 a) la fiamie est deplacee lateralement et ne chaurte plus ou mal la o•aroi exterieure exposee au vent qui se refroidit, b) la contre press_o__ au niveao du bruleur am.ene une mauvaise combustion be ce dernier, les flammes dev_ennent 5 blanches en perdant une grande partie de leur pouvoir calorifique et peuvent dans les cas les plus graves deposer du noir de fumee sur 1'element emetteur. La veilleuse de securite peut s'eteindre . 2) Bans tous les cas, 1'abaissement de la temperature de 10 surface de 1'element emetteur amene une chute brutale du rayonnement lequel varie selon la relation de Stefen-Boltzman: W = s6 T4 s facteur d'emission 0,70 a 0,85 pour les materiaux refractaires. 6 : constante de Stefan 4,882,10-n Mcal/hm2 5,675,10-8 Wm2 T : temperature absolue en Kelvins. On voit donc l'importance de la temperature clans le rendement du bruleur. Ces raisons font que les parasols chauffants trudi.tionnels 20 sont difficilement utilisabies clans des regions vent.ees, en particulier en bord de mer et clans les regions mediterraneennes. L'ecran permet le passage de la plus grande partie du rayonnement infrarouge et du rayonnement visible, tout en 25 resistant a la temperature de 1'enveloppe emettrice de rayonnement et au choc thermique provoque par le vent. On peut utiliser comme materiau de 1'ecran de la silice, des verres siliceux, des verres de synthese du genre Vycor, des fibrocerames, du pyrex, etc... 30 Independamment de la protection contre le vent, le dispositif augmente la temperature de 1'element emetteur at par voie de consequence son rendement et ceci de la maniere suivante . 3 2895064 une partie du rayonnement Infrarouge est reflechie sur le brUleur dont la temperature s'eleve. - les courants he convection qui s'etablissaient autour du br-aleur entrainant son refroidissement sont considerablement 5 diminues. L'ecran solide peut titre de forme circulaire dune seule piece (obtenue par moulage ou 6tirage ou encore par soufflage) ou constitue de plusieurs pieces assembl6es dont les aretes en regard sont verticales, telles que de panneaux plans ou 10 courbes montes dans un support permettant ainsi de creer une protection de 1'eIement 6metteur aussi efficace qu'un cylindre, tout en offrant 1'avantage de pouvoir titre facilement remis en 6-tat en cas de bris d'un des elements. De maniere a permettre aux gaz chauds de s'echapper, la 15 protection ne monte pas jusqu'au reflecteur mais s'arrete de maniere a d6finir un espace. Le bord sup6rieur de 1'ecran est a distance du reflecteur. 11 peut etre commode de laisser egalement un passage a la partie infsrieure en prevoyant ainsi des moyens de reglage du d6bit d'air passant entre le bord inferieur de 1'scran et le bord infsrieur de 1'enveloppe, par exemple en prevoyant une platine trouee de maniere a regler a une valeur satisfaisante le taux de convection. La figure 1 est une vue en coupe d'un appareil de 25 chauffage suivant 1'invention, tandis que les figures 2 a 6 illustrent des modes de realisation de 1'ecran. L'appareil de chauffage represents a la figure 1 comprend un bruleur 1 a gaz dispose au bas dune enveloppe 2 en mat6riau refractaire, en 1'espece en inox. L'enveloppe 2 est 30 fermee a la partie superieure par une plaque 3 de sommet. Le mat6riau de 1'enveloppe smet des rayonnements infrarouges lorsque 1'enveloppe 2 est chauff6e par les gaz du bruleur 1. Au-dessus de la partie 3 sup6rieure et a distance de celle-ci est monte un r6flecteur 4 m6tallique. 4 2895064 Suivant invention, un ecran_ 5 en verre srliceux transparent au rdyC.._n.e__..-re _!t infrarouge et impermeab,.,le aux gaz e_toure face l er le de enveloppe 2 en en etant a distance. 5 Le bord 6 superieur de 1'ecran 5 est a distance du reflecteur 4. Le bard 7 inferieur de 1'ecran 5 menage avec une platine 8 annula_re un passage pour de l' air entre la face laterale de 1'enveloppe 2 et 1'ecr.an 5. Le rayonnement infrarouge issu de 1'enveloppe 2 est soft 10 transmis par 1'ecran 5 et rechauffe 1'atmosphere ambiante de 1'appareil de chauffage, soft reflechi sur 1'enveloppe 2 en en elevant davantage la temperature. Comore 1'ecran 5 est impermeable aux gaz, le vent ne couche pas la flamme du brOleur du cote oppose ou it souffle avec les inconvenients 15 decrits au debut du present memoire. L'ecran peut titre constitue suivant la figure 2 d'une seule piece sous la forme d'un cylindre 9 creux. Suivant la figure 3, it est constitue de deux demi cylindres 10, 11 dont les are-Les 12 en regard sont verticales. 2.0 A la figure S'ecran e''e constitue de deux molt:16s, chacune d'entre ells etant constituee de trois panneaux 13 a are-Les verticales. A la figure 5, 1'ecran est constitue d'une seule piece sous la forme d'un cylindre de section transversale, pentagonale. A la figure 6, 1'ecr_an est constitue d'un cube creux dont Tune des faces 14 s'emboite de maniere amovible
Cet appareil de chauffage comprend un brûleur 1 à gaz placé dans une enveloppe 2 et un écran 5 en un matériau transparent au rayonnement infrarouge et imperméable aux gaz qui entoure l'enveloppe 2 en en étant à distance.
1. Appareil de chauffage comprenant : - un bruleur (1) a gaz place clans une enveloppe (2) d'axe vertical, fermee a la partie (3) superieure et en un materiau refractaire et emettant du rayonnement infrarouge lorsque 1'enveloppe est chauffee par les gaz du bruleur et - un reflecteur (4) place au-dessus de la partie superieure de 1'enveloppe (2) a distance de celle-ci, 10 caracterise par : - un ecran (5) en un materiau transparent au rayonnement infrarouge et impermeable au gaz et entourant la face laterale de 1'enveloppe (2) en en etant a distance. 15 2. Appareil de chauffage suivant la 1, caracterise en ce que le bord (6) superieur de 1'ecran (5) est a distance du reflecteur (4). 3. Appareil de chauffage suivant la 1 ou 2, 20 caracterise par des moyens de reglage du debit d'air passant entre The bord (7) inferieur de 1'ecran et le bord inferieur de 1'enveloppe (2). 4. Appareil suivant Tune des 1 a 3, 25 caracterise en ce que 1'ecran est en silice, en verre siliceux, en verre de synthese en fibrocerames, ou en Pyrex. 5. Appareil suivant Tune des precedentes, caracterise en ce que 1'ecran est en plusieurs pieces 30 assemblees dont les aretes en regard sont verticales.
F
F24
F24C
F24C 3
F24C 3/06
FR2900071
A1
DISPOSITIF D'INTRODUCTION OU D'INJECTION OU DE PULVERISATION D'UN MELANGE DE GAZ VECTEUR ET DE COMPOSES LIQUIDES ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE DUDIT DISPOSITIF
20,071,026
îUVRE DUDIT DISPOSITIF. DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif d'introduction ou d'injection ou de pulvérisation d'un 10 gaz vecteur et de composés liquides ou d'une solution liquide comportant des composés liquides, solides ou gazeux dissous, par exemple dans une chambre d'évaporation, le dispositif comportant une entrée d'admission desdits composés ou de ladite solution et des 15 moyens de commande contrôlant l'injection ou l'introduction ou la pulvérisation, par un premier injecteur, desdits composés liquides ou de ladite solution, éventuellement dans ladite chambre d'évaporation. 20 L'invention concerne également un procédé de mise en oeuvre dudit dispositif. ÉTAT DE LA TECHNIQUE Dans le domaine du dépôt chimique en phase vapeur (CVD), les composés ou les précurseurs d'éléments 25 ou de composés à déposer, en phase vapeur, sur un substrat sont généralement introduits dans une enceinte, par injection sous forme liquide. Un spray, constitué de fines gouttelettes liquides, se forme alors par5 atomisation du liquide injecté. Les composés ou les précurseurs à déposer peuvent être purs, lorsqu'ils sont sous forme liquide, ou bien ils peuvent être dissous dans un solvant lorsqu'ils sont sous forme liquide, solide ou gazeuse. Les gouttelettes liquides sont, ensuite, évaporées dans l'enceinte, qui forme soit directement la chambre de dépôt, soit une chambre intermédiaire d'évaporation couplée à la chambre de dépôt. Dans tous les cas, l'enceinte est maintenue à une pression et à une température permettant l'évaporation des composés et éventuellement la réaction de dépôt sur un substrat. Par ailleurs, pour permettre le transport des composés en phase vapeur dans l'enceinte, un gaz vecteur, inerte ou réactif, peut être introduit indépendamment dans l'enceinte. Ainsi, dans la demande de brevet EP-A-0730671, un dispositif d'introduction de précurseur dans une enceinte, ou chambre de dépôt, CVD comporte un réservoir contenant un précurseur sous forme liquide ou en solution. Le réservoir est connecté à un injecteur et le dispositif comporte, en outre, des moyens pour maintenir le réservoir à une pression plus élevée que celle de l'enceinte. L'introduction des précurseurs est réalisée par une injection discontinue de gouttelettes, ladite injection étant commandée par un circuit de commande permettant d'injecter périodiquement, dans l'enceinte de dépôt, des gouttelettes de volume déterminé du précurseur. En outre, un gaz vecteur assurant l'entraînement du précurseur injecté vers le substrat est introduit, séparément, par une conduite débouchant dans l'enceinte, au voisinage de l'injecteur. Dans la demande de brevet EP-A-1098015, la tête d'admission d'une chambre d'évaporation d'une installation de dépôt CVD comporte au moins un injecteur ayant une entrée d'admission de précurseurs liquides ou en solution. Un circuit d'injection et de chauffage de gaz vecteur est d:_sposé de manière à ce que le gaz vecteur, introduit directement dans la chambre d'évaporation, soit dirigé au voisinage de l'injecteur. Cependant, dans de tels dispositifs d'introduction, le débit du liquide à évaporer dépend du débit statique de l'injecteur de liquide. Or les injecteurs de liquide disponibles commercialement ne permettent pas toujours d'obtenir des débits suffisamment faibles pour les applications souhaitées. Dans ce cas, il est nécessaire de d:_minuer significativement la fréquence de commande ou d'injection de l'injecteur, ce qui conduit à une fluctuation plus ou moins importante de la pression partielle du liquide à évaporer entre deux injections consécutives. De plus, à l'ouverture de l'injecteur, la ligne d'alimentation en liquide à évaporer est directement en contact avec la chambre d'évaporation (ou de dépôt), risquant ainsi une évaporation prématurée du liquide au sein même de l'injecteur. Cette évaporation prématurée peut, alors, provoquer des instabilités du débit injecté, surtout lorsque les paramètres de commande de l'injecteur tels que la fréquence d'injection, la durée d'ouverture de l'injecteur et la pression de poussée du liquide restent constants. De plus, si le liquide à évaporer est constitué de composés solides dissous dans un solvant, l'injecteur peut également s'encrasser au cours des utilisations, ce qui peut engendrer, pour des paramètres de commande de l'injecteur constants, une diminution régulière du débit injecté. Avec de tels dispositifs, il peut, également, être difficile de réaliser une pulvérisation et une évaporation du liquide, sans que celui-ci n'entre en contact avec les parois chauffées de la chambre d'évaporation, particulièrement lorsque les liquides à évaporer sont très visqueux et présentent des pressions de vapeurs réduites. De plus, pour des conditions de commande de l'injecteur prédéterminées (pression du liquide, durée d'ouverture et fréquence de l'injecteur), le débit de liquide pulvérisé est fortement dépendant de la pression à l'intérieur de la chambre d'évaporation. OBJET DE L'INVENTION' L'invention a pour but un dispositif d'introduction ou d'injection ou de pulvérisation d'un gaz vecteur et de composés liquides, par exemple dans une chambre d'évaporation, remédiant aux inconvénients de l'art antérieur et permettant, plus particulièrement, d'améliorer la pulvérisation et l'évaporation des composés liquides. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'entrée d'admission desdits composés ou de ladite solution constitue une première entrée d'au moins une chambre de mélange comportant au moins une seconde entrée pour l'admission du gaz vecteur et une sortie connectée à une entrée d'un injecteur, de manière à ce que ladite injection périodique soit réalisée par injection d'un mélange de gaz vecteur et de gouttelettes desdits composés ou de ladite solution, par une même sortie de l'injecteur. Les moyens de commande peuvent comporter des 10 moyens de régulation de débit de gaz et/ou de liquide, en amont d'au moins une chambre de mélange. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de commande comportent des moyens de mesure d'un débit d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution 15 liquide, par exemple des moyens de comparaison d'un débit mesuré avec une consigne de débit. Des moyens de régulation du débit d'un gaz vecteur peuvent également être prévus, par exemple des moyens comportant des moyens de comparaison d'un débit 20 mesuré avec une consigne de débit. Un injecteur ou des moyens de pulvérisation peuvent être disposé en amont d'au moins une première entrée d'au moins une chambre de mélange, de manière à injecter périodiquement au moins un desdits composés ou 25 au moins une desdites solutions dans cette chambre de mélange. Au moins une chambre de mélange peut comporter une pluralité d'entrées, et une pluralité d'injecteurs ou de moyens de pulvérisation, chacun de ces injecteurs ou moyens de pulvérisation étant disposé en amont d'une desdites entrées de la pluralité d'entrées. Les moyens de commande peuvent commander en outre le ou les injecteurs ou les moyens de pulvérisation disposé(s) en amont de la ou des entrées de ladite chambre de mélange. Un dispositif selon l'invention peut comporter plusieurs chambres de mélange, chacune comportant une ou plusieurs entrées pour un ou plusieurs liquides ou une ou plusieurs solutions liquides ou pour un ou plusieurs gaz vecteurs. Un dispositif selon l'invention peut en outre comporter des moyens de commande contrôlant l'injection périodique par ledir: injecteur du mélange de gaz vecteur et de gouttelettes. Il peut aussi comporter des moyens de régulation de débit de gaz et/ou de liquide en amont d'au moins une chambre de mélange, par exemple par commande d'un ou de plusieurs injecteurs disposés en amont d'au moins une entrée d'une chambre de mélange. Selon l'invention, le dispositif peut en outre comporter au moins un injecteur disposé en amont de la première entrée d'au moins une chambre de mélange, de manière à injecter périodiquement lesdits composés ou ladite solution dans la chambre de mélange. Selon une variante, un dispositif selon l'invention comporte, en amont de la première entrée d'au moins une chambre de mélange, des moyens d'introduction en continu desdits composés ou de ladite solution dans cette chambre de mélange. Selon un autre mode de réalisation le dispositif comporte encore un autre injecteur disposé en amont de la seconde entrée de la chambre de mélange. Selon un autre développement de l'invention, la chambre de mélange comporte au moins une entrée d'admission supplémentaire de manière à introduire un liquide supplémentaire dans la chambre de mélange. Un gaz vecteur peut être introduit dans une chambre de mélange, directement ou par un ou plusieurs injecteurs, qui peuvent être commandés par les moyens de commande déjà mentionnés ci-dessus. Il est également possible d'introduire une partie du gaz vecteur directement dans une chambre d'évaporation. Un dispositif selon l'invention peut en outre 15 comporter : - des moyens de pressurisation et/ou de régulation de la pression d'un composé liquide ou d'une solution, par exemple une solution aqueuse ou un produit organométallique dissous dans un solvant organique, 20 - et/ou des moyens de régulation de la pression d'un gaz vecteur, - et/ou des moyens de contrôle de température, et/ou des moyens de rinçage d'au moins une 25 chambre de prémélange. L'invention concerne également un dispositif d'évaporation, comportant : - une chambre d'évaporation - et un dispositif d'introduction ou d'injection de gaz vecteur et d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution liquide comportant au moins un composé liquide, solide ou gazeux dissous, dans cette chambre d'évaporation, selon l'invention, tel que décrit ci-dessus. Un tel dispositif peut comporter en outre des moyens d'introduction du gaz vecteur directement dans la chambre d'évaporation. En outre, peuvent être prévus des moyens de mesure d'une concentration en vapeur sortant de la chambre d'évaporation, et des moyens de contrôle de paramètres d'injection en fonction de la concentration mesurée et d'une valeur de consigne. L'invention concerne également un dispositif générateur d'aérosol comportant un dispositif de pulvérisation de gaz vecteur et d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution liquide comportant au moins un composé liquide, solide ou gazeux dissous, tel que décrit ci-dessus. Un tel dispositif peut en outre comporter des moyens de mesure d'une concentration de l'un au moins des composants de l'aérosol, et de comparaison de cette concentration avec une valeur de consigne de ladite concentration, et des moyens de contrôle du débit du composé ou de ladite solution en entrée de la chambre de mélange. L'invention concerne également un dispositif d'injection ou de pulvérisation d'un mélange de gaz vecteur et d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution liquide comportant au moins un composé liquide, solide ou gazeux dissous, ce dispositif comportant au moins une entrée d'admission desdits composés ou de ladite solution et des moyens de commande contrôlant une injection ou une pulvérisation, par des moyens d'injection, dudit composé liquide ou de ladite solution, dispositif caractérisé en ce que : - l'entrée d'admission dudit composé ou de ladite solution constitue au moins une première entrée d'au moins une chambre de mélange comportant au moins une seconde entrée pour l'admission du gaz vecteur et une sortie connectée à une entrée desdits moyens d'injection ou de pulvérisation, de manière à ce que ladite injection ou pulvérisation soit réalisée par injection ou pulvérisation d'un mélange de gaz vecteur et de gouttelettes dudit composé ou de ladite solution, par une même sortie desdits moyens d'injection ou de pulvérisation, - et en ce que les moyens de commande comportent des moyens de mesure de débit dudit gaz vecteur. Les moyens d'injection ou de pulvérisation comportent par exemple une vanne proportionnelle. Les moyens de commande peuvent comporter un débitmètre de gaz. Dans un tel dispositif des moyens d'injection peuvent être disposés en amont de la chambre de mélange. Un tel dispositif peut en outre comporter des moyens de régulation des moyens d'injection en fonction du débit d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution liquide. L'invention a également pour but un procédé de mise en oeuvre d'un tel dispositif d'introduction ou d'injection ou de pulvérisation remédiant aux inconvénients de l'art antérieur et permettant, plus particulièrement, d'améliorer la pulvérisation des composés liquides. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le procédé de mise en œuvre comporte au moins le contrôle sélectif de la fréquence d'injection et/ou de la durée d'ouverture d'au moins un injecteur associé au composé liquide ou à ladite solution dans la chambre d'évaporation. Selon un développement de l'invention, la durée d'ouverture d'au moins un injecteur est contrôlée de manière à ce que toute la quantité de composés liquides ou de la solution liquide introduite dans la chambre de mélange entre deux ouvertures successives de cet injecteur soit transférée vers la chambre d'évaporation. Par exemple, la fréquence et/ou la durée d'ouverture dudit injecteur est contrôlée de manière à ce que toute la quantité de composés liquides ou de la solution introduite dans une chambre de mélange entre deux ouvertures successives dudit injecteur soit injectée dans une chambre évaporation ou soit émis sous forme d'aérosol, en une série d'impulsions d'injection. La fréquence et/ou la durée d'ouverture d'au moins un injecteur disposé en amont de la première entrée d'une chambre de mélange pour injecter périodiquement lesdits composés liquides ou ladite solution dans cette chambre de mélange peut être contrôlée de manière à ce que les composés liquides ou la solution liquide soient introduits dans cette chambre de mélange en une série d'impulsions d'injection. De préférence, la pression dans une chambre d'évaporation disposée en sortie du dispositif d'injection est maintenue inférieure à celle dans une chambre de mélange et la pression dans cette chambre de mélange est maintenue à une pression inférieure à celle des composés liquides ou de la solution liquide, avant leur introduction dans cette chambre de mélange. Un contrôle de la différence de pression entre le gaz vecteur et les composés liquides ou la solution liquide, avant leur introduction respective dans la chambre de mélange peut en outre être prévu. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : Les figures 1 à 4 illustrent différents modes de réalisation d'un dispositif d'introduction d'un mélange de gaz vecteur et de composés liquides ou d'une solution liquide dans une chambre d'évaporation, selon l'invention. Les figures 5 à 8 représentent un mode particulier de variation des signaux de commande, respectivement A0, Agi, Ag2 et Aa des différentes injecteurs représentés à la figure 4, en fonction du temps. La figure 9 représente le débit instantané et la masse cumulée de la partie liquide du mélange injecté dans la chambre d'évaporation en fonction du temps, consécutivement à une impulsion de commande A0 représentée à la figure 10 et après introduction préalable du composé liquide ou de la solution dans la chambre de mélange. Les figures 11 et 26 représentent schématiquement des moyens de commande d'injecteurs de 20 dispositifs selon l'invention. Les figures 12 à 14 représentent un mode particulier de variation des signaux de commande A0, Aa et Ab des différents injecteurs d'un dispositif selon l'invention, en fonction du temps. 25 La figure 15 représente le débit instantané et la masse cumulée de la partie liquide d'un mélange injecté dans la chambre d'évaporation en fonction du temps, consécutivement à un train d'impulsion de commande A0 représenté à la figure 16 et après introduction préalable du composé liquide ou de la solution dans la chambre de mélange. Les figures 17 à 19 représentent un mode particulier de variation des signaux de commande A0, Aa et Ab des différents injecteurs d'un dispositif selon l'invention, en fonction du temps, la commande périodique de l'injecteur destiné à introduire le mélange de gaz vecteur et de liquide dans la chambre d'évaporation étant un train d'impulsions constitué de quatre impulsions distinctes. Les figures 20A, 20B, 21A, 21B, 22 - 24 représentent des variantes de réalisation d'un dispositif d'introduction d'un mélange de gaz vecteur et de composés liquides ou d'une solution liquide dans une chambre d'évaporation, selon l'invention. Les figures 25A - 25C représentent un autre mode particulier de variation des signaux de commande A0, Aa et Ag des différents injecteurs d'un dispositif selon l'invention. La figure 25D représente l'évolution au cours du temps de la pression régnant dans la chambre de mélange selon le mode de variation des signaux de commande. La figure 26 représente un dispositif pour la mise ne oeuvre d'une régulation en boucle fermée. Les figures 27 - 30 représentent des modes particuliers de réalisation de dispositifs selon l'invention. La figure 31 représente un autre dispositif selon l'invention et une de ses applications. DESCRIPTION DE MODES PARTICULIERS DE REALISATION Selon un mode particulier de réalisation représenté à la figure 1, un dispositif évaporateur comporte un dispositif d'introduction 1 d'un gaz vecteur 2 et d'un liquide 3, connecté à la partie supérieure d'une chambre 4 destinée à permettre l'évaporation du liquide 3. Par liquide, on entend un ou plusieurs composés liquides ou bien une solution liquide comportant un ou plusieurs composés solides, liquides ou gazeux dissous. Le dispositif évaporateur peut être un dispositif évaporateur d'une installation de dépôt chimique en phase vapeur (CVD), d'une installation de dépôt de couches atomiques (ALD), d'une installation de dépôt de vapeurs moléculaires (MVD), d'une installation de réaction chimique en phase vapeur, d'une installation de recondensation de vapeur sur un substrat ou tout autre chambre de procédé utilisant des vapeurs issues de l'évaporation d'un composé ou d'un précurseur liquide. Ainsi, le liquide 3 peut tout aussi bien être un précurseur d'un élément à déposer, que ledit élément et il peut être pur ou bien mis en solution ou bien dissous dans un solvant. De plus, la chambre d'évaporation 4 peut être une enceinte thermostatée destinée uniquement à l'évaporation du liquide 3 et connectée, par sa partie inférieure, à une chambre de procédé ou de dépôt. La chambre d'évaporation 4 peut également être ladite chambre de procédé. La structure de la chambre d'évaporation est de tout type connu et comporte des moyens de chauffage et des moyens de mise sous pression permettant l'évaporation des gouttelettes de liquide. Le dispositif d'introduction 1 comporte des réservoirs 5 et 6 contenant respectivement le liquide 3 et le gaz vecteur 2 et connectés respectivement, par des conduites ou lignes d'alimentation 7a et 7b, à des première et seconde entrées 8 et 9 d'une chambre de mélange 10. Le réservoir 5 de liquide 3 est, par ailleurs, connecté à un réservoir 11 de gaz sous pression 12, également appelé gaz de poussée, de manière à permettre l'introduction du gaz sous pression 12 par la partie supérieure du réservoir 5. Le gaz sous pression 12 permet de maintenir une pression P1 dans le réservoir 5 élevée et, plus particulièrement, supérieure à la pression de la chambre de mélange 10. Des moyens de pressurisation peuvent permettre un contrôle très précis de la pression de poussée du liquide, comme illustré sur les figures 20A et 20B, qui reprennent en partie des signes de référence identiques à ceux de la figure 1. Dans le schéma de la figure 20A, des moyens 120 de régulation comportent des moyens 121 de calcul mettant en oeuvre un algorithme de régulation de la pression de poussée du liquide 3, à partir d'une pression mesuree Prames et d'une consigne de pression Pc. Ces moyens 121 régulent l'ouverture d'une vanne proportionnelle 122 disposée sur le trajet entre le réservoir 11 et le réservoir 5. Une vanne 123 est disposée sur une ligne de fuite 125, reliée par exemple à une pompe à vide (non représentée sur la figure). Des moyens 124 de capteurs de pression fournissent aux moyens 121 une valeur de pression Prames, mesurée sur la ligne reliant les deux réservoirs 11 et 5. Dans le schéma de la figure 20B, des moyens 130 de régulation comportent des moyens 131 de calcul mettant en oeuvre un algorithme de régulation de la pression de poussée du liquide 3, à partir d'une pression mesurée Prames et d'une consigne de pression Pc. Ces moyens 131 régulent l'ouverture d'une vanne proportionnelle 126 disposée sur une ligne 129, reliée, d'une part, par exemple à une pompe à vide (non représentée sur la figure), et d'autre part à la ligne principale disposée entre le réservoir 11 et le réservoir 5. Une vanne 128 de fuite, réglable par exemple manuellement, est disposée sur cette même ligne principale. Des moyens 127 de capteurs de pression fournissent aux moyens 131 une valeur Prames de pression mesurée sur la ligne 129, entre la vanne 126 et le point de raccordement de la ligne 129 à la ligne principale. Cette pression Prames est donc égale à la pression dans la ligne principale. La chambre de mélange 10 comporte également une sortie 13 connectée à l'entrée d'un injecteur 14 destiné à injecter périodiquement, par une même sortie, le contenu de la chambre de mélange 10. Ainsi, lorsque la chambre de mélange 10 contient à la fois du gaz vecteur 2 et du liquide 3, l'injecteur 14 injecte, dans la chambre d'évaporation 4, un mélange de gaz vecteur 2 et de gouttelettes de liquide 3. Ainsi, l'injecteur 14 peut, également, être appelé injecteur de mélange. En revanche, si la chambre de mélange 10 ne contient que du gaz vecteur, seul celui-ci sera injecté dans la chambre d'évaporation 4. L'introduction du liquide 3 dans la chambre de mélange 10 peut être réalisée par tout type de moyens. Plus particulièrement, le liquide 3 peut être introduit périodiquement dans la chambre de mélange 10, au moyen d'un injecteur 15a, également appelé injecteur de liquide et disposé en amont de la première entrée 8 de la chambre de mélange 10. Selon une variante, le liquide 3 peut être introduit en continu dans la chambre 10 de mélange, en utilisant par exemple un Mass Flow Controller , ou dispositif 151 de régulation du débit massique pour liquide, associé à une buse de pulvérisation 150 (figure 21A). Ce dispositif 151 comporte une vanne (non représentée sur la figure 21A). Dans ce cas, faire varier le débit de liquide revient à modifier la position de cette vanne, ce qui en modifie le Cv (le flow coefficient ) ainsi que la pression du liquide en aval de la vanne. Les caractéristiques géométriques de la buse 150 de pulvérisation sont de préférence adaptées pour que, dans la plage de débit de liquide recherchée pour les applications, la pression du liquide en aval de la restriction constituée par la vanne soit supérieure à la pression régnant dans la chambre 10 de mélange. Un tel dispositif ne nécessite pas une régulation de pression extrêmement précise. Selon encore une autre variante, le liquide peut aussi être introduit en continu en utilisant un Mass Flow Meter pour liquide, ou dispositif 161 de mesure du débit massique, qui n'intègre pas de vanne réglable, et qui fournit une mesure de débit Qmmes et qui est associé à une buse 160 de pulvérisation (figure 21B). Dans ce cas, faire varier le débit de liquide revient à modifier la pression de poussée qui lui est exercée. Là aussi, le diamètre de la buse de pulvérisation est adapté selon la gamme de débit liquide recherché. Des moyens 170 de régulation comportent des moyens de calcul mettant en œuvre un algorithme de régulation du débit de liquide 3, à partir d'un débit mesuré Qmmes et d'une consigne de débit Qmc. Ces moyens 170 régulent l'ouverture d'une vanne proportionnelle 172 disposée sur le trajet entre le réservoir 11 et le réservoir 5. Une vanne 173 est disposée sur une ligne de fuite 175, reliée par exemple à une pompe à vide (non représentée sur la figure). La régulation du débit de liquide s'effectue par le contrôle de la vanne proportionnelle 172 et donc de la pression de pressurisation du liquide. Par conséquent, selon une variante de réalisation, le liquide 3 peut être introduit en continu dans la chambre de mélange 10, le débit de liquide 3 introduit dans la chambre étant, par exemple, régulé au moyen d'une vanne proportionnelle ou d'un dispositif de régulation de débit disposé en amont de la première entrée de la chambre de mélange 10. L'introduction du gaz vecteur 2 dans la chambre de mélange 10 peut également être réalisée par tout type de moyens. Plus particulièrement, le gaz vecteur 2 est introduit de manière continue dans la chambre de mélange 10, un régulateur de pression 16 étant disposé entre le réservoir 6 et la seconde entrée 9 de la chambre de mélange 10. Le régulateur de pression 16 est, de préférence, destiné à maintenir le gaz vecteur, en amont de la seconde entrée de la chambre de mélange, à une pression Pg supérieure à la pression dans la chambre d'évaporation 4. Des moyens de mesure du débit moyen et/ou du débit instantané de gaz vecteur et des moyens de pré- chauffage du gaz vecteur peuvent également être disposés, en amont de la seconde entrée 9. Cependant, une brusque variation de la pression dans la ligne d'alimentation en gaz peut apparaître lors de l'ouverture de l'injecteur 14 de mélange. Le régulateur de pression 16, seul, ne peut pas toujours y remédier de façon satisfaisante, ce qui pose un problème lorsque l'on souhaite effectuer parallèlement une mesure du débit de gaz vecteur. En effet, les moyens de mesure de débits tels que les Mass Flow Meters ou Mass Flow Controllers peuvent fournir une mesure erronée des débits tant que les pressions ne sont pas suffisamment stabilisées. Pour éviter, ou au moins limiter, ce phénomène, il est possible d'utiliser,, en aval du débitmètre, un volume tampon ( buffer ), très supérieur au volume de la chambre 10 de mélange, et dont la fonction est de limiter les variations de p=ression consécutives à l'ouverture de l'injecteur 14 de mélange. Par ailleurs, le volume de gaz contenu dans la chambre de mélange 10 est, de préférence, très supérieur au volume de liquide 3 contenu dans la chambre de mélange 10. Un circuit de commande 17 fournit des signaux de commande A0 et Aa, destinés respectivement à contrôler l'ouverture et la fermeture des injecteurs 14 et 15a. Les signaux de commande sont, de préférence, des signaux logiques binaires de commande. Le débit de gaz vecteur 2 introduit dans la chambre d'évaporation 4 dépend de la composition du mélange injecté et, en particulier, de la quantité de liquide présent dans la chambre de mélange, du débit statique de l'injecteur 14 de mélange dans les conditions de pression des chambres de mélange 10 et d'évaporation 4, de la durée totale d'ouverture de l'injecteur 14 pendant une période de commande et de la fréquence d'injection de l'injecteur 14. De plus, la température dans le dispositif d'introduction peut être contrôlée par circulation d'eau ou de fluidecaloporteur ou par soufflage d'air autour des constituants du dispositif et notamment autour de la chambre de mélange et des injecteurs. De tels moyens de contrôle de la température des moyens d'introduction permettent de maintenir la température de la partie supérieure de la chambre d'évaporation 4, notamment au voisinage du point de connection avec le nez de l'injecteur 14 de mélange, à une valeur aussi proche que possible de la température de la chambre 4 d'évaporation, afin d'éviter d'éventuelles recondensations des produits vaporisés, tout en réalisant un refroidissement efficace de l'injecteur de mélange, par exemple de sa bobine, et de la chambre 10 de mélange. Le refroidissement par air peut être effectué grâce à un ventilateur qui souffle sur les injecteurs et la chambre de mélange, les injecteurs et la chambre de mélange étant inclus dans un radiateur en deux demi-coquilles qui les renferme et qui est fait dans un matériau bon conducteur thermique comme de l'aluminium par exemple. Ainsi, le fait d'introduire, dans la chambre d'évaporation 4, simultanément et par le même orifice de sortie d'un injecteur 14, un mélange de gaz vecteur et de liquide, permet d'obtenir des gouttelettes de liquide très fines car le gaz vecteur injecté simultanément avec le liquide provoque un effet de souffle dispersant sur le liquide. Leur diamètre moyen est bien plus faible que celui des gouttelettes injectées au moyen de dispositifs d'introduction selon l'art antérieur et dans lesquels le gaz vecteur et le liquide sont introduits séparément dans la chambre d'évaporation. La distribution de la taille des gouttelettes est également plus étroite que celle obtenue par les dispositifs d'introduction selon l'art antérieur. Le dispositif d'introduction selon l'invention permet donc d'améliorer l'atomisation des gouttelettes tandis que la vitesse moyenne des gouttelettes, en sortie de l'injecteur de mélange, reste comparable à celle observée pour des gouttelettes injectées par des dispositifs selon l'art antérieur, la pression dans la chambre de mélange étant comparable aux pressions de poussée des liquides généralement mis en oeuvre dans ces dispositifs. La cinétique d'évaporation est donc notablement améliorée et le risque de contact de gouttelettes non encore évaporées avec les parois chauffées dans la chambre d'évaporation est fortement réduit. Ainsi, contrairement aux dispositifs d'introduction selon l'art antérieur, il est possible, avec un dispositif d'introduction selon l'invention, de réduire les dimensions critiques de la chambre d'évaporation. Par dimensions critiques, on entend les dimensions minimales requises pour que les gouttelettes injectées s'évaporent en totalité avant d'atteindre les parois de la chambre d'évaporation. L'évaporation des gouttelettes peut, alors, s'effectuer sans contact avec les parois de la chambre d'évaporation, dans un volume restreint et les risques de formation de particules et d'encrassement de la chambre d'évaporation restent limités. De plus, le dispositif d'introduction peut comporter des moyens supplémentaires d'introduction du gaz vecteur 2, directement dans la chambre d'évaporation 4 et de préférence au voisinage de l'injecteur 14. Ainsi, comme illustré sur la figure 22, il peut comporter une deuxième ligne 7b1 d'injection de gaz vecteur directement connectée à la chambre d'évaporation 4. L'introduction directe du gaz vecteur dans la chambre d'évaporation peut être continue, avec un débit contrôlé à l'aide de moyens 70 de contrôle du débit de gaz vecteur, par exemple à l'aide d'un débitmètre régulateur massique de gaz. L'introduction du gaz vecteur dans la chambre d'évaporation par une ligne dédiée peut également être réalisée à l'aide d'un injecteur 14' destiné à injecter périodiquement une quantité, prédéterminée ou non, de gaz vecteur 2 dans la chambre d'évaporation 4. Dans les deux cas, les moyens d'injection directe du gaz vecteur peuvent comporter des moyens de mesure du débit et/ou des moyens de régulation dudit débit. Un dispositif selon l'invention peut aussi comporter plusieurs têtes d'injection telles que celles décrites précédemment, chaque tête comportant une chambre de mélange 10, un injecteur 14 de mélange et un injecteur 15a de liquide, les différentes têtes d'injection étant disposées sur une même chambre 4 d'évaporation. Une telle configuration est représentée sur la figure 23, avec deux injecteurs de mélange 14a, 14b, chacun associé à une chambre de mélange 10a, 10b, chacune alimentée en liquide par un injecteur 15a, 15b de liquide. L'une au moins des chambres 10a, 10b pourrait aussi être alimentée par plusieurs injecteurs comme sur les figures 2 - 4, ou par une combinaison d'injecteurs et de vannes comme sur la figure 24. Un circuit, ou des moyens de commande,, 17' commande(nt) l'ouverture des différents injecteurs 10a, 10b, 14a, 14b. Les aspects exposés ci-dessus en liaison avec les figures 20 A - 21B peuvent être appliqués à chaque ligne d'alimentation en liquide. Le dispositif d'introduction n'est pas limité aux modes de réalisation déjà décrits, et en particulier pas à l'introduction d'un liquide unique ou de plusieurs liquides dans la chambre d'évaporation. Ainsi, à la figure 2, le dispositif d'introduction 1 comporte, en plus, un réservoir 18 contenant un liquide supplémentaire 19 destiné à être introduit dans la chambre de mélange 10, puis dans la chambre d'évaporation 4. Le réservoir supplémentaire 18 est connecté à une entrée d'admission supplémentaire de la chambre de mélange 10 par une conduite 20 et un injecteur 15b supplémentaire est disposé en amont de l'entrée supplémentaire de la chambre de mélange 10. L'injecteur 15b permet d'injecter, par exemple périodiquement, le liquide supplémentaire 19 dans la chambre de mélange 10. Le liquide supplémentaire 19 peut être, par exemple, un solvant destiné à purger la chambre de mélange 1.0 et l'injecteur 14 ou bien à diluer le liquide 3. Dans le cas d'un rinçage de la chambre 10 et de l'injecteur 14 avec le deuxième liquide 19, l'injecteur 15b fonctionnera de préférence en continu. Dans le cas d'une autre application possible, à savoir une dilution du liquide 3, un fonctionnement pulsé de l'injecteur 15b pourra être mis en oeuvre. Une autre application possible, avec un ou plusieurs liquides supplémentaires, est la réalisation, dans la chambre 4, d'un dépôt alterné de couches de matériaux différents (multicouches) ou d'un dépôt d'un matériau multi-éléments. Cette application est également possible avec deux têtes d'injection distinctes sur la même chambre d'évaporation, comme expliqué ci-dessus, en particulier en liaison avec la figure 23 ou l'une de ses variantes. De plus, une conduite supplémentaire 21 munie d'une vanne 22a peut également être disposée entre le réservoir 18 et la conduite 7a destinée à transporter le liquide 3 du réservoir 5 vers la chambre de mélange 10, de manière à purger ladite conduite et l'injecteur 15a. La conduite 7a est munie d'une vanne 22b, disposée entre le point de raccordement des conduites 7a et 21 et le réservoir 5. La vanne 22b permet, ainsi, d'isoler le réservoir 5 lors de l'opération de purge. Comme le réservoir 5, le réservoir 18 de liquide supplémentaire 19 est, par ailleurs, connecté à un réservoir 23 de gaz sous pression et le circuit de commande 17 peut également fournir un signal de commande Ab, de préférence un signal logique binaire, contrôlant l'ouverture et la fermeture de l'injecteur 15b. Un rinçage de la chambre 10 de mélange et de l'injecteur 14 peut également être réalisé avec un dispositif tel que celui de la figure 24, autre mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les références V1 - V3 désignent des vannes tout ou rien . La vanne V1 est disposée sur la ligne d'alimentation en liquide précurseur, et la vanne V3 sur une ligne d'alimentation 7a1 en solvant de rinçage. Cette ligne 7a1 débouche sur la chambre 10. Lors de la phase de rinçage, on ferme d'abord la vanne Vl d'alimentation en liquide précurseur et on ouvre une vanne V2, disposée sur une ligne de connexion des deux lignes 7a et 7a1, de manière à ce que le solvant de rinçage puisse communiquer avec la ligne 7a dédiée au liquide précurseur. Les injecteurs de liquides et de mélange fonctionnent en impulsion, suffisamment longtemps pour assurer le rinçage complet de la ligne 7a de liquide précurseur. On ferme alors la vanne V2. On continue à pulser les injecteurs 15a, 14 de liquide précurseur et de mélange jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de solvant dans la ligne 7a de liquide précurseur. On ouvre alors la vanne V1 pour réamorcer la ligne 7a de liquide précurseur. A ce stade, l'injecteur 15a de liquide n'est plus actionné. Il reste à l'état fermé. On ouvre alors la vanne V3 de façon à noyer la chambre 10 de mélange, puis on la referme. L'injecteur 14 de mélange continue à être pulsé jusqu'à évacuation complète du solvant introduit dans la chambre 10 de mélange. Dans un autre mode particulier de réalisation représenté à la figure 3, le dispositif d'introduction est équipé de trois injecteurs 15a, 15b et 15c disposés en amont de la chambre de mélange 10. Les trois injecteurs 15a à 15c, également appelés injecteurs de liquide, permettent l'injection périodique de trois liquides différents dans la chambre de mélange 10. Le dispositif d'introduction 1 comporte également l'injecteur 14, également appelé injecteur de mélange et disposé en sortie de la chambre de mélange. L'injecteur 14 permet d'introduire périodiquement le contenu de la chambre de mélange 10 dans la chambre d'évaporation 4 et, plus particulièrement un mélange de gaz vecteur et de gouttelettes d'un ou plusieurs liquides. Le circuit de commande 17 fournit des signaux de commande Aa, Ab, Ac et A0 contrôlant, respectivement, l'ouverture et la fermeture des injecteurs 15a, 15b, 15c et 14. Le gaz vecteur 2 peut, par exemple, être introduit périodiquement dans la chambre de mélange 10, au moyen d'un injecteur supplémentaire 24, également appelé injecteur de gaz vecteur et disposé en amont de la seconde entrée 9 de la chambre de mélange 10. L'entrée de l'injecteur supplémentaire 24 est connectée à la sortie de la conduite 7b. Le circuit de commande 17 peut également fournir un signal de commande Ag contrôlant l'ouverture et la fermeture dudit injecteur 24. Cet injecteur est présenté en liaison avec la figure 3. Il pourrait être aussi utilisé dans les dispositifs des figures 1, 2, et suivantes. Un exemple d'application mettant en oeuvre un tel dispositif est le suivant. Une séquence de commandes des différents injecteurs telle qu'illustrée sur les figures 25A - 25D permet, d'une part, d'atomiser plus finement le précurseur liquide dans la chambre de mélange (différence des pressions de liquide et de chambre de mélange au moment de l'introduction du liquide plus élevée), et d'autre part, d'assécher la chambre 10 à l'issue du transfert du mélange diphasique de la chambre 10 de mélange vers la chambre 4 d'évaporation. On diminue alors le risque d'accumulation du précurseur liquide dans la chambre de mélange sans pour autant accroître le débit de gaz vecteur. Sur les figures 25A, 25B, 25C sont représentés respectivement les commandes A0, Aa, Ag d'ouvertures des injecteurs 14, 15 et 24. La séquence commence par une ouverture de l'injecteur 15 de liquide. Lorsque cet injecteur est refermé, l'injecteur de gaz 24 est ouvert. Pendant l'ouverture de celui -ci, l'injecteur de mélange 14 est ouvert, introduisant progressivement le mélange dans la chambre 4. Puis cet injecteur 14 est lui - même refermé alors que l'injecteur 24 s'est précédemment refermé. La figure 25D représente la pression dans la 10 chambre de prémélange : cette pression évolue suivant différentes phases, à partir d'une pression initiale Po de la chambre 10. Une première phase I est une phase d'introduction du liquide dans la chambre (qui correspond à la durée d'ouverture de l'injecteur 15) ; elle est suivie d'une phase II de formation de mélange diphasique (qui débute avec l'ouverture de l'injecteur 24), et correspond à la mise sous pression de la chambre de mélange, d'une phase III de transfert du mélange diphasique dans la chambre 4 (qui s'étend de l'ouverture de l'injecteur 14 à la fermeture de l'injecteur 24), et d'une phase IV d'assèchement de la chambre de mélange (qui correspond à la fermeture de l'injecteur 14). Le maximum de pression PG dans la chambre 10 est atteint lors de la phase II, peu après l'ouverture de l'injecteur 24 de gaz, et est égal à la pression du gaz vecteur. Une séquence de commande similaire peut être appliquée au cas d'une chambre de mélange comportant plusieurs injecteurs de liquide 15a, 15b, 15c comme sur la figure 2 ou 3. Dans ce cas l'injection des différents liquides (commandes Aa, Ab, Ac) n'est pas faite en même temps que l'ouverture de l'injecteur 14 (AO) ou 24 (Ag). Dans une variante de réalisation représentée à la figure 4, l'introduction de gaz vecteur dans la chambre de mélange 10 est réalisée au moyen de deux conduites, ou lignes, de gaz vecteur 25 et 26, respectivement connectées aux entrées de deux injecteurs de gaz vecteur 27 et 28. Les sorties respectives des injecteurs 27 et 28 sont alors chacune connectées à une conduite unique 7b dont la sortie correspond à l'entrée 9 de la chambre de mélange 10. De plus, les conduites 25 et 26 sont chacune munies d'un régulateur de pression 29 et 30, disposé en amont de l'injecteur correspondant. Un tel système d'introduction de gaz vecteur dans la chambre de mélange permet, notamment, de maintenir le gaz vecteur, en amont de la chambre de mélange 10, à deux pressions déterminées distinctes. A titre d'exemple, le gaz vecteur est maintenu, dans la conduite 25, à une pression Pgl supérieure à la pression de la chambre d'évaporation 4 et inférieure à la plus faible des pressions P1 des liquides destinés à être injectés par les injecteurs 15a, 15b et 15c et contenus chacun dans leur réservoir respectif. Dans la conduite 26, la pression Pg2 du gaz vecteur est maintenue supérieure à la pression de gaz vecteur Pgl et éventuellement à la plus forte des pressions P1 des liquides. Ainsi, pour des pressions P1 de liquide identiques et égales à 5 bars, le gaz vecteur peut être maintenu à une pression Pgl égale à 3 bars dans la conduite 25 et à une pression Pg2 égale à 8 bars dans la conduite 26. La configuration décrite ci-dessus en liaison avec la figure 23, comportant une chambre de prémélange par liquide injecté, offre l'avantage, par rapport à la configuration décrite ci-dessus en liaison avec les figures 2 - 4 (une pré-chambre 10, un injecteur 14 de mélange et deux ou plusieurs injecteurs de liquide 15a, 15b, 15c,...etc sur cette pré-chambrelO), de permettre l'utilisation de deux précurseurs liquides distincts sans risque de réaction chimique entre eux, tout au moins en phase condensée. Si le risque de réaction chimique entre les précurseurs n'existe pas, ou si, au contraire, une réaction chimique entre les liquides précurseurs est souhaitable, la configuration avec une chambre, un injecteur de mélange et deux ou plusieurs injecteurs de liquide sur cette même chambre, est une solution adéquate et économiquement préférable. Le circuit de commande 17 peut également fournir des signaux de commande A0, Aa, Ab, Ac, Agl et Ag2, destinés respectivement à contrôler l'ouverture et la fermeture des injecteurs 14, 15a, 15b, 15c, 27 et 28 de la figure 4. Les signaux de commande sont, de préférence, des signaux logiques binaires de commande. A titre d'exemple, les figures 5 à 8 représentent un mode particulier de variation des signaux de commande A0, Agi, Ag2 et Aa, en fonction du temps, les injecteurs 15b et 15c étant considérés comme inactifs et donc fermés pendant toute la période de temps représentée. Initialement, l'injecteur 27 est ouvert (figure 6) tandis que les autres injecteurs 28 (figure 7), 15a (figure 8) et 14 (figure 5) sont fermés. La pression dans la chambre de mélange 10 correspond alors à la pression du gaz vecteur Pgl. L'injecteur 27 reste, ainsi, ouvert pendant une période de temps Tl au cours de laquelle une quantité de liquide est introduite, par l'injecteur 15a, dans la chambre de mélange 10 (figure 8). Le liquide est, ainsi, introduit, avant la fin de la période Ti, dans la chambre de mélange, pendant une période de temps T2 inférieure à Tl, les autres injecteurs 14 et 28, restant fermés. Après fermeture de l'injecteur 27, la chambre de mélange 10 est ensuite mise en pression par l'ouverture de l'injecteur 28 pendant une période de temps T3. Après ouverture de l'injecteur 28, la pression à l'intérieur de la chambre de mélange 10 est alors égale à la pression Pg2, de préférence supérieure à Pgl et à la pression P1 du liquide. Le mélange de gaz vecteur et de liquide contenu dans la chambre de mélange est ensuite injecté dans la chambre d'évaporation, en ouvrant l'injecteur 14 (figure 5), en fermant, quasi simultanément, l'injecteur 28 (figure 7) puis en ouvrant l'injecteur 27 (figure 6). On peut également réaliser plusieurs ouvertures de l'injecteur 14 après ouverture de l'injecteur de liquide et avant l'ouverture suivante de l'injecteur de liquide pourvu que la durée totale d'ouverture de l'injecteur 14 entre deux ouvertures de l'injecteur de liquide soit au moins égale à 1 ms, par exemple 5 ms. L'injection du mélange dans la chambre d'évaporation est ensuite arrêtée par fermeture de l'injecteur 14 tandis que l'injecteur 27 reste ouvert. L'exemple donné peut être généralisé à une pluralité de liquides injectés par des injecteurs 15a, 15b, 15c,...etc, en appliquant à chaque injecteur cette stratégie. On peut par exemple poser comme contrainte que deux injecteurs ne soient pas ouverts simultanément. Une telle séquence de commande associée au choix judicieux des différentes pressions de gaz vecteur Pgl et Pg2 et de liquide P1r permet d'améliorer encore la pulvérisation du mélange diphasique dans la chambre d'évaporation tout en conservant un débit de gaz vecteur modéré. Selon un autre mode particulier de réalisation, le signal de commande AO de l'injecteur de mélange 14 peut être une impulsion ayant une durée déterminée pour permettre à la totalité de la quantité de liquide, introduite dans la chambre de mélange entre deux ouvertures consécutives du premier injecteur 14, d'être transférée vers la chambre d'évaporation. A titre d'exemple représenté aux figures 9 et 10, 100mg d'un liquide introduits préalablement dans la chambre de mélange 10, sont injectés avec du gaz vecteur, en une impulsion, dans la chambre d'évaporation 4. L'injection du mélange est réalisée au moyen d'un injecteur de mélange 14 connecté à la sortie de la chambre de mélange 10. Des moyens de mesure du débit instantané de l'injecteur 14 permettent d'obtenir typiquement des courbes A et B représentant respectivement le débit instantané et la masse cumulée de la part de liquide contenue dans le mélange injecté dans la chambre d'évaporation 4. Les courbes A et B (figure 9) ainsi que la courbe C représentant l'impulsion de commande de l'injecteur 14 (figure 10), permettent de constater que la durée d'ouverture tinj(A0) de l'injecteur 14 est suffisamment longue pour assurer le transfert, vers la chambre d'évaporation, de la totalité du liquide, introduit dans la chambre de mélange préalablement à l'ouverture de l'injecteur 14. En effet, à t=5ms, la totalité du liquide a été transférée dans la chambre d'évaporation alors que la durée d'ouverture de l'injecteur 14 est de l'ordre de 6,5ms. Sans cette condition sur la durée d'ouverture de l'injecteur 14, la quantité de liquide dans la chambre de mélange augmenterait petit à petit et la qualité de l'atomisation pourrait en être dégradée. De plus, dans ce cas, le débit de liquide introduit dans la chambre de mélange ne correspondrait plus au débit de liquide effectivement introduit dans la chambre d'évaporation. Il serait alors difficile de maîtriser le dispositif évaporateur par la mesure ou le contrôle du débit de liquide en aval de la chambre de mélange. De plus, le ou les injecteurs utilisés peuvent être commandés en boucle ouverte ou en boucle fermée. Lorsque plusieurs injecteurs de liquides et de mélange sont utilisés, lesdits injecteurs peuvent, également, être commandés de manière à ne jamais s'ouvrir en même temps. Le dispositif peut également comporter des moyens de mesure de débit des liquides sortant de chaque injecteur. Si les différents injecteurs sont commandés en boucle ouverte, c'est-à-dire qu'il y a une répétition périodique de commandes impulsionnelles, la pression du gaz vecteur, et la pression de poussée du ou des liquides introduits dans la chambre de mélange et la température de la chambre 10 de mélange, sont contrôlées de manière à assurer la répétitivité des quantités de vapeurs produites dans la chambre d'évaporation et de leur composition. On fera alors également attention à la qualité du dégazage préalable des conduites permettant le transfert du ou des liquides vers la chambre de mélange. Si la durée d'ouverture de l'injecteur de mélange 14 est suffisante, une commande en boucle fermée du ou des injecteurs disposés en amont de la chambre de mélange 10 permet de s'affranchir de ces difficultés en contrôlant les débits du ou des liquides introduits dans la chambre de mélange 10 et donc dans la chambre d'évaporation 4. A titre d'exemple, comme représenté à la figure 11, un injecteur de liquide 15a, par exemple tel que celui représenté à la figure 1, est commandé en boucle fermée pour maintenir sensiblement constant le débit moyen en sortie de l'injecteur 15a. Ainsi, le circuit de commande 17 comporte deux entrées de commande 31 et 32, respectivement d'un signal Qmmes(Aa) représentatif du débit à réguler et d'un signal de consigne Qmc(Aa). L'entrée 31 est, par exemple, connectée à la sortie d'un débitmètre disposé sur la conduite du liquide à injecter (non représenté). La valeur de consigne Qmc(Aa) et la valeur de débit mesuré Qmmes(Aa) sont traités par une unité de correction 33, par exemple incluant un correcteur de type PID (Proportionnelle Intégrale Dérivée) ou, plus généralement, de type RST, qui calcule au moins un des paramètres de commande suivants . la fréquence d'injection Finj(Aa) et la durée d'ouverture t(Aa) . Ces paramètres de commande sont ensuite gérés par une unité de contrôle d'injection 34 qui génère la tension de commande (signal de commande Aa) de l'injecteur 15a, de manière à ce que le débit moyen mesuré Qmmes(Aa) converge vers la valeur de consigne de débit Qmc(Aa). Ainsi, le débit moyen d'injection est régulé à une valeur de consigne prédéterminée à partir de la mesure du débit Qnmes (Aa) . De manière générale, la régulation du débit du ou des liquides injectés dans la chambre de mélange 10 par un ou plusieurs injecteurs 15a, 15b, ...15i, avec une ou des fréquences d'injections associées Finj(Aa), Fin] (Ab) (Ai) déterminées, peut se faire par modulation de la ou des durées d'ouverture tinj(Aa), tin] (Ab) , ...tinj (Ai) du ou des injecteurs 15a, 15b, ...15i . Dans une configuration simple, l'injecteur 14 reste commandé en boucle ouverte. A titre d'exemple, les figures 12 à 14 représentent respectivement les variations des signaux de commande A0, Aa et Ab d'injecteurs 14, 15a et 15b, en fonction du temps, d'un dispositif d'introduction comportant deux injecteurs de liquide 15a et 15b disposés en amont de la chambre de mélange 10 et un injecteur de mélange 14 disposé en sortie de la chambre de mélange 10. Les figures 12 à 14 illustrent les notations utilisées. Une origine des temps, commune à tous les injecteurs 14, 15a et 15b, est choisie de manière à ce qu'elle soit toujours antérieure à la première ouverture de l'injecteur qui est le premier à s'ouvrir. Sur les figures 12 à 14, l'injecteur s'ouvrant le premier est l'injecteur de liquide 15a. Chaque temps de décalage dt (A0) , dt(Aa) et dt(Ab) est, alors, défini comme le temps qui s'est écoulé depuis cette origine des temps jusqu'à la première ouverture de l'injecteur associé. Sur les figures 12 à 14, les notations 1/Fini (A0) , 1/Fini(Aa) et 1/Fin (Ab) sont les périodes des signaux de commande A0, Aa, et Ab tandis que t in] (AO) , tinj (Aa) et tinj (Ab) représentent les durées d'ouverture des injecteurs 14, 15a et 15b pendant une période de leur commande respective. Les figures 12 à 14 illustrent, ainsi, un mode particulier de réalisation selon lequel l'injecteur 14 n'est jamais ouvert si au moins un des injecteurs 15a ou 15b est déjà ouvert. Sans condition particulière sur les valeurs de fréquence d'injection, de temps de décalage et de durée de d'ouverture des différents injecteurs 14, 15a, 15b,...15i, l'injecteur 14 risque d'être ouvert alors qu'au moins un des injecteurs 15a, 15b,...15i, disposés en amont de la chambre de mélange 10 est déjà ouvert. Ce serait également le cas si la régulation des débits de liquides se faisait pour des durées d'ouverture déterminées, les fréquences d'injection étant modulées pour minimiser les écarts entre les débits mesurés et les consignes de débit. La stratégie de commande des injecteurs peut, si nécessaire, être affinée de façon à éviter que, par exemple, un injecteur de liquide 15h puisse être ouvert en même temps qu'un autre injecteur de liquide 15k ou que l'injecteur de mélange 14. Des contraintes supplémentaires sur les paramètres de contrôle des deux injecteurs 15h et 15k sont alors requises. Le tableau ci-dessous en donne un exemple, pour deux injecteurs 15h et 15k, dans le cas où la période de commande de l'un des injecteurs 15h ou 15k est un multiple de la période de commande de l'autre injecteur 15k ou 15h. Si dt(Ah) dt(Ak) On pose dt'(Ak)=0 (Nouvelle origine dt'(Ah)=0 (Nouvelle origine des temps) des temps) et et dt' (Ah) =E [ (dt (Ak) - dt' (Ak) =E [ (dt (Ah) - dt(Ah)).Fin, (Ah)] (dt(Ak)-dt(Ak)).Finj(Ak)] - (dt(Ah)- dt (Ah)) .Finj (Ah) +1/Fin, (Ah) dt (Ak) ) .Fin, (Ak) +1/Fin, (Ak) Si [dt:' (Ah) +tin, (Ah) ] . Finj (Ak) tinj (Ah) E [ dt' (Ah) +tin, (Ah) ] . Fin, (Ak) Si tin, (Ak) E [dt' (Ak) +tin, (Ak) ] . Finj (Ah) Si Finj (Ak)=Finj (Ah) tin, (Ak) Dans le cas général, la condition reliant les périodes de commande des injecteurs est moins restrictive. De préférence, chacune des périodes de commande est un multiple d'une même période T: 1/Fini (Ah) =mT et l/Finj (Ak) =nT . Cependant, dans ce cas, le nombre de conditions qu'il faut vérifier et qui relient les temps de décalage, les durées d'ouverture et les périodes de commande, dépend de n et m. Ce nombre de conditions est en général beaucoup plus important. Ces contraintes ne sont pas limitatives et peuvent être complétées par d'autres contraintes selon la stratégie de commande souhaitée. Par exemple, pour que l'injecteur 14 ne soit jamais ouvert lorsque l'un au moins des injecteurs de liquides 15a ou 15b est déjà ouvert, il faut que l'injecteur 14 ne s'ouvre pas en même temps que l'injecteur 15a et il faut aussi que l'injecteur 14 ne s'ouvre pas en même temps que l'injecteur 15b. On vérifie alors deux tableaux de conditions similaires à celui présenté ci-dessus, respectivement entre les injecteurs 14 et 15a et entre les injecteurs 14 et 15b. Dans un autre mode de réalisation, une impulsion d'ouverture A0 de l'injecteur 14 peut être remplacée par un train ou une série d'impulsions et la fréquence du train d'impulsion et/ou la duréetotale d'ouverture de l'injecteur 14 sur une période du train d'impulsion peuvent être contrôlées pour que la totalité de la quantité du ou des liquides introduits dans la chambre de mélange 10 entre deux ouvertures consécutives de l'injecteur 14 soit transférée vers la chambre d'évaporation 4. Ainsi, les durées d'ouverture cumulées de l'injecteur 14 sur une série d'impulsion sont, de préférence, toujours suffisamment longues pour permettre le transfert vers l'enceinte d'évaporation 4, de la totalité du ou des liquides introduits dans la chambre de mélange, préalablement à l'ouverture de l'injecteur 14. A titre d'exemple représenté aux figures 15 et 16, 100mg d'un liquide introduits préalablement dans la chambre de mélange 10 sont introduits avec du gaz vecteur, en une série de 3 impulsions, dans la chambre d'évaporation 4, au moyen de l'injecteur 14 connecté à la sortie de la chambre de mélange 10. Des moyens de mesure du débit instantané de l'injecteur 14 permettent d'obtenir typiquement des courbes D et E représentant respectivement le débit instantané et la masse cumulée de la part liquide du mélange injecté dans la chambre d'évaporation 4. Les courbes D et E (figure 15) ainsi que la courbe F (figure 16) représentant la série d'impulsions de commande de l'injecteur 14 montrent que les durées d'ouverture tiul (A0) , tin32 (A0) et ti,,33 (AO) de l'injecteur 14 sont suffisamment longues pour permettre le transfert, vers la chambre d'évaporation, de la totalité du liquide introduit dans la chambre de mélange préalablement à l'ouverture de l'injecteur 14. En effet, à t=6ms, la totalité du liquide a été transférée dans la chambre d'évaporation 4, en trois quantités successives Ami, Am2 et Am3. Chaque impulsion de l'injecteur 14 a donc contribué à l'introduction dans la chambre d'évaporation du liquide, séparément et, en général, différemment, c'est--à-dire que les quantités du liquide introduites dans la chambre d'évaporation sont différentes (Ami ~ Am2 ~ Am3), sauf en cas de choix particulier des durées d'ouverture. Ceci permet de fractionner la quantité du liquide à évaporer et donc d'en améliorer l'atomisation. Puisqu'on bénéficie de l'effet positif de souffle du gaz vecteur à chacune des ouvertures de l'injecteur de mélange et puisque l'on bénéficie également du fait qu'au fur et à mesure des ouvertures de l'injecteur de mélange, le ratio liquide/gaz diminue et la pulvérisation du liquide est donc de mieux en mieux réalisée. A la figure 17, l'injecteur 14 destiné à injecter un mélange de gaz vecteur et de gouttelettes liquides est commandé par une série de quatre impulsions (signal de commande AO) tandis que les figures 18 et 19 représentent respectivement les variations des signaux de commande Aa et Ab de deux injecteurs 15a et 15b disposés en amont de la chambre de mélange, en fonction du temps. Ainsi, la série d'impulsion de l'injecteur 14 est définie par une fréquence F(Ao) et un temps de décalage dt(AO). 1/F(AO) correspond à l'intervalle de temps entre deux fronts ascendants de deux séries d'impulsions successives, tandis que dt(Ao) correspond à l'intervalle entre une origine commune à tous les injecteurs et le front ascendant de la première série d'impulsions. De plus, au sein d'une série d'impulsions, sont définies les durées d'ouverture de l'injecteur 14, respectivement pendant les 4 impulsions de la série . tinjl (AO) , tinj2 (AO) , tinj3 (AO) et tinj4 (AO) , ainsi que les temps de décalage entre le front descendant et le front ascendant de deux impulsions successives d'une série . 5(AO,1), 8(A0,2) et 8(A0,3). Les signaux de commande Aa et Ab sont respectivement définis par la fréquence d'injection Finj (Aa) et Finj (Ab) , par la durée d'ouverture tlnj (Aa) et tinj (Ab) et par le temps de décalage dt(Aa) et dt(Ab) de chaque injecteur 15a. et 15b. Les temps de décalage dt(Aa) et dt(Ab) de chaque injecteur 15a et 15b correspondent respectivement à l'intervalle entre une origine des temps commune à tous les injecteurs et le front ascendant des premières impulsions des injecteurs 15a et 15b. Comme précédemment, de nombreuses variantes de commande sont possibles. Les injecteurs disposés en amont de la chambre de mélange peuvent être commandés en boucle ouverte ou en boucle fermée, les durées d'ouverture ou les fréquences étant les commandes de régulation. L'injecteur 14 peut être commandé en boucle ouverte, ou synchronisé sur un front de commande de l'un des injecteurs 15a, 15b, 15c disposés en amont de la chambre 10 de mélange, ou commandé en boucle fermée afin de réguler précisément le débit de gaz vecteur. D'autres modes de régulation sont possibles. Ainsi, il est possible de mettre en œuvre un système de régulation en boucle fermée qui permette de contrôler, à la fois, le (s) débit (s) de liquide (s) et le débit de gaz vecteur par un contrôle spécifique du (des) injecteur(s) de liquide et de l'injecteur de mélange. La figure 26 illustre un dispositif de ce type, comportant des moyens ou une unité 33 de correction, des moyens ou une unité 34a de contrôle de l'injecteur de mélange, des moyens ou une unité 34b de contrôle de l'injecteur 15a de liquide. Des moyens 35, de type microprocesseur, mémorisent une stratégie de commande. Les moyens 33 reçoivent des informations de débit massique Qm, informations relatives à la mesure des débits des liquides injectés (Qmmes(Ao), Qmmes (Aa)) , ou aux consignes pour ces débits de liquides injectés (Qmc(Ao), Qmc(Aa)) . A partir de ces informations et des informations de stratégie de commande des moyens 35, ces moyens 33 élaborent des commandes des moyens 34a et 34b. Typiquement, ces commandent comportent une fonction de fréquence d'injection Finj (A0) , Finj (Aa) une durée d'ouverture tinj (Ao) , tinj (Aa) , et un paramètre de temps de décalage dt (Ao) , dt (Aa) , ce dernier paramètre étant défini comme le temps écoulé depuis une origine des temps commune à tous les injecteurs. Dans le cas général, les régulations de chacun des débits de fluides ne sont pas indépendantes. Les moyens 33 de correction tiennent alors compte de l'influence que peut., éventuellement, avoir l'application de la commande de l'injecteur de liquide sur le débit de gaz vecteur et, réciproquement, de l'influence que peut avoir l'application de la commande de l'injecteur de mélange sur le débit de liquide précurseur. Par ailleurs, les moyens 33 de correction peuvent intégrer différentes stratégies de commande des injecteurs fournis par les moyens 35. Par exemple, on peut ne pas souhaiter que l'injecteur de mélange s'ouvre si l'un des injecteurs de liquide est déjà ouvert ou q'un injecteur de liquide ne s'ouvre pas si au moins un autre injecteur de liquide est ouvert. On peut aussi par exemple souhaiter t::availler à fréquences d'injection ou durées d'ouverture des injecteurs imposés. Les moyens 33 calculent alors des paramètres de commande des injecteurs qui permettent la régulation en boucle fermée du système, tout en respectant les relations prédéfinies, qui imposent ou qui lient entre eux les différents paramètres. De plus, des conditions restrictives, qui, par exemple, limitent le choix des consignes de débits massiques de(s) gaz et de(s) liquide(s) voulues par l'utilisateur peuvent être prises en compte. Ces conditions, qui dépendent en général des propriétés physico-chimiques des fluides et des caractéristiques de la tête d'injection ont, par exemple, pour objet d'éviter les situations où la chambre de mélange se remplirait petit à petit du (des) liquide(s) précurseur(s) consécutivement à une consigne de débit liquide trop élevée au regard de la consigne de débit de gaz vecteur. Dans le cas particulier d'un dispositif d'introduction ne possédant qu'un seul injecteur de liquide 15a, la synchronisation de l'injecteur de mélange 14 sur un front de commande de cet injecteur de liquide peut permettre d'utiliser la fréquence d'injection comme commande d'un contrôle en boucle fermée du débit de liquide tout en garantissant que l'injecteur de mélange ne s'ouvrira jamais en même temps que l'injecteur de liquide. Les stratégies de commande peuvent également être affinées pour, par exemple, faire en sorte que : - l'injecteur 14 ne soit jamais ouvert lorsqu'au moins un des injecteurs disposés en amont de la chambre de mélange (15a et 15b) est ouvert, - aucun des injecteurs 14, 15a et 15b ne s'ouvre simultanément, - un train d'impulsions de l'injecteur 14 suive toujours l'ouverture de l'injecteur 15a ou 15b, au moins un train d'impulsions de l'injecteur 14 puisse périodiquement être réalisé alors que la chambre de mélange ne contient plus et pas encore de liquide, ce qui constitue un moyen fin d'ajuster les pressions partielles de gaz et de vapeurs produites dans la chambre d'évaporation.... Contrairement à l'art antérieur, le fait d'introduire un mélange multi-phasé, c'est-à-dire un mélange de gaz vecteur et d'un ou plusieurs liquides, en une série d'impulsions permet, pour chaque ouverture et fermeture de l'injecteur 14, d'introduire dans la chambre d'évaporation des quantités de liquides plus faibles que le débit statique (mg/coups) des injecteurs disposés en amont de la chambre de mélange. En effet, la limite des calibrations en débit statique des injecteurs disposés en amont de la chambre de mélange se situe généralement autour de 0,2mg/coups, pour des différences de pression de l'ordre de 3 bars, des durées d'ouverture de l'ordre de 0,5ms et des fluides dont la viscosité est proche de celle de l'octane. Avec un dispositif d'introduction selon l'art antérieur, l'injection du liquide s'effectuant directement dans la chambre d'évaporation, il est possible de baisser sensiblement la pression de poussée du liquide, pour diminuer le débit statique de l'injecteur. Cependant, très rapidement, le liquide n'est plus atomisé et tombe goutte-à-goutte et de façon assez aléatoire dans la chambre d'évaporation. Ainsi, pour atteindre de très faibles débits moyens de gouttelettes, le seul paramètre restant modulable est la période de commande de l'injecteur de liquide. Or, il est fréquent que celle-ci dépasse la seconde, ce qui rend difficile une commande en boucle fermée et ne permet pas de s'affranchir d'une fluctuation importante de la pression partielle des vapeurs dans la chambre d'évaporation. Le dispositif d'introduction selon l'invention avec une stratégie de commande adaptée permet de limiter les fluctuations de pression partielle dans la chambre d'évaporation, pour des débits moyens de liquides très faibles. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. A titre d'exemple, la fréquence et/ou la. durée d'ouverture d'au moins un injecteur de liquide 15a, disposé en amont de la première entrée 8 de la chambre de mélange 10, peuvent être contrôlées de manière à ce que le liquide soit introduit dans la chambre de mélange 10, en une série ou un train d'impulsions d'injection. De plus, la pression dans la chambre d'évaporation 4 est, de préférence, maintenue inférieure à celle dans la chambre de mélange 10 et la pression dans la chambre de mélange 10 est, par exemple, inférieure à celle du ou des liquides, avant leur introduction dans la chambre de mélange 10. Enfin, avant leur introduction respective dans la chambre de mélange 10, la pression du ou des liquides est, généralement régulée indépendamment de la pression du gaz vecteur. Le dispositif d'introduction peut, cependant, comporter des moyens de contrôle de la différence de pression entre le ou les liquides avant leur introduction dans la chambre de mélange et le gaz vecteur 2, en utilisant, par exemple, des capteurs de pression différentielle. Les modes de réalisation des figures 27 à 30, sur lesquelles des références identiques à elles des figures précédentes y désignent des éléments identiques ou similaires, permettent d'injecter un mélange gaz/liquide dans un évaporateur 4 en combinant des vannes proportionnelles ou des injecteurs pour le contrôle des différents flux (mélange, gaz, liquide). Une vanne proportionnelle 140 (figures 28 - 30) ou un injecteur 14 (figure 27) est disposé entre la chambre de mélange 10 et l'évaporateur 4. Selon le mode de réalisation des figures 27, respectivement 28, on injecte, à l'aide d'un injecteur 14, respectivement d'une vanne proportionnelle 140, un mélange diphasique dans l'évaporateur 4. Dans le cas de l'injecteur 14, celui-ci travaille en mode pulsé. La référence 10' désigne des moyens (optionnels) de pulvérisation dans la chambre 10. La commande 221 d'ouverture de la vanne 140 ou de l'injecteur 14 provient d'un débitmètre 220 de liquide. Celui - ci peut intégrer le circuit de commande de l'injecteur 14 ou de la vanne 140, par exemple à l'aide d'un algorithme de type PID ou RST. Il calcule - par exemple au moyen d'un microprocesseur - la commande 221 de la vanne 140 ou de l'injecteur 14, de façon à ce que le débit dl de liquide, mesuré en amont de la vanne 140, ou de l'injecteur 14, et en amont du point de mélange du liquide avec le gaz vecteur (ce point de mélange est la chambre 10), soit égal à une consigne Cd de débit de liquide choisie par l'opérateur. Des moyens de commande de l'injection du gaz peuvent comporter des moyens 160 de contrôle de débit de gaz vecteur. Selon un mode de réalisation particulier, le débit dg de gaz vecteur peut être contrôlé par un débitmètre régulateur 160 à partir d'une consigne de débit Cg. Ce débitmètre comporte, par exemple, sa propre vanne interne proportionnelle 160' et son circuit de commande, et est situé en amont du point de mélange du liquide avec le gaz vecteur. Une vanne d'arrêt 162 peut être disposée sur le trajet du gaz vecteur. Un volume tampon 163 peut, dans les deux cas, être prévu sur le trajet du gaz. La référence 211 est une vanne d'arrêt (optionnelle) sur le trajet du liquide depuis le débitmètre vers la chambre 10. Dans ces deux modes de réalisation des figures 27 et 28, les moyens de commande du système d'injection de la solution liquide ou du composé liquide sont réalisés par les moyens de mesure 220 et la commande 221. Ces modes de réalisation des figures 27 et 28 sont compatibles avec, par exemple, l'une et/ou l'autre des structures des figures 20A, 20B, de la figure 22 (injection de gaz vecteur directement dans l'évaporateur 4), et des figures 23 et 24. Selon encore un autre mode de réalisation (figures 29 et 30) on injecte, à l'aide d'une vanne proportionnelle 140, un mélange diphasique dans un évaporateur 4. La commande d'ouverture 161 de cette vanne provient d'un débitmètre de gaz 160 qui, à l'aide d'un algorithme de type PID ou RST (un microprocesseur peut être implémenté dans le débitmètre), calcule la commande de la vanne 140, de façon à ce que le débit dg de gaz mesuré en amont de la vanne et en amont du point de mélange du liquide avec le gaz vecteur (ce point de mélange est la chambre 10), soit égal à une consigne Cg de débit de gaz choisie par l'opérateur. Le débit de liquide est contrôlé soit par un débitmètre 220 régulateur comportant sa propre vanne interne proportionnelle 220' et un circuit de commande, soit par la combinaison d'un débitmètre de liquide et d'un injecteur de liquide qui serait situé lui aussi en amont du point de mélange du liquide avec le gaz vecteur. Sur la figure 30, l'injecteur 15a, situé en amont de la chambre de mélange 10, est commandé par le débitmètre 220 régulateur au moyen d'une commande 221' élaborée, comme expliqué ci-dessus, en fonction de Cd et de dl, tandis que la vanne 140 est commandée de la manière expliquée ci-dessus. Ces modes de réalisation des figures 29 et 30 sont compatibles avec, par exemple, l'une et/ou l'autre des structures des figures 2, 3, 4, 20A, 20B, 22, 23 et 24. Ces modes de réalisation des figures 28, 29 et 30 fonctionnent en mode d'injection continu dans l'évaporateur. Ils permettent d'injecter de façon continue un mélange diphasique dans l'évaporateur. Quel que soit le mode de réalisation choisi pour l'invention, le débit de gaz vecteur introduit dans l'évaporateur 4 peut être mesuré. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, on peut mesurer (par exemple par un compteur acoustique, du type à ultra -sons, ou une cellule de mesure de conditions thermiques utilisées en chromatographie en phase vapeur), en aval de l'évaporateur 4, dans le mélange gazeux en sortant, la concentration en vapeurs issues de l'évaporation du liquide. Cette mesure peut être comparée à une consigne choisie par l'opérateur. Cette comparaison permet à un algorithme (de type PID ou RST) de calculer, en temps réel, les paramètres d'injection, ou de contrôle, du débit du liquide délivré dans la chambre 10 de mélange, de façon à ce que la concentration lue soit égale à la consigne. Les excellentes performances d'atomisation du liquide à l'aide d'un dispositif selon l'invention permettent de réaliser, comme illustré sur la figure 31, un ensemble comportant un injecteur(s) de liquide selon l'invention, au moins une chambre 10 de mélange et un injecteur 14 de mélange, cet ensemble formant un dispositif générateur d'un aérosol 300. Un tel dispositif peut être utilisé dans des installations mettant en oeuvre des procédés pyrosol ou de spray pyrolise qui consistent à pyrolyser un aérosol pour générer soit une couche mince soit des particules. Sur la figure 31, les références numériques sont pour la plupart identiques à celles de la figure 1 et désignent donc des objets identiques ou similaires. Un dispositif, générateur d'un aérosol selon l'invention, peut être réalisé à partir de toute autre configuration parmi celles expliquées ci- dessus : la chambre 4 est alors supprimée, mais toutes les autres considérations ci-dessus s'appliquent, en particulier celles concernant les moyens de régulation de l'ouverture des moyens d'injection 15a, 14
L'invention concerne un dispositif d'injection ou de pulvérisation d'un mélange de gaz vecteur (2) et d'au moins un composé liquide (3) ou d'au moins une solution liquide comportant au moins un composé liquide, solide ou gazeux dissous, ce dispositif comportant au moins une entrée d'admission desdits composés ou de ladite solution et des moyens de commande contrôlant une injection ou une pulvérisation, par des moyens d'injection (140), dudit composé liquide ou de ladite solution, caractérisé en ce que :- l'entrée d'admission dudit composé ou de ladite solution constitue au moins une première entrée d'au moins une chambre de mélange (10) comportant au moins une seconde entrée pour l'admission du gaz vecteur (2) et une sortie connectée à une entrée desdits moyens d'injection ou de pulvérisation (140),- et en ce que les moyens de commande comportent des moyens (160, 160') de mesure de débit dudit gaz vecteur (2).
1. Dispositif (1) d'injection ou de pulvérisation d'un mélange de gaz vecteur (2) et d'au moins un composé liquide (3) ou d'au moins une solution liquide comportant au moins un composé liquide, solide ou gazeux dissous, ce dispositif comportant au moins une entrée d'admission desdits composés ou de ladite solution et des moyens de ccmmande (17) contrôlant une injection ou une pulvérisation, par des moyens d'injection (140), dudit composé liquide ou de ladite solution, dispositif caractérisé en ce que - l'entrée d'admission dudit composé ou de ladite solution constitue au moins une première entrée (8) d'au moins une chambre de mélange (10) comportant au moins une seconde entrée (9) pour l'admission du gaz vecteur (2) et une sortie (13) connectée à une entrée desdits moyens d'injection ou de pulvérisation (140), de manière à ce que ladite injection ou pulvérisation soit réalisée par injection ou pulvérisation d'un mélange de gaz vecteur (2) et de gouttelettes dudit composé ou de ladite solution (3),, par une même sortie desdits moyens d'injection ou de pulvérisation (140). - et en ce que les moyens de commande (17) 25 comportent des moyens (160, 160') de mesure de débit dudit gaz vecteur (2). 2. Dispositif selon la 1, les moyens d'injection ou de pulvérisation (140) comportant une vanne proportionnelle. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, les moyens de commande (17) comportant un débitmètre (160) de gaz. 4. Dispositif selon l'une des 1 10 à 3, comportant en outre des moyens (15a) d'injection en amont de la chambre de mélange (10). 5. Dispositif selon la 4, comportant en outre des moyens de régulation (221') des 15 moyens (15a) d'injection en fonction du débit d'au moins un composé liquide ou d'au moins une solution liquide.
B,C
B05,C23
B05B,C23C
B05B 7,C23C 16
B05B 7/26,C23C 16/455
FR2900842
A1
PROCEDE DE DESACIDIFICATION D'UN EFFLUENT GAZEUX AVEC EXTRACTION DES PRODUITS A REGENERER
20,071,116
La présente invention concerne le domaine de la désacidification d'un effluent gazeux. La désacidification des effluents gazeux tels que par exemple le gaz naturel, les gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse, les gaz de cimenterie, les gaz de hauts-fourneaux, est généralement réalisée par lavage par une solution absorbante. La solution absorbante permet d'absorber les composés acides présents dans l'effluent gazeux. La désacidification de ces effluents, notamment la décarbonatation et la désulfuration, impose des contraintes spécifiques à la solution absorbante : une sélectivité vis-à-vis du dioxyde de carbone par rapport à l'oxygène et à l'azote dans le cas des fumées, par rapport aux hydrocarbures dans le cas du gaz naturel, - une stabilité thermique, - une stabilité chimique notamment face aux impuretés de l'effluent, à savoir essentiellement l'oxygène, les SOx et les NON, et - une faible tension de vapeur, afin de limiter les pertes de solution absorbante en tête de la colonne de désacidification. Les solvants les plus utilisés aujourd'hui sont les solutions aqueuses d'alcanolamine, primaire, secondaire ou tertiaire. En effet, le CO2 absorbé réagit avec l'alcanolamine présente en solution, selon une réaction exothermique réversible. Une alternative aux solutions aqueuses d'alcanolamine est l'utilisation de solutions chaudes de carbonates. Le principe est basé sur l'absorption du CO2 dans la solution aqueuse, suivie de la réaction chimique réversible avec les carbonates. Il est connu que l'ajout d'additifs permet d'optimiser l'efficacité du solvant. 2 D'autres procédés de décarbonatation par lavage avec une solution absorbante telle que par exemple le méthanol réfrigéré ou les polyéthylèneglycols, sont basés sur une absorption physique du CO2. D'une manière générale, la mise en oeuvre de toutes les solutions absorbantes décrites précédemment impose une consommation énergétique non négligeable pour la régénération de l'agent de séparation. La régénération de la solution absorbante est généralement réalisée par entraînement par un gaz vaporisé, couramment appelé gaz de strippage . L'énergie thermique nécessaire à la régénération est divisée en trois parties liées, au chauffage de la solution absorbante entre l'étape d'absorption et l'étape de régénération (chaleur sensible de la solution absorbante), à sa chaleur de vaporisation et à l'énergie de liaison entre l'espèce absorbée et la solution absorbante. L'énergie de liaison est d'autant plus importante que l'affinité physico-chimique entre les composés du solvant et les composés acides à éliminer est élevée. Dans le cas particulier des alcanolamines, il est plus coûteux de régénérer une alcanolamine primaire très basique telle que la MonoEthanolAmine, qu'une alcanolamine tertiaire telle que la MethylDiEthanolAmine. La chaleur de vaporisation de la solution absorbante est à prendre en compte puisque l'étape de régénération thermique nécessite la vaporisation d'une fraction non négligeable de la solution absorbante afin de réaliser l'effet de strippage favorisant l'élimination des composés acides contenus dans la solution absorbante. Cette fraction de solution absorbante à vaporiser est proportionnelle à l'importance de l'association entre l'impureté absorbée et la solution absorbante. Cependant, une solution absorbante facilement vaporisable est pénalisée par les pertes en solution absorbante par entraînement lors du contact entre la charge gazeuse à traiter et la solution absorbante. La part de la chaleur sensible est essentiellement liée à la capacité d'absorption de la solution absorbante : elle est en effet proportionnelle au débit de solution absorbante à régénérer. La répartition du coût énergétique de 3 l'étape de régénération entre la chaleur sensible, la chaleur de vaporisation et l'enthalpie de liaison gaz absorbé-solution absorbante dépend essentiellement des propriétés chimiques ou physico-chimiques de la solution absorbante et du composé absorbé. La présente invention propose un procédé de désacidification d'un gaz dans lequel la quantité d'énergie nécessaire pour régénérer une solution absorbante chargée en composés acides est minimisée. 10 De manière générale, la présente invention concerne un procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins l'un des composés acides suivants H2S, mercaptans, CO,, COS, SO2, CS2, dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact les composés acides contenus dans ledit effluent avec des 15 composés réactifs formant un liquide, de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une première fraction liquide comportant des produits formés par réaction des composés réactifs avec des composés acides, et des composés réactifs n'ayant pas réagi avec des composés acides, 20 b) on met en contact lesdits produits contenus dans la première fraction liquide avec des composés d'extractions formant une deuxième fraction liquide de manière à obtenir une première fraction liquide appauvrie en produits et une deuxième fraction liquide enrichie en produits, c) on recycle à l'étape a) la première fraction liquide obtenue à l'étape b), 25 ladite première fraction liquide obtenue constituant au moins une partie dudit liquide, d) on régénère la deuxième fraction liquide obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir un mélange de composés réactifs et de composés d'extraction.5 4 Selon l'invention. on peut séparer le mélange obtenu à l'étape d) en un premier flux enrichi en composés réactifs et en un deuxième flux enrichi en composés d'extraction, et dans lequel on recycle le premier flux à l'étape a) et 5 on recycle le deuxième flux à l'étape b). On peut mettre en contact ledit effluent avec le mélange obtenu à l'étape d). On peut réaliser l'étape a) dans une première zone et on peut réaliser l'étape b) dans une deuxième zone. 1 o Alternativement, on peut réaliser les étapes a) et b) dans une même zone de mise en contact. Dans ce cas, ladite zone de mise en contact peut être un contacteur membranaire dans lequel l'effluent gazeux circule dans un passage séparé par une membrane d'un autre passage dans lequel circulent les composés réactifs et les composés d'extraction. Ladite zone de mise en contact 15 peut également être un contacteur membranaire dans lequel l'effluent gazeux circule dans un premier passage séparé par une première membrane d'un deuxième passage dans lequel circulent les composés réactifs, ledit deuxième passage étant séparé par une deuxième membrane d'un troisième passage dans lequel circulent les composés d'extraction. 20 Lesdits composés réactifs peuvent être choisis dans la liste constituée par la N,N-dirnéthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, le 3-(octylamino)propionitrile et le 3-(tertiobutylamino)propionitrile. Lesdits composés d'extraction peuvent être choisis dans la liste constituée par l'eau, les éthers de glycols, les carbonates d'alkylènes, les 25 carbonates de dialkyles, :le sulfolane et la N-méthylpyrrolidone La présente invention utilise une solution absorbante ayant la propriété d'absorber les composés acides contenus dans l'effluent gazeux et de réagir avec eux pour former des produits de réaction. Ces produits de réaction ont quant à eux la propriété d'être préférentiellement solubles dans une solution d'extraction ayant la particularité d'être immiscible ou faiblement miscible avec la solution absorbante. Cette propriété permet de ne régénérer que les composés réactifs ayant réagi avec les composés acides de l'effluent 5 gazeux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels : - la figure 1 schématise une première mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la figure 2 schématise une deuxième mise en oeuvre du procédé selon l'invention, les figures 3 et 4 représentent deux alternatives au mode de 15 réalisation de la figure 1, mettant en oeuvre un contacteur membranaire, - La figure 5 décrit un exemple de fonctionnement interne d'un contacteur membranaire trois voies. 20 Sur la figure 1, l'effluent gazeux à désacidifier arrive par le conduit 1. Le procédé de désacidification schématisé par la figure 1 peut être appliqué au traitement de différents effluents gazeux. Par exemple, le procédé permet de décarbonater des filmées de combustion, de désacidifier du gaz naturel ou un gaz obtenu en queue du procédé Claus. Le procédé permet également de retirer 25 les composés acides contenus dans les gaz de synthèse, dans les gaz de conversion dans les centrales intégrées de combustion du charbon ou du gaz naturel, et dans les gaz issus de la fermentation de biomasse. Dans le cadre de la décarbonatation des fumées de combustion, la composition typique d'un effluent gazeux correspond, en volume à 75% d'azote, 6 15 % de dioxyde de carbone, 5% d'oxygène et 5% d"eau. Différentes impuretés telles que des SON, NOx, Ar et autres particules sont aussi présentes en quantités moindres, elles représentent en général moins de 2% volume. La température de ces fumées est comprise entre 50 C et 180 C, la pression est quant à elle généralement inférieure à 15 bars. Le gaz naturel, quant à lui, est essentiellement constitué de 25% à 99% vol. d'hydrocarbures; essentiellement du méthane, accompagné d'hydrocarbures possédant généralement entre 2 et 6 atomes de carbone. La présence de dioxyde de carbone, dans des proportions comprises entre 1% et 75% vol. de CO2 est souvent observée. D'autres impuretés, essentiellement des composés soufrés tels que les mercaptans, le COS et l'H2S peuvent être présentes dans des concentrations allant de quelques ppm jusqu'à 50% vol. Le gaz naturel est généralement disponible à des pressions comprises entre 20 et 100 bars et des températures comprises entre 20 C et 60 C. Les conditions de transport, température et pression, définissent la teneur en eau de cet effluent gazeux. Concernant les gaz de queue de Claus, leur traitement final implique souvent des étapes d'hydrogénation et d'hydrolyse pour transformer l'ensemble des espèces soufrées en hydrogène sulfuré, à son tour capté par un procédé de désacidification mettant en oeuvre un solvant à base d'alcanolamine. L'exemple type de ce procédé est le procédé SCOT. Les gaz à traiter lors de la phase d'absorption sont alors disponibles dans ce cas à des pressions souvent voisines de la pression atmosphérique, et des températures avoisinant 50 C, classiquement comprises entre 38 C et 55 C. Ces gaz contiennent en moyenne moins de 5% vol. d'H2S, le plus souvent moins de 2%, jusqu'à 50% de dioxyde de carbone, le reste du gaz étant essentiellement composé d'azote. Ces gaz peuvent être saturés en eau, par exemple ils peuvent contenir environ 5% en volume d'eau. 7 Les autres effluents gazeux nécessitant d'être désacidifiés pour des raisons de sécurité, de transport ou en fonction de leur utilisation, tels que les gaz de synthèse, les gaz de conversion dans les centrales intégrées de combustion du charbon ou du gaz naturel, les gaz issus de la fermentation de biomasse présentent quant à eux des conditions de disponibilité très variables selon leur origine, notamment en ce qui concerne la température, la pression, la composition du gaz et les concentrations en gaz acides. De manière générale, les composés acides à retirer de l'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 sont des acides de Brônsted tels que l'hydrogène sulfuré (H2S) ou les mercaptans, notamment le méthylmercaptan et l'éthylmercaptan, et des acides de Lewis tels que le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SC-2), ou l'oxysulfure de carbone (COS) et le di-sulfure de carbone (CS2). Ces composés acides sont généralement rencontrés dans des proportions comprises entre quelques ppm et plusieurs pourcents, par exemple jusqu'à 75% pour le CO2 et l'H2S dans le gaz naturel. L'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 peut être disponible à des pressions comprises entre la pression atmosphérique et 150 bars, en considérant aussi bien un gaz naturel qu'une fumée de combustion. Dans le cas des effluents gazeux à basse pression, une phase de compression peut être envisagée afin de se positionner dans des domaines de pression favorables à la mise en oeuvre de la présente invention. La température de cet effluent est généralement comprise entre 0 C et 300 C, de préférence entre 20 C et 180 C en considérant aussi bien un gaz naturel qu'une fumée de combustion. Elle peut cependant être contrôlée (par chauffage ou refroidissement) afin de favoriser la capture des composés acides par la solution absorbante. L'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 est mis en contact dans la zone d'absorption ;7A avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 20. Les techniques classiques de mise en contact d'un gaz et d'un 8 liquide peuvent être mises en oeuvre : colonne à bulles, colonne à plateaux, colonne à garnissage, vrac ou structuré, réacteurs agités en série, contacteurs membranaires... La solution absorbante est choisie pour ses aptitudes à absorber les composés acides dans la zone ZA. L'effluent gazeux appauvri en composés acides est évacué de la zone ZA par le conduit 2. La solution absorbante chargée en composés acides est évacuée de la zone ZA par le conduit 3. La solution absorbante de désacidification est choisie pour ses aptitudes à absorber les composés acides. La solution absorbante est formée d'un ou plusieurs composés réactifs réagissant avec les gaz acides. La présente invention concerne tous les composés dont la réaction avec H2S, ou CO2, ou SO2, ou les mercaptans, ou COS ou CS2 entraîne la formation de produits qui sont sensiblement plus solubles dans la solution d'extraction que dans la solution absorbante. La nature des composés réactifs de la solution absorbante peut être choisie en fonction de la nature du ou des composés acides à traiter pour permettre une réaction chimique réversible avec le ou les composés acides à traiter. La structure chimique des composés réactifs peut aussi être choisie de manière à obtenir par ailleurs une stabilité accrue de ces composés. La solution absorbante peut comporter en outre des composés de solvatation. Ces composés peuvent être tous les composés qui dissolvent en quantité suffisante les composés réactifs ou qui sont miscibles avec les composés réactifs et qui sont peu miscibles avec la solution d'extraction. Il peut s'agir par exemple d'hydrocarbures, ramifiés ou non, cycliques ou non, aromatiques ou non. A titre d'exemple, on peut citer le toluéne, l'éthylbenzène, les xylènes, le nitrobenzène, les chlorobenzènes, les fluorobenzènes, la décaline, la tétraline, le kérosène, les éthers de pétrole. Les composés réactifs de la solution absorbante peuvent être par exemple et de façon non limitative des amines (primaires, secondaires, tertiaires, cycliques ou. non, aromatiques ou non), des alcanolamines, des acides aminés, des amides ou des urées. Les composés réactifs comportant une fonction amine auront de préférence la structure suivante : R' \N (CR3R4) R" R2/ n Jn dans laquelle : X représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un atome de fluor (F) ou un disulfiire (S-S) ou une fonction carbonyl (C=O) ou une fonction carbonyl (O=C-O) ou une fonction amide (O=C-N-R6) ou un phényl ou une fonction nitrile (CN) ou un groupement nitro (NO2). n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et m toutes les valeurs entre 1 et 7, de préférence entre 1 et 5. - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R5 est absent lorsque X représente une fonction nitrile (CN) ou un groupement nitro (NO2) ou un atome de fluor (F). - R1, R2, R", R4 et R6 représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, ou ont la structure suivante : (CR3R") ùX~R5 n p 10 dans laquelle : n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5. - X, R3, R4, R5 et R6 ont les mêmes définitions que précédemment, ils peuvent être respectivement identiques ou de nature différente que les X, R3, R4, R5 et R6 définissant la structure générale du composé réactif. R', R2, R', R4, R5 et R6 sont définis de manière à éventuellement être liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non. A titre d'exemple et de façon non limitative, les composés comportant une fonction amine peuvent être : la monoéthanolarnine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), le N,N-diméthylaminoéthoxyéthanol, le N,N,N'-triméthyl-N'-hydroxyéthylbisaminoéthyléthe:r, la N,N-bis-(3-diméthylaminopropyl)-N-isopropanolamine, la N-(3-diméthylaminopropyl)-N,N-diisopropanolamine, la N,N-diméthyléthanolamine, la N-méthyléthanolamine, la Nméthyldiéthanolamine, la diisopropanolamine, la morpholine, la N-méthylmorpholine, la N-éthylmorpholine, la N,N-diméthyl-1,3-propanediamine, la N,:lN1,N-tris(3-diméthylaminopropyl)amine, la N,N,N',N'-tétraméthyliminob:ispropyl amine, la N-(3-aminopropyl)morpholine, la 3- méthoxypropylamine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, le bis-(2- diméthylaminoéthyl)éther, le 2,2-dimorpholinodiéthyléther, la N,N'-diméthylpipérazine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine, la N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine, la 3-butyl-2-(1-éthylpentyl)oxazolidine, la 3-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la 1,2,2,6,6-pentaméthyl-4-pipéridone, 11 la 1-(2-méthylpropyl)-4-piperidone, la N,N,N',N'-tétraéthyléthylènediamine, la N,N,N',N'-tétraéthylimrLnobiséthylamine, la 1,1,4,7,10,10-hexaméthyltriéthylènetétramine, la 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la téraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la N1-isopropyldiéthylènetriamine, la N,N-diméthyldipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'-(éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino- 2,2,6,6-tétraméthylpipéri di ne, le 1,2-diaminocyclohexane, la 2-pipéridinoéthylamine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine, l'éthylènediamine, la N,N-diéthyléthylèn.ediamine, la N-phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa--1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa-1,13-tridécanediamine, la 1,2,4-triméthylpipérazine, la N,N'-diéthyl-N,N'- diméthyléthylènediamine, la N,N-diéthyl-N',N'-dirnéthyléthylènediamine, la 1,4,7-triméthyl-1,4,7-triazacyclononane, la 1,4-diméthyl-1,4-diazacycloheptane, la N-(2-diméthylaminoéthyl)-N'-méthylpipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthylpropylènediamine, la 1-[2-(1-pipéridinyl)éthyl)]pipéridine, la 4,4'-éthylènedimorpholine, la N,N,N',N'-tétraéthyl-N"-méthyl- dipropylènetriamine, la 4-(diméthylamino)-1,2,2,6,6-pentaméthylpipéridine, le 1,5,9-triméthyl-1,5,9-triazacyclododécane, le 1,4,8,11-tétraméthyl-1,4,8,11-tétraazacyclotétradécane, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéth.ane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(2-diméthylaminoéthyl)sulfure, le 1-acéthyl-2-diéthylaminoéthane, le 1-amino-2- benzylaminoéthane, le 1-acéthyl-3-diméthylaminopropane, le 1-diméthylamino-3,3-diphénylpropane, le 2-(diméthylaminométhyl)thiophène, la N,N,5-triméthylfurfurylamine, la N,N-Bis(tétrahydro-2-furanylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanamine, la thiomorpholine, le 2-[(2- aminoéthyl)sulfanyl]éthanol, le 3-thiomorpholinylméthanol, le 2- 12 (butylamino)éthanethiol, le Bis(2-diéthylaminoéthyl)éther, le 1-diméthylamino-2-éthylrnéthylaminoéthoxyéthane, le 1,2,3-triaminopropane, le N-1--(2-aminopropyl)-=L,2-propanediamine, la N,N-diméthylbenzylamine, la N-méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N-propylbenzylamine, la N- isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la N-tertiobutylbenzylamine, la N-phénétylbenzylamine, la N,N'-dibenzylethylènediamine, la N'-benzyl-N,N diméthyléthylènediamine, la dibenzylamine, la N-benzylpipéridone, la 1,2,3,4-tétrahydroisoquinoline, la 1-(2-méthoxyphényl)pipérazine, la 2-méthyl-l-(3-méthylphényl)pipérazine, la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la N-méthyldiphénylméthanamine, la benzhydrylamLine, la N-benzyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, le 3-(méthylamino)propionitrile, le 3-(éthylamino)propionitrile, le 3-(diméthylamino)propionitrile, le 3-(diéthylamino)propionitri le, le 3-(propylamino)propionitrile, le 3-(butylamino)propionitri le, 3-(tertiobutylamino)propionitrile, le 3-(pentylamino)prop:ionitrile, le 3-(hexylamino)propionitrile, le 3-(cyclohexylamino)propicnitrile, le 3-aminopropionitrile, le 3-(octylamino)propionitrile, le 3-(dibutylamino)propionitrile, le 3-(1-pipéridino)propioniitrile, l'hexahydro-lH-azépine-•l-propionitrile, le 3(dipropylamino)propionitrile, le 3-pipérazinopropionitrile, la 1-benzylpipérazine, :les 2,3-difluorobenzylamines, les 4-fluorobenzylamines, les 2,3-difluoro-N-methylbenzylamines, les 4-fluoro-N-rnethylbenzylamines, la 1-(4-fluorobenzyl)pipérazine, la 1-(2-fluorobenzyl)pipérazine, les 2,3-fluorophénétylamines, les 4-fluorophénétylamines, la 1-(2-fluorophényl)pipérazine, la 1-(4-fluorophényl)pipérazine, la 3-fluoropyrrolidine, la 3-trifluorométhylpipéridine, la 4-trifluorométhylpipéridine et les trifluorométhyl benzylamines. Le solution absorbante peut éventuellement contenir, en outre, un ou plusieurs activateurs pour favoriser l'absorption des composés à éliminer. Il s'agit par exemple d'amines, d'acides aminés, de sels alcalins d'acides aminés, de phosphates, de carbonates ou de borates de métaux alcalins. Les activateurs comportant une fonction amine peuvent avoir de préférence la structure suivante : R' \N (CR3R4) RS Rz / n n dans laquelle: - X :représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un atome de fluor (F) ou un disulfure (S-S) ou une fonction carboxyl (C=0) ou une fonction carboxyl (O=C-O) ou une fonction amide (0=C-N-R6), un phényl, ou une fonction nitrile (CN), ou un groupement nitro (NO2). - n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs de 0 à 8, de préférence de 0 à 6, et m toutes les valeurs de 1 à 7, de préférence de 1 à 5. - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R`' est absent lorsque X représente une fonction cyano (CN), ou un groupement nitro (NO2), ou un atome de fluor (F). R1, R2, R3, R4 et R6 représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, ou ont la structure suivante : 4(CR3R) n pX~RS dans laquelle : 14 - n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5. - X, R3, R4, R5 et R6 ont les mêmes définitions que précédemment, ils peuvent être respectivement identiques ou de nature différente dans X, R3, R4, R5 et R6 définissant la structure générale de l'activateur. - R1, R2, R3, R4, R5 et R6 sont choisis de manière à éventuellement être liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non. - R1, R2 et R6 sont choisis de telle manière qu'au moins l'un d'eux représente un atome d'hydrogène. La concentration en activateur est comprise entre 0 et 30% poids, de 15 préférence entre 0 et 15% poids de la solution absorbante. Par exemple, les activateurs peuvent être choisis dans la liste suivante : la monoéthanolamine, la diéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), la N-méthyléthanolamine, la N- 20 éthyléthanolamine, la N-propyléthanolamine, la N-butyléthanolamine, la N-(2-aminoéthyl)éthanolami ne, la diisopropanolamine, le 3-amino-1-propanol, la morpholine, la N.,N-diméthyl-1,3-propanediarnine, la N,N,N',N'-tétraméthyliminobispropylamine, la N-(3-aminop:ropyl)morpholine, la 3-méthoxypropylamine, la 3-éthoxypropylamine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, 25 la N-(3-aminopropyl)pipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthyliminobiséthylamine, la 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la tétraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la N-1--isopropyldiéthylènetriamine, la 10 15 N,N-diméthyldipropylènetriamine, la dipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'-(éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino-2,2,6,6-tétraméthylpipéridine, la N-(2-aminoéthyl)pipéridine, la N-(3- aminopropyl)pipéridine, le 1,2-diaminocyclohexane, la N-cyclohexyl-1,3-propanediamine, la 2-pipéridinoéthylamine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine,, l'étliylènediamine, la N,N-diéthyléthylènediamine, la N-phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa-1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa-1,13-tridécanediamine, la furfurylamine, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le (aminométhyl)thiophène, la N,N-Bis(tétrahydro-2-fûranylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanamine, la thiomorpholine, le 2-[(2-aminoéthyl)sulfanyl] éthanol, le 2-(butylamino )éthanethiol, le 1,2,3-triaminopropane, le =1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,5-diaminopentane, l'hexainéthylènediamine, la 1,2-propanediamine, la 2-méthyl-1,2-propanediamine, la 2-méthylpipérazine, la N-2--,N-2--diméthyl-1,2-propanediamine, la N--1-,N-1--diméthyl-1,2-propanediamine, la 2,6-diméthylpipérazine, la 1-éthyl-3-pipéridinamine, la N--1---(2-aminopropyl)-1,2- propanediamine, la décahydroquinoxaline, la 2,3,5,6-tétraméthylpipérazine, la N,N-diméthyl(2-pipéridinyl)méthanamine, la 1-(2-pipéridinylméthyl)pipéri.dine, la 2,2-diméthyl-•1,3-propanediamine, la N-1--,N-3-,2-triméthyl-1,3-propanediamine, la 2-(a:minométhyl)-2-méthyl-1,3- propanediamine, la N--1--,N-.1-,2,2-tétraméthyl-1,3-propanediamine, la 1-méthoxy-2-propana.mine, la tétrahydro-2-furanylméthylamine, la 2,6-diméthylmorpholine, la N-méthyl(tétrahydro-2-furanyl)méthanamine, la N-méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N- propylbenzylamine, la N-isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la N-tertiobutylbenzylamine, la N-phénétylbenzylamine, la dibenzylamine, la 1,2,3,4-tétrahydroisoquinoline, 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéthane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(aminoéthyl)suifure, le 1-amino-2-benzylaminoethane, le 2- la 1-(2-méthoxyphényl)pipérazine, la 2-méthyl-l-(3-méthylphényl)pipérazine, aminopropionitrile, le 3-pipérazinopropionitrile, le 3-(octylamino)propionitrile, la 1-benzylpipérazine, les 2,3-difluorobenzylamines, les4-fluorobenzylamines, les 2,3-difluoro-N-methylbenzylamines, les 4-fluoro-N-methylbenzylamines, la 1-(4-fluorobenzyl)pipérazine, la 1-(2-fluorobenzyl)pipérazine, les 2,3- fluorophénétyl amines, les 4-fluorophénétylamines, la 1-(2- fluorophényl)pipérazine, la 1-(4-fluorophényl)pipérazine, la 3- fluoropyrrolidine, la 3-trifluorométhylpipéridine, la 4- trifluorométhylpipéridine et les trifluorométhyl benzylamines. La solution absorbante riche en produits de réaction entre les composés acides et les composés réactifs de la solution absorbante, est évacuée de ZA par le conduit 3, et envoyée vers la zone d'extraction ZE des produits de la réaction à travers le conduit 4 par l'intermédiaire de la pompe P1. La solution absorbante est mise en contact dans ZE avec la solution d'extraction introduite par le conduit 16. La solution d'extraction comporte des composés d'extraction qui, dans la zone ZE, absorbent lesdits produits contenus dans la solution absorbante. Sur la figure 1, on considère que la solution absorbante a une densité inférieure à celle de la solution d'extraction. La solution absorbante est donc introduite en fond de ZE par le conduit 4, la solution d'extraction étant introduite en tête par le conduit 16. L'invention n'est cependant pas limitée à la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la N-méthyldiphénylméthanamine, la benzhydrylamine, la N-benzyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, le 3- (méthylamino)propionitrile, le 3-(éthylamino)propionitrile, le 3- (propylamino)propionitrile, le 3-(butylammino)propionitrile, 3- (tertiobutylamino)propi onitrile, le 3-(pentylamino)propionitrile, le 3- (hexylamino)propionitri le, le 3-(cyclohexylamino)propionitrile, le 3- cette configuration. Le principe de l'invention reste identique si la solution d'extraction a la plus faible densité. Dans ce cas, la solution d'extraction est obtenue dans la phase supérieure lors de la séparation liquide-liquide. Dans la description faite ci-après, on considère le cas où la solution absorbante a la densité la plus faible. Les techniques classiques de mise en contact de deux liquides peu ou non miscibles peuvent être mises en oeuvre : colonne à plateaux, colonne à garnissage, vrac ou structuré, colonnes pulsées, mélangeurs décanteurs en 1 o série, contacteurs membranaires... En particulier, l'intérêt du contacteur membranaire est de ne pas mélanger les deux solutions et donc d'éliminer le problème de séparation dans le cas où le temps de décantation serait important, ce qui sera d'autant plus problématique que les débits traités sont importants. Le choix des équipements dépend des propriétés physico- 15 chimiques des deux solutions. Les produits de la réaction entre les composés acides et les composés réactifs de la solution absorbante sont alors transférés au moins partiellement vers la solution d'extraction, en raison d'une sélectivité thermodynamique en 20 faveur de cette solution d'extraction. Les produits de la réaction sont alors évacués de ZE avec la solution d'extraction par le conduit 5. La solution absorbante, débarrassée au moins partiellement des produits de la réaction, est évacuée de la zone d'extraction ZE et recyclée vers la zone d'absorption ZA par le conduit 20. 25 La solution d'extraction est choisie pour ses aptitudes à être peu miscible avec la solution absorbante et à extraire au moins partiellement les produits de la réaction de la solution absorbante avec H2S, ou CO2, ou SO2, ou 18 les mercaptans, ou COS ou CS2. La solution d'extraction peut contenir un ou plusieurs composés. Les composés d'extraction de la solution d'extraction mis en oeuvre dans la présente invention sont tous ceux qui sont peu miscibles avec les composés réactifs de la solution absorbante de l'invention dans les proportions et les conditions décrites dans l'invention et qui extraient au moins partiellement les produits formés par la ou les réactions entre un ou plusieurs composés acides contenus dans l'effluent gazeux (H2S, CO,, SO2, les mercaptans, COS., CS2) et au moins un des composés réactifs de la solution 1 o absorbante. La solution d'extraction peut contenir un ou plusieurs composés différents. Les composés d'extraction peuvent être par exemple et de façon non limitative, de l'eau, des glycols, des polyéthylèneglycols, des 15 polypropylèneglycols, des copolymères éthylèneglycol-propylèneglycol, des éthers de glycols, des thioglycols, des thioalcools, des sulfones, des sulfoxydes, des alcools, des urées, des lactames, des pyrrolidones N-alkylées, des pipéridones N-alkylées, des cyclotétraméthylènesulfones, des N-alkylformamides, des :N-alkylacétamides, des éther-cétones, des phosphates 20 d'alkyles, des carbonates d'alkylènes ou des carbonates de d'alkyles et leurs dérivés ainsi que des liquides ioniques. A titre d'exemple et de façon non limitative, il pourra s'agir d'eau, de tétraéthylèneglycoldiméthyléther, de sulfolane, de N-inéthylpyrrolidone, de 1,3-dioxan-2-one, de carbonate de propylène, de carbonate d'éthylène, de carbonate de diméthyle de carbonate de 25 diéthyle, de carbonate de diisobutyle, de carbonate de diphényle, de carbonate de glycérol, de diméthylpropylèneurée, de N-méthylcaprolactame, de diméthylformamidle, de diméthylacétamide, de forrnamide, d'acétamide, de 2-méthoxy-2-méthyl-3-butanone, de 2-méthoxy-2-méthyl-4-pentanone, de 1,8-dihydroxy-3,6-dithiaoctane, de 1,4-dithiane-2,5-diol, de 2-(méthylsulfonyl)éthanoi, de tétrahydropyrimidone, de diméthylthiodipropionate, de bis(2-hydroxyéthyl)sulfone, de 3-mercapto-1,2-propanediol, de 2,3-dimercapto-1-propanol, de 1,4-dithioérythritol, de 2-mercaptobenzimidazole, de 2-mercaptobenzothiazol.e, de 2-mercaptothiazoline ou de tributylphosphate. Le liquide ionique non-aqueux mis en oeuvre dans la présente invention est choisi dans le groupe formé par les sels liquides qui ont pour formule générale Q+ A , dans laquelle Q+ représente un ammonium, un phosphonium et/ou un sulfonium et A- représente tout anion, organique ou inorganique, susceptible de former un sel liquide à basse température, c'est-à-dire en dessous de 100 C et avantageusement d'au plus 85 C, et de préférence en dessous de 50 C. Dans le liquide ionique non-aqueux de formule Q+A-utilisé selon l'invention, les anions A- sont de préférence choisis parmi les anions halogénures, nitrate, sulfate, alkylsulfates, phosphate, alkylphosphates, acétate, halogénoacétates, tétrafluoroborate, tétrachoroborate, hexafluorophosphate, trifluoro-tris-(pentafluoroéthyl)phosphate, hexafluoroantimoriate, fluorosulfonate, alkylsulfonates (par exemple le méthylsulfonate), perfluoroalkylsulfonates (par exemple le trifluorométhylsulfonate), bis(perfluoroalkylsulfonyl)amidures (par exemple l'amidure de bis trifluorométhylsulfonyle de formule N(CF3SO2)2 ), le méthylure de tris-trifluorométhylsulfonyle de formule C(CF3SO2)3-, le méthylure de bis-trifluorométhylsulfonyle de formule HC(CF3SO2)3 , arènesulfonates, éventuellement substitués par des groupements halogènes ou halogénoalkyles, l'anion tétraphenylborate et les anions tétraphenylborates dont les noyaux aromatiques sont substitués, tétra-(trifluoroacé1toxy)-borate, bis-(oxalato)-borate, dicyanamide, tricyanométhylure, ainsi que l'anion tétrachloroaluminate. 20 Les cations Q+ sont de préférence choisis parmi le groupe des phosphonium quaternaires, ammonium quaternaires, guanidinium quaternaires et/ou sulfonium quaternaires. Dans les formules ci-après, R', R2, R3, R4, R5 et R6 représentent l'hydrogène (à l'exception du cation NH4+ pour NR'R2R'R4+), de préférence un seul substituant représentant l'hydrogène, ou des radicaux hydrocarbyles ayant de 1 à 30 atomes de carbone, par exemple des groupements alkyles, saturés ou non-saturés, cycloalkyles ou aromatiques, aryles ou aralkyles, éventuellement substitués, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone. 1 o R', R2, R3, R4, R5 et R6 peuvent également représenter des radicaux hydrocarbyles portant une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions - CO2R, -C(0)R, -OR, -C(0)NRR', -C(0)N(R)NR'R", -NRR', -SR, -S(0)R, -S(0)2R, - S03R, -CN, -N(R)P(0)R'R', -PRR', -P(0)RR', -P(OR)(OR'), -P(0)(OR)(OR') dans lesquelles R, R' et R", identiques ou différents, représentent chacun 15 l'hydrogène ou des radicaux hydrocarbyles ayant de 1 à 30 atomes de carbone. Les cations sulfonium quaternaires et guanidinium quaternaires répondent de préférence à l'une des formules générales : SR'R2R3+ ou C(NR`R2)(NR3R4)(NR'R6)+ où R', R2, R3, R', R5 et R6, identiques ou différents, sont définis comme 20 précédemment. Les cations Q+ ammonium et/ou phosphonium quaternaires répondent de préférence à l'une des formules générales NR'R2R3R4+ et PR'R2R'R4+, ou à l'une des formules générales R'R'N=CR3R4+ et R'R2P=CR3R4+ dans lesquelles R', R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont définis comme précédemment. 25 Les cations ammonium et/ou phosphonium quaternaires peuvent également être dérivés d'hétérocycles azotés et/ou phosphorés comportant 1, 2 ou 3 atomes d'azote et/ou de phosphore, de formules générales : R1 R2 R1 R2 R1 EZ2 1 2 \+/ \+/ \+/ \+ / R2 N Ü CU dans lesquelles les cycles sont constitués de 4 à 10 atomes, de préférence de 5 à 6 atomes, et R1 et R2, identiques ou différents, sont définis comme précédemment. Le cation ammonium ou phosphonium quaternaire peut en outre répondre à l'une des formules générales : R'R2+N=CR3-R7-R3C=N+R'R2 et R1R2+P=CR3-R7-R3C=P'R'R2 dans lesquelles R1, R2 et R3, identiques ou différents, sont définis comme précédemment, et R7 représente un radical alkylène ou phenylène. 1 o Parmi les groupements R1, R2, R3 et R4, on mentionnera les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle primaire, butyle secondaire, butyle tertiaire, amyle, phényle ou benzyle; R7 pourra être un groupement méthylène, éthylène, propylène ou phénylène. De manière préférée, le cation ammonium et/ou phosphonium 15 quaternaire Q+ est choisi dans le groupe formé par le N-butylpyridinium, le N-éthylpyridinium, le pyridinium, l'éthyl-3-méthyl-1-imidazolium, le butyl-3-méthyl-1-imidazolium, l'hexyl-3-méthyl-1-imidazolium, le butyl-3-diméthyl-1,2-imidazolium, le cation (hydroxy-2-éthyl)-1-méthyl-3-imidazolium, le cation (carboxy-2-éthyl)-1-méthyl-3-imidazolium, le diéthylpyrazolium, le N-butyl-N- 20 méthylpyrrolidinium, le N-butyl-N-méthylmorpholinium, le triméthylphénylammonium, le tétrabutylphosphonium, le tributyl-tétradécylphosphonium. A titre d'exemples de sels utilisables selon l'invention, on peut citer le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de butyl-3-méthyl-l-imidazolium, le 25 bis(trifluorométhylsulf)nyl)amidure de triéthylammonium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de butylimidazolium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de butyl-3-di:méthyl-1,2-imidazolium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de N-butyl-N-méthylpyrrolidinium, le tétrafluoroborate de butyl-3-méthyl-1-imidazoliurn, le tétrafluoroborate de butyl-3-diméthyl-1,2-imidazolium, le tétrafluoroborate d'éthyl-3-méthyl-1-imidazolium, l'hexafluoroantimonate de butyl-3-méthyl-1-imidazolium, le trifluoroacétate de butyl-3-méthyl-1-imidazolium, le triflate de éthyl-3-méthyl-1-imidazolium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de (hydroxy-2-éthyl)-1-méthyl-3-imidazolium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de (carboxy-2-éthyl)-1-méthyl-3-imidazolium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de N-butyl-N-méthylmorpholinium, le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de N,N-éthyl,méthylpyrrolidin.ium et le bis(trifluorométhylsulfonyl)amidure de N-propyltriméthylarnmon.ium. Ces sels peuvent être utilisés seuls ou en mélange. Les débits et les compositions de la solution absorbante et de la solution d'extraction sont adaptés à la nature de la charge à traiter et aux conditions de mise en oeuvre de l'invention. Le débit de la solution d'extraction peut représenter de 1 à 80% du débit massique de circulation de la solution absorbante, préférentiellement de 20 5 à 60 % poids, et idéalement de 10 à 30%. La solution absorbante et la solution d'extraction peuvent contenir en outre des additifs anticorrosion et/ou antimousse. Leur nature et leur concentration sont fonction de la nature des solutions utilisées, de la charge à 25 traiter ainsi que des conditions de mise en oeuvre. Leur concentration dans la solution absorbante varie typiquement entre 0,01% et 5%. La salinité de la solution absorbante et de la solution d'extraction peut éventuellement être ajustée dans le but de favoriser l'extraction des produits de la réaction des composés acides de l'effluent gazeux avec les composés réactifs de la solution absorbante. Les sels utilisés peuvent être par exemple et de façon non limitative des sels d'alcalins, d'alcalino-terreux, de métaux, d'amines, de phosphoniums quaternaires, d'ammoniums quaternaires, d'ammoniums dont l'atome d'azote est lié à quatre atomes de carbone, d'acides aminés ou un mélange. L'anion associé peut être par exemple et de façon non limitative un halogénure, un phosphate, un pyrophosphate, un sulfite, un sulfate, un hypochlorite, un nitrate, un nitrite, un phosphite, un carboxylate, un bicarbonate, un carbonate, un hydroxyde ou un mélange. La ou les amines éventuellement utilisées pour faire ces sels peuvent être l'une ou plusieurs des amines qui sont présentes dans la solution absorbante en tant que composés réactifs avec les composés acides, ou en tant qu'activateur, et qui sont partiellement neutralisées par un ou plusieurs acides plus forts que les acides présents dans l'effluent gazeux traité. Les acides utilisés peuvent être par exemple et de façon non limitative de l'acide phosphorique, de l'acide pyrophosphorique, de l'acide phosphoreux, de l'acide hypochloreux, de l'acide nitreux, de l'acide oxalique, de l'acide acétique, de l'acide formique, de l'acide propanoique, de l'acide butanoique, de l'acide nitrique, de l'acide sulfurique, de l'acide sulfureux, de l'acide chlorhydrique, des acides aminés ou un mélange. D'autres types d'amines neutralisées par de tels acides peuvent aussi être ajoutées à la solution absorbante, par exemple sous forme de sels d'ammonium ou d'autres sels d'amines ou un mélange de sels d'amine. On citera à titre d'exemple le sulfate d'ammonium, le phosphate d'ammonium ou le sulfite d'ammonium. Ces sels peuvent aussi résulter de la dégradation partielle de la solution absorbante, par exemple suite à la réaction des composés réactifs avec une impureté dans le gaz traité. Les sels peuvent égaiement être obtenus suite à l'introduction de soude ou de potasse pour neutraliser des acides formés dans l'unité de mise en oeuvre du procédé. Par ailleurs, l'ajout de sels peut 24 éventuellement être évité dans les cas où les activateurs, les composés réactifs ou tout autre additif sont par nature des sels. Pour l'application du procédé selon l'invention à la décarbonatation des fumées de combustion, à la décarbonatation du gaz naturel, à la décarbonatation des gaz de cimenterie, à la décarbonatation des gaz de hauts-fourneaux, au traitement des gaz de queue de Claus ou à la désulfuration du gaz naturel et des gaz de raffinerie, de préférence, on peut employer une solution absorbante associée à une solution d'extraction issue de la liste suivante : Solution absorbante Solution d'extraction 3-(octylamino)propionitrile_ eau 3-(tertiobutylamino)propionitrile eau NN'-diméthylbenzylamine eau Dans le cas d'une application pour laquelle une absorption sélective d'H2S en présence de CO2 est nécessaire, la solution absorbante contient alors préférentiellement une amine tertiaire ou une amine fortement encombrée et ne contient pas d'eau. La réaction du CO, avec l'amine sera limitée et donc défavorisée par rapport à la réaction directe et rapide de l'amine avec H2S. La solution d'extraction chargée en produits de réaction évacuée de ZE par le conduit 5 est envoyée dans la section de régénération. On peut effectuer une étape de détente dans l'organe V1. La solution d'extraction issue de la détente est envoyée par le conduit 6 dans un ballon séparateur BS1. On obtient dans BS1 un courant gazeux riche en produits coabsorbés dans la solution absorbante lors du contact gaz-liquide en ZA et transférés dans la solution d'extraction en ZE. Il peut s'agir d'hydrocarbures, par exemple dans le 25 cas de la désacidification d'un gaz naturel. Ce courant gazeux est évacué de BS1 par le conduit 9. En fonction du niveau de pression obtenu lors de la détente, il est possible de réaliser une régénération partielle de la solution d'extraction. Ce phénomène conduit à libérer une fraction de gaz acide qui est évacuée par le conduit 9, et à régénérer une partie des composés réactifs de la solution absorbante transférés dans la solution d'extraction alors qu'ils étaient sous forme de produits de l.a réaction réalisée en ZA. On peut alors obtenir une fraction de la solution. absorbante immiscible avec la solution d'extraction. Dans ce cas, les deux phases liquides sont séparées dans BS1. La solution d'extraction chargée en produits de la réaction est évacuée par le conduit 7. Les composés réactifs de la solution absorbante régénérés lors de l'étape de détente sont évacués par le conduit 8. Cette fraction une fois recomprimée, peut être recyclée vers la zone d'absorption ZA, en étant mélangée avec le flux circulant dans le conduit 20 ou en étant directement introduite dans ZA à un niveau intermédiaire entre le fond et la tête de la colonne. Ce niveau est déterminé en fonction de la qualité de régénération de cette fraction de solution absorbante. La régénération de la solution d'extraction peut être réalisée par une succession d'étapes de détente. Les différentes fractions de solution absorbante obtenues lors des différentes détentes peuvent être mélangées et recyclées vers la zone d'absorption ZA après avoir été comprimées. Elles peuvent être recyclées avec la solution issue de ZE et renvoyée dans ZA par le conduit 20, ou être renvoyées dans ZA, de façon indépendante, le niveau d'injection de chaque fraction étant à déterminer en fonction de son niveau de régénération. Préférentiellement, la solution d'extraction issue de BS1 par le conduit 7 est préchauffée dans l'échangeur El et introduite dans la colonne de régénération RE par le conduit 10. Lors de cette étape de régénération thermique, les produits de la réaction réalisée dans ZA sont dissociés de 26 manière à produire des gaz acides et une fraction régénéré de la solution absorbante. Les gaz acides libérés sont évacués de RE par le conduit 12. La fraction de solution absorbante régénérée et la solution d'extraction sont évacuées de RE par le conduit 11. Le mélange est refroidi dans El, l'énergie libérée servant à réchauffer l'alimentation de RE. Sorti de El, le mélange est éventuellement introduit par le conduit 13 dans l'échangeur E2, afin de contrôler si nécessaire la température du mélange en fonction du recyclage vers les zones ZA et ZE. Ce mélange contenant la solution d'extraction et une fraction de la 1 o solution absorbante est donc biphasique, en raison des propriétés de ces deux solutions. Le mélange issu de E2 est introduit par le conduit 14 dans un dispositif de séparation BS2, par exemple un ballon. On obtient en fond de BS2 la solution d'extraction, renvoyée vers ZE par les conduits 15 et 16 et la pompe P2. La fraction de solution absorbante décantée dans BS2 est alors évacuée 15 par le conduit 17 pour être recyclée vers ZA. Elle peut être recyclée directement dans ZA ou être mélangée avec la solution absorbante circulant dans le conduit 20. La température des effluents circulant dans les conduit 16 et 17 est ajustée si nécessaire. Les appoints de composés sont prévus, par exemple par le conduit 18 20 pour la solution absorbante, et par le conduit 19 pour la solution d'extraction. En fonction des propriétés physico-chimiques de la solution absorbante et de la solution d'extraction, notamment les masses volumiques des deux solutions, la séparation liquide-liquide des deux phases opérées dans le ballon BS2 peut être opérée à la température de fond de la colonne RE. Le ballon BS2 25 peut alors être intégré dans le fond de la zone RE. Les deux phases liquides obtenues peuvent être refroidies par échange de chaleur avec l'effluent circulant dans le conduit 7. On peut disposer des échangeurs de chaleur supplémentaires afin d'ajuster les températures des deux fractions liquides avant leur recyclage dans les zones ZA et ZE. 27 Une alternative à la mise en oeuvre des deux blocs ZA et ZE est de considérer une opération unitaire permettant de réaliser simultanément l'absorption des gaz acides du gaz à traiter dans la solution absorbante, et le transfert des produits de la réaction de la solution absorbante vers la solution d'extraction. La variante de mise en oeuvre du procédé selon l'invention présentée sur la figure 2 illustre cette alternative. L'intérêt de ce genre de mise en oeuvre est de continuellement maintenir la force motrice de transfert du gaz à traiter vers la solution absorbante en éliminant simultanément par transfert vers la solution d'extraction les produits issus de la réaction. Les références de la figure 2 identiques aux références de la figure 1 désignent les mêmes éléments. Sur la figure 2, le flux 14 issu de la régénération dans RE est réinjecté directement dans ZA. I)e ce fait, la zone ZA est opérée en système gaz-liquide-liquide. Le mélange liquide-liquide évacué de ZA par le conduit 3 est envoyé par l'intermédiaire de la pompe Pl et du conduit 4 dans l'équipement S. Le rôle de la zone S dans la mise en oeuvre présentée par la figure 2 est de séparer les deux phases liquides. S peut être, par exemple, un simple décanteur. La solution absorbante, débarrassée au moins partiellement des produits de la réaction, est évacuée de la zone S par le conduit 20. Elle peut être recyclée directement vers la zone d'absorption ZA ou mélangée avec la solution arrivant par le conduit 14. La solution d'extraction chargée en produits de réaction évacuée de S par le conduit 5 est envoyée dans la section de régénération RE. ZA peut être un dispositif classique de mise en contact tel que une colonne à bulles, une colonne à plateaux, une colonne à garnissage, vrac ou structuré, des réacteurs agités en série... ZA peut également être un contacteur membranaire par exemple du type tubes-calandre. Par exemple le gaz circule côté tubes soit à co-courant soit à contre-courant par rapport aux liquides circulant côté calandre. Par ailleurs, les deux solutions circulent à cocourant l'une par rapport à l'autre côté calandre. La figure 3 représente la mise en oeuvre d'un contacteur CM permettant de réaliser simultanément l'absorption des composés acides par la solution absorbante et le transfert dans la solution d'extraction, des produits formés par la réaction de composés acides de l'effluent avec les composés réactifs de la solution absorbante. Les références de la figure 3 identiques aux références de la figure 1 désignent les mêmes éléments. 1 o La mise en oeuvre du contacteur CM type contacteur membranaire mettant en contact les trois phases (gaz-liquide-liquide) correspond particulièrement à l'application. Un intérêt particulier de ce genre de mise en oeuvre est de continuellement maintenir, dans CM, la force motrice de transfert du gaz à traiter vers la solution absorbante en éliminant 15 simultanément par transfert vers la solution d'extraction les produits issus de la réaction. Les internes du contacteurs membranaires CM peuvent être du type tubes-calandres. L'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 peut circuler du coté tube. La solution absorbante arrivant par le conduit 20 et la solution 20 d'extraction arrivant par le conduit 16 peuvent circuler à contre-courant, l'une par rapport à l'autre, coté calandre. La solution absorbante peut circuler cocourant par rapport à l'effluent gazeux, de préférence à contre-courant. Les séparations des deux phases liquides, c'est-à-dire la solution absorbante et la solution d'extraction, circulant à contre-courant côté calandre 25 sont réalisées en tête et en fond de l'équipement CM. Dans ce cas il faut prendre en compte les masses volumiques des deux phases liquides lors du choix des positions des alimentations. La fraction de solution absorbante qui n'a pas réagi avec les composés acides de l'effluent est évacuée de CM par le conduit 21, et mélangée avec le flux arrivant par le conduit 17, afin d'être 29 réinjecté dans CM par le conduit 20. La solution d'extraction chargée en produits est évacuée de CM par le conduit 5. Dans le mode de réalisation de la figure 3, il peut être intéressant de ne pas mettre en oeuvre le ballon séparateur BS2, et de réaliser en tête de CM 5 la séparation des deux phases issues de la régénération par le conduit 14. Une alternative représentée par la figure 4 consiste à faire circuler l'effluent gazeux, la solution absorbante et la solution d'extraction dans trois passages différentes à l'intérieur de CM, ces trois passages étant séparés par 1 o des membranes. Les références de la figure 4 identiques aux références de la figure 3 désignent les mêmes éléments. Par exemple, la solution absorbante circule dans la calandre du contacteur membranaire CM. Deux types de membranes sont utilisés dans le contacteur et sont répartis pour la circulation de l'effluent gazeux et de la solution d'extraction. 15 La figure 5 décrit un exemple de circulation des différents fluides circulant au sein du contacteur CM mis en oeuvre dans le procédé schématisé par la figure 4. L'effluent gazeux EG circule en amont d'une membrane A, perméable aux composés acides CA. La solution absorbante SA circulant en aval de la membrane A, préférentiellement à contre-courant de l'effluent 20 gazeux EG situé en amont de la membrane A, permet d'absorber les composés acides CA rapidement et favorise de ce fait le transport de matière de l'effluent gazeux à travers la membrane A. La membrane A peut selon les cas être dense ou poreuse. La première option, membrane dense, constitue la version préférée car elle permet d'éviter 25 d'éventuels problèmes de perçage d'une phase dans l'autre. Parmi les matériaux denses fortement perméables aux gaz acides, on peut citer les polymères caoutchoutiques (de type élastomère), et notamment les matières silicones, telles que le PDMS (polydiméthylsiloxane) ou le POMS (polyoctylméthylsiloxane). Les matériaux poreux de nature polaire peuvent constituer une autre mise en oeuvre préférée de la membrane A destinée à séparer la solution absorbante du mélange gazeux à traiter. On peut citer dans cette catégorie de matériaux tous les frittés à base d'oxydes courants (alumine, oxyde de zyrconium, oxyde de titane) ou de métaux, voire les polymères poreux tels que d'acétate de cellulose, les polyimides, les polysulfones et dérivés. La solution absorbante SA est séparée de la solution d'extraction SE par une deuxième membrane B. Cette membrane B doit être perméable aux produits P de la réaction des composés acides avec les composés réactifs de la solution absorbante. La solution d'extraction SE circulant en aval de la membrane B, préféremciellement à contre-courant de la solution absorbante SA située en amont de la membrane B, permet de transférer les produits P rapidement et favorise de ce fait le transport de matière de la solution absorbante à travers la membrane B. De préférence, on choisit la membrane B poreuse afin d'offrir le moins de résistance possible au transfert de ces espèces moléculaires relativement volumineuses. Une membrane de nature polaire constitue l'option préférée de la mise en oeuvre de l'invention. De manière alternative, la membrane Bpeut être de nature hydrophobe. Des matériaux polymères fluorés tels que le PTFE (polytétrafluoroéthylène) ou le PVDF (polydifluorure de vinyle) rentrent dans cette dernière catégorie. Les deux solutions (solution absorbante et solution d'extraction) peuvent circuler à cocourant ou à contre courant. Une excellente géométrie pour la mise en oeuvre du contacteur décrit ci-dessus est la fibre creuse. La membrane, qu'elle soit dense ou poreuse, se présente sous la forme d'un film cylindrique de diamètre inférieur à 2 mm. Cette géométrie de membrane offre en effet la compacité (ratio surface/volume) la plus élevée par rapport aux autres géométries de membranes (spiralée ou plane). Enfin, l'intérêt du contacteur membranaire CM, tel que décrit ci-dessus, est de ne pas mélanger la solution absorbante avec la solution 31 d'extraction, et donc d'éliminer le problème de séparation dans le cas où le temps de décantation serait important, ce qui sera d'autant plus problématique que les débits traités seront importants. De plus, ce type d'installation permet de faire varier de manière :indépendante les débits de chaque courant mis en oeuvre, et ce, sans impacter l'hydrodynamique des effluents circulant; dans les autres compartiments du contacteur. L'exemple numérique présenté ci-après permet d'illustrer le principe de l'invention. Un mélange gazeux contenant 10% volume de CO, dans l'azote est mis en contact à pression atmosphérique à 40 C avec un mélange biphasique liquide-liquide contenant 70% poids de N,N-diméthylbenzylamine et 30% poids d'eau. Après absorption du CO, et séparation des deux phases liquides, l'analyse des phases montre que la phase aqueuse contient 92% des produits formés par la réaction du CO, avec la N,N-diméthylbenzylamine
la présente invention concerne un procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins l'un des composés acides suivants H2S, mercaptans, CO2, COS, SO2, CS2, dans lequel on effectue les étapes suivantes :a) on met en contact les composés acides contenus dans ledit effluent avec des composés réactifs formant un liquide, de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une première fraction liquide comportant des produits formés par réaction des composés réactifs avec des composés acides, et des composés réactifs n'ayant pas réagi avec des composés acides,b) on met en contact lesdits produits contenus dans la première fraction liquide avec des composés d'extraction formant une deuxième fraction liquide de manière à obtenir une première fraction liquide appauvrie en produits et une deuxième fraction liquide enrichie en produits,c) on recycle à l'étape a) la première fraction liquide obtenue à l'étape b), ladite première fraction liquide obtenue constituant au moins une partie dudit liquide,d) on régénère la deuxième fraction liquide obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir un mélange de composés réactifs et de composés d'extraction.
1) Procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins 5 l'un des composés acides suivants H2S, mercaptans, CO2, COS, SO2, CS2, dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact les composés acides contenus dans ledit effluent avec des composés réactifs formant un liquide, de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une première fraction liquide 10 comportant des produits formés par réaction des composés réactifs avec des composés acides, et des composés réactifs n'ayant pas réagi avec des composés acides, b) on met en contact lesdits produits contenus dans la première fraction liquide avec des composés d'extraction formant une deuxième fraction 15 liquide de manière à obtenir une première fraction liquide appauvrie en produits et une deuxième fraction liquide enrichie en produits, c) on recycle à l'étape a) la première fraction liquide obtenue à l'étape b), ladite première fraction liquide obtenue constituant au moins une partie dudit liquide, 20 d) on régénère la deuxième fraction liquide obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir un mélange de composés réactifs et de composés d'extraction. 2) Procédé selon la 1, dans lequel on sépare le mélange 25 obtenu à l'étape d) en un premier flux enrichi en composés réactifs et en un deuxième flux enrichi en composés d'extraction, et dans lequel on recycle le premier flux à l'étape a) et on recycle le deuxième flux à l'étape b). 3) Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on met en contact ledit effluent avec le mélange obtenu à l'étape d). 4) Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on réalise 5 l'étape a) dans une première zone et on réalise l'étape b) dans une deuxième zone. 5) Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel on réalise les étapes a) et b) dans une zone de mise en contact. 6) Procédé selon la 5, dans lequel ladite zone de mise en contact est un contacteur membranaire dans lequel l'effluent gazeux circule dans un passage séparé par une membrane d'un autre passage dans lequel circulent les composés réactifs et les composés d'extraction. 15 7) Procédé selon la 5, dans lequel ladite zone de mise en contact est un contacteur membranaire dans lequel l'effluent gazeux circule dans un premier passage séparé par une première membrane d'un deuxième passage dans lequel circulent les composés réactifs, ledit deuxième passage 20 étant séparé par une deuxième membrane d'un troisième passage dans lequel circulent les composés d'extraction. 8) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits composés réactifs sont choisis dans la liste constituée par la N,Ndiméthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, le 3-(octylamino)propionitrile et le 3-(tertiobutylarnino)propionitrile. 9) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits composés d'extraction sont choisis dans la liste constituée par l'eau, les éthers 10de glycols, les carbonates d'alkylènes, les carbonates de dialkyles, le sulfolane et la N-méthylpyrrolidone.
B
B01
B01D
B01D 53
B01D 53/40,B01D 53/75,B01D 53/78,B01D 53/96
FR2897615
A1
PEPTIDES A PROPRIETES D'ANTAGONISTE ALLOSTERIQUE SELECTIF DU RECEPTEUR ADRENERGIQUE ALPHA1A ET LEURS APPLICATIONS.
20,070,824
ALPHA1a ET LEURS APPLICATIONS. La présente Invention est relative à des peptides ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala et à leurs appli- cations thérapeutiques et pharmacologiques. Les récepteurs adrénergiques (adrénorécepteurs ou RA) classiques regroupent neufs sous-types de récepteurs caractérisés pharmacologiquement : trois adrénorécepteurs alphal (al) : alphala (aga), alphalb (îlb), alphald (and)) ; trois adrénorécepteurs alpha2 (112): alpha2a (î2a), alphalb (î2b), alpha2c (azc)) et trois adrénorécepteurs béta 03): bétal ((3,), béta2 ((32), béta3 033) . Ces neuf récepteurs qui sont tous activés par les catécholamines, adrénaline et noradrénaline, produisent des effets physiologiques variés, par transduction du signal par couplage à une protéine G. Les récepteurs alphal sont surtout exprimés en position post-synaptique du système nerveux sympathique et leur activation conduit à une contrac- tion des muscles lisses qui sont sous leur contrôle. Ces récepteurs jouent un rôle majeur dans le système cardiovasculaire et génito-urinaire, à l'état normal ou pathologique (Pour une revue voir : Piascik et al., Pharmacol. Ther., 1996, 72, 215-241 ; Michelotti et al., Pharmacology & Therapeutics, 2000, 88, 281-309). En outre, il a été démontré que la tonicité musculaire de l'ensemble des organes uro-génitaux chez l'homme et chez la femme, est principalement contrôlée par l'activation du sous-type alphala, alors que celle des veines et artères est surtout contrôlée par l'activation des sous-types alphalb et alpe ald (Barrow J.C. et al., J. Med. Chem., 2000, 43, 2703-2718). Par conséquent, le blocage des récepteurs alphala permet d'obtenir un relâchement des muscles lisses de l'appareil uro-génital qui peut être utilisé dans le traitement des dysfonctionnements urinaires et des troubles de l'érection (Moreland et al., The Journal of Pharmacology & Experimental Therapeutics, 2004, 308, 797-804 ; Guiliano et al., Progrès en Urologie, 1997, 7, 24-33). Les principales pathologies qui peuvent être traitées sont : - les obstructions fonctionnelles de l'appareil urinaire chez la femme ou chez l'homme. L'adénome prostatique, ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) correspond à l'évolution normale de la taille de la prostate qui augmente à 2 partir de 40 ans. Cette hypertrophie de la prostate dont la fréquence augmente avec l'âge (80% des hommes de plus de 70 ans) peut s'accompagner d'une obstruction plus ou moins importante de l'urètre, à l'origine de troubles urinaires. Différentes approches ont été envisagées pour traiter cette affection ; il s'agit à chaque fois de bloquer le fonctionnement d'une enzyme (5-a-réductase), d'un transporteur (NET). ou d'un récepteur sensible à la sérotonine, au cannabinoïde, au glutamate, au calcium ou à l'adrénaline. Toutefois, c'est en bloquant les récepteurs adrénergiques alphal que les meilleurs résultats ont été obtenus. En effet, le blocage de ces récepteurs permet ul relâchement des muscles lisses et un écoulement urinaire normal. - l'incontinence : l'incontinence peut être due à une pression de la vessie supérieure à la force de rétention de l'urètre. Le blocage des adrénorécepteurs alphal a permettrait de diminuer la pression de la vessie. - les troubles érectiles : certains problèmes érectiles peuvent être traités en inhibant l'activité des adrénorécepteurs alphala, afin de favoriser l'irrigation des corps caverneux. En outre, il a été suggéré que le blocage des adrénorécepteurs alphala aurait un effet préventif et curatif sur les tumeurs de la prostate (Brevets européens EP 0 799 618, et EP 0 799 619, Thebault et al., The J. Clin. Invest., 2003, 111, 1691-1701). Deux classes de molécules sont actuellement disponibles pour diminuer l'activité des adrénorécepteurs alphala au niveau des organes uro-génitaux : - des antagonistes du récepteur adrénergique alphal De nombreux antagonistes compétitifs de l'adrénaline qui se lient spécifiquement au niveau du site orthostérique des récepteurs adrénergiques alphal ont été identifiés : quinazolines (prazosine, térazosine, alfusozine, doxazosine), piperazines (RWJ-38063, RWJ-68 141, RWJ-68157, RWJ-69736), phénylalkamines (tamsulosine, indoramine), silodosine. Toutefois, toutes ces molécules, à l'exception du KMD3213 (silodosine), provoquent des effets secondaires indésirables (hypotension), du fait qu'ils ne possèdent pas de sélectivité pour le sous-type adrénergique alphala. Le KMD3213 (silodosine) est le premier antagoniste compétitif ayant une sélectivité pour le sous-type alphala (Shibata et al., Mol. Pharmacol., 1995, 48-250-258). Cette molécule est en phase clinique pour le traitement de l'hypertrophie de la prostate (Drugs, R. D. 2004, 5, 50-51). - des modulateurs allostériques du récepteur adrénergique alphal Les seuls modulateurs allostériques connus actuellement pour ces adrénorécepteurs sont les amilorides (Leppik et al., Mol. Pharmacol., 2000, 57, 436-445) et les rho-conotoxines (p-conotoxines), représentées par le peptide p-TIA (Sharpe et al., Nature Neuroscience, 2001, 4, 902-907 ; Brevet européen EP 1 117 681). Les amilorides sont peu spécifiques et actifs à de très fortes concentrations. Le peptide p-TIA est un peptide naturel de 19 résidus réticulé par deux ponts disulfure (FNWRCCLIPACRRNHKKFC ; SEQ ID NO : 1), extrait du venin de cône marin Conus tulipa. Ce peptide présente une affinité de l'ordre de 100 nM pour les adrénorécepteurs al, et une faible sélectivité (affinité de 10 nM) pour le sous-type alb qui contrôle la tonicité des vaisseaux. Le Brevet européen EP 1 117 681 envisage l'utilisation du peptide p-TIA pour la prévention et le traitement de pathologies cardiovasculaires (hypertension), urinaires (hypertrophie de la prostate), de la douleur et de l'inflammation. Ces deux modulateurs allostériques des récepteurs adrénergiques alphal sont susceptibles de produire des effets secondaires indésirables, notamment au niveau des vaisseaux (hypotension), du fait de leur absence de sélectivité pour le sous- type alpha l a. De nombreuses neurotoxines ont été isolées à partir du venin des mambas africains Dendroaspis angusticeps (mamba vert) et Dendroaspis polylepis (mamba noir) (Pour une revue voir Bradley, N; Pharmacology & Therapeutics, 2000, 85, 87-109 ; Jolkkonen M. et al., Eur. J. Biochem., 1995, 234, 2, 579-85). La famille des toxines à trois doigts ou famille des toxines cholinergiques regroupe les toxines muscariniques (MT) qui se lient aux récepteurs de l'acétylcholine de type muscarinique, les neurotoxines alpha (a- neurotoxines) qui se lient aux récepteurs de l'acétylcholine post-synaptiques de type nicotinique et les fasciculines qui sont des inhibiteurs non-compétitifs des acétylcholinestérases. Ces toxines sont des peptides de 63 à 66 acides aminés possédant quatre ponts disulfure (entre les cystéines 1 et 3, 2 et 4, 5 et 6 et 7 et 8 : ponts 1-3, 2-4, 5-6 et 7-8) et une structure caractéristique à trois doigts dans laquelle les boucles I, II et III forment les trois doigts centraux de la main 4 et les ponts disulfure, la paume de la main. Six toxines muscariniques ont été isolées chez Dendroaspis angusticeps [MTX 1 (MT I ), MTX2 (MT2), MTX3 (MT3 ou m4-tox), MTX4 (MT4), MTXS (MT5), MIX7 (MT7, m l-tox)], et deux chez Dendroaspis polylepis [MT-alpha (MTOE) et MT-béta (Mn)]. En dépit d'une forte homologie de séquence, ces peptides possèdent une spécificité dans leurs interactions avec les différents sous-types de récepteurs muscariniques et des effets pharmacologiques distincts. Du fait de cette spécificité, ces peptides ont été utilisés comme outil pour déterminer le rôle physiologique de certains sous-types de récepteurs musca- riniques. Les inverteurs ont isolé une nouvelle toxine à partir du venin de Dendroaspis angusticeps. Cette toxine dénommée AdTxl, lie sélectivement le récepteur adrénergique alphala et diminue allostériquement l'affinité des ligands orthostériques. AdTx 1 présente une séquence de 65 acides aminés (SEQ ID NO : 2) : LTC1VTS KS I FG I TTEDC:z PDGQNLC3 FKRRHYVV PKIYDSTRGC4AATC5 P I PENYDS IHC6C7KTDKC8NE La structure d'AdTx1 comprend 4 ponts disulfure, entre les cystéines en positions 3 et 24 (cystéines 1 et 3 : pont 1-3), 17 et 42 (cystéines 2 et 4 : pont 2-4), 46 et 57 (cystéines 5 et 6 : pont 5-6), 58 et 63 (cystéines 7 et 8 : pont 7-8), caractéristiques de la famille des toxines à trois doigts agissant sur le système cholinergique. La séquence d'ATxl présente une très forte homologie avec certaines séquences de toxines à trois doigts : Tableau I : Homologie entre AdTxl et certaines toxines à trois doigts Peptide Nombre N d'accès Identité Similarité d'acides SwissProt aminés MT-béta 65 P80495 96 % (63165) 96 %(63165) Synergistic-like 65 P25518 95 % (61165) 96 % (62165) venom protein CM-3 MT3 65 P81031 81 % (53/65) 89 % (58/65) Muscarinic toxin-like 65 P82463 76 % (49/65) 79 % (51165) protein 2 (MTLP-2) MT4 66 Q9PSN1 74 % (49/66) 86 % (57/66) MT2 65 P18328 70 % (46/75) 80 % (52165) MT1 66 P81030 72 % (48/66) 84 % (56166) MT7 65 Q8QGRO 67 % (44165) 78 % (51165) MT-alpha 66 P80494 71 % (47166) 83 % (55166) Cette nouvelle toxine définit une sous-famille de peptides de la famille des toxines à trois doigts, caractérisés par leur propriété d'antagoniste allostérique du récepteur adrénergique alphala. En outre, cette propriété d'antagoniste allostérique du récepteur adrénergique alphala est nouvelle et ne découle pas de manière évidente des propriétés des toxines à trois doigts qui sont décrites dans l'état de la technique. En conséquence, la présente invention est relative à des peptides caractérisés par : a) une séquence sélectionnée dans le groupe constitué par la séquence SEQ ID NO : 2, et les variants dérivés possédant au moins 70 % d'identité ou 80 % de similarité avec la totalité de la séquence SEQ ID NO : 2, b) une structure à trois doigts incluant huit résidus de cystéine (cystéines 1 à 8) reliés par quatre ponts disulfure, respectivement entre les cystéines 1 et 3, 2 et 4, 5 et 6, 7 et 8 (ponts 1-3, 2-4, 5-6 et 7-8), et c) une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala (ala), pour une utilisation comme médicament. Les peptides tels que définis dans la présente invention sont capables de bloquer spécifiquement les récepteurs adrénergiques alphala, du fait de leur sélectivité pour le sous-type adrénergique alphala. En outre, contrairement aux inhibiteurs (antagonistes compétitifs), ils agissent comme modulateurs de l'affinité des agonistes ; de tels modulateurs ont l'avantage de ne pas bloquer le fonctionnement du récepteur mais seulement de moduler leurs réponses lorsqu'ils sont activés par leur agoniste naturel. Cette modulation semble plus facile à contrôler qu'avec des antagonistes compétitifs. De plus, il n'existe pas d'effet plateau lors d'une utilisation massive d'antagonistes allostériques, ce qui diminue d'autant les effets toxiques potentiels. * Définitions : - Au sens de la présente invention on entend par structure à trois doigts , la structure caractéristique de la famille des toxines à trois doigts telle que définie ci-dessus, laquelle structure comprend trois boucles (boucles I, II, II) mainte-nues par quatre ponts disulfure (ponts 1-3, 2-4, 5-6, 7-8), - L'identité d'une séquence par rapport à la séquence de SEQ ID NO :2 comme séquence de référence s'apprécie en fonction du pourcentage de résidus d'acides aminés qui sont identiques, lorsque les deux séquences sont alignées, de manière à obtenir le maximum de correspondance entre elles. Le pourcentage d'identité peut être calculé par l'Homme du métier 15 en utilisant un programme informatique de comparaison de séquences tel que, par exemple celui de la suite BLAST (Altschul et al., NAR, 1997, 25, 3389-3402). Les programmes BLAST sont mis en oeuvre sur la fenêtre de comparaison constituée par la totalité de la SEQ ID NO :2, indiquée comme séquence de référence. 20 Un peptide ayant une séquence en acides aminés ayant au moins X % d'identité avec une séquence de référence est défini, dans la présente Invention comme un peptide dont la séquence peut inclure jusqu'à 100-X altérations pour 100 acides aminés de la séquence de référence, tout en conservant les propriétés fonctionnelles dudit peptide de référence, en l'occurrence son activité d'antagoniste sélectif du 25 sous-type adrénergique alphala. Au sens de la présente Invention, le terme altération inclut les délétions, les substitutions ou les insertions consécutives ou dispersées d'acides aminés dans la séquence de référence. Cette définition s'applique par analogie aux séquences nucléotidiques. La similarité d'une séquence par rapport à une séquence de référence 30 s'apprécie en fonction du pourcentage de résidus d'acides aminés qui sont identiques ou qui différent par des substitutions conservatives, lorsque les deux séquences sont alignées de manière à obtenir le maximum de correspondance entre elles. Au sens de 10 7 la présente Invention, on entend par substitution conservative, la substitution d'un acide aminé par un autre qui présente des propriétés chimiques ou physiques similaires (taille, charge ou polarité), qui généralement ne modifie pas les propriétés fonctionnelles du peptide. Un peptide ayant une séquence en acides aminés ayant au moins X % de similarité avec une séquence de référence est défini, dans la présente Invention comme un peptide dont la séquence peut inclure jusqu'à 100-X altérations non-conservatives pour 100 acides aminés de la séquence de référence. Au sens de la présente Invention, le terme altérations non-conservatives inclut les délétions, les substitutions non-conservatives ou les insertions consécutives ou dispersées d'acides aminés dans la séquence de référence. - Au sens de la présente invention on entend par antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphal a , un peptide qui lie sélective-ment le récepteur adrénergique alphala et est capable de diminuer allostériquement l'affinité des ligands orthostériques dudit récepteur. Selon la nomenclature conventionnelle, le site orthostérique est le site de liaison de l'agoniste endogène du récepteur (adrénaline dans le cas du récepteur adrénergique alphala). Ce site est également le site de liaison de certains antagonistes (prazosine, dans le cas du récepteur adrénergique alphala). La modulation allostérique implique que le récepteur est capable de lier deux ligands, de façon concomitante, par l'intermédiaire de deux sites de liaison topographiquement distincts ; le ligand orthostérique se lie au site orthostérique alors que le modulateur se lie à un site distinct (site allostérique). Les deux sites de liaison sont liés de façon conformationnelle, si bien que la liaison d'un ligand sur le site 1 perturbe la structure du site 2, modifiant ainsi son affinité pour son propre ligand. Dans le cas des peptides modulateurs selon l'invention, la liaison du peptide au récepteur adrénergique alphala diminue l'affinité d'antagonistes spécifiques du récepteur, tels que la prazosine et vice-versa. L'activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphal a peut étre mise en évidence par toute technique classique connue de l'Homme du métier : 8 - par mesure de la liaison d'un ligand orthostérique (prazosine) en présence du ligand allostérique (peptide), par un test de liaison ligand/récepteur classique ; le déplacement de la liaison du ligand orthostérique au récepteur adrénergique alpha I a, par des concentrations croissantes de peptide démontre que le peptide est un inhibiteur du récepteur adrénergique alphala ; l'absence de déplace-ment complet signe une modulation allostérique. La sélectivité pour le récepteur adrénergique alphal a est démontrée par des tests de liaison, en présence des autres sous-types (alphalb, alphal d) et types (alpha2, béta) de récepteurs adrénergiques. - par mesure de la cinétique de dissociation des complexes ligand orthostérique marqué-récepteur, en présence du ligand allostérique, selon le principe décrit dans Ellis J. et Seidenberg M, Mol. Pharmacol., 2000, 58 : 1451-1460. - par mesure de l'inhibition de l'activation des récepteurs alphala exprimés dans des cellules eucaryotes, afin de montrer son caractère antagoniste. Des cellules eucaryotes de type COS ou HEK, par exemple, exprimant un récepteur adrénergique, par exemple alphala, ont la capacité de libérer du calcium dans le cytosole lors de l'activation du récepteur, par l'adrénaline par exemple. Ainsi, lors de la liaison de l'adrénaline sur son site orthostérique, le récepteur est activé. II change de conformation afin de pouvoir lier une protéine G cytoplasmique. Cette liaison induit une cascade d'évènements permettant entre autre la synthèse de diacylglycérol et de inositol triphosphate (IP3). Ce dernier, en se fixant sur le récepteur à IP3, permet le relargage de calcium dans le cytosole. C'est cette variation de concentration en calcium qui est suivie par fluorescence. Cette technique permet de montrer le caractère agoniste ou antagoniste d'un produit. L'invention englobe l'utilisation de peptides naturels, synthétiques ou recombinants ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala. L'invention englobe notamment l'utilisation de variants obtenus par mutation (insertion, délétion, substitution) d'un ou plusieurs acides aminés dans la séquence SEQ ID NO: 2, dès lors que ledit variant conserve une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala. L'invention englobe également l'utilisation de peptides modifiés dérivés des précédents par introduction de toute modification au niveau de résidu(s) 9 d'acide aminé, de la liaison peptidique ou des extrémités des peptides, dès lors que ledit peptide modifié conserve une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique al phal a. Ces modifications qui sont introduites dans les peptides par les méthodes classiques connues de l'Homme du métier, incluent de façon non-limitative : la substitution d'un acide aminé naturel par un acide aminé nonprotéinogénique (acide aminé D ou analogue d'acide aminé) ; l'addition de groupe-ment chimique (lipide, oligo ou polysaccharide) au niveau d'une fonction réactive, notamment de la chaîne latérale R ; la modification de la liaison peptidique (ûCO-NH-), notamment par une liaison du type rétro ou rétro-inverso (-NH-CO-) ou une liaison différente de la liaison peptidique ; la cyclisation ; la fusion de la séquence dudit peptide avec celle d'un peptide ou d'une protéine d'intérêt (épitope d'intérêt pour l'immunodétection ; étiquettes (biotine, peptides, flag, notamment) utiles pour la purification du peptide, notamment sous forme clivable par une protéase, protéine fluorescente ; le couplage à une molécule appropriée, notamment un marqueur, par exemple un fluorochrome. Ces modifications sont destinées en particulier à augmenter la stabilité et plus particulièrement la résistance à la protéolyse, ainsi que la solubilité, ou à faciliter la purification ou la détection, soit du peptide selon l'invention, soit de récepteurs adrénergiques alphal. On entend par acide aminé naturel ou synthétique, les 20 a-acides aminés naturels communément trouvés dans les protéines (A, R, N, D, C, Q, E, G, H, I, L, K, M, F, P, S, T, W, Y et V), certains acides aminés rarement rencontrés dans les protéines (hydroxyproline, hydroxylysine, méthyllysine, diméthyllysine..), les acides aminés qui n'existent pas dans les protéines tels que la (3-alanine, l'acide y-aminobutyrique, l'homocystéine, l'ornithine, la citrulline, la canavanine, la norleucine, la cyclohexylalanine.... ainsi que les énantiomères et les diastéréoisomères des acides aminés précédents. Selon un rnode de réalisation avantageux dudit peptide, il s'agit de la toxine MT-béta (SWISSPR_OT P80495, SEQ ID NO : 3), un peptide naturel extrait du venin du serpent Dendroaspis polylepis (mamba noir) ; les séquences des toxines MT- béta et AdTxl différent uniquement au niveau des résidus en positions 38 et 43 qui sont respectivement I38 et V43 (MT-béta), et S38 et A43(AdTx l ). 10 Selon un autre mode de réalisation avantageux dudit peptide, la cystéine 1 est le premier ou le second résidu d'acide aminé et/ou la cystéine 8 est l'avant dernier ou le dernier résidu d'acide aminé de la séquence dudit peptide. Ce peptide représente un peptide tronqué, dérivé des peptides précédents par délétion d'au moins un des résidus N et/ou ou C terminal, situé en amont de la cystéine 1 ou en aval de la cystéine 8. Pour les applications médicales, il est possible de modifier le peptide afin de changer ses propriétés physiologiques, comme modifier son temps de '/2 vie dans l'organisme (glycosylation : HAUBNER R. et al., J. Nucl. Med., 2001, 42, 326- 36 ; conjugaison avec du PÉG : KIM TH. et al., Biomaterials, 2002, 23, 2311-7), sa solubilité (hybridation avec de l'albumine : KOEHLER MF. et al., Bioorg. Med. Chem. Lett., 2002, 12, 2883-6), sa résistance aux protéases (acides aminés non naturels (conformation L, par exemple), son absorption intestinale (Lien et al., TIB, 2003, 21, 556-). La présente invention a également pour objet un vecteur d'expression comprenant un polynucléotide codant pour un peptide tel que défini ci-dessus, sous le contrôle de séquences régulatrices appropriées, de la transcription et éventuellement de la traduction, pour une utilisation comme médicament. Conformément à l'invention, la séquence dudit polynucléotide est celle de l'ADNc codant pour ledit peptide ; il s'agit notamment de la séquence SEQ ID NO : 4 codant pour AdTx 1. Ladite séquence peut avantageusement être modifiée de façon à ce que l'usage des codons soit optimal chez l'hôte dans lequel elle est exprimée. En outre, ledit polynucléotide peut être lié à au moins une séquence hétérologue. On entend par séquence hétérologue relativement à une séquence d'acide nucléique codant pour un peptide tel que défini dans la présente invention, toute séquence d'acide nucléique autre que celles qui, dans la nature, sont immédiate-ment adjacentes à ladite séquence d'acide nucléique codant ledit peptide. Conformément à l'invention ledit vecteur recombinant comprend une cassette d'expression incluant au moins un polynucléotide tel que défini ci-dessus, sous le contrôle de séquences régulatrices de la transcription et éventuellement de la ll traduction appropriées (promoteur, activateur, intron, codon d'initiation (ATG), codon stop, signal de polyadénylation), De nombreux vecteurs dans lesquels on peut insérer une molécule d'acide nucléique d'intérêt afin de l'introduire et de la maintenir dans une cellule hôte eucaryote ou procaryote, sont connus en eux-mêmes ; le choix d'un vecteur approprié dépend de l'utilisation envisagée pour ce vecteur (par exemple réplication de la séquence d'intérêt, expression de cette séquence, maintien de cette séquence sous forme extrachromosomique, ou bien intégration dans le matériel chromosomique de l'hôte), ainsi que de la nature de la cellule hôte. Par exemple, on peut utiliser entre autres des vecteurs viraux tels que les adénovirus, les rétrovirus, les lentivirus, les AAV et les baculovirus, dans lesquels a été insérée préalablement la séquence d'intérêt ; on peut également associer ladite séquence (isolée ou insérée dans un vecteur plasmidique) avec une substance lui permettant de franchir la membrane des cellules hôtes, telle qu'un transporteur comme un nanotransporteur ou une préparation de liposomes, ou de polymères cationiques, ou bien l'introduire dans ladite cellule hôte en utilisant des méthodes physiques telles que l'électroporation ou la microinjection. En outre, on peut avantageusement combiner ces méthodes, par exemple en utilisant l'électroporation associée à des liposomes. La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un peptide, un polynucléotide codant ledit peptide, ou un vecteur tels que définis ci-dessus, et un véhicule pharmaceutiquement acceptable. La composition pharmaceutique selon l'invention se présente sous une forme galénique adaptée à une administration par voie parentérale (sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse), entérale (orale, sublinguale), ou locale (nasale, rectale, vaginale). Les véhicules pharmaceutiquement acceptables sont ceux classi-quement utilisés. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'au moins un peptide et/ou un vecteur tels que définis ci-dessus pour la préparation d'un médicament ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique 12 alphala ((lia), destiné au traitement d'une pathologie uro-génitale ou cardiovasculaire, ou bien d'un cancer. Les pathologies uro-génitales comprennent les dysfonctionnements urinaires : incontinence, obstruction fonctionnelle de l'appareil urinaire chez la femme ou chez l'homme, et les troubles de l'érection. De préférence, ladite pathologie uro-génitale est l'hyperplasie bénigne de la prostate ; l'augmentation de volume de la prostate entraîne une obstruction de l'urètre, à l'origine de dysfonctionnements urinaires. Le blocage des adrénorécepteurs alphala permet un relâchement des muscles lisses et un écoulement urinaire normal. Les pathologies cardiaques comprennent principalement l'hypertension artérielle, dans la mesure où le blocage des récepteurs alphala entraîne une hypotension. Certaines formes d'hypertension sont dues à une phéochromocytome ; l'utilisation d'un alpha bloquant est recommandée avant l'opération chirurgi- cale. Les pathologies cancéreuses comprennent principalement le cancer de la prostate dans la mesure où les récepteurs adrénergiques alphala sont majoritairement exprimés dans cet organe. L'inhibition des adrénorécepteurs ralentirait la prolifération des cellules épithéliales du cancer de la prostate. La présente invention a également pour objet l'utilisation du peptide de séquence SEQ ID NO 2 ou d'un variant dérivé ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala (aga) tels que définis ci-dessus, comme outil pour l'étude du récepteur adrénergique alphala. Selon un mode de réalisation avantageux de ladite utilisation, ledit peptide est couplé à un marqueur approprié. Les peptides tels que définis dans la présente Invention peuvent être marqués directement ou indirectement par un composé radioactif ou non radioactif, par couplage covalent ou non-covalent, afin d'obtenir un signal délectable et/ou quantifiable. Le marquage est notamment un marquage radioactif, magnétique, fluorescent, effectué selon les méthodes bien connues de l'homme du métier. Les marqueurs détectables de manière directe sont notamment des isotopes radioactifs tels 13 que le tritium (3H) et l'iode (1251) ou des composés luminescents tels que les agents radioluminescents, chémoluminescents, bioluminescents, fluorescents, phosphorescents. Les marqueurs détectables de manière indirecte incluent notamment la biotine et les épitopes B. Le marquage est notamment réalisé : - par greffage d'un fluorophore sur une amine réactionnelle, c'est-à-dire portée par une lysine. On peut par exemple obtenir l'AdTx1 mutée en 34, la lysine étant remplacée par une homoarginine et dans laquelle le réactif Cy3b (Amersham) a été greffé sur une ou plusieurs des autres lysines de l'AdTxl, - par incorporation directe d'un fluorophore par synthèse chimique (en N ou C-terminal), - parincorporation d'un groupement réactionnel (cystéine libre, biotine) par synthèse ou production recombinante, puis utilisation de ce groupement pour greffer un fluorophore. De tels peptides marqués sont notamment utilisés pour localiser les récepteurs adrénergiques alphala, in vitro et in vivo, de façon à déterminer leur profil d'expression tissulaire, dans des conditions physiologiques, pathologiques ou en réponse à un stimulus endogène ou exogène. La présente invention a également pour objet un procédé de détec-tion de récepteur(s) adrénergique(s) alphal a, in vitro et in vivo, comprenant au moins les étapes suivantes : - la mise en contact de cellules à analyser avec un peptide marqué tel que défini ci-dessus, et -la détection des cellules marquées par tout moyen approprié. La détection des récepteurs, in vivo, dans l'organisme d'un mammifère (imagerie cellulaire), notamment en temps réel, comprend une étape préalable d'administration dudit peptide audit mammifère (injection parentérale, administration orale). Le marquage des cellules est notamment un marquage fluorescent ou un marquage magnétique, détectable par toute technique connue de l'Homme du métier (microscopie de fi uorescence, cytométrie de flux, imagerie de résonance magnétique). 14 Alternativement les peptides marqués sont utilisés pour cribler des banques de molécules, dans le but d'identifier d'autres ligands allostériques du récepteur adrénergique alphala. La présente invention a également pour objet un procédé de criblage de ligands allostériques du récepteur adrénergique alphal a, comprenant au moins les étapes suivantes : - la mise en contact d'un récepteur adrénergique alphala, en présence d'une banque de molécules à tester et d'un peptide marqué tel que défini ci-dessus, et - l'identification des molécules capables de déplacer la liaison dudit peptide audit récepteur, par tout moyen approprié. En outre, les complexes entre le peptide tel que défini dans la présente invention et le récepteur adrénergique alphal a peuvent être avantageusement utilisés pour obtenir des cristaux ; de tels cristaux permettent de déterminer la stuc- ture tridimensionnelle du récepteur adrénergique alphala, par diffraction aux rayons X. La présente invention a également pour objet un procédé de préparation de cristaux du récepteur adrénergique alphal, comprenant au moins les étapes suivantes : a) la mise en contact du récepteur adrénergique alpha 1 avec un peptide tel que défini ci-dessus, de manière à former des complexes récepteur/ligand, et b) l'incubation des complexes obtenus en a) dans des conditions et pendant une durée suffisante pour obtenir la formation de cristaux. La présente invention a également pour objet un complexe récepteur/ligand dans lequel le récepteur est le récepteur adrénergique alphala et le peptide est un peptide tel que défini ci-dessus, éventuellement couplé à un marqueur approprié. La présente invention a également pour objet le peptide de séquence 30 SEQ ID NO : 2. Selon un mode de réalisation avantageux dudit peptide, il est couplé à un marqueur approprié. 25 15 La présente invention a en outre pour objet un polynucléotide, une cassette d'expression, un vecteur recombinant et une cellule hôte procaryote ou eucaryote modifiée, dérivés du peptide précédent. Selon un mode de réalisation avantageux dudit polynucléotide, il présente la séquence SEQ II) NO : 4 codant pour AdTxl. L'invention englobe en particulier : a) des cassettes d'expression comprenant au moins un polynucléotide tel que défini ci-dessus, sous le contrôle de séquences régulatrices de la transcription et éventuellement de la traduction appropriées (promoteur, activateur, intron, codon d'initiation (ATG), codon stop, signal de polyadénylation), et b) des vecteurs recombinants comprenant un polynucléotide conforme à l'invention. Avantageusement ces vecteurs sont des vecteurs d'expression comprenant au moins une cassette d'expression telle que définie ci-dessus. Les polynucléotides, les vecteurs recombinants et les cellules trans- formées tels que définis ci-dessus, sont utiles notamment pour la production des peptides tels que définis dans la présente invention. Les polynucléotides selon l'invention sont obtenus par les méthodes classiques, connues en elles-mêmes, en suivant les protocoles standards tels que ceux décrits dans Current Protocols in Molecular Biology (Frederick M. A USUBEL, 2000, Wiley and son Inc, Library of Congress, USA) et Molecular Cloning: A Laboratory Manual, Third Edition, (Sambrook et al, 2001, Cold Spring Harbor, New York: Cold Spring Harbor Laboratory Press). Par exemple, ils peuvent être obtenus par amplification d'une séquence nucléique par PCR ou RT-PCR, par criblage de banques d'ADN génomique par hybridation avec une sonde homologue, ou bien par synthèse chimique totale ou partielle. Les vecteurs recombinants sont construits et introduits dans des cellules hôtes par les méthodes classiques d'ADN recombinant et de génie génétique, qui sont connues en elles-mêmes. Les peptides et leurs dérivés (variants, peptides modifiés) tels que définis ci-dessus, sont préparés par les techniques classiques connues de l'Homme du métier, notamment par synthèse en phase solide ou liquide ou par expression d'un ADN recombinant clans un système cellulaire approprié (eucaryote ou procaryote). De manière plus précise, - les peptides et leurs dérivés peuvent être synthétisés en phase solide, selon la technique Fmoc, originellement décrite par Merrifield et al. (J. Am. Chem. Soc., 1964, 85: 2149-) et purifiés par chromatographie liquide haute perfor- mance en phase inverse, - les peptides et leurs dérivés tels que les variants peuvent également être produits à partir des ADNc correspondants, obtenus par tout moyen connu de l'homme du métier ; l'ADNc est cloné dans un vecteur d'expression eucaryote ou procaryote et la protéine ou le fragment produits dans les cellules modifiées par le vecteur recombinant sont purifiés par tout moyen approprié, notamment par chromatographie d'affinité. Outre les dispositions qui précèdent, l'invention comprend encore d'autres dispositions, qui ressortiront de la description qui va suivre, qui se réfère à des exemples de mise en oeuvre de l'objet de la présente invention, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 illustre le déplacement de la liaison du peptide AdTxl radiomarqué (125I-AdTx l) au récepteur adrénergique alpha l a, en présence de prazosine (•) ou d'AdTx1 (0). Les valeurs d'IC50 sont de 2.2 10-10M et de 5 10-10 M, respectivement pour la prasozine et le peptide AdTxl. la figure 2 illustre le déplacement de la liaison de la liaison de 3H-prazosine, 3H-rauwolscine et 3H-CPG12177 aux différents sous-types de récepteurs adrénergiques, par la prazosine ou le peptide AdTxl. (D) déplacement par la prazo- sine, de la liaison de 3H-prazosine au récepteur alphal a (IC50 = 0,99.10-9 M). (•) déplacement par AdTxl, (le la liaison de 3H-prazosine au récepteur alphala (IC50 =- 1,8.109 M). (a) déplacement par AdTxl, de la liaison de 3H-prazosine au récepteur alphalb (IC50 = 2,3.10-6 M). (•) déplacement par AdTxl, de la liaison de 3H-prazosine au récepteur alphald (IC50 = 9,9.10-6 M). (0) déplacement par AdTxl, de la liaison de 3H-rauwolsine au récepteur alpha2a (IC50 > 5.10-5 M). (0) déplacement par AdTxl, de la liaison de 3H-CGP12177 au récepteur bétal (IC50> 5.105 M).30 17 Exemple 1 : Préparation du polypeptide AdTxl 1) Synthèse chimique Le peptide AdTxl est synthétisé en phase solide par la technique Fmoc (Fluorényl méthyloxy carbonyle), en utilisant le dicyclohexylcarbodiimide/1- hydroxy-7-azabenzotriazole (HOAT) comme agent de couplage et le N-méthyl pyrrolidone comme solvant (Mourier et al., Molecular Pharmacology, 2003, 63, 26-35). Brièvement, la synthèse est effectuée de l'extrémité C-terminale vers l'extrémité N-terminale du peptide en utilisant 0,05 mmole de résine. A la fin de la synthèse, la résine/peptide est traitée avec un mélange de 9 ml d'acide trifluoroacétique, 0,5 ml de triisopropylsilane et 0,5 ml d'eau distillée. Le peptide est alors clivé de la résine après deux heures d'incubation. Le mélange est filtré sur de l'éther éthylique froid et centrifugé deux fois. Le précipité ainsi obtenu est dissous dans une solution d'acide acétique à 10 % et lyophilisé. La toxine synthétique réduite est purifiée par chromatographie en phase inverse (HPLC) sur une colonne semi-preparative Discovery Bio Wide Pore C5, 25cm x 10 mm, 10 m (SUPELCO) avec un gradient de 40 % à 70 % de solvant B en 150 minutes (A : 0,1 % TFA, B : 50 % acétonitrile et 0,1 % TFA), avec un débit de 4,5 ml/min. La détection est suivie à 220 nm. La toxine synthétique est ensuite repliée en tampon Tris 100 mM, pH 8,0, en présence de glutathion réduit (GSSG) et oxydé (GSH) avec un rapport molaire GSSG/GSH de 1/1 et une concentration de 1 mM. Après trois jours à 4 C, dans le noir et sous argon, la toxine synthétique repliée est purifiée par chromatographie en phase inverse (HPLC) dans les mêmes conditions que décrites précédemment. La concentration en toxine synthétique est de 5 M. 2) Production de polypeptide recombinant Le clonage de la séquence nucléotidique codant pour AdTx 1 est réalisé par recombinaison homologue selon la technologie (Gateway ), Invitrogen). Un fragment polynucléotidique (SEQ ID NO : 4) comprenant successivement de 5' en 3' : une séquence de recombinaison attBl, le site de clivage de la TEV (ENLYFQG), la séquence codant pour AdTxl (SEQ ID NO : 3), un pseudo stop, la séquence codant pour le peptide Stag, un codon stop, et la séquence de recombinaison attB2 a été amplifié par PCR. Le produit PCR a été cloné par recombinaison homologue dans le plasmide donneur pDONR221 (Invitrogen). Le clone ainsi obtenu est utilisé pour générer des vecteurs d'expression recombinants, adaptés à l'expression d'AdTxl dans un système cellulaire approprié. Exemple 2 : Analyse de la liaison d'AdTxl aux récepteurs adrénergiques alpha 1 1) Matériels et méthodes a) Iodation de la toxine AdTxl La iodation de AdTxl s'effectue par une réaction d'halogénation, catalysée par la lactoperoxidase. Le mélange réactionnel contenant 50 pl de tampon phosphate 0,1 M à pH 7,3, 10 pl de toxine 100 pM, 10 pl H202 1/50 000 et 1 mCi [1251] et 0,7 Unité de Lactoperoxidase (Sigma) est incubé pendant 1 minute à 25 C. La toxine iodée est ensuite purifiée par HPLC en phase inverse comme précédemment décrit (Krimm I, et al., 1 Mol. Biol., 1999, 285, 1749-63). b) Préparation de membranes contenant le récepteur adrénergique Chaque sous-type de récepteur, al a, un), al d, aga, 131 est exprimé chez la levure Pichia pastoris., transformée par un plasmide d'expression comprenant l'ADNc correspondant audit récepteur. Chaque clone est cultivé de la même façon. Les clones de Pichia pastoris sont inoculés dans 10 ml de milieu (1 % extrait de levure, 2 % peptone, 100 mM Phosphate de Potassium pH 6, 1,3 % base azotée de levure, 1 % Glycérol), pendant une nuit à 30 , puis les cultures sont diluées dans 100 ml de milieu frais et incubées à nouveau pendant 4 h à 30 C. Les cultures sont ensuite centrifugées (3000 g, 5 min), resuspendues dans 500 ml de milieu d'induction (1 % extrait de levure, 2 % peptone, 100 mM Phosphate de Potassium pH 6, 1,3 % base azotée de levure, 0,5 % Méthanol), supplémenté par 2,5 % DMSO et incubées 18 h à 20 C, sous agitation (200 rpm). Les cultures sont récoltées (3000 g, 15 min, 4 C) et resuspendues dans 3 ml de tampon (50 mM Phosphate de Potassium pH 7,4, 100 mM NaCl, 5% Glycérol. 2 mM EDTA et 1 mM PMSF), refroidi dans la glace. Des billes de verre froides (2 ml ; 400-600 pm acid washed glass beads, Sigma) sont ajoutées aux suspensions, puis le mélange est soumis à huit cycles de 30 secondes d'agitation par vortex, suivi d'un repos dans la glace. Les billes de verre et les cellules non lysées sont ensuite séparées du lysat par une centrifugation (5 min à 3000 g, 4 C), et un lavage du culot est effectué dans les mêmes conditions. Le surnageant est récupéré et centrifugé pendant 1 h à 20,000 g. Le culot de chaque préparation est resuspendu dans un tampon (50 mM Tris pH 8, 120 mM NaCl, 10 % Glycérol, 1 mM PMSF) à l'aide d'un homogénéisateur, aliquoté et conservé à -80 C jusqu'à utilisation. c) Tests de liaison. pg de membranes sont mélangés avec 1 nM final de 3H-Prazosine 5 ([7-Methoxy-3H], PerkinElmer Life Sciences), ou de 3H-rauwolscine, [Methyl-3H] (PerkinElmer Life Sciences), ou de 3H-CPG 12177 (PerkinElmer Life Sciences) dans du tampon Tris-HO pH 7,2, additionné de 10 mM de MgC12, dans un volume final de 200 l, puis le mélange est incubé pendant 5 heures à température ambiante, en présence de doses croissantes d'AdTxl (0,01 nM à 100 M). La liaison non spécifique est mesurée en présence de 1 M de prazosine (Sigma) pour la liaison avec 3H-Prazosine, de 11_tM de yohimbine (Sigma) pour la liaison avec 3H-rauwolscine, ou de 1 M de propranolol (Sigma) pour la liaison avec 3H-CPG12177. La réaction est stoppée par filtration précédée d'une dilution du milieu réactionnel dans 2 ml de tampon de lavage (Tris-HCl pH 7,2, 10 mM), à 4 C. La filtration est réalisée sur des filtres de verre (GFC, Whatman) préalablement traités dans du tampon 0,3 % PEI (Polyéthylèneimine, Sigma). Deux lavages successifs et rapides sont effectués. Les filtres sont séchés pendant une heure à 80 C et additionnés de 10 ml de Lipoluma Plus (Lumac LMC). Les émissions sont détectées par un compteur Rockbeta 1211 (LKB Wallac) donnant la valeur de chaque test en cpm (coups par minute). L'analyse des résultats est réalisée, à l'aide du logiciel Kaleidagraph (Tools for discovery, Synergy Software, PA, USA). Les tests de liaison avec le peptide iodé (0.1 nM) sont réalisés suivant le même protocole que celui utilisé pour les ligands tritiés, et la radioactivité est mesurée par un compteur Multigamma 1261 (LKB Wallac). 2) Résultats L'analyse de la liaison du peptide AdTx1 aux différents sous-types de récepteurs adrénergiques sous-types alphala, lb, Id, 2a et bétal est présentée aux figures 1 et 2. Le peptide AdTx 1 est un ligand du récepteur adrénergique alphal a (figure 1). Les tests de liaison en compétition avec des ligands orthostériques spéci- fiques des différents sous-types de récepteurs adrénergiques (figure 2) indiquent que le peptide AdTx 1 lie sélectivement le sous-type adrénergique alphal a. Ses affinités pour les sous-types alphal a, lb, Id, 2a et bétal, évaluées par la valeur d'IC50, sont respectivement de 1.,8.10-9M, 2,3.10-6 M, 9,9.106 M, > 5.10.5 M, et > 5.10-5 M. La courbe de déplacement de la liaison de la prazosine au récepteur adrénergique alphala, en présence du peptide AdTxl (figures 1 et 2) indique que le déplacement est incomplet, ce qui signe une modulation allostérique. Les résultats présentés aux figures 1 et 2 indiquent que le peptide AdTxl lie spécifiquement le récepteur adrénergique alphala et qu'il diminue allostériquement l'affinité des ligands orthostériques, du fait de cette liaison. C'est donc un antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala.10
Peptides ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala et leurs applications thérapeutiques et pharmacologiques.Lesdits peptides sont caractérisés par :a) une séquence sélectionnée dans le groupe constitué par la séquence SEQ ID NO : 2, et les variants dérivés possédant au moins 70 % d'identité ou 80 % de similarité avec la totalité de la séquence SEQ ID NO : 2,b) une structure à trois doigts incluant huit résidus de cystéine reliés par quatre ponts disulfure, respectivement entre la première et la troisième cystéine, la deuxième et la quatrième cystéine, la cinquième et la sixième cystéine, et la septième et la huitième cystéine, etc) une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala (alpha1a),pour une utilisation comme médicament.
1 ) Peptide caractérisé par : a) une séquence sélectionnée dans le groupe constitué par la séquence SEQ ID NO : 2, et les variants dérivés possédant au moins 70 % d'identité ou 80 % de similarité avec la totalité de la séquence SEQ ID NO : 2, b) une structure à trois doigts incluant huit résidus de cystéine reliés par quatre ponts disulfure, respectivement entre la première et la troisième cystéine, la deuxième et la quatrième cystéine, la cinquième et la sixième cystéine, et la septième et la huitième cystéine, et c) une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphala (îia), pour une utilisation comme médicament. 2 ) Peptide selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente la séquence SEQ ID NO : 3. 3 ) Peptide selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la première cystéine est en position 1 ou 2 et/ou la huitième cystéine est en dernière ou avant dernière position de ladite séquence définie en a). 4 ) Vecteur d'expression comprenant un polynucléotide codant pour un peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3, sous le contrôle de séquences régulatrices appropriées, de la transcription et éventuellement de la traduction, pour une utilisation comme médicament. 5 ) Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3 ou un vecteur tel que défini à la 4, et un véhicule pharmaceutiquement acceptable. 6 ) Utilisation d'au moins un peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3 ou un vecteur tel que défini à la 4, pour la préparation d'un médicament ayant une activité d'antagoniste allostérique sélectif du récepteur adrénergique alphal a, destiné au traitement d'une pathologie uro- génitale ou cardiovasculaire, ou bien d'un cancer. 7 ) Utilisation selon la 6, caractérisée en ce que ladite pathologie est sélectionnée dans le groupe constitué par l'hyperplasie bénigne de laprostate, l'incontinence urinaire, les troubles de l'érection, l'hypertension artérielle et le cancer de la prostate. 8 ) Utilisation du peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3, in vitro, comme outil pour l'étude du récepteur adrénergique alphala. 9 ) Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que le dit peptide est couplé à un marqueur approprié. 10 ) Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que ladite étude comprend la détermination du profil d'expression tissulaire du récepteur adrénergique alphala. 11 ) Utilisation du peptide tel que défini à I'une quelconque des 1 à 3 et 8, in vitro, pour cribler des ligands allostériques du récepteur adrénergique alphala. 12 ) Procédé de criblage de ligands allostériques du récepteur adrénergique alphala, comprenant au moins les étapes suivantes : - la mise en contact d'un récepteur adrénergique alphal a, in vitro, avec une banque de molécules à tester et un peptide marqué tel que défini à la 9, et -l'identification des molécules capables de déplacer la liaison dudit peptide audit récepteur, par tout moyen approprié. 13 ) Procédé de détection d'un récepteur adrénergique alphala, in vitro, comprenant au moins les étapes suivantes : - la mise en contact de cellules à analyser avec un peptide marqué tel que défini à la 9, et - la détection des cellules marquées par tout moyen approprié. 14 ) Procédé de préparation de cristaux du récepteur adrénergique alphal, comprenant au moins les étapes suivantes : a) la mise en contact du récepteur adrénergique alpha 1 avec un peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3, de manière à former des complexes récepteur/ligand, et b) l'incubation des complexes obtenus en a) dans des conditions et pendant une durée suffisante pour obtenir la formation de cristaux.15 ) Peptide isolé, caractérisé en ce qu'il présente la séquence SEQ ID NO :2. 16 ) Peptide selon la 15, caractérisé en ce qu'il est couplé à un marqueur approprié. 17 ) Complexe récepteur/ligand isolé, caractérisé en ce que ledit récepteur est le récepteur adrénergique alphala et ledit peptide est un peptide tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3 et 8. 18 ) Polynucléotide, caractérisé en ce qu'il code pour le peptide selon la 15. 19 ) Polynucléotide selon la 18, caractérisé en ce qu'il présente la séquence SEQ ID NO : 4. 20 ) Vecteur recombinant, caractérisé en ce qu'il comprend un polynucléotide selon la 18 ou la 19. 21 ) Cellule modifiée par le polynucléotide selon la 15 18 ou la 19, ou bien le vecteur selon la 20. 10
C,A
C07,A61,C12
C07K,A61K,A61P,C12N
C07K 14,A61K 35,A61K 38,A61K 48,A61P 9,A61P 13,A61P 15,A61P 35,C12N 15
C07K 14/46,A61K 35/58,A61K 38/17,A61K 48/00,A61P 9/00,A61P 13/00,A61P 15/00,A61P 35/00,C12N 15/12,C12N 15/63
FR2889655
A1
ENSEMBLE-CANAPE
20,070,216
Domaine de l'invention La présente invention concerne un ensemble canapé composé de modules assemblables pour former plusieurs combinaisons de canapés. Etat de la technique Il existe différents types de canapés droits, courbes, avec ou sans retour, avec accotoirs ou accoudoirs d'un côté ou des deux côtés. Mais ce type de canapés et ce mode de fabrication et de distribution pré-sentent l'inconvénient d'un encombrement important pour répondre à la diversité de la demande de la clientèle. But de l'invention La présente a pour but de développer un ensemble canapé permettant de s'adapter de manière très souple à la demande pour réaliser les combinaisons les plus différentes de canapés à partir d'un ensemble réduit d'éléments. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un ensemble canapé caractérisé en ce qu'en ce qu'il est composé de modules assemblables pour for-mer plusieurs combinaisons de canapés et comprend un module droit formé d'une assise munie d'un dossier solidaire et de moyens de fixation d'un accotoir réversible sur au moins l'un des deux côtés de l'assise, - un module droit formé d'une assise convertible munie d'un dossier solidaire et de moyens de fixation d'un accotoir réversible sur au moins 25 l'un des deux côtés de l'assise, - deux modules d'angle symétriques formés chacun d'une assise, d'un dossier et d'un accotoir intégré, l'assise ayant la forme d'un pentagone composé d'un triangle rectangle réuni par son hypoténuse à un rectangle, l'assise ayant * un côté de jonction avec un module droit, * un côté muni du dossier se poursuivant sur le côté arrière du rectangle rejoignant l'accotoir bordant le côté extérieur du rectangle sur une longueur égale à celle d'un accotoir réversible, * un coussin d'assise ayant la forme intérieure de l'assise pentagonale et venant devant l'accotoir, * des moyens d'assemblage des pieds à au moins quatre sommets du pentagone, notamment sous l'accotoir et sous le côté de jonction, * l'un des modules d'angle étant prévu pour se combiner à droite et l'autre à gauche suivant la position du sommet du pentagone, à gauche ou à droite, * deux accotoirs réversibles munis de moyens de fixation à une as-sise droite ainsi que deux moyens de fixation de pieds, * un ensemble de pieds pour les modules droits, les accotoirs et les modules d'angle. L'ensemble canapé permet de former par combinaisons des différents modules et notamment des moyens de liaison des accotoirs, les combinaisons les plus diverses. Les accotoirs étant réversibles, ils peuvent être associés à l'un ou aux deux côtés d'un module droit même lorsque celui-ci est combiné à l'autre module droit pour former un retour, l'accotoir devenant ainsi une partie du dossier. Cet ensemble canapé a l'avantage de pouvoir se regrouper sous la forme d'un nombre réduit de colis, disponibles et utilisables pour former les combinaisons de canapés au moment de la demande, ce qui permet de réduire de façon considérable les volumes transportés, les volumes à stocker et surtout la réserve disponible pour répondre à la de-mande. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le module droit comporte des moyens de fixation d'un accotoir sur les deux côtés de l'assise. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le module droit comporte des moyens de fixation de pieds sous l'assise près de chacun de ses côtés. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les moyens 30 de fixation des pieds et des accotoirs des modules droits sont cachés par l'habillage de l'assise. Les pieds peuvent être combinés à l'ensemble canapé ou être fournis séparément, puisqu'il s'agit d'éléments standards, adaptables à tout type de canapé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation d'un ensemble canapé représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en plan de l'ensemble canapé selon l'invention, - la figure 2 est une vue en plan d'un module droit et d'un accotoir sans la garniture, - la figure 3A est une vue en plan d'un module droit avec un accotoir, 5 - la figure 3B est une vue en plan du module droit avec deux accotoirs et les coussins de dossier et d'assise, - la figure 4A est une vue en plan d'un module d'angle sans la garniture, - la figure 4B est une vue du module avec sa garniture, - les figures 5, 6, 7 montrent différentes combinaisons de modules réalisées à partir de l'ensemble de la figure 1. Description de modes de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne un ensemble canapé composé de modules assemblables 100-500 pour former plusieurs combinaisons de canapés. Cet ensemble comprend un module droit 100 à assise fixe, deux accotoirs 200, 300, un module droit convertible dont l'assise peut être transformée en une surface de couchage et deux modules d'angle 500, 600 symétriques mais non réversibles. Le module droit 100 est formé d'une assise 101 munie solidairement d'un dossier 102 et reçoit un ou deux accotoirs 200, 300. L'assise 101 comporte des moyens de fixation d'un accotoir 103, 104 sur ses deux côtés et des moyens de fixation de pieds 105. Les pieds peuvent avoir une forme quelconque adaptée au style du meuble: une forme de révolution par exemple une boule, un cylindre ou une forme prismatique ou autres formes de fantaisie. Les deux accotoirs 200, 300 sont réversibles, c'est-à-dire de forme identique, destinés à border l'un ou l'autre côté d'un module droit 100, 400. Ces accotoirs, strictement identiques, ont une forme de rectangle avec un habillage extérieur sur deux petits côtés et sur la face extérieure, l'autre face ou face intérieure venant contre le côté du module. Cette face est de préférence habillée dans sa partie supérieure, éventuellement aussi dans sa partie inférieure venant directement contre le côté du module. L'accotoir comporte sur sa face intérieure des moyens de fixation pour le module ainsi que dans sa partie inférieure des moyens de fixation de pieds. Suivant que l'accotoir 200, 300 est fixé à un côté du module ou que ce côté est libre, les pieds seront fixés à l'accotoir et non au côté correspondant du module 100, 400 alors que l'autre côté du module droit, non muni d'un accotoir, reçoit les pieds. Les accotoirs 200, 300 sont réversibles mais, à titre d'exemple, ils sont présentés avec des dimensions différentes, l'accotoir 200 étant le plus grand et sa longueur correspondant sensiblement à la profondeur des modules 100, 400 alors que l'accotoir 300 est court et sa longueur correspondant seulement sensiblement à la profondeur de l'assise. Pour tenir compte de cette différence de longueur des accotoirs, les côtés du module droit 100 comportent plusieurs éléments de fixation des accotoirs. L'autre solution non représentée est celle d'accotoirs ayant tous des moyens de fixation occupant la même position pour se fixer au même moyen de fixation des côtés du module 100, 400. Le module droit 400 convertible est de forme identique au module droit 100 précédent mais son assise 401 est convertible. Cette as-sise est également munie d'un dossier 402 ainsi que de moyens de fixation 403, 404 d'un accotoir sur les deux côtés de l'assise et de moyens de fixation de pieds 405 sous l'assise 401. Comme pour le module droit 100 décrit ci-dessus, le module convertible 400 est également muni sur le dessin de plusieurs moyens de fixation d'accotoirs 403, 404 en fonction de l'éventuelle position des moyens de fixation sur l'accotoir 200 ou l'accotoir 300. Dans ce cas également, il est possible de n'utiliser que des moyens de fixation identiques quelle que soit la forme de l'accotoir. Enfin, bien que selon le contexte et les dessins, les modules droits 100, 400 soient des modules à deux places, il est également possible, du moins pour le module non convertible, de réaliser un mo- dule 100 à trois places. Les deux modules d'angle 500, 600, symétriques, sont formés chacun d'une assise pentagonale 501, 601 composée d'un rectangle et d'un triangle rectangle, celui-ci étant réuni au rectangle par son hypoténuse. L'assise a un côté de jonction 506, 606 pour être réuni à un mo- dule droit 100, 400. A l'arrière, l'assise a un côté muni d'un dossier 502, 602 perpendiculaire au côté de jonction et se poursuivant par la partie de dossier 503, 603 sur le côté arrière du rectangle pour rejoindre l'accotoir fixe 504, 604 bordant le côté extérieur du rectangle. Cet accotoir a une longueur égale à celle d'un accotoir réversible 200, 300 pour un module droit 100, 400. L'assise 501 est munie de deux coussins de dossier et d'un coussin d'assise ayant la forme intérieure de l'assise pentagonale et venant devant l'accotoir. Cette assise est également munie de moyens d'assemblage des pieds 505, 605. Ces moyens sont prévus à quatre sommets de la forme pentagonale, notamment sous l'accotoir 504, 604, à l'avant et à l'arrière, et sous le côté de jonction 506, 606, éventuellement au cinquième sommet du pentagone. Les deux modules d'angle 500, 600 sont de forme symétrique de manière à pouvoir être assemblés l'un au côté gauche, et l'autre au côté droit d'un module droit 100, 400. La figure 2 est une vue en plan d'un module droit 100 et de deux accotoirs 200, 300 de forme différente mais de même conception &-nérale permettant d'expliciter certaines caractéristiques de l'invention. Le module 100 qui pourrait également être le module convertible 400, comprend une assise 101 et un dossier 102 bordant son côté arrière; les deux côtés latéraux 103, 104 sont libres sans accotoirs fixes. Des accotoirs courts 200 ou des accotoirs longs 300 peuvent être fixés à l'un des deux côtés 103, 104 ou sur les deux côtés. Dans le cas de deux accotoirs, ceux-ci seront identiques. L'assise 101 comporte sur chaque côté 103, 104, des moyens de fixation 105A, B, C et 106A, B, C pour un accotoir 200 ou 300 sachant que d'autres formes d'accotoir sont possibles. La position des moyens de fixation 105A, B ou 106A, B dépend de la longueur des accotoirs et de leur fonction globale par rapport à l'assise 101. Les deux exemples présentés à la figure 2 dans la partie gauche et dans la partie droite sont ceux d'un côté avant d'accotoir aligné sur le côté LoLo de l'assise 101. L'accotoir pourrait également en dépasser ou être en retrait par rapport à cette ligne de repère suivant l'esthétique que doit présenter le canapé. En réalité, un ensemble canapé ne sera prévu que pour une certaine forme d'accotoirs 100 ou 200 avec deux accotoirs par . Cela signifie que le module 100 n'aura que des moyens de fixation d'accotoirs adaptés à ce type d'accotoirs: il aura des moyens de fba- tion 105A, B pour un accotoir du type de l'accotoir 200 ou des moyens de fixation 105A, C pour un accotoir comme l'accotoir 300. Une autre solution consiste à ne prévoir qu'un type uni-forme de moyens de fixation, par exemple 105A, B pour des accotoirs 200, 203, c'est-à- dire quelle que soit la forme de l'accotoir utilisé. La même remarque s'applique évidemment aux deux côtés du module droit, c'est-à-dire que ces remarques concernent également les moyens de fixation 106A, B, C. Dans le cas de la figure 2, le moyen de fixation 105A est à la distance D de la ligne de repère LoLo passant par le bord avant de l'assise 101. L'autre moyen de fixation 105B est situé dans une position symétrique par rapport au plan de symétrie ou axe de symétrie YoYo situé à la distance Lm/2 de cette ligne de référence sachant que Lm est la longueur de l'accotoir 200. La position des moyens de fixation 105A, B est repérée par leur axe Y1Y1 ou Y2Y2 pour un accotoir 200. La position des moyens de fixation 106A, C est définie par les axes Y1Y1 et Y3Y3 pour un accotoir 300. Pour les raisons de présentation données ci- dessus, les côtés comportent également chacun un moyen de fixation pour l'autre type d'accotoir, c'est-à-dire un moyen 105C ou 106B. Ces moyens ne sont pas repérés par leur axe. Dans le présent exemple, pour rendre compatible la combinaison entre l'assise 101 et les deux types d'accotoir 200, 300, il suffit de trois moyens de fixation tels que les moyens 105A, B, C ou 106A, B, C sur chaque côté 103, 104 de l'assise 101 pour permettre d'installer les deux types d'accotoir 200, 300 sans limiter la forme et les dimensions car d'autres formes et dimensions sont possibles. Le dessous de l'assise 101 est équipé de moyens de fixation 20 de pieds 107A, B et 108A, B près des quatre coins. Les accotoirs 200, 300 donnés à titre d'exemple sont réversibles et leur structure est la même, aussi la description détaillée se limitera telle à celle de l'accotoir 200. Cet accotoir a une forme globale parallélépipédique rectan- gle et comporte une face extérieure 201, un côté avant 202, un côté arrière 203 et une face extérieure 204 ainsi qu'un dessus et un dessous. La face de fixation peut être garnie d'un habillage comme l'autre face et les côtés ainsi que le dessus. La face de fixation est munie de moyens d'assemblage 206A, B pour les moyens de fixation 105A, B ou 106A, B du module droit 100 et le dessous comporte des moyens de fixation 207 des pieds. Le module 200 formant un accotoir est réversible ce qui signifie qu'il peut se fixer indifféremment à gauche ou à droite du module 100. La position des moyens de fixation 206A, B est symétrique par rapport à l'axe YOYO pour que l'accotoir soit réversible. La forme de l'autre mode de réalisation de l'accotoir 300est analogue à celle décrite ci-dessus et cette forme ne sera pas décrite tout particulièrement. Les éléments identiques ou analogues portent des références similaires. Il y a toutefois une différence apparente mettant en évidence la réversibilité des accotoirs 200, 300. L'accotoir 300 étant monté sur le côté 104 de l'assise 101 en position renversée , ce qui est le côté avant 202 de l'accotoir 200 est ici en position arrière pour l'accotoir 300; il porte donc la référence 302. La réciproque existe pour les autres côtés des ac- cotoirs. Les figures 3A, 3B montrent une vue de dessus d'un module 100 ou 400 avec un ou deux accotoirs. L'un des accotoirs est représenté en traits interrompus. La description ne sera faite ci-après qu'avec les références relatives au module 100. La figure 3A montre le module 100 seul, avec son as-sise 101, son dossier 102 et un accotoir 200; la figure 3B montre ce module garni des coussins de dossier 108 et des coussins d'assise 109 ainsi que d'un ou deux accotoirs 200. Les figures 4A, 4B montrent un exemple de module d'angle 500. Le module d'angle 600, symétrique, possède la même structure et ne sera pas explicitement décrit et ses éléments sont référencés par des références numériques homologues à celles du module 500. Le module d'angle 500 se compose d'une assise 501 de forme pentagonale rectangle avec une partie en triangle rectangle 501A et une partie en rectangle 501B. Ces parties sont réunies au niveau de l'hypoténuse 501C du triangle. Le côté 505 de l'assise est le côté ouvert par lequel le module 500 peut être réuni au côté d'un module droit 100, 400 et sa longueur est égale à celle-ci. L'angle a entre le côté 505 et l'hypoténuse 501C est, de préférence, de l'ordre de 45 ou légèrement inférieur à 45 . Le côté du dossier 502 est perpendiculaire au côté 505 et il se poursuit par le côté arrière de l'assise 501, munie de l'autre partie 503 du dossier rejoignant le côté extérieur du module portant un accotoir fixe 504. Comme l'assise 501 a la forme d'un pentagone rectangle, le côté de l'assise muni de l'accotoir 504 est plus grand que le côté de jonction 505 mais il est préférable pour l'aspect, que l'accotoir 504 soit de même longueur que les accotoirs 200 ou 300. Enfin, l'assise est munie de moyens de fixation de pieds 506 à au moins quatre sommets du pentagone. La figure 4B montre le module 500 muni des coussins de dossier 507, 508 et du coussin d'assise 509. La figure 5 montre une combinaison formée d'un module droit 100, 400 et de deux accotoirs 200 fixés à chaque côté. La figure 6 montre une combinaison formée d'un module droit 100, 400 bordé d'un côté par un accotoir 200 et de l'autre par un 5 module d'angle 600. Enfin, la figure 7 montre une combinaison formée au milieu d'un module droit 100 bordé d'un côté par un module d'angle 500 et de l'autre par l'autre module droit 400 dont le dossier est constitué par un module d'accotoir 200. Ces différentes combinaisons sont réalisables avec les seuls éléments de l'ensemble canapé tel que présenté à la figure 1. Les différents éléments de l'ensemble - canapé peuvent être regroupés pour former des colis en vue de leur stockage et de leur trans-port, pour permettre de réaliser à la demande de la manière la plus simple possible, les différentes combinaisons avec un nombre réduit d'éléments à transporter et à stocker, comme les combinaisons représentées à titre d'exemple aux figures 5 à 7
Ensemble-canapé composé de modules assemblables pour former plusieurs combinaisons de canapés.Le module droit (100) est formé d'une assise (101) munie d'un dossier (102) solidaire et de moyens de fixation (105A, B, C ; 106A, B, C) d'un accotoir réversible (200, 300) sur au moins l'un des deux côtés (103, 104) de l'assise.Un module droit formé d'une assise convertible munie d'un dossier solidaire et de moyens de fixation d'un accotoir réversible (200, 300) sur au moins l'un des deux côtés de l'assise.Deux modules d'angle symétriques formés chacun d'une assise, d'un dossier et d'un accotoir intégré, l'assise ayant la forme d'un pentagone composé d'un triangle rectangle réuni par son hypoténuse à un rectangle.
1 ) Ensemble-canapé, caractérisé en ce qu' il est composé de modules assemblables pour former plusieurs combinai-5 sons de canapés et comprend - un module droit (100) formé d'une assise (101) munie d'un dossier (102) solidaire et de moyens de fixation (105A, B, C; 106A, B, C) d'un accotoir réversible (200, 300) sur au moins l'un des deux côtés (103, 104) de l'assise, un module droit (400) formé d'une assise convertible (401) munie d'un dossier (402) solidaire et de moyens de fixation d'un accotoir réversible (200, 300) sur au moins l'un des deux côtés de l'assise, deux modules d'angle (500, 600) symétriques formés chacun d'une as-sise (501, 601), d'un dossier (502, 503; 602, 603) et d'un accotoir inté-15 gré (504, 604), l'assise (501, 601) ayant la forme d'un pentagone composé d'un triangle rectangle (501A) réuni par son hypoténuse (501C) à un rectangle (501B), l'assise ayant * un côté de jonction (505, 605) avec un module droit (100, 400), * un côté muni du dossier (502, 602) se poursuivant sur le côté arrière du rectangle (501B, 601B) rejoignant l'accotoir (504, 604) bordant le côté extérieur du rectangle sur une longueur égale à celle d'un accotoir réversible (200, 300), * un coussin d'assise (509) ayant la forme intérieure de l'assise pentagonale et venant devant l'accotoir (504, 604), * des moyens d'assemblage (506, 606) des pieds à au moins quatre sommets du pentagone, notamment sous l'accotoir (504, 604) et sous le côté de jonction (505), * l'un des modules d'angle (500, 600) étant prévu pour se combiner à droite et l'autre à gauche suivant la position du sommet du pentagone, à gauche ou à droite, - deux accotoirs réversibles (200, 300) munis de moyens de fixation à une assise droite ainsi que deux moyens de fixation de pieds, - un ensemble de pieds pour les modules droits (100, 400), les accotoirs (200, 300) et les modules d'angle (500, 600). 2 ) Ensemble selon la 1, lo caractérisé en ce que le module droit (100, 400) comporte des moyens de fixation (105A, B, C; 106A, B, C) d'un accotoir sur les deux côtés de l'assise (103, 104). 3 ) Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le module droit (100, 400) comporte des moyens de fixation (107A, B; 108A, B) de pieds sous l'assise (101, 401) près de chacun de ses côtés (103, 104). 4 ) Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation des pieds et des accotoirs des modules droits sont cachés par l'habillage de l'assise (100, 300).
A
A47
A47C
A47C 17
A47C 17/04,A47C 17/86
FR2902913
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CODAGE D'UNE NOTE DE SIMILARITE SEMANTIQUE ET SPATIALE ENTRE CONCEPTS D'UNE ONTOLOGIE MEMORISEE SOUS FORME DE TREILLIS NUMEROTE HIERARCHIQUEMENT
20,071,228
L'invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement. Une ontologie, dans le cadre de l'objet de l'invention, doit être comprise comme un ensemble de connaissances de faits et de règles porteurs d'informations relatives à un domaine de connaissances, de nature technique et/ou non technique. Ces informations sont traduites par des prédicats, entités logiques porteuses d'information, mettant en relation au moins un fait du domaine de connaissance, les arguments de ces prédicats pouvant être instanciés par des valeurs particulières de ces faits. Un prédicat (ex : Vol, et Pays sont deux prédicats utiles dans le domaine de connaissance d'un voyagiste) peut être instancié par des instances (ex : 714/Sydney est une instance de Vol, France une instance de Pays). Des informations implicites, obtenues par saturation des connaissances de l'ontologie (règles, disjonctions, inclusions, définitions) peuvent être calculées par un raisonneur, défini pour un langage ou une logique de description déterminée, telle que la logique de description ALN qui permet d'exprimer des classes d'objets, des concepts, à partir des constructeurs associés aux lettres A : Top (concept universel), Bottom (concept vide), for AII (restriction universelle sur certaines propriétés associées à certains concepts) et Not ; L : And (Et logique entre plusieurs concepts) et N : At least et At most (restriction de cardinalité sur certains concepts). Un concept est un prédicat unaire, qui n'accepte qu'un seul argument, avec lequel il est possible de construire des formules logiques de description. En référence à la figure 1, une ontologie de concepts peut être représentée sous forme d'un treillis. Un treillis est une relation d'ordre partiel pour lequel tout couple d'éléments (el, e2) du treillis possède un élément eS supérieur et un élément el inférieur commun (e1el et e2>el). L'ordre est dit partiel, car il n'est pas défini pour toutes les paires d'éléments : en référence à l'élément supérieur eS=T, défini comme le concept universel, et l'élément inférieur el= 1, défini comme le concept vide, certains éléments au sens de la relation d'ordre précitée sont dits plus petits que d'autres, B Une ontologie qui ne contient plus d'information implicite est appelée ontologie saturée, dans laquelle toute information est accessible en, au plus, un pas de chaînage avant. Un pas de chaînage avant, ou pas de saturation, consiste à remplacer, par réécriture, la partie gauche d'une règle, appelée condition ou corps, par sa partie droite appelée conclusion ou tête de la règle. L'exemple de treillis de concepts de la figure la est décrit en logique de description, ainsi que représenté sur la figure précitée, selon la relation d'ordre de subsomption, ou généralisation, entre deux concepts qui comprend toutes les instances de la relation d'inclusion ç entre concepts primitifs. Cette relation entre deux éléments et et e2 se réduit pour deux concepts primitifs à vérifier l'existence d'une instance de la relation d'inclusion el ç e2 ou e2 c el. En revanche, déterminer si un concept défini en généralise un autre fait intervenir des calculs complexes sur les expressions de logique de description. Ainsi, en référence à la figure 1, A est fils de B et E - B est père de A et F - B, E, H, A, F et I sont les descendants de C - B, E, C et D sont les généralisants de A ; T désigne le concept universel ; 1 désigne le concept vide. Le treillis représenté en figure 1 incorpore deux concepts définis H :=C n G et I avec H subsume I. Après ces deux adjonctions C, D et G subsument H et donc I. Un processus de calcul et de codage d'une note de proximité sémantique entre deux concepts a été décrit dans le mémoire de thèse d'Alain Bidault, Université de Paris-Sud, France, thèse intitulée Affinement de requêtes posées à un médiateur , numéro d'ordre 6932, juillet 2002. Le calcul et le codage d'une telle note de proximité est en outre facilité par un processus de numérotation complète d'un treillis de concepts, lequel a fait l'objet de la demande de brevet français antérieure FR 05 07326 intitulée Procédé et système de codage sous forme d'un treillis d'une hiérarchie de concepts appartenant à une ontologie , déposée au nom de la demanderesse le 08 juillet 2005, mise à la disposition du public par accès en ligne sur le site INTERNET http://prioriart.ip.com/search.jsp?searchType=freetextSearch, antérieurement à la date de dépôt de la présente demande de brevet. Un tel processus de numérotation a été défini pour des concepts apparaissant en logique de description dans un treillis de concepts. Les relations de ce treillis sont de la forme Concept 1 ç Concept 2 où le signe ç désigne la relation de subsomption entre deux concepts. Les concepts vide 1 et universel T n'apparaissent pas explicitement dans la hiérarchie, mais sont supposés présents comme spécialisant et généralisant des concepts les plus spécialisés et des concepts les plus généraux. Le processus de numérotation précité est remarquable en ce qu'il consiste à attribuer à chaque concept un identifiant constitué d'un ou plusieurs chemins, chaque chemin consistant en une suite d'entiers. Chaque chemin est unique sur le treillis de concepts et correspond à l'existence d'une succession d'arcs orientés entre le concept considéré et le concept universel T. T et 1 n'ont pas d'identifiant. Une numérotation du treillis représenté en figure 1 conformément au processus précité s'écrit : D( 1 ) ; G( 2 ) ; C( 11 ) ; B( 111 ) ; E( 112 ) ; A( 1111 , 1121 ) ; F( 1112 , 1122 ) ; H( 21 , 113 ) ; I( 211 , 1131 ). On observe sur la figure 1 que pour le concept A il existe deux trajets permettant d'atteindre le concept universel : ABCD et AECD, ce qui justifie la présence de deux chemins dans l'identifiant du concept A, un trajet étant défini comme le parcours d'un chemin. Un concept déterminé possède des caractéristiques dont certaines sont définies. Les caractéristiques définies correspondent aux occurrences ou parcours des arcs constituant un trajet entre le concept déterminé considéré et le concept universel T. Chaque chemin de l'identifiant correspond à une composante principale du concept. Le nombre de caractéristiques d'un concept NC est lié à la profondeur Ph de la hiérarchie et au nombre K de chemins (composantes principales de son identifiant), NC= K x Ph. Les caractéristiques non définies sont les autres caractéristiques. Les caractéristiques sont prises en compte de façon globale sur l'ensemble de l'identifiant du concept ou pour chacun de ses chemins pris distinctement. Dans l'exemple de la figure 1, hiérarchie de profondeur Ph=4, le concept I( 211 , 1131 ) possède K=2 composantes principales, NC=2x4=8 caractéristiques dont 3+4=7 sont définies et 8-7=1 est non définie. Pour procéder au calcul des chemins, chaque noeud du treillis représentant un concept, le processus de numérotation consiste à attribuer à chaque noeud ou concept un identifiant, lequel hérite de tous les chemins de ses pères, auxquels on ajoute par exemple le caractère ou entier 1 pour le premier fils d'un noeud père p à chacun des chemins des noeuds père p, et ainsi de suite pour tout noeud fils successif du noeud père p. Le processus de numérotation précité s'inspire du tri topologique sur un graphe orienté. Un graphe orienté est une relation binaire non symétrique où chaque élément de la relation est représenté par un noeud dans le graphe et où chaque occurrence de la relation R( ni , n2 ) fait apparaître, sur le graphe, un arc orienté du noeud ni vers le noeud n2 . L'algorithme du tri topologique permet d'appliquer un traitement à un noeud une fois que tous ses antécédents on été traités. Par analogie, un concept du treillis est numéroté une fois que tous ses concepts pères ont été numérotés. Pour garder les informations relatives à la hiérarchie, un concept fils Cf hérite de tous les chemins de l'identifiant de chacun de ses concepts pères Cp étendus sur la droite, par exemple, par un nouveau caractère ou nombre entier. Le caractère ou nombre entier ajouté est le même pour tous les chemins d'un même père vers un de ses fils. Pour garantir qu'un chemin n'est associé qu'à un seul concept de la hiérarchie, le caractère ou entier ajouté est différent pour chacun de ses fils. En référence à la figure 1, le concept A a hérité du chemin 111 de son concept père B et du chemin 112 de son concept père E qu'il a étendus avec le caractère ou entier 1, qui aurait pu être différent en fonction du rang du concept fils A par exemple. L'ensemble des chemins étendus, obtenus à partir de tous les concepts pères du concept fils Cf constitue l'identifiant de ce dernier. Ainsi, il est possible de retrouver : tous les généralisants et les descendants d'un concept déterminé en parcourant l'identifiant de ce concept et la liste des concepts ; - les nombres maximal et minimal d'arcs qui séparent chaque concept du concept universel T et par conséquent sa profondeur dans le treillis. Le processus de numérotation permet en outre d'effectuer facilement un test de subsomption entre deux concepts, alors qu'un test de subsomption est un calcul complexe dans une ontologie décrite en logique de description qui permet de déterminer si les instances d'un concept sont incluses ou non dans celles d'un autre concept, en se basant sur la définition des concepts. Ce test facilité dans une ontologie saturée devient très simple grâce au processus de numérotation. En effet, en référence à la figure 1, le concept C( 11 ) subsume le concept A( 1111 , 1121 ) car le chemin de l'identifiant de C s'identifie à, au moins, un chemin de l'identifiant de A, ici en préfixant un des chemins de l'identifiant de A. Le processus de numérotation permet également de déterminer leurs plus petits communs généralisants, ppcg. L'ensemble des généralisants communs &gc de deux concepts CI et C2 contient tous les concepts qui subsument à la fois CI et C2. Le ppcg est le plus grand sous-ensemble d'~gc (&gc= ppcg U geste) tel qu'aucun concept du ppcg ne subsume un autre concept du ppcg et tel qu'aucun concept du ppcg ne subsume un concept de l'ensemble reste &reste. Le ppcg de deux concepts peut être directement accessible dans une ontologie saturée et il est facile d'étendre le calcul du ppcg de 2 à n concepts. La simplicité du calcul du ppcg à partir de la numérotation est encore plus appréciable. En référence à la figure 1, le ppcg de A( 1111 , 1121 ) et 15 F( 1112 , 1122 ) est l'ensembles des concepts associés aux chemins 111 et 112 à savoir les concepts B et E. Le ppcg des concepts A, F et H se restreint au ppcg de ( 111 , 112 ) avec ( 21 , 113 ) à savoir le concept C( 11 ). En revanche, les concepts D et G n'ont pas de ppcg, hormis le concept universel T. 20 Pour une description plus détaillées des notions précédentes, on pourra utilement se reporter à la demande de brevet français 05 07526 précitée. Le processus de numérotation précité permet en outre de calculer et de coder une note de proximité sémantique entre deux concepts, 25 ainsi que décrit dans le mémoire de thèse d'Alain Bidault précité. La note codée précitée ne présente un intérêt que dans un classement pour ordonner des concepts par rapport à un concept central ou de référence. Plus le concept est en tête du classement obtenu, plus il est proche du concept de référence. Pour calculer et coder la note précitée, il 30 est nécessaire de pouvoir déterminer, pour deux concepts donnés, le ppcg donné par les caractéristiques définies communes de ces derniers, et leur éloignement en nombre d'arcs vis-à-vis de ce ppcg. En référence à la figure 1, les concepts A( 1111 , 1112 ) et F( 1112 , 1122 ) sont tous les deux à 2 fois 1 arc de leur ppcg ( 111 , 112 ). Le rapprochement sémantique de deux concepts favorise les descendants, lesquels possèdent toutes les caractéristiques définies de leurs ancêtres, ordonne ces descendants en fonction de leur profondeur, les fils sont plus proches que les autres descendants, et attribue une même note aux descendants situés sur la même strate ou niveau de descendance. En effet, un concept père ne fait pas de distinction entre ses concepts fils, de même qu'un concept grand-père n'en fait ni avec ses concepts fils, ni avec ses concepts petits-fils, et ainsi de suite. La note de rapprochement sémantique d'un concept CI centré sur un concept C2 se calcule en plusieurs phases qui sont détaillées ci après : 1) détermination des caractéristiques communes : on compte le nombre de caractéristiques définies de chaque chemin du ppcg sur chaque chemin du concept central C2. Les chemins du concept CI sont rapprochés des chemins du ppcg, de façon à ce qu'ils aient un nombre maximal de caractéristiques communes. On note la taille de la partie commune : Tpc. 2) chaque nombre de caractéristiques est enrichi par les caractéristiques non définies d'un chemin du concept central C2 : en effet, par définition le concept central C2 possède ses caractéristiques non définies en commun avec chacun de ses généralisants, donc avec le ppcg. Ce nombre est ensuite normalisé sur la profondeur de la hiérarchie pour obtenir une valeur de rapport de proximité PR : (Tp, +Ph _Ichemin de C2I) / Ph = PR. 3) chaque caractéristique définie du concept CI absente du ppcg est prise en compte pour pénaliser le rapport de proximité PR, ce qui permet de prendre en compte l'éloignement de CI au ppcg. La valeur de la pénalité retenue est 0,002. La note de proximité sur un chemin PN vérifie la relation : PN=PR û 0,002 'autres caractéristiques de Cil. 4) toute note de proximité sur un chemin PN négative est considérée comme nulle. 5) la note de proximité sémantique SPN est la moyenne des notes sur un chemin PN; : SPN = PN, . En référence à la hiérarchie de concepts représentée en figure 1, de profondeur Ph=4, la note de proximité sémantique du concept C1=A( 1111 , 1121 ) centrée sur le concept C2=I( 211 , 1311 ) est calculée ci après : • ppcgsur 211 =Tetppcgsur 1131 =C( 11 ) ; • longueur des caractéristiques communes 0 et 2 ; • rapports de proximité :PRI=(0+4-3)/4=1/4 et PR2=(2+4-4) 4=1/2 ; • notes sur un chemin : PN1= '/4 -(0,002 x 4)= 0,242 et PN2=1/2-0,002x2=0,496 ; • note de proximité sémantique de Cl centré sur C2: SPN= (0,242+0,496) /2= 0,369. La note de proximité sémantique de chaque concept de la hiérarchie de concepts représentée en figure 1, centrée sur le concept I est donnée au tableau T1 ci après. Tableau T1 I Moyenne (((3+4-3)/4)-0 , ((4+4-4)/4)-0)= 1 H Moyenne (((2+4-3)/4)-0 , ((3+4-4)/4)-0)= 0,75 C Moyenne (((0+4-3)/4)-0,004 , ((2+4-4)/4)-0)= 0,373 B Moyenne (((0+4-3)/4)-0,006 , ((2+4-4)/4)-0,002)= 0,371 E Moyenne (((0+4-3)/4)-0,006 , ((2+4-4)/4)-0,002)= 0,371 A Moyenne (((0+4-3)/4)-0,008 , ((2+4-4)/4)-0,004)= 0,369 F Moyenne (((0+4-3)/4)-0,008 , ((2+4-4)/4)-0,004)= 0,369 G Moyenne (((1+4-3)/4)-0 0 ((0+1 1)/4) 0,002)= 0,25 , D Moyenne (((0+4-3)/4)-0,002 , ((1+4-4)/4)-0)= 0,249 La note de proximité sémantique précitée ne représente pas une distance, par exemple en nombre d'arcs, entre deux concepts CI et C2, car, pour prendre en compte les contraintes sémantiques, le calcul de cette note n'est pas symétrique mais orienté sur C, ou sur C2. Pour une explication plus détaillée de ce choix, on pourra utilement se reporter au mémoire de thèse précédemment cité. Le processus de numérotation précité ne donne pas accès aux autres informations de l'ontologie qui peuvent apparaître dans une version saturée de l'ontologie. Ainsi, ni les contraintes d'exclusion, ni les règles définies sur les prédicats n-aires, ni les contraintes de typage ne sont prises en compte. En outre, il n'existe actuellement aucun mode de calcul et de codage simple et peu coûteux à implémenter de note de proximité de concepts qui soit représentative à la fois de la proximité sémantique et de la proximité spatiale de ces concepts. Dans les techniques actuellement connues, les notes de distance favorisent essentiellement l'aspect sémantique, lequel est très important pour raisonner sur une requête, mais elles ne prennent pas en compte de manière significative le rapprochement spatial des concepts, au sein du graphe de concepts, lequel est nécessaire pour une meilleure représentation de l'ontologie. Le calcul et le codage des notes de distance spatiale nécessitent à ce jour des parcours coûteux des différents concepts de l'ontologie. La présente invention a pour objet la mise en oeuvre d'un procédé de calcul et le codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie. Selon un aspect remarquable, le procédé objet de l'invention est mis en oeuvre à partir d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, moyennant un certain nombre d'adaptation des calculs et du codage des notes de distance sémantique. En particulier, l'invention a pour objet la mise en oeuvre d'un procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale de concepts d'une ontologie, permettant, de manière particulièrement avantageuse de calculer et coder une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques connues respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux. Un autre objet de la présente invention est la mise en oeuvre d'un procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale de concepts d'une ontologie permettant de rapprocher deux concepts de cette ontologie, représentée par une hiérarchie de concepts, en donnant une vision à la fois sémantique et spatiale de la hiérarchie entière, le sens du concept n'étant pas seulement pris en compte mais également la localisation de ce dernier dans la hiérarchie de concepts. L'invention a en outre pour objet la mise en oeuvre d'un procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale de concepts d'une ontologie permettant en outre, préalablement à l'étape consistant à calculer une note de similarité sémantique et spatiale, de discriminer dans la hiérarchie de concepts, au moins une sous-hiérarchie spéciale. La hiérarchie de concepts est alors subdivisée en une première sous-hiérarchie de concepts contenant au moins une sous-hiérarchie spéciale et en une deuxième sous-hiérarchie de concepts contenant les autres concepts de la hiérarchie de concepts n'appartenant pas à la première sous-hiérarchie, compte tenu de l'appartenance respectivement de la non appartenance de chaque concept à cette sous-hiérarchie spéciale, définie comme un sous ensemble de concepts ancré dont le plus général est le concept C qui doit respecter deux critères à savoir que le nombre de concepts fils de C et la profondeur de C est inférieure à une valeur de seuil et tel que chacun des fils de C respecte également ces deux critères. Selon le procédé objet de l'invention, une sous-hiérarchie spéciale est définie comme une sous-hiérarchie de la hiérarchie de concepts dont la profondeur de chacun des concepts est inférieure à une valeur déterminée de profondeur maximale de sous-hiérarchie spéciale et dont le nombre de concepts fils pour chacun de ces concepts est inférieur à une valeur déterminée de largeur maximale de sous-hiérarchie spéciale. Selon un autre aspect particulièrement remarquable de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, l'étape consistant à discriminer, dans la hiérarchie des concepts, au moins une sous-hiérarchie spéciale inclut au moins une renumérotation des concepts, cette renumérotation consistant à préfixer tout identifiant d'un concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale par le plus petit nombre entier positif non encore attribué aux concepts de la hiérarchie de concepts. Selon un autre aspect remarquable du procédé objet de l'invention, l'étape de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale inclut au moins une étape consistant à calculer et coder une note de similarité d'un concept vis-à-vis d'un concept central en fonction des caractéristiques sémantiques connues de ces derniers et en éloignant ce concept vis-à-vis de ce concept central en nombre de pas de spécialisation vis-à-vis du concept général commun à ces derniers, par affectation d'une valeur de pénalité, fonction de la profondeur de la hiérarchie de concepts. Selon un autre aspect remarquable du procédé objet de l'invention, l'étape de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale inclut en outre une étape consistant à écarter de l'ensemble des concepts de la hiérarchie de concepts tout concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale formant la première sous-hiérarchie de concepts. De préférence dans un mode de mise en oeuvre optimisé préférentiel, la note de similarité sémantique et spatiale est une valeur normalisée comprise entre 0 et 1, définie comme la moyenne pour chaque chemin du rapport de proximité diminué du produit de la valeur de la pénalité et du nombre d'autres caractéristiques définies de ce concept et augmenté de la pénalité maximale, produit de la profondeur de la hiérarchie de concepts et de la valeur de la pénalité. Le procédé objet de l'invention est enfin remarquable en ce qu'il consiste à prendre en compte tout concept dont tout ou partie des chemins de l'identifiant de ce concept appartient à au moins une sous-hiérarchie spéciale. L'invention couvre également un dispositif de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, remarquable en ce que ce dispositif comporte au moins des moyens de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux. Le dispositif de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale objet de l'invention est en outre remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de discrimination de sous-hiérarchies spéciales dont la profondeur de chacun des concepts est inférieure à une valeur déterminée de profondeur maximale de sous-hiérarchie spéciale et dont le nombre de concepts fils pour un de chacun de ces concepts est inférieur à une valeur déterminée de largeur maximale de sous-hiérarchie spéciale, et des moyens de renumérotation des concepts, cette renumérotation consistant à préfixer tout identifiant d'un concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale par le plus petit nombre entier positif non encore attribué aux concepts de la hiérarchie de concepts. Le dispositif de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale objet de l'invention peut avantageusement être adapté pour la mise en oeuvre du procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale précédemment cité. Le procédé et le dispositif objets de l'invention trouvent application à la gestion et à la consultation d'ontologies mémorisées sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, dans les domaines métiers ou d'applications les plus variés. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre la figure 1 relative à l'art antérieur, - la figure 2a représente, à titre illustratif, un organigramme de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention ; - la figure 2b représente, à titre illustratif, un organigramme de mise en oeuvre préférentielle du procédé objet de l'invention dans laquelle on procède, préalablement à une étape de calcul et de codage de la note de similarité sémantique et spatiale entre concepts pris deux à deux, à une discrimination de sous-hiérarchies spéciales, afin soit d'écarter ses dernières avant exécution du calcul de la note de similarité sémantique et spatiale entre concepts, soit d'exécuter un calcul de note de similarité sémantique et spatiale spécifique ; la figure 3a1 représente, à titre illustratif, un organigramme d'un processus de discrimination de sous-hiérarchies spéciales dans une hiérarchie de concepts, une sous-hiérarchie spéciale ne présentant que peu d'intérêt sémantique, voire pas d'intérêt ; la figure 3a2 représente, à titre illustratif, un organigramme de test applicable à tout concept, afin de déterminer le caractère spécial de ce dernier ; la figure 3b représente, à titre illustratif, un organigramme d'un processus général de renumérotation des chemins et identifiants des concepts appartenant à une sous-hiérarchie spéciale, par un marquage par insertion d'un préfixe spécifique à tout chemin d'un concept appartenant à une hiérarchie spéciale ; les figures 4a et 4b représentent à titre illustratif, des courbes de distribution de concepts, respectivement de valeur moyenne pour des distributions en cloche, croissante, ou en dos de chameau, pour une hiérarchie de concepts de profondeur maximale 25 ; la figure 5 représente un organigramme de calcul d'une note générale entre deux concepts, quelles que soient les origines de leurs chemins, appartenant ou non à une sous-hiérarchie spéciale ; la figure 6 représente un diagramme illustratif d'une représentation simplifiée de la hiérarchie de concepts de l'art antérieur représentée en figure 1, grâce à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention ; la figure 7 représente un dispositif de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre un concept et un concept de référence d'une hiérarchie de concepts. Une description plus détaillée du procédé de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2a, la figure 2b et les figures suivantes. D'une manière générale, on indique que le procédé objet de la présente invention peut être mis en oeuvre à partir de toute ontologie mémorisée sous forme d'un treillis numéroté hiérarchiquement tel que représenté en figure 1, à chaque concept C, étant associé à l'identifiant I. comportant plusieurs chemin, chaque chemin étant formé par une suite 1 o d'entiers ou de caractères, ainsi que décrit en liaison avec la figure 1. D'une manière plus générale, on comprend bien entendu que le procédé objet de la présente invention, peut être exécuté soit à partir de la structure de données représentée en figure 1, sur les couples concept C, identifiant I, , ou, au contraire, suite à la mise en oeuvre d'un processus de 15 codage par numérotation des concepts d'une ontologie et d'un treillis quelconque conformément au processus décrit dans la demande de brevet françaisantérieure FR 05 07326 déposée le 08 juillet 2005 mentionnée précédemment dans la description. Ainsi, le procédé objet de l'invention est mis en oeuvre sur un 20 treillis numéroté, les chemins de chaque identifiant I, correspondant à une succession d'arcs orientés entre le concept considéré C, auquel est alloué, au moins, un chemin, et le concept universel T pour former une hiérarchie de concepts sous le concept universel. Chaque chemin associé au concept C, définit ainsi un trajet par l'intermédiaire de concepts pères respectivement 25 fils successifs permettant d'atteindre le concept C, considéré. Le procédé objet de l'invention est donc mis en oeuvre sur une hiérarchie de concepts notée : H {C I. {,_, max Ainsi que représenté en figure 2a, le procédé objet de l'invention 30 consiste en une étape 1 à calculer et coder une note de similarité sémantique et spatiale notée NSSu , cette note étant calculée par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes, ces caractéristiques étant notés CSu , respectivement par éloignement en fonction de la distance spatiale notée Du, pour chaque concept C, vis-à-vis d'un concept central ou dit de référence Ci , le concept considéré C; et le concept de référence Cj étant pris deux à deux. En conséquence, la note de similarité sémantique et spatiale NSSu vérifie la relation 1 : NSSu = f (CS;1, Du). Dans la relation précédente : - CSD désigne les caractéristiques sémantiques communes entre le concept C, et le concept de référence Ci ; Du désigne la distance spatiale entre le concept C. et le concept central Ci ; i et j indiquent l'adresse du concept C; respectivement l'adresse du concept central ces concepts étant bien entendu repérés par leur identifiant et leurs chemins. On indique que, d'une manière spécifique, la notion de rapprochement sémantique peut être effectuée par calcul des chemins de même préfixe, ce qui permet d'obtenir des caractéristiques définies communes de chacun des concepts considérés c'est-à-dire le concept C, et le concept central Ci et d'évaluer ainsi les points communs entre les différents concepts. Ces caractéristiques définies communes correspondent à des caractéristiques sémantiques vis-à-vis d'un ancêtre commun désigné concept racine sur toute une hiérarchie de concepts. Outre l'aspect sémantique précité, un ou plusieurs concepts d'une hiérarchie de concepts codée conformément à l'objet de la présente invention, présentent un aspect spatial c'est-à-dire une notion d'éloignement vis-à-vis d'un ancêtre commun. L'aspect spatial d'une hiérarchie de concepts conformément au procédé objet de l'invention, permet alors la prise en compte de l'éloignement de tout concept considéré C, vis-à-vis d'un ou plusieurs ancêtres communs. La notion d'espacement spatial ou d'éloignement permet ainsi une prise en compte de la forme générale de la hiérarchie et finalement de la forme physique du treillis numéroté hiérarchiquement. On rappelle, en particulier, que la forme physique générale précitée est liée à l'organisation hiérarchisée de la relation de subsomption symbolisée par les arcs liant chaque concept, ainsi que représenté en figure 1. La mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention, telle que représentée en figure 2a, peut être exécutée de manière générale sur toute ontologie et, en particulier, toute ontologie mémorisée sous forme de treillis numérotée hiérarchiquement, ainsi que mentionné précédemment dans la description. Toutefois, un tel mode opératoire ne permet d'obtenir qu'une représentation sous-optimale de l'ontologie précitée, en raison de la présence de sous-hiérarchies spéciales dans cette ontologie, ces sous-hiérarchies spéciales étant formées par des branches, succession d'arcs et de concepts ou noeuds C,, éventuellement importants en nombre mais dont la valeur sémantique est de peu d'intérêt voire d'un intérêt sensiblement nul relativement au domaine décrit par ailleurs. La notion d'intérêt sensiblement nul s'entend, par exemple, de la représentation de l'ontologie et de l'utilisation de cette dernière, c'est-à-dire l'utilisation du treillis numéroté hiérarchiquement dans des cas concrets, tel que par exemple pour une description du domaine relative au tourisme, l'existence de concepts précisant les couleurs pour qualifier par exemple les autobus du réseau de transport urbain de la ville de Sidney. Le procédé, objet de la présente invention, permet alors de s'affranchir de l'existence de telles sous-hiérarchies, dites sous-hiérarchies spéciales, soit en écartant ces dernières soit au contraire en adaptant le codage et donc la représentation de celles-ci dans un but d'optimisation de la structure de données et de l'accès à cette structure de données constitutive du treillis numéroté hiérarchiquement représentant cette ontologie. Le procédé objet de la présente invention, dans sa forme optimisée, consiste alors avantageusement, ainsi que représenté en figure 2b, à effectuer, préalablement à l'étape consistant à calculer une note de similarité sémantique et spatiale, étape 1 précédemment décrite, à discriminer, en une étape 0, dans la hiérarchie de concepts H, au moins une sous-hiérarchie spéciale, définie précédemment. A l'étape 0 de la figure 2b, étape de discrimination, l'opération de discrimination proprement dite est notée par la relation 2 : LT s=S NC,,f En référence à la figure 3a1, le processus de discrimination consiste, en une étape 01, à lire, c'est-à-dire parcourir, les éléments concepts de la liste LCGs_h notée : LCGs_h = [C i TG ] LCGS_i, F- Tc . La notation précédente indique que la liste LCGS_h est formée par un élément concept général C débutant une sous-hiérarchie C de tête et une queue de liste TG comportant une pluralité de ces concepts les plus généraux débutant chacun une sous-hiérarchie. Ensuite, à la liste LCGS_h est affectée la valeur de queue de liste TG . On indique que dans toute la description le symbole flèche à gauche Au contraire, sur réponse positive au test 02, au concept C est attribué à l'étape 03, le caractère spécial selon la relation 4 : C = {C;S,PSp,LSp }. Dans la relation 4, C;S désigne le caractère spécial du concept C = C,S pour les valeurs de seuil PS, et LSp . L'étape 03 comprend une sous-étape consistant à concaténer le concept spécial C,,, , c'est-à-dire finalement le concept C courant, à la liste de réponses et en particulier à la queue de liste TRep selon la relation 5 : LRep [C,, 1 TRep ] Le processus d'affectation par concaténation d'un concept spécial exécuté à l'étape 03 est poursuivi tant que la liste des concepts fils n'est pas vide cette opération étant représentée par un retour de l'étape 04 à l'étape 01 d'appel du concept suivant C. L'ensemble du processus est poursuivi tant que la liste des concepts les plus généraux qui débutent une sous-hiérarchie, c'est-à-dire la liste LCG.s_h n'est pas vide, cette opération étant représentée à la figure 3a1 par le test 04 selon la relation 6 de la figure 3al LCGS_h = [ ]? . La réponse négative au test 04 est suivie d'un retour à l'étape 01 c'est-à-dire de passage à l'élément de liste formé par le concept C suivant, concept le plus général qui débute une sous-hiérarchie, par lecture de la queue de liste TG . Au contraire, sur réponse positive au test 04, on dispose de la liste de réponse LRep, laquelle comprend bien entendu tous les éléments de concept CL, auquel le caractère spécial a été attribué. L'exécution de la fonction EstSpecial applicable à tout concept C le plus général au test 02 de la figure 3a, sera maintenant décrite en liaison avec la figure 3a2. A partir de tout concept C appartenant à la liste LCGS_h lue à l'étape 01 de la figure 3a1 et à l'étape 020 de la figure 3a2, on procède, en une étape 021 à la détermination de la liste des concepts fils de C , notée LCf F- sons(C) et à la discrimination du caractère spécial du concept C selon la relation 5 : LC f F- sons(C) OK - Ph(C) < PS p ET s ize (L C f ) < LS p . L'évaluation de la valeur logique de la réponse OK est effectuée à l'étape 022, OK ?. Sur réponse négative à l'étape 022 on est en présence à l'étape 025 d'une réponse négative à l'étape 02 de la figure 3a1, notée Lrep = faux. Au contraire, sur réponse positive au test 022, un test 023 LCf = [ ] ? est appelé. Si, en réponse positive au test 023, la liste LCf des concepts fils de C est vide, la hiérarchie dont le concept C est le concept le plus général est une hiérarchie spéciale, la liste de réponse Lrep étant validée à la valeur vraie à l'étape 026. Au contraire, sur réponse négative au test 023, la liste des concepts fils LCj du concept C le plus général n'étant pas vide, un appel récursif de fonction EstSpecial appliquée au premier concept C2 de la liste LCf des concepts fils de C à l'étape 024, et récursivement sur tous les concepts de cette liste jusqu'à la liste LCf = [ ] vide par retour au test 022. Le processus illustré par les organigrammes des figures 3al et 3a2 peut bien entendu être avantageusement mis en oeuvre grâce à un programme informatique dont le pseudo-code est donné ci-après. Algorithme général de détection des sous-hiérarchies spéciales : liste F- Liste des concepts les plus généraux qui débutent une sous- hiérarchie ; - PSpeciale F- moyenne des profondeurs des concepts divisée par deux ; LSpeciale - moyenne des largeurs des concepts, divisée par deux ; Reponse F- Liste_Vide ; Parcourir les éléments concept de liste ; Si (estSpecial(concept, PSpeciale, LSpeciale)) alors Reponse E- Reponse.add(concept) ; FinParcourir ; Retourner Réponse. Algorithme estSpecial (concept, PSpeciale, LSpeciale) : liste F- liste des fils(concept) OK f-profondeur(concept) Exemple : Pour préfixer certains concepts de l'ontologie représentée en figure 1, le nombre 3 étant le plus grand nombre affecté, tous les chemins de cette sous-hiérarchie sont préfixés par le nombre max = 4. En considérant maintenant une autre hiérarchie avec une sous-hiérarchie spéciale sous le concept P("3"), avec max = 9 et les descendants suivants de P : P2("31") P3("32") P4("311","42"). La renumérotation par introduction d'un préfixe affecte les numéros suivants P("93"), P2("931") P3("932") P4("42", "9311"). Une description générale du processus de renumérotation sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3b. En référence à la figure 3b, on indique que le processus général de renumérotation est appliqué à une liste notée liste = LCGSHS , constituée par la liste des concepts les plus généraux qui débutent une sous-hiérarchie spéciale. Cette liste peut être établie à partir de la liste de réponse LRep obtenue précédemment à l'étape 05 de la figure 3al. Le processus de renumérotation est également mis en oeuvre à partir de la valeur numérique max, plus petit nombre entier positif qui n'a pas encore été attribué lors de la numérotation du treillis codé. Le processus de renumérotation est enfin mis en oeuvre à partir d'une racine de la hiérarchie de concepts, racine notée r , de la liste des concepts L, = LC, liste des concepts de la hiérarchie de concepts, et d'une liste des préfixes recherchés des concepts C. appartenant à une sous- hiérarchie spéciale, cette liste étant notée LN et instanciée à la valeur liste vide [ ] au départ de la mise en oeuvre du processus de renumérotation. En référence à la figure 3b, le processus de renumérotation comporte alors une étape 010 consistant à parcourir la liste LCGSHS des concepts les plus généraux qui débutent une sous-hiérarchie spéciale pour chaque élément de concept appartenant à cette liste. L'opération exécutée à l'étape 010 consistant en une lecture de la liste LCGSHS est représentée par la relation 7 : LCGSHS = [C;S TGSk ] Dans la relation 7 précitée C, désigne l'élément de liste concept le plus général qui débute une sous-hiérarchie spéciale. Cet élément permet à l'étape 011 de déterminer l'identifiant de ce dernier noté 1d (C,S) où x désigne le préfixe limité à un entier représentatif du chemin de cet élément à partir de l'élément racine r , puis successivement, x désignant ainsi l'entier représentatif du concept C,, vis-à-vis du concept père de ce dernier. Tcsk désigne la queue de liste. L'étape 011 consiste en outre à ajouter à la liste de départ LN la valeur de l'entier x représentatif du chemin du concept C, le plus général par concaténation à la valeur de queue de liste TN de la liste LN selon la relation 8 : TNEû LN LN - [x ;TN]. Par l'opération précitée, selon la relation 8, on comprend que l'on ajoute à la liste LN , liste des préfixes recherchés sachant que ce préfixe est limité à un entier vis-à-vis du concept père de ce dernier, le chemin x de l'identifiant du concept C,Ç considéré. L'étape 011 est alors suivie d'une étape 012 de test de vérification de l'existence d'un autre concept général débutant une sous-hiérarchie spéciale dans la liste LCGSHS . Cette opération est représentée par la relation 9 : LCGSHS = [ ]? . Sur réponse négative, un retour à l'étape 010 est appelé pour retour au parcours de Tcsk à l'étape 010. Au contraire sur réponse positive au test 012, une étape 014 est appelée dans laquelle on dispose de la liste LN complète, liste des préfixes recherchés des concepts appartenant à une sous-hiérarchie spéciale. Cette liste correspond à la liste des entiers successifs ou préfixes des entiers successifs sachant que le préfixe est limité à l'entier correspondant. Le processus de renumérotation proprement dit des concepts peut être alors exécuté ainsi que représenté en figure 3b à partir du noeud racine r c'est-à-dire du concept universel, de la valeur max du plus petit nombre entier positif qui n'a pas encore été attribué lors de la numérotation du treillis codé et de la liste LN obtenue précédemment. En référence à la figure précitée, le processus de renumérotation consiste en une étape 013 à parcourir la liste des concepts de la hiérarchie de concepts d'origine, c'est-à-dire la liste L~ = [C;T,,,], à chaque concept C étant bien entendu associé un identifiant ID, et les chemins de ce dernier selon la relation ID, Identifiant(C). L'étape 013 est alors suivie d'une étape 014 consistant à parcourir la liste des chemins précités notée IDC = }PATH;TDc } de l'identifiant ID,, selon la relation IDC Fû T,Dc . L'étape 014 est suivie d'une étape de test 015 consistant à vérifier si tout chemin considéré, noté PATH, de l'identifiant IDE, chemin noté IDC = {PATH Y11x, } est préfixé par la valeur de liste LN, liste des préfixes recherchés. On rappelle que dans cette opération la liste LN des préfixes recherchés est considérée élément par élément et se réduit donc à un entier appartenant à la liste LN. Le test exécuté à l'étape 015 vérifie la relation 10 : 3X= LN PATH =[X1TPAlH]?. Sur réponse positive au test 015, une étape 016 est appelée laquelle consiste à insérer la valeur de l'entier max en préfixe du chemin PATH considéré. L'opération correspondante est représentée par la relation 11 : PATH [max;[X;TPATH 1]• On comprend, en particulier, que l'insertion précitée peut être faite par concaténation des éléments de liste correspondants puisque max est une valeur entière ajoutée en tête de la liste des entiers constitutive du chemin PATH . L'étape 016 est suivie d'une étape 017 consistant à détecter la fin de la liste IDC , liste des chemins du concept C considéré. Sur réponse négative au test 017 précité IDC = [ ]? , un retour à l'étape 014 de parcours de la liste IDC est effectué pour poursuite du processus. Au contraire, sur réponse positive au test 017, un test de détection de la fin de la liste des concepts L7 est exécuté à l'étape 018 selon la relation 13 : L~=[]?. Sur réponse négative au test 018 un retour est effectué à l'étape 013 pour passage au concept suivant C de la liste des concepts 4 . Lorsque la fin de la liste des concepts 4 est atteinte en réponse positive au test 018, on dispose à ce moment là à l'étape 019 d'un ensemble de concepts appartenant à une ou plusieurs hiérarchies spéciales dont les chemins ont été renumérotés par insertion du préfixe max dans tous les chemins correspondants de ces concepts. Enfin, sur réponse négative au test 015, lorsque la relation 10 n'a pas été vérifiée, le processus est suivi d'un appel direct de l'étape 016 pour poursuite du processus pour le chemin suivant de la liste des chemins IDC. Bien entendu, le processus de renumérotation représenté en figures 3b et précédemment décrit est mis en oeuvre par un module de programme informatique dont le pseudo code est donné ci-après, avec LN =ListeN et ID, = Id : Algorithme général de renumérotation : liste - Liste des concepts les plus généraux qui débutent une sous-hiérarchie spéciale max ï- plus petit nombre entier positif qui n'a pas encore été attribué lors de la numérotation r ± noeud racine de la hiérarchie - ListeN Liste Vide Parcourir les éléments concept de liste ajouter à ListeN l'entier associé au chemin de l'identifiant de concept FinParcourir -RenuméroterLesConcepts(r, max, ListeN) Algorithme RenuméroterLesConcepts (r : noeud racine, max : entier à ajouter, ListeN : liste des préfixes n recherchés) : Concept - r.conceptAssocié(); Id -Concept.identifiantAssocié(); Parcourir les éléments chemin de Id Si chemin.ApourPréfixe(ListeN) alors chemin.Insérer(max) - FinParcourir liste F- liste des noeuds situés sous le noeud racine r Parcourir les éléments noeud de liste RenuméroterLesConcepts(noeud, max, ListeN) FinParcourir Il n'est toutefois pas possible de détecter les sous-hiérarchies spéciales et de les re-numéroter au fil du traitement, puisque, pour déterminer si un concept feuille appartient à une sous-hiérarchie spéciale, il faut avoir parcouru la totalité de la sous-hiérarchie située entre le concept universel, cette feuille et les autres feuilles de cette même sous-hiérarchie. Ainsi, grâce au procédé objet de l'invention, il est possible d'isoler une partie des chemins de la hiérarchie puis d'appliquer un traitement spécifique aux concepts isolés associés à ces chemins des identifiants pour calculer la note de proximité entre un concept et un de ces concepts isolés. En référence aux figures 4a et 4b, on peut envisager 3 cas de distribution des concepts (verticale) sur l'ontologie en fonction de leur profondeur ou de leur largeur (horizontale). La profondeur maximale sur ces trois exemples est de 25. On observe figure 4a et 4b, une courbe en cloche (a en hachure 30 et trait mixte), croissante (b en hachure épaisse et trait épais) ou en chameau (c en hachure 120 et trait tireté et d en hachure 45 et trait continu fin) : La courbe (a) offre une moyenne des concepts à 13 de profondeur ou largeur. P/LSp(a)= 6,5. La courbe (b) offre une moyenne des concepts à 19,06 de profondeur ou largeur. P/LSp(b) = 9,53. La courbe (c) offre une moyenne des concepts à 13,08 de profondeur ou largeur. P/LSp(c) = 6,54. La courbe (d) offre une moyenne des concepts à 14,71 de profondeur ou largeur. P/LSp(d) = 7,36. À partir de ces valeurs, l'on obtient quatre courbes qui présentent à la verticale le nombre de concepts en fonction de leur distribution sur la profondeur ou largeur spéciale, moyenne ou maximale. On note que l'axe horizontal n'a pas une échelle régulière vis-à-vis de la profondeur ou de la largeur des concepts. En effet, les moyennes pour les quatre courbes sont différentes, ainsi que les valeurs P/LSp et pourtant ces valeurs sont représentées au même endroit sur le diagramme pour les quatre courbes. Pour les courbes (a) et (c), les moyennes étant à 13, l'axe horizontal reste à pas constants. En revanche, pour la courbe (b) (et respectivement la courbe (d), la moyenne étant à 19 (resp. 14,7) les trois valeurs correspondant aux profondeurs 21, 23 et 25 (resp. six valeurs entre 15 et 25) sont lissées sur 4 intervalles entre moyenne et maximale alors que les 10 valeurs entre 1 et 19 (resp. sept entre 1 et 13) sont lissées elles sur 5 intervalles. Cette observation est manifeste sur la courbe (b) qui donne cette impression de chute après la valeur moyenne alors que la courbe du diagramme précédent est croissante. La détection des sous-hiérarchies spéciales est particulièrement pertinente dans les contextes où le début de la courbe situé avant la valeur spéciale n'est pas très élevé, car le nombre de concepts concernés est alors assez marginal. On observe doncqu'avec les répartitions (a), (b) et (d), c'est parfait. En revanche, une répartition comme celle de (c), dont le premier pic est inférieur ou égal à P /LSp , écarte de nombreuses sous- hiérarchies. Ce serait le cas également avec une répartition décroissante, avec une courbe (b) inversée par exemple. On note enfin que la moyenne ne coupe pas forcément le diagramme en deux parts égales avec autant de concepts à gauche qu'à droite. (par exemple avec 1000 concepts de profondeur 1 et 50 concepts de profondeur 1 à 50, la moyenne des profondeurs est de 1000+1275=2275 soit moyenne d'environ 2,2, avec 1002 concepts à gauche de la moyenne et 48 à droite). Une description plus détaillée d'un mode opératoire du calcul et du codage d'une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leur caractéristique sémantique commune respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale pour chaque concept C, vis-à-vis d'un concept central Ci , pris deux à deux, sera maintenant donnée ci-après en liaison avec la figure 5. En toute hypothèse, le procédé objet de l'invention permet de définir une nouvelle métrique exploitant la numérotation sur la hiérarchie. Aucun chemin associé à une sous- hiérarchie spéciale peut n'être pris en compte dans cette première présentation du mode de calcul et du codage. Ces chemins sont toutefois facilement identifiables puisqu'ils commencent par le nombre entier max. Dans cette première partie de la présentation du mode de calcul et de codage, les identifiants à considérer pour un concept C sont donc composés des chemins de l'identifiant de C qui ne commencent pas par max. Si tous les chemins de C commencent par max, alors le concept C peut être entièrement écarté. On considère ainsi qu'il n'appartient pas à l'ontologie. La métrique définie conformément au procédé objet de l'invention permet de rapprocher deux concepts de la hiérarchie de manière spatiale en plus d'un rapprochement sémantique. Elle s'appuie sur la note de similarité présentée connue de l'art antérieur précédemment exposée. Pour garder l'aspect sémantique, les concepts sont d'abord rapprochés en fonction des caractéristiques qu'ils ont en commun, comme dans le calcul d'une note présenté ci-avant. Cependant, pour prendre en compte l'éloignement spatial (en nombre de pas de généralisation) d'un concept, la pénalité associée aux caractéristiques supplémentaires est augmentée. Cette pénalité a toutefois pour effet d'engendrer une grande différence entre un pas de généralisation (passage d'un concept à son père) et un pas de spécialisation (passage d'un concept à son fils). Ainsi, dans la phase décrite précédemment consistant à prendre en compte chaque caractéristique définie du concept CI absente du ppcg pour finaliser la note, avec Ph la profondeur de la hiérarchie, on observe que la perte d'une caractéristique par un concept de cette hiérarchie sur un chemin donné est de 1/Ph. Pour réajuster la perte des caractéristiques par généralisation et par spécialisation afin d'obtenir des centres de groupements relativement hauts, mais répartis sur toute la hiérarchie, la pénalité par caractéristique supplémentaire, notée pen, doit être augmentée sans pour autant dépasser 1/Ph: pen < 1/Ph . Par ailleurs, dans le calcul précédent, les notes négatives n'étaient pas retenues et étaient instanciées à 0. Cela se justifiait par un rapprochement exclusivement sémantique des concepts, car deux concepts issus de hiérarchies différentes n'ont aucun point commun. Exemple : un peigne est aussi éloigné sémantiquement d'un Tarif que d'un TarifEconomique ou d'un TarifPourCouple. En revanche, lorsqu'on fait intervenir une composante spatiale, un concept proche de T est plus proche des concepts de hiérarchies différentes que ses descendants. Exemple : Tarif est spatialement plus proche, en nombre d'arcs de parcours de la hiérarchie codée, de peigne que ne le sont TarifEconomique ou TarifPourCouple, concepts spécialisants du concept Tarif. Selon le processus de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale objet de l'invention, il ne faut donc pas annuler les pénalités qui aboutissent sur des notes négatives, car ces notes négatives correspondent également à un ordre qui a un sens d'un point de vue spatial. Pour garder des valeurs comprises entre 0 et 1, il est néanmoins opportun d'appliquer une certaine normalisation des résultats obtenus. Dans ce but, on ajoute donc la valeur maximale d'une pénalité au calcul global, ce qui permet d'obtenir des notes exclusivement positives, et on divise la note obtenue pour qu'elle soit comprise entre 0 et 1. La pénalité maximale n'est obtenue que sur les concepts feuilles de la hiérarchie situés à la profondeur maximale Ph de la hiérarchie. Au moins un de leurs chemins contient Ph caractères (ou entiers). Le malus attribué est alors de Ph multiplié par la valeur de la pénalité par caractéristique supplémentaire, ce qui nous fait au plus Ph x pen. On obtient donc Ph x pen Ph x 1 / Ph et donc Ph x pen 1. La note sur un chemin est obtenue par la relation : Rapport de Proximité ù pen x 'autres caractéristiques définies de Cil + Ph x pen = Note sur un chemin. On vérifie alors que la note est comprise entre 0 et (1+ Ph x pen) en s'appuyant sur les résultats déjà obtenus par la note précédente : le Rapport de Proximité est compris entre 0 et 1, si les notes sur un chemin sont comprises entre 0 et 1 alors la note globale sera comprise entre 0 et 1. (0) si le rapport est nul, si CI est une feuille située à la profondeur Ph, la partie 'autres caractéristiques définies de Cil est égale à Ph et la note sur un chemin est nulle. (1+ Ph x pen) si le rapport de proximité est maximal, la partie 'autres caractéristiques définies de C1 est nulle, et la note sur un chemin vaut (1+ Ph x pen). Pour obtenir une note comprise entre 0 et 1 qui ne change pas l'ordre initial obtenu, on divise chaque note sur un chemin NSS;~ par (1+ Ph x pen) ce qui permet d'assurer une note comprise entre 0 / (1+ Ph xpen) (0) et (1+ Ph xpen) l (1+ Ph xpen) (1). La note globale correspondant à la moyenne des notes sur chaque chemin, reste asymétrique compte tenu de sa composante sémantique. Différentes valeurs pour la pénalité ont été étudiées. Parmi ces valeurs, pen = 11(2* Ph) est très appropriée à l'utilisation d'un ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement. En prenant ce mode de calcul, avec Ph = 4, la pénalité passe à 1/8 = 0,125, Ph xpen = 0,5 et (1+ Ph x pen) = 1,5 et le tableau suivant T2 est obtenu. G et D gagnent 4 places dans le classement par rapport au calcul des notes de similarité décrites précédemment dans la description et représentées au tableau T1, et se sont rapprochés de I. On ajoute 4-3=1 au premier calcul sur le premier chemin, 4-4 = 0 au second : Tableau T2 Concept Évolution Note de proximité sémantique et spatiale I = Moyenne( (((3+1)/4)-0 + 0,5) / 1,5, (((4+0)/4)-0 + 0,5) / 1,5) = 1 H = Mo enne 2+1 /4 -0 + 0,5 / 1,5, 3+0 /4 -0 + 0,5 / 1,5 = 0,833 C = enne (((~t11aII~>ma b~ , , ((C~1l1J a ! lei W t G +4 Mo enne 1+1 /4 -0 + 0,5 / 1,5, 0+0 /4 -0,125 + 0,5 / 1,5 = 0,46 D +4 Mo enne 0+1 /4 -0,125 + 0,5 / 1,5, 1+0 /4 -0 + 0,5 / 1,5 = 0,46 B -2 Mo enne 0+1 /4 -0,375 + 0,5 / 1,5, 2+0 /4 -0,125 + 0,5 / 1,5 = 0,42 E -2 Mo enne 0+1 /4 -0,375 + 0,5 / 1,5, 2+0 /4 -0,125 + 0,5 / 1,5 = 0,42 A -2 Mo enne 0+1 /4 -0,5 + 0,5 / 1,5, 2+0 /4 -0,25 + 0,5 / 1,5 = 0,33 F -2 Mo enne 0+1 /4 -0, 5 + 0,5 / 1,5, 2+0 /4 -0,25 + 0,5 / 1,5 = 0,33 En référence à l'exemple de mise en oeuvre précédemment décrit dans la description et du tableau T2 explicitant les valeurs de notes de proximité sémantique et spatiale NSS, J finalement obtenu, on comprend ainsi que le processus de calcul et de codage de chacune des notes précitées est 25 exécuté vis-à-vis d'un concept central appartenant à la deuxième sous- hiérarchie de concepts, est effectué en rapprochant le concept c'est-à- dire les concepts IHCGDBEAF de la figure 1, vis-à-vis du concept central, lequel n'est autre que le concept I en l'exemple précité. Ce rapprochement est effectué en fonction des caractéristiques sémantiques communes de ces derniers et l'éloignement du concept C, considéré vis-à-vis de ce concept central, le concept I dans l'exemple donné, est effectué par éloignement en nombre de pas de spécialisation vis-à-vis du concept général commun de ces derniers, le concept I, par affectation d'une valeur de pénalité, la valeur pen, fonction de la profondeur de la hiérarchie du concept. On comprend, en particulier, que le mode de calcul précédemment décrit et de codage de la note de similarité sémantique et spatiale des concepts pris deux à deux, par rapport à un concept centre, peut être effectué sur l'ontologie d'origine H, , hiérarchie de concept d'origine, ou au contraire, en écartant de cette dernière de l'ensemble des concepts de cette hiérarchie de concepts, les concepts qui appartiennent à une sous-hiérarchie spéciale H,.Ç formant la première sous-hiérarchie de concepts précédemment mentionnée dans la description. Le codage des notes de similarité sémantique et spatiale NSS;~ résulte, d'une part, de leur calcul, et, d'autre part, de leur agencement et leur classement en fonction de leur valeur relative. En référence aux figures 2a et 2b, on rappelle alors que, dans le cas de la figure 2a où le calcul est effectué en l'absence de tout écartement de concept au titre de leur appartenance à une sous-hiérarchie spéciale, le résultat obtenu est sous-optimum mais qu'au contraire, dans le cas de la figure 2b, où l'on procède à l'étape 0 à une discrimination de sous-hiérarchie spéciale et ensuite à un écart des concepts C;s appartenant à une sous- hiérarchie spéciale, le codage obtenu est optimum. En référence au tableau T2 précité et au mode de calcul de chaque note de chemin NSS,j , on indique que la note de similarité sémantique et spatiale est une valeur normalisée comprise entre 0 et 1, définie comme la moyenne pour chaque chemin du rapport de proximité diminué du produit de la valeur de la pénalité et du nombre d'autres caractéristiques définies du concept augmenté de la pénalité maximale produit de la profondeur de la hiérarchie de concepts et de la valeur de la pénalité appliquée. Le procédé objet de la présente invention peut également être mis en oeuvre, en particulier pour le calcul de la fonction de distance et en définitive de la note de similarité sémantique et spatiale entre deux concepts pris deux à deux, de manière à prendre en compte tout concept de la hiérarchie de concept d'origine H, dont tout ou partie des chemins de l'identifiant de ce concept appartient à au moins une sous-hiérarchie spéciale. Ce mode opératoire permet alors d'optimiser totalement le codage de la hiérarchie de concept sans perte d'information significative non seulement en ce qui concerne la similarité sémantique mais également en ce qui concerne la similarité spatiale des concepts représentés dans l'ontologie ou hiérarchie de concepts d'origine. On considère, dans ce second mode de calcul et de codage de la note de proximité entre concepts, les concepts dont tout ou partie des chemins de l'identifiant appartient à au moins une sous-hiérarchie spéciale. Dans ce second mode de calcul et de codage, les identifiants à considérer pour un concept C sont donc composés des chemins de l'identifiant de C qui commencent par max. Sur les sous-hiérarchies spéciales, l'aspect spatial a déjà été traité, il ne reste plus qu'à rapprocher sémantiquement les concepts, en utilisant par exemple la note de proximité sémantique telle qu'elle a été définie dans la thèse d' Alain Bidault de l'université Paris-Sud Affinement de Requêtes posées à un Médiateur, (numéro d'ordre 6932), juillet 2002, précédemment mentionnée dans la description. Pour obtenir une note générale entre deux concepts quelles que soient les origines de leurs chemins, on détermine trois cas ou conditions CI, C2, C3 qui peuvent se présenter : C~ : Si aucun des deux identifiants des concepts n'a de chemin issu d'une sous-hiérarchie spéciale ou si les deux ont tous leurs chemins issus d'une sous- hiérarchie spéciale, alors on ne peut obtenir qu'une des deux notes et c'est elle qui correspond à la note de proximité entre ces deux concepts. Exemple : P2("981") et P3("982") ou P5("4") et P6("321"). C2 : Sinon, si chaque identifiant possède au moins deux chemins dont un issu d'une sous-hiérarchie spéciale et un autre qui n'appartient pas à une sous-hiérarchie spéciale, alors on effectue une moyenne pondérée entre les deux notes obtenues en fonction du nombre de chemins participants dans chacune des notes. Exemple : P4("42", "981") et P7("2145", "9624", "985"). Pour cette note, il y a 2 chemins normaux pour 3 chemins spéciaux. On additionne donc la première note pondérée par 2/5 à la seconde pondérée par 3/5. C3 : Sinon on retrouve le cas où au moins un des identifiants est entièrement écarté pour une partie du calcul (soit parce qu'il ne contient aucun chemin issu d'une sous-hiérarchie spéciale, soit parce que tout ses chemins sont issus d'une sous-hiérarchie spéciale). Dans ce dernier cas, la (les) note(s) pour la(les)quelle(s) il manque un chemin est (sont) nulle(s). Cette valeur entrera en jeu dans le calcul de la note générale, pondérée en fonction du nombre de chemins impliqués. Exemple : P2("981") et P6("321") ou P5("4") et P3("982") ou P7("2145", "9624", "985") et P3("982"). P2 et P6 ou P5 et P3 auront une note générale nulle. Pour P7 et P3, leur note sera pondérée aux 3/4 pour "9624", "985", "982" + 1/4 * 0 pour "2145". Une description générale du mode opératoire d'exécution du calcul et du codage d'une note entre deux concepts quelques soient les origines de leur chemin, relativement à l'appartenance ou à la non appartenance de ces concepts à une sous-hiérarchie spéciale sera maintenant donnée en liaison avec la figure 5. Sur la figure 5 précitée, on considère deux concepts C. et Ci auxquels est associé un identifiant I, respectivement 1j , chaque identifiant étant de la forme de la relation 14 de la figure 5 : I; = {PATHk, }k_i et If = {PATHk,, }k-~ Sur les concepts précités, on procède alors à une vérification logique selon la relation 15 correspondant à la condition CI précédemment mentionnée dans la description. Vk, PATHk; $ max T , ET `dk', PATHk, ≠max,Tk,j OU b'k, PATHk; = max I , ET Vk', PATHk, = maxTk.j. Dans la relation précédente, -PATHk, représente un chemin de rang k de l'identifiant I; , K désignant un nombre maximum de chemins pour l'identifiant I; considéré ; - PATHk, désigne un chemin de rang k' de l'identifiant Ij, K' désignant le nombre maximum de chemins de cet identifiant ; - max Tk, et ma ,Tk,J désignent un chemin préfixé par la valeur maximale entier max, Tk, et Tk désignant des queues de chemins quelconques associés à la valeur de préfixe max ; OU représente la relation logique de l'alternative si aucun des deux identifiants ou si les deux ont tous leurs chemins précédemment mentionnés à la condition CI dans la description. Sur réponse positive au test 031, alors la condition CI est vérifiée et la note choisie est celle qui correspond à la note de proximité entre les 20 deux concepts, soit NSS,j = NPROXy . Sur réponse négative au test 031, on appelle un test 032 lequel permet la mise en oeuvre de la condition C2 précédemment décrite dans la description. Cette condition C2 est représentée par la relation logique : K2ETK'>_2 25 ET 3PATHk, = maXTk, ET 3PATHk, ~ maTk, ET 3PATHk,I = ma ,Tk,j ET 3PATHk.I ~ maX Tri . Dans la relation 17, on comprend que les mêmes variables 30 désignent les mêmes entités que dans la relation 15. Sur réponse positive au test 032, la condition C2 est satisfaite et la note de similarité sémantique et spatiale NSSu est calculée et codée comme une moyenne pondérée entre les deux notes obtenues n(PATHk;), n(PATHk.j ), en fonction du nombre de chemins participants dans chacune des notes. Au contraire, sur réponse négative au test 032, une étape 033 est appelée laquelle correspond à la condition C3 selon laquelle l'un au moins des identifiants est totalement écarté, soit parce qu'il n'appartient pas à une sous-hiérarchie spéciale, soit parce qu'il appartient à une sous-hiérarchie spéciale la où les notes de similarité sémantique et spatiale pour laquelle ou lesquelles il manque un chemin et/ou sont prises égales à 0. La note de similarité sémantique et spatiale est calculée et codée comme une moyenne pondérée entre cette note nulle et l'autre note. Cette opération est représentée par la relation 19 : n(PATHk, ), OU n(PATHk. J) = 0 NSSu = N[n(PATHk; ), n(PATHk,j M. Bien entendu, l'invention couvre également un programme d'ordinateur comprenant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou par un système de consultation d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement. Ce programme d'ordinateur est remarquable en ce que, lors de son exécution, les instructions exécutent le calcul et le codage d'une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes, respectivement par l'éloignement en fonction de leur distance pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2a et les figures suivantes. On comprend en particulier que le programme d'ordinateur précité peut être mis en oeuvre sous forme de module logiciel distinct pour exécuter, par exemple, le calcul et le codage de la note de similarité sémantique et spatiale respectivement la discrimination dans la hiérarchie de concepts d'origine, d'au moins une sous-hiérarchie spéciale définie comme un sous-ensemble de concepts dont le nombre de concepts et la profondeur des descendants des concepts de ce sous-ensemble de concepts est inférieur à un sous-ensemble de seuil. Enfin, un exemple d'utilisation possible des notes de similarité sémantique et spatiale NSS,J obtenues conformément au tableau T2 précité, sera donné dans le cadre de plusieurs contextes en liaison avec la figure 6. L'utilisation d'une métrique sémantique et spatiale présente des intérêts dans plusieurs contextes tels que les contextes suivants : tout d'abord dans le cadre d'une formulation de requête sur une large ontologie ainsi que décrit dans les demandes de brevet français parallèles Procédé et dispositif de codage du regroupement de concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement , Procédé et dispositif de codage d'une ontologie synthétique bornée en profondeur déposées le même jour par la demanderesse. Cette note de similarité sémantique et spatiale fournit une base pour visualiser et donc consulter une hiérarchie large et diversifiée. Elle peut ainsi servir à proposer une version synthétique de la hiérarchie de concepts en limitant le nombre de concepts à l'affichage pour n'afficher que des concepts "centraux" vis-à-vis des différentes sous-hiérarchies. Les concepts sont dits centraux s'ils sont proches sémantiquement et spatialement de plusieurs concepts, autres concepts, si proches que les autres concepts n'ont pas besoin d'être représentés sur la version synthétique de la hiérarchie. Exemple : On peut synthétiser à droite de la figure 6 la hiérarchie de concepts représentée en figure 1, à gauche, pour ne garder qu'un concept sur deux. La hiérarchie a été découpée sémantiquement et spatialement en 5 groupements symbolisés chacun par un polygone, dont 4 contiennent deux concepts et un est restreint au concept I ; cette note de similarité sémantique et spatiale peut également servir d'heuristique pour les algorithmes de présentation exhaustive de larges graphes afin de déterminer si tel ou tel noeud ou concept doit être rapproché de tel autre en évitant les calculs coûteux et complexes de plus petits généralisants communs entre plusieurs concepts. Exemple : Les outils de visualisation actuels de larges graphes présentent des nuages de points, plutôt illisibles, mais qui donnent une représentation spatiale et graphique (sous forme de noeuds et d'arcs entre ces noeuds) de la hiérarchie en minimisant les croisements d'arcs pour faciliter la lecture. Les choix des paquets de concepts ou de la position de certains concepts sur le dessin représentant le graphe peuvent être orientés par cette note de proximité. L'invention couvre enfin un dispositif DIV de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, tel que représenté, de manière non limitative, en figure 7. Ce dispositif DIV peut, par exemple être directement intégré à un fournisseur d'ontologie H, , ou, ainsi que représenté en figure 7, connecté en réseau à ce dernier. Il comporte, dans cette dernière hypothèse, outre des organes d'entrée / sortie I/O, une unité centrale de traitement CPU, une mémoire RAM et une mémoire programmable PM par exemple, des ressources de calcul et de codage, formées par un module de programme d'ordinateur Mo, d'une note de similarité sémantique et spatiale NSSy pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central pris deux à deux, par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale, par attribution d'une note de pénalité pen, ainsi que décrit précédemment en liaison avec les figures 4a à 4c et 5. En outre, le dispositif DIV comporte également une ressource de discrimination de sous-hiérarchies spéciales, formée par un module de programme d'ordinateur MI, dont la profondeur de chacun des concepts vérifie la fonction EstSpecial(C) décrite en liaison avec les figures 3al et 3a2. II comporte enfin une ressource de renumérotation des concepts formé par un programme d'ordinateur M2, permettant de préfixer tout identifiant d'un concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale par le plus petit nombre entier positif max non encore attribué aux concepts de la hiérarchie de concepts complète Hc, ainsi que décrit précédemment en liaison avec la figure 3b
Un procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, dans lequel la note (NSSij) est calculée et codée (1) pour chaque concept (C,) vis-à-vis d'un concept central (Cj), pris deux à deux, par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloignement en fonction de leur distance.Application à la consultation d'ontologies représentatives de connaissances dans le domaine technique ou non technique.
, 1. Procédé de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, à chaque concept du treillis étant associé un identifiant comportant au moins un chemin, chaque chemin consistant en une suite d'entiers et correspondant à une succession d'arcs orientés entre le concept auquel est alloué ledit au moins un chemin et le concept universel pour former une hiérarchie de concepts sous le concept universel, chaque chemin associé audit concept définissant un trajet par l'intermédiaire de concepts père respectivement fils successifs, permettant d'atteindre le concept, caractérisé en ce qu'il consiste au moins à calculer et coder une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape consistant à calculer une note de similarité sémantique et spatiale, ledit procédé consiste en outre à discriminer, dans la dite hiérarchie de concepts, au moins une sous-hiérarchie spéciale, définie comme un sous ensemble de concepts dont le nombre de concepts fils et la profondeur des descendants desdits concepts de ce sous-ensemble de concepts est inférieure à une valeur de seuil, ladite hiérarchie de concepts étant subdivisée en une première sous-hiérarchie de concepts contenant ladite au moins une sous-hiérarchie spéciale et en une deuxième sous-hiérarchie de concepts contenant les autres concepts de la hiérarchie de concepts n'appartenant pas à ladite première sous-hiérarchie, compte tenu de l'appartenance respectivement de la non appartenance de chaque concept à ladite au moins une sous-hiérarchie spéciale. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'une sous-hiérarchie spéciale est définie comme une sous-hiérarchie de ladite hiérarchie de concepts dont la profondeur de chacun des concepts est inférieure à une valeur déterminée de profondeur maximale de sous-hiérarchie spéciale et dont le nombre de concepts fils pour un de chacun de ces concepts est inférieur à une valeur déterminée de largeur maximale de sous-hiérarchie spéciale. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que l'étape consistant à discriminer, dans ladite hiérarchie des concepts, au moins une sous-hiérarchie spéciale, inclut au moins une renumérotation desdits concepts, ladite renumérotation consistant à préfixer tout identifiant d'un concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale par le plus petit nombre entier positif non encore attribué aux concepts de la hiérarchie de concepts. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de calcul et, de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale inclut au moins l'étape consistant à calculer et coder une note de similarité d'un concept vis-à-vis d'un concept central appartenant à ladite deuxième sous-hiérarchie de concept en rapprochant ledit concept vis-à-vis du concept central en fonction des caractéristiques sémantiques communes de ces derniers et en éloignant ledit concept vis-à-vis dudit concept central en nombre de pas de spécialisation vis-à-vis du concept général commun à ces derniers, par affectation d'une valeur de pénalité, fonction de la profondeur de ladite hiérarchie de concepts. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale inclut en outre l'étape consistant à écarter de l'ensemble des concepts de ladite hiérarchie de concepts tout concept appartenant à ladite au moins une sous-hiérarchie spéciale formant ladite première sous-hiérarchie de concepts. 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite note de similarité sémantique et spatiale est une valeur normaliséecomprise entre 0 et 1, définie comme la moyenne pour chaque chemin du rapport de proximité diminué du produit de la valeur de la pénalité et du nombre d'autres caractéristiques définies dudit concept et augmenté de la pénalité maximale, produit de la profondeur de ladite hiérarchie de concepts et de la valeur de la pénalité. 8 Procédé selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que celui-ci consiste en outre à prendre en compte tout concept dont tout ou partie des chemins de l'identifiant de ce concept appartient à au moins une sous-hiérarchie spéciale. 9 Procédé selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que pour calculer et coder une note de similarité sémantique et spatiale entre un premier et un deuxième concept d'une hiérarchie de concepts, indépendamment de leur appartenance ou non à une soushiérarchie spéciale, ledit procédé inclut : si aucun des identifiants desdits concepts n'inclut de chemin préfixé appartenant à une sous-hiérarchie spéciale, ou si dans les chemins tous les identifiants sont préfixés et appartiennent à une sous hiérarchie spéciale, la note de similarité sémantique et spatiale est calculée comme la note de proximité entre ces deux concepts ; sinon, si chaque identifiant possède au moins deux chemins dont l'un appartient à une sous-hiérarchie spéciale et dont l'autre n'appartient pas à une sous-hiérarchie spéciale, la note de similarité sémantique et spatiale est calculée et codée comme une moyenne pondérée entre les deux notes obtenues en fonction du nombre de chemins participants dans chacune des notes ; sinon, l'un au moins des identifiants étant totalement écarté, soit parce qu'il n'appartient à une sous-hiérarchie spéciale, soit parce qu'il appartient à une sous-hiérarchie spéciale, la ou les notes de similarité sémantique et spatiale pour laquelle ou lesquelles il manque un chemin est ou sont prises égale à zéro, la note de similarité sémantique et spatiale est calculée et codée comme une moyenne pondérée entre cette note nulle et l'autre note.10. Programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou par un système de consultation d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, caractérisé en ce que ledit programme lors de son exécution, exécute le calcul et le codage d'une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloigement en fonction de leur distance pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux, selon l'une des 1 à 9. 11. Dispositif de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale entre concepts d'une ontologie mémorisée sous forme de treillis numéroté hiérarchiquement, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte au moins des moyens de calcul et de codage d'une note de similarité sémantique et spatiale par rapprochement relativement à leurs caractéristiques sémantiques communes respectivement par éloignement en fonction de leur distance spatiale pour chaque concept vis-à-vis d'un concept central, pris deux à deux. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que celui-ci comporte en outre : des moyens de discrimination de sous-hiérarchies spéciales, dont la profondeur de chacun des concepts est inférieure à une valeur déterminée de profondeur maximale de sous-hiérarchie spéciale et dont le nombre de concepts fils pour un de chacun de ces concepts est inférieur à une valeur déterminée de largeur maximale de sous-hiérarchie spéciale ; des moyens de renumérotation desdits concepts, ladite renumérotation consistant à préfixer tout identifiant d'un concept appartenant à une sous-hiérarchie spéciale par le plus petit nombre entier positif non encore attribué aux concepts de la hiérarchie de concepts.30
G
G06
G06F,G06N
G06F 17,G06N 5
G06F 17/00,G06N 5/02
FR2895618
A1
SYSTEME, PROCEDE ET PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR POUR TRANSMETTRE DES DONNEES AYANT DE MULTIPLES PRIORITES.
20,070,629
La présente invention concerne des systèmes d'information. Certains systèmes transmettent entre des composants de système de l'information ayant divers degrés d'importance. Une priorité supérieure peut être donnée à une information plus importante, pendant le traitement. Par exemple, dans des systèmes chirurgicaux assistés par robot classiques, on donne typiquement une priorité supérieure, pendant le traitement, à des signaux de commande et de retour. On donne typiquement une priorité inférieure, pendant le traitement, à d'autres types de signaux, tels que des messages d'état de système de routine. Le système est typiquement peu sensible au retard de signaux de faible priorité. Un système de communication classique utilisé dans des systèmes chirurgicaux assistés par robot utilise plusieurs centaines de voies (par exemple des fils) pour connecter une console de commande d'un chirurgien à des bras de robot. L'utilisation de centaines de voies permet d'avoir une voie dédiée pour chaque type de signal, qui est ajustée au signal spécifique au moment de la conception. Cependant, l'utilisation de centaines de voies rend malcommodes l'installation et la maintenance du système, et exige beaucoup de place pour faire passer toutes les voies. Selon un aspect, il est proposé un système qui comprend un processeur programmable capable de fonctionner de façon à exécuter des instructions, et un premier tampon de données couplé au processeur programmable. Le processeur programmable transfère des données de première priorité vers le premier tampon de données, en réponse aux instructions. Le premier tampon de données est prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité. Un deuxième tampon de 2 données est couplé au processeur programmable, et le processeur programmable transfère des données de deuxième priorité vers le deuxième tampon de données, en réponse aux instructions. Le deuxième tampon de données est prévu pour l'utilisation avec seulement les données de deuxième priorité. Le système comprend également une liaison de données et une logique d'émission couplée aux premier et deuxième tampons et à la liaison de données. La logique d'émission émet sur la liaison de données, les données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité, conformément à un protocole de messagerie. Des formes de réalisation particulières peuvent inclure une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Les données de première priorité peuvent inclure des ordres pour commander le mouvement d'un bras de robot, et les données de deuxième priorité peuvent inclure au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreur. Un troisième tampon de données peut être couplé au processeur programmable. Le processeur programmable peut transférer des données de troisième priorité vers le troisième tampon de données, en réponse aux instructions, et le troisième tampon de données peut être prévu pour l'utilisation avec seulement les données de troisième priorité. Les données de première priorité peuvent être des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité peuvent être des données de faible priorité, et les données de troisième priorité peuvent être des données de priorité moyenne. Le protocole de messagerie peut exiger que la logique d'émission émette les données de première priorité provenant du premier tampon de données, de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité provenant du deuxième tampon de données. Le protocole de messagerie peut exiger que la logique d'émission émette les données de première priorité provenant du premier tampon de données de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité provenant du troisième tampon de données. Le protocole de messagerie peut exiger que la logique d'émission émette les données de troisième priorité provenant du troisième tampon de données de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité provenant du deuxième tampon 3 de données. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut inclure l'émission de toute donnée de première priorité disponible, avant toute donnée de deuxième priorité disponible. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut inclure l'opération consistant à allouer davantage de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles, qu'aux données de deuxième priorité disponibles. Le processeur programmable peut inclure la logique d'émission. Selon un autre aspect, il est proposé un procédé comprenant les étapes suivantes : fournir un système chirurgical assisté par robot qui comprend une multiplicité de noeuds, la multiplicité de noeuds incluant au moins un noeud d'émission couplé par une liaison de données à un noeud de réception, et, au noeud d'émission : générer des données de première priorité et des données de deuxième priorité; placer les données de première priorité dans un premier tampon de données, le premier tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité; placer les données de deuxième priorité dans un deuxième tampon de données, le deuxième tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de deuxième priorité; et émettre les données de première priorité et les données de deuxième priorité sur la liaison de données à partir des premier et deuxième tampons de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. Des formes de réalisation particulières peuvent inclure une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Le procédé peut comprendre en outre, au noeud d'émission, les opérations suivantes : générer des données de troisième priorité, les données de première priorité étant des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité étant des données de faible priorité et les données de troisième priorité étant des données de priorité moyenne; 4 placer les données de troisième priorité dans un troisième tampon de données, le troisième tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de troisième priorité; et émettre les données de troisième priorité sur la liaison de données, à partir du troisième tampon de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité, et les données de troisième priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. Le procédé peut comprendre en outre, au noeud d'émission, l'étape consistant à identifier un protocole de messagerie, l'émission de façon privilégiée incluant l'émission de façon privilégiée conformément au protocole de messagerie. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut comprendre l'émission de toute donnée de première priorité disponible avant toute donnée de deuxième priorité disponible. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut comprendre l'allocation d'un plus grand nombre de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles qu'aux données de deuxième priorité disponibles. Les données de première priorité peuvent inclure des messages critiques vis-à-vis du temps. Les données de deuxième priorité peuvent inclure au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreurs. Par ailleurs, l'invention propose un produit programme d'ordinateur, matérialisé dans un support lisible par ordinateur inclus dans un noeud d'émission d'un système chirurgical assisté par robot, le noeud d'émission étant couplé par une liaison de données à un noeud de réception, le support lisible par ordinateur comprenant des instructions pouvant être exécutées pour faire en sorte qu'un processeur programmable effectue les opérations suivantes : générer des données de première priorité et des données de deuxième priorité; placer les données de première priorité dans un premier tampon de données, le premier tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité; placer les données de deuxième priorité dans un deuxième 5 tampon de données, le deuxième tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de deuxième priorité; et émettre les données de première priorité et les données de deuxième priorité sur une même liaison de données à partir des premier et deuxième tampons de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. Des formes de réalisation particulières peuvent inclure une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Le produit programme d'ordinateur peut comprendre en outre des instructions pouvant être exécutées pour effectuer les opérations suivantes : générer des données de troisième priorité, les données de première priorité étant des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité étant des données de faible priorité et les données de troisième priorité étant des données de priorité moyenne; placer les données de troisième priorité dans un troisième tampon de données, le troisième tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de troisième priorité; et émettre les données de troisième priorité sur la liaison de données, à partir du troisième tampon de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité, et les données de troisième priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. Le produit programme d'ordinateur peut comprendre en outre des instructions pouvant être exécutées pour effectuer les opérations suivantes : identifier un protocole de messagerie, l'émission de façon privilégiée incluant l'émission de façon privilégiée conformément au protocole de messagerie. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut comprendre l'émission de toute donnée de première priorité disponible avant toute donnée de 6 deuxième priorité disponible. L'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité peut comprendre l'allocation d'un plus grand nombre de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles qu'aux données de deuxième priorité disponibles. Les données de première priorité peuvent inclure des messages critiques vis-à-vis du temps. Les données de deuxième priorité peuvent inclure au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreur. Des modes de réalisation particuliers peuvent être mis en oeuvre de façon à obtenir un ou plusieurs des avantages suivants. De multiples flux indépendants de données assignées à différents niveaux de priorité peuvent être transmis à travers l'ensemble d'un système en utilisant des connexions série point à point. Un même protocole de messagerie peut être utilisé pour de multiples liaisons de communication ayant différents types et vitesses dans le système. Les détails d'un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention sont présentés dans les dessins annexés et la description ci-dessous. D'autres caractéristiques, aspects et avantages de l'invention ressortiront de la description, des dessins et des revendications. Dans les dessins : La figure 1A est un schéma synoptique d'un système qui comprend de multiples noeuds connectés par des liaisons. La figure 1B est un schéma synoptique d'un seul noeud. La figure 1C est un organigramme d'un processus d'émission exécuté à un noeud. La figure 2 est un schéma de la structure d'un paquet de données au niveau du matériel. La figure 3 est un diagramme temporel de la transmission de paquets entre des noeuds. La figure 4 est un diagramme temporel d'un scénario de reprise sur erreur. La figure 5 est un diagramme temporel d'un scénario de reprise sur erreur. La figure 6 est un organigramme d'un processus exécuté à un noeud. La figure 7 est un schéma de la structure d'un message. La figure 8 est un schéma de la structure d'un message. Des numéros et des désignations de référence semblables dans les divers dessins indiquent des éléments semblables. On décrit un procédé et une architecture (incluant des structures de données) pour transmettre des messages de données dans un système, permettant de transmettre sur une seule voie série entre deux noeuds de système des messages ayant différentes priorités. Des noeuds peuvent inclure, par exemple, des ordinateurs, des processeurs programmables, des réseaux de portes programmables par l'utilisateur (FPGA pour "Field-Programmable Gate Array"), ou un autre appareil de traitement de données. Les messages de données (par exemple des messages de logiciel) peuvent être transmis en utilisant n'importe quelle couche liaison appropriée. Dans cette demande, on décrit une forme de réalisation qui transmet entre deux noeuds un train sensiblement continu de données série en duplex intégral. Les messages de données sont divisés en un ou plusieurs segments, chacun d'eux étant transmis dans un paquet au niveau de matériel, de longueur fixée. De façon caractéristique, les messages de données seront simplement appelés "messages" dans cette demande. Les paquets de longueur fixée sont transmis continuellement entre deux noeuds, indépendamment du fait que des données de message soient disponibles pour l'émission ou non. Lorsqu'il n'y a pas de données disponibles pour l'émission, le champ de données d'un paquet peut être rempli avec des données de "remplissage" qui peuvent être rejetées au noeud de réception. Les paquets émis comprennent des acquittements de paquets reçus précédemment, et un noeud émetteur émettra un premier paquet et commencera à émettre au moins un paquet suivant avant de recevoir un acquittement du premier paquet provenant du noeud de réception. L'émission et la réception de paquets à un noeud sont verrouillées mutuellement, comme on le décrira ci-dessous de façon plus détaillée. 7 8 Comme représenté sur la figure 1A, des données de message provenant d'un premier noeud 110 peuvent être émises vers de multiples noeuds de destination - par exemple, un deuxième noeud 120, un troisième noeud 130 et un quatrième noeud 140 - en multiplexant les données sur une liaison série. Des noeuds entre le premier noeud 110 et un noeud de destination particulier peuvent effectuer le routage des données. Le premier noeud 110 peut émettre ides données pour le deuxième noeud 120 sur une première liaison 125. Le premier noeud 110 peut également émettre des données pour le troisième noeud 130 sur la première liaison 125 dirigée vers le deuxième noeud 120, et le deuxième noeud 120 peut router les données vers le troisième noeud 130 sur une deuxième liaison 135. De façon similaire, le premier noeud 110 peut émettre des données pour le quatrième noeud 140 sur la première liaison 125, et le deuxième noeud 120 peut router les données vers le quatrième noeud 140 sur une troisième liaison 145. La désignation d'un noeud de destination peut être effectuée, dans une forme de réalisation, dans les données de message qui sont émises. Dans cette forme de réalisation, le deuxième noeud 120 traite de façon caractéristique au moins une partie d'un message qui est envoyé par le premier noeud 110, avant d'envoyer au noeud de destination des paquets au niveau de matériel contenant des parties du message. Si le deuxième noeud 120 est lui-même le noeud de destination, il n'est pas nécessaire d'émettre le message plus loin. Dans certains systèmes, des communications entre le premier noeud 110 et le troisième noeud 130 et le quatrième noeud 140 ont lieu plus fréquemment que des communications entre le troisième noeud 130 et le quatrième noeud 140. Dans de tels systèmes, la première liaison 125 peut être une liaison plus rapide que la deuxième liaison 135 ou la troisième liaison 145, pour procurer une capacité suffisante pour le plus grand volume de données qui transite sur la première liaison 125. Les noeuds 110, 120, 130 et 140 peuvent inclure un ou plusieurs tampons de données matériels 152 à 164 qui reçoivent des messages et conservent les messages jusqu'à ce qu'un logiciel s'exécutant sur le noeud respectif ou sur un appareil de traitement de données en communication avec le noeud respectif, soit prêt à recevoir les messages. 9 Les tampons de données matériels 152 à 164 peuvent également recevoir des messages provenant d'une application logicielle associée au noeud respectif et conserver les messages jusqu'à ce que le noeud soit prêt à émettre les messages. Comme représenté sur la figure 1 B, une forme de réalisation d'un noeud 170 comprend un gestionnaire de messages 174, une logique d'émission / réception 178, un tampon d'émission 182 et un tampon de réception 184. Le tampon d'émission 182 et le tampon de réception 184 sont respectivement divisés en parties (ce qui crée par exemple des tampons d'émission séparés 182-1, 2, 3 et des tampons de réception séparés 184-1, 2, 3, respectivement) désignées pour différentes priorités de messages, comme on l'expliquera ci-dessous. Dans une forme de réalisation, plusieurs tampons d'émission 182 sont établis, à raison d'un ou plusieurs pour chaque niveau de priorité. Pour les besoins de l'explication ci-dessous, on fera référence à une forme de réalisation qui comprend plusieurs tampons d'émission et de réception. D'autres configurations sont possibles. Chaque tampon peut être adressé individuellement, de façon que le gestionnaire de messages 174 et la logique d'émission / réception 178 puissent placer des octets dans un tampon quelconque ou lire des octets dans un tampon quelconque, indépendamment des autres tampons. Le gestionnaire de messages 174 peut placer un message ou une partie d'un message dans l'un quelconque des tampons d'émission 182-1, 2, 3. Dans une forme de réalisation, le gestionnaire de messages 174 place des messages de priorité élevée dans un tampon d'émission de priorité élevée 182-1, des messages de priorité moyenne dans le tampon d'émission de priorité moyenne 182-2, et des messages de faible priorité dans le tampon d'émission de faible priorité 182-3. Bien que trois niveaux de priorité soient représentés dans cet exemple, le système peut assigner et traiter un plus petit nombre (par exemple 2) ou un plus grand nombre de niveaux de priorité. La logique d'émission / réception 178 émet des messages ou des parties de message à partir du tampon d'émission 182 sur une liaison série 186, conformément à un protocole de messagerie. Le protocole de messagerie peut procurer une qualité de service prescrite pour des messages de différents niveaux de priorité (par exemple sur la base du tampon auquel le message est assigné), en créant des canaux de communication entre les noeuds respectifs. Dans une forme de réalisation, chaque canal a un niveau de priorité différent. La logique d'émission / réception 178 peut émettre automatiquement une partie d'un message une fois que des données suffisantes sont écrites dans un tampon pour remplir un paquet au niveau de matériel. Ainsi, une émission de message peut être effectuée au fur et à mesure que des données deviennent disponibles, et il n'est pas nécessaire d'attendre jusqu'à ce qu'un message entier soit écrit dans le tampon. Le protocole de messagerie peut être réalisé de façon à procurer une qualité de service pouvant être sélectionnée (par exemple par l'utilisateur, ou définie d'une autre manière). Dans une forme de réalisation, lorsque des messages ayant différentes priorités sont disponibles pour l'émission (par exemple des messages sont présents dans les tampons d'émission de priorité élevée 182-1 et de priorité moyenne 182-2), la logique d'émission / réception 178 émet un message ou une partie d'un message de la priorité la plus élevée, de façon privilégiée par rapport à d'autres messages de priorité inférieure. Par exemple, la logique d'émission / réception 178 émet un message à partir du tampon d'émission de priorité élevée 182-1 avant qu'un message ou une partie d'un message provenant des tampons d'émission de priorité moyenne 182-2 ou de faible priorité 182-3 ne soit envoyée. De façon similaire, des messages ou des parties de messages sont émis à partir du tampon d'émission de priorité moyenne 182-2 avant des messages stockés dans le tampon d'émission de faible priorité 182-3. Dans une autre forme de réalisation, la logique d'émission / réception 178 peut mettre en oeuvre un protocole de messagerie qui multiplexe des messages. Dans cette forme de réalisation, la logique d'émission / réception 178 définit des créneaux pour la transmission entre les noeuds. Les créneaux peuvent être remplis conformément à la qualité de service prescrite. Par exemple, des créneaux d'émission peuvent être alloués en plus grand nombre à des messages ou des parties de messages disponibles dans le tampon d'émission de priorité élevée 182-1, qu'à des messages ou des parties de messages dans les tampons 11 d'émission de priorité moyenne 182-2 ou de faible priorité 182-3. Dans encore une autre forme de réalisation, la logique d'émission / réception 178 peut mettre en oeuvre un protocole de messages qui dessert (par exemple émet) des messages ou des parties de messages qui sont disponibles dans le tampon d'émission 182 en procédant à tour de rôle, mais il y a plus de tampons d'émission de priorité élevée (par exemple 4), que de tampons de priorité moyenne (par exemple 2) ou de tampons de faible priorité (par exemple 1). La logique d'émission / réception 178 reçoit également des messages et des parties de messages provenant de la liaison série 186 et place les messages ou parties de messages dans le tampon approprié dans le tampon de réception 184. La logique d'émission / réception 178 utilise une indication de canal dans les paquets au niveau de matériel qui sont transmis sur la liaison série 186 (envisagée ci-dessous), pour déterminer à quel niveau de priorité un message donné ou une partie de celui-ci appartient. Dans une forme de réalisation, la logique d'émission / réception 178 transmet des messages reçus au gestionnaire de message 174 et le tampon de réception 184 n'est pas utilisé. Dans une autre forme de réalisation, des messages reçus ne sont pas séparés conformément à la priorité dans le tampon de réception 184. Chacun du gestionnaire de messages 174 et de la logique d'émission / réception 178 peut être un ordinateur, un processeur programmable, un réseau de portes programmable par l'utilisateur (FPGA), un moteur de traitement, ou un autre appareil de traitement de données. Bien que le gestionnaire de messages 174 et la logique d'émission / réception 178 soient illustrés comme des composants séparés, ils peuvent être combinés en un seul composant. La logique d'émission / réception 178 peut également être divisée en éléments logiques d'émission et de réception séparés. Le tampon d'émission 182 et le tampon de réception 184 peuvent être des tampons de données du type premier entré, premier sorti (PEPS), ou peuvent être des tampons circulaires avec des pointeurs de lecture et d'écriture. Chacun du tampon d'émission 182 et du tampon de réception 184 peut être réalisé dans des dispositifs séparés (par exemple des circuits intégrés séparés), ou peut être réalisé sur des parties d'un seul dispositif. Dans une forme de réalisation, tous les composants du noeud 170, incluant les tampons, sont réalisés dans un seul FPGA. La figure 1C montre un processus 102 pour émettre des messages ayant différentes priorités. Dans l'exemple, trois priorités de messages sont incluses : messages de priorité élevée, de priorité moyenne et de faible priorité. Dans une étape initiale, des messages à émettre sont identifiés et un type leur est attribué (étape 190) (par exemple par un logiciel s'exécutant sur le gestionnaire de messages 174 sur la figure 1B). Les messages sont placés dans des tampons d'émission respectifs conformément au type (étape 192), avec des messages de priorité élevée dans un tampon d'émission de priorité élevée, des messages de priorité moyenne dans un tampon d'émission de priorité moyenne, et des messages de faible priorité dans un tampon d'émission de faible priorité. Un protocole de messagerie est identifié (par exemple, la logique d'émission / réception 178 détermine une qualité de service pour chaque type de message (étape 193)). Les messages sont ensuite émis (par exemple par la logique d'émission / réception 178) conformément au protocole de message identifié (par exemple, les messages de priorité élevée sont émis de façon privilégiée par rapport aux messages de priorité moyenne ou de faible priorité (étape 194), et les messages de priorité moyenne sont émis de façon privilégiée par rapport aux messages de faible priorité (étape 196)). [)es manières possibles selon lesquelles des messages peuvent être émis de façon privilégiée sont envisagées ci-dessus dans le contexte de la logique d'émission / réception 178. Comme représenté sur la figure 2, un paquet de longueur fixée 200 d'une forme de réalisation peut inclure de multiples octets 201 à 240. Bien qu'un paquet de 40 octets soit représenté, le paquet de longueur fixée peut avoir d'autres longueurs. Dans la forme de réalisation représentée, une information de commande est placée dans 8 des 40 octets, et des données sont placées dans les 32 octets restants. Le premier octet 201 est un champ de synchronisation qui peut être utilisé pour maintenir la synchronisation de trame des octets à un noeud qui reçoit les paquets. Un octet de synchronisation supplémentaire peut être ajouté périodiquement à un paquet (par exemple une fois tous les 128 paquets) pour compenser une dérive d'horloge entre des noeuds. Le deuxième octet 202 est un champ d'acquittement qui indique si le dernier paquet reçu par le noeud émettant le paquet 200 a été reçu correctement (par exemple, incluait une information de contrôle d'erreur valide). Le deuxième octet 202 peut être fixé à une valeur (par exemple OxAC) pour indiquer un acquittement (ACK) signalant que le dernier paquet a été reçu correctement, et à la valeur inverse (par exemple 0x53) pour indiquer que le dernier paquet n'a pas été reçu correctement (non-acquittement ou NAK). Dans une forme de réalisation, toute valeur autre que la valeur d'acquittement peut être interprétée comme "non-acquittement". Dans cette forme de réalisation, si la valeur NAK est l'inverse de la valeur ACK, une erreur portant sur 8 bits est exigée pour transformer un NAK émis en un ACK. Le troisième octet 203 est un champ de réponse qui contient de multiples bits de commande, comme un bit de mode de test qui indique que le système est dans un mode de test de diagnostic, et un bit XOFF pour chacun de multiples canaux de message (par exemple des canaux de priorité basse, moyenne et élevée).Les bits de commande peuvent également inclure un bit de retransmission qui, lorsqu'il est instauré, indique que le paquet 200 est une retransmission d'un paquet antérieur. Un ou plusieurs des bits de commande peuvent également être des bits de défaut, qui indiquent qu'une erreur a eu lieu dans le système. Le quatrième octet 204 est un champ d'en-tête. Le champ d'en-tête peut inclure de multiples sous-champs, comme un sous-champ de sélection de canal et un sous-champ d'ordre. Le sous-champ de sélection de canal est utilisé pour indiquer sur un canal de quelle priorité les données dans le paquet 200 sont émises. Le sous-champ d'ordre peut inclure des instructions pour purger des tampons et faire redémarrer un flux de messages. Le sous-champ d'ordre peut inclure des instructions demandant que des données particulières soient envoyées sur le canal matériel, ou des codes pour identifier de telles données. Le sous-champ d'ordre peut également être utilisé pour synchroniser le système. Par exemple, au début d'un cycle de synchronisation, un paquet qui contient l'ordre de synchronisation peut être envoyé, ce qui permet à des sous-systèmes à l'intérieur du système de maintenir la synchronisation (par exemple avec une tolérance de 10 microsecondes). Le cinquième octet 205 est un champ de numéro de séquence qui contient un numéro de séquence de paquet au niveau de matériel qui peut être utilisé par un noeud récepteur pour détecter des erreurs de transmission. Les octets allant du sixième octet 206 jusqu'au 37-ième octet 237 appartiennent à un champ de données qui contient 32 octets de données, comme un message ou une partie d'un message. Le 38ième octet 238 est un champ de fin de paquet qui spécifie combien des octets dans le champ de données correspondent à un message, et combien d'octets sont des octets de remplissage. Le champ de fin de paquet peut également inclure un bit indicateur de fin de message qui est instauré lorsque les octets dans le champ de données terminent un message. Le bit indicateur de fin de message peut déclencher une interruption au noeud de réception. Les octets allant du 39-ième octet 239 au 40-ième octet 240 font partie d'un champ de contrôle d'erreur qui peut contenir, dans une forme de réalisation, une valeur de code de redondance cyclique (CRC) à 16 bits (calculée par exemple en utilisant l'algorithme CRC à 16 bits du CCITT). Lorsqu'un noeud reçoit un paquet, le noeud peut utiliser le champ de contrôle d'erreur pour déterminer si une erreur s'est produite pendant que le paquet était émis ou reçu. La structure du paquet 200 autorise des signaux de logique de réaction à un défaut (FRL pour "Fault Reaction Logic") qui indiquent un défaut dans un noeud, pouvant être communiqués de multiples manières. Par exemple, des signaux FRL peuvent être émis dans une information de commande de paquet (par exemple dans les bits de commande du champ de réponse du paquet 200), et/ou dans des messages. Le fait d'émettre des signaux FRL directement dans l'information de commande de paquet permet d'émettre très rapidement une information de défaut, dans l'ensemble du système, et de traiter cette information à un niveau très bas. Un signal de défaut au niveau de l'ensemble du système peut être propagé sans intervention du logiciel, et un matériel de réaction à un défaut peut placer le système dans un état de sécurité lorsqu'un signal de défaut est reçu. Une fois que le problème qui a occasionné le défaut a été résolu (par exemple par l'intervention d'un opérateur humain), le signal de défaut peut être effacé et le système peut retourner à un état fonctionnel. 15 Lorsque le signal de défaut est effacé, le signal FRL indiquant un défaut n'est de façon caractéristique pas émis dans l'information de commande de paquet, jusqu'à ce qu'un autre défaut se produise. Des signaux FRL redondants peuvent être émis dans des messages de priorité élevée et de priorité moyenne. La structure de paquet de matériel décrite permet d'envoyer des messages sur un seul canal ou sur de multiples canaux qui sont multiplexés sur une liaison série. Le canal sur lequel un message particulier est envoyé est indiqué par le sous-champ de sélection de canal dans le paquet 200. Des messages critiques vis-à-vis du temps peuvent être émis sur le canal de priorité élevée, tandis que des messages relativement peu importants peuvent être émis sur le canal de faible priorité. Un système chirurgical assisté par robot est un exemple d'un système dans lequel l'émission de messages ayant différents niveaux de priorité est avantageuse. Un tel système peut inclure de multiples bras de robot qui tiennent des instruments ou des dispositifs chirurgicaux (par exemple laparoscopes, endoscopes, lampes, caméras et insufflateurs), dont certains peuvent être à l'intérieur d'un patient. Les bras de robot sont de façon caractéristique manipulés à distance par un chirurgien qui est assis à une console de commande. Des communications entre les commandes que le chirurgien actionne et les noeuds qui commandent les bras de robot peuvent utiliser les procédés, systèmes et appareils décrits dans le présent exposé. Des ordres provenant du chirurgien pour commander le mouvement d'un bras de robot sont typiquement émis sur un canal de priorité élevée, de façon à minimiser le retard entre l'émission d'un ordre et le mouvement résultant. Des réponses provenant du bras de robot (par exemple des mesures du mouvement réel du bras, provenant de capteurs dans le bras) peuvent également être émises sur le canal de priorité élevée, pour permettre un retour rapide de la réponse du bas aux ordres. Des messages de systèrne asynchrones, comme une information d'état non critique et une information de consignation d'erreur, peuvent être émis sur le canal de priorité moyenne ou de faible priorité. Les bits XOFF dans le troisième octet 203 commandent le flux de données dans les canaux. Chaque noeud peut inclure de multiples 16 tampons de matériel qui reçoivent des messages émis sur l'un respectif des multiples canaux. Par exemple, des messages de priorité élevée sont stockés dans un tampon de priorité élevée, et des messages de faible priorité sont stockés dans un tampon de faible priorité. Lorsqu'un premier noeud qui émet le paquet 200 instaure un bit XOFF dans le paquet 200, le premier noeud donne l'instruction à un deuxième noeud qui reçoit le paquet 200, d'arrêter d'émettre des données vers le premier noeud sur le canal de données respectif. Le matériel du premier noeud peut instaurer automatiquement un bit XOFF pour un canal de données, par exemple, lorsqu'un tampon dans lequel le premier noeud place des messages provenant de ce canal de données devient plein. Dans une forme de réalisation, un seuil pour fixer le moment auquel un noeud instaure le bit XOFF pour un canal donné, est fixé égal à la taille du tampon de réception du canal respectif dans le noeud (par exemple 512 mots) moins 32 mots (4 paquets). La marge de 32 mots donne au noeud récepteur le temps de recevoir le signal XOFF et d'agir sur lui, avec une marge d'erreur. D'autres niveaux de seuil sont possibles. Le matériel du premier noeud peut également instaurer le bit XOFF pour le canal de données lorsqu'un grand nombre de messages (par exemple 12) se trouvent dans le tampon de réception. Le matériel peut automatiquement restaurer le bit XOFF pour le canal de données, une fois que des paquets ou des messages sont retirés du tampon. Chaque canal de priorité peut avoir un tampon de réception respectif dans un noeud. Du fait que les bits XOFF sont émis dans chaque paquet, le champ de contrôle d'erreur s'applique aux bits XOFF et protège contre une corruption des bits XOFF. De multiples canaux de communication peuvent être mis à disposition dans la couche liaison, en utilisant le sous-champ de sélection de canal décrit ci-dessus. Par exemple, il est possible de mettre en oeuvre un canal réalisé par matériel et des canaux de priorité élevée, moyenne et basse. Des messages peuvent avoir une longueur variable (par exemple entre 3 et 128 mots) et peuvent être émis dans un ou plusieurs paquets, en fonction de la longueur du message. Le matériel de système peut fragmenter des messages en multiples paquets à un noeud d'émission et défragmenter les messages à un noeud de réception. Si un message ne remplit pas la partie de données d'un paquet, des données de 17 remplissage peuvent être insérées dans le reste de la partie de données. Des tampons d'émission et de réception pour les messages peuvent être réalisés par matériel. Par exemple, un noeud peut inclure des tampons d'émission et de réception réalisés par matériel pour chaque canal (par exemple des canaux de priorité élevée, moyenne et basse). Dans une forme de réalisation, des tampons d'émission et de réception pour les canaux ont 1,5 fois une taille de message maximale. La figure 3 montre un diagramme temporel de principe pour la communication entre deux noeuds utilisant des paquets tels que ceux envisagés dans le contexte de la figure 2. Des paquets 301 à 304 sont émis séquentiellement par un noeud primaire vers un noeud secondaire. Des paquets 311 à 314 sont reçus au noeud secondaire et correspondent aux paquets 301 à 304, bien que les paquets 311 à 314 puissent être des versions corrompues des paquets 301 à 304 respectifs, si des erreurs de transmission se sont produites. La réception des paquets 311 à 314 est retardée dans le temps par rapport à l'émission des paquets 301 à 304, à cause du temps de propagation fini du paquet le long d'une liaison. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, le temps de propagation du paquet est inférieur à la durée du paquet (la durée nécessaire au noeud primaire pour émettre le paquet). Le noeud secondaire émet des paquets 355 à 358 vers le noeud primaire. Des paquets 365 à 368 sont reçus au noeud primaire après un retard et correspondent aux paquets 355 à 358. Le paquet 356 comprend un champ d'acquittement qui porte sur le paquet 301. Si le paquet 311 (qui correspond au paquet 301) a été reçu correctement au noeud secondaire, le paquet 356 comprend un acquittement, ACK, pour le paquet 301. Si le paquet 311 n'a pas été reçu correctement, le paquet 306 comprend un acquittement négatif, NAK. Le paquet 357 comprend un champ d'acquittement correspondant au paquet 302. De façon similaire, le paquet 303 comprend un champ d'acquittement qui indique si le paquet 365 a été reçu correctement ou non au noeud primaire et le paquet 304 comprend un champ d'acquittement pour le paquet 366. Dans une forme de réalisation, le noeud secondaire ne commence pas à émettre des paquets avant qu'un premier champ d'acquittement ne soit reçu à partir du noeud primaire. Par exemple, le 18 noeud secondaire ne commence pas à émettre le paquet 355 jusqu'à ce que le noeud secondaire reçoive le champ d'acquittement dans le paquet 311. Pour faciliter la synchronisation initiale entre les noeuds primaire et secondaire, les deux noeuds peuvent émettre l'un vers l'autre plusieurs octets de synchronisation séquentiels, avant que le noeud primaire n'émette le paquet 301. La figure 3 illustre un cas dans lequel il y a un "pipeline" de deux paquets entre les noeuds primaire et secondaire. Le paquet 356 contient un champ d'acquittement pour le paquet 301. Si le champ d'acquittement contient un acquittement ACK, le noeud primaire émet le paquet 303. Cependant, si le champ d'acquittement du paquet 356 contient un non acquittement NAK, le noeud primaire peut réassembler et réémettre les paquets 301 et 302. Dans cette forme de réalisation, deux paquets sont réémis lorsqu'un non acquittement NAK est reçu pour le premier des deux paquets, afin de resynchroniser le système. Si le premier des deux paquets n'a pas été reçu correctement, le deuxième paquet peut être réémis sans contrôler si le deuxième paquet a été reçu correctement la première fois qu'il a été émis. Dans une situation dans laquelle l'erreur dans le premier paquet était occasionnée par une perte de synchronisation entre les deux noeuds, le deuxième paquet contiendra probablement des erreurs, ce qui fait que le deuxième paquet est réémis préventivement. Le noeud qui a émis le non acquittement NAK réémettra également les deux derniers paquets qu'il a émis avant d'émettre le non acquittement NAK. La figure 3 est décrite comme étant un pipeline de deux paquets entre les noeuds primaire et secondaire, du fait qu'un champ d'acquittement est reçu pour un paquet donné seulement après qu'un autre paquet a été émis. Le temps aller et retour entre les noeuds primaire et secondaire est égal ou légèrement inférieur au temps exigé pour émettre un paquet - c'est-à-dire que le noeud primaire commencera à recevoir le paquet 365 avant que le noeud primaire n'ait terminé d'émettre le paquet 301. Le temps aller et retour dépend de façon caractéristique du retard de propagation sur une liaison et du temps de traitement à un noeud. Des temps aller et retour plus longs (plus longs en temps absolu ou en temps relatif par rapport à la durée d'un paquet) peuvent également être utilisés dans un système et peuvent donner un pipeline qui est plus 19 profond que deux paquets. Des paquets sont émis sensiblement de façon continue entre les noeuds primaire et secondaire indépendamment du fait qu'il y ait ou non des messages à placer dans les champs de données des paquets. Les paquets sont émis dans un mode de verrouillage mutuel, comme représenté sur la figure 3. L'émission en verrouillage mutuel de paquets de longueur fixée fait apparaître un décalage de phase fixé entre les paquets reçus à un noeud et les paquets émis par le noeud. Le noeud reçoit un paquet provenant d'un noeud distant qui contient un acquittement signalant la réception sans erreur d'un paquet émet précédemment, au bout d'une durée prédéterminée après l'émission du paquet émis précédemment. L'émission continue de paquets verrouillés mutuellement permet des communications à grande largeur de bande et faible latence, avec une synchronisation précise entre noeuds. De plus, l'émission continue de paquets permet au système de calculer le taux d'erreurs de bit (BER pour "Bit Error Rate") d'une connexion entre noeuds, d'une manière exacte et sensiblement continue. Comme représenté sur la figure 4, lorsque le noeud secondaire reçoit un paquet 411 provenant du noeud primaire et détermine qu'il s'est produit une erreur de transmission sous l'effet de laquelle les données dans le paquet 411 ont été corrompues, le noeud secondaire termine l'émission d'un paquet et, au lieu d'émettre un paquet suivant, émet une séquence de non acquittement NAK et resynchronisation 456 vers le noeud primaire. La séquence de resynchronisation 456 est émise pour rétablir la synchronisation entre les noeuds primaire et secondaire, du fait qu'une raison pour laquelle le paquet 411 a peu être corrompu est que la synchronisation entre les noeuds primaire et secondaire a pu être diminuée ou perdue. La séquence de resynchronisation peut consister en champs de synchronisation et champs de liaison alternés, le champ de liaison pouvant être un code prédéterminé tel que OxA3. Dans une forme de réalisation, quatre octets de liaison doivent être reçus avant qu'un noeud soit considéré comme resynchronisé. Le noeud primaire reçoit une séquence de non acquittement NAK et resynchronisation 466 et émet une séquence de resynchronisation 403. Après que le noeud primaire a émis la séquence de resynchronisation 403, le noeud primaire envoie à nouveau les derniers paquets qui ont émis avant la réception du non acquittement NAK. Dans le cas d'un pipeline de N paquets, les N derniers paquets sont réémis. Une fois que le noeud secondaire reçoit un acquittement ACK dans un premier paquet réémis 414, le noeud secondaire commence également à réémettre des paquets. Comme représenté sur la figure 5, lorsque le noeud primaire reçoit un paquet 565 provenant du noeud secondaire et détermine qu'il s'est produit une erreur de transmission sous l'effet de laquelle les données dans le paquet 565 ont été corrompues, le noeud primaire envoie une séquence de non acquittement NAK et resynchronisation, 503, vers le noeud secondaire. Le noeud secondaire reçoit une séquence de non acquittement NAK et resynchronisation, 513, et envoie une séquence de resynchronisation 557. Après que le noeud primaire a émis la séquence de non acquittement NAK et resynchronisation, 503, le noeud primaire envoie à nouveau les derniers paquets qui ont été émis avant de recevoir le paquet corrompu. Une fois que le noeud secondaire reçoit un acquittement ACK dans un premier paquet réémis 514, le noeud secondaire commence également à réémettre des paquets. Un compteur d'erreurs peut conserver la trace du nombre d'erreurs de transmission matérielles qui se produisent dans un noeud. Une interruption peut être activée lorsque le compteur atteint un seuil. Dans une forme de réalisation, le compteur d'erreurs peut être lu par logiciel dans le noeud, et le logiciel peut fixer le seuil d'interruption. La détection et la correction d'erreurs peuvent être prises en charge à un niveau très bas dans ce système, et une couche logicielle travaillant au-dessus de la couche liaison décrite n'a pas besoin de mettre en oeuvre une détection et une correction d"erreurs supplémentaires. La figure 6 illustre un processus 600 exécuté dans un noeud, dans une forme de réalisation. Le noeud commence par recevoir un premier paquet (étape 610) et reçoit un champ d'acquittement dans le premier paquet (étape 615). Le noeud détermine si le champ d'acquittement est un acquittement ACK ou un non acquittement NAK (étape 620). Si le champ d'acquittement est un non acquittement NAK, le noeud émet une séquence de resynchronisation (étape 625) et réémet le paquet auquel le non acquittement NAK reçu correspond, conjointement à 21 des paquets quelconques qui ont été émis après ce paquet (étape 630). Si le champ d'acquittement est un acquittement ACK, le noeud commence à émettre un deuxième paquet (635) et contrôle le premier paquet pour détecter des erreurs (étape 640), par exemple en vérifiant une valeur de CRC dans le paquet. Si des erreurs ont été détectées dans le premier paquet, le noeud termine l'émission du deuxième paquet (étape 645) et émet une séquence de non acquittement NAK et resynchronisation (étape 650). Si aucune erreur n'a été détectée dans le premier paquet, le noeud détermine si un bit de défaut était instauré dans le premier paquet (étape 655). Si un bit de défaut était instauré, le noeud est placé dans un mode de défaut ou état de sécurité (étape 660). Si le bit de défaut n'était pas instauré, ou une fois que le noeud est placé dans un mode de défaut, le noeud termine l'émission du deuxième paquet (étape 665) et commence à émettre un troisième paquet (étape 670). La figure 7 montre un message 700 qui peut être transmis sur la couche liaison décrite dans le contexte des figures 2 à 6 pour communiquer entre des noeuds dans le système. Le message 700 peut également être transmis sur d'autres connexions, par exemple USB, RS- 232 ou IEEE 802.3 (Ethernet). Le même message 700 peut être transmis sur chaque type de connexion, en étant enveloppé dans une enveloppe spécifique à la connexion, de la manière appropriée. Par exemple, un message qui est émis dans les octets allant du sixième octet 206 jusqu'au 37-ième octet 237 du paquet 200 (figure 2), est un message 700 enveloppé dans une enveloppe qu'on décrira ci-dessous dans le contexte de la figure 8. Du fait qu'un format commun est utilisé dans l'ensemble du système pour le message 700, le message 700 peut être transmis à tout noeud dans le système sans traduction. Le message 700 comprend de multiples octets 701 à 708. Les six premiers octets 701 à 706 du message 700 forment un en-tête et les derniers octets 707 à 708 forment un corps de message. Le corps de message dans les derniers octets 707 à 708 peut avoir une longueur variable (des octets entre l'octet 707 et l'octet 708 ne sont pas représentés). Le premier octet 701 de l'en-tête inclut un champ de total de contrôle pour les octets suivants. Le deuxième octet 702 inclut un champ d'ordre qui peut inclure, par exemple, un ordre de synchronisation ou un ordre de contrôle de configuration. Un noeud peut réagir à un ordre émis par un autre noeud (par exemple pour rendre compte de l'état de l'exécution de l'ordre), et le champ d'ordre peut inclure un bit de réponse. Le noeud qui répond peut instaurer le bit de réponse du champ d'ordre dans un message de réponse envoyé au noeud qui a émis l'ordre. Le bit de réponse indique que le message est une réponse à un ordre et ne contient pas un nouvel ordre. Le troisième octet 703 dans le message 700 inclut un champ de source qui indique le noeud à partir duquel le message 700 a été émis. Le quatrième octet 704 inclut un champ de destination qui indique vers quel noeud (ou quels noeuds) le message 700 doit être émis. Le cinquième octet 705 inclut un champ d'état. Un noeud qui répond peut inclure dans le champ d'état une information concernant l'exécution d'un ordre (indiquant par exemple le succès ou l'échec), au moment de l'envoi d'un message de réponse. Le sixième octet 706 comprend un champ de longueur qui indique quelle est la longueur du corps du message 700. Comme représenté sur la figure 8, un message 800 destiné à être transmis en utilisant la couche liaison décrite ci-dessus inclut de multiples octets 801 à 810. Les quatre premiers octets 801 à 804 forment un en-tête, les quatre derniers octets 807 à 810 forment une queue, et les octets du milieu 805 à 806 forment un corps qui contient le message 700 (figure 7). Le premier octet 801 de l'en-tête inclut un champ de longueur qui indique quelle est la longueur du corps du message. Le deuxième octet 802 de l'en-tête inclut un champ de type qui peut spécifier un type du message. Le troisième octet 803 de l'en-tête inclut un champ de source qui indique le noeud à partir duquel le message 800 a été émis. Le quatrième octet 804 de l'en-tête inclut un champ de destination qui indique vers quel noeud (ou quels noeuds) le message 800 doit être émis. Les octets du milieu 805 à 806 peuvent avoir une longueur variable (des octets entre l'octet 805 et l'octet 806 ne sont pas représentés) et contiennent le message 700 (figure 7). Le premier octet 807 de la queue peut être un octet de bourrage qui est réservé pour une utilisation future. Le deuxième octet 808 de la queue peut être un champ de numéro de séquence. Les troisième et quatrième octets 809-810 de la 23 queue peuvent être un champ de total de contrôle pour l'en-tête et le corps du message 800. Le champ de numéro de séquence dans le deuxième octet 808 de la queue peut inclure un numéro de séquence pour le message 800 qui est spécifique au canal de priorité sur lequel le message 800 est transmis. Ainsi, le système peut assigner des numéros de séquence à des messages transmis sur un canal de priorité donné, indépendamment des autres canaux de priorité. Le numéro de séquence peut également dépendre du noeud qui forme et commence l'émission du message 800. De cette manière, chaque noeud dans le système peut avoir un numéro de séquence de début différent pour chaque canal de priorité sur le noeud. Le numéro de séquence pour un noeud et un canal de priorité donnés est incrémenté après qu'un message a été émis avec succès à partir de ce noeud particulier sur ce canal de priorité particulier. Le champ de total de contrôle dans les troisième et quatrième octets 809 à 810 de la queue peut être une sommation des octets dans l'en-tête et le corps. Le champ de total de contrôle peut être utilisé pour détecter des erreurs dans le message 800. Le corps du message 800 peut également inclure un total de contrôle par CRC, pour une détection d'erreurs plus robuste. Lorsque le système est mis sous tension, un logiciel dans un noeud maître (par exemple à la console du chirurgien dans un système chirurgical assisté par robot) peut assigner des identificateurs (ID) de noeud à chaque noeud dans le système, et ces identificateurs seront utilisés pour identifier le noeud respectif dans les champs de source et de destination du message 800. Un ou plusieurs identificateurs spéciaux peuvent être réservés et utilisés pour indiquer qu'un message qui inclut cet identificateur spécial dans le champ de destination doit être diffusé vers de multiples noeuds. Le logiciel dans le noeud maître peut interroger les autres noeuds dans le système pour déterminer la version de logiciel que les autres noeuds exécutent. Si un noeud dans le système exécute une version de logiciel inattendue (par exemple la version qui ne concorde pas avec la version du noeud maître ou ne concorde pas avec une information de version exigée qui est stockée dans l'unité de commande maîtresse), 24 un défaut peut être déclenché, et les noeuds dans le système peuvent être placés dans un état de sécurité jusqu'à ce qu'un opérateur charge dans le noeud la version de logiciel correcte, ou remplace le noeud par un noeud différent dans lequel la version de logiciel correcte est installée. Lorsqu'un défaut se produit dans le système, la cause du défaut est stockée de façon caractéristique dans un journal d'erreurs dans le noeud où le défaut s'est produit. Une information sur la cause du défaut est également transmise de façon caractéristique au noeud maître pour être également consignée dans un journal dans celui-ci. Dans une forme de réalisation, un noeud peut inclure un port pour communiquer en utilisant la couche liaison décrite ci-dessus, un port USB, un port RS-232 et un port Ethernet. Certains ou la totalité des ports peuvent être utilisés pour communiquer avec d'autres noeuds, et certains ou la totalité des ports peuvent être utilisés pour connecter un équipement qui teste ou actualise le système. Lorsqu'un équipement qui teste ou actualise le système est connecté à un port, le système peut exiger que l'équipement fournisse un mot de passe, pour la sécurité. Des messages peuvent être utilisés pour la maintenance et l'actualisation du système. Par exemple, des messages peuvent être utilisés pour transmettre des actualisations de logiciel à un noeud à partir d'un autre noeud ou à partir d'un équipement d'actualisation (par exemple un ordinateur portable) couplé à l'un des noeuds. Un équipement de diagnostic ou d'actualisation qui est couplé à un noeud peut communiquer avec ce noeud et peut également communiquer avec d'autres noeuds dans le système en utilisant le noeud auquel l'équipement est connecté, pour envoyer des messages au noeud désiré (par exemple en spécifiant le noeud désiré dans le champ de destination du message 800). L'utilisation d'un format commun pour le message 700 dans l'ensemble du système permet à l'équipement de diagnostic ou d'actualisation de communiquer très simplement avec n'importe quel noeud dans le système. Des modes de réalisation de l'invention et toutes les opérations fonctionnelles décrits dans cette description peuvent être mis en oeuvre dans des circuits électroniques numériques, ou dans un logiciel, un microprogramme ou un matériel d'ordinateur, ceci incluant les structures exposées dans cette description et leurs structures équivalentes, ou dans des combinaisons d'un ou plusieurs d'entre eux. Des modes de réalisation de l'invention peuvent être mis en oeuvre sous la forme d'un ou plusieurs produits programmes d'ordinateur, c'est-à-dire un ou plusieurs modules d'instructions de programme d'ordinateur codées sur un support lisible par ordinateur, pour l'exécution par un appareil de traitement de données, ou pour la commande du fonctionnement de celui-ci. Le support lisible par ordinateur peut êtreun dispositif de stockage lisible par machine, un substrat de stockage lisible par machine, un dispositif de mémoire, une composition de matière produisant un signal qui se propage et est lisible par machine, ou une combinaison d'un ou plusieurs d'entre eux. Le terme "appareil de traitement de données" englobe tous les appareils, dispositifs et machines pour traiter des données, incluant par exemple un processeur programmable, un ordinateur ou de multiples processeurs ou ordinateurs. L'appareil peut inclure, en plus du matériel, un code qui crée un environnement d'exécution pour le programme d'ordinateur en question, par exemple un code qui constitue un microprogramme de processeur, une pile de protocoles, un système de gestion de base de données, un système d'exploitation ou une combinaison d'un ou plusieurs d'entre eux. Un signal qui se propage est un signal généré artificiellement, par exemple un signal électrique, optique ou électromagnétique généré par une machine, qui est généré de façon à coder de l'information pour l'émission vers un appareil récepteur approprié. Un programme d'ordinateur (qu'on appelle également un programme, logiciel, application logicielle, script ou code) peut être écrit dans n'importe quelle forme de langage de programmation, incluant des langages compilés ou interprétés, et il peut être déployé sous n'importe quelle forme, comprenant la forme d'un programme autonome ou la forme d'un module, composant, sous-programme ou autre unité convenant pour l'utilisation dans un environnement informatique. Un programme d'ordinateur ne correspond pas nécessairement à un fichier dans un système de fichiers. Un programme peut être stocké dans une partie d'un fichier qui contient d'autres programmes ou données (par exemple un ou plusieurs scripts stockés dans un document en langage de balisage), dans un seul fichier dédié au programme en question, ou dans de multiples fichiers coordonnés (par exemple des fichiers qui stockent un ou 26 plusieurs modules, sous-programmes ou parties de code). Un programme d'ordinateur peut être déployé pour être exécuté sur un seul ordinateur ou sur de multiples ordinateurs qui sont situés à un seul site ou sont répartis à travers de multiples sites et interconnectés par un réseau de communication. Les processus et séquences logiques décrits dans cette description peuvent être accomplis par un ou plusieurs processeurs programmables exécutant un ou plusieurs programmes d'ordinateur pour accomplir des fonctions en travaillant sur des données d'entrée et en générant de l'information de sortie. Les processus et séquences logiques peuvent également être accomplis par des circuits logiques spécialisés, par exemple un réseau de portes programmables par l'utilisateur ou FPGA (Field Programmable Gate Array) ou un circuit intégré à application spécifique ou ASIC (Application-Specific Integrated Circuit), et un appareil peut également être réalisé sous la forme d'un tel circuit logique. Des processeurs convenant pour l'exécution d'un programme d'ordinateur comprennent, à titre d'exemple, à la fois des microprocesseurs généraux et spécialisés, et un ou plusieurs processeurs quelconques de n'importe quelle sorte d'ordinateur. De façon générale, un processeur recevra des instructions et des données provenant d'une mémoire morte ou d'une mémoire vive, ou des deux. Les éléments essentiels d'un ordinateur sont un processeur pour exécuter des instructions et un ou plusieurs dispositifs de mémoire pour stocker des instructions et des données. De façon générale, un ordinateur comprendra également un ou plusieurs dispositifs de stockage de masse pour stocker des données, par exemple des disques magnétiques, magnéto-optiques ou optiques, ou sera couplé fonctionnellement pour recevoir des données à partir de tels dispositifs de stockage de masse, ou pour transférer des données vers eux, ou les deux. Cependant, un ordinateur ne doit pas nécessairement avoir de tels dispositifs. En outre, un ordinateur peut être embarqué dans un autre dispositif, par exemple un téléphone mobile, un assistant numérique personnel (PDA pour "Personal Digital Assistant"), un lecteur audio mobile, un récepteur GPS (Global Positioning System), pour n'en citer que quelques uns. Des supports lisibles par ordinateur convenant pour stocker des instructions de programme et des données d'ordinateur incluent toutes les formes de mémoire, supports et dispositifs de mémoire de type non volatil, incluant à titre d'exemple des dispositifs de mémoire à semiconducteur, par exemple des dispositifs EPROM, EEPROM et de mémoire flash; des disques magnétiques, par exemple des disques durs internes ou des disques amovibles; des disques magnéto-optiques; et des disques CDROM et DVD-ROM. Le processeur et la mémoire peuvent comporter en supplément des circuits logiques spécialisés, ou être incorporés dans ceux-ci. Pour permettre une interaction avec un utilisateur, des modes de réalisation de l'invention peuvent être mis en oeuvre sur un ordinateur ayant un dispositif de visualisation, par exemple un moniteur à tube cathodique ou à cristaux liquides, pour présenter de l'information à l'utilisateur, et un clavier et un dispositif de pointage, par exemple une souris ou une boule de commande, au moyen desquels l'utilisateur peut introduire de l'information dans l'ordinateur. D'autres sortes de dispositifs peuvent également être utilisés pour permettre une interaction avec un utilisateur; par exemple, un retour présenté à l'utilisateur peut consister en n'importe quelle forme de retour perceptible, par exemple un retour visuel, un retour auditif ou un retour tactile; et de l'information d'entrée provenant de l'utilisateur peut être reçue sous n'importe quelle forme, incluant une information d'entrée acoustique, vocale ou tactile. Bien que cette description contienne de nombreux éléments spécifiques, ceux-ci ne doivent pas être interprétés comme des limitations du cadre de l'invention ou de ce qui peut être revendiqué, mais plutôt comme des descriptions de caractéristiques spécifiques à des modes de réalisation particuliers de l'invention. Certaines caractéristiques qui sont décrites dans cette description dans le contexte de modes de réalisation séparés peuvent également être mises en oeuvre en combinaison dans un seul mode de réalisation. Inversement, diverses caractéristiques qui sont décrites dans le contexte d'un seul mode de réalisation peuvent également être mises en oeuvre séparément dans de multiples modes de réalisation, ou selon n'importe quelle sous-combinaison appropriée. En outre, bien que des caractéristiques puissent être décrites ci-dessus comme agissant dans certaines combinaisons et même revendiquées initialement comme telles, une ou plusieurs caractéristiques tirées d'une combinaison revendiquée peuvent dans certains cas être extraites de la combinaison, et la combinaison revendiquée peut porter sur une sous-combinaison ou une variante d'une sous-combinaison. De façon similaire, bien que des opérations soient représentées dans les dessins dans un ordre particulier, ceci ne doit pas être considéré comme une obligation que de telles opérations soient accomplies dans l'ordre particulier représenté ou dans un ordre séquentiel, ou que toutes les opérations illustrées soient accomplies, pour obtenir des résultats souhaitables. Dans certaines circonstances, un traitement multitâche et parallèle peut être avantageux. En outre, on ne doit pas considérer que la séparation de divers composants de système dans les modes de réalisation décrits ci-dessus exige une telle séparation dans tous les modes de réalisation, et il faut noter que les composants de programme et systèmes décrits peuvent de façon générale être intégrés ensemble en un seul produit logiciel ou incorporés dans de multiples produits logiciels. On a donc décrit des modes de réalisation particuliers de l'invention. D'autres modes de réalisation entrent dans le cadre des revendications suivantes. Par exemple, les actions énumérées dans les revendications peuvent être effectuées dans un ordre différent et produire néanmoins des résultats souhaitables. Les procédés, systèmes et appareils décrits ci-dessus peuvent être utilisés avec divers mécanismes de transport physique, incluant des fibres optiques (fonctionnant par exemple à 160 Mbit/s), la transmission de signaux différentiels à basse tension (fonctionnant par exemple à 122 Mbit/s), et des fils de fond de panier pour une transmission asynchrone et une transmission série synchrone à partir d'une source. Dans une forme de réalisation, des paquets corrompus ne doivent pas nécessairement être réémis lorsque les paquets contiennent des données qui peuvent tolérer des erreurs. Par exemple, des parasites occasionnels dans un train vidéo ou audio sont acceptables. Une détecteur d'erreur et une resynchronisation peuvent néanmoins être utilisées dans cette forme de réalisation pour permettre une reprise rapide, réalisée par matériel, en cas d'erreurs de synchronisation
L'invention propose des procédés, des systèmes et des produits programmes d'ordinateur pour émettre des données de première priorité et des données de deuxième priorité. Les données de première priorité et les données de deuxième priorité sont stockées dans des tampons de données séparés (182-1, 182-3), et une logique d'émission (178) couplée aux tampon de données (182-1, 182-3) et à une liaison de données (186) commande l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité.
1. Système chirurgical assisté par robot, comprenant : un processeur programmable (174) pouvant fonctionner de façon à exécuter des instructions; un premier tampon de données (182-1) couplé au processeur programmable (174), le processeur programmable pouvant fonctionner de façon à transférer des données de première priorité vers le premier tampon de données (182-1) en réponse aux instructions, le premier tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité; un deuxième tampon de données (182-3) couplé au processeur programmable (174), le processeur programmable pouvant fonctionner de façon à transférer des données de deuxième priorité vers le deuxième tampon de données (182-3) en réponse aux instructions, le deuxième tampon de données étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de deuxième priorité; une liaison de données (186); et une logique d'émission (178) couplée aux premier (182-1) et deuxième (182-3) tampons et à la liaison de données (186), la logique d'émission (178) pouvant fonctionner de façon à émettre sur la liaison de données (186), les données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité, conformément à un protocole de messagerie. 2. Système chirurgical assisté par robot selon la 1, dans lequel les données de première priorité incluent des ordres pour commander le mouvement d'un bras de robot; et les données de deuxième priorité incluent au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreur. 3. Système chirurgical assisté par un robot selon la 1, comprenant en outre : un troisième tampon de données (182-2) couplé au processeur programmable (174), le processeur programmable (174) pouvant fonctionner de façon à transférer des données de troisième priorité vers le troisième tampon de données (182-2) en réponse aux instructions, le troisième tampon de données (182-2) étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de troisième 30 priorité; et dans lequel les données de première priorité sont des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité sont des données de faible priorité, et les données de troisième priorité sont des données de priorité moyenne. 4. Système chirurgical assisté par robot selon la 3, dans lequel le protocole de messagerie exige que la logique d'émission (178) émette les données de première priorité provenant du premier tampon de données (182-1) de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité provenant du deuxième tampon de données (182-3). 5. Système chirurgical assisté par robot selon la 4, dans lequel le protocole de messagerie exige en outre que la logique d'émission (178) émette les données de première priorité provenant du premier tampon de données (182-1) de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité provenant du troisième tampon de données (182-2). 6. Système chirurgical assisté par robot selon la 5, dans lequel le protocole de messagerie exige en outre que la logique d'émission (178) émette les données de troisième priorité provenant du troisième tampon de données (182-2) de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité provenant du deuxième tampon de données (182-3). 7. Système chirurgical assisté par robot selon la 4, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprend l'émission de toute donnée de première priorité disponible avant toute donnée de deuxième priorité disponible. 8. Système chirurgical assisté par robot selon la 4, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprend l'allocation d'un plus grand nombre de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles qu'aux données de deuxième priorité disponibles. 9. Système chirurgical assisté par robot selon la 1, dans lequel le processeur programmable (174) inclut la logique d'émission (178). 10. Procédé comprenant les étapes suivantes : fournir un système chirurgical assisté par robot qui comprend une multiplicité de noeuds (110, 120, 130), la multiplicité de noeuds incluant au moins un noeud d'émission (170) couplé par une liaison de données (186) à un noeud de réception, et, au noeud d'émission : générer des données de première priorité et des données de deuxième priorité; placer les données de première priorité dans un premier tampon de données (182-1), le premier tampon de données (182-1) étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité; placer les données de deuxième priorité dans un deuxième tampon de données (182-3), le deuxième tampon de données (182-3) étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de deuxième priorité; et émettre les données de première priorité et les données de deuxième priorité sur la liaison de données (186) à partir des premier (182-1) et deuxième (182-3) tampons de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. 11. Procédé selon la 10, comprenant en outre, au noeud d'émission (170), les opérations suivantes : générer des données de troisième priorité, les données de première priorité étant des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité étant des données de faible priorité et les données de troisième priorité étant des données de priorité moyenne; placer les données de troisième priorité dans un troisième tampon de données (182-2), le troisième tampon de données (182-2) étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de troisième priorité; et émettre les données de troisième priorité sur la liaison de données, à partir du troisième tampon de données (182-2), les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité, et les données de troisième priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. 12. Procédé selon la 10, comprenant en outre, aunoeud d'émission (170), l'étape consistant à identifier un protocole de messagerie, l'émission de façon privilégiée incluant l'émission de façon privilégiée conformément au protocole de messagerie. 13. Procédé selon la 10, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprend l'émission de toute donnée de première priorité disponible avant toute donnée de deuxième priorité disponible. 14. Procédé selon la 10, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprend l'allocation d'un plus grand nombre de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles qu'aux données de deuxième priorité disponibles. 15. Procédé selon la 10, dans lequel les données de première priorité incluent des messages critiques vis-à-vis du temps. 16. Procédé selon la 10, dans lequel les données de deuxième priorité incluent au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreurs. 17. Produit programme d'ordinateur, matérialisé dans un support lisible par ordinateur inclus dans un noeud d'émission (170) d'un système chirurgical assisté par robot, le noeud d'émission (170) étant couplé par une liaison de données (186) à un noeud de réception, le support lisible par ordinateur comprenant des instructions pouvant être exécutées pour faire en sorte qu'un processeur programmable (174) effectue les opérations suivantes : générer des données de première priorité et des données de deuxième priorité; placer les données de première priorité dans un premier tampon de données (182-1), le premier tampon de données (182-1) étant prévu pour l'utilisation avec seulement les données de première priorité; placer les données de deuxième priorité dans un deuxième tampon de données (182-3), le deuxième tampon de données (182-3) étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de deuxième priorité; etémettre les données de première priorité et les données de deuxième priorité sur une même liaison de données (186) à partir des premier (182-1) et deuxième (182-3) tampons de données, les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. 18. Produit programme d'ordinateur selon la 17, comprenant en outre des instructions pouvant être exécutées pour effectuer les opérations suivantes : générer des données de troisième priorité, les données de première priorité étant des données de priorité élevée, les données de deuxième priorité étant des données de faible priorité et les données de troisième priorité étant des données de priorité moyenne; placer les données de troisième priorité dans un troisième tampon de données (182-2), le troisième tampon de données (182-2) étant prévu pour l'utilisation avec seulement des données de troisième priorité; et émettre les données de troisième priorité sur la liaison de données (186), à partir du troisième tampon de données (182-2), les données de première priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de troisième priorité, et les données de troisième priorité étant émises de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité. 19. Produit programme d'ordinateur selon la 17, comprenant en outre des instructions pouvant être exécutées pour effectuer les opérations suivantes : identifier un protocole de messagerie, l'émission de façon privilégiée incluant l'émission de façon privilégiée conformément au protocole de messagerie. 20. Produit programme d'ordinateur selon la 17, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprend l'émission de toute donnée de première priorité disponible avant toute donnée de deuxième priorité disponible. 21. Produit programme d'ordinateur selon la 17, dans lequel l'émission des données de première priorité de façon privilégiée par rapport aux données de deuxième priorité comprendl'allocation d'un plus grand nombre de créneaux d'émission aux données de première priorité disponibles qu'aux données de deuxième priorité disponibles. 22. Produit programme d'ordinateur selon la 17, dans lequel les données de première priorité incluent des messages critiques vis-à-vis du temps. 23. Produit programme d'ordinateur selon la 17, dans lequel les données de deuxième priorité incluent au moins une information choisie parmi une information d'état non critique et une information de consignation d'erreur.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 1
H04L 12/56,H04L 1/16
FR2894505
A1
ENSEMBLE D'OUTILLAGE COMPRENANT AU MOINS UN OUTIL ET UN BLOC DE CONTROLE DE L OUTIL, RELIES PAR UNE LIAISON CABLEE ASSURANT LE TRANSFERT D'ALIMENTATION ET DE DONNEES
20,070,615
Ensemble d'outillage comprenant au moins un outil et un bloc de contrôle de l'outil, reliés par une liaison câblée assurant le transfert d'alimentation et de données. Le domaine de l'invention est celui de l'outillage. Plus précisément, l'invention concerne l'outillage industriel, et en particulier, mais non exclusivement, les outillages prévus pour exercer un vissage avec un couple déterminé. Dans le domaine de l'invention, les outils de vissage sont très largement utilisés dans le secteur industriel, que les outils soient fixes (ce qui comprend les outils montés sur machines ou sur les manipulateurs) ou portatifs. Ces outils peuvent intégrer des moyens moteurs électriques ou pneumatiques selon les applications envisagées. Selon une mise en oeuvre répandue de ces outils illustrée par la figure 1, les outils sont reliés par une connectique 2 appropriée à un contrôleur électronique 3 (sous forme d'un coffret relié à une alimentation électrique) permettant de programmer un nombre important de cycles de fonctionnement (par exemple 250 cycles), chaque cycle pouvant être composé de 20 phases de fonctionnement. Ces cycles peuvent être programmés directement à partir d'un clavier que comporte le coffret électronique ou par un logiciel de programmation associé (le ou les coffrets étant alors reliés au système de programmation par un réseau de type terrain, ethernet ou autres). Ces systèmes permettent d'assurer une traçabilité des opérations effectuées par l'outil, en assurant par exemple l'enregistrement de résultats tels que le couple final de vissage, l'angle final de vissage, la date et l'heure des opérations ou encore les courbes représentatives de la qualité (bonne ou mauvaise, en fonction de paramètres prédéterminés) du vissage effectué. L'outil lui-même peut également comporter des moyens d'indications de la qualité de vissage, par exemple en fournissant un compte-rendu Bon/Mauvais visualisable à l'aide de leds. On comprend que les systèmes de ce type permettent d'effectuer une gamme étendue d'opérations de paramétrage et de contrôle. Toutefois, comme cela a été mentionné précédemment, les ensembles d'outillage tels que ceux qui viennent d'être décrits nécessitent le recours à des 5 réseaux de connectique plus ou moins conséquents pour relier les contrôleurs aux outils et, les contrôleurs aux matériels de programmation. Ces réseaux connectiques comprennent des câbles du type multiconducteurs, généralement assez gros et chers, ce qui tend à : augmenter le coût global de l'ensemble d'outillage correspondant ; nuire à la maniabilité de l'outil. De plus, des dispositifs optionnels ajoutés sur l'outil (lecteur de codes à barres, système de lecture d'étiquette radio fréquence, ...) demandent des liaisons supplémentaires, qui sont soit passées sur un deuxième câble, soit intégrées dans le câble principal, mais au prix de l'ajout de conducteurs. 15 Certaines réalisations permettent de transférer sur liaison série, plusieurs de ces signaux (accès mémoire, boutons, ...) mais en aucun cas l'alimentation de l'électronique nécessaire au fonctionnement de la carte électronique implantée dans l'outil. Bien entendu, ces réseaux connectiques impliquent des contraintes en 20 termes d'installation et d'implantation, ceci d'autant plus dans des environnements industriels encombrés et/ou soumis à des perturbations électromagnétiques. On comprend que ces contraintes peuvent se traduire par une augmentation du coût d'exploitation. 25 De plus, dans certaines applications industrielles, le nombre d'outils sur site peut atteindre un nombre important, ce qui tend à alourdir considérablement l'installation, la maintenance et le suivi des réseaux de connectique. En outre, ce type de mise en oeuvre ne va pas dans le sens d'une grande souplesse lorsqu'il s'agit de réorganiser l'implantation d'un site. 30 Selon une autre technique connue, l'outil est relié au secteur électrique de 10 façon à alimenter une électronique de commande intégrée à l'outil. Dans ce cas, l'outil dispose d'un petit afficheur et de quelques boutons de commande. Toutefois, les outils de ce type ne permettent de paramétrer qu'un nombre limité de fonctions. Ceci est notamment dû au fait que l'espace disponible sur l'outil pour l'afficheur et les boutons de commande est nécessairement limité. Par conséquent, on ne dispose pas avec ces outils de moyens simples permettant d'effectuer un paramétrage complet et/ou de visualiser des données de fonctionnement (résultat de serrage, diagnostic de panne...). En effet, ces outils n'intègrent pas de moyens de raccordement autres que ceux permettant leur alimentation électrique. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique de liaison entre les outils et les blocs de contrôle qui soit notablement moins chère et plus simple à mettre en oeuvre que les réseaux de connectique de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique de liaison dont les effets sur la maniabilité des outils soient limités. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique de liaison qui soit compatible avec l'ajout et/ou des évolutions de fonctions sur l'outil. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique de liaison qui soit simple de conception et qui puisse être mise en oeuvre avec des composants courants. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un ensemble d'outillage comprenant au moins un outil incluant des moyens moteurs reliés à une alimentation électrique et des moyens de commande et/ou de contrôle embarqués desdits moyens moteurs, ledit ensemble comprenant au moins un bloc de contrôle distinct dudit outil et incluant des moyens de commande primaires destinés à communiquer avec lesdits moyens de commande et/ou de contrôles embarqués, ledit bloc de contrôle incluant au moins une alimentation électrique, une liaison câblée reliant ledit outil audit bloc de contrôle, caractérisé en ce que ladite liaison câblée est prévue pour transférer du courant électrique dudit bloc de contrôle au moins auxdits moyens de commande et/ou de contrôle et pour transférer des données entre lesdits moyens de commande primaires et lesdits moyens de commande embarqués. De cette façon, on peut mettre en oeuvre, entre les outils et les blocs de contrôle, une liaison câblée qui soit notablement plus simple et moins coûteuse que les câbles multiconducteurs de l'art antérieur. Une liaison câblée selon l'invention assure donc tant l'alimentation des composants électriques de l'outil que le transfert de données. Comme cela va apparaître plus clairement par la suite, une telle technique de liaison permet de passer tous les signaux de contrôle de l'outil, ainsi que l'alimentation de la carte électronique à travers quatre fils seulement. Le câble complet ne comporte donc plus que quatre fils pour l'alimentation du moteur (trois phases et une masse) et quatre fils pour la liaison numérique et l'alimentation de l'électronique embarquée de l'outil. Comparée aux câbles multiconducteurs classiquement mis en oeuvre, une liaison câblée selon l'invention peut présenter une section de dimensions réduites, ce qui améliore la maniabilité de l'outil ou à tout le moins limite les effets négatifs sur celle-ci. Selon une solution préférée, ladite liaison câblée est du type Power Over Ethernet . Une telle technologie, permet de superposer et de passer sur un même support filaire : l'alimentation de la carte de l'outil : 48V 350 mA sur quatre fils (deux paires torsadées) ; - les données numériques sur un support filaire (deux paires de fils torsadées) adapté à une liaison fiabilisée. De plus, cette technologie permet d'utiliser des composants électroniques intégrés et standard, ainsi qu'un protocole de communication également standard. Selon une solution avantageuse, ledit outil comprend des moyens embarqués de numérisation desdites données. Ainsi, l'ensemble des données nécessaires au contrôle de l'outil (signaux des boutons de commande, signaux du capteur de position du rotor du moteur, mesure de couple, ...) est numérisé dans celui-ci. Dans ce cas, lesdits moyens embarqués de numérisation sont préférentiellement reliés à l'un au moins des organes appartenant au groupe suivant : capteur (s) de couple ; bouton (s) de commande ; capteur de position desdits moyens moteur. On note que la liaison câblée selon l'invention permet le transfert de données simultanées, en particulier sous formes numériques, et que, par conséquent, tout composant susceptible d'émettre un signal ou une donnée peut communiquer avec le bloc de contrôle. En d'autres termes, une telle liaison est adaptée pour le transfert d'un nombre important de données entre le bloc de contrôle et l'outil, quelque soit le nombre de composants et/ou la configuration de l'outil. En outre, le transfert des données sous forme numérique assure une liaison fiabilisée entre les moyens de commande primaire du bloc de contrôle et les moyens de commande et/ou de contrôle embarqués dans l'outil. L'invention peut ainsi être appliquée à des outils différents, voire qui évoluent. Selon une caractéristique avantageuse, ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire destinée à relier une alimentation basse tension 30 intégrée audit bloc de contrôle à une alimentation desdits moyens de commande et/ou de contrôle embarqués dans ledit outil. Selon une autre caractéristique avantageuse, ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire destinée au transfert des données entre lesdits moyens de commande primaires et lesdits moyens de commande embarqués. Avantageusement, cette liaison filaire est la même que celle reliant l'alimentation basse tension du bloc de contrôle et l'alimentation des moyens de commande et/ou de contrôle embarqués dans l'outil. Selon encore une autre caractéristique avantageuse, ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire destinée à relier une alimentation de puissance intégrée audit bloc de contrôle auxdits moyens moteur dudit outil. Selon un mode de réalisation préférentiel, ledit outil est un outil de vissage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue d'un ensemble d'outillage du type de ceux auxquels s'applique l'invention ; - la figure 2 est une vue sous forme de représentation fonctionnelle d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention. En référence à la figure 2, l'ensemble d'outillage auquel s'applique l'invention comprend un outil 1 relié par une liaison câblée 21, 22 à un bloc de contrôle 3. L'outil 1 comprend des moyens moteur 11 (un moteur électrique) et des moyens de commande et/ou de contrôle embarqués 12 sous forme d'un microcontrôleur. Le bloc de commande inclut quant à lui des moyens de commande primaires 31, sous forme d'un microprocesseur, destinés à communiqués avec le microcontrôleur 12, et une alimentation électrique 32, 33. Selon le présent mode de réalisation, l'outil est un outil de vissage, le moteur électrique 11 étant associé à un système de réduction 13 associé, de façon connue en soi, à un capteur de couple 14, et le bloc de contrôle 3 est un contrôleur de vissage tel que celui décrit en référence à l'art antérieur. Selon le principe de l'invention, la liaison câblée 21, 22 entre l'outil 1 et le bloc de contrôle 3 assure le transfert : de courant électrique du bloc de contrôle aux moyens moteurs 11 et aux moyens de commande et/ou de contrôle embarqués 12 (par la liaison 21) ; - de données entre les moyens de commande primaires 31 et les moyens de commande et/ou de contrôle embarqués 12, ainsi que de courant électrique aux moyens de commande et/ou de contrôle embarqués 12 (par la liaison 22). Selon une solution préférée, la liaison câblée 22 est du type Power Over Ethernet , l'outil 1 et le bloc de contrôle 3 intégrant chacun un adaptateur Power Over Ethernet , respectivement 15, 34. On rappelle que le terme Power Over Ethernet , correspond à une norme (802.3af) qui définit, par ce terme, le fait de transférer du courant électrique et des données. Les câbles utilisés par cette technologie sont des câbles courants du type RJ45, catégorie 3 ou 5. On note que le microcontrôleur de commande 12 est prévu pour assurer la numérisation des données provenant des différents organes de l'outil, tel que le capteur du couple 14. Le microcontrôleur de commande 12 peut également être paramétré pour traiter des données transmises par : un ou plusieurs boutons de commande 16 de 1"outil ; un capteur de position 17 du rotor du moteur ; Tel que cela apparaît, la liaison câblée se décompose en deux liaisons : 5 10 15 - une liaison 21 comprenant quatre fils (trois phases et une masse) pour relier l'alimentation électrique de puissance 32 intégrée au bloc moteur aux moyens moteurs 11 ; une liaison 22 constituée en l'occurrence par deux paires de fils torsadés assurant : la liaison entre l'alimentation basse tension (48V ; 350 mA) du bloc de contrôle et l'alimentation 18 de l'outil associée aux moyens de commande et/ou de contrôle embarqués 12 ; - le transfert de données entre les moyens de commande primaires 31 et les moyens de commandes et/ou de contrôle 12 embarqués dans l'outil 1. On comprend donc que l'invention permet l'alimentation et le transfert de données entre les moyens de commande et/ou de contrôle embarqués dans l'outil et le bloc de contrôle par une simple liaison Ethernet. 20
L'invention a pour objet un ensemble d'outillage comprenant au moins un outil (1) incluant des moyens moteurs (11) reliés à une alimentation électrique et des moyens de commande et/ou de contrôle (12) embarqués desdits moyens moteurs (11), ledit ensemble comprenant au moins un bloc de contrôle (3) distinct dudit outil (1) et incluant des moyens de commande primaires (31) destinés à communiquer avec lesdits moyens de commande et/ou de contrôles embarqués (12), ledit bloc de contrôle (3) incluant au moins une alimentation électrique (32), une liaison câblée reliant ledit outil (1) audit bloc de contrôle (3), caractérisé en ce que ladite liaison câblée est prévue pour transférer du courant électrique dudit bloc de contrôle (3) au moins auxdits moyens de commande et/ou de contrôle (12) et pour transférer des données entre lesdits moyens de commande primaires (32) et lesdits moyens de commande embarqués (12).
1. Ensemble d'outillage comprenant au moins un outil (1) incluant des moyens moteurs (11) reliés à une alimentation électrique et des moyens de commande et/ou de contrôle (12) embarqués desdits moyens moteurs (11), ledit ensemble comprenant au moins un bloc de contrôle (3) distinct dudit outil (1) et incluant des moyens de commande primaires (31) destinés à communiquer avec lesdits moyens de commande et/ou de contrôles embarqués (12), ledit bloc de contrôle (3) incluant au moins une alimentation électrique (32), une liaison câblée reliant ledit outil (1) audit bloc de contrôle (3), caractérisé en ce que ladite liaison câblée est prévue pour transférer du courant électrique dudit bloc de contrôle (3) au moins auxdits moyens de commande et/ou de contrôle (12) et pour transférer des données entre lesdits moyens de commande primaires (31) et lesdits moyens de commande embarqués (12). 2. Ensemble d'outillage selon la 1, caractérisé en ce que ladite liaison câblée est du type Power Over Ethernet . 3. Ensemble d'outillage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit outil (1) comprend des moyens embarqués de numérisation desdites données. 4. Ensemble d'outillage selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens embarqués de numérisation sont reliés à l'un au moins des organes appartenant au groupe suivant : - capteur (s) de couple (14) ; bouton (s) de commande (16) ; capteur de position desdits moyens moteur (17). 5. Ensemble d'outillage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire (22) destinée à 30 relier une alimentation basse tension (33) intégrée audit bloc de contrôle (3) àune alimentation (18) desdits moyens de commande (12) et/ou de contrôle embarqués dans ledit outil (1). 6. Ensemble d'outillage selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire (22) destinée au transfert des données entre lesdits moyens de commande primaires (31) et lesdits moyens de commande embarqués (12). 7. Ensemble d'outillage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite liaison câblée comprend au moins une liaison filaire (21) destinée à relier une alimentation de puissance (32) intégrée audit bloc de contrôle (3) auxdits moyens moteur (11) dudit outil (1). 8. Ensemble d'outillage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit outil (1) est un outil de vissage.
B
B25
B25B
B25B 21,B25B 23
B25B 21/00,B25B 23/147
FR2890645
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION D'ENERGIE POUR UN AVION.
20,070,316
La présente invention concerne un , notamment un avion quadrimoteur. Plus précisément, ledit dispositif est destiné à protéger l'avion contre des situations de basse énergie (faible vitesse, haute incidence, fai- ble poussée moteur) qui peuvent mettre en péril la sécurité de l'avion, notamment près du sol. Généralement, un tel dispositif comporte, de façon usuelle: des moyens de commande déclenchables, pour activer, lorsqu'ils sont déclenchés, une fonction de protection consistant à commander auto-matiquement lesdits moteurs afin qu'ils fournissent chacun une poussée maximale; et des moyens de déclenchement pour surveiller automatiquement une pluralité de paramètres et pour déclencher automatiquement lesdits moyens de commande lorsque des conditions de déclenchement dépen- dant desdits paramètres sont réalisées. Toutefois, en raison de la génération d'une poussée maximale sur chacun des moteurs de l'avion lors de l'activation de la fonction de protection, il apparaît un problème en cas de panne de l'un de ces moteurs. En effet, dans ce cas, la fonction de protection précitée entraîne une dis- symétrie de poussée, c'est-à-dire que la poussée engendrée d'un côté (sous une aile) de l'avion est beaucoup plus importante que celle engendrée de l'autre côté (sous l'autre aile). Ceci entraîne un mouvement de lacet puis de roulis important qui peut conduire à un contrôle latéral difficile, et donc engendrer un problème de sécurité important, pour l'avion. Aussi, pour éviter une telle situation, un dispositif de protection du type précité, comporte généralement de plus: des moyens de détection pour détecter toutes les pannes desdits moteurs; et des moyens d'inhibition qui sont reliés auxdits moyens de détection et qui sont susceptibles d'inhiber lesdits moyens de déclenchement et 5 donc de désactiver la fonction de protection précitée. De façon usuelle, lesdits moyens d'inhibition sont formés de manière à inhiber les moyens de déclenchement dès que l'un des moteurs est détecté en panne par lesdits moyens de détection, ce qui permet d'éviter les problèmes précités. Toutefois, une telle solution réduit fortement la disponibilité du dispositif de protection de sorte que, dès qu'au moins un moteur est en panne, l'avion ne dispose plus de protection d'énergie. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle concerne un dispositif de protection d'énergie pour un avion qui est muni d'au moins un moteur agencé sur chacune de ses ailes et d'au moins un moteur supplémentaire, dispositif qui présente un domaine d'utilisation étendu, dans lequel la sécurité de l'avion est préservée. A cet effet, selon l'invention, ledit dispositif du type comportant: des moyens de détection pour détecter les pannes desdits moteurs; des moyens de commande déclenchables, pour activer, lorsqu'ils sont déclenchés, une fonction de protection consistant à commander auto- matiquement lesdits moteurs pour qu'ils fournissent une poussée maxi-male; des moyens de déclenchement pour surveiller automatiquement une pluralité de paramètres et pour déclencher automatiquement lesdits moyens de commande lorsque des conditions de déclenchement dépendant desdits paramètres surveillés sont réalisées; et des moyens d'inhibition reliés auxdits moyens de détection et susceptibles d'agir sur lesdits moyens de déclenchement, de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, est remarquable en ce que: lesdits moyens d'inhibition sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsque tous les moteurs qui sont agencés sur une même aile de l'avion sont simultanément en panne; et lesdits moyens de commande sont formés de sorte que, lorsqu'ils sont déclenchés, ils commandent, en fonction du nombre et de la position des moteurs éventuellement en panne, au moins certains des moteurs non en panne, de manière à minimiser une éventuelle dissymétrie de poussée par rapport au fuselage de l'avion. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif conforme à l'invention est appliqué à un avion qui est muni de quatre moteurs agencés par paires sur ses ailes. Dans ce cas, lesdits moyens d'inhibition sont donc formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsque deux moteurs qui sont agencés sur une même aile de l'avion sont simultanément en panne. Ainsi, grâce à l'invention, la fonction de protection d'énergie est inhibée uniquement si deux moteurs situés sur une même aile sont simultanément en panne, une telle situation rendant alors critique pour le contrôle latéral de l'avion la dissymétrie créée, ce qui permet de réduire considérablement le nombre de cas d'inhibition de cette fonction de pro-tection. Par conséquent, le dispositif de protection conforme à l'invention présente un domaine d'utilisation beaucoup plus étendu qu'un dispositif usuel du type précité, en particulier en cas de panne d'un seul moteur ou en cas de panne de deux moteurs qui sont agencés sur des ailes différentes. De plus, grâce à l'invention, les moyens de commande sont formés de manière à minimiser une éventuelle dissymétrie de poussée (par rapport au fuselage de l'avion), comme précisé ci-dessous. Par conséquent, une activation de la fonction de protection ne perturbe pas le contrôle latéral de l'avion. Les caractéristiques précitées permettent donc d'augmenter la sécurité de l'avion, à la fois de façon générale et par rapport à un dispositif de protection d'énergie usuel du type précité. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de commande sont formés de manière à commander (pour obtenir une puissance maxi-male), lorsqu'ils sont déclenchés: lorsqu'aucun moteur n'est en panne, tous les quatre moteurs; lorsqu'un moteur externe est en panne, uniquement les deux moteurs internes de part et d'autre du fuselage; lorsqu'un moteur interne est en panne, uniquement les deux moteurs externes de part et d'autre du fuselage; lorsque les deux moteurs externes sont en panne, les deux moteurs internes de part et d'autre du fuselage; lorsque les deux moteurs internes sont en panne, les deux moteurs externes de part et d'autre du fuselage; et lorsque le moteur interne d'une première aile et le moteur externe de la seconde aile sont en panne, les deux moteurs non en panne. Le dispositif conforme à la présente invention peut également être appliqué à un avion trimoteur qui est muni d'un moteur agencé sur chacune de ses ailes et d'un moteur supplémentaire agencé sur le fuselage. Dans ce cas, avantageusement, lesdits moyens d'inhibition sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsqu'au moins l'un des moteurs qui sont agencés sur les ailes est en panne. En outre, avantageusement, lesdits moyens de déclenchement sont associés à une pluralité de capteurs destinés à mesurer au moins certains des paramètres suivants: l'incidence de l'avion, l'assiette longitudinale de l'avion, la vitesse de tangage de l'avion, la vitesse de l'avion ainsi que son taux de décélération, le nombre de Mach de l'avion, la position de becs et de volets de l'avion, la hauteur radio-altitude de l'avion (hauteur par rapport au sol), la position d'un mini-manche, et des paramètres moteur (régime moteur) permettant de détecter une panne moteur. Les moyens de détection précités et les capteurs précédents peu-vent faire partie d'une seule et même unité de détection. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de déclenchement prennent en compte, comme conditions de déclenchement: des premières conditions relatives à un besoin de déclenchement; et des secondes conditions relatives à une autorisation de déclenchement, qui doivent être simultanément vérifiées pour engendrer le déclenchement. Dans ce cas, avantageusement, lesdites premières conditions sont vérifiées, si au moins l'une des situations suivantes est vérifiée: l'incidence de l'avion est supérieure ou égale à une première valeur d'incidence et une condition d'énergie basse est active depuis une du- rée prédéterminée; l'incidence de l'avion est supérieure ou égale à une seconde valeur d'incidence prédéterminée; un moyen de protection d'incidence est engagé et un manche de commande de l'avion est dans une position proche de la butée à ca- brer; l'assiette de l'avion est supérieure à une valeur d'assiette prédéterminée et le manche de commande est dans une position 'proche de la butée à cabrer. En outre, de façon avantageuse, lesdites secondes conditions sont vérifiées si l'ensemble des situations suivantes sont vérifiées simultanément: la hauteur de l'avion par rapport au sol est supérieure à une valeur de 5 hauteur prédéterminée lors de l'atterrissage; le nombre de Mach de l'avion est inférieur à une valeur prédéterminée de nombre de Mach; et une pluralité de systèmes particuliers de l'avion, tels qu'une unité de référence de données air de type ADR ("Air Data Reference" en an- glais), un système de référence inertielle de type IRS ("Inertial Reference System" en anglais), un radioaltimètre, un rnoyen de détermination de la vitesse air, et un moyen de détermination de l'angle d'incidence, sont valides. Par ailleurs, le dispositif de protection d'énergie conforme à l'invention comporte, de plus, au moins un moyen qui est susceptible d'être actionné par un opérateur et qui est formé de manière à désactiver ladite fonction de protection lorsqu'il est actionné. Ce moyen peut notamment être un bouton-poussoir, un moyen de commande associé à un écran, ou un levier de commande de poussée qui peut par exemple être amené au ralenti. En outre, avantageusement, lesdits moyens de commande sont formés de manière à commander, lorsque la fonction de protection est activée, au moins certains des moteurs non en panne de sorte que ces derniers fournissent chacun une poussée maximale pour un décollage (niveau de poussée appelé "Max Take-Off" en anglais) ou une remise des gaz (ni-veau de poussée appelé "Go-Around" en anglais). Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention. Les figures 2 à 9 illustrent schématiquement un avion, sur lequel sont mis en évidence, le cas échéant, les moteurs en panne, les moteurs 5 dont la poussée n'est pas modifiée, et les moteurs dont la poussée est modifiée conformément à la présente invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1 est un dispositif de protection d'énergie pour un avion A muni de quatre moteurs M1, M2, M3 et M4. Plus précisément, le dispo- sitif 1 est destiné à protéger l'avion A contre des situations de basse énergie (faible vitesse, haute incidence, faible poussée 'moteur) qui peuvent mettre en péril la sécurité de l'avion A, notamment près du sol. Pour ce faire, ledit dispositif 1 est du type usuel comportant: des moyens de détection faisant partie par exernple d'une unité de détection 2, pour détecter toutes les pannes desdits moteurs M1, M2, M3 et M4; des moyens de commande 3 qui sont déclenchables et qui sont formés de manière à activer une fonction de protection lorsqu'ils sont déclenchés. Cette fonction de protection consiste à commander automati-quement lesdits moteurs M1, M2, M3 et M4 de manière à modifier la poussée délivrée afin qu'ils fournissent chacun une poussée maximale. Pour ce faire, lesdits moyens de commande 3 sont reliés par l'intermédiaire de liaisons L à des moyens usuels 4 destinés à modifier la poussée exercée par lesdits moteurs M1, M2, M3 et M4, notamment en modifiant l'alimentation en carburant desdits moteurs; des moyens de déclenchement 6 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 5 et 7 respectivement à ladite unité de détection 2 et auxdits moyens de commande 3 et qui sont formés de manière à surveiller automatiquement une pluralité de paramètres particuliers (précisés ci- après) et à déclencher automatiquement lesdits moyens de commande 3 lorsque des conditions de déclenchement (précisées ci-dessous) dé-pendant desdits paramètres sont réalisées; et des moyens d'inhibition 8 qui sont liés auxdits moyens de déclenche- ment 6, par exemple en étant intégrés dans ces derniers, et qui sont formés de manière à agir sur lesdits moyens de déclenchement 6 de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection. Bien entendu, si la fonction de protection n'est pas activée ou si son activation a été inhibée, les différents moteurs M1 à M4 de l'avion A sont commandés de façon usuelle suivant des ordres usuels engendrés notamment par le pilote de l'avion A. Selon l'invention, notamment pour augmenter le domaine d'utilisa- tion du dispositif 1, tout en préservant la sécurité de l'avion A: lesdits moyens d'inhibition 8 sont formés de manière à inhiber l'activa- tion de ladite fonction de protection (c'est- à-dire à empêcher ou à arrêter la mise en oeuvre de cette fonction), uniquement lorsque deux moteurs qui sont agencés sur une même aile B ou C de l'avion A sont simultanément en panne; et lesdits moyens de commande 3 sont formés de sorte que, lorsqu'ils sont déclenchés par lesdits moyens de déclenchement 6, ils commandent, en fonction du nombre et de la position sur les ailes B et C des moteurs qui sont éventuellement en panne, au moins certains des moteurs qui ne sont alors pas en panne, de manière à simultanément: É obtenir une poussée maximale; et É minimiser une éventuelle dissymétrie de poussée par rapport au fuselage de l'avion A, illustré par un axe X-X sur la figure 2. Ainsi, grâce à l'invention, la fonction de protection est inhibée uniquement si deux moteurs situés sur une même aile E3 ou C de l'avion A sont simultanément en panne, une telle situation rendant impossible la réduction d'une éventuelle dissymétrie de poussée. La caractéristique précédente permet de réduire considérablement le nombre de cas d'inhibition de cette fonction de protection. Par conséquent, le dispositif de protection 1 conforme à l'invention présente un domaine d'utilisation beaucoup plus étendu qu'un dispositif usuel. Il est, en particulier, actif en cas de panne d'un seul moteur ou en cas de panne de deux moteurs qui sont agencés sur des ailes différentes de l'avion A. De plus, grâce à l'invention, les moyens de commande 3 sont formés de manière à minimiser une éventuelle dissymétrie de poussée [par rapport au fuselage (X-X) de l'avion A], comme précisé ci-dessous. Par conséquent, une activation de la fonction de protection ne perturbe pas le contrôle latéral de l'avion A. Les caractéristiques précitées permettent donc d'augmenter la sécurité de l'avion A, à la fois de façon générale et par rapport à un disposi- tif de protection d'énergie usuel. Dans un mode de réalisation particulier, ladite unité de détection 2 comporte une pluralité de capteurs Cl, C2, ..., Cn pour mesurer respectivement au moins certains des paramètres suivants (qui sont surveillés par les moyens de déclenchement 6) : l'incidence de l'avion A, l'assiette longi- tudinale de l'avion A, la vitesse de tangage de l'avion A, la vitesse de l'avion A ainsi que son taux de décélération, le nombre de Mach de l'avion A, la position de becs et de volets de l'avion A, la hauteur radio-altitude de l'avion A (hauteur par rapport au sol), la position d'un mini-manche, et des paramètres moteur (régime moteur) permettant de détecter une panne moteur. En outre, lesdits moyens de déclenchement 6 prennent en compte, comme conditions de déclenchement: - des premières conditions relatives à un besoin de déclenchement de la fonction de protection, qui sont basées sur des paramètres illustrant les actions du pilote et la situation de l'avion A; et des secondes conditions relatives à une autorisation de déclenchement 5 de la fonction de protection, qui sont basées sur des paramètres de l'avion A et de systèmes dudit avion A. Ces premières et secondes conditions doivent être vérifiées simultanément pour engendrer le déclenchement des moyens de commande 3. Dans un mode de réalisation particulier, lesdites premières condi-tions sont vérifiées, si au moins l'une des situations AI, B/, C/ et D/ suivantes est vérifiée: A/ l'incidence de l'avion A est supérieure ou égale à une première valeur d'incidence et une condition d'énergie basse est active depuis une du-rée prédéterminée; B/ l'incidence de l'avion A est supérieure ou égale à une seconde valeur d'incidence prédéterminée; C/ un moyen de protection d'incidence est engagé et le manche de commande est dans une position proche de la butée à cabrer; D/ l'assiette de l'avion A est supérieure à une valeur d'assiette prédéter- minée et le manche de commande est dans une position proche de la butée à cabrer. Concernant la situation A/ précitée, on notera que: l'incidence de l'avion A correspond à la somme d'une incidence avion aavion et d'une valeur dynamique ad. Cette valeur dynamique ad est un terme d'avance de phase qui tient compte de la décélération de l'avion A, de conditions de fort vent ou de la vitesse de tangage de l'avion A, et anticipe ainsi une augmentation à court terme de l'angle d'incidence; ladite première valeur d'incidence est déterminée en tant que compromis entre des contraintes de manoeuvrabilité de l'avion A et l'efficacité de la fonction de protection. Cette première valeur d'incidence dépend par exemple des positions des becs et volets de l'avion A et du nombre de Mach; ladite durée prédéterminée représente un retard qui permet au pilote d'avoir suffisamment de temps pour réagir (à partir d'une première détection d'une condition d'énergie basse qui peut être par exemple uniquement sonore sans effet sur le régime des moteurs) avant le déclen- 1 0 chement de la fonction de protection, qui peut être considérée par le pilote de façon négative, puisqu'elle entraîne souvent une remise des gaz. Concernant la situation B/, ladite seconde valeur d'incidence correspond à une incidence jugée maximale, donnant encore une marge acceptable par rapport à l'incidence de décrochage de l'avion A. Cette seconde valeur d'incidence est supérieure à ladite première valeur d'incidence et peut être déterminée, par exemple, en fonction de la position des becs et des volets ainsi que du nombre de Mach de l'avion A. En outre, lesdites secondes conditions sont vérifiées, si l'ensemble des situations El, F/ et G/ suivantes sont vérifiées simultanément: E/ la hauteur de l'avion A par rapport au sol est supérieure à une valeur de hauteur prédéterminée, lors de l'atterrissage; F/ le nombre de Mach de l'avion A est inférieur à une valeur prédéterminée de nombre de Mach; et G/ une pluralité de systèmes particuliers, tels qu'une unité de référence de données air de type ADR ("Air Data Reference" en anglais), un système de référence inertielle de type IRS ("Inertial Reference System" en anglais), un radioaltimètre, un moyen de détermination de la vitesse air, et un moyen de détermination de l'angle d'incidence, de l'avion A sont va-lides. On notera qu'en raison de la condition relative à la situation E/ précitée, la fonction de protection est inhibée au sol, et même lors de I'atter- rissage, si l'avion A est situé trop près du sol. Par ailleurs, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte, de plus, au moins un moyen 9 qui est relié par exemple par l'intermédiaire d'une liaison 10 auxdits moyens de commande 3 (ou auxdits moyens de déclenchement 6), qui est susceptible d'être actionné par un opérateur, et qui est formé de manière à désactiver ladite fonction de protection lors-qu'il est actionné. Ainsi, le pilote est susceptible à tout moment de désactiver ladite fonction de protection. A titre d'illustration, ledit moyen 9 peut être: un bouton-poussoir; un moyen de commande qui est associé à un écran, par exemple un écran de type FCU ("Flight Control Unit" en anglais, à savoir unité de commande de vol) ; un levier de commande de poussée, qui peut par exemple être amené au ralenti pour désactiver la fonction de protection. Ledit dispositif 1 peut également comporter un moyen d'affichage 11 qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 12 auxdits moyens de commande 3 et qui est susceptible d'afficher un message prévenant un pilote de l'avion A de toute activation de la fonction de protection, par exemple en affichant un message approprié sur un écran, tel qu'un écran primaire de vol de type PFD ("Primary Flight Display" en anglais) par exemple. En outre, lesdits moyens de commande 3 sont formés de manière à commander, lorsque la fonction de protection est activée, au moins certains des moteurs non en panne de l'avion A de sorte que ces derniers fournissent chacun une poussée maximale usuelle pour un décollage ou une remise des gaz. Comme indiqué précédemment, la fonction de protection est déclenchée chaque fois que les conditions appropriées précitées sont réali- sées. De plus, cette fonction de protection est inhibée uniquement si deux moteurs qui sont situés sur une même aile B ou C de l'avion A sont simultanément en panne. Sur les figures 2 à 9, on présente schématiquement différentes situations possibles qui montrent à chaque fois l'avion A muni d'ailes B et C. Chaque aile B, C comporte un moteur externe M1, M4 par rapport au fuselage (X-X) de l'avion A et un moteur interne M2, M3 par rapport audit fuselage. Sur ces figures 2 à 9, lesdits moteurs M1, M4 sont représentés sous forme: d'un cercle muni d'une croix, lorsque le moteur correspondant est en 15 panne, comme représenté par exemple pour le moteur M1 sur la figure d'un rond noirci, lorsque le moteur correspondant est commandé à la puissance maximale conformément à la présente invention. Une telle commande est mise en évidence par l'intermédiaire de flèches E qui il- lustrent la poussée (ou la traction) correspondante, comme représenté par exemple pour les moteurs M2 et M3 sur la figure 3; et d'un simple cercle non noirci, lorsque le moteur correspondant n'est pas en panne, mais n'est pas commandé conformément à l'invention de sorte qu'il continue à générer une puissance qui est représentative d'or- dres usuels, comme représenté par exemple pour le moteur M4 sur la figure 3. Selon l'invention, lesdits moyens de commande 3 sont formés de manière à commander, pour obtenir une puissance maximale, lorsqu'ils sont déclenchés: lorsqu'aucun moteur n'est en panne, tous les quatre moteurs M1 à M4, comme représenté sur la figure 2; lorsqu'un moteur externe M1 est en panne, uniquement les deux moteurs internes M2 et M3 de part et d'autre du fuselage (X-X) de l'avion A, comme représenté sur la figure 3; lorsqu'un moteur interne M2 est en panne, uniquement les deux moteurs externes M1 et M4 de part et d'autre du fuselage, comme représenté sur la figure 4; lorsque les deux moteurs internes M2 et M3 sont en panne, les deux moteurs externes M1 et M4 de part et d'autre du fuselage, comme re- présenté sur la figure 5; lorsque les deux moteurs externes M1 et M4 sont en panne, les deux moteurs internes M2 et M3 de part et d'autre du fuselage, comme illustré sur la figure 6; et lorsque le moteur interne M3 d'une première aile C et le moteur externe M1 de la seconde aile B sont en panne, les deux moteurs M2 et M4 non en panne. En résumé, lorsque les conditions relatives au déclenchement de la fonction de protection sont réalisées et: si aucun moteur n'est en panne, tous les moteurs sont commandés à la puissance maximale, comme représenté sur la figure 2. On obtient ainsi une poussée symétrique; - si deux moteurs sont en panne, mais ne se trouvent pas sur une même aile B, C, les deux moteurs restants sont commandés à la puissance maximale, comme représenté sur la figure 7. Ceci peut entraîner une lé-gère dissymétrie de poussée; et - si deux moteurs sont en panne sur une même aile, la fonction de protection est inhibée. Ceci est le cas lorsqu'uniquement deux moteurs M1 et M2 sont en panne, comme représenté sur la figure 8, ou lorsque trois moteurs M1, M3 et M4 sont en panne, comme représenté sur la figure 9. Bien entendu, en cas de panne simultanée des quatre moteurs M1 à M4, la question de la commande d'un moteur ne se pose pas. On notera que le dispositif de protection d'énergie conforme à l'invention peut également s'appliquer à un avion trimoteur (non représenté) comprenant deux moteurs sous voilure et un moteur sur fuselage. Si le moteur sur fuselage tombe en panne, on prévoit la possibilité d'activer la fonction de protection d'énergie sur les deux moteurs sous voilure. Pour ce faire, les moyens d'inhibition dudit dispositif de protection d'énergie sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsqu'au moins l'un des moteurs sous voilure est en panne
- Dispositif de protection d'énergie pour un avion.- Le dispositif (1) comporte des moyens de commande (3) pour activer une fonction de protection consistant à commander automatiquement les moteurs (M1 à M4) pour qu'ils fournissent une puissance maximale lorsque des conditions de déclenchement sont réalisées, et des moyens d'inhibition (8) pour inhiber la fonction de protection et ceci uniquement lorsque tous les moteurs qui sont agencés sur une même aile de l'avion sont simultanément en panne.
1. Dispositif de protection d'énergie pour un avion (A) qui est muni d'au moins un moteur (M1, M3) agencé sur chacune de ses ailes (B, C) et d'au moins un moteur supplémentaire (M2, M4), ledit dispositif (1) comportant: des moyens de détection (2) pour détecter les pannes desdits moteurs (M1 à M4) ; des moyens de commande (3) déclenchables, pour activer, lorsqu'ils sont déclenchés, une fonction de protection consistant à commander 1 o automatiquement lesdits moteurs (M1 à M4) pour qu'ils fournissent une poussée maximale; des moyens de déclenchement (6) pour surveiller automatiquement une pluralité de paramètres et pour déclencher automatiquement lesdits moyens de commande (3) lorsque des conditions de déclenchement dé- pendant desdits paramètres surveillés sont réalisées; et des moyens d'inhibition (8) reliés auxdits moyens de détection (2) et susceptibles d'agir sur lesdits moyens de déclenchement (6) de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, caractérisé en ce que: lesdits moyens d'inhibition (8) sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsque tous les moteurs qui sont agencés sur une même aile (B, C) de l'avion (A) sont simultanément en panne; et lesdits moyens de commande (3) sont formés de sorte que, lorsqu'ils sont déclenchés, ils commandent, en fonction du nombre et de la position des moteurs éventuellement en panne, au moins certains des moteurs non en panne, de manière à minimiser une éventuelle dissymétrie de poussée par rapport au fuselage de l'avion (A). 2. Dispositif selon la 1, pour un avion (A) qui est muni de quatre moteurs (M1 à M4) agencés par paires sur ses ailes (B, C), caractérisé en ce que lesdits moyens d'inhibition (8) sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsque deux moteurs qui sont agencés sur une même aile (B, C) de l'avion (A) sont simultanément en panne. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (3) sont formés de manière à commander, lorsqu'ils sont déclenchés: lorsqu'aucun moteur n'est en panne, tous les quatre moteurs (M1 à M4) ; lorsqu'un moteur externe (M1, M4) est en panne, uniquement les deux moteurs internes (M2, M3) de part et d'autre du fuselage; lorsqu'un moteur interne (M2, M3) est en panne, uniquement les deux moteurs externes (M1, M4) de part et d'autre du fuselage; lorsque les deux moteurs externes (M1, M4) sont en panne, les deux moteurs internes (M2, M3) de part et d'autre du fuselage; lorsque les deux moteurs internes (M2, M3) sont en panne, les deux moteurs externes (Ml, M4) de part et d'autre du fuselage; et lorsque le moteur interne (M3) d'une première aile (C) et le moteur ex-terne (M1) de la seconde aile (B) sont en panne, les deux moteurs (M2, M4) non en panne. 4. Dispositif selon la 1, pour un avion trimoteur qui est muni d'un moteur agencé sur chacune de ses ailes et d'un moteur supplémentaire agencé sur le fuselage, caractérisé en ce que lesdits moyens d'inhibition sont formés de manière à inhiber l'activation de ladite fonction de protection, uniquement lorsqu'au moins l'un des moteurs qui sont agencés sur les ailes est en panne. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de déclenchement (6) sont associés à une pluralité de capteurs (Cl, C2, Cn) destinés à mesurer au moins certains des paramètres suivants: l'incidence de l'avion (A), l'assiette longitudinale de l'avion (A), la vitesse de tangage de l'avion (A), la vitesse de l'avion (A) ainsi que son taux de décélération, le nombre de Mach de l'avion (A), la position de becs et de volets de l'avion (A), la hauteur radio-altitude de l'avion (A), la position d'un mini-manche, et des paramètres moteur permettant de détecter une panne moteur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de déclenchement (6) prennent en compte, comme conditions de déclenchement: des premières conditions relatives à un besoin de déclenchement; et des secondes conditions relatives à une autorisation de déclenchement, qui doivent être simultanément vérifiées pour engendrer le déclenchement. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdites premières conditions sont vérifiées, si au 20 moins l'une des situations suivantes est vérifiée: l'incidence de l'avion (A) est supérieure ou égale à une première valeur d'incidence et une condition d'énergie basse est active depuis une du-rée prédéterminée; l'incidence de l'avion (A) est supérieure ou égale à une seconde valeur 25 d'incidence prédéterminée; un moyen de protection d'incidence est engagé et un manche de commande de l'avion (A) est dans une position proche de la butée à cabrer; l'assiette de l'avion (A) est supérieure à une valeur d'assiette prédéterminée et le manche de commande est dans une position proche de la butée à cabrer. 8. Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que lesdites secondes conditions sont vérifiées, si l'en- semble des situations suivantes sont vérifiées simultanément: la hauteur de l'avion (A) par rapport au sol est supérieure à une valeur de hauteur prédéterminée, lors de l'atterrissage; le nombre de Mach de l'avion (A) est inférieur à une valeur prédétermi- née de nombre de Mach; et une pluralité de systèmes particuliers de l'avion (A) sont valides. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, au moins un moyen (9) qui est susceptible d'être actionné par un opérateur et qui est formé de manière à désactiver ladite fonction de protection lorsqu'il est actionné. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (6) sont formés de manière à commander, lorsque la fonction de protection est activée, au moins certains des moteurs non en panne de sorte que ces derniers fournissent chacun une poussée maximale pour un décollage ou une remise des gaz. 1 1. Avion, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 10.
B
B64
B64D
B64D 31
B64D 31/10
FR2895546
A1
SYSTEME OPTIQUE DE LECTURE DE MOCRORELIEFS, NOTAMMENT DES EMPREINTES DIGITALES
20,070,629
L'invention concerne les systèmes optiques de lecture et reconnaissance d'empreintes digitales, ou plus généralement de microreliefs. On connaît de nombreux systèmes de reconnaissance d'empreintes digitales, qu'on peut classer en plusieurs catégories en fonction du phénomène physique utilisé pour la détection : capteurs capacitifs ayant un réseau d'armatures de capacités élémentaires, fondés sur la différence de proximité entre une électrode et une crête ou une vallée d'empreinte digitale de la peau du doigt, capteurs piézoélectriques ou pyroélectriques ayant un réseau de capteurs de pression ou de température, fondés sur la différence de pression ou de déperdition de chaleur entre le réseau et les crêtes ou vallées de la peau, et capteurs optiques, ayant un réseau d'éléments photosensibles recevant une image du doigt et sensibles aux différences de lumière présentes dans l'image. Parmi les systèmes à capteurs optiques, il y a des systèmes qui comportent une source de lumière projetant de la lumière sur le doigt, un capteur d'image, et un système optique à lentilles pour projeter sur le capteur une image du doigt éclairé par la source. L'optique à lentilles est encombrante et coûteuse. On a proposé également des systèmes optiques pouvant fonctionner sans optique à lentilles. Ainsi, dans la publication de brevet WO2005/006241, est décrit un système de lecture d'empreinte digitale qui comporte une source de lumière ponctuelle éclairant une portion de doigt depuis l'intérieur d'une lame transparente, sous une incidence oblique telle que, en l'absence de doigt posé sur la lame, la lumière soit totalement réfléchie par l'interface entre la lame transparente et l'air extérieur. Un capteur matriciel est disposé sur le trajet de la lumière ainsi réfléchie par l'interface. En présence d'un doigt posé sur la lame, la lumière continue à se réfléchir totalement là où la peau n'est pas en contact avec la lame du fait des vallées des empreintes ; mais là où les crêtes des empreintes touchent la lame, la réflexion totale est inhibée, la lumière est absorbée, au moins en partie, par le doigt. II en résulte que le capteur voit une image des empreintes, sous forme d'une sorte d'ombre portée des crêtes de l'empreinte éclairée par la source. Cela suppose bien sûr que la source soit la plus ponctuelle possible, faute de quoi l'ombre portée serait d'autant plus floue que la source aurait une large surface d'émission lumineuse. La figure 1 représente, en coupe verticale, la structure d'un dispositif de lecture d'image fonctionnant sur ce principe : le dispositif comporte par exemple une carte de circuit imprimé 10 portant divers composants et recouverte d'une plaque ou couche transparente 12 (verre ou de préférence une matière plastique moulable). La surface supérieure de la plaque est la plus polie possible. Les composants essentiels placés sur le circuit imprimé sont : une source de lumière ponctuelle 14, de préférence une diode électroluminescente, un capteur d'image matriciel 16 en réseau de lignes et colonnes de pixels, des circuits de commande de la source et du capteur, et des circuits d'exploitation des signaux recueillis. Les circuits de commande et les circuits d'exploitation ne sont pas représentés pour simplifier la figure. La diode électroluminescente émet un faisceau lumineux à l'intérieur de la plaque 12 vers la surface supérieure de celle-ci, et c'est sur une portion de cette surface supérieure qu'on peut poser un doigt 18 dont on veut lire et enregistrer l'empreinte. La portion de surface à observer, ou portion utile 22, peut être entourée d'un masque opaque et absorbant 20 qui protège le capteur de la lumière ambiante pour éviter que celle-ci ne perturbe l'observation. Les bords latéraux de la plaque transparente peuvent aussi être protégés par une couche opaque non représentée. La source lumineuse 14 est placée de manière que la portion utile 22 de la surface de la plaque soit éclairée sous une incidence oblique supérieure à l'angle de réflexion totale. Si la plaque est en verre ou en un matériau transparent d'indice de réfraction voisin de 1,5, l'angle minimum d'incidence est d'environ 45 pour obtenir une réflexion totale. La source lumineuse 14 n'est donc pas située au-dessous de la portion de surface à observer mais elle est décalée latéralement (à droite sur la figure 1). Le décalage latéral entre la portion utile 22 et la source 14 est à peu près égal à la hauteur H de la plaque transparente au-dessus de la source. La source doit apparaître aussi ponctuelle que possible, vue de la portion utile de surface à observer, mais comme elle ne peut pas être complètement ponctuelle, il faut l'éloigner du doigt pour que la surface d'émission apparaisse comme presque ponctuelle. C'est pourquoi on prévoit une certaine hauteur de plaque transparente pour réaliser cet éloignement ; d'autres moyens sont possibles pour éloigner la source, par exemple en utilisant des réflexions multiples entre deux parois réfléchissantes séparées par une plus faible hauteur. La dimension du capteur d'image matriciel 16 est telle qu'il puisse recevoir une image de la totalité de la portion utile à observer. Si le capteur est à peu près aussi éloigné du doigt que la source est éloignée du doigt, on comprend que le capteur doit avoir une matrice photosensible de dimensions à peu près deux fois plus grandes que la portion utile à observer. II en résulte 1 o que la matrice photosensible doit avoir une surface quatre fois plus grande que la surface d'empreinte observée. La figure 2 représente une vue en plan illustrant les dimensions relatives de la zone observée (rectangle tireté 22) et de la surface de matrice photosensible nécessaire pour observer cette zone (rectangle tireté 24 à l'intérieur du bloc 16). La dimension de la zone 15 observée est typiquement d'un ou deux centimètres de côté. Il est possible de réduire la surface de capteur nécessaire en rapprochant la surface du capteur de la surface de la plaque transparente, comme cela est représenté sur la figure 3 en coupe et sur la figure 4 en vue de dessus. La disposition est donc plus complexe à réaliser : il faut surélever 20 le capteur. Dans l'exemple représenté, avec une hauteur de plaque qui est trois fois plus faible au-dessus du capteur qu'au-dessus de la source, on gagne à peu près 30% sur les dimensions de la matrice et 50% sur la surface. Sur la figure 4, on a représenté encore le rectangle 22 de la zone observée et le rectangle 24 représentant la matrice du capteur 16, cette 25 matrice étant plus petite que celle de la figure 2. Une autre manière de réduire la surface du capteur consiste à remplacer le capteur matriciel par un capteur de quelques lignes d'image et faire fonctionner le système en capteur à balayage : la surface photosensible est constituée par une barrette linéaire de quelques lignes seulement et on 30 fait glisser le doigt sur la surface d'observation, laquelle est une bande étroite et non plus un carré ou un rectangle large ; on recueille des images partielles sur les quelques lignes de la barrette au fur et à mesure du glissement du doigt, et on recombine ces images par superposition des images partielles obtenues au cours du glissement, pour aboutir à une image globale de l'empreinte, selon un principe maintenant bien connu et décrit dans la publication de brevet FR 2 749 955. Les figures 5 et 6 représentent, en coupe latérale et en vue de dessus, la disposition qui en résulte ; la zone observée 22 est un rectangle étroit de longueur L ; la matrice (barrette de quelques lignes) du capteur d'image est également en forme de rectangle allongé 24. Pour simplifier la représentation, on a supposé que le capteur et la source sont dans le même plan comme à la figure 1, et la longueur de la barrette est alors 2L. On pourrait aussi adopter une disposition semblable à la figure 3 avec un capteur plus proche de la surface de la plaque transparente, ce qui réduirait la longueur du rectangle 24 dans la même proportion que la réduction de la figure 2 à la figure 4 (si les rapports de hauteurs sont les mêmes). Cependant, dans tous les cas, on comprend que le capteur est nécessairement plus long que la longueur L de la zone à observer et cela résulte du principe même de fonctionnement avec une source ponctuelle et une réflexion totale des rayons sur la zone observée sans optique de dégrandissement pour projeter l'image observée sur le capteur. La présente invention a pour but de réduire encore les dimensions du capteur dans un système optique de détection d'empreinte digitale fonctionnant sans optique de projection. Elle est destinée essentiellement à un capteur à balayage (doigt glissé sur une surface d'observation) mais elle peut à la rigueur être utilisée dans un système statique (doigt posé sur une surface d'observation). Selon l'invention, on propose un système optique de détection de 25 microreliefs tels que des empreintes digitales comportant : - une couche transparente comportant une portion utile de surface supérieure en contact avec laquelle peut venir une portion d'empreinte de relief, notamment de doigt, à observer, - une source lumineuse ponctuelle telle qu'une diode électro-30 luminescente éclairant la surface supérieure par l'intérieur de la couche transparente, sous un angle d'incidence supérieur à l'angle de réflexion totale de l'interface entre la surface supérieure de la couche transparente et l'air extérieur à cette surface, - et un capteur d'image à réseau de pixels photosensibles, placé 35 latéralement par rapport à la source de telle sorte que de la lumière issue de la source et réfléchie par la portion utile de la surface supérieure de la couche transparente tombe sur la surface du capteur en vue de recueillir par le capteur une image de cette portion, caractérisé en ce que, en vue de réduire la dimension du capteur 5 pour une surface donnée de la portion utile, d'une part le capteur a des dimensions permettant de recevoir les rayons lumineux issus de la réflexion totale de la source sur une première partie de la portion utile mais pas de la totalité de la portion utile, - d'autre part il est prévu au moins une deuxième source 10 lumineuse écartée de la première source et placée de telle manière que le capteur reçoive les rayons lumineux issus de la réflexion totale de la deuxième source sur une deuxième partie, non confondue avec la première partie, de la portion utile, mais pas de la totalité de la portion utile, - les sources pouvant être allumées séquentiellement et le capteur 15 fournissant alors séquentiellement une image de la première partie suivie d'une image de la deuxième partie de la portion utile. Les images recueillies lors de chaque alternance peuvent être combinées pour former une image correspondant à l'empreinte appliquée à la fois contre les deux parties de la portion utile. Les deux portions sont 20 juxtaposées, avec de préférence un recouvrement mutuel partiel. Elles peuvent cependant être disjointes si on accepte qu'une partie de l'empreinte soit ignorée. Le système de lecture d'empreinte est de préférence un système à balayage dans lequel l'image est recueillie par balayage du doigt sur la 25 surface d'observation ; la portion utile est alors un rectangle étroit allongé de longueur approximativement égale à la largeur d'un doigt, lequel pourra glisser perpendiculairement à la longueur de la portion utile ; le capteur d'image comprend une barrette de quelques lignes de pixels photosensibles. Les sources sont situées d'un même côté du capteur. Il peut y 30 avoir deux sources ou trois, voire quatre. S'il y a deux sources, la longueur de la barrette photosensible peut alors être approximativement égale à la longueur de la zone d'observation (soit la largeur d'un doigt), un peu plus si les deux parties de la portion utile d'observation sont en recouvrement partiel mutuel. S'il y a trois ou quatre sources, la longueur de la barrette peut être inférieure à celle de la zone d'empreinte à observer. Les sources lumineuses ponctuelles sont par exemple situées le long du capteur linéaire et à la même profondeur que le capteur par rapport au niveau de la surface de la plaque transparente dans la portion utile. Cependant, les sources peuvent aussi être placées dans l'alignement de la longueur du capteur linéaire, à chaque bout de celui-ci. Elles sont alors placées de préférence à une profondeur plus grande que le capteur au-dessous de la surface de la portion utile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 et 2 représentent, respectivement en coupe verticale et en vue de dessus, le principe d'un système de lecture d'empreinte sans optique à lentilles, utilisant une source lumineuse ponctuelle ; - les figures 3 et 4 représentent, respectivement en coupe et en vue de dessus une modification dans laquelle le capteur est placé plus haut 20 que la source ; - les figures 5 et 6 représentent, respectivement en coupe et en vue de dessus, une adaptation à un système à balayage où le doigt glisse sur la surface d'observation ; - la figure 7 représente, en vue de dessus, un schéma explicatif de 25 l'invention ; - la figure 8 représente une variante avec recouvrement partiel de deux parties d'image - la figure 9 représente une variante avec deux parties d'image disjointes ; 3o - les figures 10 et 11 représentent des variantes avec trois et quatre sources lumineuses respectivement ; -la figure 12 et la figure 13 représentent des variantes avec des sources lumineuses aux deux extrémités du capteur linéaire plutôt que le long du capteur. 35 La figure 7 représente, en vue de dessus, le principe de l'invention appliqué à un capteur à balayage. Pour mieux illustrer le gain en surface apporté par l'invention, on a fait l'hypothèse que cette vue de dessus correspond au même écartement latéral D entre la source lumineuse et la portion utile à observer, et à la même hauteur H de plaque transparente au-dessus de la source, que ce qui est représenté aux figures 5 et 6. Par ailleurs on suppose que la surface supérieure du capteur d'image est à la même hauteur que la surface d'émission de la source, là encore comme à la figure 5. io On peut donc considérer qu'en vue en coupe verticale, le capteur de la figure 7 a la constitution représentée à la figure 5, avec la carte de circuit imprimé 10, la source ponctuelle 14, le capteur linéaire 16, la plaque ou couche transparente 12 avec sa couche de masquage 20 qui entoure la portion utile 22 de surface de plaque à observer. 15 Mais selon l'invention, il y a non pas une source lumineuse centrale 14 mais au moins deux sources lumineuses écartées latéralement l'une de l'autre, 14a et 14b, et toutes deux placées à une distance D de la portion utile 22 ; ces sources fonctionnent en alternance pour la prise d'image et non simultanément et la capture d'image est effectuée de manière 20 synchrone avec l'allumage pour qu'une image relevée par le capteur ne résulte que de l'éclairement par une seule des deux sources à la fois. Le capteur d'image linéaire a une longueur deux fois plus faible que celle du capteur de la figure 6. La lumière issue de la source 14a éclaire la portion utile 22 ; la 25 réflexion totale de cette lumière se projette en partie sur le capteur et en partie en dehors du capteur puisque celui-ci est deux fois plus court que celui de la figure 6 et qu'il est situé à la même distance D. Par conséquent, on peut considérer que la portion utile 22 comprend une première partie 22a qui est reflétée sur la barrette photosensible ; la barrette photosensible est 30 définie par le rectangle allongé 24 à l'intérieur du capteur d'image 16. Le reste de la portion utile, en dehors de la première partie 22a, se reflète ailleurs que sur la barrette. De même la deuxième source lumineuse ponctuelle 14b éclaire la totalité de la portion utile 22 mais seule une deuxième partie 22b doit être 35 considérée dans la prise d'image et c'est celle qui se projette effectivement sur le rectangle 24 définissant la surface photosensible de la barrette du capteur. Si le capteur d'image et la source sont placés symétriquement à distance D par rapport à la portion utile, le grandissement est égal à 2 et chacune des portions 22a et 22b qu'il faut considérer est de longueur moitié de la longueur du capteur. Lorsque la première source 14a est allumée, le capteur recueille sur toute sa surface une image complète de la première partie 22a de l'empreinte du doigt posé sur la zone à observer 22. Puis, la première source est éteinte et la deuxième est allumée et le capteur recueille sur toute sa surface une image complète de la deuxième partie 22b de l'empreinte. Ces deux images sont stockées pour subir deux sortes de traitement : combinaison entre les deux images pour avoir une image de toute la zone 22, et combinaison entre ces images et les images recueillies lors des alternances suivantes pour constituer une image complète de l'empreinte au fur et à mesure du défilement du doigt sur la zone 22. Ces deux sortes de traitement peuvent être effectués dans un ordre ou dans l'autre : d'abord une combinaison des deux moitiés d'image gauche et droite puis une combinaison avec les images suivantes ; ou bien d'abord une combinaison en une image globale gauche des images successives recueillies chaque fois que la première source est allumée, entrelacée avec une combinaison en une image globale droite des images successives recueillies à chaque allumage de l'autre source, puis une combinaison des deux images globales gauche et droite ainsi reconstituées. Sur la figure 7, les sources lumineuses 14a et 14b sont placées le long du capteur, à distance 2D de celui-ci, de sorte que les portions 22a et 22b sont exactement juxtaposées et que la longueur de la zone utile 22 est égale à la somme des longueurs des portions 22a et 22b. Pour cela, toujours avec l'hypothèse d'une même hauteur H de la surface de la plaque au-dessus de la source et au-dessus du capteur (la hauteur considérée pour la surface étant bien sûr la hauteur de la surface telle qu'elle existe à l'endroit de la zone observée 22), on écarte les sources 14a et 14b exactement de la longueur L de la zone à observer et on donne à la barrette du capteur exactement cette longueur. On a donc réduit considérablement encore la longueur du capteur d'image, donc son coût ainsi que l'encombrement global du système. Notons ici qu'on ne réduirait pas plus la dimension du capteur en plaçant le capteur d'image à une profondeur plus faible au-dessous de la surface que la profondeur H de la source. Mais, si on réduit la hauteur de la surface au-dessus du capteur par une disposition analogue à celle de la figure 3, les portions 22a et 22b deviennent en recouvrement mutuel partiel, et non plus en juxtaposition exacte. Ceci peut être intéressant pour éviter de perdre des informations au centre du doigt, mais cela nécessite un traitement particulier (d'ailleurs facile), pour éliminer la partie redondante. Une simple comparaison point à point des deux images permet de faire cette élimination ~o partout où les images sont identiques (et on sait à l'avance que la partie droite de la première image est a priori identique à la partie gauche de la deuxième du fait de ce recouvrement si l'allumage de la deuxième source suit de très près l'allumage de la première). La figure 8 représente une variante de réalisation, dans laquelle 15 on obtient aussi un recouvrement mutuel partiel des images gauche et droite successivement obtenues, sans pour autant décaler la hauteur du capteur par rapport à la hauteur de la source. Le capteur est légèrement plus long (longueur supérieure à L) qu'à la figure 7, mais il est quand même beaucoup plus court qu'à la figure 6. Les sources sont légèrement plus rapprochées 20 l'une de l'autre, leur espacement étant maintenant inférieur à L. A la figure 9, on a représenté une autre solution, dans laquelle on accepte une absence de juxtaposition des portions 22a et 22b, donc une zone aveugle où l'empreinte ne sera pas détectée (au centre du doigt). La longueur de la barrette photosensible du capteur peut alors être plus petite 25 que la longueur L de la zone à observer, ce qui est avantageux. La zone aveugle est hachurée entre les parties 22a et 22b de la zone utile observée. A la figure 10 on a représenté une autre variante de réalisation utilisant trois sources lumineuses ponctuelles 14a, 14b, 14c éclairées successivement et non simultanément. Grâce à ces trois sources on peut 30 décomposer la zone à observer en trois parties différentes, juxtaposées exactement ou en recouvrement partiel (de préférence) ou avec des zones aveugles selon la longueur du capteur. Chacune des trois parties de la portion utile d'observation est successivement projetée sur la totalité de la surface du capteur et les images sont recombinées ensuite. Dans tous les 35 cas, le capteur d'image peut être plus petit que lorsqu'il y a deux diodes seulement. Sur la figure 10 on a considéré qu'il y avait un recouvrement partiel des trois parties observées successivement. A la figure 11, on a représenté à titre d'illustration un capteur encore plus petit obtenu grâce à l'utilisation de quatre sources 14a, 14b, 14c, 14d éclairées successivement et projetant chacune sur la totalité de la barrette photosensible une image agrandie d'une partie respective de la surface à observer. Les images sont recueillies successivement, en synchronisme avec l'éclairement alternatif des sources. On peut recombiner les images issues des différentes sources au cours des alternances successives, pour constituer une image globale. Par exemple, s'il y a deux sources, on recueille la première image issue de l'éclairement par la source 14a puis la deuxième image immédiatement suivante issue de l'éclairement par la source 14b. S'il y a juxtaposition exacte il suffit de juxtaposer les images ; s'il y a recouvrement mutuel (d'une longueur d'ailleurs a priori connue), on effectue par traitement numérique la soustraction des parties communes et on juxtapose les parties restantes. S'il y a non-recouvrement et qu'il existe une zone aveugle, on en tient compte, sa dimension étant connue, ou on l'accepte telle quelle sachant cependant qu'elle ne devra pas être prise en compte dans une comparaison avec une empreinte préenregistrée. Dans un système à balayage, on rappelle qu'il faut reconstituer une image globale d'empreinte à partir d'images partielles obtenues successivement au cours du glissement du doigt, ces images étant en recouvrement partiel les unes avec les autres. Par conséquent, pour réaliser cette recombinaison dans le système de la présente invention, il faut tenir compte à la fois de la recombinaison d'images gauche et droite puisque l'image est divisée en au moins deux parties gauche et droite observées successivement, et de la recombinaison d'images partielles au cours du défilement. On peut procéder de la manière suivante : après l'allumage de la première source on recueille une image de la moitié droite d'une partie d'empreinte (quelques lignes de pixels sur la moitié d'empreinte) ; on la stocke. On éteint la première source, on allume la deuxième, on recueille une image de la moitié gauche d'empreinte, sur quelques lignes de pixels ; on la stocke. On effectue un traitement de juxtaposition des deux parties pour obtenir une image des deux moitiés à la fois sur quelques lignes de pixels ; on la stocke. Et ainsi de suite, on constitue une succession d'images partielles de quelques lignes de pixels, ces images partielles comprenant à la fois la moitié droite et la moitié gauche de l'empreinte. On recombine les différentes images partielles de la manière classique prévue dans les capteurs d'empreinte à balayage, par corrélation entre les images partielles successives en recouvrement partiel, décalage des images partielles les unes par rapport aux autres en fonction des résultats de la corrélation, et regroupement des images décalées pour former une image complète de l'empreinte. Mais on peut également procéder différemment : on recueille séparément des images partielles successives de la moitié droite et des images partielles successives de la moitié gauche comme s'il s'agissait de deux images indépendantes. On fait une recombinaison des images droites au fur et à mesure du défilement du doigt, et de même une recombinaison de toutes les images gauches. A la fin on aboutit à une image d'une moitié complète de l'empreinte et une autre image de l'autre moitié complète. On combine ces deux moitiés, soit par simple juxtaposition s'il n'y a pas de recouvrement entre les deux parties 22a et 22b de la portion utile observée (cas de la figure 7 par exemple), ou par élimination des parties redondantes s'il y a recouvrement. Le principe est le même avec trois ou quatre diodes, les portions d'image étant alors non pas des moitiés mais des tiers ou des quarts de la longueur de la portion utile à observer. A la figure 12 on a représenté une variante de réalisation dans laquelle, au lieu d'avoir des sources lumineuses alignées le long du capteur, on a placé les sources 14a et 14b dans le plan axial vertical orienté dans la direction d'allongement du capteur. C'est pourquoi on a représenté le capteur vu en coupe transversale perpendiculaire à la coupe des autres figures. On voit donc la longueur du capteur linéaire 16 et la longueur L de la portion utile. La portion utile d'observation est située exactement au-dessus du capteur. Les sources éclairent chacune une partie, gauche ou droite respectivement, de la zone d'observation, et la réflexion totale projette cette partie sur l'essentiel (mais pas sur la totalité) de la surface de la barrette photosensible. Une zone aveugle Za subsiste au milieu de la zone d'observation, en raison du fait que les bords du capteur masquent en partie les rayons lumineux de la source. La figure 13 représente une disposition analogue, mais avec un capteur plus petit, les sources étant placées à une profondeur plus grande que le capteur au-dessous de la surface supérieure de la portion utile sur laquelle glisse le doigt. Dans cette configuration, le capteur est particulièrement petit (de l'ordre de la moitié de la largeur d'un doigt) mais il subsiste encore une zone aveugle Za. Pour réduire cette zone aveugle, il faut écarter les sources lumineuses du plan axial du capteur en se rapprochant de la configuration de la figure 9 (sources écartées d'une distance supérieure à la longueur du capteur et disposées latéralement par rapport à celui-ci). La portion utile peut alors être presque au-dessus du capteur mais quand même légèrement décalée perpendiculairement à la longueur du capteur. On notera que dans ce qui précède on a supposé que les sources lumineuses étaient identiques. On peut cependant envisager que les sources émettent à des longueurs d'onde différentes.20
L'invention concerne la lecture de microreliefs tels que des empreintes digitales par voie optique.Le système comprend une couche transparente (12) sur la surface supérieure de laquelle on fait glisser le doigt, deux sources lumineuses ponctuelles (14a, 14b) éclairant la surface supérieure par l'intérieur de la couche transparente sous un angle d'incidence supérieur à l'angle de réflexion totale, un capteur d'image (16) qui reçoit successivement une image d'une moitié d'empreinte pendant l'allumage de la première source et une autre moitié d'empreinte pendant l'allumage de la deuxième source. Le capteur utilise à chaque fois toute sa surface pour chaque moitié d'empreinte de sorte qu'on peut utiliser un capteur deux fois plus petit que s'il devait observer toute l'empreinte. Les deux moitiés d'empreinte sont recombinées pour faire une image globale.
1. Système optique de lecture de microreliefs, notamment d'empreintes digitales, comportant : - une couche transparente (12) comportant une portion utile de surface supérieure en contact avec laquelle peut venir une portion d'empreinte, notamment de doigt (18), à observer, - une source lumineuse ponctuelle (14a) telle qu'une diode électro-luminescente éclairant la surface supérieure par l'intérieur de la couche transparente sous un angle d'incidence supérieur à l'angle de réflexion totale de l'interface entre la surface supérieure de la couche io transparente et l'air extérieur à cette surface, - et un capteur d'image (16) à réseau de pixels photosensibles, placé latéralement par rapport à la source de telle sorte que de la lumière issue de la source et réfléchie par la portion utile de la surface supérieure de la couche transparente tombe sur la surface du capteur en vue de recueillir 15 par le capteur une image de cette portion, caractérisé en ce que, en vue de réduire la dimension du capteur pour une surface donnée de la portion utile, - d'une part le capteur (16) a des dimensions permettant de recevoir les rayons lumineux issus de la réflexion totale de la source (14a) 20 sur une première partie (22a) de la portion utile mais pas de la totalité de la portion utile, -d'autre part il est prévu au moins une deuxième source lumineuse (14b) écartée de la première source et placée de telle manière que le capteur reçoive les rayons lumineux issus de la réflexion totale de la 25 deuxième source sur une deuxième partie (22b), non confondue avec la première partie, de la portion utile, mais pas de la totalité de la portion utile, - les sources lumineuses pouvant être allumées séquentiellement et le capteur fournissant alors séquentiellement une image de la première partie suivie d'une image de la deuxième partie de la portion utile. 30 2. Système optique selon la 1, caractérisé en ce que les deux parties (22a, 22b) de la portion utile sont juxtaposées avec un recouvrement mutuel partiel. 3. Système optique selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est un système à balayage dans lequel l'image est recueillie par balayage d'un doigt sur la surface d'observation, la portion utile étant un rectangle étroit allongé de longueur approximativement égale à la largeur d'un doigt, et le capteur d'image comprenant une barrette de quelques lignes de pixels photosensibles. 4. Système optique selon la 3, caractérisé en ce que les sources lumineuses sont alignées parallèlement à la longueur du capteur et d'un coté de celui-ci. 5. Système optique selon la 3, caractérisé en ce qu'il y a trois ou quatre sources lumineuses allumées l'une après l'autre. 6. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il 20 comprend deux sources lumineuses et la longueur de la barrette photosensible est approximativement égale à la longueur de la zone à observer (soit la largeur d'un doigt). 7. Système selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce 25 que la longueur de la barrette est inférieure à celle de la zone d'empreinte à observer. 8. Système selon la 3, caractérisé en ce que les sources lumineuses ponctuelles sont situées dans l'alignement de la 30 longueur du capteur linéaire, à chaque bout de celui-ci. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que les sources sont placées à une profondeur (H) plus grande que le capteur au-dessous de la surface de la portion utile. 35 10. Système optique selon la 9, caractérisé en ce que les sources lumineuses émettent à des longueurs d'onde différentes.
G
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G06K
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G06K 9/32
FR2890789
A1
ANTENNE COMPORTANT UNE PLURALITE DE RESEAUX ET RADAR COMPORTANT UNE TELLE ANTENNE
20,070,316
L'invention a principalement pour objet une antenne comportant une pluralité de réseaux et un radar comportant une telle 5 antenne. Il est connu d'utiliser des antennes réseaux constituées par un assemblage d'antennes élémentaires. On utilise, d'une part les réseaux linéaires réguliers, ou des réseaux plans réguliers et d'autre part des réseaux à base circulaire. Les réseaux linéaires ou des réseaux plans, dont les sources sont espacées régulierement minimisent la quantité de calcul pour la formation de faisceaux par le calcul. Les antennes réseaux formant une base circulaire présentent une isotropie directionnelle. Ainsi, recevant sensiblement la même énergie de toutes les directions, ils sont particulièrement per- formants pour assurer une couverture radar sur 360 . L'antenne réseau selon la présente invention comporte une pluralité de réseaux linéaires d'antennes élémentaires. Avantageusement, les réseaux sont disposés de façon sensi- blement isotropes dans l'espace. Avantageusement, l'espacement de sources élémentaires dans chaque réseau est constant. Avantageusement, le nombre de sources élémentaires composant chaque réseau est égal à une puissance de 2. L'antenne réseau selon la présente invention et un radar selon la présente invention utilisant une telle antenne permettent une très sensible réduction de puissance des calculs nécessaires à la formation des faisceaux par le calcul (FFC) tout en permettant une surveillance simultanée de toutes les directions de l'espace. Un réseau de type connu est constitué de P sous-réseaux linéaires (p = 1. . . P), constitués chacun de Rp capteurs élémen- taires (r = 1, . . . Rp). La position du capteur d'indice (p, r) est définie par rapport à un repère de référence (0 x y z), par un vecteur: 1p,r; le point milieu du segment d'indice p, est défini par le vecteur pole signal complexe reçu par le capteur (p, r), noté : Xp,r (t). Le filtre adapté à la direction k (8,cp) s'écrit alors: p Z (8, cp,t) = Z RP exp ( j k rpr) Xp,r (t) (1) p=l r=1 étant l'angle de site, cp l'angle de gisement, t le temps et X la longueur d'onde du rayonnement utilisé. La méthode selon la présente invention constitue le filtre adapté au signal véhiculé par une onde parfaitement plane, pro-10 venant de la direction (B,(P) ; - en supposant le gain de chacun des capteurs identique pour la direction (B,cp) ; - en négligeant le retard temporel différentiel de capteur à capteur (hypothèse toujours vérifiée en bande étroite). Le calcul d'un maillage de N valeurs de 8,M valeurs de cp nécessite un volume de calcul de: M x N x P x R multiplications complexes par échantillon temporel soit un nombre total de capteurs = P x R. Le procédé de calcul proposé comporte avantageusement une décomposition du calcul décrit ci-dessus en deux étapes: - dans un premier temps, calcul, sur chacun des sous-réseaux linéaires, des filtres adaptés à un nombre restreint de directions de l'espace préétablies; - dans un deuxième temps, sommation cohérente pondérée des 25 filtres adaptés partiels, pour chacune des directions du maillage (0,p) à calculer. La fonction réalisée peut se formaliser de la manière suivante: préformation de Qp voies, de direction kp,q (q = 1. . . Qp) pour 30 chaque sous-réseau linéaire d'indice p (p = 1. . . P) Rp soit Y (t) = E ex (-j 2n k r) X (t) (2) p,q r=1 P X p,q. p,r p,r pour q = 1, ... Qp p=1,. ..p post formation de la voie k (O,(P) sélection, pour chaque sous- réseau p, du filtre qo (8, cp) minimisant la distance d (k (0,c0), k) p,q au sens d'un critère de phase décrit ci-dessous. É sommation cohérente pondérée des filtres kp,q (8,p) 0 P par z (B,(P) = P E 1 exp(-j 27t (k - kPgô . rpo YP,go (B,(P) (3) Le procédé de calcul décrit ici diffère sur deux points du procédé conventionnel: - il introduit des pertes sur le filtre adapté à une direction k (9,(P) ; - il réduit le volume de calcul global moyen du filtre adapté. Les pertes au maximum du filtre adapté sont données par le rapport des fonctions Z (B,cp), calculées par les deux méthodes, et appliquées aux signaux créés par une onde plane à bande étroite: 21r soit Xpr (8, (p,t) = e+1 x k (8, cp) . rpr. S (t) (4) où S (t) désigne la forme temporelle de l'impulsion transportée. D'où p (9,cP) = Z(8,cp) (calcul decomposé) Z (8,cp) (calcul direct) 9 9 9 9 soit P (4,T) = P R Rp et ? (k Min ( (k - kp,q) . (rpr - rpo) Mod I27r I), et permet de minimiser les pertes P (8,cp), compte tenu de la recoupe entre filtres adjacents, et du repliement du spectre de fréquences angulaires, lié à la lacunarité éventuelle du réseau. Si la répartition des capteurs sur les sous-réseaux linéaires est supposée de plus uniforme, de pas d et si les sous-réseaux sont caractérisés par leur direction unitaire up l'expression (5) se sim- plifie et donne: sin (R xp) ; P (0'(P) - P sin xp avec xp = - (k - kp,go) . up P.R Le volume de calcul d'un maillage constitué de N échantillons en 8, M échantillons en y est le suivant: (pour un échantillon temporel) ; - préformation de Qp voies pour chaque sous-réseau p(p = 1... P) : V1 = P x Qp x Rp multiplications complexes. Avantageusement, si de plus la répartition des capteurs le long d'un sousréseau est uniforme, et si le nombre de capteurs (R), et le nombre de voies à préformer (Q) par sous-réseau sont des puissances entières de 2, la préformation de voies peut être calculée par transformée de Fourier rapide (FFT), moyennant un volume de calcul: V1 = P x Log2 R "papillons" On appelle "papillon" ou "papillon FFT" les enchaînements de calculs élémentaires nécessaires aux calculs de la transformée de Fourier rapide. De tels calculs sont décrits par exemple dans la demande de brevet européen publié sous le n 01711305. Formation des M x N voies du maillage à calculer: V2 = M x N x P multiplications complexes. D'où un volume de calcul par échantillon (8, cf)) : V = p + PM N dans le cas général Si M x N est grand par rapport à P x Q x R V est sensiblement égal à P. Le gain en puissance de calcul est donc par rapport à la méthode conventielle est de: G = V direct = P x R = R, nombre moyen de capteur par V décomposé P sous-réseau La présente invention a principalement pour objet une antenne comportant une pluralité de sources élémentaires d'émission et/ou 15 20 2890789 5 de réception, caractérisée par le fait que chaque source élémentaire appartient à un seul réseau linéaire, chaque réseau linéaire comportant au moins trois sources élémentaires. L'invention a aussi pour objet un radar, caractérisé par le fait 5 qu'il comporte des moyens de formation de faisceau par le calcul à l'émission et/ou à la réception. L'invention sera mieux comprise au moyen de la description ci-après et des figures données comme des exemples non limitatifs parmi lesquels: -la figure 1 est un schéma illustrant un réseau circulaire de type connu; -la figure 2 est un schéma d'un premier exemple de réalisation d'une antenne réseau selon la présente invention; -la figure 3 est un schéma d'un deuxième exemple de réalisation 15 d'une antenne réseau selon la présente invention; - la figure 4 est un schéma d'un troisième exemple de réalisation d'une antenne réseau selon la présente invention; - la figure 5 est un schéma d'un quatrième exemple de réalisation d'une antenne réseau selon la présente invention; - la figure 6 est un schéma d'un cinquième exemple de réalisation d'une antenne réseau selon la présente invention; -la figure 7 est un schéma d'un sixième exemple de réalisation d'une antenne réseau selon la présente invention; - la figure 8 est un schéma d'un septième exemple de réalisation 25 d'une antenne réseau selon la présente invention; - la figure 9 est un schéma illustrant l'implantation d'une antenne selon la présente invention sur un aéronef; - la figure 10 illustre un premier exemple de réalisation d'un radar selon la présente invention; - la figure 11 est un schéma illustrant le résultat obtenu avec une antenne lacunaire selon la présente invention ne comportant pas de symétrie; - la figure 12 est un schéma illustrant les performances obtenues avec une antenne selon la présente invention lacunaire, comportant des symétries; - la figure 13 illustre un second exemple de réalisation d'un radar selon la présente invention; - la figure 14 illustre un troisième exemple de réalisation d'un radar selon la présente invention. Sur les figures 1 à 14 on a utilisé les mêmes références pour désigner les mêmes éléments. Sur la figure 1, on peut voir une antenne réseau circulaire. Une telle antenne a été décrite par exemple par le brevet européen publié sous le n 2 478 822 déposé par la Demanderesse. L'antenne illustrée sur la figure 1 reçoit sensiblement la même énergie de tous les gisements, pour une cible équivalente. Elle est donc particulièrement indiquée pour une surveillance omnidirectionnelle de 360 en gisement. L'antenne réseau circulaire porte la référence A, les sources élémentaires portent les références lA à 16A. Sur la figure 2, on peut voir un exemple de réalisation d'antenne réseau selon la présente invention comportant deux réseaux linéaires B et C perpendiculaires. Le réseau B comporte dans l'exemple illustré dix sources élémentaires référencées 1 B à 10B. Les réseaux C comportent 11 sources élémentaires référencées IC à 11C. L'utilisation de la méthode selon la présente invention impose que les réseaux B et C ne doivent avoir aucune source élémentaire commune. Si une source se trouve à l'intersection des réseaux B et C, comme la source 6C dans l'exemple illustré sur la figure 2, cette source n'est prise en compte que pour un seul des réseaux, C dans le cas illustré. Le dispositif selon la présente invention permet de diminuer la puissance des calculs nécessaire à la formation des faisceaux par le calcul à la réception, en jouant sur trois facteurs: - le passage d'un cercle à des réseaux linéaires permet de réduire sensiblement le nombre de calculs; dans le cas avantageux où l'espacement entre sources élémentaires est constant on calcule le déphasage possible que entre 0 et 2ir même en présence d'antennes lacunaires; - si le nombre de sources d'un réseau est égal à une puissance de 2 par exemple 4, 8, 16, 32, 64, 128 ou 256 sources il est possible d'utiliser pour la formation de voies par le calcul la transformée de Fourier rapide (FFT en terminologie anglo- saxonne). Le passage d'un cercle à une droite permet de passer d'une surface bidimentionnelle au calcul monodimentionnel plus simple. Bien entendu, il n'est pas nécessaire que les deux réseaux linéaires B et C aient le même pas ou le même nombre de sources. Si on utilise une antenne lacunaire, c'est-à-dire une antenne où le déphasage entre deux sources élémentaires consécutives peut être supérieur à 2iî, et que l'espacement entre deux sources élémentaires consécutives est constant, c'est-à-dire que le déphasage entre deux sources est constant il n'est plus nécessaire de réaliser un nombre de filtres égal à l'angle de gisement à surveiller divisé par la précision désirée. Il suffit de réaliser N ou 2N filtres. La réalisation d'un nombre de filtres plus important reviendrait à réaliser plusieurs fois les filtres identiques. Par exemple si le nombre de sources élémentaires N=8, la précision angulaire a=2 , et le gisement surveillé par un réseau est égal à 180 , dans le cas où la distance entre les sources élémentaires n'est pas constante il faut 180/2=90 filtres. Par contre, pour un espacement constant il suffit de réaliser huit filtres pour les diverses directions de l'espace. Toutefois, avec N filtres il existe des pertes provoquées par un recoupement des faisceaux à amplitude plus faible. Pour éviter ce risque il suffit de prendre 2N filtres. Même dans ce cas on réduit de façon extrêmement sensible les nombres de calculs nécessaires. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, chacun des réseaux B et 30 C doit fonctionner sur ces deux faces, de façon à pouvoir surveiller 360 de gisement. Il est bien entendu que, dans le dispositif selon la présente invention, il est possible d'utiliser aussi bien des sources qui émettent et reçoivent l'énergie électromagnétique que des sources d'émission et de réception séparées. Sur la figure 3, on peut voir une antenne selon la présente invention comportant trois réseaux linéaires D, E et F formant le côté d'un triangle équilatéral. Dans l'exemple illustré sur la figure 3, le côté D comporte huit sources référencées 1D à 8D, le réseau E comporte quatre sources lE à 4E, et le réseau F comporte quatre sources référencées 1F à 4F. Il est bien entendu que des réseaux comportant un nombre de sources différent ne sort pas du cadre de la présente invention. L'utilisation d'au moins trois réseaux lacunaires D, E et F, permet d'effectuer les extractions, au sens radar, très puissantes en utilisant avantageusement le traitement statistique et la comparaison des résultats obtenus pour chaque réseau lacunaire. On appelle réseau lacunaire un réseau dont les deux sources consécutives par exemple 5D et 6D sont placées à une distance telle que le déphasage induit par la différence des marches d'une onde incidente sur ces deux sources peut être supérieure à 2n. Un réseau lacunaire comporte des lobes secondaires des réseaux. Il peut être difficile de déterminer si un signal provenant d'une direction donnée correspond à un lobe secondaire du réseau ou à une cible faible. En utilisant une antenne selon la présente invention comportant des réseaux linéaires lacunaires, il est possible de comparer le résultat obtenu pour chaque direction dans laquelle on a détecté la présence d'un signal, entre les signaux détectés par chacun des réseaux. Si la majorité des réseaux linéaires ne détecte pas la présence de cible dans une direction donnée, les signaux présents dans le ou les autres réseaux linéaires correspondent à des lobes secondaires de réseau. Dans un tel cas le signal ne correspondant pas à une cible réelle est éliminée lors de l'extraction de cible. Par contre, en cas de présence d'une cible réelle la majorité des réseaux linéaires fournit un signal correspondant à la direction de la cible. Dans un tel cas ce signal sera validé. De plus, dans le dispositif selon la présente invention les antennes lacunaires conservent leurs avantages connus c'est-à-dire: - soit de diminuer le nombre de sources nécessaire pour obtenir une même résolution; - soit d'augmenter la résolution en espaçant un nombre de sources constant. En fait, l'extraction perfectionnée sur la présente invention est obtenue en évitant la perte d'informations provenant de la sommation directe des énergies provenant des diverses sources élémentaires. Dans le dispositif selon la présente invention il est possible d'effectuer la focalisation individuelle de chaque réseau puis la 10 focalisation totale. Il est bien entendu que l'extraction par traitement statistique par comparaison des signaux obtenus sur les divers réseaux linéaires n'est pas limitée aux antennes comportant trois réseaux linéaires. Bien au contraire, l'utilisation d'un nombre supérieur de réseaux linéaires augmente la fiabilité de l'extraction. Sur la figure 4, on peut voir quatre réseaux linéaires B, C, D et E constituant le côté d'un carré. Sur la figure 4 les sources élémentaires n'ont pas été représentées. Avantageusement, la distance entre les sources élémentaires des côtés parallèles est différente. Ainsi, les lobes secondaires des réseaux dans le cas de l'antenne lacunaire ne sont pas placés au même endroit. Sur la figure 5, on peut voir une antenne réseau ayant une forme de pentagone comportant des réseaux linéaires B, C, D, E et F. Dans l'exemple de la figure 5, le pentagone est inscrit dans un cercle A. Le pentagone ayant un nombre impair de côté présente peu de symétrie. Si on désire diminuer encore le nombre de symétries que présente l'antenne il est possible d'utiliser soit un pentagone irrégulier comme illustré sur la figure 5, soit en utilisant un pas séparant deux sources consécutives différent pour chacun des réseaux linéaires B, C, D, E et F. L'utilisation d'une antenne ne présentant de symétrie permet d'étaler les bruits de réseau sur 360 . Ainsi, il n'y a plus de lobe secondaire de réseau. L'absence de lobe secondaire de réseau est avantageux dans le cas d'utilisation d'extraction de type classique. Le diagramme obtenu avec une antenne ne présentant pas de symétrie est illustré sur la figure 11. Sur la figure 6, on peut voir un exemple de distribution aléatoire de réseau linéaire. Dans l'exemple illustré sur la figure 6 l'antenne comporte neuf réseaux linéaires référencés B à H. Sur la figure 6 on n'a pas représenté de source élémentaire constituant les réseaux. Avantageusement la distribution aléatoire est suffisamment isotrope pour permettre une localisation des cibles prévenant de 10 toutes incidences possibles. La distribution des réseaux linéaires de façon aléatoire permet une grande liberté dans la disposition des sources élémentaires composant lesdits réseaux. Cette liberté peut être mise en oeuvre pour exploiter au mieux la géographie du terrain sur lequel sont disposés les réseaux. De plus, dans la mesure où les réseaux linéaires n'ont pas de matérialité physique autre que la présence de sources élémentaires, un éventuel ennemi ayant intérêt à détruire le réseau ne détectera tout au plus qu'un ensemble de sources élémentaires dont la distribution lui semblera complètement aléatoire. Il lui sera donc extrêmement difficile de déduire la position de certaines sources à partir de la position de quelques sources connues. De plus, il est possible de disposer des sources élémentaires supplémentaires qui pourront soit suppléer à un mauvais fonctionnement ou à la destruction de quelques sources et qui empêcheront complètement de déterminer où sont les réseaux linériaires. I1 est bien entendu comme par exemple illustré sur la figure 9 la disposition des réseaux peut s'adapter à la structure d'un engin porteur de l'antenne selon la présente invention. Sur la figure 7, on peut voir un exemple d'antenne selon la présente invention comportant dix réseaux linéaires référencés de B à J disposés régulièrement en étoile. La disposition régulière en étoile présente une excellente résolution aussi bien en site qu'en gisement de l'antenne selon la présente invention. Sur la figure 8, on peut voir un exemple de distribution de l'antenne selon la présente invention en une étoile irrégulière. L'antenne de la figure 8 comporte sept réseaux linéaires disposés en étoile. Toutefois les distances entre sources consécutives étant différentes dans chaque réseau leur longueur est différente. Dans l'exemple illustré sur la figure 8, il en est de même de la distance de la première source du réseau par rapport au centre de l'étoile. Sur la figure 9, on peut voir une antenne selon la présente invention disposée sur un aéronef. Dans l'exemple de la figure 9 l'aéronef 1 est un avion de combat. Il est bien entendu que la longueur d'onde de fonctionnement du réseau sera choisie en fonction des distances acceptables entre deux sources consécutives d'un réseau. Il est bien entendu qu'il est possible d'utiliser des longueurs d'onde plus grandes dans une antenne disposée au sol que dans une antenne devant être montée sur un avion. Dans la mesure où l'on veut disposer de réseaux linéaires la disposition de sources élémentaires doit s'adapter à la géométrie de l'avion 1. Dans l'exemple illustré sur la figure 9 on a par exemple utilisé le bord attaque de l'aile 2 pour disposer les sources appartenant au réseau D et les bords arrières de l'aile 2 pour disposer les sources appartenant au réseau C. Les sources du réseau B sont disposées soit selon la carlingue soit à l'intersection de l'aile et de cette carlingue. Cette dernière version présente l'avantage que les réseaux B, C et D sont inclus dans le même plan. Il est évidemment possible que la seconde aile de l'aéronef, non visible sur la figure comporte les mêmes réseaux. D'autre part, si on est prêt à effectuer un traitement de formation de voies par le calcul plus long il est possible de disposer des réseaux par exemple B et E qui ne sont pas inclus dans le même plan contrairement, par exemple, les réseaux B et C. Ainsi on dispose d'une plus grande liberté pour le choix de l'implantation de réseau. Le réseau est par exemple disposé sur l'empannage de l'avion. Sur la figure 10, on peut voir un exemple de réalisation d'un radar selon la présente invention. Chaque source élémentaire 3 est reliée à un dispositif d'émission-réception. Par exemple chaque dispositif d'émissionréception comporte un duplexeur 4 relié à la source 3. Le duplexeur 4 permet d'envoyer vers la source élémentaire 3 l'énergie hyperfréquence reçue d'un émetteur 7 et d'aiguiller l'énergie hyperfréquence reçue par la source 3 vers le récepteur 5. Le récepteur 5 est relié à un codeur du signal 6. Dans la mesure où on effectue un traitement cohérent du signal, l'émetteur, le récepteur et le codeur doivent être synchronisés. Par exemple, l'émetteur, le récepteur et le codeur sont synchronisés par l'intermédiaire d'un oscillateur local 8. Dans une première variante de réalisation, correspondant par exemple à une antenne émettant dans des faibles longueurs d'onde un oscillateur local unique effectue la synchronisation de tous les dispositifs d'émission-réception de toutes les sources élémentaires 3. Dans une seconde variante de réalisation du radar selon la présente invention correspondant par exemple à des grandes longueurs d'onde et/ou à des antennes lacunaires, c'est-à-dire à des distances importantes entre source élémentaire 3, on utilise un oscillateur local 8 par dispositif d'émission-réception. Dans ce cas il est primordial que tous les oscillateurs locaux 8 soient synchronisés. Cette synchronisation des oscillateurs locaux 8 est effectuée par une ligne 17 par exemple à partir d'une base de temps extrêmement stable. Il est bien entendu que les sources 3 appartiennent à des réseaux linéaires tels que illustrés sur les figures 2 à 9. Avantageusement, chaque émetteur 7 génère un signal caractéristique susceptible d'être identifié à la réception. Par exemple chaque émetteur utilise une fréquence différente. Avantageusement on réalise un codage du signal à émettre. Chaque émetteur 7 utilise un code différent. Le codeur 6 effectue l'échantillonnage et le codage des signaux reçus par les antennes 3. Le codage est un codage complexe cohérent. Sur la figure le codage complexe est représenté par des lignes I et Q 9 générées par chaque codeur 6, la composante I est aussi appelée composante réelle, la composante Q composante imaginaire du signal, la composante Q étant en quadrature de phase par rapport à la composante I. Dans l'exemple illustré sur la figure 10 le traitement du signal codé est effectué par un dispositif de traitement numérique 10. Le dispositif de traitement numérique 10 comporte par exemple un dispositif de traitement Doppler en 11, un dispositif de compression d'impulsion 12, un dispositif de formation des faisceaux par le calcul et d'extraction 13. Il est bien entendu que l'utilisation d'un dispositif de traitement analogique ne sort pas du cadre de la présente invention. Toutefois l'utilisation d'un dispositif numérique permet, en plus de l'accroissance des performances, de disposer des traitements 11, 12 et 13 dans un ordre quelconque. Le traitement Doppler 11 permet la discrimination en vitesse des cibles. Le dispositif de traitement Doppler 11 est relié au dispositif de compression d'impulsion 12. Le dispositif de corn- pression d'impulsion 12 permet une augmentation de la résolution en distance du radar selon la présente invention. Le dispositif de formation de faisceau par le calcul et d'extraction 13 permet d'augmenter la directivité de l'antenne et de détecter la présence des cibles éventuelles. L'extraction permet d'augmenter la probabi- lité de détection d'une cible pour un taux de fausses alerte constante TFAC donné. Il est bien entendu qu'un radar sans traitement Doppler et sans dispositif de compression et d'impulsion 12 ne sort pas du cadre de la présente invention. Le calculateur 10 est relié à un dispositif d'exploitation 14. Le dispositif d'exploitation 14 permet par exemple d'effectuer l'ex-traction de plots ou l'envoi d'un signal d'asservissement ou de commande 16 ainsi que la génération d'affichage vidéo 15. L'affichage vidéo 15 est par exemple effectué sur des tubes cathodiques appelés PPI en terminologie anglo-saxonne. Le signal 16 commande, par exemple un système d'arme ou l'asservissement d'un système d'arme en mise en oeuvre automatique. Il est bien entendu que l'utilisation de sources élémentaires séparées pour l'émission et la réception ne sort pas du cadre de la présente invention. Dans un tel cas la source destinée à l'émission est reliée à un émetteur 7 celle destinée à la réception est directement reliée au récepteur 5. Les sources élémentaires 3 sont par exemple des cornets ou des dipôles. Sur les figures 11 et 12, on peut voir des diverses dispositions possibles des lobes secondaires des réseaux dans le cas d'utilisation d'antenne lacunaire. Les courbes 20 représentent l'amplitude 19 des lobes du réseau en fonction de l'angle 18 compris par exemple entre -1r/2 et + 1r/2. Dans les deux cas on est en présence d'un lobe 21 principal. Dans le cas de la figure 11 la courbe 20 représentant l'amplitude 19 en fonction de l'angle 18 comporte un bruit de réseau 22 réparti aléatoirement entre -7/2 et +it/2. Ce cas correspond par exemple à une antenne circulaire ou à une antenne ne comportant pas de symétrie marquée. Elle présente l'avantage de ne jamais présenter de lobe secondaire de réseau important. Les géométries d'antenne impliquant ce type de lobe secondaire de réseau seront choisies chaque fois que l'an utilisera des extractions de type classique ne permettant pas d'éliminer les erreurs induites par les lobes secondaires de réseaux forts. La figure 12 correspond au cas d'une antenne comportant des réseaux présentant des symétries marquées. Dans ce cas la courbe 20 de l'amplitude du signal 19 par rapport à l'angle 18 a une amplitude 24 nulle entre les lobes secondaires 23 importants. L'amplitude nulle 24 permet d'augmenter la précision du radar selon la présente invention, dans la mesure où le traitement au niveau de l'extraction permet d'éliminer les fausses alertes qui risquent d'être induites par des lobes secondaires 23 du réseau. Cette extraction consiste par exemple à comparer les résultats obtenus pour plusieurs réseaux, dont les lobes secondaires des réseaux ne superposent pas. Si la majorité des réseaux ne détecte pas les cibles pour une direction donnée au niveau de l'extraction on considère qu'une cible détectée, par exemple par un réseau unique correspond à un lobe secondaire du réseau. Ainsi, il est possible d'éliminer ces résultats qui si non risqueraient de provoquer une fausse alerte. Sur la figure 13, on peut voir un radar selon la présente 5 invention comportant des sources élémentaires 3 et des antennes de réceptionélémentaires 130 séparées Chaque source 7 est reliée à un émetteur 7. Chaque antenne de réception élémentaire 130 est reliée à un récepteur 5. Chaque récepteur est relié à un codeur 6. Avantageusement, un oscillateur local 8 est relié à l'émetteur 7, au récepteur 5 et au codeur 6. Les codeurs 6 sont reliés au dispositif de traitement numérique 10. Sur la figure 14, on peut voir une version particulièrement performante du dispositif selon la présente invention. Dans cette réalisation tous les codeurs 6 appartenant à un même réseau sont reliés à un même circuit 31 de préformation de faisceaux par le calcul. Avantageusement, pour des réseaux comportant un nombre de sources élémentaires 1 égal à une puissance de deux, le circuit 31 comporte des dispositifs de calcul de la transformée de Fourier rapide. L'utilisation de dispositif de calcul de la transformée de Fourier rapide permet de diminuer le nombre de calculs à effectuer. Ainsi chaque circuit 131 effectue une partie des calculs dévolus, si non, au circuit de formation de faisceaux par le calcul 11. Chaque circuit 31 est relié au circuit 150 par deux lignes référencées 1 et Q. Sur la figure 14, le dispositif d'émission-réception 30 cor-respond à l'exemple de réalisation illustré sur la figure 10. L'utilisation de circuit 31 associé au dispositif illustré sur la figure 13 ne sort pas du cadre de la présente invention. De même que pour la formation de faisceaux, il est possible, pour l'antibrouillage d'effectuer d'abord une élimination de signaux de brouillage pour chaque réseau, puis d'effectuer l'élimination complète du brouillage pour toute l'antenne. On effectue, par exemple, l'antibrouillage adaptatif par la méthode des moindres carrés. L'invention s'applique principalement à la réalisation d'antennes réseaux et des radars utilisant de telles antennes
L'invention a principalement pour objet une antenne comportant une pluralité de réseaux et un radar comportant une telle antenne.L'invention consiste à réduire les puissances de calcul nécessaire pour la mise en oeuvre d'une antenne réseau destinée à recevoir l'énergie sur 360 degree . L'invention consiste à remplacer un réseau circulaire présentant une exellente isotropie par un ensemble de réseaux linéaires dont l'isotropie n'est que faiblement dégradée. L'utilisation des réseaux linéaires permet de réduire dans des proportions importantes des puissances de calcul nécessaire.Avantageusement chaque réseau linéaire comporte un nombre de sources élémentaires égal à une puissance de 2. Dans ce cas on utilise des dispositifs de calcul nécessaire à la formation de faisceaux par le calcul à la réception.L'invention s'applique pricipalement à la réalisation d'antennes réseaux et des radars utilisant de telles antennes.
1. Antenne comportant une pluralité de sources élémentaires (3) d'émission et/ou de réception, caractérisée par le fait que chaque source élémentaire (3) appartient à un seul réseau linéaire (B, Z) chaque réseau linéaire (B, Z) comportant au moins trois sources élémentaires (3). 2. Antenne selon la 1, caractérisée par le fait que ladite antenne est une antenne lacunaire. 3. Antenne selon la 2, caractérisée par le fait qu'elle présente des symétries des réseaux (B, Z) maximisant la 10 localisation de lobes secondaires de réseau (23). 4. Antenne selon la 1, 2 ou 3, caractérisée par le fait que les réseaux linéaires (B, Z) forment un polygone inscrit dans un cercle (A). 5. Antenne selon la 1, 2 ou 3, caractérisée par le 15 fait que les réseaux (B, Z) sont disposés en étoile. 6. Antenne selon la 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisée par le fait que les sources élémentaires (3) sont régulièrement espacées dans chaque réseau linéaire (B, Z). 7. Antenne selon la 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, caracté-20 risée par le fait que le nombre des sources constituant chaque réseau (B, Z) est une puissance de 2. 8. Antenne selon la 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7, caractérisée par le fait que les réseaux ont une répartition sensiblement isotrope dans l'espace. 9. Antenne selon la 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8, caractérisée par le fait qu'elle comporte des sources élémentaires (3) d'émission et des sources élémentaires (3) de réception. 10. Radar, caractérisé par le fait qu'il comporte une antenne selon l'une quelconque des précédentes. 11. Radar, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de formation de faisceau par le calcul à l'émission et/ou à la réception. 12. Radar selon la 11, caractérisé par le fait que la formation de faisceau par le calcul à la réception utilise des calculateurs de la transformée de Fourier rapide. 13. Radar selon la 11 ou 12, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de réduction de la puissance d'énergie reçu à partir d'un brouilleur associé à chaque réseau (B, Z).
H
H01
H01Q
H01Q 11,H01Q 21
H01Q 11/00,H01Q 21/08,H01Q 21/20,H01Q 21/22
FR2891132
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'IDENTIFICATION ET DE CONTROLE D'UN INSTRUMENT MEDICAL
20,070,330
La présente invention concerne un procédé de contrôle et d'identification d'un instrument médical, par exemple chirurgical ou odontologique, comportant au moins une poignée ou un manche de préhension et un organe d'intervention sur un patient, cet organe d'intervention étant monté de façon amovible sur ladite poignée ou ledit manche pour effectuer une coupe de tissus, un fraisage, un perçage, une cautérisation ou similaire. Elle concerne également un instrument médical, par exemple chirurgical ou odontologique, comportant au moins une poignée ou un manche de préhension et un organe d'intervention sur un patient, cet organe d'intervention étant monté de façon amovible sur ladite poignée ou ledit manche pour effectuer une coupe de tissus, un fraisage, un perçage, une cautérisation ou similaire, équipé de moyens de contrôle et d'identification pour la mise en oeuvre de ce procédé. La publication internationale WO 01/10329 Al décrit un dispositif de contrôle de la fatigue cyclique d'un instrument odontologique qui, dans une forme de réalisation particulière, comporte un code d'identification permettant d'identifier de façon univoque cet instrument. En outre, cet instrument est associé à une mémoire qui contient une information personnalisée sous la forme d'une valeur représentative de cette fatigue cyclique de l'instrument. Cette valeur est réactualisée manuellement par l'utilisateur après chaque usage de l'instrument et introduite dans la mémoire. Cette modification est effectuée au moyen d'un dispositif de traitement de l'information. La mémoire et le dispositif de traitement de l'information sont externes par rapport à l'instrument. Les exigences en matière de traçabilité sont de plus en plus importantes et le contrôle des instruments, et notamment de leur fatigue cyclique, correspond à un besoin croissant en vue de répondre aux exigences en matière de sécurité. Les systèmes connus ne permettent pas de répondre à ces exigences d'une manière simple, facile à mettre en oeuvre par les praticiens et fiables. En outre, l'encombrement des systèmes existants est trop important et empêche une intégration des composants de ces systèmes dans les instruments. Enfin les capacités nécessaires pour la mémorisation des données essentielles correspondant à chaque instrument sont trop importantes pour permettre leur stockage sur des mémoires ayant des dimensions suffisamment réduites pour être logées sur la plupart des instruments eux-mêmes. La présente invention se propose de pallier les inconvénients des systèmes io connus et de fournir un dispositif d'identification et de contrôle d'un instrument médical, par exemple chirurgical ou odontologique, suffisamment petit pour pouvoir être intégré à l'instrument lui-même, avec une capacité de mémorisation suffisante pour emmagasiner toutes les données constantes et toutes les données variables liées à l'utilisation de l'instrument et comportant dés moyens permettant d'inscrire et de lire ces données constantes et variables à la demande d'un utilisateur. Ce but est atteint par le procédé selon l'invention tel que défini en préambule et caractérisé en ce que l'on enregistre dans une unité de mémoire intégrée des données constantes et/ou des données variables évolutives en fonction de l'utilisation qui est faite dudit instrument avec des moyens pour inscrire et/ou modifier lesdites données variables évolutives, en ce que l'on lit lesdites données constantes et lesdites données variables évolutives avec des moyens de lecture, et en ce que l'on capte et émet lesdites données constantes et lesdites données variables évolutives contenues dans ladite unité de mémoire par l'intermédiaire de moyens de transmission. De façon avantageuse, lesdites données constantes et/ou variables sont enregistrées automatiquement dans l'unité de mémoire intégrée et sont transmises automatiquement à un logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. Lesdites données constantes et/ou variables peuvent être enregistrées manuellement dans l'unité de mémoire intégrée et transmises automatiquement à un logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. De préférence, lesdites données constantes et/ou variables sont transmises par radiofréquence au logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. De façon avantageuse, lesdites données constantes et/ou variables sont 10 enregistrées au moyen d'un module interface d'enregistrement et de lecture. Ce but est également atteint par un instrument médical, par exemple chirurgical ou odontologiques tel que défini en préambule et caractérisé en ce que ledit dispositif comporte un élément électronique intégré dans ledit instrument et 1s pourvu d'au moins une unité de mémoire agencée pour contenir des données constantes et/ou des données variables évolutives en fonction de l'utilisation qui est faite dudit instrument, et en ce qu'il comporte des moyens pour lire et/ou modifier lesdites données constantes et/ou variables évolutives, des moyens pour inscrire ces données constantes et ces données variables évolutives, et des moyens de transmission agencés pour capter et émettre les données constantes et les données variables évolutives contenues dans ladite unité de mémoire. De façon avantageuse, l'élément électronique implanté dans l'instrument est une étiquette électronique formée par un circuit intégré comportant l'unité de mémoire et les moyens pour lire et inscrire et/ou modifier les données contenues dans l'unité de mémoire de l'instrument sont formés par un module interface. De préférence, les moyens de transmission agencés pour capter et émettre les données sont formés par une antenne disposée dans ledit module interface et par une antenne disposée dans ledit élément électronique intégré dans l'instrument. Dans une première variante de réalisation, ledit module interface est implanté 5 dans un contre-angle lié à l'instrument. Dans une deuxième variante, ledit module interface est implanté dans un appareil de lecture et/ou d'enregistrement relié à un moteur d'entraînement de l'instrument. De façon avantageuse, ledit élément électronique communique avec un logiciel d'un moteur d'entraînement de l'instrument médical au moyen d'un système de transmission par radiofréquence is Selon les variantes de réalisation, l'unité de mémoire de l'élément électronique peut être une unité de mémoire reprogrammable ou une unité de mémoire morte. La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description 20 suivante de modes de réalisations préférées de l'invention donnés à titre indicatif et non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1A est une vue en élévation d'une première forme de réalisation d'un instrument odontologique équipé d'un dispositif de contrôle et d'identification 25 selon l'invention, la figure 1B est une vue agrandie d'une partie de l'instrument de la figure 1A, la figure 2A est une vue en élévation d'une seconde forme de réalisation d'un 30 instrument odontologique équipé d'un dispositif de contrôle et d'identification selon l'invention, les figures 2B et 2C représentent respectivement une vue agrandie en élévation et une vue de dessus d'une partie de l'instrument de la figure 2A, la figure 3 est une vue perspective d'une première forme de réalisation d'un 5 équipement complet de traitement odontologique, et la figure 4 est une vue perspective d'une seconde forme de réalisation d'un équipement complet de traitement odontologique. io En référence aux figures 1A et 1B, l'instrument odontologique 10 représenté comporte une poignée ou un manche 11 et un organe d'intervention 12 qui constitue l'élément actif et se présente par exemple sous la forme d'une vrille coupante ou d'une lame coupante. La longueur de la zone coupante que le praticien désire utiliser selon le cas est délimitée par une rondelle d'arrêt 13 qui est mobile le long de la partie travaillante de l'organe d'intervention 12. Le cas échéant, elle peut être supprimée si le praticien l'estime nécessaire lors de certaines interventions. La vrille coupante a de préférence une conicité comprise entre 2 et 10% et sa géométrie est définie en fonction du type d'intervention, par exemple pour des extractions de la pulpe dentaire et des mises en forme du canal radiculaire. Comme le montre plus précisément la figure 1 B, le manche 11 est équipé d'un dispositif selon l'invention sous la forme d'un élément électronique 14 intégré dans le corps dudit manche. Cet élément électronique, couramment appelé TAG est une étiquette électronique composée d'un circuit intégré comportant une unité de mémoire qui peut être soit une unité de mémoire morte, soit une unité de mémoire reprogrammable. Cette unité de mémoire est agencée pour contenir des données constantes et/ou des données variables évolutives en fonction de l'utilisation qui est faite de l'instrument 10, des moyens pour inscrire et/ou modifier lesdites données variables évolutives, des moyens pour lire lesdites données constantes et lesdites données variables évolutives, et un élément de transmission sous la forme d'une antenne permettant de capter et d'émettre les données constantes et les données variables évolutives contenues dans ladite unité de mémoire. Cette étiquette électronique TAG communique avec le logiciel d'un moteur d'entraînement de l'instrument par l'intermédiaire d'un module interface de lecture/écriture pourvu de moyens de transmission sous la forme d'une antenne. Ces éléments communiquent entre eux par radiofréquence. Les données figurant dans le TAG permettent au logiciel du moteur d'entraînement de piloter ce moteur en fonction du capital fatigue cyclique de l'instrument odontologique et, le cas échéant, d'arrêter le moteur et d'émettre un signal sonore ou visuel si ce capital fatigue cyclique est io dépassé et si l'utilisation de cet instrument présente un risque pour le patient. Les figures 2A à 2C illustrent une autre forme de réalisation d'un instrument odontologique équipé d'un dispositif de contrôle et d'identification selon l'invention. Cet instrument 20 comporte un manche 21, un organe d'intervention is 22 qui constitue l'élément actif et qui se présente, comme pour la l'organe d'intervention 12, par exemple sous la forme d'une vrille coupante ou d'une lame coupante. La longueur de la zone coupante que le praticien désire utiliser selon le cas est délimitée par une rondelle d'arrêt 23 qui est mobile le long de la partie travaillante de l'organe d'intervention 22. Cet instrument est par ailleurs équipé d'un dispositif de contrôle de la fatigue cyclique 25 de l'organe d'intervention 22 tel que décrit par la publication internationale WO 01/10329 Al. Dans cette réalisation, l'élément électronique 24, au lieu d'être intégré au corps du manche 11 comme l'élément électronique 14, est intégré de préférence au dispositif de contrôle de la fatigue cyclique 25 (figures 2 B et 2C) de l'organe d'intervention ou à la rondelle d'arrêt 23. La figure 3 représente une première forme de réalisation d'un équipement complet de traitement odontologique 30 qui comprend un contre-angle 31, un instrument odontologique 32, équipé d'un élément électronique 34, à introduire dans ce contre-angle et un moteur d'entraînement 33 du contreangle 31. Selon un mode préférentiel, le contre-angle 31 est équipé du module interface agencé pour transmettre directement au logiciel du moteur d'entraînement 33 les données techniques du code d'identification de l'instrument odontologique 32. D'une manière plus complète, l'élément électronique 34 peut être agencé pour enregistrer des données variables qui évoluent à chaque utilisation de l'instrument. Dans une première forme de réalisation, ces données variables peuvent être enregistrées automatiquement par l'élément électronique et transmises au logiciel du moteur d'entraînement 34 par l'intermédiaire du module lecture/écriture du contre-angle 31. Dans une deuxième forme de Io réalisation, ces données variables peuvent être enregistrées automatiquement par l'instrument odontologique 32 et transmises par différentes voies au logiciel du moteur d'entraînement 33. La figure 4 représente une seconde forme de réalisation d'un équipement complet de traitement odontologique 40 qui comprend un contre-angle 31, un instrument odontologique 32 introduit dans le contre-angle 31 et équipé d'un dispositif selon l'invention comprenant un élément électronique 34, un moteur d'entraînement 33 du contre-angle 31 et un appareil d'enregistrement et de lecture 35 externe et agencé pour recevoir l'instrument odontologique 32 après utilisation et qui permet au praticien d'enregistrer manuellement les données variables et de lire à la fois les données constantes et les données variables. Dans cette forme de réalisation le module interface lecture/écriture est logé dans l'appareil externe 35. Dans une première version, l'élément électronique 14, 24 ne contient qu'un code d'identification de l'instrument 10, 20 qui englobe des données techniques relatives à cet instrument. De ce fait, le moteur d'entraînement de l'instrument est agencé pour adapter ses paramètres en fonction des données contenues dans le code d'identification. Ces paramètres sont par exemple la vitesse de rotation, le couple de travail et un paramètre appelé "crédit fatigue cyclique" qui correspond au potentiel résiduel de fiabilité de l'instrument après chaque utilisation, ce crédit fatigue cyclique étant décroissant pendant la durée de vie de l'instrument. Les données mémorisées dans l'élément électronique 14, 24 sont des données constantes qui, après transmission au moteur d'entraînement, sont interprétées par un logiciel de gestion de ce moteur d'entraînement. L'élément électronique 14, 24 fonctionne en mode lecture uniquement. Les données mémorisées peuvent être communiquées par toutes les voies usuelles, par exemple par radiofréquence via une antenne, soit par connexion directe de l'instrument 10, 20 avec un dispositif de lecture couplé au moteur d'entraînement. io Dans une deuxième version, l'élément électronique 14, 24 contient, d'une part, un code d'identification de l'instrument 10, 20 qui englobe des données techniques relatives à cet instrument et qui correspondent aux données constantes évoquées ci-dessus et, d'autre part, des données variables qui sont évolutives en fonction du degré d'usure de l'instrument, c'est-à-dire son crédit fatigue cyclique. Ce paramètre crédit fatigue cyclique peut être exprimé en nombre de tours restant à faire par l'instrument avant d'être mis au rebut ou en temps résiduel d'utilisation fiable. Dans la pratique, le contre-angle 31 peut être directement équipé du module de lecture qui communique les données au logiciel du moteur d'entraînement. Après chaque utilisation, les nouvelles données peuvent être transmises de façon automatique sans aucune intervention du praticien. Selon une variante, le contre-angle peut être équipé d'une commande manuelle que le praticien actionne et qui a pour fonction de provoquer la transmission et l'enregistrement des nouvelles données au logiciel du moteur d'entraînement. Selon une autre variante, les données peuvent être transmises manuellement par le praticien dans l'appareil de lecture spécifique annexe 35 qui a pour fonction de transmettre et d'enregistrer les nouvelles données au logiciel du moteur d'entraînement. Des moyens de signalisation peuvent être prévus pour émettre un signal sonore ou visuel lorsque le crédit fatigue est dépassé, sachant que le risque d'une rupture accidentelle de l'outil de coupe peut entraîner des dommages importants chez le patient en cours de traitement. La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation préférées décrites, mais peut subir différentes modifications ou variantes évidentes pour l'homme du métier
La présente invention concerne procédé et un dispositif de contrôle et d'identification d'un instrument médical, pouvant être intégré à l'instrument lui-même, et pourvu d'une capacité de mémorisation suffisante pour emmagasiner toutes les données liées à l'utilisation de l'instrument.Le dispositif de contrôle et d'identification de l'instrument médical (10), comporte un élément électronique (14) intégré dans le manche de préhension (11) de cet instrument. Cet élément électronique est une étiquette électronique composée d'un circuit intégré comportant une unité de mémoire contenant des données variables en fonction de l'utilisation qui est faite de l'instrument (10) et des moyens pour inscrire et/ou modifier et lire ces données. Cette étiquette communique par radiofréquence avec le logiciel d'un moteur d'entraînement de l'instrument par l'intermédiaire d'un module interface de lecture/écriture pour permettre à ce logiciel de piloter ce moteur en fonction du capital fatigue cyclique de l'instrument odontologique.
1. Procédé de contrôle et d'identification d'un instrument médical, par exemple chirurgical ou odontologique, comportant au moins une poignée ou un manche de préhension et un organe d'intervention sur un patient, cet organe d'intervention étant monté de façon amovible sur ladite poignée ou ledit manche pour effectuer une coupe de tissus, un fraisage, un perçage, une cautérisation ou similaire, caractérisé en ce que l'on enregistre dans une unité électronique de mémoire intégrée dans ledit instrument des données to constantes et/ou des données variables évolutives en fonction de l'utilisation qui est faite dudit instrument avec des moyens pour inscrire et/ou modifier lesdites données variables évolutives, en ce que l'on lit lesdites données constantes et lesdites données variables évolutives avec des moyens de lecture, et en ce que l'on capte et émet lesdites données constantes et lesdites données variables évolutives contenues dans ladite unité de mémoire par l'intermédiaire de moyens de transmission. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites données constantes et/ou variables sont enregistrées automatiquement dans l'unité de mémoire et sont transmises automatiquement à un logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites données constantes et/ou variables sont enregistrées manuellement dans l'unité de mémoire et sont transmises automatiquement à un logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que lesdites données constantes et/ou variables sont transmises par radiofréquence au 30 logiciel de gestion d'un moteur d'entraînement dudit instrument médical. Ir 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites données constantes et/ou variables sont enregistrées au moyen d'un module interface d'enregistrement et de lecture. 6. Dispositif de contrôle et d'identification d'un instrument médical (10; 20; 32), par exemple chirurgical ou odontologique, comportant au moins une poignée ou un manche de préhension (11; 21) et un organe d'intervention sur un patient, cet organe d'intervention (12; 22) étant monté de façon amovible sur ladite poignée ou ledit manche pour effectuer une coupe de tissus, un fraisage, io un perçage, une cautérisation ou similaire, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte un élément électronique (14; 24; 34) intégré dans ledit instrument et pourvu d'au moins une unité de mémoire agencée pour contenir des données constantes et/ou des données variables évolutives en fonction de l'utilisation qui est faite dudit instrument, et en ce qu'il comporte des moyens pour lire et/ou modifier lesdites données constantes et/ou variables évolutives, des moyens pour inscrire ces données constantes et ces données variables évolutives, et des moyens de transmission agencés pour capter et émettre les données constantes et les données variables évolutives contenues dans ladite unité de mémoire. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'élément électronique (14; 24; 34) implanté dans l'instrument est une étiquette électronique formée par un circuit intégré comportant l'unité de mémoire. 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens pour lire et inscrire et/ou modifier les données contenues dans l'unité de mémoire de l'instrument sont formés par un module interface. 9. Dispositif selon les 6 et 8, caractérisé en ce que les 30 moyens de transmission agencés pour capter et émettre les données sont formés par une antenne disposée dans ledit module interface. 10. Dispositif selon les 6 et 7, caractérisé en ce que les moyens de transmission agencés pour capter et émettre les données sont formés par une antenne disposée dans ledit élément électronique intégré dans l'instrument. 11. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit module interface est implanté dans un contre-angle lié à l'instrument. 12. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit module io interface est implanté dans un appareil de lecture et/ou d'enregistrement (35) relié à un moteur d'entraînement de l'instrument (33). 13. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que ledit élément électronique communique avec un logiciel du moteur d'entraînement (33) de l'instrument médical (32) au moyen d'un système de transmission par radiofréquence. 14. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'unité de mémoire de l'élément électronique est une unité de mémoire reprogrammable. 15. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'unité de mémoire de l'élément électronique est une unité de mémoire morte.
A
A61
A61B,A61C
A61B 19,A61C 5
A61B 19/00,A61C 5/02,A61C 5/42
FR2894555
A1
SYSTEME DE FIXATION D'UN MODULE DE REFROIDISSEMENT ET VEHICULE MUNI D'UN TEL SYSTEME
20,070,615
L'invention se rapporte à un système de fixation d'un module de refroidissement et à un véhicule muni d'un tel système. L'invention concerne plus particulièrement un système de fixation comprenant au moins un moyen faisant support, un moyen de guidage et un moyen de liaison interposé entre lesdits moyens de support et de guidage, rendant apte le déplacement du module de refroidissement en cas de choc. Il est connu de monter démontable un radiateur fixé à un support de la structure d'un véhicule automobile. Le brevet US6,412,581 divulgue un tel principe, selon lequel le radiateur est monté articulé en rotation vers l'arrière lors fo d'un choc frontal. Pour cela, la partie supérieure du module de refroidissement est montée intégralement démontable du support lors d'un effort orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, tandis que la partie inférieure est montée solidaire d'une traverse de la structure du véhicule par l'intermédiaire d'un élément en caoutchouc déformable rendant apte le basculement du radiateur selon un axe sensiblement 15 orienté transversalement au véhicule. Lors d'un choc à faible vitesse, par exemple un choc piéton, l'effort engendré est ainsi suffisant pour désolidariser la partie supérieure du radiateur et permettre ainsi son basculement vers l'arrière. La partie inférieure du radiateur reste située approximativement au même emplacement longitudinal qu'avant le choc. 20 La demanderesse a relevé comme inconvénient majeur qu'un tel principe est fonctionnellement limité au cas où l'effort du choc est orienté parallèlement au chemin définit par la lumière pratiquée dans chaque support supérieur. En effet, lors d'un choc frontal incliné par rapport à un axe longitudinal du véhicule, le radiateur ne bascule pas mais tend à se vriller. Les efforts qu'il subit sont tels qu'il 25 a même été relevé des cas de détériorations irréversibles. La demanderesse a également relevé qu'un tel principe n'est pas applicable à tout type de véhicule, notamment au véhicule dont l'architecture prévoit une poutre transversale située verticalement sensiblement au droit de la partie médiane du radiateur, qui soit avantageusement destinée à absorber par déformation l'énergie d'un choc frontal. En effet, malgré le basculement du radiateur, une telle architecture ne donne pas suffisamment de liberté à la déformation de la poutre avant que cette dernière n'entre en contact avec le radiateur, de sorte qu'une détérioration du radiateur est quasi inéluctable dans une telle application. Il pourrait alors être envisagé d'éloigner la poutre du radiateur de sorte que la poutre ne rentre pas en contact avec le radiateur. La demanderesse a constaté qu'une telle solution a pour inconvénient d'allonger de manière très significative la longueur du porte à faux avant du véhicule. Io Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. La présente invention a trait à un système de fixation d'un module de refroidissement de véhicule automobile comprenant au moins un moyen faisant support, un moyen de guidage et un moyen de liaison interposé entre lesdits 15 moyens de support et de guidage, rendant apte le déplacement du module de refroidissement en cas de choc. A cette fin, le système de fixation selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que chaque moyen de liaison est monté articulé en rotation sur 20 ledit moyen faisant support autour d'un axe A-A sensiblement verticale au véhicule. Par ailleurs, le système de l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : chaque moyen de liaison comprend à une extrémité opposée audit moyen 25 de support, un doigt coopérant avec ledit moyen de guidage et en ce que chaque moyen de guidage comprenant au moins une rainure au travers de laquelle le doigt est apte à coulisser, - chaque moyen de support comprend au moins une butée au déplacement du module de refroidissement vers la position finale - la butée comprend au moins une cloison faisant saillie hors dudit moyen faisant support, la cloison étant apte à coopérer avec tout ou partie dudit moyen de 5 liaison - chaque moyen de guidage comprenant au moins un ergot coopérant avec ledit moyen de liaison lorsque le module de refroidissement est en position initiale, l'ergot étant déformable sous un effort lié à un choc de sorte à permettre le déplacement par coulissement dudit moyen de liaison au travers dudit moyen de l0 guidage, - chaque moyen de liaison comprend un bras, une extrémité du bras comprend un pallier monté en rotation sur ledit moyen faisant support autour de l'axe A-A. La présente invention concerne également un véhicule automobile 15 comprenant au moins un module de refroidissement monté sur une structure du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un système de fixation comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes, chaque module de refroidissement comprenant des faces avant et arrière reliées entre elles par au moins un bord, le véhicule étant caractérisé en ce qu'au moins un moyen faisant support est monté 20 solidaire de la structure du véhicule, au moins un moyen de guidage est monté solidaire du module de refroidissement, chaque moyen faisant support étant relié à chaque moyen de guidage par l'intermédiaire d'un bras dudit moyen de liaison. Le véhicule comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes se caractérise en ce qu'au moins une rainure de guidage est ménagée sur le bord de 25 chaque module de refroidissement. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 est, selon une coupe horizontale, une représentation schématique d'une vue de dessus partielle d'un module de refroidissement relié à la structure d'un véhicule automobile par le système de fixation de l'invention, ledit module de refroidissement étant représenté en position initiale de montage sur un moyen de support, - la figure 2 est une représentation schématique du module de refroidissement de la figure 1, ledit module étant représenté en position finale de montage sur le moyen de support après un choc à faible vitesse, - la figure 3 est un agrandissement d'une partie du système de fixation du 10 module de refroidissement en position initiale de la figure 1. Dans ce qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes avant , arrière s'entendent par rapport à la position d'un conducteur et du sens de marche normal du véhicule. Le refroidissement d'un moteur à combustion interne pour véhicule 15 automobile est traditionnellement obtenu par une circulation d'eau au travers d'un circuit d'écoulement d'eau dans lequel se trouve disposé un échangeur thermique. L'échangeur thermique, parfois nommé radiateur, est porté par un carter sur lequel peut également être agencé un moto ventilateur assurant un échange thermique forcé. Un module de refroidissement comprenant notamment au moins 20 un radiateur, un carter et un moto-ventilateur est donc monté en face avant d'un véhicule automobile, de préférence entre un moteur et un passage d'air ménagé sur une calandre non représentée. Un tel module de refroidissement 2 est illustré sur les FIGS. 1 et 2 selon un agencement entre le moteur 3 et une poutre 4 qui s'étend de manière sensiblement 25 transversale au véhicule. La poutre 4 est reliée à des longerons disposés de chaque côté du moteur. Deux éléments d'absorption d'énergie, qui sont aptes à se déformer lors d'un choc, sont entretoisés entre les longerons et la poutre 4. Le module de refroidissement 2 est monté sur la structure du véhicule, laquelle est notamment composée des longerons précédemment cités, par l'intermédiaire d'un système de fixation 1 particulier. Le module de refroidissement 2 comprend, dans un mode de réalisation traditionnel, un cadre qui est sensiblement de forme rectangulaire, de sorte à comprendre des coins supérieurs gauche et droit, et des coins inférieurs gauche et droit. En fait, le module de refroidissement 2 est défini selon des faces avant et arrière reliées entre-elles par au moins des flancs horizontaux et verticaux. Le module de refroidissement est, en position initale de montage sur la structure, disposé de manière sensiblement verticale, de sorte que les faces avant et arrière s'étendent transversalement au véhicule. Les flancs horizontaux s'étendent selon deux niveaux, l'un en haut, l'autre plus bas, tandis que les flancs verticaux s'étendent à gauche et à droite d'un plan médian vertical au véhicule. Le module de refroidissement 2 est lié à la structure du véhicule par un 15 moyen faisant support 10. Ledit moyen faisant support 10 comprend par exemple au moins une plaque de tôlerie, montée solidaire de la structure du véhicule, par exemple par une opération de soudage réalisée durant le ferrage du véhicule. De préférence, quatre plaques 10 sont verticalement disposées au droit des coins du module de 20 refroidissement. Ainsi, les faces avant et arrière du module de refroidissement 2 s'étendent de manière sensiblement verticale, dans un plan qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule. Dans l'illustration faite en FIG.1, la face avant s'étend transversalement au droit de tout ou partie des éléments d'absorption de l'énergie. 25 Le module de refroidissement 2 est fixé à au moins une plaque 10, par l'intermédiaire d'un moyen de liaison 30 qui comprend notamment une tige 32 munie de deux extrémités. Une des extrémités de la tige 32 est articulée autour d'un axe A-A de la plaque 10, qui s'étend de manière sensiblement verticale et perpendiculaire à l'axe longitudinale du véhicule. L'amplitude de déplacement angulaire de la tige 32 sur la plaque 10 est défini par au moins une butée 11 solidaire de la plaque 10. La butée 11 s'étend de préférence sensiblement en saillie verticalement hors de la plaque 10. Chaque plaque 10 comprend deux butées 11, l'une 11a comprenant par exemple un organe de maintien (non représenté) de la tige 32 dans sa position initiale, ledit organe de maintien étant par exemple un clip, l'autre 1 lb étant destinée à limiter le déplacement angulaire de la tige 32 sur la plaque 10 lors d'un choc. Pour réaliser cette articulation, la plaque 10 comprend un axe dirigé verticalement, autour duquel est monté pivotant la tige 32. Dans un autre mode de lo réalisation, la tige 32 comprend à l'une 30b de ces extrémités un axe destiné à être monté en rotation dans un palier de la plaque 10. L'autre 30a des extrémités de la tige 32 est montée mobile en translation le long d'un chemin défini par un moyen de guidage 20. Pour cela, le module de refroidissement 2 comprend un moyen de guidage 20 qui est de préférence 15 confondu dans le cadre du module de refroidissement 2. En fait, une rainure 21 ménagée dans le cadre du module de refroidissement est destinée à guider linéairement l'extrémité de la tige 32. Pour cela, l'autre extrémité 30a de la tige 32 comprend un axe 31 qui s'étend de préférence perpendiculairement à la tige 32. Par conséquent, la périphérie extérieure de l'axe 31 solidaire de la tige 32 est 20 guidée en translation au travers des bords de la rainure 21. Chaque axe 31 ou chaque palier des extrémités 30a ou 30b de la tige 32 est soit monté solidaire en rotation sur la tige 32, soit monté libre en rotation autour d'un axe s'étendant le long de la tige 32. L'axe 31 est donc apte à se déplacer d'une position initiale à une position 25 finale. En position initiale, l'axe 31 coopère avec au moins un ergot 22 compris dans ledit moyen de guidage 20. En effet, au moins l'un des bords de la rainure 21 dudit moyen de guidage comprend un ergot 22 faisant saillie hors du bord de la rainure, en direction de l'autre bord. L'ergot 22 est de préférence destiné à se déformer ou se rompre, sous l'effet d'un effort donné par l'axe 31. L'ergot est de préférence une pièce rapportée dans la rainure 21 de sorte qu'en cas de sa déformation, il peut être procédé à la réparabilité à faible coût du module de refroidissement, cas seul l'ergot est à remplacer. Bien entendu, un autre mode de réalisation comprenant deux ergots disposés sur les bords de la rainure 21, au droit l'un de l'autre, est envisageable. Dans un mode de réalisation préférée, le flanc supérieur du module de refroidissement est relié à la structure du véhicule par un système de fixation 1 comprenant deux moyens de support 10, deux moyens de guidage 20 et deux moyens de liaison 30. Ainsi, les systèmes de fixation sont entretroisés aux niveaux des coins supérieurs gauche et droit. Le flanc inférieur du module de refroidissement est, quant à lui, relié à une poutre transversale non représentée par l'intermédiaire soit de plots en caoutchouc (non représentés), soit d'un système de fixation comprenant deux moyens de support 10, deux moyens de guidage 20 et deux moyens de liaison 30. Afin de mieux comprendre l'invention, la description ci-après faite détaille le fonctionnement d'une partie du système de fixation 1 lors d'un choc qui tend à déplacer tout ou partie de la poutre 4 en direction du module de refroidissement 2, jusqu'à venir en appui contre la face avant de ce dernier. En effet, lors d'un choc, les éléments d'absorption de l'énergie, qui travaille 20 par déformation, rendent apte le déplacement de la poutre 4 vers la face avant du module de refroidissement 2. Lorsque la poutre 4 vient en appui contre la face avant du module de refroidissement 2, ce dernier se déplace selon les composantes de l'effort donné par la poutre 4. Lorsque la résultante entre les composantes longitudinale et 25 transversale de l'effort est supérieure à l'effort de maintien de la tige 32 en position initiale, c'est-à-dire à l'effort de maintien appliqué par l'ergot 22 sur l'axe 31, alors l'ergot se rompt. En effet, l'ergot 22 de maintien de l'axe 31 en position initiale est, selon le mode de réalisation préféré, apte à se rompre afin de laisser l'axe 31 se déplacer vers sa position finale. Pour cela, l'ergot 22 est conformé de manière à se rompre sous un effort prédéterminé. L'axe 31 devient ainsi libre de se déplacer le long du chemin défini par la rainure 21 dudit moyen de guidage 20 de la tige. Le déplacement de l'axe 31 s'effectue en concomitance d'un mouvement de rotation de la tige 32 autour de l'axe A-A de la plaque 10. Par conséquent, le déplacement du module de refroidissement 2 engendre une simultanéité des mouvements de déplacement des extrémités de la tige 32, de sorte qu'il soit créé une articulation de l'extrémité 30b de la tige 32 en rotation autour de l'axe A-A de to la plaque 10 et une articulation de l'extrémité 30a de la tige 32 le long de la rainure 21 qui s'étend transversalement au module de refroidissement. La description faite ci-dessus détaille le fonctionnement d'une partie du système de fixation, c'est-à-dire un système de fixation muni d'un moyen faisant support 10, d'un moyen de guidage 20 et d'un moyen de liaison 30. 15 Dans le mode de réalisation préférée, les flancs supérieur et inférieur du module de refroidissement comprennent des rainures 21 de guidage, qui sont reliées à la structure du véhicule, munie de plaques 10, par des tiges 32 de liaison. Ainsi, le moyen faisant support 10 comprend de préférence deux plaques supérieures qui s'étendent dans un premier plan horizontal et deux plaques 20 inférieures qui s'étendent dans un second plan horizontal au véhicule, lesdits premier et second plans horizontaux étant situés l'un au dessus de l'autre. Par conséquent, le déplacement du module de refroidissement 2, lors d'un choc, s'effectue de manière telle que la face avant du module 2, qui s'étend selon un plan sensiblement vertical en position initiale de montage, tende à s'étendre de manière 25 sensiblement verticale selon un plan, en position finale de montage sur la structure du véhicule. Pour cela, chaque extrémité 30b des tiges 32 liant le module de refroidissement à la structure du véhicule, s'articulent en rotation sur les plaques 10 selon des axes A-A sensiblement verticaux. Selon la variante de réalisation, seul le flanc supérieur du module de refroidissement comprend des rainures 21 de guidage, qui sont reliées à la structure du véhicule, munie de plaques 10, par des tiges 32 de liaison. Le flanc inférieur du module de refroidissement comprend, quant à lui, au moins un plot en caoutchouc (non représenté) faisant pallier à un pion (non représenté) du module de refroidissement s'étendant de manière sensiblement verticale. Par conséquent, le déplacement du module de refroidissement 2, lors d'un choc, s'effectue de manière telle que la face avant du module 2, qui s'étend selon un plan sensiblement verticale en position initiale de montage, tende à s'étendre de manière sensiblement inclinée de l'avant vers l'arrière, en position finale de basculement sur la structure du véhicule. Pour cela, chaque extrémité 30b des tiges 32 liant le flanc supérieur du module de refroidissement à la structure du véhicule, s'articulent en rotation sur les plaques 10 selon des axes A-A verticaux, tandis que chaque pion liant le flanc inférieur du module de refroidissement à la structure du véhicule, s'articule en rotation sur le plot en caoutchouc selon un axe transversal au véhicule. Indépendamment du mode de réalisation, chaque axe 31 est de longueur suffisante pour rester à l'intérieur de la rainure 21 lorsque le module de refroidissement 2 se déplace de sa position initiale à sa position finale de montage sur le véhicule après un choc. Chaque axe 31 est de préférence, disposé sensiblement au milieu du chemin de guidage défini par la rainure 21, comme l'illustre la FIG.3, de sorte à rendre apte l'éloignement ou le rapprochement du module de refroidissement par rapport à chaque plaque 10 lors de son déplacement de la position initiale à la position finale de montage après un choc réparabilité. Ainsi, indépendamment de la direction de l'effort donné par la poutre 4 à la façade avant du module de refroidissement 2 lors d'un choc réparabilité, le système de fixation 1 rend avantageusement apte le mouvement de recul du module de refroidissement afin de ne pas le détériorer
L'invention concerne un système de fixation (1) d'un module de refroidissement (2) de véhicule automobile, comprenant au moins un moyen faisant support (10), un moyen de guidage (20) et un moyen de liaison (30) interposé entre lesdits moyens de support et de guidage, rendant apte le déplacement du module de refroidissement (2) en cas de choc.Le système de fixation se caractérise en ce que chaque moyen de liaison (30) est monté articulé en rotation sur ledit moyen faisant support (10) autour d'un axe sensiblement vertical au véhicule.L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un module de refroidissement (2) monté sur une structure (40) du véhicule par l'intermédiaire d'un tel système de fixation (1).
1. Système de fixation (1) d'un module de refroidissement (2) de véhicule automobile, comprenant au moins un moyen faisant support (10), un moyen de guidage (20) et un moyen de liaison (30) interposé entre lesdits moyens de support et de guidage, rendant apte le déplacement du module de refroidissement (2) en cas de choc, caractérisé en ce que chaque moyen de liaison (30) est monté articulé en rotation sur ledit moyen faisant support (10) autour d'un axe (A-A) sensiblement vertical au véhicule. 2. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que chaque moyen de liaison (30) comprend à une extrémité (30a) opposée audit moyen de support (10), un doigt (31) coopérant avec ledit moyen de guidage (20) et en ce que chaque moyen de guidage (20) comprend au moins une rainure (21) au travers de laquelle le doigt (31) est apte à coulisser. 3. Système de fixation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque moyen de support (10) comprend au moins une butée (11) au déplacement du module de refroidissement (2) vers la position finale. 4. Système de fixation selon la 3, caractérisé en ce que la butée (11) comprend au moins une cloison faisant saillie hors dudit moyen faisant support (10), la cloison étant apte à coopérer avec tout ou partie dudit moyen de liaison (30). 5. Système de fixation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque moyen de guidage (20) comprend au moins un ergot (22) coopérant avec ledit moyen de liaison (30) lorsque le module de refroidissement (2) est en position initiale, l'ergot (22) étant déformable sous un effort lié à un choc de sorte à permettre le déplacement par coulissement dudit moyen de liaison (30) au travers dudit moyen de guidage (20). 6. Système de fixation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque moyen de liaison (30) comprend un bras (32), une extrémité (30b) du bras (32) comprend un pallier monté en rotation sur ledit moyen faisant support (10) autour de l'axe (A-A). 7. Véhicule automobile comprenant au moins un module de refroidissement (2) monté sur une structure (40) du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un système de fixation (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, chaque module de refroidissement (2) comprenant des faces avant (2av) et arrière (2ar) reliées entre elles par au moins un bord (2b), caractérisé en ce qu'au moins un moyen faisant support (10) est monté solidaire de la structure (40) du véhicule, au moins un moyen de guidage (20) est monté solidaire du module de refroidissement (2), chaque moyen faisant support (10) étant relié à chaque moyen de guidage (20) par l'intermédiaire d'un bras (32) dudit moyen de liaison (30). 8. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins une rainure (21) de guidage est ménagée sur le bord (2b) de chaque module de refroidissement (2).
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21,B62D 65
B62D 25/08,B60R 21/34,B62D 65/02
FR2894065
A1
PROCEDE D'EMISSION D'UN SIGNAL AYANT SUBI UN PRECODAGE LINEAIRE,PROCEDE DE RECEPTION,SIGNAL,DISPOSITIFS ET PROGRAMMES D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS.
20,070,601
Procédé d'émission d'un signal ayant subi un précodage linéaire, procédé de réception, signal, dispositifs et programmes d'ordinateur correspondants. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des communications numériques par 5 voie hertzienne (transmission radio). Plus précisément, l'invention concerne l'émission et la réception de signaux dans un système multi-antennes mettant en oeuvre au moins deux antennes d'émission et au moins une antenne de réception. L'invention concerne plus particulièrement une technique d'émission et de 10 réception permettant d'exploiter au mieux la diversité spatiale et la capacité de transmission d'un système multi-antennes, notamment dans le cadre d'une réception itérative. On rappelle qu'une telle réception itérative permet, au fil des itérations, d'améliorer la qualité de l'estimation du signal émis en fonction du signal reçu. 15 2. Solutions de l'art antérieur Dans un système de transmission mettant en oeuvre une pluralité d'antennes d'émission et/ou de réception, on cherche classiquement à exploiter au mieux la diversité spatiale, à augmenter le débit ou le rendement de transmission, ou encore à faire un compromis entre ces deux composantes. On rappelle 20 notamment que le rendement d'un code espace-temps peut se définir comme le rapport entre le nombre de symboles transmis sur le nombre de durées symboles nécessaires à leur transmission. Le rendement agit donc directement sur le débit. Cependant, un inconvénient des techniques permettant une bonne exploitation de la diversité spatiale, comme les codes espace-temps en blocs (en 25 anglais STBC pour Space Time Block Codes ), par exemple de type Alamouti, est qu'elles ne permettent pas d'optimiser le rendement de transmission. Autrement dit, ces techniques de l'art antérieur permettent uniquement la transmission de données à faible débit. A l'inverse, les techniques de transmission multi-antennes permettant 30 d'obtenir un rendement optimal, comme par exemple les techniques à base de multiplexage spatial, présentent les inconvénients de requérir au moins autant d'antennes en réception qu'en émission, et de ne pas exploiter la diversité de manière optimale. D'autres techniques basées sur des codes à dispersion linéaire ont alors été proposées. Ces techniques recherchent un compromis entre les codes STBC et le multiplexage spatial, en optimisant de façon conjointe le rendement et l'exploitation de la diversité. Malheureusement, aucune méthode de construction systématique de tels codes optimaux n'a, à ce jour, été proposée. On peut encore citer les techniques de précodage basées sur l'utilisation de matrices de codage unitaires. Bien que ces techniques permettent une exploitation optimale de la diversité, elles reposent sur l'utilisation de matrices de grandes tailles, qui ne sont pas toujours compatibles avec l'utilisation de trames de transmission de petites tailles. Combinées au multiplexage spatial, ces techniques de précodage linéaire permettent, pour certaines configurations d'antennes, d'optimiser la diversité et la capacité d'un système de transmission. Cependant, ces performances optimales sont atteintes uniquement à fort rapport signal à bruit, et pour des configurations d'antennes où le nombre d'antennes d'émission est inférieur ou égal au nombre d'antennes de réception. Finalement, H. E. Gamal et M. O. Damen ont proposé dans Universal Space-Time Coding (IEEE Trans. Commun., vol. 49, No. 5, pp 1097-1119, Mai 2003) une technique de codage espace-temps à base de codes algébriques enfilés , les codes TAST (en anglais Threaded algebric space time ). Ces codes permettent notamment d'optimiser la diversité et le rendement d'un système de transmission, sous l'hypothèse d'une réception mettant en oeuvre un algorithme de type Maximum de Vraisemblance (MV, ou en anglais ML pour Maximum Likelihood ). La construction de tels codes TAST repose sur l'utilisation, avant émission, d'un précodage des symboles à émettre, regroupés en vecteurs Xi , et la 30 construction d'une base d'éléments indépendants cpi , avec 1 s i s L , où L est un entier tel que 1 s L s NT , avec NT le nombre d'antennes d'émission. Plus précisément, le précodage des codes TAST est effectué en multipliant chacun des L vecteurs Xi par une matrice de rotation Oj , les différentes matrices de rotation Oi pouvant éventuellement être identiques. Ces matrices permettent notamment de maximiser la distance produit minimale, classiquement définie dans les articles scientifiques sur le précodage, comme le document Algebraic tolols to build modulation schemes for fading channels de X. Giraud, E. Boutillon, et J.-C. Belfiore (IEEE Trans. Inform. Theory, vol. 43, pp.938-952, Mai 1997). Les symboles précodés issus de ce précodage sont alors multipliés par les éléments de la base {cp1,...,cpL}, où cpl est un nombre complexe tel que la base {Tl,ù ,cpLI soit algébriquement indépendante (ce qui signifie que les éléments cpi ne peuvent pas être égaux). Cependant, un inconvénient majeur de cette technique de l'art antérieur est qu'elle n'est pas aisée à mettre en oeuvre. En effet, l'utilisation de codes TAST nécessite la construction d'une base {cpl,...,cpL} algébriquement indépendante, dont aucun procédé de construction générique n'est donné dans la littérature à ce jour. Cette technique nécessite de plus la multiplication des symboles précodés, issus du précodage, par les éléments complexes cpi de cette base, ce qui rend encore plus complexe l'émission. Par ailleurs, la construction de ces codes n'est pas systématique pour de nouvelles configurations d'antennes. Notamment, la matrice de précodage est une matrice de rotation qui change avec les configurations d'antennes. Finalement, cette technique de codage espace-temps permet de rendre optimaux la capacité et la diversité du système de transmission sous l'hypothèse d'une réception mettant en oeuvre un algorithme de type à maximum de vraisemblance. Or il est bien connu que l'algorithme de type MV présente l'inconvénient d'induire une grande complexité de traitement, notamment dans le cadre d'une transmission multi-antennes. En effet, la complexité de ces algorithmes augmente de façon exponentielle en fonction du nombre d'antennes et du nombre d'états de la modulation. L'utilisation de codes TAST confère donc une importante complexité au système de transmission, tant au niveau de l'émission qu'à celui de la réception. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique d'émission et de réception d'un signal dans un système multi-antennes, permettant d'optimiser la capacité et l'exploitation de la diversité espace-temps du système multi-antennes. Notamment, un objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui soit optimale sous l'hypothèse d'une réception mettant en oeuvre un algorithme itératif. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit optimale quelle que soit la configuration des antennes d'émission/réception. Ainsi, la technique selon l'invention s'adapte notamment à un nombre impair d'antennes d'émission. L'invention a encore pour objectif de proposer une telle technique qui présente une complexité réduite, aussi bien en émission qu'en réception, par rapport aux techniques de l'art antérieur. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit adaptée aussi bien à l'émission et à la réception de signaux monoporteuse qu'à l'émission et à la réception de signaux à porteuses multiples. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé d'émission d'un signal mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2. Selon l'invention, un tel procédé comprend : - une étape d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ; une étape de traitement associant aux symboles source des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; une étape d'émission de salves successives de symboles précodés. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de l'émission d'un signal dans un système multi-antennes, mettant en oeuvre une répartition particulière des symboles source à émettre. Autrement dit, l'invention met en oeuvre un traitement des symboles source permettant de répartir les NT symboles source d'un vecteur source sur les NT antennes d'émission, de telle façon que chaque symbole source soit envoyé par les NT antennes d'émission à un temps différent. Ainsi, l'étape d'émission met en oeuvre une émission de salves se succédant dans le temps, chaque salve comprenant au moins un symbole précodé et éventuellement des symboles nuls, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission distincts. De manière avantageuse, chaque salve comprend NT symboles, dont au moins un symbole précodé. Ainsi, dans un système multi-antennes présentant trois antennes d'émission par exemple, chaque salve peut comprendre trois symboles précodés, ou bien deux symboles précodés et un symbole nul. La technique de l'invention est particulièrement avantageuse puisqu'elle 30 permet d'exploiter le rendement maximal et la diversité optimale du système multi-antennes, notamment dans le cadre d'une réception itérative. Cette solution diffère donc fortement des codes TAST proposés par H. E. Gamal et M. O. Damen. On rappelle en effet que l'utilisation de tels codes induisait une forte complexité tant au niveau de l'émission que de la réception, du fait notamment de la multiplication des symboles précodés issus du précodage par les éléments complexes cpi de la base {cpo,...,cpL} algébriquement indépendants et de l'utilisation d'un récepteur à maximum de vraisemblance. De complexité fortement réduite, cette technique de traitement à l'émission s'avère donc, de manière surprenante, optimale pour une réception 10 mettant en oeuvre un algorithme itératif. On peut également noter que la solution proposée fonctionne quelle que soit la configuration des antennes d'émission/réception, et même pour un nombre impair d'antennes à l'émission. Avantageusement, l'étape de traitement comprend : 15 une étape de précodage linéaire, associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source du vecteur source ; et - une étape d'ordonnancement des vecteurs précodés, distribuant les 20 NT symboles précodés de chacun des vecteurs précodés sur les NT antennes d'émission. Ainsi, selon l'invention, on combine tout d'abord les symboles source à émettre pour former des symboles précodés, et on ordonne ces symboles précodés, de façon que pour chaque vecteur précodé comprenant les NT symboles 25 précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source, les NT symboles précodés soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents. De manière préférentielle, l'étape de précodage linéaire met en oeuvre un 30 produit matriciel d'une matrice source, formée des vecteurs source organisés en lignes successives, par une matrice de précodage carrée de rang plein, délivrant une matrice précodée, formée des vecteurs précodés organisés en lignes successives. On peut notamment remarquer que la matrice de précodage, de taille NT x NT , est de rang plein (c'est-à-dire de rang NT), ce qui signifie que les lignes et les colonnes de cette matrice sont linéairement indépendantes. Cette matrice est donc inversible. De plus, cette matrice de précodage n'est pas nécessairement unitaire. De façon avantageuse, lorsque le nombre de vecteurs précodés est inférieur au nombre NT d'antennes d'émission, on complète la matrice précodée par des vecteurs comprenant chacun NT symboles nuls. Ainsi, la matrice précodée obtenue après remplissage par des vecteurs nuls est carrée, de taille NT x NT . Préférentiellement, l'étape d'ordonnancement met en oeuvre un multiplexage diagonal des vecteurs précodés. On peut notamment remarquer que lorsque la matrice précodée est complétée par des vecteurs nuls, l'étape d'ordonnancement met en oeuvre un multiplexage diagonal des vecteurs précodés et des vecteurs nuls ajoutés. Un tel multiplexage est notamment présenté plus en détail dans la suite de la description, en relation avec la figure 3. Ainsi, selon cette répartition diagonale, les NT symboles précodés de chacun des NT vecteurs précodés sont répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, notamment sur NT temps symboles. Avantageusement, l'étape d'émission met en oeuvre une émission de NT salves successives de symboles précodés. Plus précisément, les NT salves comprennent des symboles précodés distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents. Ainsi, dans un système multi-antennes présentant par exemple quatre antennes d'émission (soit NT = 4), une première salve de symboles précodés est émise au temps to, une deuxième salve est émise au temps tl = to + t, une troisième salve est émise au temps t2 = t0 + 2-r, et une quatrième salve est émise au temps t3 = t0 + 3t, avec i la durée d'émission d'un symbole précodé ou d'un symbole source, encore appelée temps symbole . Selon cet exemple, les symboles précodés sont distribués de façon que les quatre symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des quatre symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les quatre antennes d'émission et émis à des instants d'émission t0, t1, t2 et t3 différents. L'invention concerne également un signal formé de salves émises successivement sur NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2. Selon l'invention, les salves émises comprennent des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un vecteur source, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents. Un tel signal peut notamment être émis selon le procédé d'émission décrit ci-dessus. Ce signal pourra bien sûr comporter les différentes caractéristiques relatives au procédé d'émission selon l'invention. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, ce signal est formé de NT salves successives. Ce signal peut notamment être un signal à porteuses multiples. L'invention concerne encore un procédé de réception d'un signal émis à partir de NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, mettant en oeuvre NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1. Selon l'invention, un traitement tel que décrit précédemment étant effectué avant émission, le procédé de réception réalise une estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé, et comprend au moins une itération d'amélioration du signal estimé, en fonction du signal reçu et d'un signal estimé précédent. Plus précisément, la (ou les) itération(s) d'amélioration comprennent une étape d'égalisation du signal reçu par annulation d'une interférence affectant le signal. Cette interférence est notamment due à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission du signal, le précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source du vecteur source. Autrement dit, le procédé de réception réalise une première itération permettant d'estimer le signal reçu, puis une ou plusieurs itérations d'amélioration comprenant une étape d'égalisation du signal reçu par annulation de l'interférence affectant le signal. Ainsi, lors de la première itération, le récepteur procède à une égalisation classique du signal reçu. Lors des itérations suivantes en revanche, les symboles estimés précédemment sont utilisés par le décodeur espace-temps pour annuler l'interférence affectant le signal. Un tel procédé de réception est notamment adapté à recevoir un signal 20 émis selon le procédé d'émission décrit précédemment. On peut notamment remarquer que lorsque le signal émis est un signal à porteuses multiples, l'étape d'égalisation est mise en oeuvre pour chacune des porteuses du signal reçu, dans les itérations d'amélioration, par annulation de l'interférence affectant chaque porteuse reçue. 25 Avantageusement, l'interférence affectant le signal est déterminée à partir d'une matrice équivalente de canal C définie par l'équation suivante, pour 1sLsNT : C=(INT OH)•G•(IL00) avec : 30 - H une matrice représentative du canal de propagation multi-antennes, O désigne le produit de Kronecker, - INT une matrice identité de taille NT x NT , e une matrice de précodage carrée de rang plein mettant en oeuvre le précodage linéaire ; L T G = el(R),NT2 (eq,)zNT R ek LNT un vecteur colonne unitaire comprenant une valeur 1 , en position k, et (Lû 1) valeurs 0 aux positions restantes, et (ekLvT sa transposée ; - 1(q) = N 1 + [q]NT + ([q]NT û 1). NT , où L•] désigne la partie T NT entière inférieure et [IN l'opération modulo N. La matrice G permet notamment de représenter l'ordonnancement des vecteurs précodés mis en oeuvre avant émission. L'invention concerne également un dispositif d'émission d'un signal mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2. 15 Selon l'invention, un tel dispositif comprend : des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ; - des moyens de traitement associant aux symboles source des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une 20 combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; des moyens d'émission de salves successives de symboles précodés. Un tel dispositif peut notamment mettre en oeuvre le procédé d'émission 25 tel que décrit précédemment. L'invention concerne encore un dispositif de réception d'un signal émis à partir de NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, et mettant en oeuvre NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1. Selon l'invention, un traitement tel que décrit précédemment étant effectué avant émission sur le signal, le dispositif comprend des moyens d'estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé ( première itération ), et des moyens d'amélioration du signal estimé, en fonction du signal reçu et d'un signal estimé précédent, mettant en oeuvre au moins une fois, sous la forme d'une itération d'amélioration, des moyens d'égalisation du signal reçu par annulation d'une interférence affectant le signal. Cette interférence est notamment due à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission du signal, le précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source du vecteur source. Un tel dispositif peut notamment mettre en oeuvre le procédé de réception tel que décrit précédemment. Il est par conséquent adapté à recevoir un signal émis par le dispositif d'émission décrit précédemment. Plus précisément, un tel récepteur est beaucoup plus simple qu'un 20 récepteur classique, puisqu'il permet de s'affranchir de la présence d'une multiplication par un nombre complexe (cp,) en émission. On rappelle à cet effet que la complexité de mise en oeuvre des récepteurs est un élément essentiel dans le choix d'un schéma d'émission. L'invention concerne par ailleurs un produit programme d'ordinateur 25 téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé d'émission tel que décrit précédemment, et/ou un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support 30 lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de réception tel que décrit précédemment. Finalement, l'invention concerne un système de communication comprenant NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1. Un tel système comprend, côté émetteur : des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ; - des moyens de traitement associant aux symboles source des symboles précodés, chaque symbole correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; et des moyens d'émission de salves successives de symboles précodés ; et comprend, côté récepteur : des moyens de réception des salves, formant un signal reçu ; des moyens d'estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé ( première estimation ) ; - des moyens d'amélioration du signal estimé, en fonction du signal reçu et d'un signal estimé précédent, mettant en oeuvre au moins une fois, sous la forme d'une itération d'amélioration, des moyens d'égalisation du signal reçu par annulation d'une interférence affectant le signal. Cette interférence est notamment due à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission du signal, le précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source du vecteur source. Un tel système peut notamment mettre en oeuvre le procédé d'émission et de réception tels que décrit précédemment. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente le principe général de l'émission d'un signal selon l'invention ; la figure 2A illustre un exemple du schéma d'émission de la figure 1 dans un système multi-antennes présentant trois antennes 10 d'émission et trois antennes de réception ; la figure 2B illustre un exemple du schéma d'émission de la figure 1 dans un système multiantennes présentant trois antennes d'émission et deux antennes de réception ; la figure 3 présente un exemple d'ordonnancement des symboles 15 précodés; la figure 4 illustre le principe général de la réception d'un signal émis selon le procédé d'émission de l'invention ; - la figure 5 présente un schéma synoptique d'un exemple de traitement effectué sur une porteuse lors d'une itération d'amélioration du signal estimé de l'invention ; la figure 6 présente un schéma synoptique d'un émetteur selon l'invention ; la figure 7 présente un schéma synoptique d'un récepteur selon l'invention ; la figure 8 illustre les performances de l'invention, comparées aux performances théoriques d'un système multi-antennes à capacité maximale et exploitant la diversité de manière optimale. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur une répartition des NT 30 symboles source à émettre d'au moins un vecteur source, dans un système multi- 20 25 antennes mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à deux, de façon que chaque symbole d'un vecteur source soit envoyé par les NT antennes d'émission à un instant d'émission différent. Préférentiellement, les NT symboles source à émettre d'un vecteur source sont répartis sur les NT antennes d'émission pendant NT temps symboles. Autrement dit, l'invention propose une technique d'émission associant aux symboles source à émettre des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, préférentiellement sur une durée de NT temps symboles. L'invention propose ainsi un nouveau code espace-temps à rendement maximal, exploitant de manière optimale la diversité spatio-temporelle. On présente, en relation avec la figure 1, le principe général de l'émission selon le mode de réalisation préférentiel de l'invention. On considère pour ce faire un système de transmission mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à deux, et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à un. On note R le rendement du code espace-temps, où R est défini comme le rapport entre le nombre de symboles transmis sur le nombre de durées symboles nécessaires à leur transmission. On rappelle notamment que dans un système multi-antennes, le rendement 25 maximum est égal au minimum du nombre d'antennes d'émission et de réception : Rrä = min(NT,NR) Selon ce mode de réalisation préférentiel de l'invention, les symboles source à émettre sont regroupés dans une matrice source X , formée de vecteurs 30 source organisés en lignes successives et comprenant chacun NT symboles source à émettre. Au cours d'une première étape de précodage 11, la matrice source X est multipliée par une matrice de précodage O de rang plein, délivrant une matrice précodée formée de vecteurs précodés organisés en lignes successives, et comprenant chacun NT symboles précodés. On peut notamment remarquer que chaque symbole précodé correspond à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un desdits vecteurs source. La matrice de précodage O est, selon ce mode de réalisation préférentiel, 10 une matrice pleine de taille NT x NT de rang plein, c'est-à-dire de rang NT. Cette matrice n'est pas nécessairement unitaire. Au cours d'une étape suivantede conversion série/parallèle 12, on décompose la matrice précodée en L vecteurs précodés portant chacun NT symboles précodés, avec L un entier tel que : 15 L = R. = min(NT,NR) Autrement dit, on démultiplexe le flux des symboles précodés en L sous-flux de NT symboles précodés. Ces L vecteurs précodés entrent au cours d'une étape d'ordonnancement 13 dans un multiplexeur diagonal. 20 On peut notamment remarquer que lorsque le nombre L de vecteurs précodés est inférieur au nombre NT d'antennes d'émission, on complète la matrice précodée par (NT û L) vecteurs comprenant chacun NT symboles nuls, ou on envoie directement en entrée du multiplexeur diagonal les (NT û L) vecteurs nuls. 25 Au cours de l'étape d'ordonnancement 13, les NT symboles précodés de chacun des NT vecteurs précodés sont distribués sur les NT antennes d'émission pendant NT temps symboles, de façon que chacun des NT symboles précodés du ième vecteur précodé, pour 1 s i s NT , soit émis par une antenne différente à un instant différent. 30 La figure 3 illustre notamment un tel ordonnancement mis en oeuvre par multiplexage diagonal, dans un système multi-antennes présentant quatre antennes d'émission. L'Homme du Métier étendra facilement cet enseignement à un système mettant en oeuvre un nombre différent d'antennes. Selon cette technique, le multiplexeur reçoit en entrée quatre vecteurs précodés, notés par exemple (al a2 a3 a4), (hi b2 b3 b4), (ci c2 c3 c4) et (di d2 d3 d4). Ces vecteurs sont ensuite ordonnés, de façon à distribuer les quatre symboles composant chaque vecteur sur quatre vecteurs à émettre, et que ces quatre symboles soient émis à des instants différents. Ainsi, le multiplexeur délivre en sortie quatre vecteurs à émettre : (ai d2 c3 b4) , (b1 a2 d3 c4) , (c1 b2 a3 d4) , et (di c2 b3 a4) . On remarque selon cette répartition diagonale que les symboles formant un vecteur précodé définissent une diagonale des vecteurs à émettre : (ai,a2,a3,a4) = diagl par exemple. Il est bien entendu que l'exemple présenté en relation avec la figure 3 est purement illustratif. En effet, on pourrait également avoir, selon une variante de réalisation de l'invention, diagl = (b1,b2,b3,b4), diagl = (ci,c2,c3,c4), ou encore diagl = (di,d2,d3,d4) . Cette étape d'ordonnancement 13 peut notamment être suivie d'une opération de modulation OFDM sur chacun des vecteurs à émettre. On construit ainsi, pour chacun des vecteurs à émettre, au moins un symbole OFDM à partir des NT symboles du vecteur à émettre. Les NT vecteurs à émettre (ou les symboles OFDM correspondant) sont alors émis par les NT antennes d'émission. On peut notamment remarquer que la technique selon l'invention nécessite une seule opération de multiplication matricielle par une matrice de précodage, à l'inverse des codes TAST qui nécessitent pour leur construction la multiplication de chacun des vecteurs source Xi par une matrice de rotation Oi . Selon les techniques de l'art antérieur, il peut donc y avoir jusqu'à NT matrices de rotation Oi distinctes. De plus, le procédé selon l'invention ne nécessite pas la multiplication des symboles précodés par un nombre complexe cpi comme l'imposent les codes TAST. Il n'est donc pas nécessaire selon l'invention de construire une base d'éléments complexes {cpl,...,cp~} algébriquement indépendants, c'est-à-dire dont les éléments cpi ne peuvent pas être égaux. On illustre en relation avec les figures 2A et 2B deux exemples de mise en oeuvre de la technique d'émission selon l'invention dans un système multiantennes. La figure 2A illustre ainsi un exemple pour un système mettant en oeuvre 10 trois antennes d'émission et trois antennes de réception. On considère selon cet exemple 9 symboles source xi à émettre, pour i entier allant de 1 à 9. La matrice source, formée des vecteurs source (x1 x2 x3), (x4 x5 x6) , (x7 x8 x9) organisés en lignes successives, est donc de la 15 forme : ( xl x2 x3Î X= x4 X5 X6 X7 X8 X9 on obtient : (Yi Y2 y3Î 1 (x1 + x2 + x3 xl ù x2 + x3 xl + x2 - x3 Y = X • O = y4 y5 Y6 = X4 + X5 + x6 X4 ù x5 + x6 x4 + x5 ù x6 Y7 Y8 Y9 V 3 X7 + X8 + X9 X7 ù X8 + X9 X7 + X8 ù X9 Au cours de l'étape suivante de conversion série/parallèle 12, on décompose la matrice précodée en L vecteurs précodés, avec 25 L = Rrä = min(NT,NR) = 3 : (y' Y2 Y3)' (y4 Y5 Y6) et (y7 Y8 Y9) Au cours de la première étape de précodage 11, la matrice source X est multipliée par une matrice de précodage O de rang plein, délivrant une matrice précodée Y. En considérant par exemple : (1 1 1 20 O = 1 -1 1 11-1. sont des vecteurs précodés comprenant chacun NT symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source. On réalise ensuite un ordonnancement 13 des vecteurs précodés, distribuant les NT symboles précodés de chacun des vecteurs précodés sur les NT antennes d'émission pendant NT temps symboles, selon un multiplexage diagonal tel que décrit précédemment en relation avec la figure 3. Les vecteurs à émettre sur chacune des antennes d'émission sont de la y7) à émettre sur la première antenne d'émission 21 ; y5) à émettre sur la deuxième antenne d'émission 22 ; et y3) à émettre sur la troisième antenne d'émission 23. On constate ainsi que selon l'invention, les NT symboles précodés Y1,Y2,Y3, correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT 15 symboles source du vecteur source (x1 x2 x3) sont répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, sur NT temps symboles. De même les symboles précodés Y4,Ys,Y6, correspondant aux combinaisons linéaires des symboles source du vecteur source (x4 x5 x6) sont répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission 20 différents, sur NT temps symboles, et les symboles précodés y7,Y8,y9, correspondant aux combinaisons linéaires des symboles source du vecteur source (x7 x8 x9) sont répartis sur les NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, sur une durée de NT temps symboles. Par exemple, à l'instant d'émission t0, l'antenne 21 émet le symbole 25 précodé y1, l'antenne 22 émet le symbole précodé y8, et l'antenne 23 émet le symbole précodé Y6, regroupés dans une première salve. A l'instant d'émission t1, l'antenne 21 émet le symbole précodé Y4 , l'antenne 22 émet le symbole précodé Y2, et l'antenne 23 émet le symbole précodé Y9, regroupés dans une deuxième salve, et à l'instant d'émission t2, l'antenne 21 émet le symbole précodé 30 y7, l'antenne 22 émet le symbole précodé Y5, et l'antenne 23 émet le symbole forme :10 précodé Y3, regroupés dans une troisième salve. Comme indiqué précédemment en relation avec la figure 1, les symboles précodés des vecteurs à émettre (yl y4 y7), (Y8 Y2 Y5) et (Y6 Y9 Y3) peuvent subir une modulation OFDM avant émission. On constate bien que le rendement obtenu est maximal, puisqu'on émet les xi symboles source sur les trois antennes d'émission pendant trois temps symboles (to, tl et t2), ce qui conduit à un rendement R égal à 3. La diversité optimale est également exploitée : NT x NR = 9 sur canaux de Rayleigh indépendants. On présente désormais en relation avec la figure 2B un exemple de mise en oeuvre de la technique d'émission selon l'invention dans un système multiantennes présentant trois antennes d'émission et deux antennes de réception. On considère selon cet exemple 6 symboles source xi à émettre, pour i entier allant de 1 à 6. La matrice source, formée des vecteurs source (xi x2 x3) et (x4 x5 x6) organisés en lignes successives, est donc de la forme : X= xl x2 x3 X4 X5 X6 L'étape de précodage 11 a déjà été décrite en relation avec les figures 1 et 2A. Selon cet exemple, on obtient une matrice précodée de la forme : Yl Y2 Y3 \II 1 XI + x2 + x3 xl -X2+ x3 xl + x2 -X3 Y4 Y5 Y6 / Nl 3 x4 + x5 + x6 x4 - x5 + x6 x4 + x5 - x6 avec la matrice de précodage 0 telle que décrite précédemment en relation avec la figure 2A. Au cours de l'étape de conversion série/parallèle 12, on décompose la matrice précodée en L vecteurs précodés, avec L = Rmax = min(NT,NR) = 2. On 25 obtient deux vecteurs précodés (yl y2 y3) et (y4 y5 Y6) On ajoute donc en entrée du multiplexeur diagonal un nouveau vecteur comprenant uniquement des symboles nuls (0 0 0), de façon à avoir autant de vecteurs entrant dans le multiplexeur diagonal que d'antennes d'émission. Comme décrit précédemment, on réalise alors un ordonnancement 13 des Y=X•O= vecteurs précodés distribuant les trois symboles précodés de chacun des vecteurs précodés sur les trois antennes d'émission pendant trois temps symboles. Les vecteurs à émettre sur chacune des antennes d'émission sont alors de la forme : (yl y4 0) à émettre sur la première antenne d'émission 21 ; - (0 Y2 y5) à émettre sur la deuxième antenne d'émission 22 ; et (Y6 0 Y3) à émettre sur la troisième antenne d'émission 23. Ainsi, au temps to une première salve est émise comprenant les symboles précodés (y1,0,y6), puis au temps t1 une deuxième salve est émise comprenant les symboles précodés (y4,Y2,0), et finalement au temps t2 une troisième salve est émise comprenant les symboles précodés (0,y5,y3) Comme décrit précédemment, cette étape d'ordonnancement 13 peut notamment être suivie d'une opération de modulation OFDM sur chacun des vecteurs à émettre. On constate de nouveau que le rendement obtenu est maximal, c'est-à-dire R est égal à 2. La diversité optimale est également exploitée : NT x NR = 6 sur canaux de Rayleigh indépendants. On présente désormais, en relation avec la figure 4, le principe général de la réception d'un signal émis selon le procédé d'émission de l'invention. On se place par exemple dans le cadre de l'émission d'un signal à porteuses multiples. Le récepteur itératif proposé tire profit du décodage de canal pour améliorer le décodage en blocs espace-temps en supprimant des termes d'interférences. Plus précisément, un tel récepteur comprend deux étages, à savoir un demapper espace-temps 44 (i.e. un convertisseur de symboles en éléments binaires) et un décodeur de canal 46, qui échangent des informations extrinsèques dans une boucle itérative, jusqu'à ce que le récepteur converge. Ces étages sont séparés par un entrelaceur 421, utilisé pour décorréler les sorties, avant de les fournir à l'étage de décodage suivant. Ainsi, un signal r est reçu sur NR antennes de réception référencées 451 à 45NR . Chaque antenne de réception 451 à 45NR reçoit une combinaison linéaire des symboles émis sur chacune des NT antennes d'émission. Le premier étage de demapping 44 permet tout d'abord de démoduler (démodulation OFDM) le signal à porteuses multiples reçu sur les NR antennes de réception. Ce premier étage comprend également un premier bloc 40 de décodage linéaire espace-temps de type MMSE ( Minimum Mean Square Error pour minimisation de l'erreur quadratique moyenne ). Le signal égalisé x(p) délivré en sortie du bloc de décodage espace-temps 40 alimente ensuite un module de demapping M-1 431, avant de subir une opération de désentrelacement Ii 1 421 puis un décodage de canal CC-1 41. En sortie du deuxième étage 46 de décodage de canal, on obtient un signal binaire estimé d, obtenu à partir de décisions dures ( bard ), et un signal binaire codé estimé b , obtenu à partir de décisions souples ( soft ). Le procédé étant itératif, on fait subir à ce signal binaire codé estimé b un nouvel entrelacement 11422 et un nouveau mapping M 432, afin d'obtenir un signal M-aire estimé x, que l'on peut réinjecter dans le bloc 40 de décodage espace-temps MMSE pour une itération suivante d'amélioration de l'estimation du signal reçu. Lors de la première itération, le récepteur procède à une égalisation classique du signal reçu, de type MMSE. Lors des itérations suivantes d'amélioration, en revanche, les symboles estimés précédemment sont utilisés par le décodeur espace-temps pour annuler une interférence résiduelle. Pour ce faire, les itérations d'amélioration du signal reçu comprennent, pour chacune des porteuses du signal reçu, les étapes suivantes : filtrage de la porteuse ou du groupe de porteuses reçue(s) ; - détermination d'une interférence affectant la porteuse ou le groupe de porteuses reçue(s) délivrant une interférence estimée, ladite interférence étant générée à l'émission du signal multiporteuse (lors du précodage linéaire du signal) et due au canal de transmission ; soustraction de l'interférence estimée à la porteuse ou au groupe de porteuses filtrée(s), de façon à obtenir une porteuse ou un groupe de porteuses améliorée(s) ; - égalisation de la porteuse ou du groupe de porteuses améliorée(s) ; estimation, à partir de la porteuse ou du groupe de porteuses égalisée(s) de la porteuse ou du groupe de porteuses émise(s), 5 délivrant une porteuse ou un groupe de porteuses estimée(s) ; le signal estimé tenant compte de chacune des porteuses estimées. On présente plus précisément, en relation avec la figure 5, un exemple d'itération d'amélioration de l'estimation du signal reçu mise en oeuvre selon l'invention. On dispose en entrée d'un vecteur X(P-`) représentatif de l'une ou 10 plusieurs des porteuses du signal multiporteuse estimé au cours de l'itération de rang (p-l). On considère par exemple le vecteur X(P- (k) représentatif de la porteuse de rang k du signal multiporteuse. Dans une variante de réalisation, X(P- peut être représentatif d'un groupe de porteuses. On procède porteuse par porteuse (ou groupe de porteuses par groupe de porteuses) et, à chaque itération, on retire 15 au signal reçu, préalablement filtré, un terme d'interférences, qui est estimé à partir des estimations du signal émis fournies par les itérations précédentes. Cette annulation d'interférences peut notamment prendre en compte la variance, ou l'énergie, de l'estimée du signal émis. Plus précisément, on procède à une égalisation de chacune des porteuses 20 du signal reçu, selon la formule suivante : X(P) (k) = PHr(k) - QHX(P-1) (k), où : X(P)(k) désigne le vecteur représentatif du signal égalisé à l'itération p pour la porteuse k ou le groupe de porteuses d'indice k, X(P-1 (k) désigne le vecteur représentatif du signal estimé à l'itération (p-1) 25 pour la porteuse k ou le groupe de porteuses d'indice k, r(k) désigne le signal reçu après démodulation OFDM sur la porteuse k ou le groupe de porteuses d'indice k et où PH et QHsont deux filtres matriciels qui ont pour forme : z z -1 z PH = CHC 6X ù Qxc~ >> + Qä I CH 2 CJx Q H = ddiag(P HC) avec C une matrice équivalente de canal représentative du canal de transmission et du traitement mis en oeuvre à l'émission, I la matrice identité, cr la variance du signal x émis, QxZ(n_l) la variance du signal estimé à l'itération (p- 0,2 5 1) et a2 l'inverse du rapport signal à bruit moyen. On notera que l'opérateur Qx OH désigne l'opérateur transposé conjugué et que l'opérateur ddiag(.) associe à une matrice A une matrice ddiag(A) dont tous les termes sont identiques à ceux de la matrice A à l'exception des termes diagonaux qui sont égaux à zéro. Plus précisément, la matrice équivalente de canal C est déterminée en 10 mettant en oeuvre les sous-étapes suivantes : détermination d'une matrice G de taille NT2 x LNT représentative de l'ordonnancement des vecteurs précodés effectué avant émission, c'est-à-dire du multiplexage spatial diagonal : L G ù el(q),NT2 (eq,LNT ) T q= 1 15 avec : ^ ek,LNT un vecteur colonne unitaire comprenant une valeur 1 , en position k, et (L ù 1) valeurs 0 T aux autres positions, (ekJNT ) sa transposée ; et ^ l(q)= [[_1]+[q]NT +(~q]NT -1).NT, où NT NT 20 [•] désigne la partie entière inférieure et [IN l'opération modulo N. détermination de la matrice équivalente C de taille NRNT x LNT C=(INT OH)•G•(IL 00) avec : ^ H une matrice représentative du canal de propagation MIMO de taille NR x NT , ^ O désigne le produit de Kronecker, ^ O la matrice de précodage utilisée à l'émission, et ^ INT une matrice identité de taille NT x NT . Par souci de simplification, on omet, dans la description de la figure 5 ci-dessous, l'indice k de la porteuse considérée ou du groupe de porteuses considéré. On notera cependant que le traitement correspondant au schéma de cette figure est un traitement appliqué porteuse par porteuse au signal reçu. Le bloc de calcul de variance 51 calcule la variance a2 ,,(P_1) du signal M- aire estimé à l'itération de rang (p-1), en moyennant l'énergie de ce signal sur un N 2 nombre d'échantillons suffisant : ax(p_1) _ I xnp-1)1, où N est un entier n=0 suffisamment grand (typiquement de la taille d'une trame). Les N échantillons correspondent à N symboles temporels sur une, ou plusieurs, porteuse(s), en fonction de la dimension du système considéré. On procède donc à un calcul de variance en temporel sur le spectre OFDM. Le bloc d'égalisation par annulation d'interférence 50 reçoit en entrée le signal M-aire estimé x(p-1) issu de l'itération précédente et le signal reçu r, pour la porteuse k, ou le groupe de porteuses d'indice k. Il réalise les opérations suivantes : - filtrage adapté 502 du signal reçu r par application de la matrice de filtrage pH délivrant un signal filtré. Ce filtrage tient compte de la variance du signal M-aire estimé précédent, de la matrice de canal, et du 2 rapport signal à bruit a2 comme indiqué dans la formule proposée ciax dessus pour PH . o., est souvent fixé égal à 1 en émission, et a~ est le bruit estimé en réception, par exemple au moyen de séquences pilotes. On obtient ainsi en sortie du bloc de filtrage 502 un signal filtré pour la porteuse k ou le groupe de porteuses d'indice k ; - création 501 des interférences à partir d'un signal M-aire estimé précédent x(p-1) par multiplication à gauche de ce signal M-aire estimé précédent par une matrice d'interférences QH, qui tient compte de la matrice de canal et de la variance du signal M-aire estimé précédent ax2(p_1) . Cette forme de filtrage du signal estimé permet de pondérer la correction apportée par l'annuleur d'interférences. On obtient ainsi en sortie du bloc 501 un signal d'interférences estimées ; - soustraction du signal d'interférences estimées obtenu en sortie du bloc référencé 501 au signal filtré obtenu en sortie du bloc de filtrage 502 pour obtenir un signal M-aire égalisé x(p) pour la porteuse k ou le groupe de porteuses d'indice k. Le signal M-aire égalisé x(p) alimente ensuite le bloc d'estimation 52 qui réalise l'estimation : - du signal binaire émis, appelé signal binaire estimé d(0) ; - du signal M-aire émis appelé signal M-aire estimé x(p) pour la porteuse k, ou le groupe de porteuses d'indice k, ou seulement de l'un de ces signaux. Le bloc d'estimation 52 peut notamment réaliser certaines des opérations suivantes : - mapping (i.e. la conversion d'éléments binaires en symboles complexes) ; - désentrelacement ; - décodage de canal ; - ré-entrelacement ; - mapping souple. En effet, la modulation utilisée peut être par exemple une modulation codée en treillis (ou TCM). On constate ainsi que l'algorithme d'émission/réception itérative selon l'invention est beaucoup plus simple à mettre en oeuvre que les solutions de l'art antérieur, puisqu'il ne repose pas sur la construction d'une base algébriquement indépendante et sur la multiplication des symboles précodés avant émission par un élément complexe de cette base (cpi ). De plus, l'algorithme selon l'invention permet de s'affranchir de l'utilisation d'un récepteur de type MV en réception, pour obtenir des performances de transmission équivalentes dans les configurations d'antennes pour lesquelles les codes TAST sont optimaux (trois antennes d'émission et deux ou trois antennes de réception). On dispose ainsi, selon l'invention, de nouveaux codes espace-temps optimaux en termes de diversité et de débit, quel que soit le nombre d'antennes d'émission et de réception. Par exemple, l'invention permet d'obtenir de meilleures performances que les solutions de l'art antérieur pour des systèmes mettant en oeuvre au moins quatre antennes d'émission (quatre antennes d'émission et deux ou trois antennes de réception par exemple). La figure 8 illustre ainsi les performances, en taux d'erreur binaire (TEB, ou en anglais BER pour Binary Error Rate ), du procédé d'émission et de réception itératif selon l'invention, dans un système mettant en oeuvre trois antennes d'émission et deux antennes de réception. Plus précisément, la figure 8 illustre en pointillé (courbe Ref) la courbe théorique optimale pouvant être atteinte dans un tel système, et en trait plein les performances d'un récepteur selon l'invention après une seule itération (courbe It1), deux itérations (courbe It2), trois itérations (courbe It3), quatre itérations (courbe It4) et cinq itérations (courbe It5). La courbe théorique optimale correspond à une exploitation de la diversité optimale dans un système multi-antennes donné. Cette courbe théorique s'obtient en utilisant un schéma MIMO à une antenne d'émission et NT x NR antennes en réception, associé à un récepteur MRC ( Maximum Ration Combining ) bien connu de l'Homme du Métier. Un tel récepteur est notamment décrit par J. Proakis dans le document Digital Communications (3ème édition McGraw-Hill, 1995, pp 777-795). On constate ainsi que les performances en réception sont améliorées lorsque le nombre d'itérations augmente. Ainsi, après seulement quatre itérations, l'invention avoisine la courbe théorique optimale, pour un TEB de 10-4. Un système mettant en oeuvre le procédé de réception de l'invention présente donc de très bonnes performances, comparables à celles obtenues avec un détecteur de type maximum de vraisemblance en réception, tout en conservant une complexité réduite. On présente finalement, en relation avec les figures 6 et 7, la structure matérielle d'un émetteur (figure 6) et d'un récepteur itératif (figure 7) mettant en oeuvre la méthode décrite ci-dessus. Un émetteur comprend une mémoire Me 61, une unité de traitement Pe 60, équipée par exemple d'un microprocesseur iuPe, et pilotée par le programme d'ordinateur Pge 62. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 62 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 60. L'unité de traitement 50 reçoit en entrée des symboles source xi à émettre 63. Ces symboles source forment notamment des vecteurs source, chaque vecteur source comprenant NT symboles source, avec NT le nombre d'antennes d'émission, NT supérieur ou égal à 2. Le microprocesseur luPe de l'unité de traitement 60 met en oeuvre les étapes du procédé d'émission décrites précédemment, selon les instructions du programme Pge 62. L'unité de traitement 60 délivre en sortie un signal 64 formé de salves émises successivement sur les NT antennes d'émission. Les salves émises comprennent des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un vecteur source, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents. On présente finalement, en relation avec la figure 7, un synoptique simplifié du récepteur itératif de l'invention, qui comprend une mémoire Mr 71, une unité de traitement Pr 70, équipée par exemple d'un microprocesseur Pr, et pilotée par le programme d'ordinateur Pgr 72. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 62 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 70. L'unité de traitement 70 reçoit en entrée un signal reçu r. Le microprocesseur P de l'unité de traitement 70 réalise l'égalisation et l'estimation itératives du signal, décrites en détail en relation avec les figures 4 et 5, selon les instructions du programme Pgr 72. L'unité de traitement 70 délivre en sortie un signal binaire estimé d et un signal M-aire estimé x
L'invention concerne un procédé d'émission d'un signal mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2.Selon l'invention, un tel procédé comprend :- une étape d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ;- une étape de traitement associant auxdits symboles source des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ;- une étape d'émission de salves successives de symboles précodés.
1. Procédé d'émission d'un signal mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ; une étape de traitement associant auxdits symboles source des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; - une étape d'émission de salves successives de symboles précodés. 2. Procédé d'émission selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de traitement comprend : une étape de précodage linéaire (11), associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant lesdits NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source dudit vecteur source ; et une étape d'ordonnancement (13) desdits vecteurs précodés, distribuant lesdits NT symboles précodés de chacun desdits vecteurs précodés sur lesdites NT antennes d'émission. 3. Procédé d'émission selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de précodage linéaire (11) met en oeuvre un produit matriciel d'une matrice source, formée desdits vecteurs source organisés en lignes successives, par une matrice de précodage carrée de rang plein, délivrant une matrice précodée, formée desdits vecteurs précodés organisés en lignes successives. 4. Procédé d'émission selon la 3, caractérisé en ce que lorsquele nombre de vecteurs précodés est inférieur au nombre NT d'antennes d'émission, on complète ladite matrice précodée par des vecteurs comprenant chacun NT symboles nuls. 5. Procédé d'émission selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite étape d'ordonnancement (13) met en oeuvre un multiplexage diagonal desdits vecteurs précodés. 6. Procédé d'émission selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite étape d'émission met en oeuvre une émission de NT salves successives de symboles précodés. 7. Signal formé de salves émises successivement sur NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce que lesdites salves comprennent des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un vecteur source, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents. 8. Procédé de réception d'un signal émis à partir de NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, mettant en oeuvre NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1, caractérisé en ce que, un traitement étant effectué avant émission sur ledit signal de façon que lesdites NT antennes d'émission émettent des salves comprenant des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un vecteur source, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, ledit procédé comprend une estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé, et au moins une itération d'amélioration dudit signal estimé, en fonction duditsignal reçu et d'un signal estimé précédent, ladite au moins une itération d'amélioration comprenant une étape d'égalisation dudit signal reçu par annulation d'une interférence affectant ledit signal, due au moins à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission dudit signal, ledit précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant lesdits NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source dudit vecteur source. 9. Procédé de réception selon la 8, caractérisé en ce que ladite interférence est déterminée à partir d'une matrice équivalente de canal C définie par l'équation suivante, pour 1 s L s NT : C=(INT OH)•G•(ILO0) avec : H une matrice représentative du canal de propagation multi-antennes, 15 O désigne le produit de Kronecker, INT une matrice identité de taille NT x NT, g 20 - ek LNT un vecteur colonne unitaire comprenant une valeur 1 , en position k, et (L ù 1) valeurs 0 aux positions restantes, (ek,u%TT )T sa transposée ; et 1(q) = + [q]NT + ([q]NT -1) • NT , où H désigne la partie T1 NT entière inférieure et [ IN l'opération modulo N. 25 10. Dispositif d'émission d'un signal mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT e une matrice de précodage carrée de rang plein mettant en oeuvre ledit précodage linéaire ; L T G = el(g),NT2 (eg,LNT )Tsymboles source à émettre ; des moyens de traitement associant auxdits symboles source des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; des moyens d'émission de salves successives de symboles précodés. 11. Dispositif de réception d'un signal émis à partir de NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, mettant en oeuvre NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1, caractérisé en ce que, un traitement étant effectué avant émission sur ledit signal de façon que lesdites NT antennes d'émission émettent des salves comprenant des symboles précodés, chaque symbole précodé correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source à émettre d'un vecteur source, distribués de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents, ledit dispositif comprend des moyens d'estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé, et des moyens d'amélioration dudit signal estimé, en fonction dudit signal reçu et d'un signal estimé précédent, mettant en oeuvre au moins une fois, sous la forme d'une itération d'amélioration, des moyens d'égalisation dudit signal reçu par annulation d'une interférence affectant ledit signal, due au moins à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission dudit signal, ledit précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant lesdits NT symboles précodés correspondant auxcombinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source dudit vecteur source. 12. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre de l'une au moins des 1 à 6. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre de l'une au moins des 8 et 9. 14. Système de communication comprenant NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun NT symboles source à émettre ; des moyens de traitement associant auxdits symboles source des symboles précodés, chaque symbole correspondant à une combinaison linéaire à coefficients réels des NT symboles source d'un vecteur source, de façon que les NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source d'un même vecteur source soient répartis sur lesdites NT antennes d'émission et émis à des instants d'émission différents ; des moyens d'émission de salves successives de symboles précodés; des moyens de réception desdites salves, formant un signal reçu ; des moyens d'estimation du signal reçu, délivrant un signal estimé ; des moyens d'amélioration dudit signal estimé, en fonction dudit signal reçu et d'un signal estimé précédent, mettant en oeuvre au moins une fois, sous la forme d'une itération d'amélioration, des 20 25 30 5moyens d'égalisation dudit signal reçu par annulation d'une interférence affectant ledit signal, due au moins à un précodage linéaire effectué avant émission et au canal de transmission dudit signal, ledit précodage linéaire associant à chaque vecteur source un vecteur précodé comprenant lesdits NT symboles précodés correspondant aux combinaisons linéaires à coefficients réels des NT symboles source dudit vecteur source.
H
H01
H01Q
H01Q 21
H01Q 21/00
FR2901215
A1
PLANCHE DE BORD A VOLET DE SAC GONFLABLE TENU SUR UNE MOUSSE A CELLULES OUVERTES
20,071,123
La présente invention concerne une planche de bord d'automobile munie d'un sac gonflable. On connaît déjà des planches de bord d'automobile qui comprennent, sur un substrat relativement rigide, une couche de mousse et une peau apparente. Une ouverture est formée dans le substrat pour le passage d'un sac gonflable lorsque celui-ci se déploie ; cette ouverture est fermée par un volet lors de la fabrication de la couche de mousse par introduction d'une matière fluide entre le substrat et la peau. La figure unique du dessin annexé représente une coupe agrandie d'une partie de planche de bord voisine d'un bord de l'ouverture de la planche de bord. Plus précisément, la planche de bord comporte un substrat relativement rigide 10, par exemple de polyuréthanne, de copolymère de styrène et d'anhydride maléique, de polyoléfine ou autre. Le substrat 10 porte une couche de mousse 12 qui porte elle-même une peau 14, avantageusement formée par rotomoulage. Un volet 20 est destiné à fermer l'ouverture 16 de la planche de bord 10. Ce volet 20 comporte un cadre 22 qui est séparé d'un portillon 24 par une fente 26 ayant en plan une forme en U. La partie ouverte du U correspond à un bord d'articulation du portillon 24 du volet. Pour la fabrication de la planche de bord représentée sur la figure unique, une bande d'étanchéité 18, formée de mousse à cellules fermées, est collée au substrat 10 autour de l'ouverture 16. Le volet 20 est placé sur cette bande d'étanchéité 18, sans être collé à celle-ci ; il est simplement maintenu contre la bande d'étanchéité 18 afin que la fente en U 26 soit entièrement en face de cette bande. Lorsque le sac gonflable de la planche de bord représentée sur la figure unique est déployé, la force qu'il exerce provoque sur le volet provoque le pivotement de celui-ci dont le bord arrache la mousse au niveau de la fente. Plus précisément, la mousse est arrachée à un emplacement quelconque de la largeur de la fente, soit directement au bord du portillon 24, soit au bord du cadre 22, soit entre les deux. Ainsi, la déchirure de la couche de mousse 12 n'est pas parfaitement maîtrisée. On peut envisager d'utiliser, pour la bande d'étanchéité 18, une bande adhésive par ses deux faces, collée d'une part au substrat 10 et d'autre part au cadre 22 et au portillon 24. De cette manière, la mousse de la couche 12 est au contact d'une surface adhésive de la bande 18 dans la fente 26 et est donc retenue sur cette bande 18. Lorsque le portillon 24 est ouvert par un sac gonflable qui se déploie, la mousse est donc arrachée à partir du bord du portillon 24. L'emplacement de séparation de la mousse est maîtrisé. Cependant, cette disposition a l'inconvénient de créer une force de retenue du portillon 24 sur la bande de mousse d'étanchéité 18 ; ainsi, la force que doit exercer le sac gonflable doit être accrue. Il peut même arriver que le portillon 24 s'ouvre en arrachant la bande d'étanchéité 18. L'invention a pour objet de remédier à l'inconvénient précité et de résoudre le problème de la localisation précise de l'emplacement d'arrachement de la couche de mousse 12 lors de l'ouverture du portillon 24. Selon l'invention, l'emplacement d'arrachement de la couche de mousse est déterminé au bord du portillon 24, grâce à l'accrochage de la mousse de la couche 12 à la bande d'étanchéité 18 dans la fente 26, alors que les problèmes posés par le collage du portillon 24 à la bande de mousse 18 sont résolus parce que la bande d'étanchéité 18 n'est pas adhésive du côté du volet 20 et de la couche de mousse 12. Selon l'invention, la bande d'étanchéité 18 n'est adhésive que du côté du substrat 10, et elle est formée d'un matériau à porosité ouverte permettant la pénétration de la matière fluide utilisée pour la formation de la couche de mousse entre le substrat et la peau, par exemple d'une mousse à cellules ouvertes. De cette manière, lors de la fabrication de la couche de mousse 12, la mousse pénètre dans le matériau à porosité ouverte, par exemple les cellules ouvertes, de la bande 18 et se solidarise avec celle-ci. Par contre, le portillon 24 est simplement appliqué sur la bande d'étanchéité 18 et ne colle pas à celle-ci. Plus précisément, l'invention concerne une planche de bord ayant une ouverture de passage de sac gonflable, la partie de planche de bord ayant l'ouverture étant du type qui comprend, sur un substrat, une couche de mousse et une peau apparente, l'ouverture formée dans le substrat étant normalement fermée par un volet formé dans une plaque, le volet ayant des dimensions supérieures à celles de l'ouverture, de sorte que son bord se trouve en face du substrat de matière plastique, le volet étant maintenu sur le substrat avec interposition d'une bande d'étanchéité. Selon l'invention, la bande d'étanchéité est formée d'un matériau à porosité ouverte permettant la pénétration de la matière fluide utilisée pour la formation de la couche de mousse entre le substrat et la peau. De préférence, le matériau à porosité ouverte est une mousse à cellules ouvertes. Dans un mode de réalisation, le portillon est délimité dans la plaque par une fente en U formant un espace entre un cadre et le portillon, et la fente en U se trouve en face du substrat. Par exemple, la plaque dans laquelle est formé le volet est métallique. Ainsi, l'invention se distingue de la technique antérieure en ce que la bande d'étanchéité est formée d'un matériau à porosité ouverte dont la porosité est adaptée aux propriétés de la matière fluide utilisée pour la formation de la couche de mousse 12 de la planche de bord, notamment à la fluidité et à la nature chimique de cette matière, afin que celle-ci puisse pénétrer dans les pores du matériau à porosité ouverte et donne, après polymérisation ou durcis- serrent, une force d'accrochage de la couche de mousse 12 au matériau à porosité ouverte. La détermination de la nature chimique, de la porosité et des propriétés mécaniques du matériau à porosité ouverte dépend de la nature chimique et des propriétés de fluidité de la matière fluide de moussage. A titre indicatif, il est toujours possible d'utiliser, pour la bande d'étanchéité, une bande de mousse à cellules ouvertes d'une matière plastique de la même famille que la matière plastique de la matière fluide de moussage. Ainsi, la simple utilisation d'un matériau à porosité ouverte pour la mousse permet une détermination précise de l'emplacement d'arrachement de la couche de mousse 12, sans modification du comportement du portillon 24 à l'ouverture. Bien qu'on ait décrit l'invention en référence à un volet métallique ayant un portillon disposé dans un cadre et délimitant une fente, l'invention s'applique à des volets formés d'autres matières, par exemple d'une matière plastique, ainsi qu'à des volets n'ayant pas de cadre, la couche intermédiaire 12 pénétrant alors dans la bande d'étanchéité du bord du portillon jusqu'à l'extrémité de cette bande
L'invention concerne une planche de bord.Elle se rapporte à une planche de bord qui comprend, sur un substrat (10), une couche de mousse (12) et une peau apparente (14), le substrat ayant une ouverture (16) de passage de sac gonflable qui est normalement fermée par un volet (20) formé dans une plaque, le volet (20) ayant des dimensions supérieures à celles de l'ouverture (16), de sorte que son bord se trouve en face du substrat (10) de matière plastique. Le volet (20) étant maintenu sur le substrat (10) avec interposition d'une bande d'étanchéité (18) formée d'un matériau à porosité ouverte, tel qu'une mousse à cellules ouvertes, permettant la pénétration de la matière fluide utilisée pour la formation de la couche de mousse (12) entre le substrat (10) et la peau (14).Application aux planches de bord d'automobile.
1. Planche de bord ayant une ouverture (16) de passage de sac gonflable, la partie de planche de bord ayant l'ouverture (16) étant du type qui comprend, sur un substrat (10), une couche de mousse (12) et une peau apparente (14), l'ouverture (16) formée dans le substrat (10) étant normalement fermée par un volet (20) formé dans une plaque, le volet (20) ayant des dimensions supérieures à celles de l'ouverture (16), de sorte que son bord se trouve en face du substrat (10) de matière plastique, le volet (20) étant maintenu sur le substrat (10) avec interposition d'une bande d'étanchéité (18), caractérisée en ce que la bande d'étanchéité (18) est formée d'un matériau à porosité ouverte permettant la pénétration de la matière fluide utilisée pour la formation de la couche de mousse (12) entre le substrat (10) et la peau (14). 2. Planche de bord selon la 1, caractérisée en ce que le matériau à porosité ouverte est une mousse à cellules ouvertes. 3. Planche de bord selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le volet (20) comprend un portillon (24) délimité dans la plaque par une fente en U (26) formant un espace entre un cadre (22) et le portillon (24), et la fente en U (26) se trouve en face du substrat (10). 4. Planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la plaque dans laquelle est formé le volet (20) est métallique.
B,C
B60,C08
B60R,C08J
B60R 21,C08J 9
B60R 21/2165,C08J 9/35
FR2888695
A1
DETECTION D'UNE INTRUSION PAR DETOURNEMENT DE PAQUETS DE DONNEES DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION
20,070,119
La présente invention concerne, de manière générale, la détection d'une intrusion entre une entité communicante via un réseau et un point d'accès de ce réseau. En particulier dans les réseaux sans fil, spécifiés notamment dans les normes [IEEE802.11-1997] et [IEEE802.11-1999] et largement utilisés dans les io réseaux dits "Hot-Spots", Entreprises et Résidentiels, des techniques de piratage sont apparues et l'un des risques les plus importants pour de tels réseaux est de créer un faux point d'accès afin d'intercepter les communications d'entités légitimes dites "clients" et récupérer ainsi des données privées (ou "Payload" en anglais). Cette catégorie d'attaque est alors dite "attaque par point d'accès illégitime". Le point d'accès est en effet un élément primordial de la communication entre un client et un réseau. Une attaque connue mettant en oeuvre un faux point d'accès consiste, pour l'attaquant, à se retrouver entre un client légitime et un point d'accès légitime du réseau. Dans cette position, l'attaquant est alors capable d'intercepter toutes les communications. On parle d'attaque de type "Man-ln-The-Middle". Dans le contexte de la présente invention, la communication a lieu par paquets de données comportant, de manière générale, un champ dans lequel peuvent être identifiées au moins les adresses de départ et de destination des paquets (dites aussi "adresse source" et "adresse destination"). Il peut typiquement s'agir d'adresses MAC (pour "Medium Access Contro!') ou IP (pour "Internet Protocof'). D'une manière générale, les attaques de type "Man-ln-The-Middle" sont difficilement détectables car elles peuvent mettre en oeuvre une technique d'usurpation d'adresse MAC notamment. II devient difficile alors de distinguer deux équipements différents émettant à partir d'une même adresse MAC. Ce type d'attaque est particulièrement efficace et intéressant pour l'attaquant lorsque la connexion légitime, par exemple dans un réseau sans fil, n'est pas chiffrée et a lieu en mode dit "infrastructure", c'est-à-dire entre un client et un point d'accès. C'est typiquement le cas de la technologie "hot-spot' déployée to par les opérateurs de téléphonie mobile, et celui de la majorité des réseaux d'accès sans fil aux entreprises (même si ces derniers utilisent des mécanismes de sécurité des couches supérieures (au dessus de niveau 2) tels que IPsec, SSH (Secure Shell) ou TLS (Transport Layer Security) pour l'accès des collaborateurs). is La présente invention vise en particulier une détection efficace d'une attaque de type "Man-In-The-Middle" pour les réseaux de type "hot-spot" ou entreprise. L'efficacité de l'attaque, dans ce dernier cas, dépend beaucoup des mécanismes de sécurité utilisés par l'entreprise, en particulier leur vulnérabilité à des attaques actives. On décrit ci-après de façon détaillée une attaque de type "Man-ln-TheMiddle" (notée ci-après MITM). En référence aux figures générales 1 et 2, lors d'une communication classique en mode infrastructure, le client CL est directement connecté au point d'accès AP via un réseau de télécommunication RES. Dans une connexion standard telle que représentée sur la figure 1, il accède alors aux services offerts par un second réseau qui est situé derrière le(s) point(s) d'accès, par exemple à un accès Internet dans le cas de l'utilisation d'un hot-spot WiFi. Malheureusement, le client légitime CL n'a que peu d'informations sur le point d'accès légitime auquel il se connecte. En pratique, ces informations sont souvent le nom de réseau (ESSID, pour "Extended Service Set Identifie?' en anglais), voire l'adresse MAC (BSSID, pour "Basic Service Set Identifier" en anglais). Toutefois, ces éléments peuvent habituellement être usurpés facilement. Dans de nombreux environnements, un pirate est généralement en mesure de mener une attaque de type MITM en usurpant la fonction de point d'accès pour le client, et la fonction de client pour le point d'accès. En référence à la figure 2 illustrant une attaque de type MITM, le pirate PI se positionne ainsi en relais "transparent" et intercepte donc l'ensemble des paquets émis par le to client et par le point d'accès légitime. Pour émuler un faux point d'accès, l'attaquant choisit un nom de réseau (identifiant "ESSID"), une adresse MAC pour son interface sans fil (identifiant "BSSID"), et un canal radio sur lequel émettre. Ces trois éléments peuvent éventuellement être choisis de manière à être les mêmes que ceux du point d'accès légitime, de manière à réduire au maximum les chances pour l'attaquant d'être détecté facilement car, en effet, des outils de détection d'intrusion appropriés pourraient facilement repérer un écart, tel que l'apparition d'un nouveau point d'accès avec d'autres caractéristiques que celles des points d'accès légitimes. Toutefois, pour des raisons d'interférence et donc d'efficacité de l'attaque, l'attaquant devra généralement choisir un canal différent de celui du point d'accès légitime. La présente invention ne se limite pas à l'un des cas particuliers relatifs à ces variantes de l'attaque. On comprendra par conséquent que ces différentes variantes ne sont pas décrites en détail. Par ailleurs, pour que l'attaque se déroule sans être détectée facilement par le client, le pirate retransmet l'ensemble des informations reçues entre le client légitime et le point d'accès légitime. En référence à la figure 2, le pirate PI relaye par la flèche 2 les données qu'il reçoit de la flèche 1 et inversement. Actuellement, aucune technique, unique et sûre, pour la détection d'attaque de type MITM n'a apparemment été proposée. En général, on utilise la conjonction de plusieurs techniques permettant de détecter les différentes phases de cette attaque. Puis, via une corrélation des différents résultats obtenus (typiquement mettant en oeuvre un mécanisme de détection de séquence d'événements), on procède à l'identification de l'attaque proprement dite Les techniques suivantes peuvent être utilisées simultanément: détection d'une dé-association (ou dé-authentification) d'un client qui a to pour but de déconnecter un client légitime du point d'accès légitime auquel il est associé ; détection d'une (ou de plusieurs) usurpation(s) d'adresse(s) MAC(s), selon que l'attaquant usurpe l'adresse MAC du point d'accès seulement ou également celle du client, via l'analyse des identifiants "Sequence Number" par exemple; détection de la création d'un point d'accès illégitime (par exemple un même BSSID et un même ESSID qu'un point d'accès légitime, mais le canal radio est différent) ; et éventuellement détection d'un nombre de messages EAP ("Extensible Authentication Protocot') supérieur au nombre normalement utilisé par un client pour se connecter à un point d'accès. Dans ce type d'attaque, le client légitime s'associe au point d'accès illégitime et l'attaquant usurpe l'identité du client légitime pour s'associer au point d'accès légitime. On comprendra ainsi que deux fois plus de trames EAP sont diffusées avec les mêmes adresses MAC source et destination. Le critère des adresses MAC peut varier selon que l'attaquant usurpe également l'adresse MAC du client légitime ou bien uniquement celle du point d'accès légitime. Ainsi, on détecte habituellement une attaque à l'aide d'une succession logique d'événements. Toutefois, ces événements peuvent être chacun sujet à des faux positifs (alarmes levées à tort), mais aussi et surtout à des faux négatifs (attaques non détectées) dans le cas où l'on décide de ne détecter l'attaque que si toutes les conditions précitées sont remplies. La technique basée sur l'analyse du Sequence Number nécessite la gestion de seuils très précis et délicats à positionner. Par conséquent, cette technique seule est difficile à mettre en oeuvre afin de s'assurer de l'absence de faux to positifs et faux négatifs. La difficulté principale réside dans la gestion des pertes de paquets lors, par exemple, d'une transmission à longue distance. En effet, certains paquets seront perdus, ce qui entraînera des problèmes de faux positifs car les Sequence Number varieront fortement d'un paquet à l'autre. Il est donc nécessaire de gérer des seuils de manière très fine. Les techniques d'identification de dé-association d'un client et d'analyse du nombre de trames EAP utilisées lors de la reconnexion d'un client sont également soumises au risque de perte de paquets. En effet, la dé-authentification d'un client ne repose que sur un seul paquet (trame de dé-association ou dé-authentification), qui, par exemple en cas d'une surcharge des capacités de calcul d'une sonde, peut ne pas être vu par cette sonde. De même, la méthode d'énumération des paquets EAP ne tolère pas la perte de paquets. En outre, l'attaque de type MITM peut aussi se dérouler lors de l'arrivée initiale du client sur le réseau. Ce nouveau client se connecte alors sur un faux point d'accès qui attendait son arrivée et ce faux point d'accès peut ensuite effectuer la deuxième partie de l'attaque, en usurpant les informations du client pour se connecter au point d'accès légitime. Dans ce cas, aucune trame de dé-association ou dé-authentification n'est échangée, rendant la détection de l'attaque encore plus improbable. La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé de détection d'une intrusion dans une communication de données privées entre une première entité et une seconde entité, communicantes via un réseau de télécommunication, * la communication étant effectuée par transmission de paquets successifs, chaque paquet comportant au moins: un champ d'en-tête incluant au moins une adresse de source du paquet et/ou une adresse de destination du paquet pour un routage approprié des paquets, to et un corps de paquet incluant des données privées, * ladite intrusion consistant au moins à : s'interconnecter entre la première et la seconde entité, usurper l'adresse de la première entité et/ou l'adresse de la seconde entité en tant qu'adresse de source et/ou de destination, et détourner ainsi les paquets pour récupérer notamment les données privées, le procédé comportant les étapes: a) détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des instants respectifs distincts entre la première et la deuxième entité, et comportant des corps de paquet identiques, b) et déclencher une alarme si un nombre de paquets dont le corps est identique et détectés à l'étape a) est supérieur à un seuil prédéterminé. La présente invention trouve une application avantageuse dans sa mise en oeuvre dans un réseau de télécommunication sans fil, avantageusement configuré selon la norme IEEE-802.11, ce réseau sans fil pouvant être relié à un réseau étendu, notamment dans un contexte de type "hot-spot', pour une détection d'intrusion du type "Man-ln-The-Middle". La seconde entité précitée peut alors être un point d'accès du réseau sans fil. D'ailleurs, d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à 5 l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: la figure 1, présentée ci-avant, illustre schématiquement un exemple d'une situation de communication normale entre une entité client et un point d'accès d'un réseau de télécommunication, to la figure 2 illustre schématiquement la situation d'une attaque de type "Man-ln-The-Middle" dans le contexte de la figure 1, la figure 3 représente à titre d'exemple la structure d'un paquet ou "trame" de données transmis selon le standard IEEE 802.11, la figure 4A illustre les principales étapes du procédé au sens de l'invention, dans un premier exemple de réalisation, correspondant à un organigramme d'un programme d'ordinateur dans ledit premier exemple de réalisation, la figure 4B illustre partiellement les étapes d'une variante du procédé de la figure 4A, dans un second exemple de réalisation, correspondant à un organigramme d'un programme d'ordinateur dans ledit second exemple de réalisation, et la figure 5 illustre l'opération d'une sonde, par exemple d'un système de contrôle d'un réseau, pour la mise en oeuvre de la présente invention. Dans les exemples de réalisation donnés dans la description détaillée ciaprès, on considère un réseau sans fil selon la norme IEEE 802.11 en mode infrastructure (entre un client et un point d'accès) et sans chiffrement des données au niveau radio. On décrit, dans ce contexte, une détection, au sens de l'invention, d'attaques de type "Man-In-The-Middle" entre un point d'accès considéré comme légitime et le client. L'invention s'adapte tout particulièrement au contexte des hot-spots. Pour réaliser cette détection, il est avantageux de prévoir une infrastructure d'écoute de la voie radio. Les clients et les points d'accès légitimes ne sont pas capables de voir les attaques et en particulier ne peuvent repérer des attaques du type MITM. L'infrastructure d'écoute peut être déployée en sus d'une architecture de type IEEE 802.11 existante. io L'invention utilise, dans ce contexte, le principe suivant. Dans un réseau local sans fil de type IEEE 802.11, composé d'au moins un point d'accès légitime et d'un client légitime, on suppose qu'un attaquant a réalisé une attaque de type "Man-In-The-Middle" entre le client légitime et le point d'accès légitime, et qu'il retransmet donc les paquets reçus du client vers le point d'accès légitime. Lorsque le client légitime émet un paquet de données IEEE 802.11, ce paquet est composé d'un en-tête IEEE 802.11 et d'une partie "données". L'en-tête contient des informations relatives au réseau IEEE 802.11 et permettant le bon acheminement du paquet de la source jusqu'à la destination. Lorsque l'attaquant ré-émet ce paquet à destination du point d'accès légitime, un certain nombre de champs de cet en-tête sont modifiés (on peut même dire que l'en-tête est totalement recréé par l'attaquant). En revanche, la partie "données" ne change pas. Cette partie "données" du paquet contient les en-têtes des couches réseaux supérieures (par exemple IP, TCP, UDP, ICMP) ainsi que les données des couches applicatives. L'invention se base alors sur le principe suivant. II est possible, à partir d'une sonde, d'effectuer une capture puis une analyse des variations de ces champs de "données" des paquets. Lorsque deux champs de "données" ont été identifiés comme identiques dans des paquets distincts à l'intérieur d'un intervalle de temps relativement court, on peut supposer qu'il s'agit d'une attaque de type "Man-ln-The-Middle". La sonde écoute avantageusement la voie radio sur différents canaux. Ainsi, en termes plus génériques, le réseau comporte une pluralité de canaux de communication, et les étapes du procédé de détection sont menées sur au moins deux de ces canaux et, de préférence, sur chacun des canaux. On décrit ci-après le contenu d'un paquet ou "trame" de données selon le standard IEEE 802.11, en référence à la figure 3. to La trame comporte d'abord un champ d'en-tête MAC (ou "MAC Header") qui est défini par la norme précitée IEEE 802.11. Elle comporte également un champ CRC associé à un code détecteur d'erreurs. Ensuite, le contenu des données privées transportées est inclus dans un corps de paquet fb ou "corps de trame" (selon la dénomination anglosaxonne "frame body'). Ce champ "frame body' comporte aussi les données utiles des communications (en particulier TCP/IP). Le contenu applicatif du "frame body' peut généralement être de la forme: Couche Liaison, par exemple "LLC" (pour "Logical Link Control") ; - Couche Réseau, généralement IP (pour "Internet Protocol") ; - Couche Transport, généralement TCP (pour "Transport Control Protocol") ou UDP (pour "User Datagram Protocol") ; puis un protocole applicatif particulier, encapsulé dans le protocole de transport. Dans le cas des trames IEEE 802.11 transitant sur la voie radio, on cherche à mener une écoute sur cette voie radio. En particulier, le contenu des trames de données (en fait tout ou partie du "frame body') est comparé à chaque fois avec le contenu des trames de données précédemment reçues de manière à détecter les trames reçues en double quant à leur 'frame body'. Si de telles 2888695 io trames sont repérées sur la voie radio, et ce, de manière régulière, alors une attaque de type "Man-ln-The-Middle" est en cours. Un principe de la présente invention consiste en ce que les paquets appartenant aux protocoles des couches supérieures à la couche MAC (notamment dans le modèle OSI) sont généralement sujet à d'importantes variations. En effet, ces différents protocoles utilisent pour la plupart des mécanismes d'identification des paquets émis, par exemple un identifiant codé sur 2 octets pour le protocole IP, un numéro de séquence codé sur 2 octets to pour le protocole ICMP ("lnternet Control Message Protocof' en anglais), un numéro de séquence et un numéro d'acquittement codés sur 4 octets pour le protocole TCP. Ainsi, en pratique, les paquets, en particulier les corps de trame ne sont généralement jamais égaux, même s'ils correspondent à une ré-émission de trame (changement d'un champ spécifiant qu'il s'agit d'une ré- émission, ou changement d'un numéro de séquence). Par conséquent, l'invention est particulièrement adaptée pour réaliser une analyse efficace avec un taux de faux positifs et faux négatifs très faible. En termes plus génériques, on retiendra que les paquets peuvent être transmis selon un protocole de communication qui utilise des données identifiant les paquets émis, ces données étant incluses dans les corps de paquet, ce qui permet de détecter assurément alors une intrusion de type MITM si les corps des paquets sont identiques. On indique en outre qu'il existe toutefois un mode de la norme 802.11 particulier dénommé "mode répéteur" et visant à utiliser un point d'accès 802.11 pour retransmettre à l'identique les trames reçues. Ce mode est très peu utilisé en pratique. Son utilisation serait détectée comme une attaque par la précédente invention. Toutefois, une simple utilisation de "liste blanche" réglerait facilement le problème. La présente invention vise aussi une sonde pour la mise en oeuvre du procédé ci-avant et qui sera définie plus loin en termes génériques. Il peut s'agir avantageusement d'une sonde de détection d'intrusion adaptée aux réseaux sans fils et localisée sur un site géographique à surveiller. Cette sonde est capable de lever des alarmes en fonction de certains événements repérés. Une analyse particulière du contenu des trames émises ou même des séquences de trames constitue une signature qu'un outil de détection d'intrusion est capable de repérer. Cette signature caractérise un événement, tel qu'une attaque ou simplement un comportement normal. io La sonde a préférentiellement des capacités spécifiques qui lui permettent "d'écoute?' sur plusieurs canaux en même temps en assurant, de préférence, qu'il n'y pas ou peu de pertes de trames de données durant l'écoute. On décrit ci-après deux réalisations possibles dans la mise en oeuvre de l'invention. Un premier mode de réalisation comporte les étapes illustrées sur la figure 4A et susceptibles de représenter un exemple d'organigramme d'un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre de l'invention. En écoutant un réseau typiquement selon la norme IEEE 802.11 à l'aide d'une sonde du type précité, on récupère des paquets de données successifs FRA-i (étape 40). On analyse alors un paquet reçu FRA-i en récupérant en particulier son corps de trame fb-i ou "frame body" (étape 41) qui inclut des données privées qu'une entité cliente souhaitait par exemple transmettre vers un point d'accès. L'étape 42 consiste à calculer une signature sgn-i par une fonction de hachage H de tout ou partie du corps de trame fb-i. Le résultat peut par exemple se présenter par un nombre sur 128 bits (en utilisant la fonction MD5 pour "Message Digest 5 ou 160 bits (en utilisant la fonction SHA1 pour "Secure Hash Algorithm 1 ") ou sur n bits (avec une autre fonction de hachage). Cette valeur, notée sgn-i sur la figure 4A est appelée RASH FRAMEBODY ci-après. La partie du corps de trame hachée pour le calcul de la signature peut être un élément important pour des raisons de performances. En effet, l'invention peut être optimisée de manière à ne faire un calcul du haché que sur les 100 premiers octets par exemple. II peut alors s'agir d'un paramétrage de la sonde implémentant l'invention. Ce point peut aussi avoir son importance sur certaines catégories d'attaques qui peuvent entraîner des modifications de certains octets fixes du corps de trame fb- i. Il est alors possible de définir les octets à ne pas vérifier de manière à pouvoir détecter certaines classes d'attaques. Ce point peut aussi être un paramétrage to de l'outil implémentant l'invention. Ainsi, en termes plus génériques, pour chaque paquet reçu: - on calcule une signature du corps du paquet en appliquant une fonction de hachage à tout ou partie des données du corps de paquet, - on stocke en mémoire ladite signature, et - on compare ladite signature à des signatures de corps de paquet précédemment stockées dans ladite mémoire. Préférentiellement, la fonction de hachage est appliquée à une partie des données du corps de paquet, cette partie des données étant choisie en fonction de la configuration du réseau et/ou en fonction de la pertinence de ces données pour la détection d'intrusion. A l'étape 43, les informations d'adresses (dans l'en-tête du paquet principalement), par exemple au moins du type @MAC_source (adresse MAC de départ), @MAC_destination (adresse MAC de destination), et avantageusement du type @MAC_BSSID, ainsi, éventuellement, qu'un drapeau TO_DS/FROM_DS (nommé STATE_DS) sont archivées en même temps que la signature du frame body. On indique que le drapeau précité TO_DS est un champ indiquant que le paquet en provenance du client est à destination du réseau derrière le point d'accès (typiquement un réseau filaire). Le drapeau FROM_DS est un champ indiquant que la trame en provenance du point d'accès provient d'un équipement situé derrière le point d'accès (dans le réseau filaire). Ces identifiants sont couramment utilisés en contexte Wi-Fi, comme on le verra en référence à un troisième mode de réalisation décrit plus loin. On stocke ces cinq données (@MAC_source, @MAC_destination, @MAC_BSSID, STATE_DS, HASH_ FRAMEBODY) avantageusement dans une mémoire de type FIFO (pour "First In First Out"), en tant que quintuplé préférentiellement pendant une durée prédéfinie, les plus anciens quintuplés étant automatiquement effacés et remplacés lors de l'arrivée à leur fin de durée de vie. Cette durée peut être fixée en pratique à une valeur de l'ordre de la dizaine de secondes. En effet, il n'est pas nécessaire de garder un historique important du frame body des trames hachées dans la mémoire précitée car l'attaque doit être réalisée en direct par l'attaquant et ce dernier ne peut se permettre de ralentir fortement le relais des trames. Au test 44, on compare le nouveau HASH_ FRAMEBODY sgn-i avec ceux présents dans la mémoire en faisant préférentiellement cette comparaison de manière séquentielle. Si il existe dans la mémoire un HASH_ FRAMEBODY sgn-j égal au HASH_ FRAMEBODY courant sgn-i (les indices i et j étant différents), ce qui correspond à la flèche o en sortie du test 44, alors il est levé une alarme de type "Man-In-The-Middle" à l'étape 45. Sinon (flèche n en sortie du test 44), le procédé se poursuit en analysant une trame FRA-i suivante (étape 46) et le procédé est réitéré pour cette nouvelle trame à l'étape 40. L'organigramme ci-avant présente le procédé le plus optimisé en terme de rapidité de traitement des informations IEEE 802.11 reçues par la sonde. Il est possible de limiter les faux positifs avec la réalisation plus sophistiquée qui est présentée en figure 4B. Dans cette réalisation, à l'issue du test 44 de la figure 4A, on compte le nombre K de fois où le nouveau HASH_ FRAMEBODY est égal à ceux présents dans la mémoire en faisant la comparaison 44 de manière séquentielle (étape 47). Dès que ce compteur dépasse un seuil prédéfini KTH (flèche o en sortie du test 48), alors il peut être levé une alarme de type "Man-ln-The-Middle" (étape 45 de la figure 4A). La valeur du seuil KTH peut être un paramètre de la sonde au sens de l'invention. En termes plus génériques, on retiendra que le déclenchement de l'étape b) du procédé général défini ci-avant est conditionné par la détection d'un nombre de paquets dont le corps est identique à l'étape a), ce nombre (correspondant en pratique au seuil KTH+ 1) étant préférentiellement choisi selon une configuration donnée du réseau. Dans le cas particulier de la figure 4A, ce seuil KTH a simplement une valeur de 1. L'organigramme de la figure 4B présente le procédé le plus optimisé en terme de réduction de faux positifs dans le traitement des informations IEEE 802.11 reçues par la sonde. L'outil peut implémenter les deux méthodes et sélectionner de manière dynamique la plus adaptée en fonction du contexte. Il est bien entendu possible de paramétrer la fenêtre de temps d'écoute pour optimiser le processus de détection. Ainsi, en termes plus génériques, le déclenchement de l'alarme à l'étape b) est effectif si des premier et second paquets de même corps sont détectés à l'étape a) dans un intervalle de temps inférieur à une durée prédéterminée, cette durée étant préférentiellement choisie en fonction d'une configuration du réseau. En effet, selon les environnements, il peut être possible que des reémissions normales entraînent des faux positifs (par exemple en mode répétitif de la norme 802.11). Cependant, ce comportement est rare en principe, et ne peut en soi impliquer des problématiques importantes car une attaque de type "Man-In-The-Middle" entraînerait un nombre important d'alertes contrairement à des re-émissions sporadiques dans la fenêtre de temps qui peut être définie comme étant courte car il est rappelé que l'attaquant a la contrainte de devoir re-émettre le paquet rapidement. L'alarme levée par la sonde peut indiquer les cinq données précitées @MAC_source, @MAC_destination, @MAC_BSSID, TO_DS/FROM_DS et HASH_ FRAMEBODY associées à la trame actuelle, et à celle d'une trame précédemment stockée en mémoire. Il est alors possible de donner des s informations supplémentaires telles que les adresses MAC source, destination et BSSID. Même si, en principe, elles ne sont pas nécessaires pour réaliser la détection d'attaque, elles peuvent en revanche aider l'opérateur à tracer l'événement de manière plus précise. io On décrit ci-après un troisième mode de réalisation dans un contexte spécifique correspondant à des communications entre clients Wi-Fi. Dans plusieurs hot-spots et réseaux d'accès sans fil d'entreprise, une fonctionnalité est activée sur les points d'accès légitimes pour interdire les connexions inter-clients d'un même point d'accès. Il s'agit d'un fonctionnement dit en mode relais (ou "bridge' du point d'accès. Un exemple concret est la fonction PSPF (pour "Publicly Secure Packet Forwarding') proposée par les points d'accès CISCO (marque déposée). Lorsque cette fonctionnalité est activée, l'invention s'avère particulièrement efficace. En revanche, en l'absence d'une telle fonctionnalité, un paquet émis par un client à destination d'un autre client du même point d'accès est retransmis par le point d'accès légitime sans modification du "frame body". Ce phénomène serait détecté comme une possible attaque de MITM au sens de l'invention. II est donc possible d'ajouter une étape de vérification supplémentaire à effectuer sur les paquets identifiés dans ces conditions. Cette étape de vérification supplémentaire peut être par exemple activable par l'administrateur du réseau sans fil selon la configuration choisie pour son réseau. Elle se décrit comme suit. Lorsqu'une trame est émise par un client A à destination d'un autre client B du même point d'accès, le drapeau "To DS" décrit ci-avant de cette trame est mis à 1, tandis que le drapeau "From DS" est mis à zéro. Les champs @MAC_destination et @MAC_source sont remplis respectivement avec l'adresse MAC de B et l'adresse MAC de A, et le champ BSSID présente l'adresse MAC du point d'accès. Puis, lorsque ce paquet est retransmis par le point d'accès à destination du client B, le champ "To DS" est mis à zéro tandis que le champ "From DS" est mis à 1. Les champs @MAC_destination et @MAC_source sont remplis respectivement avec l'adresse MAC de B et l'adresse MAC de A, et le champ BSSID présente l'adresse MAC du point d'accès. Ainsi, il suffit de vérifier que les deux paquets identifiés comme possédant un même 'frame body' ont les mêmes @MAC_destination, @MAC_source, et BSSID, mais en particulier des drapeaux "To DS" et "From DS" de valeurs opposées, ce qui permet de lever une alarme sans pratiquement aucun risque de faux positifs. En termes plus génériques, on retiendra que lorsque l'intrusion comporte en outre une étape de modification de données (telles que les valeurs de 15 drapeaux TO DS/FROM DS) dans le champ d'en-tête: à l'étape a), on compare en outre les champs d'en-tête des premier et second paquets, et à l'étape b), on déclenche l'alarme si les corps de paquet sont identiques et si les champs d'en-tête sont différents. Ainsi, l'invention s'adapte avantageusement à un contexte non dépendant d'une contrainte de type "pas de communications entre clients via un point d'accès". II suffit à cet effet de rajouter un test sur les valeurs de drapeaux To DS/ From DS en sortie du test 44 sur le HASH_ FRAMEBODY représenté sur la figure 4A. Une fois déployée, une sonde mettant en oeuvre le procédé, se retrouve dans la situation représentée sur la figure 5. La sonde S écoute les deux voies 1 et 2 reliant l'attaquant AU au client CL, d'une part, et l'attaquant AU au point d'accès AP d'autre part. Elle stocke dans la mémoire MEM et lit les paquets transitant sur ces deux chemins et détecte en particulier ceux qui ont le même corps de trame en déclenchant, le cas échéant, une alarme. La présente invention vise aussi une telle sonde S, agencée pour détecter une intrusion dans une communication de données privées entre une première entité et une seconde entité (telle qu'un point d'accès), ces entités étant communicantes via un réseau de télécommunication, la sonde comportant: io de préférence, des moyens de lecture au moins des corps des paquets transmis entre la première entité et la seconde entité, par exemple dans la mémoire MEM, des moyens de comparaison des corps de paquet pour détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des instants respectifs distincts entre la première entité et la seconde entité, et comportant des corps de paquet identiques, et des moyens SA pour déclencher une alarme si le nombre de paquets détectés dont le corps est identique est supérieur à un seuil KTH. La présente invention vise aussi un programme d'ordinateur pouvant être téléchargé via un réseau de télécommunication et/ou destiné à être stocké dans une mémoire d'une sonde du type décrit ci-avant et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de cette sonde. En particulier, le programme comporte des instructions pour la mise en oeuvre du procédé du type décrit ci-avant. La présente invention vise aussi un support de stockage de données comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes du procédé au sens de l'invention. La présente invention vise aussi un système pour la mise en oeuvre d'un procédé de détection d'une intrusion dans une communication de données privées, typiquement entre une pluralité d'entités communicantes via un réseau de télécommunication et une pluralité de points d'accès du réseau. A cet effet, il comporte une pluralité de sondes formant une architecture déployée sur le réseau et de contrôle du réseau, chaque sonde comportant les moyens énoncés ci-avant. Selon l'un des avantages que procure l'invention, la détection au sens de 10 l'invention est entièrement passive. Elle ne nécessite aucune interaction avec les équipements constituant le réseau sans fil (point d'accès, clients). Selon un autre avantage que procure l'invention, la détection en cours n'est pas décelable par un attaquant. Selon un autre avantage encore que procure l'invention, la détection est indépendante du fait que les adresses MAC soient usurpées ou non puisque l'on s'attache au contenu du corps de trame. Elle est aussi indépendante du fait que les noms de réseaux ESSID soient usurpés ou non. Un autre avantage majeur est qu'elle est indépendante du fait que les canaux radio soient les mêmes ou non. La détection est facile à implémenter en pratique. Elle tolère en particulier que l'équipement en écoute de la voie radio perde des paquets. En effet, cet effet n'a aucun impact en terme de faux positifs. Comme une attaque de type MitM nécessite de nombreux paquets successifs, elle sera nécessairement détectée. Le procédé au sens de l'invention peut être implémenté très simplement dans un outil de détection d'intrusion dans les réseaux sans fil IEEE 802. 11, des équipements capables d'écouter la voie radio IEEE 802.11 étant courants
L'invention propose une détection d'intrusion de type "Man-In-The-Middle" entre une entité (CL) et un point d'accès (AP) d'un réseau notamment selon la norme IEEE-802.11. Elle propose à cet effet les étapes suivantes :a) lire les corps de trames (FRA-i,...,FRA-i+3) transmises entre l'entité et le point d'accès,b) détecter des trames (FRA-i, FRA-i+2) transmises à des instants respectifs distincts, mais comportant pourtant des corps de trames (fb) identiques,c) et déclencher une alarme en cas de détection positive à l'étape b).
Revendications 1. Procédé de détection d'une intrusion dans une communication de données privées entre une première entité et une seconde entité, communicantes via 5 un réseau de télécommunication, la communication étant effectuée par transmission de paquets successifs, chaque paquet comportant au moins: un champ d'en-tête incluant au moins une adresse de source du paquet et/ou une adresse de destination du paquet pour un routage 10 approprié des paquets, et un corps de paquet incluant des données privées, * ladite intrusion consistant au moins à : - s'interconnecter entre la première et la deuxième entité, usurper l'adresse de la première entité et/ou l'adresse de la 15 deuxième entité en tant qu'adresse de source et/ou de destination, et détourner ainsi les paquets pour récupérer notamment les données privées, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes: a) détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des 20 instants respectifs distincts entre la première et la deuxième entité, et comportant des corps de paquet identiques, b) et déclencher une alarme si un nombre de paquets dont le corps est identique et détectés à l'étape a) est supérieur à un seuil prédéterminé (KTH). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le réseau de télécommunication est un réseau sans fil. to 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le réseau sans fil est configuré selon la norme IEEE-802.11. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit réseau est un réseau sans fil relié à un réseau étendu- 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la seconde entité est un point d'accès du réseau. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit réseau comporte une pluralité de canaux de communication, et en ce que les étapes a) et b) sont menées sur au moins deux de ces canaux. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le déclenchement de l'étape b) est effectif si lesdits premier et second paquets sont détectés à l'étape a) dans un intervalle de temps inférieur à une durée prédéterminée, ladite durée étant préférentiellement choisie en fonction d'une configuration du réseau. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, au cours de ladite étape a) : on calcule une signature du corps d'au moins un second paquet en appliquant une fonction de hachage à tout ou partie des données du corps 25 de paquet, on stocke en mémoire ladite signature, et on compare ladite signature à la signature de corps d'au moins un premier paquet précédemment stockée dans ladite mémoire. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite fonction de hachage est appliquée à une partie des données du corps de paquet, ladite partie des données étant choisie en fonction de la configuration du réseau et/ou en fonction de la pertinence de ces données pour la détection d'intrusion. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite intrusion comporte en outre une étape de modification de données (TO DS/FROM DS) dans le champ d'en-tête, caractérisé en ce que: à l'étape a), on compare en outre les champs d'en-tête des premier et second paquets, et à l'étape b), on déclenche l'alarme si les corps de paquet sont identiques et si les champs d'en-tête sont différents. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les paquets sont transmis selon un protocole de communication qui utilise des données identifiant les paquets émis, lesdites données étant incluses dans les corps de paquet. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le seuil prédéterminé (KTH) est choisi selon une configuration donnée du réseau. 13. Sonde, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 12, de détection d'une intrusion dans une communication de données privées entre une première entité et une seconde entité, communicantes via un réseau de télécommunication, * la communication étant effectuée par transmission de paquets successifs, chaque paquet comportant au moins: un champ d'en-tête incluant au moins une adresse de source du paquet et/ou une adresse de destination du paquet pour un routage approprié des paquets, et un corps de paquet incluant des données privées, * ladite intrusion consistant au moins à : to - s'interconnecter entre la première entité et la seconde entité, usurper l'adresse de la première entité et/ou l'adresse de la seconde entité en tant qu'adresse de source et/ou de destination, et détourner ainsi les paquets pour récupérer notamment les données privées, caractérisée en ce que la sonde comporte: des moyens de comparaison des corps de paquet pour détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des instants respectifs distincts entre la première et la seconde entité, et comportant des corps de paquet identiques, et des moyens pour déclencher une alarme si un nombre de paquets dont le corps est identique et détectés par les moyens de comparaison est supérieur à un seuil prédéterminé (KTH). 14. Système, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 12, pour détecter une intrusion dans une communication de données privées entre une pluralité d'entités communicantes via un réseau de télécommunication, la communication étant effectuée par transmission de paquets successifs, chaque paquet comportant au moins: un champ d'en-tête incluant au moins une adresse de source du paquet et/ou une adresse de destination du paquet pour un routage 5 approprié des paquets, et un corps de paquet incluant des données privées, ladite intrusion consistant au moins à : s'interconnecter entre une première et une seconde entité, usurper l'adresse de la première entité et/ou l'adresse de la seconde to entité en tant qu'adresse de source et/ou de destination, et - détourner ainsi les paquets pour récupérer notamment les données privées, caractérisé en ce qu'elle comporte une pluralité de sondes formant une architecture de contrôle du réseau, chaque sonde comportant: des moyens de comparaison des corps de paquet, propres à détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des instants respectifs distincts entre les première et seconde entités, et comportant des corps de paquet identiques, et des moyens de déclenchement d'une alarme si un nombre de paquets 20 dont le corps est identique et détectés par les moyens de comparaison est supérieur à un seuil prédéterminé (KTH). 15. Programme d'ordinateur, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 12, téléchargeable via un réseau de télécommunication 25 et/ou destiné à être stocké dans une mémoire d'une sonde et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ladite sonde, ladite sonde étant agencée pour détecter une intrusion dans une communication de données privées entre une première et une seconde entité, communicantes via un réseau de télécommunication, * la communication étant effectuée par transmission de paquets successifs, 5 chaque paquet comportant au moins: un champ d'en-tête incluant au moins une adresse de source du paquet et/ou une adresse de destination du paquet pour un routage approprié des paquets, et un corps de paquet incluant des données privées, to * ladite intrusion consistant au moins à : s'interconnecter entre la première et la seconde entité, usurper l'adresse de la première entité et/ou l'adresse de la seconde entité en tant qu'adresse de source et/ou de destination, et détourner ainsi les paquets pour récupérer notamment les données 15 privées, caractérisé en ce que le programme comporte des instructions pour, lorsqu'il est exécuté à partir d'une mémoire de la sonde: a) détecter au moins un premier paquet et un second paquet, transmis à des instants respectifs distincts entre la première et la seconde entité, et 20 comportant des corps de paquet identiques, b) et déclencher une alarme si un nombre de paquets détectés dont le corps est identique est supérieur à un seuil prédéterminé (KTH). 16. Support de stockage de données comportant des instructions de code de 25 programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 12.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/22,H04L 12/56
FR2897959
A1
DISPOSITIF D'AIDE AU GUIDAGE D'UN AERONEF SUIVEUR FAISANT PARTIE D'UNE PATROUILLE, AINSI QU'UN SYSTEME D'AIDE A UN VOL EN PATROUILLE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF.
20,070,831
La présente invention concerne un dispositif d'aide au guidage d'un aéronef suiveur, ledit dispositif étant monté sur ledit aéronef suiveur et permettant à ce dernier de suivre un aéronef suivi lors d'un vol en patrouille, ainsi qu'un système d'aide à un vol en patrouille comportant au moins un tel dispositif. On sait qu'une patrouille (ou formation) d'aéronefs, par exemple d'avions de chasse, est composée d'un aéronef suivi, également appelé leader, qui est suivi en vol selon un espacement particulier (défini verticalement, longitudinalement et latéralement) par un ou plusieurs aéronefs suiveurs, également appelés ailiers. Le vol relatif entre l'aéronef suivi et un aéronef suiveur peut être effectué : soit simplement (et exclusivement) sur la base du jugement du pilote de l'aéronef suiveur, en fonction de sa vision directe de l'aéronef suivi ; soit par l'intermédiaire d'un système d'informations et/ou d'aide au pilo-tage, tel qu'un système électronique d'aide à un vol en patrouille. Dans ce second cas, le fait d'être à portée visuelle n'est plus un critère requis pour opérer en formation. L'aéronef suiveur peut donc suivre un leader qui n'est pas nécessairement l'aéronef qui le précède à courte distance. En particulier, il peut suivre un leader à longue distance ou dans des conditions météorologiques très défavorables, notamment lors d'une visibilité réduite par exemple de nuit ou lors de précipitations importantes. Or, pour un vol en patrouille, il existe toujours un risque de disparition soudaine du leader, par exemple par sortie de la formation (panne, annulation de la mission) ou par crash (artillerie ou missile sol-air par exemple). La perte de l'information de guidage issue du leader est particulièrement critique lors de la présence de conditions météorologiques défa- 2 vorables et pour des séparations longitudinales faibles entre les différents aéronefs suiveurs (ce qui représente un cas opérationnel très fréquent), en particulier en raison du risque de collision existant alors entre les différents aéronefs suiveurs. C'est pourquoi un système usuel d'aide à un vol en patrouille, de type précité, qui rie prévoit aucune solution pour pallier une disparition éventuelle de l'avion suivi (ou leader) de la patrouille, n'est pas entière-ment satisfaisant, notamment pour des raisons de sécurité. La présente invention concerne un dispositif d'aide au guidage d'un aéronef suiveur faisant partie d'une patrouille, qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, ledit dispositif qui est monté sur ledit aéronef suiveur et qui permet audit aéronef suiveur de suivre un aéronef suivi principal lors d'un vol en patrouille, ce dispositif comportant : des premiers moyens pour engendrer des premiers écarts de position (longitudinaux, latéraux et verticaux) entre l'aéronef suiveur et l'aéronef suivi principal ; une unité de calcul pour déterminer, en fonction d'une configuration de patrouille principale prédéterminée et desdits premiers écarts de posi- tion, une première trajectoire qui correspond à une trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur de suivre ledit aéronef suivi principal conformément à ladite configuration de patrouille principale ; et des moyens de guidage qui reçoivent ladite première trajectoire déterminée par ladite unité de calcul et qui sont formés de manière à aider au guidage de l'aéronef suiveur le long de ladite trajectoire reçue, est remarquable en ce que : û ledit dispositif comporte de plus : 3 des seconds moyens pour engendrer des seconds écarts de position (longitudinaux, latéraux et verticaux) entre l'aéronef suiveur et un aéronef suivi auxiliaire prédéterminé ; des moyens d'enregistrement pour enregistrer lesdits seconds écarts de position et la trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire ; et un moyen de commande qui est susceptible d'être actionné par un pilote dudit aéronef suiveur et qui est formé de manière à commander la transmission lesdits seconds écarts de position à ladite unité de calcul lorsqu'il est actionné ; et ladite unité de calcul est formée de manière : à calculer, dès l'actionnement dudit moyen d'actionnement, en fonction desdits seconds écarts de position reçus, de ladite trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire et d'une configuration de patrouille auxiliaire, une seconde trajectoire qui correspond à une tra- jectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur de suivre l'aéronef suivi auxiliaire conformément à ladite configuration de patrouille auxiliaire ; et • à transmettre cette seconde trajectoire auxdits moyens de guidage, à la place de ladite première trajectoire. Ainsi, grâce à l'invention, on prévoit à l'avance (généralement en préparation de mission) un aéronef suivi auxiliaire (ou leader de remplace-ment) qui est destiné à remplacer l'aéronef suivi principal (ou leader principal) si cela s'avérait nécessaire au cours de la mission. De plus, grâce à l'invention, un tel remplacement est mis en oeuvre automatiquement dès l'actionnement dudit moyen de commande par le pilote de l'aéronef sui- veur. Aussi, dès la disparition du leader courant (aéronef suivi principal), le pilote de l'aéronef suiveur peut actionner ledit moyen de commande de sorte que le dispositif conforme à l'invention prend alors en compte la po- 4 sition du leader de remplacement (aéronef suivi auxiliaire) qui est dès lors suivi par l'aéronef suiveur conformément à la configuration de patrouille auxiliaire prédéterminée. Par conséquent, dans le cadre de la présente invention, on définit une configuration de patrouille (ou configuration de formation) par rapport au leader courant et une configuration de patrouille (ou configuration de formation) par rapport au leader de remplacement, et ledit dispositif est susceptible de prendre en compte cette dernière configuration comme configuration courante à tout moment, sur simple décision du pilote de l'aéronef suiveur (sans que ce pilote soit obligé de réaliser une analyse approfondie de la situation qui est souvent délicate). On entend par configuration de patrouille, la position et les écarts (latéraux, longitudinaux, verticaux) au sein de la patrouille, entre le ou les aéronefs suiveurs et le leader de la patrouille. Par ailleurs, comme le dispositif conforme à l'invention enregistre en continu, par l'intermédiaire desdits moyens d'enregistrement, lesdits seconds écarts de position (c'est-à-dire les écarts longitudinaux, latéraux et verticaux par rapport à l'aéronef suivi auxiliaire), les valeurs utilisées par l'unité de calcul dès l'actionnement du moyen de commande représentent les écarts réels actuels, ce qui supprime tout risque d'écart de l'aéronef suiveur pour rejoindre sa nouvelle position de référence dans la formation et évite à l'aéronef suivi auxiliaire d'avoir à rejoindre préalablement la position qu'occupait l'aéronef suivi principal avant sa disparition. Par conséquent, le dispositif conforme à l'invention permet d'anti- ciper une disparition de l'aéronef suivi principal, c'est-à-dire du leader cou- rant. On notera que les moyens de guidage du dispositif conforme à l'invention peuvent comporter des moyens, tels qu'un directeur de vol par exemple, qui sont destinés à donner des indications au pilote de l'aéronef suiveur de manière à lui permettre de faire suivre manuellement à ce der-nier la trajectoire reçue de l'unité de calcul. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de guidage comportent des moyens de pilotage automatique qui réalisent automatiquement (de façon usuelle) le 5 guidage de l'aéronef suiveur le long de la trajectoire reçue. Dans ce cas, le pilote peut se consacrer entièrement (et en toute sécurité) à d'autres tâches, telles que l'observation de son environnement aérien ou du terrain survolé par exemple. Dans un premier mode de réalisation, lesdits premiers moyens comportent un premier élément de positionnement qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi principal et l'aéronef suiveur de manière à engendrer lesdits premiers écarts de position. En outre, dans un second mode de réalisation, lesdits premiers moyens comportent : ù un deuxième élément de positionnement qui mesure la position (géographique) effective de l'aéronef suiveur ; et ù un premier élément de réception de données qui est formé de manière à recevoir la position (géographique) effective de l'aéronef suivi principal, lesdites positions (géographiques) effectives dudit aéronef suiveur et dudit aéronef suivi principal permettant de former lesdits premiers écarts de position. Par ailleurs, dans une première variante de réalisation, lesdits seconds moyens comportent un troisième élément de positionnement qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi auxiliaire et l'aéronef suiveur de manière à engendrer lesdits seconds écarts de position. En outre, dans une seconde variante de réalisation, lesdits seconds moyens comportent ù un quatrième élément de positionnement qui mesure la position (géographique) effective de l'aéronef suiveur ; et 6 un second élément de réception de données qui est formé de manière à recevoir la position (géographique) effective de l'aéronef suivi auxiliaire, lesdites positions (géographiques) effectives dudit aéronef suiveur et dudit aéronef suivi auxiliaire permettant de former lesdits seconds écarts de position. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif conforme à l'invention comporte, de plus, des moyens d'affichage susceptibles de présenter, sur au rnoins un écran de visualisation, des valeurs illustrant lesdits seconds écarts de position enregistrés, ainsi qu'éventuellement des valeurs illustrant lesdits premiers écarts de position. Ainsi, le pilote de l'aéronef suiveur peut prendre connaissance à tout moment de sa position par rapport à l'aéronef suivi principal (leader principal), ainsi que par rapport à l'aéronef suivi auxiliaire (leader de remplacement), même si ce dernier n'est pas le leader courant. On rappellera que la prise en compte conforme à l'invention d'un aéronef suivi auxiliaire, qui devient aéronef suivi principal en cas de défaillance de l'aéronef suivi principal, permet de diminuer le temps de réaction et la durée de la perte d'information relative à la trajectoire à suivre. La présente invention concerne également un système d'aide à un vol en patrouille, ladite patrouille comprenant un aéronef suivi principal, un aéronef suivi auxiliaire et au moins un aéronef suiveur. Selon l'invention, ledit système est remarquable en ce qu'il comporte au moins un dispositif tel que celui précité, qui est monté sur ledit aéronef suiveur. En outre, dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif comporte de plus : ù un cinquième élément de positionnement qui est monté sur l'aéronef suivi principal et qui mesure la position (géographique) effective dudit aéronef suivi principal ; et 7 un premier élément d'émission de données qui est monté sur l'aéronef suivi principal et qui transmet ladite position (géographique) effective mesurée par ledit cinquième élément de positionnement de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit premier élément de réception de données monté sur l'aéronef suiveur, ledit premier élément d'émission de don-nées et ledit 'premier élément de réception de données formant un premier système de transmission de données. Par ailleurs, dans une variante de réalisation particulière, ledit système comporte également : û un sixième élément de positionnement qui est monté sur l'aéronef suivi auxiliaire et qui mesure la position (géographique) effective dudit aéronef suivi auxiliaire ; et un second élément d'émission de données qui est monté sur l'aéronef suivi auxiliaire et qui transmet ladite position (géographique) effective mesurée par ledit sixième élément de positionnement de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit second élément de réception de données monté sur l'aéronef suiveur, ledit second élément d'émission de don-nées et ledit second élément de réception de données formant un second système de transmission de données. Bien entendu, ledit système conforme à l'invention peut être destiné à un vol en patrouille comprenant, en plus desdits aéronefs suivis principal et auxiliaire, une pluralité d'aéronefs suiveurs. Dans ce cas, avantageusement, chacun desdits aéronefs suiveurs est équipé d'un dispositif tel que celui précité. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. 8 Les figures 1 et 2 sont les schémas synoptiques de deux modes de réalisation différents d'un système d'aide à un vol en patrouille, conforme à l'invention. La figure 3 illustre schématiquement un exemple de vol en pa- trouille mis en oeuvre grâce à un système d'aide à un vol en patrouille, conforme à l'invention. Le système 1 A, 1B conforme à l'invention et représenté schématiquement sur les figures 1 et 2 est destiné à apporter une aide à un vol en patrouille. La patrouille (ou formation) prise en compte comporte un aéro- nef suivi principal (ou leader principal) Al et une pluralité d'aéronefs suiveurs (ou ailiers) A2, A3 et A4 qui suivent ledit aéronef suivi principal Al en vol selon un espacement particulier (défini verticalement, longitudinalement et latéralement) conformément à une configuration de patrouille principale prédéterminée. Ces aéronefs Al à A4 peuvent être, par exem- pie, des avions de transport militaires ou des avions de chasse, volant en patrouille. Selon l'invention, ledit système 1A, 1B comporte au moins un dis-positif 2A, 2B qui est monté sur au moins l'un desdits aéronefs suiveurs A2, A3, A4. Bien entendu, de préférence, chacun desdits aéronefs sui- veurs A2 à A4 est équipé d'un tel dispositif 2A, 2B. Ledit dispositif 2A, 2B est du type comportant : des moyens 3A, 3B pour engendrer des premiers écarts de position entre l'aéronef suiveur considéré et ledit aéronef suivi principal Al . A titre d'exemple, on prend en compte l'aéronef A4 comme aéronef suiveur dans la description suivante, bien entendu la description serait similaire pour un autre aéronef suiveur A2 ou A3 par exemple ; une unité de calcul 4 qui est reliée par l'intermédiaire d'une liaison 5 auxdits moyens 3A, 3B et qui est formée de manière à déterminer, en fonction de ladite configuration de patrouille principale prédéterminée et 9 des premiers écarts de position reçus desdits moyens 3A, 3B, une trajectoire Ti qui correspond à une trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur A4 de suivre ledit aéronef suivi principal Al (qui vole le long d'une trajectoire TO représentée en traits interrompus sur la figure 3) conformément à ladite configuration de patrouille principale ; et des moyens de guidage 6 usuels, qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison '12 à ladite unité de calcul 4, qui reçoivent la trajectoire Ti déterminée par cette unité de calcul 4, et qui sont formés de manière à aider au guidage de l'aéronef suiveur A4 le long de ladite trajectoire Ti reçue. En outre, selon l'invention : ledit dispositif 2A, 2B comporte de plus : • des moyens "7A, 7B qui sont susceptibles d'engendrer des seconds écarts de position entre l'aéronef suiveur A4 et un aéronef suivi auxiliaire prédéterminé. Dans la description ci-après, on considère que l'aéronef A2 correspond à cet aéronef suivi auxiliaire. Il pourrait également s'agir d'un aéronef autre que les aéronefs Al et A4, par exemple l'aéronef A3 ; • des moyens d'enregistrement 8 qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison double 9 auxdits moyens 7A, 7B et qui sont formés de manière à enregistrer en continu lesdits seconds écarts de position déterminés par lesdits moyens 7A, 7B, ainsi que la trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire A2 ; et • un moyen de commande 10 qui est susceptible d'être actionné par un pilote de l'aéronef suiveur A4 et qui est formé de manière à commander la transmission desdits seconds écarts de position dé-terminés par lesdits moyens 7A, 7B à ladite unité de calcul 4 via une liaison 11, lorsqu'il est actionné ; et ladite unité de calcul 4 est formée de manière : 10 à calculer, dès l'actionnement dudit moyen d'actionnement 10, en fonction des seconds écarts de position reçus desdits moyens 7A, 7B par l'intermédiaire de la liaison 11, ainsi que d'une configuration de patrouille auxiliaire et de ladite trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire A2, une trajectoire T2 qui correspond à une trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur A4 de suivre l'aéronef suivi auxiliaire A2 conformément à ladite configuration auxiliaire ; et à transmettre cette trajectoire T2 auxdits moyens de guidage 6 par l'intermédiaire de la liaison 12, et ceci à la place de ladite trajectoire 1 o Ti, de sorte que les moyens de guidage 6 aident alors à guider l'aé- ronef suiveur A4 le long de ladite trajectoire T2 reçue. Ainsi, grâce à l'invention, on prévoit à l'avance (généralement en préparation de mission) un aéronef suivi auxiliaire A2 (ou leader de rem-placement) qui est destiné à remplacer l'aéronef suivi principal Al (ou lea- 15 der principal) si cela s'avérait nécessaire. Pour des raisons de simplification de la mise en oeuvre d'un éventuel remplacement, l'aéronef suivi auxiliaire A2 est en général (mais non exclusivement) l'aéronef qui suit immédiatement l'aéronef suivi principal Al dans la configuration de patrouille principale. 20 De plus, grâce à l'invention, un remplacement de leader est mis en oeuvre automatiquement dès l'actionnement dudit moyen de commande 10 par le pilote de l'aéronef suiveur A4. Aussi, dès la disparition du leader courant (aéronef suivi principal Al), le pilote de l'aéronef suiveur A4 peut actionner ledit moyen de commande 10 de sorte que le dispositif 2A, 2B 25 conforme à l'invention prend alors en compte la position du leader de remplacement (aéronef suivi auxiliaire A2) qui est dès lors suivi par l'aéronef suiveur A4 conformément à la configuration de patrouille auxiliaire prédéterminée. Les caractéristiques précédentes sont bien entendu mises 11 en oeuvre sur tous les aéronefs suiveurs A3, A4 de la patrouille, qui sui-vent alors tous l'aéronef suivi auxiliaire A2. Par conséquent, dans le cadre de la présente invention, on définit une configuration de patrouille (ou configuration de formation) par rapport au leader courant et une configuration de patrouille (ou configuration de formation) par rapport au leader de remplacement, et ledit dispositif 2A, 2B est susceptible de prendre en compte cette dernière configuration comme configuration courante à tout moment, sur simple décision du pi-lote de l'aéronef suiveur A3 (sans que ce pilote soit obligé de réaliser une analyse approfondie de la situation découlant de la disparition du leader principal, qui est souvent une situation délicate). On entend par configuration de patrouille, la position et les écarts (latéraux, longitudinaux, verticaux) au sein de la patrouille, entre le ou les aéronefs suiveurs et le leader courant de la patrouille. Par ailleurs, comme le dispositif 2A, 2B conforme à l'invention en-registre en continu, par l'intermédiaire desdits moyens d'enregistrement 8, lesdits seconds écarts de position (c'est-à-dire les écarts longitudinaux, latéraux et verticaux par rapport à l'aéronef suivi auxiliaire A2), les valeurs utilisées par l'unité de calcul 4 dès l'actionnement du moyen de corn- mande 10 représentent les écarts réels actuels, ce qui supprime tout ris-que d'écart de l'aéronef suiveur A4 pour rejoindre sa nouvelle position de référence dans la formation et évite à l'aéronef suivi auxiliaire A2 de de-voir préalablement (au remplacement) rejoindre la position occupée par l'aéronef suivi principal Al avant sa disparition. Ainsi, l'aéronef suivi auxi- liaire A2 peut garder sa position lors du remplacement de leader, et les aéronefs suiveurs A3, A4 se positionnent tous par rapport à cette position, conformément à la configuration de patrouille auxiliaire prédéterminée. 12 Par conséquent, le dispositif 2A, 2B conforme à l'invention aide à anticiper une disparition de l'aéronef suivi principal A1, c'est-à-dire du leader courant. On notera que les moyens de guidage 6 du dispositif 2A, 2B conforme à l'invention peuvent comporter des moyens intégrés, tels qu'un directeur de vol par exemple, qui sont destinés à donner des indications au pilote de l'aéronef suiveur A4 de manière à lui permettre de faire suivre manuellement à ce dernier la trajectoire Ti, T2 reçue de l'unité de calcul 4. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de gui- 1 o dage 6 comportent des moyens de pilotage automatique intégrés, qui réalisent automatiquement (de façon usuelle) le guidage de l'aéronef suiveur A4 le long de la trajectoire Ti, T2 reçue. Dans ce cas, le pilote de l'aéronef suiveur A4 peut se consacrer entièrement (et en toute sécurité) à d'autres tâches, telles que l'observation de son environnement aérien ou 15 du terrain survolé par exemple. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif 2A, 2B comporte, de plus, des moyens d'affichage 13 qui sont susceptibles de présenter, sur au moins un écran de visualisation 14, des valeurs illustrant lesdits seconds écarts de position enregistrés par ledit moyen d'enregis- 20 trement 8 et reçues par l'intermédiaire d'une liaison 15. Ainsi, le pilote de l'aéronef suiveur A4 peut prendre connaissance de la position relative entre son aéronef A4 et le leader de remplacement (aéronef suivi auxiliaire A2) alors que ce dernier n'est pas encore considéré comme leader courant. 25 De plus, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens d'affichage 13 sont formés de manière à également présenter sur l'écran de visualisation 14 des valeurs illustrant lesdits premiers écarts de position par rapport au leader courant (aéronef suivi principal Al ou aéronef auxiliaire A2 selon la situation). Ces écarts de position peuvent être reçus, par 13 l'intermédiaire d''une liaison 16, desdits moyens 3A, 3B ou 7A, 7B, soit directement, soit via ladite unité de calcul 4. Dans un premier mode de réalisation 2A du dispositif conforme à l'invention, représenté sur la figure 1 : lesdits moyens 3A comportent un élément de positionnement 17 qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi principal Al et l'aéronef suiveur A4 de manière à engendrer directement lesdits premiers écarts de position ; et lesdits moyens 7A comportent un élément de positionnement 18 qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi auxiliaire A2 et l'aéronef suiveur A4 de manière à engendrer directement lesdits seconds écarts de position. Lesdits éléments de positionnement 17 et 18 peuvent correspondre à un même élément de positionnement, ce qui permet de simplifier le dispositif 2A conforme à l'invention. De préférence, chacun desdits éléments de positionnement 17, 18 est formé de manière à mesurer l'azimut et la distance par rapport à l'aéronef suivi Al, A2 pris en compte, et comporte, de plus, une horloge usuelle permettant de dater les mesures réalisées. Par ailleurs, dans un second mode de réalisation 2B du dispositif conforme à l'invention, représenté sur la figure 2, lesdits moyens 3B comportent : un élément de positionnement 20, par exemple un récepteur GPS usuel, qui mesure la position absolue effective de l'aéronef suiveur A4 ; et un élément de réception de données 21 qui est formé de manière à recevoir la position absolue effective de l'aéronef suivi principal Al, lesdites positions absolues effectives dudit aéronef suiveur A4 et dudit aéronef suivi principal Al permettant de former lesdits premiers écarts de position. 14 Cet élément de réception de données 21 coopère avec un élément d'émission de données 22 qui fait partie d'un ensemble 23 qui est monté sur l'aéronef suivi principal Al. Ledit élément d'émission de données 22 et ledit élément de réception de données 21 forment un système de trans- mission de données 24, transmettant par exemple des données sous forme d'ondes électromagnétiques 0E. Ledit ensemble 23 comporte, de plus, un élément de positionnement 25, qui est par exemple semblable à l'élément de positionnement 20, et qui est formé de manière à mesurer la position absolue effective dudit aéronef suivi principal Al et à la transmet- tre par l'intermédiaire d'une liaison 26 audit élément d'émission de don- nées 22. Par ailleurs, dans ce second mode de réalisation 2B du dispositif conforme à l'invention, représenté sur la figure 2, lesdits moyens 7B comportent : û un élément de positionnement 27, par exemple un récepteur GPS, qui mesure la position absolue effective de l'aéronef suiveur A4. Cet élément de positionnement 27 peut correspondre à l'élément de positionnement 20 ; et un élément de réception de données 28 qui est formé de manière à recevoir la position absolue effective de l'aéronef suivi auxiliaire A2, lesdites positions absolues effectives dudit aéronef suiveur A4 et dudit aéronef suivi auxiliaire A2 permettant de former lesdits seconds écarts de position. Cet élément de réception de données 28 coopère avec un élément d'émission de données 29 qui fait partie d'un ensemble 30 qui est monté sur l'aéronef suivi auxiliaire A2. Ledit élément d'émission de données 29 et ledit élément de réception de données 28 forment un système de transmission de données 31, transmettant des données de préférence sous forme d'ondes électromagnétiques 0E. Ledit ensemble 30 comporte, 15 de plus, un élément de positionnement 32, qui est par exemple semblable à l'élément de positionnement 27, et qui est formé de manière à mesurer la position absolue effective dudit aéronef suivi auxiliaire A2 et à la transmettre par l'intermédiaire d'une liaison 33 audit élément d'émission de données 29. Bien entendu, dans le cadre de la présente invention, un dispositif conforme à l'invention peut également comporter : ù simultanément des moyens 3A et des moyens 7B ; ou ù simultanément des moyens 3B et des moyens 7A
- Dispositif d'aide au guidage d'un aéronef suiveur faisant partie d'une patrouille, ainsi qu'un système d'aide à un vol en patrouille comportant un tel dispositif.- Le dispositif (2A) comporte une unité de calcul (4) pour déterminer une première trajectoire de vol permettant à un aéronef suiveur de suivre un aéronef suivi principal conformément à une configuration de patrouille principale, et une seconde trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur de suivre un aéronef suivi auxiliaire conformément à une configuration de patrouille auxiliaire.
1. Dispositif d'aide au guidage d'un aéronef suiveur, ledit dispositif (2A, 2B) qui est monté sur ledit aéronef suiveur (A3, A4) et qui permet audit aéronef suiveur (A3, A4) de suivre un aéronef suivi principal (A1) lors d'un vol en patrouille, comportant : des premiers moyens (3A, 3B) pour engendrer des premiers écarts de position entre l'aéronef suiveur (A3, A4) et l'aéronef suivi principal (A1) ; ù une unité de calcul (4) pour déterminer, en fonction d'une configuration de patrouille principale prédéterminée et desdits premiers écarts de position, une première trajectoire qui correspond à une trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur (A3, A4) de suivre ledit aéronef suivi principal (A1) conformément à ladite configuration de patrouille principale ; et des moyens de guidage (6) qui reçoivent la trajectoire déterminée par ladite unité de calcul (4) et qui sont formés de manière à aider au guidage de l'aéronef suiveur (A3, A4) le long de ladite trajectoire reçue, caractérisé en ce que : ledit dispositif (2A, 2B) comporte de plus : des seconds moyens (7A, 7B) pour engendrer des seconds écarts de position entre l'aéronef suiveur (A3, A4) et un aéronef suivi auxiliaire (A2) prédéterminé ; • des moyens d'enregistrement (8) pour enregistrer lesdits seconds écarts de position et la trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire (A2) ; et • un moyen de commande (10) qui est susceptible d'être actionné par un pilote dudit aéronef suiveur (A3, A4) et qui est formé de manière à commander la transmission desdits seconds écarts de position à ladite unité de calcul (4) lorsqu'il est actionné ; et 17 ladite unité de calcul (4) est formée de manière : à calculer, dès l'actionnement dudit moyen d'actionnement (10), en fonction desdits seconds écarts de position reçus, de ladite trajectoire dudit aéronef suivi auxiliaire (A2) et d'une configuration de pa- trouille auxiliaire, une seconde trajectoire qui correspond à une trajectoire de vol permettant à l'aéronef suiveur (A3, A4) de suivre l'aéronef suivi auxiliaire (A2) conformément à ladite configuration de patrouille auxiliaire ; et à transmettre cette seconde trajectoire auxdits moyens de guidage (6), à la place de ladite première trajectoire. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3A) comportent un premier élément de positionnement (17) qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi principal (Al) et l'aéronef suiveur (A3, A4) de manière à engendrer directement lesdits premiers écarts de position. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3B) comportent : un deuxième élément de positionnement (20) qui mesure la position effective de l'aéronef suiveur (A3, A4) ; et un premier élément de réception de données (21) qui est formé de manière à recevoir l'a position effective de l'aéronef suivi principal (Al), lesdites positions effectives dudit aéronef suiveur (A3, A4) et dudit aéronef suivi principal (A1) permettant de former lesdits premiers écarts de position. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens (7A) comportent un troisième élément de positionnement (18) qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi auxiliaire (A2) et l'aéronef suiveur (A3, A4) de manière à engendrer directement lesdits seconds écarts de position. 18 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens (7B) comportent : un quatrième élément de positionnement (27) qui mesure la position effective de l'aéronef suiveur (A3, A4) ; et un second élément de réception de données (28) qui est formé de manière à recevoir la position effective de l'aéronef suivi auxiliaire (A2), lesdites positions effectives dudit aéronef suiveur (A3, A4) et dudit aéronef suivi (A2) auxiliaire permettant de former lesdits seconds écarts de position. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens d'affichage (13) susceptibles de présenter, sur au moins un écran de visualisation (14), des valeurs illustrant lesdits seconds écarts de position enregistrés. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'affichage (13) sont formés de manière à également présenter sur ledit écran de visualisation (14) des va-leurs illustrant lesdits premiers écarts de position. 8. Système d'aide à un vol en patrouille, ladite patrouille compre- nant un aéronef suivi principal (Al), un aéronef suivi auxiliaire (A2) et au moins un aéronef suiveur (A3, A4), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7, qui est monté sur ledit aéronef suiveur (A3, A4). 9. Système selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte : ù un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous la 3, qui est monté sur ledit aéronef suiveur (A3, A4) ; 19 un cinquième élément de positionnement (25) qui est monté sur l'aéronef suivi principal (Al ) et qui mesure la position effective dudit aéronef suivi principal (A1) ; et û un premier élément d'émission de données (22) qui est monté sur l'aéronef suivi principal (A1) et qui transmet ladite position effective mesurée par ledit cinquième élément de positionnement (25) de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit premier élément de réception de don-nées (21) monté sur l'aéronef suiveur (A3, A4), ledit premier élément d'émission de données (22) et ledit premier élément de réception de 1 o données (21) formant un premier système de transmission de données (24). 10. Système selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce qu'il comporte : û un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous la 5, qui 15 est monté sur ledit aéronef suiveur (A3, A4) ; -un sixième élément de positionnement (32) qui est monté sur l'aéronef suivi auxiliaire (A2) et qui mesure la position effective dudit aéronef suivi auxiliaire (A2) ; et û un second élément d'émission de données (29) qui est monté sur 20 l'aéronef suivi auxiliaire (A2) et qui transmet ladite position effective mesurée par ledit sixième élément de positionnement (32) de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit second élément de réception de don-nées (28) monté sur l'aéronef suiveur (A3, A4), ledit second élément d'émission de données (29) et ledit second élément de réception de 25 données (28) formant un second système de transmission de données (31). 11. Système selon l'une quelconque des 8 à 10, pour une aide à un vol en patrouille, ladite patrouille comprenant, en plus 20 desdits aéronefs survis principal et auxiliaire (Al, A2), une pluralité d'aéronefs suiveurs (A3, A4), caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de dispositifs (2A, 2B) tels que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7, chacun desdits aéronefs suiveurs (A3, A4) étant équipé d'un tel dispositif (2A, 2B). 12. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7.
G,B
G05,B64,G01
G05D,B64D,G01C
G05D 1,B64D 45,G01C 23
G05D 1/00,B64D 45/04,G01C 23/00
FR2900388
A1
ENSEMBLE D'ECHAPPEMENT DES GAZ DE PROPULSION DANS UN AERONEF FORMANT UN COUDE
20,071,102
L'invention se rapporte au domaine de la propulsion des aéronefs par éjection de flux gazeux, et concerne l'ensemble d'échappement en aval du générateur de gaz jusqu'à la tuyère. Pour des avions propulsés par des turboréacteurs, avec pilote ou sans pilote, les drones, à applications militaires, un objectif est la furtivité. La furtivité est définie notamment par rapport à deux paramètres : la surface équivalent radar (SER) et la signature infrarouge (SIR). La SER est la surface susceptible d'apparaître sur un radar, compte tenu de la géométrie de l'aéronef. La SIR est la signature en chaleur que laisse l'aéronef, notamment au niveau de ses tuyères d'éjection. Pour réduire cette signature en chaleur, voire la supprimer, il est connu de masquer le rayonnement infrarouge émis par les gaz chauds issus du générateur de gaz. On connaît par exemple le brevet US 3.693.880 qui décrit un dispositif de ce type. Il comprend un écran en forme de corps de révolution placé dans le canal d'échappement des gaz tout en étant espacé des parois de ce dernier et maintenu par des bras radiaux. Il a une forme aérodynamique guidant au mieux les gaz le long de son profil ovoïdal et sa surface est refroidie par de l'air plus froid acheminé par les bras radiaux. Le conduit cylindrique devient annulaire entre l'écran et la paroi du conduit. L'écoulement redevient cylindrique en aval de l'écran pour être évacué par une tuyère. Le diamètre du conduit s'élargit à cet endroit et suit un profil axial parallèle à celui de l'écran pour conserver une ouverture suffisante. Le diamètre maximal de l'écran est suffisant pour masquer la turbine en vue depuis l'arrière. En outre la partie aval de l'écran est à double paroi parcourue par l'air de refroidissement pour en éviter tout échauffement. Le présent déposant a développé par ailleurs une tuyère double, dite bifide, dans laquelle le flux de gaz issu du moyen de génération de gaz est divisé en deux flux et guidé jusque vers deux tuyères. Les deux flux d'égale importance sont éjectés en parallèle dans l'axe de la poussée. L'avantage de cette disposition est de permettre le guidage de l'aéronef, notamment en lacet par un contrôle des deux flux soit par orientation de leur vecteur poussée soit par les débits. En étant écartés l'un de l'autre, ils se retrouvent aussi décalés par rapport à l'axe du générateur. De cette façon, dans le cas où le moyen générateur de gaz comprend une turbine, celle-ci est susceptible de ne pas être visible de l'arrière à travers l'ouverture des tuyères. La signature infrarouge est donc faible. 2 La présente invention vise un dispositif d'échappement dont la signature infrarouge est encore réduite par rapport à la solution précédente. L'invention parvient à réaliser cet objectif avec un ensemble d'échappement des gaz de propulsion, dans un aéronef propulsé par des gaz chauds produits dans l'axe de celui-ci par un générateur de gaz, notamment un moteur à turbine à gaz, comprenant un conduit et une tuyère, caractérisé par le fait que ledit conduit forme un coude vertical de telle manière que le flux gazeux en amont du coude soit à l'intérieur des limites de visibilité. Dans la présente demande, le terme coude est compris de la façon suivante. Le conduit comprend une première partie guidant le flux gazeux dans une direction radiale s'éloignant de l'axe et une deuxième partie en aval de la première guidant le flux gazeux dans une direction radiale vers l'axe. En aval du coude le flux est ramené dans l'axe. Avantageusement, l'axe de la tuyère est parallèle, de préférence coaxial, à celui du flux de gaz en sortie du générateur de gaz. Selon un mode de réalisation avantageux, la section transversale du conduit sur une partie de sa longueur est de forme allongée dans le sens travers. Plus particulièrement, le conduit comprend un plan d'entrée transversal et la tuyère un plan de col distant du plan d'entrée d'une longueur Lcanal, et le plan transversal du coude, au niveau de l'écartement vertical maximal est situé à une distance du plan d'entrée Lcoude tel que le rapport Lcoude/Lcanal est compris entre 0,5 et 0,7 ; et/ou la hauteur Hint de la paroi interne, et la hauteur Hext de la paroi externe du coude par rapport à l'axe du flux gazeux, correspondant au niveau de l'écartement vertical maximal, sont dans un rapport Hint/Hext <= 1/2. Conformément à une autre caractéristique le rapport Hext/Lcanal est d'environ 1/3. On a constaté avec surprise qu'en coudant verticalement vers le haut ou vers le bas le flux gazeux de cette façon on pouvait masquer efficacement non seulement le disque de turbine mais aussi les parties les plus chaudes en aval de celle-ci. Par ailleurs ce concept permet aussi de concevoir une géométrie de conduit minimisant les pertes de charge aérodynamique tout en favorisant le mélange des gaz avant éjection. On améliore encore le masquage au rayonnement infrarouge en divisant le flux en deux flux distants transversalement l'un de l'autre. Ainsi conformément à une autre caractéristique le conduit comprend un élément de zone de transition communiquant vers l'aval avec deux éléments de conduit débouchant chacun dans une demi tuyère. L'invention porte également sur la capacité de guidage fournie par ce dernier type d'échappement. On a appliqué la solution décrite dans la demande de brevet déposée par le présent demandeur sous le numéro FR 0551857.En effet dans le cas d'une tuyère telle que destinée à équiper un drone militaire, on associe un objectif de discrétion SIR et SER au besoin de poussée vectorielle. On est conduit à concevoir des tuyères bidimensionnelles très aplaties, avec un allongement de l'ordre de 5 pour les discrétions SIR et SER et avec une forme extérieure pointue pour la discrétion en SER. La présente invention a également pour objectif la réalisation d'un dispositif de pilotage d'un aéronef, notamment en lacet, qui soit efficace et associé à une maîtrise du débit moteur. Ce dispositif doit être applicable aux aéronefs monomoteur ou bimoteurs et en particulier aux drones. Ce dispositif doit être capable d'assurer en continu une vectorisation de faible amplitude sans entraîner une pénalisation des performances du générateur de gaz. Il doit être capable de fournir une poussée vectorielle importante pour les besoins de pilotage de l'aéronef. Il doit être capable de limiter la SIR en secteur arrière et travers. Ainsi conformément à une autre caractéristique l'ensemble d'échappement est conformé de manière à diviser le flux principal de gaz de propulsion en un premier et un second flux pour une éjection dans une première et une seconde demi tuyères et comporte au moins l'un des deux moyens de pilotage suivants : moyen de répartition du flux principal dans chacune des deux demi tuyères et moyen d'orientation du vecteur de poussée produite par chacune des deux demi tuyères. Par demi tuyère, on comprend dans la présente demande une tuyère d'éjection des gaz qui reçoit une partie du flux principal en aval de la turbine. Ce terme n'est pas associé à une forme particulière. On profite de la solution à deux flux pour contrôler séparément les deux demi vecteurs de poussée en module et en orientation. Avantageusement, au moins l'un des dits deux moyens, de préférence les deux, sont à injection fluidique et de préférence encore l'ensemble d'échappement comporte les dits deux moyens. Cette solution présente l'avantage d'être simple et de fonctionner avec un nornbre réduit de dispositifs d'injection fluidique, assurant une fiabilité élevée et un coût faible. Cependant les moyens de contrôle des deux flux peuvent être mécaniques. Selon un mode de réalisation particulier, le flux principal est généré par deux générateurs de gaz, et comprend un moyen d'orientation du vecteur de poussée produit par chacune des deux demi tuyères. En premier lieu, les dites demi tuyères sont disposées pour une orientation du vecteur poussée en lacet. On palie ainsi l'absence de dérive. Selon une variante, les dites demi tuyères sont disposées pour un pilotage en tangage ou en roulis ou encore la tuyère comprend deux paires de demi tuyères par exemple l'une pour l'orientation en lacet l'autre pour l'orientation en tangage. D'autres dispositions ou combinaisons sont possibles. Conformément à une autre caractéristique, le moyen de pilotage de la répartition des flux comprend des moyens d'injection de fluide au col de chacune des demi tuyères. Plus précisément, le générateur de gaz étant un turboréacteur, les moyens d'injection fluidiques sont alimentés par de l'air pouvant être prélevé au compresseur du générateur. Cette solution est particulièrement avantageuse car elle permet un fonctionnement équilibré dans toutes les phases de vol. Notamment on prévoit un procédé de fonctionnement de tuyère selon lequel on prélève en continu de l'air au compresseur du générateur. Conformément à une variante de réalisation, le flux principal est généré par deux générateurs de gaz. Dans ce cas l'ensemble d'échappement comprend, de préférence, seulement un moyen d'orientation du vecteur de poussée produit par chacune des deux demi tuyères. On décrit maintenant l'invention plus en détail en référence aux dessins annexés sur lesquels La figure 1 montre en vue de dessus un exemple d'aéronef auquel s'applique l'invention ; La figure 2 montre en vue de dessus une tuyère de type bifide telle que décrite dans la demande FR 05 51 857; La figure 3 montre en vue de côté un ensemble d'échappement conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; Les figures 4 à 6 montrent l'ensemble de la figure 3 vu respectivement de dessus, arrière et en perspective de trois quart arrière ; La figure 7 montre en vue de dessus un ensemble d'échappement conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; Les figures 8 à 10 montrent l'ensemble de la figure 7 vu respectivement de profil, arrière et en perspective de trois quart arrière ; La figure 11 montre les différentes formes de la section transversale de l'élément de conduit de transition en progressant le long de l'axe vers l'aval ; La figure 12 est une représentation schématique de la disposition des moyens de pilotage de l'invention dans une demi tuyère ; La figure 13 illustre le fonctionnement des moyens de pilotage disposés au col La figure 14 illustre le fonctionnement des moyens de pilotage disposés dans le divergent des demi tuyères. L'aéronef 1 représenté sur la figure est un exemple non limitatif. Il a un nez 2 deux ailes 3 et 4 et est propulsé par un ou deux turboréacteurs non visibles. Il est conformé de manière à présenter des SER et SIR aussi faibles que possible. Sa partie arrière en particulier ne comprend pas de dérive verticale et se termine par une pointe 5 avec un angle au sommet adapté, par exemple de 40 , pour rejeter les ondes radars vers l'infini. L'ensemble d'échappement 10 tire partie de cette contrainte en étant bifide. Elle répartit le flux principal issu du canal 12 en entrée en deux flux dans deux canaux symétriques 12A et 12B qui se terminent par deux demi tuyères 14 et 16 à section rectangulaire. Les canaux 12, 12A et 12B ont une forme adaptée pour assurer la séparation de l'écoulement en deux flux mais aussi la transition d'une forme cylindrique à section circulaire ou sensiblement circulaire à une forme à section rectangulaire. Selon la présente demande, on perfectionne la forme de l'ensemble d'échappement de manière à assurer le masquage du bloc de turbine quelle que soit la position d'un observateur arrière. En se reportant aux figures 3 à 6, on voit la géométrie de l'ensemble d'échappement 20 conforme à l'invention. Cet ensemble comprend un conduit 21 avec un élément tubulaire d'entrée2lA, côté générateur de gaz, et relié à une tuyère 24. L'axe de la tuyère est celui XX du flux de gaz en sortie de turbine. 6 L'élément tubulaire d'entrée 21A est en communication directe avec la sortie de turbine du moteur. Comme on le voit sur la figure 11 sa section est de préférence circulaire. Elle peut cependant être différente. En se déplaçant axialement vers l'aval par rapport à l'écoulement des gaz, le conduit forme un coude. Le conduit s'écarte de l'axe dans le sens vertical, ici vers le bas, et dévie le flux gazeux radialement vers l'extérieur jusqu'à un écartement maximal par rapport à l'axe en 21M où le flux devient axial. Il se rapproche ensuite de l'axe en déviant le flux radialement vers l'axe jusqu'en 21N où il est ramené dans l'axe XX. Le conduit se termine par la tuyère 24 divergente en aval du col qui se situe dans cet exemple au niveau du plan 21N. Elle est ici à section rectangulaire mais d'autres formes sont possibles. Selon le mode de réalisation illustré, la tuyère comprend deux parois horizontales parallèles entre elles formant chacune une pointe. Ce type d'échappement est adapté pour s'intégrer à un aéronef tel que celui présenté sur la figure 1 visant la discrétion SER en plus de la discrétion SIR par le coude du conduit. La forme du conduit évolue depuis le plan d'entrée vers l'aval progressivement en s'élargissant dans le sens travers tout en diminuant de hauteur jusqu'au niveau bas du coude qui est la section la plus éloignée transversalement de l'axe. Puis la forme de la section transversale du conduit 21 évolue progressivement vers l'aval jusqu'à avoir la forme de la tuyère. Les aires sont déterminées selon les contraintes de la dynamique des fluides. De préférence l'ensemble présente au moins l'une des relations dimensionnelles suivantes : Lcoude/Lcanal est compris entre 0,5 et 0,7 ; Hint/Hext >= 1/2 ; Hext/Lcanal = 1/3 environ ; On en déduit le rapport Hint/Lcanal ; il est proche de 1/6 ; Où Lcoude est la longueur mesurée axialement vers l'aval depuis le plan d'entrée de l'élément tubulaire 21A jusqu'au niveau 21M où le coude atteint l'écartement vertical maximal ; Lcanal est la longueur mesurée axialement vers l'aval depuis le plan d'entrée de l'élément tubulaire 21A jusqu'au col de la tuyère au niveau 21N ; Hint est la hauteur du coude mesurée transversalement depuis l'axe XX jusqu'à la paroi interne du conduit 21, au niveau 21M où le coude atteint l'écartement vertical maximal ; 7 Hext est la hauteur du coude mesurée transversalement depuis l'axe XX jusqu'à la paroi externe du conduit 21, au niveau 21M où le coude atteint l'écartement vertical maximal. Comme cela est illustré par la droite Dl, une telle géométrie permet un 5 masquage efficace des zones chaudes du moteur. La droite Dl constitue une des limites de visibilité des zones chaudes. On décrit maintenant la variante qui est illustrée par les figures 7 à 10. Selon ce mode de réalisation, on combine la formation d'un coude vertical selon 10 l'invention et la division du flux en deux flux distincts dans un ensemble d'échappement de type bifide. Le conduit de l'ensemble d'échappement 30 comprend un premier élément de conduit cylindrique 31 avec un plan 31A d'entrée des gaz issus du générateur de gaz. Ce premier élément de conduit 31 est dans l'axe du flux 15 gazeux et est de section transversale, notamment circulaire, se raccordant au générateur de gaz non représenté. En aval, l'élément de conduit 31 se prolonge par un deuxième élément de conduit 32. La section transversale de cet élément 32 évolue progressivement depuis la forme circulaire de l'élément 31, jusqu'à une forme allongée transversalement et de hauteur réduite, avec une amorce de 20 séparation en deux canaux. Avantageusement cette amorce de séparation prend le contour de deux ellipses identiques qui se chevauchent et dont le grand axe est horizontal dans le même plan. Les deux ellipses s'écartent progressivement l'une de l'autre comme on le voit en 32B et 32C sur la figure 11. En fin de transition, on a deux troisièmes éléments de conduit 33 et35 distincts à sections ici de forme 25 elliptique. Les deux éléments de conduit 33 et 35 débouchent chacun dans une demi tuyère 34, 36 respectivement. Ces deux demi tuyères sont dans un même plan horizontal, au même niveau que l'axe de la section d'entrée 31A. Leur écartement dans le plan horizontal est par exemple de l'ordre du diamètre de la section d'entrée 3 [A. Les deux demi tuyères ont dans ce mode de réalisation une 30 section de forme rectangulaire. La section des deux éléments de conduit 33 et 35 évolue depuis la forme en ellipse de la figure 11 jusqu'à celle des tuyères, toujours en conservant des aires déterminés par les contraintes de la dynamique des fluides. Les deux demi tuyères ont une forme aval en biseau avec la paroi supérieure et la paroi inférieure parallèles entre elles, une paroi interne, proche de 35 l'axe XX, plus longue que la paroi verticale externe. Les deux parois verticales forment un divergent. 8 La partie de l'ensemble d'échappement constituée par le deuxième élément de conduit 32 et les deux troisièmes éléments de conduit 33 et 35 forme un coude qui vu de profil est avantageusement défini par les mêmes paramètres que le premier mode de réalisation ci-dessus. Le profil de l'ensemble 30 représenté sur la figure 8 est le même que celui de l'ensemble 30 représenté sur la figure 3 La section de cette partie au niveau de l'écartement transversal maximal par rapport à l'axe du flux gazeux est située soit dans le deuxième élément de conduit 32, de transition, soit dans les deux troisièmes éléments de conduit 33 et 35. On décrit maintenant le moyen de guidage en lacet de l'aéronef en référence aux figures 12, 13 et 14. Dans cet exemple chacune des demi tuyères est constituée d'un col rectangulaire, 34C et 36C respectivement, d'allongement horizontal, rapport: largeur/hauteur, élevé. L'allongement des tuyères peut être de 2,5. En aval du col, le divergent est formé des deux parois verticales. Il est court du côté externe 34DE (36DE.non représenté). Les parois verticales du côté interne 34DI (36D1 non représenté) sont plus longues. Cela dorme une forme en biseau du bord aval des tuyères, 34 et 36. Les parois supérieures et inférieures sont soit parallèles entre elles soit divergentes. L'ensemble est de préférence optimisé pour assurer, dans les cas sans injection et sans vectorisation, une poussée transversale de chaque demi tuyère minimale. En effet celle-ci se traduit par une perte de poussée axiale qu'il faut réduire à un minimum. La poussée latérale globale reste nulle en raison de la symétrie du système. Conformément à une caractéristique de l'invention pour assurer le guidage de l'aéronef 1 saris empennage, on prévoit des moyens de pilotage par lesquels on agit sur les deux flux. Ces moyens de pilotage peuvent être mécaniques ou fluidiques. Dans cet exemple, ils sont fluidiques. La tuyère convergente divergente 34 de la figure 12 comprend le col 34C et en aval les deux parois divergentes 34D' et 34DE. La tuyère comprend ici un injecteur de fluide 28 disposé sur une paroi au niveau du col et un injecteur de fluide 29 situé sur la paroi 34DI du divergent. L'injecteur 29 est de préférence situé près de l'extrémité du divergent. De façon symétrique la demi tuyère 36 est équipée d'un injecteur de fluide 28 au col 36C et d'un injecteur de fluide 29 sur la paroi de divergent 36DI 9 Les injecteurs 28 et 29 sont alimentés avantageusement par de l'air prélevé au compresseur du turboréacteur qui fournit le flux principal, le cas échéant. Le fonctionnement est le suivant. On a représenté sur la figure 13 par des flèches 28/34 et 28/36 les injections d'air par les injecteurs 28. Le moment de lacet est créé par le pilotage de la répartition du débit dans chacune des deux demi tuyères 34 et 36 au moyen des injections de fluide aux deux cols. La valeur du débit est illustrée par la longueur de la flèche, et ici une flèche est plus longue que l'autre. Selon cet exemple la demi tuyère 34 reçoit un fort débit injecté 28/34, et par conséquent subit une importante restriction de la section efficace au col. Inversement la demi tuyère 36 reçoit peu ou pas de débit au col. Il en résulte la création d'un différentiel de poussée axiale. La poussée F1 sur la demi tuyère 36 est plus grande que la poussée F2 sur la demi tuyère 34. Il en résulte un moment de lacet. On observe cependant qu'une obstruction subite de la tuyère créerait instantanément une augmentation de pression dans le canal et un risque de pompage du compresseur. Conformément à un mode préféré de fonctionnement, on crée une injection permanente nominale. Elle est réalisée à iso débit prélevé de telle sorte que le générateur ne subit pas de variation soudaine au cours de la mission tout en régulant la tuyère à iso section efficace au col totale. Le cycle thermodynamique du moteur est directement optimisé sous cette contrainte de prélèvement constant. De cette façon, le système de régulation de l'air prélevé fonctionne de façon continue et ne connaît pas de phase transitoire de démarrage. Ainsi ce mode de fonctionnement fournit avec un impact faible sur les performances du moteur, un poussée vectorielle qui permet de compenser l'absence d'empennage cellule, notamment pour les régimes de croisières ou transitoires lents. On décrit maintenant le fonctionnement du dispositif d'injection situé dans le divergent des tuyères 34 et 36 en relation avec la figure 14. Les injecteurs 29 sont dans ce mode de réalisation disposés de préférence en extrémité de la paroi longue de divergent. En injectant un fluide dans la tuyère 34, dont la direction est représentée par la flèche 29/34, on induit une déviation du vecteur de poussée produite par la tuyère et représenté par la flèche F'2. La poussée F' l fournie par la demi tuyère 36 reste axiale puisque rien ne vient perturber sa direction. Il s'ensuit la création d'un moment de lacet par rapport au centre de gravité de l'avion. Ce mode de fonctionnement fournit une poussée 10 vectorielle importante pour assurer le pilotage de l'aéronef, au détriment cependant des performances du générateur. Cette détérioration est toutefois maîtrisée. On a décrit un mode de réalisation de l'invention. Cependant de nombreuses variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple on a montré un canal alimenté par un seul générateur de gaz. Dans le cas d'un aéronef bimoteur les deux demi flux d'échappement sont générés par deux moteurs distincts dont la régulation est synchronisée. De préférence on utilise les seuls injecteurs dans le divergent. Des variantes sur la disposition et le fonctionnement des moyens de pilotage, comprennent la présence d'un seul moyen de pilotage. Il est possible de le faire fonctionner en même temps que l'autre moyen ou séparément. Selon un mode de réalisation non représenté, les tuyères peuvent être de type fluidique avec éjecteur, c'est-à-dire un flux secondaire débouchant dans ou en aval du canal principal. Les moyens de pilotage selon l'invention peuvent être combinés en partie avec des moyens mécaniques d'orientation des flux
L'invention porte sur un ensemble d'échappement des gaz de propulsion, dans un aéronef propulsé par des gaz chauds produits dans l'axe de celui-ci par un générateur de gaz, comprenant un conduit (2 1 ) et une tuyère (24). Il est caractérisé par le fait que ledit conduit forme un coude vertical.
Revendications 1. Ensemble d'échappement des gaz de propulsion, dans un aéronef propulsé par des gaz chauds produits dans l'axe ()O) de celui-ci par un générateur de gaz, comprenant un conduit (21 ; 32, 33, 35) et une tuyère (24 ; 34, 36), caractérisé par le fait que ledit conduit forme un coude vertical de telle manière que les éléments du conduit en amont du coude sont à l'intérieur des limites de visibilité. 2. Ensemble selon la précédente dont l'axe de la tuyère est parallèle, notamment coaxial, à celui (XX) du flux de gaz en sortie du générateur de gaz. 3. Ensemble selon lune des précédentes dont le générateur de gaz est un turboréacteur. 4. Ensemble selon l'une des précédentes dont la section transversale du conduit (21 ; 32, 33, 35) est de forme allongée dans le sens travers. 5. Ensemble selon l'une des précédentes dont le conduit comprend un plan d'entrée (21A) ; 31A) et la tuyère (24 ; 34, 36) un plan de col, distant du plan d'entrée d'une longueur Lcanal, et le plan du coude, correspondant à la déviation verticale maximale est situé à une distance du plan d'entrée Lcoude tel que le rapport Lcoude/Lcanal est compris entre 0,5 et 0,7. 6. Ensemble selon l'une des précédentes dont la hauteur Hint de la paroi interne, et la hauteur Hext de la paroi externe du coude par rapport à l'axe du flux gazeux, correspondant à la déviation verticale maximale, sont dans un rapport Hint/Hext <= 1 /2 ; 7. Ensemble selon les 5 et 6 dont le rapport Hext/Lcanal est d'environ 1/3. 8. Ensemble selon l'une des précédentes dont le conduit comprend successivement un premier élément de conduit cylindrique (31), un deuxième élément de conduit (32), deux troisièmes éléments de conduit (33, 35), ces derniers débouchant chacun dans une demi tuyère (34, 36). 9. Ensemble selon l'une des précédentes conformé de manière à diviser un flux principal de gaz de propulsion en un premier et un second flux pour une éjection dans une première (34) et une seconde 12 (36) demi tuyères et comportant au moins l'un des deux moyens de pilotage suivants : moyen de répartition du flux principal dans chacune des deux demi tuyères et moyen d'orientation du vecteur de poussée produite par chacune des deux demi tuyères. 10. Ensemble selon la précédente dont les dits deux moyens sont à injection fluidique (28 ; 29), ou mécaniques. 11. Ensemble selon l'une des 7 et 8 dont les dites demi tuyères sont disposées pour une orientation du vecteur poussée en lacet. 12. Ensemble selon l'une des 7 à 9 dont les dites demi tuyères sont disposées pour un pilotage en tangage. 13. Ensemble selon les 9 et 10 comprenant deux paires de demi tuyères, notamment l'un pour l'orientation en lacet l'autre pour l'orientation en tangage. 14. Ensemble selon la 8 dont le moyen de pilotage de la 15 répartition des flux comprend des moyens (28) d'injection de fluide au col (34C, 36C) de chacune des demi tuyères. 15. Ensemble selon la précédente, le générateur de gaz étant un turboréacteur, dont les moyens (28) d'injection fluidiques sont alimentés par de l'air prélevé au compresseur du générateur. 20 16. Procédé de fonctionnement de l'ensemble d'échappement selon la précédente comprenant un prélèvement continu au compresseur du générateur. 17. Ensemble selon la 7 ou 8 dont le flux principal est généré par deux générateurs de gaz, et comprenant un moyen d'orientation du 25 vecteur de poussée produit par chacune des deux demi tuyères. 18. Turbomachine comportant un ensemble d'échappement selon l'une des 1 à 15 et 17.
B,F
B64,F02
B64D,F02K
B64D 33,F02K 1
B64D 33/04,F02K 1/28,F02K 1/40
FR2896742
A1
CONSOLE CENTRALE A VOLUME DE RANGEMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,803
La présente invention concerne une console centrale à volume de rangement destinée à un véhicule automobile. Il est fréquent que les véhicules automobiles comportent, entre deux sièges avant, une console centrale ayant diverses fonctions. Par exemple, la console peut supporter divers accessoires courants dans un véhicule automobile, tels qu'une boucle de ceinture de sécurité, un allume-cigare, des commutateurs de commande de lève-vitres, etc., et la console comprend souvent un volume de rangement qui peut être utilisé soit pour loger un accessoire particulier, soit pour permettre simplement un rangement, et qui est en général fermé par un accoudoir supérieur. L'invention concerne de telles consoles centrales à volume de rangement, du type qui comporte une cuve qui délimite un volume de rangement, un boîtier de console, ayant un côté destiné à être visible, éventuellement un accoudoir, et au moins un conduit d'aération. En effet, il est de plus en plus fréquent que les passagers des sièges arrière disposent d'un système d'aération ou de conditionne- ment d'air, ayant des ouïes disposées par exemple à l'arrière de la console centrale. Pour la réalisation de conduits d'aération allant d'un emplacement voisin de la planche de bord jusqu'à l'arrière de la console, on a déjà réalisé une console telle que représentée schématiquement en coupe transversale sur la figure 1. Une telle console 10 comporte une cuve 12 qui délimite un volume de rangement 14. Un boîtier 16 de console couvre les côtés de la cuve 12 et a des parois dont un côté est visible. Un accoudoir 18 ferme la partie supérieure du volume de rangement, et il est habituellement articulé, le plus souvent à l'arrière de la console. La cuve 12 est prolongée par des parois internes 20 qui sont cachées à l'intérieur du boîtier 16. Le boîtier 16 et les parois 20 se supportent mutuellement dans certains cas, par exemple par soudage d'entretoises. Pour la formation de conduits d'aération, selon la technique illustrée par la figure 1, les parois 20 de la cuve 12 sont réalisées avec une saillie tournée vers l'intérieur de manière que des conduits de ventilation 24 soient délimités entre la paroi de la cuve et le boîtier 16. Dans cette réalisation, la cuve 12 a une dimension importante puisqu'elle délimite non seulement le volume du rangement 14, mais aussi des parois complètes 20 jusqu'à la partie inférieure de la console. Une seconde technique d'incorporation de conduits d'aération à une console centrale est illustrée par la coupe transversale schématique de la figure 2. Sur cette figure 2, une console centrale 26 a une cuve 28 qui délimite un volume de rangement 30. Un boîtier 32 de console entoure la cuve 28 et le volume de rangement 30 est fermé par un accoudoir 34, avantageusement articulé sur le boîtier. Selon cette technique, la cuve comprend non seulement la partie qui délimite le volume de rangement 30, mais aussi des parois latérales 36. Entre ces parois latérales 36 et la partie de la cuve 28 qui délimite le volume de rangement 30 sont disposés des conduits d'aération 38. Un conduit supplé- mentaire d'aération 40 est éventuellement placé sous le volume de rangement 30. Dans ce mode de réalisation, les conduits d'aération ne sont pas intégrés à la console, mais rapportés, si bien que le coût de la console est élevé. Selon l'invention, des conduits d'aération sont formés entièrement par le boîtier, et ils sont entièrement intégrés au boîtier. Plus précisément, l'invention concerne une , du type qui comporte une cuve, un boîtier de console ayant un côté extérieur visible et au moins un conduit d'aération disposé à l'intérieur du boîtier ; selon l'invention, le boîtier comporte, du côté opposé au côté visible, au moins un panneau dont un bord est solidaire du boîtier, et le conduit d'aération est délimité au moins en partie par le boîtier et au moins en partie par le panneau du boîtier. Dans un mode de réalisation, la console comporte un seul panneau, et celui-ci, au bord opposé au bord solidaire du boîtier, comporte un dispositif de fixation destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation du boîtier. De préférence, le panneau est déformable et il comprend plusieurs volets sensiblement rigides articulés, un premier volet étant articulé sur le boîtier. De préférence, les articulations du panneau déformable sont formées par des articulations intégrées par moulage. Dans un autre mode de réalisation, la console comporte deux panneaux ayant chacun un bord solidaire du boîtier et comportant, au bord opposé au bord solidaire du boîtier, un dispositif de fixation destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation de l'autre panneau. De préférence, l'un au moins des panneaux comprend plusieurs volets sensiblement rigides articulés, un premier volet n'étant pas articulé sur le boîtier. De préférence, les articulations du panneau sont formées par des articulations intégrées par moulage. Par exemple, l'un des panneaux comporte deux volets, et l'autre un seul. De préférence, le panneau possède une élasticité telle que, lorsque les dispositifs complémentaires de fixation ont été mis en coopération, il exerce une force d'élasticité qui a tendance à maintenir en coopération les dispositifs complémentaires de fixation. Dans un mode de réalisation, les dispositifs complémentaires de fixation sont constitués d'une part par une 25 rainure et d'autre part par une gorge. Dans un autre mode de réalisation, les dispositifs complémentaires de fixation sont constitués par des parties soudées. Dans une variante, la console centrale comporte en 30 outre un élément allongé de section sensiblement complémen- taire de la section interne du conduit d'aération et intro- duit dans celui-ci. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va 35 suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, les figures 1 et 2 ayant déjà été décrites : la figure 3 est une coupe transversale schématique d'une console selon l'invention ; la figure 4 est un agrandissement de la partie cerclée A de la figure 3 ; la figure 5 est un agrandissement d'un détail du dispositif de la figure 3 ; la figure 6 est une coupe transversale schématique d'une variante de conduit d'aération selon l'invention ; la figure 7 est une coupe transversale schématique d'une variante de conduit d'aération des figures 3 à 5, comprenant un élément supplémentaire de renforcement selon l'invention ; la figure 8 est une coupe transversale schématique d'une variante de conduit d'aération ayant un volet non articulé selon l'invention ; la figure 9 est une coupe transversale schématique d'une autre variante de conduit d'aération ayant deux volets non articulés selon l'invention ; la figure 10 est une vue en plan d'une partie de paroi 20 de boîtier ayant des dispositifs complémentaires de fixation selon une variante de l'invention ; et la figure 11 est une coupe transversale schématique des dispositifs complémentaires de fixation de la variante de la figure 10. 25 La figure 3 représente un exemple de console centrale dans un mode de réalisation de l'invention. Cette console 42 comporte une cuve 44 qui délimite un volume de rangement 46. Un boîtier 48 entoure la cuve 44. Un accoudoir 50 ferme le volume de rangement 46. 30 On note sur la figure 4 que la cuve 44 a des parois extérieures plus courtes que dans les réalisations des figures 1 et 2. Le boîtier 48 a des parois extérieures 52 qui comportent chacune un panneau 54 qui, dans ce mode de réali- 35 sation, est déformable. Ainsi, comme l'indique plus en détail la figure 4, chaque panneau 54 comporte trois volets 56 raccordés les uns aux autres et à la paroi latérale 52 du boîtier 48 par des articulations intégrées 58. Ainsi, le panneau déformable est réalisé en même temps que le boîtier 48 avec ses parois 52, dans une seule opération de moulage. La face interne des parois 52 du boîtier porte un dispositif de fixation 60 et l'extrémité du panneau 54 porte un dispositif de fixation 62, les deux dispositifs de fixation 60, 62 étant complémentaires et formant un raccord 61 de manière que, lorsqu'ils sont en coopération, la paroi 52 et le panneau déformable 54 délimitent un conduit 64 de ventilation. Sur la figure 3, on a représenté le panneau déformable en position de fonctionnement sur la partie droite, alors qu'il est déplié sur la partie gauche. La figure 5 représente un exemple de raccord 61 formé de dispositifs complémentaires de fixation 60, 62. Le dispo- sitif 60 de la paroi 52 du boîtier forme une gorge et le dispositif 62 de fixation du panneau déformable délimite une nervure qui vient s'engager dans la gorge du dispositif 60. Dans l'exemple représenté, les articulations 58 sont formées par une simple réduction d'épaisseur du matériau du panneau déformable 50. Cependant, il reste avantageusement une épaisseur telle que les articulations 58 exercent une force d'élasticité suffisamment importante pour que, lorsqu'elle a été introduite dans la gorge du dispositif 60, la nervure 62 n'ait pas tendance à quitter la gorge, même sous l'action des vibrations les plus importantes qui peuvent être appliquées à la console centrale. Dans la variante de la figure 6, cette élasticité est obtenue parce que le panneau 54' de forme courbe a une élasticité propre. Le panneau n'a alors qu'un seul volet et n'est pas "déformable" dans le sens du mode de réalisation des figures 3 à 5, c'est-à-dire qu'il ne comporte pas d'articulation autre que celle qui le lie à la paroi 52 du boîtier. Bien entendu, dans les modes de réalisation considérés, comme le panneau 54 ou 54' comprend des volets 56 qui sont rigides ou est lui-même rigide, toutes les articulations 58 ont des axes parallèles les unes aux autres, si bien que le conduit de ventilation 64 est rectiligne. Un avantage du dispositif décrit est que, grâce à la rigidité du panneau 54, 54' et à sa fixation robuste à la paroi 52 du boîtier, le conduit de ventilation 64 donne de la rigidité à la paroi 52, si bien que celle-ci peut ne pas être fixée, par exemple par soudage, à une paroi de la cuve. Les parois externes de la cuve peuvent donc avoir une faible hauteur, comme indiqué sur la figure 3, et le coût de la cuve peut donc être réduit. En outre, comme les conduits sont fabriqués en même temps que :Le boîtier, dans une même opération de moulage, leur coût est réduit, contrairement au cas de la réalisation illustrée par la figure 2. S'il est important que le conduit ait une grande rigidité de forme, par exemple ne s'affaisse pas sous son propre poids dans le mode de réalisation des figures 3 à 5, il peut être renforcé de diverses manières, comme indiqué par les variantes des figures 7 à 9. Dans la variante de la figure 7, un conduit rigide 66, constituant un élément allongé de forme convenable, par exemple de section rectangulaire complémentaire de la section interne du conduit d'aération 64, est introduit dans la cavité formée entre la paroi 52 et le panneau 54. Dans :La variante de la figure 8, Le premier volet 56' du panneau n'est pas articulé sur la paroi du boîtier, comme dans l'exemple de la figure 4, mais est rigidement solidaire de celui-ci. Dans la variante de la figure 9, le conduit n'est pas entièrement formé avec un seul panneau, car il comporte deux panneaux 59,. 59', fixés chacun rigidement par un bord à la paroi 52 du boîtier et dont l'autre bord est muni d'un dis-positif de fixation. Dans ce cas, le panneau 59 est déformable et comporte deux volets 56', 56, et l'autre panneau est rigide et ne comporte qu'un seul volet 56" ; les volets 56' et 56" ne sont pas articulés sur la paroi du boîtier, comme dans l'exemple de la figure 4, mais sont rigidement solidaires de celui-ci. Le raccord 61 formé par les dispositifs complémentaires de fixation 60, 62 est de type amovible, mais tout autre dispositif de fixation, amovible ou non, peut être utilisé. Par exemple, il est possible d'utiliser un soudage, un collage, un adhésivage ou un clipsage soit de l'extrémité du panneau et de la paroi du boîtier, soit des extrémités de deux panneaux. Les figures 10 et 11 illustrent un exemple de fixation par clipsage. Deux volets séparés par une articulation 72, du type charnière-film, comprennent des dispositifs complémentaires de fixation mâles 70 et femelles 68, espacés dans la direction de l'axe du conduit. Chaque dispositif femelle 68 comporte avantageusement deux griffes élastiques 74 entre lesquelles s'enclenche un dispositif mâle 70. De préférence, un joint d'étanchéité 76 disposé sur toute la longueur du conduit est tenu dans une gorge d'extrémité de chaque organe mâle 70. Dans un autre exemple de fixation (non représenté), surtout lorsque le conduit est délimité entre deux panneaux, les extrémités des deux panneaux sont fixées par soudage, le soudage étant réalisé à distance de la paroi du boîtier et ne laissant donc aucune marque sur celle-ci. En effet, il est avantageux que les dispositifs complémentaires de fixation ne laissent pas de marques apparentes à l'extérieur de la paroi 52, lorsque la paroi visible 52 n'est pas munie d'un habillage qui peut cacher les marques éventuelles ou même des têtes de fixation clipsées ou rivetées le cas échéant. Les matériaux utilisés pour la cuve, le boîtier et l'accoudoir peuvent être avantageusement ceux qui sont déjà normalement utilisés à cet effet. Aucune expérimentation sur les matériaux n'est donc nécessaire, par rapport à la technique antérieure, pour la mise en oeuvre de l'invention
L'invention concerne une console centrale.Elle se rapporte à une console centrale (42) qui comporte une cuve (44), un boîtier de console (48) ayant un côté extérieur visible et au moins un conduit d'aération (64) à l'intérieur du boîtier (48). Celui-ci comporte, du côté opposé au côté visible, un panneau (54) dont un bord est solidaire du boîtier (48), et le conduit d'aération est délimité au moins en partie par le boîtier (48) et au moins en partie par le panneau (54). Le panneau (54), au bord opposé au bord solidaire du boîtier (48), comporte un dispositif de fixation (62) destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation (60) du boîtier, et le panneau est déformable (54) et comprend plusieurs volets (56) rigides articulés.Application aux véhicules automobiles.
1. Console centrale à volume de rangement pour véhicule automobile, du type qui comporte une cuve (44), un boîtier de console (48) ayant un côté extérieur visible et au moins un conduit d'aération (64) disposé à l'intérieur du boîtier (48), caractérisée en ce que le boîtier (48) comporte, du côté opposé au côté visible, au moins un panneau (54) dont un bord est solidaire du boîtier (48), et le conduit d'aération est délimité au moins en partie par le boîtier (48) et au moins en partie par le panneau (54). 2. Console centrale selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un seul panneau (54), et celui-ci, au bord opposé au bord solidaire du boîtier (48), comporte un dispositif de fixation (62) destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation (60) du boîtier. 3. Console centrale selon la 2, caractérisée en ce que le panneau est déformable (54) et il comprend plusieurs volets (56) sensiblement rigides arti- culés, un premier volet étant articulé sur le boîtier (48). 4. Console centrale selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte deux panneaux (59, 59') ayant chacun un bord solidaire du boîtier (48) et comportant, au bord opposé au bord solidaire du boîtier, un dispositif de fixation destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation de l'autre panneau. 5. Console centrale selon la 4, caractérisée en ce que l'un au moins (59) des panneaux comprend plusieurs volets (56, 56') sensiblement rigides articulés, un premier volet (56') n'étant pas articulé sur le boîtier. 6. Console centrale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les articulations (58) sont formées par des articulations intégrées par moulage. 7. Console centrale selon l'une quelconque des reven- dications précédentes, caractérisée en ce que le panneau (54, 54') possède une élasticité telle que, lorsque les dispositifs complémentaires de fixation (60, 62) ont été misen coopération, il exerce une force d'élasticité qui a tendance à maintenir en coopération les dispositifs complémentaires de fixation (60, 62). 8. Console centrale selon l'une quelconque des reven- dications 2 à 7, caractérisée en ce que les dispositifs complémentaires de fixation (60, 62) sont constitués d'une part par une rainure et d'autre part par une gorge. 9. Console centrale selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisée en ce que les dispositifs complémentaires de fixation sont constitués par des parties soudées. 10. Console centrale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un élément allongé (66) de section sensiblement complémentaire de la section interne du conduit d'aération (64) et introduit dans celui-ci (64).
B
B60
B60R
B60R 7
B60R 7/04
FR2896339
A1
PROCEDE DE RETRAIT SELECTIF D'UN METAL NON-SILICIURE
20,070,720
La présente invention concerne les circuits intégrés, et plus particulièrement la formation d'un siliciure de métal sur un composant 5 de circuit intégré. La réalisation de composants microélectroniques comprend souvent une étape de siliciuration d'une partie dudit composant. L'étape de siliciuration consiste en la formation d'un siliciure de métal sur une zone en silicium. Cette étape a surtout lieu au niveau des 10 surfaces qui sont utilisées comme surfaces de contact entre le composant microélectronique et les pistes de connexion. La siliciuration permet d'obtenir une meilleure conductivité au niveau de ces surfaces grâce à l'alliage silicium/métal ainsi formé qui présente une résistance de contact très faible. 15 Des procédés de siliciuration sont actuellement connus et largement utilisés. Ainsi, un procédé de siliciuration auto-aligné d'un transistor MOS est classiquement utilisé par l'homme du métier. Selon ce procédé, le métal à siliciurer est déposé sur toute la surface du 20 transistor, c'est-à-dire sur les régions de source, de drain, de grille, sur les espaceurs isolants et sur la zone d'isolation (par exemple du type tranchée peu profonde (Shallow Trench Isolation)) isolant le transistor des autres composants du circuit intégré. On réalise alors un traitement thermique durant lequel le siliciure de métal se forme au 25 niveau des zones de contact entre le silicium et le métal, c'est-à-dire au niveau des régions de source, de drain et de grille. Par contre, il n'y a pas de siliciuration au niveau des espaceurs et de la zone d'isolation qui sont constitués généralement de nitrure ou d'oxyde de silicium. Enfin, le surplus de métal restant au-dessus du siliciure de métal formé 30 précédemment et au-dessus des espaceurs et de la zone d'isolation, est retiré à l'aide d'une solution chimique, la solution chimique étant choisie de manière à retirer sélectivement le métal et pas son siliciure. Actuellement, les technologies CMOS utilisent le siliciure de nickel (NiSi). Un exemple de solution chimique permettant d'attaquer sélectivement le nickel et pas son siliciure est le mélange d'acide sulfurique et d'eau oxygénée dilués dans l'eau (Sulfuric Peroxyde Mixture dit SPM ). Cependant, pour les futures générations, il est prévu d'utiliser d'autres siliciures tels que le siliciure de platine (PtSi) ou le siliciure d'iridium (IrSi) qui présentent une plus faible résistance de contact et une meilleure stabilité. Il est même envisagé d'utiliser des siliciures de terres rares (comme l'erbium (Er) ou l'ytterbium (Yb)) pour certaines architectures. Dans le cas du platine, la seule solution chimique actuellement connue capable de le dissoudre est l'eau régale qui est formée d'un mélange d'acide chlorhydrique concentré, d'acide nitrique concentré et d'eau. Or, l'eau régale attaque aussi le siliciure de platine, et n'est donc pas sélective vis-à-vis du platine uniquement. De plus, l'eau régale est une solution chimique très corrosive et instable dans le temps. Il s'agit donc d'une solution peu compatible avec une utilisation en milieu industriel. Dans le cas de l'iridium, il n'y a pas de chimie connue qui permette de le dissoudre. La solution chimique doit donc remplir au moins deux contraintes. D'une part, elle doit être capable de dissoudre le métal non-siliciuré. D'autre part, elle ne doit pas, ou peu, dissoudre le siliciure dudit métal. Ces contraintes limitent fortement le choix de la solution chimique pour les nouveaux métaux envisagés et, en général, aboutissent à des solutions très corrosives et donc peu utilisables en milieu industriel. L'invention vise à remédier à ces inconvénients. L'invention a également pour but de proposer un nouveau procédé s'appliquant aisément à la siliciuration des nouveaux métaux envisagés tout en restant compatible avec les métaux classiquement utilisés jusqu'à maintenant, comme par exemple le nickel. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de siliciuration comprenant : le dépôt d'au moins un métal sur une région contenant du silicium, la formation d'un siliciure de métal et le retrait du reliquat de métal n'ayant pas été siliciuré lors de la formation du siliciure de métal. Le retrait du reliquat de métal comprend : a) la transformation dudit reliquat de métal en un alliage contenant du germaniure dudit métal, et b) le retrait dudit alliage par dissolution dans une solution chimique. En d'autres termes, on remplace la couche de métal à enlever par une couche contenant du germaniure de métal dont la dissolution est plus aisée et en général sélective vis-à-vis du siliciure de métal, et qui peut s'effectuer par une solution chimique classique habituellement utilisée dans le domaine des semi-conducteurs et de la microélectronique. Le métal comprend préférentiellement au moins un des métaux choisi dans le groupe formé par : le platine, l'iridium, l'erbium, l'ytterbium, le cobalt et le nickel. La solution chimique comprend préférentiellement au moins un des composés choisis dans le groupe : acide sulfurique, eau oxygénée, 20 acide chlorhydrique, ammoniaque. Ces composés sont fréquemment utilisés dans l'industrie microélectronique. Ils sont ainsi à la base de plusieurs solutions chimiques classiques telles que le SPM (Sulfuric Peroxyde Mixture : mélange d'acide sulfurique et d'eau oxygénée dilués dans l'eau), ou 25 bien le SC1 (Standard Cleaning 1 : mélange d'ammoniaque, d'eau oxygénée et d'eau), ou bien encore le SC2 (Standard Cleaning 2 : mélange d'acide chlorhydrique, d'eau oxygénée et d'eau). Le procédé permet donc d'une part de retirer sélectivement un métal non-siliciuré vis-à-vis de son siliciure, et d'autre part de le faire grâce à une 30 solution chimique classique et couramment utilisée en microélectronique. Selon un mode de mise en oeuvre, la transformation du reliquat de métal comprend le dépôt d'un matériau comprenant du germanium sur ledit reliquat de métal. suivi d'un recuit. De manière préférentielle, le matériau comprenant du germanium a une teneur en germanium supérieure à 20%. De manière préférentielle, le recuit de formation du germaniure de métal s'effectue à une température comprise entre 100 et 600 C. Selon un mode de mise en oeuvre, le matériau comprenant du germanium peut être déposé par dépôt chimique en phase vapeur (CVD) avec du germane (GeH4) comme précurseur et de préférence à une température inférieure à 400 C. Selon un autre mode de mise en oeuvre, le matériau comprenant 10 du germanium peut être déposé par dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma (PECVD) avec du germane (GeH4) comme précurseur et de préférence à une température inférieure à 200 C. La région contenant du silicium est l'une au moins des régions de source, de drain ou de grille d'un transistor. 15 D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre, nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels les figures 1 à 6 illustrent d'une façon très schématique, les principales étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. 20 La figure 1 représente très schématiquement une coupe d'un circuit intégré 1 comprenant un transistor réalisé sur un substrat 2. Le transistor comprend une grille 3, des espaceurs 4 placés de part et d'autres de la grille 3 et des régions de source 5 et de drain 6. Une couche de métal 7 est déposée sur la surface du transistor, 25 au-dessus des régions de source 5, de drain 6, de grille 3 et au-dessus des espaceurs 4. A titre d'exemple, le platine sera utilisé comme métal. On obtient le circuit intégré 1 tel que représenté sur la figure 2. On procède ensuite à une siliciuration. Durant cette étape, on forme du siliciure de métal 70, dans le cas présent du siliciure de 30 platine, au niveau des régions de source 5, de drain 6 et de grille 3. Par contre, le platine ne réagit pas avec les espaceurs 4 qui comprennent essentiellement du nitrure de silicium. Le platine n'ayant pas réagi se trouve à la surface du transistor et forme une couche de reliquat de métal 8 (figure 3). L'étape suivante consiste à déposer sur le transistor une deuxième couche 9 comprenant essentiellement du germanium. Cette couche recouvre la couche 8 de platine déposée précédemment et n'ayant pas réagi (cf. Figure 4). Aux endroits où la couche 7 a totalement réagi avec le silicium du transistor pour former le siliciure, la couche 9 se retrouve sur ladite couche de siliciure de platine 70. Le dépôt de la couche 9 se fait préférentiellement à des températures inférieures à 400 C, par dépôt chimique en phase vapeur (CVD) avec du germane (GeH4) comme précurseur. Des dépôts à des températures inférieures à 200 C peuvent également être obtenu soit par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PECVD) avec du germane comme précurseur, soit par toute autre méthode telle que l'évaporation ou la pulvérisation cathodique. On peut noter également que la couche 9 n'est pas forcément une monocouche de germanium. En particulier, la couche 9 peut être formée de silicium-germanium (SiGe). Toutefois, dans ce dernier cas, le poucentage de germanium de la couche 9 est de préférence supérieur à 20%. On réalise alors un second traitement thermique afin de former du germaniure de platine 10 au niveau des zones de contact entre la couche de platine 8 n'ayant pas été siliciurée et la couche 9. Le traitement thermique est effectué de manière à ce que tout le platine de la couche 8 soit transformé en germaniure de platine 10 (figure 5). Durant cette transformation, il faut également noter que le germanium ne réagit pas ou peu avec le siliciure de platine déjà formé car ce dernier est un matériau plus stable. Ainsi, le germanium contenu dans la couche 9 va donc réagir surtout avec le platine de la couche 8. Le recuit de transformation du platine en germaniure de platine est effectué préférentiellement à des températures comprises entre 250 C et 400 C. A l'issu de ce recuit, il reste généralement un reliquat de germanium 90. On réalise enfin le retrait sélectif des couches 90 et 10 à l'aide d'une solution chimique standard. On pourra ainsi utiliser une solution de type SPM , ou bien de l'acide sulfurique pur, ou bien une solution S( 7l , ou bien encore une solution SC2 . Ces solutions sont adaptées au milieu industriel et sont couramment utilisées en microélectronique. La solution chimique peut également être chauffée, par exemple à 70 C, afin d'accélérer la vitesse de dissolution du germanium et du germaniure de platine. Le circuit intégré obtenu est celui représenté sur la figure 6. Le transistor a été siliciuré au niveau de ses surfaces de contact et le surplus de platine a été sélectivement retiré de manière à ne plus court-circuiter le transistor. Le procédé décrit précédemment dans le cas particulier du platine s'applique aussi avantageusement à d'autres métaux tels que le cobalt, le nickel, l'erbium, l'ytterbium ou bien encore l'iridium. En particulier, dans le cas de l'iridium dont on ne connaît aucune chimie capable de le dissoudre, le procédé tel que présenté permet non seulement de retirer l'iridium à l'aide de solutions chimiques classiques pour l'homme du métier, mais encore de retirer sélectivement l'iridium par rapport à son siliciure. Il convient également de préciser que ces solutions sont couramment utilisées dans l'industrie électronique et que leur manipulation ne pose pas de difficultés particulières. De plus, elles sont moins corrosives que l'eau régale par exemple, et sont également moins chères. Le procédé décrit précédemment peut également être associé au procédé Dual silicide qui met en oeuvre deux siliciures sur une même plaque: de silicium (par exemple du siliciure de platine (PtSi) et du siliciure d'erbium (ErSi2)).25
L'invention concerne un procédé de siliciuration comprenant : le dépôt d'au moins un métal 7 sur une région 3, 5, 6 contenant du silicium, la formation d'un siliciure de métal 70 et le retrait du reliquat de métal 8 n'ayant pas été siliciuré lors de la formation du siliciure de métal. Le retrait du reliquat de métal 8 comprend :a) la transformation dudit reliquat de métal 8 en un alliage 10 contenant du germaniure dudit métal, etb) le retrait dudit alliage 10 par dissolution dans une solution chimique.
1. Procédé de siliciuration, comprenant le dépôt d'au moins un métal (7) sur une région (3, 5, 6) contenant du silicium, la formation d''un siliciure de métal (70) et le retrait du reliquat de métal (8) n'ayant pas été siliciuré lors de la formation du siliciure de métal, caractérisé par le fait que le retrait du reliquat de métal (8) comprend : a) la transformation dudit reliquat de métal (8) en un alliage (10) contenant du germaniure dudit métal, et b) le retrait dudit alliage (10) par dissolution dans une solution 10 chimique. 2. Procédé selon la 1 dans lequel le métal (7) comprend au moins un des métaux choisi dans le groupe formé par: le platine, l'iridium, l'erbium, l'ytterbium, le cobalt et le nickel. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel la 15 solution chimique comprend au moins un des composés choisis dans le groupe : acide sulfurique, eau oxygénée, acide chlorhydrique, ammoniaque. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel ladite transformation du reliquat de métal (8) comprend le dépôt 20 d'un matériau (9) comprenant du germanium sur ledit reliquat de métal (8), suivi d'un recuit. 5. Procédé selon la 4 dans lequel le matériau (9) comprenant du germanium a une teneur en germanium supérieure à 20%. 25 6. Procédé selon la 4 ou 5, dans lequel le recuit s'effectue à une température comprise entre 100 et 600 C. 7. Procédé selon l'une des 4 à 6 dans lequel le matériau (9) comprenant du germanium est déposé par dépôt chimique en phase vapeur (CVD) avec du germane (GeH4) comme 30 précurseur et de préférence à une température inférieure à 400 C. 8. Procédé selon l'une des 4 à 6 dans lequel le matériau (9) comprenant du germanium est déposé par dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma (PECVD) avec dugermane (GeH4) comme précurseur et de préférence à une température inférieure à 200 C. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la région (3, 5, 6) contenant du silicium est l'une au moins des régions de source (5), de drain (6) ou de grille (3) d'un transistor.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/321,H01L 21/28,H01L 21/306
FR2902339
A1
MASQUE A BORDURE DE FINITION
20,071,221
Il s'agit ici d'une pièce destinée à recouvrir une zone extérieure d'un corps humain ou animal et de son 5 procédé d'obtention. L'emploi de l'argile à des fins médicales ou de soins de beauté est connu depuis longtemps, et les propriétés thérapeutiques ou cosmétiques de certaines argiles ont déjà été étudiées. 10 A cet égard, en particulier dans EP-A-116 240, il a déjà été proposée une bande à charge active utilisable notamment à des fins de traitement chez l'homme et les animaux. Cette bande comprend un support à structure aérée portant une charge d'argile, en particulier 15 d'argile verte, adhérant sur lui. Un problème ici posé concerne la réalisation d'une pièce de recouvrement d'une zone de peau, cette pièce ayant a priori une forme autre que celle d'une telle bande. 20 Il est en effet utile que la pièce s'adapte au mieux à la forme de la zone du corps à recouvrir. Il est également utile que la constitution, typiquement filamenteuse, de la structure de la bande à laquelle est liée la charge active ne gêne pas 25 l'utilisation de la pièce, que ce soit en termes d'aspect de cette pièce ou d'interférence avec des zones sensibles du corps, tels que les yeux, les narines, les lèvres... Il est également apparu utile d'éviter que des bouts de fils puissent créer des zones d'accrochage parasites 30 susceptibles de provoquer un détachement de la charge, localement. Un autre but visé est de proposer à un coût compétitif une pièce telle que précitée susceptible de satisfaire aux exigences du marché et des acheteurs potentiels, que ce soit en termes de facilité et rapidité de production, facilité de conditionnement, stockage, aspect, obtention de formes variées.... Dans ces conditions, il est tout d'abord proposé que la pièce de recouvrement de ladite zone du corps comprenne une structure support avec des fils retenant une charge active à vertu thérapeutique ou cosmétique ayant une capacité d'absorption de liquide, la pièce présentant une forme découpée adaptée à la zone de corps à recouvrir, avec une bordure de finition périphérique. Dans une application privilégiée, on prévoit que cette pièce présente une forme de masque facial, avec deux découpes intérieures pour les yeux, tant le bord extérieur de ce masque que le contour des découpes pour les yeux présentant ladite bordure de finition. Outre la pièce, est également proposé ici un 20 procédé favorable d'obtention. Ce procédé comprendra de préférence les étapes suivantes dans lesquelles : a) on part d'une bande comprenant des fils et une charge active à vertu thérapeutique ou cosmétique et 25 ayant une capacité d'absorption de liquide, cette charge, qui est liée aux fils, étant alors à l'état sec, b) on coupe dans cette bande une forme adaptée à la zone de corps à recouvrir, c) et, lors de cette coupe, ou postérieurement, on 30 réalise au bord ou à proximité immédiate du bord de ladite forme une bordure de finition périphérique, par pressage. Favorablement, on chauffera la forme coupée vers son bord pour obtenir la bordure de finition. On conseille que, lors de l'étape a), la bande de laquelle on part ait été réalisée avec un support aéré présentant lesdits fils et portant, comme charge active, une charge d'argile sèche adhérant alors au support et/ou que lors de cette étape a), la bande présente périphériquement des bouts de fils saillants individualisés. Pour obtenir la forme de la pièce lors de l'étape b), on prévoit en particulier de recourir à un emporte-pièce. A titre complémentaire ou alternatif, on prévoit en outre : - de réaliser sensiblement en même temps la coupe de l'étape b) et le pressage de l'étape c), - de créer la zone de coupe autour de la zone de pressage de la bande que l'on coupe, - et de presser cette bande que l'on coupe à partir de l'une de ses faces, dans une gorge, de sorte que cette face présente, à l'issue du pressage, ladite bordure alors formée en creux, la face opposée présentant une trace de bordure en relief. Concernant le support filamenteux de la bande, on prévoit qu'il s'agisse favorablement d'un support aéré, particulièrement un tissé ou un non-tissé, imprégné intimement par la charge d'argile qui est présente sur les deux faces du support, la charge d'argile étant favorablement une argile verte adhérant à la structure support. Parmi les argiles, les propriétés de l'argile verte ont en effet retenu particulièrement l'attention. Toutefois, toute argile d'une autre couleur, par exemple blanche, rouge, rose, bleue, jaune, peut être utilisée dans le procédé selon l'invention. L'argile peut être toute sorte d'argile connue, par exemple une smectite, une bentonite, une montmorillonite, une illite, une chlorite, une kaolinite ou un ghassoul, ou encore un mélange de celles-ci. L'argile verte (thérapeutique) a des propriétés générales de décongestion, de désinfection, de cicatrisation et d'apaisement des douleurs. Ainsi, l'argile verte thérapeutique referme les plaies sans irritations locales et sans proliférations microbiennes, ce qui élimine les risques d'inflammation, en faisant disparaître l'humeur. Elle sèche les brûlures et referme les plaies ulcéreuses. Elle améliore la circulation du sang et ainsi fait disparaître les veinules et les varices. Elle agit également dans les cas d'arthrose et calme la douleur. On sait que cette argile verte renferme typiquement les constituants suivants : silice, oxyde de fer, oxyde d'aluminium, manganèse, oxyde de zinc, magnésie, potassium, chaux, soude, chlore, sulfates, phosphore, carbonates, or, argent et calcium. Parmi ces constituants, le phosphore, en équilibre avec le calcium, intervient dans l'édification osseuse. Le magnésium intervient dans de nombreuses réactions vitales ; il assure les liaisons riches en énergie des glucides et possède une activité enzymatique. Le calcium contribue à l'équilibre ionique du sang. Le potassium est nécessaire aux échanges intracellulaires à travers les membranes et à la libération de l'énergie musculaire. L'invention permet d'obtenir un produit permettant une exploitation aisée et commode des propriétés de l'argile. Le produit est particulièrement simple à utiliser, puisqu'il suffit à la personne qui l'emploie de poser la pièce sur la partie du corps concernée, la pièce, souple et sans tenue mécanique, épousant d'elle-même la forme de ce corps, ceci en particulier à l'état mouillé. Comme indiqué, l'aération favorable du support du produit obtenu doit permettre la pénétration de l'argile dans toute l'épaisseur du support et ainsi un meilleur accrochage entre l'argile et ce support, de même que l'obtention d'une pièce garnie d'une couche d'argile sur ses deux faces. Ce support aéré peut être en fibres naturelles ou synthétiques; mais un support en coton aéré (gaze) semble convenir particulièrement. La bande de base qui sera donc de préférence utilisée pour l'obtention de la pièce souhaitée pourra se présenter en longueurs de 3 ou 5 mètres par exemple. Il suffira alors à l'utilisateur d'étendre la bande pour y (dé) couper la/les forme (s) retenue(s), selon l'utilisation envisagée. Il a été constaté qu'on obtient typiquement des résultats de traitement satisfaisants, par l'application sur la partie concernée d'une dite pièce, imbibée d'eau, laissée en place entre heure et deux heures. Si désiré, d'autres produits ou agents de traitement peuvent être incorporés à la bande, ou à la pièce, pour obtenir par exemple un effet thérapeutique ou cosmétique spécifique. Pour faire adhérer l'argile de façon suffisante et définitive sur le support filamenteux de la bande et/ou de la pièce, on pourra se reporter à EP-A-116 240. Ainsi, on pourra réaliser une suspension d'argile (verte de préférence) dans un milieu liquide formé par une colle et un agent solvant ou dispersant pour celle-ci, afin de constituer une masse pâteuse ou assez visqueuse que l'on appliquera sur le support, notamment par enduction. On sèchera alors l'ensemble pour provoquer l'élimination de l'agent solvant ou dispersant. La préparation de la suspension peut s'effectuer par introduction d'une poudre d'argile dans un liquide constitué par l'agent solvant ou dispersant et la colle. On peut utiliser un solvant ou agent dispersant organique, tel que du chlorure de méthylène. La colle incorporée à ce solvant ou dispersant est judicieusement un produit cellulosique, tel qu'un éther de cellulose. On peut produire cette charge pâteuse à partir de 50 à 60 litres de solvant pour 100kg d'argile, et d'environ 2kg de colle pour 100kg d'argile. La masse pâteuse ou visqueuse obtenue peut alors être appliquée sur le support par exemple à un poste d'enduction à la racle, à raison de 400 à 600g d'argile au mètre carré. Le défilement du support au poste d'enduction et sa nature favorablement aérée favorisent la pénétration intime de la masse pâteuse dans sa structure et l'accrochage. En sortie du poste d'enduction, le produit formé est acheminé à travers un tunnel de séchage, pour élimination de l'agent solvant ou dispersant. La température peut être de l'ordre de 40 C dans le cas de chlorure de méthylène. Il est également possible de réaliser le séchage du produit à l'air, à température ambiante. Après séchage, la bande produite peut être coupée à la largeur requise et enroulée autour d'un noyau, puis coupée à la longueur désirée, ou bien elle peut être découpée directement en bandes courtes maintenues à plat. On donnera ci-après un exemple de mise en oeuvre permettant en particulier de bien comprendre le procédé suivant l'invention, en relation avec les figures jointes où : C'est de façon préférée, à partir de la bande 1 qui a été présentée ci-avant et que l'on voit enroulée figure 5 que l'on peut préparer la pièce 3 des figures 3 15 et 4. La bande est donc fine (quelques mm d'épaisseur) et réalisée dans un matériau souple, ce qui fait qu'elle est sans tenue et peut être facilement tirée et déroulée sur le plateau, ou bande transporteuse, 5 de la machine 20 de préparation 7 schématisée figure 1. Cette bande comprend donc un support aéré constitué de fils souples 2 entrelacés (une gaze par exemple à base de coton) incorporant et retenant une charge active 4 ayant une capacité d'absorption de 25 liquide, ici une charge d'argile verte. La charge, et donc la bande sont à l'état sec. Des bouts de fils saillants 6 apparaissent sur le pourtour de la bande. Au-dessus du plateau 5, la machine de préparation 7 comprend une enceinte 9 définissant un volume de 30 propreté limité par des parois 11. A l'intérieur est disposé un dispositif de découpe 13 et un dispositif de pressage 15. Favorablement, comme ici, ces deux dispositifs sont regroupés au sein d'un même outil 17, de sorte qu'ils vont agir ensemble sur la bande 1. L'outil 17 comprend une matrice 19 disposée à 5 l'endroit d'une zone du plateau 5. La matrice 19 comprend une fente 21 bordée intérieurement par une forme en creux, ou gorge, 23. La fente 21 dessine le contour extérieur de la pièce 3 à obtenir. Elle est nettement plus profonde que 10 la gorge. La forme en creux 23 suit ce contour, a priori de façon immédiatement adjacente à la fente 21. En face de cette matrice est disposé un poinçon mobile 25 qui se déplace alternativement de haut en bas 15 et, comme le montre la figure 1 et les flèches verticales qui y sont marquées. Le poinçon 15 comprend un couteau de coupe 27 qui définit un dispositif d'emporte-pièce, avec la fente 21 dans laquelle il pénètre en position basse de coupe. 20 Le poinçon comprend également une forme en relief, bombée, 29 disposée légèrement en retrait par rapport au couteau 27 ; voir figure 1. La forme en relief 29 est complémentaire de la forme en creux ou gorge 23 et présente le même contour 25 qu'elle. La forme en relief 29 est bordée périphériquement, a priori de façon immédiatement adjacente, par le couteau 27. Supposons que la pièce 3 à obtenir soit un masque 30 facial, comme illustré figures 3 et 4. Les contours desdites fentes et forme en creux de la matrice 19 et ceux desdits couteau et forme en relief du poinçon 25 seront alors adaptés au dessin du contour extérieur de ce masque, pour le reproduire ou le suivre, comme on l'a schématisé figure 2 pour le couteau 27 du poinçon, la forme en relief du dispositif de pressage n'ayant pas été illustrée pour ne pas surcharger la figure. Si, comme sur les figures 3, 4, le masque 3 comprend des ouvertures 30a, 30b pour les yeux, on retrouvera un couteau de découpe ayant cette forme côté poinçon 25 et une fente complémentaire côté matrice 19 pour couper cette forme dans la bande 1, de même pour toute autre forme à couper. De préférence chaque ensemble couteau/fente sera doublé intérieurement par les moyens de pressage, tels que l'ensemble forme en relief/forme en creux, qui vont permettre de réaliser la bordure de finition 31 attendue en bordure des découpes de la pièce 3, comme on le voit figures 3 et 4. Comme illustré figure 2, le couteau mobile de coupe 27 présentera donc une forme fermée 27a correspondant au contour extérieur du masque, si un tel masque est à fabriquer à partir de la bande 1. Deux autres contours intérieurs de coupe (non représentés) définiront la découpe à réaliser pour les 25 yeux, 30a, 30b. On adaptera donc la forme des éléments de coupe constitutifs du couteau 27 en fonction de la forme à découper. Concernant les éléments de pressage, on notera 30 qu'ils permettront très favorablement un pressage à chaud de la bande, ou de la pièce 3 découpée. Pour cela, on prévoit que des résistances électriques chauffantes 33 soient disposées à l'endroit de la forme de pressage 29 portées par le poinçon. Les moyens de pressage à chaud, tels donc que 29, permettront favorablement, lors de pressage et du découpage de la bande 1 de la chauffer à environ 60-100 C, et de préférence aux alentours de 80 C, si une bande telle que décrite en début de description est utilisée. Figues 3 et 4, on notera que le masque 3 obtenu présente une bordure de finition adjacente à chaque découpe : 31, 31a et 31b. Sur une face, figure 3, ces bordures sont en creux par rapport au reste de la surface du masque. Sur la face opposée, figure 4, les bordures de finition correspondantes 31', 31a', 31b' sont légèrement bombée et définissent donc la contre-forme des creux de la première face. De préférence, les différentes bordures seront 20 continues et s'étendront donc sur toute la périphérie des découpes. Eventuellement, on pourrait imaginer des bordures tiretées; solution moins favorable, de même que des creux sur les deux faces. 25 A partir des illustrations des figures 1 et 2, le procédé d'obstruction de la pièce 3 sera favorablement le suivant : on déroule la bande 1 sur le plateau 5. Des moyens de traction et de maintien, non représentés, la tiennent sur ce plateau. La partie de bande située entre 30 la matrice 19 et le poinçon 25 est alors coupée à la forme et au(x) contour(s) de la pièce 3 ; et de préférence sensiblement en même temps cette partie de bande est pressée pour réaliser la bordure de finition 31 en bord de la pièce 3. Le chauffage aux environs de 80 C de l'outil de pressage 15 favorise l'obtention d'une bordure nette, compact, et donc un contour propre. Avec le dispositif de coupe 13 décrit, on réalisera donc favorablement la découpe de la pièce 3 par emporte-pièce. La pièce 3 obtenue porte donc, imprimée par la presse, une trace de compression qui constitue la bordure 10 de finition précitée. Pour le conditionnement des pièces 3 obtenues en aval de l'outil 17, on a pu placer un feuillet 35 sous la partie de bande disposée face à cet outil (voir figure 1). Il pourra s'agir d'une feuille plastique 15 s'intercalant entre deux pièces 3 appartenant à une pile de telles pièces. Sur la zone de corps à recouvrir, la pièce 3 sera placée mouillée, de sorte qu'elle épousera naturellement la forme de cette zone, avec la charge active directement 20 à son contact
Pour réaliser une pièce (3) à placer sur la peau d'un patient, on propose: a) de partir d'une bande comprenant des fils (2) et une charge active (4) à vertu thérapeutique ou cosmétique et ayant une capacité d'absorption de liquide, cette charge, qui est liée aux fils et qui est favorablement de l'argile verte, étant alors dans un état sec, b) de couper dans cette bande une forme (3) adaptée à la zone de peau à recouvrir, c) lors de cette coupe, ou postérieurement, de réaliser au bord ou à proximité immédiate du bord de ladite forme une bordure (31) de finition périphérique, par pressage.
1. Procédé d'obtention d'une pièce pour recouvrir une zone d'un corps humain ou animal, ce procédé 5 comprenant des étapes dans lesquelles : a) on part d'une bande (1) comprenant des fils (2) et une charge active (4) à vertu thérapeutique ou cosmétique et ayant une capacité d'absorption de liquide, cette charge, qui est liée aux fils, étant alors dans un 10 état sec, b) on coupe dans cette bande une forme (3) adaptée à la zone de corps à recouvrir, c) et, lors de cette coupe, ou postérieurement, on réalise au bord ou à proximité immédiate du bord de 15 ladite forme une bordure (31) de finition périphérique, par pressage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour obtenir la bordure de finition( 31), on 20 chauffe la forme coupée, vers son dit bord. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que, pour réaliser le pressage, on déplace vers la bande (1) à couper, ou vers 25 la forme (3) déjà coupée, une presse à chaud (15) qui est adaptée pour marquer d'une empreinte la bande, ou la forme, et qui, lorsqu'on la retire, une fois l'empreinte marquée, laisse ladite bordure comme trace sur la bande ou la forme. 30 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsde l'étape a), la bande (1) de laquelle on part a été réalisée avec un support aéré présentant lesdits fils et portant, comme charge active, une charge d'argile sèche adhérant alors au support et/ou, lors de l'étape a), la bande présente périphériquement des bouts de fils saillants (6). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de 10 l'étape b), on coupe la forme (3) par emporte-pièce (13). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - on réalise sensiblement en même temps la coupe 15 de l'étape b) et le pressage de l'étape c), - on crée une zone de coupe (21, 27) autour de la zone de pressage (23, 29) de la bande que l'on coupe, - et on presse dans une gorge (23) , et à partir de l'une de ses faces cette bande que l'on coupe, de sorte 20 que cette face présente, à l'issue du pressage, ladite bordure en creux, la face opposée présentant une trace de bordure en relief (31', 31a', 31b'). 10. Procédé selon la 4, ou 5 ou 6 25 rattachée à cette 4, caractérisé en ce que le support aéré est un tissé ou un non-tissé imprégné intimement par la charge d'argile (4) qui est présente sur les deux faces du support, la charge d'argile étant une argile verte. 30 11. Pièce destinée à recouvrir une zone extérieure d'un corps humain ou animal et obtenue par la mise enoeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 9. Pièce destinée à recouvrir une zone extérieure d'un corps humain ou animal et comprenant une structure support avec des fils (2) retenant une charge active (4) à vertu thérapeutique ou cosmétique ayant une capacité d'absorption de liquide, la pièce présentant une forme (3) découpée adaptée à la zone de corps à recouvrir avec une bordure de finition périphérique (31) marquée en creux sur au moins une face. 10. Pièce selon la 9, caractérisée en ce qu'elle présente une forme de masque facial (3), avec deux découpes intérieures (30a, 30b) pour les yeux, tant le bord extérieur de ce masque que le contour des découpes pour les yeux présentant ladite bordure de finition (31, 31'). 11. Pièce selon l'une quelconque des 9 à 10, caractérisée en ce que la charge active est une charge d'argile verte adhérant à la structure support. 12. Pièce selon l'une des 9 à 11, caractérisée en ce que, chargée d'argile sèche, elle est souple, sans tenue, de sorte que, mouillée, elle épouse naturellement la forme du corps contre lequel elle est posée.
A
A61
A61K,A61L
A61K 9,A61L 15
A61K 9/70,A61L 15/18
FR2893242
A1
USTENSILE EN MELAMINE
20,070,518
La présente invention concerne un produit en mélamine, et plus particulièrement un ustensile en mélamine qui a un motif en relief sur sa surface extérieure Le moulage par injection permet la fabrication rapide et facile des produits. Il est par conséquent fréquemment appliqué dans la fabrication de différents produits domestiques et industriels. La résine mélamine est une matière plastique qui est largement utilisée pour fabriquer des ustensiles par moulage par injection. La plupart des produits classiques réalisés en mélamine ont une surface extérieure sensiblement régulière, et les motifs ou dessins sont habituellement formés sur celle-ci par impression par transfert. Cependant le produit résultant est ordinaire et peu attrayant. Par conséquent, l'objet de la présente invention est de proposer un ustensile en mélamine doté d'un motif en relief sur sa surface extérieure de sorte que l'ustensile en mélamine ait une apparence attrayante. Selon la présente invention, un ustensile en mélamine comprend un récipient réalisé avec une résine mélamine, et un motif en relief formé d'un seul tenant avec le récipient et faisant saillie à partir d'une surface du récipient. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement dans la description détaillée suivante du mode de réalisation préféré en référence aux dessins d'accompagnement, dans lesquels : 2 0 La figure 1 est une vue en perspective du mode de réalisation préféré d'un ustensile en mélamine selon la présente invention ; et La figure 2 est une vue en coupe du mode de réalisation préféré. En référence aux figures 1 et 2, on représente le mode de réalisation préféré d'un ustensile en mélamine selon la présente invention, comprenant un récipient 3 réalisé avec une résine mélamine, et un motif en relief 4 formé d'un seul tenant avec le récipient 3. Le récipient 3 comprend une paroi inférieure circulaire plate 31, une paroi périphérique 32 s'étendant vers le haut et de manière incurvée à partir d'une périphérie extérieure de la paroi inférieure 31 pour définir un espace de réception 35 ayant une ouverture, un rebord inférieur annulaire 33 faisant saillie vers le bas à partir d'une surface inférieure de la paroi inférieure 31, et un rebord supérieur annulaire 34 faisant saillie vers l'extérieur à partir d'une extrémité supérieure de la paroi périphérique 32. Le récipient 3 avec le motif en relief 4 est formé par moulage par compression, en utilisant des moules mâle et femelle de sorte que le motif en relief 4 est d'un seul tenant avec le récipient 3. Le motif en relief 4 comprend quatre dessins de coq angulairement espacés faisant saillie à partir d'une surface extérieure de la paroi périphérique 32 du récipient 3, et une pluralité de dessins en forme de bloc rectangulaire selon un agencement décalé et faisant saillie à partir de la surface extérieure de la paroi périphérique 32 du récipient 3 à proximité du rebord supérieur 34. Cependant, le dessin du motif en relief 4 ne doit pas être limité à celui-ci. En outre, le motif en relief 4 peut être formé sur une surface interne de la paroi périphérique 32, sur une surface supérieure de la paroi inférieure 31 ou sur une surface extérieure des rebords supérieur et/ou inférieur 34, 33. L'emplacement, la forme et la quantité des dessins individuels du motif en relief 4 ne sont pas limités en particulier. La forme de la paroi périphérique 32 n'est pas nécessairement incurvée. La forme et l'emplacement de chacun des rebords supérieur et inférieur 34, 33 peuvent être modifiés, si nécessaire. En outre, les rebords supérieur et inférieur 34, 33 peuvent être omis de la configuration de l'ustensile en mélamine. D'après la description mentionnée précédemment, par le biais de la formation du motif en relief 4 sur la surface extérieure de la paroi périphérique 32 du récipient 3, l'apparence extérieure de l'ustensile en mélamine de la présente invention est plus brillante par rapport aux produits classiques réalisés en mélamine. Le dessin de l'ustensile en mélamine de la présente invention peut être modifié, si nécessaire. Par conséquent, l'ustensile en mélamine de la présente invention est plus attrayant que les produits classiques réalisés en mélamine. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 10 15 20 25
L'ustensile en mélamine comprend un récipient (3) réalisé avec une résine mélamine, et un motif en relief (4) formé d'un seul tenant avec le récipient (3) et faisant saillie à partir d'une surface du récipient (3). Le récipient (3) comprend une paroi inférieure (31) et une paroi périphérique (32) s'étendant vers le haut à partir de la paroi inférieure (31) pour définir un espace de réception (35) doté d'une ouverture. Le motif en relief (4) fait saillie vers l'extérieur à partir de la paroi périphérique (32).
1. Ustensile en mélamine caractérisé en ce qu'il comprend : un récipient (3) réalisé avec une résine mélamine ; et un motif en relief (4) formé d'un seul tenant avec ledit récipient (3) et faisant saillie à partir d'une surface dudit récipient (3). 2. Ustensile en mélamine selon la 1, caractérisé en ce que ledit récipient (3) comprend une paroi inférieure (31), et une paroi périphérique (32) s'étendant vers le haut à partir de ladite paroi inférieure (31) pour définir un espace de réception (35) ayant une ouverture, ledit motif en relief (4) faisant saillie vers l'extérieur à partir de ladite paroi périphérique (32). 3. Ustensile en mélamine selon la 2, caractérisé en ce que ledit motif en relief (4) fait saillie vers l'extérieur à partir d'une surface extérieure de ladite paroi périphérique (32). 4. Ustensile en mélamine selon la 2, caractérisé en ce que ledit récipient (3) comprend en outre un rebord inférieur annulaire (33) faisant saillie vers le bas à partir d'une surface inférieure de ladite paroi inférieure (31). 2 0 5. Ustensile en mélamine selon la 2, caractérisé en ce que ledit récipient (3) comprend en outre un rebord supérieur annulaire (34) faisant saillie vers l'extérieur à partir d'une extrémité supérieure de ladite paroi périphérique (32). 6. Ustensile en mélamine selon la 1, caractérisé en ce que ledit 25 récipient (3) comprend une paroi inférieure (31), et une paroi périphérique (32) s'étendant vers le haut à partir de ladite paroi inférieure (31), ledit motif en relief (4) faisant saillie à partir d'une surface supérieure de ladite paroi inférieure (31).15
A
A47
A47G
A47G 19
A47G 19/12
FR2895807
A1
DISPOSITIF DE DEPOT DE CRISTAUX LIQUIDES POUR AFFICHEUR A CRISTAUX LIQUIDES.
20,070,706
La présente invention décrit un dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides, et plus particulièrement, un dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides, lequel est conçu pour appliquer de l'énergie vibratoire à des cristaux liquides chargés dans un récipient à cristaux liquides, permettant par conséquent aux cristaux liquides d'être déposés par vaporisation. Généralement, un afficheur à cristaux liquides comporte deux substrats couplés afin de s'opposer mutuellement, et une couche de cristaux liquides fionnée entre les deux substrats. Les deux substrats sont collés mutuellement au moyen d'un matériau d'étanchéité de sorte qu'un espace régulier est défini entre les deux substrats. La couche de cristaux liquides, qui est formée entre les deux substrats, sert à commander la quantité de lumière étant transmise Iorsque des molécules de cristaux liquides sont dirigées par des éléments d'entraînement formés sur les substrats respectifs, exécutant par conséquent la fonction d'affichage d'information. Un tel afficheur à cristaux liquides est principalement fabriqué par un procédé d'injection de cristaux liquides et un procédé de dépôt de cristaux liquides. Dans le procédé d'injection de cristaux liquides, deux substrats, qui sont formés, respectivement, avec des éléments d'entraînement et des éléments de filtre coloré, sont collés mutuellement avec une distance régulière entre eux au moyen d'un matériau d'étanchéité présentant un orifice d'injection de cristaux liquides. Après cuisson du matériau d'étanchéité, les substrats collés sont coupés en panneau d'unité. Ensuite, un matériau de cristaux liquides est injecté dans l'espace entre les deux substrats par l'orifice d'injection de cristaux liquides. Afin d'injecter le matériau de cristaux liquides, plus particulièrement, pour injecter la solution de cristaux liquides, dans l'espace entre les deux substrats, premièrement, les substrats collés sont placés dans un réservoir sous vide afin de créer une dépression entre les deux substrats. Ensuite, l'orifice d'injection de cristaux liquides est engagé dans un récipient clans lequel la solution de cristaux liquides est recueillie. Sous une telle condition, lorsque la pression interne du réservoir sous vide est modifiée, passant de la dépression à la pression atmosphérique, la solution de cristaux liquides peut être injectée dans l'espace entre les deux substrats. Après avoir réalisé l'injection de la solution de cristaux liquides telle que décrite ci-dessus, R Bre,ets'2 b000:26061-06I 124-IradTXT doc - 27 novembre ^006. 14 l'orifice d'injection de cristaux liquides est scellé au moyen d'un dispositif d'étanchéité approprié. D'autre part, dans le procédé de dépôt de cristaux liquides, tout d'abord, une quantité appropriée de cristaux liquides est déposée sur l'un quelconque des deux substrats. Ensuite, les deux substrats sont collés mutuellement au moyen d'un maté- riau d'étanchéité. Ci-après, un procédé de fabrication d'un afficheur à cristaux liquides utilisant un processus d'injection de cristaux liquides conventionnel va être décrit en référence aux dessins d'accompagnement. La figure 1 est une vue schématique illustrant un processus d'injection de cristaux liquides conventionnel. Tel qu'illustré dans la figure 1, un récipient à cristaux liquides 102, dans lequel des cristaux liquides 101 sont recueillis, est disposé fixement dans un réservoir sous vide 103. Si une pluralité des panneaux 104, collés mutuellement et présentant chacun un orifice d'injection de cristaux liquides, est placée dans le réservoir sous vide 103, la pression interne du réservoir sous vide 103 est maintenue en dépression, afin de créer une atmosphère de vide entre deux substrats de chaque panneau tout en supprimant l'humidité et les bulles d'air restantes dans le réservoir sous vide 103. Ensuite, après que l'orifice d'injection de cristaux liquides de chaque panneau est immergé dans, ou entre en contact avec, les cristaux liquides 101, l'azote gazeux (N2) est introduit dans le réservoir sous vide 103, afin de modifier la pression interne du réservoir sous vide 103 de l'état de dépression en l'état de pression atmosphérique. Dans le cas présent, étant donné que l'intérieur du réservoir sous vide 103 est à la pression atmosphérique, mais que l'espace entre les deux substtrats de chaque panneau 104 est encore maintenu en état de dépression, les cristaux liquides 101 pourront être injectés dans l'espace entre les deux substrats par l'orifice d'injection de cristaux liquides sur la base de la différence de pression susmentionnée. Une fois que les cristaux liquides 101 sont complètement chargés dans chaque panneau 104, un processus de scellage destiné à sceller l'orifice d'injection de cristaux liquides est réalisé et finalement, tous les panneaux 104 sont lavés, respecti- vement. Le procédé d'injection de cristaux liquides susmentionné, présente cependant comme problème un temps excessivement long, nécessaire pour injecter les cristaux liquides étant donné que l'orifice d'injection de cristaux liquides devrait être immergé dans, ou entrer en contact avec, les cristaux liquides postérieurement à la réalisation du découpage des panneaux d'unité et à la création de l'atmosphère de vide entre les deux substrats de chaque panneau. Par conséquent, le processus R Brevets' 26000',2606 1-06 1 l'_4-nadTXT doc - 27 novembre 2006 - 2114 d'injection de cristaux liquides conventionnel tel que susmentionné souffre d'une détérioration en termes de productivité. En outre, concernant le cas de la fabrication d'un afficheur à cristaux liquides de grande dimension, il existe un risque que les cristaux liquides ne soient pas complètement injectés dans le panneau, ce qui entraîne la fabricalion de produits défectueux. Par conséquent, la présente invention a pour objectif de dévoiler un dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides lequel résout considérablement un ou plusieurs problèmes causés par des limitations et des désa- vantages à l'art antérieur. Un objectif de la présente invention est de délivrer un dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication des afficheurs à cristaux liquides, lequel est conçu afin d'appliquer de l'énergie vibratoire par le biais d'ondes ultrasonores, à des cristaux liquides chargés dans un récipient à cristaux liquides, permettant par conséquent aux cristaux liquides d'être déposés par vaporisation. Des avantages, objets, et fonctions supplémentaires de l'invention seront exposés en partie dans la description ci-dessous et deviendront en partie évidents à l'homme du métier après examen de la présente invention, ou pourront être tirés de la mise en pratique de l'invention. Les objectifs et autres avantages de l'invention peuvent être réalisés et atteints par la structure précisée particulièrement dans la description et dans les revendications de celle-ci, aussi bien que les dessins d'accompagnement. Afin d'atteindre ces objectifs et autres avantages et selon le but de l'invention, tel que contenu et largement décrit ici, un dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides comporte : un récipient à cristaux liquides dans lequel des cristaux liquides sont chargés de sorte qu'une pression soit appliquée aux cristaux liquides lorsque le gaz est introduit dans le récipient à cristaux liquides ; un dispositif d'ouverture et de fermeture pour l'ouverture et la fermeture d'un orifice de vidange de cristaux liquides délivrés zI une extrémité inférieure du récipient à cristaux liquides ; et un dispositif d'alimentation en énergie vibratoire pour délivrer l'énergie vibratoire à l'intérieur du récipient à cristaux liquides. De préférence, le dispositif d'alimentation en énergie vibratoire comporte : - un générateur d'ondes ultrasonores pour générer des ondes ultrasonores; - un convertisseur disposé dans le récipient à cristaux liquides et adapté pour convertir les ondes ultrasonores générées en vibration ; et - au moins un arbre de fixation pour fixer le convertisseur dans le récipient à cristaux liquides. R',Brevers' 26000 2606I-06 1 I24vadTXT dor - 27 novembre 2006 -3,14 Le générateur d'ondes ultrasonores comporte de préférence au moins un commutateur de régulation de fréquence et un commutateur MARCHE/ARRÊT. Les dessins d'accompagnement, qui sont inclus afin de délivrer une meilleure compréhension de l'invention et sont annexés à, et constituent une partie de cette demande, illustrent un ou des modes de réalisation de l'invention et, avec la description, servent à expliquer le principe de l'invention. Sur les dessins : La figure 1 est une vue schématique illustrant un processus d'injection de cristaux liquides conventionnel ; La figure 2 est une vue en coupe illustrant la configuration d'un dispositif de 10 dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides, selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; La figure 3 est une vue en perspective illustrant le concept de base d'un processus de dépôt utilisant le dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides selon le premier mode de réalisation de la présente 15 invention ; La figure 4 est une vue en coupe illustrant la configuration d'un dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné des afficheurs à cristaux liquides selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; La figure 5 est une vue en perspective illustrant la configuration d'un dispositif 20 d'alimentation en énergie vibratoire représenté dans la figure 4 ; et La figure 6 est une vue en perspective illustrant le concept de base d'un processus de dépôt utilisant le dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. 25 Il sera maintenant fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins d'accompagnement. Dans la mesure du possible, des numéraux de références identiques seront utilisés dans tous les dessins pour indiquer des parties similaires ou identiques. 30 La figure 2 est une vue en coupe illustrant la configuration d'un dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Tel qu'illustré dans la figure 2, le dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication des afficheurs à cristaux liquides selon la présente inven-35 tion, comporte un récipient à cristaux liquides cylindrique 202 dans lequel 201 les cristaux liquides sont chargés, et une boîte 203 configurée pour recevoir le récipient à cristaux liquides 202. R `Brevers' 26000 2 6061-061 1 2 4-tradTXT doc . 27 noserobre 2006 - 4 14 Le récipient à cristaux liquides 202 est en polyéthylène, et la boîte 203 en acier inoxydable. Etant donné que le polyéthylène présente une excellente formabilité, suffisante pour obtenir une forme désirée de récipient de façon simplifiée et ne présente également aucune réaction avec les cristaux liquides, il a été par conventionnellement utilisé pour former le récipient à cristaux liquides 202. Cependant, le polyéthylène présente une résistance faible et par conséquent, il tend à être facile-ment déformé par un choc externe. Si le récipient à cristaux liquides est déformé par un choc externe, il peut entraver le dépôt des cristaux liquides dans une position précise. Par conséquent, le récipient à cristaux liquides en polyéthylène doit être introduit dans la boîte en acier inoxydable hautement résistante. Le récipient à cristaux liquides 202 est équipé d'une aiguille verticale 204 laquelle est constituée d'un matériau magnétique. L'aiguille 204 est fixée dans le récipient à cristaux liquides 202 de manière à être verticalement mobile. Spécifiquement, l'aiguilIe 204 prend la forme d'une barre et présente une extrémité inférieure conique configurée afin d'être introduite dans une ouverture perforée dans un logement d'aiguille 205, placé au fond du récipient à cristaux liquides 202. Un membre élastique 208, tel qu'un ressort, est installé autour d'une extrémité supérieure de l'aiguille 204 de sorte qu'il est disposé sur le récipient à cristaux liquides 202. Dans cette configuration, après avoir été déplacée vers le haut, l'aiguille 204 sera capable de redescendre à sa position originale sous l'effet de la force de rétablissement du membre élastique 208, au moyen duquel l'extrémité inférieure conique de l'aiguille 204 peut être déplacée afin d'ouvrir et de fermer l'ouverture du logement d'aiguille 205. À une extrémité inférieure du logement d'aiguille 205 sont couplés une buse 206 et un couvercle de buse 207, lesquels sont formés avec des ouvertures présentant des dimensions prédéterminées pour la vidange des cristaux liquides 201. Le couvercle de buse 207 sert de moyens de couplage pour fixer la buse 206 dans une position fixe. La buse 206 est sélectionnée parmi une variété de buses pré-sentant des ouvertures de vidange de cristaux liquides de différentes dimensions et librement interchangeables pour régler la quantité de cristaux liquides 201 à déposer. Une boîte supérieure 213 est couplée à la partie supérieure du récipient à cristaux liquides 202 et à son tour, un tuyau d'alimentation en gaz 2;12 est relié à la boîte supérieure 213. La boîte supérieure 213, disposée sur la partie supérieure du récipient à cristaux liquides 202, est installée avec une barre magnétique 210 présentant un régulateur d'espace 211. La barre magnétique 210 est en matériau ferromagnétique ou en matériau faiblement ferromagnétique. Une bobine de solénoïde cylindrique 209 est montée autour d'une circonférence externe de la barre magnétique 210. La R \HrevetsV2600006061-06I 124-trad I N I doc - 27 norembre 2006 - 5/14 bobine de solénoïde 209 est reliée à une source d'alimentation (non illustrée dans la figure). Lorsque la bobine de solénoïde est alimentée 209, la barre magnétique 210 produit une force magnétique. Par l'interaction avec la force magnétique, par conséquent, l'aiguille 204 peut être déplacée vers le haut. Ensuite, lorsque l'alimentation de la bobine de solénoïde 209 est coupée, l'aiguille 204 descend à sa position originale sous l'effet de la force de rétablissement du membre élastique 208, ce qui permet par conséquent aux cristaux liquides 201 d'être déposés sur une position désirée. À présent, le fonctionnement du dispositif de dépôt de cristaux liquides sus-mentionné destiné à être utilisé dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides Io selon le premier mode de réalisation de la présente invention va être décrit. Premièrement, lorsqu'une quantité prédéterminée de cristaux liquides 201 est chargée dans le récipient à cristaux liquides 202, de l'azote gazeux est introduit dans le récipient à cristaux liquides 202 par le tuyau d'alimentation en gaz 212. Dans le cas présent, le but de l'alimentation en azote gazeux est de maintenir la 15 pression interne du récipient à cristaux liquides 202 à un niveau régulier. Si une certaine région dans le récipient à cristaux liquides 202, dans lequel aucun cristaux liquides 201 ne sont chargés, est soumise à une variation de pression lors du dépôt des cristaux liquides 201, le dépôt d'une quantité irrégulière de cristaux liquides 201 peut être occasionné. Par conséquent, la pression interne du récipient à cristaux 20 liquides 202 doit être maintenue à un niveau régulier. Ensuite, lorsque la bobine de solénoïde 209 est alimentée, l'aiguille 204, constituée d'un matériau magnétique, est déplacée vers le haut sous l'effet de la force magnétique produite par la barre magnétique 210. Ceci se produit étant donné que l'aiguille 204 est fixée dans le récipient à cristaux liquides 202 de manière à être 25 mobile verticalement. Par conséquent, l'ouverture du logement d'aiguille 205, qui était obturée par l'extrémité de l'aiguille 204, est ouverte, et par conséquent les cristaux liquides 201 peuvent être déposés par les ouvertures de la buse 206 et du couvercle de buse 207. D'autre part, si l'alimentation de la bobine de solénoïde 209 est coupée, 30 l'aiguille 204 redescend grâce à une force d'attraction exercée par le membre élastique 208 qui est fixé entre l'extrémité supérieure de l'aiguille 204 et le récipient à cristaux liquides 202, afin d'obturer l'ouverture du logement d'aiguille 205. La figure 3 est une vue perspective illustrant le concept de base du processus de dépôt utilisant le dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrica- 35 tion des afficheurs à cristaux liquides selon le premier mode de réalisation de la pré-sente invention. Par convention, les cristaux liquides 201 sont déposés sous la forme de goutte-lettes, sur un substrat 302. R Brevets. 26000'.26061-061 I24-n dTXT.doc - 27 novembre 2006 - 6,14 Le substrat 302 est disposé pour se déplacer dans les directions de l'axe des abscisses (X) et de l'axe des ordonnées (Y) à un vitesse préréglée, et le dispositif de dépôt, indiqué par le numéro de référence 301, est disposé afin de laisser déposer les cristaux liquides 201 selon un intervalle de temps prédéfini. Par conséquent, les gouttelettes de cristaux liquides 201 a sont déposées sur le substrat 302 de sorte qu'elles sont disposées à une distance régulière. Naturellement, cela suppose que le substrat 302 présente une position fixe et que seul le dispositif de dépôt 301 est déplacé sur les directions d'axe des abscisses (X) et d'axe des ordonnées (Y) pour permettre aux cristaux liquides 201 d'être dépo- sés à une distance régulière. Cependant, dans ce cas, un risque existe, étant donné que les gouttelettes de cristaux liquides 201 a peuvent être soumises à des secousses causées par les mouvements du dispositif de dépôt 301 et ceci peut engendrer des erreurs dans la position de dépôt et dans la quantité de dépôt des gouttelettes de cristaux liquides 20la. Par conséquent, il est préférable que le dispositif de dépôt 301 soit maintenu à une position fixe et que le substrat 302 soit déplacé. Cependant, dans le dispositif de dépôt de cristaux liquides susmentionné à utiliser dans la fabrication des afficheurs à cristaux liquides selon le premier mode de réalisation de la présente invention, étant donné que les cristaux liquides 201 sont déposés, sous la forme de gouttelettes, sur le substrat 302, le substrat 302 peut conte- nir des taches indésirables selon la quantité, la position, et la dimension des goutte-lettes de cristaux liquides 201a. En outre, bien que les gouttelettes de cristaux liquides déposées 201a soient propagées et mutuellement unies par une pression appliquée lors d'un processus ultérieur de collage de substrat, les gouttelettes de cristaux liquides 20l a sont limitées en terme de propagation. Par conséquent, des vides sont produits inévitablement dans des parties de surface de contour entre les gouttelettes de cristaux liquides 201 et des parties d'angle du substrat 302. C'est un fait connu, les vides sont un facteur de génération de taches sur un écran. Pour résoudre le problème susmentionné décrit dans le premier mode de réalisation de la présente invention, les inventeurs de la présente invention proposent également que de l'énergie vibratoire soit appliquée à l'intérieur du récipient à cristaux liquides pour permettre aux cristaux liquides d'être déposés par pulvérisation. À présent, un dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention va être décrit plus en détail. La figure 4 est une vue en coupe illustrant la configuration du dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. R Brevets`26000Q6061-061124-IradTXT do< - 27 novembre 2006 - 7.14 Tel que montré sur la figure 4, le dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention comporte un récipient à cristaux liquides cylindrique 402 dans lequel des cristaux liquides 401 sont chargés, et une boîte 403, configurée pour recevoir le récipient à cristaux liquides 402. Le récipient à cristaux liquides 402 est en polyéthylène, et la boîte 403 en acier inoxydable. Etant donné que le polyéthylène présente une excellente formabilité suffisante pour former une forme désirée de récipient de façon simplifiée et ne pré-sente également aucune réaction avec les cristaux liquides, le polyéthylène a été par conventionnellement utilisé pour former le récipient à cristaux liquides 402. Cependant, le polyéthylène présente une résistance faible et par conséquent, tend à être facilement déformé par un choc externe. Si le récipient à cristaux liquides est déformé par un choc externe, il peut entraver le dépôt des cristaux liquides à une position précise. Par conséquent, le récipient à cristaux liquides en polyéthylène doit être introduit dans la boîte en acier inoxydable hautement résistante. Le récipient à cristaux liquides 402 est équipé d'une aiguille verticale 404 laquelle est constituée d'un matériau magnétique. L'aiguille 404 est fixée dans le récipient à cristaux liquides 402 de manière à être verticalement mobile. Spécifiquement, l'aiguille 404 prend la forme d'une barre et présente une extrémité inférieure conique configurée afin d'être introduite dans une ouverture perforée dans un logement d'aiguille 405 placé au fond du récipient à cristaux liquides 402. Un membre élastique 408, tel qu'un ressort, est installé autour d'une extrémité supérieure de l'aiguille 404 de sorte qu'il est disposé sur le récipient à cristaux liquides 402. Dans cette configuration, l'aiguille 404 peut être acheminée vers le bas dans sa position originale sous l'effet de la force de rétablissement du membre élastique 208, au moyen duquel l'extrémité inférieure conique de l'aiguille 404 peut être déplacée afin d'ouvrir et de fermer l'ouverture du logement d'aiguille 405. À une extrémité inférieure du logement d'aiguille 405 sont couplés une buse 406 et un couvercle de buse 407, qui sont formés avec des ouverture:; présentant des dimensions prédéterminées pour la vidange des cristaux liquides 401. Le couvercle de buse 407 sert de moyens de couplage pour fixer la buse 406 dans une position fixe. La buse 406 est sélectionnée parmi une variété de buses pré-sentant des ouvertures de vidange de cristaux liquides de différentes dimensions et librement interchangeables pour régler la quantité de cristaux liquides 401 à déposer. Une boîte supérieure 430 est couplée à la partie supérieure du récipient à cristaux liquides 402 et à son tour, un tuyau d'alimentation en gaz 412 est relié à la boîte supérieure 430. R \BrevetsV26000,.2606 1-061 1 24-1radlXT doc - 27 novembre 2006 - 8,14 La boîte supérieure 430, disposée dans la partie supérieure du récipient à cristaux liquides 402, est munie d'une barre magnétique 410 présentant un régulateur d'espace 411. La barre magnétique 410 est en matériau ferromagnétique ou en matériau faiblement ferromagnétique. Une bobine de solénoïde cylindrique 409 est montée autour d'une circonférence externe de la barre magnétique 410. La bobine de solénoïde 409 est reliée à une source d'alimentation (non illustrée dans la figure). Lorsque la bobine de solénoïde est alimentée 409, la barre magnétique 410 produit une force magnétique. Par l'interaction avec la force magnétique, par conséquent, l'aiguille 404 est déplacée vers le haut. Ensuite, lorsque l'alimentation de la bobine de solénoïde 409 est coupée, l'aiguille 404 descend à sa position originale sous l'effet de la force de rétablissement du membre élastique 408, ce qui permet par conséquent aux cristaux liquides 401 d'être déposés sur une position désirée. Dans le présent mode de réalisation, un dispositif d'alimentation en énergie vibratoire 413 à 416 est en outre délivré pour appliquer l'énergie vibratoire aux cristaux liquides 401 chargés dans le récipient à cristaux liquides 204. La figure 5 est une vue en perspective illustrant la configuration du dispositif d'alimentation en énergie vibratoire représenté dans la figure 4. Tel qu'illustré sur la figure 5, le dispositif d'alimentation en énergie vibratoire comporte un générateur d'ondes ultrasonores 416 pour générer des ondes ultra- sonores, un convertisseur 414 installé dans le récipient à cristaux Iiquides 402 et adapté pour exécuter des mouvements vibratoires, des circuits d'acheminement de signaux 415 pour transmettre les ondes ultrasonores produites par le générateur d'ondes ultrasonores 416 au convertisseur 414, et des arbres de fixation 413 pour fixer le convertisseur 414 dans le récipient à cristaux liquides 402 d'une manière autorisant des mouvements vibratoires. Le convertisseur 414 prend la forme d'un disque mince en métal et est adapté pour produire de l'énergie vibratoire sur la base de l'amplitude des ondes ultra-sonores transmises par les circuits d'acheminement de signaux 415. Le convertisseur 414 est formé centralement avec une ouverture 501 de sorte que l'aiguille 404 placée dans le récipient à cristaux liquides 402 entre en contact avec l'ouverture 501. Le générateur d'ondes ultrasonores 416 présente une pluralité de commutateurs de régulation de fréquence 502 capables de régler l'amplitude des ondes ultrasonores et un commutateur 503 capable de commander des états de MARCHE/ARRÊT du générateur d'ondes ultrasonores 416. Le dispositif de dépôt de cristaux liquides susmentionné selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention peut effectuer différentes opérations de dépôt de cristaux liquides selon que le commutateur 503 du générateur d'ondes ultra-sonores 416 est sous tension ou hors tension. R rBrevets.26000 26001001 1 24-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 9/14 Par exemple, lorsque le commutateur 503 est sous tension (MARCHE), des ondes ultrasonores sont appliquées au convertisseur 414, pour permettre au convertisseur 414 de produire de l'énergie vibratoire. Par conséquent, les cristaux liquides 401 présentent des mouvements ondulatoires au delà d'une amplitude d'onde critique. Spécifiquement, si les cristaux liquides 401 sont soumis à une vibration verticale, une onde stationnaire est produite sur la surface horizontale des cristaux liquides 401. Par conséquent, si l'amplitude d'onde critique de l'onde stationnaire produite dans les cristaux liquides 401 dépasse la limite de stabilité, la forme de l'onde est déformée dans sa partie d'extrémité en raison de l'amplitude d'onde excessive, ce qui entraîne par conséquent la séparation de particules fines avec une dimension régulière et leur dépôt par pulvérisation. Cependant, lorsque le commutateur 503 est hors tension (ARRÊT), aucune onde ultrasonore n'est appliquée et par conséquent, les cristaux liquides 401 sont déposés sous la forme de gouttelettes. Ci-dessous, le fonctionnement du dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention va être décrit en détail. Premièrement, lorsqu'une quantité prédéterminée de cristauxliquides 401 est chargée dans le récipient à cristaux liquides 402, l'azote gazeux est introduit dans le récipient à cristaux liquides 402 par le tuyau d'alimentation en gaz 412. Dans le cas présent, le but de l'alimentation en azote gazeux est de maintenir la pression interne du récipient à cristaux liquides 402 à un niveau régulier, afin d'empêcher qu'une quantité irrégulière de cristaux liquides 201 soit déposée lorsqu'une certaine région dans le récipient à cristaux liquides 402, dans laquelle aucun cristaux liquides 401 n'est chargé, est soumise à une variation de pression pendant le dépôt des cristaux liquides 401. Le générateur d'ondes ultrasonores 416 applique des ondes ultrasonores au convertisseur 414 par des circuits d'acheminement de signaux 415. Spécifiquement, le commutateur 503 délivré au générateur d'ondes ultra-30 sonores 416 est mis sous tension (MARCHE), et des ondes ultrasonores présentant une amplitude régulière sont appliquées en continu aux circuits d'acheminement de signaux 415 par l'action des commutateurs de régulation de fréquence 502. Les circuits d'acheminement de signaux 415 entrent en contact avec les arbres de fixation 413 délivrés dans le récipient à cristaux liquides 402 et appliquent l'onde 35 ultrasonore au convertisseur 414. Après réception des ondes ultrasonores des circuits d'acheminement de signaux 415, le convertisseur 414 produit par conséquent une vibration corres- R ',BrevetsV26000A26061-061124-tradTXT doc - 27 novembre 2006 -10, 14 pondant à l'amplitude des ondes ultrasonores, afin d'appliquer une énergie vibratoire aux cristaux liquides 401. Ensuite, lorsque la bobine de solénoïde 409 est mise sous tension, la barre magnétique 410 produit une force magnétique, ce qui permet par conséquent à l'aiguille 404, laquelle est constituée d'un matériau magnétique, d'être déplacée vers le haut sous l'effet de la force magnétique produite. Par conséquent, l'ouverture du logement d'aiguille 405, laquelle entre en contact avec l'extrémité de l'aiguille 404, est ouverte, les cristaux liquides 401 peuvent ainsi être déposés vers l'extérieur par la buse 406 et le couvercle de buse 407. D'autre part, si l'alimentation de la bobine de solénoïde 409 est coupée, l'aiguille 404 descend par l'effet d'une force d'attraction du membre élastique 408 fixé entre l'extrémité supérieure de l'aiguille 404 et le récipient à cristaux liquides 402, afin d'obturer l'ouverture du logement d'aiguille 405. La quantité de cristaux liquides 401 à déposer, peut être modifiée selon la dimension de l'ouverture formée dans la buse 406, une pression appliquée aux cristaux liquides 401, et l'amplitude de la vibration du convertisseur 414 correspondant à l'amplitude des ondes ultrasonores. Un temps nécessaire à l'ouverture de l'ouverture du logement d'aiguille 405 par l'intermédiaire du mouvement ascendant de l'aiguille 404 est déterminé par une distance x entre l'aiguille 404 et la barre magnétique 410 et par une tension du ressort 408 délivrée à l'aiguille 404. La force magnétique de la barre magnétique 410 peut être réglée selon le nombre d'enroulements de la bobine de solénoïde 409 délivrés autour de la barre magnétique 410, ou selon l'amplitude de la puissance appliquée à la bobine de solénoïde 409. La distance x entre l'aiguille 404 et la barre magnétique 410 peut être réglée par le régulateur d'espace 411. La figure 6 est une vue en perspective illustrant le concept de base du processus de dépôt utilisant le dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. Tel qu'illustré dans la figure 6, les cristaux liquides 401 sont déposés par pulvérisation sur un substrat 602 en étant soumis à des vibrations utilisant des ondes ultrasonores. Par conséquent, les cristaux liquides 401 peuvent être déposés sous la forme de particules fines sur une grande surface du substrat 602. Le substrat 602 est déplacé dans les directions de l'axe des abscisses (X) et de l'axe des ordonnées (Y) avec une vitesse prédéfinie et le dispositif de dépôt, indiqué par le numéro de référence 601, dépose les cristaux liquides 401 selon un intervalle R_A Brevets \26000'.2606 1-06 1 1 24-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - II/14 de temps prédéfini. Par conséquent, les particules de cristaux liquides 401a sont déposées par pulvérisation sur le substrat 602 de sorte qu'elles sont réparties sur une grande surface du substrat 602. Naturellement, cela suppose que le substrat 602 présente une position fixe et que seul le dispositif de dépôt 601 est déplacé des la directions de l'axe des abscisses (X) et de l'axe des ordonnées (Y) pour permettre aux cristaux liquides 401 d'être pulvérisés selon une distance régulière. Cependant, dans ce cas, la gamine d'injection des particules de cristaux liquides 401 a peut être modifiée sous l'effet des mouvements du dispositif de dépôt 601. Ceci entraîne des erreurs dans la position de dépôt et dans la quantité de dépôt des parti-cules de cristaux liquides 401a et par conséquent, il est préférable que le dispositif de dépôt 601 soit maintenu dans une position fixe et que le substrat 602 soit déplacé. Tel que mis en évidence dans la description ci-dessus, un dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides selon la présente invention présente les effets suivants. Le dispositif de dépôt de cristaux liquides destiné à des afficheurs à cristaux liquides est équipé d'un dispositif d'alimentation en énergie vibratoire, pour appliquer l'énergie vibratoire à des cristaux liquides chargés dans un récipient à cristaux liquides. ce qui permet par conséquent aux cristaux liquides d'être déposés par pulvé- risation. Par conséquent, selon la présente invention, les cristaux liquides peuvent être pulvérisés, sous la forme de particules fines, sur un substrat sur une grande surface du substrat. Ceci permet d'empêcher la production de taches indésirables sur le substrat. En outre, y compris dans le cas où une pression est appliquée aux cristaux liquides lors d'un collage du substrat, il n'y a aucun risque de produire des taches indésirables sur le substrat étant donné que les particules de cristaux liquides sont réparties sur une grande surface du substrat. Il sera apparent à l'homme du métier qu'une multitude de modifications et de variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de l'étendue des inventions. Par conséquent, il est intentionnel que la présente invention couvre les modifications et les variations de cette invention à condition qu'elles relèvent de l'étendue des revendications jointes et de leurs équivalents. RBrevets' 26000`26061-061124-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 12/14
Le dispositif de dépôt de cristaux liquides comporte un récipient à cristaux liquides (402) dans lequel des cristaux liquides sont chargés de sorte qu'une pression est appliquée aux cristaux liquides lorsque du gaz est introduit dans le récipient, un dispositif d'ouverture et de fermeture (404) pour l'ouverture et la fermeture d'un orifice de vidange de cristaux liquides (406) délivré à une extrémité inférieure du récipient à cristaux liquides, et un dispositif d'alimentation en énergie vibratoire (416) pour délivrer de l'énergie vibratoire à l'intérieur du récipient à cristaux liquides.Dispositif de dépôt de cristaux liquides utilisé dans la fabrication des afficheurs à cristaux liquides, lequel est conçu afin d'appliquer de l'énergie vibratoire par le biais d'ondes ultrasonores à des cristaux liquides, permettant par conséquent aux cristaux liquides d'être déposés par vaporisation.
1. Dispositif de dépôt de cristaux liquides à utiliser dans la fabrication d'afficheurs à cristaux liquides comportant : - un récipient à cristaux liquides (202 ; 402) dans lequel les cristaux liquides sont chargés de sorte qu'une pression est appliquée aux cristaux liquides lorsque du gaz est introduit dans le récipient à cristaux liquides ; - un dispositif d'ouverture et de fermeture (204 ; 404) pour l'ouverture et la fermeture d'un orifice de vidange de cristaux liquides (206 ; 406) délivré à une extrémité inférieure du récipient à cristaux liquides (202 ; 402) ; et -un dispositif d'alimentation en énergie vibratoire (413 - 416) pour fournir l'énergie vibratoire à l'intérieur du récipient à cristaux liquides (202 ; 402) . 2. Dispositif de dépôt de cristaux liquides selon la 1, dans lequel le dispositif d'alimentation en énergie vibratoire (413 - 416) comporte : - un générateur d'ondes ultrasonores (416) pour générer des ondes ultra- sonores; - un convertisseur (414) disposé dans le récipient à cristaux liquides (202 ; 402) et adapté pour convertir les ondes ultrasonores générées en vibration :, et - au moins un arbre de fixation pour fixer le convertisseur (414) dans le récipient à cristaux liquides. 3. Dispositif de dépôt de cristaux liquides selon la 2, dans lequel le générateur d'ondes ultrasonores comporte au moins un commutateur de 25 régulation de fréquence et un commutateur MARCHE/ARRÊT. R\Brevets\'6000\26061-06112_4-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 13'14
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/1341
FR2895290
A1
DISPOSITIF DE PERCAGE
20,070,629
La présente invention a pour objet un dispositif de perçage comprenant une perceuse présentant une broche de perçage entraînable, montée en rotation dans un boîtier de broche, un mandrin de perçage raccordé à l'extrémité de broche et comprenant un corps de mandrin coaxial et solidaire en rotation de la broche de perçage, des mors de serrage qui peuvent être déplacés par rapport au corps de mandrin par une douille de serrage pouvant tourner par rapport au corps de mandrin, ainsi qu'entre le boîtier de broche et la douille de serrage, un dispositif d'accouplement qui relie la douille de serrage au boîtier de broche avec verrouillage par friction selon la direction périphérique. Par le document EP 0 716 896 Al, on connaît un dispositif de perçage de ce genre dans lequel au dispositif d'accouplement est associé un indicateur de position qui commande un dispositif de commutation provoquant ou coupant l'entraînement de la broche de perçage, de manière que l'entraînement de la broche est coupé quand le dispositif d'accouplement passe de l'état désaccouplé à l'état accouplé, de sorte qu'il n'y a aucun risque pour l'utilisateur s'il se produit une faute de manoeuvre lors de l'actionnement du dispositif d'accouplement, pendant que la broche tourne. On doit remarquer de plus que, du fait de la présence du dispositif d'accouplement, une action directe sur la douille de serrage n'est plus nécessaire pour actionner le mandrin de perçage quand on change l'outil de perçage. L'invention a pour objectif de donner au dispositif de perçage du genre indiqué une configuration faisant qu'en utilisant la présence du dispositif d'accouplement on obtient un niveau de sécurité augmenté. Cet objectif est atteint par l'invention avec un dispositif de perçage du genre indiqué en prévoyant qu'une douille de protection sécurisée contre la rotation, recouvre la douille de serrage et que, pour faire entrer le courant d'air de refroidissement de la perceuse dans le volume entouré par la douille de protection, une ouverture de sortie est prévue dans le boîtier de broche. Dans ce dispositif de perçage, les pièces du dispositif entraînées en rotation par l'entraînement de broche sont recouvertes par la douille de protection, de sorte que l'outil de perçage est la seule pièce tournante qui dépasse le dispositif de perçage, le mandrin de perçage étant encapsulé et ne pouvant donc ni blesser l'utilisateur ni porter atteinte à la pièce en usinage, si par exemple, lors du perçage, un contact direct a lieu entre la pièce et le dispositif de perçage. En tout cas il faut tenir compte du fait que l'encapsulage du mandrin de perçage ne permet pas aux déchets et à la poussière de perçage d'être évacués comme usuellement vers l'extérieur par la force centrifuge, et donc de prévenir une souillure du mandrin de perçage. Pour éliminer ce problème, l'invention propose d'utiliser le courant d'air existant toujours dans la perceuse pour s'opposer à la pénétration de la poussière de perçage, le courant d'air de refroidissement provenant du boîtier de broche pénétrant dans le volume entouré par la douille de protection, en créant un courant s'opposant à la direction usuelle de déplacement de la poussière de perçage. Pour utiliser le plus effectivement possible le courant d'air, il est prévu dans le cadre de l'invention que l'ouverture de sortie est placée à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de protection, et donc que le courant d'air de refroidissement peut pénétrer directement dans la douille de protection et que ce n'est pas avec une faible efficacité seulement que le courant d'air de refroidissement, sortant des ouvertures latérales d'aération du boîtier de broche, va être injecté radialement de l'extérieur dans la douille de protection. Est alors particulièrement avantageux le fait que le courant d'air, introduit dans la douille de protection entre cette douille et la douille de serrage, est dirigé axialement vers l'avant en direction des mors de serrage. Avec cette forme de réalisation, sont diminués de manière particulièrement effective les effets qui se produisent quand la poussière de perçage sortant du mandrin de perçage présentant les dispositions usuelles, vient rencontrer la douille de protection à la manière d'un obstacle, car le courant d'air chasse à nouveau la poussière de perçage sortant de la fente existant entre la douille de serrage et la douille de protection. On obtient un déplacement particulièrement effectif de la poussière de perçage sortant de la douille de serrage pour pénétrer dans l'espace compris entre cette douille et la douille de protection, en prévoyant dans cette dernière des ouvertures radiales de dépoussiérage. En alternative, il est également possible de placer l'ouverture de sortie à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de serrage et d'envoyer le courant d'air à l'intérieur de cette douille, axialement vers l'avant en direction des mors de serrage. Dans cette forme de réalisation, il y a opposition à une pénétration multipliée de la poussière de perçage dans le mandrin de perçage entouré par la douille de perçage, ce qui évite notamment le rassemblement de cette poussière à l'intérieur du mandrin de perçage. Ainsi, on s'oppose indirectement et préventivement au rassemblement de la poussière de perçage entre la douille de protection et la douille de serrage. Pour obtenir un guidage le plus ciblé possible du courant d'air à l'intérieur du mandrin de perçage, dans les composants formant le mandrin de perçage est réalisé au moins un canal de conduite d'air servant notamment à ponter l'étendue axiale du mandrin de perçage, pour relier entre eux les espaces creux du mandrin de perçage situés axialement derrière et devant. En particulier, avec un mandrin de perçage à réglage comprenant une douille de serrage constituée par un cône de serrage et un support de mors ainsi qu'un entraîneur guidant radialement les mors de serrage et engagé par un filetage d'entraînement dans un filetage interne central du corps de mandrin, en créant une configuration selon laquelle un canal de conduite d'air est réalisé dans l'entraîneur, on peut obtenir de manière simple l'amenée du courant d'air le long de l'axe central du mandrin de perçage jusqu'au point de serrage de l'outil, et donc également à proximité de l'endroit où se produit la poussière de perçage. Pour cela il est avantageux que le canal de conduite d'air traverse l'entraîneur sur toute la longueur axiale de celui-ci. En complément, il est possible que le canal de conduite d'air présente dans l'entraîneur au moins une branche dirigée radialement, pour non seulement s'opposer à la pénétration de la poussière de perçage mais également assurer son élimination du mandrin de perçage. Des pertes dans l'écoulement radial sont évitées en réalisant une structure d'étanchéité sur l'extrémité située axialement en avant entre la douille de protection et la douille de serrage. En particulier, si dans un mandrin de perçage à réglage comprenant une douille de serrage constituée par un cône de serrage et un support de mors, est prévu un canal de conduite d'air de ce genre, il est avantageux que ce canal traverse le support de mors en direction des mors de serrage. Il s'est de plus révélé avantageux de prévoir dans la douille de protection une ouverture radiale de sortie permettant à la poussière de perçage de sortir du volume intermédiaire compris entre la douille de serrage et la douille de protection. L'invention va être décrite en détail sous la forme d'exemples de réalisation représentés par le dessin annexé : la figure 1 représente l'extrémité située axialement en avant d'un dispositif de perçage selon l'invention, avec coupe longitudinale à gauche et vue latérale à droite ; la figure 2 est une représentation analogue à celle de la figure 1 d'une forme de réalisation comportant une amenée centrale du courant d'air de refroidissement ; la figure 3 représente une variante de la forme de réalisation de la figure 2, avec fermeture du canal d'écoulement entre la douille de protection et la douille de serrage ; la figure 4 est une représentation analogue à celle de la figure 1, d'une autre forme de réalisation ; la figure 5 est une représentation analogue à celle de la figure 1, d'une autre forme de réalisation. L'objet de l'invention est un dispositif de perçage constitué d'une perceuse 1 dont est seulement représentée l'extrémité avant du boîtier de broche en rapport avec l'exposé de l'invention et dans lequel est montée une broche de perçage 3. De plus, le dispositif de perçage comprend un mandrin de perçage 4, avec un corps de mandrin 5 raccordé à l'extrémité de la broche ainsi que des mors de serrage 6 qui peuvent se déplacer par rapport au corps de mandrin 5 par l'intermédiaire d'une douille de serrage 7 qui peut tourner par rapport au corps de mandrin 5. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, le mandrin de perçage 4 est un mandrin à réglage et dans lequel la douille de serrage 7 est constituée par un cône de serrage 8 et un support de mors 9, le cône de serrage 8 présentant sur sa face interne des logements de guidage 10 dans lesquels se déplacent les mors de serrage 6. De plus, ceux-ci sont guidés radialement dans des rainures d'un entraîneur 11 qui, par son filetage d'entraîneur 12, est engagé dans un filetage interne 14 du corps de mandrin 5, coaxial à l'axe de mandrin 13. Il en résulte qu'une ouverture ou une fermeture du mandrin de perçage 4 est obtenue par rotation de la douille de serrage 7 par rapport au corps de mandrin 5, les mors de serrage 6 étant entraînés par les logements de guidage 10 et se déplaçant axialement du fait de la coopération du filetage d'entraîneur 12 et du filetage interne 14. Une autre particularité du dispositif de perçage est un dispositif d'accoupleur 15 prévu entre le boîtier de broche 2 et la douille de serrage 7, et qui relie à l'état d'accouplement la douille de serrage 7 au boîtier de broche 2 par verrouillage à force en direction périphérique, de sorte qu'avec un entraînement motorisé de la broche de perçage 3, la douille de serrage 7 est sécurisée contre une rotation et qu'ainsi le mandrin de perçage 7 peut être ouvert ou fermé. En ce qui concerne le mode de fonctionnement d'un dispositif d'accouplement 15 de ce genre, on peut se reporter au document EP 0 716 896 Al ou au document non publié DE 2005 021 629 en précisant que pour la présente invention est seulement significatif le fait qu'une manoeuvre du mandrin de perçage 4 peut s'effectuer sans que l'utilisateur ait à saisir la douille de serrage 7. Cela offre la possibilité d'encapsuler la douille de serrage 7 dans une douille de protection 16, la recouvrant radialement vers l'extérieur, ce qui, par accouplement de cette douille avec le boîtier de broche 2, met de manière simple la douille de protection 6 à l'abri d'une rotation. Pour s'opposer à une souillure possible, en fonctionnement de perçage, de l'espace enfermé dans la douille de protection 16, le courant d'air de refroidissement produit par la perceuse 1 et qui, à travers un orifice de sortie 17 situé dans le boîtier de broche 2, passe du boîtier de broche 2 dans la douille de protection 16, l'ouverture de sortie 17 étant placée à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de protection 16 (figure 1). On peut voir de plus que le courant d'air (symbolisé par les flèches) passe entre la douille de protection 16 et la douille de serrage 7, axialement vers l'avant en direction des mors de serrage 6, de sorte que ce courant d'air élimine la poussière de perçage pénétrant dans cet espace intermédiaire. La figure 1 montre de plus que dans la douille de serrage 7, à savoir dans le cône de serrage 8, se trouve au moins une ouverture radiale de dépoussiérage 18. Cette ouverture 18 assure d'une part sous l'action de la force centrifuge le transport de la poussière de perçage l'amenant radialement vers l'extérieur dans l'espace intermédiaire entre la douille de protection 16 et la douille de serrage 7, et de là cette poussière peut être par le courant d'air transportée à nouveau vers l'avant et vers l'extérieur. D'autre part, le courant d'air peut pénétrer à travers ces ouvertures radiales de dépoussiérage 18 également à l'intérieur de la douille de serrage 7, et la vider par soufflage. Les figures 2, 3 et 5 montrent des formes de réalisation dans lesquelles, en complément de la forme de réalisation représentée à la figure 5, une ouverture radiale de sortie 20 est réalisée dans la douille de protection 16. Cette ouverture permet la sortie directe du courant d'air de la douille de protection 16, en entraînant la poussière de perçage. La figure 2 montre de plus une forme de réalisation dans laquelle le canal de conduite d'air 19 est réalisé dans l'entraîneur 11 en étant alimenté par l'ouverture de sortie 17 déjà prévue dans le boîtier de broche 2 pour le passage de la broche de perçage 3. Celle-ci peut elle- même être également munie d'un canal de broche pour le courant d'air. Cette forme de réalisation utilise en premier lieu la pression maximale produite par le courant d'air pour s'opposer à l'entrée de la poussière de perçage dans l'axe central du mandrin de perçage 4, le canal de conduite d'air 19 traversant l'entraîneur 11 sur toute la longueur axiale de celui-ci. En alternative ou en complément, il est également possible selon la figure 3 que le canal de conduite d'air 19 présente dans l'entraîneur 11 au moins une branche 21 dirigée radialement, pour éliminer latéralement et donc parallèlement à l'effet de la force centrifuge la poussière de perçage introduite à travers l'ouverture radiale de sortie 20 et l'ouverture de dépoussiérage 18. La figure 3 montre de plus qu'à l'extrémité située axialement en avant, est réalisée entre la douille de protection 16 et la douille de serrage 7, une structure d'étanchéité 22, à savoir un collet annulaire engagé dans une rainure annulaire, ce collet et cette rainure pouvant être associés à l'un ou à l'autre des composants qui sont la douille de protection 16 et la douille de serrage 7. Cette étanchéité bloque un écoulement axial dirigé vers l'avant, et empêche ainsi un affaiblissement du courant d'air sortant radialement de la douille de protection 16. En fait, la poussière de perçage peut, sous l'effet de la structure d'étanchéité, se rassembler entre la douille de protection 16 et la douille de serrage 7, mais l'effet d'aspiration du courant d'air, en particulier quand en fonctionnement au-dessus de la tête, la force centrifuge apporte son assistance, garantit un nettoyage renouvelé également de cette zone. La figure 4 présente une forme de réalisation dans laquelle l'ouverture de sortie 17 se trouve à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de serrage 7, et le courant d'air est guidé à l'intérieur de la douille de serrage 7 axialement vers l'avant en direction des mors de serrage 6, de sorte que dans cette forme de réalisation il est fait opposition de manière essentiellement préventive à une souillure de l'espace intermédiaire entre la douille de protection 16 et la douille de serrage 7. Pour pouvoir conduire le courant d'air provenant du boîtier de broche 2 effectivement axialement vers l'avant en direction du mandrin de perçage, un canal de conduite d'air 19 est réalisé dans les composants formant le mandrin de perçage 4, notamment dans le support de mors 9. La figure 5 présente une forme de réalisation dans laquelle, en complément de la forme de réalisation de la figure 4, il est prévu dans la douille de protection 16 une ouverture radiale de sortie 20 permettant au courant d'air de sortir directement de la douille de protection 6 en entraînant la poussière de perçage
La présente invention a pour objet un dispositif de perçage comprenant une perceuse (1) présentant une broche de perçage (3) entraînable, montée en rotation dans un boîtier de broche (2), un mandrin de perçage (4) raccordé à l'extrémité de broche et comprenant un corps de mandrin (5) coaxial et solidaire en rotation de la broche de perçage (3) ainsi que des mors de serrage (6). Ces mors (6) peuvent être déplacés par rapport au corps de mandrin (5) par une douille de serrage (7) pouvant tourner par rapport au corps de mandrin (5). Le dispositif de perçage possède entre le boîtier de broche (2) et la douille de serrage (7), un dispositif d'accouplement (15) qui relie la douille de serrage (7) au boîtier de broche (2) avec verrouillage par friction selon la direction périphérique. Une douille de protection (16) sécurisée contre la rotation, recouvre la douille de serrage (7) et pour faire entrer le courant d'air de refroidissement de la perceuse (1) dans le volume entouré par la douille de protection (16), une ouverture de sortie (17) est prévue dans le boîtier de broche (2).
1. Dispositif de perçage comprenant une perceuse (1) présentant une broche de perçage (3) entraînable, montée en rotation dans un boîtier de broche (2), un mandrin de perçage (4) raccordé à l'extrémité de broche et comprenant un corps de mandrin (5) coaxial et solidaire en rotation de la broche de perçage (3), des mors de serrage (6) qui peuvent être déplacés par rapport au corps de mandrin (5) par une douille de serrage (7) pouvant tourner par rapport au corps de mandrin (5), ainsi qu'entre le boîtier de broche (2) et la douille de serrage (7), un dispositif d'accouplement (15) qui , en position accouplée, relie la douille de serrage (7) au boîtier de broche (2) avec verrouillage par friction selon la direction périphérique, caractérisé en ce qu' une douille de protection (16) sécurisée contre la rotation, recouvre la douille de serrage (7) et que une ouverture de sortie (17) est prévue dans le boîtier de broche (2), pour faire entrer le courant d'air de refroidissement de la perceuse (1) dans le volume entouré par la douille de protection (16). 2. Dispositif de perçage selon la 1, caractérisé par le fait que l'ouverture de sortie (17) est placée à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de protection (16). 3. Dispositif de perçage selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que le courant d'air introduit dans la douille de protection (16) entre cette douille et la douille de serrage (7) est dirigé axialement vers l'avant en direction des mors de serrage (6). 4. Dispositif de perçage selon une des 1 à 3, caractérisé par le fait que des ouvertures radiales de dépoussiérage (18) sont réalisées dans la douille de serrage (7). 5. Dispositif de perçage selon la 4, caractérisé par le fait que l'ouverture de sortie (17) est placée à l'intérieur de l'étendue radiale de la douille de protection (16) et que le courant d'air introduit dans la douille de protection (16) entre cette douille et la douille de serrage (7) est dirigé axialement vers l'avant en direction des mors de serrage (6). 6. Dispositif de perçage selon une des 1 à 5, caractérisé par le fait qu'un canal de conduite d'air (19) est réalisé dans les composants formant le mandrin de perçage (4). 7. Dispositif de perçage selon une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'une ouverture radiale de sortie (20) est réalisée dans la douille de protection (16). 8. Dispositif de perçage selon la 6 ou 7, comprenant un mandrin de perçage (4) à réglage, avec une douille de serrage (7) constituée par un cône de serrage (8) et un support de mors (9) ainsi qu'un entraîneur guidant radialement les mors de serrage (6) et engagé par un filetage d'entraîneur (12) dans un filetage interne central (14) du corps de mandrin (5), caractérisé par le fait qu'un canal de conduite d'air (19) est réalisé dans l'entraîneur (11). 9. Dispositif de perçage selon la 8, caractérisé par le fait que le canal de conduite d'air (19) traverse l'entraîneur (11) sur toute la longueur axiale de celui-ci. 10. Dispositif de perçage selon la 8 ou 9, caractérisé par le fait que le canal de conduite d'air (19) présente dans l'entraîneur (11) au moins une branche (21) dirigée radialement. 11. Dispositif de perçage selon une des 1 à 10, caractérisé par le fait qu'une structure d'étanchéité (22) est réalisée à l'extrémité située axialement en avant, entre la douille de protection (16) et la douille de serrage (7). 12. Dispositif de perçage selon une des 6 à 11, comprenant un mandrin de serrage (4) à réglage, caractérisé par le fait que le canal de conduite d'air (19) passe à travers le support de mors (9) pour aboutir aux mors de serrage (6).
B
B23
B23B
B23B 31
B23B 31/16
FR2892993
A1
DISPOSITIF AERODYNAMIQUE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT AU MOINS UN TEL DISPOSITIF AERODYNAMIQUE.
20,070,511
La présente invention concerne un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel dispositif aérodynamique. On connaît des dispositifs aérodynamiques qui permettent de modifier le comportement du véhicule à une certaine vitesse ou dans certaines conditions afin d'augmenter sa stabilité. Ainsi, des véhicules automobiles sont équipés de volets ou d'ailerons déplaçables par des moyens d'entraînement entre une position escamotée dans un élément de carrosserie et une position active en saillie par rapport à cet élément de carrosserie. Mais, le principal inconvénient de ce genre de dispositifs aérodynamiques réside dans leur intégration dans la carrosserie du véhicule. En effet, les moyens d'entraînement des volets ou des ailerons présentent généralement un volume important si bien que ce genre de dispositifs aérodynamiques ne peut être disposé que sur des éléments de carrosserie ayant un volume vide par exemple au-dessous, comme par exemple un panneau de coffre. Or, dans certain cas, pour augmenter la stabilité des véhicules notamment lors d'un vent latéral ou d'un dépassement, les constructeurs de véhicules souhaitent intégrer des dispositifs aérodynamiques escamotables à des emplacements où l'élément de carrosserie est simplement doublé intérieurement d'une garniture. C'est le cas par exemple de l'élément de carrosserie situé en arrière de la vitre de custode. L'invention a donc pour but de proposer un dispositif aérodynamique qui est facilement intégrable sur un élément de carrosserie d'un véhicule automobile. L'invention a donc pour objet un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble indépendant comportant une plaque destinée à être fixée sur un élément de carrosserie du véhicule et portant, d'une part, un déflecteur déplaçable par basculement entre une position escamotée appliquée sur la face externe de la plaque et une position active en saillie par rapport à ladite plaque et, d'autre part, des moyens d'articulation et de déplacement du déflecteur entre les deux positions. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens d'articulation comprennent au moins une patte en forme de col de cygne perpendiculaire au déflecteur et traversant la plaque par une ouverture, une première extrémité de ladite au moins patte étant solidaire du déflecteur et une seconde extrémité étant montée sur un axe de rotation porté par une nervure de ladite plaque, - la nervure est ménagée sur la face interne de la plaque opposée 10 à celle formant appui au déflecteur dans sa position escamotée, - les moyens de déplacement du déflecteur comprennent un ensemble moto-réducteur d'entraînement de l'axe de rotation et des moyens d'assistance au déplacement du déflecteur entre la position active en saillie et la position escamotée, 15 - les moyens d'assistance comprennent un levier solidaire en rotation de l'axe et un ressort de torsion monté sur ledit axe et comportant une première extrémité reliée à un organe fixe et une seconde extrémité reliée au levier, et - l'ensemble est monté sur le côté du véhicule. 20 L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, '25 sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un côté arrière d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif aérodynamique conforme à l'invention, dans sa position escamotée, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective du côté arrière 30 du véhicule automobile équipé du dispositif aérodynamique dans sa position active en saillie, la Fig. 3 est une vue schématique en perspective du dispositif aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective éclatée du déflecteur et de la plaque du dispositif aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 5 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 5-5 de la Fig. 3, et - la Fig. 6 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 6-6 de la Fig. 3. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement un côté arrière d'un véhicule automobile 1 et qui comprend, de manière classique, une custode 2 disposée entre une vitre arrière 3 et un panneau de coffre 4 qui, dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, est constitué par un hayon. Ainsi que montré sur ces figures, l'élément de carrosserie 5 situé à l'arrière de la custode 2 est équipé d'un dispositif aérodynamique, conforme à l'invention. Ce dispositif aérodynamique est formé par un ensemble indépendant, désigné par la référence générale 10, qui comporte une plaque 11 destinée à être fixée sur l'élément de carrosserie 5 et portant un déflecteur 12 déplaçable par basculement entre une position escamotée appliquée sur la face externe de la plaque 11 (Fig. 1) et une position active en saillie par rapport à cette plaque 11 (Fig. 2). Comme cela apparaît à la Fig. 3, la plaque 11 porte des moyens 20 d'articulation du déflecteur 12 sur la plaque 11 et des moyens 30 de déplacement de ce déflecteur 12 entre les deux positions. Les moyens 20 d'articulation du déflecteur 12 sur la plaque 11 comprennent au moins une patte 15 en forme de col de cygne et, de préférence, comme représenté sur les Figs. 2 à 4, trois pattes 15 en forme de col de cygne uniformément réparties sur la longueur du déflecteur 12. Chaque patte 15 s'étend perpendiculairement au déflecteur 12 et traverse la plaque 11 par une ouverture 13 (Figs. 2 et 4). Chacune de ces pattes 15 comporte une première extrémité 15a solidaire du déflecteur 12 et une seconde extrémité 15b montée sur un axe de rotation 16 (Fig. 3) porté par une nervure 17 ménagée sur la face interne de la plaque 11 opposée à celle formant appui au déflecteur 12 dans sa position escamotée. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les Figs. 3 et 4, la plaque 11 comporte trois nervures 17 munies chacune d'un axe de rotation 16 sur lequel est monté une extrémité 15b d'une patte 15. Chaque nervure 17 forme un logement, non représenté, pour une patte 15 lorsque le déflecteur 12 se trouve dans sa position escamotée. L'un des axes de rotation 16 et notamment l'axe de rotation de la nervure 17 centrale est relié aux moyens 30 de déplacement du déflecteur 12, constitués par un ensemble moto-réducteur 31 fixé sur un support 32 monté sur la face interne de la plaque 11. Les extrémités 15b des deux autres pattes 15 sont montées libres en rotation chacune sur un axe 16 porté par une nervure 17. Les moyens de déplacement du déflecteur 12 comprennent également des moyens d'assistance au déplacement de ce déflecteur 12 entre la position active en saillie et la position escamotée et qui sont représentés plus en détails sur les Figs. 3, 5 et 6. Ces moyens d'assistance comprennent un levier 35 solidaire en rotation de l'axe 16 entraîné par le groupe moto-réducteur 31 et un ressort de torsion 36 monté sur cet axe de rotation 16. Le ressort de torsion 36 comporte une première extrémité reliée à '25 un organe fixe, comme par exemple le support 32 du groupe moto-réducteur 31, et une seconde extrémité reliée au levier 35. L'ensemble 10 ainsi constitué est facilement intégrable sur un élément de carrosserie du véhicule et, pour cela, la plaque 11 supportant le déflecteur 12 est fixée sur l'élément de carrosserie par exemple par collage, par 30 vissage ou par rivetage. Des organes d'étanchéité, non représentés, sont disposés entre la plaque 11 et l'élément de carrosserie. Afin de monter cet ensemble 10 convenablement sur l'élément de carrosserie, un embouti de la valeur de l'épaisseur de la plaque 11 est pratiqué sur l'élément de carrosserie, pour que le déflecteur 12 soit en continuité par rapport à la carrosserie du véhicule. Pour monter cet ensemble, des ouvertures, non représentées, 5 sont ménagées dans l'élément de carrosserie pour permettre le passage des nervures 17 et du groupe moto-réducteur 31. Plusieurs ensembles aérodynamiques comprenant chacun une plaque 11, un déflecteur 12 et les moyens d'articulation 20 et de déplacement 30 de ce déflecteur 12 peuvent être intégrés sur différents éléments de carrosserie 10 du véhicule et notamment sur chaque élément de carrosserie 5 situé derrière la custode 2 afin de créer une pression entraînant un effort maximum. A titre d'exemple, lors de la détection par tous moyens appropriés de type connu, d'un effort aérodynamique transversal dû au vent latéral ou à un dépassement du véhicule, le déflecteur 12 opposé à l'effort se déploie afin de 15 créer une force inverse permettant de rééquilibrer le véhicule assurant ainsi une tenue de route et un confort intérieur optimum. Pour cela, dès la commande du groupe moto-réducteur 31, ce dernier entraîne en rotation l'axe 16 qui lui-même entraîne en rotation la patte 17 reliée à cet axe 36 ce qui a pour effet de déplacer le déflecteur 12 entre la 20 position escamotée appliquée sur la face externe de la plaque 11, comme montrée à la Fig. 1, à une position active en saillie par rapport à ladite plaque 11, comme montrée à la Fig. 2. En position fermée, la surface externe du déflecteur 12 est dans le prolongement de la surface de carrosserie du véhicule ce qui permet une 25 intégration aérodynamique et visuelle excellente. En position ouverte, le déflecteur 12 s'ouvre de telle façon qu'il puisse avoir le maximum de prise au vent afin d'engendrer une pression créant un effort maximum. Lors du basculement du déflecteur 12 de sa position escamotée 30 vers sa position active, le ressort de torsion 36 se comprime sous l'effet du pivotement du levier 35 entraîné par la rotation de l'axe 16 sous l'effet du moto- réducteur 31. Ainsi, dès que le déflecteur 12 bascule de sa position active en saillie vers sa position escamotée, le ressort de torsion 36 se détend ce qui aide le moto-réducteur 31 à lutter contre les efforts aérodynamiques permettant ainsi d'optimiser le dimensionnement de ce moto-réducteur. De plus, le ressort de torsion 36 permet de maintenir le déflecteur 12 plaqué sur la plaque 11. Ainsi, ce ressort de torsion 36 a une double fonction, il maintient le déflecteur 12 plaqué dans son logement en position escamotée et lorsque ce déflecteur bascule dans sa position escamotée, il accompagne le moto-réducteur. Le déploiement du ou des déflecteurs peut être actionné et piloté par au moins un organe de commande en fonction d'informations fournies par exemple par un capteur relié à la colonne de direction du véhicule et/ou un capteur de pression et/ou de vitesse et/ou de frottements implanté sur la carrosserie du véhicule. Le dispositif aérodynamique selon l'invention s'applique à un véhicule automobile qu'il soit monospace, bicorps ou tricorps et permet donc d'améliorer la stabilité du véhicule
L'invention concerne un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble (10) indépendant comportant une plaque (11) destinée à être fixée sur un élément de carrosserie du véhicule et portant, d'une part, un déflecteur (12) déplaçable par basculement entre une position escamotée appliquée sur la face externe de la plaque (11) et une position active en saillie par rapport à ladite plaque (11) et, d'autre part, des moyens d'articulation et de déplacement du déflecteur (12) entre les deux positions.
1. Dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble (10) indépendant comportant une plaque (11) destinée à être fixée sur un élément de carrosserie (5) du véhicule et portant, d'une part, un déflecteur (12) déplaçable par basculement entre une position escamotée appliquée sur la face externe de la plaque (11) et une position active en saillie par rapport à ladite plaque (11) et, d'autre part, des moyens d'articulation (20) et de déplacement (30) du déflecteur (12) entre les deux positions. 2. Dispositif aérodynamique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'articulation (20) comprennent au moins une patte (15) en forme de col de cygne perpendiculaire au déflecteur (12) et traversant la plaque (11) par une ouverture (13), une première extrémité (15a) de ladite au moins patte (15) étant solidaire du déflecteur (12) et une seconde extrémité (15b) étant montée sur un axe de rotation (16) porté par une nervure (17) de ladite plaque (11). 3. Dispositif aérodynamique selon la 2, caractérisé en ce que la nervure (17) est ménagée sur la face interne de la plaque (11) opposée à celle formant appui au déflecteur (12) dans sa position escamotée. 4. Dispositif aérodynamique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (30) du déflecteur (12) comprennent un ensemble moto-réducteur (31) d'entraînement de l'axe de rotation (16) et des moyens d'assistance (35, 36) au déplacement du déflecteur (12) entre la position active en saillie et la position escamotée. 5. Dispositif aérodynamique selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'assistance comprennent un levier (35) solidaire en rotation de l'axe (16) et un ressort de torsion (36) monté sur ledit axe et comportant une première extrémité reliée à un organe fixe et une seconde extrémité reliée au levier (35). 6. Dispositif aérodynamique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'ensemble (10) est monté sur le côté du véhicule. .25 30 7. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique selon l'une quelconque des précédentes.
B
B62
B62D
B62D 37
B62D 37/02
FR2900564
A1
POCHETTE DE STERILISATION POUR DISPOSITIFS MEDICAUX
20,071,109
La présente invention concerne une devant être stérilisés, qui est stérilisable par autoclavage à la vapeur d'eau et présente de bonnes caractéristiques de résistance mécanique globale et qui est totalement pelable. On connaît déjà des pochettes de stérilisation destinées à recevoir des dispositifs médicaux ré-utilisables devant être stérilisés et maintenus stériles en vue d'une opération chirurgicale. On utilise notamment ces pochettes pour stériliser des dis-positifs médicaux légers et de petite taille ou des textiles à usage médical comme, par exemple, les casaques ou les champs opératoires. Pour stériliser les différents dispositifs médicaux, on utilise la stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau ou au moyen de gaz, tels que l'oxyde d'éthylène ou le formaldéhyde, qui permettent la destruction ou l'inactivation irréversible de tous les micro-organismes qui se trouvent dans ou sur lesdits dispositifs médicaux. Les matériaux qui constituent les pochettes de stérilisation destinées à emballer les dispositifs médicaux doivent par conséquent être adaptés aux méthodes de stérilisation. La méthode de stérilisation la plus utilisée en milieu hospitalier est l'autoclavage à la vapeur d'eau qui permet différents cycles de stérilisation suivant la nature des matériaux constituant les dispositifs médicaux à stériliser. Lorsque les dispositifs médicaux à stériliser ont une température de ramollissement relativement basse comme c'est, par exemple, le cas des flexibles de caoutchouc, on réalise un cycle de stérilisation de 20 minutes à 121 C sous 1,1.105 Pa de pression de vapeur d'eau. Lorsque l'on stérilise du matériel médical thermorésistant comme, par exemple, des textiles à usage médical ou des objets en acier inoxydable tels que des bassins, des scalpels, des pinces, des ciseaux, on soumet généralement ce type de matériel médical à un cycle de stérilisation de 7 à 18 minutes selon les différentes réglementations nationales à une température de 134 C sous 2,1.105 Pa de pression de vapeur d'eau. La durée des cycles de stérilisation garantit une pénétration efficace de la vapeur d'eau à l'intérieur des emballages. La circulaire DGS/5 C/DHOS/E 2 n 2001-138 du 14 mars 2001 de la Direction Générale de la Santé recommande l'autoclavage comme le seul procédé de stérilisation validé comme capable d'inactiver l'infectiosité liée aux agents transmissibles non conventionels (ATNC) tels que le prion de la maladie de Creutzfeld- Jakob. Les autoclaves doivent être réglés pour obtenir une température de stérilisation de 134 C pendant une durée d'au moins 18 minutes . Ces conditions de stérilisation sont appliquées systématiquement en cas de diagnostic ou de suspicion de la maladie de Creutzfeld-Jakob ou de toute autre ATNC. La tendance actuelle, notamment dans les hôpitaux français et néerlandais, est d'appliquer le principe de précaution maximale et de stériliser l'ensemble des dispositifs médicaux ré-utilisables dans les conditions recommandées afin de lutter contre la transmission de ces maladies non conventionnelles, c'est- à- dire par autoclavage à 134 C sous 2,1.105 Pa de pression de vapeur d'eau pendant 18 minutes. Les pochettes de stérilisation doivent donc être adaptées à la fois aux objets 15 qu'elles contiennent et aux conditions de leur stérilisation et pour cela doivent présenter simultanément et obligatoirement plusieurs propriétés. Une des propriétés recherchées pour une pochette de stérilisation est que les matériaux qui la composent, soient suffisamment résistants mécaniquement pour contenir des objets de plusieurs kilogrammes tout en possédant une souplesse adaptée à 20 l'introduction et au maintien d'objets tridimensionnels dans ladite pochette. Ainsi, pour un emballage de stérilisation scellable, la norme européenne EN 868-3 impose une résistance moyenne à la déchirure amorcée supérieure à 550 mN mesurée suivant la méthode EN 21974. Selon une autre propriété recherchée, le matériau constituant la pochette de stérilisation doit être résistant à l'éclatement compte-tenu de la pression élevée à la-quelle il peut être soumis lors des pré-cycles de vide constitués de dépression et d'injection de vapeur d'eau, puis de l'injection de la vapeur d'eau et de la forte dé-pression qui s'en suit lors de son évacuation qui doit être complète. Ainsi, pour un emballage de stérilisation scellable, on recherche une résistance à l'éclatement 30 avant stérilisation supérieure ou égale à 230 kPa en conformité avec la norme EN 868-3 mesurée selon la méthode de test ISO 2758. Pour une stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau, cette norme impose une résistance à l'éclatement en mi-lieu humide supérieure ou égale à 35 kPa mesurée selon la méthode de test ISO 3689 :1983. Selon une autre propriété recherchée, le matériau constituant la pochette de stérilisation doit également être résistant à l'impact. En effet, pour un emballage de stérilisation scellable, on recherche une résistance caractérisée par sa résistance à la perforation déterminée selon la norme ASTM D3420, qui soit supérieure ou égale à 0,20 Joule. Il existe des pochettes de stérilisation pour dispositifs médicaux constituées d'une feuille de papier et d'une feuille imperméable à la vapeur d'eau, thermoscellées sur trois côtés de manière à pouvoir y introduire les objets à stériliser, le dernier côté étant scellé à chaud après introduction desdits dispositifs médicaux. Dans le cas d'un autoclavage à la vapeur d'eau, la feuille imperméable thermoscellable est constituée de matière synthétique, par exemple de polypropylène dont la température de fusion est de l'ordre de 175 C, ce qui est supérieur aux températures de stérilisation usuelles. Les feuilles de papier constituant ces pochettes ont une efficacité en barrière bactérienne élevée mais ont une résistance mécanique limitée vis à vis de la déchirure 20 éventuellement provoquée par les objets contenus dans la pochette. Or, une des propriétés primordiales pour une pochette de stérilisation est qu'elle soit barrière aux micro-organismes pour maintenir la stérilité, c'est-à-dire qu'il ne faut pas que les micro-organismes puissent pénétrer à l'intérieur de la pochette après stérilisation. Cette propriété barrière peut être caractérisée par l'efficacité en 25 filtration bactérienne, représentée couramment par les initiales de sa terminologie anglaise BFE (Bacterial Filtration Efficiency) ; elle est exprirnée en pourcentage de bactéries arrêtées par la feuille. Dans le cas d'un emballage de stérilisation scellable, on recherche une BFE d'au moins 85%. Pour remédier à ce problème de mauvaise résistance mécanique du papier brut, des 30 pochettes de stérilisation en matériaux non-tissés ont été proposées. Les matériaux non-tissés utilisés dans le domaine médical ont l'intérêt majeur d'être tout à fait adaptés à la stérilisation et au maintien de la stérilité. Ils possèdent les caractéristiques nécessaires de perméabilité aux agents de stérilisation et de barrière bactérienne. Par exemple, il existe des pochettes de stérilisation constituées d'un matériau non-tissé scellé contre un film de polypropylène telles que les pochettes Cleantex commercialisées par la société AMCOR SPS. Les caractéristiques mécaniques du non-tissé sont suffisantes pour garantir la résistance à la déchirure de la pochette lors de la stérilisation par la vapeur d'eau et du stockage de l'emballage stérilisé. En revanche, ce matériau présente une mauvaise pelabilité, c'est à dire que sa cohésion de surface est trop faible et qu'il a tendance à se délaminer lors de l'ouverture de la pochette, ce phénomène étant directement imputable au procédé de liage des fibres entre elles, qu'elles soient synthétiques ou cellulosiques. Or, une autre propriété recherchée pour une pochette de stérilisation est qu'elle permette une ouverture aseptique de l'emballage après stérilisation de sorte qu'aucune fibre ou particule du matériau constituant l'emballage ne se détache et ne vienne se déposer sur les dispositifs médicaux stérilisés. En effet, la pénétration à l'intérieur du corps humain de particules fibreuses véhiculées par des dispositifs médicaux peut avoir des conséquences dramatiques et être à l'origine d'infections telles que certaines maladies nosocomiales. Un matériau permettant l'ouverture de la pochette après stérilisation des dispositifs médicaux sans arracher la feuille est dit matériau pelable . Toutefois, les forces de scellage doivent être suffisantes pour éviter que l'emballage ne s'ouvre malencontreusement avant comme après la stérilisation. Néanmoins, plus on augmente les forces de scellage, plus les risques d'arrachage de la feuille à l'ouverture sont élevés. C'est pourquoi la feuille doit également avoir une très forte cohésion de surface et/ou interne pour garantir une ouverture aseptique. La demande de brevet WO 96/19383 décrit une pochette de stérilisation multicou- che constituée d'un matériau non-tissé poreux aux agents stérilisants, d'un maté- riau plastique non-poreux perforé et d'un autre matériau plastique non poreux non- perforé. Les perforations dans le matériau plastique intermédiaire non-poreux permettent de laisser pénétrer les gaz de stérilisation à l'intérieur de la pochette. Le matériau non-tissé poreux et le matériau plastique non-poreux perforé sont scellés à chaud de sorte que les agents de stérilisation doivent traverser le matériau poreux puis le matériau non-poreux via les perforations pour atteindre les objets à stériliser. Le matériau plastique non-poreux perforé et le matériau plastique non poreux non-perforé d'autre part sont scellées à chaud sur une partie de leur périphérie, une fenêtre étant laissée non-scellée de manière à pouvoir introduire les objets à stériliser dans la pochette ainsi formée. Cet assemblage multicouche est rendu nécessaire du fait des mauvaises propriétés de pelabilité des matériaux non-tissés. En effet, ces matériaux ont une cohésion trop faible pour garantir un scellage suffisamment résistant et une ouverture aseptique de l'emballage de stérilisation au moment de son utilisation. L'introduction de la feuille de plastique perforée permet d'éviter la délamination de surface de la feuille de matériau non-tissé qui libèrerait des particules fibreuses et risquerait de souiller les instruments stérilisés. L'inconvénient de cette feuille plastique intermédiaire est qu'elle augmente à la fois la quantité de matériau nécessaire et la rigidité de la pochette. On connaît aussi les pochettes commercialisées par la société DuPont et réalisées à base de TYVEK , un matériau non-tissé scellable constitué de 100 % de polyéthylène haute densité (HDPE). Le TYVEK présente les caractéristiques requises de résistance mécanique et de barrière bactérienne ainsi qu'une totale pelabilité. Ce matériau est compatible avec une stérilisation par les gaz stérilisants ù comme par exemple par l'oxyde d'éthylène ù par radiations gamma ou encore par faisceaux d'électrons. Cependant, ces pochettes ne sont pas adaptées à une stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau à 134 C sous 2,1.105 Pa qui est le protocole le plus usuellement employé dans le domaine hospitalier. En effet, la température de fusion du HDPE qui constitue le TYVEK étant de l'ordre de 137 C, une stérilisation dans de telles conditions provoquerait sans aucun doute le ramollissement de la pochette, voire même sa perforation. Or, une autre propriété nécessaire est que les pochettes de stérilisation doivent conserver toutes leurs caractéristiques physiques au cours de la stérilisation. Lors d'une stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau, les emballages sont soumis à une température de 121 C ou 134 C. Les températures de ramollissement des ma-5 tériaux qui constituent les pochettes doivent donc être sensiblement supérieures à ces températures de stérilisation. Par conséquent, aucune de ces pochettes de stérilisation ne présente simultané- ment les conditions de pelabilité, de résistance mécanique et de tenue à la tempéra- ture requises. De plus, elles ne permettent pas d'emballer des objets lourds et 10 contondants. Dans le milieu hospitalier, on peut être amené à emballer pour stérilisation des objets de taille importante ou contondants tels que des sets orthopédiques ou cardio-vasculaires. Ces équipements qui peuvent peser jusqu'à 11 kg sont trop volumineux et trop lourds pour être placés dans les pochettes de stérilisation ac- 15 tuellement proposées commercialement. Afin de satisfaire aux exigences de stérilisation et de maintien de la stérilité des emballages durant leur stockage, ces objets volumineux sont généralement emballés dans deux feuilles de stérilisation, soit successivement soit simultanément. Dans le cas de deux emballages successifs, on réalise un emballage primaire par 20 pliage de la feuille intérieure autour des objets à stériliser. On réalise ensuite un autre pliage avec une seconde feuille autour de l'emballage primaire. L'emballage secondaire constitue une première barrière contre les micro-organismes, lesquels risquent lors du stockage de se déposer à sa surface. Il remplit la fonction de protection de l'emballage primaire, lequel doit absolument rester 25 stérile intérieurement comme extérieurement, jusqu'à son point final d'utilisation lorsque l'emballage est ouvert pour en utiliser le contenu. Les deux pliages doivent assurer le recouvrement total de l'objet à emballer tout en minimisant les zones d'épaisseurs multiples qui rendent plus difficile le passage du fluide de stérilisation. Ces pliages sont effectués d'une manière définie et adâp- 30 tée à la méthode de stérilisation utilisée û comme par exemple le pliage enveloppe pour les plateaux ou les conteneurs û afin d'empêcher la contamination de l'objet au cours du stockage et de permettre l'ouverture aseptique de l'emballage au moment de l'utilisation de son contenu. L'inconvénient de ces feuilles de stérilisation est que la réalisation des emballages nécessite une manipulation précise qui demande un certain temps ainsi qu'un personnel qualifié et habilité. De même, l'ouverture des emballages nécessite plu-sieurs manipulations successives puisque l'emballage secondaire est retiré avant l'entrée dans le bloc stérile, puis l'objet est transporté dans son emballage primaire jusqu'au lieu de l'opération chirurgicale où la feuille intérieure est à son tour dé- pliée de façon aseptique. Le pliage des deux feuilles de stérilisation peut également être réalisé simultané-ment, ce qui permet de diminuer les manipulations et donc le temps nécessaire à l'emballage et au déballage. Comme exposé dans le brevet WO 95/01135 de Kimberly-Clark décrivant l'emballage KIMGUAR_D ONE-STEP , le temps nécessaire peut être réduit en. utilisant deux feuilles de stérilisation liées l'une à l'autre, de sorte que le pliage et le dépliage de l'emballage sont plus rapides que dans le cas d'un double emballage. Cependant, de la même manière que pour le double emballage, le pliage doit être effectué selon une méthode déterminée requérant un certain savoir-faire dans la réalisation des plis, généralement selon un pliage carré , de façon à permettre une stérilisation efficace et une ouverture aseptique. Un inconvénient de cette forme d'emballage est que, les deux feuilles étant solidaires, on ne peut pas retirer la feuille extérieure qui risque d'avoir été contaminée lors du stockage avant de pénétrer dans le bloc opératoire stérile. La feuille exté- rieure ne remplit plus alors la fonction de l'emballage secondaire qui protège l'emballage primaire des contaminations éventuelles. Un autre inconvénient de ces feuilles de stérilisation est que leur manipulation requiert une aire de travail largement supérieure à celle de l'objet à emballer. De plus, ces feuilles de stérilisation nécessitent des quantités de matériau relativement importantes comparées à la surface externe des objets qu'elles sont destinées à emballer. En réalisant des pliages normalisés séquentiels tels que les pliages de type enveloppe , Pasteur ou carré on s'assure que la totalité de la sur-face des objets à stériliser est recouverte par la feuille, mais ceci implique des recouvrements de plusieurs épaisseurs de matériau. Chacune des deux feuilles constituant l'emballage a une surface environ trois fois et demi à quatre fois supérieure à la surface externe de l'objet à emballer. Par exemple, on emballe usuelle-ment un plateau de stérilisation mesurant 7 cm de hauteur x 25 cm de largeur x 35 cm de longueur dans une feuille de stérilisation de 100 cm x 100 cm, ce qui représente une surface de feuille d'emballage quasiment quatre fois plus importante que la surface de l'objet à emballer. L'invention décrite dans la présente demande propose de résoudre les problèmes posés par l'art antérieur et exposés ci-dessus. Un premier but de l'invention est de proposer une pochette de stérilisation pour la stérilisation par autoclavable à la vapeur d'eau, adaptée à l'emballage et à la stéri- lisation de dispositifs médicaux volumineux et contondants, qui présente les propriétés requises exposées ci-avant, en particulier qui présente à la fois une très grande résistance mécanique globale et une haute barrière microbienne, et ce tout en permettant une ouverture aseptique de ladite pochette après stérilisation. Un second but de l'invention est de proposer une pochette de stérilisation qui soit de forme adaptée aux objets qu'elle contient et par conséquent qui permette une introduction et un maintien faciles des dispositifs médicaux à stériliser tout en permettant un emballage et un déballage plus rapides des dispositifs médicaux. Les buts de la présente invention sont atteints en proposant une pochette de stérilisation formée à partir d'un matériau perméable aux agents de stérilisation, no- tamment à la vapeur d'eau, ayant une pelabililé déterminée selon le test décrit ci-après au paragraphe DESCRIPTION ET CONDITIONS DE REALISATION DU TEST , de niveau 2, préférentiellement de niveau 1, matériau qui présente une résistance moyenne à la déchirure amorcée d'au moins 550 mN conformément à la norme européenne EN 868-3 mesurée suivant la méthode EN 21974 ainsi qu'une résistance à la perforation de 0,20 Joule caractérisée par le test du Spencer Impact -9 conformément à la norme ASTM D3420. tout en ayant une souplesse ou drapabilité inférieure ou égale à 85% conformément à la norme ISO 9073-9 ù 1995 et une efficacité BFE supérieure à 85 % conformément à la norme ASTM F2101-01 (2001). Ainsi, l'invention a pour objet une pochette de stérilisation pour dispositifs médicaux devant être stérilisés, stérilisable notamment par autoclavage à la vapeur d'eau, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - une première feuille (F1) en un matériau à base de fibres (1), souple, perméable aux agents de stérilisation, présentant une résistance moyenne à la déchirure amor- cée d'au moins 550 mN conformément à la norme européenne EN 868-3 mesurée suivant la méthode EN 21974 ainsi qu'une résistance à la perforation d'au moins 0,20 Joule caractérisée par le test du Spencer Impact, possédant une drapabilité inférieure ou égale à 85% conformément à la norme ISO 9073-9 ù 1995 et une efficacité BFE supérieure à 85 %, et - une deuxième feuille (F2) constituée d'un matériau (2) possédant des caractéristiques d'efficacité BFE et de résistance à la perforation conformément au test du Spencer impact au moins égales à celles du matériau (1), les deux feuilles (F 1) et (F2) étant liées l'une à l'autre sur une partie de leur périphérie pour former la pochette, cette dernière étant pelable par séparation des feuilles (F1) et (F2) avec une pelabilité de niveau 1 à 2 déterminée selon le test d'évaluation de la pelabilité au descellage décrit ci-après au paragraphe DESCRIPTION ET CONDITIONS DE REALISATION DU TEST , c'est-à-dire sans qu'aucune fibre ou particule de matériau (1), (2) ne se détache . Selon un cas particulier de réalisation de la pochette de stérilisation de l'invention, le matériau fibreux (1) constituant la feuille (F 1) peut comprendre au moins 20 parts de fibres synthétiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec. Ledit matériau fibreux (1) est alors un matériau non-tissé obtenu par voie hu- mide par exemple sur une machine à papier à table plate (ou Machine Fourdrinier) ou à table inclinée, ou par voie sèche et pouvant être choisi parmi les non-tissés de - 10- type carde, de type SMS (correspondant aux initiales de sa terminologie anglaise Spunbonded/MeltBlown/Spunbonded) ou de type Spunlace (liés par hydroliage). Selon un autre cas particulier de réalisation de la pochette de stérilisation de l'invention, le matériau fibreux (1) constituant la feuille (F1) peut comprendre plus de 80 parts de fibres cellulosiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec. La feuille (Fi) ainsi obtenue peut être assouplie notamment par un traitement à sec comme le (micro)crêpage ou le flexage avant d'être revêtue du pro-duit de scellage le cas échéant. Selon l'invention, le matériau (2) constituant la feuille (F2) peut être un matériau fibreux (2) comprenant plus de 80 parts de fibres cellulosiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec ou un matériau non-tissé (2) comprenant au moins 20 parts de fibres synthétiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec, et dans ce dernier cas, être choisi tout comme le matériau non-tissé (1) parmi les non-tissés obtenus par voie humide en table plate (ou Machine Fourdri- nier) ou table inclinée, ou par voie sèche, notamment parmi les non-tissés de type carde, de type SMS (correspondant aux initiales de sa terminologie anglaise Spunbonded/MeltBlown/Spunbonded), Spunlace (liés par hydroliage). Selon un cas particulier de la pochette de stérilisation de l'invention, le matériau (1) ou (2) de ladite pochette de stérilisation est un matériau fibreux (1), (2) tel que défini précédemment pouvant comporter à sa surface au moins un agent de cohésion, en particulier des liants, de manière à renforcer sa cohésion de surface. Ceci permet de résoudre l'éventuel problème de la délamination de surface des matériaux à l'ouverture de la pochette de stérilisation. Pour cela, on peut réaliser un traitement de surface dudit matériau fibreux (1), (2) tel que défini précédemment avec une composition comportant un liant synthéti-que comme agent de cohésion, cet agent pouvant être un polymère acrylique utili- sé sous d'émulsion aqueuse stabilisée (latex), un Caoutchouc-Butadiène-Styrène noté SBR , du polyalcool de vinyle ou de l'amidon, additionné ou non d'un po- lymère adhésif. A titre de polymère adhésif, on peut notamment utiliser des cires microcristallines, du polyacétate de vinyle (PVA), du polyuréthane (PU), un copo- -Il- lymère d'éthylène-acide acrylique (EAA) ou un copolymère d'éthylène-vinyl acétate (EVA). Selon un cas particulier de l'invention, le matériau (2) constituant la feuille (F2) de la pochette de stérilisation est un film plastique médical. Ledit film plastique mé-5 dical (2) peut être choisi notamment parmi les films de polypropylène, de polyes- ter, de polyamide ou de polybutyltéréphtalate. De préférence, la pochette de stérilisation pour dispositifs médicaux devant être stérilisés, stérilisable par autoclavage à la vapeur d'eau selon l'invention est constituée à partir d'une feuille (F1) en un matériau non-tissé (1) tel que défini précédemment et d'une feuille (F2) constituée d'un film plastique médical (2) possédant des caractéristiques d'efficacité BFE et de résistance à la perforation selon le test Spencer impact au moins égales à celles du matériau non-tissé (1), les feuilles (F 1) et (F2) étant liées l'une à l'autre sur une partie de leur périphérie par thermoscellage ou par scellage à froid. 15 Selon l'invention, le matériau (1), (2) peut comporter un produit de scellage sur au moins l'une de ses faces. I1 peut comporter sur au moins l'une de ses faces soit un produit thermoscellant, comme par exemple une cire microcristalline, en particulier de polyoléfine, un adhésif de type EVA (polymère ethylène-acétate de vinyle), un adhésif de type EAA (Éthylène-acide acrylique), soit un produit scellant à froid 20 comme par exemple le caoutchouc naturel ou le polychloroprène. Ledit produit de scellage présent sur au moins l'une des faces d'une ou des deux feuilles (F 1), (F2) formant la pochette de stérilisation selon l'invention peut être en mélange avec un agent de cohésion qui peut être, par exemple, un polymère acrylique (latex), un Caoutchouc-Butadiène-Styrène (SBR), du polyalcool de vinyle ou 25 de l'amidon, pour renforcer la cohésion de la zone scellante. La ou les deux feuilles (F1),(F2) formant la pochette de stérilisation selon l'invention peuvent être enduites sur l'une de leurs faces, uniformément, d'une couche continue selon une enduction dite unie (c'est-à-dire une enduction de toute la surface de la face enduite de la feuille) ou selon une enduction dite par 30 zone , par grille ou par contour , (c'est-à-dire une enduction sur une partie 2900564 -12- de la zone périphérique -sur la totalité du périmètre des bordures - de la face de la/les feuille(s), à savoir les quatre bords) d'un produit thermoscellant ou scellant à froid et/ou sous pression. Le scellage des deux feuilles (F 1) et (F2) est réalisée sur une partie de leur péri-phérie (ou perimètre) par thermoscellage ou thermopression ou par scellage à froid, sur trois des quatre côtés de façon à former une pochette scellée sur trois côtés, le côté ouvert de la pochette formant alors une ouverture afin de pouvoir introduire les objets médicaux à stériliser. En milieu hospitalier, les dispositifs ou objets médicaux devant être stérilisés sont placés à l'intérieur de ladite pochette puis on scelle le quatrième côté. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite pochette peut comporter un ou plusieurs soufflets, réalisés dans l'une ou l'autre des feuilles, de manière à faciliter l'introduction d'objets tridimensionnels dans la pochette. L'invention concerne également l'utilisation d'une pochette de stérilisation telle que définie précédemment stérilisable, notamment par autoclavage à la vapeur d'eau, pour dispositifs médicaux devant être stérilisés. Selon l'invention, une telle pochette de stérilisation présente la caractéristique de pouvoir emballer et stériliser des dispositifs médicaux volumineux et/ou contondants, et notamment des dispositifs ou objets médicaux de poids allant jusqu'à 11 kilogrammes. Un avantage apporté par la pochette de stérilisation selon l'invention est de diminuer la quantité de matériau nécessaire à sa fabrication par rapport aux feuilles de stérilisation utilisées dans le milieu hospitalier et qui sont actuellement les seuls emballages à usage unique adaptés aux objets volumineux et contondants. Or, les matériaux d'emballage de stérilisation sont coûteux et peu compostables. Cette ré- duction du volume de matériau est d'ailleurs en accord avec les recommandations selon la Directive 2004/12/CE du Parlement européen relative aux emballages et aux déchets d'emballages préconisant une diminution du poids des emballages. On estime que l'ensemble des deux feuilles (F 1) et (F2) qui constituent une pochette de stérilisation selon l'invention a seulement une surface totale environ 20 à 40 % supérieure à la surface externe de l'objet. -13 - Un autre avantage de l'utilisation de pochettes de stérilisation est qu'elle facilite sensiblement la tâche du personnel réalisant l'emballage des dispositifs médicaux avant la stérilisation. L'emballage des objets se fait facilement et rapidement et peut être réalisé dans une aire de travail réduite ce qui permet par la même occa- sion d'économiser de la place dans la salle de conditionnement stérile. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples non-limitatifs présentés ci-après. Exemple 1 : La pochette de stérilisation destinée à la stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau de dispositifs médicaux selon l'invention est formée à partir : - d'une feuille non-tissé Sterisheet (F 1), fabriquée par voie humide, ayant une résistance moyenne (SM/ST) à la déchirure amorcée de 2175 mN, une résistance à la perforation de 0,22 Joule caractérisée par le test du Spencer Impact, une drapabili- té de 79% et une efficacité BFE de 89 % et - d'une deuxième feuille non-tissé Sterisheet (F2) ayant les mêmes caractéristiques que celles de la feuille Sterisheet (F 1). Le scellage des feuilles (F 1) et (F2) pour former la pochette de stérilisation selon l'invention est réalisé comme suit: On dépose sur la totalité du pourtour des quatre bords ou côtés (enduction par zone ) d'une face des deux feuilles (Fl) et (F2) une couche de 5g/m2 en poids sec d'un mélange de polymère acrylique (latex) à raison de 4 g/m2 en poids sec et d'une cire microcristalline de polypropylène à raison de l g/m2 en poids sec. Les 2 feuilles (F1) et (F2) sont constituées de matériaux compatibles avec le pro-cédé de stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau conformément à la norme EN868-1. -14- Le scellage des deux feuilles non-tissé Sterisheet (F1) et (F2) est ensuite réalisée par thermoscellage ou par thermopression sur trois des quatre côtés pendant 1,5 secondes à une température de 200 C et une pression de 1000 kPa. On vérifie la qualité du scellage de la pochette de stérilisation ainsi obtenue. La pelabilité de la pochette de stérilisation obtenue est de niveau 2 selon le TEST D'EVALUATION DE PELABILITE AU DESCELLAGE décrit ci-après. Exemple 2 : On réalise une pochette de stérilisation destinée à la stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau de dispositifs médicaux selon l'invention par scellage à partir : - d'une feuille non-tissé voie sèche de type SMS (Spun Melt Spun) (F1) de 47g/m2, ayant une résistance moyenne (SM/ST) à la déchirure amorcée de 7250 mN, une résistance à la perforation de 1,01 Joule caractérisée par le test du Spen- cer Impact, une drapabilité de 84% et une efficacité BFE de 88 % et - d'un film plastique polypropylène médical (F2) ayant une efficacité BFE de 99,99% et une résistance à la perforation de 1,58 Joule caractérisée par le test du Spencer Impact . Par héliogravure, on enduit la totalité d'une face de la feuille (Fl) avec une couche de 7 g/m2 en poids sec d'un mélange de Polyvinylalcool à raison de 2 g/m2 en poids sec et d'un polymère acrylique thermoscellable Primacoat 59-598 commercialisé par la société Henkel, à raison de 5 g/m2 en poids sec. Les 2 feuilles (F 1) et (F2) sont constituées de matériaux compatibles avec le pro-cédé de stérilisation par autoclavage à la vapeur d'eau conformément à la norme EN868-1. - 15 - Le scellage des deux feuilles (F 1) et (F2) est réalisée par thermoscellage ou par thermopression sur trois des quatre côtés pendant 2 secondes à une température de 180 C et une pression de 1000kPa. On vérifie la qualité du scellage de la pochette de stérilisation ainsi obtenue. La pelabilité de la pochette de stérilisation obtenue est de niveau 1 selon le TEST D'EVALUATION DE PELABILITE AU DESCELLAGE décrit ci-après. METHODES DE CARACTERISATION Les feuilles (F1) et (F2) ont été caractérisées par les méthodes de mesure citées ci-dessous. La résistance moyenne à la déchirure amorcée (sens marche (SM) et sens travers (ST)) est mesurée conformément à la norme européenne EN 868-3 mesurée suivant à la méthode EN 21974. La résistance à la perforation est caractérisée par le test du Spencer Impact selon la méthode ASTM D3420. La drapabilité ou souplesse est mesurée selon la norme ISO 9073-9 ù 1995 (test Cusick). L'efficacité en filtration bactérienne BFE est déterminée selon la méthode ASTM 20 F2101-01 (2001). DESCRIPTION DU TEST D'EVALUATION DE LA PELABILITE AU DESCELLAGE: 25 La pelabilité de la pochette de stérilisation est évaluée sur un échantillon d'une longueur de 10cm découpé pour partie dans la zone scellante de ladite pochette. La pelabilité de l'échantillon est déterminée à partir d'une échelle témoin de 1 à 5, dans laquelle la note 1 correspond à une pelabilité parfaite après déscellage de l'échantillon prélevé sur la pochette de stérilisation et la note 5 correspond à un 30 délaminage complet du matériau après descellage. -16- La pelabilité au descellage du matériau constituant la pochette de stérilisation est déterminée comme suit : - on découpe un échantillon d'une longueur de 10cm dans la zone scellante du matériau constituant la pochette de stérilisation, - puis on descelle l'échantillon d'un geste régulier sans brutalité excessive dans le sens de la longueur pour évaluer la pelabilité du matériau testé, - enfin, on détermine le niveau de pelabilité de l'échantillon à partir de l'échelle témoin de 1 à 5. Une pelabilité de niveau 1 à 2 déterminée à partir de l'échelle témoin selon la pré-sente méthode d'évaluation correspond à une bonne pelabilité du matériau testé. Une pelabilité de niveau 3 à 4 déterminée selon la présente méthode d'évaluation correspond à une pelabilité moyenne du matériau testé et une pelabilité de niveau 5 équivaut à une mauvaise pelabilité du matériau testé. Le test d'évaluation de la pelabilté au descellage d'une pochette de stérilisation décrit ci-dessus permet d'apprécier l'ouverture aseptique de la pochette de stérilisation après stérilisation et donc de s'assurer qu'aucune fibre ou particule du matériau formant ladite pochette ne se détache et ne vienne contaminer les dispositifs médicaux stérilisés. On vérifie par ailleurs la qualité du scellage de la pochette de stérilisation et l'on note la présence de manque de scellage ou de bulles à l'interface des matériaux (1) et (2) formant la pochette de stérilisation selon l'invention.25
L'invention concerne une pochette de stérilisation pour dispositifs médicaux à stériliser, stérilisable par autoclavage à la vapeur d'eau, comprenant:- une feuille (F1) en un matériau fibreux (1), souple, perméable aux agents de stérilisation, présentant une résistance moyenne à la déchirure amorcée d'au moins 550 mN selon la norme EN 868-3 ainsi qu'une résistance à la perforation d'au moins 0,20 Joule selon le test Spencer-Impact, possédant une drapabilité inférieure ou égale à 85% et une efficacité BFE supérieure à 85 %, et- une deuxième feuille (F2) en un matériau (2) possédant des caractéristiques d'efficacité BFE et de résistance à la perforation au moins égales à celles du matériau (1),les feuilles (F1) et (F2) étant liées l'une à l'autre pour former la pochette, celle-ci étant pelable par séparation desdites feuilles sans qu'aucune particule de matériaux (1), (2) ne se détache.L'invention concerne l'utilisation d'une telle pochette.
1. Pochette de stérilisation pour dispositifs médicaux devant être stérilisés, stérilisable par autoclavage à la vapeur d'eau, caractérisée en ce qu'elle est 5 formée : - d'une première feuille (F 1) en un matériau à base de fibres (1), souple, perméable aux agents de stérilisation, présentant une résistance moyenne à la déchirure amorcée d'au moins 550 mN conformément à la norme européenne EN 868-3 mesurée suivant la méthode EN 21974 10 ainsi qu'une résistance à la perforation d'au moins 0,20 Joule caractérisée par le test du Spencer Impact, possédant une drapabilité inférieure ou égale à 85% conformément à la norme ISO 9073-9 û 1995 et une efficacité BFE supérieure à 85 %, et - d'une deuxième feuille (F2) constituée d'un matériau (2) possédant 15 des caractéristiques d'efficacité BFE et de résistance à la perforation conformément au test du Spencer impact au moins égales à celles du matériau (1), les deux feuilles (F1) et (F2) étant liées l'une à l'autre sur une partie de leur périphérie pour former la pochette, cette dernière étant pelable par 20 séparation des feuilles (F 1) et (F2) sans qu'aucune fibre ou particule de matériau (1), (2) formant ladite pochette ne se détache. 2. Pochette de stérilisation selon la 1, caractérisée en ce que ladite pochette est pelable par séparation des feuilles (F1) et (F2) avec une pelabilité de niveau 1 à 2 selon le test d'évaluation de la pelabilité au 25 descellage, ce test étant déterminé de la façon suivante : - on découpe un échantillon d'une longueur de 10cm dans la zone scellante du matériau constituant la pochette de stérilisation, - puis on descelle l'échantillon d'un geste régulier saris brutalité excessive dans le sens de la longueur pour évaluer la pelabilité du matériau testé, 30 -enfin, on détermine le niveau de pelabilité de l'échantillon à partir de-18- l'échelle témoin notée de 1 à 5. 3. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) comprend au moins 20 parts de fibres synthétiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en 5 poids sec. 4. Pochette de stérilisation selon la 3, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) est un matériau non-tissé. 5. Pochette de stérilisation selon la 4, caractérisée en ce que ledit matériau non-tissé (1) est choisi parmi les non-tissés de type SMS, de 10 type Spunlace, de type carde. 6. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) comprend plus de 80 parts de fibres cellulosiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec. 15 7. Pochette de stérilisation selon la 6, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) est microcrêpé ou flexé. 8. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le matériau (2) constituant la feuille (F2) de la pochette de stérilisation est un matériau fibreux (2) comprenant plus de 80 20 parts de fibres cellulosiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en poids sec ou un matériau non-tissé (2). 9. Pochette de stérilisation selon la 8, caractérisée en ce que lorsque le matériau fibreux (2) est un matériau non-tissé (2), il est choisi parmi les non-tissés de type carde, de type SMS (correspondant aux initiales 25 de sa terminologie anglaise Spunbonded/MeltBlown/Spunbonded), Spunlace. 10. Pochette de stérilisation selon la 8, caractérisée en ce que, lorsque ledit matériau (2) est un matériau fibreux (2) comprenant plus de 80 parts de fibres cellulosiques pour 100 parts de la teneur totale en fibres en 30 poids sec, il est microcrêpé ou flexé.- 19- 11. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le matériau fibreux (1) et/ou (2) comprend à sa surface au moins un agent de cohésion. 12. Pochette de stérilisation selon la 11, caractérisée en ce que l'agent de cohésion est choisi parmi un polymère acrylique, un Caoutchouc-Butadiène-Styrène, du polyalcool de vinyle ou de l'amidon. 13. Pochette de stérilisation selon la 11, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) et/ou (2) comprend en outre à sa surface un polymère adhésif choisi parmi une cire micro-cristalline, un polyacétate de vinyle, un polyuréthane, un copolymère d'éthylène-acide acrylique ou un copolymère d'éthylène-vinyl acétate. 14. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le matériau (2) est un film plastique médical. 15. Pochette de stérilisation selon la 14, caractérisée en ce que ledit film plastique médical (2) est choisi parmi les films de polypropylène, de polyester, de polyamide ou de polybutyltéréphtalate. 16. Pochette de stérilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit matériau fibreux (1) est un matériau non-tissé et ledit matériau (2) est un film plastique médical. 17. Pochette de stérilisation selon la 16, caractérisée en ce que ledit matériau non-tissé (1) comprend à sa surface au moins un agent de cohésion. 18. Pochette de stérilisation selon la 17, caractérisée en ce que l'agent de cohésion est choisi parmi les polymères acryliques, Caoutchouc-Butadiène-Styrène, les polyalcools de vinyle et l'amidon. 19. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 17 à 18, caractérisée en ce que ledit matériau non-tissé (1) comprend en outre à sa surface un polymère adhésif choisi parmi une cire micro-cristalline, un polyacétate de vinyle, un polyuréthane, un copolymère d'éthylène-acide acrylique ou un copolymère d'éthylène-vinyl acétate.- 20 - 20. Pochette de stérilisation selon la 16, caractérisée en ce que ledit film plastique médical (2) est choisi parmi les films en polypropylène, de polyester, de polyamide ou de polybutyltéréphtalate. 21. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée en ce que la feuille (F1) et/ou la feuille (F2) comportent un produit scellant à chaud ou à froid sur l'une de leurs faces. 22. Pochette de stérilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite feuille (F1) et/ou la feuille (F2) comporte au moins un soufflet. 23. Utilisation d'une pochette de stérilisation telle que définie selon les 1 à 22, pour emballer et stériliser par autoclavage à la vapeur d'eau, des dispositifs médicaux volumineux et/ou contondants. 24. Utilisation selon la 23, pour emballer et stériliser des dispositifs ou objets médicaux ayant un poids allant jusqu'à 11 kilogrammes.
A,B
A61,B32,B65
A61B,A61L,B32B,B65B,B65D
A61B 19,A61L 2,B32B 7,B65B 55,B65D 65,B65D 75
A61B 19/02,A61L 2/07,A61L 2/26,B32B 7/06,B65B 55/02,B65D 65/40,B65D 75/26,B65D 75/30
FR2890285
A1
DISPOSITIF POUR DISTRIBUER DES PRODUITS VEGETAUX A DES ANIMAUX
20,070,309
La présente invention est relative à un , qui est monté sur un caisson apte à recevoir de tels produits. Les produits végétaux pour animaux comprennent notamment les ensilages de maïs, d'herbe ou de luzerne, les foins que ceux-ci soient en vrac, en bottes rectangulaires ou en balles rondes, et la paille soit en botte rectangulaire soit en balle ronde. Compte tenu du poids des bottes et balles, il n'est plus possible de les manipuler manuellement. La distribution de ces produits qui s'automatise de plus en plus, en particulier dans un souci de rationalisation et d'économie de main d'oeuvre, est actuellement réalisé au moyen de différents appareils tels que ceux décrits dans les documents FR-2496571-A et FR-2853810-A, par exemple. Le premier de ces documents concerne une benne roulante portée ou semiportée pour la distribution de tels aliments ou la réalisation de litière dans les bâtiments de stabulation. Cette benne comporte, à sa partie avant, un dispositif de déchiquetage précédant un dispositif d'éjection ou ventilateur. Le dispositif de déchiquetage est constitué par des rotors d'axes horizontaux disposés parallèlement en superposition dans un plan frontal par rapport au déplacement du produit à déchiqueter. Ces rotors sont munis de dents déchiqueteuses et de disques tronçonneurs munis à leur périphérie de dents destinées à trancher le produit constituant la botte: les disques tronçonneurs sont disposés en quinconce d'un rotor à l'autre, la distance d'entr'axes des rotors étant telle que les cercles de révolution des dents des disques tronçonneurs interfèrent. Un tel ensemble présente des inconvénients inhérents à la présence du ventilateur qui nécessite l'obtention de produits relativement courts à l'issue du dispositif de déchiquetage: ceci par exemple entraîne une forte consommation de paille pour obtenir une litière convenable. De plus, il existe un risque de bourrage en amont du ventilateur et en aval du dispositif de déchiquetage, occasionnant un arrêt de l'ensemble et nécessitant une intervention humaine pour retirer tout le produit situé entre les deux dispositifs. Quant au document FR-2853810-A, il concerne une machine agricole de même genre que ci-dessus, comportant notamment un caisson, un dispositif de démêlage et d'éjection situé à l'extrémité avant du caisson, au moins un dispositif de déplacement des produits à distribuer qui est situé dans le fond du caisson et des moyens d'immobilisation durant la distribution d'au moins une partie des produits présents dans le caisson. Cette machine est donc de la même famille que celle selon le premier document ci-dessus et présente donc le même type d'inconvénients. Aussi un des buts de la présente invention est-il de fournir un dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux, qui est monté sur un caisson apte à recevoir de tels produits, permettant d'obvier les inconvénients des appareils antérieurs tels que ceux décrits ci-avant. Un autre but de l'invention est de fournir un tel dispositif qui est de 10 conception simple et de coût faible. Ces buts ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints par un dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux, qui est monté sur un caisson apte à recevoir de tels produits, et qui comprend un bâti constitué de deux joues verticales latérales reliées entre elles par des traverses de façon connue, lequel dispositif est caractérisé, selon la présente invention, par le fait qu'il comprend, d'une part, un démêleur et un diviseur disposé au-dessus du précédent, tout deux d'axe horizontal, et, d'autre part, des moyens pour manoeuvrer ce diviseur entre une position haute et une position basse. Avantageusement, le diviseur comprend des lames présentant un bord 20 avant arqué monté sur un axe dont les extrémités coopèrent avec des rainures sensiblement verticales ménagées dans les joues respectives. De préférence, les moyens pour manoeuvrer ce diviseur entre une position haute et une position basse comprennent, d'une part, deux vérins disposés chacun sur une joue latérale, dont une extrémité coopère avec l'extrémité correspondante de l'axe du diviseur et dont l'autre extrémité est fixée sur la joue latérale correspondante, et, d'autre part, deux équerres dont les sommets sont l'un monté sur l'extrémité correspondante de l'axe du diviseur et l'autre comportant un galet disposé dans une rainure ménagée dans la joue latérale correspondante. Avantageusement, ces rainures sont un peu plus larges que le diamètre du galet. De préférence, chaque rainure comporte deux parties sensiblement verticales, une partie inférieure et une partie supérieure décalée vers l'arrière par rapport à la partie inférieure, et reliée a la partie inférieure par une partie courbe de très grand rayon de courbure. De préférence, le démêleur est constitué par un rotor horizontal sur lequel sont disposés des disques munis à leur périphérie de dents coupantes de plusieurs formes et disposés à intervalle régulier. La description qui va suivre et qui ne présente aucun caractère limitatif, doit 5 être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles - la figure 1 représente en perspective un dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux selon la présente invention; et, - la figure 2 est une vue de côté du dispositif selon la figure 1. Afin de donner un sens à des termes tels que arrière , latéral , il sera 10 considéré le dispositif représenté sur les figures est comme disposé à l'arrière d'un caisson. Ainsi qu'on peut le voir sur ces figures, un dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux comprend un bâti désigné dans son ensemble par la référence 1 et constitué de deux joues verticales latérales 2 reliées entre elles par des traverses 3 de façon connue. Selon la présente invention, ce dispositif comprend, d'une part, un démêleur 4 et un diviseur 5 disposé au-dessus du précédent, tout deux d'axe horizontal, et, d'autre part, des moyens pour manoeuvrer le diviseur 5 entre une position haute et une position basse. Le démêleur 4 est constitué par un rotor horizontal 6 sur lequel sont disposés des disques 7 munis à leur périphérie de dents coupantes 8 de plusieurs formes et disposés à intervalle régulier. Le diviseur 5 comprend des lames 9 présentant un bord avant arqué monté sur un axe 10 dont les extrémités coopèrent avec des rainures 11 sensiblement 25 verticales ménagées dans les joues 2 respectives. Selon la présente invention, les moyens pour manoeuvrer ce diviseur 5 entre une position haute et une position basse comprennent, d'une part, deux vérins 12 disposés chacun sur une joue latérale 2 dont une extrémité coopère avec l'extrémité correspondante de l'axe 10 du diviseur 5 et dont l'autre extrémité est fixée sur la joue latérale 2 correspondante, et, d'autre part, deux équerres 13 dont les sommets sont l'un monté sur l'extrémité correspondante de l'axe 10 du diviseur et l'autre comportant un galet 14 disposé dans une rainure 11 ménagée dans la joue latérale correspondante. Ces rainures sont un peu plus larges que le diamètre du galet. Chaque rainure comporte deux parties sensiblement verticales, une partie inférieure 11 a et une partie supérieure 11 b décalée vers l'arrière par rapport à la partie inférieure 11a et reliée à cette dernière par une partie courbe 11c de très grand rayon de courbure. Lorsque le caisson est rempli de foin ou d'ensilage, le diviseur 5 est en position basse; par contre pour distribuer de la paille, le diviseur 5 est mis en position haute grâce au déploiement des vérins 12: son déplacement a lieu dans un plan déterminé par le mouvement du galet 14 dans la rainure 11. En position basse, la partie inférieure des lames 9 du diviseur 5 est située en avant du rotor; lors du déplacement du diviseur de cette position basse vers la position haute, cette partie arrière se déplace verticalement afin d'être dégagée du rotor puis continue son déplacement en décrivant une courbe et vient se placer au-dessus du rotor et légèrement en arrière de lui
Ce dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux, est monté sur un caisson apte à recevoir de tels produits, et comprend un bâti (1) constitué de deux joues (2) verticales latérales reliées entre elles par des traverses (3) de façon connue, un démêleur (4) et un diviseur (5) disposé au-dessus du précédent, tout deux d'axe horizontal. Il comprend aussi les moyens pour manoeuvrer le diviseur (5) entre une position haute et une position basse comprennent, d'une part, deux vérins (12) disposés chacun sur une joue (2) latérale, dont une extrémité coopère avec l'extrémité correspondante de l'axe (10) dudit diviseur (5) et dont l'autre extrémité est fixée sur la joue (2) latérale correspondante, et, d'autre part, deux équerres (13) dont les sommets sont l'un monté sur l'extrémité correspondante de l'axe (10) dudit diviseur (5) et l'autre comportant un galet (14) disposé dans une rainure (11) ménagée dans la joue (2) latérale correspondante.Application dans le domaine du machinisme agricole
1. - Dispositif pour distribuer des produits végétaux à des animaux, qui est monté sur un caisson apte à recevoir de tels produits, et qui comprend un bâti (1) constitué de deux joues (2) verticales latérales reliées entre elles par des traverses (3) de façon connue, caractérisé par le fait qu'il comprend, d'une part, un démêleur (4) et un diviseur (5) disposé au-dessus du précédent, tout deux d'axe horizontal, et, d'autre part, des moyens pour manoeuvrer ledit diviseur (5) entre une position haute et une position basse. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le diviseur (5) comprend des lames (9) présentant un bord avant arqué monté sur un axe (10) dont les extrémités coopèrent avec des rainures (11) sensiblement verticales ménagées dans les joues (2) respectives. 3. - Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens pour manoeuvrer le diviseur (5) entre une position haute et une position basse comprennent, d'une part, deux vérins (12) disposés chacun sur une joue (2) latérale, dont une extrémité coopère avec l'extrémité correspondante de l'axe (10) dudit diviseur (5) et dont l'autre extrémité est fixée sur la joue (2) latérale correspondante, et, d'autre part, deux équerres (13) dont les sommets sont l'un monté sur l'extrémité correspondante de l'axe (10) dudit diviseur (5) et l'autre comportant un galet (14) disposé dans une rainure (11) ménagée dans la joue (2) latérale correspondante. 4.- Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que les rainures (11) sont un peu plus larges que le diamètre du galet (14). 5. - Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que chaque rainure (11) comporte deux parties sensiblement verticales, une partie inférieure (11a) et une partie supérieure (11b) décalée vers l'arrière par rapport à ladite partie inférieure (11a) et reliée à cette dernière par une partie courbe (11c) de très grand rayon de courbure. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que le démêleur (4) est constitué par un rotor horizontal (6) sur lequel sont disposés des disques (7) munis à leur périphérie de dents coupantes (8) de plusieurs formes et disposés à intervalle régulier.
A
A01
A01F
A01F 29
A01F 29/00
FR2892731
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION DE SACCHAROSE, PRODUIT TEL QU'OBTENU ET SON UTILISATION
20,070,504
5• La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition de saccharose, ainsi que le produit obtenu selon ledit procédé. L'invention concerne également l'utilisation dudit produit, par exemple, pour la préparation de comprimés, notamment de comprimés pharmaceutiques. Les poudres à compression directe à base de saccharose actuellement sur le 10 marché contiennent au moins un liant ou additif qui confère au sucre ses propriétés de compression. Plusieurs produits sont actuellement utilisés en tant que sucre directement compressible et sont obtenus par co-cristallisation (Domino Dipac ), par agglomération en lit fluidisé (Südzucker Compri-Sugar ), par granulation humide (Tereos Alvéo-15 sucre ) ou par compactage (Chr. Hansen Nu-Tab ). Il n'existe pas à ce jour de poudre de saccharose ayant des propriétés de compression directe, dans la mesure où notamment tous les procédés de préparation à ce jour de sucre à compression directe sont inapplicables à l'utilisation de saccharose seul. Les procédés de fabrication des sucres à compression directe peuvent être classés 20 en quatre catégories : agglomération, atomisation, compactage et microcristallisation. Un procédé d'agglomération (granulation humide et séchage) correspond à un procédé dans lequel le sucre sous forme solide (souvent du sucre glace) est aggloméré par une solution de liant, souvent ajoutée par pulvérisation suivie d'un séchage par air chaud. 25 La technique est en fait un procédé d'agglomération de particules de petites dimensions avec le liant, qui entraîne une augmentation de la taille des particules par agglomération. C'est le procédé utilisé notamment pour l'Alvéosucre (Tereos) ou pour le Compri-Sugar (Südzucker). 30 A ce titre, le brevet européen 0 334 617 décrit un procédé d'obtention d'un nouvel édulcorant, sous la forme de sphères creuses, comprenant l'atomisation d'une solution de sucre et en présence de CO2 comme agent d'expansion. Les granules telles qu'obtenues présentent une densité apparente d'environ 0,15 à 0,2. Le produit tel qu'obtenu n'est donc pas constitué de saccharose pur et n'est pas compressible en raison de cette faible densité. Un procédé de séchage par atomisation correspond au séchage d'une solution de saccharose par division en fines gouttelettes qui sont ensuite séchées sous un courant d'air chaud. Dans les documents de l'état de la technique, les procédés comprenant le séchage d'une solution de saccharose pure nécessitent une étape de pré-cristallisation de la solution. Ensuite, la suspension de petits cristaux est séchée par atomisation. La demande internationale WO 02/06538 décrit un procédé d'atomisation de sucres, en particulier de saccharose, par co-atomisation d'une solution aqueuse de l0 sucres ou d'une solution diluée de mélasse, avec un matériau solide, tel que du sucre en poudre ou du sucre glace. Les seuls produits décrits comme étant directement compressibles dans ce document sont obtenus par l'atomisation d'une solution de sucre inverti, de lactose, de maltodextrines ou d'un mélange de ces composés : ils ne sont donc pas constitués uniquement de saccharose car ils contiennent un agent liant. 15 Le brevet GB 1,240,691 concerne un procédé de production d'une composition de sucre solide non compressible qui comprend le séchage par atomisation d'un sirop de saccharose avec un taux de sucre inverti inférieur à 10% en masse et un taux en cendres inorganiques inférieur à 4% en masse. Par ailleurs, le pourcentage d'humidité résiduelle du produit obtenu est supérieur à 1%, ce qui pose des problèmes de stockage du produit. 20 Le brevet GB 1,282,878 décrit un procédé d'atomisation par dispersion centrifuge simultanée d'une solution de saccharose concentrée et de particules de sucre solide. Ce procédé comprend notamment une étape d'introduction simultanée au niveau de la turbine de la solution de sucre et des cristaux de sucre. Le produit ainsi obtenu est une poudre constituée d'agglomérats de sucre microcristallisé, présentant un taux 25 d'humidité résiduelle d'environ 0,5%, qui est un taux trop élevé pour éviter le mottage du produit au stockage. De la même manière, d'autres brevets (GB 1 386 378, GB 1 386 379 et GB 1 387 062) décrivent des procédés d'atomisation d'un sirop de saccharose sur un support de poudre introduite ou recyclée. La quantité de solide mise en jeu est en 30 général très importante (> 50% de la matière sèche du sirop entrant). Ces procédés s'apparentent à une granulation / séchage de poudre avec un sirop déposé par atomisation. Cette méthode conduit en général à une augmentation de la granulométrie et une réduction de la densité. Une étape de concassage est souvent nécessaire pour maintenir une densité et granulométrie stable pendant toute la production. Par ailleurs, toutes les poudres décrites ont une humidité résiduelle supérieure à 0,1 %, ce qui ne permet pas de conserver les poudres de saccharose sans risque de mottage. Dans le cadre d'un procédé de préparation par compactage, qui correspond à une granulation à sec, tous les ingrédients sont sous forme sèche et la composition pulvérulente résultante est agglomérée par pression, broyée et tamisée. L'addition de lubrifiants est nécessaire afin d'éviter les problèmes de collage. C'est le procédé utilisé notamment pour Nu-Tab (Chr. Hansen). Dans le cadre d'un procédé de préparation par microcristallisation, la solution de sucre est concentrée avec un taux de matières sèches supérieur à 90% et le mélange pâteux ainsi obtenu est refroidi sous battage mécanique. Une cristallisation-agglomération du produit permet de fabriquer une poudre compressible. C'est le procédé utilisé notamment pour Dipac (Domino). Les documents de l'état de la technique ne décrivent pas de procédé permettant 15 d'obtenir une poudre de saccharose compressible et présentant une teneur en eau résiduelle appropriée pour sa conservation. Il n'a donc jamais été décrit à ce jour une composition de saccharose adaptée à une compression directe et suffisamment stable à la conservation. La présente invention a donc pour but de fournir une composition pulvérulente de 20 saccharose compressible, ne contenant pas d'autres glucides ajoutés que ceux naturellement présents dans le saccharose, et présentant des propriétés adaptées au stockage. La présente invention a également pour objet de proposer un procédé de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible, susceptible 25 d'être mis en oeuvre à l'échelle industrielle. La présente invention concerne une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, 30 éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules. L'expression "composition pulvérulente de saccharose" désigne des microcristaux de saccharose agglomérés en particules, elles-mêmes pouvant être agglomérées entre elles. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention est constituée de sphères creuses. L'expression "compressible" désigne l'aptitude d'une poudre à donner des comprimés de taille, de forme et de poids régulier en sortie d'une comprimeuse. Un sucre directement compressible est un sucre sous forme pulvérulente qui ne nécessite qu'une étape de mélange des différents ingrédients (arômes, colorants, principes actifs, lubrifiants...) avant mise en oeuvre dans une comprimeuse permettant la fabrication de comprimés. La composition pulvérulente de saccharose obtenue selon l'invention est 10 directement compressible, elle peut donc être utilisée pour la préparation de comprimés. Cependant, cette propriété de la composition ne limite en aucun cas son utilisation à la fabrication de comprimés. Le taux d'humidité résiduelle peut être mesuré par un dosage Karl Fischer. Un taux d'humidité résiduelle supérieur à 0,1% n'est pas approprié pour un 15 stockage de la composition. En effet, avec un tel taux, la composition n'est pas stable en raison de risques importants de mottage. Selon un mode de réalisation préféré, la composition pulvérulente de saccharose compressible selon l'invention ne contient pas de liants, et, notamment, ne contient pas d'agent anti-cristallisant. 20 Selon les besoins, la composition pulvérulente selon l'invention peut également contenir des arômes ou des colorants, à raison de moins de 0,9% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, le sucre utilisé est un sucre issu de la fabrication ou du raffinage de sucres de canne ou de betterave, contenant à l'état sec, en poids déterminé par la 25 méthode polarimétrique, au moins 99,1% de saccharose. La présente invention concerne une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, comprenant au moins 99,7% en poids de saccharose. De préférence, on utilise les qualités sucre ou sucre blanc, sucre raffiné ou sucre blanc raffiné, qui contiennent au minimum 99,7% de saccharose et répondent par 30 ailleurs à la directive CE n 2001/111 (JOCE du 12 janvier 2002), en particulier une teneur en sucre inverti inférieure ou égale à 0,04% en poids. Il est également possible d'utiliser le sucre mi-blanc qui contient au minimum 99,5% de saccharose et répond par ailleurs à la directive européenne CE n 2001/111 (JOCE du 12 janvier 2002) et tout sucre contenant à l'état sec au moins 99,1% de saccharose et une teneur en sucre inverti inférieure ou égale à 0,1%. Dans tous les cas, le sucre inverti présent en faible quantité est issu de la fabrication ou du raffinage du sucre et non post additionné par mélange ; à cette faible teneur, il ne peut donc pas jouer le rôle d'agent anti-cristallisant, qui permet de contrôler la cristallisation du saccharose pendant le séchage tel que défini dans la demande internationale WO 03/000936. Comme autres exemples d'agents anti-cristallisants, on peut citer les maltodextrines, les monosaccharides, les oligosaccharides et les polyols. 10 Ainsi, aucun des composés naturellement présents autres que les 99,1%, et notamment les 99,7% de saccharose, ne sont en quantité suffisante pour jouer le rôle d'agent anti-cristallisant, même si parmi ces composés figurent des maltodextrines, des monosaccharides, des oligosaccharides et des polyols. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition pulvérulente selon 15 l'invention ne contient pas de glucides ajoutés autres que le saccharose. Ainsi, cette composition ne contient pas d'autres glucides que ceux présents naturellement dans le saccharose utilisé. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition pulvérulente selon l'invention comprend uniquement du saccharose provenant de la fabrication ou du 20 raffinage de sucres de canne ou de betterave. Par ailleurs, les impuretés contenues dans le saccharose utilisé dans le cadre de la présente invention ne peuvent généralement pas être considérées comme des liants ou comme des agents anti-cristallisants. De préférence, la présente invention concerne une composition pulvérulente telle 25 que définie ci-dessus, comprenant 100% en poids de saccharose. La présente invention concerne également une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que la distribution granulométrique moyenne ou ouverture moyenne des particules creuses seules ou agglomérées varie d'environ 140 à environ 350 m. 30 Les analyses granulométriques étant effectuées par tamisage, l'ouverture moyenne (OM) correspond à l'ouverture de tamis qui retient 50% en poids de l'échantillon. Lorsque la taille des particules est supérieure à 350 m, une telle composition n'est plus appropriée à la fabrication de comprimés de petite taille en raison de la difficulté de remplissage des matrices de la comprimeuse. Lorsque la taille des particules est inférieure à 140 m, les propriétés 5 d'écoulement de la poudre sont dégradées, entraînant des variations sensibles de poids des comprimés. La présente invention concerne une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que le coefficient de variation desdites particules varie d'environ 35 à environ 55, notamment d'environ 40 à environ 50. 10 L'expression "coefficient de variation" désigne l'indicateur de dispersion autour de l'ouverture moyenne, c'est-à-dire de l'ouverture de tamis qui retient 50% en poids de l'échantillon. Plus exactement, le coefficient de variation est égal à l'écart-type de la répartition exprimée en pourcentage de l'ouverture moyenne. Ces limites de dispersion granulométrique permettent d'obtenir une poudre 15 compressible qui offre le meilleur compromis en terme d'écoulement de la poudre et d'aptitude au remplissage des matrices de la comprimeuse. La présente invention concerne également une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle présente une densité apparente variant d'environ 0,45 à environ 0,75. 20 L'expression "densité apparente" désigne la densité mesurée de la poudre ; il s'agit donc du rapport entre la masse de la poudre et le volume occupé par la poudre. Cette densité apparente s'oppose à la densité vraie de la poudre, qui correspond au rapport entre la masse de la poudre et le volume complètement rempli par ladite poudre sans volume d'air. On appelle degré de compactage d'une poudre le rapport entre la 25 densité du comprimé et la densité vraie de la poudre. On rappelle ici que la densité tassée et la densité non tassée sont définies selon la méthode décrite par la pharmacopée européenne (Sème édition -méthode de pharmacotechnie 2.9.15). Pour évaluer l'aptitude à l'écoulement et au tassage d'une poudre, on peut 30 également mesurer l'indice de Carr qui permet d'évaluer la coulabilité d'une poudre et correspond au rapport suivant : Indice de Carr -100 x Densité tassée ù Densité non tassée Densité tassée Ainsi, le tableau ci-après représente l'aptitude à l'écoulement et au tassage de poudres en fonction de l'indice de Carr : Indice de Carr Aptitude à l'écoulement à II % Excellente 12 à 17% Bonne 18 à 22% Moyenne 23 à 28% Passable 29 à 34% Mauvaise >35 % Très mauvaise Dans le cadre de la présente invention, les indices de Carr des compositions 5 pulvérulentes obtenues selon l'invention sont compris entre 8 et 17%. Une composition pulvérulente préférée selon la présente invention est une composition telle que définie ci-dessus et présentant un temps d'écoulement inférieur à environ 15 secondes L'écoulement est tel que défini selon la méthode décrite par la pharmacopée européenne (Sème édition - méthode de pharmacotechnie 2.9.16). Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle présente un taux de cristallinité supérieur ou égal à 95%, notamment supérieur ou égal à 99%. Le taux de cristallinité est évalué en mesurant par diffraction X la cristallinité de la composition pulvérulente comparée à la cristallinité de cristaux purs de saccharose. La composition pulvérulente selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle ne contient substantiellement pas de phase vitreuse ou amorphe. La présente invention concerne également une composition pulvérulente telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle est susceptible d'être comprimée, la résistance de la poudre comprimée obtenue à partir de la composition pulvérulente étant supérieure à environ 1 MPa, ladite résistance étant mesurée pour une force de compression supérieure à environ 15 kN, et la poudre comprimée répondant à une force d'éjection comprise d'environ 50 à environ 80 N, ladite force d'éjection étant mesurée pour une force de compression comprise d'environ 15 à environ 20 kN. La résistance des comprimés obtenus est mesurée selon la méthode décrite dans la pharmacopée européenne, chapitre 2.9.8 (1997). Le mécanisme utilisé pour comprimer la composition de sucre selon l'invention est, par exemple, une comprimeuse commercialisée par la société FROGERAIS, constituée de deux poinçons, le poinçon supérieur servant seul à la compression. A noter que la mesure de la résistance dépend en partie du type de comprimeuse utilisée ; ainsi, si les poinçons inférieurs et supérieurs servent simultanément à la compression, la résistance des comprimés obtenus sera plus élevée. La force d'éjection est la force qu'il faut appliquer au poinçon inférieur pour libérer le comprimé. Les valeurs mesurées avec les poudres de l'invention sont indiquées sur des 10 courbes et comparées sur les mêmes courbes aux valeurs obtenues avec la poudre de l'art antérieur (voir figures 2 et 3). La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant : 15 û une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, û une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues 20 à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et û une éventuelle phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente 25 essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente 30 essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. L'expression "solution de saccharose nébulisée" désigne la division d'une solution de saccharose, notamment sous forme d'un sirop, en fines gouttelettes par une buse ou 5 une turbine. L'expression "tour d'atomisation" désigne l'installation qui permet de sécher une solution de saccharose nébulisée. L'expression "phase de séchage" désigne la phase de déshydratation des gouttelettes de sirop de sucre par de l'air chaud. 10 L'expression "particules vitreuses de saccharose" désigne les gouttelettes de sirop déshydratées mais non encore cristallisées. On introduit une solution de saccharose (solution de saccharose entrante ou solution de saccharose initiale), notamment sous forme de sirop dans une enceinte comportant des moyens d'atomisation et de séchage. 15 La première phase du procédé consiste en une phase de séchage de la solution de saccharose, notamment sous forme d'un sirop nébulisé sous forme de gouttelettes au moyen de buse ou de turbine. Ainsi, cette phase consiste à sécher les gouttes de saccharose formées par nébulisation, en particules solides avec un courant d'air chaud, dont la température d'entrée dans la tour d'atomisation (ou chambre de séchage) varie 20 d'environ 140 à environ 180 C. L'air chaud ainsi utilisé pour le séchage est récupéré à la sortie de la tour d'atomisation sous forme humide. L'expression "phase de stabilisation et de cristallisation" désigne le processus de cristallisation des particules de sucre vitreuses au contact de particules cristallines de saccharose. 25 L'expression "composition pulvérulente essentiellement cristallisée" désigne la composition pulvérulente de saccharose non encore refroidie. La deuxième phase du procédé consiste à mettre en contact les particules vitreuses obtenues à l'issue de la première phase de séchage avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition 30 pulvérulente de saccharose compressible recyclée. Cette deuxième phase permet notamment d'initier la cristallisation du saccharose. Cette phase de mise en contact correspond à une collision entre les particules vitreuses instables obtenues à l'issue de la première phase de séchage et une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée. La composition obtenue à l'issue de cette étape de mise en contact est essentiellement cristallisée. En effet, ce mode de séchage en deux phases permet de retarder la cristallisation du sirop de saccharose en passant par un état amorphe (ou vitreux). Ce déclenchement de la cristallisation retardée par apport de saccharose essentiellement cristallisé et/ou saccharose compressible recyclé en dehors de la zone de nébulisation/séchage du sirop permet de générer des cristaux de taille réduite dans chaque particule creuse. En adoptant ce mode de fonctionnement, on obtient un arrangement des cristaux similaire à celui obtenu par exemple par le procédé décrit dans la demande internationale WO 03/000396, où l'ajout d'un agent anti-cristallisant est nécessaire. Par la suite, l'expression "composition pulvérulente recyclée" désigne soit une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, c'est-à-dire une partie de la composition pulvérulente obtenue avant la phase de refroidissement à l'air (composition non refroidie), soit une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, c'est-à-dire une partie de la composition pulvérulente obtenue après refroidissement à l'air (composition refroidie à une température inférieure à 30 C). Le procédé de l'invention est donc caractérisé par l'utilisation d'une composition pulvérulente recyclée telle que définie ci-dessus. Ainsi, on prélève un pourcentage de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible, afin de la réutiliser dans la phase de stabilisation et de cristallisation, et donc mettre en contact ladite composition pulvérulente recyclée avec les particules vitreuses susmentionnées. Le taux de recyclage de la composition pulvérulente ou de la poudre varie de 30 à 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. Il est bien entendu possible d'obtenir la composition pulvérulente recherchée en travaillant avec un taux de recyclage plus important, notamment supérieur à 70%. Par contre, si le taux de recyclage est inférieur à 30%, le nombre de collisions des particules vitreuses avec la poudre cristalline recyclée est insuffisant, ce qui occasionne le collage d'une partie de la poudre sur les parois de la tour d'atomisation et limite l'intérêt industriel du procédé. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé de préparation de l'invention est caractérisé en ce que la composition pulvérulente recyclée provient de la composition pulvérulente de saccharose compressible telle qu'obtenue à l'issue de la phase de refroidissement telle que définie ci-dessus. Ainsi, dans ce mode de réalisation préféré, la composition pulvérulente recyclée utilisée lors de la mise en contact avec les particules vitreuses obtenues à l'issue de l'étape de séchage provient de la composition telle qu'obtenue à l'étape de refroidissement. Si le taux d'humidité résiduelle est supérieur à 1%, le produit obtenu est un produit instable qui continue à perdre de l'eau, et cette eau peut se condenser sur n'importe quelle paroi de température inférieure à celle de l'eau. Ce phénomène entraîne en général un mottage. Cette caractéristique est importante car elle va conditionner l'aptitude de la poudre à rester pulvérulente et à conserver sa fluidité. Pour une poudre à compression directe, ce paramètre va influer directement sur la régularité en poids et en densité des comprimés. Ainsi, une poudre trop humide présentera des agglomérats qui gêneront le bon déroulement du remplissage des matrices de la comprimeuse et induiront une augmentation rapide des forces d'éjection des comprimés et l'encrassement prématuré des équipements. Le produit obtenu à l'issue de l'étape de mise en contact telle que définie ci-dessus est un produit non refroidi et instable. Ainsi, pour le stockage, il est avantageux, voire nécessaire de le soumettre à une étape de refroidissement. Sans cette étape de refroidissement, le produit obtenu est trop sensible aux variations climatiques et devient rapidement inutilisable. A l'issue du procédé, on obtient la composition pulvérulente de saccharose compressible selon l'invention. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, û une phase de mise en contact desdites particules vitreuses telles qu'obtenues à l'issue de la phase précédente avec une poudre de cristaux de saccharose, ladite poudre étant présente dans une quantité correspondant à environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et û une éventuelle phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C. Selon un mode de réalisation préféré, la poudre de cristaux de saccharose est une poudre recyclée provenant soit de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1%, telle qu'obtenue à l'issue de la phase de mise en contact telle que définie ci-dessus, soit de la composition pulvérulente de saccharose compressible telle qu'obtenue à l'issue de la phase de refroidissement. De préférence, la poudre de cristaux de saccharose est une poudre recyclée provenant de la composition pulvérulente de saccharose compressible telle qu'obtenue à l'issue de la phase de refroidissement. Le procédé de la présente invention est caractérisé en ce qu'il correspond à un procédé en continu, mis en oeuvre mis en oeuvre après une étape de démarrage jusqu'à l'obtention d'un régime stationnaire. Ainsi, il n'y a pas de montée en granulométrie et ce procédé permet d'obtenir une poudre présentant des caractéristiques constantes. Le démarrage du procédé est effectué à partir de poudre de saccharose d'une production précédente jusqu'à obtention de la composition pulvérulente souhaitée. En ce qui concerne le premier démarrage du procédé de l'invention, on utilise comme amorce de cristallisation, c'est-à-direcomme composition pulvérulente recyclée (ou poudre de cristaux de saccharose) telle que définie ci-dessus, un agent initial servant d'amorce de cristallisation. Un tel agent est un composé qui sert à initier la cristallisation lors du séchage, tant que l'on ne dispose pas encore de composition pulvérulente obtenue selon le procédé de l'invention. Comme agent de cristallisation, on utilise notamment du sucre glace ou tout autre cristal de sucre. Lorsqu'on a obtenu la composition pulvérulente en quantité suffisante pour être utilisée en partie comme amorce de cristallisation, c'est-à-dire comme composition 5 pulvérulente recyclée (ou poudre de cristaux de saccharose) pour la phase de mise en contact, on supprime le sucre glace utilisé comme amorce de cristallisation. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant : 10 û une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, et û une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues 15 à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact 20 desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. Ce mode de réalisation comporte l'utilisation pour la phase de stabilisation et de 25 cristallisation d'une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée. La présente invention concerne un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : 30 û une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. Ce mode de réalisation comporte les trois phases, c'est-à-dire la phase de séchage, la phase de stabilisation et de cristallisation (collision des particules vitreuses avec la composition pulvérulente recyclée) et la phase de refroidissement. Un mode de réalisation particulier du procédé de la présente invention comprend l'utilisation, comme composition pulvérulente recyclée, à la fois d'une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée et d'une partie de la composition pulvérulente compressible. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation 25 d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de 30 saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose 5 compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition 10 pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. Ce mode de réalisation comporte les trois phases, c'est-à-dire la phase de séchage, la phase de stabilisation et de cristallisation (collision des particules vitreuses avec la composition pulvérulente recyclée) et la phase de refroidissement. Il est également 15 caractérisé par l'utilisation d'une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée pour la phase de mise en contact avec les particules vitreuses. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : 20 ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues 25 à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente 30 essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. Ce mode de réalisation comporte les trois phases, c'est-à-dire la phase de séchage, la phase de stabilisation et de cristallisation (collision des particules vitreuses avec la composition pulvérulente recyclée) et la phase de refroidissement. Il est également caractérisé par l'utilisation d'une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée pour la phase de mise en contact avec les particules vitreuses. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1 % en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une éventuelle phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé 5 tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à (0% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition 10 étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : û une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de 15 saccharose, et û une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport 20 au poids total de ladite composition, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de 25 matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 30 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1 % en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact 15 desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières 20 sèches de la solution de saccharose nébulisée. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 25 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous foinie de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans 30 une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, 10 ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1 % en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,7% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à cm % en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : û une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, - une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et û une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. La présente invention concerne également le produit tel qu'obtenu par le procédé tel que défini ci-dessus. Selon un mode préféré de réalisation, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la phase de séchage est effectuée aux alentours immédiats de la zone de nébulisation, notamment dans la partie haute de la tour d'atomisation. L'expression "zone de nébulisation" désigne la zone où l'étape de nébulisation du procédé est effectuée, c'est-à-dire la zone où l'étape de séchage par de l'air chaud est 10 effectuée. L'expression "partie haute d'une tour d'atomisation" désigne la zone de nébulisation et de séchage du sirop de sucre. Le procédé de l'invention est de préférence caractérisé en ce que la phase de mise en contact est effectuée dans la tour d'atomisation, dans des conditions telles que la 15 composition recyclée est ajoutée au niveau d'une zone comprise entre le premier tiers et le deuxième tiers de ladite tour d'atomisation, et notamment au niveau de la zone médiane de ladite tour d'atomisation. Selon encore un autre mode de réalisation préféré, la phase de mise en contact est effectuée en dehors de la zone de nébulisation et de séchage telle que définie ci-dessus. 20 La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la phase de refroidissement est effectuée à l'extérieur de la tour d'atomisation. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la phase de refroidissement est effectuée dans des conditions permettant 25 d'abaisser le taux d'humidité résiduelle de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée et également de terminer la cristallisation de ladite composition afin d'obtenir la composition pulvérulente cristallisée de saccharose compressible. On peut utiliser pour cette phase de refroidissement soit un lit fluidisé, un sécheur à tambour ou tout autre moyen qui permette le refroidissement de la composition 30 pulvérulente. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la solution initiale de saccharose présente un taux de matières sèches d'environ 55 à 80% en poids. Le taux de matières sèches d'un produit correspond au pourcentage d'extrait sec dudit produit. Par ailleurs, à titre illustratif et non limitatif, le débit du sirop de saccharose introduit en vue d'être nébulisé varie d'environ quelques kg/h à environ plusieurs milliers de kg/h, notamment d'environ 500 kg à environ 2 000 kg/h, en fonction du dimensionnement de la tour d'atomisation et de ses capacités de séchage. La présente invention concerne l'utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible telle que définie ci-dessus, pour la préparation de comprimés, notamment pharmaceutiques. La présente invention concerne l'utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible telle que définie ci-dessus, pour la préparation de mélanges pulvérulents. La présente invention concerne l'utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible telle que définie ci-dessus, pour la préparation de formulations à 15 dissolution rapide. DESCRIPTION DES FIGURES La Figure 1 représente un schéma général du procédé de l'invention. La flèche 1 indique l'introduction du sirop de saccharose dans la tour d'atomisation (A). L'air de séchage (2) est introduit dans la zone de séchage (4) et l'air humide (3) est récupéré à une température d'environ 80 à 140 C. La zone (5) correspond à la zone de la tour d'atomisation où a lieu la phase de stabilisation et de cristallisation. Une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée obtenue à l'issue de cette phase de stabilisation et de cristallisation peut par exemple être recyclée et réintroduite (6) dans la tour d'atomisation (A). La composition pulvérulente essentiellement cristallisée est soumise à une étape de refroidissement (7) pour obtenir une composition pulvérulente compressible refroidie (9). Une partie de cette composition pulvérulente compressible refroidie peut également être recyclée et réintroduite (8) dans la tour d'atomisation (A), étant entendu que le procédé de l'invention comporte nécessairement le recyclage de la composition pulvérulente, c'est-à-dire soit l'étape (6) soit l'étape (8). La Figure 2 représente des courbes comparatives de la résistance des comprimés (en MPa) obtenus lors d'essais pilotes en fonction de la force de compression (en kN). La courbe avec les carrés noirs correspond au sucre Dipac ; la courbe avec les triangles noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 1 ; la courbe avec les losanges noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 2 et la courbe avec les ronds noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 3. L'examen des courbes de la Figure 2 font apparaître que les compositions pulvérulentes issues des exemples 1 à 3 selon l'invention présentent des résistances supérieures, pour une force de compression donnée, au produit commercial de référence (Dipac). La Figure 3 représente des courbes comparatives de la force d'éjection en N à 30 laquelle répondent des comprimés obtenus en fonction de la force de compression en kN. La courbe avec les carrés noirs correspond au sucre Dipac ; la courbe avec les triangles noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 1 ; la courbe avec les losanges noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 2 et la courbe avec les ronds noirs correspond à la composition pulvérulente de l'exemple 3. On peut constater, d'après les courbes de la Figure 3, que les résultats obtenus avec les poudres de saccharose compressible de l'invention sont comparables à ceux obtenus pour le produit commercial Dipac , en terme de force d'éjection pour une force de compression donnée. Les courbes des Figures 2 et 3 sont à analyser en parallèle car la force d'éjection supportable par un comprimé sans risque de casse ne peut être dissociée de la résistance de ce comprimé. Ainsi, les comprimés obtenus élaborés à partir de compositions pulvérulentes de saccharose selon l'invention présentent des couples résistance/force d'éjection comparables à ceux obtenus à partir du produit commercial Dipac . Les Figures 4A et 4B représentent des images de la composition pulvérulente directement compressible sous un microscope électronique à balayage. La Figure 4A montre que la composition pulvérulente obtenue est composée de particules creuses seules ou associées entre elles pour former des granules. La Figure 4B représente un détail d'une particule creuse d'environ 200 m, constituée de microcristaux agglomérés et associée à d'autres particules de dimensions variables.20 EXEMPLES Exemple 1 Une solution de saccharose (65% de matières sèches) est nébulisée à 102 bars dans une chambre de séchage sous courant d'air chaud. La température de l'air de séchage est régulée en fonction de la consigne de la température de l'air humide de sortie. La poudre sortant de la chambre de séchage et refroidie est recyclée partiellement (le taux de recyclage est de 40% par rapport à la matière sèche du sirop entrant) vers la partie basse de la chambre, en dehors de la zone de nébulisation de la solution. Paramètres de fonctionnement : Entrée Sirop 65 % matière sèche (MS) 86 C Débit sirop (65% MS) 660 kg/heure Température air (séchage) 145 C Taux de recyclage 40% (172 kg) Sortie Température air 90 C Température de la composition pulvérulente à la sortie de la 70 C chambre de séchage (avant refroidissement) Humidité de la composition pulvérulente à la sortie de la 0,85% MS chambre de séchage (avant refroidissement) Température de la composition pulvérulente refroidie 30 C Humidité de la composition pulvérulente refroidie <0,1 % MS Caractéristiques de la poudre séchée 0M ( m) CV (%) Ecoulement Densité non Densité tassée Indice de Carr % secondes/100g tassée (g/ml) (g/ml) 147 50 12,7 0,6 0,72 17 2520 Exemple 2 Une solution de saccharose (65% de matières sèches) est nébulisée à 210 bars dans une chambre de séchage sous courant d'air chaud. La température de l'air de séchage est régulée en fonction de la consigne de latempérature de l'air humide de sortie. La poudre sortant de la chambre de séchage et refroidie est recyclée partiellement (le taux de recyclage est de 40% par rapport au taux de matières sèches du sirop entrant) vers la partie basse de la chambre, en dehors de la zone de nébulisation de la solution. Paramètres de fonctionnement : 10 Entrée Sirop 65% matière sèche (MS) 76 C Débit sirop (65% MS) 1923 kg/heure Température air (séchage) 180 C Taux de recyclage 40% (500 kg) Sortie Température air 120 C Température de la composition pulvérulente à la sortie de la 80 C chambre de séchage (avant refroidissement) Humidité de la composition pulvérulente à la sortie de la 0,95% MS chambre de séchage (avant refroidissement) Température de la composition pulvérulente refroidie 30 C Humidité de la composition pulvérulente refroidie <0,1 % MS 15 Caractéristiques de la poudre séchée 0M ( m) CV (%) Ecoulement Densité non Densité tassée Indice de Carr % secondes/100g tassée (g/ml) (g/ml) 174 43 12,7 0,53 0,63 16 La composition pulvérulente de saccharose obtenue selon l'invention est aussi performante qu'une poudre obtenue formulée avec des liants (voir Figures 2 et 3). 20 Exemple 3 Une solution de saccharose (55% de matières sèches) est nébulisée à 210 bars dans une chambre de séchage sous courant d'air chaud. La température de l'air de séchage est régulée en fonction de la consigne de la température de l'air humide de sortie. La poudre sortant de la chambre de séchage et non refroidie est recyclée partiellement (35% par rapport au taux de matières sèches du sirop entrant) vers la partie basse de la chambre, en dehors de la zone de nébulisation de la solution. Paramètres de fonctionnement : Entrée Sirop 55% matière sèche (MS) 70 C Débit sirop (55% MS) 2000 kg/heure Température air (séchage) 195 C Taux de recyclage 35% (385 kg) Sortie Température air 105 C Température de la composition pulvérulente à la sortie de la 72 C chambre de séchage (avant refroidissement) Humidité de la composition pulvérulente à la sortie de la 0,9% MS chambre de séchage (avant refroidissement) Température de la composition pulvérulente refroidie 28 C Humidité de la composition pulvérulente refroidie <0,1% MS Caractéristiques de la poudre séchée 0M ( m) CV (%) Ecoulement Densité non Densité tassée Indice de Carr % secondes/100g tassée (g/ml) (g/ml) 164 45 13 0,51 0,61 16 La composition pulvérulente de saccharose obtenue selon l'invention est aussi performante qu'une poudre obtenue formulée avec des liants (voir Figures 2 et 3). Le recyclage de la poudre essentiellement cristallisée permet d'obtenir un produit 20 tout à fait comparable aux produits obtenus selon les exemples 1 et 2. 15 Composition et Protocole d'obtention des comprimés. Les comprimés ont été obtenus sur une machine alternative Frogerais OA, dont le format de la chambre de compression est de 11,28 mm de section. La vitesse de la 5 machine est de 3350 cps/heure. Avant la phase de compression, les compositions pulvérulentes sont mélangées à 0,5 (Dipac) ou 0,75% (poudres atomisées selon l'invention) de stéarate de magnésium pendant 5 minutes dans un mélangeur à mouvement tridimensionnel aléatoire. Les comprimés ronds et plats ont été confectionnés avec des forces de compression de 10, 10 20 et 30 kN. 15
La présente invention concerne une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules.
1. Composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules. 2. Composition pulvérulente selon la 1, comprenant au moins 99,7% en poids de saccharose. 3. Composition pulvérulente selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la distribution granulométrique moyenne des particules creuses seules ou 15 agglomérées varie d'environ 140 à environ 350 m. 4. Composition pulvérulente selon la 3, caractérisée en ce que le coefficient de variation desdites particules varie d'environ 35 à environ 55, notamment d'environ 40 à environ 50. 5. Composition pulvérulente selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle présente une densité apparente variant d'environ 0,45 à environ 0,75. 25 6. Composition pulvérulente selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle présente un temps d'écoulement inférieur à environ 15 secondes. 7. Composition pulvérulente selon l'une quelconque des 1 à 6, 30 caractérisée en ce qu'elle est susceptible d'être comprimée, la résistance de la poudre comprimée obtenue à partir de la composition pulvérulente étant supérieure à environ 1 MPa, ladite résistance étant mesurée pour une force de compression supérieure à environ 15 kN, et 20la poudre comprimée répondant à une force d'éjection comprise d'environ 50 à environ 80 N, ladite force d'éjection étant mesurée pour une force de compression comprise d'environ 15 à environ 20 kN. 8. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 7, comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une éventuelle phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 9. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 7, comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de laditetour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, et ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente 5 essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente 10 essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 10. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de 15 saccharose compressible telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 7, comprenant les étapes suivantes : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de 20 saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport 25 au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, 30 ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 11. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 7, comprenant les étapes suivantes : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 12. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 7, comprenant les étapes suivantes : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose,ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 13. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 12, dans lequel la phase de séchage est effectuée aux alentours immédiats de la zone de nébulisation, notamment dans la partie haute de la tour d'atomisation. 14. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 13, dans lequel la phase de mise en contact est effectuée dans la tour d'atomisation, dans des conditions telles que la composition recyclée est ajoutée au niveau d'une zone comprise entre le premier tiers et le deuxième tiers de ladite tour d'atomisation, et notamment au niveau de la zone médiane de ladite tour d'atomisation. 15. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 14, caractérisé en ce que la phase de refroidissement est effectuée à l'extérieur de la tour d'atomisation. 16. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 15, caractérisé en ce que la phase de refroidissement est effectuée dans des conditions permettant d'abaisser le taux d'humidité résiduelle de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée et également de terminer la cristallisation de ladite composition afin d'obtenir la composition pulvérulente cristallisée de saccharose compressible. 17. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 16, dans lequel la solution initiale de saccharose présente un taux de matières sèches d'environ 55 à 80% en poids. 18. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules to creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de 15 saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport 20 au poids total de ladite composition, et ù une éventuelle phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, 25 ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de 30 saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 19. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, et ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 20. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulenteessentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 21. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharosecompressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 22. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de 10 saccharose compressible comprenant au moins 99,1% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : 15 ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues 20 à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente 25 essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente de 30 saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente de saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 30 23. Procédé continu de préparation d'une composition pulvérulente de saccharose compressible comprenant 100% en poids de saccharose, présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 0,1% en poids par rapport au poids total de ladite composition, ladite composition étant constituée de particules creuses, éventuellement agglomérées entre elles sous forme de granules, ledit procédé comprenant : ù une phase de séchage, par de l'air, d'une solution de saccharose nébulisée, dans une tour d'atomisation, la température de l'air ayant servi au séchage et sortant de ladite tour étant comprise d'environ 80 à 140 C, pour obtenir des particules vitreuses de 10 saccharose, ù une phase de stabilisation et de cristallisation des particules vitreuses obtenues à l'issue de la phase de séchage, pour obtenir une composition pulvérulente essentiellement cristallisée à une température comprise d'environ 50 C à environ 80 C et présentant un taux d'humidité résiduelle inférieur ou égal à 1% en poids par rapport 15 au poids total de ladite composition, et ù une phase de refroidissement à l'air de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée, pour obtenir la composition pulvérulente de saccharose compressible, ladite composition étant cristallisée et étant à une température inférieure à 30 C, 20 ladite phase de stabilisation et de cristallisation étant effectuée par mise en contact desdites particules vitreuses avec une partie de la composition pulvérulente essentiellement cristallisée recyclée ou avec une partie de la composition pulvérulente de saccharose compressible recyclée, le taux de recyclage de ladite composition pulvérulente essentiellement cristallisée ou de la composition pulvérulente de 25 saccharose compressible variant d'environ 30 à environ 70% en poids de matières sèches de la solution de saccharose nébulisée. 24. Composition pulvérulente de sucre compressible telle qu'obtenue par le procédé selon l'une des 18 à 23. 25. Utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible selon l'une des 1 à 7 ou 24, pour la préparation de comprimés, notamment pharmaceutiques. 26. Utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible selon l'une des 1 à 7 ou 24, pour la préparation de mélanges pulvérulents. 27. Utilisation d'une composition pulvérulente de sucre compressible selon l'une des 1 à 7 ou 24, pour la préparation de formulations à dissolution rapide.
C
C13
C13B
C13B 50,C13B 40
C13B 50/00,C13B 40/00
FR2895900
A1
SYSTEME POUR LE TRAITEMENT DE PLAIES DE LA PEAU,PANSEMENT ET EQUIPEMENT D'ACTIVATION BIOCHIMIQUE POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL SYSTEME
20,070,713
îUVRE D'UN TEL SYSTÈME La présente invention concerne le domaine de la réparation de plaies de la peau. On connaît, dans l'état de la technique, différentes solutions consistant à améliorer la suture et la cicatrisation par apport d'une énergie externe. Les lèvres de la plaie sont rapprochées et maintenues par un pansement, qui peut éventuellement comporter des principes actifs activables pour la source d'énergie externe. La demande de brevet international WO9717025 décrit un procédé de traitement consistant à la fixation d'un matériau matriciel renfermant un composant protéinique non collagène sur un tissu. On place d'abord ce matériau matriciel sur un emplacement cible du tissu, puis on applique une énergie sur le matériau matriciel. Le composant protéinique non collagène est d'un type tel que, lorsque de l'énergie est appliquée en une quantité appropriée, il se produit une fixation de la matrice au tissu. La demande de brevet européen EP265470 décrit un dispositif pour l'assemblage des lèvres d'une plaie comportant un laser dont la longueur d'onde d'émission est choisie de manière à pouvoir réaliser une soudure tissulaire et assembler les lèvres d'une plaie et une pièce de maintien apte à être assujettie au tissu autour de la plaie de manière à maintenir affrontées les lèvres de cette dernière, au moins pendant l'exposition de la plaie audit rayonnement laser. La pièce de maintien comporte au moins une région apte à être positionnée au-dessus de la plaie et suffisamment transparente à la longueur d'onde du rayonnement laser pour que l'énergie de ce dernier, après traversée de ladite région, soit suffisante pour réaliser la soudure tissulaire recherchée. Les équipements d'activation tel qu'une source laser ne sont pas sans danger, et leur manipulation peut provoquer des accidents lorsque le faisceau est dirigé par inadvertance vers l'oeil d'une personne présente près de la zone d'intervention. Le but est d'éviter ces inconvénients des solutions de l'art antérieur. À cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un système pour le traitement de plaies de la peau comprenant une source d'énergie pour l'activation d'un effet biochimique de cicatrisation et au moins un pansement destiné à être apposé sur la plaie avant la réalisation de l'étape d'activation par ladite source d'énergie caractérisé en ce que ledit pansement comporte un moyen d'identification interagissant sans contact avec un capteur commandant le fonctionnement de la source d'énergie seulement lorsque :La distance entre le capteur et ledit moyen d'identification est inférieure à une valeur seuil. De préférence, la distance de détection du moyen d'identification est inférieure à cinquante centimètres. Selon une variante préférée, la source d'énergie est constituée par une source laser. Selon un premier mode de réalisation, le moyen d'identification est constitué par au moins un aimant permanent et en ce que le capteur de l'équipement est un capteur magnétique associé à un calculateur pour calculer une distance en fonction des signaux électromagnétiques détectés. Selon un deuxième mode de réalisation, le moyen d'identification est constitué par des marquages optiques et en ce que le capteur de l'équipement est un capteur d'image associé à un calculateur pour calculer une distance en fonction de l'image détectée. Selon un mode de réalisation préféré, le moyen 35 d'identification est constitué par un transpondeur. Avantageusement, le moyen d'identification comporte un identifiant unique du modèle de pansement associé. De préférence, les paramètres de fonctionnement de la source d'énergie sont commandés en fonction dudit identifiant unique. L'invention concerne également un pansement pour la mise en oeuvre d'un tel système caractérisé en ce qu'il est comporte un moyen d'identification, ainsi qu'un équipement d'activation biochimique comportant une source d'énergie commandée par un calculateur recevant un signal provenant d'un capteur apte à interagir avec le moyen d'identification d'un pansement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant à la figure annexée correspondant à une vue schématique d'un équipement selon l'invention. Le pansement (1) est formé par un film transparent décrit dans la demande de brevet européen EP265470. Il coopère avec une source laser (2) commandé par un boîtier de contrôle (3) assurant l'alimentation et le pilotage de la source laser. Le pansement (1) présente une étiquette radiofréquence (4). Cette étiquette comprend de façon connue une boucle d'induction assurant l'alimentation d'un circuit comprenant une mémoire dans laquelle est enregistré un identifiant du type de pansement. Ces informations permettent d'optimiser les paramètres de la source d'énergie associée, notamment la puissance, la durée et la fréquence des impulsions. La pièce à main (2) comprenant le laser est munie d'une alimentation permettant d'activer l'étiquette (4) par un champ électromagnétique capté par la boucle d'induction. Elle comprend également un capteur destiné à recevoir les signaux électromagnétiques émis par l'étiquette radiofréquence (4) lorsque celle-ci est alimentée. L'activation du laser est conditionnée par la détection d'un signal d'identification d'une étiquette. En l'absence d'un tel signal, le laser est en position de veille, et évite ainsi tout risque d'accident, même 5 lorsqu'il est orienté par inadvertance en direction d'une personne. En particulier, lorsque la pièce à main (2) est éloignée du pansement d'une distance supérieure à la portée de l'étiquette radiofréquence (4), le laser est inactif. 10 Les différents paramètres de commande du laser en fonction des différents types de pansements sont enregistrés dans la mémoire du bloc de commande du laser, par exemple sous forme d'une table. Ces paramètres peuvent être actualisés, notamment en cas de commercialisation d'un 15 nouveau type de pansement, par une liaison avec un équipement informatique externe, ou encore par une saisie à l'aide d'une interface de saisie incorporée au boîtier de contrôle (3). L'invention n'est pas limitée à une interaction entre 20 une étiquette radiofréquence et un capteur. L'interaction peut être réalisée selon une variante équivalente par des marqueurs magnétiques apposés sur le pansement. Ces marqueurs sont constitués par des éléments d'aimants minces, ou par des particules magnétiques 25 aimantées. La pièce à main comporte dans ce cas un ou plusieurs capteurs magnétosensibles, par exemple des sondes de Hall, délivrant un signal fonction de l'amplitude du champ détecté dans une ou plusieurs directions. Ces signaux sont exploités par un calculateur pour déterminer la 30 distance et la direction des marqueurs magnétiques apposés sur le pansement, par une méthode connue de triangulation. L'interaction peut être réalisée selon une autre variante équivalente par l'apposition d'un marquage optique, par exemple fluorescent, excité par une source secondaire 35 montée dans la pièce à main. La pièce à main comprend alors un capteur optique, par exemple un capteur CCD (capteur à transfert de charge) associé à un calculateur procédant à une analyse de l'image détectée pour calculer une distance, et éventuellement une orientation de la pièce à main par rapport au marquage du pansement. Ce marquage peut prendre la forme d'un code matriciel, ou de figures géométriques permettant de déduire la distance en fonction de la taille et la déformation de l'image détecté par le capteur de la pièce à main. Le pansement peut être constitué par un film transparent simple, assurant le rapprochement et le maintien temporaire des lèvres de la plaie et permettant le transfert de l'énergie fournie par la pièce à main. Il peut également comporter des revêtements actifs 15 participant aux réactions biochimiques sous l'effet de l'excitation par une source d'énergie. La source d'énergie décrite est un faisceau laser. Toutefois, d'autres sources d'énergie équivalentes, tels que des ultrasons, des radio-fréquences ou une source thermique 20 peuvent être mise en oeuvre et constituent alors un équivalent technique. Une source laser reste néanmoins la solution préférée. 25
La présente invention concerne un système pour le traitement de plaies de la peau comprenant une source d'énergie pour l'activation d'un effet biochimique de cicatrisation et au moins un pansement destiné à être apposé sur la plaie avant la réalisation de l'étape d'activation par ladite source d'énergie caractérisé en ce que ledit pansement comporte un moyen d'identification interagissant sans contact avec un capteur commandant le fonctionnement de la source d'énergie seulement lorsque la distance entre le capteur et ledit moyen d'identification est inférieure à une valeur seuil.
1 - Système pour le traitement de plaies de la peau comprenant une source d'énergie pour l'activation d'un effet biochimique de cicatrisation et au moins un pansement destiné à être apposé sur la plaie avant la réalisation de l'étape d'activation par ladite source d'énergie caractérisé en ce que ledit pansement comporte un moyen d'identification interagissant sans contact avec un capteur commandant le fonctionnement de la source d'énergie seulement lorsque la distance entre le capteur et ledit moyen d'identification est inférieure à une valeur seuil. 2- Système pour le traitement de plaies selon la 15 1, caractérisé en ce que la source d'énergie est constituée par une source laser. 3 - Système pour le traitement de plaies selon la 1, caractérisé en ce que le moyen 20 d'identification est constitué par au moins un aimant permanent et en ce que le capteur de l'équipement est un capteur magnétique associé à un calculateur pour calculer une distance en fonction des signaux électromagnétiques détectés. 25 4 - Système pour le traitement de plaies selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'identification est constitué par des marquages optiques et en ce que le capteur de l'équipement est un capteur d'image 30 associé à un calculateur pour calculer une distance en fonction de l'image détectée. 5 - Système pour le traitement de plaies selon la 1, caractérisé en ce que le moyen 35 d'identification est constitué par un transpondeur. 6 - Système pour le traitement de plaies selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'identification comporte un identifiant unique du modèle de pansement associé. 7 û Pansement pour la mise en œuvre d'un système selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce qu'il est comporte un moyen d'identification. 8 û Pansement selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen d'identification est constitué par un transpondeur. 15 9 û Équipement d'activation biochimique pour la mise en œuvre d'un système selon l'une au moins des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une source d'énergie commandée par un calculateur recevant un signal provenant d'un capteur apte à interagir avec le moyen 20 d'identification d'un pansement.10
A
A61
A61B
A61B 18,A61B 17
A61B 18/20,A61B 17/03
FR2895008
A1
VEHICULE COMPRENANT UNE PORTE LATERALE COULISSANTE MONTEE SUR LE VEHICULE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN BRAS DE DEHANCHEMENT
20,070,622
La presente invention a trait a un vehicule automobile, du type comprenant une structure pourvue d'une ouverture, une porte laterale pour fermer ou ouvrir 1'ouverture, la porte etant montee coulissante par rapport a la structure par 1'intermediaire d'au moms un ensemble de support et de guidage comprenant un rail solidaire de la porte et un chariot destine a coulisser le long du rail, le chariot etant monte sur un bras de dehanchement monte pivotant, autour d'un axe, par rapport a la structure, le deplacement de ce bras entre une position rabattue le long de la structure et une position deployee vers 1'exterieur de la structure en debut d'ouverture de la porte permettant de deplacer la porte vers 1'exterieur de la structure. Le document US-Bl-6 183 039 decrit un vehicule automobile du type precite, comprenant deux chariots coulissant dans le meme rail, associes a deux bras de dehanchement paralleles. Il est par ailleurs connu de deplacer une porte de vehicule automobile en attelant a un moteur un chariot destine a coulisser le long d'un rail au moyen d'un cable relie en boucle. Un tel dispositif de deplacement n'est cependant pas adapte dans le cas ou le mouvement de la porte comporte plusieurs phases, differentes d'un point de vue cinematique. C'est notamment le cas du mouvement de la porte d'un vehicule automobile du type precite, qui comporte une phase dite de dehanchement suivie d'une phase de coulissement. L'utilisation d'un entrainement par cable du chariot imposerait pour ce type de vehicule automobile une double motorisation, de maniere a satisfaire aux conditions cinematiques de chacune des deux phases du mouvement. Un tel dispositif a double motorisation serait encombrant. De plus, it ne permettrait pas d'obtenir une synchronisation des deux mouvements. C'est ces inconvenients qu'entend plus particulierement remedier 1'invention en proposant un vehicule automobile qui comprend une motorisation compacte, apte a satisfaire aux conditions cinematiques differentes des phases successives du mouvement d'ouverture d'une porte telle que mentionnee ci-dessus. A cet effet, 1'invention a pour objet un vehicule automobile du type precite, caracterise en ce qu'il comprend un moteur, fixe sur le bras de dehanchement au voisinage de son axe de pivotement, le moteur attaquant un differentiel comportant deux arbres de sortie, munis respectivement d'un premier et d'un deuxieme pignons de sortie, le premier pignon de sortie etant relict a un dispositif d'entralnement en rotation du bras autour de son axe de pivotement, alors que le deuxieme pignon de sortie est relict a un dispositif d'entralnement en coulissement de la porte par rapport a la structure par coulissement du chariot le long du rail. Selon d'autres caracteristiques avantageuses de 1'invention - le dispositif d'entrainement en rotation du bras comprend un secteur dente solidaire du bras au voisinage de son axe de pivotement, le premier pignon de sortie etant crante et engrenant sur le secteur dente ; - le dispositif d'entrainement en coulissement de la porte comprend un pignon d'entrainement en rotation du chariot, ce pignon d'entrainement etant monte sur le bras et relict au deuxieme pignon de sortie qui 1'entralne en rotation ; - le pignon d'entralnement du chariot est relict au deuxieme pignon de sortie au moyen d'une courroie de transmission ; le pignon d'entrainement du chariot est relict au deuxieme pignon de sortie en formant un engrenage ; - le chariot comporte un pignon crante central solidaire en rotation du pignon d'entrainement et apte a cooperer avec une Bangle crantee fixee a chaque extremite de la porte dans le rail ; - le differentiel est positionne sur le bras en etant regroupe avec le dispositif d'entrainement en rotation du bras ; - le dispositif d'entrainement en coulissement de la porte est positionne sur le bras en etant regroupe avec 10 le differentiel ; - les arbres de sortie du differentiel ne sont pas en mouvement en meme temps ; - les arbres de sortie du differentiel sont en mouvement simultanement a la fin du deplacement en rotation 15 du bras autour de son axe de pivotement et au debut du coulissement de la porte par rapport a la structure. Les caracteristiques et avantages de 1'invention apparaitront dans la description qui va suivre de plusieurs modes de realisation d'un vehicule automobile selon 20 1'invention, donnee uniquement a titre d'exemple et faite en se referant aux dessins annexes dans lesquels : - la figure 1 est une vue laterale schematique d'un vehicule automobile conforme a 1'invention comportant une porte laterale coulissante illustree en position 25 fermee ; - la figure 2 est une vue analogue a la figure 1, la porte coulissante etant illustree en position ouverte ; - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1 montrant un bras de dehanchement d'un 30 vehicule automobile conforme a un premier mode de realisation de 1'invention ; - la figure 4 est une section partielle selon la ligne IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une section partielle selon la ligne V-V de la figure 3 ; - la figure 6 est une coupe analogue a la figure 3 mais a plus petite echelle pour un vehicule automobile conforme a un deuxieme mode de realisation de 1'invention ; - la figure 7 est une coupe analogue a la figure 6 pour un vehicule automobile conforme a un troisieme mode de realisation de 1'invention. Le vehicule automobile 1 represents a la figure 1, comprend une structure ou caisse 2 comportant une ouverture laterale 3, permettant d'acceder a 1'intsrieur du vehicule 1, et une porte laterale 4. La porte 4 est montee coulissante sur la caisse 2 entre une position fermee representee a la figure 1, dans laquelle la porte 4 obture 1'ouverture 3, et une position ouverte representee a la figure 2, dans laquelle la porte 4 est degagee de 1'ouverture 3 pour libsrer 1'acces a 1'interieur du vehicule 1. Lors de son ouverture, la porte 4 se deplace sequentiellement, dans un premier temps transversalement vers 1'exterieur du vehicule 1, c'est-a-dire perpendiculairement au plan des figures 1 et 2, afin que la porte 4 se degage de 1'ouverture 3, et dans un deuxieme temps longitudinalement vers 1'arriere, comme illustre par la fleche F1 a la figure 1, pour decaler la porte 4 de 1'ouverture 3. Le deplacement transversal de la porte 4 est egalement nomme mouvement de dehanchement >>. La porte 4 est montee sur la caisse 2 par 1'intermediaire de plusieurs ensembles de guidage et de support, dont un seul est represents sur les figures avec la reference 6. L'ensemble 6 comprend un rail 5, fixs horizontalement sensiblement a mi-hauteur de la porte 4, et un chariot 7 monte sur la caisse 2 a proximity d'un bord arriere de 1'ouverture 3 et coulissant le long du rail 5. Comme visible a la figure 3, le rail 5 a une section transversale en U ouverte vers le bas. Le rail 5 comporte deux pistes de roulement verticales 51 disposees en vis-a-vis. Le chariot 7 comprend une partie de corps 72, traversee par une broche 71 qui s'etend en saillie a 1'interieur du rail 5. Un pignon crante central 73, supporte par la partie de corps 72, est monte sur la broche 71 en rotation autour d'un axe vertical V7. La progression du chariot 7 le long du rail 5 est realisee par la cooperation entre le pignon crante central 73 et une sangle crantee 17, fixee a chaque extremite de la porte 4 et s'etendant le long d'une des pistes 51 du rail 5. Le chariot 7 comprend egalement deux galets lateraux 75, visibles a la figure 5, supper-Les par la partie de corps 72 et encadrant le pignon crante central 73. Les galets 75 plaquent la sangle 17 contre le pignon 73 et assurent un nombre de dents en prise suffisant pour assurer la resistance et 1'endurance des dents de la sangle ou du pignon. La tension est predefinie et s'opere automatiquement au montage des extremites de la sangle 17, soit par vissage avec un couple maitrise, soit par liberation d'un ressort puis blocage. Pour assurer le mouvement de dehanchement de la partie arriere de la porte 4, le chariot 7 est monte sur un bras de dehanchement 9. Le bras 9 comporte un montant principal 91, a partir duquel s'etendent une branche superieure 93 et une branche inferieure 95 sensiblement perpendiculaires au montant principal 91. Le bras 9 est monte pivotant sur la caisse 2 autour d'un axe vertical V9. Un secteur dente 97 est positionne au voisinage de la jonction entre le montant principal 91 et la branche inferieure 95 du bras 9. Ce secteur dente 97 est solidaire en rotation du bras 9. Le mouvement de dehanchement de la porte 4 est provoque par la rotation du bras 9 autour de 1'axe V9, entrainant un decalage du chariot 7 et de la partie arriere de la porte 4 vers 1'exterieur du vehicule 1. Le vehicule 1 comprend un dispositif de guidage de la porte 4 lors de son mouvement de dehanchement ainsi qu'un dispositif d'immobilisation du bras 9 en position deployee vers 1'exterieur de la caisse 2. Ces dispositifs, non representes sur les figures, peuvent etre realises par tout moyen adapte. Un moteur 11 est fixe sur le montant principal 91 du bras 9. L'arbre de sortie 111 du moteur 11 entraine en rotation un pignon dente 113. Le pignon 113 engrene sur une couronne den-tee 81, solidaire d'un differentiel 82. Le differentiel 82 comprend deux pignons coniques planetaires 83, ainsi que deux pignons coniques satellites 85 engrenant avec les pignons planetaires 83. L'ensemble des pignons 113, 81, 83 et 85, ainsi que le porte-satellite 86 du differentiel 82, sont contenus dans un boitier 8 formant une cavite etanche. Le boitier 8 est supporte par le montant principal 91 du bras 9 et permet le graissage des composants du differentiel 82. Chacun des pignons planetaires 83 est relie a un arbre de sortie qui s'etend a 1'exterieur du boitier 8 vers, respectivement, chacune des branches 93 et 95 du bras 9. Un premier arbre 87 de sortie du differentiel 82, solidaire d'un pignon planetaire 83, s'etend en direction de la branche inferieure 95 du bras 9, sur laquelle it est monte a pivotement autour d'un axe V87 parallele a 1'axe V9. L arbre 87 porte un pignon crante de sortie 871 qui engrene sur le secteur dente 97 du bras 9. Ainsi, la rotation de 1'arbre 87 en sortie du differentiel 82 permet, au moyen du pignon crante 871, d'entrainer en rotation le secteur dente 97 dans le sens de la fleche R1 a la figure 4. Le secteur dente 97 etant solidaire en rotation du bras 9, le bras 9 est alors egalement entraine en rotation autour de 1'axe V9, comme represents par la fleche R2 a la figure 4. Cette rotation du bras 9 provoque le mouvement de dehanchement de la porte 4. Le deuxieme arbre 89 de sortie du differentiel 82 est solidaire de 1'autre pignon planetaire 83 et s'etend en direction de la branche superieure 93 du bras 9, sur laquelle it est monte a pivotement autour d'un axe V89 parallele a 1'axe V9. L'arbre 89 porte un deuxieme pignon crante de sortie 891 qui est solidaire en rotation d'un pignon crante 15 d'entrainement du chariot 7. Les pignons 891 et 15 sont relies au moyen d'une courroie crantee de transmission 13. Le pignon crante 15 est monte pivotant sur la branche superieure 93 du bras 9 autour de 1'axe V7. La rotation du pignon crante 15 entraine en rotation la broche 71 et le pignon crante central 73 du chariot 7. Ainsi, la rotation de 1'arbre planetaire 89 en sortie du differentiel 82 actionne la rotation du pignon crante central 73 du chariot 7 et donc la progression du chariot 7 le long du rail 5, par cooperation du pignon 73 avec la sangle crantee 17. La presence du differentiel 82 en sortie du moteur 11 permet donc d'obtenir un moteur presentant deux sorties differentielles, chaque sortie pouvant avantageusement etre utilisee pour actionner selectivement une phase du mouvement de la porte 4. Dans le mode de realisation decrit, 1'arbre de sortie 87 est utilise pour actionner de maniere selective le mouvement de dehanchement de la porte 4, alors que le deuxieme arbre de sortie 89 est utilise pour actionner le mouvement de coulissement de la porte. Chacune des phases de dehanchement et de coulissement ayant des caracteristiques cinematiques differentes, une reduction est necessaire en sortie des arbres 87 et 89, de maniere a obtenir des valeurs de couple et de vitesse adaptees pour chacune des phases. Pour la phase de dehanchement, cette reduction est assuree au moyen de 1'engrenage mettant en jeu le pignon crante 871 et le secteur dente 97, dont les dimensions sont choisies de maniere a fournir un couple relativement important et une vitesse relativement lente, caracteristiques du mouvement de dehanchement du bras 9. Pour la phase de coulissement, la reduction est assuree au moyen des pignons crantes 891 et 15 relies par la courroie de transmission 13, dont les dimensions sont choisies de maniere a fournir un couple relativement faible et une vitesse relativement elevee, caracteristiques du mouvement de coulissement de la porte 4. Tout autre systeme de differentiel peut egalement realiser cette fonction. Une gestion electronique du moteur 11 peut egalement titre utilisee pour ajuster la puissance fournie en fonction de la phase de travail. Les deux sorties differentielles du moteur 11 peuvent titre utilisees successivement sans recouvrement des phases de dehanchement et de coulissement. Dans ce cas, a chaque instant, un seul arbre planetaire 87 ou 89 est en mouvement, 1'autre etant immobile. En variante, it est possible de realiser un synchronisme avec recouvrement des phases de dehanchement et de coulissement. En effet, le differentiel autorise le ralentissement de 1'une des sorties alors que 1'autre sortie demarre et accelere. Cela permet de gommer le raccordement visuel entre les phases successives du mouvement de la porte 4. Selon 1'environnement d'implantation du bras de dehanchement 9, plusieurs dispositions du moteur 11, du boitier 8, du dispositif d'entrainement en dehanchement du bras 9 et du dispositif d'entrainement en coulissement du chariot 7 peuvent titre envisagees. Dans le deuxieme mode de realisation represents a la figure 6, le differentiel 82 est regroups avec le dispositif d'entralnement en rotation du bras 9, au voisinage de la branche inferieure 95 du bras 97. Cette configuration permet de gagner en compacite. De plus, les pignons 871 et 95 assurant la reduction en sortie de 1'arbre planetaire 87 peuvent avantageusement etre inseres dans la cavite etanche du boitier 8, pour permettre leur graissage. Dans le troisieme mode de realisation represents a la figure 7, le differentiel 82 est regroups non seulement avec le dispositif d'entralnement en rotation du bras 9, mais egalement avec le dispositif d'entrainement en coulissement du chariot 7, au voisinage de la branche inferieure 95 du bras 9. Cette configuration apporte un gain supplementaire en compacite par rapport aux deux modes de realisation precedents. Selon une variante non representee de 1'invention, la courroie de transmission 13 peut etre remplacee par un engrenage mettant en jeu les pignons 891 et 15. Dans la configuration de la figure 7, ces pignons peuvent avantageusement etre inseres dans la cavite etanche formee par le boitier 8, le graissage etant alors possible. D'autres dispositions peuvent encore etre envisagees. Notamment, 1'entrainement en rotation du bras 9 peut s'effectuer indifferemment sur ses parties superieures ou inferieures, alors que 1'entralnement en coulissement du chariot 7 peut etre realise indifferemment dans la partie superieure ou inferieure du bras 9, ou dans une zone intermediaire entre les branches superieure 93 et inferieure 95 du bras 9
Ce véhicule automobile comprend une structure (2) pourvue d'une ouverture et une porte latérale (4) adaptée pour fermer cette ouverture. La porte (4) est montée coulissante par rapport à la structure (2) par l'intermédiaire d'au moins un ensemble (6) de support et de guidage comprenant un rail (5) solidaire de la porte et un chariot (7) destiné à coulisser le long du rail (5). Le chariot (7) est monté sur un bras (9) de déhanchement monté pivotant autour d'un axe (V9) sur la structure (2), la rotation de ce bras (9) en début d'ouverture de la porte (4) permettant de déplacer la porte (4) vers l'extérieur de la structure (2) en vue de son coulissement. Un moteur (11) est fixé sur le bras (9) et attaque un différentiel (82) comportant deux arbres (87, 89) de sortie, reliés respectivement à un dispositif d'entraînement en rotation du bras (9) et à un dispositif d'entraînement en coulissement de la porte (4).
1. Vehicule automobile (1), du type comprenant une structure (2) pourvue d'une ouverture (3), une porte laterale (4) adaptee pour fermer 1'ouverture (3), la porte etant montee coulissante par rapport a la structure par 1' intermediaire d' au moms un ensemble (6) de support et de guidage comprenant un rail (5) solidaire de la porte et un chariot (7) destine a coulisser le long du rail, le chariot etant monte sur un bras (9) de dehanchement monte pivotant autour d'un axe (V9) sur la structure, le deplacement de ce bras entre une position rabattue le long de la structure et une position deployee vers 1'exterieur de la structure en debut d'ouverture de la porte permettant de deplacer la porte vers 1'exterieur de la structure en vue de son coulissement, caracterise en ce qu'il comprend un moteur (11), fixe sur le bras (9) au voisinage de son axe (V9) de pivotement, le moteur attaquant un differentiel (82) comportant deux arbres (87, 89) de sortie, munis respectivement d'un premier (871) et d'un deuxieme (891) pignons de sortie, le premier pignon de sortie (871) etant relie a un dispositif d'entrainement en rotation du bras (9) autour de son axe (V9) de pivotement, alors que le deuxieme pignon de sortie (891) est relie a un dispositif d'entrainement en coulissement de la porte (4) par rapport a la structure (2) par coulissement du chariot (7) le long du rail (5). 2. Vehicule selon la 1, caracterise en ce que le dispositif d'entrainement en rotation du bras (9) comprend un secteur dente (97) solidaire du bras au voisinage de son axe (V9) de pivotement, ledit premier pignon de sortie (871) etant crante et engrenant sur le secteur dente (97). 3. Vehicule selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que le dispositif d'entrainement en coulissement de la porte (4) comprend un pignon (15) d'entrainement en rotation du chariot (7), ledit pignon d'entrainement (15) etant monte sur le bras (9) et relict audit deuxieme pignon de sortie (891) qui 1'entraine en rotation. 4. Vehicule selon la 3, caracterise en ce que ledit pignon d'entrainement (15) du chariot (7) est relict audit deuxieme pignon de sortie (891) au moyen d'une courroie (13) de transmission. 5. Vehicule selon la 3, caracterise en ce que ledit pignon d'entrainement (15) du chariot (7) est relict audit deuxieme pignon de sortie (891) en formant un engrenage. 6. Vehicule selon 1'une quelconque des 3 a 5, caracterise en ce que le chariot (7) comporte un pignon crante central (73) solidaire en rotation dudit pignon d'entrainement (15) et apte a cooperer avec une sangle crantee (17) fixee a chaque extremite de la porte (4) dans le rail (5). 7. Vehicule selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que le differentiel (82) est positionne sur le bras (9) en etant regroupe avec le dispositif d'entrainement en rotation du bras. 8. Vehicule selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que le dispositif d'entrainement en coulissement de la porte (4) est positionne sur le bras (9) en etant regroupe avec le differentiel (82). 9. Vehicule selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que lesdits arbres (87, 89) de sortie du differentiel (82) ne sont pas en mouvement en meme temps. 10. Vehicule selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que lesdits arbres (87, 89) de sortie du differentiel (82) sont en mouvement simultanement a la fin du deplacement en rotation du bras (9) autour de son axe (V9) de pivotement et au debut du coulissement de la porte (4) par rapport a la structure (2).
E,B
E05,B60
E05D,B60J,E05F
E05D 15,B60J 5,E05F 15
E05D 15/10,B60J 5/06,E05F 15/14
FR2892621
A1
PROCEDE D'OBTENTION D'UN IMPLANT COMPOSITE BIOCOMPATIBLE
20,070,504
La présente invention se rapporte au domaine des prothèses métalliques implantables chez l'homme ou chez l'animal. La présente invention concerne plus spécifiquement un procédé de fabrication d'un implant métallique implantable chez l'homme ou chez l'animal dont la porosité ouverte permet la colonisation par des cellules vivantes, jouant ainsi le rôle d'une structure support permettant la reconstruction naturelle de l'organe disparu à la suite d'une opération ou d'un choc traumatique. Il peut en particulier s'agir de prothèses laryngées totales destinées à permettre la reconstruction d'un larynx chez les malades ayant subi une laryngectomie, i.e une ablation totale du larynx par exemple à la suite d'un cancer. De manière plus générale, le domaine de la présente invention s'étend à toutes les prothèses de reconstruction locale concernant une paroi osseuse telle que la calotte crânienne, les mandibules, ou encore la paroi thoracique. Encore plus spécifiquement, la présente invention concerne un procédé de fabrication d'un implant composite associant des microsphères de titane ou d'alliage à base de titane ou d'alliage biocompatible avec des pièces de titane massif ou d'alliage à base de titane ou d'alliage biocompatible. Il existe, à ce jour, diverses techniques mettant en oeuvre le titane ou les alliages à base de titane pour obtenir des prothèses biocompatibles i.e tolérées et non dégradées par l'organisme vivant dans lequel elles sont implantées. Le titane et les alliages à base de titane présentent en effet l'avantage d'être légers, résistants à la corrosion, donc résistants aux fluides circulant dans les organismes vivants et présentent en outre de bonnes propriétés mécaniques. Ils permettent donc d'envisager des implants solides, même s'ils sont de taille conséquente, peu allergisants et peu susceptibles de créer des réactions inflammatoires. Tout ceci est connu de l'art antérieur. On peut citer, à titre d'exemple, l'utilisation du 10 titane massif pour faire des prothèses de hanche ou de genoux. Un tel dispositif, présente cependant les inconvénients inhérents au titane massif à savoir que la structure de sa surface ne permet pas l'adhésion ni la colonisation par les 15 tissus adjacents à la prothèse. De sorte qu'une fois implantée dans un corps vivant la prothèse aura tendance à se désolidariser de son support vivant, osseux ou autre, après une période plus ou moins longue. Plus récemment, ont été développées des prothèses à base 20 de matériaux inorganiques tels que l'hydroxyapatite ou des verres dits bioactivés dans la mesure où ils ont montré certaines capacités à être colonisés par les tissus vivants, notamment les tissus osseux. Cependant ces prothèses ne présentaient pas les qualités 25 mécaniques comparables à celles réalisées en titane massif ou en alliage à base de titane massif. L'idéal est que le chirurgien puisse disposer d'une prothèse présentant les qualités mécaniques du titane massif ou de l'alliage à base de titane, d'une part et de 30 bioactivité, d'autre part. Il a donc été imaginé, dans l'art antérieur, de réaliser des implants constitués d'une âme en titane massif revêtue d'une couche d'hydroxyapatite ou de verre bioactif. En sus de sa complexité de réalisation ce dispositif 35 présentait en outre des défauts dans l'adhérence de la couche de surface de l'âme du dispositif. Il a cependant été remédié à ce nouvel inconvénient par des procédés plus ou moins complexes. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer l'invention décrite dans la demande de brevet JP N 1-275766. Ce procédé de production complexe permet notamment, après deux étapes en solution et une étape de chauffage, d'améliorer l'adhérence de la couche bioactive sur l'âme en titane massif. On peut également citer la méthode du traitement de surface du titane massif ou de l'alliage à base de titane décrite par B.Walivaara, I. Lundstrom and P. Tengvall dans Clinical Materials (Vol. 12, pages 141-148). Cette dernière méthode présente cependant le désavantage de n'aboutir qu'à un revêtement extrêmement fin de l'âme de l'implant tout à fait insuffisant pour permettre des tissus. On peut également citer la 612 qui décrit un procédé dont film d'apatite à la surface de l'âme de la prothèse. Pour se faire, l'invention propose de traiter l'âme de la prothèse par immersion dans une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Il n'en reste pas moins vrai que les inconvénients mentionnés plus haut persistent et notamment qu'il ne peut être obtenu une colonisation tissulaire rapide et pérenne en milieu septique. Ce défaut, rédhibitoire pour le chirurgien, s'explique notamment par le fait que la taille des pores obtenus n'étant contrôlable pour aucun des procédés précités se sont les microorganismes, le plus souvent pathogène, de taille appropriés qui sont favorisés pour s'y loger en premier. Les microorganismes pathogènes étant de taille extrêmement variée, et les tissus susceptibles de coloniser la surface de la prothèse étant d'une taille unique, il est aisé de comprendre que la compétition dans la colonisation de une colonisation effective demande de brevet US 5 855 l'objectif est d'obtenir un la surface n'est que très rarement gagnée par ces derniers. Il s'en suit des infections, des complications chirurgicales sévères et dans certains cas le décès du patient. Un autre perfectionnement aux implants en titane massif ou alliages à base de titane massif est proposé dans la demande de brevet EP 0 856 299 qui décrit le recours à l'utilisation de microsphères de titane, d'alliages à base de titane ou de matériaux biocompatibles, solidarisées entre elles pour aboutir à une prothèse dont les caractéristiques dimensionnelles et l'état de surface sont déterminant pour assurer après implantation de ladite prothèse in vivo dans un environnement non stérile, une colonisation cellulaire ou tissulaire plus rapide qu'une éventuelle colonisation par un microorganisme pathogène. La porosité est effectivement présente dans l'épaisseur même de la structure de l'implant et la taille des pores peut être prédéterminée par le choix du calibre des micro-billes utilisées. Selon l'invention décrite dans la demande de brevet EP 0 856 299 une telle prothèse métallique à porosité ouverte peut être soumise à colonisation complète. Il s'agit alors d'une structure rigide susceptible de constituer un véritable support de l'organe à reconstituer acceptant une implantation dans un environnement non aseptique en raison de leur porosité ouverte qui permet une colonisation tissulaire rapide, les cellules vivantes créant entre elles un véritable réseau de maillage englobant les microsphères. Si cette demande de brevet apporte effectivement un avantage indéniable, elle ne règle cependant que partiellement le problème, à savoir que ces implants ont perdu une partie des qualités mécaniques, notamment la souplesse du titane massif ou des alliages à bases de titane massif et/ou autres métaux biocompatibles. Ainsi les prothèses réalisées en titane microporeux et soumises à des forces importantes risquent de casser. Il est notamment fait référence ici aux implants dentaires et aux mandibules. Un autre inconvénient de ces prothèses obtenues par traitement thermiques de microbilles est que la porosité inhérente à sa structure rend impossible les opérations d'usinage classique telles que le filetage et le taraudage interdisant ainsi de nombreux modes de réalisation. Il est notamment extrêmement difficile d'imaginer des modes de réalisation permettant d'intégrer des brides ou des points d'encrage permettant de fixer la prothèse à son environnement in vivo. Cette limitation est en outre aggravée par le fait que les qualités de résistance mécanique du matériau interdissent, si l'on perce des trous dans la prothèse, de les soumettre à des forces significatives et notamment de les utiliser pour fixer des éléments liant la prothèse à son environnement. L'art antérieur ne présente donc à ce jour aucune 20 solution remédiant à l'ensemble des inconvénients décrits plus haut. Enfin le procédé d'obtention décrit dans la demande EP 0 856 299 comporte une étape de frittage par électroétincelage faisant appel à un effet Joule important 25 nécessitant une quantité d'énergie surfacique importante à savoir 20 à 80 J/mm2. L'inconvénient majeur d'une méthode utilisant un effet Joule important est que la fusion de métal obtenue au point de contact des billes peut être excessive. Dans ce cas des 30 fissures liées à un retrait dimensionnel excessif de la pièce, peuvent se former perpendiculairement au sens du courant. Ceci est très net dans le cas de plaques minces et de tubes pour lesquels le rapport surface/volume est grand. La 35 pièce fissurée est bien entendu inutilisable. La fusion excessive du métal, liée à cette méthode, peut aller jusqu'à la fusion complète de plusieurs microsphères avec formation de gouttes de métal fondu. Ces gouttes de métal fondu induisent une perte de porosité qui rend là aussi l'implant impropre à l'usage auquel il est destiné. Cet inconvénient est d'autant plus marqué que la taille des billes est réduite. Par ailleurs un tel procédé faisant appel à des quantités d'énergie très importantes conduit à la formation d'un col de soudure, au point de contact entre les billes, lui même de taille importante. Un surdimensionnement du col de soudure peut s'opposer à ce qu'il soit procédé par la suite à une opération de frittage classique. En effet une telle opération de frittage qui abouti au renforcement de la soudure par migration d'atomes de la surface d'une particule à une autre nécessite de porter la pièce à une température qui est proportionnelle à l'épaisseur de la matière considérée. En pratique, un col de soudure trop épais peut interdire toute opération de frittage ultérieure dans la mesure où elle supposerait que la pièce soit portée à une température supérieure au point de fusion du métal considéré ou du moins qu'un tel point de fusion soit dépassé pour telle ou telle partie de la pièce. Il s'ensuit là aussi une perte de porosité. Le procédé décrit dans la demande EP 0 856 299 pouvant rendre difficile une étape de consolidation par traitement thermique ultérieur, la solidité des implants confectionnés par sa mise en oeuvre doit être d'emblée acquise, ce qui rend sa mise au point complexe. En outre le procédé décrit dans la demande EP 0 856 299 utilisant des énergies élevées les électrodes se retrouvent très fortement soudées à la pièce. Il en d'écoule une certaine complexité de l'opération de démoulage avec des risques de détérioration de la pièce moulée et une détérioration certaine des électrodes. Cette soudure des électrodes à l'implant impose en tout état de cause que les parties soudées de l'implant soient, par la suite, usinées de façon adéquate pour présenter une surface sans défaut apparent. Un tel usinage, délicat car opéré sur une pièce fragile, augmente le coût de celle-ci. Par ailleurs lorsque la soudure de l'électrode de l'implant est trop prononcée il en résulte une perte de porosité qui rend cette dernière impropre à l'usage auquel elle est destinée. En conclusion la méthode décrite dans la demande de brevet EP 0 856 299 présente de plusieurs inconvénients qui la rendent difficilement applicable à un certaines formes d'implants, en outre même lorsqu'elle est applicable la résistance mécanique des pièces obtenues reste relativement faible. La présente invention se propose de pallier à l'ensemble des inconvénients décrits et propose un implant biocompatible composite totalement innovant et reposant sur un concept inventif neuf et, jusqu'à aujourd'hui, jamais décrit ni même suggéré dans l'art antérieur. En effet, l'objectif premier de la demanderesse est de fournir un procédé de réalisation d'implants ayant des qualités mécaniques irréprochables tout en offrant une biocompatibilité complète permettant ainsi de limiter considérablement les risques de bris et les risques d'infection. Pour ce faire, la demanderesse a développé un procédé allant à l'encontre de l'ensemble des préjugés et des recherches actuelles qui tendent, comme décrit plus haut dans l'art antérieur, soit à revêtir le titane massif d'une fine couche biocompatible, soit à réaliser des implants qui sont poreux dans leur masse et obtenus par électro-étincelage à forte énergie. La présente invention explore une toute autre 35 alternative puisqu'elle envisage, pour la première fois, l'utilisation d'un implant constitué d'au moins une âme en métal massif tel que par exemple le titane, un alliage à base de titane ou un alliage biocompatible et d'une superstructure métallique à porosité ouverte obtenue par solidarisation de microsphères. La présente invention se situe dans une voie diamétralement opposée aux investigations existantes puisqu'il est choisi de noyer de fins éléments de métal massif dans un important volume de métal à porosité ouverte, là où l'état de la technique proposait de recouvrir le métal massif d'un fin revêtement bioactif. Selon une première forme de réalisation la présente invention consiste en un procédé d'obtention d'un implant métallique de soutien et/ou de remplacement tissulaire à porosité ouverte, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - (i) sélectionner un moule (1), non conducteur, de forme appropriée correspondant à l'implant souhaité, - (ii) disposer dans ledit moule au moins une âme massive 20 métallique (7) , - (iii)remplir le volume du moule (1) restant disponible par de la poudre de microsphères (3), et - (iv) solidariser les microsphères (3) entre elles ainsi qu'à ladite au moins une âme massive (7) par électro-25 étincelage, ladite étape iv) d'électro-étincelage étant réalisée par décharge d'un courant électrique, d'une tension prédéterminée de manière à obtenir une densité surfacique d'énergie J prédéterminée entre, d'une part, au moins une 30 première électrode (5) en périphérie du moule (1) et, d'autre part, au moins une seconde électrode (5') de polarité opposée et positionnée de manière à ne pas former court-circuit avec ladite au moins une âme massive métallique (7). 35 Par âme massive , il faut comprendre une pièce, tel un insert, substantiellement massif dans sa structure c'est-à-dire non constitué d'un agencement d'éléments telles des microsphères ou des fibres de granulométrie ou de section inférieure au millimètre et constitué en métal tel que le titane, l'alliage à base de titane ou tout alliage biocompatible. Une âme massive peut cependant être constituée d'un agencement de fils de titane de section sensiblement égale ou supérieure au millimètre. Par microsphères ou poudre de microsphères il faut comprendre une poudre obtenue par pulvérisation à l'électrode tournante ( Powder Metallurgy of Superalloys , G.H GESSINGER, Butterworths Mnographs in Materials, pages 29 à 32), ou tout autre procédé équivalent donnant des sphères avec peu ou pas d'aspérités, d'une poudre constituée par des microsphères métalliques de titane ou d'alliages à base de titane ou d'alliages biocompatibles présentant une géométrie parfaitement sphérique, et/ou un état de surface pratiquement dépourvu d'irrégularité telles que décrites dans la demande EP 0 856 299 Al. Un tel procédé consiste à fondre, soit à l'aide d'un arc électrique ou d'une torche à plasma sous gaz neutre, soit par un faisceau d'électrons sous vide, la surface frontale d'un cylindre en rotation rapide autour de son axe. Le liquide ainsi formé migre, sous l'action des forces d'inertie centrifuges, vers la périphérie du lingot en rotation, d'où il s'échappe sous forme de gouttelettes qui se refroidissent et se solidifient pendant leur vol dans le gaz neutre de l'enceinte. Par électrode , il faut entendre l'extrémité d'un conducteur, préférentiellement en laiton relié d'une part, à l'un des pôles du système de condensateur générant la décharge électrique et d'autre part , en contact avec une partie métallique de l'implant à former telle qu'un ensemble de microsphères en contact les unes avec les autres et/ou une âme massive. Une électrode s'entend comme une électrode de polarité donnée ou une série d'électrodes de même polarité. Par moule de forme appropriée il faut entendre un moule reproduisant exactement la forme de la pièce à mouler. Par électro-étincelage il faut comprendre toute opération visant à souder les microsphères et au moins une âme massive par décharge d'un courant électrique au travers de la pièce à souder. La publication Preforming using highvoltage electrical discharge , S.T.S Al-Hassani& T.J.Davies, Powder Metallurgy, 1980 décrit un procédé d'électro-étincelage. Dans le cas d'une réalisation en titane pour fabriquer une pièce de forme donnée, la poudre de titane, qui a été tamisée pour obtenir la fraction granulométrique souhaitée, est versée dans un moule en polymère non conducteur, reproduisant exactement la forme de la pièce à produire, des électrodes ayant été placées préalablement à des endroits appropriés, préférentiellement mais pas nécessairement, en vis-à-vis ou quasi vis-à-vis de part et d'autre du moule, au contact de la poudre ou d'un élément en titane massif dans le cas de la mise en place d'une âme située en extrémité de pièce. Ces électrodes sont reliées aux polarités d'un banc de condensateurs chargés sous haute tension. Par action sur un interrupteur, le courant de décharge des condensateurs traverse le volume de poudre. Il est obligé de passer par les points de contact entre particules, c'est à dire par une section infiniment petite. Il se produit localement, à ces points de contact, un échauffement par effet Joule (V volts = R ohms x I ampères et P watts = R ohms x I2 ampères) qui, si l'intensité du courant de décharge est suffisante, peut conduire à la fusion locale du métal ou de l'alliage. Selon ce procédé les prothèses métalliques présentent, à l'exception des parties réalisées en métal massif, une superstructure à porosité ouverte qui se caractérise par des espaces intersphéroïdaux présentant une dimension sensiblement égale au tiers du diamètre des poudres. Cette porosité est tout à fait propice à la colonisation tissulaire et il est particulièrement surprenant de constater que même les interfaces entre les parties de la prothèse constituées de métal à porosité ouverte et les parties constituées de métal massif présentent une solidarisation par soudure homogène. Il était en effet à craindre que, le métal massif étant bien meilleur conducteur que les microsphères de ce même métal, des défauts de soudure soient constatés suite à l'étape d'électro-étincelage. Ainsi il pouvait être anticipé que lorsque le courant choisit préférentiellement le métal massif pour son passage, les parties de la superstructure de microsphères situées latéralement à ces lignes de courant ne soient mal soudées ou pas soudées du tout du fait d'un effet Joule insuffisant. A l'inverse il pouvait également être anticipé des effets de fonte des microsphères dus à un effet Joule trop important pour les parties de superstructure composées des microsphères métalliques situées dans l'axe des lignes de courant. L'invention va au delà de ces préjugés et montre qu'il est possible d'obtenir un soudage homogène par électroétincelage avec une disposition favorable des âmes métalliques dès lors qu'une quantité d'énergie appropriée est utilisée. Cette quantité d'énergie se situe préférentiellement entre 1 et 10 J/mm2 et plus préférentiellement entre 3 et 8 J/mm2. L'invention apporte une autre solution particulièrement favorable en proposant d'utiliser une extrémité d'au moins une des âmes métalliques comme électrode pour le procédé d'électro-étincelage. Cette solution permet d'assurer une diffusion particulièrement optimum de la décharge électrique dans la pièce à souder. Elle évite en outre l'utilisation d'au moins une électrode classique en contact avec les microsphères et épargne ainsi les inconvénients usuellement liés à cet emploi tels qu'ils sont décrits ci-dessus. En effet l'utilisation d'une électrode classique engendre des coûts importants liés d'une part à l'entretient et au remplacement de l'électrode qui est fonction de l'intensité de la décharge et d'autre part aux opérations d'usinage telles que le meulage et le polissage des surfaces de l'implant, fondues où bleuies dans leur portion située au regard de l'électrode. Même lorsqu'une âme massive ne sert pas directement d'électrode dans le sens où elle n'est pas directement reliée à la source d'énergie elle peut servir d'électrode intermédiaire au sein même de la pièce à souder. En effet ces âmes massives constituent des zones de conductibilité électrique plus élevées que les zones constituées de poudre de microsphères. Ces âmes massives, judicieusement disposées peuvent donc servir à diffuser de façon plus homogène le courant électrique dans la pièce à souder. Ainsi sans augmenter la quantité d'énergie un soudage de qualité peut être obtenu de façon homogène. Par rapport à l'art antérieur les quantités d'énergie utilisées sont divisées quasiment par dix. Par disposition judicieuse on entend toute disposition des âmes massives qui permet une diffusion homogène et optimale du courant afin que celui- ci atteigne, dans l'ensemble de la pièce la valeur critique à partir de laquelle il y a fusion aux points de contact. Une disposition judicieuse d'une âme massive donnée exclu une disposition où celle-ci fait court-circuit ou quasi court circuit entre deux électrodes de polarités opposées. Au contraire une disposition judicieuse d'une âme massive sera obtenue lorsque l'interface entre celle-ci est la poudre de microsphère sera substantiellement perpendiculaire aux lignes de circulation du courant entre les électrodes de polarités opposées. La quantité d'énergie stockée dans les condensateurs est donnée par la relation : E joules = C farads x V2 volts. L'intensité du courant de décharge des condensateurs est proportionnelle à l'énergie emmagasinée, ce qui signifie qu'avec un banc de condensateurs de capacité donnée, il est possible de faire varier la quantité d'énergie, donc l'intensité du courant de décharge, en agissant sur la tension de charge, qui par ailleurs intervient au carré, donc conduit à un accroissement important de la quantité d'énergie stockée pour une augmentation de la tension. L'énergie nécessaire pour souder les billes entre elles dépend de la section de passage du courant au travers de la pièce, donc de la taille de celle-ci. Elle dépend aussi de la résistance ohmique du matériau, de son point de fusion et de la taille des particules de poudre. En effet, à section de passage équivalente, plus les particules sont fines, plus le nombre de point de contact sont nombreux et plus le courant de décharge est divisé entre de nombreux circuits. Il est alors nécessaire d'augmenter le courant de décharge par un accroissement de l'énergie stockée, pour obtenir le même résultat. Classiquement l'énergie nécessaire peut varier d'environ 40 joules pour une petite pièce à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de joules pour une grosse pièce. Dans la pratique il est nécessaire de disposer les électrodes de façon à faire passer le courant par une section la plus petite possible, pour réduire l'énergie nécessaire et, d'un point de vue industriel, la taille de la machine de soudure. Dans la réalité l'énergie récupérée ne correspond cependant pas exactement au calcul théorique donnant la charge des condensateurs, car il peut se produire des pertes dans le circuit de décharge par différents phénomènes comme des effets de self-induction ou des résistances parasites. L'adaptation de la quantité d'énergie nécessaire pour obtenir une consolidation du matériau est obtenue empiriquement en vérifiant la cohésion des billes de titane par des essais mécaniques d'écrasement. La durée de la décharge est très faible, 5 à 10 }sec (millionièmes de seconde), mais l'intensité du courant qui provoque la fusion locale et la soudure des billes est très élevée, plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers d'ampères selon la taille de la pièce. La détermination exacte des paramètres électriques est indispensable pour satisfaire les besoins de reproductibilité des pièces. La température atteinte aux points de contact entre les billes est très élevée ; elle dépasse le point de fusion du titane (1 660 C) et provoque même la vaporisation d'une très faible quantité de métal, mais la brièveté de la décharge, la petite taille du volume fondu et la diffusion de la chaleur produite dans le volume des billes, font que la température moyenne de la pièce reste très basse, entre 40 à 60 C. L'invention propose ainsi comme mode de réalisation que ladite première électrode (5) et ladite au moins seconde électrode (5') soient positionnées par rapport à l'âme métallique (7) de manière à ce que les lignes de courant formées entre ces deux électrodes ne soient pas parallèles à l'interface microsphères/âme métalliques (7) de plus grande surface. L'invention propose également comme mode de réalisation que ladite première électrode (5) et ladite au moins seconde électrode (5') sont positionnées par rapport à l'âme métallique (7) de manière à ce que les lignes de courant formées entre ces deux électrodes soient sensiblement perpendiculaires a l'interface microsphères/âme métalliques (7) de plus grande surface. L'invention propose également comme mode de réalisation qu'une électrode, d'une polarité donnée soit disposée de manière à venir en contact avec au moins une âme massive (7) et l'autre électrode de polarité opposée soit disposée de manière à venir en contact avec les microsphères. L'invention propose également comme mode de réalisation qu'une électrode, de polarité donnée, soit disposée de manière à venir en contact avec au moins une âme massive (7) et l'autre électrode, de polarité opposée est disposée de manière à venir en contact avec au moins une autre âme massive (7'). La diffusion optimale du courant dans l'implant permet, suite à l'opération d'électro-étincelage, d'obtenir entre les microsphères, d'une part et les microsphères et la surface des âmes, d'autre part, des cols de soudure de taille particulièrement homogène. Cette maîtrise de la taille des cols de soudure permet en outre d'envisager de faire suivre l'opération d'électro-étincelage d'une opération de frittage en phase solide sans que l'énergie nécessaire au chauffage des pièces et proportionnelle à la taille des cols ne fasse craindre que le point de fusion du métal utilisé ne soit atteint. Cette opération de frittage en phase solide permet de consolider de manière importante les implants proposés et 20 constitue un avantage indéniable. Ainsi dans un mode préféré de réalisation de l'invention le procédé est complété par une étape de frittage en phase solide où la pièce est portée, dans un four à vide poussé, à une température de 1200 C à 1400 C, préférentiellement 1250 C 25 pendant une durée de 3h à 15h, préférentiellement 12h. L'opération de frittage consiste à chauffer l'implant à une température telle que les grains de poudre se soudent entre eux par des déplacements d'atome à l'état solide. Il est important de noter que les microsphères étant 30 solidarisées entre-elles et à l'âme métallique suite à l'opération d'électro-étincelage, l'implant peut être fritté aprèsdémoulage. Ceci constitue un avantage considérable par rapport aux procédés existants, notamment celui décrit dans la demande de brevet EP 0 856 299 qui nécessite l'utilisation 35 d'enveloppe métalliques comportant l'empreinte des prothèses à réaliser. En effet dans la pratique, les essais ont montré que des enveloppes en acier doux permettaient un frittage jusqu'à 1050 C en raison d'un eutectique Ti-Fe à 1085 C, température ne conduisant pas nécessairement à une liaison satisfaisante des microsphères entre elles. Au delà de cette température, il est nécessaire d'utiliser une enveloppe en titane qui, après frittage, risque de poser des problèmes de séparation entre la pièce frittée et son enveloppe. La présente invention au delà des préjugés conduisant à solutionner le problème en abaissant la température de frittage, apporte une solution innovante en s'affranchissant du moule par une consolidation préalable de l'implant permettant au contraire d'augmenter la température de la pièce afin de réunir les conditions nécessaires à un frittage solide. Parmi les autres préjugés existants, il était également à craindre que les âmes métalliques complexifient excessivement l'opération de moulage, soit en créant des soucis d'étanchéité, soit en créant des problèmes de calage. Tel n'est cependant pas le cas. En effet il est tout à fait acceptable en pratique de caler la ou les âmes métalliques dans le moule par simple tassement des microsphères autour desdites âmes. Ainsi l'invention propose comme mode de réalisation spécifique un procédé comprenant une étape supplémentaire (ii') entre les étapes (ii) et (iii) qui consiste à caler ladite au moins une âme massive (7) dans le moule (1) par un élément de maintient. Par élément de maintient on entend tout élément de 30 maintient biocompatible connu de l'homme du métier notamment le titane ou le corail. Selon un mode de réalisation spécifique de l'invention ledit élément de maintient consiste en au moins un logement pratiqué dans au moins une des parois du moule (1), logement 35 dans lequel au moins l'une des extrémités de ladite au moins une âme massive (7) vient s'insérer. Selon un autre mode de réalisation spécifique de l'invention ledit élément de maintient consiste en de la poudre de microsphères. Toute variation ou réalisation présentant les caractéristiques de l'invention devra être considérée comme une forme équivalente et donc comprise dans l'étendue de la protection conférée par la présente demande de brevet. Selon une certaine forme de réalisation le procédé mis en œuvre permet d'obtenir avec utilisation d'une densité surfacique d'énergie J prédéterminée comprise entre 5 et 7 J/mm2, préférentiellement 6 J/mm2, un implant dentaire composé d'une part, d'une âme en métal massif(7) comprenant un corps présentant au moins un filetage extérieur (9), éventuellement de pas variable et une tête, évidée en son centre, présentant au moins un moyen permettant d'ancrer une dent, tel qu'un taraudage (11), éventuellement de pas variable et d'autre part d'une superstructure de microsphères (3) formant une collerette placée en périphérie de la tête. Selon une autre forme de réalisation de l'invention le procédé permet d'obtenir implant destiné à remplacer une mandibule, composé d'une part d'au moins une âme en métal massif (13, 13') s'étendant dans le sens de la longueur de l'implant et comportant au moins un moyen de fixation, tel qu'un trou (17) ou un taraudage et d'autre part d'une superstructure de microsphères formant le corps de la prothèse (15, 15'). Selon une variante de ce mode de réalisation de l'invention l'implant obtenu comporte au moins une extrémité d'au moins une âme en métal massif fait saillie au delà de la superstructure de microsphères de manière à faciliter son ancrage par le chirurgien. Selon une autre variante de ce mode de réalisation de 35 l'invention l'implant obtenu présente au moins une âme en métal massif située à la périphérie de son bord supérieur et comportant des logements de forme appropriée, tels des taraudages, pour recevoir une implantation dentaire. Selon une autre variante de l'invention le procédé permet d'obtenir un implant destiné à la thyroplastie et comportant une âme en métal massif formant socle (18) et placée sur celle-ci, une superstructure formée de microsphères (19), sensiblement en forme d'aileron de requin. Selon une autre variante de l'invention le procédé permet d'obtenir un implant destiné à remplacer une trachée, obtenu selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il est composé d'une part d'au moins une âme en métal massif (19' , 19") en forme de bague et comportant au moins un moyen de fixation, tel qu'un trou (17') ou un taraudage et d'autre part d'une superstructure de microsphères formant le corps de la prothèse (20'). Ces éléments seront décrits en détail plus bas. Il s'agit, bien entendu, d'exemples non limitatifs, 20 l'invention permettant des formes de réalisation extrêmement variées. Toute variation ou réalisation présentant les caractéristiques de l'invention devra être considérée comme une forme équivalente et donc comprise dans l'étendue de la 25 protection conférée par la présente demande de brevet Comme abordé plus haut, l'objet de la présente invention se distingue également de l'art antérieur en ce sens qu'il réalise un implant véritablement composite. Un tel composite est extrêmement innovant, comme nous 30 l'avons vu ci-dessus, car il va à l'encontre même des efforts développés à ce jour et parce que sont hétérogénéité pouvait faire craindre qu'il cumule les désavantages liés aux propriétés des deux composés sans en avoir les avantages. Ainsi il pouvait être craint que la fragilité inhérente aux 35 métaux à composition ouverte ne fragilise l'ensemble de la structure, il n'est cependant rien. L'âme en métal massif lorsqu'elle est correctement disposée, de taille et de section appropriée se comporte comme une véritable armature augmentant considérablement les propriétés mécaniques de l'ensemble de l'implant sans pour autant diminuer ses propriétés biodynamiques. L'invention sera mieux comprise, et ses avantages ressortiront plus clairement, au cours de la description suivante des exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente un implant de trachée sans âme massive tel qu'il est connu de l'art antérieur, la figure 2 représente, en implant dentaire tel qu'il est connu de l'art antérieur, à savoir une vis en titane 15 massif recouvert en partie d'un film bio-actif, la figure 3 représente, un implant phonatoire réalisé selon l'invention : il est constitué de deux épaulements (4,4') enserrant une pièce cylindrique en titane massif de diamètre 6 mm et de longueur comprise entre 4 et 12 mm 20 selon les caractéristiques anatomiques du patient, cerclée par une zone poreuse composée de microsphères (2) d'épaisseur environ 1 mm. Lors de la fabrication d'une pièce, l'enchaînement des 25 opérations de préparation et de remplissage du moule est le suivant : - positionnement de la pièce cylindrique en titane massif dans le moule où les électrodes définissent les limites de la zone poreuse constituée de microsphères 30 autour de l'âme en titane massif, - fermeture du moule, - remplissage du volume interne du moule par de la poudre de microsphères (environ 0,5 g pour une longueur de 8 mm), - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, - raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage avec une énergie de 1 200 J soit 6 J/mm2, le courant s'écoulant radialement, vers l'âme de la pièce en titane massif entourée par la zone poreuse constituée des microsphères, - démontage du moule et récupération de la pièce, La pièce est ensuite consolidée par frittage à haute température sous vide poussé. Elle est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié puis stérilisée. la figure 4 représente, en coupe longitudinale un implant dentaire en forme de vis (7) en position dans son moule (1) réalisé en matière non conductrice, telle de l'altuglas une première électrode (5) étant en contact avec l'âme de la pièce en titane massif formant le corps de la vis (7) et une seconde paire d'électrodes (5') de polarité opposée à la première électrode (5) étant en contact avec la partie poreuse de la tête de vis constituée de microsphères (3), l'âme de la pièce (7) formant électrode intermédiaire lors de l'électro-étincelage. La figure 5 représente, une prothèse mandibulaire munie de deux âmes en forme de bandes de renfort en titane massif (13) qui permettent la fixation de l'implant dans l'os restant de la mandibule, à cette fin des trous (17) sont percés vers leurs extrémités, en dehors de la zone poreuse (15) constituée de microsphères, pour le passage des vis. Lors de la fabrication d'une pièce, l'enchaînement des opérations de préparation et de remplissage du moule est le suivant : - sur l'une des moitiés du moule, positionnement des âmes maintenues en place par des vis, - fermeture du moule, mise en place des deux électrodes en laiton, - remplissage du volume intérieur du moule où sont situées les deux âmes, par de la poudre de microsphères, par exemple 10 g pour une mandibule d'épaisseur 4 mm, de hauteur 20 mm et de longueur développée totale 45,25 mm, - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, - raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage, le courant de décharge s'écoulant perpendiculairement aux bandes de renfort, l'énergie nécessaire étant de 1 380 J soit 7,6 J/mm2, - démontage du moule et récupération de la pièce. La pièce est ensuite consolidée par frittage à haute température sous vide poussé. Elle est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié puis stérilisée. La figure 6 représente une variante de la prothèse décrite en figure 5, où les deux âmes servant de bande de renfort (13') sont de d'une section permettant leur affleurement du côté externe de la partie de la prothèse constituée de microsphères (15'), par exemple l'épaisseur de ces bandes de renfort, usinées dans de la tôle de titane, est de 1 mm et leur largeur de 5 mm ; celle-ci peut être réduite, par exemple à 2,5 mm, dans la zone poreuse pour augmenter le volume colonisable par les tissus. La figure 7 représente une prothèse de trachée comportant une âme en titane massif formant bague de renforcement (19) et en corps cylindrique (20)formé de microsphères, l'enchaînement des opérations de remplissage du moule non conducteur est le suivant, pour des trachées de diamètre extérieur 25 mm et de diamètre intérieur 22 mm : - positionnement d'une des deux électrodes en laiton à l'une des extrémités du moule, l'autre extrémité étant maintenue ouverte, - mise en place au contact de l'électrode de la bague d'extrémité en titane massif (19) formant électrode intermédiaire, - mise en place d'une certaine quantité de poudre de microsphères, de façon à constituer la hauteur de titane poreux requise (par exemple 1,6 g pour une hauteur de 5 mm) ; nivelage à l'aide d'un outil approprié de la surface de poudre et tassage par vibrations, -positionnement de la seconde électrode en laiton en contact avec la poudre de microsphères et fermeture du moule, - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, - raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage avec une énergie totale de 900 J soit environ 6 J/mm2, le courant s'écoulant longitudinalement en traversant les différents éléments de l'empilement, - démontage du moule et récupération de la pièce. La pièce est ensuite consolidée par frittage à haute température sous vide poussé, puis mise à longueur par découpe à la meule. Elle est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié, puis stérilisée. La figure 8 représente une pièce de thyroplastie munie d'une âme en titane massif formant embase (18), et d'une superstructure composée de microsphères (19). Lors de la fabrication d'une pièce, l'enchaînement des opérations de préparation et de remplissage du moule est le suivant : - mise en place de l'embase en titane massif (18) à l'extrémité de l'électrode en laiton en contact avec la base de la pièce - mise en place des électrodes et fermeture du moule, - remplissage du volume interne du moule par de la poudre de microsphères (environ 0,5 g), - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, - raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage avec une énergie de 200 J soit environ 4 J/mm2, le courant s'écoulant axialement, - démontage du moule et récupération de la pièce. La pièce est ensuite consolidée par frittage à haute température sous vide poussé. Elle est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié puis stérilisée. La figure 9 représente une prothèse de trachée comportant deux âmes en titane massif formant bagues de renforcement (19' et (19") et en corps cylindrique (20')formé de microsphères, l'enchaînement des opérations de remplissage du moule est le suivant, pour des trachées de diamètre extérieur 25 mm et de diamètre intérieur 22 mm (épaisseur de paroi : 1,5 mm) . - positionnement d'une des deux électrodes en laiton à l'une des extrémités du moule non conducteur, l'autre extrémité étant maintenue ouverte, - mise en place, au contact de l'électrode, d'une certaine quantité de poudre, de façon à constituer la hauteur de titane poreux requise (par exemple 3,2 g pour une hauteur de 10 mm) ; nivelage à l'aide d'un outil approprié de la surface de poudre et tassage par vibrations, -mise en place au dessus de la poudre d'une première bague en titane massif (19') formant électrode intermédiaire, - mise place d'une quantité de poudre permettant d'obtenir la hauteur de titane poreux appropriée (par exemple 3,8 g pour une hauteur de 12 mm) ; nivelage à l'aide d'un outil approprié de la surface de poudre et tassage par vibrations, - mise en place au dessus de la poudre de la deuxième bague en titane massif (19") formant électrode intermédiaire, - mise en place d'une certaine quantité de poudre, de façon à constituer la hauteur de titane poreux requise (par exemple 3,2 g pour une hauteur de 10 mm) ; nivelage à l'aide d'un outil approprié de la surface de poudre et tassage par vibrations, -positionnement de la seconde électrode en laiton au contact de la poudre de microsphères et fermeture du moule, - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, - raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage avec une énergie totale de 900 J soit environ 6 J/mm2, - démontage du moule et récupération de la pièce. La pièce est ensuite consolidée par frittage à haute température sous vide poussé, puis mise à longueur par découpe à la meule. Elle est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié puis stérilisée. La figure 10 montre un implant dentaire formé d'une âme en titane massif (7) de forme cylindrique muni à l'extérieur, à une extrémité, d'un filetage (9) destiné à être vissé dans l'os de la mandibule et à l'intérieur d'un taraudage destiné à permettre la fixation de la dent de remplacement. La zone en titane poreux formée de microsphères (3) sera située à la partie supérieure, au dessus de l'os, en contact avec les tissus de la gencive. Lors de la fabrication d'une pièce, l'enchaînement des 10 opérations de préparation et de remplissage du moule est le suivant : - positionnement de l'implant en titane massif (7) formant électrode intermédiaire dans le moule non-conducteur et verrouillage de son positionnement, 15 - mise en place des électrodes suivant la description faite en figure 4 et verrouillage de leur position, - remplissage du volume interne du moule par de la poudre de microsphères (environ 0,1 g), - serrage de l'ensemble à l'aide des vis de réglage pour 20 empêcher tout mouvement et assurer un parfait contact entre les différents éléments, -raccordement de chacune des électrodes à une des deux polarités du banc de condensateurs puis soudage par électro-étincelage avec une énergie d'environ 50 J soit 25 6 J/mm2, le courant s'écoulant longitudinalement dans l'implant en titane massif, - démontage du moule et récupération de la pièce. La liaison des microsphères entre elles et à la partie massive est ensuite consolidée par frittage à haute 30 température sous vide poussé. La pièce est ensuite nettoyée par ultra-sons dans un solvant approprié puis stérilisée. Bien évidemment, tout équivalent au titane massif et au titane microporeux, c'est-à-dire présentant des caractéristiques similaires pourraient être envisagé et donc 35 devrait être considéré comme moyen équivalent. Bien évidemment, les différentes parties des exemples ci-dessus selon l'invention sont dimensionnées de manière à pouvoir correspondre à la morphologie du patient et présenter les meilleurs qualités recherchées selon l'invention à savoir des qualité mécaniques et bioactives. La présente description consiste en une forme générale de l'invention et toute modification ou amélioration évidente, basée sur le principe même de l'invention, doit être considéré comme équivalent
Procédé d'obtention d'un implant métallique de soutien et/ou de remplacement tissulaire à porosité ouverte, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (i) sélectionner un moule, (ii) disposer dans ledit moule une âme massive métallique(7),remplir le volume du moule (1) restant disponible par de la poudre de microsphères (3), (iv) solidariser les microsphères (3) entre elles ainsi qu'à ladite au moins une âme massive (7) par électro-étincelage.
1. Procédé d'obtention d'un implant métallique de soutien et/ou de remplacement tissulaire à porosité ouverte, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - (i) sélectionner un moule (1), non conducteur, de forme appropriée correspondant à l'implant souhaité, - (ii) disposer dans ledit moule au moins une âme massive 10 métallique (7) , -(iii)remplir le volume du moule (1) restant disponible par de la poudre de microsphères (3), et - (iv) solidariser les microsphères (3) entre elles ainsi qu'à ladite au moins une âme massive (7) par électro-15 étincelage, ladite étape iv) d'électro-étincelage étant réalisée par décharge d'un courant électrique, d'une tension prédéterminée de manière à obtenir une densité surfacique d'énergie J prédéterminée entre, d'une part, au moins une 20 première électrode (5) en périphérie du moule (1) et, d'autre part, au moins une seconde électrode (5') de polarité opposée et positionnée de manière à ne pas former court-circuit avec ladite au moins une âme massive métallique (7). 25 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que ladite première électrode (5) et ladite au moins seconde électrode (5') sont positionnées par rapport à l'âme métallique (7) de manière à ce que les lignes de courant 30 formées entre ces deux électrodes ne soient pas parallèles à l'interface microsphères/âme métalliques (7) de plus grande surface. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que 35 ladite première électrode (5) et ladite au moins seconde électrode (5') sont positionnées par rapport à l'âme métallique (7) de manière à ce que les lignes de courant formées entre ces deux électrodes soient sensiblement perpendiculaires a l'interface microsphères/âme métalliques (7) de plus grande surface. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une électrode, d'une polarité donnée est disposée de manière à venir en contact avec au moins une âme massive (7) et l'autre électrode de polarité opposée est disposée de manière à venir en contact avec les microsphères. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une électrode, de polarité donnée, est disposée de manière à venir en contact avec au moins une âme massive (7) et l'autre électrode, de polarité opposée est disposée de manière à venir en contact avec au moins une autre âme massive (7'). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire (ii') entre les étapes (ii) et (iii) qui consiste à caler ladite au moins une âme massive (7) dans le moule (1) par un élément de maintient. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit élément de maintient consiste en au moins un logement pratiqué dans au moins une des parois du moule (1), logement dans lequel au moins l'une des extrémités de ladite au moins une âme massive (7) vient s'insérer. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit élément de maintient consisteen de la poudre de microsphères. 9. Procédé d'obtention selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il est complété par une étape de frittage en phase solide destinée à consolider l'implant. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite densité surfacique d'énergie J prédéterminée, augmente avec la taille de l'implant à réaliser et est comprise entre 3 et 8 Joules/mm2. 11. Implant obtenu à partir de l'une quelconque des 15 1 à 10. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la réalisation d'un implant dentaire, caractérisé en ce que ladite densité surfacique d'énergie J prédéterminée 20 est comprise entre 5 et 7 J/mm2, préférentiellement 6 J/mm2. 13. Implant dentaire obtenu par mise en oeuvre du procédé selon la 12, caractérisé en ce est composé d'une part, d'une âme en métal massif(7) comprenant un corps 25 présentant au moins un filetage extérieur (9), éventuellement de pas variable et une tête, évidée en son centre, présentant au moins un moyen permettant d'ancrer une dent, tel qu'un taraudage (11), éventuellement de pas variable et d'autre part d'une superstructure de 30 microsphères (3) formant une collerette placée en périphérie de la tête. 14. Implant destiné à la thyroplastie obtenu par mise en oeuvre du procédé selon la 12, caractérisé en 35 ce qu'il comporte une âme en métal massif formant socle (18) et placée sur celle-ci, une superstructure formée de microsphères (19), sensiblement en forme d'aileron de requin. 15. Implant destiné à remplacer une mandibule, obtenu par mise en oeuvre de la 12, caractérisé en ce qu'il est composé d'une part d'au moins une âme en métal massif (13, 13') s'étendant dans le sens de la longueur de l'implant et comportant au moins un moyen de fixation, tel qu'un trou (17) ou un taraudage et d'autre part d'une superstructure de microsphères formant le corps de la prothèse (15, 15'). 16. Implant selon la 15, caractérisé en ce qu'au moins une extrémité d'au moins une âme en métal massif fait saillie (13, 13') de la superstructure de microsphères (15, 15') de manière à faciliter son ancrage par le chirurgien. 17. Implant destiné à remplacer une trachée, obtenu selon la 12, caractérisé en ce qu'il est composé d'une part d'au moins une âme en métal massif (19' , 19'') en forme de bague et comportant au moins un moyen de fixation, tel qu'un trou (17') ou un taraudage et d'autre part d'une superstructure de microsphères formant le corps de la prothèse (20').30
A
A61
A61K,A61F
A61K 6,A61F 2
A61K 6/00,A61F 2/04
FR2896943
A1
PANNEAU RADIANT COMPRENANT UN SUBSTRAT VERRIER RAYONNANT
20,070,803
La présente invention concerne des éléments de chauffage électrique à composante essentiellement radiative. Les appareils de chauffage électrique actuellement utilisés par exemple pour le chauffage électrique utilisent généralement le principe de l'effet Joule pour créer une source de chaleur grâce à une chute de potentiel dans une résistance, gérée par la loi d'Ohm. La chaleur ainsi produite est ensuite transférée par différents procédés. Selon un premier principe, la chaleur est transférée par convection. Le système comprend dans un réceptacle ou une enveloppe une résistance et des zones d'entrée et de sortie de l'air. L'air situé au voisinage de la résistance chauffée voit sa température augmenter, donc sa densité diminuer. Il tend à s'élever; il s'établit un courant ascendant et l'air chaud est remplacé par de l'air froid qui s'échauffe à son tour. L'appareil réalisé sur ce mode de transfert est appelé un convecteur. Selon un autre système, le transfert thermique de la chaleur issue de la résistance est obtenu par conduction dans un fluide qui échauffe à son tour une enveloppe, laquelle transfère ses calories à l'air ambiant par convection et radiation. Ce processus est utilisé dans le chauffage central traditionnel dont l'eau, la vapeur ou les huiles sont le plus souvent les fluides caloporteurs. Ces appareils sont communément appelés radiateurs, de manière impropre. Selon une troisième façon, le transfert de l'énergie produite au niveau d'une résistance électrique est essentiellement obtenu par le rayonnement émis par celle-ci, le rayonnement lui-même se propageant à travers la pièce. L'appareil correspondant est appelé dans la technique panneau radiant. La présente invention se rapporte aux systèmes fonctionnant selon les principes de cette troisième catégorie. Par radiatif ou essentiellement radiatif, il est entendu au sens de la présente description que la majeure partie des transferts de la chaleur se fait par rayonnement, ce qui n'exclut bien évidemment pas qu'une partie minime desdits transferts s'effectue par conduction et/ou par convection. Dans ce cas, l'énergie infrarouge rayonnée est en première approximation proportionnelle à la puissance quatrième de la température Kelvin, selon la loi de Stephan et Boltzmann. Il s'ensuit donc que la résistance électrique doit être portée à une plus forte température, par exemple d'au moins égale à 150 C et de préférence comprise entre 300 et 500 C pour une utilisation domestique. Les appareils commercialisés à l'heure actuelle fonctionnant selon ce principe comprennent un corps de chauffe, généralement constitué par une plaque résistive en tôle d'aluminium sur laquelle est imprimée une piste résistive sous la forme d'un émail ou d'une peinture noire à forte émissivité. Ladite plaque résistive haute température est confinée dans une enveloppe le plus souvent métallique, dont la partie frontale est en général constituée par une grille présentant des ouvertures circulaires disposées en forme de nid d'abeille pour l'évacuation de la radiation. Un premier inconvénient d'un tel système est le coût élevé de production des éléments résistifs précédemment décrits. Un deuxième inconvénient vient de la nécessité, du fait de la température élevée de la plaque résistive, d'éloigner la grille frontale du dispositif, ce qui peut entraîner une surépaisseur importante du panneau résultant. Un troisième inconvénient est du aux variations thermiques de la pièce. Ces variations sont occasionnées par le fonctionnement de l'appareil de chauffage, suivant une succession de phases marche/arrêt de l'appareil de chauffage. L'utilisation des dispositifs de l'art antérieur entraîne de ce fait un inconfort lié à des à-coups thermiques plus ou moins prononcés, entre deux enclenchements successifs de l'appareil de chauffage. La présente invention concerne des dispositifs de chauffage qui ne présentent pas ou diminuent les inconvénients connus des dispositifs antérieurs. Les dispositifs de chauffage selon l'invention assurent en outre une bonne transparence, un très bon rendement, un encombrement minimum pour un chauffage homogène et une conformité aux exigences de sécurité et des normes en vigueur. Ils comportent un corps de chauffe comprenant au moins une plaque de verre thermiquement et mécaniquement résistante, recouverte d'une couche mince transparente à basse émissivité, par exemple du type Sn02 : F, qui fait office de résistance dans laquelle l'électricité qui la traverse se transforme en chaleur par effet Joule. On connaît déjà, de part la demande de brevet WO 96/27271, des dispositifs de chauffage dans lesquels le corps de chauffe comprend de tels éléments. Cependant, les dispositifs décrits ne sont pas essentiellement des panneaux radiants haute température au sens de la présente invention mais des convecteurs dans lesquels une partie minime du chauffage peut être assuré par une composante radiative. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un dispositif de chauffage électrique par rayonnement, comprenant un corps de chauffe constitué par un élément résistif haute température. Ledit corps de chauffe est confiné dans une enveloppe le plus souvent métallique, dont la partie frontale est par exemple constituée par une grille pour l'évacuation de la radiation émise, de préférence en forme de nid d'abeille. Ledit dispositif se caractérise en ce que ledit corps de chauffe comprend une plaque de verre thermiquement et mécaniquement résistante, recouverte d'une couche résistive à basse émissivité, ladite couche étant configurée de telle sorte la puissance surfacique dégagée par le corps de chauffe est comprise entre 5 000 W/m2 et 35 000 W/m2, par exemple entre 10 000 et 20 000 W/m2. Indifféremment, le dispositif peut être fixé à une 10 cloison ou un mur ou mobile. Typiquement, la couche à basse émissivité est disposée sur la face arrière de la plaque de verre, c'est-à-dire sur la face opposée par rapport à l'emplacement de la grille dans le dispositif. 15 Selon une autre réalisation, le corps de chauffe comprend un double vitrage et la couche résistive est disposée sur la face interne de la première plaque de verre, par rapport à la partie frontale du dispositif. Selon un mode avantageux, la résistance carrée de la 20 couche résistive est comprise entre 2 et 20 S2,/^, de préférence comprise entre 5 et 10 S/^. Par exemple, l'épaisseur de la couche résistive est comprise entre 0,2 et 2 micromètres. La couche résistive à basse émissivité est une couche 25 réfléchissant l'infrarouge thermique par exemple du type oxyde d'étain dopé à l'antimoine ou au fluor ou oxyde d'indium dopé à l'étain. La plaque de verre est typiquement constituée par un verre thermiquement résistant et suffisamment isolant à la 30 température de fonctionnement du corps de chauffe, de préférence les verres à base boro-silicate ou les vitro-céramiques. Pour des puissances surfaciques comprises entre 5000 W/m2 et 10000 W/m2, voire même 15000 W/m2, il est également possible selon l'invention d'utiliser des verres silicosodocalciques classiques, à forte température de tension (de strain point élevé selon le terme anglais), c'est-à-dire typiquement supérieure à 400 C voire 500 C ou même 600 C et de préférence trempés, tel que le verre safe commercialisé par la société Saint Gobain Glass France. Parmi les verres possibles pour la présente invention on 10 peut citer : Les compositions de verres sont par exemple du type silico-sodo-calcique. L'expression silico-sodo-calcique est ici utilisée au sens large et concerne toute composition de verre constituée d'une matrice verrière qui comprend les 15 constituants suivants (en pourcentage en poids) . SiO2 64 - 75 % Al203 0 - 5 % B203 0 5 % CaO 5 - 15 % 20 MgO 0 - 10 % Na2O 10 - 18 % K20 0 - 5 % BaO 0 - 5 % D'autres compositions possibles adaptées à la présente 25 invention présentent les proportions massiques suivantes : SiO2 58-76% B203 3-18% Al203 4-22% MgO 0-8% 30 CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-3% et plus particulièrement : SiO2 58-70% B203 3-15% Al203 12-22% MgO 0-8% CaO 2-12% SrO 0-3% BaO <0.5% Ces compositions présentent des coefficients de dilatation inférieurs à 35.10-7/ C, et une température inférieure de recuit supérieur à 650 C. Le verre Eagle 2000 commercialisé par la société Corning Inc. est un exemple de cette famille de verres. Selon une autre possibilité, parmi les verres contenant du bore, les verres répondant aux compositions suivantes 15 possèdent une résistance thermomécanique apte à les rendre utilisables pour la présente application: SiO2 78-86% B203 8-15% Al203 0,9-5% 20 MgO 0-2% CaO 0-1,5% Na2O 0-3% K20 0-7% Un exemple de ce type de compositions est le verre 25 Pyrex commercialisé par la société Corning Inc. Selon un mode possible de réalisation de l'invention, la plaque de verre est en outre trempée afin d'améliorer sa résistance aux chocs thermiques. La trempe peut être thermique ou chimique. 30 Le dispositif est configuré selon la présente invention pour être relié au secteur par l'intermédiaire d'au moins deux bandes conductrices du courant en contact électrique intime avec la couche résistive. 6 Selon un mode possible, des bandes conductrices supplémentaires sont disposées sur une ou plusieurs couches à basse émissivité de façon à délimiter au niveau de celles-ci des secteurs résistifs branchés en série. L'invention se rapporte également au corps de chauffe tel que précédemment décrit. Le présent dispositif de chauffage et ses avantages seront mieux compris à la lecture de l'exemple de réalisation qui suit, non limitatif de la présente invention et donné à titre purement illustratif. La figure 1 illustre un corps de chauffe selon l'invention. La figure 2 schématise un panneau radiant incorporant un 15 substrat verrier rayonnant selon l'invention. On a d'abord synthétisé un corps de chauffe selon l'invention comprenant une plaque de verre à base borosilicate revêtue d'une couche de 500 nm d'oxyde d'étain 20 dopé F a été synthétisé selon des techniques bien connues de l'art. La couche résistive Sn02 : F présente une résistance carrée de 10 S2,/^ environ. La figure 1 décrit un corps de chauffe 5 ainsi constitué qui peut être connecté via des bandes conductrices 6 et des 25 moyens de connexion 7 à un réseau d'alimentation électrique en 220 Volts, présentant alors une puissance surfacique de 5000 W/m2. La couche résistive 8, déposée sur la face 9a de la plaque 9, présente une hauteur de 400 mm et une longueur de 1000 mm. Tel que représenté sur la figure 1, les 30 bandes conductrices 6 sont placées de part et d'autre de la couche 8, dans le sens de la hauteur. La puissance d'un panneau radiant incorporant ce corps de chauffe est de l'ordre de 2000 Watts et permet théoriquement de chauffer une pièce d'environ 20 m2. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, les bandes conductrices 6 sont disposées le long des bordures verticales de la plaque de verre 9 et constituent des bus d'amenée du courant à la couche résistive 8. Dans la partie inférieure de chaque bande le fil de connexion 7 est branché au réseau de courant 220 Volts. Bien entendu le mode de la figure 1 est purement illustratif et des variantes ne sortirait pas du cadre de l'invention, en particulier associant une ou plusieurs couches résistives réparties sur la plaque de verre en différentes zones de résistance électrique disposées soient en série, soient en parallèle, par exemple selon les principes décrits dans le brevet EP 878 980 B1. Par exemple, l'arrivée du courant s'effectue par l'intermédiaire sérigraphiées ou avec la couche complémentaires l'intérieur de de deux lignes en cuivre conductrices collées, mises en contact électrique intime résistive de Sn02 : F. Des lignes de cuivre de même type peuvent être déposées à cet intervalle, permettant alors, par un branchement approprié, de brancher en série les résistances correspondantes aux surfaces ainsi délimitées sur la couche conductrice. Selon l'invention, la couche se comporte comme une résistance électrique dont la valeur dépend du rapport des dimensions de la plaque résistive. La couche à basse émissivité s'échauffe lors sa mise sous tension par effet Joule, et, par conduction, échauffe également la plaque de verre. La surface du verre, côté opposé à la couche, est 30 isolante électrique. La plaque ainsi obtenue est caractérisée coté couche par une basse émissivité et une forte réflectivité dans l'infrarouge et coté verre par une forte émissivité dans l'infrarouge thermique (longueur d'onde de 5 à 20 m), comme il sera explicité plus avant dans la description. Sur la figure 2, on a représenté en vue éclatée un 5 dispositif de chauffage radiant selon l'invention. Le dispositif comprend une enveloppe comprenant un bâti 1 incorporant des moyens de fixation 2 d'un type connu à un mur, et une partie frontale, tournée vers l'intérieur de la pièce et constituée d'une grille 3 dont les ouvertures 10 circulaires 4 sont disposées en nid d'abeille. Un corps de chauffe 5, tel que précédemment décrit en relation avec la figure 1, est disposé à l'intérieur et rendu solidaire de l'enveloppe selon les techniques classiques de l'art, de telle façon que la couche à basse émissivité soit disposée 15 face au mur, c'est-à-dire sur la plaque de verre coté opposé par rapport à la grille, la face 9a de la plaque de verre 9, faisant ainsi face au mur. A ces composants de base, peuvent s'ajouter sans sortir du cadre de l'invention des composants complémentaires, tels que des interrupteurs et/ou des 20 thermostats de modèles comparables à ceux qui sont employés pour les appareils actuels. Une telle disposition a pour avantage que l'essentiel des radiations infrarouges sont émises vers la pièce et une partie minime vers le mur, en raison du caractère bas émissif 25 de la couche et de la forte émissivité de surface du verre dans le domaine de l'infrarouge (supérieur à 0,9). La couche étant choisie à basse émissivité, le comportement des deux faces du corps de chauffe est dissymétrique du point de vue du rayonnement émis par le 30 verre, les énergies rayonnées par chaque face étant proportionnelles à leurs émissivités respectives. La faible épaisseur du verre fait que le gradient dans l'épaisseur est très faible et que l'on peut admettre que le verre est isotherme. A titre d'illustration, les travaux menés par le demandeur ont montrés que la température superficielle du substrat verrier constitutif du corps de chauffe est d'environ 370 C pour une valeur de 20 000 W/m2. Bien entendu, d'autres réalisations sont possibles. En particulier, le mode de réalisation donné ici à titre illustratif peut donner lieu à toute modification désirable, notamment en ce qui concerne la puissance, la taille ou l'esthétique du présent dispositif en agissant notamment sur les dimensions du corps de chauffe, la disposition des couches résistives sur la plaque de verre, la résistance carrée des couches à basse émissivité, etc. Les panneaux selon l'invention incorporent des corps de chauffe configurés de telle façon que la température superficielle du substrat verrier constitutif du corps de chauffe est comprise entre environ 170 et environ 500 C, de préférence entre environ 200 et environ 400 C, ce qui présente l'avantage d'une part d'une plus grande efficacité de chauffe, qui peut aller jusqu'à 50 voire 60 ou même 80% en fonction de la géométrie du panneau considéré, l'énergie rayonnée par unité de surface ou émittance étant proportionnelle à la puissance quatrième de la température superficielle du corps de chauffe. Au sens de la présente description, on entend par efficacité du panneau radiant, la puissance thermique directement utile au chauffage et transmise uniquement par le rayonnement de la face émettrice du corps de chauffe vers la zone à chauffer. L'efficacité se définit également comme le rapport de la puissance rayonnée par la face émettrice à la puissance totale fournie au panneau radiant. En outre, le fonctionnement du présent système est assuré par un transfert de chaleur par conduction entre la couche résistive et la plaque de verre. L'émission du rayonnement infrarouge se faisant principalement du coté de la face en verre, l'essentiel du rayonnement infrarouge est diffusé vers la pièce à chauffer. De plus, le présent corps de chauffe, de part les propriétés spécifiques en émissivité et en réflectivité de ces deux principales composantes (couche à basse émissivité et plaque de verre) précédemment décrites, permet une homogénéité améliorée de la température superficielle de la face de verre émettrice, et ce sur l'ensemble de la surface du panneau résultant en une plus grande sensation de confort pour l'usager. Pour les mêmes raisons, la distance entre le corps de chauffe et la partie frontale du panneau radiant et par suite l'épaisseur de celui-ci peuvent être minimisées. En outre, la puissance surfacique dégagée par le corps de chauffe étant comprise entre 5 000 W/m2 et 35 000 W/m2, il est possible selon l'invention d'envisager des dispositifs radiants de très petite taille, ayant une puissance classiquement comprise entre 300 et 2500, voire 3000 Watts
L'invention se rapporte à un dispositif de chauffage électrique essentiellement par rayonnement, comprenant un corps de chauffe constitué par un élément résistif haute température, ledit corps de chauffe étant confiné dans une enveloppe le plus souvent métallique, dont la partie frontale est par exemple constituée par une grille pour l'évacuation de la radiation émise, de préférence en forme de nid d'abeille, ledit dispositif étant caractérisé en ce que ledit corps de chauffe comprend au moins une plaque de verre thermiquement et mécaniquement résistante, recouverte d'une couche résistive à basse émissivité, ladite couche étant configurée de telle sorte la puissance surfacique dégagée par le corps de chauffe soit comprise entre 5 000 W/m<2> et 35 000 W/m<2>.L'invention porte également sur ledit corps de chauffe.
1. Dispositif de chauffage électrique essentiellement par rayonnement, comprenant un corps de chauffe constitué par un élément résistif haute température, ledit corps de chauffe étant confiné dans une enveloppe le plus souvent métallique, dont la partie frontale est par exemple constituée par une grille, de préférence en forme de nid d'abeille, pour l'évacuation de la radiation émise, ledit dispositif étant caractérisé en ce que ledit corps de chauffe comprend au moins une plaque de verre thermiquement et mécaniquement résistante, recouverte d'une couche résistive à basse émissivité, ladite couche étant configurée de telle sorte la puissance surfacique dégagée par le corps de chauffe soit comprise entre 5 000 W/m2 et 35 000 W/m2. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la couche à basse émissivité est disposée sur la face arrière de la plaque de verre, c'est-à-dire sur la face opposée par rapport à la partie frontale du dispositif. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel le corps de chauffe comprend un double vitrage et dans lequel la couche résistive est disposée sur la face interne de la première plaque de verre, par rapport à la partie frontale du dispositif. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la résistance carrée de la couche résistive est comprise entre 2 et 20 S2/^. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche résistive est comprise entre 0,2 et 2 micromètres. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la couche résistive à basse émissivité est une couche réfléchissant l'infrarouge thermique du type oxyde d'étain dopé à l'antimoine ou au fluor ou oxyde d'indium dopé à l'étain. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la plaque de verre est constituée par un verre thermiquement résistant et suffisamment isolant à la température de fonctionnement du corps de chauffe, de préférence les verres à base boro-silicate ou les vitro-céramiques. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 6, dans lequel la puissances surfacique dégagée par le corps de chauffe est comprise entre 5000 W/m2 et 15000 W/m2 et dans lequel la plaque de verre est constituée par un verre silico-sodocalcique à forte température de tension. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la plaque de verre est trempée afin d'améliorer sa résistance aux chocs thermiques. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel ledit dispositif est relié au secteur par l'intermédiaire d'au moins deux bandes conductrices du courant en contact électrique intime avec la couche résistive à basse émissivité. 11. Dispositif selon la 10, dans lequel des bandes conductrices supplémentaires sont disposées sur une ou plusieurs couches à basse émissivité de façon à délimiter au niveau de celles-ci des secteurs résistifs branchés en série. 12. Corps de chauffe comprenant comprend au moins une plaque de verre thermiquement et mécaniquement résistante, recouverte d'une couche résistive à basse émissivité, ladite couche étant configurée de telle sorte la puissance surfacique dégagée par le corps de chauffe soit comprise entre 5 000 W/m2 et 35 000 W/m2.
H
H05
H05B
H05B 3
H05B 3/26
FR2900035
A1
KIT DE MAQUILLAGE DES CILS ET PROCEDES
20,071,026
La présente invention concerne un kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (ou mascaras) l'une des compositions étant une composition chargeante, le kit comprenant un moyen d'application permettant une application de ladite composition cosmétique chargeante sur seulement une portion de la frange des cils, et en particulier sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils. Il existe un besoin d'obtenir de nouveaux effets de maquillage sur les cils et notamment de déposer du mascara de façon plus prononcée sur seulement une portion de la frange des cils. A l'aide d'un applicateur de type brosse ou peigne classique, il peut s'avérer délicat de faire un dépôt de matière précis sur seulement une portion des cils, tout en évitant la formation d'amas. Il peut en effet être intéressant, pour obtenir des effets de maquillage particuliers, de jouer sur des dépôts de matière contrastés sur des zones disjointes de la frange des cils. Les inventeurs ont constaté qu'un maquillage plus important d'une partie des cils, en particulier un dépôt important de matière sur au plus un tiers de la frange des cils, et plus particulièrement, sur la partie extérieure de la frange des cils, procure un résultat maquillage particulier qui ouvre le regard et agrandit l'oeil, en modifiant optiquement la perception de la forme de l'oeil. Un tel maquillage comportant un dépôt de matière plus important sur au plus un tiers de la frange, sur l'extérieur de la frange, donne une impression de forme d'oeil en amande et d'oeil étiré, dont le coin extérieur est remonté (effet lifting du regard). L'invention vise donc un moyen pour permettre d'atteindre facilement cet objectif de maquillage particulier. La présente invention a donc pour objet, selon un de ses aspects un kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que : - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la différence entre l'extrait sec de la composition (ii) et l'extrait sec de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 % en valeur absolue, de préférence supérieure ou égale à 3% et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant : une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange.35 La présente invention a également pour objet, selon un de ses aspects un kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la composition (i) présente un extrait sec inférieur ou égal à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, - la composition (ii) présente un extrait sec supérieur à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Les inventeurs ont ainsi observé que l'application sur les cils de la composition (i) et de la composition (ii), dont l'une au moins est appliquée à l'aide de ce moyen d'application particulier, et plus préférentiellement la composition (ii), permet d'effectuer aisément un dépôt plus volumateur ou chargeant sur seulement une partie de la frange des cils, par exemple sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils. En particulier, la composition (i) permet d'obtenir un dépôt lisse et homogène, facile à appliquer, qui gaine, sépare et/ou allonge les cils. La composition (i) permet l'obtention d'un maquillage peu chargeant, c'est à dire qu'il n'épaissit pas les cils : on obtient ainsi un maquillage naturel. On peut ainsi effectuer aisément, sur ce premier film de maquillage, un dépôt plus volumateur ou chargeant sur seulement une partie de la frange des cils, par exemple sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils par application de la composition (ii), qui, de par sa teneur totale en cires matières sèches, permet d'obtenir un dépôt de matières plus important . Ainsi, ce kit permet d'accentuer le contraste entre le maquillage procuré par le dépôt de la composition (i) et celui procuré par le dépôt de la composition (ii), tout en évitant la formation de "paquets" jugés inesthétiques. Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend : au moins une étape d'application sur les cils d'au moins une couche d'une composition (i) tel que décrite ci-dessus, et au moins une étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), tel que décrite ci-dessus, - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase huileuse continue, et l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide du moyen d'application comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Selon un troisième aspect, la présente invention a pour objet un support maquillé, tel que des faux cils, comprenant un maquillage susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini précédemment. Les kits de maquillage conformes à l'invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible en particulier avec les cils et la zone oculaire. L'utilisatrice peut obtenir l'effet maquillage par dépôt contrasté de matière par au moins deux gestes d'application. L'ordre d'application de la composition (i) et de la composition (ii) peut varier. On préfère toutefois appliquer la composition (i) préalablement à la composition (ii). Suivant l'ordre d'application, l'une ou l'autre des compositions cosmétiques peut être qualifiée de "basecoat" ou de "topcoat". Par "cosmétiquement acceptable", on entend, dans le cadre de la présente invention, un composé dont l'utilisation est compatible avec une application sur les cils. Par "frange" au sens de la présente invention, on désigne les cils de la paupière supérieure ou ceux de la paupière inférieure, du coin intérieur au coin extérieur de la paupière, ou encore les sourcils de l'arcade sourcilière de l'un ou l'autre des yeux de l'utilisateur. L'expression "comportant un" doit être considérée comme étant synonyme de l'expression "comportant au moins un", et l'expression "compris entre" doit être considérée comme incluant les bornes, sauf si le contraire est spécifié. Sauf indication contraire, toutes les teneurs en composants sont exprimées en matière sèche. Les termes "moyen d'application" ou "applicateur" sont employés indifféremment dans la suite de la description. Les composants classiquement contenus dans les compositions (i) et (ii) sont décrits ci-après. Il existe en pratique essentiellement deux types de formulation de mascara, à savoir d'une part, des mascaras à phase continue aqueuse, dits "mascaras émulsion", se présentant sous forme d'émulsion de cires dans l'eau et, d'autre part, des mascaras à phase continue solvant ou huile, anhydres ou à faible teneur en eau et/ou solvants hydrosolubles, dits "mascaras waterproof", formulés à l'état de dispersion de cires dans des solvants non aqueux. Par composition à phase continue huileuse, on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, inférieure à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. Par composition à phase continue aqueuse, on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, supérieure ou égale à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. L'une des deux compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, l'autre composition pouvant comporter une phase aqueuse continue ou une phase huileuse continue. Selon un mode de réalisation préféré les deux compositions (i) et (ii) comprennent une phase continue huileuse. Selon un mode dé réalisation, la présente invention vise plus spécifiquement des mascaras waterproof. Caractérisation de la teneur en matière sèche Au sens de la présente invention, la teneur en matière sèche , désigne la teneur en matière non volatile. Cette quantité de matière sèche, communément appelée extrait sec ou sous sa forme abrégée ES, des compositions selon l'invention peut être calculée (ES théorique) ou peut être mesurée par échauffement de l'échantillon par des rayons infrarouges de 2 pm à 3,5 pm de longueur d'onde. Les substances contenues dans lesdites compositions qui possèdent une pression de vapeur élevée, s'évaporent sous l'effet de ce rayonnement. La mesure de la perte de poids de l'échantillon permet de déterminer l'extrait sec de la composition. Ces mesures sont réalisées au moyen d'un dessiccateur à infrarouges commercial LP16 de chez Mettler. Cette technique est parfaitement décrite dans la documentation de l'appareil fournie par Mettler. Le protocole de mesure est le suivant : On étale environ 1g de la composition sur une coupelle métallique. Celle-ci, après introduction dans le dessiccateur, est soumise à une consigne de température de 120 C pendant une heure. La masse humide de l'échantillon, correspondant à la masse initiale et la masse sèche de l'échantillon, correspondant à la masse après exposition au rayonnement, sont mesurées au moyen d'une balance de précision. La teneur en matière sèche est calculée de la manière suivante : Extrait Sec = 100 x (masse sèche / masse humide). Les valeurs mesurées à l'aide du protocole décrit ci-dessus peuvent différer des valeurs théoriques correspondantes de plus ou moins 1 %. Les compositions (i) conformes à l'invention peuvent présentent un extrait sec inférieur ou égal à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieur ou égal à 41% en poids, mieux inférieur ou égal à 40% en poids. Les compositions (ii) selon l'invention peuvent présenter un extrait sec supérieur à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux supérieur ou égal à 43% en poids. Phase huileuse La phase huileuse des compositions (i) et/ou (ii) conforme à l'invention peut comprendre une ou plusieurs huiles ou solvant organique. Par huile ou solvant organique, on entend un corps non aqueux liquide à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile peut être volatile ou non volatile. Par " huile ou solvant organique volatile", on entend au sens de l'invention tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer au contact des matières kératiniques en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment La composition (i) et/ou (ii) peut comprendre des huiles volatiles et/ou des huiles non volatiles, et leurs mélanges. Les huiles (ou solvants organiques) volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux "d'Isopars " ou de "Permetyls ", les esters ramifiés en C8-C16, le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination "Shell Solt " par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 6 centistokes (6.10-6 m2/s), et ayant notamment de 3 à 6 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement un ou plusieurs groupes alkyles ou alkoxy ayant de 1 ou 2 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. On peut également utiliser des solvants organiques volatils notamment fluorés tels que le nonafluorométhoxy butane ou le perfluorométhylcyclopentane. La teneur en huile volatile peut aller de 5 à 90 %, notamment de 10 à 80 %, et en particulier de 20 à 75 % en poids par rapport au poids total chaque composition (i) et/ou (ii). Chacune des compositions (i) et (ii) conformes à l'invention peut également comprendre au moins un composé non volatil, non soluble dans l'eau et liquide à température ambiante, notamment au moins une huile ou solvant organique non volatile, qui peut être en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations de Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges; les esters de synthèse comme les huiles de formule R,000R2 dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R, + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di- isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol ; les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; Les huiles fluorées utilisables dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752. La teneur en huile ou solvant organique non volatile dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut varier de 0,01 à 30 % en poids, en particulier de 0,1 à 25 % en poids, et mieux de 0,1 à 20 % par rapport au poids total de la composition. Cire(s) Au moins l'une des compositions (i) ou (ii), de préférence les deux compositions (i) et (ii) comprend avantageusement au moins une cire. Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 120 C. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 25 C et mieux supérieure à 45 C. On peut notamment utiliser les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricurry, la cire d'Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale ISOJOJOBA-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination "H EST 2T-4S" par la société HETERENE, le tétrabéhénate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendue sous la dénomination HEST 2T-4B par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires fluorées. On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination "PHYTOWAX Olive 18 L 57" ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination "PHYTOWAX ricin 16L64 et 22L73", par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. L'utilisation d'une cire collante peut notamment permettre l'obtention d'une composition cosmétique qui s'applique facilement sur les cils, ayant une bonne accroche sur les cils et qui conduit à la formation d'un maquillage lisse, homogène et épaississant. La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,7 N.s à 30 N.s, en particulier supérieur ou égal à 1 N.s, notamment allant de 1 N.s à 20 N.s, en particulier supérieur ou égal à 2 N.s, notamment allant de 2 N.s à 10 N.s, et en particulier allant de 2 N. s à 5 N.s. Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force (force de compression ou force d'étirement) en fonction du temps, à 20 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination "TA-TX2i " par la société RHEO, équipé d'un mobile en polymère acrylique en forme de cône formant un angle de 45 . Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 C avant d'effectuer la mesure du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,5 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 2 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 2 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0, 5 mm/s. Pendant le temps de relaxation, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force (force d'étirement). La valeur du collant est exprimée en N.s. La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0,05 MPa à 3 MPa, voire encore allant de 0,1 MPa à 2,5 MPa. La dureté est mesurée selon le protocole décrit précédemment. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'-hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule (Il) : CHz) CH 5 O O CHz ) C O 10 CH2 ) m CHz CH3 H3C CHz ) CH io l OH CH3 5 dans laquelle m est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule (II). Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 P " et "Kester Wax K 80 P " par la société KOSTER KEUNEN. Les cires citées ci-dessus présentent généralement un point de fusion commençante inférieur à 45 C. On peut également utiliser la cire microcristalline commercialisée sous la référence SP18 par la société STRAHL and PITSCH qui présente une dureté d'environ 0,46 MPa et une valeur de collant d'environ 1 N.s. La ou les cires peu(ven)t être présente(s) sous forme d'une microdispersion aqueuse de cire. On entend par microdispersion aqueuse de cire, une dispersion aqueuse de particules de cire, dans laquelle la taille desdites particules de cire est inférieure ou égale à environ 1 pm. Les microdispersions de cire sont des dispersions stables de particules colloïdales de cire, et sont notamment décrites dans "Microemulsions Theory and Practice", L.M. Prince Ed., Academic Press (1977) pages 21-32. En particulier, ces microdispersions de cire peuvent être obtenues par fusion de la cire en présence d'un tensioactif, et éventuellement d'une partie de l'eau, puis addition progressive d'eau chaude avec agitation. On observe la formation intermédiaire d'une émulsion du type eau-dans-huile, suivie d'une inversion de phase avec obtention finale d'une microémulsion du type huile-dans-eau. Au refroidissement, on obtient une microdispersion stable de particules colloïdales solides de cire. Les microdispersions de cire peuvent également être obtenues par agitation du mélange de cire, de tensioactif et d'eau à l'aide de moyen d'agitation tels que les ultrasons, l'homogénéisateur haute pression, les turbines. Les particules de la microdispersion de cire ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 pm (notamment allant de 0,02 pm à 0,99 pm), de préférence inférieures à 0,5 pm (notamment allant de 0,06 pm à 0,5 pm). Ces particules sont constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires. Elles peuvent toutefois comprendre en proportion minoritaire des additifs gras huileux et/ou pâteux, un tensioactif et/ou un additif/actif liposoluble usuel. La cire peut être présente en une teneur allant de 0,1 à 50 % en poids par rapport au poids total de chaque composition, mieux de 1 à 40 % et encore mieux de 5 à 30% en poids. Selon un mode de réalisation particulier, la composition (i) comprend une teneur en cire inférieure ou égale à 19% en poids, de préférence inférieure ou égale à 17% par rapport au poids total de la composition (i), de préférence supérieure ou égale à 10% en poids. Selon un mode de réalisation particulier, la composition (ii) présente une teneur en cire supérieure ou égale à 20% en poids, de préférence supérieure ou égale à 25% en poids et mieux, supérieure ou égale à 27% en poids par rapport au poids total de la composition (ii), pouvant aller jusqu'à 50% en poids.C'est pourquoi un autre objet de l'invention est un kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que : - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la composition (i) présente une teneur en cire inférieure ou égale à 19% en poids, par rapport au poids total de la composition (i), - la composition (ii) présente une teneur en cire supérieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition (ii), et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Polymères filmogènes Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre avantageusement au moins un polymère filmogène. La composition selon l'invention peut comprendre au moins un polymère filmogène lipophile qui peut être liposoluble (c'est-à-dire soluble dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment) ou être présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase solvant non aqueuse avec laquelle il est compatible, qui peut être la phase huileuse de la composition selon l'invention. Par "phase grasse liquide", on entend, au sens de l'invention, une phase grasse liquide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 105 Pa), composée d'un ou plusieurs corps gras liquides à température ambiante, tels que les huiles décrites plus haut, généralement compatibles entre eux, qui correspond généralement à la phase huileuse ou solvant non aqueuse de la composition. Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Cl à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. On peut également citer les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. A titre d'exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination "KF-7312J" par la société Shin-Etsu, "DC 749", "DC 593" par la société Dow Corning. On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-dessus avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO-PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626. On peut également utiliser les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Ces polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou W004/028488. Le polymère filmogène lipophile ou liposoluble peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase solvant non aqueuse qui peut être celle de la composition selon l'invention. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène, on peut citer les dispersion décrite par exemple dans le document EP 749 746 et notamment les particules de polymères acryliques, stabilisées en surface par un stabilisant, en dispersion dans une phase grasse (par exemple l'isododécane) comme le Mexomère PAP de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. Selon un mode de réalisation particulier, la composition (i) et/ou la composition (ii), de préférence la composition (ii) comprend au moins un terpolymère particulier. Ce terpolymère présente l'avantage de procurer une bonne accroche sur les matières kératiniques lors de l'application, notamment un dépôt de matière au bout des cils de manière à obtenir un effet allongeant et permet un dépôt lisse et homogène de matière lorsqu'il est appliqué sur les cils.. Selon un mode de réalisation particulier, le kit comprend une composition (i) contenant ce terpolymère, et une composition (ii) dépourvue d'un tel terpolymère. Un tel type polymère et un mascara le comprenant sont plus particulièrement décrits dans le document EP 1647268. Le terpolymère particulier est toutefois décrit ci-après en détail. Le polymère terpolymère est un polymère résultant de la copolymérisation : d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. Ce polymère acrylique est avantageusement un polymère filmogène. Monomère A Le monomère A est choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (méth)acrylique 30 avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone. Selon un mode de réalisation, le copolymère comprend au moins un monomère A résultant de la réaction de l'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 5 à 20 atomes de carbone, de préférence de 7 à 18 atomes de carbone et mieux de 10 à 18 atomes de carbone. En particulier, le monoalcool peut être choisi parmi : le 3-heptanol, le 1-octanol, le 2 octanol, l'alcool isooctylique, le 2-éthyl-1-hexanol, le 1-decanol, le 1-dodecanol, le 1-tridecanol, le 1-tetradecanol, le 1-octadecanol et leurs mélanges. Le polymère selon l'invention peut aussi comprendre au moins un monomère A résultant de la réaction de l'acide acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, de préférence de 4 à 14 atomes de carbone . En particulier, le monoalcool en C2-C15 peut être choisi parmi : l'éthanol, le 1-butanol, le 2-butanol, le 1-pentanol, le 2-pentanol, le 3-pentanol, le 2-methyl-1-butanol, le 1-hexanol, le 2-hexanol, le 2-methyl-1-pentanol, le 3-methyl-1-pentanol, le 2-ethyl-1-butanol, le 3,5,5-trimethyl-1-hexanol, le 3-heptanol, le 1-octanol, le 2-octanol, l'alcool d'isooctyl, le 2-ethyl-1-hexanol, le 1-decanol, le 1-dodecanol, le 1-tridecanol, le 1-tetradecanol et leurs mélanges. Avantageusement, le monomère A est choisi parmi le n-butyl acrylate, l'isooctyl acrylate, le lauryl methacrylate (issu de la réaction de l'acide méthacrylique et du 1-dodecanol) et leurs mélanges. Avantageusement, le monomère A est présent en une proportion en nombre allant de 15 à 80%, mieux de 40 à 60% par rapport au nombre total de monomères du polymère. Monomère B Le monomère B est choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 et mieux de 1 à 4 atomes de carbone. En particulier, le monoalcool peut être choisi parmi le méthanol, l'éthanol, le 1-propanol, le 2-propanol, le 1-butanol, le 2-butanol, le 1-pentanol, le 2-pentanol, le 3-pentanol et leurs mélanges. De préférence, le monomère B est choisi parmi le méthylméthacrylate, le n-butyl méthacrylate et leurs mélanges. Avantageusement, le monomère B est présent en une proportion en nombre allant de 20 à 70%, mieux de 25 à 50% par rapport au nombre total de monomères du polymère.35 Monomère C Le monomère C est avantageusement choisi parmi les N-vinyl lactames (dérivés N-substitués de lactame) telles que celles décrites dans le document US 3 907 720, et en particulier parmi les N-vinyl lactames de formule suivante : et dans laquelle : R1 et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyl en C 1-05 tel que méthyle, éthyle, propyle, un groupement aryl , R2 Y est choisi parmi O , S , -S02- , -N- , -C-15 R1 R1 et n et n1 vont de 0 à 5, sous réserve que n et n1 ne soient pas simultanément égaux à 0. De préférence, R1 et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyl en C 1-05 tel que méthyle, éthyle, propyle et 20 R2 Y représente -C- R1 25 A titre de N-vinyl lactames utilisables comme monomères C, on peut citer la N-vinyl pyrrolidone, les dérivés N-vinyl substitués des lactames suivantes : la 3,3-diméthyl-1-pyrrolidone, la 4,4-diméthyl-2-pyrrolidone, la 3,4-diméthyl-2-pyrrolidone, la 3-éthyl-2-pyrrolidone, et la 3,5-diméthyl-2-pyrrolidone. De préférence, le monomère C est la N-vinyl 30 pyrrolidone. 10 Avantageusement, le monomère C est présent en une proportion en nombre allant de 1 à 15%, mieux de 5 à 15% par rapport au nombre total de monomères du polymère. Avantageusement, le polymère se présente en solution ou en dispersion dans un solvant organique qui peut être différent du solvant organique majoritaire en poids de la phase solvant organique de la composition (i) conforme à l'invention. Ce copolymère peut être préparé par les méthodes conventionnelles de polymérisation radicalaire, en particulier dans un solvant dans lequel les monomères sont solubles. De tels copolymères et des compositions anti-microbiennes les contenant sont notamment décrits dans le document US 4 584 192. Le polymère lipophile peut représenter de 0,01 à 30% en poids en matières sèches (ou matière active) par rapport au poids total de la composition (i) ou (ii), de préférence de 0,05 à 20% en poids, et mieux de 0,05 à 15% en poids. Polymère filmogène additionnel La composition peut également comprendre un polymère filmogène dit additionnel choisi par exemple parmi les polymères filmogènes hydrophiles tels que : les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques ; les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique; les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que : les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya , les alginates et les carraghénanes ; les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; l'acide désoxyribonucléïque ; les muccopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique, les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges. Le polymère filmogène addtionnel peut également se présenter sous forme de dispersion aqueuse comme par exemple les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R974 par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM de la société CHIMEX et leurs mélanges. Le polymère filmogène additionnel peut être présent en une teneur en matières sèches allant de 0,05 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 0,5% à 10 % en poids. Selon un mode particulier de réalisation, la composition (i) ou (ii) conforme à l'invention comprend à titre de polymères filmogènes additionnels, l'association d'un polymère cationique et d'un polymère anionique. Le polymère cationique peut être choisi parmi les dérivés d'éther de cellulose quaternaires, les copolymères de cellulose avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, les cyclopolymères, les polysaccharides cationiques, les polymères cationiques siliconés, les copolymères vinylpyrrolidone-acrylate ou -méthacrylate de dialkylamino-alkyle quaternisés ou non, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les polyamidoamines et leurs mélanges. De préférence, le polymère cationique est une hydroxyalkyl(C1-C4)cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires. Le polymère anionique est avantageusement choisi parmi : A) les homo- ou copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide et leurs sels, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques ; B) les copolymères des acides acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène glycol tel que le polyéthylène glycol; les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé, les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C20 ; C) les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que ceux comportant dans leur chaîne des motif acétate ou propionate de vinyle et éventuellement d'autres monomères tels que esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé linéaire ou ramifié à longue chaîne hydrocarbonée tels que ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés ; D) les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters ; les copolymères d'anhydrides maléique, citraconique, itaconique et d'un ester allylique ou méthallylique comportant éventuellement un groupement acrylamide, méthacrylamide, une a-oléfine, des esters acryliques ou méthacryliques, des acides acrylique ou méthacrylique ou la vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides sont monoestérifiées ou monoamidifiées ; E) les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates, F) l'acide désoxyribonucléique ; G) les copolymères d'au moins un diacide carboxylique, d'au moins un diol et d'au moins un monomère aromatique bifonctionnel portant un groupement -SO3M avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique ; - et leurs mélanges. Les polymères anioniques les plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères anioniques non réticulés comme les copolymères méthylvinyléther / anhydride maléique mono estérifiés commercialisés sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique / acrylate d'éthyle / N-tertiobutylacrylamide commercialisés sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle commercialisés sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle / tertio-butyl benzoate de vinyle / acide crotonique et les terpolymères acide crotonique / acétate de vinyle / néododécanoate de vinyle commercialisés sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle commercialisés sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone / acide acrylique / méthacrylate de lauryle commercialisés sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP et les homopolymères d'acide acrylique ou méthacrylique commercialisés par exemple sous la dénomination VERSICOL E 5 OU le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN 7 par la société VANDERBILT, et leurs mélanges. De préférence, le polymère anionique est un polyméthacrylate de sodium. Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. Gélifiants lipophiles Chaque composition (i) ou (ii) peut comprendre au moins un gélifiant lipophile. Les gélifiants utilisables dans les compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peuvent être des gélifiant lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C,o à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530 par la société CABOT, des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972 , et Aerosil R974 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610 et CAB-O-SIL TS-720 par la société CABOT. La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C et Trefil E-506C par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC , SR DMF10 , SR-DC556 , SR 5CYC gel , SR DMF 10 gel et de SR DC 556 gel par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC ; l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel par la société DOW CHEMICAL ; les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et (13) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL ; les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C, à C6, et en particulier en C, à C3 et leurs mélanges. Les copolymères séquencés de type "dibloc", "tribloc" ou "radial" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kraton par la société SHELL CHEMICAL CO ou encoredu type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagel comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions (i) ou (ii) conforme à l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL ou Rheopearl KL par la société CHIBA FLOUR. Le gélifiant lipophile peut être présent en une teneur allant de 0,05 à 30% en poids par rapport au poids total de chaque composition (i) et (ii), de préférence de 0,1 à 20% et mieux de 0,5 à 15% en poids. AUTRES ADDITIFS Eau et/ou solvant hydrosoluble Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre une phase aqueuse comprenant de l'eau et/ou au moins un solvant hydrosoluble. Par "solvant hydrosoluble", on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C et pression atmosphérique). Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol et l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4. La phase aqueuse (eau et/ou solvant(s) hydrosoluble(s)) peut être introduite en tant que telle dans la composition (i) ou (ii) conforme à l'invention ou y être incorporée par le biais, d'un ou plusieurs ingrédients constituant ladite composition. Ainsi de l'eau peut être notamment introduite dans la composition (i) ou (ii) par le biais de l'introduction de latex ou de pseudolatex, c'est-à-dire de dispersion aqueuse de particules de polymère. La teneur en eau et/ou en solvant(s) hydrosoluble(s) dans les compositions (i) et/ou (ii) conformes à l'invention est de préférence inférieure à 20 % en poids, elle peut varier de 0,1 à 20 % et plus particulièrement de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. En particulier, la composition (i) présente une teneur en en eau et/ou en solvant(s) hydrosoluble(s) inférieure ou égale à 8% en poids par rapport au poids total de la composition et la composition (ii) présente une teneur en en eau et/ou en solvant(s) hydrosoluble(s) inférieure ou égale à 4% en poids par rapport au poids total de la composition, voire inférieure ou égale à 0,5% en poids. Matière colorante Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut également comprendre au moins une matière colorante comme les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Selon un mode de réalisation, les compositions (i) et (ii) présentent la même teinte. Selon un autre mode de réalisation, les compositions (i) et (ii) présentent des couleurs différentes, de manière à renforcer l'effet maquillage obtenu. On peut par exemple appliquer une composition (i) de couleur claire sur l'ensemble de la frange de cils ou une portion interne de la frange de cils et une composition (ii) de couleur plus foncée sur la partie externe de la frange de cils. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Charges Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut en outre comprendre au moins une charge. 20 Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon commercialisé sous la dénomination Orgasol par la société Atochem, de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de 25 polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme celles commercialisées sous la dénomination d'Expancel par la société Nobel Industrie, les poudres acryliques telles que celles commercialisées sous la dénomination Polytrap par la société Dow Corning, les 30 particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de15 carbone, et en particulier de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. On peut également utiliser un composé susceptibles de gonfler à la chaleur et notamment des particules thermoexpansibles telles que les microsphères non expansées de copolymère de chlorure de vinylidène/d'acrylonitrile/méthacrylate de méthyle ou de copolymère d'homopolymère d'acrylonitrile comme par exemple celles commercialisées respectivement sous les références Expancel 820 DU 40 et Expancel 007WU par la Société AKZO NOBEL. Les charges peuvent représenter de 0,1 à 25 %, en particulier de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Fibres Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut en outre comprendre des fibres qui permettent une amélioration de l'effet allongeant. Par "fibre", il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 pm à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 pm, en particulier allant de 100 nm à 100 pm et plus particulièrement de 1 pm à 50 pm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, minérales ou organiques. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées. A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon ) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénomination KERMEL , KERMEL TECH par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar par la société DUPONT DE NEMOURS. Les fibres peuvent êtres présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, et plus particulièrement de 0,3 % à 3 % en poids. Actifs cosmétiques Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre, en outre, des actifs cosmétiques choisi parmi les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, les émollients, des hydratants, des vitamines et des filtres en particulier solaires. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention : - la composition (i) comprend une phase huileuse continue comprenant au moins une huile volatile choisie parmi les huiles hydrocarbonées en C8-C16, au moins une cire et au moins un polymère filmogène lipophile choisi parmi : le polylaurate de vinyle, les copolymères stéarate d'allyle/acétate de vinyle, les copolymères vinyl pyrrolidone 1-eicosene, les terpolymères résultant de la copolymérisation : ^ d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, ^ d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, ^ d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. 5 - et leurs mélanges et - la composition (ii) comprend une phase huileuse continue comprend au moins une huile volatile choisie parmi les huiles hydrocarbonées en C8-C16, au moins une cire sous forme de microdispersion aqueuse et au moins un polymère filmogène lipophile choisi parmi le polylaurate de vinyle, les copolymères stéarate d'allyle/acétate de vinyle, les 10 copolymères vinyl pyrrolidone 1-eicosene, et leurs mélanges. Les deux compositions (i) et (ii) peuvent également différer par au moins une caractéristique optique visible à l'oeil nu, autre que la teinte procurée par la présence de matières colorantes. Il peut notamment s'agir de la brillance. KIT Le kit selon la présente invention peut avantageusement comprendre un ou plusieurs 20 moyens d'application des compositions cosmétiques (i) et (ii) conformes à l'invention. La composition (ii) est appliquée à l'aide du moyen d'application décrit plus particulièrement ci-après. La composition (i) peut être appliquée à l'aide de toute brosse ou tout peigne communément employé pour le maquillage des cils et/ou des sourcils. 25 En l'occurrence, il est particulièrement avantageux de procéder à l'application de la composition (i) avec une brosse de maquillage telle que décrite dans les brevets FR 2 701 198, FR 2 605 505, EP 792 603 et EP 663 161. Le kit de maquillage selon l'invention peut, selon un mode de réalisation particulier, comprendre au moins deux conditionnements distincts, l'un comprenant la composition (i) 30 définie plus haut et l'autre comprenant la composition (ii) également définie plus haut, l'une et l'autre pouvant indifféremment être une composition "topcoat" ou "basecoat" suivant l'ordre d'application comme cela a été décrit plus haut. Le kit selon l'invention peut comporter un organe d'essorage. Cet organe d'essorage peut par exemple comporter un bloc d'un matériau alvéolaire tel qu'une mousse à cellules 35 ouvertes ou fermées, avec ou sans flocage. En variante, l'organe d'essorage peut 15 comporter un matériau non alvéolaire, éventuellement floqué, par exemple un élastomère ou une polyoléfine. Dans ce cas notamment, l'organe d'essorage peut par exemple comporter au moins une fente et/ou comporter une lèvre agencée pour essorer la tige. Le maquillage des cils ou des sourcils étant effectué grâce à un geste multiple de l'utilisatrice, à savoir au moins en deux étapes, la première consistant en l'application de la composition "basecoat" et la deuxième consistant en l'application de la composition "topcoat" en tout ou partie sur ladite composition cosmétique, un kit de maquillage conditionné dans un seul et même conditionnement est particulièrement adapté. Cette alternative constitue un mode de réalisation préféré de l'invention. Lorsque le kit est sous forme d'un seul et même conditionnement, il peut se présenter comme un récipient délimitant au moins un compartiment ou réservoir qui comprend la composition (i), ledit compartiment étant fermé par un élément de fermeture et au moins un compartiment ou réservoir qui comprend la composition (ii), étant également fermé par un élément de fermeture. Toujours lorsque le kit est sous forme d'un seul et même conditionnement, celui-ci comprend de préférence au moins un moyen d'application ou applicateur pour la composition (i), notamment sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits par exemple dans le brevet FR 2 796 529. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959. Avantageusement, l'applicateur est solidaire d'une tige qui, elle même, est solidaire de l'élément de fermeture. L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par "encliquetage" on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon. Le récipient, comportant avantageusement deux compartiments ou réservoirs, peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal (ou alliage). Le récipient est de préférence équipé d'un essoreur disposé au voisinage d'au moins une ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit par exemple dans le brevet FR 2 792 618. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le kit de maquillage comprend deux réservoirs comprenant chacun l'une des compositions "basecoat" et "topcoat", l'un des réservoirs étant muni d'une brosse de maquillage, notamment de type brosse mascara telle que décrite ci-dessus et l'autre réservoir étant muni du moyen d'application de la composition (ii) décrit ci-après. MOYEN D'APPLICATION Le moyen d'application compris dans le kit selon la présente invention comporte une pluralité d'éléments d'application disposés sur un support sous forme d'au moins une rangée dans la longueur est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Selon un mode de réalisation préféré, le moyen d'application compris dans le kit selon l'invention, comporte : une tige, un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, et une pluralité d'éléments d'application, au nombre de deux seulement le cas échéant, disposés sur le support et s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support. Ainsi, selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré, le moyen d'application comporte : une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Les éléments d'application peuvent s'étendre sur une distance le long de l'axe longitudinal du support qui est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart, voire un cinquième ou un sixième des cils ou des sourcils de la frange, alors que l'axe longitudinal du support est orienté sensiblement tangentiellement à la frange. Une portion de cils ou de sourcils maquillés peut par exemple correspondre à au plus un quart, voire un cinquième ou un sixième de la longueur de la frange. Les éléments d'application peuvent comporter des dents et/ou des poils. Cet applicateur permet de charger convenablement les cils tout en exerçant une action de peignage éventuelle. Les éléments d'application s'étendent sur le support sur une distance suffisamment courte pour pouvoir maquiller une ou plusieurs mèches de cils, ce qui permet l'obtention de nouveaux effets de maquillage. Cet applicateur permet de déposer de façon soutenue de la matière sur seulement au plus un tiers, voire un quart de la frange de cils à maquiller, de préférence la portion se trouvant à l'extérieur de la frange de cils. Les éléments d'application peuvent par exemple s'étendre sur le support sur une distance comprise entre environ 0,1 et 1 cm, par exemple inférieure ou égale à 8 mm, voir 7 mm ou 6 mm, par exemple une distance allant de 2 mm à 5 mm environ, par exemple entre 2 mm et 3 mm. L'applicateur compris dans le kit selon la présente invention peut comporter : une tige, un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, au moins une rangée d'éléments d'application, notamment constituée par des dents, disposées sur le support, les éléments d'application de la rangée s'étendant chacun sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support et présentant des extrémités libres dont la distance à l'axe longitudinal varie de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée. Par "variant de manière non monotone" au sens de la présente invention, il faut comprendre que la ligne reliant les extrémités libres des éléments d'application présente une distance à l'axe longitudinal du support qui passe par au moins un extremum, par exemple un maximum. La présence d'un maximum dans la rangée d'éléments d'application peut permettre une pénétration progressive des éléments d'application dans les cils et faciliter ainsi le maquillage d'une portion de frange de cils au sens de l'invention. Le nombre d'éléments d'application de la rangée, notamment le nombre de dents, peut être compris par exemple entre 3 et 9, de préférence entre 3 et 8, notamment entre 3 et 7. Selon un mode de réalisation, le support et les éléments d'application sont réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou usinage. En variante, les éléments d'application peuvent être rapportés sur le support. Le support et la tige peuvent être réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou, en variante, le support peut être rapporté sur la tige. Dans ce cas, le support peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement de la tige ou la tige peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement du support. La tige peut s'étendre selon un axe longitudinal distinct de l'axe longitudinal du support. Dans ce cas, l'axe longitudinal de la tige peut former avec l'axe longitudinal du support, notamment pour la portion de celui-ci qui porte les éléments d'application, un angle compris entre 5 et 45 , notamment compris entre 15 et 25 , par exemple égal à 20 environ. Cette configuration peut permettre une manipulation plus confortable de l'applicateur lors de l'application d'une composition de maquillage conforme à l'invention sur les cils. L'axe longitudinal du support peut être par exemple curviligne ou rectiligne. La tige peut, en variante, s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec l'axe longitudinal du support. L'applicateur et/ou le support peuvent être réalisés au moins partiellement en un matériau souple ou rigide, notamment au moins partiellement en matière thermoplastique, élastomère ou thermoplastique élastomère, notamment par moulage. On ne sort pas du cadre de la présente invention si l'applicateur est réalisé au moins partiellement en bois ou en métal ou en d'autres matériaux encore, notamment par usinage. Lorsque le support est réalisé dans un matériau élastiquement déformable, cela peut permettre de réaliser un essorage préférentiel d'un côté du support. La tige et le support peuvent être ou non réalisés dans des matériaux différents. Lorsque l'applicateur est observé de côté, une ligne reliant les extrémités libres des éléments d'application peut présenter une distance à l'axe longitudinal du support qui passe par au moins un extremum, notamment un maximum, ce qui peut rendre plus progressive la pénétration de l'applicateur dans les cils. La ligne précitée peut notamment présenter au moins partiellement une forme pointue, notamment triangulaire, ou arrondie, notamment circulaire ou ogivale. Quel que soit le profil de la ligne précitée, lorsqu'il y a un maximum et un minimum, l'angle formé entre d'une part la droite reliant les extrémités libres d'un élément d'application de plus grande longueur associé à ce maximum et d'un élément d'application de plus petite longueur associé à un minimum le plus proche de l'élément d'application de plus grande longueur, et d'autre part la normale à l'axe longitudinal du support, cette normale passant par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur, est par exemple compris entre 25 et 60 environ, notamment entre 25 et 50 , notamment entre 25 et 45 , par exemple entre 30 et 45 , par exemple égal à 43 environ. La distance de la ligne précitée à l'axe longitudinal du support peut encore passer par deux extrema, voire plus. Les éléments d'application peuvent être disposés selon une seule rangée ou selon au moins deux rangées. Dans ce dernier cas, les éléments d'application d'une première rangée et ceux d'une deuxième rangée peuvent s'étendre dans des directions différentes ou, en variante, dans des directions parallèles. Les deux rangées peuvent par exemple être disposées sensiblement à l'opposé l'une de l'autre relativement au support. La hauteur des éléments d'application peut par exemple être comprise entre 0,5 et 10 mm environ, notamment entre 1 et 3 mm environ. Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette dernière peut comporter une succession d'éléments d'application s'étendant alternativement, au moins partiellement, de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation. Les éléments d'application peuvent présenter des bases alignées ou non. Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, la rangée peut s'étendre selon un axe non rectiligne. Les éléments d'application peuvent également être réalisés alternativement de part et d'autre d'une âme médiane. Toujours lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette rangée peut comporter une succession d'éléments d'application situés alternativement au moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation, deux éléments d'application consécutifs ayant des parties adjacentes jointives ou se chevauchant lorsque l'applicateur est observé de côté et formant entre eux une échancrure permettant d'y recevoir un cil. L'applicateur peut comporter un peigne ou une brosse. Lorsque l'applicateur comporte une brosse, le support peut comporter deux fils torsadés de petit diamètre, notamment inférieur à 0,7 mm, par exemple compris entre 0,2 et 0,6 mm, mieux entre 0,35 et 0,5 mm. Toujours dans le cas où l'applicateur comporte une brosse, les éléments d'application peuvent être des poils de petit diamètre, par exemple inférieur ou égal à 8/100 mm, mieux 6/100 mm. Lorsque la brosse comporte une âme torsadée, le nombre de spires de la brosse peut être compris entre 3 et 6, par exemple. Dans le cas d'une brosse à âme torsadée, les poils s'étendent à partir de l'âme selon deux nappes hélicoïdales. Le nombre de spires de la brosse correspond à la somme des révolutions autour de l'âme des deux nappes. Une partie de l'âme torsadée peut être dépourvue de poils, notamment à proximité de la jonction entre le support et la tige. La section transversale de la surface enveloppe de la brosse peut être circulaire, carrée, ou autre. La brosse peut présenter une surface enveloppe biconique. La surface enveloppe peut encore être conique ou tronconique avec la base du cône située du côté de l'extrémité distale ou proximale de la brosse. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils, comportant une âme torsadée et des poils s'étendant à partir de l'âme, le nombre de spires étant inférieur ou égal à 6. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils, comportant une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, la longueur de la portion de la brosse portant les poils étant inférieure ou égale à 8 mm, mieux à 7 mm voire à 6 mm. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une composition conforme à l'invention, comportant une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, contenus dans une surface enveloppe de forme sensiblement tronconique, conique ou biconique, dans laquelle le plus petit angle formé entre un plan contenant la plus grande section transversale de la brosse et une tangente à la surface enveloppe de la brosse à l'intersection avec ce plan est compris entre 20 et 60 , notamment compris entre 25 et 50 , par exemple entre 30 et 35 . L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une composition conforme à l'invention sur les cils, comportantune âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, dans laquelle la surface enveloppe de la brosse présente une forme sensiblement biconique, d'angle au sommet à la jonction des troncs de cônes inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 90 . L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, la distance entre les dents extrêmes le long de l'axe longitudinal étant inférieure ou égale à 8 mm, mieux 7 mm, voire 6 mm. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, comportant une dent de plus grande longueur ayant une première longueur et une dent de plus petite longueur ayant une deuxième longueur, peigne dans lequel le rapport de la première longueur à la deuxième longueur est supérieur ou égal à 1,3. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, dans lequel l'angle formé entre une droite joignant l'extrémité libre d'une dent de plus petite longueur et l'extrémité libre d'une dent de plus grande longueur et la perpendiculaire à l'axe longitudinal du support passant par l'extrémité libre de la dent de plus grande longueur est compris entre 20 et 60 . Lorsque le kit comporte un organe d'essorage, le support de l'applicateur est profilé de façon à faciliter le passage dans l'organe d'essorage et peut comporter par exemple à cet effet à l'avant un nez arrondi et à l'arrière un bossage. La tige de l'applicateur peut être reliée à une capsule de fermeture du récipient pouvant également avoir un rôle d'organe de préhension et l'applicateur peut être logé à l'intérieur du récipient lorsqu'il est en position fermée. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs du moyen d'application compris dans le kit et de kits en tant que tels, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue schématique en élévation avec coupe partielle d'une partie du kit, lorsque le kit se présente sous la forme de deux conditionnements distincts, à savoir du conditionnement comprenant le moyen d'application conforme à l'invention, ainsi que l'une des deux compositions conformes à l'invention, la figure 2 illustre l'utilisation d'un applicateur conforme à l'invention, la figure 3 est une vue de côté, schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 1, la figure 4 est une vue en perspective, schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 1, la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, d'une variante d'applicateur, la figure 6 est une vue analogue à la figure 4, représentant l'applicateur de la figure 5, les figures 7 à 9 représentent en vue de côté, schématique et partielle, d'autres variantes de l'applicateur de la figure 1, les figures 10 et 11 représentent de manière schématique, avec coupe partielle, des exemples de fixation du support sur la tige de l'applicateur, la figure 12 représente en vue de côté, schématique et partielle, une variante de réalisation de l'applicateur, les figures 13 à 17 représentent en vue de côté, de manière schématique et partielle, différents profils d'applicateurs conformes à l'invention, la figure 18 représente en vue de côté, schématique et partielle, une variante d'applicateur comportant deux rangées d'éléments d'application, les figures 19 à 22 représentent en coupe axiale, schématique, différents applicateurs comportant une ou plusieurs rangées d'éléments d'application, les figures 23 et 24 représentent en vue de côté différentes configurations d'éléments d'application, la figure 25 représente une variante de la partie du kit de la figure 1 comportant un autre d'organe d'essorage, les figures 26 et 27 représentent en coupe axiale, schématique et partielle, d'autres exemples encore d'organes d'essorage pouvant être utilisés dans un kit selon l'invention, la figure 28 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante comportant une brosse, les figures 29 à 35 sont des vues schématiques et partielles de variantes de brosses, la figure 36 est une coupe transversale schématique de la brosse de la figure 28, la figure 37 est une vue en perspective, partielle, d'un exemple de réalisation dans lequel une composition conforme à l'invention est déposée sur l'élément d'application à partir d'un tube flexible, les figures 38 à 42 sont des coupes axiales, schématiques, de kits selon l'invention sous forme d'un seul et même conditionnement, et la figure 43 illustre le type de maquillage que l'on peut obtenir selon le procédé de maquillage de l'invention. Le dispositif 1, représenté sur la figure 1, qui correspond à une partie du kit lorsque ce dernier est conditionné dans deux conditionnements distincts comporte un récipient 2 contenant une réserve d'un produit cosmétique P, en l'occurrence l'une des compositions (i) ou (ii), et un applicateur 3 comportant une tige 4 d'axe longitudinal X. Seul le dispositif comprenant le moyen d'application conforme à l'invention et l'une des compositions conforme à l'invention, est ici représenté La tige 4 est munie à une extrémité d'un support 5 comportant une pluralité d'éléments d'application 6 et la tige 4 se raccorde à l'extrémité opposée à une capsule de fermeture 7 du récipient 2 qui constitue également un élément de préhension. La capsule de fermeture 7 comporte un filetage intérieur non apparent, destiné à se visser sur le col 11, fileté extérieurement, du récipient 2. Le récipient 2 comporte, dans l'exemple décrit, un organe d'essorage 8 engagé dans le col 11 et comportant une lèvre d'essorage 9 agencée pour essorer la tige 4 et le support 5 muni des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut, le cas échéant, être agencé de telle sorte qu'il puisse se déformer au passage des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut être réalisé par moulage par injection, par exemple dans une polyoléfine. Le récipient 2 est fermé de façon étanche en l'absence d'utilisation par vissage de la capsule de fermeture 7 sur le col 11. Dans l'exemple représenté, l'applicateur 3 comporte un peigne, les éléments d'application 6 étant constitués par des dents. Le support 5 s'étend selon un axe longitudinal Y formant avec l'axe longitudinal X de la tige 4 un angle a non nul, tel qu'illustré sur la figure 3 notamment. Cet angle a peut être compris entre 5 et 45 par exemple. Les éléments d'application 6, au nombre de six par exemple, sont disposés dans l'exemple considéré selon une rangée 10. Les éléments d'application 6 peuvent se situer sur le support 5 selon diverses configurations. Dans l'exemple illustré, la rangée 10 comporte une première série de dents 6a et une deuxième série de dents 6b, respectivement situées de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation S, qui est ici un plan médian de symétrie du peigne, parallèle au plan de la figure 3, et peut constituer également un plan de joint pour le moulage du peigne. Dans l'exemple illustré, les dents 6a et 6b sont réalisées alternativement de part et d'autre d'une âme commune 15 du support 5, qui sert en quelque sorte de squelette sur lequel les dents se raccordent en partie inférieure. Le support 5 est pourvu à l'avant d'un nez arrondi 17, destiné à faciliter sa rentrée dans le récipient 2. Le support 5 comporte, à l'arrière, un bossage 18 destiné à faciliter la traversée de l'organe d'essorage 8 lors de son extraction du récipient 2. Les éléments d'application 6 comportent chacun une partie supérieure 20 se terminant par une extrémité libre 30 et une partie inférieure 22 reliée à l'âme 15 du support 5. Dans l'exemple considéré, les éléments d'application 6 s'étendent sensiblement perpendiculairement à l'axe Y du support 5. Les extrémités libres 30 des éléments d'application se situent à une distance à l'axe longitudinal Y variant de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée 10, soit de gauche à droite sur la figure 3. Dans l'exemple illustré, la ligne L reliant les extrémités libres 30 présente, lorsque l'applicateur est observé de côté, dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige 4 et à la surface géométrique de séparation précitée, comme illustré sur la figure 3, une forme sensiblement triangulaire, avec deux segments rectilignes formant entre eux un angle sensiblement égal à 90 sur le dessin. Dans l'exemple considéré, la succession d'éléments d'application 6 comporte deux plus grandes dents 6a et 6b de même longueur. La droite D, passant par l'extrémité libre de l'élément de plus petite longueur en partant de l'extrémité distale de l'applicateur et par l'extrémité libre de l'élément de plus grande longueur le plus proche de cet élément de plus petite longueur est confondue dans l'exemple considéré avec le premier segment rectiligne de la ligne L. L'angle y, formé entre la droite D, et la perpendiculaire N, à l'axe Y passant par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur précité est compris par exemple entre 25 et 60 , étant par exemple d'environ 43 . La droite D2, passant par le plus petit élément d'application à partir de l'extrémité proximale du support 5 et le plus grand élément d'application le plus proche de cet élément est confondue avec le deuxième segment rectiligne de la ligne L. L'angle y2 formé entre la droite D2 et la perpendiculaire N2 à l'axe Y passant par l'extrémité libre de ce plus grand élément d'application peut être compris dans les mêmes gammes de valeur que l'angle y,, étant par exemple sensiblement égal à y,. L'angle au sommet entre les segments de la ligne L est par exemple inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 90 . Les éléments d'application 6 s'étendent sur le support 5 sur une distance d relativement faible, notamment une distance d comprise entre 0,1 et 1 cm environ. Ainsi, comme illustré sur la figure 2, on peut, à l'aide de l'applicateur 3, maquiller seulement une portion de la frange de cils à la fois sans atteindre la totalité des cils de la paupière. Par exemple, les éléments d'application peuvent contacter simultanément, au maximum, moins d'un quart des cils de la paupière supérieure, comme illustré. Le support 5 et les éléments d'application 6 sont réalisés d'une seule pièce dans l'exemple illustré, par moulage de matière plastique. Le support 5 est rapporté sur la tige 4 d'une manière qui sera détaillée plus loin, au regard des figures 10 et 11. Dans l'exemple décrit, les parties supérieures 20 de deux éléments d'application 6 consécutifs ménagent entre eux une échancrure 21 s'étendant sensiblement jusqu'à l'âme 15, lorsque le peigne est observé de côté, comme sur la figure 3. Les échancrures 21 permettent de saisir plus facilement les cils, de manière par exemple à les séparer, les peigner ou lisser du produit déposé à leur surface. On comprend qu'en jouant sur la longueur des éléments d'application et sur l'intervalle entre eux, on peut agir aisément sur la quantité de produit dont se charge l'applicateur. L'écart entre les sommets de deux éléments d'application successifs 6a ou 6b situés d'un même côté de la surface géométrique de séparation est dans l'exemple considéré nettement supérieur à la largeur d'un élément d'application, mesuré à mi-hauteur environ de l'applicateur 3, parallèlement à l'axe Y du support 5. Chaque élément d'application 6a s'étend sensiblement à mi-distance, lorsque l'applicateur 3 est observé de côté, de deux éléments d'application 6b adjacents et inversement. Dans l'exemple considéré, les parties supérieures 20 des éléments d'application 6 pointent sensiblement toutes dans la même direction. Les parties inférieures 22 de deux éléments d'application successifs situés d'un même côté de l'âme 15 forment entre elles et avec l'âme 15 une cavité 23 pouvant constituer une réserve de produit. L'écartement entre les éléments d'application 6a ou 6b peut être relativement grand au profit de la quantité de produit dont se charge l'applicateur sans pour autant que l'applicateur perde toute aptitude à agripper les cils, grâce au décalage des éléments d'application et au fait que les échancrures 21 formées par les parties supérieures 20 des éléments d'application restent suffisamment étroites. Les éléments d'application 6 peuvent présenter de nombreuses configurations sans que l'on sorte du cadre de la présente invention, notamment des parties supérieures orientées différemment. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque les éléments d'application 6 sont agencés de manière différente sur le support 5. On a représenté sur les figures 5 et 6 un autre exemple d'applicateur comportant une pluralité de dents 6, par exemple au nombre de sept, s'étendant selon une rangée 10. Les dents 6, ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6, ont des bases alignées 22 tandis que les parties supérieures 20 de deux dents 6a et 6b consécutives divergent. La figure 7 illustre la possibilité de réaliser la tige 4 avec un axe longitudinal X qui est confondu avec celui Y du support 5. Sur la figure 8, le support 5 est représenté avec un axe longitudinal Y formant un angle a non nul avec l'axe longitudinal X de la tige 4, le sens de l'inclinaison du support sur la figure 8 étant opposé à celui du support des figures 1 à 4. Le support 5 peut être réalisé d'une seule pièce avec la tige 4, par exemple par moulage de matière plastique ainsi qu'illustré sur la figure 9. Mais le support 5 peut encore être rapporté sur la tige 4. Dans l'exemple représenté à la figure 10, le support 5 comporte un embout 35 sensiblement cylindrique comportant une gorge annulaire 36. La tige 4 comporte un logement 37 correspondant, muni d'un bourrelet annulaire 38 agencé pour s'encliqueter dans la gorge 36. L'embout 35 pourrait encore être configuré pour être emmanché à force dans la tige 4. Dans l'exemple de la figure 11, la tige 4 comporte un embout sensiblement cylindrique 40, agencé pour venir se loger dans un logement correspondant 41 du support 5. L'applicateur 3 peut comporter un nombre de dents inférieur à six ou sept, et notamment comporter seulement deux dents 6 ainsi qu'illustré sur la figure 12. Les dents peuvent présenter ou non une même largeur. La ligne L reliant les extrémités libres 30 des éléments d'application 6 peut présenter diverses formes autres que celle des figures 1 à 11, comme illustré sur les figures 13 à 17. En particulier, la ligne L peut présenter une forme arrondie, notamment sensiblement circulaire comme illustré sur la figure 13, ou ogivale comme illustré sur la figure 14. L'extremum peut être situé sensiblement au milieu du support 5 comme illustré précédemment, être plus proche de la tige 4 ainsi qu'illustré sur la figure 15 ou plus proche de l'extrémité distale de l'applicateur ainsi qu'illustré sur la figure 16. La distance de la ligne L à l'axe longitudinal Y du support 5 peut passer par deux extrema ainsi qu'illustré sur la figure 17. On peut constater sur la figure 13 que le support 5 peut être dépourvu du nez arrondi 17 et/ou du bossage 18. Sur cette figure, on a également représenté les droites D, et D2 et la normale N à l'axe longitudinal Y du support 5 qui passe par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur, qui est unique dans l'exemple considéré. Les angles y, formés entre la droite D, et cette normale N et Y2 formés entre la droite D2 et cette normale N peuvent être égaux ou différents, étant par exemple compris dans les gammes de valeurs données précédemment. Dans l'exemple de la figure 17, on peut définir des angles y, et y2 relativement à la normale N passant par l'extrémité libre de l'élément d'application associé au premier extremum relatif et y', et y'2 relativement à la normale N' passant par l'extrémité libre de l'élément d'application correspondant au deuxième extremum relatif, ces angles étant là encore compris par exemple dans les gammes de valeurs données précédemment. La figure 18 illustre la possibilité de réaliser sur le support 5 deux rangées d'éléments d'application, par exemple deux rangées situées à l'opposé l'une de l'autre relativement à l'âme 15 du support 5. Les éléments d'application peuvent s'étendre différemment d'une rangée à l'autre et notamment, ainsi qu'illustré sur la figure 18, présenter des profils différents lorsque l'applicateur 3 est observé de côté. L'âme 15 peut présenter en section transversale une forme circulaire comme illustré sur les figures 19, 20 et 22 ou autre, par exemple aplatie, notamment sensiblement rectangulaire, comme illustré sur la figure 21. Le support 5 peut comporter une rangée de dents alignées, comme illustré sur la figure 19, ou plusieurs rangées de dents s'étendant dans des directions différentes, par exemple divergentes comme illustré sur la figure 20 ou dans des directions parallèles comme illustré sur la figure 21. On a représenté à titre illustratif sur la figure 22 un applicateur comportant une pluralité de rangées 10, disposées sur tout le pourtour de l'âme 15 du support 5. Les éléments d'application 6 peuvent présenter, lorsque l'applicateur est observé de côté, sur au moins une partie de leur longueur, un profil de largeur sensiblement constante, comme illustré sur les figures 1 à 22. Les éléments d'application 6 peuvent encore présenter un profil différent, notamment sensiblement triangulaire, ainsi qu'illustré sur la figure 23, ou autre encore. Les éléments d'application peuvent être disposés en quinconce, comme illustré sur la figure 24. L'organe d'essorage 8 peut être différent de celui illustré à la figure 1 sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. On a représenté, à titre d'exemple, à la figure 25 un dispositif dont l'organe d'essorage 8 est constitué par un matériau alvéolaire, notamment une mousse à cellules ouvertes ou fermées. L'organe d'essorage 8 peut être réalisé, en variante, en élastomère et comporter au moins une fente 50 ainsi qu'illustré sur la figure 26. L'organe d'essorage 8 peut comporter une lèvre annulaire 51 ainsi qu'illustré sur la figure 27, ailleurs qu'à son extrémité inférieure. Les éléments d'application peuvent être autres que des dents et comporter par exemple des poils, rapportés sur le support, comme illustré sur la figure 28. L'applicateur 3 comporte alors, par exemple, une brosse dont les poils 60 s'étendent sensiblement transversalement à l'axe longitudinal Y du support, qui peut être confondu avec l'axe longitudinal X de la tige 4 comme illustré. Dans l'exemple considéré, les poils s'étendent sur une distance d le long de l'axe longitudinal Y du support qui est telle que les poils ne puissent pas contacter simultanément plus d'un quart des cils ou des sourcils de la frange de cils ou de sourcils que l'on souhaite maquiller. La distance d peut par exemple être comprise entre 2 et 3 mm environ, et le nombre de spires peut être compris entre 3 et 6, par exemple. Lorsque l'applicateur 3 est observé de côté, comme illustré sur la figure 28, la ligne L reliant les extrémités libres des poils peut présenter une distance à l'axe Y qui passe par au moins un extremum. Lorsque l'applicateur 3 comporte une brosse, les poils 60 utilisés sont de préférence relativement fins, par exemple de 6/100 mm environ de diamètre. Les poils 60 peuvent présenter une section transversale pleine, sensiblement circulaire. L'âme 61 peut être formée par un fil métallique plié en U et dont les branches sont torsadées sur elles-mêmes de manière à serrer entre elles les poils. Le fil métallique utilisé est de préférence relativement fin, par exemple de diamètre inférieur à 0,7 mm, notamment compris entre 0,35 et 0,5 mm. Les figures 29 à 35 représentent des variantes d'applicateurs. Sur la figure 29, l'applicateur 3 comporte une brosse présentant une surface enveloppe sensiblement conique ou tronconique, les poils les plus longs se trouvant du côté de la tige 4. L'angle ô formé entre la perpendiculaire à l'axe longitudinal Y de la brosse passant par la section transversale de plus grande dimension et la tangente à la surface enveloppe est par exemple compris entre 20 et 60 . L'applicateur 3 de la figure 30 comporte une brosse de surface enveloppe sensiblement biconique, tandis que celui de la figure 31 comporte une brosse de surface enveloppe sensiblement conique ou tronconique, les poils les plus courts se trouvant du côté de la tige 4. L'axe longitudinal Y de la brosse peut être aligné ou non avec celui X de la tige. L'axe Y peut former un angle a avec l'axe X de la tige, comme illustré sur les figures 32 à 35. L'angle ci peut par exemple être compris entre 5 et 45 environ, par exemple être égal à 20 environ. La surface enveloppe E de la brosse peut être de section transversale circulaire comme illustré à la figure 36 ou autre, notamment polygonale, oblongue ou avec des crans ou créneaux. Lorsque l'âme torsadée est coudée, le coude peut être situé plus ou moins près de la tige 4, comme illustré sur les figures 32 à 35. Dans des variantes non illustrées, l'âme est courbe. On a représenté sur la figure 37 une autre variante de mise en oeuvre de l'invention. La figure 37 représente une partie du kit selon l'invention dans laquelle l'une des compositions conformes à l'invention est contenue dans un récipient 2 en forme de tube souple. D'autres modes de distribution peuvent être utilisés pour déposer ladite composition sur l'applicateur 3, par exemple un distributeur à pompe, sans que l'on ne sorte du cadre de la présente invention. La figure 38 représente un kit conformément à l'invention, sous forme d'un seul et même conditionnement, comportant un récipient 2 contenant une composition conforme à l'invention et l'applicateur 3, ainsi qu'un deuxième récipient 70 contenant la deuxième composition conforme à l'invention et un deuxième applicateur 71 qui peut être différent de l'applicateur 3. Par exemple, l'applicateur 71 peut comporter une brosse à mascara conventionnelle. Dans l'exemple illustré à la figure 38, le récipient 2 comporte une jupe inférieure 72 munie d'un filetage et constituant une capsule de fermeture pour le récipient 70. L'applicateur 71 peut permettre par exemple d'appliquer sur les cils la première composition, puis l'utilisateur peut utiliser l'applicateur 3 pour maquiller seulement une portion de la frange de cils, avantageusement au plus un tiers de ladite frange, et de façon encore plus préférée, la portion extérieure de la frange de cils, sur au plus un tiers de la frange. D'autres exemples de dispositifs comportant deux récipients et deux applicateurs ont été représentés sur les figures 39 à 42. Les applicateurs sont dans ces exemples orientés dans des directions opposées de telle sorte que chaque récipient peut servir d'organe de préhension à l'applicateur associé à l'autre récipient. Sur la figure 39, le dispositif comporte une brosse à mascara et un applicateur 3 conforme à l'invention comportant un peigne, tandis que l'applicateur 3 du dispositif de la figure 40 comporte une brosse. La brosse à mascara peut être choisie par exemple parmi celles décrites dans US 5 937 870 ou FR 2 605 505 par exemple. Le dispositif de la figure 41 comporte un peigne et un applicateur 3 conforme à l'invention, constitué par un peigne également. L'applicateur de la figure 42 comporte un peigne et un applicateur conforme à l'invention, constitué par une brosse. Le peigne des applicateurs 71 des figures 41 et 42 est par exemple choisi parmi ceux décrits dans US 6 581 610, WO 01/05271 ou US 6 539 950. Les dispositifs des figures 39 à 42 comportent un manchon 80 tubulaire reliant entre elles les capsules de fermeture 82 et 7 respectivement associées aux récipients 70 et 2. Les capsules de fermeture 82 et 7 peuvent être par exemple retenues par friction, collage ou encliquetage à l'intérieur du manchon 80. La figure 43 représente un oeil maquillé selon le procédé de l'invention, à l'aide d'un kit selon l'invention. On constate que la portion extérieure de la frange de cil comporte davantage de matières déposées. On ne déplore pas la formation d'amas et un effet de maquillage particulier est obtenu. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. On peut notamment combiner entre elles les caractéristiques des différents modes de réalisation. Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, les éléments d'application peuvent 20 s'étendre transversalement à la tige ou à l'organe d'essorage. PROCEDE L'invention a pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des 25 cils, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape d'application sur les cils, d'au moins une couche d'au moins une composition (i) et au moins une étape d'application d'au moins une couche d'au moins une composition (ii), l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide du moyen d'application décrit plus haut. Selon un mode de réalisation préféré, la composition (i) est appliquée préalablement à la 30 composition (ii). Avantageusement, la composition (ii) est de plus appliquée sur seulement une portion de la frange de cils. De cette façon, l'obtention du contraste en terme de différentiel de charge est optimale. Ainsi, le procédé de maquillage peut comprendre les étapes consistant à : - appliquer sur sensiblement l'ensemble de la frange de cils au moins une couche d'au moins une première composition (i) conforme à l'invention, de manière à former un premier dépôt, et - sur le premier dépôt de la portion formée par au plus le tiers extérieur de la frange de cils, former un second dépôt au moyen d'au moins une couche d'au moins une seconde composition (ii) conforme à l'invention. On peut par exemple former le second dépôt avant le séchage complet de la première composition. La seconde portion peut s'étendre sur au moins 1/6ème de la longueur totale de la frange de cils. La frange maquillée peut être celle des cils de la paupière supérieure. Selon un autre mode de réalisation particulier, la composition (i) est appliquée sur l'ensemble de la frange des cils et la composition (ii) est appliquée seulement sur au plus un tiers de la frange de cils, de préférence sur au plus le tiers extérieur de la frange de cils, voire sur au plus un quart de ladite frange. La portion de frange de cils sur laquelle la composition (i) peut être déposée peut représenter de 1/8 à 1/3, de préférence de '/4 à 1/3 de la longueur totale de la frange de cils. La présente invention est illustrée par les exemples qui suivent. Sauf indication contraire, les teneurs sont exprimées en pourcentage massique. Exemples 1 à 3 : compositions (i) Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 - Cire de carnauba 4,7 4,7 4,2 - Cire d'abeille 8,2 8,2 9,16 - Cire de candelilla 0,5 0,5 - - Cire de paraffine 2,2 2,2 2,02 - Huile de jojoba hydrogénée 1 1 - - Cire de son de riz 2,2 2,2 - - Hydroxyéthyl cellulose quaternisée par - - 0,1 chlorure de 2,3 époxypropyl triméthyl 5 ammonium - Polylaurate de vinyle ( Mexomère PP de 0,7 0,7 0,66 CHIMEX) - Copolymère stéarate d'allyle/acétate de vinyle 6,7 6,7 4 ( Mexomère PQ de CHIMEX)-Polyméthacrylate de sodium dans l'eau à 25% - - 1 en MA * non stabilisé (DARVAN 7 de Vanderbilt) - Copolymère Vinyl acétate/ butyl benzoate - - 6 crotonates à 21% en MA* dans l'eau ( Mexomère PAM de CHIMEX) -Copolymère acrylique (ACP 10 de 3M) dans la - 0,05 - phényltriméthicone (commercialisé sous la référence MSX 5381 par 3M) - Alcool polyvinylique 0,32 - - - Hydroxypropyl chitosan - 0,3 - - Amidon de riz modifié 1 - -Copolymères éthylène diamine/dilinoléate de 1 - - stéaryle (Uniclear 100 VG de la société ARIZONA CHEMICAL) - Hectorite modifiée ( Bentone 38V 6 6 6 d'ELEMENTIS) - Talc - 1 1 - Fibre de cellulose ("Natural rayon flock fiber 0,05 0,05 - RC1 BE û N003 û M04 de Claremont Flock - Oxyde de titane - - 1 - Oxyde de fer noir 2,7 5 2,5 - Ultramarines 2,2 - 1,1 -Propylène carbonate 1,6 1,6 1,98 - Eau 6,13 6,13 2,39 - Conservateurs qs qs qs - Isododécane Qsp 100% Qsp 100% Qsp 100% *MA : Matières actives Extrait sec calculé 40,28 40,51 35,68 Exemples 4 à 6 : compositions (ii) Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6 - Cire de carnauba 4,7 - 4,7 - Cire d'abeille 7,3 - 8,3 - Cire de candelilla 0,1 - - - Cire de paraffine 2,8 -2,8 - Cire de son de riz 2,8 - 2,8 - Microdispersion de cire de carnauba ** 7 - 7 - Huile de jojoba hydrogénée - - 0,1 - Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 1 28 1 ( Kester Wax K 82 P de KOSTER KEUNEN) -Polylaurate de vinyle ( Mexomère PP de 2,2 0,75 2,2 CHIMEX) -Copolymère stéarate d'allyle/acétate de vinyle 3,3 2,21 3,3 ( Mexomère PQ de CHIMEX) - Copolymère vinyl pyrrolidone 1-eicosene 2 - 2 ( Antaron V 220R d'ISP) - Stéarate d'acide poly(12-hydroxystéarique) - 0,1 - PM 750g/mole (Octacare DSP OL300 d'Avecia) - Copolymères éthylène diamine/dilinoléate de 1 - 1 stéaryle (Uniclear 100 VG de la société ARIZONA CHEMICAL) - Hectorite modifiée ( Bentone 38V 5,8 1,5 5,8 d'ELEMENTIS) - Silice - 10 - - Talc 1 0,84 1 - Oxydes de fer noir 4,2 2, 52 4,2 - Ultramarines - 2,1 - - Ethanol 2 2 2 - Propylène carbonate 1,9 0,49 1,9 - Panthenol 0,01 - - - Conservateurs qs qs qs - Isododécane Qsp 100% Qsp 100% Qsp 100% ** microdispersion de cire de carnauba ayant la composition suivante : - Cire de carnauba 27 g - Monostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné (30 0E) (TAGAT S de GOLDSCHMIDT) 6,75 g - Ethanol 10g Eau qsp 100 g On a chauffé à 90 C la cire et le tensioactif en homogénéisant le mélange sous agitation modérée. Puis on a incorporé l'eau chauffée à 90 C en continuant d'agiter. On a refroidi à température ambiante et ajouté l'éthanol pour obtenir une microdispersion de cire ayant un diamètre moyen de particules d'environ 170 nm. On a calculé l'extrait sec des compositions des exemples 4 à 6 : Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6 Extrait sec théorique 43,53 53,16 43,52 Toutes les associations de compositions (i) et (ii) telles que décrites ci-dessus peuvent être envisagées. On applique sur la frange de cils au moins une couche d'une des compositions (i) à l'aide d'un moyen d'application, tel que par exemple une brosse ou un peigne, puis on applique sur la portion extérieure des cils au moins une couche d'une des compositions (ii) à l'aide d'un applicateur tel que décrit à la figure 3 . La portion extérieure des cils est plus chargée et plus recourbée, ce maquillage confère à l'oeil un aspect étiré, dont le coin extérieur est remonté. On obtient ainsi, en particulier lorsque la composition (ii) est appliquée sur au plus le tiers extérieur de la frange de cils, un effet maquillage particulier conforme à celui qui est représenté en figure 43, à savoir qui ouvre le regard et agrandit l'oeil, en modifiant optiquement la perception de la forme de l'oeil. Selon un mode de réalisation particulier, on applique, selon le procédé décrit ci-dessus, à 25 titre de composition (i) celle décrite en exemple 2, et à titre de composition (ii) celle décrite en exemple 7
La présente invention a pour objet un kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que :- au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase huileuse continue,- la différence entre l'extrait sec de la composition (ii) et l'extrait sec de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 % (en valeur absolue) en poids par rapport au poids total de la composition,et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant :une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange.L'invention a également pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend :au moins une étape d'application sur les cils d'au moins une couche d'une composition (i) tel que décrite ci-dessus,et au moins une étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), tel que décrite ci-dessus,- au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase huileuse continue, etl'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide dudit moyen d'application.
1. Kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que : - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la différence entre l'extrait sec de la composition (ii) et l'extrait sec de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 % (en valeur absolue) en poids par rapport au poids total de la composition, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. 2. Kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que : - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la composition (i) présente un extrait sec inférieur ou égal à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, - la composition (ii) présente un extrait sec supérieur à 42% en poids par rapport au poids total de la composition, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. 3. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait le moyen d'application comporte : - une tige (4),un support (5 ; 61) relié à la tige (4) et s'étendant selon un axe longitudinal (Y), - une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur le support (5) et s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal (Y), les éléments d'application (6 ; 60) s'étendant sur une distance le long de l'axe longitudinal (Y) du support qui est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange, l'axe longitudinal (Y) étant orienté sensiblement tangentiellement à la frange. 4. Kit selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que les éléments d'application présentent des extrémités libres (30) dont la distance à l'axe longitudinal (Y) varie de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée (10). 5. Kit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que le nombre d'éléments d'application (6) de la rangée (10) est compris entre 3 et 9, de préférence entre 3 et 8. 6. Kit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait 20 que les éléments d'application (6) comportent des dents. 7. Kit selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) comportent des poils. 8. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) s'étendent sur le support (5) sur une distance (d) comprise entre 0,1 et 1 cm environ, notamment inférieure ou égale à 8 mm, voire 7 mm ou 6 mm, notamment comprise entre 2 et 5 mm environ, notamment entre 2 et 3 mm environ. 9. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) sont disposés selon au moins deux rangées (10). 15 25 30 10. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) d'une première rangée et ceux d'une deuxième rangée s'étendent dans des directions différentes. 11. Kit selon la 9, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) d'au moins une première rangée et ceux d'une deuxième rangée s'étendent dans des directions parallèles. 12. Kit selon la 9, caractérisé par le fait que les rangées (10) sont disposées à l'opposé l'une de l'autre relativement au support (5). 13. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la hauteur des éléments d'application (6) est comprise entre 0,5 et 10 mm environ, notamment entre 1 et 3 mm environ. 14. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte un peigne. 15. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte une 20 brosse. 16. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre l'extrait sec de la composition (ii) et l'extrait sec de la composition (i) est supérieure ou égale à 3 % (en valeur absolue) en poids par rapport au 25 poids total de la composition. 17. Kit selon l'une des 2 à 16, caractérisé par le fait que la composition (i) présente un extrait sec inférieur ou égal à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieur ou égal à 37% en poids et la 30 composition (ii) présente un extrait sec supérieur ou égal à 45% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux supérieur ou égal à 50% en poids. 18. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (i) et la composition (ii) comprennent une phase continue huileuse. 35 19. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la phase continue huileuse comprend au moins une huile volatile. 20. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la teneur en huile volatile va de 5 à 90 %, notamment de 10 à 80 %, et en particulier de 20 à 75 % en poids par rapport au poids total chaque composition (i) et/ou (ii). 21. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que au moins l'une des compositions (i) ou (ii) comprend au moins une cire. 22. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la teneur en cire va de 5 à 90 de 0,1 à 50 % en poids par rapport au poids total de chaque composition (i) et/ou (ii), mieux de 1 à 40 % et encore mieux de 5 à 30% en poids. 23. Kit selon la 21, caractérisé en ce que la composition (i) comprend une teneur en cire inférieure ou égale à 19% en poids, de préférence inférieure ou égale à 17% par rapport au poids total de la composition (i). 24. Kit selon la 21, caractérisé en ce que la composition (ii) 20 présente une teneur en cire supérieure ou égale à 20% en poids, de préférence supérieure ou égale à 25% en poids et mieux, supérieure ou égale à 27% en poids par rapport au poids total de la composition (ii). 25. Kit de maquillage et/ou de soin des cils comprenant au moins deux 25 compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin des cils (i) et (ii), caractérisé en ce que : - au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprend une phase huileuse continue, - la composition (i) présente une teneur en cire inférieure ou égale à 19% en poids, 30 par rapport au poids total de la composition (i), - la composition (ii) présente une teneur en cire supérieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition (ii), et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous 35 forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments 15d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. 26. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les compositions (i) et (ii) comprennent au moins un polymère filmogène. 27. Kit selon la précédente, caractérisé en ce le polymère filmogène représente de 0,01 à 30% en poids en matières sèche (ou matière active) par rapport au poids total de la composition (i) et/ou (ii), de préférence de 0,05 à 20% en poids, et mieux de 0,05 à 15% en poids. 28. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (i) ou (ii) comprend un terpolymère résultant de la copolymérisation - d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, - d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, - d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. 31. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (i) présente une teneur en en eau et/ou en solvant(s) hydrosoluble(s) inférieure ou égale à 8% en poids par rapport au poids total de la composition 32. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (ii) présente une teneur en en eau et/ou en solvant(s) hydrosoluble(s) inférieure ou égale à 4% en poids par rapport au poids total de la composition, voire inférieure ou égale à 0,5% en poids. 33. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les compositions (i) et (ii) comprennent en outre au moins un gélifiant lipophileet/ou une matière colorante et/ou une charge et/ou des fibres et/ou des actifs cosmétiques. 32. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les compositions (i) et (ii) sont de la même teinte. 33. Kit selon l'une quelconque des 1 à 31, caractérisé en ce que les compositions (i) et (ii) sont de couleurs différentes. 34. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente dans un seul et même conditionnement, notamment sous forme d'un récipient délimitant au moins un compartiment qui comprend la composition (i) et au moins un compartiment qui comprend la composition (ii), lesdits compartiments étant éventuellement fermés par un élément de fermeture. 35. Procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une étape d'application sur les cils d'au moins une couche d'une composition (i) et - au moins une étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), lesdites composition étant telles que au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase huileuse continue et que la différence entre l'extrait sec de la composition (ii) et l'extrait sec de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 % (en valeur absolue) en poids par rapport au poids total de la composition, l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide d'un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. 36. Procédé selon la 35, caractérisé en ce que la composition (i) est appliquée préalablement à la composition (ii). 37. Procédé selon la 35 ou 36, caractérisé en ce que la composition (ii) est appliquée sur seulement une portion de la frange des cils.38. Procédé selon l'une quelconque des 35 à 37, caractérisé en ce que la composition (i) est appliquée sur l'ensemble de la frange des cils et la composition (ii) est appliquée seulement sur au plus un tiers de la frange des cils, de préférence sur le tiers extérieur de la frange des cils, voire sur au plus un quart de ladite frange. 39. Faux-cils maquillés comprenant un maquillage susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini selon l'une quelconque des 35 à 38.10
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/24,A45D 40/26
FR2898795
A3
BARRE DE RIDEAU DE FENETRE
20,070,928
Domaine technique L'invention concerne une , principalement une barre de rideau de fenêtre que l'on peut ajuster en longueur. Arrière plan de l'invention Une barre de rideau de fenêtre ordinaire est composée d'une barre et d'éléments de fixation soutenant et fixant la barre. Les éléments de fixation sont fixés au mur tandis que la barre est fixée directement sur les éléments de fixation. Avec une barre unique, si on veut disposer un rideau de plus, il est alors nécessaire d'installer une autre barre de rideau de fenêtre, et l'on ne peut pas ajuster la longueur et la distance entre le mur et la barre. Ceci n'est pas pratique et n'a pas un aspect visuel très attractif. Exposé de l'invention Pour surmonter les défauts de la technique antérieure, il a été conçu selon la présente invention une barre de rideau de fenêtre dont on peut ajuster la longueur et la distance par rapport au mur. La barre libre de rideau de fenêtre est composée d'une barre et d'au moins deux éléments de fixation soutenant et fixant la barre. Les deux éléments de fixation sont composés d'une embase et d'une barre horizontale. Cette dernière est reliée à l'embase, et reçoit une barre libre. Un espace horizontal à section en forme de T, débouchant sur la partie inférieure de la barre, permet le coulissement de la barre. Il y a des trous allongés sur la barre horizontale et la barre libre, qui viennent en regard des trous allongés et des vis sont engagées au travers de ces trous. La barre comprend des manchons reliés à des pièces de jonction de forme plus ou moins carrée, ouvertes sur le côté, qui sont engagées sur la barre horizontale et la barre libre. Chaque pièce de jonction 8 est conformée et dimensionnée pour pouvoir être disposée dans un sens ou dans l'autre sur les barres 2 et 3, c'est-à-dire avec son ouverture tournée vers l'espace situé entre les éléments de fixation, ou du côté opposé de cet espace. Des trous sont aménagés dans les deux branches de la pièce situées en bas et en haut, qui reçoivent des vis. Ces vis, lorsqu'elles sont serrées, viennent porter contre la barre horizontale et la barre libre pour les fixer en position. Les deux vis permettent ainsi d'immobiliser la barre. Les pièces de jonction comportent des retours repliés vers le bas sur leurs branches supérieures, qui permettent de bien ajuster la position de la pièce par rapport à la barre horizontale et à la barre libre. Des trous de vis sont aménagés sur le bas et le côté d'une rainure creuse que forme la barre libre, cette rainure pouvant recevoir la barre d'un rideau de fenêtre. La barre libre de rideau de fenêtre est en deux éléments télescopiques de sorte que l'on peut en ajuster la longueur. Sur le dessin annexé, représentant un exemple de réalisation, la figure 1 montre la structure de l'invention ; la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, en éclaté ; la figure 3 en est une vue en coupe transversale, et la figure 4 montre l'invention prête à être utilisée. Description des figures En référence aux figures, la barre libre de rideau de fenêtre est composée d'une barre 4 et d'au moins deux éléments de fixation soutenant et fixant la barre. Les deux éléments de fixation sont composés d'une embase 1 et d'une barre horizontale 2. Cette dernière est reliée à l'embase 1, et reçoit une barre libre 3. Un espace horizontal 10 à section en forme de T, débouchant sur la partie inférieure de la barre 2, permet le coulissement de la barre 3. Il y a des trous allongés 11 sur la barre horizontale 2 et la barre libre 3, qui viennent en regard des trous allongés 11, et des vis 12 sont engagées au travers de ces trous. La barre 4 comprend des manchons reliés à des pièces de jonction 8 de forme plus ou moins carrée, ouvertes sur le côté, qui sont engagées sur la barre horizontale 2 et la barre libre 3. Ces pièces de jonction 8 peuvent avoir leur ouverture tournée vers l'espace situé entre les éléments de fixation, ou du côté opposé de cet espace. Des trous 9 sont aménagés dans les deux branches de la pièce 8 situées en bas et en haut, qui reçoivent des vis 13. Les vis 13, lorsqu'elles sont serrées, viennent porter contre la barre horizontale 2 et la barre libre 3 pour les fixer en position. Les deux vis 13 permettent ainsi d'immobiliser la barre 4. Chaque pièce de jonction 8 comporte un retour 16 replié vers le bas sur sa branche supérieure, qui permet de bien ajuster la position de la pièce 8 par rapport à la barre horizontale 2 et à la barre libre 3. Des trous de vis 17 sont aménagés sur le bas et le côté d'une rainure creuse 5 que forme la barre libre 3, cette rainure pouvant recevoir la barre d'un rideau de fenêtre
Cette barre de rideau est composée d'une barre (4) et d'au moins deux éléments de fixation.Selon l'invention, les deux éléments de fixation sont composés d'une embase (1) et d'une barre horizontale (2) ; cette dernière est reliée à l'embase (1), et reçoit une barre libre (3) ; un espace horizontal (10) à section en forme de T, débouchant sur la partie inférieure de la barre (2), permet le coulissement de la barre (3) ; il y a des trous allongés (11) sur la barre horizontale (2) et la barre libre (3), qui viennent en regard des trous allongés (11), et des vis (12) sont engagées au travers de ces trous ; la barre comprend des pièces de jonction (8) de forme plus ou moins carrée, qui sont engagées sur la barre horizontale (2) et la barre libre (3) ; des vis (13) sont disposés dans la direction verticale des pièces de jonction (8), qui, lorsqu'elles sont serrées, viennent porter contre la barre horizontale 2 et la barre libre 3 pour les fixer en position.
1. Barre de rideau de fenêtre, composée d'une première barre (4) et d'au moins deux éléments de fixation soutenant et fixant ladite première barre, caractérisée en ce que les deux éléments de fixation sont composés d'une embase (1) et d'une deuxième barre horizontale (2) ; cette dernière est reliée à l'embase (1), et reçoit une troisième barre libre (3) ; un espace horizontal (10) à section en forme de T, débouchant sur la partie inférieure de la deuxième barre (2), permet le coulissement de ladite troisième barre (3) ; il y a des trous allongés (11) sur ladite deuxième barre horizontale (2) et ladite troisième barre libre (3), qui viennent en regard des trous allongés (11), et des vis (12) sont engagées au travers de ces trous ; ladite troisième barre (3) comprend des pièces de jonction (8) de forme plus ou moins carrée, qui sont engagées sur ladite deuxième barre horizontale (2) et ladite troisième barre libre (3) ; des vis (13) sont disposés dans la direction verticale des pièces de jonction (8), qui, lorsqu'elles sont serrées, viennent porter contre ladite deuxième barre horizontale (2) et ladite troisième barre libre (3) pour les fixer en position. 2. Barre de rideau de fenêtre selon la 1, caractérisée en ce que chaque pièce de jonction (8) est conformée et dimensionnée pour pouvoir être disposée dans un sens ou dans l'autre sur lesdites deuxième et troisième barres (2) et (3), c'est-à-dire avec son ouverture tournée vers l'espace situé entre les éléments de fixation, ou du côté opposé de cet espace, chaque pièce de jonction (8) comportant un retour (16) replié vers le bas sur sa branche supérieure, et des vis (13) et des trous (9) étant aménagés dans les deux branches de la pièce (8) situées en bas et en haut. 3. Barre de rideau de fenêtre selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que ladite troisième barre libre (3) forme une rainure creuse (5) et en ce que des trous des vis (17) sont aménagés sur le bas et le côté de cette rainure creuse. 4. Barre de rideau de fenêtre selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que ladite première barre (4) de rideau de fenêtre est en deux éléments télescopiques de sorte que l'on peut en ajuster la longueur.
A
A47
A47H
A47H 1
A47H 1/122,A47H 1/142
FR2892643
A1
COMPOSITIONS SECHES STABILISEES, LEURS PROCEDES D'OBTENTION ET LEURS UTILISATIONS
20,070,504
L'invention concerne des compositions sèches stabilisées comprenant au moins un principe actif, leurs procédés d'obtention, ainsi que leurs utilisations. Les produits pulvérulents et, plus particulièrement, les compositions alimentaires ou les médicaments, présentés sous forme sèche en poudre, sont connus pour prendre en masse. Ce changement d'état physique, outre le fait d'empêcher la commercialisation et l'utilisation du produit, conduit à des dégradations chimiques qui nuisent à l'efficacité de la composition et peuvent également être dangereuses lors de son utilisation. Cette prise en masse, appelée également mottage, est principalement induite par la présence d'eau. La présence de cette eau est due à plusieurs facteurs. Tout d'abord, elle est due à la nature de l'emballage qui, selon sa structure intrinsèque, présente une certaine porosité aux gaz et, par suite, à la vapeur d'eau. Ensuite, elle est due à la présence même infime, dans la composition, d'eau liée à la structure moléculaire, d'eau de cristallisation et/ou d'eau d'absorption ou humidité relative. Bien entendu, le mottage est très fortement influencé par des facteurs extérieurs comme la température ou l'humidité et, plus certainement, par leur combinaison. On a cherché à développer de nouveaux moyens pour lutter contre le phénomène de mottage, notamment en développant des procédés d'enrobage ou de granulation de poudre, en ajoutant, à la composition, des poudres poreuses ou absorbant l'eau telle que la poudre d'amidon ou la poudre d'anhydride silicique, ou alors, par la mise au point d'emballages de plus en plus performants. Si la mise en oeuvre de procédés d'enrobage et de granulation semble répondre à la problématique de la présente invention, ces opérations s'avèrent être relativement complexes, longues et onéreuses. En outre, chaque application constitue un cas particulier. Ainsi, l'adjuvant d'enrobage ou de granulation est spécifique de la composition, de même que le procédé de fabrication. En pratique, cela est nécessaire pour éviter d'engendrer toutes actions négatives pour les actifs de la composition. Par ailleurs, l'adjonction de poudre poreuse ou absorbant l'eau est largement utilisée mais elle montre vite des limites en n'empêchant pas la prise en masse des compositions sèches pulvérulentes. On se référera notamment aux documents de l'état de la technique suivants. Tout d'abord, le document brevet EP 1 382 245 divulgue notamment une méthode d'antimottage pour des principes actifs agricoles par ajout d'une substance inorganique de type silice. Ensuite, le document brevet US 2003/0074940, décrit une combinaison d'adjuvants composée de granules d'engrais enrobés par un agent réducteur et éventuellement un agent antimottant. On notera enfin, l'enseignement du document brevet US 2005/0003043, qui divulgue une méthode d'anti-mottage de produits protéiques. Cette méthode consiste à ajouter au moins un agent réducteur et un chaotrope, composé qui dénature les protéines, à la composition protéique. Toutefois, la déshydratation et la dénaturation de composés peut entraîner une accélération de leur dégradation mais aussi modifier leur solubilité. Compte tenu de ce qui précède, un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser des compositions sèches stabilisées, comprenant au moins un principe actif, qui ne présentent pas de prise en masse lors de leur conservation. La solution de l'invention à ce problème posé a pour premier objet une composition sèche stabilisée, comprenant au moins un principe actif, constituée d'une partie pulvérulente de granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 pm, caractérisée en ce qu'elle incorpore des particules antimottantes dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1500 pm et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. Elle a pour second objet un procédé de fabrication d'une composition sèche stabilisée, comprenant au moins un principe actif, constituée d'une partie pulvérulente de granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 pm, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de mélange de ladite partie pulvérulente avec des particules antimottantes dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1500 pm et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. Enfin, elle a pour troisième objet l'utilisation d'une composition telle que ci-dessus définie, comme aliment, complément alimentaire ou médicament conditionné sous différentes formes. De manière surprenante, lorsqu'une composition comprend à la fois une partie pulvérulente de granulométrie comprise entre 1 et 250 pm et des particules antimottantes dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1500 pm et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de la partie pulvérulente, elle ne prend pas en masse et ne subit aucune modification physique ou chimique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description non limitative qui va suivre. La composition sèche stabilisée selon l'invention comprend au moins un principe actif et est constituée d'une partie pulvérulente et de particules antimottantes qui se distinguent principalement par leur granulométrie. La partie pulvérulente selon l'invention se présente sous la forme d'une poudre fine composée de particules sèches, au moins à leur surface. De façon avantageuse, ladite poudre possède une granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 pm et, plus préférentiellement, entre 10 et 100 pm. Selon l'invention, la partie pulvérulente de la composition est présente dans des concentrations allant de préférence de 40% à 95% en poids par rapport au poids total de la composition. La partie pulvérulente est constituée de principes actifs, d'excipients ou d'un mélange des deux. De manière avantageuse, dans le cadre d'un mélange, la granulométrie moyenne des principes actifs et des excipients sera approximativement identique. L'excipient ou le mélange d'excipients susceptibles d'entrer dans la formulation de la partie pulvérulente de la composition selon l'invention sont choisis parmi les sucres tels que le lactose, le saccharose, le dextrose ou les maltodextrines, les sels inorganiques tels que le phosphate dicalcique ou le carbonate de calcium, les acides organiques et leurs sels tels que l'acide citrique, l'acétate de sodium ou le propionate de potassium, les farines végétales et leurs sous-produits tels que la farine de blé, le son, l'amidon de riz ou le gluten maïs, ou leur mélange. Selon un mode de réalisation avantageux de 30 l'invention, la partie pulvérulente est uniquement constituée de principes actifs. Selon l'invention, les particules antimottantes de l'invention sont également sèches, au moins à leur surface, et se présentent bien souvent sous une forme 35 sphérique, ovoïde ou allongée. Leur surface est lisse, poreuse et/ou creuse et ce, de manière régulière ou irrégulière. De façon avantageuse, les particules antimottantes présentent une granulométrie allant de 200 à 1500 pm, plus préférentiellement de 250 à 800 pm, et encore plus préférentiellement de 300 à 700 pm. Les particules antimottantes de la composition selon l'invention sont constituées de principes actifs, d'excipients ou d'un mélange des deux. Préférentiellement, les principes actifs sont compris, partiellement ou en totalité, dans les particules antimottantes de la composition selon l'invention. De manière préférée, l'excipient ou le mélange d'excipients susceptibles d'entrer dans la composition des particules antimottantes de la composition selon l'invention sont identiques à l'excipient ou au mélange d'excipients entrant dans la composition de la partie pulvérulente. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les particules antimottantes de la composition selon l'invention sont des corps simples ou complexes utilisés dans la fabrication ou la préparation d'une composition alimentaire ou médicamenteuse. Il s'agit en particulier de particules de sucres, de mélanges de saccharides, d'acides organiques et leurs sels, de polyols, de sels inorganiques ou de particules creuses à base d'au moins un polymère ou copolymère acrylique ou méthacrylique, pris seuls ou en mélange. A titre d'exemple non limitatif de sucres, on choisira avantageusement le lactose ou le saccharose. A titre d'exemple non limitatif de mélanges de saccharides, on choisira avantageusement les dextrates. A titre d'exemple non limitatif d'acides organiques, on choisira avantageusement l'acide citrique. A titre d'exemple non limitatif de polyols, on choisira avantageusement le mannitol ou le sorbitol. A titre d'exemple non limitatif de sels inorganiques, on choisira avantageusement le phosphate de calcium hydraté. A titre d'exemple non limitatif de particules creuses à base d'au moins un polymère ou copolymère acrylique ou méthacrylique, on choisira avantageusement les particules de polyméthacrylate. De telles particules antimottantes peuvent avantageusement être obtenues par granulation et par suite se présenter sous la forme de granulés. Une telle granulation peut être effectuée par mélange en milieu humide, et comprendre des étapes de séchage puis de calibrage. Elle peut aussi être réalisée en lit d'air fluidisé ou sur des appareils connus de l'état de la technique combinant un ensemble d'opérations menant aux particules souhaitées, par compactage, par granulation ou par enrobage. Selon l'invention, les particules antimottantes sont présentes dans des concentrations allant de préférence de 5 à 60% en poids par rapport au poids total de la composition et, plus préférentiellement, de 10 à 40%. Le principe actif selon l'invention est défini comme tout corps simple ou complexe ayant une activité de n'importe quelle nature sur son environnement. Il vient par définition s'opposer à un excipient qui, simple ou complexe, n'a aucune activité sur l'environnement ou, sur le ou les principes actifs. Les principes actifs selon l'invention, présents dans la partie pulvérulente et/ou dans les particules antimottantes, sont des corps simples ou complexes choisis parmi les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides aminés, les protéines, les enzymes, les facteurs de croissance, les poudres de plantes ou leurs extraits, les inhibiteurs de croissance des insectes, les anti-bactériens, les antifongiques, les antiseptiques, les antibiotiques, les antibiomimétiques, les antiparasitaires et/ou les anti-infectieux de synthèse, pris seuls ou en mélange. Le choix d'un principe actif ou d'un mélange de principes actifs tels que décrits précédemment est déterminé par l'utilisation finale de la composition selon l'invention. De manière préférée, la composition sèche stabilisée selon l'invention est un aliment, un complément alimentaire ou un médicament. Les compléments alimentaires sont des produits destinés à être ingérés en compléments de l'alimentation courante, afin de pallier l'insuffisance réelle ou supposée des apports journaliers. Ils contribuent au bon fonctionnement de l'organisme et au bon rétablissement de l'équilibre des différentes fonctions qui l'animent quand celles-ci sont perturbées. Ces compléments alimentaires peuvent se présenter sous la forme de nutraceutiques qui sont des produits fabriqués à partir de produits alimentaires, mais rendu disponible sous forme de comprimé, de poudre, de potion ou d'autres formes médicinales habituellement non associés à des aliments. La composition selon l'invention peut comporter en outre, dans sa partie pulvérulente et/ou dans les particules antimottantes, des adjuvants classiques pharmaceutiquement acceptables connus de l'Homme du métier ou des additifs alimentaires tels que des conservateurs, des anti-oxygènes, des acidifiants, des correcteurs d'acidité, des anti-moussants, des émulsifiants, des arômes, des agents appétents, des exhausteurs de goût, des agents moussants, des gélifiants, des humectants, des séquestrants, des stabilisants et des épaississants. Bien entendu, l'Homme du métier veillera à choisir, de par ses connaissances, le ou les composés à ajouter aux compositions selon l'invention de telle manière que les propriétés avantageuses selon la présente invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées. La composition selon l'invention résulte par exemple d'un simple mélange mécanique d'une partie pulvérulente contenant des principes actifs et de particules antimottantes tels que décrits ci-dessus. En pratique, elle comporte préférentiellement entre 40 et 95 % m/m (poids du poids total de la composition) de partie pulvérulente et entre 5 et 60 % m/m de particules antimottantes, et, plus préférentiellement, entre 60 et 90 % m/m de principes actifs sous forme pulvérulente et entre 10 et 40 m/m de particules antimottantes. Préférentiellement, la partie pulvérulente a une granulométrie moyenne comprise entre 20 et 100 pm et les particules antimottantes ont une granulométrie moyenne comprise entre 200 et 800 pm et au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de la partie pulvérulente. De manière préférée, la granulométrie moyenne des particules antimottantes est au moins 4 fois supérieure à la granulométrie moyenne de la partie pulvérulente. Par ailleurs, la composition selon l'invention est sèche, c'est-à-dire pas ou peu imprégnée de liquide et, en particulier d'eau. Elle présente préférentiellement une activité de l'eau inférieure à 0,4 et, plus préférentiellement, une activité de l'eau inférieure à 0, 3. En pratique, les compositions selon l'invention ont une date de péremption largement supérieure à la date de 30 péremption que l'on aurait pu obtenir dans des compositions sèches pulvérulentes de l'état de la technique, conservées dans les mêmes conditions. Le procédé de préparation d'une composition sèche stabilisée selon l'invention est caractérisé en ce qu'il 35 comporte l'étape suivante de mélange de la partie pulvérulente de granulométrie moyenne dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1 500 pm et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne dudit principe actif. Cette étape de mélange de la partie pulvérulente avec des particules antimottantes est effectuée selon les techniques habituelles connues. De manière préférée, le procédé de préparation est réalisé dans des conditions d'humidité contrôlées assurant une activité de l'eau inférieure à 0,4 dans la composition obtenue. L'invention concerne également l'utilisation de la composition selon l'invention comme aliment, comme complément alimentaire, ou comme médicament. La composition selon l'invention se présente, sous une forme pulvérulente, utilisée en l'état ou destinée à être conditionnée sous différentes formes selon les applications ultérieures. Elle peut avantageusement servir à la fabrication de médicaments à usage humain ou vétérinaire, qui se présentent préférentiellement sous la forme de capsules ou gélules, éventuellement gastrorésistantes, à enveloppe dure ou molle. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le médicament comprend avantageusement un excipient ou élément de charge de manière à former un prémélange sous la forme d'une poudre. Préférentiellement, l'excipient ou le mélange d'excipients utilisés pour former ledit prémélange sont identiques à ceux présents dans la partie pulvérulente de la composition selon l'invention. La présente invention va maintenant être illustrée au moyen des exemples suivants. Exemple 1 : Composition pulvérulente contenant des extraits de plantes et sa préparation.35 Constituants Teneur (% m/m) Extraits de plantes absorbés sur 69, 69,00 maltodextrines (Passiflore, Valériane) Sulfate de magnésium 1,00 Particules d'acide citrique anhydre 30, 30,00 de 300 à 700 m La composition est préparée en mélangeant les principes actifs sous forme pulvérulente de granulométrie moyenne d'environ 50 gm (extraits de plantes absorbés sur maltodextrines) aux particules d'acide citrique anhydre. Exemple 2 : Composition pulvérulente contenant un mélange d'acides aminés et de vitamines. Constituants Teneur (% m/m) Mélange d'acides aminés et assimilés 22,00 (lysine, méthionine, chlorure de choline) Mélange de vitamines lipophiles sur support 33, 33,00 (vitamines A, D3, E et K3) Mélange de vitamines du groupe B (feed grade (qualité alimentaire) ) 23, 23,00 (vitamines B1, B2, B5, B6, B9, B12) Vitamine C 5, 5,00 Particules de mannitol 17, 17,00 La composition est préparée en mélangeant les principes actifs sous forme pulvérulente de granulométrie moyenne d'environ 50 gm (mélange d'acides aminés et de vitamines) aux particules de mannitol de 250 à 800 gm. Exemple 3 : Fabrication d'une composition pulvérulente contenant un mélange d'acides aminés et de vitamines La composition est préparée en quatre phases : - Phase 1 : le mannitol (76,70%), la crospovidone 35 (3,10%) et la cellulose monocristalline (6,2%) sont ll granulés en présence d'une solution hydro-alcoolique de povidone (14%). - Phase 2 : les particules de mannitol obtenues sont séchées puis calibrées pour que leur diamètre moyen soit 5 compris entre 250 pm et 800 qm. - Phase 3 : les particules de mannitol sont mélangées aux principes actifs sous forme pulvérulente. - Phase 4 : la composition obtenue est ensuite conditionnée en sachets aluminisés soudés. 10 Exemple 4 : Etude comparative de la prise en masse La présente étude a pour but de comparer la prise en masse de la composition selon l'exemple 1 (composition A) 15 avec une composition B comprenant les mêmes composants que la composition A mais dans laquelle les particules d'acide citrique ont été remplacées par de l'acide citrique en poudre d'une granulométrie faible (voisine de 25 pm). 20 Les concentrations des différents constituants des compositions A et B sont reprises ci-dessous : Constituants Composition A Composition B (% m/m) (% m/m) 25 Mélange d'extraits 69, 00 69, 69,00 Sulfate de magnésium 1, 00 1, 1,00 Particules d'acide citrique 30,00_ 0,00 Acide citrique 0, 00 30, 30,00 30 Afin de comparer la prise en masse des deux compositions, on place les différents pots des compositions A et B dans une étuve maintenue à une température de 40 C et en présence de 75% d'humidité.5 L'aspect physique des compositions est analysé chaque mois. Les résultats expérimentaux sont repris dans le tableau ci-dessous : Temps Composition 0 1,5 mois 3 mois 6 mois A Poudre beige Idem TO Idem TO Idem TO fluide Couleur Couleur présentant des beige beige grains blancs. légèrement légèrement plus plus foncée. soutenue. B Poudre beige Prise en Prise en Prise en fluide. masse, mais masse, masse, friable formation formation présentant d'un bloc, d'un bloc, des plus plus agglomérats d'écoulement d'écoulement du pot, du pot, couleur couleur beige foncé. marron. Ces résultats montrent que la composition A ne présente pas de prise en masse contrairement à la composition B. En conséquence, il semble que le 10 remplacement de l'acide citrique en poudre d'une granulométrie voisine de 25 pm (composition B) par des particules d'acide citrique présentant une granulométrie comprise entre 300 pm et 700pm (composition A) a pour effet de supprimer la prise en masse et ainsi d'améliorer 15 la stabilité de la composition selon l'invention. En outre, compte tenu du fait qu'une semaine de conservation dans les conditions opératoires du présent exemple équivaut à environ 3 mois de conservation à 25 C, il est permis de conclure qu'une composition selon 20 l'invention telle que la composition A, conservée à des températures de l'ordre de 25 C, devrait présenter une
L'invention concerne des compositions sèches stabilisées, comprenant au moins un principe actif, constituée d'une partie pulvérulente de granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 mum, un procédé d'obtention de telles compositions, et leurs utilisations. Les compositions selon l'invention se caractérisent en ce qu'elles incorporent des particules antimottantes dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1 500 mum et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. L'invention s'applique, en particulier, à la fabrication de compositions alimentaires ou médicamenteuses à usage humain ou vétérinaire.
1. Composition sèche stabilisée, comprenant au moins un principe actif, constituée d'une partie pulvérulente de granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 pm, caractérisée en ce qu'elle incorpore des particules antimottantes dont la granulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1500 pm et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. 2. Composition sèche stabilisée selon la 1, caractérisée en ce que la granulométrie moyenne des particules antimottantes est au moins 4 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. 3. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce 15 qu'elle comprend entre 5 et 60% m/m, préférentiellement, entre 10 et 40% m/m de particules antimottantes. 4. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules antimottantes sont choisies 20 parmi les sucres, les mélanges de saccharides, les acides organiques et leurs sels, les polyols, les sels inorganiques ou les particules creuses à base d'au moins un polymère ou copolymère acrylique ou méthacrylique, pris seuls ou en mélange. 25 5. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules antimottantes sont poreuses et/ou creuses. 6. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie pulvérulente est uniquement constituée de principes actifs. 7. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les principes actifs sont compris, partiellement ou en totalité, dans les particules antimottantes. 8. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les principes actifs sont choisis parmi les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides aminés, les protéines, les enzymes, les facteurs de croissance, les poudres de plantes et leurs extraits, les inhibiteurs de croissance des insectes, les antibactériens, les antifongiques, les antiseptiques, les antibiotiques, les antibiomimétiques, les antiparasitaires et/ou les anti-infectieux de synthèse, pris seuls ou en mélange. 9. Composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une activité de l'eau inférieure à 0,4. 10.Procédé de fabrication d'une composition sèche stabilisée, comprenant au moins un principe actif, constituée d'une partie pulvérulente de granulométrie moyenne comprise entre 1 et 250 }gym, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de mélange de ladite partie pulvérulente avec des particules antimottantes dont lagranulométrie moyenne est comprise entre 200 et 1 500 }gym et est au moins 2,5 fois supérieure à la granulométrie moyenne de ladite partie pulvérulente. ll.Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il est réalisé dans des conditions d'humidité contrôlées assurant une activité de l'eau inférieure à 0,4 dans la composition obtenue. 12.Utilisation de la composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des 1 à 9 pour la ]0 préparation d'un aliment. 13.Utilisation de la composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un complément alimentaire 14.Utilisation de la composition sèche stabilisée 15 selon l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un médicament à usage humain ou vétérinaire. 15.Médicament caractérisé en ce qu'il comprend la composition sèche stabilisée selon l'une quelconque des 20 1 à 9. 16.Médicament selon la 15 caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme de gélules ou de poudres.
B,A
B01,A23,A61
B01J,A23K,A23L,A23P,A61K
B01J 2,A23K 40,A23L 33,A23P 1,A23P 10,A61K 9
B01J 2/30,A23K 40/10,A23L 33/10,A23L 33/15,A23L 33/175,A23P 1/06,A23P 10/20,A61K 9/14
FR2894275
A1
ATTACHE DE VITRE AVEC CABLE DE LEVE-VITRE
20,070,608
La présente invention concerne une attache de vitre avec câble de lève-vitre et, incidemment, un ensemble comprenant cette attache avec une vitre et un câble de 5 lève-vitre. Un lève-vitre est un dispositif utilisé dans un véhicule automobile muni d'une vitre pour transmettre à la vitre une force d'entraînement exercée par un utilisateur ou par un moteur. Un lève-vitre pour porte de véhicule comporte par exemple des coulisses de 10 vitre pour guider la vitre, un câble étant attaché à la vitre par une pièce intermédiaire, un système de câble passant par des poulies de renvoi fixées au bas des coulisses et au bandeau en haut du caisson de porte, et des moyens d'entraînement de câble pour faire monter ou descendre la vitre. Les moyens d'entraînement peuvent être un motoréducteur mais on peut également envisager un dispositif d'entraînement 15 manuel par manivelle. Il existe par ailleurs diverses possibilités pour relier la vitre au câble d'entraînement de vitre. Dans certains types de véhicules, la vitre est liée au câble d'entraînement de vitre par deux attaches ou plus. Une attache se trouve par exemple à l'avant de la vitre et une autre à l'arrière, comme dans le document FR-A-2 837 20 459. Autres exemple : le document FR-A- 2 849 886 propose un curseur qui comprend deux parois, formant mâchoire et définissant un passage de vitre, un plot mobile élastiquement par rapport au passage de vitre et un moyen de blocage du plot par rapport au passage de vitre. Habituellement, dans les lève-vitres, le câble n'est pas directement lié à la vitre 25 sous tension. Le lien est par exemple réalisé au moyen de grains d'extrémité du câble reliés à l'attache ou au curseur. Les grains peuvent être maintenus en place dans un logement de grain de l'attache ou du curseur, ayant une position déterminée. Il y a donc généralement deux extrémités de câbles à connecter. Il existe un besoin pour une attache de vitre avec un câble de lève-vitre 30 permettant de réduire le nombre d'opérations de fixation du câble mais qui préserve le câble tout en procurant une force de serrage suffisante du câble. L'invention a pour objet une attache de vitre avec câble de lève-vitre comprenant deux mors de serrage de câble articulés. Dans des modes de réalisation préférés, l'attache selon l'invention comprend 35 une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les mors sont articulés par imbrication mutuelle ; R .ABrevets\24000A24054ù051117ARVM-GMMCIipv2. doc-05/12/05-12.12- 1/10 - les mors présentent chacun un unique passage de vis en aval d'une position de serrage de câble par rapport à une articulation des mors , ces passages étant susceptibles de s'aligner ; l'un au moins des mors présente une gorge définissant la position de 5 serrage de câble ; - l'un au moins des mors est insérable dans l'attache ; - l'attache présente un logement d'insertion de l'un au moins des mors ; le logement d'insertion présente : o une ouverture d'insertion de l'un au moins des mors d'un premier côté ; et o une ouverture d'insertion de câble du côté opposé au premier côté ; - le logement d'insertion est monobloc avec l'attache ; -l'attache présente un corps adapté à être pincé sur un bord de vitre. L'invention concerne également un ensemble comprenant une vitre, l'attache 15 selon l'invention, mise en prise avec la vitre, un câble d'entraînement de vitre entre les mors de l'attache et une vis vissant l'un au moins des mors de sorte à serrer le câble entre les mors. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre 20 d'exemple uniquement et en références aux dessins annexés, qui montrent : Figure 1 : une vue éclatée, en perspective, d'un ensemble comprenant une attache avec des mors de serrage, selon un mode de réalisation de l'invention ; - Figure 2A et 2B: une vue en perspective des mors de serrage de la figure 1; 25 - Figure 3A, 3B et 3C : une vue en perspective ou de profil des mors de serrage de la figure 2, en position articulée et serrés par une vis ; et - Figure 4 : une vue de profil de l'attache de la figure 1, à l'état assemblé. L'invention propose une attache de vitre avec câble de lève-vitre comprenant deux mors de serrage de câble articulés. Les mors de serrage permettent de serrer le 30 câble sans déformation brusque. Ceci préserve le câble et permet donc une meilleure fiabilité du lève-vitre à long terme. En outre, étant donné que les mors sont articulés, un effet de levier (casse-noix) peut être obtenu, si bien qu'un seul point de serrage en aval du câble procure la force de serrage nécessaire. Du fait qu'un seul point de serrage est requis, le nombre d'opérations de fixation du câble est diminué. 35 La figure 1 montre une vue éclatée, en perspective, d'un ensemble comprenant une attache avec des mors de serrage, selon un mode de réalisation de l'invention. En référence à cette figure : l'attache 30 est typiquement un curseur 10 de lève-vitre susceptible d'être mis en prise avec un bord de vitre. R: \Brevets\24000\24054--051 1 17AR V M-GMMCIipv2. doc - 05/12/05 - 12:12 -2/10 10 L'attache 30 comprend un corps 38 ayant par exemple une section en U. Ce corps est adapté à être pincé sur un bord de vitre. A cet effet, le corps 38 présente par exemple deux parties 31 et 32 sensiblement parallèles quoique légèrement plus proches du côté de leurs extrémités libres. Ces parties sont en outre élastiquement déformables, si bien qu'elles peuvent être pincées sur un bord de vitre. L'un au moins des mors 10, 20 est insérable dans l'attache 30. De préférence, les deux mors 10, 20 sont insérables dans cette attache. A cet effet, l'attache 30 comprend typiquement un logement 34 d'insertion des mors 10, 20. Ce logement est situé d'un côté de l'attache 30, solidaire de l'une des parties 31. L'insertion des mors se fait dans une direction perpendiculaire à la direction dans laquelle l'attache est pincée sur le bord de vitre. Le logement d'insertion présente par exemple une ouverture 35 d'insertion des mors 10, 20. Le logement 34 peut en outre être conçu pour permettre une insertion du câble d'entraînement 40. A cet effet, le logement 34 peut présenter une ouverture 36 d'insertion de câble 40 d'un côté opposé au côté d'insertion des mors 10, 20. Le câble 40 d'entraînement de vitre est destiné à être relié à la vitre via l'attache 30, via les mors de serrage 10, 20. Les mors sont susceptibles d'être articulés, par exemple par imbrication mutuelle, ceci sera mieux expliqué en référence aux figures 2A û B et 3A - C. Une vis 50 avec une tête de vis 51, un épaulement 52 et une partie filetée 53 est destinée à venir serrer les mors 10, 20 en un point de serrage, en aval du câble. Chacune des parties 31, 32 de l'attache peut comprendre un trou de passage de vis. Les trous de passage de vis sont susceptibles de s'aligner, c'est-à-dire qu'ils sont prévus pour être en regard l'un de l'autre en fonctionnement. De la sorte, lorsque le curseur coiffe un bord de la vitre au niveau d'un trou traversant prévu dans la vitre, une vis peut être insérée dans les trous de la vitre et des parties 31 et 32. Le logement 34 peut en outre présenter un passage 39 de vis, poursuivant le trou ménagé dans la partie 31 de l'attache. Une seule vis et une seule opération est dans ce cas nécessaire pour fixer l'attache 30 avec la vitre et pour fixer le câble dans les mors 10, 20 de serrage. Ce point sera rediscuté en référence à la figure 4. Chaque partie 31, 32 de l'attache 30 peut présenter une forme quelconque, par exemple carrée ou rectangle. Elle pourrait également présenter une forme légèrement trapézoïdale, pour économiser de la matière aux endroits ou l'appui de l'attache 30 contre la vitre n'est pas le plus important. L'attache 30 pourrait, le cas échéant, présenter une pluralité de renforts ou nervures (visibles sur figure 4) afin de prévenir la déformation et l'usure de parties soumises à des contraintes importantes. R ABrevets\24000A24054--05I 1 17A R V M-0M MCI ipv2 doc - O5!12/O5 - 12 12 -3/ 10 Les figures 2A et 2B représentent une vue en perspective des mors de serrage de la figure 1. En référence à la figure 2A : il est représenté un premier mors de serrage 10, ci-après le mors mâle. Celui-ci présente par exemple une portion plate 16 avec un passage 15 de vis, une gorge 14 définissant une position de serrage de câble, des ailettes d'articulation 13 et un organe 12 d'imbrication du premier mors 10 dans le second mors. En se référant plus particulièrement à la figure 2B : il est représenté le second mors de serrage 20 ou mors femelle. Celui-ci présente par exemple une portion plate 26 avec un passage 25 de vis, destiné à venir en regard du passage 15 du mors mâle. Une gorge 24 définit la position de serrage de câble sur le mors 20. Le mors 20 présente en outre une partie courbe 23 avec une ouverture 22 dans laquelle peut être inséré l'organe 12 du mors 10 mâle. Les ailettes d'articulation 13 du mors 10 mâle sont destinées à venir en butée contre la partie 23 courbe du mors 20 femelle. Aucune pièce rapportée n'est donc nécessaire pour l'articulation des deux mors 10, 20 tels que représentés sur les figures 2A et 2B. Les gorges 14, 24 des mors 10, 20 sont conformées de sorte à ne pas détériorer le câble en position de serrage et à répartir au mieux l'effort de serrage. Elles dessinent typiquement des demi cylindres. Le diamètre en section sera par exemple choisi en fonction du diamètre du câble d'entraînement. On choisira de préférence un diamètre légèrement inférieur à celui du câble pour permettre le serrage du câble lorsque les mors sont imbriqués. Les figures 3A, 3B et 3C montrent une vue en perspective ou de profil des mors de serrage de la figure 2, en position articulée et serrés par une vis. La vis de serrage, dans le mode de réalisation des figures 1 - 4, n'a pas vocation à venir visser directement les mors 10, 20. Le montage montré sur les figures 3A û C a pour but de faciliter la compréhension du fonctionnement du serrage des mors. Plutôt, la vis de serrage vient visser les mors tout en étant insérée au travers de l'attache 30, comme il sera expliqué plus en détail en référence à la figure 4. En référence aux figures 3A û C : les mors 10, 20 présentent les caractéristiques déjà discutées en référence aux figures 2A et 2B. En outre, le mors 10 mâle est imbriqué dans le mors 20 femelle. L'imbrication fonctionne de la manière suivante. D'une part, l'organe 12 est inséré dans l'ouverture 22 et repose sur une surface de la partie 23 courbe. D'autre part, les ailettes 13 viennent en butée contre cette partie 23 courbe (voir plus particulièrement la figure 3B). De préférence, les ailettes 13 ont un profil permettant une position d'imbrication stable (une surface plate des ailettes 13 est ici en contact avec une surface de la partie R-ABrevets\24000A24054--051 1 1 7AR V M-GM MC I ipv2 doc - 05/12105 -1212 - 4/10 23 courbe). Pour autant, avant vissage, le mors 10 mâle peut pivoter dans le mors 20 femelle. Le câble 40 est reçu dans les gorges des mors 10, 20 définissant la position de câble. Après vissage, le câble est serré fortement, de sorte à supporter une charge d'environ 1000 û 2000 Newton. La vis peut, le cas échéant, être vissée à la main. Comme on peut mieux le voir sur ces figures, la vis 50 passe en aval de la position de serrage du câble par rapport à l'articulation 12, 13, 22, 23 des mors 10, 20. Ceci donne lieu à un effet de levier (démultiplicateur), à la façon d'un casse-noix. Par conséquent, un seul point de serrage suffit. Cependant, on peut toutefois prévoir plusieurs points de serrage pour répartir les contraintes. Les gorges 14, 24 répartissent la contrainte de serrage sur le câble. Le câble 40 n'est ainsi pas soumis à une déformation locale importante, comme c'est le cas avec certains systèmes où un câble est stoppé par une seule vis. Les mors articulés de l'attache selon l'invention permettent donc de réduire au strict minimum le nombre d'opérations de fixation (une en cette occurrence) tout en préservant le câble. La figure 4 montre une vue de profil de l'attache de la figure 1, à l'état assemblé. Le corps de l'attache 30 est tourné par rapport à la représentation de la figure 1, de sorte que les extrémités libres des parties 31, 32 soient vues de face sur la figure 4. Pour mieux comprendre l'état assemblé de l'attache telle que représentée sur la figure 4, il est utile de décrire comment les différentes pièces sont agencées en référence à la fois aux figures 1 et 4. En référence à ces figures : le mors 10 mâle peut tout d'abord être imbriqué avec le mors 20 femelle, de la façon décrite en référence aux figures 3A û C. Ensuite, les mors 10, 20 imbriqués peuvent être insérés dans le logement 34 prévu sur le corps 38, par l'ouverture 35. Le logement 34 est par exemple configuré à la façon d'un casier de tiroir (les mors étant assimilables à un tiroir). Ainsi, des bords du mors 20 peuvent être insérés à force et s'emboîter dans des rainures prévues dans des parois du logement 34, ce qui permet de maintenir le mors femelle 20. Le logement 34 peut en outre être conformé de sorte à soutenir le mors 10 mâle au niveau de ses ailettes. Après insertion des mors 10, 20 imbriqués dans le logement, le mors 20 femelle est maintenu mais le mors 10 mâle n'est tenu qu'au niveau des ailettes. Le mors 10 mâle va ainsi typiquement pivoter légèrement, par gravité (du moins autant que le permet la conformation du logement 34). Ceci permettra une insertion facilitée du câble, ultérieurement. Pour permettre le passage du câble, le logement 34 présente en outre une ouverture 36, du côté opposé au côté d'insertion des mors 10, 20. Le câble 40 peut donc être inséré par ce côté. L'insertion dans les mors est d'autant plus facile que le R-ABrevets\24000A24054ù 051 117ARVM-GMMCIipv2doc - 05/12/05 - 12-12 - 5/10 mors mâle est légèrement pivoté et que le chant des mors est biseauté de sorte qu'ils forment un avaloir, définissant ainsi une ouverture pour amener le câble 40 dans les gorges des mors. Ensuite, l'attache 30 peut être mise en place sur la vitre, de sorte que le trou de vitre soit en regard avec les trous de passage de vis prévus dans les parties 31 et 32 de l'attache. L'assemblage peut alors se terminer par le réglage vertical de la position de l'attache sur le câble (ce qui permet un réglage de l'assiette de vitre) puis le blocage en position. On pourrait cependant pincer d'abord l'attache sur la vitre puis insérer ensuite les mors dans l'attache. Cela est toutefois moins facile car la vitre est normalement installée après le câble. Après insertion du câble 40 dans le logement 34, pour l'amener dans la position représentée à la figure 4, la vis 50 peut être insérée dans l'attache 30. La vis est successivement insérée dans le trou de la partie 32, le trou de la vitre, le trou de la partie 31 puis dans le passage de vis ménagé dans le logement 34. La tête 32 de vis vient en appui sur la partie 12 du curseur 10. Lors du vissage de la partie filetée de la vis 50 dans les mors 10, 20, le mors 10 est ramené contre l'autre mors 20. L'épaulement de la vis 50 se retrouve contre une surface du mors 20. La vis sert alors de moyen de fixation de l'attache 30 à la vitre et de moyen de serrage des mors 10, 20 articulés. Le câble 40 se retrouve serré dans les gorges des mors 10, 20. Le serrage du câble est conséquent, suite à l'effet de levier évoqué plus haut. Le câble d'entraînement peut ensuite entraîner la vitre dans la direction du câble, perpendiculairement au bord de vitre pincé dans l'attache 30. Il convient de noter que la position du câble peut être ajustée avant le serrage du câble. De la sorte, il est possible de compenser une dispersion dans la chaîne cinématique d'entraînement et dans la géométrie de la vitre et de son cadre, causée par les variations des dimensions/positions théoriques des divers éléments impliqués dans un lève-vitre (position des poulies de renvoi, tambour, dimensionnel de la vitre, forme du cadre etc.). Ceci permet d'assurer un meilleur fonctionnement du dispositif d'entraînement et un alignement idéal du bord supérieur de la vitre par rapport au cadre. L'attache 30 est par exemple en matière plastique (polyamide ou polyacétate) injectée. L'attache peut par exemple être fabriqué plane mais être pliable en deux parties : les parties 31 et 32 destinées à venir coiffer la vitre après pliage. L'attache 30 est représentée sur les figures 1 et 4 après pliage. L'invention n'est cependant pas limitée aux variantes décrites ci-avant mais est susceptible de nombreuses autres variations aisément accessibles à l'homme du R: \Brevets\24000\24054--051 1 I7AR V M-GMMCIipv2. doc - 05/12105 - 12:12 -6/10 métier. A titre d'exemple, elle peut s'appliquer à d'autres types d'ouvrants qu'un lève-vitre. En outre, l'un des mors, le mors 20 par exemple, pourrait être prévu monobloc avec le logement 34 ou directement sur une surface de l'attache, par exemple la surface externe de la partie 31 de l'attache 30. L'attache pourrait même être prévue entièrement monobloc, les mors étant articulés par une charnière vivante. R:\Brevets\24000\24054--051 I 17AR V M-GMMCIipv2. doc - 05/12105 - 12:12 -7/10
L'invention propose une attache (30) de vitre avec câble (40) de lève-vitre comprenant deux mors (10, 20) de serrage de câble articulés. Elle concerne également un ensemble comprenant une vitre, l'attache (30) selon l'invention mise en prise avec la vitre, un câble (40) d'entraînement de vitre entre les mors (10, 20) de l'attache et une vis (30) vissant l'un au moins des mors (10, 20), les mors (10, 20) étant serrés l'un contre l'autre et serrant le câble (40).
1. Attache (30) de vitre avec câble (40) de lève-vitre comprenant deux mors (10, 20) de serrage de câble articulés. 2. Attache (30) selon la 1, caractérisé en ce que les mors (10, 20) sont articulés par imbrication mutuelle. 3. Attache (30) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les mors (10, 20) présentent chacun un unique passage (15, 25) de vis en aval d'une position de serrage de câble par rapport à une articulation (12, 13, 22, 23) des mors (I0, 10 20), ces passages (15,25) étant susceptibles de s'aligner. 4. Attache (30) selon la 3, caractérisé en ce que l'un au moins des mors (10, 20) présente une gorge (14, 24) définissant la position de serrage de câble. 5. Attache (30) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce 15 que l'un au moins des mors (10, 20) est insérable dans l'attache (30). 6. Attache (30) selon la 5, caractérisé en ce que l'attache (30) présente un logement (34) d'insertion de l'un au moins des mors (10, 20). 7. Attache (30) selon la 6, caractérisé en ce que le logement d'insertion présente : 20 - une ouverture (35) d'insertion de l'un au moins des mors (10, 20) d'un premier côté ; et - une ouverture (36) d'insertion de câble (40) du côté opposé au premier côté. 8. Attache (30) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le logement (34) d'insertion est monobloc avec l'attache (30). 25 9. Attache (30) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'attache (30) présente un corps (38) adapté à être pincé sur un bord de vitre. 10. Ensemble comprenant : - une vitre ; R~\Brevets\24000\24054--051117ARVM-GMMCIipv2.doc - 05/12/05 - 12.12 -8/10l'attache (30) selon l'une quelconque des 1 à 9, mise en prise avec la vitre - un câble (40) d'entraînement de vitre entre les mors (10, 20) de l'attache ; et - une vis (30) vissant l'un au moins des mors (10, 20) de sorte à serrer le câble entre les mors (10, 20). R \Brevets \24000\24054--051117ARVM-GMMCIipv2doc 05/12/05 - 12.12 - 9/10
E,B
E05,B60
E05F,B60J
E05F 11,B60J 1,E05F 15
E05F 11/48,B60J 1/17,E05F 15/16
FR2900601
A1
JOINT LECHEUR DE VITRE A BARRIERE ACOUSTIQUE INTEGREE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL JOINT
20,071,109
La présente invention concerne un joint pour vitrage de véhicule terrestre notamment automobile, de type "lécheur de vitre" présentant une barrière acoustique intégrée. Elle concerne également un procédé de fabrication d'un tel joint. Dans le secteur du transport routier, des joints spécifiques appelés "lécheurs de vitre" assurent l'étanchéité des vitres latérales, ouvrantes par coulissement dans les portières du véhicule, un tel joint étant monté de chaque côté de la vitre, à savoir du côté extérieur et du côté intérieur. Ce type de joint, comporte une partie de fixation à chausser sur une bordure de carrosserie et une lèvre souple, appelée lèvre lécheuse , dont l'extrémité libre vient reposer sur le vitrage. Par son contact contre le côté extérieur ou intérieur de la vitre, cette lèvre souple exerce la fonction de lécheur en empêchant les eaux de ruissellement et les saletés de pénétrer à l'intérieur des portières, et protège ainsi la carrosserie et les mécanismes internes de la portière. Les constructeurs automobiles demandent en plus à ce joint de remplir une fonction d'atténuation acoustique du bruit extérieur. En effet, les vitres mobiles des véhicules constituent une zone d'entrée vers l'habitacle du bruit provenant de l'environnement extérieur. En outre, le bruit transmis par ces vitres est amplifié par la portière, dont la nature creuse fait office de caisse de résonance. Il est donc souhaité que les joints de type "lécheurs de vitre" jouent également un rôle dans l'atténuation de ce bruit, en constituant une barrière physique s'opposant à sa transmission vers l'habitacle. Ces joints étant déjà soumis à de nombreuses contraintes géométriques et de montabilité imposées par les constructeurs automobiles, ce point pose bon nombre de difficultés. En effet, les joints actuels sont fabriqués par extrusion et, une fois montés sur la carrosserie, 5 ils laissent libres des jours en extrémités. Ces jours laissent passer le bruit et ne permettent pas de fournir un confort acoustique suffisant aux passagers. Pour résoudre ce problème technique, deux solutions sont actuellement utilisées. Pour les joints extérieurs, on obture les extrémités en surmoulant par-dessus une matière souple qui forme ainsi une barrière acoustique. Le joint extérieur étant visible, cette solution résout le problème de façon esthétique. Cependant, elle présente l'inconvénient d'être particulièrement chère. En effet, l'opération de surmoulage constitue une étape supplémentaire dans la fabrication du joint et nécessite un outillage cher. De plus, elle doit être réalisée aux deux extrémités du 20 joint qui doivent en général avoir été préalablement préparées par un traitement spécifique ou l'application d'un primaire facilitant l'adhésion. Pour les points intérieurs dont les extrémités ne sont pas visibles par l'utilisateur du 25 véhicule, on se contente de boucher les jours existants au moyen de petits plots en mousse de différents types, notamment en mousse cellulaire, que l'on rapporte sur le lécheur ou sur le véhicule. Cette solution, bien que moins onéreuse que 30 la précédente, augmente quand même de façon significative le coût global de la fabrication et de la pose du joint lécheur. En effet, en plus du prix des plots, il faut rajouter une étape manuelle supplémentaire de pose de ces plots. 35 On connaît également, par la demande de brevet FR 2.668.430 au nom d'HUTCHINSON, des embouts sous forme de plaques en matière plastique venant 10 15 masquer l'extrémité du joint profilé et du support sur lequel il est monté. La demande FR 2.733.466 au nom de PEUGEOT AUTOMOBILES et CITROEN AUTOMOBILES décrit quant à elle un dispositif pour l'isolation phonique au niveau d'une vitre coulissant entre deux joints lécheurs, formé d'un élément profilé rapporté contre la vitre et venant combler l'espace existant entre la vitre et l'un des joints lécheurs lorsque la vitre est en position fermée. Tous ces dispositifs antérieurs nécessitent la fabrication d'une pièce indépendante supplémentaire qui doit être rapportée en plus du joint lécheur de vitre. En plus du coût de fabrication de cette pièce, ces dispositifs antérieurs impliquent une étape de pose supplémentaire. Il serait donc particulièrement avantageux que les joints de type "lécheurs de vitre", grâce à une conception particulière, obturent d'eux-mêmes, lors de leur mise en place, les jours par lesquels passe le bruit. Pour résoudre ce problème technique, la présente invention enseigne un joint profilé de type lécheur de vitre, intérieur ou extérieur, destiné à être chaussé sur une bordure de carrosserie d'un véhicule terrestre notamment automobile, à proximité d'une vitre ouvrante par coulissement. Ce joint profilé comporte un corps, comprenant une base et deux parois latérales définissant entre elles un espace de réception pour la bordure de carrosserie, et au moins une lèvre lécheuse en matière plastique souple dont l'extrémité libre vient en utilisation s'appuyer contre la vitre. Selon l'invention, le joint profilé comporte en partie supérieure de son corps une couche de matière plastique souple coextrudée, qui présente au moins une surlongueur dépassant au- delà de la base du corps au niveau d'une extrémité du joint profilé et constituant en utilisation une barrière acoustique intégrée au joint profilé. La couche de matière souple coextrudée peut avantageusement se déformer et s'adapter à la forme de la pièce en contact, coulisse ou montant de tôlerie par exemple. Par une découpe adaptée des extrémités du profilé, on crée une surlongueur de matière souple à l'une et de préférence à chacune des extrémités du profilé. Au montage, cette surlongueur se trouve comprimée et obture parfaitement les jours devant être comblés, constituant ainsi une véritable barrière acoustique intégrée au profilé. Avantageusement, ces surlongueurs peuvent en outre permettre de faciliter l'accostage entre les coulisses et le lécheur, afin de parfaire le positionnement et la liaison entre ces deux pièces. Selon une variante préférentielle de l'invention, la couche de matière plastique souple coextrudée peut être réalisée avec une matière présentant des qualités intrinsèques d'isolation phonique, par exemple une matière plastique souple chargée, de manière à renforcer l'effet de la barrière acoustique physique. L'invention fournit également un procédé de fabrication d'un joint profilé de type lécheur de vitre intérieur ou extérieur, destiné à être chaussé sur une bordure de carrosserie d'un véhicule terrestre notamment automobile, à proximité d'une vitre ouvrante par coulissement. Ce procédé comporte une étape d'extrusion d'un corps, comprenant une base et deux parois latérales définissant entre elles un espace de réception pour la bordure de carrosserie, et d'au moins une lèvre lécheuse. Selon l'invention, il comporte également une étape de coextrusion d'une couche de matière plastique souple en partie supérieure du corps et une étape de découpe d'au moins une des extrémités du joint profilé de manière à créer au moins une surlongueur de matière plastique souple, dépassant au-delà de la base du corps au niveau de cette extrémité, qui constitue en utilisation une barrière acoustique intégrée au joint profilé. L'étape de découpe de l'extrémité du joint profilé peut avantageusement être réalisée en ligne d'extrusion ou en reprise. Cette découpe peut par exemple être réalisée en biais selon un plan de coupe oblique, ou droite selon un plan de coupe sensiblement vertical. De préférence, cette découpe peut n'être que partielle et laisser la couche de matière souple intacte. L'invention peut s'appliquer indifféremment à un joint lécheur de vitre intérieur ou extérieur. L'invention résout parfaitement le problème technique en offrant un confort acoustique satisfaisant et fournit pour cela une solution beaucoup plus économique que celles de l'art antérieur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de profilé lécheur de vitre selon l'invention ; . la figure 2 est une vue en coupe transversale du profilé de la figure 1 ; . la figure 3 est une vue en coupe transversale du profilé de la figure 1 en position montée sur une bordure de carrosserie ; . la figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de profilé lécheur de vitre selon l'invention ; . la figure 5 est une vue en coupe transversale du profilé de la figure 4 ; . la figure 6 est une vue en coupe transversale du profilé de la figure 4 en position montée sur une bordure de carrosserie ; . la figure 7 est une vue schématique d'un premier exemple de découpe d'extrémité selon l'invention ; . la figure 8 est une vue schématique d'un deuxième exemple de découpe d'extrémité selon l'invention ; . la figure 9 est une vue en perspective de l'extrémité du profilé de la figure 1 en position d'utilisation à proximité d'une coulisse et dont la surlongueur obture le jour situé entre la coulisse et le profilé ; . la figure 10 est une vue en perspective de l'extrémité du profilé de la figure 4 en position d'utilisation à proximité d'une coulisse et dont la surlongueur obture le jour situé entre la coulisse et le profilé. Le joint lécheur de vitre selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 10. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur les différentes figures, on a représenté deux exemples de réalisation de joint lécheur de vitre. Ces deux exemples correspondent aux deux catégories principales rencontrées actuellement de joint lécheur de vitre intérieur. Il doit cependant être bien compris qu'il ne s'agit que d'exemples préférentiels d'application de l'invention qui ne sont en aucun cas limitatifs. De même, bien que seuls des joints intérieurs aient été représentés sur les figures annexées, l'invention peut être indifféremment appliquées aux joints lécheurs de vitre intérieurs ou extérieurs. L'invention peut ainsi être appliquée à tout type de joint lécheur de vitre. L'invention ne portant pas sur une structure ou un type particulier de joint lécheur de vitre, celui-ci pourra être adapté par l'homme du métier aux besoins particuliers et aux exigences techniques spécifiques de l'application envisagée sans sortir de la portée ou du cadre de la présente invention. L'invention vise un joint profilé 1 de type lécheur de vitre qui est destiné à équiper une bordure de carrosserie 2 formée par exemple d'un retour de tôle dressé 3 ou de la juxtaposition de plusieurs de tels retour(s) de tôle 3. Le joint profilé 1 comporte un corps 4, réalisé par extrusion en matière plastique rigide ou semi-rigide. Ce corps 4 présente de préférence une forme générale de section sensiblement en U inversé, comprenant une base 5 et deux branches ou parois latérales 6 et 7, de manière à définir entre ses branches un espace de réception 8 de la bordure de carrosserie 2. En fonctionnement, le joint profilé 1 est ainsi chaussé sur la bordure de carrosserie 2 qui est reçue dans l'espace de réception 8. Pour améliorer la tenue du joint 1 sur la bordure de carrosserie 2 et s'opposer à un retrait involontaire de celui-ci, le corps 4 peut dans certains cas être pourvu d'une ou plusieurs lèvres de retenue 9 réalisées en matière souple et s'étendant à l'intérieur de l'espace de réception 8. Ces lèvres de retenue 9 prennent naissance sur les faces intérieures des parois latérales 6 et 7 du corps 4, à savoir celles dirigées vers l'espace de réception 8, et sont de préférence inclinées en direction du fond de l'espace de réception. Une telle disposition permet, de façon connue, de ne pas gêner l'insertion de la bordure de carrosserie 2 en ne demandant qu'un faible effort de montage, mais de s'opposer par arc-boutement des lèvres de retenue 9 au retrait ultérieur de cette bordure. Ces lèvres de retenue 9 sont préférentiellement prévues par groupe de deux, disposées sensiblement en regard l'une de l'autre. D'autre part, le corps 4 du profilé 1 peut éventuellement être renforcé par une armature métallique 10 d'épaisseur et de nature variable selon l'application envisagée. La présence d'une telle armature 10 n'est toutefois pas indispensable. Lorsqu'il est chaussé sur le rebord de carrosserie 2, le joint profilé 1 se trouve à proximité d'une vitre 11 ouvrante par coulissement à l'intérieur de la portière non représentée. Pour remplir son rôle de lécheur vis-à-vis de cette vitre 11, le joint profilé 1 doit également être pourvu d'au moins une lèvre lécheuse 12. Cette lèvre lécheuse 12, également réalisée en matière plastique souple, prend naissance sur le côté du joint 1 destiné à être placé en regard de la vitre 11 et présente une longueur suffisante pour que son extrémité libre 13 viennent s'appuyer contre la vitre 11 en provoquant un arc-boutement de la lèvre lécheuse 12. Par son contact contre la vitre 11, cette lèvre lécheuse 12 s'oppose à l'entrée d'eau ou de saletés à l'intérieur de la portière et protège ainsi la carrosserie et les mécanismes internes de la portière. La face extérieure de la lèvre lécheuse 12, c'est-à-dire celle dirigée vers la vitre 11 et en contact avec celle-ci, est de préférence recouverte d'un revêtement 14, par exemple floqué, améliorant le glissement relatif entre la lèvre 12 et la vitre 11 à l'ouverture et la fermeture de cette dernière et empêchant la lèvre 12 de coller à la vitre 11 en cas de gel. Cette lèvre lécheuse 12 n'est pas forcément unique. Selon les modèles et pour renforcer l'efficacité, plusieurs lèvres lécheuses peuvent être prévues. La variante représentée sur les figures 4 à 6 en comporte par exemple deux. La plupart du temps lorsqu'il s'agit d'un joint lécheur intérieur, le joint profilé 1 doit également réaliser la jonction avec un panneau 15 de garniture de porte. Il peut ainsi présenter en outre une conformation adaptée pour recevoir et maintenir l'extrémité de ce panneau de garniture 15. Sur les figures 1 à 3, on a représenté un premier exemple de réalisation d'un tel joint profilé 1. Il s'agit d'un joint lécheur de vitre intérieur qui comprend un corps 4, renforcé par une armature métallique 10 et comprenant une base 5 et deux parois latérales 6 et 7 sensiblement symétriques. Sa paroi latérale 7, destinée à être placée en regard de la vitre 11, est pourvue d'une lèvre lécheuse 12 et son espace de réception 8 est occupé par quatre lèvres de retenue 9 en matière plastique souple disposées en regard deux à deux. La paroi latérale 6 destinée à être dirigée vers l'habitacle, comprend une extension latérale 16 prolongée par une paroi remontante 17 définissant ainsi une rainure de réception 18 prévue pour recevoir et maintenir l'extrémité d'un panneau de garniture 15. L'extrémité libre de la paroi remontante peut être avantageusement munie d'un revêtement souple 19 afin de parfaitement s'adapter à la forme et à l'épaisseur du panneau de garniture 15 présent dans la rainure de réception 18 et par là d'améliorer son coincement. Sur les figures 4 à 6, on a représenté un deuxième exemple de réalisation d'un joint profilé 1 selon l'invention. Il s'agit encore d'un joint lécheur de vitre intérieur, dont le corps 4 est renforcé par une armature métallique 10. Comme précédemment, son corps 4 comprend une base 5 et deux parois latérales 6 et 7 définissant entre elles un espace de réception 8 pour la bordure de carrosserie 2. Les parois latérales 6 et 7 ne sont cette fois pas symétriques, la paroi latérale 7 destinée à être placée en regard de la vitre 11 étant nettement plus longue que la paroi latérale 6 en regard. Du fait de cette longueur importante, cette paroi latérale 7 comporte deux lèvres lécheuses 12 disposées l'une au dessus de l'autre. L'espace de réception 8 ne comporte pas de lèvres de retenue. Celles-ci sont remplacées par une conformation en talon 20 de la face intérieure de la paroi latérale 6 qui vient appuyer contre la bordure de carrosserie 2. Dans cette variante, il n'est pas prévu de rainure de réception pour l'extrémité du panneau de garniture 15, celui-ci étant directement monté par-dessus la partie supérieure du profilé 1. Dans le cas représenté, c'est l'extrémité du panneau de garniture 15 qui est conformée en rainure de réception 21 de manière à recevoir au montage la partie supérieure du corps 4 du joint profilé 1 selon l'invention. Quelles que soient les variantes, le joint profilé 1 comporte en partie supérieure de son corps 4 une couche de matière plastique souple 22 qui est réalisée par coextrusion simultanément à la fabrication de l'ensemble du profilé 1. Selon les applications, cette couche 22 peut être réalisée avec une matière souple différente ou avec la même matière souple qu'une ou plusieurs des lèvres souples 9 et/ou 12 du profilé 1 et notamment que la lèvre lécheuse 12. Lorsque cette couche de matière plastique souple 22 reste visible une fois montée, notamment lorsqu'il s'agit d'un joint lécheur extérieur ou par exemple dans le cas d'un joint intérieur similaire à celui des figures 1 à 3, elle peut avantageusement être teintée ou traitée, notamment par grainage, application d'un film ou autre, pour lui conférer un effet de style améliorant son aspect esthétique. Lorsqu'une fois le montage terminé, comme c'est par exemple le cas du mode de réalisation représenté sur les figures 4 à 6, cette couche 22 se retrouve recouverte par l'extrémité du panneau de garniture 15, sa présence sur toute la longueur du joint profilé 1 permet avantageusement d'améliorer le coincement du panneau de garniture 15. En outre, cette couche de matière plastique souple 22 réalise une isolation entre le corps rigide 4 du profilé 1 et le panneau de garniture 15 qui est également relativement rigide. Elle améliore ainsi avantageusement le confort acoustique du véhicule en réduisant les vibrations sonores entre ces deux pièces rigides. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, cette couche de matière plastique souple 22 présente au niveau d'au moins une des extrémités 23 du joint profilé 1, une surlongueur 24 qui dépasse au-delà de la base 5 du corps 4. Cette surlongueur 24 est obtenue par une découpe adaptée de l'extrémité 23 correspondante du profilé 1 qui peut être réalisée en ligne d'extrusion, par exemple à l'aide d'un outil de coupe multidirectionnel, ou plus simplement en reprise postérieurement à la découpe du profilé 1 en tronçons individuels. Deux exemples de découpes susceptibles de donner naissance à une telle surlongueur 24 ont été représentés sur les figures 7 et 8. Sur la variante de la figure 7, l'extrémité 23 du joint profilé 1 a été découpée en biais selon un plan de coupe oblique symbolisé sur la figure 7 par une ligne en traits mixtes 25. Grâce à cette découpe, une surlongueur 24, sensiblement en pointe, dépasse de la base 5 du corps 4 et dans ce cas de l'ensemble du corps 4 du profilé 1. Selon une autre variante envisageable mais non représentée, la découpe en biais selon le plan de coupe 25 peut ne concerner que le corps 4 du profilé 1 et s'arrête au niveau de la couche de matière souple 22 de manière à laisser cette dernière intacte. On obtient ainsi une surlongueur 24 plus importante. Sur la variante de la figure 8, on a réalisé une découpe droite du corps 4 selon un plan de coupe sensiblement vertical symbolisé par une ligne en traits mixtes 26. Il s'agit cette fois d'une découpe partielle qui ne concerne que le corps 4 du profilé 1 et s'arrête au niveau de la couche de matière souple 22 de manière à laisser cette dernière intacte. On obtient ainsi une surlongueur 24 qui fait saillie au-delà de la base 5 et dans ce cas de l'ensemble du corps 4. Avec une telle découpe, on peut obtenir une surlongueur 24 de longueur plus importante que celle obtenue par la découpe oblique totale représentée sur la figure 7. Avantageusement, la découpe droite partielle de la figure 8 permet très facilement de régler la longueur de la surlongueur 24 obtenue afin de l'adapter aux besoins de l'application envisagée. Pour cela, il suffit de déplacer latéralement le plan de coupe 26 de manière à découper une portion plus ou moins importante du corps 4 du profilé 1. Bien entendu, de nombreuses autres formes de découpe permettant de réaliser une telle surlongueur 24 pourront sans difficulté être imaginées par l'homme du métier en fonction des besoins et des exigences techniques à respecter. Selon une variante préférentielle de l'invention, la couche de matière plastique souple 22 présente une surlongueur 24 à chacune des extrémités 23 du joint profilé 1. Les figures 9 et 10, représentant en utilisation les deux exemples de joint profilé 1 décrits précédemment, permettent de mieux comprendre la fonction de cette surlongueur 24. Le joint profilé 1 selon l'invention est placé à proximité d'un autre profilé appelé coulisse 27 qui constitue la bordure latérale d'encadrement de la vitre 11. Bien qu'une seule coulisse 27 ait été représentée sur les figures 9 et 10, une telle coulisse 27 est placée de chaque côté du vitrage 10 et se retrouve donc à proximité de chacune des extrémités 23 du joint 1 selon l'invention. Cette coulisse 27 est classiquement constituée d'un corps 28 en matière plastique rigide, de section de forme générale en U, pouvant être renforcée par une armature métallique 29. Le corps 28 de la coulisse 27 est ouvert en direction de la vitre 11 et définit entre ses parois un espace de réception 30 destiné à recevoir le bord latéral de la vitre 11 et dans lequel celui-ci peut librement coulisser. Deux lèvres souples 31, préférentiellement recouvertes sur leur face extérieure d'un revêtement de glissement 32, viennent obturer l'espace de réception 30 et s'appuyer contre la vitre 11 lorsque celle-ci est présente dans la coulisse 27. Comme on peut l'imaginer à partir de ces figures, la partie souple de la coulisse 27, à savoir les lèvres 31, ne suffit pas à réaliser une parfaite étanchéité avec le bord 23 d'un joint classique. Il existe en extrémité une ouverture ou jour 33 laissé libre, par lequel le bruit peut passer. Lorsque le joint profilé 1 selon l'invention est monté sur la carrosserie du véhicule, la surlongueur 24 est comprimée et vient obturer mécaniquement le jour 33 présent en extrémité entre le joint 1 et la pièce en regard qu'il s'agisse d'une coulisse 27 ou d'un montant de tôlerie. Cette surlongueur 24 est suffisamment souple pour s'adapter et épouser la forme de la pièce en regard. Elle obture ainsi parfaitement le jour 33 et s'oppose physiquement au passage du bruit. Elle constitue donc une véritable barrière acoustique, intégrée au joint profilé 1, c'est-à-dire réalisée d'une pièce avec celui-ci par coextrusion et non rapportée par la suite comme les plots en mousse de l'art antérieur. En outre, cette surlongueur 24 peut avantageusement permettre de faciliter l'accostage entre la coulisse 27 et l'extrémité 23 du joint lécheur 1 afin de parfaire la liaison et le positionnement relatif entre ces deux pièces. Selon une variante préférentielle de l'invention, on peut utiliser pour réaliser la couche de matière souple 22 et ainsi la ou les surlongueur(s) 24, une matière plastique souple qui présente des qualités propres d'isolation phonique, telle que par exemple une matière plastique souple chargée, de manière à renforcer l'effet mécanique de la barrière acoustique. Selon d'autres variantes de l'invention, le joint profilé 1 peut comporter une ou plusieurs couche(s) supplémentaire(s) de matière plastique souple réalisée(s) par coextrusion, en plus de celle 22 située en partie supérieure de son corps 4 et servant également de barrière acoustique. Sur le mode de réalisation des figures 4 à 6, le joint profilé 1 comporte ainsi par exemple une lèvre 34 prenant naissance en partie inférieure du corps 4, de préférence sur la face intérieure de la paroi latérale 7 qui porte sur son autre face les lèvres lécheuses 12. Cette lèvre 34 vient reposer contre un retour de carrosserie 3 formant ainsi une barrière acoustique supplémentaire. Comme on peut le voir sur la figure 4 pour la lèvre 34, cette couche supplémentaire de matière souple peut également présenter au moins une surlongueur 35 dépassant au-delà de l'une des extrémités 23 du joint profilé 1. Cette surlongueur 35 peut être obtenue comme exposé précédemment par une découpe appropriée de l'extrémité du profilé 1 réalisée simultanément, préalablement ou postérieurement à celle donnant naissance à la surlongueur 24. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention
Le joint (1) lécheur de vitre, intérieur ou extérieur, comporte un corps (4) comprenant une base (5) et deux parois latérales (6, 7) définissant entre elles un espace de réception (8) pour une bordure de carrosserie, et au moins une lèvre lécheuse (12) souple venant s'appuyer contre la vitre.I1 se montre remarquable en ce qu'il comporte une couche de matière plastique souple (22) coextrudée en partie supérieure de son corps, qui présente au moins une surlongueur (24), dépassant au-delà de sa base au niveau d'une extrémité (23) du joint et réalisée par une découpe appropriée de cette extrémité.En utilisation, cette surlongueur pénètre dans la coulisse latérale correspondante de la vitre pour combler le jour existant à ce niveau et constituer ainsi une barrière acoustique intégrée au joint.Applications : aux vitres ouvrantes coulissantes pour véhicules terrestres.
1. Joint profilé (1) de type lécheur de vitre intérieur ou extérieur, destiné à être chaussé sur une bordure de carrosserie (2) d'un véhicule terrestre notamment automobile, à proximité d'une vitre (11) ouvrante par coulissement, joint profilé (1) comportant un corps (4) comprenant une base (5) et deux parois latérales (6, 7) définissant entre elles un espace de réception (8) pour la bordure de carrosserie (2), et au moins une lèvre lécheuse (12) en matière plastique souple dont l'extrémité libre (13) vient en utilisation s'appuyer contre la vitre (11.) caractérisé en ce qu'il comporte en partie supérieure de son corps (4) une couche de matière plastique souple (22) coextrudée, qui présente au moins une surlongueur (24) dépassant au-delà de la base (5) du corps (4) au niveau d'une extrémité (23) du joint profilé (1) et constituant en utilisation une barrière acoustique intégrée au joint profilé (1). 2. Joint profilé (1) selon la précédente caractérisé en ce que la couche de matière plastique souple (22) est réalisée avec la même matière souple que la lèvre lécheuse (12). 3. Joint profilé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la couche de matière plastique souple (22) est teintée ou traitée pour lui conférer un effet de style améliorant son aspect esthétique. 4. Joint profilé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la couche de matière plastique souple (22) est réalisée avec une matière présentant des qualités intrinsèques d'isolation phonique. 5. Joint profilé (1) selon la précédente caractérisé en ce que la couche de matière plastique souple (22) est réalisée avec une matière 30 35plastique souple chargée. 6. Joint profilé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la surlongueur (24) est sensiblement en pointe. 7. Joint profilé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la couche de matière plastique souple (22) présente une surlongueur (24) à chacune des extrémités (23) du joint profilé (1). 8. Joint profilé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une couche supplémentaire de matière plastique souple (34) coextrudée, servant également de barrière acoustique. 9. Joint profilé (1) selon la précédente caractérisé en ce que la couche supplémentaire de matière plastique souple est une lèvre (34) prenant naissance en partie inférieure du corps (4) et venant reposer contre un retour de carrosserie (3). 10. Joint profilé (1) selon la 8 ou 9 caractérisé en ce que la couche supplémentaire de matière plastique souple (34) présente au moins une surlongueur (35) dépassant au-delà de l'une des extrémités (23) du joint profilé (1). 11. Procédé de fabrication d'un joint profilé (1) de type lécheur de vitre, intérieur ou extérieur, destiné à être chaussé sur une bordure de carrosserie (2) d'un véhicule terrestre notamment automobile, à proximité d'une vitre (11) ouvrante par coulissement, procédé comprenant une étape d'extrusion d'un corps (4), comprenant une base (5) et deux parois latérales (6, 7) définissant entre elles un espace de réception (8) pour la bordure de carrosserie (2), et d'au moins une lèvre lécheuse (12), caractérisé en ce qu'il comporte une étape de coextrusion d'une couche de matière plastique souple (22) en partie supérieure ducorps (4) et une étape de découpe d'au moins une des extrémités (23) du joint profilé (1) de manière à créer au moins une surlongueur (24) de matière plastique souple (22), dépassant au-delà de la base (5) du corps (4) au niveau de cette extrémité (23), qui constitue en utilisation une barrière acoustique intégrée au joint profilé (1). 12. Procédé de fabrication selon la précédente caractérisé en ce que l'étape de découpe de l'extrémité (23) du joint profilé (1) est réalisée en ligne d'extrusion. 13. Procédé de fabrication selon la 11 caractérisé en ce que l'étape de découpe de l'extrémité (23) du joint profilé (1) est réalisée en reprise. 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 à 13 caractérisé en ce que la découpe de l'extrémité (23) du joint profilé (1) est réalisée en biais selon un plan de coupe oblique (25). 15. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 à 13 caractérisé en ce que la découpe de l'extrémité (23) du joint profilé (1) est réalisée selon un plan de coupe sensiblement vertical (26). 16. Procédé de fabrication selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que la découpe de l'extrémité (23) du joint profilé (1) est partielle et laisse la couche de matière plastique souple (22) intacte. CE 1FIE CO LE MA.NOATAIR CABINET METZ PA NI
B
B60
B60J
B60J 10
B60J 10/04
FR2890314
A1
COMPOSITION DEPIGMENTANTE DE LA PEAU COMPRENANT DE L'ADAPALENE AU MOINS UN AGENT DEPIGMENTANT ET AU MOINS UN AGENT ANTI-INFLAMMATOIRE
20,070,309
L'invention se rapporte à une composition dépigmentante de la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, de l'adapalene (l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2-naphthanoique), au moins un agent dépigmentant et au moins un agent anti-inflammatoire et son utilisation pharmaceutique ou cosmétique. A. M. Kligman décrit dans le brevet US 3,856,934, une composition dépigmentante comprenant de I'hydroquinone, de l'acide rétinoique et un corticostéroïde. Ce type d'association permet une bonne dépigmentation de la peau mais engendre des effets indésirables importants comme l'irritation et les démangeaisons. L'acide rétinoique (trétinoine) est connu pour avoir à lui seul une activité dépigmentante de la peau (Guevara I. A. et Pandya A. G. Int. J. Dermatol. 40, 210-215 (2001) contrairement à I'adapalene qui n'a aucune activité dépigmentante comme cela est montré dans l'exemple 2 ci-après. De part son manque d'activité dépigmentante notamment, rien n'encourageait donc l'homme du métier à l'associer à un agent dépigmentant dans une composition dépigmentante contenant ou non un agent anti-inflammatoire. Cependant, la Demanderesse a découvert de manière surprenante que la combinaison de l'adapalene, d'un agent dépigmentant et d'un agent antiinflammatoire permettait d'obtenir une réponse dépigmentante beaucoup plus rapide que celle obtenue avec l'agent dépigmentant seul. La Demanderesse a également découvert de manière surprenante que l'on obtenait une bonne tolérance cutanée par la combinaison de I'adapalene, d'un agent dépigmentant et 25 d'un agent anti-inflammatoire tout en gardant une activité dépigmentante importante. L'invention se rapporte donc à une composition dépigmentante de la peau comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, de l'adapalene, au moins un agent dépigmentant, et au moins un agent anti-inflammatoire. On entend par milieu physiologiquement acceptable, un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. Par agent dépigmentant, on entend tout agent actif ayant une activité dépigmentante de la 35 peau. Cette activité permet de diminuer la pigmentation déjà existante de la peau et également d'empêcher toute pigmentation supplémentaire supérieure à la pigmentation naturelle. On peut citer comme agent dépigmentant, à titre d'exemple non limitatif, les dérivés phénoliques, tels que I'hydroquinone, le monoethyl éther d'hydroquinone, monobenzylether d'hydroquinone ou le 4-hydroxyanisol, l'acide kojique et ses dérivés, l'acide azélaique et ses dérivés, l'acide linoléique, le résorcinol et ses dérivés, l'acide ellagique, les hydroxyacides tels que l'acide glycolique, l'acide ascorbique, le peroxyde de zinc, et le chlorure de mercure. En particulier, la composition dépigmentante de la peau pourra comprendre, comme agent dépigmentant, un dérivé phénolique, notamment, l'hydroquinone. L'invention se rapporte aussi à une composition dépigmentante de la peau comprenant 15 dans un milieu physiologiquement acceptable, de I'adapalene, au moins un agent dépigmentant et au moins un agent anti-inflammatoire. Pour donner un ordre de grandeur, la composition selon l'invention comprend avantageusement entre 0,0001 et 20 % en poids d'adapalene par rapport au poids total de la composition et entre 0,0001 et 20 % en poids d'agent dépigmentant par rapport au poids total de la composition, et de préférence, respectivement, entre 0,001 et 10 % en poids d'adapalene par rapport au poids total de la composition et entre 0,025 et 5 % en poids d'agent dépigmentant par rapport au poids total de la composition. La composition comprend au moins un agent anti-inflammatoire stéroïdien ou nonstéroïdien dans des concentrations préférentielles allant de 0.001 à 20.00 % en poids par rapport au poids total de la composition. Parmi les agents anti-inflammatoires stéroïdiens, on peut citer à titre d'exemple non limitatif, le butyrate de clobetasone, le propionate de clobetasol, le dipropionate de clobetasol, l'hydrocortisone, la cortisone, la prednisolone, le miconazole, la prednisone, la triamcinolone acetonide, la methylprednisolone, la fluometholone, la fluocinolone acetonide, le desonide, la betamethasone, la dexamethasone ou leurs mélanges. Parmi les agents anti-inflammatoires non-stéroidiens, on peut citer à titre d'exemple non limitatif, les dérivés indoliques, les dérivés arylcarboxyliques tels que I'ibuprofène, les oxicams, les pyrazolés, l'acide salicylique et les inhibiteurs sélectifs de COX-2. En particulier, la composition dépigmentante de la peau pourra comprendre, comme agent anti-inflammatoire, la fluocinolone acetonide. La composition peut comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, tel que des séquestrants, des antioxydants, des filtres solaires, des conservateurs, des charges, des électrolytes, des humectants, des colorants, de bases ou d'acides usuels, minéraux ou organiques, des parfums, des huiles essentielles, des actifs cosmétiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des composés auto-bronzants, des agents apaisants et protecteurs de la peau tels que l'allantoïne. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0,001 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. On peut citer comme exemple d'agents séquestrants: l'acide éthylènediamine tétracétique (EDTA), ainsi que ses dérivés ou ses sels, la dihydroxyethylglycine, l'acide citrique, et l'acide tartrique. On peut citer comme exemples de conservateurs le chlorure de benzalkonium, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique, la diazolidinylurée, et les parabens. On peut citer comme exemples d'agents humectants: la glycérine et le sorbitol. La présente invention a aussi pour objet la composition selon l'invention telle que décrite précédemment à titre de médicament. L'invention se rapporte également à l'utilisation de la composition selon l'invention telle que décrite précédemment dans le domaine pharmaceutique et cosmétique. Les compositions de l'invention conviennent particulièrement bien au traitement et à la prévention des désordres hyperpigmentaires tels que le melasma, le chloasma, les lentigines, le lentigo sénile, les taches de rousseur, les hyperpigmentations post-inflammatoires dues à une abrasion, une brûlure, une cicatrice, une dermatose, une allergie de contact; les nevi, les hyperpigmentations à déterminisme génétique, les hyperpigmentations d'origine métabolique ou médicamenteuse, les mélanomes ou toutes autres lésions hyperpigmentaires. Les compositions selon l'invention trouvent également une application dans le domaine cosmétique, en particulier dans la protection contre les aspects néfastes du soleil, pour prévenir et/ou pour lutter contre le vieillissement photo-induit ou chronologique de la peau et des phanères. Les exemples de formulations ci-dessous permettent d'illustrer les compositions selon l'invention, sans toutefois en limiter la portée. Des exemples illustrant l'activité dépigmentante des différentes compositions selon l'invention, sont également décrits. Dans les compositions ci-après, les proportions des différents constituants sont exprimées 15 en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Exemple 1: Adapalene 0.10 Hydroquinone 4.00 Fluocinolone acetonide 0.01 Silicate de Magnésium et d'Aluminium 3.00 Butyle Hydroxytoluène 0.04 Méthyle Paraben 0.18 Propyle Paraben 0.02 Alcool Cetylique 4.00 Acide Stéarique 3.00 Alcool Stearylique 4.00 Glycéryl Stéarate/PEG-100 Stéarate 3.50 Méthyle Gluceth-10 5.00 Glycérine 4.00 acide Citrique 0.05 Metabisulfite de sodium 0.20 Eau purifiée Qsp 100 Cette composition devra être appliquée 1 fois par jour jusqu'à totale dépigmentation pour le traitement du chloasma. Exemple 2: Adapalene 0.10 4-hydroxyanisol 3.00 Fluocinolone acetonide 0.01 Silicate de Magnésium et d'Aluminium 3.00 Butyle Hydroxytoluène 0.04 Méthyle Paraben 0.18 Propyle Paraben 0.02 Alcool Cetylique 4.00 Acide Stéarique 3. 00 Alcool Stearylique 4.00 Glycéryl Stéarate/PEG-100 Stéarate 3.50 Méthyle Gluceth-10 5.00 Glycérine 4.00 acide Citrique 0.05 Metabisulfite de sodium 0.20 Eau purifiée Qsp 100 Cette composition devra être appliquée 2 fois par jour jusqu'à totale dépigmentation pour lo le traitement des lentigines. Exemple 3: Adapalene 0.1 Hydroquinone 2 Desonide 0.05 Carbomer 0.1 Methyl Paraben 0. 18 Propyl Paraben 0.02 Alcool Cétylique 1 Acide Stéarique 0.8 Capryliccapric triglyceride 1.5 Cyclomethicone 1 Huile minérale 2 Propylène glycol 5 Glycérine 2 Triethanolamine 5 Acide citrique (qsp pH 5.5-6.0) / Eau purifiée Qsp 100 Cette composition devra être appliquée 1 fois par jour jusqu'à totale dépigmentation pour le traitement du melasma. Exemple 4: Adapalene 0.1 4-hydroxyanisol 2 Acide salicylique 1 Steareth-2 3 Steareth21 2 Caprylic-capric triglyceride 4 Isohexadecane 5 Alcool Cetearylique 1 Acide Stearique 1.5 Sulfite de sodium 0.2 Propylène glycol 8 Glycérine 2 Phenoxyethanol 1 Acide citrique (qsp pH 5.5-6.0) / Eau purifiée Qsp 100 Cette composition devra être appliquée 2 fois par jour jusqu'à totale dépigmentation pour 10 le traitement des lentigines. Exemple 5- Mesure de l'activite depipmentante de la combinaison de I'adapalene et un agent dépidmentant L'évaluation de l'activité dépigmentante et/ou anti-pigmentante de I'hydroquinone 3% et de l'Adapalene 0.1% seuls ou en combinaison pendant 8 semaines est réalisée sur la queue de souris SKH:HR2 irradiée ou non aux ultraviolets B. La queue de la souris SKH:HR2 est naturellement pigmentée et cette pigmentation augmente sous l'effet d'irradiations UVB répétées. L'activité dépigmentante est mesurée sur la pigmentation naturelle après application du produit à tester sur la queue d'animaux non irradiés. L'activité anti-pigmentante est mesurée par l'inhibition de l'induction de la pigmentation UV-induite: le produit à tester est appliqué sur la queue d'animaux irradiés aux UVB. Le traitement est réalisé 5 jours par semaine pendant 8 semaines. 20pl de produit à tester dilué dans l'acétone sont appliqués sur la queue de façon différée: l'hydroquinone le matin et l'adapalene 4h après. Les jours d'irradiation, le traitement est appliqué après irradiation. Les animaux sont irradiés 3 fois par semaine pendant 8 semaines (lundi, mercredi, vendredi) à la dose de 90 mJ/cm2 d'UVB. L'évaluation de la pigmentation se fait 1 fois par semaine avant irradiation grâce à un 20 score sur une échelle de 0 à 4. La répartition des scores est la suivante: échelle de dépigmentation: scores -1 à -4 0: pigmentation naturelle -1: dépigmentation légère -2: dépigmentation modérée -3: dépigmentation marquée -4: dépigmentation totale échelle de pigmentation: scores 1 à 4 1: pigmentation légère 2: pigmentation modérée 3: pigmentation marquée 4: pigmentation intense Les résultats sont représentés dans les figures 1 et 2. La figure 1 représente la cinétique des scores de pigmentation de la peau de queue de souris en fonction du temps de traitement avec ou sans irradiation aux ultraviolets B (jusqu'à 8 semaines de traitement) avec (,) UVB + acétone, (-) UVB + Adapalene, (t) UVB + hydroquinone, (É) UVB+ hydroquinone+ adapalene, (^) peau non irradiée + acétone, (A) peau non irradiée + adapalene (o) peau non irradiée + hydroquinone (v) peau non irradiée + hydroquinone + adapalene. La figure 2 représente les scores de pigmentation sur la queue en fin d'étude (J57) avec (o) Acétone, (s) hydroquinone, ( ) adapalene, ( ) adapalene + hydroquinone avec ou sans irradiation aux ultraviolets B. Activité dépigmentante: L'Hydroquinone seule à 3% induit une dépigmentation cliniquement visible à partir de la 6ème semaine de traitement (J43) et statistiquement significative en fin d'étude. L'adapalene seul ne modifie pas la pigmentation naturelle. Lorsque l'adapalene est combiné à I'Hydroquinone, il potentialise son activité dépigmentante. Activité anti-pigmentante: chez les animaux irradiés et traités de façon concomitante l'hydroquinone montre un effet anti-pigmentant à la 6ème et à la 7ème semaine (J50) qui s'estompe en fin d'étude. En revanche, la combinaison adapalene + hydroquinone inhibe la pigmentation induite par l'irradiation UVB dès son apparition et jusqu'en fin d'étude où la différence est statistiquement significative (**, p<0.01). Conclusion Après 8 semaines de traitement topique sur la queue de souris SKH:HR2, on note que la combinaison hydroquinone + adapalene présente une forte activité antipigmentante et inhibe significativement la pigmentation induite par l'irradiation UVB dès son apparition et jusqu'en fin d'étude. La combinaison hydroquinone + adapalène présente un bénéfice significatif comme dépigmentant vis à vis de l'hydroquinone seule. Exemple 6 Mesure de la tolérance de la combinaison de l'adapalene, d'un agent antipigmentant et d'un agent anti-inflammatoire L'évaluation de la tolérance de la combinaison adapalene + hydroquinone + fluocinolone acetonide ("Trio adapalene") formulé dans une crème en comparaison avec celle obtenue 35 avec la combinaison acide rétinoique (trétinoine) + hydroquinone + fluocinolone acetonide ("Trio témoin") dans le même véhicule pendant 4 semaines est réalisée sur la queue de souris SKH:HR2 irradiée ou non aux UVB. Les mêmes mesures sont également réalisées sur le véhicule seul et sans agents actifs. La tolérance après application du produit à tester est mesurée avec irradiation aux ultraviolets B (UVB) et sans irradiation aux ultraviolets B. Le traitement est réalisé 5 jours par semaine pendant 4 semaines. 2Opl de produit formulé à tester sont appliqués sur la queue. Les jours d'irradiation, le traitement est appliqué après irradiation. Les animaux sont irradiés 3 fois par semaine pendant 4 semaines (lundi, mercredi, vendredi) à la dose de 90 mJ/cm2 d'UVB. L'évaluation de l'inflammation (érythème et squames) se fait 1 fois par semaine avant irradiation grâce à un score sur une échelle de 0 à 4. La répartition des scores est la suivante: 0: Peau normale sans inflammation 1: inflammation légère 2: inflammation modérée 3: inflammation marquée 4: inflammation sévère Les résultats sont représentés dans la figure 3. La figure 3 présente le score clinique global d'inflammation sur la queue à la fin des 4 semaines d'étude après application soit du véhicule (^), soit du Trio adapalene ( ), soit du Trio témoin ( ). Conclusion Les signes inflammatoires sont nettement moins marqués avec le Trio adapalene qu'avec le Trio témoin. L'étude comparative Trio adapalene versus Trio témoin pendant 4 semaines sur la queue chez la souris montre que le Trio adapalene présente une bien meilleure tolérance que le 30 Trio témoin. l0
L'invention se rapporte à une composition dépigmentante de la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, de l'adapalene, au moins un agent dépigmentant et au moins un agent anti-inflammatoire et son utilisation pharmaceutique ou cosmétique.
Revendications 1. Composition dépigmentante de la peau, comprenant de l'adapalene, au moins un agent dépigmentant et au moins un agent anti-inflammatoire dans un véhicule 5 physiologiquement acceptable. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'agent dépigmentant est un dérivé phénolique. 3. Composition selon l'une quelconque des de 1 à 2, caractérisée en ce que l'agent dépigmentant est l'hydroquinone. 4. Composition selon l'une quelconque des de 1 à 3, caractérisée en ce que l'agent anti-inflammatoire est la fluocinolone acetonide. 5. Composition selon l'une quelconque des de 1 à 4 à titre de médicament. 6. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des de 1 à 5 pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée à prévenir ou à traiter des désordres hyperpigmentaires tels que le melasma, le chloasma, les lentigines, les taches de rousseur, les hyperpigmentations post-inflammatoires dues à une abrasion, une brûlure, une cicatrice, une dermatose, une allergie de contact, les nevi, les hyperpigmentations à déterminisme génétique, les hyperpigmentations d'origine métabolique ou médicamenteuse, les mélanomes ou toutes autres lésions hyperpigmentaires. 7. Utilisation selon la 6 pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée à prévenir ou à traiter le melasma. 8. Utilisation cosmétique d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 4 pour la protection contre les aspects néfastes du soleil, pour prévenir et/ou pour lutter contre le vieillissement photoinduit ou chronologique de la peau et des phanères.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/192,A61K 8/35,A61K 8/63,A61K 31/055,A61K 31/57,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2895493
A1
NOUVELLES ONDES D'ECHANGE DE CHALEUR ET LEURS APPLICATIONS
20,070,629
La présente invention concerne de . La technique des échangeurs à plaques et ailettes brasés (EPAB) est couramment utilisée afin d'offrir une grande surface d'échange dans un organe très compact. Les EPAB sont constitués d'un empilage de tôles gaufrées, appelées les "ondes", séparées par des tôles planes dites "tôles de séparation" et fermés sur les côtés par des barres. L'ensemble constitue une couche de passage du fluide. Ces échangeurs sont ainsi constitués de plusieurs plaques superposées entre lesquelles sont insérées des ondes d'échange de chaleur ou ailettes d'échange de chaleur, dont la géométrie est particulièrement variée. Ces éléments constitutifs de l'échangeur sont généralement en aluminium. Le montage s'effectue par brasage au bain de sel ou sous vide. Chaque fluide s'écoule dans l'espace compris entre deux tôles de séparation adjacentes, appelé passage. Les écoulements peuvent être à contre-courant, co-courant ou à courants croisés. L'intérêt de ces échangeurs est d'offrir une grande surface d'échange, dans un volume assez réduit. Ce sont des échangeurs très compacts. Un corps d'échangeur peut être constitué d'un grand nombre (plus d'une centaine) de couches solidaires. Pour les procédés à grande échelle, il est fréquent que l'échangeur soit composé d'un ou plusieurs corps parallèles montés en batteries. Les ondes insérées entre les plaques ont pour fonction d'augmenter la surface d'échange et d'accroître ainsi les performances globales de transfert : solidaires de la surface primaire par brasage, elles transfèrent du flux thermique par conduction. La surface des tôles de séparation en contact direct avec le fluide est la surface primaire et la surface secondaire constituée par les ondes de transfert, représente environ 50% à 90% de la surface d'échange totale. Les ondes jouent un double rôle dans les EPAB. En plus de fournir la majeure partie de la surface d'échange thermique, les ondes brasées assurent la tenue mécanique de l'ensemble de l'échangeur. Les ondes d'échange à base de produit plat plié, perforé, crevé ou embouti ont donné lieu à un grand nombre de variantes. On peut citer l'onde droite, qui est une simple plaque de métal gaufrée de forme généralement crénelée, l'onde perforée, qui est une onde droite réalisée avec des bandes (plaques) perforées, et l'onde à serration ( serrated ). L'onde à serration se caractérise par une forme d'ondes telle que les jambes des ondes sont perpendiculaires aux tôles de séparation et par un décalage des bandes d'ondes à intervalles réguliers. Le choix du type d'onde à utiliser dans un échangeur dépend de l'échange thermique requis et des pertes de charge maximales admises. Cependant, une onde qui a de bonnes performances thermiques génère souvent de fortes pertes de charges ; la meilleure solution passe donc en général par un compromis entre ces deux grandeurs. L'onde la plus souvent utilisée est l'onde à serration. Sa fabrication est largement répandue et bien maîtrisée : elle est réalisée par pliage et emboutissage de tôles généralement d'aluminium grâce à des outils appropriés. En gardant tous les autres paramètres constants, on constate que l'augmentation de la fréquence des décalages améliore les performances 20 thermiques tout en induisant de plus grandes pertes de charge. En y incluant le cas extrême de l'onde droite, la famille des ondes à serration de même densité est un bon exemple du compromis à trouver entre performances thermiques et pertes de charge. Le motif de l'onde à serration est représenté ci-après sur les 25 figures. Au niveau de chaque ligne de décalage, l'épaisseur des ondes crée une restriction pour le passage du fluide. D'autre part, le bord des ailettes crée un point d'arrêt pour le fluide. Ces deux effets combinés augmentent la perte de charge dans les ondes, d'autant plus que les décalages sont 30 fréquents. FR-A-2807828 propose une amélioration de ces ondes qui consiste à enlever de la matière sur une faible longueur au début de la serration: La perte de charge est alors plus faible et l'échange thermique peu dégradé. Il serait cependant souhaitable de disposer d'échangeurs à plaques ou ailettes brasées disposant ayant un coefficient d'échange amélioré par rapport aux ondes à serrations. Par ailleurs, EP-A-1123763 décrit des ondes à serration dans lesquelles les jambes des ondes sont inclinées par rapport aux tôles de séparation et la longueur de chaque partie de connexion dans la direction longitudinale de chaque bande d'ondes est inférieure ou égale à l'épaisseur de la plaque formant ladite bande pour minimiser la longueur de connexion entre bandes adjacentes. Or après de longues recherches la demanderesse a découvert qu'en modifiant l'inclinaison des jambes des ondes d'une géométrie classique à serration, on obtenait des ondes permettant de faire participer tout le fluide à l'échange thermique, sans laisser de zone plus faiblement mélangée et présentant un gain de surface pour les faibles densités d'ondes. C'est pourquoi la présente demande a pour objet une bande d'ondes pour EPAB du type à serration comportant une série de zones destinées à être brasées sur une première tôle de séparation, une série de zones destinées à être brasées sur une seconde tôle de séparation, adjacente à la première tôle de séparation, et une série de jambes, lesdites jambes formant des ailettes, caractérisée en ce qu'au moins une des jambes d'une onde au moins est inclinée sans être perpendiculaire aux tôles de séparation et en ce qu'au moins une des jambes comporte au moins une portion perpendiculaire aux tôles de séparation. Dans la présente demande et dans ce qui suit, les angles indiqués sont ceux formés par une jambe vue en coupe transversale par rapport à la direction de circulation prévue pour un fluide. Par convention l'angle nul est la direction des tôles de séparation, représentée horizontalement sur les figures ci-après. La nature des modifications est indiquée en prenant comme référence la forme rectangulaire conventionnelle d'une onde à serration vue en coupe transversale par rapport à la direction de circulation prévue pour un fluide, et les formes, sauf indication contraire sont indiquées en prenant comme point de vue la direction de circulation prévue pour un fluide et en conséquence en observant la coupe transversalement à cette direction de circulation. On appelle "onde" la partie d'une bande d'onde, analogue à la notion de "longueur d'onde" en physique. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, au moins une des jambes d'une onde est inclinée selon un angle de 43 à 80 avantageusement de 45 à 75 de préférence de 50 à 75 notamment de 60 à 75 , tout particulièrement de 60 à 70 . Ainsi, la forme conventionnelle rectangulaire d'une onde et de préférence de chaque onde est modifiée pour former un trapèze avec un angle droit. Ce type de modification est appelé type 1. Une partie des ondes seulement peut avoir une de ses jambes qui est inclinée, mais de préférence au moins 20 %, notamment au moins 40 %, tout particulièrement au moins 60 % des ondes. Très avantageusement, toutes les ondes d'une bande d'ondes ont une de leurs jambes qui est inclinée. De préférence une seule des jambes d'une onde est inclinée, notamment toujours celle située du même côté de l'onde (gauche ou droit) d'une 15 bande d'ondes. Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la jambe inclinée d'une onde comporte un pliage supplémentaire. Ce type de modification, représenté ci-après est appelé type 2. Avantageusement, ce pliage supplémentaire n'est pas réalisé parallèlement à la direction générale de 20 pliage des plaques formant les ondes, qui est la direction générale de circulation prévue pour un fluide. On crée ainsi une génération de vortex dans la partie inclinée de l'onde, qui améliore le transfert thermique. Ce pliage permet de créer un écoulement en 3 dimensions. Dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre 25 de l'invention, un pliage vers l'extérieur est prévu sur une jambe verticale pour former une portion inclinée comme représenté sur les figures ci-après. Ce type de modification est appelé type 3. De préférence, on combine sur une même onde une jambe inclinée et une jambe verticale comportant une zone inclinée. Dans toujours d'autres conditions préférentielles de mise en 30 oeuvre de l'invention, des pliages sont prévus sur une jambe pour constituer au moins une marche d'escalier. Ce type de modification est appelé type 4. De préférence, on combine sur une même onde une jambe inclinée et une jambe pliée pour constituer une marche d'escalier. Les différents pliages ci-dessus peuvent avantageusement être combinés entre eux sur une même onde ou sur les ondes d'une même bande d'ondes. Les motifs proposés permettent avantageusement une jonction entre les serrations successives afin de former un tapis d'onde à partir par pliage d'une tôle plane et pouvant être installé facilement dans un échangeur. Dans toujours d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, les zones d'une onde destinées à être brasées sur une première tôle de séparation et les zones destinées à être brasées sur une seconde tôle de séparation sont parallèles entre elles, notamment lorsqu'elles sont brasées sur leurs plaques ou tôles de séparation. Dans toujours d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, des fenêtres sont prévues dans les côtés des ondes selon le même principe que les ondes à serration classiques fenêtrées. Ces nouvelles ondes et bandes d'ondes peuvent être fabriquées à partir de produits plats, par pliage comme l'onde à serration classique, en modifiant les profils des outils habituels. Les découpes et pliages peuvent être réalisés dans le même sens qu'avec l'outil pour fabrication d'ondes à serration classiques, la forme des règles de pliage étant différente. Les ondes et bandes d'ondes objet de la présente invention possèdent de très intéressantes propriétés et qualités. Rappelons que l'onde à serration se caractérise notamment par un décalage des ondes à intervalles réguliers. Les inclinaisons des jambes varient périodiquement entre les serrations, de façon à changer périodiquement la direction du bord d'attaque. Les bords d'attaques peuvent être verticaux, horizontaux ou inclinés. La solution proposée par l'invention, compte tenu du changement périodique de la direction des bords d'attaque au niveau de chaque bande d'ondes permet de faire participer tout le fluide à l'échange thermique, sans laisser de zone plus faiblement mélangée. Elle permet également de rendre plus efficace la serration dans le cas d'écoulement où le recollement n'a pas le temps de se faire entre 2 serrations : on recoupe ici l'écoulement (et on crée de la turbulence) dans un autre plan. 10 15 20 25 30 Ces nouvelles ondes présentent un gain de surface pour les faibles densités. La surface de brasage est alors réduite par rapport à l'onde à serrations. Ces ondes présentent donc un intérêt particulier pour des passages moyenne ou basse pression pour lesquels on cherche à réduire la perte de charge (où on utilise habituellement des ondes à serrations hautes et peu denses). Ces propriétés sont illustrées ci-après dans la partie expérimentale. Elles justifient l'utilisation des ondes et bandes d'ondes ci-dessus décrites, dans la fabrication d'échangeurs à plaques ou ailettes brasées (EPAB). Elles trouvent des applications en condensation ou en distribution, où ses caractéristiques de faibles pertes de charge peuvent être les facteurs importants. Elles trouvent une grande utilisation pour les fluides di-phasiques en évaporation, ou condensation. C'est pourquoi la présente demande a aussi pour objet un dispositif comprenant au moins deux plaques ou tôles de séparation parallèles entre lesquelles sont installées des bandes d'ondes comportant des ondes telles que définies ci-dessus, notamment un échangeur à plaques ou ailettes brasées comportant des ondes telles que définies ci-dessus. Entre deux tôles de séparation parallèles, lorsque par exemple la forme conventionnelle de chaque serration est déformée pour former un trapèze comprenant un angle droit, à chaque serration, le motif peut être inversé et décalé. Ainsi le fluide aborde au cours de son déplacement des bords d'attaque inclinés successivement à droite et à gauche. Les conditions préférentielles de mise en oeuvre des ondes ci-dessus décrites s'appliquent également aux autres objets de l'invention visés ci-dessus, notamment aux bandes d'ondes, aux dispositifs comprenant au moins deux plaques parallèles entre lesquelles sont installées des bandes d'ondes et aux échangeurs à plaques ou ailettes brasées telles que définies ci-dessus. L'invention sera mieux comprise si l'on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective, partiellement en coupe et éclatée, d'un échangeur à plaques brasées (EPAB) conventionnel ; - la figure 2 représente une vue en coupe de trois motifs successifs d'ondes à serration classique ; - la figure 3 représente les bords d'attaque rencontrés dans la direction de la circulation d'un fluide dans un échangeur muni d'ondes à 5 serrations classiques ; - la figure 4 représente une vue en coupe de six motifs d'ondes successifs selon la présente invention, dans lesquelles la jambe de gauche ou la jambe de droite de chaque onde est inclinée de telle sorte que chaque onde a une forme de trapèze rectangle ; 10 - la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 3, mais dans le cas des bandes d'ondes de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue en perspective de la série de motifs d'ondes de la figure 4 ; - la figure 7 représente une variante d'une onde de la figure 4, 15 5 ou 6, dans laquelle la jambe inclinée de l'onde comporte un pliage supplémentaire pour créer un effet vortex ; - la figure 8 représente une série de 9 bandes d'ondes comprenant des ondes trapézoïdales avec un angle droit, et des ondes de ce même type mais comportant en outre un profil en marches d'escalier ; la même 20 séquence est reprise après la huitième bande. - la figure 9 représente une vue analogue à celles des figures 3 ou 5, mais mettant en oeuvre la succession de motifs d'ondes de la figure 8 ; et enfin, - la figure 10 représente également une série de 7 motifs 25 d'ondes, toutes selon la présente invention. Sur la figure 1, on distingue toute une série de tôles de séparation 1 planes et parallèles, délimitant des niveaux superposés de passage de fluides. Entre chaque paire de tôles de séparation 1 adjacentes, on trouve des bandes d'ondes d'échange 2 brasées aux tôles de séparation 1. De manière 30 générale, toute une série de barres 3 installées sur le pourtour de l'échangeur, et généralement brasées aux tôles, assurent l'étanchéité de l'ensemble. Le système de tuyauteries 4 comportant des boites cylindriques de distribution, et la conception de l'ensemble sont réalisés pour qu'au moins 2 fluides puissent circuler de telle sorte que chaque fluide circule à des niveaux différents. La figure 2 montre la forme d'une onde à serration conventionnelle, ainsi que le décalage latéral des motifs d'ondes successifs. Les surfaces supérieure 11 et inférieure 12 d'une bande d'ondes sont brasées sur des tôles de séparation 1 supérieure et inférieure non représentées. On peut observer la forme générale rectangulaire en coupe transversale de l'onde à serration classique, ainsi que sur la figure 3, la succession des bords d'attaque rencontrés par un fluide lors de sa circulation. Chaque onde comporte également deux surfaces latérales 13 et 14 perpendiculaires aux tôles de séparation 1. Les jambes 13 et 14 des ondes sont perpendiculaires aux tôles de séparation 1 et les bandes d'ondes sont décalées à intervalles réguliers. La figure 4 représente le profil modifié des ondes selon l'invention dénommées ondes de type 1. Celles-ci ont perdu leur forme rectangulaire, qui a été modifiée pour devenir une forme trapézoïdale avec des angles droits. Sur la bande représentée à la partie supérieure du dessin, on observe que la jambe droite 14 est inclinée d'un angle a (alpha) à 45 par rapport à la surface des tôles de séparation 1 non représentées. L'angle de 45 correspond à l'angle d'ouverture d'une jambe, par rapport à la forme conventionnelle, rectangulaire, d'une onde à serration classique. La jambe gauche est dans sa totalité perpendiculaire aux tôles de séparation (angle a (alpha) égal à 90 ). On observe que pour des bandes d'ondes successives, alternativement la jambe gauche puis la jambe droite est inclinée pour former, en coupe transversale, un trapèze. La figure 6 est une vue en perspective d'un tel enchaînement, dans laquelle la bande d'onde représentée en premier plan correspond à celle 25 représentée en haut de la figure 4, et successivement. Sur la figure 5, on peut observer que lorsque le fluide s'écoule entre deux plaques séparatrices munies d'une telle succession de bandes d'ondes, les bords d'attaque sont non seulement perpendiculaires, comme dans les bandes d'ondes à serration classique, mais également inclinés dans le 30 modèle représenté à 45 . Une augmentation de près de 15% de la surface secondaire est ainsi obtenue par rapport à l'onde serrated de mêmes hauteur, épaisseur et densité. Sur la figure 7, on observe que la jambe inclinée 14 d'une onde des figures 4, 5 et 6 comporte un pliage supplémentaire. Ainsi, la jambe droite 14 de l'onde représentée sur la figure 7 est constituée de deux plaques 15 et 16. En outre, le pliage entre les bandes 15 et 16 n'est pas réalisé parallèlement au pliage réalisé entre la bande 16 et la surface supérieure 11 ou entre la surface supérieure 11 et la jambe 13. De ce fait, lors de la circulation du fluide, un effet vortex est obtenu. Ce type de modification a été appelé type 2. Sur la figure 8, on peut observer que les motifs d'ondes A, C, D, F et H sont de type 1, tandis que les motifs d'ondes B, E et G sont des motifs d'ondes du même type, mais dans lesquelles la jambe 13 perpendiculaire aux tôles de séparation 1 comporte deux pliages qui confèrent à cette jambe 13 un profil en marches d'escalier comportant donc deux portions perpendiculaires aux tôles de séparation 1. Les bords d'attaque rencontrés par le fluide lors de la circulation entre deux tôles de séparation 1 munies d'une telle succession de tels motifs d'ondes est représenté à la figure 9. Sur la figure 10, on peut observer que la bande d'onde C comprend des jambes latérales gauche et droite, chacune munie d'une pliure supplémentaire, de telle sorte que chacune des jambes latérales comprend une partie perpendiculaire aux tôles de séparation 1, et une partie inclinée. Une telle jambe est inclinée sans être perpendiculaire aux tôles de séparation et en même temps comporte une portion perpendiculaire aux tôles de séparation. Enfin, sur les figures 8 et 10, les flèches pointillées représentent les lignes selon lesquelles des jambes d'ondes successives sont reliées entre elles permettant ainsi leur fabrication à partir d'une tôle plane. Dans la présente invention, et de manière générale, on choisira avantageusement les profils des jambes d'ondes, ainsi que leurs séquences de telle sorte que le formage de l'onde soit possible à partir d'une tôle plane tant pour les jambes que pour les surfaces supérieures et inférieures des bandes d'ondes
Une bande d'ondes (2) pour échangeurs à plaques et ailettes brasés du type à serration comportant une série de zones destinées à être brasées sur une première tôle de séparation (1), une série de zones destinées à être brasées sur une seconde tôle de séparation (1), adjacente à la première tôle de séparation (1), et une série de jambes (13, 14), lesdites jambes formant des ailettes, dont au moins une des jambes (14) d'une onde au moins est inclinée, sans être perpendiculaire aux tôles de séparation (1), et dont au moins une des jambes (13) comporte au moins une portion perpendiculaire aux tôles de séparation (1) et échangeur à plaques ou ailettes brasées comportant de telles ondes.
1. Une bande d'ondes (2) pour échangeurs à plaques et ailettes brasés du type à serration comportant une série de zones destinées à être brasées sur une première tôle de séparation (1), une série de zones destinées à être brasées sur une seconde tôle de séparation (1), adjacente à la première tôle de séparation (1), et une série de jambes (13, 14), lesdites jambes formant des ailettes, caractérisée en ce qu'au moins une des jambes (14) d'une onde au moins est inclinée, sans être perpendiculaire aux tôles de séparation (1), et en ce qu'au moins une des jambes (13) comporte au moins une portion perpendiculaire aux tôles de séparation (1). 2. Une bande d'ondes selon la 1, caractérisé en ce que au moins une des jambes (14) d'une onde est inclinée selon un angle de 43 à 80 . 3. Une bande d'ondes selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que au moins 60 % des ondes ont au moins une de leurs jambes (14) qui est inclinée. 4. Une bande d'ondes selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une seule des jambes (14) d'une onde est inclinée. 5. Une bande d'ondes selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la jambe inclinée (14) d'une onde comporte un pliage supplémentaire (15, 16). 6. Une bande d'ondes selon la 5, caractérisé en ce que les ondes sont formées par pliage de plaques et en ce que le pliage supplémentaire (15, 16) n'est pas réalisé parallèlement à la direction générale de pliage des plaques formant les ondes. 7. Une bande d'ondes selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'une même onde comprend une jambe inclinée (14) et une jambe verticale comportant une zone inclinée. 8. Une bande d'ondes selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que des pliages sont prévus sur une jambe d'une onde au moins pour constituer au moins une marche d'escalier. 9. Une bande d'ondes selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que différents pliages sont combinés entre eux sur une même onde ou sur les ondes d'une même bande d'ondes. 10. Un échangeur à plaques ou ailettes brasées comportant des 5 ondes telles que définies à l'une des 1 à 9.
F
F28
F28F
F28F 3
F28F 3/06
FR2891348
A1
INSTALLATION DE RAYONNEMENT NOTAMMENT PROJECTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,330
Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation de rayonnement comprenant une source de rayonnement électromagnétique ainsi qu'un réflecteur en plusieurs parties pour dévier et regrouper le rayonnement électromagnétique. Etat de la technique Il est par exemple connu d'utiliser de telles installations dans les projecteurs; la source de rayonnement est alors une source lumineuse notamment une lampe à incandescence. Il peut également s'agir d'une lampe à arc. Pour dévier et regrouper le rayonnement dans la zone en amont du véhicule automobile, équipé d'un tel projecteur, il est prévu un réflecteur qui peut également être constitué en variante par plusieurs parties. Le réflecteur doit recevoir une quantité de lumière aussi grande que possible de la source lumineuse et l'émettre vers les directions souhaitées. Pour des raisons de fabrication, on utilise en général un simple corps de base tel qu'un paraboloïde, un ellipsoïde ou une combinaison de telles formes ainsi que de légères variantes de celles-ci. Dans l'industrie automobile, la difficulté notamment pour les projecteurs est celle des fortes limitations d'encombrement notamment à cause de la progression des conceptions stylistiques des carrosseries de véhicules automobiles. La technique n'a pu répondre jusqu'alors que par une réduction de la taille des réflecteurs et cela au prix de déficits du point de vue de l'éclairage. S'il faut réduire un ré- flecteur à la fois dans sa profondeur et dans sa hauteur dans un véhicule, cela se traduit par une perte d'éclairage car seulement une faible plage angulaire de la lumière rayonnée par la source lumineuse n'arrive sur le réflecteur. Pour obtenir cette zone dite enveloppe , il faut alors réduire la taille du réflecteur ce qui se traduit par des pertes pour l'intensité maximale de la répartition lumineuse. En plus, cela augmente la sensibilité aux tolérances du système. Il est en outre également connu de réaliser des réflecteurs avec des plis ou des gradins dans la forme du réflecteur c'est-à-dire des réflecteurs en plusieurs parties. Les différents éléments du réflecteur sont alors installés de façon analogue à un réflecteur continu. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une unité de rayonnement comportant un réflecteur pour regrouper ou dévier le rayonnement électromagnétique offrant l'avantage de permettre une réduction de l'encombrement pour une intensité lumineuse maximale. Avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne une installation de rayonnement caractérisée en ce que pour au moins des zones partielles du réflecteur, la fonction de la distance par rapport à l'angle n'est pas une fonction monotone. L'angle [3 est l'angle sous tendu entre un point P du réflecteur et l'axe optique x avec un sommet au niveau de la source lumineuse. Y est la distance entre le point P et l'axe optique x. La présente invention permet de respecter l'angle enve- loppe de la source lumineuse par rapport à un réflecteur monotone, d'origine de même que la surface de sortie de lumière projetée dans la direction de l'axe optique x qui est une mesure de l'intensité maximale de la répartition de la lumière. En même temps, on réduit de manière significative l'encombrement par l'utilisation de plusieurs parties de ré- flecteur notamment en forme de coupelles. En outre, l'invention offre l'avantage qu'en utilisant les sources lumineuses ponctuelles ou pratiquement ponctuelles, on ne rencontre pas les problèmes d'ombre par les éléments de réflecteur et dans le cas de sources lumineuses étendues, on a certes de légères pertes du point de vue de la technique d'éclairage, mais celles-ci ne jouent qu'un rôle négligeable. L'invention permet d'utiliser le volume lumineux de la source lumineuse avec un rendement élevé pour obtenir en même temps des concentrations maximales de l'intensité dans le rayonnement lumineux du projecteur ou d'un système émettant un autre rayonne- ment électromagnétique. La surface de sortie de lumière ou de rayonnement, projetée peut être utilisée en totalité. En outre, en divisant les surfaces de réflexion on améliore les possibilités de conception du point de vue de la technique de l'éclairage, par exemple la commande de la taille de l'image de la source lumineuse ou des angles de sortie possible pour les rayons lumineux par rapport à l'axe optique. Selon l'invention, la source de rayonnement est celle d'un rayonnement visible c'est-à-dire de la lumière. En variante, le rayonne-ment peut également être un rayonnement du domaine ultraviolet ou infrarouge mais aussi correspondant à d'autres plages de fréquence. On peut également combiner différents types de rayonnement. Enfin, l'invention concerne une installation d'éclairage notamment un projecteur de véhicule automobile équipé d'une installation de rayonnement comme définie ci-dessus. L'installation d'éclairage peut comporter des installations de rayonnement dans le domaine visible, mais également ou en variante dans le domaine non visible (rayonnement infrarouge IR ou rayonnement ultraviolet UV). L'invention n'est pas limitée à des conceptions de techni- que d'éclairage. En particulier, on peut regrouper et dévier également des rayonnements électromagnétiques dans d'autres plages de fréquence par exemple dans le cas d'unités d'émission et de réception. Dans la mesure où l'installation est utilisée dans le cadre de la technique d'éclairage, comme par exemple pour les véhicules automobiles, elle peut s'appliquer à la fois à des systèmes de projecteur à projection et aussi dans des systèmes de projecteur sans lentille. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés dans les des- sins annexés dans lesquels: - les figures 1 et 2 montrent des formes de réflecteur correspondant à l'état de la technique, - la figure 3 est une vue schématique des éléments géométriques d'une installation selon l'invention, et - les figures 4 - 7 sont des comparaisons entre des formes de réflecteur selon l'invention et selon l'état de la technique. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un réflecteur connu selon l'état de la technique des projecteurs; ce réflecteur porte la référence 10. Le ré- flecteur 10 d'un tel projecteur ou d'une telle installation de rayonne- ment coopère avec une source lumineuse 12; le réflecteur 10 de la figure 1 est représenté pour sa demi-coupe supérieure et l'axe optique porte la référence 14. La lumière rayonnée par la source lumineuse 12 en direction du réflecteur 10 est représentée par deux rayons limites portant les références 16' et 16". Ces deux rayons 16' et 16" définissent un angle a qui constitue l'enveloppe de la source lumineuse 12. La lumière réfléchie par le réflecteur 10 est alors émise dans la direction de sortie de la lumière schématisée ici par les flèches 18 représentées en trait interrompu. L'axe X 14 qui correspond à l'axe optique 14 définit en même temps la profondeur du réflecteur alors que le second axe portant ici la référence y définit la distance par rapport à l'axe optique 14. La figure 2 montre une conception également connue selon l'état de la technique. Dans cette figure on a utilisé les mêmes références qu'à la figure 1 pour désigner les mêmes éléments. Le réflecteur 10 de la figure 1 est un réflecteur discontinu s'étendant par rapport à l'angle (3 entre un point Pl et un point P2 sur le réflecteur correspondant à une fonction continue de la distance y; cette fonction est en outre strictement monotone c'est-à-dire que dans l'intervalle entre les deux points P1 et P2 c'est-à-dire entre le plus petit angle 13 et le plus grand angle (3, tels que ceux indiqués par les références (31 et (32 à la figure 1, la valeur y du réflecteur 10 est continûment croissante. En revanche selon la figure 2, le réflecteur 10 est constitué de trois parties 10'-10"' et le tracé du réflecteur n'est pas une fonc- tion continue; le tracé présente non seulement des gradins ou des plis mais également des intervalles. La fonction de la distance par rapport à l'axe optique 14 suivant l'angle 13 du rayon 16" jusqu'au rayon 16' est néanmoins comme précédemment une fonction croissante essentielle-ment monotone. Une telle conception de réflecteur en plusieurs parties ne permet pas de gagner en encombrement ou de réduire la profondeur. On constate de façon générale (figure 3) que la distance entre l'axe optique 14 lue sur l'axe y peut être représentée en fonction de l'angle (3. On obtient ainsi pour les réflecteurs habituels, une fonc-tion monotone; en d'autres termes, y augmente comme (3. Cette relation n'est pas violée par les réflecteurs à gradins, connus. En revanche, les réflecteurs selon l'invention n'ont un comportement monotone que pour leurs différentes parties. Il est caractéristique qu'entre les différentes parties de réflecteur 10' et 10"', on a des sauts de coordonnées c'est- à-dire des points non monotones. En outre, le réflecteur selon l'invention offre l'avantage vis-à-vis des réflecteurs habituels à conception avec gradins de pouvoir être formé pour que toutes les valeurs y soient éclairées par la source lumineuse. Dans les réflecteurs à gradins, habituels, du fait de la présence des gradins, une partie des valeurs y n'est pas éclairée ce que la conception selon l'invention évite comme cela apparaît à la figure 3. Cela permet de mieux utiliser l'intensité lumineuse possible du système ou pour un observateur par exemple une installation de rayonnement selon l'invention par exemple sous la forme d'un projecteur. La figure 3 montre l'angle R en un point quelconque P3; les point P1 et P2 sont également représentés. Le tracé du réflecteur pour la valeur y en fonction de l'angle R est croissant monotone dans les parties de réflecteur 10', 10". La source lumineuse 12 est prise par hypothèse comme source lumineuse ponctuelle, idéale. Les fonctions des trois parties distinctes de réflecteur sont des fonctions chaque fois croissantes monotones. Toutefois, le tracé du réflecteur 10 vis-à-vis des valeurs y présente un saut au passage du réflecteur 10" dans la par-tie de réflecteur 10' de sorte qu'avec l'augmentation de [3, y subit une réduction brusque ce qui interrompt la croissance monotone jusqu'alors de y. La figure 3 montre également une coupe d'un réflecteur 10 selon l'invention. Grâce à un réflecteur 10 en trois parties comprenant les parties 10'-10"' décalées les unes par rapport aux autres selon l'axe y, on peut utiliser comme le montre la figure 4 l'enveloppe d'une manière complète. Pour mieux expliciter le réflecteur portant ici la référence 10a à la figure 4, on a également représenté un réflecteur correspondant à l'état de la technique. A la figure 4 qui ne montre qu'un schéma de principe, la ligne 20 représente la limite d'encombrement ce qui supprime la partie 10a' du réflecteur initial. Un tel réflecteur raccourci utilisant unique- ment la zone 10a" donnerait toutefois un angle d'enveloppe a significati- vement réduit. De plus, la surface projetée caractérisée sur l'axe y par la référence A pour l'ensemble du réflecteur l0a est réduite. La figure 4 explicite qu'en divisant le réflecteur 10 en trois réflecteurs séparés 10'-10"' on peut respecter les limites d'encombrement et néanmoins conserver l'enveloppe caractérisée par l'angle a. De plus, on ne réduit pas la surface projetée. L'intensité lumineuse et le volume de lumière du projecteur restent conservés; à titre d'exemple il s'agit d'un projecteur de véhicule éclairant la chaussée en amont du projecteur. Une conception de réflecteur selon l'invention offre des avantages significatifs pour la io profondeur du réflecteur dans des conditions d'encombrement réduites. La figure 5 montre un autre développement de l'invention. Les prescriptions d'encombrement selon l'état de la technique se traduisent fréquemment par des réflecteurs coupés en biais comme cela est schématisé par la ligne 20. Le point extrême réalisable par un réflecteur classique porte ici la référence 11. De tels réflecteurs ont toutefois des difficultés pour arriver à la surface de sortie de lumière projetée ou enveloppe souhaitée. En particulier, la surface du réflecteur d'un côté de l'axe optique est trop courte ce qui se traduit par une détérioration de l'effet d'éclairage et/ou d'effet stylistique. Dans les réflec- teurs selon l'invention constitués de plusieurs parties, on évite de tels inconvénients. L'invention permet par la partie de réflecteur 10" de rétablir la surface de sortie de lumière, coupée. A la figure 5, la référence L désigne la surface de sortie de lumière ainsi rétablie. La figure 6 montre un projecteur de longue portée corn- pact avec une réduction d'encombrement R fréquemment souhaitée, dans la direction de déplacement. Par comparaison avec le paraboloïde portant la référence l0a d'un projecteur usuel à distance focale définie, on a représenté un réflecteur non monotone dont les trois coupelles portent les références 10', 10", 10"'. On constate que malgré des parties de réflecteur différentes et le faisceau lumineux, on ne rencontre pas de projection d'ombre. La surface lumineuse A, projetée (voir figure 4) est utilisée en totalité de même que l'angle enveloppe a de la source lumineuse. Les distances focales des trois coupelles de réflecteur sont différentes les unes des autres. La conception selon l'invention permet notamment par la forme donnée au réflecteur 10 de respecter des consignes déterminées sans que cela ne soit toutefois au détriment de l'utilisation du réflecteur 10. La figure 7 montre une conception dont la forme extérieure du projecteur est donnée. Celle-ci porte la référence 22. Une forme parabolique habituelle du réflecteur 10 porte la référence 10a. Selon l'invention on prévoit différents segments 10 qui permettent d'adapter la forme du réflecteur à la forme souhaitée pour le projecteur et en même temps on améliore les caractéristiques de technique d'éclairage. Cela permet d'obtenir un flux lumineux plus important en enveloppant de manière plus importante la source lumineuse 12 pour une intensité maximale d'éclairage de la distribution de lumière émise grâce à une plus grande surface de sortie de lumière, projetée. On évite des surfaces vides du point de vue esthétique et on obtient une plus grande image du signal avec une impression fonctionnelle s'étendant sur toute la surface extérieure du projecteur
Installation de rayonnement comprenant une source (12) de rayonnement électromagnétique ainsi qu'un réflecteur (10) en plusieurs parties pour dévier et regrouper le rayonnement électromagnétique. Pour au moins des zones partielles du réflecteur (10), la fonction de la distance (y) par rapport à l'angle (beta) n'est pas une fonction monotone.
11 Installation de rayonnement comprenant une source (12) de rayonnement électromagnétique ainsi qu'un réflecteur (10) en plusieurs par-ties pour dévier et regrouper le rayonnement électromagnétique, caractérisée en ce que pour au moins des zones partielles du réflecteur (10), la fonction de la distance (y) par rapport à l'angle (13) n'est pas une fonction monotone. 2 ) Installation de rayonnement selon la 1, io caractérisée en ce que la source de rayonnement (12) émet un rayonnement visible. 3 ) Installation de rayonnement selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur (10) se compose d'au moins trois coupelles de réflecteur (10'-10"'). 4 ) Installation d'éclairage notamment projecteur de véhicule automobile, caractérisée en ce qu' elle comporte une installation de rayonnement selon l'une quelconque des 1 à 3.
F,B
F21,B60
F21V,B60Q
F21V 7,B60Q 1
F21V 7/04,B60Q 1/04
FR2902081
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ASSISTANCE A L'ATTERISSAGE POUR AERONEF
20,071,214
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'assis-tance à l'atterrissage pour un aéronef. On sait que, dans la phase d'approche devant conduire à l'atterris-sage d'un aéronef sur une piste d'atterrissage, le pilotage de ce dernier est particulièrement délicat. Dans cette phase d'approche, le pilote dispose de nombreuses informations, dont certaines doivent lui permettre d'éviter un toucher de queue ou de voilure avec le sol, un atterrissage dur ou encore une sortie de piste. Parmi ces informations figurent principalement la vitesse de l'aéronef, la pente de l'aéronef et la hauteur de l'aéronef par rapport au sol, ces trois informations étant affichées dans le cockpit, de sorte que le pilote peut aisément les surveiller. De plus, la vue de l'environne-ment fournit au pilote une perception de son plan d'approche. Le niveau d'énergie totale de l'aéronef, combinaison de sa vitesse et de sa hauteur, est un paramètre essentiel pour estimer le risque de sor- 15 tie de piste. Toutefois, il n'est pas toujours estimable par le pilote. De plus, le niveau d'énergie peut être altéré par le vent. L'objet de la présente invention est donc d'informer le pilote sur l'état énergétique de son aéronef à tout instant de la phase d'approche. A cette fin, selon l'invention, le procédé d'assistance à l'atterris- 20 sage pour un aéronef en phase d'approche se trouvant à une hauteur actuelle h et descendant vers une piste d'atterrissage en suivant, avec une vitesse d'approche actuelle V, une trajectoire d'approche actuelle formant avec ladite piste d'atterrissage un angle d'approche actuel y, ladite vitesse d'approche actuelle V et ledit angle d'approche actuel y devant idéalement 25 être proches, respectivement, d'une vitesse d'approche de référence cons- 2 tante Vr et d'un angle d'approche de référence constant yr associés à la-dite piste d'atterrissage, est remarquable en ce que : on prédétermine, de part et d'autre de ladite vitesse d'approche de réfé- rence Vr, une plage de valeurs de vitesse d'approche aptes à permettre un arrêt complet dudit aéronef sur ladite piste d'atterrissage dans le cas où l'angle d'approche actuel y est au moins approximativement égal au-dit angle d'approche de référence yr, ladite plage de valeurs de vitesse d'approche étant délimitée par une valeur limite inférieure Vinf et par 1 o une valeur limite supérieure Vsup ; - on prédétermine, de part et d'autre dudit angle d'approche de référence yr, une plage de valeurs d'angle d'approche aptes à permettre un arrêt complet dudit aéronef sur ladite piste d'atterrissage dans le cas où la vitesse d'approche actuelle V est au moins approximativement égale à la 15 vitesse d'approche de référence Vr, ladite plage de valeurs d'angle d'approche étant délimitée par une valeur limite inférieure yinf et par une valeur limite supérieure ysup ; on calcule : • un seuil inférieur d'énergie totale Einf, correspondant à la situation 20 pour laquelle la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche actuel 'y sont respectivement égaux à ladite valeur limite inférieure Vinf et à ladite valeur limite inférieure yinf, • un seuil supérieur d'énergie totale Esup, correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche 25 actuel y sont respectivement égaux à ladite valeur limite supérieure Vsup et à ladite valeur limite supérieure ysup, et • l'énergie totale actuelle E dudit aéronef ; et û on procède à la comparaison de ladite énergie totale actuelle E avec les-dits seuils inférieur Einf et supérieur Esup d'énergie totale pour obtenir 3 une indication sur la possibilité théorique pour ledit aéronef de s'arrêter sur ladite piste d'atterrissage. La présente invention met à profit le fait que, à chaque piste d'atterrissage, est associé un ensemble de règles de procédure, dont celles qui concernent l'atterrissage recommandent (ou imposent) une vitesse d'approche de référence et un angle d'approche de référence. De plus, la pré-sente invention constate que, dans le transport aérien civil, le pilotage des aéronefs respecte, autant que cela est possible, ces règles de procédure d'atterrissage. Ainsi, selon l'invention, ledit seuil inférieur d'énergie totale, qui considère la vitesse d'approche et la pente d'approche les plus faibles possibles, représente un niveau d'énergie plancher pour que l'aéronef puisse réussir un atterrissage correct. Au contraire, à cette dernière fin, ledit seuil supérieur d'énergie totale, qui prend en compte la vitesse d'ap- proche et la pente les plus fortes possibles, constitue un niveau d'énergie plafond. L'énergie totale actuelle de l'aéronef devra donc se situer entre ces niveaux d'énergie totale plancher et plafond. Au-dessous du niveau d'énergie totale plancher, l'aéronef présente un déficit d'énergie totale que le pilote devra chercher à combler par action sur les moteurs et/ou les gouvernes de profondeur. En revanche, au-dessus de ce niveau d'énergie totale plafond, l'énergie totale de l'aéronef est excédentaire et le pilote devra chercher à la dissiper à l'aide des moteurs, des gouvernes de pro-fondeur, des aérofreins, etc ... Bien entendu, la comparaison de l'énergie totale actuelle E avec lesdits seuils inférieur Einf et supérieur Esup permet seulement de déterminer la possibilité que l'aéronef s'arrête ou non : l'arrêt effectif de l'aéronef sur la piste (avec ou sans sortie de piste) dépend des autres paramètres usuels, tels que l'état de la piste (pluie, verglas, ...), l'état des pneumatiques du train d'atterrissage, etc ... 4 La comparaison entre l'énergie totale actuelle E de l'aéronef, d'une part, et lesdits seuils inférieur Einf et supérieur Esup d'énergie totale peut être réalisée de nombreuses façons différentes. Par exemple, on peut former l'indice I1 suivant : I1- EùEinf E supù Einf indice qui doit être compris entre 0 et 1 pour correspondre à un niveau d'énergie acceptable en vue d'une approche et d'un atterrissage corrects. En variante, on peut : ù calculer une énergie totale de référence Er correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche et l'angle d'approche sont respectivement égaux à la vitesse d'approche de référence Vr et à l'angle d'approche de référence yr ; et ù procéder à la comparaison entre ladite énergie totale actuelle E et ladite énergie totale de référence Er, le résultat de cette comparaison étant lui-même comparé à au moins l'un desdits seuils inférieur Einf et supé- rieur Esup. Dans ce cas : - si E est supérieur à Er, on peut comparer E-Er à Esup-Er ; et - si E est inférieur à Er, on peut comparer E-Er à Einf-Er. Lesdites valeurs limites inférieure Vinf et supérieure Vsup de vitesse d'approche sont, de préférence, au moins approximativement égales à ladite vitesse d'approche de référence Vr, respectivement diminuée et augmentée de quelques kts. Par exemple, la valeur limite inférieur Vinf peut être égale à Vr-3kts, alors que la valeur limite supérieure Vsup peut être égale à Vr+ 10kts. De façon semblable, lesdites valeurs limites inférieure yinf et supérieure ysup d'angle d'approche sont, avantageusement, au moins approximativement égales audit angle d'approche de référence yr, respecti-vement diminué et augmenté de quelques dixièmes de degré. Par exemple, dans le cas usuel où l'angle d'approche de référence yr est voisin de 3 , les valeurs limites inférieure et supérieure peuvent être égales à yr-0,3 et à yr+0,3 . Bien entendu, les écarts d'angle sont choisis en accord avec 5 les plages autorisées pour la piste d'atterrissage concernée. Le résultat de ladite comparaison, qui est représentatif du fait que le niveau d'énergie totale de l'aéronef est correct, excédentaire ou déficitaire, peut être porté à la connaissance du pilote par tout moyen connu, tel que alarmes ou alertes sonores ou visuelles, affichage, etc ... Ainsi, le cas échéant, le pilote peut tenter, en connaissance de cause, de corriger un niveau d'énergie incorrect ou même d'effectuer une manoeuvre de remise des gaz (go around). A cet effet, il est important que le résultat de la comparaison soit affiché à proximité du pilote, notamment sur un écran de pilotage usuel fréquemment regardé par ce dernier, tel que l'écran PFD. On remarquera que la variation d'énergie totale d'un aéronef est relativement lente, de sorte qu'il peut être avantageux de fournir au pilote, en complément, une tendance plus rapide de la situation de son aéronef. On peut ainsi prévoir d'associer audit résultat de ladite comparaison d'énergie totale une information de prédiction d'arrêt complet de l'aéronef sur ladite piste d'atterrissage, par exemple telle que celle engendrée par la mise en oeuvre du procédé décrit dans la demande de brevet français n 06 01395 déposée le 17 février 2006. Pour la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention, on peut utiliser un dispositif comportant : ù des moyens de calcul : • recevant au moins des informations concernant la masse actuelle m, la hauteur actuelle h, la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche actuel y de l'aéronef, ainsi que la valeur limite inférieure de vitesse Vinf, la valeur limite supérieure de vitesse Vsup, la valeur 6 limite inférieure d'angle d'approche yinf et la valeur limite supérieure d'angle d'approche ysup et, le cas échéant, la vitesse d'approche de référence Vr et l'angle d'approche de référence yr ; et calculant au moins un indice dont la valeur est représentative du fait que le niveau de ladite énergie totale actuelle E de l'aéronef est correct, excédentaire ou déficitaire ; et des moyens de comparaison comparant ledit indice à au moins une va-leur de seuil correspondant à une transition entre un niveau d'énergie totale correct et un niveau d'énergie totale excédentaire ou déficitaire, lesdits moyens de comparaison étant aptes à actionner au moins un dispositif d'alerte ou d'alarme, au moins dans le cas où ledit niveau de l'énergie totale actuelle E de l'aéronef est excédentaire ou déficitaire. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est un schéma illustrant le procédé conforme à la pré-sente invention. La figure 2 est le schéma synoptique d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 3 montre un exemple d'affichage d'un signal d'alerte en- gendré par la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Dans la situation représentée schématiquement sur la figure 1, un avion 1 est en phase d'approche en vue d'atterrir sur une piste d'atterrissage 2, dont la longueur utile L est délimitée entre un seuil proximal Sp et un seuil distal Sd. L'avion 1 suit une trajectoire d'approche actuelle 3, présentant un angle d'approche actuel y, en descendant en direction de la piste d'atterrissage 2 avec une vitesse d'approche actuelle V. Quand l'avion 1 se trouve à la distance horizontale X dudit seuil proximal Sp, 7 c'est-à-dire à la verticale du point 4 du sol 5 distant de X du seuil proximal Sp, sa hauteur actuelle sur la trajectoire actuelle 3 est égale à h. Selon les règles de procédure d'atterrissage attachées à la piste d'atterrissage 2, pour optimiser les chances d'un atterrissage correct, la trajectoire d'approche actuelle 3 de l'avion 1 doit passer par un point de référence Po se trouvant à la hauteur réglementaire ho au-dessus du seuil proximal Sp et correspondant au début de l'arrondi 6 de la trajectoire 3. De plus, selon ces règles de procédure d'atterrissage, l'avion 1 devrait idéalement se trouver sur une trajectoire d'approche de référence 7, pas-sant bien évidemment par le point de référence Po et présentant l'angle d'approche de référence yr, la vitesse dudit avion sur ladite trajectoire d'approche de référence 7 étant égale à une vitesse d'approche de référence Vr. Dans une telle situation idéale, l'aéronef 1 serait certain, sauf circonstance imprévue, de pouvoir s'arrêter en un point 8 de la piste 2, éloigné du seuil proximal Sp de la piste 2 d'une distance .e inférieure à la longueur utile L de celle-ci. A la verticale dudit point 4, la hauteur de ladite trajectoire d'approche de référence 7 est désignée par hr. Conformément à la présente invention, afin de pouvoir prédire si l'aéronef avec sa vitesse d'approche actuelle V et sa pente actuelle 'y a la possibilité de s'arrêter complètement sur la piste 2, on commence par : prédéterminer (d'une façon non visible sur la figure 1), de part et d'autre de la vitesse d'approche de référence Vr, une plage de valeurs de vitesse d'approche aptes à permettre un arrêt complet de l'avion 1 sur la piste 2 dans le cas où l'angle d'approche actuel y est au moins ap-proximativement égal à l'angle d'approche de référence yr, ladite plage de valeurs de vitesse d'approche étant délimitée par une valeur limite inférieure Vinf et par une valeur limite supérieure Vsup ; et prédéterminer, de part et d'autre dudit angle d'approche de référence yr, une plage 10 de valeurs d'angle d'approche aptes à permettre un ar- 8 rêt complet de l'avion 1 sur la piste 2 dans le cas où la vitesse d'approche actuelle V est au moins approximativement égale à la vitesse d'approche de référence Vr, ladite plage 10 étant délimitée par une valeur limite inférieure yinf correspondant à une trajectoire limite inférieure d'approche 1 1 et par une valeur limite supérieure ysup correspondant à une trajectoire limite supérieure d'approche 12. A la verticale dudit point 4, les hauteurs desdites trajectoires limites inférieure et supérieure d'approche 1 1 et 1 2 sont respectivement désignées par hinf et hsup. Après la prédétermination de ces deux plages de valeurs de vitesse d'approche et d'angle d'approche, on calcule : û l'énergie totale actuelle E de l'avion 1 sur la trajectoire d'approche actuelle 3, qui est égale à E=2m V2 + mgh, (1) h étant connue à bord de l'avion 1 et m étant la masse de celui-ci et g l'accélération de la pesanteur ; un seuil inférieur d'énergie totale Einf, correspondant à la situation pour laquelle la vitesse et l'angle d'approche de l'avion 1 seraient respectivement égaux à la valeur limite inférieure Vinf et à la valeur limite inférieure yinf, ledit seuil inférieur étant donc égal à Einf = j-m Vinf2 + mghinf, avec hinf = ho + Xtan yinf (2) tan yinf étant la tangente de la valeur limite inférieure yinf d'angle d'approche et la distance X étant égale à h/tany, tany étant la tangente de l'angle d'approche actuel y ; et un seuil supérieur d'énergie totale Esup, correspondant à la situation pour laquelle la vitesse et l'angle d'approche de l'avion 1 seraient respectivement égaux à la valeur limite supérieure Vsup et à la valeur limite supérieure ysup, ledit seuil étant donc égal à 9 Esup = 2 m Vsup2 + mghsup, avec hsup = ho + Xtan ysup (3) tan ysup étant la tangente de la valeur limite supérieure ysup d'angle d'approche. Ensuite, on compare l'énergie totale actuelle E de l'avion 1 auxdits seuils inférieur et supérieur d'énergie totale Einf et Esup. A cet effet, on peut former un indice I1, donné par l'expression I1= EûEinf E supû Einf On voit que : si I1 est supérieur à 1, l'énergie totale actuelle E de l'avion 1 est trop élevée et le risque de sortie longitudinale de piste est réel ; si I1 est inférieur à 0, l'énergie totale actuelle E de l'avion 1 est trop faible et ce dernier risque de ne pas pouvoir se poser au-delà du seuil proximal de piste Sp ; et en revanche, si I1 est compris entre 0 et 1, l'énergie totale actuelle E de l'avion 1 correspond à une approche bien exécutée, permettant l'arrêt de l'avion 1 sur la piste 2. En vue de la comparaison de l'énergie totale actuelle E auxdits seuils inférieur et supérieur d'énergie totale Einf et Esup, on peut, en va-riante, passer par l'intermédiaire d'une énergie totale de référence Er correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche et l'angle d'approche de l'avion 1 sont respectivement égaux à la vitesse d'approche de référence Vr et à l'angle d'approche de référence yr. Cette énergie totale de référence est donc égale à Er = 2 m Vr2 + mghr, avec hr = ho + Xtan yr (5) tan yr étant la tangente de l'angle d'approche de référence yr. Dans le cas où E est supérieur à Er, on peut former l'indice (4) I2 = E su pE Er (6) û qui doit rester inférieur à 1 pour correspondre à une approche correcte. Si I2 est supérieur à 1, l'avion 1 présente un excédent d'énergie, lui interdisant de s'arrêter sur la piste 2. Dans le cas où E est inférieur à Er, on peut former l'indice EûEr I3 = (7) Einfù Er qui doit être supérieur à 1 pour correspondre à une approche correcte de l'avion 1 sur la piste 2. Si I3 est inférieur à 1, l'énergie totale de l'avion 1 n'est pas suffisante pour une approche correcte de la piste 2. Pour effectuer les calculs et comparaisons mentionnés ci-dessus, on peut utiliser le dispositif illustré sur la figure 2. Ce dispositif comporte un calculateur 20 recevant à ses entrées la hauteur réglementaire ho du point de référence Po, la masse m, la hauteur h, la vitesse d'approche actuelle V, l'angle d'approche actuel y, la valeur limite inférieure de vitesse Vinf, la valeur limite supérieure de vitesse Vsup, la valeur limite inférieure d'angle d'approche yinf et la valeur limite supérieure d'angle d'approche ysup. Le calculateur 20 peut recevoir de plus à ses entrées la vitesse d'approche de référence Vr et l'angle d'approche de référence yr. A l'aide des expressions (1), (2), (3) et (4), le calculateur 20 cal- cule respectivement l'énergie totale actuelle E, le seuil inférieur d'énergie totale Einf et le seuil supérieur d'énergie totale Esup. II peut de plus cal-culer l'indice I1 . A l'aide des expressions (5), (6) et (7), le calculateur 20 peut en variante calculer l'énergie totale de référence Er et les indices I2 et I3. Le calculateur 20 transmet un indice I, représentatif de l'indice I1 ou des indices I2 et I3, à un comparateur 21 (qui peut faire partie intégrante dudit calculateur 20) apte à comparer la valeur dudit indice I à au 11 moins un seuil (égal à 0 ou à 1 comme il résulte de ce qui précède) et à activer des alarmes ou alertes visuelles 22 et/ou sonores 23 et/ou apte à afficher des messages d'alarme ou d'alerte 24 sur des écrans 25, dans le cas où la valeur de l'indice I révèle un excédent ou un défaut d'énergie ne permettant pas à l'avion 1 d'effectuer une approche et un atterrissage corrects. Sur la figure 3, on a représenté, comme écran 25, un écran PFD (Primary Flight Display) sur lequel est affiché le message 24 "High Energy" informant le pilote que l'énergie de son avion est excessive pour un atter- rissage correct. Bien entendu, en cas de manque d'énergie, le message 24 pourrait être, par exemple, "Low Energy". Lorsqu'il est correct, le niveau d'énergie totale de l'avion peut également être affiché sur ledit écran 24, par exemple sous la forme "Correct Energy"
- Procédé et dispositif d'assistance à l'atterrissage pour aéronef.- Selon l'invention, à partir des règles de procédure d'atterrissage attachées à la piste (2), on détermine un seuil inférieur et un seuil supérieur d'énergie totale acceptable pour l'aéronef (1 ) et on compare l'énergie totale actuelle de celui-ci auxdits seuils.
1. Procédé d'assistance à l'atterrissage pour un aéronef (1) en phase d'approche se trouvant à une hauteur actuelle h et descendant vers une piste d'atterrissage (2) en suivant, avec une vitesse d'approche ac-tuelle V, une trajectoire d'approche actuelle (3) formant avec ladite piste d'atterrissage (2) un angle d'approche actuel y, ladite vitesse d'approche actuelle V et ledit angle d'approche actuel y devant idéalement être proches, respectivement, d'une vitesse d'approche de référence constante Vr et d'un d'angle d'approche de référence constant yr associés à ladite piste d'atterrissage (2), caractérisé en ce que : on prédétermine, de part et d'autre de ladite vitesse d'approche de référence Vr, une plage de valeurs de vitesse d'approche aptes à permettre un arrêt complet dudit aéronef (1) sur ladite piste d'atterrissage (2) dans le cas où l'angle d'approche actuel y est au moins approximative-ment égal audit angle d'approche de référence yr, ladite plage de va-leurs de vitesse d'approche étant délimitée par une valeur limite inférieure Vinf et par une valeur limite supérieure Vsup ; on prédétermine, de part et d'autre dudit angle d'approche de référence yr, une plage (10) de valeurs d'angle d'approche aptes à permettre un arrêt complet dudit aéronef (1) sur ladite piste d'atterrissage (2) dans le cas où la vitesse d'approche actuelle V est au moins approximativement égale à la vitesse d'approche de référence Vr, ladite plage (10) de va-leurs d'angle d'approche étant délimitée par une valeur limite inférieure yinf et par une valeur limite supérieure ysup ; on calcule : • un seuil inférieur d'énergie totale Einf, correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche 13 actuel y sont respectivement égaux à ladite valeur limite inférieure Vinf et à ladite valeur limite inférieure yinf, • un seuil supérieur d'énergie totale Esup, correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche actuel y sont respectivement égaux à ladite valeur limite supérieure Vsup et à ladite valeur limite supérieure ysup, et • l'énergie totale actuelle E dudit aéronef ; et on procède à la comparaison de ladite énergie totale actuelle E avec les-dits seuils inférieur Einf et supérieur Esup d'énergie totale pour obtenir une indication sur la possibilité théorique pour ledit aéronef de s'arrêter sur ladite piste d'atterrissage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour procéder à ladite comparaison, on calcule un indice I1 donné par l'expression I1 = E ûEinf Esupû Einf 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que : on calcule une énergie totale de référence Er correspondant à la situation pour laquelle la vitesse d'approche et l'angle d'approche sont res- pectivement égaux à la vitesse d'approche de référence Vr et à l'angle d'approche de référence yr ; et on procède à la comparaison entre ladite énergie totale actuelle E et la-dite énergie totale de référence Er, le résultat de cette comparaison étant lui-même comparé à au moins l'une desdites énergies totales de seuil inférieur Einf et de seuil supérieur Esup. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que : û si E est supérieur à Er, on peut comparer E-Er à Esup-Er ; et 14 - si E est inférieur à Er, on peut comparer Er-E à Er-Einf. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites valeurs limites inférieure Vinf et supérieure Vsup de vitesse d'approche sont, de préférence, au moins approximative- ment égales à ladite vitesse d'approche de référence Vr, respectivement diminuée et augmentée de quelques kts. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites valeurs limites inférieure yinf et supérieure ysup d'angle d'approche sont au moins approximativement égales audit angle d'approche de référence yr, respectivement diminué et augmenté de quelques dixièmes de degré. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le résultat de ladite comparaison est affiché à proximité du pilote de l'aéronef. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, audit résultat de ladite comparaison, on associe une information de prédiction d'arrêt complet de l'aéronef sur ladite piste d'atterrissage. 9. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte : û des moyens de calcul (20) : • recevant au moins des informations concernant la masse actuelle m, la hauteur actuelle h, la vitesse d'approche actuelle V et l'angle d'approche actuel y de l'aéronef (1), ainsi que la valeur limite inférieure de vitesse Vinf, la valeur limite supérieure de vitesse Vsup, la valeur limite inférieure d'angle d'approche yinf et la valeur limite supérieure d'angle d'approche ysup et, le cas échéant, la vitesse d'approche de référence Vr et l'angle d'approche de référence yr ; et 15 calculant au moins un indice (I1, I2, I3) dont la valeur est représentative du fait que le niveau de ladite énergie totale actuelle E de l'aéronef (1) est correct, excédentaire ou déficitaire ; et des moyens de comparaison (21) comparant ledit indice (I1, I2, I3) à au moins une valeur de seuil correspondant à une transition entre un ni-veau d'énergie totale correct et un niveau d'énergie totale excédentaire ou déficitaire, lesdits moyens de comparaison étant aptes à actionner au moins un dispositif d'alerte ou d'alarme (22, 23, 25), au moins dans le cas où ledit niveau de l'énergie totale actuelle E de l'aéronef (1) est excédentaire ou déficitaire. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce qu'au moins un dispositif d'alerte ou d'alarme (25) est constitué par un écran de pilotage usuel sur lequel peut s'inscrire un mes-sage d'alerte ou d'alarme (24) relatif audit niveau d'énergie totale actuelle sous l'action desdits moyens de comparaison (21).
B,G
B64,G01
B64D,G01C
B64D 45,G01C 23
B64D 45/04,G01C 23/00
FR2894221
A3
AGENCEMENT D'UN DISPOSITIF D'ESSUYAGE D'UN ELEMENT VITRE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,608
L'invention concerne un agencement d'un dispositif d'essuyage d'un élément vitré délimitant un habitacle de véhicule automobile. II est de plus en plus nécessaire de diminuer les coûts liés à la fabrication des véhicules automobiles. Un des moyens pour y remédier consiste à diminuer le nombre de pièces et ainsi, les coûts de montage. Dans le cas des dispositifs d'essuyage, les essuie-vitres de pare-brise et leurs moyens d'entraînement sont généralement agencés sur la carrosserie du véhicule, au voisinage de la partie inférieure du pare-brise. Or le montage de ces pièces rapportées induit une augmentation des coûts de fabrication. En outre, la partie avant des véhicules étant de plus en plus compacte, il est de plus en plus 15 nécessaire de prévoir une intégration maximale des pièces qu'elle comporte. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet un agencement d'un dispositif d'essuyage d'un élément vitré intégré permettant de diminuer le nombre de pièces, le nombre d'opérations 20 de montage et de simplifier la logistique sur la chaîne de montage. A cet effet, l'invention propose un agencement d'un dispositif d'essuyage d'un élément vitré du type cité ci-dessus, caractérisé en ce qu'au moins un élément du dispositif d'essuyage, comportant au moins un essuie-vitres mû par un mécanisme d'entraînement 25 comprenant un moteur, est porté par au moins une partie d'un projecteur du véhicule localisé à proximité dudit élément vitré. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - L'élément du dispositif d'essuyage porté par le projecteur, par l'intermédiaire d'un axe, est une bielle de liaison entre le moteur et 30 l'essuie-vitres. - 2 - L'élément du dispositif d'essuyage porté par le projecteur est une barre de liaison entre deux essuie-vitres. - L'élément du dispositif d'essuyage porté par le projecteur est le moteur d'entraînement de l'essuie-vitres. - Il comporte en outre un dispositif de lavage de l'élément vitré, comportant au moins une buse de lavage reliée à un réservoir de liquide de lavage par une tubulure d'alimentation, dont au moins un élément est porté par au moins une partie du projecteur. - L'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur est la buse io de lavage. - L'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur est la tubulure d'alimentation en liquide de lavage du pare-brise. - L'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur est le réservoir de liquide de lavage du pare-brise. 15 L'invention concerne également un procédé d'assemblage du dispositif d'essuyage précité dans lequel : - Dans une première étape, l'élément du dispositif d'essuyage est monté sur le projecteur, puis dans une deuxième étape le projecteur est monté sur une face avant technique du véhicule et enfin dans 20 une troisième étape ladite face avant technique est montée sur le véhicule. - Dans une première étape le projecteur est monté sur une face avant technique du véhicule, puis, dans une deuxième étape, l'élément du dispositif d'essuyage est monté sur le projecteur et enfin 25 dans une troisième étape la face avant technique est montée sur le véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation d'un agencement d'un dispositif d'essuyage d'un élément vitré en référence aux 30 dessins annexés dans lesquels : - 3 - La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un véhicule comportant un agencement selon l'invention d'un dispositif d'essuyage d'un élément vitré. - La figure 2 est une vue schématique en perspective d'un agencement d'un dispositif d'essuyage sur un projecteur de véhicule. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L,V,T des figures 1 et 2. io Tel que représenté à la figure 1, un véhicule 10 comporte un capot 12, un pare-brise 14 et des projecteurs 16. Tel que représenté à la figure 2, les projecteurs 16 sont formés d'un boîtier 17, à l'intérieur duquel se trouvent des moyens d'éclairage (non représentés), ledit boîtier 17 étant fermé par une glace 19. 15 Les glaces 19 des projecteurs 16 s'étendent depuis un bord avant 18 du capot 12 jusqu'à une zone 20 localisée au voisinage d'une partie inférieure 22 du pare-brise 14. Le véhicule 10 comporte également un dispositif d'essuyage 24 du pare-brise 14. 20 Le dispositif d'essuyage 24 comporte au moins un essuie-vitres 26 mû par un système d'entraînement 28 comportant un moteur 30, relié, dans l'exemple décrit ici, audit essuie-vitres 26 par l'intermédiaire d'au moins une bielle 32. L'essuie-vitres 26, qui est relié à une extrémité de la bielle 32 par l'intermédiaire d'une 25 deuxième bielle 35, est monté pivotant autour d'un axe 33. Dans le mode de réalisation décrit ici, le dispositif d'essuyage 24 comporte deux essuie-vitres 26 dont les axes 33 sont reliés entre eux par une barre de liaison 34. Une portion supérieure 36 d'au moins l'un des projecteurs 16, se 30 trouvant à proximité de la partie inférieure 20 du pare-brise 14, porte au moins une partie du dispositif d'essuyage 24. -4 Le boîtier 17 du projecteur 16 porte le moteur 30, de manière que les axes 33 d'essuie-vitres se situent au voisinage de la partie inférieure 20 du pare-brise 14, par exemple entre le bord arrière 18 du capot et la partie inférieure 20 du pare-brise 14. Selon une variante de ce mode de réalisation, non représentée, le boîtier 17 du projecteur 16 peut porter la barre de liaison 34. Selon une autre variante de ce mode de réalisation, non représentée, l'axe 33 d'essuie-vitres est porté par la glace 19 du projecteur 16. io II peut aussi être prévu d'autres variantes, qui peuvent combiner les variantes de réalisation précédemment décrites, dans lesquels plusieurs de ces éléments du dispositif d'essuyage 24 sont portés par le projecteur 16. Dans le cas où le véhicule comporte un dispositif d'essuyage avec 15 deux essuie-vitres à mouvement antagoniste, le mécanisme d'entraînement de chaque essuie-vitres peut être porté par chacun des projecteurs. L'exemple décrit ici concerne un projecteur avant et un pare-brise, mais l'invention peut aussi, bien entendu, concerner tout projecteur 20 ainsi que tout élément vitré délimitant l'habitacle, tels que par exemple, un feu arrière et une lunette arrière Selon un deuxième mode de réalisation, non représenté, l'agencement peut aussi comporter un dispositif de lavage. Le dispositif de lavage comporte au moins une buse reliée à un 25 réservoir de liquide de nettoyage par une tubulure d'alimentation. Le dispositif de lavage comporte aussi une pompe. La portion 36 du projecteur 16 peut alors comporter, en plus du système d'essuyage, des moyens de support d'au moins une partie du dispositif de lavage. -5- Ainsi, dans le mode de réalisation décrit, la buse de lavage peut être portée par la glace 19 du projecteur 16. Il peut être par exemple ainsi prévu une buse de lavage sur chaque projecteur 16. Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la tubulure d'alimentation ou le réservoir peuvent être portés par le boîtier 17 du projecteur 16. On peut également prévoir d'autres variantes de ce mode de réalisation, qui peuvent combiner les variantes précédemment décrites et dans lesquelles au moins deux ou même la totalité des io éléments du dispositif de lavage sont montés sur au moins l'un des projecteurs 16. Ainsi, dans un exemple de réalisation non représenté, le réservoir est alors agencé dans une partie basse du boîtier du projecteur 16, voire même intégré dans le projecteur 16, la tubulure s'étendant alors le long du projecteur 16 jusqu'à la portion 15 supérieure 36 du projecteur 16 portant la buse. Ainsi, l'agencement du dispositif d'essuyage 24 selon l'invention présente l'avantage de simplifier le processus de montage. En effet, le projecteur 16 muni au moins du support du dispositif d'essuyage 24, voire même de l'un des éléments du dispositif d'essuyage 24 lui- 20 même peut être alors livré directement en bord de chaîne, ce qui simplifie la logistique étant donné qu'il y a moins de pièces et moins d'opérations de montage. Il est de plus fréquent que les projecteurs avant soient portés par une unité avant du véhicule appelée face avant technique (non 25 représentée) et servant aussi de support pour d'autres éléments du véhicule. Le processus de montage se trouve alors encore simplifié. Le projecteur muni d'au moins l'un des éléments du dispositif d'essuyage est monté sur la face avant technique, puis la face avant technique est elle-même montée à l'avant du véhicule. 30 Selon une variante du procédé d'assemblage décrit précédemment, les projecteurs sont d'abord montés sur la face avant technique puis au moins l'un des éléments du dispositif d'essuyage est fixé sur le -6 projecteur, la face avant technique étant alors ensuite montée sur le véhicule. Ainsi, la face avant technique équipée peut être amenée directement en bord de chaîne, ce qui simplifie la logistique.5
Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) d'un élément vitré (14) délimitant un habitacle de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'au moins un élément du dispositif d'essuyage (24), comportant au moins un essuie-vitres (26) mû par un mécanisme d'entraînement (28) comprenant un moteur (30), est porté par au moins une partie d'un projecteur (16) du véhicule localisé à proximité dudit élément vitré (14).
1) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) d'un élément vitré (14) délimitant un habitacle de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'au moins un élément du dispositif d'essuyage (24), comportant au moins un essuie-vitres (26) mû par un mécanisme d'entraînement (28) comprenant un moteur (30), est porté par au moins une partie d'un projecteur (16) du véhicule localisé à proximité dudit élément vitré (14). io 2) Agencement du dispositif d'essuyage (14) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément du dispositif d'essuyage (24) porté par le projecteur (16), par l'intermédiaire d'un axe (33), est une bielle de liaison (32) entre le moteur (30) et l'essuie-vitres (26). 15 3) Agencement d'un dispositif d'essuyage (14) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément du dispositif d'essuyage (24) porté par le projecteur (16) est une barre de liaison (34) entre deux essuie-vitres (26). 4) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) selon la 20 1, caractérisé en ce que l'élément du dispositif d'essuyage (24) porté par le projecteur (16) est le moteur d'entraînement (30) de l'essuie-vitres (26). 5) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un 25 dispositif de lavage de l'élément vitré (14), comportant au moins une buse de lavage reliée à un réservoir de liquide de lavage par une tubulure d'alimentation, dont au moins un élément est porté par au moins une partie du projecteur (16). 6) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) selon la 30 précédente, caractérisé en ce que l'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur (16) est la buse de lavage.-8- 7) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) selon la 5, caractérisé en ce que l'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur (16) est la tubulure d'alimentation en liquide de lavage de l'élément vitré (14). 8) Agencement d'un dispositif d'essuyage (24) selon la 5, caractérisé en ce que l'élément du dispositif de lavage porté par le projecteur (16) est le réservoir de liquide de lavage de l'élément vitré (14). 9) Procédé d'assemblage sur un véhicule d'un dispositif io d'essuyage (24) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que dans une première étape, au moins l'un des éléments du dispositif d'essuyage (24) est monté sur le projecteur (16), puis dans une deuxième étape le projecteur (16) est monté sur une face avant technique du 15 véhicule et enfin dans une troisième étape ladite face avant technique est montée sur le véhicule. 10)Procédé d'assemblage sur un véhicule d'un dispositif d'essuyage (24) selon l'une quelconque des 1 à 8 précédentes, caractérisé en ce que dans une première 20 étape le projecteur (16) est monté sur une face avant technique du véhicule, puis, dans une deuxième étape, au moins l'un des éléments du dispositif d'essuyage (24) est monté sur le projecteur (16) et enfin dans une troisième étape la face avant technique est montée sur le véhicule.
B
B62,B60
B62D,B60Q,B60S
B62D 65,B60Q 1,B60S 1
B62D 65/16,B60Q 1/00,B60S 1/18,B60S 1/48,B60S 1/50,B60S 1/52
FR2889912
A1
PROCEDE ET INSTALLATION POUR LE PARAGE MECANISE DES SALADES.
20,070,302
L'invention concerne un procédé et une installation pour le parage mécanisé des salades. Le parage est une action manuelle ou automatisée qui consiste à enlever des végétaux tout élément non comestible afin d'améliorer 5 les critères visuels et organoleptiques du végétal. Le parage manuel des salades se fait à l'aide d'un couteau. L'opérateur commence par enlever le trognon, puis épluche la salade pour enlever les feuilles abîmées, nécrosées, et les côtes rosies, les feuilles cassées. La salade est ensuite épointée, en regroupant les feuilles d'une main, plaquée contre un support, et en coupant les pointes de l'autre main, d'une ou plusieurs coupes nettes. Ces diverses opérations manuelles entraînent, pour les opérateurs des douleurs à la main. Par ailleurs, les risques de coupure sont 15 non négligeables. On connaît du document EP-0.419.349 une machine pour l'épluchage de salades. La salade étant suspendue, une scie circulaire permet de couper la salade lorsque cette dernière est entraînée en rotation sur elle-même. Toutefois, pour réaliser la coupe, la scie doit être entraînée à une vitesse de rotation relativement importante, ce qui est à l'origine de brûlures cellulaires au niveau des feuilles coupées. Les salades ainsi parées se dégradent alors plus rapidement que les salades coupées manuellement et ne peuvent donc être conservées aussi longtemps. Le but de la présente invention est de proposer un procédé pour le parage des salades mécanisé et une installation associée, qui permettent de pallier aux inconvénients précités, en proposant notamment un procédé mécanisé permettant de respecter la sensibilité des végétaux. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de support de salades qui permet un maintien de la salade favorable aux opérations de coupe. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de vision ainsi qu'un dispositif de coupe mis en oeuvre dans l'installation. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne tout d'abord un procédé pour le parage mécanisé des salades par lequel on ôte aux végétaux tout élément non comestible et on améliore les critères visuels et organoleptiques, procédé dans lequel: on maintient la salade en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, - on prend et on mémorise une image de la salade en position enserrée par l'intermédiaire d'un dispositif de vision, - on coupe l'extrémité des feuilles de la salade, en position 15 enserrée, par l'intermédiaire d'un organe de coupe commandé en fonction des données obtenues par le dispositif de vision. L'invention concerne également une installation de parage de salades discontinu pour la mise en oeuvre du procédé, présentant: - des moyens de ceinturage pour maintenir la salade en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, - un dispositif de vision apte à prendre et mémoriser une image de la salade en position enserrée, - un dispositif de coupe comportant un organe de coupe commandé par une unité logique de traitement, l'unité logique de traitement présentant des moyens de lecture des données enregistrées par le dispositif de vision. L'invention concerne en outre un dispositif de support de salades mis en oeuvre dans l'installation, dans lequel le dispositif de support présente au moins une bande souple pour assurer le ceinturage de la salade afin de regrouper ses feuilles et un mécanisme de serrage apte à prendre deux positions, à savoir une première position de prise de ladite au moins une bande souple autour de la salade et une position de relâchement de ladite au moins une bande souple. L'invention concerne de plus un dispositif de vision mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinu, pour la prise du contour d'un végétal, notamment d'une salade, présentant des moyens pour créer une nappe lumineuse parallèle, afin d'éclairer ledit végétal, ledit dispositif présentant en outre des moyens optiques détecteurs tels qu'une caméra CDD, disposée de l'autre côté du végétal, d'axe optique sensiblement parallèle à la direction de la nappe lumineuse. L'invention concerne enfin un dispositif de coupe de végétal mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinu comprenant un organe de coupe manipulé par un bras robotisé commandé par une unité logique de traitement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description 15 suivante, accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante et parmi lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'une installation de parage discontinu, conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de l'installation de parage 20 discontinu illustrée à la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus d'une salade maintenue conformément à l'invention, en appui sur un support plan de coupe, et illustrant en pointillés les axes de coupe du procédé de parage conforme à l'invention selon un mode de réalisation, - la figure 4 est une vue de dessus d'un dispositif de support de salades conforme à l'invention, - la figure 5 illustre les vues de dessus et de côté du dispositif de support de salades tel qu'illustré à la figure 4, ledit mécanisme de serrage du dispositif étant dans une position de relâchement, - la figure 6 est une vue de dessus du dispositif de support tel qu'illustré à la figure 5, le mécanisme de serrage étant dans une position de prise, - la figure 7 est une vue schématique du dispositif de vision permettant d'obtenir le contour d'un végétal par ombroscopie, - les figures 8a et 8b sont des vues de face des moyens de coupe du trognon notamment constitués par deux couteaux semi-circulaires. L'invention concerne tout d'abord un procédé pour le parage mécanisé de salades par lequel on ôte aux végétaux tout élément non comestible et on améliore les critères visuels et organoleptiques, procédé dans lequel: on maintient la salade 5 en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, sans pression excessive afin de respecter la fragilité des feuilles, - on prend et on mémorise une image de la salade 5 en position enserrée par l'intermédiaire d'un dispositif de vision 6, - on coupe l'extrémité des feuilles de la salade, en position 15 enserrée, par l'intermédiaire d'un organe de coupe 71 commandé en fonction des données obtenues par le dispositif de vision. Avantageusement, on prend et on mémorise le contour de la salade obtenu par ombroscopie, la salade étant maintenue longitudinalement en position par rapport à un plan de référence REF, repéré à la figure 3, perpendiculaire audit axe longitudinal de la salade, l'axe optique du dispositif de vision 6 étant sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la salade 5 et on détermine une côte de retrait d par rapport audit plan de référence. Avantageusement, la salade est positionnée par rapport au plan de référence REF, le trognon de la salade en appui sur une surface de calage 53, notamment parallèle audit plan REF. La distance séparant le plan de référence REF et la surface de calage 53 peut être avantageusement réglable, notamment paramétrale en fonction des dimensions des salades. Tel qu'illustré à la figure 3 ou encore à la figure 1, on coupe la 30 salade 5 en appui sur un support plan de coupe 9. Plus particulièrement, tel qu'illustré à la figure 3 en pointillés, on coupe la salade en au moins trois coupes 10, 11, 12. Les coupes permettent avantageusement d'obtenir une coupe nette, favorable à une longue conservation des végétaux. Les coupes peuvent être droites ou avantageusement 5 légèrement courbes. Selon un mode de réalisation illustré à la figure 3, les trois coupes sont globalement perpendiculaires à la surface du support plan de coupe 9, voir légèrement inclinées par rapport à un axe perpendiculaire audit support de coupe 9. Une première coupe 10 est globalement orthogonale à l'axe longitudinal 13 de la salade, déterminée en fonction de la côte de retrait d précédemment déterminée. Les deux autres coupes 11, 12 sont globalement inclinées, selon la forme de la salade, symétriquement par rapport audit axe longitudinal de la salade 5. Ce procédé pour le parage mécanique permet avantageusement d'aboutir aux résultats obtenus par un parage manuel tout en bénéficiant des avantages d'un procédé mécanisé. L'invention concerne également une installation 1 de parage de salades discontinu pour la mise en oeuvre du procédé. Selon l'invention, l'installation présente: - des moyens de ceinturage 16 pour maintenir la salade 5 en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, un dispositif de vision 6 apte à prendre et mémoriser une image de la salade 5 en position enserrée, - un dispositif de coupe 7 comportant un organe de coupe 71 commandé par une unité logique de traitement. L'unité logique de traitement présente des moyens de lecture des données mémorisées par le dispositif de vision 6. Tel qu'illustré à la figure 1, selon un mode de réalisation, 30 l'organe de coupe 71 est manipulé par un bras robotisé 8. L'unité logique de traitement permet alors la commande et le contrôle du bras robotisé afin d'assurer la coupe de la salade 5. Telle qu'illustrée à la figure 1, l'installation peut présenter plusieurs postes de travail consécutifs, à savoir: un poste de chargement 20 de salades, un poste de captage dimensionnel 30, muni du dispositif de vision 6 apte à prendre et mémoriser une image de la salade, un poste de parage 40 présentant le dispositif de coupe 7, et un poste de déchargement 50 de salades. Ladite installation présente en outre un dispositif de transfert, notamment une chaîne de transfert 14, équipée d'au moins un dispositif de support 15 de salades muni des moyens de ceinturage 16. Ladite chaîne de transfert 14 permet avantageusement le déplacement dudit au moins un dispositif support 15 de salades au niveau des différents postes de travail 20, 30, 40, 50. Telle qu'illustrée à la figure 1, la chaîne de transfert suit une boucle fermée. Ladite chaîne entraîne une pluralité de dispositifs de transfert, et notamment huit. Chaque dispositif de support 15 est porté par deux barres parallèles joignant deux chaînes parallèles du dispositif de transfert. Ladite chaîne de transfert 14 permet de disposer chaque dispositif de support 15 dans une position horizontale, notamment au niveau du poste de chargement 20, et au niveau du poste de captage dimensionnel 30. Telle qu'illustrée à la figure 1, la chaîne de transfert 14 est avantageusement verticale au niveau du poste de parage 40 afin de disposer la salade horizontalement, notamment sur le support plan de coupe 9. Enfin, telle qu'illustrée, la chaîne de transfert 14 permet de disposer le dispositif de support dans une position renversée au niveau du poste de déchargement 50. Les moyens de ceinturage 16 sont alors actionnés afin de relâcher la salade et provoquer sa chute dans un bac de stockage ou encore sur le tapis d'un convoyeur d'évacuation. La chaîne de transfert 14 est avantageusement entraînée par des roues dentées entraînées par un moteur électrique 80. 30 Tel qu'illustré à la figure 2, en vue de dessus, le poste de parage, et notamment le dispositif de coupe 7, est isolé dans une cage de protection 82. Tel qu'illustré à la figure 4, le dispositif de support présente une fenêtre traversante 38 à l'intérieur de laquelle est disposée la salade 5. Le poste de chargement 20 de salade présente une surface de calage 53 disposée en dessous de la zone de passage du dispositif de support 15. Avantageusement, la surface de calage 53 est apte à positionner longitudinalement la salade 5 par rapport au dispositif support de salade lorsque les moyens de ceinturage 16 sont dans une position de relâchement. La surface de calage 53 permet alors de positionner la salade par rapport au plan de référence REF. Selon un mode de réalisation avantageux, la surface de calage 53 est constituée par la bande d'un convoyeur 54 synchronisé avec la chaîne de transfert 14, telle qu'illustrée aux figures 1 et 2 notamment. Avantageusement, le positionnement de la surface de calage 53 par rapport au dispositif de support est réglable, notamment en hauteur. Tel qu'illustré à la figure 1, la surface de calage 53, notamment le convoyeur 54, peut être positionnée en hauteur au moyen de tiges filetées 55 coopérant avec des écrous. Le poste de parage 40 peut présenter en outre un support plan de coupe 9. Avantageusement, la chaîne de transfert permet de déplacer chacun des dispositifs de support 15 d'un poste de travail à l'autre, et permet, notamment, de disposer une salade en appui sur le support plan de coupe 9. La chaîne est alors arrêtée permettant au dispositif de coupe 7 de réaliser la coupe des extrémités des feuilles des salades conformément au procédé. Le support plan de coupe 9 peut être constitué par une planche de coupe. Cette dernière est avantageusement escamotable d'une position de support où la salade est apte à être disposée sensiblement en appui contre la planche, à une position d'effacement permettant à ladite chaîne de transfert 14 de déplacer la salade, et notamment le dispositif de support du poste de parage 40 en direction du poste de déchargement 50. Avantageusement, le support plan de coupe 9 présente des moyens d'articulation permettant son basculement suivant un axe de rotation horizontale. Les déchets issus de la coupe de la salade et reposant sur le support 9 chutent alors dans des moyens de stockage tels qu'un bac. Selon un mode de réalisation, le poste de parage 40 présente en outre des moyens de coupe 18 du trognon 31 de la salade 5. Les moyens de coupe du trognon peuvent être constitués par deux couteaux 19, 20, semi-circulaire formant un cercle en position de repos. Les deux couteaux 19, 20 constituent une lame et une contre lame. Chacun des couteaux est articulé en rotation au niveau de l'une de ses extrémités pour réaliser la coupe du trognon. Les moyens de coupe du trognon sont avantageusement disposés de l'autre côté du dispositif de coupe 7 par rapport à la chaîne de transfert 14. L'installation présente en outre des moyens pour actionner en translation les deux couteaux 19, 20 d'une position d'effacement jusqu'à une position de coupe où le trognon est encerclé par lesdits couteaux 19, 20. Les moyens de coupe du trognon peuvent également être constitués par une tarière, une scie circulaire ou autres. Cela étant, les moyens 16 de ceinturage du dispositif de support 15 des salades sont commandés par au moins un suiveur de came 21 apte à coopérer avec une came 22 de la chaîne de transfert 14 pour provoquer la fermeture ou l'ouverture desdits moyens de ceinturage 16. Tel qu'illustré aux figures 1 et 2, les cames sont constituées par des plaques de forme générale trapézoïdale disposées de manière fixe au niveau de la chaîne de transfert 14. Avantageusement, le poste de chargement et le poste de déchargement 50 sont équipés de telles cames 22 pour provoquer l'ouverture desdits moyens de ceinturage 16 afin de permettre le chargement ou le déchargement de la salade. Le positionnement des cames 22 peut être réglable afin d'ajuster l'ouverture et le serrage des moyens de ceinturage. L'invention concerne également un dispositif de support 15 de salades, notamment mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinu. Le dispositif de support 15 présente au moins une bande souple 17 pour assurer le ceinturage de la salade afin de regrouper ses feuilles et un mécanisme de serrage apte à prendre deux positions, à savoir une première position de prise PI de ladite au moins une bande souple autour de la salade, et une position de relâchement P2 de ladite au moins une bande souple. Aussi, ladite au moins une bande souple 17 permet de regrouper les feuilles de la salade. Selon une variante avantageuse, le mécanisme de serrage présente des moyens élastiques 25 contraignant le mécanisme de serrage dans ladite position de prise de ladite au moins une bande souple. Tels qu'illustrés à la figure 4, les moyens élastiques 25 peuvent être constitués par des ressorts en compression et disposés longitudinalement autour d'une barre 36. Selon cette variante, le mécanisme de serrage est commandé par au moins un suiveur de came 21 apte à coopérer avec une came 22 d'un dispositif de transfert pour provoquer le relâchement de la salade. Tel qu'illustré aux figures, selon un mode de réalisation, le dispositif de support 15 de salade présente deux bandes souples 17 pour assurer le ceinturage de la salade, chacune des bandes étant assujettie à ses extrémités entre deux points d'accroche 26, 27. Avantageusement, l'un au moins des deux points d'accroche est mobile en translation suivant une direction d'étirement 39 pour permettre le serrage ou le relâchement des bandes souples 17 autour de la salade 5. Afin d'améliorer le ceinturage, le mécanisme de serrage présente également au moins deux doigts de guidage 32, 33 aptes à se déplacer suivant la direction d'étirement 39 pour contraindre lesdites bandes souples 17, localement, en une position axiale passant par lesdits deux points d'accroche 26, 27. Aussi, telles qu'illustrées à la figure 4, les deux bandes 17 sont assujetties à leur extrémité au niveau desdits deux points d'accroche 26, 27. Lesdits deux doigts de guidage 32, 33 sont légèrement espacés selon une direction perpendiculaire à la direction d'étirement 39. Les bandes 17 passent avantageusement entre lesdits deux doigts de guidage 32, 33. Avantageusement, le dispositif présente en outre un troisième doigt 43 associé auxdits au moins deux doigts de guidage et disposé entre lesdits deux doigts de guidage 32, 33 et la fenêtre 38 destinée à recevoir la salade 5. Ce troisième doigt 43 permet d'éviter le pincement des feuilles de la salade entre les deux bandes 17, notamment lors du serrage. Selon une variante, le doigt 43 est complété par une portion de bande assujettie audit doigt. Le mécanisme de serrage peut être constitué de deux éléments cadres 34, 35 superposés parallèlement l'un sur l'autre, en décalé afin de former une fenêtre traversante 38 de réception de la salade. Chacun desdits deux éléments cadres 34, 35 porte, d'une part, l'un des deux points d'accroche 26, 27 des deux bandes 17 sur l'un de ses côtés, et d'autre part, sur le côté opposé, lesdits au moins deux doigts de guidage 32, 33 pour contraindre localement les bandes souples. Le mécanisme présente en outre des moyens 36, 37 de guidage en translation et des éléments cadre 34, 35, lesdits moyens de guidage en translation étant orientés suivant la direction d'étirement 39. Tels qu'illustrés à la figure 4, les deux éléments cadres 34, 35 sont assujettis en translation suivant la direction de deux barres de guidage 36, notamment assujetties à leur extrémité au dispositif de chaîne de transfert 14. Selon un mode de réalisation, chaque élément cadre présente au moins une oreille supérieure 37, et au moins une oreille inférieure 371, 372, pour le passage des barres de guidage 36. Avantageusement, chaque élément cadre 34, 35 présente inférieurement deux oreilles 371, 372. Les moyens élastiques 25, et notamment les ressorts, sont alors contraints entre l'une des oreilles 371 d'un élément cadre 34 et l'autre oreille 372 de l'autre élément cadre 35. L'invention concerne également un dispositif de vision 6 mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinu. Ce dispositif de vision 6 permet la prise du contour d'un végétal, notamment d'une salade, par ombroscopie. Tel qu'illustré à la figure 1 schématiquement, et plus en détail à la figure 7, le dispositif de vision 6 présente des moyens 61, 62 pour créer une nappe lumineuse parallèle afin d'éclairer ledit végétal. Le dispositif de vision 6 présente en outre des moyens 10 optiques détecteurs 63, tels qu'une caméra CDD, disposée de l'autre côté du végétal. L'axe optique des moyens optiques détecteurs 63 est sensiblement parallèle à la direction de la nappe lumineuse. Tels qu'illustrés à la figure 7, les moyens pour créer une nappe lumineuse peuvent être constitués par une source lumineuse ponctuelle 61 et une lentille colimatrice 62. Le dispositif de vision pourra en outre être équipé d'une deuxième caméra d'axe optique sensiblement perpendiculaire à la première caméra. L'invention concerne en outre un dispositif de coupe 7 de végétal mis en ceuvre dans l'installation 1 de parage discontinu. Le dispositif de coupe 7 comprend un organe de coupe 71, notamment manipulé par un bras robotisé 8, commandé par une unité logique de traitement. Selon un mode de réalisation, le dispositif de coupe 7 peut en 25 outre comporter un support plan de coupe 9. L'organe de coupe 71 peut par exemple se présenter sous la forme d'un sabre, ou encore d'un couteau électrique dont les deux lames disposées contiguës sont animées d'un mouvement de translation oscillant en opposition de phase. L'organe de coupe peut être également constitué par un couteau vibrant, notamment pneumatique ou encore un couteau à ultrasons. Selon un mode de réalisation, le dispositif de coupe permet, par son bras, le changement automatique d'organes de coupe, notamment contenus dans un magasin. Le dispositif de coupe 7 peut être également équipé de moyens d'affûtage, et notamment d'une meule tournante à aiguiser. Avantageusement, l'affûtage ou le changement de l'organe de coupe est effectué en temps masqué lorsque la chaîne de transfert de I'installation1 de parage de salade est en mouvement. Avantageusement, le bras robotisé 8 comporte environ six 10 axes d'articulation pour une manipulation aisée de l'organe de coupe 71 dans les trois directions de l'espace. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé et une installation pour le parage mécanisé de salades par lequel on ôte aux végétaux tout élément non comestible et on améliore les critères visuels et organoleptiques.Selon le procédé conforme à l'invention :- on maintient la salade (5) en l'enserrant pour regrouper ses feuilles,- on prend et on mémorise une image de la salade (5) en position enserrée par l'intermédiaire d'un dispositif de vision (6),- on coupe l'extrémité des feuilles de la salade, en position enserrée, par l'intermédiaire d'un organe de coupe (71) commandé en fonction des données obtenues par le dispositif de vision (6).L'invention concerne également un dispositif de vision par ombroscopie, un dispositif de support spécialement adapté pour maintenir la salade en regroupant les feuilles et un dispositif de coupe permettant de reproduire une coupe manuelle.
1. Procédé pour le parage mécanisé de salades par lequel on ôte aux végétaux tout élément non comestible et on améliore les critères visuels et organoleptiques, procédé dans lequel: - on maintient la salade (5) en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, sans pression excessive afin de respecter la fragilité des feuilles. - on prend et on mémorise une image de la salade (5) en position enserrée par l'intermédiaire d'un dispositif de vision (6), - on coupe l'extrémité des feuilles de la salade, en position 10 enserrée, par l'intermédiaire d'un organe de coupe (71) commandé en fonction des données obtenues par le dispositif de vision (6). 2. Procédé selon la 1, dans lequel on prend et on mémorise le contour de la salade obtenu par ombroscopie, la salade étant maintenue longitudinalement en position par rapport à un plan de référence (REF) perpendiculaire audit axe longitudinal de la salade, l'axe optique du dispositif de vision étant sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la salade, et on détermine une cote de retrait (d) par rapport audit plan de référence. 3. Procédé selon la 1, dans lequel on coupe la 20 salade en appui sur un support plan de coupe (9), 4. Procédé selon la 1, dans lequel on coupe la salade en au moins trois coupes (10, 11, 12). 5. Procédé selon la 4, dans lequel une première coupe (10) est globalement orthogonale à l'axe longitudinal (13) de la salade, déterminée en fonction de la cote de retrait (d), les deux autres coupes (11, 12) étant globalement inclinées, symétriquement par rapport audit axe longitudinal de la salade (5). 6. Installation (1) de parage de salade discontinu, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, présentant: - des moyens de ceinturage (16) pour maintenir la salade en l'enserrant pour regrouper ses feuilles, - un dispositif de vision (6) apte à prendre et mémoriser une image de la salade en position enserrée, - un dispositif de coupe (7) comportant un organe de coupe (71) commandé par une unité logique de traitement, l'unité logique de traitement présentant des moyens de lecture des données mémorisées par le dispositif de vision. 7. Installation (1) selon la 6, dans laquelle l'organe de coupe (71) est manipulé par un bras robotisé (8). 8. Installation (1) selon la 6 ou 7 dans laquelle 10 elle présente plusieurs postes de travail consécutifs, à savoir: - un poste de chargement (20) de salades, - un poste de captage dimensionnel (30) muni du dispositif de vision (6) apte à prendre et mémoriser une image de la salade, - un poste de parage (40) présentant le dispositif de coupe (7) 15 - un poste de déchargement (50) de salades, ladite installation présentant en outre une chaîne de transfert (14) équipée d'au moins un dispositif de support (15) de salade muni des moyens de ceinturage (16), ladite chaîne de transfert (14) permettant le déplacement dudit au moins un dispositif support (15) de salade au niveau des différents postes de travail (20, 30, 40, 50). 11. Installation selon la 8, dans laquelle le dispositif de support (15) présente une fenêtre traversante (38) à l'intérieur de laquelle est disposée la salade, la poste de chargement (20) de salades présentant en outre une surface de calage (53) disposée en dessous de la zone de passage du dispositif de support (15), ladite surface de calage (53) étant apte à positionner longitudinalement la salade par rapport au dispositif support de salade lorsque les moyens de ceinturage (16) sont dans une position de relâchement. 12. Installation selon la 9, dans laquelle la 30 surface de calage (53) est constituée par la bande d'un convoyeur (54) synchronisé avec la chaîne de transfert (14). 11. Installation selon la 8, dans laquelle le poste de parage (40) présentant en outre un support plan de coupe (9). 12. Installation selon la 11 dans laquelle le support plan de coupe (9) est constitué par une planche de coupe, cette dernière étant escamotable d'une position de support où la planche est apte à être disposée sensiblement en appui contre la salade, à une position d'effacement permettant à la chaîne de transfert de déplacer la salade du poste de parage (40) en direction du poste de déchargement (50). 13. Installation selon la 8, dans laquelle le 10 poste de parage (40) présente en outre des moyens de coupe (18) du trognon (31) de la salade. 14. Installation selon la 13, dans laquelle les moyens de coupe du trognon sont constitués par deux couteaux (19, 20) semicirculaires formant un cercle en position de repos, les deux couteaux (19, 20) constituant une lame et une contre-lame, chacun des couteaux étant articulé en rotation au niveau de l'une des ses extrémités pour réaliser la coupe du trognon. 15. Installation selon la 8, dans laquelle les moyens (16) de ceinturage du dispositif de support (15) de salade sont commandés par au moins un suiveur de came (21) apte a coopérer avec une came (22) de la chaîne de transfert (14) pour provoquer la fermeture ou l'ouverture desdits moyens de ceinturage (16) . 16. Dispositif de support (15) de salade mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinu selon la 8, dans lequel le dispositif de support présente au moins une bande souple (17) pour assurer le ceinturage de la salade afin de regrouper ses feuilles et un mécanisme de serrage apte à prendre deux positions, à savoir une position de prise (P1) de ladite au moins une bande souple autour de la salade et une position de relâchement (P2) de ladite au moins une bande souple. 17. Dispositif de support (15) de salade selon la 16, dans lequel le mécanisme de serrage présente des moyens élastiques (25) contraignant ledit mécanisme de serrage dans ladite position de prise (P1) de ladite au moins une bande souple (17) . 18. Dispositif de support (15) de salade selon la 17, dans lequel le mécanisme de serrage est commandé par au moins un suiveur de came (21) apte à coopérer avec une came (22) d'un dispositif de transfert pour provoquer le relâchement de la salade. 19. Dispositif de support (15) de salade selon la 16, dans lequel le dispositif présente deux bandes souples (17) pour assurer le ceinturage de la salade, chacune des bandes étant assujettie à ses extrémités entre deux points d'accroche (26, 27), l'un au moins des deux points d'accroche étant mobile en translation suivant une direction d'étirement (39) pour permettre le serrage ou le relâchement des bandes souples (17) autour d'une salade (5). 20. Dispositif de support (15) selon la 19, dans lequel le mécanisme de serrage présente également au moins deux doigts de guidage (32, 33) aptes à se déplacer suivant la direction d'étirement (39) pour contraindre lesdites deux bandes souples (17), localement, en une position axiale passant par les deux points d'accroche (26, 27). 21. Dispositif de support (15) selon les 19 et 20, dans lequel, le mécanisme est constitué par deux éléments cadres (34, 35) superposés parallèlement l'un sur l'autre, en décalé, afin de former une fenêtre traversante (38) de réception de la salade, chacun desdits deux éléments cadres (34, 35) portant, d'une part, l'un des deux points d'accroche (26, 27) des deux bandes sur l'un de ses côtés, et d'autre part, sur le côté opposé, lesdits au moins deux doigts de guidage (32, 33) pour contraindre localement les bandes souples, le mécanisme présentant en outre des moyens (36, 37) de guidage en translation des deux éléments cadres (34, 35) orientés suivant la direction d'étirement (39). 22. Dispositif de vision (6) mis en oeuvre dans l'installation 30 de parage discontinu selon la 6, pour la prise du contour d'un végétal notamment d'une salade, présentant des moyens (61, 62) pour créer une nappe lumineuse parallèle afin d'éclairer ledit végétal, le dispositif présentant en outre des moyens optiques détecteurs (63) tels qu'une caméra CDD, disposée de l'autre coté du végétal, d'axe optique sensiblement parallèle à la direction de la nappe lumineuse. 23. Dispositif de coupe (7) de végétal mis en oeuvre dans l'installation de parage discontinue selon la 6, comprenant un organe de coupe (71) manipulé par un bras robotisé (8) commandé par une unité logique de traitement. 24. Dispositif de coupe (7) selon la 23 dans lequel le dispositif de coupe (7) comporte en outre un support plan de coupe (9). 25. Dispositif de coupe (7) selon la 23, dans lequel l'organe de coupe (71) est un sabre, un couteau électrique, un couteau vibrant pneumatique ou encore un couteau à ultrasons. 26. Dispositif de coupe (7) selon la 23, dans lequel le bras robotisé (8) est un bras comportant environ six axes d'articulation.
A
A23
A23N
A23N 15
A23N 15/00
FR2899133
A1
DISPOSITIF POUR CHARGER AVEC MENAGEMENT DES TAMBOURS DE MACHINES
20,071,005
L'invention concerne un , qui sont mis en place dans des machines de traitement une fois chargés de pièces en grande série et qui peuvent être transportés entre des machines de traitement individuelles, dans lequel, dans les machines de traitement, a lieu un accouplement du tambour de machine avec un entraînement de rotation, comprenant un moyen de réception pour un tambour de machine, qui comporte un entraînement de rotation pour entraîner en rotation le tambour de machine avec un axe vertical, et une spire hélicoïdale enroulée autour d'un axe vertical à la manière d'une vis d'Archimède, ledit moyen de réception et ladite spire hélicoïdale étant réglables l'un par rapport à l'autre en direction des axes verticaux, afin d'introduire la spire hélicoïdale à l'intérieur du tambour de machine. Des installations comprenant des machines de traitement destinées à l'élimination d'huile, au lavage, au rinçage, à la centrifugation et au séchage de pièces en grande série et comportant des tambours de machine susceptibles d'être mis en place et d'être enlevés, appelés également corbeilles de transport, sont connues de la demanderesse en grand nombre et produites depuis longtemps, pour la première fois sous la protection du brevet DE 20 30 591 C3. Par lavage, rinçage et centrifugation entre des étapes de traitement de surface individuelles, on peut largement éviter l'entraînement de liquide de traitement depuis une machine de traitement dans la suivante, dans des installations de traitement de ce genre à structure modulaire. En outre, en raison du transport des pièces en grande série dans les tambours de machine, grâce à l'absence de transvasement permanent des pièces en grande série à traiter depuis une machine à la suivante, on peut nettement raccourcir les durées de traitement. Bien que l'on supprime de façon avantageuse un transvasement répété des pièces en grande série dans des installations du genre ici concerné, et grâce au fait qu'on ne doit procéder qu'à un remplissage unique d'un tambour de machine et à une seule vidange finale, l'opération de remplissage initiale représente un problème lorsqu'il s'agit de pièces en grande série fragiles. Par exemple, il peut se produire, dans des pièces en matière plastique à structure "dentelée", qui ont été revêtues par voie galvanique, des endommagements lors du remplissage dans un tambour de machine avec une hauteur de chute trop élevée. On a procédé à des tentatives d'utiliser des rampes qui s'étendent jusque dans le tambour de machine, sur lesquelles les pièces en grande série sont tout d'abord déversées avec une faible hauteur de chute. La hauteur de chute depuis l'extrémité de la rampe jusqu'au fond du tambour de machine est ici cependant encore trop élevée, ce qui est un désavantage. 10 Partant de cette situation, l'objectif sous-jacent à la présente invention, est de proposer un dispositif permettant le remplissage de ce genre de tambours de machine, qui sont constitués par des cylindres ouverts vers le haut et présentant des fonds et des parois percées, ou encore des fonds et des parois grillagées, d'une manière qui traite avec 15 ménagement les pièces en grande série. Cet objectif est atteint par un dispositif pour charger avec ménagement des tambours de machines, qui sont mis en place dans des machines de traitement une fois chargés de pièces en grande série et qui peuvent être 20 transportés entre des machines de traitement individuelles, dans lequel, dans les machines de traitement, a lieu un accouplement du tambour de machine avec un entraînement de rotation, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen de réception pour un tambour de machine, qui comporte un entraînement de rotation pour entraîner en rotation le 25 tambour de machine avec un axe vertical, et un dispositif de remplissage avec une spire hélicoïdale enroulée autour d'un axe vertical à la manière d'une vis d'Archimède, ledit moyen de réception et ledit dispositif de remplissage étant réglables l'un par rapport à l'autre en direction des axes verticaux, afin d'introduire la spire hélicoïdale à 30 l'intérieur du tambour de machine. Les pièces en grande série à l'extrémité supérieure de la spire hélicoïdale et rejetées avec une faible hauteur de chute parviennent par l'intermédiaire de la spire hélicoïdale de façon délicate à l'intérieur du tambour de machine, conformément à l'invention, jusqu'à être déversées sur le fond avec une faible hauteur de 35 chute à l'extrémité de la spire hélicoïdale. Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit que le moyen de réception pour le tambour de machine soit fixe quant à sa position en hauteur, et que la spire hélicoïdale puisse être abaissée sur ce moyen de réception et posée sur celui-ci. Selon cette réalisation de structure simple et économique, la position du dispositif de remplissage ne se modifie pas par rapport au tambour de machine pendant l'opération de remplissage. L'extrémité inférieure de la spire hélicoïdale est ici amenée aussi loin que cela corresponde au niveau de remplissage maximal souhaité à l'intérieur du tambour de machine. Sur le plan structurel, on prévoit ici selon une variante que le moyen de réception possède au moins trois paliers d'appui répartis sur la périphérie pour le dispositif de remplissage, celui-ci formant dans son plan le plus élevé une bague d'appui, ou bien selon une autre variante, on prévoit que le moyen de réception forme une bague d'appui dans son plan le plus haut, et que trois bras d'appui soient agencés de façon répartie à la périphérie du dispositif de remplissage. Selon une seconde réalisation structurelle, on prévoit que le moyen de réception pour le tambour de machine soit fixe quant à sa position en hauteur et que le dispositif de remplissage soit déplaçable verticalement, et susceptible d'être introduit dans le tambour de machine sans contact. Ici, si le positionnement est exact, le dispositif de remplissage ne doit pas être supporté par rapport au moyen de réception lorsque le tambour de machine est mis en place, mais au contraire les deux sont introduits l'un dans l'autre de façon coaxiale. en résulte alors le grand avantage que l'extrémité inférieure de la spire hélicoïdale pourra être abaissée presque jusqu'au fond du tambour de machine et qu'elle pourra être soulevée, conjointement avec l'augmentation du niveau de remplissage du dispositif de remplissage, de sorte que l'on maintiendra toujours la même hauteur de chute, observée depuis l'extrémité inférieure de la spire hélicoïdale. Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit ici que le dispositif de 35 remplissage soit fermement relié à une goulotte à secousses, dont l'extrémité la plus basse est raccordée à l'arête de délimitation radiale la plus haute de la spire hélicoïdale. De cette façon, la tombée des pièces en grande série sur la goulotte à secousses peut se produire avec une hauteur de chute minimale si la goulotte à secousses est par exemple dans sa position la plus basse avec la spire hélicoïdale. Ensuite, le réservoir à partir duquel a lieu la tombée est éloigné et l'opération de remplissage du tambour de machine commence avec un entraînement en secousses de la goulotte à secousses et un soulèvement progressif de l'unité formée par la spire hélicoïdale et par la goulotte à secousses. A titre d'entraînement pour la goulotte à secousses, on peut prévoir un générateur d'impulsions magnétiques. Dans ce mode de réalisation, tout comme dans le premier mode de réalisation précité, le moyen de réception peut être réalisé sur un chariot de transport déplaçable horizontalement, en particulier guidé sur une voie. Ici, les mécanismes de manipulation pour le tambour de machine lui-même, pour la mise en place dans le moyen de réception et pour l'enlèvement des moyens de réception, ainsi que les mécanismes de manipulation pour poser et déposer le dispositif de remplissage sur le moyen de réception, peuvent être limités à des déroulements de mouvements purement verticaux, tout comme le cas échéant le rapprochement vertical d'une trémie de distribution jusqu'à une faible hauteur au-dessus de l'extrémité supérieure de la spire hélicoïdale du dispositif de remplissage. Dans les deux modes de réalisation précités, on peut adjoindre une spire hélicoïdale, à la manière d'une vis d'Archimède, en réalité menée uniquement sur environ 180 à 270', sur un cylindre central, et la pourvoir d'un bord vertical qui permet de guider les pièces en grande série jusqu'à une hauteur de coupe sur la spire hélicoïdale. Des modes de réalisation préférés de dispositif selon l'invention sont illustrés dans les dessins et seront décrits dans ce qui suit. Les figures 1A, 1B et 1C montrent un dispositif de remplissage dans un premier mode de réalisation, dans trois phases : la figure 1A représente la phase de la mise en place d'un tambour de machine dans la monture ; la figure 1B représente la phase de la pose d'un dispositif de remplissage sur la monture ; et la figure 1 C représente la phase du remplissage du tambour de machine via le dispositif de remplissage ; les figures 2A à 2F montrent un dispositif de remplissage selon l'invention, dans des positions respectivement identiques avant l'introduction du dispositif de remplissage dans un tambour de machine, qui n'a dans ce cas pas été représenté : la figure 2A est une première vue latérale du dispositif de remplissage de la présente invention ; la figure 2B est une vue frontale du dispositif de remplissage de la présente invention ; la figure 2C est une seconde vue latérale du dispositif de remplissage de la présente invention ; la figure 2D est une vue de dessus du dispositif de remplissage de la présente invention ; la figure 2E est une première représentation en perspective du dispositif de remplissage de la présente invention ; et la figure 2F est une seconde représentation en perspective du dispositif de remplissage de la présente invention. Dans la figure 1A, on a illustré une monture de fixation 1 pour un tambour de machine 51, fixée sur un dispositif de levage 61, qui sera expliqué plus en détail ultérieurement. La monture 11 comprend une enveloppe cylindrique 12, ouverte vers le haut, avec un axe vertical A1, dressé sur une plaque de base 13. Un plateau tournant 14 est agencé dans l'enveloppe cylindrique 12, et celui-ci comporte des pattes de guidage 15 réparties à la périphérie, pour introduire et pour maintenir le tambour de machine 51. Au-dessous de la plaque de base 13 est disposé un entraînement de rotation 16, composé d'un moteur d'entraînement 10 et d'une transmission à renvoi d'angle 18, susceptible d'être entraîné en rotation avec le plateau tournant 14 autour de l'axe vertical A2. La plaque de base 13 est pourvue d'axes 19 et 20, et elle forme ainsi une partie d'un chariot de transport qui comprend un moteur d'entraînement 21. Les rouleaux des axes 19 et 20 circulent sur des organes à rails 22, qui s'étendent de façon continue dans la représentation des figures A, 1B et 1C. Comme indiqué par une double flèche 25, le tambour de machine 51, tenu en suspension par le dispositif de levage 61 via le moyen de réception 11, est réglable en hauteur et peut être posé avec son fond 52 sur le plateau tournant 14, et si le positionnement est inexact, il est introduit au moyen des pattes 15. Le tambour de machine 51 possède un bord de maintien supérieur 53 qui peut être saisi par plusieurs griffes de maintien 62 réparties à la périphérie du dispositif de levage 61. Les moyens d'actionnement des griffes de maintien 62 ne sont pas illustrés en détail. Il est au moins nécessaire de prévoir deux griffes de maintien opposées en sens diamétral. Le dispositif de levage permet en outre de voir des organes de traction 63, 64, susceptibles d'être enroulés, au moyen desquels la partie inférieure du dispositif de levage peut être entraînée verticalement en direction de l'axe A Dans la représentation de la figure 1B, le moyen de réception 11, comme indiqué par une double flèche 23, est déplacé dans une position modifiée, dans laquelle l'axe vertical Al est désormais disposé en alignement autour de l'axe vertical A2 d'un dispositif de remplissage 31. On peut tout à fait imaginer que le moyen de réception 11 ne soit pas réalisé de façon déplaçable horizontalement, mais que le dispositif de levage 61 tout comme le dispositif de remplissage 31 soient suspendus sur des organes de guidage en suspension et déplaçables horizontalement l'un après l'autre via un moyen de réception 11 agencé de façon stationnaire. Le dispositif de remplissage 31 comprend un cylindre central 32 d'axe A2, une spire hélicoïdale 33 enroulée environ sur 180 autour de cet axe, avec des lignes de hauteur radiales horizontales, et une bordure extérieure verticale 34. En outre, on peut voir sur le dispositif de remplissage 31 des pieds, fixés à l'aide d'au moins trois bras radiaux 35 répartis à la périphérie, avec des tronçons centraux qui peuvent être posés sur l'enveloppe 12 de la monture 11. La position déposée du dispositif de remplissage 31, dans laquelle une partie essentielle de la spire hélicoïdale 33 se trouve à l'intérieur du tambour 51, est illustrée par des lignes en tirets. Dans la représentation de la figure 1D, le moyen de réception Il doté du dispositif de remplissage 31, comme cela est indiqué par une autre double flèche 24, a été déplacé dans une autre position, dans laquelle le dispositif de remplissage 31 est désormais représenté par des lignes continues. Les mêmes détails sont désignés par les mêmes chiffres de référence que dans les représentations qui précèdent, et à cet égard, on se référera à ces dernières. Le moyen de réception 11 est ici disposé au-dessous d'un entonnoir de remplissage 41, dans lequel on peut par exemple vider des pièces en grande série provenant d'un tambour de réception, en vue de leur traitement galvanique. Dans ce but, l'entonnoir de remplissage 41 peut présenter une section d'entrée rectangulaire 42 et une section de sortie 43 réalisée avec une forme différente. La section de sortie 43 peut être par exemple adaptée au tracé d'un tronçon supérieur de la spire hélicoïdale 33 en vue de dessus. Comme déjà évoqué auparavant dans le contexte de la représentation de la figure 1B, le moyen de réception 11 peut être ici également maintenu dans une position stationnaire, alors que l'entonnoir de remplissage 41 est déplaçable horizontalement par rapport à celui-ci et est amené dans la position illustrée. Comme le montrent les figures 1A à 1 c, on préfère un agencement dans lequel le dispositif de levage, le dispositif de remplissage et l'entonnoir de distribution sont dans des positions différentes les uns des autres en direction horizontale et prévoir un transport transversal du moyen de réception 11. Le dispositif de remplissage 31 selon la figure l B et l'entonnoir de distribution 41 selon la figure 1C sont respectivement à compléter par des organes de réglage en hauteur, au moins en tout cas pour le dispositif de remplissage 31, et dans ce cas le dispositif de remplissage 31 doit être enlevé après l'avoir posé et déposé sur le moyen de réception 11, afin de libérer le dispositif de remplissage pour introduire des pièces en grande série. On peut comprendre que les pièces en grande série introduites via l'entonnoir de distribution 41 glissent sur un trajet d'environ 180 sur la spire hélicoïdale 33 et présentent une hauteur de chute résiduelle à l'intérieur du tambour de machine 51 qui correspond au maximum à la distance de l'extrémité inférieure du dispositif de remplissage vis-à-vis du fond du tambour et qui diminue lorsque le niveau de remplissage augmente. Ici, lorsque le dispositif de remplissage 31 est fermement en place, le remplissage est possible au maximum environ jusqu'à l'arête inférieure de la spire hélicoïdale 33. Une autre forme de réalisation améliorée est illustrée dans les figures 2A à 2F. La totalité des détails de la figure 1A peuvent être également combinés avec le dispositif dans la réalisation d'après les figures 2A à 2F, dans laquelle le moyen de réception 11, un tambour de machine 51 et un dispositif de levage 61 ne sont pas particulièrement illustrés. Pour ce qui concerne le moyen de réception 11 avec entraînement en rotation 16, ils font cependant également partie du dispositif d'ensemble capable de fonctionner. Les modes de réalisation individuels sont décrits conjointement dans ce qui suit. Les mêmes détails sont désignés par les mêmes chiffres de référence que dans les figures 1A à 1C, l'identité se limitant au dispositif de remplissage 31' et ses parties constitutives. Le dispositif ici montré comprend un châssis de machine 71 qui est réalisé sur une plaque de base 72. Le châssis de machine comprend essentiellement deux montants 73, 74, qui sont soutenus sur la plaque de base 72 par des éléments de rigidification 75, 76. Les montants 73 et 74 sont reliés pour former un portique-support au moyen d'une traverse supérieure 77 et d'une traverse inférieure 78. Dans le portique est guidé un chariot de levage 81, en déplacement vertical, susceptible d'être entraîné par un moteur d'entraînement 89 via des organes de transmission 90 qui ne sont pas illustrés plus en détail. Le chariot de levage 81 comprend un châssis 82 généralement composé de supports rectangulaires et de tôles, ces pièces individuelles n'étant pas décrites plus en détail, une goulotte à secousses 88 suspendue élastiquement dans ce châssis via des paliers élastiques 83 et 84, avec une pente descendante, et à la face inférieure de laquelle est monté un générateur d'impulsions 87, ainsi qu'un dispositif de remplissage 31', suspendu sur le châssis 82 indépendamment de la goulotte à secousses 88, dont le cylindre central 32' est mené verticalement au-delà de l'extrémité supérieure de la goulotte à secousses 88 et est fixé par un bras transversal sur le châssis 82 du chariot de levage 81. Vis-à-vis du fonctionnement, on doit expliquer que, dans les figures 2A et 2C, il est également possible de rétracter verticalement au-dessous de l'axe A2 du dispositif de remplissage 31' une monture 11 selon le mode de réalisation des figures 1A à 1c, et le guidage à rail horizontal 22 montré dans ces figures est considéré perpendiculaire au plan commun des figures. Le chariot de transport 81 est guidé, comme on peut le voir, au moyen de guidages à galets 91, 92, 93, 94 dans les montants 73 et 74, et peut être déplacé en hauteur à via des organes de traction 95, 96 susceptibles d'être enroulés, qui sont agencés sur un axe de rotation 97. Après introduction d'un moyen de réception 11, avec tambour de machine 51 en place, dans une position coaxiale de l'axe A2 par rapport à l'axe Al du tambour, le chariot de levage 81 avec la goulotte à secousses 88 et le dispositif de remplissage 31' est amené à sa position la plus basse, dans laquelle l'extrémité inférieure de la spire hélicoïdale 33' se pose pratiquement sur le fond du tambour de machine 51. Ensuite, un récipient de galvanisation cylindrique horizontal est par exemple vidé dans la goulotte à secousses 88, laquelle est mise en mouvement par secousses par le générateur d'impulsions 87. Les pièces en grande série tombent de ce fait hors de la goulotte à secousses 88 sur la spire hélicoïdale 33', elles coulissent le long de celle-ci sur environ 180 et viennent se déposer sur le fond du tambour de machine 51. Ici, lorsque le niveau de remplissage augmente, le dispositif de remplissage 31' est relevé en direction de son axe A2, de sorte que pendant la totalité de l'opération de remplissage, on conserve une hauteur de chute approximativement constante et donc une hauteur de chute minimale. L'opération de remplissage peut ici être menée jusqu'à une hauteur de remplissage quelconque à l'intérieur du tambour de machine. Ensuite, le dispositif de remplissage 31' est extrait vers le haut au moyen du chariot de levage 81 totalement hors du tambour de machine 51 et le moyen de réception 11 est déplacé vers le haut, suite à quoi le moyen de réception 11 peut être déplacé horizontalement en éloignement, de sorte que le tambour de machine 51 peut être soulevé dans une autre position hors du moyen de réception 11 à l'aide d'un dispositif de levage 61. Ce dispositif de levage 61 peut alors mettre en place le tambour de machine rempli 51 dans une machine de traitement, en particulier une machine de lavage ou une centrifuge, qui possède respectivement un moyen de réception analogue et un entraînement de o rotation analogue au moyen de réception 11, pour un traitement conforme à la destination
Le dispositif pour charger avec ménagement des tambours de machines (51), qui sont mis en place dans des machines de traitement une fois chargés de pièces en grande série et qui peuvent être transportés entre des machines de traitement individuelles, dans lequel, dans les machines de traitement, a lieu un accouplement du tambour de machine avec un entraînement de rotation, comprend :un moyen de réception (11) pour un tambour de machine (51), qui comporte un entraînement de rotation (16) pour entraîner en rotation le tambour de machine (51) avec un axe vertical A1, etun dispositif de remplissage (31) avec une spire hélicoïdale (33) enroulée autour d'un axe vertical A2, ledit moyen de réception (11) et ledit dispositif de remplissage (31) étant réglables l'un par rapport à l'autre en direction des axes verticaux A1, A2, afin d'introduire la spire hélicoïdale (33) à l'intérieur du tambour de machine (51).
Revendications 1. Dispositif pour charger avec ménagement des tambours de machines (51), qui sont mis en place dans des machines de traitement une fois chargés de pièces en grande série et qui peuvent être transportés entre des machines de traitement individuelles, dans lequel, dans les machines de traitement, a lieu un accouplement du tambour de machine avec un entraînement de rotation, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen de réception (Il) pour un tambour de machine (51), qui 10 comporte un entraînement de rotation (16) pour entraîner en rotation le tambour de machine (51) avec un axe vertical Al, et un dispositif de remplissage (31) avec une spire hélicoïdale (33) enroulée autour d'un axe vertical A2, ledit moyen de réception (Il) et ledit dispositif de remplissage (31) étant réglables l'un par rapport à 15 l'autre en direction des axes verticaux A1, A2, afin d'introduire la spire hélicoïdale (33) à l'intérieur du tambour de machine (51). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réception (11) pour le tambour de machine (51) est fixe quant à sa 20 position en hauteur, et en ce que le dispositif de remplissage (31) est susceptible d'être abaissé dans le moyen de réception (11) et d'être posé sur celui-ci. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le 25 moyen de réception (Il) forme une bague d'appui dans son plan le plus élevé, et en ce qu'au moins trois bras d'appui (35) répartis en périphérie sont agencés sur le dispositif de remplissage (31). 4. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le 30 moyen de réception (11) possède au moins trois paliers d'appui répartis en périphérie pour le dispositif de remplissage (31), ledit dispositif de remplissage (31) formant une bague d'appui. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, 35 caractérisé en ce que le moyen de réception (11) avec entraînement derotation (16) est réalisé sur un chariot de transport, en particulier guidé sur une voie. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réception (11) pour le tambour de machine (51) est fixe quant à sa position en hauteur, et en ce que le dispositif de remplissage (31 est déplaçable verticalement et susceptible d'être introduit dans le tambour de machine (51) sans contact. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (31') est fermement relié à une goulotte à secousses (88), dont l'extrémité la plus basse se raccorde à l'arête de délimitation radiale la plus haute de la spire hélicoïdale (33'). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (31 et la goulotte à secousses (88) sont déplaçables en hauteur en fonction du niveau de remplissage. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que le moyen de réception (11) avec entraînement de rotation (16) est réalisé sur un chariot de transport, en particulier guidé sur une voie. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il est prévu un générateur d'impulsions magnétiques (87) pour l'entraînement de la goulotte à secousses (88). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, 30 caractérisé en ce que la spire hélicoïdale (33) comporte un bord extérieur (34) approximativement vertical. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la spire hélicoïdale (33) prend son origine à 35 l'intérieur sur un cylindre central (32) avec axe vertical (A2).
B
B04,B65
B04B,B65G
B04B 11,B65G 11
B04B 11/00,B65G 11/06
FR2889647
A1
DISPOSITIF DE REMPLISSAGE ET DE NOURRISSAGE ANTI-EVASION POUR TERRARIUM A FOURMIS
20,070,216
-1- La présente invention concerne un perfectionnement des terrariums utilisés pour l'élevage des insectes sociaux et plus particulièrement des fourmis. Dans leur exécution actuelle, les terrariums sont équipés de couvercles réalisés communément sous la forme de volets coulissants ou ouvrants avec une charnière. Cette exécution commune aux aquariums dont ils sont dérivés, ne permet pas de contenir sûrement les insectes dans leur milieu et les évasions sont fréquentes; or le premier frein à l'acquisition d'un terrarium à fourmis est le risque d'invasion accidentelle de l'habitation de l'utilisateur. Pour pallier ces inconvénients, la pratique actuelle consiste à badigeonner le bord libre du terrarium avec une trace de talc ou de pâte de silicone. Toutefois, le dépôt doit être fréquemment renouvelée et ne saurait suffire à lui seul, c'est pourquoi il est fréquemment doublé d'un fossé rempli d'eau peu pratique à mettre en place et à entretenir. Les perfectionnements que nous avons apportés permettent de pallier tous ces inconvénients. Dans la présente invention, selon une première caractéristique, le terrarium est caractérisé par un système anti-évasion qui assure la contention des insectes lors du nourrissage, de l'hydratation, ainsi que lors des manoeuvres de remplissage par de nouveaux individus. Cette première caractéristique est matérialisée par une réglette (3) faisant office de couvercle, et qui permet d'ouvrir sélectivement et de refermer le terrarium. Selon une deuxième caractéristique, le terrarium - représenté Figure 1- se présente sous la forme d'un concept de nid en 3 parties: 1-la zone humide du nid, matérialisée par un tiroir (6) contenant le substrat (8); 2- la zone sèche du nid, matérialisée par un labyrinthe (10) creusé dans la masse d'une plaque de matière transparente (1) maintenue à la verticale par un support (4) ; 3- une aire de chasse, de nourrissage et de récolte, située en partie haute, matérialisée par la présence: a. d'une réglette coulissante (3) faisant office de couvercle de fermeture; b. de perçages ou d'une grille d'aération, réalisés dans la réglette (3), c. et d'une alvéole de circulation se situant sous la réglette coulissante (3). Selon une troisième caractéristique, cette plaque creuse (1) est fermée par un couvercle de visite (2) fixé à l'aide de vis. La réglette supérieure (3) coulisse librement dans une gorge en queue d'aronde (5) usinée dans la plaque support (1), et son positionnement permet d'accéder aux différentes fonctions du terrarium: Réglette Ouverte à droite Position D : introduction des fourmis - Fig. 3 - Réglette Ouverte à gauche: o Position G2 - Fig.4: introduction de la nourriture, o Position G1 Fig.5: introduction de la gelée d'eau pour le nourrissage liquide. Cette disposition nouvelle présente les avantages suivants L'orifice d'introduction des fourmis (réglette ouverte à droite), se présente sous la forme d'un perçage (7), limité par une butée d'arrêt (11) et ajusté au diamètre des éprouvettes (12) de verre ou de plastique dans lesquelles les colonies de fourmis sont livrées, ce qui facilite l'introduction des fourmis tout en évitant les évasions; les orifices qui se trouvent usinés dans la plaque (1) en haut à droite (réglette ouverte à gauche), sont destinés à : o alimenter les fourmis avec divers ingrédients: céréales, fruits, blanc d'oeuf, ou gelée nutritive à l'oeuf et au miel, à raison d'une fois par semaine, voire une fois par mois en cas d'absence; o recevoir l'eau sous forme de gel qui permettra aux fourmis de s'hydrater, sans que le renversement de l'élevage ne provoque d'épanchement d'eau ni d'évasion; o la réglette d'ouverture permet d'accéder facilement à la colonie pour pulvériser du CO2 nécessaire à leur endormissement; o une réglette spéciale de double longueur permet de couplet deux terrariums entre-deux, en les faisant communiquer par une galerie usinée dans la réglette. 2889647 -3- Le tiroir (6) est rempli dans sa partie inférieure d'un substrat (8) transparent ou faiblement coloré, qui permet de visualiser les insectes qui creusent leurs galeries, ce qui est impossible avec de la terre ou du sable opaques. Le couvercle de visite (2) est conçu pour permettre une ouverture totale, permettant de nettoyer le terrarium et de changer le substrat transparent contenu dans le tiroir (6), selon une fréquence appropriée. Le tiroir à substrat (6) permet de contenir tous types de substrats du commerce, tels que des gels d'agar ou autres. Ce tiroir qui contient la zone humide du nid est étanche, extractible et nettoyable. Le socle (4) est destiné à supporter le terrarium, il est conçu pour recevoir un éclairage intégré, réalisé à l'aide de diodes électroluminescentes (9) qui diffusent leur lumière par la tranche inférieure de la plaque (1) ; cette disposition présentant l'avantage d'une lumière froide alimentée en basse tension. Le corps du terrarium (1) possède des galeries creusées dans la masse, permettant aux insectes sociaux qu'il contient de se déplacer, ces galeries débouchant dans des alvéoles (10). En outre, ce corps (1) est réalisé en matière translucide et est suffisamment mince pour permettre une bonne visualisation des insectes qu'il contient. Le système, selon l'invention est destiné particulièrement à être utilisé pour l'élevage domestique et l'observation des fourmis et autres insectes sociaux dans une habitation domestique, en prévenant tout risque d'évasion des animaux. -4 - 1 Les dessins annexés illustrent l'invention: ^ La Figure 1 représente le dispositif de l'invention: le corps du terrarium (1), constitué d'un labyrinthe usiné dans la masse, contient le tiroir (6), le tout fermé par un couvercle de visite (2), rapporté et fixé par des vis. Le couvercle anti-évasion (3) est réalisé sous la forme d'une réglette coulissante dans le corps (1) par un assemblage à queue d'aronde (5). L'ensemble repose sur un socle (4) rapporté par vissage dans le corps (1). Le tiroir (6) contient un substrat (8) qui peut être transparent et qui permet ainsi de visualiser les galeries creusées par les insectes. ^ La Figure 2 représente le détail des galeries (10) réalisées dans le corps (1) du terrarium; le dessin des galeries a été étudié de manière à reproduire les dimensions et les modes circulatoires d'une fourmilière naturelle, notamment les diamètres des galeries ne dépassent pas 4 millimètres et sont légèrement striées pour faciliter la progression des insectes. De plus les alvéoles présentent uniquement des arrivées de galeries horizontalement par leurs cotés. ^ La Figure 3 représente la phase d'introduction dans le terrarium des insectes contenus dans une éprouvette de transport (12), qui s'ajuste au perçage (7) réalisé dans le corps (1), le réglette étant déplacée à droite en position D ; une butée d'arrêt (11) permet de limiter l'introduction du tube (12) ouvert; ^ La Figure 4 représente la position de la réglette déportée à gauche en position G2 - pour alimenter l'alvéole le nourrissement, ^ La Figure 5: représente la position de la réglette déportée à 30 gauche en position G1 - pour alimenter l'alvéole d'hydratation à la gelée d'eau, L'ensemble de ce dispositif étant conçu pour éviter l'évasion des insectes au cours de ces trois dernières opérations. -5 - 1 Selon le mode de réalisation illustré, les matériaux caractéristiques pour l'exécution du terrarium sont le plexiglas usiné et en plaques pour les pièces (1) et (2), et l'aluminium poli pour les pièces (3) et (4) ; toutefois selon un autre mode de réalisation, le produit peut être partiellement (pièces (1) et (2)), ou entièrement réalisé en matière plastique transparente injectée. Selon un mode quelconque de réalisation, le produit qui se présente ici sous la forme d'un parallélépipède aplati peut revêtir une forme cylindrique, cubique ou polygonale. 2889647 -6-
La présente invention concerne un perfectionnement des terrariums utilisés pour l'élevage des insectes sociaux et plus particulièrement des fourmis.Dans la présente invention, le terrarium est caractérisé par un système anti-évasion qui assure la contention des insectes lors du nourrissage, de l'hydratation, ainsi que lors des manoeuvres de remplissage par de nouveaux individus. Cette caractéristique est matérialisée par une réglette (3) faisant office de couvercle, en forme de queue d'aronde (5) et qui permet d'ouvrir sélectivement et de refermer le terrarium, qui comporte un orifice de remplissage des insectes (7).En outre, le terrarium se présente sous la forme d'un concept de nid en 3 parties :1 - la zone humide du nid, matérialisée par un tiroir (6) contenant le substrat (8);2 - la zone sèche du nid, matérialisée par un labyrinthe composé de galerie et d'alvéoles (10) creusées dans la masse d'une plaque de matière transparente (1) maintenue à la verticale par un support (4) ;3 - une aire de chasse, de nourrissage et de récolte, située en partie haute, matérialisée par la présence d'une réglette coulissante (3) faisant office de couvercle de fermeture qui comporte des perçages ou une grille d'aération, réalisés dans la réglette (3),Le tiroir à substrat (6) est rempli dans sa partie inférieure d'un substrat transparent (8) ou faiblement coloré, qui permet de visualiser les insectes qui creusent leurs galeries ;Le couvercle de visite (2) est conçu pour permettre une ouverture totale, permettant de nettoyer le terrarium et de changer le substrat transparent contenu dans le tiroir (6), selon une fréquence appropriée.Le tiroir à substrat (6) permet de contenir tous types de substrats du commerce, tels que des gels d'agar ou autres. Ce tiroir qui contient la zone humide du nid est étanche, extractible et nettoyable.Le socle (4) est destiné à supporter le terrarium, il est conçu pour recevoir un éclairage intégré, réalisé à l'aide de diodes électroluminescentes (9) qui diffusent leur lumière par la tranche inférieure de la plaque (1) ; cette disposition présentant l'avantage d'une lumière froide alimentée en basse tension.Le système, selon l'invention est destiné particulièrement à être utilisé pour l'élevage et l'observation des fourmis et autres insectes sociaux dans une habitation domestique, en prévenant tout risque d'évasion des animaux.
Revendications 1 1-Terrarium pour l'élevage des insectes sociaux, caractérisé en ce qu'il se présente un concept de nid en 3 parties: a) - la zone humide du nid, matérialisée par un tiroir (6) contenant le substrat (8); b) - la zone sèche du nid, matérialisée par un labyrinthe composé de galeries et d'alvéoles (10) creusées dans la masse d'une plaque de matière transparente (1) maintenue à la verticale par un support (4) ; c) et une aire de chasse, de nourrissage et de récolte, située en partie haute; 2-Terrarium pour l'élevage des insectes sociaux, selon la 1) , caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'introduction et de nourrissage des insectes sociaux, anti-évasion, matérialisé par la réglette (3) ; 3- Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le couvercle anti-évasion (3) est réalisé sous la forme d'une réglette coulissante à queue d'aronde (5) ; 4- Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que cette réglette (3) présente deux positions permettant respectivement: - réglette déportée à droite D-Fig. 3: l'introduction des insectes sociaux,, - réglette déportée à gauche en position G2-Fig.4: le nourrissement, - et réglette en position Gl-Fig.5: l'hydratation, tout en évitant l'évasion des insectes sociaux, au cours de ces trois 25 opérations. 5- Dispositif d'introduction des fourmis selon la 2 caractérisé en ce que l'introduction des insectes s'effectue par un orifice de remplissage (7) ajusté à la dimension de l'éprouvette (12) qui les contient, et présente une butée d'introduction (11) de 1' éprouvette; 15 2889647 -7 - 6-Terrarium selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps du terrarium (1) possède des galeries creusées dans la masse permettant aux insectes qu'il contient de se déplacer, ces galeries débouchant latéralement dans les alvéoles (10) ; 7-Terrarium selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un couvercle de visite (2) permet une ouverture totale pour le nettoyage et le changement du substrat transparent (8) contenu dans le tiroir (6) ; 8-Terrarium selon la 7) caractérisé en ce que le tiroir (6) contient le substrat transparent (8); 9-Terrarium selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps (1) est réalisé en matière translucide et suffisamment mince pour permettre une bonne visualisation des insectes qu'il contient, 10-Terrarium selon l'une quelconque des précédentes qui repose sur un socle (4), caractérisé en ce que ce socle peut intégrer un éclairage par diodes électroluminescentes (9).
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A01K 63/00
FR2890080
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PROCEDE IN VITRO POUR TESTER LA TOXICITE D'UN COMPOSE ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,302
La présente invention se rapporte au domaine de l'étude toxicologique de composés, vis-à-vis de la santé de l'homme en particulier. Plus précisément, la présente invention concerne des procédés et des dispositifs d'étude de la toxicité de composés qui sont réalisés sur des cellules en culture, sans nécessiter de recours à des tests in vivo sur des espèces modèles de l'homme. Encore plus précisément, les procédés et les dispositifs de l'invention sont utilisés dans le domaine de la toxicogénomique, dans lequel la toxicité d'un io composé ou d'une combinaison de composés est déterminée par analyse du profil d'expression d'ensembles définis de marqueurs spécifiques (gènes, protéines et autres biomolécules). ART ANTERIEUR L'éventuelle toxicité de nombreux composés pour l'homme et son environnement est une préoccupation publique croissante. En effet, bien que l'espérance de vie dans les pays industrialisés ait régulièrement progressé depuis 50 ans, il s'avère que l'accroissement de l'espérance de vie soit en grande partie liée aux progrès réalisés dans le domaine des soins néo-natals. En revanche, l'âge moyen des individus en bonne santé n'a pas ou peu changé depuis le début du vingtième siècle. Par exemple, en France, l'âge moyen des individus en bonne santé était de 56 ans en 2005 et est resté inchangé depuis plus de 80 ans, ce qui signifie que les chances de survie au-delà de cet âge moyen sont essentiellement dues aux progrès de la médecine. On note en particulier une progression importante d'affections neurologiques, d'affections allergiques et de cancers, qui sont en majorité dues à des causes environnementales. Parmi ces causes environnementales, une grande partie est constituée par les contacts fréquents, ou sur des longues périodes de temps, des individus avec les quelques 100 000 produits chimiques qui ont été introduits dans l'environnement. C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années, il est ressenti une nécessité d'évaluer le potentiel toxique pour la santé humaine et animale des nombreux produits chimiques présents dans l'environnement, y compris les pesticides, les divers solvants, les produits ménagers, les produits entrant dans la composition des aliments, les produits de cosmétiques, les médicaments. Depuis plus d'un siècle, la toxicité d'une substance est testée sur des animaux, en particulier les rongeurs tels que les souris, les rats, les cobayes et les lapins. Considérant qu'aucune espèce ne peut servir de modèle biologique fiable pour une autre, on a cherché à mettre au point des techniques de détermination de la toxicité de composés in vitro. On a notamment mis au point des techniques de toxicologie in vitro sur des cellules, notamment des techniques basées sur l'évaluation des modifications de la physiologie des cellules, par exemple des modifications des activités enzymatiques io intracellulaires, ou encore une atteinte à la viabilité cellulaire, susceptibles d'être provoquées par les composés testés, lorsque ceux-ci sont toxiques. Beaucoup plus récemment, on a mis au point des techniques d'évaluation toxicologiques in vitro basées sur la détection des changements du profil d'expression de certains gènes susceptibles d'être induits par les composés testés. Ces techniques récentes sont globalement désignées comme appartenant au domaine de la toxicogénomique. La mise en ceuvre de procédés d'évaluation toxicologique in vitro à l'aide de techniques de toxicogénomique est par exemple décrite dans les brevets américains n US 6,160,105, n US 6,372,431, n US 6,403,778 ou encore dans la demande de brevet américain publiée sous le n US 2004/0005547. En général, la mise au point de dispositifs de tests toxicologiques in vitro utilisable en toxicogénomique implique la détermination préalable d'un ensemble de gènes dont une dérégulation de l'expression indique une toxicité pour les cellules, pour les organes ou pour l'organisme entier. Une fois qu'un ensemble de gènes physiologiquement pertinent a été défini, on fabrique des supports de test sur lesquels sont immobilisés des ligands capables de se fixer spécifiquement aux produits d'expression des gènes d'intérêt, essentiellement les ARN messagers et/ou les ADN complémentaires correspondants, mais parfois aussi les protéines ou d'autres biomarqueurs spécifiques correspondants. Par exemple, les ligands consistent en des acides nucléiques capables de s'hybrider aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires générés au cours de l'expression des gènes d'intérêt. Ces biomarqueurs sont en général immobilisés sur un support solide sous la forme de matrices ordonnées en deux dimensions, encore appelées puces , à ADN, à protéines ou autres biomolécules. Il existe donc un besoin dans l'état de la technique pour des procédés utiles pour la prédiction des effets toxiques ou le pouvoir pathologique de composés qui possèdent les nombreux avantages techniques des procédés de toxicogénomique. DESCRIPTION DES FIGURES io La Figure 1 présente un ensemble de 6 histogrammes qui constituent le résultat d'un test de toxicité d'une des substances étudiées, l'aldicarb. Les gènes étudiés sont classés dans 6 familles pathologiques. Pour chaque famille, la dérégulation éventuelle des gènes est indiquée par une barre, gris foncée pour la répression, gris claire pour la stimulation de l'expression du gène par l'insecticide aldicarb. Le chiffre dans ou derrière la barre indique le taux de dérégulation (référence: 1, pas de dérégulation; supérieur à 1: stimulation; inférieur à 1: répression). Les résultats pour chaque gène sont donnés par temps d'exposition (24 et 48h) sur deux lignes consécutives, les concentrations (ic5O et ic50/10) dans deux colonnes consécutives. Le chiffre en bas de chaque colonne donne le taux maximum observé dans la colonne. La figure 1 est relative à l'effet de l'aldicarb sur les cellules hépatiques. La Figure 2, présente un ensemble de 6 histogrammes qui constituent le résultat d'un test de toxicité d'une des substances étudiées, l'aldicarb, effectué dans les mêmes conditions que pour la figure 1. La figure 2 est relative à l'effet de l'aldicarb sur les cellules neuronales. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, il a été mis au point de nouveaux procédés et de nouveaux dispositifs utiles dans l'évaluation des effets toxiques et pathologiques de composés ou de combinaisons de composés, ces nouveaux procédés et nouveaux dispositifs étant basés sur les techniques de toxicogénomique. Plus précisément, on a identifié selon l'invention un ensemble de gènes dont l'expression dans les cellules est altérée lorsque les cellules, mises en présence de composés s'engagent dans des voies pathologiques. Les travaux expérimentaux du demandeur ont ainsi permis de définir de nouvelles familles de gènes dont une dérégulation de l'expression cellulaire indique une altération de la physiologie de la cellule susceptible d'entraîner une cytotoxicité, une toxicité pour un tissu ou un organe, ou une toxicité pour l'organisme entier. Sur la base de ces travaux, le demandeur a mis au point des procédés et io des dispositifs qui permettent de détecter des modifications dans le profil d'expression d'un ou plusieurs des gènes d'intérêt englobés dans cet ensemble original de gènes et ainsi de prédire les éventuels effets toxiques ou pathologiques d'un composé à tester pour la cellule, pour un organe ou pour un organisme entier. L'invention a pour objet un procédé in vitro pour tester la toxicité d'un agent physique ou chimique ou d'une combinaison d'agents physiques ou chimiques, comprenant les étapes suivantes: a) cultiver des cellules de mammifère en présence de l'agent chimique ou physique ou de la combinaison de composés à tester; b) déterminer, dans les cellules obtenues à la fin de l'étape a), le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes d'intérêt choisis dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51; c) comparer le profil d'expression dudit ou desdits gène(s) déterminé à l'étape b) avec le profil d'expression dudit ou desdits gènes lorsque l'étape a) est réalisée en l'absence du composé ou de la combinaison de composés à tester. Par composé à tester ou composé testé , on entend selon l'invention tout type de composé naturel ou de composé obtenu, partiellement ou totalement, par synthèse chimique ou biologique, des mélanges en formulations de tels composés, ou des agents physiques (rayonnements y compris rayonnements ionisants et/ou micro-ondes et dont les éventuels effets toxiques ou pathologiques sur les cellules sont recherchés. Par combinaison de composés à tester ou combinaison de composés testés , on entend selon l'invention un mélange ou une association de composés naturels ou de composés obtenus, partiellement ou totalement, par synthèse chimique ou biologique ou une association de ces composés avec des agents physiques. Il peut aussi s'agir de compositions complexes comprenant une combinaison de nombreux composés connus ou non connus, purifiés ou non purifiés, caractérisés ou non caractérisés. Une combinaison de composés selon l'invention englobe notamment des combinaisons de composés connus, comme par exemple des combinaisons ou formulations de composés pesticides ou de composés utilisés dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique ou encore dans tout autre domaine de l'industrie. Une combinaison de composés selon l'invention englobe aussi des compositions io dans lesquelles aucun constituant n'est connu, ou dans lesquelles seulement certains des constituants sont connus, comme par exemple dans les effluents industriels dont on recherche les éventuels effets toxiques. Selon l'invention on a montré que les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51 forment une ensemble large et original de séquences d'ADNc correspondant aux ARN messagers codés par des gènes dont une dérégulation de l'expression indique une toxicité ou une pathologie pour la cellule, pour un tissu ou un organe, ou pour un organisme entier. De manière générale, cet ensemble large et original de séquences comprend des sous-ensembles de séquences dérivées de gènes dont une dérégulation prédispose à, ou provoque, respectivement, (i) une cancérogénèse génotoxique ou non-génotoxique, (ii) un stress cellulaire, (iii) une neurotoxicité, (iv) une réponse hormonale ou encore (iv) une modification dans le contrôle de la structure des protéines. Plus précisément, comme cela est illustré dans le Tableau 1, l'ensemble 25 original de séquences selon l'invention comprend plusieurs sous- ensembles de séquences, respectivement: (i) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans le stress cellulaire, qui comprend les séquences SEQ ID N 1 à 9. Ce sous-ensemble comprend lui-même deux sous- ensembles, respectivement (i-1) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans le stress oxydatif, qui comprend les séquences SEQ ID N 1 à 5, et (i-2) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans l'inflammation, qui comprend les séquences SEQ ID N 6 à 9; (ii) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans 35 l'altération de l'ADN, qui comprend les séquences SEQ ID N 10 à 18. Ce sous-ensemble comprend lui-même trois sous-ensembles, respectivement (ii1) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans l'arrêt du cycle cellulaire, qui comprend les séquences SEQ ID N 10 à 12, (ii-2) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans l'apoptose, qui comprend les séquences SEQ ID N 13 à 16, et (ii-3) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la stabilisation et la réparation de l'ADN, qui comprend les séquences SEQ ID N 17 à 18; (iii) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans io la régulation du cycle cellulaire, qui comprend les séquences SEQ ID N 19 à 27. Ce sous-ensemble comprend lui-même deux sous-ensembles, respectivement (iii-1) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la voie mitogène, qui comprend les séquences SEQ ID N 19 à 20, et (iii-2) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la survie cellulaire, qui comprend les séquences SEQ ID N 21 à 27; (iv) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la neurotoxicité, qui comprend les séquences SEQ ID N 28 à 35; (v) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la réponse cellulaire aux hormones, en particulier aux oestrogènes et aux androgènes, qui comprend les séquences SEQ ID N 36 à 45; et (vi) un sous-ensemble de séquences dérivées de gènes impliqués dans la réponse cellulaire à l'agrégation de protéines qui comprend les séquences SEQ IDN 46à51. Dans certains modes de réalisation du procédé ci-dessus, le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé en valeur absolue, à l'aide de la technique de détermination appropriée. Dans d'autres modes de réalisation du procédé ci-dessus, le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé en valeur relative, à l'aide de la technique de détermination appropriée, par comparaison avec le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes témoins ubiquitaires, dits de ménage . De préférence, à l'étape b) du procédé, on détermine le profil d'expression d'au moins deux gènes d'intérêt choisis dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Ainsi, à l'étape b) du procédé, on détermine le profil d'expression d'au moins 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50 ou 51 gènes d'intérêt choisis dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Dans certains modes de réalisation avantageux du procédé ci-dessus, on détermine le profil d'expression de plusieurs des gènes ci-dessus dont au moins un gène est choisi dans chacun des sous-ensembles de gènes (i) (vi) définis ci-dessus. Dans d'autres modes de réalisation avantageux du procédé ci-dessus, on détermine le profil d'expression de plusieurs des gènes ci-dessus dont au io moins un gène est choisi dans chacun des sous-ensembles de gènes (i-1), (i-2), (ii-1), (ii-2), (iii-3), (iii-1), (iii-2), (iv), (v) et (vi) définis ci-dessus. Comme cela est illustré dans les exemples, le demandeur a réalisé des tests de toxicité avec 28 composés, y compris des pesticides, notamment des insecticides, des solvants, ainsi que divers autres produits industriels tels que des composés utilisés dans la chimie des polymères, des composés entrant dans la composition de produits alimentaires ou encore des composés entrant dans la composition de produits pharmaceutiques. La liste des 28 composés testés est décrite dans le Tableau 2, à la fin de la présente description. Notamment, le procédé a été mis en ceuvre avec divers composés à tester dont la toxicité chez l'homme est soupçonnée, d'après les tests sur modèles animaux. Les résultats qui ont été obtenus montrent que ces composés soupçonnés comme toxiques induisent quasi-systématiquement une dérégulation d'un sous-ensemble plus ou moins restreint de gènes, parmi les gènes d'intérêt de séquences SEQ ID N 1 à 51. Ces résultats ont permis au demandeur de définir un sous-ensemble minimal de gènes dont le profil d'expression est déterminé, à l'étape b) du procédé. Avantageusement, à l'étape b) du procédé ci-dessus, on détermine le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes choisis parmi les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 7, SEQ ID N 8, SEQ ID N 9, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25 SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 31, SEQ ID N 33, SEQ ID N 35, SEQ ID N 36, SEQ ID N 37, SEQ ID N 38, SEQ ID N 39, SEQ ID N 40, SEQ ID N 42, SEQ ID N 47, SEQ ID N 48, SEQ ID N 49, et SEQ ID N 50. Les séquences ci-dessus ont été regroupées dans le Tableau 3, à la fin de la présente description. De manière tout à fait préférée, à l'étape b) du procédé ci-dessus, on détermine le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes choisis parmi les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 8, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25, SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 33, SEQ ID N 37, SEQ ID N 39, et SEQ ID N 48. io Les séquences ci-dessus ont été regroupées dans le Tableau 4, à la fin de la présente description. Par profil d'expression d'un gène, au sens de l'invention, on entend le niveau d'ARN messager produit dans la cellule du fait de l'expression dudit gène, en qualité, ou à la fois en qualité et en quantité, ou encore le niveau d'ADN complémentaire (ADNc) correspondant. Une différence dans le profil d'expression d'un gène d'intérêt parmi ceux définis ci-dessus, entre (i) celui qui est déterminé pour les cellules exposées au composé à tester et (ii) celui qui est déterminé pour les cellules cultivées en l'absence du composé à tester, indique que ledit composé est, au moins potentiellement, toxique pour les cellules, pour un organe ou encore pour l'organisme entier. Préférentiellement, à l'étape b) du procédé, le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé par détection de l'ARN messager correspondant à chaque gène, qui est éventuellement produit par les cellules cultivées à l'étape a) du procédé. Selon une alternative, le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé par détection et quantification de l'ARN messager correspondant à chaque gène, qui est éventuellement produit par les cellules cultivées à l'étape a) du procédé Selon un autre mode de réalisation préférentiel, à l'étape b) du procédé, la détermination du profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est réalisée par mise en contact (i) des ARN messagers produits par les cellules cultivées à l'étape a) ou (ii) des ADN complémentaires synthétisés à partir de ces ARN messagers, avec au moins une sonde nucléotidique s'hybridant au dit ou aux dits gène(s) d'intérêt, dans des conditions appropriées pour la formation d'un complexe d'hybridation entre lesdits ARN messagers ou lesdits ADN complémentaires, d'une part, et ladite ou lesdites sondes nucléotidiques, d'autre part. Par sonde nucléotidique , au sens de l'invention, on entend un polynucléotide qui s'hybride spécifiquement à un acide nucléique contenu dans un échantillon, cet acide nucléique résultant, directement ou indirectement, de la transcription d'un gène déterminé, ledit gène déterminé étant choisi parmi les gènes d'intérêt définis dans la présente description Selon l'invention, toute technique classique de biologie moléculaire, de microbiologie et d'ADN recombinant connue de l'homme du métier peut être utilisée. De telles techniques sont décrites par exemple par SAMBROOK ET AL. (Sambrook, J., Fritsch, E. F., & Maniatis, T. (1989) Molecular Cloning, a Laboratory Manual, Cold Spring Harbor Laboratory Press, Cold Spring Harbor, N.Y), GLOVER (GLOVER (ed.), 1985. DNA Cloning: A Practical Approach, Volumes I and II Oligonucleotide Synthesis, MRL Press, Ltd., Oxford, U.K.), GAIT (GAIT (ed.), (1984). Nucleic Acid Hybridization. ), RAMES et HIGGINS (NAMES and HIGGINS, 1985. Nucleic Acid Hybridization: a practical approach, Rames & Higgins Ed. IRL Press, Oxford.) et AUSUBEL et al. (Ausubel et al., 1989, Current Protocols in Molecular Biology, Green Publishing Associates and Wiley Interscience, N. Y). Selon l'invention, on entend par acide nucléique un désoxyribonuléoside, un ribonucléoside, un polymère de désoxyribonucléotides, un polymère de ribonucléotides, indifféremment sous la forme d'une molécule simple brin ou d'une molécule double brin, y compris un ARN, un ADN ou une molécule hybride ARN/ADN. Le terme acide nucléique englobe les analogues non naturels des nucléotides naturels. Ainsi, le terme " nucléotide " désigne à la fois les nucléotides naturels (A, T, G, C) ainsi que des nucléotides modifiés qui comprennent au moins une modification telle que (i) un analogue d'une purine, (ii) un analogue d'une pyrimidine, ou (iii) un sucre analogue, de tels nucléotides modifiés étant décrits par exemple dans la demande PCT N WO 95/04064. Les termes " acide nucléique ", "polynucléotide ", " oligonucléotide " ou encore " séquence nucléotidique " englobent des séquences d'ARN, d'ADN, d'ADNc ou encore des séquences hybrides ARN/ADN de plus d'un nucléotide, indifféremment sous la forme simple brin ou sous la forme double brin. i0 Selon l'invention, un acide nucléique résultant directement de la transcription d'un gène déterminé englobe essentiellement le ou les ARN messagers synthétisés durant l'étape de transcription dudit gène. Selon l'invention, un acide nucléique résultant indirectement de la transcription d'un gène déterminé englobe essentiellement un ADNc obtenu par la transcription inverse d'un ARN messager synthétisé durant l'étape de transcription dudit gène. En général, la transcription inverse de l'ARN messager est réalisée en présence d'une enzyme transcriptase inverse. Une sonde nucléotidique de l'invention est spécifique d'un acide io nucléique résultant directement ou indirectement de la transcription d'un gène cible choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51 et ne s'hybride pas avec un quelconque autre acide nucléique également contenu dans le même échantillon, dans des conditions de stringence appropriées utilisées pour la réaction d'hybridation, qui sont de manière préférentielle des conditions de forte stringence. Par conditions d'hybridation de forte stringence, au sens de l'invention, on entend les conditions d'hybridation suivantes: Préhybridation: mêmes conditions que pour l'hybridation durée: 1 nuit. Hybridation: x SSPE (0.9 M NaCl, 50 mM phosphate de sodium pH 7.7, 5 mM EDTA) x Denhardt's (0.2% PVP, 0.2% Ficoll, 0.2% SAB) 100 pg/ml ADN de sperme de saumon 0.1% SDS durée: 1 nuit. Lavaqes: 2 x SSC, 0.1% SDS 10 min 65 C 1 x SSC, 0.1 % SDS 10 min 65 C 0.5 x SSC, 0.1 % SDS 10 min 65 C 0.1 x SSC, 0.1% SDS 10 min 65 C. Les paramètres définissant les conditions de stringence dépendent de la température à laquelle 50% des brins appariés se séparent (Tm). Il Pour les séquences comprenant plus de 360 bases, Tm est définie par la relation: Tm= 81,5 + 0,41 (%G+C)+16,6 Log(concentration en cations) -0,63 (% formamide)-(600/nombre de bases) (SAMBROOK et al., (1989), pages 9.545 9.62). Pour les séquences de longueur inférieure à 30 bases, Tm est définie par la relation: Tm= 4(G+C) + 2(A+T). Dans des conditions de stringence appropriées, dans lesquelles les séquences aspécifiques n'hybrident pas, la température d'hybridation est io approximativement de 5 à 30 C, de préférence de 5 à 10 C en-dessous de Tm. Les conditions d'hybridation ci-dessus décrites sont mises en ceuvre pour l'hybridation d'un acide nucléique de 20 bases de longueur et peuvent être adaptées en fonction de la longueur de l'acide nucléique dont l'hybridation est recherchée ou du type de marquage choisi, selon les techniques connues de l'homme du métier. Les conditions convenables d'hybridation peuvent par exemple être adaptées selon l'enseignement contenu dans l'ouvrage de HAMES et HIGGINS (1985) ou encore dans l'ouvrage de AUSUBEL et al. (1989). En particulier, il faut prendre en compte que le niveau et la spécificité 20 d'hybridation dépend de différents paramètres, tels que: a) la pureté de la préparation de l'acide nucléique sur lequel la sonde ou l'amorce doit s'hybrider; b) la composition en base de la sonde ou de l'amorce, les paires de bases G-C possédant une plus grande stabilité thermique que les paires de 25 bases A-T ou A-U; c) la longueur de la séquence de bases homologue entre la sonde ou l'amorce et l'acide nucléique; d) la force ionique: le taux d'hybridation augmente avec l'accroissement de la force ionique et la durée du temps d'incubation; e) la température d'incubation; f) la concentration de l'acide nucléique sur lequel la sonde ou l'amorce doit s'hybrider; g) la présence d'agents dénaturants, tels que des agents favorisant la rupture de liaisons hydrogène, comme le formamide ou l'urée, qui accroissent 35 la stringence de l'hybridation; h) le temps d'incubation, le taux d'incubation augmentant avec la durée de l'incubation; i) la présence d'agents d'exclusion de volume, tels que le dextran ou le sulfate de dextran, qui augmentent le taux d'hybridation du fait qu'ils accroissent les concentrations effectives de la sonde ou de l'amorce et de l'acide nucléique qui doit s'hybrider, au sein de la préparation. De préférence, une sonde nucléotidique selon l'invention possède une séquence nucléotidique exactement complémentaire à la séquence cible visée. Aux fins de la présente invention, un premier polynucléotide est considéré comme étant " complémentaire " d'un second polynucléotide lorsque chaque base du premier nucléotide est appariée à la base complémentaire du second polynucléotide dont l'orientation 5'-* 3' est inversée. Les bases complémentaires sont A et T (ou A et U), et C et G. Une sonde nucléotidique selon l'invention est une sonde nucléotidique hybridant spécifiquement, dans des conditions d'hybridation de forte stringence, avec la séquence nucléotidique d'un ARN messager, ou de l'ADNc correspondant, qui est le produit de la transcription d'un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Une sonde nucléotidique de l'invention a au moins 20 nucléotides de longueur et peut atteindre une longueur de plusieurs kilobases, par exemple jusqu'à 6 kilobases, la taille maximale de la sonde étant limitée par la taille de la séquence cible visée. Avantageusement, une sonde nucléotidique selon l'invention a une longueur allant de 20 à 500 bases de longueur, de préférence de 20 à 250 bases de longueur. Par exemple, une sonde nucléotidique selon l'invention peut comprendre 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, 110, 1200, 1300, 1400, 1500, 1600, 1700, 1800, 1900, 2000, 2100, 2200, 2300, 2400, 2500, 2600, 2700, 2800, 2900, 3000, 3100, 3200, 3300, 3400, 3500, 3600, 3700, 3800, 3900 ou 4000 bases de longueur, la taille maximale de la sonde étant limitée par la taille de l'acide nucléique cible visé. De manière générale, la longueur d'une sonde nucléotidique selon l'invention peut être définie par la formule suivante: Ls= x dans laquelle - Ls est la longueur en bases de la sonde, et - x est un entier égal ou supérieur à 20, et x est égal ou inférieur à la longueur en bases (La) de l'acide nucléique cible visé, résultant directement ou indirectement de la transcription d'un gène d'intérêt tel que défini dans la présente description. Une sonde nucléotidique selon l'invention peut être préparée par toute méthode adaptée bien connue de l'homme du métier, y compris par clonage et action d'enzymes de restriction ou encore par synthèse chimique directe selon des techniques telles que la méthode au phosphodiester de NARANG et al. (Narang SA, Hsiung HM, Brousseau R, Methods Enzymol 1979; 68:90-98) ou de BROWN et al. (Brown EL, Belagaje R, Ryan MJ, Khorana HG, Methods Enzymol 1979;68:109-151), la méthode aux diéthylphosphoramidites de BEAUCAGE et al. (Beaucage et al., Tetrahedron Lett 1981, 22: 1859-1862) ou encore la technique sur support solide décrite dans le brevet européen N EP 0 707 592. Pour fabriquer une sonde nucléotidique selon l'invention, qui s'hybride avec le produit de transcription, ARN messager ou ADNc, d'un gène d'intérêt selon l'invention, l'homme du métier peut synthétiser un polynucléotide dont la séquence est identique à une séquence d'au moins 20 nucléotides consécutifs de l'ADNc correspondant à ce gène, ou un polynucléotide complémentaire d'une séquence d'au moins 20 nucléotides consécutifs d'un ARN messager produit par ce gène. La taille de la séquence cible sera fonction de la taille recherchée pour la sonde nucléotidique, dans les limites spécifiées précédemment. A partir de chacune des séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, l'homme du métier peut aisément obtenir l'ARN messager complet ou l'ADNc complet correspondant à un gène d'intérêt selon l'invention. Selon une première méthode, l'homme du métier peut rechercher la 35 séquence d'ARNm ou d'ADNc complète du gène unique comprenant l'une des séquences d'intérêt SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51 en sélectionnant, dans chacune des séquences d'intérêt, la séquence du polynucléotide à synthétiser pour fabriquer la sonde nucléotidique Selon une seconde méthode, l'homme du métier peut synthétiser au moins une amorce nucléotidique spécifique d'un acide nucléique choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, puis utiliser cette amorce pour produire un ADNc complet à partir d'un ARN messager unique avec lequel ladite amorce s'hybride, dans les conditions d'hybridation appropriées, de préférence des conditions d'hybridation de forte stringence. L'étape d'hybridation, puis d'allongement de l'amorce peuvent être réalisées par l'homme du métier selon des techniques conventionnelles, par extraction préalable des ARN messagers présents dans des cellules de mammifère humain ou non humain, en culture primaire ou en lignée cellulaire, puis mise en contact de l'amorce spécifique dans les conditions d'hybridation appropriées, puis allongement de l'amorce en présence d'une transcriptase inverse. L'amorce nucléotidique ayant subi l'allongement décrit ci-dessus peut alors être directement utilisée comme sonde spécifique. Alternativement, l'amorce nucléotidique ayant subi l'allongement décrit ci-dessus peut servir de produit de départ pour la fabrication de la sonde spécifique finale, par exemple par l'action d'exonucléases, ou encore par l'action d'endonucléases de restriction, selon des techniques bien connues de l'homme du métier. Selon une troisième méthode, l'homme du métier peut synthétiser au moins une amorce nucléotidique spécifique d'un gène d'intérêt choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, puis utiliser cette amorce pour produire un ADNc complet à partir d'une collection de clones comprenant des vecteurs dans lesquels sont insérés des ADNc provenant de cellules de mammifère humain ou non humain, selon des techniques connues de l'homme du métier. L'ADNc complet ainsi généré peut alors être directement utilisé comme sonde spécifique. Alternativement, LADNc complet peut servir de produit de départ pour la fabrication de la sonde spécifique finale, par exemple par l'action d'exonucléases, ou encore par l'action d'endonucléases de restriction, selon des techniques bien connues de l'homme du métier. Dans certains modes de réalisation du procédé de l'invention, la ou les sondes nucléotidiques sont choisies parmi les polynucléotides ayant au moins 20 nucléotides consécutifs des séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, ou au moins 20 nucléotides consécutifs des séquences complémentaires aux séquences SEQI DN 1 à SEQ ID N 51. Dans certains autres modes de réalisation du procédé de l'invention, chaque sonde nucléotidique consiste en un polynucléotide inclus dans la séquence d'un ARN messager ou d'un ADNc correspondant à un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à 51. Alternativement, chaque sonde nucléotidique consiste en un polynucléotide dont la séquence est complémentaire de celle d'un polynucléotide inclus dans la séquence d'un ARN messager ou d'un ADNc correspondant à un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. A l'étape b) du procédé, on utilise au moins une sonde nucléotidique choisie parmi les sondes nucléotidiques telles que définies ci-dessus. Dans certains modes de réalisation du procédé, on utilise la totalité des sondes nucléotidiques telles que définies ci-dessus. Selon un autre mode de réalisation avantageux du procédé, on utilise à l'étape b) plusieurs sondes s'hybridant spécifiquement avec un acide nucléique déterminé, résultant, directement ou indirectement, de la transcription d'un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Selon un premier aspect de cet autre mode de réalisation, pour un acide nucléique cible donné, on utilise à l'étape b) plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant avec la même séquence cible, le nombre de sondes nucléotidiques de séquences identiques pouvant varier de 2 à 10 sondes. Selon cet aspect particulier, on peut réaliser encore plus aisément une mesure quantitative de l'acide nucléique cible contenu dans l'échantillon testé. Selon un second aspect de cet autre mode de réalisation, pour un acide nucléique donné, on utilise à l'étape b) plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant avec des séquences cibles distinctes incluses dans ledit acide nucléique, le nombre de sondes pouvant varier de 2 à 10 sondes. Selon cet aspect particulier, on peut réaliser le procédé de l'invention avec une grande sensibilité de détection, du fait de sa capacité à détecter ledit acide nucléique cible dans l'échantillon testé, même dans le cas où ledit acide nucléique cible a subi des altérations physiques dans l'échantillon, comme par exemple des coupures par des exo-ou des endo- nucléases présentes dans la matériel source de départ, par exemple dans un extrait cellulaire, ou présentes dans l'échantillon à tester. Par échantillon , on entend selon l'invention un matériel résultant, directement ou indirectement, de l'extraction des ARN messagers cellulaires obtenus à partir des cellules cultivées à l'étape a) du procédé ou, dans certains modes de réalisation de ce procédé, à partir des cellules cultivées à l'étape a1) ou à l'étape a3) du procédé de l'invention. L'échantillon peut être aussi un milieu contenant des ADNc obtenus à partir des ARN messagers préalablement extraits à partir des cellules cultivées aux étapes a), a1) ou a3) du procédé de l'invention. Selon encore d'autres modes de réalisation du procédé, pour un acide nucléique cible déterminé, on utilise à l'étape b) plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant spécifiquement avec ledit acide nucléique cible, comme cela est décrit pour les sondes s'hybridant avec les acide nucléiques comprenant une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, ou une séquence complémentaire des séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51 Avantageusement, à l'étape b) du procédé, on utilise au moins 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 100, 200, 250, 300, 350, 400, 450 ou 500 sondes nucléotidiques telles que définies ci-dessus. De manière générale, le nombre total de sondes utilisées à l'étape b) du procédé dépend en premier lieu du nombre d'acides nucléiques cibles distincts, correspondant chacun en un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, que l'on cherche à détecter qualitativement, ou à la fois qualitativement et quantitativement, dans l'échantillon, c'est à dire dont on cherche à déterminer le profil d'expression. Ainsi, le nombre minimum total de sondes utilisées à l'étape b) du procédé de l'invention est défini par la formule suivante: Nsmin-y, dans laquelle: - Nsmin est le nombre minimal de sondes; et - y représente le nombre d'acides nucléiques cibles distincts que l'on cherche à détecter, parmi les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. De plus, le nombre total de sondes nucléotidiques utilisées à l'étape b) du procédé dépend également du nombre de sondes nucléotidiques identiques 35 s'hybridant avec la même séquence cible incluse dans un acide nucléique déterminé que l'on cherche à détecter et dépend aussi du nombre de sondes s'hybridant avec des séquences cibles distinctes incluses dans ledit acide nucléique cible. Ainsi, le nombre de sondes utilisées à l'étape b) du procédé de l'invention peut aussi être exprimé selon la formule suivante: Ntotal= [[(aal.Al ai) + (aa2.A1 a2) +...+ (any.Al ay)] + L(abl.A2a2) + (ab2.A2a2) +...+ (abny.A2ay)] +... + [(axl.AXax) + (ax2.A1 a2) +...+ (axny.AXay)]], dans laquelle: - Ntota, est le nombre total de sondes; et Al, A2, ..., AX représentent les acides nucléiques correspondant aux io produits de transcription (ARNm ou ADNc) des gènes Al, A2, ..., AX correspondant aux séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51; - X est un entier dont la valeur maximale est égale à 51; - Al ai, Al a2, ..., Al an représentent respectivement les séquences cibles distinctes al, a2, ..., an, contenues dans l'acide nucléique cible Al, pour lesquelles au moins une sonde s'hybride spécifiquement; - n est un entier compris entre 0 et 100, et est préférentiellement égal à 0, 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ou 20; - anl, an2, ..., any représentent le nombre de sondes identiques s'hybridant à la même séquence cible Al ai, Al a2, contenue dans l'acide nucléique cible Al et représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier compris entre 0 et 100, avantageusement entre 0 et 50, et sont de préférence égaux à 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ou 20; Une condition obligatoire est qu'à l'étape b) du procédé, on utilise au moins une sonde s'hybridant spécifiquement avec un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, ou avec une acide nucléique comprenant une séquence complémentaire d'une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Plus le nombre de sondes s'hybridant spécifiquement avec des acides nucléiques cibles distincts est grand, plus la précision concernant les effets toxiques du composé ou de la combinaison de composés à tester peut être grande. Selon un autre mode de réalisation, on utilise à l'étape b) du procédé au moins une sonde s'hybridant avec chacun des acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, ou comprenant une séquence complémentaire d'une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. En général à l'étape b) du procédé, on utilise aussi au moins une sonde nucléotidique s'hybridant avec un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi des gènes de ménage potentiels, et en particulier les gènes de séquences SEQ ID N 27, SEQ ID N 35, SEQ ID N 45 et SEQ ID N 51. Selon encore un autre mode de réalisation du procédé, on utilise à l'étape b) certaines seulement des sondes nucléotidiques ci-dessus, en fonction du type d'effets toxiques qui sont suspectés pour le composé ou la combinaison io de composés à tester. La mise en ceuvre pratique du procédé de test selon l'invention, comme décrit dans les exemples, a montré que, dans certains cas, seulement certains sous-ensembles de sondes sont nécessaires pour obtenir un résultat prédictif staisfaisants des effets toxiques du composé ou de la combinaison de composés à tester. Chacune des sondes nucléotidiques décrites ci-dessus, peut être marquée, si désiré, en incorporant un marqueur détectable par des moyens spectroscopiques, photochimiques, biochimiques, immunochimiques ou encore chimiques. Par exemple, de tels marqueurs peuvent consister en des isotopes radioactifs (32P, 33P 3H, 35S, ), des molécules fluorescentes (5bromodeoxyuridine, fluorescéine, acétylaminofluorène, digoxigénine), des molécules chimioluminescentes ou encore des ligands tels que la biotine. Le marquage des sondes est fait de préférence par incorporation de molécules marquées au sein des polynucléotides par extension d'amorces, ou bien par rajout sur les extrémités 5' ou 3' Les sondes nucléotidiques utilisées à l'étape b) du procédé de l'invention peuvent se présenter sous forme libre, en suspension dans une solution adaptée à la réalisation de la réaction d'hybridation avec les acides nucléiques éventuellement présents dans l'échantillon à tester. Selon une caractéristique avantageuse du procédé de l'invention, la ou les sondes nucléotidiques sont immobilisées sur un support. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé de l'invention, la ou les sondes nucléotidiques sont immobilisées sur un support sous la forme 35 d'une matrice ordonnée en deux dimensions. A l'étape a) du procédé, les cellules de mammifères qui sont cultivées sont choisies parmi les cellules en culture primaire et les lignées cellulaires. Les cellules en culture primaire englobent tout type de cellules originaires de l'espèce sur laquelle on veut évaluer la toxicité, humaine ou non humaine, tels que des hépatocytes, des cellules neuronales, des cellules épithéliales, des cellules endothéliales, des cellules intestinales, des cellules rénales, et des cellules du système immunitaire, telles que les lymphocytes, les macrophages ou encore les neutrophiles, qui peuvent être isolées et maintenues en culture selon des techniques bien connues de l'homme du métier. Les lignées cellulaires englobent toute lignée de cellules, de mammifère en particulier, y compris les lignées de cellules hépatocytes, de cellules neuronales, de cellules épithéliales ou encore de cellules endothéliales, que l'on peut se procurer aisément auprès de collections de culture nationales ou internationale, telle que I'ATCC (American Type Culture Collection, Etats-Unis). Préférentiellement, s'agissant de tester la toxicité de composés ou d'agents physiques chez l'homme, les cellules en culture primaire ou les cellules de lignée cellulaires consistent en des cellules humaines. Comme lignée de cellules d'hépatocytes, on peut utiliser la lignée cellulaire Hep G2, qui est commercialisée par I'ATCC sous le n HB-8065. Comme lignée de cellules neuronales, on peut utiliser la lignée cellulaire SH-SY5Y, qui est commercialisée par I'ATCC sous le n CRL-2266. On sait que de nombreux types de cellules, lorsqu'elles sont incubées avec un composé donné, internalisent ce composé qui peut être modifié chimiquement à l'intérieur des cellules, du fait des conditions physicochimiques intracellulaires (hydropathie du milieu, force ionique, conditions salines, pH, conditions d'oxydoréduction, etc.) et du fait de l'action catalytique des enzymes cellulaires. Puis, le composé qui a été chimiquement modifié à l'intérieur de la cellule peut y circuler ou être libéré à l'extérieur de la cellule et circuler localement dans l'espace intercellulaire, dans l'organe ou circuler de manière systémique, par exemple après son passage dans la circulation sanguine ou dans la circulation lymphatique. On connaît de nombreux exemples de composés qui subissent des modifications chimiques intracellulaire conduisant à la production de métabolites toxiques. C'est la raison pour laquelle, dans certains modes de réalisation du procédé selon l'invention, avant de réaliser l'étape b), le composé ou la combinaison de composés à tester est d'abord soumis à une étape de métabolisation intracellulaire, par un premier type de cellules de mammifère, puis l'éventuelle toxicité des métabolites produits dans ce premier type de cellules de mammifère est testé sur un second type de cellules de mammifère. Ainsi, dans un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, l'étape a) comprend les étapes suivantes: a1) cultiver un premier type de cellules de mammifère en présence du composé ou de la combinaison de composés à tester; a2) récupérer le surnageant de culture de cellules à la fin de l'étape a1) ; io a3) cultiver un second type de cellules de mammifère en présence: - du surnageant de culture cellulaire obtenu à l'étape a2) ; ou - d'au moins une fraction purifiée du surnageant de culture cellulaire obtenu à l'étape a2) contenant des produits de la métabolisation du composé ou de la combinaison de composés à tester par les cellules cultivées à l'étape a1). Avantageusement, à l'étape a1), le premier type de cellules de mammifère consiste en des hépatocytes en culture primaire ou en une lignée cellulaire d'hépatocytes. Il s'agit préférentiellement d'hépatocytes humains. Selon un aspect illustratif, à l'étape a3), le second type de cellules de mammifère consiste en des cellules neuronales en culture primaire ou en une lignée de cellules neuronales. Il s'agit préférentiellement de cellules neuronales humaines. La présente invention a encore pour objet un dispositif pour tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés qui est susceptible d'être utilisé dans le procédé de détection défini dans la présente description. Dispositif selon l'invention pour tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés. La présente invention a aussi pour objet un dispositif pour tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés, comprenant une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. Dans certains modes de réalisation, le dispositif de l'invention comprend aussi une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi parmi des gènes de ménage potentiels, et en particulier les gènes de séquences SEQ ID N 27, SEQ ID N 35, SEQ ID N 45 et SEQ ID N 51. Dans certains modes de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans chacun des sous-ensembles de gènes (i) à (vi) définis précédemment dans le présente description. Dans certains modes de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans chacun des sous-ensembles de gènes (i-1), (i-2), (ii-1), (ii-2), (iii-3), (iii-1), (iii-2), (iv), (v) et (vi) définis précédemment dans la présente description. Dans certains modes de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 7, SEQ ID N 8, SEQ ID N 9, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25 SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 31, SEQ ID N 33, SEQ ID N 35, SEQ ID N 36, SEQ ID N 37, SEQ ID N 38, SEQ ID N 39, SEQ ID N 40, SEQ ID N 42, SEQ ID N 47, SEQ ID N 48, SEQ ID N 49, et SEQ ID N 50. Dans certains modes de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 8, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25, SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 33, SEQ ID N 37, SEQ ID N 39, et SEQ ID N 48. De manière tout à fait préférée, le dispositif de détection selon l'invention est caractérisé en ce que la ou les sondes nucléotidiques contenues dans celui-ci sont immobilisées sur un support. Des sondes ou amorces nucléotidiques selon l'invention peuvent être immobilisées sur un support solide. De tels supports solides sont bien connus de l'homme du métier et comprennent des surfaces des puits de plaques de microtitration, des billes de polystyrène, des billes magnétiques, des bandes de nitrocellulose, ou encore des microparticules telles que des particules de latex. Selon un mode de réalisation préféré, les sondes selon l'invention immobilisées sur un support sont ordonnées en matrices, comme dans les " puces à ADN ". De telles matrices ordonnées ont été en particulier décrites dans le brevet US N 5,143,854, dans les demandes PCT N WO 90/150 70 et io 92/10092. Des matrices supports sur lesquelles des sondes oligonucléotidiques ont été immobilisées à une haute densité sont par exemple décrites dans les brevets US N 5,412,087 et dans la demande PCT N WO 95/11995. Selon une mode de réalisation particulièrement avantageux, les sondes contenues dans le dispositif de détection de l'invention sont immobilisées sur le support de manière ordonnée, par exemple sous la forme d'une matrice de sondes. De manière tout à fait préférée, dans la matrice ordonnée de sondes, la position de chaque sonde distincte est prédéterminée et connue. L'invention a aussi pour objet un dispositif de détection de la présence, dans un échantillon, d'un ou d'une pluralité d'acide(s) nucléique(s), chaque acide nucléique résultant, directement ou indirectement, de la transcription d'un gène choisi parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ IDN 51, caractérisé en ce ledit dispositif comprend au moins une sonde nucléotidique ou une pluralité de sondes nucléotidiques telles que définies dans la présente description, la ou les sondes nucléotidiques étant immobilisées sur un support. Selon un premier aspect, le dispositif ci-dessus est caractérisé en ce que la pluralité de sondes nucléotidiques sont immobilisées de manière ordonnée sur ledit support. Ledit support sur lequel sont immobilisées les sondes constitutives du le dispositif de détection selon l'invention consiste en un support solide. Les sondes nucléotidiques sont fixées sur ledit support, directement ou indirectement, par couplage d'une ou plusieurs molécules de liaison ( linkers ) sur le support, puis par couplage de chaque sonde sur une partie libre de la molécule de liaison. A titre illustratif, mais non limitatif, le support peut être un matériau polymère, un verre, une céramique, des fibres naturelles, un silicone, un métal et des matériaux composites des matériaux précédemment cités. Le support possède au moins une surface pratiquement plate. Par pratiquement plate , on entend une surface qui est macroscopiquement plane pour une fixation optimale des sondes nucléotidiques, par exemple sous la forme d'un réseau matriciel à deux dimensions. La surface du support solide peut être fonctionnalisée par un silane, comme décrit par exemple dans la demande de brevet américain publiée sous le n US 2002/20081597 (Lowe et al.). io Elle peut être aussi activée comme décrit dans la demande brevet américain publiée sous le numéro 2002/20076709 (Hevesi et al.). Dans ce cas, le support d'immobilisation des sondes comprend des groupes oléfiniques, soit que les groupes oléfiniques soient constitutifs du matériau support, soit qu'ils sont incorporés au matériau support par des réactions chimiques ou par le dépôt de surface de molécules contenant des groupes oléfiniques. Les groupes oléfiniques peuvent être apportés par exemple en les fixant avec des dérivés chlorosilane, puis en oxydant les groupes oléfiniques en aldéhyde. La surface du support peut être également fonctionnalisée par des groupes thiols, comme décrit dans le brevet américain n US 5,412,087 (McGall et al. ). Selon encore un autre mode de réalisation, les sondes nucléotidiques sont fixées de manière non covalent sur la surface du support, comme décrit par exemple dans la demande de brevet américain n 2002/20042069 (Myer et al.). Par exemple, les sondes nucléotidiques sont liées au support par des liaisons faibles telles, que des interactions électrostatiques, des interactions hydrophobes, des forces de Van der Waals, etc. De manière générale, un dispositif de détection selon l'invention, lorsqu'il se présente sous la forme d'une puce à ADN , peut être préparé selon les techniques décrites dans le brevet américain n US 6,403,320 (Read et al.) , la demande PCT publiée sous le n WO 95/11995 (Chee et al.) ou encore la demande PCT publiée sous le n WO 92/10092 (Fodor et al.). Le dispositif de détection selon l'invention peut également se présenter sous la forme de matrices ou empilées ou stacked arrays , comme décrit dans la demande de brevet américain n 2002/20051995 (Kumar). Pour les moyens mise en ceuvre pour la détection du ou des hybrides formés avec une sonde nucléotidique selon l'invention, immobilisée sur un support, et un acide nucléique contenu dans l'échantillon à tester, l'homme du métier se référera avantageusement aux différents demandes de brevet et brevet cités ci-dessus. La détection des hybrides formés peut être réalisée notamment par mesure de fluorescence ou mesure de radioactivité, par exemple lorsque les acides nucléiques contenus dans l'échantillon ont été marqués, selon des techniques connues en soi, soit par une molécule fluorescente, soit par une io molécule radioactive, préalablement à leur mises en contact avec l'ensemble de moyens de détection ou avec le dispositif de détection selon l'invention. La détection de la présence d'un hybride sonde/acide nucléique de l'échantillon peut être également réalisée par mesure de la variation de divers paramètres physiques du support, tels que la variation de la température, de la longueur d'onde d'un faisceau lumineux, de la conductivité ou de la résistivité de la surface du support, à l'endroit du support sur lequel est immobilisée une sonde qui s'est hybridée avec un acide nucléique présent dans l'échantillon à tester. De manière tout à fait préférée, la localisation, sur la surface du support, de chaque sonde nucléotidique de séquence connue est prédéterminée. Ainsi, la mesure de la présence d'un hybride sonde/acide nucléique de l'échantillon, en tout point de la surface du support sur lequel les sondes sont immobilisées, permet de déterminer dans un premier temps les différentes localisations de la surface du support auxquelles la présence d'un hybride sonde/acide nucléique de l'échantillon est détectée et/ou quantifiée. Dans un second temps, une comparaison des coordonnées spatiales en deux dimensions (pour les matrices ordonnées bidensionnelles) ou en trois dimensions (pour le matrices empilées ou stacked arrays ) avec une table préétablie de correspondance entre les différentes coordonnées spatiales du support et l'identité de la ou des sondesimmobilisées à ces coordonnées, permet directement de déterminer l'identité des gènes inductibles par un médiateur de l'inflammation qui sont actifs (si une hybridation avec la ou les sondes correspondantes est détectée) ou inactifs (si aucune hybridation avec la ou les sondes correspondantes n'est détectée). L'invention a aussi pour objet un kit ou nécessaire pour la réalisation d'un profil d'expression de gènes choisis parmi les séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51, à partir d'un échantillon contenant les ARN messagers synthétisés par les cellules d'un mammifère humain ou non humain, ou des ADNc obtenus à partir desdits ARN messagers, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de détection selon l'invention. Selon un premier aspect, le kit ou nécessaire tel que défini ci-dessus comprend en outre les réactifs nécessaires pour effectuer la réaction d'hybridation entre la ou les sondes nucléotidiques contenues dans ledit ensemble de moyens ou contenues dans ledit dispositif, c'est à dire les réactifs nécessaires à la réalisation d'un complexe d'hybridation entre les sondes io nucléotidiques comprises dans ledit dispositif et des acides nucléiques éventuellement présents dans l'échantillon à tester. Selon un second aspect, le kit ou nécessaire tel que défini ci-dessus comprend en outre des moyens destinés à révéler les hybrides formés entre la ou les sondes nucléotidiques contenues dans ledit dispositif de détection et les acides nucléiques contenus dans l'échantillon. La présente invention est en outre illustrée, sans pour autant être limitée, par les exemples suivants. Exemple 1 Procédé de test de toxicité de composés selon l'invention. Les hépatocytes Hep2G et les neuroblastes SH-SY5Y (fournies par DSMZ, Berlin) sont cultivés à confluence selon les indications du fournisseur, respectivement dans 90% RPMI16 et 10% FBS et 80% DMEM et 20% FBS (solutions fournies par Biochrom, Berlin). Les hépatocytes sont exposées aux substances examinées à deux concentrations, ic50 et ic50/10, pendant 24 et 48 heures. Après exposition, les hépatocytes sont récoltés, le surnageant récupéré et ajouté à la culture de neuroblastes, qui est ensuite cultivée dans les conditions de concentration et de temps d'exposition identiques à celles des hépatocytes dont on a prélevé le surnageant. Les cellules sont lysées selon le principe mixer mill . L'ARN est extrait par la procédure FastPrep (Q-Biogene) et matrice D . L'ARN est fixé à haute salinité sur un gel de silice déposé sur une membrane, dans des conditions fortement dénaturantes (GITC) pour inhiber l'activité ARNasique, puis purifié avec le minikit RNeasy (Qiagen). Le contrôle de qualité de chaque échantillon est effectué sur un aliquot de 25-500 ng à l'aide du Bioanalyseur d'Agilent, qui en fournit la concentration (références 18S- et 28S- rRNA). Le marquage fluorescent est effectué pour chaque échantillon en deux fois, partant de 20pg d'ARN réverse-transcrits en ADN, en présence de nucléotides portant les fluorochromes Cy3 (non exposé à la substance, vert) ou Cy5 (exposé, rouge) et d'amorces oligo(dT), suivi d'une étape de purification pour éliminer les nucléotides non incorporés. Pour l'évaluation quantitative du marquage, un aliquote est analysé par électrophorèse dans un micro-gel. Les io deux préparations d'ADN marquées sont ensuite réunies L'hybridation suit un protocole assurant la concordance entre les deux réplicats (chaque puce à ADN porte deux fois le même gène, et deux lames ( réplicats ) sont utilisées par substance, concentration, temps d'exposition et type de cellule), le contrôle positif (puce exposée à ARN non traité de neuroblastes comparé à ARN non traité d'hépatocytes) et le contrôle négatif (puce exposée au milieu de culture). Il y a donc 20 hybridations par substance (2 lignées cellulaires x 2 concentrations x 2 temps d'exposition x 2 réplicats, plus 2 contrôles x 2 réplicats), chacune exécutées en double (2 fois le même gène sur la puce). L'hybridation s'effectue sous une lame couvre-objet pendant 48 h à 42 C. Le matériel non hybridé ou partiellement hybridé est élué par lavages successifs de la lame à des astringences croissantes. Les puces sont produites sur spécifications, par une technologie propriétaire de Scienion AG (Berlin). Les cDNA des gènes sélectionnés sont analysés par informatique pour identifier dans chacun la séquence de 60 bases consécutives assurant l'hybridation la plus forte. La séquence codante de ce tronçon est synthétisée (technique par phophoramidite), puis fixée par son extrémité 5' sur une lame de verre convenablement traitée au préalable (procédé Scienion) La puce est ensuite balayée par faisceau laser excitateur de fluorescence (532nm pour Cy3, non exposé, et 635nm pour Cy5, exposé) et l'intensité des fluorescences mesurée séquentiellement pour chaque spot (gène) et digitalisé sur 16 bits (dynamique de 0 à 65535). L'image de la puce est ensuite analysée à l'aide d'un logiciel dédié (GenePix Pro 4.1), qui comporte une fonction de reconnaissance et d'analyse des spots. A cette fin, une grille est superposée à la puce pour ségmenter l'image, permettant une séparation du signal du bruit de fond, et de localiser chaque spot pour en mesurer l'intensité et le bruit de fond local. Les mesures sont ensuite analysées, pour en évaluer la qualité, comparer le signal du gène non exposé à celui du même gène exposé, normaliser et classer les résultats. io Example 2 Détail du test de toxicité d'une des substances étudiées: aldicarb Les gènes sont classés dans les 6 familles pathologiques. Pour chaque famille, la dérégulation éventuelle des gènes est indiquée par une barre de couleur, gris foncé pour la répression, gris clair pour la stimulation de l'expression du gène par l'insecticide aldicarb. Le chiffre dans ou derrière la barre indique le taux de dérégulation (référence: 1, pas de dérégulation). Les résultats pour chaque gène sont donnés par temps d'exposition (24 et 48h) sur deux lignes consécutives, les concentrations (ic50 et ic50/10) dans deux colonnes consécutives. Le chiffre en bas de chaque colonne donne le taux maximum observé dans la colonne. La figure 1 est relative à l'effet de l'aldicarb sur les cellules hépatiques, la figure 2, sur les cellules neuronales. Exemple 3 Résumé des effets toxiques des 28 substances testées. Les potentiels pathologiques des insecticides perméthrine, abamectine, méthoxychlore, carbaryl, chlorpyriphos, aldicarb, lindane, phosmet, heptachlor et dicofol fenazaquine, paraquat et rotenone sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique et non génotoxique, neurotoxicté, perturbation endocrinienne, toxicité pour la reproduction, induction des maladies conformationnelles (Alzheimer, Parkinson...). Les potentiels pathologiques de l'insecticide aldrine sont: cancérigène génotoxique, perturbation endocrinienne, toxicité pour la reproduction, induction des maladies conformationnelles (Alzheimer, Parkinson...). Les potentiels pathologiques de l'insecticide fipronil sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique, neurotoxicté. Les potentiels pathologiques des additifs alimentaires quinoléine (E104), acide benzoique (E211) et propylparaben (E214) sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique et non génotoxique, neurotoxicté, perturbation endocrinienne, toxicité pour la reproduction, induction des io maladies conformationnelles (Alzheimer, Parkinson...). Les potentiels pathologiques des ingrédients de produits cosmétiques et produits ménagers 3-aminophénol, bisphénol A, acétonitril, acrylamide, 4aminobiphényl, benzophénone-3, 2-butoxyethanol éthylène glycol sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique et non génotoxique, neurotoxicté, perturbation endocrinienne, toxicité pour la reproduction, induction des maladies conformationnelles (Alzheimer, Parkinson...). Les potentiels pathologiques de l'ingrédients de produits cosmétiques 1-4 dioxane sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique et 20 non génotoxique Les potentiels pathologiques de l'acétaminophène (paracetamol) sont: cytotoxicité, réaction inflammatoire, cancérigène génotoxique et non génotoxique, neurotoxicté, perturbation endocrinienne, toxicité pour la reproduction, induction des maladies conformationnelles (Alzheimer, Parkinson...). Tableau 1: Liste des séquences Locus Symbole Nom des séquences SEQ ID N ID Famille Stress 2937 GSS glutathione synthetase 1 2876 GPX1 glutathione peroxidase 1 2 2947 GSTM3 glutathione S-transferase M3 3 (brain) 6647 SOD1 superoxide dismutase 1, 4 soluble (amyotrophic lateral sclerosis 1 (adult)) 7226 TRPM2 transient receptor potential 5 cation channel, subfamily M, member 2 5743 PTGS2 prostaglandin-endoperoxide 6 synthase 2 (prostaglandin G/H synthase and cyclooxygenase) 3313 HSPA9B heat shock 70kDa protein 9B 7 (mortalin-2) 2052 EPHX1 epoxide hydrolase 1, 8 microsomal (xenobiotic) 4843 NOS2A nitric oxide synthase 2A 9 (inducible, hepatocytes) Fam. ADN Dommaq e 995 CDC25C cell division cycle 25C 10 1026 CDKNIA cyclindependent kinase 11 inhibitor lA (p21, Cip1) 1019 CDK4 cyclin-dependent kinase 4 12 317 APAF1 apoptotic protease activating 13 factor 472 ATM ataxia telangiectasia 14 mutated (includes complementation groups A, C and D) 581 BAX BCL2-associated X protein 15 4790 NFKB1 nuclear factor of kappa light 16 polypeptide gene enhancer in B-cells 1 (p105) 10111 RAD50 RAD50 homolog (S. 17 cerevisiae) 5888 RAD51 RAD51 homolog (RecA 18 homolog, E. coli) (S. cerevisiae) Fam. Cell Cycle 2353 FOS v-fos FBJ murine 19 osteosarcoma viral oncogene homolog 3725 JUN v-jun sarcoma virus 17 20 oncogene homolog (avian) 596 BCL2 B-cell CLL/lymphoma 2 21 1647 GADD45 growth arrest and DNA- 22 A damage-inducible, alpha 4193 MDM2 Mdm2, transformed 3T3 cell 23 double minute 2, p53 binding protein (mouse) 7157 TP53 tumor protein p53 (Li- 24 Fraumeni syndrome) 1950 EGF epidermal growth factor 25 (beta-urogastrone) 5465 PPARA peroxisome proliferative 26 activated receptor, alpha 7277 TUBAI tubulin, alpha 1 (testis 27 specific) Fam. Neurotox 43 ACHE acetylcholinesterase (YT 28 blood group) 1508 CTSB cathepsin B 29 1813 DRD2 dopamine receptor D2 30 706 BZRP benzodiazapine receptor 31 (peripheral) 7054 TH tyrosine hydroxylase 32 7057 THBS1 thrombospondin 1 33 3231 HOXD1 homeo box D1 34 6091 ROBOI roundabout, axon guidance 35 receptor, homolog 1 (Drosophila) Fam. Rép. Hormone 7031 TFF1 trefoil factor 1 (breast 36 cancer, estrogen-inducible sequence expressed in) 1509 CTSD cathepsin D (lysosomal 37 aspartyl protease) 5241 PGR progesterone receptor 38 5901 RAN RAN, member RAS 39 oncogene family 367 AR androgen receptor 40 (d i hyd rotestosteron e receptor; testicular feminization; spinal and bulbar muscular atrophy; Kennedy disease) 1385 CREB1 cAMP responsive element 41 binding protein 1 2099 ESR1 estrogen receptor 1 42 811 CALR calreticulin 43 1588 CYP19AI aromatase 44 213 ALB albumin 45 Misconf ormation de Protéines 3309 HSPA5 heat shock 70kDa protein 5 46 (glucose-regulated protein, 78kDa) 7494 XBP1 X-box binding protein 1 47 22926 ATF6 activating transcription factor 48 2081 ERNI ER to nucleus signalling 1 49 10961 C12orf8 chromosome 12 open 50 reading frame 8 2 A2M alpha-2-macroglobulin 51 Tableau 2: Liste des 28 composés testés Substan Name CAS# Solvant concentration concentration ce 1 (Cl) 2 (C2) SI Propyl-paraben 94-13-3 EtOH 0,36 mM 0,036 mM S2 Acetonitril 75-05-8 Medium 736 mM 73,6 mM S3 Acrylamid 79-06-1 Medium 1, 61 mM 0,322 mM S4 Benzoic acid 65-85-0 Medium 15,7 mM 1,57 mM S5 1-4 Dioxane 123-91-1 Medium 76,2 mM 7,62 mM S6 Bisphenol A 80-05-7 EtOH 200 mM mM S7 Quinoline 91-22-5 EtOH 500 pM 92% pM S8 Chlorpyriphos 2921-88-2 EtOH 75 pM 7,5 pM S9 3-Aminophenol 591-27-5 EtOH 860 pM 86 pM S10 Acetaminophen 103-90-2 DMSO 2,71 mM 0,271 mM S11 Methoxychlor 72-43-5 EtOH 20 pM 2pM S12 2-Butoxyethanol 111-76-2 Medium 26 mM 2,6 mM S13 Ethylene glycole 107-21-1 Medium 555 mM 55,5 mM S14 Dicofol 115-32-2 EtOH 5,125 pM 0,5125 pM S15 Benzophenone-3 2835-78-1 EtOH 0,4225 mM (3- Aminobenzophenone) 0,04225 mM S16 Phosmet 732-11-6 EtOH 0,04412 mM 0, 004412 mM S17 Fenazaquine 120928-09-8 EtOH 0,1053 mM 0,01053 mM S18 Rotenone 83-79-4 DMSO 0,000065 mM 0,000013 mM S219 Lindan 58-89-9 DMSO 0, 41 mM 0,041 mM S20 Carbaryl 63-25-2 DMSO 0.26mM 0,026 mM S21 Abamectin 71751-41-2 DMSO 0,04776 mM 0,004776 mM S22 Fipronil 120068-37-3 EtOH 0,1 mM 0,01 mM S23 Paraquat 1910-42-5 Medium 0,054 mM 0,0054 mM S24 Heptachlor 52645-53-1 EtOH 0,059 mM 0,0059 mM S25 4-Aminobiphenyl 92-67-1 EtOH 0,591 mM 0,0591 mM S26 Aldrin 309-00-2 EtOH 0,067 mM 0,0067 mM S27 Permethrin 52645-53-1 DMSO 0,327 mM 0,0327 mM S28 Aldicarb 116-06-3 Medium 2,6 mM 0,26 mM Tableau 3: Liste des séquences préférées dans chaque famille patholoqique Locus Symbole Nom des séquences SEQ ID N ID Famille Stress 2937 GSS glutathione synthetase 1 2876 GPX1 glutathione peroxidase 1 2 3313 HSPA9B heat shock 70kDa protein 9B 7 (mortalin-2) 2052 EPHX1 epoxide hydrolase 1, microsomal 8 (xenobiotic) 4843 NOS2A nitric oxide synthase 2A (inducible, 9 hepatocytes) Fam. ADN Dommaqe 1019 CDK4 cyclin-dependent kinase 4 12 317 APAF1 apoptotic protease activating factor 13 472 ATM ataxia telangiectasia mutated 14 (includes complementation groups A, C and D) 581 BAX BCL2-associated X protein 15 4790 NFKB1 nuclear factor of kappa light 16 polypeptide gene enhancer in B-cells 1 (p105) 5888 RAD51 RAD51 homolog (RecA homolog, 18 E. coli) (S. cerevisiae) Fam. Cell Cycle 2353 FOS v-fos FBJ murine osteosarcoma 19 viral oncogene homolog 596 BCL2 B-cell CLL/lymphoma 2 21 7157 TP53 tumor protein p53 (Li-Fraumeni 24 syndrome) 1950 EGF epidermal growth factor (beta- 25 urogastrone) 5465 PPARA peroxisome proliferative activated 26 receptor, alpha 7277 TUBAI tubulin, alpha 1 (testis specific) 27 Fam. Neurotox. 1508 CTSB cathepsin B 29 706 BZRP benzodiazapine receptor 31 (peripheral) 7057 THBS1 thrombospondin 1 33 6091 ROBOI roundabout, axon guidance 35 receptor, homolog 1 (Drosophila) Fam. Rép. Hormone 7031 TFF1 trefoil factor 1 (breast cancer, 36 estrogen-inducible sequence expressed in) 1509 CTSD cathepsin D (lysosomal aspartyl 37 protease) 5241 PGR progesterone receptor 38 5901 RAN RAN, member RAS oncogene 39 family 367 AR androgen receptor 40 (dihydrotestosterone receptor; testicular feminization; spinal and bulbar muscular atrophy; Kennedy disease) 2099 ESR1 estrogen receptor 1 42 Misconfor mation de Protéines 7494 XBP1 X-box binding protein 1 47 22926 ATF6 activating transcription factor 6 48 2081 ERNI ER to nucleus signalling 1 49 10961 C12orf8 chromosome 12 open reading 50 frame 8 Tableau 4: Liste des 20 séquences préférées Locus Symbole Nom des séquences SEQ ID N ID 2937 GSS glutathione synthetase 1 2876 GPX1 glutathione peroxidase 1 2 2052 EPHX1 epoxide hydrolase 1, 8 microsomal (xenobiotic) 1019 CDK4 cyclin-dependent kinase 4 12 317 APAF1 apoptotic protease activating 13 factor 472 ATM ataxia telangiectasia mutated 14 (includes complementation groups A, C and D) 581 BAX BCL2-associated X protein 15 4790 NFKB1 nuclear factor of kappa light 16 polypeptide gene enhancer in B-cells 1 (p105) 5888 RAD51 RAD51 homolog (RecA 18 homolog, E. coli) (S. cerevisiae) 2353 FOS v-fos FBJ murine 19 osteosarcoma viral oncogene homolog 596 BCL2 B-cell CLL/lymphoma 2 21 7157 TP53 tumor protein p53 (Li-Fraumeni 24 syndrome) 1950 EGF epidermal growth factor (beta- 25 urogastrone) 5465 PPARA peroxisome proliferative 26 activated receptor, alpha 7277 TUBAI tubulin, alpha 1 (testis specific) 27 1508 CTSB cathepsin B 29 7057 THBS1 thrombospondin 1 33 1509 CTSD cathepsin D (lysosomal 37 aspartyl protease) 5901 RAN RAN, member RAS oncogene 39 family 22926 ATF6 activating transcription factor 6 48
L'invention concerne un procédé et un dispositif destiné à tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés, par détermination du profil d'expression d'au moins un gène d'intérêt choisi parmi les séquences SEQ ID N°1 à SEQ ID N°51 qui sont définies dans la présente description.
1. Procédé in vitro pour tester la toxicité d'un agent physique ou chimique ou d'une combinaison, comprenant les étapes suivantes: s a) cultiver des cellules de mammifère en présence de l'agent chimique ou physique d'agents physiques ou chimiques de la combinaison d'agents à tester; b) déterminer, dans les cellules obtenues à la fin de l'étape a), le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes d'intérêt choisis dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51; c) comparer le profil d'expression dudit ou desdits gène(s) déterminé à l'étape b) avec le profil d'expression dudit ou desdits gènes lorsque l'étape a) est réalisée en l'absence du composé ou de la combinaison de composés à tester. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, à l'étape b), on détermine le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes choisis parmi les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 7, SEQ ID N 8, SEQ ID N 9, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25 SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 31, SEQ ID N 33, SEQ ID N 35, SEQ ID N 36, SEQ ID N 37, SEQ ID N 38, SEQ ID N 39, SEQ ID N 40, SEQ ID N 42, SEQ ID N 47, SEQ ID N 48, SEQ ID N 49, et SEQ ID N 50. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, à l'étape b), on détermine le profil d'expression d'un ou plusieurs gènes choisis parmi les acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 8, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25, SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 33, SEQ ID N 37, SEQ ID N 39, et SEQ ID N 48. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce 35 que, à l'étape b), le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé par détection de l'ARN messager correspondant à chaque gène, qui est éventuellement produit par les cellules cultivées à l'étape a) du procédé 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, à l'étape b), le profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est déterminé par détection et quantification de l'ARN messager correspondant à chaque gène, qui est éventuellement produit par les cellules cultivées à l'étape a) du procédé 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que, à io l'étape b), la détermination du profil d'expression du ou des gènes d'intérêt est réalisée par mise en contact (i) des ARN messagers produits par les cellules cultivées à l'étape a) ou (ii) des ADN complémentaires synthétisés à partir de ces ARN messagers, avec au moins une sonde nucléotidique s'hybridant au dit ou aux dits gène(s) d'intérêt, dans des conditions appropriées pour la formation d'un complexe d'hybridation entre lesdits ARN messagers ou lesdits ADN complémentaires, d'une part, et ladite ou lesdites sondes nucléotidiques, d'autre part. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la ou les sondes nucléotidiques sont immobilisées sur un support. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la ou les sondes nucléotidiques sont immobilisées sur un support sous la forme d'une matrice ordonnée en deux dimensions. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les cellules de mammifère cultivées à l'étape a) sont choisies parmi des cellules en culture primaire et des lignées cellulaires. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les cellules de mammifère cultivées à l'étape a) sont choisies parmi les cellules hépatiques, neuronales, endothéliales épithéliales, intestinales, rénales et les cellules du système immunitaire. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les cellules de mammifères cultivées à l'étape a) consistent en des cellules humaines. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'étape a) comprend les étapes suivantes: a1) cultiver un premier type de cellules de mammifère en présence du composé ou de la combinaison de composés à tester; a2) récupérer le surnageant de culture de cellules à la fin de l'étape a1) ; io a3) cultiver un second type de cellules de mammifère en présence: - du surnageant de culture cellulaire obtenu à l'étape a2) ; ou - d'au moins une fraction purifiée du surnageant de culture cellulaire obtenu à l'étape a2) contenant des produits de la métabolisation du composé ou de la combinaison de composés à tester par les cellules cultivées à l'étape a1). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que, à l'étape a1) le premier type de cellules de mammifère consiste en des hépatocytes en culture primaire ou en une lignée cellulaire d'hépatocytes. 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que, à l'étape a3), le second type de cellules de mammifère consiste en des cellules neuronales en culture primaire ou en une lignée de cellules neuronales. 15. Dispositif pour tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés, comprenant une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 51. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences acides nucléiques de séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 7, SEQ ID N 8, SEQ ID N 9, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25 SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 31, SEQ ID N 33, SEQ ID N 35, SEQ ID N 36, SEQ ID N 37, SEQ ID N 38, SEQ ID N 39, SEQ ID N 40, SEQ ID N 42, SEQ ID N 47, SEQ ID N 48, SEQ ID N 49, et SEQ ID N 50. 17. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce en ce qu'il comprend une ou plusieurs sondes nucléotidiques s'hybridant aux ARN messagers ou aux ADN complémentaires produits par au moins un gène choisi dans le groupe constitué des acides nucléiques de séquences séquences SEQ ID N 1, SEQ ID N 2, SEQ ID N 8, SEQ ID N 12, SEQ ID N 13, SEQ ID N 14, SEQ ID N 15, SEQ ID N 16, SEQ ID N 18, SEQ ID N 19, SEQ ID N 21, SEQ ID N 24, SEQ ID N 25, SEQ ID N 26, SEQ ID N 27, SEQ ID N 29, SEQ ID N 33, SEQ ID N 37, SEQ ID N 39, et SEQ ID N 48. 18. Trousse ou kit pour tester la toxicité d'un composé ou d'une combinaison de composés, comprenant: - un dispositif selon l'une des 15 à 17; et - un ou plusieurs réactifs nécessaires à la réalisation d'un complexe d'hybridation entre les sondes nucléotidiques comprises dans ledit dispositif et des acides nucléiques éventuellement présents dans un échantillon à tester.
C
C12
C12Q
C12Q 1
C12Q 1/68,C12Q 1/00
FR2889634
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN MOTEUR ASYNCHRONE
20,070,209
L'invention se rapporte à un dispositif de commande d'un moteur électrique entraînant un volet ou une porte. De plus en plus souvent l'entraînement des volets roulants ou des portes de garages se fait au moyen d'un moteur électrique dont l'axe de rotation est couplé à une transmission. Ce moteur électrique asynchrone à simple phase, alimenté en courant alternatif, comporte deux enroulements ou bobines et un condensateur de déphasage. Lorsqu'un des enroulements est alimenté par la phase, le moteur tourne dans un sens. Pour faire tourner le moteur dans l'autre sens, on alimente donc l'autre enroulement. Pour ce faire, un moyen de commande tel un inverseur mécanique, dans la version la plus simple, permet d'alimenter l'un ou l'autre des enroulements avec la phase du circuit de distribution électrique. Des contacts situés dans le moteur commandent l'arrêt de l'alimentation lorsque le tablier est en fin de course. Ces contacts sont réglable via une vis. Le réglage de ces contacts est très fastidieux. Les monteurs de volet roulant ne souhaitent plus ce type de montage. A ce moteur, on a donc associé une électronique qui va gérer notamment l'arrêt de l'alimentation du moteur en fin de course ou lorsqu'un obstacle est détecté. En effet, en fin de course, il faut stopper l'alimentation du moteur même si l'inverseur est resté en position de montée ou de descente. Pour ce faire, on utilise le principe de l'exploitation du déphasage courant /tension, par exemple, tel que décrit dans le brevet FR-A- 2.813. 453. Cela permet, par exemple, d'actionner un relais placé sur le commun qui va alors couper l'alimentation électrique de l'enroulement. Cette électronique peut également gérer d'autres paramètres. Lorsque le volet occupe une position de fin de course que cela soit en haut ou en bas, il est préférable de commander le moteur dans le bon sens pour éviter qu'il ne force. Cela est relativement simple du fait que bien souvent, les positions de fin de course sont connues par le microprocesseur et si celui ci reçoit par la télécommande un ordre 2889634 2 de descente alors qu'il est déjà en position basse, le logiciel va annuler cet ordre et ne pas permettre d'alimenter le moteur. Pour ce faire la carte électronique est toujours alimentée. Sur les commandes filaires, il est possible de gérer cette opération mais la carte électronique est également toujours alimentée et le moteur doit comporter une terre, un neutre, une phase, un fil de commande pour la montée et un fil de commande pour la descente. Le problème est donc de gérer le sens de rotation du moteur sans nécessité de faire appel à des moteurs particuliers et sans besoin d'alimenter toujours la carte 10 électronique. A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif de commande d'un moteur à double bobinage et condensateur de déphasage avec un microcontrôleur assurant la commande du moteur et un inverseur alimentant l'une ou l'autre des bobines ce dispositif étant caractérisé en ce que: sur chaque ligne alimentant une bobine est disposé un moyen d'interruption piloté par le microcontrôleur et en amont de ce moyen d'interruption est prélevé du courant pour, d'une part, alimenter le microcontrôleur et, d'autre part, lui indiquer le sens de rotation souhaité. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre 20 d'exemple en regard du dessin qui représente: FIG 1: schéma électrique du principe de commande d'un moteur En se reportant au dessin, on voit les deux enroulements ou bobines L1, L2 d'un moteur 1 asynchrone à simple phase. Un condensateur C 1 de déphasage relie deux extrémités des enroulements alors que les 25 deux autres extrémités des enroulements sont reliées au commun 2. Les deux extrémités des bobines reliées électriquement par le condensateur C 1 sont chacune reliées à une borne A,B d'un inverseur 4 distribuant la phase de l'alimentation générale. Cet inverseur a un point milieu où aucune bobine est alimentée. Le commun 2 est quant à lui relié au neutre N de l'alimentation générale 2889634 3 Un microcontrôleur 10 ou moyen similaire va gérer le fonctionnement du moteur par analyse du déphasage courant/ tension. Il est prévu alors un point de prise de tension et un point de prise du courant. Selon l'invention, sur chaque ligne alimentant une bobine est disposé un moyen 3 d'interruption piloté par le microcontrôleur et en amont de ce moyen d'interruption est prélevé du courant pour d'une part alimenter le microcontrôleur et d'autre part pour lui indiquer le sens de rotation souhaité. Avantageusement le moyen 3 d'interruption ouvre et ferme en même temps les deux lignes alimentant les bobines L1, L2 du moteur. Il peut s'agir d'un relais. 10 Ce moyen d'interruption est commandé par un transistor Tl. Comme on peut le voir sur le schéma, il est prévu sur chaque ligne, un prélèvement de courant pour alimenter une alimentation 11 régulée nécessaire au microcontrôleur. Cette alimentation régulée fait ballast en sorte que lorsque l'inverseur 4 est mis en position neutre le microcontrôleur a le temps nécessaire pour inscrire en mémoire certains paramètres et par exemple la position du volet. Des condensateurs forment l'effet ballast. Ainsi lorsque l'on bascule l'inverseur pour commander la rotation dans un sens, le microcontrôleur va se réveiller et recevoir l'ordre via le prélèvement de courant. Il va pouvoir contrôler l'ordre par rapport à la position du volet enregistrée lors de l'extinction du microcontrôleur et commander le relais par l'intermédiaire du transistor Ti. Lors de la coupure de l'alimentation électrique, le microcontrôleur va détecter celle ci et avoir suffisamment de temps pour inscrire des paramètres en mémoire et notamment la position du volet connu par exemple par un moyen ou un procédé connu tel celui décrit dans le brevet FR 2803622. Il comprend donc un moyen pour connaître la position du bord libre du volet. Pour prélever le courant afin d'indiquer le sens de rotation du moteur, on a utilisé un pont diviseur P 1,P2 qui va alimenter une patte du microcontrôleur. Une diode Zener Za, Zb sera placée sur chaque une des pattes précitées. Selon la patte alimentée, le microcontrôleur connaître le sens de rotation du moteur que l'opérateur souhaite. On voit que l'alimentation se fait via une capacité série Ca, Cb et sa résistance série. 2889634 4 Les capacités Cx et Cy de l'alimentation 10 assurent la quantité d'énergie suffisante lors de coupure d'alimentation du microcontrôleur 100 pour mémoriser la position du volet.. Une diode Zener Z1 détermine le niveau de tension en entrée de l'alimentation 10. Comme cela a été dit plus haut, un prélèvement du courant et de la tension permettent d'examiner le déphasage. Le prélèvement de la tension se fait en un point situé entre l'inverseur et le moyen d'interruption. Le prélèvement du courant se fait entre la masse et le commun via une faible résistance R1. 2889634 5
L'invention a pour objet un dispositif de commande d'un moteur à double bobinage ( L1,L2) et condensateur (C1) de déphasage avec un microcontrôleur (100) assurant la commande du moteur et un inverseur (4) alimentant l'une ou l'autre des bobines ce dispositif étant caractérisé en ce que :sur chaque ligne alimentant une bobine est disposé un moyen (3)d'interruption piloté par le microcontrôleur et en amont de ce moyen d'interruption est prélevé du courant pour, d'une part, alimenter le microcontrôleur et, d'autre part, lui indiquer le sens de rotation souhaité.
1. Dispositif de commande d'un moteur à double bobinage (L1,L2) et condensateur (C 1) de déphasage avec un microcontrôleur (100) assurant la commande du moteur et un inverseur (4) alimentant l'une ou l'autre des bobines ce dispositif étant caractérisé en ce que: sur chaque ligne alimentant une bobine est disposé un moyen (3)d'interruption piloté par le microcontrôleur et en amont de ce moyen d'interruption est prélevé du courant pour, d'une part, alimenter le microcontrôleur et, d'autre part, lui indiquer le sens de rotation souhaité. 2. Dispositif de commande selon la 1 caractérisé en ce que le moyen (3) d'interruption ouvre et ferme en même temps les deux lignes alimentant les bobines (L 1, L2) du moteur. 3. Dispositif de commande selon la 1 caractérisé en ce que pour prélever le courant afin d'indiquer le sens de rotation du moteur, on utilise un pont diviseur (PI,P2) qui va alimenter une patte du microcontrôleur avec une diode Zener (Za, Zb) placée sur chaque une des pattes précitées. 4. Dispositif de commande selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour connaître la position du bord libre du volet. 5. Dispositif de commande selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une alimentation (10) avec des capacités (Cx, Cy) assurant la quantité d'énergie suffisante lors de coupure d'alimentation du microcontrôleur (100) pour mémoriser la position du volet.
H
H02
H02P,H02H
H02P 1,H02H 7
H02P 1/40,H02H 7/085
FR2897128
A1
DISQUE D'EMBRAYAGE AVEC GARNITURES D'EMBRAYAGE PERFECTIONNEES
20,070,810
La présente invention se rapporte à un disque d'embrayage pour un embrayage à friction pour un véhicule. Plus particulièrement, la présente invention concerne un disque d'embrayage qui optimise des propriétés d'amortissement. Des embrayages à friction pour des véhicules tels que des automobiles sont configurés pour transmettre un couple grâce à une résistance de friction entre un volant d'inertie, un plateau de pression, et un disque d'embrayage IO dans un état dans lequel le disque d'embrayage est serré avec pression entre le volant d'inertie, qui entraîne le disque d'embrayage, et le plateau de pression; et sont configurés pour ne pas transmettre de couple lorsqu'on libère le disque d'embrayage de la pression appliquée entre 15 le volant d'inertie et le plateau de pression. Selon des disques d'embrayage connus, une paire de garnitures d'embrayage est reliée afin d'être en contact l'une avec l'autre par l'intermédiaire d'un ressort ondulé fixé sur les surfaces des garnitures d'embrayage qui sont 20 l'une en face de l'autre, avec des rivets. Cette paire de garnitures d'embrayage en forme de plaques circulaires est empilée dans une direction axiale de telle sorte que les côtés opposés des surfaces opposées des garnitures d'embrayage servent de surfaces de friction. La garniture 25 d'embrayage comprend des trous étagés traversant dans le sens de l'épaisseur et ayant des parties de trou de grand diamètre qui s'ouvrent sur la surface de friction et des parties de trou de petit diamètre qui s'ouvrent sur les surfaces opposées des garnitures d'embrayage. La garniture 30 d'embrayage comprend des trous de logement, qui sont prévus au niveau des surfaces opposées et configurés chacun pour recevoir une partie de sertissage d'un rivet lorsque les garnitures d'embrayage sont en contact l'une avec l'autre à l'encontre de la force élastique du ressort ondulé. Le ressort ondulé est prévu entre les garnitures d'embrayage afin de former des jeux ayant des longueurs prédéterminées. Le rivet comprend une partie de tige qui est insérée à travers, et positionnée dans, la partie de trou de petit diamètre du trou étagé et le ressort ondulé, une partie de tête prévue au niveau d'une extrémité de la partie de tige et positionnée dans la partie de trou de grand diamètre du trou étagé, et une partie de sertissage prévue au niveau de l'autre extrémité de la partie de tige et rivetée sur le ressort ondulé. Les rivets relient les garnitures d'embrayage l'une à l'autre par l'intermédiaire du ressort ondulé en fixant le ressort ondulé sur les surfaces opposées des garnitures d'embrayage. Un disque d'embrayage connu est décrit dans le document JPS58-9528U, dans lequel des parties renfoncées qui ont une profondeur qui n'atteint pas la valeur limite d'usure de chacune des surfaces de friction sont formées sur des surfaces de contact qui sont en contact avec un ressort ondulé, qui sont du côté arrière des surfaces de friction des garnitures d'embrayage. Les parties renfoncées décrites dans le document JPS58-9528U sont formées suivant des configurations radiales et des configurations annulaires, ou équivalent. Avec la construction décrite dans le document JPS58-9528U, il y a un risque que les garnitures d'embrayage glissent du fait que les configurations de la partie renfoncée décrite dans le document JPS589528U ne procurent pas de caractéristiques d'amortissement appropriées. En d'autres termes, du fait que les parties renfoncées ne sont pas toujours prévues au niveau de parties de surfaces de contact entre les garnitures d'embrayage et le ressort ondulé, où la charge est appliquée, la pression appliquée sur les surfaces entre les garnitures d'embrayage et le ressort ondulé peut être accrue de telle sorte que les garnitures d'embrayage glissent. Le taux d'amortissement par la déformation de compression du ressort ondulé fait ainsi défaut, et il y a un risque que l'embrayage ne puisse pas être engagé et/ou que du bruit puisse être généré. En pratique, avec la profondeur de la partie renfoncée décrite dans le document JPS58-9528U, qui est faible afin de laisser l'épaisseur destinée à assurer la valeur limite d'usure des surfaces de friction, la capacité de formage de la partie renfoncée est affectée. C'est-à-dire que, d'une manière générale, des rainures sont formées sur une surface de friction de garnitures d'embrayage afin d'empêcher les garnitures d'embrayage de coller sur le plateau de pression et/ou le volant d'inertie. Avec la construction telle qu'une partie renfoncée est formée sur un côté arrière de la surface de friction dans une position correspondant à la rainure, la partie renfoncée est formée afin d'être la plus mince dans la garniture d'embrayage. Du fait que la garniture d'embrayage comprend des fibres de base (par exemple de la fibre de verre), la partie renfoncée doit être formée afin de laisser une épaisseur minimum pour recevoir les fibres de base. Par conséquent, avec la profondeur qui laisse l'épaisseur destinée à assurer la valeur limite d'usure des surfaces de friction, il y a un risque que l'épaisseur minimum qui est exigée pour recevoir la quantité minimum des fibres de base (fibres) ne puisse être assurée. Il existe ainsi un besoin pour un disque d'embrayage qui peut obtenir des propriétés d'amortissement appropriées. A la lueur de ce qui précède, la présente invention prévoit un disque d'embrayage, qui comprend un ressort générant une force de rappel élastique et ayant des parties de sommet et des parties de creux dans le sens de l'épaisseur de façon à être formé avec une forme ondulée, et des première et deuxième garnitures d'embrayage fixées sur des première et deuxième surfaces du ressort respectivement. La première garniture d'embrayage est fixée sur une partie de sommet au niveau de la première surface latérale du ressort et la deuxième garniture d'embrayage est fixée sur une partie de sommet au niveau de la deuxième surface du ressort. Au moins une des première et deuxième garnitures d'embrayage est formée avec des parties renfoncées sur une surface de contact de la garniture faisant face au ressort, au niveau de parties de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage autres que des parties où une contrainte de compression égale ou supérieure à un niveau prédéterminé est générée lorsqu'une charge est appliquée sur les première et deuxième garnitures d'embrayage dans le sens de l'épaisseur. Selon la présente invention, la valeur appropriée des propriétés initiales de l'amortissement peut être assurée et les changements excessifs de la valeur des propriétés d'amortissement avec le temps peuvent être empêchés. Ceci est dû au fait que la génération du glissement peut être empêchée du fait qu'une partie renfoncée n'est pas prévue au niveau d'une partie où la charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort ayant les parties de sommet et les parties de creux. En outre, selon la présente invention, des patinages de l'embrayage peuvent être empêchés. Ceci est dû au fait qu'un coefficient de friction u stable peut être obtenu du fait de la construction selon laquelle la partie renfoncée n'est pas prévue dans une partie où la charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort afin de rendre uniforme la pression appliquée sur une surface de friction des garnitures d'embrayage. Par ailleurs, les changements excessifs des propriétés d'amortissement avec le temps peuvent être empêchés et la génération de la pression inégale appliquée sur la surface peut être empêchée de telle sorte que la diminution du coefficient de friction p peut être empêchée. Ceci est dû au fait que la génération du glissement peut être empêchée du fait que la partie renfoncée n'est pas prévue dans une position où la charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort. Selon un mode de réalisation de l'invention, les première et deuxième garnitures d'embrayage sont formées à partir de liants et de fibres et au moins l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage est formée avec des rainures sur une surface de friction de celles-ci, et chacune des parties renfoncées a une profondeur qui assure que la quantité de fibres incluse dans les garnitures d'embrayage est égale ou supérieure à un niveau prédéterminé lorsque chacune des parties renfoncées est formée au niveau de la surface de contact de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage, sur une partie qui correspond avec la position de chacune des rainures formées sur la surface de friction d'au moins l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage. Selon un mode de réalisation de l'invention, les parties renfoncées formées au niveau de la surface de contact des garnitures d'embrayage, sont formées par coulée. Selon un mode de réalisation de l'invention, les première et deuxième garnitures d'embrayage sont formées respectivement avec un trou et le trou de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage est formé avec un contre-alésage, l'épaisseur d'une partie de la garniture d'embrayage formée avec le contre-alésage étant égale ou supérieure à une longueur prédéterminée. Les caractéristiques précédentes ainsi que d'autres caractéristiques de la présente invention deviendront plus évidentes grâce à la description détaillée suivante considérée en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1A est une vue de face montrant schématiquement un disque d'embrayage selon une forme de réalisation de la présente invention. La figure 1B est une vue en coupe le long de la IO ligne IB-IB de la figure 1A. La figure 2 est une vue en coupe partielle agrandie du disque d'embrayage le long de la ligne II-II de la figure 1A selon la forme de réalisation de la présente invention. 15 La figure 3A est une vue de face montrant schématiquement une garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 3B est une vue par l'arrière montrant 20 schématiquement la garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 4A est une vue en coupe partielle le long de la ligne IVA-IVA de la figure 3B, montrant 25 schématiquement la garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 4B est une vue en coupe partielle le long de la ligne IVB-IVB de la figure 3B, montrant 30 schématiquement la garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 4C est une vue en coupe partielle le long de la ligne IVC-IVC de la figure 3B, montrant schématiquement la garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 4D est une vue en coupe partielle le long de la ligne IVD-IVD de la figure 3B, montrant schématiquement la garniture d'embrayage du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue montrant schématiquement des positions correspondantes d'une partie de rainure prévue au niveau d'un côté avant de la garniture d'embrayage et d'une partie de renfoncement prévue au niveau d'un côté arrière du disque d'embrayage selon une forme de réalisation de la présente invention. Une forme de réalisation de la présente invention va être expliquée en se référant aux illustrations des figures des dessins, comme suit. Comme cela est représenté sur les figures 1A et 1B, un disque d'embrayage 1, qui est un composant d'un embrayage à friction pour un véhicule tel qu'une automobile, est serré avec pression entre un volant d'inertie et un plateau de pression afin de transmettre le couple d'un moteur à une transmission. Le disque d'embrayage 1 qui amortit la torsion comprend un moyeu d'embrayage 10, des plaques de disque 20, des éléments de poussée 30, un ressort hélicoïdal 40, un ressort ondulé (c'est-à-dire servant de ressort ayant des parties de sommet et des parties de creux) 50, et des garnitures d'embrayage (c'est-à-dire servant de première et deuxième garnitures d'embrayage) 60. Une partie de circonférence interne du moyeu d'embrayage 10 est engagée avec une extrémité d'un arbre d'entrée d'une transmission grâce à une cannelure. Le moyeu d'embrayage 10 comprend une bride 11 qui s'étend dans une direction radiale. Bien que la bride 11 du moyeu d'embrayage 10 soit formée intégralement avec une partie de moyeu dans cette forme de réalisation, la construction n'est pas limitée. Par exemple, un ressort peut être prévu entre une bride prévue séparément et la partie de moyeu afin d'absorber une vibration de torsion entre la bride 11 et la partie de moyeu. La bride 11 du moyeu d'embrayage 10 comprend des parties embouties 12 formées par emboutissage de la bride 11 dans une direction radiale vers l'extérieur de la bride 11. Les parties embouties 12 sont configurées de telle sorte que la surface de circonférence externe des sièges de ressort 41, 42 est positionnée à l'extérieur de la surface de circonférence externe de la bride 11 dans une direction radiale. La plaque de disque 20 est disposée sur les deux surfaces du moyeu d'embrayage 10 afin d'être rotative de manière coaxiale et relative. La plaque de disque 20 comprend une première plaque de disque 20A et une deuxième plaque de disque 20B qui sont prévues au niveau de premier et deuxième côtés du moyeu d'embrayage 10 respectivement dans une direction axiale. La première plaque de disque 20A et la deuxième plaque de disque 20B sont reliées l'une à l'autre au moyen de rivets 80 au niveau de parties périphériques externes. Les plaques de disque 20A, 20B comprennent des fenêtres 21 au niveau desquelles une partie circonférentielle externe d'un ressort hélicoïdal 40 correspondant est reliée. L'élément de poussée 30 fabriqué en résine est sous la forme d'une rondelle et est prévu entre des surfaces de contact du moyeu d'embrayage 10 et de la plaque de disque 20. L'élément de poussée 30 comprend un premier élément de poussée 30A qui est prévu entre des surfaces de contact du moyeu d'embrayage 10 et de la première plaque de disque 20A, et un deuxième élément de poussée 30B qui est prévu entre des surfaces de contact du moyeu d'embrayage 10 et de la deuxième plaque de disque 20B. Le ressort hélicoïdal 40 est logé dans la partie emboutie 12 et la fenêtre 21 qui sont formées sur la bride 11 du moyeu d'embrayage 10 et les plaques de disque 20A, 20B, l'une en face de l'autre. Dans cette forme de réalisation, quatre ressorts hélicoïdaux 40 sont prévus. Le nombre des ressorts hélicoïdaux 40 peut être modifié, et, par exemple, deux ressorts hélicoïdaux 40 peuvent être IO prévus. Chacun des ressorts hélicoïdaux 40 est logé dans la partie emboutie 12 correspondante et la fenêtre 21 tout en étant supporté par la paire de sièges de ressort 41, 42. Comme cela est représenté sur les figures 1A, 1B et 2, le ressort ondulé 50 sous la forme d'une plaque 15 circulaire ondulée est un élément élastique fabriqué en acier à ressort qui est formé avec des parties encochées et des parties pliées le long d'une direction circonférentielle, de façon à avoir des parties de sommet et des parties de creux dans le sens de l'épaisseur. Le 20 ressort ondulé 50 génère une force de rappel lorsqu'il est déformé dans une configuration plane lors de la réception d'une force de compression appliquée sur ses première et deuxième surfaces afin de revenir à la configuration ondulée originale lorsque la charge n'est pas appliquée. En 25 d'autres termes, le ressort ondulé 50 génère une force à l'encontre de la force de compression appliquée sur ses première et deuxième surfaces. Bien que la configuration ondulée du ressort ondulé 50 dans le sens de l'épaisseur soit formée de manière régulière le long de la direction 30 circonférentielle selon la forme de réalisation, le sommet et le creux peuvent être formés de manière irrégulière tant qu'une concentration de contrainte excessive à l'encontre de la force de compression appliquée sur les première et deuxième surfaces peut être évitée. En outre, bien que le ressort ondulé 50 ait une configuration annulaire continue selon la forme de réalisation représentée, des segments de ressort à lame peuvent être disposés de manière annulaire. Une partie périphérique interne du ressort ondulé 50 et une partie périphérique externe de la deuxième plaque de disque 20B sont reliées l'une à l'autre au moyen de rivets 80. Des garnitures d'embrayage 60A, 60B fabriquées en matière résistant à l'usure sont réalisées en forme de plaque annulaire ayant une épaisseur identique l'une par rapport à l'autre (représentées sur les figures 1A à 5). Les garnitures d'embrayage 60A, 60B comprennent des fibres de base (c'est-à-dire des fibres), de la résine et un modificateur de friction. Les fibres de base comprennent des fibres telles que de la fibre de verre, de la fibre de carbone, de la fibre organique et/ou de la fibre minérale. La résine est imprégnée entre les fibres de base. Par exemple, de la résine durcie thermiquement (par exemple de la résine phénolique) ou du caoutchouc, ou équivalent, est appliqué corne résine. Le modificateur de friction inclus dans la résine comprend des additifs tels que de la poussière d'anacardier et/ou un agent peroxyde (par exemple du dioxyde de manganèse). Les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont prévues au niveau des premier et deuxième côtés du ressort ondulé 50 dans la direction axial et sont fixées sur le ressort ondulé 50 au moyen des rivets 70 comme cela est représenté sur les figures 1A et 1B. Les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont formées avec des trous 63 pour des rivets qui sont pourvus des rivets 70 afin de fixer les garnitures d'embrayage 60A, 60B et des trous débouchants 64 qui ne sont pas configurés pour être pourvus des rivets 70 comme cela est représenté sur les figures 3A et 3B. Les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont enserrées avec pression par un volant d'inertie et un plateau de pression. Chacune des garnitures d'embrayage 60A, 60B comprend une surface du côté avant (c'est-à-dire servant de deuxième surface latérale des garnitures d'embrayage servant de surface de friction) qui engage avec friction le volant d'inertie ou le plateau de pression et une surface du côté opposé (c'est-à-dire servant de surface de contact des garnitures d'embrayage) qui est en contact avec le ressort ondulé 50. Des rainures 62 sont formées dans des directions radiales ou/et des directions circonférentielles sur la surface du côté avant des garnitures d'embrayage 60A, 60B. Les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont fabriquées à partir d'un élément de base incluant des liants, et des fibres. Des parties renfoncées (c'est-à-dire servant de première et deuxième parties renfoncées) 61 sont formées sur la surface du côté opposé de chacune des garnitures d'embrayage 60A, 60B au niveau de parties qui font face à des parties autres que des parties prédéterminées du ressort ondulé 50. Certaines parties renfoncées 61 sont prévues pour être en contact avec les parties de sommet du ressort ondulé 50 et certaines parties renfoncées 61 sont prévues pour faire face aux parties de creux du ressort ondulé 50 sans être en contact avec les parties de sommet du ressort ondulé 50. Dans ce cas, les parties prédéterminées du ressort ondulé 50 correspondent aux parties de contact du ressort ondulé 50 et des garnitures d'embrayage 60A, 60B, au niveau desquelles une contrainte de compression égale ou supérieure à un niveau prédéterminé est générée lorsque la charge est appliquée dans une direction de compression du ressort ondulé 50, par les garnitures d'embrayage 60A, 60B. Les parties de contact du ressort ondulé 50 et des garnitures d'embrayage 60A, 60B au niveau desquelles la contrainte de compression égale ou supérieure au niveau prédéterminé n'est pas générée lorsque la charge est appliquée dans la direction de compression du ressort ondulé 50 par les garnitures d'embrayage 60A, 60B ne sont pas considérées comme les parties prédéterminées du ressort ondulé 50 définies ci-dessus. La partie renfoncée 61 comprend une partie de nervure 61a qui est formée de façon peu profonde et une partie de fond 61b qui est formée de façon profonde. La partie de nervure 61a est formée dans une position correspondant à la position de la rainure 62 des garnitures d'embrayage 60A, 60B. La construction précédente de la partie renfoncée 61 empêche une coulée défectueuse en s'assurant que le rapport de la quantité de fibres par rapport au liant (c'est-à-dire l'élément de base) ou aux ingrédients des garnitures d'embrayage est égal ou supérieur à un niveau prédéterminé. Dans un cas où une zone pour la formation des parties renfoncées 61 peut être prolongée dans une surface plus grande/autre qu'un niveau prédéterminé/que des zones prédéterminées, les parties de nervure 61a peuvent être formées sur des parties des garnitures d'embrayage 60A, 60B qui ne correspondent pas aux rainures 62. Ceci augmente la rigidité des surfaces et le degré de la pression de contact au niveau d'une surface de friction peut être rendu uniforme. L'augmentation de la rigidité de la surface et la pression de contact uniforme de la surface de friction empêchent une augmentation de l'abrasion et une diminution du coefficient de friction u. La profondeur de la partie de fond 61b est déterminée afin d'être plus grande que le niveau de la partie de nervure 61a tout en considérant une tolérance d'usure et une irrégularité de telle sorte que la partie de fond 61b n'est pas usée au point d'avoir un trou. Deux garnitures d'embrayage 60A, 60B sont appliquées sur un ensemble de disque d'embrayage unique. Du fait que les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont en contact avec le ressort ondulé 50 au niveau de parties différentes qui ne sont pas l'une en face de l'autre, deux dispositions différentes des parties renfoncées sont formées lorsque des parties renfoncées sont formées en évitant des parties de contact avec un ressort ondulé 50. Le fait de prévoir des garnitures d'embrayage 60A, 60B ayant des dispositions différentes des parties renfoncées s'avère efficace pour optimiser les effets des parties renfoncées. Afin d'augmenter la productivité des garnitures d'embrayage 60A, 60B en considérant la production de masse et la réduction des coûts d'assemblage du disque d'embrayage 1, il est préférable de prévoir des garnitures d'embrayage 60A, 60B ayant des configurations (c'est-à-dire des dispositions des parties renfoncées) communes. Il est préférable pour la partie renfoncée 61 de ne pas subir de traitement quelconque (par exemple un traitement de découpe) après la coulée, c'est-à-dire qu'il est préférable que la partie renfoncée 61 reste telle qu'elle est immédiatement après la coulée et qu'il subsiste une surface de coulée de la partie renfoncée 61. Ceci peut réduire l'épaisseur de la partie renfoncée 61 d'une tolérance d'abrasion, ce qui permet une réduction de la quantité de matière. En outre, avec la construction précédente, du fait que les fibres de base ne sont pas coupées, la résistance et la rigidité ne diminuent pas. Les trous 63 pour les rivets et les trous débouchants 64 formés sur les garnitures d'embrayage 60A, 60B sont percés après la coulée et le traitement des surfaces. Il est préférable de former des parties de positionnement telles que des encoches positionnées de façon correspondant aux parties renfoncées 61 sur une partie de circonférence interne ou une partie de circonférence externe en tant que référence pour le positionnement des trous 63 pour les rivets et des trous débouchants 64. La structure des parties de positionnement peut être modifiée, et par exemple, la rainure 62 formée dans une direction radiale, ou des renfoncements formés sur la surface de friction, peuvent servir des parties de positionnement. Afin d'assurer la résistance supportant la force appliquée lorsque l'embrayage tourne, en évitant l'éclatement, et de réduire la diminution de la résistance des garnitures d'embrayage 60A, 60B au minimum, il est préférable que les parties renfoncées 61 ne soient pas formées sur une partie de rebord périphérique interne et une partie de rebord périphérique externe des garnitures d'embrayage 60A, 60B où la contrainte significative est appliquée et sur des parties de rebord des trous 63 pour les rivets et des trous débouchants 64. Dans le cas où la partie renfoncée 61 est formée sur la partie de rebord périphérique interne et la partie de rebord périphérique externe des garnitures d'embrayage 60A, 60B ou sur les parties de rebord des trous 63 pour les rivets et des trous débouchants 64, il est préférable de configurer la partie renfoncée 61 de sorte qu'elle soit moins profonde que la profondeur de la partie de fond 61b. Avec la construction du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention, du fait que les parties renfoncées 61 ne sont pas formées sur les parties prédéterminées des parties de contact du ressort ondulé 50 et des garnitures d'embrayage 60A, 60B, une génération du glissement peut être empêchée. Par conséquent, une valeur appropriée de propriétés initiales d'amortissement peut être assurée et des variations excessives de celles-ci avec le temps peuvent être empêchées. En outre, du fait que les parties renfoncées 61 ne sont pas formées sur les parties prédéterminées des parties de contact du ressort ondulé 50 et des garnitures d'embrayage 60A, 60B, la pression appliquée sur la surface de friction est rendue uniforme afin de procurer un coefficient de friction p stable. On empêche ainsi l'embrayage de patiner. En outre toujours, avec la construction du disque d'embrayage selon la forme de réalisation de la présente invention, du fait que la partie renfoncée 61 n'est pas formée sur les parties prédéterminées de la partie de contact entre le ressort ondulé 50 et les garnitures d'embrayage 60A, 60B, la génération du glissement peut être empêchée. Par conséquent, la diminution du coefficient de friction u peut être empêchée en empêchant les variations excessives des propriétés d'amortissement avec le temps et en empêchant la pression appliquée sur la surface d'être irrégulière. Selon la forme de réalisation de la présente invention, la valeur appropriée des propriétés initiales de l'amortissement peut être assurée et les variations excessives de la valeur des propriétés d'amortissement avec le temps peuvent être empêchés. Ceci est dû au fait que la génération du glissement peut être empêchée du fait que les parties renfoncées ne sont pas prévues au niveau de parties où une charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort ondulé. En outre, selon la forme de réalisation de la présente invention, les patinages de l'embrayage peuvent être empêchés. Ceci est dû au fait qu'un coefficient de friction u stable peut être obtenu grâce à la construction selon laquelle les parties renfoncées ne sont pas prévues au niveau des parties où la charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort ondulé afin de rendre uniforme la pression appliquée sur la surface de friction. Par ailleurs, les changements excessifs des propriétés d'amortissement avec le temps peuvent être empêchés et la génération de la pression irrégulière appliquée sur la surface peut être empêchée de telle sorte que la diminution du coefficient de friction g peut être empêchée. Ceci est dû au fait que la génération du glissement peut être empêchée du fait que les parties renfoncées ne sont pas prévues au niveau de parties où la charge est appliquée entre les garnitures d'embrayage et le ressort ondulé. Selon la forme de réalisation de la présente invention, la capacité deformage est améliorée. C'est-à-dire que, du fait qu'il n'y a pas de crique ou de fracture des fibres de base, des coulées défectueuses dues à un manque de compression sont surmontées. En outre, le fait que les garnitures d'embrayage comprennent une quantité égale ou supérieure à une quantité prédéterminée des fibres de base ayant une résistance élevée assure la résistance supportant la force appliquée lorsque l'embrayage tourne et évite l'éclatement. Ceci est dû au fait que la partie renfoncée est formée en ayant une profondeur considérant l'épaisseur des paquets des fibres de base. Selon la forme de réalisation de la présente invention, le coût de fabrication peut être réduit du fait que deux garnitures d'embrayage courantes sont appliquées et les performances d'assemblage sont améliorées. En outre, les coûts de fabrication peuvent être réduits en ne traitant pas les surfaces par découpe, meulage, sablage ou équivalent après coulée des garnitures d'embrayage. Ceci est dû au fait que la quantité de matière peut être réduite de la tolérance de meulage et de la quantité exigée pour le meulage. Selon la forme de réalisation de la présente invention, le traitement d'usinage pour le perçage des trous peut être amélioré du fait que les parties de positionnement aident à positionner les trous correspondants aux parties renfoncées. Selon la forme de réalisation de la présente invention, la résistance à l'encontre de la rotation de l'embrayage afin d'éviter l'éclatement peut être assurée. Ceci est dû au fait que la contrainte générée au niveau de la partie de rebord périphérique interne et des parties de rebord par la force centrifuge lorsque l'embrayage tourne, est réduite
Un disque d'embrayage comprend un ressort (50) générant une force de rappel élastique et ayant des parties de sommet et des parties de creux de façon à être formé avec une forme ondulé dans le sens de l'épaisseur, et des première et deuxième garnitures d'embrayage (60) fixées sur des première et deuxième surfaces du ressort respectivement. La première garniture est fixée sur la partie de sommet au niveau de la première surface du ressort et la deuxième garniture est fixée sur la partie de sommet au niveau de la deuxième surface du ressort. Au moins une des première et deuxième garnitures (60) est formée avec des parties renfoncées sur une première surface située face au ressort, au niveau de parties autres que des parties de l'une des première et deuxième garnitures (60) où une contrainte de compression égale ou supérieure à un niveau prédéterminé est générée lorsqu'une charge est appliquée sur le ressort dans le sens de l'épaisseur.
1. Disque d'embrayage, comprenant : un ressort (50) générant une force de rappel élastique et ayant des parties de sommet et des parties de creux dans le sens de l'épaisseur de façon à être formé avec une forme ondulée, et des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) fixées sur des première et deuxième surfaces du ressort respectivement, caractérisé en ce que : la première garniture d'embrayage (60A) est fixée sur une partie de sommet au niveau de la première surface latérale du ressort et la deuxième garniture d'embrayage (60B) est fixée sur une partie de sommet au niveau de la deuxième surface du ressort, et au moins une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) est formée avec des parties renfoncées (61) sur une surface de contact de la garniture en contact avec le ressort (50), au niveau de parties de la surface de contact de la garniture autres que les parties de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) où une contrainte de compression égale ou supérieure à un niveau prédéterminé est générée lorsqu'une charge est appliquée sur les première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) dans le sens de l'épaisseur. 2. Disque d'embrayage selon la 1, caractérisé en ce que les première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) sont formées à partir de liants et de fibres et au moins l'une des première et deuxièmegarnitures d'embrayage (60A, 60B) est formée avec des rainures (62) sur une surface de friction de celles-ci, et chacune des parties renfoncées (61) a une profondeur qui assure que la quantité de fibres incluse dans les garnitures d'embrayage est égale ou supérieure à un niveau prédéterminé lorsque chacune des parties renfoncées (61) est formée au niveau de la surface de contact de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B), sur une partie qui correspond avec la position de chacune des rainures formées sur la surface de friction d'au moins l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B). 3. Disque d'embrayage selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les parties renfoncées (61) formées au niveau de la surface de contact des garnitures d'embrayage, sont formées par coulée. 4. Disque d'embrayage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune des parties renfoncées {61) comprend une première partie renfoncée formée sur une partie de la surface de contact d'au moins l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B), laquelle partie fait face à la partie de creux du ressort (50). 5. Disque d'embrayage selon la 4, caractérisé en ce que la première partie renfoncée est formée avec une partie de nervure (61a) qui est formée à un niveau plus élevé qu'une partie de fond (61b) de chacune des parties renfoncées (61). 6. Disque d'embrayage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chacune desparties renfoncées (61) comprend une deuxième partie renfoncée formée sur une partie de la surface de contact d'au moins l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B), laquelle partie est en contact avec la partie de sommet du ressort (50). 7. Disque d'embrayage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) sont formées respectivement avec un trou et en ce que le trou de l'une des première et deuxième garnitures d'embrayage (60A, 60B) est formé avec un contre-alésage, l'épaisseur d'une partie de la garniture d'embrayage formée avec le contre-alésage étant égale ou supérieure à une longueur prédéterminée.
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/64
FR2897649
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PURGE D'UN INJECTEUR D'UN SYSTEME D'INJECTION DE CARBURANT D'AIDE A LA REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES
20,070,824
PARTICULES. DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un procédé et un dispositif de purge d'un injecteur d'un système d'injection de carburant d'aide à la génération d'un filtre à particules. Les normes européennes anti-pollution devenant de plus en plus sévères, il est important pour les constructeurs automobiles de réduire les émissions polluantes de leur moteur. Aujourd'hui, les restrictions concernent non seulement les oxydes d'azote N0X), mais aussi les particules émises, appelées fumées noires qui peuvent être à l'origine de certaines maladies respiratoires et de certains cancers d'après les dernières études médicales. Ainsi, afin de limiter les émissions de ces fumées noires en piégeant les particules, différents filtres nommés filtres à particules (FAP), intégrables dans la ligne d'échappement du véhicule sont étudiés et développés par les constructeurs. Toutefois, l'un des problèmes techniques à résoudre n'est pas seulement la capture des particules mais aussi leurs élimination afin d'éviter le colmatage du filtre. Différentes méthodes de régénération peuvent être employées comme par exemple une régénération dite naturelle sur les zones de fonctionnement moteur à fort régime et à forte charge. D'autres méthodes consistent à amorcer la régénération du filtre en effectuant des injections retardées ou des post-injection pendant la course de détente du moteur. Toutefois l'utilisation de la post-injection notamment à faible charge, provoque une dilution de l'huile du moteur par le gasoil non brûlé passant entre les segments du piston et les parois du cylindre. Ce qui peut fortement altérer le bon fonctionnement du moteur. Afin de pallier à cet inconvénient, il est connu d'utiliser une autre méthode consistant à injecter du gasoil directement dans les gaz d'échappement à l'aide d'un injecteur implanté sur la ligne d'échappement. Les documents FR 2 853 006 et US 2004/0226 288 décrivent des systèmes de ce type. Toutefois, ces systèmes présentent de multiples inconvénients : - le vieillissement du gasoil dans le circuit d'injection peut entraîner la formation de particules ou de résidus bouchant l'injecteur ; - l'évaporation du gasoil en sortie d'injecteur peut provoquer son encrassement en cas de présence d'insolubles dans celui-ci ; - le vieillissement thermique du gasoil peut altérer sa capacité d'auto-imflammation mesurée 25 par son indice de cétane et par conséquent la régénération du filtre à particules ; - une accumulation de dépôts dus au gaz d'échappement peut se produire sous le nez de l'injecteur entre les phases de non utilisation. 30 La présente invention a précisément pour objet un procédé de purge d'un injecteur d'un système 20 d'injection de carburant d'aide à la régénération d'un filtre à particules qui remédie à ces inconvénients. Ces buts sont atteints par le fait que : on détermine le vieillissement du carburant, on le compare à une valeur de seuil de vieillissement de carburant et on active une demande de purge si cette valeur de seuil est dépassée ; - lorsque la demande de purge est activée, on vérifie que des conditions d'activation de la purge sont satisfaites et, si elles le sont, on active la purge ; -on poursuit la purge tant que ces conditions sont satisfaites jusqu'à ce que la quantité de carburant purgé atteigne une quantité de carburant à purger. De préférence, on détermine un compteur de vieillissement du carburant à l'étape N en multipliant un facteur de vieillissement fonction de variables de vieillissement par un temps de vieillissement et en ajoutant le résultat obtenu au compteur de vieillissement à l'étape N-1. Avantageusement les variables de vieillissement sont la température de l'eau et la température des gaz d'échappement à l'entrée d'un catalyseur disposé en amont du filtre à particules. De préférence, les conditions d'activation de la purge sont, outre le fait que la demande de purge est activée, le fait que le mode de régénération du filtre à particules n'est pas actif, le fait que la température des gaz à l'entrée du filtre à particules est supérieure à une valeur de seuil (Tl) et le fait que le débit d'air des gaz d'échappement est inférieur à un débit de seuil (Q1). Dans le cas où la purge est interrompue par une régénération du filtre à particules (10), la quantité de carburant (Qrégé) utilisée pour la régénération est considérée comme participant à la purge. Par ailleurs, l'invention concerne un système d'injection d'aide à la régénération d'un filtre à particules comprenant : - un moteur ; - une ligne d'échappement sur laquelle sont disposés dans cet ordre, à partir du moteur, un premier catalyseur d'oxydation, un second catalyseur d'oxydation et un filtre à particules ; et - un injecteur d'aide à la régénération du filtre à particules caractérisé en ce que l'injecteur d'aide à la régénération du filtre à particules est disposé entre le premier catalyseur d'oxydation et le second catalyseur d'oxydation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue générale schématique d'un système d'injection d'aide à la régénération d'un filtre à particules dans lequel le procédé de l'invention est mis en œuvre ; - la figure 2 est un organigramme de l'estimation du temps de vieillissement de carburant ; - la figure 3 représente un organigramme de gestion de la purge de carburant dans le procédé de 5 l'invention ; - la figure 4 est un organigramme de calcul du débit de purge et de l'arrêt de purge. Sur la figure 1 la référence 1 désigne un moteur diesel représenté schématiquement. Sur la gauche 10 de la figure le moteur diesel 1 est alimenté en air par des moyens d'admission d'air 2 représenté schématiquement, par exemple des tubulures d'admission d'air. A droite sur la figure le moteur diesel 1 comporte une ligne d'échappement sur laquelle sont 15 montés respectivement et successivement un turbo compresseur 4, et un premier catalyseur d'oxydation 6, un second catalyseur d'oxydation 8 et un filtre à particules 10. Après le filtre à particules la ligne d'échappement débouche à l'atmosphère. Une dérivation 12 de recirculation des gaz d'échappement est montée entre la ligne d'échappement et les moyens d'admission d'air 2. Des moyens 14, par exemple une vanne, permettent de recycler les gaz d'échappement du moteur en entrée de celui-ci. Les chambres de combustion du moteur diesel sont alimentées en carburant par des injecteurs 16 en nombre égal au nombre de cylindre du moteur. Ces injecteurs sont alimentés à partir d'une rampe d'injection commune 18. La rampe 18 est alimentée en 30 carburant à partir d'un réservoir de carburant 20 par l'intermédiaire d'une pompe à haute pression 22. Un 20 25 injecteur d'aide à la régénération du filtre à particules 10 est monté sur la ligne d'échappement entre le premier catalyseur d'oxydation et le second catalyseur d'oxydation 8. L'injecteur 24 peut être alimenté en carburant de deux façons. Soit son circuit d'alimentation est relié à la partie basse pression de la pompe HP 22 chargée d'établir la haute pression dans la rampe commune d'injection 18. Soit le circuit d'alimentation de l'injecteur est relié à une pompe électrique 26 qui puise directement le carburant dans le réservoir 20 du véhicule. De plus, l'injecteur 24 d'aide à la régénération du filtre à particules comprend un système de refroidissement (non représenté) relié au circuit d'eau de refroidissement du moteur. Un calculateur 30 contrôle le fonctionnement du moteur. Le calculateur 30 a également pour fonction de définir le moment et la durée d'activation (quantité injectée) par l'injecteur 24 selon des informations reçues sur l'état de différents organes associés au moteur et à la régénération du filtre à particules. Les informations acquises par le calculateur de contrôle 30 sont avantageusement : - la pression 32 dans la rampe commune d'injection 18 ; la température 34 avant le turbo compresseur 4 ; - la température 36 avant le premier catalyseur d'oxydation 6 et la température 38 avant le second catalyseur 8 ; - la température 40 avant le filtre à particules 10 ; - la température 42 après le filtre à particules 10 ; la différence de pression entre l'entrée 44 du second catalyseur 8 et la sortie 46 du filtre à 5 particules 10 ; - le débit et la température 49 de l'air aspiré par le moteur. Le calculateur de contrôle 30 contrôle le fonctionnement des moyens 2 d'admission d'air, des 10 moyens 3 de recyclage des gaz d'échappement, du turbo compresseur 4. Il commande également la pompe à haute pression 22 et les injecteurs 16. Les moyens d'injection sont en outre adaptés pour déclencher une phase de régénération du filtre à particules 10 par 15 combustion des particules piégées dans celui-ci en enclenchant une phase d'injection multiple de carburant dans les cylindres du moteur pendant la phase de détente. Une sonde proportionnelle 48 est disposée 20 en sortie du moteur 1 pour réguler le recyclage des gaz d'échappement en fonction de la teneur en oxygène de ces gaz lors de la phase de régénération du filtre à particules 10. L'estimation du taux de saturation du 25 filtre à particules 10 se fait à travers la mesure de la différence de pression entre l'entrée 44 du second catalyseur et la sortie 46 du filtre à particules. La demande d'activation de la régénération se fera lorsqu'un seuil limite pré-défini sera atteint. 30 L'injecteur 24 n'étant activé que sur les phases de régénération, et seulement sur certaines 8 zones du plan régime/charge du moteur, il est assez peu utilisé pour certains types de roulages. Ainsi, le carburant résiduel contenu dans le volume intérieur de l'injecteur subira une dégradation qui dépendra de la température du carburant à l'intérieur de l'injecteur et de la durée d'inactivation dudit injecteur. C'est pourquoi l'invention propose un procédé de purge antiencrassement de l'injecteur 24 et anti-vieillissement du carburant qui repose sur le diagnostic du degré de vieillissement du carburant. Ce procédé présente l'avantage de ne pas nécessiter l'emploi de capteurs supplémentaires. Les capteurs généralement utilisés pour le contrôle du moteur et des organes associés suffisent. L'invention présente par conséquent l'avantage d'être peu coûteuse à mettre en œuvre. Les facteurs ayant une influence d'ordre 1 sur le vieillissement du carburant dans l'injecteur 24 sont la température du corps d'injecteur et la température propre du carburant. La température du corps d'injecteur dépend au premier ordre de la température de peau, de la température des gaz d'échappement et de la température d'eau du circuit de refroidissement moteur. Quant à la température du carburant elle est dépendante au premier ordre de la pression de la rampe d'injection commune 18, du volume de carburant dans le réservoir 20 et de la pression du circuit basse pression. On a représenté sur la figure 2 un organigramme de l'estimation du temps de vieillissement 30 du carburant. 9 L'architecture de la ligne d'échappement et l'implantation de l'injecteur 24 montrent que les informations disponibles et les plus propices à l'estimation du degré de vieillissement du carburant sont la température d'eau (Teau) du circuit du refroidissement moteur et la température (TeCATA2) des gaz d'échappement en entrée du second catalyseur 8. Le principe d'estimation du vieillissement du carburant intègre donc un temps (DT) corrigé par un facteur de vieillissement cartographié en fonction de Teau et de TeCaTa2 : Compteur-vieillissement (N)=facteur- vieillissement (Teau, TeCATA2) x DT +compteur- vieillissement (N-1) Au-delà d'un temps maximum de vieillissement prédéfini, la stratégie fera une requête de purge : Si compteur-vieillissement (N)>_seuil- vieillessement-admissible Alors, Demande de purge activée. La purge sera exécutée quand les conditions adéquates seront réunies. Le compteur de temps du vieillissement carburant sera réinitialisé après chaque purge réussie. Une fois que le vieillissement du carburant est validé, il faut également vérifier qu'on n'est pas en mode de régénération du filtre à particules et que le second catalyseur d'oxydation 8 est amorcé, c'est-à-dire que la température à l'entrée de ce catalyseur est au moins de 3500C. Les conditions principales autorisant la purge et donc l'activation effective de l'injecteur sont donc - demande de purge active (vieillissement du carburant reconnu) ; mode de régénération du filtre à particules non actif ; - TeCATA2 filtrée (température à l'entrée du filtre à particules supérieure à une température de seuil (Tl) ; - Qair_gaz filtré (débit d'air des gaz d'échappement) inférieur à un débit de seuil (Q1). Le filtrage appliqué à TeCATA2 et à Qairgaz est un filtrage du premier ordre du type exponentielle communément connu. Par ailleurs il est nécessaire que la purge se mette en pause dès que les conditions d'entrée ne sont plus satisfaites. Le comptage de la quantité purgée reprendra là où il s'est arrêté quand les conditions seront à nouveau remplies. On a représenté sur la figure 3 un organigramme de calcul du débit de purge et de l'arrêt de purge. Comme on l'a expliqué précédemment, la purge est activée lorsqu'on est certain de ne pas avoir d'impact sur la ligne d'échappement. De plus, le débit de purge doit être maîtrisé et limité afin de ne pas perturber le cours normal du traitement des gaz brûlés dans l'échappement ce qui risquerait de conduire à une augmentation des émissions de polluants, à la destruction du filtre à particules ou des catalyseurs. Pour répondre à cette contrainte, le procédé de l'invention consiste à calculer le débit de purge (quantité de carburant injecté) en fonction du régime moteur, du débit d'air dans le moteur est d'une fraction massique défini selon le débit d'air des gaz d'échappement : Débit de purge (N)= débit-airxrégime- moteurX fraction-massique (N) La quantité effectivement purgée à l'étape N sera donnée par : Quantitée-purgée (N)= Débit-purge (N)+Quantité-purgée (N-1) Quand la quantité total injectée correspondra à la quantité résiduelle de carburant effectivement à purger, l'arrêt purge sera demandé : Si Quantité-purgée (N)>_Quantité-de-carburant- 20 à-purger (Qpurge) Alors Arrêt purge Par exemple pour un débit d'air d'environ 50kg/h au ralenti, le temps de renouvellement du gasoil 25 contenu à l'intérieur de l'injecteur est d'environ 1 minute. Dans des conditions moins défavorables lorsque le débit d'air augmente, ce temps se réduit. D'autre part, la régénération sera toujours prioritaire sur la purge. Toutefois la quantité de 30 carburant (Qrégé) injectée dans la ligne d'échappement pour les besoins de la régénération du filtre à 15 particules sera considéré comme participant à la purge . Débit-purge (N)=Qrégé (N) Et la quantité totale purgée à l'étape N sera donnée par : Quantité-purgée (N)=Débit-purge (N)+Quantité-purgée (N-1)=Qrégé (N)+Quantité-purgée (N-1) On a représenté sur la figure 4 un organigramme de gestion de la purge. A l'étape 100 on démarre le processus de gestion de la purge. A l'étape 102 on vérifie si le vieillissement de carburant est validé. Si c'est le cas, on active la demande de purge à l'étape 104. Dans la négative, le test est répété en boucle jusqu'à ce que une réponse positive soit obtenue. A l'étape 106 on test si la régénération du filtre à particules est active ou non. Dans l'affirmative, la purge ne peut pas être lancée. Toutefois, le débit de carburant de régénération est pris en compte dans le débit de purge. Dans la négative, c'est-à-dire quand la régénération du filtre à particules n'est pas active, il faut encore vérifier si d'autres conditions sont remplies par exemple si le second catalyseur est amorcé ce qui correspond à la condition TeCATA2 supérieure à T1 (par exemple 350 C) et si le débit d'air contenu dans les gaz d'échappement est inférieur à une valeur limite ce qui correspond à la condition Qair-gaz inférieur à Q1 à l'étape 108. Si ces conditions ne sont pas satisfaites, la purge ne peut pas être lancée et l'on revient tester la régénération de l'activation du filtre à particules à l'étape 106. Dans l'affirmative les conditions sont satisfaites et le processus de purge peut débuter. On calcul alors le débit de purge à l'étape N à l'étape 110 par la formule : Débit-purge(N)=débit-airXrégime- moteurXfraction-massique (N) A l'étape 112 la quantité purgée à l'étape N est égalée au débit purgé à l'étape N augmentée de la quantité purgée à l'étape N-1. La quantité de carburant purgée pendant l'étape de régénération est prise en compte dans la quantité purgée à l'étape N. A l'étape 114, on teste si la quantité purgée a atteint une quantité à purger pré-définie. Dans la négative on revient tester l'activité de la régénération du filtre à particules à l'étape 106. Dans l'affirmative on arrête la purge et on réinitialise le diagnostic de détection de vieillissement de carburant à l'étape 116 et le processus prend fin à l'étape 118
Procédé et dispositif de purge d'un injecteur d'un système d'injection de carburant d'aide à la régénération d'un filtre à particules.- on détermine le vieillissement du carburant, on le compare à une valeur de seuil de vieillissement de carburant et on active une demande de purge si cette valeur de seuil est dépassée ; lorsque la demande de purge est activée, on vérifie que des conditions d'activation de la purge sont satisfaites et, si elles le sont, on active la purge ; on poursuit la purge tant que les conditions sont satisfaites jusqu'à ce que la quantité de carburant purgée atteigne une quantité de carburant à purger (Qpurge).
1. Procédé de purge d'un injecteur d'un système d'injection de carburant d'aide à la régénération d'un filtre à particules (10), caractérisé en ce que . - on détermine le vieillissement du carburant, on le compare à une valeur de seuil de vieillissement de carburant et on active une demande de purge si cette valeur de seuil est dépassée ; - lorsque la demande de purge est activée, on vérifie que des conditions d'activation de la purge sont satisfaites et, si elles le sont, on active la purge ; on poursuit la purge tant que les conditions sont satisfaites jusqu'à ce que la quantité de carburant purgée atteigne une quantité de carburant à purger (Qpurge). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on détermine un compteur du vieillissement du carburant à l'étape (N) en multipliant un facteur de vieillissement fonction de variables de vieillissement par un temps de vieillissement (DT) et en ajoutant le résultat obtenu au compteur de vieillissement à l'étape (N-1). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les variables de vieillissement sont la température de l'eau (Teau) et la température des gaz d'échappement (TeCATA2) à l'entrée d'un catalyseur (8) disposé en amont du filtre à particules (10).B 15534 LW 15 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les conditions d'activation de la purge sont, outre le fait que la demande de purge est activée, le fait que le mode de régénération du filtre à particules (10) n'est pas actif, le fait que la température des gaz à l'entrée du filtre à particules est supérieure à une valeur de seuil (T1) et le fait que le débit d'air des gaz d'échappement est inférieur à un débit de seuil (Q1). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, dans le cas où la purge est interrompue par une régénération du filtre à particules (10), la quantité de carburant (Qrégé) utilisé pour la régénération est considérée comme participant à la purge.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/025,F01N 3/035
FR2891681
A1
PROCEDE PERMETTANT A DES UTILISATEURS D'ECHANGER DES DONNEES INFORMATIQUES VOLUMINEUSES.
20,070,406
La présente invention concerne un procédé permettant à des utilisateurs d'échanger des données informatiques volumineuses. Domaine technique La présente invention se situe dans le domaine des communications et des échanges de données par Internet. Problème technique Le réseau Internet permet à des centaines de millions d'utilisateurs d'échanger des messages par courrier électronique. C'est l'application la plus populaire d'Internet: le courrier électronique ou "e-mail". Le réseau Internet permet à quelques millions d'utilisateurs d'échanger des données très lourdes à large échelle. C'est l'application qui utilise le plus de bande passante sur Internet: c'est le poste à poste plus connu sous l'appellation "Peer To Peer" ou "P2P". Un autre usage très populaire du réseau Internet est la messagerie instantanée ou Les protocoles de communication permettant d'échanger des e-mails sont standardisés (ex: POP, MAPI, SMTP). Ils supportent l'envoi de texte et de données en attachement. Ils fonctionnent grâce à des serveurs d'envoi et de réception d'e-mails. La nature 2 0 et la forme actuelle de ces serveurs d'e-mail entraînent une limitation bien connue: la taille des données attachées à un e-mail ne peut pas dépasser quelques mégaoctets. De nos jours, à l'ère du numérique pour tous, il est pourtant très courant de manipuler des fichiers pesant de 10Mo à 1Go, même pour des utilisateurs courants. Par exemple, un utilisateur prend des photos numériques lors d'un dîner et souhaite 2 5 les envoyer aux invités par e-mail le lendemain. Une quinzaine de photos numériques (compressées en Jpeg) pèse déjà plus de 20Mo. Si l'utilisateur essaye d'envoyer ces photos par e-mail, il peut être certain qu'une majorité des destinataires ne les recevra pas. Ce problème est encore plus fréquent quand il s'agit de données vidéo, qui pèsent aisément plusieurs centaines de Mégaoctets. 3 0 Les services de messagerie instantanée (IM) permettent souvent l'envoi de fichiers entre 2 utilisateurs (en "one-to-one"). Les fichiers, dans ce cas, peuvent être nettement plus lourds que par e-mail. Outre l'incompatibilité des principaux réseaux de messagerie instantanée entre eux, plusieurs inconvénients importants viennent se cumuler: - pour envoyer un fichier par IM, l'émetteur et le destinataire doivent être connectés à Internet et au réseau d'IM du début à la fin du transfert, dans la plupart des services d'IM, la manipulation doit être répétée N fois pour envoyer un fichier à N destinataires. Solution La présente invention permet d'envoyer des données très lourdes aussi simplement qu'on envoie un fichier par e-mail ou par IM. L'invention concerne un procédé permettant à des utilisateurs disposant d'équipements numériques, notamment de type PC, téléphone mobile, console de jeu, PDA, connectés à un réseau de communication, notamment de type Internet ou 3G, d'échanger des données informatiques volumineuses, notamment des fichiers supérieurs à dix mégaoctets. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: -l'étape, pour un utilisateur-émetteur, de composer un message et de sélectionner une liste de destinataires du message au moyen d'une interface de gestion de courrier électronique de l'équipement numérique (interface de messagerie), - l'étape, pour l'utilisateur metteur, de sélectionner les données informatiques volumineuses, notamment des fichiers informatiques mémorisés dans des répertoires de l'équipement numérique, - l'étape, pour des moyens de traitement informatique dédiés: * de générer, à partir des données informatiques volumineuses un fichier d'instructions de téléchargement poste à poste, 2 5 * d'attacher le fichier d'instructions de téléchargement au message composé par l'utilisateur-émetteur, * de transmettre, via le réseau de communication, le message ainsi que le fichier d'instructions de téléchargement vers les équipements numériques d'un utilisateur destinataire du message, 3 0 -l'étape, pour l'utilisateur-destinataire, de télécharger vers son équipement numérique les données informatiques volumineuses depuis l'équipement numérique de l'utilisateur metteur, en activant le fichier d'instructions de téléchargement contenu dans le message. De préférence, le procédé est caractérisé en ce que chaque nouvel utilisateur- destinataire reçoit sur son équipement numérique les données informatiques volumineuses à la fois de l'équipement numérique de l'utilisateur-émetteur et des équipements numériques d'autres utilisateurs-destinataires du message. De préférence, le procédé est caractérisé en ce que les équipements informatiques des utilisateurs sont connectés à un serveur informatique destiné à optimiser le transfert des données volumineuses entre les équipements numériques des utilisateurs, en fonction de paramètres concernant le réseau de communication, notamment en fonction des contributions en bande passante des utilisateurs. Le principe de l'invention reste proche des habitudes des utilisateurs qui maîtrisent aujourd'hui l'envoi de fichiers par e-mail et par messagerie instantanée (IM). Pour résoudre le problème ci-dessus explicité, on utilise un protocole de communication en poste à poste ou "PeerToPeer" dont les caractéristiques principales sont énoncées ci-dessous. Dans le suite de la description, on regroupe ces caractéristiques sous le terme "zP2P". Pour envoyer un paquet de données à un ou plusieurs destinataires: 2 0 soit, au lieu d'envoyer un e-mail avec attachement, on envoie un e-mail qui déclenche un transfert PeerToPeer de type zP2P, - soit, au lieu d'envoyer des données par IM, on envoie un message IM qui déclenche un transfert PeerToPeer de type zP2P. Caractérisation d'un protocole de type zP2P: 2 5 Un utilisateur qui dispose d'un paquet de données décide de l'émettre, il devient source . Son paquet de données est découpé en tronçons de taille paramétrable, fixe ou non. Les utilisateurs destinataires de ce paquet de données sont les récepteurs . Un nombre arbitraire de récepteurs peuvent obtenir des données en provenance d'une 3 0 même source. Ces données sont obtenues par tronçon, dans l'ordre ou dans le désordre. 2891681 4 Dès qu'un récepteur a obtenu une partie des données, il est mis à contribution en tant qu' émetteur et peut donc fournir des tronçons de données aux autres récepteurs. Cet utilisateur est donc appelé émetteur-récepteur . D'où la nature PeerToPeer de ce protocole. Un ensemble d'utilisateurs connectés les uns aux autres pour transmettre un même paquet de données est appelé essaim . Un récepteur, qui a obtenu la totalité des données, peut rester dans l'essaim. Il devient alors une nouvelle source. Ainsi il peut y avoir un nombre arbitraire de sources pour un même paquet de données. Chaque émetteur-récepteur peut obtenir des données simultanément depuis plusieurs sources et émetteurs-récepteurs. Optionnellement, un utilisateur appelé entremetteur a pour fonction principale de mettre en relation, pour chaque paquet de données, des sources et des émetteurs-récepteurs. Pour optimiser les échanges l'entremetteur est informé des tronçons disponibles chez les uns et recherchés par les autres. De plus, il peut réguler les échanges de données selon les capacités et les contributions en bande passante des utilisateurs, estimées ponctuellement ou sur une durée arbitraire. A l'échelle d'un service en ligne, ce rôle peut être rempli par un serveur qui peut être centralisé ou non. Optionnellement, chaque utilisateur peut également assurer la fonction entremetteur et mettre en relation les émetteurs-récepteurs entre eux. Dans ce cas il est émetteur-récepteur-entremetteur. S'il dispose du paquet de données dans sa totalité, il est 2 0 source-entremetteur. La transmission des données nécessite pour fonctionner dans certains cas au moins un entremetteur, qui peut être un serveur dédié, un émetteurrécepteur-entremetteur ou une source-entremetteur. Un utilitaire permet de créer, à partir d'un paquet de données, un fichier référence 2 5 qu'on appellera zP2P-Ref et qui contient plusieurs informations: - une ou plusieurs adresses (URL, IPv4, IPv6, numéro de téléphone, ou autre) de serveurs entremetteurs ou d'utilisateurs émetteurs-récepteurs-entremetteurs ou source-entremetteur, - des chiffrages permettant de vérifier l'intégrité de tout ou partie des données 3 0 obtenues, - une description du contenu du paquet de données: liste des fichiers, noms des fichiers, tailles des fichiers, types des fichiers, arborescence des fichiers. Les fichiers zP2P-Ref ont un poids extrêmement léger par rapport au paquet de données, de l'ordre de 100Ko pour un paquet de 1Go. Ils contiennent pourtant tous les informations nécessaires pour initialiser la prise en charge du protocole zP2P chez la source initiale, chez chaque émetteur-récepteur et chaque entremetteur. A partir du moment où le protocole zP2P est initialisé et au moins un utilisateur possède une partie des données et un entremetteur est accessible, sous une forme ou sous une autre, alors un essaim est activé. A noter que toutes les conditions peuvent être vérifiées grâce à un utilisateur unique: à la fois source, et entremetteur. Ainsi, le protocole zP2P s'utilise de la façon suivante: -Sélection du paquet de données à transmettre disponible chez la source initiale. - Choix d'un entremetteur. - Génération du fichier zP2P-Ref. - Initialisation du transfert zP2P chez l'entremetteur. - Initialisation du transfert zP2P chez la source initiale. - Envoi ou mise à disposition du fichier zP2P-Ref à chaque destinataire. Initialisation du transfert chez les destinataires. Durant le transfert, de nouveaux émetteurs, récepteurs, sources et entremetteurs 2 0 peuvent être créés. La déconnexion d'un utilisateur particulier n'entraîne pas de perturbation importante dans l'essaim tant qu'au moins un entremetteur est accessible. Même l'absence de source peut être compensée par la disponibilité, répartie chez plusieurs émetteurs-récepteurs, de la totalité des tronçons du paquet de données. 2 5 Exemple de protocole de type zP2P: Le protocole BitTorrent (http://www.bittorrentcom) est un exemple de protocole qui répond à la description ci-dessus et plusieurs implémentations de BitTorrent, ou dérivées de BitTorrent, sont disponibles en open source. Pour indication, dans le vocabulaire BitTorrent, les sources sont appelées seed , les émetteurs-récepteurs sont appelés leechers , la 3 0 fonction d'entremetteur est appelée tracker et le fichier zP2P-Ref est un fichier .torrent qui contrôle l'intégrité des fichiers grâce à des chiffrages SI-IA 1 hash calculés sur des tronçons. Enchaînement du procédé selon l'invention: Envoi par e-mail Pré requis: 1. Un utilisateur possède un appareil numérique, par exemple un ordinateur de type PC, qui peut être relié à un réseau. 2. Sur cet appareil a été installé un logiciel client e-mail ou un navigateur permettant d'accéder à une interface client d'e-mail en ligne de type Web-Mail . 3. Sur cet appareil a été installé également un logiciel annexe qui implémente certaines fonctionnalités, dont un protocole de type zP2P. Ce logiciel annexe a été paramétré par l'utilisateur ou par un opérateur, notamment en ce qui concerne les fonctionnalités zP2P telles que les adresses d'entremetteurs à utiliser. Envoi 4. L'utilisateur désire faire parvenir un certain paquet de données numériques à un ou plusieurs destinataires. 5. A l'aide du logiciel client e-mail l'utilisateur rédige un message, choisit une liste de destinataires, et choisit le paquet de données comme attachement 6. L'utilisateur active la fonction envoyer du client email. 2 0 7. Le logiciel annexe est appelé avant l'envoi effectif de 1'e-mail, et opère une modification de l'e-mail: - suppression de l'attachement de l'e-mail, - génération d'un fichier zP2P-Ref à partir du paquet de données, - attachement du fichier zP2P-Ref à l'e-mail, 2 5 initialisation du transfert zP2P conformément au fichier zP2P-Ref. 8. L'e-mail transformé est alors envoyé au(x) destinataire(s). Envoi par IM Pré requis 1. Un utilisateur possède un appareil numérique, par exemple un ordinateur de type 3 0 PC, qui peut être relié à un réseau. 2. Sur cet appareil a été installé un logiciel client de messagerie instantanée (IM) ou un navigateur permettant d'accéder à une interface client service de messagerie instantanée en ligne Web-IM . 3. Sur cet appareil a été installé également un logiciel annexe qui implémente certaines fonctionnalités de zMail, dont un protocole de type zP2P. Ce logiciel annexe a été paramétré par l'utilisateur ou par un opérateur notamment en ce qui concerne les fonctionnalités zP2P telles que les adresses d'entremetteurs à utiliser. Envoi 4. L'utilisateur désire faire parvenir un certain paquet de données numériques à un ou plusieurs destinataires. 5. A l'aide du logiciel de messagerie instantanée l'utilisateur choisit une liste de destinataires, et choisit le paquet de données à envoyer. 6. L'utilisateur active la fonction envoyer du client de messagerie instantanée. 7. Le logiciel annexe est appelé avant l'envoi effectif du message, et effectue les actions suivantes: - génération d'un fichier zP2P-Ref à partir du paquet de données, - initialisation du transfert zP2P conformément au fichier zP2P-Ref. 8. Le fichier zP2P-Ref est alors envoyé au(x) destinataire(s). Réception par e-mail 2 0 Pré requis 1. Un utilisateur possède un appareil numérique, par exemple un ordinateur de type PC, qui peut être relié à un réseau. 2. Sur cet appareil a été installé un logiciel client e-mail ou un navigateur permettant d'accéder à une interface client d'e-mail en ligne Web-Mail . 2 5 3. Sur cet appareil a été installé également un logiciel annexe qui implémente certaines fonctionnalités de zMail, dont un protocole de type zP2P. Réception 4. L'utilisateur reçoit un message e-mail qui contient en attachement un fichier zP2P- Ref. 3 0 5. Il ouvre ou exécute l'attachement, ce qui a pour effet d'activer le protocole zP2P selon les informations contenues dans le fichier zP2P-Ref. 6. Une fois que le paquet est arrivé, complet et intègre, l'utilisateur peut renvoyer un accusé de réception, et peut rester connecté à l'essaim zP2P, notamment dans le cas où d'autres destinataires de 1'e-mail pourraient en bénéficier. Réception par IM Pré requis 1. Un utilisateur possède un appareil numérique, par exemple un ordinateur de type PC, qui peut être relié à un réseau. 2. Sur cet appareil a été installé un logiciel client de messagerie instantanée (IM) ou un navigateur permettant d'accéder à une interface client de messagerie instantanée en ligne Web-IM . 3. Sur cet appareil a été installé également un logiciel annexe qui implémente certaines fonctionnalités de zMail, dont un protocole de type zP2P. Réception 4. L'utilisateur reçoit par messagerie instantanée un fichier zP2P-Ref. 5. Il ouvre ou exécute le fichier zP2P-Ref, ce qui a pour effet d'activer le protocole zP2P selon les informations contenues dans le fichier zP2P-Ref. 6. Une fois que le paquet est arrivé, complet et intègre, l'utilisateur peut renvoyer un accusé de réception, et peut rester connecté à l'essaim zP2P, notamment dans le cas où 2 0 d'autres destinataires du fichier zP2PRef pourraient en bénéficier. Dans le cas où l'équipement numérique de l'utilisateur ne prend pas en charge la création du fichier zP2P-Ref, l'équipement numérique envoie directement le paquet de données par la méthode habituelle, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un serveur d'envoi d'e-mail ou d'IM. Alors, le serveur peut prendre en charge le stockage du paquet de données en transit 2 5 et générer un fichier zP2P-Ref correspondant et envoyer celui- ci aux destinataires en lieu et place de l'attachement Le protocole zP2P est alors initié par ce serveur de messagerie et non pas par l'équipement numérique de l'utilisateur. Le procédé selon l'invention peut se matérialiser sous plusieurs formes décrites ci-après. 3 0 Réseau: Le réseau utilisé est un réseau de télécommunication numérique interconnectant des utilisateurs et des groupes d'utilisateurs qui peuvent également être reliés en réseau local. Exemples: le réseau Internet, les réseaux mobiles 3G, GPRS, GSM, Wifi, Wimax, Wibro etc. Messagerie asynchrone: On peut utiliser des systèmes de messagerie asynchrones qui servent à envoyer des messages et des données à un ou plusieurs destinataires par le biais de serveurs de messagerie qui jouent le rôle de relais, et tiennent les messages à disposition des destinataires jusqu'à ce qu'ils se connectent pour les télécharger. Exemple: e-mail sur Internet. On peut également utiliser des systèmes de messagerie synchrones qui servent à envoyer des messages et des données à un ou plusieurs destinataires par le biais de serveurs de présence et/ou de messagerie instantanée qui tiennent à jour la liste des utilisateurs effectivement connectés au service à chaque instant. Ces serveurs ont comme fonction principale de renseigner sur la présence en ligne d'un utilisateur, et de lui délivrer des messages sans délai d'attente, même quand le serveur en question est utilisé comme relais. L'échange prolongé de messages texte peut être appelé chat (ou tchache). Dans certains cas les serveurs de messagerie peuvent aussi enregistrer les messages qui n'ont pas pu être délivrés du fait d'une indisponibilité des destinataires, pour les mettre à disposition plus tard. Exemple: Messagerie instantanée (IRC, ICQ, AIM, MSN, Skype, Jabber, ...) SMS, MMS, 2 0 messagerie vocale pour téléphones fixes ou mobiles. Génération et envoi du fichier zP2P-Ref: Lorsque l'utilisateur demande l'envoi d'un paquet de données à un ou plusieurs de ses contacts 1M, au lieu d'envoyer ces données directement par IM, un fichier zP2P-Ref est généré et envoyé par IM ou par e-mail, et un transfert zP2P est initialisé. 2 5 Lorsque l'utilisateur demande l'envoi d'un paquet de données à un ou plusieurs de ses contacts IM, au lieu d'envoyer ces données directement par IM, un fichier zP2P-Ref est généré et les informations qu'il contient sont envoyées par IM ou par e-mail, et un transfert zP2P est initialisé. Lorsque l'utilisateur demande l'envoi d'un paquet de données à un ou plusieurs de 3 0 ses contacts IM, au lieu d'envoyer ces données directement par IM, un fichier zP2P-Ref est généré et mis à disposition sur Internet par une technique de l'état de l'art. Un lien Internet permettant d'accéder au fichier zP2P-Ref est alors envoyé par IM ou par email, et un transfert zP2P est initialisé. Le fichier zP2P-Ref renvoyé par le serveur peut être généré dynamiquement par le serveur au moment de la demande. Un logiciel client e-mail est utilisé pour composer un message e-mail et choisir un ou plusieurs destinataires et un ou plusieurs attachements. Lorsque l'utilisateur demande d'envoyer l'e-mail, les attachements sont séparés du message et utilisés pour générer un fichier zP2P-Ref. Le fichier zP2P-Ref est alors attaché à l'e-mail qui est envoyé à un ou plusieurs destinataires, ou bien envoyé par IM à un ou plusieurs destinataires, et un transfert zP2P est initialisé. Un logiciel client e-mail est utilisé pour composer un message e-mail et choisir un ou plusieurs destinataires et un ou plusieurs attachements. Lorsque l'utilisateur demande d'envoyer 1'e-mail, les attachements sont séparés du message et utilisés pour générer un fichier zP2P-Ref Les informations contenues dans le fichier zP2P-Ref sont alors attachées à 1'e-mail ou incluses dans le corps de l'e-mail qui est envoyé à un ou plusieurs destinataires, ou envoyées par IM à un ou plusieurs destinataires, et un transfert zP2P est initialisé. Un logiciel client e-mail est utilisé pour composer un message e-mail et choisir un ou plusieurs destinataires et un ou plusieurs attachements. Lorsque l'utilisateur demande d'envoyer l'e-mail, les attachements sont séparés du message et utilisés pour générer un fichier zP2P-Ref. Le fichier zP2P-Ref est alors mis à disposition sur Internet par une technique de l'état de l'art. Un lien Internet permettant d'accéder au fichier zP2P-Ref est alors attaché A l'e-mail qui est envoyé à un ou plusieurs destinataires, ou envoyé par IM à un ou plusieurs destinataires, et un transfert zP2P est initialisé. Le fichier zP2P-Ref renvoyé par le serveur peut être généré dynamiquement par le serveur au moment de la demande. 2 5 Activation: Un mécanisme manuel ou automatique permet d'activer ou non le procédé lorsque l'utilisateur tente d'envoyer un message par e- mail ou par IM. Soit le procédé est activé systématiquement lorsqu'on sélectionne la fonction envoyer , soit le procédé est déclenché par un test (ex: à partir d'un certain poids de données), soit il faut utiliser un bouton explicite permettant d' o envoyer par zP2P , soit il est déclenché ou non selon l'activation d'une touche modificatrice (shift, ait, bouton droit de la souris ou autre) ou d'un menu contextuel ou non. Messagerie web: Lorsqu'on utilise un système de messagerie synchrone ou asynchrone à travers une interface en ligne gérée par un serveur, telle que le web-mail, le web-Instant-Messaging, web-ICQ (ou similaire), les données à envoyer sont sélectionnées dans un premier temps, puis téléchargées vers le serveur dans un deuxième temps. Dans ce cas, la prise en charge des données pour générer le fichier zP2P-Ref est déclenchée après le choix par l'utilisateur des données à envoyer, et avant qu'il effectue le téléchargement vers le serveur. Le fichier zP2P- Ref est alors téléchargé vers le serveur en lieu et place des données elles-mêmes. Réception du fichier zP2P-Ref: Un utilisateur reçoit un e-mail avec en attachement un fichier zP2P-Ref, ou bien contenant un lien vers un fichier zP2P-Ref téléchargeable, ou bien contenant les données d'un fichier zP2P-Ref sous forme textuelle dans le corps de l'e-mail. Lorsqu'il télécharge et ouvre ou exécute l'attachement, ou interprète la description textuelle, l'utilisateur initie une connexion zP2P selon le zP2P-Ref en tant que récepteur. Dès qu'un tronçon de données est reçu et vérifié intègre, et selon certains paramètres, l'utilisateur devient émetteur également. Il a alors de fortes chances d'être connecté à un essaim comportant d'autres destinataires de l'email, ainsi que l'expéditeur. 2 0 Connexions parallèles: Un nombre arbitraire de connexions par protocole zP2P peuvent être maintenues activées et/ou en pause en parallèle. Reprise après interruption: Lors de perturbations du réseau, ou de fermetures de l'accès volontaires ou 2 5 involontaires, la communication peut être interrompue, auquel cas les connexions zP2P sont rompues. Des systèmes de l'état de l'art peuvent être utilisés pour remettre en route automatiquement les connexions après que les causes de l'interruption soient résorbées. Persistance des connexions: Selon des paramétrages de l'utilisateur et de l'opérateur, les connexions zP2P 3 0 peuvent être maintenues actives après que les données sont arrivées. Régulation et monétisation: Les débits, nombres de fichiers, quotas, envoi ou réception de fichiers par zP2P-Ref peuvent être régulés par les utilisateurs et/ou par des opérateurs, ou des bourses en ligne. Les régulations peuvent porter sur les bandes passantes allouées ou requises en téléchargements dans le protocole zP2P. Ainsi la vitesse d'une transmission zP2P peut être monétisée aussi bien que la quantité de données. Ces régulations peuvent comporter des systèmes de crédits, de forfaits, de micro paiement, de paiement à l'acte, de redevance périodique et autres moyens de quantifier et de facturer de l'état de l'art. Prise en charge: Le protocole zP2P peut être pris en charge au sein même du client e-mail ou IM, ou bien par un logiciel annexe de type extension ou plug-in ou helper , ou bien par un service en tâche de fond ( daemon ) inclus ou non dans le système d'exploitation, ou bien par le fichier zP2P-Ref lui-même qui peut contenir du code exécutable ou script implémentant le protocole zP2P. Mise à jour: Le protocole zP2P, de même que les logiciels qui le prennent en charge, peuvent être modifiés, mis à jour ou améliorés au cours du temps. Les utilisateurs, et notamment les entremetteurs, ont la possibilité, obligatoire ou non de refuser la connexion d'un utilisateur par une version obsolète du protocole et/ou du logiciel. Un moyen d'obtenir la mise à jour obligatoire peut alors être fourni, de façon payante ou gratuite, à l'utilisateur. Enregistrement des historiques: Des systèmes de l'état de l'art gardent en mémoire des historiques plus ou moins complets, et en conformité avec les règles et lois en vigueur, à destination de l'utilisateur et/ou 2 5 de l'opérateur. Suivi par jauges affichées à l'écran: L'utilisateur peut avoir un suivi de la progression de tous ses téléchargements zP2P, sous formes de représentations en barres ou toute forme selon l'état de l'art, ainsi que des taux et vitesses de téléchargement, et des codes couleur et pictogrammes peuvent donner des 3 0 indications plus ou moins précises sur les données et leur téléchargement. 2891681 13 Suivi par notifications: A sa demande ou selon des paramétrages de l'utilisateur et/ou de l'opérateur, l'utilisateur peut recevoir des messages par e-mail ou par IM ou par un autre système de l'état de l'art, l'informant des avancements des téléchargements zP2P. Accusé de réception intègre: Lorsque le fichier est jugé reçu entier et intègre selon les résultats des tests de l'état de l'art, un accusé de réception intègre, éventuellement signé numériquement peut être retourné. Réception et rendu: Les données reçues peuvent être adaptées à un rendu dans des conditions particulières telles que l'utilisation d'un logiciel de décodage, ou la transmission vers un appareil numérique ou analogique en charge du rendu, après un téléchargement ponctuel, ou bien en flux continu. II peut s'agir par exemple de copier les données reçues sur un appareil mobile (ordinateur de poche, téléphone portable, console de jeu, baladeur numérique...) ou bien de les envoyer en flux continu vers un poste de télévision, une chaîne hi-fi, ou une console de jeu. Notice d'utilisation: Avant d'envoyer le message par e-mail ou IM, on peut ajouter automatiquement ou manuellement dans le corps du message ou en attachement une notice d'utilisation du fichier zP2P-Ref attaché. 2 0 Information et liens: Avant d'envoyer le message par e-mail ou IM, on peut ajouter automatiquement ou manuellement dans le corps du message ou en attachement des informations et des liens complémentaires de tous types et notamment des accroches commerciales. Installation explicite: 2 5 Avant d'envoyer le message e-mail ou IM, on peut ajouter automatiquement ou manuellement dans le corps du message ou en attachement un système de l'état de l'art prenant en charge explicitement l'installation d'éléments logiciels qui implémentent le procédé zMail. Installation implicite: 3 0 Avant d'envoyer le message e-mail ou IM, onpeut ajouter automatiquement ou manuellement dans le corps du message ou en attachement un système de l'état de l'art qui installe de manière transparente les éléments logiciels qui implémentent le procédé zMail. Inscription au service: Lors de l'envoi ou de la réception par procédé zMail, il peut être demandé, de manière obligatoire ou non, de procéder à une inscription à un service à l'aide d'un formulaire en ligne ou hors ligne. Cette inscription peut recueillir des données telles que le choix d'un mot de passe, l'adresse e-mail, l'adresse IM, l'adresse IPv4 ou IPv6 de l'utilisateur, ainsi que des données nominatives, personnelles et commerciales. Contenu payant: Le paquet de données envoyé peut être un contenu payant, quel que soit le mode de paiement, et le système de protection utilisé pour régir son utilisation. Prétraitement: Avant de générer le fichier zP2P-Ref, le paquet de données peut être crypté ou compressé ou les deux. Application d'un DRM: Avant ou après la génération du fichier zP2P-Ref, on peut lui appliquer un mécanisme régissant son utilisation par le destinataire de type DRM ou autre, selon l'état de l'art Signature par clé publique: 2 0 Pour authentifier le fichier zP2P-Ref, ou son expéditeur, ou le paquet de données envoyé, on peut utiliser un système de l'état de l'art tel que l'échange de clés publiques ou privées ou de certificats. Authentification: Une authentification de l'envoyeur d'un fichier, ainsi que de chaque destinataire du 2 5 fichier, peut être obligatoire. Outre l'utilisation de clés et de mots de passe, cette authentification peut faire intervenir un test de correspondance entre l'adresse logique (email, IM, pseudo, numéro de mobile...) d'une personne et son adresse physique (IPv4, IPv6, ou l'équivalent sur le réseau concerné). Ce test peut être effectué par exemple en envoyant à l'adresse logique une clé correspondant à l'adresse physique de la personne en question. 3 0 Exclusion de certains contenus: A chaque étape du procédé zMail le paquet de données peut être examiné en détail ou selon des mesures globales ou partielles, telles les sommes de contrôle, ou selon des meta données telles que son nom, titre, artiste, auteur etc. Cet examen peut amener le système à rejeter le paquet de données en application de règles protégeant les droits d'auteurs, la confidentialité, la protection des mineurs, appliquant un contrôle parental, ou tout type de règles. Prévisualisation: Avant d'envoyer 1'e-mail ou l'IM par procédé zMail, on peut automatiser ou permettre manuellement l'ajout d'une prévisualisation du paquet de données à envoyer. Il peut s'agir d'un extrait d'une partie d'un media compressé ou non afin d'être envoyé avec le message. Il peut s'agir d'un résumé sous forme textuelle ou d'un ensemble de meta données. Il peut s'agir de toute forme de prévisualisation de l'état de l'art, ou d'un lien vers une telle prévisualisation accessible par ailleurs. Envoi payant: L'envoi par procédé zMail, ou certaines options d'envoi, peuvent être payant, grâce à tout système de paiement en ligne ou de crédits prépayés de l'état de l'art. Envoi prioritaire: Un niveau de priorité peut être assigné à un envoi par zMail. Envoi multiple: 2 0 Le système peut être appliqué avec des listes de destinataires arbitrairement longues, éventuellement réutilisées par un éditeur ou un groupe d'utilisateurs telles que les listes de publipostage ( mailing-list ), y compris dans le cas d'envois périodiques. Réception payante: Lors de la réception par e-mail ou IM, il peut être demandé d'acquitter un paiement 2 5 par tout système de paiement en ligne ou de crédits prépayés de l'état de l'art. Source dédiée: Un serveur ou un groupe de serveurs peut jouer le rôle de source dédiée en restant connecté avec la totalité du paquet de données disponible. Entremetteur: 3 0 Un serveur ou un groupe de serveurs centralisé peut jouer le rôle d'entremetteur, accessible sur Internet. Un nombre arbitraire de serveurs entremetteurs peuvent être accessibles sur Internet Que des serveurs entremetteurs soient accessibles ou non, on peut choisir ou être contraint de configurer la source initiale dans le rôle d'entremetteur. Chaque émetteur-récepteur ou source peut jouer le rôle d'entremetteur. Pare-feu: Si un utilisateur (source, émetteur, récepteur, entremetteur) est connecté à Internet derrière un pare-feu (firewall) qui bloque certaines utilisations alors le protocole zP2P peut mettre en oeuvre des techniques de l'état de l'art afin de s'adapter aux blocages qui ont lieu au niveau du pare-feu. Routeur NAT: Si un utilisateur (source, émetteur, récepteur, entremetteur) est connecté à Internet derrière un routeur qui définit un réseau local distinct de l'Internet (LAN) alors le protocole zP2P peut mettre en oeuvre des techniques de l'état de l'art (NAT) pour faciliter les échanges avec les autres utilisateurs. Contrôle des connexions et mises en relation: Un serveur de présence et/ou de messagerie instantanée peut être utilisé pour optimiser les fonctionnalités d'entremetteur. Il s'agit d'envoyer des messages aux sources, émetteurs et récepteurs afin d'obtenir des informations sur leurs statuts, et pour leur envoyer 2 0 des requêtes d'ouverture de connexions zP2P. Ces requêtes peuvent être prises en compte automatiquement ou non par l'utilisateur qui les reçoit. Il peut également faciliter la mise en relation d'utilisateurs connectés à travers des pare-feu et des routeurs
L'invention concerne un procédé permettant à des utilisateurs d'échanger des données informatiques volumineuses comportant les étapes suivantes :- l'étape, pour un utilisateur-émetteur :* de composer un message et de sélectionner une liste de destinataires du message,* de sélectionner les données informatiques volumineuses,- l'étape, pour des moyens de traitement informatique dédiés :* de générer, à partir des données informatiques volumineuses un fichier d'instructions de téléchargement poste à poste,* d'attacher le fichier d'instructions de téléchargement au message,- l'étape, pour un utilisateur-destinataire, en activant le fichier d'instructions de téléchargement poste à poste contenu dans le message, de télécharger les données informatiques volumineuses depuis l'équipement numérique de l'utilisateur-émetteur et simultanément depuis les équipements numériques d'autres utilisateurs-destinataires.
1. Procédé permettant à des utilisateurs disposant d'équipements numériques, notamment de type PC, téléphone mobile, console de jeu, PDA, connectés à un réseau de communication, notamment de type Internet ou mobile 3G, d'échanger des données informatiques volumineuses, notamment des fichiers supérieurs à dix mégaoctets; le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - l'étape, pour un utilisateur metteur, de composer un message et de sélectionner une liste de destinataires du message au moyen d'une interface de gestion de 10 courrier électronique de l'équipement numérique, - l'étape, pour l'utilisateur-émetteur, de sélectionner les données informatiques volumineuses, notamment des fichiers informatiques mémorisés dans des répertoires de l'équipement numérique, - l'étape, pour des moyens de traitement informatique dédiés: * de générer, à partir des données informatiques volumineuses, un fichier d'instructions de téléchargement poste à poste, * d'attacher le fichier d'instructions de téléchargement poste à poste au message composé par l'utilisateur-émetteur, * de transmettre, via le réseau de communication, le message ainsi que le 2 0 fichier d'instructions de téléchargement poste à poste vers l'équipement numérique d'un utilisateur destinataire du message, - l'étape, pour l'utilisateur-destinataire, de télécharger vers son équipement numérique les données informatiques volumineuses depuis l'équipement numérique de l'utilisateur metteur, en activant le fichier d'instructions de 2 5 téléchargement contenu dans le message. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que chaque nouvel utilisateur-destinataire reçoit sur son équipement numérique les données informatiques volumineuses à la fois de l'équipement numérique de l'utilisateur-émetteur et des équipements numériques d'autres utilisateurs-destinataires du message. 3 0 3. Procédé selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les équipements 2891681 18 informatiques des utilisateurs sont connectés à un serveur informatique destiné à optimiser le transfert des données volumineuses entre les équipements numériques des utilisateurs, en fonction de paramètres concernant le réseau de communication, notamment en fonction des contributions en bande passante des utilisateurs. 10 15 20 25
H,G
H04,G06
H04L,G06Q
H04L 12,G06Q 10
H04L 12/58,G06Q 10/00
FR2892793
A1
VANNE A CLAPET S'ETENDANT EN POSITION D'OUVERTURE AU VOISINAGE D'UNE PAROI DE CONDUIT
20,070,504
La présente invention concerne une vanne de régulation de débit utilisable par exemple dans un circuit de recyclage des gaz d'échappement (ou circuit EGR de l'anglais Exhaust Gaz Recirculation) d'un moteur thermique de véhi-cule automobile (voiture, camion, transport collectif, utilitaire...). ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Une telle vanne comprend un premier conduit, assurant l'admission des gaz d'échappement dans la vanne, et un deuxième conduit, assurant la sortie des gaz de la vanne. Le premier conduit'est perpendiculaire au deuxième conduit et débouche dans une portion de liaison du deuxième conduit au premier conduit en définissant une intersection formant un siège d'un clapet coulissant dans la portion de liaison du deuxième conduit selon une direction perpendiculaire au siège entre une position de fermeture dans laquelle le clapet est appliqué contre le siège et une position extrême d'ouverture dans laquelle le clapet est écarté du siège. Le clapet est mis en mouvement au moyen d'un actionneur entre sa position de fermeture et sa position d'ouverture pour régler l'écartement (ou levée) du clapet par rapport à son siège et ainsi la section de passage des gaz d'échappement, la position extrême d'ouverture assurant un débit maximal des gaz d'échappement dans la vanne. Les normes anti-pollution rendent désormais nécessaire de recycler une part plus importante des gaz d'échappement. Il a donc été envisagé d'accroître le débit des gaz d'échappement dans les vannes en augmentant la levée du clapet et / ou les diamètres du clapet et de son siège. Ce-pendant, ces solutions posent des problèmes de tenue mécanique et entraînent une augmentation de l'encombrement de la vanne notamment incompatible avec, d'une part, l'espace disponible qui est de plus en plus restreint sous le capot moteur des véhicules et, d'autre part, l'allégement général des véhicules que souhaitent les constructeurs afin de limiter la consommation en carburant de leurs véhicules. Or, en position d'ouverture, le clapet est écarté de la paroi du deuxième conduit opposée au siège. Il est ainsi défini un espace où s'engouffrent les gaz engendrant et perturbant l'écoulement des gaz d'échappement dans la section de passage délimitée par le clapet et son siège. Ces perturbations limitent le débit maximal des gaz d'échappement dans la vanne. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de fournir une vanne per-10 mettant un fort débit tout en ayant une structure relative-ment compacte. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, une vanne comportant un premier conduit débouchant dans un deuxième conduit rn dé- 15 finissant une intersection formant un siège perpendiculairement au premier conduit pour un clapet coulissant dans le deuxième conduit perpendiculairement au siège entre une position de fermeture et une position d'ouverture, et des moyens d'actionnement du clapet entre ses deux positions. 20 Pour la position d'ouverture, les moyens d'actionnement sont commandés pour amener le clapet au voisinage immédiat d'une paroi du deuxième conduit s'étendant en regard du siège. La proximité du clapet en position d'ouverture et 25 de la paroi du conduit limite la circulation de fluide derrière le clapet et donc le risque de perturbations de l'écoulement entre le siège et le clapet. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit 30 d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : 35 - la figure 1 est une vue schématique de la vanne conforme à l'invention en coupe longitudinale selon la li- gne I-I de la figure 2, - la figure 2 est une vue schématique de la vanne montrant de dessous en coupe selon la ligne II-II de la figure 1, le contour interne du deuxième conduit et le contour du siège, - la figure 3 est une vue en perspective montrant par transparence les contours internes de la vanne. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, la vanne généralement dé- signée en 100 comprend un premier conduit 1 destiné à être raccordé à une canalisation d'arrivée de gaz et un deuxième conduit 2 qui s'étend perpendiculairement au conduit 1 et est destiné à être raccordé à une canalisation d'évacuation des gaz. Le conduit 2 possède une portion de liaison 3 au conduit 1. La portion de liaison 3 comporte deux parois planes 4, 5 en regard l'une de l'autre et reliées par une paroi de fond 6. Le conduit 1 débouche dans la portion de liaison 3 par la paroi plane 4 en définissant une intersec- tion formant un siège 7 d'un clapet 8. Le clapet 8 est solidaire d'une tige d'actionnement 9 reçue à coulissement dans un alésage 10 ménagé dans la paroi plane 5. L'alésage 10 s'étend en regard du siège 7 perpendiculairement à celui-ci et débouche dans la portion de liaison 3. La tige d'actionnement 9 est reliée à un actionneur 12 fixé à l'extérieur du conduit 2. Le clapet 8 possède en regard du siège 7 une sur- face de déviation 13 formée d'une surface de révolution de génératrice incurvée ici en arc de cercle. La surface de déviation 13 a ainsi un profil curviligne ayant une base 14 étroite dirigée vers le siège 7 et s'évasant à l'opposé du siège 7 jusqu'à un bord périphérique 15 du clapet 8. Au ni-veau du bord périphérique 15, la génératrice vient tangen- ter un plan perpendiculaire à la direction de coulissement pour se confondre avec ce plan. La base 14 est formée par l'extrémité plane de la tige d'actionnement 9 opposée à l'actionneur 12 qui traverse le clapet 8 et est soudée à celui-ci au niveau de la base 14. Le clapet 8 possède à l'opposé du siège 7 une face arrière 16 plane en saillie du centre de laquelle s'étend un bossage 11. La paroi de fond 6 de la portion de liaison 3 entoure partiellement le clapet 8 parallèlement à la direction de coulissement du clapet 8 et rejoint le reste du conduit 2 dans une zone de raccordement 17. La paroi de fond 6 est écartée du bord périphérique 15 d'une distance dont la détermination est expliquée en relation avec le fonctionnement de là vanne dans la suite de la description. L'actionneur 12 commande ainsi le coulissement du clapet 8 selon une direction perpendiculaire au siège 7 entre une position extrême de fermeture dans laquelle le cla- pet 8 est appliqué contre le siège 7 et une position d'ouverture (représentée à la figure 1), ou position de levée maximale du clapet 8, dans laquelle le clapet 8 est écarté du siège 7 et le bord périphérique 15 définit avec le siège 7 à l'aplomb de celui-ci une section maximale théorique de passage des gaz (représentée en trait mixte fin sur la figure 3 et référencée 22). En position extrême d'ouverture, l'actionneur 12 est commandé pour que le clapet 8 s'étende au voisinage im- médiat de la paroi 5. Ceci permet d'éviter que des gaz ne viennent circuler en arrière du clapet 8 et provoquer des turbulences perturbant l'écoulement des gaz en amont du clapet. Plus précisément, en position extrême d'ouverture, le bossage 11 du clapet 8 est en appui contre la paroi 5 de telle manière qu'un espace 13 de faible épaisseur soit laissé entre la paroi 5 et le clapet 8. Comme le bossage 11 est en appui contre la paroi 5, le clapet 8 obture l'alé-sage 10 et empêche que des particules et des saletés véhi- culées par les gaz ne viennent s'introduire dans l'alésage 10 et altérer la qualité du coulissement de la tige 9. L'espace 13 laissé entre le clapet 8 et la paroi 5 permet d'éviter un effet ventouse s'opposant au retour du clapet 8 de sa position extrême d'ouverture vers sa position extrême de fermeture. L'appui du clapet 8 sur la paroi 5 par une surface réduite permet de limiter les sollicitations que pourraient engendrer, sur la liaison de la tige 9 au clapet 8, un appui sur une grande surface si la tige 9 et le clapet 8 n'étaient pas exactement perpendiculaires ou si la paroi 5 ou la face arrière 16 présentaient des défauts de planéité. La surface de déviation 13 a pour fonction de ren- voyer perpendiculairement au conduit 1 un flux gazeux pro-venant de celui-ci. Le guidage du flux gazeux par la sur-face de déviation permet de limiter l'apparition de turbulences dans le flux gazeux lors du passage de celui-ci du premier conduit au deuxième conduit et améliore le débit dans la vanne. La forme de la surface de déviation 13 en surface de révolution de génératrice incurvée facilite la réalisation du clapet. La forme de la génératrice en arc de cercle allie simplicité de réalisation et efficacité. La paroi de fond 6 de la portion de liaison 3 est écartée du bord périphérique 15 d'une distance telle que, pour la position extrême d'ouverture, la paroi de fond 6 définit avec le bord périphérique 15 du clapet 8 et le siège 7 un passage 18 de section croissant depuis un axe médian 19 de la paroi de fond 6 vers la zone de raccorde- ment 17. Plus précisément, la paroi de fond 6 est agencée de telle manière que, pour tout secteur angulaire 0 défini entre l'axe médian 19 et un point quelconque de la paroi de fond 6, la section de passage 20 définie localement entre la paroi de fond 6, le bord périphérique 15 et le siège 7 au voisinage de ce point est au moins égale à une section efficace de passage 21 définie localement à l'aplomb du siège 7 entre le bord périphérique 15 et le siège 7 dans le secteur angulaire considéré. La section efficace de passage 21 est égale à environ la moitié de la section maximale théorique de passage 22 définie localement dans le secteur angulaire considéré. La section de passage 20 est au moins égale à la section efficace de passage 21 affectée d'un coefficient k supérieur à 1 et dépendant du secteur angulaire e considéré. En l'espèce, le coefficient k est égal à n divisé par l'angle e en radian (n/0). Ainsi, pour 0 = n/4, la section 20 est égale à quatre fois la section 21. Pour les valeurs d'angle 0 proches de zéro, la paroi de fond 6 est rectiligne et écartée du clapet 8 d'une distance d au niveau de l'axe médian 19 de telle manière que la section 20 soit supérieure à la section 21 même pour les faibles valeurs de G. Le coefficient dépendant de 0 permet de tenir compte du débit local des gaz d'échappement qui augmente à mesure que 0 augmente. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit mais englobe les variantes de réalisation entrant dans le cadre de l'invention défini par les revendications. Les moyens de butée du clapet en position d'ouver-20 ture peuvent être formés d'un bossage s'étendant en saillie de la paroi plane 5. D'une manière générale, la section 20 peut être égale à k fois la section 21 avec 1
Vanne (100) comportant un premier conduit (1) débouchant dans un deuxième conduit (2) en définissant une intersection formant un siège (7) perpendiculairement au premier conduit pour un clapet (8) coulissant dans le deuxième conduit perpendiculairement au siège entre une position de fermeture et une position d'ouverture, et des moyens d'actionnement (12) du clapet entre ses deux positions.Pour la position d'ouverture, les moyens d'actionnement sont commandés pour amener le clapet au voisinage immédiat d'une paroi (5) du deuxième conduit s'étendant en regard du siège.
1. Vanne (100) comportant un premier conduit (1) débouchant dans un deuxième conduit (2) en définissant une intersection formant un siège (7) perpendiculairement au premier conduit pour un clapet (8) coulissant dans le deuxième conduit perpendiculairement au siège entre une position de fermeture et une position d'ouverture, et des moyens d'actionnement (12) du clapet entre ses deux posi- tions, caractérisée en ce que pour la position d'ouverture, les moyens d'actionnement sont commandés pour amener le clapet au voisinage immédiat d'une paroi (5) du deuxième conduit s'étendant en regard du siège. 2. Vanne selon la 1, dans laquelle un 15 espace (23) de faible épaisseur est laissé entre cette paroi (5) et le clapet (8) en position d'ouverture. 3. Vanne selon la 2, comportant des moyens de butée (11) du clapet en position d'ouverture pour maintenir l'espace (23) entre la paroi plane (5) en regard 20 du siège et le clapet (8). 4. Vanne selon la 3, dans laquelle le clapet (8) est solidaire d'une tige (9) d'actionnement reçue dans un alésage (10) ménagé dans la paroi plane (5) du deuxième conduit (2) en regard du siège (7), et le clapet 25 en position d'ouverture obture l'alésage. 5. Vanne selon la 1, dans laquelle cette paroi (5) est plane. 6. Vanne selon la 5, dans laquelle le premier conduit débouche dans une portion de liaison (3) du 30 deuxième conduit, le clapet (8) coulissant dans la portion de liaison selon une direction perpendiculaire au siège, et dans laquelle la portion de liaison comporte en plus de la paroi plane (5) en regard du siège une paroi plane (4) dans laquelle le siège (7) est formé, les parois planes (4, 5) 35 étant reliées par une paroi de fond (6) entourant partiellement le clapet parallèlement à la direction de coulisse-ment à une distance d'un bord (15) du clapet telle que, pour la position d'ouverture, la paroi de fond définissant avec le bord du clapet et le siège un passage (18) de section croissant depuis un axe médian (19) de la paroi de fond vers des zones de raccordement (17) de la paroi de fond au deuxième conduit. 7. Vanne selon la 6, dans laquelle la paroi de fond (6) est agencée de telle manière que, pour tout secteur angulaire (8) défini entre l'axe médian (19) de la paroi de fond et un point quelconque de la paroi de fond, la section dé passage (18) définie localement entre la paroi de fond, le bord (15) du clapet (8) et le siège (7) au voisinage de ce point est au moins égale au produit d'un coefficient (k) et d'une section efficace de passage (21) définie localement à l'aplomb du siège entre le bord du clapet et le siège dans le secteur angulaire considéré. 8. Vanne selon la 7, dans laquelle la section efficace de passage (21) définie localement à l'aplomb du siège (7) entre le bord (15) du clapet (8) et le siège (7) est égale à environ la moitié de la section maximale théorique de passage (22) définie localement dans le secteur angulaire considéré (8) à l'aplomb du siège entre le bord du clapet et le siège. 9. Vanne selon la 7, dans laquelle 25 le coefficient (k) dépend de l'angle (8) du secteur angulaire considéré. 10. Vanne selon la 7, dans laquelle le coefficient (k) est compris entre 1 et u divisé par l'angle en radian du secteur angulaire considéré (8). 30 11. Vanne selon la 1, dans laquelle le clapet (8) possède en regard du siège (7) une surface de déviation (13) de profil curviligne ayant une base étroite (14) dirigée vers le siège et s'évasant à l'opposé du siège pour renvoyer perpendiculairement au premier conduit (1) un 35 flux gazeux provenant de celui-ci. 12. Vanne selon la 11, dans laquellela surface de déviation (13) est une surface de révolution de génératrice incurvée. 13. Vanne selon la 12, dans laquelle la génératrice a une forme en arc de cercle.
F
F16,F02
F16K,F02D,F02M
F16K 1,F02D 21,F02M 25
F16K 1/12,F02D 21/08,F02M 25/07
FR2894698
A1
CIRCUIT INTEGRE SANS CONTACT COMPRENANT UN CIRCUIT D'ALIMENTATION ELECTRIQUE A HAUT RENDEMENT
20,070,615
L'invention concerne un procédé pour alimenter électriquement un circuit électronique à partir de signaux d'antenne haute fréquence. L'invention concerne notamment mais non exclusivement les circuits intégrés sans contact fonctionnant en présence d'un champ électrique UHF (300 MHz-3 GHz). De tels circuits intégrés peuvent être entièrement passifs, c'est-à-dire dépourvus d'une source d'alimentation autonome. Ils sont alors alimentés électriquement exclusivement à partir de signaux d'antenne UHF. La figure 1 représente un circuit d'alimentation classique PSCT1 permettant de produire une tension continue Vcc à partir de signaux d'antenne UHF. Le circuit PSCT1 est constitué par une pompe de charge PMP1 qui est reliée à un circuit d'antenne ACT comprenant deux conducteurs W1, W2 formant un dipôle. En présence d'un champ électrique E situé dans la bande UHF, émis par exemple par un lecteur de circuit intégré sans contact RD1, des signaux d'antenne S1, S2 apparaissent dans les conducteurs W1, W2. Ces signaux d'antenne S1, S2 sont des signaux sinusoïdaux en opposition de phase et de faible amplitude, généralement quelques dixièmes de Volt seulement. Ils sont appliqués à la pompe de charge PMP1 en tant que signaux de pompage. La pompe de charge PMP1 fournit alors une tension continue Vcc de l'ordre du Volt à quelques Volt. La pompe de charge PMP1 représentée sur la figure 1 comprend trois étages de pompage en cascade. Le premier étage comprend une diode d'entrée Dl, un condensateur d'entrée Cl, une diode de sortie D2 et un condensateur de sortie C2. Le deuxième étage comprend une diode d'entrée D3, un condensateur d'entrée C3, une diode de sortie D4 et un condensateur de sortie C4. Le troisième et dernier étage comprend une diode d'entrée D5, un condensateur d'entrée C5, une diode de sortie D6 et un condensateur de sortie C6. Dans chaque étage, la cathode de la diode d'entrée Di, D3, D5 est connectée à l'anode du condensateur d'entrée Cl, C3, C5 et à l'anode de la diode de sortie D2, D4, D6, dont la cathode est connectée à l'anode du condensateur de sortie C2, C4, C6. La cathode du condensateur d'entrée Cl, C3, C5 est reliée au conducteur Wl et reçoit le signal d'antenne Si. La cathode du condensateur de sortie C2, C4, C6 est reliée au conducteur W2 et reçoit le signal d'antenne S2. Les étages étant en cascade, la cathode de la diode D2 est connectée à l'anode de la diode D3 et la cathode de la diode D4 est connectée à l'anode de la diode D6. A l'entrée de la pompe de charge, l'anode de la diode Dl est connectée au conducteur W2. A la sortie de la pompe de charge, le condensateur C6 fournit la tension Vcc. Le conducteur W2 est relié à la masse pour que la tension Vcc ne soit pas flottante. A chaque demi-cycle des signaux S1, S2, la cathode des condensateurs C2, C4, ainsi que l'anode de la diode d'entrée Dl, sont portées à un potentiel électrique plus élevé que le potentiel présent sur la cathode des condensateurs Cl, C3, C5. Ainsi, le signal S2 transfère des charges électriques dans le condensateur Cl à travers la diode Dl, et les condensateurs C2, C4 transfèrent des charges électriques dans les condensateurs C3, C5 à travers les diodes D3, D5. A chaque demi-cycle suivant, la cathode des condensateurs Cl, C3, C5 est portée à un potentiel électrique plus élevé que le potentiel présent sur la cathode des condensateurs C2, C4, C6. Les condensateurs Cl, C3, C5 transfèrent alors des charges électriques dans les condensateurs C2, C4, C6 à travers les diodes D2, D4, D6. Ainsi, si Vs est la différence de tension efficace entre les signaux d'antenne Sl, S2 et si Vd est la tension de seuil des diodes, le gain en tension théorique de chaque étage de la pompe de charge est égal à 2Vs-2Vd soit par exemple 0,6 Volt si Vs est égale à 0,5 Volt et Vd égale à 0,2 Volt. Ce procédé de conversion de signaux électriques UHF en tension continue Vcc est couramment utilisé pour alimenter électriquement les circuits intégrés passifs UHF. Les signaux d'antenne S1, S2 sont toutefois impropres à l'obtention d'un bon rendement de la pompe de charge (ratio entre la puissance fournie par la pompe de charge et la puissance incidente reçue par le circuit d'antenne). Il est en effet bien connu de l'homme de l'art qu'une pompe de charge présente un rendement optimal si elle est entraînée par des signaux de pompage ne se recouvrant pas, en parfaite opposition de phase, et de préférence de forme carrée (créneaux de tension). Dans le cas contraire, le transfert de charges électriques ne s'effectue pas de façon optimale dans la pompe de charge. De plus, la fréquence très élevée des signaux d'antenne Sl, S2 favorise les pertes électriques à travers diverses capacités parasites présentes entre les composants constituant la pompe de charge et un substrat sur lequel ces composants sont formés, généralement un substrat semi-conducteur. En raison de ces diverses limitations techniques et technologiques dégradant le rendement de la pompe de charge, la tension continue obtenue est inférieure à celle que l'on obtiendrait avec des signaux S1, S2 de même amplitude mais de fréquence inférieure et de forme adaptée au pompage de charges. La présente invention vise à pallier ces 5 inconvénients. Plus particulièrement, la présente invention vise un procédé pour produire une tension d'alimentation continue à partir de signaux d'antenne, qui présente un meilleur rendement que le procédé classique décrit ci- 10 dessus. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé pour fournir une tension continue d'alimentation à un circuit électronique, à partir de signaux d'antenne haute fréquence, comprenant les étapes consistant à 15 produire une tension continue primaire égale à une fraction de la tension d'alimentation à partir d'au moins un signal d'antenne, produire au moins deux signaux de pompage ayant une fréquence inférieure à la fréquence des signaux d'antenne, au moyen d'un oscillateur alimenté 20 électriquement par la tension primaire, et survolter la tension primaire au moyen d'une pompe de charge entraînée par les signaux de pompage, pour obtenir la tension d'alimentation. Selon un mode de réalisation, la tension primaire 25 est produite par redressement simple alternance ou double alternance d'au moins un signal d'antenne. Selon un mode de réalisation, la tension primaire est produite par pompage de charges simple étage en utilisant un premier condensateur recevant un premier 30 signal d'antenne sur l'une de ses bornes et un second condensateur recevant un second signal d'antenne sur l'une de ses bornes. Selon un mode de réalisation, les signaux de pompage ont une fréquence comprise entre 2 et 50 MHz. Selon un mode de réalisation, l'oscillateur basse tension, la pompe de charge et le circuit électronique sont agencés sur une microplaquette de semi-conducteur commune. Selon un mode de réalisation, le procédé est appliqué à un circuit électronique comprenant une mémoire non volatile et comprend une étape consistant à produire une tension d'effacement ou de programmation de la mémoire en survoltant la tension d'alimentation au moyen d'une seconde pompe de charge. La présente invention concerne également un circuit intégré comprenant un circuit électronique et un circuit d'alimentation pour fournir une tension d'alimentation continue au circuit électronique à partir de signaux d'antenne alternatifs, le circuit d'alimentation comprenant un circuit redresseur recevant au moins l'un des signaux d'antenne, pour fournir une tension continue primaire égale à une fraction de la tension d'alimentation, un oscillateur alimenté électriquement par la tension primaire, pour fournir au moins deux signaux de pompage ayant une fréquence inférieure à la fréquence des signaux d'antenne, et une pompe de charge entraînée par les signaux de pompage, pour survolter la tension primaire et produire la tension d'alimentation. Selon un mode de réalisation, le circuit redresseur est un redresseur simple alternance ou un pont redresseur double alternance. Selon un mode de réalisation, le circuit redresseur est un simple étage de pompe de charge comportant un condensateur recevant un premier signal d'antenne sur l'une de ses bornes et un second condensateur recevant un second signal d'antenne sur l'une de ses bornes. Selon un mode de réalisation, les signaux de pompage ont une fréquence comprise entre 2 et 50 MHz. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation et le circuit électronique sont agencés sur une microplaquette de semi-conducteur commune. Selon un mode de réalisation, le circuit électronique comprend une mémoire de données non volatile et une seconde pompe de charge pour survolter la tension d'alimentation et fournir une tension d'effacement ou de programmation de la mémoire. Selon un mode de réalisation, le circuit électronique comprend une unité de contrôle pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire reçues via le circuit d'antenne. La présente invention concerne également un objet portatif électronique comprenant un support portable et un circuit intégré selon l'invention, le circuit intégré étant implanté sur une microplaquette de semi-conducteur et la microplaquette de semi-conducteur étant fixée sur ou incorporée dans le support portable. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de l'invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention et d'un exemple d'application de l'invention à un circuit intégré RFID, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente un circuit d'alimentation classique fournissant une tension continue à partir de signaux d'antenne, - la figure 2 représente sous forme de blocs un circuit 30 d'alimentation selon l'invention fournissant une tension continue à partir de signaux d'antenne, - les figures 3, 4, 5 illustrent trois exemples de réalisation d'un circuit redresseur représenté sous forme de bloc en figure 2, - la figure 6 illustre un exemple de réalisation d'un oscillateur représenté sous forme de bloc en figure 2, - les figures 7A, 7B illustrent l'aspect de signaux de pompage fournis par l'oscillateur, - la figure 8 illustre un exemple de réalisation d'une pompe de charge représentée sous forme de bloc en figure 2, et - la figure 9 représente schématiquement l'architecture d'un circuit intégré sans contact UHF utilisant le circuit d'alimentation selon l'invention en tant que circuit d'alimentation principal. La figure 2 représente un circuit d'alimentation PSCT2 selon l'invention, fournissant une tension d'alimentation continue Vcc. A cet effet, le circuit PSCT2 est relié à un circuit d'antenne ACT du type décrit plus haut, comprenant deux conducteurs W1, W2 fournissant des signaux d'antenne S1, S2 en présence d'un champ électrique E. Le circuit PSCT2 comprend trois éléments essentiels - un circuit redresseur primaire PRCT fournissant une tension continue primaire Vccp à partir des signaux d'antenne Sl, S2 ou à partir de l'un de ces signaux, - un oscillateur basse tension LVOSC alimenté électriquement par la tension primaire Vccp, fournissant des signaux de pompage Hl, H2, et - une pompe de charge PMP2 entraînée par les signaux de pompage Hl, H2 et fournissant la tension continue Vcc par survoltage de la tension primaire Vccp. Le circuit redresseur primaire PRCT est un circuit redresseur simple ou double alternance ou un circuit faiblement survolteur. Comme cela sera vu plus loin à l'aide d'exemples, ce circuit primaire comprend de préférence un faible nombre de composants pour limiter les pertes UHF (pertes à travers des capacités parasites dues à la fréquence élevée des signaux S1, S2). En effet, plus le nombre de composants fonctionnant en mode UHF est élevé, plus les pertes électriques sont importantes. Ainsi, en raison de la structure simple de ce circuit redresseur primaire, la tension primaire Vccp obtenue est de faible valeur et ne représente qu'une fraction de la tension Vcc. La tension Vccp est par exemple égale au tiers ou au quart de la tension Vcc visée, et est par exemple de l'ordre de 0,2 à 0,6 Volt pour une tension Vcc de 1,8 Volt. L'oscillateur LVOSC est réalisé à partir de transistors basse tension, par exemple des transistors MOS de type natif (sans dopage de leur région de canal) ayant une faible tension de seuil, inférieure à la tension primaire Vccp. Par ailleurs, les signaux Hl, H2 sont optimisés pour le pompage de charge et présentent ainsi une fréquence d'oscillation FO de faible valeur se situant largement en dessous de la bande UHF, par exemple une fréquence FO de l'ordre de 2 MHz à 50 MHz. De plus, les signaux Hi, H2 sont préférentiellement des signaux carrés, soit des créneaux de tension, en opposition de phase et présentant des fronts montant et descendant à pente raide, dans les limites permises par la technologie. La pompe de charge PMP2 est une pompe de charge classique qui présente ici un bon rendement car elle est entraînée par les signaux de pompage optimisés Hi, H2 et reçoit la tension primaire Vccp sur son entrée de pompage. De ce fait, cette pompe de charge pourra généralement comprendre moins d'étages de pompage qu'une pompe de charge qui serait alimentée directement par les signaux S1, S2 et devrait fournir la même tension Vcc (Cf. figure 1, pompe de charge PMP1). Grâce à la réduction des pertes UHF dans le circuit 35 redresseur PRCT et l'optimisation du fonctionnement de la pompe de charge PMP2, le circuit d'alimentation PSCT2 présente un rendement supérieur de 5 à 25 à celui de la pompe de charge PMP1 représentée en figure 1. Ce rendement peut être défini comme étant le rapport Po/Pi entre la puissance Po fournie par la pompe de charge PMP2 et la puissance incidence Pi absorbée par le circuit d'antenne. Les figures 3, 4 et 5 illustrent trois exemples de réalisation PRCT1, PRCT2, PRCT3 du circuit redresseur 10 PRCT. Le circuit redresseur PRCT1 représenté en figure 3 est un circuit redresseur simple alternance comprenant une diode de redressement D10 et un condensateur de lissage Cs qui fournit la tension primaire Vccp. L'anode 15 de la diode D10 est reliée au conducteur Wl du circuit d'antenne et reçoit le signal Sl, le conducteur W2 étant connecté à la masse du circuit PRCT1. La cathode de la diode D10 est connectée à l'anode du condensateur Cs, dont la cathode est connectée à la masse. 20 Le circuit redresseur PRCT2 représenté en figure 4 est un circuit redresseur double alternance en pont de Graétz, comprenant trois branches en parallèle. La première branche comprend des diodes D20, D21 en série, la seconde branche comprend des diodes D22, D23 en série 25 et la troisième branche est formée par un condensateur de lissage Cs. L'anode des diodes D20, D22 est connectée à la masse du circuit redresseur, ainsi que la cathode du condensateur Cs. La cathode des diodes D21, D23 est connectée à l'anode du condensateur Cs qui fournit la 30 tension primaire Vccp, la cathode du condensateur étant connectée à la masse. Le point milieu des diodes D20, D21 est relié au conducteur Wl du circuit d'antenne et reçoit le signal S1. Le point milieu des diodes D22, D23 est relié au conducteur W2 et reçoit le signal S2. Le 35 redressement par pont de Graétz étant de type flottant, les conducteurs W1, W2 ne sont pas reliés à la masse du circuit redresseur. Le circuit redresseur PRCT3 représenté en figure 5 est l'équivalent d'un étage de pompe de charge. Plus particulièrement, le circuit PRCT3 est ici de même structure que le premier étage de la pompe de charge PMP1 représentée en figure 1 et comprend les diodes Dl, D2 et les condensateurs Cl, C2 déjà décrits, les références de ces éléments étant conservées. Ainsi, l'anode de la diode Dl est connectée au conducteur W2, qui est connecté à la masse du circuit redresseur. La cathode de la diode Dl est connectée à l'anode du condensateur Cl et à l'anode de la diode D2, dont la cathode est connectée à l'anode du condensateur C2. La cathode du condensateur Cl est connectée au conducteur Wl et la cathode du condensateur C2 est connectée au conducteur W2. L'anode du condensateur C2 fournit la tension Vccp. Le circuit redresseur PRCT3 est donc faiblement survolteur : si Vs est la différence de tension efficace entre les signaux d'antenne S1, S2 et si Vd est la tension de seuil des diodes, la tension Vccp théorique (sans tenir compte des pertes UHF) est égale à 2Vs-2Vd, par exemple 0,6 Volt si Vs est égale à 0,5 Volt et Vd égale à 0,2 Volt. La figure 6 illustre un exemple de réalisation de l'oscillateur LVOSC. L'oscillateur comprend quatre portes inverseuses I1, I2, I3, I4 et deux portes NOR1, NOR2 à deux entrées (portes OU EXCLUSIF). Ces diverses portes logiques sont réalisées à partir de transistors basse tension, et sont alimentées électriquement par la tension primaire Vccp. Les portes Il, I2, I3 sont agencées en série et la sortie de la porte I3 est renvoyée sur l'entrée de la porte Il. Les portes Il, I2, I3 forment ainsi une boucle d'oscillateur appelée oscillateur en anneau (ring oscillator) dans laquelle circule un signal oscillant SOSC ayant une fréquence d'oscillation F0. Cette fréquence FO est contrôlée en dimensionnant les transistors formant les portes inverseuses de manière à obtenir un temps de commutation des portes déterminé. Le signal de pompage H1 est fourni par la porte NOR1 et le signal de pompage H2 est fourni par la porte NOR2. A cet effet la première entrée de la porte NOR1 reçoit le signal SOSC, qui est par exemple prélevé à la sortie de la porte I3, et la seconde entrée de cette porte est connectée à la sortie de la porte NOR2. La première entrée de la porte NOR2 reçoit un signal /SOSC inverse du signal SOSC, fourni par la porte I4, et la seconde entrée de cette porte est connectée à la sortie de la porte NOR1. Les deux portes forment ainsi l'équivalent d'une bascule RS qui reçoit le signal /SOSC sur son entrée R (Reset) et le signal SOSC sur son entrée S (Set). Ainsi, avec des moyens simples, peu encombrants et consommant peu d'énergie électrique, les deux signaux de pompage Hl, H2, représentés sur les figures 7A, 7B, sont en opposition de phase, sont de forme carrée et ne se recouvrent pas (en négligeant les temps de commutation des portes NOR1, NOR2, soit les pentes des fronts montant et descendant des signaux Hl, H2). L'homme de l'art notera qu'un oscillateur en anneau ne présente généralement pas une fréquence d'oscillation stable dans le temps et/ou en fonction de la température. Toutefois, une fréquence stable n'est aucunement nécessaire à la mise en oeuvre de l'invention et les variations éventuelles de la fréquence F0, de l'ordre de quelques pourcents, ont un impact négligeable sur le gain de la pompe de charge PMP2. La figure 8 illustre un exemple de réalisation de la pompe de charge PMP2. La pompe de charge comprend deux étages de pompage et est ici de même structure que les deux derniers étages de la pompe de charge PMP1 représentée en figure 1. Le premier étage comprend ainsi la diode d'entrée D3, le condensateur d'entrée C3, la diode de sortie D4 et le condensateur de sortie C4, les références de ces éléments étant conservées. Le second et dernier étage comprend la diode d'entrée D5, le condensateur d'entrée C5, la diode de sortie D6 et le condensateur de sortie C6. Dans chaque étage, la cathode de la diode d'entrée D3, D5 est connectée à l'anode du condensateur d'entrée C3, C5 et à l'anode de la diode de sortie D4, D6, dont la cathode est connectée à l'anode du condensateur de sortie C4, C6. La cathode du condensateur d'entrée C3, C5 reçoit le signal Hi et la cathode du condensateur de sortie C4, C6 reçoit le signal H2. L'anode de la diode D3 reçoit la tension primaire Vccp, la cathode de la diode D4 est connectée à l'anode de la diode D6 et le condensateur C6 fournit la tension Vcc. Lorsque le circuit PRCT est réalisé comme illustré en figure 5 (circuit PRCT3) et la pompe de charge réalisée comme illustré en figure 8, il apparaît que le circuit d'alimentation PSCT2 selon l'invention est obtenu en faisant éclater la pompe de charge classique PMP1 (fig. 1) en une première partie utilisée pour fournir la tension primaire Vccp et en une seconde partie utilisée pour fournir la tension Vcc, en interposant l'oscillateur LVOSC entre la première et la seconde partie, pour fournir à la seconde partie des signaux de pompage optimisés. Ainsi, l'invention nécessite seulement l'ajout d'un nombre réduit de composants, pour former l'oscillateur LVOSC, et cela est largement compensé par l'amélioration du rendement du circuit d'alimentation. Dans une application de l'invention, la tension Vcc alimente un circuit électronique ECT représenté sous forme de bloc en figure 2. Le circuit d'alimentation PSCT2 et le circuit électronique ECT sont préférentiellement réalisés sur un même substrat semi- conducteur. Ils comportent chacun leur propre ligne d'alimentation, l'une pour véhiculer la tension primaire Vccp, l'autre pour véhiculer la tension d'alimentation Vcc, et une ligne de masse commune. Le circuit de redressement primaire PRCT peut toutefois être implanté sur un substrat spécifique à faibles pertes UHF (par exemple un substrat céramique pour circuit micro-ondes) si l'application visée le permet et si cela est justifié (par exemple si la fréquence de travail est extrêmement élevée et se trouve dans la limite extrême de la bande UHF). La figure 9 illustre un exemple de réalisation d'un circuit intégré sans contact ICi comportant : 1) le circuit d'antenne ACT comportant les conducteurs 15 W1, W2, 2) le circuit d'alimentation PSCT2 selon l'invention, et 3) un circuit électronique ECT pour transpondeur UHF, alimenté par la tension continue Vcc fournie par le circuit PSCT2. 20 En présence d'un champ électrique E émis par un lecteur RD1, les signaux d'antenne S1, S2 activent le circuit d'alimentation PSCT2 qui fournit alors la tension Vcc au circuit ECT. Le circuit intégré ICI bascule alors de l'état hors tension à un état activé. 25 Le circuit ECT comprend ici un circuit modulateur MCT et un circuit démodulateur DCT reliés au circuit d'antenne, une unité de contrôle CTU, une mémoire non volatile MEM, par exemple une mémoire EEPROM (mémoire ROM effaçable et programmable électriquement), une pompe de 30 charge PMP3 et un générateur HGEN. La pompe de chargez PMP3 reçoit la tension Vcc en tant que tension d'entrée à survolter, et fournit une haute tension Vpp d'effacement et de programmation de la mémoire MEM, par exemple une tension de l'ordre de 10 à 35 15 Volt. Le générateur HGEN est alimenté par la tension Vcc et fournit des signaux de pompage H3, H4 à la pompe de charge PMP3. L'activation de la pompe de charge PMP3 et du générateur HGEN est contrôlée par l'unité de contrôle CTU et intervient lorsque des données doivent être écrites dans la mémoire. Au cours d'une communication avec le circuit intégré ICI, le lecteur RD1 envoie des données DTr en modulant le champ électrique E, par exemple en appliquant au champ électrique une modulation d'amplitude. La modulation d'amplitude se répercute sur les signaux d'antenne S1, S2. Le circuit DCT démodule les signaux S1, S2 et fournit à l'unité CTU les données DTr véhiculées par ces signaux. L'unité de contrôle CTU fournit au circuit de modulation MCT des données DTx à émettre, généralement sous forme codée, et celui-ci module l'impédance du circuit d'antenne ACT en fonction de ces données. Une telle modulation d'impédance se répercute dans le lecteur RD1 sous la forme d'un signal d'antenne auxiliaire apparaissant dans son propre circuit d'antenne. Le lecteur RD1 extrait ce signal auxiliaire au moyen de filtres appropriés et en déduit les données DTx. L'unité CTU contrôle les divers éléments présents dans le circuit ECT, supervise les communications et l'exécution des éventuels protocoles de sécurité (par ex. vérification de mots de passe), ainsi que l'exécution de commandes envoyées par le lecteur RD1, notamment des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire MEM. L'unité de contrôle envoie également des réponses à des commandes via le circuit de modulation MCT, sous forme de données DTx. Lorsqu'une commande d'écriture est reçue, l'unité CTU active le circuit HGEN afin que la pompe de charge PMP3 reçoive les signaux de pompage H3, H4 et fournisse la tension Vpp. L'unité CTU applique ensuite à la mémoire une adresse d'écriture et les données à écrire, puis applique la tension Vpp à la mémoire MEM en fermant un circuit interrupteur ou un générateur de rampe contrôlant l'application de la tension Vpp à la mémoire (non représenté). L'architecture du circuit intégré ICI, connue de l'homme de l'art, ne sera pas décrite plus en détail. En particulier, le circuit intégré ICI peut être réalisé conformément aux spécifications industrielles EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-1 Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") en cours de normalisation. Les circuits intégrés sans contact du type de celui qui vient d'être décrit, sont généralement appelés des circuits intégrés RFID (Radio Frequency Identification) et sont utilisés dans diverses applications comme la réalisation d'étiquettes électroniques et la réalisation de cartes à puce sans contact, notamment de porte-monnaies électroniques, de cartes de contrôle d'accès, de cartes de transport, etc.. Outre les circuits intégrés sans contact UHF, l'invention s'applique également aux circuits intégrés sans contact fonctionnant en présence d'un champ électrique de fréquence supérieure à la bande UHF, par exemple 10 GHz. De façon générale, l'invention s'applique à tout type de circuit intégré sans contact nécessitant un champ d'activation pour générer des signaux d'antenne et produire une tension continue à partir de ces signaux d'antenne. Ce champ d'activation peut être le champ électrique décrit plus haut mais peut également être un champ magnétique. L'invention s'applique également aux circuits de type PICC ("Proximity Inductive Coupling Circuits" ou "circuits à couplage inductif de proximité"), notamment les circuits intégrés non-UHF conformes à l'une des normes ISO/IEC 14443A/B, ISO/IEC 15693. De tels circuits fonctionnent en présence d'un champ magnétique oscillant à 13,56 MHz et leur circuit d'antenne comporte une bobine d'antenne. Grâce au meilleur rendement du circuit d'alimentation, l'invention offre divers avantages, notamment une plus grande distance de communication entre le circuit intégré et le lecteur émettant le champ d'activation, électrique ou magnétique. Bien que l'invention soit initialement destinée à des circuits intégrés de type passif, l'invention est également applicable à des circuits intégrés équipés d'une source d'alimentation autonome telle une pile électrique. Dans ce cas, la tension Vcc fournie par le circuit d'alimentation selon l'invention est utilisable comme tension d'alimentation auxiliaire, par exemple en cas de dysfonctionnement de la source d'alimentation autonome, ou pour alimenter certaines parties du circuit intégré, ou encore pour recharger la source d'alimentation autonome. Un circuit intégré selon l'invention permet de réaliser tout type d'objet portatif électronique comprenant un support portable sur lequel le circuit intégré est fixé ou dans lequel il est incorporé
L'invention concerne un procédé pour fournir une tension continue d'alimentation (Vcc) à un circuit électronique (ECT), à partir de signaux d'antenne haute fréquence (S1, S2). Selon l'invention, le procédé comprend les étapes consistant à produire une tension continue primaire (Vccp) égale à une fraction de la tension d'alimentation (Vcc) à partir d'au moins un signal d'antenne (S1, S2), produire au moins deux signaux de pompage (H1, H2) ayant une fréquence inférieure à la fréquence des signaux d'antenne, au moyen d'un oscillateur (LVOSC) alimenté électriquement par la tension primaire (Vccp), et survolter la tension primaire (Vccp) au moyen d'une pompe de charge (PMP2) entraînée par les signaux de pompage (H1, H2), pour obtenir la tension d'alimentation (Vcc). Application notamment aux circuits intégrés sans contact UHF.
1. Procédé pour fournir une tension continue d'alimentation (Vcc) à un circuit électronique (ECT), à partir de signaux d'antenne haute fréquence (Si, S2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant A: -produire une tension continue primaire (Vccp) égale à une fraction de la tension d'alimentation (Vcc) à partir d'au moins un signal d'antenne (S1, S2), - produire au moins deux signaux de pompage (Hi, H2) ayant une fréquence inférieure à la fréquence des signaux d'antenne, au moyen d'un oscillateur (LVOSC) alimenté électriquement par la tension primaire (Vccp), et - survolter la tension primaire (Vccp) au moyen d'une pompe de charge (PMP2) entraînée par les signaux de pompage (Hl, H2), pour obtenir la tension d'alimentation (Vcc). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la tension primaire (Vccp) est produite par redressement simple alternance ou double alternance d'au moins un signal d'antenne (Si, S2). 3. Procédé selon la 1, dans lequel la tension primaire (Vccp) est produite par pompage de charges simple étage en utilisant un premier condensateur (Cl) recevant un premier signal d'antenne (Si) sur l'une de ses bornes et un second condensateur (C2) recevant un second signal d'antenne (S2) sur l'une de ses bornes. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel les signaux de pompage (Hl, H2) ont une fréquence comprise entre 2 et 50 MHz. 17 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'oscillateur basse tension (LVOSC), la pompe de charge (PMP2) et le circuit électronique (ECT) sont agencés sur une microplaquette de semi-conducteur commune. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, appliqué à un circuit électronique (ECT) comprenant une mémoire non volatile (MEM), et comprenant une étape consistant à produire une tension (Vcc) d'effacement ou de programmation de la mémoire en survoltant la tension d'alimentation (Vcc) au moyen d'une seconde pompe de charge (PMP3). 7. Circuit intégré (ICI) comprenant un circuit électronique (ECT) et un circuit d'alimentation (PSCT2) pour fournir une tension d'alimentation continue (Vcc) au circuit électronique (ECT) à partir de signaux d'antenne alternatifs (Sl, S2), caractérisé en ce que le circuit d'alimentation (PSCT2) comprend : - un circuit redresseur (PRCT, PRCT1, PRCT2n PRCT3) recevant au moins l'un des signaux d'antenne (Si, S2), pour fournir une tension continue primaire (Vccp) égale à une fraction de la tension d'alimentation (Vcc), - un oscillateur (LVOSC) alimenté électriquement par la tension primaire (Vccp), pour fournir au moins deux signaux de pompage (Hl, H2) ayant une fréquence inférieure à la fréquence des signaux d'antenne, et - une pompe de charge (PMP2) entraînée par les signaux de pompage (Hl, H2), pour survolter la tension primaire (Vccp) et produire la tension d'alimentation (Vcc). 8. Circuit intégré selon la 7, dans lequel le circuit redresseur (PRCT) est un redresseursimple alternance (PRCT1) ou un pont redresseur double alternance (PRCT2). 9. Circuit intégré selon la 7, dans lequel le circuit redresseur (PRCT) est un simple étage de pompe de charge (PRCT3) comportant un condensateur (Cl) recevant un premier signal d'antenne (S1) sur l'une de ses bornes et un second condensateur (C2) recevant un second signal d'antenne (S2) sur l'une de ses bornes. 10. Circuit intégré selon l'une des 7 à 9, dans lequel les signaux de pompage (Hl, H2) ont une fréquence comprise entre 2 et 50 MHz. 11. Circuit intégré selon l'une des 7 à 10, dans lequel le circuit d'alimentation (PSCT2) et le circuit électronique (ECT) sont agencés sur une microplaquette de semi-conducteur commune. 12. Circuit intégré selon l'une des 7 à 11, dans lequel le circuit électronique (ECT) comprend une mémoire de données non volatile (MEM) et une seconde pompe de charge (PMP3) pour survolter la tension d'alimentation (Vcc) et fournir une tension (Vpp) d'effacement ou de programmation de la mémoire. 13. Circuit électronique selon la 12, comprenant une unité de contrôle (CTU) pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire reçues via le circuit d'antenne (ACT, Wl, W2). 14. Objet portatif électronique comprenant un support portable et un circuit intégré selon l'une des 7 à 13, le circuit intégré étant implanté sur une microplaquette de semi-conducteur et lamicroplaquette de semi-conducteur étant fixée sur ou incorporée dans le support portable.
G,H
G06,H02
G06K,H02M
G06K 7,G06K 19,H02M 3
G06K 7/00,G06K 19/07,H02M 3/07
FR2888111
A1
OEILLERE A USAGE UNIQUE JETABLE SANS RISQUE DE CONTAMINATION
20,070,112
La présente invention concerne un dispositif poix. Le lavage oculaire oeillère à Mufti fonction à usage t nique stérile et jetable. L' : petite coupe pour balgper l'oeil. Lancé un nouveau produit, qui répondent à un besoin réel, de l'avis des futurs utilisateurs, auquel les produits présents sur le marché ne répondent. pas, dans le domaine médical. Pour pouvoir se faire des bain d'oeil sans risque de contamination en tc:41te sécurité, avec un conditionnement de 2. oeillères par paquet. Selon des modes particuliers de réalisation: dispositif pour le lavage oculaire, : OEillène à l',lulti Fonction à usages unique stérile et jetable Le dispositif est caractérisé en ce que l'oeillère comporte un rebord (1) une cavité (2) ayant une forme correspondant é l'oeil humain (3) présentant un orifice auto perçant centré sur la partie du fond de l'oeillère (4-) qui permet d'introduire un récipient uni dose de 10 ml, contenant un liquide pour permettre l'écoulement de ce liquide Le dispositif est caractérisé en ce que l'oeillère en matière plastique constitue une partie de moindre épaisseur formant la forme de couleur aune Le dispositif est caractérisé en ce que la matière qui forme l' oeillère est protégé par un film plastique (3) qui assure l'hygiène et la stérilité du produit et qui se retire avant l'utilisation Le dispositif est caractérisé par l'emballage en conditionnement de 2 par boîte Dispositif qui constitue l'oeillère, est caractérisé par la forme, les dimensions, la couleur, la matière, etc. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. La figure 2. représente une vue de dessus En référence a ces dessins, le dispositif comporte un rebord (1) une cavité ( ayant une forme correspondant a l'oeil humain Dans la fo= de réalisation selon la figure L'oeillère est réalisé en matière plastique en une seule opération de moulage par injection. Selon une variante non illustrée, réf: PETE: Polyethylène Terephtalate i titre d'exemple non limitatif, l'oeillère aura des dimensions de l'ordre de 25 mm pour la largeur a la base et une hauteur çle 30 mm et une longueur cle 4 min et l'ellipse du haut de 30 rrim de diamètre et. d'une étai_ leur de 0, 5 mm plus ou moins Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au lavage oculaire
l'invention concerne un dispositif pour. Le lavage oculaire: oeillère à Multi fonction à usage unique stérile et jetableL'OEillère: petite coupe pour baigner l'oeilOEillère à Multi fonction à usages unique stérile et jetablel'oeillère comporte un rebord (1) une cavité (2) ayant une forme correspondant à l'oeil humain (3) présentant un orifice auto percent centré sur la partie du fonds de l'oeillère (4) qui permet d'introduire un récipient uni dose de 10 ml, contenant un liquide pour permettre l'écoulement de ce liquidel'oeillère en matière plastique, constitue une partie de moindre épaisseur formant la forme de couleur jaune la matière qui forme l'oeillère est protégé par un film plastique qui assure l'hygiène et la stérilité du produit, et qui se retire avant l'utilisation emballage: conditionnement de 2 par boîteLe dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au lavage ophtalmique.
1) dispositif pour le lavage oculaire constitué d'une illère à Mufti Rmction à usages unique stérile et jetable, Caractérisé en ce que l'oeillère compode un rebord (1) une cavité (Z) ayant. une forme correspondant à l'oeil humain () présentant un orifice auto percent centré sur la partie du fond de l'oeillère (4) qui permet d'introduire un récipient uni dose de I O ml, contenant un liquide pour permettre l'écoulement de ce liquide. 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que -e est réalisée en matière plastique et. constitue une partie de moindre épaisseur. 3) dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la matière qui forme le oeillère est de couleur jaune, et est protégé par un film plastique qui assure l'hygiène et la stérilité du produit et qui se retire avant l'utilisation.
A
A61
A61H
A61H 35
A61H 35/02
FR2900096
A1
DISPOSITIF DE BLOCAGE/LIBERATION D'UNE CHAPE DE ROUE ORIENTABLE ET CHARIOT BRANCARD EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,026
DISPOSITIF. La présente invention est relative à un dispositif de blocage/libération d'une chape de roue orientable dans laquelle est installée une roue, d'axe sensiblement horizontal, la chape étant montée de manière pivotante autour d'un axe sensiblement vertical à l'extrémité inférieure d'une jambe participant au support d'un appareil, le dispositif comportant un moyen d'indexation permettant de bloquer la chape par rapport à la jambe selon une orientation prédéfinie. Les chariots comprenant de telles chapes de roues orientables ont de nombreuses applications. Les roues avant et/ou arrière de certains chariots sont montées sur des supports pivotants de manière à pouvoir s'orienter selon le sens de déplacement du chariot. Toutefois, pour certains types de manoeuvre, il est préférable que cette possibilité de pivotement soit supprimée. En particulier, dans le cas de chariots brancards, il est souhaitable de pouvoir bloquer les chapes de roues arrière orientables lorsque l'on doit insérer le chariot à l'intérieur d'un véhicule. En effet, lors de cette opération, l'opérateur exerce sur les poignées arrière du chariot une poussée vers le bas afin de décoller les roues avant du sol et de permettre à des roulettes, situées à l'avant du chariot, de s'engager sur le plancher du véhicule. Cette opération est délicate et les chapes de roues arrière doivent être de préférence bloquées. De plus, l'opérateur, dont les mains tiennent les poignées du chariot, est gêné pour actionner les dispositifs de blocage existants. L'invention a pour but, surtout, de proposer un dispositif de blocage/libération de chape de roue orientable permettant de bloquer ou libérer la chape de roue par une commande facilement accessible à l'utilisateur, en particulier lors de la phase de chargement d'un chariot brancard dans un véhicule. Selon l'invention un dispositif du genre défini précédemment est caractérisé en ce que le moyen d'indexation comprend une commande de blocage montée sur la jambe de manière à pouvoir pivoter selon un axe sensiblement horizontal, la commande de blocage comprenant une première extrémité formant levier et une seconde extrémité pourvue d'un doigt coopérant avec un bloqueur solidaire de la chape, un moyen de positionnement assurant le maintien de la commande de blocage dans une première et une seconde positions respectivement activant et désactivant le moyen d'indexation. Le bloqueur peut comporter une gorge, destinée à accueillir le doigt, encadrée par des pans inclinés. Le moyen de positionnement peut comprendre une lame élastique solidaire de la jambe coopérant avec au moins une surface plane appartenant à la commande de blocage et dont la normale est orthogonale à l'axe de rotation de la commande de blocage. Dans le cas où les deux jambes arrière d'un chariot sont équipées d'un dispositif selon l'invention, une pédale peut relier les commandes des deux dispositifs. De préférence, lorsque la chape est bloquée, la ligne moyenne de la jambe, à l'extrémité inférieure de la jambe, passe derrière l'axe de la roue par rapport au sens de déplacement du chariot. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation avec référence aux dessins 15 annexés mais qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue en perspective d'un chariot selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective à plus grande échelle de la partie inférieure arrière d'un chariot avec un dispositif selon l'invention. 20 Fig. 3 est une vue en élévation latérale et partie coupée d'une extrémité de jambe comportant le dispositif de Fig. 2, la chape de roue étant libre en rotation. Fig. 4 est une vue similaire à Fig. 3, la chape ayant pivoté de 180 par rapport à la jambe et étant bloquée en rotation. 25 Fig. 5 est une vue de dessus du dispositif de Fig. 3. Fig. 6 est une vue arrière d'une variante de chariot avec jambes arrière arquées. Fig. 7 est une vue schématique présentant l'insertion d'un chariot selon l'invention dans une ambulance. 30 Fig. 8 est une vue schématique partielle à plus grande échelle de la commande en position de blocage. Fig. 9 est une vue similaire à Fig. 8 en position débloquée. Fig. 10 est une vue schématique de dessus du bloqueur, la chape ayant pivoté de quelques degrés, et la nervure active se trouvant en position 35 permettant le blocage. Fig. 11 est une vue schématique de dessus de la nervure active en prise dans le bloqueur, la chape étant bloquée. Fig. 12 est une vue schématique de dessus de la nervure active, en position de déblocage, dégagée du bloqueur, la chape étant débloquée, et enfin Fig. 13 est une vue schématique de dessus de la nervure active, en position de déblocage, et du bloqueur, la chape ayant pivoté de 180 . En se référant à Fig. 1, on peut voir un dispositif D selon l'invention mis en place aux extrémités inférieures des jambes arrière 2 et 3 d'un chariot brancard 1. Des roues 4 montées rotatives autour d'axes horizontaux dans des chapes 5 sont également visibles. Les figures 2 à 5 permettent d'illustrer plus en détail le dispositif selon l'invention. L'extrémité inférieure de la jambe 2 comporte un support 6 généralement obtenu par moulage et rapporté sur le reste de la jambe 2 issu d'un tube profilé. Le support 6 comporte une partie supérieure 6a (Fig. 3 et 4) prévue pour être solidarisée à la jambe 2 et une partie inférieure 6b pour recevoir la chape 5. La partie inférieure 6b comporte un orifice d'axe vertical 7 permettant de monter la chape 5 à l'aide d'un écrou 8. La chape 5 comporte un palier interne permettant à sa partie inférieure 5a de pivoter par rapport à sa partie supérieure 5b montée fixe sous le support 6. Le palier interne ne sera pas décrit plus en détail car ce type de disposition est connu. La partie inférieure 5a de la chape 5 comporte au moins une branche supportée par une roue 4 par l'intermédiaire d'un arbre d'axe horizontal 9. L'axe 9 est déporté par rapport à l'axe vertical 7 et n'est pas sécant avec celui-ci. Une commande de blocage 10 est montée rotative autour d'un axe horizontal 11 par rapport au support 6. La commande 10 comporte une partie supérieure 10a (Fig. 8 et 9), une partie centrale 10b au voisinage de l'axe 11 et une partie inférieure ou doigt 10c. Le doigt 10c est constitué d'un profilé en T s'étendant sensiblement verticalement. Le plan de symétrie d'une section du profil en T est orthogonal à l'axe 11. On appellera nervure active 12 l'âme du profil en T s'étendant dans le plan de symétrie du profil, les deux ailes du T étant appelées branches secondaires 13. La partie centrale 10b est sensiblement cylindrique mais comporte deux méplats M1 et M2 formant un dièdre dont les normales des faces sont orthogonales à l'axe 11. Une lame ressort 14 (Fig. 8 et 9) est fixée sur le support 6 par une première extrémité. Une seconde extrémité de la lame ressort 14 est tangente à la partie centrale 10b de la commande 10 et exerce un effort quasi-permanent sur celle-ci. Le support 6 étant solidaire de la jambe 2 ou 3, la larve 14 est ainsi solidaire de la jambe. Un bloqueur 15 est fixé au sommet de la partie 5a de la chape 5. La section du bloqueur 15 par un plan horizontal (voir IFig. 10-13) est sensiblement en trapèze isocèle dont le plan vertical de symétrie contient l'axe de rotation 7. La partie extérieure du bloqueur 15, opposée à l'axe 7, comporte deux plans inclinés 15a de part et d'autre d'une encoche 15b située en partie centrale. Chacune des commandes 10 des dispositifs D situés sur les jambes 2 et 3 comporte un levier 16 qui s'étend vers le bas. Les extrémités inférieures des leviers 16 sont reliées par une tringle comportant une partie incurvée formant pédale 17 (Fig 2, 6, 8 et 9). La pédale 17 se trouve donc en dessous des axes 11. En fonctionnement, l'action de la lame 14 sur l'un ou l'autre des méplats M1 et M2 maintient la commande 10 en position de blocage ou de déblocage. Lorsque la pédale 17 est repoussée du pied par l'opérateur, les commandes 10 pivotent autour de leur axe 11 dans le sens anti-horaire jusqu'à être maintenues en position par les lames 14 exerçant un effort sur les méplats M1 (Fig. 9). Dans cette position les nervures actives 12 sont écartées des chapes 5 et ne peuvent venir en contact avec les bloqueurs 15 quelle que soit l'orientation de la chape 5. Les chapes 5 sont alors libres de pivoter autour de l'axe 7 (Fig. 12 et 13). Lorsque l'opérateur désire bloquer les roues, il agit sur la pédale 17 pour la faire basculer vers le bas de la position de Fig. 9 à celle de Fig. 8. Les doigts 10c des commandes 10 pivotent dans le sens d'horloge autour de l'axe 11, selon Fig. 9. Les lames 14 coopèrent alors avec les méplats M2 et maintiennent les nervures actives 12 en position sensiblement verticale. Lorsque les chapes 5 pivotent (Fig. 10), de telle manière que les bloqueurs 15 entrent en contact par un de leurs pans inclinés 15a avec les nervures actives 12, le pan incliné 15a repousse la nervure active 12. Si les mouvements de rotation des chapes 5 sont suffisants pour amener les encoches 15b en face des nervures actives 12, l'action élastique des lames 14 provoque l'entrée des nervures actives 12 dans les encoches 15b (Fig. 11). Le pivotement des chapes 5 est alors bloqué. L'action des lames 14 sur les méplats M2 empêche la sortie des nervures actives 12 des encoches 15b. De préférence, les roues 4 sont bloquées en position 0 , c'est à dire dans l'axe du chariot. L'opérateur peut par exemple exercer un effort vers le bas sur les poignées du chariot pour engager le chariot dans un véhicule. Lorsque l'utilisateur désire débloquer les roues, il lui suffit de pousser la pédale 17 pour faire pivoter les doigts 10c vers l'avant et provoquer la sortie des nervures actives 12 des encoches 15b. Les lames 14 cessent d'agir sur les méplats M2 mais exercent sur les méplats M1 des efforts qui maintiennent les commandes 10 à l'écart des bloqueurs 15. On notera que, lorsque la chape 5 est bloquée (voir Fig. 4), la ligne moyenne LM de la jambe 2, 3, à l'extrémité inférieure de la jambe 2, 3, passe derrière l'axe de la roue 4 par rapport au sens de déplacement principal du chariot 1.15
Dispositif (D) de blocage/libération d'une chape de roue orientable (5) dans laquelle est installée une roue (4), d'axe (9) sensiblement horizontal, la chape (5) étant montée de manière pivotante autour d'un axe (7) sensiblement vertical à l'extrémité inférieure d'une jambe (2) participant au support d'un appareil, le dispositif (D) comportant un moyen d'indexation permettant de bloquer la chape (5) par rapport à la jambe (2) selon une orientation prédéfinie. Le moyen d'indexation comprend une commande de blocage (10) montée sur la jambe (2) de manière à pouvoir pivoter selon un axe (11) sensiblement horizontal, la commande de blocage (10) comprenant une première extrémité (10a) formant levier et une seconde extrémité (10c) pourvue d'un doigt coopérant avec un bloqueur (15) solidaire de la chape (5) , un moyen de positionnement assurant le maintien de la commande de blocage dans une première et une seconde position respectivement activant et désactivant le moyen d'indexation.
1. Dispositif (D) de blocage/libération d'une chape de roue orientable (5) dans laquelle est installée une roue (4), d'axe (9) sensiblement horizontal, la chape (5) étant montée de manière pivotante autour d'un axe (7) sensiblement vertical à l'extrémité inférieure d'une jambe (2, 3) participant au support d'un appareil, le dispositif (D) comportant un moyen d'indexation permettant de bloquer la chape (5) par rapport à la jambe (2, 3) selon une orientation prédéfinie, caractérisé en ce que le moyen d'indexation comprend une commande de blocage (10) montée sur la jambe (2, 3) de manière à pouvoir pivoter selon un axe (11) sensiblement horizontal, la commande de blocage (10) comprenant une première extrémité (10a) formant levier et une seconde extrémité (10c) pourvue d'un doigt coopérant avec un bloqueur (15) solidaire de la chape (5), un moyen de positionnement (14, M1, M2) assurant le maintien de la commande de blocage dans une première et une seconde position respectivement activant et désactivant le moyen d'indexation. 2. Dispositif (D) selon la 1, caractérisé en ce que le bloqueur 20 (15) comporte une gorge (15b), destinée à accueillir le doigt (10c), encadrée par des pans inclinés (15a). 3. Dispositif (D) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de positionnement comprend une lame élastique (14) solidaire de 25 la jambe (2, 3) coopérant avec au moins une surface plane (M1, M2) appartenant à la commande de blocage (10) et dont la normale est orthogonale à l'axe (11) de rotation de la commande blocage (10). 4. Chariot brancard (1) comportant un cadre supporté par des jambes, pour 30 recevoir un brancard, caractérisé en ce qu'au moins une des jambes arrière est équipée d'un dispositif (D) selon l'une des précédentes. 5. Chariot brancard (1) selon la 4, caractérisé en ce que ses 35 deux jambes arrière (2, 3) sont équipées d'un dispositif (D)) selon l'une des 1 à 3 et en ce qu'une pédale (17) relie les commandes (10) des deux dispositifs (D). 6. Chariot brancard (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque la chape (5) est bloquée, la ligne moyenne (LM) de la jambe (2, 3), à l'extrémité inférieure de la jambe (2, 3), passe derrière l'axe de la roue (4) par rapport au sens de déplacement principal du chariot (1).
B,A,F
B60,A61,B62,F16
B60B,A61G,B62B,F16B
B60B 33,A61G 1,B62B 5,F16B 1
B60B 33/02,A61G 1/06,B62B 5/00,F16B 1/00
FR2895284
A1
CATALYSEUR SUPPORTE DE FORME IRREGULIERE, NON SPHERIQUE ET PROCEDE D'HYDROCONVERSION DE FRACTIONS PETROLIERES LOURDES EN LIT BOUILLONNANT
20,070,629
Domaine technique La présente invention concerne un catalyseur utilisable pour l'hydrotraitement et/ou l'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux, ledit catalyseur comprenant un support sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, et comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB (groupe 6 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), et/ou au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (groupe 8, 9, et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), éventuellement au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium (ou de la silice qui n'appartient pas à celle qui pourrait être contenue dans le support choisi) et les halogènes, ledit catalyseur étant constitué essentiellement d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés, formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. La forme spécifique du catalyseur lui confère des performances améliorées dans sa mise en oeuvre pour l'hydroconversion/hydrotraitement des charges contenant des métaux. ART ANTERIEUR Il est connu de l'homme du métier que lors des réactions d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion de fractions pétrolières contenant des complexes organométalliques, la plupart de ces complexes se détruisent en présence d'hydrogène, d'hydrogène sulfuré, et d'un catalyseur d'hydrotraitement. Le métal constitutif de ces complexes précipite alors sous forme d'un sulfure solide qui vient se fixer sur la surface interne des pores. C'est en particulier le cas des complexes du vanadium, du nickel, du fer, du sodium, du titane, du silicium, et du cuivre qui sont naturellement présents dans les pétroles bruts en plus ou moins grande abondance selon l'origine du pétrole, et qui, lors des opérations de distillation, ont tendance à se concentrer dans les fractions à point d'ébullition élevé et en particulier dans les résidus. C'est aussi le cas des liquéfiats de charbon qui renferment des métaux en particulier du fer et du titane. Le terme général hydrodémétallation est utilisé pour désigner les réactions de destruction ou de déaggrégation des complexes organo-métalliques dans les hydrocarbures. L'accumulation des dépôts solides dans les pores du catalyseur peut se poursuivre jusqu'au bouchage complet d'une partie des pores commandant l'accès des réactifs à une fraction du réseau poreux interconnecté de telle sorte que cette fraction devient inactive alors même que les pores de cette fraction sont seulement faiblement encombrés ou même intacts. Ce phénomène peut donc provoquer une désactivation prématurée et très importante du catalyseur. II est particulièrement sensible dans le cas des réactions d'hydrodémétallation en présence d'un catalyseur hétérogène supporté. Par hétérogène, on entend non soluble dans la charge d'hydrocarbures. On constate en effet, dans ce cas, que les pores de la périphérie s'obstruent plus vite que les pores centraux. De même, les bouches des pores s'obstruent plus vite que leurs autres parties. L'obstruction des pores va de pair avec une réduction progressive de leur diamètre, ce qui entraîne une limitation accrue de la diffusion des molécules et une accentuation du gradient de concentration, donc une accentuation de l'hétérogénéité du dépôt depuis la périphérie vers l'intérieur des particules poreuses au point que l'obstruction complète des pores débouchant à l'extérieur se produit très rapidement : l'accès à la porosité interne presque intacte des particules est alors fermé aux réactifs et le catalyseur est prématurément désactivé. Le phénomène qui vient d'être décrit est bien connu sous le nom de colmatage aux bouches des pores. Les preuves de son existence et l'analyse de ses causes ont été publiées à plusieurs reprises dans la littérature scientifique internationale. Un catalyseur d'hydrotraitement de coupes hydrocarbonées lourdes contenant des métaux doit donc être composé d'un support présentant un profil de porosité, une structure poreuse et une forme (géométrie) particulièrement adaptés aux contraintes diffusionnelles intragranulaires spécifiques aux hydrotraitements pour éviter les problèmes de colmatage mentionnés ci-dessus. Les catalyseurs usuellement employés sont sous forme de billes ou d'extrudés et sont composés d'un support à base d'alumine présentant une porosité particulière et d'une phase active à base de sulfures mixtes constitués à la fois d'un sulfure d'un métal du groupe VIB (de préférence le molybdène) ainsi que d'un sulfure d'un métal du groupe VIII (de préférence le Ni ou le Co). Les métaux sont déposés à l'état oxyde et sont sulfurés pour être actifs en hydrotraitement. Le rapport atomique entre l'élément du groupe VIII et l'élément du groupe VIB considéré comme optimal usuellement est compris entre 0,4 et 0,6 atome groupe VIII/atome groupe VIB. Récemment, il a été montré dans le document EP 1 364 707 Al (FR 2 839 902) qu'indépendamment de la texture poreuse un rapport inférieur à 0,4 permet de limiter la désactivation des catalyseurs et ainsi d'allonger la durée de vie des catalyseurs. 5 II est connu de l'homme du métier qu'il existe deux types de support à base d'alumine des catalyseurs d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux. Ces supports se distinguent dans un premier temps par leurs profils de répartition poreuse. Les catalyseurs à profil de porosité bimodale sont très actifs, mais présentent une moins bonne capacité de rétention que les catalyseurs à profil de porosité polymodale. Le profil de porosité polymodale correspond à une courbe de distribution cumulée du 10 volume poreux en fonction du diamètre de pores obtenue par la méthode d'intrusion du mercure qui n'est ni monomodale ni bimodale, en ce sens qu'il n'apparaît pas de familles de pores distinctes dont les diamètres de pores seraient centrés sur des valeurs moyennes bien définies, mais une répartition relativement continue des pores entre deux valeurs extrêmes de diamètre. Entre ces valeurs extrêmes, il n'y a pas de palier horizontal sur la courbe de 15 répartition poreuse. Cette répartition polymodale est liée à une structure poreuse en "bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" obtenue avec des agglomérés d'alumine préparés par déshydratation rapide de l'hydrargillite puis agglomération de la poudre d'alumine flash obtenue selon un brevet de la demanderesse (US 4,552,650 - IFP). Les agglomérés d'alumine ainsi préparés peuvent se présenter sous forme de billes ou sous forme d'extrudés 20 comme le montrent les brevets FR 2,764,213 et US 6,043,187. La structure "en bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer", est constituée d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. Au moins 50% des plaquettes 25 aciculaires ont une dimension suivant leur axe de plus grand développement comprise entre 0, 05 et 5 micromètres et de préférence entre 0,1 et 2 micromètres, un rapport de cette dimension à leur largeur moyenne compris entre 2 et 20, et de préférence entre 5 et 15, un rapport de cette dimension à leur épaisseur moyenne compris entre 1 et 5000, et de préférence entre 10 et 200. Au moins 50% des agglomérats de plaquettes aciculaires 30 constituent une collection de particules pseudo-sphériques de taille moyenne comprise entre 1 et 20 micromètres, de préférence entre 2 et 10 micromètres. Des images très adéquates pour représenter une telle structure sont un tas de bogues épineuses de châtaigne, ou encore un tas d'oursins de mer, d'où la dénomination de structure poreuse "en bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" qui est utilisée par l'homme du métier. La majorité des pores est constituée par les espaces libres situés entre les plaquettes aciculaires rayonnantes. Ces pores, de par leur nature "en coins", sont de diamètre continûment variable entre 100 et 1000 A. Le réseau de macropores interconnectés résulte de l'espace laissé libre entre les agglomérats juxtaposés. Ces catalyseurs à profil de porosité polymodale présentent une distribution poreuse (déterminée par la technique de porosimétrie au mercure) caractérisée de préférence comme suit : -Volume poreux total compris entre 0,7 et 2 cm3/g, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100 A : entre 0 et 10, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000 A : entre 5 et 60, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000 A : entre 5 et 50, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000 A : entre 5 et 20. La surface spécifique mesurée par la méthode B.E.T. de ces catalyseurs est comprise entre 50 et 250 m2/g. La structure poreuse en "bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" associée aux caractéristiques de répartition poreuse décrite ci-dessus permet l'obtention de catalyseurs d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion à très forts pouvoirs de rétention, tout en maintenant une activité en hydrodémétallation élevée, performances que ne peuvent réaliser les catalyseurs bimodaux. Les raisons sont que la forme en "coin" des mésopores de la structure en "bogue de chataîgne" ou en "oursins de mer" compense ou supprime les gradients de concentration en réactifs qui s'établiraient normalement dans un pore cylindrique, phénomène s'ajoutant à une géométrie très favorable pour s'opposer au colmatage des bouches de pores. En outre, chaque mésopore ou presque a un accès indépendant des autres à la macroporosité interstitielle favorisant l'accumulation homogène des dépôts sans colmatage prématurément désactivant. Ces catalyseurs présentent néanmoins l'inconvénient d'être moins actifs en activité initiale que les catalyseurs bimodaux sur les fonctions HDM (hydrodémétallation), HDAC, (hydroconversion des asphaltènes insolubles dans le n-heptane), HDCCR (hydroconversion des résidus carbonés quantifiés par l'analyse du Carbone ConRadson). Dans les procédés d'hydroconversion à lit bouillonnant traitant des charges hydrocarbonées à fortes teneurs en métaux (Ni+V supérieur à 250 ppm poids par exemple), les moins bonnes performances initiales de ce catalyseur à structure poreuse "en bogue de chataîgne" ou "en oursins de mer" rendent nécessaire une quantité de catalyseur frais d'appoint journalier plus importante. Néanmoins, il a récemment été montré que l'ajout d'un élément dopant choisi dans le groupe formé par le phosphore, le bore, le silicium et les halogènes sur des catalyseurs polymodaux à texture type "bogue de châtaigne" de forme bille permettait d'augmenter l'activité initiale de ces catalyseurs comme le décrit la demande de brevet FR 2,867,988 de la demanderesse. Pour l'hydroconversion en lit bouillonnant, on utilise le catalyseur sous forme de bille ou d'extrudé. La forme "bille" permet une fluidisation du lit plus homogène et présente des propriétés de résistance à l'abrasion améliorées par rapport à la forme "extrudé". Le mouvement des billes est plus homogène et l'homogénéité des solides dans le lit permet d'atteindre un bon niveau de rétention en métaux en évitant des phénomènes de ségrégation dus à la gravité. La taille de la bille est également ajustable en fonction de l'activité chimique désirée afin de minimiser les problèmes liés à la diffusion des molécules dans les pores du catalyseur. La captation en métaux est considérablement augmentée en lit bouillonnant par rapport au lit fixe. De manière surprenante, la demanderesse a découvert que des catalyseurs polymodaux à structure "en bogue de chataîgne" sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques (fragments) dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, étaient plus actifs et plus stables que leurs homologues sous forme de billes et d'extrudés décrits dans l'art antérieur. L'association de la forme spécifique des fragments due à l'étape de concassage du support à base d'alumine et de la porosité polymodale liée à la structure "en bogue de chataîgne" permet effet d'avoir des performances optimales en terme d'activité HDAsC7, HDM, de stabilité, et de capacité en rétention pour l'hydroconversion en lit bouillonnant, tout en ayant les avantages hydrodynamiques de la forme sphérique. La forme irrégulière et non sphérique des fragments présente en outre l'avantage de permettre la mise en oeuvre des grains de catalyseur de plus petites tailles que la forme "bille" et la forme "extrudé", ce qui permet de réduire encore plus les limitations diffusionnelles en améliorant ainsi l'efficacité du catalyseur. DESCRIPTION DE L'INVENTION L'invention concerne un catalyseur utilisable pour I'hydroraffinage (hydrotraitement) et/ou l'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux, présentant à la fois une activité améliorée, un pouvoir de rétention élevé et une grande stabilité des performances. Ledit catalyseur comprend un support poreux à base d'alumine présentant une structure poreuse "en bogue de châtaigne" ou en "oursin de mer" et se caractérisant par la forme irrégulière et non sphérique dudit support. Celui-ci se présente majoritairement sous la forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine selon un procédé défini ci-après. Plus précisément, l'invention concerne un catalyseur comprenant un support à base d'alumine, au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou VIII, dont la structure poreuse se compose d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température 30 comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. La granulométrie du support obtenu à l'issue du procédé est telle que diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% poids desdits fragments après concassage est compris entre 0,05 et 3 mm, de préférence entre 0,1 et 2 mm et, de manière très préférée, entre 0,3 et 1,5 mm. La phase active dudit catalyseur contient au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB (groupe 6 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le molybdène ou le tungstène, et/ou éventuellement au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (groupe 8, 9 et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le nickel ou le cobalt. Le catalyseur peut renfermer en outre au moins un élément dopant choisi parmi le phosphore, le bore, le silicium et les halogènes (groupe VIIA ou groupe 17 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le phosphore. Le silicium déposé sur le catalyseur, et considéré dès lors comme un élément dopant, est à distinguer du silicium qui peut être présent de manière endogène dans le support initial. Le silicium déposé est quantifiable par utilisation de la microsonde de Castaing. De préférence, le catalyseur contient au moins un métal du groupe VIB (de préférence le molybdène) et éventuellement au moins un métal du groupe VIII non noble, de préférence le nickel. Un catalyseur préféré est de type Ni Mo P. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie, il semble que les propriétés améliorées du catalyseur de la présente invention soient dues à une diffusion améliorée des espèces à l'intérieur du grain du catalyseur de par l'association de la faible taille des grains ou fragments, leur forme spécifique conduisant à un ratio surface externe/volume du grain plus élevé et de la porosité "en bogue de chataigne" ou "en oursins de mer". La forme en "coin" des mésopores de la structure "en bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" compense ou supprime les gradients de concentration en réactifs qui s'établiraient normalement dans un pore cylindrique. La faible taille des grains de support et leur forme spécifique, irrégulière et non sphérique, favorisent l'entrée homogène des réactifs dans la macroporosité et sur chaque facette, sans colmatage des bouches de pores. Enfin, le libre parcours moyen ou diamètre effectif à l'intérieur d' un grain ou fragment est toujours inférieur au diamètre de la sphère circonscrite audit fragment, tandis qu'il est strictement identique au diamètre dans le cas des billes. Malgré la forme très irrégulière des grains ou fragments, il est toutefois possible de circonscrire une sphère à chacun d'entre eux et la taille du fragment est définie par le diamètre de la sphère circonscrite audit fragment. A taille égale, la forme spécifique des grains ou fragments, irrégulière et non sphérique, favorise donc les phénomènes diffusionnels intragranulaires. Les fonctions d'hydrodémetallation (HDM) et d'hydroconversion des asphaltènes insolubles dans le n-heptane (HDAC7) se trouvent augmentées. Enfin, la forme irrégulière et non sphérique permet, néanmoins, une fluidisation homogène du lit de catalyseur dans le cas d'un réacteur en lit bouillonnant, et présente des propriétés mécaniques de résistance à l'attrition et à l'abrasion proches de celles des billes et améliorées par rapport à celles des extrudés. La quantité de métal du groupe VIB, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 1 et 20 %, de préférence entre 5 et 15 %. La quantité de métal du groupe VIII non noble, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, peut être comprise entre 0 et 10 %, de préférence entre 1 et 4%. La quantité de phosphore, exprimé en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, peut être comprise entre 0,3 et 10 %, de préférence entre 1 et 5 %, et de manière 20 encore plus préférée entre 1,2 et 4 %. La quantité de bore, exprimé en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est inférieure à 6 %, de manière préférée inférieure à 2 %. Le rapport atomique entre l'élément phosphore et l'élément du groupe VIB est avantageusement choisi entre 0,3 et 0,75. 25 Lorsqu'au moins un élément dopant est le silicium, la teneur en silicium est comprise entre 0.1 et 10% poids d'oxyde par rapport au poids de catalyseur final. Lorsqu'au moins un élément dopant est un élément halogéné (groupe VIIA), la teneur en halogène est inférieure à 5% poids par rapport au poids de catalyseur final. 30 Préparation du support Le support à base d'alumine présente une structure poreuse se composant d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à 35 vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. La granulométrie du support obtenu à l'issue du procédé est telle que diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% poids desdits fragments après concassage est compris entre 0,05 et 3 mm, de préférence entre 0,1 et 2 mm et, de manière très préférée, entre 0,3 et 1,5 mm. a) La première étape, dite de granulation, vise à former des agglomérats sensiblement sphériques à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, selon le procédé tel que décrit dans FR 1 438 497. Ce procédé consiste à humecter à l'aide d'une solution aqueuse l'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, puis à l'agglomérer dans un granulateur ou drageoir. De manière préférée, un ou plusieurs agents porogènes sont ajoutés lors de la granulation. Les agents porogènes que l'on peut utiliser sont notamment la farine de bois, le charbon de bois, la cellulose, les amidons, la naphtaline et, d'une manière générale tous les composés organiques susceptibles d'être éliminés par calcination. On entend par alumine de structure mal cristallisée, une alumine telle que l'analyse aux rayons X donne un diagramme ne présentant qu'une ou quelques raies diffuses correspondant aux phases cristallines des alumines de transition basse température et comportant essentiellement les phases khi, rho, êta, gamma, pseudogamma et leurs mélanges. L'alumine active mise en oeuvre est généralement obtenue par déshydratation rapide des hydroxydes d'aluminium tels que la bayérite, l'hydrargillite ou gibbsite, la nordstrandite ou les oxyhydroxydes d'aluminium tels que la boehmite et le diaspore. Cette déshydratation peut être opérée dans n'importe quel appareillage approprié à l'aide d'un courant de gaz chaud. La température d'entrée des gaz dans l'appareillage varie généralement de 400 C à 1200 C environ et le temps de contact de l'hydroxyde ou de I'oxyhydroxyde avec les gaz chauds est généralement compris entre une fraction de seconde et 4 à 5 secondes. La surface spécifique mesurée par la méthode BET de l'alumine active obtenue par déshydratation rapide d'hydroxydes ou d'oxyhydroxydes varie généralement entre environ 50 et 400 m2/g, le diamètre des particules est généralement compris entre 0,1 et 300 micromètres et de préférence entre 1 et 120 micromètres. La perte au feu mesurée par calcination à 1000 C varie généralement entre 3 et 15 %, ce qui correspond à un rapport molaire H2O/AI2O3 compris entre environ 0,17 et 0,85. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, on utilise de préférence une alumine active provenant de la déshydratation rapide de l'hydrate Bayer (hydrargillite) qui est l'hydroxyde d'aluminium industriel facilement accessible et très bon marché; une telle alumine active est bien connue de l'homme de l'art, son procédé de préparation a notamment été décrit dans FR 1 108 011. L'alumine active mise en oeuvre peut être utilisée telle quelle ou après avoir été traitée de façon à ce que sa teneur en soude exprimée en Na2O soit inférieure à 1000 ppm poids. Par ailleurs, elle contient généralement entre 100 à 1000 ppm poids de silice endogène. L'alumine active mise en oeuvre peut avoir été broyée ou non. b) On procède ensuite à un mûrissement des agglomérats sphériques obtenus en atmosphère humide à température peu élevée, de préférence comprise entre 60 et environ 100 C puis à un séchage généralement opéré entre 100 et 120 C. c) A ce stade, les agglomérats sensiblement sous forme de billes ont une tenue mécanique suffisante pour être tamisés afin de sélectionner la plage granulométrique adaptée selon la granulométrie finale souhaitée. Ainsi, par exemple, pour obtenir un support final dans la plage de taille 0,7-1,4 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 1,4-2,8 mm; pour obtenir un support final dans la plage de taille 1-2 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 2-4 mm et enfin, pour obtenir un support final dans la plage de taille 2- 3 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 4-6 mm . d) Ensuite, la fraction de billes dans la plage de tailles sélectionnée est soumise à un concassage. Cette opération est réalisée dans tout type de concasseur connu de l'homme du métier et préférentiellement dans un broyeur à boulet. Elle a une durée comprise entre 5 et 60 minutes et de préférence entre 10 et 30 minutes. A l'issue de l'étape de concassage, le support d'alumine se présente majoritairement sous la forme de fragments dont la forme est très irrégulière et non sphérique. Afin de mieux définir la forme obtenue, on peut préciser que les fragments peuvent se présenter sous la forme de billes cassées, sans toutefois avoir de faces de rupture très nettes, ou bien encore sous forme de solides dont la forme géométrique la plus voisine serait un polyèdre irrégulier ne présentant pas forcément de faces planes. Le terme "majoritairement" signifie qu'au moins 50% poids, et de préférence au moins 60% poids des agglomérats sphériques, ont effectivement subi une modification de leur forme lors du concassage, la partie complémentaire représentant les agglomérats sphériques étant restés intacts. En effet, il est bien connu que le concassage étant une opération rustique avec une faible efficacité, il est courant qu'une partie non négligeable des grains ne soient pas concassée. e) Après le concassage, une partie au moins des fragments est calcinée à une température comprise entre environ 250 C et environ 900 C, de préférence entre 500 et 850 C. La partie qui n'est pas calcinée correspond en général aux fines "hors cotes". De manière préférée, on calcine toute la fraction concassée. f) On procède ensuite à une imprégnation acide sur le support suivie d'un traitement 25 hydrothermal selon la méthode décrite dans US 4,552,650 qui peut être appliquée dans son ensemble pour le présent procédé: - On traite les agglomérats concassés dans un milieu aqueux comprenant -de préférence constitué d'un mélange d'- au moins un acide permettant de dissoudre au 30 moins une partie de l'alumine du support, et au moins un composé apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution, ce dernier composé étant un individu chimique distinct de l'acide précité, - On soumet simultanément ou subséquemment les agglomérats concassés ainsi traités à un traitement hydrothermal (ou autoclavage). On entend par acide permettant de dissoudre au moins une partie del'alumine du support, tout acide qui, mis en contact avec les agglomérats d'alumine active définis ci-dessus, réalise la mise en solution d'au moins une partie des ions aluminium. L'acide dissout au moins 0,5% et au plus 15% en poids de l'alumine des agglomérats. Sa concentration dans le milieu aqueux de traitement est inférieure à 20% en poids et de préférence comprise entre 1% et 15%. On utilise de préférence les acides forts tels que l'acide nitrique, l'acide chlorhydrique, l'acide perchlorique, l'acide sulfurique ou des acides faibles comme l'acide acétique, mis en oeuvre à une concentration telle que leur solution aqueuse présente un pH inférieur à environ 4. On entend par composé apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution, tout composé capable de libérer en solution un anion A(-n) susceptible de former avec les cations AI(3+) des produits dans lesquels le rapport atomique n(A/AI) est inférieur ou égal à 3. Un cas particulier de ces composés peut être illustré par les sels basiques de formule générale Al2(OH)xAy dans laquelle 0 < x < 6 ; ny < 6 ; n représente le nombre de charges de l'anion A. La concentration de ce composé dans le milieu aqueux de traitement est inférieure à 20 50% en poids et de préférence comprise entre 3% et 30%. On utilise de préférence les composés capables de libérer en solution les anions choisis parmi le groupe constitué par les anions nitrate, chlorure, sulfate, perchlorate, chloroacétate, dichloracétate, trichloracétate, bromoacétate, dibromacétate, et les anions de formule générale RCOO(-), dans laquelle R représente un radical pris dans le groupe 25 comprenant H, CH3, C2H5, CH3CH2, (CH3)2CH. Les composés capables de libérer en solution l'anion A(-n) peuvent opérer cette libération, soit directement par exemple par dissociation, soit indirectement par exemple par hydrolyse. Les composés peuvent notamment être choisis parmi le groupe comportant: les acides minéraux ou organiques, les anhydrides, les sels organiques ou minéraux, les 30 esters. Parmi les sels minéraux, on peut citer les sels alcalins ou alcalino-terreux solubles en milieu aqueux, comme ceux de sodium, de potassium, de magnésium ou de calcium, les sels d'ammonium, les sels d'aluminium, les sels de terres rares. Ce premier traitement peut être effectué soit par imprégnation à sec des agglomérats, soit par immersion des agglomérats dans la solution aqueuse acide. Par imprégnation à sec, on entend mise en contact des agglomérats d'alumine avec un volume de solution inférieur ou égal au volume poreux total des agglomérats traités. Selon un mode particulièrement préféré de mise en oeuvre, on utilise comme milieu aqueux des mélanges d'acide nitrique et acétique ou d'acide nitrique et formique. 5 Le traitement hydrothermal est opéré à une température comprise entre environ 80 et environ 250 C, pendant une période de temps comprise entre environ 5 minutes et environ 36 heures. Ce traitement hydrothermal n'entraîne aucune perte d'alumine. 10 On opère de préférence à une température comprise entre 120 et 220 C pendant une période de temps comprise entre 15 minutes et 18 heures. Ce traitement constitue un traitement hydrothermal des agglomérats d'alumine active qui réalise la transformation d'au moins une partie de celle-ci en boehmite. Ce traitement hydrothermal (autoclavage) peut être réalisé soit sous pression de vapeur saturante, soit 15 sous une pression partielle de vapeur d'eau au moins égale à 70% de la pression de vapeur saturante correspondant à la température de traitement. L'association d'un acide qui permet la dissolution d'au moins une partie de l'alumine et d'un anion qui permet la formation des produits décrits ci-dessus lors du traitement 20 hydrothermal entraîne l'obtention d'une boehmite particulière, précurseur des plaquettes aciculaires du support de l'invention, dont la croissance procède radialement à partir de germes de cristallisation. De plus, la concentration de l'acide et du composé dans le mélange de traitement et les conditions de traitement hydrothermal mises en oeuvre sont telles qu'il n'y a pas de 25 perte d'alumine. L'augmentation de la porosité à la suite du traitement est donc due à une expansion des agglomérats au cours du traitement et non à une perte d'alumine. g) Enfin, les agglomérats concassés sont ensuite éventuellement séchés à une température généralement comprise entre environ 100 et 200 C pendant une période 30 suffisante pour enlever l'eau qui n'est pas chimiquement liée. Les agglomérats sont ensuite soumis à une activation thermique à une température comprise entre environ 500 C et environ 1100 C pendant une période comprise entre environ 15 minutes et 24 heures. Le support d'alumine active obtenu selon l'invention, majoritairement sous forme irrégulière et non sphérique, présente généralement les caractéristiques suivantes : la perte au feu mesurée par calcination à 1000 c est comprise entre environ 1 et environ 15 % poids, la surface spécifique est comprise entre environ 80 et environ 300 m2/g, leur volume poreux total est compris entre environ 0,45 et environ 1,5 cm3/g. Les agglomérats concassés d'alumine active résultants présentent par ailleurs de manière préférée les caractéristiques suivantes : -Une surface spécifique comprise entre 75 et 250 m2/g, -Une densité de remplissage tassé comprise entre environ 0,25 et 0,65 gr/cm3, -Un volume poreux total (VPT) compris entre 0,5 et environ 2,0 cm3/gr. -Une distribution poreuse, déterminée par la technique de porosimétrie au Hg, caractérisée de préférence comme suit : -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100A : entre 0 et 10 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000A : entre 5 et 60 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000A : entre 5 et 50 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000A : entre 5 et 20. Le procédé précité de préparation du support d'alumine permet notamment de modifier la répartition des volumes poreux suivant la taille des pores des agglomérats non traités. II permet notamment d'augmenter la proportion des pores compris entre 100 et 1000A, de réduire la proportion des pores inférieurs à 100 A et de diminuer la proportion des pores supérieurs à 5000 A en modifiant peu la proportion des pores compris entre 1000 et 5000 A. Les agglomérats d'alumine ainsi obtenus peuvent avoir été thermiquement stabilisés par les terres rares, la silice ou les métaux alcalino-terreux ainsi qu'il est bien connu de l'homme de l'art. En particulier, ils peuvent être stabilisés selon le procédé décrit dans le brevet américain numéro 4 061 594.35 Dépôt de la phase active et du ou des éléments dopants sur le support obtenu Le dépôt obtenu à l'issue de l'étape g) est imprégné avec au moins une solution d'au moins un métal catalytique et éventuellement au moins un dopant. Le dépôt de la phase active à l'état oxyde et du ou des éléments dopants sur les agglomérats concassés d'alumine s'effectue de préférence par la méthode d'imprégnation dite "à sec" bien connue de l'homme du métier. L'imprégnation est effectuée de manière très préférée en une seule étape par une solution contenant l'ensemble des éléments constitutifs du catalyseur final (co-imprégnation). D'autres séquences d'imprégnation peuvent être mises en oeuvre pour obtenir le catalyseur de la présente invention. II est également possible d'introduire une partie des métaux, et une partie du ou des éléments dopants, voire la totalité, au cours de la préparation du support, notamment durant l'étape de granulation. Les sources des éléments du groupe VIB qui peuvent être utilisées sont bien connues de l'homme du métier. Par exemple, parmi les sources de molybdène et de tungstène, on peut avantageusement utiliser les oxydes, les hydroxydes, les acides molybdiques et tungstiques et leurs sels en particulier les sels d'ammonium tels que le molybdate d'ammonium, l'heptamolybdate d'ammonium, le tungstate d'ammonium, les acides phosphomolybdique et phosphotungstique et leurs sels, les acétylacétonates, les xanthates, les fluorures, les chlorures, les bromures, les iodures, les oxyfluorures, les oxychlorures, les oxybromures, les oxyiodures, les complexes carbonyles, les thiomolybdates, les carboxylates. On utilise de préférence les oxydes et les sels d'ammonium tels que le molybdate d'ammonium, l'heptamolybdate d'ammonium et le tungstate d'ammonium. Les sources des éléments du groupe VIII pouvant être utilisées sont connues et sont par exemple les nitrates, les sulfates, les phosphates, les halogénures, les carboxylates comme les acétates et les carbonates, les hydroxydes et les oxydes. La source de phosphore préférée est l'acide orthophosphorique, mais ses sels et esters comme les phosphates alcalins, phosphates d'ammonium, les phosphates de gallium ou les phosphates d'alkyles conviennent également. Les acides phosphoreux, par exemple l'acide hypophosphoreux, l'acide phosphomolybdique et ses sels, l'acide phosphotungstique et ses sels peuvent également être avantageusement employés. Le phosphore peut par exemple être introduit sous la forme d'un mélange d'acide phosphorique et un composé organique basique contenant de l'azote tels que l'ammoniaque , les amines primaires et secondaires, les amines cycliques, les composés de la famille de la pyridine et des quinoléines et les composés de la famille du pyrrole. La source de bore peut être l'acide borique, de préférence l'acide orthoborique H3BO3, le biborate ou le pentaborate d'ammonium, l'oxyde de bore, les esters boriques. Le bore peut être introduit par exemple par une solution d'acide borique dans un mélange eau/alcool ou encore dans un mélange eau/éthanolamine. 10 De nombreuses sources de silicium peuvent être employées. Ainsi, on peut utiliser l'orthosilicate d'éthyle Si(OEt)4, les siloxanes, les silicones, les silicates d'halogénures comme le fluorosilicate d'ammonium (NH4)2SiF6 ou le fluorosilicate de sodium Na2SiF6. L'acide silicomolybdique et ses sels, l'acide silicotungstique et ses sels peuvent également 15 être avantageusement employés. Le silicium peut être ajouté par exemple par imprégnation de silicate d'éthyle en solution dans un mélange eau/alcool. Les sources d'élément du groupe VIIA (halogènes) qui peuvent être utilisées sont bien connues de l'homme du métier. Par exemple, les anions fluorures peuvent être introduits 20 sous forme d'acide fluorhydrique ou de ses sels. Ces sels sont formés avec des métaux alcalins, l'ammonium ou un composé organique. Dans ce dernier cas, le sel est avantageusement formé dans le mélange réactionnel par réaction entre le composé organique et l'acide fluorhydrique. II est également possible d'utiliser des composés hydrolysables pouvant libérer des anions fluorures dans l'eau, comme le fluorosilicate 25 d'ammonium (NH4)2SiF6, le tétrafluorure de silicium SiF4 ou de sodium Na2SiF6. Le fluor peut être introduit par exemple par imprégnation d'une solution aqueuse d'acide fluorhydrique ou de fluorure d'ammonium. De manière avantageuse, après ladite imprégnation du support, le procédé de préparation 30 du catalyseur de la présente invention comprend les étapes suivantes : on laisse reposer le solide humide sous une atmosphère humide à une température comprise entre 10 et 80 C, 5 on sèche le solide humide obtenu à une température comprise entre 60 et 150 C, on calcine le solide obtenu après séchage à une température comprise entre 150 et 800 C. La calcination n'est pas nécessaire dans le cas où les solutions d'imprégnation sont exemptes de composés contenant l'élément azote. Caractéristiques du catalyseur 10 La distribution poreuse du catalyseur, déterminée par la technique de porosité au mercure, est la suivante: -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100A : entre 0 et 10 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90 15 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000A : entre 5 et 60 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000A : entre 5 et 50 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000A : entre 5 et 20. Le volume poreux total des catalyseurs selon l'invention déterminé par porosité au mercure est compris entre 0,4 et 1,8 g/cm3. De manière préférée, la densité de remplissage tassé des catalyseurs selon l'invention est 25 comprise entre 0,35 et 0,80 g/cm3. De manière préférée, dans les catalyseurs selon la présente invention, le diamètre des pores à VHg/2 est compris entre 300 et 700 A, c'est à dire que le diamètre moyen des pores, dont le volume sur la représentation graphique de la répartition poreuse 30 correspond à la moitié du volume poreux total, est compris entre 300 et 700 A, soit 30 à 70 nm. Les catalyseurs selon l'invention présentent une surface spécifique mesurée par la méthode B.E.T. comprise entre 50 et 250 m2/g. 20 35 Dans le cas où les grains de catalyseur ont une taille supérieure à 0.6 mm et de manière préférée, le catalyseur présente un pourcentage de perte par attrition selon la norme ASTM D4050 à 5% du poids du catalyseur de préférence inférieur à 2%. La méthode de mesure de la résistance à l'attrition selon la norme ASTM D4050 consiste à mettre en rotation un échantillon de catalyseur dans un cylindre. Les pertes par attrition sont alors calculées par la formule suivante : % perte par attrition = 100 (1 - poids de catalyseur supérieur à 0,6 mm après test/poids de catalyseur supérieur à 0,6 mm chargé dans le cylindre). L'invention concerne également le procédé de préparation du catalyseur incluant le procédé de préparation du support suivi de l'imprégnation du support par au moins une solution d'au moins un métal catalytique et éventuellement d'un dopant. Utilisation du catalyseur selon l'invention pour l'hydroconversion/hydrocraquage /hydrotraitement de charges hydrocarbonées en lit bouillonnant Les catalyseurs selon l'invention peuvent être mis en oeuvre dans un réacteur à lit bouillonnant seuls ou en partie sous forme de fragments et en partie sous forme de billes telles que décrites dans le brevet US 4,552,650 ou sous forme d'extrudés cylindriques. Les charges peuvent être par exemple des résidus atmosphériques ou des résidus sous vide issus de distillation directe, des huiles désasphaltées, des résidus issus de procédés de conversion tels que par exemple ceux provenant du coking, d'une hydroconversion en lit fixe, en lit bouillonnant ou encore en lit mobile. Ces charges peuvent être utilisées telles quelles ou encore diluées par une fraction hydrocarbonée ou un mélange de fractions hydrocarbonées pouvant être choisies par exemple dans les produits issu du procédé FCC, une huile de coupe légère (LCO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Light Cycle Oil), une huile de coupe lourde (HCO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Heavy Cycle Oil), une huile décantée (DO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Decanted Oil), un slurry, ou pouvant venir de la distillation, les fractions gazoles notamment celles obtenues par distillation sous vide dénommée selon la terminologie anglo-saxonne VGO (Vacuum Gas Oil). Les charges lourdes peuvent ainsi comprendre des coupes issues du procédé de liquéfaction charbon, des extraits aromatiques, ou toutes autres coupes hydrocarbonés. Les charges lourdes présentent généralement des points d'ébullition initiaux supérieurs à 300 C, plus de 1 % poids de molécules ayant un point d'ébullition supérieur à 500 C, une teneur en métaux Ni+V supérieure à 1 ppm poids, une teneur en asphaltènes, précipités dans l'heptane, supérieure à 0.05 %. Dans un mode de réalisation, une partie des effluents convertis peut être recyclée en amont de l'unité opérant le procédé d'hydroconversion / hydrotraitement. Les charges lourdes peuvent être mélangées avec du charbon sous forme de poudre, ce mélange est généralement appelé slurry. Ces charges peuvent être des sous produits issus de la conversion du charbon et re-mélangées à du charbon frais. La teneur en charbon dans la charge lourde représente généralement et de préférence 0.25 en poids (charbon/charge) et peut varier largement entre 0.1 et 1. Le charbon peut contenir de la lignite, être un charbon sub-bitumineux (selon la terminologie anglo-saxonne), ou encore bitumineux. Tout type de charbon convient pour l'utilisation de l'invention, à la fois dans un premier réacteur ou dans tous les réacteurs fonctionnant en lit bouillonnant. Dans un tel procédé, le catalyseur est généralement mis en oeuvre à une température comprise entre 320 et 470 C, de préférence 400 à 450 C, sous une pression partielle d'hydrogène d'environ 3 MPa à environ 30 MPa, de préférence 10 à 20 MPa, à une vitesse spatiale d'environ 0,1 à 10 volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, de préférence 0, 5 à 2 volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, et avec un rapport hydrogène gazeux sur charge liquide d'hydrocarbures compris entre 100 et 3000 normaux mètres cubes par mètre cube, de préférence 200 à 1200 normaux mètres cubes par mètre cube. Pour l'hydroconversion des résidus, un cas particulier d'application du catalyseur selon l'invention est l'utilisation du catalyseur en présence de charbon mélangé à la charge lourde à convertir. Comme décrit dans les brevets US 4874506 et US 4437973, le charbon sous forme de poudre est mélangé à une charge hydrocarbonée plus riche en hydrogène pour être converti en présence d'hydrogène et d'un catalyseur supporté. Cette opération est généralement réalisée dans un ou plusieurs réacteurs en série fonctionnant en lit bouillonnant. L'utilisation du catalyseur selon l'invention permettrait d'améliorer le comportement hydrodynamique du système ainsi que la facilité du soutirage en continu du catalyseur. A titre d'exemple, la conversion du charbon en liquide est assurée par le premier réacteur et ensuite l'HDM et la captation des impuretés est réalisée en même temps et ensuite une étape de finition peut être réalisée en utilisant d'autres catalyseurs. Les catalyseurs de la présente invention sont de préférence soumis à un traitement de sulfuration permettant de transformer, au moins en partie, les espèces métalliques en sulfure avant leur mise en contact avec la charge à traiter. Ce traitement d'activation par sulfuration est bien connu de l'Homme du métier et peut être effectué par toute méthode déjà décrite dans la littérature. Une méthode de sulfuration classique bien connue de l'homme du métier consiste à chauffer le mélange de solides sous flux d'un mélange d'hydrogène et d'hydrogène sulfuré ou sous flux d'un mélange d'hydrogène et d'hydrocarbures contenant des molécules soufrées à une température comprise entre 150 et 800 C, de préférence entre 250 et 600 C, généralement dans une zone réactionnelle à lit traversé. Les exemples suivants illustrent l'invention décrite dans ce brevet sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1: Préparation d'agglomérats d'alumine concassés selon l'invention La matière première est de l'alumine obtenue par décomposition très rapide de l'hydrargillite dans un courant d'air chaud (T = 1000 C). Le produit obtenu est constitué d'un mélange 25 d'alumines de transition : alumines (khi) et (rho). La surface spécifique de ce produit est de 300 m2/g et la perte au feu (PAF) de 5 %. L'alumine se présente (après broyage) sous forme d'une poudre dont le diamètre moyen des particules est de 7 micromètres. Cette alumine est mélangée avec de la farine de bois comme porogène (15% en poids), 30 puis mise en forme dans un granulateur ou drageoir pendant un temps adapté à la granulométrie désirée. Les agglomérats obtenus sont soumis à une étape de mûrissement par passage de vapeur d'eau à 100 C pendant 24 heures puis séchés. Ils sont ensuite tamisés puis concassés et enfin calcinés.20 Ces billes sont ensuite imprégnées à sec par une solution contenant par exemple un mélange d'acide nitrique et d'acide acétique en phase aqueuse dans un tonneau imprégnateur. Une fois imprégnées, elles sont introduites dans un autoclave pendant 2 heures environ, à une température de 210 C sous une pression de 20,5 bars. En sortie d'autoclave, on obtient des agglomérats concassés d'alumine selon l'invention qui sont séchés pendant 4 heures à 100 C et calcinés pendant 2 heures à 650 C. Les agglomérats ont une taille comprise entre 1 et 1.5 mm. Leur volume poreux est égal à 0.95 cm3/g avec une distribution poreuse multimodale. La surface spécifique du support est de 130 m2/g. Exemple 2: Préparation de billes d'alumine (non conformes à l'invention) Un catalyseur est préparé sous formes de billes selon le mode opératoire de l'exemple 1 à 15 l'exception de l'étape de concassage. Les billes de granulométrie comprise entre 1,4 et 2,8 mm sont sélectionnées. Exemple 3 : Préparation d'agglomérats d'alumine concassés selon l'invention 20 Le support de cet exemple est préparé de la même façon que celui de l'exemple 1, mais les temps de granulation et les étapes de tamisage-concassage sont modifiées de manière à obtenir des agglomérats de taille comprise entre 1,4 et 2,8 mm. 25 Exemple 4 : Préparation des catalyseurs A, B et C à partir des supports des exemples 1, 2 et 3. Nous avons imprégné à sec les supports des exemples 1, 2, 3 par une solution aqueuse renfermant des sels de molybdène et de nickel et de l'acide phosphorique. Le 30 précurseur de molybdène est l'oxyde de molybdène MoO3 et celui de nickel est le carbonate de nickel Ni(CO3). Après maturation à température ambiante dans une atmosphère saturée en eau, les supports imprégnés sont séchés pendant une nuit à 120 C puis calcinés à 500 C pendant 2 heures sous air sec. La teneur finale en trioxyde de molybdène est de 9,4 % poids du catalyseur fini. La teneur finale en oxyde 5 de nickel NiO est de 2 % poids du catalyseur fini. La teneur finale en oxyde de phosphore P2O5 est de 2 % poids du catalyseur fini. Les caractéristiques texturales et physico-chimiques des catalyseurs A, B et C, issus respectivement des supports des exemples 1,2 et 3 sont reportées dans le tableau 1. Tableau 1 Catalyseur A B C MoO3 (% pds) 9,4 9,4 9,4 NiO (% pds) 2,0 2,0 2,0 P2O5 (% pds) 2,0 2,0 2,0 SiO2 (% pds) - -Ni/Mo (at/at) 0,40 0,40 0,40 P/Mo (at/at) 0,42 0,42 0,42 dMo (at/nm2) 3,8 3,8 3,8 DRT (g/cm3) 0.55 0,52 0.51 SBET (m2/g) 97 105 103 VPT Hg (cm3/g) 0.80 0,95 0.90 dp à VHg/2 (A) 350 380 370 V Hg > 500 A (cm3/g) 0.35 0,44 0.40 V Hg > 1000 A (cm3/g) 0.26 0,30 0.28 Exemple 5: Comparaison des performances en hydroconversion de résidu en lit bouillonnant. 10 Les performances des catalyseurs A (selon l'invention), B (comparatif) et C (selon l'invention) ont été comparées au cours d'un test pilote dans une unité pilote comportant un réacteur tubulaire équipé d'un dispositif permettant le maintien en ébullition permanent du catalyseur à l'intérieur du réacteur. L'unité pilote mise en 15 oeuvre est représentative d'une unité industrielle H-OIL d'hydroconversion de résidus en lit bouillonnant décrite dans de nombreux brevets, par exemple US 4521295 et US 4495060. On charge le réacteur du pilote avec 1 litre de catalyseur. La mise en huile de l'unité est réalisée en utilisant un Gasoil issu de distillation sous vide, ou DSV, dont les caractéristiques sont reportées dans le tableau 5. Tableau 5 Charge DSV RSV RA SAFANIYA BOSCAN Spec. grav. 0,9414 1,0457 1,023 Soufre (% poids) 2,92 5,31 5,5 Azote (ppm pds) 1357 4600 5800 Viscosité (cSt) 13,77 5110 1380 Temp. viscosité ( C) 100 100 100 Viscosité (cSt) 38,64 285 120 Temp. viscosité ( C) 70 150 150 C. Conradson (% poids) 23,95 16.9 Asphalt. C7 (% poids) 14,5 14.0 Ni (ppm pds) <2 52 125 V (ppm pds) 3,3 166 1290 D1160 : PI C 361 496 224 D1160 : 05 % vol. C 416 536 335 D1160 : 10 % vol. C 431 558 402 D1160 : 20 % vol. C 452 474 D1160 : 30 % vol. C 467 523 D1160 : 40 % vol. C 479 566 D1160 : 50 % vol. C 493 D1160 : 60 % vol. C 507 D1160 : 70 % vol. C 522 D1160 : 80 % vol. C 542 D1160 : 90 % vol. C 568 D1160 : 95 % vol. C 589 D1160:PF C 598 558 566 La température est augmentée jusqu'à 343 C puis la charge de test, un résidu de distillation sous vide de type Safaniya (RSV), est injectée. La température de réaction est ensuite élevée à 410 C. Le débit d'hydrogène est de 600 I/I, la vitesse spatiale est de 0. 3 I/I/h. Les conditions de l'essai sont fixées en isotherme, ce qui permet de mesurer la désactivation du catalyseur par la comparaison directe des performances à différents âges. Les âges sont exprimés ici en barils de charge / livre de catalyseur (bbl/Ib) ce qui représente la quantité cumulée de charge passée sur le catalyseur rapportée au poids de catalyseur chargé. Les performances en conversion, HDM sont définies de la façon suivante : Conversion (%pds) _ ((%pds de 550 C+)charge-(%pds 550 C+)recette)/((%pds 550 C+)charge) * 100 HDM (% pds) = ((ppm pds Ni+V)charge-(ppm pds Ni+V)recette)/((ppm pds Ni+V)charge) * 100 On procède ensuite au changement de charge par passage sur résidu atmosphérique Boscan. Cette charge permet d'évaluer la rétention en métaux du catalyseur. La conduite du test vise à maintenir un taux d'HDM compris entre 80 et 60 %. Pour cela, on maintient la température réactionnelle à 410 C. On arrête le test lorsque le taux d'HDM chute en dessous de 60 %. La conversion est maintenue entre 50 et 60 % pds afin d'obtenir une bonne stabilité du fuel. Pour évaluer la stabilité des produits formés, une mesure selon la méthode P value Shell est effectuée sur la fraction 350 C + de l'effluent récupéré après test. Le tableau 6 compare la performance des catalyseurs A, B et C en début de test (1,6 bbl/Ib) ainsi qu'en fin de test (4,1 bbl/Ib).30 Tableau 6 Catalyseur + Age Conv (%pds) HDM (% pds) Rétention en P value Shell métaux (% pds) A à 1.6 bbl/lb, RSV 55 72 9.5 1.6 Saf B à 1.6 bbl/lb RSV 54 55 8.1 1.4 Saf C à 1.6 bbl/lb, RSV 54 65 8.7 1.5 Saf A à 4.1 bbl/lb RA 55 80 120 1.4 Boscan B à 4.1 bbl/lb RA 56 70 100 1.2 Boscan C à 4.1 bbl/lb RA 55 78 115 1.3 Boscan Les catalyseurs d'HDM supportés sur agglomérats concassés selon l'invention présentent des propriétés d'HDM initiales améliorées et une stabilité plus grande. Les performances en 5 HDM sont d'autant plus élévées que la taille des agglomérats est faible
La présente invention concerne un catalyseur d'hydrotraitement et/ou d'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux, ledit catalyseur comprenant un support sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, et contenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou du groupe VIII (groupe 8, 9, et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), éventuellement au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium (ou de la silice qui n'appartient pas à celle qui pourrait être contenue dans le support choisi) et les halogènes, ledit catalyseur étant constitué essentiellement d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés, formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. La forme spécifique du catalyseur lui confère des performances améliorées dans sa mise en oeuvre pour l'hydroconversion/hydrotraitement de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux.L'invention concerne également l'utilisation dudit catalyseur seul ou en mélange dans un réacteur à lit bouillonnant.
1. Catalyseur comprenant un support à base d'alumine, au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou VIII, dont la structure poreuse se compose d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. 2. Catalyseur selon la 1 pour lequel l'étape a) de granulation met en oeuvre au moins un agent porogène. 3. Catalyseur selon l'une des précédentes comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB. 4. Catalyseur selon l'une des précédentes comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (colonnes 8, 9 et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments). 5. Catalyseur selon l'une des précédentes contenant en outre au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium et les halogènes. 6. Catalyseur selon l'une des précédentes, dont le support sous forme de fragments présente une taille telle que le diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% desdits fragments est compris entre 0,05 et 3 mm. 7. Catalyseur selon la 6, dans lequel le diamètre de la sphère circonscrite est compris entre 0,3 et 1,5 mm. 8. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel la teneur en métal du groupe VIB, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 1 et 20% et dans lequel la teneur en métal du groupe VIII, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 0 et 10%. 9. Catalyseur selon la 8 dans lequel le métal du groupe VIB est le molybdène et le métal du groupe VIII est le nickel. 10. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel la teneur en métal non noble du groupe VIII est comprise entre 1 et 4% poids. 11. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel l'élément dopant est le phosphore et la teneur en phosphore, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids de catalyseur final, est comprise entre 0,3 et 10%. 12. Catalyseur selon la 11 dans lequel la teneur en phosphore est comprise entre 1,2 et 4% poids. 13. Catalyseur selon l'une des précédentes contenant en outre au moins un élément dopant choisi dans le groupe formé par le bore, le silicium et les halogènes à des teneurs, exprimées en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, sont inférieures à 6% pour le bore, à 5% pour les halogènes et comprise entre 0,1 et 10% pour le silicium. 14. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel la distribution poreuse, déterminée par la technique de porosimétrie Hg, est caractérisée comme suit: -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100 A: entre 0 et 10 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000 A: entre 40 et 90- % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000 A: entre 5 et 60 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000 A: entre 5 et 50 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000 A: entre 5 et 20 15. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel la densité de remplissage tassé est comprise entre 0,35 et 0,80 g/cm3 et le volume poreux total déterminé par porosimétrie au mercure est compris entre 0,4 et 1,8 g/cm3. 16. Catalyseur selon l'une des précédentes dans lequel le diamètre des pores à VHg/2 est compris entre 300 et 700 A. 17. Catalyseur selon l'une des précédentes, pour lequel dans l'étape a) de granulation, I' alumine active est humectée à l'aide d'une solution aqueuse puis agglomérée dans un granulateur. 18. Catalyseur selon l'une des précédentes, pour lequel dans l'étape f) la fraction concassée est imprégnée par une solution aqueuse comprenant au moins un acide permettant de dissoudre au moins une partie de l'alumine du support et au moins un composé, distinct dudit acide, apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution. 19. Catalyseur selon l'une des précédentes dont le support obtenu à l'issue de l'étape g) est imprégné avec au moins une solution d'au moins un métal catalytique et éventuellement au moins un dopant.. 20. Catalyseur selon la 19, pour lequel après l'imprégnation du support, on laisse reposer le solide humide sous une atmosphère humide à une température comprise entre 10 et 80 C, on sèche le solide humide obtenu à une température comprise entre 60 et 150 C et on calcine le solide obtenu après séchage à une température comprise entre 150 et 800 C. 21. Procédé d'hydrotraitement et/ou d'hydroconversion en lit bouillonnant avec un catalyseur selon l'une des précédentes, dans lequel ledit catalyseur est mis en oeuvre à une température comprise entre 320 et 470 C, sous une pression partielle d'hydrogène d'environ 3 MPa à environ 30 MPa, à une vitesse spatiale d'environ 0,1 à 10volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, et avec un rapport hydrogène gazeux sur charge liquide d'hydrocarbures compris entre 100 et 3000 normaux mètres cubes par mètre cube. 22. Procédé selon la 21, dans lequel ledit catalyseur est utilisé en partie sous forme de fragments et en partie sous forme de billes ou sous forme d'extrudés cylindriques.
B,C
B01,C10
B01J,C10G
B01J 35,B01J 21,B01J 23,B01J 27,C10G 45,C10G 47
B01J 35/10,B01J 21/04,B01J 23/24,B01J 23/755,B01J 23/883,B01J 27/132,B01J 27/188,C10G 45/08,C10G 47/12
FR2901277
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN MATERIAU DEGRADABLE EN MILIEU NATUREL A BASE DE CARBONE RENOUVELABLE
20,071,123
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales. L'invention couvre aussi le produit obtenu et son utilisation en tant que matériau biodégradable en milieu naturel. On sait que les matériaux à biodégradabilité contrôlée sont de plus en plus recherchés, en particulier les matériaux aptes à se dégrader en milieu naturel, sans nécessiter d'apport spécifique de micro-organismes. Actuellement, les matériaux biodégradables en milieu naturel sont généralement obtenus à partir de matières premières non renouvelables, d'origine pétrochimique. Ils ne sont pas écologiques et se dégradent rarement entièrement. Aussi, il existe donc un besoin pour des matériaux à base de matière renouvelable, entièrement dégradable naturellement, c'est-à-dire en faisant intervenir des mécanismes essentiellement chimiques et photochimiques. C'est ce à quoi répond la présente invention en proposant un procédé d'obtention d'un acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales. Le procédé d'obtention selon l'invention comprend la mise en oeuvre des étapes suivantes - polycondensation d'un acide hydroxycarboxylique pour former un 20 prépolymère fonctionnalisé, et -réaction du prépolymère fonctionnalisé avec un agent d'extension en présence de farines végétales pour former un acide polyhydroxycarboxylique de forte masse chargé. L'acide polyhydroxycarboxylique obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est utilisable comme matériau biodégradable. Cet acide polyhydroxycarboxylique est entièrement dégradable en milieu naturel. Avantageusement, cet acide, à base de carbone renouvelable, n'est pas néfaste pour l'environnement. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description en détail du procédé d'obtention selon l'invention qui va suivre, suivant un mode de réalisation, non limitatif, illustré de deux exemples particuliers. 1. Procédé d'obtention d'acide polyhydroxycarboxylique selon l'invention L1. Etape 1 : polycondensation d'un acide hydroxycarboxylique La première étape du procédé consiste à polycondenser un acide hydroxycarboxylique par déhydratation directe en présence d'un composé diol ou diacide pour former un prépolymère fonctionnalisé. La réaction qui se produit est la suivante : X-R-X Acide hydroxycarboxylique x=oHou X= COOH X Prépolymère Préférentiellement on utilise comme acide hydroxycarboxylique l'acide lactique ou l'acide glycolique. La polycondensation est effectuée sous vide à haute température : - la pression est comprise entre 1 et 900mbar, plus particulièrement 25 entre 20 et 600mbar, - la température est comprise entre 100 et 200 C, plus particulièrement entre 140 et 200 C. De manière préférentielle, la polycondensation est réalisée en présence de catalyseurs, qui permettent d'augmenter la vitesse de la réaction. Parmi les catalyseurs susceptibles d'être utilisés pour la présente invention, on peut citer les métaux des groupes I, II, III et IV du tableau périodique, ou des sels à base de ces métaux. En particulier, on peut citer l'octoate d'étain, l'acide sulfurique, le butoxyde de titane, l'isopropoxyde de titane, l'oxyde d'étain, l'oxyde d'antimoine, le dilaurate de dibutylétain et l'acétylacétonate de zircon. Préférentiellement on utilise l'acide succinique ou l'acide adipique, comme diacide, ou le 1,4-butanediol comme diol. Cette première étape permet d'obtenir un prépolymère fonctionnalisé acide ou hydroxyle, de masse molaire faible, de l'ordre de 1000 à 5000 g/mol. I.2. Etape 2 : formation d'un acide polyhydroxycarboxylique La seconde étape du procédé consiste à faire réagir le prépolymère fonctionnalisé avec un agent d'extension en présence de farines végétales pour former un acide polyhydroxycarboxylique de forte masse chargé. L'agent d'extension réagit sur les fonctions acide ou hydroxyle du prépolymère. La réaction qui se produit est la suivante : Farines végétales X '^^^^^^^^^^^""""" X + Y - R' - R ùE X ^^^^^^^^^^ X - Y - R' R+ Prépolymère Agent Acide d'extension polyhydroxycarboxylique Préférentiellement on utilise comme agent d'extension un composé choisi parmi . 25 - les oxazolines, en particulier les bis-oxazolines, - les caprolactames, en particulier les bis-caprolactames, et - les isocyanates, en particulier les di-isocyanates.20 Parmi les agents d'extension susceptibles d'être utilisés pour la présente invention, on peut citer par exemple le 2,2'-bis(2-oxazoline), le 1,3-phénylène-bis(2-oxazoline), le carbonylbiscaprolactame ou le 1,4-butanedi isocyanate. Les farines végétales peuvent être choisies parmi - les farines céréalières amylacées, telles que les farines de blé, maïs ou seigle, les farines de protéines, telles que les farines de féverole, lupin, colza, tournesol, soja ou caséine, - les fibres lignocellulosiques, telles que des fibres du bois, chanvre ou lin. II. Caractérisation des acides polyhydroxycarboxyliques obtenus selon l'invention Les acides polyhydroxycarboxyliques obtenus selon la présente invention présentent les caractéristiques suivantes : - une masse molaire moyenne en nombre comprise entre 1000 et 120000 g/mol, - des indices de polydispersité compris entre 1,2 et 2,5, et - des indices d'acide compris entre 0 et 30 mgKOH/g. Ces acides polyhydroxycarboxyliques obtenus selon la présente invention sont 20 des polymères totalement amorphes avec des températures de transition vitreuse comprises entre 35 et 50 C. Ils sont chargés en farines végétales à hauteur de 1 à 50% de la masse totale. Ces acides sont utilisables en tant que matériau entièrement biodégradable en milieu naturel. 25 III. Exemples : procédé d'obtention d'un acide polylactique chargé en farines végétales Pour les deux exemples qui suivent : - les masses molaires ont été déterminées à température ambiante par chromatographie d'exclusion stérique, - les indices d'acide, définis par la masse de potasse nécessaire à la neutralisation de 1g de polymère, ont été déterminés par dosage de la norme DIN 53402, et - les propriétés thermiques des matériaux ont été obtenus par calorimétrie par balayage différentiel. III.1. Exemple 1 a - Etape 1 : polycondensation d'un acide lactique On chauffe entre 160 et 190 C un ballon contenant un mélange d'acide L-lactique, d'acide succinique (entre 1 et 5% molaire vis-à-vis de l'acide lactique) et d'octoate d'étain (entre 0,1 et 2% massique de la masse totale), et on le connecte à un évaporateur rotatif. Le montage est placé sous pression réduite afin d'éliminer l'eau produite par les réactions de condensation. A t=0, le mélange est placé à 800mbar, puis la pression est diminuée dans le temps jusqu'à environ 20mbar, suivant un profil adapté de pression en fonction du temps. La réaction est arrêtée après 24 heures, et on récupère : - de l'eau, - du lactide sous forme de cristaux blancs répartis sur les parois du montage, et - un prépolymère. Le prépolymère obtenu présente les caractéristiques suivantes : - il est amorphe avec une température de transition vitreuse de 45 C, et - il possède un indice d'acide de 38mg KOH/g. b - Etape 2 : formation d'un acide polylactique Le prépolymère obtenu à l'étape 1 est introduit dans un doigt en verre porté à une température comprise entre 150 et 190 C par l'intermédiaire d'un bain d'huile. Après une minute, le prépolymère est fondu et on ajoute un agent d'extension, le 1,3-phénylène-bis-(2-oxazoline). Le mélange est homogénéisé par agitation mécanique. On récupère l'acide polylactique obtenu, entre 3 et 7 minutes après fusion totale de l'agent d'extension. L'acide polylactique obtenu possède un indice d'acide de 3,5mg KOH/g. III.2. Exemple 2 a - Etape 1 : polycondensation d'un acide lactique On chauffe entre 160 et 190 C un ballon contenant un mélange d'acide L-lactique, d'acide succinique (entre 1 et 5% molaire vis-à-vis de l'acide lactique) et d'octoate d'étain (entre 0,1 et 2% massique de la masse totale), et on le connecte à un évaporateur rotatif. Le montage est placé sous pression réduite afin d'éliminer l'eau produite par les réactions de condensation. A t=0, le mélange est porté à 800 mbar. A t=1 heure, le vide est descendu à 60 mbar. A t=8 heures, la température est élevée à 200 C pendant environ 90 minutes. La réaction est arrêtée après 9 heures 30 minutes de réaction, et on récupère: - de l'eau, - du lactide sous forme de cristaux blancs répartis sur les parois du montage, et - un prépolymère. Le prépolymère obtenu présente les caractéristiques suivantes : - il est amorphe avec une température de transition vitreuse de 31 C, - il possède un indice d'acide de 64 mg KOH/g, - il possède un indice de polydispersité de 1,7, et - il présente une masse molaire moyenne en nombre de 2290g/mol. b - Etape 2 : formation d'un acide polylactique Les réactions d'extension sont effectuées dans une extrudeuse entre 10 160 et 180 C, à un débit compris entre 1,55 et 1,7 kg/h et une vitesse de couple comprise entre 50 et 55 tours/min. On mélange dans l'extrudeuse : - le prépolymère obtenu à l'étape 1, - du 1,3-phénylène-bis-(2-oxazoline), et - de la farine de blé. On récupère l'acide polylactique obtenu, entre 2 et 5 minutes après l'introduction des différents éléments dans l'extrudeuse. L'acide polylactique obtenu présente un indice d'acide de 3,1mg KOH/g. Il possède deux populations de chaînes : - l'une avec une masse molaire moyenne en nombre de 2340 g/mol et un indice de polydispersité de 2,4, et - l'autre avec une masse molaire moyenne en nombre de 84470 g/mol et un indice de polydispersité de 1,3. Si on laisse cet acide polylactique dans l'eau dans une éprouvette, 25 après 53 jours le contenu de l'éprouvette perd 64,1% de sa masse, ce qui montre le caractère biodégradable de l'acide polylactique chargé obtenu selon l'invention. 15 20
L'objet de l'invention est un procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- polycondensation d'un acide hydroxycarboxylique pour former un prépolymère fonctionnalisé,- réaction du prépolymère fonctionnalisé avec un agent d'extension en présence de farines végétales pour former un acide polyhydroxycarboxylique de forte masse chargé.L'invention couvre également l'acide polyhydroxycarboxylique obtenu et son utilisation comme matériau biodégradable.
1. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - polycondensation d'un acide hydroxycarboxylique pour former un prépolymère fonctionnalisé, - réaction du prépolymère fonctionnalisé avec un agent d'extension en présence de farines végétales pour former un acide polyhydroxycarboxylique de forte masse chargé. 2. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon la 1, caractérisé en ce que la polycondensation est réalisée par déhydratation directe en présence d'un composé diol ou diacide. 3. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la polycondensation est réalisée par déhydratation directe en présence d'acide succinique ou d'acide adipique ou de 1,4-butanediol. 4. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon l'une des précédentes , caractérisé en ce que la polycondensation est réalisée en présence de catalyseurs. 5. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon la 4, caractérisé en ce que les catalyseurs sont des métaux du groupe 20 I, II, III et/ou IV ou des sels à base de ces métaux. 6. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'agent d'extension est un composé appartenant à la famille des oxazolines, des caprolactames ou des isocyanates. 7. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon l'une des précédentes, caractérisé en que l'agent d'extension est le 2,2'-bis(2-oxazoline), le 1,3-phenylène-bis(2-oxazoline), le carbonylbiscaprolactame ou le 1,4-butanediisocyanate. 8. Procédé de fabrication d'un acide polyhydroxycarboxylique selon l'une des précédentes, caractérisé en que les farines végétales sont des farines céréalières amylacées, des farines de protéine ou des fibres lignocellulosiques. 9. Acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales obtenu à partir du procédé selon l'une quelconque des précédentes destiné à être utilisé en tant que matériau entièrement biodégradable en milieu naturel, caractérisé en ce qu'il présente les caractéristiques suivantes - une masse molaire moyenne en nombre comprise entre 1000 et 120000 g/mol, - des indices de polydispersité compris entre 1,2 et 2,5, -des indices d'acide compris entre 0 et 30 mgKOH/g, - une température de transition vitreuse comprise entre 35 et 50 C, - une teneur en farine végétale comprise entre 1 et 50% de la masse totale. 10. Utilisation de l'acide polyhydroxycarboxylique chargé en farines végétales obtenu à partir du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, en tant que matériau entièrement biodégradable en milieu naturel à base de carbone renouvelable.
C
C08
C08G,C08K,C08L
C08G 63,C08K 5,C08L 3,C08L 67
C08G 63/08,C08K 5/00,C08L 3/02,C08L 67/04
FR2893856
A1
DISPOSITIF DE JEU DE LOGIQUE ALPHANUMERIQUE A CASES CONNU SOUS LA MARQUE "SUDOKU"
20,070,601
XINOI21IFRI Dépôt 06.02 DISPOSITIF DE JEU DE LOGIQUE ALPHANUMERIQUE A CASES CONNU SOUS LA MARQUE SUDOKU La présente invention concerne un dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku et consistant à remplir une grille de cases de sorte qu'un nombre n d'éléments graphiques ou alphanumériques soient placés dans cette grille avec comme restriction que chacun des éléments n'apparaisse qu'une seule fois dans chaque colonne, dans chaque rangée et dans chaque bloc carré de n cases. La présente invention concerne, en particulier, un dispositif de jeu de la marque Sudoku avec lequel les utilisateurs peuvent créer leurs propres casse-têtes, qui a la fonction d'un calculateur et qui comporte un emplacement d'extension dans lequel les utilisateurs peuvent insérer diverses cartes de mémoire. Dans le casse-tête populaire connu sous la marque Sudoku , par exemple, les chiffres 1 à 9 sont placés dans un bloc 3 x 3 avec la restriction que chaque chiffre ne peut apparaître qu'une seule fois dans chaque rangée et chaque colonne. Cependant, les chiffres affichés dans le dispositif de casse-tête de chiffres classique n'ont aucune fonction de marquage. Les utilisateurs peuvent placer un chiffre possible dans l'un des blocs vides et, si le chiffre placé est incorrect, un chiffre doit de nouveau être placé jusqu'à ce qu'il soit correct. De cette manière, un stylo et du papier sont nécessaires pour enregistrer les chiffres qui ont déjà été tentés afin d'éviter qu'un chiffre soit placé deux fois, ce qui entraîne un désagrément pour les utilisateurs. Pour résoudre l'inconvénient de l'art antérieur décrit ci-dessus, un objet de la présente invention est de proposer un dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku dans lequel au moins une marque peut être dissimulée dans les segments d'un chiffre, offrant aux utilisateurs une observation et un fonctionnement commodes. Pour résoudre l'inconvénient de l'art antérieur décrit ci-dessus, un autre objet de la présente invention est de proposer un dispositif de jeu 1 M3856 2 XINO/21 /FR/ Dépôt 06.02 connu sous la marque Sudoku dans lequel les utilisateurs peuvent créer leur propres casse-tête. Pour résoudre l'inconvénient de l'art antérieur décrit ci-dessus, un autre objet de la présente invention est de proposer un dispositif de jeu 5 connu sous la marque Sudoku qui a la fonction d'un calculateur. Pour résoudre l'inconvénient de l'art antérieur décrit ci-dessus, un autre objet de la présente invention est de proposer un dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku qui comporte un emplacement d'extension dans lequel les utilisateurs peuvent insérer diverses cartes de mémoire. 10 Afin de réaliser les objets de la présente invention, la présente invention propose un dispositif de jeu de logique connu sous la marque Sudoku comprenant : un boîtier pour recevoir le dispositif décrit ci-dessous ; un dispositif d'affichage disposé dans le boîtier mais faisant saillie de celui-ci et capable d'afficher au moins un chiffre à sept segments ; au 15 moins une touche d'entrée disposée dans le boîtier mais faisant saillie de celui-ci, dans lequel les utilisateurs peuvent effectuer une entrée, une sélection ou une opération au moyen de la touche d'entrée ; une carte de circuit imprimé disposée dans le boîtier pour recevoir le dispositif décrit ci-dessous ; un contrôleur disposé sur la carte de circuit imprimé et couplé à la 20 touche d'entrée pour recevoir des instructions entrées à partir de la touche d'entrée pour exécuter des casse-tête créés par soi-même ou d'autres opérations ; et un dispositif de commande disposé sur la carte de circuit imprimé et couplé au contrôleur pour recevoir des instructions de commande du contrôleur pour commander le dispositif d'affichage pour afficher le chiffre. 25 La présente invention peut être plus complètement comprise en faisant référence à la description qui suit et aux dessins joints, sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif de jeu de logique connu sous la marque Sudoku selon la présente invention ; 23856 3 XINO/21 /FR/ Dépôt 06.02 la figure 2 est un schéma de principe d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif de jeu de logique connu sous la marque Sudoku selon la présente invention ; la figure 3a est une illustration schématique du chiffre 211 réalisé par 5 les sept segments 212 et le souligné 214 selon la présente invention ; la figure 3b est une illustration schématique du chiffre 211 réalisé par les sept segments 212 et le point 214' selon la présente invention ; et la figure 4 est une illustration schématique d'un autre mode de réalisation préféré d'un dispositif de jeu de logique connu sous la marque 10 Sudoku selon la présente invention. Les figures 1 et 2 illustrent, respectivement, une vue en perspective et un schéma de principe d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku , selon la présente invention. En faisant référence aux figures 1 et 2, le dispositif de jeu connu sous la marque 15 Sudoku selon la présente invention comprend un boîtier 10, une carte de circuit imprimé 20, un dispositif d'affichage 21, au moins une touche d'entrée 22, un contrôleur 23 et un dispositif de commande 24. Le boîtier 10 est destiné à recevoir la touche d'entrée 22, le contrôleur 23 et le dispositif de commande 24. Le boîtier 10 comprend en outre un 20 boîtier supérieur 11 et un boîtier inférieur 12, contenant tous deux une pluralité d'ouvertures et de trous de différentes tailles (non montrés) pour exposer le dispositif d'affichage 21 et la touche d'entrée 22. La carte de circuit imprimé 20 est disposée dans le boîtier 10 destiné à recevoir le dispositif d'affichage 21, la touche d'entrée 22, le contrôleur 23 et 25 le dispositif de commande 24. Le dispositif d'affichage 21 capable d'afficher au moins un chiffre à sept segments 211 est disposé dans le boîtier 10 et fait saillie du boîtier supérieur 11. En outre, le chiffre 211 comprend au moins un segment comportant une marque 213. La figure 3 montre les sept segments 212 du chiffre 211, qui sont respectivement a, b, c, d, e, f et g. Les définitions des segments a, b, c, d, e, f et g sont identiques à celles d'un dispositif 293856 XINO/21/FR/ ' ' Dépôt 06.02 d'affichage à sept segments commun. Par ailleurs, le dispositif d'affichage 21 consiste, par exemple, mais sans y être limité, en un dispositif d'affichage à cristaux liquides. La marque 213 peut être des chiffres arabes 1 à 9, un caractère, ou 5 un symbole. Dans le mode de réalisation de la présente invention, les chiffres arabes 1 à 9 seront utilisés pour les besoins de l'explication. Par ailleurs, chaque marque 213 dissimulée dans les sept segments du chiffre est unique. Par exemple, la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 1 dans le segment a ; la marque est, mais sans y être limitée, un 10 chiffre arabe 4 dans le segment b ; la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 8 dans le segment c ; la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 9 dans le segment d ; la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 6 dans le segment e ; la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 2 dans le segment f ; la marque 15 est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 5 dans le segment g ; la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 3 dans l'espace encerclé par les segments a , b , f et g ; et la marque est, mais sans y être limitée, un chiffre arabe 7 dans l'espace encerclé par les segments c , d , e et g . En faisant référence aux figures 3a et 20 3b, il y a en outre un souligné 214 ou un point 214' sous le chiffre pour sélectionner le dispositif d'affichage 21 approprié selon différentes fonctions. De plus, le dispositif d'affichage 21 peut en outre afficher des caractères ou des symboles, tels qu'un niveau de jeu 215, une alarme 216, une horloge (88:88) 217, une tonalité 218, ou une minuterie 219. 25 La touche d'entrée 22 est disposée dans le boîtier 10 et fait saillie du boîtier supérieur 11, dans lequel les utilisateurs peuvent effectuer une entrée, une sélection ou une opération au moyen de la touche d'entrée 22. En outre, la touche d'entrée 22 comprend au moins : un bouton de mise sous tension 221 (MARCHE/ARRET), un bouton de sortie audio 222 (SON), un bouton de 30 début 223 (DEBUT/RESOUDRE), un bouton de composition 224 (COMPOSER), un bouton d'aide et d'annulation 225 (AIDE/ANNULER), un bouton pour augmenter le chiffre pendant la composition 226 (HAUT), un 4 XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 bouton pour diminuer le chiffre pendant la composition 227 (BAS), un bouton pour déplacer le curseur vers la gauche 228 (GAUCHE), un bouton pour déplacer le curseur vers la droite 229 (DROITE) et un bouton pour changer de mode et de pause 230 (MODE/PAUSE). En outre, la fonction du bouton pour changer de mode et de pause 230, MODE/PAUSE, comprend les étapes suivantes : une première pression du bouton MODE/PAUSE 230 présentera le mode horloge ; une deuxième pression de celui-ci présentera le mode alarme ; une troisième pression de celui-ci présentera le mode jeu ; une quatrième pression de celui-ci ramènera dans le mode horloge ; une pression du bouton MODE/PAUSE 230 arrêtera le jeu temporairement si le bouton DEBUT/RESOUDRE 223 est enfoncé dans le mode jeu. De plus, en fonction de l'espace du boîtier 10, la touche d'entrée 22 comprend en outre un clavier 240 comprenant les chiffres 1 à 9, +, -, x, =, M, C, AC, =, MR et MC. Le contrôleur 23 est disposé sur la carte de circuit imprimé 20 et couplé à la touche d'entrée 22 pour recevoir des instructions entrées à partir de la touche d'entrée 22 pour exécuter des casse-têtes créés par soi-même ou d'autres opérations. La procédure pour que les utilisateurs créent leurs propres casse-tête sera décrite ultérieurement. Le dispositif de commande 24 est disposé sur la carte de circuit imprimé 20 et couplé au contrôleur 23 pour recevoir des instructions de commande du contrôleur 23 pour commander le dispositif d'affichage 21 pour afficher le chiffre. Le dispositif de commande 24 est, par exemple, mais sans y être limité, un dispositif de commande pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides. De plus, le dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention comprend en outre un dispositif de sortie audio 25, qui est, par exemple, mais sans y être limité, un haut-parleur. Le dispositif de sortie audio 25 est disposé sur la carte de circuit imprimé 20 et couplé au contrôleur 23 pour recevoir des instructions de commande du contrôleur 23 pour délivrer des signaux audio. XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 Le dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention comprend en outre un emplacement d'extension 26, qui est couplé au contrôleur 23 et qui fait saillie du boîtier 10. Les utilisateurs peuvent insérer diverses cartes de mémoire (non montrées), sur lesquelles divers casse-tête peuvent être sauvegardés, dans l'emplacement d'extension 26. De plus, le dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention comprend en outre une fonction pour que les utilisateurs créent leurs propres casse-tête. Lorsque le niveau de jeu 215 affiche 9, les utilisateurs peuvent créer leurs propres casse-tête en actionnant le bouton pour déplacer le curseur vers la gauche 228 (GAUCHE)lle bouton pour déplacer le curseur vers la droite 229 (DROITE). En variante, les utilisateurs peuvent actionner le bouton de composition 224 (COMPOSER) pour entrer dans le mode de composition de casse-tête et le dispositif d'affichage 21 affichera SE-P. Ensuite, le bloc 3 x 3 entier du dispositif d'affichage 21 affichera le souligné 214 pour que les utilisateurs créent leurs propres casse- tête. Par conséquent, dans le dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention, les utilisateurs peuvent au plus placer neuf marques 213 sur les sept segments 212 du chiffre à sept segments 211, offrant aux utilisateurs une manière d'entrer le chiffre 211 dans l'un des blocs au moyen de la touche d'entrée 22 pendant un casse-tête de chiffres. Lorsque les utilisateurs entrent le chiffre 1, par exemple, le segment a est affiché et le segment a comporte la marque 1 pour le rappeler aux utilisateurs. Lorsque les utilisateurs entrent le chiffre 2, par exemple, le segment f est affiché et le segment f comporte la marque 2. Par analogie, lorsque les utilisateurs entrent le chiffre 9, le segment d est affiché et le segment d comporte la marque 9. Par conséquent, les utilisateurs ne doivent plus écrire les chiffres pour référence. La figure 4 montre la vue schématique en perspective d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention. En faisant référence à la figure 4, le contrôleur 23 du dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 invention comprend en outre la fonction de calculateur et la touche d'entrée 22 comprend en outre le clavier 240, comprenant les chiffres 1 à 9, +, -, x, M, C, AC, =, MR et MC. Lorsqu'ils utilisent la fonction de calculateur, les utilisateurs peuvent entrer un chiffre au moyen des touches de chiffre 1 à 9 et ensuite utiliser +, -, x, +, M, C, AC, _, MR et MC pour exécuter un calcul. En outre, les chiffres entrés et le résultat du calcul peuvent être affichés sur le dispositif d'affichage 21. Lorsque le contrôleur 23 de la présente invention exécute la fonction de calculateur, le dispositif d'affichage 21 affiche le contenu montré sur la figure 3b, sur laquelle le chiffre 211 ou les points 214' du dispositif d'affichage 21 affichent les chiffres qui sont entrés et le résultat du calcul. En variante, lorsque le contrôleur 23 n'exécute pas la fonction de calculateur, le dispositif d'affichage 21 affiche le contenu montré sur la figure 3a, sur laquelle le chiffre 211 ou le souligné 214 est montré. Le dispositif de jeu de logique connu sous la marque Sudoku selon la présente invention peut dissimuler au moins une marque dans le segment d'un chiffre, permet aux utilisateurs de créer leurs propres casse-têtes, a la fonction de calculateur, et comporte un emplacement d'extension pour recevoir diverses cartes de mémoire qui permettent aux utilisateurs de mémoriser et d'entrer des casse-tête. Par conséquent, le dispositif de jeu connu sous la marque Sudoku selon la présente invention peut en fait résoudre les inconvénients des dispositifs de casse-tête classiques. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à un mode de réalisation préféré de celle-ci, on doit comprendre que des modifications ou des variantes peuvent facilement être réalisées sans s'écarter de la portée de la présente invention, qui est définie par les revendications jointes
La présente invention propose un dispositif de jeu de logique alphanumérique à cases connu sous la marque " Sudoku " comprenant : un boîtier (10) ; un dispositif d'affichage (21 ) disposé dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci et capable d'afficher au moins un chiffre à sept segments (211) ; au moins une touche d'entrée (22) disposée dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci, dans lequel des utilisateurs peuvent effectuer une entrée, une sélection, ou une opération au moyen de la touche d'entrée (22) ; une carte de circuit imprimé (20) disposée dans le boîtier (10) pour recevoir les dispositifs décrits ci-dessous ; un contrôleur (23) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé à la touche d'entrée (22) pour recevoir des instructions entrées à partir de la touche d'entrée (22) pour exécuter des casse-tête créés par soi-même ou d'autres opérations ; et un dispositif de commande (24) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé au contrôleur (23) pour recevoir des instructions de commande du contrôleur (23) pour commander le dispositif d'affichage (21) pour afficher le chiffre.
1. Dispositif de jeu de logique alphanumérique à cases connu sous la marque Sudoku , comprenant : un boîtier (10) pour recevoir le dispositif décrit ci-dessous ; un dispositif d'affichage (21) disposé dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci et capable d'afficher au moins un chiffre à sept segments (211) ; au moins une touche d'entrée (22) disposée dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci, dans lequel des utilisateurs peuvent effectuer une entrée, une sélection, ou une opération au moyen de la touche d'entrée (22) ; une carte de circuit imprimé (20) disposée dans le boîtier (10) pour recevoir les dispositifs décrits ci-dessous ; un contrôleur (23) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé à la touche d'entrée (22) pour recevoir des instructions entrées à partir de la touche d'entrée (22) pour exécuter des casse-têtes créés par soi- même ou d'autres opérations ; et un dispositif de commande (24) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé au contrôleur (23) pour recevoir des instructions de commande du contrôleur (23) pour commander le dispositif d'affichage (21) pour afficher le chiffre. 2. Dispositif de jeu de logique selon la 1, dans lequel les sept segments du chiffre sont respectivement a, b, c, d, e, f et g et les définitions des segments a, b, c, d, e, f et g sont identiques à celles d'un dispositif d'affichage (21) à sept segments commun ; et au moins une marque (213) est dissimulée dans les sept segments du chiffre (211) et la marque (213) est unique. 3. Dispositif de jeu de logique selon la 2, dans lequel la marque peut être les chiffres arabes 1 à 9, un caractère, ou un symbole ; et la marque est un chiffre arabe 1 dans le segment a ; la marque est un chiffre arabe 4 dans le segment b ; la marque est un chiffre arabe 8 dansXINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 le segment c ; la marque est un chiffre arabe 9 dans le segment d ; la marque est un chiffre arabe 6 dans le segment e ; la marque est un chiffre arabe 2 dans le segment f ; la marque est un chiffre arabe 5 dans le segment g ; la marque est un chiffre arabe 3 dans l'espace encerclé par les segments a , b , f et g ; et la marque est un chiffre arabe 7 dans l'espace encerclé par les segments c , d , e et g . 4. Dispositif de jeu de logique selon la 1, dans lequel le dispositif d'affichage (21) est un dispositif d'affichage (21) à cristaux liquides et il y a en outre un souligné (214) ou un point (214') sous le chiffre. 5. Dispositif de jeu de logique selon la 4, dans lequel le dispositif d'affichage (21) peut en outre afficher des caractères ou des symboles, tels qu'un niveau de jeu (215), une alarme (216), une horloge (217), une tonalité (218), ou une minuterie (219). 6. Dispositif de jeu de logique selon la 1, comprenant en outre un dispositif de sortie audio (25) et un emplacement d'extension (26), dans lequel le dispositif de sortie audio (25) est disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé au contrôleur (23) pour recevoir des instructions de commande du contrôleur (23) pour délivrer des signaux audio, et l'emplacement d'extension (26) est couplé au contrôleur (23) et fait saillie du boîtier (10) pour que des utilisateurs insèrent diverses cartes de mémoire, sur lesquelles divers casse-tête peuvent être sauvegardés. 7. Dispositif de jeu de logique selon la 4, dans lequel la touche d'entrée (22) comprend au moins : un bouton de mise sous tension (221), un bouton de sortie audio (222), un bouton de début (223), un bouton de composition (224), un bouton d'aide et d'annulation (225), un bouton pour augmenter le chiffre pendant la composition (226), un bouton pour diminuer le chiffre pendant la composition (227), un bouton pour déplacer le curseur vers la gauche (228), un bouton pour déplacer le curseur vers la droite (229) et un bouton pour changer de mode et de pause (230).XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 8. Dispositif de jeu de logique selon la 7, dans lequel la touche d'entrée (22) comprend en outre les chiffres 1 à 9, +, -, x, +, M, C, AC, =, MR et MC. 9. Dispositif de jeu de logique selon la 7, dans lequel la fonction du bouton pour changer de mode et de pause (230) comprend les étapes suivantes : une première pression du bouton présentera le mode horloge, une deuxième pression de celui-ci présentera le mode alarme, une troisième pression de celui-ci présentera le mode jeu, une quatrième pression de celui-ci ramènera dans le mode horloge, et une pression du bouton arrêtera le jeu temporairement si le bouton début/résoudre (223) est enfoncé dans le mode jeu. 10. Dispositif de jeu de logique selon la 5, dans lequel la fonction de création de casse-tête consiste à actionner le bouton pour déplacer le curseur vers la gauche/le bouton pour déplacer le curseur vers la droite (228/229) ou à actionner le bouton de composition (224) pour entrer dans le mode de composition de casse-tête pour créer des casse-tête ; dans lequel la fonction de création de casse-tête est telle que, lorsque le niveau de jeu affiche 9, des utilisateurs peuvent créer leurs casse-tête en actionnant le bouton pour déplacer le curseur vers la gauche/le bouton pour déplacer le curseur vers la droite (228/229), ou des utilisateurs peuvent actionner le bouton de composition (224) pour entrer dans le mode de composition de casse-tête, dans lequel le dispositif d'affichage (21) affichera SE-P et le bloc 3 x 3 entier du dispositif d'affichage (21) affichera le souligné (214) pour que les utilisateurs créent leurs propres casse-tête. 11. Dispositif de jeu de logique selon la 8, dans lequel le contrôleur (23) est capable d'exécuter la fonction de calculateur et, lorsque le contrôleur (23) exécute la fonction de calculateur, le chiffre ou les points du dispositif d'affichage (21) affichent les chiffres qui sont entrés et les résultats des calculs et, lorsque le contrôleur (23) n'exécute pas la fonction de calculateur, le chiffre ou le souligné (214) sont affichés dans le dispositif d'affichage (21).XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 12. Dispositif de jeu de logique alphanumérique à cases connu sous la marque Sudoku , comprenant : un boîtier (10) pour recevoir le dispositif décrit ci-dessous ; un dispositif d'affichage (21) disposé dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci et capable d'afficher au moins un chiffre à sept segments (211), et au moins une marque (213) dissimulée dans les sept segments (212) du chiffre (211) ; au moins une touche d'entrée (22) disposée dans le boîtier (10) mais faisant saillie de celui-ci, dans lequel des utilisateurs peuvent effectuer une entrée, une sélection, ou une opération au moyen de la touche d'entrée (22) ; une carte de circuit imprimé (20) disposée dans le boîtier (10) pour recevoir les dispositifs décrits ci-dessous ; un contrôleur (23) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé à la touche d'entrée (22) pour recevoir des instructions entrées à partir de la touche d'entrée (22) pour exécuter des opérations en rapport ; et un dispositif de commande (24) disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé au contrôleur (23) pour recevoir des instructions de commande du contrôleur (23) pour commander le dispositif d'affichage (21) pour afficher le chiffre. 13. Dispositif de jeu de logique selon la 12, dans lequel les sept segments (212) du chiffre (211) sont respectivement a, b, c, d, e, f et g et les définitions des segments a, b, c, d, e, f et g sont identiques à celles d'un dispositif d'affichage (21) à sept segments commun ; et la marque (213) dissimulée dans les sept segments (212) du chiffre (211) est unique. 14. Dispositif de jeu de logique selon la 13, dans lequel la marque peut être les chiffres arabes 1 à 9, un caractère, ou un symbole ; et la marque est un chiffre arabe 1 dans le segment a ; la marque est un chiffre arabe 4 dans le segment b ; la marque est un chiffre arabe 8 dans le segment c ; la marque est un chiffre arabe 9 dans le segment d ; la marque est un chiffre arabe 6 dans le segment e ; la marque est un chiffre arabe 2 dans le segment f ; la marque est un chiffre arabe 5 dansXINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 le segment g ; la marque est un chiffre arabe 3 dans l'espace encerclé par les segments a , b , f et g ; et la marque est un chiffre arabe 7 dans l'espace encerclé par les segments c , d , e et g . 15. Dispositif de jeu de logique selon la 12, dans lequel le dispositif d'affichage (21) est un dispositif d'affichage (21) à cristaux liquides et il y a en outre un souligné (214) ou un point (214') sous le chiffre. 16. Dispositif de jeu de logique selon la 15, dans lequel le dispositif d'affichage (21) peut en outre afficher des caractères ou des symboles, tels qu'un niveau de jeu (215), une alarme (216), une horloge (217), une tonalité (218), ou une minuterie (219). 17. Dispositif de jeu de logique selon la 12, comprenant en outre un dispositif de sortie audio (25) et un emplacement d'extension (26), dans lequel le dispositif de sortie audio (25) est disposé sur la carte de circuit imprimé (20) et couplé au contrôleur (23) pour recevoir des instructions de commande du contrôleur (23) pour délivrer des signaux audio, et l'emplacement d'extension (26) est couplé au contrôleur (23) et fait saillie du boîtier (10) pour que des utilisateurs insèrent diverses cartes de mémoire, sur lesquelles divers casse-tête peuvent être sauvegardés. 18. Dispositif de jeu de logique selon la 15, dans lequel la touche d'entrée (22) comprend au moins : un bouton de mise sous tension (221), un bouton de sortie audio (222), un bouton de début (223), un bouton de composition (224), un bouton d'aide et d'annulation (225), un bouton pour augmenter le chiffre pendant la composition (226), un bouton pour diminuer le chiffre pendant la composition (227), un bouton pour déplacer le curseur vers la gauche (228), un bouton pour déplacer le curseur vers la droite (229) et un bouton pour changer de mode et de pause (230). 19. Dispositif de jeu de logique selon la 18, dans lequel la touche d'entrée (22) comprend en outre les chiffres 1 à 9, +, -, x, =, M, C, AC, =, MR et MC.XINO/21 /FR/S S Dépôt 06.02 20. Dispositif de jeu de logique selon la 18, dans lequel la fonction du bouton pour changer de mode et de pause (230) comprend les étapes suivantes : une première pression du bouton présentera le mode horloge, une deuxième pression de celui-ci présentera le mode alarme, une troisième pression de celui-ci présentera le mode jeu, une quatrième pression de celui-ci ramènera dans le mode horloge, et une pression du bouton arrêtera le jeu temporairement si le bouton début/résoudre (223) est enfoncé dans le mode jeu. 21. Dispositif de jeu de logique selon la 18, dans lequel la fonction de création de casse-tête consiste à actionner le bouton pour déplacer le curseur vers la gauche/le bouton pour déplacer le curseur vers la droite (228/229) ou à actionner le bouton de composition (224) pour entrer dans le mode de composition de casse-tête pour créer des casse-tête. 22. Dispositif de jeu de logique selon la 21, dans lequel la fonction de création de casse-tête est telle que, lorsque le niveau de jeu (215) affiche 9, des utilisateurs peuvent créer leurs casse-tête en actionnant le bouton pour déplacer le curseur vers la gauche/le bouton pour déplacer le curseur vers la droite (228/229), ou des utilisateurs peuvent actionner le bouton de composition (224) pour entrer dans le mode de composition de casse-tête, dans lequel le dispositif d'affichage (21) affichera SE-P et le bloc 3 x 3 entier du dispositif d'affichage (21) affichera le souligné (214) pour que les utilisateurs créent leurs propres casse-tête. 23. Dispositif de jeu de logique selon la 19, dans lequel le contrôleur (23) est capable d'exécuter la fonction de calculateur et, lorsque le contrôleur (23) exécute la fonction de calculateur, le chiffre ou les points du dispositif d'affichage (21) affichent les chiffres qui sont entrés et les résultats des calculs et, lorsque le contrôleur (23) n'exécute pas la fonction de calculateur, le chiffre ou le souligné (214) sont affichés dans le dispositif d'affichage (21).
A
A63
A63F
A63F 3
A63F 3/04
FR2888133
A1
DIFFUSEUR DE GAZ ET COLONNE INCORPORANT UN TEL DIFFUSEUR
20,070,112
La présente invention concerne un diffuseur de gaz et colonne de traitement de gaz incorporant un tel diffuseur. En particulier la colonne peut être une colonne d'échange de matière et/ou de chaleur, telle qu'une colonne de distillation ou une colonne de refroidissement. Les diffuseurs de gaz sont souvent installés sur les tubulures d'entrée de gaz dans une colonne d'échange de matière et/ou de chaleur. Ils permettent une répartition homogène du gaz sur toute la section de la colonne en limitant la perturbation d'un niveau liquide en cuve et peuvent éviter l'emploi d'un distributeur. W003/070348 décrit un appareil dans lequel le débit gazeux est introduit au centre de la section de la colonne par un diffuseur comprenant des vantelles coaxiales qui dirigent le débit gazeux sur toute la section. US6641700 et US4490215 décrivent une colonne de traitement de gaz dans lequel le débit gazeux est dirigé vers le bas de la colonne par un ou plusieurs déflecteurs. Il est un but de la présente invention de pallier les défauts des diffuseurs de l'art antérieur. Selon un objet de l'invention, il est prévu un diffuseur de gaz comprenant une surface plane éventuellement rectangulaire, deux parois latérales rattachées à la surface plane, une entrée de gaz dans l'espace formée par la surface plane et les parois latérales et une pluralité de vantelles rattachées aux parois latérales et/ou à la surface plane orientées de sorte qu'un gaz envoyé dans l'espace entre la surface plane et les parois latérales soit dirigé en dehors de cet espace. Selon d'autres aspects facultatifs: - les vantelles sont substantiellement identiques. - au moins une première vantelle est plus proche de la surface plane qu'une deuxième vantelle. - la vantelle la plus proche de la surface plane est la plus éloignée de l'entrée de gaz et/ou la vantelle la plus éloignée de la surface plane est la plus proche de l'entrée de gaz. - l'entrée de gaz est formée par une tubulure cylindrique de rayon d et le diffuseur a une longueur d'entre 3d et 4d; - l'entrée de gaz est formée par une tubulure cylindrique de rayon d et les vantelles sont des arcs de cercle ayant un rayon entre d/2 et d/4. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une colonne de traitement de gaz comportant des moyens de diffusion constitués par une série de vantelles courbes orientées de sorte qu'un gaz rentrant dans la colonne est dirigé par les vantelles vers le bas de la colonne. Selon d'autres aspects facultatifs, il y a: - des moyens pour empêcher le gaz rentrant dans la colonne de monter directement dans la colonne. o Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une colonne de traitement de gaz comportant des moyens de diffusion constitués par une série de vantelles courbes orientées de sorte qu'un gaz rentrant dans la colonne est dirigé par les vantelles vers le bas de la colonne, la colonne étant une colonne d'échange de matière et/ou de chaleur entre au moins un gaz et au moins un liquide. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu un procédé de diffusion de gaz à l'intérieur d'une colonne dans lequel le gaz admis dans la colonne par une tubulure est dirigé vers le bas de la colonne, de préférence uniquement vers le bas de la colonne, au moyen d'une série de vantelles courbes montées à l'intérieur de la colonne. Les vantelles peuvent être à des hauteurs différentes. L'invention sera décrite en plus de détail en se référant aux figures. Les Figures 1 à 3 montrent un diffuseur selon l'invention et la Figure 4 une colonne selon l'invention. La Figure 1 montre un diffuseur à monter dans une colonne de traitement de gaz. Il s'agit d'un élément comprenant un côté rectangulaire 5 dont les bords les plus longs sont rattachés chacun à un côté triangulaire 9. Les côtés triangulaires 9 sont identiques et de même longueur que le côté rectangulaire. Les côtés triangulaires 9 ont un angle droit dont un bord forme l'entrée du diffuseur. Le bord le plus long 21 de chaque côté triangulaire forme un angle aigu avec le côté rectangulaire. A l'intérieur du diffuseur sont fixés au moins trois vantelles courbes, espacées les unes des autres. Selon l'exemple de la figure, elles sont cinq 7A, 7B, 7C, 7D, 7E. Ces vantelles sont substantiellement identiques et sont formées d'un rectangle courbe. De préférence, comme l'on voit à la figure, une des vantelles est formée en courbant une extrémité du côté rectangulaire 5. Tous les éléments du diffuseur sont de préférence réalisés dans le matériau de l'équipement (par exemple de l'aluminium ou de l'acier inoxydable) 5 et soudés les uns aux autres. La tubulure d'entrée de gaz 1 peut être intégrée ou non au diffuseur 3. En usage, le gaz entre par la tubulure 1 et est dirigé vers le bas par la série de vantelles courbes, le côté 5 empêchant le gaz de monter directement dans la colonne. La Figure 2 montre le diffuseur de la Figure 1 vu en bout. On remarque que la dernière vantelle 7E descend plus bas que le côté triangulaire 9. La Figure 3 montre le diffuseur en place fixé à la virole 11 de la colonne. La virole est percée pour permettre l'entrée de gaz par la tubulure 1 et les côtés 5 et 9 du diffuseur sont également fixés à la virole de manière étanche. Le côté 5 s'étend perpendiculairement à l'axe de la virole et les côtés triangulaires sont verticaux. Si la tubulure a un diamètre d, le diffuseur a une longueur de 3d à 4d. Les vantelles sont des arcs de cercle, le cercle ayant un rayon d'entre d/2 et d/4. La Figure 4 montre une colonne de traitement de gaz incorporant un 20 diffuseur selon l'invention. La colonne est un élément cylindrique ayant des viroles 11 positionnées sur le sol 13 au moyen des parois 15. En cuve de la colonne, du liquide 17 s'accumule en dessous de l'arrivée de gaz. Le gaz arrive à travers le diffuseur décrit dans les figures précédentes. La longueur du diffuseur 3 est de 80 à 150 % du rayon de la section de la colonne. Ainsi le gaz provenant de la première vantelle arrive substantiellement au-delà du milieu de la section de la colonne. Au-dessus de l'arrivée de gaz, il y a une section 11 d'éléments favorisant l'échange de matière et/ou de chaleur, par exemple des garnissages structurés 30 ou en vrac ou des plateaux. Dans une colonne de distillation, le gaz sera le mélange gazeux d'alimentation et sera séparé au moyen des éléments favorisant l'échange de matière et de chaleur pour former un gaz enrichi en un composant plus volatil du mélange et le liquide enrichi en un composant moins volatil du mélange. L'invention s'applique en particulier aux colonnes de séparation d'air par distillation cryogénique, où la colonne de la Figure 4 serait la colonne haute pression d'une double ou triple colonne. Or la colonne pourrait également être une colonne d'argon alimentée à partir de la colonne basse pression voire une colonne de mélange. Il sera aisément compris que l'invention s'applique également à d'autres types de distillation cryogéniques, telle que la séparation des mélanges ayant pour composants principaux de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du méthane et éventuellement de l'azote. Le débit gazeux peut également être un débit d'air ou d'azote envoyé dans une colonne qui sert de tour de refroidissement par échange de chaleur avec de l'eau ou un autre fluide froid. Dans ce cas la colonne sert uniquement comme colonne d'échange de chaleur. Ce genre de colonne sert souvent dans un appareil de séparation d'air à préfroidir l'air
Un diffuseur de gaz (3) comprend une surface plane (5) éventuellement rectangulaire, deux parois latérales (9) rattachées à la surface plane, une entrée de gaz (1) dans l'espace formée par la surface plane et les parois latérales et une pluralité de vantelles (7A, 7B, 7C, 7D, 7E), rattachées aux parois latérales et/ou à la surface plane, orientées de sorte qu'un gaz envoyé dans l'espace entre la surface plane et les parois latérales soit dirigé en dehors de cet espace.Application à la séparation de l'air par distillation cryogénique.
1. Diffuseur de gaz comprenant une surface plane (5) éventuellement rectangulaire, deux parois latérales (9) rattachées à la surface plane, une entrée de gaz (1) dans l'espace formée par la surface plane et les parois latérales et une pluralité de vantelles (7A à E) rattachées aux parois latérales et/ou à la surface plane orientées de sorte qu'un gaz envoyé dans l'espace entre la surface plane et les parois latérales soit dirigé en dehors de cet espace. 2. Diffuseur selon la 1 dans lequel les vantelles (7A à E) sont substantiellement identiques. 3. Diffuseur selon la 1 et 2 dans lequel au moins une première vantelle (7A à D) est plus proche de la surface plane qu'une deuxième vantelle (7B à E). 4. Diffuseur selon la 3 dans lequel la vantelle la plus proche (7A) de la surface plane (5) est la plus éloignée de l'entrée de gaz (1) et/ou la vantelle la plus éloignée (7E)de la surface plane est la plus proche de l'entrée de gaz. 5. Diffuseur selon l'une des précédentes dans lequel l'entrée de gaz (1) est formée par une tubulure cylindrique de rayon d et le diffuseur a une longueur d'entre 3d et 4d. 6. Diffuseur selon l'une des précédentes dans lequel l'entrée de gaz (1) est formée par une tubulure cylindrique de rayon d et les vantelles (7A à E) sont des arcs de cercle ayant un rayon entre d/2 et d/4. 7. Colonne de distillation comprenant un diffuseur selon l'une des 1 à 6. 8. Colonne de distillation d'air selon la 7. 9. Appareil de séparation d'air comprenant une colonne selon la 8.
B
B05,B01
B05B,B01D,B01J
B05B 1,B01D 3,B01J 19
B05B 1/26,B01D 3/32,B01J 19/26
FR2900074
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE DECHETS SOLIDES POLLUES AU MERCURE
20,071,026
[1] La présente invention concerne un procédé de traitement de déchets chargés en métaux, notamment en mercure, et son utilisation pour le traitement des déchets pollués au mercure, par exemple les déchets d'unités d'électrolyse dans l'industrie du chlore et/ou issus du démantèlement d'unités d'électrolyse au mercure, notamment dans l'industrie du chlore ou de la soude. [2] La majeure partie du mercure utilisé actuellement provient du recyclage des déchets contenant cet élément, réduisant ainsi la demande de mercure primaire. Malgré une diminution de l'usage du mercure, certaines industries en utilisent encore de grandes quantités, comme c'est le cas pour l'industrie du chlore dont il résulte des déchets chargés en mercure. [3] Or, le mercure est un métal toxique, très volatil dont les effets polluants doivent être maîtrisés, et ce en limitant notamment la volatilisation du Hg élémentaire ou le caractère lixiviable des déchets, en fixant le mercure présent, dissous ou adsorbé (Hg particulaire) sur ou dans les solides pollués, et en transformant les formes mercurielles polluantes en formes moins solubles et plus stables. C'est un des objets de l'invention. [4] Le traitement des espèces mercurielles en solution aqueuse ou en suspension par précipitation à l'aide de solutions sulfurées est décrit notamment aux brevets US 3,674,428, US 3,790,370, US 4,147,626 et US 4,614,592. [5] D'autres procédés ont trait au traitement des gaz contenant du mercure. Le brevet US 4,786,483 décrit l'utilisation d'une solution de peroxomonosulfate en contact direct avec les gaz émis pour former des oxydes de mercure, ceux-ci réagissent à l'issue avec les sulfures également présents dans les gaz pour donner des sulfures de mercure. Le brevet US 4,834,953 décrit la mise en jeu directe de polysulfures avec les gaz mercuriels. [006] Les procédés industriels de traitement des solides pollués par le mercure peuvent avoir des objectifs divers. Pour l'élimination et la récupération totale du polluant contenu dans les solides, il s'agit principalement de procédés de désorption thermique qui consistent à volatiliser le mercure et ses composés, puis condenser les gaz. Concernant l'immobilisation du polluant dispersé dans un matériau le contenant, le matériau peut être encapsulé dans une membrane imperméable. Enfin, pour la concentration et l'immobilisation du polluant, on peut mettre en oeuvre des traitements physiques, issus de l'industrie minière, à l'aide de concentrateurs centrifuges, de flottateurs, par exemple, et des traitements chimiques. Pour ces derniers, il s'agit notamment de l'amalgamation par liaison avec certains métaux (Ni, Cu, Sn, Au, Ag) et le soufre pour former un composé moins dangereux que le mercure élémentaire. Cette méthode est souvent pratiquée dans les cas d'urgence. La stabilisation, qui constitue une autre approche, s'effectue par adjonction de ciment ou cendres volantes au déchet à traiter. [007] S'agissant des déchets solides ou de matériels contaminés par des espèces mercurielles, le brevet US 3,804,751 rapporte une méthode de stockage des déchets contenant du mercure métallique par un traitement à l'acide sulfurique suivi d'une neutralisation à la chaux pour le convertir en une espèce moins soluble. [008] Le brevet US 4,354,942 décrit par ailleurs l'addition de sulfure inorganique présentant une solubilité supérieure à 1 g/I à des matériaux imprégnés de mercure pour prévenir la lixiviation des espèces mercurielles solubles. L'utilisation de conditions acides est préconisée. La formation de polysulfures métalliques plus solubles que le sulfure mercurique lui-même est évitée grâce à l'utilisation de bisulfite. [009] S'agissant de l'industrie du chlore, les boues issues des procédés de fabrication (chlore, soude, ...) contenant du chlorure de sodium et/ou potassium peuvent être stabilisées par addition de ciment et de sulfures afin de prévenir le relargage des métaux, notamment le mercure. Dans le brevet US 4,786,483, est décrite l'obtention d'un seuil de lixiviation inférieur à 20 ppb après traitement. [0010] Hors du domaine de l'industrie du chlore, le brevet US 5,173,286 décrit plusieurs réactions pouvant intervenir pour fixer le mercure élémentaire contenu dans des tamis moléculaires. La première réaction concerne l'utilisation de thiosulfate de sodium en présence d'acide chlorhydrique pour initier la genèse d'espèces sulfurées afin de former du sulfure mercurique insoluble. La seconde réaction, aux finalités identiques, se déroule en présence de sulfure de sodium, en milieu chlorhydrique mais avec formation d'hydrogène sulfuré, volatil. Enfin, la troisième réaction chimique décrite utilise du peroxomonosulfate de potassium pour aboutir à des oxydes mercuriques insolubles. [0011] Dans un autre contexte, le brevet US 6,403,044 de la société ADA Technologies concerne la mise en oeuvre d'un procédé et d'un appareillage pour l'amalgamation du mercure élémentaire par addition de soufre et/ou de sulfure sur divers déchets. La granulornétrie préconisée pour le soufre est comprise entre 10 et 500 microns. Lors de la formation de l'amalgame, la présence de sulfure agirait comme un activateur du soufre notamment au niveau de la chaleur réactionnelle. En revanche, dans un brevet plus récent US 6,911,570 de la même société, il est noté qu'aucune méthode efficace n'est actuellement disponible pour traiter le mercure élémentaire. La formation d'un amalgame à partir de soufre nécessite, en effet, une énergie d'activation importante pour la formation de cinabre. Dans le procédé décrit, le mercure élémentaire est tout d'abord fixé sous forme d'amalgame métallique, puis précipité sous forme de sulfure. Des agents dispersants sont ajoutés lors de la première étape pour fractionner les matériaux, ainsi qu'un activateur sous forme d'acide. Une agitation importante en présence d'oxygène est également nécessaire. Enfin, un ajout de chlorure ferrique est prévu pour éliminer l'excès de sulfure. [0012] Ces solutions ne sont pas satisfaisantes et il existe donc, notamment sur les sites industriels de l'industrie du chlore, y compris lors de leur démantèlement, et plus généralement dans toute industrie produisant des déchets pollués au mercure et aux métaux lourds, un besoin pour un procédé de traitement des déchets qui assure une immobilisation efficace de toutes les formes mercurielles en un temps de traitement des déchets court, compatible avec des considérations économiques, notamment des réactifs peu coûteux. [0013] La présente invention concerne un comportant au moins une étape d'oxydation des espèces mercurielles et une étape de sulfuration en milieu alcalin des espèces mercurielles oxydées. [0014] Ainsi, selon l'invention, les espèces mercurielles traitées, dont le mercure élémentaire, forment des oxydes mercuriques transformés en sulfures mercuriques, stables et insolubles. Il s'en suit une stabilisation des déchets. Comme cela apparaîtra dans les exemples, la dépollution obtenue selon l'invention permet le stockage des déchets après leur traitement. [0015] De plus, l'invention concerne un procédé de fixation du mercure élémentaire, des formes mercurielles et métaux associés présents dans des déchets solides que l'on traite par une étape d'oxydation des espèces métalliques contenues, puis une étape de sulfuration alcaline qui transforme les oxydes précédemment obtenus en sulfures métalliques, insolubles et stables. [0016] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée et des exemples ci-après. [0017] Par déchet solide pollué au mercure, selon l'invention, on entend des solides provenant notamment de la destruction d'unités de fabrication dans l'industrie du chlore ; ces déchets solides peuvent comprendre, de façon homogène ou en mélange, des particules et morceaux de béton, du fibrociment, des poutrelles métalliques, des poussières, matériaux de démolition solides et sols pollués tels qu'ils peuvent provenir de salles d'électrolyse. Des boues peuvent également être traitées. [0018] Par exemple, le mercure se retrouve particulièrement au niveau des déchets solides sous la forme Hg , dans les boues issues du traitement des eaux et, dans des résidus de média filtrants, sous forme métallique, oxydée ou particulaire. Le Hg élémentaire est aussi accumulé dans les structures, les infrastructures, les bassins de rétention, les tuyauteries et zones de stockage de déchets. Il affecte également les sols qui supportent les dalles à l'aplomb des ateliers. Les déchets peuvent être des résidus de démontage d'unité de production de chlore ou de soude par électrolyse. [0019] De façon plus générale, il peut s'agir selon l'invention de tout solide porteur de mercure élémentaire et/ou de formes mercurielles potentiellement polluantes, c'est-à-dire volatiles ou solubles et susceptibles d'être entraînées par lixiviation des matériaux. [0020] Les espèces mercurielles particulièrement visées sont selon l'invention les formes inorganiques de degré d'oxydation 0,1 ou 2, les composés mercureux et mercuriques et le mercure particulaire, notamment le mercure élémentaire et les sels de mercure inorganiques. Toutefois, le procédé s'applique à tout déchet solide comportant une quelconque espèce mercurielle susceptible d'être fixée grâce au procédé de l'invention. [0021] Les espèces mercurielles que l'on peut particulièrement traiter selon l'invention sont d'une part le mercure élémentaire et d'autre part les sels et formes inorganiques du mercure notamment les sels de mercure et plus particulièrement le chlorure mercurique. [0022] Par ailleurs, d'autres métaux peuvent être présents en même temps que le mercure dans les déchets à traiter, il peut s'agir notamment d'antimoine, d'arsenic, de baryum, de cadmium, de chrome, de cuivre, de mercure, de molybdène, de nickel, de plomb, de sélénium et de zinc, dans toutes les formes métalliques qu'il y a lieu de fixer. [0023] Le chlorure mercurique présente une solubilité élevée dans l'eau, et les cristaux de ce sel émettent des vapeurs dès la température ordinaire. Par ailleurs, l'oxyde mercurique, 1peu soluble dans l'eau, se décompose en mercure et en oxygène sous l'effet de la lumière ou de la température. Le sulfate mercurique s'hydrolyse dès qu'il est en contact de l'eau. En revanche, dans des conditions habituelles de pH, l'ion sulfure précipite le mercure divalent sous la forme de sulfure mercurique HgS (cinabre). Le cinabre HgS est la forme stable visée. [0024] Selon l'invention, l'étape d'oxydation est réalisée en présence d'au moins un réactif d'oxydation choisi parmi le peroxomonosulfate, peroxodisulfate, bichromate, permanganate et perchlorate d'un métal alcalin comme le sodium ou le potassium, le perchlorate d'ammonium, l'eau oxygénée, similaires, et leurs mélanges. Le milieu d'oxydation peut être alcalin, neutre ou acide, le pH en étant choisi selon la nature du ou des oxydants utilisés. Ainsi, l'eau oxygénée est oxydante en milieu acide. De préférence, on oxyde en présence de persulfate de potassium, mis en oeuvre de préférence en milieu alcalin. [0025] Selon l'invention, l'étape de sulfuration est réalisée en présence d'au moins un sulfure de métal alcalin, un composé similaire, ou un mélange de sulfures alcalins, et de préférence en présence de sulfure de sodium. [0026] Les milieux alcalins sont de préférence constitués de chaux. II s'agit d'un milieu liquide essentiellement aqueux comportant de 0,1 g/I à 20 g/1 de chaux éteinte, de préférence 0,1 à 5 g/I, de façon préférée 0,2 à 0,7 g/l. Néanmoins, d'autres agents alcalins peuvent être utilisés, en mélange ou en alternative à la chaux, à des concentrations de l'ordre de 10-3 à 10-2 Mole/I, par exemple. Le pH alcalin est supérieur à 10, de préférence supérieur à 11, par exemple compris entre 11 et 12. [0027] Le milieu d'oxydation ou le milieu de sulfuration sont obtenus par dilution ou dissolution des réactifs d'oxydation et de sulfuration jusqu'à des concentrations convenables. [0028] Selon l'invention, on utilise des concentrations en réactif d'oxydation de l'ordre de 0,5.10"3 à 1 mole/I, dans les limites de la solubilité, selon le réactif, de préférence 2.10-3 à 0,2 moles/I dans le milieu d'oxydation. L'eau oxygénée est utilisée à des concentrations de l'ordre de 1 à 10% dans le milieu d'oxydation. [0029] En particulier, on peut utiliser des concentrations en persulfate de potassium allant de 0,5 à 50 g/I, de préférence entre 5 et 20 5 g/I du milieu alcalin, notamment 10 g/l. [0030] Pour l'étape de sulfuration, selon l'invention, on utilise des concentrations en sulfure de sodium allant de 0,01 à 50 g/I, de préférence 0,1 à 10 g/1 du milieu alcalin, notamment 0,5 g/I. [0031]Du point de vue des temps de réaction, ceux-ci 10 dépendent des conditions réactionnelles et de la nature des milieux d'oxydation et de sulfuration, notamment de l'alcalinité du ou des milieux alcalins et des concentrations en agent d'oxydation et de sulfuration dans ces milieux. Ils peuvent être de l'ordre de 5 minutes à 24 heures, et de préférence 10 minutes à 3 heures pour l'oxydation, et 5 minutes à 3 heures 15 pour la sulfuration. [0032] La mise en contact du déchet peut avoir lieu par immersion des déchets dans les milieux impliqués pour chacune des étapes d'oxydation et de sulfuration. Elle peut avoir également lieu par aspersion directe des déchets avec le milieu d'oxydation ou de sulfuration. 20 [0033] La taille des déchets peut varier dans de très larges proportions. Les poussières de taille submicronique peuvent être traitées. Des plaques de fibrociment peuvent l'être également. Les modalités mécaniques du traitement (aspersion, immersion, agitation, mélange) pourront être adaptées au type de déchets traités. 25 [0034] Les résultats obtenus pour la limitation de la lixiviation des formes solubles et la limitation de la volatilisation du mercure élémentaire rendent les procédés de la présente invention particulièrement utiles pour l'amélioration de la sécurité et le respect des contraintes de stockage des déchets. 30 [0035] Les procédés de l'invention peuvent notamment permettre d'atteindre ou renforcer la stabilité de certaines espèces. A titre indicatif, les seuils d'admissibilité en centre de stockage de type I sont actuellement les suivants pour les métaux suivants : (en mg/kg) Sb<5, As<25, Ba<300, Cd<5, Cr<70, Cu<100, Hg<2, Mo<30, Ni<40, Pb<50, Se<7, Zn<200. Exemple 1 Une goutte de mercure métal est introduite dans un bécher en présence d'une solution d'eau oxygénée sous agitation présentant un potentiel redox de + 523 mV et un pH de 2,14, la surface de la goutte devient noire, la réaction provoque également un dégazage entraînant une vaporisation du mercure. Après 1H30 de réaction, la goutte se fragmente puis le précipité formé devient rouge vif, il s'intensifie en couleur rouille après 12 heures de réaction et la goutte de mercure a disparu. La couleur dénote la formation d'oxyde mercurique. Exemple 2 Une goutte de mercure est introduite dans un bécher en présence d'une solution de persulfate de potassium sous agitation à 50 g/l, potentiel redox + 800 mV, pH 3,35. La goutte de mercure ne se fragmente pas, il y a formation d'un précipité jaune, imputable à du sulfate mercurique. Après 12 heures de réaction, le pH est de 1,84 mais la goutte de mercure est toujours présente. Cette réaction ne devient effective qu'en milieu basique. En effet, l'ajout de chaux éteinte au milieu réactionnel pour l'obtention d'un pH compris entre 9 et 12 permet la formation d'un précipité noir, identifié à de l'oxyde mercurique. Le mercure élémentaire a disparu. Exemple 3 250 g de fibrociment pollué par 400 mg/kg de mercure, avec une émission de vapeurs mercurielles supérieure à 2 000 pg/m3 mesuré par HG MONITOR 2000, ont été traités par une solution de persulfate de potassium à 50 g/I contenant 0,5 g/1 de chaux, ratio matériaux/solution 1 :1, pH 12,31, redox + 403 mV. Après 12 heures, les vapeurs émises ont nettement diminué : elles sont inférieures à 200pg/m3. Un comportement identique est observé avec une solution d'eau oxygénée à 3,5%, à pH 4,4, redox + 408 mV. La décarbonatation du déchet entraîne néanmoins un dégagement un peu plus important de vapeurs mercurielles. Exemple 4 Un échantillon de béton pollué par 100 mg/kg de mercure, avec une émission de vapeurs mercurielles supérieure à 150 pg/rn3, a été introduit dans un bécher avec une solution d'eau oxygénée à 3,5%, pH 4,21, redox + 578 mV d'une part et d'autre part avec une solution de persulfate de potassium, le pH étant ajusté à 9 par de la chaux, redox + 555 mV. Après 12 heures d'incubation, les vapeurs émises sont inférieures à 15 pg/m3 dans les deux cas. Sulfuration de l'oxyde mercurique Exemple 5 Les échantillons préparés aux exemples 1 et 2 ont été sulfurés par une solution à 0,5 g/1 en sulfure de sodium contenant 0,5 g/I de chaux, pH 11. Le précipité rouille ou noir précédemment obtenu est transformé en précipité noir correspondant à du cinabre ou sulfure mercurique, ce que l'observation en microscopie électronique à balayage couplée à une sonde d'identification des espèces chimiques formées a confirmé. Exemple 6 Les échantillons traités à l'exemple 3 ont été sulfurés par une solution de sulfure de sodium ajusté à pH 11 par de la chaux, potentiel redox ù 454 mV, temps de réaction 9H. Un précipité noir apparaît sur toute la surface du fibrociment traité. Les émissions de vapeurs mercurielles sont respectivement inférieures à 10 et 40 pg/m3 pour les fibrociments traités par le persulfate de potassium et l'eau oxygénée. Pour les bétons traités à l'exemple 4, les observations sont identiques ù formation d'un précipité noir ù après un traitement au sulfure de sodium pH 11,75 ajusté par de la chaux, redox -400 mV, et les vapeurs émises renferment moins de 15pg/m3 de Hg. Oxydation-sulfuration des espèces mercurielles Sur le plan réactionnel, les équilibres chimiques sont les suivants : le persulfate de potassium en solution est réduit en sulfate selon l'équation (1) ; les 2 électrons sont échangés avec le mercure qui se trouve oxydé en ion mercurique (2), qui en milieu alcalin donne naissance à l'oxyde mercurique (3). L'étape de sulfuration permet la stabilisation de l'oxyde mercurique préalablement formé (4) par précipitation en sulfure mercurique selon la réaction (5). Etape I : S2082- + 2 e- F-> 2SO42- (1) Hg (I)(g)(aq) H Hg2+ + 2 e -(2) Hg2++20H- H HgO(S) ++H2O (3) Etape II : HgO(S) + H2O H Hg2++2OH" (4) Hg2++S2-HgS(S) (5) Exemple 7 La cinétique d'oxydation des espèces mercurielles a été testée. Des solutions à 50 g/I de persulfate de potassium à pH 12,18, redox + 586 mV ont été mises en présence de fibrociment pollué par du mercure à 400 mg/kg, avec une émission de vapeurs mercurielles en concentration supérieure à 2 000 pg/m3, dans un ratio déchets/solution de 1 :1, ceci pendant 10, 30 minutes, 1 heure, 2 heures, 4 heures, 12 heures. Cette étape a été suivie d'une sulfuration à pH basique par du sulfure de sodium, redox û 400 mV. Après les traitements appliqués, les émissions de vapeurs mercurielles sont inférieures à la VME (Valeur Moyenne d'Exposition) du mercure (50pg/m3), quel que soit le temps de contact appliqué. Exemple 8 L'épuisement des solutions de persulfate de potassium et sulfure de sodium a été évalué, et les résultats sont mentionnés dans le tableau 1 suivant, les conditions suivantes étant appliquées : traitement de fibrociment à 400 mg/kg de mercure, contact déchet/solution par immersion totale ; ratio déchets/solution 1 :1 ; temps de contact déchet/persulfate de potassium à 50 g/I, chaux à 0,5 g/I pendant 30 minutes, déchet/sulfure de sodium à 0,50 g/I + chaux à 0,5 g/I pendant 15 minutes pour un ratio déchets/solution de 1 : 1. La solution de persulfate n'est pas épuisée après 8 opérations de traitement de fibrociment pollué par du mercure, le contrôle de son pouvoir oxydant peut être évalué par l'évolution de sa concentration en sulfate ou plus simplement par du papier iodo-amidonné. Son caractère basique a dû être maintenu par ajout de chaux. S'agissant de la solution de sulfure de sodium, son pH a dû être ajusté régulièrement par ajout de chaux. Après 8 opérations, son changement de couleur montre un épuisement concomitant à une évolution de son potentiel redox. 12 Persulfate de potassium Sul Passage Redox pH Sulfate Mercure Remarques Redox pH (mV) (g/I) (mg/I) (mV) + 480 11,5 0,00 0,0 1 +464 11,1 0,87 20,0 -454 11,24 2 +418 10,8 1,20 -435 10,81 3 +482 10,7 1,38 -382 1 8,10 4 +455 10,5 1,57 -498 11,19 5 +466 10,4 43,0 -420 8,76 +422 12,2 1,90 Ajustement pH par chaux -371 12,89 +475 12,1 2,02 352 11,98 +514 11,9 2,22 j 70,0 Solution toujours oxydante : +185 11,93 contrôle au papier iodo- amidonné Eure de sodium Vapeurs mercurielles Mercure Remarques En pg/m3 (mg/I) 0,00 solution jaune > 2 000 solution jaune 3 solution jaune 11 1 - - - solution trouble 8 solution jaune - 11 réajustement pH solution jaune - 9 réa justement pH - solution jaune - 13 réajustement pH - solution trouble 17 0,15 solution blanche 21 laiteuse épuisée Tableau 1 : Epuisement des solutions de traitement. Exemple 9 L'efficacité du traitement a été évaluée par un test de lix:iviation suivant la norme X-30-402-2. Pour cela, des morceaux de quelques centimètres de fibrociment pollué à 400 mg/kg de mercure ont été lixiviés en présence d'eau pendant 24 H, dans un ratio 1 :10 sur déchets secs, et comparés à des morceaux de taille similaire traités dans les conditions suivantes : 30 minutes de persulfate de potassium à 50 g/I ajusté à pH 11 par de la chaux, puis 15 minutes de sulfure de sodium à 0, 5 g/1 ajusté à pH 11 par de la chaux, traitement en batch par immersion, ratio déchet/solution 1 :1. Les résultats sont indiqués dans le tableau 2. Paramètres Fibrociment non traité Fibrociment traité pH du lixiviat 11,00 10,62 Conductivité (pSlcm) 508 337 Mercure (mg/kg) 20 0,3 Tableau 2 Le traitement appliqué conduit à la formation de sulfure mercurique insoluble. Un traitement complémentaire à l'acide chlorhydrique pH 2,2 pendant 24 heures sur des fibrociments traités n'altère pas le précipité formé, plus de 95 % du mercure est stable alors que pour une attaque oxydante en présence d'eau oxygénée, la stabilité atteint 92 %. Oxydation-sulfuration des espèces métalliques sur des bétons Exemple 10 Du béton pollué par 88 mg/kg de mercure a été traité suivant le protocole optimisé suivant : ce béton a été aspergé par du persulfate de potassium à 10 g/I, suivi d'une sulfuration par du sulfure de sodium à 0, 5 g/I, ceci en milieu basique (0,5 g/I de chaux). Avant traitement, les émissions de vapeurs mercurielles étaient proches de 150 pg/m3, à l'issue, elles étaient très inférieures à la VME du mercure. La stabilité des espèces métalliques avant et après traitement a été évaluée par un test de lixiviation suivant la norme X-30-402-2. Le caractère éluable du mercure et celui du chrome ont été réduits de 83%, comme cela apparaît au tableau 3. Paramètres mesurée Lixiviation sur béton Lixiviation sur béton témoin non traité traité selon les 2 étapes (mg/kg de déchet sec) (mg/kg de déchet sec) Antimoine 0,14 <0,10 Arsenic <0,50 <0,50 Baryum <0,50 <0,50 Cadmium <0,10 <0,10 Chrome 1,72 0,27 Cuivre <0,10 <0,10 Mercure 1,53 0,26 Molybdène <0,10 <0,10 Nickel <0,10 <0,10 Plomb 0,21 <0,20 Sélénium <0,10 <0,10 Zinc <0,10 <0,10 Tableau 3
La présente invention concerne un procédé de traitement de déchets solides pollués notamment au mercure comportant au moins une étape d'oxydation des espèces métalliques et une étape de sulfuration en milieu alcalin des espèces métalliques oxydées.
1. Procédé de traitement de déchets solides pollués au mercure comportant au moins une étape d'oxydation des espèces mercurielles et une étape de sulfuration en milieu alcalin des espèces mercurielles oxydées. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'oxydation est réalisée en présence d'au moins un réactif d'oxydation choisi parmi le peroxomonosulfate, peroxodisulfate, bichromate, permanganate et perchlorate de métal alcalin, le perchlorate d'ammonium, l'eau oxygénée et leurs mélanges. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape d'oxydation est réalisée en présence de persulfate de potassium, de préférence en milieu alcalin. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape d'oxydation est réalisée à des concentrations de 0,5.10-3 à 1 mole/litre, de préférence 2.10-3 à 0,2 mole/litre en réactif d'oxydation dans le milieu d'oxydation, et/ou l'eau oxygénée titrant 1 à 10% dans le milieu d'oxydation. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape d'oxydation est réalisée à des concentrations en persulfate de potassium allant de 0,5 à 50 g/I, de préférence entre 5 et caractérisé en ce que le milieu alcalin comporte environ 0,1 à 5 g/I en chaux, de préférence 0,2 à 0,7 g/I. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'étape de sulfuration est réalisée en présence d'au moins un sulfure de métal alcalin ou un mélange de sulfures alcalins. 20 g/I du milieu alcalin. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le milieu alcalin comporte 0,1 à 20 g/I de chaux. à 6, 7. Procédé selon l'une des 19. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'étape de sulfuration est réalisée en présence de sulfure de sodium. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'étape de sulfuration est réalisée à des concentrations en sulfure de sodium allant de 0,01 à 50 g/I, de préférence 0,1 à 10 g/I du milieu alcalin. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'étape d'oxydation est réalisée par contact des réactifs et des déchets pendant un temps de l'ordre de 5 minutes à 24 heures, de préférence 10 minutes à 3 heures. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'étape de sulfuration est réalisée avec des temps de contact de l'ordre de 5 minutes à 24 heures, de préférence 5 minutes à 3 heures. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12 ; caractérisé en ce que les déchets traités sont choisis parmi : béton, fibrociment, poutrelles métalliques, poussières, matériau de démolition solide, boues et sols pollués provenant notamment de salles d'électrolyse. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13 caractérisé en ce que la mise en contact des déchets a lieu par immersion des déchets dans le milieu d'oxydation ou de sulfuration et/ou par aspersion directe du déchet avec ledit milieu. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14 caractérisé en ce que le mercure est sous forme d'au moins une espèce mercurielle choisie parmi les formes inorganiques de degré d'oxydation 0,1 ou 2, les composés mercureux et mercuriques et le mercure particulaire, notamment le mercure élémentaire et les sels de mercure inorganiques. 16. Procédé selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que les déchets comportent en outre au moins une espèce métallique d'un métal choisi parmi l'antimoine, l'arsenic, le baryum,le cadmium, le chrome, le cuivre, le mercure, le molybdène, le nickel, le plomb, le sélénium et le zinc. 17. Procédé de fixation du mercure élémentaire, des formes mercurielles et métaux associés présents dans des déchets solides que l'on traite par une étape d'oxydation des espèces métalliques contenues, puis une étape de sulfuration alcaline qui transforme les oxydes précédemment obtenus en sulfures métalliques, insolubles et stables.
B,C
B09,C01
B09B,B09C,C01G
B09B 3,B09C 1,C01G 13
B09B 3/00,B09C 1/08,C01G 13/00
FR2902370
A1
VITRAGE LAISSANT PASSER LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES ET VEHICULE EQUIPE D'UN TEL VITRAGE.
20,071,221
La présente invention est relative à un vitrage athermique tel qu'un pare brise, adapté pour laisser passer des ondes électromagnétiques. Afin de limiter l'échauffement par rayonnement solaire de l'habitacle de véhicules automobiles comportant d'importantes parois vitrées, il est connu d'utiliser pour réaliser certaines de ces parois des vitrages athermiques. C'est en particulier le cas des vitrages destinés à réaliser les pare brises qui doivent conserver une transparence suffisante pour permettre au conducteur d'avoir une bonne visibilité. Ces vitrages athermiques sont des vitrages qui comportent une couche constituée de particules métalliques réfléchissantes, telles que les parti-cules d'argent, qui limitent la transmission à travers la vitre des rayonnements solaires et en particulier des rayonnements infrarouges issus du soleil. Du fait de la présence de cette couche contenant des particules métalliques, de tels vitrages athermiques présentent l'inconvénient de ne pas transmettre les ondes électromagnétiques. Aussi, lorsque l'on souhaite dis-poser des capteurs électromagnétiques à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile derrière une vitre athermique, il est nécessaire de prévoir dans la couche réfléchissante, des réserves destinées à définir sur la vitre des plages qui peuvent être traversées par les ondes électromagnétiques. Cependant, on constate que pour certains types d'ondes électromagnétiques, en particulier pour les ondes du type FM de telles réserves ne sont pas suffisantes et ne permettent pas un bon passage des ondes électromagnéti- ques à travers la vitre. Il en résulte des difficultés pour capter certains types d'ondes électromagnétiques à l'aide de capteurs tels que des antennes dis-posées derrière de tels vitrages athermiques. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un vitrage athermique pouvant être utilisé pour réaliser par exem- ple un pare brise de véhicule automobile, et permettant assurément le pas- sage des diverses ondes électromagnétiques. A cet effet, l'invention a pour objet un vitrage athermique du type comprenant une couche de particules métalliques partiellement réfléchissante s'étendant sur une zone du vitrage en laissant libre une réserve destinée à laisser passer des ondes électromagnétiques à travers le vitrage en direction d'un capteur électromagnétique. La réserve comprend une marge périphérique de largeur suffisante pour que, lorsque le vitrage est monté sur un cadre support appartenant à la caisse d'un véhicule, il n'y ait pas d'interaction entre la couche de particules métalliques et le cadre support empêchant la transmission des ondes électromagnétiques à travers le vi- trage. De préférence, la marge est suffisante pour que, lorsque le vitrage est monté sur un cadre support comportant des montants métalliques, les montants métalliques du cadre et la couche de particules réfléchissantes délimitent entre eux une bande périphérique de largeur supérieure à 6 mm empê- chant les interactions électromagnétiques entre la couche de particules réfléchissantes du vitrage et les montants métalliques du support de façon à permettre le passage des ondes électromagnétiques. Le vitrage peut comporter, à sa périphérie, une bande sérigraphiée destinée à occulter la marge périphérique de la réserve laissée libre par la 20 couche de particules métalliques. Le vitrage selon l'invention constitue par exemple un pare brise. De préférence, la marge périphérique de la réserve est destinée à permettre le passage des ondes électromagnétiques du type FM, possédant une bande de fréquence comprise entre 75 MHz et 108 MHz. 25 L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un vitrage selon l'invention. Le véhicule automobile peut comprendre au moins une antenne destinée à recevoir des ondes électromagnétiques du type FM disposée dans l'habitacle, en regard de la réserve prévue dans la couche de particules mé- 30 talliques du vitrage athermique. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative, en regard des figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un véhicule automobile comportant un pare-brise constitué d'un vitrage athermique ; - la figure 2 est une vue en coupe d'un montant latéral d'encadrement d'un pare brise de véhicule automobile ; - la figure 3 est une vue schématique d'un vitrage athermique destiné à réaliser un pare brise de véhicule automobile. Le véhicule automobile, repéré généralement par 1 à la figure 1, corn- porte de façon classique un pare brise 2 reçu dans un cadre 3 constitué par une traverse horizontale supérieure 4, une traverse horizontale inférieure 5 et deux montants latéraux 6. A l'intérieur de l'habitacle, le véhicule automobile comporte d'une part une antenne 7 adaptée à recevoir des ondes électromagnétiques du type FM, et un badge 8 destiné à permettre l'identification automatique du véhicule lors du passage des postes de péage automatiques à détection électromagnétique de véhicule. L'antenne 7 et le badge 8 sont disposés à proximité de la traverse horizontale supérieure 4, en regard du pare brise 2. Le pare brise 2 est constitué d'un vitrage athermique connu en lui- même. Un tel vitrage est, par exemple, constitué de deux feuilles de verre reliées l'une à l'autre par une couche adhésive de polyvinylbutyral, aussi appelé PVB, possédant une épaisseur d'environ 1 mm. Des particules métalliques, telles que les particules d'argent, destinées à réfléchir les rayonnements solaires, et en particulier les rayonnements infrarouges sont disposées entre une feuille de verre et la couche de PVB. La couche de particules métalliques, partiellement réfléchissante, s'étend sur une zone 9 concernant l'essentiel de la surface du pare brise en laissant libre néanmoins une réserve 10 destinée à laisser passer les ondes électromagnétiques de façon à ce que ces ondes électromagnétiques puis- sent atteindre les capteurs constitués par l'antenne 7 ou par le badge 8. La réserve 10, qui correspond à une zone du pare brise ne comportant pas de couche partiellement réfléchissante, comprend une première zone 11 de forme généralement rectangulaire venant en regard des capteurs électromagnétiques 7 et 8, et d'autre part d'une bande ou marge 12 s'étendant sur la périphérie de l'ensemble du pare brise. La zone rectangulaire 11 est de taille suffisante de façon à laisser un certain espace autour des capteurs électromagnétiques. En outre, la bande ou marge 12 a une largeur adaptée pour laisser un espace suffisant entre le bord de la couche de particules métalliques partiel- lement réfléchissante et les parties métalliques du cadre support du pare brise, de façon à éviter la création d'un environnement électromagnétique non fini du fait des interactions entre la couche de particules métalliques et le cadre métallique du pare brise. Ce type de bande est particulièrement nécessaire, lorsque le pare- brise est muni de capteurs électromagnétiques adaptés à recevoir des ondes électromagnétiques du type FM, possèdent classiquement une bande de fréquence comprise entre 75 MHz et 108 MHz. Bien évidemment, cette bande peut également être destinée à laisser passer d'autres types ondes électromagnétiques. Comme on le voit sur la figure 3, le pourtour du pare brise comporte en outre une bande déposée par sérigraphie 13 destinée à dissimuler la bande périphérique du pare brise correspondant à la réserve périphérique prévue dans la couche de particules métalliques partiellement réfléchissante. En effet, la zone centrale du pare brise 9 possédant la couche de par-ticules métalliques réfléchissantes, et qui est la partie du pare brise à travers laquelle le conducteur regarde l'extérieur, est légèrement teintée, alors que la zone de réserve, du fait de l'absence des particules métalliques, n'est pas teintée. Afin de donner un bon aspect à ce pare brise, il est donc souhaitable de disposer autour du pare brise une bande sérigraphiée un peu plus foncée qui fait apparaître la partie centrale du pare brise comme étant la seule partie bien transparente. Bien évidemment, cette bande sérigraphée périphérique 13 n'est pas indispensable. Comme le montre la figure 2, le pare brise 2 comporte une couche vitrée supérieure 21 et une couche vitrée inférieure 22 et entre ces deux couches, une couche intermédiaire 23 en PVB. Selon l'exemple de réalisation, ici représenté, la couche de particules métalliques partiellement réfléchissante 27 est disposée entre la couche vitrée inférieure 22 et la couche inter- médiaire 23 en PVB. La couche de particules métalliques 27 présente sur la zone centrale 9 du pare brise, s'étend jusqu'à la bordure 25 se trouvant en retrait par rapport à la bordure du pare brise. La zone comprise entre la bordure du pare brise et la bordure 25 de la couche de particules métalliques partiellement réfléchissante comprend une couche 24 qui constitue la bande sérigraphiée 13. Selon l'exemple de réalisation, ici représenté, la couche 24 est disposée entre la couche vitrée supérieure 21 et la couche intermédiaire 23 en PVB Le pare brise est collé par l'intermédiaire d'un joint de colle 14 sur une feuillure métallique 15 d'un montant latéral, repéré généralement par 6, du cadre support du pare brise. Le montant latéral 6 du pare brise comporte, en outre, un parement extérieur 16 porté par un joint 17 et fixé sur la feuillure métallique 15 par l'intermédiaire d'un moyen d'encliquetage 18 pénétrant dans un trou 19 pré-vu dans la feuillure 15. Cet ensemble est camouflé à l'intérieur du véhicule par un parement intérieur 20. Pour que le vitrage athermique puisse laisser passer les ondes électromagnétiques dans des conditions satisfaisantes, il est nécessaire que la largeur h de la bande comprise entre la bordure 25 de la couche 27 de parti-cules métalliques partiellement réfléchissante, et la bordure 26 de la feuillure 15 se trouvant en regard du pare brise, soit suffisante. Il est souhaitable que cette largeur h soit supérieure à 6 mm, mieux supérieure à 10 mm et mieux encore supérieure à 15 mm, voire 20 mm. II est bien évident que cette largeur doit être suffisante, non seule- ment le long des montants latéraux du cadre 3, mais également, au moins le long de la traverse supérieure 4, et de préférence, le long de la traverse inférieure 5. Le vitrage athermique tel qu'il vient d'être décrit doit comporter une ré-serve autour de la couche de particules métalliques, de préférence tout au-tour de la vitre mais essentiellement au voisinage de la zone destinée à re- cevoir des capteurs électromagnétiques. De tels vitrages peuvent être utilisés pour réaliser des pare brises classiques, mais de préférence des pare brises de grande dimension. Ils peuvent aussi être utilisés pour réaliser des vitrages de véhicule ayant des pavillons panoramiques ou partiellement panoramiques. Naturellement, les dispositions des réserves destinées à laisser passer les ondes électromagnétiques doivent être adaptées à chaque implantation particulière de capteurs électromagnétiques. L'homme du métier saura adapter cette implantation en fonction des circonstances, la caractéristique principale étant que le pare brise doit com- porter des réserves à la périphérie destinées à éviter la création d'un environnement électromagnétique non fini du fait des interactions entre la couche de particules métalliques partiellement réfléchissante et les montants métalliques de la structure support du vitrage. Bien évidemment, l'invention peut s'adapter à d'autres types de vi- trage athermique, tels que ceux dont la couche de particules métalliques partiellement réfléchissante est disposée entre l'une des couches vitrées et la couche intermédiaire en PVB et dont la bande déposée par sérigraphie est disposée sur la partie extérieure d'une des couches vitrées, notamment sur celle orientée vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule
Vitrage athermique du type comprenant une couche de particules métalliques partiellement réfléchissante s'étendant sur une zone (9) sur la surface du vitrage en laissant libre une réserve (10) destinée à laisser passer des ondes électromagnétiques à travers le vitrage en direction d'un capteur électromagnétique (7), caractérisé en ce que la réserve (10) comprend une marge périphérique (12) de largeur suffisante pour que, lorsque le vitrage est monté sur un cadre support (3) appartenant à la caisse d'un véhicule automobile, il n'y ait pas de couplage entre la couche de particules métalliques et le cadre support empêchant la transmission des ondes électromagnétiques du type FM2 à travers le vitrage.
1.- Vitrage athermique du type comprenant une couche de particules métalliques partiellement réfléchissante s'étendant sur une zone (9) du vitrage en laissant libre une réserve (10) destinée à laisser passer des ondes électromagnétiques à travers le vitrage en direction d'un capteur électromagnétique (7, 8), caractérisé en ce que la réserve (10) comprend une marge périphérique (12) de largeur suffisante pour que, lorsque le vitrage est monté sur un cadre support (3) appartenant à la caisse d'un véhicule automobile, il n'y ait pas d'interactions entre la couche de particules métalliques et le cadre support empêchant la transmission des ondes électromagnétiques à travers le vitrage. 2.- Vitrage selon la 1, caractérisé en ce que la marge (12) est suffisante pour que, lorsque le vitrage est monté sur un cadre support (3) comportant des montants métalliques (4, 5, 6), les montants métalliques du cadre et la couche de particules réfléchissantes délimitent entre eux une bande périphérique (12) de largeur supérieure à 6 mm empêchant les interactions entre la couche de particules réfléchissantes du vitrage et les montants métalliques du support, de façon à permettre le passage des ondes électromagnétiques. 3.- Vitrage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il com-porte, à sa périphérie, une bande sérigraphiée (13) destinée à occulter la marge périphérique (12) de la réserve (10) laissée libre par la couche de particules métalliques. 4.- Vitrage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractéri-30 sé en ce qu'il constitue un pare brise. 5 .- Vitrage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la marge périphérique (12) de la réserve (10) est destinée à permettre la passage des ondes électromagnétiques du type FM, possédant une bande de fréquence comprise entre 75 MHz et 108 MHz. 6.- Véhicule automobile (1) caractérisé en ce qu'il comprend au moins un vitrage (2) selon l'une quelconque des 1 à 5. 7.- Véhicule automobile (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une antenne (7) destinée à recevoir des ondes électromagnétiques du type FM disposée dans l'habitacle, en regard de la ré-serve (10) prévue dans la couche de particules métalliques du vitrage athermique.
B
B60
B60J
B60J 1
B60J 1/02
FR2888039
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE COUCHE DE COMPOSE A BASE DE NITRURE, D'UN SUBSTRAT DE GaN ET D'UN DISPOSITIF D'EMISSION DE LUMIERE A SEMI-CONDUCTEUR A BASE DE NITRURE A STRUCTURE VERTICALE
20,070,105
GaN ET D'UN DISPOSITIF D' ÉMISSION DE LUMIERE A SEMI-CONDUCTEUR A BASE DE NITRURE A STRUCTURE VERTICALE
Dans un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, tout d'abord, un substrat de GaN est préparé. Une couche de masquage ayant une forme prédéterminée est formée sur le substrat de GaN, afin d'exposer une zone partielle du substrat de GaN. Ensuite, une couche tampon est formée sur le substrat de GaN partiellement exposé. La couche tampon est faite d'un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN. Ensuite, le composé à base de nitrure croît latéralement depuis une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et la couche du composé à base de nitrure croît verticalement jusqu'à une épaisseur prédéterminée. De même, la couche de masquage et la couche tampon sont enlevées par décapage humide, afin de séparer la couche de composé à base de nitrure du substrat GaN.
Revendication de priorité La présente demande revendique l'avantage sur la Demande de Brevet Coréen No. 2005-53331 déposée le 21 juin 2005 à l'Office coréen de la Propriété Industrielle, dont la divulgation est intégrée ici pour référence. Arrière-plan de l'invention Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, d'un substrat de GaN et d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, d'un substrat de GaN et d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure, capable de recycler le substrat de GaN onéreux, en formant une couche de masquage ayant une forme prédéterminée et une couche tampon sur le substrat de GaN, en faisant croître latéralement la couche de composé à base de nitrure, et en enlevant la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide, afin de séparer le substrat de GaN sans altération. Description de la technique En général, un composé à base de nitrure est un composé cristallin du groupe III-V comme le GaN, InN, et l'AIN, qui est largement utilisé pour un dispositif d'émission de lumière générant de la lumière sur une courte longueur d'onde (rayons ultraviolets et lumière verte), en particulier la lumière bleue. Le composé à base de nitrure a été généralement fabriqué par le biais d'un substrat de saphir ou d'un substrat de SiC, du fait de l'absence d'un substrat disponible dans le commerce qui satisfasse les conditions de correspondance au réseau pour la croissance cristalline. Mais le substrat de saphir ou le substrat de SiC a une absence de correspondance du réseau avec le composé à base de nitrure. Cela rend très difficile la croissance d'un composé à base de nitrure de grande qualité sur le substrat de saphir ou de SiC. Entre temps, un substrat ayant une correspondance de réseau avec le composé à base de nitrure, comme le substrat GaN, a été fabriqué. Toutefois, le substrat GaN est très onéreux, et impossible à recycler du fait de la rectification et de l'abrasion qui surviennent pendant le rodage et le polissage, dans un processus de fabrication du dispositif d'émission de lumière. La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant partiellement un procédé de fabrication d'un dispositif d'émission de lumière à base de nitrure utilisant un substrat GaN selon la technique antérieure. Comme indiqué sur la figure. 1(a), dans un procédé conventionnel, une structure d'émission de lumière 12 constituée d'un semi-conducteur de composé à base de nitrure est formée sur un substrat de GaN 11 ayant une épaisseur d prédéterminée. Ensuite, afin de séparer facilement une structure finale obtenue en dispositifs individuels, un côté inférieur du substrat GaN est rectifié et abrasé par rodage et polissage, afin de réduire l'épaisseur d' du substrat GaN 11 comme indiqué sur la figure. 1(b). Ce procédé conventionnel de fabrication du dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure utilisant le substrat de GaN est désavantageux, dans la mesure où le substrat de GaN très coûteux est impossible à recycler, du fait de la rectification et de l'abrasion causés par le rodage et le polissage. Donc, dans la technique, il existe une demande pour une technologie de recyclage du substrat de GaN très coûteux, afin de réduire les coûts de production. Résumé de l'invention La présente invention a été réalisée pour résoudre les problèmes de la technique antérieure et donc un objet de l'invention, selon un aspect de la présente invention, consiste à proposer un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, d'un substrat de GaN et d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi- conducteur, à base de nitrure, capable de recycler le substrat de GaN onéreux, en formant une couche de masquage ayant une forme prédéterminée et une couche tampon sur le substrat de GaN, en faisant croître latéralement la couche de composé à base de nitrure, et en enlevant la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide, afin de séparer le substrat de GaN sans dommage. Selon un aspect de l'invention pour réaliser l'objet, nous proposons un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, comprenant les étapes consistant à: préparer un substrat de GaN; former une couche de masquage ayant une forme prédéterminée dans le substrat GaN, afin d' exposer une zone 20 partielle du substrat de GaN; former une couche tampon sur le substrat GaN partiellement exposé, la couche tampon étant faite d'un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître latéralement un composé à base de nitrure depuis une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et faire croître verticalement la couche de composé à base de nitrure jusqu'à une épaisseur prédéterminée; et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide, afin de séparer la couche de composé à base de nitrure du substrat de GaN. De préférence, la couche tampon a une absence de correspondance de réseau de 5% ou moins avec le GaN. Selon un mode de réalisation de l'invention, de préférence, la couche tampon comprend un élément choisi dans un groupe consistant en ZnO, Ga2O3 et ZrB2. De préférence, la couche de masquage comprend un film d' oxyde de silicium ou un film de nitrure de silicium. De même, de préférence, une solution de décapage humide utilisée dans le décapage humide comprend du HC1. Selon un autre aspect de l'invention pour réaliser l'objet, nous proposons un procédé de fabrication d'un substrat de GaN comprenant les étapes consistant à : préparer un substrat de GaN ensemencé ; former une couche de masquage ayant une forme prédéterminée sur le substrat de GaN ensemencé, afin d'exposer une zone partielle du substrat de GaN; former une couche tampon sur le substrat de GaN ensemencé partiellement exposé, la couche tampon étant constitué d'un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître latéralement le GaN à partir d'une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et faire croître verticalement le GaN afin de former le substrat de GaN avec une épaisseur prédéterminée; et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide, afin de séparer le substrat de GaN du substrat GaN ensemencé. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, de 10 préférence, l'étape de formation du substrat GaN comprend la croissance du GaN par HVPE. Selon un autre aspect de l'invention pour réaliser l'objet, nous proposons un procédé de fabrication d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur au nitrure, comprenant les étapes consistant à : préparer un substrat de GaN; former une couche de masquage ayant une forme prédéterminée afin d'exposer une zone partielle du 20 substrat de GaN; former une couche tampon sur le substrat de GaN partiellement exposé, la couche tampon étant constituée d' un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître latéralement un premier semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité, dopé avec de premières impuretés conductrices, à partir d'une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et faire croître verticalement le premier semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité, afin de former une première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité, et faire croître une couche active faite d'un composé à base de nitrure sur la première couche à semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité et une seconde couche de composé à base de nitrure de type à conductivité, dopée avec de secondes impuretés conductrices sur la couche active, en formant ainsi une structure d'émission de lumière. former un substrat porteur conducteur sur la structure d'émission de lumière et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide, afin de séparer la structure émettant de la lumière du substrat de GaN. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, de préférence, la phase de formation de la structure émettant de la lumière comprend la croissance du composé semi-conducteur à base de nitrure par MOCVDE. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de fabrication du dispositif vertical d'émission de lumière à semiconducteur de nitrure comprend en outre la formation d' une première électrode sur un côté inférieur de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure, de type à conductivité d'où le substrat GaN est séparé, et une seconde électrode sur une surface supérieure du substrat de support conducteur. Brève description des dessins Les objets, caractéristiques et autres avantages de la présente invention indiqués ci-dessus, ainsi que les autres, seront plus clairement compris en lisant la description détaillée suivante prise en se référant aux dessins joints, dans lesquels: La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'un dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure par un substrat de GaN selon la technique antérieure; La figure. 2 est une vue en coupe transversale illustrant un procédé pour fabriquer un dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure et un substrat de GaN selon un mode de réalisation de l'invention; La figure. 3 est une vue schématique illustrant des défauts dans une couche à semi-conducteur à base de nitrure qui croît latéralement; et La figure. 4 est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure selon l'invention. Description détaillée du mode de réalisation préféré La présente invention sera maintenant décrite plus en détails ci-après, en se référant aux dessins joints, dans lesquels les modes de réalisation préférés de l'invention sont indiqués. La présente invention, toutefois, peut être réalisée dans de nombreuses formes différentes et ne doit pas être considérée comme limitée aux modes de réalisation indiqués ici. Au contraire, ces modes de réalisation sont fournis de telle sorte que cette divulgation soit précise et complète, et donnent une idée complète du cadre de l'invention pour l'homme de métier. Sur les dessins, les formes et dimensions peuvent être exagérées pour plus de clarté, et les mêmes signaux de référence sont utilisés pour désigner des composants identiques ou similaires. La figure. 2 est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure et un substrat de GaN, selon un mode de réalisation de l'invention. Sur la figure. 2, le numéro de référence 24 représente à la fois une couche de composé à base de nitrure et un substrat de GaN fabriqué. Sans autre explication, le terme "couche de composé de nitrure est considéré comme comprenant le substrat de GaN. En outre, quand il est nécessaire de distinguer le substrat de GaN pour faire croître la couche de composé à base de nitrure du substrat de GaN fabriqué, le substrat de GaN pour faire croître la couche de composé à base de nitrure est appelé substrat GaN ensemencé . En se référant à la figure. 2, tout d'abord, comme indiqué sur la figure. 2 (a), un substrat de GaN 21 est préparé et une couche de masquage 22 ayant une forme prédéterminée est formée sur le substrat de GaN 21. La couche de masquage 22 est faite d'un matériau pouvant être enlevé par un processus de décapage humide ultérieur. Le matériau pour la couche de masquage 22 est représenté par un élément diélectrique comme un film d'oxyde de silicium ou un film de nitrure de silicium, et le film d'oxyde de silicium est préféré entre tous. La couche de masquage 22 peut être formée en déposant les éléments diélectriques par dépôt plasma-chimique à partir d'une phase vapeur PCVD). De préférence, la couche de masquage 22 est formée d'une pluralité de bandes qui sont uniformément espacées et disposées parallèlement les unes aux autres et une surface supérieure du substrat GaN 21 est exposée entre elles. Ensuite, comme indiqué sur la figure. 2 (b), une couche tampon 23 faite d'un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN est formée sur le substrat de GaN exposé 21. L'absence de correspondance de réseau avec le GaN peut être calculée par le biais de l'Equation 1 ci-dessous: Aa= ax aGaN xlOO.... Equation 1, aGan où Aa est une différence entre l'absence de correspondance de réseau avec le GaN (%), ax est une constante de réseau d'un matériau comparatif, et aGaN est une constante de réseau du GaN. La couche tampon 23 est faite d'un matériau ayant de préférence une absence de correspondance de réseau de 10% avec le GaN, et de manière préférée entre toutes, une absence de correspondance de réseau de 5% ou moins. Dans le cas où la couche de composé à base de nitrure croît depuis une surface supérieure de la couche tampon dans un processus ultérieur, l'information sur le cristal du substrat de GaN sous-jacent 21 est transférée à travers la couche tampon 23. Donc, une différence inférieure de la constante de réseau entre la couche tampon 23 et le GaN donne une couche de composé à base de nitrure de meilleure qualité. Par exemple, quand l'Equation 1 est utilisée, le ZnO avec une constante de réseau de 3, 325Â a une différence de constante de réseau d'environ 4% par rapport au GaN avec une constante de réseau de 3, 184Â. La couche tampon 23 doit présenter les caractéristiques cristallines ci-dessus et être réalisée en un matériau pouvant être enlevé avec la couche de masquage 22 dans un processus de décapage humide ultérieur. Le matériau qui satisfait ces propriétés est représenté par les ZnO, Ga2O3 ou ZrB2 ci-dessus. La couche tampon 23 peut être formée avec le matériau ci-dessus par pulvérisation ou dépôt chimique à partir d'une phase vapeur CVD) . Ensuite, comme indiqué sur la figure. 2 (c) , un composé à base de nitrure 24 croît latéralement depuis la surface supérieure de la couche tampon 23 vers une surface supérieure de la couche de masquage 22. De préférence, le composé à base de nitrure a une composition exprimée par AlxlnyGa(l_x_y)N, où 0 La croissance latérale ci-dessus est adaptée pour faire croître une couche à semi conducteur à base de nitrure de grande qualité. La figure 3 est une vue schématique illustrant des défauts dans la couche à semi- conducteur à base de nitrure formée par une croissance latérale. Un substrat GaN ensemencé présente moins de densité de défaut (dislocation), mais les défauts sont transférés à la couche de composé à base de nitrure sous-jacente qui a poussé de manière épitaxiale. Donc, par un procédé de croissance général, il est difficile de fabriquer la couche à semiconducteur à base de nitrure ayant une qualité supérieure au substrat GaN ensemencé. Mais, comme indiqué sur la figure. 3, du fait de la croissance latérale, certains défauts dl du substrat GaN ensemencés 21 ne peuvent pas être transférés à la couche de composé à base de nitrure 24 par la couche de masquage 23. Cela permet à la couche de composé à base de nitrure 24 d'avoir une qualité supérieure et une densité de défaut inférieure au substrat de GaN ensemencé 21. Ensuite, en se référant à la figure 2 (d), après la croissance de la couche de composé à base de nitrure 24, la couche de masquage 22 et la couche tampon 23 sont enlevées par décapage humide. Une solution de décapage humide utilisée dans le décapage humide de la couche de masquage 22 et la couche tampon 23 est représentée par le HCI ou HCI. Ce processus de décapage humide enlève la couche de masquage 22 et la couche tampon 23, en séparant ainsi la couche de composé à base de nitrure nouvellement formée 24 du substrat de GaN ensemencé, comme indiqué sur la figure. 2 (e) . L'enlèvement par décapage humide n'affecte pas le substrat GaN ensemencé très onéreux 21, qui devient donc recyclable. De même, la croissance latérale produit une couche de composé à base de nitrure ou un substrat de GaN ayant une qualité élevée par rapport au substrat de GaN ensemencé 21. Selon l'invention, un dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure est fabriqué en utilisant le procédé ci-dessus, pour former la couche de composé à base de nitrure. La figure. 4 est une vue en coupe transversale illustrant le procédé de fabrication d'un dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure selon l'invention. Tout d'abord, en se référant à la figure. 4 (a), une structure d'émission de lumière 31 est formée par le procédé ci-dessus, afin de faire croître la couche de composé à base de nitrure. La structure d'émission de lumière 31 comprend une première couche de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a, une couche active 31b formée sur la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a et une seconde couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c formée sur la couche active 31b. Pour former la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 13a, un premier semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité, dopé avec de premières impuretés conductrices croît latéralement depuis une surface supérieure de la couche tampon 23, formée sur le substrat de GaN 21, vers une surface supérieure de la couche de masquage 22. Ensuite, le premier semi- conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité croît verticalement. De même, la couche active 31b est faite d'un semi- conducteur de composé à base de nitrure et la seconde couche de semi- conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c est dopée avec les secondes impuretés conductrices. Dans le procédé de fabrication du dispositif d'émission de lumière à semiconducteur à base de nitrure, selon l'invention, la couche de masquage 22 et la couche tampon 23 sont formées de la même manière que dans le procédé ci-dessus, afin de former la couche de composé à base de nitrure. La seule différence est que, lors de la croissance latérale du premier semi-conducteur de composé à base de nitrure, les premières impuretés conductrices sont dopées pour fabriquer un semi-conducteur conducteur. Par exemple, si le premier type de conductivité est un type n, du Si, Ge, Se, Te ou C peuvent être ajoutés pour les premières impuretés de type conductivité. La couche active 31b, qui sert à émettre de la lumière, a une structure de puits à quantum multiple et est constituée d'un composé à base de nitrure comme le GaN ou l'InGaN. De même, si le second type de conductivité est un type p, la seconde couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c est dopée avec des impuretés de type p comme le Mg, Zn ou le Be. La structure émettant de la lumière peut être formée par un processus de déposition bien connu comme le MOCVD, MBE ou HVPE, et le MOCVD est préféré entre tous. Ensuite, comme indiqué sur la figure. 4 (b), un substrat de support 32 est formé sur la seconde couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c. Le substrat de support conducteur 32 est constitué de Si, GaAs ou d'un métal conducteur. Le substrat de support conducteur 32 est lié à la seconde couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c par une couche intermédiaire additionnelle. En variante, pour former le substrat de support conducteur 32, une couche de plaquage métallique peut être formée sur la seconde couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c à une épaisseur prédéterminée. Dans le dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure vertical selon l'invention, la lumière sort à travers une surface de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a, d'où le substrat de GaN 21 est séparé. Donc, une couche réfléchissante peut être formée entre la seconde couche de semiconducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31c et le substrat de support conducteur 32. Ensuite, comme indiqué sur la figure. 4 (c), après formation du substrat de support conducteur 32, la couche de masquage 22 et la couche tampon 23 sont enlevées par décapage humide afin de séparer la structure d'émission de la lumière 31 du substrat de GaN 21. Comme décrit ci-dessus, selon l'invention, le substrat GaN onéreux 21 est séparé sans dégâts par décapage humide, et est donc recyclable. Ensuite, comme indiqué sur la figure. 4 (d), une première électrode 33 est formée sur un côté inférieur de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a d'où le substrat GaN est séparé, et une seconde électrode 34 est formée sur une surface supérieure du substrat de support conducteur 32. Ensuite, comme indiqué sur la figure. 4 (e) , une structure finale obtenue est divisée en dispositifs individuels, en complétant ainsi le dispositif à semiconducteur à base de nitrure. Dans le dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure vertical, la lumière sort principalement à travers la surface inférieure de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a d'où le substrat de GaN est séparé. Pour améliorer la répartition du courant, une couche d'électrode transparente faite d'ITO peut être intercalée entre la première électrode 33, formée sur le côté inférieur de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a, et la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité 31a. En outre, si le substrat de support conducteur 32 est constitué d'un matériau métallique ayant une excellente conductivité électrique, le substrat de support 32 lui-même est utilisable comme électrode, ce qui pallie donc la nécessité de former la seconde électrode 34. Ainsi, dans un procédé de fabrication d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure selon l'invention, un substrat de GaN est séparé sans dégâts par décapage humide, au lieu d'être rectifié et abrasé par rodage ou polissage. Cela permet le recyclage du substrat de GaN coûteux, en réduisant donc les coûts de production. En outre, un semi-conducteur de composé à base de nitrure croît sur un substrat de GaN de grande qualité par croissance latérale. Cela produit une couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de meilleure qualité que le substrat de GaN, en augmentant ainsi la luminosité du dispositif d'émission de la lumière. Comme indiqué ci-dessus, selon l'invention, le substrat GaN onéreux est séparé sans altération par décapage humide, et est ensuite recyclable. Cela réduit avantageusement les coûts de fabrication pour la couche de composé à base de nitrure, le substrat de GaN et le dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure. De même, le composé à base de nitrure ou le semi-conducteur de composé à base de nitrure croît latéralement, en produisant avantageusement le semi-conducteur de composé à base de nitrure, le substrat de GaN et le dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure, qui présentent une qualité supérieure au substrat GaN pour faire croître ces matériaux. En particulier, l'invention améliore avantageusement la luminosité du dispositif d'émission de lumière à semi-conducteur à base de nitrure. Tandis que la présente invention a été montrée et décrite en relation avec les modes de réalisation préférés, il apparaîtra à l'homme de métier que des modifications et variations peuvent être apportées sans sortir du cadre et de l'esprit de l'invention, comme défini par les jointes. 1. Procédé de fabrication d'une couche de composé à base de nitrure, comprenant les étapes consistant à : préparer un substrat de GaN; former une couche de masquage ayant une forme 5 prédéterminée sur le substrat de GaN, afin d'exposer une zone partielle du substrat de GaN; former une couche tampon sur le substrat de GaN partiellement exposé, la couche tampon étant constituée d' un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître latéralement un composé à base de nitrure à partir d'une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et faire croître verticalement la couche de composé à base de nitrure jusqu'à une épaisseur prédéterminée; et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide afin de séparer la couche de composé à base de nitrure du substrat de GaN. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la 20 couche tampon a une absence de correspondance de réseau de 5% ou moins avec le GaN. 3. Procédé selon la 1, dans lequel la couche tampon comprend un élément choisi dans un groupe constitué de ZnO, Ga2O3 et ZrB2. 4. Procédé selon la 1, dans lequel la couche de masquage comprend un film d'oxyde de silicium ou un film de nitrure de silicium. 5. Procédé selon la 1, dans lequel une 5 solution de décapage humide utilisée dans le décapage humide comprend du HCl ou de l'HF. 6. Procédé de fabrication d'un substrat de GaN comprenant les étapes consistant à : préparer un substrat de GaN ensemencé ; former une couche masquage avec une forme prédéterminée sur le substrat GaN ensemencé, afin d'exposer une zone partielle du substrat GaN; former une couche tampon sur le substrat Gan ensemencé, la couche tampon étant faite d'un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître latéralement le GaN depuis une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage etfaire croître verticalement le GaN pour former le substrat de GaN avec une épaisseur prédéterminée; et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide afin de séparer le substrat de GaN du substrat de GaN ensemencé. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la couche tampon a une absence de correspondance de réseau de 5% ou moins avec le GaN. 8. Procédé selon la 6, dans lequel la couche tampon comprend du ZnO, Ga2O3 et du ZrB2. 9. Procédé selon la 6, dans lequel la couche masquage comprend un film d' oxyde de silicium ou un film de nitrure de silicium. 10. Procédé selon la 6, dans lequel une solution de décapage humide utilisée dans le décapage humide comprend du HCl ou de l'HF. 11. Procédé selon la 6, dans lequel la phase de formation du substrat de GaN comprend la croissance du GaN par HVPE. 12. Procédé de fabrication d'un dispositif vertical d'émission de lumière à semi-conducteur de nitrure, 15 comprenant les étapes consistant à : préparer un substrat de GaN; former une couche de masquage ayant une forme prédéterminée afin d'exposer une zone partielle du substrat de GaN; former une couche tampon sur le substrat de GaN partiellement exposé, la couche tampon étant constituée d' un matériau ayant une absence de correspondance de réseau de 10% ou moins avec le GaN; faire croître un premier semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité dopé avec de premières impuretés conductrices à partir d'une surface supérieure de la couche tampon vers une surface supérieure de la couche de masquage et en faisant croître verticalement le premier semi- conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité pour former une première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité, et faire croître une couche active faite d'un composé à base de nitrure sur la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité et une seconde couche de composé à base de nitrure de type à conductivité dopé avec de secondes impuretés conductrices sur la couche active, en formant ainsi une structure d'émission de lumière, former un substrat de support conducteur sur la structure d'émission de lumière; et enlever la couche de masquage et la couche tampon par décapage humide afin de séparer la structure d'émission de lumière du substrat de GaN. 13. Procédé selon la 12, dans lequel la couche tampon a une absence de correspondance de 5% ou moins 20 avec le GaN. 14. Procédé selon la 12, dans lequel la couche tampon comprend un élément choisi dans un groupe consistant en ZnO, Ga2O3 et ZrB2. 15. Procédé selon la 12, dans lequel la 25 couche de masquage comprend un film d'oxyde de silicium ou un film de nitrure de silicium. 16. Procédé selon la 12, dans lequel une solution de décapage humide utilisée dans le décapage humide comprend du HC1 ou de l'HF. 17. Procédé selon la 12, dans lequel la phase de formation de la structure émettant de la lumière comprend la croissance du composé de semi-conducteur à base de nitrure par MOCVDE. 18. Procédé selon la 12, comprenant en outre la formation d'une première électrode sur un côté inférieur de la première couche de semi-conducteur de composé à base de nitrure de type à conductivité d'où le substrat GaN est séparé, et une seconde électrode sur une surface supérieure du substrat de support conducteur.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 33
H01L 21/20,H01L 33/00,H01L 33/06,H01L 33/12,H01L 33/32,H01L 33/42
FR2893565
A3
PARE-SOLEIL INTEGRANT UN MIROIR DE SURVEILLANCE ENFANT
20,070,525
-1- La présente invention concerne le domaine des miroirs placés à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile. Parmi ces miroirs, on peut distinguer, d'une part, les miroirs destinés à fournir une information concernant la conduite proprement dite du véhicule (rétroviseur intérieur, notamment), et, d'autre part, les miroirs dits "de courtoisie", permettant aux passagers de voir leur image ou une image des zones situées derrière eux. L'invention se rapporte ~o plus précisément à cette seconde catégorie, et a pour principal objet un miroir destiné à renvoyer, à un passager assis à l'avant du véhicule, une image des sièges arrière dudit véhicule, notamment pour la surveillance d'enfants éventuellement assis sur lesdits sièges arrière. Les miroirs dits "de courtoisie", placés sur l'une des faces des pare-soleil des 15 sièges avant du véhicule, peuvent être utilisés pour capter une image des passagers assis à l'arrière du véhicule. Une orientation adéquate du pare-soleil permet alors, au passager assis à l'avant, d'avoir une vision des passagers assis à l'arrière. De tels dispositifs, non orientables indépendamment du pare-soleil, offrent toutefois un champ de vision relativement limité, et s'avèrent souvent 20 peu pratiques pour observer les places arrière. Il est, de même, connu, par exemple par le document KR1020040108085, de placer, au voisinage du rétroviseur intérieur, un rétroviseur secondaire, généralement convexe, fixé sur l'habillage intérieur du pavillon du véhicule, orientable dans différentes directions, par exemple au moyen d'une rotule, 25 éventuellement repliable sur ledit pavillon, et dont la fonction est d'offrir aux passagers assis à l'avant du véhicule une image des passagers assis à l'arrière de celui-ci. Une telle solution complique toutefois la réalisation du pavillon du véhicule et de son habillage. Elle n'offre, de plus, une vision arrière satisfaisante qu'à un seul des passagers assis à l'avant du véhicule à la fois. 30 Il est également connu, par exemple et de manière non exhaustive par les documents FR2753421, WO02094613, ou US20040160686, de placer, à l'arrière du véhicule (sur le dossier d'un siège arrière, ou sur la partie supérieure de la lunette arrière, ou sur un appuie-tête d'un siège arrière, par exemple), un miroir destiné à coopérer avec le rétroviseur intérieur du véhicule en renvoyant à celui-ci une vision des sièges arrière du véhicule. De tels dispositifs trouvent l'essentiel de leur intérêt pour l'observation de très jeunes enfants placés dans des sièges dont le dossier fait face à l'avant du véhicule. Ils sont toutefois d'un réglage relativement complexe, et peuvent être remplacés, hormis pour le cas qui vient d'être cité, par des systèmes plus simples. L'invention a pour but de proposer un miroir pour une personne assise à l'avant d'un véhicule, pouvant remplir la fonction de miroir de courtoisie pour cette ~o personne, tout en lui permettant une surveillance des passagers assis à l'arrière dudit véhicule. Dans ce but, l'invention a pour objet un ensemble réfléchissant du type décrit précédemment dans lequel ledit ensemble réfléchissant est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle il s'étend le long de la face du 15 pare-soleil et une position déployée. Selon d'autres caractéristique de l'invention : - Une extrémité de l'élément est une rotule coopérant avec un logement complémentaire formé dans la face du pare-soleil, de manière que l'ensemble réfléchissant puisse passer de sa position escamotée à sa positon déployée et 20 que l'orientation du miroir puisse être modifiée. - Une extrémité de l'élément de liaison, est montée à pivotement par rapport au pare-soleil autour d'un axe parallèle au plan de la face du pare-soleil, de manière que l'ensemble réfléchissant puisse passer de sa position escamotée à sa position déployée dans laquelle le plan du miroir forme un angle avec la face 25 du pare-soleil. - Le miroir est monté, sur une extrémité de l'élément de liaison, à rotation autour d'un axe longitudinal dudit élément de liaison de manière à pouvoir modifier l'orientation dudit miroir lorsque l'ensemble réfléchissant est en position déployée. - Le miroir est monté mobile sur une extrémité de l'élément de liaison par l'intermédiaire d'une rotule, de manière à pouvoir modifier l'orientation du miroir lorsque l'ensemble réfléchissant est en position déployée. La face du pare-soleil comporte un logement apte à recevoir l'ensemble 5 réfléchissant lorsqu'il est en position escamotée. - L'ensemble réfléchissant est placé à proximité d'un bord de la face du pare-soleil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : ~o la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation d'un ensemble réfléchissant selon l'invention, dans sa position repliée, la figure 2 est une vue schématique d'ensemble d'un ensemble réfléchissant selon l'invention, dans une position déployée, la figure 3 est une vue schématique en coupe, selon un plan de symétrie 15 sensiblement perpendiculaire à la surface du miroir, d'un ensemble réfléchissant selon l'invention. La figure 4 est une section schématique de l'ensemble réfléchissant selon un second mode de réalisation, représenté en position repliée. Ainsi que le présentent les figures 1 et 2, un ensemble réfléchissant A est 20 constitué d'un miroir 1 et d'un élément de liaison 2 du miroir 1 à une face B1 d'un pare-soleil B. De manière connue (voir figure 3), la partie réfléchissante la du miroir 1 est insérée dans un boîtier 1b approprié, de faible épaisseur (typiquement et de manière non limitative, de l'ordre de quelques millimètres), généralement réalisé dans un matériau plastique ou composite. Le boîtier peut 25 présenter deux faces différentes, l'une comportant un miroir et l'autre comportant un élément d'habillage ou un miroir grossissant, par exemple. Selon un premier mode de réalisation, l'élément de liaison 2 a la forme générale d'une tige dont les extrémités 2a et 2b sont respectivement reliées à la face B1 du pare-soleil B et au miroir 1. -4- L'extrémité 2a de l'élément de liaison 2 est ainsi montée à pivotement autour d'un axe X' compris dans le plan de la face B1 du pare-soleil B, de manière que ledit ensemble réfléchissant A puisse passer, selon la flèche F, de sa position repliée dans laquelle l'ensemble réfléchissant est escamoté contre la surface B1 du pare-soleil B, la surface réfléchissante 1a du miroir 1 affleurant alors sensiblement la face B1 du pare-soleil B, et une position déployée dans laquelle ledit miroir 1 forme un angle par rapport à la face B1 du pare-soleil B. Dans le cas décrit ici, l'axe X' est sensiblement transversal mais pourrait occuper n'importe quelle orientation comprise dans le plan de la face B1. ~o Un logement 3 (suggéré sur la figure 2) de forme sensiblement complémentaire de la forme du miroir 1 et de l'élément de liaison 2 peut être ménagé dans la face B1 du pare-soleil de manière à accueillir l'ensemble réfléchissant en positon escamotée. Avantageusement la forme du logement 3 accueillant l'ensemble réfléchissant A 15 dans sa position repliée est telle qu'elle permet la préhension d'une partie au moins du boîtier 1 b du miroir 1 pour amorcer la rotation selon l'axe X': par exemple, une encoche ayant sensiblement la forme et la dimension de l'extrémité d'un doigt peut être ménagée à la périphérie dudit logement 3 à cette fin. 20 L'extrémité 2b de l'élément de liaison 2 est, selon un premier mode de réalisation de l'invention, une articulation de type rotule, qui permet des mouvements relatifs du miroir 1 par rapport audit élément de liaison 2 dans plusieurs directions de l'espace: ces mouvements sont représentés par les flèches F' sur les figures 2 et 3. Présentée plus précisément par la figure 3, 25 l'articulation du miroir 1 à l'extrémité 2b de l'élément de liaison 2 est constituée principalement d'un élément 4 constitué par au moins une portion de sphère apte à coopérer avec un logement 5 de forme complémentaire. Selon différentes variantes de ce premier mode de réalisation, l'élément sensiblement de forme sphérique 4 est réalisé à l'extrémité 2b de l'élément de 30 liaison ou est rapporté sur le boîtier 1b du miroir 1, le logement 5 correspondant étant alors, respectivement, ménagé dans le boîtier lb du miroir -5- 1 ou à l'extrémité 2b de l'élément de liaison 2. Ainsi l'élément 4 peut être clippé dans le logement 5. Selon une variante non représentée du premier mode de réalisation, le miroir 1 est monté à rotation par rapport à l'élément de liaison 2 autour d'un axe 5 longitudinal Y dudit élément de liaison 2. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, représenté à la figure 4, le miroir 1 est relié de manière fixe à l'extrémité 2b de l'élément de liaison et l'extrémité 2a de l'élément de liaison 2 forme une rotule 7 apte à coopérer avec une cavité 8 complémentaire ménagée dans la face B1 du pare-soleil B. La ~o tige 2 peut être courbée de manière à permettre l'escamotage du miroir 1 dans le logement 3. En outre, les dimensions du logement 8 sont prévues pour empêcher le déclippage accidentel de la rotule 4. Selon une variante, non représentée, le logement 3 peut aussi comporter une zone de réception de l'élément de liaison 2 de manière à permettre la rotation de la rotule 7 dans 15 son logement et l'escamotage complet de l'ensemble réfléchissant. Le pare-soleil B sur lequel est agencé l'ensemble réfléchissant peut, selon un mode connu dans l'état de la technique, pivoter autour d'un axe X sensiblement parallèle à l'axe transversal du véhicule, entre une position repliée dans laquelle il est rabattu contre le pavillon, et une position déployée extrême 20 dans laquelle il est rabattu contre le pare-brise dudit véhicule. Entre ces deux positions extrêmes, la face B1 peut être la face correspondant à celle placée contre le pavillon lorsque le pare-soleil B est en position repliée. Dans ce cas, la face B1 fait alors face, selon différentes inclinaisons, réglables par l'utilisateur, à l'utilisateur assis sur le siège avant. 25 Ainsi, dans la position repliée de l'ensemble réfléchissant A selon l'invention, le miroir 1 peut remplir la fonction de miroir "de courtoisie" pour l'utilisateur assis sur le siège avant lorsque le pare-soleil B est dans l'une de ses positions déployées. Concomitamment, quelle que soit la position déployée du pare-soleil B, il est 30 possible de déployer l'ensemble réfléchissant A depuis sa position escamotée vers sa position déployée puis d'orienter le miroir 1 de manière à obtenir une vision de soi-même ou des passagers assis à l'arrière du véhicule. Dans le cas où la face B1 est celle correspondant à la face du pare-soleil en regard du pare-brise lorsque ledit pare-soleil est en position déployée, l'ensemble réfléchissant est utilisable lorsque le pare-soleil est en position repliée. Ainsi, l'utilisateur tire sur l'ensemble réfléchissant pour le faire passer de sa position escamotée à sa position déployée puis oriente le miroir de manière à pouvoir se regarder ou à pouvoir observer les passagers arrière. Dans ce cas, afin de favoriser cette vision, l'ensemble réfléchissant A selon l'invention sera implanté à proximité d'un bord du pare-soleil B: avantageusement, mais de manière non exclusive, il pourra être implanté à ~o proximité du bord situé vers la partie centrale de l'habitacle du véhicule. L'ensemble réfléchissant A selon l'invention permet ainsi, à chacun des utilisateurs assis à l'avant du véhicule, d'obtenir, par un moyen simple, une vision individuelle de l'ensemble de l'arrière de l'habitacle d'un véhicule automobile, sans angle mort, le miroir 1 étant orientable dans plusieurs 15 directions de l'espace ainsi qu'il a été mentionné précédemment. Le miroir 1 pouvant, en outre, remplir la fonction de miroir "de courtoisie" pour l'utilisateur assis à l'avant du véhicule, la vision et la surveillance des passagers assis à l'arrière du véhicule peut être réalisée sans adjonction d'un dispositif supplémentaire dans l'habitacle. 20
Agencement d'un ensemble réfléchissant (A) sur un pare-soleil (B) de véhicule automobile, ledit ensemble réfléchissant (A) étant formé d'un miroir (1) et d'un élément (2) de liaison du miroir (1) à une face (B1) du pare-soleil (B), caractérisé en ce que ledit ensemble réfléchissant (A) est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle il s'étend le long de la face (B1) du pare-soleil et une position déployée.
Revendications 1. Agencement d'un ensemble réfléchissant (A) sur un pare-soleil (B) de véhicule automobile, ledit ensemble réfléchissant (A) étant formé d'un miroir (1) et d'un élément (2) de liaison du miroir (1) à une face (B1) du pare-soleil (B), caractérisé en ce que ledit ensemble réfléchissant (A) est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle il s'étend le long de la face (B1) du pare-soleil et une position déployée. 2. Agencement d'un ensemble réfléchissant (A) selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité (2a) de l'élément (2) est une rotule (7) coopérant avec un logement (8) complémentaire formé dans la face (B1) du pare-soleil (B), de manière que l'ensemble réfléchissant puisse passer de sa position escamotée à sa positon déployée et que l'orientation du miroir (1) 15 puisse être modifiée. 3. Agencement d'un ensemble réfléchissant (A) selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité (2a) de l'élément de liaison (2), est montée à pivotement par rapport au pare-soleil (B) autour d'un axe (X') parallèle au plan de la face (B1) du pare-soleil (B), de manière que l'ensemble réfléchissant 20 (A) puisse passer de sa position escamotée à sa position déployée dans laquelle le plan du miroir forme un angle avec la face (B1) du pare-soleil. 4. Agencement d'un ensemble réfléchissant (A) selon la 3, caractérisé en ce que le miroir (1) est monté, sur une extrémité (2b) de l'élément de liaison (2), à rotation autour d'un axe longitudinal (Y) dudit 25 élément de liaison (2) de manière à pouvoir modifier l'orientation dudit miroir (1) lorsque l'ensemble réfléchissant est en position déployée. 5. Agencement d'un ensemble réfléchissant selon la 3, caractérisé en ce que le miroir (1) est monté mobile sur une extrémité (2b) de l'élément de liaison (2) par l'intermédiaire d'une rotule (4), de manière à 30 pouvoir modifier l'orientation du miroir (1) lorsque l'ensemble réfléchissant est en position déployée. 6. Agencement d'un ensemble réfléchissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face (B1) du pare-soleil (B) comporte un logement (3) apte à recevoir l'ensemble réfléchissant lorsqu'il est en position escamotée. 7. Ensemble réfléchissant (A) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est placé à proximité d'un bord de la face (B1) du pare-soleil (B).
B
B60
B60R
B60R 1
B60R 1/04
FR2890059
A1
CHAINE DE TRANSFERT POUR DISPOSITIF DE CHAUFFAGE DE PREFORMES DESTINE A UNE MACHINE DE SOUFFLAGE DE CONTENEURS
20,070,302
"" La présente invention concerne une chaîne de transfert pour dispositif de chauffage de préformes. Un tel dispositif de chauffage est destiné à une machine de soufflage de conteneurs, chaque conteneur étant formé à partir d'une préforme. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit une machine de soufflage de conteneurs qui reçoit en entrée une succession de préformes en matériau thermoplastique et qui produit en sortie des conteneurs dérivés des préformes. Une telle machine de soufflage comporte principalement un dispositif de chauffage des préformes qui circulent à l'intérieur d'une succession d'enceintes de chauffage, puis un ensemble de moules à l'intérieur de chacun desquels au moins une préforme réchauffée, et donc amollie, est insérée. Puis, sur chaque moule, est associée un élément de soufflage qui déforme la préforme jusqu'à venir appliquer la matière de la préforme amollie sur les parois intérieures du moule de façon à former un conteneur d'une forme déterminée. C'est de cette manière que l'on produit, à des cadences extrêmement élevées, et des bouteilles d'eau minérale par exemple. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit une chaîne de transfert qui permet de prendre, sur un dispositif de chargement de préformes à la température ambiante, une préforme de façon à la poser sur un moyen de support de préforme et à l'entraîner le long d'un chemin prédéterminée à l'intérieur du dispositif de chauffage. Le dispositif de chauffage comporte une succession d'enceintes de chauffage à l'intérieur desquelles la température de la préforme est progressivement augmentée. Cependant, afin d'appliquer un réchauffement homogène sur l'ensemble de la masse de matière de la préforme, il est connu que le moyen de support de préformes est animé d'un mouvement de rotation autour de l'axe de la préforme de sorte qu'au cours de la circulation de la préforme dans le dispositif de chauffage 2890059 2 l'ensemble des points de la préforme reçoit en moyenne la même quantité d'énergie thermique. C'est particulièrement le cas quand chaque enceinte de chauffage est équipée d'une rampe de chauffage comportant plusieurs lampes à infrarouge. Dans l'étape de la technique, on a déjà décrit des dispositifs permettant de plus de retourner chaque préforme avant son entrée dans le dispositif de chauffage et où après sa sortie du dispositif de chauffage. En particulier, ces dispositifs de retournement de préformes permettent d'orienter correctement une partie de col et une partie de fonds ou bien lors de la circulation dans le dispositif de chauffage ou bien lors de l'introduction de la préforme chauffé dans le moule qui a été décrit précédemment. À cette fin, le moyen de support de préformes est associé à une chaîne de pièces articulées qui permet d'appliquer, en au moins un point de la circulation sur la chaîne de transfert associé au dispositif de chauffage, un mouvement de retournement de la préforme. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit un moyen permettant d'entraîner l'axe de la préforme en rotation lors de sa circulation à l'intérieur du dispositif de chauffage. Un tel moyen pour entraîner l'axe de la préforme comporte une chaîne à maillons qui est montée fixe de sorte qu'une roue dentée solidaire d'un arbre coaxial avec l'axe de la préforme, monté sur des paliers solidaires du moyen de support de préformes vienne, lors des instants pendant lesquelles la préforme doit tourner autour de son axe, s'engrener dans les maillons de la chaîne fixe. Cependant, à cause de la traction qu'il faut appliquer à la chaîne pour la rendre fixe relativement à la circulation des diverses roues dentées associées à l'ensemble des moyens de support de préformes, il est nécessaire que les maillons de la chaîne présentent une dimension suffisante. Il en résulte que la roue dentée doit elle-même présenter une denture d'un pas suffisant. Or, cette contrainte dimensionnelle va à l'encontre de la nécessité de rapprocher autant que possible de moyen de support de préformes successifs dans la chaîne de transfert, afin d'augmenter la cadence de production de conteneurs formés. Pour résoudre ce problème, on a déjà proposé de disposer de deux chaînes à maillons parallèle l'une à l'autre et disposées à des hauteurs différentes, de sorte que un moyen de transfert donné soit engrené par sa roue dentée à la chaîne à maillons inférieure tandis que le moyen de transfert suivant est engrené par sa roue dentée à la chaîne à maillons supérieure. La présente invention concerne un perfectionnement à cet état de la technique en ce qu'elle concerne une chaîne de transfert pour dispositif de chauffage de préformes du genre dans lequel un moyen de support de préformes est monté sur une chaîne articulée avec un moyen pour entraîner en rotation la préforme lors de sa circulation dans le dispositif de chauffage. L'invention se caractérise notamment en ce que le moyen pour entraîner la préforme en rotation comporte un arbre solidaire d'un élément de la chaîne articulée et qui porte un pignon astreint à rouler sur un chemin de roulement solidaire d'un bâti lorsque ladite chaîne articulée est entraînée par un moyen moteur. Selon un autre aspect de l'invention, le support est sous la forme d'une plaque dirigée sensiblement verticalement, reçoit une platine. Selon un autre aspect de l'invention, la platine supporte un 25 moyen de translation des moyens successifs de support de préformes. Selon un autre aspect de l'invention, la partie supérieure de la platine sert de rail de roulement à une roue, pouvant présenter un profil auto centrant et montée sur un arbre solidaire d'un corps pour une chaîne articulée. Selon un autre aspect de l'invention, le corps porte un arbre dont l'axe est confondu avec l'axe de symétrie d'une préforme saisie par une pince de préhension, l'arbre portant, fixé en rotation un pignon qui est destiné à venir s'entraîner sur un chemin de roulement montés sur le support. Selon un autre aspect de l'invention, le chemin de roulement, présenté au pignon, est formé le long du trajet de circulation des préformes dans le dispositif de chauffage, sur une partie de la platine solidaire du support. Selon un autre aspect de l'invention, le chemin de roulement est composé par une courroie crantée qui a été déroulée et fixée sur une partie plate de la partie inférieure de la platine en forme de rail. Selon un autre aspect de l'invention, le pas de crantage de la courroie crantée est adapté au module de denture du pignon, et les valeurs de pas de crantage et de module de denture sont déterminées sur la base de la vitesse de défilement prévue sur la chaîne de transfert de manière à permettre une vitesse de rotation adaptée de chacune des préformes montés sur les moyens de support successifs comme le moyen de support, la vitesse de rotation étant calculée de manière à permettre un échauffement uniforme de la masse de la préforme. Selon un autre aspect de l'invention, la rigidité du chemin de roulement est assurée par le vissage de sections sensiblement rectilignes de la courroie crantée sur la partie correspondante de la platine. Selon un autre aspect de l'invention, le pignon est intercalé entre le corps de la chaîne articulée et le corps proprement dit du moyen de support de préformes. Selon un autre aspect de l'invention, la courroie crantée présente une hauteur simplifiant le réglage relatif des moyens de support de préformes par rapport aux autres éléments fixes comme la chaîne articulée. Selon un autre aspect de l'invention, l'association du chemin de roulement et de la partie de fixation du chemin de roulement sur une même platine est déterminée de manière à éliminer le réglage des hauteurs relatives des cames de support de la chaîne articulée relativement aux chaînes à maillons d'une part et relativement aux enceintes de chauffage du dispositif de chauffage d'autre part. Selon un autre aspect de l'invention, la chaîne de transfert est disposée en plusieurs chemins traversant des éléments chauffants de sorte que chaque pignon des moyens pour entraîner la préforme en rotation soit engagé à son tour sur un chemin de roulement et un bâti associés aux dits éléments chauffants (Al A2, B1, B2). Enfin, l'invention concerne aussi une machine de soufflage de conteneurs sur la base de préformes réchauffées dans un dispositif de chauffage. Le dispositif de chauffage comporte une chaîne de transfert de préformes selon l'une quelconque des revendications précédentes. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures parmi lesquelles: - - la figure 1 est une vue partielle de face d'une chaîne de transfert selon l'état de la technique; - - la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de chauffage intégrant une chaîne de transfert selon la figure 1; - - la figure 3 est un schéma de principe d'une chaîne de transfert selon la présente invention; - la figure 4 est un schéma de principe d'un autre mode de réalisation d'une chaîne de transfert et d'un dispositif de chauffage selon la présente invention. À la figure 1, on a représenté une vue de face d'une partie d'une chaîne de transfert selon l'état de la technique. On a représenté deux moyens de support de préformes successifs, respectivement 5, 7. Une préforme 9 a été référencée sur une pince 11 mobilisée et supportée par le corps 13 du moyen de support 5. La préforme 9 présente à sa partie supérieure une partie de col qui, par exemple pour un conteneur doté d'une fermeture à bouchon à vis, comporte un filetage et un anneau de garde. La préforme 9 présente, à sa partie inférieure, une partie de fonds qui ferme le tube de forme générale cylindrique, aligné sur l'axe central représenté à la figure. Chaque moyen de support de préformes est associé à un corps 15, articulé sur la chaîne articulée 14 de sorte que la position relative transversale de chaque moyen de support de préformes reste sensiblement constante et que, lorsque la chaîne articulée 14 se déplace parallèlement à sa propre dimension le moyen de support de préformes 5, 7, ... est entraîné le long du chemin de circulation dans le dispositif de chauffage représenté. On a représenté deux chaînes à maillons partiellement 1 et 3 sur chacune desquelles vient s'engrener une roue dentée 27 pour le moyen de support 5, une roue dentée 29 pour le moyen de support 7, ... le décalage vertical des deux chaînes à maillons 1 et 3 permet de recouvrir sensiblement l'espace occupé par chacun des moyens de support et donc de rapprocher le pas entre deux préformes successives lors de la circulation dans le dispositif de chauffage. La roue dentée 27 est solidaire de l'extrémité d'un arbre 15, qui est supportée libre en rotation sur le corps 17 de la chaîne articulée 14 et dont l'autre extrémité permet de mettre en rotation le moyen de support 13 avec sa pince 11 de sorte que la préforme 9 puisse tourner autour de son axe de symétrie. Particulièrement, la chaîne articulée 14 comporte aussi des corps intermédiaires comme le corps 21. Ces corps intermédiaires sont montés sur des arbres tournant d'axe horizontal à la figure 1 de sorte que lors de points particuliers, lors du trajet sur la chaîne de transfert, l'interposition de cames (non représentées) permettent de faire tourner le moyen de support de préformes autour de l'axe horizontal représenté le long de la chaîne articulée 14. À la figure 2, on a représenté une vue de dessus d'un dispositif de chauffage avec la chaîne de transfert, ainsi qu'il est connu dans l'état de la technique. Les préformes à la température ambiante sont introduites par un chargeur 33 sur une première roue de chargement 35 de sorte que lorsque une pince 11 du moyen de support 13 associé à la chaîne de transfert 41 passe devant une préforme livrée par la roue 35, la préforme est chargée sur le moyen de support, particulièrement sur une pince comme l a pince 1 1, et la préforme entre sur le trajet de circulation à l'intérieur du dispositif de chauffage 31. Le dispositif de chauffage comporte des éléments de chauffage respectivement 46, 47, 49, 51 associés de part et d'autre d'un chemin "aller" et d'un chemin "retour" sur la chaîne de transfert qui tourne autour de roue 37 et 39. Lorsque les préformes ont circulé à l'intérieur des enceintes limitées par les éléments de chauffage précités, chaque préforme réchauffée est saisie par un organe de préhension (non représenté) sur une roue 43 et transférée vers (flèche 45) un ensemble de moules de soufflage ainsi qu'il est connu dans l'état de la technique. C'est pendant le trajet "aller", puis pendant le trajet "retour" que les préformes doivent être mises en rotation de façon à ce que les flux thermiques, qui sont sensiblement dirigés dans la direction verticale dans le dessin de la figure 2, traversent l'ensemble de la matière à réchauffer pour chaque préforme. Les chaînes à maillons 1 et 3 représentées à la figure 1 sont alors présentées à l'aide de roues de mise en traction (non représentées) sur le chemin de chacune des paires de roues des moyens de support successifs des préformes, comme la roue 27 destinée à la chaîne à maillons inférieure 3 et la roue 29 destinée à la chaîne à maillons supérieure 1. Il en résulte particulièrement que la hauteur des deux chaînes à maillons 1 et 3 doit être correctement réglée par rapport à l'ensemble des roues supérieure et inférieure des moyens de support de préformes. Cette contrainte entraîne des durées de réglage élevées entre deux campagnes de soufflage de conteneurs. Il résulte aussi de la disposition des deux chaînes que la partie supérieure du dispositif de chauffage, comme le dispositif 31 de la figure 2, doit être surélevée pour permettre la disposition des deux chaînes l'une au-dessus de l'autre. On remarque aussi que le diamètre des roues dentées 27 et 29 doit être adaptée à des dentures de pas important de façon à ce que chaque dent puisse s'adapter aux maillons d'une chaîne lors du roulage des roues dentées le long du trajet des moyens de support de préformes dans le dispositif de chauffage 31. Il en résulte que les parties mobiles de la chaîne de transfert représentent une masse de matière plus élevée à cause de la taille importante des roues dentées. À la figure 3, on a représenté un mode particulier de réalisation d'une chaîne de transfert adaptée à un dispositif de chauffage 91 selon l'invention. On n'a représenté que partiellement ladite chaîne de transfert de façon à se limiter aux seuls éléments nouveaux apportés par l'invention. Sur un support 79, composé sous la forme d'une plaque dirigée sensiblement verticalement, est fixé une platine 67,69. Dans un mode particulier de réalisation, la platine permet de supporter la charge d'un moyen de translation 71,73 des moyens successifs de support de préformes comme le moyen de support de préformes 60. Particulièrement, la partie supérieure de la platine sert de rail de roulement à une roue 71. La roue 71 présente un profil auto centrant visible au dessin et est montée sur un arbre 73 solidaire d'un corps 75 qui a déjà été décrit pour une chaîne articulée comme la chaîne 14 dans l'état de la technique représentée à la figure 1. Le corps 75 porte ensuite, libre en rotation grâce à un palier non représenté, un arbre 77 dont l'axe est confondu avec l'axe de symétrie d'une préforme saisie par une pince de préhension, analogue à la pince 11 du moyen de support 13 de la figure 1. À la figure 3, le moyen de support de préformes a été représenté avec seulement le haut du corps proprement dit 78 qui est solidaire de l'extrémité de l'arbre 77. L'arbre 77 porte, fixé en rotation un pignon 62 qui est destiné à venir s'entraîner sur un chemin de roulement 65, 63 montés sur le support 79. Dans un mode particulier de réalisation, le chemin de roulement, présenté au pignon 62, est formé le long du trajet de circulation des préformes dans le dispositif de chauffage 31 (voir Figure 2), sur une partie 67 de la platine 67, 69 solidaire du support 79. Dans un mode particulier de réalisation, le chemin de roulement est composé par une courroie crantée qui a été déroulée et fixer sur une partie plate de la partie 67 inférieure de la platine 67,69 en forme de rails. Dans un mode particulier de réalisation, le pas de crantage de la courroie crantée 63, 65 est adapté au module de denture du pignon 62, et les valeurs de pas de crantage et de module de denture sont déterminées sur la base de la vitesse de défilement prévue sur la chaîne de transfert de manière à permettre une vitesse de rotation adaptée de chacune des préformes montées sur les moyens de support successifs comme le moyen de support 78. Cette vitesse de rotation est calculée de manière à permettre un échauffement uniforme de la masse de la préforme. Du fait qu'il est possible de réaliser sur une courroie crantée un pas de crantage plus petit que la dimension d'un maillon d'une chaîne comme les chaînes à maillons de l'état de la technique 1, 3 de la figure 1, il est possible d'utiliser des pignons 62 de mise en rotation des moyens de support de préformes d'un diamètre plus petit que celui des pignons semblables 27 ou 29 (figure 1) dans l'état de la technique. Par ailleurs dans un mode particulier de réalisation, la rigidité du chemin de roulement 63,65 est assurée par le collage de la courroie crantée sur la partie correspondante 67 de la platine 67, 69. Il en résulte qu'il n'est plus nécessaire de réaliser une mise en tension du chemin de roulement qui était offert par les chaînes à maillons 1,3 de l'état de la technique. Dans un mode préféré de réalisation, la fixation de la courroie crantée, elle-même réalisée sous forme de sections ou tronçons sensiblement rectilignes, est exécutée par le vissage de chacune des sections rectilignes par ses extrémités libres à la platine de support. Par ailleurs, du fait que le diamètre des pignons de mise en rotation de l'arbre 77 a pu être réduit, il a été possible d'intercaler le pignon 62 entre le corps 75 de la chaîne articulée et le corps proprement dit du moyen de support de préformes 78. De ce fait, le dispositif de chauffage 31 (Figure 2) sur lequel est monté la chaîne de transfert de l'invention est de hauteur réduite par rapport aux dispositifs de l'état de la technique représentés aux figures 1 et 2. De plus, du fait qu'il est possible de prévoir une hauteur, représentée dans le sens du dessin de la figure 3, suffisante pour la courroie crantée 65, 63, le réglage relatif des moyens de support de préformes 78 par rapport aux autres éléments fixes comme la chaîne articulée 75 est beaucoup plus simple et permet une tolérance bien supérieure des dimensions. Enfin, l'association du chemin de roulement 69 et de la partie de fixation 67 du chemin de roulement 63,65 sur une même platine 67,69 élimine le problème du réglage des hauteurs relatives des cames de support de la chaîne articulée 14 relativement aux chaînes à maillons 1 et 3 d'une part et relativement aux enceintes de chauffage du dispositif de chauffage 31 (Figure 2) d'autre part. A la figure 4 est illustrée de façon schématique un autre mode de réalisation d'une chaîne de transfert et d'un dispositif de chauffage 91 incorporant l'invention. En pratique l'agencement illustré à la figure 4 consiste à doubler (parties Al et B1) la disposition représentée à la figure 2, les préformes ou ébauches effectuant alors quatre traversées successives du dispositif de chauffage 91 - et donc quatre chauffages successifs - entrecoupées de périodes de stabilisation thermique. Les ébauches arrivant en E sont délivrées par des moyens de chargement 910 (tels qu'une roue de vêtissage) aux moyens de transport 92 constitués sous forme d'une chaîne 92, en boucle fermée, de dispositifs de support. La chaîne 92 pénètre alors dans la partie Al A2 sue le schéma du four 91 par sa branche 94A où les ébauches subissent un premier chauffage, puis, après passage sur le tronçon 98A en boucle, un second chauffage sur la branche 95A. Les ébauches passent alors sur un tronçon 911,de raccordement, qui définit également une zone de stabilisation thermique, les amenant à la seconde partie B1 du four dans laquelle elles suivent un parcours analogue: branche 94B avec chauffage, tronçon 98B en boucle avec stabilisation thermique, branche 95B avec chauffage. A la sortie de la branche 95B, un tronçon 912 amène les ébauches à des moyens de déchargement 913 (tels qu'une roue de "dévêtissage") où elles sont détachées des dispositifs de support de la chaîne 92 (laquelle retourne vers les moyens de chargement 910) et sont évacuées en S vers, par exemple, une unité de soufflage ou étirage-soufflage. Du fait que les moyens de déchargement 913 ne sont pas accolés immédiatement à la sortie du four, le tronçon 912 constitue, lui aussi, une zone de stabilisation thermique achevant la diffusion de la chaleur au sein du matériau thermoplastique. Les quatre branches 94A, 95A, 94B, 95B peuvent être mutuellement parallèles, de sorte qu'il est possible de constituer un dispositif d'agencement simple et compact, avec une moindre déperdition de chaleur. En outre, on peut disposer en partie centrale, entre les susdites parties A et B du dispositif de chauffage 91, des organes communs au fonctionnement de ces deux parties Al et B1, et notamment la disposition de la platine qui est destinée à recevoir ici quatre sections de courroie crantée rectiligne le long des réflecteurs savoir de bas en haut: - la section de courroie réflecteur A2 pour assurer la mise la section de chauffage 94A; - la section de courroie réflecteur Al pour assurer la mise la section de chauffage 95A; - la section de courroie réflecteur B1 pour assurer la mise la section de chauffage 94B; et - la section de courroie réflecteur B2 pour assurer la mise la section de chauffage 95B. des éléments de chauffage, à crantée associée à l'élément en rotation des préformes dans crantée associée à l'élément en rotation des préformes dans crantée associée à l'élément en rotation des préformes dans crantée associée à l'élément en rotation des préformes dans
La présente invention concerne une chaîne de transfert pour dispositif de chauffage de préformes. Un tel dispositif de chauffage est destiné à une machine de soufflage de conteneurs, chaque conteneur étant formé à partir d'une préforme.La chaîne de transfert est destinée à un dispositif de chauffage de préformes (31) du genre dans lequel un moyen de support de préformes est monté sur une chaîne articulée avec un moyen pour entraîner en rotation la préforme lors de sa circulation dans le dispositif de chauffage. Le moyen pour entraîner la préforme en rotation comporte un arbre (77) solidaire d'un élément (75) de la chaîne articulée (60) et qui porte un pignon (62) astreint à rouler sur un chemin de roulement (63, 65) solidaire d'un bâti (79) lorsque ladite chaîne articulée est entraînée par un moyen moteur.
1 - Chaîne de transfert pour dispositif de chauffage de préformes du genre dans lequel un moyen de support de préformes est monté sur une chaîne articulée avec un moyen pour entraîner en rotation la préforme lors de sa circulation dans le dispositif de chauffage (31), caractérisée en ce que le moyen pour entraîner la préforme en rotation comporte un arbre (77) solidaire d'un élément (75) de la chaîne articulée (60) et qui porte un pignon (62) astreint à rouler sur un chemin de roulement (63, 65) solidaire d'un bâti (79) lorsque ladite chaîne articulée est entraînée par un moyen moteur. 2 Chaîne de transfert selon la 1, caractérisé en ce que le support (79), sous la forme d'une plaque dirigée sensiblement verticalement, reçoit une platine (67,69). 3 - Chaîne de transfert selon la 2, caractérisée en ce que la platine supporte un moyen de translation (71, 73) des moyens successifs de support de préformes (60). 4 - Chaîne de transfert selon la 3, caractérisée en ce que la partie supérieure de la platine sert de rail de roulement à une roue (71), pouvant présenter un profil auto centrant et montée sur un arbre (73) solidaire d'un corps (75) pour une chaîne articulée (14). - Chaîne de transfert selon la 4, caractérisée en ce que le corps (75) porte un arbre (77) dont l'axe est confondu avec l'axe de symétrie d'une préforme saisie par une pince de préhension, l'arbre (77) portant, fixé en rotation un pignon (62) qui est destiné à venir s'entraîner sur un chemin de roulement (65, 63) monté sur le support (79). 6 - Chaîne de transfert selon la 5, caractérisée en ce que le chemin de roulement, présenté au pignon (62), est formé le long du trajet de circulation des préformes dans le dispositif de chauffage (31, 91), sur une partie (67) de la platine (67, 69) solidaire du support (79). 7 - Chaîne de transfert selon la 5 ou selon la 6, caractérisée en ce que le chemin de roulement est composé par une courroie crantée qui a été déroulée et fixée sur une partie plate de la partie (67) inférieure de la platine (67, 69) en forme de rail. 8 - Chaîne de transfert selon la 7, caractérisée en ce que le pas de crantage de la courroie crantée (63, 65) est adapté au module de denture du pignon (62), et les valeurs de pas de crantage et de module de denture sont déterminées sur la base de la vitesse de défilement prévue sur la chaîne de transfert de manière à permettre une vitesse de rotation adaptée de chacune des préformes montés sur les moyens de support successifs comme le moyen de support (78), la vitesse de rotation étant calculée de manière à permettre un échauffement uniforme de la masse de la préforme. 9 - Chaîne de transfert selon la 8, caractérisée en ce que la rigidité du chemin de roulement (63, 65) est assurée par le vissage des extrémités de sections sensiblement rectilignes de la courroie crantée sur la partie correspondante (67) de la platine (67, 69). - Chaîne de transfert selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisée en ce que le pignon (62) est intercalé entre le corps (75) de la chaîne articulée et le corps proprement dit du moyen de support de préformes (78). 11 Chaîne de transfert selon la 10, caractérisée en ce que la courroie crantée (65, 63) présente une hauteur simplifiant le réglage relatif des moyens de support de préformes (78) par rapport aux autres éléments fixes comme la chaîne articulée (75). 12 - Chaîne de transfert selon l'une quelconque des 3 à 1 1, caractérisée en ce que l'association du chemin de roulement (69) et de la partie de fixation (67) du chemin de roulement (63, 65) sur une même platine (67, 69) est déterminée de manière à éliminer le réglage des hauteurs relatives des cames de support de la chaîne articulée (14) relativement aux chaînes à maillons (1, 3) d'une part et relativement aux enceintes de chauffage du dispositif de chauffage (31, 91) d'autre part. 13 Chaîne de transfert selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est disposée en plusieurs chemins traversant des éléments chauffants de sorte que chaque pignon des moyens pour entraîner la préforme en rotation soit engagé à son tour sur un chemin de roulement et un bâti associés aux dits éléments chauffants (Al A2, B1, B2). 14 Machine de soufflage de conteneurs sur la base de préformes réchauffées dans un dispositif de chauffage, caractérisé en ce qu'il comporte une chaîne de transfert de préformes selon l'une quelconque des précédentes.
B
B65,B29
B65G,B29C
B65G 47,B29C 49,B65G 21
B65G 47/244,B29C 49/68,B65G 21/22
FR2890831
A1
APPAREIL A TROUER EN UNE SEULE MANIPULATION LE PAPIER RECOUVRANT LE TABAC PLACE DANS LA TETE DU NARGUILE
20,070,323
La présente invention concerne un dispositif pour faire des trous dans le papier en aluminium enrobant les têtes de narguilés (couramment appelé chichas), et cela en une seule opération. Pour fumer le narguilé, on met le tabac approprié dans la tête du narguilé. Le tabac est recouvert par une feuille de papier en aluminium sur laquelle il faut faire des trous pour permettre à l'air de passer lors de l'aspiration. Actuellement, ces trous sont faits manuellement, les uns après les autres, avec une aiguille et demandent environ cent cinquante mouvements de 10 perforation pour en faire suffisamment. Le dispositif selon l'invention sert à réaliser en une seule manipulation l'ensemble des trous (environ cent cinquante) nécessaires sur le papier en aluminium pour fumer le narguilé. Il est constitué d'un socle dans lequel sont fixée des pointes qui 15 ressortent d'environ un centimètre et qui épousent la forme de la tête du narguilé. L'ensemble est inséré dans un boîtier afin d'éviter d'éventuelles piqûres accidentelles. Il sera recouvert d'un couvercle amovible pour son rangement et sa protection. Le dessin annexé 1 monte la première étape de l'invention. En référence à ce dessin, l'invention est constituée d'un socle (1) et d'environ cent cinquante pointes (2) fixées dans le socle (1). Le dessin annexé 2 montre le boîtier (3) qui recevra le socle (1) avec les pointes (2), et le couvercle (4) pour la protection et le rangement. Le dessin annexé 3 montre l'invention opérationnelle avec le socle (1), les pointes (2), le boîtier (3), et le couvercle (4). Fonctionnement: Selon détail en annexe 4, figure 1 à 4. La tête du narguilé (Fig.!, N 9), contenant le tabac, est recouverte d'une feuille de papier en aluminium (Fig.!, N 10). Elle est posée sur le boîtier (Fig. 2). Puis d'une simple pression (Fig.3), tous les trous (Fig.4, N 11) sont faits dans la feuille en aluminium (Fig.4 N 10) afin que l'air passe dans la tête du narguilé lors de l'aspiration. Matériaux utilisés: Le socle (1) est en ciment, mais selon la qualité finale du dispositif, il pourra être en matière plastique, en bois, en verre ou en métaux ferreux ou non ferreux. Les pointes (2) sont en fer, mais selon la qualité finale du dispositif, elles pourront être faites en matière plastique, en bois, en verre ou en métaux ferreux ou non ferreux. Le boîtier (3) et le couvercle (4) sont en plastique, mais selon la qualité finale du dispositif, ils pourront être en bois, en verre ou en métaux ferreux ou 10 non ferreux. A titre d'exemple non limitatif, le boîtier aura des dimensions de l'ordre de 5 cm à. 20 cm de diamètre et de 3 à 80 cm de hauteur. Sa fome pourra être ovale ou rectangulaire selon la finition. L'invention sera embellie pour en faire un objet décoratif en 15 complément à son utilisation pratique
Appareil pour faire des trous dans le papier en aluminium recouvrant letabac placé dans la tête du narguilé (couramment appelé chichas), et cela en une seule opération.Le dispositif selon l'invention sert à réaliser en une seule manipulation l'ensemble des trous nécessaires sur le papier en aluminium pour fumer le narguilé. Il est constitué d'un socle (1) dans lequel sont fixées des pointes (2) qui ressortent d'environ un centimètre et qui épousent la forme de la tête de narguilé.L'ensemble (1) et (2) est inséré dans un boîtier (3) afin d'éviter d'éventuelles piqûres accidentelles. Il est recouvert d'un couvercle (4) amovible pour son rangement.L'utilisateur réalise l'ensemble des trous nécessaires pour l'aspiration de l'air par une simple pression faite sur la tête du narguilé sur les pointes du dispositif Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à faire des trous pour l'aération des têtes de narguilés.
1 ) Dispositif pour faire des trous par une seule pression, dans les feuilles de papier en aluminium qui recouvrent le tabac et la tête du narguilé, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (3), contenant un socle (1) sur lequel sont fixées des pointes (2) et pouvant être fermé par un couvercle (4). 2 ) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les pointes (2) sont disposées en une forme telle qu'elles coïncident avec la forme incurvée de la tête du narguilé. 3 ) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le diamètre du boîtier est adapté, en fonction de sa circonférence, à tous les formats de têtes de 10 narguilés. 4 ) Dispositif selon la 1 et 3 caractérisé en ce que le diamètre intérieur du boîtier (3) serve de guide à la tête du narguilé afin que les trous correspondent au diamètre des pointes (2).
A
A24
A24F
A24F 47,A24F 1
A24F 47/00,A24F 1/30
FR2900490
A1
SYSTEME DE SURVEILLANCE D'UN MOYEN DE TRANSPORT
20,071,102
L'invention concerne un système de surveillance d'un moyen de transport embarqué à bord du moyen de transport lui-même. Aujourd'hui la seule possibilité d'assurer la surveillance d'un moyen de transport, par exemple un camion ou un wagon de chemin de fer en stationnement dans une gare de triage, afin d'assurer la détection d'une intrusion est le gardiennage. Le gardiennage humain de wagons isolés présente de nombreux inconvénients. Outre le fait qu'il est coûteux, il n'est possible que lors d'arrêts longs programmés dans des gares de triage présélectionnées. D'autre part il peut être relativement inefficace si le gardien doit parcourir des distances importantes ou s'il dispose d'une mauvaise visibilité sur les wagons à surveiller. On connaît par ailleurs (US 2004/0123 328) un véhicule de surveillance mobile. Il comporte un système de surveillance prévu pour transmettre des images et répondre à des ordres reçus par Internet. Le système comporte au moins une caméra vidéo et un encodeur vidéo couplé à la caméra vidéo. L'encodeur vidéo est prévu pour encoder un signal de sortie de la caméra sous forme digitale. Le système comprend en outre un serveur vidéo couplé à l'encodeur vidéo. Le serveur est configuré pour formater une sortie de l'encodeur vidéo de telle manière que la vidéo peut être transmise par Internet. Le système de surveillance comporte également un module de communication couplé au serveur vidéo. Le module de communication est configuré pour envoyer le format vidéo comprimé comme messages par Internet. Toutefois, un véhicule de surveillance de ce type nécessite qu'un opérateur distant suive en permanence les images émises, ce qui prend beaucoup de temps, et par conséquent revient cher. De plus, ce système fonctionne en permanence de telle sorte qu'il n'est pas économe en batteries. On connaît encore (WO 01/97524) un système de vidéosurveillance embarqué sur un véhicule tel qu'un camion comprenant au moins une caméra vidéo qui génère des signaux vidéo d'un incident se produisant aux abords du véhicule, un dispositif d'enregistrement à accès codé pour stocker lesdits signaux vidéo, un code pour permettre un accès au dispositif d'enregistrement et des moyens pour télédécharger les signaux vidéo du dispositif d'enregistrement à accès codé. Toutefois, ce système fonctionne également en permanence de telle sorte que sa consommation d'énergie n'est pas optimisée. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention a pour objet un système de surveillance d'un moyen de transport qui remédie aux inconvénients du gardiennage humain et des dispositifs de surveillance vidéo actuellement connus en permettant d'assurer une surveillance automatisée, nécessitant peu de personnel de surveillance. Enfin, le système doit consommer peu d'énergie électrique de manière à accroître son autonomie. Ces buts sont atteints conformément à l'invention par le fait que le système de surveillance comprend : - au moins une caméra embarquée à bord du moyen de transport, le champ de cette caméra couvrant la totalité des abords du moyen de transport ; - un moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport ; - un serveur embarqué qui peut recevoir des images de la caméra et des informations du moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport ; un moyen de télécommunication pour transmettre des données fournies par le serveur à un centre de surveillance situé à distance du moyen de transport ; - un moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport, - le serveur enclenchant la mise sous tension ou hors tension de la caméra et activant ou désactivant le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport en fonction des informations qu'il reçoit du moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport. Dans un mode de fonctionnement normal, le serveur enclenche la mise sous tension de la caméra et active le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport lorsqu'il a reçu du moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport l'information que ce dernier est à l'arrêt, le serveur transmettant alors des données au centre de surveillance par l'intermédiaire du moyen de télécommunication lorsqu'un mouvement a été détecté aux abords du moyen de transport, le serveur met la caméra hors tension et désactive le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport lorsqu'il a reçu du moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport l'information que ce dernier est en mouvement. Dans un mode d'hibernation, le serveur enclenche la mise hors tension de la caméra et désactive le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt. Dans un mode de fonctionnement forcé, le serveur enclenche la mise sous tension en continu de la caméra, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt, le serveur transmettant alors des données en continu au centre de surveillance par l'intermédiaire du moyen de télécommunication. Le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport est constitué soit par un détecteur à infrarouge, soit par un traitement par le serveur des images qu'il reçoit de la caméra afin de détecter un mouvement dans son champ Avantageusement, les données transmises par le moyen de télécommunication comprennent des images des abords du wagon. Dans une réalisation préférée, les données transmises par le moyen de télécommunication comprennent, outre des images, des données choisies dans le groupe comprenant les coordonnées GPS du wagon, l'état de batteries d'alimentation du système, l'horodatage des images, un numéro d'identification du wagon, un numéro d'identification de la caméra, l'état arrêté ou en mouvement du wagon, le mode de fonctionnement normal, en hibernation ou forcé du système, des sons. Dans des réalisations particulières, les moyens de détection de mouvement sont constitués soit par un détecteur de vibration, soit par un détecteur de distance à ultrasons. De préférence le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport détecte le mouvement dans le champ de la caméra. De préférence, le système de surveillance comporte des moyens de stockage des images prises par la caméra. Avantageusement, la caméra est apte à enregistrer des images à partir d'une luminosité égale 0,0003 lux. Avantageusement, le système de surveillance comporte au moins un projecteur à infrarouge. Dans une réalisation particulière le système de surveillance comporte deux caméras situées à des coins diagonalement opposés du wagon. Dans une autre réalisation particulière, le système de surveillance comporte quatre caméras situées aux quatre coins du wagon. De préférence, chaque caméra comprend une tête reliée à un processeur, ce processeur étant unique pour l'ensemble des caméras s'il y en a plusieurs, le processeur étant disposé dans un boîtier qui contient le serveur embarqué, les têtes des caméras étant seules extérieures au boîtier. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : -Les figures 1 et 2 sont respectivement une vue en élévation et une vue de dessus d'un wagon surveillé par le système de la présente invention ; - la figure 3 est un schéma d'un boîtier électronique faisant partie d'un système de surveillance conforme à la présente invention ; - la figure 4 est un schéma d'ensemble du système de surveillance de l'invention ; - la figure 5 est un logigramme du système de l'invention. Sur les figures 1 et 2, la référence générale 2 désigne un wagon transportant un chargement 4 que l'on désire protéger au moyen du dispositif de surveillance embarquée de l'invention. Dans cet exemple, la surveillance des abords du wagon est assurée au moyen de deux caméras. A cet effet, le wagon comporte un mat 6 à deux de ses extrémités diagonalement opposées. Une tête de caméra 8 est disposée à l'extrémité de chacun des deux mats 6. Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 2, chacune des têtes de caméra 8 couvre un champ 10 qui contient entièrement le chargement 4 et les abords de ce chargement. Les deux caméras se font face. La caméra située à gauche, selon la figure 2, surveille une extrémité du wagon tandis que l'autre caméra, située à droite, selon la figure, surveille l'autre extrémité de ce wagon. Ainsi toute approche du wagon sera détectée et enregistrée même depuis derrière une caméra et il sera impossible à une personne mal intentionnée de s'approcher du wagon sans pénétrer dans le champ des caméras. Toutefois il est possible de prévoir davantage de caméras, par exemple quatre caméras, une à chacun des coins du wagon. La référence 12 désigne un boîtier électronique auquel les deux têtes de caméra 8 sont reliées. On a représenté sur la figure 3 un schéma du boîtier électronique 12. Il renferme un serveur 14. équipé d'un processeur. Le serveur est relié aux têtes des caméras 8 par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique/numérique 16 et d'un processeur 17. Ce processeur est unique pour l'ensemble des caméras lorsqu'il en a plusieurs, comme c'est le cas dans le présent exemple. Le processeur étant disposé dans le boîtier 12 qui contient le serveur embarqué 14, seules les têtes des caméras sont extérieures au boîtier. Les caméras 8 sont capables de fonctionner par très basse luminosité. Elles sont capables d'enregistrer des images à partir d'une luminosité égale à 0,0003 Lux. A des niveaux d'éclairement aussi faibles les caméras fournissent uniquement des images en noir et blanc parce que la lumière n'existe pas réellement. Pour éviter que les images ne soient voilées par un contre-jour, il est possible de prévoir un ou des projecteurs à infrarouge 47 (voir figure 4). Le serveur 14 est relié à une antenne 18, par exemple une antenne GPRS (General Packet Radio Service) reliée à un modem GPRS 20. Le GPRS est un service à valeur ajoutée non vocal qui permet de transmettre des informations par l'intermédiaire d'un réseau de téléphonie mobile. Sa vitesse maximale théorique est de 171,2 kilooctets par seconde. Le GPRS est une technologie facile a utiliser qui peut être mise en oeuvre et entretenue sans expertise approfondie. Il peut être remplacé par l'EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) simplement en remplaçant le modem GPRS par un modem EDGE. Il est également possible d'utiliser le modem sans fil MultiModem EDGE qui est compatible à la fois avec les technologies GPRS et EDGE. Le GPRS est une infrastructure Internet ouverte. Elle est par conséquent théoriquement vulnérable au piratage. Pour empêcher de telles attaques sur le système, il comporte de préférence un pare-feu. Ce pare-feu fournit automatiquement un VPN (Virtual Private Network) qui encrypte les informations de manière à assurer leur confidentialité. Il rejette également toute connexion avec des utilisateurs qui ne sont pas authentifiés, et de cette manière, empêche les pirates d'avoir accès au système. Le serveur 14 est en outre relié à une antenne GPS 22. Il est alimenté en courant électrique par une batterie 24 reliée au serveur par l'intermédiaire d'un convertisseur de tension 26 et de relais de puissance 28. Un moyen de détection de l'arrêt du wagon renseigne le serveur 14 sur l'état arrêté ou en mouvement du wagon. Dans cet exemple ce moyen est un détecteur de vibration 30 mais il pourrait aussi s'agir d'un détecteur de distance à ultrasons. Une unité de stockage amovible 32 permet d'enregistrer les données du serveur 14. L'unité 32 est de préférence une mémoire flash. Ainsi, il n'y a pas de partie mobile dans le boîtier électronique 12. En particulier, il n'y a pas de disque dur tournant. On a représenté sur la figure 4 un schéma d'ensemble du système de surveillance de l'invention. Le modem GPRS 20 par l'intermédiaire de son antenne 18 transmet les données qui lui sont fournies par le serveur 14 sur Internet 38. Ces données peuvent ensuite être récupérées, par exemple au moyen d'un modem ADSL classique 40 sur un poste distant 42. Ces données peuvent en outre être archivées sur une mémoire de stockage de masse 44. La référence 46 désigne le centre de surveillance dans son ensemble. Une fois que le boîtier électronique 12 est relié aux batteries 24 par le câble d'alimentation, le processeur du serveur 14, le GPS et le modem GPRS démarrent automatiquement et enregistrent le wagon au centre de surveillance 46. Les caméras ne démarrent pas automatiquement. Le système est apte a fonctionner selon 30 trois modes différents : un mode de fonctionnement normal, un mode d'hibernation et un mode de fonctionnement forcé. Dans le mode de fonctionnement normal du système de surveillance, le système fonctionne différemment selon que le wagon est à l'arrêt ou en mouvement. Le serveur échantillonne donc de manière continue le détecteur de vibration 30 pour déterminer si le wagon est en mouvement ou non. Lorsque le détecteur 30 a fourni au serveur l'information que le wagon est à l'arrêt, le serveur enclenche la mise sous tension des caméras et active le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport. Ce moyen pourrait être constitué, notamment, par un détecteur à infrarouge 31 représenté en traits pointillés. Toutefois, dans l'exemple décrit, la détection de mouvement s'effectue visuellement par le traitement informatique effectué par le serveur des images qu'il reçoit des caméras. Chaque caméra échantillonne son champ de vision à un intervalle de temps défini par l'opérateur et qui peut atteindre une demie seconde. Le serveur compare les images pour déterminer s'il y eu un changement important d'une image à l'autre ce qui indique que quelque chose ou quelqu'un s'est déplacé dans le champ de vision. Les paramètres qui déterminent ce qu'il faut entendre par changement important peuvent être contrôlés complètement par l'opérateur. Lorsqu'un mouvement est détecté, les images sont transmises par le serveur 14 au centre de surveillance 46 à un intervalle de temps défini par l'opérateur. La réception d'images au centre de surveillance active un logiciel d'affichage qui affiche aussitôt les images de l'intrusion dans le champ des caméras de telle sorte que l'opérateur du centre de surveillance a une vue instantanée de la situation aux abords du wagon. Le logiciel d'affichage est par exemple le logiciel Quick View commercialisé par la société Canberra. L'entête de ces images les identifie comme une alarme. Elles comportent la date et l'heure, les coordonnées GPS du wagon, l'état des batteries et le mode de fonctionnement du système. Les images de l'intrusion continuent à être transmises à l'intervalle de temps défini par l'opérateur jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de changement dans l'image. Un nombre défini par l'opérateur d'images post-alarme peut également être transmis. Si la communication est perdue, une alarme signalant la perte de communication s'affichera au centre de surveillance et les images qui n'auront pu être transmises seront enregistrées sur l'unité de stockage amovible 32. Une fois que la communication aura été rétablie, les images enregistrées durant la perte de la communication seront transmises au centre de surveillance. Lorsque le wagon 2 se met en mouvement, le détecteur 30 fournit au serveur l'information que le wagon est en mouvement. Les caméras sont alors mises hors tension par le serveur et aucune image n'est recueillie. Le serveur se met en mode d'attente. Dans ce mode il échantillonne le GPS et attend des commandes provenant du centre de surveillance. Outre le mode de fonctionnement normal qui vient d'être décrit, le système peut également fonctionner en mode d'hibernation. C'est l'opérateur du centre de surveillance qui commande à distance le passage d'un mode dans un autre. Lorsque le serveur reçoit une commande du centre de surveillance de se désactiver, il met immédiatement les caméras hors tension et entre en mode de veille, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt. Ce mode de fonctionnement est intéressant lorsque le wagon se trouve dans une zone où aucune intrusion n'est à craindre. Il permet d'augmenter l'autonomie du système en évitant d'effectuer une surveillance inutile. Le système reste en état de veille jusqu'à ce qu'il reçoive une nouvelle commande du centre de surveillance. Lorsque le processeur reçoit une commande du centre de surveillance de se mettre en mode de fonctionnement normal, il reprend le mode de fonctionnement normal. Enfin, dans un troisième mode de fonctionnement, le système peut fonctionner en mode forcé. Là encore, c'est l'opérateur du centre de surveillance qui commande à distance le changement de mode de fonctionnement. Dans ce mode, le serveur enclenche la mise sous tension en continu de la caméra, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt, le serveur (14) transmettant alors des données en continu au centre de surveillance par l'intermédiaire du moyen de télécommunication (18, 20). Le système reste dans cet état actif jusqu'à ce qu'il reçoive une nouvelle commande du centre de surveillance. On a représenté sur la figure 5 un logigramme qui synthétise le fonctionnement du dispositif de surveillance conforme à la présente invention. En 50 le centre de surveillance 46 envoie une commande distante permettant de sélectionner le mode de fonctionnement normal forcé ou en hibernation du système. Dans le mode de fonctionnement normal 52, en 54 on teste si le wagon est ou non à l'arrêt. S'il ne l'est pas en 56, les caméras sont mises hors tension et il n'y a pas de détection de mouvement. Si, au contraire, le wagon est à l'arrêt, les caméras sont mises sous tension et le mouvement dans le champ de ces caméras peut être détecté en 58. En 60 on teste si un mouvement est détecté ou non. Si ce n'est pas le cas la détection de mouvement se poursuit en 58. Si c'est le cas en 62, des données sont transmises vers le centre de surveillance 46. La transmission de données vers le centre de surveillance se poursuit aussi longtemps que la détection de mouvement a lieu. Lorsque la détection de mouvement cesse la transmission d'images vers le centre de surveillance prend fin. Lorsque qu'une commande de mise en mode forcé du système est envoyée par le centre de surveillance 46 le système passe en mode forcé 64. En 66 les caméras sont mises sous tension que le wagon soit à l'arrêt ou en mouvement mais la détection de mouvement n'est pas activée. En d'autres termes, qu'il y ait ou non détection de mouvement, des données sont transmises en 68 vers le centre de surveillance. Le système reste en mode de fonctionnement forcé aussi longtemps qu'une nouvelle commande ne vient pas y mettre fin. Lorsqu'une commande d'hibernation distante est envoyée au système, le système passe en mode d'hibernation 70. Dans ce cas en 72, les caméras sont mises hors tension sans détection de mouvement. Le système reste en mode d'hibernation aussi longtemps qu'une nouvelle commande ne le fait pas passer dans un autre mode
Système de surveillance d'un moyen de transport.Il comprend :- au moins une caméra (8) embarquée à bord du moyen de transport (2);- un moyen de détection de mouvement (31) aux abords du moyen de transport ;- un serveur embarqué qui peut recevoir des images de la caméra (8) et des informations du moyen de détection de mouvement (31) aux abords du moyen de transport ;- un moyen de télécommunication (18, 20) pour transmettre des données fournies par le serveur (14) à un centre de surveillance (46);- un moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport,- le serveur enclenchant la mise sous tension ou hors tension de la caméra et activant ou désactivant le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport en fonction des informations qu'il reçoit du moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport.
1. Système de surveillance des abords d'un moyen de transport caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une caméra (8) embarquée à bord du moyen de transport (2), le champ (10) de cette caméra couvrant la totalité des abords du moyen de transport ; - un moyen de détection de mouvement (31) aux abords du moyen de transport ; un serveur embarqué (14) qui peut recevoir des images de la caméra (8) et des informations du moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport ; - un moyen de télécommunication (18, 20) 15 pour transmettre des données fournies par le serveur (14) à un centre de surveillance (46) situé à distance du moyen de transport ; - un moyen (30) de détection de l'arrêt du moyen de transport, 20 - le serveur enclenchant la mise sous tension ou hors tension de la caméra et activant ou désactivant le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport en fonction des informations qu'il reçoit du moyen (30) de détection de 25 l'arrêt du moyen de transport. 2. Système de surveillance selon la 1, caractérisé en ce que dans un mode de fonctionnement normal (52), 30 le serveur (14) enclenche la mise sous tension de la caméra et active le moyen de détection demouvement aux abords du moyen de transport lorsqu'il a reçu du moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport l'information que ce dernier est à l'arrêt, le serveur (14) transmettant alors des données au centre de surveillance (46) par l'intermédiaire du moyen de télécommunication (18, 20) lorsqu'un mouvement a été détecté aux abords du moyen de transport , le serveur met la caméra hors tension et désactive le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport lorsqu'il a reçu du moyen de détection (30) de l'arrêt du moyen de transport l'information que ce dernier est en mouvement. 3. Système de surveillance selon la 1, caractérisé en ce que dans un mode d'hibernation (70) le serveur (14) enclenche la mise hors tension de la caméra (8) et désactive le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt. 4. Système de surveillance selon la 1, caractérisé en ce que dans un mode de fonctionnement forcé (64) le serveur enclenche la mise sous tension en continu de la caméra, que le moyen de transport soit en mouvement ou à l'arrêt, le serveur (14) transmettant alors des données en continu au centre de surveillance par l'intermédiaire du moyen de télécommunication (18, 20).30 5. Système de surveillance selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport est constitué soit par un détecteur à infrarouge (31), soit par un traitement par le serveur (14) des images qu'il reçoit de la caméra (8) afin de détecter un mouvement dans son champ. 6. Système de surveillance selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les données transmises par le moyen de télécommunication (18, 20) comprennent des images des abords du moyen de transport. 7. Système de surveillance selon la 6, caractérisé en ce que les données transmises par le moyen de télécommunication (18, 20) comprennent, outre des images, des données choisies dans le groupe comprenant les coordonnées GPS du moyen de transport, l'état de batteries (24) d'alimentation du système, l'horodatage des images, un numéro d'identification du moyen de transport, un numéro d'identification de la caméra, l'état arrêté ou en mouvement du moyen de transport, le mode de fonctionnement normal, en hibernation ou forcé du système, des sons. 8. Système de surveillance selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen de détection de l'arrêt du moyen de transport estconstitué soit par un détecteur de vibrations (30), soit par un détecteur de distance à ultrasons. 9. Système de surveillance selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le moyen de détection de mouvement aux abords du moyen de transport détecte le mouvement dans le champ de la caméra. 10. Système de surveillance selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de stockage (32) des images prises par la caméra (8). 11. Système de surveillance selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la caméra (8) est apte à enregistrer des images à partir d'une luminosité égale à 0,0003 Lux. 12. Système de surveillance selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte des projecteurs à infrarouge (47). 13. Système de surveillance selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux caméras (8) situées à des coins diagonalement opposés du moyen de transport (2). 14. Système de surveillance selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte quatre caméras (8) situées aux quatre coins du moyen de transport (2). 15. Système de surveillance selon l'une des 1 à 13 caractérisé en ce que chaque caméra comprend une tête (8) reliée à un processeur, ce processeur étant unique pour l'ensemble des caméras s'il y en a plusieurs, le processeur étant disposé dans un boîtier (12) qui contient le serveur embarqué (14), les têtes des caméras étant seules extérieures au boîtier.10
G,H
G08,H04
G08B,H04N
G08B 13,G08B 25,H04N 5,H04N 7
G08B 13/196,G08B 25/10,H04N 5/76,H04N 7/18
FR2889646
A1
DISPOSITIF DE CONTROLE D'UNE PORTE POUR LE BETAIL COMPORTANT UNE COMMANDE DE FERMETURE AUTOMATIQUE
20,070,216
La présente invention concerne le domaine technique se rapportant aux dispositifs de contrôle des portes pour le bétail. L'invention concerne notamment l'actionnement des portes, par exemple pour enclos, comportant un battant ou deux battants. Les portes pour le bétail sont présentes dans différents appareils notamment dans des cages, des enclos ou des couloirs pour le bétail. Un problème dans le domaine des portes pour le bétail est de pouvoir contrôler io le passage des animaux. Il s'agit d'empêcher l'animal de faire marche arrière au moment où l'animal passe la porte et de commander à un instant donné, la fermeture d'une cage, d'un couloir ou d'un enclos. Il n'existe pas dans le domaine technique se rapportant aux dispositifs de contrôle des portes pour le bétail, de dispositif permettant de maintenir la is porte dans une position ouverte dans l'attente d'un animal associée à une commande de fermeture automatique de la porte. Il existe des portes utilisées pour nourrir ou séparer le bétail. Le brevet US/4, 813, 379 décrit un tel dispositif. Cependant le dispositif décrit dans le brevet US/4, 813, 379, ne comporte pas de commande de fermeture de la porte puisque la porte est ouverte par l'animal et se referme quand il est passé. D'autre part, dans ce dispositif, un verrouillage de la porte est prévu uniquement dans une position fermée. L'objet de ce brevet n'est donc pas de laisser la porte en position ouverte dans l'attente d'un animal, puisque la porte est ouverte par l'animal lui-même. II existe également des portes pour le bétail ne laissant passer les animaux que dans un sens afin d'empêcher le retour de l'animal. Le brevet US/5, 463, 984 décrit un tel dispositif. Cependant le dispositif décrit dans le brevet US/5, 463, 984 ne permet pas de commander la fermeture de la porte à un instant voulu, ni de garder la porte en position ouverte dans l'attente d'un animal. La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en créant un dispositif de contrôle d'une porte pour le bétail permettant de maintenir la porte dans une position ouverte dans l'attente d'un animal et de commander la fermeture de la porte. Cet objectif est atteint par un dispositif de contrôle d'une porte fermant un passage ou l'ouverture d'un enclos pour du bétail, la porte comportant un bâti relié au passage ou à l'enclos et au moins un battant, le ou les battants permettant de fermer la porte, chaque battant pivotant selon un axe vertical par rapport au bâti, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - des moyens d'entraînement du ou des battants en rotation, comprenant au moins un moyen moteur tendant à fermer automatiquement la porte. - des moyens de retenue des moyens d'entraînement lorsque les moyens d'entraînement se trouvent dans une position ouverte déterminée telle que le ou les battants se trouvent dans une position ouverte déterminée, - une commande de fermeture agissant sur les moyens de retenue, permettant d'annuler pendant une durée déterminée, la retenue des moyens d'entraînement et de réaliser la fermeture. - des moyens manuels d'ouverture agissant sur les moyens 20 d'entraînement pour placer les moyens d'entraînement dans la position ouverte déterminée. Selon une autre particularité, les moyens d'entraînement comprennent un levier d'entraînement lié de façon articulé aux battants, le levier d'entraînement comprenant un grand et un petit bras de levier de chaque côté d'une liaison pivot du levier avec le bâti, le grand bras de levier étant lié par un appui plan avec le bâti et glissant sur le bâti selon un parcours entre la position ouverte déterminée et la position fermée. Selon une autre particularité, les moyens moteurs comprennent un piston à gaz coulissant dans un cylindre à gaz et une tige motrice liée au piston, le cylindre à gaz étant en liaison pivot avec le bâti, la tige motrice étant en liaison pivot avec l'extrémité du petit bras de levier et exerçant une 2889646 3 pression en permanence sur l'extrémité, entraînant le levier dans le sens de sa position ouverte vers sa position fermée. Selon une autre particularité, les moyens de retenue comprennent une première butée escamotable, en liaison pivot avec le bâti, ayant dans une position saillante, un côté de blocage vers le ou les battants, le côté de blocage étant situé contre le levier d'entraînement lorsque les moyens d'entraînement sont dans la position ouverte déterminée, la butée se plaçant en position escamotée par rapport au levier, par un appui sur un côté saillant en pente. to Selon une autre particularité, la commande de fermeture comprend une came, en liaison pivot avec le bâti, située à la verticale du levier d'entraînement, lorsque les moyens d'entraînement sont dans la position ouverte déterminée, et la came, lorsqu'elle est actionnée, soulevant le levier d'entraînement au dessus de la première butée escamotable se trouvant dans sa position saillante. Un deuxième objectif est de réaliser la fermeture automatique d'une porte fermant un passage pour du bétail tout en réalisant un blocage du mouvement de retour s'effectuant au fur et à mesure de la fermeture de la porte jusqu'à la position fermée. Le blocage du mouvement de retour a pour avantage d'empêcher l'animal de faire marche arrière. Selon une autre particularité, le dispositif de contrôle comprend des moyens d'empêchement automatique du mouvement de retour des moyens d'entraînement, dans le mouvement des moyens d'entraînement entre la position ouverte déterminée vers la position fermée. Selon une autre particularité, les moyens d'empêchement du mouvement de retour comprennent une pluralité de butées escamotables, de la deuxième à la dernière butée, situées après la première butée sur le parcours du levier dans son mouvement de fermeture, présentant dans leur position saillante, un côté de blocage à l'opposé du ou des battants, la dernière butée ayant son côté de blocage contre le levier en position fermée, les butées se plaçant en position escamotée par rapport au levier, par un appui sur un côté saillant en pente. Selon une autre particularité, la commande d'autorisation d'ouverture comprend un rail de soulèvement escamotable, le rail étant situé à la verticale des butées escamotables, de la deuxième à la dernière butée, le bord supérieur du rail de soulèvement, dans sa position haute, étant à une hauteur déterminée au-dessus des butées escamotables dans leur position saillante. Selon une autre particularité, la commande d'autorisation d'ouverture comprend une poignée d'autorisation d'ouverture, la poignée entraînant en rotation un tube lié par une liaison pivot avec le bâti, le rail de soulèvement io étant lié au tube et excentré de l'axe de rotation du tube, une rotation entre deux positions déterminées, plaçant le rail de soulèvement soit en position escamotée, soit en position haute, la poignée d'autorisation d'ouverture étant accessible en même temps qu'au moins un battant. Un troisième objectif est de commander la fermeture de la porte en 15 restant à distance de l'appareil sur lequel se trouve la porte contrôlée par le dispositif de contrôle. Selon une autre particularité, la came est activée à distance. Selon une autre particularité, la commande de fermeture comprend un lien souple fixé à la came, débouchant par un tube creux coudé ayant une ouverture basse dirigée vers le bas, débouchant à l'autre extrémité du tube par une ouverture haute dirigée horizontalement, l'extrémité du lien débouchant par l'ouverture basse du tube étant liée à la came, l'extrémité du lien débouchant par l'ouverture haute du tube étant tenue par un utilisateur et le tube étant lié au bâti par une liaison pivot d'axe vertical dont le centre passe par le centre de l'ouverture basse, un moyen de fixation permettant de bloquer la liaison pivot. Selon une autre particularité, la commande de fermeture comprend un lien fixé par une première extrémité à la came, l'autre extrémité du lien étant fixé à une tige liée à un piston coulissant dans un cylindre, le mouvement du piston dans le cylindre étant commandé électriquement à distance, l'activation de la commande provoquant une traction du lien de façon provoquer une rotation de la came entraînant son activation. Selon une autre particularité, la commande de fermeture comprend un lien fixé par une première extrémité à la came, l'autre extrémité du lien étant lié à une bascule se trouvant dans le bas du passage, la bascule tirant sur le lien afin d'activer la came, après que l'animal soit passé. Selon une autre particularité, le dispositif de contrôle est adapté sur la porte (0, 3) d'une cage ou d'un couloir ou d'un enclos. Selon une autre particularité, une cage comporte une mangeoire accessible depuis l'intérieur de la cage. D'autres particularités et avantages de la présente invention o apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - les figures 1 et 2 représentent le dispositif de contrôle d'une porte installé sur une cage, respectivement en vue de face et en vue de dessus; - les figures 3 à 5 représentent la partie du dispositif de contrôle is permettant le blocage du mouvement de retour, en vue de gauche, par rapport à la figure 1; - les figures 6 et 7 représentent la partie du dispositif de contrôle permettant le déblocage du système afin d'effectuer un mouvement de retour, en vue de gauche, par rapport à la figure 1; - les figures 8 et 9 représentent le dispositif de contrôle d'une porte adapté sur un couloir fixe, respectivement en vue de face et en vue de dessus; - les figures 10 et 11 représentent le dispositif de contrôle d'une porte adapté sur un couloir de contention, respectivement en vue de face et en vue 25 de dessus; - les figures 12, 13 et 14 représentent le dispositif de contrôle d'une porte installé sur la porte d'un enclos, respectivement en vue de face, en vue de dessus et en vue de dessus inséré dans la paroi d'un enclos; - les figures 15 et 16 représentent le dispositif de contrôle d'une porte 30 à un seul battant s'ouvrant sur la droite, respectivement en vue de face et en vue de dessus; - les figures 17 et 18 représentent le dispositif de contrôle d'une porte à un seul battant s'ouvrant sur la gauche, respectivement en vue de face et en vue de dessus; - La figure 19 représente une butée escamotable; - La figure 20 représente une came et une butée; - La figure 21 représente un rail de soulèvement. Le dispositif selon l'invention va maintenant être décrit en références aux figures 1 à 21. Le dispositif de contrôle d'une porte s'adapte sur plusieurs appareils pour le bétail. Les figures 1 et 2 donnent un exemple de lo dispositif de contrôle selon l'invention s'adaptant sur la porte d'une cage. Les figures 8 et 9, donnent un exemple de dispositif de contrôle selon l'invention s'adaptant sur la porte d'un couloir fixe. Les figures 10 et 11 donnent un exemple de dispositif de contrôle s'adaptant sur la porte d'un couloir de contention. Les figures 12 à 14 donnent un exemple d'adaptation du 1s dispositif de contrôle sur la porte d'un enclos. Le dispositif selon l'invention permet de contrôler l'ouverture et la fermeture d'une porte fermant un passage (4) pour le bétail. Le passage (P) pour le bétail est une ouverture, de manière non limitative, dans une cage ou un enclos ou est une extrémité d'un couloir, pour le bétail. Une porte ferme un passage (P) pour le bétail par un ou deux battants (3f) en liaison pivot d'axe vertical, avec le bâti (0) de la porte. La liaison pivot d'axe vertical entre les battants (3) et le bâti (0) de la porte fait partie de l'art antérieur et ne sera pas décrite. Dans la description qui suit, un indice suivi de la lettre a ou respectivement de la lettre f signifiera que la pièce est dans sa position ouverte d'attente ou respectivement dans sa position fermée. Les portes pour le bétail sont composées d'un ou deux battants (3). Dans un exemple non limitatif, représenté aux figures 1 et 2, une cage comporte une porte à deux battants (3). Chacun des deux battants couvre toute la hauteur de l'ouverture de la cage et la moitié de sa largeur. Les deux battants (3) sont liés chacun à un bord (0) opposé de l'ouverture (P) et sont articulés par rapport au bâti (0) de la porte. Dans un autre exemple non limitatif, représenté aux figures 15 à 18 la porte d'enclos ne comprend qu'un seul battant (3). Dans le cas où la porte ne comprend qu'un seul battant (3), le battant (3) peut s'ouvrir indifféremment sur la droite, comme sur la figure 16, ou sur la gauche comme sur la figure 18. Dans le cas d'une porte à deux battants (3) comme représenté aux figures 1 et 2 et aux figures 8 à 14, le dispositif de contrôle selon l'invention comporte deux bras (2) d'entraînement reliés chacun à un battant (3) de la porte. La position d'un battant (3) est contrôlée par un seul bras (2). Le dispositif de contrôle selon l'invention comprend donc un bras (2) par battant (3). Un battant (3) est relié à un bras (2), de manière connue, par une liaison pivot. Le déplacement d'un bras (2) to provoque le pivotement d'un battant (3), commandant sont ouverture (3a) ou sa fermeture (3f). La liaison pivot entre le bras (2) et le battant (3) permet un mouvement relatif angulaire du bras (2) par rapport au battant (3). Le bras (2) d'entraînement possède deux points de liaison: un point, précédemment cité, en liaison avec un battant (3) et un deuxième point en liaison avec un levier (1) d'entraînement. Le levier (1) d'entraînement est lié aux bras (2), par une liaison (L2) pivot, permettant un mouvement relatif angulaire par rapport aux bras (2). Dans le cas d'une porte à deux battants (3) les deux bras (2) sont liés ensembles par une même liaison (L2) pivot avec le levier (1) d'entraînement. Dans le cas d'une porte à un battant (3), comme représenté aux figures 15 à 18, un seul bras (2) d'entraînement est relié de la même façon au battant (3) et au levier (1) d'entraînement. Afin de ne pas gêner le passage du bétail, le bras (2) d'entraînement du battant (3) est accroché sur la partie supérieure du battant (3), au dessus de l'espace nécessaire pour le passage d'un animal. Le levier (1) d'entraînement se trouve également au dessus de l'espace nécessaire au passage du bétail. Le levier (1) d'entraînement représenté au figures 1 à 18, est le même, que le dispositif de contrôle ait un ou deux bras (2) d'entraînement de battant (3). Le levier (1) d'entraînement exerce une traction sur le ou les bras (2), lors de la fermeture de la porte, ou une poussée lors de l'ouverture de la porte. Le levier (1) d'entraînement est lié au bâti (0), de manière connue, par une liaison (L1) pivot. La liaison (L1) pivot est réalisée sur une barre (7) de fixation horizontale située à la verticale d'une paroi du passage (P). Le levier (1) a d'autre part, une surface d'appui avec une barre (8) d'appui horizontale située à la verticale de la paroi opposée du passage (P). Le levier (1) traverse donc toute la largeur du passage (P). Dans l'exemple non limitatif de la cage représentée aux figures 1 et 2, les barres de fixation (7) et d'appui (8) sont les barres délimitant le haut des parois latérales de la cage. Dans l'exemple non limitatif du couloir de contention, représenté aux figures 10 et 11, les barres de fixation (7) et d'appui (8) sont des barres délimitant le haut des parois latérales du couloir to de contention. Dans les exemples non limitatif du couloir fixe, figures 8 et 9, et de l'enclos, figures 12 à 14, le passage comporte une structure plus élevée que les parois du couloir ou de l'enclos, sur laquelle se trouvent les barres de fixation (7) et d'appui (8). Le levier (1) d'entraînement comprend deux bras de levier positionnés is de chaque côté de sa liaison (L1) pivot avec le bâti (0), qui sont un grand bras de levier (1) et un petit bras de levier (1). Le petit bras de levier (1) va du pivot (L1) vers l'extérieur du passage (P). Le grand bras de levier (1) va vers l'intérieur du passage (P) et couvre toute la largeur du passage pour le bétail en dépassant au-delà de la barre (8) d'appui. Le grand bras de levier (1) repose donc sur la barre (8) d'appui. L'extrémité du petit bras de levier (1) est liée, de manière connue, par une liaison (L3) pivot, à un organe (61, 62) moteur. La liaison (L3) pivot permet un mouvement angulaire relatif de l'organe (61, 62) moteur par rapport au levier (1) d'entraînement. L'extrémité du grand bras de levier (1) est liée de manière connue en liaison (L8) pivot, avec une poignée réalisée de manière non limitative par un tube vertical. Dans l'exemple non limitatif l'organe (61, 62) moteur comprend un cylindre (62) dans lequel coulisse un piston à gaz lié à une tige (61) de commande. Le cylindre (62) à gaz est lié au bâti (7, 0) par une liaison (L4) pivot. Dans un autre mode de réalisation, l'organe moteur est un cylindre et un piston à ressort. L'extrémité du cylindre (62) est en liaison (L4) pivot, avec la barre (7) de fixation sur laquelle est réalisée la liaison (L1) pivot du levier (1) d'entraînement. L'organe (61, 62) moteur exerce, de manière non limitative, une force de poussée sur l'extrémité du petit bras de levier (1), l'organe (61, 62) moteur étant en appui sur le bâti (0). Dans un autre exemple de réalisation, non représenté, un ressort, exerçant une force de traction, lié au petit bras de levier (1) à l'opposé du piston, permet un mouvement du levier (1) en rotation, dans le même sens que dans le cas où une force de poussée est exercée par cylindre (62) dans lequel coulisse un piston lié à une tige (61) de commande. Une extrémité du ressort est liée au bâti (0) et l'autre extrémité est liée au bout du petit bras de levier (1). Des butées (5, 50) escamotables, représentées aux figures 3 à 5, sont io liées à la barre (8) d'appui. D'autre part, les butées (5, 50) sont détaillées sur les figures 19 et 20. Les butées (5, 50) sont des pièces plates trapézoïdales, dont les côtés parallèles sont allongés et placées dans un plan vertical. Chaque butée (5, 50) escamotable est liée est en liaison (L5, L6) pivot à la barre (8) d'appui. D'autre part elle comprend un trou (5T, T50) de limitation, de largeur déterminée, traversé par un élément (11, 12) saillant lié au bâti (8). La forme du trou (5T, T50) de limitation suit un arc de cercle dont le centre appartient à l'axe de rotation de la liaison (L5, L6) pivot. Ainsi le mouvement de rotation des butées (5, 50) s'effectue entre deux positions qui correspondent à l'appui de l'élément (11, 12) saillant aux extrémités du trou (5T, T50). D'autre part, le centre de la liaison pivot (L5, L6) est décalé latéralement par rapport au centre de gravité de la pièce (5, 50). Le poids de la butée (5, 50) la maintient donc dans une position donnée lorsqu'elle est laissée libre en rotation sur le bâti (0, 8). En position de repos, la butée (5, 50) dépasse en hauteur de la barre (8) d'appui et présente par le haut un côté (CP) en pente et un côté (CV) vertical de blocage. L'appui sur le côté (CP) en pente provoque le basculement de la butée (5, 50), positionnant la butée (5, 50) à plat, en dessous du niveau de la barre (8) d'appui. La position horizontale est la position escamotée d'une butée (5, 50). Le côté (CV) vertical bloque une pièce en appui, puisque l'élément (11, 12) saillant lié au bâti (0, 8) est déjà en butée dans le trou (T5) de limitation. Le côté (CV) vertical est le côté de blocage. Les butées (5) sont situées entre une première butée (50) qui est la plus proche des battants (3) et une dernière butée (5) qui est la plus éloignée. La première butée (50) présente son côté (CV) de blocage vers les battants (3), tandis que les autres butées (5) présentent leur côté (CV) de blocage dans l'autre sens. La liaison (L5, L6) pivot des butées (5, 50) est silencieuse, la réalisation de liaisons silencieuses étant connue de l'art antérieure. Le dispositif de contrôle selon l'invention comprend une came (4) plate de commande de la fermeture, placée dans un plan verticale et en liaison (L6) pivot sur la barre (8) d'appui. La came (4) est également limitée en rotation par un espace (E4) de limitation délimité par deux butées, traversé Io par un élément (12) saillant. La came a deux positions limites correspondant aux positions de butée de l'élément (12) saillant dans l'espace (E4) de limitation. L'axe de rotation de la came (4) est décalé latéralement afin d'avoir une position de repos, avec un retour en position de repos du au poids de la came (4). La position (4e) de repos est la position escamotée. Dans sa deuxième position (4ne) limite, la came (4ne) dépasse au dessus du niveau de la première butée (50) escamotable. La deuxième position est la position (4ne) activée de la came (4). La came (4) est située à la verticale de la première butée (50). La came comporte un trou (T4) par lequel est reliée une ficelle (9). La ficelle (9) débouche d'un tube (10) creux par une ouverture inférieure orientée vers le bas. La ficelle (9) débouche à l'autre extrémité du tube (10) par une ouverture supérieure orientée selon une direction horizontale. Le tube (10) est coudé à 90 . Le tube (10) est lié au bâti de façon à pouvoir pivoter selon un axe vertical passant par la partie vertical du tube. De façon connue, le tube (10) est bloqué dans une position, par exemple par une vis. La ficelle (9) sort du tube par son extrémité supérieure et est tenue à son extrémité par un opérateur. Dans un mode de réalisation, le tube (10) coudé est orienté vers l'arrière, de façon à ce que l'opérateur ne soit pas vu de l'animal. Dans un autre mode de réalisation, une longue ficelle (9) permet à l'opérateur d'être loin du passage, étant ainsi caché de l'animal au moment de son passage par la porte. La came (4) au repos est située sous le bord supérieur de la barre (8) d'appui. Lorsque la came (4) est actionnée, par une traction de la ficelle (9), la came (4ne) dépasse au dessus de la première butée (50), dans sa position de repos. Le dispositif comporte un rail (14) de soulèvement, comme représenté aux figures 6 et 7. D'autre part, un exemple de réalisation du rail est détaillé à la figure 21. Le rail (14) de soulèvement est lié à un tube (130) lié par une liaison (L7) pivot au rapport au bâti (8, 0). Le tube (130) est commandé en rotation par une poignée (13). La poignée (13) est située du même côté que les battants (3). Le rail (14) pivote à 90 entre une position escamotée, comme représenté à la figure 7, et une position de soulèvement, comme lo représenté à la figure 6. Dans la position escamotée, comme représenté à la figure 7, le rail (14) est situé à une hauteur inférieure à celle du bord supérieur de la barre (8) d'appui. Dans la position de soulèvement, comme représenté à la figure 6, le rail (14) est situé à une hauteur supérieure à celle des butées (5) escamotables au repos. Le rail (14) de soulèvement est situé à la verticale des butées (5) allant de la deuxième à la dernière butée. Un exemple de fonctionnement du dispositif va maintenant être décrit. Lorsque la porte est ouverte dans l'attente d'un animal, les battants (3a) sont dans une position ouverte. Les bras (2a) sont donc dans une position avancée. Le levier (la) d'entraînement est également dans une position avancée. Le levier (la) d'entraînement est bloqué par la première butée (50) qui lui présente son côté (CV) vertical. La figure 3 représente le levier (la) bloqué au niveau d'une zone d'appui (Za), par la première butée (50). L'extrémité (Ex1) du levier est indiquée par un symbole. Une poignée, non représentée, peut par exemple être fixée à l'extrémité du levier (1). L'élément moteur (61, 62) exerçant une poussée sur le levier (1) d'entraînement, le levier (la) est donc bloqué en appui contre le côté de blocage de la première (50) butée. Le déclenchement de la fermeture des portes est réalisé, de manière non limitative par la traction de l'utilisateur sur la ficelle (9). Ce type de déclenchement a pour avantage de pouvoir être réalisé à distance. Ainsi un opérateur pourra se trouver loin du passage pour le bétail tout en déclenchant sa fermeture. Le mouvement de rotation du tube (10) creux par rapport au bâti, permet une traction dans plusieurs directions possibles, c'est-à-dire que l'utilisateur actionne la commande de fermeture en des positions tout autour du passage pour le bétail. La ficelle guidée dans le tube (10) creux exerce une force de traction vers le haut, sur la came (4). La came s (4) effectue alors une rotation et va émerger au dessus de la barre (8) d'appui sur laquelle repose le levier (la). Le levier (la) situé à la verticale de la came (4) est donc soulevé. Lorsque le levier (1a) passe au dessus de la première butée (50), la force exercée par l'élément moteur le fait pivoter. La figure 5 représente l'instant où le levier (la) passe au dessus de la première to butée (50). La zone d'appui (Za) sur la première butée se trouve au- dessus de la première butée (50), juste avant le déplacement en rotation du levier (1). L'extrémité (Ex1) du grand bras de levier (1) se déplace sous l'action de l'élément moteur, en s'éloignant des battants (3). Le grand bras de levier is (1), dans son mouvement d'éloignement, tire les bras (2) d'entraînement reliés aux battants (3). Les battants (3) pivotent, fermant la porte. Lors de son passage, le grand bras de levier (1) rencontre le côté (CP) en pente des butées (5) escamotables, de la deuxième à la dernière butée. Le grand bras de levier (1) fait donc basculer les butées (5). Une fois que le levier (1) est passé sur une butée (5), la butée (5) revient en position de repos sous l'action de son poids. La butée (5) présente donc son côté (CV) vertical au levier, après son passage. Dans le cas où le mouvement du levier (1) est inversé, par une traction des bras (2), due à un mouvement d'ouverture des battants (3) , le grand bras de levier (1) est arrêté contre le côté (CV) vertical de blocage de la dernière butée (5) passée. La butée (5) escamotable ne permet ainsi le passage du grand bras de levier (1) contre la barre (8) d'appui, que dans un seul sens. Chaque butée (5) escamotable empêche le mouvement de retour à partir de son côté (CV) vertical. La dernière butée (5) escamotable constitue un moyen de blocage en position fermée. Le blocage progressif de la fermeture des battants (3) a pour avantage de ne pas laisser à l'animal la sensation qu'il peut s'échapper. Le déblocage est réalisé par le soulèvement du grand bras de levier (1) à une hauteur déterminée, au-dessus des butées (5) escamotables. Un pivotement de la poignée (13) liée au tube (130) en liaison pivot (L7) par rapport au bâti (8, 0) provoque le soulèvement du rail (14). L'élévation du rail (14) de soulèvement, situé à la verticale des butées (5) escamotables, provoque donc l'élévation du levier (1) d'entraînement au dessus des butées (5) dans leur position de repos, de la deuxième à la dernière butée. La figure 4 représente le soulèvement du grand bras de levier (1) au dessus de sa position de fermeture. Un repère (Zf) indique la zone d'appui du levier (1) io contre la barre d'appui en position fermée. Le mouvement de retour du levier (1) d'entraînement n'est donc plus empêché par les butées (5). Cependant l'élément (61, 62) moteurexerce une force qui maintient les battants (3f) fermés, même si cette force n'est pas suffisante pour résister à une forte poussée sur les battants (3) exercée par un animal. L'utilisateur ouvre alors la porte en tirant, par exemple, sur une poignée située à l'extrémité (Ex1) du grand bras de levier ou en tirant directement sur les battants. La poignée (13) activant le rail est située à proximité des battants (3) afin que l'utilisateur puisse lever le rail (14) de soulèvement en contrôlant les battants (3). L'utilisateur exerce un couple de forces sur le levier (1), dont le moment est supérieur au couple exercé par l'élément (61, 62) moteur d'autant plus que le point (Ex1, L2) d'application de la force d'ouverture des battants est plus éloigné du centre de rotation du levier (1). Dans l'exemple non limitatif représenté à la figure 2, le point d'application à l'extrémité (Ex1) du levier, est situé à une distance d'environ neuf fois celle de la distance du point d'application de la force de l'élément moteur, par rapport à l'axe (L1) de rotation. Lorsque l'utilisateur tire sur les battants, le point d'attache des bras (2) sur le levier (1) à une distance d'environ cinq fois celle du point d'application de la force motrice, par rapport à l'axe du pivot (L1). L'utilisateur n'a donc aucun mal à contrer la force exercée par l'élément (61, 62) moteur et à ramener la porte dans l'état ouvert initial. Le blocage du levier (1) est réalisé par la première butée (50) qui est orientée en sens inverse des autres butées. Le rail (14) de soulèvement est en effet décalé de la première butée (50) et ne se trouve pas à la verticale de la première butée (50). De façon connue, certaines liaisons (L1, L2, L3, L4, L9) pivot sont réalisées avec un jeu fonctionnel, pour permettre un éloignement du plan de rotation, notamment les liaisons (L9) entre les battants (3) et les barres (2) d'entraînement, (L2) entre les barres (2) d'entraînement et le levier (1), (Ll) entre le levier (1) et le bâti (7), (L3) entre le levier (1) et l'élément (61) moteur et (L4) entre l'élément (62) moteur et le bâti (7). Ces différentes pièces sont liées par une liaison pivot et la liaison subit en même temps un décalage lo vertical. Ce décalage vertical nécessite une souplesse dans la liaison pivot. Le levier (1) est, par exemple, soulevé au niveau du rail (14) de soulèvement, ce qui implique un jeu fonctionnel de la liaison pivot (Ll) du levier (1) avec le bâti (7) . De même le soulèvement du levier (1) provoque un décalage vertical des liaisons pivots (L2, L3) avec les bras d'entraînement et avec l'élément moteur. D'autres exemples de réalisation vont maintenant être décrits. Dans un autre mode de réalisation non représenté, le levier (1) entraîne en translation une crémaillère roulant sur une roue dentée, la roue dentée étant en rotation par rapport au bâti (0). La roue dentée bloquée selon un sens de rotation, n'autorise la translation que dans une seule direction, de la même façon que les butées (5) escamotables, de la deuxième à la dernière butée. Un soulèvement de la crémaillère au dessus de la roue dentée, permet alors un retour du dispositif en position ouverte. Le système (4, 50) de retenue en position ouverte, précédemment décrit, pourra, par exemple, être conservé. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, un moteur commandé de manière non limitative par un bouton poussoir ou par une commande à distance, comprend un axe relié à un disque, la ficelle (9) étant rattachée à une extrémité du disque. La rotation du moteur entraîne une traction de la ficelle (9). Un moyen de limitation en rotation du moteur permet de le déplacer entre deux positions extrêmes. Une position correspondant à une traction et l'autre à un relâchement. De manière non limitative, lors du relâchement de la ficelle (9), une commande inverse du moteur relâche la ficelle (9) ou le poids de la came (4) entraîne ce mouvement inverse. Une traction entraîne une activation de la came (4). Dans un autre mode de réalisation, non représenté, une bascule incorporée, de manière connue, dans le plancher après le passage pour le 5 bétail, actionne la ficelle tirant sur la came. Ce mode de réalisation permet de déclencher la fermeture de la porte dès que l'animal a passé la porte, sans l'intervention de l'homme. Dans d'autres modes de réalisation, la ficelle est remplacée par un lien souple de manière non limitative en nylon ou en métal ou par un lien io rigide dans les systèmes d'activation de la came par exemple par un moteur ou par une bascule. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, un vérin commandé électriquement pousse un deuxième rail de soulèvement qui déplace le levier (1) en hauteur, remplaçant ainsi la came (4). Une commande inverse ramène alors le deuxième rail de soulèvement dans une position escamotée. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, la force motrice du mouvement de fermeture est exercée, de manière connue, par un ressort exerçant un effort directement sur les battants (3) et tendant à fermer les battants (3). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus
La présente invention concerne dispositif de contrôle d'une porte fermant un passage (P) pour du bétail, la porte comportant un bâti (0) et au moins un battant (3), le ou les battants (3) permettant de fermer la porte, chaque battant (3) pivotant selon un axe vertical par rapport au bâti (0), caractérisé en ce qu'il comporte au moins :- des moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) du ou des battants (3) en rotation, comprenant au moins des moyens (61, 62) moteurs et tendant à fermer automatiquement la porte, les moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) et le ou les battants (3) étant alors en position fermée.- des moyens de retenue (50) des moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) lorsque les moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) se trouvent dans une position (1a, 2a) déterminée d'attente telle que le ou les battants (3a) se trouvent dans une position ouverte déterminée d'attente,- une commande (4, 9, 10) de fermeture agissant sur les moyens de retenue (50), permettant d'annuler pendant une durée déterminée, la retenue des moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement dans la position déterminée d'attente.- des moyens (13, 14) d'ouverture agissant sur les moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement afin de placer les moyens d'entraînement dans la position déterminée d'attente.
1. Dispositif de contrôle d'une porte fermant un passage (P) ou l'ouverture (P) d'un enclos pour du bétail, la porte comportant un bâti (0) relié au passage ou à l'enclos et au moins un battant (3), le ou les battants (3) s permettant de fermer la porte, chaque battant (3) pivotant selon un axe vertical par rapport au bâti (0), caractérisé en ce qu'il comporte au moins: des moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) du ou des battants (3) en rotation, comprenant au moins un moyen (61, 62) moteur tendant à fermer automatiquement la porte. io - des moyens de retenue (50, L6) des moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) lorsque les moyens d'entraînement (1, 2, 61, 62) se trouvent dans une position (la, 2a) ouverte déterminée telle que le ou les battants (3a) se trouvent dans une position ouverte déterminée, une commande (4, 9, 10) de fermeture agissant sur les moyens de is retenue (50), permettant d'annuler pendant une durée déterminée, la retenue des moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement et de réaliser la fermeture. - des moyens (Ex1) manuels d'ouverture agissant sur les moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement pour placer les moyens d'entraînement dans la position ouverte déterminée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement comprennent un levier (1) d'entraînement lié de façon articulée aux battants (3), le levier (1) d'entraînement comprenant un grand et un petit bras de levier de chaque côté d'une liaison (L1) pivot du levier (1) avec le bâti (0, 7), le grand bras de levier (1) étant lié par un appui (Za) plan avec le bâti (0, 8) et glissant sur le bâti (0, 8) selon un parcours entre la position (la) ouverte déterminée et la position (1f) fermée. 3. Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens (61, 62) moteurs comprennent un piston à gaz coulissant dans un cylindre (62) à gaz et une tige (61) motrice liée au piston, le cylindre (62) à gaz étant en liaison (L4) pivot avec le bâti (0, 0), la tige (61) motrice étant en liaison (L3) pivot avec l'extrémité du petit bras de levier (1) et exerçant une pression en permanence sur l'extrémité, entraînant le levier (1) dans le sens de sa position (la) ouverte vers sa position (1f) fermée. 4. Dispositif selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent une première butée (50) escamotable, en liaison pivot (L6) avec le bâti (0, 8), ayant dans une position saillante, un côté (CV) de blocage vers le ou les battants, le côté (CV) de blocage étant situé contre le levier (1) d'entraînement lorsque les moyens (1, 2, 61, 62) io d'entraînement sont dans la position ouverte déterminée, la butée (50) se plaçant en position escamotée par rapport au levier (1), par un appui sur un côté (CP) saillant en pente. 5. Dispositif selon les 1 à 4, caractérisé en ce que la commande de fermeture comprend une came (4), en liaison (L6) pivot avec is le bâti (0, 8), située à la verticale du levier (1) d'entraînement, lorsque les moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement sont dans la position (1 a, 2a) ouverte déterminée, et la came (4), lorsqu'elle est actionnée, soulevant le levier (1) d'entraînement au dessus de la première butée (50) escamotable se trouvant dans sa position saillante. 6. Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle comprend des moyens (5, L5) d'empêchement automatique du mouvement de retour des moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement, dans le mouvement des moyens (1, 2, 61, 62) d'entraînement entre la position (la, 2a) ouverte déterminée vers la position (If, 2f) fermée. 7. Dispositif selon les 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens (5, L5) d'empêchement du mouvement de retour comprennent une pluralité de butées (5) escamotables, de la deuxième à la dernière butée, situées après la première butée (50) sur le parcours du levier dans son mouvement de fermeture, présentant dans leur position saillante, un côté de blocage à l'opposé du ou des battants, la dernière butée (5) ayant son côté de blocage contre le levier en position fermée, les butées (5) se plaçant en position escamotée par rapport au levier (1), par un appui sur un côté (CP) saillant en pente. s 8. Dispositif selon les 1 à 7, caractérisé en ce que la commande (14, 13, 130) d'autorisation d'ouverture comprend un rail (14) de soulèvement escamotable, le rail étant situé à la verticale des butées (5) escamotables, de la deuxième à la dernière butée, le bord supérieur du rail de soulèvement, dans sa position haute, étant à une hauteur déterminée au-dessus des butées (5) escamotables dans leur position saillante. 9. Dispositif selon les 1 à 8, caractérisé en ce que la commande (14, 13, 130) d'autorisation d'ouverture comprend une poignée (13) d'autorisation d'ouverture, la poignée (13) entraînant en rotation un tube (130) lié par une liaison (L7) pivot avec le bâti (8, 0), le rail (14) de is soulèvement étant lié au tube (130) et excentré de l'axe de rotation du tube (130), une rotation entre deux positions déterminées, plaçant le rail (14) de soulèvement soit en position escamotée, soit en position haute, la poignée d'autorisation d'ouverture étant accessible en même temps qu'au moins un battant. 10. Dispositif selon les 1 à 9, caractérisé en ce que la came (4) est activée à distance. 11. Dispositif selon les 1 à 10, caractérisé en ce que la commande de fermeture comprend un lien (9) souple fixé à la came (4), débouchant par un tube (10) creux coudé ayant une ouverture basse dirigée vers le bas, débouchant à l'autre extrémité du tube (10) par une ouverture haute dirigée horizontalement, l'extrémité du lien (9) débouchant par l'ouverture basse du tube étant liée à la came (4), l'extrémité du lien (9) débouchant par l'ouverture haute du tube (10) étant tenue par un utilisateur et le tube (10) étant lié au bâti (0) par une liaison pivot d'axe vertical dont le centre passe par le centre de l'ouverture basse, un moyen de fixation permettant de bloquer la liaison pivot. 12. Dispositif selon les 1 à 10, caractérisé en ce que la commande de fermeture comprend un lien (9) fixé par une première extrémité à la came (4), l'autre extrémité du lien (9) étant fixé à une tige liée à un piston coulissant dans un cylindre, le mouvement du piston dans le cylindre étant commandé électriquement à distance, l'activation de la commande provoquant une traction du lien (9) de façon à provoquer une rotation de la came (4) entraînant son activation. io 13. Dispositif selon les 1 à 10, caractérisé en ce que la commande de fermeture comprend un lien (9) fixé par une première extrémité à la came (4), l'autre extrémité du lien (9) étant liée à une bascule se trouvant dans le bas du passage (P), la bascule tirant sur le lien (9) afin d'activer la came (4), après que l'animal soit passé. 14. Dispositif selon une des 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle est adapté sur la porte (0, 3) d'une cage ou d'un couloir ou d'un enclos. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que une cage comporte une mangeoire accessible depuis l'intérieur de la cage.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/00
FR2893976
A3
DISPOSITIF POUR LA REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,601
La présente invention se rapporte au domaine des filtres à particules pour moteurs de véhicules automobiles, et concerne, plus précisément, les dispositifs permettant la régénération de tels filtres. En effet, afin de répondre aux normes de dépollution, et, notamment, aux normes d'émission de particules, il est connu, en particulier pour les moteurs diesel, d'insérer, dans la ligne d'échappement du moteur, un filtre destiné à piéger et à stocker provisoirement les poussières et suies contenues dans les gaz issus de la combustion dans le moteur. Ces filtres doivent toutefois être régulièrement régénérés, afin que les éléments piégés ne perturbent pas l'écoulement des gaz d'échappement, ce qui risquerait de dégrader les performances du moteur. La régénération s'effectue en augmentant la température dans le filtre de manière à détruire thermiquement les particules et suies qu'il contient. Une solution connue dans l'état de la technique pour réaliser cette augmentation de température est de déclencher, en amont du filtre à particules, une seconde combustion destinée à fournir des gaz suffisamment chauds pour réaliser la destruction thermique recherchée : plusieurs solutions sont connues, dans l'état de la technique, pour parvenir à cette fin. Le document FR2774428 propose de réaliser une injection supplémentaire de carburant dans au moins un des cylindres du moteur, après l'injection principale de carburant, pendant la phase de détente du cycle des cylindres. Cette seconde combustion risque toutefois ici d'être incomplète, et l'élévation de température qui en résulte, insuffisante pour assurer une régénération optimale du filtre à particules. Afin de pallier cet inconvénient, il est connu d'adjoindre, à l'injection de carburant, une injection d'air afin de faciliter la combustion. PJ5388-DC le 20 octobre 2005 Le document US4383411 propose ainsi de placer, sur une dérivation de la ligne d'échappement entre le moteur et le filtre à particules, un injecteur de carburant associé à un dispositif d'injection d'air, dans lequel une chambre de turbulence permet d'optimiser le mélange air-carburant. La chambre de turbulence est ici formée de telle manière que l'air est injecté, au niveau du nez de l'injecteur de carburant, tangentiellement par rapport au flux de carburant, de manière à créer localement un vortex permettant d'optimiser le mélange. La combustion est alors déclenchée par un dispositif annexe (une bougie, par exemple), et les gaz chauds issus de cette combustion sont injectés dans le conduit reliant le moteur au filtre à particules, où ils sont mélangés aux gaz d'échappement issus du moteur : ils sont alors acheminés dans le filtre à particules, où l'élévation de température qu'ils induisent permet de détruire les éléments piégés. Un tel dispositif est toutefois d'une réalisation relativement complexe, et s'accompagne, en outre, de l'isolation du filtre à particules du reste de la ligne d'échappement pendant la phase de régénération, ce qui conduit, pendant cette opération, à une augmentation ponctuelle des rejets polluants par le véhicule, sans permettre de bénéficier, pour la régénération dudit filtre à particules, de l'apport de chaleur fourni initialement par lesdits gaz d'échappement. Le document US4615173 propose un dispositif dans lequel l'injection d'air destinée à optimiser la combustion du carburant injecté, entre le moteur et le filtre à particules, pour augmenter la température des gaz et obtenir la régénération dudit filtre, est réalisée par deux moyens concomitants. L'injecteur de carburant est ici placé, légèrement en retrait du conduit principal reliant te moteur et le filtre à particules, sur une dérivation dudit conduit principal. Une première injection d'air est réalisée dans l'injecteur même, par un ensemble de conduits débouchant au niveau du nez de celui-ci, orientés de manière que les jets d'air qu'ils fournissent créent, au niveau dudit nez d'injection de carburant, des turbulences favorables au mélange avec le carburant et à la pulvérisation de ce dernier. Concomitamment, une seconde injection d'air est réalisée autour dudit injecteur de carburant, dans la dérivation dans laquelle il est placé, de telle manière que ledit injecteur soit immergé dans le flux d'air de cette seconde injection. Un élément mécanique, inséré, en aval de l'injecteur, dans ladite dérivation, sensiblement perpendiculairement à l'axe de celle-ci, permet le brassage de cet air, mélangé à l'air et au carburant issus dudit injecteur. La combustion de l'ensemble de ce mélange, initiée en aval dudit élément mécanique permet alors d'élever la température du mélange gazeux entrant dans le filtre à particules et constitué des gaz issus de ladite combustion et des gaz d'échappement du moteur. Un tel dispositif est toutefois, là encore, d'une réalisation relativement complexe. De plus, l'insertion de l'élément mécanique de brassage peut induire des pertes de ~o charge dans la dérivation, défavorables à un fonctionnement optimal de l'ensemble, tout en introduisant une source potentielle de défaillances dans le fonctionnement du dispositif de régénération du filtre à particules. Il est à noter que, pour l'ensemble des dispositifs qui viennent d'être évoqués, 15 la combustion destinée à favoriser la régénération du filtre à particules est réalisée avant le mélange des gaz d'échappement issus du moteur avec le carburant et le comburant injectés en amont dudit filtre à particules. Le filtre à particules reçoit ainsi un mélange constitué des gaz d'échappement du moteur et des gaz issus de la combustion déclenchée pour favoriser sa 20 régénération : il s'en suit, notamment, qu'il est nécessaire d'optimiser, d'une part, le mélange des gaz dans lesquels est initiée ladite combustion nécessaire à la régénération du filtre à particules, ainsi que, d'autre part, le mélange des gaz issus de cette combustion avec les gaz d'échappement issus du moteur. 25 La présente invention a pour but de proposer un dispositif de régénération d'un filtre à particules placé en aval du moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, dans lequel le mélange des gaz présents entre ledit moteur et ledit filtre à particules (gaz d'échappement issus du moteur, carburant et air injectés pour favoriser la régénération) est réalisé de manière optimale sans 30 insertion d'élément supplémentaire dans la ligne d'échappement, et permet de réaliser une combustion aussi complète que possible dudit mélange et d'atteindre une température suffisante pour permettre la destruction thermique des particules et suies piégées dans ledit filtre. PJ5388-DC le 20 octobre 2005 Dans ce but, l'invention a pour objet un dispositif de régénération d'un filtre à particules destiné à piéger les poussières et suies contenues dans les gaz d'échappement issus de la combustion interne du moteur d'un véhicule automobile, dans lequel un conduit principal relie la sortie dudit moteur à l'entrée dudit filtre à particules, dans lequel une injection de carburant au moyen d'un injecteur approprié, associée à une injection de comburant, est réalisée entre ladite sortie dudit moteur et l'entrée dudit filtre à particules de manière à atteindre, par la combustion dudit mélange de carburant et de comburant ainsi injecté, une augmentation de température permettant la ~o destruction thermique des suies et particules piégées dans ledit filtre à particules, caractérisé en ce que ladite injection de comburant est réalisée en aval de ladite injection de carburant au moyen dudit injecteur approprié, entre ladite injection de carburant et l'entrée du filtre à particules. Avantageusement, ladite injection de comburant est réalisée dans ledit conduit 15 principal reliant la sortie du moteur à l'entrée du filtre à particules. Avantageusement, l'injection de comburant est réalisée selon une direction générale dont la composante, dans un plan contenant l'axe du conduit principal au voisinage de l'entrée du filtre à particules, forme, avec la composante, dans le même plan, de la direction générale d'injection du carburant, un angle non 20 nul, préférentiellement compris entre 0 et 90 . Avantageusement, la composante, dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du conduit principal au voisinage de l'entrée du filtre à particules, de la direction générale d'injection du comburant, est sensiblement tangentielle à la paroi interne dudit conduit principal. 25 Selon un mode de réalisation préféré, l'invention présente en outre les caractéristiques suivantes : la distance entre l'injection de carburant et l'injection de comburant est sensiblement comprise entre une et trois fois le diamètre dudit conduit principal, 30 la distance séparant l'injection du comburant et l'axe du conduit principal est sensiblement égale à la moitié du diamètre dudit conduit principal, PJ5388-DC le 20 octobre 2005 la combustion destinée à fournir l'élévation de température suffisante pour réaliser la régénération est initiée en aval de l'injection de comburant, dans une zone où le mélange entre les gaz d'échappement issus du moteur, le carburant, et le comburant, injectés, est optimal. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue schématique d'ensemble de la partie d'une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule ~o automobile comportant un filtre à particules, et équipée d'un système de régénération dudit filtre à particules selon l'invention, la figure 2 est une vue schématique de face d'un dispositif selon l'invention, la figure 3 est une vue schématique de dessus du dispositif selon 15 l'invention, la figure 4 est une vue schématique en perspective de l'écoulement des gaz dans la ligne d'échappement en aval du dispositif selon l'invention et en amont du filtre à particules. 20 Ainsi que le présente la figure 1, les gaz issus de la combustion interne dans le moteur 1 d'un véhicule automobile sont généralement schématiquement acheminés, via un ensemble de conduits appropriés 2, jusqu'à un premier dispositif de traitement 3 où une partie des substances polluantes qui les constitue est traitée, puis, par un conduit principal 4, jusqu'à un filtre à 25 particules 5 dans lequel sont piégées les poussières et les suies qu'ils contiennent. Ils sont ensuite dirigés, via un ensemble de canalisations et éléments appropriés 6, jusqu'à l'échappement 7 du véhicule. De manière connue, au bout d'un certain nombre d'heures de fonctionnement et de kilomètres parcourus, la quantité de particules stockées dans le filtre 5 30 atteint un niveau tel que l'écoulement des gaz d'échappement dans ledit filtre 5 est considérablement ralenti, ce qui conduit à altérer les performances du moteur 1. Il devient alors nécessaire d'éliminer du filtre 5 les éléments qui y sont piégés : la température usuelle des gaz d'échappement ne permettant pas PJ5388-DC le 20 octobre 2005 la destruction thermique complète de celles-ci, une élévation de température est provoquée par une combustion en amont du filtre 5, entre la sortie du moteur 1 et l'entrée dudit filtre 5, lors de la phase de régénération dudit filtre 5. Pour réaliser cette combustion, de manière connue, et ainsi qu'il a été évoqué précédemment, une quantité prédéfinie de carburant est injectée généralement dans une dérivation du conduit principal 4, par un injecteur approprié 8, et, afin d'optimiser cette combustion, une injection 9 de comburant est également réalisée, généralement dans ladite dérivation dudit ~o conduit principal 4. De manière également connue, il est utile, pour améliorer la régénération du filtre à particules 5, que le mélange des gaz d'échappement et des gaz issus de cette combustion soit optimisé, afin que l'élévation de température soit la plus homogène possible dans l'écoulement gazeux circulant dans le filtre à particules : pour cela, il est connu de générer 15 préférentiellement un écoulement tourbillonnant dans la zone située à l'entrée du filtre à particules 5. Le dispositif selon l'invention propose de générer cet écoulement tourbillonnant par le seul mode d'injection du comburant, sans recours à un quelconque dispositif mécanique annexe. Pour cela, ainsi que le présente de manière plus 20 détaillée la figure 2, le dispositif selon l'invention propose, d'une part, que l'injection 9 du comburant soit réalisée dans une zone située entre le nez de l'injecteur de carburant 8 et l'entrée 10 du filtre à particules 5, c'est-à-dire en aval de l'injection du carburant, dans une zone où ledit carburant lesdits gaz d'échappement ont déjà subi un premier mélange. Préférentiellement, 25 l'injection 9 de comburant est également réalisée directement dans le conduit 4, afin d'optimiser le mélange avec les gaz d'échappement. Avantageusement, la distance entre la zone d'injection 9 du comburant et le nez de l'injecteur 8 de carburant est, en outre supérieure au diamètre du conduit 4 : elle est préférentiellement comprise entre une fois et trois fois ledit diamètre dudit 30 conduit 4. De plus, afin d'optimiser le mélange entre le carburant, le comburant, et les gaz d'échappement, l'invention propose également d'injecter ledit comburant PJ5388-DC le 20 octobre 2005 selon une direction particulière par rapport à la direction générale d'injection du carburant par l'injecteur 8. Ainsi, comme le présente la figure 2, la composante D2, dans un plan contenant l'axe Z du conduit principal 4 au voisinage de l'entrée du filtre à particules 5, de la direction générale selon laquelle est injecté le comburant dans ledit conduit principal 4 forme, avec la composante Dl, dans le même plan, de la direction générale selon laquelle le carburant est injecté dans ledit conduit principal 4, un angle a non nul. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le carburant est ainsi injecté sensiblement selon l'axe Z du conduit ~o principal 4 au voisinage de l'entrée du filtre à particules 5, et l'angle a est sensiblement égal à 90 . Selon des modes de réalisation alternatifs (voir figure 2), l'angle a est compris entre 0 et 90 . De même, ainsi que le présente plus spécifiquement la figure 3, afin d'optimiser le mélange en favorisant la création de turbulences au sein de 15 celui-ci, la composante D3, dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z dudit conduit principal 4 au voisinage de l'entrée du filtre à particules 5, de la direction générale d'injection du comburant, sera préférentiellement sensiblement tangentielle à la paroi intérieure dudit conduit principal 4 dans la zone de l'intersection dudit conduit 4 et de l'injection 9 du comburant. Il s'en 20 suit, ainsi que le présente la figure 4, la création d'un mouvement de rotation du comburant dans le conduit principal 4, conduisant à l'apparition d'un mouvement tourbillonnant au sein des gaz d'échappement, du comburant, et du carburant injecté par l'injecteur 8. 25 L'invention permet ainsi, tout en apportant, au travers du comburant, un apport d'oxygène favorisant la combustion nécessaire à la régénération du filtre à particules 5, d'optimiser le mélange entre carburant, comburant, et gaz d'échappement par un mouvement aérodynamique induit par le mode d'injection du comburant. Ce mélange permet de bénéficier de la température 30 des gaz d'échappement pour améliorer la vaporisation du carburant, tout en favorisant une combustion optimale. Ce mélange est, en outre, grâce à l'invention, obtenu sans l'insertion d'aucune pièce complémentaire dans la ligne d'échappement (élément mécanique de brassage) qui pourrait induire une PJ5388-DC le 20 octobre 2005 éventuelle perte de charge dans l'écoulement ou être une source de défaillances du système. PJ5388-DC le 20 octobre 2005
Dispositif de régénération d'un filtre à particules (5) destiné à piéger les poussières et suies contenues dans les gaz d'échappement issus de la combustion interne du moteur (1) d'un véhicule automobile, dans lequel un conduit principal (4) relie la sortie dudit moteur (1) à l'entrée dudit filtre à particules (5), dans lequel une injection de carburant au moyen d'un injecteur approprié (8), associée à une injection (9) de comburant, est réalisée entre ladite sortie dudit moteur (1) et l'entrée dudit filtres à particules (5) de manière à atteindre, par la combustion dudit mélange de carburant et de comburant ainsi injecté, une augmentation de température permettant la destruction thermique des suies et particules piégées dans ledit filtre à particules (5), caractérisé en ce que ladite injection (9) de comburant est réalisée en aval de ladite injection de carburant au moyen dudit injecteur approprié (8), entre ladite injection de carburant et l'entrée du filtre à particules (5).
Revendications 1. Dispositif de régénération d'un filtre à particules (5) destiné à piéger les poussières et suies contenues dans tes gaz d'échappement issus de la combustion interne du moteur (1) d'un véhicule automobile, dans lequel un conduit principal (4) relie la sortie dudit moteur (1) à l'entrée dudit filtre à particules (5), dans lequel une injection de carburant au moyen d'un injecteur approprié (8), associée à une injection (9) de comburant, est réalisée entre ladite sortie dudit moteur (1) et l'entrée dudit filtres à particules (5) de manière à atteindre, par la combustion dudit mélange de carburant et de comburant ainsi injecté, une augmentation de température permettant la destruction thermique des suies et particules piégées dans ledit filtre à particules (5), caractérisé en ce que ladite injection (9) de comburant est réalisée en aval de ladite injection de carburant au moyen dudit injecteur approprié (8), entre ladite injection de carburant et l'entrée du filtre à particules (5). 2. Dispositif de régénération selon la 1, caractérisé en ce que l'injection (9) de comburant est réalisée dans le conduit principal (4). 3. Dispositif de régénération selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisé en ce que la distance entre le nez de l'injecteur (8) de carburant et l'injection (9) de comburant est comprise entre une fois et trois fois le diamètre du conduit principal (4). 25 4. Dispositif de régénération selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la composante (D2), dans un plan contenant t'axe (Z) du conduit principal (4) au voisinage de l'entrée du filtre à particules (5), de la direction générale d'injection du comburant, forme, avec la composante (D1), 30 dans ledit plan, de la direction générale d'injection du carburant, un angle (a) non nul, compris entre 0 et 90 .10 5. Dispositif de régénération selon la 4, caractérisé en ce que ledit angle (a) est un angle de 90 . 6. Dispositif de régénération selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la composante (D3), dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z) dudit conduit principal (4) au voisinage de l'entrée du filtre à particules (5), de la direction générale d'injection du comburant, est sensiblement tangentielle à la paroi intérieure dudit conduit principal (4) à l'intersection dudit conduit principal (4) et de l'injection (9) de comburant. 7. Dispositif de régénération selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la combustion destinée à fournir l'élévation de température nécessaire à la régénération du filtre à particule (5) est initiée en aval de l'injection (9) de comburant, dans une zone où le mélange entre celui- ci, le carburant injecté par l'injecteur (8), et les gaz d'échappement issus du moteur (1), est optimal. 8. Filtre à particules (5) associé à un dispositif de régénération selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Véhicule automobile dont la ligne d'échappement du moteur à combustion interne comprend au moins un filtre à particules (5) associé à un dispositif de régénération selon l'une quelconque des 1 à 7. 25
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/02,F01N 3/025,F01N 3/033
FR2891956
A1
BOITIER ENCASTRABLE A ANCRAGE OPTIMISE
20,070,413
L'invention concerne, de façon générale, le domaine des appareillages électriques. Plus précisément, l'invention concerne un boîtier encastrable comprenant un corps creux dispositif de fixation comprenant au moins une paroi latérale axe central, un bord proximal et un et au moins un le corps creux et présentant un bord distal, le réversible, dispositif de fixation étant adapté à maintenir sélectivement le corps creux encastré dans un logement, une fois inséré dans ce logement par son bord distal et suivant une première direction pointant vers le fond de ce logement, et comprenant au moins un organe d'ancrage et une vis dotée d'une tête et d'un fût fileté, la tête étant accessible de l'extérieur du logement et bloquée en translation suivant la première direction par le corps creux, le fût fileté étant engagé dans l'organe d'ancrage et s'étendant suivant la première direction, et l'organe d'ancrage présentant un côté interne, tourné vers une face externe de la paroi latérale du corps creux, et un côté externe, tourné vers une face interne du logement, cet organe d'ancrage étant sélectivement déplacé dans le logement par serrage de la vis jusqu'à buter sur la face interne du logement et interdire l'extraction du corps creux hors du logement. Des boîtiers de ce type sont bien connus et largement utilisés depuis des années. Néanmoins, l'évolution permanente des méthodes de construction se traduit par une diversité croissante des structures de parois dans lesquelles sont creusés les logements d'encastrement de ces boîtiers et, en fin de compte, par une difficulté de plus en plus marquée à couvrir tous les besoins existants au moyen des boîtiers connus. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer un boîtier doté d'une capacité d'ancrage 5 supérieure à celle des boîtiers connus. A cette fin, le boîtier encastrable de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que la face externe de la paroi 10 latérale présente une rampe sur laquelle l'organe d'ancrage s'appuie par son côté interne pour une première plage de serrage de la vis, cette rampe prenant naissance au bord distal du corps creux et s'étendant vers le bord proximal en s'éloignant de l'axe central, le serrage de 15 la vis provoquant ainsi une progression de l'organe d'ancrage le long de la rampe et un éloignement progressif de cet organe par rapport à l'axe central. De préférence, la face externe de la paroi latérale présente une glissière s'étendant entre la rampe et le 20 bord proximal du corps creux, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central du corps creux, et sur laquelle l'organe d'ancrage s'appuie par son côté interne pour une deuxième plage de serrage de la vis. Par ailleurs, une extrémité distale de la vis, 25 opposée à la tête, peut être guidée suivant une direction sensiblement radiale par rapport à l'axe central du corps creux. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, il est possible de prévoir que le corps 30 creux comporte, à proximité de son bord distal, une butée radiale distante de la rampe suivant une direction radiale par rapport à l'axe central, que la vis soit bloquée en translation par le corps creux suivant une deuxième direction inverse de la première direction, que l'organe d'ancrage présente, sur son côté interne, une surface en pente se rapprochant de l'axe central à proximité croissante du bord distal du corps creux, et que la surface en pente de l'organe d'ancrage et la butée radiale du corps creux coopèrent, à la fin d'un desserrage complet de la vis, pour rapprocher l'organe d'ancrage de l'axe central et le plaquer contre la rampe, à distance minimale de l'axe central. Il est en outre possible de prévoir que le corps creux présente, à l'extérieur de sa paroi latérale et à proximité du bord distal, un voile s'étendant perpendiculairement à l'axe central et dans lequel est pratiquée une lumière, que cette lumière présente une forme allongée et s'étende suivant une direction radiale par rapport à l'axe central, et que l'extrémité distale de la vis soit engagée dans cette lumière, qui lui sert de guide. Dans ce cas, la butée radiale peut avantageusement être portée par le voile. Le côté externe de l'organe d'ancrage prend par exemple la forme d'une palette s'étendant suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe central. L'organe d'ancrage peut, quant à lui, être constitué par un flan métallique découpé et plié. L'organe d'ancrage peut alors facilement présenter une partie médiane sensiblement perpendiculaire au fût de la vis et traversée par ce fût, et deux oreilles latérales sensiblement perpendiculaires à la partie médiane et s'étendant en direction de l'axe central et du bord distal du corps creux. Les oreilles latérales peuvent elles-mêmes présenter des parties arrondies disposées sur le côté interne de l'organe d'ancrage. De préférence, le boîtier encastrable de l'invention comprend au moins deux dispositifs de fixation régulièrement répartis autour du corps creux. Il est en outre judicieux de prévoir que la paroi latérale du corps creux présente, sur son bord proximal, un rebord périphérique propre à prendre appui sur le bord du logement, et que la palette de l'organe d'ancrage et le rebord du corps creux forment des mâchoires propres à enserrer, à la façon d'un étau, une couche d'un matériau dans lequel est pratiqué le logement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier encastrable conforme à l'invention, représenté dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage est au bas de la rampe; - la figure 2 est un détail agrandi du boîtier illustré à la figure 1 et représenté ici dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage s'appuie sur la glissière; - la figure 3 est une vue en coupe partielle agrandie du boîtier illustré à la figure 1; - la figure 4 est une vue perspective partielle 30 encore agrandie du boîtier illustré à la figure 1; - la figure 5 est une vue en coupe partielle du boîtier illustré à la figure 2; - la figure 6 est une vue en coupe partielle du boîtier illustré à la figure 1, représenté dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage s'appuie sur la rampe; -les figures 7 et 8 sont des vues en perspective partielles du boîtier illustré à la figure 6, représenté dans deux positions respectives différentes de l'organe d'ancrage sur la rampe; - la figure 9 est une autre vue perspective partielle du boîtier illustré à la figure 1; et - la figure 10 est une vue en perspective partielle du boîtier illustré à la figure 1, représentant notamment la tête de la vis. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un boîtier encastrable comprenant principalement un corps creux 1 et un ou plusieurs dispositifs 2 de fixation réversible permettant, une fois le corps creux 1 inséré dans un logement L, de le maintenir encastré dans ce logement par ancrage. Par exemple, ce boîtier présente deux ou trois dispositifs de fixation 2 régulièrement répartis autour du corps creux 1. Le corps creux 1 est essentiellement formé d'une paroi latérale 10 éventuellement fermée par un fond et présente un axe central X, un bord proximal 11, et un bord distal 12 par lequel ce corps 1 est inséré dans le logement L suivant une direction Xl pointant vers le fond de ce logement. De préférence, la paroi latérale 10 du corps creux 30 1 présente également, sur son bord proximal 11, un rebord périphérique 110 propre à prendre appui sur le bord du logement L. Chaque dispositif de fixation 2 comprend par exemple un organe d'ancrage 21 et une vis 22 dotée d'une tête 221 et d'un fût fileté 220. La tête 221 de la vis 22 est accessible de 5 l'extérieur du logement L et bloquée en translation suivant la direction Xl par le corps creux 1. Le fût fileté 220 de la vis 22 est engagé dans l'organe d'ancrage 21 et s'étend suivant la direction Xl. Par ailleurs, l'organe d'ancrage 21 présente un 10 côté interne 21i, qui est tourné vers la face externe 100 de la paroi latérale 10 du corps creux 1, et un côté externe 21e, qui est tourné vers la face interne Li du logement L. Grâce à cet agencement, l'organe d'ancrage 21 peut 15 être déplacé dans le logement L par serrage de la vis 22 jusqu'à buter sur la face interne Li du logement L, et interdire ainsi l'extraction du corps creux 1 hors du logement L. Selon l'invention, la face externe 100 de la paroi 20 latérale 10 présente une rampe 101 sur laquelle l'organe d'ancrage 21 s'appuie par son côté interne 21i pour une première plage de serrage de la vis 22, l'organe d'ancrage étant initialement supposé adopter la position de repos notamment illustrée à la figure 1. 25 Comme le montre cette figure, la rampe 101 prend naissance au bord distal 12 du corps creux 1 et s'étend vers le bord proximal 11 en s'éloignant de l'axe central X. Dans ces conditions, le serrage de la vis 22 30 provoque une progression de l'organe d'ancrage 21 le long de la rampe 101, depuis sa position de repos vers le bord proximal 11, et corrélativement un éloignement progressif de cet organe 21 par rapport à l'axe central X. L'organe d'ancrage 21 est par exemple constitué par un flan métallique conformé, par découpe et pliage, de manière à présenter une partie médiane 210 et deux oreilles latérales 212. La partie médiane 210 est traversée, suivant une direction sensiblement transversale, par le fût 220 de la vis 22. Le côté externe 21e de l'organe d'ancrage 21 est défini sur cette partie médiane 210 et prend la forme d'une palette s'étendant suivant un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe central X et au fût 220. Les oreilles latérales 212, qui présentent des parties arrondies 212a disposées sur le côté interne 21i de l'organe d'ancrage 21, sont quant à elles sensiblement perpendiculaires à la partie médiane 210 et s'étendent approximativement en direction de l'axe central X et du bord distal 12 du corps creux 1. La paroi latérale 10 présente, sur sa face externe 100, une glissière 102 contiguë à la rampe 101 et s'étendant entre cette rampe et le bord proximal 11 du corps creux 1, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central X du corps creux 1. Lorsque la vis 22 est serrée au-delà de la première plage de serrage, et atteint une deuxième plage de serrage contiguë de la première, les parties arrondies 212a des oreilles latérales 212 de l'organe d'ancrage 21 quittent la rampe 101 et s'appuient sur cette glissière 102. Dans le cas où le logement L est pratiqué dans une couche d'un matériau creux (figure 5), la palette 21e de l'organe d'ancrage 21 et le rebord 110 du corps creux 21, qui forment des mâchoires, enserrent alors la couche du matériau creux à la façon d'un étau à mesure que l'organe d'ancrage 21 progresse le long de la glissière 102. Pour éviter tout mouvement incontrôlé de la vis 22, l'extrémité distale 222 de cette vis, c'est-à-dire l'extrémité opposée à la tête 221, est de préférence guidée suivant une direction sensiblement radiale Y par rapport à l'axe central X du corps creux 1. Pour ce faire, le corps creux 1 présente par exemple, à l'extérieur de sa paroi latérale 10 et à proximité de son bord distal 12, un voile 14 s'étendant perpendiculairement à l'axe central X et dans lequel est pratiquée une lumière 140. Cette lumière 140 présente une forme allongée suivant une direction radiale Y par rapport à l'axe central X et sert de guide à l'extrémité distale 222 de la vis 22 engagée dans cette lumière 140. Pour permettre le replacement de l'organe d'ancrage dans sa position de repos notamment illustrée aux figures 3 et 4, le corps creux 1 peut comporter, à proximité de son bord distal 12, une butée radiale 13 portée par le voile 14 et distante de la rampe 101 suivant la direction radiale Y. La vis 22 est bloquée en translation par le corps creux 1 suivant la direction X2 inverse de la direction d'insertion X1, par exemple au moyen d'une collerette 221a (figure 10) de la tête de vis 221 rendue prisonnière de nervures 15 du corps creux 1. Par ailleurs, l'organe d'ancrage 21 présente, sur son côté interne 21i, une surface en pente 211 qui se rapproche de l'axe central X à proximité croissante du bord distal 12 du corps creux 1. Lorsque la vis 22, après avoir été serrée, est ramenée vers une position de desserrage complet, la surface en pente 211 de l'organe d'ancrage 21 et la butée radiale 13 du corps creux 1 viennent en contact l'une avec l'autre et coopèrent pour rapprocher l'organe d'ancrage 21 de l'axe central X et le plaquer contre la rampe 101, à distance minimale de l'axe central X. Après avoir été encastré et ancré dans un logement L, un boîtier conforme à l'invention peut ainsi être facilement libéré, extrait du logement L, et éventuellement même être réutilisé.15
L'invention concerne un boîtier encastrable comprenant un corps creux (1) et des dispositifs (2) de fixation réversible dont chacun comporte un organe d'ancrage (21) et une vis (22).Selon l'invention, la face externe du corps creux (1) présente une rampe (101) sur laquelle l'organe d'ancrage (21) s'appuie et progresse, par serrage de la vis (22), tout en s'éloignant de l'axe central du corps creux.
1. Boîtier encastrable comprenant un corps creux (1) et au moins un dispositif (2) de fixation réversible, le corps creux (1) comprenant au moins une paroi latérale (10) et présentant un axe central (), un bord proximal (11) et un bord distal (12), le dispositif de fixation (2) étant adapté à maintenir sélectivement le corps creux (1) encastré dans un logement (L), une fois inséré dans ce logement par son bord distal (12) et suivant une première direction (Xl) pointant vers le fond de ce logement (L), et comprenant au moins un organe d'ancrage (21) et une vis (22) dotée d'une tête (221) et d'un fût fileté (220), la tête (221) étant accessible de l'extérieur du logement (L) et bloquée en translation suivant la première direction (Xl) par le corps creux (1), le fût fileté (220) étant engagé dans l'organe d'ancrage (21) et s'étendant suivant la première direction (Xl), et l'organe d'ancrage (21) présentant un côté interne (21i), tourné vers une face externe (100) de la paroi latérale (10) du corps creux (1), et un côté externe (21e), tourné vers une face interne (Li) du logement (L), cet organe d'ancrage (21) étant sélectivement déplacé dans le logement (L) par serrage de la vis (22) jusqu'à buter sur la face interne (Li) du logement (L) et interdire l'extraction du corps creux (1) hors du logement (L), caractérisé en ce que la face externe (100) de la paroi latérale (10) présente une rampe (101) sur laquelle l'organe d'ancrage (21) s'appuie par son côté interne (21i) pour une première plage de serrage de la vis (22), cette rampe (101) prenantnaissance au bord distal (12) du corps creux (1) et s'étendant vers le bord proximal (il) en s'éloignant de l'axe central (X), le serrage de la vis (22) provoquant ainsi une progression de l'organe d'ancrage (21) le long de la rampe (101) et un éloignement progressif de cet organe (21) par rapport à l'axe central (X). 2. Boîtier encastrable suivant la 1, caractérisé en ce que la face externe (100) de la paroi latérale (10) présente une glissière (102) s'étendant entre la rampe (101) et le bord proximal (11) du corps creux (1), suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central (X) du corps creux (1), et sur laquelle l'organe d'ancrage (21) s'appuie par son côté interne (21i) pour une deuxième plage de serrage de la vis (22). 3. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une extrémité distale (222) de la vis (22), opposée à la tête (221), est guidée suivant une direction sensiblement radiale (Y) par rapport à l'axe central (X) du corps creux (1). 4. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps creux (1) comporte, à proximité de son bord distal (12), une butée radiale (13) distante de la rampe (101) suivant une direction radiale (Y) par rapport à l'axe central (X), en ce que la vis (22) est bloquée en translation par le corps creux (1) suivant une deuxième direction (X2) inverse de la première direction (X1), en ce que l'organe d'ancrage (21) présente, sur son côté interne (21i), une surface en pente (211) se rapprochant de l'axe central (X) à proximité croissante du bord distal (12) du corps creux (1), et en ce que la surfaceen pente (211) de l'organe d'ancrage (21) et la butée radiale (13) du corps creux (1) coopèrent, à la fin d'un desserrage complet de la vis (22), pour rapprocher l'organe d'ancrage (21) de l'axe central (X) et le plaquer contre la rampe (101), à distance minimale de l'axe central (X). 5. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps creux (1) présente, à l'extérieur de sa paroi latérale (10) et à proximité du bord distal (12), un voile (14) s'étendant perpendiculairement à l'axe central (X) et dans lequel est pratiquée une lumière (140), en ce que cette lumière (140) présente une forme allongée et s'étend suivant une direction radiale (Y) par rapport à l'axe central (X), et en ce que l'extrémité distale (222) de la vis (22) est engagée dans cette lumière (140), qui lui sert de guide. 6. Boîtier encastrable suivant les 4 et 5, caractérisé en ce que la butée radiale (13) est 20 portée par le voile (14). 7. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le côté externe (21e) de l'organe d'ancrage (21) prend la forme d'une palette s'étendant suivant une direction 25 sensiblement perpendiculaire à l'axe central (X). 8. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'ancrage (21) est constitué par un flan métallique découpé et plié. 30 9. Boîtier encastrable suivant la 8, caractérisé en ce que l'organe d'ancrage (21) présente une partie médiane (210) sensiblement perpendiculaire aufût (220) de la vis (22) et traversée par ce fût (220), et deux oreilles latérales (212) sensiblement perpendiculaires à la partie médiane (210) et s'étendant en direction de l'axe central (X) et du bord distal (12) du corps creux (1). 10. Boîtier encastrable suivant la 9, caractérisé en ce que les oreilles latérales (212) présentent des parties arrondies (212a) disposées sur le côté interne (21i) de l'organe d'ancrage {21). 11. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs de fixation (2) régulièrement répartis autour du corps creux (1). 12. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 7, caractérisé en ce que la paroi latérale (10) du corps creux (1) présente, sur son bord proximal (11), un rebord périphérique (110) propre à prendre appui sur le bord du logement (L), et en ce que la palette (21e) de l'organe d'ancrage (21) et le rebord (110) du corps creux (21) forment des mâchoires propres à enserrer, à la façon d'un étau, une couche d'un matériau dans lequel est pratiqué le logement (L).
H
H02
H02G
H02G 3
H02G 3/08,H02G 3/12
FR2892058
A1
PERFECTIONNEMENTS AUX MECANISMES D'OUVERTURE ET DE FERMETURE DE PANNEAUX MOBILES POUR LES FENETRES DE VEHICULE
20,070,420
La présente invention porte sur les fenêtres de véhicule ayant au moins un panneau mobile, qui change de position par rapport à un cadre fixe assujetti à la carrosserie du véhicule pour l'utilisation. La présente invention porte en particulier sur le mécanisme d'ouverture et de fermeture développé de façon à empêcher le déplacement indésirable du panneau mobile provoqué par un quelconque choc ou coup, après que ledit panneau de fenêtre mobile a approché le panneau de fenêtre fixe et a été placé à l'intérieur de l'espace formé sur le panneau de fenêtre fixe, grâce à des mécanismes à came montés sur les parties supérieure et inférieure du panneau de fenêtre mobile qui sont connectés aux rainures curvilignes correspondantes ouvertes sur les rails. Il apparaît que certaines des fenêtres de véhicule utilisées à l'heure actuelle sont disposées d'une manière à permettre l'ouverture et la fermeture pour la ventilation ou à d'autres fins, alors que d'autres sont disposées de telle sorte qu'elles ne sont pas aptes à être ouvertes ou fermées. Lorsqu'elles sont observées de l'extérieur, les fenêtres qui ne sont pas aptes à s'ouvrir ou à se fermer ont une surface plane ou une surface plane après un petit renfoncement dirigé vers le volume intérieur du véhicule. Des avantages techniques sont apportés par ladite surface plane. En raison de ladite surface plane, il est fourni un aspect esthétique, et également le frottement sur le véhicule pendant l'accélération devient moindre par comparaison avec les structures renfoncées. De plus, en particulier dans le cas d'une conduite à vitesse élevée, le son du vent pénétrant dans le véhicule est moindre que celui pour les structures renfoncées ou en cascade. Cette condition affecte directement le confort de voyage pour le passager, particulièrement pour les voyages sur de longues distances. Cependant, l'inconvénient le plus important de telles fenêtres qui ne sont pas aptes à s'ouvrir ou à se fermer est qu'elles ne peuvent pas être utilisées à des fins de ventilation. Des fenêtres de véhicule sont connues, lesquelles comprennent un panneau de fenêtre fixe et un panneau de fenêtre mobile qui peuvent être utilisés à des fins de ventilation. Dans le cas où lesdits panneaux de fenêtre sont ouverts ou fermés, il existe toujours une distance entre eux et ladite distance conduit à la formation d'une élévation en cascade entre les panneaux de fenêtre. L'élévation en cascade formée de cette façon conduit à certains inconvénients concernant l'aspect esthétique et l'étanchéité. Le panneau de fenêtre mobile et le panneau de fenêtre fixe sont fréquemment situés dans les canaux formés côte à côte à l'intérieur du profilé constituant le cadre et le panneau mobile peut se déplacer dans ledit canal. En outre, le désavantage le plus important des mécanismes existants est que le panneau mobile ressort par suite d'un quelconque choc ou coup, ce qui peut se produire après que le panneau de fenêtre mobile a approché le panneau de fenêtre fixe et a été placé à l'intérieur de l'espace formé sur le panneau de fenêtre fixe. En d'autres termes, il n'est pas possible d'empêcher le mouvement incontrôlé du panneau de fenêtre mobile. De plus, comme dans de telles fenêtres de véhicule, il y a une distance entre les deux panneaux, il peut être possible d'ouvrir la fenêtre par l'introduction d'un objet entre eux. Il en résulte que de telles fenêtres ont d'importants inconvénients en ce qui concerne la sécurité. En raison de l'élévation en cascade formée entre lesdits panneaux de fenêtre, les véhicules ayant de telles fenêtres restent non protégés contre les agissements de voleurs. En raison du fait qu'il est facile d'ouvrir de telles fenêtres, les véhicules préférés par les voleurs comportent de telles fenêtres. En outre, les éléments indésirables tels que la pluie, la neige, la poussière, etc..., peuvent pénétrer dans le véhicule en liaison avec les conditions ambiantes, en raison de la distance entre les panneaux. Des tentatives pour remplir la distance entre le panneau de fenêtre mobile et le panneau de fenêtre fixe avec des poutres et des mèches ont été faites, mais bien entendu au cours du temps, ladite mèche s'use et se casse en raison de la pluie, du frottement ou d'effets similaires, ou cesse d'être fonctionnelle (pour des raisons telles qu'une dépression), d'où il résulte que les constituants de l'atmosphère ambiante (poussière, eau, neige etc ...) peuvent facilement pénétrer à l'intérieur. Des problèmes comme l'usure surviennent. Naturellement, il devient également facile pour les voleurs d'ouvrir la fenêtre en raison dudit espace entre les panneaux. Il en résulte que l'existence du besoin pour un mécanisme d'ouverture et de fermeture qui permet d'éliminer les inconvénients et désavantages sus-mentionnés et peut empêcher le mouvement indésirable du panneau mobile provoqué par un quelconque choc ou coup qui peut survenir après que le panneau mobile a approché le panneau de fenêtre fixe et a été placé à l'intérieur de l'espace formé sur le panneau de fenêtre fixe, et l'insuffisance des solutions existantes ont rendu nécessaire la réalisation de perfectionnements dans le domaine technique pertinent. Sur la base de l'état antérieur de la technique, l'objectif de l'invention est de réaliser un perfectionnement aux mécanismes d'ouverture et de fermeture utilisés dans les fenêtres des véhicules ayant le panneau mobile, afin d'éliminer les inconvénients sus-mentionnés. Un autre objectif de l'invention est d'empêcher le panneau mobile de ressortir par suite d'un quelconque choc ou coup, qui peut survenir après que le panneau de fenêtre mobile a approché le panneau de fenêtre fixe et a été placé à l'intérieur de l'espace formé sur le panneau de fenêtre fixe, en d'autres termes, pour empêcher le mouvement incontrôlé du panneau de fenêtre mobile. Pour atteindre lesdits objectifs, un mécanisme d'ouverture et de fermeture a été développé pour les fenêtres de véhicule, comprenant un panneau de fenêtre fixe, au moins un panneau de fenêtre mobile qui peut se déplacer sur les rails en connexion avec ledit panneau fixe et être placé à l'intérieur de l'espace sur le panneau de fenêtre fixe, un canal de rail formé sur lesdits rails, des mécanismes à came pour assurer la connexion dudit panneau de fenêtre mobile avec lesdits rails, et au moins une rainure formée en connexion avec lesdits mécanismes à came sur lesdits rails de manière à empêcher le mouvement incontrôlé dudit panneau de fenêtre mobile, et au moins un palier de goupille d'arrêt et au moins une goupille d'arrêt connectée avec ledit palier de goupille d'arrêt pour assurer un blocage. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une projection de rail a été formée sur ledit mécanisme à came, ce qui empêche un mouvement incontrôlé dudit panneau de fenêtre mobile au moyen de la connexion avec ladite rainure. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une projection de panneau a été formée sur ledit mécanisme à came de façon à être connectée avec ledit panneau de fenêtre mobile. Selon un mode préféré de la présente invention, au moins un palier de goupille d'arrêt a été formé, qui aide ledit panneau de fenêtre mobile à être placé à l'intérieur de l'espace sur ledit panneau de fenêtre fixe au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une goupille d'arrêt a été utilisée, laquelle s'adapte à l'intérieur dudit palier de goupille d'arrêt pour fournir un verrouillage d'une manière à empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile. Ainsi, la présent invention a pour objet un mécanisme d'ouverture et de fermeture pour les fenêtres de véhicule comprenant un panneau de fenêtre fixe, au moins un panneau de fenêtre mobile qui peut se déplacer sur des rails en connexion avec ledit panneau fixe et être placé à l'intérieur de l'espace sur le panneau de fenêtre fixe, un canal de rail formé sur lesdits rails et des mécanismes à came pour fournir la connexion dudit panneau de fenêtre mobile avec lesdits rails, caractérisé par le fait qu'il comprend : au moins une rainure, qui est formée sur lesdits rails, en connexion avec lesdits mécanismes à came de manière à 30 empêcher le mouvement incontrôlé dudit panneau de fenêtre mobile; et au moins un palier de goupille d'arrêt qui aide ledit panneau de fenêtre mobile à être placé à l'intérieur de l'espace présent dans ledit panneau de fenêtre fixe au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. Conformément à des caractéristiques particulières du mécanisme d'ouverture et de fermeture selon l'invention . celui-ci comprend au moins une projection de rail formée sur ledit mécanisme à came qui est connectée à ladite rainure pour empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile ; - celui-ci comprend au moins une projection de panneau formée sur ledit mécanisme à came qui se connecte audit panneau de fenêtre mobile pour aider ledit panneau de fenêtre mobile à être placé à l'intérieur de l'espace présent dans ledit panneau de fenêtre fixe au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur ; - ladite rainure a été formée dans une structure curviligne, de préférence avec différentes formes géométriques ; - ledit mécanisme comprend au moins un palier de goupille d'arrêt qui aide ledit panneau de fenêtre mobile à être placé à l'intérieur de l'espace présent dans ledit panneau de fenêtre fixe au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur ; et - ledit mécanisme d'ouverture et de fermeture comprend au moins une goupille d'arrêt) qui s'adapte à l'intérieur dudit palier de goupille d'arrêt pour assurer un verrouillage d'une manière à empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile. Les éléments structuraux et caractéristiques et tous les avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à partir des dessins annexés et de la description détaillée dans laquelle il est fait référence à ces dessins. Par conséquent, l'évaluation doit être faite 5 25 sur la base desdits dessins et de ladite description détaillée. Sur les dessins : - la Figure 1 est une vue générale à l'état désassemblé du cadre fixe, des rails et des mécanismes à came de la fenêtre de véhicule ; 10 - la Figure 2 est une vue générale à l'état désassemblé du cadre fixe, des rails, du panneau de fenêtre mobile et des mécanismes à came de la fenêtre de véhicule ; - la Figure 3 est une vue générale à l'état assemblé du 15 cadre fixe, des rails, du panneau de fenêtre mobile et des mécanismes à came de la fenêtre de véhicule ; - la Figure 4 est une vue de détail montrant l'assemblage des rails et du panneau de fenêtre mobile de la fenêtre 20 de véhicule ; - la Figure 5 est une vue en perspective du mécanisme à came qui assure la connexion du panneau de fenêtre mobile et des rails ; - la Figure 6 est une vue en perspective, sous un angle différent, du mécanisme à came qui assure la connexion du panneau de fenêtre mobile et des rails ; 30 - la Figure 7 est une vue de dessus des rails ; et - la Figure 8 est une vue montrant l'assemblage du rail et des mécanismes à came. Les chiffres de référence suivants sont utilisés . 1. Fenêtre de véhicule ; 2. Panneau de fenêtre fixe (cadre) 3. Panneau de fenêtre mobile ; 4. Bordure inférieure de cadre ; 5. Bordure supérieure de cadre ; 6. Rail ; 7. Canal de rail ; 8. Rainure ; 9. Mécanisme à came ; 10. Projection de rail ; 11. Projection de panneau ; 12. Espace ; 13. Goupille d'arrêt ; 14. Palier de goupille d'arrêt. Sur la Figure 1, une vue en perspective est représentée, montrant la fenêtre de véhicule 1 telle que vue de l'intérieur du véhicule. La fenêtre de véhicule 1 comprend un panneau de fenêtre fixe 2 et un panneau de fenêtre mobile 3 représenté sur la Figure 2 se déplaçant par rapport audit panneau fixe 2 sur les rails 6. Sur la Figure 2, est représentée une vue à l'état désassemblé du cadre fixe 2, des rails 6, du panneau de fenêtre mobile 3 et des mécanismes à came 9 appartenant à la fenêtre de véhicule 1. Sur la Figure 3, est représentée une vue générale à l'état assemblé du cadre fixe 2, des rails 6, du panneau de fenêtre mobile 3 et des mécanismes à came 9 appartenant à la fenêtre de véhicule 1. Le panneau de fenêtre mobile 3 peut coulisser et se déplacer en connexion avec les rails 6 dans des directions x et -x entre les rails 6 qui sont positionnés horizontalement par rapport au panneau de fenêtre fixe 2 et parallèles entre eux aux sections proches des bordures de cadre inférieure et supérieure 4, 5. Comme on peut le voir sur cette Figure, la connexion dudit panneau de fenêtre mobile 3 avec les rails 6 est assurée au moyen des mécanismes à came 9. Lesdits mécanismes à came 9 assurent le mouvement curviligne nécessaire pour que le panneau de fenêtre mobile 3 se déplaçant sur les rails 6 s'approche du panneau de fenêtre fixe 2 et soit placé à l'intérieur de l'espace 12 formé sur le panneau fixe 2. Sur la Figure 4, est représentée une vue de détail montrant l'assemblage des rails 6 et du panneau de fenêtre mobile 3 de la fenêtre de véhicule 1. La connexion desdits rails 6 avec ledit panneau de fenêtre mobile 3 est assurée au moyen des mécanismes à came 9 dont des vues sont représentées sur les Figures 5 et 6. Sur lesdits mécanismes à came 9, une projection de rail 10 qui peut être connectée audit canal de rail 7 sur les rails 6 et une projection de panneau 11 connectée audit panneau de fenêtre mobile 3 ont été formées. Ladite projection de panneau 11 se connecte audit panneau de fenêtre mobile 3 pour aider ledit panneau de fenêtre mobile 3 à être placé à l'intérieur de l'espace présent sur ledit panneau de fenêtre fixe 2 au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. Sur la Figure 7, une vue de dessus du rail 6 est représentée. Une rainure 8 ayant une structure curviligne a été formée sur lesdits rails 6 pour empêcher le mouvement indésirable du panneau mobile 3 par suite d'un quelconque choc ou coup qui peut survenir après que le panneau de fenêtre mobile 3 a approché le panneau de fenêtre fixe 2 et a été placé à l'intérieur de l'espace 12 formé sur ledit panneau de fenêtre fixe 2. Ladite rainure 8 a été développée de façon à empêcher le panneau de fenêtre mobile 3 de ressortir par suite d'un quelconque choc ou coup qui peut survenir après que le panneau de fenêtre mobile 3 a approché le panneau de fenêtre fixe 2 et a été placé à l'intérieur de l'espace 12 formé sur le panneau de fenêtre fixe 2, en d'autres termes, pour empêcher le mouvement indésirable du panneau de fenêtre mobile 3. Ladite rainure 8 peut être formée dans une structure curviligne, de préférence avec différentes formes géométriques. Egalement, un palier de goupille d'arrêt 14 a été formé sur lesdits rails 6 pour empêcher un mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile 3. En raison du verrouillage réalisé au moyen d'une goupille d'arrêt 13 qui peut s'adapter à l'intérieur dudit palier 14, le mouvement indésirable du panneau de fenêtre mobile 3 peut être empêché. Sur la Figure 8, est représentée une vue montrant l'assemblage du rail 6 et des mécanismes à came 9. Ladite rainure 8 est connectée aux projections de rail 10 formées sur les mécanismes à came 9, afin d'empêcher le panneau de fenêtre mobile 3 de ressortir, c'est-à-dire d'empêcher son mouvement indésirable après que le panneau de fenêtre mobile 3 a été placé à l'intérieur de l'espace sur le panneau de fenêtre fixe 2. De plus, un palier de goupille d'arrêt 14 a été formé, lequel aide ledit panneau de fenêtre mobile 3 à être placé à l'intérieur de l'espace 12 présent sur ledit panneau de fenêtre fixe 2 au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. Ladite goupille d'arrêt 13 connectée à l'intérieur dudit palier de goupille d'arrêt 14 assure le verrouillage de façon à empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile 3. L'invention ne peut pas être limitée aux modes de réalisation représentatifs fournis dans cette partie. Sur la base des éléments fondamentaux à l'intérieur du domaine de protection tel que défini dans les revendications et de l'idée d'au moins une rainure 8 avec une structure curviligne qui peut être en connexion avec des mécanismes à came 9, d'au moins un palier de goupille d'arrêt 14 et d'au moins une goupille d'arrêt 13 qui se connecte audit palier de goupille d'arrêt 14 pour fournir un verrouillage, dans le but d'empêcher le panneau mobile 3 de ressortir par suite d'un quelconque choc ou coup qui peut survenir après que le panneau de fenêtre mobile 3 a approché le panneau de fenêtre fixe 2 et a été placé à l'intérieur de l'espace 12 formé sur le panneau de fenêtre fixe 2, les autres modes de réalisation qui peuvent être réalisés par l'homme du métier signifieront la violation de l'invention
L'invention porte sur un mécanisme d'ouverture et de fermeture pour les fenêtres de véhicule (1) comprenant un panneau de fenêtre fixe (2), au moins un panneau de fenêtre mobile (3) qui peut se déplacer sur les rails (6) en connexion avec ledit panneau de fenêtre fixe (2) et être placé à l'intérieur de l'espace sur ledit panneau de fenêtre fixe (2), un canal de rail formé sur lesdits rails (6), des mécanismes à came (9) pour assurer la connexion dudit panneau de fenêtre mobile (3) avec lesdits rails (6) et au moins une rainure (8) formée en connexion avec lesdits mécanismes à came (9) sur lesdits rails (6) de façon à empêcher le mouvement incontrôlé dudit panneau de fenêtre mobile (3) et au moins une goupille d'arrêt et au moins un palier de goupille d'arrêt.
1 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture pour les fenêtres de véhicule (1) comprenant un panneau de fenêtre fixe (2), au moins un panneau de fenêtre mobile (3) qui peut se déplacer sur des rails (6) en connexion avec ledit panneau fixe (2) et être placé à l'intérieur de l'espace (12) sur le panneau de fenêtre fixe (2), un canal de rail (7) formé sur lesdits rails (6) et des mécanismes à came (9) pour fournir la connexion dudit panneau de fenêtre mobile (3) avec lesdits rails (6), caractérisé par le fait qu'il comprend : - au moins une rainure (8), qui est formée sur lesdits rails (6), en connexion avec lesdits mécanismes à came 15 (9) de manière à empêcher le mouvement incontrôlé dudit panneau de fenêtre mobile (3) ; et au moins un palier de goupille d'arrêt (14) qui aide ledit panneau de fenêtre mobile (3) à être placé à l'intérieur de l'espace (12) présent dans ledit panneau 20 de fenêtre fixe (2) au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. 2 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une projection de rail (10) formée sur ledit 25 mécanisme à came (9) qui est connectée à ladite rainure (8) pour empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile (3). 3 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend 30 au moins une projection de panneau (11) formée sur ledit mécanisme à came (9) qui se connecte audit panneau de fenêtre mobile (3) pour aider ledit panneau de fenêtre mobile (3) à être placé à l'intérieur de l'espace (12)présent dans ledit panneau de fenêtre fixe (2) au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. 4 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture selon la 1, caractérisé par le fait que ladite rainure (8) a été formée dans une structure curviligne, de préférence avec différentes formes géométriques. 5 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un palier de goupille d'arrêt (14) qui aide ledit panneau de fenêtre mobile (3) à être placé à l'intérieur de l'espace (12) présent dans ledit panneau de fenêtre fixe (2) au moyen d'un mouvement curviligne vers l'intérieur. 6 - Mécanisme d'ouverture et de fermeture selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une goupille d'arrêt (13) qui s'adapte à l'intérieur dudit palier de goupille d'arrêt (14) pour assurer un verrouillage d'une manière à empêcher le mouvement indésirable dudit panneau de fenêtre mobile (3).
B
B60
B60J
B60J 1
B60J 1/16
FR2901293
A1
DALLE DE FAUX PLAFOND STRATIFIE MINERALE.
20,071,123
null
Dalle de faux plafond stratifiés minérale.L'invention concerne une dalle de faux plafond composite, constitué d'une âme en fibres de roche ou laine de roche ou laine minérale prise en sandwich entre deux plaques de stratifié auto-équilibrées, permettant la parfaite planéité du panneaux dont une face est micro perforée .L'invention à pour but d'apporter une réponse de surface résistante, démontable et remontable, nettoyable au marché des dalles de plafond suspendu,aujourd'hui utilisés tout en maintenant les propriétés techniques standard requises pour ce type d'application.L'invention remplie également une fonction esthetique ainsi qu'une maintenance aisée associée à une grande perénitée.L'invention est destinée aux marchés de la construction neuve comme à la réhabilitation dans le tertiaire, le commerce, le collectif.
1) Dalle de faux plafond stratifié minérale, comprenant une âme en laine minérale ou fibre minérale ou laine de roche, prise en sandwich entre deux plaques auto ûéquilibrées de stratifiés dont une décorative et micro perforée alors que l'autre remplie une fonction d'équilibrage et d'étanchéité. Io 2) Dalle de faux plafond composite selon La 1 caractérisée en ce que l'âme étant constituée de laine de roche ou fibre minérale. 3) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce que l'âme a sur toute sa périphérie une feuillure afin de 15 recevoir une fausse languette, ou similaire, pour assurer le maintient entre les dalles qui seront encliquetées sur une ossature cachée ou semi-cachée. 4) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce que l'ensemble peut se poser sur des ossatures classiques 20 de types T24/T25,ou tout autres types d'ossatures apparentes disponibles dans le commerce. 5) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce que l'ensemble des matières premières est assemblé en 25 usine avec une colle pulvérisée puis mis en pression . 6) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce que la surface décorative auto-équilibrée, assurant ainsi une meilleur planéité est perforée entre 12% et 30% suivant la correction 30 acoustique souhaitée . 7) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce que la surface arrière de la dalle est un stratifie de contrebalencement auto-équilibrée . 8) Dalle de faux plafond composite selon l'une des précédentes caractérisées en ce l'âme en laine de roche est collée directement sur la face arrière spécialement conçue du stratifié décor et contrebalencement.
E,B
E04,B32
E04B,B32B
E04B 9,B32B 19
E04B 9/04,B32B 19/00,E04B 9/28
FR2897543
A1
SABOT DE DISTRIBUTION FACILITEE DE CARTES A JOUER SOUS LA FORME D'UNE BOITE TRAPEZOIDALE AVEC HUMIDIFICATEUR.
20,070,824
-1- La présente invention intervient dans l'aide apportée aux personnes en difficultés pour distribuer correctement des cartes à jouer. C'est un sabot pour faciliter la distribution de cartes à jouer. Traditionnellement, dans les jeux courants de cartes : belote, rami, bridge, canasta, tarot.. la donne des cartes se fait à la main. Dans les casinos, il existe des appareils plus ou moins sophistiqués qui font cette donne mécaniquement afin qu'il n'y est pas de suspicion de triche. Mais ces appareils sont encombrants, complexes et donc fort coûteux, hors de portée des amateurs habituels des jeux de cartes. L'invention se caractérise par sa simplicité de forme et d'utilisation et permet à pallier à deux problèmes qui se posent à certains joueurs l'handicap de la sécheresse, de la rigidité des doigts 10 ou de l'absence d'une main. L'invention se caractérise par sa forme trapézoïdale de la boîte contenant les cartes à distribuer. La paroi de la partie antérieure est inclinée à environ 135 par rapport au fond de la boîte et la paroi postérieure lui est parallèle. Au niveau de la paroi postérieure un dispositif maintient un substrat humide (éponge, buvard, mouchoir en papier ou tissu) qui sert à humidifier légèrement 15 le doigt, en général le pouce, qui fait avancer la carte du dessus par un mouvement vers l'avant. Les dimensions de la boîte sont fonction des cartes utilisées (32 ou 54 cartes, Tarot...), mais on peut concevoir une boîte permettant d'utiliser tous ces jeux à la fois. Les dessins annexés illustrent l'invention : La planche 1 /2 montre le sabot de profil et du dessus : 20 La figure 1 montre le sabot de profil : celui ci est composé d'un fond (1), sur lequel s'appuient une paroi antérieure (2) inclinée à 135 environ par rapport au fond (1), une paroi postérieure (3) qui est parallèle à la paroi antérieure (2) et deux côtés (4 et 4') perpendiculaire au fond (1). A l'arrière, un petit réservoir (5) étanche permet de maintenir une éponge, un mouchoir en papier ou un buvard (11) pour humidifier le doigt qui fait avancer la carte à donner. Un 25 couvercle (7) ferme le sabot entre deux utilisation afin de protéger les cartes. La figure 2 montre le sabot vu de dessus mais sans le couvercle : on y voit les mêmes éléments avec les mêmes numéros, mais particulièrement mieux les parois des côtés (4 et 4') et le petit réservoir (5) La planche 2/2 indique deux adaptations possibles du sabot. 30 La figure 3 montre deux plaques (8 et 9) permettant d'utiliser divers types de cartes avec un même sabot. La plaque inclinée arrière permet de réduire le sabot pour utiliser soit des longues cartes (Tarot, par exemple) sans le sabot (8) et des cartes plus courtes (Bridge, belote...) avec la plaque (8). La plaque horizontale (9) pouvant être une simple épaisseur de mousse PVC permet -2-d'avoir un sabot qui peut aider la donne avec un jeu de 54 cartes, sans la plaque (9) et de 32 cartes , avec la plaque (9).. La figure 4 montre une adaptation au souci d'humidification du doigt en remplaçant le réservoir (5) par un système d'accrochage (10) de type pince à linge capable de maintenir un tissu, un 5 mouchoir en papier ou un buvard humide (11)
The shoe has an anterior wall (2) parallel to a posterior wall (3) and supported on a base (1), where the anterior wall is inclined 135 degrees with respect to the base. A cover (7) closes the shoe between two utilizations for protecting playing cards, and a small receptacle (5) maintains an humidifier object e.g. hanky, for humidifying a finger to forward the card towards the front.
Revendications : 1. Dispositif d'aide à la distribution de cartes à jouer (6) nommé sabot caractérisé en ce qu'il comporte une boîte trapézoïdale(1, 2, 3, 4et 4') et un dispositif de maintien d'un objet humidificateur(5). 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la paroi antérieure (2) est inclinée à environ 130 à 135 par rapport au fond de la boîte (1). 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce la paroi postérieure (3) est parallèle à la paroi antérieure (2). 4. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un petit réservoir d'eau (5) permette de maintenir un objet humidificateur tel que linge, mouchoir en papier ou papier buvard (11) 5. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un dispositif (10) permette de maintenir un objet humidificateur tel que linge, mouchoir en papier ou papier buvard (11) humidificateur. 6. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un couvercle (7) vienne fermer ce sabot. 7. Dispositif selon la 1 caractérisé par deux plaques (8 et 9) pouvant réduire l'espace intérieur du sabot.20
A
A63
A63F
A63F 1
A63F 1/08
FR2891236
A1
CAPOT DE VEHICULE AUTOMOBILE DESTINE A FERMER UN COMPARTIMENT MOTEUR CONTENANT DES PIECES RIGIDES
20,070,330
La présente invention concerne un . On sait que le capot d'un véhicule automobile constitue une zone d'impact pour la tête d'un piéton qui serait renversé par l'avant du véhicule. Dans ce cas, en percutant le capot, la tête du piéton subit une décélération brutale, que l'on quantifie souvent à l'aide d'un paramètre dénommé "HIC", de l'anglicisme "Head Injury Criteria". Plus le HIC est élevé, plus la décélération de la tête est brutale et plus les lésions engendrées par le choc sont potentiellement graves. Il est également connu que le capot peut constituer un absorbeur d'énergie efficace pour la tête d'un piéton s'il se déforme en laissant la tête du piéton s'enfoncer dans sa surface. Le capot peut ainsi absorber une quantité importante d'énergie, sans que le HIC ne dépasse un seuil critique prédéterminé. Pour optimiser le rôle d'absorbeur du capot, on a déjà proposé, dans le document WO 03004263, un matériau structurel multicouche constitué par une couche de base en une matière relativement flexible, telle que l'acier ou l'aluminium, et une couche support en une matière relativement cassante, ce matériau multicouche étant utilisé pour constituer un capot de véhicule automobile. L'avantage d'un tel matériau est que la matière cassante est rigide dans un premier temps, pour permettre une décélération importante de la tête, puis se casse dans un second temps, laissant la matière flexible accompagner la tête jusqu'à son enfoncement maximum. Une difficulté subsiste néanmoins dans le fait que le compartiment moteur peut renfermer des pièces rigides et fixes situées très près du capot. Lors de son enfoncement à l'endroit de ces pièces, la tête peut donc se trouver stoppée par appui contre une de ces pièces rigides à travers le capot. De graves lésions peuvent alors se produire. Mais même si la tête impacte le capot ailleurs qu'à la verticale d'une telle pièce rigide, son enfoncement se trouve limité par le fait que le capot, en se déformant, rencontre la pièce rigide et offre subitement une résistance élevée à l'enfoncement de la tête, ce qui fait grimper subitement la valeur du HIC. La présente invention vise à surmonter cette difficulté. La présente invention a pour objet un capot d'un véhicule automobile destiné à fermer un compartiment moteur contenant des pièces rigides, le capot comportant une peau extérieure visible et une doublure de peau intérieure, caractérisé en ce que la doublure comprend des renforts visant à accroître la rigidité d'ensemble du capot et, au moins en un emplacement localisé destiné à recouvrir les pièces rigides les plus hautes du compartiment moteur, une région dépourvue de renfort. Le capot selon l'invention constitue, pour la tête d'un piéton qui viendrait I'impacter, un absorbeur d'énergie évitant le dépassement du seuil critique de HIC. Ceci est permis, d'une part, par le fait que la rigidité du capot est réglée, par dimensionnement des renforts, de sorte que l'enfoncement de la tête absorbe une grande quantité d'énergie sans dépassement du seuil critique du HIC. D'autre part, à la verticale de la ou des pièces rigides les plus hautes du compartiment moteur, la course de déformation du capot est suffisante, n'étant pas réduite par la présence de renforts. En d'autres termes, grâce à l'invention, la présence des renforts dans la doublure du capot ne réduit pas la course d'enfoncement de la tête dans le capot. Ainsi, dans le capot selon l'invention, la peau extérieure visible est mise à contribution pour répartir sur les renforts l'effort dû à l'enfoncement de la tête. Ces renforts sont eux-mêmes répartis dans la doublure de manière à la soutenir tout en permettant au capot d'accompagner l'enfoncement de la tête sans rencontrer de pièces rigides du compartiment moteur. A titre d'exemple, la région de la doublure dépourvue de renforts peut se trouver à la verticale d'une batterie électrique logée de façon proéminente dans le compartiment moteur. Dans ce cas, toute la surface de la doublure est renforcée par des nervures ou des plots par exemple, à l'exception d'une région se trouvant à la verticale de la batterie, laquelle région se limite à un voile de matière plaquée contre la peau du capot. Dans un autre exemple, les renforts s'étendent en étoile sous la doublure. Plus particulièrement, les renforts sont constitués par des corps creux allongés qui s'étendent en étoile sous le capot en évitant de passer à la verticale des pièces rigides les plus hautes du compartiment moteur. Dans cet exemple, la relativement faible surface occupée par les renforts est compensée par le fait que ces derniers sont formés par des corps creux allongés qui sont particulièrement rigides. Dans ce cas, les renforts de la doublure de capot aboutissent de préférence à la périphérie du capot en des emplacements correspondant à des points d'appui du capot sur le châssis du véhicule. De tels points d'appui peuvent être constitués par des charnières du capot, des butées du capot, une serrure du capot ou un corps creux du capot situé en pied de pare- brise. Dans un mode de réalisation particulier, la peau du capot est réalisée en thermodurcissable, en thermoplastique ou en tôle Dans un autre mode de réalisation particulier, compatible avec le précédent, la doublure du capot est réalisée en thermoplastique, par exemple en polypropylène. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective de dessous d'une doublure de capot selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue en coupe schématique selon II-II de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de dessous d'une doublure de capot selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Un premier mode de réalisation. Désignation des parties du dessins 1. Doublure. 2. Voile de fond. 3. Nervures de renfort. 4. Nervure périphérique. 5. Emplacement de batterie. 6. Emplacement d'une serrure. 7. Emplacement de butée capot. 8. Emplacement de charnière. 9. Batterie électrique. 10. Aile. 11. Représentation schématique du capot constituée par une peau extérieure visible et par la doublure 1 avant un choc. 12. Conformation du capot après enfoncement d'une tête de piéton. 13. Tête de piéton. La doublure est réalisée en polypropylène. La peau de capot (non représentée sur les figures) est réalisée en thermoplastique, en thermodurcissable ou en tôle. La nervure de renfort 3 est en étoile et évite la région qui est destinée à recouvrir une batterie 9, non représentée, pièce rigide fixe la plus haute d'un compartiment moteur. Cette nervure de renfort 3 est un corps creux. La nervure de renfort 3 aboutit, à la périphérie du capot, en des emplacements 6, 7, 8 correspondant à des points d'appuis du capot sur le châssis du véhicule automobile. Sur la figure 2, on voit que le capot peut se déformer en accompagnant la tête de piéton 13 sans rencontrer la batterie électrique 9 grâce au fait que dans la région correspondant à l'emplacement 5 de cette batterie 9, la doublure 1 ne comporte aucune nervure de renfort 3. Cela laisse une course de débattement suffisante pour le capot au dessus de la batterie. Le voile 2, qui constitue la doublure 1 en dehors des nervures de renfort 3 est d'une épaisseur d'environ 2 à 3 millimètres et est plaqué contre la peau du capot. Deuxième mode de réalisation. Désignation des parties du dessin. 21. Doublure. 22. Voile. 23. Nervures de renfort. 24. Nervures périphérique. 25. Région dépourvue de nervures. Dans le mode de réalisation illustré par la figure 3, le même dégagement situé à l'emplacement 5 de la batterie 9 permet la déformation du capot lors de l'enfoncement d'une tête de piéton 13, sans que celle-ci ne heurte la batterie 9. Il est bien entendu que les modes de réalisation qui viennent d'être décrit ne présente aucun caractère limitatif et qu'ils pourront recevoir toutes modifications délivrables sans sortir pour cela du cadre de l'invention
L'invention concerne un capot de véhicule automobile destiné à fermer un compartiment moteur contenant des pièces rigides (9), le capot comportant une peau extérieure et une doublure (1). La doublure (1) comprend des renforts (3) visant à accroître la rigidité d'ensemble du capot et, en un emplacement (5) localisé destiné à recouvrir pièces rigides les plus hautes, du compartiment moteur, une région dépourvue renfort.
1. Capot d'un véhicule automobile destiné à fermer un compartiment moteur contenant des pièces rigides (9) , le capot comportant une peau extérieure visible et une doublure de peau intérieure (1), caractérisé en ce que la doublure comprend des renforts (3) visant à accroître la rigidité d'ensemble du capot et, au moins en un emplacement (5) localisé destiné à recouvrir les pièces rigides les plus hautes du compartiment moteur, une région dépourvue de renfort. 2. Capot selon la 1, dans lequel la région de la doublure (1) de capot dépourvue de renfort est constituée d'un voile de matière (2) plaqué contre la peau du capot. 3. Capot selon la 2, dans lequel les renforts (3) de la doublure (1) sont des nervures ou des plots. 4. Capot selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel les renforts (3) s'étendent en étoile sous la doublure (1). 5. Capot selon la 4, monté sur un châssis de véhicule automobile, dans lequel les renforts de la doublure (1) de capot aboutissent à la périphérie du capot, en des emplacements (6, 7, 8) correspondant à des points d'appui du capot sur le châssis du véhicule automobile. 6. . Capot selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la peau est réalisée en thermodurcissable, thermoplastique ou en tôle. 7. Capot selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la doublure est réalisée en thermoplastique (1) notamment polypropylène.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21,B62D 29
B62D 25/10,B60R 21/34,B62D 29/00
FR2889095
A3
DISPOSITIF D'AFFUTAGE DE COUTEAU
20,070,202
La présente invention a trait à un dispositif nouveau d'affûtage de couteau et plus particulièrement un tel dispositif permettant un affûtage sûr et un ajustement sûr de l'angle de la lame du couteau devant être affûté, tout en conservant une bonne qualité d'affûtage. Après avoir été utilisée un certain temps, la lame ou l'arête de coupe d'un couteau, par exemple la base d'un rabot tend à s'user ou à s'émousser; un dispositif d'affûtage ou une meule est habituellement nécessaire pour rétablir la lame dans son état affûté. Cependant, une qualité non uniforme d'affûtage due à la défaillance à maintenir un contact ferme entre la lame et le surface du dispositif d'affûtage a toujours été le plus grand problème que l'on a trouvé dans le dispositif d'affûtage ou la meule classique. En outre, le fait d'empêcher le couteau de circuler selon un déplacement d'affûtage en va- et-vient augmente le risque du point de vue de la sécurité qu'on se coupe la main lors d'un contact du dispositif d'affûtage et de la lame. Le but principal de la présente invention est de fournir un , qui soit d'une utilisation sûre sans altération de la qualité d'affûtage. Un autre but de la présente invention est de fournir un dispositif d'affûtage de couteau qui permet de remplacer une toile émeri à l'intérieur du dispositif d'affûtage. Un autre but de la présente invention est de fournir un dispositif d'affûtage de couteau qui réalise un affûtage sûr et fournisse une meilleure qualité d'affûtage. Pour atteindre cet objectif, un porte-couteau porte à sa partie inférieure un rouleau pour permettre à l'utilisateur d'exécuter un affûtage en va-et-vient stable et uniforme, en maintenant le porte- couteau pour contrôler le rouleau pour qu'il soit placé de niveau avec la surface du dispositif d'affûtage. Un autre but de la présente invention est de fournir un dispositif d'affûtage de couteau, qui comporte, des deux côtés d'un couvercle sur la base du dispositif d'affûtage de couteau, de multiples fentes pour l'insertion d'une plaque d'ajustement angulaire, pour ajuster l'angle d'affûtage comme cela est désiré. Un autre but de la présente invention est de fournir un dispositif d'affûtage de couteau de telle sorte qu'un réservoir, contenant de l'eau fraîche, est en outre adapté de chaque côté du dispositif d'affûtage pour dissiper la chaleur et éliminer par lavage des poussières pro-duites lors de l'opération d'affûtage. De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif d'affûtage de couteau destiné à affûter une lame d'un couteau, comportant essentiellement une base, une plaque de base mobile et un porte-couteau, ainsi qu'un couvercle rectangulaire placé sur la partie supérieure de la base, de multiples organes de positionnement disposés sur les deux côtés du couvercle, un certain espacement étant réservé entre ces organes de positionnement et les deux côtés du couvercle. La plaque de base mobile recouvre le couvercle et est limitée, en position, par les deux côtés du couvercle et par les organes de positionnement pour empêcher que la plaque de base mobile soit aisément dégagée du couvercle. La plaque de base mobile a des dimensions sensiblement identiques à celles du couvercle recouvrant la base, et est recouverte par un morceau de toile émeri ayant une taille donnée, la toile émeri et la plaque de base mobile étant toutes deux retenues en position par l'espacement présent entre les organes de positionnement et des deux côtés du couvercle. La toile émeri est installée fermement sur la plaque de base mobile et peut être remplacée par une toile émeri neuve ou une toile émeri ayant une rugosité différente. Le porte-couteau comprend un cadre permettant de le saisir, un couteau étant placé dans le cadre et un boulon de serrage étant disposé à la partie supérieure du cadre, le couteau et le cadre étant fixés tous deux de façon relative par le boulon de serrage, une base axiale s'étendant à partir de la base du cadre, un rouleau étant prévu axialement sur la base axiale et le porte-couteau se déplaçant en va-et- vient sur la surface supérieure de la plaque de base mobile, en étant entraîné par le rouleau de manière à affûter la lame du couteau contre la toile émeri. L'invention concerne en outre un dispositif d'affûtage de couteau, comprenant essentiellement une base, une plaque de base mobile, un portecouteau, un couvercle rectangulaire placé sur la partie supérieure de la base et les éléments suivants. De multiples organes de positionnement sont disposés sur les deux côtés du couvercle, et un certain espacement est réservé entre les organes de positionnement et les deux côtés du couvercle. La plaque de base mobile recouvre le couvercle et est limitée en position par les deux côtés du couvercle et par les organes de positionnement. Un réservoir contenant de l'eau fraîche est disposé sur une extrémité du couvercle de la base à un niveau supérieur à celui du couvercle. Une plaque d'ajustement angulaire ou une structure similaire est disposée sur le couvercle de la base. Un rouleau du porte-couteau est en appui sur la paroi latérale du réservoir d'un côté du couvercle. L'angle d'affûtage préféré peut être aisément obtenu par ajustement de la plaque d'ajustement de l'angle de passage par rapport à la lame du couteau. La plaque de base mobile a des dimensions sensiblement identiques à celles du couvercle de la base, et recouvre le couvercle. Un morceau de toile émeri ayant une taille donnée recouvre la plaque de base mobile pour définir une surface d'affûtage. Le porte-couteau comprend un cadre pouvant être saisi, un couteau étant placé dans le cadre, un boulon de serrage étant disposé à la partie supérieure du cadre, le couteau et le cadre étant fixés tous deux de façon relative par le boulon de serrage, une base axiale s'étendant à partir de la base du cadre, un rouleau étant prévu axialement sur la base axiale et le porte-couteau se déplaçant en va-et-vient sur la surface supérieure de la plaque de base mobile, en étant entraîné par le rouleau de manière à affûter la lame du couteau contre la toile émeri. Selon une autre caractéristique de l'invention, 10 la plaque de base mobile possède de multiples trous traversants disposés de façon dense, directement sur sa partie supérieure, et de l'émeri est inséré sur la périphérie de chaque trou traversant pour constituer la surface d'affûtage à la place de la toile émeri. La plaque d'ajustement angulaire est préférentiellement montée sur le couvercle de la base et est arrangée en fonction de la valeur de fonction trigonométrique définie par le porte-couteau, le couteau et le couvercle. D'autres caractéristiques et avantages de la pré-sente invention, ressortiront de la description donnée ci- après, prise en référence aux dessins annexés, sur les- quels: - la figure 1 est une vue schématique représen-25 tant l'agencement d'une première forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 2 représente une vue éclatée de l'agencement de la première forme de réalisation de la présente invention; - la figure 3 est une vue en coupe arrachée de la première forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 4 est une vue schématique de la première forme de réalisation préférée de la présente inven-35 tion en cours d'utilisation; 20 - la figure 5 est une vue schématique représentant l'ajustement d'un angle d'affûtage dans la première forme de réalisation de la présente invention; - la figure 6 représente une vue schématique mon-5 trant l'agencement de la première forme de réalisation en cours d'utilisation; - la figure 7 est une vue schématique montrant l'agencement de la première forme de réalisation préférée pour l'ajustement de l'angle d'affûtage; - la figure 8 représente une vue schématique montrant un autre agencement de la première forme de réalisation préférée lors de l'ajustement de l'angle d'affûtage; - la figure 9 est une vue éclatée d'une seconde forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 10 est une vue schématique représentant l'agencement de la seconde forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 11 est une vue schématique représentant l'agencement d'une troisième forme de réalisation de la présente invention lors de l'ajustement de l'angle d'affûtage; - la figure 12 est une vue schématique représentant l'état d'ajustement de l'angle d'affûtage dans la troisième forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 13 est une vue schématique représentant l'agencement d'une quatrième forme de réalisation préférée de la présente invention pour l'ajustement de l'angle d'affûtage; - la figure 14 est une vue schématique représentant l'état d'ajustement de l'angle d'affûtage dans la quatrième forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 15 est une vue schématique représen-35 tant l'agencement d'une cinquième forme de réalisation de la présente invention lors de l'ajustement de l'angle d'affûtage; - la figure 16 est une vue schématique représentant l'état d'ajustement de l'angle d'affûtage dans la cinquième forme de réalisation préférée de la présente invention; - la figure 17 est une vue schématique représentant l'agencement d'une sixième forme de réalisation de la présente invention lors de l'ajustement de l'angle d'affû- tage; et - la figure 18 représente une vue schématique montrant l'état d'ajustement de l'angle d'affûtage dans la sixième forme de réalisation préférée de la présente invention. En référence aux figures 1 à 8, on voit qu'une première forme de réalisation préférée de la présente invention est constituée essentiellement par une base en matière plastique 10 moulée par injection, une plaque de base mobile 20 et un porte-couteau 30. Un couvercle rectangulaire est disposé à la partie supérieure de la base 10, des organes multiples de positionnement 12 sont prévus sur les deux côtés du couvercle 11 et un espacement correct est réservé entre chaque organe de positionnement 12 et le côté du couvercle 11 pour bloquer en position la plaque de base mobile 20 recouvrant le couvercle 11. Un interstice 13 est réservé à l'extrémité du couvercle 11 pour faciliter le retrait de la plaque de base mobile 20, et un oeillet 14 est prévu dans la base 10 à l'endroit proche de l'interstice 13 de manière à faciliter la suspension du dispositif d'affûtage lorsqu'il n'est pas utilisé. Des fentes multiples 15 sont prévues sur les deux côtés du couvercle 11 pour permettre l'insertion d'une plaque d'ajustement angulaire 16 pour fixer l'angle d'affûtage du couteau. Lors-qu'elle n'est pas requise, la plaque d'ajustement angulaire 16 est rangée en un emplacement réservé sur la partie supérieure de la base 10. Sur l'extrémité distale de la base, là où est disposé l'oeillet 14, le réservoir 17 contenant de l'eau fraîche est prévu et un autre dispositif d'affûtage 18 servant à affûter une paire de ciseaux est disposé sur le côté extérieur du réservoir 17 de manière à fournir une fonction additionnelle pour le dispositif d'affûtage 18 selon la présente invention. La plaque de base mobile 20 est formée d'un matériau métallique moulé avec poinçonnage avec des dimensions approximativement identiques à celles du couvercle 11 de la base 10 de manière à placer la plaque de base mobile 10 sur le couvercle 11. Une toile émeri 22 ayant une taille donnée est enroulée autour de la plaque de base mobile 20, et les deux côtés de la toile émeri 22 sont repliés vers l'inté- rieur le long des deux plaques latérales 21 de la plaque de base mobile 20 de manière à être de niveau avec la face intérieure des deux plaques latérales 21. Par conséquent, lorsque la plaque de base mobile 20 recouvre le couvercle 11, la plaque de base mobile 20 et la toile émeri 22 sont fixées en position par l'espacement défini entre les organes de positionnement 12 situés sur les deux côtés de la base 10 et sur les deux côtés du couvercle 11, et en outre pour fixer fermement la toile émeri 22 sur la plaque de base mobile 20. La toile émeri existante 22 peut être remplacée par une autre toile émeri 22 ayant une rugosité différente comme cela est requis. Le porte-couteau 30 inclut un cadre 31 qui peut être aisément tenu d'une main. On place un couteau 40 dans le cadre 31 et on le fixe au moyen d'un boulon de serrage 32 disposé à la partie supérieure du cadre 31. Une base axiale 33 s'étend à partir de la partie inférieure du cadre 31 et un rouleau 34 est prévu axialement sur la base axiale 33 de manière que le porte-couteau 30 roule en va-et-vient sur la partie supérieure de la plaque de base mobile 20 en réalisant l'affûtage d'une lame 41 du couteau 40 contre la toile émeri 22. A l'état assemblé, la forme de réalisation préférée de la présente invention est prête pour l'affûtage du couteau 40. Tout d'abord, on serre et on fixe le couteau 40 au moyen du porte-couteau 30. Avant l'affûtage, le rouleau 34 du porte-couteau 30 est en appui sur la paroi latérale du réservoir 17 contenant l'eau fraîche. On desserre le boulon de serrage 32 pour ajuster le couteau 40 pour que sa lame 41 s'appuie contre la plaque d'ajustement angulaire 16 fixée en position par les fentes 15 pour l'angle d'affûtage désiré. L'angle d'affûtage varie en fonction de la variation des positions relatives entre le couteau 40 et le porte-couteau 30 avec une erreur non supérieure à un degré. La plaque de base mobile 20 est fixée et le rouleau 34 du porte-couteau 30 est disposé de manière à être en appui sur la surface supérieure de la plaque de base mobile 20, tout en amenant la lame 41 du couteau 40 à s'appliquer de niveau contre la surface d'affûtage de la toile émeri 22. L'utilisateur tient alors le porte-couteau 30 pour affûter la lame 41 du couteau 40 de manière qu'elle s'aiguise contre la toile émeri 22 sous l'effet du déplacement en va-etvient du rouleau 34 sur la surface supérieure de la plaque de base mobile 20. Dans l'agencement structurel décrit plus haut, la toile émeri 22 et la plaque de base mobile 20 peuvent toutes deux être retirées du couvercle 11 de la base 10; par conséquent une fois que la toile émeri 22 est usée ou qu'une autre toile émeri ayant une rugosité différente est requise, on peut aisément retirer la plaque de base mobile 20 de l'interstice 13 du couvercle 11 pour remplacer la toile émeri existante 22. Comme cela est représenté sur les figures 9 et 10, une seconde forme de réalisation préférée de la pré-sente invention comprend essentiellement la base 10 adaptée au couvercle 11, de multiples organes de positionnement 12, l'interstice 13 et le réservoir 17 et la plaque de base mobile 20. En outre, de multiples trous traversants 23 sont disposés directement et d'une manière dense sur la surface supérieure de la plaque de base mobile 20, de l'émeri étant inséré chaque périphérie de chaque trou traversant 23 pour définir une surface d'affûtage à la place de la toile émeri 22 utilisée dans la première forme de réalisation préférée. Comme la plaque de base mobile 20 est également rétractable, on peut aisément la remplacer par une ou plusieurs autres ayant une rugosité différente. En outre, on a représenté sur les figures 11 à 18 pour une pluralité de formes de réalisation préférées de la présente invention, les ajustements de l'angle d'affûtage. En référence aux figures 11 et 12, les fentes 15 servant à ajuster l'angle d'affûtage sont disposées à la partie supérieure du couvercle 11 de la base 10, tandis que la taille de la plaque d'ajustement angulaire 16 est réduite lorsque cela est applicable; ou comme représenté sur les figures 13 et 14, une paire de boulons de positionnement 50 sont positionnés de manière à être insérés dans la paire sélectionnée de ces fentes 15; ou comme cela est représenté sur les figures 15 et 16, une fente longitudinale 60 est prévue sur la surface supérieure du couvercle 11 de la base et les deux côtés de la fente longitudinale sont pourvus de degrés multiples 61 et une plaque limite 62 pourvue d'un écrou 63 est pourvue pour ajuster la position de la plaque limite 62; ou comme représenté sur les figures 17 et 18, de multiples nervures de positionnement 19 sont formées direc- tement pour ajuster l'angle d'affûtage sur la surface supérieure du couvercle 11 de la base 10 pour permettre de maintenir la lame du couteau 40 contre les nervures de positionnement 19, sous un angle désiré par le fait que le rouleau 34 de l'outil du porte-couteau 30 est retenu contre le réservoir 17, et de multiples nervures 191 sont prévues perpendiculairement à et à la même hauteur que les nervures i0 de positionnement 19 sont disposées sur la surface supérieure du couvercle, en un endroit peu important pour l'ajustement de l'angle d'affûtage et plus près du réservoir 17 pour réaliser un soutien uniforme en position lorsque la plaque de base mobile 20 est placée sur le couvercle 11 pour maintenir un processus stable d'affûtage. Quelle que soit la forme de la plaque d'ajustement angulaire 16, du boulon de positionnement 50 et de la plaque de positionnement 60, la nervure de positionnement 19 est prévue pour ajuster l'angle d'affûtage comme cela est décrit dans les formes de réalisation préférées, et la relation entre les éléments du porte-couteau 30, du couteau 40 et de la plaque d'ajustement angulaire 16 doivent être ajustés en suivant le principe de la fonction trigonométrique pour chaque ajustement aisé de l'angle d'affûtage préféré de la lame 41 du couteau 40 pour l'obtention d'une qualité d'affûtage uniforme et fiable. En tirant parti de l'utilisation d'une plaque de base mobile qui est rétractable pour être recouverte par une toile émeri avant d'être placée sur un couvercle de la base du dispositif d'affûtage pour fixer la toile émeri et permettre un remplacement aisé de la toile émeri, le couteau devant être affûté est serré et fixé par un porte-couteau comportant un rouleau à sa partie inférieure pour que l'utilisateur saisisse le portecouteau lors du déplacement en va-et-vient sur la surface de la plaque mobile pour affûter la lame du couteau contre la toile émeri sous un angle d'affûtage tel que désiré, en prévoyant la plaque d'ajustement angulaire ou une nervure de positionnement, en utilisant les fentes disposées des deux côtés de la surface supérieure du couvercle de la base de manière à rendre plus facile l'affûtage, tout en conservant la sécurité lors de l'affûtage, la présente invention maintient une excellente qualité d'affûtage à des fins industrielles
Ce dispositif comprend une base (10), un porte-couteau (30) et une plaque de base mobile (20), qui est équipée d'une toile émeri (22) avant d'être placée sur un couvercle servant à fixer la toile émeri et permet un remplacement aisé de cette dernière, le porte-couteau (30) est pourvu d'un rouleau inférieur (34) retenant une lame pour que l'utilisateur tienne le porte-couteau pour son roulement en va-et-vient sur la plaque de base (20) pour affûter le couteau sur la toile émeri. Une plaque de réglage angulaire (16) insérée dans des fentes (15) prévues respectivement des deux côtés du couvercle permet l'ajustement de l'angle d'affûtage.Application notamment aux dispositifs d'affûtage de couteaux.
1. Dispositif d'affûtage de couteau destiné à affûter une lame d'un couteau, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement une base (10), une plaque de base mobile (20) et un porte-couteau (30), en ce qu'un couvercle rectangulaire (11) est placé sur la partie supérieure de la base (10), en ce que de multiples organes de positionnement (19) sont disposés sur les deux côtés du couvercle (11), en ce qu'un certain espacement est réservé entre ces organes de positionnement et les deux côtés du couvercle, en ce que la plaque de base mobile (20) recouvre le couvercle (11) et est limitée, en position, par les deux côtés du couvercle et par les organes de positionnement pour empêcher que la plaque de base mobile (20) soit aisément dégagée du couvercle (11), en ce que la plaque de base mobile (20) a des dimensions sensiblement identiques à celles du couvercle (11) recouvrant la base (10), en ce que la plaque de base mobile (20) est recouverte par un morceau de toile émeri (22) ayant une taille donnée, la toile émeri (22) et la plaque de base mobile étant toutes deux retenues en position par l'espacement présent entre les organes de positionnement et des deux côtés du couvercle, en ce que la toile émeri (22) est installée fermement sur la plaque de base mobile (20) et peut être remplacée par une toile émeri neuve ou une toile émeri ayant une rugosité différente, et en ce que le porte-couteau (30) comprend un cadre (31) permettant de le saisir, un couteau étant placé dans le cadre et un boulon de serrage (32) étant disposé à la partie supérieure du cadre, le couteau (40) et le cadre (31) étant fixés tous deux de façon relative par le boulon de serrage (32), une base axiale (33) s'étendant à partir de la base du cadre (31), un rouleau (34) étant prévu axialement sur la base axiale (33) et le porte- couteau (30) se déplaçant en va-et-vient sur la surface supérieure de la plaque de base mobile (20), en étant entraîné par le rouleau (34) de manière à affûter la lame du couteau contre la toile émeri. 2. Dispositif d'affûtage de couteau, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement une base (10), une plaque de base mobile (20), et un porte-couteau (30), en ce qu'un couvercle rectangulaire (11) est placé sur la partie supérieure, en ce que de multiples organes de positionnement (19) sont disposés sur les deux côtés du couvercle, en ce qu'un certain espacement est réservé entre les organes de positionnement et les deux côtés du couvercle, en ce que la plaque de base mobile (20) recouvre le couvercle (11) et est limitée en position par les deux côtés du couvercle et par les organes de positionnement, en ce qu'un réservoir (17) contenant de l'eau fraîche est disposé sur une extrémité du couvercle de la base (10) à un niveau supérieur à celui du couvercle, en ce qu'une plaque d'ajustement angulaire (16) ou une structure similaire est disposée sur le couvercle (11) de la base (10), en ce qu'un rouleau (34) du porte-couteau est en appui sur la paroi latérale du réservoir (17) d'un côté du couvercle, en ce que l'angle d'affûtage préféré peut être aisément obtenu par ajustement de la plaque d'ajustement de l'angle de passage par rapport à la lame du couteau (40), en ce que la plaque de base mobile (20) a des dimensions sensiblement identiques à celles du couvercle (11) de la base, en ce que la plaque de base mobile (20) recouvre le couvercle (il), en ce qu'un morceau de toile émeri (22) ayant une taille donnée recouvre la plaque de base mobile (20) pour définir une surface d'affûtage, et en ce que le porte-couteau (30) comprend un cadre (31) pouvant être saisi, un couteau (40) étant placé dans le cadre (31), un boulon de serrage (32) étant disposé à la partie supérieure du cadre, le couteau (40) et le cadre (31) étant fixés tous deux de façon relative par le boulon de serrage (32), une base axiale (33) s'étendant à partir de la base du cadre (31), un rouleau (34) étant prévu axialement sur la base axiale (33) et le porte-couteau (30) se déplaçant en va-et-vient sur la surface supérieure de la plaque de base mobile, en étant entraîné par le rouleau (34) de manière à affûter la lame du couteau contre la toile émeri. 3. Dispositif d'affûtage de couteau selon la 1, caractérisé en ce que la plaque de base mobile (20) possède de multiples trous traversants (23) disposés de façon dense directement sur sa partie supérieure, et en ce que de l'émeri est inséré sur la périphérie de chaque trou traversant (23) pour constituer la surface d'affûtage à la place de la toile émeri. 4. Dispositif d'affûtage de couteau selon la 2, caractérisé en ce que la plaque d'ajustement angulaire montée sur le couvercle (11) de la base (10) est arrangée en fonction de la valeur de fonction trigonométrique définie par le porte-couteau (30), le couteau (40) et le couvercle (11).
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FR2898269
A1
POCHE URINAIRE GELIFIANTE POUR FEMME A USAGE UNIQUE AVEC COLERETTE ERGONOMIQUE
20,070,914
La présente invention concerne un dispositif de collecte urinaire à usage féminin ; permettant de sécuriser au maximum l'hygiène, l'environnement d'utilisation, contre les maladies nosocomiales et autres risques de contaminations, comme le SARS en milieu hospitalier, cliniques, maisons de retraite, personnes âgées, facilitant l'utilisation pour les malades et patients alités. La sécurité étant obtenue par la conception d'une forme spécifique désignée par `collerette ergonomique '(2) parfaitement adaptée au corps de la femme, à un compartiment anti-retour (10) sur la poche collectrice (l), d'un conduit central (16) mais aussi d'un conduit de sécurité (5) juxtaposé sur la collerette ergonomique (3) dont le rôle est de rediriger les fluides vers le centre de la poche afin de les gélifier. En position alitée, à l'inverse, des hommes ; utilisant facilement un dispositif de collecte urinaire comme le pistolet plastique, le sachet gélifiant ; les femmes n'utilisent que des bassins de lit en inox, ou plastique ainsi que des versions plus limitées de containers de collecte urinaire stérilisés et désinfectés à froid, n'offrant aucune garantie aux risques maj eurs de prolifération bactérien, créé au cours de son nettoyage, à savoir la résistance de plus en plus persistante des virus, et de leur mutation La patiente positionnant la collerette (2) rigide au pourtour "ergonomique" arrondi (3), peut uriner , permettant aux fluides de se diriger au travers du conduit principal (16) de la collerette ergonomique, puis de se solidifier dans la poche, permettant aux personnel hospitalier de collecter les poches facilement, afin de les incinérer. Le procédé concerne une poche à usage unique (1) , incinérable après utilisation , dont toutes les fonctionnalités sont intégrées dans un seul et unique ensemble, fabriqué en un matériau souple et imperméable ; non tissé ou autre, n'utilisant aucun accessoire complémentaire ou partie auxiliaire , limitant les risques éventuels de contamination. Le procédé permet d'uriner dans une poche,(1) de forme ergonomique stérile, thermo soudée suivant des fonctionnalités précises , constituée : a) - D'une partie rigide (2) appelée `collerette ergonomique' (cartonnette, PVC, PE ou autres ) qui est constituée d' : - un conduit principal (16) collectant les urines dans son centre - un autre conduit juxtaposé au précédent appelé `conduit de sécurité'(5) redirigeant les fuites éventuelles d'urine, vers le conduit principal (16) et le centre de la poche La collerette ergonomique (2) est collée ou soudée (8) sur les parois intérieures médianes de la poche et non pas à la partie supérieure de la poche, afin que celle là (2) soit enveloppée, puis clos complètement après usage, grâce a une fermeture de type `zip'(13) , positionnée sur un large orifice d'ouverture (11) limitant les risques de contamination après usage. Trois becs arrondis , dont deux (4) (6) sont moulés sur la collerette ergonomique (2) (3) sur la partie arrière de chacun des deux conduits, (5) (16) s'appliquant ; pour le bec (5) vulvo annale, sur la fourchette vulvo annale pour le deuxième bec désigné bec de sécurité (4) en dessous de la région annale, enfin le troisième désigné bec du pubis (7) autour du pubis L'ensemble dirigeant les fluides vers la partie centrale Un bord arrondi (3) et doux parfaitement ergonomique est moulé sur le pourtour supérieur de la collerette,(2) afin d'épouser parfaitement les formes féminines. b) D'un compartiment anti-retour (10) thermo soudé (9) sur la poche positionnée latéralement en bas de la collerette, dont le rôle est de bloquer les remontés éventuelles d'urine, dans le cas ou celle-ci pendant ce court moment n'aurait pas gelifee complétement_ aptes un renversement ou une mauvaise orientation malencontreuse de la poche par la patiente c) La thermo soudure (9) a pour rôle également de maintenir hermétique la collerette 10 ergonomique (2) à l'intérieur de la poche (1) d) D'un sachet (14) gélifiant formé d'un film soluble PVA (17) permettant de libérer des particules gélifiantes de SAP (15) ; et de gélifier l'urine en quelques secondes. créant la fiabilité du procédé. ie) D'une fermeture de type `zip 13) soudée le long de l'orifice d'ouverture (Il) de la 15 poche, dont un index (12) facilite I'accessibilité. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe latérale le dispositif de l'invention ; poche fermée avant 20 usage ; rebords repliés sur la partie médiane. La figure 2 représente en coupe latérale le dispositif de l'invention ; poche après usage, rebords et fermeture fermée. La figure 3 représente la vue latérale droite supérieure de la collerette ergonomique. La figure 4 représente la vue supérieure de la collerette ergonomique. 25 La figure 5 représente la vue de face de la collerette ergonomique. La figure 6 représente la vue de dessous de la collerette ergonomique.. La figure 7 représente la vue latérale gauche de la collerette ergonomique. Utilisation : 30 Hospitalière maisons de retraite (diminution des risques nosocomiaux, économiques, pour patients hospitalisés ou alités) Le présent procédé à l'inverse des autres procédés US 2002/0193762 Al , PCT U S90/05178, GB 2.188.545A , est formé d'un ensemble de sécurité , n'existant pas sur ceux-là, à savoir 35 Compartiment anti retour thermo collé dans la poche. Col ergonomique épousant parfaitement les contours de la femme, et non pas un ovale basique, sans recherche précise Un conduit anti fuite, dites de sécurité Un ensachage très performante de la poudre (modifiée ou non) accélérant la gélification
Poche urinaire (1) stérilisée jetable pour utilisation féminine permettant de sécuriser l'environnement contre des contaminations externes composée d'un ensemble de thermo soudures (9) sur une poche découpée suivant des fonctionnalités ; composant sur la partie médiane d' un compartiment anti retour d'urine (10) et d'une collerette ergonomique (2) soudée (8) aux bords supérieurs doux et arrondis (3) avec un ZIP (13) renforçant le col de l'orifice (11) ayant un index découpé (12) et d'un sachet soluble (14)enPVA(17) ; contenant des particules gélifiantes (15)L'urine de la patiente traverse le conduit central (16) de la collerette ergonomique (3) ; pour être dirigée dans le fond de la poche (3) afin d'être gélifiée rapidement. Deux becs : vulvo annale (6) et annale (4) positionnés au dessus des deux conduits respectifs (16) conduit central et conduit de sécurité (5)et un troisième (7) bec du pubis épousent les forment féminines dirigeant les fluides afin d'éviter les fuitesLe dispositif suivant invention est particulièrement destiné aux incontinents, malades, alités, en maximisant la protection contre les germes et risques de contaminations externes.La poche est facile à détruire ou à incinérer.
1- Dispositif stérilisé à usage unique de collecte urinaire pour utilisation féminine composé d'un ensemble de thermo soudures (9) définissant une poche souple(1) et imperméable en non tissé ou autres, caractérisé en ce qu'il comprend une pafie rigide appelée collerette ergonomique (2) épousant parfaitement le contour de la femme ; constituée d'un conduit central, (16) et d'un conduit de sécurité (5) juxtaposé arrière, ladite collerette étant collée ou soudée (8) sur les parois internes médianes de la poche, afin que celle-ci puisse être entièrement close après usage. 2- Dispositif selon la 1) caractérisé par le fait que la collerette présente trois becs arrondis , dont deux (4) (6) sont moulés sur la collerette ergonomique sur la partie arrière de chacun des deux conduits, (5) (16) s'appliquant ; pour le bec vulvo annale (6) sur la fourchette vulvo annale pour le deuxième bec désigné bec de sécurité (4) en dessous de la région annale, le troisième désigné bec du pubis (7), ensemble dirigeant les fluides vers la partie centrale. 3- Dispositif selon une quelconque des précédentes caractérisé par le fait qu'un compartiment (10) anti-retour d'urine est thermocollé sur le coté inférieur médian de la poche, calant également la collerette ergonomique (2) sur la partie médiane de la poche 4- Dispositif selon une quelconque des précédentes caractérisé par le fait qu'une 20 fermeture de type ZIP (13) est soudée sur le pourtour de l'orifice (Il) d'ouverture de la poche. 5- Dispositif selon les 1) et 4) caractérisé par le fait qu'un index (12) est découpé sur le long de l'orifice d'ouverture de la poche (11) et de la fermeture de type `zip'(l3) 25 6- Dispositif selon la 1) caractérisé en ce qu'il comprend un sachet soluble (14) soluble micro perforé contenant des particules gélifiantes de S.A.P. formé de film soluble PVA , améliorant la rapidité de solubilité des particules de polyacrylate de sodium ou de polyacrylate de potassium ou autres (15) qui gélifient l'urine dans le fond de la poche. 30 7- Dispositif selon les 1) et 2 caractérisé par le fait qu'un bord arrondi (3) et doux parfaitement ergonomique est moulé sur le pourtour supérieur de la collerette, afin d'épouser parfaitement les formes féminines.
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A61,A47
A61G,A47K
A61G 9,A47K 11
A61G 9/00,A47K 11/12
FR2889307
A1
PROCEDE DE TRACAGE DE L'ECOULEMENT D'UN FLUIDE DANS UN AERONEF
20,070,202
Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé pour tracer l'écoulement d'un fluide à bord d'un aéronef, en particulier d'un avion. Ce procédé de traçage permet de rechercher une éventuelle fuite de liquide à bord d'un avion ou bien de connaître le cheminement parcouru par un fluide à bord d'un avion. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'aéronautique et, en particulier, dans le domaine de l'expertise en aéronautique. Etat de la technique En aéronautique, il peut être important, dans certain cas, de connaître le chemin parcouru par un fluide à bord d'un avion afin de déterminer les zones de l'avion et des différents éléments de cet avion qui ont été ou qui risquent d'être en contact avec ce fluide. En effet, il est essentiel que certaines zones ou éléments d'un avion ne soient jamais en contact avec un fluide, par exemple avec de l'eau, pour ne pas endommager ces zones ou éléments. C'est le cas, par exemple, d'un calculateur de bord. On comprend, en effet, qu'un élément endommagé à bord d'un avion peut avoir des conséquences très graves en matière de sécurité. Il est donc important, dans certains cas, de vérifier que l'écoulement d'un fluide à bord d'un avion ne puisse atteindre certains éléments particuliers de l'avion. Par ailleurs, il peut être important, en cas de disfonctionnement d'un avion, de vérifier si ce disfonctionnement n'est pas dû à l'écoulement d'un 25 fluide. Pour connaître le chemin parcouru par un fluide à bord d'un avion, il est connu d'introduire, dans la zone de l'avion à tester, un fluide de test et de suivre le cheminement de ce fluide. Ce fluide de test peut être de l'eau pure. Cependant, dans ce cas, le cheminement du fluide de test n'est pas facile à observer. En effet, à l'oeil nu, il est difficile de suivre le cheminement de l'eau, en particulier dans des zones de traçage difficile comme, par exemple, la soute d'un avion. De plus, l'observation de ce cheminement du fluide de test doit être établie avant que le fluide ne sèche car, une fois séchée, l'eau ne laisse aucune trace visible. En outre, l'observation doit être réalisée à l'oeil nu 2889307 2 car l'écoulement de l'eau est quasiment invisible sur une image réalisée par une caméra vidéo ou un appareil photographique. Il est connu également d'utiliser, comme fluide de test, de l'eau colorée avec de l'éosine. L'éosine permet, en effet, de teinter l'eau en rouge et, ainsi, de faciliter le suivi de son cheminement dans la zone testée de l'avion. Il est alors possible de suivre l'écoulement de l'eau, soit à l'oeil nu, soit au moyen d'images réalisées par une caméra vidéo ou un appareil photographique. Cependant, l'éosine présente l'inconvénient d'être très colorante. Ainsi, toutes les pièces de l'avion sur lesquelles l'éosine s'écoule se trouvent colorées en rouge, une fois le fluide de test séché. En conséquence, après avoir procédé au traçage de l'écoulement par ce fluide de test, il est nécessaire de nettoyer toutes les pièces contaminées, c'est-à-dire tous les éléments colorés par le passage du fluide de test. Or, l'éosine est un colorant très difficile à nettoyer, qui résiste à un nettoyage à l'eau. Aussi, certaines pièces de l'avion doivent d'être changées, après écoulement du fluide de test. Un tel changement des pièces présente, bien sûr, un coût élevé. Pour éviter ce changement des pièces, il est possible de protéger ces pièces initialement, avant la mise en place du procédé de traçage d'écoulement du fluide, puis de retirer cette protection une fois le traçage terminé. Cette protection peut être un film de protection ou bien une peinture recouvrant les pièces et nettoyée après traçage. Cependant, la pose d'une protection et la dépose de cette protection entraine un coût important en temps de main d'ceuvre et en temps d'immobilisation de l'avion. En outre, la pose de protections n'est réalisée que sur des pièces que l'utilisateur a préalablement supposé contaminables. Si des pièces non prévues sont contaminées, alors ces pièces doivent d'être changées, ce qui entraîne un coût supplémentaire. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques décrites précédemment. A cette fin, elle propose un procédé de traçage de l'écoulement d'un fluide à bord d'un avion dans lequel le fluide de test est, d'une part, suffisamment coloré pour permettre une observation aisée de son cheminement et, d'autre part, facile à nettoyer. Pour cela, l'invention propose d'utiliser un fluide de test comportant de la fluorescéine. 2889307 3 De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de traçage de l'écoulement d'un fluide dans au moins une zone d'un aéronef, comportant les opérations suivantes: - introduction d'un fluide de test dans la zone de l'aéronef, et 5 - observation du cheminement de ce fluide de test. Ce procédé se caractérise par le fait que le fluide de test comporte de la fluorescéine. Le procédé de l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - il comporte, avant observation du cheminement, une opération d'éclairage par des rayons ultraviolets de la zone de test de l'avion. - il comporte une opération de prise d'image de la zone éclairée; l'opération d'observation du cheminement est réalisée avant séchage du fluide de test; - l'opération d'observation est réalisée après séchage du fluide de test; - la fluorescéine est mélangée avec un fluide présent dans l'aéronef; - la fluorescéine est mélangée avec de l'eau. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention Le procédé de l'invention consiste à tracer l'écoulement d'un fluide à bord d'un avion au moyen d'un fluide de test contenant de la fluorescéine. La fluorescéine a l'avantage d'être chimiquement neutre, c'est-à-dire non agressive envers les matériaux présents à bord d'un avion. Autrement dit, la fluorescéine ne risque pas de détériorer les pièces avec lesquelles elle est en contact. Or, à bord d'un avion, il y a des nombreuses sortes de matériaux et certains de ces matériaux sont relativement spéciaux et spécifiques au domaine de l'aéronautique. En particulier, il y a des parois et des gaines de câbles réalisées dans des matériaux spécifiques à l'aéronautique et qu'il est important de ne pas mettre en contact avec un produit agressif qui pourrait, par exemple, augmenter leur inflammabilité ou modifier leur structure interne. La fluorescéine a l'avantage de ne pas être agressive et de ne pas modifier la structure interne de ces matériaux. En outre, la fluorescéine peut être présente dans le fluide de test en très faible quantité, par exemple, de l'ordre de 2 à 3% voire moins tout en restant visible à l'observation, notamment sous l'effet d'un éclairage par rayonnements ultraviolets. 2889307 4 Le procédé de l'invention propose donc d'introduire, dans la zone à tester de l'avion, un fluide de test comportant de la fluorescéine et d'observer le cheminement de ce fluide dans la zone à tester. Le fluide de test, dans l'invention, peut être de la fluorescéine mélangée à de l'eau ou bien à un autre liquide non agressif. Cet autre liquide peut être un fluide présent dans un avion, comme le liquide de dégivrage. Dans un mode de réalisation de l'invention, la zone à tester est éclairée, avant observation du cheminement, au moyen d'un éclairage émettant des rayonnements ultraviolets, appelés UV. Ces rayonnements ultraviolets ont pour effet de rendre le fluide de test fluorescent, donc plus facile à observer. Dans une variante, plusieurs éclairages UV peuvent être disposés dans la zone à tester de façon à éclairer les différents cheminements possibles du fluide de test. Dans une variante de l'invention, l'éclairage par des rayons UV peut être complété par une baisse volontaire de l'éclairage naturel de la zone à tester de façon à faire ressortir la fluorescence du fluide de test. Par exemple, l'éclairage naturel peut être réduit en dessous de 150 Lux. L'éclairage UV utilisé dans le procédé de l'invention peut être portatif ou alimenté électriquement par l'avion. Une simple lampe portative équipée de néons ultraviolets suffit à inspecter les traces fluorescentes de l'écoulement. Le fluide de test peut comporter de la fluorescéine à des dosages variables, suivant l'application. La concentration en fluorescéine est généralement comprise entre 1 et 10%. Dans le cas où le procédé de l'invention comporte une opération d'éclairage par des rayons UV, alors la concentration peut être faible, puisque mise en valeur par les rayons UV. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'observation du cheminement du fluide de test est réalisée au moyen d'une prise d'images de la zone de l'avion à tester. Cette prise d'images peut être réalisée au moyen d'une caméra vidéo ou d'un appareil photographique qui réalise une succession d'images de la zone à tester. Comme le fluide de test est fluorescent, les prises de vues réalisées de l'écoulement du fluide de test sont de bonne qualité et permettent une observation aisée de cet écoulement. Elles sont d'une qualité encore supérieure lorsqu'elles sont 2889307 5 réalisées sous éclairage UV, le fluide de test étant encore plus fluorescent sous l'effet de l'éclairage ultraviolet. L'avantage de réaliser des images de l'écoulement du fluide de test permet de visualiser autant de fois que nécessaire ces images, afin de détecter un cheminement caché, en particulier lorsque le traçage se fait dans des zones peu accessibles de l'avion, comme les soutes. En outre, on sait qu'un essai de traçage de l'écoulement du fluide de test en aéronautique présente un coût très élevé du fait de l'immobilisation de l'avion pendant cet essai. En outre, un essai de traçage peut nécessiter de faire rouler l'avion sur une piste ou bien de le faire décoller et voler, ce qui entraine un coût très important. Si cet essai n'est pas concluant, un autre essai doit être mis en oeuvre, ce qui double le coût de l'essai. Il est donc intéressant de n'avoir qu'un seul et unique essai à réaliser et d'enregistrer l'écoulement sur un support vidéo du type bande vidéo ou disque optique. La prise d'images pendant cet essai permet de pouvoir visualiser, ultérieurement et à plusieurs reprises, l'écoulement du fluide de test. Dans le procédé de l'invention, l'observation du cheminement du fluide de test peut bien sûr être réalisée avant séchage du fluide de test. En effet, une fois le fluide de test écoulé, la fluorescéine présente dans ce fluide de test laisse des traces résiduelles dans la zone à tester. Ces traces résiduelles deviennent fluorescentes sous l'effet de l'éclairage ultraviolet. Le trajet de l'écoulement peut donc être réalisé avec certitude. L'observation peut aussi être réalisée une fois que le fluide de test a séché. En effet, le fluide de test, qui contient de la fluorescéine, contient également un autre fluide, par exemple de l'eau, qui, après écoulement, s'évapore. Après évaporation de cet autre fluide, la fluorescéine laisse une tracé sèche de couleur marron. Le cheminement parcouru par le fluide de test peut donc être tracé bien que le fluide soit évaporé. Ces traces sèches sont visibles également sur les images éventuellement réalisées. L'utilisation de fluorescéine dans le fluide de test présente aussi un avantage en ce qui concerne le nettoyage des éléments contaminés, c'est-àdire des éléments ayant été en contact avec le fluide de test. En effet, le nettoyage de la fluorescéine est simple, rapide et peu coûteux. Les éléments contaminés peuvent être nettoyés très facilement, après séchage du fluide de test, au moyen d'un chiffon sec. II suffit donc d'essuyer les éléments contaminés pour leur redonner leur aspect initial. Le nettoyage de ces éléments est donc simple et peu coûteux en temps de main d'ceuvre et en temps d'immobilisation de l'avion. Le procédé de l'invention permet non seulement de réaliser le traçage de l'écoulement d'un fluide mais également de rechercher une fuite d'un fluide. Dans ce dernier cas, il est nécessaire de pouvoir détecter la présence d'une seule goutte de fluide, en particulier, si cette goutte risque d'entrer en contact avec un calculateur. En effet, dans le domaine de l'aéronautique, la détection d'une seule goutte du fluide de test peut signifier la présence d'un liquide à proximité d'un élément dont le contact avec un quelconque liquide est proscrit pour des raisons de sécurité. L'utilisation d'un fluide de test contenant de la fluorescéine et l'éclairage par rayons UV de ce fluide permet de mettre en valeur toute trace de fluorescéine, même une seule goutte. Le procédé de l'invention a été décrit pour une mise en oeuvre interne à l'avion, c'est-à-dire lorsqu'un écoulement est recherché à l'intérieur de l'avion. Ce procédé peut aussi être mis en oeuvre à l'extérieur de l'avion, c'est-à-dire pour rechercher un écoulement externe à l'avion
L'invention concerne un procédé de traçage de l'écoulement d'un fluide dans au moins une zone d'un aéronef, comportant les opérations suivantes :- introduction d'un fluide de test dans la zone de l'aéronef, et- observation du cheminement de ce fluide de test, le fluide de test comportant de la fluorescéine.
1 - Procédé de traçage de l'écoulement d'un fluide dans au moins une zone d'un aéronef, comportant les opérations suivantes: - introduction d'un fluide de test dans la zone de l'aéronef, et - observation du cheminement de ce fluide de test, caractérisé en ce que le fluide de test comporte de la fluorescéine. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, avant l'observation du cheminement, une opération d'éclairage de la zone de l'aéronef par des rayonnements ultraviolets. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une opération de prise d'images de la zone de l'aéronef. 4 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'opération d'observation est réalisée avant séchage du fluide de test. - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'opération d'observation est réalisée après séchage du fluide de test. 6 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 20 caractérisé en ce que la fluorescéine est mélangée avec un fluide présent dans un aéronef. 7 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la fluorescéine est mélangée avec de l'eau.
G
G01
G01M
G01M 3
G01M 3/20
FR2890606
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN GROUPE MOTOPROPULSEUR DE VEHICULE COMPRENANT DEUX CIRCUITS DE REFROIDISSEMENT
20,070,316
L'invention concerne la commande des groupes motopropulseurs de véhicules automobiles et en particulier celle de leurs circuits de refroidissement. On sait que les véhicules hybrides sont équipés d'un groupe motopropulseur comportant un moteur thermique, une ou deux machines électriques, des composants électroniques de puissance et une batterie de puissance. Le moteur thermique peut être utilisé pour recharger les batteries via un générateur et/ou pour tracter ou propulser le véhicule. Dans le cas où le moteur thermique recharge uniquement les batteries du véhicule, on parle de véhicule hybride série. Dans le cas où le moteur thermique tracte et/ou propulse le véhicule, on parle de véhicule hybride parallèle. Quelle que soit l'architecture reliant le moteur thermique et la ou les machines électriques, il est nécessaire de refroidir le moteur thermique, la ou les machines électriques et les composants électroniques de puissance. Cependant, le niveau de température du liquide de refroidissement des organes électrotechniques (la ou les machines électriques et les composants électroniques de puissance) et le niveau de température du liquide de refroidissement du moteur thermique ne sont pas les mêmes. En effet, afin d'améliorer la fiabilité des organes électrotechniques (notamment de l'électronique de puissance), la température du liquide de refroidissement ne doit pas dépasser un seuil tel que 70 C. Et de manière conventionnelle, le liquide de refroidissement du moteur thermique ne doit pas quant à lui excéder un seuil tel que 100 C. Par conséquent, il est intéressant d'utiliser deux circuits de refroidissement afin de respecter le cahier des charges thermiques des organes du groupe motopropulseur hybride, à savoir un circuit à basse température pour les organes électrotechniques et un circuit à haute température pour le moteur thermique. L'utilisation de deux circuits de refroidissement totalement séparés ou en contact via un bocal de dégazage oblige à faire fonctionner en permanence une pompe à eau électrique additionnelle augmentant alors la consommation électrique du véhicule, la durée de vie de la pompe électrique et son coût. Il oblige aussi à utiliser dans certains cas deux bocaux de dégazage. On rappelle aussi que pour les moteurs thermiques équipés d'un turbocompresseur, il est devenu courant d'utiliser une pompe à eau électrique afin de refroidir les paliers du turbocompresseur lors de l'arrêt du moteur thermique. Il est aussi nécessaire d'utiliser une pompe à eau électrique sur un véhicule hybride pour le maintien du confort au sein de l'habitacle lors de l'arrêt du moteur thermique lorsque le véhicule est arrêté ou lorsque l'on roule en mode électrique. On connaît du document JP-2004 07 66 03 un véhicule dans lequel les deux circuits de refroidissement associés respectivement au moteur thermique et au moteur électrique peuvent être mis en communication de fluide en cas de défaillance de la pompe de l'un des circuits. La mise en communication est limitée à cette circonstance anormale. Un but de l'invention est d'améliorer le fonctionnement des groupes motopropulseurs, en particulier mais non exclusivement dans le cas des véhicules hybrides pour améliorer le refroidissement du moteur thermique en mode thermique et aussi améliorer la montée en température du moteur thermique et du chauffage de l'habitacle. A cet effet, on prévoit selon l'invention un procédé de commande d'un groupe motopropulseur de véhicule, dans lequel on met ou on maintient en communication au moyen d'au moins une vanne deux circuits de refroidissement fonctionnant de façon normale et associés respectivement à un moteur thermique et à au moins un organe électrique. On entend par fonctionnement normal un fonctionnement sans défaillance des organes de chaque circuit. Le procédé selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - l'organe électrique ou l'un des organes électriques comprend un moteur; - on effectue la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace au moyen du seul moteur électrique, par exemple lors d'un démarrage à froid, lorsqu'un chauffage de l'habitacle est demandé, ou lorsqu'un refroidissement du moteur thermique et/ou d'un turbocompresseur est demandé ; - on effectue la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace simultanément au moyen des moteurs thermique et électrique, par exemple lors d'un démarrage à froid; - on effectue la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace au moyen du seul moteur thermique, par exemple lorsqu'une température d'un liquide du circuit associé au moteur thermique dépasse un seuil prédéterminé ; - on interrompt ensuite la communication; - on effectue ou on maintient l'interruption lorsque le véhicule se déplace au moyen du seul moteur thermique, par exemple lors d'un démarrage à froid ou à chaud ou lors d'un roulage à chaud; et - on effectue ou on maintient l'interruption lorsque le véhicule se déplace simultanément au moyen des moteurs thermique et électrique, par exemple lorsqu'un liquide dans le circuit associé au moteur thermique dépasse un deuxième seuil prédéterminé. On prévoit également selon l'invention un véhicule comprenant: -des moyens de commande; - deux circuits de refroidissement associés respectivement à un moteur thermique et à au moins un organe électrique; et - au moins une vanne de mise en communication des circuits, les moyens de commande étant agencés pour commander la mise ou le maintien en communication des circuits fonctionnant de façon normale. Le véhicule selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - le nombre de vannes est inférieur ou égal à deux; et - la vanne ou l'une au moins des vannes est une vanne à trois positions. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation et d'une variante donnés à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique des circuits de refroidissement dans un véhicule selon un mode préféré de réalisation de l'invention; - la figure 2 montre les différentes positions de la vanne faisant partie du circuit de la figure 1; - les figures 3 à 8 présentent les circuits de la figure 1 dans d'autres circonstances de fonctionnement; et - la figure 9 est un schéma analogue à celui de la figure 1 présentant une variante de réalisation. On a illustré un mode préféré de réalisation d'un véhicule selon l'invention à la figure 1. Sur celle-ci, on observe que le véhicule comprend un moteur thermique 2 associé à un circuit de refroidissement 4. Ce circuit comprend une pompe à eau 6 soit mécanique et entraînée par le moteur thermique, soit électrique. Le circuit 4 contient un radiateur de refroidissement 8 appelé radiateur haute température ou radiateur thermique. Le circuit 4 comprend également un aérotherme 10 ou radiateur de chauffage de l'habitacle. Ce même circuit comprend en l'espèce un thermostat 12 sous la forme d'un thermostat à cire, d'un thermostat piloté ou encore d'une vanne pilotée, permettant de réguler la température du liquide de refroidissement circulant dans le circuit 4. Le circuit peut comprendre d'autres organes conventionnels selon la définition technique du moteur thermique et selon qu'il s'agit d'un moteur à allumage commandé ou à allumage spontané. Ces organes seront par exemple: - un échangeur liquide de refroidissement / huile de lubrification du moteur thermique; -un échangeur liquide de refroidissement / huile de lubrification de la boîte de vitesse; ou - un échangeur liquide de refroidissement / gaz d'échappement recirculé 14, - les paliers de turbocompresseur, - le boîtier de papillon motorisé. Le circuit comprend un bocal de remplissage du circuit et de dégazage non illustré. Il comprend également éventuellement une des deux machines électriques 16 par exemple le générateur. Le groupe motopropulseur comprend en plus de la machine électrique 16 une deuxième machine électrique 18 telle qu'un moteur ainsi que des composant électroniques de puissance 20 et 22. Un circuit de refroidissement 24 distinct du circuit 4 est associé à ces éléments. II s'agit d'un circuit dit basse température qui comporte: - un radiateur de refroidissement 26 appelé radiateur basse température ou radiateur électrique; - une pompe à eau électrique 28; et - à titre optionnel un bocal 30 de dégazage. Dans le circuit haute température 4, l'aérotherme 10, la machine électrique 16, l'échangeur 14 et le radiateur 8 sont disposés en parallèle avec la branche portant le moteur thermique 2 et la pompe 6. Dans le circuit basse température 24, tous les composants qui ont été présentés sont disposés en série dans une boucle unique. Ces deux circuits sont appelés circuits de refroidissement mais il est plus rigoureux de les appeler circuit de refroidissement ou de réchauffage car on verra qu'ils permettent aussi de réchauffer certains organes. Conformément à l'invention, les deux circuits 4 et 24 sont en communication de fluide. En l'espèce, un premier conduit de communication 32 relie un point situé sur le circuit basse température 24 entre le bocal 30 et le radiateur 26 à l'extrémité de la branche portant l'aérotherme 10 dans le circuit haute température 4. Il s'agit d'un conduit aller permettant de faire passer le liquide du circuit 24 au circuit 4. Un conduit retour 33 est prévu parallèlement, à l'autre extrémité de la branche portant l'aérotherme dans le circuit 4, et amenant le liquide à un point situé entre le radiateur 26 et le composant de puissance 22. En outre, une vanne V2 40 à trois voies est positionnée dans le circuit 24 à l'intersection entre le conduit aller 32 et ce circuit. Les trois positions que peut occuper l'élément mobile de cette vanne ont été illustrées en détail à la figure 2. Ainsi pour passer de la position 1 à la position 2, une rotation de 180 de cet élément est nécessaire. Pour passer de la position 2 à la position 3, une rotation de 90 dans le même sens suffit puis une nouvelle rotation de 90 dans le même sens permet de replacer cet élément en position 1. Dans la position 1, la communication en direction du radiateur 26 est coupée. En position 2, c'est la communication en provenance du bocal qui l'est. En position 3, c'est le cas pour la communication avec le conduit 32. La communication entre les deux autres conduits est à chaque fois autorisée. Le liquide de refroidissement utilisé dans ces deux circuits est ici un mélange d'eau et d'éthylène glycol ou tout autre liquide dont les propriétés thermophysiques sont proches de ce mélange. Naturellement, d'autres organes que ceux qui ont été présentés peuvent être intégrés aux circuits basse température et haute température. Dans le présent exemple, le moteur thermique est un moteur à allumage spontané nécessitant l'utilisation d'un échangeur 14 liquide de refroidissement / gaz d'échappement recirculé. Mais il ne s'agit ici que d'un exemple. On va maintenant décrire différentes circonstances de fonctionnement du moteur et les configurations des circuits correspondantes telles qu'elles sont commandées par l'ordinateur de bord du véhicule conformément au procédé de l'invention. On retient les définitions suivantes pour les différents modes de fonctionnement: - mode électrique: le véhicule est propulsé et/ou tracté grâce au moteur électrique 18 sans l'intervention du moteur thermique; mode thermique: le véhicule est propulsé et/ou tracté au moyen du seul moteur thermique, sans donc l'intervention du moteur électrique; et - mode hybride: le véhicule est propulsé et/ou tracté au moyen simultanément des moteurs thermique et électrique. Mode 1 Roulage en mode électrique lors d'un démarrage à froid Cette circonstance de fonctionnement correspond à la figure 1. Lors d'un roulage en mode électrique, parmi les deux pompes, seule la pompe à eau électrique 28 du circuit basse température 24 fonctionne puisque le moteur thermique 2 et sa pompe 6 sont à l'arrêt. Dans ce cas, on commande la vanne 40 de sorte qu'elle ferme l'accès au radiateur basse température 26. La circulation du liquide se fait alors suivant les flèches indiquées à la figure 1. En d'autres termes, le liquide parcourt dans cet ordre les composants 22, 20, 18, 28, 30 puis traverse la vanne 40 pour passer dans le conduit 32. Il parcourt ensuite les différentes branches du circuit 4 à l'exception du radiateur 8 et revient dans le circuit 24 au moyen du conduit 33. Ainsi, lors d'un démarrage à froid du véhicule en mode électrique, la puissance dissipée par les organes électrotechniques permet d'améliorer la montée en température du moteur thermique et de dissiper une puissance thermique au niveau de l'aérotherme dans le cas où une demande de chauffage de l'habitacle est faite. Mode 2 Roulaqe en mode hybride lors d'un démarrage à froid Ce mode correspond à celui de la figure 3. Lors d'un roulage en mode hybride, les deux pompes mécanique 6 et électrique 28 fonctionnent. La communication entre les circuits haute et basse température est mise en place et/ou maintenue puisqu'elle permet là encore d'utiliser la puissance dissipée par les organes électrotechniques afin d'améliorer la montée en température du liquide de refroidissement et du moteur thermique. Elle permet aussi d'améliorer la montée en température de l'habitacle via la puissance dissipée à l'aérotherme lors d'une demande de chauffage. Comme précédemment, la vanne V2 ferme l'accès au radiateur basse température et se trouve donc comme pour la figure 1 en position 1. Mode 3 Roulaqe en mode thermique lors d'un démarraqe à froid Dans ce mode illustré à la figure 4, en mode thermique et démarrage à froid, parmi les deux pompes, seule la pompe à eau mécanique 6 fonctionne. Les composants électrotechniques 18, 20 et 22 ne fonctionnent pas. On place ou on maintient donc la vanne en position 3 de sorte qu'elle ferme l'accès au conduit aller 32. Dans ces conditions, la communication de fluide entre les deux circuits est interrompue. Le moteur thermique s'échauffe seul comme cela se produit sur une chaîne de traction ou de propulsion d'un véhicule conventionnel c'est-à-dire non hybride. Mode 4 Roulaqe en mode thermique avec un liquide chaud Dans ce mode illustré à la figure 5, le thermostat 12 du circuit haute température s'ouvre pour que le liquide de refroidissement soit refroidi au niveau du radiateur thermique. Concrètement, on peut prévoir que l'ouverture du thermostat se fait aux environs de 85 ou 90 C. Mais il est possible que le thermostat soit dans une configuration pilotée auquel cas sa température d'ouverture peut être plus élevée. Elle sera par exemple fixée à 110 C pour une demande de puissance à l'arbre moteur faible. Ce thermostat peut aussi être remplacé par une vanne pilotée. Dans de telles circonstances, on place la vanne 40 de sorte que l'interruption de communication entre les deux circuits est réalisée ou maintenue. La vanne se trouve donc ici encore en position 3. Mode 5 Roulage en mode thermique, liquide très chaud Ce mode illustré à la figure 6 correspond par exemple au cas où le liquide dans le circuit haute température est à environ 100 C. On prévoira par exemple que la température du liquide dépasse un seuil tel que 90 ou 95 C. Le roulage en mode thermique très chaud est réalisé lorsque le véhicule est uniquement propulsé ou tracté par le moteur thermique et que les organes électrotechniques ne fonctionnent pas. Durant ce mode de roulage, le moteur thermique dissipe beaucoup de puissance thermique au liquide de refroidissement, par exemple 60kW. Etant donné que les organes électrotechniques ne fonctionnent pas, ils n'ont pas besoin de refroidissement. C'est pourquoi on fait en sorte que le radiateur électrique 26 aide alors au refroidissement du moteur thermique. Pour cela, la position de la vanne est la position 2 de sorte que le liquide venant du circuit 4 par le conduit de retour 33 est acheminé intégralement dans le radiateur électrique 26 puis est dirigé par la vanne dans le conduit aller 32. Une telle circonstance de fonctionnement peut se rencontrer par température élevée ou pour des demandes de puissance à l'arbre du moteur thermique particulièrement importantes, notamment en vitesse d'avancement élevée. Mode 6 Roulaqe en mode hybride avec liquide chaud ou très chaud Ce mode correspond à la figure 7. Lors d'un roulage en mode hybride avec un liquide chaud ou très chaud, il faut que les deux radiateurs thermique et électrique soit dimensionnés pour pouvoir dissiper la puissance fournie par le moteur thermique et les organes électrotechniques. Les deux circuits de refroidissement sont alors totalement séparés par la vanne 40 qui est positionnée en position 3 afin de ne pas permettre de communication de fluide entre les circuits. On définira naturellement un ou plusieurs seuils de température adaptés pour permettre aux moyens de commande de placer la vanne dans cette position lorsque ce seuil de température est franchi par le liquide du circuit haute température. io Mode 7 Roulage en mode électrique avec maintien du confort dans l'habitacle et refroidissement à l'arrêt du moteur thermique, des paliers de turbocompresseur et du véhicule II s'agit du cas de la figure 8. Lorsque le véhicule est arrêté après un roulage pendant lequel le confort thermique au sein de l'habitacle a été atteint, la mise en communication des circuits basse température et haute température au moyen de la vanne permet d'utiliser une seule pompe à eau électrique telle que celle 28 du circuit basse température pour maintenir le confort dans l'habitacle. La vanne est donc positionnée en position 1. En effet, lorsque le moteur thermique s'arrête, alors qu'un niveau de confort prédéterminé était maintenu au sein de l'habitacle via la puissance thermique dissipée au niveau de l'aérotherme, la température au sein de l'habitacle diminue rapidement car la puissance dissipée au niveau de l'aérotherme vers l'habitacle n'utilise que l'énergie stockée au sein du volume d'eau compris dans cet aérotherme. Si un débit de liquide de refroidissement est maintenu dans le circuit de refroidissement grâce à la pompe à eau électrique du circuit basse température, le confort thermique est maintenu beaucoup plus longtemps. Concrètement, lors d'un arrêt prolongé du véhicule alors que le conducteur ou les passagers restent dans le véhicule, cette circulation de liquide engendrée par le fonctionnement de la pompe à eau électrique permet de maintenir le confort dans l'habitacle par exemple pendant trente minutes par -20 C de température extérieure. A l'inverse, sans circulation d'eau à l'arrêt du moteur thermique et du véhicule, le confort ne serait maintenu que pendant cinq minutes environ. De plus, une circulation d'eau au sein du moteur thermique, après un roulage, permet de limiter les contraintes thermomécaniques au sein de celui-ci. En effet, la circulation du liquide de refroidissement permet de diminuer la température du moteur sans qu'il y ait de phénomène d'ébullition localisé au sein de la culasse ou du bloc moteur. On rappelle que l'énergie Il emmagasinée par le moteur est très importante lors d'un roulage. On parle alors de post refroidissement. Il en est de même pour des organes du moteur thermique tels que les paliers du turbocompresseur qui nécessitent un post refroidissement après un roulage où le moteur était très sollicité. Variante On a illustré à la figure 9 une variante de réalisation de l'invention. Dans cette variante, la vanne 40 est une vanne à deux voies positionnée entre l'extrémité amont du conduit aller 32 et au choix le radiateur électrique 26 ou le bocal 30. De plus, on prévoit une vanne supplémentaire V1 42 positionnée sur le conduit de retour 33. Cette dernière vanne est une vanne tout ou rien. Les configurations qui viennent d'être présentées dans les différents modes peuvent être mises en oeuvre avec cette variante au moyen des deux vannes. L'invention présente de nombreux avantages. Elle aide le refroidissement du moteur thermique en roulage thermique au-delà, par exemple, d'un seuil de vitesse du véhicule tel que 130 km/h. Elle utilise la puissance dissipée par les organes électrotechniques pour améliorer la montée en température du moteur thermique, de l'habitacle ou de tout autre organe nécessitant d'atteindre une température de fonctionnement élevée le plus rapidement possible. Il s'agit par exemple d'un échangeur huile de lubrification du moteur thermique / liquide de refroidissement, d'un échangeur huile de lubrification de la boîte de vitesse / liquide de refroidissement, d'un échangeur gaz d'échappement recirculé / liquide de refroidissement ou d'un échangeur air admission du moteur thermique / liquide de refroidissement. Cette action permet de réduire les émissions de polluant (notamment de HC et de CO) et la consommation de carburant. Ainsi, elle permet d'utiliser les calories dissipées par les organes électrotechniques afin d'améliorer la montée en température du moteur thermique ou de l'habitacle (via l'aérotherme) lorsque l'on roule en mode électrique et que le moteur thermique n'a pas été mis en route depuis une longue durée, par exemple six heures. L'invention permet de diminuer la durée de fonctionnement et le coût de la pompe à eau électrique additionnelle dédiée au refroidissement des organes électrotechniques. Elle élimine le deuxième bocal de dégazage dédié au circuit basse température dans l'art antérieur. Elle permet d'utiliser une seule pompe à eau électrique additionnelle intégrée au sein du circuit basse température pour, lors de l'arrêt du moteur thermique, le refroidissement d'organes sensibles, pour maintenir une circulation d'eau au sein du moteur thermique pour son post refroidissement, voire encore le maintien du confort thermique au sein de l'habitacle. En arrêt au feu moteur coupé (type stop and start ), une circulation d'eau de l'aérotherme et du moteur thermique permet de maintenir le confort thermique. La coupure du moteur après une phase de roulage relativement sévère (comme un arrêt à un péage contact coupé) provoque une surchauffe du moteur et peut même endommager le palier du turbocompresseur et accélérer le vieillissement de l'huile de lubrification. Dès lors, il est très bénéfique que la circulation de l'eau puisse être assurée par la pompe électrique lorsque le moteur est coupé. Sur les moteurs de forte puissance, le refroidissement nécessite un radiateur relativement gros qui est difficilement intégrable sur le véhicule. Dès lors, il est intéressant de pouvoir mettre à disposition du refroidissement du moteur thermique le radiateur des composants électrotechniques. Les contacts électriques d'une pompe tout comme les autres moteurs électriques (démarreur, balai d'essuie-glace, etc.) sont assurés par des balais ou charbons. Ces composants sont bon marché mais leur durée de vie est limitée. On connaît une technologie sans balai qui a une durée de vie plus importante mais dont le coût est deux fois plus élevé. Il est donc intéressant de faire fonctionner la pompe le moins possible pour qu'elle consomme moins et aussi pour son faible coût. Ainsi le couplage du circuit haute température et du circuit basse température permet de satisfaire à l'ensemble des besoins cités ci-dessus. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci. On peut mettre en oeuvre l'invention comprenant des circuits de refroidissement haute et basse température couplés entre eux, par exemple sur des véhicules conventionnels, pour des applications comme le refroidissement de l'air de suralimentation, des gaz d'échappement recirculés, et des échangeurs eau/huile pour le moteur thermique ou la boîte de vitesse. En effet, le couplage de deux circuits améliore la montée en température du moteur et de l'habitacle
Dans le procédé de commande d'un groupe motopropulseur de véhicule, on met ou on maintient en communication au moyen d'au moins une vanne (40) deux circuits (4, 24) de refroidissement fonctionnant de façon normale et associés respectivement à un moteur thermique (2) et à au moins un organe électrique (18, 20, 22).
1. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur de véhicule, caractérisé en ce qu'on met ou on maintient en communication au moyen d'au moins une vanne (40, 42) deux circuits (4, 24) de refroidissement fonctionnant de façon normale et associés respectivement à un moteur thermique (2) et à au moins un organe électrique (18, 20, 22). 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'organe électrique ou l'un des organes électriques comprend un moteur (18). 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace au moyen du seul moteur électrique (18). 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lors d'un démarrage à froid. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lorsqu'un chauffage de l'habitacle est demandé. 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lorsqu'un refroidissement du moteur thermique et/ou d'un turbocompresseur est demandé. 7. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on effectue 30 la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace simultanément au moyen des moteurs thermique (2) et électrique (18). 8. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lors d'un démarrage à froid. 9. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lorsque le véhicule se déplace au moyen du seul moteur thermique (2). 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue la mise ou le maintien en communication lorsqu'une température d'un liquide du circuit (4) associé au moteur thermique (2) dépasse un seuil prédéterminé. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on interrompt ensuite la communication. 12. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue ou on maintient l'interruption lorsque le véhicule se déplace au 20 moyen du seul moteur thermique (2). 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue ou on maintient l'interruption lors d'un démarrage à froid. 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 13, caractérisé en ce qu'on effectue ou on maintient l'interruption lors d'un roulage à chaud. 15. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'on 30 effectue ou on maintient l'interruption lorsque le véhicule se déplace simultanément au moyen des moteurs thermique (2) et électrique (18). 16. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on effectue ou on maintient l'interruption lorsqu'un liquide dans le circuit associé au moteur thermique (2) dépasse un deuxième seuil prédéterminé. 17. Véhicule comprenant: - des moyens de commande; - deux circuits de refroidissement (4, 24) associés respectivement à un moteur thermique (2) et à au moins un organe électrique (18, 20, 22) ; et - au moins une vanne (40, 42) de mise en communication des circuits, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour commander la mise ou le maintien en communication des circuits fonctionnant de façon normale. 18. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que le nombre de vannes est inférieur ou égal à deux. 19. Véhicule selon l'une quelconque des 17 ou 18, caractérisé en ce que la vanne (40) ou l'une au moins des vannes est une 20 vanne à trois positions.
B
B60
B60K,B60L
B60K 11,B60K 6,B60L 50
B60K 11/02,B60K 6/26,B60L 50/16
FR2899538
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE DONNEES POUR SIEGE DE VEHICULE
20,071,012
FDEP.doc La présente invention concerne les dispositifs permettant la transmission de données entre un élément mobile et/ou amovible et un corps de véhicule, par exemple entre un siège amovible de véhicule et le corps du véhicule, notamment pour transmettre à un ordinateur de bord les données d'état d'un élément mobile et/ou amovible et de ses organes associés tels qu'un détecteur d'accrochage de ceinture de sécurité ou un détecteur de présence de passager pour la commande des airbags ou simplement pour l'émission d'un signal d'alerte. De façon traditionnelle, dans les sièges fixes pour véhicule, la détection d'état des organes associés aux sièges a été réalisée par des connexions électriques permanentes entre le circuit électrique présent dans le siège du véhicule et le circuit électrique du corps de véhicule. Dans le cas de sièges amovibles pour véhicule, on a prévu des connexions électriques déconnectables entre le circuit électrique présent dans le siège amovible et le circuit électrique du corps de véhicule. Mais ces connexions électriques déconnectables présentent des risques de défaut de connexion ou d'endommagement par la pollution ou par un utilisateur non averti ou maladroit, risques qui sont particulièrement indésirables lorsqu'il s'agit du contrôle d'éléments de sécurité tels qu'un détecteur de ceinture de sécurité ou un détecteur de présence de passager destinés à piloter les airbags ou d'autres organes de fonctionnement sensibles. Pour pallier à ces inconvénients, on a déjà imaginé de transmettre des données entre les sièges amovibles d'un véhicule et le corps du véhicule au moyen d'un couplage magnétique entre un circuit électrique primaire dans le corps du véhicule et un circuit électrique secondaire dans le siège amovible, le circuit électrique primaire ayant une bobine primaire couplée magnétiquement à une bobine secondaire du circuit électrique secondaire. Le couplage magnétique remplace les connexions électriques déconnectables, et supprime les risques de déconnexion. Par exemple, le document FR 2 758 502 décrit une transmission de données par l'intermédiaire d'un transformateur électrique dont le primaire est situé dans le circuit électrique primaire du corps de véhicule et dont le secondaire est situé dans le siège amovible. Le transformateur transmet, depuis le corps de véhicule vers le siège de véhicule, de l'énergie électrique sous forme de courant alternatif pour alimenter des circuits électriques actifs présents dans le siège amovible, par exemple un moteur appartenant au siège. Pour la transmission de données, un circuit électrique actif présent dans le circuit électrique secondaire 4925FDEP.doc génère des signaux de commutation qui sont envoyés au circuit électrique primaire par l'intermédiaire du transformateur. Dans le circuit électrique primaire, des moyens de détection détectent les signaux de commutation reçus, et en déduisent l'état du circuit électrique secondaire. Un tel dispositif est particulièrement complexe, nécessitant de prévoir des composants électroniques actifs à la fois dans le circuit électrique primaire et dans le circuit électrique secondaire. D'autre part, la transmission d'énergie depuis le circuit électrique primaire jusqu'au circuit électrique secondaire nécessite l'utilisation d'un couplage magnétique fort par circuit magnétique continu formé de l'assemblage d'un demi-circuit magnétique primaire dans le corps de véhicule et d'un demi-circuit magnétique secondaire dans le siège amovible. L'assemblage du circuit magnétique nécessite un positionnement précis du siège dans une zone bien déterminée du corps de véhicule, pour éviter l'interposition d'un entrefer d'air entre les demi-circuits magnétiques. Ainsi, ce dispositif est onéreux et est sensible aux déplacements latéraux du siège vis-à-vis du corps de véhicule. Plus récemment, dans le document US 2004/0008036 Al, on a proposé d'effectuer, par couplage magnétique entre un circuit électrique primaire du corps de véhicule et un circuit électrique secondaire du siège amovible, soit la détection de présence du siège, soit le contrôle de l'état de bon fonctionnement d'un dispositif de mise à feu inclus dans le siège. Le couplage magnétique est aussi réalisé par un circuit magnétique entre une bobine primaire et une bobine secondaire. Pour la détection de présence du siège, on applique à la bobine primaire la tension d'un condensateur primaire préchargé, et on évalue l'impédance dans le circuit primaire par la mesure de la période d'oscillation primaire du circuit constitué par le condensateur primaire et la bobine primaire couplée à la bobine secondaire lorsque cette dernière est présente. Pour contrôler l'état du dispositif de mise à feu, on applique à la bobine primaire une tension alternative à fréquence déterminée pour évaluer l'impédance du circuit primaire par mesure de la tension sur une résistance primaire série. Dans les deux cas, le résultat de la mesure d'impédance est sensible à l'état du couplage magnétique entre la bobine primaire et la bobine secondaire, de sorte que le dispositif est également très sensible aux éventuels déplacements latéraux du siège vis-à-vis du corps de véhicule. On connaît également, du document GB 2 287 859, un dispositif de détection de présence de siège d'enfant sur un siège de véhicule. Un circuit électrique primaire à bobine primaire est prévu dans le siège de véhicule, et un 4925FDEP.doc circuit électrique secondaire à bobine secondaire est prévu dans le siège d'enfant. Le circuit électrique secondaire peut comprendre un transpondeur, ou un simple circuit résonant constitué par la bobine secondaire et un condensateur permanent. Dans le circuit électrique primaire, on applique une tension alternative à la bobine primaire, et on mesure l'impédance globale vue du circuit électrique primaire. La présence du siège pour enfant et du circuit résonant qu'il contient augmente l'impédance vue du circuit électrique primaire, et permet ainsi la détection du siège pour enfant. S'agissant d'une détection d'impédance globale, ce dispositif reste également très sensible aux déplacements latéraux du siège pour enfant sur le siège de véhicule. Il est en outre sensible à la présence accidentelle d'un matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire. On connaît aussi du document WO 2004/098943 Al un dispositif à couplage magnétique dans l'air entre un circuit primaire à bobine primaire dans le corps d'un véhicule et un circuit secondaire à bobine secondaire dans un siège du véhicule. Le circuit secondaire comporte des composants variables tels que des inductances variables ou des condensateurs connectables par des commutateurs. On injecte dans le circuit primaire une tension carrée à une fréquence Fo. Les condensateurs connectables sont choisis de façon que le circuit secondaire excité par le circuit primaire entre en résonance, selon les connexions possibles des condensateurs, à des fréquences de résonance multiples impairs de la fréquence Fo d'excitation. La détection de la fréquence de résonance renvoyée dans le circuit primaire permet de distinguer la connexion des condensateurs. Ce dispositif, basé sur l'excitation des harmoniques de la fréquence Fo, est très sensible à la position relative du siège et à la présence éventuelle d'un obstacle conducteur de l'électricité. En outre, la détection ainsi réalisée est lente, car elle nécessite d'attendre l'établissement stable de la résonance dans le circuit secondaire pour connaître avec certitude sa fréquence. Dans de tels dispositifs qui sont sensibles à la présence d'un matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire, il peut se produire des défauts de détection de l'état dans lequel se trouvent les composants variables du circuit électrique secondaire dans le siège. Par exemple, la présence d'un matériau conducteur entre les bobines primaire et secondaire peut modifier la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire par modification de l'inductance de la bobine secondaire, de sorte que la mesure de la fréquence de résonance ne donnera pas la bonne information sur l'état réel des composants variables présents dans le circuit électrique secondaire, qui eux-mêmes renseignent sur l'état d'un organe à contrôler. Le dispositif de 4925FDEP.doc détection pourra alors par exemple donner l'information qu'une ceinture de sécurité est correctement accrochée, alors que tel n'est pas le cas. D'autre part, la présence d'un matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire peut conduire le dispositif à indiquer qu'il n'y a pas de siège, alors que le siège est réellement présent. On peut naturellement imaginer d'autres erreurs d'informations. S'agissant d'informations relatives à des organes de sécurité tels que les ceintures de sécurité, la commande des airbags, ces possibles erreurs sont naturellement rédhibitoires, et on comprend que ces dispositifs connus n'aient pour l'instant par donné lieu à une exploitation commerciale satisfaisante. Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure de transmission de données par couplage magnétique entre un élément mobile et/ou amovible d'un véhicule et le corps du véhicule, qui permette une transmission fiable des données, et notamment qui assure une interprétation correcte des données reçues en évitant toute mauvaise interprétation dans le cas d'une présence accidentelle d'un matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire. Un tel matériau conducteur de l'électricité peut par exemple être un morceau de papier d'emballage en aluminium, un opercule métallique de bouteille ou de pot, ou toute autre pièce métallique qui pourrait se glisser par inadvertance entre l'élément mobile et/ou amovible et le corps du véhicule. De préférence, la structure selon l'invention doit être particulièrement peu onéreuse du fait de l'absence de composants électroniques actifs dans l'élément mobile et/ou amovible du véhicule, et particulièrement insensible aux éventuelles variations ou imprécisions dans le positionnement relatif de l'élément mobile et/ou amovible du véhicule vis-à-vis du corps de véhicule. Un autre but de l'invention est de concevoir un tel dispositif qui puisse être adapté pour le contrôle fiable et rapide de plusieurs organes présents dans l'élément mobile et/ou amovible. Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif de transmission de données entre au moins un élément mobile et/ou amovible d'un véhicule et un corps de véhicule, comprenant : - un circuit électrique primaire à bobine primaire dans le corps de véhicule, et un circuit électrique secondaire à bobine secondaire dans l'élément mobile et/ou amovible de véhicule, les bobines primaire et secondaire étant couplées l'une à l'autre dans l'air, en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, 4925FDEP.doc - dans le circuit électrique secondaire, au moins un composant variable qui varie en fonction d'un organe à tester, - dans le circuit électrique primaire, un générateur de signaux électriques pour générer des signaux électriques émis dans le circuit électrique primaire, - dans le circuit électrique primaire, un analyseur de signaux d'état, qui, au cours d'une séquence de détection d'état, reçoit et analyse les signaux électriques d'état qui résultent dans le circuit électrique primaire à la fois des signaux électriques émis et de l'état dudit au moins un composant variable, et qui en déduit un signal de sortie représentatif de l'état de l'organe à tester, et comprenant en outre des moyens de détection d'obstacle, pour détecter la présence et/ou l'absence d'un obstacle en matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire, et pour produire un signal de présence d'obstacle. Le signal de présence d'obstacle permet à l'utilisateur de connaître la présence d'un obstacle susceptible d'affecter l'interprétation des informations données par le dispositif de transmission de données. L'utilisateur peut alors s'abstenir de considérer les informations reçues, et procéder à l'enlèvement de l'obstacle. Le fonctionnement du dispositif de transmission de données peut ensuite reprendre sans risque d'erreur. En pratique, les moyens de détection d'obstacle selon l'invention peuvent comprendre : - une source de flux magnétique apte à générer dans l'espace entre les bobines primaire et secondaire, au cours d'une séquence de détection d'obstacle, un flux magnétique alternatif, - une bobine de détection, disposée dans ou à proximité immédiate de l'espace entre les bobines primaire et secondaire et apte à produire des signaux de détection sous l'effet du flux magnétique alternatif qui la traverse, - un analyseur de signaux de détection d'obstacle, apte à recueillir les signaux de détection d'obstacle produits par la bobine de détection, et apte à produire un signal de présence d'obstacle lorsque les signaux de détection d'obstacle produits par la bobine de détection sont affectés par la présence du matériau conducteur de l'électricité de l'obstacle entre les bobines primaire et secondaire pendant la séquence de détection d'obstacle. De préférence, la source de flux magnétique peut être constituée par la bobine primaire alimentée de façon hachée par le générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire. On donne ainsi à la bobine primaire et au générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire une double 4925FDEP.doc fonction, à savoir une première fonction pour générer les signaux d'état qui ensuite permettront de connaître l'état des composants variables du circuit électrique secondaire, et une seconde fonction pour générer les signaux de détection d'obstacle. Le coût du dispositif est ainsi réduit. Pour faciliter la détection d'obstacle, la source de flux magnétique produit de préférence un flux magnétique alternatif à une fréquence comprise entre 1 KHz environ et 100 KHz environ, de préférence de l'ordre de 10 KHz environ, pendant la séquence de détection d'obstacle. Cette plage de fréquences est appropriée pour optimiser la génération et l'effet des courants de Foucault apparaissant dans le matériau conducteur de l'électricité constituant l'obstacle. Des fréquences plus hautes réduisent la sensibilité de détection du dispositif car la bobine primaire ne conduit pas suffisamment de courant. Des fréquences trop basses font également perdre toute sensibilité de détection, notamment en présence d'un obstacle en acier, car les courants de Foucault sont alors trop faibles. Selon un premier mode de réalisation, la bobine de détection peut être la bobine primaire elle-même, et les signaux de détection d'obstacle sont le courant parcourant la bobine primaire et/ou la tension aux bornes de la bobine primaire. Un intérêt d'une telle solution est le faible nombre de bobines nécessaires, ce qui peut réduire le coût de production. En alternative, la bobine de détection peut être une bobine distincte de la bobine primaire, déportée dans le corps de véhicule par rapport à la bobine primaire en direction de la bobine secondaire. Les signaux de détection d'obstacle sont alors de préférence la tension en circuit ouvert recueillie aux bornes de la bobine de détection. Dans une application bien adaptée à la technologie habituelle des véhicules automobiles, le générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire, utilisé pour une séquence de détection d'obstacle, peut comprendre un circuit de commutation ayant un état passant et un état bloqué, apte à commuter périodiquement en série avec la bobine primaire une source de tension continue telle que la batterie du véhicule. Un tel circuit est particulièrement simple et efficace, générant des signaux à grande amplitude aisément détectables. De préférence, pour augmenter encore la sensibilité du dispositif, l'analyseur de signaux de détection effectue l'analyse du comportement en tension de la bobine de détection pendant une séquence de détection au voisinage de l'instant où le circuit de commutation passe de son état passant vers son état bloqué. 4925FDEP.doc En pratique, une structure particulièrement simple d'analyseur de signaux de détection d'obstacle comporte un circuit comparateur adapté pour comparer à un seuil prédéterminé la tension de la bobine de détection, et pour produire un signal de comparaison lorsque la tension dépasse ledit seuil prédéterminé pendant la séquence de détection. Ledit seuil prédéterminé est choisi inférieur à la tension crête produite sur la bobine de détection en l'absence de matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire et secondaire. Un circuit de traitement produit ensuite un signal de présence d'obstacle en cas d'absence de signal de comparaison pendant la séquence de détection d'obstacle. Lors d'une telle séquence de détection d'obstacle, on peut trouver avantage à faire commuter le générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire vers son état bloqué à l'instant où le courant traversant la bobine primaire atteint une valeur prédéterminée constante. De la sorte, les signaux obtenus sur la bobine de détection ne dépendent pas de conditions de fonctionnement telles que la température des circuits, puisque la commutation se fait toujours à partir de la même valeur de courant électrique dans la bobine primaire. L'invention peut notamment être appliquée au contrôle des organes implémentés dans un siège de véhicule. Ledit élément mobile et/ou amovible est alors un siège de véhicule. Un intérêt d'un circuit de détection d'obstacle à bobine de détection séparée est la possibilité de réaliser une détection d'obstacle relative à plusieurs sièges d'un même véhicule à l'aide d'un seul analyseur commun de signaux de détection d'obstacle. Dans ce cas, on peut associer à chaque siège une bobine de détection respective, et on peut connecter en série toutes les bobines de détection avec le seul analyseur commun de signaux de détection d'obstacle. On réduit ainsi le coût de production. En pratique, le dispositif de l'invention effectuera des séquences de détection d'obstacle séparées par des intervalles de temps au cours desquels le dispositif effectue une ou plusieurs séquences de détection d'état. Pendant une séquence de détection d'état, le générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire génère de préférence des signaux à une fréquence comprise entre 1 Hz environ et 100 Hz environ, c'est-à-dire une fréquence beaucoup plus basse que la fréquence utilisée pour détecter les obstacles. Pour la détection d'état, le dispositif peut avantageusement être tel que : 4925FDEP.doc - le circuit électrique secondaire est un circuit oscillant, dont la fréquence propre dépend de l'état dudit au moins un composant variable, - lors d'une séquence de détection d'état, le générateur de signaux électriques du circuit électrique primaire commute, sur la bobine primaire, de façon intermittente en un état passant et un état bloqué, une source de tension continue telle que la batterie du véhicule, - l'analyseur de signaux d'état scrute, lors de la commutation du générateur de signaux électriques vers l'état bloqué, la fréquence des oscillations de tension aux bornes de la bobine primaire elles-mêmes générées par les oscillations du circuit électrique secondaire. Un intérêt d'une telle solution est la grande rapidité de la détection : une première demi-période d'oscillation suffit en principe pour évaluer cette fréquence et en déduire l'état des composants du circuit électrique secondaire. Par le fait que les bobines magnétiques sont couplées l'une à l'autre dans l'air en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, l'inductance apparente de la bobine secondaire dans le circuit électrique secondaire est peu sensible à une variation éventuelle du couplage magnétique avec la bobine primaire. Il en résulte que la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire est peu sensible à des déplacements éventuels entre le siège de véhicule et le corps de véhicule. Dès lors que l'on effectue une détection ou un contrôle basé sur la mesure de cette fréquence de résonance, le dispositif selon l'invention est globalement peu sensible aux variations ou incertitudes de positionnement du siège sur le corps de véhicule. Et en l'absence de tout composant électronique actif dans le circuit électrique secondaire, l'invention permet une réalisation à faible coût et fiable, compatible avec les exigences de l'industrie automobile. On prévoit un condensateur secondaire permanent connecté en permanence dans le circuit électrique secondaire aux bornes de la bobine secondaire, constituant un circuit oscillant secondaire passif ayant sa propre fréquence de résonance permanente. Le dispositif ainsi défini permet au moins de détecter la présence ou l'absence du siège de véhicule. La fréquence d'oscillation prédéterminée de référence permettant le contrôle de présence du siège de véhicule est alors la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire lors de la connexion du seul condensateur secondaire permanent. L'absence d'oscillation permet de déduire l'absence du siège de véhicule. 4925FDEP.doc Pour contrôler l'état d'un premier organe présent dans le siège amovible de véhicule, on prévoit en outre dans le circuit électrique secondaire au moins un premier condensateur secondaire connecté aux bornes de la bobine secondaire par l'intermédiaire d'un premier commutateur secondaire actionné lui-même par le premier organe à contrôler du siège et modifiant sa connexion dans le circuit électrique secondaire en fonction de l'état dudit premier organe à contrôler. Dans ce cas, une fréquence d'oscillation prédéterminée de référence est la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire en l'absence d'actionnement du premier commutateur secondaire, et une première fréquence d'oscillation prédéterminée est la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire. Une telle structure à circuit électrique secondaire oscillant et modification par variation de capacité permet une bonne détection des variations tout en respectant un coût de production particulièrement faible. De préférence, en présence d'au moins un organe à contrôler dans le siège, le circuit électronique comparateur de fréquence est adapté pour produire des signaux spécifiques différents correspondant chacun à la reconnaissance de l'une des fréquences d'oscillation prédéterminées. Un organe à contrôler du siège peut par exemple être la ceinture de sécurité dudit siège, ou un capteur de présence de passager sur ledit siège. Dans une application bien adaptée à la technologie habituelle des véhicules automobiles, le générateur de signaux électriques peut comprendre un circuit de commutation ayant un état passant et un état bloqué, apte à commuter périodiquement en série avec la bobine primaire une source de tension continue telle que la batterie du véhicule. Dans ce cas, le circuit électronique de mesure de fréquence peut avantageusement réaliser la mesure de fréquence des oscillations de tension aux bornes de la bobine primaire lorsque le circuit de commutation passe de son état passant vers son état bloqué. La commutation vers l'état bloqué est en effet la configuration la plus favorable pour faciliter la détection et la mesure des oscillations électriques dans le circuit électrique primaire : la bobine primaire subit une commutation rapide qui excite considérablement le circuit électrique secondaire, et simultanément la bobine primaire est déconnectée et ne subit plus l'influence de la source de tension continue, ce qui permet de détecter aisément les oscillations électriques sous la forme d'oscillations de tension alternatives aux bornes de la bobine primaire. 4925FDEP.doc Le circuit électronique de mesure de fréquence peut alors comprendre un circuit comparateur adapté pour détecter les passages à zéro de la composante oscillatoire de tension aux bornes de la bobine primaire, et un circuit compteur pour mesurer le temps entre des détections successives de passage à zéro fournies par le circuit comparateur. Dans ce cas, le circuit comparateur et le circuit compteur peuvent être avantageusement implémentés dans un microcontrôleur recevant, après conditionnement par un circuit amplificateur, la tension aux bornes de la bobine primaire. Une amélioration de la fiabilité peut encore être obtenue en prévoyant des moyens pour détecter d'éventuelles défaillances du circuit électrique secondaire. Pour cela, selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif est tel que : - une bobine de contrôle et un condensateur de contrôle sont connectés en parallèle sur la bobine secondaire, - le circuit électronique comparateur de fréquence est adapté pour produire un signal de défaut lors de la mesure d'une fréquence d'oscillation qui diffère des fréquences de résonance du circuit électrique secondaire obtenues en présence de la bobine secondaire, du condensateur secondaire permanent, de la bobine de contrôle et du condensateur de contrôle. Dans tous les modes de réalisation, les bobines peuvent avantageusement être constituées par de simples pistes conductrices prévues sur des circuits imprimés. Une meilleure redondance, pour détecter les éventuelles défaillances du circuit électrique secondaire, est obtenue en prévoyant que la bobine secondaire et le condensateur secondaire permanent sont disposés sur une première face du circuit imprimé, tandis que la bobine de contrôle et le condensateur de contrôle sont disposés sur la seconde face opposée du circuit imprimé. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est un schéma électrique de principe d'un dispositif de transmission de données selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est un diagramme temporel illustrant les formes d'onde de la tension du générateur de signaux électriques, de la tension dans le circuit électrique secondaire et de la tension mesurée aux bornes de la bobine primaire lors d'une séquence de détection d'état ; 4925FDEP.doc - la figure 3 est un schéma électrique de principe d'un dispositif selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une illustration schématique d'un circuit électronique de mesure de fréquence et d'un circuit électronique comparateur de fréquence selon un mode de réalisation de l'invention pour la détection d'état ; - la figure 5 illustre schématiquement, en coupe, une disposition des éléments du circuit électrique secondaire sur un circuit imprimé ; - la figure 6 est un diagramme temporel illustrant les formes d'onde des principaux signaux électriques lors d'une séquence de détection d'obstacle sur une bobine de détection distincte, à savoir la tension de commande du générateur de signaux électriques, le courant dans la bobine primaire, et la tension recueillie aux bornes de la bobine de détection ; - la figure 7 illustre schématiquement un circuit électronique analyseur de signaux de détection d'obstacle dans un mode de réalisation de l'invention adapté à la détection sur bobine de détection distincte selon la figure 6 ; - la figure 8 illustre schématiquement l'applicationde la détection d'obstacle à une pluralité de sièges de véhicule avec une pluralité de bobines de détection distinctes et un seul circuit analyseur de signaux de détection d'obstacle ; et - la figure 9 est un diagramme temporel illustrant les formes d'onde des principaux signaux électriques lors d'une séquence de détection d'obstacle sur une bobine de détection constituée par la bobine primaire. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, le dispositif de transmission de données selon l'invention permet de transmettre des données d'état entre un siège 1 amovible de véhicule, schématiquement illustré en traits mixtes, et un corps de véhicule 2 également schématiquement illustré en traits mixtes. On décrira dans un premier temps les moyens du dispositif et leur fonctionnement lors d'une séquence de détection d'état des organes associés au siège du véhicule. Dans le corps de véhicule 2, on prévoit un circuit électrique primaire 3 ayant une bobine primaire 4 et un générateur de signaux électriques 5 connecté à la bobine primaire 4 pour appliquer à la bobine primaire 4 des signaux électriques à fréquence relativement basse. Lesdits signaux électriques peuvent être par exemple un échelon de tension, ou une tension carrée de fréquence FE donnée. Le générateur de signaux électriques 5 tel qu'illustré comprend un circuit de commutation 5a tel qu'un transistor, apte à commuter périodiquement en série 4925FDEP.doc avec la bobine primaire 4 une source de tension continue Vo telle que la batterie du véhicule connectée aux bornes d'entrée 6 et 7. Le siège 1 contient un circuit électrique secondaire 8, comprenant une bobine secondaire 9 à laquelle est connecté en permanence un condensateur secondaire permanent 10. La bobine secondaire 9 et le condensateur secondaire permanent 10 constituent un circuit électrique secondaire passif de type oscillant, ayant une fréquence de résonance permanente FSP donnée par la formule : FSP = 1/2rr.JLCo , L étant l'inductance propre de la bobine secondaire 9, Co étant la capacité du condensateur secondaire permanent 10. La fréquence FE du générateur de signaux électriques 5 est choisie volontairement nettement inférieure à la fréquence de résonance permanente FSP du circuit électrique secondaire 8. Le circuit électrique primaire 3 comprend en outre un analyseur de signaux d'état, constitué par exemple d'un circuit électronique de mesure de fréquence 11 et d'un circuit électronique comparateur de fréquence 12. Le circuit électronique de mesure de fréquence 11 mesure aux bornes de la bobine primaire 4 la fréquence des oscillations de tension qui résultent des oscillations électriques du circuit électrique secondaire 8. Le circuit électronique comparateur de fréquence 12 reçoit les signaux émis par le circuit électronique de mesure de fréquence 11, et est adapté pour en déduire, par comparaison avec des fréquences prédéterminées, la présence et/ou l'état du circuit électrique secondaire 8. Pour comprendre le fonctionnement de principe de ce dispositif, on se référera maintenant à la figure 2. Cette figure illustre un diagramme temporel dans lequel la courbe 13 illustre la forme d'onde de la tension de commande UE du circuit de commutation 5a : à l'instant t0, le circuit de commutation 5a connecte la source de tension continue Vo aux bornes de la bobine primaire 4, et cette tension est maintenue constante jusqu'à l'instant t1. A l'instant t1, le circuit de commutation 5a déconnecte la source de tension continue Vo, et la déconnexion est maintenue jusqu'à un instant t2 auquel la source de tension continue Vo est à nouveau connectée. Sur la courbe 14, on a illustré les oscillations électriques du circuit électrique secondaire 8, sous forme d'une tension oscillatoire V2 aux bornes de la bobine secondaire 9 à partir de l'instant t1 : cette tension est une sinusoïde amortie, à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8, qui débute à l'instant t1 et qui s'amortit progressivement. Ces oscillations électriques 14 du 4925FDEP.doc circuit électrique secondaire 8 résultent du couplage magnétique entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, couplage qui transmet à la bobine secondaire 9 une impulsion d'excitation résultant de la déconnexion brusque de la source de tension continue Vo à l'instant t1 aux bornes de la bobine primaire 4. En choisissant une fréquence de commutation du circuit de commutation 5a sensiblement inférieure à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8, on génère des oscillations électriques 14 sinusoïdales amorties non perturbées et aisément mesurables pendant les étapes de déconnexion de la source de tension continue Vo. Sur la courbe 15, on a illustré les oscillations électriques du circuit électrique primaire 3, sous forme d'une tension oscillatoire amortie V, qui apparaît aux bornes de la bobine primaire 4, et qui présente une forme d'onde semblable aux oscillations électriques 14 du circuit électrique secondaire 8. Ces oscillations électriques 15 du circuit électrique primaire 3 résultent du couplage magnétique entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, couplage qui renvoie à son tour sur la bobine primaire 4 une tension oscillatoire à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8. Ainsi, la tension aux bornes de la bobine primaire 4 présente une fréquence d'oscillation égale à la fréquence propre du circuit électrique secondaire 8, fréquence que l'on peut mesurer par exemple en mesurant la période T illustrée sur la figure 2. Le circuit électronique de mesure de fréquence 11 assure la mesure de cette période T et en déduit la fréquence correspondante F = 1/T. Ensuite, le circuit électronique comparateur de fréquence 12 compare cette mesure F avec des fréquences prédéterminées, pour en déduire par exemple la présence ou l'absence du siège 1 et de son circuit électrique secondaire 8, ou pour en déduire la valeur de la capacité présente dans le circuit électrique secondaire 8 si l'on admet que la valeur d'inductance de la bobine secondaire 9 est constante. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le circuit électrique secondaire 8 comprend en outre un premier condensateur secondaire 16 connecté aux bornes de la bobine secondaire 9 par l'intermédiaire d'un premier commutateur secondaire 17 actionné lui-même par un premier organe à contrôler du siège 1 et modifiant la connexion du premier condensateur secondaire 16 en fonction de l'état dudit premier organe. Par exemple, le premier organe peut être une ceinture de sécurité associée au siège 1, dont l'enclenchement actionne un premier commutateur secondaire 17 mécanique assurant une commutation en tout ou rien. 4925FDEP.doc Le circuit électrique secondaire 8 de la figure 1 comprend en outre un second condensateur secondaire 18 connecté aux bornes de la bobine secondaire 9 par l'intermédiaire d'un second commutateur secondaire 19 actionné lui-même par un second organe à contrôler du siège 1 et modifiant luimême la connexion du second condensateur secondaire 18 en fonction de l'état dudit second organe. Par exemple, le second organe peut être un capteur de présence d'un passager sur le siège 1, capteur qui provoque la commutation du second commutateur secondaire 19. Dans certains cas, le capteur de présence peut être un commutateur mécanique en tout ou rien. Toutefois, l'invention permet aussi d'utiliser un capteur de présence de passager de type nappe de détection passager, qui est de nature capacitive lorsqu'elle n'est pas activée (passager absent), et qui est en court-circuit lorsqu'elle est activée (passager présent). On a illustré en pointillés ce mode de réalisation, par le condensateur 17a aux bornes du commutateur 17. En fonctionnement, le premier condensateur secondaire 16 se retrouve soit connecté directement sur la bobine secondaire 9 (passager présent), soit connecté en série avec le condensateur 17a et avec la bobine secondaire 9 (passager absent). Le dispositif selon l'invention peut aussi assurer le diagnostic de la nappe de détection passager lorsque celle-ci est à l'état repos (passager absent). Dans tous les modes de réalisation, les commutateurs secondaires modifient la connexion des condensateurs secondaires associés, soit en les connectant aux bornes de la bobine secondaire 9, soit en les déconnectant, soit encore en les connectant en série avec un élément capacitif. Pour que le dispositif selon l'invention puisse différencier les états respectifs des organes du siège 1 et de leurs commutateurs respectifs 17 et 19, et puisse différencier aussi l'état de présence ou d'absence du siège 1, les capacités des condensateurs 10, 16 et 18 sont choisies de façon que les fréquences de résonance des différents états de connexion diffèrent les unes des autres. Ainsi, on choisit une fréquence de résonance de référence égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 formé de la bobine secondaire 9 et du seul condensateur secondaire permanent 10. On choisit une première fréquence d'oscillation prédéterminée égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire 17, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire permanent 10 et du premier condensateur secondaire 16. Cette première fréquence d'oscillation prédéterminée doit être différente d'une seconde fréquence d'oscillation prédéterminée égale à la fréquence de résonance du circuit électrique 4925FDEP.doc secondaire 8 lors de l'actionnement du second commutateur secondaire 19, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire permanent 10 et du second condensateur secondaire 18. Autrement dit, la capacité du second condensateur secondaire 18 doit être différente de la capacité du premier condensateur secondaire 16. Enfin, on prévoira une troisième fréquence d'oscillation prédéterminée, égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire 17 et du second commutateur secondaire 19, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire permanent 10 en parallèle sur le second condensateur secondaire 18 et sur le premier condensateur secondaire 16. Le circuit électronique de comparaison de fréquence sera adapté pour produire des signaux spécifiques différents correspondant chacun à la reconnaissance de l'une des fréquences d'oscillation prédéterminées. De préférence, une résistance de stabilisation 20 est connectée en parallèle sur la bobine primaire 4, de façon à limiter la tension inverse provoquée par la bobine primaire 4 à l'instant t1, et de façon à obtenir un signal propre et exploitable. Dans la réalisation schématiquement illustrée sur la figure 4, le circuit électronique de mesure de fréquence 11 comprend un circuit comparateur 11a, recevant sur son entrée inverseuse le signal de tension aux bornes de la bobine primaire 4, et recevant sur son entrée non inverseuse un signal continu égal à une tension de référence E, par exemple une tension nulle. Le circuit comparateur 11a produit sur sa sortie une tension de commutation envoyée à un circuit compteur 11 b qui mesure le temps s'écoulant entre des commutations successives en sortie du circuit comparateur 11a, donnant la valeur de la période d'oscillation aux bornes de la bobine primaire 4, et donnant donc la valeur de la fréquence des oscillations. La sortie du circuit compteur 11 b est envoyée à un microprocesseur ou microcontrôleur 12a associé à une mémoire 12b constituant le circuit électronique comparateur de fréquence 12. Dans la mémoire 12b, on a enregistré les fréquences d'oscillation prédéterminées, que le microprocesseur ou microcontrôleur 12a va comparer à l'inverse de la période qu'il reçoit du circuit compteur 11 b, pour en déduire un signal de reconnaissance de l'état des organes du siège 1. Un même microprocesseur ou microcontrôleur 12a peut assurer la gestion de tous les sièges du véhicule. Le microcontrôleur ou microprocesseur 12a 4925FDEP.doc peut également piloter le transistor de commutation constituant le circuit de commutation 5a. On se réfère maintenant à la figure 3, qui illustre un autre mode de réalisation du dispositif de transmission de données selon l'invention. On retrouve, dans ce second mode de réalisation, les éléments essentiels du mode de réalisation de la figure 1, et ces éléments essentiels sont repérés par les mêmes références numériques, de sorte qu'ils ne seront pas décrits à nouveau. Une première différence réside dans l'absence de la résistance de stabilisation 20 aux bornes de la bobine primaire 4, illustrant qu'il est possible, dans certains cas, de supprimer cette résistance de stabilisation lorsque les circuits de mesure de fréquence le permettent. Une seconde différence réside dans l'absence d'un second condensateur secondaire 18, le mode de réalisation reprenant seulement le condensateur secondaire permanent 10 et le premier condensateur secondaire 16, pour le contrôle d'un seul organe et le contrôle de présence du siège 1. Une troisième différence tient à la présence d'une bobine de contrôle 9a et d'un condensateur de contrôle 10a, connectés en parallèle sur la première bobine secondaire 9. Les deux bobines 9 et 9a peuvent avoir la même inductance propre. Cette disposition permet de détecter une éventuelle défaillance du circuit électrique secondaire 8 : en cas de défaut sur l'un des condensateurs 10, 16 ou 10a, ou en cas de coupure d'un conducteur d'au moins l'une des bobines 9 ou 9a, le circuit électrique secondaire 8 aura une fréquence de résonance différente des fréquences d'oscillation prédéterminées correspondant à la connexion des seuls condensateurs secondaires permanent 10 et de contrôle 10a ou des condensateurs 10, 10a et 16. Le circuit électronique comparateur de fréquence 12 sera alors adapté pour produire un signal de défaut lors de la mesure d'une telle fréquence d'oscillation qui diffère des fréquences de résonance du circuit électrique secondaire 8 obtenues en présence de la bobine secondaire 9 et de la bobine de contrôle 9a avec le condensateur secondaire permanent 10 et le condensateur de contrôle 10a, ou avec les condensateurs 10, 10a et 16. Si le siège 1 n'est pas présent, il n'y aura pas de signal en réception, c'est-à-dire pas de fréquence mesurée d'oscillation de la bobine primaire 4, et donc un message d'erreur sera envoyé. Ce mode de réalisation de la figure 3, comportant une bobine de contrôle 9a, peut aussi être utilisé en présence d'une résistance de stabilisation 20 et/ou en 4925FDEP.doc présence d'un second condensateur secondaire 18 et d'un second commutateur secondaire 19. De préférence, comme illustré sur la figure 5, le circuit électrique secondaire 8 comporte des composants répartis sur les deux faces d'un circuit imprimé 100 : la bobine secondaire 9 et le condensateur secondaire permanent 10 sont disposés sur une première face 100a du circuit imprimé 100, tandis que la bobine de contrôle 9a et le condensateur de contrôle 10a sont disposés sur la seconde face 100b opposée du circuit imprimé 100. On garantit ainsi une redondance réelle pour détecter d'éventuels défauts du circuit électrique secondaire 8. On va maintenant décrire les moyens selon l'invention, et leur fonctionnement, pour la détection d'un obstacle. On se réfère à nouveau aux modes de réalisation des figures 1 et 3. L'objectif est alors de détecter un obstacle 50 en matériau conducteur de l'électricité, tel qu'une feuille en un matériau conducteur de l'électricité, qui serait engagé entre la bobine primaire 4 et la bobine secondaire 9. Pour cela, l'invention prévoit une source de flux magnétique apte à générer dans l'espace entre les bobines primaire 4 et secondaire 9 un flux magnétique alternatif, une bobine de détection disposée dans ou à proximité immédiate de l'espace entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, et un analyseur de signaux de détection d'obstacle qui recueille et analyse les signaux de présence d'obstacle présents sur la bobine de détection. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, la source de flux magnétique est constituée par la bobine primaire 4 elle-même, alimentée de façon hachée par le générateur de signaux électriques 5 du circuit électrique primaire. La bobine de détection 51 est une bobine distincte de la bobine primaire 4, déportée dans le corps de véhicule 2 par rapport à la bobine primaire 4 en direction de la bobine secondaire 9 pour se trouver dans l'espace entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, et à proximité de l'obstacle 50 à détecter. Un analyseur de signaux de détection d'obstacle 52, connecté aux bornes de la bobine de détection 51, reçoit la tension aux bornes de la bobine de détection 51 qui est elle-même en circuit ouvert. L'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52 est apte à produire un signal de présence d'obstacle lorsque les signaux de détection d'obstacle aux bornes de la bobine de détection 51, c'est-à-dire les signaux de tension, sont affectés par la présence de l'obstacle 50 en matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire 4 et secondaire 9 pendant la séquence de détection d'obstacle. On notera que les 4925FDEP.doc signaux de détection d'obstacle sont affectés par les courants de Foucault qui se développent dans le matériau conducteur de l'électricité de l'obstacle 50. Dans le fonctionnement lors d'une séquence de détection d'obstacle, le générateur de signaux électriques 5, qui comprend le circuit de commutation 5a tel qu'un transistor, commute périodiquement en série avec la bobine primaire 4 la source de tension continue Vo à une fréquence FO supérieure à la fréquence FE précédemment décrite pour une séquence de détection d'état. On considère maintenant le diagramme temporel de la figure 6, qui explique mieux les différences de fonctionnement entre la séquence de détection d'obstacle et la séquence de détection d'état. La courbe 53 illustre la forme d'onde de la tension de commande UO du circuit de commutation 5a lors d'une telle séquence de détection d'obstacle : à l'instant t3, le circuit de commutation 5a connecte la source de tension continue Vo aux bornes de la bobine primaire 4, et cette tension est maintenue constante jusqu'à l'instant t4. A l'instant t4, le circuit de commutation 5a déconnecte la source de tension Vo et la déconnexion est maintenue jusqu'à un instant t5 auquel la source de tension continue Vo est à nouveau connectée. De préférence, l'instant t4 est l'instant auquel le courant Il dans la bobine primaire 4 atteint une valeur prédéterminée constante I,o. Sur la courbe 54, on a illustré la forme d'onde du courant Il qui circule dans la bobine primaire 4 par l'effet de la commutation intermittente de la source de tension Vo. Cette forme d'onde comprend une montée exponentielle 54a relativement lente, et une descente exponentielle rapide 54b. La courbe 55 illustre la forme d'onde de la tension UM que l'on récupère aux bornes de la bobine de détection 51 : à l'instant t3, la tension croît brusquement en suivant l'échelon de tension de la tension U0, puis décroît assez lentement selon la courbe 55a, pour s'inverser brusquement à l'instant t4 sous forme d'une impulsion négative 55b de grande amplitude, qui retourne ensuite à la tension nulle sous forme d'une courbe exponentielle 55c. C'est cette impulsion négative 55b que l'on utilise pour la détection de l'obstacle. Pour cela, on utilise la propriété selon laquelle cette impulsion négative 55b a une amplitude qui dépend fortement de la présence ou de l'absence d'un matériau conducteur de l'électricité au voisinage de la bobine de détection 51 entre la bobine primaire 4 et la bobine secondaire 9. On se place pour cela dans les conditions dans lesquelles les courants de Foucault se développant dans l'obstacle 50 affectent sensiblement l'amplitude de l'impulsion négative 55b. 4925FDEP.doc La courbe en trait plein de l'impulsion négative 55b représente schématiquement l'impulsion en cas d'absence de l'obstacle 50, tandis que la courbe en pointillés représente l'allure de l'impulsion négative 55b en présence d'un obstacle 50 en matériau conducteur de l'électricité : on voit qu'en présence d'un obstacle 50, l'amplitude de l'impulsion négative 55b est fortement réduite, à cause des courants de Foucault qui se développent dans le matériau conducteur de l'électricité dans le champ magnétique généré par la bobine primaire 4. On va alors comparer l'amplitude de l'impulsion négative 55b avec un seuil UM0, et l'on pourra en déduire que lorsque l'impulsion négative 55b a une amplitude supérieure à la tension de seuil UM0, alors il n'y a pas d'obstacle, tandis que lorsque l'impulsion négative 55b a une amplitude inférieure à la tension UM0, alors il y a certainement un obstacle en matériau conducteur de l'électricité. On considère maintenant la figure 7 qui illustre schématiquement une structure possible pour l'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52 de la figure 1. Dans ce mode de réalisation, la tension aux bornes de la bobine de détection 51 est envoyée à un comparateur 56 qui la compare à une tension UM0, qui produit alors sur sa sortie 56a un signal impulsionnel 56b lorsqu'il n'y a pas d'obstacle 50, et qui produit sur sa sortie 56a un signal 56c dépourvu d'impulsion lorsqu'il y a un obstacle 50. Ce signal est envoyé à un circuit de traitement 57 qui va générer, sur sa sortie 57a, un signal de sortie présent lorsqu'il n'y a pas d'impulsion sur la sortie 56a du comparateur 56 alors qu'une impulsion négative 55b est présente ou que la tension de commande UO revient à zéro. En se référant à nouveau à la figure 1, on voit que le signal de sortie de l'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52 est envoyé à un circuit de décision 58 qui reçoit également les signaux produits par le comparateur de fréquence 12. Le circuit de décision 58 transmet sur sa sortie 58a les données d'état produites par le circuit électronique comparateur de fréquence 12 tant qu'un signal de présence d'obstacle n'est pas produit par l'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52, et inhibe la transmission des données d'état provenant du comparateur de fréquence 12 lorsque l'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52 produit un signal de détection d'obstacle. De la sorte, on évite l'utilisation des données d'état erronées provenant éventuellement du comparateur de fréquence 12 en cas de présence d'un obstacle 50. Le dispositif selon l'invention est piloté de façon à effectuer des séquences de détection d'obstacle séparées par des intervalles de temps au cours desquels le dispositif effectue une ou plusieurs séquences de détection d'état. 4925FDEP.doc Pour cela, le générateur de signaux électriques 5 et le circuit de décision 58 sont pilotés par un circuit de commande 60 de la façon suivante : au cours d'une séquence de détection d'obstacle, le circuit de décision 58 considère seulement les signaux produits par l'analyseur de détection d'obstacle 52, et inhibe les signaux produits par le comparateur de fréquence 12, tandis que le générateur de signaux électriques 5 est piloté à fréquence FO relativement haute, comprise entre 1 KHz environ et 100 KHz environ, de préférence de l'ordre de 10 KHz environ ; pendant une séquence de détection d'état, le circuit de commande 60 pilote le générateur de signaux électriques 5 à fréquence FE basse, comprise entre 1 Hz environ et 100 Hz environ, et il pilote le circuit de décision 58 de façon à inhiber les signaux provenant de l'analyseur de signaux de détection d'obstacle 52 en transmettant cette fois les signaux produits par le comparateur de fréquence 12 si les informations précédemment stockées indiquent l'absence d'un obstacle 50. On considère maintenant la figure 8, qui illustre un mode de réalisation de détection d'obstacle pour une pluralité de sièges. On a représenté, sur cette figure, trois sièges 61a, 61b et 61c, associés chacun à une bobine de détection respective 51a, 51b et 51c. Chaque siège est associé à un circuit électrique primaire 3a, 3b et 3c respectif ayant chacun une bobine primaire 4a, 4b et 4c respective. Les trois bobines de détection 51a, 51b et 51c sont connectées en série avec un seul analyseur commun de signaux de détection d'obstacle 52. On pilote les circuits électriques primaires 3a, 3b et 3c en séquence les uns après les autres, pour détecter en séquence les éventuels obstacles sous les sièges respectifs 61a, 61b et 61c. Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit en relation avec la figure 6 pour la détection d'un obstacle, la bobine de détection 51 est une bobine distincte de la bobine primaire 4. En alternative, on peut utiliser la bobine primaire 4 comme moyen de génération de signaux de détection d'obstacle, ce qui évite de prévoir une bobine de détection distincte supplémentaire. Dans ce cas, les signaux de détection d'obstacle sont constitués par la tension aux bornes de la bobine primaire 4 et/ou par le courant parcourant la bobine primaire 4, après les commutations du générateur de signaux électriques 5. Comme dans le mode de réalisation précédent, le générateur de signaux électriques 5 comprend un circuit de commutation 5a qui commute périodiquement en série avec la bobine primaire 4, la source de tension continue Vo à une fréquence supérieure à la fréquence FE utilisée pour la séquence de détection d'état. 4925FDEP.doc On considère le diagramme temporel de la figure 9, qui représente la forme d'onde des principaux signaux électriques utilisés pour la détection d'obstacle dans ce mode de réalisation. La courbe 53 illustre à nouveau la forme d'onde de la tension de commande UO du circuit de commutation 5a lors d'une telle séquence de détection d'obstacle. On retrouve la même forme que dans la figure 6 précédente. La courbe 54 illustre la forme d'onde du courant Il qui circule dans la bobine primaire 4 par l'effet de la commutation intermittente de la source de tension Vo. Cette forme d'onde comprend une montée exponentielle 54a relativement lente, et une descente exponentielle rapide 54b. On remarque que la montée exponentielle 54a peut prendre des formes 54a1 ou 54a2 relativement différentes, correspondant à des constantes de temps qui diffèrent en fonction de l'état du circuit électrique secondaire. On peut ainsi connaître l'état du circuit électrique secondaire par l'analyse de la forme de la courbe 54. Par exemple, on peut repérer les instants t6, t7 ou t8 auxquels la courbe 54 atteint un courant II, de référence, chaque instant t6, t7 ou t8 pouvant correspondre à un état particulier du circuit électrique secondaire. La courbe 66 illustre la forme d'onde de la tension U1 aux bornes de la bobine primaire 4 lors d'une telle séquence de détection d'obstacle : à l'instant t3, la tension U1 devient égale à vo, et est maintenue constante (courbe 66a) jusqu'à l'instant t4 pour s'inverser brusquement à l'instant t4 sous forme d'une impulsion négative qui retourne ensuite à la tension nulle par une courbe exponentielle 66b. La courbe exponentielle 66b a une forme qui dépend de l'état du circuit électrique secondaire, pouvant prendre une forme 66b1 ou 66b2. D'autre part, l'amplitude de l'impulsion négative peut varier en fonction de l'état du circuit électrique secondaire, comme illustré par la différence d'amplitude DU. On peut donc connaître l'état du circuit électrique secondaire en détectant la forme 66b1 ou 66b2 ou la variation d'amplitude DU, par exemple en repérant les instants t9, t10 ou t11 auxquels la courbe 66b atteint une tension U,r déterminée. On peut également combiner la détection du courant Il selon la courbe 54aet de la tension U, selon la courbe 66b. L'invention peut trouver application notamment dans le contrôle des organes d'un siège amovible de véhicule, par exemple l'un des organes suivants ou une combinaison de plusieurs d'entre eux : - présence d'un siège, - présence et/ou poids d'un passager sur ledit siège, - état de tension et/ou de bouclage d'une ceinture de sécurité d'un passager, 4925FDEP.doc - position d'un appui-tête, - inclinaison du dossier d'un siège, - position d'un siège. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont 5 été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4925FDEP.doc
Le dispositif selon l'invention comprend un circuit électrique primaire (3) à bobine primaire (4) alimentée par un circuit de commutation (5a) et couplée magnétiquement dans l'air avec une bobine secondaire (9) prévue dans un circuit électrique secondaire (8) ayant au moins un condensateur secondaire permanent (10). Le circuit électrique primaire (3) est placé dans le corps (2) d'un véhicule, tandis que le circuit électrique secondaire (8) est placé dans un siège (1 ) amovible. Le circuit de commutation (5a) génère une tension impulsionnelle, qui provoque l'oscillation du circuit électrique secondaire (8) lui-même renvoyant sur la bobine primaire (4) des oscillations selon sa fréquence propre. Un circuit de mesure de fréquence (11, 12) permet de mesurer la fréquence propre du circuit électrique secondaire (8), et d'en déduire l'état de ce circuit : présence ou absence du siège (1), commutation de capteurs (17, 19). Un circuit de détection d'obstacle (51, 52) détecte la présence éventuelle d'un obstacle (50) conducteur de l'électricité, susceptible de fausser la détection de l'état du circuit électrique secondaire (8).
1 û Dispositif de transmission de données entre au moins un élément mobile et/ou amovible (1) d'un véhicule et un corps (2) de véhicule, comprenant : - un circuit électrique primaire (3) à bobine primaire (4) dans le corps (2) de véhicule, et un circuit électrique secondaire (8) à bobine secondaire (9) dans l'élément mobile et/ou amovible (1) de véhicule, les bobines primaire (4) et secondaire (9) étant couplées l'une à l'autre dans l'air, en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, - dans le circuit électrique secondaire (8), au moins un composant variable (16, 18) qui varie en fonction d'un organe à tester, - dans le circuit électrique primaire (3), un générateur de signaux électriques (5) pour générer des signaux électriques émis dans le circuit électrique primaire (3), - dans le circuit électrique primaire (3), un analyseur de signaux d'état (11, 12), qui, au cours d'une séquence de détection d'état, reçoit et analyse les signaux électriques d'état qui résultent dans le circuit électrique primaire (3) à la fois des signaux électriques émis et de l'état dudit au moins un composant variable (16, 18), et qui en déduit un signal de sortie représentatif de l'état de l'organe à tester, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de détection d'obstacle (51, 52), pour détecter la présence et/ou l'absence d'un obstacle (50) en matériau conducteur de l'électricité entre les bobines primaire (4) et secondaire (9), et pour produire un signal de présence d'obstacle. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détection d'obstacle comprennent : - une source de flux magnétique (4, 5) apte à générer dans l'espace entre les bobines primaire (4) et secondaire (9), au cours d'une séquence de détection d'obstacle, un flux magnétique alternatif, - une bobine de détection (4, 51), disposée dans ou à proximité immédiate de l'espace entre les bobines primaire (4) et secondaire (9) et apte à produire des signaux de détection sous l'effet du flux magnétique alternatif qui la traverse, - un analyseur de signaux de détection d'obstacle (52), apte à recueillir les signaux de détection d'obstacle produits par la bobine de détection (51), et apte à produire un signal de présence d'obstacle lorsque les signaux de détection d'obstacle produits par la bobine de détection (51) sont affectés par la présence du matériau conducteur de l'électricité de l'obstacle (50) entre les bobines primaire (4) et secondaire (9) pendant la séquence de détection d'obstacle. 4925FDEP.doc3 ù Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la source de flux magnétique est constituée par la bobine primaire (4) alimentée de façon hachée par le générateur de signaux électriques (5) du circuit électrique primaire. 4 ù Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la source de flux magnétique (4, 5) produit un flux magnétique alternatif à une fréquence comprise entre 1 KHz environ et 100 KHz environ, de préférence de l'ordre de 10 KHz environ, pendant la séquence de détection d'obstacle. 5 ù Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la bobine de détection est la bobine primaire (4), et les signaux de détection d'obstacle sont le courant (I,) parcourant la bobine primaire (4) et/ou la tension (U,) aux bornes de la bobine primaire (4). 6 ù Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la bobine de détection (51) est une bobine distincte de la bobine primaire (4), et est déportée dans le corps de véhicule (2) en direction de la bobine secondaire (9). 7 ù Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le générateur de signaux électriques (5) du circuit primaire (3) comprend un circuit de commutation (5a) ayant un état passant et un état bloqué, apte à commuter périodiquement en série avec la bobine primaire (4), une source de tension continue (Vo) telle que la batterie du véhicule. 8 ù Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'analyseur de signaux de détection (52) effectue l'analyse du comportement en tension de la bobine de détection (51) pendant une séquence de détection au voisinage de l'instant où le circuit de commutation (5a) passe de son état passant vers son état bloqué. 9 ù Dispositif selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que l'analyseur de signaux de détection d'obstacle (52) comporte un circuit comparateur (56) adapté pour comparer à un seuil prédéterminé (UMo) la tension de la bobine de détection (51), et pour produire un signal de comparaison lorsque la tension dépasse ledit seuil prédéterminé (UMo) pendant la séquence de détection, ledit seuil prédéterminé (UMo) étant choisi inférieur à la tension crête produite sur la bobine de détection (51) en l'absence de matériau conducteur de l'électricité (50) entre les bobines primaire (4) et secondaire (9). 10 ù Dispositif selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que le dispositif effectue des séquences de détection d'obstacle séparées par des intervalles de temps au cours desquels le dispositif effectue une ou plusieurs séquences de détection d'état. 4925FDEP.doc11 û Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que, pendant une séquence de détection d'état, le générateur de signaux électriques (5) du circuit électrique primaire (3) génère des signaux à une fréquence comprise entre 1 Hz environ et 100 Hz environ. 12 û Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé en ce que, lors d'une séquence de détection d'obstacle, le générateur de signaux électriques (5) du circuit électrique primaire (3) commute vers son état bloqué lorsque le courant traversant la bobine primaire (4) atteint une valeur prédéterminée constante (Ilo). 13 û Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que la détection d'obstacle relative à plusieurs sièges (61a, 61b, 61c) d'un même véhicule est assurée en associant à chaque siège (61a, 61b, 61c) une bobine de détection respective (51a, 51b, 51c), et en connectant en série toutes les bobines de détection (51a, 51b, 51c) avec un seul analyseur commun de signaux de détection d'obstacle (52). 14 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que : - le circuit électrique secondaire (8) est un circuit oscillant, dont la fréquence propre dépend de l'état dudit au moins un composant variable (16, 18), - lors d'une séquence de détection d'état, le générateur de signaux électriques (5) du circuit électrique primaire (3) commute, sur la bobine primaire (4), de façon intermittente en un état passant et un état bloqué, une source de tension continue (Vo) telle que la batterie du véhicule, - l'analyseur de signaux d'état (11, 12) scrute, lors de la commutation du générateur de signaux électriques (5) vers l'état bloqué, la fréquence des oscillations de tension aux bornes de la bobine primaire (4) elles-mêmes générées par les oscillations du circuit électrique secondaire (8). 15 û Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le circuit électrique secondaire (8) comprend : - un condensateur secondaire permanent (10), connecté en permanence dans le circuit électrique secondaire (8) aux bornes de la bobine secondaire (9), constituant un circuit oscillant secondaire passif ayant sa propre fréquence de résonance permanente, - au moins un premier condensateur secondaire (16, 18) associé à un premier commutateur secondaire (17, 19) modifiant sa connexion dans le circuit électrique secondaire (8) en fonction de l'état d'un organe à contrôler. 4925FDEP.doc16 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'élément mobile et/ou amovible (1) est un siège de véhicule. 17 û Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que les organes à tester peuvent comporter l'un des organes suivants, ou une combinaison de plusieurs d'entre eux : - présence d'un siège, - présence et/ou poids d'un passager sur ledit siège, - état de tension et/ou de bouclage d'une ceinture de sécurité d'un passager, - position d'un appui-tête, -inclinaison du dossier d'un siège, - position d'un siège.
B,G
B60,G01,G08
B60R,B60N,G01D,G08C
B60R 16,B60N 2,B60R 21,B60R 22,G01D 5,G08C 17
B60R 16/027,B60N 2/005,B60R 16/023,B60R 21/015,B60R 22/48,G01D 5/12,G08C 17/04
FR2899065
A1
SOD MICRO ENCAPSULEE ET ADSORBEE SUR SUPPORT MINERAL ET VEGETAL DESTINEE A L'ALIMENTATION ANIMALE
20,071,005
La présente invention concerne donc une composition comprenant un support alimentaire destiné à l'alimentation animale et des microgranules adsorbées sur et/ou mélangées avec un support minéral et adsorbées sur et/ou mélangées avec un support végétal, lesdites microgranules étant constituées par un extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase, ledit extrait étant microencapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse. Dans des conditions normales, l'organisme d'un animal produit de manière continue des dérivés réactifs de l'oxygène, molécules oxydantes, rapidement détruites ou neutralisées par des systèmes de défenses anti-oxydantes. Ceci se produit d'une manière générale, lors de toute réaction biochimique faisant intervenir de l'oxygène moléculaire. Dans un premier temps sont produits des radicaux libres de l'oxygène proprement dit, encore appelés radicaux libres primaires ( 02, H202, OH ). Les systèmes de défense chargés d'éliminer ces radicaux libres primaires sont constitués d'enzymes anti-oxydantes (SOD, catalane, peroxydases) que l'on appelle antioxydants primaires, agissant comme indiqué dans le schéma ci-dessous : SOD 02 ù - 002 WIWIMI^' H202 ù- 1 H2O + 02 OH Catalase Peroxydase Les radicaux libres primaires non éliminés par ces enzymes provoquent la formation de radicaux libres secondaires (ROO ), capables de réaction d'oxydation en chaîne. Leur toxicité est importante pour les structures cellulaires ce qui peut engendrer de nombreuses pathologies. Pour neutraliser ces radicaux libres secondaires l'organisme met en jeu une deuxième ligne de défense complémentaire qui sont des molécules extérieures apportées par l'alimentation (Vit E, C, A, polyphénols), que l'on appelle aussi les éboueurs (scavengers) ou encore anti-oxydants secondaires, agissant comme indiqué dans la figure 1. Ainsi les antioxydants primaires préviennent la formation des radicaux libres oxygénés tandis que les anti-oxydants secondaires participent au ralentissement des réactions d'oxydation en chaîne limitant ainsi les dégâts cellulaires. Le stress oxydatif est le résultat d'un déséquilibre entre la production et la destruction des radicaux libres. Dans les conditions physiologiques normales l'organisme d'un animal produit de manière continue des radicaux libres. Cette production de base est nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme. C'est l'intensité, la durée et le lieu de leur production qui va déterminer les effets des radicaux libres. Ainsi, une augmentation modérée et transitoire de leur production correspond à un mécanisme de défense de la cellule, lui permettant par exemple de détruire des cellules cancéreuses ou des microorganisme pathogènes. En revanche, une augmentation modérée mais récurrente ou chronique des radicaux libres perturbe l'équilibre entre leur production et leur destruction de manière continue. Ceci entraîne des déséquilibres de fonctionnement cellulaires et organiques. On parle alors de stress oxydatif. C'est par exemple ce qui se passe lors des inflammations chroniques : arthroses, tendinites, mammites entraînant la présence de cellules dans le lait, nidation lors de la reproduction ;ou lors de périodes de stress : compétitions pour les animaux de sports : chevaux ou chien, avant, pendant, et après les compétitions ; de périodes de démarrage en élevage : poussinières, nurseries, alvelinage, de périodes de transitions : mise bas, ponte, sevrage, changement de bassin, transport ; des vaccinations ; de l'alimentation intensive ; des productions performantes ; d'efforts intenses et prolongés : course, travail ou marche ; ou du vieillissement. De plus, une augmentation suffisamment importante pour altérer de manière irréversible des processus cellulaire vitaux déclenche l'apoptose (mort cellulaire par implosion, sans déversement du contenu cellulaire) : c'est un mécanisme majeur de l'organisation du système immunitaire notamment au niveau des lymphocytes T et B. L'activation excessive de l'apoptose déclenche des maladies neurodégénératives, neurologiques, cardiaques, alors que son insuffisance conduit au développement de tumeur malignes. Enfin, une production massive de radicaux libres entraîne la nécrose des cellules (mort cellulaire par explosion avec déversement de la totalité du contenu cellulaire). C'est très rapidement ce qui se passe dans les inflammations aiguës, qu'elles soient d'origine microbienne, virale, physique, chimique ou ionique. Le stress oxydatif provoque quant à lui un affaiblissement des défenses antioxydantes par: - diminution des teneurs tissulaires en composés piégeurs de radicaux libres (ubiquinol, glutathion, vitamine C, caroténoïdes, vitamines A, vitamines E) - diminution de l'activité des enzymes antioxydantes SOD, catalase, peroxydases). Ceci se traduit directement sur la vitalité des animaux, leurs performances et leur résistance aux maladies. Pour contenir ce phénomène de stress oxydatif et ainsi aider la cellule et l'organisme à éliminer les radicaux libres, il est donc intéressant de conforter le pool des antioxydants primaires telle que la SOD par un apport externe comme indiqué dans le schéma ci-après : \ : ,L .02 O2 • l 1 H2O2 •ter ol-r. ___ ROO vit E,CA,Polyphéno/s De ce fait, la recherche de substances antioxydantes, en particulier contenant de la SOD, a fait l'objet d'un intérêt constant aussi bien dans le domaine de la cosmétologie, de l'agro-alimentaire ou de la médecine, en particulier destinée à l'administration chez les humains. Fe' Fe" T H2O+02 Catalase Peroxydase Le brevet FR 2 287 899 décrit par exemple l'application en cosmétologie des enzymes superoxydes dismutases et en particulier l'utilisation de ces enzymes dans la préparation de compositions cosmétiques pour le soin de la peau et des cheveux. La SOD a donc été utilisée dans des pathologies induites par des radicaux libres, notamment dans le cas d'inflammations chroniques comme par exemple dans le traitement de la maladie de Crohn (Emerit et al., 1991, Free Rad. Res. Comms, 12-13, 563-569) ou encore dans le cas de fibroses radio-induites (Delanian et al. 1994, Radiotherapy and Oncologi', 32, 12-20). Ces superoxydes dismutases sont notamment extraites d'érythrocytes de boeuf (Markovitz, J. Biol. (hem., 234, p. 40, 1959), d'Escherichia Coli (Keele et Fridovitch, J. Biol., 245, p. 6176, 1970) et de souches bactériennes marines (brevets FR 2 225 443 et FR 2 240 277). Néanmoins, pour des raisons liées notamment aux substances infectieuses que peuvent contenir ces matières, on a tendance à l'heure actuelle à remplacer celles-ci par des substances provenant du règne végétal réputées plus saines. Ces enzymes anti-oxydantes sont en effet présentes dans des quantités variables dans certains végétaux. Ainsi la demande de brevet FR 2 716 884 décrit un extrait protéique de Cucumis melo présentant une activité enzymatique améliorée superoxyde dismutase, leur procédé de préparation et leur utilisation dans des composition pharmaceutiques ou cosmétiques à usage topique externe. Toutefois, un tel extrait protéique présente des difficultés d'utilisation, les enzymes qu'il contient (superoxyde dismutase en particulier) étant inactivées en présence d'agressions extérieures (U.V. en particulier) ou lors de l'absorption dans des formulations à usage oral (suc gastrique). Il convient alors de mettre au point des formulations spécifiques qui assurent cette protection pour optimiser l'action des actifs antioxydants. Pour augmenter la demi-vie plasmatique des fouines libres de SOD (Cu/Zn, Fe ou Mn), différentes formes modifiées, pour l'administration parentérale ont été proposées ; on peut citer les SOD conjuguées au polyéthylène glycol (SOD-PEG), les SOD conjuguées à l'héparine (SOD-Héparine), les SOD conjuguées à l'albumine (SOD-albumine), les polymères ou copolymères de SOD et les SOD liposomales. Toutefois ces différentes SOD ont l'inconvénient majeur d'être très peu absorbées lorsqu'elles sont administrées par voie orale. La demande de brevet FR 2 729 296 décrit également une composition pharmaceutique particulière bien adaptée à l'administration orale de la superoxyde dismutase comprenant essentiellement en combinaison une superoxyde dismutase et un composé sélectionné dans le groupe constitué par des céramides, des prolamines et des films polymériques à base desdites prolamines. Cet enrobage est insuffisant face aux spécifications physiologiques de certaines espèces animales et en particuliers des herbivores dont les ruminants et les coecotrophes tout particulièrement. En effet, ces animaux digèrent rapidement les céréales, dont le gluten de blé, privant ainsi ce type d'enrobage d'une partie de son efficacité. La demande de brevet FR 2 822 381 décrit des extraits végétaux actifs, en particulier contenant de la superoxyde dismutase et surtout un extrait protéique de cucumis melo, enrobés et/ou microencapsulés dans un agent liposoluble à base de matière grasse. Toutefois une telle composition n'est pas adaptée aux contraintes spécifiques de certaines technologies appliquées en industries de l'alimentation animale, notamment n'est pas suffisamment résistante à l'échauffement lors de la granulation ou de l'extrusion, ni aux contraintes de pression dans les filières de granulation. Les inventeurs ont découvert de façon surprenante que lorsqu'un extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase (SOD) était microencapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse puis adsorbé sur un support minéral puis sur un support végétal puis enfin mélangé avec un support alimentaire destiné à l'alimentation animale, cette composition pouvait être utilisée par voie orale pour l'alimentation animale tant des monogastriques que des polygastriques et des coecotrophes, et ses actifs, en particulier la SOD, étaient protégés des contraintes subit au cours des procédés utilisés en alimentation animale (température et pression) et lors de la digestion particulière des différents animaux.30 La présente invention concerne donc une composition comprenant un support alimentaire destiné à l'alimentation animale et des microgranules adsorbées sur et/ou mélangées avec un support minéral et adsorbées sur et/ou mélangées avec un support végétal, lesdites microgranules étant constituées par un extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase, ledit extrait étant microencapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse. Ainsi, la composition selon la présente invention comprend un support alimentaire destiné à l'alimentation et des microgranules. Ces microgranules sont constitués par un extrait végétal actif contenant la superoxyde dismutase, cet extrait étant encapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse. Ces microgranules ont une granulométrie d'environ 200 m. Par ailleurs, ces microgranules sont adsorbées sur et/ou mélangées avec un support minéral, ces microgranules adsorbées et/ou mélangées étant également adsorbées sur et/ou mélangées avec un support végétal. Avantageusement ces microgranules sont adsorbées sur un support minéral et avantageusement les microgranules adsorbées étant également adsorbées sur un support végétal. Par extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase , on entend au sens de la présente invention tout extrait obtenu à partir de végétaux présentant une activité enzymatique superoxyde dismutase. Avantageusement il s'agit d'un extrait protéique de cucumis melo pur, en particulier en poudre, avantageusement lyophilisé. Avantageusement cet extrait est hydrosoluble. De façon encore plus avantageuse le cucumis melo est un descendant de la lignée cellulaire 95LS444 (dont les semences ont été déposées conformément au traité de Budapest dans la collection NCIMB (National Collection of Industrial and Marine Bacteria ABERDEEN AB2 IRY (Ecosse - GB) 23 St. Machar Drive) le 19 juillet 1990 sous le numéro 40310) ou de l'une des lignées hybrides issues de 95LS444, et plus particulièrement des variétés commerciales type Vauclusien Clipper et Supporter. Dans un mode de réalisation particulier, l'activité enzymatique superoxyde dismutase de l'extrait végétal est au moins égale à 5 unités enzymatiques par mg d'extrait, avantageusement au moins égale à 50 unités enzymatiques par mg d 'extrait (mesurée par la méthode OBERLEY ET SPITZ - 1985). L'extrait végétal peut être obtenu par des méthodes bien connues de l'homme du métier, en particulier par le procédé décrit dans la demande de brevet FR 2 716 884. Avantageusement, l'extrait végétal selon la présente invention peut en outre présenter une activité enzymatique catalase. Il peut également comprendre une coenzyme Q10, des vitamines, de l'acide lipoïque, du glutathion, des éléments minéraux présents dans le végétal, tels que le potassium, le magnésium, le calcium et le sélénium etc. Par agent liposoluble à base de matière grasse , on entend au sens de la 15 présente invention tout agent contenant au moins une matière grasse et ayant un index d'équilibre entre la partie hydrophile et la partie lipophile de la molécule (H.L.B.) inférieur à 10. Avantageusement, l'agent liposoluble selon la présente invention a un point de fusion compris entre environ 40 et environ 80 C, de façon encore plus 20 avantageuse entre environ 55 et environ 60 C. Dans un mode de réalisation particulier, l'agent liposoluble selon la présente invention est d'origine végétal. Avantageusement il est choisi dans le groupe constitué par les huiles hydrogénées ; l'huile de palme ou de coeur de fruit de palme ; les graines hydrogénées ; les stéarates, en particulier choisis parmi les 25 stéarines, l'acide stéarique et ses dérivés ; les cires ; les monodiglycérides d'acide gras ; les triglycérides d'acide gras saturés en C14-C20 et leur mélange. De façon avantageuse, l'agent liposoluble selon la présente invention est de l'huile hydrogénée à base d'huile végétale, en particulier choisie dans le groupe constitué par l'huile hydrogénée de coco, l'huile hydrogénée de palme, l'huile 30 hydrogénée de soja ou l'huile hydrogénée de colza et leur mélange. De façon encore plus avantageuse, il s'agit de l'huile hydrogénée de palme. Il est également possible à l'agent liposoluble de contenir des substances hydrosolubles type sucres ou polyols. Dans un mode de réalisation particulier, l'extrait végétal selon l'invention est présent à une concentration comprise entre 1 et 90% en poids par rapport au poids total de la microgranule (hors supports végétal et minéral), avantageusement entre 20 et 40 % en poids par rapport au poids total de la microgranule. Dans un autre mode de réalisation selon la présente invention, les microgranules (hors supports végétal et minéral) selon la présente invention sont présentes à une concentration comprise entre 10 et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition selon la présente invention. Par support minéral on entend au sens de la présente invention toute matière première d'origine minérale autorisée en alimentation animale (selon le décret N 86-1037 du 15 septembre 1986). Avantageusement, il est choisi dans le groupe constitué par : - le carbonate de calcium, avantageusement obtenu par mouture de sources de carbonate de calcium, telles que roche calcaire, coquille d'huître ou de moule ou par précipitation à partir d'une solution acide ; - le carbonate de calcium et de magnésium, avantageusement il s'agit d'un 20 mélange naturel de carbonate de calcium et de magnésium ; - les algues marines calcaires (maërl), avantageusement obtenues à partir d'algues marines calcaires broyées ou transformées en granulés ; - l'oxyde de magnésium ; -le sulfate de magnésium 25 - le phosphate bicalcique, avantageusement il s'agit de l'hydrogénophosphate de calcium précipité à partir d'os ou de matières inorganiques (CaHPO4.xH2O) ; - le phosphate monobicalcique, avantageusement il s'agit d'un produit composé de quantités égales de phosphate bicalcique et de phosphate monocalcique ; - le phosphate naturel défluoré, avantageusement obtenu par mouture de 30 phosphates naturels purifiés et convenablement défluorés ; - la farine d'os dégélatinisés, avantageusement obtenue à partir d'os dégraissés, dégélatinisés, stérilisés ou moulus ; - le phosphate monocalcique ; - le phosphate de calcium et de magnésium ; - le phosphate monoammonique ; - le chlorure de sodium, avantageusement obtenu par broyage de sources naturelles de chlorure de sodium, telles que le sel gemme et les sédiments marins ; - le propionate de magnésium ; - le phosphate de magnésium ; - le phosphate de sodium, de calcium et de magnésium ; - le phosphate monosodique ; - le bicarbonate de sodium ; et leurs mélanges. De façon avantageuse, il s'agit d'une source de calcium et/ou de carbonate. Avantageusement le support minéral est sous forme solide, avantageusement sous forme de poudre, de façon encore plus avantageuse sous forme micronisée. Avantageusement le support minéral représente entre 0,1 et 50 % en poids du poids total de la composition, avantageusement entre 20 et 40% en poids du poids total de la composition. Par support végétal on entend au sens de la présente invention toute matière première d'origine végétale autorisée en alimentation animale (selon le décret N 86-1037 du 15 septembre 1986). Avantageusement le support végétal selon la présente invention est choisie dans le 25 groupe constitué par : - les grains de céréales, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale ; - les graines ou fruits oléagineux, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; 30 -les graines de légumineuses, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; - les tubercules et racines, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; - les autres graines et fruits, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; - les fourrages, y compris les fourrages grossiers, autorisés en alimentation animale; - les autres plantes, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; et leur mélange. En particulier, les grains de céréales, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : l'avoine ; les flocons d'avoine ; les issues d'avoine décortiquée (sous-produit obtenu lors de la transformation d'avoine préalablement nettoyée et décortiquée en gruaux et farines. Il est constitué principalement de son d'avoine et d'une partie de l'endosperme) ; les issues d'avoine (sous-produit obtenu lors de la transformation d'avoine préalablement nettoyée en gruaux d'avoine. Il est constitué essentiellement des enveloppes externes et de son d'avoine) ; l'orge ; les issues d'orge (sous-produit obtenu lors de la transformation de l'orge préalablement nettoyée et décortiquée en orge perlée, en semoule ou en farine) ; la protéine d'orge (sous-produit séché de l'amidonnerie d'orge. Il est constitué principalement de protéine obtenue lors de la séparation de l'amidon) ; les brisures de riz ; le son de riz (farine fourragère brune de riz : sous-produit obtenu lors du premier polissage du riz cargo. Il est constitué de pellicules argentées, de particules de la couche d'aleurone, d'endosperme et de germes) ; le son de riz (farine fourragère blanche de riz : sous-produit obtenu lors du second polissage du riz cargo. Il est constitué principalement de particules d'endosperme, de la couche d'aleurone et de germes) ; la farine fourragère de riz étuvé (sous-produit obtenu lors du polissage du riz cargo étuvé. Il est constitué principalement de pellicules argentées, de particules de la couche d'aleurone, d'endosperme, de germes et de quantités variables de carbonate de calcium provenant du processus de fabrication) ; le riz fourrager moulu (produit obtenu par la mouture de riz fourrager constitué soit par des grains verts non mûrs ou crayeux, obtenus par tamisage, lors de l'usinage du riz décortiqué, soit par des grains de riz normalement constitués, décortiqués, tachetés ou jaunes) ; le tourteau de pression de germes de riz (sous-produit d'huilerie obtenu par pression à partir de germes de riz auxquels des parties de l'endosperme et du testa adhèrent encore) ; le tourteau d'extraction de germes de riz (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction à partir de germes de riz auxquels des parties de l'endosperme et du testa adhèrent encore) ; l'amidon de riz ; le millet ; le seigle ; la farine basse de seigle (sous-produit de la fabrication de farine, à partir de seigle nettoyé. Il est constitué principalement de particules d'endosperme et aussi de fins fragments d'enveloppes et de quelques débris de grains) ; le remoulage de seigle (sous-produit de la fabrication de farine, obtenu à partir de seigle nettoyé. Il est constitué principalement de fragments d'enveloppes et aussi de particules de grains débarrassés de l'endosperme dans une moindre mesure que le son de seigle) ; le son de seigle (sous-produit de la fabrication de farine à partir de seigle nettoyé. Il est constitué principalement de fragments d'enveloppes et aussi de particules de grains débarrassés de la plus grande partie de l'endosperme) ; le sorgho ; le blé ; la farine basse de blé (sous-produit obtenu de la fabrication de farine basse de blé à partir de grains de blé ou d'épeautre décortiqué, préalablement nettoyés. Il est constitué principalement de particules d'endosperme et aussi de fins fragments d'enveloppes et de quelques débris de grains) ; le remoulage de blé (sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine à partir de grains de blé ou d'épeautre décortiqué, préalablement nettoyés. Il est constitué principalement de fragments d'enveloppes et aussi de particules de grains dont on a enlevé moins d'endosperme que dans le son de blé) ; le son de blé (sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine à partir de grains de blé ou d'épeautre décortiqué, préalablement nettoyés. Il est constitué principalement de fragments d'enveloppes et aussi de particules de grains dont la plus grande partie de l'endosperme a été enlevée) ; le germes de blé (sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine constituée essentiellement de germes de blé, aplatis ou non, auxquels peuvent encore adhérer des fragments d'endosperme et d'enveloppes) ; le gluten de blé (sous-produit séché de l'amidonnerie de blé. Il est constitué principalement de gluten obtenu lors de la séparation de l'amidon) ; l'aliment de gluten de blé (sous-produit obtenu lors de la fabrication d'amidon et de gluten de blé. Il est constitué de son, dont on a partiellement enlevé ou non le germe, et de gluten, auxquels de très faibles quantités de brisures de blé résultant du criblage des grains et de très faibles quantités de résidus de l'hydrolyse de l'amidon peuvent être ajoutées) ; l'amidon de blé ; l'amidon de blé prégélatinisé (produit composé d'amidon de blé, largement prégélatinisé par traitement thermique) ; l'épeautre ; le triticale ; le maïs ; la farine fourragère de maïs (sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine ou de la semoule de maïs. Il est constitué principalement de fragments d'enveloppes et de particules de grains dont on a enlevé moins d'endosperme que dans le son de maïs) ; le son de maïs (sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine ou de la semoule de maïs. Il est constitué principalement d'enveloppes et de quelques fragments de germes de maïs et de fragments d'endosperme) ; le tourteau de pression de germes de maïs (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de germes de maïs transformés par voie sèche ou humide, auxquels des parties de l'endosperme et du testa peuvent encore adhérer) ; le tourteau d'extraction de germes de maïs (sousproduit d'huilerie obtenu par extraction de germes de maïs transformés par voie sèche ou humide, auxquels des parties de l'endosperme ou du testa peuvent encore adhérer) ; l'aliment de gluten de maïs (ou gluten feed de maïs), avantageusement micronisé, (sous-produit de l'amidonnerie de maïs obtenu selon le procédé de la voie humide. Il est constitué de son, de gluten et de l'ajout des résidus du criblage du maïs, dans une proportion n'excédant pas 15 % en poids, et/ou des résidus provenant de l'eau de trempe du maïs, utilisée pour la production de l'alcool ou d'autres dérivés de l'amidon. Le produit peut, en outre, contenir des résidus de l'extraction de l'huile de germes de maïs obtenus également par voie humide) ; le gluten de maïs (sous-produit séché de l'amidonnerie de maïs. Il est constitué principalement de gluten résultant de la séparation de l'amidon) ; l'amidon de maïs ; l'amidon de maïs prégélatinisé (ou amidon de maïs extrudé : produit constitué d'amidon de maïs, largement prégélatinisé par traitement thermique) ; les radicelles de malt (sous-produit de malterie constitué essentiellement de radicelles séchées de céréales germées) ; les drèches séchées de brasserie (sous-produit de brasserie obtenu par séchage des résidus de céréales maltées ou non maltées et d'autres produits amylacés) ; les drèches séchées de distillerie (sous-produit de la distillation de l'alcool obtenu par séchage des résidus de grains fermentés) ; les drèches foncées de distillerie (ou drèches et solubles de distillerie: sous-produit de distillerie obtenu par séchage des résidus de grains fermentés auxquels une partie du sirop ou des résidus évaporés des eaux de trempe ont été ajoutés) et leur mélange. En particulier les graines ou fruits oléagineux, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : le tourteau de pression d'arachides partiellement décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines d'arachides partiellement décortiquées) ; le tourteau d'extraction d'arachides partiellement décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines d'arachides partiellement décortiquées (teneur maximale en cellulose brute : 16 % de la matière sèche)) ; le tourteau de pression d'arachides décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines d'arachides décortiquées) ; le tourteau d'extraction d'arachides décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines d'arachides décortiquées) ; les graines de colza ; le tourteau de pression de colza (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines de colza) ; le tourteau d'extraction de colza (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de colza) ; les pellicules de colza (sous-produit obtenu lors du dépelliculage des graines de colza) ; le tourteau d'extraction de graines de carthame partiellement décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de carthame partiellement décortiquées) ; le tourteau de pression de coprah (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de l'amande séchée (endosperme) et de l'enveloppe (tégument) de la noix de cocotier) ; le tourteau d'extraction de coprah (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de l'amande séchée (endosperme) et de l'enveloppe (tégument) de la noix du cocotier) ; le tourteau de pression de palmiste (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de noix de palme débarrassées autant que possible de leurs enveloppes ligneuses) ; le tourteau d'extraction de palmiste (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de noix de palme débarrassées autant que possible de leurs enveloppes ligneuses) ; les graines de soja cuites ; le tourteau d'extraction de soja cuit (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de soja ayant subi un traitement thermique approprié) ; le tourteau d'extraction de soja dépelliculé cuit (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de grainesde soja, dépelliculées et ayant subi un traitement thermique approprié) ; le concentré protéique de soja (produit obtenu par extraction de graines de soja dépelliculées ayant subi une nouvelle extraction pour réduire le taux d'extractif non azoté) ; l'huile végétale ; les pellicules (de graines) de soja ; les graines de coton ; le tourteau d'extraction de graines de coton partiellement décortiquées (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de coton débarrassées de leurs fibres et partiellement décortiquées) ; le tourteau de pression de graines de coton (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines de coton débarrassées de leurs fibres) ; le tourteau de pression de graines de niger (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines de niger) ; les graines de tournesol ; le tourteau d'extraction de tournesol (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de tournesol) ; le tourteau d'extraction de tournesol partiellement décortiqué (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de tournesol débarrassées partiellement de leurs coques) ; les graines de lin ; le tourteau de pression de graines de lin (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines de lin) ; le tourteau d'extraction de graines de lin (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de graines de lin) ; le tourteau d'extraction (grignon) d'olives (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction d'olives pressées débarrassées autant que possible des débris de noyaux) ; le tourteau de pression de graines de sésame (sous-produit d'huilerie obtenu par pression de graines de sésame) ; le tourteau d'extraction de graines de cacao partiellement décortiqué (sous-produit d'huilerie obtenu par extraction de fèves séchées et grillées de cacao débarrassées partiellement de leur coque) ; les coques de cacao (téguments des fèves séchées et grillées du cacao) et leur mélange. En particulier les graines de légumineuses, leurs produits et sous-produits 30 autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : les pois chiches ; la farine d'extraction de guar ; l'ers ; le gese ; les lentilles ; le lupin doux ; les haricots cuits ; les pois ; les issues de pois (farine fourragère de pois : sous-produit obtenu lors de la fabrication de farine de pois. Il est constitué essentiellement de particules d'endosperme et, dans une moindre mesure, de pellicules) ; le son de pois (sous-produit obtenu lors du broyage des pois. Il est constitué essentiellement de pellicules provenant du dépelliculage et du nettoyage des pois) ; les fèves et féveroles ; la jarosse ; le vesce et leur mélange. En particulier les tubercules et racines, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : la pulpe de betterave (sucrière) ; la mélasse de betterave (sucrière) (sous-produit constitué par le résidu sirupeux recueilli lors de la fabrication ou du raffinage du sucre de betterave sucrière) ; la pulpe de betterave (sucrière) mélassée (sous-produit de la fabrication du sucre constitué de pulpe de betterave sucrière séchée à laquelle on a ajouté de la mélasse) ; la vinasse de betterave (sucrière) (sous-produit obtenu après fermentation de la mélasse de betterave sucrière lors de la production d'alcool, de levures, d'acide citrique ou d'autres substances organiques) ; le sucre (de betterave) ; la patate douce ; le manioc ; l'amidon de manioc prégélatinisé (amidon obtenu à partir des racines de manioc, fortement prégélatinisé par l'application d'un traitement thermique approprié) ; la pulpe de pomme de terre ; la fécule de pommes de terre ; la protéine de pommes de terre (sous-produit de féculerie constitué essentiellement de substances protéiques résultant de la séparation de la fécule) ; les flocons de pommes de terre (produit obtenu par séchage rotatif de pommes de terre lavées, épluchées ou non épluchées et étuvées) ; le jus de pommes de terre concentré (résidu de la féculerie de pommes de terre dont une partie des protéines et de l'eau ont été extraites) ; la fécule de pommes de terre gonflée (produit constitué de fécule de pommes de terre largement prégélatinisée) et leur mélange. En particulier les autres graines et fruits, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : les gousses de caroubes ; la pulpe d'agrumes ; le marc de fruit (sous-produit obtenu par pression lors de la fabrication de jus de fruits à pépins ou à noyaux) ; la pulpe de tomate ; le tourteaux de pépins de raisins (sous-produit obtenu lors de l'extraction de l'huile des pépins de raisin) ; les pulpes de raisin (marc de raisin, séché rapidement après extraction de l'alcool et débarrassé autant que possible des rafles et pépins de raisins) ; les pépins de raisin (pépins extraits du marc de raisin, non déshuilés) et leur mélange. En particulier les fourrages, y compris fourrages grossiers, autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : la farine de luzerne ; le marc de luzerne (sous-produit séché obtenu après séparation de jus de luzerne par extraction mécanique) ; le concentré protéique de luzerne (produit obtenu par séchage artificiel de fractions de jus de presse de luzerne, centrifugé et traité thermiquement pour en précipiter les protéines) ; la farine de trèfle ; la farine d'herbe (produit obtenu par séchage et mouture de jeunes plantes fourragères) ; la paille de céréales ; la paille de céréales traitée et leur mélange. En particulier les autres plantes, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : la mélasse de canne à sucre (sous- produit constitué par le résidu sirupeux recueilli lors de la fabrication ou du raffinage du sucre provenant de la canne à sucre) ; la vinasse de carme à sucre (sous-produit obtenu après fermentation de la mélasse de sucre de canne lors de la production d'alcools, de levures, d'acide citrique ou d'autres substances organiques) ; le sucre (de canne) ; la farine d'algues marines et leur mélange. Avantageusement, le support végétal selon la présente invention est destiné à l'alimentation animale et comprend de la cellulose. De façon avantageuse le support végétal selon la présente invention est choisi parmi les grains de céréales, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale, avantageusement parmi le maïs, ses produits et sous-produits autorisés en alimentation animale. De façon avantageuse, le support végétal est sous forme solide, avantageusement sous forme de poudre, de façon encore plus avantageuse sous forme micronisée. Il peut également s'agir d'une huile. Avantageusement le support végétal représente entre 0,1 et 50 % en poids du poids total de la composition, de façon avantageuse entre 20 et 50% en poids du poids total de la composition. Par support alimentaire , on entend au sens de la présente invention, toute matière première autorisée en alimentation animale (selon le décret N 86-1037 du 15 septembre 1986). De façon avantageuse, il est choisi dans le groupe constitué par le support végétal tel que défini ci-dessus ; le support minéral tel que défini ci-dessus ; les produits laitiers autorisés en alimentation animale; les produits d'animaux terrestres autorisés en alimentation animale ; les poissons, les autres animaux marins, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale; et leurs mélanges. En particulier les produits laitiers autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : le lait écrémé en poudre ; le babeurre en poudre ; le lactosérum en poudre ; le lactosérum en poudre partiellement délactosé ; la protéine de lactosérum en poudre ; la caséine (de lait) en poudre ; le lactose en poudre et leur mélange. En particulier les produits d'animaux terrestres autorisés en alimentation animale sont choisis parrnis : la farine de viande ; la farine de viande osseuse ; la farine d'os ; les cretons (produit résiduaire de la fabrication du suif, saindoux ou d'autres graisses d'origine animale extraites ou séparées physiquement) ; la farine de volaille ; la farine de plumes hydrolysées ; la farine de sang ; les graisses animales et leur mélange. En particulier les poissons, les autres animaux marins, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale sont choisis parmis : la farine de poissons ; le soluble de poissons concentré (produit obtenu lors de la fabrication de farine de poissons et qui a été séparé et stabilisé par acidification ou par séchage) ; l'huile de poissons ; l'huile de poissons raffinée hydrogénée et leur mélange. Avantageusement le support alimentaire selon la présente invention est un support végétal selon la présente invention, de façon avantageuse choisi parmi les grains de céréales, leurs produits et sous-produits autorisés en alimentation animale, avantageusement parmi le maïs, ses produits et sous-produits autorisés en alimentation animale. De façon avantageuse, le support alimentaire est sous forme solide, avantageusement sous forme de poudre, de façon encore plus avantageuse sous forme micronisée. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le support alimentaire selon la présente invention est identique au support végétal selon la présente invention, c'est à dire que la composition selon la présente invention comprend un support alimentaire et les microgranules adsorbées sur un support minérale et un support végétal, le support végétal et le support alimentaire étant identique. Avantageusement le support alimentaire représente entre 0,1 et 99,9 % en poids du poids total de la composition, avantageusement entre 1 et 50% en poids du poids total de la composition, de façon avantageuse, entre 1 et 10% en poids du poids total de la composition. Dans un mode de réalisation particulier, l'extrait végétal actif est présent en une quantité en poids comprise entre 0,0000] et 99,5% en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement comprise entre 0,2 et 18 %. en poids par rapport au poids total de la composition, de façon avantageuse entre 1 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, la composition selon la présente invention comprend 9,5% en poids de protéine, 16,6% en poids de lipides et 4,1% en poids de cellulose brute. Par ailleurs, la teneur en SOD est de 2 600 000 UUkg (mesurée par la méthode OBERLEY ET SPITZ - 198.5). De façon avantageuse, la composition selon la présente invention est sous forme solide, avantageusement sous forme de poudre, avantageusement ayant une granulométrie comprise entre 10 et 250 m. Avantageusement la composition selon la présente invention est destinée à une 25 administration par voie orale et de façon avantageuse elle contient un excipient approprié à un usage oral dans l'alimentation animale. La présente invention concerne en outre un procédé de fabrication d'une composition selon la présente invention comprenant les étapes successives 30 suivantes : a) fusion de l'agent liposoluble, b) dépôt du liquide obtenu à l'étape a) sur l'extrait végétal actif contenant la superoxyde dismutase, c) adsorption et/ou mélange des microgranules obtenues à l'étape b) sur et/ou avec un support minéral, d) adsorption et/ou mélange des microgranules adsorbées et/ou du mélange obtenu à l'étape c) sur et/ou avec un support végétal, e) mélange des microgranules adsorbées et/ou du mélange obtenu à l'étape d) avec le support alimentaire destinée à l'alimentation animale. Avantageusement l'extrait végétal actif se trouve sous la forme d'une poudre et l'étape b) est réalisée dans un lit d'air fluidisé, de façon encore plus avantageuse le lit fluidisé est à basse température et faible teneur en humidité. Dans un mode de réalisation particulier la température du lit fluidisé de l'étape b) est inférieure au point de fusion de l'agent liposoluble et avantageusement est 15 d'environ 40 C. Avantageusement l'étape c) est réalisée sous atmosphère contrôlée, avantageusement pour obtenir une faible teneur en eau du support minéral, avantageusement inférieure à 10% en poids par rapport au poids total du support minéral, et/ou l'étape d) est réalisée sous atmosphère contrôlée, avantageusement 20 pour obtenir une faible teneur en eau du support végétal, avantageusement une teneur en eau inférieure à 12% en poids par rapport au poids total du support végétal. Avantageusement, les microgranules obtenues à l'étape (c) sont sous forme de poudre. De façon avantageuse, les microgranules obtenues à l'étape (d) sont sous 25 forme de poudre. La présente invention concerne en outre une matière première pour les aliments des animaux comprenant une composition selon la présente invention, et avantageusement une matière première utilisée dans l'alimentation des animaux 30 et/ou une matière première à usage vétérinaire appropriée à un usage oral pour les espèces animales. Avantageusement, la matière première utilisée dans l'alimentation des animaux est un support alimentaire selon la présente invention. La présente invention concerne en outre une composition à usage vétérinaire comprenant une composition selon la présente invention ou une matière première selon la présente invention et un excipient approprié à un usage oral et acceptable du point de vue vétérinaire pour une alimentation animale. Avantageusement cette composition cornprend en outre un autre anti-oxydant tel que la vitamine E ou la vitamine C. Les formes unitaires d'administration appropriées pour la composition vétérinaire selon la présente invention comprennent les formes telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules, les solutions ou suspensions orales, les gels, ou toutes autres formes galéniques utilisées chez les animaux. La présente invention concerne également un prémélange d'additif alimentaire pour animaux comprenant une composition selon la présente invention et un additif alimentaire, avantageusement choisi parmi les promoteurs de croissance, les vitamines (en particulier vitamine E et/ou C), les oligoéléments, les autres antioxydants et/ou leurs mélanges (on peut citer les acidifiants, les extraits végétaux, les substances aromatiques, les facteurs de croissance, seul ou en mélanges) ou les flores bactériennes. Ce prémélange peut donc être : (1) - partiellement spécifique : composition selon la présente invention + 1 ou 2 autres additifs à effets comparables à ceux de la présente invention (anti-oxydant) ou ayant un effet promoteur de croissance tels que par exemple les acidifiants, les extraits végétaux, les substances aromatiques, les facteurs de croissance, seul ou en mélanges, incorporé à des doses inférieures à leurs doses efficaces, sur support tels que par exemple les coproduits de céréales, le carbonate de calcium, les rafles de maïs, les autres argiles, seuls ou en mélange ; (2) - non spécifique : composition selon la présente invention incorporée à un prémix complet contenant au moins des vitamines et des oligoéléments. Dans tous les cas de figures, le prémélange est incorporé dans l'aliment final distribué aux animaux avantageusement à des taux variant le plus souvent de 500 g à 5 kg de prémélange par tonne d'aliment. La présente invention concerne en outre un aliment pour animaux comprenant une composition selon présente invention ou un prémélange selon la présente invention ou une matière première selon la présente invention. Avantageusement la dose de composition selon la présente invention dans l'aliment pour animaux est compris entre 5 et 500g de composition selon la présente invention par tonne d'aliment, avantageusement entre 20 et 40g de composition selon la présente invention par tonne d'aliment. Avantageusement l'aliment selon la présente invention est un aliment composé sec et liquide, un aliment complet, un aliment complémentaire, un aliment d'allaitement, un aliment minéral, un aliment diététique ou un supplément nutritionnel. Ainsi, la composition selon présente invention peut être administrée soit directement aux animaux soit sous forme de composition pharmaceutique comprenant en outre un excipient destinée à une administration par voir orale, soit sous forme de prémélange comprenant la composition selon la présente invention ou la composition pharmaceutique selon la présente invention, soit en mélangeant la composition selon la présente invention, ou la composition pharmaceutique selon la présente invention ou le prémélange selon la présente invention avec les aliments destinés aux animaux, avantageusement dans des aliments diététiques pour animaux. En sélectionnant les formes individuelles d'administration, les caractéristiques 30 spécifiques de chaque espèce ainsi que l'âge des animaux doit être pris en compte. 22 De plus, il doit être certain en pratique que chaque animal reçoive la dose nécessaire de la composition selon la présente invention et qu'aucune perte évitable n'ait lieu. Les aliments contenant la composition selon la présente invention peuvent être indifféremment présentés sous toutes les formes habituelles connues en élevage. Les aliments peuvent ainsi être des aliments simples ou composés, complets ou complémentaires (oligoéléments, enzymes, acidifiants, substances aromatiques et apéritives, vitamines,...). Dans le cas où les jeunes animaux sont toujours nourris par leur mère, la 10 composition selon la présente invention est préférentiellement injectée directement dans la gorge sous forme d'une suspension ou de soluté. Pour les veaux, la composition selon la présente invention peut être administrée sous la forme d'une suspension laitière. L'incorporation dans l'eau de boisson est également possible. Pour des animaux qui consomment déjà de la nourriture 15 solide la composition selon la présente invention peut être mélangée avec la nourriture. Suivant les espèces animales, cette nourriture peut être choisi parmis les grains de céréales, produits et sous produits ; les graines et fruits oléagineux, leurs produits et sous produits ; les graines de légumineuses, leurs produits et sous produits ; les tubercules et racines, leurs produits et sous produits ; les autres 20 graines et fruits, leurs produits et sous produits ; les fourrages, y compris les fourrages grossiers ; les autres plantes, leurs produits et sous produits ; les produits laitiers ; les produits d'animaux terrestres ; le poisson, les autres animaux marins, leurs produits et sous produits ; les minéraux ; et les vitamines, seuls ou en mélange. 25 Une forme préférée d'administration est sous la forme de granulés qui contiennent en dehors de la composition selon la présente invention des composants de l'alimentation particulièrement préférés par l'animal en question tels que la graisse, les légumes, les protéines animales et végétales (pousse de soja, pousse de maïs, poudre de levure, caséine, lactosérum, poudre d'algues, poudre de poisson, 30 etc..) avec des vitamines, des sels et des oligoélément. La composition peut être administrée aux poissons sous forme de capsules ayant un diamètre de 1 à 7 mm qui sont insolubles dans l'eau à température ambiante. Une autre possibilité est l'administration de granulés de nourriture contenant de la graisse dans lesquels la composition selon la présente invention est insoluble ou peu soluble. Les doses d'incorporation de la composition selon la présente invention peuvent varier selon l'espèce, l'âge, le niveau d'ingestion des animaux et, dans une certaine mesure, selon l'effet recherché. Il appartiendra au spécialiste, à l'aide d'essais systématiques, de déterminer pour chaque usage la dose optimale. La présente invention concerne en outre une composition selon la présente invention pour son utilisation en tant que médicament vétérinaire, avantageusement ayant une action antioxydante chez l'animal, destiné à prévenir ou à traiter les déséquilibres pathologiques chez l'animal engendrés par les radicaux libres et/ou à prévenir ou traiter le stress oxydatif chez l'animal et ses effets, de façon avantageuse à diminuer les effets des inflammations chroniques chez l'animal (tels que arthroses, tendinites, fourbure, maladies auto-immunes, mammites entraînant la présence de cellules dans le lait, amélioration de la nidation de l'ovule fécondé lors de la reproduction des animaux, diminution de la mortalité embryonnaire lors de la reproduction des animaux ...), et/ou à diminuer les effets du stress provoqués chez un animal par un changement de température, d'alimentation, de densité d'élevage, d'habitat, lors de compétitions (pour les animaux de sports par exemple, tels que chevaux, chameaux, dromadaires ou chien. La composition peut être administrée avant, pendant, et/ou après les compétitions), d'exercice intense et/ou prolongé (tel que course, travail, marche), de vaccinations, d'alimentation intensive ou lors de périodes de transition telles que la mise à bas, la ponte, le sevrage, le changement de bassin, le démarrage en élevage (tel que poussinières, nurseries, alvelinage), l'allotement ou le transport, et/ou à ralentir le vieillissement d'un animal et à diminuer ses effets délétères, et/ou à prévenir ou traiter les troubles de la reproduction des animaux, en permettant par exemple une meilleure maturation des follicules et ovules, et/ou à prévenir ou traiter les troubles immunitaires spécifiques et non spécifiques des animaux, et/ou à prévenir ou traiter les agressions subies par les animaux au cours des agressions microbiennes, virales, parasitaires, et/ou à prévenir ou traiter le manque de résistance de leur organisme aux maladies, et/ou à prévenir ou traiter les surcharges oxydantes dues aux radicaux libres apparaissant au cours de la respiration de toute cellule vivante, et/ou à renforcer l'action des autres antioxydants utilisés chez les animaux. Avantageusement la composition selon la présente invention est administrée à un animal choisi parmi les animaux de rente, de compagnie ou de laboratoires, avantageusement choisi parmi les porcins, les bovins, les chevaux, les ovins, les caprins, les cervidés, les volailles, les lapins, les animaux aquacoles, les poissons, les crustacés, (avantageusement les crevettes et les crabes), les reptiles (tortues, crocodiles), les oiseaux, les félins, les rongeurs (souris, rats, cobayes) et les canidés, de façon .avantageuse parmi les ruminants et les monogastriques . La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition selon la présente invention, d'une matière première selon la présente invention, d'un prémélange selon la présente invention ou d'un aliment selon la présente invention en tant qu'apport énergétique, apport dynamisant ou aide à la récupération et à la remise en forme des animaux. Elle concerne en outre l'utilisation d'une composition selon la présente invention, d'une matière première selon la présente invention, d'un prémélange selon la présente invention ou d'un aliment selon la présente invention pour améliorer la qualité technique (avantageusement la couleur) et organoleptique de la viande et des graisses des animaux ayant consommé cette composition, ce prémélange ou cet aliment et augmenter leur durée de conservation. Ainsi, la consommation par les animaux de la composition selon la présente 30 invention permet d'améliorer les propriétés anti-oxydantes des aliments des animaux permettant ainsi une meilleurs valorisation de ces aliments pour leur santé, leur vitalité, et leur vieillissement mais aussi une amélioration de l'alimentation humaine d'origine carnée par la qualité même de la viande et de la graisse animale ainsi que de leur aptitude à la transformation. Cette amélioration de la qualité alimentaire des animaux a une incidence directe sur la santé des 5 animaux et sur la santé des consommateurs. D'autres objets avantages de l'invention deviennent apparents pour l'homme du métier par le biais de références aux dessins illustratifs suivants : La figure 1 représente le phénomène de stress oxydatif et les lignes de défense 10 utilisées par l'organisme. La figure 2 représente l'activité de la SOD dans le plasma en UI/ml chez des porcelets témoins ou dont l'alimentation a été complétée par 5g par tonne d'aliments de composition selon l'exemple 1 ou par 20g par tonne d'aliments de composition selon l'exemple 1. 15 La figure 3 représente la quantité de protéines HSP 27 dans l'estomac, HSP 90 dans l'estomac et nNOS dans le colon en unité par gramme de tissus chez des porcelets témoins ou des porcelets dont l'alimentation a été supplémentée par 5g par tonne d'aliments de composition selon l'exemple 1 et par 20g par tonne d'aliments de composition selon l'exemple 1. 20 La figure 4 représente le nombre de cellules par ml de lait chez des vaches ayant une inflammation chronique de la mamelle avant supplémentation de leur alimentation avec la composition selon l'exemple 1 et pendant la supplémentation de leur alimentation avec la composition selon l'exemple 1 au cours de plusieurs mois sur trois ans. 25 Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif, non limitatif. Exemple 1 : préparation d'une composition selon la présente invention 30 -Préparation d'un extrait végétal actif (décrit dans la demande de brevet FR2716884): 26 5g de pulpe d'un cucumis melo hybride issu de la lignée cellulaire 95LS444 (décrite dans la demande internationale WO 92/02622) sont broyés dans un mortier à froid. Un volume tampon Phosphate 50 mM (pH :7,5 ; EDTA 1 mM ; glycérol 5 %) équivalent à 3 fois la masse végétal est ajouté. Après homogénéisation, la suspension est centrifugée à 5000 g à 4 C pendant 30 minutes. Le surnageant est ensuite récupéré et filtré. Cet extrait brut sert à la détermination de l'activité superoxyde dismutase. -Préparation des microgranules (extrait végétal actif enrobé : décrit dans la 10 demande de brevet FR2 822 381) : On utilise l'extrait végétal actif préparé ci-dessus. L'agent liposoluble utilisé est de l'huile de palme hydrogénée. La fusion de cet agent est réalisée par chauffage. L'agent liquide ainsi obtenu est déposé par pulvérisation à l'aide d'une buse Schlick bifluide sur la poudre de 15 l'extrait végétal actif mise en suspension dans un lit d'air fluidisé à basse température (température de peau inférieure à 40 C) et faible teneur en humidité. Le faible point de fusion de cet agent d'enrobage (58 à 61 C) permet un figeage instantané de la matière sans brûler l'extrait végétal actif. La microgranule ainsi obtenue contient 20% en poids de l'extrait végétal actif et 20 80% en poids de l'agent liposoluble. - préparation de la composition selon la présente invention : On utilise les microgranules préparées ci-dessus sous forme de poudre. L'adsorption sur le support minéral est effectuée sous atmosphère sèche (taux 25 d'humidité du support de 10%). Le support minéral utilisé est du phosphate bicalcique. L'adsorption sur le support végétal est effectuée sous atmosphère sèche (taux d'humidité du support de 12 %). Le support végétal utilisé est du son de mais. Le support alimentaire est identique au support végétal. 30 Les proportions sont les suivantes : microgranules 25 %, support minéral 30%, support végétal 40 %, support alimentaire 5 % 27 Exemple 2 : Résistance de la composition selon la présente invention à la température La résistance de la composition obtenue selon l'exemple 1, en particulier en ce qui concerne son activité SOD, est testée au bain-marie à différentes températures pendant 30 min. L'activité de la SOD est mesurée par gel d'électrophorèse de la façon suivante : Prise d'échantillon : 3 g de la composition selon l'exemple 1 ; Dilution dans 10 ml d'eau ultra pure + triton à 0,3% ; Agitation à 20 C pendant 30 minutes; Centrifugation à 6-8 C à 12000g pendant 15 minutes ; Récupération du surnageant ; Filtration sur filtre de cellulose à 1,6 m ; Ajustement du volume à l0m1 avec de l'eau ultra pure ; Dosage sur gel d'électrophorèse (6%//10%). Résultats exprimés en unités (NBT) de SOD/mg 100 % = 2,6 UI de SOD/mg Les résultats sont rassemblés dans le tableau 1 ci-après : Tableau 1 : Activité SOD de la composition selon l'exemple 1 après 30 minutes au bain marie à différentes températures. Température ( C) 25 35 45 55 65 75 Activité SOD (%) 100 98,7 96,3 91,6 87,9 40,6 La composition selon la présente invention est donc stable jusqu'à une température de 65 C, avantageusement inférieure à 55 C. Elle est donc adaptée aux contraintes spécifiques de certaines technologies appliquées en industries de l'alimentation animale, notamment grâce à sa résistance à l'échauffement lors de la granulation ou de l'extrusion. 28 Exemple 3 : stabilité de la composition selon la présente invention au stockage La stabilité de la composition selon l'exemple 1 est mesurée par dosage de l'activité en SOD après plusieurs mois de stockage à 14 C. L'activité de la SOD est mesurée de la façon indiquée dans l'exemple 2 Les résultats sont rassemblés dans le tableau 2 ci-après : Tableau 2 : Activité SOD de la composition selon l'exemple 1 après stockage à 10 14 C en fonction de la durée de stockage Nombre de mois 6 9 11 13 15 22 Activité SOD (%) 110 110 105 .100 100 100 La composition selon la présente invention est donc stable pendant au moins 22 mois à une température de 14 C, avantageusement pendant au moins 9 mois à une 15 température de 14 C. Exemple 4 : Biodisponibilité de la composition selon la présente invention : mesure de l'augmentation SOD plasmatique 20 Protocole expérimental 48 porcelets ont été sevrés à l'âge de 21 jours d'âge. Ils n'ont pas eu accès à des aliments solides avant le sevrage. De plus, un jeûne de 2 jours (avec accès à l'eau) leur a été imposé immédiatement post-sevrage, de manière à exacerber les altérations du tube digestif. Les porcelets de différentes 25 portées ont été mélangés pendant 24 heures, de manière à exacerber le stress. Enfin, ils ont été élevés en cages individuelles, dans des salles dont l'hygiène a été volontairement maintenue à un niveau médiocre, de manière à augmenter le risque de problèmes sanitaires. 29 Un aliment de type 2ei1e âge à base de céréales et de protéines végétales (blé, orge, tourteau de soja) et ne contenant pas d'antibiotiques additifs alimentaires a été formulé et livré en granulés (tableau 3). Il a servi à préparer trois aliments expérimentaux, différents par le niveau d'incorporation de la composition selon l'exemple 1. T : aliment témoin ne contenant pas de composition selon l'exemple 1. EV1: aliment contenant 5g de composition selon l'exemple 1 par tonne. EV2 : aliment contenant 20 g de composition selon l'exemple 1 par tonne. Tableau 3. Composition de l'aliment expérimental porcelets 2e"1e âge Ingrédient (g/kg) Témoin EV1 EV2 Blé 232,07 232,07 232,07 Maïs 279,87 279,87 279,87 Orge 172,48 172,48 172,48 Tourteau de soja 48 267,23 267,23 267,23 Huile végétale 4,48 4,48 4,48 Carbonate de calcium 6,35 6,35 6,35 Phosphate calcique 16,14 16,14 16,14 Sel 3,98 3,98 3,98 CMV 2éme âge 4,98 4,98 4,98 Lysine 4,36 4,36 4,36 Méthionine 1,04 1,04 1,04 Thréonine 2,16 2,16 2,16 Tryptophane 0,87 0,87 0,87 Composition selon l'exemple 1 0,00 1,00 4,00 (dilué au 1/200éme) Support de dilution de la 4,00 3,00 0,00 composition selon l'exemple 1 Total 1000 1000 1000 La composition selon l'exemple 1 est apportée sous une forme diluée au 1/200eme dans un support de dilution : de la poudre de co-produit séchée de la mouture humide de mais. Compte tenu de la dilution de la composition selon l'exemple 1, ce support de dilution a été incorporé dans les aliments témoin et EV1 à raison de 4 et 3 g par kg d'aliment (tableau 3). Les résultats d'analyses chimiques des aliments expérimentaux (T, EV1, EV2) sont présentés dans le tableau 4 ci après : Tableau 4 : Composition analytique des aliments expérimentaux Témoin EV 11 EV21 Moy.2(SD) Moy.(SD) Moy. (SD) Matière sèche 89,53 (0,13) 89,44 (0,12) 89,55 (0,16) (% MS) Matière minérale 6,00 (002) 5,88 (0,01) 6,01 (0,01) (% MS) Matière azotée 22,6 7 (0,18) 22,75 (0, 24) 22,74 (0,18) totale (%MS) Moyenne de 4 déterminations (2 pour la première répétition et 2 pour la seconde répétition) SD = déviation standard L'aliment 2eme âge a été dégranulé, la composition selon l'exemple 1 et le support de dilution ont été incorporés, puis chaque aliment expérimental a été regranulé. Un essai préliminaire a montré la bonne résistance du produit à la granulation dans les conditions expérimentales. Les porcelets ont été alimentés dans les conditions suivantes : quantités distribuées intra triplets alignées quotidiennement sur la consommation 20 individuelle intra-triplet la plus faible (triplet-feeding). Deux répétitions ont été conduites sur 48 porcelets, soit 24 porcelets par répétition. Les porcelets ont été répartis en quadruplets intra-portées de mêmes poids vifs au sevrage (1 ou 2 quadruplets par portée selon le nombre et l'homogénéité des porcelets). Chaque quadruplet est donc formé de : - un porcelet abattu à 2 jours (donc ayant jeûné 2 jours). - trois porcelets tous abattus à 7 jours ou à 14 jours. L'équilibre pondéral entre groupes J+2, J+7 et J+14 a été vérifié globalement. Les résultats ont été analysés à l'aide de procédures GLM (Generali Linear Models) du logiciel SAS (Statistical Analysis System). L'effet de l'âge d'abattage a été testé en utilisant la variation résiduelle entre quadruplets comme erreur. L'effet du traitement et l'interaction traitement x âge d'abattage ont été testés en prenant la variation résiduelle intra-quadruplets comme erreur. Dans l'effet traitement, ont été considérés les traitements alimentaires T, EV 1 et EV2 mais aussi le traitement J+2, un porcelet de chaque quadruplet `J+7' ou `J+14' ayant été abattu à J+2. Résultats Essai de granulation et résistance de la composition selon l'exemple 1 Un essai de granulation (par presse à vapeur d'eau et compression à travers une filière) après incorporation de la composition selon l'exemple 1 invention a été effectué à l'aide d'un aliment ter âge commercial non expérimental. L'essai a porté sur 5 kg d'aliment et les taux d'incorporation de la composition selon l'exemple 1 ont été de 50 et 250 g/kg d'aliment. Ces taux d'incorporation sont très élevés par rapport aux doses expérimentales. Ils ont été fixés pour mieux détecter l'activité biologique de la SOD. Deux kilos de chaque aliment ont été collectés en milieu de fabrication et l'activité SOD a été analysée (mesurée par la méthode OBERLEY ET SPITZ - 1985). La température de sortie de presse a été voisine de 41 C. Les conditions de granulation de cet essai n'ont pas eu d'effet sur l'activité SOD 30 des deux aliments préparés. Ainsi, la teneur en SOD de la composition selon la présente invention est identique à celle du témoin soit 2600000 UI SOD/g. Déroulement de l'expérience Globalement, l'essai in vivo s'est déroulé sans problèmes particuliers. Aucun problème sanitaire n'a été enregistré, ce qui a eu pour conséquence 5 l'absence totale de traitements médicamenteux. Croissance et consommation Les porcelets pesaient en moyenne 6 kg à la mise en lots (J-1 avant le sevrage) et un tout petit peu moins après le jeûne post-sevrage (J+2). Ils ont pesé en moyenne 10 6,25 et 7 kg à l'abattage, aux jours J+7 et J+14 post-sevrage, respectivement. Résultats de concentration de SOD plasmatique Les résultats sont rassemblés dans le tableau 5 ci après et dans la figure 2 : 15 Tableau 5: Influence du traitement et du jour d'abattage sur les teneurs en superoxyde dismutase (SOD) plasmatique et de la muqueuse intestinale des porcelets sevrés (Lsmeans et SE) Abattage (Ab) J+2 J+7 J+ 2 J+14 Probabilité des effets 20 Variable/ J2 Tém EV1 EV2 J2 Tém EV1 EV2 SE Tr2 Ab Tr*Ab Traitement SOD plasma 381 366 370 341 385 269 335 379 26 0,1116 0,40 0,0825 (UI/ml) 'Tr traitement (J2, Tém, EV1, EV2) (effet traitement testé contre une erreur intra-25 quadruplets), Ab abattage (J7 vs J14), Tr*Ab Ces résultats montrent que la concentration de SOD plasmatique tend à être supérieure, à la fin de l'essai, avec la dose de composition selon l'exemple 1 la plus élevée, par rapport au témoin. En réalité, cet effet a été proportionnel à la 30 dose de composition selon l'exemple 1. 33 Ces résultats montrent la biodisponibilité de la SOD de la composition selon la présente invention puisque la composition selon l'exemple 1 permet d'augmenter de 25 à 40% l'activité SOI) du plasma. Exemple 3 : Effet protecteur contre le stress Au niveau biochimique, le stress (changement d'environnement, transport, infections bactériennes ou virales...) s'accompagne de variations d'un certain 10 nombre de marqueurs qui peuvent être mise en évidence par analyse. Une étude in vivo a été menée sur des porcelets en conditions de stress : la période du sevrage. Le protocole expérimental est identique à celui de l'exemple 2 ci-dessus. Les marqueurs du stress oxydatif, les protéines HSP (heat shock proteins) et NOS (NO synthase), sont mesurés dans les tissus gastro-intestinaux (méthode de 15 mesure Gerlach et al. (1995) 6 : 1141-1145). Ces molécules sont produites par les cellules en réponse à des conditions de stress. Les résultats sont rassemblés dans la figure 3. Ainsi, la dose de composition selon l'exemple 1 la plus élevée semble avoir plus d'effets que la dose la plus faible. A 20g par tonne d'aliment la composition selon 20 l'exemple 1 réduit quasi-systématiquement les concentrations tissulaires de protéines cytoprotectrices., soit de manière modérée (mais significative, pour HSP 27 à J14 et HSP 70 à J+7 + J+14 dans le jéjunum, nNOS à J+14 dans l'estomac) soit de manière très marquée (HSP 27 dans l'estomac et à J+7 dans le jéjunum ; HSP 70 dans le colon à J+7 ; HSP 90 dans l'estomac, nNOS dans le jéjunum et le 25 colon). En outre, il semble que plusieurs effets soient proportionnels à la dose de composition selon l'exemple 1, comme par exemple HSP 27 dans l'estomac (J+14) et dans le jéjunum (J+7), HSP 70 dans le colon (J+7) et nNOS dans le colon (J+14). Globalement, ces observations pourraient signifier un stress moins fort avec le régime supplémenté en composition selon l'exemple 1, 30 particulièrement à la concentration de 20g par tonne d'aliment.5 Ainsi, la composition selon la présente invention réduit significativement (environ de 50%) les concentrations tissulaires de NOS et HSP chez les porcelets au moment du sevrage. Elle a donc un effet protecteur contre certains effets délétères du stress. Exemple 4 : Effets de la composition selon l'exemple 1 sur les mammites par comptage des cellules du lait de mélange des vaches laitières 10 L'un des critères d'appréciation de la qualité du lait d'un élevage bovin est la mesure du taux de cellules contenues dans celui-ci qui reflète l'état de santé de la mamelle de la vache et la présence ou non de mammite. Lorsque le taux de cellules contenu dans le lait est inférieur à 250 000 cellules/ml, la mamelle est en bonne santé. Lors d'une inflammation de la mamelle (mammite), le taux de 15 cellules du lait augmente. A partir de 400 000 cellules/ml, le lait est impropre à la consommation humaine. L'effet de la composition selon l'exemple 1 sur l'inflammation de la mamelle a été testé pendant 18 mois dans un élevage de 35 vaches laitières souffrant d'inflammation chronique. 20 L'alimentation de ce troupeau de 35 vaches a été complétée avec 50mg de composition selon l'exemple 1 par jour et par vache pendant 18 mois soit une dose de 160mg/kg. Le troupeau de vaches laitières a été alimenté avant et pendant l'expérimentation avec une ration hivernale journalière comprenant en moyenne 44 kg de mais 25 ensilage, 5 kg de tourteau de soja 48, 1 kg de foin de ray gras anglais et 300 g de minéral du commerce type 4/21/5. Du mois de mai au mois de septembre elles ont bénéficié de pâturage de ray gras Anglais et d'Italie avec 5 kg d'ensilage de maïs environ. L'URCILL, l'organisme officiel de contrôle en France, effectue chaque mois le 30 comptage cellulaire des laits de mélange. Les résultats sont rassemblés dans la figure 4.5 35 Le comptage effectué par l'URCILL montre qu'il y a une baisse des cellules inflammatoires du lait d'environ 60% dès le début de la distribution de la composition selon l'exemple 1 dans l'alimentation des vaches laitières. La consommation de la composition selon la présente invention par des vaches laitières fait donc baisser de façon significative les cellules inflammatoires du lait
La présente invention concerne une composition comprenant un support alimentaire destiné à l'alimentation animale et des microgranules adsorbées sur et/ou mélangées avec un support minéral et adsorbées sur et/ou mélangées avec un support végétal, lesdites microgranules étant constituées par un extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase, ledit extrait étant microencapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse.Elle concerne également un aliment pour animaux, un prémélange d'additif alimentaire pour animaux, une matière première pour les aliments des animaux, et une composition à usage vétérinaire contenant la composition selon la présente invention.Enfin, elle concerne son utilisation en tant qu'antioxydant, apport dynamisant pour améliorer la qualité technique et organoleptique de la viande et des graisses.
1. Composition comprenant un support alimentaire destiné à l'alimentation animale et des microgranules adsorbées sur et/ou mélangées avec un support minéral et adsorbées sur et/ou mélangées avec un support végétal, lesdites microgranules étant constituées par un extrait végétal actif contenant de la superoxyde dismutase, ledit extrait étant microencapsulé dans un agent liposoluble à base de matière grasse. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait végétal est un extrait protéique de Cucumis melo, avantageusement un extrait hydrosoluble. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que le Cucumis melo 15 est un descendant de la lignée cellulaire 95LS444 ou de l'une des lignées hybrides issues de 95LS444. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent liposoluble a un point de fusion compris entre 20 environ 40 et environ 80"C. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce que l'agent liposoluble est de l'huile hydrogénée à base d'huile végétale, en particulier choisie dans le groupe constitué par l'huile hydrogénée coco, l'huile hydrogénée de palme, 25 l'huile hydrogénée de soja ou l'huile hydrogénée de colza, avantageusement l'huile hydrogénée de palme. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le support minéral est choisi parmi les sources de calcium 30 autorisées en alimentation animale, avantageusement sous forme solide. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le support végétal est destiné à l'alimentation animale et comprend de la cellulose, avantageusement il est choisi parmi le maïs, ses produits et sous-produits autorisés en alimentation animale. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le support alimentaire destiné à l'alimentation animale est identique au support végétal. 10 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait végétal actif est présent en une concentration en poids comprise entre 0,0001 et 99,5 % par rapport au poids total de la composition. 15 10. Composition selon l'une quelconque des précédente caractérisé en ce qu'elle est destinée à une administration par voie orale et avantageusement en ce qu'elle contient un excipient approprié à un usage orale dans l'alimentation animale. 20 11. Procédé de fabrication d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : a) fusion de l'agent liposoluble, b) dépôt du liquide obtenu à l'étape a) sur l'extrait végétal actif contenant la 25 superoxycle dismutase, c) adsorption et/ou mélange des microgranules obtenues à l'étape b) sur et/ou avec un support minéral, d) adsorption et/ou mélange des microgranules adsorbées et/ou du mélange obtenu à l'étape c) sur et/ou avec un support végétal, 30 e) mélange des microgranules adsorbées et/ou du mélange obtenu à l'étape d) avec le support alimentaire destiné à l'alimentation animale.5 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'étape c) est réalisée sous atmosphère contrôlée et l'étape d) est réalisée sous atmosphère contrôlée. 13. Matière première pour les aliments des animaux comprenant une composition selon l'une quelconque des 1 à 12, et avantageusement une matière première utilisée dans l'alimentation des animaux et/ou une matière première à usage vétérinaire appropriée à un usage oral pour les espèces animales. 14. Composition à usage vétérinaire comprenant une composition selon l'une quelconque des 1 à 10 ou une matière première selon la 13 et un excipient approprié à un usage oral acceptable du point de vue vétérinaire pour une alimentation animale. 15. Prémélange d'additif alimentaire pour animaux comprenant une composition selon l'une quelconque des 1 à 10 et un additif alimentaire pour les animaux, avantageusement choisi parmi les promoteurs de croissance, les flores bactériennes, les vitamines, les autres antioxydants, les oligoéléments et/ou leurs mélanges. 16. Aliment pour animaux comprenant une composition selon l'une quelconque des 1 à 10 ou un prémélange selon la 15 ou une matière première selon la 13. 17. Aliment selon la 16 caractérisé en ce qu'il s'agit d'un aliment composé sec et liquide, d'un aliment complet, d'un aliment complémentaire, d'un aliment d'allaitement, d'un aliment minéral, d'un aliment diététique ou d'un supplément nutritionnel. 18. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 ou 14 pour son utilisation en tant que médicament vétérinaire. 19. Composition selon la 18 pour son utilisation en tant que médicament vétérinaire ayant une action antioxydante chez l'animal, destiné à prévenir ou traiter les déséquilibres pathologiques chez l'animal engendrés par les radicaux libres et/ou à prévenir ou traiter le stress oxydatif chez l'animal et ses effets, de façon avantageuse à diminuer les effets des inflammations chroniques, et/ou à diminuer les effets du stress provoqués chez un animal par un changement de température, d'alimentation, de densité d'élevage, d'habitat, lors de compétitions, d'exercice intense et/ou prolongé, de vaccinations, d'alimentation intensive, ou lors de périodes de transition telles que la mise à bas, la ponte, le sevrage, le changement de bassin, le démarrage en élevage, l'allotement ou le transport, et/ou à ralentir le vieillissement de l'animal et à diminuer ses effets délétères et/ou à prévenir ou traiter les troubles de la reproduction des animaux et/ou à prévenir ou traiter les troubles immunitaires spécifiques et non spécifiques des animaux, et/ou à prévenir ou traiter les agressions subies par les animaux au cours des agressions microbiennes, virales, parasitaires, et/ou à prévenir ou traiter le manque de résistance de leur organisme aux maladies, et/ou à prévenir ou traiter les surcharges oxydantes et/ou à renforcer l'action des autres antioxydants utilisés chez les animaux... 20. Composition selon la 19, caractérisée en ce que l'animal est choisi parmi les animaux de rente, de compagnie ou de laboratoires, avantageusement choisi parmi les porcins, les bovins, les chevaux, les ovins, les caprins, les cervidés, les volailles, les lapins, les animaux aquacoles, les poissons, les crustacés, les reptiles les oiseaux, les félins, les rongeurs et les canidés, de façon avantageuse parmi les ruminants et les monogastriques. 21. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 10, d'une matière première selon la 13, d'un prémélange selon la 30 15 ou d'un aliment selon l'une quelconque des 16 ou 40 17 en tant qu'apport énergétique, apport dynamisant ou aide à la récupération et à la remise en forme des animaux. 22. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 10, d'une matière première selon la 13, d'un prémélange selon la 15 ou d'un aliment selon l'une quelconque des 16 ou 17 pour améliorer la qualité technique et organoleptique de la viande et des graisses des animaux ayant consommé cette composition, ce prémélange ou cet aliment, et augmenter leur durée de conservation. 23. Utilisation selon l'une quelconque des 21 ou 22, caractérisée en ce que l'animal est choisi parmi les animaux de rente, de compagnie ou de laboratoires, avantageusement choisi parmi les porcins, les bovins, les chevaux, les ovins, les caprins, les cervidés, les volailles, les lapins, les animaux aquacoles, les poissons, les crustacés, les reptiles les oiseaux, les félins, les rongeurs et les canidés, de façon avantageuse parmi les ruminants et monogastriques.
A
A23,A61
A23K,A61K
A23K 1,A61K 36
A23K 1/16,A61K 36/42
FR2895599
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGLAGE OU DE CALAGE D'UN DISPOSITIF ELECTRONIQUE
20,070,629
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de réglage ou de calage d'un dispositif électronique. L'offset, c'est-à-dire la différence, l'écart ou le décalage entre la valeur ou l'état des signaux aux sorties des dispositifs électroniques par rapport à la valeur ou l'état qu'ils devraient avoir idéalement, constitue une préoccupation importante. Cette préoccupation concerne notamment les dispositifs électroniques analogiques, tels que les comparateurs de tension ou de courant, ainsi que les amplificateurs de tension ou de courant. Pour réduire l'offset des comparateurs, il est connu de mettre en cascade plusieurs étages successifs d'amplificateurs, présentant des gains de plus en plus grands. Ces étages sont reliés via des capacités et le signal de compensation d'offset est obtenu en court-circuitant temporairement les entrées / sorties correspondantes de chaque étage. Malheureusement, ce montage nécessite plusieurs opérations de court- circuitage qui augmentent le délai de sortie des résultats de comparaison. Un autre montage de comparateurs à offset relativement faible consiste à utiliser un étage de pré-amplification de large bande et de faible offset, suivi par un étage de bascule. Un autre montage de comparateurs réduisant la dispersion d'offset consiste à utiliser plusieurs étages de pré-amplification soumis à un pont résistif de moyennage reliant les sorties de ces étages entre elles. Dans tous les montages ci-dessus, les offsets des étages à bascules restent ce qu'ils sont dans les chaînes de comparaison et les problèmes de consommation de courant subsistent. La présente invention a pour but de réduire l'offset et de réduire la consommation de courant de dispositifs électroniques. La présente invention a tout d'abord pour objet un dispositif de réglage ou de calage d'un dispositif électronique présentant au moins une entrée d'au moins un signal d'entrée extérieur et au moins une sortie de signal de sortie, la valeur ou l'état du signal de sortie étant une fonction de la valeur ou de l'état dudit au moins un signal d'entrée. Selon l'invention, le dispositif de réglage comprend un circuit à mémoire de la valeur d'un signal de réglage, relié à une entrée de réglage du dispositif électronique ; un circuit d'incrémentation / décrémentation de ladite valeur de réglage stockée dans ledit circuit à mémoire ; et un circuit de commutation pour momentanément commuter ladite au moins une entrée du dispositif électronique (1) à un état prédéterminé et relier ladite sortie du dispositif électronique audit circuit à mémoire via ledit circuit d'incrémentation / décrémentation. Selon l'invention, ledit circuit d'incrémentation / décrémentation (11) est adapté pour régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que, quand ladite au moins une entrée du dispositif électronique est commutée vers ledit état prédéterminé, la valeur ou l'état dudit signal de sortie tendent vers ou atteignent une valeur prédéterminée ou un état prédéterminé. Selon une variante de l'invention, le dispositif électronique présente au moins deux entrées de signaux d'entrée extérieurs et que ledit circuit de commutation est adapté pour commuter lesdites entrées du dispositif électronique à un état prédéterminé l'une par rapport à l'autre. Selon l'invention, ledit circuit à mémoire peut avantageusement être constitué par un condensateur. Selon l'invention, ledit circuit d'incrémentation / décrémentation peut avantageusement être constitué par une pompe de charge reliée à deux sorties complémentaires du dispositif électronique. Selon une application particulière de l'invention, le dispositif électronique peut être constitué par un comparateur. Selon l'invention, ledit comparateur comprend de préférence un pré-amplificateur suivi d'une bascule, ledit signal de réglage étant délivré à une entrée de réglage du pré-amplificateur. La présente invention a également pour objet un procédé de réglage ou de calage d'un dispositif électronique présentant au moins une entrée d'au moins un signal d'entrée extérieur et au moins une sortie de signal de sortie, la valeur du signal de sortie étant une fonction de la valeur ou de l'état dudit au moins un signald'entrée. Le procédé selon l'invention consiste, pendant au moins une phase de réglage : à commuter ladite au moins une entrée dans un état prédéterminé ; à régler la valeur d'un signal de réglage du dispositif électronique de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tendent vers ou atteignent une valeur prédéterminée ou un état prédéterminé ; et à mémoriser la valeur réglée dudit signal de réglage. Le procédé selon l'invention consiste en outre, après ladite phase de réglage, à soumettre le dispositif électronique à ladite valeur réglée dudit signal de réglage. Selon une variante de l'invention, le dispositif électronique peut présenter au moins deux entrées de signaux d'entrée extérieurs. L'invention peut alors consister à commuter lesdites entrées du dispositif électronique dans un état prédéterminé l'une par rapport à l'autre. Le procédé selon l'invention peut avantageusement consister à court-circuiter lesdites entrées du dispositif électronique et à régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tende vers ou atteigne un seuil prédéterminé. Le procédé selon l'invention peut avantageusement consister à court- circuiter lesdites entrées du dispositif électronique et à régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tende vers ou atteigne un seuil de commutation. Selon le procédé de l'invention, ladite valeur de réglage est de préférence constituée par la charge d'un condensateur. Selon le procédé de l'invention, la charge dudit condensateur est de préférence réglée par une pompe de charge reliée à deux sorties complémentaires du dispositif électronique. La présente invention sera mieux comprise à 1 `étude d'un dispositif de réglage ou de calage d'un dispositif électronique et de son mode de fonctionnement, décrits à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par le dessin annexé sur lequel : -La figure 1 représente un schéma électronique général de la présente invention ; Et la figure 2 représente un schéma électronique d'une application particulière de la présente invention. En se reportant à la figure 1, on a représenté un dispositif électronique 1 qui comprend deux entrées 2 et 3 de signaux extérieurs reliées à des lignes extérieures 4 et 5 et une sortie 6 de signal de sortie reliée à une ligne extérieure 7 de sortie de signal. La valeur ou l'état du signal de sortie est une fonction des valeurs ou des états des signaux d'entrée, A ce dispositif 1 est associé un dispositif de réglage ou de calage 8 qui comprend un circuit 9 à mémoire de la valeur d'un signal de réglage, qui est relié à une entrée 10 de réglage ou de calage du dispositif électronique 1, un circuit 11 d'incrémentation / décrémentation, qui est relié d'une part à la sortie 6 du dispositif électronique 1 et au circuit à mémoire 9, et un circuit de commutation 12, qui comprend un circuit d'horloge 13 relié à un commutateur 14 monté sur les lignes 4 et 5 et relié à une entrée 15 d'activation du circuit 11 d'incrémentation / décrémentation. Lors d'une phase de réglage ou de calage, le circuit d'horloge 13 délivre un signal qui active momentanément le circuit 11 d'incrémentation / décrémentation et le commutateur 14. Le commutateur 14 place alors les entrées 2 et 3 du dispositif électronique 1 à un état prédéterminé de référence l'une par rapport à l'autre et la sortie 6 du dispositif électronique 1 est alors reliée au circuit à mémoire 9 via le circuit 11 d'incrémentation / décrémentation 11. Le circuit d'incrémentation / décrémentation 11 est adapté pour régler, dans le circuit à mémoire 9, la valeur du signal de réglage. Pour cela, la valeur modifiée du signal de réglage est délivrée au dispositif électronique 1 qui applique sa fonction intrinsèque entre ses sorties commutées 2 et 3 et sa sortie 6. Ce signal de sortie est délivré au circuit 11 d'incrémentation / décrémentation 11 qui modifie le signal de réglage délivré au dispositif électronique 1. Cette boucle de détermination de la valeur de réglage s'exécute de telle sorte que la valeur ou l'état du signal de sortie délivré à la sortie 6 du dispositif électronique 1 tende vers ou atteigne une valeur prédéterminée idéale ou un état prédéterminé idéal. Au bout d'une durée prédéterminée fixée par le circuit d'horloge 13, fixant la fin de la phase de réglage ou de calage, le circuit d'horloge 13 re-commute le commutateur 14 à sa position initiale et désactive le circuit d'incrémentation / décrémentation 11. La valeur finale du signal de réglage, à la fin de la phase de réglage, est stockée dans le circuit à mémoire 9 pour être délivrée au dispositif électronique 1. A la suite de ladite phase de réglage, le dispositif électronique 1 applique sa fonction intrinsèque, entre ses entrées 2 et 3 reliées aux lignes extérieures 4 et 5 et sa sortie 6 reliée à la ligne de sortie 7, en étant soumis à la valeur du signal de réglage stockée dans le circuit à mémoire 9, qui constitue un facteur de réduction de l'offset du dispositif électronique 1. Le circuit d'horloge 13 est adapté pour reproduire la phase de réglage décrite plus haut, par exemple selon des écarts de temps prédéterminés. En se reportant à la figure 2, on va maintenant décrire un exemple d'application des dispositions de la figure 1, à un dispositif électronique 1 constituant un comparateur qui compare les valeurs des signaux issus des lignes 4 et 5 et délivre à sa sortie un signal de changement d'état correspondant à cette comparaison. Ce comparateur 1 comprend un pré-amplificateur 15 présentant les entrées 2 et 3, dont par exemple l'entrée 2 est reliée à un signal de référence, par exemple à une masse, par la ligne 4 et dont l'entrée 3 est reliée à un signal extérieur d'entrée par la ligne 6. A la suite du pré-amplificateur 15, le comparateur 1 comprend une bascule 16 présentant une sortie 6a et une sortie 6b, l'une de ces sortie correspondant à la sortie 6 pour délivrer un signal de sortie sur la ligne 7. Par rapport à un seuil de commutation correspondant à la comparaison des signaux issus des lignes d'entrée 4 et 5, la sortie 6a délivre un signal Q et la sortie 6b délivre un signal inverse Q Barre. Le dispositif de réglage ou de calage 8 comprend un condensateur 9 à titre de circuit à mémoire et une pompe de charge 11 à titre de circuit d'incrémentation / décrémentation, ainsi qu'un commutateur 14 adapté pour commuter l'entrée 3 soit vers la ligne 5 soit vers un signal de référence, en particulier une masse, et un interrupteur 14a, à titre de circuit de commutation. Le circuit d'horloge 13 est relié au commutateur 14 et à l'interrupteur 14a. Plus en détail, l'une des bornes du condensateur 9 est reliée à une masse et son autre borne est reliée d'une part au point commun 17 de la pompe de charge 11 via l'interrupteur 14a et d'autre part à une entrée de réglage ou de calage 10 du pré-amplificateur 15. Les sorties 6a et 6b de la bascule 16 sont respectivement reliées aux deux éléments opposés 1 1 a et 11 b de la pompe de charge 11. Lors d'une phase de réglage ou de calage, le circuit d'horloge 13 délivre un signal qui momentanément active le commutateur 14 de façon à court-circuiter la ligne 5 et à relier l'entrée 3 du pré-amplificateur 15 à la référence correspondante et qui momentanément active l'interrupteur 14a vers son état fermé de façon à relier le point commun 17 de la pompe de charge 11 au condensateur 9 et donc à l'entrée de réglage 10 du pré-amplificateur 15. Dès que la phase de réglage ou de calage est enclenchée, la pompe de charge 11 délivre au condensateur 9, par son point commun 17, un signal de charge ou de décharge de ce condensateur en fonction de l'état des sorties 6a et 6b de la bascule 16, cet état dépendant de la valeur du signal de réglage délivré au pré-amplificateur 15 qui joue sur les valeurs de pré-amplification de ce dernier. Ainsi, successivement, la charge du condensateur 9 tend vers une valeur finale telle que l'état des sorties 6a et 6b de la bascule 16 tend vers un seuil commun de commutation par inversions successives résultant d'incrémentations et de décrémentations successives de la valeur du signal de réglage. Au bout d'une durée prédéterminée fixée par le circuit d'horloge 13, fixant la fin de la phase de réglage ou de calage, le circuit d'horloge 13 re-commute le commutateur 14 et l'interrupteur 14a à leurs états initiaux, l'entrée 3 du pré-amplificateur 15 étant à nouveau reliée à la ligne extérieure 5 et l'interrupteur 14a re-passant à l'état ouvert. La durée de la phase de réglage ou de calage est fixée de telle sorte que le réglage de la charge du condensateur 9, et donc le réglage du seuil de commutation de la bascule 16 correspondant à l'état commuté des entrées 2 et 3 du pré-amplificateur 15, puisse s'exécuter selon une approximation souhaitée. A la suite de ladite phase de réglage, la valeur finale atteinte de la charge du condensateur 9 subsiste et est appliquée en permanence à l'entrée de réglage 10 du pré-amplificateur 15. La chaîne de comparaison du comparateur 1, constituées par le pré-amplificateur 15 et la bascule 16, fonctionne alors sous l'effet de la valeur finale atteinte de la charge du condensateur 9, de telle sorte que l'offset de cette chaîne est réduit. Par ailleurs, la présence du dispositif de réglage 12 n'handicape quasiment pas la consommation intrinsèque de courant du comparateur 1. La présente invention ne se limite pas aux exemples ci-dessus décrits. Des variantes de réalisation et d'application sont possibles sans sortir du cadre défini par les revendications annexées.30
Procédé et dispositif de réglage ou de calage d'un dispositif électronique (1) présentant au moins une entrée de signal d'entrée extérieur et au moins une sortie de signal de sortie, la valeur ou l'état du signal de sortie étant une fonction de la valeurs ou de l'état du signal d'entrée. Un circuit (9) à mémoire de la valeur d'un signal de réglage est relié à une entrée de réglage du dispositif électronique. Un circuit (11) incrémente / décrémente ladite valeur de réglage stockée dans ledit circuit à mémoire. Un circuit de commutation (12) commute ladite entrée du dispositif électronique à un état prédéterminé et relie ladite sortie du dispositif électronique audit circuit à mémoire via ledit circuit d'incrémentation / décrémentation. Ledit circuit d'incrémentation / décrémentation (11) est adapté pour régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que, quand ladite entrée est commutée vers ledit état prédéterminé, la valeur ou l'état dudit signal de sortie tendent vers ou atteignent une valeur prédéterminée ou un état prédéterminé.
1. Dispositif de réglage ou de calage d'un dispositif électronique (1) présentant au moins une entrée d'au moins un signal d'entrée extérieur et au moins une sortie de signal de sortie, la valeur ou l'état du signal de sortie étant une fonction de la valeur ou de l'état dudit au moins un signal d'entrée, caractérisé par le fait qu'il comprend un circuit (9) à mémoire de la valeur d'un signal de réglage, relié à une entrée de réglage (10) du dispositif électronique ; un circuit d'incrémentation / décrémentation (11) de ladite valeur de réglage stockée dans ledit circuit à mémoire ; et un circuit de commutation (12) pour momentanément commuter ladite au moins une entrée (2, 3) du dispositif électronique (1) à un état prédéterminé et relier ladite sortie (6) du dispositif électronique (1) audit circuit à mémoire (9) via ledit circuit d'incrémentation / décrémentation (11) ; ledit circuit d'incrémentation / décrémentation (11) étant adapté pour régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que, quand ladite au moins une entrée (2, 3) du dispositif électronique (1) est commutée vers ledit état prédéterminé, la valeur ou l'état dudit signal de sortie tende vers ou atteigne une valeur prédéterminée ou un état prédéterminé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le dispositif électronique (1) présente au moins deux entrées de signaux d'entrée extérieurs et que ledit circuit de commutation (12) est adapté pour commuter lesdites entrées (2, 3) du dispositif électronique (1) à un état prédéterminé l'une par rapport à l'autre. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit circuit à mémoire est un condensateur (9). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ledit circuit d'incrémentation / décrémentation est une pompe de charge (11) reliée à deux sorties complémentaires (6a, 6b) du dispositif électronique (1). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif électronique (1) est un comparateur. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que ledit comparateur comprend un pré-amplificateur (15) suivi d'une bascule (16), ledit signal de réglage étant délivré à une entrée de réglage (10) du pré-amplificateur (15). 7. Procédé de réglage ou de calage d'un dispositif électronique présentant au moins une entrée d'au moins un signal d'entrée extérieur et au moins une sortie de signal de sortie la valeur du signal de sortie étant une fonction de la valeur ou de l'état dudit au moins un signal d'entrée, caractérisé par le fait qu'il consiste, pendant au moins une phase de réglage : à commuter ladite au moins une entrée (2, 3) du dispositif électronique (1) dans un état prédéterminé ; à régler la valeur d'un signal de réglage du dispositif électronique de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tendent vers ou atteignent une valeur prédéterminée ou un état prédéterminé ; et à mémoriser la valeur réglée dudit signal de réglage ; et par le fait qu'il consiste, après ladite phase de réglage, à soumettre le dispositif électronique à ladite valeur réglée dudit signal de réglage. 8. Procédé selon la 7, le dispositif électronique présentant au moins deux entrées de signaux d'entrée extérieurs, caractérisé par le fait qu'il consiste à commuter lesdites entrées (2, 3) du dispositif électronique (1) dans un état prédéterminé l'une par rapport à l'autre. 9. Procédé selon la 8, caractérisé par le fait qu'il consiste à court-circuiter lesdites entrées du dispositif électronique et à régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tende vers ou atteigne un seuil prédéterminé. 10. Procédé selon l'une des 8 et 9, caractérisé par le fait qu'il consiste à court-circuiter lesdites entrées du dispositifélectronique et à régler la valeur dudit signal de réglage de telle sorte que la valeur ou l'état dudit signal de sortie tende vers ou atteigne un seuil de commutation. 11. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, 5 caractérisé par le fait que ladite valeur de réglage est constituée par la charge d'un condensateur (9). 12. Procédé selon la 9, caractérisé par le fait que la charge dudit condensateur est réglée par une pompe de charge (11) reliée à deux sorties complémentaires du dispositif électronique. 10 -------------------
H
H03
H03F,H03K
H03F 3,H03K 5
H03F 3/45,H03K 5/02
FR2893950
A1
AGENT ANTIGRIPPANT, CAPTEUR ET ASSEMBLAGE COMPRENANT LE CAPTEUR.
20,070,601
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un agent antigrippant. En particulier, la présente invention concerne un agent antigrippant destiné à la prévention du grippage de pièces qui peuvent être exposées à des températures élevéee d'au moins 500 C, et un capteur et un assemblage comprenant le capteur, utilisant l'agent antigrippant. 2. Description de l'art antérieur On applique souvent un agent antigrippant sur une portion filetée d'une pièce métallique pour éviter le grippage, et on utilise ensuite la pièce pour la fabrication. La pièce métallique comprend une enveloppe métallique d'un capteur de gaz raccordé à un tuyau d'échappement ou analogue d'un moteur à combustion interne, utilisé pour détecter un constituant gazeux précis dans un gaz à mesurer, et une enveloppe métallique d'un capteur de température raccordé à un tuyau d'échappement ou analogue pour détecter la température d'un gaz à mesurer. Des exemples de l'agent antigrippant comprennent un agent antigrippant pâteux comprenant une huile de base lubrifiante contenant un lubrifiant solide, et un agent antigrippant pâteux comprenant une graisse obtenue par semi-solidification d'une huile de base lubrifiante avec un agent épaississant, et contenant un lubrifiant solide (par exemple, voir Masahisa Matsunaga et coll., Handbooks of Solid Lubrication, pp. 409-416, Saiwai Shobo Co. (1978)). De façon classique, des lubrifiants solides comprenant un métal comme le cuivre, l'aluminium ou le nickel comme constituant principal, combiné selon les besoins avec du disulfure de molybdène ou du graphite, sont très utilisés dans des agents antigrippants pâteux qui sont appliqués sur des pièces métalliques pouvant être exposées à des températures élevées d'au moins 500 C (voir par exemple le document de brevet JP-B-19435). On pense que le mécanisme qui permet à ces métaux de prévenir le grippage est le suivant. On applique un agent antigrippant pâteux contenant les métaux précités sur la portion requise d'une pièce métallique pour former ainsi un film intermédiaire uniforme sur la pièce métallique. Lorsque l'on assemble la pièce métallique avec une autre pièce, le film intermédiaire se trouve entre la pièce métallique et l'autre pièce. De ce fait, lorsque la pièce métallique est exposée à des températures élevées, puis séparée de l'autre pièce (lorsque la pièce métallique et l'autre pièce coulissent), le grippage entre la pièce métallique et l'autre pièce est empêché par l'action lubrifiante due à la consistance molle des métaux constituant le film intermédiaire. 3. Problèmes à résoudre par l'invention Cependant, lorsque la pièce métallique est assemblée avec une autre pièce, le film intermédiaire formé sur la pièce métallique est localisé de sorte qu'il n'est présent que sur une portion entre la pièce métallique et l'autre pièce. Dans ce cas, il y a un endroit au niveau duquel la pièce métallique et l'autre pièce sont en contact direct, ce qui fait que l'effet antigrippant n'est pas obtenu. Pour cette raison, il y a un besoin d'agent antigrippant qui forme un film intermédiaire sur toute la surface entre une pièce métallique et l'autre pièce, même lorsque la pièce métallique et l'autre pièce coulissent, présentant ainsi l'effet antigrippant désiré. En particulier, on n'a pas encore obtenu jusqu'ici d'agent antigrippant ayant une performance de prévention du grippage suffisante pour un capteur utilisé dans des conditions rudes à haute température. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un objectif de la présente invention est donc de fournir un agent antigrippant capable de résoudre les problèmes de l'art antérieur précités, un capteur et un assemblage comprenant le capteur. Ainsi, un objectif de la présente invention est de proposer un agent antigrippant capable de former un film intermédiaire sur toute la surface de contact entre une pièce métallique et une autre pièce, même lorsque la pièce métallique et l'autre pièce coulissent, et lorsque la pièce métallique est exposée à une température élevée d'au moins 500 C, et un capteur et un assemblage comprenant le capteur, utilisant l'agent antigrippant. On a atteint l'objectif précité de la présente invention en proposant un agent antigrippant comprenant un premier lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi parmi le bismuth et un composé du bismuth et un deuxième lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi parmi le graphite, le disulfure de molybdène et le nitrure de bore, l'agent antigrippant satisfaisant aux relations 20 % en masse a 90 % en masse et 10 % en masse 3 l'oxyde de cuivre, l'oxyde de thallium, l'oxyde d'iridium, l'oxyde d'osmium, l'oxyde de rhodium et l'oxyde de ruthénium, et, si on considère que la somme des teneurs en premier lubrifiant solide et deuxième lubrifiant solide est de 100 parties en masse, la teneur en antioxydant est e et satisfait à la relation: 10 parties en masse _< e De plus, dans un assemblage comprenant un capteur ayant un élément de détection qui détecte l'état d'un gaz à mesurer, et une enveloppe métallique qui contient l'élément de détection; et un tuyau d'échappement qui se raccorde à une pièce de raccordement formée sur l'enveloppe métallique du capteur pour exposer l'élément de détection au gaz à mesurer, l'agent antigrippant est de préférence présent entre la surface extérieure de la pièce de raccordement de l'enveloppe métallique et la surface du tuyau d'échappement qui se raccorde à la pièce de raccordement lorsque le capteur et le tuyau d'échappement sont assemblés, et, après le chauffage de la pièce de raccordement à une température d'au moins 270 C, le constituant bismuth de l'agent antigrippant reste sur la portion centrale de la surface externe de la pièce de raccordement. L'agent antigrippant de l'invention donne un excellent effet antigrippant, 4 en particulier à une pièce métallique qui peut être exposée à une température élevée d'au moins 500 C, en particulier à une pièce de raccordement de l'enveloppe métallique d'un capteur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe transversale du capteur de gaz 1 selon un mode de réalisation de la présente invention. Description des numéros de référence: Les numéros de référence utilisés pour identifier différentes caractéristiques de structure dans les dessins comprennent les numéros suivants: 10 1 capteur de gaz 2 élément capteur de gaz 3 système de chauffage 4 enveloppe métallique 7 élément support 15 9 élément de remplissage 100 manchon 120 protection 130 élément de cylindre interne 140 filtre 20 150 élément de cylindre externe 160 séparateur 240 joint 136 pièce de filtre 200, 300 élément de couverture du filtre 25 201, 301 élément de couverture 202, 302 ouverture 203, 303 portion d'insertion DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION L'agent antigrippant de la présente invention contient un premier 30 lubrifiant solide et un deuxième lubrifiant solide. Le premier lubrifiant solide comprend comme constituant principal au moins un constituant choisi parmi le bismuth et un composé du bismuth. Les présents inventeurs considèrent que l'agent antigrippant peut empêcher le grippage d'une pièce métallique par le mécanisme suivant. On applique l'agent antigrippant sur la portion 35 requise de la pièce métallique pour former ainsi un film intermédiaire uniforme. Lorsque la pièce métallique est assemblée avec une autre pièce, l'agent antigrippant est localisé sur une portion, et, de ce fait, n'est présent que sur une portion ou des portions isolées entre la pièce métallique et l'autre pièce, de sorte qu'il y a un contact direct au niveau des autres portions. Cependant, lorsque la pièce métallique est exposée à une température élevée, le bismuth contenu dans l'agent antigrippant fond et se répand dans toute l'interface entre la pièce métallique et l'autre pièce, en formant ainsi de nouveau un film intermédiaire. Cela permet d'empêcher le grippage grâce à l'effet lubrifiant du film intermédiaire lorsque la pièce métallique coulisse sur l'autre pièce. Le composé de bismuth du premier lubrifiant solide comprend des 10 oxydes de bismuth. Ces composés existent dans le commerce, et ont un diamètre de particules moyen d'au plus 100 m, et de préférence d'au plus 30 m. Le deuxième lubrifiant solide comprend au moins un constituant choisi parmi le graphite, le disulfure de molybdène et le nitrure de bore. Les présents inventeurs pensent que, lorsque l'on introduit en plus le deuxième lubrifiant solide, le 15 deuxième lubrifiant solide se répand en même temps que le bismuth entre la pièce métallique et l'autre pièce, de sorte que le deuxième lubrifiant solide se trouve entre la pièce métallique et l'autre pièce. Cela permet d'améliorer encore la performance de lubrification. La teneur a en premier lubrifiant solide et la teneur d en deuxième 20 lubrifiant solide de l'agent antigrippant de la présente invention satisfont aux relations: 20 % en masse 5 a 90 % en masse et 10 % en masse 6 est exposée à une température élevée (par exemple une température d'au moins 700 C), la pièce métallique est oxydée, et, dans ce cas, sa résistance se dégrade. Les présents inventeurs pensent que cela est dû au mécanisme suivant. Lorsqu'il est exposé à une température élevée d'au moins 700 C, le bismuth (à l'état de métal) s'oxyde pour former un oxyde de bismuth (ce que l'on appelle aussi "réaction d'oxydation" dans ce qui suit). Cependant, l'espace entre la pièce métallique et l'autre pièce est un espace fermé, et l'oxyde de bismuth se réduit facilement. Lorsque la pression partielle d'oxygène dans l'espace fermé diminue, l'oxyde de bismuth qui était le produit de la réaction d'oxydation est réduit en bismuth métal (ce que l'on appelle aussi "réaction de réduction" dans ce qui suit). Le bismuth résultant de la réaction de réduction réagit avec un film passif formé sur la surface de la pièce métallique pour éliminer le film passif. Il en résulte que la surface de la pièce métallique dont a été éliminé le film passif est oxydée. En conséquence, lorsqu'il contient du bismuth ou un oxyde de bismuth en tant que premier lubrifiant solide, l'agent antigrippant de la présente invention contient de préférence au moins un constituant choisi parmi l'oxyde de cuivre, l'oxyde de thallium, l'oxyde d'iridium, l'oxyde d'osmium, l'oxyde de rhodium et l'oxyde de ruthénium. L'utilisation d'un tel oxyde assure la fourniture d'un constituant oxygéné dans l'espace fermé pour ainsi empêcher la baisse de la pression partielle d'oxygène dans l'espace fermé. Cela permet donc de supprimer la réaction de réduction. En conséquence, l'oxydation de la pièce métallique peut être empêchée. Si on prend en considération la sécurité dans la production, le coût et analogues, l'oxyde est de préférence l'oxyde de cuivre. La teneur e en oxyde est de préférence telle que 10 parties en masse L'agent antigrippant de l'invention peut contenir en outre une huile de base lubrifiante, ou une huile de base lubrifiante et un agent épaississant. Des exemples d'huiles de base lubrifiantes comprennent une huile minérale, une huile hydrocarbonée synthétique, un polyalkylèneglycol, un ester de polyol, un éther de diphényle alkylé, et des mélanges de ces huiles. Cependant, l'invention n'est pas limitée à ces huiles. Des exemples de l'agent épaississant à utiliser dans l'agent antigrippant de la présente invention comprennent un savon complexe de sulfonate de calcium, un savon complexe de lithium, un savon complexe de calcium, un savon de lithium, un savon de calcium, de la bentonite organisée, de la silice finement pulvérisée, des composés de diurée aliphatiques, des composés de diurée alicycliques, des composés de triurée et des composés de tétraurée, appropriés à l'utilisation comme agents épaississants pour des graisses. La teneur b en huile de base lubrifiante, ou la somme des teneurs en huile de base lubrifiante et en agent épaississant est telle que 90 parties en masse Des exemples d'autres additifs pouvant être contenus dans l'agent antigrippant comprennent des antioxydants, des additifs d'extrême pression, des dispersants propres, des agents antirouille, des agents empêchant la putréfaction, des agents antimousses et des diluants. L'agent antigrippant de la présente invention peut contenir en outre une résine organique. Des exemples de résines organiques comprennent les résines époxy de bisphénol F, les résines époxy de bisphénol A, les résines de silicone et les résines TYRANNO (marque déposée de Ube Industries, Ltd., comprenant du titanocarbosilane et un polyalkylphénylsiloxane). L'invention n'est cependant pas limitée à ces résines. La teneur c en résine organique est telle que 90 parties en masse L'agent antigrippant de la présente invention peut être utilisé dans la portion filetée d'un écrou destiné au raccordement d'un capteur de gaz à un tuyau 8 d'échappement de la manière décrite dans le document de brevet JP-A-11-190720, ou dans un capteur de gaz 1 décrit ci-dessous, en tant qu'agent antigrippant. Le capteur de gaz 1 du présent mode de réalisation est un exemple d'un mode de réalisation, et il ne faudrait pas interpréter l'invention comme étant limitée à cet exemple. Le capteur de gaz 1 (capteur d'oxygène) est raccordé à un tuyau d'échappement d'automobile et détecte la concentration d'oxygène dans le gaz d'échappement. La figure est une vue en coupe transversale montrant la structure globale du capteur de gaz 1. Comme le montre la figure 1, le capteur de gaz 1 est muni d'un élément capteur 2 qui est de forme cylindrique munie d'un fond, dont l'extrémité avant est fermée, d'un système de chauffage 3 en céramique inséré dans l'élément capteur 2, et d'une enveloppe métallique 4 qui maintient l'élément capteur 2 dans l'enveloppe métallique 4. En ce qui concerne les directions le long de l'axe de l'élément capteur 2 présenté sur la figure, le côté vers l'avant à exposer au gaz à mesurer (gaz d'échappement) (côté fermé, en bas sur le dessin) est appelé "côté avant", et le côté vers la direction opposée au côté ci-dessus (en haut sur le dessin) est appelé "côté arrière". L'élément capteur 2 a un corps d'électrolyte solide 21 ayant une conductivité d'ions oxygène, une électrode interne 22 en Pt ou en un alliage de Pt formée sur la surface interne du corps d'électrolyte solide 21, et une électrode externe 23 formée sur la surface externe du corps d'électrolyte solide 21. Une collerette 24 en saillie dans le sens du diamètre externe est prévue en position centrale sur la ligne axiale de l'élément capteur 2. Le système de chauffage en céramique 3 est en forme de barre et est muni d'une portion chauffante 31 dans laquelle se trouve un élément de chauffage. L'enveloppe métallique 4 a une portion filetée 41 (correspondant à la portion de raccordement de l'invention) pour raccorder le capteur de gaz 1 au tuyau d'échappement, et une portion hexagonale 42 pour engager un outil de raccordement lors du raccordement au tuyau d'échappement. Une garniture 5 est prévue sur le côté avant de la portion hexagonale 42. La surface de la portion filetée 41 est revêtue de l'agent antigrippant de la présente invention, ce qui empêche le grippage avec le tuyau d'échappement même lorsque la portion filetée est raccordée au tuyau d'échappement et l'enveloppe métallique 4 exposée à une température élevée. L'enveloppe métallique 4 est munie d'un épaulement de raccordement 43 s'enfonçant dans le sens du diamètre interne sur une circonférence interne du côté 3 5 avant, et un élément de support 7 en alumine est appuyé sur l'épaulement de raccordement 43 par l'intermédiaire d'une garniture d'étanchéité 6. La collerette 24 de l'élément capteur 2 est appuyée sur l'élément support 7 par l'intermédiaire de la garniture d'étanchéité 8. Un élément de remplissage 9 est disposé entre la surface interne de l'enveloppe métallique 4 sur le côté arrière de l'élément support 7 et la surface externe de l'élément capteur 2, et un manchon 100 et un anneau circulaire 110 sont successivement intercalés sur le côté arrière de l'élément de remplissage 9. Une double protection 120 en métal, ayant plusieurs orifices d'entrée de gaz 121, est raccordée au côté avant de l'enveloppe métallique 4. Le côté avant d'un élément de cylindre interne 130 est inséré à l'intérieur du côté arrière de l'enveloppe métallique 4. L'élément de cylindre interne 130 est fixé sur l'enveloppe métallique 4 par rabattement du côté arrière 44 de l'enveloppe métallique 4 dans la direction de l'avant interne de manière que le côté avant soit en contact avec l'anneau circulaire 110. Une structure dans laquelle l'élément de remplissage 9 est comprimé et rempli à travers le manchon 100 est obtenue par rabattement du côté arrière 44 de l'enveloppe métallique 4, et, grâce à cette structure, l'élément capteur 2 est maintenu à l'intérieur de l'enveloppe métallique 4 de manière étanche à l'air. Plusieurs orifices d'introduction d'air 131 sont formés sur le côté arrière de l'élément de cylindre interne 130 à une distance prédéterminée le long de la circonférence. Un filtre cylindrique 140 est disposé de manière à recouvrir les orifices d'introduction d'air 131 de l'élément de cylindre interne 130. De plus, un élément de cylindre externe 150 est disposé de manière à recouvrir le filtre 140. Plusieurs orifices d'introduction d'air 151 sont formés sur la position de l'élément de cylindre externe 150 correspondant au filtre 140 à une distance prédéterminée le long de la circonférence. Un séparateur 160 est disposé à l'intérieur de l'élément de cylindre interne 130. Le séparateur 160 a un trou débouchant d'une conduite guide du séparateur 161 pour l'insertion de fils de sortie de l'élément 170 et 180, et des fils de sortie du système de chauffage 190 et 200 pénètrent à partir du côté avant vers le côté arrière. De plus, chacun des fils de sortie 170, 180, 190 et 200 (non présentés en détail) a une structure telle qu'un fil conducteur est recouvert d'un film de revêtement isolant comprenant une résine, et le côté arrière du fil conducteur est connecté à une pince de bout prévue sur une connecteur. Le côté avant du fil conducteur du fil de sortie de l'élément 170 est rabattu avec le côté arrière d'un raccordement terminal 210 raccordé vers l'extérieur à la surface externe de l'élément capteur 2, et le côté avant du fil conducteur du fil de sortie de l'élément 180 est rabattu avec le côté arrière du 10 raccordement terminal 220 raccordé sous pression à la surface interne de l'élément capteur 2. De cette manière, le fil de sortie de l'élément 170 est connecté électriquement à l'électrode externe 23 de l'élément capteur 2, et le fil de sortie de l'élément 180 est connecté électriquement à l'électrode interne 22. D'autre part, les côté avant des fils conducteurs des fils de sortie du système de chauffage 190 et 200 sont connectés à une paire de raccords terminaux respectifs 230, reliés à un élément de chauffage du système de chauffage en céramique 3. Un matériau d'étanchéité 240 ayant une excellente résistance à la chaleur comprenant un caoutchouc au fluor ou analogue est fixé sur le côté arrière du séparateur 160 par rabattement de l'élément de cylindre externe 150. Quatre trous d'insertion de fils de sortie 241 sont formés sur l'élément d'étanchéité 240 de manière à pénétrer dans le sens axial. EXEMPLES La présente invention est décrite de manière plus détaillée en référence aux exemples et aux exemples comparatifs ci-dessous, mais ce ne sont que des exemples de modes de réalisation, et il ne faudrait pas interpréter l'invention comme y étant limitée. On a préparé les exemples d'essai 1 à 33 en mélangeant un premier lubrifiant solide, un deuxième lubrifiant solide, une huile de base lubrifiante, une huile de base lubrifiante plus un agent épaississant, une résine organique, de l'oxyde de cuivre, de l'oxyde de thallium, de l'oxyde d'iridium, de l'oxyde d'osmium, de l'oxyde de rhodium et de l'oxyde de ruthénium dans les proportions de mélange indiquées dans le tableau 1. Le procédé de préparation de l'exemple d'essai n'est pas particulièrement limité. On peut préparer l'exemple d'essai en mélangeant et en agitant un premier lubrifiant solide, un deuxième lubrifiant solide, une huile de base lubrifiante, une huile de base lubrifiante plus un agent épaississant, une résine organique, de l'oxyde de cuivre, de l'oxyde de thallium, de l'oxyde d'iridium, de l'oxyde d'osmium, de l'oxyde de rhodium et de l'oxyde de ruthénium, et, si nécessaire, en effectuant un traitement de dispersion à l'aide d'un broyeur à trois cylindres ou d'un homogénéisateur. Le premier lubrifiant solide, le deuxième lubrifiant solide, l'huile de base lubrifiante, l'huile de base lubrifiante plus l'agent épaississant, la résine organique, l'oxyde de cuivre, l'oxyde de thallium, l'oxyde d'iridium, l'oxyde d'osmium, l'oxyde de rhodium et l'oxyde de ruthénium sont des produits industriels se trouvant dans le commerce. Tableau 1 Exe le d'essai 2 3 4 5 6 7 8 9 10 H Bismuth ^11111 18 20 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 20 l 1 Il 1 20 20 Oxyde de bismuth MI 20 20 BIBI BIBI 20 20 a hi te 33 30 22 20 IIIMI/MI/M 20 bisulfure de mol bdène Bill Wall 1111 IIIEIII 20 20 Nitrure de ore BIBI BOB 20 20 20 Huile minërale 45 45 45 45 45 45 45 Rësine é ox â base de bis hénol F 40,2 40,2 40,2 40,2 p y P MIME •111111 27 MI MI 2,7 Diluant réacti IIII 111 1111 111 5,3 5,3 5,3 5,3 Ox de de cuivre *12 10 10 10 10 10 10 Ox de de thallium *14 Ox de d'iridium *14 . 1 4 Ox de de rhodium IIIIIIIIIIIIIIIIMIIIII ^1111 a 17,5 Mai 45 50 50 50 50 50 50 50 50 d 82,5 75 55 50 50 50 50 50 50 50 50 a/d 0,2 0,3 0,8 1,0 1 1,0 11 1,0 1,0 1 I 1,0 1,0 1,0 1,0 1 e 25 25 25 25 25 25 MI NUI 125 125 125 125 BEI 0 0 0 0 0 0 0 0 125 125 MI BRU B sl lu 30 36 16 16 16 16 Ox de de bismuth - Ï Graphite 3 1111111 ^11111^ ure de bore ^11^Il 45 45 45 45 IEMIfflffllffl/ 34 *12 14 *14 87,5 90 50 50 50 50 50 50 50 10 50 50 50 50 50 50 50 196,9 187,5 87,5 0 118,8 0 187,5 187,5 Tableau 1 (suite) Exemple d'essai 23 24 25 26 27 28 29 30 3 32 33 Bismuth 6 25 23 0 8 8 25 23 IO 9 8 Oxyde de bismuth Graphite ' 16 25 23 10 9 8 25 23 10 9 8 Disulfure de molybdène Nitrure de bore Huile minérale 30 35 39 62 64 65 Savon complexe de sulfonate de calcium 3 5 5 8 8 8 Résine époxy à base de bis phénol 32,5 35,5 56,3 59,5 Agent de durcissement produit d'addition d'amine 1,4 1,5 2,5 2,6 2,7 V,'6' Agent de durcissement dicyand amide 2,2 2,4 3,8 3,9 4 Diluant réactif*" 4,2 4,6 7,4 7,6 7,8 C3x de de cuivre 35 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 Oxyde de thallium Oxyde d'iridium 4 Oxyded'osmium 4 Oxyde de rhodium Oxyde de ruthénium a 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 d 50 50 55 50 50 50 50 50 50 50 50 a/d 1,0 l,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 e 109,4 20 21,7 50 55,6 62,5 20 21,7 50 55,6 62,5 0 0 80 95,7 350 400 462,5 *1: Produit de Sumitomo Metal Mining Co., Ltd. *2: Produit de Nissan Kagaku Sangyo Co., Ltd. *3: Graphite de type à écailles *4: Produit de IPROS Corporation *5: DENKA BORON NITRIDE HGP, produit de Denki Kagaku Kogyo K.K. *6: SNH-46, produit de Sankyo Yuka Kogyo K.K *7: G-2000, produit de Krompton *8: EPICRON 820S, produit de Dainippon Ink and Chemicals, Incorporated *9: AMICURE PN-23, produit de Ajinomoto Fine-Techno Co., Inc. *10: AMICURE AH-154, produit de Ajinomoto Fine-Techno Co., Inc. *11: Éther monoglycidylique d'alkylène ayant une viscosité à 25 C de 6,5 à 9,0 mPa•s et un équivalent d'époxy de 280 à 320 gléq. *12: Oxyde cuivrique, produit de Nissan Kagaku Sangyo Co., Ltd. *13: Réactif existant dans le commerce (produit aux USA) *14: Réactif existant dans le commerce (produit au Japon) Les valeurs numériques dans le tableau 1 indiquent une proportion de mélange (% en masse ou parties en masse). Le diamètre de particules moyen du graphite dans le tableau 1 est inférieur ou égal à 30 m. Évaluation de l'aptitude à la mise en oeuvre On a effectué une évaluation dans laquelle on a appliqué environ 60 mg de chacun des agents antigrippants des exemples d'essai 1 à 33 présentés dans le tableau 1 sur la portion filetée 41 de l'enveloppe métallique 4 utilisée dans le capteur de gaz 1 décrit ci-dessus. Les résultats de l'évaluation sont présentés dans le tableau 2. Évaluation de l'effet antigrippant On a appliqué environ 60 mg de l'agent antigrippant sur la portion filetée 41 de l'enveloppe métallique 4 utilisée dans le capteur de gaz 1 décrit ci-dessus, et on a vissé l'enveloppe métallique 4 dans un écrou échantillon avec un moment de couple de 60 N•m. L'enveloppe métallique 4 est en SUS 430 et l'écrou échantillon en SUS 409L. On a effectué cette évaluation en utilisant une enveloppe métallique 4 avant le raccordement au capteur de gaz 1, et en vissant l'enveloppe métallique 4 (sans capteur de gaz) dans l'écrou. On a ensuite chauffé l'enveloppe métallique 4 et l'écrou ainsi assemblés dans un four électrique à 500 C ou 700 C pendant 100 heures. On a refroidi le produit assemblé à la température ambiante, et on a séparé l'enveloppe métallique 4 de l'écrou. On a appliqué cette technique d'essai à 10 échantillons d'essai. La proportion du nombre d'enveloppes métalliques 4 présentant un grippage est exprimée en pourcentage, et indiquée en tant que degré de grippage (%). L'expression "présentant un grippage" indique un état dans lequel, lorsque l'on sépare l'enveloppe métallique 4 à la main à l'aide d'une clé dynamométrique, l'enveloppe métallique 4 n'était pas dévissée de l'écrou. Dans ce cas, lorsque l'on sépare l'enveloppe métallique 4 avec une force plus grande, le filetage de la portion filetée 41 de l'enveloppe métallique 4 est écrasé. On a effectué l'évaluation sur la base du degré de grippage de la manière suivante. 0: le degré de grippage est de 0 %. O: le degré de grippage est supérieur à 0 %, mais inférieur ou égal à 5 %. A: le degré de grippage est supérieur à 5 %, mais inférieur ou égal à 20 %. x: le degré de grippage est supérieur à 20 %. Les résultats de l'évaluation des exemples d'essai 1 à 33 sont présentés dans le tableau 2. Évaluation de la résistance à la corrosion On a appliqué environ 60 mg de chacun des exemples d'essai 1 à 33 préparés de la manière indiquée dans le tableau 1 sur la portion filetée 41 de l'enveloppe métallique 4 utilisée dans le capteur de gaz 1 décrit ci-dessus, et on a vissé l'enveloppe métallique 4 dans un écrou échantillon avec un moment de couple de 60 N•m. L'enveloppe métallique 4 est en SUS 430 et l'écrou échantillon est en SUS 409L. On a effectué cette évaluation en utilisant une enveloppe métallique 4 avant le raccordement au capteur de gaz 1, et en vissant l'enveloppe métallique 4 (sans capteur de gaz) dans l'écrou. On a ensuite chauffé l'enveloppe métallique 4 et l'écrou ainsi assemblés dans un four électrique à 500 C ou 700 C pendant 100 heures. On a refroidi le produit assemblé à la température ambiante, et on a séparé l'enveloppe métallique 4 de l'écrou. On a divisé l'enveloppe métallique 4 en deux moitiés, et on a soumis une coupe transversale de la portion filetée 41 à une cartographie des constituants par EDS (spectrométrie de rayons X dispersive en énergie). À partir de la cartographie des constituants, on a calculé en tant qu'épaisseur de film d'oxyde l'épaisseur à partir de laquelle on a détecté de l'oxygène. On a noté x l'évaluation d'une épaisseur de film d'oxyde égale ou supérieure à 20 m, et O une épaisseur de film d'oxyde inférieure à 20 m. Les résultats de l'évaluation sont présentés dans le tableau 2. Tableau 2, Exemple d'essai 1 fl 4 6 8 9 10 Gri..a•e A 0 0 0 0 0 0 0 0 Gri..a.e 700 C A 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Résistance à la corrosion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Aptitude à la mise en oeuvre O O O O O O O O O O O Exemple d'essai 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Grippage 500 C O O A A 0 0 0 0 0 0 0 Gri..a.e 700 C O CO O A 0 0 0 0 0 0 0 Résistance à la corrosion O O • • • • • • • • Aptitude à la mise en oeuvre O O • • • • • • • • • Exemple d'essai 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 Grippage 500 C A - O O O A - O O O A Grippage 700 C 0 - O O O O - 0 0 0 0 Résistance à la corrosion O - O O O O - O O O O Aptitude à la mise en oeuvre O O O O O O O O O Parmi les agents antigrippants des exemples d'essai 1 à 33 de la présente invention, utilisant au moins un constituant choisi parmi le bismuth et un oxyde de bismuth comme premier lubrifiant solide; du graphite, du disulfure de molybdène ou du nitrure de bore comme deuxième lubrifiant solide; une huile minérale comme huile de base lubrifiante, une graisse obtenue par épaississement de l'huile minérale avec un savon complexe de sulfonate de calcium comme agent épaississant, ou une résine époxy de bisphénol F; et au moins un composé choisi parmi l'oxyde de cuivre, l'oxyde de thallium, l'oxyde d'iridium, l'oxyde d'osmium, l'oxyde de rhodium et l'oxyde de ruthénium, l'exemple d'essai 1 ayant une teneur en graphite atteignant d = 82,4, présentait un mauvais effet antigrippant. Dans l'exemple d'essai 15 dans lequel la teneur en bismuth atteignait a = 92,5, l'effet antigrippant s'est aussi révélé mauvais. Dans l'exemple d'essai 2, le rapport du graphite au bismuth était a/d = 0,3, et l'effet antigrippant était légèrement mauvais. Dans l'exemple d'essai 14, le rapport du graphite au bismuth était a/d = 9, et l'effet antigrippant était légèrement mauvais. Dans l'exemple d'essai 16, la teneur en oxyde de cuivre e était de 9,4, et la résistance à la corrosion était mauvaise. Dans l'exemple d'essai 23, la teneur en oxyde de cuivre 6 17 était de 109, et la résistance à la corrosion était mauvaise. Dans l'exemple d'essai 24, la teneur en huile de base lubrifiante b était de 80, et l'aptitude à la mise en oeuvre était mauvaise. Dans l'exemple d'essai 28, la teneur en huile de base lubrifiante b était de 462, et la résistance à la corrosion était mauvaise. Dans l'exemple d'essai 29, la teneur en résine organique c était de 80, et l'aptitude à la mise en oeuvre était mauvaise. Dans l'exemple d'essai 33, la teneur en résine organique c était de 462, et la résistance à la corrosion était mauvaise. Lorsque l'on a analysé la portion filetée du capteur de gaz 1, le constituant bismuth s'est révélé être présent sur essentiellement toute la surface extérieure. Avant que la portion filetée du capteur de gaz 1 et l'écrou ne soient assemblés, l'agent antigrippant recouvrait uniformément la surface extérieure de la portion filetée 41. Cependant, après le raccordement de la portion filetée à l'écrou, la distribution de l'agent antigrippant recouvrant la surface extérieure de la portion filetée 41 est devenue non uniforme. Ainsi, des quantités relativement grandes de l'agent antigrippant étaient présentes sur les arêtes du filetage et au fond des sillons de la portion filetée 41, tout en se trouvant en quantité faible ou nulle au milieu, entre les arêtes du filetage et le fond des sillons de la portion filetée 41. Après le chauffage à une température égale ou supérieure à 270 C, c'est-à-dire 700 C, le bismuth contenu dans l'agent antigrippant fond et se répand sur toute l'interface entre la portion filetée 41 et l'écrou, y compris au milieu entre l'arête du filetage et le fond des sillons de la portion filetée 41. Il n'y a donc pas de zone dans laquelle la portion filetée 41 et l'écrou sont en contact direct, ce qui permet d'éviter le grippage entre la portion filetée 41 et l'écrou lors du glissement d'une surface contre l'autre. L'expression "le constituant bismuth de l'agent antigrippant reste sur une portion centrale de la surface extérieure de la pièce de raccordement", telle qu'utilisée ici, signifie que, lorsque l'on soumet la surface de la portion centrale de la surface extérieure (dans le cas de la portion filetée 41, la portion centrale de la surface entre le filetage et le sillon) à une analyse par EDS, on observe un pic de bismuth, et que l'on a donc déterminé la présence du constituant bismuth. Cette demande de brevet est basée sur la demande de brevet japonais JP 2005-341440, déposée le 28 novembre 2005, et la demande de brevet japonais JP 2006-259640, déposée le 25 septembre 2006
Agent antigrippant comprenant: un premier lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi parmi le bismuth et un composé de bismuth; et un deuxième lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi parmi le graphite, le disulfure de molybdène et le nitrure de bore. L'agent antigrippant satisfait aux relations 20 % en masse <= a <= 90 % en masse et 10 % en masse <= d <= 80 % en masse, où on considère que la somme des teneurs en le premier lubrifiant solide et le deuxième lubrifiant solide est de 100 % en masse, et a représente la teneur en le premier lubrifiant solide et d représente la teneur en le deuxième lubrifiant solide.
, 1. Agent antigrippant caractérisé en ce qu'il comprend: un premier lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi 5 parmi le bismuth et un composé du bismuth; et un deuxième lubrifiant solide contenant au moins un constituant choisi parmi le graphite, le disulfure de molybdène et le nitrure de bore, l'agent antigrippant satisfaisant aux relations 20 % en masse 2. Agent antigrippant selon la 1, caractérisé en ce que les teneurs en ledit premier lubrifiant solide et en ledit deuxième lubrifiant solide 15 satisfont à la relation 0,8 ald 8. 3. Agent antigrippant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit premier lubrifiant solide est choisi parmi le bismuth et un composé du bismuth, l'agent antigrippant comprend en outre un antioxydant comprenant au moins un composé choisi parmi l'oxyde de cuivre, l'oxyde de thallium, l'oxyde 20 d'iridium, l'oxyde d'osmium, l'oxyde de rhodium et l'oxyde de ruthénium, et, si on considère que la somme des teneurs en ledit premier lubrifiant solide et ledit deuxième lubrifiant solide est de 100 parties en masse, la teneur en l'antioxydant e satisfait à la relation: 10 parties en masse 4. Agent antigrippant selon l'une quelconque des 1 à 3, 25 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une huile de base lubrifiante, ou une huile de base lubrifiante et un agent épaississant et, si on considère que la somme des teneurs en ledit premier lubrifiant solide et en ledit deuxième lubrifiant solide est de 100 parties en masse, la somme b des teneurs en ladite huile de base lubrifiante et en ledit agent épaississant qui est éventuellement présent satisfait à la relation: 90 30 parties en masse b 5. Agent antigrippant selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une résine organique, et, si on considère que la somme des teneurs en ledit premier lubrifiant solide et en ledit deuxième lubrifiant solide est de 100 parties en masse, et que la teneur en résine organique est 35 c, la relation 90 parties en masse 6. Capteur (1) comprenant un élément de détection (2) destiné à ladétection de l'état d'un gaz à mesurer, et une enveloppe métallique (4) qui contient ledit élément de détection, ladite enveloppe métallique comprenant une pièce de raccordement (41) destinée au raccordement dudit élément de détection à un tuyau d'échappement lors de l'exposition dudit élément de détection au gaz à mesurer, caractérisé en ce que l'agent antigrippant selon l'une quelconque des 1 à 5 est présent sur la surface extérieure de ladite pièce de raccordement (41). 7. Assemblage comprenant: un capteur (1) comprenant un élément de détection (2) destiné à la détection de l'état d'un gaz à mesurer, et une enveloppe métallique (4) qui contient ledit élément de détection; et un tuyau d'échappement se raccordant à une pièce de raccordement (41) formée sur ladite enveloppe métallique du capteur pour exposer ledit élément de détection au gaz à mesurer, caractérisé en ce que l'agent antigrippant selon l'une quelconque des 1 à 5 est présent entre la surface extérieure de ladite pièce de raccordement (41) de ladite enveloppe métallique (4) et la surface dudit tuyau d'échappement qui se raccorde à ladite pièce de raccordement lorsque ledit capteur et ledit tuyau d'échappement sont assemblés, et, après le chauffage de la pièce de raccordement (41) à une température d'au moins 270 C, le constituant bismuth de l'agent antigrippant reste sur la portion centrale de la surface externe de ladite pièce de raccordement (41).
C,F
C10,F02
C10M,F02B
C10M 103,C10M 111,F02B 77
C10M 103/00,C10M 111/04,F02B 77/08
FR2889985
A1
ENSEMBLE D'OUTILLAGE INCLUANT UNE TETE D'OUTIL COMPRENANT DES MOYENS DE POSITIONNEMENT ANGULAIRE DE SON ARBRE DE TRANSMISSION PAR RAPPORT A UN ARBRE MOTEUR, ET TETE D'OUTIL CORRESPONDANTE
20,070,302
Le domaine de l'invention est celui de l'outillage. Plus précisément, l'invention concerne l'outillage industriel, et en particulier, mais non exclusivement, les outillages prévus pour réaliser un perçage ou ceux prévus pour exercer un vissage. Plus généralement, l'invention s'applique à tout ensemble d'outillage comprenant un bloc moteur rotatif sur lequel on vient enclencher une tête d'outil présentant une douille de réception d'un organe terminal (un foret, un embout de vissage...). Tel que mentionné précédemment, les outillages en question peuvent être des outillages de perçage, de vissage mais peuvent également concerner d'autres outils rotatifs tels des outils de meulage, de découpe, etc. Dans le domaine de l'outillage du type indiqué précédemment, la tête d'outil comprend un corps à l'intérieur duquel est monté rotatif un arbre de transmission destiné à transmettre le mouvement en rotation de l'arbre de sortie du bloc moteur à la douille de la tête. L'arbre de transmission fait saillie à une extrémité du corps de la tête de façon à pénétrer partiellement le bloc moteur en vue d'être solidarisé en rotation avec l'arbre de sortie du bloc moteur. La solidarisation est obtenue par simple engrènement. Généralement, l'arbre de transmission forme à son extrémité une partie mâle destinée à coopérer avec un partie femelle de forme correspondante portée par l'arbre de sortie du bloc moteur. Classiquement, l'arbre de transmission présente à son extrémité une section hexagonale et l'arbre de sortie présente une extrémité présentant six pans correspondants. On comprend donc qu'une première opération pour l'assemblage de la tête d'outil avec le bloc moteur consiste à amener l'arbre de transmission de la tête dans le bloc moteur de façon qu'il s'engrène avec l'arbre de sortie du bloc. 2889985 2 En pratique, cette opération est rendue délicate par le fait que les organes devant être assemblés ne sont pas visibles, la zone dans laquelle les deux arbres s'engrènent étant située à l'intérieur du bloc moteur. L'opérateur procède donc par tâtonnements pour mettre en correspondance les plats de l'arbre de transmission de la tête avec ceux de l'arbre de sortie du bloc moteur. L'arbre de transmission étant mobile en rotation dans le corps de la tête, les tâtonnements consistent à essayer une position de l'arbre de transmission sur l'arbre de sortie, à dégager, si la position n'est pas convenable, légèrement l'arbre de transmission du contact avec l'arbre de sortie (faut de quoi le contact tend à maintenir la position angulaire de l'arbre de transmission par rapport à l'arbre de sortie et le fait de faire tourner le corps de la tête est sans effet sur les positions relatives des deux arbres), à pivoter doucement le corps de la tête de façon à modifier la position angulaire de l'arbre de transmission et à tenter à nouveau l'engagement de l'arbre de transmission avec l'arbre de sortie. Cette succession de mouvements est répétée autant que de besoin et s'avère clairement fastidieuse, au risque de mettre à l'épreuve la patience de l'opérateur. En tout état de cause, cette opération d'assemblage entraîne généralement des pertes de temps qui peuvent se répéter en fonction des cycles de travail qui nécessitent dans certains cas plusieurs changements des têtes d'outils. De plus, dans certains cas, la tête d'outil est une tête d'angle , c'est-à-dire que l'axe de rotation de la douille et l'axe de rotation de l'arbre de transmission ne sont ni alignés ni parallèles. Il faut alors réaliser l'assemblage tout en prenant en compte la position angulaire de la tête d'angle, ce qui tend à rendre encore plus complexe l'assemblage de la tête d'outil avec le bloc moteur. Actuellement, le maintien de la position angulaire de la tête d'angle est réalisée à l'aide d'ergots (deux ou quatre selon les cas) portés par la tête et destinés à prendre position dans des lumières ménagées sur une partie cylindrique du bloc moteur. On note qu'on détermine la position angulaire de la tête suivant le positionnement des ergots par rapport aux lumières. 2889985 3 Toutefois, avec les solutions existantes, il n'est pas exclu que, par exemple du fait d'un appui involontaire de l'opérateur sur la tête d'outil, les ergots se désengagent des lumières, le maintien angulaire de la tête n'étant alors plus assuré. Par ailleurs, une fois que l'arbre de transmission et l'arbre de sortie sont correctement engrenés, la tête de l'outil étant orientée correctement, il reste à l'opérateur à verrouiller la tête de sortie sur le bloc moteur. Pour cela, une bague filetée est prévue sur la tête d'outil et est destinée à être vissée sur un filetage porté par le bloc moteur de façon à assurer un maintien 10 axial de la tête sur le bloc. Bien entendu, ce maintien n'est convenablement assuré que pour un serrage conséquent de la bague sur le bloc, ce qui implique un effort relativement important de la part de l'opérateur pour obtenir ce serrage. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de 15 l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un ensemble d'outillage avec lequel l'assemblage de la tête d'outil sur le bloc moteur est notablement facilité par rapport à l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir un tel ensemble 20 d'outillage qui permette d'obtenir des gains de temps lors de l'assemblage de la tête d'outil sur le bloc moteur. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel ensemble d'outillage qui permette de faire varier aisément la position angulaire de la tête d'outil et d'assurer efficacement le maintien de la tête d'outil dans la position angulaire souhaitée. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel ensemble d'outillage qui soit simple de conception, facile à mettre en oeuvre et peu coûteux à réaliser. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un ensemble d'outillage comprenant une tête d'outil et un bloc moteur rotatif intégrant un arbre moteur, ladite tête étant 2889985 4 destinée à être rapportée sur ledit bloc moteur et comprenant un corps dans lequel est susceptible de tourner un arbre de transmission du mouvement dudit arbre moteur à une douille de réception d'un organe terminal, caractérisé en ce que ladite tête d'outil comprend des moyens de solidarisation/désolidarisation en rotation dudit arbre de transmission par rapport audit corps. De cette façon, l'assemblage de la tête d'outil avec le bloc moteur est notablement facilité par rapport à celui de l'art antérieur. En effet, l'opérateur peut amener en contact l'arbre de la transmission de la tête d'outil avec l'arbre de sortie du bloc moteur, puis pivoter l'arbre de transmission par l'intermédiaire du corps de la tête d'outil, ceci en appuyant légèrement l'arbre de transmission contre l'arbre de sortie, jusqu'à ce que les pans (ou cannelures) de l'arbre de transmission correspondent à ceux de l'arbre de sortie. A ce moment, les deux arbres s'engrènent (l'arbre de transmission pénétrant l'arbre de sortie dans le cas mentionné précédemment en référence à l'art antérieur). L'opérateur n'a plus a tâtonner pour chercher la position adéquate de l'arbre de transmission par rapport à l'arbre de sortie. Au contraire, l'assemblage en rotation de deux arbres s'effectue en quelques secondes, ce qui limite considérablement le temps nécessaire à la mise en place des têtes d'outil sur les blocs moteurs. Selon une solution préférée, un organe de type roue libre est intercalé entre ledit corps et ledit arbre de transmission. Ainsi, dans un sens de rotation du corps de la tête, l'axe de transmission peut être solidaire en rotation du corps tandis qu'il est libre dans l'autre sens. Avantageusement, ledit organe de type roue libre est monté dans ledit corps au voisinage de l'extrémité dudit corps destinée à être placée au regard dudit bloc moteur. La mise en place de la roue libre peut ainsi être effectuée aisément. Selon une solution avantageuse, ledit organe de type roue libre est 30 solidarisé audit corps par emmanchement à force. 2889985 5 Ainsi, le montage et la solidarisation de la roule libre dans le corps de la tête peuvent être réalisés simplement et rapidement. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite douille présente un axe de rotation formant un angle non nul avec ledit arbre de transmission, ledit arbre de transmission étant susceptible d'entraîner en rotation ladite douille par un système de renvoi d'angle. Dans ce cas, ladite douille présente préférentiellement un axe de rotation formant un angle d'environ 90 avec ledit arbre de transmission. On note que cet angle peut varier entre 0 et 90 selon d'autres modes de réalisation envisageables. Selon une solution préférée de ce mode de réalisation particulier, l'ensemble d'outillage comprend des moyens de positionnement angulaire dudit corps par rapport audit bloc moteur lorsque ledit arbre de transmission et ledit arbre moteur sont solidaires en rotation. Ainsi, lors du montage de la tête, on peut réaliser l'assemblage en rotation de l'arbre de transmission de la tête et de l'arbre de sortie du bloc moteur tandis que le corps de la tête occupe une position angulaire quelconque, celle-ci pouvant être modifiée par la suite. Préférentiellement, ledit corps présente une série de logements répartis à sa périphérie, lesdits logements étant destinés à coopérer avec au moins une bille intégrée à un organe de connexion solidaire dudit bloc, ladite ou lesdites billes étant mobiles entre au moins deux positions: une position de blocage angulaire dudit corps, et une position de libération permettant le positionnement angulaire dudit corps par rapport audit bloc moteur. On obtient ainsi une solution simple et efficace pour permettre le réglage de la position angulaire de la tête d'outil par rapport au bloc moteur. Dans ce cas, ledit organe de connexion présente avantageusement une bague mobile en translation présentant au moins deux diamètres internes distincts, l'un permettant d'amener ladite ou lesdites billes en position de blocage, l'autre permettant à ladite ou auxdites billes de passer en position de 2889985 6 libération, des moyens de rappel tendant à amener ladite bague dans une position selon laquelle ladite ou lesdites billes sont en position de blocage. Une telle solution s'avère particulièrement simple et rapide à manipuler pour l'opérateur. Avantageusement, lesdits logements sont régulièrement répartis à la périphérie dudit corps et forment entre eux un angle d'environ 30 . On obtient ainsi douze positions angulaires possibles de la tête d'outil par rapport aux blocs moteurs, ce qui couvre la plupart des configurations susceptibles d'être demandées. l0 L'invention concerne également une tête d'outillage destinée à être rapportée sur un bloc moteur rotatif intégrant un arbre moteur, du type comprenant un corps dans lequel est susceptible de tourner un arbre de transmission du mouvement dudit arbre moteur à une douille de réception d'un organe terminal, caractérisée en ce que ladite tête d'outil comprend des moyens de solidarisation/désolidarisation en rotation dudit arbre de transmission par rapport audit corps. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un ensemble d' outillage selon l'invention; la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un ensemble d'outillage, au niveau de l'organe de connexion entre la tête d'outil et le bloc moteur. Tel que déjà indiqué, le principe de l'invention réside dans le fait de réaliser une tête d'outil comprenant un corps et un arbre de transmission destiné à coopérer avec l'arbre de sortie d'un bloc moteur de telle sorte que le positionnement angulaire de l'arbre de transmission puisse être obtenu par la rotation dudit corps de la tête, la position angulaire du corps pouvant être ajustée librement une fois que l'arbre de transmission et l'arbre de sortie sont solidaires en rotation. En référence à la figure 1, l'invention concerne un ensemble d'outillage du type comprenant une tête d'outil 1 destinée à être montée sur un bloc moteur rotatif 2. La tête d'outil 1 comprend un corps 11 et un arbre de transmission 12 susceptible d'être entraîné en rotation à l'intérieur du corps 11. Le bloc moteur 12 présente un arbre de sortie 21 dont l'extrémité 211 est destinée à coopérer avec l'extrémité 121 de l'arbre de transmission pour entraîner ce dernier en rotation. En l'occurrence, l'extrémité 121 de l'arbre de transmission présente une section hexagonale, l'extrémité 211 présentant une forme correspondante de façon que l'extrémité 121 de l'arbre de transmission pénètre l'extrémité 211 de l'arbre de sortie et s'engrène avec celle-ci. Selon le principe de l'invention, la tête d'outil 11 comprend des moyens de solidarisation/désolidarisation en rotation de l'arbre de transmission par rapport au corps de la tête d'outil. Selon le présent mode de réalisation, ceci est obtenu par la mise en oeuvre d'une roue libre 13 intercalée entre le corps 11 et l'arbre de transmission. Cette roue libre, de par son principe de fonctionnement, permet, selon un sens de rotation du corps (ou de l'arbre de transmission), la libre rotation de l'arbre de transmission par rapport au corps (ou inversement) et, dans l'autre sens de rotation du corps (ou de l'arbre de transmission) de rendre le corps et l'arbre de transmission solidaires en rotation. On comprend que la roue libre est conçue pour permettre la libre rotation de l'arbre de transmission dans le corps dans un sens de rotation de l'arbre de transmission par rapport au corps correspondant au sens de rotation de l'arbre de sortie du bloc moteur. Tel que cela apparaît sur la figure 1, la roue libre 13 est montée à l'extrémité du corps 11 de la tête 1 destinée à être amenée en regard du bloc moteur. Le montage de la roue libre 13 est réalisé par emmanchement à force de celle-ci dans un logement 111 prévu à cet effet dans le corps 11. Selon le présent mode de réalisation, la douille 14 (destinée à recevoir par exemple un embout de perçage ou de vissage) susceptible d'être entraînée en rotation par l'arbre de transmission 12 présente un axe de rotation formant un angle d'environ 90 avec l'axe de rotation de l'arbre de transmission. L'entraînement en rotation de la douille est assuré par un jeu de pignons 121, 141, respectivement solidaires en rotation de l'arbre de transmission 12 et de la douille 14. Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation, l'ensemble d'ouillage est conçu pour permettre le positionnement et le maintien angulaire du corps de la tête par rapport au bloc moteur, ceci y compris lorsque l'arbre de transmission 12 est en prise avec l'arbre de sortie 21. En référence aux figures 1 et 2, le maintien angulaire du corps 11 est assuré par un jeu de billes 221 porté par un organe de connexion 22 solidaire du bloc moteur, ces billes 221 étant destinées à venir se loger dans des cavités 112 ménagées à la périphérie du corps 11. L'organe de connexion 22 porte une bague 222 qui contraint les billes 221 à prendre position dans les cavités 112 du corps 11, assurant ainsi le blocage de la position angulaire du corps. La bague 222 présente une portion 2221 d'un diamètre supérieur à celui de la portion qui contraint les billes 221 à pénétrer les cavités, ceci pour permettre le dégagement des billes à partir des cavités après un mouvement de translation de la bague 222 (vers la gauche sur la figure 1). Ainsi, lorsque la portion 2221 est amenée au niveau des billes, le corps 11 peut être pivoté par rapport au bloc moteur. Les billes sortent des cavités sous l'effet de la rotation du corps, la forme en V des cavités permettant ce résultat. Le réglage de la position angulaire du corps s'effectue alors par une rotation du corps dans le sens inverse de la rotation de l'arbre de sortie, ceci pour agir dans un sens de rotation libre de la roue libre 13 intercalée entre l'arbre de transmission et le bloc moteur. De plus, un ressort 223 s'étend entre un épaulement de la bague 222 et une butée 224 portée par l'organe de connexion. La translation de la bague 222 pour permettre la libération des billes 221 à partir des cavités 112, s'effectue donc en comprimant le ressort. Ainsi, lorsque l'opérateur relâche la bague, le ressort 223 tend à ramener la bague dans sa position initiale (telle que celle illustrée par la figure 1), ce qui provoque le passage des billes en position de blocage. On note que les cavités sont formées et dimensionnées pour assurer, lorsque les billes y prennent place, tant le maintien en position angulaire du corps que son maintien axial par rapport au bloc moteur. Tel que cela apparaît sur la figure 2, les cavités 112 sont régulièrement réparties à la périphérie du corps et son au nombre de douze, permettant un réglage en position de la tête avec un pas de 30 . A titre indicatif, six billes sont portées par l'organe de connexion 22. 20 25
L'invention a pour objet un ensemble d'outillage comprenant une tête d'outil (1) et un bloc moteur (2) rotatif intégrant un arbre moteur (21), ladite tête (1) étant destinée à être rapportée sur ledit bloc moteur (2) et comprenant un corps (11) dans lequel est susceptible de tourner un arbre de transmission (12) du mouvement dudit arbre moteur (21) à une douille de réception d'un organe terminal, caractérisé en ce que ladite tête d'outil (1) comprend des moyens de solidarisation/désolidarisation en rotation dudit arbre de transmission (12) par rapport audit corps (11).
1. Ensemble d'outillage comprenant une tête d'outil (1) et un bloc moteur (2) rotatif intégrant un arbre moteur (21), ladite tête (1) étant destinée à être rapportée sur ledit bloc moteur (2) et comprenant un corps (11) dans lequel est susceptible de tourner un arbre de transmission (12) du mouvement dudit arbre moteur (21) à une douille de réception d'un organe terminal, caractérisé en ce que ladite tête d'outil (1) comprend des moyens de 10 solidarisation/désolidarisation en rotation dudit arbre de transmission (12) par rapport audit corps (11). 2. Ensemble d'outillage selon la 1, caractérisé en ce qu'un organe de type roue libre (13) est intercalé entre ledit corps (11) et ledit arbre de transmission (12). 3. Ensemble d'outillage selon la 2, caractérisé en ce que ledit organe de type roue libre (13) est monté dans ledit corps (11) au voisinage de l'extrémité dudit corps destinée à être placée au regard dudit bloc moteur (2). 4. Ensemble d'outillage selon la 3, caractérisé en ce que ledit organe de type roue libre (13) est solidarisé audit corps (11) par emmanchement à force 5. Ensemble d'outillage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite douille (14) présente un axe de rotation formant un angle non nul avec ledit arbre de transmission (12), ledit arbre de transmission étant susceptible d'entraîner en rotation ladite douille par un système de renvoi d'angle. 6. Ensemble d'outillage selon la 5, caractérisé en ce que ladite douille (14) présente un axe de rotation formant un angle d'environ 90 avec ledit arbre de transmission (12). 7. Ensemble d'outillage selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de positionnement angulaire dudit corps (11) par rapport audit bloc moteur (2) lorsque ledit arbre de transmission (12) et ledit arbre moteur (21) sont solidaires en rotation. 8. Ensemble d'outillage selon la 7, caractérisé en ce que ledit corps (1) présente une série de logements (112) répartis à sa périphérie, lesdits logements étant destinés à coopérer avec au moins une bille (221) intégrée à un organe de connexion (22) solidaire dudit bloc (2), ladite ou lesdites billes (221) étant mobiles entre au moins deux positions: une position de blocage angulaire dudit corps (11), et une position de libération permettant le positionnement angulaire dudit corps (11) par rapport audit bloc moteur (2). 9. Ensemble d'outillage selon la 8, caractérisé en ce que ledit organe de connexion présente une bague (222) mobile en translation présentant au moins deux diamètres internes distincts, l'un permettant d'amener ladite ou lesdites billes (221) en position de blocage, l'autre permettant à ladite ou auxdites billes (221) de passer en position de libération, des moyens de rappel (223) tendant à amener ladite bague (222) dans une position selon laquelle ladite ou lesdites billes (221) sont en position de blocage. 10. Ensemble d'outillage selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce que lesdits logements (112) sont régulièrement répartis à la périphérie dudit corps (11) et forment entre eux un angle d'environ 30 . 11. Tête d'outillage (1) destinée à être rapportée sur un bloc moteur (2) rotatif intégrant un arbre moteur (21), du type comprenant un corps (11) dans lequel est susceptible de tourner un arbre de transmission (12) du mouvement dudit arbre moteur (21) à une douille (14) de réception d'un organe terminal, caractérisé en ce que ladite tête d'outil (1) comprend des moyens de solidarisation/désolidarisation en rotation dudit arbre de transmission (12) par rapport audit corps. (11)
B
B25
B25F,B25B
B25F 5,B25B 21
B25F 5/00,B25B 21/00
FR2899499
A1
PROCEDE D'EXTRUSION DE PRECISION DE PIECES METALLIQUES CREUSES ET DISPOSITIF ASSOCIE
20,071,012
L'invention concerne principalement un procédé d'extrusion de précision pour réaliser des pièces métalliques creuses. L'invention concerne également un dispositif pour 5 mettre en oeuvre un tel procédé. Il est connu que les pièces creuses en alliages métalliques peuvent être réalisées par une succession d'opérations à savoir une opération d'estampage à 1250 C d'une pièce monobloc sur marteau pilon suivie d'une 10 opération d'ébavurage au cours de laquelle la bavure formée lors de l'opération d'estampage est sectionnée, puis d'une opération de forgeage dans laquelle la déformation de la matière est obtenue par extrusion. Plus précisément, l'opération d'estampage consiste 15 à chauffer à haute température le demi produit appelé lopin que l'on vient écraser entre deux matrices. Parmi les procédés d'extrusion utilisés couramment, l'extrusion arrière ( back extrusion ) est un procédé dans lequel, en référence aux figures 1 à 3 qui 20 représentent respectivement les étapes initiale, intermédiaire et final d'une extrusion arrière, un poinçon 1 est mis en mouvement de translation selon le sens d'extrusion A dans une chemise 3, ou assise 3, comportant un fond fixe 4 de réception de l'ébauche 25 forgée 5a à déformer. Il en résulte l'enfoncement du poinçon 1 dans l'ébauche forgée 5a et le filage simultané de la matière métallique chaude 5b entre le poinçon 1 et l'assise 3 dans le sens inverse B au sens d'extrusion A. 30 C'est le diamètre D de la tête de poinçon 2 qui détermine le diamètre interne de la pièce métallique creuse finale 5c, ce diamètre D étant sensiblement supérieur au diamètre d du corps du poinçon 6 qui est détalonné pour éviter les frottements pendant le filage 35 de la matière métallique chaude. En référence à la figure 3, à la fin de la course du poinçon 1, le filage de la matière métallique chaude autour du poinçon est terminé. La longueur de la pièce creuse n'étant pas contrôlée lors d'une telle opération d'extrusion, cette pièce est le plus souvent reprise lors d'une opération supplémentaire, par exemple une opération d'usinage. Aussi, une autre opération supplémentaire de débouchage doit être mise en oeuvre lorsque l'on souhaite obtenir un corps creux débouchant. Toutes ces opérations sont en général effectuées dans la foulée dans une même chaude de forge, chacune des opérations d'ébavurage, d'extrusion et de débouchage étant réalisée sur des presses spécifiques. Comme décrit précédemment, l'obtention d'une pièce métallique creuse débouchante ou non nécessite plusieurs opérations, ce dont il résulte que les tolérances obtenues ne sont pas toujours compatibles avec les exigences des cahiers des charges, notamment à cause des déformations induites pendant l'extrusion lors de l'enfonçage du poinçon dans la matière métallique chaude. L'objectif principal de l'invention est de pallier aux inconvénients précités en proposant un procédé permettant de réaliser une pièce creuse débouchante ou non, tout en contrôlant simultanément les déformations de volume engendrées par l'opération d'extrusion. Un autre objectif de l'invention consiste à réduire le nombre d'opérations et ainsi à optimiser l'outillage nécessaire pour réaliser la pièce métallique creuse et par la même, à réduire les coûts de production et améliorer les rendements et les temps de production. A cet effet, le procédé de l'invention est essentiellement caractérisé en ce que, simultanément à l'enfoncement du poinçon dans l'ébauche forgée lors de sa course aller selon le sens d'extrusion, une contre-pression de compensation est appliquée sur cette matière en sens opposé, cette contre-pression de compensation étant ajustée à la fois pour créer une contre-pression permettant à la matière de filer autour du poinçon, et pour contrôler les déplacements de matière dans l'assise par compensation de l'effort d'extrusion de la pièce métallique. Avantageusement, la contre-pression de compensation à appliquer correspond, à une température donnée, à la différence entre l'effort d'extrusion de la pièce métallique et la résistance de cette pièce à la striction. De préférence, la contre-pression de compensation est calculée selon la formule suivante : PT = [ (S1) x G(T,D2-Di)]-[ (S2-S1)x Gstriction (T) dans laquelle : Dl est le diamètre correspondant à la section moyenne du poinçon, D2 est le diamètre correspondant à la section moyenne interne de l'assise, S1 est la surface correspondant à la section d'un 20 poinçon de diamètre Dl, S2 est la surface correspondant à la section d'une assise de diamètre D2, G(T,DZ-D1) est la contrainte associée au matériau métallique et déterminée en fonction de la différence 25 D2-D1 pour une température donnée, et Gstriction (T) est la résistance à la striction de la pièce métallique à une température T donnée. Selon un aspect avantageux de l'invention, la contre-pression de compensation est appliquée au niveau du fond 30 sur lequel repose la matière métallique. Plus avantageusement encore, une opération d'ébavurage de la pièce métallique préalablement estampée, est réalisée simultanément à l'opération d'extrusion. En outre, il peut être prévu que pendant sa course 35 aller, le poinçon entraîne un outil d'ébavurage dans une position permettant de réaliser l'opération d'ébavurage. Préférentiellement, la pièce métallique creuse obtenue est désengagée du poinçon pendant la course retour de ce poinçon dans le sens opposé au sens d'extrusion. Par ailleurs, la course aller du poinçon peut être ajustée de façon, soit qu'en fin de course aller, soit la tête du poinçon est contenue dans la matière métallique ce dont il résulte la réalisation d'une pièce creuse non débouchante, ou le poinçon traverse le fond de la pièce (60b) ce dont il résulte la réalisation d'une pièce creuse débouchante. L'invention concerne également un dispositif pour mettre en oeuvre le procédé décrit précédemment qui comprend un poinçon apte à se déplacer selon la direction d'extrusion de façon à s'enfoncer dans la dite ébauche forgée lors de sa course aller dans le sens d'extrusion et des moyens d'application de la contre-pression de compensation sur le fond de réception de cette ébauche forgée qui est mobile selon la direction d'extrusion. De préférence, le fond mobile est monté sur au moins un vérin hydraulique auquel est appliqué une pression correspondant à la contre-pression de compensation. Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend un outil d'ébavurage solidaire du poinçon pendant sa course aller jusqu'à une position d'ébavurage de la pièce métallique estampée. En outre, le dispositif peut comprendre un extracteur de pièce qui est mobile relativement à ce poinçon pendant au moins une partie de sa course retour de façon que la pièce métallique obtenue dans laquelle est engagé le poinçon, vienne en butée contre l'extracteur et se désolidarise ainsi du poinçon en déplacement. Il peut être également prévu que, soit le fond mobile est plein de façon à réaliser une pièce creuse non débouchante, ou soit le fond mobile présente une cavité dans laquelle s'engage la tête de poinçon en fin de course aller en traversant le fond de cette pièce de façon à réaliser une pièce creuse débouchante. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est représentent du procédé lesquels : faite au regard des dessins annexés qui des exemples non limitatifs de réalisation et du dispositif de l'invention et sur - la figure 1 est une représentation schématique en plan d'un dispositif d'extrusion de l'art antérieur en position figure 1 figure 1 en plan initiale ; la figure 2 représente le dispositif de la pendant la course aller de ce poinçon; la figure 3 représente le dispositif de la en fin de course aller du poinçon; la figure 4 est une représentation du dispositif de l'invention selon schématique un premier réalisation lorsque le poinçon est dans une de fin de course aller ; la figure 5 est une vue schématique en perspective avec un arrachement du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation lorsque le poinçon est en cours de course aller ; 25 la figure 6 est une vue schématique en perspective du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation en cours de course aller ; - la figure 7A est une représentation schématique en plan de la moitié gauche du dispositif de l'invention 30 selon le premier mode de réalisation (corps creux débouchant) lorsque le poinçon est en fin de course aller ; -la figure 7B est une représentation schématique en plan de la moitié droite du dispositif de l'invention 35 de la figure 7A lorsque le poinçon est en position initiale ; mode de 20 position - la figure 8A est une représentation schématique en plan de la moitié gauche du dispositif de l'invention selon un deuxième mode de réalisation (corps creux non débouchant) lorsque le poinçon est en fin de course aller ; - la figure 8B est une représentation schématique en plan de la moitié droite du dispositif de l'invention de la figure 8A lorsque le poinçon est en position initiale ; et la figure 9 représente l'abaque d'extrusion arrière à 1100 C donnant la contrainte 6 en fonction du rapport D1/D2 avec Dl qui est le diamètre moyen interne de l'assise et D2 le diamètre moyen du corps de poinçon. En référence aux figures 4 à 6, le dispositif de l'invention comprend une assise fixe 10 qui est destinée à recevoir l'ébauche forgée non représenté sur la figure 4 et qui est rigidement liée à une plaque de base standard 11 sur laquelle elle repose, et à une plaque circulaire 12 montée concentriquement autour et en appui contre son extrémité supérieure formant collerette 13. Cette plaque circulaire 12 est liée et maintenue parallèle à la plaque de base 11 par l'intermédiaire de tiges de maintien 14 qui s'étendent selon l'axe longitudinal XX' et qui sont montées solidaires dans une plaque intermédiaire 11a en appui de liaison avec la plaque de base 11 par l'intermédiaire d'une vis épaulée de guidage V traversant la plaque intermédiaire 11a et montée solidaire à la plaque de base 11, et autour de laquelle un logement L reçoit un ressort R de faible course. Le poinçon 16 est de forme générale longitudinale cylindrique et comporte une base tronconique 17 dans le prolongement de laquelle s'étend un corps cylindrique 18 terminé par une extrémité tronconique en pointe 19 dirigée vers la plaque de base 11. La base tronconique 17 du poinçon 16 est rigidement liée à une pièce porte poinçon 20 qui est disposée dans l'alignement longitudinal du poinçon et qui est elle-même solidaire d'une plaque porte poinçon 21 surmontée d'une plaque d'adaptation supérieure 15 de laquelle elle est solidaire. Les moyens de maintien et de déplacement de la plaque porte poinçon 21 seront décrits plus loin. Le dispositif de l'invention comporte également un extracteur de pièce 22 concentriquement disposé en contact plan à appui glissant contre la base 17 du poinçon 16 et dont la face inférieure 22a coïncide avec la face supérieure 60c de l'ébauche forgée 60a (figures 5, 7A et 8A). Plus précisément, la face externe latérale 30 de l'extracteur 22 est alignée avec la face externe latérale 33 de l'extrémité supérieure 13 formant collerette de l'assise 10, et la face inférieure 22a de cet extracteur 22 présente en outre un épaulement 31 qui est en regard de la pièce creuse formée non représentée sur cette figure et dont la largeur correspond approximativement à l'épaisseur de cette pièce, soit l'espacement entre le poinçon 16 et la surface interne 32 de l'assise 10. Par ailleurs, cet extracteur 22 est rigidement lié à une plaque d'extraction 23 par l'intermédiaire de tiges de maintien 24, cette plaque d'extraction 23 étant montée sous la plaque porte poinçon 21 et mobile selon l'axe XX' relativement à la plaque de base 11 par l'intermédiaire de tirants d'extraction longitudinaux 26 dont l'extrémité supérieure 27 est montée coulissant dans cette plaque d'extraction 23 et qui sont montés coulissants dans un boîtier de guidage associé 28 dont la base 28a est solidaire de la plaque de base 11. Le dispositif de l'invention comprend également un outil d'ébavurage 29 monté concentriquement en appui plan à contact glissant autour de l'extracteur 22 et qui, comme représenté sur la figure 4, vient, en fin de course aller du poinçon, en contact avec l'extrémité supérieure de la surface externe 33 de la collerette 13 de l'assise 10, de façon à sectionner la bavure 34 (figures 7B et 8B) de l'ébauche forgée 60a préalablement estampé. Pour cela, l'outil d'ébavurage 29 est muni d'une section tranchante au niveau de l'arête 36 qui est 5 disposée en regard et contre la collerette 13. Cet outil d'ébavurage 29 est rigidement lié à une plaque porte découpe 35 en étant monté dans cette plaque 35 qui est disposé sous la plaque d'extraction 23 et qui est solidaire de l'extrémité supérieure 38 d'une bague de 10 guidage 40 d'une colonne de guidage longitudinale 39 dont la base 41 est fixée dans la plaque de base 11. La bague de guidage 40 est concentriquement disposée en appui plan à contact glissant autour de la colonne de guidage correspondante 39. 15 Comme visible sur la figure 5, le dispositif de l'invention comporte quatre colonnes de guidages 39 reliées à la plaque porte découpe 35 de la façon évoquée précédemment. Ainsi, la plaque porte découpe 35 est autorisée à 20 coulisser selon la direction d'extrusion, c'est-à-dire selon l'axe XX', relativement à la plaque de base par l'intermédiaire des colonnes de guidages 39. Comme plus visible sur la figure 5, le dispositif de l'invention comprend huit plots entretoises de guidages 25 43 dont la tête 44 est solidaire de la plaque porte poinçon 21, dont l'extrémité inférieure 45 est solidaire de la plaque porte découpe 35 et dont le corps cylindrique 46 traverse la plaque d'extraction 23 en étant monté en contact glissant dans cette plaque 30 d'extraction 23. Ainsi, l'écartement entre la plaque porte poinçon 21 et la plaque porte découpe 35 est maintenu fixe par la présence des plots 43, tandis que la plaque d'extraction 23 est mobile dans la direction d'extrusion XX' 35 relativement aux plaques porte poinçon 21 et porte découpe 35, sa course étant limitée entre ces deux plaques 21, 35 et mise en oeuvre par les tirants d'extraction 26 et qui sont au nombre de deux (figure 5). La mobilité selon la direction d'extrusion XX' de la plaque porte poinçon 23 et de la plaque porte découpe 35 est assurée par les colonnes de guidage 39 auxquelles est fixée la plaque porte-découpe 35. L'écartement fixe entre la plaque porte poinçon 21 et la plaque porte découpe 35 est établie de façon que lorsque le poinçon est en fin de course aller, l'outil de découpe 22 est dans la position décrite en référence avec la figure 4, c'est-à-dire contre la surface externe 33 de la collerette 13 de l'assise 10 et ainsi sous la bavure 34 que cet outil de découpe 22 vient de sectionner, de sorte que l'opération d'ébavurage est réalisée simultanément à l'opération d'extrusion. Selon l'invention, le dispositif comprend un fond mobile 50 qui est une pièce de révolution comportant une embase 51 et un corps cylindrique 52 dont le diamètre correspond au diamètre interne de l'assise 10 pris au niveau de sa partie inférieure 53. Le diamètre du corps cylindrique 52 du fond mobile 50 est ajusté de façon à être en appui plan à contact glissant contre la paroi interne 54 de la partie inférieure 53 de l'assise 10. Par ailleurs, ce fond mobile 50 est monté flottant à une plaque d'adaptation inférieure 59, elle-même rigidement fixée à la plaque de base 11 par l'intermédiaire de plots fixes 59a. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4,5,6,7A et 7B, le fond mobile 50 présente une cavité cylindrique 56 de diamètre sensiblement égal au diamètre du corps 18 du poinçon 16 de façon qu'en fin de course aller, l'extrémité inférieure 19 de ce poinçon 16 traverse le fond 57 de la pièce métallique (Figure 7A) en s'enfonçant dans la cavité cylindrique 56 du fond mobile 50 et en expulsant la partie découpée de la pièce métallique, ce dont il résulte la réalisation d'une pièce débouchante. En référence aux figures 8A et 8B, lorsque la pièce à réaliser n'est pas débouchante, le fond mobile 50 est plein et la course du poinçon 16 est de telle sorte qu'en fin de course aller, l'extrémité 19 du poinçon 16 est encore contenue dans la matière métallique. Pour les deux modes de réalisation précités, le fond mobile 50 est monté sur des vérins hydrauliques à 10 pression de retenue réglable 58. La pression P des vérins ou contre-pression de compensation P est variable selon la géométrie de la pièce métallique à réaliser et est calculée de la manière suivante. 15 Cette contre-pression de compensation P à appliquer aux vérins hydrauliques correspond à la différence entre l'effort d'extrusion (F extrusion) et la résistance de la pièce à la striction (E striction), soit P = F extrusion - E striction. 20 Détermination de l'effort d'extrusion Le poinçon 19 mobile crée pendant sa course aller dans l'assise fixe 10 une contre-pression qui permet de générer la fuite dans le sens opposé au sens d'extrusion de la matière métallique emprisonnée entre le poinçon 16 25 et l'assise 10. Cette contre-pression s'oppose à la descente du poinçon 16 avec un effort proportionnel à la pression qui naît dans l'assise, et à la surface de ce poinçon 16. On comprend que cette contre-pression sera d'autant 30 plus importante que la différence entre le diamètre D2 moyen interne de l'assise 10 et le diamètre moyen Dl du poinçon 16, soit l'épaisseur de la pièce métallique, est faible (voir figure 9). L'effort d'extrusion est donc déterminé de la façon 35 suivante. F extrusion = S1 x G(T,D2-D1) S1 est la surface du poinçon. Pour un diamètre Dl du corps 18 du poinçon 16 de 112 mm, S1 = 9850 mm2. G(11DD C,D2-D1) est la contrainte évaluée, dans cette exemple de réalisation, pour une température de travail de 1100 C, qui est fonction du rapport D2-D1 pour D2 = 165 mm et qui est lu dans les abaques déterminées depuis de nombreuses années dans ce domaine tel que celui de la figure 9. L' abaque d' extrusion donne G(11DD c,D2=165mm,D1=112mm) = 15 10 daN/mm2. On a donc F extrusion = 9850 mm2 x 15 daN/mm2 = 147 000 daN soit F extrusion = 147 tonnes. Détermination de la résistance à la striction 15 La résistance à la striction est déterminée comme suit. E striction = (S2-S1) x 6striction S2 est la surface qui correspond au diamètre D2 moyen interne de l'assise 10 soit S2 = 21372 mm2. 20 S1 est la surface qui correspond au diamètre Dl moyen interne de l'assise 10 soit S1 = 10662 mm2. 6striction correspond à la résistance à la striction de la pièce métallique à 1100 C, cette résistance étant de 10 daN/mm2. 25 On a donc E striction = 21372-10662 mm2 x 10 daN/mm2 = 107009 daN. Soit E striction = 107 tonnes Détermination de la contre-pression de compensation On a donc P = 147 tonnes - 107 tonnes, soit 30 P = 40 tonnes. Cette contre-pression de compensation P correspond à la pression à appliquer aux vérins 58 qui permet de compenser l'effort d'extrusion. C'est cette contre- pression de compensation qui doit être appliqué sur le 35 fond mobile 50. Cet effort de compensation est réalisé par le réglage de la pression hydraulique des vérins 58 positionnés sous le fond mobile 50. Un réglage avec un limitateur de pression hydraulique permet d'ajuster le niveau de pression adéquat. L'ajustement de la pression P des vérins hydrauliques 58 confère à ce fond mobile 50 deux fonctions. La première fonction consiste à créer une contre pression P dans l'assise 10 pour permettre à la matière de filer autour du poinçon 16 et cette contre pression est suffisamment élevée pour permettre l'extrusion du métal autour du poinçon 10 sans créer de striction dans la zone filée. La deuxième fonction de ce piston consiste à compenser la variation de volume pendant l'enfonçage du poinçon 16 dans la matière métallique. La course de compensation est calculée par rapport 20 au volume de matière déplacé pendant l'extrusion de la matière. De cette façon, la qualité de la pièce métallique obtenue respecte le cahier des charges et la pièce métallique peut être réalisée à la cote voulue en une 25 seule course aller retour du poinçon 19 du dispositif de l'invention. Le fonctionnement du dispositif de l'invention est décrit ci-après plus particulièrement en référence aux figures 7A, 7B, 8A et 8B. 30 Les figures 7B et 8B illustrent pour les deux modes de réalisation différents, respectivement pour une pièce débouchante et une pièce non débouchante, l'état du dispositif en position initiale, tandis que les figures 7A et 8A représentent le dispositif selon ces deux modes 35 de réalisation lorsque le poinçon 16 est en fin de course aller. L'ébauche forgée 60 est une pièce réalisée en alliage métallique de tout type, alliage lourd ou léger, qui a été préalablement estampée sur marteau pilon à 1250 C et qui peut peser jusqu'à 300 kg voir plus. Cette ébauche forgée 60 est de forme grossièrement cylindrique et de diamètre tel qu'il peut être logé dans l'assise 10 en reposant sur le fond mobile 50. L'ébauche forgée 60 présente une collerette annulaire 61 qui repose sur la collerette 13 de l'assise 10 et dans le prolongement de laquelle s'étend la bavure radiale 34 résultant de l'opération préalable d'estampage. Une presse non représentée applique une force dirigée dans le sens d'extrusion C à la plaque d'adaptation supérieure 15 qui entraîne en translation selon ce sens d'extrusion C la plaque porte poinçon 21, la plaque porte découpe 35 mais également la plaque d'extraction 23 lorsque celle-ci vient en butée contre la plaque porte poinçon 21 en mouvement. Le poinçon 16 est ainsi en mouvement dans sa course aller au cours de laquelle, simultanément, ce poinçon 16 s'enfonce dans la matière métallique 60, le fond mobile 50 s'abaisse selon la pression P qui a été appliquée aux vérins hydrauliques et déterminée comme expliqué plus haut. En fin de course aller, la pièce métallique 60 est ébavurée par l'outil d'ébavurage 29 dont l'appui sur l'assise 10 est amorti par le ressort R de la plaque intermédiaire 11a. Puis, soit la pièce métallique 60 est débouchée (Figure 7A), la débouchure étant évacuée par-dessous l'assise 10, ou soit l'extrémité 19 du poinçon 16 termine sa course dans la matière métallique 60 (Figure 8A). A ce stade, la réalisation de la pièce métallique 60 35 est terminée. Le poinçon effectue alors sa course retour par effort de traction appliqué sur la plaque d'adaptation supérieure 15 qui entraîne en translation dans le sens opposé D au sens d'extrusion C la plaque porte poinçon 21, la plaque porte découpe 35 mais également la plaque d'extraction 23 lorsque celle-ci vient en butée contre la plaque porte découpe 35 en mouvement. Lors de l'entraînement en translation de l'outil d'ébavurage 29, la détente du ressort R permet de sortir la bavure 34 qui peut être sertie sur la surface externe 33 de la collerette 13 de l'assise 10. Avant la fin de la course retour du poinçon 16, la plaque d'extraction 23 est maintenue fixe par blocage des tirants d'extraction 26 tandis que la plaque porte poinçon 21 continue son mouvement de translation dans le sens opposé D au sens d'extrusion C, ce dont il résulte que la pièce métallique 60, qui est restée attachée au poinçon 16 vient en butée contre l'extracteur 22, se détache du poinçon 16 et retombe dans l'assise. Ainsi, en une course aller retour du poinçon 16, une pièce métallique creuse débouchante ou non est réalisée dans des tolérances précises et est ébavurée et extraite du dispositif d'extrusion dans le même temps. Le procédé et dispositif de l'invention permettent ainsi de réaliser des perçages profonds par extrusion simultanément à l'opération d'ébavurage. Ces procédé et dispositif sont par ailleurs adaptés à toute géométrie de pièce, la contre-pression de compensation P étant déterminée spécifiquement pour chaque pièce. Et selon la valeur de cette contre pression, sera 30 adaptée le nombre de vérins hydrauliques 58 à monter sous le fond mobile 50. Les pièces pouvant être réalisées par un tel procédé sont des pièces métalliques utilisées dans le domaine de la robinetterie, du BTP, de l'industrie mécanique mais 35 encore dans le domaine ferroviaire, de l'énergie, de l'aéronautique ou du transport, par exemple des pivots creux de grues mobiles montées sur camion
L'invention concerne un procédé de réalisation d'une pièce métallique creuse par extrusion, dans lequel la déformation d'une ébauche forgée (60a) logé dans une assise (10) et reposant sur un fond (50) est obtenue par l'enfoncement d'un poinçon (16) dans la dite ébauche forgée (60) selon le sens d'extrusion (C) et filage de la matière métallique (60b) autour de ce poinçon (16).Ce procédé est essentiellement caractérisé en ce que, simultanément à l'enfoncement du poinçon (16) dans l'ébauche forgée (50) lors de sa course aller selon le sens d'extrusion (C), une contre-pression de compensation (P) est appliquée sur cette matière (60b) en sens opposé (D), cette contre-pression de compensation (P) étant ajustée à la fois pour créer une contre-pression permettant à la matière de filer autour du poinçon (16), et pour contrôler les déplacements de matière (60b) dans l'assise (10) par compensation de l'effort d'extrusion de la pièce métallique (60b).L'invention concerne également un dispositif pour mettre en oeuvre un tel procédé.
1. Procédé de réalisation d'une pièce métallique creuse par extrusion, dans lequel la déformation d'une ébauche forgée (60a) logé dans une assise (10) et reposant sur un fond (50) est obtenue par l'enfoncement d'un poinçon (16) dans la dite ébauche forgée (60) selon le sens d'extrusion (C) et filage de la matière métallique (60b) autour de ce poinçon (16), caractérisé en ce que simultanément à l'enfoncement du poinçon (16) dans l'ébauche forgée (50) lors de sa course aller selon le sens d'extrusion (C), une contre-pression de compensation (P) est appliquée sur cette matière (60b) en sens opposé (D), cette contre-pression de compensation (P) étant ajustée à la fois pour créer une contre-pression permettant à la matière de filer autour du poinçon (16), et pour contrôler les déplacements de matière (60b) dans l'assise (10) par compensation de l'effort d'extrusion de la pièce métallique (60b). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la contre-pression de compensation (P) à appliquer correspond, à une température donnée, à la différence entre l'effort d'extrusion de la pièce métallique (F extrusion) et la résistance de cette pièce à la striction (E striction). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la contre-pression de compensation (P) est calculée selon la formule suivante : PT = [ (Si) X G(T,D2ùD1) ] ù [ (S2ùS1) x Gstriction (T) dans laquelle : D1 est le diamètre correspondant à la section moyenne du poinçon (16), D2 est le diamètre correspondant à la section moyenne interne de l'assise (16), S1 est la surface correspondant à la section d'un poinçon (16) de diamètre D1,- S2 est la surface correspondant à la section d'une assise (10) de diamètre D2, - G(T,DZ-n) est la contrainte associée au matériau métallique et déterminée en fonction de la différence 5 D2-D1 pour une température donnée, et - Gstriction (T) est la résistance à la striction de la pièce métallique à une température T donnée. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la contre- 10 pression de compensation (P) est appliqué au niveau du fond (50) sur lequel repose la matière métallique (60b). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une opération d'ébavurage de la pièce métallique (60a,60b) 15 préalablement estampée, est réalisée simultanément à l'opération d'extrusion. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que pendant sa course aller, le poinçon (16) entraîne un outil d'ébavurage (29) dans une position permettant de 20 réaliser l'opération d'ébavurage. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique creuse obtenue (60b) est désengagée du poinçon (16) pendant la course retour de ce poinçon (16) 25 dans le sens opposé au sens d'extrusion (D). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la course aller du poinçon est ajustée de façon, soit qu'en fin de course aller, soit la tête du poinçon (19) est 30 contenue dans la matière métallique ce dont il résulte la réalisation d'une pièce creuse non débouchante, ou le poinçon traverse le fond (57) de la pièce (60b) ce dont il résulte la réalisation d'une pièce creuse débouchante. 9. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon 35 l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un poinçon (16) apte à se déplacer selon la direction d'extrusion (C,D) de façon às'enfoncer dans la dite ébauche forgée (60a) lors de sa course aller dans le sens d'extrusion (C) et des moyens d'application de la contre-pression de compensation (P) sur le fond de réception de cette ébauche forgée (50) qui est mobile selon la direction d'extrusion (XX'). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le fond mobile (50) est monté sur au moins un vérin hydraulique (58) auquel est appliqué une pression P correspondant à la contre-pression de compensation (P). 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend un outil d'ébavurage (29) solidaire du poinçon (16) pendant sa course aller jusqu'à une position d'ébavurage de la pièce métallique estampée (60a). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend un extracteur de pièce (22) qui est mobile relativement à ce poinçon (16) pendant au moins une partie de sa course retour de façon que la pièce métallique obtenue (60b) dans laquelle est engagé le poinçon (16), vienne en butée contre l'extracteur (22) et se désolidarise ainsi du poinçon (16) en déplacement. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que soit le fond mobile (50) est plein de façon à réaliser une pièce creuse non débouchante, ou soit le fond mobile présente une cavité (56) dans laquelle s'engage la tête de poinçon (29) en fin de course aller en traversant le fond (57) de cette pièce de façon à réaliser une pièce creuse débouchante.
B
B21
B21C
B21C 23
B21C 23/01,B21C 23/14,B21C 23/21
FR2892754
A1
DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT D'UN BATTANT COMPRENANT AU MOINS UN ACTIONNEUR D'ENTRAINEMENT EN ROTATION SUSCEPTIBLE D'AGIR EN BLOCAGE/DEBLOCAGE.
20,070,504
Le domaine de l'invention est celui de la menuiserie industrielle. Plus précisément l'invention concerne les mécanismes d'ouverture/fermeture de battants, tels que des battants de porte, de portail... Dans le domaine de l'invention, on met généralement en oeuvre, s'agissant de l'entrée des immeubles d'habitation, des portes à un ou plusieurs battants (plutôt que des portes coulissantes). Les portes d'immeubles sont actuellement conçues pour répondre à différentes attentes, tels que : - un verrouillage automatique des portes ; un déverrouillage à distance (par exemple à l'aide d'un code d'accès saisi sur un boîtier) ; une fermeture automatique des portes (ceci le plus souvent à l'aide de ferme-porte consistant en des systèmes de rappel couramment désignés par le terme groom ). Le verrouillage est assuré classiquement par un système de ventouses magnétiques. Or, les systèmes de verrouillage connus offrent une résistance telle en cas d'effraction, que, en cas d'acharnement sur la porte, des dégâts importants peuvent être occasionnés sur les portes. Il est alors nécessaire d'envisager des coûts de réparation et/ou de remplacement qui peuvent être conséquents. Par ailleurs, on comprend que ces équipements (groom , ventouses magnétiques) sont fabriqués et livrés de façon séparée de l'ensemble d'ouverture/fermeture (chambranle, portes...) et impliquent un temps de pose non négligeable, ce qui tend à augmenter le coût de l'installation. Par ailleurs, il est actuellement souhaitable de répondre à une nouvelle attente qui concerne notamment les personnes âgées ou les personnes handicapées, l'attente étant de leur faciliter l'accès à un immeuble en leur évitant d'avoir à agir sur les portes (celles-ci pouvant nécessiter, pour leur ouverture, un effort inapproprié aux personnes âgées ou handicapées). L'invention s'inscrit donc dans ce contexte et vise à proposer une solution pour l'ouverture/fermeture de battants, et a en outre notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique d'actionnement d'un battant qui permette d'envisager une réduction des coûts d'installation comparée aux solutions existantes, notamment en réduisant les temps de montage. L'invention a également pour objectif de proposer une telle technique qui limite, voire supprime, les dégradations susceptibles d'être causées au dispositif de motorisation dans certains cas d'effraction ou de tentative d'effraction. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui : puisse être mis en oeuvre avec un matériel peu encombrant ; - puisse s'intégrer de façon esthétique, ou à tout le moins discrète dans son environnement ; - soit fiable et résistante. L'invention a encore pour objectif de proposer une telle technique qui soit simple de conception et qui puisse être mise en oeuvre aisément. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif d'actionnement d'un battant monté pivotant sur un support autour d'un axe de rotation, comprenant des moyens d'actionnement s'étendant entre ledit battant et une zone dudit support bordant ledit axe de rotation, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins un actionneur destiné à entraîner en rotation ledit battant, ledit ou lesdits actionneurs étant couplés à des moyens de pilotage et permettant alternativement : d'entraîner la rotation dudit battant ; d'assurer le blocage dudit battant, ledit ou lesdits actionneurs constituant alors lesdits moyens de blocage et étant conçus pour cesser d'agir et permettre la rotation dudit battant lorsqu'un couple exercé sur ledit battant excède un niveau prédéterminé. De plus, l'intégration des différentes fonctions à un même organe permet de réduire notablement le nombre de pièces à monter, ce qui permet de diminuer en conséquence les temps de montages et les coûts correspondants. En outre, en cas de charge importante, on autorise le déblocage du battant. Ceci évite à l'ensemble du dispositif, voire du battant lui-même, de subir des dégradations induisant des coûts de remplacement et/ou de maintenance. Bien entendu, le niveau de couple prédéterminé en question est prévu pour ne céder qu'en cas de charge particulièrement violente censée correspondre à une volonté de pénétration qui aboutirait avec succès avec les dispositifs classiques. Selon une solution préférée, lesdits moyens de blocage sont montés sur ledit support de façon à agir au voisinage dudit axe de rotation dudit battant. On peut de cette façon intégrer les moyens de blocage de façon discrète au voisinage de l'axe de rotation du battant. En outre, une telle disposition des moyens de blocage rend leur accès difficile en cas de tentative d'effraction, ou à tout le moins plus délicat que les systèmes de blocage antérieurs. Selon une solution avantageuse, ledit ou lesdits actionneurs sont couplés à au moins une moto-pompe hydraulique. Un tel mode de réalisation concernant les moyens moteurs permet d'obtenir un compromis particulièrement avantageux en termes de puissance, d'encombrement, de consommation d'énergie, de fiabilité et de tenue dans le temps. Bien entendu, d'autres moyens moteurs peuvent être mis en oeuvre dans d'autres modes de réalisation envisageables sans sortir du cadre de l'invention. Avantageusement, ladite pompe-hydraulique est une pompe réversible. Une pompe de ce type est donc adaptée pour entraîner le battant en rotation tant dans le sens de son ouverture que dans le sens de sa fermeture. Selon une solution avantageuse, ladite moto-pompe est associée à un circuit hydraulique fermé. On obtient de cette façon une solution simple et efficace pour réaliser le blocage du battant lorsque la pompe n'est pas mise en service. Avantageusement, ladite moto-pompe hydraulique est associée à un circuit hydraulique comprenant une dérivation de ladite moto-pompe et au moins un clapet d'ouverture/fermeture de ladite dérivation, ledit clapet ouvrant ladite dérivation lorsqu'un couple exercé sur ledit battant excède un niveau prédéterminé. On obtient ainsi une solution de conception simple pour exercer la fonction de libération en cas de charge pré-déterminée sur le battant. Préférentiellement, ledit ou lesdits actionneurs sont montés mobiles en rotation sur ledit support. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins deux actionneurs distincts destinés à agir simultanément sur ledit battant pour entraîner une rotation dudit battant. Avantageusement, le dispositif comprend deux actionneurs montés de façon à présenter entre eux un intervalle sensiblement centré par rapport à la 20 hauteur dudit battant. Deux actionneurs peuvent donc suffire à produire le couple nécessaire à l'actionnement du battant, ceci avec des actionneurs de dimensions peu encombrantes. Selon un mode de réalisation préféré, ledit battant présente des bords 25 d'extrémité supérieur et inférieur, l'un desdits actionneurs agissant au voisinage dudit bord supérieur et l'autre desdits actionneurs agissant au voisinage dudit bord inférieur. Ainsi, les actionneurs peuvent s'étendre au niveau des traverses inférieures et supérieures du cadre d'une porte, ce qui évite de porter atteinte à 30 l'esthétisme de l'ensemble, en particulier dans le cas de portes vitrées (les actionneurs étant alors disposés en dehors de la surface vitrée). Selon une solution avantageuse, lesdits actionneurs sont associés à des moyens moteurs communs. Il est ainsi aisé de synchroniser les deux actionneurs. De plus, on limite de cette façon le nombre d'organes nécessaires au fonctionnement du dispositif, ce qui se répercute au niveau du temps d'installation. Préférentiellement, les actionneurs sont associés à des moyens moteurs montés sur un chambranle dudit battant, lesdits moyens moteurs étant dimensionnés de façon à s'inscrire dan sa largeur dudit chambranle. On peut ainsi intégrer, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, les moyens moteurs de façon discrète dans l'environnement du battant. En outre, il est envisageable de monter en atelier les moyens-moteurs sur le chambranle de la porte, ce qui permet de livrer un ensemble pré-assemblé et éventuellement pré-réglé. Dans ce cas, le dispositif comprend avantageusement au moins un capot destiné à masquer lesdits moyens moteurs sur ledit chambranle. Les moyens moteurs sont ainsi montés de façon particulièrement discrète. De plus, le capotage limite les risques de dégradations des moyens moteurs du fait d'un encrassement dû aux poussières. Le capotage permet également de sécuriser le dispositif vis-à-vis des usagers en supprimant les possibilités d'accéder aux pièces mobiles des moyens-moteurs. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens d'entraînement desdits actionneurs, du type permettant de transformer un mouvement moteur linéaire sensiblement parallèle audit axe de rotation en un mouvement de rotation desdits actionneurs. Les moyens moteurs peuvent ainsi produire un mouvement moteur le long du chambranle sur lequel ils sont installés et agir de façon déportée sur les actionneurs de façon à entraîner la rotation de ceux-ci. De cette façon, on limite considérablement l'encombrement nécessaire à la cinématique des moyens moteurs. Selon un premier mode de réalisation, lesdits moyens d'entraînement comprennent un système de renvoi d'angle par pignons. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits moyens d'entraînement comprennent, pour chaque actionneur, un élément moteur à surface hélicoïdale coopérant avec au moins une cage à bille, solidaire dudit actionneur. Un tel mode de réalisation permet d'envisager une longue course linéaire des moyens moteurs tout en évitant la multiplication d'éléments mécaniques (comme c'est le cas avec un système à renvoi d'angle par pignon). Une solution de ce type présente par conséquent une bonne tenue mécanique par son fonctionnement avec un nombre réduit de pièces mobiles (et donc d'usure), tout en s'inscrivant dans un espace limité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'actionnement de battant selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ; la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention ; la figure 3 est une vue en perspective d'un actionneur d'un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention ; la figure 4 est une vue d'un capot destiné à équiper un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention ; la figure 5 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation des moyens d'entraînement d'un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation des moyens d'entraînement d'un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention ; les figures 7 à 10 sont des vues des organes mis en oeuvre dans le mode de réalisation illustré par la figure 6 ; la figure 11 est un schéma cinématique du mode de réalisation illustré parla figure 6 ; la figure 12 est une représentation schématique d'un circuit hydraulique destiné à être associé à un dispositif d'actionnement de battant selon l'invention. Tel que mentionné précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir les moyens d'actionnement de façon qu'ils exercent une triple fonction : l'entraînement en rotation du battant, dans le sens de l'ouverture et de la fermeture ; le verrouillage du battant ; - le déverrouillage du battant pour le cas où un couple prédéterminé est appliqué sur celui-ci. La figure 1 illustre un mode de réalisation préférentiel de l'invention selon lequel les moyens d'actionnement comprennent deux actionneurs 1 montés rotatifs sur un support 2 et couplés de façon articulée au battant 3 d'une porte, en position haute et basse du battant. Selon ce mode de réalisation, les deux actionneurs 1 présentent entre eux un intervalle centré sur la hauteur du battant 3. Plus précisément, le battant illustré par la figure 1 est celui d'une porte vitrée et présente un cadre comprenant notamment une traverse haute 32 et une traverse basse 33 sur lesquelles sont articulés les actionneurs 1. Bien entendu, la disposition et le nombre des actionneurs pourront varier autant que de besoin, notamment en fonction du type de porte. Il est par exemple envisageable d'ajouter un actionneur associé à la traverse intermédiaire 34 dans le cas du battant de la figure 1. En référence à la figure 2, les actionneurs 1 sont associés à des moyens moteurs 4 communs assurant l'action simultanée des actionneurs 1 sur le battant. Ces moyens moteurs sont de type hydraulique et comprennent un moteur 41, une pompe 42 et un distributeur 43 intégrée à une moto- pompe réversible, formant les moyens moteurs 4. Le verrouillage du battant est obtenu par la mise en oeuvre d'un circuit hydraulique fermé associé à la moto-pompe. Ainsi, lorsque la moto-pompe n'est pas alimentée, le fluide, incompressible, stocké dans le circuit engendre un blocage du battant en rotation. Le circuit hydraulique d'alimentation de la pompe est intégré à un bloc hydraulique, ce bloc hydraulique intégrant un clapet de surcharge permettant de dériver le fluide du circuit fermé et de permettre l'ouverture du battant lorsqu'un couple prédéterminé est appliqué sur celui-ci. Un exemple de schéma fluidique mis en oeuvre dans le bloc hydraulique est illustré par la figure 12. Selon le présent mode de réalisation, le schéma fluidique met en oeuvre une pompe hydraulique 121 reliée à quatre électro-distributeurs 2/2 monostables indépendants, pilotant l'actionnement des vérins 126, 127 des actionneurs. Le clapet de surcharge mentionné précédemment est constitué ici par un limiteur de pression 128 qui évite donc, comme déjà précisé, des dégradations du battant en cas de surcharge et qui évite également au battant de forcer, lors de l'ouverture, contre un obstacle (éventuellement une personne). Ce circuit intègre également un limiteur de débit 129 permettant de réguler la vitesse de rotation du battant. Par ailleurs, le dispositif intègre des moyens d'indexation sous la forme de cames et de capteurs fin de course, voire d'un codeur monté sur l'axe des actionneurs. Ces moyens d'indexation permettent d'indiquer l'angle parcouru par le battant et donnent donc une indication sur sa position. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens moteurs 4 (en l'occurrence la moto-pompe) sont montés sur le chambranle 31 sur lequel le battant est monté rotatif. La moto-pompe 4 est dimensionnée de façon à pouvoir s'inscrire dans la largeur du chambranle 31, un capot 311 tel que celui illustré par la figure 4 étant rapporté sur le chambranle 31 de façon à masquer la moto-pompe. A titre d'exemple illustratif, le capot 311 est réalisé par pliage d'une tôle d'acier inoxydable, peinte ou non. Son épaisseur est prévue pour offrir une bonne résistance aux choses. Le capot est prévu pour être fixé au chambranle à l'aide de moyens de fixation (écrous à empreintes spéciales) détenus par un opérateur habilité. En référence à la figure 3, les actionneurs sont montés pivotant sur un élément 11 autour d'un axe déporté par rapport à l'axe de rotation du battant 3, et sont couplés à ce dernier de façon à former un parallélogramme déformable qui permet leur implantation dans un encombrement (mouvement compris) invariant. Pour ce faire, une biellette 12 relie l'actionneur 1 au battant 3, en étant montée articulée sur chacun d'eux. Les actionneurs 1 sont reliés aux moyens moteurs 4 par des moyens d'entraînement prévus pour transformer un mouvement moteur linéaire dans une direction parallèle à l'axe de rotation du battant en un mouvement de rotation des actionneurs. La figure 5 illustre un premier mode de réalisation de ces moyens d'actionnement. Tel que cela apparaît sur cette figure, les moyens d'entraînement comprennent une crémaillère 51 entraînée en translation par les moyens moteurs, cette crémaillère étant destinée à coopérer avec la denture 521 portée par un arbre rotatif 52 présentant un pignon 522 à l'une de ses extrémités. Ce pignon est lui-même destiné à coopérer avec un pignon 53 solidaire de l'actionneur 1 pour l'entraînement en rotation de ce dernier. Les figures 6 à 10 illustrent un deuxième mode de réalisation des moyens d'entraînement des actionneurs. En référence aux figures 6 et 7, ces moyens d'entraînement comprennent un bâti 61 monté fixe par rapport au support et plus précisément sur le chambranle du battant, l'actionneur étant susceptible d'être entraîné en rotation par rapport à ce bâti. Le bâti comprend : une embase d'admission 611 ; un corps cylindrique 613 ; - un joint torique 612 assurant l'étanchéité entre la culasse et le corps cylindrique ; - une embase 614 soudée avec le corps cylindrique ; - des bagues de butée 615 en PTFE. Ce bâti remplit plusieurs fonctions : - il permet l'admission hydraulique par l'intermédiaire de la culasse ; il crée la chambre du piston décrit ci-après en référence à la figure 8 ; il assure le guidage du piston 8 grâce aux rainures usinées à l'intérieur du corps cylindrique ; il positionne verticalement l'actionneur 1 dans l'espace entre les bagues. En référence à la figure 8, le piston 8 destiné à être monté dans le bâti 61 qui vient d'être décrit se décompose en deux parties : une portion 81 assurant l'étanchéité par rapport au corps cylindrique à l'aide d'un joint torique 811, et le guidage linéaire du piston dans le corps grâce aux rainures 812 ; une portion 82 permettant l'entraînement en rotation de l'actionneur grâce aux rainures hélicoïdales 821. Les deux portions 81, 82 sont solidarisées l'une à l'autre par vissage. L'actionneur 1 porte à une de ses extrémités un cylindre 13 à l'intérieur duquel sont usinées des rainures hélicoïdales correspondant à celles du piston 8. Une cage à billes 9 telle que celle illustrée par la figure 9 est destinée à être intercalée entre le cylindre 15 de l'actionneur et le bâti 61, et une cage à billes 10 telle que celle illustrée par la figure 10 est destinée à être intercalée entre le piston 8 et le bâti 61. Grâce aux billes de la cage 9, lorsque le piston 8 se translate, par le jeu des rainures hélicoïdales du piston 8 et du cylindre 13 de l'actionneur 1, ce dernier pivote autour de l'axe du cylindre 13 (les billes de la cage 10 assurant le guidage linéaire du piston avec un minimum de frottements). A titre indicatif, la cage 9 présente quatre rangées hélicoïdales de seize billes, et la cage 10 présente quatre rangées circulaires de vingt billes. Le fonctionnement de ces moyens d'entraînement est reproduit sous forme d'un schéma cinématique à la figure 11. Le système de commande du dispositif d'actionnement selon l'invention est constitué d'un micro-contrôleur dédié permettant : de recevoir une consigne d'ouverture du battant ; de déclencher un cycle complet d'ouverture ; - de commander le maintien en position ouverte ou fermée du battant ; - de gérer des événements pouvant apparaître lors d'un cycle (rencontre d'un obstacle, pic de tension, fin de course...). Ce système de commande est également monté de façon à être masqué par le capot décrit précédemment en référence à la figure 4. 25
L'invention a pour objectif un d'actionnement d'un battant monté pivotant sur un support autour d'un axe de rotation, comprenant des moyens d'actionnement s'étendant entre ledit battant et une zone dudit support bordant ledit axe de rotation,caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins un actionneur destiné à entraîner en rotation ledit battant, ledit ou lesdits actionneurs étant couplés à des moyens de pilotage et permettant alternativement :- d'entraîner la rotation dudit battant ;- d'assurer le blocage dudit battant, ledit ou lesdits actionneurs constituant alors lesdits moyens de blocage et étant conçus pour cesser d'agir et permettre la rotation dudit battant lorsqu'un couple exercé sur ledit battant (3) excède un niveau prédéterminé.
1. Dispositif d'actionnement d'un battant (3) monté pivotant sur un support (2) autour d'un axe de rotation, comprenant des moyens d'actionnement s'étendant entre ledit battant (3) et une zone dudit support (2) bordant ledit axe de rotation, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins un actionneur (1) destiné à entraîner en rotation ledit battant (3), ledit ou lesdits actionneurs (1) étant couplés à des moyens de pilotage et permettant alternativement : -d'entraîner la rotation dudit battant (3) ; d'assurer le blocage dudit battant, ledit ou lesdits actionneurs constituant alors lesdits moyens de blocage et étant conçus pour cesser d'agir et permettre la rotation dudit battant lorsqu'un couple exercé sur ledit battant (3) excède un niveau prédéterminé. 2. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage sont montés sur ledit support (2) de façon à agir au voisinage dudit axe de rotation dudit battant. 3. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit ou lesdits actionneurs (1) sont couplés à au moins une moto-pompe hydraulique. 4. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 3, caractérisé en ce que caractérisé en ce que ladite pompe-hydraulique est une pompe réversible. 5. Dispositif d'actionnement d'un battant selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ladite moto-pompe est associée à un circuit hydraulique fermé. 6. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que ladite moto-pompe hydraulique est associée à un circuithydraulique comprenant une dérivation de ladite moto-pompe et au moins un clapet d'ouverture/fermeture de ladite dérivation, ledit clapet ouvrant ladite dérivation lorsqu'un couple exercé sur ledit battant excède un niveau prédéterminé. 7. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit ou lesdits actionneurs (1) sont montés mobiles en rotation sur ledit support. 8. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins deux actionneurs (1) distincts destinés à agir simultanément sur ledit battant (3) pour entraîner une rotation dudit battant. 9. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif comprend deux actionneurs (1) montés de façon à présenter entre eux un intervalle sensiblement centré par rapport à la hauteur dudit battant (3). 10. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce que ledit battant (3) présente des bords d'extrémité supérieur (32) et inférieur (33), l'un desdits actionneurs (1) agissant au voisinage dudit bord supérieur (32) et l'autre desdits actionneurs agissant au voisinage dudit bord inférieur (33). 11. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que lesdits actionneurs (1) sont associés à des moyens moteurs communs (4). 12. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que les actionneurs (1) sont associés à des moyens moteurs montés sur un chambranle (31) dudit battant (3), lesdits moyens moteurs (4) étant dimensionnés de façon à s'inscrire dan sa largeur dudit chambranle (31). 13. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 12, caractérisé en ce que le dispositif comprend au moins un capot (311) destiné àmasquer lesdits moyens moteurs (4) sur ledit chambranle. 14. Dispositif d'actionnement d'un battant selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'entraînement desdits actionneurs (1), du type permettant de transformer un mouvement moteur linéaire sensiblement parallèle audit axe de rotation en un mouvement de rotation desdits actionneurs (1). 15. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 14, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comprennent un système de renvoi d'angle par pignons (522), (53). 16. Dispositif d'actionnement d'un battant selon la 14, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comprennent, pour chaque actionneur, un élément moteur à surface hélicoïdale (8) coopérant avec au moins une cage à bille (9), (10) solidaire dudit actionneur. 20
E
E05
E05F
E05F 15
E05F 15/00,E05F 15/04
FR2891397
A1
DISPOSITIF DE COMMUTATION COMPRENANT UN MECANISME D'ACTIONNEMENT ULTRA-RAPIDE
20,070,330
[0001] L'invention est relative à un dispositif de commutation comprenant un contact fixe et un contact mobile qui peut se déplacer par rapport audit contact fixe entre une position d'ouverture et une position de fermeture. Le dispositif de commutation comprend un mécanisme d'actionnement du contact mobile par l'intermédiaire d'un organe propulseur mobile agissant sur un organe de transmission, des premiers moyens élastiques exerçant une première force sur ledit organe de transmission et tendant à maintenir les contact en position fermée et des seconds moyens élastiques exerçant une seconde force sur ledit l'organe propulseur mobile et tendant à maintenir l'organe propulseur au contact avec l'organe de transmission. Les forces sont de sens opposé, la première force étant supérieure à la seconde force et inférieure à une force de propulsion produite par l'organe propulseur mobile. ETAT DE LA TECHNIQUE 2] L'utilisation de mécanisme d'actionnement ultra-rapide d'ouverture ou de fermeture des contacts d'un dispositif de commutation est décrit notamment dans les demandes de brevet FR-A-2815611, US2002/0044403 et [0003] De manière connue, comme représentée sur la figure 1, le dispositif de commutation comprend un contact fixe 1 coopérant avec un contact mobile 2. Les contacts sont connectés respectivement aux bornes électriques d'un circuit électrique externe à commuter. La commande d'ouverture et de fermeture des contacts, autrement dit le mouvement du contact mobile est actionné par un mécanisme d'actionnement 3. 4] Le but recherché par de tels dispositifs est l'ouverture et la fermeture ultra rapide des contacts. 5] Certaines solutions proposent des mécanismes d'actionnement ayant un propulseur à effet Thomson classique. Le mécanisme d'actionnement 3 est généralement composé d'un organe de transmission 10 et d'un organe propulseur 13. L'organe de transmission 10 est essentiellement composé d'un disque mobile 4 relié au contact mobile 2 par un arbre mobile 6. L'organe propulseur 13 est essentiellement constitué d'une bobine de propulsion 5 dite de propulsion. Généralement, le disque 4 est positionné contre la bobine 5. La bobine de propulsion 5 est fixe par rapport au bâti 7 du dispositif. 6] Pour ouvrir les contacts, la bobine de propulsion 5 est parcourue par o un courant électrique et génère un champ magnétique. Le champ magnétique produit une force de répulsion électromagnétique Fp qui repousse le disque mobile 4 suivant une direction parallèle à son axe de révolution 8. Le déplacement du disque 4 provoque de manière concomitante le déplacement du contact mobile 2 et donc l'ouverture des contacts du dispositif de commutation. Ce type de mécanisme est utilisé pour sa simplicité de mise en oeuvre ainsi que pour son faible coût de revient. 7] Présentée sur la figure 2, une autre solution encore plus efficace que la précédente consiste à placer une deuxième bobine 9 dans le disque mobile 4. On utilise alors conjointement les forces de répulsion créées par les deux bobines pour un déplacement ultra-rapide du contact mobile 2 via la seconde bobine mobile 9. Les deux bobines sont alors configurées de manière à créer des forces de répulsion électromagnétiques opposées. Chaque bobine génère un champ magnétique qui produit une force de répulsion électromagnétique qui tend à repousser l'autre bobine. Sous l'effet combiné des deux forces de répulsion, la bobine mobile 9 va se déplacer encore plus rapidement. L'avantage principal de ce genre de dispositif est que l'on peut créer des forces de répulsion plus intenses que dans le cas d'un propulseur à effet Thomson classique. Les courants n'ont pas à être induits dans un secondaire tel qu'un disque pour que la force de répulsion s'exprime. Ce type de dispositif peut être utilisé sur un disjoncteur électromécanique à ouverture ultra rapide permettant une limitation très forte des courants de court-circuit. 8] En outre, le dispositif à double bobine peut être utilisé sous forme asymétrique ou avec des bobines de formes diverses. Il peut être aussi complexifié au niveau de sa commande électronique. Une électronique plus sophistiquée donne accès à des fonctionnalités plus évoluées qui permettent de mieux contrôler le dispositif. On peut notamment gérer la course de déplacement de la bobine mobile qui peut être ralentie ou accélérée dans un sens comme dans l'autre. On peut aussi envisager des maintiens en position basse, des maintiens en position haute grâce à une force de rappel électromagnétique supplémentaire. 9] L'efficacité des systèmes d'ouverture ultra-rapide dépend de la taille de l'espace présent entre l'organe propulseur 13 et l'organe de transmission 10 lorsque les contacts sont fermés. Par la suite, cet espace est appelé entrefer. Le but recherché consiste à maintenir en contact le disque mobile de l'organe de transmission 10 et la bobine fixe de l'organe propulseur 13. Autrement dit, le but est de réduire au maximum la taille de l'entrefer. 0] Compte tenu de la fabrication de tels dispositifs et compte tenu de l'usure des contacts observée au cours du fonctionnement, des jeux sont présents et les courses de déplacement des contacts ne sont pas constantes au cours du temps. La présence de ces jeux peut se répercuter notamment au niveau de la longueur de l'entrefer entre la bobine fixe et le disque mobile. 1] Lorsque les dispositifs précédemment décrits sont dédiés à des applications basse-tension, les courses de déplacement des contacts mobiles sont relativement réduites par rapport au jeu global existant. Une variation de la longueur de l'entrefer entre différentes manipulations influence le bon fonctionnement du dispositif. En effet, compte tenu de la taille des bobines et de leur capacité à produire des forces de propulsion, la présence d'un entrefer trop important avant une ouverture, risque de provoquer une ouverture insuffisante ou trop lente entre les contacts. Enfin, le temps d'ouverture des contacts varie d'une ouverture à l'autre. 2] En outre, le fonctionnement des dispositifs comportant des mécanismes d'actionnement ultra-rapide d'ouverture ou de fermeture des contacts, peut se dégrader au cours du temps. En effet, compte tenu de la relative complexité des mécanismes de commande, des jeux peuvent apparaître entre les différentes pièces en mouvement. Ces jeux peuvent avoir un effet néfaste sur le fonctionnement du dispositif. 3] Certaines solutions telles que décrites par exemple dans le document US4620122, permettent de compenser une usure des contacts et/ou des jeux résiduels. De manière générale, comme représenté sur la figure 3, l'organe propulseur 13 est alors mobile par rapport à l'organe de transmission 10 comportant le contact mobile 2. Des moyens élastiques 12 exercent une seconde force de déplacement F2 sur l'organe propulseur 13 afin de le maintenir en contact avec l'organe de transmission 10. Le contact mobile 2 de l'organe de transmission est maintenu en position fermée grâce à l'action de moyens élastiques 11. Ces moyens élastiques 11 exercent ainsi une première force F1 s'opposant à la seconde force F2. La première force F1 est largement supérieure à la seconde force F1. 4] Au moment de l'ouverture des contacts, l'organe propulseur produit une force de propulsion FP largement supérieure aux forces F1 et F2. Chacun des corps 10 et 13 de masse respective M1 et M2 subit une accélération égale au produit de l'inverse de sa masse par la force de propulsion y1=FP/M1 et y2=FP/M2. 5] Pour une ouverture rapide du contact mobile 2, l'accélération y1 du contact mobile 2 via le disque mobile 4 de l'organe de transmission 10 doit être largement supérieure à celle y2 de l'organe propulseur 13. Ainsi, la masse M2 de l'organe propulseur 13 doit être très supérieure à celle M1 de l'organe de transmission 10. 6] De part cette différence de masse, à efforts de répulsion identiques, l'organe de transmission 10 subit une accélération beaucoup plus importante que celle de l'organe propulseur 13. En effet, les accélérations respectives de l'organe propulseur 13 et de l'organe de transmission 10 sont proportionnelles aux masses en mouvement. Par ailleurs, les vitesses de l'organe propulseur 13 et de l'organe de transmission 10 ainsi que leurs déplacements respectifs sont aussi proportionnels à chacune des masse M1 et M2. A titre d'exemple, pour un déplacement du contact mobile 2 de 10 millimètres et un déplacement de l'organe propulseur de 1 millimètre, le rapport de masse M2/M1 doit être alors supérieur à 10. 7] L'obligation d'associer à l'organe propulseur 13 une masse M2 importante peut s'avérer difficile dans des dispositifs de taille réduite. En effet, lorsque l'on dispose de peu de place à l'intérieur des dispositifs de coupure, il est très contraignant de positionner la masse M2 à l'intérieur de tels dispositifs. Ceci est d'autant plus vrai quand la masse M2 est mobile. 8] En outre, au cours de la vie du dispositif, il peut aussi être observé des désalignements des pièces entre elles. Ces dérèglements peuvent entraîner certains blocages de certaines pièces en mouvement. Cela se traduit par une baisse d'efficacité des dispositifs de commutation. EXPOSE DE L'INVENTION [0019] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer un dispositif de commutation ultra-rapide stable et évitant les dérives de fonctionnement. 0] Les seconds moyens élastiques du dispositif de commutation selon l'invention agissent sur ledit l'organe propulseur mobile par l'intermédiaire d'un dispositif de compensation, ledit dispositif de compensation introduisant une transformation entre le mouvement de l'organe propulseur et celui du dispositif de compensation, un rapport de transformation étant égale au rapport entre la longueur du déplacement de l'organe propulseur et la longueur du déplacement du dispositif de compensation. L'organe propulseur mobile comprend un actionneur électromagnétique constitué d'une bobine. 1] Avantageusement, un rapport entre une accélération de l'organe propulseur associé au dispositif de compensation et une accélération de l'organe de transmission est sensiblement proportionnel au carré dudit rapport de transformation. 2] Selon un mode particulier de réalisation, le dispositif de compensation mobile comporte une glissière se déplaçant selon un axe faisant un premier angle (3 avec l'axe de l'organe propulseur, ladite glissière étant reliée à l'organe propulseur mobile par des moyens de liaison transmettant un mouvement de la glissière à l'organe propulseur, et réciproquement. 3] Avantageusement, les moyens de liaison comprennent au moins une tige de commande ayant une première extrémité reliée à l'organe propulseur 1 o et une seconde extrémité possédant un téton de centrage pouvant se déplacer dans une lumière présente dans la glissière mobile. 4] De préférence, la lumière est linéaire et forme un second angle avec l'axe de la glissière. 5] Selon un mode particulier de réalisation, l'organe de transmission comporte une tige de déverrouillage possédant deux extrémités, une première extrémité fixée sur le disque mobile de l'organe de transmission, et une seconde extrémité destinée à être en contact avec un levier de déverrouillage relié à ladite glissière, un mouvement dudit levier s'accompagnant d'un mouvement de la glissière. 6] De préférence, il existe une première distance d'ouverture entre les contacts, une seconde distance entre l'organe propulseur et l'organe de transmission, une troisième distance entre l'extrémité de la tige de déverrouillage et le levier de déverrouillage, la première distance étant supérieure à la seconde distance et la seconde distance étant supérieure à la troisième distance. 7] Avantageusement, des moyens d'accrochage sont destinés à maintenir en position d'ouverture le contact mobile. 8] Avantageusement, le disque mobile comprend une bobine mobile positionnée en vis à vis par rapport à la bobine, les axes de révolution des deux bobines étant confondus. 9] Selon un mode de développement de l'invention, un déplacement de l'organe propulseur est destiné à actionner, via les moyens de liaison, le dispositif de compensation. 0] Selon un mode de développement de l'invention, un déplacement de l'organe de transmission est destiné à actionner, via une tige de déverrouillage, le dispositif de compensation. o BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 1] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté aux dessins annexés sur lesquels: É Les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques en coupe de dispositifs de commutation rapides connus; É La figure 3 est une vue schématique en coupe d'un dispositif de commutation connu dont l'organe propulseur est mobile; É La figure 4 est une vue schématique en coupe d'un dispositif selon un premier 20 mode préférentiel de réalisation de l'invention; É La figure 5 représente, à l'état d'équilibre, un diagramme des forces résultantes au niveau de chaque point de liaison entre l'organe propulseur et le dispositif de compensation; É La figure 6 représente le dispositif selon la figure 4 au moment de l'ouverture; 25 É La figure 7 représente, au moment de l'ouverture, un diagramme des forces résultantes au niveau de chaque point de liaison entre l'organe propulseur et le dispositif de compensation; É la figure 8 représente le dispositif selon la figure 4 après un cycle d'ouverture-fermeture; É La figure 9 est une vue schématique en coupe d'un dispositif selon un second mode préférentiel de réalisation de l'invention; É Les figures 10 à 13 représentent le dispositif selon la figure 9 dans différents états de fonctionnement; É La figure 14 représente une vue schématique d'un dispositif selon un la figure 9 dans une étape particulière de fonctionnement; É La figure 15 représente une vue détaillée d'une première variante de réalisation du dispositif selon les différents modes préférentiels de réalisation de l'invention; É La figure 16 représente une seconde variante de réalisation du dispositif selon les différents modes préférentiels de réalisation de l'invention; É Les figures 17A et 17B représentent une première variante de réalisation du dispositif de compensation selon les différents modes préférentiels de réalisation de l'invention; É La figure 18 représente une seconde variante de réalisation du dispositif de compensation selon les différents modes préférentiels de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION 2] Selon un premier mode préférentiel de réalisation présenté sur les figures 4 à 8, le mécanisme d'actionnement 3 est composé d'un organe de transmission 10, d'un organe propulseur 13 mobile et d'un dispositif de compensation 20. 3] L'organe propulseur 13 mobile comporte un actionneur électromagnétique composé d'une bobine de propulsion 5 logée dans une 25 culasse 14. La bobine comporte un axe de révolution 8. 4] L'organe de transmission 10 comporte un disque métallique 4. L'axe de révolution 8 de ce disque 4 est confondu avec celui de la bobine de propulsion 5. Une face du disque 4 est placée en vis-à-vis avec la face de la bobine de propulsion 5. Dans l'exemple de réalisation, le diamètre extérieur du disque 4 est au moins égal au diamètre extérieur de la bobine 5. 5] L'organe de transmission 10 est relié au bâti 7 du dispositif par l'intermédiaire de moyens élastiques 11. Selon ce mode de réalisation, les moyens élastiques 11 comportent un ressort hélicoïdal. Ce ressort travaillant en compression exerce une première force F1 de contact sur le contact mobile 2. En effet, la première force F1 agissant selon l'axe 8 tend à coller le contact mobile 2 contre le contact fixe 1 de manière à assurer une bonne liaison électrique. La force de contact est directement liée au calibre du dispositif de commutation. 6] Selon ce mode de réalisation, le disque mobile 4 du mécanisme d'actionnement 10 est relié à un contact mobile 2 par l'intermédiaire d'un arbre mobile 6. Ainsi, le mouvement en translation du disque mobile 4 suivant son axe de révolution 8 est intégralement transmis au contact mobile 2 et inversement. Le contact mobile 2 se déplace suivant l'axe 8. De préférence, l'arbre mobile 6 est monté de manière solidaire à l'organe de transmission 10. 7] L'organe propulseur 13 mobile est positionné au contact de l'organe de transmission 10 et est relié au bâti 7 via le dispositif de compensation 20. L'organe propulseur 13 est relié au dispositif de compensation 20 par l'intermédiaire de moyens de liaison 17, 18, 19. Le dispositif de compensation 20 qui est mobile comprend essentiellement une glissière 24 associée à des moyens élastiques 12. La glissière 24 est guidée en translation dans le bâti 7 selon une direction 88 formant un premier angle R avec l'axe longitudinal 8 de la bobine de propulsion 5 de l'organe propulseur 13. Dans le mode de réalisation décrit, le premier angle (3 est sensiblement égale à 90 ce qui permet de réduire l'encombrement du mécanisme d'actionnement 3 suivant l'axe 8. Les moyens de liaison 17, 18, 19 transmettent le mouvement de translation de la glissière 24 à la bobine de propulsion 5 de l'organe propulseur 13, et réciproquement. 8] Selon ce premier mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif de compensation 20 est actionné directement par l'organe propulseur 13 via les moyens de liaison 17, 18, 19. 9] Lesdits moyens de liaison entre l'organe propulseur 13 et le dispositif de compensation 20, comprennent au moins une tige de commande 17. Chaque tige de commande 17 comporte deux extrémités. Une première extrémité est fixée à la culasse 14 de l'organe propulseur 13. Une seconde extrémité possède un téton de centrage 18 qui est monté glissant dans une lumière 19 présente dans la glissière 24. 0] Dans le mode de réalisation décrit, deux tiges de commande 17 sont utilisées afin de répartir les efforts et d'éviter tous risques d'arcboutement au moment du déplacement de l'organe propulseur 13 et du dispositif de compensation 20. 1] Dans cet exemple de réalisation, les lumières 19 de la glissière 24 10 ont une forme oblongue rectiligne et leur axe longitudinal 888 forment un second angle a avec l'axe longitudinal 88 de la glissière 24 du dispositif de compensation 20. 2] L'orientation de l'axe longitudinal 888 des lumières 19 par rapport aux axes 88, 8 respectivement de la glissière 24 et l'organe propulseur 13 fait apparaître une transformation de mouvement entre la translation de l'organe propulseur 13 et celui du dispositif de compensation 20. 3] Cette transformation de mouvement fixe un rapport de transformation Rt entre les longueurs des déplacements de l'organe propulseur 13 et celui du dispositif de compensation 20. Le rapport de transformation Rt est égal à la tangente du second angle a (Rt = tan a) [0044] A titre d'exemple, si le second angle a est inférieur à quarante cinq degrés (a<45 ) alors le rapport de transformation Rt sera inférieur à 1. Dans l'exemple de réalisation, lorsque l'axe 88 forme un angle de 90 avec l'axe 8, le second angle a est sensiblement égale à 20 , le rapport de transformation Rt est alors environ égal à 0,36. Ainsi, pour un déplacement de l'organe propulseur 13 de 2 millimètres, la glissière 24 se déplace sur 5,5 millimètres. 5] Par ailleurs, le rapport de transformation Rt a un effet linéaire sur les efforts subis respectivement par l'organe propulseur 13 et le dispositif de compensation 20, selon les directions respectives 8 et 88. En effet le rapport des efforts est égal au rapport de transformation Rt. 6] Enfin, le rapport de transformation Rt affecte le rapport des accélérations entre l'organe propulseur 13 et le dispositif de compensation 20. Le 5 rapport des accélérations est égal au carré du rapport de transformation Rt. 7] Compte tenu que l'accélération de corps en mouvement est proportionnelle à leur masse, si le rapport de transformation Rt est égal à 0,36 alors la masse équivalente du dispositif de compensation 20 vue par l'organe propulseur 13 est 7,5 fois supérieure à la masse réelle du dispositif de 1 o compensation 20. 8] Ainsi, au moment de l'ouverture des contacts accompagnant le déplacement relatif de l'organe de transmission 10 par rapport à l'organe propulseur 13, la masse équivalente du dispositif de compensation 20 viendra s'ajouter de manière très significative à celle de l'organe propulseur 13. L'accélération de l'organe propulseur 13 par rapport à celle de l'organe de transmission 10 est donc directement dépendante du rapport de transformation Rt. 9] A titre d'exemple, plus le second angle a diminue, autrement dit plus l'axe longitudinal 888 des lumières 19 tend à être parallèle à l'axe 88, plus la masse équivalente du dispositif de compensation 20 sera importante et plus le déplacement de l'organe propulseur 13 selon l'axe 8 sera lent par rapport à celui de l'organe de transmission 10. 0] Des moyens élastiques 12 exercent une force de déplacement F2a sur la glissière 24 et tendent à la faire déplacer en translation selon l'axe 88. Comme représentés sur les figures 4 et 6, les moyens élastiques 12 comportent un ressort hélicoïdal. Par l'intermédiaire des moyens de liaison 17, 18, 19 la force de déplacement F2a peut être transmise à la bobine de propulsion 5 qui est poussée vers l'organe de transmission 10 par une force résultant F2. La force résultante F2 agit selon l'axe 8 perpendiculairement à la direction 88. La force de déplacement F2a s'applique localement sur chaque lumière 19 de la glissière 24 via les deux tétons de centrage 18. Au niveau de chaque lumière 19, la force F2a s'appliquant perpendiculairement à la surface de contact de ladite lumière, se décompose théoriquement en deux composantes respectivement parallèles aux axes 8 et 88. La composante F2 parallèle à l'axe 8 s'oppose à la force de compression F1. 1] La force de compression F2a des moyens élastiques 12, via la glissière 24 du dispositif de compensation 20, est donc indirectement opposée à la force de compression F1. 2] La force résultante F2 s'exerçant sur l'organe propulseur 13 doit être suffisante pour déplacer ledit organe contre l'organe de transmission 10 et permettre ainsi d'annuler l'entrefer entre la bobine de propulsion 5 et le disque mobile 4. Cependant, la force résultante F2 ne doit pas provoquer le décollement des contacts fixe et mobile 1, 2. 3] En effet, lorsque le dispositif se trouve dans son état d'équilibre, les moyens élastiques 11 agissant sur le disque mobile 4 sont choisis de manière à exercer une première force F1 qui est très supérieure à la force résultante F2 exercée sur l'organe propulseur mobile 13 via le dispositif de compensation 20. A titre d'exemple, la F2 est de préférence plus de cinquante fois inférieure à la première force F1. 4] Suivant l'exemple de réalisation, lorsque le contact électrique mobile 2 est en contact avec un contact fixe 1, le disque 4 et la bobine de propulsion 5 sont aussi en contact. L'entrefer entre le disque 4 et la bobine de propulsion 5 est nul et le dispositif se trouve alors dans un état d'équilibre. Cette position d'équilibre sur l'axe 8 peut varier notamment en fonction de l'usure des contacts 1, 2. En outre, l'organe propulseur 13 peut se déplacer entre deux positions dites de "bout de course", placées de part et d'autre la position d'équilibre. 5] Une position de bout de course dite de retrait peut être atteinte au momént de l'ouverture. Cette position correspond généralement à la position de l'organe propulseur 13 la plus éloignée de celle de l'organe de transmission 10. 6] Une position de bout de course dite d'avance, à l'opposée de la position de bout de course de retrait, correspond généralement à la position pour laquelle l'organe propulseur s'est déplacé au maximum sous l'action des moyens élastiques F2. Cette seconde position de bout de course correspond à un état de compensation maximale des jeux résiduels ou des usures de contacts. 7] Le fonctionnement du dispositif de commutation selon un premier mode de réalisation préférentiel est le suivant. 8] Lorsque les contacts 1 et 2 du dispositif de commutation sont fermés, comme représenté sur la figure 4, une impulsion de courant envoyée dans la bobine de propulsion 5 produit un champ magnétique qui engendre une force de propulsion Fp agissant sur le disque 4. L'impulsion électrique est délivrée par une source d'énergie qui peut être constituée d'un condensateur préalablement chargé. Comme représenté sur la figure 6, une force Fp' due à un effet de contre-réaction, d'intensité égale à Fp, s'applique sur la bobine de propulsion 5. 9] Lorsque le dispositif quitte son état d'équilibre, l'intensité des forces Fp et Fp' est largement supérieure aux intensités des forces exercées par les moyens élastiques 11 et 12. A titre d'exemple, l'intensité de la force de propulsion Fp est égale respectivement à 10 fois et à 100 fois l'intensité des forces F1 et F2. 0] La force de propulsion FP' s'applique localement sur chaque lumière 19 de la glissière 24 via les deux tétons de centrage 18. Comme représenté sur la figure 7, au niveau de chaque lumière 19, la force FP' s'appliquant perpendiculairement à la surface de contact de ladite lumière, se décompose théoriquement en deux composantes FP'1, FP'2 respectivement parallèles aux axes 8 et 88. Une grande partie des efforts, environ deux tiers des efforts suivant l'exemple décrit, sont absorbés dans le bâti 7 du dispositif de commutation. Seule la composante FP'2 parallèle à l'axe 88 supérieure à la force de déplacement F2a, tend à faire déplacer le dispositif de compensation 20. Grâce à la présence du rapport de transformation Rt, une grande partie de l'énergie transmise à l'organe propulseur 13 est ainsi absorbée et n'est pas utilisée pour le déplacement dudit organe et ceci quelle que soit sa masse. 1] Les forces de propulsion FP, FP' s'appliquant respectivement sur l'organe de transmission 10 et sur l'organe propulseur mobile 13 s'opposent 5 directement ou indirectement aux forces de compression et de déplacement F1, F2a. Ainsi, les forces Fp et Fp' tendent à décoller lesdits organes. 2] En fonction des valeurs respectives des forces en présence F1, F2a, Fp, Fp' et du rapport de transformation Rt, le disque 4 et la bobine de propulsion 5 sont alors respectivement écartés l'un de l'autre avec des accélérations 71 et y2. Compte tenu de la faible masse M1, l'accélération 71 du disque mobile 4 associé au contact mobile 2 est très importante. En outre, compte tenu de la présence du rapport de transformation Rt et de la masse équivalente du dispositif de compensation 20, le déplacement de l'organe propulseur 13 et du dispositif de compensation 20, est plus lent en comparaison de celui de l'organe de transmission 10. Le rapport 2/y1 des accélérations de l'organe propulseur 13 associé au dispositif de compensation 20 et l'organe de transmission 10 est proportionnel au carré du rapport detransformation (Rt). Dans l'exemple de réalisation, compte tenu que le masse M1 et M2 sont sensiblement identiques, le rapport des accélérations y2/y1 est sensiblement égal au carré du rapport de transformation Rt. 3] On obtient donc une ouverture très rapide du contact mobile 2. A titre d'exemple, les valeurs des accélérations 71 et y2 sont respectivement de 30000 mètres par seconde au carré (30000 m/s2) et 4000 mètres par seconde au carré (4000 m/s2). La vitesse V1 maximum de déplacement de l'organe de transmission 10 est de 7 mètres par seconde (7 m/s) sur un déplacement de X1 de 3 millimètres. 4] Comme cela est représenté sur la figure 6, le déplacement de la bobine mobile 5 et de la culasse 14 de l'organe propulseur 13 entraîne le déplacement en translation de la glissière 24 via les moyens de liaison 17, 18, 19. Compte tenu que la culasse 14 et la glissière 24 sont guidées en translation suivant deux axes perpendiculaires, respectivement 8, 88, le déplacement linaire des tétons 18 suivant l'axe 8, à l'intérieur des lumières 19 de la glissière 24, entraîne un déplacement de cette dernière suivant l'axe 88. 5] Lorsque la bobine de propulsion 5 n'est plus alimentée, la force de propulsion Fp devient nulle. La première force F1 exercée par les moyens élastiques 11 agissant sur l'organe de transmission 10 permet au contact mobile 2 de revenir en contact avec le contact fixe 1. Les contacts 1 et 2 sont donc de nouveau fermés et le dispositif retrouve un état d'équilibre. La force F2a exercée par les moyens élastiques 12 agit sur la glissière 24 et tend à la ramener lentement dans sa position d'origine. La glissière agit à son tour sur l'organe propulseur 13 afin de le replacer la bobine de propulsion 5 au contact avec le disque mobile 4. 6] La course de déplacement de la bobine de propulsion 5 suivant l'axe 8, est suffisante pour compenser une usure des contacts 1 et 2 ou un jeu résiduel. Ainsi, quelle que soit l'usure des contacts et les jeux présents dans le dispositif, l'entrefer est donc de nouveau nul après cette séquence d'ouverture et de fermeture. Avec ce type de dispositif, une compensation de 1 à 1,5 mm peut être envisagée. 7] Selon un second mode de réalisation préférentiel de l'invention représenté sur la figure 9, des moyens supplémentaires 15, 16, 28, 30 sont utilisés pour actionner le dispositif de compensation 20 et sécuriser son fonctionnement. 8] La glissière 24 du dispositif de compensation mobile 20 est reliée à un levier de déverrouillage 15. Le levier de déverrouillage 15 comporte des moyens de liaison avec la glissière 24. Selon ce mode de réalisation, le levier de déverrouillage comporte au moins un ergot 29 relié à la glissière 24 via une targette de transmission 16. 9] Le disque mobile 4 de l'organe de transmission 10 comprend une tige de déverrouillage 30 possédant deux extrémités. Une première extrémité est 30 fixée sur une face du disque mobile 4 qui est en vis à vis avec la bobine de propulsion 5 de l'organe propulseur 13. Une seconde extrémité située au-delà de la glissière 24 est destinée à être en contact 40 avec le levier de déverrouillage 15 lorsque le mécanisme d'actionnement 3 est dans un état d'équilibre. Comme cela est représenté sur la figure 9, lorsque les contacts 1 et 2 sont fermés, le levier de déverrouillage 15 repose au niveau du point de contact 40 sur la seconde extrémité de la tige de déverrouillage 30. 0] Le levier de déverrouillage 15 est montée pivotante autour d'un axe 27. Des moyens élastiques 28 appliquent sur ledit levier une force F2b tendant à faire pivoter ledit levier autour dudit axe 27 suivant un premier sens anti-horaire de rotation, dénommé arbitrairement sens positif. La force F2b permet de maintenir en contact le levier de déverrouillage 15 avec la seconde extrémité de la tige de déverrouillage 30. Selon le mode de réalisation, les moyens élastiques 28 comportent un ressort hélicoïdal. Ce ressort travaillant en compression exerce une force F2b sur le levier de déverrouillage 15. Un ressort de torsion placé autour de l'axe 27, peut être aussi utilisé dans le même but. 1] Le déplacement en rotation du levier de déverrouillage 15 peut entraîner par l'intermédiaire de la targette de transmission 16, le déplacement en translation de la glissière 24. En effet, lorsque le levier se déplace dans le sens négatif, l'ergot 29 exercent sur la targette de transmission 16, une force sensiblement parallèle à l'axe 88. Cette force agit donc sur la glissière 24 et provoque son déplacement. 2] Le dispositif de commutation 3 comprend en outre des moyens d'accrochage 50 du contact mobile 2. Ces moyens d'accrochage 50, commandés de manière indépendante, permettent de maintenir en position ouverte le contact mobile 2 après un déclenchement ou un ordre d'ouverture. 3] Le fonctionnement du dispositif est le suivant. Le dispositif se trouve dans un premier état d'équilibre où l'organe propulseur 13 est en contact avec l'organe de transmission 10. On définit arbitrairement une distance XA correspondant à la distance relative séparant un plan de référence X0 du plan de contact entre l'organe de transmission 10 et l'organe propulseur 13. Dans une première phase de fonctionnement, lorsqu'un ordre d'ouverture est envoyé à l'organe propulseur 13, la force de propulsion FP engendrée par la bobine de propulsion 5 et agissant sur l'organe de transmission 10 tend à ouvrir les contacts 1, 2. Simultanément, la force de contre-réaction FP' tend à écarter l'organe propulseur 13 de l'organe de transmission 10 en direction de sa position de bout de course de retrait. L'organe de transmission 10 effectue un premier déplacement qui tend à ouvrir les contacts électriques 1, 2. Les moyens élastiques 11 sont comprimés et exercent alors une première force F1 maximum sur l'organe de transmission 10 et tendent à repousser le contact mobile 2 vers sa position fermée. 4] Lorsque le contact mobile 2 se trouve suffisamment éloigné du contact fixe 1 pour que la coupure électrique soit satisfaisante, des moyens d'accrochage 50 bloquent le mouvement du contact mobile 2. Les moyens d'accrochage exercent une force de retenu qui s'oppose à la première force F1. L'organe de transmission 10 et le contact mobile 2 sont alors maintenus bloqués. 5] Dans cette première phase de fonctionnement, l'organe propulseur 13 et la glissière mobile 24 effectuent un déplacement tel que décrit précédemment. 6] Compte tenu que l'organe de transmission 10 et le contact mobile 2 sont retirés, l'organe propulseur ne rencontre aucune résistance et sous l'effet de l'effort des moyens élastiques 12, atteint sa position de bout de course d'avance XB. La position de bout de course d'avance XB de l'organe propulseur 13 se trouve au-delà de la position d'équilibre XA. 7] Comme représenté sur la figure 11, on observe que la distance XB est inférieure à la distance XA. Il existe entre les contacts 1, 2 une première distance d'ouverture dl. L'organe propulseur 13 est éloigné de l'organe de transmission 10 d'une seconde distance d2. Enfin dans la position d'ouverture bloquée, l'extrémité de la tige de déverrouillage 30 peut se trouver éloignée du levier de déverrouillage 15 d'une troisième distance d3. En outre, la première distance dl est supérieure à la seconde distance d2 et la seconde distance d2 est supérieure à la troisième distance d3. 8] Dans une seconde phase de fonctionnement, un ordre de fermeture est envoyé aux moyens d'accrochage 50, la force de retenu s'annule et la 5 première force F1 tend à ramener les contacts 1, 2 en position de fermeture. 9] La longueur de la tige 30 est ajustée de manière à ce que son extrémité soit en contact ou entre en contact avec levier de déverrouillage 15 avant que le contact mobile 2 ne rencontre le contact fixe 1 et avant que l'organe de transmission 10 ne rencontre l'organe propulseur 13. En effet, les distances dl et d2 sont supérieures à la troisième distance d3. La tige de déverrouillage 30 vient alors frapper le levier de déverrouillage 15. Une force d'impact provenant de l'énergie dissipée au point d'impact 40, est alors suffisante pour provoquer la rotation du levier de déverrouillage 15 autour de son axe de rotation 27 selon un sens négatif. Cette rotation du levier, schématisée sur la figure 12, entraîne de manière le déplacement de la glissière 24 via les ergots 29 et la targette de transmission 16. Le déplacement en translation de la glissière 24 entraîne celui de l'organe propulseur 13 via les moyens de liaisons 17, 18, 19. L'organe propulseur mobile 13 tend alors à s'écarter de l'organe de transmission 10 pour se placer dans sa position de bout de course de retrait. 0] Le contact mobile 2 vient ensuite en contact avec le contact fixe 1 sans que l'organe de transmission 10 ne vienne en butée sur l'organe propulseur 13. 1] Enfin avec un temps de retard, comme représenté sur la figure 13, l'action de la force F2a tend à ramener l'organe propulseur 13 en contact avec l'organe de transmission 10, l'usure des contacts 1 et 2 ou un jeu résiduel étant compensé. 2] Le fait que l'organe propulseur 13 puisse s'effacer devant l'organe de transmission 10 permet au contact mobile 2 de venir directement en contact avec le contact fixe 1. Cette fermeture franche et rapide des contacts est indispensable dans le domaine des dispositifs de coupure. 3] Sans le système sécurisé matérialisé essentiellement par la tige de déverrouillage 30, compte tenu de la position de bout de course d'avance XB de l'organe propulseur, l'organe de transmission 10 aurait rencontré l'organe propulseur 13 avant que le contact mobile 2 ne rencontre le contact fixe 1. Le contact mobile 2 se serait rapproché du contact fixe sans le toucher. Cette situation pourrait provoquer la naissance d'arcs électriques entre les contacts. 4] Dans certaines conditions d'utilisation, les déplacements relatifs de la glissière 24 par rapport au bâti 7 ou des tétons 18 par rapport aux lumières 19 peuvent être bloqués notamment par la présence de frottements intempestifs. Ces frottements peuvent être dus à une usure ou un déalignement des pièces du fait d'une utilisation intensive ou d'un défaut de montage. Au moment de l'envoi d'un ordre d'ouverture, la force de contre-réaction FP' ne sera alors pas assez suffisante pour engendrer le l'actionnement du dispositif de compensation 20 mobile via l'organe propulseur 13. 5] Lorsque le dispositif de commutation 3 se trouve altéré par un défaut de fonctionnement dû notamment à des frottements trop importants, le fonctionnement du dispositif est le suivant. 6] Lorsqu'un ordre d'ouverture est envoyé, la force de propulsion FP engendrée par la bobine de propulsion 5 et agissant sur l'organe de transmission 10 tend à ouvrir les contacts 1, 2. Simultanément, la force de contre-réaction FP' tend à écarter l'organe propulseur 13 de l'organe de transmission 10. Cependant, compte tenu de la présence de forces de frottement s'exerçant sur l'organe propulseur 13 et le dispositif de compensation 20, la force de contre-réaction FP' n'est pas suffisante pour déplacer la bobine de propulsion 5 de l'organe propulseur 13. Comme représenté sur la figure 14, le dispositif de compensation reste donc en position, la glissière 24 et le levier 15 restent immobiles. 7] Seul le disque mobile de l'organe de transmission 10 effectue sa course selon l'axe 8. Dans une première phase, ledit organe effectue un premier déplacement qui tend à ouvrir les contacts électriques 1, 2. Les moyens élastiques 11 exercent alors une première force F1 maximum sur l'organe de transmission 10. Cette première force F1 tend dans une deuxième phase, à ramener les contacts 1, 2 en position fermée. 8] Ainsi, dans un second déplacement, l'organe de transmission 10 retourne à sa position initiale. La tige de déverrouillage 30 vient alors frapper le levier de déverrouillage 15. Une force d'impact provenant de l'énergie dissipée au point d'impact 40, est alors suffisante pour provoquer la rotation du levier de déverrouillage 15 autour de son axe de rotation 27 selon un sens négatif. 9] Cette rotation du levier entraîne de manière concomitante le déplacement de la glissière 24 via l'ergot 29 et la targette de transmission 16. Le io dispositif de compensation 20 est alors opérationnel et le rattrapage de jeu peut avoir lieu. 0] En cas de blocage, comme décrit ci-dessus, l'actionnement du dispositif de compensation mobile 20 est aussi réalisé par l'organe de transmission 10. En effet, ledit organe va actionner au cours de son déplacement, le dispositif de compensation 20 en exploitant l'énergie accumulée par les moyens élastiques 11. 1] Selon une première variante de réalisation représentée sur la figure 15, le levier de déverrouillage comporte deux ergots 29 reliés à la glissière 24 via une targette de transmission 16. Le levier de déverrouillage 15 est montée pivotante autour d'un axe 27. Le déplacement en rotation du levier de déverrouillage 15 dans un sens positif ou dans une sens négatif entraîne par l'intermédiaire de la targette de transmission 16, le déplacement en translation de la glissière 24. 2] Selon une seconde variante de réalisation représentée sur la figure 16, le disque mobile 4 peut contenir une bobine mobile 9. Cette variante peut s'adapter à tous les modes préférentiels de réalisation décrits ci-dessus. Le fonctionnement du dispositif de commutation est le suivant. Afin d'ouvrir les contacts 1, 2, une impulsion de courant est envoyée à la fois dans la bobine de propulsion 5 et dans la bobine mobile 9. L'alimentation des deux bobines est réalisée de manière à ce que les champs magnétiques créés par lesdites bobines, engendrent des forces de propulsion de directions opposées. L'effet global résultant de la présence de ces deux forces, tend alors à écarter le disque 4 de la bobine 5. 3] Selon une autre variante de réalisation, un capteur de déplacement peut être inséré dans le bâti 7 afin de connaître et de qualifier les changements de position de la glissière 24 entre deux déclenchements. Ce capteur de position ou de déplacement peut être un capteur de type capacitif ou inductif. En fonction d'une position de référence correspondante à un état neuf du dispositif d'actionnement 3, la position finale de la glissière 24 permet de déterminer l'usure du dispositif après un temps d'utilisation. Cette information peut être utilisée afin de déterminer le moment adéquat pour effectuer le remplacement d'un dispositif de commutation 3. 4] Selon une autre variante de réalisation, les lumières 19 comportent une forme non rectiligne. Les lumières 19 peuvent notamment prendre la forme d'une portion d'arc de cercle ou de parabole. 5] Comme représenté sur les figures 17A, 17B, la lumière 19 a sensiblement la forme d'un quart de cercle de rayon R19. 6] Comme représenté sur la figure 18, la lumière 19 a la forme de plusieurs portions de cercle aboutées. En effet, la lumière est composée de deux 20 portions de cercle de rayons respectifs R19a et R19b. 7] Comme cela peut être observé sur ces deux variantes, le rapport de transformation Rt des efforts FP' et FP'2 dépend alors de la position des moyens de liaison 18 dans la lumière 19. Autrement dit, pour une force de propulsion donnée FP', l'effort de propulsion FP'2 exercé selon l'axe longitudinal 88 de la glissière 24 varie en fonction de la position de la glissière 24 sur l'axe longitudinal 88. 8] Dans certaines applications, la variation de la force FP'2 peut compenser la variation de l'effort de poussée F2a exercé par le moyen élastique 12. En effet, l'effort F2a est plus ou moins important selon l'état de compression dudit moyen élastique. Cet état de compression est aussi dépendant de la position de la glissière 24 selon l'axe 88. 9] Le dispositif de commutation selon les différents modes de réalisation de l'invention est particulièrement destiné a être combiné à des moyens d'ouverture électrique d'un dispositif de coupure hybride. Les moyens d'ouverture électrique et les moyens d'ouverture mécanique comportant le dispositif de commutation fonctionnent en parallèle
Dispositif de commutation comprend un contact fixe (1), un contact mobile (2) et un mécanisme d'actionnement (3) du contact mobile (2) par l'intermédiaire d'un organe propulseur (13) mobile agissant sur un organe de transmission (10). Le dispositif de commutation comprend des premiers moyens élastiques (11) exerçant une première force (F1) sur ledit organe de transmission (10) et des seconds moyens élastiques (12, 28) exerçant une seconde force (F2) sur ledit l'organe propulseur mobile (13). Les seconds moyens élastiques (12, 28) agissent sur ledit l'organe propulseur mobile (13) par l'intermédiaire d'un dispositif de compensation (20). Ledit dispositif de compensation (20) introduit une transformation entre le mouvement de l'organe propulseur (13) et celui du dispositif de compensation (20), un rapport de transformation (Rt) étant égale au rapport entre la longueur du déplacement de l'organe propulseur (13) et la longueur du déplacement du dispositif de compensation (20).
1. Dispositif de commutation comprenant: É un contact fixe (1) et un contact mobile (2) qui peut se déplacer par rapport audit contact fixe (1) entre une position d'ouverture et une position de 5 fermeture, É un mécanisme d'actionnement (3) du contact mobile (2) par l'intermédiaire d'un organe propulseur (13) mobile agissant sur un organe de transmission (10), É des premiers moyens élastiques (11) exerçant une première force (Fi) sur o ledit organe de transmission (10) et tendant à maintenir les contacts (1, 2) en position fermée, É des seconds moyens élastiques (12, 28) exerçant une seconde force (F2) sur ledit l'organe propulseur mobile (13) et tendant à maintenir l'organe propulseur (13) au contact avec l'organe de transmission (10), É les forces (F1, F2) étant de sens opposé, la première force (F1) étant supérieure à la seconde force (F2) et inférieure à une force de propulsion (Fp) produite par l'organe propulseur mobile (13) caractérisé en ce que: É les seconds moyens élastiques (12, 28) agissent sur ledit l'organe propulseur mobile (13) par l'intermédiaire d'un dispositif de compensation mobile (20), ledit dispositif de compensation mobile (20) introduisant une transformation de mouvement entre le mouvement de l'organe propulseur (13) et son propre mouvement, un rapport de transformation (Rt) étant égale au rapport entre la longueur du déplacement de l'organe propulseur (13) et la longueur du déplacement du dispositif de compensation mobile (20), É l'organe propulseur mobile (13) comprend un actionneur électromagnétique constitué d'une bobine (5). 2. Dispositif de commutation selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif de compensation (20) mobile comporte une glissière (24) se déplaçant selon un axe (88) faisant un premier angle (3 avec l'axe (8) de l'organe propulseur (13), ladite glissière étant reliée à l'organe propulseur 5 mobile (13) par des moyens de liaison (17,18,19) transmettant un mouvement de la glissière (24) à l'organe propulseur (13), et réciproquement. 3. Dispositif de commutation selon la 2 caractérisé en que les moyens de liaison (17,18,19) comprennent au moins une tige de commande (17) ayant une première extrémité reliée à l'organe propulseur (13) et une seconde extrémité possédant un téton de centrage (18) pouvant se déplacer dans une lumière (19) présente dans la glissière mobile (24). 4. Dispositif de commutation selon la 3 caractérisé en que la lumière (19) est linéaire et forme un second angle a avec l'axe de déplacement (88) de la glissière (24). -15 5. Dispositif de commutation selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'organe de transmission (10) comporte une tige de déverrouillage (30) possédant deux extrémités, une première extrémité fixée sur le disque mobile (4) de l'organe de transmission (10), et une seconde extrémité destinée à être en contact (40) avec un levier de déverrouillage (15) relié à ladite glissière (24), un mouvement dudit levier s'accompagnant d'un mouvement de la glissière (24). 6. Dispositif de commutation selon la Yevendication 5 caractérisé en ce qu'il existe une première distance d'ouverture (dl) entre les contacts (1, 2), une seconde distance (d2) entre l'organe propulseur (13) et l'organe de transmission (10), une troisième distance (d3) entre l'extrémité de la tige de déverrouillage (30) et le levier de déverrouillage (15), la première distance (dl) étant supérieure à la seconde distance (d2) et la seconde distance (d2) étant supérieure à la troisième distance (d3). 7. Dispositif de commutation selon la 5 ou 6 caractérisé en ce qu'il 30 comporte des moyens d'accrochage (50) destinés à maintenir en position d'ouverture le contact mobile (2). 8. Dispositif de commutation selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le disque mobile (4) comprend une bobine mobile (9) positionnée en vis à vis par rapport à la bobine (5), les axes de révolution des deux bobines étant confondus. 9. Dispositif de commutation l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que l'organe propulseur (13) est relié au dispositif de compensation mobile (20) par les moyens de liaison (17, 18, 19), le déplacement de l'organe propulseur (13) entraînant celui dispositif de compensation mobile (20). io 10.Dispositif de commutation l'une quelconque des 5 à 7 caractérisé en ce que l'organe de transmission (10) comporte une tige de déverrouillage (30), le déplacement de l'organe de transmission (10) entraînant par l'intermédiaire de ladite tige celui du dispositif de compensation mobile (20).
H
H01
H01H
H01H 53,H01H 50
H01H 53/10,H01H 50/60
FR2901478
A1
FORME PHARMACEUTIQUE ORALE MULTIMICROPARTICULAIRE A LIBERATION PROLONGEE
20,071,130
-2- nombre de prises quotidiennes, ce qui diminue la contrainte pour le patient et améliore l'observance du traitement. Il a ainsi été recherché des systèmes permettant de prolonger l'action d'un médicament, et les références concernant cet objectif sont nombreuses. On consultera à cet égard l'ouvrage de Buri, Puisieux, Doelker et Benoît : Formes Pharmaceutiques Nouvelles , Lavoisier 1985, p. 175-227. Cependant, il est apparu que l'ingestion d'alcool parallèlement à l'administration d'une forme pharmaceutique à libération modifiée (ou MR pour modified release en anglais) peut conduire à la libération accélérée et potentiellement dangereuse du PA chez le patient. Pour des PA comme les analgésiques opiacés, les effets secondaires consécutifs à la libération trop rapide d'une forte dose de PA et la prise concomitante d'alcool conduisent à des effets secondaires graves pouvant même parfois mettre en jeu le pronostic vital du patient. Une forme à libération modifiée doit donc idéalement être capable de prévenir la libération accélérée accidentelle du PA dans une solution alcoolique. Par ailleurs, une forme à libération modifiée doit pouvoir faire obstacle au mésusage intentionnel de certains principes actifs comme les opiacés, qui pose un véritable problème de santé publique. Le mésusage intentionnel se rencontre principalement dans le cas de la toxico- manie et de l'asservissement chimique. Dans ces deux cas, les personnes ayant l'intention de mésuser un médicament solide oral, vont généralement s'employer à extraire le PA de la forme à libération modifiée pour obtenir un produit à action rapide. La fôrme pharmaceutique MR doit faire obstacle à trois modes de mésusage intentionnel : 1. inhalation ou administration orale de la forme préalablement mise sous forme d'une poudre à libération immédiate. 2. Injection parentérale d'un petit volume de liquide contenant le PA extrait de la 30 forme MR 3. Administration orale d'une boisson contenant le PA sous forme dissoute. Pour les cas 2) et 3), l'obtention d'une forme liquide à partir d'un médicament oral solide passe généralement par une étape d'extraction, en phase aqueuse ou organique, du PA visé. Cette extraction est généralement précédée d'un broyage. 35 Les modes d'administration 1) par inhalation ou 2) par injection conviennent particulièrement bien aux toxicomanes car ce sont des modes qui permettent d'accentuer les effets du PA et qui favorisent son absorption rapide dans l'organisme. Lorsque la poudre obtenue par broyage est aspirée par le nez ou dissoute dans de -3- l'eau et injectée, les effets recherchés, dopants ou euphorisants, du PA, se manifestent très rapidement et de manière exacerbée. Le mode 3) constitue aussi une dérive particulièrement grave qui touche les adolescents et qui concerne les PA analgésiques, plus spécialement les dérivés morphiniques et opiacés. À partir d'une boisson fortement alcoolisée et d'un analgésique opiacé, notamment l'oxycodone, et moyennant quelques manipulations, il est possible d'extraire l'analgésique opiacé, qui peut ensuite être absorbé par un toxicomane. Le :mésusage de médicaments oraux solides peut également être observé lorsque, au lieu d'être avalé rapidement conformément à la prescription, le médicament est mastiqué avant d'être avalé, court-circuitant ainsi l'étape de lent délitement dans l'estomac : dans le cas d'un comprimé monolithique matriciel, une décharge de la dose se produit. Ainsi, au delà d'un profil de libération permettant de prolonger et/ou de retarder l'absorption du PA, une forme à libération MR doit permettre d'éviter le mésusage intentionnel ou non intentionnel du PA. En particulier, la forme MR doit présenter simultanément les quatre propriétés essentielles suivantes : a) Ne pas conduire à une libération accélérée du PA dans une solution alcoolique, telle qu'elle pourrait se produire par exemple chez un patient qui absorberait accidentellement le médicament avec une boisson alcoolisée ; b) être difficilement broyable sous forme d'une poudre à libération immédiate, afin par exemple de prévenir l'inhalation du PA ; c) être difficilement extractible dans un petit volume de liquide, et ainsi prévenir l'injection parentérale du PA ., d) ne pas conduire à la mise en solution massive du PAdans une boisson alcoolisée ou non et ainsi prévenir l'administration orale du PA sous forme IR même après un long temps de contact. Afin d'éviter la décharge massive de la dose en présence d'alcool, qui peut résulter notamment d'un mésusage intentionnel ou non, la demande FR 06 50566 non publiée décrit des formes pharmaceutiques multimicroparticulaires capables de résister à la décharge accidentelle de la dose en présence d'alcool, en particulier pour répondre aux préoccupations des professionnels de santé devant des accidents provoqués par cette décharge de la dose in vivo (le dose dumping), chez des patients ayant ingéré une forme pharmaceutique à libération prolongée en même temps qu'une importante dose d'alcool. Ces formes à libération modifiée possèdent la propriété de maintenir la libération modifiée du PA même dans un grand volume de solution alcoolique (50 à 900 ml). Cependant ces formes ne sont pas conçues pour résister aux -4- tentatives de mésusage notamment par broyage d'une forme sèche, éventuellement suivi d'extraction en milieu liquide. L'enseignement de cette demande FR 06 50566 constitue un progrès important puisqu'elle propose une première solution au problème a) évoqué supra. Cependant, elle ne propose pas de solution pour les problèmes b), c) et d). La demande FR 05 53437 non publiée décrit des formes pharmaceutiques multimicroparticulaires conçues pour être résistantes aux mésusages notamment intentionnels. Ces détournements frauduleux de médicaments oraux font intervenir différentes étapes (broyage, extraction), et ladite demande décrit des formes orales à libération contrôlée comportant des moyens anti-mésusage : - les microparticules de PA enrobées comportent une couche de revêtement qui confère une résistance au broyage ; - en outre les firmes pharmaceutiques de cette demande contiennent un agent viscosifiant: rendant très difficile sinon impossible l'extraction du PA en milieu liquide ; - elles contiennent enfin éventuellement un agent séquestrant. Ces formes présentent une résistance à l'extraction en milieu aqueux ou alcoolique de faible volume (par exemple 2,5 ml). Cependant ces formes ne sont pas adaptées pour résister à la décharge de la dose qui peut se produire en présence d'un grand volume de milieu alcoolique. Ainsi, cette invention ne propose pas de solution technique permettant de satisfaire simultanément aux quatre conditions a), b), c) et d) rappelées supra. Dans ce contexte, force est de constater qu'il existe un besoin d'une forme pharmaceutique rnultimicroparticulaire à libération modifiée pour l'administration de PA par voie orale, capable, d'une part, de maintenir la libération modifiée du PA dans une solution alcoolique (mésusage non intentionnel ou accidentel), et d'autre part, de résister aux tentatives de mésusage intentionnel. Objectifs (le l'invention Un objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux satisfaisant le cahier des charges rappelé ci dessus. Un autre objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux ne conduisant pas à une accélération significative de la libération du PA dans une solution alcoolique et possédant des moyens rendant le mésusage du PA très difficile voire impossible. Un autre objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, ne conduisant pas à une accélération significative de la libération du -5- PA dans une solution alcoolique dont le mésusage sera rendu difficile voire impossible, par broyage ou après une extraction du PA dans un petit volume de solvant. Un autre objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, ayant les caractéristiques suivantes : - dans des conditions normales d'administration, ces médicaments solides oraux ont un effet thérapeutique, par exemple pendant 12 ou 24 heures ; - toute tentative d'extraction abusive du PA conduira à une forme à libération non immédiate ou à un produit extrait difficilement utilisable, si bien qu'après ingestion du médicament, l'absorption rapide du PA dans la circulation sanguine ne sera pas possible. Un autre objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, permettant d'éviter le détournement frauduleux des propriétés du PA qu'il contient, en rendant difficile l'administration du médicament par les voies orale, nasale et/ou injectables (intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire, etc.) hors du cadre thérapeutique. Un autre objectif de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, permettant d'éviter le mésusage, tout en garantissant pour le patient normalement suivi, une qualité de traitement, en particulier une dose, conforme à ses besoins. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de fabrication de médicaments solides oraux résistant à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool et comprenant des moyens anti-mésusage. Définitions Au sens du présent exposé de l'invention : - forme à libération modifiée ou forme MR sont synonymes et comprennent : o les systèmes réservoirs c'est-à-dire les systèmes où la libération du PA est contrôlée par un enrobage entourant le PA. o les systèmes matriciels, dans lesquels le PA, intimement dispersé dans une matrice, par exemple à base de polymère, est libéré par diffusion et érosion. "principe actif" et l'abréviation "PA" désignent aussi bien un seul principe actif qu'un mélange de plusieurs principes actifs. Le PA peut être sous forme libre ou sous forme de sel, d'ester, d'hydrate, de solvate, de polymorphe, d'isomères ou d'autres formes pharmaceutiquement acceptables ; ù l'alcool ingéré peut provenir de différentes boissons ou breuvages alcoolisés telles que bière, vin, cocktails, spiritueux ou leurs mélanges ; -6- - in vitro, le terme "alcool" sans autre précision représente l'éthanol et les termes "solution alcoolique" ou "milieu alcoolique" représentent une solution aqueuse d'éthanol ; "microparticules réservoir" désigne des microparticules comprenant du PA et individuellement enrobées par au moins un enrobage permettant la libération modifiée du PA ; ù "microparticules de PA" désigne indifféremment des microparticules réservoirs et/ou des microparticules comprenant du PA non nécessairement enrobées ; ù "microparticules d'agent viscosifiant" désigne des microparticules comprenant au moins un agent viscosifiant et éventuellement d'autres excipients, à l'exclusion du PA ; ù "agent séquestrant" (en anglais quenching agent) désigne un agent complexant, un agent désactivateur ou inactivant, un chélateur, un agent précipitant, ou encore un agent fixateur (en anglais, scavenger), susceptible d'interagir avec un PA et de le désactiver ; ù "microparticules d'agent séquestrant" désigne des microparticules comprenant au moins un agent séquestrant et éventuellement d'autres excipients, à l'exclusion du PA ; ù "microparticules" désigne indifféremment des microparticules réservoirs, des microparticules de PA non enrobées, des microparticules de PA, des microparticules d'agent viscosifiant et des microparticules d'agent séquestrant, prises seules ou en mélange ; ù les profils de dissolution in vitro sont réalisés selon les indications de la pharmacopée européenne (5e1ne édition, ≈2.9.3) où les milieux de dissolution classiquement utilisés sont décrits. Pour simuler le milieu gastrique d'un sujet ayant absorbé une forte quantité d'alcool, le milieu de dissolution est modifié par addition d'éthanol (q.s.p. 10 % à 40 % en volume) ; ù le terme "libération modifiée" signifie que la libération du PA in vitro est telle que 75 % du PA est libéré en un temps supérieur à 0,75 h et, de préférence, supérieur à 1 h, et plus préférentiellement supérieur à 1,5 h. Une forme pharmaceutique à libération modifiée peut, par exemple, comprendre une phase à libération immédiate et une phase à libération lente. La libération modifiée peut être notamment une libération prolongée et/ou retardée. Des formes pharmaceutiques à libération modifiée sont bien connues dans ce domaine ; voir par exemple Remington : The science and practice of pharmacy, 1901 édition, Mack publishing Co. Pennsylvanie, USA ; ù "libération immédiate" signifie que la libération n'est pas de type libération modifiée et désigne la libération par une forme de la plus grande partie du PA en un -7- temps relativement bref : au moins 75 % du PA sont libérés en 0,75 h, de préférence en 30 min; û la similarité entre deux profils de dissolution est évaluée à l'aide du facteur de similarité f2 tel qu'il est défini dans le document "Qualité des produits à libération modifiée" de l'Agence européenne pour l'évaluation du médicament, document référencé CPMP/QWP/604/96 (Annexe 3). Une valeur de f2 comprise entre 50 et 100 indique que les deux profils de dissolution sont similaires ; û "agglomérat" ou "granule" concerne des structures comprenant une pluralité de microparticules liées entre elles par un agent D, comprenant éventuellement d'autres excipients, le diamètre des agglomérats ou granules étant de préférence inférieur à 8000 gm ; û les formes pharmaceutiques orales multimicroparticulaires selon l'invention sont constituées de nombreuses microparticules dont la taille est inférieure au millimètre. Les diamètres des microparticules dont il est question dans le présent exposé sont, sauf indication contraire, des diamètres moyens en volume. Ces formes multimicroparticulaires peuvent être présentées et adaptées par l'homme du métier sous toute formes pharmaceutiquement acceptables telles que comprimés, gélules, sachets, suspensions à reconstituer ; û par forme unitaire on entend la forme pharmaceutique qui contient une dose de 20 PA pouvant: se présenter sous forme par exemple de comprimés, gélules, sachets, suspensions à reconstituer ; û par dose dumping ou décharge de la dose ou décharge rapide de la dose on entend une libération immédiate, ou significativement accélérée, et non voulue de la dose de PA après ingestion per os. 25 Brève description de l'invention Pour atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés, les inventeurs ont dû trouver des solutions aux différents problèmes listés plus haut et les appliquer simultanément à 30 une forme unique. puisque pour contrer les principales modalités de mésusage, la forme pharmaceutique doit être tout à la fois difficilement broyable, et son PA difficilement extractible dans différents solvants et dans différents volumes. La forme pharmaceutique selon l'invention met en oeuvre des moyens physico-chimiques inoffensifs (ce sont des composés neutres sur le plan pharmacologique, 35 approuvés comme excipients par les différentes pharmacopées et autorités d'enregistrement) et économiques. _g_ Un objectif de la présente invention est de fournir une nouvelle forme multimicroparticulaire qui possède la faculté de résister à la décharge de la dose quand elle est placée dans un grand volume d'alcool, de plus cette forme est capable de résister aux tentatives de mésusages intentionnels (broyage, extraction pour injection). L'approche qui a été retenue pour mesurer la résistance des formes pharmaceutiques MR à une décharge de la dose induite par l'alcool consiste à modifier les tests classiques de dissolution des formes pharmaceutiques MR en introduisant de l'éthanol dans le milieu de dissolution, par exemple à une concentration de 10 % ou de 40 % (v/v). L'ordre de grandeur du volume final est de 50 à 900 mL. Pour un certain nombre de formes pharmaceutiques MR, on observe que la co-administration de ladite forme avec des breuvages alcoolisés conduirait à une accélération non voulue de la libération du ou des PA. Le profil de la forme pharmaceutique recherchée doit être adapté au cahier des charges et dépend de l'enrobage des microparticules. Il faut ce faisant éviter d'aboutir à des comportements non souhaités tels que : des profils de dissolution qui ne sont pas contrôlables, en particulier le profil n'est plus complètement contrôlé par l'enrobage des microparticules ; - la perte des propriétés anti-broyage des microparticules de PA ; - une décharge de la dose en présence d'alcool. Il est du mérite de la Demanderesse d'avoir découvert qu'il était possible, par un choix judicieux des excipients, de leurs proportions et de leurs modes de mise en oeuvre, d'obtenir une formulation répondant au mieux cahier des charges de la présente demande, En d'autres termes, les inventeurs ont su concilier les propriétés conférées par des excipients de nature différente, pour trouver, par un choix judicieux de la nature de chacun de ces excipients (excipient d'enrobage, viscosifiant, séquestrant, etc.), de leur localisation (dans une microparticule, un liant, un granule, etc.) et de leur teneur, une formulation répondant au cahier des charges initial. Plus précisément, la présente invention vise une forme pharmaceutique orale comprenant des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un PA, non sujette à une décharge de la dose en présence d'alcool, c'est-à-dire qui résiste à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool, en particulier dans un volume important et, de plus, dont la composition et la structure permettent d'éviter le mésusage du PA que ladite forme contient, notamment grâce à des moyens -9-anti-mésusage. En particulier, les moyens anti-mésusage comprennent au moins des moyens anti-broyage. Cette forme pharmaceutique selon l'invention est caractérisée en ce que : - les moyens prévenant la décharge de la dose de PA en présence d'alcool comprennent au moins un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique ; et - au moins une partie du PA est contenue dans des microparticules enrobées comportant une couche de revêtement R qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère aux microparticules de PA enrobées une résistance au broyage, pour éviter le mésusage ; - et éventuellement au moins un agent viscosifiant V ; - et éventuellement au moins un agent séquestrant Q. En particulier, la forme pharmaceutique orale selon l'invention est caractérisée en ce que le temps de libération de 50 % du PA, dans une solution alcoolique n'est pas diminué de plus de 3 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool. La présente invention vise également un procédé pour l'obtention d'une forme pharmaceutique solide orale, anti-mésusage par broyage et extraction alcoolique. Brève description des figures Figure 1 : Dissolution des microparticules préparées à l'exemple 3 ^ :intactes ^ : broyées Figure 2 : Dissolution des gélules préparées à l'exemple 4 ^ : dans EtOH 40 % ^ : dans HC1 0,1 N Figure 3 : Dissolution des comprimés préparés à l'exemple 6 ^ : dans EtOH 40 % ^ : dans HC1 0,1 N 35 Figure 4 : Dissolution des comprimés préparés à l'exemple 8 ^ : dans HC1 0,1 N A : dans HC1 0,1 N / EtOH (90/10 v/v) Figure 5 : Dissolution des comprimés préparés à l'exemple 9 30 -10- ^ : dans HCl 0,1 N A : dans HC1 0,1 N / EtOH (90/10 v/v) Figure 6 : Dissolution des comprimés préparés à l'exemple 10 ^ : dans HCl 0,1 N ^ : dans HC1 0,1 N / EtOH (60/40 v/v) EtOH désigne l'éthanol. Description détaillée de l'invention La forme pharmaceutique orale selon l'invention est dotée de propriétés antimésusage ; elle comprend des microparticules de type réservoir et permet la libération modifiée du PA aussi bien dans les milieux de dissolution aqueux que dans les solutions alcooliques. 15 Microparticules de PA enrobées Les microparticules enrobées à libération modifiée de PA sont des microparticules enrobées chacune par au moins un revêtement (comprenant par exemple au moins un 20 polymère) déposé selon les techniques connues de l'homme de l'art. On consultera sur cette question par exemple Buri, et al. : Formes Pharmaceutiques Nouvelles , Lavoisier 1985, p. 175-227 déjà cité. La forme pharmaceutique selon l'invention est multimicroparticulaire ; elle comprend entre autres des microparticules réservoirs avec un coeur comprenant le PA enrobé ou 25 pelliculé par un enrobage. Ce coeur de PA, ou microparticule de PA, peut être : du PA brut (pur) sous forme pulvérulente, et/ou - un granulé matriciel de PA mélangé à différents autres ingrédients, et/ou - un granulé supporté, tel qu'un support neutre, par exemple en cellulose ou en sucre, recouvert d'au moins une couche comportant du PA. 30 Dans le cas d'un granulé matriciel, la matrice contient le PA et éventuellement d'autres excipients pharmaceutiquement acceptables, tels que des agents liants, des tensioactifs, des désintégrants, des charges, des agents contrôlant ou modifiant le pH (tampons). Dans le cas d'un granulé supporté, le support neutre peut être composé de sucrose 35 et/ou de saccharose et/ou de dextrose et/ou de lactose, et/ou de mélange sucrose/ amidon. Le support neutre peut également être une microsphère de cellulose ou tout autre particule d'excipient pharmaceutiquement acceptable. À titre d'exemple non 10 -11- limitatif de support neutre, on peut citer des particules de gomme xanthane, de gomme guar, de phosphate de calcium, de carbonate de calcium. Avantageusement, le support neutre a un diamètre moyen compris entre 1 et 800 m et de préférence compris entre 20 et 500 m. Revêtement des microparticules de PA Avantageusement, les microparticules enrobées de PA comprennent au moins une couche de revêtement R, mieux encore, une seule couche de revêtement R , qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. Plus préférentiellement encore, la couche de revêtement R est conçue de telle sorte qu'elle permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération non immédiate (c'est-à-dire modifiée) pour au moins une partie des microparticules enrobées à libération modifiée de PA. Le broyage ici envisagé peut être par exemple tout broyage effectué selon les techniques habituellement mises en œuvre par les auteurs de mésusage, à savoir notamment : mortier/pilon, moulin à café, écrasement entre deux cuillères, en croquant/mastiquant, etc. Selon une réalisation intéressante, le revêtement R est conçu de telle sorte qu'il permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération modifiée pour au moins 40%, de préférence au moins 60%, et, plus préférentiellement encore au moins 80% des microparticules enrobées à libération modifiée de PA. De préférence, la couche de revêtement R anti-broyage comprend : ù au moins un (co)polymère filmogène Al insoluble dans les liquides du tube digestif ; au moins un (co)polymère A2 soluble dans les liquides du tube digestif ; au moins un plastifiant A3 ; éventuellement au moins un agent tensioactif et/ou un lubrifiant et/ou une charge 30 minérale et/ou une charge organique A4. Conformément à une sélection à vocation purement illustrative et non limitative de l'invention : Al est choisi dans le groupe comprenant : o les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose 35 et/ou l'acétate de cellulose, o les polymères acryliques, par exemple les copolymères d'acide (méth)acrylique et d'ester alkyle (par ex. méthyle), les copolymères d'ester d'acide acrylique et méthacrylique porteur d'au moins un groupement -12- ammonium quaternaire (préférablement au moins un copolymère de (méth)acrylate d'alkyle et de chlorure de méthacrylate) et plus précisément les produits marques Eudragit RS et/ou Eudragit RL les polyvinylacétates, et leurs mélanges ; A2 est choisi dans le groupe comprenant : o les (co)polynnères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les poly-10 acrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, o les dérivés hydrosolubles de la cellulose, o les alcools polyvinyliques (APV), o les polyoxydes d'alkylène, de préférence les polyoxydes d'éthylène (POE), 15 o les polyéthylènes glycols (PEG), o et leurs mélanges :; la PVP étant particulièrement préférée ; A3 est choisi dans le groupe comprenant : 20 o les esters de l'alcool cétylique, o le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycérolmonostéarate, glycéryltriacétate, glycéroltributyrate, o les phtalates, de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphthalate, 25 di_éthylphthalate, diméthylphthalate, dioctyl-phthalate, o les citrates, de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthyl-citrate, o les sébaçates, de préférence dans le sous-groupe suivant : diéthyl-sébaçate, dibutyl-sébaçate, 30 o les adipates, o les azélates, o les benzoates, o les huiles végétales, o les fumarates de préférence le diéthylfumarate, 35 o les malates, de préférence le diéthylmalate, o les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, o les succinates, de préférence le dibutylsuccinate, o les butyrates, triméthylammonioéthylcommercialisés sous les 0 o -13- o les esters de l'alcool cétylique, o les malonates, de préférence le diéthylmalonate, o l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), o et leurs mélanges ; A4 est choisi dans le groupe comprenant : o les tensioactifs anioniques, de préférence dans le sous-groupe des sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, l'acide stéarique et/ou oléique étant préférés, o e1:/ou les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe des huiles polyoxyéthylénées, de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, o les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène (poloxamer), o les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, o les polysorbates, o les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénée, o les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, o les stéarylfumarates, de préférence de sodium, o les béhénates de glycérol, o le talc, o la silice colloïdale, o l'oxyde de titane, l'oxyde de magnésium, o la bentonite, o la cellulose microcristalline, o le kaolin, o le silicate d'aluminium, o et leurs mélanges. Selon une variante préférée de l'invention, la couche de revêtement R contient les composants suivants : û Al est choisi dans le groupe comprenant les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence 1"éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, A2 est choisi dans le groupe comprenant : o • les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, -14- o les dérivés hydrosolubles de la cellulose, o les polyéthylènes glycols (PEG), o et leurs mélanges ; ù A3 est choisi dans le groupe comprenant : le triéthyl-citrate, dibutylsébaçate, les huiles végétales, l'huile de ricin et leurs mélanges ; ù A4 est choisi dans le groupe comprenant les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : o les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, o les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène (poloxamer), o les esters de sorbitanpolyoxyéthylénés, o les polysorbates, o les stéarates, de préférence de magnésium, o et leurs mélanges. Avantageusement, pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse ni (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie pour Al : 10 ≤.m 90, de préférence 15 m 80, et plus préférentiellement 60Sm80; pour A2 : 2 m 50, de préférence 3 m 40, et plus préférentiellement 5 m 25 ; pour A3 : 1 rn 30, de préférence 2 m 20, et plus préférentiellement 5m15;; pour A4 : 0 m 40, de préférence 0 m 30, et plus préférentiellement 0m520. Par rapport à la masse totale des microparticules de PA enrobées, la couche de revêtement R représente une fraction massique Tp, exprimée en % en poids sec, telle que : Tp 15 ; de préférence comprise entre 30 et 60, et plus préférentiellement comprise entre 40 et 60, et mieux encore entre 45 et 55, ou environ 50 De préférence les microparticules de PA enrobées ont un diamètre moyen en volume inférieur ou égal à 1000 m, de préférence compris entre 50 et 800 m et, de préférence encore, compris entre 100 et 600 m, et mieux encore, entre 100 et 400 m. Le diamètre des microparticules est, sauf mention contraire, un diamètre moyen en volume. Les techniques mises en oeuvre pour la fabrication des microparticules de PA , sont des techniques classiques, telles que par exemple la technique de spray coating en lit d'air fluidisé, la granulation humide, le compactage, l'extrusion-sphéronisation. -15- Agent D La forme pharmaceutique selon l'invention comprend au moins un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable et dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique. Il peut s'agir : û d'un composé à vitesse de solubilisation plus élevée dans l'eau qu'en solution alcoolique ; û d'un composé soluble dans l'eau et insoluble en solution alcoolique ; û ou d'un composé, insoluble dans l'eau ou en solution alcoolique, qui gonfle plus ou plus 'vite dans l'eau qu'en solution alcoolique. De préférence, l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : Les dérivés cellulosiques tels que, par exemple: • la méthylcellulose • les (hydroxy)(alkyl)celluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropyl-méthylcellulose, hydroxyéthylcellulose), • les carboxyalkylcelluloses (par exemple carboxyméthylcellulose) et leurs sels, • les celluloses (poudre ou microcristalline), • les carboxyalkylcelluloses réticulées : les carboxyméthylcelluloses réticulées (par exemple croscarmellose de sodium), les polyalkylènes oxydes (par exemple polyéthylène oxyde ou polypropylène oxyde). Les polysaccharides, par exemple : • les amidons natifs (par exemple de maïs, de blé ou de pomme de terre) ou modifiés (par exemple avec du glycolate de sodium), • les alginates et leurs sels tels que l'alginate de sodium, • la polacriline de potassium, • les gommes guar, • les carraghénanes, • les pullulanes, • les pectines, • les chitosanes et leurs dérivés, • et leurs mélanges, Les protéines, par exemple : • la gélatine, • les albumines, • la caséine, • les lactoglobulines, -16- • et leurs mélanges û Les argiles telles que la bentonite, la laponite et leurs mélanges. De manière plus préférée encore, l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : û les hydroxyalkylcelluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellul ose, hydroxyéthylcellulose), la méthylcellulose, les carboxy(alkyl)celluloses et leurs sels les gomrnes guar, les carraghénanes, et leurs mélanges. L'agent D peut être incorporé de différentes façons, éventuellement combinées entre elles, dans la forme pharmaceutique selon l'invention. Il peut être un des constituants : du coeur de PA (ou microparticule non enrobée de PA) : • dans le support neutre des microparticules et/ou • dans la couche contenant le PA et déposée sur le support neutre des microparticules et/ou • dans le granulé contenant le PA ; et/ou de l'enrobage des microparticules ; et/ou d'un mélange avec les microparticules : • soit dans la phase liante de granules, pellets, comprimés incluant les microparticules de PA et/ou • soit dans un type distinct de microparticules et/ou • soit dans un type distinct de granules ; et/ou un des constituants extérieurs d'une forme monolithique (par exemple constituant d'une gélule, revêtement d'un comprimé ou d'une gélule). Suivant un premier mode de réalisation de l'invention, l'agent D est présent dans le coeur de PA, ou microparticule non enrobée de PA. De préférence, l'agent D est présent dans le coeur des microparticules à raison de 5 à 70%, de préférence de 15% à 60% de la masse totale du coeur de PA. Suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'agent D est compris dans l'enrobage des microparticules. Dans ce cas, l'agent D peut constituer à lui seul une couche d'enrobage interne ou externe à l'enrobage contrôlant la diffusion. Il peut également être mélangé aux constituants Al, A2, A3 et éventuellement A4 de l'enrobage qui régit la libération modifiée du PA. De préférence, l'agent D est présent -17- dans l'enrobage à raison de 3 à 30%, de préférence de 10% à 20% de la masse totale de l'enrobage. De préférence, on choisit les composés suivants : le polymère Al est l'éthylcellulose, le polymère A2 est la PVP, l'agent plastifiant A3 est l'huile de ricin, A4 est un poloxamer, et l'agent D est choisi parmi la gomme guar, hydroxy- éthylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxyméthyl- cellulose de sodium, et leurs mélanges. Suivant un troisième mode de réalisation, l'agent D est inclus dans la phase liante de granules ou de pellets ou encore de comprimés incluant les microparticules de PA. Les granules, pellets ou comprimés sont obtenus par les techniques connues par l'homme de l'art comme par exemple la granulation, l'extrusion ou la compression. L'agent D est présent en mélange avec les microparticules, à raison de 0,5 à 30% p/p, de préférence de 0,5% à 25% p/p, et plus préférentiellement encore de 1% à 20% p/p, de la masse totale du mélange. Suivant un quatrième mode de réalisation, l'agent D est au moins en partie sous forme de microparticules ou, de préférence, de granules distincts de ceux qui contiennent le PA. Par exemple les microparticules de PA enrobées sont granulées selon les techniques classiques, et on prépare séparément des granules de même taille et de même densité d'agent D, lesquels granules peuvent également contenir un viscosifiant et/ou un séquestrant (voir ci-dessous). Suivant un cinquième mode de réalisation, l'agent D est l'un des composants du matériau constituant la gélule qui contient les microparticules. Suivant un sixième mode de réalisation l'agent D est compris dans un revêtement déposé sur la gélule contenant les microparticules ou sur le comprimé contenant les microparticules. Par exemple, la gélule est à base de gélatine, et le revêtement contient de la carboxy-méthylcellulose de sodium et/ou de l'hydroxyéthyl cellulose comme agent D. de préférence à raison de 25 o,/ p/p d'agent D par rapport à la masse des gélules vides. Dans le cas des cinquième et sixième modes, on pourra déposer sur la gélule ou le comprimé une couche de finition. Les différents modes de réalisation, s'agissant de l'agent D, peuvent être combinés entre eux. Dans une telle hypothèse, il est tout à fait envisageable d'incorporer différents agents D pour chacun des modes de réalisation indiqués. Agent viscosifiant V L'agent viscosifiant V est choisi parmi les agents viscosifiants solubles dans au moins l'un des solvants suivants : eau, alcools, cétones et leurs mélanges, cet(s) agent(s) étant apte(s) à augmenter la viscosité du solvant d'extraction de manière à contrarier le mésusage notamment par voie injectable. Par "eau", on entend ici tout solvant -18- aqueux, tel que l'eau stricto sensu ou toute solution aqueuse, par exemple d'acide organique (par ex. acide acétique), les solutions salines, les sodas ou les boissons. Par "alcools", on entend ici tous les alcools pris à eux seuls ou en mélange entre eux, et par "cétones", on entend toutes les cétones prises à elles seules ou en mélange entre elles. De préférence, l'agent viscosifiant V est choisi dans les groupes de polymères suivants : les polyacides (méth)acryliques et leurs dérivés, et/ou les polyalkylènes glycols (par ex. polyéthylène glycol), et/ou les polyoxydes d'alkylène (par ex. polyoxyde d'éthylène), et/ou les polyvinylpyrrolidones, et/ou les gélatines, et/ou les polysaccharides, de préférence dans le sous-groupe comprenant : l'alginate de sodium, les pectines, les guars, les xanthanes, les carraghénanes, les gellanes et les dérivés de la cellulose (notamment hydroxypropylméthylcellulose, méthylcellulose, hydroxyéthyl-cellulose, hydroxypropyl-cellulose, carboxyméthylcellulose), û et leurs mélanges. Avantageusement, selon une variante préférée de l'invention , l'agent viscosifiant V est choisi parmi : û les polyoxydes d'alkylène (par expolyoxyde d'éthylène), et/ou - les xanthanes et/ou - les dérivés de la cellulose (notamment hydroxypropyl-cellulose) - et leurs mélanges. Suivant une modalité de l'invention, l'agent viscosifiant V est un polyoxyde d'éthylène ayant un haut poids moléculaire, par exemple ayant un poids moléculaire de 1 million g/mole à 8 millions g/mole, par exemple 2 millions, 5 millions, ou 7 millions g/mole. Suivant une modalité préférée, l'agent viscosifiant V est apte à augmenter la viscosité du liquide utilisé pour l'éventuelle extraction, de façon à piéger le PA extrait dans le milieu visqueux. Cet agent V permet d'accroître la viscosité du liquide d'extraction par exemple au-delà de 100 mPa.s, de préférence 200 mPa.s, et, plus préférentiel- lement encore au delà de 500 mPa.s, et mieux encore 1000 mPa.s. Selon une variante de l'invention, l'agent viscosifiant V est efficace à la fois dans le cas d'une extraction en phase aqueuse ou organique ; par exemple l'agent V est un mélange de composés hydrophiles et hydrophobes, de manière à assurer une forte -19- viscosité du liquide d'extraction (par ex. 100 mPa.$), que celui-ci soit aqueux ou organique. La quantité d'agent V est ajustée pour rendre la viscosité de 2,5 mL de liquide d'extraction supérieure ou égale 100 mPa.s. Selon plusieurs variantes, dans la forme pharmaceutique selon l'invention au moins un agent viscosifiant V est présent : ù dans et/ou sur des microparticules, ù et/ou à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par, des micro-particules. Avantageusement, l'agent viscosifiant est principalement sous forme de microparticules distinctes des microparticules de PA. Dans le cas où la forme pharmaceutique est une forme divisée (gélule, sachet, suspension à reconstituer), les microparticules d'agent viscosifiant ont une densité et une granulométrie comparables à celles des microparticules de PA. Par exemple, les microparticules d'agent viscosifiant V et les microparticules de PA, ont une distribution de taille similaire et une densité similaire. Ainsi, elles ne sont pas séparables des microparticules de PA, notamment par des moyens classiques tels que le tamisage ou la centrifugation. Lorsque la forme pharmaceutique selon l'invention comprend des granules contenant des microparticules de PA d'une part, et des granules contenant de l'agent viscosifiant V, éventuellement associé à l'agent D, d'autre part, il est préférable que lesdits granules aient une distribution de taille similaire, une densité similaire, une forme et couleur similaires. Ainsi les granules comprenant l'agent viscosifiant et/ou l'agent D sont physiquement indiscernables des granules de PA, et ce afin de faire obstacle à leur tri par tout moyen physique approprié. Agent séquestrant Q Dans le cas où la forme pharmaceutique multimicroparticulaire comprend au moins un sel d'un principe actif, ou un principe actif porteur d'une fonction ionisable en solution, un mode préféré de réalisation de l'invention consiste à ajouter à ladite forme pharmaceutique au moins un agent séquestrant Q. Ce dernier est choisi de telle sorte qu'au cours d'une tentative d'extraction, il forme avec le PA, en solution aqueuse ou hydroalcoolique, un complexe faiblement soluble. Au sens de la présente invention, un agent séquestrant Q est un agent présent dans la forme pharmaceutique sous une forme libre, c'est-à-dire non complexé. "Non complexé" signifie qu'il n'existe pas de complexe ou d'interaction chimique entre l'agent séquestrant Q et le sel de principe actif PA dans la forme pharmaceutique solide. - 20 - Lorsque le sel de PA et l'agent séquestrant Q se trouvent simultanément dans un solvant, par exemple dans le cas d'une tentative illicite d'extraction du PA, l'agent séquestrant Q est apte à induire une complexation ou une interaction chimique avec le sel de PA dans ledit solvant. Au sens de la présente invention, l'agent séquestrant Q est considéré comme "apte à induire une complexation" avec le sel de PA lorsque l'agent séquestrant Q est apte à induire la complexation du sel de PA dans au moins un solvant usuel choisi parmi l'eau et les solutions aqueuses, telles que les mélanges eau-éthanol., l'alcool, les boissons alcoolisées, les sodas, le vinaigre, l'eau oxygénée, et leurs mélanges. Avantageusement, l'agent séquestrant Q est apte à induire une complexation du sel de PA dans plus d'un de ces solvants usuels. Les agents séquestrants Q utilisés pour piéger le PA notamment analgésique sont inoffensifs y compris pour un usage régulier. Ce sont des produits inertes du point de vue pharmacologique et approuvés par les différentes pharmacopées et autorités d'enregistrement des médicaments. Dans une forme pharmaceutique selon l'invention, au moins un agent séquestrant Q est présent : ù dans des microparticules exemptes de PA, et/ou - sur des microparticul.es, et/ou - à l'état libre, c'est-à-dire non contenus dans, ni supportés par des microparticules. De préférence, dans une forme pharmaceutique selon l'invention, l'agent séquestrant Q est présent dans une première phase séparée d'au moins une seconde phase, ladite seconde phase contenant au moins un sel de PA. Par exemple, la forme pharmaceutique comprend des microparticules de sel de PA et des microparticules d'agent séquestrant Q distinctes. Avantageusement, lesdites microparticules ont une distribution de taille similaires, une densité similaires et ne sont pas séparables entre elles par tamisage. De préférence, l'agent séquestrant Q comprend un sel, lequel contient des ions aptes à former un complexe avec le PA en solution. Ces ions sont de préférence des ions organiques de polarité opposée à celle du PA en solution : si en solution le PA est sous forme anionique, l'agent séquestrant Q comprend un cation organique, un cation métallique, ou un de leurs mélanges. De la même manière, lorsque le PA en solution est sous forme cationique, l'agent séquestrant Q comprend un anion organique. Par exemple, on peut citer les sels suivants qui présentent un anion organique : les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate de sodium ; ù les polymères anioniques, comme les copolymères (méth)acryliques (par exemple Eudragit S et Eudragit L), polyacides acryliques réticulés (par exemple Carbopol), - 21 - la carboxyréthycellulose et ses dérivés, la carboxyméthylcellulose réticulée et ses dérivés et autres polysaccharides (par exemple, alginate, gomme xanthane ou arabique), alginate(sulfonate)propylène glycol; ù les sels mono- ou polyvalents, tels que les glucuronates, citrates, acétates, carbonates, gluconates, succinates, phosphates, glycérophosphates, lactates, trisilicates, fumarates, adipates, benzoates, salicylates, tartrates, sulfonamides, acésulfames; ù les acides gras saponifiés, tels que les sels d'acide acétique, succinique, citrique, stéarique, palmitique, et les glycéryl mono-oléates auto-émulsifiants; ù les polyamino acides, protéines ou peptides, comme les albumines, caséines, globulines et enzymes; ù et leurs mélanges. Dans un autre mode de réalisation, l'ion de polarité opposée à celle du PA en solution est un cation métallique, organique, ou un de leurs mélanges. Par exemple, on citera les sels suivants qui contiennent un cation organique ou métallique : ù les sels cationiques par exemple des métaux Ca, Fe, Mg, Zn, sous forme d'acésulfames, acétates, adipates, benzoates, carbonates, chlorures, citrates, fluorures, fumarates, gluconates, glucuronates, glycérophosphates, hydroxydes, iodates, iodures, lactates, oxydes, phosphates, trisilicates, phosphates, salicylates, succinates, sulfonamides, tartrates ; ù les sels cationiques organiques, tels que les sels d'ammoniums quaternaires, en particulier le bromure de triméthyl tétradécyl ammonium ou le chlorure de benzéthonium ; ù les polymères cationiques, tels que le chitosane et les copolymères (méth)acryliques (par exemple, Eudragit RS, Eudragit RL ou Eudragit E); ù les polyamino acides, protéines ou peptides ; - et leurs mélanges. L'agent séquestrant Q peut être une résine échangeuse d'ions, de préférence un résine fortement acide échangeuse de cations lorsque le PA est cationique ou une résine fortement basique échangeuse d'anions, lorsque le PA est anionique. Avantageusement., une telle résine échangeuse d'ions est contenue dans une première phase distincte d'une seconde phase qui contient le PA. Dans un mode de réalisation de l'invention, la résine échangeuse d'ions sera par exemple un dérivé d'un copolymère de styrène et de divinylbenzène. Dans un mode de réalisation de l'invention, la résine fortement acide échangeuse de calions sera par exemple un dérivé d'un copolymère de styrène et de - 22 - divinylbenzène sulfonique tel que l'Amberlite IRP69 , l'Amberlite IR69F (Rohm and Haas) ; l'Amberlite 200, l'Amberlite 200C (Rohm and Haas) , ou Dowex 88 (Dow) et similaires. Dans un mode de réalisation de l'invention, la résine fortement basique échangeuse de d'anions sera par exemple choisie parmi les dérivés de copolymères de styrène et de divinylbenzène porteurs de fonctions ammoniums quaternaires, comme la Duolite AP143 (Rohm and Haas) Amberlite IRA958, Amberlite IRP67 (Rohm and Haas) et DOWEX 22 (Dow). L'agent séquestrant Q sous foi le de résine peut aussi être choisi parmi les copolymères réticulés d'acide méthacrylique et de divinylbenzène ou l'un de leurs sels, comme l'Amberlite IRP88 et l'Amberlite IRP64 (Rohm and Haas) DOWEX MAC-3 (Dow). L'agent séquestrant Q sous forme de résine échangeuse d'ions peut aussi être choisi parmi les polyamines phénoliques telle que l'Amberlite IRP58 (Rohm and Haas). Les mélanges de ces différentes résines sont également envisageables. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'agent séquestrant Q sous forme de résine échangeuse d'ions, est dans une première phase séparée d'au moins une deuxième phase, ladite deuxième phase comprenant le sel de PA. Par exemple l'agent séquestrant Q sous forme de résine échangeuse d'ions, est contenu dans des microparticules distinctes des microparticules comprenant le sel de PA. Les microparticules de PA et les microparticules d'agent séquestrant Q sous forme de résine échangeuse d'ions, peuvent être sous une forme telle qu'elles ont une distribution de taille similaire, une densité similaire et qu'elles ne sont pas séparables par tamisage. Dans un premier mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, l'agent séquestrant Q est choisi parmi : û les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate 30 de sodium ; û les sels organiques cationiques , tels que les sels d'ammoniums quaternaires, en particulier le bromure de triméthyl tétradécyl ammonium ou le chlorure de benzéthonium ; û les résines fortement acide échangeuses de cations ou les résines fortement 35 basiques échangeuses d'anions, selon la polarité du PA. Dans un deuxième mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, l'agent séquestrant Q est choisi parmi : -23- - les résines fortement acides échangeuses de cations : Amberlite IRP69 , Amberlite IR69F (Rohm and Haas) ; Amberlite 12 200, Amberlite 200C (Rohm and Haas) , ou Dowex 88 (Dow) et leurs mélanges, lorsque le PA est cationique ; û les résines fortement basiques échangeuses de d'anions : Duolite AP143 (Rohm and Haas) Amberlite g IRA958, Amberlite IRP67 (Rohm and Haas) et DOWEX 22 (Dow), et leur mélanges , lorsque le PA est anionique. La quantité d'agent Q est adaptée par l'homme de l'art par un calcul de la quantité en charge ionique nécessaire pour piéger tout ou partie de la dose de PA contenue dans la forme unitaire. La quantité d'agent séquestrant Q doit être telle qu'elle permet de complexer suffisamment de PA de sorte que la quantité restante de PA libre en solution est insuffisante pour atteindre l'effet désiré, en cas d'utilisation illicite. De préférence, la quantité d'agent séquestrant Q est suffisante pour complexer tout le PA de la dose unitaire. Excipient , l'état libre La forme pharmaceutique peut éventuellement comporter un ou plusieurs 20 excipients pharmaceutiquement acceptables, à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par des microparticules de PA, ledit excipient concourrant à la résistances des microparticules de PA enrobées au broyage. De préférence, ces excipients concourant à la résistance au broyage des microparticules de PA enrobées, sont choisis dans le groupe comprenant : 25 le stéarate de calcium ; le palmitostéarate de glycérol ; l'oxyde de magnésium ; les polyalkylène-par ex. éthylène-glycols ; l'alcool[ polyvinylique ; 30 le benzoate de sodium ; l'acide stéarique ; l'amidon de maïs ; le talc; la silice colloïdale ; 35 le stéarate de zinc, magnésium ; le stéarylfumarate et leurs mélanges. Description de la forme pharmaceutique De préférence, la forme pharmaceutique orale selon l'invention, à libération modifiée d'au moins un PA aussi bien dans les milieux de dissolution aqueux que dans les solutions alcooliques, est caractérisée en ce que le temps de libération de 50 % du PA en solution alcoolique : û n'est pas diminué de plus de 3 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence n'est pas diminué de plus de 2 fois par rapport au temps de libération de 50 iô du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence n'est pas diminué de plus de 1,5 Ibis par rapport au temps de libération d.e 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence est similaire à celui mesuré en milieu aqueux, d'après le facteur de similarité f, défini ci-dessus ; û voire le temps de libération de 50 % du PA en solution alcoolique est supérieur au temps de libération de 50 % du PA en milieu aqueux exempt d'alcool. D'une façon générale, la forme pharmaceutique selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend: a) un PA dont une partie au moins est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA enrobées. Les constituants Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, satisfont, en termes de pourcentage en masse rapporté à la masse totale Al+A2+A3+A4 aux conditions mentionnées ci-dessus. b) au moins un agent D qui est présent à raison de 0,5 à 30 % p/p, de préférence de 0,5% à 25 % p/p, et plus préférentiellement encore de 1% à 20 % p/p, de la masse totale de la forme unitaire ; c) éventuellement au moins un agent viscosifiant V présent à raison de 2 à 400 mg, de préférence de 5 à 200 mg, et plus préférentiellement encore de 10 à 100 mg par forme unitaire ; d) éventuellement au moins un agent séquestrant Q dont la quantité est ajustée afin de piéger tout ou partie de la dose de PA contenue dans la forme unitaire. Selon un mode préféré, l'agent séquestrant Q est compris dans une phase ou dans des microparticules séparée des microparticules de PA., . -24- -De préférence, l'agent viscosifiant V est contenu dans des microparticules distinctes des microparticules de PA. Avantageusement, la forme pharmaceutique selon l'invention, comprend des microparticules d'agent viscosifiant V et des microparticules de PA, lesdites microparticules ayant une distribution de taille similaire, une densité similaire et n'étant pas séparables entre elles par tamisage. Selon un mode 1 de réalisation de l'inventionä la couche de revêtement R contient les composants suivants : û Al est choisi dans le groupe comprenant les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, A2 est choisi dans le groupe comprenant : • les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N -vinyl-lactames, • les dérivés hydrosolubles de la cellulose, • les polyéthylènes glycols (PEG), • et leurs mélanges ; A3 est choisi dans le groupe comprenant : le triéthyl-citrate, dibutylsébaçate, les huiles végétales, l'huile de ricin et leurs mélanges ; û A4 est choisi dans le groupe comprenant : les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : • les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, • les copolymères polyoxyde d'éthylène-polyoxyde de propylène (poloxame:r), • les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, • les polysorbates, • les stéarates, de préférence de magnésium, • et leurs mélanges. Selon un rnode 2 de réalisation de l'invention, l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : û les hydroxyalkylcelluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose, hydroxyéthylcellulose), la méthylcellulose, les carboxy(alkyl)celluloses,et leurs sels les gommes guar, les carraghénanes, et leurs mélanges. Selon un mode 3 de réalisation de l'invention, l'agent viscosifiant V est choisi parmi : les polyoxydes d'alkylène (par ex. polyoxyde d'éthylène), et/ou les xanlhanes et/ou les dérivés de la cellulose (notamment hydroxypropyl-cellulose) et leurs mélanges. Selon une variante du mode 3 de réalisation de l'invention, l'agent viscosifiant V est un polyoxyde d'éthylène ayant un haut poids moléculaire, par exemple ayant un poids moléculaire de 1 million g/mole à 8 millions g/mole, par exemple 2 millions, 5 millions, ou 7 millions g/mole. Selon un mode 4 de réalisation de l'invention, l'agent séquestrant Q est choisi parmi : û les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate de sodium ; û les sels organiques cationiques , tels que les sels d'ammoniums quaternaires, en particulier le bromure de triméthyl tétradécyl ammonium ou le chlorure de benzéthonium ; û les résines échangeuse d'ions, de préférence un résine fortement acide échangeuse de cations ou une résine fortement basique échangeuse d'anions. Selon un mode 5 de réalisation de l'invention, l'agent séquestrant Q est choisi parmi : û les résines fortement acides échangeuses de cations : Amberlite IRP69 , Amberlite IR69F (Rohm and Haas) ; Amberlite 200, Amberlite 200C (Rohm and Haas) , ou Dowex: 88 (Dow) et leurs mélanges, lorsque le PA est cationique ; û les résines fortement basiques échangeuses de d'anions : Duolite AP143 (Rohm and Haas) Amberlite IRA958, Amberlite IRP67 (Rohm and Haas) et DOWEX 22 (Dow), et leur mélanges ,lorsque le PA est anionique. Ces modes 1 à 5 de réalisation de l'invention peuvent être combinés entre eux. En particulier, une forme pharmaceutique selon l'invention comprend simultanément la couche de revêtement R et l'agent D des modes de réalisation 1 et 2. Selon une variante préférée., la forme pharmaceutique comprend en outre au moins un agent viscosifiant V selon le mode de réalisation 3. Enfin, la forme pharmaceutique peut contenir un agent séquestrant Q selon les modes 4 ou 5. - 26 - - 27 - Bien évidemment, la forme pharmaceutique finale selon l'invention pourra être optimisé par ajout d'autres ingrédients classiques et connus de l'homme du métier, tels que notamment, des colorants, des pigments, des conservateurs, des arômes, et :heurs mélanges. Un mode 6 de réalisation préféré, la forme pharmaceutique unitaire selon l'invention est un comprimé, comprenant : a) un PA dont une partie au moins est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA enrobées Pour chaque constituant A 1, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse m (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie : pour Al : 10 m 90, de préférence 15 m 80., et plus préférentiellement 15 60m80; pour A2 : 2 S m 50, de préférence 3 35 Selon un mode 7 de réalisation de l'invention, le comprimé du mode 6 de réalisation, comprend au moins un agent séquestrant Q. - 28 - En ce qui concerne les modes 6 et 7 de réalisation de l'invention, on peut se reporter aux modes 1 à 5 de réalisation de l'invention pour déterminer la nature des composants Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, celle de l'agent D, celle de l'agent viscosifiant V, et éventuellement celle de l'agent séquestrant Q,. Selon un mode 8 de réalisation préféré, la forme pharmaceutique unitaire selon l'invention est une gélule comprenant : a) un PA dont au moins une partie est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA enrobées Pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse m (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie : pour Al : 10 m 90, de préférence 15 m Selon un mode 10 de réalisation de l'invention, la gélule du mode 9 de réalisation, 35 comprend au moins un agent séquestrant Q. Avantageusement, la forme pharmaceutique de type gélule, comprend des microparticules d'agent viscosifiant V et/ou des microparticules d'agent séquestrant - 29 - Q, les microparticules d'agent viscosifiant V et les microparticules d'agent séquestrant Q étant distinctes des microparticules de PA. De préférence, la forme pharmaceutique de type gélule comprend des microparticules de PA, ainsi que des microparticules d'agent viscosifiant V et/ou des microparticules d'agent séquestrant Q, lesdites microparticules ayant desdistributions de taille proches,des densités proches et n'étant pas séparables entre elles par tamisage. En ce qui concerne les modes 8, 9 et 10 de réalisation de l'invention, on peut se reporter aux modes 1 à 5 de réalisation de l'invention pour déterminer la nature des composants Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, celle de l'agent D, celle de l'agent viscosifiant V, et éventuellement celle de l'agent séquestrant Q. Principe actif Le PA mis en oeuvre peut appartenir par exemple à au moins l'une des familles de substances actives suivantes : opiacés, analgésiques, antalgiques, antitussifs, anxiolytiques, benzodiazépines, anorexigènes, antidépresseurs, antiépileptiques, antimigraineux, antiparkinsoniens, barbituriques, hypnotiques, laxatifs, neuroleptiques, psychostimulants., psychotropes, sédatifs, amphétamines, stimulants. Plus précisément encore, le PA mis en oeuvre est choisi parmi les composés suivants : acétorphine, acétylalphaméthylfentanyl, acétyldihydrocodéine, acétylméthadol, alfentanil, allylprodine, alphacétylméthadol, alphaméprodine, alphaprodine, alphaméthadol, alphaméthylfentanyl, alpha-méthylthio-fentanyl, alphaprodine, aniléridine, atropine, butorphanol, benzéthidine, benzylmorphine, bêta-hydroxyfentanyl, bêta-hydroxy-méthyl-3-fentanyl, bêtacetylméthadol, bêtaméprodine, bêtaméthadol, bêtaprodine, bezitramide, buprénorphine, butyrate de dioxaphetyl, clonitazene, cyclazocine, cannabis, cetobemidone, clonitazene, codéine, coca, cocaïne, codoxime, dezocine, dimenoxadol, dioxaphetylbutyrate, dipipanone, desomorphine, dextromoramide, dextropropoxyphène, diampromide, diéthylthiambutène, difenoxine, dihydrocodéine, dihydromorphine, dihydromorphine, dimenoxadol, dimepheptanol, diméthylthiambutene, diphenoxylate, dipipanone, drotebanol. eptazocine, éthoheptazine, éthylméthylthiambutene, éthylmorphine, etonitazene, ecgonine, éphédrine, éthylméthylthiambutene, éthylmorphine, etonitazene, étorphine, étoxeridine, fentanyl, furéthidine, héroïne, hydrocodone, hydromorphinol, hydromorphone, hydroxypethidine, isométhadone, ketobemidone, levallorphane, lofentanil, levométhorphane, levomorarnide, levophénacylmorphane, levorphanol, meptazinol, mépéridine, métazocine, méthadone, méthyldesorphine, - 30 - méthyldihydro-morphine, méthylphénidate, méthyl-3-thiofentanyl, méthyl-3-fentanyl, metopon, moramide, morpheridine, morphine, myrophine, nalbuphine, narceine, nicomorphine, norlevorphanol, norméthadone, nalorphine, normorphine, nicocodine, nicodicodine, nicomorphine, noracyméthadol, norcodéine, norlevorphanol, norméthadone, normorphine, norpipanone, opium, oxycodone, oxymorphone, papaveretum, phenadoxone, phenoperidine, promedol, properidine, propiram, propoxyphène para-fluorofentanyl, pentazocine, péthidine, phénampromide, phénazocine, phénomorphane, phénopéridine, pholcodine, piminodine, piritramide, proheptazine, propranolol, propéridine, propiram, raceméthorphane, racemoramide, racemorphane, remifentanil, sufentanil, thébacone, thébaïne, thiofentanyl, tilidine, trimépéridine, tramadol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. Plus précisément encore, le PA analgésique mis en oeuvre est sélectionné dans le groupe constitué du chlorhydrate d'oxycodone, du sulfate de morphine, du chlorhydrate d'oxymorphone, du chlorhydrate d'hydromorphone, du chlorhydrate d'hydrocodone, et du chlorhydrate de tramadol. Au sens de l'invention, l'expression "formulation pharmaceutique" s'entend 20 au sens large c'est-à-dire que sont englobées les formulations vétérinaires ou diététiques notamment. Selon un autre de ses aspects, l'invention vise une formulation caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de microparticules (de PA, enrobées ou non enrobées ; éventuellement d'agent viscosifiant) telles que définies ci-dessus, par 25 exemple, au moins 500, de préférence de 1 000 à 1 000 000, et, plus préférentielle-ment encore, de 5 000 à 500 000 microparticules. Selon un autre de ses aspects, l'invention vise une formulation pharmaceutique, comprenant une pluralité de populations de microparticules de PA enrobées, lesdites populations se distinguant les unes des autres par leur cinétique de 30 libération et/ou par le PA qu'elles contiennent. Avantageusement, la forme pharmaceutique selon l'invention peut comprendre des microparticules de PA à libération modifiée et des microparticules de PA à libération immédiate. Sans vouloir être limitatif, il doit être néanmoins souligné que la formulation 35 pharmaceutique selon l'invention est particulièrement intéressante en ce qu'elle peut se présenter sous forme de dose unique orale journalière comprenant de 500 à 500 000 microparticules, dont les microparticules de PA enrobées. - 31 - Sans que cela ne soit limitatif, la formulation pharmaceutique comprenant des microparticules enrobées selon l'invention est sous une foiine galénique choisie dans le groupe comprenant notamment : les comprimés (avantageusement orodispersibles ou gastrodispersibles), les poudres, les suspensions, les sirops, les poudres pour suspension à reconstituer ou les gélules. Il peut être intéressant de mélanger dans une même gélule, un même comprimé ou une même poudre, au moins deux types de microparticules enrobées de PA ayant des cinétiques de libération différentes mais comprises dans le cadre caractéristique de l'invention. Selon une variante, la forme pharmaceutique peut également être une forme monolithique (par exemple comprimé). Suivant une première variante, la forme phannaceutique selon l'invention, n'est pas transformable en une forme sèche administrable par aspiration nasale et à libération immédiate de PA. Suivant une deuxième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention n'est pas transformable en une forme injectable et à libération immédiate de PA. Suivant une troisième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention comprend du PA à libération modifiée et éventuellement du PA à libération immédiate. Cette variante peut être combinée avec les première et deuxième variantes évoquées ci-dessus. Cela signifie que dans une forme pharmaceutique qui comporte du PA à libération modifiée et du PA à libération immédiate, le PA à libération modifiée n'est pas transformable en une forme sèche administrable par aspiration nasale ou en une forme injectable, et à libération immédiate. La présente invention a également pour objet les procédés pour l'obtention des formes pharmaceutiques selon l'invention telles que définies ci-dessus, lesdits procédés se décomposant en plusieurs étapes consistant essentiellement à : a) préparer des coeurs (microparticules non enrobées) de PA par : ù extrusion/sphéronisation de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù granulation humide de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù compactage de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù pulvérisation de PA, avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharrnaceutiquement acceptables, en dispersion ou en solution dans un solvant aqueux ou organique sur un support neutre ou des particules d'agent D, et/ou ; - 32 - - tamisage de poudre ou cristaux de PA ; b) préparer des microparticules réservoir de PA par : ù pulvérisation en lit d'air fluidisé d'une solution ou dispersion contenant un ou plusieurs composés Al, A2, A3 et éventuellement un ou plusieurs composés A4 et/ou D sur les microparticules de PA ; les microparticules de PA peuvent avoir été au préalable enrobées par un ou plusieurs agents D ; les microparticules de PA enrobées peuvent éventuellement être enrobées par un ou plusieurs agents D ; c) préparer la forme finale du médicament par : ù granulation et/ou extrusion/sphéronisation des microparticules réservoir de PA avec des agents D, V et Q pour mise en gélule ou sachet ; ou ù mélange de microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D, V et Q et des excipients pharmaceutiquement acceptables pour obtention d'un comprimé ; ce comprimé peut éventuellement être enrobé en turbine d'enrobage par une ou plusieurs couches contenant l'agent D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou ù mise en gélule de microparticules réservoirs de PA, de V et de Q ; les gélules peuvent éventuellement être enrobées en turbine ou lit d'air fluidisé par un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou ù mise en sachet de microparticules réservoir de PA, de V et de Q avec éventuel- lement un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne également une méthode de traitement de la douleur comprenant l'administration d'une foinie pharmaceutique telle que décrite ci-avant, à un patient en ayant besoin. L'invention concerne en outre une méthode pour prévenir le mésusage d'un principe actif, notamment analgésique ou opiacé, comprenant la mise en oeuvre d'une forme pharmaceutique telle que décrite ci-avant. L'invention sera mieux expliquée par les exemples ci-après, donnés uniquement à titre d'illustration et permettant de bien comprendre l'invention et de faire ressortir ses variantes de réalisation et/ou de mise en oeuvre, ainsi que ses différents avantages.35 EXEMPLES Exemple 1 : Réalisation selon l'invention de microparticules d'oxycodone HC1 anti-broyage.30 -33- Granulé : 1615 g d'oxycodone HCl sont ajoutés avec dans une solution contenant 85g de Methocel E5 (hypromellose / Dow), 2052 g d'eau déminéralisée et 1105 g d'éthanol. Le tout est maintenu sous agitation à 67 C. La solution est ensuite pulvérisée dans un appareil à lit d'air fluidisé Glatt G1.1 sur 300 g de particules de Xantural 180 (gomme Xanthane / Danisco) tamisées entre 50 et 180 m. Le produit récupéré est ensuite tamisé sur 80-300 m. Microparticules 495 g des granulés préparés ci-dessus sont ensuite pelliculés dans un appareil à lit d'air fluidisé Glatt G1.1 avec une solution contenant 296 g d'Ethocel 20 Premium (Ethylcellulose / Dow), 24 g de Plasdone K29/32 (povidone / ISP), 49 g de Cremophor RH 40 (PEG40-huile de ricin hydrogénée / BASF), 41 g d'huile de ricin (Garbit huilerie), 2795 g d'acétone et 1863 g d'isopropanol. La masse de l'enrobage représente 45% de la masse totale de la microparticule MR d'oxycodone HCI. Exemple 2 : Forme pharmaceutique selon la demande non publiée FR0553437 20 55 g de micropart:icules préparées à l'exemple 1 sont mélangés avec 18 g de Polyox WSR303 (oxyde de polyéthylène / Dow) tamisé entre 150 et 300 m, 26 g d'Amberlite IR69F (Rhom&Haas) broyée et tamisée entre 160 et 300 m, 0,5 g d'Aerosil 200 (silice colloïdale / Degussa) et 1 g de stéarate de magnésium. 25 405 mg de ce mélange est introduit dans des gélules gélatine de taille 0. Cette gélule est placée dans un grand volume (500 ml) de solution à 40% d'éthanol et on mesure le pourcentage libéré après 0.5 et 1 heure d'agitation : Temps oxycodone libérée (h) (%) 0,5 19 1 60 30 Ces résultats montrent qu'en présence d'une grande quantité de solution alcoolique, la quantité d'oxycodone libérée est relativement élevée au bout d'une heure. Cela peut présenter un risque pour le patient, c'est pourquoi la demanderesse a cherché à développer une forme à libération plus lente en présence d'alcool. - 34 - Exemple 3 : Test de broyage sur les microparticules d'oxycodone HCI. Les microparticules préparées en exemple 1 sont lubrifiées avec 1,0 % de stéarate de 5 magnésium et 0,5 % d'Aérosil. Ces microparticules, à raison de 197 mg correspondant à une dose de 80 mg d'oxycodone HCl, sont introduites dans un dissolutest, soit telles quelles (INTACT), soit fortement broyées pendant 2 min au moyen d'un mortier et d'un pilon (CRUSHED). 10 Les résultats du test de dissolution dans 900 ml de HC1 0.1 N (D en %) en fonction du temps (t en h) des doses intactes et broyées sont reportés dans la Figure 1.Les profils de dissolution sont très proches, avec une libération légèrement plus rapide pendant les premières minutes dans le cas des microparticules broyées ; ensuite les profils sont similaires. 15 Exemple 4 : Préparation de gélules selon l'invention Mélange : 55 g de microparticules préparées en exemple 1 sont mélangées avec 18 g de Polyox 20 WSR303 (polyoxyde d'éthylène / Dow) tamisé entre 150 et 300 m, 26 g d'amberlite IR69F (Rhom&Haas) broyée et tamisée entre 160 et 300 m, 0.5 g d'aerosil 200 (silice colloïdale / Degussa) et 1 g de stéarate de magnésium. Le mélange est homogénéisé pendant 15 minutes. 25 Gélules: 35 gélules de gélatine taille 0 (blanc/blanc) sont remplies chacune avec 405 mg du mélange ci-dessus. Enrobage des gélules: 30 Les gélules ci-dessus sont ensuite enrobées avec 16 mg par gélule de Blanose 7LF (carboxyméthylcellulose de sodium / Aqualon) préalablement dissous à 6% (m/m) dans de l'eau déminéralisée. Les tests de dissotution dans 900 ml de HC1 0,IN et (EtOH 40%; HC1 0,1N 60%) 35 sont reportés dans la Figure 2. On constate qu'en solution éthanolique, la cinétique de dissolution est considérablement ralentie. Exemple 5 : Test de mésusage sur le contenu de la gélule de l'exemple 4 -35- Dans les tests de mésusage suivants, le contenu d'une gélule tel que décrit dans l'exemple 4 est d'abord broyé au moyen d'un pulvériseur de comprimés (LGS pill crusher) puis mis en présence de 10mL de solvant et laissé sous agitation 120 min à température ambiante. Le mélange est ensuite prélevé au moyen d'une seringue insuline au travers d'un filtre 0,45 m. Les quantités d'oxycodone HC1 récupérées sont analysées par HPLC. Les résultats des tests d'extractions sont reportés dans le Tableau 1. Tableau 1 Solvant Oxycodone extraite (%) isopropanol 70% 0 diéthyléther 0,02 acétate d'éthyle 1,9 éthanol 13,7 acétone 1,1 huile de cuisson <0,01 Les quantités extraites sont inférieures à 15 % de la dose. 15 Exemple 6 : Réalisation de comprimés selon l'invention 10 g des microparticules d'oxycodone préparées en exemple 1, 5 g d'Amberlite IR69F (Rhom&Haas) tamisées entre 160 et 300 m, 2,5g de Polyox WSR 303, 10 g d'Avicel PH 101 (cellulose microcristalline / FMC), 5 g de Methocel A15 20 (méthylcellulose / Dow) et 0,25 g de stéarate de magnésium sont mélangés puis comprimés. La masse des comprimés est de 655 mg. Les tests de dissolution de ces comprimés dans 900 ml d'HCl 0,1N et (EtOH 40 %; HCl 0,1N 60 %) sont reportés dans la Figure 3. On constate que la libération dans un milieu alcoolique est plus lente que dans un milieu aqueux . 25 Exemple 7 : Réalisation selon l'invention de microparticules d'oxycodone HCl anti-broyage. Granulé : - 36 - 1582,7 g d'oxycodone HC1 sont ajoutés dans une solution contenant 83,3 g de Plasdone K29/32 (povidone/ Dow), 2011,1 g d'eau déminéralisée et 1082,9 g d'éthanol. Le tout est maintenu sous agitation à 67 C. La solution est ensuite pulvérisée dans un appareil à lit d'air fluidisé Glatt G1.1 sur 300 g de particules de sphères de cellulose (Asahi-Kasei). Le produit récupéré est ensuite tamisé sur 80- 300 m. Microparticules : 450 g des granulés préparés comme indiqué ci-dessus sont ensuite pelliculés dans un appareil à lait d'air fluidisé Glatt G1.l avec une solution contenant 315 g d'Ethocel 20 Premium (éthylcellulose / Dow), 36 g de Plasdone K29/32 (povidone / ISP), 54 g de Lutrol F-68 (Poloxamer 188 / BASF), 45 g d'huile de ricin (Garbit huilerie), 3105 g d'acétone et 2070 g d'isopropanol. La masse de l'enrobage représente 50 % de la masse totale de la microparticule MR d'oxycodone HC1. Exemple 8 : Réalisation de comprimés selon l'invention 11 g de microparticules d'oxycodone préparés à l'exemple 7, 4 g d'Amberlite IR69F (Rhom&Haas) tamisés entre 160 et 300 m, 2 g de Polyox WSR 303, 8 g de talc (Luzenac 00), 4 g de Methocel A15 (méthylcellulose / Dow) et 0,5 g de stéarate de magnésium sont mélangés puis comprimés. La masse des comprimés est de 590 mg. Les tests de dissolution de ces comprimés dans 900 ml d'HCl 0,lN et (EtOH 10%; HC1 0,1N 90%) sont reportés sur la Figure 4. La vitesse de libération dans un milieu contenant 10% d'éthanol est comparable voire plus lente que celle obtenue dans un milieu purement aqueux . Exemple 9 : Réalisation de comprimés selon l'invention 11 g de microparticules d'oxycodone préparées à l'exemple 7, 4 g d'Amberlite IR69F (Rhom&Haas) broyée et tamisée entre 160 et 300 m, 2 g de pol(oxyde d'éthylène (Polyox WSR 303 / Sentry), 5 g de talc (Luzenac 00), 2 g de méthylcellulose (Methocel A15 / Dow), 2 g d'hydroxyéthylcellulose (Natrosol 250G / Aqualon), 3 g de cellulose microcristalline (Avicel PH200 / FMC) et 0,5 g de stéarate de magnésium sont mélangés puis comprimés. La masse des comprimés est de 590 mg. Les tests de dissolution de ces comprimés dans 900 ml d'HCl 0,1N et (EtOH 10%; HCl 0,1N 90%) sont reportés sur la Figure 5. La vitesse de libération dans un milieu - 37 - contenant 10% d'éthanol est comparable voire plus lente que celle obtenue dans un milieu purement aqueux . Exemple 10: Réalisation de comprimés selon l'invention 10 g de microparticules d'oxycodone préparées à l'exemple 1, 5 g d'Amberlite IR69F (Rhom&Haas) broyée et tamisée entre 160 et 300 m, 2,5 g de polyoxyde d'éthylène (Polyox WSR 303 Sentry), 10 g de cellulose microcristalline (Avicel PH101 / FMC), 2,5 g d'hypromellose (Methocel E15 / Dow), 2,5 g d'hypromellose (Methocel E5 / Dow), et 0.25 g de stéarate de magnésium sont mélangés puis comprimés. La masse des comprimés est de 655 mg. Les tests de dissolution de ces comprimés dans 900 ml d'HCl 0.1N et (EtOH 40%; HC1 0.1N 60%) sont reportés sur la Figure 6.15
Forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée capable de maintenir la libération modifiée du principe actif dans une solution alcoolique et de résister aux tentatives de mésusage.
1. Forme pharmaceutique orale comprenant des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un principe actif (PA), caractérisée en ce qu'elle résiste à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool et en ce qu'elle comprend des moyens anti-mésusage. 2. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens anti-mésusage comprennent au moins des moyens anti-broyage. 3. Forme pharmaceutique selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que : ù les moyens prévenant la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool comprennent un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique ; et au moins une partie du PA est contenue dans des microparticules enrobées comportant une couche de revêtement R qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère aux microparticules de PA enrobées une résistance au broyage. 4. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 3 comprenant en outre au moins un agent viscosifiant V apte à prévenir l'extraction du PA contenu dans les microparticules de PA enrobées à libération modifiée de PA. 5. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 4 comprenant en outre au moins un agent séquestrant formant, en solution aqueuse ou hydroalcoolique, un complexe faiblement soluble avec le PA. 30 6. Forme pharmaceutique selon la 3, et éventuellement l'une quelconque des autres précédentes, dans laquelle l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : les dérivés cellulosiques tels que par exemple : • la méthylcellulose, 35 • les (hydroxy)(alkyl)celluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropyl-méthylcellulose, hydroxyéthylcellulose), • les carboxyalkylcelluloses (par exemple carboxyméthylcellulose) et leurs sels,25-39- • les celluloses (poudre ou microcristalline), • les carboxyalkylcelluloses réticulées : les carboxyméthylcelluloses réticulées (par exemple croscarmellose de sodium), les polyalkylènes oxydes (par exemple polyéthylène oxyde ou polypropylène 5 oxyde), les polysaccharides, par exemple : • les amidons natifs (par exemple de maïs, de blé ou de pomme de terre) ou modifiés (par exemple avec du glycolate de sodium), • les alginates et leurs sels tels que l'alginate de sodium, 10 • la polacriline de potassium, • les gommes guar, • les carraghénanes, • les pullulanes, • les pectines, 15 • les chitosanes et leurs dérivés, • et leurs mélanges, les protéines, par exemple : • la gélatine, • les albumines, 20 • la caséine, • les lactoglobulines, • et leurs mélanges, les argiles telle que la bentonite, la laponite, et leurs mélanges. 25 7. Forme pharmaceutique selon la 6, dans laquelle l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : ù les hydroxyalkylcelluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose, hydroxyéthylcellulose), 30 la méthylcellulose, les carboxy(alkyl)celluloses et leurs sels, les gommes guar, les carraghénanes, et leurs mélanges. 35 8. Forme pharmaceutique selon la 6 ou 7, dans laquelle : ù l'agent D est un constituant du coeur de PA (ou microparticule de PA non enrobée), soit : -40- • dans le support neutre de chaque microparticule et/ou • dans une couche contenant le PA déposée sur le support neutre de la microparticule et/ou • dans un granulé contenant le PA ; et/ou l'agent I) est un constituant de l'enrobage des microparticules de PA ; et/ou l'agent I) est en mélange avec les microparticules ; et/ou l'agent I) est un des constituants extérieurs d'une forme monolithique. 9. Forme pharmaceutique selon la 8, dans laquelle de l'agent D est 10 présent dans le coeur de PA, à raison de 5 % à 70% p/p, de préférence de 15 % à 60% p/p, de la masse totale du coeur de PA. 10. Forme pharmaceutique selon la 8 ou 9, dans laquelle de l'agent D est présent dans l'enrobage des microparticules à raison de 3% à 30 % p/p, de 15 préférence de 10 % à 20 % p/p, de la masse totale de l'enrobage. 11. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 8 à 10, dans laquelle de l'agent D est présent en mélange avec les microparticules, à raison de 0,5 % à 30% p/p, de préférence de 0,5% à 25% p/p, et plus préférentiellement encore 20 de 1 % à 20% p/p, de la masse totale de la forme unitaire. 12. Forme pharmaceutique selon la 3, et éventuellement selon l'une quelconque des autres précédentes, dans laquelle la couche de revêtement R comprend : 25 ù au moins un (co)polymère filmogène Al insoluble dans les liquides du tube digestif ; au moins un (co)polymère A2 soluble dans les liquides du tube digestif ; au moins un plastifiant A3 ; éventuellement au moins un agent tensioactif et/ou un lubrifiant et/ou une charge 30 minérale et/ou une charge organique A4. 13. Forme pharmaceutique selon la 12, dans laquelle : Al est choisi dans le groupe comprenant : • les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose 35 et/ou l'acétate de cellulose, • les polymères acryliques, par exemple les copolymères d'acide (méth)acrylique et d'ester alkyle (par exemple méthyle), les copolymères d'ester d'acide acrylique et méthacrylique porteur d'au moins un groupement ammonium-41 - quaternaire (préférablement au moins un copolymère de (méth)acrylate d'alkyle et de chlorure de triméthylammonioéthyl-méthacrylate) et plus précisément les produits commercialisés sous les marques Eudragit RS et/ou Eudragit RL • les polyvinylacétates, • et leurs mélanges ; A2 est choisi clans le groupe comprenant : • les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, • les dérivés hydrosolubles de la cellulose, • les alcools polyvinyliques (APV), • les polyoxydes d'alkylène, de préférence les polyoxydes d'éthylène (POE), • les polyéthylènes glycols (PEG), • et leurs mélanges ; ù A3 est choisi dans le groupe comprenant : • les esters de l'alcool cétylique, • le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycé:rylmonostéarate, glycéryltriacétate, glycéryltributyrate, • les phtalates, de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphthalate, diéthylphthalate, diméthylphthalate, dioctyl-phthalate, • les citrates. de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthyl-citrate, • les sébaçates, de préférence dans le sousgroupe suivant : diéthylsébaçate, dibutylsébaçate, • les adipates, • les azélates., • les benzoates, • les huiles végétales, • les fumarates de préférence le diéthylfumarate, • les malates, de préférence le diéthylmalate, • les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, • les succinates, de préférence le dibutylsuccinate, • les butyrates, • les esters de l'alcool cétylique, • les malonates, de préférence le diéthylmalonate, • l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), • et leurs mélanges ; A4 est choisi dans le groupe comprenant :-42-• les tensioactifs anioniques, de préférence dans le sous-groupe des sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, l'acide stéarique et/ou oléique étant préférés, • et/ou les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : • les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, • les copolymères polyoxyéthylènepolyoxypropylène (poloxamer), • les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, • les polysorbates, • les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénés, • les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, • les stéarylfumarates, de préférence de sodium, • les béhénates de glycérol, • le talc, • la silice colloïdale, • l'oxyde de titane., l'oxyde de magnésium, • la bentonite, • la cellulose microcristalline, • le kaolin, • le silicate d'aluminium, • et leurs mélanges. 14. Forme pharmaceutique selon la 13, dans laquelle : û Al est choisi dans le groupe comprenant les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, A2 est choisi dans le groupe comprenant : o les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, o les dérivés hydrosolubles de la cellulose, o les polyéthylènes glycols (PEG), o et leurs mélanges ; A3 est choisi dans le groupe comprenant : le triéthyl-citrate, dibutylsébaçate, les huiles végétales, l'huile de ricin et leurs mélanges ; û A4 est choisi dans le groupe comprenant : les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : o les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthyl énée,- 43 - o les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène (poloxamer), o les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, o les polysorbates, o les stéarates, de préférence de magnésium, o et leurs mélanges. 15. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 12 à 14, dans laquelle pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse m (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie : pour Al : 10 m 90, de préférence 15 m S 80. et plus préférentiellement 60 16. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 12 à 15, dans laquelle la couche de revêtement R représente une fraction massique Tp, exprimée en pourcentage en poids sec par rapport à la masse totale des microparticules enrobées, telle que : Tp 15 ; de préférence comprise entre 30 et 60, et plus préférentiellement encore comprise entre 40 et 60, et mieux encore entre 45 et 55 ou environ 50. 17. Forme pharmaceutique selon la 4, et éventuellement selon l'une quelconque des autres précédentes, dans laquelle au moins un agent viscosifiant V est choisi parmi les agents viscosifiants solubles dans au moins l'un des solvants suivants : eau, alcools, cétones et leurs mélanges, cet agent viscosifiant V étant apte à augmenter la viscosité du solvant d'extraction de manière à contrarier le mésusage notamment par voie injectable. 18. Forme pharmaceutique selon la 4, et éventuellement selon l'une quelconque des autres précédentes, dans laquelle l'agent viscosifiant V est choisi dans les groupes de polymères suivants : û les polyacides (méth)acryliques et leurs dérivés, et/ou û les polyalkylènes glycols (par exemple polyéthylène glycol), et/ou û les polyoxydes d 'alkylène (par exemple d'éthylène), et/ou û les polyvinylpynrolidones, et/ou 2 m 19. Forme pharmaceutique selon la 18, dans laquelle l'agent viscosifiant V est choisi dans les groupes de polymères suivants : - les polyoxydes d'alkylène (par ex. polyoxyde d'éthylène), et/ou - les xanthanes et/ou - les dérivés de la cellulose (notamment hydroxypropyl-cellulose) - et leurs mélanges. 20. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 17 à 19, dans laquelle au moins un agent viscosifiant V est présent : û dans des microparticules, et/ou - sur des microparticules, et/ou û à l'état libre, c'est-à-dire non contenus dans, ni supportés par des microparticules. 21. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 17 à 20, dans laquelle l'agent viscosifiant V est au moins en partie sous forme de microparticules distinctes mais non séparables des microparticules de PA 22. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 17 à 21, dans laquelle la quantité d'agent V est ajustée pour rendre la viscosité de 2,5 mL du solvant d'extraction supérieure ou égale à 100 mPa.s. 30 23. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 17 à 22, dans laquelle l'agent viscosifiant V est un polyoxyéthylène ayant un haut poids moléculaire, par exemple ayant un poids moléculaire de 1 million g/mol à 8 millions g/mole. 35 24. Forme pharmaceutique selon la 5, et éventuellement selon l'une quelconque des autres précédentes, dans laquelle l'agent séquestrant Q comprend un sel, lequel contient des ions aptes à former un complexe avec le sel de PA extrait en solution.25- 45 - 25. Forme pharmaceutique selon la 24, dans laquelle les ions de l'agent séquestrant Q sont des ions organiques de polarité opposée à celle du PA en solution, et qui forment un complexe avec le sel de PA extrait en solution. 26. Forme pharmaceutique selon la 24 ou 25, dans laquelle l'agent séquestrant Q est présent dans une première phase séparée d'au moins une seconde phase, ladite seconde phase contenant au moins un sel de PA. 10 27. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 26, comprenant des microparticules de sel de PA et des microparticules d'agent séquestrant Q. 28. Forme pharmaceutique selon la 27, dans laquelle lesdites 15 microparticules ont une distribution de taille similaire, une densité similaire et ne sont pas séparables entre elles par tamisage. 29. Forme pharmaceutique selon la 25, dans laquelle l'ion de polarité opposée à celle du PA en solution est un anion organique. 20 30. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 28, dans laquelle l'agent séquestrant Q comprend un sel sélectionné dans le groupe comprenant : û les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate 25 de sodium ; û les polymères anioniques, comme les copolymères (méth)acryliques (par exemple Eudragit S et Eudragit L), polyacides acryliques réticulés (par exemple Carbopol), la carboxyméthycellulose et ses dérivés, la carboxyméthylcellulose réticulée et ses dérivés et autres polysaccharides (par exemple, alginate, gomme 30 xanthane ou arabique), alginate(sulfonate)propylène glycol; ù les sels mono- ou polyvalents, tels que les glucuronates, citrates, acétates, carbonates, gluconates, succinates, phosphates, glycérophosphates, lactates, trisilicates, fumarates, adipates, benzoates, salicylates, tartrates, sulfonamides, acésulfames; 35 ù les acides gras saponifiés, tels que les sels d'acide acétique, succinique, citrique, stéarique, palmitique, et les glycéryl mono-oléates auto-émulsifiants;5- 46 - - les polyamino acides, protéines ou peptides, comme les albumines, caséines, globulines et enzymes; ù et leurs mélanges. 31. Forme pharmaceutique selon la 24 ou 25, dans laquelle l'ion de polarité opposée à celle du PA en solution est un cation métallique, organique, ou un de leurs mélanges. 32. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 28, dans laquelle l'agent séquestrant Q comprend un sel sélectionné dans le groupe comprenant: : û les sels cationiques par exemple des métaux Ca, Fe, Mg, Zn, sous forme d'acésulfames, acétates, adipates, benzoates, carbonates, chlorures, citrates, fluorures, fumarates, gluconates, glucuronates, glycérophosphates, hydroxydes, iodates, iodures, lactates, oxydes, phosphates, trisilicates, phosphates, salicylates, succinates, sulfonamides, tartrates ; ù les sels cationiques organiques, tels que d'ammoniums quaternaires, en particulier bromure de tri méthyl tétradécyl ammonium ou chlorure de benzéthonium ; les polymères cationiques, tels que le chitosane et les copolymères (méth)acryliques (par exemple, Eudragit RS, Eudragit RL ou Eudragit E); - les polyamino acides, protéines ou peptides ; - et leurs mélanges. 33. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 28, dans laquelle l'agent séquestrant Q est un sel d'une résine échangeuse d'ion, de préférence, une résine fortement acide échangeuse de cations lorsque le PA est cationique, ou une résine fortement basique échangeuse d'anions, lorsque le PA est anionique. 34. Forme pharmaceutique selon la 33, dans laquelle l'agent séquestrant Q est un dérivé d'un copolymère de styrène et de divinylbenzène. 35. Forme pharmaceutique selon la 33, dans laquelle l'agent séquestrant Q est un dérivé d'un copolymère de styrène et de divinylbenzène sulfonique. 36. Forme pharmaceutique selon la 33, dans laquelle l'agent séquestrant Q est un dérivé d'un copolymère de styrène et de divinylbenzène porteur de fonctions ammoniums quaternaires.35 - 47 - 37. Forme pharmaceutique selon la 33, dans laquelle l'agent séquestrant est un copolymère réticulé d'acide méthacrylique et de divinylbenzène, ou l'un de ses sels. 38. Forme pharmaceutique selon la 33, dans laquelle la résine échangeuse d'ions est une polyamine phénolique. 39. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 38, dans 10 laquelle l'agent séquestrant Q est choisi parmi : ù les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate de sodium ; ù les sels organiques cationiques , tels que les sels d'ammoniums quaternaires, en particulier 'te bromure de triméthyl tétradécyl ammonium ou le chlorure de 15 benzéthonium ; ù les résines fortement acide échangeuses de cations ou les résines fortement basiques échangeuses d'anions, selon la polarité du PA. 40. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 39, dans 20 laquelle au moins un agent séquestrant Q est présent : ù dans des microparticules exemptes de PA, et/ou - sur des microparticules, et/ou - à l'état libre, c'est-à-dire non contenus dans, ni supportés par des microparticules. 25 41. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 24 à 40, dans laquelle la quantité d'agent séquestrant est ajustée pour complexer tout ou partie de la dose de PA contenue dans la forme unitaire. 42. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes 30 comprenant au moins un excipient à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par, des rnicroparticules de PA, ledit excipient concourrant à la résistance au broyage des microparticules de PA enrobées. 43. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, 35 comprenant : a) un PA dont une partie au moins est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA5- 48 -enrobées, où pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse m (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie : pour Al : 10 44. Forme pharmaceutique selon la 43, comprenant des microparticules d'agent viscosifiant V distinctes des microparticules de PA. 25 45. Forme pharmaceutique selon la 43 ou 44, comprenant des microparticules d'agent viscosifiant V et des microparticules de PA, lesdites microparticules ayant une distribution de taille similaire, une densité similaire et n'étant pas séparables entre elles par tamisage. 30 46. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 45, dans laquelle la couche de revêtement R contient les composants suivants : û Al est choisi dans le groupe comprenant les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, A2 est choisi dans le groupe comprenant : 35 • les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, • les dérivés hydrosolubles de la cellulose,- 49 - • les polyéthylènes glycols (PEG), • et leurs mélanges ; û A3 est choisi dans le groupe comprenant : le triéthyl-citrate, dibutylsébaçate, les huiles végétales, l'huile de ricin et leurs mélanges ; û A4 est choisi dans le groupe comprenant : les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : • les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée., • les copolymères polyoxyde d'éthylène-polyoxyde de propylène (poloxamer), • les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, • les polysorbates, • les stéarates, de préférence de magnésium, • et leurs mélanges. 47. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 46, dans laquelle l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : û les hydroxyalkylcelluloses (par exemple hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose, hydroxyéthylcellulose), û la méthylcellulose, - les carboxy(alkyl)celluloses,et leurs sels - les gommes guar, û les carraghénanes, et leurs mélanges. 48. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 47, dans laquelle l'agent viscosifiant V est choisi parmi : û les polyoxydes d'alkylène (par ex. polyoxyde d'éthylène), et/ou - les xanthanes et/ou û les dérivés de la cellulose (notamment hydroxypropyl-cellulose) - et leurs mélanges. 49. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 48, dans laquelle l'agent séquestrant Q est choisi parmi : û les sels organiques anioniques, tels que le sodium dodécyl sulfate ou le docusate de sodium ;- 50 - - les sels organiques cationiques , tels que les sels d'ammoniums quaternaires, en particulier le bromure de triméthyl tétradécyl ammonium ou le chlorure de benzéthonium ; û les résines échangeuse d'ions, de préférence un résine fortement acide échangeuse de cations ou une résine fortement basique échangeuse d'anions. 50. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 49, dans laquelle l'agent séquestrant Q est choisi parmi : û les résines fortement acides échangeuses de cations et leurs mélanges, lorsque le PA est cationique û les résines fortement basiques échangeuses de d'anions et leur mélanges, lorsque le PA est anionique. 51. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 50, qui se 15 présente sous une forme unitaire de comprimé, comprenant : a) un PA dont une partie au moins est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA enrobées, où pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 20 de la couche de revêtement R, sa masse m (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie pour Al : 10 < ln 90, de préférence 15 S m 5 80., et plus préférentiellement 60m80; pour A2 : 2 _ m 50, de préférence 3 _< m S 40, et plus préférentiellement 25 5SmS25; pour A3 : 1 m 52. Forme pharmaceutique selon la 51, comprenant au moins un agent séquestrant Q. 53. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 43 à 50, qui se présente sous une forme unitaire de gélule, comprenant : a) un PA dont au moins une partie est contenue dans des microparticules individuellement enrobées d'un revêtement R assurant la libération modifiée du PA et conférant simultanément une résistance au broyage des microparticules de PA enrobées et où pour chaque constituant Al, A2, A3 et A4 de la couche de revêtement R, sa masse rn (en % de la masse totale Al+A2+A3+A4) vérifie pour A]_ : 10 5 m 5 90, de préférence 15 5 m 5 80, et plus préférentiellement 60_5m5 80; pour A2 : 2 :5 m 5 50, de préférence 3 5 m _< 40, et plus préférentiellement 55m_525; pour A3 : 1 :5 m 5 30, de préférence 2 5 m 5 20, et plus préférentiellement 55_m515; pour A4 : 0 5 m 5 40, de préférence 0 5 m 5 30, et plus préférentiellement 0_5m_520; b) au moins un agent D, qui est présent à raison de 0,5 à 20% p/p, de préférence de 0.5% à 15% p/p, et plus préférentiellement encore de 1% à 10% p/p, de la masse totale de la forme unitaire ; c) éventuellement au moins un agent viscosifiant V contenu dans des microparticules distinctes des microparticules de PA, à raison de 2 à 400 mg, de préférence de 5 à 200 mg, et plus préférentiellement encore de 10 à 100 mg, par forme unitaire, d) éventuellement au moins un agent séquestrant Q contenu dans des microparticules distinctes des microparticules de PA et d'agent viscosifiant ; la quantité d'agent séquestrant étant ajustée en charge ionique, afin de piéger tout ou partie de la dose de PA contenue dans la forme unitaire. 54. Forme pharmaceutique selon la 53, comprenant au moins unagent viscosifiant V.- 52 - 55. Forme pharmaceutique selon la 53 ou 54, comprenant au moins un agent séquestrant Q. 56. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 53 à 55, comprenant des microparticules d'agent viscosifiant V et/ou des microparticules d'agent séquestrant Q, les microparticules d'agent viscosifiant V et les microparticules d'agent séquestrant Q étant distinctes des microparticules de PA. 57. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 53 à 56,, comprenant des rnicroparticules de PA, ainsi que des microparticules d'agent viscosifiant V et/ou des microparticules d'agent séquestrant Q, lesdites microparticules ayant une distribution de taille similaire, une densité similaire et n'étant pas séparables entre elles par tamisage. 58. Forme pharmaceutique selon la 42, dans laquelle l'excipient à l'état libre est choisi dans le groupe comprenant : le stéarate de calcium le glycéryl béhénate û le palmitostéarate de glycérol ; û l'oxyde de magnésium ; les polya]kylène-glycols et de préférence les polyéthylène-glycols ; l'alcool polyvinylique ; le benzoate de sodium ; l'acide stéarique ; l'amidon de maïs ; le talc; la silice colloïdale ; le stéarate de zinc, le stéarate de magnésium ; le stéaryhûmarate ; et leurs mélanges. 59. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les microparticules de PA enrobées ont un diamètre moyen en volume inférieur ou égal à 1000 m, de préférence compris entre 50 et 800 m et, de préférence encore, compris entre 100 et 600 m, et mieux encore, entre 100 et 400 m.- 53 - 60. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins : des microparticules de PA enrobées par un revêtement résistant au broyage ; une résine échangeuse d'ions ; du polyoxyéthylène ; de la méthylcellulose. 61. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins : des microparticules de PA enrobées par un revêtement résistant au broyage ; une résine échangeuse d'ions ; du polyoxyéthylène ; de la méthylcellulose ; de 1'hydroxyéthylcellulose. 62. Forme pharmaceutique selon la 53, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une gélule revêtue d'un agent D à base de carboxyméthylcellulose de sodium. 63. Forme pharmaceutique selon la 53, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une gélule revêtue d'un agent D à base d'hydroxyéthyl cellulose. 64. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, comprenant des microparticules de PA à libération modifiée et des microparticules de PA à libération immédiate. 65. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une pluralité de populations de microparticules de PA enrobées, lesdites populations se distinguant les une des autres par leur cinétique de libération et/ou par le PA qu'elles contiennent. 66. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le principe actif est choisi parmi les familles suivantes : opiacés, analgésiques, antalgiques, antitussifs, anxiolytiques, benzodiazépines, anorexigènes, antidépresseurs, antiépileptiques, antimigraineux, antiparkinsoniens, barbituriques, hypnotiques, laxatifs, neuroleptiques, psychostimulants, psychotropes, sédatifs, amphétamines, stimulants.- 54 - 67. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le principe actif est choisi parmi le groupe constitué de : acétorphine, acétylalphaméthylfentanyl, acétyldihydrocodéine, acétylméthadol, alfentanil, allylprodine, alphacétylméthadol, alphaméprodine, alphaprodine, alphaméthadol, alphaméthylfentan.yl, alpha-méthylthio-fentanyl, alphaprodine, aniléridine, atropine, butorphanol, benzéthidine, benzylmorphine, bêta-hydroxyfentanyl, bêta-hydroxyméthyl-3-fentanyl, bêtacetylméthadol, bêtaméprodine, bêtaméthadol, bêtaprodine, bezitramide, buprénorphine, butyrate de dioxaphetyl, clonitazene, cyclazocine, cannabis, cetobemidone. clonitazene, codéine, coca, cocaïne, codoxime, dezocine, dimenoxadol, dioxaphetylbutyrate, dipipanone, desomorphine, dextromoramide, dextropropoxyphène, diampromide, diéthyl-thiambutène, difenoxine, dihydrocodéine, dihydroetorphine, dihydromorphine, dimenoxadol, dimepheptanol, diméthylthiambutene, diphenoxylate, dipipanone, drotebanol, eptazocine, éthoheptazine, éthylméthylthiambutene, éthylmorphine, etonitazene, ecgonine, éphédrine, éthylméthylthiambutene, éthylmorphine, etonitazene, étorphine, étoxeridine, fentanyl, furéthidine, héroïne, hydrocodone, hydromorphinol, hydromorphone, hydroxypethidine, isométhadone, ketobemidone, levallorphane, lofentanil, levométhorphane, levomoramide, levophénacylmorphane, levorphanol, meptazinol, mépéridine, métazocine, méthadone, méthyldesorphine, méthyldihydromorphine, méthylphénidate, méthyl-3-thiofentanyl, méthyl-3-fentanyl, metopon, moramide, morpheridine, morphine, myrophine, nalbuphine, narceine, nicomorphine, norlevorphanol, norméthadone, nalorphine, normorphine, nicocodine, nicodicodine, nicomorphine, noracyméthadol, norcodéine, norlevorphanol, norméthadone, normorphine, norpipanone, opium, oxycodone, oxymorphone, papaveretum, phenadoxone, phenoperidine, promedol, properidine, propiram, propoxyphène parafluorofentanyl, pentazocine, péthidine, phénampromide, phénazocine, phénomorphane, phénopéridine, pholcodine, piminodine, piritramide, proheptazine, propranolol, propéridine, propiram, raceméthorphane, racemoramide, racemorphane, remifentanil, sufentanil, thébacone, thébaïne, thiofentanyl, tilidine, trimépéridine, tramadol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. 68. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le PA analgésique est sélectionné dans le groupe constitué du chlorhydrate d'oxycodone, du sulfate de morphine, du chlorhydrate d'oxymorphone, du chlorhydrate d'hydromorphone, du chlorhydrate d'hydrocodone, et du chlorhydrate de tramadol.- 55 - 69. Procédé pour l'obtention d'une forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, en plusieurs étapes consistant essentiellement à : a) préparer des coeurs (microparticules non enrobées) de PA par : û extrusion/sphéronisation de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û granulation humide de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û compactage de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) 10 pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û pulvérisation de PA, avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, en dispersion ou en solution dans un solvant aqueux ou organique sur un support neutre ou des particules d'agent D, et/ou ; ù tamisage de poudre ou cristaux de PA ; 15 b) préparer des microparti cules réservoir de PA par : ù pulvérisation en lit d'air fluidisé d'une solution ou dispersion contenant un ou plusieurs composés A1, A2, A3 et éventuellement un ou plusieurs composés A4 et/ou D sur les microparticules de PA ; les microparticules de PA peuvent avoir été au préalable enrobées par un ou plusieurs agents D ; les microparticules de PA enrobées 20 peuvent éventuellement être enrobées par un ou plusieurs agents D ; c) préparer la forme finale du médicament par : û granulation et/ou extrusion/sphéronisation des microparticules réservoir de PA avec des agents D, V et Q pour mise en gélule ou sachet ; ou û mélange de microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs 25 agent(s) D, V et Q et des excipients pharmaceutiquement acceptables pour obtention d'un comprimé ; ce comprimé peut éventuellement être enrobé en turbine d'enrobage par une ou plusieurs couches contenant l'agent D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou û mise en gélule de microparticules réservoirs de PA, de V et de Q ; les gélules 30 peuvent éventuellement être enrobées en turbine ou lit d'air fluidisé par un ou plusieurs agent(s) l) et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou û mise en sachet de microparticules réservoir de PA, de V et de Q avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables. 35
A
A61
A61K,A61P
A61K 9,A61K 31,A61P 25
A61K 9/16,A61K 31/135,A61K 31/485,A61P 25/04
FR2902526
A1
RADIOMETRE INTERFEROMETRIQUE
20,071,221
L'invention concerne un radiomètre interférométrique destiné à l'imagerie d'une émission de rayonnement d'une scène cible. Plus particulièrement, mais sans toutefois être limité à cette application particulière, l'invention concerne un radiomètre interférométrique embarqué sur un véhicule spatial destiné à l'imagerie d'une émission de rayonnement d'une surface planétaire. Le radiomètre conforme à l'invention est particulièrement bien adapté pour imager la Terre dans une bande micro-ondes, et notamment dans les longueurs d'ondes millimétriques ou submillimétriques, depuis une orbite géostationnaire. Le terme surface planétaire doit être compris au sens large, de sorte qu'il ne désigne pas seulement les surfaces des planètes de type terrestre et des planètes gazeuses, mais aussi celles des satellites, astéroïdes, comètes, etc. Les radiomètres à micro-ondes embarqués sur un véhicule spatial constituent un complément de l'imagerie optique dans le spectre visible et infrarouge en procurant des profils verticaux de température et d'humidité à travers l'atmosphère, même en présence de nuages, ainsi que des informations relatives aux précipitations. Fréquemment, ces radiomètres fonctionnent dans un mode d'observation au nadir ; ils effectuent des mesures passives et sont capables de discriminer des rayonnements reçus de différents niveaux dans l'atmosphère par observation de l'élargissement spectral de raies d'émission. Les radiomètres de génération actuelle sont embarqués sur des satellites en orbite basse (LEO), qui orbitent à une altitude comprise entre environ 300 et 900 km. Du fait de l'altitude relativement faible de ces satellites, on obtient une résolution spatiale satisfaisante de l'ordre de quelques dizaines de kilomètres autour du nadir dans le domaine spectral compris entre 50 - 100 GHz au moyen d'une antenne unique de diamètre égal ou inférieur à 1 m environ. On rappelle que le critère de Rayleigh pour la résolution spatiale dans le cas d'une observation au nadir est : .222 Y R D où r est le pouvoir de résolution (taille de la plus petite caractéristique spatiale résolue), X la longueur d'onde du rayonnement, D le diamètre de l'antenne et R la distance antenne/sol. Dans le cas d'une observation suivant un angle incliné (off-nadir), la résolution spatiale est fortement dégradée. Les radiomètres LEO présentent une fauchée de mesure d'environ 2000 km et assurent une couverture globale de la surface terrestre grâce à leur mouvement orbital. En conséquence, ces instruments ne peuvent pas procurer une couverture continue de la même région de la Terre : typiquement, leur délai de revisite est de l'ordre de 2 - 3 jours. Ainsi, les radiomètres LEO présentent une bonne résolution spatiale mais leur résolution temporelle est médiocre. Une résolution temporelle bien meilleure, et idéalement une surveillance permanente, est nécessaire afin de suivre en temps réel l'évolution d'épisodes intéressants d'un point de vue météorologique, tels que des ouragans approchant d'une côte ou la formation de tempêtes (prévision à très court terme ou nowcasting ). Ceci ne peut être obtenu qu'en embarquant un radiomètre sur un satellite géostationnaire (GEO), orbitant à une altitude d'environ 36000 km. Toutefois, compte tenu de la distance Terre- 2 0 instrument fortement augmentée, une antenne d'un diamètre irréalisable serait nécessaire afin d'obtenir une résolution spatiale similaire à celle des radiomètres LEO. Par exemple, pour atteindre une résolution linéaire de 30 km (correspondant à une résolution angulaire inférieure à 1 milliradian) à 50 GHz, un réflecteur de 8 m de diamètre et présentant une rugosité de surface 25 inférieure à 0,1 mm serait nécessaire. Actuellement, il n'est pas possible de lancer et de déployer une antenne de cette taille et avec cette finition de surface en orbite GEO. Ainsi, l'art antérieur ne permet pas d'obtenir une imagerie micro-ondes de la Terre à partir d'une orbite GEO, avec une résolution spatiale satisfaisante. 30 Afin de contourner ce problème, la NASA développe actuellement un dispositif de démonstration au sol pour un radiomètre 2 [1] fonctionnant à 50-GHz (GeoSTAR) basé sur le principe d'interférométrie ou de synthèse d'ouverture. Ce concept est décrit dans la publication "A Microwave Sounder for GOES-R: A GeoSTAR Progress Report", par B. H. Lambrigsten, P. P. Kangaslahti, A. B. Tanner et W. J. Wilson, 14ème International TOVS Study Conference, Pékin, R.P. Chine ; 25-31 Mai 2005. Le radiomètre GeoSTAR proposé consiste en un réseau en Y de récepteurs micro-ondes qui fonctionnent en mode hétérodyne I/Q, toutes les antennes étant pointées dans la même direction. Un sous-système numérique calcule les corrélations croisées entre les signaux convertis en fréquence de toutes les paires de récepteurs possibles ; de cette manière, chaque paire d'antennes constitue, avec le corrélateur associé, un interféromètre. Le signal complexe de corrélation croisée, exprimé comme une fonction de l'espacement entre antennes ("ligne de base" ou "baseline"), est dénommé "fonction de visibilité" et est essentiellement la transformée de Fourier de la luminance de la scène observée, exprimée en fonction de l'angle d'incidence. Une image peut alors être reconstruite en calculant la transformée de Fourier inverse de la fonction de visibilité. Le réseau en Y conduit à un échantillonnage du domaine bidimensionnel de fréquences spatiales (dénommé plan u-v) suivant une trame hexagonale, et le nombre d'échantillons est de l'ordre de N.(N-1), où N est le nombre d'antennes individuelles. Conformément au critère d'échantillonnage de Nyquist, le champ de vision non ambigu est déterminé par l'espacement minimum entre paires d'antennes. Pour une couverture terrestre totale, ce champ de vision doit être supérieur au diamètre angulaire du disque terrestre tel que vu depuis une orbite GEO, soit environ 17,5 . Ceci conduit à un espacement maximum entre éléments récepteurs égal à environ 3,5 longueurs d'onde, soit 2,1 cm à 50 GHz. Dans la pratique, ceci conduit à une configuration compacte d'antennes de réception montées bord à bord. Ceci signifie que, dans un tel système selon l'art antérieur, il y a une relation directe entre le pouvoir de résolution, qui détermine la longueur de la ligne de base la plus longue, et par conséquent la longueur des bras du réseau en Y, et le nombre d'éléments récepteurs sur chaque bras. Par exemple, pour obtenir une résolution spatiale de 30 km à 50 GHz, une ligne de base de 8 mètres est nécessaire ; ceci correspond à environ 200 récepteurs par bras, ou encore un total de 600 récepteurs. Le critère d'échantillonnage peut être relaxé si un champ de vision plus faible est exigé, par exemple si seulement une région limitée de la surface terrestre est à imager. Ainsi, le concept de radiomètre à synthèse d'ouverture proposé conduit à un nombre important de récepteurs, et par conséquent à une masse qui n'est pas viable ainsi qu'à une puissance consommée élevée. Ce concept selon l'art antérieur présente également d'autres inconvénients. Tout d'abord, le calibrage en amplitude et en phase d'un nombre aussi important de récepteurs est extrêmement difficile. Un autre inconvénient tient à ce que le diagramme de réception de l'ouverture synthétisée présente des lobes secondaires très marqués, sauf si une fonction de pondération est appliquée pour la mise en forme du faisceau. Etant donné que l'utilisation du critère de Nyquist impose une configuration sensiblement compacte des antennes sur les bras du réseau, le concepteur de l'instrument ne dispose d'aucune liberté pour modifier la distribution géométrique des points d'échantillonnage dans le plan u-v afin d'améliorer la forme du diagramme de réception synthétisé. Un autre inconvénient tient à ce que les exigences de sensibilité, résolution spatiale et champ de vision ne peuvent pas être satisfaites simultanément, mais sont étroitement liées. Il est donc difficile de trouver un compromis satisfaisant entre ces exigences. Encore un autre inconvénient tient au fait que le radiomètre, du fait du type et de la configuration géométrique des antennes, ne peut fonctionner que dans une bande unique. Compte tenu du nombre important d'éléments requis même en fonctionnement monobande et de leur configuration compacte, un fonctionnement multibande est particulièrement difficile à mettre en oeuvre. L'invention vise à résoudre au moins certains des problèmes décrits plus haut, afin de procurer un radiomètre qui soit bien adapté pour une imagerie de la Terre dans les micro-ondes, et plus particulièrement dans les ondes millimétriques et submillimétriques, depuis une orbite géostationnaire. Les ondes millimétriques et submillimétriques correspondent approximativement à une fréquence comprise entre 30 GHz et 3 THz, mais l'invention peut être mise en oeuvre dans une plage de fréquences plus large, par exemple entre environ 1 GHz et 10 THz. Conformément à la présente invention, cet objectif est atteint par un radiomètre interférométrique comprenant un réseau peu dense d'éléments récepteurs que l'on fait tourner autour d'un axe dirigé vers la scène observée. La rotation permet d'obtenir un échantillonnage satisfaisant du plan u-v même sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un réseau complet d'éléments montés bord à bord. Bien que le critère de Nyquist ne soit pas satisfait à chaque instant, l'ouverture est totalement échantillonnée au cours d'une demi-rotation. Ceci entraîne une réduction très forte du nombre d'éléments récepteurs, par exemple d'un facteur compris entre 4 et 6, dans les exemples décrits ci-après, ce qui rend viable une imagerie en haute résolution de la Terre depuis une orbite GEO. En outre, étant donné qu'un assemblage compact des récepteurs n'est plus exigé, la distribution spatiale des échantillons dans le plan u-v peut être optimisée avec soin de manière à réduire les lobes secondaires des diagrammes de réception d'ouverture synthétisés. L'utilisation d'un réseau de détecteurs de faible densité rend également possible une imagerie multibande. Un autre avantage important procuré par l'invention tient à ce que la rotation du réseau facilite le calibrage de façon significative. On notera que le principe de l'échantillonnage par rotation est particulièrement bien adapté à l'imagerie terrestre depuis une orbite GEO, étant donné que l'instrument est stationnaire par rapport à la scène observée. Une imagerie depuis une orbite LEO reste toutefois possible, mais est rendue plus complexe par la nécessité de prendre en compte le déplacement relatif du satellite avec radiomètre embarqué par rapport au sol. Plus précisément, un objet de l'invention est de procurer un radiomètre interférométrique destiné à l'imagerie d'une émission de rayonnement d'une scène cible, comprenant : - une pluralité d'éléments récepteurs pour recevoir 5 ledit rayonnement, lesdits éléments récepteurs étant agencés sous forme d'un réseau bidimensionnel ou tridimensionnel ; - des premiers moyens de traitement du signal pour calculer un ensemble bidimensionnel ou tridimensionnel d'échantillons d'une fonction de visibilité de ladite émission de rayonnement par corrélation 10 croisée par paire des signaux reçus par lesdits éléments récepteurs ; et - des seconds moyens de traitement du signal pour reconstruire une image de l'intensité de ladite émission de rayonnement à partir desdits échantillons de ladite fonction de visibilité ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de 15 rotation dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel d'éléments récepteurs autour d'un axe de rotation qui est sensiblement dirigé vers ladite scène cible; et en ce que lesdits seconds moyens de traitement du signal sont adaptés pour reconstruire ladite image de l'intensité à partir d'une pluralité d'ensembles bidimensionnels d'échantillons de ladite fonction de 20 visibilité, chacun desdits ensembles d'échantillons correspondant à une position angulaire différente dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel d'éléments récepteurs. Plus précisément, un objet de l'invention est de procurer un radiomètre interférométrique embarqué sur un véhicule spatial qui soit adapté 25 pour procéder à l'imagerie d'une surface planétaire. Conformément à certains modes particuliers de réalisation de l'invention : Ledit réseau d'éléments récepteurs peut être sensiblement bidimensionnel et perpendiculaire audit axe de rotation. 30 Les espacements entre lesdits éléments récepteurs peuvent être choisis de telle manière à ne pas être constants, ni des multiples entiers d'un espacement minimal. En particulier, l'agencement desdits éléments récepteurs peut être choisi de telle manière à définir une distribution non uniforme desdits échantillons de ladite fonction de visibilité dans un domaine bidimensionnel de fréquences spatiales, en assurant que les lobes secondaires d'un diagramme de réception synthétisé dudit radiomètre interférométrique présentent une amplitude normalisée inférieure ou égale à - 20 dB, et de préférence inférieure ou égale à -40 dB. De manière avantageuse, la distribution desdits échantillons de ladite fonction de visibilité dans un domaine bidimensionnel de fréquences spatiales peut être approchée par une fonction d'apodisation, telle qu'une fonction Gaussienne, fonction cosinusoïdale, une fenêtre de Hamming, ou une fenêtre de Hanning. Lesdits moyens de rotation dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel peuvent être adaptés pour opérer à une vitesse de rotation comprise entre 0,001 et 100 tr/min, et en particulier entre 0,01 et 10 tr/min, et de préférence entre 0,1 et 1 tr/min. Lesdits éléments récepteurs peuvent être adaptés pour recevoir un rayonnement électromagnétique dans au moins une bande de fréquences comprise dans le domaine spectral 1 GHz û 10 THz, ou plus particulièrement dans le domaine spectral 30 GHz û 400 GHz. La largeur dudit réseau bidimensionnel d'éléments récepteurs perpendiculaire audit axe de rotation est avantageusement suffisante pour procurer une résolution angulaire de l'image d'intensité reconstruite qui soit inférieure ou égale à 7 milliradians, et de préférence inférieure ou égale à 1 milliradian, au moins dans ladite bande de fréquences. En outre, le nombre et l'agencement desdits éléments récepteurs sont définis avantageusement de telle manière que, après une demi-rotation du réseau bidimensionnel rotatif, la densité d'échantillonnage résultante pour ladite fonction de visibilité soit suffisante pour fournir un champ de vision non ambigu présentant une largeur supérieure ou égale à 17 , au moins dans ladite bande de fréquences. Avantageusement, l'axe de rotation peut traverser sensiblement le centre d'inertie dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel d'éléments récepteurs. Lesdits éléments récepteurs peuvent être alignés le long d'une pluralité de bras linéaires. En particulier, le radiomètre interférométrique peut comporter trois bras linéaires espacées angulairement de 120 les uns par rapport aux autres de manière à former un réseau en Y, ledit axe de rotation traversant le centre dudit réseau. De façon avantageuse, le nombre et l'espacement des éléments récepteurs sont identiques sur chacun desdits bras linéaires. Lesdits premiers moyens de traitement du signal peuvent être avantageusement adaptés de manière à introduire une pluralité de décalages temporels relatifs entre lesdits signaux reçus devant faire l'objet d'une corrélation croisée, et à calculer des fonctions de visibilité fonction du décalage temporel, lesdits seconds moyens de traitement du signal étant adaptés pour reconstruire une image multibande de ladite émission de rayonnement en effectuant la transformée de Fourier desdites fonctions de visibilité fonction du décalage temporel. Le radiomètre interférométrique selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de calibrage de phase et/ou d'amplitude relatifs, adaptés pour comparer les ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau d'éléments récepteurs rotatif, et récupérer les informations de calibrage de phase et/ou d'amplitude relatifs au moyen de ladite comparaison. En particulier, lesdits moyens de calibrage peuvent être adaptés de telle manière à comparer des ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité correspondant à des positions angulaires décalées d'une demi-rotation. Dans le cas où le réseau d'éléments récepteurs rotatif présente, au moins approximativement, une symétrie discrète en rotation (par exemple, une symétrie de rotation de 60 ), lesdits moyens de calibrage peuvent être adaptés pour comparer des ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité correspondant à des positions angulaires qui diffèrent d'un angle correspondant à ladite symétrie discrète en rotation. Les éléments récepteurs peuvent être adaptés pour distinguer entre deux composantes de polarisation le rayonnement reçu, et lesdits seconds moyens de traitement du signal peuvent être adaptés pour reconstruire deux images d'intensité correspondant à différentes composantes de polarisation pour ladite émission de rayonnement. En particulier, lesdits seconds moyens de traitement du signal peuvent être adaptés pour calculer les paramètres de Stokes du rayonnement reçu. Un radiomètre interférométrique multibande peut comprendre une pluralité de radiomètres interférométriques individuels, tels que décrits plus haut, dont les réseaux bidimensionnels ou tridimensionnels d'éléments récepteurs sont montés sur une structure rotative commune, chacun desdits radiomètres interférométriques individuels étant adaptés pour fonctionner dans une bande spectrale différente. Dans un mode de réalisation avantageux, chacun desdits radiomètres interférométriques individuels comprend une pluralité de bras linéaires le long desquels sont alignés les éléments récepteurs correspondants, les bras linéaires desdits radiomètres interférométriques étant mutuellement parallèles. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : - La Figure 1 est une illustration schématique d'un radiomètre interférométrique conforme à la présente invention ; - La Figure 2 illustre le principe de la radiométrie interférométrique utilisant un réseau stationnaire en Y d'éléments récepteurs, connu de l'art antérieur ; - La Figure 3 illustre le traitement du signal utilisé pour la reconstruction d'images conforme à l'invention ; - La Figure 4A illustre schématiquement un exemple de radiomètre interférométrique multibande selon un mode de réalisation de l'invention ; - La Figure 4B est une vue à plus grande échelle de la partie centrale du radiomètre interférométrique de la figure 4A ; et i0 -La Figure 5 est un schéma de principe illustrant le principe du calibrage à ligne de base inversée. La Figure 1 donne une vue générale d'un radiomètre interférométrique embarqué sur un véhicule spatial, conforme à l'invention, utilisé, par exemple, pour imager la Terre depuis une orbite géostationnaire. La figure procure également une définition du système de coordonnées qui sera utilisé dans l'ensemble de la description suivante. Le radiomètre interférométrique est porté par un véhicule spatial SAT stabilisé selon 3 axes, qui peut être un bus standard pour satellites géostationnaires de télécommunication. II comprend essentiellement un réseau bidimensionnel d'éléments récepteurs, REA, qui, dans un mode préféré de réalisation, est en forme de Y, des moyens ROT pour faire tourner le réseau REA autour d'un axe (z) pointé vers le centre de la Terre par rapport au véhicule spatial non rotatif SAT, à une vitesse angulaire de l'ordre de 0,1 - 1 tr/min, des moyens de traitement du signal SPI, SP2 et des moyens de calibrage CM. Afin de compenser l'effet exercé par l'ensemble rotatif REA sur la dynamique d'orientation du véhicule spatial SAT, ce dernier peut 'tre avantageusement équipé d'une roue de réaction à rotation inverse. Le choix de la vitesse de rotation mérite d'être brièvement abordé. D'un point de vue mécanique, la rotation doit être de préférence aussi lente que possible de manière à réduire les forces exercées sur le véhicule spatial et à simplifier le système de compensation des moments. Une limite basse pour la vitesse de rotation est fixée par le taux de répétition d'images, étant donné qu'au moins une demi-rotation est nécessaire pour former une image. Une vitesse de rotation légèrement plus élevée est préférée de manière à assurer que la fonction de calibrage opère sur une image qui peut être considérée comme étant stable. La stabilité en phase et en amplitude doit être également prise en compte : des dérives importantes nécessitent des calibrages plus fréquents, et par conséquent une vitesse plus élevée. L'ensemble rotatif REA est constitué de trois bras linéaires espacés mutuellement de 120 de manière à former un Y, l'axe de rotation de l'ensemble passant à proximité du centre dudit Y. Chaque bras porte un certain nombre d'éléments récepteurs (depuis environ 50 jusqu'à plus de 400, selon l'application particulière concernée), chacun étant constitué par une antenne de réception et l'électronique frontale associée. L'antenne est typiquement une antenne cornet ou une antenne à lentille intégrée. L'électronique frontale assure l'amplification, la conversion à une fréquence intermédiaire et éventuellement la numérisation des signaux reçus. Une description détaillée de la configuration géométrique des éléments récepteurs sera donnée plus loin, avec référence aux figures 4A et 4B. L'émission de rayonnement de la scène observée (par exemple le disque terrestre ED) à la longueur d'onde X. peut être mesurée par sa température de luminance TB(il,,r7), où : = sin0cosgi =sinesinq$ Les coordonnées sphériques 0 et sont définies sur la figure 1; l'origine du système de coordonnées coïncide avec le centre du radiomètre, l'axe z est dirigé vers le centre de la Terre et l'axe y est parallèle à l'axe de rotation de la terre et est pointé vers le sud. L'angle y mesure la position angulaire du réseau d'éléments récepteurs REA dans le plan x-y. Les premiers moyens de traitement du signal SPI reçoivent en entrée les signaux reçus par les différents éléments récepteurs du radiomètre interférométrique et calculent la fonction dite de visibilité, V. Ensuite, les seconds moyens de traitement du signal SP2 reçoivent en entrée ladite fonction de visibilité et reconstruisent la distribution des températures de luminance TB(il,,r7) du disque terrestre observé ED. L'image reconstruite est ensuite transmise au sol par des moyens de communication non représentés. Des moyens de calibrage CM sont également prévus de manière à compenser les dérives du gain complexe des éléments récepteurs. En l'absence de calibrage, lequel doit être effectué pendant toute la durée de vie utile de l'instrument, ces dérives rendraient impossible la récupération d'images utiles. On rappelle maintenant, avec référence à la figure 2, les principes de base de l'imagerie interférométrique au moyen d'un récepteur 5 stationnaire, connue de l'art antérieur. Sur cette figure, les cercles représentent des éléments récepteurs individuels, lesquels sont équidistants le long de trois bras formant une figure en Y. Considérons deux éléments récepteurs 201 et 202 présentant des gains complexes propres g201 et g202, chaque élément 10 récepteur étant identifié par ses coordonnées (x;,y;, z;=0), i=201,202. On définit la "ligne de base", ou vecteur de distance, (u,v) comme suit : A u _ _ X202 - x201 v = dY _ Y202 - Y 201 2 2 2 La fonction de visibilité est définie comme étant la corrélation croisée complexe des signaux reçus par une quelconque paire 15 d'éléments récepteurs, exprimée en fonction de la ligne de base (u,v) correspondante : 1 1 V(u,v) = 4 472 f [2] _1-1 ~1 2 q 2 A des fins de simplification, on a supposé dans l'équation 2 que le gain complexe est identique pour tous les éléments récepteurs et le 20 gain (réel) G(,1) a été défini comme étant égal à G(,,-I)=g2o,(,1).g*202(,,1). En outre, l'influence sur V, TB et G de la longueur d'onde X a été omise. Outre les gains d'antenne, l'équation [2] montre que la fonction de visibilité correspond essentiellement à la Transformée de Fourier de la température de luminance de la scène observée, u et v représentant les 25 fréquences spatiales. Etant donné que TB (,17) a pour résultat des valeurs réelles, la visibilité V(u,v) est hermitienne, soit V(-u,-v)=V*(u,v), où "*" représente l'opérateur de conjugaison complexe. A partir d'une mesure de la visibilité dans le plan u-v (qui est un domaine bidimensionnel de fréquences spatiales), on peut reconstruire la distribution spatiale de la température de luminance de la scène observée par une simple Transformée inverse de Fourier : TB ,17) = 4~ G 2 _ 2 J Fw(4 + v2 )(u, v)e-'2n(u+1 dudv [3] (,i7) où 4/u2 +v2) est une fonction de pondération, normalisée de telle manière que w(0)=1, laquelle est utilisée pour réduire les lobes secondaires résultant de la troncature de la fonction de visibilité en correspondance de la longueur de ligne de base maximale. On peut opter avantageusement pour une fonction de pondération de type Gaussien : w(p)=e-P2'P , où 2 p=-,/u2 +v Le facteur d'échelle po est généralement choisi de sorte à être compris entre environ 60 - 70% de la longueur de ligne de base maximale, ce qui assure que la fonction de pondération Gaussienne conduise à une valeur qui retombe au dessous de 0,1 pour la longueur de ligne de base maximale. Sur la figure 2, les points représentent les lignes de base associées à chaque paire d'éléments récepteurs. Par exemple, le point indiqué par la référence (u,v) correspond à la ligne de base orientée de l'élément 201 vers l'élément 202, tandis que (-u,-v) est la ligne de base inversée, orientée de l'élément 202 vers l'élément 201. En principe, pour un réseau de N récepteurs, N.(N-1) lignes de base sont formées (y compris les lignes de base inversées) ; dans la pratique, une redondance élevée existe toutefois, ce qui signifie que de nombreuses lignes de base coïncident ; en conséquence, le nombre effectif de lignes de base indépendantes est significativement plus faible. La Figure 2 montre qu'un réseau en Y d'éléments récepteurs équidistants produit un réseau hexagonal régulier de lignes de base dans le plan u-v. Un calcul de la corrélation croisée pour toutes les paires d'éléments récepteurs disponibles (équation [2]) conduit à la fonction de visibilité V(u,v) de la scène observée, échantillonnée dans le plan u-v par ledit réseau de lignes de base. La résolution spatiale de la distribution des températures de luminance Tg(ç,17) est déterminée par la longueur de ligne de base maximale pn, = max('lu2 +v2 ), voir équation [1]. Plus précisément, la résolution est finalement définie par le facteur d'échelle po de la fonction de pondération w(p) utilisée pour la reconstruction d'image, lequel est à quant à lui choisi de sorte à être proportionnel à pmax. En outre, on sait par la théorie de l'échantillonnage que, pour éviter toute distorsion de repliement, l'échantillonnage de la fonction de visibilité doit être suffisamment dense pour satisfaire au critère de Nyquist pour un champ de vision non ambigu couvrant la totalité du disque terrestre. Pour une observationdepuis une orbite GEO : RGEO [4] déchantillonnage < 2R À 3,32 Terre où RGEO est le rayon d'une orbite géostationnaire, RTerre est le rayon de la Terre et déchantillonnage la distance maximale entre des points adjacents du réseau de lignes de base. Comme décrit plus haut, l'équation [4] détermine l'espacement maximal autorisé des éléments récepteurs individuels qui constituent le réseau en Y de la figure 2. Ce critère, combiné aux exigences de résolution qui déterminent la taille du réseau, détermine de façon presque univoque le nombre d'éléments récepteurs. On comprendra désormais pourquoi il a été impossible, jusqu'à présent, d'imager la Terre dans les longueurs d'ondes millimétriques depuis une orbite GEO avec une résolution spatiale satisfaisante. On notera, au vu de l'équation [1], qu'afin d'obtenir une résolution spatiale de l'ordre de 30 km, correspondant à une résolution angulaire d'environ 1 milliradian, à 50 GHZ une ligne de base pmax maximale d'environ 8m est nécessaire ; prenant en compte la configuration en Y du réseau REA, ceci conduit à des bras de longueur égale à environ 4 m. Le critère d'échantillonnage de Nyquist conduit, sur la base de l'équation [4], à un nombre total de récepteurs égal à environ 630. II est très difficile de réaliser un instrument d'une telle complexité, ainsi que de le placer sur une orbite GEO et de le calibrer afin d'obtenir des images utiles. L'idée à la base de la présente invention est que le fait de 30 faire tourner le réseau d'éléments récepteurs REA et d'augmenter la base d'échantillons de la fonction de visibilité correspondant à différentes positions angulaires permet de réduire très significativement le nombre d'éléments récepteurs, et par conséquent la complexité, la masse, la puissance consommée et les exigences de calibrage du radiomètre. En outre, l'invention procure également d'autres avantages significatifs qui sont décrits ci-après. Si l'on tente de réduire le nombre d'éléments récepteurs dans un radiomètre interférométrique stationnaire en Y, en augmentant simplement l'espacement inter-élément, le réseau de lignes de base correspondant dans le plan u-v conserverait la même forme hexagonale, mais présenterait une densité d'échantillonnage fortement diminuée. Comme décrit plus haut, un échantillonnage insuffisant de la fonction de visibilité induirait de nombreuses erreurs liées à la distorsion de repliement pour la distribution de températures de luminance reconstruite, rendant celle-ci pratiquement inutile. C'est dans ce contexte que la rotation du réseau d'éléments récepteurs entre en jeu. Conformément à l'invention, on fait tourner ledit réseau autour de l'axe z et une acquisition de vues instantanées ( snapshots ) de la fonction de visibilité a lieu à intervalles réguliers pendant une demi-rotation. Chaque vue instantanée échantillonne la fonction de visibilité de la scène observée pour une certaine valeur de rotation du réseau de lignes de base peu dense. En additionnant des ensembles d'échantillons correspondant à chaque position angulaire, on obtient un échantillonnage dense de V(u,v) sur un réseau circulaire de lignes de base. La reconstruction de la distribution des températures de luminance est alors possible après une demi-rotation (une rotation complète n'est pas nécessaire du fait de la symétrie hermitienne de la fonction de visibilité). Bien sûr, afin d'éviter toute distorsion de repliement, l'échantillonnage composite du plan u-v doit satisfaire au critère de Nyquist critère, même si ceci n'est pas le cas pour les vues instantanées individuelles. Ceci s'obtient en s'assurant que le réseau de lignes de base correspondant à chaque vue instantanée ne contient pas d' "écarts radiaux" plus importants que la limite de Nyquist exprimée par l'équation [4]. Jusqu'à présent, seul a été considéré le cas d'un rayonnement incident strictement monochromatique. En réalité, les éléments récepteurs présentent une bande passante limitée et une sélectivité de fréquence à l'intérieur de cette bande passante est une propriété hautement souhaitable. On peut obtenir cette sélectivité de fréquence en mesurant des corrélations croisées entre éléments récepteurs pour un certain nombre de décalages temporels T. Comme représenté sur la figure 3, les vues instantanées de corrélation croisée ISV, correspondant à différentes positions angulaires du réseau et à différents décalages temporels T, remplissent un espace d'échantillonnage tridimensionnel u-v-T avec un réseau tridimensionnel de points d'échantillonnage TDS de forme cylindrique. La sélectivité de fréquence s'obtient par une transformée de Fourier (FT sur la figure 3) par rapport à T des mesures de corrélation croisée, de la même manière que la Transformée de Fourier bidimensionnelle par rapport à u et v détermine la résolution spatiale. Par conséquent, les échantillons de la fonction de visibilité sont convertis en des images multispectrales de haute résolution MI du disque terrestre. La résolution de fréquences n'est généralement pas suffisante: de nombreuses applications nécessitent aussi de pouvoir discriminer entre les composantes de polarisation verticale et horizontale (par rapport à la surfe du sol) du rayonnement reçu. L'expérience montre que la distribution de températures de luminance peut être très différente pour ces deux composantes de polarisation. Dans le cas d'instruments non rotatifs, une mesure indépendante de deux composantes de polarisation orthogonale est relativement aisée. Dans le cas de la présente invention, toutefois, la rotation du réseau d'éléments récepteurs introduit une complication : la rotation de polarisation de chaque antenne s'effectue en même temps que celle de l'interféromètre et on obtient une combinaison de polarisations X et Y. Ce problème peut être résolu en utilisant des antennes présentant un ensemble commun d'axes de polarisation orthogonales et par corrélation croisée des signaux polarisés orthogonalement correspondants pour déterminer les paramètres de Stokes. Il est avantageux d'utiliser comme axes de polarisation les directions fixes par rapport à l'antenne XA et YA ; les paramètres de Stokes sont alors obtenus comme suit : IA =(ExAEx,)+(ErAE;A) QA EXAExA) ù EYAEYA) [5] UA = (EXA ErA) + (EXAEYA ) VA = J(ExAE;A) ù J(E,EYA) où j est l'unité imaginaire et ExA,YA sont les composantes du champ électrique suivant les polarisations XA et YA respectivement. La conversion dans le système de référence x,y fixe par 10 rapport au satellite est alors un simple changement de coordonnées : Is = IA Qs = QA cos 20 - UA sin 20 Us = ùQA sin 20 + UA cos 20 [6] Vs = VA Un autre changement de coordonnées permet d'obtenir les composantes de polarisation verticale et horizontale requises. On notera que des considérations physiques laissent 15 supposer que, pour l'observation de la Terre Vs = VA 0 , étant donné que la diffusion dans l'atmosphère ou sur la surface terrestre ne génère que des ondes non polarisées ou polarisées linéairement. Par conséquent (EXAEyA) ,z(EXAEyA) et le calcul d'un seul d'entre eux suffit. Comme décrit plus haut, et à l'inverse du cas d'un radiomètre 20 interférométrique stationnaire, dans l'instrument conforme à l'invention le nombre d'éléments récepteurs (et par conséquent celui des corrélateurs croisés dans les premiers moyens de traitement du signal) n'est pas déterminée de façon univoque par la combinaison des exigences de résolution spatiale et du critère d'échantillonnage de Nyquist. Dans la pratique, la sensibilité et le temps de rafraîchissement d'image déterminent le nombre minimal acceptable d'éléments récepteurs pour un instrument conforme à l'invention. La sensibilité est exprimée en termes de résolution thermique de mesure (NeAT or NeDT), quantifiant la plus petite différence de température de luminance pouvant être mesurée, et est usuellement définie comme étant l'écart-type de 100 estimations consécutives de la température de luminance pour une scène fixe, par exemple 300 K. On peut démontrer que la sensibilité augmente (et que, par conséquent, NeAT diminue) en cas d'augmentation du nombre d'éléments récepteurs (et, par conséquent, de corrélateurs) et d'augmentation du temps de rafraîchissement d'image, ce qui définit le temps d'intégration maximal. On a démontré, dans le cas d'une fonction de pondération Gaussienne, que la distribution optimale du temps d'intégration Tint dans le plan u-v est proportionnelle à la fonction de z i n' dudv pondération, à savoir r,nr (p) = roe v avec zä = 2Ncoä_zjn,age 2 7Po Avec cette distribution, NeAT(6) 4TC T,S7tPô G(0) B T,,,,age [7] où : G(0) est le gain de l'élément récepteur, supposé indépendant 20 de 4 et identique pour toutes les paires d'éléments; Tsys est la température de bruit du système; Ncorr est le nombre de corrélateurs (c'est-à-dire le nombre de paires de lignes de base pour lesquelles la fonction de visibilité est calculée); 1c est le rendement des corrélateurs, y compris les pertes 25 dues à la conversion analogique-numérique; B est la bande passante de mesure du signal complexe; Timage est le temps de rafraîchissement d'image; po est un paramètre d'échelle de la fonction de pondération w(p), supposée de type Gaussien: w(p)û e-Pz/Po et Au, Av sont le pas d'échantillonnage les plus grands dans le plan u-v. L'équation [7] peut être assimilée à une fonction de pondération arbitraire et à un échantillonnage non uniforme du plan u-v. La liberté dont dispose le concepteur de l'instrument pour déterminer le nombre d'éléments récepteurs sur la base des exigences de sensibilité et de temps de rafraîchissement est un aspect particulier de la présente invention: comme indiqué plus haut, dans le cas d'un instrument non rotatif, ce nombre est déterminé de façon univoque par les exigences de résolution spatiale et d'échantillonnage. On peut maintenant quantifier la réduction du nombre d'éléments récepteurs pouvant être obtenue grâce à l'invention. Les connaissances actuelles dans le domaine météorologique suggèrent qu'un besoin minimal est une résolution de 200 km (environ 7 mrad) avec un temps de rafraîchissement d'image de 12 h et un NeAT de 1,5K à 53 GHz. Des exigences conduisant à des résultats plus satisfaisants sont une résolution de 30 km (environ 1 mrad), un temps de rafraîchissement d'image de 30 minutes et un NeAT de 0,5K. Ces exigences sont satisfaites par un radiomètre interférométrique rotatif comprenant 140 éléments, à comparer aux 630 éléments qui seraient nécessaires en cas d'utilisation d'un instrument non rotatif, soit une réduction d'environ 77%. Cette réduction drastique de la complexité du radiomètre, et par conséquent de sa masse, rend possible la réalisation d'un instrument multibande, fonctionnant dans plusieurs bandes de fréquences dans le domaine spectral 30-400 GHz (cette plage est donnée à titre d'illustration et n'est en aucun cas limitative). Un instrument multibande est simplement constitué par une pluralité de radiomètres individuels conformes à l'invention, montés sur une structure rotative commune. En particulier, pour une application météorologique on peut vouloir prendre des images dans plusieurs bandes séparées : 50 - 56 GHz 20 (soit, pour plus de simplicité, "bande 53 GHz"), 118,45 ù 123,25 GHz ("118 GHz") 166 ù 188,31 GHz ("183 GHz") et 346 ù 380,20 GHz ("380 GHz"), etc. Des mesures dans la bande 53 GHz et 183 GHz permettent de déterminer la température et la concentration en vapeur d'eau, ces mesures étant celles de plus haute priorité; des mesures à 118 GHz offriraient en plus la possibilité de discriminer entre les nuages et une précipitation tandis que des mesures à 380 GHz permettraient une meilleure couverture de la concentration en vapeur d'eau à haute altitude et une discrimination entre précipitation et nuages cirrus. Le tableau suivant donne le nombre d'éléments récepteurs dans un exemple de mode de réalisation d'un radiomètre à quatre bandes conforme à l'invention, et une comparaison avec le nombre d'éléments qui seraient nécessaires dans le cas d'un radiomètre non rotatif avec des performances similaires : Bande Réseau Y rotatif Réseau Y stationnaire Nombre NeAT à 30 Nombre d'éléments minutes d'éléments 53 GHz 136 0,5 K 630 118 GHz 107 1,0 K 630 183 GHz 107 1,1 K 630 380 GHz 107 2,6 K 630 Nombre total 457 2520 d'éléments On peut noter que le nombre d'éléments récepteurs requis pour le radiomètre à quatre bandes conforme à l'exemple de mode de réalisation de la présente invention est inférieur à celui qui serait nécessaire pour un radiomètre non rotatif travaillant dans une bande unique. Le nombre d'éléments pourrait être réduit encore plus avant en posant des exigences de sensibilité moins sévères. La Figure 4A est une vue depuis le nadir de l'ensemble rotatif d'un radiomètre interférométrique multibande conforme à un mode de réalisation de l'invention. L'instrument comprend une structure de support en Y STR constituée par trois bras Al, A2 et A3 s'étendant dans une direction radiale et espacés angulairement de 120 . On peut faire tourner la structure de support autour d'un axe traversant son centre, ladite structure portant quatre réseaux REA d'éléments récepteurs, chacun étant adapté pour recevoir un rayonnement dans une bande différente : REA-53 fonctionne dans la bande "53 GHz", REA-118 dans la bande "118 GHz", REA-183 dans la bande "183 GHz" et REA-380 dans la bande "380 GHz". Plus précisément, chaque réseau d'éléments récepteurs comprend trois sous-réseaux linéaires s'étendant le long des bras de la structure de support STR. Les sous-réseaux linéaires de différents radiomètres interférométriques individuels qui s'étendent le long du même bras de la structure de support sont mutuellement parallèles. On observera que seul le réseau d'éléments récepteurs de plus basse fréquence s'étend sur toute la longueur des bras, et que la longueur des réseaux diminue au fur et à mesure que la fréquence augmente: ceci tient au fait que la longueur de ligne de base requise pour obtenir une même résolution spatiale est proportionnelle à la longueur d'onde du rayonnement, ainsi que le montre l'équation 1. La Figure 4B est une vue à plus grande échelle de la partie centrale de la figure 4A, et permet d'apprécier l'agencement des éléments récepteurs individuels au sein de chaque réseau linéaire. Tout d'abord, on notera que la distance entre éléments n'est pas constante ; une tendance générale montre que l'espacement entre éléments est plus faible vers le centre de l'interféromètre, et que leur densité est réduite vers l'extrémité extérieure. Les agencements des éléments récepteurs sur les bras Al, A2 et A3 sont identiques, à l'exception du fait que le réseau 53 GHz sur le bras A3 est excentré d'environ 0,4 m de manière à faire de la place pour le réseau 380 GHz. Les éléments situés le plus vers l'extérieur sur ce bras sont donc retirés de telle manière que les longueurs physiques de tous les bras soient égales. La partie extérieure des bras présente un motif répétitif d'espacements inter-éléments, par exemple 12k-192L à 53 GHz, jusqu'à 5 l'extrémité du réseau. Il apparaît, au vu de la Figure 4B, que l'opération multibande n'est possible que parce que l'invention rend non nécessaire un agencement compact des éléments récepteurs ; sinon, le réseau correspondant à une opération monobande occuperait la totalité da la partie centrale de 10 l'instrument, ce qui ne laisserait plus de place pour les autres réseaux. La détermination de l'agencement exact des éléments récepteurs du radiomètre interférométrique est une question d'optimisation et dépend des objectifs de performance considérés. Plusieurs considérations doivent être prises en compte : 15 Tout d'abord, comme décrit plus haut, la résolution spatiale requise détermine la longueur de ligne de base maximale, et le critère de Nyquist détermine la densité d'échantillons requise dans le plan u-v (après rotation de l'interféromètre). Le nombre total de récepteurs est déterminé par la sensibilité 20 requise. Il est souvent nécessaire de trouver un compromis entre la complexité de l'instrument, sa sensibilité et sa résolution temporelle : afin d'augmenter la sensibilité il est nécessaire d'augmenter le temps d'intégration, et par conséquent de dégrader la résolution temporelle, ou d'augmenter le nombre d'éléments récepteurs, ou les deux. 25 Grâce à l'utilisation d'un échantillonnage par rotation, il n'est pas nécessaire de monter les éléments récepteurs bord à bord. Ceci permet au concepteur de l'instrument d'adapter la répartition de densité des longueurs de ligne de base p = -\ Ju7 +v2 de manière à améliorer les performances. Dans l'art antérieur, l'utilisation d'un espacement inter-élément 30 constant conduit à une répartition de la densité des longueurs de lignes de base qui est presque uniforme, jusqu'à une valeur maximale pmax, où la densité tombe à zéro. Ceci correspond à la synthèse d'une ouverture "dure", ou fente, qui est intrinsèquement affectée par des lobes secondaires de diffraction prononcés, qui doivent être supprimés par un traitement du signal approprié. A l'inverse, dans le cas d'un mode avantageux de réalisation de l'invention, les éléments récepteurs ne sont pas équidistants, pas plus que leurs distances relatives ne sont exprimées par des multiples entiers d'une ligne de base minimale. Ceci permet d'obtenir une répartition de la densité des longueurs de ligne de base qui décroît graduellement vers zéro, réduisant ou supprimant ainsi les lobes secondaires. Une distribution gaussienne est souvent considérée comme un optimum, mais d'autres fonctions d'apodisation adéquates, telles qu'une fonction cosinusoïdale, de Hamming, de Hanning, etc. peuvent être utilisées. Dans la pratique, toutefois, la fonction d'apodisation souhaitée ne peut être qu'approximée. Une définition soignée de l'agencement des éléments récepteurs peut conduire à une amplitude relative des lobes secondaires n'excédant pas 20 dB, et de préférence -40 dB. Idéalement, la distribution des lignes de base doit être adaptée à la fonction de pondération w(p) utilisée pour la récupération de la distribution des températures de luminance (équation [3]). Comme décrit plus bas, pour le calibrage, il est avantageux d'utiliser une configuration d'éléments presque identique sur les trois bras. Le calibrage constitue une étape très importante en imagerie par interférométrie, étant donné que les éléments récepteurs présentent des dérives d'amplitude et, plus important encore, des dérives de phase susceptibles de rendre la récupération de la distribution des températures de luminance rapidement impossible si elles ne sont pas corrigées. Les inventeurs ont déterminé que la rotation du réseau d'éléments récepteurs peut contribuer à calibrer l'instrument. De fait, étant donné que le réseau tourne perpendiculairement au plan u-v qui est balayé, la même ligne de base apparaît avec un signe inversé à chaque demi-rotation. A une vitesse de rotation de l'ordre de 1 tr/min, la scène observée peut être considérée comme étant constante et par conséquent l'inversion des lignes de base transforme la fonction de visibilité en son complexe conjugué. En d'autres termes, si y est l'angle de rotation du réseau, V(u,v; yr 180 )=V(-u,-v; yr)= V*(u,v; yr). Ainsi qu'on le verra plus loin, ceci peut être utilisé pour le calibrage de phase et de décalage temporel des éléments récepteurs. En outre, dans le cas particulier d'un réseau en Y comportant des bras identiques, une rotation de 120 maintient la configuration interférométrique inchangée, soit V(u,v; y 120 )=V(u, v; yr), et ceci est également utile pour le calibrage. Par combinaison des relations indiquées plus haut, on obtient : V(u,v, 60 )= V(u,v, w 180 )= V*(u,v; yr) V(u,v, yr 120 )= V (u,v; yr) à savoir chaque rotation de 60 apporte des informations de calibrage utiles. L'idée de base pour les calibrages à ligne de base inversée repose sur le fait que deux mesures effectuées depuis des réseaux de récepteurs opposés mesurent les mêmes informations avec des distorsions de phase opposées, qui peuvent alors être moyennées. On décrit maintenant plus précisément cette technique de calibrage avec référence à la figure 5. Cette figure est un schéma fonctionnel simplifié d'un interféromètre individuel constitué par un couple d'éléments récepteurs A et B, l'électronique frontale associée comprenant des amplificateurs (FEA-A et FEA-B), des mélangeurs de fréquence intermédiaire IF (MA, MB) pour une conversion-abaissement de fréquence, associés à un oscillateur local LO, et un corrélateur CORR. Les parties gauche et droite de la figure 5 correspondent à des orientations opposées de la ligne de base A-B, c'est-à-dire à des positions angulaires du réseau en Y séparées de 180 . Le signal reçu par l'antenne A (B, respectivement) fait l'objet d'une amplification d'un facteur GAe'''A (GBe'''B ), puis est mélangé avec un signal sinusoïdal généré localement, oscillant à une fréquence WLO, avec un déphasage d'insertion (pLo,A ( * " e J(VA-%+ÇPLO,A-ç,'LO,B) V C0 û SASB = S1 S2 GA G B Vc 180 = SASB = S, S2 . GAGE • e -1 (9A VB+4'LO,A ç'LO,B ) Ainsi, l'erreur combinée de phase peut être déterminée à partir de l'argument du rapport entre les mesures de corrélation pour deux orientations opposées de l'interféromètre, c'est-à-dire : VC 0 = e'2(rVA-LVB+WLO,A-ç LO,B) [g] VC 180 1 L'équation [9] démontre la raison pour laquelle la rotation de l'interféromètre conduit à des ensembles d'informations redondantes. La rotation apporte en outre des informations redondantes additionnelles qui facilitent le calibrage : on considère deux éléments (A et B) positionnés le long d'un bras du Y tournant et deux autres éléments (C et D) positionnés le long d'un autre bras. Supposons par ailleurs que la séparation entre les éléments A et B est identique à la séparation entre C et D. Alors, du fait de la symétrie discrète en rotation du réseau en Y REA, la ligne de base entre A et B sera identique à la ligne de base entre D et C après une rotation de 60 de l'interféromètre, soit : Vc o = S,S; -GgGB .ei(q'A wB+VLO.A VLO.B) [10] VC 60 ù S1 S2 'GD Gc'e(VD -9C+ÇOLO,D -`VLO,C ) Le rapport entre ces deux observations dans l'équation [10] fournit une observation indépendante de la scène des erreurs combinées de gain et de phase pour les récepteurs prenant part aux deux mesures. Des rapports similaires peuvent être déterminés pour toutes les combinaisons d'éléments avec des séparations entre éléments communes le long des bras et les équations peuvent être formulées pour chaque rotation d'un multiple entier de 60 , c'est-à-dire : [8] VC_0 = GAGE eÀWAùÇOB+q'C +Wio,A L0,B+Wio,c 9LO,D VC n*6o Gc GD où Vc. n*60 indique que les équations peuvent être formulées pour chaque rotation d'un multiple entier de 60 . On notera que l'équation [9] est un cas particulier de l'équation [11], c'est-à-dire qu'après une rotation de 180 GA = Gc, (pB= yD etc. Ainsi, l'équation [Il] décrit l'ensemble complet d'informations redondantes qui est ajouté du fait de la rotation. L'agencement des éléments de l'interféromètre comporte également des lignes de base instantanément redondantes pour lesquelles des rapports similaires à l'équation [11] peuvent être déterminés sans rotation. L'équation [11] ne peut pas être résolue indépendamment pour un ensemble unique de récepteurs, mais lorsque toutes les équations similaires à [11] sont combinées, une solution matricielle bien conditionnée permettant de déterminer les erreurs relatives de gain et de phase pour chaque récepteur individuel peut être établie. Cette solution bénéficie des redondances résultant à la fois de la rotation et des redondances disponibles instantanément. La description donnée ci-dessus est une description générale qui démontre de quelle manière des redondances additionnelles apparaissent du fait de la rotation. Ces redondances contribuent à la solution matricielle des coefficients de calibrage d'amplitude et de phase relatifs. La formulation de cette solution peut être basée sur l'art antérieur, par exemple la calibration spatiale avec redondance décrite dans la thèse de doctorat de A. J. Camps Carmona Application of Interferometric Radiometry to Earth Observation , Universitat Politècnica de Catalunya, Barcelone, Espagne, 1996. Les calibrages de phase et d'amplitude relatifs peuvent être effectués séparément dans chaque canal de résolution de manière à récupérer les variations qui sont fonction de la fréquence. Ces calibrages doivent être complétés par un calibrage radiométrique absolu. Le calibrage radiométrique absolu peut être fourni par un système séparé procurant un calibrage absolu pour une partie connue de l'image observée. L'image récupérée par le radiomètre interférométrique peut alors être calibrée par mise à l'échelle de l'image interférométrique de telle manière que l'intensité sur la partie communément observée de l'image soit alignée pour deux systèmes d'observation. On notera que le fait que, selon les modes de réalisation des figures 4A et 4B, les trois bras ne soient pas rigoureusement identiques n'est pas préjudiciable au calibrage. Les configurations des lignes de base le long des trios bras sont très similaires et un nombre important d'équations similaires à [III qui comprennent tous les éléments peuvent être formulées. L'invention a été décrite avec référence à quelques exemples de modes de réalisation. Toutefois, l'homme de l'art comprendra qu'un certain nombre de modifications peuvent être apportées sans s'écarter pour autant du cadre de la présente invention. La forme en Y du réseau est souvent considérée comme étant optimale pour l'imagerie par interférométrie, mais celle-ci n'est pas exclusive. D'autres formes, par exemple en T , L, V, ou circulaire sont également bien adaptées pour mettre en ceuvre l'invention. Le réseau peut comprendre des bras non linéaires, par exemple courbes. En outre, il n'est pas nécessaire que le réseau d'éléments récepteurs soit, au sens strict, bidimensionnel : les éléments récepteurs ne doivent pas nécessairement être situés dans le même plan, pour autant qu'une correction de phase soit prévue pour prendre en compte les différences de parcours introduites par une configuration tridimensionnelle. De ce fait, le réseau REA peut être défini de manière plus large comme étant bi- ou tri-dimensionnel . En outre, il n'est pas nécessaire que tous les éléments récepteurs soient alignés le long de bras linéaires : au contraire, quelques éléments non alignés peuvent avoir un effet bénéfique. En particulier, une configuration triangulaire des éléments, avec des lignes de base communes 28 sur chaque bras, constitue un mode de réalisation avantageux, étant donné que ceci renforce la redondance instantanée entre les bras. D'un point de vue strictement interférométrique, il n'est pas nécessaire de faire tourner le réseau d'éléments récepteurs autour de son 5 centre. Toutefois, dans la pratique, il est avantageux d'équilibrer les masses et les moments autour de l'axe, en faisant passer ce dernier par le centre d'inertie du réseau, de manière à obtenir un instrument stable. Dans l'ensemble de la description qui précède, on a supposé implicitement que les antennes de tous les éléments récepteurs travaillant 10 dans la même bande de fréquences étaient de mêmediamètre. Ceci n'est pas nécessaire : étant donné que la rotation du réseau rend une configuration compacte non nécessaire, des éléments récepteurs de taille différente peuvent coexister dans le réseau. En particulier, on peut utiliser des antennes plus grandes en partie extérieure du réseau qu'en partie intérieure, où la 15 convergence des bras induit des contraintes d'encombrement. L'utilisation de corrélations croisées différées et de transformées de Fourier par rapport au décalage temporel de manière à obtenir la sélectivité spectrale visée est avantageuse par rapport aux systèmes avec des filtres analogiques de sélectivité en amont des 20 corrélateurs, pour lesquels des filtres non adaptés et non étalonnés introduiraient des distorsions dans les mesures de température de luminance. Toutefois la technique utilisant une transformée de Fourier exige plus de puissance que le filtrage analogique ; par conséquent, dans certaines applications, on peut préférer cette dernière technique ou une combinaison 25 des deux techniques. Enfin, il n'est pas nécessaire que tous les moyens de traitement du signal pour la récupération d'image soient embarqués sur le satellite, comme suggéré par la figure 2. Une variante de mode de réalisation peut, par exemple, prévoir d'embarquer sur le satellite uniquement les 30 29 premiers moyens de traitement du signal et les moyens de calibrage et transmettre les échantillons de visibilité V(u,v,r) au sol pour un traitement ultérieur
Radiomètre interférométrique embarqué sur un véhicule spatial destiné à l'imagerie d'une émission de rayonnement d'une scène cible (ED), comprenant:- une pluralité d'éléments récepteurs agencés sous forme d'un réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) ;- des premiers moyens de traitement du signal (SP1) pour calculer un ensemble bidimensionnel d'échantillons d'une fonction de visibilité par corrélation croisée par paire des signaux reçus par lesdits éléments récepteurs ; et- des seconds moyens de traitement du signal (SP2) pour reconstruire une image à partir desdits échantillons de ladite fonction de visibilité ;caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (ROT) de rotation dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) autour d'un axe de rotation (z) qui est sensiblement dirigé vers ladite scène cible (ED) ;et en ce que lesdits seconds moyens de traitement du signal (SP2) sont adaptés pour reconstruire ladite image à partir d'une pluralité d'ensembles bidimensionnels d'échantillons de ladite fonction de visibilité, correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) d'éléments récepteurs.
1. Radiomètre interférométrique destiné à l'imagerie d'une émission de rayonnement d'une scène cible (ED), comprenant: - une pluralité d'éléments récepteurs (201, 202) pour recevoir ledit rayonnement, lesdits éléments récepteurs (201, 202) étant agencés sous forme d'un réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) ; - des premiers moyens de traitement du signal (SPI) pour calculer un ensemble bidimensionnel d'échantillons d'une fonction de visibilité (V) de ladite émission de rayonnement par corrélation croisée par paire des signaux reçus par lesdits éléments récepteurs (201, 202) ; et - des seconds moyens de traitement du signal (SP2) pour reconstruire une image de l'intensité (MI) de ladite émission de rayonnement à partir desdits échantillons de ladite fonction de visibilité (V) ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (ROT) de rotation dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel d'éléments récepteurs (REA) autour d'un axe de rotation (z) qui est sensiblement dirigé vers ladite scène cible (ED) ; et en ce que lesdits seconds moyens de traitement du signal (SP2) sont adaptés pour reconstruire ladite image de l'intensité (MI) à partir d'une pluralité d'ensembles bidimensionnels d'échantillons de ladite fonction de visibilité (V), chacun desdits ensembles d'échantillons correspondant à une position angulaire différente dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel rotatif (REA) d'éléments récepteurs. 2. Radiomètre interférométrique embarqué sur un véhicule 25 spatial selon la 1, adapté pour l'imagerie d'une surface planétaire (ED). 3. Radiomètre interférométrique selon la 1 ou 2, dans lequel ledit réseau d'éléments récepteurs (REA) est sensiblement bidimensionnel et perpendiculaire audit axe de rotation (z). 30 4. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les espacements entre lesditséléments récepteurs (201, 202) sont ni constants, ni des multiples entiers d'un espacement minimal. 5. Radiomètre interférométrique selon la 4, dans lequel l'agencement desdits éléments récepteurs (201, 202) est choisi de telle manière à définir une distribution non uniforme desdits échantillons de ladite fonction de visibilité (V) dans un domaine bidimensionnel de fréquences spatiales, en assurant que les lobes secondaires d'un diagramme de réception synthétisé dudit radiomètre interférométrique présentent une amplitude normalisée inférieure ou égale à -20 dB, et de préférence inférieure ou égale à -40 dB. 6. Radiomètre interférométrique selon la 4 ou 5, dans lequel l'agencement desdits éléments récepteurs (201, 202) est tel que la distribution desdits échantillons de ladite fonction de visibilité (V) dans un domaine bidimensionnel de fréquences spatiales peut être approchée par une fonction d'apodisation, telle qu'une fonction Gaussienne, une fonction cosinusoïdale, une fenêtre de Hamming, et une fenêtre de Nanning. 7. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens (ROT) de rotation dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) sont adaptés pour opérer à une vitesse de rotation comprise entre 0,001 et 100 tr/min, de préférence entre 0,01 et 10 tr/min, et de manière encore plus avantageuse entre 0,1 et 1 tr/min. 8. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits éléments récepteurs (201, 202) sont adaptés pour recevoir un rayonnement électromagnétique dans au moins une bande de fréquences comprise dans le domaine spectral 1 GHz ù 1 THz. 9. Radiomètre interférométrique selon la 8, dans lequel lesdits éléments récepteurs (201, 202) sont adaptés pour recevoir un rayonnement électromagnétique dans au moins une bande de fréquences comprise dans le domaine spectral 30 GHz ù 400 GHz. 10. Radiomètre interférométrique selon la 8 ou 9, dans lequel la largeur dudit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel (REA) d'éléments récepteurs perpendiculairement audit axe de rotation (z) est suffisante pour procurer une résolution angulaire de l'image d'intensité reconstruite inférieure ou égale à 7 milliradians, et de préférence inférieure ou égale à 1 milliradian, au moins dans ladite bande de fréquences. 11. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le nombre et l'agencement desdits éléments récepteurs (201, 202) sont tels que, après une demi-rotation du réseau bidimensionnel ou tridimensionnel rotatif (REA), la densité d'échantillonnage résultante pour ladite fonction de visibilité (V) est suffisante pour procurer un champ de vision non ambigu présentant une largeur supérieure ou égale à 17 , au moins dans ladite bande de fréquences. 12. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit axe de rotation (z) traverse sensiblement le centre d'inertie duit réseau bidimensionnel ou tridimensionnel d'éléments récepteurs (REA). 13. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits éléments récepteurs (201, 202) sont alignés le long d'une pluralité de bras linéaires (Al, A2, A3). 14. Radiomètre interférométrique selon la 13, dans lequel lesdits éléments récepteurs (201, 202) sont alignés le long de trois bras linéaires (Al, A2, A3) espacés angulairement de 120 les uns par rapport aux autres de manière à former un réseau en Y (REA), ledit axe de rotation (z) traversant le centre dudit réseau. 15. Radiomètre interférométrique selon la 13 ou 14, dans lequel le nombre et l'espacement des éléments récepteurs (201, 202) sont identiques sur lesdits bras linéaires (Al, A2, A3). 16. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits premiers moyens de traitement du signal (SPI) sont adaptés pour introduire une pluralité de décalages temporels relatifs (i) entre lesdits signaux reçus devant faire l'objetd'une corrélation croisée et pour calculer des fonctions de visibilité (V) en fonction du décalage temporel, et lesdits seconds moyens de traitement du signal (SP2) sont adaptés pour reconstruire une image multibande (MI) de ladite émission de rayonnement en effectuant la transformée de Fourier desdites fonctions de visibilité en fonction du décalage temporel. 17. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens (CM) de calibrage de phase relatif, dans lequel lesdits moyens de calibrage (CM) sont adaptés pour comparer les ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité (V) correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau d'éléments récepteurs rotatif (REA), et récupérer les informations de calibrage de phase relative résultant de ladite comparaison. 18. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens (CM) de calibrage d'amplitude relative, dans lequel lesdits moyens de calibrage (CM) sont adaptés pour comparer les ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité (V) correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau d'éléments récepteurs rotatif (REA), et récupérer les informations de calibrage d'amplitude relative résultant de ladite comparaison. 19. Radiomètre interférométrique selon la 17 ou 18, dans lequel lesdits moyens de calibrage (CM) sont adaptés pour comparer les ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité (V) correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau d'éléments récepteurs rotatif (REA) décalées d'une demi-rotation. 20. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des 17 à 19, dans lequel ledit réseau d'éléments récepteurs rotatif (REA) présente, au moins approximativement, une symétrie discrète en rotation, et dans lequel lesdits moyens de calibrage (CM) sont adaptés pour comparer les ensembles d'échantillons de ladite fonction de visibilité (V) correspondant à différentes positions angulaires dudit réseau d'éléments récepteurs rotatif (REA) décalés d'un angle correspondant à ladite symétrie discrète en rotation. 21. Radiomètre interférométrique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les éléments récepteurs (201, 202) sont adaptés pour distinguer entre deux composantes de polarisation le rayonnement reçu, et dans lequel lesdits seconds moyens de traitement du signal (SP2) sont adaptés pour reconstruire deux images d'intensité correspondant à différentes composantes de polarisation pour ladite émission de rayonnement. 22. Radiomètre interférométrique selon la 21, dans lequel lesdits second moyens de traitement du signal (SP2) sont adaptés pour calculer les paramètres de Stokes du rayonnement reçu. 23. Radiomètre interférométrique multibande comprenant une pluralité de radiomètres interférométriques individuels conformes à l'une quelconque des précédentes, dont les réseaux bidimensionnels ou tridimensionnel d'éléments récepteurs correspondants (REA-53, REA-118, REA-183, REA-380) sont montés sur une structure rotative commune (STR), chacun desdits radiomètres interférométriques individuels étant adapté pour fonctionner dans une bande spectrale différente. 24. Radiomètre interférométrique multibande selon la 23, comprenant une pluralité de radiomètres interférométriques dans lesquels lesdits éléments récepteurs (201, 202) sont alignés le long d'une pluralité de bras linéaires (Al, A2, A3), les bras linéaires correspondants (Al, A2, A3) desdits radiomètres interférométriques individuels étant mutuellement parallèles.25
G,B,H
G01,B64,H01
G01S,B64G,H01Q
G01S 13,B64G 1,H01Q 21
G01S 13/89,B64G 1/66,H01Q 21/24
FR2892080
A1
TRANSMISSION, NOTAMMENT ENTRE UN ARBRE MOTEUR ET UN ARBRE D'ENTRAINEMENT DE ROUES D'UN ENGIN, DE PREFERENCE AUTOMOTEUR, ET ENGIN DE PREFERENCE AUTOMOTEUR EQUIPE D'UNE TELLE TRANSMISSION
20,070,420
Transmission, notamment entre un arbre moteur et un arbre d'entraînement de roues d'un engin de préférence automoteur, et engin de préférence automoteur équipé d'une telle transmission La présente invention concerne une transmission, notamment entre un arbre io moteur et un arbre d'entraînement de roues d'un engin, notamment d'un engin automoteur, tel qu'un engin de tonte, cette transmission étant du type à variateur de vitesse à courroie associé à un dispositif d'embrayage ainsi qu'un engin, notamment un engin automoteur, tel qu'un engin de tonte, équipé d'une telle transmission. 15 De telles transmissions sont bien connues à ceux versés dans cet art comme l'illustre en particulier le brevet US-A-6.755.759. Ces transmissions sont constituées généralement d'un variateur de vitesse associé à un mécanisme d'embrayage réducteur logé dans un boîtier. Le dispositif d'embrayage est 20 généralement du type à crabot. Jusqu'à présent, de telles transmissions comportent deux organes de commande actionnés de manière indépendante, à savoir, un premier organe de commande qui autorise le passage du mécanisme d'embrayage de la position débrayée à la position embrayée, et un second organe de commande qui agit sur le variateur de vitesse, généralement 25 en commandant la variation de vitesse par rapprochement ou écartement des flasques de l'une des poulies du variateur. Le problème d'une telle conception est que le variateur de vitesses à courroie ne peut faire varier la vitesse d'avancement de l'engin qu'à l'intérieur d'une 30 plage déterminée allant d'une vitesse minimale supérieure à zéro à une vitesse maximale, la vitesse minimale étant fonction des caractéristiques de construction du variateur de vitesse. Il est donc impossible de faire varier la vitesse d'avancement de l'engin entre la vitesse zéro et la vitesse minimale du variateur de vitesse, cette plage de vitesse correspondant au passage de la position débrayée à la position embrayée du mécanisme d'embrayage de la transmission, ce dispositif d'embrayage étant généralement du type non progressif. Un but de la présente invention est donc de proposer une transmission et un engin équipé d'une telle transmission dont les conceptions permettent, à moindre coût, de faire varier, de façon continue, la vitesse d'avancement de l'engin en marche avant et/ou en marche arrière entre zéro et la vitesse maximale de l'engin. A cet effet, l'invention a pour objet une transmission, notamment entre un arbre moteur et un arbre d'entraînement de roues d'un engin, notamment d'un engin automoteur, tel qu'un engin de tonte, cette transmission étant du type à variateur de vitesse à courroie associé à un dispositif d'embrayage, is caractérisée en ce que la transmission, équipée d'un dispositif d'embrayage de type progressif, de préférence à friction, comporte un mécanisme de commande commun au dispositif d'embrayage et au variateur de vitesse, ce mécanisme de commande agissant, dans un premier temps, sur le dispositif d'embrayage pour passer de la position débrayée dite de vitesse zéro à la 20 position embrayée correspondant à la vitesse minimale de fonctionnement du variateur de vitesse puis, dans un deuxième temps, sur le mécanisme de variation de vitesse du variateur de vitesse pour régler à volonté la vitesse de l'engin équipé d'un tel variateur de vitesse. 25 Grâce à la combinaison de deux systèmes, à savoir un embrayage commandé progressif à friction et un variateur commandé à courroie dont les fonctionnements sont commandés en série dans le temps, on obtient une variation de la vitesse d'avancement de l'engin à l'intérieur d'une plage comprise entre zéro et la vitesse maximale de l'engin, cette variation 30 s'effectuant de manière continue et progressive, c'est-à-dire sans à-coup. Une telle combinaison permet d'obtenir des sensations de commande identiques à un système hydrostatique sans avoir, tant en terme de coût qu'en terme de maintenance, les inconvénients d'un tel système. L'invention a encore pour objet un engin, de préférence automoteur, tel qu'un engin de tonte, du type comprenant, entre un arbre moteur et un arbre d'entraînement de roues de l'engin, une transmission du type à variateur de vitesse à courroie associé à un dispositif d'embrayage, caractérisé en ce que la transmission est du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : io la figure 1 représente une vue partielle en perspective d'une transmission conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue schématique partielle d'une transmission conforme à l'invention en position minimale du variateur de vitesse, le is levier d'embrayage étant en position débrayée de telle manière que la vitesse d'avancement de l'engin est égale à zéro ; les figures 3 à 5 représentent, sous forme de vues schématiques partielles, les différentes positions d'un variateur de vitesse et d'un levier 20 d'embrayage, la commande dudit dispositif étant obtenue à partir d'une came rotative et les figures 6 à 8 représentent, sous forme de vues schématiques partielles, les différentes positions aptes à être occupées par un 25 variateur de vitesse et un levier d'embrayage, l'organe de commande se présentant sous forme d'une came linéaire. Comme mentionné ci-dessus, la transmission 1, objet de l'invention, est plus particulièrement destinée à être installée entre un arbre moteur, tel que l'arbre 30 porte-lame d'un engin automoteur de tonte, et un arbre 10 d'entraînement de roues d'un engin de préférence automoteur. Cette transmission comporte au moins un variateur 2 de vitesse à courroie 16 associé à un dispositif 7 d'embrayage. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, l'arbre moteur de l'engin a été omis. Cet arbre moteur est généralement couplé par une première transmission sans fin du type à courroie à une poulie représentée en 17 aux figures, cette poulie étant entraînée en rotation autour d'un arbre 19. Cet arbre 19 comporte en outre une première poulie, dit motrice, du variateur 2 de vitesse. Cette première poulie motrice est formée de deux flasques, l'un 15 fixe, l'autre 13 mobile. Cette première poulie est reliée par l'intermédiaire d'une courroie 16 à une seconde poulie, dite menée, formée à nouveau de deux flasques, l'un 11 mobile, l'autre 12 fixe. Ce variateur 2 de vitesse comprend donc au moins deux poulies à flasque 11, 12 ; 13, 15 mobiles dans le sens d'un rapprochement ou d'un écartement desdits flasques. Le mécanisme 5, 6 de io variation de vitesse de variateur d'un tel variateur commande le rapprochement ou l'écartement des flasques de l'une des poulies. En l'occurrence, dans l'exemple représenté, le mécanisme 5, 6 du variateur de vitesse, qui permet de régler, à l'intérieur d'une plage Vitesse minimale ù Vitesse maximale, la vitesse de l'engin équipé d'un tel variateur 2 de vitesse, agit sur la poulie motrice, à is savoir celle constituée des flasques 13 et 15. En position minimale du variateur, les flasques 13, 15 de cette poulie motrice sont écartés au maximum tandis que les flasques 11, 12 de la poulie menée sont rapprochés au maximum. Lorsque le mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur de vitesse agit sur la poulie motrice, il commande, pour augmenter la vitesse, le 20 rapprochement des flasques de cette poulie motrice, ce qui provoque concomitamment un écartement des flasques de la poulie menée. Plus les flasques de la poulie menée sont écartés l'un de l'autre, plus le diamètre d'enroulement de la courroie sur cette poulie est faible et par suite plus la vitesse d'entraînement en rotation de l'arbre portant la poulie est élevée. Le 25 variateur est donc dans une position qui correspond à une vitesse d'avancement maximal de l'engin. L'arbre 18 portant la poulie menée constitue l'arbre d'entrée d'un boîtier 4 de transmission logeant généralement un mécanisme réducteur et un dispositif d'embrayage. Le dispositif d'embrayage, représenté en 7 aux figures, n'est représenté que partiellement. En effet, seule 30 la fourchette du dispositif d'embrayage permettant le passage d'une position embrayée à une position débrayée des organes d'embrayage a été représentée. Le dispositif d'embrayage est un dispositif d'embrayage de type progressif, de s préférence à friction. Ce dispositif d'embrayage peut comporter un ou plusieurs embrayages. Dans les exemples décrits ci-après, le dispositif d'embrayage ne comporte qu'un seul embrayage. Toutefois, une solution équivalente aurait pu être envisagée pour un dispositif d'embrayage comportant plusieurs s embrayages portés généralement par des arbres distincts correspondant l'un à un fonctionnement en marche avant, l'autre à un fonctionnement en marche arrière de l'engin. Indépendamment du nombre d'embrayages retenu, chaque embrayage peut être un embrayage à cônes, à disque ou tout autre embrayage de type progressif. La fourchette commande donc généralement le io déplacement des éléments, tels que disque ou cône d'embrayage, sur un arbre pour permettre la transmission du mouvement de l'arbre d'entrée 18 à cet arbre équipé du mécanisme d'embrayage. Cet arbre d'embrayage constitue soit directement l'arbre d'entraînement des roues de l'engin, soit est couplé à un arbre d'entraînement des roues de l'engin, représenté en 10 aux figures. 15 La description faite ici ne constitue qu'un exemple d'une transmission incorporant un variateur 2 de vitesse à courroie 16 associé à un dispositif 7 d'embrayage. Bien évidemment, d'autres conceptions peuvent être retenues. 20 De manière caractéristique à l'invention, la transmission équipée d'un dispositif 7 d'embrayage de type progressif, de préférence à friction, comporte un mécanisme 20, 9, 29 de commande commun au dispositif 7 d'embrayage et au variateur 2 de vitesse. Ce mécanisme 20, 9, 29 de commande agit, dans un premier temps, sur le dispositif d'embrayage 7 pour passer de la position 25 débrayée, dite de vitesse zéro, à la position embrayée, correspondant à la vitesse minimale de fonctionnement du variateur 2 de vitesse puis, dans un deuxième temps, sur le mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur 2 de vitesse pour régler à volonté la vitesse de l'engin équipé d'un tel variateur 2 de vitesse. 30 Dans les exemples représentés, le mécanisme 20, 9, 29 de commande, commun au dispositif 7 d'embrayage 7 et au variateur 2 de vitesse, comprend une came 20 à double fonction, cette came 20 comportant au moins deux zones d'action agissant successivement, lors d'une accélération, l'une sur le dispositif d'embrayage 7, l'autre sur le mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur 2 de vitesse. Cette came 20 présente donc d'une part un profil 20A de came extérieur ou une lumière 20B logeant un doigt agissant sur la commande 3 du dispositif d'embrayage 7 et d'autre part une lumière 22 logeant un doigt 23 de commande couplé au mécanisme 5, 6 de variation de vitesse et agissant sur ce dernier, par déplacement de la came 20 après embrayage, lorsque le doigt 23 est en butée sur une paroi d'extrémité de la lumière 22. Cette came 20 peut être une came rotative ou linéaire. Cette came 20 est commandée en déplacement par une manette, telle qu'une pédale 29, ou une lo poignée, de préférence tournante. L'organe 29 de commande en déplacement de la came 20 est relié à la came par un organe de transmission 9 de mouvement souple ou rigide, de préférence à câble. Enfin, la came 20 est généralement équipée d'une butée de fin de course formée d'un doigt 24 se déplaçant à l'intérieur d'une lumière 25, ce doigt venant en butée contre une 15 paroi d'extrémité de ladite lumière. Deux modes de réalisation d'un tel mécanisme de commande vont à présent être décrits. 20 Un premier exemple de réalisation, conforme aux figures 3 à 5, correspond à un exemple où la came 20 est une came rotative. Dans cet exemple de réalisation, le mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur 2 de vitesse est constitué de deux leviers représentés en 5 et 6 aux figures. Un premier levier, représenté en 5 aux figures, est équipé d'un doigt 22 se déplaçant à 25 l'intérieur d'une lumière 23 de la came. L'autre extrémité de ce levier est reliée à pivotement à un second levier 6, lui-même terminé par un galet destiné à venir en appui contre la face externe du flasque 13 mobile de la poulie motrice. Le déplacement de la came provoque, en particulier lorsque le doigt 23 est en butée sur une paroi d'extrémité de la lumière 22, un déplacement desdits 30 leviers et, par suite, l'appui du galet 14 équipant le levier 6 sur le flasque 13 mobile de la poulie motrice provoquant ainsi un rapprochement desdits flasques pour une variation de vitesse dans le sens d'une augmentation de la vitesse d'avancement de l'engin. Cette came est encore équipée d'un profil 20A de came extérieur destiné à agir sur la commande 3 du dispositif 7 d'embrayage. Comme mentionné ci-dessus, le dispositif d'embrayage n'a pas été représenté dans son intégralité, seule la fourchette 7 du dispositif d'embrayage a été représentée. Cette fourchette 7 est déplacée angulairement par l'intermédiaire d'un levier 3. Ce levier 3 est lui-même entraîné en déplacement angulaire par l'intermédiaire d'une tringlerie 8 terminée à son extrémité par un galet destiné à venir en appui sur un profil 20A de la came. Ainsi, au cours de l'entraînement en rotation de la came 20A dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre io dans les figures 3 à 5, le galet de la tringlerie 8 d'embrayage est en contact d'appui roulant le long du profil de came qui provoque, du fait de sa forme, un déplacement de la tringlerie 8 commandant un déplacement angulaire correspondant du levier 3 pour permettre, au cours d'un premier déplacement de la came, correspondant au passage de la figure 3 à la figure 4, le passage is de l'embrayage d'une position débrayée à une position embrayée. Au cours de ce déplacement, parallèlement, le doigt 23 de commande couplé au mécanisme 5, 6 de variation de vitesse se déplace à l'intérieur de la lumière 22 jusqu'à venir en butée sur une paroi d'extrémité de la lumière 22 comme l'illustre la figure 4. Dans cette position, la poursuite de l'entraînement en 20 rotation de la came provoque un déplacement correspondant des leviers 5 et 6 constitutifs du mécanisme de variation de vitesse destiné à agir sur le variateur de vitesse dans le sens d'un rapprochement des flasques de la poulie motrice. Ce rapprochement engendre une augmentation de la vitesse transmise par l'arbre 18 et, par suite, une augmentation de la vitesse d'avancement de 25 l'engin. Comme mentionné ci-dessus, l'entraînement en rotation de la came est obtenu par un organe de transmission de mouvement 9 couplé à un organe de commande, tel qu'une poignée ou une manette 29. Il peut être prévu un ressort qui ramène la came dans une position correspondant à la vitesse minimale du variateur et une position non embrayée du dispositif d'embrayage. Lorsque le 30 doigt 23 couplé au mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur de vitesse est en butée sur une paroi d'extrémité de la lumière 22, et que la poursuite du déplacement de la came rotative provoque un déplacement des leviers du mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur 2, parallèlement, le galet de la tringlerie 8 d'embrayage roule sur un profil circulaire de la came, 7 ne générant aucun déplacement du levier 3 d'embrayage. Grâce à une telle transmission, on obtient donc une variation progressive de la vitesse d'avancement de l'engin à l'intérieur d'une plage comprise entre zéro et s la vitesse maximale de l'engin. Les figures 6 à 8 illustrent un autre mode de réalisation d'une transmission conforme à l'invention dans lequel la came rotative a été remplacée par une came linéaire. Le fonctionnement est similaire. A nouveau, la figure 6 io correspond à un fonctionnement de la transmission dans lequel le variateur occupe une position, correspondant à la position de vitesse minimale, le levier d'embrayage est en position débrayée, la vitesse transmise est donc une vitesse nulle. is Dans la figure 7, le variateur est toujours en position minimale tandis que le levier d'embrayage est en position embrayée. La vitesse transmise est donc la vitesse minimale correspondant aux caractéristiques du variateur. La figure 8 représente le variateur dans une position de transmission de vitesse 20 maximale, le levier d'embrayage étant en position embrayée. Cette position correspond à une vitesse maximale d'avancement de l'engin. A nouveau, dans ce mode de réalisation, la came est commandée en déplacement par l'intermédiaire d'un organe 9 de transmission de mouvement associé à un organe de commande, tel qu'une poignée, une manette 29 ou autre. 25 Le dispositif d'embrayage et son mécanisme de commande sont analogues à ceux décrits pour les figures 3 à 5. La seule différence est que le galet équipant la tringlerie d'embrayage n'est plus en contact d'appui roulant sur un profil 20A de came extérieur mais se déplace à l'intérieur d'une lumière représentée en 30 20B aux figures. Ce galet aurait pu, de manière équivalente, être remplacé par un doigt. Le profil de cette lumière est donc tel que le déplacement linéaire de la came provoque, dans un premier temps, le déplacement du levier 3 pour amener le dispositif d'embrayage d'une position débrayée à une position embrayée. y Le mécanisme 5, 6 de variation de vitesse du variateur de vitesse, également identique à celui décrit pour les figures 3 à 5, est quant à lui sollicité en déplacement dès que la came a été déplacée de manière suffisante pour générer le passage de la position débrayée à la position embrayée du levier 3 de commande d'embrayage. Au cours de ce premier déplacement, la came 20 permet qu'une butée formée d'un doigt 23 se déplace à l'intérieur d'une lumière 22 de la came jusqu'à une position où le doigt vient en butée contre une paroi d'extrémité de ladite lumière 22 de telle sorte que la poursuite du déplacement io de la came (figures 7 à 8) provoque une action sur les leviers 5, 6 du mécanisme de commande du variateur 2 de vitesse. A cours de cette poursuite du mouvement linéaire de la came, le galet de la tringlerie 8 et le doigt 23 se déplacent dans deux chemins parallèles, le déplacement de la came est sans incidence sur le levier d'embrayage. Pour faire varier la vitesse, il suffit de 15 déplacer la came dans un sens ou dans l'autre. Le déplacement de la came vers la droite provoque une augmentation de la vitesse de l'engin tandis qu'un déplacement vers la gauche provoque une réduction de la vitesse de l'engin. La came peut encore être équipée d'une butée de fin de course formée d'un 20 doigt 24 se déplaçant à l'intérieur d'une lumière 25 ménagée dans ladite came, ce doigt venant en butée contre une paroi d'extrémité de ladite lumière lorsque la came s'est déplacée linéairement d'une distance suffisante pour provoquer le passage du variateur de vitesse de la vitesse minimale à la vitesse maximale. A nouveau, la came peut être rappelée par des moyens élastiques appropriés, 25 tels qu'un ressort, dans la position correspondant à la position minimale du variateur et à la position non embrayée du dispositif d'embrayage. Grâce à un tel dispositif, l'opérateur obtient un réglage continu progressif et sans à-coup de la variation de vitesse et ce en agissant sur un seul organe de 30 commande. Une telle transmission permet donc de pouvoir faire varier la vitesse de l'engin de façon continue de zéro à la vitesse maximale et de pouvoir conserver entre ces deux vitesses extrêmes n'importe quelle vitesse correspondant à la position de l'organe de commande. Dans un mode de réalisation non représenté, il est possible de remplacer le dispositif d'embrayage à un seul embrayage, tel que décrit ci-dessus par un dispositif d'embrayage comportant au moins deux embrayages servant l'un en position marche avant de l'engin, l'autre en position marche arrière de l'engin. Ces deux embrayages peuvent être commandés à partir d'une fourchette unique comme l'illustre en particulier le dispositif d'embrayage décrit dans le brevet FR-2.845.746, cette fourchette étant associée à un dispositif inverseur de marche de l'engin. Il est également possible d'envisager une solution dans laquelle un dispositif d'embrayage comporte au moins deux embrayages i0 commandés à partir d'une fourchette différenciée, chaque embrayage correspondant à un sens d'avancement de l'engin. Indépendamment de sa conception, un tel dispositif d'embrayage à au moins deux embrayages peut être associé à une came linéaire ou rotative dont le is déplacement dans une première direction à partir d'une position neutre permet d'agir dans un premier temps sur un premier embrayage puis sur le variateur de vitesse pour faire varier la vitesse d'avancement en marche avant de l'engin tandis qu'un déplacement de la came dans une direction opposée à partir de la position neutre permet d'agir dans un premier temps sur le second embrayage 20 puis sur le variateur de vitesse pour faire varier la vitesse d'avancement en marche arrière de l'engin. Ce déplacement suivant une première et une seconde direction de la came peut être obtenu à partir d'une pédale pivotante dont le déplacement dans une première direction par appui de la plante de pied sur ladite pédale provoque l'activation de l'un des embrayages correspondant 25 généralement à un fonctionnement en marche avant de l'engin tandis que le déplacement à pivotement de la pédale dans une direction opposée par appui du talon sur ladite pédale provoque l'activation de l'embrayage correspondant généralement à un fonctionnement en marche arrière de l'engin. La came peut dans ce cas être reliée par deux jeux de leviers au variateur de vitesse pour 30 permettre, après activation de l'un ou l'autre des embrayages, une action de la came sur ledit variateur de manière à faire varier la vitesse d'avancement de l'engin entre 0 et la vitesse maximale du variateur tant en marche avant qu'en marche arrière de l'engin
L'invention concerne une transmission (1), notamment entre un arbre moteur et un arbre d'entraînement de roues d'un engin, notamment d'un engin automoteur, tel qu'un engin de tonte, cette transmission étant du type à variateur (2) de vitesse à courroie (16) associé à un dispositif (7) d'embrayage.Cette transmission est caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif (7) d'embrayage de type progressif, de préférence à friction, et comporte un mécanisme (20, 9, 29) de commande commun au dispositif (7) d'embrayage et au variateur (2) de vitesse, ce mécanisme (20, 9, 29) de commande agissant, dans un premier temps, sur le dispositif d'embrayage (7) pour passer de la position débrayée dite de vitesse zéro à la position embrayée correspondant à la vitesse minimale de fonctionnement du variateur (2) de vitesse puis, dans un deuxième temps, sur le mécanisme (5, 6) de variation de vitesse du variateur (2) de vitesse pour régler à volonté la vitesse de l'engin équipé d'un tel variateur (2) de vitesse.
1. Transmission (1), notamment entre un arbre moteur et un arbre (10) d'entraînement de roues d'un engin, notamment d'un engin automoteur, tel s qu'un engin de tonte, cette transmission étant du type à variateur (2) de vitesse à courroie (16) associé à un dispositif (7) d'embrayage, caractérisée en ce que la transmission, équipée d'un dispositif (7) d'embrayage de type progressif, de préférence à friction, comporte un mécanisme (20, 9, 29) de commande commun au dispositif (7) d'embrayage et au variateur (2) de io vitesse, ce mécanisme (20, 9, 29) de commande agissant, dans un premier temps, sur le dispositif d'embrayage (7) pour passer de la position débrayée dite de vitesse zéro à la position embrayée correspondant à la vitesse minimale de fonctionnement du variateur (2) de vitesse puis, dans un deuxième temps, sur le mécanisme (5, 6) de variation de vitesse du variateur (2) de vitesse pour 15 régler à volonté la vitesse de l'engin équipé d'un tel variateur (2) de vitesse. 2. Transmission (1) selon la 1, caractérisée en ce que le mécanisme (20, 9, 29) de commande comprend une came (20) à double fonction, cette came (20) comportant au moins deux zones 20 d'action agissant successivement l'une sur le dispositif d'embrayage (7), l'autre sur le mécanisme (5, 6) de variation de vitesse du variateur (2) de vitesse. 3. Transmission (1) selon la 2, caractérisée en ce que la came (20) présente d'une part, un profil (20A) de 25 came extérieur ou une lumière (20B) logeant un doigt agissant sur la commande (3) du dispositif d'embrayage (7) et d'autre part une lumière (22) logeant un doigt (23) de commande couplé au mécanisme (5, 6) de variation de vitesse et agissant sur ce dernier, par déplacement de la came (20) après embrayage lorsque le doigt (23) est en butée sur une paroi d'extrémité de la 30 lumière (22). 4. Transmission (1) selon la 2, caractérisée en ce que la came (20) est une came rotative ou linéaire. Il5 . Transmission (1) selon la 2, caractérisée en ce que la came (20) est équipée d'une butée de fin de course formée d'un doigt (24) se déplaçant à l'intérieur d'une lumière (25), ce doigt venant en butée contre une paroi d'extrémité de ladite lumière. 6. Transmission (1) selon la 2, caractérisée en ce que la came (20) est commandée en déplacement par une manette, telle qu'une pédale (29), ou une poignée, de préférence tournante. 7. Transmission (1) selon la 6, caractérisée en ce que l'organe (29) de commande en déplacement de la came (20) est relié à la came par un organe de transmission (9) de mouvement souple ou rigide, de préférence à câble. is 8. Transmission (1) selon la 1, caractérisée en ce que le variateur (2) de vitesse comprend au moins deux poulies à flasques (11, 12 ; 13, 15) mobiles dans le sens d'un rapprochement ou d'un écartement desdits flasques, le mécanisme (5, 6) de variation de vitesse de variateur, tel qu'un levier, commandant le rapprochement ou 20 l'écartement des flasques de l'une des poulies. 9. Transmission (1) selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif (7) d'embrayage comporte au moins un embrayage à cônes. 25 10. Engin automoteur, tel qu'un engin de tonte du type comprenant, entre un arbre moteur et un arbre (10) d'entraînement de roues de l'engin, une transmission du type à variateur (2) de vitesse à courroie (16) associé à un dispositif d'embrayage (7), 30 caractérisé en ce que la transmission est conforme à l'une des 1 A 9.
B,A,F
B60,A01,B62,F16
B60W,A01D,B60K,B62D,F16H
B60W 10,A01D 69,B60K 17,B62D 51,F16H 9
B60W 10/02,A01D 69/00,B60K 17/08,B60W 10/10,B62D 51/04,F16H 9/12
FR2895495
A1
ETUI POUR UNE ARME DE POING, COMME PAR EXEMPLE UN PISTOLET OU UN REVOLVER
20,070,629
La présente invention concerne un étui de ceinture ou de cuisse ou d'épaule pour une arme de poing, comme par exemple un pistolet ou un revolver. Les étuis pour une arme de poing et notamment les étuis de ceinture doivent satisfaire à plusieurs exigences qui sont le plus souvent contradictoires. Tout d'abord, ce genre d'étui doit permettre la facilité d'intervention, c'est à dire autoriser une sortie rapide de l'arme de l'étui et présenter toutes les garanties de sécurité, c'est à dire ne pas autoriser une sortie involontaire de l'arme que cela soit par son propre poids ou par une tierce personne qui cherche à dérober l'arme du porteur. Les étuis sont généralement formés par une poche de logement de l'arme et qui comporte, à sa partie supérieure, une ouverture d'introduction de ladite arme. Cette poche est munie sur au moins l'un de ces côtés, de moyens de fixation sur un organe de réception porté par l'utilisateur. Ces moyens de fixation sont constitués, dans le cas d'un étui de ceinture, par un passant supportant cette poche et, dans le cas d'un étui d'épaule, par un harnais relié à ladite poche. Dans le cas d'un port tactique, la poche est supportée par un système de fixation constitué par une plaque et/ou une sangle. La crosse de l'arme est disposée en dehors de la poche et l'arme est maintenue par une patte de sécurité dont une extrémité est solidaire de la poche et dont l'autre extrémité est fixée sur ladite poche par un organe d'accrochage, comme par exemple un organe à pression ou un organe d'encliquetage. Ce type d'étui présente des inconvénients qui résident principalement dans le fait que la patte de sécurité peut s'ouvrir de manière intempestive lors des mouvements du porteur et cette patte peut aussi être ouverte par l'action d'une tierce personne ce qui permet à celle ci de retirer l'arme de l'étui. De plus, cette patte de sécurité gêne la rentrée de l'arme dans l'étui après une sortie volontaire de cette arme. On connaît également des étuis qui comprennent une poche de logement de l'arme munie, à sa partie supérieure, d'une ouverture d'introduction de l'arme et, à sa partie arrière, d'une bascule de support de cette arme déplaçable successivement verticalement entre une position haute et une position basse et par pivotement entre une position escamotée à l'intérieur de la poche dans laquelle l'arme est bloquée en position haute contre un étrier fixe et solidaire de cette poche et une position déployée à l'extérieur de ladite poche et dans laquelle l'arme est dégagée de l'étrier. Ce genre d'étui est complexe à mettre en oeuvre et à utiliser et même, si il permet d'éviter qu'une tierce personne retire l'arme de la poche, il ne présente pas toutes les garanties de sécurité indispensables et surtout il ne permet pas une réintroduction de l'arme facilement, car la bascule peut revenir en position escamotée par une simple poussée avant la réintroduction de l'arme. L'invention a pour but de proposer un étui pour une arme de poing qui est simple à mettre en oeuvre et à utiliser et qui présente toutes les garanties de sécurité nécessaires. L'invention a donc pour objet un , comportant une crosse, un pontet et un canon muni sur sa face inférieure d'une série de crans transversaux pour la fixation d'un accessoire, ledit étui comprenant une poche de logement de l'arme comportant : - à sa partie supérieure, une ouverture d'introduction de l'arme, - au moins sur l'un de ses côtés, des moyens de fixation sur un organe de réception porté par un utilisateur, et - des moyens de blocage de l'arme dans ladite poche, caractérisé en ce que les moyens de blocage de l'arme comprennent un élément de support comportant un logement de réception du pontet de l'arme, muni d'un organe de verrouillage déplaçable par un poussoir depuis la partie supérieure de la poche, perpendiculairement à ladite face inférieure du canon entre une position active enclenchée dans un cran pour immobiliser l'arme et une position escamotée libérant ladite arme. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la poche comprend, à sa partie supérieure, une languette déplaçable entre une première position située au-dessus de ladite poche pour bloquer l'arme et une seconde position escamotée libérant cette arme, - dans la seconde position, la languette est basculée vers l'avant de la poche, - la languette comporte une première extrémité montée pivotante sur un côté de la poche et une seconde extrémité munie d'un organe d'encliquetage sur une patte fixée sur l'autre côté de ladite poche, - la languette est associée à un organe élastique de rappel de ladite languette dans la seconde position, - l'élément de support est formé par un corps de fixation de la poche et muni, à sa partie supérieure, de pattes verticales et parallèles, ménageant entre elles ledit logement, ledit corps et lesdites pattes comportant des moyens de guidage du poussoir et de l'organe de verrouillage, - le poussoir est déplaçable selon une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du cadre de l'arme placée dans la poche et comporte, d'une part, une première plaque s'étendant parallèlement aux pattes de l'élément de support et une seconde plaque s'étendant perpendiculairement auxdites pattes et munie, à sa partie inférieure, de moyens de déplacement de l'organe de verrouillage, - la première plaque, comporte à sa partie supérieure, un prolongement débouchant au-dessus de l'élément support et muni d'un bouton, - le poussoir est déplaçable entre une position haute de repos libérant l'organe de verrouillage dans sa position active et une position basse active maintenant ledit organe de verrouillage dans sa position escamotée, - l'organe de verrouillage est formé par un taquet comportant, à une première extrémité, au moins un doigt destiné à coopérer avec un cran de la face inférieure au-dessous du canon de l'arme dans la position active dudit taquet et, à une seconde extrémité, des moyens de déplacement complémentaires aux moyens de déplacement portés par le poussoir, - les moyens de déplacement sont formés par des rampes de pente complémentaire portées respectivement par la seconde plaque du poussoir et par la seconde extrémité du taquet, et - les moyens de guidage sont formés par des rainures de forme complémentaire aux plaques du poussoir et au taquet. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un étui conforme à l'invention, avec une arme de poing bloquée dans l'étui, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective partiellement arrachée de l'étui et montrant une partie des moyens de blocage de l'arme, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective de l'élément de support de l'arme dans l'étui, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective des moyens de blocage de l'arme, dans la position active, - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective des moyens de blocage de l'arme, dans la position escamotée, et - la Fig. 6 est une vue schématique en perspective de l'étui partiellement arraché avec l'arme en cours d'extraction. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement un étui désigné dans son ensemble par la référence 10, pour arme de poing 1, comme par exemple un pistolet ou un revolver. L'étui 10 peut être utilisé comme un étui de ceinturon ou de cuisse ou d'épaule et il se compose d'une poche désignée par la référence générale 11 formant un logement pour l'arme 1 et qui comprend, à sa partie supérieure, une ouverture 12 d'introduction de cette arme 1. De manière classique, l'arme 1 comprend notamment une crosse la, un pontet lb (Figs. 1 et 2) et un canon 1c muni sur sa face inférieure d'une série de crans 1d (Figs. 4 et 5) destinés à la fixation d'un accessoire, comme par exemple un système d'aide à la visée, un système de vision nocturne ou un système d'éclairage. Ainsi que montré à la Fig. 1, la poche 11 est pourvue de moyens de fixation sur un organe de réception porté par un utilisateur. Dans le cas présent, l'étui est un étui de ceinture, et les moyens de fixation sont constitués par un passant 2 supportant la poche 11. La poche 11 est formée de deux côtés, respectivement 11 a et 11 b, et comporte une paroi avant reliant les côtés 11 a et 11 b. Ces côtés 11 a et Il b ainsi que la paroi avant 11 c déterminent un logement de réception de l'arme 1. Ainsi que montré sur la Fig. 1, la poche 11 comprend à sa partie supérieure, une languette 15 dont une première extrémité 15a est montée sur le côté 11a de la poche 11 et dont une seconde extrémité 15b est munie d'un organe d'encliquetage, comme par exemple un bouton pression, non représenté, sur une patte 18 fixée sur le côté opposé 11 b de ladite poche 11. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la Fig. 1, la première extrémité 15a de la languette 15 est montée pivotante sur un axe 16 fixé sur le côté 11 a de la poche 11. Ainsi, la languette est déplaçable, après déverrouillage de l'extrémité 15b de cette languette 15, entre une première position située au-dessus de la poche 11, comme montrée en traits pleins à la Fig. 1, pour bloquer l'arme et une seconde position basculée vers l'avant cette poche 11, comme représentée en traits mixtes sur cette Fig. 1. Un organe élastique 17, comme par exemple un ressort de torsion, est monté sur l'axe 16 pour rappeler la languette 15 dans la seconde position basculée vers l'avant de la poche 11. En plus de cette languette 15, la poche 11 est pourvue de moyens 25 de blocage de l'arme 1 qui comprennent un élément de support désigné par la référence générale 20, représenté notamment sur les Figs. 1 à 3. Cet élément de support 20 est formé par un corps 21 sur lequel sont fixés les côtés 11 a et 11 b de la poche 1. Le corps 21 est muni, à sa partie supérieure, de deux pattes, respectivement 22a et 22b, verticales et parallèles, 30 ménageant entre elles un logement 23 destiné à recevoir le pontet lb de l'arme 1, comme montré sur les Figs. 1 et 2. 6 Les moyens de blocage de l'arme 1 dans la poche 11 comprennent aussi un organe de verrouillage 40 (Fig. 4 à 6) et un poussoir 30 destiné à déplacer l'organe de verrouillage 40, comme on le verra ultérieurement. Ainsi que représenté sur les Figs. 2 et 4, le poussoir 30 comporte une première plaque 31 s'étendant parallèlement aux pattes 22a et 22b de l'élément support 20 et une seconde plaque 32 s'étendant perpendiculairement auxdites pattes 22a et 22b ainsi qu'à la première plaque 31. Cette seconde plaque 32 est munie, à sa partie inférieure, de moyens 33 de déplacement de l'organe de verrouillage 40 perpendiculairement à la face inférieure du canon 1c de l'arme 1 entre une position active enclenchée dans un cran 1d (Fig. 4) pour immobiliser l'arme 1 et une position escamotée (Fig. 5) libérant ladite arme 1. La première plaque 31 du poussoir 30 est pourvue, à sa partie, supérieure, d'un prolongement 31a débouchant au-dessus de l'élément support 20 et qui est muni d'un bouton 31b. Ainsi le bouton 31b du poussoir 30 est accessible depuis la partie supérieure de la poche 11 pour déplacer le poussoir 30 dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du canon l c de l'arme 1 placé dans la poche 11 de façon à déplacer l'organe de verrouillage 40 entre les deux positions. A cet effet, l'élément support 20 et pourvu de moyens de guidage du poussoir 30. Ces moyens de guidage montrés à la Fig. 3, sont formés par une première rainure 25 ménagée dans la patte 22b et dans le corps 21 de l'élément support 20 pour la première plaque 31 du poussoir 30 et par une seconde rainure 26 ménagée dans le corps 21, s'étendant perpendiculairement à la première rainure 26 pour le guidage de la seconde plaque 32 du poussoir 30. Ainsi, le poussoir 30 est déplaçable entre une position haute de repos libérant l'organe de verrouillage 40 dans sa position active et une position basse active maintenant ledit organe de verrouillage dans sa position escamotée. Le poussoir 30 est maintenu dans sa position haute par un organe élastique 35 (Fig. 4) comme par exemple un ressort de compression qui est disposé entre le bord inférieur de la première branche 31 de ce poussoir 30 et le fond de la rainure 26 du corps 21 de l'élément support 20 (Fig. 3). L'organe de verrouillage 40 représenté notamment sur les Figs. 4 et 5, est formé par un taquet 41 comportant, à une première extrémité, au moins un doigt 42 destiné à coopérer avec un cran Id du canon 1c de l'arme 1. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, le taquet 41 comporte, deux doigts 42 parallèles l'un par rapport à l'autre. Ce taquet 41 comporte à une seconde extrémité, des moyens de déplacement 43 complémentaires aux moyens de déplacement 33 portés par le poussoir 30. Les moyens de déplacement 33 portés par la seconde branche 32 du poussoir 30 sont formés par au moins une rampe 34 et, de préférence, par deux rampes 34 et les moyens de déplacement 43 portés par la taquet 41 sont formés par au moins une rampe 44 et, de préférence, par deux rampes 44 de pente complémentaire aux rampes 34 du poussoir 30. L'organe de verrouillage 40 est rappelé dans sa position active représentée à la Fig. 4, par un organe élastique 45, comme par exemple un ressort de compression. Les moyens de guidage de l'organe de verrouillage 40 au cours de son déplacement entre les deux positions, sont constitués par une rainure 27 ménagée dans le corps 21 de l'élément support 20, cette rainure 27 s'étendant perpendiculairement à la rainure 26 de guidage de la seconde branche 32 du poussoir 30. Lorsque l'arme 1 est placée dans la poche 11 de l'étui 10, comme montré aux Figs. 1 et 2, cette arme 1 est maintenue par la languette 15 et par les doigts 42 du taquet 41 qui sont engagés dans un cran Id ménagé sur la face inférieure au-dessous du canon 1c de l'arme 1. Cette arme 1 est donc bloquée dans cette position. Pour libérer l'arme 1 et la retirer de la poche 11, l'opérateur procède de la façon suivante. Tout d'abord, l'opérateur libère la languette 15 en donnant un coup de pouce sur la patte 18 de telle sorte que cette languette 15 pivote vers l'avant de la poche 11 autour de l'axe 16 sous l'effet de l'organe élastique 17, comme montré en traits mixtes sur la Fig. 1. Ensuite, l'opérateur exerce une poussée vers le bas sur le bouton 31b du poussoir 30 ce qui a pour effet par l'intermédiaire des rampes 34 du poussoir 30 et des rampes 44 du taquet 41, de déplacer ce taquet 41 de telle sorte que les doigts 42 sortent du cran 1d, ainsi que montré à la Fig. 5. L'opérateur peut ainsi retirer l'arme 1 de la poche 11 de l'étui 10 (Fig. 6). Dès que l'opérateur libère le poussoir 30, ce dernier reprend sa position haute sous l'effet de l'organe élastique 35 libérant ainsi le taquet 41 qui reprend sa position initiale sous l'effet de l'organe élastique 45. Lors de la réintroduction de l'arme 1 dans la poche 11, le taquet 41 s'escamote sur le passage du canon l c de l'arme 1 pour venir à nouveau se bloquer dans le cran 1d. Ensuite, l'opérateur remet en place la languette 15. L'étui selon l'invention présente l'avantage, grâce aux différents éléments qui le compose, d'offrir une rétention fiable de l'arme, tout en permettant une extraction facile de cette arme par l'opérateur
L'invention a pour objet un étui (10) pour une arme de poing (1), du type comprenant une poche (11) de logement de l'arme (1) et comportant une ouverture (12) d'introduction de l'arme (1) et des moyens de blocage de l'arme dans ladite poche (11). Les moyens de blocage de l'arme comprennent un élément de support (20) portant un logement (23) de réception du pontet de l'arme (1) muni d'un organe de verrouillage déplaçable par un poussoir (30) depuis la partie supérieure de la poche (11), perpendiculairement à la face inférieure du canon de l'arme (1), entre une position active enclenchée dans un cran ménagé sur la face inférieure au-dessous du canon pour immobiliser l'arme (1) et une position escamotée libérant ladite arme (1).
1. Etui pour une arme de poing (1), comme par exemple un pistolet ou un revolver, comportant une crosse (la), un pontet (lb) et un canon (1c) muni sur sa face inférieure d'une série de crans (1d) transversaux pour la fixation d'un accessoire, ledit étui (10) comprenant une poche (11) de logement de l'arme (1) comportant : - à sa partie supérieure, une ouverture (12) d'introduction de l'arme (1), - au moins sur l'un de ses côtés, des moyens (2) de fixation sur un organe de réception porté par un utilisateur, et - des moyens (20, 30, 40) de blocage de l'arme (1) dans ladite poche (Il), caractérisé en ce que les moyens de blocage de l'arme (1) comprenant un élément de support (20) comportant un logement (23) de réception du pontet (lb) de l'arme (1), muni d'un organe (40) de verrouillage déplaçable par un poussoir (30) depuis la partie supérieure de la poche (11), perpendiculairement à la dite face inférieure du canon (1c) entre une position active enclenchée dans un cran (1d) pour immobiliser l'arme (1) et une position escamotée libérant ladite arme (1)- 2. Etui selon la 1, caractérisé en ce que la poche (11) comprend, à sa partie supérieure, une languette (15) déplaçable entre une première position située au-dessus de ladite poche (11) pour bloquer l'arme (1) et une seconde position escamotée libérant cette arme (1). 3. Etui selon la 2, caractérisé en ce que, dans la seconde position, la languette (15) est basculée vers l'avant de la poche (11). 4. Etui selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la languette (15) comporte une première extrémité (15a) montée pivotante sur un côté (11 a) de la poche (11) et une seconde extrémité (15b) munie d'un organe de d'encliquetage sur une patte (18) f ixée sur l'autre côté (11 b) de la dite poche 11. 5. Etui selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la languette (15) est associée à un organe élastique (17) de rappel de ladite languette (15) dans la seconde position. 10 6. Etui selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de support (20) est formé par un corps (21) de fixation de la poche (11) et muni, à sa partie supérieure, de deux pattes (22a, 22b) verticales et parallèles, ménageant entre elles ledit logement (23), ledit corps (21) et lesdites pattes (22a, 22b) comportant des moyens (25, 26, 27) de guidage du poussoir (30) et de l'organe de verrouillage (40). 7. Etui selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les poussoir (30) est déplaçable selon une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du canon (1c) de l'arme (1) placée dans la poche (11) et comporte, d'une part, une première plaque (31) s'étendant parallèlement aux pattes (22a, 22b) de l'élément de support (20) et une seconde plaque (32) s'étendant perpendiculairement auxdites pattes (22a, 22b) et munie à sa partie inférieure de moyens (33) de déplacement de l'organe de verrouillage (40). 8. Etui selon la 7, caractérisé en ce que la première plaque (31) comporte, à sa partie supérieure, un prolongement (31a) débouchant au-dessus de l'élément de support (20) et muni d'un bouton (31b). 9. Etui selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le poussoir (30) est déplaçable entre une position haute de repos libérant l'organe de verrouillage (40) dans sa position active et une position basse active maintenant ledit organe de verrouillage (40) dans sa position escamotée. 10. Etui selon la 9, caractérisé en ce que le poussoir (30) est maintenu dans sa position haute par un organe élastique (35), comme par exemple un ressort de compression. 11. Etui selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (40) est formé par un taquet (41) comportant, à une première extrémité, au moins un doigt (42) destiné à coopérer avec un cran (1d) du canon (1c) de l'arme (1) dans la position active dudit taquet (41) et, à une seconde extrémité, des moyens (43) de déplacement complémentaires aux moyens (33) de déplacement portés par le poussoir (30). 12. Etui selon la 7 ou 11, caractérisé en ce que les moyens (33, 43) sont formés par des rampes (34 ,44) de pente complémentaireportées respectivement par la seconde plaque (32) du poussoir (30) et par la seconde extrémité du taquet (41). 13. Etui selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (40) est rappelé dans sa position active par un organe élastique (45), comme par exemple un ressort de compression. 14. Etui selon l'une quelconque des 6 à 13, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont formés par des rainures (25, 26, 27) de forme complémentaire aux plaques (31, 32) du poussoir (30) et au taquet (41).
F
F41
F41C
F41C 33
F41C 33/02
FR2900005
A1
PROCEDE DE DIFFUSION D'UN CONTENU NUMERIQUE, ET PROCEDE, DISPOSITIF ET PROGRAMME D'ORDINATEUR POUR LE DECHIFFREMENT D'UN CONTENU NUMERIQUE CHIFFRE
20,071,019
-1- La présente invention concerne un procédé de diffusion et de marquage d'un contenu numérique, un procédé de déchiffrement, un dispositif de déchiffrement et un programme d'ordinateur pour le déchiffrement d'un contenu numérique chiffré, et un support de données pour un tel programme d'ordinateur. La diffusion d'un contenu numérique, tel qu'un fichier texte, une image, une vidéo, un fichier musical, ou autre, est généralement effectuée à travers un réseau (satellite, radio, câble, multicast-IP...), ou par distribution de supports matériels de stockage (CD-ROMs...), vers au moins un terminal récepteur. Pour des raisons de confidentialité, il est connu de protéger le contenu numérique diffusé en le chiffrant avant sa diffusion. Chaque terminal récepteur autorisé est alors muni de moyens de déchiffrement permettant de reconstituer le contenu numérique. Un terminal interceptant un contenu numérique qui ne lui est pas destiné n'est généralement pas muni de tels moyens de déchiffrement, et ne pourrait donc pas reconstituer le contenu numérique. Afin de protéger un contenu numérique contre la copie illégale, il est connu d'intégrer une marque à ce contenu numérique, c'est à dire un ensemble de bits inséré de manière imperceptible dans une partie du contenu numérique et susceptible d'être extrait par des moyens d'extraction de marques aptes à interpréter cette marque. Une telle marque contient généralement un identifiant du propriétaire et/ou, dans le cas de la diffusion du contenu numérique, un identifiant du destinataire de ce contenu numérique. En cas de copie illégale d'un contenu numérique, la marque, intégrée au contenu, est également copiée avec lui. Ainsi, si une copie illégale est examinée, il est possible, en extrayant sa marque, de retrouver l'identifiant du destinataire ayant reçu le contenu numérique d'origine, ce destinataire étant alors considéré comme étant à l'origine de la copie illégale. Un procédé habituel d'insertion de marques dans un contenu numérique diffusé à une pluralité de récepteurs consiste à générer autant de contenus numériques marqués qu'il y a de récepteurs, et à transmettre séparément chaque contenu numérique marqué. Un tel procédé présente l'inconvénient de ne plus permettre la diffusion simultanée d'un même contenu numérique à plusieurs personnes, par exemple en cas de diffusion par satellite, par radio ou par multicast-IP. -2- Ainsi, on a proposé dans l'état de la technique, notamment d'après FR-A-2 853 099, un procédé de diffusion d'un contenu numérique vers au moins un terminal récepteur, du type comportant : - une étape de chiffrement d'un contenu numérique initial, par l'application d'un algorithme de chiffrement paramétré par une clé de chiffrement, - une étape de transmission du contenu numérique chiffré vers le terminal récepteur, - une étape de déchiffrement du contenu numérique chiffré, par l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement, destiné à générer un contenu numérique déchiffré, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré soit similaire au contenu numérique initial à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement. Dans ce qui suit, on appellera erreurs de marquage des erreurs générées volontairement lors du déchiffrement, ces erreurs formant une marque dans le contenu numérique. Grâce au procédé, le déchiffrement et le marquage sont liés et ne peuvent pas être réalisés indépendamment l'un de l'autre. Chaque contenu numérique diffusé est donc inévitablement marqué. Les erreurs de marquage générées au cours du déchiffrement forment des marques associées à la clé de déchiffrement. Ainsi, chaque terminal récepteur obtient un contenu numérique déchiffré comportant une marque dépendant de sa clé de déchiffrement. De préférence, chaque terminal récepteur comporte une clé de déchiffrement qui lui est propre, mais il est possible qu'une clé de déchiffrement soit commune à un groupe de terminaux récepteurs. Grâce au procédé défini précédemment, un même contenu numérique peut être diffusé simultanément vers une pluralité de terminaux récepteurs et être marqué différemment pour chaque terminal récepteur ou groupe de terminaux récepteurs. Toutefois, puisque le déchiffrement est réalisé en générant des erreurs de marquage, il existe un risque de détériorer ce contenu numérique. L'invention ne présente pas cet inconvénient, en proposant un procédé permettant de diffuser simultanément un contenu numérique vers une pluralité de terminaux récepteurs et de marquer chaque contenu numérique reçu en limitant sa détérioration. -3- En effet, l'invention a pour objet un procédé de diffusion d'un contenu numérique vers au moins un terminal récepteur, comportant : - une étape de chiffrement d'un contenu numérique initial, par l'application d'un algorithme de chiffrement paramétré par une clé de chiffrement, - une étape de transmission du contenu numérique chiffré vers le terminal récepteur, une étape de déchiffrement du contenu numérique chiffré, par l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement, destiné à générer un contenu numérique déchiffré, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré soit similaire au contenu numérique initial à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement, caractérisé en ce que, le contenu numérique comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique, l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, - le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. Ainsi, en distinguant les éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique des éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique, et en adaptant l'algorithme de déchiffrement pour qu'il ne génère au pire qu'un nombre très limité d'erreurs sur les éléments du premier sous-ensemble, on s'assure que la détérioration du contenu numérique due au marquage est limitée. Un procédé de diffusion selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - Le procédé de diffusion comporte une étape préliminaire de génération de clés de déchiffrement spécifiques, au cours de laquelle chaque clé de déchiffrement spécifique est générée en modifiant une clé de déchiffrement générique, cette clé de déchiffrement générique étant une clé de déchiffrement permettant de paramétrer un algorithme de déchiffrement 5 10 15 20 25 30 35 -4- apte à déchiffrer le contenu numérique chiffré sans générer d'erreurs de marquage. Ainsi, chaque clé de déchiffrement spécifique diffère peu de la clé de déchiffrement générique, et permet donc de paramétrer un algorithme de déchiffrement apte à déchiffrer le contenu numérique chiffré, tout en générant des erreurs de marquage. L'algorithme de déchiffrement est adapté pour que la probabilité pour que le deuxième sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une seconde valeur prédéterminée, supérieure à la première valeur prédéterminée, cette seconde valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial. Ainsi, il est possible de limiter les erreurs de marquage générées dans le deuxième sous-ensemble, afin que ce deuxième sous-ensemble ne comporte pas plus d'erreurs que nécessaire pour le marquage. Le procédé de diffusion comporte, avant l'étape de chiffrement, une étape de codage du contenu numérique initial en un ensemble d'éléments de format adapté à une transmission vers le terminal récepteur. Cette étape de codage est réalisée en appliquant, au contenu numérique initial, une transformée telle qu'une transformée de Fourier discrète, une transformée en cosinus discrète, une transformée de Fourier-Mellin discrète, ou une transformée en ondelettes. Le codage à l'aide d'une transformée facilite le chiffrement et la transmission du contenu numérique. Le procédé de diffusion comporte, avant l'étape de chiffrement, une étape de séparation de l'ensemble d'éléments en au moins une première et une deuxième parties d'éléments distinctes, contenant respectivement les premier et deuxième sous-ensembles d'éléments, les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement étant adaptés pour que la deuxième partie soit chiffrée et déchiffrée séparément et indépendamment de la première partie. La séparation de l'ensemble d'éléments en première et deuxième partie facilite le traitement séparé des éléments de ces parties. La première valeur prédéterminée est nulle. Ainsi, on s'assure que le fichier numérique ne sera pas détérioré de manière visible. La première valeur prédéterminée est nulle notamment lorsque les étapes de chiffrement et de déchiffrement sont réalisée en laissant inchangés les éléments de la première partie. -5- - Les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement sont adaptés pour laisser la première partie inchangée, l'algorithme de chiffrement comporte l'application d'une première fonction de permutation aux éléments de la deuxième partie uniquement, cette première fonction de permutation étant paramétrée par la clé de chiffrement, et l'algorithme de déchiffrement comporte l'application d'une seconde fonction de permutation aux éléments chiffrés de la deuxième partie uniquement, cette seconde fonction de permutation étant paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique associée au terminal récepteur, les première et seconde fonctions de permutation étant sensiblement inverses l'une de l'autre, à quelques différences près dépendant de la clé de déchiffrement, de sorte que la seconde fonction permutation génère, parmi les éléments de la deuxième partie, des erreurs de marquage. - Les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement sont adaptés pour laisser la première partie inchangée, l'algorithme de chiffrement comporte une première opération ou exclusif des éléments de la deuxième partie uniquement avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de chiffrement, l'algorithme de déchiffrement comporte une seconde opération ou exclusif des éléments chiffrés de la deuxième partie avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique associée au terminal récepteur, la seconde opération ou exclusif étant adaptée pour reconstituer les éléments de la deuxième partie en générant, parmi ces éléments de la deuxième partie, des erreurs de marquage. - L'algorithme de chiffrement comporte une première opération ou exclusif de l'ensemble d'éléments avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de chiffrement, l'algorithme de déchiffrement comporte une seconde opération ou exclusif de l'ensemble des éléments chiffrés avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique associée au terminal récepteur, la seconde opération ou exclusif étant adaptée pour reconstituer l'ensemble d'éléments en générant des erreurs de marquage. L'invention concerne également un procédé de déchiffrement d'un contenu numérique ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial, le procédé de déchiffrement comportant l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, destiné à générer un contenu numérique déchiffré, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le 10 15 20 25 30 35 -6- contenu numérique déchiffré soit similaire au contenu numérique initial à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, caractérisé en ce que, le contenu numérique comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique, l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. L'invention concerne en outre un dispositif de déchiffrement d'un contenu numérique ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens de stockage d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, adapté pour générer un contenu numérique déchiffré de façon que le contenu numérique déchiffré soit similaire au contenu numérique initial à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que, le contenu numérique comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique : • la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, • le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. -7- des moyens d'application de l'algorithme de déchiffrement au contenu numérique chiffré. L'invention concerne également un programme d'ordinateur pour le déchiffrement d'un contenu numérique ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial, le programme comportant des instructions logicielles pour l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, destiné à générer un contenu numérique déchiffré, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré soit similaire au contenu numérique initial à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, caractérisé en ce que, le contenu numérique comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique, l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, - le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. L'invention concerne enfin un support de données lisible par un ordinateur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de stockage pour un programme d'ordinateur tel que défini précédemment. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente un procédé de diffusion selon un premier ou deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente un procédé de diffusion selon un troisième mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur la figure 1 un procédé de diffusion d'un contenu numérique 10 d'un terminal émetteur vers au moins un terminal récepteur, généralement une pluralité de terminaux récepteurs, selon un premier mode de réalisation de l'invention. Un tel procédé est destiné à la diffusion simultanée d'un même contenu numérique 10 vers plusieurs terminaux récepteurs, par exemple dans le cas de la -8- diffusion d'un programme télévisé, ou de n'importe quel contenu numérique, tel qu'un fichier texte, une image, un fichier vidéo, un fichier musical, etc. Une telle diffusion de contenu numérique est par exemple réalisée à l'aide de moyens de transmission par satellite, par radio, par réseau (multicast-IP), par distribution de CD-ROMs, etc. Pour des raisons de confidentialité, le contenu numérique 10 est habituellement chiffré, avant d'être transmis, à l'aide d'une clé de chiffrement K connue uniquement par le terminal émetteur, puis déchiffré par chaque terminal récepteur à l'aide d'une clé de déchiffrement Ki spécifique à ce terminal afin de reconstituer un contenu numérique similaire au contenu numérique initial 10. On prévoit une étape préliminaire 100 de génération de clés de déchiffrement spécifiques Ki, au cours de laquelle, pour chaque terminal récepteur, une clé de déchiffrement spécifique Ki est générée et transmise à ce terminal récepteur. Chaque clé de déchiffrement spécifique Ki est générée en modifiant une clé dite clé de déchiffrement générique. Cette clé de déchiffrement générique est la clé unique permettant de déchiffrer sans erreurs le contenu numérique chiffré à l'aide de la clé de chiffrement K. Habituellement, les clé de chiffrement K et de déchiffrement générique sont identiques. Les modifications apportées à la clé de déchiffrement générique pour générer une clé de déchiffrement spécifique Ki sont propres à cette clé de déchiffrement spécifique Ki, de sorte que chaque clé de déchiffrement spécifique Ki permet de déchiffrer le contenu numérique chiffré avec des erreurs propres à cette clé de déchiffrement spécifique. De préférence, chaque terminal récepteur est associé à une clé de déchiffrement qui lui est propre, mais, en variante, une même clé de déchiffrement peut être transmise à un groupe de terminaux récepteurs. Lorsqu'un contenu numérique initial 10 doit être diffusé, on réalise une étape 110 de codage de ce contenu numérique initial 10 par l'application d'une transformée classique telle qu'une transformée de Fourier discrète, une transformée en cosinus discrète, une transformée de Fourier-Mellin discrète, ou une transformée en ondelettes. On obtient ainsi un ensemble 12 d'éléments dont le format est adapté au chiffrement et à une transmission vers les terminaux récepteurs. On réalise ensuite une étape 120 de séparation de l'ensemble d'éléments 12 en une première 12A et une seconde 12B parties distinctes d'éléments initiales, de sorte que : - la première partie initiale 12A comporte des éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et -9- la seconde partie initiale 12B comporte uniquement des éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement le contenu numérique. En variante, l'ensemble d'éléments 12 pourrait être séparé en plus de deux parties, à condition qu'au moins une partie ne comporte que des éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement le contenu numérique. Par exemple, dans le cas où le contenu numérique est un fichier image, un codage adapté est la transformée en cosinus discret. L'ensemble d'éléments généré par cette transformée peut être séparé en trois parties, comportant respectivement les éléments de haute fréquence, les éléments de moyenne fréquence et les éléments de basse fréquence. Dans ce cas, seule la partie comportant les éléments de haute fréquence comporte des éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement le contenu numérique. Le procédé prévoit ensuite une étape 130 de chiffrement du contenu numérique, par l'application d'un algorithme de chiffrement paramétré par la clé de chiffrement K. Cet algorithme de chiffrement est adapté pour que seule la seconde partie initiale 12B soit chiffrée, et cela séparément et indépendamment de la première partie initiale 12A. En effet, l'algorithme de chiffrement consiste à appliquer une fonction de chiffrement à la seconde partie initiale 12B, et à laisser la première partie initiale 12A inchangée. Dans le cas où l'ensemble d'éléments 12 serait séparé en plus de deux parties, la fonction de chiffrement ne serait appliquée qu'à des parties ne comportant que des éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement le contenu numérique. On appellera première 14A et seconde 14B parties chiffrées les parties obtenues après application de l'algorithme de chiffrement sur les première 12A et seconde 12B parties initiales. Conformément à l'algorithme de chiffrement défini précédemment, la première partie chiffrée 14A est inchangée par rapport à la première partie initiale 12A. Ces première 14A et seconde 14B parties chiffrées sont ensuite transmises aux terminaux récepteurs au cours d'une étape 140 de transmission. Ces première 14A et seconde 14B parties chiffrées peuvent être transmises séparément ou être concaténées en un seul fichier de transmission qui sera à nouveau séparé une fois reçu par un terminal récepteur. -10- On réalise ensuite, pour chaque terminal récepteur, une étape 150 de déchiffrement des première 14A et seconde 14B parties chiffrées, afin d'obtenir des première 15A et seconde 15B parties déchiffrées. On applique aux parties chiffrées 14A, 14B un algorithme de déchiffrement paramétré par la clé de déchiffrement spécifique Ki associée à ce terminal récepteur. Puisque la clé de déchiffrement Ki est conçue pour déchiffrer les parties avec des erreurs propres au terminal récepteur, l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que les parties déchiffrées 15A, 15B soient similaire aux parties initiales 12A, 12B à des erreurs de marquage près dépendantes de cette clé de déchiffrement Ki. On notera que l'algorithme de déchiffrement laisse la première partie chiffrée 14A inchangée, et comporte l'application d'une fonction de déchiffrement, paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique Ki, à la seconde partie chiffrée 14B. Habituellement, la fonction de déchiffrement est l'inverse de la fonction de chiffrement, à quelques différences près correspondant aux différences entre la clé de déchiffrement spécifique Ki et la clé de déchiffrement générique. Conformément au premier mode de réalisation de l'invention, la fonction de chiffrement est une première fonction de permutation paramétrée par la clé de chiffrement K, et la fonction de déchiffrement est une seconde fonction de permutation paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique Ki. Ces première et seconde fonctions de permutations sont sensiblement inverses l'une de l'autre, de façon que les éléments de la seconde partie déchiffrée 15B à l'aide de la seconde fonction de permutation soient similaires aux éléments de la seconde partie initiale 12B à des erreurs de marquage près. Dans le cas où les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement prévoient de laisser la première partie inchangée, seule la seconde partie 15B est susceptible de comporter des erreurs de marquage. Ainsi, les modifications des éléments de la seconde partie étant imperceptibles, la détérioration du contenu numérique par le marquage est limitée. Plus généralement, les probabilités pour que les première 15A et seconde 15B parties déchiffrées comportent des erreurs de marquage sont inférieures ou égales à des première et seconde valeurs prédéterminées respectives. Ces première et seconde valeurs prédéterminées sont suffisamment basses pour que la qualité perceptible par un utilisateur du contenu numérique ne diminue pas à cause du déchiffrement. De préférence, la première valeur prédéterminée est nulle ou très basse, afin que les éléments de la première partie ne comportent que très peu ou pas d'erreurs. Conformément au premier mode de réalisation, la première valeur prédéterminée est -11- nulle, puisque l'algorithme de déchiffrement laisse la première partie chiffrée 15A inchangée. La seconde valeur prédéterminée est habituellement supérieure à la première valeur prédéterminée. En effet, il est nécessaire que la seconde partie 15B comporte des erreurs afin de réaliser le marquage du contenu numérique. Le procédé comporte enfin une étape 160 de concaténation des première 15A et seconde 15B parties déchiffrées afin d'obtenir un contenu numérique déchiffré 16. Ce contenu numérique déchiffré est similaire au contenu numérique initial 10, à l'exception du fait qu'il comporte des marques imperceptibles. Ces marques imperceptibles sont dépendantes de la clé de déchiffrement spécifique Ki, et donc associées au terminal récepteur. Ainsi, en analysant les marques d'un contenu numérique 16, il est possible d'identifier le terminal récepteur ayant reçu ce contenu numérique 16. On décrira dans ce qui suit un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce deuxième mode de réalisation diffère du premier uniquement en ce que les fonctions de chiffrement et de déchiffrement sont différentes. En effet, conformément au deuxième mode de réalisation de l'invention, la fonction de chiffrement est une première opération ou exclusif des éléments de la seconde partie initiale 12B avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de chiffrement K, et la fonction de déchiffrement est une seconde opération ou exclusif des éléments de la seconde partie chiffrée 14B avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de déchiffrement spécifique Ki. On rappellera qu'une opération ou exclusif consiste à associer un 1 à l'opération de deux bits de valeurs différentes et à associer un 0 à l'opération de deux bits de valeurs identiques. La seconde opération ou exclusif est adaptée pour reconstituer une seconde partie déchiffrée similaire à la seconde partie initiale à des erreurs de marquage près. Chaque chaîne d'éléments est généralement obtenue à l'aide d'un générateur aléatoire d'éléments de type classique, auquel on applique, en sortie, une fonction de filtrage. Cette fonction de filtrage est choisie de façon à contrôler la probabilité d'obtenir des erreurs de marquage lors la seconde opération ou exclusif . Ainsi, on prévoit que la probabilité pour que la deuxième partie du contenu numérique déchiffré 15B comporte des erreurs de marquage estinférieure ou égale à une valeur prédéterminée suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré 16 soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial 10. 2900005 -12- Des exemples de fonctions de filtrage sont donnés ci-après. Chaque fonction de filtrage dépend d'une clé qui peut être la clé de chiffrement K si la fonction est destinée au chiffrement ou la clé de déchiffrement Ki si la fonction est destinée au déchiffrement. Dans ces exemples, on notera : 5 • x (xl;x,;...;xd) une première suite de d bits ; • a= (al ; a2 ;...; ad) une seconde suite de d bits ; • FK une fonction de filtrage paramétrée par une clé K ; • K(a) un bit indexé par a de la clé de déchiffrement K. Un premier exemple de fonction de filtrage est une fonction FK définie par : 10 FK : {0;1}d ù> {0;1} x H gJ K(a)xa aE{0;1}d où: Xe = fJ xi iE{l ;d } a; =1 Dans cet exemple, la fonction destinée au chiffrement ne diffère de la fonction 15 destinée au déchiffrement que de quelques monômes de haut degré, c'est à dire que Ki(a) ~ K(a) pour quelques a dont le poids de Hamming (c'est à dire le nombre de bits valant 1) est proche de d. Un deuxième exemple de fonction de filtrage est une fonction FK définie par : FK : {0;1}d ù> {0;1} d xIx1K(j)p 1=1 ou : p est une fonction de pondération à valeur dans {0;1}. On donne ci dessous quatre exemples de fonction p de pondération : • pl == p1(n, j), n étant une constante prédéterminée, p1 étant telle que pl (n, j) = 0 lorsque j divise n, ou p1(n, j) =1 sinon. Dans ce cas, la probabilité que p soit nul est donc d'autant plus grande que j est petit, puisque p est nul lorsque j divise n. 20 25 -13- Ainsi, afin de réduire la probabilité d'erreur, notamment afin qu'elle soit inférieure à la valeur prédéterminée, il convient de paramétrer la fonction Fk avec une clé K dont les bits de poids fort sont en majorité nuls. La localisation des erreurs est fonction de la divisibilité de n, et est donc indépendante du paramétrage de la fonction Fk. Ainsi, il y a peu d'erreurs lorsque n a peu de diviseurs, et notamment aucune erreur si n est premier. • p2 = p2(x, j), telle que p2(x, j)=0 lorsque le nombre de x., iE {1,...,d}, valant 1 est supérieur ou égal à j, ou p2 (x, j) =1 sinon. Dans ce cas, la probabilité que p soit nul est donc d'autant plus grande que j est petit, puisque p est nul lorsque le nombre de x; , i e {1,...,d}, valant 1 est supérieur ou égal à j. Afin de réduire la probabilité d'erreur, notamment afin qu'elle soit inférieure à la valeur prédéterminée, il convient de paramétrer la fonction Fk avec une clé K dont les bits de poids fort sont en majorité nuls. Les erreurs sont uniformément réparties dans tout le contenu numérique. • p3 = p3 (n, j) , n étant une constante prédéterminée, p3 étant telle que p3 (n, j) = 0 lorsque [j d'] OU [2 ne divise pas n+j], ou p3 (n, j) =1 sinon, d' et 2 étant des entiers dépendant de la clé K, d' étant inférieur ou égal à d. Dans certains cas, les éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique et les éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique se succèdent périodiquement avec une période 2, par exemple dans le cas du codage impulsion/fréquence échantillonné tel que les formats WAV ou PCM pour le son. Dans cet exemple, p=1 lorsque [j < d'] ET [2 divise n+j]. Ainsi, plus d' est grand, plus le nombre de bits de K sera significatif pour différencier le déchiffrement. La probabilité d'apparition des erreurs est donc contrôlée par d' et la position des bits de K valant zéro. De plus, les indices de x susceptibles d'être modifiés sont ceux qui sont multiples de 2. La position des erreurs est donc contrôlée par 2, ainsi que la probabilité d'apparition d'erreurs. • p4 = p4(n,d, j), n étant une constante prédéterminée, p4 étant telle que P4 (n, d, j) = 0 lorsque d divise n(n+1)...(n+j-1), ou P4 (n, d, j) =1 sinon. -14- Dans certains cas, les éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique sont obtenus pour des n grands, par exemple dans le cas du codage DCT' pour des fichiers image. Dans cet exemple, p4 est nul lorsque d divise le produit n(n+1)...(n+j-1). La probabilité que p4 soit nul est donc d'autant plus grande que n est grand. Par ailleurs, le produit n(n+1)...(n+j-1) possède d'autant plus de diviseur que j est grand, et donc la probabilité que p4 est donc également d'autant plus grande que j est grand. La position des bits valant 1 dans K a donc une influence sur la probabilité d'erreur. Les bits de petit indice de K ont une plus grande influence. Ainsi, plus K comporte de bits de petit indice étant nuls, plus la probabilité d'erreur est faible. La probabilité d'erreur est plus grande dans les premiers éléments du contenu, quand d ne divise pas le produit, ce qui entraîne une localisation des erreurs selon la position globale du bit codant dans le document. En outre, la valeur de d permet de paramétrer cette décroissance de probabilité. On notera que des fonctions à probabilité d'erreurs contrôlées peuvent également être appliquées conformément à un troisième mode de réalisation de l'invention. En effet, lorsqu'une fonction p permet de contrôler la position des erreurs (notamment p3 et p4), il n'est plus nécessaire de séparer l'ensemble d'éléments en deux parties d'éléments. L'ensemble d'éléments comporte alors un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique, et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique, les éléments des premier et second sous-ensembles étant répartis dans tout l'ensemble d'éléments. Le procédé de diffusion conforme au troisième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 2, est donc similaire à celui des premier et deuxième modes, à l'exception du fait qu'il ne comporte pas d'étape de séparation ni de concaténation. La fonction de chiffrement est appliquée à un ensemble entier initial d'éléments 12, et la fonction de déchiffrement est appliquées à un ensemble entier chiffré d'éléments 14. La fonction de déchiffrement est adaptée pour que : - la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à la première valeur prédéterminée, et -15- le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. On notera que l'invention est généralement mise en oeuvre à l'aide d'un dispositif de déchiffrement comportant des moyens de stockage de l'algorithme de déchiffrement et des moyens d'application de cet algorithme de déchiffrement à un contenu numérique chiffré. On notera que l'invention concerne non seulement un procédé de diffusion d'un contenu numérique vers un ou plusieurs terminaux, comportant une étape de chiffrement, une étape de transmission et une étape de déchiffrement, mais également le procédé de déchiffrement en lui-même comportant l'étape de déchiffrement. Ce procédé de déchiffrement est généralement mis en oeuvre à l'aide d'un dispositif de déchiffrement. Le dispositif de déchiffrement est par exemple un terminal muni d'un programme d'ordinateur comportant des instructions logicielles pour l'application de l'algorithme de déchiffrement. Un tel programme d'ordinateur peut être téléchargé ou installé à partir d'un support de données lisible par l'ordinateur comportant des moyens de stockage pour le programme d'ordinateur, tel qu'un CD-ROM ou un DVD. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En effet, on pourra imaginer d'autres algorithmes de chiffrement et de déchiffrement adaptés pour que la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à la première valeur prédéterminée et pour que le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage.25
Ce procédé comporte une étape (130) de chiffrement d'un contenu numérique initial (10), paramétrée par une clé de chiffrement, une étape (140) de transmission du contenu numérique chiffré (14, 14A, 14B) vers un terminal récepteur, et une étape (150) de déchiffrement du contenu numérique chiffré (14, 14A, 14B), paramétrée par une clé de déchiffrement. L'étape de déchiffrement est adaptée pour que le contenu numérique déchiffré (16) soit similaire au contenu numérique initial (10) à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement. Le contenu numérique (10) comporte au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique (10), et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique (10). L'algorithme de déchiffrement est adapté pour que la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée relativement basse, et pour que le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage.
1. Procédé de diffusion d'un contenu numérique (10) vers au moins un terminal récepteur, comportant : une étape (130) de chiffrement d'un contenu numérique initial (10), par l'application d'un algorithme de chiffrement paramétré par une clé de chiffrement, - une étape (140) de transmission du contenu numérique chiffré (14, 14A, 14B) vers le terminal récepteur, une étape (150) de déchiffrement du contenu numérique chiffré (14, 14A, 14B), par l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, destiné à générer un contenu numérique déchiffré (16), l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré (16) soit similaire au contenu numérique initial (10) à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, caractérisé en ce que, le contenu numérique (10) comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique (10), et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique (10), l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. 2. Procédé de diffusion selon la 1, comportant une étape préliminaire (100) de génération de clés de déchiffrement spécifiques, au cours de laquelle chaque clé de déchiffrement spécifique est générée en modifiant une clé de déchiffrement générique, cette clé de déchiffrement générique étant une clé de déchiffrement permettant de paramétrer un algorithme de déchiffrement apte à déchiffrer le contenu numérique chiffré sans générer d'erreurs de marquage. 3. Procédé de diffusion selon la 1 ou 2, dans lequel l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que la probabilité pour que le deuxième sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou -17- égale à une seconde valeur prédéterminée, supérieure à la première valeur prédéterminée, cette seconde valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial. 4. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant, avant l'étape de chiffrement (130), une étape (110) de codage du contenu numérique initial (10) en un ensemble (12) d'éléments de format adapté à une transmission vers le terminal récepteur, cette étape (110) de codage étant réalisée en appliquant, au contenu numérique initial (10), une transformée telle qu'une transformée de Fourier discrète, une transformée en cosinus discrète, une transformée de Fourier- Mellin discrète, ou une transformée en ondelettes. 5. Procédé de diffusion selon la 4, comportant, avant l'étape de chiffrement (130), une étape (120) de séparation de l'ensemble d'éléments en au moins une première (12A) et une seconde (12B) parties distinctes d'éléments, contenant respectivement les premier et deuxième sous-ensembles d'éléments, les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement étant adaptés pour que la deuxième partie (12B) soit chiffrée et déchiffrée séparément et indépendamment de la première partie (12A). 6. Procédé de diffusion selon la 5, dans lequel la première valeur prédéterminée est nulle. 7. Procédé de diffusion selon la 6, dans lequel : - les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement sont adaptés pour laisser la première partie (12A) inchangée, - l'algorithme de chiffrement comporte l'application d'une première fonction de permutation aux éléments de la deuxième partie (12B) uniquement, cette première fonction de permutation étant paramétrée par la clé de chiffrement, l'algorithme de déchiffrement comporte l'application d'une seconde fonction de permutation aux éléments chiffrés de la deuxième partie (14B) uniquement, cette seconde fonction de permutation étant paramétrée par la clé de déchiffrement associée au terminal récepteur, les première et seconde fonctions de permutation étant sensiblement inverses l'une de l'autre, à quelques différences près dépendant de la clé de déchiffrement, de sorte que la seconde fonction permutation génère, parmi les éléments de la deuxième partie, des erreurs de marquage. 8. Procédé de diffusion selon la 6, dans lequel : -18- les algorithmes de chiffrement et de déchiffrement sont adaptés pour laisser la première partie inchangée, l'algorithme de chiffrement comporte une première opération ou exclusif des éléments de la deuxième partie (12B) uniquement avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de chiffrement, l'algorithme de déchiffrement comporte une seconde opération ou exclusif des éléments chiffrés de la deuxième partie (14B) avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de déchiffrement associée au terminal récepteur, la seconde opération ou exclusif étant adaptée pour reconstituer les éléments de la deuxième partie en générant, parmi ces éléments de la deuxième partie, des erreurs de marquage. 9. Procédé de diffusion selon la 4, dans lequel : -l'algorithme de chiffrement comporte une première opération ou exclusif de l'ensemble d'éléments (12) avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de chiffrement, - l'algorithme de déchiffrement comporte une seconde opération ou exclusif de l'ensemble des éléments chiffrés (14) avec une chaîne d'éléments paramétrée par la clé de déchiffrement associée au terminal récepteur, l'opération ou exclusif inversée étant adaptée pour reconstituer l'ensemble d'éléments en générant des erreurs de marquage. 10. Procédé de déchiffrement d'un contenu numérique (14, 14A, 14B) ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial (10), le procédé de déchiffrement comportant l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, destiné à générer un contenu numérique déchiffré (16), l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré (16) soit similaire au contenu numérique initial (10) à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, caractérisé en ce que, le contenu numérique (10) comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique (10), et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique (10), l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : - la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une -19- première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, - le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. 11. Dispositif de déchiffrement d'un contenu numérique (14, 14A, 14B) ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial (10), caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens de stockage d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, adapté pour générer un contenu numérique déchiffré (16) de façon que le contenu numérique déchiffré (16) soit similaire au contenu numérique initial (10) à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que, le contenu numérique (10) comportant au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique (10), et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique (10) : • la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, • le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. des moyens d'application de l'algorithme de déchiffrement au contenu numérique chiffré. 12. Programme d'ordinateur pour le déchiffrement d'un contenu numérique (14, 14A, 14B) ayant été chiffré par l'application d'un algorithme de chiffrement à un contenu numérique initial (10), le programme comportant des instructions logicielles pour l'application d'un algorithme de déchiffrement paramétré par une clé de déchiffrement spécifique, destiné à générer un contenu numérique déchiffré (16), l'algorithme de déchiffrement étant adapté pour que le contenu numérique déchiffré (16) soit similaire au contenu numérique initial (10) à des erreurs de marquage près dépendant de la clé de déchiffrement spécifique, caractérisé en ce que, le contenu numérique (10) comportant -20- au moins un premier sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait perceptiblement ce contenu numérique (10), et un deuxième sous-ensemble d'éléments dont une éventuelle variation modifierait imperceptiblement ce contenu numérique (10), l'algorithme de déchiffrement est adapté pour que : - la probabilité pour que le premier sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage est inférieure ou égale à une première valeur prédéterminée, cette première valeur prédéterminée étant suffisamment basse pour que la qualité du contenu numérique déchiffré soit sensiblement identique à la qualité du contenu numérique initial, - le second sous-ensemble du contenu numérique déchiffré comporte des erreurs de marquage. 13. Support de données lisible par un ordinateur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de stockage pour un programme d'ordinateur selon la 12.
H
H03,H04
H03M,H04L,H04N
H03M 13,H04L 9,H04N 1,H04N 7
H03M 13/01,H04L 9/28,H04N 1/32,H04N 7/08