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FR2891478
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A1
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PROCEDE DE MECANO-CHIMIQUE ET DISPOSITIF POUR LE TRAITEMENT DE CANALISATIONS
| 20,070,406 |
5 Domaine technique La présente invention se rapporte à un procédé mécanochimique de traitement d'une canalisation, ainsi qu'à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Elle trouve une application dans tous les traitements chimiques (décapage, neutralisation, oxydation, réduction, etc.), biochimiques (traitements enzymatiques) et biologiques de canalisations connus à ce jour. Elle est utilisable dans tous les traitements de nettoyage, décontamination, dégraissage de tout type de canalisation. Par décontamination, on entend décontamination biologique, chimique ou radiochimique. La présente invention trouve par exemple des applications dans l'industrie pour l'entretien des canalisations afin d'éliminer des contaminations, d'éviter leur obstruction et de prolonger leur durée de vie. Elle trouve en particulier une application dans la décontamination radioactive, par exemple dans les usines de retraitement de combustibles nucléaires irradiés. De très nombreux procédés et produits sont connus pour nettoyer et traiter des surfaces. Malheureusement, même si certains de ces procédés sont efficaces sur des surfaces extérieures, où il est facile d'intervenir pour frotter, ils ne sont pas toujours efficaces à l'intérieur des canalisations. Il est en effet souvent nécessaire d'utiliser de plus grandes quantités de solutions de nettoyage et/ou des solutions plus corrosives et/ou des durées de contact plus élevées entre la solution de nettoyage et les surfaces à nettoyer et/ou des quantités plus élevées de solutions de rinçage et/ou de démonter les tuyaux pour nettoyer l'intérieur des canalisations afin d'obtenir un résultat satisfaisant. Ces difficultés entraînent une plus grande quantité d'effluents issus du traitement, une grande perte de temps et un coût supplémentaire. Il apparaît donc nécessaire de mettre au point un procédé de traitement plus efficace pour les canalisations, utilisable en milieu industriel, permettant de réduire les quantités d'effluents de nettoyage, leur concentration et la durée du nettoyage. Exposé de l'invention La présente invention apporte une solution globale aux inconvénients précités en fournissant un nouveau procédé de traitement d'une canalisation, ce procédé mettant en oeuvre de manière originale une mousse de traitement et un tampon pousseur déplaçable dans la canalisation. Le procédé de traitement est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: introduction dans ladite canalisation d'une mousse de traitement, introduction dans ladite canalisation d'un tampon pousseur ayant une forme et une taille telles qu'il puisse pousser la mousse introduite dans ladite canalisation, ledit tampon ayant une première et une deuxième extrémités, au moins une desdites deux extrémités est munie d'un fil (f) utilisable pour son déplacement dans ladite canalisation, - déplacement du tampon pousseur dans ladite canalisation de manière à pousser la mousse introduite dans ladite canalisation le long de celle-ci et traiter ainsi, par contact avec ladite mousse, ladite canalisation. La présente invention apporte également une solution aux inconvénients précités en fournissant un dispositif utilisable pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Ce dispositif de traitement d'une canalisation comprend: un tampon pousseur ayant une forme et une taille telles qu'il puisse être déplacé dans ladite canalisation et pousser en même temps une mousse introduite dans ladite canalisation, ledit tampon ayant une première et une deuxième extrémités, une desdites 20 deux extrémités étant munie d'une attache ou d'un fil utilisable pour déplacer ledit tampon dans ladite canalisation, un moyen de déplacement du tampon pousseur dans la canalisation, et éventuellement un moyen de génération et d'introduction d'une mousse de traitement dans ladite canalisation. Par canalisation , on entend une tuyauterie dans laquelle peut circuler un fluide. L'intérieur de la canalisation peut être de n'importe quelle section, par exemple de section circulaire, carrée, rectangulaire, triangulaire, polygonale, etc. La 10 15 2891478 4 canalisation peut être droite et/ou comporter des coudes ou angles, vif ou arrondis, et même des retours. En outre, la canalisation peut être en position horizontale, inclinée, verticale ou comporter différentes parties alternant différentes positions. La canalisation peut être souple ou rigide. Elle peut être en tout matériau connu de l'homme du métier pour fabriquer des canalisations, par exemple en verre, en métal, en plastique, etc. Selon l'invention, la canalisation peut être de n'importe quelle longueur et de n'importe quel diamètre interne. En effet, le tampon pousseur utilisé est choisi pour avoir une forme et une taille telles qu'il puisse être déplacé dans ladite canalisation, quelles que soient sa longueur et sa forme, et pousser en même temps la mousse introduite dans ladite canalisation. Selon l'invention, par tampon pousseur , on entend un objet présentant préférentiellement les caractéristiques suivantes: il a sensiblement la forme de la section interne de la canalisation à traiter et/ou est suffisamment souple et/ou compressible pour prendre ladite forme, - il peut être déplacé sur toute la longueur de la canalisation à traiter, à l'intérieur de celle- ci, et il permet de pousser la mousse de traitement introduite dans la canalisation à traiter pour faire parcourir à ladite mousse toute la longueur de la canalisation à traiter. De préférence, le tampon pousseur pousse la totalité de la mousse introduite dans la canalisation, pour la déplacer, permettant ainsi d'optimiser le procédé de l'invention. Selon l'invention, le tampon pousseur est de préférence constitué d'un matériau flexible et/ou compressible. En effet, un matériau flexible et/ou compressible facilite le déplacement du tampon pousseur dans les canalisations, d'autant plus lorsqu'elles présentent différentes sections et/ou angles et/ou raccords et/ou coudes. Selon l'invention, le matériau souple est de préférence un matériau en mousse. Un tel matériau permet une compression du tampon pour l'introduire dans la canalisation sans que des plis se forment à sa surface, ce qui permet d'assurer un meilleur contact entre le tampon et l'intérieur de la canalisation sur toute sa section. Il peut s'agir par exemple d'une mousse en matière plastique, par exemple en polyéthylène dense à pores fermés. De préférence, le matériau choisi pour constituer le tampon pousseur est un matériau qui est résistant à la nature chimique de la mousse traitante utilisée et aux conditions physiques du traitement. Par exemple, certaines mousses traitantes peuvent être très acides ou très basiques ou corrosives, et il est préférable alors que le matériau soit choisi pour résister à des attaques d'acides, de bases ou autres produits corrosifs. Le polyéthylène précité est un exemple d'un tel matériau. Par exemple, le tampon est de préférence résistant à la température du traitement, à la pression dans la canalisation, aux forces de traction du tampon pour son déplacement, aux forces de friction entre le tampon et la canalisation lors de son déplacement, etc. Comme indiqué ci-dessus, le tampon est de forme et de taille adaptées à la canalisation à traiter. L'essentiel est qu'il puisse entrer dans la canalisation et y être déplacé sur toute sa longueur. Sa forme est donc également fonction de la nature chimique du tampon (matériau souple ou rigide). En effet, si le tampon est rigide ou non compressible, il aura un diamètre légèrement inférieur à celui de la canalisation pour pouvoir y entrer et s'y déplacer. Un tampon rigide ne pourra être utilisé que pour une canalisation droite si elle est rigide. Un tampon flexible peut être utilisé dans tout type de canalisation. Si le tampon est compressible, il pourra avoir un diamètre supérieur à celui de la canalisation, sa compression permettant son entrée dans celle-ci et son déplacement, tout en exerçant d'ailleurs avantageusement une pression équivalente à celle utilisée pour sa compression sur les parois internes de la canalisation. Un matériau compressible peut donc être favorable au traitement de la canalisation. Les dimensions du tampon sont en fait choisies en fonction du matériau, de la taille de la canalisation, du résultat ou efficacité recherchée dans la mise en oeuvre du procédé de l'invention et du coût du tampon pour sa fabrication. A titre d'exemple non limitatif, pour les canalisations ou tuyauteries les plus courantes dans les installations industrielles, le tampon peut avoir une longueur comprise entre 30 et 800 mm, par exemple entre 100 et 800 mm, de préférence entre 300 et 600 mm, et un diamètre compris entre 30 et 310 mm. A titre d'exemple non limitatif, lorsqu'il est rigide, le tampon présente avantageusement un diamètre de 29,5 à 29,95 mm pour une canalisation de 30 mm de diamètre. A titre d'exemple non limitatif, lorsqu'il est compressible, par exemple en polyéthylène dense à pores fermés, le tampon présente avantageusement un diamètre supérieur de 2 à 5 mm à la tuyauterie à traiter. Par exemple, il présente avantageusement un diamètre compris entre 30 et 33 mm pour une canalisation de 30 mm de diamètre. Dans ce cas, le tampon pousseur est aussi racleur et flexible. Quel que soit le mode de réalisation de la présente invention, le tampon est de préférence de forme allongée pour éviter qu'il se retourne lors de son déplacement dans la canalisation. En outre, lorsqu'il s'agit d'un pousseur racleur, une forme allongée permet d'assurer un meilleur raclage des parois après passage de la mousse. De préférence, le tampon est tel qu'il est en contact suffisamment étroit avec la périphérie de la canalisation où il se trouve pour que son passage racle les parois internes de la canalisation et laisse peu ou pas de mousse derrière lui. Dans ce cas, le tampon pousseur est également racleur, appelé aussi tampon pousseur racleur . Selon l'invention, le tampon pousseur a avantageusement une forme d'haltère dont les deux extrémités sont en contact avec la canalisation, ces extrémités étant reliées entre elles par un axe pouvant comporter une ou plusieurs ailettes, par exemple de 1 à 10 ou plus (le nombre peut dépendre de la longueur de l'axe). Les ailettes peuvent être perpendiculaires à l'axe reliant les deux extrémités du tampon. Elles permettent de racler la canalisation lorsque le tampon se déplace dans celle-ci. Les ailettes peuvent être par exemple sous la forme de disques perpendiculaires à l'axe reliant les deux extrémités, de préférence de même diamètre que les extrémités du tampon ou de même diamètre que la section interne de la canalisation et constituées par exemple du même matériau que le reste du tampon pousseur. L'épaisseur de la au moins une ailette est choisie de préférence de manière à ce qu'elle puisse remplir sa fonction racleur lors du déplacement du tampon dans la canalisation. En général, elle est comprise entre 1 et 30 mm. L'ensemble constitué des extrémités du tampon et des ailette(s) participe à pousser la mousse dans la canalisation et à racler les parois internes de la canalisation après passage de la mousse poussée. Outre l'amélioration de sa fonction pousseur, et éventuellement racleur, cette forme particulière donne de la flexibilité au tampon pousseur, ce qui est utile pour son déplacement dans les canalisations, en particulier lorsqu'elles comportent des coudes. Un exemple de pousseur racleur selon l'invention est présenté sur les figures annexées. Selon l'invention, différents moyens sont utilisables pour déplacer le tampon pousseur dans la canalisation. Selon une première variante de réalisation de la présente invention, le tampon pousseur peut être déplacé au moyen d'une pression créée dans la canalisation (surpression), le tampon étant retenu par son fil pour contrôler son déplacement. Le moyen de déplacement du dispositif de l'invention comprend alors en outre un moyen de compression permettant de provoquer le déplacement du tampon pousseur, par exemple par compression de l'air ou d'un autre fluide dans la canalisation. Le moyen de compression peut être par exemple un fluide comprimé, de préférence un gaz comprimé, par exemple de l'air comprimé. Dans ce cas, le dispositif de l'invention comprend en outre un compresseur dudit fluide, par exemple de gaz, par exemple d'air, ou des bouteilles d'air comprimé. La pression à appliquer dans la canalisation est au minimum celle permettant le déplacement du tampon pousseur. Il n'y a pas de limite de pression maximale dans l'absolu. Cependant, la pression maximale est évidemment choisie de manière à respecter les conditions d'utilisation des critères de conception de la canalisation. Un exemple de réalisation de cette variante est exposé dans les exemples ci-dessous. Dans cette première variante, la surpression créée, suivant le mode de réalisation choisi, en amont ou en aval du tampon pousseur placé dans la canalisation, pousse le tampon et le déplace dans la canalisation et le fil permet de retenir le tampon pour contrôler sa vitesse de déplacement. Selon une deuxième variante de réalisation de la présente invention, le tampon pousseur peut être déplacé au moyen d'une dépression créée dans la canalisation, le tampon étant retenu par son fil pour contrôler son déplacement. Le moyen de déplacement du dispositif de la présente invention comprend alors en outre un moyen de dépression permettant de provoquer le déplacement du tampon pousseur par dépression dans la canalisation, par exemple par aspiration de l'air ou d'un autre fluide dans la canalisation. Ce moyen peut être par exemple une pompe à vide. La dépression à appliquer dans la canalisation est au minimum celle permettant le déplacement du tampon pousseur. Il n'y a pas de limite de dépression maximale dans l'absolu. Cependant, la dépression est évidemment choisie de manière à respecter les conditions d'utilisation et les critères de conception de la canalisation. Un exemple de réalisation de cette variante est exposé dans les exemples ci-dessous. Dans cette deuxième variante, la dépression créée, suivant le mode de réalisation choisi, en amont ou en aval du tampon pousseur placé dans la canalisation, aspire le tampon et le déplace dans la canalisation et le fil permet de le retenir et de contrôler sa vitesse de déplacement. Quelle que soit la variante de mise en oeuvre de la présente invention, le tampon pousseur est de préférence conçu (type de matériau choisi et forme) pour assurer une étanchéité suffisante, pour un diamètre de tuyauteries donné, entre la partie de canalisation en amont de celui-ci est la partie de canalisation en aval de celui-ci, par exemple dans le sens de son déplacement. Ainsi, lorsqu'il est déplacé au moyen d'une surpression ou d'une dépression appliquée dans une desdites parties de la canalisation, suivant les variantes et modes de réalisation précités, il préserve cette surpression ou dépression dans ladite partie de canalisation. Ledit tampon de la présente invention est muni d'un fil à au moins une de ses extrémités, ce fil étant utilisable pour son déplacement dans ladite canalisation. Par utilisable pour son déplacement on entend qui peut être utilisé pour déplacer le tampon pousseur en tirant sur ledit fil et/ou pour participer à son déplacement, par exemple en retenant le tampon lorsque son déplacement est commandé par un autre moyen (par exemple pression ou dépression dans la canalisation). Selon l'invention, le tampon pousseur peut également comporter un fil à chacune de ses extrémités, le déplacement du tampon dans un sens ou dans l'autre dans la canalisation pouvant être effectué par traction sur l'un ou l'autre des fils. Dans ce cas, le procédé de l'invention peut être réalisé très simplement et à toute pression dans la canalisation, y compris à la pression atmosphérique. Le fil est bien entendu de préférence constitué d'un matériau résistant à la nature chimique de la mousse de traitement, aux forces de traction exercées par lui sur le tampon pour le retenir et/ou le déplacer dans la canalisation, ainsi qu'aux forces de friction entre le tampon et la canalisation lors de son déplacement dans celle-ci. Par exemple, lorsqu'une surpression ou une dépression est utilisée pour déplacer le tampon dans la canalisation, le fil doit pouvoir résister à la force exercée par la surpression ou la dépression sur le tampon. Il peut s'agir par exemple d'un fil de type polyester tressé de haute résistance ou d'un cable métallique. Quelle que soit la variante de mise en oeuvre de la présente invention, le fil peut permettre de contrôler le déplacement du tampon pousseur et/ou de le ramener à sa position initiale après traitement. Quelle que soit la mise en oeuvre ou variante de la présente invention, le au moins un fil peut être relié à au moins un dispositif d'enroulement, par exemple un treuil, et, éventuellement, à un dispositif de commande du treuil, permettant par exemple d'automatiser le déplacement du tampon. Quel que soit le mode de réalisation de la présente invention, le fil peut être métré, c'est-à- dire comporter des marques indiquant sa longueur (par exemple à partir du tampon), afin de connaître la position du tampon pousseur dans la canalisation et de suivre son déplacement. L'utilisation d'un fil métré peut être utile notamment lorsque la canalisation n'est pas accessible et/ou transparente. Alternativement, un dispositif de mesure (électronique, magnétique ou mécanique) peut permettre de mesurer la longueur de fil entrée dans ou sortie de la canalisation pour permettre de localiser le tampon dans la canalisation. D'autres moyens de localisation connus de l'homme du métier peuvent bien entendu être utilisés pour localiser directement le tampon pousseur dans la canalisation. (magnétiques, électriques, etc.). Selon l'invention, le traitement de la canalisation peut être un de ceux précités. Il peut s'agir d'un traitement de décontamination, par exemple radioactive, de décapage, de dégraissage ou d'une combinaison de ces traitements. La mousse de traitement utilisée est bien entendu choisie en fonction du traitement souhaité. Selon l'invention, par mousse de traitement on entend une mousse présentant les propriétés physiques (viscosité, durée de vie, température, etc.) et chimiques, biochimiques ou biologiques (composition de la mousse) adéquates pour le traitement souhaité de la canalisation. Si le traitement de la canalisation consiste en un dégraissage, la mousse sera choisie pour ses propriétés dégraissantes, en particulier vis-à-vis des graisses à éliminer de la canalisation. Si le traitement de la canalisation consiste en un décapage, la mousse sera choisie pour ses propriétés décapantes vis-à-vis des produits à éliminer de la canalisation. Si le traitement de la canalisation consiste en une décontamination, par exemple radioactive, la mousse sera choisie pour ses propriétés décontaminantes vis-à-vis des contaminants à éliminer dans la canalisation. Une mousse présentant deux ou plusieurs propriétés de traitement, par exemple choisies parmi celles précitées, peut bien entendu être utilisée. A titre d'exemple, on peut utiliser les mousses décrites dans les demandes de brevets FR-A-2 773 725, FR-A-2 781 809, FR-A-2 824 753, FR-A- 2 841 802. De préférence, selon l'invention, on utilisera des mousses de traitement gélifiées (avec agent viscosant), par exemple les mousses décrites dans la demande FR-A-2 841 802. En effet, leur durée de vie prolongée et contrôlée est particulièrement adaptée pour la mise en oeuvre de la présente invention. En outre, en particulier lorsque le traitement est un traitement de décontamination radioactive, les mousses gélifiées permettent d'éviter des rétentions de liquides dans les zones mortes des canalisations: on évite aussi les problèmes de drainage rapide produisant de grandes quantités d'effluents, par exemple radioactifs, pour une efficacité limitée en raison du faible temps de contact avec les pièces. Pour un traitement de décontamination radioactive, il peut s'agir d'une mousse aqueuse gélifiée, qui peut être acide ou basique, utilisable pour la décontamination radioactive de tuyauteries ou canalisations. Les mousses décrites dans FR-A-2 841 802 conduisent avantageusement, après drainage total en quelques heures (généralement en 1 à 3 heures), à une température comprise entre 20 C et 50 C, à un volume réduit d'effluent liquide à traiter. Selon l'invention, quelle que soit la mousse choisie, elle peut être maintenue à une température comprise entre 20 C et 50 C dans la canalisation, par exemple au moyen d'un préchauffage de la solution moussante avant génération de la mousse, par exemple à une température de 60 à 90 C. Selon l'invention, la mousse peut être obtenue à partir d'une solution tensioactive comprenant un agent tensioactif, un agent actif de traitement, et un agent gélifiant. On peut se reporter au document FR-A-2 841 802 pour la description de cette mousse, ses propriétés physiques et chimiques et le type de traitement qu'elle permet. Par exemple, la solution moussante de décontamination peut être constituée d'une solution aqueuse comprenant de 0,2 à 0,5% en poids d'un agent tensioactif moussant ou d'un mélange d'agents tensioactifs moussants; de 0,2 à 6 M d'une base inorganique ou d'un acide inorganique ou d'un mélange d'acides inorganiques, de préférence autorisant une décontamination en quelques dizaines de minutes à une température comprise entre 20 C et 50 C; et de 0,1 à 0,5% en poids d'un agent gélifiant, de préférence inorganique pseudo-plastique, permettant d'augmenter la durée de vie de la mousse. Les solutions moussantes ainsi formulées sont des solutions aqueuses comprenant un ou plusieurs agent(s) de surface ou tensioactif(s) moussant(s) , de préférence biodégradables, de préférence solubles, et de préférence stables en milieu acide ou basique suivant l'agent actif de traitement utilisé. De préférence l'agent tensioactif est organique. L'agent tensioactif peut être un tensioactif non ionique moussant, par exemple pris dans la famille des alkylpolyglucosides (APG) ou alkylpolyétherglucosides (APEG). Ces tensioactifs sont dérivés du glucose naturel, et, de préférence, biodégradables. On peut citer notamment les tensioactifs Oramix CG-110 (marque de commerce) commercialisé par la société SEPPIC, le Glucopon 215 (marque de commerce) commercialisé par la société COGNIS. Le tensioactif peut être un tensioactif amphotère, par exemple de la famille des sulfobétaïnes ou alkylamidopropylhydroxysulfobétaïnes comme l'Amonyl 675 SB (marque de commerce) commercialisé par SEPPIC ou de la famille des amine-oxydes, comme l'Aromox MCD-W (marque de commerce), cocodiméthylamine oxyde commercialisé par Akzo Nobel. Le tensioactif peut être un mélange de deux ou plusieurs de ces tensioactifs. Par exemple, l'agent tensioactif peut être présent à raison de 0,2 à 0,5% en poids par rapport au poids de la solution tensioactive. L'agent actif de traitement, par exemple un réactif chimique, est choisi notamment en fonction de la nature du traitement, par exemple une décontamination, et de la nature chimique de la surface interne de la canalisation à traiter (métal, polymère, verre, etc.) . I l peut s'agir par exemple d'un acide ou d'un mélange d'acides, d'une base ou d'un mélange de bases. Par exemple, l'agent actif de décontamination peut être un acide minéral, ou un mélange de tels acides, à une concentration de 0,3 à 6 mol/1 de solution tensioactive. L'acide est généralement présent à une concentration de 0,3 à 3,5 M, de préférence de 1 à 3,5 M. Par exemple, l'acide minéral peut être choisi dans le groupe comprenant l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide oxalique, l'acide fluorhydrique ou un mélange de deux ou plusieurs de ces acides. Par exemple, la base minérale peut être choisie dans le groupe comprenant la soude, la potasse, le carbonate de sodium et leurs mélanges. Par exemple, l'agent actif de décontamination peut être une base minérale à une concentration de 0,2 à 2 M, de préférence entre 0,5 et 1,5 M. Ainsi, selon la formulation, une mousse acide ou alcaline pourra présenter, par exemple des propriétés de dissolution de dépôts irradiants (radioactifs) pour éliminer par exemple une contamination non fixée en utilisant le procédé de la présente invention, soit des propriétés de corrosion contrôlée de la surface pour éliminer une contamination fixée en utilisant le procédé de la présente invention. La mousse de décontamination selon l'invention peut également contenir en tant qu'agent actif de décontamination une base, de préférence une base choisie parmi la soude, la potasse, le carbonate de sodium et leurs mélanges. Enfin, la mousse utilisée dans la présente invention comprend de préférence un agent épaississant, appelé aussi gélifiant ou viscosant, présentant avantageusement un comportement rhéologique de type pseudoplastique. L'agent gélifiant peut être organique ou minéral. De préférence il s'agit d'un gélifiant organique, de préférence d'un polymère hydrosoluble ou hydrocolloïde, choisi par exemple dans la famille des polymères polyglucosidiques à chaînes ramifiées trisaccharidiques, comme la gomme xanthane Rhodopol 23 (marque de commerce) commercialisé par Rhodia, ou encore parmi les dérivés cellulosiques comme la CarboxyMéthylCellulose, ou encore un polysaccharide contenant le glucose comme seul monomère, par exemple comme l'Amigel (marque de commerce) Alban Muller International. Les viscosants préférés pourcommercialisé par la mise en oeuvre du procédé de l'invention peuvent également être pris dans la famille des gommes de succinoglycane (polysaccharides), comme le Rhéozan (marque de commerce) commercialisé par Rhodia, qui ont pour formule générale une unité composée d'une molécule de galactose et de 7 molécules de glucose jointes par liaison béta. Sont également présents sur le motif un groupement acétate, pyruvate, et un groupe succinyle. Les molécules de glucose sont liées par des liaisons covalentes de type osidique. Par exemple, l'agent gélifiant peut être présent dans la solution tensioactive à une concentration de 0,1 à 0,5% en poids par rapport au poids de la solution tensioactive. Il peut bien entendu s'agir d'un mélange de ces agents. Généralement, on préfère que la solution moussante présente une viscosité apparente à 30 tpm (tours/min) (mesure avec appareil Brookfield LV, avec les modules 1, 2, 3 ou 4) comprise entre 100 et 10000 mPa.s à 20 C. Cette viscosité est atteinte par exemple avec la composition précitée de la solution tensioactive. Les solutions tensioactives décrites dans la présente peuvent aisément être préparées, à la température comprise entre la température ambiante et 50 C, en ajoutant dans une solution aqueuse le ou les tensioactifs, l'agent actif de traitement, et l'agent gélifiant. La mousse peut être générée à partir d'une de ces solutions tensioactives par tout système de génération de mousse connu de l'homme du métier, par exemple par agitation mécanique, barbotage, mélangeur ou générateur statique à bille ou tout autre dispositif assurant le mélange gaz-liquide. Les documents précités décrivent des dispositifs utilisables et leurutilisation pour générer la mousse utilisée dans la présente invention. Le dispositif de l'invention peut également comporter une cuve de récupération de la mousse et du liquide placé au niveau d'une ouverture de la canalisation destinée à la récupération de ces effluents issus du traitement par le procédé de l'invention. Le dispositif de l'invention peut également comprendre des vannes destinées à commander les déplacements des gaz, liquides et mousses dans la mise en oeuvre du procédé de l'invention. L'introduction de la mousse dans la canalisation peut se faire par tout moyen approprié connu de l'homme du métier. De préférence, elle se fait dès sa génération, notamment du fait de sa durée de vie limitée. Selon l'invention, de préférence, le moyen de génération de la mousse est relié directement à la canalisation à traiter de manière à ce que la mousse soit introduite dans la canalisation dès qu'elle est générée, par exemple au moyen de la pression ou de la dépression servant à sa génération, ou au moyen d'une une pompe. Par exemple, lorsque la mousse est introduite dans la canalisation par pression, la pression utilisée pour générer la mousse dans le générateur de mousse, peut permettre, en sortie de générateur, de pousser la mousse directement dans la canalisation à traiter selon le procédé de l'invention. Par exemple, lorsque la mousse est introduite dans la canalisation par aspiration, on peut se référer à la demande de brevet FR-A-2 773 725 qui expose un procédé et un dispositif de génération et de mise en circulation d'une mousse dans une installation par aspiration utilisable pour mettre en oeuvre la présente invention. On applique le procédé décrit dans ce document pour introduire la mousse dans la canalisation, le déplacement de la mousse étant assuré ensuite par le tampon pousseur conformément à la présente invention. Avantageusement, l'aspiration utilisée pour introduire la mousse peut également être utilisée pour déplacer le tampon pousseur dans la canalisation et pousser la mousse conformément à la deuxième variante précitée de mise en oeuvre de l'invention. Quel que soit le moyen d'introduction utilisé, la quantité de mousse introduite peut être très variable, et dépend essentiellement de la composition de la mousse, du type de traitement de la canalisation et de la quantité d'effluents issus du traitement souhaité. Par exemple, on peut remplir la canalisation entièrement de mousse de traitement ou en partie. Par exemple, pour un traitement de décontamination radioactive, on fera en sorte de réduire au maximum la quantité d'effluent issue du traitement, et donc de réduire la quantité de mousse introduite dans la canalisation, sans pour autant réduire la qualité du traitement. Dans tous les cas, le tampon pousseur sert à pousser la mousse dans la canalisation afin que toute la longueur de la canalisation à traiter entre en contact avec la mousse de traitement. Il sert également à faire sortir la mousse de la canalisation, et permet aussi, de préférence, de racler la canalisation après passage de la mousse pour économiser un rinçage et terminer ainsi le traitement. La présente invention met donc en oeuvre des mousses de l'art antérieur, de préférence gélifiées, dans un nouveau procédé de traitement mécanochimique de canalisations, dans lequel on combine l'utilisation de la mousse à un tampon pousseur. La mousse traite la canalisation, le tampon pousseur assure un contact de la mousse sur toute la longueur de la canalisation, et, de préférence, le raclage de la canalisation après passage de la mousse (tampon pousseur racleur). Les intérêts du procédé de l'invention, qui peut être appelé procédé mécano-chimique à base de mousse par rapport aux traitements existants sont nombreux. D'abord, on dispose des avantages classiques du traitement mettant en oeuvre une mousse. La mousse est constituée d'une dispersion de bulles d'air dans du liquide et est souvent caractérisée par son foisonnement (F) défini dans les conditions normales de température et de pression par la relation suivante: F (Vgaz + Uliquide) /Uliquide Vmousse/Uliquide dans laquelle V représente un volume en unité constante (L ou m3). Les mousses de décontamination utilisées dans la présente invention présentent de préférence un foisonnement de l'ordre de 10 à 15, et permettent donc de décontaminer des canalisations en diminuant la quantité d'effluents liquides générés. Il en découle une simplification de la filière globale de traitement de la contamination. En plus de limiter la quantité d'effluents issus du traitement, le procédé de l'invention permet de faire varier la vitesse de circulation d'un segment de mousse introduit dans la canalisation. Cette vitesse peut être, à titre d'exemple non limitatif, de 0 (arrêt du déplacement du segment de mousse) à 600 cm/min ou plus. Ainsi, conformément à la présente invention on peut contrôler le déplacement du tampon pousseur, par exemple de manière à l'arrêter ou le faire ralentir au niveau des zones fortement contaminées, par exemple à une vitesse de 0 à 60 cm/min, afin d'augmenter le temps de contact entre la mousse traitante et les parois internes de la canalisation. En d'autres termes, selon l'invention, le déplacement du tampon peut être arrêté ou ralenti dans la canalisation au niveau d'une zone nécessitant un temps de contact prolongé avec la mousse de traitement, puis, lorsque cette zone est traitée, le déplacement du tampon pousseur dans ladite canalisation peut être repris ou accéléré. Le traitement de la canalisation peut donc comprendre une succession d'arrêts et/ou de ralentissements du tampon pousseur et de déplacements plus rapides du tampon pousseur (déplacement discontinu). Ainsi, selon l'invention, le déplacement du tampon peut être continu ou discontinu. La durée de traitement de la canalisation est ainsi avantageusement optimisée. Les mousses de décontamination décrites ci-dessus peuvent être utilisées par exemple pour la décontamination de surfaces métalliques internes de tuyauteries et ce, aussi bien dans le cadre de la maintenance périodique d'installations existantes, que du démantèlement d'installations, y compris nucléaires. De manière générale, la présente invention s'applique par exemple à la décontamination de surfaces, métalliques ou non, internes de tuyauteries ou de canalisations contaminées par exemple par de la graisse, par des dépôts minéraux radioactifs ou non, ou par une couche d'oxyde très adhérente. Elle trouve tout particulièrement un intérêt dans la décontamination de tuyauteries d'installations nucléaires, en dépression ou non, de diamètres variables (par exemple de 30 à 300 mm) et de grandes longueurs (par exemple 10 à 100 m), horizontales ou verticales, de géométrie complexe, ou encore de tuyauteries inaccessibles, en particulier pour lesquelles une économie de réactifs chimiques utilisés et d'effluents liquides générés est nécessaire. Par exemple, elle est utilisable pour décontaminer tout ou partie de l'intérieur de tuyauteries, même en dépression, de grandes longueurs, (par exemple de 40 à 100 m), de réseaux de transferts pneumatiques des usines de retraitement de combustibles nucléaires irradiés. Certaines zones fortement contaminées, appelées points chauds , peuvent être très irradiants et relativement inaccessibles. Ce niveau d'irradiation ne permet pas de pratiquer une simple circulation de mousse ou de segments de mousses comme dans l'art antérieur. Le procédé de l'invention permet de traiter ces zones par maîtrise du déplacmeent du tampon. Le traitement de la présente invention peut alors consister par exemple à introduire dans la tuyauterie un unique segment de mousse décontaminante, par exemple d'une longueur de 1 à 6 m, poussé par un tampon pousseur, de préférence aussi racleur, de préférence en polyéthylène, guidé par un fil, de préférence métré, relié par exemple à un treuil. Le déplacement du tampon est alors directement piloté par la vitesse du treuil et le déplacement peut être arrêté pour traiter localement les points chauds. Le segment de mousse peut alors rester en contact avec la paroi pendant 30 à 60 minutes pour garantir une décontamination efficace. Le temps de contact de la mousse avec la paroi peut être ajusté par la quantité de gélifiant qui retarde le drainage de la mousse. De manière générale, la vitesse de déplacement du segment de mousse traitante peut être ajustée par la vitesse de déplacement du tampon pousseur, de préférence racleur, par exemple entre 0 et quelques dizaines de centimètres par minute, par exemple entre 0 et 100 cm/minute, autorisant un traitement de zones fortement contaminées localisées dans la canalisation. Enfin, grâce à l'utilisation préférentielle d'un tampon pousseur racleur adapté à la section de la canalisation, l'ensemble des traces de liquide et mousse contaminés est récupéré et l'on évite avantageusement l'opération de rinçage de la canalisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture des exemples suivants donnés bien entendu à titre illustratif et non limitatif. Brève description des figures La figure 1 est une photographie d'un 20 tampon pousseur racleur selon l'invention. La figure 2 est une représentation schématique d'un tampon pousseur selon l'invention. La figure 3 est un schéma d'un pilote fonctionnel utilisé pour mettre en oeuvre la présente invention. La figure 4 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation du procédé et du dispositif de la présente invention. - La figure 5 est une représentation schématique d'un deuxième mode de réalisation du procédé et du dispositif de la présente invention. La figure 6 est une représentation schématique d'un troisième mode de réalisation du procédé et du dispositif de la présente invention. Exemples EXEMPLE 1: Pilote utilisé pour la mise en oeuvre de la présente invention Trois parties fondamentales composent le pilote utilisé dans ces exemples pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention. Un schéma fonctionnel du pilote est présenté sur la figure 3: A. la première partie comprend un générateur (G) de mousse, B. la deuxième partie est constituée d'un circuit de tuyaux (T) constituant une canalisation à traiter, et C. la troisième partie comprend une cuve (C) de stockage permettant la récupération et la déstabilisation de la mousse, en vue d'une éventuelle nouvelle utilisation de la solution résultante. A. Le générateur de mousse choisi est un générateur statique à billes qui s'est avéré efficace également pour des tuyauteries de fort diamètre. Il est représenté schématiquement sur la figure 3 annexée. Ce générateur comprend une enceinte (30) dans laquelle est placée un garnissage poreux (32) qui se présente sous la forme d'un lit de billes de verre, sphériques, de 1,6 mm à 3 mm de diamètre. L'enceinte est à double entrée: une entrée (34) pour de l'air comprimé, et une entrée (36) pour la solution tensioactive utilisée. Le générateur de mousse est relié à un réservoir (38) destiné à contenir la solution tensioactive (st). Ce réservoir est muni d'un couvercle (40) qui porte un agitateur mécanique (42) de la solution tensioactive et une pompe (44) permettant de pomper la solution tensioactive du réservoir pour l'injecter dans le générateur de mousse. Les mesures des débits d'air et de liquide injectés s'effectuent au moyen d'un débitmètre massique à gaz (46) et d'un débitmètre liquide électromagnétique (48). Le dispositif comporte également des vannes (V) permettant de couper les différents flux. Ce générateur assure de manière satisfaisante le mélange air-liquide à un débit de 969 L/h. Il favorise également la création d'interfaces airliquide en forçant le passage du mélange à travers les pores du matériau de garnissage. Le générateur est relié au circuit de tuyauterie (T) pour introduire la mousse générée directement dans ledit circuit, au moyen d'un conduit (50) comportant une vanne (V). B. Le circuit de tuyaux (T) a été réalisé en tubes de PVC transparent d'un diamètre intérieur de 100 mm. Il comporte des sections droites (Td) horizontales et des parties comportant des coudes (Tc) à 90 permettant d'alterner des positions verticales et horizontales de la tuyauterie. Le raccordement de deux tuyauteries (horizontale-verticale) est assuré par un coude à 90 afin de limiter au maximum l'encombrement 15 20 du circuit d'expérimentation. Ce circuit n'est absolument pas exclusif de tous les circuits existant à l'échelle industrielle. Au contraire, il montre que le procédé de l'invention s'applique parfaitement à tous les circuits de tuyaux. La longueur totale de tuyaux développée atteint 36 m, le volume correspondant est 283 L (volume interne des tuyaux). Le circuit comporte également une vanne (V1) (voir figure 3) permettant de l'isoler des points d'entrée de la mousse et du tampon dans le circuit. L'actionnement de cette vanne peut déclencher le déplacement du tampon lorsqu'une dépression est créée en aval du tampon ou une surpression en amont (dans le sens du déplacement prévu du tampon). C. La cuve (C) de réception de la mousse est en verre, de capacité volumique égale à 0,05 m3. Un couvercle (60) en PVC disposé sur la partie supérieure de la cuve supporte l'ensemble de l'instrumentation (60 à 66) et les différents piquages d'injection et d'extraction utilisés à l'arrivée de la mousse du circuit (T). Une conduite (68,70) amène la mousse sortant du circuit de tuyaux (T) dans la cuve de réception. Une vanne de soutirage (V) présente en fond de cuve assure la récupération de la solution (1) tensioactive par un conduit (72). Dans ce pilote, la dépression dans la cuve et dans le circuit pour introduire la mousse dans le tuyau et/ou assurer le déplacement du tampon pousseur est assurée par l'utilisation de deux pompes à vide (PV) à membranes en Teflon d'une capacité volumique totale de pompage égale à 10 m3.h-3. Les deux pompes sont reliées à la cuve (C) par un conduit (62). Lorsque la pompe à vide (PV) est actionnée (figure 4), le tampon pousseur (1) est aspiré dans le circuit de tuyaux (T) si la vanne (V1) est en position ouverte. La dépression appliquée dans le pilote utilisé est en général de 104 à 7x104 Pa (100 à 700 mbars) en dessous de la pression atmosphérique pour assurer le déplacement du tampon dans la conformation de ces exemples. Dans une variante représentée schématiquement sur la figure 6, la surpression dans le circuit pour déplacer le tampon pousseur par compression est assurée par un compresseur (80) et une cage (82) disposés en amont du tampon pousseur. Lorsque le compresseur est actionné, l'air comprimé pousse le tampon pousseur (1) dans le circuit de tuyaux (T). La surpression appliquée dans le pilote utilisé est en général de 103 à 2x104 Pa (10 à 200 mbar) au-dessus de la pression atmosphérique pour assurer le déplacement du tampon dans la conformation de ces exemples. En référence à la figure 3, une régulation en tout ou rien est assurée par une électrovanne (64) asservie à un régulateur de pression. La pression absolue de consigne est fixée à 7x104 Pa (0,7 bar) assurant une marge conséquente de sécurité comparativement à la pression absolue de l'ordre de 2x104 Pa (0,2 bar) utilisée dans les installations de retraitement des combustibles nucléaires irradiés. Sur ce montage, on peut mesurer la pression entrant au niveau de la référence (PV) et la mesurer la pression sortante au niveau de la référence (66). Exemple 2: Tampon pousseur selon l'invention Le transport de la mousse dans le circuit de tuyaux (T) est assuré par l'utilisation d'un tampon pousseur en polyéthylène dense à pores fermés de 105 mm de diamètre. Ce tampon est représenté sur la photographie de la figure 1, puis schématiquement sur la figure 2. Le tampon est en forme d'haltère. Il comprend une première extrémité (pe) et une deuxième extrémité (de) séparées par un axe (ax). L'axe comporte trois ailettes (ai) de même diamètre (di) que les extrémités. Le tampon a été obtenu en une seule pièce par tournage. La forme et les dimensions du tampon ont été conçues pour assurer une étanchéité suffisante entre l'amont et l'aval du tampon dans la tuyauterie du pilote de l'exemple 1, améliorant ainsi le raclage des parois de la canalisation et préservant la surpression ou la dépression dans le circuit. Sa longueur de 425 mm et sa forme particulière (haltère + ailettes) facilitent le franchissement des coudes en PVC présents dans le circuit du pilote de l'exemple 1. Au moins une desdites deux extrémités (pe, de) du tampon est munie d'un fil (f) utilisable pour son déplacement dans ladite canalisation. Ce fil est constitué de fil polyester tressé de haute résistance. Le fil est métré pour connaître sa position dans la canalisation et tendu par l'enroulement sur un treuil (3) pour contrôler sa vitesse de déplacement. Exemple 3: Mousses On a utilisé dans les exemples 4 à 6 deux mousses de décontamination gélifiées obtenues à partir de solutions tensioactives en milieu phosphonitrique (ou phosphorique ou nitrique) 6 M utilisant le tensioactif Glucopon 215 cs (marque de commerce) à raison de 4,5 g/l, et de la gomme de xanthane Rhodopol 23 (marque de commerce) à raison de 4,5 g/l. Pour la première mousse testée sur le pilote, la concentration en tensioactif était égale à 6,8 g/L, portant ainsi la concentration en matière organique dans la solution tensioactive à 1,13% en poids (11,3 g/1). Pour la deuxième mousse testée sur le pilote, on a utilisé une formulation optimisée mise au point au laboratoire utilisant 4,9 g/1 de tensioactif. La concentration en matière organique dans la solution est dans ce cas inférieure à 1% en poids, elle est égale à 0,94% en poids (9, 4 g/1). La longueur de mousse produite dans le circuit de tuyaux du pilote de l'exemple 1 avec les 5 litres de solution préparée pour chaque solution tensioactive est en général de 6 à 7 m. Le foisonnement théorique visé était égal à 14. Trois configurations d'injection de la mousse dans la canalisation sont possibles selon que la canalisation est en dépression, à pression atmosphérique ou en surpression. Ces configurations sont illustrées dans les exemples 4 à 6 suivants. On a généré dans chaque essai une mousse au moyen du générateur de mousse (G) décrit dans l'exemple 25 30 1 et de la totalité d'une des solutions tensioactives décrites dans cet exemple. Lorsque la mousse est introduite dans le circuit de tuyaux (T), elle forme un segment de mousse (voir figures 4 à 6). Dans les différents essais réalisés dans les exemples 4 à 6, les mousses gardent une cohésion suffisante sur l'ensemble du circuit, et assurent un mouillage de la partie supérieure de la tuyauterie disposée verticalement et horizontalement. Concernant les parties verticales (non représentées), la partie descendante est mieux mouillée lorsque le temps de passage de la mousse est inférieur au temps correspondant au début du drainage. Les inventeurs ont noté que la partie ascendante des tuyaux peut assurer une reconstitution de la mousse par un effet de remouillage. En effet, l'apport d'une faible quantité de liquide par écoulement gravitaire augmente la taille des films liquides interbulles. La conséquence est la reconstitution de la mousse par association liquide-gaz. L'augmentation de la taille des films liquides augmente la durée de vie de la mousse par effet de stabilisation des bulles de gaz. Il convient de rappeler que la bulle de gaz existe tant qu'un film liquide tensioactif persiste à sa périphérie. Exemple 4: déplacement de la mousse dans le tuyauterie du pilote par dépression Une fois la mousse introduite dans la canalisation, en amont du segment de mousse qu'elle circuit de forme, à l'entrée (E) du circuit de tuyaux (T) dans la canalisation, est placé le tampon (1) pousseur racleur décrit dans l'exemple 2 (voir figures 3 à 6). Dans cet exemple, représenté schématiquement sur les figures 3 et 4, le déplacement du tampon s'effectue en appliquant une dépression dans la canalisation au moyen de la pompe à vide (PV) et en mettant en rotation le treuil (3) pour retenir le tampon et/ou le faire se déplacer à la vitesse désirée. Les différentes étapes réalisées dans cet exemple sont les suivantes: (1) Entrée (E) du circuit (T) obturée par le positionnement du tampon (1) pousseur racleur en polymère dans le tuyau (T). (2) Mise en route des deux pompes à vide primaire (PV) et du manomètre (64) de contrôle de la pression dans le circuit. (3) Mise en circulation de la solution tensioactive (st) en configuration canard lorsque la pression absolue à l'intérieur de l'ensemble du circuit (T)+(G) est de 0,7 bar. (4) Injection de l'air comprimé (ac) au débit de 900 L/h dans le circuit par l'entrée (34). (5) Injection dans le générateur de mousse (G) du liquide (st) (solution tensioactive) au débit de 69 L/h par l'entrée (36). (4) Permutation de la vanne (vm) vers la position générateur de mousse. (6) Génération de la mousse (m) après mélange de l'air (ac) et du liquide (st) dans le générateur statique. (7) De la mousse (m) peut alors circuler dans le tuyau du fait de la différence de pression créée dans le circuit de tuyauterie (T) entre la cuve de réception (C) et le générateur de mousse (G). La mousse peut présenter un coefficient d'expansion volumique selon la dépression appliquée d'un facteur ayant une valeur se situant dans la fourchette allant de 1 à 3. Lorsque la totalité de la solution (st) est injectée sous forme de mousse dans le tuyau, l'introduction de l'air comprimé (ac) dans le circuit (T) est stoppée. (8) Permutation de la vanne (V1) vers le bécher de préparation de la solution. (9) Le tampon (1) pousseur racleur en polyéthylène positionné à l'entrée (E) du circuit est libéré par relâchement de la tension du fil (f) le reliant au treuil (3) en poussant ainsi la mousse dans le circuit de tuyauterie. Le pousseur racleur peut être introduit dans la canalisation par aspiration due à la dépression (figure 3, ouverture vanne (V1)) ou en le poussant manuellement. Le pousseur racleur pousse le segment de mousse lorsqu'il se déplace dans le circuit de tuyaux (T). Le tampon pousseur, soumis à la pression atmosphérique d'un côté (amont) et à la dépression de l'autre (aval) est retenu par le fil (f) métré tendu enroulé sur le treuil (3), ce qui permet à la fois de connaître sa position dans la canalisation et de 10 contrôler sa vitesse de déplacement. Sur la figure 4, la flèche avec la lettre D indique le sens de déplacement du tampon et T le sens de la force de traction exercée sur le fil pour contrôler le déplacement du tampon. La vitesse de déplacement du tampon pousseur a été volontairement limitée à quelques cm par minute, lorsque l'objectif était d'assurer un temps de contact mousse/paroi interne suffisamment long. Le temps nécessaire pour assurer le traitement de l'ensemble du circuit de tuyaux (T) du pilote a été pour les deux mousses d'environ une heure, avec des vitesses moyennes de déplacement de la mousse égale à 1 cm/s. Un essai d'arrêt de la vitesse de déplacement du tampon pousseur a été mené à chaque essai pendant 10 minutes, à 17 m de l'entrée de la tuyauterie: le segment de mousse était stable et mouillait l'ensemble de la tuyauterie interne, ce qui a permis d'assurer un traitement optimum de la canalisation sur toute sa longueur. Le liquide (1) formant l'effluent du traitement a été récupéré dans la cuve (C). Exemple 5: déplacement de la mousse dans le circuit de tuyauterie du pilote à la pression atmosphérique Dans cet exemple, représenté schématiquement sur la figure 5, la canalisation (circuit de tuyaux du pilote) est laissée à pression atmosphérique. Un dispositif d'accostage (A) - entouré en pointillés sur la figure 5 - est raccordé en entrée de canalisation grâce à une bride (B) de raccordement. Ce dispositif d'accostage (A) selon l'invention permet de générer la mousse, d'en introduire un segement dans la canalisation, et d'introduire également le tampon pousseur dans ladite canalisation afin de mettre en oeuvre le procédé de la présente invention. La figure 5 ne reprend pas volontairement tous les éléments de la figure 3 (bien que le montage soit le même), seuls les éléments modifiés pour le déplacement du tampon pousseur sont représentés. La flèche avec la lettre D indique le sens de déplacement du tampon et T le sens de la force de traction exercée sur le fil pour contrôler le déplacement du tampon. L'extrémité du fil du tampon pousseur est cette fois raccordée au treuil (3bis) en aval du circuit de tuyaux, placé dans cet exemple dans la cuve (C) de réception. Il peut bien entendu être placé à l'extérieur de la cuve. Le segment de mousse de longueur connue obtenu 20 comme dans l'exemple précédent (à chaque essai toute la solution tensioactive préparée est utilisée) est introduit dans le circuit de tuyaux, puis l'opérateur déplace le segment de mousse en tirant le fil manuellement, ou par l'intermédiaire du treuil (3bis). Dans tous les essais réalisés, le segment de mousse a mouillé l'ensemble de la tuyauterie interne, ce qui a assuré un traitement optimum de la canalisation sur toute sa longueur. Le liquide (1) formant l'effluent du traitement a été récupéré dans la 30 cuve (C). Exemple 6: déplacement de la mousse dans le circuit de tuyauterie du pilote par surpression Dans cet exemple, on applique une surpression en amont du tampon pousseur pour assurer le déplacement du tampon dans la canalisation. Cet exemple est représenté schématiquement sur la figure 6. La vitesse de déplacement du tampon pousseur (1) est contrôlée, comme pour le cas de la tuyauterie en dépression, par le treuil (3) placé en amont. Comme sur la figure 5, tous les éléments du pilote n'ont pas été repris sur cette figure pour des raisons de simplification uniquement. La surpression dans le circuit pour déplacer le tampon pousseur par compression est assurée par le compresseur (80). Lorsque le compresseur est actionné, l'air comprimé amené dans le circuit par le raccord (82) pousse le tampon pousseur (1) dans le circuit de tuyaux (T), le fil (f) permet de retenir le déplacement du tampon. La flèche avec la lettre D indique le sens de déplacement du tampon et T le sens de la force de traction exercée sur le fil pour contrôler le déplacement du tampon. Le segment de mousse de longueur connue obtenu comme dans l'exemple précédent (à chaque essai toute la solution tensioactive préparée est utilisée) est alors introduit dans le circuit de tuyaux, puis l'opérateur déplace le segment de mousse en relâchant de manière contrôlée le fil par l'intermédiaire du treuil. La vitesse de déplacement du segment de mousse était de 0,1 à 2 m/minute. Dans tous les essais réalisés, le segment de mousse a mouillé l'ensemble de la tuyauterie interne, ce qui a assuré un traitement optimum de la canalisation sur toute sa longueur. Le liquide (1) formant l'effluent du traitement a été récupéré dans la cuve (C). EXEMPLE 7: mousse viscosée en RHEOZAN (marque de commerce) Des essais supplémentaire ont permis de dégager un autre exemple de formulation d'une solution tensioactive basée sur l'utilisation du Rheozan (marque decommerce) à la concentration massique de 2 g/L. La solution de décontamination reste le mélange 15 phosphonitrique 6 M décrit dans l'exemple 3. Le tensioactif utilisé est également le Glucopon 215 (marque de commerce), la concentration massique visée est de 5 g/L. L'utilisation de ce viscosant vise à diminuer la quantité de matière organique totale. Elle est pour cet essai la plus faible de tous les essais réalisés, et s'établit à 0,72% en poids. Les conditions opératoires de génération de mousse sont identiques à celles mises en oeuvre pour les essais précédents utilisant de la gomme de Xanthane. Les 5 litres de solution tensioactive de décontamination préparés permettent de générer une longueur de segment de mousse au moins égale à 7 m dans le pilote de l'exemple 1. La qualité de la mousse produite est très satisfaisante, la taille des bulles appréciée visuellement est également inférieure à 500}gym. Le tampon pousseur racleur est déplacé comme dans l'exemple 4 après la génération d'une mousse à partir des 5 litres de la solution tensioactive. Des prises de vue rendent compte de la qualité de la mousse obtenue, dans les parties verticales ascendantes et descendantes. Le temps total de l'expérience pour l'essai a été de 50 minutes, la vitesse moyenne de déplacement de la mousse dans la canalisation était de 1,2 cm/s donc légèrement supérieure aux essais précédents. La mousse utilisée et la vitesse de déplacement permettent de mouiller de manière homogène l'ensemble de la tuyauterie. Cet essai montre une fois de plus que le procédé de l'invention permet de traiter efficacement la totalité d'une tuyauterie en limitant la quantité de mousse utilisée tout en évitant le rinçage grâce à l'effet racleur du tampon, et donc en limitant avantageusement la quantité d'effluent issue du traitement. EXEMPLE 8: traitement d'une canalisation Des essais d'efficacité de mousse traitante ont été effectués sur des portions de tuyauterie de diamètre 100 mm en dépression enduites en 3 endroits (7 m, 15 m, 28 m) de graisse Lanoline ou Delasco (marque de commerce) simulant des points chauds (les radioéléments dans les installations nucléaires sont préférentiellement dans la graisse). Une solution tensioactive à la soude 1 mol/1 et à 3 à 5 g/1 de tensioactif (glucopon) été utilisée pour générer la mousse traitante au moyen du générateur de mousse décrit ci-dessus. Un segment de mousse d'une longueur de 3 m a été généré, d'un foisonnement égal à 12 et a été amené sur chaque portion du circuit enduit de graisse grâce au tampon pousseur suivant le procédé de l'invention, en mettant en oeuvre dans différents essais les 10 différentes variantes de déplacement du tampon (à pression atmosphérique, par compression ou par dépression) et laissé chaque fois en contact 30 minutes avec les parois internes de la tuyauterie. L'ensemble de la tuyauterie a été dégraissé efficacement avec 3 litres seulement de solution dégraissante, ce qui est tout-à-fait remarquable par rapport aux procédés de l'art antérieur où toute la tuyauterie devait être remplie de liquide ou de mousse pour obtenir un résultat équivalent. EXEMPLE 9: Essais sur d'autres tuyauteries Les mêmes essais que ceux décrits dans les exemples précédents ont été effectués avec succès sur un pilote comportant des tuyaux de faible diamètre: 30 mm. Le pousseur racleur était constitué du même matériau que dans les exemples précédents, mais avec une longueur de 130 mm et un diamètre de 32 mm. Les essais ont également donné des résultats très satisfaisants. Dans tous les cas, des segments de mousse, par exemple viscosée, à durée de vie comprise de préférence entre une heure et trois heures, ont pu être amenés sur un point chaud par le système mécanique du tampon pousseur racleur de la présente invention à la fois dans une tuyauterie en dépression, en compression ou à pression atmosphérique. La double fonction du tampon pousseur racleur a toujours permis de positionner correctement le segment de mousse et d'éliminer toute trace de liquide dans la tuyauterie lors du déplacement et de l'évacuation du segment de mousse
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La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de traitement d'une canalisation. Le procédé comprend une introduction dans ladite canalisation d'une mousse de traitement et d'un tampon pousseur de préférence racleur capable de pousser la mousse introduite dans ladite canalisation, ledit tampon ayant une première et une deuxième extrémités, au moins une desdites deux extrémités étant munie d'un fil utilisé pour son déplacement dans ladite canalisation ; et un déplacement du tampon pousseur dans ladite canalisation de manière à pousser la mousse introduite et traiter ainsi, par contact avec ladite mousse se déplaçant, ladite canalisation. Le traitement peut être un traitement de décontamination radioactive, dégraissage ou décapage. Le dispositif comprend un tampon pousseur (1), un moyen (3, PV) de déplacement du tampon, et un moyen (G, 50) de génération et d'introduction d'une mousse de traitement dans ladite canalisation.
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1. Procédé de traitement d'une canalisation comprenant: introduction dans ladite canalisation d'une mousse de traitement, introduction dans ladite canalisation d'un tampon pousseur ayant une forme et une taille telles qu'il puisse pousser la mousse introduite dans ladite canalisation, ledit tampon ayant une première et une deuxième extrémités, au moins une desdites deux extrémités est munie d'un fil utilisable pour son déplacement dans ladite canalisation, déplacement du tampon pousseur dans ladite canalisation de manière à pousser la mousse introduite dans ladite canalisation pour la déplacer le long de celle-ci et traiter ainsi, par contact avec ladite mousse, ladite canalisation. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le tampon pousseur est déplacé dans ladite canalisation en tirant sur ledit fil. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le tampon pousseur est déplacé au moyen d'une surpression créée dans la canalisation, ledit fil permettant de retenir le tampon pour contrôler son déplacement. 4. Procédé selon la 1, dans lequel le tampon pousseur est déplacé au moyen d'une dépression créée dans la canalisation, ledit fil permettant de retenir le tampon pour contrôler son déplacement. 5. Procédé selon la 1, dans lequel le déplacement du tampon se fait de manière continue ou discontinue. 6. Procédé selon la 1, dans lequel le déplacement du tampon est arrêté dans la canalisation au niveau d'une zone nécessitant un temps de contact prolongé avec la mousse de traitement, puis, lorsque la zone nécessitant un temps de contact prolongé avec la mousse est traitée, le déplacement du tampon pousseur dans ladite canalisation est repris. 7. Procédé selon la 1, dans lequel la mousse est une mousse viscosée. 8. Procédé selon la 1, dans lequel la mousse est obtenue à partir d'une solution tensioactive comprenant un agent tensioactif; un agent actif de décontamination; et un agent viscosant. 9. Procédé selon la 1, dans lequel la mousse est à une température de 10 C à 50 C dans la canalisation. 10. Procédé selon la 1, dans lequel le tampon pousseur est également racleur. 11. Procédé selon la 1, dans lequel le tampon pousseur est en polyéthylène. 12. Procédé selon la 1 ou 11, dans lequel le tampon pousseur a une longueur de 100 à 800 mm, de préférence de 300 à 600 mm, et un diamètre compris entre 30 et 310 mm. 13. Procédé selon la 1, dans lequel le traitement est un traitement de décontamination radioactive, de décapage ou de dégraissage d'une canalisation, ou une combinaison de ces traitements. 14. Dispositif de traitement d'une canalisation (T) comprenant: un tampon pousseur (1) ayant une forme et une taille telles qu'il puisse être déplacé dans ladite canalisation et pousser en même temps la totalité d'une mousse (m) introduite dans ladite canalisation, ledit tampon ayant une première et une deuxième extrémités, une desdites deux extrémités étant munie d'un fil (f) utilisable pour déplacer ledit tampon dans ladite canalisation, un moyen de déplacement (3, PV) du tampon pousseur dans la canalisation, et éventuellement un moyen (G, 50) de génération et d'introduction d'une mousse (m) de traitement dans ladite canalisation. 10 15. Dispositif selon la 14, dans lequel le tampon pousseur est constitué d'un matériau flexible et/ou compressible. 16. Dispositif selon la 15, dans lequel le matériau flexible et/ou compressible est une mousse. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 16, dans lequel le tampon pousseur est en polyéthylène dense à pores fermés. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel le tampon pousseur 15 est également un tampon racleur. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 18, dans lequel le tampon a une forme d'haltère dont les deux extrémités sont en contact avec la canalisation, ces extrémités étant reliées entre elles par un axe comportant au moins une ailette sensiblement perpendiculaire audit axe du tampon et permettant de racler la canalisation lorsque le tampon se déplace dans celle-ci. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 19, dans lequel les dimensions du tampon pousseur sont telles que pour une canalisation de 30 mm de diamètre, il présente, en dehors de la canalisation, un diamètre au moins de ses extrémités compris entre 30 et 33 mm. 21. Dispositif selon la 20, dans lequel le tampon présente une longueur comprise entre 100 et 800 mm. 22. Dispositif selon la 14, dans lequel le moyen de déplacement comprend un treuil (3) relié audit fil et permettant de tirer ledit tampon pousseur dans ladite canalisation. 23. Dispositif selon la 14 ou 22, dans lequel le moyen de déplacement comprend un moyen de compression (80, 82) permettant de provoquer le déplacement du tampon pousseur par compression de l'air dans la canalisation, le fil du tampon servant à retenir le tampon pour contrôler son déplacement. 24. Dispositif selon la 23, dans lequel le moyen est de l'air comprimé (ac). 25. Dispositif selon la 14 ou 22, dans lequel le moyen de déplacement comprend un moyen de dépression (PV) permettant de provoquer le déplacement du tampon pousseur par dépression dans la canalisation, le fil du tampon servant à retenir le tampon pour contrôler son déplacement. 26. Dispositif selon la 25, dans lequel le moyen est une pompe à vide. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 26, dans lequel le fil est métré afin de connaître la position du tampon pousseur dans la canalisation.
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B,G
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B08,G21
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B08B,G21F
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B08B 9,G21F 9
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B08B 9/043,B08B 9/055,G21F 9/00
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FR2899567
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A1
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SYSTEME DE FERMETURE POUR RECIPIENT
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La présente invention se rapporte à un système de fermeture pour récipient comprenant un bouchon et une bague définissant une ouverture d'un récipient, qui sont adaptés pour coopérer par vissage pour fermer de manière étanche l'ouverture. Plus particulièrement, le bouchon comprend une paroi supérieure sensiblement circulaire à partir de laquelle s'étend vers le bas une jupe annulaire présentant une extrémité annulaire inférieure et une face radialement intérieure munie d'un filetage. La bague présente un sommet annulaire formant l'ouverture du récipient, une collerette annulaire faisant saillie radialement vers l'extérieur et un filetage complémentaire au filetage du bouchon agencé entre la collerette et le sommet de la bague. Des systèmes de fermeture de ce type sont très répandus, notamment sous forme de bouchons à trois filets pour la fermeture des bouteilles de boisson. Ces bouchons sont habituellement munis de moyens d'étanchéité coopérant avec la bague. Par exemple, il peut s'agir d'une lèvre annulaire du bouchon venant en contact avec la portion supérieure interne de la bague, couramment appelée lèvre intérieure, et/ou d'une lèvre extérieure venant coopérer de manière étanche avec la périphérie extérieure du sommet de la bague. Avec de tels systèmes à lèvre, on obtient une étanchéité a priori totalement satisfaisante, puisqu'en soumettant le récipient à une différence de pression importante avec l'extérieur, on ne constate aucune perte de liquide ou entrée de gaz, même après plusieurs heures de tests. Néanmoins, il a été découvert récemment que, dans certaines conditions et notamment au cours d'un transport particulièrement long au cours duquel les récipients sont soumis à des intempéries, la face radialement extérieure de la bague pouvait être souillée jusqu'au niveau du filetage par des contaminants chimiques et/ou microbiologiques. Bien qu'aucun incident sanitaire signalé à ce jour pourrait s'expliquer par la découverte de cette possibilité de contamination, il apparaît préférable de limiter celle-ci. L'invention a donc pour but de limiter autant que possible les contaminations de la face extérieure de la bague par l'environnement extérieur. A cet effet, la présente invention a pour objet un système de fermeture du type précité, caractérisé en ce que la jupe du bouchon comporte au moins un organe annulaire formant barrière, adapté pour venir en appui contre l'ensemble de la périphérie de la collerette de la bague. Ainsi, on forme au moins une barrière entre la bague et le bouchon au niveau de la collerette, ce qui préserve la portion de la face extérieure de la bague située au-dessus de la collerette, des contaminants extérieurs. Cette portion supérieure de la bague est à protéger en priorité car il est possible que lors du versage du liquide, celui-ci entraîne des contaminants déposés à proximité du sommet de la bague ou encore qu'un utilisateur mette en contact cette portion de la bague avec sa bouche en buvant au goulot. On notera que cette disposition peut être mise en œuvre assez facilement étant donné que seul le bouchon doit subir des modifications substantielles par rapport aux bouchons existants. En effet, il est habituel sur les bagues standardisées et mises au point par une production en grande série, de prévoir une collerette annulaire avec une face longitudinale supérieure inclinée, qui permet de placer puis de retenir une bande d'inviolabilité reliée à l'extrémité inférieure du bouchon par des pontets frangibles. On notera également qu'on obtient entre la barrière ainsi formée et les moyens d'étanchéité usuels du bouchon venant en contact avec le sommet de la bague, une zone tampon assez étendue qui permet de ralentir considérablement la migration éventuelle de contaminants vers ces moyens d'étanchéité. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on a recours, en outre, à l'une et/ou à 5 l'autre des dispositions suivantes : - ledit au moins un organe formant barrière est formé par un bourrelet annulaire faisant saillie radialement vers l'intérieur à partir de la face intérieure de la jupe du bouchon ; 10 - le bourrelet présente un diamètre intérieur qui est inférieur au diamètre extérieur de la collerette, et la jupe du bouchon est adaptée pour supporter une déformation radiale vers l'extérieur lors de la coopération dudit bourrelet avec une face longitudinale supérieure de ladite 15 collerette ; - ledit au moins un organe formant barrière est formé par une lèvre annulaire s'étendant à partir de la face intérieure de la jupe du bouchon et agencée pour être déformée au contact de la collerette de la bague ; 20 - la lèvre annulaire s'étend essentiellement vers le bas et de préférence dans le prolongement de la face intérieure de la jupe ; ceci permet de limiter l'encombrement radial de l'organe formant barrière et d'éviter une interférence avec le filetage de la bague lors 25 de la mise en place du bouchon ; - un évidement périphérique est formé dans la jupe du bouchon en regard de la lèvre annulaire et extérieurement par rapport à celle-ci ; ceci permet d'augmenter le débattement radial élastique de la lèvre 30 pour assurer un appui de celle-ci contre la collerette malgré les tolérances de fabrication ; - la collerette présente une face longitudinale supérieure reliant la bague à une face d'extrémité radiale de la collerette, lesdites faces supérieure et d'extrémité 35 étant reliées par un profil sensiblement en arc de cercle ; - le filetage de la bague est compris dans un diamètre extérieur maximal déterminé, et ledit au moins un organe formant barrière ne s'étend pas vers l'intérieur au-delà d'un diamètre minimal qui est supérieur audit diamètre maximal déterminé ; - ledit au moins un organe formant barrière est agencé à proximité de l'extrémité annulaire inférieure du bouchon ; - le bouchon comprend en outre des moyens d'étanchéité s'étendant à partir de sa paroi supérieure et coopérant avec la bague à proximité du sommet annulaire de celle-ci ; - une pluralité d'organes formant barrière sont prévus. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence à la figure 1 qui représente une coupe simplifiée d'un système de fermeture comprenant deux organes formant barrière réalisés selon l'invention. A la figure 1, est représenté un système de fermeture 1 comprenant une bague 10 et un bouchon 20. La bague 10 présente un sommet annulaire 11 qui définit l'ouverture d'un récipient non présenté, mais qui s'étend à partir d'une extrémité inférieure annulaire 12 de la bague 10 et peut être réalisé de toute manière connue. A titre d'exemple, ce récipient peut être formé par thermosouflage d'une préforme en PET incluant la bague 10 et formé en une seule pièce avec celle-ci. La bague 10 est en elle-même de type connu, sauf indication contraire par la suite. Il s'agit de préférence d'une bague standard, et notamment une bague à trois filets, de manière à ce que la mise en œuvre de l'invention nécessite quasiment aucune modification de la bague 10 et un minimum de modifications du bouchon 20. La bague 10 est formée d'une paroi annulaire cylindrique 14 s'étendant selon un axe central Z du sommet annulaire 11 à l'extrémité inférieure 12. Il est possible de prévoir des variations d'épaisseur de cette paroi annulaire 14 ou des décrochements dans celle-ci, notamment à proximité du sommet annulaire 11 pour économiser de la matière plastique ou pour des raisons d'étanchéité. Par exemple, la périphérie intérieure du sommet 11 de la bague présente un décrochement 14a de sorte que cette périphérie intérieure est décalée radialement vers l'extérieur par rapport au prolongement de la paroi 14. Cette disposition permet d'éviter qu'un défaut, par exemple provoqué par un choc sur le sommet 11, ne s'étende au-delà du diamètre intérieur de la bague et ne vienne ensuite interférer avec une lèvre d'étanchéité. La bague 10 présente une face annulaire radialement extérieure 15 par rapport à l'axe central Z de cette bague. Un filetage 16 s'étend sur une portion longitudinale de la face extérieure 15 à partir d'une certaine distance du sommet. Il s'agit d'un filetage à trois filets décalés de 120 degrés qui facilite de manière bien connue le vissage du bouchon 20. Les filets (16a, 16b, 16c) présentent un profil dissymétrique, avec une face longitudinale supérieure inclinée pour permettre de manière connue le montage du bouchon par emmanchement selon l'axe Z. La bague 10 comporte une collerette annulaire 17 située sous le filetage 16. Cette collerette se présente sous forme d'une protubérance annulaire faisant saillie radialement vers l'extérieur par rapport à la face annulaire extérieure 15. Plus précisément, la collerette 17 présente une face longitudinale supérieure 17a qui est inclinée vers le bas, c'est-à-dire qui s'étend à partir de la paroi annulaire 14 en formant globalement un angle aigu avec un axe central Z. La collerette 17 présente également une face annulaire d'extrémité 17b sensiblement cylindrique de diamètre D17 et coaxiale à l'axe central Z, ainsi qu'une face longitudinale inférieure 17c s'étendant sensiblement à angles droits par rapport à la paroi annulaire 14. Une collerette de ce type est habituellement prévue pour coopérer avec une bande d'inviolabilité liée au bouchon, la face longitudinale supérieure inclinée 17a permettant le passage d'ergots de retenue de la bande d'inviolabilité et la face longitudinale inférieure formant un organe de retenue de cette bande. La collerette 17 est souvent dénommée collerette d'inviolabilité de par cette fonction. A distance de la collerette 17, est formée de manière habituelle une deuxième collerette 18 dont la face longitudinale inférieure 18c est généralement utilisée comme référence pour définir l'extrémité inférieure 12 de la bague 10. Cette deuxième collerette 18 généralement de diamètre extérieur plus important et de hauteur plus faible, sert au transport des bouteilles. On notera que dans le mode de réalisation représenté, la base des filets (16a, 16b, 16c) s'étend à partir de la collerette 17, et plus précisément que la base de ces filets prend naissance dans la face longitudinale supérieure 17a, comme cela est visible à gauche de la figure 1 pour le filet 16a. D'autre part, les filets s'étendent avantageusement sur un secteur angulaire important, de l'ordre de 180 à 230 degrés, au lieu des 120 à 140 degrés habituellement prévus sur les bagues à trois filets. Ceci a l'avantage d'augmenter le recouvrement entre chacun des filets (16a, 16b, 16c) et ainsi d'augmenter la longueur linéaire de l'espace radial séparant les filets 16 de la bague et des filets complémentaires du bouchon, espace nécessaire pour absorber les tolérances de fabrication entre la bague 10 et le bouchon 20. Il est prevu de ralentir ainsi la migration d'éventuels contaminants le long du filetage 16 vers le sommet 11 de la bague. Dans ce but, il est également possible de prévoir que le filetage 16 présente un pas effectif réduit par rapport à ceux habituellement utilisés, par exemple un pas effectif compris entre 5 et 12 millimètres, et de préférence de 8 millimètres, pour augmenter encore la longueur des filets (16a-16c) et par conséquent leur recouvrement angulaire. Toutefois, ceci implique une modification sensible de la bague et se fait au détriment de la compatibilité avec des bouchons existants. Le bouchon 20 présente une paroi supérieure 21, de forme circulaire et sensiblement plane et une jupe annulaire périphérique 22 qui s'étend vers le bas à partir de la périphérie de la face supérieure 21. Dans le mode de réalisation représenté, le bouchon 20 présente donc une forme extérieure sensiblement cylindrique, mais il est parfaitement possible d'adopter des formes plus complexes, par exemple pour améliorer l'aspect esthétique du bouchon ou former des organes de préhension sur une face annulaire extérieure 23 de la jupe 22. La jupe 22 du bouchon présente une face annulaire radialement intérieure 24 à partir de laquelle un filetage 26 fait saillie radialement vers l'intérieur. Bien entendu, le filetage 26 est complémentaire au filetage 16 de la bague pour coopérer par vissage avec celui-ci et agencé de manière à ce que le bouchon 20 puisse être vissé jusqu'à ce que la face intérieure 25 de la paroi supérieure 21 vienne en appui contre le sommet 11 de la bague 10. Une lèvre annulaire dite intérieure 28 s'étend vers le bas à partir de la paroi supérieure 21 du bouchon et présente un profil circonférentiel adapté pour venir en contact avec l'intérieur de la paroi annulaire 14 de la bague et former ainsi un premier moyen d'étanchéité comme cela est connu. On notera que le profil de la lèvre 28 est choisi pour venir en contact en dessous du décrochement 14a formé au sommet 11. Ainsi, si la périphérie intérieure du sommet annulaire 11 présente un défaut, celui-ci n'interfère pas avec la lèvre intérieure 28 et le contact étanche de cette lèvre avec la bague est préservé. Une lèvre annulaire dite extérieure 27 s'étend également vers le bas à partir de la paroi supérieure 21, mais présente un diamètre supérieur à la lèvre intérieure 28 de manière à venir en appui contre la périphérie extérieure du sommet 11 de la bague. La lèvre extérieure 27 forme un deuxième moyen d'étanchéité empêchant la sortie du liquide contenu dans le récipient et l'entrée d'air. Bien que non représenté sur la figure 1 par souci de simplification, il faut noter que le bouchon 20 est normalement muni d'une bande d'inviolabilité située dans le prolongement de la jupe 22 et reliée à l'extrémité annulaire inférieure 22b de celle-ci par des pontets frangibles. Cette bague d'inviolabilité comporte de manière connue des ergots faisant saillie vers l'axe central Z, et adaptés pour venir en prise avec la face longitudinale inférieure 17c de la collerette 17. La face radialement intérieure 24 de la jupe 22 présente un bourrelet annulaire 30 faisant saillie vers l'axe central Z. Le bourrelet 30 présente dans le mode de réalisation représenté, un profil circonférentiel constant en demi-cercle agencé de sorte que le sommet du bourrelet 30, c'est--à-dire le point le plus proche de l'axe central Z, soit situé au centre de ce demi-cercle. Le bourrelet 30 est agencé sur la face intérieure 24 et présente un diamètre intérieur déterminé, mesuré entre le sommet de deux points diamétralement opposés, de manière à ce que le bourrelet 30 vienne en appui contre l'ensemble de la périphérie de la collerette 17 de la bague. Plus particulièrement dans le mode de réalisation représenté, la ligne circulaire définie par le sommet du bourrelet 30 vient contre la face d'extrémité 17b de la collerette. Cet appui est réalisé de préférence en créant une déformation élastique du bouchon 20 pour que la pression exercée par le bourrelet 30 sur la collerette 17 soit significative et éviter la formation de jours entre ceux-ci. Le bourrelet 30 constitue ainsi un premier organe formant barrière entre le bouchon 20 et la bague 10, ce qui permet de limiter fortement, voire de supprimer la pénétration de contaminants extérieurs dans l'espace compris entre la face radialement extérieure 15 de la bague et la face radialement intérieure 24 du bouchon. Plus particulièrement, le bourrelet 30 est agencé dans un plan transversal à l'axe central Z et de manière adjacente à l'extrémité annulaire inférieure 22b de la jupe, afin de protéger une hauteur maximale de la portion supérieure de la bague 10. Dans le but de réaliser un appui sous une contrainte de déformation élastique, il est prévu que le diamètre intérieur du bourrelet 30 soit inférieur au diamètre extérieur D17 mesuré sur la face d'extrémité 17b de la collerette, lorsque le bouchon 20 n'est pas monté sur la bague. Lors du montage du bouchon 20, le bourrelet 30 vient en contact avec la face longitudinale supérieure 17a de la collerette, la portion inférieure de la jupe 22 subit une déformation radiale vers l'extérieur, et une fois le bouchon en place, sa jupe 22 a une forme très légèrement évasée vers le bas, comme cela est visible à la figure 1. Le diamètre intérieur du bourrelet 30 est toutefois choisi de manière à engendrer uniquement une déformation élastique de la jupe, et de manière à ne pas créer un effort de dévissage ou de vissage excessif. On notera que la face longitudinale supérieure 17a est reliée à la face d'extrémité 17b de la collerette 17 par un profil en arc de cercle, et non pas par un angle vif. Ceci, afin de faciliter le glissement du bourrelet 30 contre ces faces (17a, 17b), glissement facilité par le profil en demi-cercle du bourrelet, et afin d'éviter une détérioration du bourrelet. Toutefois, il est parfaitement envisageable de prévoir un profil différent pour le bourrelet 30, par exemple un profil en coin. La jupe 22 du bouchon présente également une lèvre annulaire 34 qui est élastiquement déformable et agencée sur la face intérieure 24 de manière à venir en appui avec la collerette 17. De manière analogue au bourrelet 30, cet appui est réalisé sous déformation élastique de la lèvre 34 pour obtenir un appui continu sur toute la périphérie de la collerette 17 et ainsi constituer un deuxième organe formant une barrière efficace aux contaminants extérieurs. Comme cela apparaît à la figure 1, la base de la lèvre 34 est située dans le prolongement de la face intérieure 24 de la jupe et s'étend, à l'état non déformé, dans le prolongement de cette face, c'est-à-dire que la lèvre présente une forme cylindrique coaxiale à l'axe central Z. Afin de ménager un espace pour une déformation radialement extérieure de la lèvre, un évidement périphérique 35 est formé dans la jupe 22 en regard de la lèvre 34 et à l'extérieur de celle-ci. La lèvre réalisée selon ce mode préféré a l'avantage de présenter un encombrement radial, c'est-à-dire un diamètre minimal intérieur D34 à l'état non déformé, qui correspond sensiblement au diamètre de la face intérieure 24 du bouchon. Ce diamètre intérieur D34 est supérieur au diamètre extérieur maximal D16 du filetage 16 du bouchon. Ainsi, on évite que la lèvre 34 ne soit endommagée par le filetage 16 de la bague lors du montage. Dans le mode de réalisation représenté, la lèvre 34 vient en contact avec la collerette 17 au niveau de la face latérale intérieure. Il est néanmoins possible que le contact avec la collerette 17 soit réalisé au niveau de l'extrémité libre de la lèvre. Dans ce cas, il est possible de prévoir un profil particulier pour l'extrémité libre de la lèvre 34, par exemple un profil en biseau pour garantir un positionnement correct. D'autre part, la lèvre 34 pourrait prendre une configuration sensiblement différente, et par exemple être inclinée vers l'axe central Z, voire sensiblement perpendiculaire à cet axe, et subir une déformation radiale vers l'intérieur lorsque le bouchon atteint la position de fermeture représentée à la figure 1. Néanmoins, dans de telles configurations, la lèvre présenterait un encombrement radial sensiblement plus important qui pourrait nuire au positionnement ou vissage du bouchon, ou nécessiter des modifications plus importantes du bouchon. Dans le mode de réalisation représenté, on a donc deux organes (30, 34) formant barrière aux contaminants extérieurs agencés à proximité de l'extrémité inférieure 22b du bouchon. De plus ces organes structurellement sensiblement différents, le bourrelet 30 et la lèvre 34, présentent chacun des avantages différents au niveau des risques d'endommagement et des qualités d'étanchéité. Cette double barrière permet donc de diminuer très fortement les risques de contamination. Par ailleurs, on obtient un effet combiné avec les moyens d'étanchéité formés par les lèvres intérieure et extérieure (27, 28) qui bloquent toute entrée de gaz par l'orifice de la bouteille. Les organes formant barrière (30, 34) forment avec les moyens d'étanchéité (27, 28) un espace clos dans lequel les circulations de gaz ou de liquide qui pourraient favoriser une migration des contaminants vers l'intérieur sont inexistantes. Le mode de réalisation représenté n'est nullement limitatif. D'autres formes et d'autres agencements des organes formant barrière (30, 34) sont possibles. Par exemple, il est possible de prévoir une forme différente pour ceux-ci, mais aussi un nombre et un agencement différents de ces organes. A titre purement indicatif, il est possible de prévoir un double bourrelet annulaire venant coopérer avec la face d'extrémité 17b de la collerette et deux lèvres coopérant avec la face longitudinale supérieure 17a de celle-ci, l'une étant éventuellement déformée vers l'extérieur et l'autre vers l'intérieur. Il est aussi possible de réaliser l'organe formant barrière par une lèvre en lieu et place du bourrelet 30
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Système de fermeture pour récipient comprenant un bouchon (20) et une bague (10) adaptés pour coopérer par vissage pour fermer de manière étanche l'ouverture, le bouchon comprenant une paroi supérieure (21) à partir de laquelle s'étend vers le bas une jupe annulaire (22) présentant une extrémité annulaire inférieure (22b) et une face radialement intérieure munie d'un filetage (26), la bague présentant un sommet annulaire (11), une collerette annulaire (17) et un filetage (16) complémentaire au filetage du bouchon agencé entre la collerette et le sommet de la bague.La jupe (22) du bouchon comporte un organe annulaire (30;34) formant barrière, adapté pour venir en appui contre l'ensemble de la périphérie de la collerette (17) de la bague.
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1. Système de fermeture pour récipient comprenant un bouchon (20) et une bague (10) définissant une ouverture d'un récipient, qui sont adaptés pour coopérer par vissage pour fermer de manière étanche l'ouverture, le bouchon (10) comprenant une paroi supérieure (21) sensiblement circulaire à partir de laquelle s'étend vers le bas une jupe annulaire (22) présentant une extrémité annulaire inférieure (22b) et une face radialement intérieure (24) munie d'un filetage (26), la bague (20) présentant un sommet annulaire (11) formant l'ouverture, une collerette annulaire (17) faisant saillie radialement vers l'extérieur et un filetage (16) complémentaire au filetage (26) du bouchon agencé entre la collerette et le sommet de la bague, caractérisé en ce que la jupe (22) du bouchon comporte au moins un organe annulaire (30;34) formant barrière, adapté pour venir en appui contre l'ensemble de la périphérie de la collerette (17) de la bague. 2. Système de fermeture selon la 1, dans lequel ledit au moins un organe formant barrière est formé par un bourrelet annulaire (30) faisant saillie radialement vers l'intérieur à partir de la face intérieure (24) de la jupe du bouchon. 3. Système de fermeture selon la 2, dans lequel le bourrelet (30) présente un diamètre intérieur qui est inférieur au diamètre extérieur (D17) de la collerette (17), et dans lequel la jupe (22) du bouchon est adaptée pour supporter une déformation radiale vers l'extérieur lors de la coopération dudit bourrelet avec une face longitudinale supérieure (17a) de ladite collerette. 4. Système de fermeture selon la 1, dans lequel ledit au moins un organe formant barrière est formé par une lèvre annulaire (34) s'étendant à partir de la face intérieure (24) de la jupe du bouchon et agencée pour être déformée au contact de la collerette (17) de labague. 5. Système de fermeture selon la 4, dans lequel la lèvre annulaire (34) s'étend essentiellement vers le bas et de préférence dans le prolongement de la face intérieure (24) de la jupe. 6. Système de fermeture selon la 4 ou 5, dans lequel un évidement périphérique (34) est formé dans la jupe (22) du bouchon en regard de la lèvre annulaire (34) et extérieurement par rapport à celle-ci. 7. Système de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la collerette présente une face longitudinale supérieure (17a) reliant la bague (10) à une face d'extrémité radiale (17b) de la collerette, lesdites faces supérieure et d'extrémité étant reliées par un profil sensiblement en arc de cercle. 8. Système de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le filetage (16) de la bague est compris dans un diamètre extérieur maximal déterminé (D16), et dans lequel ledit au moins un organe formant barrière (30;34) ne s'étend pas vers l'intérieur audelà d'un diamètre minimal qui est supérieur audit diamètre maximal déterminé (D16). 9. Système de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit au moins un organe formant barrière (30;34) est agencé à proximité de l'extrémité annulaire inférieure (22b) du bouchon. 10. Système de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le bouchon (20) comprend en outre des moyens d'étanchéité (27;28) s'étendant à partir de sa paroi supérieure (21) et coopérant avec la bague (10) à proximité du sommet annulaire (11) de celle-ci. 11. Système de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la jupe (22) du bouchon comporte une pluralité d'organes formant barrière (30, 34). 13
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B
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B65
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B65D
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B65D 41,B65D 53
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B65D 41/08,B65D 53/02
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FR2898822
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A1
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PROCEDE DE CALIBRAGE MONOBLOC POUR TREMPE DE CARTER, DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
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La présente invention se rapporte au domaine de la métallurgie et vise le calibrage de pièces cylindriques formées par laminage. On fabrique dans le domaine des turbomachines des pièces cylindriques d'un seul tenant pour constituer notamment des carters de compresseur ou des carters de rétention d'aubes. Ce type de pièce qui peut être de dimension et de poids imposants est réalisé par laminage d'un lopin d'alliage adapté à sa destination. Le laminage est suivi d'un traitement thermique à chaud afin d'en améliorer les propriétés mécaniques en relaxant les contraintes internes produites par les efforts de déformation plastique du matériau. Outre ce traitement, une opération de calibrage est requise en raison des faibles tolérances sur les cotes notamment internes pour ce type de pièce. Actuellement, on procède, avant l'étape de traitement thermique, par expansion en agissant sur la surface intérieure au moyen d'un appareil, dit expanseur, pourvu de moyens poussoirs appropriés actionnés généralement hydrauliquement. On constate toutefois que la géométrie de la pièce est susceptible d'évoluer encore au cours du traitement thermique, et un nouveau calibrage à froid est souvent nécessaire. On a proposé de former la pièce avec une surépaisseur capable d'absorber l'écart de cote mais une telle solution n'est pas satisfaisante, surtout pour une turbomachine aéronautique en raison de l'augmentation du poids matière engagé. Le déposant s'est fixé comme objectif de mettre au point une nouvelle méthode de calibrage d'une pièce cylindrique obtenue par déformation plastique de matière, plus économique, en réduisant le nombre d'opérations et en mettant au point un outillage de structure moins complexe et moins onéreux à réaliser. L'invention résulte de l'observation qui a été faite concernant certains alliages, dont l'acier Z5CNU17, qui ont la propriété de présenter un retrait structural maximum à une température située entre la température de traitement thermique à chaud et la température ambiante. Le matériau, pendant la phase de refroidissement, se contracte jusqu'à cette température puis se dilate quand la température de la pièce est ramenée à la température ambiante. Le procédé de l'invention pour calibrer une pièce cylindrique après mise en forme par laminage d'un matériau métallique présentant un retrait structural maximum à une température de retrait maximum comprise entre une première température, telle que une température de traitement thermique à chaud et une deuxième température telle que la température ambiante, est caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes successives suivantes : Chauffage de la pièce jusqu'à sa première température, Mise en place, à l'intérieur de la pièce, d'un outil de calibrage interne de diamètre supérieur à celui de la pièce lors de son retrait structural maximum, Refroidissement de la pièce jusqu'à une température inférieure à ladite température de retrait maximum, Extraction de l'outil de calibrage interne. Ainsi, par le procédé de l'invention, on met à profit cette propriété du matériau pour effectuer le calibrage de la pièce au cours de la phase de trempe après le traitement thermique à chaud ce qui simplifie les opérations de traitement de la pièce. En outre l'outil de calibrage peut être une simple couronne de diamètre extérieur approprié sans élément articulé ou mécanisé. Pratiquement, on dispose la pièce dans un four et on le chauffe jusqu'à sa première température qui avantageusement est sa température de traitement thermique; ensuite on met en place ledit outil de calibrage sur la pièce et on dispose l'ensemble dans un bac de trempe où l'on fait refroidir la pièce jusqu'à ladite température inférieure qui tend vers la température ambiante. Cependant, bien que le procédé s'applique avantageusement en étant associé au traitement thermique et à la trempe de la pièce après sa fabrication par laminage, il peut être mis en oeuvre chaque fois que le matériau présente une température de retrait maximum située entre une première température et une deuxième température, la première étant plus élevée que la deuxième. L'invention porte également sur un dispositif particulier permettant une mise en oeuvre avantageuse du procédé. Celui-ci comprend un mannequin et un cadre pourvu de bras radiaux articulés formant supports de la pièce, un moyen d'accrochage du mannequin relié par des câbles ou autres moyens équivalents à l'outil de calibrage par lequel ce dernier est suspendu.40 Conformément à une autre caractéristique le moyen d'accrochage du mannequin est amovible, de manière à maintenir le mannequin suspendu au moyen d'accrochage par des câbles ou autres moyens équivalents. On décrit maintenant un mode de réalisation non limitatif du procédé de l'invention en faisant référence aux dessins sur lesquels, les figures 1 à 5 montrent les différentes étapes du procédé de l'invention selon une première mise en oeuvre ; les figures 6 à 18 montrent les différentes étapes du procédé selon une autre mise en oeuvre particulièrement avantageuse. On décrit le procédé en en détaillant les différentes phases. La pièce à calibrer peut être un carter de turbomachine tel qu'un carter intermédiaire, un carter de compresseur ou un carter de rétention qui comprend une partie cylindrique formée par déformation plastique d'un matériau métallique tel que l'acier Z5CNU17. Ce dernier présente la propriété d'avoir un retrait structural maximum entre 200 et 300 C. Sur les figures 1 à 5 on a représenté le déroulé d'un premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention. On voit la pièce cylindrique 1, un carter par exemple, en appui vertical par un bord sur un support 3 suspendu à un câble permettant son déplacement par un engin de levage approprié. La figure 2 montre la pièce 1 transportée avec son support 3 dans un four puits 5 équipé d'une table 7 sur laquelle on a posé l'ensemble pièce et support. Pendant son séjour dans le four, la pièce est soumise à un traitement thermique à température choisie, par exemple dans le cas d'un carter de turbomachine en acier précité, à 1000 C pendant une durée prédéterminée ; la pièce est alors à l'état dilaté. Sur la figure 3 on voit que l'on a placé à l'intérieur de la pièce un outil de calibrage 8 de forme cylindrique également. Cet outil est froid, son profil extérieur est identique au profil intérieur de la pièce 1, et ses cotes extérieures sont légèrement supérieures à celles de la surface intérieure de la pièce 1, lorsque celle-ci est à sa température de retrait structural maximum. On accroche ensuite le support à un câble d'un engin de levage et de transport pour déplacer l'ensemble jusque dans une cuve de trempe 9 comme on le voit sur la figure 4. On remplit la cuve d'un fluide trempe pour amener la température, à vitesse contrôlée, jusqu'à la température ambiante. Pendant ce processus, la pièce subit un rétreint et sa compression sur le calibre 8 est maximale quand elle atteint sa température de retrait structural maximum. Pour l'alliage mentionné ci-dessus, cette température est comprise entre 200 et 300 C. Comme les cotes du calibre 8 sont supérieures, la pièce vient se fréter sur celleci et épouser sa forme. Quand la température continue de baisser la pièce se dilate et se décolle ainsi de la couronne formée par le calibre 8. Un jeu e se forme, il est représenté sur la figure 5. Quand les températures sont stabilisées, on retire l'ensemble de la cuve de trempe et la pièce est ôtée du support. On décrit maintenant une mise en oeuvre du procédé plus élaborée permettant un ajustement précis du calibre par rapport à la pièce. Dans ce cas, on utilise un support ou mannequin 30 composé d'un cadre inférieur 31 équipé de premiers bras radiaux articulés 32 et de seconds bras radiaux articulés 33 autour d'axes horizontaux. Ces bras radiaux vont servir, à tour de rôle, d'appui à la pièce pendant les manipulations. Les bras 32 sont représentés relevés vers le haut sur la figure 6. Les bras 33 sont pourvus d'une masse de telle sorte qu'en l'absence de sollicitation ils soient verticaux comme on le voit sur la figure 6. Le mannequin 30 comprend des moyens 34 de suspension du cadre 31. Les moyens 34 comprennent eux- mêmes une tige verticale centrale 35 qui vient, comme on le verra par la suite, en prise avec un moyen d'accrochage 36 en forme de pince. Dans la configuration de la figure 6, le cadre 31 est maintenu en suspension par des câbles 37, dont un seul a été représenté, depuis la partie supérieure de la pince d'accrochage 36. La couronne du calibre 8 est également suspendue dans cette phase préparatoire à la partie supérieure de la pince par des câbles 38 ou autre moyen équivalent dont un seul a été représenté. La pièce 1 repose sur une table 40 annulaire et l'ensemble formé par la tige 35, le calibre 8 et la pince est coaxial à la pièce. On descend l'ensemble verticalement. Comme les bras radiaux 32 et 33 sont relevés, on peut descendre le cadre 31 plus bas que la table 40. Le calibre 8 vient alors en appui contre le bord supérieur de la pièce. Les dimensions ont été ajustées de telle façon que le calibre soit retenu à la température ambiante par le bord de la pièce 1. Lorsqu'on se trouve dans la position de la figure 8, on bascule les bras radiaux 33 ; le cadre 31 est en appui sur un reposoir 50. On fait descendre la pince 36 jusqu'à ce qu'elle vienne en prise avec la tige 35 comme on le voit sur la figure 9. On soulève alors l'ensemble verticalement. On entraîne dans ce mouvement la pièce avec la table 40 par les bras radiaux 33, figure 10. On dépose l'ensemble dans le four de traitement thermique 5 sur un reposoir 70, figure 11. Le reposoir 70 permet de faire descendre le cadre 31 sous le niveau de la pièce 1. On peut alors mettre les bras 33 en position verticale et remonter l'ensemble support 30 avec le calibre 8 suspendu par les câbles 38, en laissant la pièce 1 seule en appui sur le reposoir 70, figure 13. On ferme le four avec sa cloche 51 et on procède au traitement thermique. On observe que l'on a relevé le mannequin 30 verticalement sans autre manipulation que l'abaissement des bras radiaux 32, et dégagement de la pince 36 de la tige 35, figure 13. Une fois le traitement thermique achevé, on ouvre le four et on descend le mannequin 30, figure 14. les bras radiaux glissent le long de la pièce 1, figure 14. En raison de l'état dilaté de la pièce 1, le calibre 8 s'introduit dans son alésage quand on descend le mannequin en dessous de la table supportant la pièce. Les bras 32 sont alors déployés et viennent en prise sous la pièce quand on soulève de nouveau le mannequin 30, figure 15. On entraîne ainsi l'ensemble de la pièce 1 équipée de son calibre 8 jusque vers la cuve de trempe non représentée ici. Après la trempe on dépose l'ensemble sur une table reposoir 50 pour retirer le calibre, figure 16. On descend le mannequin 30 sous la table reposoir 50 afin de permettre le relevage des bras radiaux 32, figure 17. On détache la pince d'accrochage 36 de la tige 35 et on soulève le mannequin 30. La pince 36 entraîne alors le calibre 8 par les câbles 38 et le cadre 31 par les câbles 37. On emporte enfin la pièce 1 calibrée vers d'autres traitements éventuels. L' agencement du mannequin selon cette dernière mise en oeuvre offre l'avantage d'assurer un positionnement et un centrage corrects de l'outil de calibrage 8 par rapport à la pièce 1 pendant toutes les phases du processus sans avoir à intervenir spécifiquement sur l'outil 8. Cette solution est avantageuse par rapport à la première où l'on doit venir mettre en place l'outil de calibrage alors que la pièce est encore dans le four et à la température de traitement
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La présente invention porte sur un procédé de calibrage d'une pièce cylindrique (1) après mise en forme par déformation plastique d'un matériau métallique présentant un retrait structural maximum à une température de retrait maximum comprise entre une première température et une deuxième température inférieure à la première, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes successives suivantes :- Chauffage de la pièce (1) jusqu'à la première température,- Mise en place, à l'intérieur de la pièce, d'un outil de calibrage (8) interne de diamètre supérieur à celui du retrait structural maximum de la pièce,- Refroidissement de la pièce jusqu'à une température inférieure à ladite deuxième température,- Extraction de l'outil de calibrage interne (8).Le procédé s'applique à la fabrication de carters de turbomachine.
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Revendications 1) Procédé de calibrage d'une pièce cylindrique (1) après mise en forme par déformation plastique d'un matériau métallique présentant un retrait structural maximum à une température de retrait maximum comprise entre une première température et une deuxième température inférieure à la première, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes successives suivantes : Chauffage de la pièce (1) jusqu'à 1 première température, Mise en place, à l'intérieur de la pièce, d'un outil de calibrage (8) interne de diamètre supérieur à celui du retrait structural maximum de la pièce, Refroidissement de la pièce jusqu'à une température inférieure à ladite deuxième température, Extraction de l'outil de calibrage interne (8). 2) Procédé selon la 1 dans lequel on dispose la pièce (1) dans un four et on le chauffe jusqu'à une première température de traitement thermique ; après traitement, on met en place ledit outil de calibrage (8) sur la pièce (1) et on dispose l'ensemble dans un bac de trempe (9) ; on fait refroidir la pièce (1) jusqu'à ladite température inférieure. 3) Procédé selon l'une des précédentes, dont le métal est un alliage Z5CNU17. 4) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes comprenant un mannequin (30) avec un cadre (31) pourvu de bras radiaux articulés (32, 33) formant supports de la pièce (1), un moyen d'accrochage (36) du mannequin (30) relié par des câbles (38) ou autres moyens équivalents, à l'outil (8) de calibrage par lequel ce dernier est suspendu. 5) Dispositif selon la précédente dont le moyen d'accrochage (36) du mannequin (30) est amovible, de manière à maintenir le mannequin suspendu au moyen d'accrochage par des câbles (37) ou autres moyens équivalents.
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B
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B23
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B23P
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B23P 9,B23P 6,B23P 15
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B23P 9/00,B23P 6/00,B23P 15/02
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FR2896119
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR COMMANDER UNE COMMUTATION ENTRE DES APPAREILS
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Domaine de l'invention La présente invention concerne des technologies de commande 5 et en particulier, un procédé et un dispositif pour commander une commutation entre des appareils. Arrière-plan de l'invention L'évolution de la technologie de l'électronique, de la technologie des réseaux et analogue, a amené dans les familles de plus en plus de 10 produits électroniques de consommation. Parmi ces appareils domestiques, les seuls appareils électriques audio/vidéo sont trop nombreux pour en dresser la liste, tels qu'un téléviseur couleur, un appareil photographique numérique, un disque numérique polyvalent (DVD), un boîtier décodeur, et ainsi de suite. De plus, l'adaptateur de 15 support numérique (DMA) réalise la connexion et la communication entre des appareils électroniques domestiques classiques et des ordinateurs. On peut prévoir dans l'avenir que les réseaux d'appareils constitués de divers appareils électriques dans des familles dotées d'équipements numériques soient plus compliqués et il en est de même pour l'environnement de 20 bureau et l'environnement industriel. Toutefois, en satisfaisant la demande, la diversification des produits à induit un problème technique tel que la façon de commander divers appareils électriques dans le même environnement. Le mode classique pour la commande de plusieurs appareils consiste à prévoir un 25 boîtier de télécommande pour chaque appareil. Pour commander un appareil, on choisit d'abord un boîtier de télécommande correspondant à l'appareil et on exécute les fonctions de commande désirées en utilisant des touches de commande situées sur le panneau de commande du boîtier de télécommande. L'inconvénient d'une telle commande est 30 évident. Avec un boîtier de télécommande multi-appareil qui constitue une amélioration, les fonctions d'une pluralité de boîtiers de télécommande sont combinées, c'est-à-dire que certaines touches de fonction universelles sont réutilisées et des touches de commutation des appareils sont utilisées pour effectuer la commutation entre les appareils 35 commandés. Comme représenté sur la figure 1, la principale différence entre un boîtier de télécommande multi-appareil et un boîtier de télécommande classique commandant un appareil unique est que le boîtier de télécommande multi-appareil comporte des touches de commutation entre appareils, telles que les touches indiquées par appareil 1 , appareil 2 , appareil 3 , et appareil 4 sur la figure 1. Ces touches d'appareils sont utilisées pour réaliser la commutation entre les appareils commandés. On suppose que l'appareil 1 est un téléviseur, l'appareil 2 est un lecteur de DVD, l'appareil 3 est un boîtier décodeur (STB) et l'appareil 4 est un appareil en veille ou un autre appareil. On suppose que le signal de sortie du STB est reçu par une entrée AV1 du téléviseur et que le signal de sortie du lecteur de DVD est reçu par une entrée AV2 du téléviseur, lorsqu'un utilisateur regarde un téléviseur numérique et commande des opérations appropriées en utilisant le STB, l'appareil que le boîtier de télécommande multi-appareil est en train de commander est l'appareil 3 (STB). Dans ce cas, si l'utilisateur souhaite lire un disque DVD, les opérations nécessaires pour satisfaire la commutation de l'appareil STB en cours vers l'appareil de DVD cible sont les suivantes. L'utilisateur appuie d'abord sur la touche de commutation d'appareil appareil 1 sur le panneau de commande du boîtier de télécommande multi-appareil pour commuter l'appareil STB actuellement commandé vers un appareil intermédiaire, à savoir, le téléviseur, il appuie sur la touche AV2 du panneau de commande du boîtier de télécommande pour commuter le mode AV1 vers le mode AV2, il appuie sur la touche de commutation d'appareil appareil 2 sur le panneau de commande du boîtier de télécommande multi-appareil pour commuter l'appareil téléviseur actuellement commandé vers l'appareil lecteur de DVD cible, et il utilise les touches de fonction appropriées sur le boîtier de télécommande multi-appareil pour mettre en oeuvre des fonctions telles que l'activation du DVD, le chargement du disque, la lecture du disque, etc. Selon le processus de commande précédent, des opérations multiples sur les touches de commutation des appareils sont nécessaires pour commander la commutation entre les appareils en utilisant le boîtier de télécommande multi-appareil, et des commandes de fonctions correspondantes sont nécessaires pour les appareils associés, tels que l'appareil courant, l'appareil intermédiaire et l'appareil cible, un tel processus de commutation est ainsi sujet à des erreurs et à des opérations incorrectes. Résumé de l'invention Selon des modes de réalisation de la présente invention, un procédé et un dispositif sont fournis pour commander la commutation entre des appareils afin de résoudre le problème lié à la complexité de l'actionnement du boîtier de télécommande multi-appareil lorsque l'on veut procéder à une commutation. Le procédé pour commander la commutation entre des appareils selon un mode de réalisation de l'invention comporte : la détermination d'un groupe de signaux de commande en fonction des opérations à exécuter par les appareils impliqués dans une commutation entre un appareil courant et un appareil cible ; et la commande des appareils impliqués dans la commutation entre l'appareil courant et l'appareil cible pour exécuter les opérations correspondant au groupe de signaux de commande, lorsque la commutation est déclenchée. Les appareils impliqués dans la commutation entre l'appareil 20 courant et l'appareil cible peuvent inclure l'appareil courant, un appareil intermédiaire et l'appareil cible. Le procédé peut comporter en outre : l'affichage de l'état d'exécution lors de l'exécution d'opérations correspondant au groupe de signaux de commande. 25 Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, un dispositif pour commander la commutation entre des appareils peut inclure une touche de commutation d'appareil correspondant à un appareil cible, adapté pour fournir un groupe de signaux de commande fonction des opérations à exécuter par les appareils impliqués dans une 30 commutation entre un appareil courant et l'appareil cible, envoyer le groupe de signaux de commande aux appareils impliqués dans la commutation et commander les appareils impliqués dans la commutation pour exécuter des opérations correspondant au groupe de signaux de commande lorsque la commutation est déclenchée. Le dispositif peut être un dispositif quelconque choisi dans le groupe constitué d'un boîtier de télécommande et d'un panneau de commande fixé à l'appareil commandé. Les appareils impliqués dans la commutation peuvent inclure l'appareil courant, un appareil intermédiaire et l'appareil cible. Le nombre d'appareils intermédiaires peut être supérieur à un. Selon des modes de réalisation de la présente invention, un procédé pour définir la touche du dispositif de commande basé sur un mode de combinaison de commande d'appareils multiples utilisant une touche, et un dispositif pour commander la commutation entre les appareils sont fournis. Considérant les fonctions exécutées par les appareils associés à la touche dans le processus de commutation, un groupe de signaux de commande est défini pour la touche de commutation d'appareil. Lorsqu'il souhaite commuter l'appareil en cours de commande vers un appareil cible, l'utilisateur doit appuyer sur la touche de commutation d'appareil, le dispositif de commande envoie les signaux de commande aux appareils appropriés et ces appareils appropriés exécutent simultanément les fonctions appropriées. L'aménagement technique fourni selon le mode de réalisation de la présente invention simplifie fortement la procédure opératoire de commutation entre des appareils dans un environnement multi-appareil réduisant ainsi la probabilité de manipulations incorrectes. Brève description des dessins La figure 1 est un dessin schématique illustrant le panneau de 25 commande d'un boîtier de télécommande multi-appareil selon l'art antérieur. La figure 2 est un dessin schématique illustrant le panneau de commande d'un boîtier de télécommande selon un mode de réalisation de la présente invention. 30 La figure 3 est un organigramme illustrant un procédé de commutation entre des appareils selon un mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée de l'invention La présente invention va être décrite ci-après en référence aux 35 dessins annexés et aux modes de réalisation préférés. Comme représenté sur la figure 2, dans un mode de réalisation, des touches correspondantes de commutation d'appareils sont disposées sur le panneau de commande d'un boîtier de télécommande en fonction du nombre d'appareils commandés par le boîtier de télécommande. Sur la figure 2, un appareil commandé correspondant à la touche TV est un téléviseur, un appareil commandé correspondant à la touche DVD est un lecteur de DVD, et un appareil commandé correspondant à la touche STB est un boîtier décodeur. Dans ce mode de réalisation, l'une quelconque des touches de commutation d'appareil peut commander plusieurs appareils dans un mode combinatoire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, on peut définir les fonctions des touches de commutation d'appareils, c'est-à-dire déterminer un groupe de codes pour chaque touche de commutation d'appareil. Lorsque cette touche de commutation d'appareil est actionnée, le boîtier de télécommande module et envoie les codes de la touche de commutation d'appareil sous la forme de signaux infrarouges. Lors de l'identification respective et de la réception de signaux infrarouges respectifs, l'appareil correspondant courant, l'appareil intermédiaire et l'appareil cible reçoivent les codes et décodent les codes, et ils exécutent les opérations appropriées en fonction des signaux obtenus par le processus de décodage. Ainsi, chaque touche de commutation d'appareil est définie pour envoyer un groupe de signaux de commande. Lorsqu'il souhaite commuter sur un appareil, un utilisateur peut appuyer sur une touche de commutation d'appareil correspondant à l'appareil, et le boîtier de télécommande envoie les signaux de commande dans l'ordre à l'appareil courant, à l'appareil intermédiaire et à l'appareil cible, relatifs au processus de commutation selon la définition mentionnée ci-dessus pour commander ces appareils appropriés pour mettre en oeuvre la fonction nécessaire pour le processus de commutation. Dans un mode de réalisation de l'invention, les appareils appropriés impliqués dans un processus de commutation peuvent comporter un appareil courant, un appareil intermédiaire et un appareil cible. Dans d'autres modes de réalisation de l'invention, le nombre des appareils intermédiaires peut être de zéro, d'un ou plus. Dans ce mode de réalisation, le boîtier de télécommande commande trois appareils, ainsi, un appareil intermédiaire au plus est inclus. Pour que chaque touche de commutation d'appareil du boîtier de télécommande commande des appareils multiples, chaque touche de commutation d'appareil peut être définie individuellement. Par exemple, lorsque la fonction DVD est requise, les fonctions de la touche de commutation d'appareil DVD à exécuter par les appareils associés au processus de commutation peuvent inclure ce qui suit. Le téléviseur peut être commuté dans le mode AV2. Le boîtier de télécommande peut activer des fonctions telles que la commande de DVD et la mise sous tension du DVD. Un signal de commande peut être défini pour une touche de commutation d'appareil selon la fonction à exécuter par un tel appareil intermédiaire, par exemple le téléviseur, et un autre signal de commande peut être défini pour la touche de commutation d'appareil selon la fonction à exécuter par un appareil cible tel que le lecteur de DVD. De façon similaire, on peut définir des touches de commutation d'appareil STB et W. Un boîtier de télécommande utilisant le procédé précédent est représenté sur la figure 2. L'une quelconque des touches de commutation d'appareil telle que TV , DVD et STB peut commander plusieurs appareils, tandis que d'autres touches numériques et touches de fonction sont similaires à celles d'un boîtier de télécommande classique. Dans un mode de réalisation de l'invention, comme représenté sur la figure 3, la mise en oeuvre de la commutation de TV vers DVD peut inclure les étapes suivantes. Étape 301, la touche de commutation d'appareil DVD est 25 actionnée. On suppose que le téléviseur diffuse un programme de télévision numérique après qu'un utilisateur a exécuté une opération appropriée sur le STB au moyen de la télécommande, lorsque l'utilisateur souhaite lire un disque vidéo sur DVD, la touche de commutation 30 d'appareil DVD doit être actionnée, car l'appareil cible est le lecteur de DVD et la touche de commutation d'appareil correspondante doit être choisie en fonction de l'appareil cible. Étapes 302 à 303, le boîtier de télécommande envoie un signal de commande pour mettre le téléviseur en état de recevoir une entrée 35 AV2 (c'est-à-dire, une entrée de signal de DVD) et envoie un signal de commande de DVD pour mettre le DVD sous tension. Lorsque la touche de commutation d'appareil DVD est actionnée, le boîtier de télécommande envoie un signal de commutation AV2 à l'appareil téléviseur intermédiaire, active la commande de DVD du boîtier de télécommande et envoie un signal de mise sous tension à l'appareil cible lecteur de DVD. Si le téléviseur est dans le mode télévision, le téléviseur reçoit le signal de commutation AV2 et commute du mode télévision au mode AV2, et le lecteur de DVD reçoit le signal de mise sous tension et est mis sous tension. On notera que l'étape de réception par le téléviseur du signal de commutation AV2 et de commutation du mode télévision en mode AV2 n'est pas nécessaire si le téléviseur est déjà dans le mode AV2. Ainsi, la totalité du processus de commande est mis en oeuvre par une touche de commutation d'appareil et l'utilisateur peut commander le lecteur de DVD par l'intermédiaire d'autres touches de fonction sur le boîtier de télécommande pour lire un disque, et il peut regarder des images sur le téléviseur après que les signaux d'image sont reçus par le port AV2 du téléviseur et sont traités. Les processus de commande d'autres appareils cible sont similaires aux processus décrits ci-dessus, c'est-à-dire que l'utilisateur peut appuyer sur la touche de commutation d'appareil correspondant à l'appareil cible désiré et toutes les opérations de commutation peuvent être mises en oeuvre, mettant ainsi en oeuvre la fonction de commande d'appareils multiples par une touche de commutation d'appareil. Dans le mode de réalisation de la présente invention, l'intervalle entre l'envoi de signaux de commande différents peut être extrêmement court, de telle sorte que l'utilisateur peut difficilement les détecter. En conséquence, pour l'utilisateur, des processus de commande multiples peuvent être mis en oeuvre en appuyant simplement sur une touche de commutation d'appareil et l'utilisation est simple. De plus, dans un autre mode de réalisation de l'invention, le résultat de la commande de chaque appareil approprié peut être observé en même temps sur le téléviseur dans le processus de commande. Par exemple, en termes du mode de réalisation ci-dessus, on peut observer simultanément sur le téléviseur deux résultats de commande commutation TV vers AV2 et DVD sous tension . En fonction de ces résultats de commande, l'utilisateur peut déterminer si le processus de commande est mis en oeuvre et exécuter les opérations qui suivent. Dans ce mode de réalisation, trois appareils, téléviseur, lecteur de DVD et STD, sont commandés par le boîtier de télécommande. Toutefois, on peut commander plus de trois appareils dans d'autres modes de réalisation de l'invention. De plus, dans d'autres modes de réalisation de l'invention, le boîtier de télécommande peut également être un boîtier de télécommande multi-appareil dans d'autres environnements d'application, tels qu'un environnement de bureau et un environnement industriel. Pour commander plusieurs appareils, le dispositif de commande peut ne pas utiliser de boîtier de télécommande, et un panneau de commande fixé sur un appareil selon l'invention est également couvert par la portée de l'invention. En utilisant un boîtier de télécommande pour commander plusieurs appareils dans un réseau familial, l'utilisateur peut prêter attention au terminal de sortie de l'appareil commandé. Par exemple, lorsqu'un utilisateur souhaite regarder un programme de télévision numérique ou un DVD, l'appareil à commander est le STB du téléviseur numérique ou le lecteur de DVD. Toutefois, l'utilisateur prête habituellement attention au terminal, à savoir le téléviseur. En conséquence, si les fonctions du STB ou du DVD souhaitées par l'utilisateur ne sont pas mises en oeuvre par le téléviseur, l'utilisateur peut se trouver dérouté. Ainsi, dans les modes de réalisation préférés de l'invention, la commande des fonctions de chaque touche de commutation d'appareil peut être affichée ou représentée sur le terminal de sortie de l'appareil cible lors de la définition des touches de commutation d'appareil, de telle sorte que l'utilisateur peut utiliser le boîtier de télécommande plus facilement et commodément. Ce qui précède ne sont que des modes de réalisation préférés de l'invention et ils ne sont pas destinés à être utilisés pour limiter la portée de sa protection. Toute modification, remplacement par un équivalent et amélioration appartenant à l'esprit et aux principes de l'invention rentrent dans le cadre de protection défini par les revendications annexées
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Le procédé de commande de commutation entre des appareils comporte : la détermination d'un groupe de signaux de commande en fonction des opérations à exécuter par les appareils impliqués dans une commutation entre un appareil courant et un appareil cible ; et la commande des appareils impliqués dans la commutation entre l'appareil courant et l'appareil cible pour exécuter les opérations correspondant au groupe de signaux de commande, lorsque la commutation est déclenchée. Le procédé simplifie l'opération de commutation entre des appareils dans un environnement multi-appareil et permet à une touche de commutation d'appareil de commander des appareils multiples.
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1. Procédé pour commander la commutation entre des appareils comprenant : la détermination d'un groupe de signaux de commande en fonction des opérations à exécuter par les appareils impliqués dans une commutation entre un appareil courant et un appareil cible et la commande des appareils impliqués dans la commutation entre l'appareil courant et l'appareil cible pour exécuter les opérations correspondant au groupe de signaux de commande, lorsque la commutation est déclenchée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les appareils impliqués dans la commutation entre l'appareil courant et l'appareil cible comprennent l'appareil courant, un appareil intermédiaire et l'appareil cible. 3. Procédé selon la 1, comprenant en outre : l'affichage de l'état d'exécution lors de l'exécution d'opérations correspondant au groupe de signaux de commande. 4. Dispositif pour commander la commutation entre des appareils comprenant : une touche de commutation d'appareil correspondant à un appareil cible, adapté pour fournir un groupe de signaux de commande fonction des opérations à exécuter par les appareils impliqués dans une commutation entre un appareil courant et l'appareil cible, envoyer le groupe de signaux de commande aux appareils impliqués dans la commutation et commander les appareils impliqués dans la commutation pour exécuter des opérations correspondant au groupe de signaux de commande lorsque la commutation est déclenchée. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif quelconque choisi dans le groupe constitué d'un boîtier de télécommande et d'un panneau de commande fixé à l'appareil commandé. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les appareils impliqués dans la commutation comprennent l'appareil courant, un appareil intermédiaire et l'appareil cible. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le nombre d'appareils intermédiaires est supérieur à un.
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G,H
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G08,H04
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G08C,H04L,H04N
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G08C 23,H04L 12,H04N 5,H04N 7
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G08C 23/04,H04L 12/28,H04N 5/44,H04N 7/173
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FR2893786
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A1
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PROCEDE ET APPAREIL DE COMMANDE POUR LIMITER LE COURANT D'UN SYSTEME DE PILOTAGE D'UNE MACHINE A INDUCTION
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La présente invention concerne d'une manière générale des systèmes alimentés par une machine à induction et de façon plus spécifique un procédé pour protéger les machines à induction et leur système de commande vis-à-vis d'une surintensité. Dans des systèmes classiques de distribution de puissance pour avions, on utilise une source d'alimentation à courant alternatif à fréquence constante dans le réseau de distribution. Des moteurs électriques peuvent être couplés directement au bus à courant alternatif avec comme résultat le fait que l'on peut avoir une impulsion élevée de courant au démarrage. Etant donné que des systèmes de commande électrique pour un avion deviennent une réalité, par exemple, il est envisagé que le bus classique à courant alternatif à fréquence constante utilisé dans l'avion soit susceptible d'être remplacé par un système électrique à fréquence variable. Cependant, pour un système à fréquence variable, il ne serait pas possible de coupler directement une machine électrique au bus à courant alternatif à fréquence variable. Une configuration préférée consiste à connecter un équipement électrique au bus à courant alternatif au moyen d'un système à redresseur et onduleur. Il en résulte que, pour l'avion qui utilise des systèmes de distribution à tension constante et à fréquence variable, il est souhaitable de réduire le poids et la taille (c'est-à-dire la valeur nominale KVA) de l'onduleur de manière à réduire le poids et le coût du système de distribution. Lorsque l'amplitude de la tension varie sous forme d'une rampe linéaire par rapport à la fréquence, un paramètre habituellement exprimé en volts par hertz (volts/Hz) constants, est appliquée à un moteur à induction, on a observé que l'amplitude du courant de phase ne reste pas constante. L'une des raisons principales de ce phénomène réside dans le fait observé que la fréquence de glissement ne reste pas constante. La figure 1, annexée à la présente demande, est un schéma-bloc de commande d'un procédé classique en boucle ouverte d'alimentation en puissance d'une machine à induction 10 par l'intermédiaire d'une opération 13 de modulation d'impulsions en durée. Un signal d'entrée 11 est appliqué en tant que tension d'entrée constante par rapport à la fréquence. Le taux de variation de la tension est maintenu constant jusqu'à ce que la fréquence atteigne une valeur d'état stationnaire désirée. Pour des applications dans lesquelles une accélé- ration rapide est requise, l'amplitude du courant prélevé par le moteur n'est pas commandée et par conséquent peut varier. Dans certains cas, la variation du courant peut être très importante. Par conséquent le système de la machine à induction peut être configuré de manière à s'adapter à des niveaux intenses de courant comme par exemple au moyen de l'accroissement des valeurs nominales des composants comme par exemple ce qu'on appelle des Insulated Gate Bipolar Transistors (IGBT), c'est-à-dire des transistors bipolaires à grille isolée, utilisés dans la conception de l'onduleur du système. Pour des applications dans lesquelles une accélération rapide est requise, le courant prélevé d'un onduleur (non représenté) peut devenir très intense par rapport à ses points de fonctionnement nominaux. Un point de fonc-tionnement nominal peut être défini par exemple en tant que point de puissance maximale, pour laquelle la machine à induction 10 fonctionne à sa vitesse nominale maximale et avec son couple maximum nominal. Pour s'adapter à cette demande de courant, la valeur nominale de l'onduleur est de façon typique conçue pour des conditions de fonctionnement dans le pire des cas, dans lesquelles la demande de courant est un multiple de la valeur nominale à l'état stationnaire. L'amplitude du courant de phase pourrait dépendre de nombreux facteurs incluant la température de l'air ambiant, l'altitude (c'est-à-dire la pression de l'air) et un couple de charge. Par exemple, lorsqu'une charge "ventilateur" est appliquée à la machine à induction 10, c'est-à-dire une charge dans laquelle le couple augmente comme le carré de la vitesse de la machine à induction 10, le couple de la machine à induction 10 diminue en fonction de la réduction de la pression de l'air. Par conséquent, il est tout à fait souhaitable de concevoir un système, dans lequel la valeur nominale du courant de l'onduleur est limitée à une certaine valeur pendant l'accélération afin d'empêcher que le courant n'atteigne des valeurs très élevées. Le brevet US N 5 247 237 décrit un dispositif de commande en boucle ouverte pour protéger un moteur à induction vis-à-vis d'une surintensité. Dans un mode de base de la commande, le dispositif de commande sélectionne un taux de variation de la fréquence, qui sert à limiter l'accélération du moteur à induction et agit de manière à maintenir le courant du moteur au-dessous d'une valeur limite. Si le courant dépasse cette valeur limite, une fréquence de correction est calculée et est soustraite d'une fréquence en boucle ouverte détectée dans un générateur de commande de fréquence primaire. Sur la base de la fréquence corrigée, un calcul de tension est exécuté et une commande appropriée est appliquée à un circuit de conversion de puissance. Cependant un opérateur doit sélectionner un taux arbitraire de variation de la rampe de fréquence pour le dispositif du brevet U.S. N 5 247 237. De tels procédés classiques de commande présen-tent l'inconvénient consistant en ce que la variable de commande primaire n'est pas conçue pour accélérer une machine au taux maximum compatible avec la charge qui est appliquée au moteur à induction et avec les capacités de l'onduleur. Ce qui est nécessaire, c'est un procédé qui puisse être utilisé dans toutes les conditions de charge et dans toutes les conditions de tension appliquées, moyennant l'utilisation de la capacité totale de courant de l'ondu- leur, indépendamment de la charge qui est appliquée au moteur. Comme on peut le voir, il existe un besoin de disposer d'un appareil et d'un procédé perfectionnés pour limiter le courant d'un moteur à induction soumis à une demande d'accélération. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour déduire des signaux de commande de tension de phase convenant pour être utilisés pour la commande d'un flux de courant envoyé à un moteur à induction, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : soustraire une valeur du courant de phase statorique d'une valeur de courant commandée pour obtenir un terme d'erreur, convertir ledit terme d'erreur en une valeur de tension commandée dans un référentiel de référence synchrone, transformer ladite valeur de tension commandée en un vecteur de tension commandé dans un référentiel de 20 référence stationnaire, et convertir ledit vecteur de tension commandée en les signaux de commande de tension de phase au moyen d'une commande par modulation d'impulsions en durée. Selon des modes de réalisation particuliers de 25 l'invention : - ladite étape de conversion dudit terme d'erreur comprend les étapes consistant à : - agir sur ledit terme d'erreur au moyen d'un régulateur pour obtenir un signal terminal en volts par 30 hertz, - additionner un paramètre d'entrée audit signal terminal pour obtenir une somme terminale en volts par hertz, et intégrer ladite somme terminale pour obtenir 35 ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de référence synchrone. Ladite étape de conversion dudit terme d'erreur comprend les étapes consistant à : - agir sur ledit terme d'erreur pour obtenir un 5 signal de tension terminale, et - limiter une amplitude dudit signal de tension terminale pour obtenir ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de référence synchrone. Ladite étape de transformation de ladite valeur 10 de tension commandée comprend les étapes consistant à : - obtenir un angle électrique, - générer un vecteur unité en fonction dudit angle électrique, et - multiplier ladite valeur de tension commandée 15 par ledit vecteur unité pour obtenir ledit vecteur de tension commandée dans le référentiel de référence stationnaire. Le procédé comprend en outre les étapes consistant à : 20 - obtenir, à partir du moteur à induction, une première mesure du courant statorique pour une première phase du moteur à induction, - obtenir à partir du moteur à induction une seconde mesure du courant statorique pour une seconde phase 25 du moteur à induction, et -transformer au moins lesdites première et seconde mesures du courant statorique en une valeur de courant de phase statorique mise à jour, par l'intermédiaire d'une transformation vectorielle de Park. 30 Ladite étape de transformation au moins des première et seconde mesures de courant statorique comprend l'étape consistant à utiliser lesdites première et seconde mesures du courant statorique pour déduire une troisième mesure du courant statorique pour une troisième phase du 35 moteur à induction. Ladite étape de transformation au moins des première et seconde mesures du courant statorique comprennent les étapes consistant à : - transformer lesdites première et seconde mesures du courant statorique en un vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire ; et - obtenir l'amplitude dudit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence fixe pour obtenir ladite valeur du courant de phase statorique. Ladite étape de transformation au moins des première et seconde mesures du courant statorique comprend les étapes consistant à : - transformer au moins lesdites première et seconde mesures du courant statorique en un vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire, - obtenir un angle électrique, - générer un terme exponentiel complexe en fonction dudit angle électrique, - multiplier ledit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire par ledit terme exponentiel complexe pour obtenir un vecteur de Park du courant de phase statorique dans un référentiel de référence synchrone, et - obtenir l'amplitude dudit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence synchrone pour obtenir ladite valeur du courant de phase statorique. Ladite valeur de courant commandée comprend une valeur variable. Le procédé comprend en outre l'étape consistant à arrêter ledit moteur à induction en réponse à la détermination du fait que ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de référence synchrone n'a pas dépassé un seuil de tension prédéterminé pendant un intervalle de temps prédéterminé. D'autres caractéristiques et avantages de la pré- sente invention ressortiront de la description donnée ci-après prise en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1, dont il a déjà été fait mention, représente un schéma-bloc d'un dispositif de commande de machine à induction classique, conformément à l'état de la technique ; la figure 2 est un schéma représentatif d'un système de commande de machine à induction incluant un onduleur et un moteur à induction actionné par un dispositif de commande conforme à la présente invention; - la figure 3 est un schéma-bloc d'un dispositif de commande de machine à induction conforme à la présente invention; - la figure 4 est un organigramme décrivant le fonctionnement du dispositif de commande de la machine à 20 induction de la figure 3; - la figure -5 est un schéma-bloc de commande d'une autre forme de réalisation d'un dispositif de commande de machine à induction conforme à la présente invention; 25 - la figure 6 est un organigramme décrivant le fonctionnement du dispositif de commande de la machine à induction de la figure 5; - la figure 7 est un schéma-bloc de commande d'une autre forme de réalisation d'un dispositif de 30 commande de machine à induction conforme à la présente invention ; - la figure 8 est un organigramme décrivant le fonctionnement du dispositif de commande de la machine à induction de la figure 7 ; 35 - la figure 9 représente un schéma-bloc de com- mande d'une autre forme de réalisation d'un dispositif de commande de machine à induction conforme à la présente invention ; - la figure 10 est un organigramme décrivant un 5 fonctionnement du dispositif de commande de machine à induction de la figure 9 ; et - la figure 1i est un organigramme décrivant une opération de contrôle d'un mode de défaillance avant les opérations représentées dans les organigrammes des figures 10 4, 6, 8 et 10. La description détaillée qui va suivre porte sur les meilleurs modes envisagés actuellement de mise en oeuvre de l'invention. La description ne doit pas être prise dans un sens limitatif, mais est destinée simplement 15 à illustrer les principes généraux de l'invention. La présente invention fournit d'une manière générale un procédé et un appareil pour déduire des signaux de commande de tension de phase destinés à être utilisés pour commander la puissance envoyée à un moteur à induction, du 20 type que l'on peut trouver dans un système de commande électrique d'un avion. Dans l'état actuel de la technique, un système de commande pour un dispositif de pilotage de machine à induction peut inclure une configuration en boucle ouverte, qui délivre un signal d'entrée en rampe 25 linéaire, mesuré en volts par hertz constants, à la charge électrique par l'intermédiaire d'un onduleur. Dans des conditions de fonctionnement, dans lesquelles une accélération rapide est requise, la demande de courant résultante appliquée à l'onduleur peut devenir très 30 importante. Par conséquent, la valeur nominale de l'onduleur peut être conçue pour une condition correspondant au pire des cas, nettement plus élevée que la valeur nominale à l'état stationnaire de l'onduleur pour s'adapter à de telles conditions de fonctionnement. Cepen- 35 dant cette solution de conception conduit à un onduleur plus grand, plus lourd et plus coûteux. La présente invention fournit un système de commande en boucle fermée, qui génère un vecteur de Park du courant de phase statorique pour l'obtention d'un terme d'erreur pour une rétroaction. Le courant envoyé à l'onduleur est limité conformément à une valeur de référence du courant commandée envoyée au système de commande. Dans une forme de réalisation de la présente invention, représentée sur le schéma de la figure 2, un système 20 de pilotage d'une machine à induction peut fonctionner au moyen d'une puissance délivrée par une liaison à courant continu 31. La tension Vd de la liaison à courant continu, délivrée par la liaison à courant continu 31, peut être envoyée à un onduleur 33, l'onduleur 33 pouvant être un onduleur en pont triphasé comprenant un ensemble d'interrupteurs supérieurs à semiconducteurs 35a-c et un ensemble d'interrupteurs à semiconducteurs inférieurs 35d-f. Chaque interrupteur 35a-f peut être associé à un dispositif à l'état solide commandable (non représenté) tel qu'un transistor MOSFET ou un transistor IGBT. Des diodes 37a-f montées selon un montage antiparallè-le peuvent comporter une partie de dispositifs respectifs à l'état solide. La liaison à courant continu 31 peut inclure un condensateur 41 monté aux bornes de ports d'entrée 33a et 33b de l'onduleur pour fournir une faible impédance de source pour l'onduleur 33 et réduire la fluctuation de tension dans la liaison à courant continu 31. L'onduleur 33 peut transmettre une puissance depuis la liaison à courant continu 31 à un moteur à induc- tion 40 par l'intermédiaire d'une première borne de sortie de phase 43, d'une seconde borne de sortie de phase 45 et d'une troisième borne de sortie de phase 47. Un dispositif de commande 100 peut mesurer un premier courant de phase ia au niveau de la première borne de sortie de phase 43 à l'aide d'un premier capteur de courant 51. De façon similaire le dispositif de commande 100 peut mesurer un second courant de phase ib au niveau de la borne 45 de sortie de la seconde phase, à l'aide d'un second capteur de courant 53, et un troisième courant de phase ic au niveau de la troisième borne de sortie de phase 47 à l'aide d'un troisième capteur de courant 55. Le dispositif de commande 100 peut délivrer un signal de commande 57 à une unité de pilotage de porte 39, qui peut produire une pluralité de signaux de pilotage de porte 59 pour placer les interrupteurs à semiconducteurs 35a-f à l'état conducteur et à l'état bloqué dans l'onduleur 33, comme cela peut être réalisé dans un ensemble 30 de pilotage d'une machine à induction. L'unité de commande de pilotage de porte 39 peut convertir le signal de commande 57 en la pilotage de porte 59, qui interrupteurs 35a-f et fournir désignées par Va, Vb et V, sur après, au moteur à induction 40. de liaison Vd peut être délivrée pluralité de signaux de peuvent commander les les tensions de phase, la figure 3 indiquée ci-Une lecture de la tension au dispositif de commande 100 par l'intermédiaire d'une ligne 49 de détection de la liaison à courant continu. On va décrire le fonctionnement du dispositif de commande 100 en référence au schéma-bloc de la figure 3 et à un organigramme 99 représenté sur la figure 4. Une première lecture du courant de la première phase, une lecture 87 du courant de seconde phase et une lecture 89 du courant de la troisième phase peuvent être envoyées à un convertisseur de vecteur de Park 91 pour produire un vecteur de Park du courant de phase statorique dans un référentiel de référence stationnaire 1d, lors de l'étape 101. Des vecteurs de Park incluent une information concernant les amplitudes instantanées et la relation de phase de champs tournants triphasés par rapport à un sys- terne de coordonnées de référence. En général un vecteur de Park est une représentation mathématique qui décrit le lieu d'une quantité électrique dans le domaine de l'espace complexe (ou le temps est un paramètre). Un vecteur de Park de courant est défini par l'amplitude du vecteur et la direction du vecteur dans une relation spatiale avec les trois phases. Une discussion générale des vecteurs de Park est fournie dans P.K. Koacs, "Transient Phenomena in Electrical Machines", Elsevier Science Publishing Co. (1984). Le vecteur de Park du courant de phase statorique stationnaire ;gd peut être construit en utilisant la lecture 85 du courant de la première phase, la lecture 87 du courant de la seconde phase et la lecture, ou une valeur calculée, du courant de le troisième phase 89. Le vecteur de Park du courant de phase statorique stationnaire peut être représenté mathématiquement par l'expression is _2r. 3 \ra +aib +a2ic/ = iq jid is = 3 [ia -05(ib +ic)] id = 3 0,866~ib + ic 25 27z 27r a =e 1 3 et a2 = e-1 3 L'amplitude du vecteur de Park stationnaire du 30 courant de phase statorique (IOpeut être obtenue au moyen d'un opérateur scalaire 97 qui sert à délivrer une amplitude iqd de vecteur de courant de phase statorique synchrone initial, lors de l'étape 103, valeur qui peut être envoyée à un dispositif de sommation d'erreur 61. Un terme g, donné en ampères, peut être obtenu par soustraction de l'amplitude iqd du vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel stationnaire de référence d'une valeur de référence de courant commandée I lqd par l'intermédiaire du dispositif cmd de sommation d'erreur 61, lors de l'étape 105. Le terme d'erreur s peut être envoyé à un régulateur 64, qui limite la tension du signal d'entrée. Le signal de sortie du régulateur 64, un signal de tension terminal, peut également être borné par un limiteur 73 de manière à produire une tension commandée dans un référentiel de ù Ve qd référence synchrone. Un angle électrique 0 peut être obtenu par multi- plication de la valeur d'amplitude de tension commandée synchrone Vqd, par une constante spécifique K qui dépend de la machine, au moyen du multiplieur de fréquence 75 pour l'obtention de la fréquence w, et par intégration de la fréquence o, au moyen de l'intégrateur de fréquence 77. L'angle électrique 0 peut être envoyé à l'opérateur exponentiel 79 de manière à former le vecteur unité corres- pondant (e3) . Le vecteur unité (e]0) peut être transformé, au moyen d'un multiplieur vectoriel 81, avec la tension synchrone commandée Vqd lors de l'étape 109, pour produire un vecteur de Park de tension commandé Vqd dans le référentiel de référence stationnaire . Le vecteur de Park de tension commandé stationnaire Vqd peut alors être envoyé à une unité 84 de commande de modulation d'impulsions en durée pour produire un signal de commande 57, lors de l'étape 111. Dans une autre forme de réalisation de la pré-sente invention, représenté sur le schéma-bloc de commande de la figure 5 et sur un organigramme 115 représenté sur la figure 6, le terme d'erreur E peut être obtenu en sous-trayant la valeur de l'amplitude du vecteur de Park du -e !qd courant de phase statorique synchrone, de la valeur de référence de courant commandée iqd par l'intermédiaire 1 lcmd du dispositif de sommation d'erreur 61, lors de l'étape 117. Le terme d'erreur E peut être envoyé à un régulateur 64 qui peut être par exemple un régulateur à action proportionnelle et intégrale. La sortie du régulateur 64 comprend un signal de tension terminal en volts et peut être borné par le limiteur 73 de manière à produire la tension Vqd commandée dans le référentiel de référence synchrone, lors de l'étape 119. Le limiteur 73 peut comporter un terme de limite variable, fourni au moyen du générateur de fonction 76, comme par exemple une fonction d'une autre variable ou d'un signal d'entrée envoyé au dispositif de commande 110, comme par exemple la tension VD de la liaison à courant continu. Le dispositif de sommation d'erreur 61, le régulateur 64, le limiteur 73 et le générateur de fonction 76 forment une section formant convertisseur d'erreur 60. Le vecteur unité (e,e) peut être transformé par 25 l'intermédiaire du multiplieur vectoriel 81, avec la ten- référentiel de référence stationnaire. Le vecteur de tension commandé Vqd dans le 30 référentiel stationnaire peut être envoyé à l'unité 84 de commande de modulation d'impulsions en durée pour produire le signal de commande 57 envoyé à la machine à induction 30 lors de l'étape 123. La lecture du courant de la première phase 85, la lecture du courant de la deuxième phase 87 et la lecture du courant de la troisième phase 89 peuvent être envoyées au convertisseur 91 du vecteur de Park pour produire le vecteur de Park du courant de phase statorique iqd dans le référentiel de référence stationnaire, lors de l'étape 125. Un opérateur de conjuguée 93 transforme le vecteur unité (ej ) en une conjuguée (e-- ). La conjuguée (e-' ) peut être multipliée par le vecteur de Park du courant de phase statorique stationnaire !qd au moyen d'un multiplieur de courant 95 pour produire le vecteur de phase du courant 15 de phase statorique dans le référentiel de référence synchrone L'amplitude du vecteur de Park du courant de phase statorique synchrone iqd peut être obtenue au moyen de l'opérateur 97 d'amplitude ou scalaire, pour l'obtention 20 de la valeur iigd du vecteur de Park du courant de phase statorique synchrone, lors de l'étape 127, valeur qui peut être envoyée au dispositif de sommation d'erreur 61. La section 60 formant convertisseur d'erreur et la section 70 formant transformateur de tension constituent un générateur 25 112 du vecteur de Park de tension. Dans une autre forme de réalisation de la pré-sente invention, un dispositif de commande 120 fonctionne conformément à un schéma-bloc de commande représenté sur la figure 7 et à un organigramme 129 représenté sur la figure 30 8. Les lectures des courants des première, deuxième et troisième phases 85, 87 et 89 peuvent être obtenues en utilisant des capteurs de courant respectifs 51, 53, 55 et être envoyées au convertisseur 91 du vecteur de Park pour la production du vecteur de Park du courant de phase statorique iqd dans le référentiel de référence stationnaire, lors de l'étape 131. L'amplitude du vecteur 5 de Park de courant de phase statorique stationnaire iqd peut être obtenue, par l'intermédiaire de l'opérateur scalaire 97, pour l'obtention d'une valeur Iqd de l'amplitude du vecteur de Park du courant de phase statorique stationnaire initial, lors de l'étape 133, 10 valeur qui peut être envoyée au dispositif de sommation d'erreur 61. Le terme s, qui est donné en ampères, peut être obtenu par soustraction de la valeur iqd de l'amplitude du vecteur de Park du courant de phase statorique stationnaire 15 à partir de la valeur de référence de courant commandée iqdI par l'intermédiaire du dispositif de sommation d'erreur 61, lors de l'étape 135. Le terme d'erreur s peut alors être introduit .dans le régulateur à action proportionnelle et intégrale 63. Le signal de sortie du régulateur, un signal 20 terminal en volts par hertz, peut alors être borné par le limiteur 65, et le résultat peut être sommé avec le paramètre d'entrée 67 par l'intermédiaire du dispositif de sommation 69 du convertisseur pour produire une somme signal / paramètre, lors de l'étape 137. 25 La somme signal / paramètre résultante peut être intégrée par l'intermédiaire de l'intégrateur 71 du convertisseur, qui délivre un signal en volts, et être bornée par le limiteur 73 pour produire une tension commandée Vqd dans le référentiel de référence synchrone, lors de l'étape 30 139. L'angle électrique e peut être obtenu par multiplication de la tension commandée synchrone une constante spécifique K qui dépend de la machine, par l'intermédiaire du multiplieur de fréquence 75 pour obtenir la fréquence de rotation o, et par intégration de la fréquence o, à l'aide de l'intégrateur de fréquence 77. L'angle électrique e peut être envoyé à l'opérateur exponentiel 79 de manière à former le vecteur unité correspondant j ~ (e) Le vecteur unité (e: ) peut être transformé, à l'aide du multiplieur vectoriel 81, avec la tension commandée synchrone V qd , lors de l'étape 141 de manière à produire le vecteur de tension commandée IVgdl dans le référentiel de référence stationnaire. Le vecteur de tension commandée stationnaire Vqd peut alors être envoyé à une unité de commande de modulation d'impulsion en durée comme par exemple moyennant l'utilisation de la modulation vectorielle d'espace 83 pour produire le signal de commande 57, lors de l'étape 143. Dans une autre forme de réalisation de la pré- sente invention, représentée sur le schéma-bloc de commande de la figure 9 et sur l'organigramme 145 représenté sur la figure 10, un terme d'erreur s peut être obtenu en sous- trayant la valeur iqd de l'amplitude du vecteur de Park du courant de phase statorique synchrone, de la valeur de référence de courant commandé iqd par l'intermédiaire du cmd dispositif de sommation d'erreur 61, lors de l'étape 147. La valeur de référence de courant commandé Iqd cmd introduite pour produire la limite de courant désirée pour l'onduleur 33. Le terme d'erreur s peut être introduit dans le régulateur 63, qui peut être par exemple un régulateur à action proportionnelle et intégrale. Vùe qd par peut être Le signal de sortie du régulateur 63 comprend un signal volts/Hz terminal et peut être borné par le limiteur optionnel 65, ce qui a pour effet que le résultat peut être sommé avec le paramètre d'entrée 67 par l'intermédiaire du dispositif de sommation 69 du convertisseur, lors de l'étape 149, pour l'obtention d'une somme volts/Hz terminale. Le signal de sortie du dispositif de sommation 69 du convertisseur est une commande volts/Hz dans le référentiel de référence synchrone. Le paramètre d'entrée 67 (fourni en volts/Hz) peutêtre une valeur constante ou peut être un paramètre variable. Sinon, le paramètre d'entrée 67 peut être une valeur variable qui est fonction d'une autre variable qui dépend du temps, ou bien le paramètre d'entrée peut être une valeur variable qui est pilotée par événe- ments. Le dispositif de sommation d'erreur 61, le régulateur 63, le limiteur 65 et le dispositif de sommation 69 du convertisseur peuvent former le régulateur de base pour le dispositif de commande 100 de telle sorte que l'intensité du courant dans la machine à induction 30 peut être réglée. La somme volts/Hz terminale peut être intégrée, par l'intermédiaire d'un intégrateur 71 du convertisseur, pour produire un paramètre de tension terminal, et peut être bornée par le limiteur optionnel 73 pour produire une valeur de tension commandée 1 Iûe Vgd dans le référentiel de référence synchrone, lors de l'étape 151. Le dispositif de sommation d'erreur 61, le régulateur 63, le limiteur 65, le dispositif de sommation 69 du convertisseur, l'intégrateur 71 du convertisseur, le limiteur 73 et un générateur de fonction optionnel 76 forment une section 50 formant convertisseur d'erreur. Le fonctionnement du limiteur 73 peut être commandé par le générateur de fonction 76 qui règle la borne supérieure du limiteur 73 conformément à un paramètre d'entrée, tel que la tension VD de la liaison à courant continu. Le spécialiste de la technique notera que cette configuration agit de manière à réduire l'apparition d'un "enroulement" de l'intégrateur. L'angle électrique 0 peut être obtenu par intégration de la fréquence électrique w au moyen de l'intégrateur de fréquence 77. L'angle électrique 0 peut être envoyé à l'opérateur exponentiel 79 pour former le vecteur unité correspondant (e ). Le vecteur unité (e' ) peut être transformé, par l'intermédiaire du multiplieur vectoriel 81, avec la tension commandée synchrone IVgd lors de l'étape 153, pour produire le vecteur de tension commandée Vqd dans le référentiel de référence stationnaire. Le multiplieur de fréquence 75, l'intégrateur de fréquence 77, l'opérateur exponentiel 79 et le multiplieur vectoriel 81 peuvent former une section 70 formant transformateur de tension. Le vecteur de tension commandé stationnaire Vqd peut être envoyé à une opération de modulation d'impulsion en durée (MID), comme par exemple une commande 83 de modulation de vecteur spatial (MVS) pour produire le signal de commande 57 qui comprend des signaux de commande des tensions de phase Va, Vb et Vc envoyés à la machine d'induction 30 lors de l'étape 155. La lecture de courant de la première phase 85 (désignée par ia), la lecture de courant de la deuxième phase 87 (désignée par ib) et la lecture optionnelle du courant de la troisième phase 89 (désignée par ic) peuvent être obtenues en utilisant un premier capteur de courant, un second capteur de courant et un troisième capteur de courant optionnel 51, 53, 55 (voir figure 2) et être envoyées au convertisseur de vecteur de Park (PV) 91 pour produire le vecteur de Park du courant de phase statorique iqd dans le référentiel de référence stationnaire, lors de l'étape 157. Un spécialiste de la technique pourra noter que le nombre d'étapes de calcul requises pour obtenir une valeur du courant de phase statorique destiné à être introduit dans le dispositif de sommation d'erreur 61 sont moins nombreuses dans la forme de réalisation des figures 3 et 7, qui introduisent le vecteur de Park actuel de la trame de référence stationnaire dans l'opérateur scalaire 97, à la place d'un vecteur de Park actuel de trame de référence synchrone. Ceci peut être exécuté dans la forme de réalisation précédente étant donné que l'amplitude de la valeur du courant de phase statorique stationnaire Irgd est la même que l'amplitude de la valeur du courant de phase statorique synchrone ligd Dans une autre forme de réalisation, seules la lecture de courant de la première phase 85 et la lecture de courant de la deuxième phase 87 sont obtenues à partir de la machine d'induction 30 pour réduire le nombre de lectures de courant effectuées, de trois à deux. Dans l'autre forme de réalisation, le convertisseur 91 du vecteur de Park inclut un générateur (non représenté) de valeurs d'amplitude du courant pour calculer la lecture de courant de la troisième phase 89 (ici représenté en trait mixte) à partir de la lecture de courant de la première phase 85 et de la lecture de courant de la deuxième phase 87. On comprendra que les procédés décrits requièrent que le "neutre" de la machine d'induction 30 soit isolé galvani- quement vis-à-vis du circuit de l'onduleur. L'opérateur conjugué 93 peut transformer le vecteur unité (e'e) en un terme exponentiel complexe, comme 20 par exemple une conjuguée (e_; ) . La conjuguée (e-) peut être multipliée par le vecteur iad de Park du courant de phase statorique stationnaire par l'intermédiaire du multiplieur de courant 95 pour produire un vecteur de Park du courant de phase statorique iqd dans le référentiel de référence synchrone. Le convertisseur 91 du vecteur de Park, l'opérateur de conjugué 93 et le multiplieur de courant 95 peuvent former une section 90 formant convertisseur du vecteur de Park. L'amplitude du vecteur de Park de courant de phase statorique synchrone iqd peut être obtenue au moyen d'un opérateur agissant sur l'amplitude, comme par exemple l'opérateur scalaire 97, en prenant la racine carrée de la somme des carrés des courants d'axe d et d'axe o, pour l'obtention d'une nouvelle valeur de courant de phase statorique synchrone !qd , lors de l'étape 159, valeur qui peut alors être envoyée au dispositif de sommation d'erreur 61. La section 50 formant convertisseur d'erreur et la section 70 formant transformateur de tension peuvent former un générateur 102 de vecteur de tension. Le système 20 de pilotage de la machine à induction peut également inclure des dispositions pour interrompre la puissance envoyée au moteur à induction 40 dans le cas d'une défaillance du moteur, par exemple un moteur calé. Un organigramme 161 sur la figure 11 montre qu'une fois le système 20 d'activation de la machine à induction a démarré, lors de l'étape 163, la valeur de tension commandée peut être contrôlée pour l'obtention ùe V qd de la valeur de vecteur de Park de tension dans le référentiel de référence synchrone, lors de l'étape 165. Si le résultat de l'étape 165 indique que la tension terminale commandée n'a pas augmenté en dépassant une valeur de ùe V qd seuil prédéterminée pendant un intervalle de temps prédéterminé ou pendant un nombre prédéterminé de tentatives de démarrage, lors de l'étape de décision 167, le système 20 de pilotage de la machine à induction peut s'arrêter pour empêcher tout endommagement, lors de l'étape 169. L'opération d'arrêt peut être déclenchée après qu'un contrôle a été exécuté pendant un intervalle de temps prédéterminé ou pendant un nombre prédéterminé de tentatives de mesures, comme indiqué par l'étape de décision 168. Si l'intervalle de temps prédéterminé ou le nombre prédéterminé de tentatives de démarrage n'a pas été dépassé, dans l'étape de décision 168, le fonctionnement revient à l'étape 165, lors de laquelle la tension terminale commandée V dq continue à être contrôlée. Si la tension terminale Vdgl dépasse le seuil, lors de l'étape de décision 167, ceci peut être considéré comme une indication de ce que le système 20 de pilotage de la machine à induction fonctionne correctement, et la procédure passe soit : à l'étape 101 de l'organigramme 99, à l'étape 117 de l'organigramme 115, à l'étape 131 de l'organigramme 129 ou à l'étape 147 de l'organigramme 145. Naturellement on comprendra que ce qui a été décrit précédemment concerne des formes de réalisation préférées de l'invention et que des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre de l'invention
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Le procédé pour déduire des signaux de commande de tension de phase pour la commande d'un flux de courant envoyé à un moteur à induction comprend les étapes consistant à soustraire une valeur du courant de phase statorique d'une valeur de courant commandée pour obtenir un terme d'erreur (epsilon), convertir ce terme d'erreur en une valeur de tension commandée dans un référentiel de référence synchrone, transformer la valeur de tension commandée en un vecteur de tension commandé dans un référentiel de référence stationnaire, et convertir le vecteur de tension commandé en les signaux de commande de tension de phase (57) au moyen d'une commande par modulation d'impulsions en durée (84).Application notamment à la protection de moteurs à induction vis-à-vis d'une surintensité.
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1. Procédé pour déduire des signaux de commande de tension de phase convenant pour être utilisés pour la commande d'un flux de courant envoyé à un moteur à induc- tien (40), ledit procédé comprenant les étapes consistant à . soustraire une valeur du courant de phase statorique d'une valeur de courant commandée pour obtenir un terme d'erreur, convertir ledit terme d'erreur en une valeur de tension commandée dans un référentiel de référence synchrone, transformer ladite valeur de tension commandée en un vecteur de tension commandé dans un référentiel de référence stationnaire, et convertir ledit vecteur de tension commandée en les signaux de commande de tension de phase au moyen d'une commande par modulation d'impulsions en durée (84). 2. Procédé selon la 1, selon lequel ladite étape de conversion dudit terme d'erreur comprend les étapes consistant à . agir sur ledit terme d'erreur au moyen d'un régulateur (64) pour obtenir un signal terminal en volts par hertz, additionner un paramètre d'entrée audit signal terminal pour obtenir une somme terminale en volts par hertz, et intégrer ladite somme terminale pour obtenir ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de 30 référence synchrone. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de conversion dudit terme d'erreur comprend les étapes consistant à : agir sur ledit terme d'erreur pour obtenir un 35 signal de tension terminale, etlimiter une amplitude dudit signal de tension terminale pour obtenir ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de référence synchrone. 4. Procédé selon la 1, caractérisé 5 en ce que ladite étape de transformation de ladite valeur de tension commandée comprend les étapes consistant à : obtenir un angle électrique, générer un vecteur unité en fonction dudit angle électrique, et 10 multiplier ladite valeur de tension commandée par ledit vecteur unité pour obtenir ledit vecteur de tension commandée dans le référentiel de référence stationnaire. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les 15 étapes consistant à : obtenir, à partir du moteur à induction (40), une première mesure du courant statorique pour une première phase du moteur à induction (40), obtenir à partir du moteur à induction (40) une 20 seconde mesure du courant statorique pour une seconde phase du moteur à induction (40), et transformer au moins lesdites première et seconde mesures du courant statorique en une valeur de courant de phase statorique mise à jour, par l'intermédiaire d'une 25 transformation vectorielle de Park. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de transformation au moins des première et seconde mesures de courant statorique comprend l'étape consistant à utiliser lesdites première et seconde 30 mesures du courant statorique pour déduire une troisième mesure du courant statorique pour une troisième phase du moteur à induction (40). 7. Procédé selon la 5, selon lequel ladite étape de transformation au moins des première et 35 seconde mesures du courant statorique comprennent lesétapes consistant à . transformer lesdites première et seconde mesures du courant statorique en un vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire ; et obtenir l'amplitude dudit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence fixe pour obtenir ladite valeur du courant de phase statorique. 8. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de transformation au moins des première et seconde mesures du courant statorique comprend les étapes consistant à . transformer au moins lesdites première et seconde mesures du courant statorique en un vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire, obtenir un angle électrique, générer un terme exponentiel complexe en fonction 20 dudit angle électrique, multiplier ledit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence stationnaire par ledit terme exponentiel complexe pour obtenir un vecteur de Park du courant de phase statorique 25 dans un référentiel de référence synchrone, et obtenir l'amplitude dudit vecteur de Park du courant de phase statorique dans le référentiel de référence synchrone pour obtenir ladite valeur du courant de phase statorique. 30 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite valeur de courant commandée comprend une valeur variable. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendica- tions 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre 35 l'étape consistant à arrêter ledit moteur à induction enréponse à la détermination du fait que ladite valeur de tension commandée dans le référentiel de référence synchrone n'a pas dépassé un seuil de tension prédéterminé pendant un intervalle de temps prédéterminé.
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H
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H02
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H02P
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H02P 21
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H02P 21/14
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FR2894645
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A1
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CONDUIT DE TRANSPORT DE GAZ AYANT UN ECOULEMENT A PRESSION VARIABLE AVEC ATTENUATION ACOUSTIQUE INTEGREE
| 20,070,615 |
La présente invention concerne les conduits de transport de gaz ayant un écoulement à pression variable, en particulier ceux faisant partie des systèmes d'admission d'air pour moteurs thermiques de véhicules automobiles, et elle a pour objet un tel conduit autour et le long duquel sont répartis des atténuateurs acoustiques accordés destinés à atténuer sur une large bande de fréquences les émissions acoustiques. Dans une application aux systèmes d'admission d'air de véhicules automobiles, la bande de fréquences à traiter est comprise entre 1500 Hz et 3300 Hz et l'exigence est d'obtenir une atténuation ("Transmission Loss") ayant une valeur minimale de 20 dB sur la bande de fréquences précitée. Il est rappelé que la fréquence d'action f d'un résonateur quart d'onde est définie par la formule suivante : f= 2n+1 c 4 L où c désigne la célérité du son, n désigne un nombre entier (n = 0, 1, 2...), et L désigne la longueur efficace du quart d'onde, c'est-à-dire la somme de la longueur géométrique du tube formant le résonateur quart d'onde et d'une fraction du volume d'air de la veine principale en communication avec celui-ci. En conséquence, plus la fréquence à traiter est basse et plus la longueur du résonateur quart d'onde est importante. Pour le domaine fréquentiel étudié, cette longueur doit être comprise entre 57 mm et 26 mm. L'espace disponible sous le capot d'un véhicule automobile ne permet pas toujours d'implanter un tube de 57 mm de longueur, pour traiter la partie basse de la bande fréquentielle d'étude. La présente invention vise à éviter cet inconvénient en fournissant un conduit de transport de gaz du type précité présentant un encombrement réduit et des performances d'atténuation acoustique importantes. A cet effet, l'invention a pour objet un conduit de transport de gaz ayant un écoulement à pression variable, avec atténuation acoustique intégrée sur une large bande de fréquences, des éléments atténuateurs acoustiques accordés étant répartis autour et le long du conduit de façon à entrer en interaction avec l'écoulement gazeux à pression variable, lesdits éléments atténuateurs acoustiques accordés comprenant - un silencieux à absorption ou résonateur large bande de type multi-orifices dimensionné pour agir dans la partie basse de la bande de fréquences à traiter, et - au moins quatre résonateurs quart d'onde, dimensionnés afin d'augmenter l'atténuation autour de leur fréquence d'accord située de préférence dans la partie haute de la bande de fréquences à traiter. De manière avantageuse, le conduit est composé de deux demi-coquilles, notamment moulées par injection puis assemblées par exemple par un procédé de soudure par vibration, dans lesquelles sont créées les formes desdits éléments atténuateurs acoustiques, l'ensemble formant un conduit étanche. Tous les éléments atténuateurs sont ainsi obtenus directement de moulage, sans pièce rapportée. Dans une forme de réalisation envisageable, le conduit comporte trois résonateurs quart d'onde situés dans le plan du silencieux, au moins un quatrième résonateur quart d'onde étant disposé en sortie de l'écoulement dans un plan distinct et notamment perpendiculaire au plan des trois autres résonateurs quart d'onde. Dans une autre forme de réalisation envisageable, le conduit comporte deux résonateurs quart d'onde situés dans le plan du silencieux, les troisième et quatrième résonateurs quart d'onde étant disposés dans un plan distinct et notamment perpendiculaire au plan des deux premiers et comportant une paroi mitoyenne. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante de quelques formes de réalisation de ce conduit, données à titre 25 d'exemples indicatifs, avec référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en perspective et en éclaté d'un conduit selon une première forme de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en perspective à l'état assemblé du conduit selon la première forme de réalisation de l'invention. 30 La figure 3 est une vue en perspective et éclaté d'un conduit selon une deuxième forme de réalisation de l'invention. La figure 4 représente deux courbes, une pour chacune des formes de réalisation précédentes, représentant l'atténuation de bruit obtenue en fonction de la fréquence. 35 Les figures 1 à 3 représentent deux exemples de réalisation d'un conduit d'admission d'air pour moteur ayant un écoulement à pression variable, autour et le long duquel sont répartis des éléments atténuateurs acoustiques 1 à 5 ou 1' à 5' accordés destinés à atténuer sur une large bande de fréquences les émissions acoustiques. Ce conduit, courbé vers ses deux extrémités C et D, est composé de deux demi-coquilles A, B ou A', B', moulées par injection puis assemblées par leurs bords par un procédé de soudure par vibration, dans lesquelles sont créées les formes appropriées desdits éléments atténuateurs acoustiques 1 à 5 ou 1' à 5', l'ensemble formant un conduit étanche. Ces éléments atténuateurs 1 à 5 ou 1' à 5' sont répartis autour et le 10 long du conduit de façon à entrer en interaction avec l'écoulement à pression variable. Ils comprennent au moins quatre tubes résonateurs quarts d'onde 1 à 4 ou 1' à 4', et un silencieux à absorption ou résonateur large bande 5 ou 5' de type multi-orifices. 15 Le silencieux ou résonateur large bande 5 ou 5' est dimensionné pour agir dans la partie basse de la bande de fréquence à traiter, tandis que les résonateurs quart d'onde 1 à 4 ou 1' à 4' sont dimensionnés afin d'augmenter l'atténuation autour de leur fréquence d'accord située dans la partie haute de la bande de fréquences à traiter. 20 Dans la forme de réalisation illustrée sur les figures 1 et 2, le conduit comporte trois résonateurs quart d'onde 1, 2 et 3 situés dans le plan de soudure des deux demi-coquilles A et B correspondant également au plan du silencieux 5. Deux premiers résonateurs quart d'onde 1 et 2 sont situés de part 25 et d'autre du silencieux 5, tandis que le troisième résonateur quart d'onde 3 est disposé entre le deuxième résonateur quart d'onde 2 et un quatrième résonateur quart d'onde 4. Le quatrième résonateur quart d'onde 4 est disposé en sortie (C) de l'écoulement pour une efficacité maximale, dans un plan perpendiculaire 30 aux trois autres résonateurs quart d'onde 1, 2 et 3. Le premier résonateur quart d'onde 1 fait ici 35 mm de diamètre pour 22 mm de longueur. Le deuxième résonateur quart d'onde 2 fait 35 mm de diamètre pour 31 mm de longueur. Le troisième résonateur quart d'onde 3 fait 34 mm de diamètre pour 25 mm de longueur. Le quatrième résonateur 35 quart d'onde 4 fait 44 mm de diamètre pour 13 mm de longueur. La compacité du conduit est donc optimale. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 3, le conduit comporte deux résonateurs quart d'onde 1' et 2' situés dans le plan d'assemblage des demi-coquilles A' et B' et du silencieux 5', de part et d'autre du silencieux 5'. Un troisième 3' et un quatrième 4' résonateurs quart d'onde, accolés pour ne former qu'une seule enveloppe, sont ici disposés dans un plan perpendiculaire au plan des deux autres premiers résonateurs 1' et 2'. Les orifices 6 du silencieux 5 ou 5' sont ici de section circulaire de façon à former des trous de 6 mm diamètre mais pourraient également être de section oblongue de façon à former des fentes, ou de toute autre forme appropriée. Enfin, la figure 3 montre deux diagrammes d'atténuation Cl et C2, la courbe Cl correspondant à la première forme de réalisation et la courbe C2 à la deuxième. F désigne la plage de fréquences, de 1500 à 3300 Hz, à traiter par l'invention. Sur les courbes Cl ou C2, le premier pic, dans le sens de la montée en fréquence (c'est-à-dire de gauche à droite sur le dessin), correspond au silencieux 5 ou 5'. Le deuxième pic correspond au deuxième résonateur quart d'onde 20 2 ou 2', et le troisième pic correspond au troisième résonateur quart d'onde 3 ou 3'. Le quatrième pic correspond pour sa part au premier résonateur quart d'onde 1 ou 1', tandis que le cinquième pic correspond au quatrième résonateur quart d'onde 4 ou 4'. 25 Le conduit selon l'invention permet ainsi, grâce à son architecture et à la disposition de ses éléments atténuateurs, d'obtenir, dans un encombrement réduit, une atténuation acoustique d'au moins 20 dB sur une large plage de fréquences, de 1500 Hz à 3300 Hz. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seuls modes de 30 réalisation décrits ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe
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Des éléments atténuateurs acoustiques (1-5) accordés sont répartis autour et le long du conduit de façon à entrer en interaction avec l'écoulement à pression variable. Ils comprennent quatre résonateurs quart d'onde (1-4), et un silencieux à absorption ou résonateur large bande (5) de type multi-orifices (6) dimensionné pour agir dans la partie basse d'une bande de fréquences à traiter, tandis que les résonateurs quart d'onde (1-4) sont dimensionnés afin d'augmenter l'atténuation autour de leur fréquence d'accord située dans la partie haute de la bande de fréquence à traiter.Application: systèmes d'admission d'air de véhicule automobile.
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1. Conduit de transport de gaz ayant un écoulement à pression variable, avec atténuation acoustique intégrée sur une large bande de fréquences (F), des éléments atténuateurs acoustiques accordés (1-5; 1'-5') étant répartis autour et le long du conduit de façon à entrer en interaction avec l'écoulement gazeux à pression variable, caractérisé en ce que lesdits éléments atténuateurs acoustiques accordés comprennent - un silencieux à absorption ou résonateur large bande (5; 5') de 10 type multi-orifices (6) dimensionné pour agir dans la partie basse de la bande de fréquences (F) à traiter, et - au moins quatre résonateurs quart d'onde (1-4; 1'-4'), dimensionnés afin d'augmenter l'atténuation autour de leur fréquence d'accord située de préférence dans la partie haute de la bande de fréquences (F) à 15 traiter. 2. Conduit de transport de gaz selon la 1, caractérisé en ce que le conduit est composé de deux demi-coquilles (A, B; A', B'), notamment moulées par injection puis assemblées par exemple par un procédé de soudure par vibration, dans lesquelles sont créées les formes 20 desdits éléments atténuateurs acoustiques (1-5; 1'-5'), l'ensemble formant un conduit étanche. 3. Conduit de transport de gaz selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte trois résonateurs quart d'onde (1-3) situés dans le plan du silencieux (5), au moins un quatrième résonateur quart d'onde 25 (4) étant disposé en sortie de l'écoulement dans un plan distinct et notamment perpendiculaire au plan des trois autres résonateurs quart d'onde (1-3). 4. Conduit de transport de gaz selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux résonateurs quart d'onde (1', 2') situés dans le plan du silencieux (5'), les troisième et quatrième résonateurs quart 30 d'onde (3', 4') étant disposés dans un plan distinct et notamment perpendiculaire au plan des deux premiers (1', 2') et comportant une paroi mitoyenne. 5. Utilisation du conduit de transport de gaz selon l'une des 1 à 4 comme conduit d'admission d'air pour moteur thermique 35 de véhicule automobile.
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F
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F16,F02
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F16L,F02M
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F16L 55,F02M 35
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F16L 55/033,F02M 35/12
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FR2894364
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A1
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SYSTEME DE RESERVATION DE PARCS DE STATIONNEMENT AVEC IDENTIFICATION ELECTRONIQUE
| 20,070,608 |
La présente invention concerne un système de réservation avec identification électronique et plus particulièrement, un système de réservation de parcs de stationnement avec identification électronique. Actuellement, de nombreuses familles ont au moins un véhicule pour leurs transports. Cependant, étant donné que tous les parcs de stationnement fournissent des places de parking limitées, certains parcs de stationnement peuvent avoir une capacité nulle à une période de temps différente tandis que le taux d'utilisation d'autres parcs de stationnement est faible. Par exemple, le parc de stationnement d'un immeuble de bureaux peut être totalement occupé au cours des heures de travail, et des visiteurs peuvent être incapables de trouver une place pour stationner un véhicule. Au même moment, le parc de stationnement d'un grand magasin ou d'un centre de distribution à proximité peut avoir une capacité d'emplacements libres élevée, due à une fréquentation réduite. Afin d'éliminer le problème susmentionné, tous les parcs de stationnement peuvent prévoir différents tarifs pour différentes périodes de temps afin d'améliorer la fréquence d'utilisation. Cependant, l'accès de la plupart des parcs de stationnement est commandé par des salariés et ils sont incapables de fournir des informations de parcs de stationnement au conducteur au bon moment. Le système de réservation de parcs de stationnement avec identification électronique de la présente invention comprend une pluralité de véhicules, une pluralité de parcs de stationnement, un serveur distant, et une pluralité d'ordinateurs de parcs de stationnement. Chaque véhicule transporte un dispositif d'identification électronique, qui fournit un code d'identification respectif. Chaque véhicule comprend en outre un dispositif de localisation mondiale et un dispositif de communication sans fil est raccordé électriquement au dispositif de localisation mondiale. Le dispositif de localisation mondiale est adapté afin de calculer la position en cours du véhicule associé. Un module de communication sans fil et une base de données de parcs de stationnement sont raccordés électriquement au serveur distant. La base de données de parcs de stationnement mémorise les informations de parcs de stationnement de chaque parc de stationnement. Chaque parc de stationnement a au moins un accès. Chaque parc de stationnement fournit également les informations de parcs de stationnement respectives, qui comprennent les données géographiques et la capacité d'emplacements libres du parc de stationnement associé. Les ordinateurs de parcs de stationnement sont installés respectivement dans les parcs de stationnement, et peuvent être raccordés au serveur distant par Internet. A chaque ordinateur de parcs de stationnement est raccordé électriquement au moins un lecteur d'identification électronique installé respectivement dans le au moins un accès du parc de stationnement associé. Le dispositif de communication sans fil de chaque véhicule est adapté afin d'envoyer, de manière sans fil, une demande de réservation de stationnement. La demande de réservation de stationnement contient les informations de la position en cours du véhicule associé. Le serveur distant reçoit la demande de réservation de stationnement en provenance de chaque véhicule par le module de communication sans fil et effectue ensuite une recherche dans la base de données de parcs de stationnement, à laquelle sont soumises les informations de la position en cours du véhicule respectif, contenues dans la demande de réservation de stationnement reçue, afin de sélectionner les informations de parcs de stationnement d'un parmi les parcs de stationnement se soumettant à au moins une condition prédéterminée qui comporte la condition selon laquelle la capacité d'emplacements libres du parc de stationnement est supérieure à zéro et ensuite, le serveur distant envoie un ordre de réservation à l'ordinateur de parcs de stationnement dans le parc de stationnement correspondant aux informations de parcs de stationnement sélectionnées afin de finir l'opération de réservation. Tel qu'énoncé ci-dessus, le système de réservation de parcs de stationnement élimine des dépenses de gestion de personnel des parcs de stationnement, permet à des conducteurs de véhicule de retenir à l'avance un parc de stationnement par Internet lorsqu'il est en route vers sa destination, et donc, des conducteurs de véhicule peuvent économiser beaucoup de temps en se rendant dans un parc de stationnement. L'ordinateur de parcs de stationnement du parc de stationnement sélectionné par le serveur distant envoie une réponse de réservation réussie au serveur distant par Internet après une réussite de la réservation. Le serveur distant commande le module de communication sans fil afin d'envoyer un message de réservation réussi vers le dispositif de communication sans fil du véhicule correspondant lors d'une réception de la réponse de réservation réussie. Les ordinateurs de parcs de stationnement ont en outre chacun un dispositif de commande de barrière qui leur est raccordé, qui est installé respectivement dans le au moins un accès du parc de stationnement associé et adapté afin d'entraîner une barrière respective afin d'ouvrir/fermer l'accès associé. La demande de réservation de stationnement contient en outre le code d'identification du véhicule associé. L'ordre de réservation comprend en outre le code d'identification. Lorsque le véhicule est sur le point d'entrer dans le parc de stationnement dont les informations de parcs de stationnement ont été sélectionnées par le serveur distant après une réussite de réservation, l'ordinateur de parcs de stationnement associé entraîne le lecteur d'identification électronique respectif afin de lire le code d'identification à partir du dispositif d'identification électronique du véhicule et compare ensuite le code d'identification lu au code d'identification contenu dans l'ordre de réservation reçu, et commande ensuite le au moins un dispositif de commande de barrière afin d'ouvrir la barrière associée lorsque la comparaison débouche sur une correspondance. Afin de fournir une efficacité du système de réservation de parcs de stationnement, le serveur distant a un système de navigation distant et une carte électronique qui lui sont raccordés. Le système de navigation distant est adapté afin de rechercher sur la carte électronique un itinéraire de navigation, qui est l'itinéraire destiné à guider le parcours du véhicule correspondant depuis la position en cours du véhicule correspondant jusqu'au parc de stationnement dont les informations de parcs de stationnement ont été sélectionnées par le serveur distant. Le serveur distant commande le module de communication sans fil afin d'envoyer les informations de l'itinéraire de navigation jusqu'au dispositif de communication sans fil du véhicule correspondant. Chaque véhicule transporte un système de navigation et une carte électronique. Le système de navigation est adapté afin de rechercher sur la carte électronique un itinéraire de navigation, qui est l'itinéraire destiné à guider un parcours du véhicule correspondant depuis la position en cours du véhicule correspondant jusqu'au parc de stationnement dont les informations de parcs de stationnement ont été sélectionnées par le serveur distant. Le système de navigation est également adapté afin d'effectuer une recherche sur la carte électronique afin de calculer un moment d'arrivée estimé. Les informations de parcs de stationnement comprennent en outre les informations du tarif du parc de stationnement associé au moment d'arrivée estimé. Le au moins un lecteur d'identification électronique est adapté afin de lire le code d'identification du véhicule entrant/quittant le parc de stationnement associé et afin d'envoyer les données lues vers l'ordinateur de parcs de stationnement associé pour un comptage, et ce comptage permettra à l'ordinateur de parcs de stationnement associé d'envoyer les données vers le serveur distant afin de mettre à jour la capacité d'emplacements libres des informations de parcs de stationnement correspondantes dans la base de données de parcs de stationnement. La demande de réservation de parcs de stationnement contient la au moins une condition prédéterminée. La au moins une condition prédéterminée peut être définie ou peut être sélectionnée par le propriétaire du véhicule, et ensuite, la condition définie ou prédéterminée sélectionnée avec la demande de réservation de stationnement peut être envoyée vers le serveur distant par le dispositif de communication sans fil. La au moins une condition prédéterminée peut être intégrée au serveur distant. La au moins une condition prédéterminée comporte la condition consistant à sélectionner les informations de parcs de stationnement du parc de stationnement vers lequel l'itinéraire depuis la position en cours du véhicule correspondant est le plus court. La au moins une condition prédéterminée comporte en outre la condition consistant à sélectionner les informations de parcs de stationnement du parc de stationnement dont le tarif est le plus bas. Les informations de parcs de stationnement de chaque parc de stationnement comprennent en outre les informations du 5 tarif du parc de stationnement correspondant. En outre, le dispositif d'identification électronique peut être un dispositif RFID (Identification par Radiofréquence), une plaque minéralogique munie d'un numéro, un code barre, ou un dispositif de transmission à rayons 10 infrarouges, etc. Le au moins un lecteur d'identification électronique de chaque parc de stationnement peut être, de manière correspondante, un lecteur RFID, un dispositif de reconnaissance optique de numéro de plaque minéralogique, un lecteur de code barre, ou un récepteur de rayons infrarouges, 15 etc. En outre, le dispositif de localisation mondiale peut être un module GPS (Système de Positionnement Mondial). En outre, le dispositif de communication sans fil de chaque véhicule peut être un module GPRS, un module GSM, un 20 module 3G, un module Bluetooth, ou un autre dispositif de communication sans fil équivalent quelconque. Le dispositif de communication sans fil du serveur distant peut être, de façon correspondante, un module GPRS, un module GSM, un module 3G, un module Bluetooth ou un autre dispositif de communication 25 sans fil équivalent quelconque. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, donnés à 30 titre d'exemple et dans lesquels : la figure 1 illustre l'architecture de système d'un système de réservation de parcs de stationnement conformément à la présente invention ; et la figure 2 est un dessin schématique de la base de données de parcs de stationnement selon la présente invention. En se référant aux figures 1 et 2, un système de réservation de parcs de stationnement conformément à la présente invention comprend une pluralité de véhicules 11, 12, 13, 14, 15, un serveur distant 20 et une pluralité d'ordinateurs 311, 321, 331, 341 de parcs de stationnement. Selon ce mode de réalisation, chaque véhicule 11 (la figure 1 représente uniquement un véhicule 11 à titre d'explication) transporte un dispositif d'identification électronique 111, et le dispositif d'identification électronique 111 est un dispositif RFID (Identification par Radiofréquence). Le dispositif d'identification électronique 111 fournit et envoie un code d'identification Cl correspondant, de manière sans fil. Chaque véhicule 11 comprend en outre un dispositif de localisation mondiale 112 et un dispositif de communication sans fil 113. Selon ce mode de réalisation, le dispositif de localisation mondiale 112 est un module GPS (Système de Positionnement Mondial), et le dispositif de communication sans fil 113 est un module GPRS (Service Général de Radiocommunication en mode Paquet). Le dispositif de positionnement mondial 112 est adapté afin de calculer la localisation en cours Lc = (Xc, Yc) du véhicule 11 associé. Au moyen du dispositif de communication sans fil 113, le véhicule 11 envoie une demande de réservation de stationnement R, qui contient les informations de la localisation en cours Lc du véhicule 11 associé et le code d'identification Cl du véhicule 11 associé. En outre, le serveur distant 20 est installé dans un centre de commande distant 2, et couplé électriquement à un module de communication sans fil 21 et une base de données 22 de parcs de stationnement. Selon ce mode de réalisation, le module de communication sans fil 21 est un module GPRS. La base de données 22 de parcs de stationnement mémorise une pluralité d'informations 221, 222, 223, 224... de parc de stationnement des parcs de stationnement Pl, P2, P3, P4... respectifs, des données géographiques de parcs de stationnement P1, P2, P3, P4..., une capacité d'emplacements libres, une capacité d'emplacements pleins, un taux d'utilisation et un tarif, tel que représenté sur la figure 2. En outre, une pluralité d'ordinateurs 311, 321, 331, 341... de parcs de stationnement sont installés respectivement dans les parcs de stationnement P1, P2, P3, P4..., et raccordés au serveur distant 20 par Internet N. Le serveur distant 20 reçoit la demande de réservation de stationnement R depuis chaque véhicule 11, 12, 13, 14 par le module de communication sans fil 21, et effectue ensuite une recherche dans la base de données 22 de parcs de stationnement soumise aux informations de la position en cours Lc du véhicule 11 contenues dans la demande de réservation de stationnement R, et sélectionne ensuite les informations 221 de parcs de stationnement qui sont conformes aux conditions prédéterminées K. Les conditions prédéterminées K susmentionnées sont expliquées ci-après à titre d'exemple. Tout d'abord, le serveur distant 20 sélectionne à partir de toutes les informations 221, 222, 223, 224 de parcs de stationnement les informations 221, 222, 224 de parcs de stationnement de référence primaire dont la capacité d'emplacement libre est supérieure à zéro, et sélectionne ensuite à partir des informations 221, 222, 224 de parcs de stationnement de référence primaire les informations 221, 224 de parcs de stationnement de référence secondaire vers lesquels l'itinéraire depuis la position en cours Lc du véhicule 11 est le plus court, et sélectionne ensuite à partir des informations 221, 224 de parcs de stationnement de référence secondaire les informations 221 de parcs de stationnement de référence finale dont le tarif est le moins cher. En outre, le propriétaire du véhicule peut définir ou sélectionner les conditions prédéterminées K susmentionnées, et envoyer ensuite les conditions prédéterminées K définies ou sélectionnées avec la demande de réservation de stationnement R vers le serveur distant 20 par le dispositif de communication sans fil 113. En variante, les conditions prédéterminées K peuvent être intégrées au serveur distant 20. Le serveur distant 20 envoie un ordre de réservation Rv par Internet N vers l'ordinateur 311 de parcs de stationnement du parc de stationnement P1 correspondant aux informations 221 de parcs de stationnement sélectionnées, finissant ainsi l'opération de réservation. L'ordre de réservation Rv contient le code d'identification Cl correspondant. Lorsque l'opération de réservation a été finie de manière réussie, l'ordinateur 311 de parcs de stationnement du parc de stationnement P1 correspondant aux informations 221 de parcs de stationnement sélectionnées envoie un message de réponse S indicatif d'une réservation réussie au serveur distant 20 par Internet N. Au contraire, si l'opération de réservation échoue, le serveur distant 20 entraîne le module de communication sans fil 21 afin d'envoyer un message de réponse indicatif d'un échec de réservation au propriétaire du véhicule, lui conseillant d'essayer de retenir à l'avance dans d'autres parcs de stationnement. L'ordinateur 311 de parcs de stationnement a deux lecteurs d'identification électronique 312, 313 qui lui sont raccordés qui sont installés respectivement dans les deux accès 314, 315 du parc de stationnement P1. Selon ce mode de réalisation, les lecteurs d'identification électronique 312, 313 sont des systèmes RFID (identification par radiofréquence). Les lecteurs d'identification électronique 312, 313 sont adaptés afin de lire le code d'identification Cl du véhicule 11 qui entre ou quitte le parc de stationnement P1 correspondant et envoient les données lues à l'ordinateur 311 de parcs de stationnement pour un comptage, après quoi l'ordinateur 311 de parcs de stationnement envoie des informations au serveur distant 20 par Internet N, pour permettre au serveur distant 20 de mettre à jour la capacité d'emplacements libres dans la base de données 22 de parcs de stationnement. Chaque ordinateur 311 de parcs de stationnement a en outre deux dispositifs de commande 316, 317 de barrière qui lui sont raccordés électriquement, qui sont installés respectivement dans les deux accès 314, 315 du parc de stationnement Pl correspondant. Ces deux dispositifs de commande 316, 317 de barrière sont adaptés afin de commander une barrière 318, 319 respective afin en outre de fermer/ouvrir les accès 314, 315. Lorsque le véhicule 11 est sur le point d'entrer dans le parc de stationnement P1 correspondant aux informations 221 de parcs de stationnement sélectionnées, l'ordinateur 311 de parcs de stationnement correspondant lit le code d'identification Cl du dispositif d'identification électronique 111 du véhicule 11 par le lecteur d'identification électronique 312 ou 313, et compare ensuite le code d'identification Cl récupéré au code d'identification Cl dans l'ordre de réservation Rv reçu. Lorsque la comparaison débouche sur une correspondance, l'ordinateur 311 de parcs de stationnement commande le dispositif de commande 316 ou 317 de grille afin d'ouvrir la grille 318 ou 319, autorisant le véhicule 11 à entrer dans le parc de stationnement Pl. Tel qu'énoncé ci-dessus, le système de réservation de parcs de stationnement élimine les dépenses de gestion de personnel des parcs de stationnement, permet aux conducteurs de véhicule de réserver à l'avance, par Internet, dans un parc de stationnement à proximité lorsqu'il est en route vers sa destination et donc, des conducteurs de véhicule peuvent économiser beaucoup de temps en se rendant dans un parc de stationnement. En outre, afin d'accroître l'efficacité du système de réservation de parcs de stationnement, le serveur distant 20 peut être réglé afin de fournir différents parcs de stationnement pour une réservation soumise à différentes périodes de temps afin d'accroître le taux d'utilisation de différents parcs de stationnement. En outre, le serveur distant 20 a un système de navigation distant 201 et une carte électronique 202 qui lui sont raccordés. Le système de navigation distant 201 est adapté pour effectuer une recherche sur la carte électronique 202 afin de calculer l'itinéraire de navigation N le plus court et le moment d'arrivée estimé. L'itinéraire de navigation N représente l'itinéraire depuis la position en cours Lc de véhicule 11 jusqu'à la position du parc de stationnement sélectionnée soumis aux informations de parcs de stationnement correspondantes. Le serveur distant 20 commande le module de communication sans fil 21 afin d'envoyer l'itinéraire de navigation N au dispositif de communication sans fil 113 du véhicule 11. Au même moment, le serveur distant 20 recherche à partir de la base de données 22 de parcs de stationnement, les informations de parcs de stationnement se soumettant aux conditions prédéterminées K, ces informations de parcs de stationnement contenant le tarif du parc de stationnement correspondant au moment d'arrivée estimé, et ensuite, le serveur distant 20 envoie un ordre de réservation Rv à l'ordinateur de parcs de stationnement du parc de stationnement correspondant par Internet N afin de finir la réservation. Pour les mêmes raisons que celles consistant à accroître l'efficacité du système de réservation de parcs de stationnement, le véhicule 11 peut être équipé d'un système de navigation 114 et d'une carte électronique 115. Etant donné que le système de navigation 114 et la carte électronique 115 fonctionnent de manière similaire, aucune description détaillée supplémentaire n'est nécessaire à cet égard. Bien que la présente invention ait été expliquée en rapport avec ces modes de réalisation préférés, on comprendra que de nombreuses autres modifications et variations possibles peuvent être apportées sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention
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Un système de réservation dans parc de stationnement dans lequel chaque véhicule (11, 12, 13, 14, 15) envoie vers un serveur distant, par un module GPRS, une demande de réservation de stationnement transportant les informations du code d'identification et la position en cours Lc du véhicule et des conditions spécifiques, et le serveur distant (20) effectue une recherche dans une base de données (22) de parcs de stationnement afin de sélectionner les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement de référence se soumettant à la demande de réservation de stationnement et envoie ensuite un ordre de réservation Rv à l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement du parc de stationnement associé par Internet N afin de finir la réservation. Après une réussite de la réservation, l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement envoie un message de réponse indicatif d'une réservation réussie au module GPRS du véhicule (11, 12, 13, 14, 15) par le biais du serveur distant (20).
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1. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique comprenant : une pluralité de véhicules (11, 12, 13, 14, 15), lesdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) transportant chacun un dispositif d'identification électronique (111), chaque dit dispositif d'identification électronique (111) fournissant un code d'identification (Cl) respectif, lesdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) comportant en outre chacun un dispositif de positionnement mondial (112) et un dispositif de communication sans fil (113) raccordé électriquement audit dispositif de positionnement mondial (112), ledit dispositif de positionnement mondial (112) étant adapté afin de calculer la position en cours (Lc) du véhicule associé ; une pluralité de parcs de stationnement (Pl, P2, P3, P4), lesdits parcs de stationnement (Pl, 22, P3, P4) ayant chacun au moins un accès (314, 315), lesdits parcs de stationnement (Pl, P2, P3, P4) fournissant chacun des informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement respectives, lesdites informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement comportant des données géographiques et une capacité d'emplacements libres du parc de stationnement associé ; un serveur distant (20), ledit serveur distant (20) ayant un module de communication sans fil (21) et une base de données (22) de parcs de stationnement qui lui sont raccordés, ladite base de données (22) de parcs de stationnement mémorisant les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement de chacun parmi lesdits parcs de stationnement (Pl, P2, P3, P4) ; et une pluralité d'ordinateurs (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement installés respectivement dans lesdits parcs de stationnement (P1, P2, P3, P4) et pouvant être raccordésaudit serveur distant (20) par Internet (N), lesdits ordinateurs (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement ayant chacun au moins un lecteur d'identification électronique (312, 313) qui leur est raccordé et installé respectivement dans le au moins un accès (314, 315) du parc de stationnement (Pl, P2, P3, P4) associé ; dans lequel le dispositif de communication sans fil (113) de chacun desdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) est adapté afin d'envoyer une demande de réservation de stationnement de manière sans fil, ladite demande de réservation de stationnement contenant les informations de la position en cours (Lc) du véhicule associé ; dans lequel ledit serveur distant (20) reçoit la demande de réservation de stationnement depuis chacun parmi lesdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) par ledit module de communication sans fil (21), et effectue ensuite une recherche dans ladite base de données (22) de parcs de stationnement à laquelle sont soumises les informations de la position en cours (Lc) du véhicule respectif contenues dans la demande de réservation de stationnement afin de sélectionner les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement d'un parmi lesdits parcs de stationnement (Pl, P2, P3, P4) se soumettant à au moins une condition prédéterminée (K) qui comporte la condition selon laquelle la capacité d'emplacements libres du parc de stationnement (Pl, P2, P3, P4) est supérieure à zéro, et ensuite, ledit serveur distant (20) envoie un ordre de réservation (Rv) à l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement dans le parc de stationnement (P1, P2, P3, P4) correspondant aux informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement sélectionnées afin de finir l'opération de réservation. 2. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement du parc de stationnement (Pl, P2, P3, P4) dont les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement sont sélectionnées par ledit serveur distant (20) envoie une réponse de réservation réussie audit serveur distant (20) par Internet (N) après une réussite de la réservation, et ledit serveur distant (20) commande ledit module de communication sans fil (21) afin d'envoyer un message de réservation réussi au dispositif de communication sans fil (113) du véhicule correspondant lors d'une réception de ladite réponse de réservation réussie. 3. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel lesdits ordinateurs (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement ont en outre chacun au moins un dispositif de commande (316, 317) de barrière qui leur est raccordé, ledit au moins un dispositif de commande (316, 317) de barrière étant respectivement installé dans le au moins un accès (314, 315) du parc de stationnement associé et adapté afin d'entraîner une barrière (318, 319) respective pour ouvrir/fermer l'accès (314, 315) associé ; dans lequel ladite demande de réservation de stationnement contient en outre le code d'identification (Cl) du véhicule associé ; ledit ordre de réservation (Rv) comprenant en outre ledit code d'identification (Cl) ; dans lequel, lorsque le véhicule (11, 12, 13, 14, 15) est sur le point d'entrer dans le parc de stationnement (Pl, P2, P3, P4) dont les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement ont été sélectionnées par ledit serveur distant (20) après une réussite de réservation, l'ordinateur(311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement associé entraîne le lecteur d'identification électronique (312, 313) respectif afin de lire le code d'identification (Cl) à partir du dispositif d'identification électronique (111) du véhicule, et compare ensuite le code d'identification lu au code d'identification contenu dans l'ordre de réservation (Rv) reçu, et commande ensuite ledit au moins un dispositif de commande (316, 317) de barrière afin d'ouvrir la barrière (318, 319) associée lorsque la comparaison débouche sur une correspondance. 4. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ledit serveur distant (20) a en outre un système de navigation distant (201) et une carte électronique (202) qui lui sont raccordés électriquement, ledit système de navigation distant (201) étant adapté afin de rechercher sur ladite carte électronique (202) un itinéraire de navigation (N), ledit itinéraire de navigation (N) étant l'itinéraire destiné à guider un parcours du véhicule correspondant depuis la position en cours (Lc) du véhicule correspondant jusqu'au parc de stationnement (Pl, P2, P3, P4) dont :Les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement ont été sélectionnées par ledit serveur distant (20) ; ledit serveur distant (20) commande ledit module de communication sans fil (21) afin d'envoyer les informations dudit itinéraire de navigation (N) au dispositif de communication sans fil (113) du véhicule correspondant. 5. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel lesdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) transportent en outre chacun un système de navigation (114) etune carte électronique (115), ledit système de navigation (114) étant adapté afin de rechercher sur ladite carte électronique (115) un itinéraire de navigation (N), ledit itinéraire de navigation (N) est l'itinéraire destiné à guider un parcours du véhicule correspondant depuis la position en cours (Lc) du véhicule correspondant jusqu'au parc de stationnement (P1, P2, P3, P4) dont les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement ont été sélectionnées par ledit serveur distant (20). 6. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ledit lecteur d'identification électronique (312, 313) est adapté afin de lire le code d'identification (Cl) du véhicule entrant/quittant le parc de stationnement associé et envoyer les données lues à l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement associé pour un comptage, destiné à permettre à l'ordinateur (311, 321, 331, 341) de parcs de stationnement associé d'envoyer les données audit serveur distant (20) afin de mettre à jour la capacité d'emplacements libres des informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement correspondantes dans ladite base de données (22) de parcs de stationnement. 7. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ladite demande de réservation de stationnement contient en outre ladite au moins une condition prédéterminée (K). 8. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ladite au moins une condition prédéterminée (K)comporte en outre la condition consistant à sélectionner les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement du parc de stationnement vers lequel l'itinéraire depuis la position en cours (Lc) du véhicule correspondant est le plus court. 9. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement de chacun parmi lesdits parcs de stationnement (P1, P2, P3, P4) comprennent en outre les informations de tarif du parc de stationnement correspondant ; ladite au moins une condition prédéterminée (K) comporte en outre la condition consistant à sélectionner les informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement du parc de stationnement dont le tarif est le plus bas. 10. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 9, dans lequel ledit serveur distant (20) a en outre un système de navigation distant (201) et une carte électronique (202) qui lui sont raccordés électriquement, ledit système de navigation distant (201) étant adapté afin d'effectuer une recherche sur ladite carte électronique (202) afin de calculer un moment d'arrivée estimé ; chacune desdites informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement comprend en outre les informations du tarif du parc de stationnement associé audit moment d'arrivée estimé. 11. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 9, dans lequel lesdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) ont chacun en outre un système de navigation (114) et une carteélectronique (115), ledit système de navigation (114) étant adapté afin d'effectuer une recherche sur ladite carte électronique (115) et de calculer en outre un moment d'arrivée estimé ; chacune desdites informations (221, 222, 223, 224) de parcs de stationnement comprend en outre les informations du tarif du parc de stationnement associé audit moment d'arrivée. 12. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ledit dispositif d'identification électronique (111) comporte un dispositif RFID (Identification par Radiofréquence) ; et le au moins un lecteur d'identification électronique (312, 313) de chacun desdits parcs de stationnement (Pl, P2, P3, P4) comporte un lecteur RFID (Identification par Fréquence Radioélectrique)ä 13. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel ledit dispositif de localisation mondiale (112) est un module GPS. 14. Système de réservation dans un parc de stationnement avec identification électronique selon la 1, dans lequel le dispositif de communication sans fil (113) de chacun desdits véhicules (11, 12, 13, 14, 15) est un module GPRS ; le dispositif de communication sans fil (113) dudit serveur distant (20) est un module GPRS.
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G
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G08,G01,G06,G07
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G08G,G01C,G06Q,G07B
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G08G 1,G01C 21,G06Q 30,G06Q 50,G07B 15
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G08G 1/14,G01C 21/34,G06Q 30/06,G06Q 50/00,G06Q 50/10,G07B 15/00
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FR2893773
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A1
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ISOLATEUR, NOTAMMENT DESTINE A ETRE FIXE A UN NOYAU D'UN MOTEUR ELECTRIQUE
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Domaine de l'invention Cette invention concerne généralement un isolateur. Plus particulièrement, cette invention concerne un isolateur fixé à un noyau d'un moteur électrique ou similaire. Arrière-plan technique Diverses sortes d'isolateurs fixés à un noyau d'un moteur électrique ou similaire ont été proposées. Par exemple, un isolateur divulgué dans le document JP 2003-61287 A est réalisé en matériau à base de résine isolante et inclut une portion de corps principal et une pluralité de portions en extension. La portion de corps principal couvre axialement une face latérale d'un noyau qui inclut une pluralité de portions de dents s'étendant dans une direction radiale. Les portions en extension s'étendent depuis la portion de corps principal parallèlement à un axe du noyau de manière à couvrir plusieurs fentes qui sont formées respectivement entre les portions de dents adjacentes les unes aux autres. Deux isolateurs de ce genre sont attachés axialement sur le noyau depuis les deux côtés respectifs, principalement pour assurer l'isolation entre le noyau et un fil de bobinage. Le noyau du moteur électrique, ou similaire, a une structure compliquée avec une multiplicité de portions de dents (ou une pluralité de fentes) ce qui peut provoquer des difficultés lorsqu'on fixe l'isolateur en résine moulée sur le noyau. Cela est dû au fait que l'on exige que toutes les portions en extension, dont la forme peut légèrement varier, établissent simultanément un contact avec les fentes respectives pour le positionnement quand l'isolateur est assemblé sur le noyau. Ainsi, il existe un besoin pour un isolateur qui soit capable de permettre d'améliorer les performances à l'assemblage par rapport à un noyau. 135 Résumé de l'invention En accord avec un aspect de la présente invention, un isolateur qui comprend une portion de corps principal pour couvrir axialement une face latérale d'un noyau incluant une pluralité de portions de dents s'étendant dans une direction radiale, et une pluralité de portions en extension qui s'étendent depuis la portion de corps principal dans une direction axiale du noyau et couvrant une pluralité de fentes respectivement formées entre les portions de dents adjacentes les unes aux autres, est caractérisé en ce qu'une longueur d'extension de l'une des portions en extension depuis la portion de corps principal est choisie plus longue que d'autres portions en extension. En accord avec l'invention mentionnée ci-dessus, quand l'isolateur est fixé au noyau, l'une au moins des portions en extension, celle qui a la longueur d'extension plus longue à partir de la portion de corps principal que les autres portions en extension, établit en premier un contact avec la fente correspondante pour le positionnement. Ensuite, les portions en extension restantes établissent séquentiellement un contact avec les fentes correspondantes pour le positionnement. Ainsi, il n'est pas exigé que toutes les portions en extension établissent simultanément un contact avec les fentes correspondantes pour le positionnement quand l'isolateur est assemblé sur le noyau. Il en résulte que l'on peut améliorer les performances à l'assemblage. Avantageusement, trois des portions en extension ont chacune une longueur d'extension, depuis la portion de corps principal, plus longue que d'autres portions en extension. Brève description des dessins Les caractéristiques et éléments qui précèdent, ainsi que des caractéristiques et éléments additionnels de la présente invention deviendront mieux apparents à la lecture de la description détaillée qui va suivre, considérée en se référant aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels : 2 la figure 1A est une vue en plan d'un isolateur selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 1B est une vue latérale de l'isolateur selon ce mode de réalisation de la présente invention ; la figure 1C est une vue en perspective partielle de l'isolateur selon ce mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2A est une vue en plan d'un stator auquel l'isolateur est appliqué ; la figure 2B est une vue latérale du stator auquel l'isolateur est appliqué ; et les figures 3A à 3D sont des vues latérales qui montrent les opérations d'assemblage de l'isolateur selon le mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée Un mode de réalisation de la présente invention, employé dans un stator d'un moteur sans balais, est expliqué en se référant aux dessins annexés. La figure 2A est une vue en plan et la figure 2B est une vue latérale respectivement, d'un stator 10. Le stator 10 inclut un noyau 11 et deux isolateurs 12 qui sont réalisés en matériau isolant et qui sont fixés au noyau 11. Le noyau 11, qui est par exemple réalisé avec une couche stratifiée de plaques en acier, inclut un corps principal de noyau 1 la ayant une forme cylindrique, et une pluralité (par exemple 12) de portions de dents 1l b qui s'étendent radialement dans une direction vers l'intérieur, depuis une face intérieure du corps principal de noyau lia. Les portions de dents 11 b sont intégralement connectées les unes aux autres au moyen du corps principal de noyau 11 a et agencées à des espacements égaux dans la direction circonférentielle. De plus, une pluralité (par exemple 12) de fentes 11c sont formées respectivement entre les portions de dents l lb adjacentes les unes aux autres. Les figures 1A à 1c sont respectivement une vue en plan, une vue latérale, et une vue en perspective partielle, de chaque isolateur 12. Chaque isolateur 12 est moulé en un matériau à base de résine isolante (par exemple du nylon aromatique). L'isolateur 12 inclut une portion de corps principal 21 et une pluralité de portions en extension 22 (par exemple 12) qui s'étendent depuis la portion de corps principal 21 dans la direction axiale du noyau 11. Dans la figure 1B, seules six des portions en extension 22 sont montrées puisque les six autres portions en extension 22 sont agencées derrière celles-ci. La portion de corps principal 21 inclut de manière intégrale une portion annulaire 21a qui a sensiblement le même diamètre intérieur que celui du corps principal de noyau 11a, et une pluralité de portions en projection 21b qui s'étendent radialement dans une direction vers l'intérieur depuis une face intérieure de la portion annulaire 21a, de façon à correspondre aux portions de dents 11 b. La portion de corps principal 21 couvre axialement une face latérale du noyau 11. Chaque portion en extension 22 est moulée selon une forme cylindrique de manière à s'étendre le long d'une f a c e de la fente l i c dans la direction axiale du noyau 11. Un côté radialement intérieur de la portion en extension 22 est ouvert sur la totalité de sa longueur dans une direction axiale. La pluralité de portions en extension 22 couvrent respectivement la pluralité de fentes correspondantes l l c. Comme montré dans la figure 1 B, la pluralité de portions en extension 22 est constituée par quatre types de portions en extension 22a, 22b, 22c et 22d ayant différentes longueurs d'extension les unes par rapport aux autres depuis la portion de corps principal 21. Précisément, les portions en extension 22a, 22b, 22c et 22d ont des longueurs d'extension L1, L2, L3 et L4 respectivement (L 1 > L2 > L3 > L4). Il en résulte que la pluralité de portions en extension 22 est divisée en groupes, dont chacun est constitué par trois portions en extension ayant la même longueur d'extension depuis la portion de corps principal 21 (c'est-à-dire trois portions en extension 22a, trois portions en extension 22b, trois portions en extension 22c, et trois portions en extension 22d). De plus, les portions en extension 22 ayant la même longueur d'extension dans chaque groupe sont agencées à des espacements égaux dans une direction circonférentielle, comme montré dans la figure 1. Les portions en extension 22 sont formées de telle façon que leurs longueurs d'extension ne sont pas égales les unes aux autres, et qu'elles diffèrent les unes des autres d'une longueur prédéterminée. Avantageusement, des portions terminales de la pluralité de portions en extension sont formées avec des portions en chanfrein, respectivement. En l'espèce, comme montré dans la figure 1C, une portion en chanfrein 23 est formée sur une portion terminale de chaque portion en extension 22, de sorte que la longueur d'extension de chaque portion en extension 22 depuis la portion de corps principal 21 est plus courte sur un côté circonférentiel intérieur que sur un côté circonférentiel extérieur. Ensuite, on va expliquer en se référant aux figures 3A à 3D une opération d'assemblage, dans laquelle on fixe l'isolateur 12 sur le noyau 11. Dans les figures 3A à 3D, seul l'un des isolateurs 12 est montré, uniquement afin de simplifier les explications. L'opération d'assemblage pour les autres isolateurs 12 est la même, et l'on va donc omettre l'explication de cette opération. Comme montré dans la figure 3A, dans le cas où l'isolateur 12 est déplacé en direction du noyau 11 le long de l'axe du noyau 11, en premier lieu, trois portions en extension 22a ayant la longueur d'extension L1 la plus longue établissent un contact avec les fentes correspondantes l 1 c du noyau 11 pour le positionnement. Ensuite, quand l'isolateur 12 est déplacé plus loin en direction du noyau 11 dans cette situation, les portions en extension 22a sont insérées dans les fentes correspondantes llc alors que trois portions en extension 22b ayant la deuxième longueur d'extension L2 établissent un contact avec les fentes correspondantes l i c pour le positionnement, comme montré dans la figure 3B. Quand l'isolateur 12 est déplacé encore plus loin en direction du noyau 11, dans cette situation, les portions en extension 22a et 22b sont insérées dans les fentes correspondantes 11 c alors que trois portions en extension 22c, qui ont la troisième longueur d'extension L3, établissent un contact avec les fentes correspondantes 1 1 c pour le positionnement, comme montré dans la figure 3C. Quand l'isolateur 12 est déplacé encore plus loin en direction du noyau 11, les portions en extension 22a à 22c sont insérées dans les fentes correspondantes l 1 c alors que trois portions en extension 22d, qui ont la plus courte longueur d'extension L4 établissent un contact avec les fentes correspondantes llc pour le positionnement. Finalement, toutes les portions en extension 22a à 22d sont insérées dans les fentes correspondantes 1 1c au cours de la poursuite du mouvement de l'isolateur 12 en direction du noyau 11, ce qui mène à terminer l'opération d'assemblage de l'isolateur 12 par rapport au noyau 11 comme montré dans la figure 3D. En accord avec le mode de réalisation mentionné ci-dessus, l'isolateur 12 est assemblé sur le noyau 11 d'une manière telle que trois portions en extension 22a établissent d'abord un contact avec les fentes correspondantes l i c pour le positionnement. Dans ce cas, on satisfait du point de vue mécanique une condition statique dite déterminée. L'isolateur 12 peut être assemblé sur le noyau 11 dans un état stable. En outre, selon le mode de réalisation mentionné ci-dessus, le nombre de portions en extension 22 est un multiple de trois (c'est-à-dire 12). Ensuite, les portions en extension 22 sont divisées en groupes, c'est-à-dire trois portions en extension 22a, trois portions en extension 22b, trois portions en extension 22c, et trois portions en extension 22d, en se basant sur la longueur d'extension depuis la portion de corps principal 21. L'isolateur 12 est fixé au noyau 11 de sorte que trois portions en extension 22a, 22b, 22c ou 22d dans le même groupe, établissent séquentiellement un contact avec les fentes correspondantes 11c pour le positionnement, dans l'ordre allant de la plus longue à la plus courte longueur d'extension. Ainsi, l'isolateur 12 peut être assemblé sur le noyau 11 avec une condition statique déterminée dans chaque groupe. En outre, en accord avec le mode de réalisation mentionné ci-dessus, les portions en extension 22 établissent d'abord un contact avec les fentes correspondantes l i c pour le positionnement à des portions auxquelles les portions en chanfrein 23 ne sont pas formées (c'est-à-dire le côté circonférentiel extérieur). Ainsi, on peut encore améliorer les performances d'assemblage de l'isolateur 12 par rapport au noyau 11. Le mode de réalisation mentionné ci-dessus peut être modifié. Ainsi, les portions en chanfrein 23 peuvent être uniquement formées sur les portions en extension 22a qui sont les premières à établir un contact avec les fentes l 1 c. En outre, le nombre de portions en extension 22 (et des fentes 11 c) peut être d'autres multiples de trois, sans être limité à 12. En variante, le nombre de portions en extension 22 (et de fentes 11 c) pourra être changé de façon appropriée à un nombre autre que des multiples de trois. Par ailleurs, les portions en extension 22, à l'exception des trois portions en extension 22a qui établissent d'abord un contact avec les fentes l 1 c peuvent avoir des longueurs d'extension identiques les unes aux autres ou avoir des longueurs d'extension différentes les unes des autres. Dans ce cas, le fait que les portions en extension 22 autres que les trois portions en extension 22a puissent être divisées en groupes multiples ou non sera une option. En outre, le nombre de portions en extension 22a qui établissent un contact en premier avec les fentes l 1 c peut être égal ou supérieur à 1, sans être le nombre total, c'est-à-dire 12. Dans ce cas, le fait que la pluralité de portions en extension puisse être divisée en groupes multiples ou non sera une option. De plus, le présent mode de réalisation peut être employé dans un rotor d'un moteur sans balais. Dans ce cas, un noyau du rotor peut inclure une pluralité de portions de dents qui s'étendent dans une direction radialement extérieure, et un isolateur peut couvrir des fentes formées entre les portions de dents adjacentes les unes aux autres, de la même manière que dans le mode de réalisation mentionné ci-dessus.35
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Un isolateur inclut une portion de corps principal (21) pour couvrir axialement une face latérale d'un noyau qui inclut une pluralité de portions de dents s'étendant dans une direction radiale, et une pluralité de portions en extension (22) s'étendant depuis la portion de corps principal dans une direction axiale du noyau, et couvrant une pluralité de fentes respectivement formées entre les portions de dents adjacentes les unes aux autres. Selon l'invention, l'isolateur est caractérisé en ce qu'une longueur d'extension de l'une des portions en extension (22a) depuis la portion de corps principal est choisie plus longue que d'autres portions en extension (22b-22d).
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Revendications 1. Isolateur (12) comprenant une portion de corps principal (21) pour couvrir axialement une face latérale d'un noyau (11) qui inclut une pluralité de portions de dents (1 l b) s'étendant dans une direction radiale, et une pluralité de portions en extension (22) qui s'étendent depuis la portion de corps principal dans une direction axiale du noyau et qui couvrent une pluralité de fentes (1lc) respectivement formées entre les portions de dents adjacentes les unes aux autres, caractérisé en ce qu'une longueur d'extension de l'une des portions en extension (22a) depuis la portion de corps principal est choisie plus longue que d'autres portions en extension (22b-22d). 2. Isolateur (12) selon la 1, caractérisé en ce que trois des portions en extension (22a) ont chacune une longueur d'extension depuis la portion de corps principal (21) plus longue que d'autres portions en extension (22b-22d). 3. Isolateur (12) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le nombre de portions en extension (22) est un multiple de trois. 4. Isolateur (12) selon la 3, caractérisé en ce que la pluralité de portions en extension (22) est divisée en groupes, chacun de ces groupes étant constitué par trois portions en extension ayant la même longueur d'extension depuis la portion de corps principal (21). 5. Isolateur (12) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que des portions terminales de la pluralité de portions en extension (22) sont formées avec des portions en chanfrein (23) respectivement.
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H
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H02
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H02K
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H02K 3
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H02K 3/34,H02K 3/32
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FR2895910
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A1
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APPAREIL DESTINE A EVITER LA GENESE DU DIABETES PAR SOUFFRANCE CEREBRALE GLUCIDOPRIVE
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-1-DESCRIPTION La présente demande concerne l'invention d'un appareil destiné à éviter la survenue du diabète chez les personnes suivant des régimes amaigrissants lorsque ceux ci perturbent gravement leur métabolisme des hydrates de carbone. Comme cette demande est fondée sur une découverte du demandeur relative à l'atteinte cérébrale occasionnée par ce type de régime et à ses conséquences, cette découverte sera décrite ci dessous, étant entendu que la demande ne cherche pas à faire breveter la dite découverte mais cherche à faire breveter spécifiquement l'appareil. Découverte du demandeur. Techniques antérieures.( Cette invention est fondée sur la découverte du demandeur. Il n'existe donc pas de technique antérieure permettant d'éviter le diabète par un moyen de même nature). 1/ Notions préliminaires. L'être humain est un animal et à ce titre se comporte comme un système thermodynamique ayant besoin d'être approvisionné en énergie pour main-tenir stable sa température interne et pour faire fonctionner ses divers systèmes musculaires (ainsi que les réactions biochimiques survenant dans ce système). Cette energie dérive des aliments par le biais du métabolisme. Elle peut être 20 utilisée immédiatement ou stockée sous diverses formes. 2/ L'organisme humain est composé de deux parties : d'un côté le corps et de l'autre la tête qui lui est rattachée par une sorte de pédicule : le cou. /le corps humain, non obèse pèse 60 à 90 kilogrammes. La tête contient le 25 cerveau qui pèse environ 1400 grammes. L'énergie consommée par un organisme humain au repos est d'environ 1700 calories par jour. L'énergie consommée par le cerveau est d'environ 500 calories par jour (tout ceci variant selon le poids et la taille)). 3/Le corps supporte assez bien d'être privé d'aliments. Le cerveau , lui, a besoin de glucose ou de corps cétoniques et d'oxygène pour assurer son métabolisme. Ce besoin est permanent et si sa fourniture n'est pas assurée, 2895910 -2- I e cerveau pourra souffrir ou même être détruit. (Le demandeur précise que selon, lui, du moins chez les primates, la tête et e cou doivent être considérés comme ayant des destinées tout à fait séparées de celle du reste de l'organisme. Cette opinion ne sera pas 5 développée ici. ). 41 le cerveau reçoit du glucose par l'intermédiaire du sang. Et donc de la circulation sanguine.. Il reçoit du sang par 2 artères carotides internes, 2artères carotides externes et 2 artères vertébrales. 51 Le cerrveau est correctement pourvu en énergie si la glycemie est 10 d'au moins 0,9 grammes par litre et si le débit sanguin de ses 6 artères nourricières est normal ( environ 50 millilitres par minute- pour 100 grs de cerveau ce qui apporte dans un cerveau de 1300 grammes, par heure, à peu près 39 grammes de glucose et donc environ 160 calories, donc .bien plus que ses besoins). Le réglage de la glycémie est très important. 15 61 Réglage de la glycémie.. Le taux du glucose dans le sang résulte d'un mécanisme particulier. Il dépend d'une part de l'absorption des aliments et de leur assimilation,,d'autre part de la synthèse qui peut en être faite par l'organisme soit par dégradation du glycogène, soit par gluconéogenèse à partir de certains acides aminés. Plusieurs hormones participent à cette fonction ! Une hormone, l'insuline; fait baisser la glycémie, d'autres, le glucagon, les corticostéroides , etc, la font s'élever.. Il sera surtout question dans la suite de ces notions préliminaires relatives 25 à l'insuline. 7/ La glycémie optimale. On l'a vu le taux normal du glucose dans le sang chez un sujet à jeun est 0,9 à 1 gramme par litre. Les apports alimentaires selon leurs compositions peuvent le modifier fortement, même chez un sujet normal. Après un repas très riche en glucides la glycémie peut 30 s'élever à 1,4 gramme et même plus.. Ceci a des conséquences car le glucose peut se montrer toxique à des taux élevés, particulièrement en réagissant avec les protéines qui sont glycosilées. Par ailleurs la hausse de la glycémie fait secrèter par le pancréas de fortes quantités d'insuline ayant pour effet de faire s'abaisser la glycémie. 35 81 Le pancréas et la régulation de la glycémie (1). Le pancréas est l'organe clé de la régulation glycémique. S'il est détruit le sujet souffre d'un diabètte grave dont inexorablement il meurt sauf si on lui administre de l'insuline. Le pancréas est une glande endocrine en ce qui concerne la régulation 40 glycémique.. Mais il est très différent des autres glandes endocrines. En 2895910 -3 - effet, les autres glandes à secrétion interne sont soumises à un contrôle le plus souvent diencéphalique qui stimule ou freine la secrétion hormonale et a une action trophique sur la glande elle même. Le pancréas, par contre; en ce qui concerne la secrétion d'insuline par les 5 cellules des ilots de Langerhanns, ne dépend d'aucun contrôle externe. Il est lui même programmé pour secreter de l'insuline si la glycémie s'élève au dessus de 1 gramme par litre. De plus il n'est dépendant de nulle hormone trophique. En particulier la taille globale des ilots de Langerhans n'est pas dépendante de stimulines diencéphaliques. 10 (Ceci s'explique par le fait que la régulation de la glycémie est d'une très grande importance aussi grande que celle de la fonction respiratoire ou de celle de la fonction circulatoire du coeur, fonctions qui sont vitales! Cette notion de l'indépendance et même de l'autonomie du pancréas insulinien au point de vue de sa masse est très importante car elle va 15 expliquer la suite de la genèse du diabète ( L'attention du demandeur a été attirée-indirectement sur ce sujet en 1976 (lors d'un colloque) par la réflexion d'un professeur de médecine s'étonnant ingénument du fait qu'alors que les glandes qui secrètent beaucoup s'hypertrophient, le pan-créas, lui, en tel cas s atrophie, ce qui génère le diabète.. 20 9/ Le pancréas et la régulation de la glycémie (2). Ces notions étant acquises, il convient d'examiner la façon dont est réalisée la régulation glycémique selon les divers apports alimentaires et selon les diverses dépenses énergétiques du sujet). La régulation de la glycémie met en cause d'une part les apports alimen- taires au niveau buccal, puis leur passage par le pylore, leur digestion puis leur assimiation et enfin au niveau du colon assimilation des produits de fermentation des déchets, .ces. divers éléments entrant dans le système circulatoire à des vitesses variables. Elle met en jeu également les diverses dépenses de l'organisme : dépenses thermiques, musculaires, métaboliques. Finalement, le bilan peut être positif, négatif ou nul..et des régulations doivent s'opérer en permanence. Seule ici nous intéresse la régulation glycémique. Chez les individus normaux consommant des glucides en quantité 7 raisonnable, soit 200 grammes par jour ou plus, ayant un transit estif c4 S- non altéré, la glycémie s'élève après les repas. De l'insuline est secrétée ce qui aboutit à la mise en réserve de glycogène et de lipides. La glycémie s'élève modérément et revient au taux normal proche de 1 gramme par litre. Enfin après cette phase digestive du glycogène et des lipides sont dégradés et la glycémie est maintenue. L'organisme est normalement pourvu en énergie et en particulier le cerveau reçoit les 5 grammes de glucose par heure dont il ne peut se passer (sauf en cas de cétose, dont il ne sera parlé ici).. / 2895910 -4- Par ailleurs la secrétion d'insuline permet la réalisation de l'anabolisme protidique. 101 Dysrégulation glycémique chez l'obèse. L'obèse a une régulation glycémique perturbée. il stocke trop facilement les lipides et a du mal à les 5 mobiliser. Il secrète trop d'insuline et malgré ou à cause de cela finit souvent par être atteint de diabète. L'obèse est en proie à plusieurs nuisances. La première est de sans cesse ravoir à changer de vêtements, les anciens devenant trop petits. Par ailleurs son corps change de forme. en particulier, son 10 abdomen grossit et son tour de taille devient supérieur à son tour de hanche.. Ceci n'est pas très grave s'il porte un robe ou une djellaba..Par contre s'il porte un pantalon, celui ci ne peut être retenu par les hanches et sauf en cas de port de bretelles, l'obèse est obligé de serrer exagérément sa ceinture pour ne pas perdre son pantalon - ceci 15 provoquant des troubles du transit digestif. Une deuxième nuisance est d'ordre esthétique : un obèse est en général considéré comme moins beau et séduisant qu'un individu mince. Troisième nuisance : le poids et le volume corporels entraînent une diminution de la force physique et de l'agilité. D'autres nuisances existent: et en particulier l'inassouvisse- 20 ment quasi perpétuel de l'appétit, les troubles digestifs, des troubles de l'humeur, la recherche du "poids idéal", l'adoption de régimes variés et prétendument amaigrissants. Ces nuisances ne seront pas examinées ici. 11/ L'obèse et les régimes alimentaires(1). L'obèse est malheureux de sa condition. Il voudrait être mince et en bonne santé. Et il est soumis à 25 d'énormes pressions sociales et mercantiles. Il veut maigrir et rester mince ; et la société (du moins en France lui offre de la nourriture en quantité et à bas prix et de goût délicieux. Simultanément il est assailli par des écrits, des entreprises qui prétendent lui apprendre le bien maigrir. 30 Et inévitablement, l'obèse, rendu fou par son poids qui augmente, ses vêtements qui deviennent trop petits, suit ces fameux régimes : et, il maigrit puis regrossit, ceci se répétant sans relâche, d'innombrables régimes miraculeux lui étant sans cesse proposés Dans la suite de cette demande nous examineront simplement les divers 35 comportements des obèses face à leur infirmité. Il ne sera pas question d'étudier la ou les causes de l'obésité mais seulement d'examiner comment le diabète survient chez l'obèse et comment l'appareil inventé par le demandeur peut empêcher son apparition. 40 121 L'obèse et son régime alimentaire (2). Les obèses qui grossissent ont le choix entre diverses stratégies. 2895910 -5- N Il y a ceux qui par effort de volonté, réussissent à ne plus grossir; B/ il y a ceux qui, périodiquement, après avoir grossi un peu réduisent modérément leur alimentation. C/II y a ceux qui admettent d'être gros et se trouvent en équilibre avec un 5 surpoids modéré (on a entendu en janvier 2007 les propos d' un grand acteur de cinéma qui venait de mourir, disant qu'il s'était trouvé bien à partir du moment où au lieu de vouloir peser 75 kilos( son poids idéal), il avait accepté de peser 105 kilos. D:Ill y a ceux qui font un régime amaigrissant important mais ne sont pas 10 capables de le soutenir l'interrompent sans cesse dès qu'ils se sentent incommodés.. E/iI y a enfin ceux qui ont une grande volonté ou qui sont soutenus par un gourou de la perte de poids ou un groupe d'obèses ou une campagne de presse puissante et qui, après un régime prolongé,"craquent" et se mettent 15 à manger voracement, ces épisodes de voracité se répétant régulièrement. F/ il y ceux qui font des cures de jeûne complet (une artiste de variété un peu grassouillette a expliqué à la télévision en janvier 2007 qu'elle allait faire trois semaines de jeûne complet "pour se laver intérieurement". G/enfin il a ceux qui adoptent le régime sans glucide (ne comportant que 20 des protéines et des lipides (comme celui prôné par le Docteur Atkins il y a une cinquantaine d'années)..en gros celà représente la majorité des régimes suivis par les obèses. Evidemment des variantes peuvent exister selon l'inventivité des vendeurs de régime et de produits amaigrissants ( régime tout pamplemousse par exemple). 25 13/ ILa découverte du demandeur (1).Le demandeur a fait la constatation suivante : :c'est que parmi tous ces régimes, la plupart n'ont pas d'action violente sur l'insulinosecrétion mais que certains ont pour effet de stimuler fortement la secrétion d'insuline et de faire chuter la glycémie.. 30 ce sont les régimes pendans lesquels les patients "craquent" qui ont cet effet. Le mécanisme est le suivant : le sujet soumis à un régime contraignant et long f finit par ne plus le tolérer. Son cerveau privé de glucide et souffrant lui ordonne de manger beaucoup et surtout des aliments riches en gluci- 35 des. Et, il se passe ceci, c'est que la glycémie augmente très brutalement, ce qui cause une énorme secrétion d"insuline et une très importante hypoglycémie réactionnelle. Le cerveau souffre alors encore plus et ce d'autant plus que le sujet sera soutenu psychologiquement par un thérapeute ou par un groupe 40 d'obèses ;et qu'il . aura plus de volonté. . En fait, si un obèse devient diabétique, c'est non pas parce que sa glycémie est trop élevée, mais parce que sa volonté de maigrir l'amène à supporter trop longtemps un hypoglycémie insulinique réactionnelle qui altère son fonctionnement cérébral. Il est moins dangereux pour un obèse de r..e, r evS 2895910 -6- maigrir ( exemple Raymond Devos) que de maigrir avec des glycémies trop basses et trop prolongées. 14/ La découverte du demandeur ( 2) La découverte en question est de plus fondée sur le fait que le cerveau frappé d'une souffrance hypoglyc&- 5 mi(que prolongée ne peut tolérer cet état.. Or, on l'a vu, il ne dispose d'aucun moyen pour réguler la glycémie. Le seul moyen qu'il lui reste est alors de détruire , en partie du moins, le pancréas insulinoose-crétant. Le demandeur en conclut donc qu'il existe un mécanisme commandé par le cerveau, pouvant détruire des Ilots de Langerhans en réponse à des hypo- 10 glycémies trop fortes et trop prolongées. La mise en jeu de ce mécanisme ayant lieu chez les obèses suivant un régime amaigrissant forcené et ayant assez de volonté pour le suivre même s'il est générateur de grave souffrance cérébrale. C'est en se fondant sur cette découverte que le demandeur a fait son invention. 15151 L'invention du demandeur. Que faut-il pour qu'un obèse ne devienne pas diabétique ? Tout simplement que son cerveau ne souffre pas d'hypoglycémie. insulinique..donc lui fournir 5 grammes de glucose par heure.. Mais comment ? Si on fournit ce glucose par voie buccale, il arrivera dans 20 la circulation après passage du pylore et l'approvisionnement sera sans doute irrégulier (ou trop rapide ou trop lent). La fourniture de glucose sera par contre correcte si elle est faite par voie parentérale avec un débit régulier de 100 millilitres par heure de soluté de glucose à 50 grammes par litre. Ce type de perfusion est utilisé en réanimation pendant plusieurs jours chez les opérés auxquels une alimentation par voie buccale est 25 interdite ces malades qui reçoivent 150 grammes de glucose par jour n'ont absolument pas faim et se sentent bien. Rétablir la glycémie d' un sujet au repos en état d'hypoglycémie insulinique peut être réalisé en lui injectant 5 grammes de glucose par heure à raison de 2 millilitres de soluté isotonique à 50 grs par litre(par voie 30 parentérale Ceci peut être facilement réalisé en utilisant une minipompe comportant un réservoir de 100 à 200 millilitres de soluté isotonique de glucose, l' injection du soluté pouvant se faire par voie intraveineuse ou sous cutanée ou dans la cavité abdominale. Pour que le système soit efficace, il convient que la pompe soit xomman- 35 dée par un système mesurant le taux du glucose soit dans le sang soit dans le tissus sous cutané à l'aide de capteurs bioelectroniques qui déclenchent un circuit électronique lorsque ce taux du glucose descend au dessous d'une valeur qui ferait souffrir le cerveau. Naturellement, cet appareil comportant des capteurs glucosensibles, un 40 circuit électronique de mesure du taux du glucose sanguin ou sous cutané 2895910 -7- assurant la comparaison de ce taux à une valeur de consigne physiologique, cet ensemble déclenchant la mise en marche d'un ensemble composé d'une minipompe, d'un réservoir de soluté glucosé et d'un cathéter muni d'une aiguille allant à une veine ou dans le tissu sous cutané constitue l'invention du demandeur. Cet ensemble a pour fonction de détecter, chez des obèses suivant des régimes amaigrissants diabètogènes des hypoglycémies dangereuses et de les faire cesser automatiquement, en déclenchant, en outre une alarme par le biais d'un signal sonore ou d(un vibreur. Le sujet a alors la possibilité, en même temps que son cerveau estt correctement fourni en énergie, de pouvoir s'alimenter, par voie orale, avec des protéines et des lipides sans aucun risque de suralimentation, tout "craquage" étant exclu. NOUVEAUTE. Il est clair est clair que cette invention est totalement nouvelle. L'épidémie mondiale d'obésité et de diabètes montre assez assez qu'il n"y a pas de solution médicale actuellr permettant d'éviter leur survenue. L'appareil est constitué'd' un boîtier électronique relié à des capteurs bioélectroniques sensibles au glucose implantés dans le tissu sous cutané ou dans une veine, ce boitier lançant la mise en marche d'une minipompe électrique lorsque la glycémie ou la teneur en glucose du tissu sous cutané est plus basse qu'une valeur de consigne mémorisée dans le boitier électronique, ; la mlnlpompe injectant alors du soluté de glucose à 50 grammes pour 1000 grammes d'eau puisé dans un réservoir faisant corps avec la minipompe, dans une veine ou du tissu sous cutané par l'intermédiaire d'un cathéter et d'une aiguiille. Cet ensemble : capteurs, boitier, minipompe, réservoir , soluté de glucose et cathéter monté avec aiguille constituant l'appareil inventé par le demandeur. On notera que l'appareil peut être porté par le patient à l'aide d'un harnais ou être implanté dans l'organisme, sous réserve des raccordements en élecricité et soluté. MEILLEURE REALISATION. la meilleure réalisation sera obtenue avec l'appareil décrit ci dessus le réservoir ayant une contenance de 100 millilitres, la minipompe ayant un débit de 2 millilitres par minute, le soluté aqueux contenant 50 grammes de glucose par litre , cet appareil étant tenu par un harnais et Iles capteurs étant dans le tissu sous cutné et en situation éloignée du lieu d'injection sous cutané du soluté
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Appareil composé de capteurs sensibles au glucose; d'un boitier électronique de régulation de la glycémie, d'une minipompe, d'un réservoir de soluté aqueux de glucose à 50/1000 et d'un cathéter équipé d'(une aiguille pouvant injecter le soluté dans une veine ou dans le tissu sous cutané, ce processus s'opposant aux hypoglycémies insuliniques réactionnelles et s'opposant ainsi à la survenue de certains diabètes.
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1. Revendication unique. Appareil destiné à éviter, chez un être humain, l'exposition du cerveau -à des hypoglycémies prolongées er dangereuses lesquelles peuvent déclencher la survenue du diabètes, cet appareil étant caractérisé par le fait qu'il est constitué des éléments suivants : un capteur bioélectronique sensible au glucose qui est inséré dans le tissu sous cutané ou une veine d'un sujet et est relié par un conducteur électrique à un boitier électronique , le dit boitier comparant le potentiel électrique généré par le capteur en fonction du taux de glucose du tissu sous cutané ou du sang et une valeur électrique de consigne correspondant à un taux normal de la glycémie, ou du taux de glucose des liquides extracellulaires sous cutanés, le boitier ordonnant la mise en marche d'une minipompe si le taux du glucose sous cutané ou sanguin est plus faible que celui prévu par la valeur de consigne, la dite minipompe étant alimenté électriquement, et ayant un débit pouvant être réglé entre 0,3 et 10 millilitres par minute, cette minipompe étant en outre pourvue d'un réservoir contenant un soluté de 50 grammes de glucose par litre d'eau dans lequel elle puise ce soluté, cette minipompe étant reliée à un cathéter terminé par une aiguille insérée dans le tissu sous cutané ou dans une veine du sujet si bien que l'appareil peut de façon automatique et en continu régler la glycémie ou le taux du glucose extra-cellulaire du sujet à une valeur physiologique, la pompe ne fonctionnant plus si la glycémie s'élève au dessus de la valeur haute de consigne
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A
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A61
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A61M,A61B
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A61M 5,A61B 5
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A61M 5/142,A61B 5/1459
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FR2889660
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A1
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COMPOSITION DE COLORATION DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT AU MOINS UNE BASE D'OXYDATION ET UN ESTER DE SORBITAN POLYOXYETHYLENE PARTICULIER
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La présente invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques qui comprend au moins une base d'oxydation et un ester de sorbitan polyoxyéthyléné particulier. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. Les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation peuvent être modifiées par l'addition de coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La coloration d'oxydation est généralement mise en oeuvre en présence d'agent alcalin qui favorise la coloration des fibres kératiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, permet d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présente une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Cependant, la coloration d'oxydation étant mise en oeuvre en présence d'un agent oxydant et d'agent alcalin, elle entraîne parfois une sensation d'inconfort se traduisant par des picotements et/ou des échauffements locaux du cuir chevelu. Il est déjà connu de protéger les fibres kératiniques devant subir ou ayant subies une coloration à partir de précurseur de coloration notamment par l'utilisation de polymères particuliers. Cependant, cette protection n'est pas complètement satisfaisante, en particulier, elle peut entraîner une teinture moins puissante due à la présence de ces polymères. Par ailleurs, il est déjà connu d'utiliser des esters de sorbitan polyoxyéthyléné dans des produits de coloration des fibres kératiniques. En particulier, le document DE 19923438 décrit l'utilisation d'esters de sorbitan polyoxyéthyléné pour réduire le tachâge du cuir chevelu au cours de la teinture. Le but de la présente invention est de fournir une nouvelle composition de coloration des fibres kératiniques telles que les cheveux qui permet de limiter l'inconfort qui peut être ressenti par l'utilisatrice lors d'une coloration. Ce but est atteint par la présente invention qui a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques tels que les cheveux qui comprend dans un milieu approprié au moins une base d'oxydation, éventuellement au moins un coupleur et au moins un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10. Une telle composition permet notamment de conserver une coloration puissante tout en limitant l'inconfort pouvant être ressenti au niveau du cuir chevelu au moment de l'application de la composition de coloration ou après cette application. Les bases d'oxydation utiles dans la composition de la présente invention des bases d'oxydations classiquement utilisées pour la coloration par oxydation. A titre d'exemple, les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les bis- para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut citer la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2 chloro para-phénylènediamine, la 2,3diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6 diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para- phénylènediamine, la 2,5 diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4 amino N,N diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4 N,N bis ([3 hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2 R hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2 fluoro para-phénylènediamine, la 2 isopropyl para-phénylènediamine, la N ([3 hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2 hydroxyméthyl para-phénylènediamine, la N,N diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N (éthyl, [3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,y-dihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N (4' aminophényl) para-phénylènediamine, la N phényl para-phénylènediamine, la 2 R hydroxyéthyloxy para-phénylènediami ne, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N ((3 méthoxyéthyl) para-phénylène-diamine, la 4aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl para-phénylènediamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl) pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2 isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2 R hydroxyéthyloxy para-phénylène-diamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3 diméthyl para-phénylènediamine, la N,N bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2 chloro para-phénylènediamine, la 2 3 acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis- (13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3 diamino propanol, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N' bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N, N' bis (13 hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N' bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis(éthyl) N,N' bis (4'-amino, 3' méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis(2,5- diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4 amino 3 fluoro phénol, le 4 amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2 hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4 amino 2 aminométhyl phénol, le 4- amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4 amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6 méthyl phénol, le 5acétamido 2 amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques tels que les dérivés 4,5-diamino pyrazoles. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5 diamino pyridine, la 2- (4-méthoxyphényl)amino 3 amino pyridine, la 2,3 diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-([3-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5 a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3- ylamino; le (3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-aminopyrazolo[1,5-a] pyridine-5-yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol; la 3,6diaminopyrazolo[1,5-a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5a]pyridin-3-ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine; la 5morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol; la 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a] pyridine-7-ol; ainsi que leurs d'addition avec un acide ou avec une base. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88 169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4 hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2 hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4 dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6 triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolopyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR A 2750048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,5-diméthyl pyrazolo [1,5 a]-pyrimidine-3,7-diamine; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3, 5-diamine; la 2,7 diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine; le 3amino pyrazolo-[1,5 a]-pyrimidin-7-ol; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]pyrimidin-5-ol; le 2 (3 amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)éthanol, le 2 (7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2 hydroxy-éthyl)-amino]éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2 hydroxy-éthyl)amino]-éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7 diamine, la 2,6 diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7- diamine, la 3-amino-5méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5 diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-([3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4 diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1 (4' chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5 diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4- amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1 benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1 ([3 hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5 diamino 1 éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3 (4' méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3 hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1 méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3 hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5 diamino 3-méthyl 1 isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3 diméthyl pyrazole, le 3,4, 5 triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1 méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4 ([3 hydroxyéthyl)amino 1 méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. De préférence, les compositions de l'invention contiennent au moins une paraphénylènediamine et/ou un para-aminophénol. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de coloration de l'invention sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005et6%. La composition de l'invention peut contenir un coupleur. De tels coupleurs sont des coupleurs classiquement utilisés dans le cadre de la coloration d'oxydation tels que les coupleurs métaphénylènediamines, les coupleurs méta-aminophénols, les coupleurs métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Rhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(Rhydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(R-hydroxyéthylamino) 1méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-R-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(Rhydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Rhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition avec un acide. Dans la composition de coloration de la présente invention, le ou les coupleurs, lorsqu'ils sont présents, sont chacun généralement présents en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. A titre d'exemple d'ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10 utile dans la composition de l'invention, on peut citer le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné à 40E ou polysorbate 21, le mono-stéarate de sorbitan oxyéthylénéà 40E ou polysorbate 61, le mono-oléate de sorbitan oxyéthyléné à 50E ou polysorbate 81. Ces esters de sorbitan sont par exemple commercialisés par la société Uniquema sous la dénomination Tween 21, Tween 61 ou Tween 81. Selon un mode de réalisation particulier, le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est de préférence inférieur à 6 moles d'oxyde d'éthylène, et de préférence variant de 2 à 5 moles d'oxyde d'éthylène, bornes incluses. Selon la présente invention, l'ester de sorbitan peut être présent dans la composition en quantité très variable en fonction par exemple du type de base d'oxydation ou de la nature des fibres kératiniques à teindre. Selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention peut contenir une quantité d'ester de sorbitan variant de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition, plus particulièrement une quantité variant de 0,1 à 10% et de préférence une quantité variant de 1 à 8 %. La composition de coloration peut de plus comprendre des colorants directs. A titre de colorant direct, on peut citer les colorants directs nitrés benzéniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. Le milieu approprié pour la coloration est avantageusement un milieu cosmétique constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en C1- C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2- butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition de coloration utile dans le procédé de l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes et en particulière des polymères fixants non ioniques, cationiques, anioniques, amphotères, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention contient au moins un agent tensio-actif, de préférence non ionique et/ou un polymère épaississant. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels adjuvants de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition de coloration est généralement compris entre 2 et 12 environ, de préférence compris entre 6 et 12. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en coloration des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants, on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (Ill) suivante: R6\ iRa N-W-N (III) \ R R9 dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; R6, R7, R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition de coloration est généralement mise en oeuvre à partir d'une composition contenant un agent alcalin, cet agent alcalin étant en général présent en quantité supérieure à 5 % en poids par rapport au poids de la composition de coloration. Il peut être présent en des quantités supérieures à 10 %, en particulier supérieures à 15 %. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition de coloration comprend ou est destinée à être mise en oeuvre avec au moins un agent alcalinisant, notamment de l'ammoniaque et/ou une alcanolamine tel que l'éthanolamine et/ou un silicate tel que le silicate de sodium. La composition de coloration selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La composition de coloration peut de plus comprendre un agent oxydant. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de coloration juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, cette composition étant appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 6 et 12. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition de coloration qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La coloration des fibres kératiniques est obtenue de façon classique par application de la composition de coloration pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée. Le temps de pose est généralement compris entre 1 à 60 minutes environ, de préférence 5 à 60 minutes environ. Cette étape de coloration est généralement suivie par une étape de rinçage. L'étape de coloration peuvent être mis en oeuvre à température ambiante ou à des températures plus élevées par exemple en utilisant un sèche cheveux, un casque de séchage, un fer à lisser, etc. Les exemples suivants sont destinés à illustrer l'invention. Celle-ci n'est cependant pas limitée à ces modes de réalisation. EXEMPLES On a préparé la composition de colorations suivantes (en grammes) Exemple 1 Exemple 2 1-METHYL-2,5-DIAMINO- 1.7 g 0.5 g BENZENE 1-HYDROXY-4-AMINO- 0.4 g BENZENE 1,3-DIHYDROXYBENZENE 1g 0.25 g 1-HYDROXY-3-AMINO- 0.07 g BENZENE 1-BETA- 0.03 g HYDROXYETHYLOXY-2,4- DIAMINO-BENZENE DICHLORHYDRATE 2-METHYL-1,3- 0.5 g 0.3 g DIHYDROXYBENZENE 1-METHYL-2-HYDROXY-4- 0.25 g AMINO-BENZENE 1-METHYL-2-HYDROXY-4- 0.05 g BETA- HYDROXYETHYLAMINO- BENZENE 6-HYDROXYINDOLE 0.01 g MONOETHANOLAMINE 5 g PURE Ammoniaque à 20% de NH3 10 g Polyquaternium 6 3g commercialisé par Nalco Polyquaternium 22 1.5 g commercialisé par Nalco Hexadimethrine Chloride, 1.5 g Mexomere PO, Chimex Propyleneglycol 10g 10 g Carbopol 980 commercialisé 0.4 g 0.4 g par Noveon (acide polyacrylique réticulé) Alcool laurique oxyethylene à 7.5g 7.5g 12 moles d'oxyethylene Alcool oleocetylique 6 g 6 g oxyethylene à 30 moles d'OE Alcool décylique 8 g 8 g oxyethylene à 3 moles d'OE Acide laurique 2.5g 2.5g Alcool cetylstearylique 10 g 10 g 50/50 Silice pyrogénée 1g 1g hydrophobe Monostearate de glycerol 1g 1g MONO-LAURATE DE 3 g 5 g SORBITANE OXYETHYLENE A 4 OE Réducteur, antioxidant, qs qs sequestrant, parfum Eau déminéralisée qs 100g 100g Exemple 3 Exemple 4 1-METHYL-2,5-DIAMINO- 1.7 g 0.007 g BENZENE 1-HYDROXY-4-AMINO- 0.007 g BENZENE 1,3-DIHYDROXYBENZENE 1 g 0.014 g 1-HYDROXY-3-AMINO- 0.07 g BENZENE 1-BETA- 0.03 g HYDROXYETHYLOXY-2,4- DIAMINO-BENZENE DICHLORHYDRATE 2-METHYL-1,3- 0.5 g DIHYDROXYBENZENE Ammoniaque à 20% de NH3 10 g 20 g Polyquaternium 6 3 g% commercialisé par Nalco Polyquaternium 22 1.5 g commercialisé par Nalco Hexadimethrine Chloride, 1.5 g Mexomere PO, Chimex Acide oleique 2.5 g 2.5 g Alccols gras oxyethylénés 15g 15g Alcool oléique 1 g 1 g Monamid 972 3 g 5g commercialisé par Uniquema (Amide gras) Glycerine 5g POLYURETHANE-16 0.2g 0.4 g HYDROXYPROPYL 0.3 g 0.7 g METHYL CELLULOSE MONO-LAURATE DE 5 g 7 g SORBITANE OXYETHYLENE (4 OE) Réducteur, antioxidant, qs qs sequestrant, parfum Eau déminéralisée qs 100g 100g La composition 1 est mélangée extemporanément avec 1 fois et demi son volume d'eau oxygénée (pH voisin de 3) à 9 volumes. La composition 2 est mélangée extemporanément avec 1 fois et demi son volume d'eau oxygénée à 20 volumes. Les compositions 3 et 4 sont mélangées extemporanément avec 1 fois et demi son volume d'eau oxygénée (pH voisin de 3) à 20 volumes pour la composition 3 et avec 2 fois leur volume d'eau oxygénée (pH voisin de 3) à 40 volumes pour la composition 4. Chaque mélange ainsi obtenu est appliqué sur des cheveux gris à 90% de blancs, à raison de 30 g pour 3 g de cheveux. Le temps de pose à température ambiante est de 20 min pour les compositions 1 et 2 et de 30 min pour les compositions 3 et 4. Les cheveux sont ensuite rincés, lavés avec un shampooing standard et séchés. La coloration capillaire est évaluée de manière visuelle. Hauteur de ton Reflet composition 1 Châtain naturel composition 2 Blond foncé Cuivré acajou composition 3 Châtain naturel composition 4 Blond très très naturel clair Les fibres ainsi obtenues présentent une coloration satisfaisante dans de bonnes conditions de confort pour le modèle
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La présente invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques tels que les cheveux qui comprend dans un milieu approprié au moins une base d'oxydation, éventuellement au moins un coupleur et au moins un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10.Une telle composition permet notamment de conserver une coloration puissante tout en limitant l'inconfort pouvant être ressenti au niveau du cuir chevelu au moment de l'application de la composition de coloration ou après cette application.
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1. Composition de coloration des fibres kératiniques qui comprend dans un milieu approprié au moins une base d'oxydation, éventuellement au moins un coupleur et au moins un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10. 2. Composition selon la 1 dans laquelle l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné est tel que le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur à 6 moles d'oxyde d'éthylène. 3. Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné comprend un nombre de moles d'oxyde d'éthylène variant de 2 à 5, bornes incluses. 4. Composition selon la 1,2 ou 3 dans laquelle l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné est choisi parmi le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4OE, le mono-stéarate de sorbitan oxyéthyléné à 4OE, le mono-oléate de sorbitan oxyéthyléné à 5OE. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la quantité d'ester de sorbitan varie de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 10 %. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5 dans laquelle la quantité d'ester de sorbitan varie entre 1 et 8 %. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la ou les bases d'oxydation sont choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les bis- para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 8. Composition selon la 7 dans laquelle la ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de coloration sont présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition, de préférence entre 0,005 et 6 % 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la composition de coloration comprend au moins un coupleur choisi parmi les coupleurs méta-phénylènediamines, les coupleurs méta-aminophénols, les coupleurs méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition. 10. Composition selon la 9 dans laquelle le ou les coupleurs sont chacun présents en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 % 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la composition de coloration comprend de plus un colorant direct. 12. Composition selon l'une quelconque de précédentes dans laquelle la composition de coloration contient un agent alcalinisant. 13. Procédé de coloration des fibres kératiniques qui comprend l'application de la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 12 précédentes sur les fibres kératiniques pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée. 14. Utilisation d'un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10 dans une composition contenant au moins une base d'oxydation pour supprimer ou diminuer les sensations d'inconfort liés à l'application sur le cuir chevelu de la composition de coloration en présence dun agent oxydant.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/37,A61K 8/11,A61K 8/34,A61K 8/49,A61Q 5/10
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FR2902033
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE DETOURAGE D'UNE LENTILLE COMPORTANT LA VERIFICATION DE L'ADEQUATION D'UN ADAPTATEUR DE BLOCAGE DE LADITE LENTILLE AVEC UNE CARACTERISTIQUE DE CETTE LENTILLE OU SON CONTOUR SOUHAITE
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La présente invention concerne de manière générale le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture et vise plus particulièrement un dispositif et un procédé de détourage d'une lentille maintenue par un adaptateur de blocage. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Le détourage d'une lentille, en vue de son montage dans ou sur la monture choisie par le futur porteur, consiste à modifier le contour de la lentille pour l'adapter à cette monture et/ou à la forme de lentille voulue. Habituellement, le détourage de la lentille est réalisée sur une meuleuse à commande numérique qui possède des moyens de maintien et d'entraînement en rotation de la lentille et plusieurs meules appropriées aux différentes opérations à réaliser. La lentille est d'abord bloquée sur les moyens de maintien et d'entraînement dans une configuration connue de telle sorte que son référentiel optique soit connu et que les opérations puissent ainsi être effectuées avec précision par référence à ce référentiel. On comprend en effet que ce blocage, accompagné de la mise en mémoire du référentiel optique, permet de définir et physiquement matérialiser sur la lentille un référentiel géométrique dans lequel on repère les points et directions caractéristiques de la lentille, nécessaires à la mise en cohérence de celui-ci avec la position de la pupille, ainsi que les valeurs de détourage afin que ces points et directions caractéristiques soient proprement positionnés dans la monture. Les moyens de maintien et d'entraînement en rotation comportent généralement des moyens de support de la lentille et un adaptateur rapporté sur les moyens de support et appliqué sur la ou les faces de la lentille pour assurer son blocage sans glissement. Il est prévu plusieurs tailles d'adaptateurs et l'adaptateur à utiliser est choisi en fonction des caractéristiques géométriques (taille et forme) du contour souhaité final de la lentille et de la position de l'adaptateur par rapport à ce contour, ainsi qu'en fonction des caractéristiques du cycle d'usinage (en particulier le couple exercé sur la lentille par l'outil d'usinage). Cependant, en cas d'erreurs de manipulation, l'adaptateur mis en place sur la lentille peut ne pas correspondre à l'adaptateur souhaité pour réaliser le cycle d'usinage envisagé et obtenir le contour souhaité. En particulier, si la taille de l'adaptateur appliqué est supérieure à la taille du contour souhaité sur au moins une portion de ce contour souhaité, l'adaptateur sera usiné par l'outil d'usinage. Par contre, si la taille de l'adaptateur appliqué est plus petite que la taille de l'adaptateur prévu, l'adaptateur risque de ne pas pouvoir entraîner correctement en rotation la lentille et, du fait du couple exercé sur celle- ci par l'outil d'usinage, la lentille risque de glisser par rapport à l'adaptateur de blocage de la lentille. Il en résulte alors que le centrage de la lentille, en particulier l'axage (c'est-à-dire l'orientation angulaire de la lentille dans le référentiel de la meuleuse) est alors modifié et le contour obtenu de la lentille est différent, par rapport à son référentiel optique, du contour final souhaité après détourage. OBJET DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de permettre un détourage efficace, précis et fiable des lentilles. À cet effet, on propose selon l'invention un procédé de détourage d'une lentille optique, comportant l'usinage d'une lentille selon un contour souhaité conformément à un cycle d'usinage programmé, la lentille étant maintenue par au moins un adaptateur de blocage appliqué sur une face de ladite lentille, dans lequel il est prévu, préalablement à cet usinage : - une acquisition d'au moins une caractéristique géométrique de l'adaptateur de blocage, - une vérification de l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage avec l'un au moins des paramètres suivants : le contour souhaité de la lentille, une caractéristique de la lentille. L'invention a également pour objet un dispositif de détourage d'une lentille comportant des moyens de support de la lentille, des moyens d'usinage de la lentille, des moyens de déplacement transversal relatif de la lentille par rapport aux moyens d'usinage et des moyens de traitement électronique aptes à piloter les moyens de déplacement pour le détourage de la lentille selon un contour souhaité conformément à un cycle d'usinage programmé, les moyens de support comportant au moins un adaptateur de blocage de la lentille appliqué sur une face de ladite lentille, dans lequel il est prévu des moyens de palpage, avec ou sans contact de l'adaptateur et dans lequel les moyens de traitement électronique sont aptes à piloter ces moyens de palpage pour qu'ils réalisent une acquisition d'au moins une caractéristique géométrique de l'adaptateur de blocage. L'acquisition d'une caractéristique géométrique de l'adaptateur permet de déterminer la taille et la configuration géométrique de l'adaptateur par rapport à la lentille. Il est alors possible de vérifier que la configuration géométrique de l'adaptateur par rapport à la lentille autorise, d'une part, le détourage selon le contour souhaité sans usiner l'adaptateur et, d'autre part, l'entraînement en rotation de la lentille sans glissement. Cette vérification de l'adéquation entre la lentille et l'adaptateur permet de réaliser un détourage efficace, précis et fiable des lentilles. Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, ladite vérification de l'adéquation comporte la détermination de l'étendue radiale de l'adaptateur de blocage par rapport au contour final souhaité de la lentille. La détermination de l'étendue radiale permet de connaître le diamètre de l'adaptateur et de vérifier ainsi, compte-tenu de la position de l'adaptateur par rapport à le lentille que, d'une part, le diamètre de cet adaptateur ne déborde pas au delà du contour souhaité de la lentille et, d'autre part, que ce diamètre est suffisant pour assurer une friction entre l'adaptateur et la lentille adaptée à l'entraînement en rotation de la lentille sans glissement. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ladite vérification de l'adéquation comporte la réalisation du test selon lequel, si l'étendue radiale de l'adaptateur de blocage dépasse un seuil de proximité du contour final souhaité de la lentille sur au moins une partie de ce contour souhaité, on remplace l'adaptateur par un autre de plus faible étendue radiale. La prise en compte d'un seuil de proximité du contour final souhaité permet de s'assurer qu'après la réalisation d'une ébauche de détourage on puisse encore usiner le chant de la lentille pour réaliser une finition de détourage telle qu'un biseautage par exemple, sans usiner l'adaptateur. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu l'étape conditionnelle suivant laquelle, si ladite vérification d'adéquation aboutit à un résultat négatif, on exécute l'une au moins des opérations suivantes : remplacement de l'adaptateur de blocage par un autre adaptateur de blocage, modification d'au moins une caractéristique du cycle d'usinage de la lentille, détourage de la lentille, au moins en partie, par découpage en pleine matière de ladite lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu l'étape conditionnelle suivant laquelle, si ladite vérification d'adéquation aboutit à un résultat positif, on procède à l'usinage de la lentille par meulage du chant de la lentille, sans remplacer l'adaptateur ni modifier le cycle d'usinage programmé. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ladite vérification d'adéquation comporte la vérification de l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage avec l'angle de mouillabilité de la face correspondante de la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu l'étape conditionnelle suivant laquelle si ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage n'est pas en adéquation avec l'angle de mouillabilité de la lentille, on remplace l'adaptateur de blocage par un autre adaptateur de blocage d'étendue radiale plus importante et/ou on modifie au moins une caractéristique du cycle d'usinage de la lentille et/ou on procède au détourage de la lentille, au moins en partie, par découpage en pleine matière de ladite lentille. Dans le cas où l'angle de mouillabilité est trop important par rapport au diamètre de l'adaptateur pour empêcher le glissement, on peut augmenter le diamètre de l'adaptateur pour augmenter la surface de friction entre le l'adaptateur et la lentille. On peut également jouer sur les caractéristiques du cycle d'usinage telle que la vitesse d'usinage pour limiter le glissement de la lentille. Enfin, on peut utiliser un outil de découpage qui, par rapport à un outil d'usinage classique du chant de la lentille, génère un couple sur la lentille beaucoup moins important. En effet, l'outil de découpage est de bien plus faible diamètre qu'un outil d'usinage tel qu'une meule et l'outil de découpage usine l'intérieur de la lentille ce qui permet de s'approcher rapidement du contour souhaité avec un minimum d'énergie dissipée entre l'outil de découpage et la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu l'étape conditionnelle suivant laquelle si ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage est en adéquation avec l'angle de mouillabilité de la lentille, on procède à l'usinage de la lentille par meulage du chant de la lentille, sans remplacer l'adaptateur ni modifier le cycle d'usinage programmé. Dans le cas où l'angle de mouillabilité est suffisamment faible par rapport au diamètre de l'adaptateur pour empêcher le glissement de la lentille, on peut procéder directement à l'usinage de la lentille par meulage avec un risque de glissement de la lentille limité. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés de plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de détourage d'une lentille optique pourvu de moyens de palpage ; - la figure 2 est une vue de côté de la lentille optique serrée entre deux adaptateurs et des moyens de palpage pilotés selon un premier mode de réalisation ; -la figure 3 est une vue de côté de la lentille optique serrée entre deux adaptateurs et des moyens de palpage pilotés selon un deuxième mode de réalisation. A la figure 1 on a représenté un dispositif de détourage 6 numérique adapté à modifier le contour de la lentille ophtalmique pour l'adapter à celui du cadre ou "cercle" d'une monture sélectionnée. Ce dispositif comporte une bascule 611, qui est montée librement pivotante autour d'un premier axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis. Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique à usiner, la bascule 611 est équipé de moyens support aptes à serrer et à entraîner en rotation une lentille ophtalmique 100. Ces moyens support, ou moyens de maintien, comprennent deux arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613. Ces deux arbres 612, 613 sont alignés l'un avec l'autre suivant un deuxième axe A2, appelé axe de blocage, parallèle au premier axe Al. Les deux arbres 612, 613 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 611. Chacun des arbres 612, 613 possède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est conçue pour recevoir un adaptateur 101, 102 de blocage de la lentille sur l'arbre 612, 613. En l'espèce, l'adaptateur 102 est collé sur la face avant 108, convexe, de la lentille 100 pour matérialiser le référentiel de la lentille, avant qu'elle ne soit transférée au dispositif de détourage 6. L'autre adaptateur 101 est appliqué sur la face arrière 109, concave, de la lentille 100 pour maintenir la lentille serrée entre les deux adaptateurs 101, 102 et permettre son entraînement en rotation sans glissement. L'arbre 613 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 612, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille entre les deux adaptateurs de blocage. L'arbre 613 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représentés). L'autre arbre 612 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif de détourage 6 comprend une meuleuse 610 qui comporte un train de plusieurs meules 614 montées coaxialement sur le troisième axe A3, pour un ébauchage et une finition du débordage de la lentille ophtalmique 100 à usiner. Ces différentes meules sont adaptées chacune au matériau de la lentille détourée et au type d'opération effectuée (ébauche, finition, matériau minéral ou synthétique, etc. ). Le train de meule est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures présentées, est commandé en rotation par un moteur électrique 620. Le train de meules 614 est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisation pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules 614, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 621 qui est lui-même monté sur des glissières 622 solidaires du bâti pour coulisser suivant le troisième axe A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 621 est appelé transfert et est noté TRA sur la figure 1. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère. Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 des meules 614 et l'axe A2 de la lentille lors du débordage, on utilise la capacité de pivotement de la bascule 611 autour de l'axe Al. Ce pivotement provoque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille 100 enserrée entre les arbres 612, 613 qui rapproche ou éloigne la lentille des meules 614. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de débordage (ou détourage) voulue et programmée dans de système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES. Le dispositif de détourage 6 comprend une unité de traitement électronique et informatique 199, de pilotage des différents organes, consistant ici en une carte électronique conçue pour piloter en coordination les différentes mobilités des outils de travail et des moyens de serrage et d'entraînement en rotation de la lentille conformément au procédé de détourage automatisé qui sera exposé ultérieurement. Le système électronique et informatique 199 comprend par exemple de façon classique une carte mère, un microprocesseur, une mémoire vive et une mémoire de masse permanente. La mémoire de masse contient un programme d'exécution, d'une part, du cycle d'usinage de chaque lentille selon le contour final souhaité, et, d'autre part, du procédé de vérification qui sera décrit plus loin. Cette mémoire de masse est de préférence réinscriptible et est avantageusement amovible pour permettre son remplacement rapide ou sa programmation sur un ordinateur distant via une interface de norme standard. Il est également prévu des moyens de mémorisation du contour final souhaité 120 de la lentille, une interface utilisateur (par exemple un clavier et un écran), des moyens de communication avec un autre dispositif local ou distant, tel qu'un appareil de centrage, un appareil de lecture de contour ou un micro-ordinateur exécutant un logiciel d'assistance au métier de l'opticien ou optométriste. Pour l'usinage de la lentille ophtalmique 100 suivant un contour donné, le mouvement de restitution RES de la bascule 611 et le mouvement de rotation ROT des arbres 613, 612 de support de la lentille sont pilotés en coordination par le système électronique et informatique 199, dûment programmé à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique 100 soient successivement ramenés au bon rayon. Pour son interfaçage mécanique avec les arbres 613, 612 des moyens de détourage 6, chaque adaptateur de blocage 101, 102 coopère avec l'extrémité libre 616, 615 de l'arbre 613, 612 correspondant, par un système d'emboîtement à parties mâle et femelle complémentaires réalisant, par coopération de forme, un entraînement en rotation sans jeu. Comme représenté aux figures 2 et 3, chaque adaptateur de blocage 101, 102 comporte, d'une part, un manchon 113, 123 adapté à coopérer avec l'extrémité libre 616, 615 de l'arbre 613, 612 auquel il est associé et, d'autre part, une rondelle d'appui 114, 124 présentant une face avant 111, 121 appliquée sur la lentille 100 et une face arrière 112, 122 opposée. La rondelle d'appui 114, 124 de chaque adaptateur présente un diamètre sensiblement supérieur à celui de son manchon 113, 123 et présente ainsi une partie en débordement ou collerette. La rondelle 114, 124 de chaque adaptateur 101, 102 est élastiquement déformable pour épouser la forme de la face correspondante de la lentille 100 sous l'effet d'un effort de serrage axial. Un tel effort de serrage axial est appliqué conjointement aux deux adaptateurs 101, 102, en opposition, par les arbres 613, 612 au moment de leur rapprochement pour le blocage final de la lentille sur lesdits arbres. Le dispositif de détourage 6 comprend par ailleurs des moyens de palpage 900. Ces moyens de palpage 900 comprennent deux branches de palpage 90 et 91 qui sont sensiblement rectilignes et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec de palpage 92, 93. Les deux becs 92, 93 des deux branches 90, 91 pointent l'un vers l'autre. Sur chacun des deux becs 92 et 93 sont montés des palpeurs mécaniques connus en eux-mêmes, opérant par simple contact mécanique. L'une et/ou l'autre des deux branches 90 et 91, en l'espèce les deux branches 90 et 91 sont mobiles en translation selon un axe parallèle à l'axe A2 des arbres 612, 613. Cette translation permet d'écarter ou de rapprocher les deux becs 92, 93. Les translations des branches 90, 91 sont respectivement commandées indépendamment l'une de l'autre par des moteurs électriques (non représenté). Les deux branches 90 et 91 sont également mobiles transversalement à l'axe à l'axe A2 des arbres 612, 613 par rapport auxdits arbres 612, 613. II est également prévu un outil de découpage 637 destiné à réaliser une ébauche du détourage par découpage en pleine matière de la lentille 100 (voir figure 1). Le découpage en pleine matière consiste à faire pénétrer tout le diamètre de l'outil dans la lentille et à déplacer l'outil dans la lentille suivant une trajectoire de découpage permettant d'obtenir la découpe souhaitée. Le découpage en pleine matière se distingue de l'usinage du chant de la lentille au sens où, selon ce dernier, une petite partie seulement du diamètre de l'outil d'usinage est engagée dans la matière du chant de la lentille et toute la matière, située entre la périphérie (ou chant) brute de la lentille et le contour d'ébauche à réaliser est usinée. L'outil de découpage est ici une fraise à queue, ou fraise de découpage, d'axe A6 sensiblement parallèle à l'axe A2 des arbres 612, 613 (c'est-à-dire à l'axe de la lentille). En variante, cet outil de découpage peut être constitué par un foret ou une meule, de plus petit diamètre que la meule ou fraise d'ébauche, ou encore un rayon laser. On peut aussi considérer que le diamètre de la fraise de découpage 637 est en moyenne de 1 à 6 % du rayon de la lentille 100 (qui est typiquement de l'ordre de 70 mm). Le positionnement de la fraise de découpage est réalisé au moyen de deux degrés de mobilité préexistants qui sont l'escamotage d'une part et le transfert TRA d'autre part. Une fois positionnée, la fraise de découpage 637 est alors déplacée transversalement par rapport à l'axe de la lentille 100 pour obtenir le contour de coupe souhaité. Le système électronique et informatique 199 comporte également des moyens de vérification de l'adéquation entre d'une part, la lentille 100 ou le contour souhaité de cette lentille et, d'autre part, au moins un des adaptateurs 101, 102 de blocage de la lentille 100. Le système électronique et informatique 199 comporte aussi des moyens de sélection pour sélectionner, en fonction du résultat de la vérification d'adéquation, soit un outil d'usinage du chant de la lentille 100 tel qu'une meule du train de meule 614, soit l'outil de découpage 637 de la lentille 100, pour au moins une opération de détourage donnée. L'opération de vérification d'adéquation est décrite ci-dessous. La lentille 100 est préalablement centrée (pour repérer son référentiel) et maintenue entre deux adaptateurs de blocage 101, 102 puis placée sur les les arbres 612, 613 comme décrit ci-dessus. Selon un premier mode de réalisation représenté sur la figure 2, on vérifie l'adéquation entre la lentille 100 et un seul adaptateur. Ce mode de réalisation s'applique préférentiellement au cas où les adaptateurs sont rangés par paires et où une erreur de manipulation envisagée concerne une paire d'adaptateurs par rapport à une autre paire d'adaptateurs, et non pas chaque adaptateur pris individuellement. Ce premier mode de réalisation s'applique également au cas où la lentille n'est maintenue et entraînée en rotation que par un seul adaptateur, sur une de ses faces, son autre face étant laissée libre ou recevant l'appui d'un adaptateur standard de petit diamètre ne risquant aucun conflit d'usinage et participant peu ou pas au maintien par friction de la lentille. On réalise alors l'acquisition d'au moins une caractéristique géométrique 125 de l'adaptateur 102. Ici l'acquisition est réalisée par les moyens de palpage 91, 93. La caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur 102 de blocage est au moins une partie du contour extérieur 125 de la face arrière 122 de la rondelle 124 de l'adaptateur 102 de blocage, c'est-à-dire l'arête de jonction entre la face latérale et la face arrière de l'adaptateur. Le palpage de l'arête 125 de l'adaptateur 102 est réalisé en amenant les moyens de palpage 93 contre la face arrière 122 de la rondelle 124 de l'adaptateur 102 de blocage puis en déplaçant radialement les moyens de palpage 93 en glissement par rapport à l'axe de blocage A2 de la lentille jusqu'à échapper de la face arrière 122 de l'adaptateur 102 de blocage. La position d'échappement est alors mémorisée. Cette opération de palpage, éventuellement répétée sur plusieurs rayons, permet de déterminer l'arête 125 de jonction recherchée. On détermine alors la configuration géométrique de l'adaptateur 102 de blocage à partir de l'arête 125 de jonction de l'adaptateur 102 de blocage puis on détermine son étendue radiale par rapport au contour final 120 souhaité de la lentille 100. Bien entendu la position de l'axe de blocage de la lentille, c'est-à-dire la position de l'adaptateur, par rapport au contour souhaité, est prise en compte. On compare alors l'étendue radiale de l'adaptateur de blocage à un seuil de proximité du contour final souhaité, par exemple 1 mm. On vérifie ainsi que l'adaptateur est positionné à plus de 1 mm du contour final souhaité. La prise en compte d'un seuil de proximité du contour final souhaité permet de s'assurer que l'on ne va pas usiner l'adaptateur de blocage 102. Dans le cas où l'adaptateur 102 de blocage s'étend transversalement à l'axe A2 au-delà du seuil de proximité du contour souhaité 120 de la lentille, sur au moins une partie de ce contour souhaité 120, le système de traitement électronique et informatique 199 diagnostique une erreur (le résultat de la vérification d'adéquation est négatif) et invite à remplacer l'adaptateur par un autre de diamètre plus petit. On vérifie également l'adéquation entre la lentille 100 et l'adaptateur de blocage 102 en vérifiant que le diamètre de l'adaptateur 102 de blocage est adapté à l'angle de mouillabilité de la face correspondante 108 de la lentille pour limiter le glissement de la lentille. En considérant, une goutte d'eau présente sur la face de la lentille concernée, l'angle de mouillabilité est défini comme étant l'angle formé entre, d'une part, le plan tangent à la surface de la goutte d'eau en un point de contact de cette surface avec la lentille et, d'autre part, le plan tangent à la surface de la face de la lentille audit point de contact avec la surface de la goutte d'eau. Plus cet angle est important plus l'énergie de surface est faible et donc plus la lentille aura tendance à glisser lors de son usinage. Cette vérification peut être réalisée à partir de courbes ou d'abaques obtenues empiriquement. Dans le cas où le diamètre de l'adaptateur de blocage prévu est trop faible par rapport à l'angle de mouillabilité pour empêcher le glissement de la lentille, le résultat de la vérification d'adéquation est négatif et le système de traitement électronique et informatique 199 invite l'opérateur, via l'écran d'affichage du dispositif de détourage, à remplacer l'adaptateur de blocage par un autre adaptateur blocage de diamètre plus grand, et/ou à modifier le cycle d'usinage de la lentille de manière à réduire le couple d'effort exercé sur la lentille, et/ou à changer de type d'outil d'usinage. La modification du cycle d'usinage de la lentille pour réduire le couple d'effort exercé sur la lentille consiste, par exemple, à diminuer la vitesse d'usinage. Lorsque le système de traitement électronique et informatique 199 invite à changer de type d'outil d'usinage, il propose de procéder au découpage en pleine matière de la lentille au moyen de l'outil de découpage 637, l'opérateur devant confirmer le choix l'outil de découpage 637 ou l'annuler. On peut également prévoir que le système de traitement électronique et informatique 199 sélectionne directement l'outil de découpage 637 sans demander confirmation. Une fois l'outil de découpage sélectionné, on réalise l'ébauche du détourage de la lentille suivant un contour de découpe dont la forme correspond au contour final souhaité, mais de taille légèrement plus grande. Lors du découpage, le système de traitement électronique pilote en coordination appropriée les mobilités de transfert TRA et d'escamotage de l'outil de découpage 637, de restitution RES des arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613 et de rotation ROT de la lentille pour obtenir les mobilités de l'outil de découpage par rapport à la lentille nécessaires à la réalisation du découpage de la lentille. On procède ensuite à la finition du détourage par meulage sur une meule de finition du train de meules 614. Les mobilités de transfert TRA de la meule de finition et les mobilités de restitution RES et de rotation ROT de la lentille sont pilotées de manière à atteindre le contour final souhaité en enlevant la faible quantité de matière située entre le contour d'ébauche obtenu par découpage en pleine matière et le contour final souhaité. Le grain de la meule de finition étant fin, le contour final souhaité est atteint avec précision. En variante on peut également prévoir de découper directement la lentille suivant le contour final souhaité si l'outil de découpage est suffisamment précis. Lorsque le système de traitement électronique et informatique 199 invite à changer le diamètre de l'adaptateur et une fois le nouveladaptateur appliqué sur la lentille, on exécute à nouveau le procédé de vérification pour s'assurer qu'il n'y a pas eu d'erreurs de manipulation et que le nouvel adaptateur est suffisamment grand pour permettre l'entraînement en rotation de la lentille et pour empêcher la lentille de glisser par rapport audit adaptateur. Une fois l'adéquation entre l'adaptateur et la lentille validée, on procède au détourage de la lentille suivant le contour final souhaité. Pour un résultat positif de la vérification d'adéquation, c'est-à-dire si la configuration géométrique de l'adaptateur de blocage est en adéquation avec le contour souhaité de la lentille et l'angle de mouillabilité de la lentille, on peut procéder directement à l'usinage de la lentille par meulage avec un risque de glissement de la lentille limité et sans usiner l'adaptateur de blocage. Dans ce cas il n'est pas nécessaire de réaliser d'étape de découpage en pleine matière de la lentille. Selon un autre mode de réalisation, représenté sur la figure 3, ladite acquisition et ladite vérification de l'adéquation entre la lentille 100 et l'adaptateur de blocage sont réalisées pour les deux adaptateurs 101, 102 de blocage. On procède à cet effet au palpage simultané des deux adaptateurs 101, 102 de manière analogue à la méthode de palpage ci-dessus décrite en référence à la figure 2. L'unité de traitement électronique pilote les deux branches de palpage 90, 91 pour faire glisser les becs de palpage 92, 93 contre les faces arrières 112, 122 des rondelles 114, 124 des adaptateurs 101, 102 transversalement à l'axe de blocage A2 de la lentille jusqu'à leur échappement au niveau de l'arête 115, 125. La position d'échappement est alors mémorisée. L'opération, éventuellement répétée sur plusieurs rayons des rondelles 114, 124, permet de déterminer la position de l'arête 115, 125 par rapport à la lentille. A partir de cette mesure, l'unité de traitement électronique effectue, pour les deux adaptateurs, les vérifications d'adéquation précitées. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. En variante l'acquisition de la caractéristique géométrique de l'adaptateur de blocage peut ne pas être réalisée par palpage physique du ou des adaptateurs, mais peut être réalisée à distance (sans contact) par reconnaissance optique de caractéristiques géométriques du ou des adaptateurs. Quel que soit le mode de réalisation décrit ci-dessus ou une de ces variantes, l'adaptateur peut être un gland de blocage comportant une couche adhésive appliquée sur une face de la lentille. On acquiert alors au moins une partie d'une caractéristique géométrique de ce gland. On peut également prévoir que l'adaptateur appliqué sur une face de lentille comporte un premier adaptateur et un gland, le gland étant directement appliqué sur une face de la lentille et emboîté dans le premier adaptateur et, que l'adaptateur appliqué sur l'autre face de lentille comporte seulement un adaptateur
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La présente invention concerne un procédé de détourage d'une lentille optique, comportant l'usinage d'une lentille (100) selon un contour souhaité (120) conformément à un cycle d'usinage programmé, la lentille étant maintenue par au moins un adaptateur de blocage (101, 102) appliqué sur une face (108, 109) de ladite lentille. Préalablement à cet usinage, on acquiert au moins une caractéristique géométrique (115, 125) de l'adaptateur de blocage, et on vérifie l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage avec le contour souhaité de la lentille ou une caractéristique de la lentille. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé.
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1. Procédé de détourage d'une lentille optique, comportant l'usinage d'une lentille (100) selon un contour souhaité (120) conformément à un cycle d'usinage programmé, la lentille étant maintenue par au moins un adaptateur de blocage (101, 102) appliqué sur une face (108, 109) de ladite lentille (100), caractérisé en ce qu'il comporte, préalablement à cet usinage : - une acquisition d'au moins une caractéristique géométrique (115, 125) de l'adaptateur de blocage (101, 102), - une vérification de l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) avec l'un au moins des paramètres suivants : le contour souhaité (120) de la lentille, une caractéristique de la lentille (100). 2. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite vérification de l'adéquation comporte la détermination de l'étendue radiale de l'adaptateur de blocage (101, 102) par rapport au contour final (120) souhaité de la lentille (100). 3. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite vérification de l'adéquation comporte la réalisation du test selon lequel si l'étendue radiale de l'adaptateur de blocage (101, 102) dépasse un seuil de proximité du contour final (120) souhaité de la lentille (100) sur au moins une partie de ce contour souhaité (120), on remplace l'adaptateur par un autre de plus faible étendue radiale. 4. Procédé selon l'une des précédentes, comportant l'étape conditionnelle suivant laquelle, si ladite vérification d'adéquation aboutit à un résultat négatif, on exécute l'une au moins des opérations suivantes : remplacement de l'adaptateur de blocage (101, 102) par un autre adaptateur de blocage, modification d'au moins une caractéristique du cycle d'usinage de la lentille, détourage de la lentille, au moins en partie, par découpage en pleine matière de ladite lentille. 5. Procédé selon l'une des précédentes, comportant l'étape conditionnelle suivant laquelle, si ladite vérification d'adéquation aboutit à un résultat positif, on procède à l'usinage de la lentille par meulage du chant de la lentille, sans remplacer l'adaptateur ni modifier le cycle d'usinage programmé. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite vérification d'adéquation comporte la vérification de l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) avec l'angle de mouillabilité de la face correspondante de la lentille (100). 7. Procédé selon la précédente, comportant l'étape conditionnelle suivant laquelle si ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) n'est pas en adéquation avec l'angle de mouillabilité de la lentille (100), on remplace l'adaptateur de blocage (101, 102) par un autre adaptateur de blocage d'étendue radiale plus importante et/ou on modifie au moins une caractéristique du cycle d'usinage de la lentille et/ou on procède au détourage de la lentille, au moins en partie, par découpage en pleine matière de ladite lentille. 8. Procédé selon l'une des deux précédentes, comportant l'étape conditionnelle suivant laquelle si ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) est en adéquation avec l'angle de mouillabilité de la lentille (100), on procède à l'usinage de la lentille par meulage du chant de la lentille, sans remplacer l'adaptateur ni modifier le cycle d'usinage programmé. 9. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite vérification d'adéquation comporte la vérification de l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) avec le cycle d'usinage programmé. 10. Dispositif de détourage d'une lentille (100), comportant des moyens de support (612, 613) de la lentille, des moyens d'usinage de la lentille, des moyens de déplacement transversal relatif de la lentille par rapport aux moyens d'usinage et des moyens de traitement électronique aptes à piloter les moyens de déplacement pour le détourage de la lentille selon un contour souhaité (120) conformément à un cycle d'usinage programmé, les moyens de support comportant au moins un adaptateur de blocage (101, 102) de la lentille (100) appliqué sur une face (108, 109) de ladite lentille (100), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de palpage (92, 93) avec ou sans contact de l'adaptateur et en ce que les moyens de traitement électronique sont aptes à piloter ces moyens de palpage pour qu'ils réalisent une acquisition d'au moins une caractéristique géométrique (115, 125) de l'adaptateur de blocage (101, 102). 11. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens de traitement électronique sont aptes à exécuter des instructions de calcul propres à vérifier l'adéquation de ladite caractéristique géométrique acquise de l'adaptateur de blocage (101, 102) avec l'un au moins des paramètres suivants : le contour souhaité (120) de la lentille, le cycle d'usinage programmé, une caractéristique de la lentille (100).
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B,G
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B24,G02
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B24B,G02C
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B24B 9,G02C 13
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B24B 9/14,G02C 13/00
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FR2901789
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION DES HYDROFLUOROCARBURES
| 20,071,207 |
1 La présente invention concerne un procédé de fabrication des hydrofluorocarbures en faisant réagir des hydro(fluoro)chlorocarbures ou chlorocarbures avec de l'acide fluorhydrique. Elle a également pour objet un dispositif permettant la mise en oeuvre dudit procédé. Il est maintenant établi qu'à cause de leur coefficient important d'action sur l'ozone, les chlorofluorocarbures devront à longue échéance être remplacés par des fluides frigorigènes ne contenant pas de chlore. Le 1,1,1,2-tetrafluoroéthane (134a), le difluorométhane (32) et le pentafluoroéthane (125) sont notamment utilisés comme substituts des chlorofluorocarbures. Le document EP 554165 concerne un procédé continu de fabrication du 1,1,1 ,2-tetrafluoroéthane (134a) à partir de 2-chloro-1,1,1-trifluoroéthane et d'acide fluorhydrique. Ce document enseigne d'effectuer la fluoration à une pression comprise entre 10 - 15 bars absolus pour réaliser économiquement la séparation d'HCI anhydre du 134a. Le document EP 760808 décrit un procédé de fabrication du 1-chloro-1,2,2,2-tetrafluoroéthane (124) comme produit majoritaire ainsi que le 1-chloro-1,1,2,2-tetrachlorofluoroéthane (124a) et pentafluoroéthane (125) en faisant réagir du perchloroéthylène (PER) avec de l'acide fluorhydrique (HF) en phase gaz en présence d'un catalyseur dans un réacteur. Le produit de la réaction est ensuite soumis à une distillation pour donner un distillat comprenant du chlorure de l'hydrogène (HCI), du 124, 124a et 125 et une fraction au fond comprenant du PER, de l'HF et des intermédiaires organiques. Cette fraction avant d'être recyclée au réacteur, est soumise à une étape de séparation de phase pour séparer essentiellement de l'HF du mélange de PER et des intermédiaires organiques. Cette étape de séparation de phase est nécessaire pour mieux contrôler le ratio molaire des réactifs alimentant le réacteur. Le document EP 734366 décrit un procédé de fabrication du pentafluoroéthane en faisant réagir dans la première étape un perhaloéthylène ou pentahaloéthane avec de l'HF en phase gaz en présence d'un catalyseur. Ce document enseigne de mettre en oeuvre cette étape à une pression pouvant aller jusqu'à 30 bar absolu, en particulier à pression comprise entre 5 et 20 bar absolu pour faciliter la circulation du flux gazeux dans l'installation. Le document EP 1110936 décrit une méthode de préparation des composés fluoroéthanes en faisant réagir au moins un composé choisi parmi le PER, le dichlorotrifluoroéthane (123) et 124 avec de l'HF en présence d'un catalyseur d'oxyfluorure de chrome ayant une teneur en fluor d'au moins 30 0/0 en poids. Ce document enseigne d'opérer la réaction de fluorination à une pression qui sera fonction des conditions de séparation des produits et de purification. De même, le document EP 1024124 enseigne qu'au cas où la séparation du 125 des produits de la réaction est mise en oeuvre à une pression supérieure à la pression atmosphérique, l'étape de fluoration est souvent conduite à pression élevée. Par ailleurs, le document EP 669303 décrit un procédé de séparation d'un mélange gazeux issu d'une réaction de production de difluorométhane par fluoration du chlorure de méthylène avec de l'HF en phase gazeuse. Ce document enseigne d'opérer par distillation et à pression élevée, c'est-à-dire supérieure à 10 bars absolus pour séparer efficacement le difluorométhane de l'HF. On constate d'une manière générale que l'étape de fluoration dans un procédé de fabrication d'hydrofluorocarbures de l'art antérieur est souvent mise en oeuvre à une pression imposée par les conditions opératoires des étapes ultérieures. On constate également que l'art antérieur recommande une pression élevée pour séparer efficacement les produits de la réaction de fluoration. La présente invention propose un procédé de fabrication des hydrofluorocarbures comprenant une étape de fluoration en phase gazeuse des hydro(fluoro)chlorocarbures ou chlorocarbures en présence d'un catalyseur, et ne présentant pas les contraintes des procédés décrits dans l'art antérieur. Le procédé de fabrication des hydrofluorocarbures comprend (i) une étape au cours de laquelle au moins un hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure réagit ou réagissent avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur et (ii) une étape de séparation du mélange de produits issus de l'étape de fluoration (i) caractérisé en ce que le flux gazeux issu de l'étape de fluoration (i) est comprimé à l'aide d'un compresseur avant d'être soumis à l'étape de séparation. De préférence, l'hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure est choisi parmi le dichlorométhane, le 2-chloro-1,1,1-trifluoroéthane, le 1,1,1,3,3- pentachloropropane, le 1,1,1,3,3-pentachlorobutane, le 1-chloro-1,2,2,2-tetrafluoroéthane, le 1,1-dichloro-2,2,2-trifluoroéthane et le perchloroéthylène. Le dichlorométhane, le 2-chloro-1,1,1-trifluoroéthane et le perchloroéthylène sont avantageusement choisis. L'étape de fluoration est avantageusement mise en oeuvre à une 10 pression absolue comprise entre 1 et 5 bar. Une pression absolue comprise entre 1 et 3 bar est particulièrement préférée. La température à laquelle l'hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure réagit ou réagissent avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur peut être comprise entre 200 et 430 C, de préférence 15 entre 250 et 350 C. Le ratio molaire HF/réactifs organiques de l'étape de fluoration peut être compris entre 5 et 60, de préférence entre 10 et 40 et avantageusement compris entre 15 et 25. L'étape de fluoration peut être mise en oeuvre dans un réacteur 20 isotherme ou adiabatique construit à partir des matériaux résistant à la corrosion, par exemple HASTELLOY et INCONEL. Tout catalyseur de fluoration peut convenir au procédé de la présente invention. Le catalyseur utilisé comprend de préférence les oxydes, halogénures, oxyhalogénures ou sels minéraux de chrome, d'aluminium, de 25 cobalt, de manganèse, de nickel, de fer ou de zinc, et pouvant être supporté. On utilise de préférence un catalyseur à base d'oxyde de chrome (Cr2O3) incluant éventuellement un autre métal de degré d'oxydation supérieur à zéro et sélectionné parmi le Ni, Co, Mn et Zn. Avantageusement, ce catalyseur peut être supporté sur de l'alumine, de l'aluminium fluoré ou de l'oxyfluorure 30 d'aluminium. Pour cette invention, on préférera des catalyseurs mixtes composés d'oxydes, d'halogénures et/ou d'oxyhalogénures de nickel et de chrome déposés sur un support constitué de fluorure d'aluminium ou d'un mélange de fluorure d'aluminium et d'alumine tels que décrits par exemple dans les brevets FR 2 669 022 et EP-B-O 609 124. Lorsqu'on utilise un catalyseur mixte de nickel/chrome, on recommandera les catalyseurs contenant, en masse, de 0, 5 à 20 % de chrome et de 0,5 à 20 % de nickel et plus particulièrement ceux contenant de 2 à 10 % en masse de chacun des métaux dans un rapport atomique nickel/chrome compris entre 0,1 et 5, de préférence voisin de 1. Le flux gazeux issu de l'étape de fluoration est en général comprimé à une pression voisine de celle de l'étape de séparation, de préférence comprise entre 5 et 20 bar, avantageusement comprise entre 10 et 15 bar. Ceci permet de mettre en oeuvre l'étape de séparation dans des conditions énergétiques favorables et de récupérer l'essentiel, de préférence 99% en poids, de l'acide fluorhydrique non réagi dans l'étape de fluoration. L'étape de séparation comprend de préférence une étape de distillation au cours de laquelle le composé hydrofluorocarbure et l'acide chlorhydrique sont éliminés par le haut de la colonne et de l'acide fluorhydrique, l'hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure non réagi ainsi que les composés intermédiaires récupérés au bas de la colonne peuvent être recyclés à l'étape de fluoration. L'étape de distillation est de préférence mise en oeuvre à une pression absolue comprise entre 5 et 20 bar, avantageusement comprise entre 10 et 15 bar. Le procédé de la présente invention peut être mis en oeuvre en continu 25 ou discontinu, mais on préfère opérer en continu. Bien que cela ne soit pas nécessaire pour la réaction de fluoration, il peut être judicieux d'introduire avec les réactifs, de l'oxygène ou du chlore à faible teneur. Cette teneur peut varier selon les conditions opératoires entre 0,02 et 1 % molaire par rapport aux réactifs entrant dans le réacteur. 30 L'introduction de l'oxygène ou du chlore pourra se faire de manière continue ou séquentielle. En référence à la figure unique, est décrit un mode de réalisation de l'invention. On alimente un réacteur (110), contenant un catalyseur à base d'oxyde de chrome supporté, à l'aide d'un flux gazeux (105) comprenant d'une part du perchloroéthylène (101), de l'acide fluorhydrique (102) et d'autre part de 5 l'HF, du PER non réagis et des composés intermédiaires (123 et 124) recyclés en provenance du flux (104). Le flux gazeux (105) est préchauffé avant l'introduction dans le réacteur maintenu à une température de 350 C. La pression dans le réacteur est d'environ 3 bar absolu. Le flux gazeux (108) sortant du réacteur est d'abord comprimé à l'aide du compresseur (109) à une pression d'environ 15 bar absolu avant d'être envoyé à la colonne de distillation (111) pour donner en haut, une fraction de produits légers comprenant notamment du pentafluoroéthane et de l'HCI et en bas, une fraction de produits lourds comprenant de l'HF, du PER et des composés intermédiaires (majoritairement du 2,2-dichloro-1,1,1-trifluoroéthane et du 2-chloro-1,1,1,2-tetrafluoroéthane). La fraction de produits lourds quitte la colonne de distillation par le bas et est ensuite recyclée au réacteur tandis que la fraction de produits légers est soumise à une étape de distillation pour séparer l'HCI du pentafluoroéthane. Le pentafluoroéthane est ensuite purifié. La présente invention a également pour objet une installation comprenant notamment un évaporateur (non représenté), un réacteur (110) contenant le catalyseur, des arrivées de réactifs, un compresseur (109), une colonne de distillation (111) pour séparer l'HCI et l'hydrofluorocarbure en tête et récupérer l'essentiel de l'acide fluorhydrique non réagi en bas de la colonne et une colonne de distillation (non représentée) pour séparer l'HCI de l'hydrofluorocarbure. Cette installation est apte à être utilisée pour la fabrication des hydrofluorocarbures. La présente invention permet de fabriquer plusieurs hydrofluorocarbures différents à l'aide d'une même installation. Par ailleurs, le fait d'opérer l'étape de fluoration dans des conditions indépendantes de celles de l'étape de séparation permet d'augmenter la durée de vie du catalyseur
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La présente invention concerne un procédé de fabrication des hydrofluorocarbures. Ce procédé comprend une étape de réaction d'au moins un hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur et une étape de séparation du mélange de produits issus de la réaction de fluoration caractérisé en ce que le flux gazeux issu de la réaction est comprimé à l'aide d'un compresseur avant d'être soumis à l'étape de séparation.La présente invention a également pour objet un dispositif permettant la mise en oeuvre dudit procédé.
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1) Procédé de fabrication des hydrofluorocarbures comprenant (i) une étape au cours de laquelle au moins un hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure réagit ou réagissent avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur et (ii) une étape de séparation du mélange de produits issus de l'étape de fluoration caractérisé en ce que le flux gazeux issu de l'étape de fluoration est comprimé à l'aide d'un compresseur avant d'être soumis à l'étape de séparation. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'étape de fluoration est mise en oeuvre à une pression absolue comprise entre 1 et 5 bar, de préférence entre 1 et 3 bar. 3) Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le flux issu de l'étape de fluoration est comprimé à une pression comprise entre 5 et 15 20 bar et de préférence entre 10 et 15 bar. 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3_caractérisé en ce que l' hydro(fluoro)chlorocarbure ou chlorocarbure est choisi parmi le dichlorométhane, le 2-chloro-1,1,1-trifluoroéthane, le 1,1,1,3,3-pentachloropropane, le 1,1,1,3,3-pentachlorobutane, le 1-chloro-1,2,2,2- 20 tetrafluoroéthane, le 1,1-dichloro-2,2,2-trifluoroéthane et le perchloroéthylène.
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C
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C07
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C07C
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C07C 19,C07C 17
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C07C 19/08,C07C 17/20
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FR2893891
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A1
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DISPOSITIF D'ASSISTANCE A LA CONDUITE DE VEHICULE
| 20,070,601 |
La présente invention concerne un dispositif d'assistance à la conduite d'un véhicule notamment automobile, permettant une vision améliorée vers l'arrière du véhicule. De nombreuses technologies destinées à rendre la conduite plus sûre sont intégrées aux véhicules. La sécurité est un critère prioritaire et, plus particulièrement, la sécurité destinée à éviter les accidents et les dommages au véhicule. Il existe des systèmes d'aide visant à surveiller les abords et notamment l'arrière du véhicule, informant et assistant le conducteur. Ces systèmes connus avertissent le conducteur par un signal sonore, visuel ou vibratoire et déclenchent des actions correctives nécessaires. Ainsi, des signaux d'avertissement spécifiques à chaque situation, comme par exemple un freinage brusque, un recul, un véhicule dans l'angle mort ou une ouverture de porte, informent les conducteurs des véhicules et permettent d'éviter des collisions, grâce à une caméra disposée sur la partie arrière du véhicule, qui fournit des images sur une ou deux zones données à un moniteur situé à l'intérieur du véhicule, dans le champ de vision du conducteur. Parallèlement à la présence d'une caméra, il peut être prévu des capteurs avant et arrière à ultrasons détectant des obstacles pendant les manoeuvres aidant le conducteur à garer le véhicule, ou d'autres technologies, telles que des radars, caméras, diodes électroluminescentes, vision infrarouge, ultrasons, électronique de contrôle et de puissance. II est connu, selon le brevet américain US 6819231, un système de caméra à focale fixe, mobile entre une position rétractée et une position active correspondant à une fonction de vision lointaine et à la fonction d'aide au stationnement. Ce système connu est destiné aux véhicules équipés d'unité d'acquisition d'image, par exemple une caméra vidéo, reliée aux moyens d'affichages montés à l'intérieur du véhicule. Un angle de visée fixe est donné à la caméra positionnée à l'arrière d'un véhicule. Ce système mécanique connu ne permet pas de visualiser toutes les zones à l'arrière du véhicule. En outre, ce système connu engendre des phénomènes de bruyance et de dispersion géométrique dus aux mouvements de la caméra entraînés par un système mécanique. La présente invention pallie aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif d'assistance à la conduite de véhicule, permettant d'obtenir de meilleurs positionnements géométriques de l'objectif par rapport aux capteurs, de réduire les dispersions dimensionnelles ainsi que le volume d'encombrement et de masse à l'arrière d'un véhicule. De plus, la présente invention se relève plus intuitive et ergonomique que les 10 dispositifs d'assistance connus incluant un système mécanique, et permet une vision plus complète et plus nette de l'arrière du véhicule. L'intégration de la présente invention dans un véhicule est optimisée et simplifiée grâce à sa taille réduite et à la diminution du nombre de composants. Aussi, le dispositif selon l'invention est facilement modifiable suivant la configuration 15 du véhicule. A cette fin, selon l'invention, le dispositif d'assistance à la conduite d'un véhicule, comprenant au moins une caméra avec au moins un objectif, et des moyens de traitement ou d'analyse et/ou de visualisation des signaux émis par ladite caméra, permettant une vision améliorée à l'arrière dudit véhicule, est caractérisé en qu'il 20 comprend au moins deux objectifs de caméras, de focales respectives différentes et avec des angles de visée différents. De préférence, les objectifs fournissent des images, d'au moins deux zones données de l'arrière du véhicule, à une interface utilisateur située à l'intérieur du véhicule, dans le champ de vision du conducteur, et le dispositif comprend des 25 moyens de commande permettant de basculer d'un objectif à un autre et d'obtenir une image de deux zones arrières dudit véhicule correspondant à chaque objectif. Afin de simplifier le montage et la mise en place des objectifs, lesdits objectifs et sont placés sur un même moyen support, et des capteurs, associés à chaque objectif, sont intégrés à une même plaquette et positionnés en vis-à-vis par rapport 30 audit moyen support desdits deux objectifs. De préférence, les capteurs sont de type vidéo CMOS ou CCD . Avantageusement, le moyen support et la plaquette sont en matériau rigide, souple ou semi-rigide, tel que du PCB ; le dispositif comporte un boîtier et un capot étanches renfermant lesdits deux objectifs fixés sur ledit moyen support où s'emboîte ladite plaquette où sont intégrés lesdits capteurs par l'intermédiaire de moyens de solidarisation formés d'ergots et d'orifices qui traversent la plaquette et sont disposés sur la face intérieure du capot, et sont aptes à coopérer, en traversant les orifices dudit moyen support et de ladite plaquette, avec des éléments de solidarisation correspondants prévus sur la face intérieure du boîtier. Selon une forme avantageuse de réalisation, des moyens de connexion permettent l'alimentation électrique des capteurs au niveau de la face extérieure du capot. Le dispositif est intégré ou placé au niveau de la carrosserie, du pare-chocs, sur la lunette arrière du véhicule, au niveau de la poignée d'ouverture de coffre, dans un des feux arrières, au niveau du hayon ou de la poignée de celui-ci, ou au niveau de l'essuie-glace du véhicule ; il comporte des moyens de protection, et plus précisément des vitres pourvues de moyen de chauffage et d'un système de nettoyage. L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à 20 des exemples illustratifs, et en aucun cas limitatifs, de la présente invention, en référence aux dessins ci-joints dans lesquels : les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques en perspective frontale et arrière du dispositif selon l'invention, intégré dans une poignée de hayon ; les figures 3 et 4 sont des vues en perspective frontale et arrière du dispositif ; 25 - la figure 5 est une vue latérale du dispositif selon l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective éclatée du dispositif ; la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un objectif selon l'invention. Les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques en perspective frontale et arrière du dispositif selon l'invention qui inclut deux objectifs 1 et 2 de caméras, à focales fixes, intégrés ou placés au niveau de la partie arrière d'un véhicule. Chaque objectif a sa propre focale et son propre angle de vision. Plus préférentiellement, les objectifs 1 et 2, ainsi que des capteurs associés (non représentés sur ces deux premières figures), sont intégrés ou placés au niveau de la carrosserie, du pare-chocs, sur la lunette arrière du véhicule, au niveau de la poignée d'ouverture de coffre, dans un des feux arrières, au niveau du hayon ou de la poignée de celui-ci, ou au niveau de l'essuie-glace du véhicule. Le dispositif montré sur les figures 1 et 2 est intégrée à une poignée de hayon 3 d'un véhicule, par l'intermédiaire de moyens de fixation 4 connus en eux-mêmes et non représentés. Les objectifs 1 et 2 sont disposés dans un boîtier 6 formant un réceptacle de forme générale parallélépipédique et dont une face ouverte est associée à un capot 7. Le boîtier 6 comprend deux fenêtres associées chacune à un écran 5A et 5B translucide ou transparent de protection. Préférentiellement, chaque écran de protection 5A et 5B est constitué d'une vitre pourvue de moyen de chauffage (non représenté sur ces figures), tels que des vitres chauffantes, de type connu en soi, en matière plastique, polycarbonate ou verre, par exemple, montées devant les objectifs afin d'éviter le givrage. Afin de garantir les fonctions optimales, il est également prévu un système de nettoyage de chaque écran de protection 5A et 5B et plus particulièrement un gicleur 8. Le boîtier 6 et le capot 7 sont intégrés par l'intermédiaire les moyens de fixation 4 par exemple dans la poignée de hayon 3. II est prévu sur le capot 7 (sur la face arrière de celui-ci, opposée aux objectifs 1 et 2) des moyens de connexions électriques 9, à un système électrique disposé à l'intérieur du véhicule (non représenté mais de type connu en soi) ainsi qu'à une interface utilisateur dans le champ de vision du conducteur (non représentée mais de type connu en soi). Les figures 3 et 4 présentent l'ensemble des deux objectifs 1 et 2 logés dans le boîtier 6, qui peut être disposé en saillie ou intégré au véhicule. Le boitier 6 et le capot 7 sont maintenus ensemble par des moyens de solidarisation (non représentés sur ces figures) de type connu en soi, tels que par vissage, collage, 5 sertissage, poinçonnage etc. Les deux objectifs 1 et 2 sont positionnés dans un logement défini par le boîtier 6, de faible dimension, en l'occurrence compris entre 100 mm et 200 mm en longueur. La figure 5 représente les deux objectifs 1 et 2 disposés selon deux angles de visée de directions différentes. Le premier objectif 1 possède une certaine focale, par 10 exemple une focale A, et réalise une fonction de détection et/ou de vision d'objets et/ou de personnes de manière distale par rapport à l'arrière du véhicule. Le second objectif 2 possède une autre focale, par exemple une focale B, et réalise une fonction de vision et/ou de détection d'objets et/ou de personnes de manière proximale par rapport à l'arrière du véhicule, lors des manoeuvres de stationnement et de protéger 15 les éléments de carrosserie tels que par exemples un pare-chocs, un hayon, des feux arrières ou un coffre. Les objectifs sont fixés par chacun sur une plaque de support unique 10 comprenant deux panneaux plans 10A et 10B formant un V très ouvert (de l'ordre de 150 ) par l'intermédiaire de deux manchons de fixation 11 et 12. 20 Les angles de visée de chaque objectif sont différents, suivant deux directions X et X'. Par exemple, la direction X est à l'horizontale et la direction X' est à 45 par rapport à x, vers le sol. L'angle de visée de chaque objectif 1 et 2 est adaptable au type de véhicule, en réalisant une plaque de support 10 adaptée au type de véhicule et à l'emplacement 25 du dispositif sur le véhicule. La figure 6 est une vue éclatée du dispositif selon l'invention. Une plaquette 13 est prévue et sur laquelle sont fixés deux capteurs 17 et 18 associés à chaque objectif 1 et 2 et aptes à recevoir un circuit électronique. La plaquette 13 est de forme complémentaire à la plaque support 10 des objectifs. Les capteurs 17 et 18 peuvent être de type vidéo CMOS ou CCD , permettant d'éviter les dispersions géométriques entre les objectifs et eux-mêmes. La plaque support 10 et la plaquette 13 peuvent être constituées d'un matériau rigide, semi-rigide ou souple, ou tout type de technologie PCB , connu en soi. Le capot 7 est fixé sur le boîtier 6 par des poinçons ou ergots 16 traversent des orifices 17 de la plaque support 10 et de la plaquette 13, coopérant avec des éléments correspondants (tels que fentes ou lumières) prévus sur la face intérieure du boîtier 6. Les moyens de connexion électrique 9 permettent l'alimentation des capteurs 10 disposés sur la plaquette 13 au niveau de la face extérieure du capot 7 et plus précisément via un connecteur de type connu en soi (non représenté). La figure 7 est une vue en coupe transversale d'une partie d'un objectif. Des moyens de chauffage 19 sont prévus et disposés entre les objectifs 1 et 2 et les écrans de protection 5A et 5B de ces objectifs 1 et 2, composés par un organe de 15 régulation 20 ainsi qu'un élément conducteur résistant 21. Il est possible de prévoir des moyens de détection divers (associés aux objectifs), tels que des capteurs, un ou plusieurs radars, un ou plusieurs télémètres laser à balayage, une centrale inertielle, un GPS, des diodes électroluminescentes, une vision infrarouge, des ultrasons, des odomètres, des capteurs d'angles ou autres 20 types de détection technologique connus. Le dispositif, selon l'invention, protégé par le boitier 6 et le capot 7 et les écrans 5A et 5B, est prêt à être intégré ou fixé à l'arrière d'un véhicule. Le dispositif selon l'invention est relié à une interface utilisateur qui fournit des informations de type vidéo ou de type électronique. Les informations de type 25 électronique provenant des caméras sont transmises soit à un moniteur, soit à aux moyens électroniques du véhicule, comme par exemple le déclenchement des coussins de sécurité gonflables (connu sous le terme airbag ). Le dispositif selon l'invention comprend des moyens de commande permettant de basculer d'un objectif à un autre, c'est-à-dire de visualiser les informations recueillies via un objectif, puis l'autre objectif, et permet d'obtenir ainsi successivement différentes zones de vision arrière d'un véhicule. Le basculement peut être réalisé automatiquement ou de façon manuelle. L'objectif 1, compte tenu de sa focale A du type normale ou téléobjectif et de sa ligne de visée, procure une vision relativement lointaine , par exemple de 2 à 20 mètres. L'angle de vision a de l'objectif 1 est compris entre 20 et 60 . L'objectif 2, par sa focale B du type sub-normale ou grand angle (3 et sa ligne de visée orientée vers le sol, procure une vision proche (moins de 1,5 m). L'angle de vision 13 de l'objectif 2 est compris entre 90 et 135
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La présente invention concerne un dispositif d'assistance à la conduite d'un véhicule, du type comprenant au moins une caméra avec au moins un objectif, et des moyens de traitement ou d'analyse et/ou de visualisation des signaux émis par ladite caméra, permettant une vision améliorée à l'arrière dudit véhicule, caractérisé en qu'il comprend au moins deux objectifs (1) et (2) de caméras, de focales respectives différentes et avec des angles de visée différents ; les objectifs fournissent des images, d'au moins deux zones données de l'arrière, à une interface utilisateur, située à l'intérieur du véhicule, dans le champ de vision du conducteur ; le dispositif comprend des moyens de commande permettant de basculer d'un objectif à un autre et d'obtenir une image des zones arrière dudit véhicule correspondant à chaque objectif.
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1. Dispositif d'assistance à la conduite d'un véhicule, du type comprenant au moins une caméra avec au moins un objectif, et des moyens de traitement ou d'analyse et/ou de visualisation des signaux émis par ladite caméra, permettant une vision améliorée à l'arrière dudit véhicule, caractérisé en qu'il comprend au moins deux objectifs (1) et (2) de caméras, de focales respectives différentes et avec des angles de visée différents. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les objectifs fournissent des images, d'au moins deux zones données de l'arrière du véhicule, à une interface utilisateur, située à l'intérieur du véhicule, dans le champ de vision du conducteur. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande permettant de basculer d'un objectif à un autre et d'obtenir une image des zones arrière dudit véhicule correspondant à chaque objectif. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits objectifs (1) et (2) sont placés sur un même moyen support (10). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des capteurs (17) et (18), associés à chaque objectif, sont intégrés à une même plaquette (13) et positionnés en vis-à-vis par rapport audit moyen support (10) desdits deux objectifs (1) et (2). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les capteurs (17) et (18) sont de type vidéo CMOS ou CCD . 7. Dispositif selon les 4 et 5, caractérisé en ce que le moyen support (10) et la plaquette (13) sont en matériau rigide, souple ou semi-rigide, tel que du PCB. 8. Dispositif selon les 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (6) et un capot étanches (7) renfermant lesdits deux objectifs (1) et (2), ladite plaquette (13) étant fixée audit moyen support (10) par l'intermédiaire de moyens de solidarisation (14). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation (14) sont formés d'ergots (15) et d'orifices (16) traversant la plaquette (13). 10. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation (14) sont disposés sur la face intérieure du capot (7) et sont aptes à coopérer, en traversant les orifices (16) dudit moyen support (10) et de ladite plaquette (13), avec des moyens de solidarisation (14) correspondants prévus sur la face intérieure du boîtier (6). 11. Dispositif selon l'une des 5 et 8, caractérisé en ce que des moyens de connexion (9) permettent l'alimentation électrique des capteurs au niveau de la face extérieure du capot (7). 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est intégré ou placé au niveau de la carrosserie, du pare-chocs, sur la lunette arrière du véhicule, au niveau de la poignée d'ouverture de coffre, dans un des feux arrières, au niveau du hayon ou de la poignée de celui-ci, ou au niveau de l'essuie-glace du véhicule. 13. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de protection (5), tels que des écrans (5A et 5B) translucides pourvus de moyen de chauffage (19) et moyen de nettoyage (8).25
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B,G
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B60,G02
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B60R,G02B
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B60R 11,B60R 1,G02B 27
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B60R 11/04,B60R 1/00,G02B 27/00
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FR2896515
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A1
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PROCEDE DE NITRURATION PAR IMPLANTATION IONIQUE D'UNE PIECE METALLIQUE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
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îUVRE DU PROCEDE Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de nitruration d'une pièce métallique par implantation ionique de cette pièce. Ce procédé consiste à implanter des atomes d'azote dans la structure cristalline d'une pièce métallique, grâce à un faisceau d'ions émis à partir d'une source d'ions. L'invention concerne également un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé. L'invention trouve des applications dans les domaines techniques où l'on cherche à réaliser un traitement de surface d'une pièce métallique, en particulier dans le domaine de la plasturgie, pour la réalisation de moules métalliques servant à la fabrication en série de pièces en matière plastique moulées. Etat de la technique Dans le domaine de la plasturgie, la plupart des pièces en matière plastique sont réalisées par moulage dans des moules métalliques. Actuellement, la plupart de ces moules sont en acier. En effet, l'acier est un matériau solide ayant une bonne tenue mécanique dans le temps. Chaque moule en acier permet ainsi de réaliser un nombre important de pièces en matière plastique de l'ordre de 500000 à 1000000 d'unités. Le nombre de pièces en matière plastique par moule en acier est de l'ordre de 500000 à 1 million. Cependant, l'acier est un matériau difficile à traiter qui, par conséquent, ne permet pas une mise rapide de la production sur le marché. II ne permet pas non plus une grande flexibilité de forme, alors que la tendance actuelle est de changer fréquemment la forme des pièces en plastique et, donc, la forme des moules d'injection. Pour ces raisons, le coût en usinage et en temps d'un moule en acier est relativement élevé. On cherche donc de plus en plus dans le domaine de la plasturgie à réaliser des moules d'injections dans un autre métal que l'acier. Les alliages d'aluminium constituent l'un de ces métaux. En effet, l'alliage d'aluminium présente l'avantage d'avoir une excellente usinabilité, c'est-à-dire de permettre un usinage à grande vitesse. L'alliage d'aluminium présente aussi une forte capacité d'échange thermique, ce qui entraine un refroidissement plus rapide de la pièce en matière plastique, ainsi qu'une grande légèreté, donc une manipulation plus aisée. L'alliage d'aluminium présente, à volume égal, un coût sensiblement comparable à celui de l'acier. Cependant, les moules en alliage d'aluminium ont une tenue mécanique limitée dans le temps, d'où une capacité de production peu élevée par rapport à celle de l'acier. Le nombre de pièces en matière plastique réalisées par moule en alliage d'aluminium est de l'ordre 1000 unités. En outre, sur les moules en alliage d'aluminium, les phénomènes d'érosion de la surface moulante, de matage du plan de joint ou de corrosion apparaissent plus rapidement que sur les moules en acier. Les fabricants de moules à injection en alliage d'aluminium cherchent à résoudre ce problème en améliorant la tenue mécanique superficielle de ces moules. Pour cela, ils cherchent à augmenter la résistance à l'usure en accroissant la dureté superficielle et la lubrification (diminution du coefficient de friction) et en renforçant la résistance à la corrosion, essentiellement due aux attaques chlorées. Différents procédés chimiques sont connus pour améliorer la tenue mécanique des moules en aluminium. L'un de ces procédés consiste en une anodisation du moule en aluminium. L'anodisation est un procédé électrolytique permettant d'épaissir la couche naturelle d'alumine (Al203) jusqu'à des épaisseurs de l'ordre de 20 microns. Cette couche d'alumine est dure mais très cassante (une ténacité sensiblement identique à celle du verre), a un coefficient de dilatation thermique élevé et présente une sensibilité aux attaques chlorées, d'où une grande fragilité au regard de la fatigue thermique et de la corrosion. Un autre procédé est le chromage dur. Ce procédé est un traitement électrolytique des moules en aluminium qui permet de les durcir. Cependant, ce procédé pose des problèmes d'homogénéité d'épaisseur sur les arêtes des moules. De plus il nécessite une préparation de surface dite de dérochage (création de micro rugosités d'accroche de 7 à 8 microns) dont la qualité dépend du savoir-faire du sous-traitant, d'ou une mauvaise réputation auprès des moulistes. Un autre procédé est le nickelage. Ce procédé consiste en un dépôt uniforme d'une couche de nickel imprégnée de téflon pour lubrifier la surface. Cependant, l'imprégnation du nickel par le téflon exige le maintien du moule pendant plusieurs heures à une température de 250 C, fatal aux propriétés mécaniques des alliages d'aluminium. Sans téflon, donc sans lubrification, la couche de nickel présente à son tour des risques de délaminage. Un autre procédé est le dépôt en phase vapeur de nitrure de chrome. Ce procédé pose un problème en ce qui concerne l'adhérence de la couche de nitrure de chrome, qui est de mauvaise qualité du fait de la faiblesse de la température d'application autorisée (au-delà de laquelle les propriétés mécaniques du substrat sont détruites). Il existe, par ailleurs, un autre problème lié au type de matériaux à traiter, à savoir les alliages d'aluminium. En effet, les alliages d'aluminium contiennent des précipités durcissant obtenus par des revenus thermiques compris entre 120 et 150 C. Aussi, est-il impossible d'utiliser les alliages d'aluminium à des températures supérieures à 120 C, que ce soit lors d'un traitement ou d'une exploitation industrielle. Un autre procédé connu est la nitruration thermique. Celui-ci consiste à cémenter par de l'azote une pièce métallique pour obtenir une grande dureté superficielle. Généralement, cette nitruration est réalisée thermiquement, c'est-à-dire que la pièce métallique à traiter est chauffée à une température supérieure à 500 C dans un courant de gaz ammoniac. A cette température, le gaz ammoniac se dissout et se diffuse en formant des nitrures. Cependant, conformément à ce qui a été dit précédemment, ce procédé est inapplicable aux alliages d'aluminium, toujours pour des raisons de température. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose de réaliser la nitruration d'une pièce métallique à basse température, en particulier un moule en alliage d'aluminium, par implantation ionique. Cette nitruration par implantation ionique consiste à implanter des ions d'azote, émis par une source d'ions, dans la structure cristalline de la pièce métallique. Un faisceau d'ions d'azote émis par une source d'ions permet de traiter sélectivement la surface d'une pièce, uniquement sur des zones choisies, de réduire ainsi la durée du traitement et de supprimer tout risque d'échauffement (lié à l'énergie d'implantation) au-delà d'une température maximale de 120 C. De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de traitement par nitruration d'une pièce métallique, caractérisé par le fait qu'il consiste à soumettre au moins une zone de la pièce métallique à un faisceau d'ions d'azote émis par une source d'ions. Ce procédé basse température est avantageusement employé pour une pièce en alliage d'aluminium. Le procédé de l'invention peut également comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - Le faisceau d'ions d'azote se déplace de façon relative par rapport à la pièce métallique, à une vitesse constante ou variable tenant compte de l'angle d'incidence du faisceau par rapport à la surface. - Le faisceau d'ions d'azote est émis avec un débit et une énergie d'émission constants. - Le faisceau d'ions d'azote a une énergie d'implantation dans la pièce métallique, modulée en fonction de la distance entre la source d'ions et la pièce métallique. -Le faisceau d'ions d'azote est émis avec un débit et 25 une énergie d'émission variables, commandés par la source d'ions. - Les ions d'azote sont implantés dans la pièce métallique à une profondeur variable, en fonction de l'énergie d'implantation du faisceau d'ions. 30 L'invention concerne également un dispositif de nitruration d'une pièce métallique qui met en oeuvre le procédé de l'invention. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comporte: - une source d'ions, - des moyens de réglage du faisceau d'ions, et - des moyens de commande du déplacement relatif entre le faisceau d'ions et la pièce métallique. Ce dispositif peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La source d'ions est une source à résonance cyclotronique électronique. - La source d'ions est un cyclotron. - Les moyens de réglage comportent des moyens optiques de focalisation et un profiteur. - Les moyens de réglage comportent un spectromètre de masse. Brève description des dessins La figure 1 représente deux exemples d'une même pièce métallique traitée par nitruration ionique avec des énergies d'implantation différentes. La figure 2 représente un diagramme fonctionnel du 20 dispositif de l'invention. La figure 3 représente des exemples de distribution d'implantation, dans une pièce en aluminium, par une source RCE distribuant des ions N+, N2+ et N3+. 25 Description détaillée de modes de réalisation de l'invention Le procédé de l'invention propose de réaliser la nitruration d'une pièce métallique, en particulier une pièce en aluminium, en utilisant des ions d'azote émis par 30 une source d'ions sous la forme d'un faisceau d'ions. Ce procédé permet de traiter la pièce en aluminium localement afin de renforcer ses caractéristiques de dureté, de lubrification et de résistance à la corrosion. Ce traitement est réalisé pair implantation d'ions d'azote dans la structure cristalline de la pièce métallique. Les ions d'azote sont produits par une source d'ions. Cette source d'ions permet d'ioniser des atomes avant de les accélérer. On obtient ainsi, à la sortie de la source, un type d'ions, par exemple 06+ qui est un atome d'oxygène auquel on a arraché 6 électrons. On peut également obtenir des ions d'azote N+, N2+ ou N3+. Les ions ainsi produits peuvent être accélérés par un champ électrique. La source d'ions, dans l'invention, peut être un accélérateur, en particulier un cyclotron, ou bien une source à résonance cyclot:ronique électronique, dite source RCE. Les ions produits par une source d'ions RCE ont une charge élevée et, de ce fait, une plus grande énergie pour une même tension d'accélération. Une source d'ions RCE est constituée de deux éléments principaux: - un champ magnétique qui confine les ions dans un volume délimité (situé à l'intérieur de la source) et - une onde haute fréquence injectée à l'intérieur de la source et destinée à chauffer les électrons qui peuvent alors être ionisés. L'intérieur de la source comporte un plasma chaud, constitué d'un mélange d'ions et d'électrons confinés magnétiquement. Les ions peuvent être extraits de la source par un orifice pour être ensuite accélérés. Pour la production d'ions gazeux (d'oxygène, d'azote, de néon etc .) , le gaz choisi est introduit dans la source en une quantité suffisante pour atteindre l'intensité du faisceau d'ions demandée. Le procédé de l'invention propose donc d'utiliser des ions d'azote produits de la façon expliquée précédemment et de les implanter dans des interstices de la structure cristalline de la pièce métallique. L'implantation de ces ions d'azote peut se faire à des profondeurs variables, en fonction des besoins et de la forme de la pièce. Cette profondeur dépend de l'énergie d'implantation du faisceau d'ions ; elle peut varier de 0 à environ 3 m. Cette implantation d'ions d'azote permet d'augmenter les caractéristiques de dureté de l'aluminium. Par exemple, pour 10% d'ions implantés, la dureté de la pièce est augmentée localement d'un rapport de 200%. Dans le cas de l'aluminium, une dureté augmentée de 200% correspond approximativement à une dureté intermédiaire entre celle du titane et celle de l'acier. Pour 20% d'ions d'azote implantés dans la pièce, la dureté de la pièce augmente d'un rapport de 300%. Dans le cas de l'aluminium, une dureté augmentée de 300% correspond à une dureté égale voire supérieure à celle de l'acier. Dans une application à des moules d'injection en alliage d'aluminium, le procédé de l'invention permet d'obtenir des moules ayant une dureté superficielle proche de celle de l'acier, tout en conservant les propriétés mécaniques massives de l'alliage d'aluminium. Le procédé de l'invention permet aussi d'améliorer la caractéristique d'anti-corrosion de ces moules en alliage d'aluminium. Ainsi, la capacité de production d'un moule en alliage d'aluminium, traité avec le procédé de nitruration par implantation ionique de l'invention, est très largement augmentée par rapport à un moule en alliage d'aluminium classique. Selon le procédé de l'invention, une pièce métallique peut être traitée localement c'est-à-dire zone par zone. Ainsi, plusieurs zones d'une même pièce métallique peuvent d'être traitées de façon à obtenir des duretés identiques ou différentes. Le choix des zones à traiter et la durée du traitement à leur apporter sont fonction de leur spécificité fonctionnelle (par exemple la zone du contour intérieur du plan de joint du moule, la zone de la surface moulante). Pour pouvoir traiter la pièce métallique zone par zone, un déplacement relatif entre la source d'ions et la pièce métallique est mise en oeuvre. Dans un mode de réalisation de l'invention, c'est la pièce à traiter qui est déplacée par rapport à la source d'ions. Dans un autre mode de réalisation, c'est la source d'ions qui est déplacée par rapport à la pièce à traiter ; ce dernier mode de réalisation peut être mis en oeuvre lorsque la pièce à traiter est très volumineuse. Que ce soit la pièce à traiter ou la source d'ions qui est déplacée, la vitesse de déplacement relative entre ces deux éléments peut être constante ou variable en fonction de l'angle d'incidence du faisceau par rapport à la surface, au moins pendant la durée de traitement de la zone de la pièce. La gestion de la vitesse peut être différente pour chaque zone à traiter de la pièce. La vitesse dépend du débit du faisceau, du profil de concentration des ions implantés et du nombre de passes que l'on désire exécuter. La vitesse peut varier en fonction de l'angle d'incidence du faisceau par rapport à la surface, pour compenser la faiblesse de la profondeur d'implantation par une augmentation du nombre d'ions implantés. Comme expliqué précédemment, le procédé de l'invention permet d'agir sur la profondeur de pénétration des ions dans la pièce. Cette profondeur de pénétration varie en fonction de l'énergie d'implantation du faisceau d'ions, c'est-à-dire l'énergie d'entrée des ions au niveau de la surface de la pièce. Pour une implantation à l'air libre, cette énergie dépend de deux variables l'énergie d'émission de la source et la distance entre la source d'ions et la pièce. En effet, l'épaisseur d'air entre la pièce et la source d'ions joue un rôle de ralentisseur d'énergie des ions incidents. C'est pourquoi pour une même énergie d'émission, plus la distance entre la source d'ions et la pièce à traiter est grande, plus l'énergie d'implantation est faible, donc moins l'implantation est profonde. Plus précisément, en tenant compte du fait que l'énergie d'émission du faisceau d'ions est constante pour un traitement donné, c'est-à-dire pour une zone à traiter, l'énergie d'implantation peut varier d'un traitement à l'autre de la façon suivante : - Soit la source d'ions délivre des ions avec une énergie d'émission variable ; dans ce cas, la source d'ions est asservie de manière à faire varier l'énergie des ions incidents à chaque traitement. C'est le cas pour un traitement sous vide. - Soit la source d'ions délivre des ions avec une énergie d'émission constante ; dans ce cas, l'énergie d'implantation varie en modulant la distance entre la source d'ions et la pièce à traiter. Sur la figure 1, on a représenté deux exemples de traitement par nitruration ionique d'une même pièce métallique. Dans ces exemples, on appelle première passe P1, le premier exemple de traitement et seconde passe P2, le second exemple de traitement. Dans le premier exemple, la pièce métallique 5 subit une première passe du faisceau d'ions, dans une première zone zl de la pièce 5. Lors de la première passe Pl, le faisceau d'ions fl est déplacé relativement à la pièce 5 selon une vitesse V1, parallèle à la surface de la pièce 5. Ce faisceau d'ions incidents fl est perpendiculaire à la surface de la pièce 5. Il est émis par une source d'ions située à une hauteur Hl (ou plus généralement distance H) de la surface de la pièce 5. Son énergie d'implantation des ions a une valeur El, dépendante de l'énergie d'émission de la source et de la hauteur H1. Dans le second exemple, la pièce métallique 5 subit une seconde passe P2 du faisceau d'ions, dans une seconde zone z2 de la pièce 5. Lors de la seconde passe P2, le faisceau d'ions f2 est déplacé relativement à la pièce 5 selon une vitesse V2, parallèle à la surface de la pièce 5. Ce faisceau d'ions incidents f2 est perpendiculaire à la surface de la pièce 5. II est émis par une source d'ions située à une hauteur H2 de la surface de la pièce 5. Son énergie d'implantation des ions a une valeur E2, dépendante de l'énergie d'émission de la source et de la hauteur H2. Dans ces exemples, le sens de la vitesse V2 du faisceau d'ions f2 est inverse à celui de la vitesse VI. La hauteur H2 entre la pièce 5 et la source d'ions est supérieure à la hauteur H1 du faisceau fl. Pour une énergie d'émission de la source d'ions identique dans les deux exemples, le faisceau f2 a donc une énergie d'implantation E2 plus faible que l'énergie El du faisceau fl. La profondeur d'implantation (prof2) des ions dans l'exemple P2 est donc plus faible que dans l'exemple P1 (profl). Les zones d'implantation du faisceau fl sur la pièce 5 sont représentées, sur la figure 1, par une succession d'ovales quadrillés. Les zones d'implantation du faisceau f2 sur la pièce 5 sont représentées, sur la figure 1, par une succession d'ovales hachurés. Dans les exemples de la figure 1, les passes P1 et P2 se superposent pour permettre la fusion cote à cote des zones implantées. Plus généralement, plusieurs passes peuvent être réalisées, soit avec une même énergie d'implantation, pour accroître, proportionnellement à leur nombre, la concentration des ions dans une même zone d'implantation, soit avec des énergies différentes pour permettre la fusion de zones d'implantation situées à des profondeurs différentes. L'implantation de ces ions d'azote dans la structure cristalline de la pièce 5 a pour effet de bloquer les plans de glissement des dislocations et ainsi de gêner leur mobilité. En d'autres termes, le fait d'implanter des ions d'azote dans les interstices de la structure cristalline de la pièce 5 permet de bloquer les différents cristaux entre eux et d'augmenter ainsi la dureté de la structure. Sous l'effet des contraintes appliquées à la pièce métallique, les déformations, qui sont par nature irréversibles, sont rendues plus difficiles par la présence des ions d'azote insérés dans la structure. Le matériau devient alors très résistant à l'usure. Par ailleurs, dans l'application aux moules d'injection en alliage d'aluminium, l'azote présent dans l'aluminium a pour effet, puisque c'est une base, de diminuer l'acidité existante dans les piqûres initiées par les ions chlorures provenant des plastiques moulés. Ainsi, la corrosion associée à la propagation des piqûres est fortement diminuée par le procédé de l'invention. Le procédé de l'invention qui vient d'être décrit peut être mis en oeuvre par un dispositif dont un exemple est représenté sur la figure 2. Ce dispositif est placé dans une enceinte 3 mise sous vide grâce à une pompe à vide 2. Ce vide a pour but d'empêcher l'interception du faisceau par des gaz résiduels et d'éviter la contamination de la surface de la pièce par ces mêmes gaz lors de l'implantation. Ce dispositif comporte une source d'ions, par exemple, une source RCE 6. Cette source RCE peut délivrer des ions d'azote pour un courant total d'environ 10 mA (toutes charges confondues N+, N2+, etc.), sous une tension d'extraction d'environ 35 KV. Ce dispositif comporte des moyens pour commander le déplacement relatif entre le faisceau d'ions et la pièce à traiter. Le déplacement relatif entre le faisceau d'ions et la pièce à traiter peut être obtenu en pilotant la pièce à traiter ou la source d'ions par une machine (par exemple une table, un tour...) qui peut être à commande numérique. Comme on l'a dit précédemment, on peut choisir de déplacer la pièce à traiter ou bien la source d'ions, selon les applications envisagées. Dans le mode de réalisation de la figure 2, c'est la pièce à traiter qui est déplacée par rapport à la source RCE. La pièce à traiter 5 est placée sur une machine à commande numérique 4. Les déplacements de la machine 4 sont calculés selon un ou plusieurs axes par un système de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) 1. Le résultat de ce calcul se présente sous la forme d'un post-processeur compréhensible par la machine 4. Le déplacement de la pièce 5 prend en compte : - les contours externes et internes des zones à traiter, - une vitesse de déplacement effective constante ou 25 variable en fonction de l'angle du faisceau par rapport à la surface, - un nombre de passes pour chaque énergie d'implantation. La source RCE 6 émet un faisceau d'ions d'azote fl' en 30 direction de moyens de réglage du faisceau. Ces moyens de réglage du faisceau assurent la focalisation et le réglage du faisceau initial fl' émis par la source en un faisceau d'implantation des ions fl. Ces moyens de réglage comportent, de la source RCE 6 vers la pièce à traiter 5, les éléments suivants: - un spectromètre de masse 7 apte à filtrer les ions en fonction de leur charge et de leur masse. Cet élément est facultatif ; en effet, dans le cas de la nitruration, il est possible de récupérer tous les ions d'azote monochargés et multichargés produits par la source. - Des lentilles 8 dont le rôle est de donner au faisceau d'ions une forme choisie, par exemple cylindrique, avec un rayon choisi. -Un profiteur 9 dont le rôle est d'analyser l'intensité du faisceau dans un plan de coupe perpendiculaire. Cet instrument d'analyse devient facultatif dès lors que les lentilles 8 sont réglées définitivement lors de la première implantation. - Un transformateur d'intensité 10 qui mesure en continu l'intensité du faisceau sans l'intercepter. Cet instrument a pour fonction essentielle de détecter toute interruption du faisceau d'ions et de permettre l'enregistrement des variations d'intensité du faisceau durant le traitement. Cet instrument ne peut être remplacé par un appareil de mesure des courants électriques produits par l'implantation des ions dans la pièce à traiter. - Un obturateur 11 dont le rôle est d'interrompre la trajectoire des ions à certains moments, par exemple lors d'un déplacement sans traitement de la pièce. Des informations de contrôle (infl) sont transmises de la source RCE 6 vers la machine à commande numérique 4. Ces informations de contrôle concernent l'état du faisceau. En particulier, la source RCE informe la machine 4 lorsque le faisceau d'ions est prêt à être envoyé. D'autres informations de contrôle (inf2) sont transmises par la machine 4 à l'obturateur 11, à la source RCE 6 et, éventuellement, à une ou plusieurs machines extérieures au dispositif. Ces informations de contrôle peuvent être les valeurs du rayon du faisceau d'ions, son débit et toutes autres valeurs connues de la machine 4. Le fonctionnement du dispositif de l'invention est le suivant : - On place la pièce à traiter 5 sur la machine à commande numérique 4, - On ferme l'enceinte 3 abritant le dispositif, - On met en marche la pompe à vide 2 de manière à obtenir un vide poussé dans l'enceinte 3. - Dès que les conditions de vide sont atteintes, on procède à la production et au réglage du faisceau d'ions grâce aux moyens de réglage 7 à 11. - Lorsque le faisceau est réglé, on lève l'obturateur 11 et on lance la machine à commande numérique 4 qui exécute alors le déplacement en position et en vitesse de la pièce 5 devant le faisceau en une ou plusieurs passes. -Lorsque le nombre de passes requis est atteint, on baisse l'obturateur 11 pour couper le faisceau, on arrête la production du faisceau, on casse le vide en ouvrant l'enceinte à l'air ambiant et on récupère la pièce mécanique traitée. La figure 3 représente un exemple de distribution d'ions d'azote N implantés dans une pièce d'aluminium. Dans cet exemple, la source d'ions délivre des ions N+, N2+ et N3+ qui sont tous extraits avec une seule et unique tension d'extraction, par exemple, de 35 KV. Ainsi les ions N+ émis par la source d'ions ont une énergie de 35 KeV, les ions N2+ ont une énergie de 70 KeV et les ions N3+ ont une énergie de 105 KeV. Compte tenu d'une dispersion d'implantation de 75% pour des ions d'azote dans de l'aluminium, les ions N+ atteignent une profondeur de 0,3 m +/-0.22 m. Les ions N2+ atteignent une profondeur d'environ 0,6 m +/-0,44 m et les ions N3+ une profondeur d'environ 0.9 m +/-0,66 m. La distance maximale atteinte par des ions dans cet exemple est de 1.56 m. La spécificité d'une source d'ions RCE qui délivre des ions mono et multi chargés permet d'implanter des ions de plusieurs énergies avec une seule tension d'extraction, ce qui permet d'obtenir un profil d'implantation plus ou moins lissé. Par exemple, si l'on considère une source RCE délivrant un courant total de 10 mA, pour une pièce d'aluminium dont la zone traitée est de 1 cm2, pendant environ 10 secs, le profil d'implantation est approximativement le suivant: - 23% de N entre 0.08 et 0.05 m, ce qui correspond à une augmentation de la dureté de 300% - 8% de N entre 0.5 et 1 m, ce qui correspond à une augmentation de dureté de 200%, et - 2% de N entre 1 et 1.5 m, ce qui correspond à une 20 augmentation de dureté de 35%
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Procédé de traitement par nitruration d'une pièce métallique (5) qui consiste à soumettre au moins une zone de la pièce métallique (5) à un faisceau d'ions d'azote émis par une source à résonance cyclotronique électronique (RCE).Dispositif associé.
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1. Procédé de traitement par nitruration d'une pièce métallique (5) caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre au moins une zone de la pièce métallique (5) à un faisceau d'ions d'azote émis par une source à résonance cyclotronique électronique (RCE). 2. Procédé de traitement selon la 1 caractérisé en ce qu'on fait varier l'énergie d'implantation du faisceau d'ions en fonction de l'épaisseur à traiter de la zone de la pièce métallique (5) . 3. Procédé de traitement selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la pièce métallique est traitée localement, zone par zone, de façon à obtenir des duretés identiques ou différentes entre zones. 4. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le faisceau d'ions d'azote est constitué d'ions mono et multichargés. 5. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le faisceau d'ions d'azote se déplace de façon relative par rapport à la pièce métallique, à une vitesse constante ou à une vitesse variable tenant compte d'un angle d'incidence du faisceau d'ions par rapport à une surface de la pièce métallique. 6. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le faisceau d'ions d'azote est émis avec un débit et une énergie d'émission constants. 7. Procédé de traitement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le faisceaud'ions d'azote est émis avec un débit et une énergie d'émission variables, commandés par la source d'ions. 8. Dispositif de nitruration d'une pièce métallique mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte : - une source à résonance cyclotronique électronique (RCE) (6) pour délivrer un faisceau d'ions, - des moyens de réglage (7-11) du faisceau d'ions, et - des moyens de commande (1, 4) du déplacement relatif 10 entre le faisceau d'ions et la pièce métallique. 9. Dispositif de nitruration selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent des moyens optiques de focalisation (8) et un obturateur (11). 10. Dispositif de nitruration selon la 8 15 ou 9, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent un spectromètre de masse (7) et/ou un profileur (9) et/ou un transformateur d'intensité (10). 11. Dispositif de nitruration selon l'une quelconque des 8 à :10, caractérisé en ce que ledit 20 dispositif est placé dans une enceinte sous vide. 12. Pièce métallique (5) comprenant au moins une zone traitée par implantation d'ions d'azote émis par une source à résonance cyclotronique électronique (RCE) sur une profondeur comprise entre 0 et 3 4m. 25
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C
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C23
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C23C
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C23C 14
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C23C 14/48,C23C 14/58
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FR2895390
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A1
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BOITIER AVEC FONCTION ACCORDABLE EN FREQUENCE
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Le domaine de l'invention est celui des composants électroniques, intégrés dans des structures micro-usinés, particulièrement intéressants notamment pour des applications composants micro-onde pour lesquelles de faibles pertes sont demandées. La technologie de micro-usinage permet la réalisation de structures actives ou passives dont les dimensions et le poids sont fortement réduits par rapport aux technologies plus classiques, comme les circuits imprimés, tout en diminuant le coût et en améliorant notablement les performances aux fréquences millimétriques. En particulier, la capacité de ~o cette technique à intégrer des fonctionnalités en 3 dimensions permet d'augmenter la densité d'intégration des circuits. Elle offre également la possibilité d'intégrer, à l'intérieur même de ces structures micro-usinées, des systèmes multi-fonctions de haut niveau dans une seule technologie planaire. Par exemple, l'intégration de composants actifs en flip-chip ou en 15 filaire est tout à fait envisageable avec ce type de technologie. Elle permet aussi d'intégrer facilement des composants passifs micro-usinés en remplacement de composants discrets, qui souvent imposent des études d'intégration complexes et par conséquent onéreuses. De plus, cette technologie a l'avantage de permettre l'intégration directe de 20 composants MEMS (Micro Electronic Memory System) et d'obtenir des systèmes très performants de 1 GHz à quelques THz, tout en réduisant les dimensions des structures finales. Les circuits micro-usinés ne nécessitent pas d'encapsulation particulière, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas besoin de boîtiers ou de supports 25 externes, puisque la protection des circuits est réalisée naturellement par le blindage des structures. La technologie de micro-usinage permet de graver des conducteurs sur une membrane très fine (environ 10pm) et d'encapsuler l'ensemble de la structure dans un substrat solide. Elle peut être appliquée à 30 tout type de substrat semi-conducteur, mais l'utilisation du silicium permet de diminuer de manière plus sensible les coûts de fabrication, ce substrat étant largement employé dans l'industrie du semi-conducteur. Il a notamment déjà été proposé des modules comportant des structures micro-usinées comprenant des fonctions accordables en fréquence telles que celle illustrée en figure 1. Une ligne signal gravée Ls et un plan de masse associé PMs sont définis à la surface d'un substrat 1 et encapsulés dans une structure micro-usinée définie par le substrat et un support 2, typiquement obtenu par usinage d'une pièce en silicium. Il s'agit d'une structure dite triplaque définie par trois niveaux de plan de masse : PMI, PMs et PM2 , les plans de masse PMI et PM2 assurant le blindage électromagnétique de l'ensemble, comportant une cavité 3. Il est par ailleurs connu de pouvoir réaliser des fonctions accordables en fréquence en utilisant des matériaux diélectriques dont les caractéristiques varient avec une excitation électrique. Par exemple, l'utilisation de cristaux liquides permettant de réaliser des capacités ou des déphaseurs variables, mais aussi des filtres accordables a été décrite dans la littérature ("Tunable Passive Phase Shifter for Microwave Applications using Highly isotropic Liquid Crystals", WEIF-32, IEEE MTT-S Digest 2004, pp 1153-1156, "Ferro-electric and Liquid Crystal Tunable Microwave Phase Shifters", 33rd European Microwave Conference - Munich 2003, pp 1431-1434, "Improvement of an Inverted Microstrip Line- Based Microwave Tunable Phase-Shifter using Liquid Crystal", 33rd European Microwave Conference - Munich 2003, pp 1417-1420, "Nouvelles structures de déphaseurs agiles en fréquence à substrat cristal liquide , 12èmes Journées Nationales Microondes, 16-17-18 mai 2001 û POITIERS, 6B1) Pour rendre la fonction définie par la ligne signal et son plan de masse, accordable en fréquence, il a déjà été proposé de remplir la cavité 3 par un matériau, par exemple, de type cristal liquide dont la permittivité peut être commandée électriquement. Néanmoins, la présence du substrat massique représente un inconvénient dans ce type de structure, d'une part en raison de la permittivité élevée des matériaux classiquement employés comme substrat et d'autre part par la non accordabilité en fréquence de leurs propriétés diélectriques. Dans ce contexte, la présente invention propose un nouveau boîtier électronique comportant un substrat, une fonction accordable en fréquence, un matériau diélectrique à permittivité variable avec une excitation électrique en contact avec ladite fonction et un support solidaire du substrat de manière à définir le boîtier, caractérisé en ce que le substrat comporte une membrane supportant la fonction accordable, ladite membrane étant comprise entre une cavité supérieure et une cavité inférieure du boîtier, au moins une cavité étant remplie par le matériau diélectrique. Avantageusement, le matériau diélectrique à permittivité variable peut comprendre un cristal liquide. Il peut s'agir d'un matériau homogène ou d'un matériau composite comportant un polymère et du cristal liquide dispersé dans le polymère. Avantageusement, le substrat comporte une première partie en matériau semiconducteur présentant une surface localement usinée, une seconde partie comprenant une membrane supportée par un matériau semiconducteur comportant une surface localement usinée, lesdites première partie et seconde partie étant assemblées, les surfaces usinées étant en regard, la cavité inférieure étant définie entre ces surfaces usinées et la membrane. Avantageusement, le support comporte une troisième partie en matériau semiconducteur localement usinée, la cavité supérieure étant définie entre ladite surface usinée et la membrane. Avantageusement, l'une ou les deux cavités sont remplies d'au moins un matériau comprenant du cristal liquide. Avantageusement, la fonction peut être de type filtre, ligne à retard, déphaseur, ... Avantageusement, la fonction comprend une ligne signal et un plan de masse associé. Avantageusement, la face inférieure de la cavité supérieure et la face supérieure de la cavité inférieure comprennent chacune un plan de masse pour le signal, permettant d'assurer le blindage électromagnétique du boîtier vis à vis de la fonction accordable en fréquence. Il est à noter que la notion de plan de masse dans le cas présent est relative à la bande de fréquence du signal utile, la masse pour les tensions continues pouvant être différente. Avantageusement, les surfaces usinées des substrats semiconducteurs sont métallisées pour constituer des plans de masse. Selon une variante de l'invention, les moyens pour accorder en fréquence la fonction sont constitués par un champ électrique appliqué soit entre la structure gravée sur la membrane d'une part et au moins l'un des plans de masse d'autre part, soit entre les deux plans de masse qui sont dans ce cas isolés d'un point de vue signal continu. Avantageusement, le boîtier peut-être en silicium, la membrane étant en matériau de type silice ou nitrure de silicium ou une combinaison des deux, ou bien encore en benzocyclobutene. Avantageusement, la fonction et/ou les plans de masse sont en métal. 10 II peut notamment s'agir d'or L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un boîtier électronique selon l'invention comportant en outre les étapes suivantes : la réalisation d'un premier substrat localement usiné 15 la réalisation d'une membrane comportant une fonction accordable en fréquence, supportée par un second substrat localement usiné la réalisation d'un troisième substrat localement usiné l'assemblage des trois substrats de manière à définir un boîtier 20 comportant une cavité inférieure et une cavité supérieure de part et d'autre de la membrane. le remplissage d' au moins une cavité par un matériau fluide comportant un matériau diélectrique à permittivité variable avec une excitation électrique. 25 Avantageusement, le matériau diélectrique peut comprendre du cristal liquide. Selon une variante de l'invention, le remplissage de matériau comportant du cristal liquide est effectué par injection. Selon une variante de l'invention, les surfaces usinées des 30 premier, second et troisième substrats sont métallisées. Avantageusement les substrats sont en silicium. Selon une variante de procédé selon l'invention, les substrats peuvent être usinés par photolithographie. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 illustre un exemple de boîtier électronique comportant une fonction accordable en fréquence selon l'art connu la figure 2 illustre un exemple de boîtier de l'invention, comportant deux cavités délimitées par une membrane - les figures 3a à 3c illustrent les étapes d'un procédé de fabrication du boîtier selon l'invention les figures 4a et 4b illustrent deux exemples d'adressage de la fonction accordable en fréquence - la figure 5 illustre un exemple de filtre à 3 pôles réalisé à la surface de la membrane dans un boîtier selon l'invention la figure 6 illustre les évolutions de l'adaptation et de la transmission en fonction de la fréquence pour différentes valeurs de permittivités ajustées par modification de la tension continue appliquée sur un cristal liquide utilisé dans un boîtier selon l'invention 20 Le boîtier électronique proposé dans la présente invention comporte de manière générale deux cavités délimitées par une membrane sur laquelle est réalisé au moins un composant encore appelé fonction que l'on cherche à rendre accordable en fréquence, comme illustré en figure 2 25 qui représente une vue en coupe d'un exemple de boîtier selon l'invention. Plus précisément le boîtier est défini par une première partie ou support 11 et une seconde partie 12 appelée aussi substrat, séparée par une membrane 13 sur laquelle est réalisée la fonction, dans le cas représenté une ligne micro-ruban Ls . Deux cavités supérieures 14 et inférieure 15 sont 30 ainsi définies de part et d'autre de la membrane 13. Au moins l'une de ces deux cavités est remplie de matériau diélectrique à permittivité accordable en fréquence, avantageusement les 2 peuvent l'être, comme représenté dans le cas présent par des hachures relatives au matériau diélectrique. Par ailleurs, la structure ainsi réalisée comprend trois niveaux de plan de masse : PMS, 35 PM11 et PM12. 10 15 Exemple de réalisation de boîtier comportant des cavités réalisées dans des substrats de silicium : Nous allons décrire plus en détails la réalisation du boîtier à partir de plusieurs substrats de silicium : On utilise un premier substrat S1 en silicium, sur lequel on réalise un masque par photolithographie de manière à pouvoir définir une zone destinée à la gravure. Après gravure, l'ensemble de la surface est métallisé, on obtient le substrat usiné tel que représenté en figure 3a et comprenant le plan de masse PM11 On utilise un second substrat S2 correspondant à un substrat silicium recouvert d'une couche d'oxyde en face supérieure comme représenté en figure 3b. A la place d'oxyde, d'autres matériaux peuvent être utilisés comme mentionné ci-dessus pour la membrane. On procède à l'usinage de cette pièce en face inférieure jusqu'à arrêt de gravure sur la couche d'oxyde formant ainsi la membrane destinée à recevoir la fonction accordable. On dépose donc sur la couche d'oxyde Co, en face supérieure, une ligne micro-ruban Ls destinée à constituée la fonction accordable en fréquence, ainsi qu'un plan de masse associé PMS, et en face arrière une autre métallisation PM20 - On utilise un troisième substrat silicium S3 usiné et recouvert d'une couche métallique illustré en figure 3c de manière à réaliser un substrat similaire à celui illustré en figure 3a et comportant le plan de masse PM21 . Les trois substrats S1, S2 et S3 sont alors assemblés par brasage, collage ou thermo-compression. On définit ainsi le boîtier avec ses deux cavités et ses plans de masse permettant le blindage : PM11 et PM12 défini par les métallisations PM20 et PM21 Après réalisation du boîtier intégrant les deux cavités, on procède au remplissage par un matériau cristal liquide fluide. Cette opération de remplissage peut être effectuée par injection en utilisant des ouvertures aménagées dans le couvercle et qui permettent le passage des accès hyper- fréquence, pour connecter la fonction accordable en fréquence. La commande en tension du cristal liquide peut être faite de différentes manières. Les figures 4a et 4b illustrent des montages électriques possibles. Ainsi la figure 4a illustre une configuration dans laquelle une tension radio-fréquence RF et une tension continue Vdc sont appliquées sur la structure gravée sur la membrane au niveau de la ligne micro-ruban Ls . La figure 4b illustre une autre configuration possible dans laquelle, la tension continue de commande du cristal liquide est appliquée entre les éléments de plan de masse PM11 et PM12 entourant la ligne micro-ruban. Exemple de réalisation de boîtier selon l'invention comportant un filtre 3 pôles et deux cavités remplies de cristal liquide Dans l'exemple choisi, la fonction est un filtre à 3 pôles tel qu'illustré en figure 5 qui illustre une vue de dessus mettant en évidence les métallisations constitutives des lignes d'entrée L1 et de sortie L2, des résonateurs R1, R2 et R3, des plans de masse signal associés PMs . D'autres fonctions telles que des lignes à retard, des déphaseurs ou similaire peuvent être aussi réalisées. Les cavités sont remplies avec le cristal liquide nématique 25 commercial K15 de la société Merck dont la permittivité relative peut varier entre 2,9 et 3,1. On obtient les performances illustrées en figure 6, correspondant à l'évolution de l'adaptation ( courbes descendantes) et de la transmission (courbes ascendantes) en fonction de la fréquence de fonctionnement pour 30 différentes permittivités. La permittivité est ajustée par modification de la tension continue appliquée. La variation relative de la fréquence centrale obtenue est égale à .Erg /Erg soit ici 1GHz à 30GHz. Et comme le montrent les courbes de la figure 6, le niveau d'adaptation, autour de -30dB, est parfaitement conservé. 35 5 Les performances en terme d'amplitude de variation en fréquence de fonctionnement du filtre 3 pôles dans un boîtier selon l'art connu et selon l'invention ont été comparées. a) Boîtier avec une structure de l'art antérieur telle qu'illustrée en figure 1 comprenant un substrat en alumine et une cavité remplie avec le cristal liquide K15 : Variation relative de la fréquence centrale : 0, 7 0/0 10 15 b) Boîtier avec une structure de l'art antérieur telle qu'illustrée en figure 1 comprenant un substrat en matériau polymère RO 4003 et une cavité remplie avec le cristal liquide K15 : Variation relative de la fréquence centrale : 1,6 0/0 c) Boîtier avec une structure de l'invention telle qu'illustrée en figure 2 comprenant une cavité remplie d'air et une cavité remplie avec le cristal liquide K15 : Variation relative de la fréquence centrale : 3 0/0 20 d) Boîtier avec une structure de l'invention telle qu'illustrée en figure 2 comprenant deux cavités remplies avec le cristal liquide K15 : Variation relative de la fréquence centrale : 3,3 0/0 25
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L'invention concerne un boîtier électronique comportant un substrat (12), une fonction accordable en fréquence à la surface dudit substrat, un matériau diélectrique à permittivité variable avec une excitation électrique en contact avec ladite fonction et un support (11) solidaire du substrat de manière à définir le boîtier, caractérisé en ce que le substrat comporte une membrane (13), ladite membrane étant comprise entre une cavité supérieure (14) et une cavité inférieure (15) du boîtier, au moins une cavité étant remplie par le matériau diélectrique pouvant être un cristal liquide.La présence de deux cavités dont au moins une est remplie de matériau diélectrique à permittivité variable permet d'augmenter la gamme de fréquence de fonctionnement de la fonction
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1. Boitier électronique comportant un substrat (12), une fonction accordable en fréquence à la surface dudit substrat, un matériau diélectrique à permittivité variable avec une excitation électrique en contact avec ladite fonction (Ls) et un support (11) solidaire du substrat de manière à définir le boitier caractérisé en ce que le substrat comporte une membrane (13) supportant la fonction accordable, ladite membrane étant comprise entre une cavité supérieure (14) et une cavité inférieure (15) du boitier, au moins une cavité étant remplie par le matériau diélectrique. io 2. Boîtier électronique selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une cavité est remplie d'un matériau comprenant du cristal liquide. 3. Boîtier électronique selon la 2, caractérisé en ce 15 que le matériau est un matériau composite comprenant un polymère et du cristal liquide. 4. Boîtier électronique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la face inférieure de la cavité supérieure et la face 20 supérieure de la cavité inférieure comprennent chacune un plan de masse (PM11 , PM12 ). 5. Boîtier électronique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la fonction comprend une ligne micro-ruban (Ls) et un 25 plan de masse associé (PMs ). 6. Boîtier électronique selon la 5, caractérisé en ce que le substrat comporte une première partie en matériau semiconducteur présentant une surface localement usinée, une seconde partie comportant 30 une membrane supportée par un matériau semiconducteur comportant une surface localement usinée, lesdites première partie et seconde partie étant assemblées, les surfaces usinées étant en regard, la cavité inférieure étant définie entre ces surfaces usinées et la membrane. 7. Boîtier électronique selon la 6, caractérisé en ce que le support comporte une partie en matériau semiconducteur usinée, la cavité supérieure étant définie entre ladite surface usinée et la membrane. 8. Boîtier électronique selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les surfaces usinées sont métallisées et constituent des plans de masse. 10 9. Boîtier électronique selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour accorder en fréquence la fonction. 10. Boîtier électronique selon la 9, caractérisé en ce 15 que les moyens pour accorder en fréquence la fonction sont constitués par des moyens pour appliquer un champ électrique au niveau de la fonction ou des plans de masse. 11. Boîtier électronique selon l'une des 1 à 10, 20 caractérisé en ce que le boîtier est en silicium, la membrane étant en matériau de type silice ou nitrure de silicium ou une combinaison des deux, ou benzocyclobutene. 12. Boîtier électronique selon la 11, caractérisé en 25 ce que la fonction est de type filtre, ligne à retard, déphaseur. 30
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B,H
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B81,H01
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B81B,H01L
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B81B 7,H01L 23
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B81B 7/00,H01L 23/22
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FR2902561
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A1
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PROCEDE DE COMMUNICATION DANS UN SYSTEME DOMOTIQUE ET SYSTEME DOMOTIQUE POUR SA MISE EN OEUVRE
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L'invention concerne le domaine des systèmes de commande domotique, en particulier des systèmes de commande des ouvrants de la maison (portes, fenêtres, volets, portes de garage, portails, écrans ou protections solaires diverses). Ces systèmes de commande comportent généralement des points de commande, nomades ou fixes, et des actionneurs, permettant de provoquer le mouvement des ouvrants de la maison. 10 Les points de commande présentent une interface utilisateur, plus ou moins évoluée, permettant à un utilisateur d'envoyer des ordres de commande vers les actionneurs. L'interface peut ainsi comprendre des boutons poussoirs de commande d'ouverture, de fermeture ou d'arrêt du mouvement. 15 Dans un tel système domotique, les ordres de commande sont transmis depuis les points de commande vers les actionneurs de manière filaire ou sans fil, par exemple par ondes radio. 20 L'interface utilisateur du point de commande peut avantageusement présenter également une interface visuelle, par exemple des diodes lumineuses ou un écran d'affichage, permettant de traduire sous forme lisible ou compréhensible par l'utilisateur, un certain nombre d'informations relatives notamment aux commandes émises depuis ce 25 point de commande. Dans un système monodirectionnel, dans lequel les points de commande sont des émetteurs simples, l'interface visuelle peut traduire qu'un ordre a correctement été émis, ou à l'inverse, qu'une action de commande n'a 30 pas donné lieu à l'émission d'un ordre de commande. MS\2. S649.12FR.564. dpt. doc5 Avantageusement, les points de commande sont à la fois émetteurs d'ordres et récepteurs d'informations, de même que les actionneurs sont récepteurs d'ordres et émetteurs d'informations. Ainsi, ces éléments communiquent de manière bidirectionnelle. Un point de commande peut, suite à l'émission d'un ordre, recevoir un accusé de réception (du type "l'ordre est bien en train de s'exécuter" ou "l'ordre a bien été exécuté") de la part de l'actionneur qu'il commande. Cet accusé de réception s'affiche alors au niveau de l'interface visuelle du point de commande. Pour des raisons de coûts, la plupart des points de commande ne possèdent pas d'interface visuelle ou plus souvent une interface visuelle limitée. L'ergonomie d'affichage est telle qu'une information est traduite par un fonctionnement différent de cette interface. Ainsi, par exemple, l'alimentation d'une diode électroluminescente de couleur rouge peut indiquer une erreur, l'alimentation d'une diode électroluminescente de couleur verte, un accusé de réception positif, et différents clignotements de ces diodes électroluminescentes des états intermédiaires ou des fonctionnalités différentes (bonne ou mauvaise configuration d'une position de fin de course, enregistrement d'un nouvel émetteur, etc.) Bien que ces ergonomies de retour d'information soient étudiées pour être simples et intuitives, la quantité d'information transmise est nécessairement limitée. L'utilisateur peut trouver que le fonctionnement de son installation domotique est limité s'il n'a pas la possibilité de visualiser plus précisément, notamment la cause d'un dysfonctionnement de son installation. Dans le domaine des commandes à distance, il existe sur le marché un certain nombre de télécommandes dites universelles, permettant MS\2. S649.12FR.564.dpt.doc d'afficher les fonctions et paramètres des équipements qu'elles vont commander. Cela suppose des interfaces utilisateurs relativement évoluées, avec écran d'affichage de grande taille. Dans des domaines plus éloignés, on connaît des documents (US 4,916,439 et US 6,424,252) des systèmes d'alertes à distance d'un utilisateur de l'état de fonctionnement d'un appareil électroménager tel qu'une machine à laver ou un sèche-linge. Lorsque le cycle de l'appareil électroménager se termine, un message est envoyé vers un terminal portable que l'utilisateur porte sur lui. L'état de l'appareil est alors affiché sur ce terminal portable, de manière à alerter l'utilisateur de la fin du cycle. Ces systèmes ne permettent pas l'affichage d'information plus détaillée, 15 sauf au prix d'une interface utilisateur spécifique, évoluée, plus encombrante et coûteuse. On connaît aussi du document FR 2 856 823, un système domotique dont l'état d'un dispositif peut être connu par affichage sur un moyen 20 d'affichage tel qu'un écran de téléphone portable ou d'ordinateur, l'état du dispositif étant transmis à distance au moyen d'affichage par l'intermédiaire d'un réseau. On connaît encore du document FR 2 854 269, un système domotique 25 dont l'état d'un dispositif peut être connu par affichage sur un moniteur, l'état du dispositif étant transmis à distance au moniteur par l'intermédiaire d'un signal radio. On connaît enfin du brevet US 5,554,979, un système domotique 30 comprenant un point de commande nomade permettant d'envoyer de manière sélective des ordres de commande à différents dispositifs M 5\2. S 649.12FR. 5 64. dpt. doc domotiques. Le système domotique comprend en outre un moniteur, lié aux dispositifs domotiques. Celui-ci peut être activé par le point de commande. Le moniteur est utilisé pour commander les dispositifs domotiques occasionnellement. Il comprend également des moyens d'affichage d'informations. Les informations affichées sont celles reçues directement des dispositifs domotiques et non du point de commande. Le but de l'invention est de fournir un procédé de communication permettant de pallier aux problèmes évoqués ci-dessus et d'améliorer les procédés de communication connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé selon l'invention permet de commander un système domotique avec une majorité de points de commande ayant une structure très simple et donc un prix de revient peu élevé tout en assurant un maximum de fonctionnalité, notamment la possibilité d'informer de manière très précise l'utilisateur du système en ce qui concerne l'état du système. Selon l'invention, le procédé de communication s'applique à un système domotique comprenant : au moins un premier dispositif domotique pour entraîner en 20 mouvement un élément mobile de protection solaire, d'occultation ou de fermeture, un premier point de commande à distance destiné à commander ce dispositif domotique et un deuxième point de commande à distance destiné à 25 commander le premier dispositif domotique et/ou un autre dispositif domotique et comprenant un écran d'affichage. II est caractérisé en ce qu'il comprend : une première étape d'émission d'une information du premier point de commande au deuxième point de commande, 30 l'information étant relative au premier dispositif domotique ou à MS\2. S649.12FR.564.dpt.doc une communication entre le premier point de commande et le premier dispositif domotique et une deuxième étape d'affichage de cette information sur l'écran d'affichage. Le premier point de commande peut retransmettre au deuxième point de commande un accusé de réception reçu du premier dispositif domotique. Le premier point de commande peut informer le deuxième point de 10 commande d'un dysfonctionnement intervenu lors d'une communication avec le premier dispositif domotique. La première étape d'émission d'une information et la deuxième étape d'affichage de l'information peuvent faire suite à une manoeuvre 15 particulière de l'utilisateur sur le premier point de commande. La première étape d'émission d'une information peut être systématique et la deuxième étape d'affichage de l'information peut faire suite à une manoeuvre particulière de l'utilisateur sur le deuxième point de 20 commande. La première étape d'émission d'une information peut faire suite à une manoeuvre particulière de l'utilisateur sur le deuxième point de commande et une requête de transfert d'information émise depuis le 25 deuxième point de commande vers le premier point de commande. Le procédé de communication peut comprendre une étape supplémentaire d'interrogation du premier dispositif domotique par le deuxième point de commande. Le système domotique selon l'invention comprend: M S\2. S 649.12FR. 5 64. dpt. doc 30 au moins un premier dispositif domotique pour entraîner en mouvement un élément mobile de protection solaire, d'occultation ou de fermeture, un premier point de commande à distance destiné à 5 commander ce dispositif domotique et un deuxième point de commande à distance destiné à commander le premier dispositif domotique et/ou un autre dispositif domotique et comprenant un écran d'affichage. II est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels 10 pour mettre en oeuvre le procédé de communication défini précédemment. Le premier point de commande peut comprendre un moyen d'affichage constitué d'un ou plusieurs voyants et l'écran d'affichage du deuxième 15 point de commande peut être apte à afficher une chaîne de caractères alphanumériques. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un système domotique apte à permettre la mise en oeuvre d'un procédé de communication selon 20 l'invention et des ordinogrammes expliquant le fonctionnement de deux variantes d'exécution du procédé de communication selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'un système domotique selon l'invention. Les figures 2 à 4 sont des ordinogrammes expliquant le fonctionnement deux variantes d'exécution du procédé de communication selon l'invention dans différentes situations. 30 Un système domotique 1 selon l'invention est décrit en référence à la figure 1. Il comprend principalement différents dispositifs domotiques tels MS\2. S649.12FR.564.dpt.doc 25 que par exemple un volet roulant motorisé Al, un dispositif d'éclairage A2 et un portail motorisé A3. Il comprend en outre deux points de commande permettant d'envoyer des ordres de commande à destination des dispositifs domotiques. Un premier point de commande t1 comprend des touches de commande 12 et des diodes électroluminescentes 11 pour indiquer des informations à un utilisateur 30. Il comprend en outre des moyens tels qu'un microcontrôleur et un émetteur-récepteur de signaux pour émettre et recevoir des informations et notamment des ordres de commande en réponse à des activations des touches de commande. L'émetteur-récepteur est de préférence non filaire et par exemple de type infrarouge ou radio. Le premier point de commande t1 permet de piloter à distance les dispositifs Al et A3. Pour cela, une reconnaissance préalable, par exemple par échange d'identifiant entre le premier point de commande t1 et les dispositifs Al et A3, aura été établie, de manière connue. Un deuxième point de commande t2 comprend des touches de commande 22 et un écran d'affichage 21 pour indiquer des informations à l'utilisateur. Il comprend en outre des moyens tels qu'un microcontrôleur et un émetteur-récepteur de signaux pour émettre et recevoir des informations et notamment des ordres de commande en réponse à des activations des touches de commande. L'émetteur-récepteur est de préférence non filaire et par exemple de type infrarouge ou radio. Le deuxième point de commande t2 permet de piloter à distance le dispositif A2. Pour cela, une reconnaissance préalable, par exemple par échange d'identifiant, aura été établie, de manière connue. La mise en oeuvre de l'invention nécessite également que les deux points de commande t1 et t2 se "connaissent", c'est-à-dire qu'ils partagent une même clé et/ou aient échangé préalablement leurs identifiants. Cela peut MS\2.S649.12FR.564.dpt.doc avoir lieu lors d'une configuration classique, l'échange d'identifiant ayant cette fois lieu entre les deux points de commande. Les deux points de commande sont par exemple alimentés par des piles. Le procédé de communication entre éléments dans ce système domotique est illustré au travers de différentes situations expliquées en référence aux figures 2 à 4. 10 Comme illustré à la figure 2, dans une première étape El, le premier point de commande t1 teste si l'utilisateur agit sur l'une des touches de commande. Si tel est le cas, dans une étape suivante E2, un ordre de commande 15 correspondant à la touche actionnée dans l'étape précédente est envoyé au dispositif domotique Al. Dans une étape suivante E3, dès réception de l'ordre de commande par le dispositif domotique ou dès exécution de l'ordre de commande par le 20 dispositif domotique, des informations d'accusé de réception ou d'exécution sont envoyées du dispositif domotique au premier point de commande. Dans une étape E4, une indication relative à ces informations est affichée 25 sur le premier point de commande. Cette indication consiste par exemple à allumer l'une des diodes du premier point de commande pour indiquer à l'utilisateur que des informations concernant le dispositif domotique ou la communication entre ce dispositif et le premier point de commande sont disponibles. 30 MS\2. S649.12FR.564. dpt. doc5 Dans une étape E5, le premier point de commande teste si l'utilisateur agit sur le système pour avoir accès aux informations disponibles. Si tel est le cas, dans une étape E6, le premier point de commande 5 envoie au deuxième point de commande les informations disponibles. Dans une étape suivante E7, les informations disponibles sont affichées sur l'écran d'affichage 21 du deuxième point de commande t2. Bien que celui-ci ne pilote pas le dispositif Al, il est utilisé comme affichage 10 supplémentaire. Un autre cas de figure est représenté à la figure 3. Dans une première étape El 1, le premier point de commande t1 teste si l'utilisateur agit sur l'une des touches de commande. 15 Si tel est le cas, dans une étape suivante E12, un ordre de commande correspondant à la touche actionnée dans l'étape précédente est envoyé au dispositif domotique Al. Cependant, compte tenu d'un problème de transmission, l'ordre de commande n'est pas reçu par le dispositif 20 domotique A1. Dans une étape E14, une indication relative à un problème de communication est affichée sur le premier point de commande. Cette indication est provoquée par une absence de retour d'information dans 25 un délai donné suite à l'émission de l'ordre de commande. L'indication consiste par exemple à allumer l'une des diodes du premier point de commande pour indiquer à l'utilisateur qu'un problème de communication a été rencontré. 30 Dans une étape E15, le premier point de commande teste si l'utilisateur agit sur lui pour avoir accès à la nature du problème de communication. M S\2. S 649.12FR. 5 64. dp t. doc Si tel est le cas, dans une étape E16, le premier point de commande envoie au deuxième point de commande des informations sur la nature du problème de communication. En effet, le premier point de commande connaît la nature du problème (dans ce cas pas de retour d'information dans le délai prévu) mais ne peut l'exprimer autrement que par une ergonomie déterminée, dans ce cas l'allumage d'une diode orange par exemple). Dans une étape suivante E17, les informations sur la nature du problème de communication sont affichées sur l'écran d'affichage 21 du deuxième point de commande t2. Une variante d'exécution du procédé de communication permet de 15 déterminer plus précisément la nature d'éventuels problèmes de communication. Comme illustré à la figure 4, dans une première étape E21, le premier point de commande t1 teste si l'utilisateur agit sur l'une des touches de 20 commande. Si tel est le cas, dans une étape suivante E22, un ordre de commande correspondant à la touche actionnée dans l'étape précédente est envoyé au dispositif domotique Al. 25 Dans une étape suivante E23, dès réception de l'ordre de commande par le dispositif domotique ou dès exécution de l'ordre de commande par le dispositif domotique, des informations d'accusé de réception ou d'exécution sont envoyées du dispositif domotique au premier point de 30 commande. Cependant, compte tenu d'un problème de transmission, les informations ne sont pas reçues par le premier point de commande. MS\2. S649.12FR.564.dpt.doc Dans une étape E24, une indication relative à un problème de communication est affichée sur le premier point de commande. Cette indication est provoquée par une absence de retour d'information dans un délai donné suite à l'émission de l'ordre de commande. L'indication consiste par exemple à allumer l'une des diodes du premier point de commande pour indiquer à l'utilisateur qu'un problème de communication a été rencontré. Dans une étape E25, le premier point de commande teste si l'utilisateur agit sur le système pour avoir accès à la nature du problème de communication. Si tel est le cas, dans une étape E26, le premier point de commande 15 envoie au deuxième point de commande des informations sur la nature du problème de communication. Dans une étape suivante E27, les informations sur la nature du problème de communication sont affichées sur l'écran d'affichage 21 du deuxième 20 point de commande t2. Dans une étape suivante E28, le deuxième point de commande teste si l'utilisateur agit sur le système pour avoir plus d'informations sur la nature du problème de communication. 25 Si tel est le cas, dans une étape suivante E29, une requête d'information est envoyée du point de commande t2 au point au dispositif de commande Al. Cette requête porte sur la nature du dernier ordre de commande reçu par le dispositif domotique Al et émanant du premier 30 point de commande t1. M S\2. S 649.12FR. 5 64. dpt. do c Dans une étape suivante E30, les informations sur la nature du dernier ordre de commande sont transmises du dispositif domotique Al au deuxième point de commande. En fonction de ces informations ou de leur absence, dans une étape E31, le deuxième point de commande t2 affiche sur son écran d'affichage 21 des informations détaillées sur la nature du problème de communication. Les étapes E28 à E31 pourraient également être mises en oeuvre à la suite de l'étape E17 de la figure 3. En particulier dans ce cas, résultant d'une erreur de transmission entre le dispositif domotique et le premier point de commande, la sollicitation de du dispositif domotique par le deuxième point de commande t2 dans l'étape E29 permet éventuellement d'obtenir plus d'information que n'a pu en délivrer le premier point de commande t1. Dans le cas de la figure 4, la sollicitation du dispositif domotique pourrait également être mise en oeuvre depuis le premier point de commande t1. Le deuxième point de commande du système permet de commander un ou plusieurs dispositifs domotiques dans le système. Celui- ci ne permet pas nécessairement de commander les dispositifs domotiques qui peuvent être commandés par le premier point de commande. 25 On peut prévoir un appairage particulier entre le deuxième point de commande et les différents dispositifs du système domotique, afin qu'il soit possible d'interroger les dispositifs depuis ce deuxième point de commande sans nécessairement pouvoir les commander (notamment 30 pour la mise en ouvre des étapes E29 et E30. MS\2. S649.12FR. 564.dpt. doc20 L'invention peut également être mise en oeuvre lorsque le premier point de commande est un automatisme (comprenant notamment un capteur de vent, un capteur de soleil, une horloge...). II est alors fréquent que des automatismes ne disposent pas d'interface visuelle, ou que celle-ci ne soit plus accessible une fois l'automatisme installé sur le site. Cela n'interdit pas le retour d'information vers cet automatisme, ce retour d'information pouvant servir pour la construction d'une future commande, une auto-adaptation du système ou même simplement pour signaler qu'une commande n'a pas pu être exécutée. Il est alors tout à fait envisageable dans le cadre de l'invention, de pouvoir interroger cet automatisme, depuis le deuxième point de commande, pour permettre à l'utilisateur de connaître le contenu de l'accusé de réception qu'a reçu l'automatisme. Dans les différentes situations expliquées en référence aux figures 2 à 4, il est fait mention d'un accusé de réception ou d'exécution émis par le dispositif domotique. On peut éventuellement prévoir qu'un certain nombre de ces accusés de réception ou d'exécution soient mis en mémoire au niveau du premier point de commande. L'utilisateur pourrait alors utiliser des ergonomies particulières au niveau de l'un ou de l'autre des points de commande pour rappeler, transmettre et afficher un ou plusieurs de ces accusés de réception ou d'exécution. La transmission d'informations peut être mise en oeuvre soit dans des cas limités (nécessitant par exemple un rapprochement physique des deux points de commande), soit sur requête de l'utilisateur, soit de manière systématique. Dans le dernier cas, l'affichage peut éventuellement être mis en oeuvre uniquement sur requête de l'utilisateur. Ainsi, dans le dernier cas, les étapes de dialogue et d'affichage sont séparées dans le temps. MS\2. S649.12FR. 564. dpt. doc
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Le procédé de communication s'applique à un système domotique comprenant :- au moins un premier dispositif domotique pour entraîner en mouvement un élément mobile de protection solaire, d'occultation ou de fermeture,- un premier point de commande à distance destiné à commander ce dispositif domotique et- un deuxième point de commande à distance destiné à commander le premier dispositif domotique et/ou un autre dispositif domotique et comprenant un écran d'affichage.Il est caractérisé en ce qu'il comprend :- une première étape d'émission d'une information du premier point de commande au deuxième point de commande, l'information étant relative au premier dispositif domotique ou à une communication entre le premier point de commande et le premier dispositif domotique et- une deuxième étape d'affichage de cette information sur l'écran d'affichage.
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Revendications 1. Procédé de communication dans un système domotique (1) comprenant : au moins un premier dispositif domotique (Al) pour entraîner en mouvement un élément mobile de protection solaire, d'occultation ou de fermeture, un premier point de commande (t1) à distance destiné à commander ce dispositif domotique (A1) et un deuxième point de commande (t2) à distance destiné à commander le premier dispositif domotique (Al) et/ou un autre dispositif domotique (A2, A3) et comprenant un écran d'affichage (21), caractérisé en ce que le procédé de communication comprend : une première étape d'émission d'une information du premier point de commande au deuxième point de commande, l'information étant relative au premier dispositif domotique ou à une communication entre le premier point de commande et le premier dispositif domotique et une deuxième étape d'affichage de cette information sur l'écran d'affichage. 2. Procédé de communication selon la 1, caractérisé en ce que le premier point de commande retransmet au deuxième point de commande un accusé de réception reçu du premier dispositif domotique. 3. Procédé de communication selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier point de commande informe le deuxième point de commande d'un dysfonctionnement MS\2.S649.12FR.564.dpt.docintervenu lors d'une communication avec le premier dispositif domotique. 4. Procédé de communication selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première étape d'émission d'une information et la deuxième étape d'affichage de l'information font suite à une manoeuvre particulière de l'utilisateur (30) sur le premier point de commande. 5. Procédé de communication selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la première étape d'émission d'une information est systématique et en ce que la deuxième étape d'affichage de l'information fait suite à une manoeuvre particulière de l'utilisateur sur le deuxième point de commande. 6. Procédé de communication selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la première étape d'émission d'une information fait suite à une manoeuvre particulière de l'utilisateur sur le deuxième point de commande et une requête de transfert d'information émise depuis le deuxième point de commande vers le premier point de commande. 7. Procédé de communication selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire d'interrogation du premier dispositif domotique par le deuxième point de commande. 8. Système domotique (1) comprenant : au moins un premier dispositif domotique (Al) pour entraîner en mouvement un élément mobile de protection solaire, d'occultation ou de fermeture, MS\2.S649.12FR.564.dpt.docun premier point de commande (t1) à distance destiné à commander ce dispositif domotique (Al) et un deuxième point de commande (t2) à distance destiné à commander le premier dispositif domotique (Al) et/ou un autre dispositif domotique (A2, A3) et comprenant un écran d'affichage (21), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour mettre en oeuvre le procédé de communication selon l'une des précédentes. 9. Système domotique selon la 8, caractérisé en ce que le premier point de commande comprend un moyen d'affichage (11) constitué d'un ou plusieurs voyants et en ce que l'écran d'affichage du deuxième point de commande est apte à afficher une chaîne de caractères alphanumériques. M S\2. S 649.12FR. 5 64. dpt. doc
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G08,E05,G06
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G08C,E05F,G06F
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G08C 25,E05F 15,G06F 3,G08C 19
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G08C 25/02,E05F 15/20,G06F 3/02,G08C 19/00
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A1
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EMBALLAGE EN UN MATERIAU SEMI-RIGIDE, POUR L'EXPOSITION EN VENTE, EN UNE POSITION PERPENDICULAIRE A SON FOND, DE SACHETS EN UNE MATIERE SOUPLE
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La présente invention concerne un emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour le conditionnement et l'exposition en vente, en une position perpendiculaire à son fond, de sachets en une matière souple. De plus en plus fréquemment, dans des magasins à libre service, en particulier dans des supermarchés et des hypermarchés, les articles ou les produits proposés aux acheteurs sont exposés en vente dans l'emballage même qui a servi à leur transport et à leur stockage ou dans une partie de cet emballage. Ceci se traduit en effet par une économie sensible au niveau de la manutention de ces articles et de leur mise en place sur les linéaires des magasins concernés. Dans le cas où les produits proposés à la vente sont logés dans des sachets qui prennent appui sur le fond de ces emballages et sont disposés perpendiculairement à celui-ci, il y a toutefois un risque de glissement de ces sachets sur le fond ou de basculement de ceux-ci par rapport au fond, à mesure que l'emballage se vide, avec pour conséquence une présentation moins attrayante de ces sachets, qui ne sont pas suffisamment mis en valeur. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant d'équiper les emballages d'un ou de moyens de maintien en position de ces sachets, mettent à profit l'élasticité du matériau semi-rigide utilisé. A cet effet, l'invention a pour objet un emballage en un matériau semirigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour le conditionnement et l'exposition en vente de sachets en une matière souple, cet emballage comprenant un fond rectangulaire, sur lequel les sachets conditionnés sont destinés à prendre appui en position perpendiculaire à ce fond, et des parois latérales articulées par des lignes de pliage suivant les bords de ce fond et redressées perpendiculairement à celui-ci, ces parois étant maintenues en position redressée par des moyens connus dans la technique, cet emballage étant caractérisé en ce que des parties du fond de l'emballage et/ou de deux parois parallèles destinées à être disposées transversalement par rapport aux sachets conditionnés ou des parties articulées par une 2887856 2 ligne de pliage suivant l'arête supérieure de ces parois et rabattues contre elles vers l'intérieur de l'emballage font saillie à l'intérieur de celui-ci en direction des sachets conditionnés, en vue de les caler en position verticale. Les parties de l'emballage rabattues en direction de la face interne des parois attenantes peuvent comprendre avantageusement des découpes ou des encoches permettant de caler latéralement au moins certains sachets, en vue de maintenir en position redressée tout un lot de ces sachets. Ces découpes ou encoches sont ménagées à partir du bord libre de ces parties rabattues de l'emballage, mais, de préférence, sans s'étendre jusqu'à leur ligne d'articulation sur la paroi associée. Des portions de certaines de ces parties peuvent aussi être collées contre la paroi associée, de façon à favoriser le redressement des portions contiguës. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre de diverses formes de réalisation de celle-ci. Dans cette description, on se référera aux dessins annexés, sur lesquels: La figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation de l'emballage conforme à l'invention; La figure 2 est une vue en plan du flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé dont est issu l'emballage de la figure 1; La figure 3 est une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation d'un emballage en carton ondulé conforme à l'invention; La figure 4 est une vue en perspective d'une troisième forme de réalisation de l'emballage selon l'invention; La figure 5 est une vue en plan du flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé dont est issu l'emballage de la figure 4. On se référera d'abord aux figures 1 et 2. L'emballage 1 illustré par ces figures comprend un fond rectangulaire 2, suivant les bords latéraux duquel sont articulées par des refoulages quatre parois latérales, à savoir: - une paroi avant 3, de faible hauteur dans sa partie centrale, destinée à être tournée vers les acheteurs potentiels; - une paroi arrière 4, parallèle à la précédente et de hauteur nettement plus élevée; - deux parois latérales 5, parallèles entre elles et perpendiculaires 2887856 3 aux parois 2 et 3. Les parois 3, 4 et 5 sont redressées perpendiculairement au fond 2, et des volets 6 et 7, articulés respectivement aux extrémités des parois 3 et 4 par des lignes de pliage perpendiculaires au fond, sont collés contre les faces internes des parois 5 contiguës, pour verrouiller l'emballage en position montée. Cet emballage est destiné à contenir des sachets 8 en une matière souple d'une hauteur au moins égale à celle de la paroi 4, qui reposent sur le fond 2 perpendiculairement à celui-ci et aux parois 3. En vue de prévenir le glissement des sachets 8 sur le fond 2, ou un basculement de ces sachets en direction du fond, lorsque l'emballage 1 est partiellement vide, des volets 9, articulés sur les parois 5 suivant l'arête supérieure de celles-ci, ici disposée en oblique, sont rabattues en direction de la face interne des parois 5. Du fait de l'élasticité du carton, ces volets ont tendance à se redresser et ils exercent ainsi une pression latérale sur la partie des sachets 8 contiguë aux parois 5, en calant ainsi ces sachets en position. Une fente 10 sépare les volets 9, en vue de leur conférer une plus grande liberté de mouvement, mais cette fente 10, qui part du bord libre des volets 9, ne s'étend pas jusqu'à leur ligne d'articulation ou la paroi associée, afin qu'ils restent partiellement solidaires l'un de l'autre. Dans cette fente peuvent en outre s'imbriquer latéralement un ou des sachets 8 contigus, qui sont ainsi parfaitement maintenus en position verticale et qui peuvent caler tout un lot de sachets. Dans la variante de la figure 3, où les organes déjà décrits en relation avec les figures 1 et 2 sont désignés par les mêmes chiffres de référence, les parois 5 sont doublées suivant toute leur longueur par des parties 9 articulées par un double refoulage suivant leur arête supérieure, ici horizontale. Comme précédemment, des fentes 10, ici perpendiculaires au fond 2, sont ménagées dans les parties rabattues 9, mais ces fentes 10, qui partent des bords libres des parties 9, ne s'étendent pas jusqu'à la ligne d'articulation de ces derniers sur les parois 5 associées. Des encoches 11 sont en outre découpées suivant l'arête libre des parties 9, pour que les sachets 8 puissent s'y imbriquer latéralement. Dans cette réalisation, où cinq volets 9 sont ménagés en position contiguë dans la partie rabattue contre la face interne de chaque paroi 2887856 4 5, les volets 9 disposés en position d'extrémité et celui disposé au milieu de la série de cinq volets, sont libres de se déplacer par rapport à la paroi 5, tandis que les deux autres volets sont solidaires par un point de colle 16 de la paroi 5 attenante et ne se déplacent donc pas librement. Dans la réalisation des figures 4 et 5, qui concernent un emballage dans lequel le moyen de calage des sachets fait saillie à partie du fond, les organes déjà décrits sont à nouveau désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans le flan de départ (Figure 5), des parties triangulaires 12 s'étendent sur le fond 2 et sur la paroi 5 contiguë, sur lesquels elles sont articulées par des lignes de pliage constituant deux de leurs côtés. Le troisième côté de ces parties 12 est constitué par une ligne de coupe, qui s'étend transversalement sur le fond 2 et la paroi 5 contiguë. Dans l'emballage mis en forme, ces parties 12 se déforment du fait de l'élasticité du carton ondulé et font saillie sous forme incurvée par rapport au fond 2, en formant des goussets qui calent la face avant des sachets 8 pour les maintenir en position. On notera que, dans toutes ces formes de réalisation, l'emballage conforme à l'invention est équipé de moyens très simples et très faciles à mettre en oeuvre pour caler en position le lot de sachets qu'il contient. L'emballage peut, de façon connue, être équipé d'un couvercle amovible ou attenant à au moins l'une de ses parois pour le transport des sachets conditionnés. 2887856 5
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Dans cet emballage, des parties du fond (2) de l'emballage et/ou de deux parois parallèles (5) destinées à être disposées transversalement par rapport aux sachets conditionnés (8), ou des parties (9) articulées par une ligne de pliage suivant l'arête supérieure de ces parois (5) et rabattues contre elles vers l'intérieur de l'emballage, font saillie à l'intérieur de celui-ci en direction des sachets conditionnés, en vue de les caler en position verticale.
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1. Emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour le conditionnement et l'exposition en vente de sachets (8) en une matière souple, cet emballage comprenant un fond rectangulaire (2), sur lequel les sachets (8) conditionnés sont destinés à prendre appui en position perpendiculaire à ce fond, et des parois latérales (3, 4, 5), articulées par des lignes de pliage suivant les bords de ce fond (2) et redressées perpendiculairement à celui-ci, ces parois étant maintenues en position redressée par des moyens connus dans la technique, cet emballage étant caractérisé en ce que des parties (12) du fond (2) de l'emballage et/ou de deux parois parallèles (5) destinées à être disposées transversalement par rapport aux sachets conditionnés (8), ou des parties (9) articulées par une ligne de pliage suivant l'arête supérieure de ces parois (5) et rabattues contre elles vers l'intérieur de l'emballage, font saillie à l'intérieur de celui-ci en direction des sachets conditionnés, en vue de les caler en position verticale. 2. Emballage selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une partie (9) articulée par une ligne de pliage suivant l'arête supérieure de deux parois parallèles (5) exerce une pression sur les parties latérales des sachets 8. 3. Emballage selon la 2, caractérisé en ce que la ou les parties (9) de l'emballage rabattues en direction de la face interne des parois attenantes (5) comprennent des découpes (10) ou des encoches (11) ménagées à partir du bord libre de ces parties (9) mais ne s'étendant pas jusqu'à la ligne d'articulation sur la paroi (5) associée, pour caler latéralement certains sachets (8) et les maintenir en position redressée. 4. Emballage selon la 3, caractérisé en ce que certaines portions des parties (9) séparées par des entailles sont collées contre la paroi (5) associée, pour conférer une meilleure élasticité aux parties contiguës. 5. Emballage selon la 4, dans lequel cinq parties (9) rabattues sont associées à chaque paroi (5), caractérisé en ce que les volets contigus aux deux volets d'extrémité de chaque série de cinq volets sont solidaires de la face interne de la paroi (5) associée. 6. Emballage selon la 1, caractérisé en ce que des goussets (12) de calage des sachets articulés par des lignes de pliage sur le fond (2) et, respectivement, sur l'une des parois (5), font saillie par rapport au fond (2).
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B
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B65
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LEVIER DE FREIN DE BICYCLETTE
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La présente invention porte sur un levier de frein de bicyclette et, plus particulièrement, sur un levier de frein de bicyclette qui a une chemise d'huile et avec lequel on peut vérifier la quantité d'huile dans la chemise d'huile facilement et commodément. Un dispositif de frein de bicyclette classique est habituellement monté sur une bicyclette ayant une roue avant, une roue arrière et un guidon, et possède un levier, un frein et un tuyau. Le levier est monté autour du guidon de la bicyclette. Le frein est monté sur la bicyclette près de la roue avant ou de la roue arrière. Le tuyau est monté entre le levier et le frein et contient de l'huile. Un utilisateur peut tirer ou pousser le levier pour actionner le frein avec la pression d'huile à l'intérieur du tuyau et pour faire ralentir ou arrêter la bicyclette. L'efficacité du freinage du dispositif de frein de bicyclette classique est habituellement réduite en raison de la perte et de la fuite de l'huile à l'intérieur du tuyau. Par conséquent, un dispositif de frein de bicyclette en boucle ouverte est proposé pour résoudre le problème susmentionné et a un réservoir d'huile qui est monté sur le levier et communique avec le tuyau. Le réservoir d'huile peut alimenter en huile le tuyau et fournir un effet de compensation pour maintenir le dispositif de frein dans une excellente condition d'utilisation. Cependant, le dispositif de frein de bicyclette en boucle ouverte classique possède les défauts et imperfections suivants . 1. Le réservoir d'huile du dispositif de frein de bicyclette en boucle ouverte classique est habituellement fait de métal ou de matière plastique, et les utilisateurs ne peuvent pas vérifier 1 directement la quantité d'huile dans le réservoir d'huile. Si l'huile à l'intérieur du réservoir ne peut pas être fournie à temps, l'effet de freinage du dispositif de frein classique sera réduit, conduisant facilement à un accident de la circulation. 2. Afin de répondre aux habitudes des différents utilisateurs, le levier est monté de manière ajustable autour du guidon de la bicyclette. Lorsque l'utilisateur ajuste l'angle entre le levier et le guidon sur un angle incliné, l'huile fuit facilement à partir d'un intervalle entre le réservoir d'huile et un robinet attaché au réservoir d'huile pour fermer le réservoir d'huile. Par conséquent, l'angle d'ajustement entre le levier et le guidon est restreint à se situer dans une plage angulaire faible. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un levier de frein de bicyclette et, plus particulièrement, un levier de frein de bicyclette qui a une chemise d'huile translucide et avec lequel on peut vérifier la quantité d'huile dans la chemise d'huile facilement et commodément. Le levier de frein de bicyclette a un corps, un cylindre hydraulique, une chemise d'huile, un capuchon et un élément d'étanchéité. Le corps est monté sur un guidon d'une bicyclette et a un trou taraudé et un levier. Le cylindre hydraulique est monté sur le corps et a une chambre à huile, un piston et une rainure annulaire. Le piston est monté de manière mobile dans la chambre à huile et est connecté au levier. La rainure annulaire est formée autour de la surface externe du cylindre hydraulique et possède deux trous de transmission. La chemise d'huile est montée à rotation autour du cylindre hydraulique sur la rainure annulaire et est en contact avec le corps à proximité du trou taraudé et a un tube. Le capuchon est 3 monté sur l'ouverture du tube. L'élément d'étanchéité est monté entre l'ouverture du tube et le capuchon. La présente invention a donc pour objet un levier de frein de bicyclette destiné à être utilisé sur un guidon de bicyclette et caractérisé par le fait qu'il comprend : un corps adapté pour être monté sur le guidon de la bicyclette et ayant : un trou taraudé défini dans le corps ; un collier de connexion formé sur le corps et utilisé pour monter à rotation ledit levier de frein autour du guidon de la bicyclette ; et un levier monté à pivotement sur le corps près du trou taraudé et ayant un arbre s'étendant dans le trou taraudé ; ù un cylindrique hydraulique monté sur le corps et ayant : une extrémité proximale ; une extrémité distale ; une surface externe ; un filetage extérieur formé autour de la surface externe près de l'extrémité proximale du cylindre hydraulique et vissé dans le trou taraudé du corps ; une chambre à huile formée à l'intérieur du 25 cylindre hydraulique ; un piston monté de manière mobile dans la chambre à huile et ayant : une extrémité avant connectée à l'arbre du levier ; et 30 une extrémité arrière ; et une rainure annulaire formée autour de la surface externe entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale du cylindre hydraulique et ayant deux trous de transmission formés longitudinalement à travers un fond de la rainure annulaire et communiquant avec la chambre à huile ; une chemise d'huile montée à rotation autour du cylindre hydraulique sur la rainure annulaire, étant en contact avec le corps à proximité du trou taraudé et ayant : une extrémité ouverte arrière ; une extrémité ouverte avant en contact avec le corps et sur le trou taraudé ; et un tube formé radialement sur la chemise d'huile à une position correspondant à la rainure annulaire et ayant une ouverture ; un capuchon monté sur l'ouverture du tube ; et un élément d'étanchéité monté entre l'ouverture du tube et le capuchon pour empêcher l'huile de fuir à partir de la chemise d'huile. La chemise d'huile et le tube peuvent être creux et être faits d'un matériau translucide. Le cylindre hydraulique peut avoir deux joints toriques montés autour du cylindre hydraulique chacun sur un côté de la rainure annulaire et en contact avec la 25 chemise d'huile. Le capuchon peut avoir un centre et un trou traversant formé à travers le centre du capuchon et communiquant avec l'ouverture du tube ; et l'élément d'étanchéité peut avoir un centre et un élément élastique 30 formé sur le centre et faisant saillie dans le tube. Le corps peut avoir : un trou de montage formé sur le corps entre le trou taraudé et le collier de connexion ; une bille montée dans le trou de montage ; et un ressort monté dans le trou de montage et en appui contre la bille ; et La chemise d'huile peut avoir de multiples trous de positionnement disposés autour de l'extrémité ouverte avant de la chemise d'huile, la bille étant engagée avec l'un des trous de positionnement avec une force de sollicitation fournie par le ressort pour maintenir la chemise d'huile en place. La présente invention a également pour objet un levier de frein de bicyclette destiné à être utilisé sur un guidon de bicyclette et caractérisé par le fait qu'il comprend : un corps adapté pour être monté sur le guidon de la bicyclette et ayant : un trou taraudé défini dans le corps ; un collier de connexion formé sur le corps et utilisé pour monter à rotation ledit levier de frein autour du guidon de la bicyclette ; et un levier monté à pivotement sur le corps près du trou taraudé et ayant un arbre s'étendant dans le trou taraudé ; un cylindrique hydraulique monté sur le corps et ayant : une extrémité proximale ; une extrémité distale ; une surface externe ; un filetage extérieur formé autour de la surface externe près de l'extrémité proximale du cylindre 5 10 15 hydraulique et vissé dans le trou taraudé du corps ; une chambre à huile formée à l'intérieur du cylindre hydraulique ; un piston monté de manière mobile dans la chambre à huile et ayant : une extrémité avant connectée à l'arbre du levier ; et une extrémité arrière ; et une rainure annulaire formée autour de la surface externe entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale du cylindre hydraulique et ayant deux trous de transmission formés longitudinalement à travers un fond de la rainure annulaire et communiquant avec la chambre à huile ; une chemise d'huile montée autour du cylindre hydraulique sur la rainure annulaire, et faite d'un matériau translucide et ayant : un tube disposé radialement sur la chemise d'huile 20 à une position correspondant à la rainure annulaire et ayant une ouverture ; un capuchon monté sur l'ouverture du tube ; et un élément d'étanchéité monté entre l'ouverture du tube et le capuchon pour empêcher l'huile de fuir à partir 25 de la chemise d'huile. Le cylindre hydraulique peut avoir deux joints toriques montés autour du cylindre hydraulique chacun sur un côté de la rainure annulaire et en contact avec la chemise d'huile. 30 Le capuchon peut avoir un centre et un trou traversant formé à travers le centre du capuchon et communiquant avec l'ouverture du tube ; et l'élément 15 d'étanchéité peut avoir un centre et un élément élastique formé sur le centre et faisant saillie dans le tube. D'autres objectifs, avantages et caractéristiques nouvelles de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée suivante prise en liaison avec les dessins annexés. Sur ces dessins . - la Figure 1 est une vue en perspective d'un levier de frein de bicyclette selon la présente invention ; la Figure 2 est une vue en perspective éclatée du levier de frein de bicyclette de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue de côté opérationnelle en coupe partielle du levier de frein de bicyclette de la Figure 1 ; et 20 - la Figure est une vue latérale opérationnelle du levier de frein de bicyclette de la Figure 1. Si l'on se réfère aux Figures 1 à 3, on peut voir que le levier de frein de bicyclette est utilisé sur un 25 guidon d'une bicyclette et comprend un corps 10, un cylindre hydraulique 12, une chemise d'huile 14, un capuchon 15 et un élément d'étanchéité 16. Le corps 10 est monté sur le guidon de la bicyclette et a un trou taraudé, un trou de montage, un 30 collier de connexion 102, un levier 11, une bille 17 et un ressort 172. Le trou taraudé est défini dans le corps 10. Le collier de connexion 102 est formé transversalement sur le corps 10, peut avoir une forme en C ou une forme en 0, et est utilisé pour monter à rotation le levier de frein 35 autour du guidon de la bicyclette. Le levier 11 est monté à pivotement sur le corps 10 près du trou taraudé et a un arbre s'étendant dans le trou taraudé. Le trou de montage est formé sur le corps 10 entre le trou taraudé et le collier de connexion 102 de manière opposée au levier 11. La bille 17 est montée dans le trou de montage. Le ressort 172 est monté dans le trou de montage et appuie contre la bille 17. Le cylindre hydraulique 12 est tubulaire, est monté sur le corps 10 et a une extrémité proximale, une extrémité distale, une surface externe, un filetage extérieur, une chambre à huile 122, un piston 13, une rainure annulaire 124 et deux joints toriques 128. Le filetage extérieur est formé autour de la surface externe près de l'extrémité proximale du cylindre hydraulique 12 et est vissé dans le trou taraudé du corps 10. La chambre à huile 122 est formée à l'intérieur du cylindre hydraulique 12. Le piston 13 est monté de manière mobile dans la chambre à huile 122 et a une extrémité avant et une extrémité arrière. L'extrémité avant du piston 13 est connectée à l'arbre du levier 11. La rainure annulaire 124 est formée autour de la surface externe entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale du cylindre hydraulique 12 et a deux trous de transmission 126. Les trous de transmission 126 sont formés longitudinalement à travers le fond de la rainure annulaire 124 et communiquent avec la chambre à huile 122. Les joints toriques 128 sont montés autour du cylindre hydraulique 12 chacun sur un côté de la rainure annulaire 124. La chemise d'huile 14 est creuse et est faite d'un matériau translucide, est montée à rotation autour du cylindre hydraulique 12 sur la rainure annulaire 124, est en contact avec le corps 10 près du trou taraudé et a une extrémité ouverte arrière, une extrémité ouverte avant, un tube 142 et plusieurs trous de positionnement 144. Le cylindre hydraulique 12 s'étend à travers la chemise d'huile 14 de l'extrémité ouverte arrière à l'extrémité ouverte avant et est vissé sur le corps 10. L'extrémité ouverte avant de la chemise d'huile 14 est attachée au corps 10 et sur le trou taraudé et est en contact avec la bille 17. Le tube 142 est creux et fait d'un matériau translucide, est formé radialement sur la chemise d'huile 14 à une position correspondant à la rainure annulaire 124 et a une ouverture. Les trous de positionnement 144 sont formés autour de l'extrémité ouverte avant de la chemise d'huile 14 et l'un des trous de positionnement 144 correspond au trou de montage dans le corps 10. La bille 17 est engagée avec le trou de positionnement 144 correspondant, avec la force de sollicitation fournie par le ressort 172 pour maintenir la chemise d'huile 14 en place. Le capuchon 15 est monté sur l'ouverture du tube 142 et a un centre et un trou traversant 152. Le trou traversant 152 est formé à travers le centre du capuchon 15 et communique avec l'ouverture du tube 142. L'élément d'étanchéité 16 est monté entre l'ouverture du tube 142 et le capuchon 15 pour empêcher l'huile de fuir à partir de la chemise d'huile 14, et a un centre et un élément élastique 162. L'élément élastique 162 est formé sur le centre et fait saillie dans le tube 142. Si l'on fait encore référence à la Figure 3, on peut voir que, lorsque le levier sera pressé ou tiré, le piston 13 se déplacera jusqu'à l'extrémité proximale du cylindre hydraulique 12 pour mettre l'huile sous pression à l'intérieur de la chambre à huile 122 et actionnera le frein pour arrêter ou ralentir la bicyclette. L'huile à l'intérieur du tube 142 de la chemise d'huile 14 peut s'écouler dans la chambre à huile 122 à travers les trous de transmission 126 pour fournir un effet de compensation à l'huile à l'intérieur du cylindre hydraulique 12. Les utilisateurs peuvent re-remplir d'huile le tube 142 à partir de l'ouverture lorsque l'huile à l'intérieur du cylindre hydraulique est perdue et que le capuchon 15 est détaché du tube 142. Les joints toriques 128 montés sur le cylindre hydraulique 12 peuvent empêcher l'huile de fuir entre le cylindre hydraulique 12 et la chemise d'huile 14. Si l'on fait référence à la Figure 4, on peut voir que, lorsque des utilisateurs ajustent l'angle entre le corps 10 et le guidon, la chemise d'huile 14 peut être tournée par rapport au cylindre hydraulique 12 pour maintenir l'ouverture toujours vers le haut pour empêcher l'huile de fuir à partir de l'ouverture du tube 142, même lorsque le corps 10 est tourné jusqu'à une position où le levier 11 est situé au-dessous du guidon. Le levier de frein de bicyclette conforme à la présente invention a les avantages suivants. 1. L'huile dans le tube 142 peut s'écouler dans la chambre à huile 122 à travers les trous de transmission 126 pour fournir un effet de compensation au dispositif de frein de bicyclette et pour contrôler la bicyclette de manière sûre et précise. 2. La chemise d'huile 14 peut être amenée à tourner autour du cylindre hydraulique 12 et est maintenue en place avec la bille 17 s'engageant avec l'un des trous de positionnement 144 pour faire que l'ouverture du tube 142 soit toujours orientée vers le haut. Ainsi, l'angle d'ajustement entre le corps 10 et le guidon n'est pas restreint mais est agrandi, de telle sorte que l'utilisation du levier de frein conforme à la présente invention est polyvalente. 3. La chemise d'huile 14 et le tube 142 sont faits d'un matériau translucide, et les utilisateurs peuvent vérifier la quantité d'huile dans le tube 142 directement. Lorsque l'huile dans le tube 142 s'est échappée, les utilisateurs peuvent ajouter à temps de l'huile dans le tube 142 et empêcher un accident de la circulation de se produire
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Un levier de frein de bicyclette a un corps (10), un cylindrique hydraulique (12), une chemise d'huile (14), un capuchon (15) et un élément d'étanchéité. Le corps (10) a un trou taraudé et un levier (11). Le cylindre hydraulique (12) est monté sur le corps (10) et a une chambre à huile, un piston et une rainure annulaire (124). Le piston est monté de manière mobile dans la chambre à huile et est connecté avec le levier (11). La rainure annulaire (124) est formée autour du cylindre hydraulique (12). La chemise d'huile (14) est montée à rotation autour du cylindre hydraulique (12) sur la rainure annulaire (124) et a un tube (142). Le capuchon (15) est monté sur l'ouverture du tube (142). L'élément d'étanchéité est monté entre l'ouverture du tube (142) et le capuchon (15).
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1 - Levier de frein de bicyclette destiné à être utilisé sur un guidon de bicyclette et caractérisé par le 5 fait qu'il comprend : un corps (10) adapté pour être monté sur le guidon de la bicyclette et ayant : un trou taraudé défini dans le corps ; un collier de connexion (102) formé sur le corps 10 (10) et utilisé pour monter à rotation ledit levier de frein autour du guidon de la bicyclette ; et un levier (11) monté à pivotement sur le corps (10) près du trou taraudé et ayant un arbre s'étendant dans le trou taraudé ; 15 - un cylindrique hydraulique (12) monté sur le corps (10) et ayant : une extrémité proximale ; une extrémité distale ; une surface externe ; 20 un filetage extérieur formé autour de la surface externe près de l'extrémité proximale du cylindre hydraulique (12) et vissé dans le trou taraudé du corps (10) ; une chambre à huile (122) formée à l'intérieur du 25 cylindre hydraulique (12) ; un piston (13) monté de manière mobile dans la chambre à huile (122) et ayant : une extrémité avant connectée à l'arbre du levier (11) ; et 30 une extrémité arrière ; et une rainure annulaire (124) formée autour de la surface externe entre l'extrémité proximale et 10 15l'extrémité distale du cylindre hydraulique (12) et ayant deux trous de transmission (126) formés longitudinalement à travers un fond de la rainure annulaire (124) et communiquant avec la chambre à huile (122) ; une chemise d'huile (14) montée à rotation autour du cylindre hydraulique (12) sur la rainure annulaire (124), étant en contact avec le corps (10) près du trou taraudé et ayant : une extrémité ouverte arrière ; une extrémité ouverte avant en contact avec le corps et sur le trou taraudé ; et un tube (142) formé radialement sur la chemise d'huile (14) à une position correspondant à la rainure annulaire (124) et ayant une ouverture ; un capuchon (15) monté sur l'ouverture du tube (142) ; et un élément d'étanchéité (16) monté entre l'ouverture du tube (142) et le capuchon (15) pour empêcher l'huile de 20 fuir à partir de la chemise d'huile (14). 2 - Levier de frein de bicyclette selon la 1, caractérisé par le fait que la chemise d'huile (14) et le tube (142) sont creux et sont faits d'un matériau translucide. 25 3 - Levier de frein de bicyclette selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que le cylindre hydraulique (12) a deux joints toriques (128) montés autour du cylindre hydraulique (12) chacun sur un côté de la rainure annulaire (124) et en contact avec la 30 chemise d'huile (14). 4 - Levier de frein de bicyclette selon la 3, caractérisé par le fait que le capuchon (15) a un centre et un trou traversant (152) formé à 20 25 30travers le centre du capuchon (15) et communiquant avec l'ouverture du tube (142) ; et l'élément d'étanchéité (16) a un centre et un élément élastique (162) formé sur le centre et faisant saillie dans le tube (142). 5 - Levier de frein de bicyclette selon la 4, caractérisé par le fait que : le corps (10) a : un trou de montage formé sur le corps (10) entre le trou taraudé et le collier de connexion (102) ; une bille (17) montée dans le trou de montage ; et un ressort (172) monté dans le trou de montage et en appui contre la bille (17) ; et la chemise d'huile (14) a de multiples trous de positionnement (144) disposés autour de l'extrémité ouverte avant de la chemise d'huile (14), la bille (17) étant engagée avec l'un des trous de positionnement (144) avec une force de sollicitation fournie par le ressort (172) pour maintenir la chemise d'huile (14) en place. 6 -Levier de frein de bicyclette destiné à être utilisé sur un guidon de bicyclette et caractérisé par le fait qu'il comprend : un corps (10) adapté pour être monté sur le guidon de la bicyclette et ayant : un trou taraudé défini dans le corps ; un collier de connexion (102) formé sur le corps (10) et utilisé pour monter à rotation ledit levier de frein autour du guidon de la bicyclette ; et un levier (11) monté à pivotement sur le corps (10) près du trou taraudé et ayant un arbre s'étendant dans le trou taraudé ; 5 1015 un cylindrique hydraulique (12) monté sur le corps (10) et ayant : une extrémité proximale ; une extrémité distale ; une surface externe ; un filetage extérieur formé autour de la surface externe près de l'extrémité proximale du cylindre hydraulique (12) et vissé dans le trou taraudé du corps (10) ; une chambre à huile (122) formée à l'intérieur du cylindre hydraulique (12) ; un piston (13) monté de manière mobile dans la chambre à huile (122) et ayant : une extrémité avant connectée à l'arbre du 15 levier (11) ; et une extrémité arrière ; et une rainure annulaire (124) formée autour de la surface externe entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale du cylindre hydraulique (12) et 20 ayant deux trous de transmission (126) formés longitudinalement à travers un fond de la rainure annulaire (124) et communiquant avec la chambre à huile (122) ; une chemise d'huile (14) montée autour du cylindre 25 hydraulique (12) sur la rainure annulaire (124), et faite d'un matériau translucide et ayant : un tube (142) disposé radialement sur la chemise d'huile (14) à une position correspondant à la rainure annulaire (124) et ayant une ouverture ; 30 ù un capuchon (15) monté sur l'ouverture du tube (142) ; etun élément d'étanchéité (16) monté entre l'ouverture du tube (142) et le capuchon (15) pour empêcher l'huile de fuir à partir de la chemise d'huile (14). 7 - Levier de frein de bicyclette selon la 6, caractérisé par le fait que le cylindre hydraulique (12) a deux joints toriques (128) montés autour du cylindre hydraulique (12) chacun sur un côté de la rainure annulaire (124) et en contact avec la chemise d'huile (14). 8 - Levier de frein de bicyclette selon l'une des 6 ou 7, caractérisé par le fait que le capuchon (15) a un centre et un trou traversant (152) formé à travers le centre du capuchon (15) et communiquant avec l'ouverture du tube (142) ; et l'élément d'étanchéité (16) a un centre et un élément élastique (162) formé sur le centre et faisant saillie dans le tube (142).
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B
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B62
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B62L
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B62L 3
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B62L 3/02
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FR2900923
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A1
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PROCEDE D'OBTENTION D'UN SUBSTITUT A LA TOURBE
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La présente invention se rapporte à un procédé d'obtention d'un substrat substituable à la tourbe. L'invention couvre également le substitut à la tourbe obtenu. La tourbe est une matière naturelle particulièrement appropriée à la culture des végétaux. C'est un matériau riche en matière organique d'origine végétale partiellement transformé en hydrocarbures par décomposition bactérienne incomplète sur plusieurs milliers d'années dans des milieux humides anaérobies appelés tourbières. La tourbe est abondamment utilisée en agriculture et en horticulture car c'est un substrat efficace qui retient très bien l'eau et qui est très léger. Toutefois, comme il s'agit d'une matière première fossile, donc non renouvelable, son extraction industrielle pose des problèmes écologiques importants aux zones productrices de tourbe. En particulier, le drainage et l'extraction de la tourbe modifient considérablement les caractéristiques biotiques et abiotiques de l'écosystème. Aujourd'hui, l'exploitation des tourbières est réglementée et limitée et on cherche à remplacer la tourbe par un autre substrat. On sait que, pour cultiver les végétaux, il est possible d'utiliser des substances inorganiques, telles que la laine de roche par exemple, mais ces substances sont peu performantes et peu dégradables, ce qui pose de gros problèmes environnementaux. Par ailleurs, on sait que des recherches ont été menées sur des substrats organiques susceptibles de remplacer la tourbe, en particulier des matériaux obtenus à partir de fibres de coco, mais ces substances sont peu efficaces et présentent des propriétés physiques éloignées de celle de la tourbe. En outre, elles sont généralement difficilement exploitables à l'échelle industrielle. Il existe donc un besoin pour un substrat de substitution à la tourbe au moins aussi efficace que la tourbe, d'origine naturelle, renouvelable, acceptable pour l'environnement, et adaptée à une production à grande échelle. C'est pourquoi la présente invention propose un procédé de fabrication industrielle d'un substrat présentant des propriétés physico-chimiques, notamment un pH acide, un pouvoir absorbant élevé et une masse volumique apparente faible, comparables à celles de la tourbe. Le procédé de fabrication selon l'invention consiste à défibrer des résidus lignocellulosiques. Il comprend la mise en oeuvre des étapes suivantes : - broyage de matières premières lignocellulosiques, et -défibrage des résidus par extrusion. Les matières premières lignocellulosiques utilisées sont préférentiellement des coproduits de la filière du bois, encore plus préférentiellement des écorces de feuillus ou de résineux. D'une manière préférentielle, les fibres obtenues par défibrage de résidus lignocellulosiques sont enrichies en éléments nutritifs, à savoir en azote, en phosphore et en potassium par imprégnation ou par greffage, de sorte à améliorer encore les qualités du produit de substitution. Le substitut à la tourbe obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est caractérisé par un pH, une disponibilité en eau et une densité apparente comparables à ceux de la tourbe, en particulier de la tourbe blonde, à savoir : - un pH compris entre 3 et 6,5, préférentiellement entre 4 et 5, - un pouvoir absorbant compris entre 100 et 600%, préférentiellement entre 300 et 500%, et - une masse volumique apparente comprise entre 80 et 500 kg/m3, préférentiellement entre 80 et 200 kg/m3. Avantageusement, le substitut à la tourbe selon l'invention est efficace rapidement et durablement, et se dégrade lentement. De plus, son coût de production est relativement bas. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description détaillée du procédé d'obtention selon l'invention qui va suivre, suivant un mode de réalisation, non limitatif, illustré par un exemple particulier et des essais. 1. Procédé de fabrication d'un substrat substituable à la tourbe selon l'invention La première étape du procédé de fabrication selon l'invention consiste à broyer des matières premières lignocellulosiques. Cette opération mécanique permet d'obtenir des résidus de petite taille, préférentiellement comprise entre 1 et 10 mm. Les résidus lignocellulosiques obtenus sont ensuite défibrés dans une extrudeuse par conjugaison d'actions de compression et de cisaillement. Cette étape de défibrage permet de séparer les fibres, d'augmenter le pouvoir absorbant de la matière et la surface spécifique. Il est ensuite possible d'enrichir le substrat obtenu en actifs comme l'azote, le phosphore et le potassium. Ces substances sont ajoutées par imprégnation ou par greffage. L'azote est ajouté sous forme d'urée (OC(NH2)2), d'ammoniaque (NH4OH) ou d'acide nitrique (HNO3). Le phosphore est ajouté sous forme d'acide phosphorique (H3PO4). Le potassium est ajouté sous forme de potasse (KOH) ou de sulfate de potassium (K25O4). Il est également possible de greffer un composé antifongique pour éviter la croissance de champignons sur le substrat selon l'invention et améliorer sa qualité. Préférentiellement, le composé anti-fongique est le sulfate de cuivre (CuSO4). II. Caractérisation du substitut à la tourbe obtenu selon l'invention Le substrat obtenu par la mise en oeuvre du procédé de fabrication selon l'invention présente des propriétés physico-chimiques comparables à celles de la tourbe : - un pH compris entre 3 et 6,5, préférentiellement entre 4 et 5, - un pouvoir absorbant compris entre 100 et 600%, préférentiellement entre 300 et 500%, et - une masse volumique apparente comprise entre 80 et 500 kg/m3, préférentiellement 80 et 200 kg/m3. III. Exemple : Procédé de fabrication d'un substrat substituable à la tourbe à partir d'écorces de châtaigner Le procédé de fabrication comprend la succession des étapes suivantes : - broyage d'écorces de châtaigner à partir d'une grille de diamètre compris 20 entre 5 et 9 mm, préférentiellement 8 mm, - défibrage des résidus obtenus par broyage dans une extrudeuse, les paramètres d'extrusion étant : ^ débit du doseur compris entre 1 et 200 kg/h, ^ débit d'eau compris entre 0,5 I/h et 25 I/h, et 25 vitesse de rotation des vis comprise entre 50 et 300 tr/min, et - greffage d'azote, de phosphore et de potassium. Le substrat obtenu est caractérisé par : - un pHde4, - un pouvoir absorbant de 500%, - une masse volumique de 140 kg/m3, - une proportion d'azote de 4,75%, - une proportion de phosphore de 2%, et - une proportion de potassium de 0,85%. IV. Essais de culture Essais avec le substrat obtenu selon l'invention à partir d'écorces de châtaigner : - de germination et de croissance de luzerne, de blé et de maïs, et - de bouturage de rosiers miniatures. Les essais sont réalisés après 15 jours de culture dans une serre, en comparaison à un témoin, substrat contenant principalement de la tourbe et des fibres de coco. Les résultats de ses essais agronomiques montrent que : - le substrat obtenu selon l'invention est facilement humidifiée par capillarité, - le substrat obtenu selon l'invention déshydraté se réhydrate plus facilement que le témoin, et - la germination de maïs et de luzerne est comparable sur le témoin et sur le substrat obtenu selon l'invention
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L'objet de l'invention est un procédé de fabrication d'un substrat caractérisé en ce qu'il consiste à défibrer des résidus lignocellulosiques de façon à ce que ledit substrat présente des propriétés chimiques et physiques, à savoir un pH, un pouvoir absorbant et une masse volumique apparente, comparables à celles de la tourbe.L'invention concerne également le substitut à la tourbe obtenu.
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, 1. Procédé de fabrication d'un substrat caractérisé en ce qu'il consiste à défibrer des résidus lignocellulosiques de façon à ce que ledit substrat présente des propriétés chimiques et physiques, à savoir un pH, un pouvoir absorbant et une masse volumique apparente, comparables à celles de la tourbe. 2. Procédé de fabrication d'un substrat selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes - broyage de matières premières lignocellulosiques, et - défibrage des résidus par extrusion. 3. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon l'une des précédentes , caractérisé en ce que les fibres obtenues par défibrage de résidus cellulosiques sont enrichies en azote, phosphore et potassium par imprégnation ou par greffage. 4. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon la 3, caractérisé en ce que l'azote est ajouté sous forme d'urée, d'ammoniaque ou d'acide nitrique, le phosphore sous forme d'acide phosphorique et le potassium sous forme de potasse ou de sulfate de potassium. 5. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon l'une des précédentes , caractérisé en ce qu'il comprend une étape de greffage d'un composé antifongique sur les fibres obtenues par défibrage de résidus cellulosiques. 6. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon la 5, caractérisé en ce que l'antifongique est le sulfate de cuivre. 7. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les matières premières 25 utilisées sont des coproduits de la filière du bois. 8. Procédé de fabrication d'un substitut à la tourbe selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que les matières premières utilisées sont des écorces. 9. Substitut à la tourbe obtenu à partir du procédé selon l'une des 5 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente les caractéristiques suivantes : - un pH compris entre 3 et 6,5, - un pouvoir absorbant compris entre 100 et 600 %, et - une masse volumique apparente comprise entre 80 et 500 kg/m3. 10 10. Substitut à la tourbe selon la 9, caractérisé en ce qu'il présente les caractéristiques suivantes : - un pH compris entre 4 et 5, - un pouvoir absorbant compris entre 300 et 500 et - une masse volumique apparente comprise entre 80 et 200 kg/m3.
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C
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A1
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PROCEDE INFORMATIQUE POUR VERIFIER LA SELECTION DE PROPOSITIONS CONTENUES DANS DES PAGES MULTIMEDIA
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Le procédé informatique permet de s'assurer que les éléments contenus dans une page multimédia d'ordinateur ont été globalement bien vus par la personne destinataire. Le procédé s'appuie sur le postulat qu'un utilisateur est capable de sélectionner 5 dans une liste de propositions celles qui correspondent aux éléments pertinents qu'il a vus dans une page multimédia. Pour s'assurer de la visibilité globale des éléments contenus dans des ensembles très importants de pages, le procédé informatique imbrique deux types d'analyses : analyse (les sélections utilisateur suites à des utilisations progressives de 10 pages, puis analyse globale des sélections suite à une utilisation par sondage aléatoires de ces même pages multimédia. Les sélections analysées globalement étant les résultantes des sélections faites lors des utilisations progressives puis des utilisations aléatoires des pages. La progression de l'utilisateur dans les diverses manipulations de pages est liée 15 aux taux corrects de sélections obtenus à chaque étape du processus. Le procédé est si complexe que seul un ordinateur peut le réaliser. Ce fait justifie le classement du procédé en Procédé informatique . Le procédé traite les choix faits sur des listes de propositions contenus dans des pages multimédia. Les pages multimédia sont affichées sur l'ordinateur par un module 20 indépendant du procédé. Le module d'affichage ne fait pas partie de l'objet de l'invention. Une page multimédia correspond à l'élément de base sur Lequel travaille le procédé. Le contenu et la structure des pages multimédia, les emplacements relatifs des éléments, les liens entre les éléments multimédia à l'intérieur des pages, ou la 25 nature des éléments présentés, ne font pas partie de l'invention. Cités pour mémoire, une page multimédia contient habituellement un texte pouvant inclure des liens hypertextes, une figure pouvant inclure une photo ou une copie d'écran, une animation, du son, une liste de propositions et des boutons interactifs. 30 De tous les éléments multimédia énumérés, seule la liste de propositions doit être toujours présente dans une page vérifiable par le procédé. Les propositions contenues dans la liste doivent être liées aux éléments de la page dont on veut vérifier la visibilité utilisateurs. Certaines propositions ne correspondent pas, en totalité ou en partie, à la réalité des 35 éléments contenus dans la page. Au contraire, certaines propositions contiennent des éléments pertinents. Un élément est dit pertinent s'il a été défini ainsi par l'administrateur. La liste des propositions pertinentes est définie, page par page, et pour toutes les pages accessibles à l'utilisateur. La liste des propositions pertinentes liées aux éléments 40 pertinents de la page est mémorisée dans la base de données du procédé. Le procédé informatique vérifie les sélections de propositions après une manipulation progressive et ordonnée des pages par l'utilisateur puis après des manipulations aléatoires d'un nombre restreint de ces mêmes pages par le même utilisateur. 45 Les pages sont groupées dans des ensembles thématiques accessibles l'un après l'autre. Les ensembles de regroupement sont appelés ci-après Groupes de pages . Les groupes de pages sont soumis à l'utilisateur l'un après l'autre. 1 Toutes les pages d'un groupe doivent être manipulées avant que le groupe de pages suivant puisse être visité. L'utilisateur doit aussi avoir sélectionné suffisamment 50 de propositions marquées pertinentes pour un groupe pour pouvoir accéder au groupe de pages suivant. Les vérifications de sélections lors des manipulations progressives permettent de s'assurer que les éléments pertinents contenues dans les pages ont été, thème après thème, suffisamment sélectionnés par la personne destinataire (et donc que les 55 éléments pertinents ont été correctement vus). Les vérifications de perceptions à chaque fin de groupe de pages sont complétées par une vérification globale de la visibilité des éléments pertinents contenus dans l'ensemble des groupes de pages. La vérification de la visibilité globale est basée sur un sondage global portant sur petit nombre de pages sélectionnées de 60 manières aléatoires dans tous les groupes de pages. Les pages utilisées lors d'un sondage aléatoire proviennent des groupes de pages ; Les pages traitées lors d'une manipulation aléatoire contiennent donc exactement les mêmes éléments et les mêmes propositions, marquées pertinentes ou non par l'administrateur, que les pages traitées lors des visites progressives. 65 Les sélections faites par l'utilisateur lors des manipulations aléatoires des pages multimédia remplacent celles faites lors des utilisations chronologiques par groupes de pages. Lorsque toutes les sélections de propositions des pages aléatoires ont été faites, le procédé informatique relance la vérification, groupe de pages par groupe de pages, 70 des résultats. Pour chaque groupe de pages, il s'assure que le nombre résultant de propositions pertinentes sélectionnées par l'utilisateur reste supérieur à un seuil. Le nombre de propositions choisies est dit résultant parce qu'il représente la fusion des choix d'un utilisateur lors des manipulations progressives des groupes de pages avec ses nouveaux choix lors des manipulations des pages aléatoires. 75 Si le nombre résultant de sélections correctes n'est pas suffisant pour un groupe de pages, l'utilisateur doit consulter ce groupe de pages à nouveau et préciser à nouveau ses choix de propositions pertinentes. Lorsque tous les groupes de pages contiennent à nouveaux suffisamment de choix judicieux, la consultation aléatoire est à nouveau lancée. En fonction du niveau 80 de réponses pertinentes en fin de progression par groupes, et en fonction des choix de l'utilisateur lors de la consultation des pages aléatoires, les groupes de pages conservent ou non un nombre suffisant de sélections correctes. La boucle ù contrôle progressif / contrôle aléatoire ù se poursuit tant que le nombre de propositions correctes sélectionnées est insuffisant pour un quelconque des 85 groupes de pages. Le contrôle se fait en comparant les sélections utilisateur avec la liste des propositions marquées pertinentes par l'administrateur. La vérification se termine lorsque, pour un utilisateur donné, tous les groupes de pages gardent suffisamment de sélections judicieuses après la manipulation aléatoire des pages. 90 Le procédé informatique présenté, bien que divisé en deux grandes parties, contrôle de visibilité progressif par groupe de pages puis contrôle de visibilité par sondage en utilisant un petit nombre de pages sélectionnées aléatoirement, reste très homogène par le fait que les mêmes pages sources et les mêmes tables de résultats sont utilisées dans les deux cas. 95 Le procédé informatique de contrôle de visibilité est efficace par le fait qu'un contrôle restreint de visibilité fait sur un nombre minimum de pages sélectionnées 2 aléatoirement suffit pour compléter la vérification faite de manière initiale et progressive sur les propositions de toutes les pages. Le procédé tire aussi son efficacité de l'identité des pages utilisées par 100 sondages à celles utilisées pour le contrôle progressif de visibilité. Les éléments pertinents contenus dans une page ne sont pas nouveaux à l'utilisateur qui les revoit une deuxième fois : La sélection parmi des propositions déjà vues lui est donc plus facile. Le nombre restreint de pages dans les sondages aléatoires évite d'alourdir 105 l'utilisation du procédé. Le nombre de pages aléatoires est défini pour que le contrôle global de visibilité des éléments pertinents soit suffisant. La figure annexée illustre l'invention. La figure 1 est un organigramme fonctionnel global qui décrit les étapes principales 110 utilisées par le procédé informatique. L'organigramme fonctionnel global commence en (1) : L'utilisateur doit ouvrir une session dans l'application implémentant le procédé. L'application peut être installée dans un ordinateur individuel, dans un serveur d'un réseau local, ou dans un 115 serveur Web local ou distant, public ou privé, accessible à partir (l'ordinateurs clients. Le premier groupe de pages est accessible à l'utilisateur (2). Ce premier groupe, ainsi que tous les groupes suivants, contient des pages multimédia. Les pages multimédia d'un groupe ne sont accessibles que si le groupe n'a pas déjà été visité correctement par l'utilisateur. Les pages multimédia d'un groupe ne sont pas 120 aléatoires, elles sont ordonnées suivant une logique définie par l'administrateur. L'aspect global d'une page multimédia est traditionnel et ne fait pas l'objet de l'invention. Cités pour mémoire, les éléments constitutifs d'une page sont les éléments multimédia habituels, présents et futurs: textes, liens hypertextes, dessins, photos, sons, odeurs, etc. Ces éléments ne sont pas nécessairement tous présents dans 125 les pages traitées par le procédé. Une question et une liste de propositions sont nécessairement contenues dans chaque page traitable par le procédé. Une boite de sélection est placée en début de chaque proposition. La sélection des propositions se fait en marquant la, ou les, boite(s) de sélection 130 appropriée(s). Les choix effectués par l'utilisateur sont mémorisés dans la base de données du procédé informatique. L'utilisateur peut passer d'une page à l'autre en cliquant sur le bouton suivant ou précédent. Il peut aussi marquer une page pour la consulter par la suite. 135 Lorsque toutes les pages du groupe ont été parcourues, l'utilisateur est invité à fermer le premier groupe de pages. Si le groupe de pages est fermé, toutes les sélections de l'utilisateur, mémorisées dans la base de données, sont comparées à une liste de référence. Si le nombre de sélections identiques à celles de la liste de référence est supérieur à un seuil prédéfini, le groupe de pages est déclaré Visite correcte (3). 140 Si le groupe n'est pas Visite correcte , le groupe de pages doit être visité à nouveau (2). Dans la nouvelle visite, l'ordre des propositions est changé dans chaque page multimédia (4). Si le premier groupe de pages est déclaré Visité correcte (3), l'utilisateur se voit proposer de visiter le second groupe de pages (5). Le même principe d'utilisation 145 de pages multimédia, de navigation d'une page à l'autre, de sélection de proposition(s) est utilisé pour tous les groupes de pages. En fin de visite du second groupe, le 3 contrôle de validité est effectué (6). Suivant le résultat, l'utilisateur devra revisiter le second groupe de pages à nouveau, l'ordre des propositions est changé (7), ou pourra passer à la consultation du groupe de pages suivant (8). 150 Tous les groupes de pages définis reçoivent le même traitement. Le dernier groupe de la liste, le groupe n , a ses pages accessibles à l'utilisateur (8), les résultats sont vérifiés (9) et, en fonction du score obtenu, l'utilisateur devra revisiter le groupe de pages ou pourra poursuivre sa visite, étiquette (B). Le procédé informatique complète les consultations progressives des pages par 155 des utilisations aléatoires de ces mêmes pages. Les accès et les traitements de ces pages aléatoires sont inclus dans une boucle (11). Un chiffre aléatoire est généré en début de chaque boucle (12). Le chiffre permet la sélection arbitraire d'une page dans un des groupes de pages définis (13). Le système veille à ce qu'en fin de boucle, le nombre de pages extraites des groupes soit 160 équivalent pour tous les groupes. La page sélectionné est consultée par l'utilisateur : Attente choix utilisateur (14). La gestion des boutons de navigation en mode aléatoire est différente de la gestion en mode progression. En mode aléatoire, l'utilisateur n'a pas la possibilité de naviguer d'une page à l'autre d'une progression, il ne peut que subir les pages qui lui 165 sont imposées par le système de traitement aléatoire. A chaque page ouverte, les propositions sélectionnées par l'utilisateur sont collectées (15) et sont mises dans les tables de la base de donnée. Les nouveaux choix utilisateur remplacent les sélections antérieures faites pour cette page lors de la progression groupe par groupe (16). 170 La boucle d'ouverture aléatoire de pages se poursuit tant que le nombre prédéfini de pages à soumettre à l'utilisateur n'a pas été atteint (17). Lorsque toutes les pages à consulter aléatoirement l'ont été, la vérification globale des sélections utilisateur est lancée (18). La même routine de vérification est utilisée pour la vérification globale (18) et 175 pour les vérifications individuelles par groupe de pages (3), (6), (9). Elle consiste à vérifier, pour chaque groupe de pages, que le nombre résultant de propositions sélectionnées par l'utilisateur correspond à nombre suffisant de propositions marquées pertinentes par l'administrateur. Le nombre est dit résultant parce que les mêmes tables de la base de données sont utilisées pour mémoriser les sélections utilisateurs 180 lors des ouvertures progressives puis des ouvertures aléatoires des pages. Si, pour chaque groupe de pages, le nombre de sélections utilisateur correspondant à des propositions effectivement marquées pertinentes par l'administrateur n'est pas suffisant, l'utilisateur doit revisiter le groupe concerné. Le procédé informatique prolonge la visualisation aléatoire de pages par au moins une 185 utilisation progressive de toutes les pages d'un groupe. Etiquette (B). La procédure d'accès a un groupe (2) (5) (8) commence par vérifier si le nombre de sélections correctes a été atteint pour le groupe de pages. Si tel n'est pas le cas, les sélections antérieures de l'utilisateur sont effacées et l'utilisateur doit soumettre à nouveau des choix pour toutes les propositions contenues dans les pages 190 du groupe. Lorsque tous les groupes de pages définis ont un nombre de sélections pertinentes suffisant, la procédure d'utilisation aléatoire des pages est relancée à nouveau. Etiquette (A). La boucle, - sélection de propositions dans des pages lors d'accès progressifs / 195 sélection dans des pages à accès aléatoire -, se poursuit tant que pour un groupe de pages au moins, le nombre de sélections pertinentes utilisateur est insuffisant. 4
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Procédé informatique permettant de s'assurer que les éléments pertinents contenus dans des pages multimédia ont été globalement bien sélectionnés par l'utilisateur.Les pages sont groupées dans des ensembles thématiques accessibles l'un après l'autre. L'utilisation d'un groupe de pages est conditionnée par le taux de sélections d'éléments pertinents par l'utilisateur lors de l'accès au groupe précédent.Lorsque tous les groupes de pages ont été traités, une consultation aléatoire de pages est lancée. Les pages proviennent des groupes de pages mais toutes ne sont pas affichées.Les sélections d'éléments faits par l'utilisateur lors des consultations aléatoires remplacent celles faites lors des affichages progressifs.En fin d'affichage aléatoire, le procédé informatique relance la vérification des sélections utilisateur. Si, pour un groupe de pages, le nombre de sélections correctes par rapport à un barème n'est plus suffisant, l'utilisateur doit revisiter le groupe pour sélectionner à nouveau les éléments pertinents.La boucle - affichage progressif / affichage aléatoire de pages multimédia - se poursuit tant que le nombre d'éléments corrects sélectionnés est, pour au moins un groupe de pages, insuffisant.
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1) Procédé pour contrôler la sélection d'éléments dans des pages multimédia, mis en oeuvre par un ordinateur, dans un serveur Web local ou distant, public ou privé, accessible à partir d'ordinateurs clients, et caractérisé par les étapes suivantes : - affichage, après ouverture d'une session par l'utilisateur, une à une des pages suivant une 5 chronologie définie dans des listes de la base de données, - puis contrôle de la sélection des éléments contenus dans les pages multimédia en vérifiant si les taux de sélections correctes réalisées par l'utilisateur lors de l'affichage des pages, et mémorisées dans la base de données, sont supérieurs aux taux définis pour chaque thème regroupant les pages multimédia, 10 - lorsque le contrôle de sélection est positif pour tous les thèmes de la chronologie, extraction de certaines pages de la liste des pages déjà traitées et nouvel affichage de ces pages de manière aléatoire, - en fin de boucle d'affichage aléatoire, nouveau contrôle de sélection en vérifiant que les sélections utilisateur fusionnées après les deux types d'affichages restent supérieures 15 aux taux définis pour chaque groupe de pages, - si tel n'est pas le cas, nouvel affichage des groupes de pages pour lesquels le contrôle de sélection a été négatif, -nouveau contrôle des taux de sélection en fin de sélections utilisateur pour ces groupes réaffichés, 20 - si tous les taux de sélection restent supérieurs aux taux prédéfinis, nouvel affichage aléatoire, - la boucle de affichage/contrôle se termine lorsque tous les taux de sélection de tous les groupes de pages restent calculés supérieurs aux taux définis après les affichages aléatoires. 25 2) Procédé selon la 1, caractérisé par un remplacement, dans la base de données, des sélections faites par l'utilisateur lors des affichages chronologiques par celles faites lors des affichages aléatoires 3) Procédé selon les 1 à 2, caractérisé en ce que les pages affichées 30 de manière aléatoire sont sélectionnées dans la même liste que celles affichées de manière chronologique 4) Procédé selon les 1 à 3, caractérisé en ce que l'affichage aléatoire ne peut pas être lancé si la vérification du contrôle de la sélection n'est pas positive en fin 35 d'affichage chronologique
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G
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FR2900017
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SYSTEME D'INTERCONNEXIONS DE BLOCS FONCTIONNELS EXTERNES SUR PUCE MUNI D'UN UNIQUE PROTOCOLE PARAMETRABLE DE COMMUNICATION
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La présente invention porte sur un système d'interconnexions de blocs fonctionnels externes sur puce muni d'un unique protocole paramétrable de communication. L'évolution continue des technologies permet d'intégrer des systèmes de plus en plus complexes constitués de nombreux blocs fonctionnels différents. Ces blocs fonctionnels sont développés par des équipes différentes qui utilisent des méthodes et des protocoles de communication différents, ces blocs fonctionnels s'appellent des blocs de propriété intellectuelle "Intellectual Properties" en langue anglaise. Il faut donc pouvoir faire communiquer ces blocs fonctionnels entre-eux, malgré leurs caractéristiques de fonctionnement différentes, telles que la taille des données utilisées et les fréquences utilisées. En outre, les éléments communicants étant de plus en plus nombreux, les systèmes doivent être suffisamment flexibles ou adaptables pour supporter cette évolution. De surcroît, le coût des fils dans un système d'interconnexions est devenu prépondérant par rapport au coût des portes logiques. Aussi, l'évaluation d'une architecture de réseau d'interconnexions sur silicium tient compte des conditions d'utilisation des fils et leur rentabilité (quantité d'informations transportées par rapport au coût). En outre, les temps de mise sur le marché de nouveaux produits tendant à se raccourcir, l'intégration des blocs fonctionnels doit être de plus en plus rapide. Aussi, le système ou réseau d'interconnexions doit être facile à mettre en oeuvre. Des solutions existent pour l'interconnexion de blocs fonctionnels IP dans un système d'interconnexions sur puce de semi- conducteur, et sont majoritairement à base de bus de données. Ces réseaux manquent de flexibilité nécessaire à une adaptation rapide aux évolutions technologiques et à l'augmentation du nombre d'éléments communicants. De telles architectures de réseaux ne permettent pas de s'adapter facilement aux évolutions de besoins applicatifs. Aussi, un but de l'invention est de proposer un système d'interconnexions de blocs fonctionnels externes sur puce muni d'un unique protocole paramétrable de communication, facilement adaptable en fonction de l'évolution des besoins applicatifs. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système d'interconnexions de blocs fonctionnels externes sur puce muni d'un unique protocole paramétrable de communication. Le système comprend deux réseaux de communication physiquement distincts, un réseau de requêtes apte à transmettre des messages de requête d'un bloc initiateur vers un bloc destinataire, et un réseau de réponses apte à transmettre des messages de réponse d'un bloc destinataire à un bloc initiateur. En outre, les messages de réponse comprennent des informations additionnelles rendant lesdits réseaux de requêtes et de réponses aptes à gérer respectivement les messages de requête indépendamment des messages de réponse. Les réseaux de requêtes et de réponses étant aptes à gérer respectivement les messages de requête indépendamment des messages de réponse, il sont autonomes. Un paquet de réponse n'a pas besoin de connaître la requête associée, un changement de taille ou de fréquence du paquet de réponse est donc possible sans information supplémentaire et sans sauvegarder de contexte entre requêtes et réponses à l'intérieur du système ou réseau d'interconnexions. Selon un mode de réalisation, ledit protocole est organisé en une pluralité de couches indépendantes. Lesdites couches indépendantes comprennent une couche de transport définissant la structure d'un paquet de données, et une couche physique définissant les signaux échangés aux interfaces des éléments du système d'interconnexions. Des informations d'adresse, de taille de données, et d'opération sont contenues dans les en-têtes des paquets de données. Le protocole étant organisé en couches séparées, les règles qui définissent le comportement d'une couche sont indépendantes de la façon dont la couche précédente est implémentée. Aussi, il est plus aisé d'effectuer des optimisations sur chaque couche, indépendamment des choix qui ont pu être effectués sur les autres couches. En outre, cela permet de réduire le nombre de fils nécessaires, en utilisant les mêmes fils pour acheminer à la fois des données des paquets, et des données représentatives d'informations d'adresses et de contrôle. Selon un mode de réalisation, lesdites informations additionnelles de paquets de données de messages de réponse comprennent une information représentative de l'opération effectuée, et une information représentative de la taille des données associées à ladite opération effectuée. Par exemple, l'opération est une lecture ou une écriture de données. Selon un mode de réalisation, suite à une lecture de données incomplètes ou non alignées par rapport à l'espace mémoire accédé lors de ladite lecture, les paquets du message de réponse associé à ladite lecture comprennent, à une position prédéterminée, lesdites données lues. Selon un mode de réalisation, suite à une lecture de données incomplètes ou non-alignées par rapport à l'espace mémoire accédé lors de ladite lecture, les paquets du message de réponse associé à ladite lecture comprennent une information pour aligner lesdites données lues par rapport audit espace mémoire accédé. Selon un mode de réalisation, l'interface entre deux éléments du système d'interconnexions comprend : - des moyens pour recevoir ou transférer un signal de cadencement d'horloge ; - des moyens pour recevoir ou transférer des signaux d'arrêt ou de démarrage desdits éléments de manière indépendante ; des moyens de transfert de signaux de contrôle de flux relatif aux cycles d'horloge ; des moyens de transfert de signaux de délimitation des paquets de données ; et - des moyens de transfert de signaux de taille paramétrable de transmission de contenu des paquets de données. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interface entre deux éléments du système d'interconnexions comprend, en outre, des moyens de génération de signaux permettant de favoriser la transmission de messages par rapport à d'autres. Selon un mode de réalisation, les en-têtes des paquets de données comprennent un espace disponible réservé à l'usage des blocs initiateurs. Selon un mode de réalisation, les paquets de données sont de longueur variable, égale à un multiple d'une quantité élémentaire de données. Un lien du système peut être paramétré par le rapport entre la quantité de données qu'il peut transmettre par cycles d'horloge et ladite quantité élémentaire de données. Selon un mode de réalisation, les liens comprennent des moyens de changement de fréquence d'horloge, et/ou des moyens de suppression de trous de données dans les paquets de données en cas de taux de trous prédictible, et/ou des moyens de changement de sérialisation des paquets. Selon un mode de réalisation, les éléments du système d'interconnexions sont configurables par des moyens logiciels par l'intermédiaire d'un réseau séparé. Par exemple, ledit réseau séparé est apte à fonctionner à faible débit par rapport au débit moyen dans le système d'interconnexions. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé des générateurs de blocs IP paramétrables pour construire de façon modulaire un système tel que décrit précédemment, en utilisant des interfaces standards. Selon un mode de réalisation, les générateurs comprennent : un générateur de blocs IP de protocole paramétrable ; - des générateurs de blocs IP d'interface réseau entre ledit protocole paramétrable et d'autres protocoles de communication ; des générateurs de blocs IP de commutateurs ; - des générateurs de blocs IP de changement de domaine d'horloge, de compactage de données; de paquets, de transport de paquets sur de longues distances, et de paramétrage des rapports entre la quantité de données qu'un lien peut transmettre par cycle d'horloge et ladite quantité élémentaire de données ; et des générateurs de blocs IP d'un :réseau séparé de configuration des éléments du système d'interconnexions. 25 D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faisant référence aux dessins annexés, sur lesquels -la figure 1 illustre le protocole paramétrable organisé en une pluralité de couches indépendantes, selon un aspect de l'invention ; et -la figure 2 illustre un système d'interconnexions de blocs fonctionnels externes sur puce, selon un aspect de l'invention. Tel qu'illustré schématiquement sur la figure 1, le protocole est défini sur plusieurs couches indépendantes, en l'occurrence sur trois couches qui sont la couche physique, la couche de transport et la couche transactionnelle. La couche de transport sert à réglementer l'échange de paquets de données. Un paquet de données est constitué d'un nombre entier de cellules de même taille. Une cellule est une quantité élémentaire de données, dont la taille est un paramètre du protocole de communication. La taille de l'en-tête du paquet est de une ou deux cellules, suivant qu'il s'agit d'un paquet de réponse ou d'un paquet de requête. Par exemple, dans l'en-tête d'un paquet de données de requête, se trouve l'adresse de l'élément destinataire dans le réseau et l'adresse de stockage dans l'espace d'adressage de l'élément destinataire, qui n'a pas besoin d'être présent dans l'en-tête du paquet de données de la réponse associée. L'espace d'adressage de l'élément destinataire correspond à une plage d'adresse pouvant être accédée, ou à laquelle un dispositif matériel peut être atteint. Ces adresses peuvent être physiques ou virtuelles. Un en-tête de paquet de données contient toujours l'adresse de l'élément initiateur dans le système ou réseau d'interconnexions, ainsi qu'une information d'étiquette ("tag" en langue anglaise) servant à identifier les différents échanges de données effectués par un même élément initiateur. En effet, dès qu'un élément initiateur peut communiquer avec plusieurs éléments destinataires, il doit pouvoir identifier la provenance des paquets de données de réponse qu'il reçoit et il ne peut donc pas contrôler l'ordonnancement des paquets s'ils proviennent d'éléments destinataires différents par des chemins différents. Mettre l'adresse de l'élément destinataire clans l'en-tête d'un paquet de réponse, peut être coûteux si le nombre d'éléments destinataires est élevé. Toutefois, comme à un instant donné, le nombre d'éléments destinataires correspondant avec l'élément initiateur est limité, on affecte à chacun de ces éléments destinataires un identifiant, ou une étiquette, sur un petit nombre de bits. Cette étiquette est associée au paquet de données de requête, et quand l'élément destinataire émet un paquet de données de réponse correspondant, il y joint l'étiquette correspondante. La séparation de la couche de transport et de la couche physique est effectuée en mettant dans l'en-tête d'un paquet toutes les informations d'adresse et de contrôle qui concernent le paquet, mais pas d'informations concernant la façon dont il va être physiquement transporté. L'en-tête d'un paquet comprend un code d'opération précisant le type d'opération effectué ou à effectuer (par exemple type lecture ou type d'écriture), l'adresse de l'élément initiateur dans le réseau et une étiquette identifiant l'élément destinataire correspondant. L'en-tête d'un paquet de données peut également comprendre, selon les cas, l'adresse de l'élément destinataire, l'adresse correspondant à l'opération effectuée dans le domaine d'adressage de l'élément destinataire, la longueur des données, des bits de contrôle du transport (correspondant par exemple à une transaction exclusive ou sécurisée), et d'éventuelles autres informations codées sur des bits disponibles réservés à l'usage des éléments initiateurs. Le protocole de communication définit, pour un paquet de données, la position des différents champs dans l'en-tête du paquet de données en fonction des codes d'opération. La séparation des paquets de données de requête et des paquets de réponse, avec des paquets de réponse autonomes, est effectuée en mettant dans le paquet de données de réponse toute l'information nécessaire permettant d'éviter de sauvegarder des contextes, en particulier lors des changements de format sur les paquets de données, dans les éléments constitutifs du réseau d'interconnexions. Une manière d'assurer l'autonomie ou l'indépendance des paquets de données de réponse par rapport aux paquets de données de requête, est d'avoir un code d'opération définissant le type de transaction (par exemple type de lecture ou type d'écriture) et la quantité de données associées en cas de lecture. En outre, lors d'une lecture, il peut arriver d'accéder à des informations incomplètes ou non-alignées par rapport à l'espace mémoire accédé lors de la lecture dans l'élément destinataire. En effet, les données sont généralement lues dans le format de l'élément destinataire, et transmises telles quelles à l'élément initiateur correspondant. Or, si la requête exige un positionnement particulier des données pour la réponse correspondante, il faut que cette information de positionnement soit déterminée à partir d'un paquet de données de réponse associé. I1 est, par exemple, possible de positionner les données lues dans un paquet de données de réponse, à une position prédéterminée, et c'est l'élément initiateur qui recadre les données à l'arrivée en connaissant la position prédéterminée. II est également possible d'insérer dans l'en-tête d'un paquet de données de réponse une information pour aligner les données lues par rapport à l'espace mémoire accédé. Toute interface physique est indépendante dIa type de message, car pour le transport physique, toutes les cellules ou quantités de données élémentaires sont équivalentes. L'interface physique définit essentiellement la nature des signaux dans les liens entre les éléments constitutifs du réseau d'interconnexions. L'interface physique comprend les signaux indispensables au transport physique des données durant un cycle d'horloge (figure 1), tels : un signal de cadencement d'horloge ; des signaux d'arrêt et de redémarrage indépendants d'un élément du système d'interconnexions comprenant au moins un signal de réinitialisation ou "reset" en langue anglaise. Ces signaux peuvent comprendre un signal de contrôle d'alimentation, et/ou un signal servant à initialiser le contrôle de flux sur le lien ; - des signaux de contrôle de flux relatif aux cycles d'horloge, permettant de supprimer les files d'attente de stockage des paquets de données aux noeuds du réseau, ou d'avoir des trous dans les paquets de données. Ces signaux peuvent également comprendre un signal de l'émetteur au récepteur d'un paquet de données, représentant une information de validité des données, et un signal du récepteur vers l'émetteur d'un paquet de données, comprenant une information représentant l'aptitude du récepteur à recevoir des données. Un récepteur qui n'est pas prêt à recevoir des données peut bloquer l'émission de données par l'émetteur ; des signaux de délimitation des paquets de données ; des signaux de taille paramétrable pour le transfert des données durant un cycle d'horloge, ne correspondant pas nécessairement à la taille d'une cellule ou quantité de données élémentaires. Le nombre de cellules acheminées par cycle, ou mot définit le degré de ces réalisations du paquet de données. Les degrés de ces réalisations les plus pratiques sont un quart, un demi, un, deux et quatre cellules acheminées par cycles d'horloge. La taille de la cellule dépend des paramètres du protocole de communication ; d'éventuels signaux liés à la qualité de service d'un lien ou, en d'autres termes, des signaux permettant de favoriser la transmission de messages par rapport à d'autres, pour favoriser le passage de paquets de données jugés prioritaires. Lorsque cela est nécessaire, l'information de contrôle présente dans l'en-tête d'un paquet de données de requête peut être analysée par l'élément destinataire et retransmise, modifiée ou non, à destination de l'élément initiateur dans le paquet de données de réponse associé. Les en-têtes des paquets de données comprennent un espace disponible réservé à l'usage des blocs initiateurs. Par exemple, si plusieurs transactions d'un élément initiateur sont agrégées dans un unique paquet de données de requêtes au niveau de l'interface réseau, au lieu de sauvegarder comment les requêtes ont été agrégées dans une file d'attente de contexte, on code l'information sur les bits privés de l'espace disponible réservé de l'en-tête du paquet de données de requête. Lorsque le paquet de données de réponse correspondant est reçu par l'élément initiateur, les bits de données privées qui lui ont été transmis permettent de désagréger la réponse et de terminer ainsi cet ensemble de transactions initiées par l'élément initiateur. Généralement, la taille d'une cellule est fixée par les contraintes sur les tailles de données plutôt que par les contraintes sur les tailles des en-têtes des paquets de données. L'en-tête comprend donc généralement quelques bits inutilisés, qui peuvent ainsi être mis à profit pour remplacer avantageusement des mémoires de contexte dans les interfaces du système d'interconnexions. Le contenu du paquet ne dépend pas de la manière dont il est transporté. Les paquets de données de requêtes et de réponses n'ont pas besoin d'avoir les mêmes sérialisations, qui sont définies lien par lien, en choisissant la largeur physique du lien. Lors des changements de format, la largeur des liens et la fréquence de cadencement d'horloge peuvent changer, mais les débits s'ajustent sur les éléments les plus lents grâce au contrôle de flux. Pour un changement de fréquence, on utilise une file d'attente de type FIFO, à deux horloges, dont la taille est suffisante pour ne jamais perdre inutilement des cycles correspondant au temps de parcours de la boucle locale du contrôle de flux, comptée en nombre de cycles de l'horloge la plus lente. La taille de quelques mots suffit pour une telle file d'attente. Lors d'une augmentation de la fréquence ou de la taille du lien, des trous de données apparaissent à l'intérieur des paquets de données, ce qui peut diminuer les performances de certains éléments destinataires, tels qu'un contrôleur de mémoire DRAM. Ces trous de données peuvent être supprimés à l'aide d'une file d'attente de type FIFO, qui mémorise entièrement un paquet de données avant de le transmettre. Cependant, ceci est coûteux en surface de réalisation, comme en latence, car en ce cas, la file d'attente doit avoir une taille égale à la taille maximale d'un paquet de données supporté par le protocole de communication. Toutefois, lorsque le taux de trous de données dans le paquet de données peut être prédit, la taille de la file d'attente de compaction peut être réduite grâce à l'information de taille présente dans l'en-tête des paquets de données. L'utilisation de cette information et de la connaissance du taux de trous de données permet d'anticiper l'émission du paquet de données sans trou de données, dès que cela est possible, et sans attendre la fin du paquet de données. Par exemple, en cas de doublement du débit, la taille de la file d'attente et la latence peuvent être réduites d'un facteur deux. Dans un système d'interconnexions constitué de liens point à point, les chemins entre les éléments initiateurs et les éléments destinataires sont partiellement partagés afin d'utiliser au mieux les fils. Il existe donc des points de convergence et de redistribution des flux de données aux noeuds du réseau d'interconnexions, qui sont réalisés au moyen de commutateurs ("switch" en langue anglaise). Lorsque ces noeuds forment des cycles de routage, il existe un risque de blocage définitif du réseau d'interconnexions ("dead lock" en langue anglaise) par l'apparition d'une chaîne de paquets de données qui se bloquent mutuellement. Dans un tel cas de blocage, il est alors nécessaire de réinitialiser l'ensemble du système. I1 est possible de garantir, par construction, l'élimination de ce risque de blocage, car, avec la séparation des requêtes et des réponses, pour éviter de telles boucles, il suffit d'éviter la présence de telles boucles dans la topologie de chacun des réseaux de requêtes et de réponses. Tel qu'illustré sur la figure 2, le système d'interconnexions 20 comprend un réseau de requêtes 21 et un réseau de réponses 22 physiquement distincts. Ces deux réseaux physiquement distincts ne comprennent pas d'éléments communs, et sont représentés de manière séparée pour plus de clarté, même si, dans la réalité, ces deux réseaux s'entrecroisent. Des éléments initiateurs de messages 23, 24, 25 et 26 peuvent transmettre des messages de requête à destination d'éléments destinataires 27, 28, 29, 30 et 31, par l'intermédiaire du réseau de requêtes 21. Les éléments destinataires 27, 28, 29, 30 et 31 peuvent transmettre des messages de réponse aux éléments initiateurs 23, 25, 26, qui nécessitent une réponse de leur part, par l'intermédiaire du réseau de réponse 22. Pour plus de clarté, les deux réseaux 21 et 22 ont été représentés côte à côte, et les éléments initiateurs de messages 23, 24 et 26 nécessitant une réponse à un message de requête émis à destination d'un élément destinataire 27, 28, 29, 30 et 31 ont été représentés de manière dupliquée pour plus de clarté. Le réseau de requêtes 21 comprend deux commutateurs 32, 33, un démultiplexeur 34 et quatre convertisseurs de format 35, 36, 37 et 38. Le réseau de requêtes 21 comprend, en outre, des interfaces réseau 39, 40, 41 et 42, respectivement dédiées aux éléments initiateurs 23, 24, 25 et 26. En outre, le réseau de requêtes 21 comprend des interfaces réseaux 43, 44, 45, 46 et 47, respectivement dédiées aux éléments destinataires 27, 28, 29, 30 et 31. Le réseau de réponses 22 comprend quatre commutateurs 48, 49, 50 et 51, un multiplexeur 52, et trois convertisseurs de format 53, 54 et 55. En outre, le réseau de réponses 22 comprend des interfaces réseaux 56, 57, 58, 59, et 60, respectivement dédiées aux éléments destinataires 27, 28, 29, 30 et 31, et des interfaces réseaux 61, 62, et 63, respectivement dédiées aux éléments initiateurs 23, 25, et 26, qui nécessitent un message de réponse suite à l'envoi d'un message de requête. Le réseau de requêtes 21 comprend trois sous-réseaux 64, 65 et 66, ayant chacun leur propre domaine d'horloge. Le réseau de réponses 22 comprend trois sous-réseaux 67, 68 et 69, ayant chacun leur propre domaine d'horloge. Le sous-réseau 64 comprend les interfaces réseaux 39, 40, 43, 44 et 45, le commutateur 32, et les convertisseurs de format 35 et 36. Les interfaces réseaux 39 et 40, et le convertisseur de format 35, peuvent respectivement transmettre des paquets de données à destination du commutateur 32 par des liens 70, 71 et 72. Le commutateur 32 peut transmettre des paquets de données à destination des interfaces réseaux 43, 44 et 45, et à destination du convertisseur de format 36, respectivement par des liens 73, 74, 75 et 76. En outre, le commutateur 32 peut transmettre des paquets de données à destination d'un autre élément par un lien 77. 15 Le sous-réseau 65 comprend les interfaces réseaux 41, 42 et 46, le démultiplexeur 34, et le commutateur 33. L'interface réseau 41 peut transmettre des paquets de données au démultiplexeur 34 par un lien 78. Le démultiplexeur 34 peut transmettre des paquets de données aux convertisseurs de format 35 et 37, et au commutateur 33, respectivement par des liens 79, 80 et 81. L'interface réseau 42 peut transmettre des paquets de données au commutateur 33 par un lien 82, et le convertisseur de format 36 par un lien 82a. Le commutateur 33 peut transmettre des paquets de données à l'interface réseau 46 et au convertisseur de format 38, respectivement par des liens 83 et 84. Le sous-réseau 66 comprend les convertisseurs de format 37 et 38, ainsi que l'interface réseau 47. Les convertisseurs de format 37 et 38 peuvent respectivement transmettre des paquets de données à l'interface réseau 47 par des liens 85 et 86. Le sous-réseau 67 comprend les interfaces réseaux 56, 57 et 58, les commutateurs 48, 49 et 50, les convertisseurs de format 53 et 54, et l'interface réseau 61. Les interfaces réseaux 57 et 58 peuvent transmettre des paquets de données au commutateur 49, respectivement pair des liens 87 et 88. L'interface réseau 56 peut transmettre des paquets de données au commutateur 48 par un lien 89. Le commutateur 48 peut également recevoir des paquets de données d'un élément extérieur au réseau de réponses 22 par un lien 90. Les commutateurs 48 et 49, et le convertisseur de format 53 peuvent respectivement transmettre des paquets de données au commutateur 50 par des liens 91, 92 et 93. Le commutateur 50 peut respectivement transmettre des paquets de données à l'interface réseau 61 et au convertisseur de format 54 par des liens 94 et 95. Le sous-réseau 68 comprend les interfaces réseaux 59, 62 et 63, le commutateur 51, et le multiplexeur 52. L'interface réseau 59 et le convertisseur de format 55 peuvent respectivement transmettre des paquets de données au commutateur 51 par des liens 96 et 97. Le commutateur 51 peut respectivement transmettre des paquets de données au convertisseur de format 53, au multiplexeur 52, et à l'interface réseau 63 par des liens 98, 99 et 100. Le convertisseur de format 54 peut transmettre des paquets de données au multiplexeur 52 par un lien 101. En outre, le multiplexeur 52 peut transmettre des paquets de données à l'interface réseau 62 par un lien 102. Le sous-réseau 69 comprend l'interface réseau 60 et le convertisseur de format 55, ainsi qu'un lien 103 permettant à l'interface réseau 60 de transmettre des paquets de données au convertisseur de format 55. On appelle sérialisation s, le rapport de la largeur du lien (ou taille du mot) utilisé sur la taille de la cellule. Pour les sous-réseaux 64 et 67, la sérialisation s vaut un, pour les sous-réseaux 65 et 66, la sérialisation s vaut deux, et pour les sous-réseaux 66 et 69, la sérialisation s vaut quatre. Sur la figure 2, on peut suivre, de gauche à droite, les chemins utilisés pour une transaction. L'élément initiateur (à gauche) émet un paquet de données de requête qui transite à travers le réseau de requêtes suivant un chemin déterminé jusqu'à l'élément destinataire. Ce dernier retourne généralement un paquet de données de réponse à travers le réseau de réponses pour le même élément initiateur (dupliqué à droite de la figure). Toutefois, certains éléments initiateurs, comme les mémoires à accès direct ou DMA, ne demandent pas de réponse de la part d'un élément destinataire, et ne sont pas dupliqués à droite de la figure 2, tel l'élément initiateur 24. Les réseaux de requêtes et de réponses ne sont pas symétriques. Aussi, il est avantageux de pouvoir faire des optimisations indépendantes des réseaux de requêtes et de réponses. Certains éléments constitutifs du réseau ou système d'interconnexions peuvent être avantageusement configurés au moyen d'un logiciel applicatif, en pouvant paramétrer les valeurs de registres logiciels accédés au moyen d'un réseau dédié à cet usage. Une telle programmation est essentiellement faite à l'initialisation du système et supporte des débits très lents. Aussi, il est intéressant d'utiliser à cet effet un réseau à très faible coût. Chaque registre logiciel a son adresse dans ce réseau dédié, qui peut être accédé par les réseaux de requêtes et de réponses, avec présence, si nécessaire, d'une interface entre ce réseau dédié et les réseaux de requêtes et de réponses. Aussi, la séparation du routage dans le réseau permet une certaine indépendance dans l'optimisation de chaque lien, ce qui facilite la conception et la mise en oeuvre d'un ensemble de blocs IP, ou blocs de propriété intellectuelle, pour les éléments constitutifs du réseau d'interconnexion. Ces blocs IP sont paramétrables et peuvent être assemblés par simple aboutement d'interfaces physiques standards pour constituer un réseau de transport. Aussi, on trouvera dans cette bibliothèque au moins les éléments suivants : un utilitaire pour paramétrer le protocole de communication ; un générateur de blocs IP configurables pour chaque type d'interface réseau supportée ; un générateur de blocs IP de commutateurs configurables, comprenant comme paramètres le nombre d'entrées, le nombre de sorties, les types de tables de routage, les couches d'une architecture pipeline et les types d'arbitrages ; - des blocs IP de transport pour changer la fréquence et le format des liens, pour compacter les paquets ou pour transporter les paquets sur de grandes distances avec ou sans pipeline ; et - des moyens nécessaires à l'accès des registres de configuration à travers le réseau de programmation à faible coût, appelé également réseau de service, pour configurer les blocs IP générés. Chaque générateur peut, par exemple, produire des descriptions en langage Verilog ou VHDL synthétisables par des outils de CAO usuels. Ces générateurs sont codés dans un langage qui permet de décrire facilement l'espace des paramètres de façon structurée. Par exemple, un générateur peut supporter des listes de paramètres, elles-mêmes paramétrables comme dans le cas du générateur de blocs IP de commutateurs, pour lequel il est possible de choisir un type d'arbitrage pour chaque sortie, chaque type d'arbitre ayant lui-même ses propres paramètres
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Le système d'interconnexions (20) de blocs fonctionnels externes sur puce muni d'un unique protocole paramétrable de communication, comprend deux réseaux de communication (21, 22) physiquement distincts : un réseau de requêtes (21) apte à transmettre des messages de requête d'un bloc initiateur (23, 24, 25, 26) vers un bloc destinataire (27, 28, 29, 30, 31) et un réseau de réponses (22) apte à transmettre des messages de réponse d'un bloc destinataire (27, 28, 29, 30, 31) à un bloc initiateur (23, 25, 26). Les messages de réponse comprennent des informations additionnelles rendant lesdits réseaux de requêtes (21) et de réponses (22) aptes à gérer respectivement les messages de requête et les messages de réponse de manière indépendante.
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1. Système d'interconnexions (20) de blocs fonctionnels externes sur puce muni d'un unique protocole paramétrable de communication, caractérisé en ce qu'il comprend deux réseaux de communication (21, 22) physiquement distincts, un réseau de requêtes (21) apte à transmettre des messages de requête d'un bloc initiateur (23, 24, 25, 26) vers un bloc destinataire (27, 28, 29, 30, 31) et un réseau de réponses (22) apte à transmettre des messages de réponse d'un bloc destinataire (27, 28, 29, 30, 31) à un bloc initiateur (23, 25, 26), et en ce que les messages de réponse comprennent des informations additionnelles rendant lesdits réseaux de requêtes (21) et de réponses (22) aptes à gérer respectivement les messages de requête et les messages de réponse de manière indépendante. 2. Système selon la 1, dans lequel ledit protocole est organisé en une pluralité de couches indépendantes, lesdites couches indépendantes comprenant une couche de transport définissant la structure d'un paquet de données, et une couche physique définissant les signaux échangés aux interfaces des éléments du système d'interconnexions (20), des informations d'adresse, de taille de données, et d'opération étant contenues dans les en-têtes des paquets de données. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel lesdites informations additionnelles des paquets de données de messages de réponse comprennent une information représentative de l'opération effectuée, et une information représentative de la taille des données associées à ladite opération effectuée. 4. Système selon la 2 ou 3, dans lequel l'opération est une lecture ou une écriture de données. 5. Système selon l'une des 1 à 4, dans lequel, suite à une lecture de données incomplètes ou non alignées par rapport à l'espace mémoire accédé lors de ladite lecture, les paquets du message de réponse associé à ladite lecture comprennent, à une position prédéterminée, lesdites données lues. 6. Système selon l'une des 1 à 4, dans lequel, suite à une lecture de données incomplètes ou non alignées par rapport à l'espace mémoire accédé lors de ladite lecture, les en-têtes des paquets du message de réponse associé à ladite lecture comprennent une information pour aligner lesdites données lues par rapport audit espace mémoire accédé. 7. Système selon l'une des précédentes, dans lequel l'interface entre deux éléments du système d'interconnexions comprend : des moyens pour recevoir ou transférer un signal de cadencement d'horloge, des moyens pour transférer ou recevoir des signaux d'arrêt ou de démarrage desdits éléments de manière indépendante, - des moyens de transfert de signaux de contrôle de flux relatif aux cycles d'horloge, des moyens de transfert de signaux de délimitation des paquets de données, et des moyens de transfert de signaux de taille paramétrable de transmission de contenu des paquets de données. 8. Système selon la 7, dans lequel l'interface entre deux éléments du système d'interconnexions comprend, en outre, des moyens de génération de signaux permettant de favoriser la transmission de messages par rapport à d'autres. 9. Système selon l'une des 1 à 8, dans lequel les en-têtes des paquets de données comprennent un espace disponible réservé à l'usage des blocs initiateurs (23, 25, 26). 10. Système selon l'une des 1 à 9, dans lequel les paquets de données sont de longueur variable, égale à un multiple d'une quantité élémentaire de données, un lien du système pouvant être paramétré par le rapport entre la quantité de données qu'il peut transmettre par cycle d'horloge et ladite quantité élémentaire de données. 11, Système selon l'une des précédentes, dans lequel les liens comprennent des moyens de changement de fréquence d'horloge, et/ou des moyens de suppression de trous de données dans les paquets de données en cas de taux de trous prédictible, et/ou des moyens (35, 36, 37, 38. 53, 54, 55) de changement de sérialisation des paquets. 12. Système selon l'une des 1 à 11, dans lequel les éléments du système d'interconnexions (20) sont configurables par des moyens logiciels par l'intermédiaire d'un réseau séparé. 13. Système selon la 12, dans lequel ledit réseau séparé est apte à fonctionner à faible débit par rapport au débit moyen dans le système d'interconnexions. 14. Générateurs de blocs IP paramétrables pour construire de façon modulaire un système selon l'une des 1 à 13, utilisant des interfaces standard. 15. Générateurs selon la 14, comprenant : - un générateur de blocs IP de protocole paramétrable, - des générateurs de blocs IP d'interface réseau entre ledit protocole paramétrable et d'autres protocoles de communication, des générateurs de blocs IP de commutateurs, des générateurs de blocs IP de changement de domaine d'horloge, de compactage de données de paquets, de transport de paquets sur de longues distances, et de paramétrage des rapports entre la quantité de données qu'un lien peut transmettre par cycle d'horloge et ladite quantité élémentaire de données, et des générateurs de blocs IP d'un réseau séparé de configuration des éléments du système d'interconnexions.
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H,G
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H04,G06
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H04L,G06F
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H04L 29,G06F 13
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H04L 29/02,G06F 13/14
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FR2894035
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A1
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IMAGEUR CMOS COMPRENANT UNE MATRICE DE MICROLENTILLES AYANT UN TAUX DE REMPLISSAGE ELEVE
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La présente invention concerne les imageurs CMOS et plus particulièrement une structure de matrice de microlentilles d'imageur CMOS ainsi qu'un procédé de fabrication d'une telle matrice de microlentilles. Les imageurs réalisés selon la technologie CMOS ("Complementary Metal Oxide Semiconductor") font actuellement l'objet d'un nombre croissant d'applications en raison de leur faible prix de revient comparativement aux imageurs CCD (Charge Coupled Device). De tels imageurs CMOS étaient initialement utilisés pour réaliser des capteurs d'image à faible résolution et de qualité médiocre (par exemple des caméras web). Aujourd'hui, après un important investissement en recherche et développement, les imageurs CMOS peuvent rivaliser avec les imageurs CCD. La présente invention s'inscrit dans cet effort de perfectionnement de cette technologie d'imageurs. La figure 1 représente un exemple de module de capture d'images et/ou de capture vidéo utilisant un imageur CMOS, destiné par exemple à être monté dans appareil portatif tel un téléphone mobile, un appareil photographique ou une caméra vidéo. Le module 1 comprend un châssis 2, un bloc porte-lentilles 3, des lentilles 4 solidaires du bloc 3, un filtre infrarouge 5 et un support 6. Un imageur CMOS 10 est disposé sur le support 6 et reçoit la lumière passant à travers les microlentilles et le filtre infra-rouge. L'imageur CMOS 10 se présente sous la forme d'une microplaquette de semi-conducteur et comprend une pluralité de photosites formant chacun un pixel (non visibles sur la figure 1). Chaque pixel comprend une photodiode et un circuit de contrôle et d'interconnexion de la photodiode. Les pixels sont agencés de façon matricielle et une mosaïque de filtres rouges, verts, bleus est répartie au-dessus de la matrice de pixels, généralement selon l'architecture de Bayer (les cellules d'une ligne étant alternativement rouges et vertes ou alternativement vertes et bleues). Chaque pixel est ainsi recouvert par un filtre de couleur primaire déterminée, rouge, verte ou bleue, et fournit une information de luminance relative à la couleur primaire qui lui est attribuée, formant une information de pixel. La figure 2 est une vue en coupe schématique de l'imageur CMOS 10 dans une région correspondant à trois pixels PIX1, PIX2, PIX3. En allant du bas vers le haut, on distingue des couches 11, 12, 13, 14, 15 et des microlentilles LO (LO-1, LO-2, LO-3). La couche 11 est le substrat semi-conducteur sur lequel l'imageur est implanté. Cette couche 11 représente ainsi la partie active de l'imageur et comprend des photodiodes et leurs circuits de contrôle et d'interconnexion associés (non détaillés). La couche 12 est formée par un matériau diélectrique qui recouvre entièrement le substrat 11. La couche 13 est une couche de passivation déposée sur l'imageur en fin de processus de fabrication CMOS. La couche 14 est formée par des résines colorées et comprend des secteurs 14-1, 14-2, 14-3 de couleur rouge, verte ou bleue formant les filtres de couleur primaire susmentionnés, à raison d'un filtre de couleur par pixel. La couche 15 est une couche de résine intermédiaire formant un support pour les microlentilles LO et offrant une bonne planéité. Les microlentilles LO sont agencées en une matrice dite "MLA" ("Microlens Array") à raison d'une microlentille par pixel. '2894035 3 La figure 3 est une vue éclatée en coupe de l'imageur 10 représentant la structure d'un pixel PIXi. Le filtre coloré 14 et la microlentille LO-i du pixel sont représentés éloignés de la partie active 12 qui est 5 elle-même représentée sans son matériau diélectrique afin de laisser entrevoir des composants qu'elle comporte. On distingue ainsi une photodiode 121 dopée n+ formée au-dessus d'un caisson 11' dopé p implanté dans le substrat 11, et des éléments formant le circuit de contrôle et 10 d'interconnexion de la photodiode. Ces éléments comprennent par exemple un transistor amplificateur 122, un transistor de bus de sélection de colonne 123, un transistor de remise à zéro 124, et un bus 125 de sélection de ligne. 15 Une particularité des imageurs CMOS, qui apparaît en figure 3, est que la photodiode n'occupe qu'une partie de la surface totale du pixel, le reste étant occupé par le circuit de contrôle et d'interconnexion de la photodiode. Pour cette raison, un pixel CMOS est 20 généralement appelé "pixel actif", contrairement à un pixel d'imageur CCD où la photodiode occupe sensiblement toute la surface d'un pixel. En pratique, la photodiode n'occupe généralement que 50% de la surface du pixel. La microlentille LO permet de recueillir et de 25 focaliser sur la photodiode 121 les photons reçus par le pixel. Sans microlentille, le rendement de l'imageur (ratio entre l'énergie lumineuse reçue et l'énergie lumineuse captée et transformée en tension électrique) serait médiocre et les images fournies présenteraient une 30 faible luminosité et un faible contraste. Ainsi, on appelle "facteur de remplissage" ("fill factor") le pourcentage entre la surface utile du pixel (surface de la photodiode) et la surface totale de celui-ci. La prévision d'une matrice de microlentilles permet 35 d'obtenir un facteur de remplissage plus élevé. Le facteur de remplissage correspond alors au ratio entre la surface occupée par les microlentilles et la surface totale de la partie active de l'imageur, car toute la lumière recueillie par les microlentilles est présumée envoyée sur les photodiodes Une structure classique de matrice de microlentilles LO est représentée par une vue de dessus sur la figure 4. Les microlentilles ont une base de forme circulaire et un diamètre constant, et sont espacées les unes des autres d'une distance centre à centre Pch appelée "pas" ("pitch"), correspondant au pas de la matrice de photodiodes. Les bords les plus rapprochés des microlentilles ne se touchent pas et se trouvent à une distance E. Cette distance est généralement réduite à un minimum Emin offert par le procédé de fabrication. A titre d'exemple, avec les procédés de photolithographie actuels, la distance minimale de séparation Emin devant être respectée est de 0,4 m. Ainsi, pour un pas de 4 mm, le diamètre maximal d'une microlentille pouvant être choisi est de 3,6 m. Mathématiquement, en tenant compte de la forme circulaire de la base des microlentilles, le facteur de remplissage obtenu est alors de l'ordre de 64%. Ainsi, malgré la prévision de la matrice de microlentilles, 36% de la surface de chaque pixel est perdue, soit 36% de la surface totale de l'imageur. Cet inconvénient est dû à la forme circulaire de la base des microlentilles mais également à la distance Emin entre les bords des microlentilles adjacentes. Le procédé de fabrication classique d'une telle structure de microlentilles est illustré sur les figures 30 5A à 5E et comprend les étapes suivantes dépôt d'une couche de résine polymère photosensible 21 (photorésine) sur une plaquette d'imageur 20 et cuisson douce ("soft bake") de la couche de résine (figure 5A), 35 - exposition de la couche de résine 21 à une lumière ultraviolette à travers un masque d'insolation MO (figure 5B), - retrait des parties insolées de la couche de résine 21 avec un solvant organique (figure 5C), pour obtenir une matrice de pastilles plates P0, - fluage thermique des pastilles PO pour obtenir 5 des microlentilles LO ayant une face supérieure convexe (figure 5D), - recuit des microlentilles LO afin d'assurer leur durcissement (figure 5E). La résine utilisée est une résine positive, c'est- 10 à-dire présentant une solubilité élevée en présence d'un solvant approprié (agent de gravure) après exposition aux UV. Le masque d'insolation MO présente ainsi des zones sombres dont la forme est identique à la forme des microlentilles devant être réalisées, et des zones 15 transparentes s'étendant entre les zones sombres, correspondant aux zones de résine devant être retirées. La distance minimale de séparation Emin entre les bords des microlentilles LO correspond à la distance minimale entre les zones sombres du masque M0. En deçà de cette 20 distance minimale, on observe des bavures en bordure des pastilles PO et une mauvaise séparation de celles-ci, entraînant des distorsions dans la forme des microlentilles après l'étape de fluage. En conclusion, la structure classique de 25 microlentilles qui vient d'être décrite présente l'inconvénient de présenter un facteur de remplissage éloigné de la valeur idéale de 100%, en raison d'une part de la forme circulaire des microlentilles, qui limite le remplissage, et d'autre part de la distance minimale de 30 séparation Emin entre les bords des microlentilles. Ainsi, un objectif de la présente invention est de prévoir une structure de matrice de microlentilles qui offre un facteur de remplissage supérieur à celui offert par les matrices de microlentilles classiques. 35 Un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'une matrice de microlentilles dans lequel des microlentilles sont agencées côte à côte sans espacement entre les bords. Pour atteindre ces objectifs, la présente invention prévoit un imageur CMOS comprenant une matrice de photosites et une matrice de microlentilles, dans lequel la matrice de microlentilles comprend des microlentilles d'un premier type et des microlentilles d'un second type, les microlentilles du premier type sont réalisées suivant un premier gabarit circulaire présentant un premier rayon, les microlentilles du second type sont réalisées suivant un second gabarit circulaire présentant un second rayon inférieur au premier rayon, et les premier et second gabarits présentent des zones de recouvrement. Selon un mode de réalisation, les zones de recouvrement des gabarits sont occupées par les microlentilles du second type, et les microlentilles du premier type présentent une base octogonale à côtés arrondis et n'occupent pas les zones de recouvrement. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du second type recouvrent les microlentilles du premier type dans les zones de recouvrement des gabarits. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du premier type sont multifocales et les microlentilles du second type sont monofocales. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du premier type et du second type sont monofocales. Selon un mode de réalisation, les rayons des premier et second gabarits sont tels que la surface du premier gabarit moins la surface des zones de recouvrement est égale à la surface du second gabarit. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du premier type sont réparties en alternance avec les microlentilles du second type selon un pas constant Pch, et le rayon du premier gabarit est égal à une valeur Rl satisfaisant l'équation suivante : Ri = 1/2(x2*Pch -E), dans laquelle E est une distance de séparation entre les bords de deux microlentilles contiguës du premier type. Selon un mode de réalisation, l'imageur comprend entre les bords :Les plus rapprochés des microlentilles du premier type et des microlentilles du second type, une distance de séparation égale à une tolérance du procédé de fabrication de l'imageur. Selon un mode de réalisation, l'imageur comprend entre les bords les plus rapprochés des microlentilles du premier type et des microlentilles du second type, une distance de séparation nulle ou inférieure à une tolérance du procédé de fabrication de l'imageur. L'invention concerne également un appareil portatif, notamment téléphone mobile, appareil photographique ou caméra vidéo, comprenant un imageur selon l'invention. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'ur.L imageur CMOS comprenant une matrice de photosites, le procédé comprenant une étape de fabrication d'une matrice de microlentilles sur une face de l'imageur, l'étape de fabrication de la matrice-de microlentilles comprenant une étape de fabrication de microlentilles d'un premier type et une étape de fabrication de microlentilles d'un second type, les microlentilles du premier type étant réalisées suivant un premier gabarit circulaire présentant un premier rayon, les microlentilles du second type étant réalisées suivant un second gabarit circulaire présentant un second rayon inférieur au premier rayon, et les premier et second gabarits présentent des zones de recouvrement. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du premier type sont fabriquées de manière à présenter une base octogonale à côtés arrondis et ne s'étendent pas dans les zones de recouvrement des premier et second gabarits. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de fabrication de pastilles de résine ayant un contour octogonal à côtés arrondis, et une étape de fluage des pastilles pour obtenir les microlentilles du premier type. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de fabrication de microlentilles du premier type ayant un contour circulaire, et une étape de gravure des microlentilles du premier type de manière que les microlentilles du premier type présentent une base octogonale à côtés arrondis. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du second type sont réalisées après les microlentilles du premier type et recouvrent les microlentilles du premier type dans les zones de recouvrement des gabarits. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de calcul préalable des rayons des premier et second gabarits, de manière que la surface du premier gabarit moins la surface des zones de recouvrement soit égale à la surface du second gabarit. Selon un mode de réalisation, les microlentilles du premier type sont réparties en alternance avec les microlentilles du second type selon un pas constant Pch, et le procédé comprend une étape de détermination d'un rayon R1 du premier gabarit satisfaisant l'équation suivante : R1 = 1/2(x2*Pch - E), dans laquelle e une distance entre les bords de deux microlentilles contiguës du premier type. Selon un mode de réalisation, l'étape de fabrication de microlentilles du premier type et l'étape de fabrication de microlentilles du second type sont simultanées. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes suivantes : dépôt d'une couche de résine sur une plaquette d'imageur, insolation de la couche de résine à travers un masque d'insolation, retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type et d'un second type, et fluage thermique des pastilles du premier type et du second type, pour obtenir des microlentilles du premier type et du second type. Selon un mode de réalisation, l'étape de fabrication de microlentilles du second type est conduite après l'étape de fabrication des microlentilles du premier type. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes suivantes : dépôt d'une première couche de résine sur une plaquette d'imageur, insolation de la première couche de résine à travers un premier masque d'insolation, retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type, fluage thermique des pastilles pour obtenir des microlentilles du premier type, dépôt d'une seconde couche de résine sur la plaquette d'imageur, insolation de la seconde couche de résine à travers un second masque d'insolation, retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un second type, et fluage thermique des pastilles du second type pour obtenir les microlentilles du second type. Selon un mode de réalisation, le premier masque d'insolation est conformé de manière que les pastilles de résine du premier type présentent un contour octogonal à côtés arrondis. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes suivantes : dépôt d'une première couche de résine sur une plaquette d'imageur, insolation de la première couche de résine à travers un premier masque d'insolation, retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type ayant un contour circulaire, fluage thermique des pastilles pour obtenir des microlentilles du premier type présentant une base circulaire, gravure des microlentilles du premier type de manière que les microlentilles du premier type présentent une base octogonale à côtés arrondis, dépôt d'une seconde couche de résine sur la plaquette d'imageur, insolation de la seconde couche de résine à travers un second masque d'insolation, retrait des parties insolées de la résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un second type, et fluage thermique des pastilles du second type pour obtenir les microlentilles du second type. Selon un mode de réalisation, l'étape de gravure des pastilles du premier type est conduite au moyen d'un plasma gazeux. Selon un mode de réalisation, l'étape de gravure des pastilles du premier type est conduite par l'intermédiaire d'un masque de gravure formé par dépôt d'une couche de résine de masquage sur la plaquette d'imageur, insolation de la couche de résine de masquage à travers un masque d'insolation, retrait de la résine de masquage insolée, pour l'obtention du masque de gravure. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'une matrice de microlentilles selon l'invention et de divers procédés de fabrication de cette matrice de microlentilles, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente un module de capture d'images ou de vidéo utilisant un imageur CMOS, - la figure 2 précédemment décrite est une vue en coupe schématique de l'imageur CMOS, -la figure 3 précédemment décrite est une vue éclatée d'un pixel de l'imageur CMOS, - la figure 4 précédemment décrite est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles classique pour imageur CMOS, - les figures 5A à 5E précédemment décrites illustrent un procédé classique de fabrication de la matrice de 35 microlentilles représentée en figure 4, -la figure 6 est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles selon l'invention, comprenant des microlentilles d'un premier type et d'un second type, - la figure 7 est un graphique illustrant une étape de détermination du rayon des microlentilles du second type, - les figures 8A à 8E sont des vues en coupe illustrant un premier procédé de fabrication de la matrice de microlentilles de la figure 6, - la figure 9 représente un masque d'insolation utilisé 10 par le premier procédé, - la figure 10 est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles réalisée selon le premier procédé, - la figure 11 est une vue de dessus d'une microlentille du premier type et les figures 12A, 12B sont des vues en 15 coupe de cette microlentille selon deux axes de coupe différents, - la figure 13 illustre des propriétés optiques d'une microlentille du premier type réalisée selon le premier procédé, 20 - la figure 14 illustre des propriétés optiques d'une microlentille du second type réalisée selon le second procédé, - les figures 15A à 15J sont des vues en coupe illustrant un deuxième procédé de fabrication de la matrice de 25 microlentilles de la figure 6, - les figures 16 et 17 représentent des masques d'insolation utilisés par le deuxième procédé, - la figure 18 est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles réalisée selon le deuxième procédé, 30 - les figures 19A à 19J sont des vues en coupe illustrant un troisième procédé de fabrication de la matrice de microlentilles de la figure 6, - les figures 20 et 21 représentent des masques d'insolation utilisés par le troisième procédé, 35 - la figure 22 est un schéma équivalent d'une matrice de microlentilles réalisée selon le troisième procédé, représentée en coupe, - la figure 23 est une vue de dessus correspondant à la vue en coupe de la figure 19F et représente des microlentilles en voie de formation, - la figure 24 est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles réalisée selon le troisième procédé, - la figure 25 illustre des propriétés optiques d'une microlentille du premier type réalisée selon le troisième procédé, - la figure 26 illustre des propriétés optiques d'une 10 microlentille du second type réalisée selon le troisième procédé, - les figures 27A à 270 sont des vues en coupe illustrant un quatrième procédé de fabrication de la matrice de microlentilles de la figure 6, 15 - les figures 28, 29, 30 représentent des masques d'insolation utilisés par le quatrième procédé, -la figure 31 est une vue de dessus d'une matrice de microlentilles réalisée selon le quatrième procédé, - la figure 32 illustre des propriétés optiques d'une 20 microlentille d'un premier type réalisée selon le quatrième procédé, et - la figure 33 illustre des propriétés optiques d'une microlentille d'un second type réalisée selon le quatrième procédé. 25 Structure d'une matrice de microlentilles selon l'invention La figure 6 est une représentation abstraite d'une matrice de microlentilles selon l'invention, vue de dessus. La forme des microlentilles vues de dessus 30 correspond à la forme de la base (ou pied) des microlentilles. La matrice comprend des microlentilles d'un premier type L1, ou microlentilles L1, réalisées suivant un premier gabarit G1, et des microlentilles d'un second type L2, ou microlentilles L2, réalisées suivant 35 un second gabarit G2. Les gabarits sont représentés en traits pointillés tandis que les bases des microlentilles sont représentées en traits continus. La matrice de microlentilles présente les caractéristiques générales suivantes : - les gabarits G1 et G2 sont des cercles de rayons R1 et R2 et sont agencés en alternance selon des lignes et des colonnes de la matrice, repérées par des traits pointillés horizontaux et verticaux formant un maillage, - la distance entre le centre d'une microlentille Li et le centre d'une microlentille adjacente L2 est égale au pas Pch de la matrice de photosites (pixels) de l'imageur CMOS correspondant, qui est donc également le pas de la matrice de microlentilles, - la somme des rayons R1 et R2 est supérieure au pas Pch, de sorte que les gabarits G1 et G2 présentent des zones de recouvrement, comme cela apparaît sur la figure, -la base des microlentilles L2 a une forme correspondant au gabarit G2 (les traits pointillés du gabarit G2 étant ainsi recouverts par les traits continus représentant les microlentilles L2), - la base des microlentilles L1 a une forme qui délimite une aire correspondant à l'aire couverte par le gabarit G1 à laquelle on soustrait les zones de recouvrement avec le gabarit G2 des microlentilles L2 adjacentes (quatre zones de recouvrement pour chaque microlentille L1). Il en résulte que la base des microlentilles L1 a une forme "octogonale à bords arrondis" présentant quatre bords à courbure positive S11, S12, S13, S14 correspondant à des secteurs angulaires du gabarit G1 et quatre bords à courbure négative S15, S16, S17, S18 correspondant à des secteurs angulaires des gabarits G2 des microlentilles L2 adjacentes. Détermination des gabarits G1, G2 Selon un aspect optionnel mais avantageux de l'invention, les surfaces actives (surfaces réelles) des microlentilles L1 et L2 sont choisies identiques, afin que les photosites couverts par les microlentilles L1 20 reçoivent la même quantité de lumière que les photosites couverts par les microlentilles L2 (à éclairement constant). Ainsi, les rayons R1, R2 des gabarits sont de préférence déterminés de manière que les surfaces actives des microlentilles Li, L2 soient égales. A cet effet, on calcule d'abord le rayon R1 puis on détermine le rayon-R2 en fonction de R1. Calcul de R1 On désigne par [Oi 02] la distance entre les centres 01 et 02 de deux microlentilles Li adjacentes, soit deux microlentilles de même type appartenant à deux lignes adjacentes et à deux colonnes adjacentes. La distance [01 02] est égale à la diagonale du maillage de la matrice, soit . [01 02] = r[Pch2 + Pch2] (1) Par ailleurs, le rayon R1 du gabarit G1 obéit à la relation : 2R1 + E = [01 02] (2) E étant la distance entre les bords de deux microlentilles L1 adjacentes. 25 En combinant (1) et (2) on en déduit que : Ri = 1/2(I-2*Pch - e) (3) En réduisant la distance E à la valeur minimale 30 Emin imposée par le procédé de fabrication (tolérance du procédé), afin d'obtenir le facteur de remplissage le plus élevé, il vient que le rayon R1 est égal à : R:L = 1/2 (/-2*Pch - Emin) (4) Ainsi, par exemple, si le pas Pch est égal à 4 m et Emin égal à 0,4 m, le rayon R1 est égal à 2,63 pm. 35 Calcul de R2 Le rayon R1 étant connu pour des valeurs de Pch et de Emin connues, l'équation d'égalité des surfaces des microlentilles de type L1 et de type L2 peut être résolue au moyen du graphique illustré en figure 7. L'axe des abscisses du graphique est gradué en m et l'axe des ordonnées est gradué en m2 (micromètres carrés). On trace une courbe SC2 qui représente la valeur de la surface des microlentilles L2 lorsque R2 augmente, puis une courbe SC1 représentant la surface des microlentilles L1 en fonction de R2 (pour R1 constant). Cette surface décroît lorsque R2 croit car elle est égale à l'aire du gabarit Gl moins l'aire des zones de recouvrement, qui croit lorsque R2 croit. Ainsi, les deux courbes présentent un point d'intersection qui correspond au point d'égalité des surfaces des microlentilles L1 et L2. L'abscisse du point d'intersection est la valeur de R2 recherchée. Par exemple, on voit ici que le rayon R2 doit être égal à 2,22 m environ quand R1 = 2,63 m pour que les surfaces des microlentilles L1, L2 soient égales. En pratique, le rayon R2 peut aussi être déterminé au moyen d'un logiciel de simulation optique comprenant des algorithmes de calcul de surfaces de microlentilles, par exemple un simulateur ZEMAX. Une telle structure de matrice de microlentilles présente l'avantage d'offrir un facteur de remplissage élevé (surface utile de la matrice de microlentilles relativement à la surface totale de la matrice). Les microlentilles L1 peuvent être monofocales (petit point lumineux sur la photodiode correspondante) ou multifocales (tache lumineuse sur la photodiode), tandis que les microlentilles L2 sont de préférence monofocales. La distance focale des microlentilles Li doit être de préférence sensiblement égale à celle des microlentilles L2 et cette distance focale commune doit correspondre à la distance entre la matrice de microlentilles et la matrice de photodiodes (épaisseur des couches 12, 13, 14 et 15 en figure 2). La distance focale étant fonction du rayon des microlentilles et de leur hauteur, les microlentilles L1 du premier type et les microlentilles L2 du second type ne présentent pas, en principe, la même hauteur si leurs distances focales respectives sont égales. Par exemple, des microlentilles monofocales L1 de rayon R1 = 2.63 m et de microlentilles monofocales L2 de rayon R2 = 2.22 m doivent présenter des hauteurs respectives Hl = 930nm et H2 = 672nm pour l'obtention une distance focale identique de l'ordre de 8 m. Toutefois, un compromis peut être fait et un exemple de réalisation de microlentilles L1, L2 ayant des hauteurs identiques sera décrit plus loin. Enfin, si les microlentilles L1 sont réalisées multifocales, la hauteur des microlentilles L1 est déterminée de manière que la distance focale moyenne de la lentille (moyenne entre la plus petite distance focale et la plus grande distance focale) soit de préférence égale à la distance entre la matrice de microlentilles et la matrice de photodiodes, pour éviter que la tache lumineuse déborde au-delà des régions de photodiodes. Fabrication de la matrice de microlentilles On décrira dans ce qui suit quatre procédés defabrication d'une matrice de microlentilles selon l'invention, désignés "procédé 1", "procédé 2", "procédé 3" et "procédé 4" et illustrés respectivement par les groupes de figures 8A-8E, 15A-15J, 19A-19J et 27A-270. Dans ces divers procédés, la matrice de microlentilles est réalisée sur une plaquette d'imageur qui est représentée schématiquement par une couche 20. Cette couche 20 comprend les couches 11 à 15 représentées en figure 2, la couche 11 (substrat et composants) formant la partie active de l'imageur. Bien que les figures susmentionnées illustrent seulement la formation de quelques microlentilles de la matrice, les procédés 1 à 4 permettent de réaliser collectivement une pluralité d'imageurs sur une tranche de silicium ("wafer"), qui est ensuite découpée pur obtenir des microplaquettes d'imageur individuelles. Chacun de ces procédés comprend des étapes de dépôt et de cuisson douce d'une couche ou de deux couches de résine, d'insolation de la couche de résine ou des couches de résine à travers un masque d'insolation (résine positive), de retrait des parties insolées de la résine, de fluage de la résine restant présente sur la plaquette d'imageur et de durcissement de la résine. Ces étapes sont mises en œuvre de façon classique en ce qui concerne les paramètres du processus. Ainsi, les étapes de dépôt des couches de résine sont réalisées en déposant une quantité de résine positive au centre de la plaquette d'imageur 20 et en étalant la résine sur la plaquette par centrifugation. Les étapes de cuisson douce sont conduites pendant quelques dizaines de secondes à une température de l'ordre de 100 C. Les étapes d'insolation sont mises en œuvre avec une lumière ultraviolette pendant un temps correspondant au transfert d'une énergie photonique de l'ordre de 300 mJ. Les étapes de retrait de la résine insolée comprennent une étape consistant à tremper la couche de résine dans un bain de solvant organique à température déterminée (par exemple 23 ) pendant une durée de l'ordre de quelques dizaines de secondes (par exemple 80s). Les étapes de fluage sont réalisées en exposant la résine à une température de l'ordre de 200 C à 240 C pendant quelques dizaines de secondes (par exemple 30 à 60s). Enfin, les étapes de durcissement sont des étapes de recuit des microlentilles, pendant quelques minutes et à une température de l'ordre de 200 C. Procédé 1, figures 8A à 8E Ce procédé utilise un seul masque d'insolation M10, représenté en figure 9 (vue partielle) comprenant des zones sombres M(Ll) de forme octogonale à bords arrondis et des zones sombres M(L2) circulaires pour graver une couche de résine 21 et réaliser simultanément des microlentilles de type Li et de type L2. La distance minimale entre les zones sombres du masque M10, par exemple 0,4 m, est imposée par le procédé et définit la distance minimale Emin entre deux microlentilles (distance bord à bord). Le procédé 1 comprend plus particulièrement les étapes suivantes . - dépôt de la couche de résine 21 sur la plaquette d'imageur 20 et cuisson douce de la couche de résine (figure 8A), - exposition de la couche de résine à une lumière W à travers le masque M10 (figure 8B), - retrait des parties insolées de la couche de résine 21, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type Pl 15 et d'un second type P2 (figure 8C), - fluage thermique des pastilles P1 et P2 pour obtenir des microlentilles du premier type L1 et du second type L2 (figure 8D), - durcissement des microlentilles L1, L2 (figure 8E). 20 La figure 10 est une vue de dessus de la matrice de microlentilles obtenue (vue partielle). La base des microlentilles de type L1 a une forme octogonale à bords arrondis telle que définie plus haut, tandis que la base des microlentilles L2 présente la forme circulaire 25 également définie plus haut (Cf. calcul de R1 et R2). Ces formes octogonale et circulaire sont conférées ici aux pastilles Pl et P2 au moment de la gravure de la couche de résine (figure 8C), et définissent la forme de la base des microlentilles après que la face supérieure des 30 pastilles a "gonflé" sous l'effet du fluage pour former la face supérieure convexe des microlentilles. Les parties sombres du masque M10 ont donc une forme identique à celle des pastilles P1, P2 du fait de l'utilisation d'une résine positive. 35 Les pastilles P1 ayant une forme octogonale à bords arrondis et les pastilles P2 ayant une forme circulaire, les microlentilles Ll obtenues après fluage des pastilles Pi sont multifocales tandis que les microlentilles L2 sont monofocales. Ceci sera mieux compris en se référant aux figures 11 à 14. La figure il représente une microlentille de type L1 vue de dessus, la figure 12A représente la microlentille L1. en coupe suivant un axe AA' représenté en figure 11 et la figure 12B représente la microlentille Ll suivant un axe BB' également représenté en figure 11. L'axe AA' est un axe de plus grand diamètre de la microlentille Ll, le long duquel la microlentille présente un diamètre Dlmax. L'axe BB' est un axe de plus petit diamètre de la microlentille L1, le long duquel elle présente un diamètre Dlmin. Ainsi, comme représenté en figure 13, la microlentille L1 est l'équivalent d'une pluralité de microlentilles de diamètres différents ayant chacune une distance focale déterminée comprise entre une distance focale minimale DFlmin correspondant au plus petit diamètre Dlmin et une distance focale maximale DFlmax correspondant au plus grand diamètre Dlmax. La microlentille Ll présente une distance focale moyenne DFlav (moyenne des distances focales) qui doit de préférence correspondre à la distance entre la matrice de microlentilles et la matrice de photodiodes de l'imageur, pour que la tache lumineuse fournie par les microlentilles ne déborde pas au-delà des régions de photodiodes. Inversement, comme représenté en figure 14, une microlentille L2 ne présente qu'une seule distance focale DF2 qui doit également, de préférence, correspondre à la distance entre le plan de la matrice de microlentilles et le plan des photodiodes de l'imageur. Pour que la distance focale moyenne DFlav des microlentilles L1 soit égale à la distance focale DF2 des microlentilles L2, les microlentilles L1 doivent présenter une hauteur Hi déterminée et les microlentilles L2 une hauteur H2 différente de Hl. Ces hauteurs sont fonction de l'épaisseur de la couche de résine avant gravure, soit la hauteur des pastilles de résine avant fluage. La relation entre la hauteur des pastilles et l'épaisseur des microlentilles est donnée par des abaques fournis par le fabricant de résine ou établies par des expérimentations. Toutefois, les microlentilles Ll et L2 étant réalisées ici à partir de la même couche de résine, un compromis devra être fait. Par exemple, l'épaisseur de la couche de résine est choisie de manière que l'écart entre la hauteur réelle des microlentilles Ll et la valeur théorique Hi soit approximativement égal à l'écart entre la hauteur réelle des microlentilles L2 et la valeur théorique H2. En raison de la distance Emin devant être respectée entre les bords des microlentilles adjacentes de même type ou de type différent, le facteur de remplissage obtenu en mettant en oeuvre le procédé 1 est de l'ordre de 80%. Procédés 2 à 4 Les procédés 2 à 4 qui seront maintenant décrits offrent avantageusement les caractéristiques suivantes : -utilisation de deux couches de résine pour un contrôle différencié des hauteurs des microlentilles de type Ll et des microlentilles de type L2, -suppression de la distance Emin entre les bords des microlentilles adjacentes de type Ll et de type L2 et obtention d'un facteur de remplissage de l'ordre de 96%, - obtention de microlentilles de type L1 monofocales (procédé 3 et 4 seulement). Bien que l'obtention de microlentilles Li monofocales soit présenté ici comme un avantage, la réalisation de microlentilles Ll multifocales (procédé 1 et procédé 2) ne constitue pas un inconvénient rédhibitoire pour la mise en oeuvre de l'invention, l'essentiel étant que les taches lumineuses obtenues avec des microlentilles multifocales ne débordent pas au-delà des régions de photodiodes. Ainsi, en pratique, le choix du meilleur procédé dépendra des caractéristiques et des performances des équipements de photolithographie utilisés, et du prix de revient des microlentilles. Un compromis pourra être fait entre la précision du procédé (dispersion des caractéristiques des microlentilles), le type de microlentilles obtenu (multifocales ou monofocales) et le prix de revient des microlentilles, en tenant compte également des applications visées (imageurs de qualité ou imageurs "bas de gamme"). Procédé 2, figures l5A à 15J Ce procédé se distingue du procédé 1 en ce que les microlentilles Ll et les microlentilles L2 sont réalisées au moyen de deux couches de résine 21, 22, et deux masques d'insolation M20 et M21 représentés sur les figures 16 et 17 (vue partielle). Le masque M20 comporte des zones sombres M(Ll) de forme octogonale à bords arrondis qui permettent de réaliser en premier lieu des microlentilles de type L1. Le masque M21 comporte des zones sombres M(L2) de forme circulaire qui permettent de réaliser ensuite les microlentilles de type L2. Plus particulièrement, le procédé 2 comprend les 20 étapes suivantes : - dépôt de la couche de résine 21 sur une plaquette d'imageur 20 et cuisson douce de la couche de résine 21, insolation de la couche de résine 21 à travers -le masque M20, 25 retrait des parties insolées de la couche de résine 21 pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type Pl (figure 15C), fluage thermique des pastilles pour obtenir des microlentilles du premier type L1 (figure 15D), 30 - durcissement des microlentilles Li par recuit (figure 15E), dépôt de la couche de résine 22 sur la plaquette d'imageur 20 et cuisson douce de la couche de résine 22 (figure 15F), 35 - insolation de la couche de résine 22 à travers le masque M21 (figure 15G), - retrait des parties insolées de la couche de résine 22, pour obtenir des pastilles de résine d'un second type P2 (figure 15H), - fluage thermique des pastilles P2 pour obtenir les 5 microlentilles du second type L2 (figure 15I), durcissement des microlentilles L2 (figure 15J). Le dépôt de la couche de résine 22 est effectué comme le dépôt de la couche 21, par centrifugation, la résine s'étendant par capillarité et sous l'effet de la 10 force centrifuge dans les régions dépourvues de résine et s'étendant entre les microlentilles L1. Les microlentilles L1 ne sont pas attaquées par le solvant organique pendant la gravure de la couche de résine 22, car le processus de recuit rend la résine résistante à 15 l'agent de gravure. Les hauteurs respectives des microlentilles L1 et L2 sont donc ajustées ici de façon différenciée, grâce à un contrôle correspondant de l'épaisseur des couches de résine 21 et 22. On contrôle ainsi avec une plus grande 20 précision les distances focales des microlentilles L1 et L2, de manière que celles-ci soient égales ou proches. Les microlentilles de type L1 sont comme précédemment multifocales puisque les pastilles Pl présentent, avant fluage, un contour octogonal à bords 25 arrondis conféré par le masque M20. Les microlentilles de type L2 sont comme précédemment monofocales puisque les pastilles P2 présentent, avant fluage, un contour circulaire conféré par le masque M21. On notera également l'avantage annoncé plus haut . 30 si la distance minimale Emin entre les bords des microlentilles adjacentes de type Ll ne peut être supprimée (Cf. masque M20 fig. 16), par contre la distance entre les bords des microlentilles adjacentes de type Li et de type L2 peut être supprimée grâce au 35 processus de gravure à deux couches de résine et l'utilisation de deux masques d'isolation. Pour cela, il suffit que le diamètre des zones sombres M(L2) du masque M21 présente un diamètre approprié. On obtient ainsi la matrice de microlentilles représentée sur la figure 18, dans laquelle les bords des microlentilles L1 sont accolés aux bords des microlentilles L2, le facteur de remplissage étant de l'ordre de 96%. Enfin, les couches de résine 21, 22 sont de préférence réalisées avec la même résine, et présentent donc les mêmes propriétés optiques. Toutefois, dans une variante pouvant être explorée par l'homme de l'art, des résines ayant des indices optiques différents pourraient être utilisées afin de bénéficier d'un degré de liberté supplémentaire dans le choix des hauteurs des microlentilles. Procédé 3, figures 19A à 19J Ce procédé comprend, comme le procédé 2, le dépôt de deux couches de résine 21, 22. Ces couches sont impérativement réalisées ici avec des résines identiques, ayant les mêmes propriétés optiques (indice), pour des raisons qui apparaîtront plus loin. Le procédé 3 se distingue du procédé 2 en ce que les pastilles P1 permettant de réaliser les microlentilles L1 ne sont pas gravées avant fluage pour obtenir la forme octogonale à bords arrondis. Ces pastilles sont réalisées avec un masque d'insolation M30, représenté en figure 20 (vue partielle), qui comporte des zones sombres M(Ll) ayant un contour circulaire. Ainsi, après fluage des pastilles P1, on obtient des microlentilles L1 monofocales. Par ailleurs, les microlentilles de type L2 sont réalisées avec un masque d'insolation M31 représenté en figure 21 (vue partielle) qui est identique au masque M21 du procédé 2 (fig. 17), et ont également un contour circulaire. Pour obtenir la forme octogonale à bords arrondis qui caractérise les microlentilles L1 vues de dessus, les microlentilles L2 sont formées avec chevauchement sur les microlentilles Ll. Plus particulièrement, le procédé 3 comprend les étapes suivantes . -dépôt de la couche de résine 21 sur une plaquette d'imageur 20 et cuisson douce de la couche de résine 21 5 (figure 19A), - insolation de la couche de résine 21 à travers le masque M30 (figure 19B), - retrait des parties insolées de la couche de résine 21 pour obtenir des pastilles de résine de type Pl ayant ici 10 une base circulaire (figure 19C), - fluage thermique des pastilles Pl pour obtenir des microlentilles du premier type L1 monofocales (figure 19D), - durcissement des microlentilles L1 par recuit (figure 15 19E), - dépôt d'une couche de résine 22 sur la plaquette d'imageur et cuisson douce de la couche de résine 22 (figure 19F), -insolation de la couche de résine 22 à travers le 20 masque M31 (figure 19G), - retrait des parties insolées de la couche de résine 22, pour obtenir des pastilles de résine de type P2 qui recouvrent ici les bords des microlentilles L1 (figure 19H), 25 - fluage thermique des pastilles P2 pour obtenir les microlentilles du second type L2 (figure 19I), -durcissement des microlentilles L2 par recuit (figure 19J), La figure 23 est une vue de dessus de la matrice de 30 microlentilles en cours de formation, après dépôt de la couche de résine 22 et avant gravure de celle-ci (étape illustrée par la figure 19F). Les microlentilles L1 sont partiellement recouvertes par la couche de résine 22 et seul les sommets des microlentilles émergent de la couche 35 22. Après gravure de la couche de résine 22, et fluage des pastilles P2, on obtient la matrice de microlentilles représentée en figure 24 qui, vue de dessus, est identique à la matrice obtenue avec le procédé 2 (fig. 18). La vue en coupe de la figure 22 est un schéma équivalent (au plan optique) de la matrice de microlentilles représentée sur les figures 19I ou 19J, suivant un axe de coupe correspondant au plus petit diamètre des microlentilles Li (soit un axe passant par les zones de chevauchement). Ce schéma équivalent montre que le chevauchement des microlentilles L1 par les microlentilles L2 ne modifie pas les propriétés optiques des microlentilles, si celles-ci sont réalisées avec la même résine. Plus précisément, ce schéma équivalent représente des microlentilles L1 et L2 agencées côte à côte sans espacement et ayant des bords verticaux S1, S2 parallèles. En d'autres termes, la résine des microlentilles L1 qui est recouverte par la résine des microlentilles L2 fait partie des microlentilles L2 et non des microlentilles Li, d'un point de vue optique. Bien entendu, les bords verticaux représentés en figure 22 ne concernent que les zones de chevauchement : la face supérieure convexe des microlentilles Ll, L2 a un profil en arc de cercle qui s'étend jusqu'à la base des microlentilles dans les régions sans chevauchement. L'homme de l'art notera qu'en raison des régions de chevauchement, la surface active des microlentilles L2 est sensiblement diminuée par rapport à la surface active théorique correspondant au gabarit G2. Inversement, la surface active des microlentilles L1 est sensiblement augmentée par rapport à la surface active théorique correspondant à la surface du gabarit G1 moins la surface des zones de recouvrement avec le gabarit G2. Ainsi, les gabarits G1, G2 sont corrigés par rapport au modèle théorique au moment de leur conception, de manière à prendre en compte les variations de surface active dues aux régions de chevauchement. Les figures 25 et 26 représentent respectivement les microlentilles L1 et L2 en coupe selon l'axe de coupe de plus petit diamètre des microlentilles L1 et L2, ainsi que les distances focales respectives DF1 et DF2 de ces microlentilles, qui sont fonction de leurs hauteurs Hl et H2. Les microlentilles L1 ne présentent ici qu'un plan focal et leur distance focale DF1 est de préférence égale, sinon proche, de la distance focale DF2 des microlentilles L2. Procédé 4, fiqures 27A à 270 Ce dernier exemple de mise en oeuvre de l'invention se distingue du procédé 3 en ce que trois couches de résine 21, 210,, 22 sont utilisées et trois masques d'insolation M40, M210, M41 représentés sur les figures 28, 29, 30. La couche de résine 210 est une couche temporaire gravée au moyen du masque M210 pour former un masque de gravure P210 qui est supprimé après avoir été utilisé. Ce masque de gravure permet de graver les microlentilles L1 au moyen d'un plasma gazeux, pour conférer à la base des microlentilles L1 la forme octogonale à bords arrondis. Le masque M210 comporte ainsi, comme on le voit sur la figure 29, des zones sombres M(H) de forme octogonale à bords arrondis. Le masque M40 est utilisé pour graver la couche de résine 21 et est identique au masque M30 du procédé 3. On obtient ainsi des pastilles Pl ayant un contour circulaire et les microlentilles L1 obtenues sont monofocales, bien qu'étant ensuite gravées au plasma pour présenter une base octogonale à bords arrondis. De même, le masque M41 est utilisé pour graver la couche de résine 22 et réaliser les microlentilles L2, et est identique au masque M31 du procédé 3. Le procédé 4 comprend plus particulièrement les étapes suivantes . - dépôt de la couche de résine 21 sur une plaquette d'imageur 20 et cuisson douce de la couche de résine 21 35 (figure 27A), - insolation de la couche de résine 21 à travers le masque d'insolation M40 (figure 27B), - retrait des parties insolées de la couche de résine 21 pour obtenir les pastilles de résine Pl à contour circulaire (figure 27C), - fluage thermique des pastilles Pl pour obtenir des 5 microlentilles L1 monofocales présentant une base circulaire (figure 27D), - durcissement des microlentilles L1 par recuit (figure 27E), dépôt de la couche de résine de masquage 210 sur la 10 plaquette d'imageur et cuisson douce de la couche de résine (figure 27F), - insolation de la couche de résine 210 à travers le masque d'insolation M210 (figure 27G), retrait des parties insolées de la couche 210, pour 15 l'obtention du masque de gravure en résine P210 qui est l'image du masque d'insolation M210 et comprend des régions de forme octogonale à bords arrondis qui couvrent les microlentilles Li (figure 27H, et forme du masque d'insolation M210 en figure 29), 20 - gravure au plasma des microlentilles L1 à travers le masque de gravure en résine P210, de manière que les microlentilles L:L présentent une base octogonale à côtés arrondis (figure 271), - retrait au moyen d'un solvant organique des résidus du 25 masque de gravure en résine (figure 27J) (une partie de l'épaisseur du masque de gravure ayant été détruite pendant la gravure au plasma), - dépôt de la couche de résine 22 sur la plaquette d'imageur et cuisson douce de la couche de résine 22 30 (figure 27K), - insolation de la couche de résine 22 à travers le masque d'insolation M41 (figure 27L), - retrait des parties insolées de la couche 22, pour obtenir des pastilles de résine P2 (figure 27M), 35 - fluage thermique des pastilles P2 pour obtenir les microlentilles L2 (figure 27N), et - durcissement des microlentilles par recuit (figure 270). Il apparaît sur les figures 27J à 270 que la gravure au plasma confère aux microlentilles Ll des flancs droits verticaux dans les zones de recouvrement des gabarits Gl, G2. La matrice de microlentilles vue de dessus est identique à la matrice obtenue avec les procédés 2 et 3, comme représenté sur la figure 31. Les figures 32 et 33 représentent respectivement les microlentilles Li et L2 en coupe selon l'axe de coupe de plus petit diamètre des microlentilles L1 et représentent également les distances focales DF1 et DF2 des microlentilles Li et L2, qui sont fonction de leurs hauteurs Hl et H2. Comme avec le procédé 2, les microlentilles Ll ne présentent qu'un plan focal et leur distance focale DF1 est de préférence égale, sinon proche, de la distance focale DF2 des microlentilles L2. Il apparaît clairement à l'homme de l'art que diverses autres variantes de réalisation de ces procédés peuvent être prévues, et qu'une matrice de microlentilles peut également être réalisée avec d'autres procédés de dépôt et de formation de microlentilles. La structure de matrice de microlentilles selon l'invention est elle-même susceptible de modifications, notamment en fonction de la répartition des photosites à la surface de l'imageur. Par exemple, certains imageurs présentent une densité de photosites plus importante au centre ou sur les bords, pour réaliser des photographies à densité de pixel constante avec un objectif "fisheye" (objectif grand angle pouvant atteindre 180 ). Dans ce cas, les zones de l'imageur ayant une moindre densité de photosites peuvent être couvertes avec une structure de matrice de microlentilles classique, et les zones ayant une plus grande densité de photosites peuvent être couvertes avec une structure de matrice de microlentilles selon l'invention. On obtient une matrice de microlentilles hybride comprenant une répartition différente des microlentilles de type L1 et de type L2 selon les zones de la matrice. Toute autre combinaison de microlentilles L1, L2 peut également être prévue, par exemple une combinaison L2-L2/Ll/L2-L2, une combinaison L1-Ll/L2-L2-L2/L:1-L1, etc. (le signe "/" représentant l'existence d'une zone de recouvrement, et "-" l'absence de zone de recouvrement)
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L'invention concerne un imageur CMOS comprenant une matrice de photosites et une matrice de microlentilles, dans lequel la matrice de microlentilles comprend des microlentilles d'un premier type (L1) et des microlentilles d'un second type (L2), les microlentilles du premier type (L1) sont réalisées suivant un premier gabarit circulaire (G1) présentant un premier rayon (R1), les microlentilles du second type (L2) sont réalisées suivant un second gabarit circulaire (G2) présentant un second rayon (R2) inférieur au premier rayon (R1), et les premier (G1) et second (G2) gabarits présentent des zones de recouvrement. Avantage : réalisation d'un imageur CMOS ayant un taux de remplissage élevé.
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1. Imageur CMOS comprenant une matrice de photosites et une matrice de microlentilles, caractérisé en ce que : - la matrice de microlentilles comprend des 5 microlentilles d'un premier type (Ll) et des microlentilles d'un second type (L2), - les microlentilles du premier type (Ll) sont réalisées suivant un premier gabarit circulaire (Gl) présentant un premier rayon (Rl), 10 - les microlentilles du second type (L2) sont réalisées suivant un second gabarit circulaire (G2) présentant un second rayon (R2) inférieur au premier rayon (Rl), et - les premier (Gl) et second (G2) gabarits présentent des zones de recouvrement. 15 2. Imageur selon la 1, dans lequel : - les zones de recouvrement des gabarits (Gl, G2) sont occupées par les microlentilles du second type (L2), et - les microlentilles du premier type (Ll) présentent une 20 base octogonale à côtés arrondis (S11, S12, S13, S14, S15, S16, 517, S18) et n'occupent pas les zones de recouvrement. 3. Imageur selon la 1, dans lequel 25 les microlentilles du second type (L2) recouvrent les microlentilles du premier type (Ll) dans les zones de recouvrement des gabarits. 4. Imageur selon la 2, dans lequel 30 les microlentilles du premier type (L1) sont multifocales et les microlentilles du second type (L2) sont monofocales. 30 5. Imageur selon l'une des 2 et 3, dans lequel les microlentilles du premier type (Ll) et du second type (L2) sont monofocales. 6. Imageur selon l'une des 1 à 5, dans lequel les rayons (Rl, R2) des premier (G1) et second (G2) gabarits sont tels que la surface du premier gabarit (Gl) moins la surface des zones de recouvrement est égale à la surface du second gabarit (G2). 7. Imageur selon l'une des 1 à 6, dans lequel les microlentilles du premier type (Ll) sont réparties en alternance avec les microlentilles du second type (L2) selon un pas constant Pch, et le rayon du premier gabarit (Gl) est égal à une valeur Rl satisfaisant l'équation suivante Rl = 1/2 (r2*Pch - E) dans laquelle E est une distance de séparation entre les bords de deux microlentilles contiguës du premier type (Ll). 8. Imageur selon l'une des 1 à 6, comprenant entre les bords les plus rapprochés des microlentilles du premier type (Ll) et des microlentilles du second type (L2), une distance de séparation (E) égale à une tolérance (Emin) du procédé de fabrication de l'imageur. 9. Imageur selon l'une des 1 à 8 comprenant, entre les bords les plus rapprochés des microlentilles du premier type (Ll) et des microlentilles du second type (L2), une distance de séparation nulle-ou inférieure à une tolérance (Emin) du procédé de fabrication de l'imageur. 10. Appareil portatif, notamment téléphone mobile, appareil photographique ou caméra vidéo, comprenant.un imageur selon les 1 à 9. 11. Procédé de fabrication d'un imageur CMOS comprenant une matrice de photosites, comprenant une étape de fabrication d'une matrice de microlentilles sur une face de l'imageur, caractérisé en ce que l'étape de fabrication de la matrice de microlentilles comprend une étape de fabrication de microlentilles d'un premier type (L1) et une étape de fabrication de microlentilles d'un second type (L2), et en ce que : - les microlentilles du premier type (L1) sont réalisées suivant un premier gabarit circulaire (G1) présentant un 15 premier rayon (R1), - les microlentilles du second type (L2) sont réalisées suivant un second gabarit circulaire (G2) présentant un second rayon (R2) inférieur au premier rayon (R1), et - les premier (Gl) et second (G2) gabarits présentent des 20 zones de recouvrement. 12. Procédé selon la 11, dans lequel les microlentilles du premier type (L1) sont fabriquées de manière à présenter une base octogonale à côtés 25 arrondis (S11, S12, S13, S14, S15, S16, S17, S18) et ne s'étendent pas dans les zones de recouvrement des premier (G1) et second (G2) gabarits. 13. Procédé selon la 12, comprenant 30 une étape de fabrication de pastilles de résine (P1) ayant un contour octogonal à côtés arrondis (S11, S12, S13, S14, S15, S16, S17, S18), et une étape de fluage des pastilles pour obtenir les microlentilles du premier type (Ll). 35 14. Procédé selon la 12, comprenant une étape de fabrication de microlentilles du premiertype (Ll) ayant un contour circulaire, et une étape de gravure des microlentilles du premier type de manière que les microlentilles du premier type présentent une base octogonale à côtés arrondis. 15. Procédé selon la 11, dans lequel les microlentilles du second type (L2) sont réalisées après les microlentilles du premier type (L1) et recouvrent les microlentilles du premier type dans les zones de recouvrement des gabarits (Gi, G2). 16. Procédé selon l'une des 11 à 15, comprenant une étape de calcul préalable des rayons (R1, R2) des premier (Gl) et second (G2) gabarits, de manière que la surface du premier gabarit (Gl) moins la surface des zones de recouvrement soit égale à la surface du second gabarit (G2). 17. Procédé selon l'une des il à 16, dans lequel les microlentilles du premier type (L1) sont réparties en alternance avec les microlentilles du second type (L2) selon un pas constant Pch, et comprenant une étape de détermination d'un rayon R1 du premier gabarit (Gi) satisfaisant l'équation suivante : R1 = 1/2 (r2*Pch - E dans laquelle e une distance entre les bords de deux microlentilles contiguës du premier type (Li). 18. Procédé selon l'une des 11 à 17, dans lequel l'étape de fabrication de microlentilles du premier type (L1) et l'étape de fabrication de microlentilles du second type (L2) sont simultanées. 19. Procédé selon la 18, comprenant les étapes suivantes 35-dépôt d'une couche de résine sur une plaquette d'imageur (fig. 8A), -insolation de la couche de résine à travers un masque d'insolation (fig. 8B), - retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type (P1) et d'un second type (P2, fig. 8C), et - fluage thermique des pastilles du premier type (Pl) et du second type (P2), pour obtenir des microlentilles du 10 premier type (L1) et du second type (L2, fig. 8D). 20. Procédé selon l'une des il à 17, dans lequel l'étape de fabrication de microlentilles du second type (Ll) est conduite après l'étape de 15 fabrication des microlentilles du premier type (Ll). 21. Procédé selon la 20, comprenant les étapes suivantes . -dépôt d'une première couche de résine sur une plaquette 20 d'imageur (fig. 15A, 19A), - insolation de la première couche de résine à travers un premier masque d'insolation (fig. 15B, 19B), - retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type 25 (Pl, fig. 15C, 19C), - fluage thermique des pastilles pour obtenir des microlentilles du premier type (L1, fig. 15D, 19D), - dépôt d'une seconde couche de résine sur la plaquette d'imageur (fig. 15F, 19F), 30 - insolation de la seconde couche de résine à travers un second masque d'insolation (fig. 15G, 19G), - retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un second type (P2, fig. 15H, 19H), et 35 - fluage thermique des pastilles du second type pour obtenir les microlentilles du second type (L2, fig. 151, 19I) . 35 22. Procédé selon la 21, dans lequel le premier masque d'insolation est conformé de manière que les pastilles de résine du premier type présentent un contour octogonal à côtés arrondis. 23. Procédé selon la 20, comprenant les étapes suivantes . -dépôt d'une première couche de résine sur une plaquette 10 d'imageur (fig. 27A), - insolation de la première couche de résine à travers un premier masque d'insolation (fig. 27B), - retrait des parties insolées de la couche de résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un premier type 15 (Pl, fig. 27C) ayant un contour circulaire, - fluage thermique des pastilles pour obtenir des microlentilles du premier type (L1, fig. 27D) présentant une base circulaire, - gravure des microlentilles du premier type (L1) de 20 manière que les microlentilles du premier type présentent une base octogonale à côtés arrondis (fig. 27I), - dépôt d'une seconde couche de résine sur la plaquette d'imageur (fig. 27K), - insolation de la seconde couche de résine à travers un 25 second masque d'insolation (fig. 27L), - retrait des parties insolées de la résine, pour obtenir des pastilles de résine d'un second type (P2, fig. 27M), et fluage thermique des pastilles du second type pour 30 obtenir les microlentilles du second type (L2, fig. 27N). 32. Procédé selon la 23, dans lequel l'étape de gravure des pastilles du premier type (P1) est conduite au moyen d'un plasma gazeux. 33. Procédé selon l'une des 23 et 24, dans lequel l'étape de gravure des pastilles dupremier type (Pl) est conduite par l'intermédiaire d'un masque de gravure (P210) formé par dépôt d'une couche de résine de masquage (210) sur la plaquette d'imageur, insolation de la couche de résine de masquage à travers un masque d'insolation (M210, fig. 27G), retrait de la résine de masquage insolée, pour l'obtention du masque de gravure (P210, fig. 27H).
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G,H
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G02,H01
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G02B,H01L
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G02B 3,H01L 27
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G02B 3/00,H01L 27/146
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FR2899606
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A1
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DISPOSITIF D'ADAPTATION DES PLATINES DE FIXATION DE RAILS DANS LES ZONES D'ENTREE ET/OU DE SORTIE DE COEUR ET DE SORTIE D'AIGUILLAGE DES APPAREILS DE VOIE
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La présente invention concerne les appareils de voie pour réseau ferroviaire, notamment avec supports en béton, plus particulièrement les platines de fixation des rails contigus dans les zones d'entrée et/ou de sortie de coeur et de sortie d'aiguillage des appareils de voie, et a pour objet un dispositif d'adaptation des platines de fixation de rails, en fonction des angles et des inclinaisons des rails dans lesdites zones d'entrée et/ou de sortie de coeur et de sortie d'aiguillage desdits appareils de voie. La fixation des rails contigus dans les zones d'entrée et/ou de sortie de coeur et d'aiguillage des appareils de voie s'effectue généralement au moyen de platines doubles qui se présentent généralement sous forme de plaques d'épaisseur sensiblement continue, ces plaques étant munies de moyens de calage en position des rails ainsi que de moyens destinés à coopérer avec des dispositifs de fixation desdits rails sur les platines doubles. Ces platines doubles sont elles-mêmes fixées à leurs extrémités par l'intermédiaire de dispositifs de serrage sur le support en béton. Une platine double est un dispositif élastique de fixation destiné à permettre un mouvement vertical libre des rails ou éléments d'appareil de voie mis en oeuvre, ce en ce qui concerne toutes les caractéristiques d'élasticité souhaitées. Actuellement, ces platines sont montées sur des supports en béton ou par l'intermédiaire de butées latérales fixées aux traverses en béton au moyen de tire-fonds, avec interposition de brides de serrage élastique. Les platines ainsi fixées doivent permettre une certaine déformation élastique et permettent généralement la fixation de deux rails se rapprochant. Dans le cas d'un fort rapprochement des rails, les fixations de ces derniers sur les platines doivent être réalisées différemment. A cet effet, il est prévu des platines très longues intégrant la fixation de plusieurs rails, par exemple reprenant la fixation des rails de deux platines contiguës, de sorte que les butées latérales, de type standard, de fixation affectées normalement aux bords adjacents de deux platines sont supprimées. Il résulte d'un tel mode de réalisation que ces platines fléchissent de manière importante, sont difficiles à fabriquer et doivent être adaptées spécifiquement en fonction de leur position par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. -2- En outre, ces platines subissent des déformations qui ne sont pas homogènes sur l'ensemble de leur surface et elles nécessitent la mise en oeuvre d'un grand nombre de pièces différentes, ainsi que d'une semelle en caoutchouc spécialement calculée pour présenter une raideur variable tenant compte de la déformation au droit de chaque rail et de leur position par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif d'adaptation des platines de fixation des rails contigus dans les zones d'entrée et/ou de sortie de coeur et d'aiguillage des appareils de voie, en fonction des angles et des inclinaisons des rails, permettant d'assurer une fixation de platines, quelle que soit leur position par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. A cet effet, ce dispositif est caractérisé en ce qu'il est inséré entre deux platines et se présente sous forme d'une pièce de base moulée, forgée ou usinée, destinée à être montée sur un support en béton, en position médiane entre deux platines de fixation de rails, et à former une butée pour les bords latéraux correspondants desdites platines, les bords de cette pièce étant usinés et s'étendant par rapport à son axe médian suivant un angle prédéterminé en fonction de la position des platines par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective par le dessus d'un dispositif conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective par le dessous du dispositif suivant la figure 1, et la figure 3 est une vue en perspective représentant un exemple de mise en oeuvre du dispositif adapté à la fixation de deux platines. La figure 3 des dessins annexés représente deux platines 1 de fixation de deux rails contigus 2 dans la zone d'entrée et/ou de sortie de coeur et d'aiguillage des appareils de voie. Ces platines 1 sont destinées à être fixées sur un support en béton, non représentée, avec interposition d'une semelle élastique 3, au moyen de dispositifs de fixation tels que des tire-fonds 4 et des butées 5, les rails 2 étant serrés sur les platines 1 par l'intermédiaire de goujons de serrage 6 et d'attaches élastiques 7. -3- Conformément à l'invention, un dispositif d'adaptation 8 est inséré entre les platines 1 et il se présente sous forme d'une pièce de base moulée, forgée ou usinée, destinée à être montée sur un support en béton, en position médiane entre les platines 1 de fixation des rails 2, et à former une butée pour les bords latéraux correspondants desdites platines 1, les bords de cette pièce étant usinés et s'étendant par rapport à son axe médian suivant un angle prédéterminé en fonction de la position des platines par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 2 des dessins annexés, le dispositif d'adaptation 8 présente une forme de coin, c'est-à-dire une section plane trapézoïdale et est avantageusement pourvu d'au moins un perçage 8' de passage et de réception d'une vis ou d'un tire-fond de serrage sur le support en béton. Par ailleurs, la face inférieure de ce dispositif 8 est pourvue dans son axe longitudinal d'une nervure 8" destinée à coopérer avec des rainures de positionnement prévues dans le support en béton. Ainsi, il est possible de positionner le dispositif d'adaptation 8 de manière précise, par rapport aux différents axes longitudinaux des rails en entrée ou en sortie d'appareils de voie, de sorte que les platines de fixation 1 peuvent également être positionnées précisément par rapport auxdits axes longitudinaux des rails. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'adaptation 8 est usiné sur ses bords latéraux divergents par rapport à son axe longitudinal, suivant un angle d'inclinaison de ses bords correspondants à l'inclinaison souhaitée des platines 1, en fonction de la position de ces dernières par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. Il en résulte qu'à chaque position des platines 1 est disposée une pièce d'adaptation 8 permettant d'obtenir automatiquement l'ajustement angulaire desdites platines 1. Il est ainsi possible d'utiliser des platines 1 identiques quelle que soit leur position par rapport à l'appareil de voie, l'inclinaison de ces dernières par rapport à l'axe longitudinal des rails qu'elles supportent étant automatiquement réglée par mise en oeuvre d'un dispositif d'adaptation 8, dont les bords longitudinaux sont usinés à l'angle d'inclinaison correspondant. Par ailleurs, le dispositif 8 est avantageusement muni d'au moins un perçage transversal 8' s'étendant légèrement à l'oblique vers le bas à partir du perçage 8' de passage et de réception d'une vis ou d'un tire- fond de serrage, au niveau de l'appui de la tête de cette vis ou de ce tire- -4- fond, vers l'extérieur du dispositif Ainsi, il est constamment évité une stagnation d'eau de pluie ou de ruissellement dans le perçage 8' et donc un risque de corrosion correspondant. Il est donc possible, grâce au dispositif d'adaptation conforme à l'invention, de réaliser une fixation et un positionnement optimaux de platines de fixation de rails par utilisation d'une pièce de base de constitution et de fabrication simples nécessitant uniquement un usinage de deux faces du dispositif d'adaptation. Il en résulte que ce dispositif d'adaptation peut être identique pour toutes les combinaisons de montage de platines et que son coût de revient peut être très faible. En outre, ce dispositif d'adaptation permet une réduction importante du nombre de platines différentes nécessaires pour la fixation des rails dans l'environnement d'un appareil de voie, en entrée et en sortie, de sorte que le nombre de ces dernières peut aussi être réduit, du fait de la standardisation possible de ces platines. Ainsi, l'invention permet de remplacer les grandes platines utilisées actuellement et de résoudre simultanément le problème de leur rigidité, les platines utilisés en collaboration avec le dispositif d'adaptation conforme à l'invention permettant l'obtention d'une performance en réponse élastique identique à celle d'une fixation individuelle des rails. Enfin, le dispositif conforme à l'invention permet un libre mouvement vertical des moyens élastiques tout en servant de butée latérale pour deux platines de fixation contiguës. De plus, grâce à ce dispositif d'adaptation, le nombre de butées 25 latérales peut être réduit et le réglage des platines est facilité. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour 30 autant du domaine de protection de l'invention
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La présente invention concerne un dispositif d'adaptation (8) des platines (1) de fixation de rails (2), en fonction des angles et des inclinaisons des rails (2), dans les zones d'entrée et/ou de sortie de coeur et de sortie d'aiguillage des appareils de voie.Dispositif caractérisé en ce qu'il est inséré entre deux platines (1) de fixation de deux rails contigus (2) dans la zone d'entrée et/ou de sortie de coeur et de sortie d'aiguillage des appareils de voie, notamment posés sur un support en béton, et en ce qu'il se présente sous forme d'une pièce de base moulée, forgée ou usinée destinée à être montée sur le support en béton, en position médiane entre les platines (1) de fixation des rails (2), et à former une butée pour les bords latéraux correspondants desdites platines (1), les bords de cette pièce étant usinés et s'étendant par rapport à son axe médian suivant un angle prédéterminé en fonction de la position des platines par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des appareils de voie pour réseau ferroviaire.
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1. Dispositif d'adaptation (8) caractérisé en ce qu'il est inséré entre deux platines (1) de fixation de deux rails contigus (2) dans la zone d'entrée et/ou de sortie de coeur et de sortie d'aiguillage des appareils de voie, notamment posés sur un support en béton, et en ce qu'il se présente sous forme d'une pièce de base moulée, forgée ou usinée, destinée à être montée sur un support en béton, en position médiane entre deux platines (1) de fixation des rails (2), et à former une butée pour les bords latéraux correspondants desdites platines (1), les bords de cette pièce étant usinés et s'étendant par rapport à son axe médian suivant un angle prédéterminé en fonction de la position des platines par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi-aiguillage. 2. Dispositif, suivant la 1, caractérisé en ce qu'il présente une forme de coin, c'est-à-dire une section plane trapézoïdale et est pourvu d'au moins un perçage (8') de passage et de réception d'une vis ou d'un tire-fond de serrage sur le support en béton. 3. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce qu'il est pourvu à sa face inférieure, dans son axe longitudinal, d'une nervure (8") destinée à coopérer avec des rainures de positionnement prévues dans le support en béton. 4. Dispositif, suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est usiné sur ses bords latéraux divergents par rapport à son axe longitudinal, suivant un angle d'inclinaison de ses bords correspondants à l'inclinaison souhaitée des platines (1), en fonction de la position de ces dernières par rapport au coeur de voie ou aux talons de demi- aiguillage. 5. Dispositif, suivant l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il est muni d'au moins un perçage transversal (8"') s'étendant légèrement à l'oblique vers le bas à partir du perçage (8') de passage et de réception d'une vis ou d'un tire-fond de serrage, au niveau de l'appui de la tête de cette vis ou de ce tire-fond, vers l'extérieur du dispositif
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E
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E01
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E01B
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E01B 7
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E01B 7/22
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FR2893385
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A1
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PHARE DE VEHICULE
| 20,070,518 |
La présente invention concerne un . La présente invention concerne plus particulièrement un phare de véhicule du type projecteur ayant une fonction de répartition variable de la lumière, capable de modifier la répartition de la lumière du phare en fonction des conditions de circulation du véhicule. Il existe un phare classique de véhicule comportant une unité formant dispositif d'éclairage du type projecteur constituée de telle manière que la lumière (la lumière de la source de lumière) émise par une lampe source de lumière agencée sur un axe optique s'étendant dans le sens de la longueur d'un véhicule, soit réfléchie vers l'avant par un réflecteur, ladite lumière étant amenée à converger vers l'axe optique et la lumière ainsi réfléchie étant irradiée vers l'avant d'un dispositif d'éclairage au travers d'une lentille de projection prévue devant le réflecteur. Cette unité formant dispositif d'éclairage du type projecteur est habituellement constituée comme suit. Entre la lentille de projection et le réflecteur, est agencé un masque qui est capable de masquer une partie de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur, de telle sorte qu'une partie inutile de la lumière réfléchie puisse être masquée par le masque en fonction d'une caractéristique de répartition de lumière telle qu'un motif de répartition de lumière à faisceau bas (motif de répartition de lumière de feu de croisement), c'est-à-dire qu'il est courant de former une ligne de découpe dans une partie d'extrémité supérieure d'un motif de répartition de lumière désiré de cette manière. Dans ce cas, le masque est fixe. En conséquence, lorsque par exemple le masque est positionné pour le motif de répartition de lumière à faisceau bas, cette unité formant dispositif d'éclairage ne peut être utilisée exclusivement que pour le faisceau bas. Il est impossible de modifier l'unité formant dispositif d'éclairage pour être utilisée pour un faisceau haut (feu de route). Pour résoudre les problèmes ci-dessus, un phare destiné à être utilisé pour un véhicule est proposé, capable d'obtenir la caractéristique de répartition de lumière la plus appropriée à la fois pour le faisceau bas et le faisceau haut, comme suit. Le masque est un masque mobile capable de se déplacer entre une position de faisceau bas et une position de faisceau haut. Dans le cas de la position de faisceau bas, un bord d'extrémité supérieure du masque est positionné au foyer de la lentille de projection. Dans le cas de la position de faisceau haut, le bord d'extrémité supérieure du masque est positionné dans une position déplacée de manière appropriée par rapport au foyer de la lentille de projection. En raison de ce qui précède, il est possible d'obtenir la caractéristique de répartition de lumière la plus appropriée pouvant être utilisée à la fois pour le faisceau bas et le faisceau haut. (En ce qui concerne cette technique, on se référera par exemple à JP-A-2003-257218.) Toutefois, le masque mobile décrit dans JP-A-2003-257218 est prévu de façon pivotante de telle sorte à pouvoir le faire tourner autour d'un axe de rotation s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule. Cet axe de rotation est situé dans une partie d'extrémité inférieure du masque mobile, c'est-à-dire que cet axe de rotation est situé dans une position distante du centre de gravité du masque mobile. En conséquence, lorsque le véhicule vibre, le bord d'extrémité supérieure du masque mobile a tendance à être déplacé. En conséquence, il est vraisemblable que la position de la ligne de découpe du motif de répartition de lumière de faisceau bas varie. Pour supprimer la génération d'un tel déplacement de la ligne de découpe du motif de répartition de lumière de faisceau bas, un ressort de rappel est construit dans un dispositif d'actionnement destiné à faire tourner le masque mobile. Sous l'action de ce ressort de rappel, le masque mobile peut être sollicité vers la position de masquage à tout moment. Toutefois, pour supprimer efficacement la génération de ce déplacement, il est nécessaire de fixer la constante de ressort du ressort de rappel à une valeur considérablement grande. En conséquence, la force de commande du dispositif d'actionnement, qui est nécessaire pour faire tourner le masque mobile, est accrue jusqu'à une valeur considérablement grande. En conséquence, il est impossible de réduire la taille et le poids du dispositif d'actionnement, c'est-à-dire qu'il est impossible de diminuer le coût de fabrication du dispositif d'actionnement. Dans l'unité formant dispositif d'éclairage du type projecteur, puisqu'elle est limitée par sa structure, une image de la source de lumière composant le motif de répartition de lumière est plus grande qu'une image de l'unité formant dispositif d'éclairage de type parabolique. En conséquence, dans le cas où un faisceau est modifié par le masque mobile, en particulier dans le cas de l'irradiation du faisceau haut, on ne peut pas augmenter l'intensité lumineuse jusqu'à une valeur suffisamment grande. En conséquence, un objet de la présente invention consiste à résoudre les problèmes ci-dessus. Un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention fournissent un phare de véhicule, dont la taille et le poids du dispositif d'actionnement peuvent être réduits sans influer sur la formation du motif de répartition de lumière de faisceau bas et dont l'intensité lumineuse peut être améliorée de manière efficace au moment de l'irradiation de la lumière. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, un phare de véhicule est muni : d'une lentille de projection agencée dans une chambre d'éclairage, faite d'un corps de lampe et d'un couvercle, sur l'axe central de la lentille s'étendant dans le sens de la longueur d'un véhicule ; d'une ampoule source de lumière agencée à l'arrière du foyer arrière de la lentille de projection ; d'un réflecteur pour réfléchir vers l'avant la lumière directe, qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière, tandis qu'on fait converger la lumière réfléchie sur le réflecteur sur l'axe central de la lentille ; d'un masque mobile, qui est agencé entre la lentille de projecteur et l'ampoule source de lumière, pour masquer une partie de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur et pour masquer une partie de la lumière directement envoyée par l'ampoule source de lumière, de façon à former une ligne de découpe d'un motif de répartition de lumière et d'un dispositif d'actionnement pour déplacer le masque mobile entre une position de masquage, dans laquelle le bord d'extrémité supérieure du masque mobile est disposé près du foyer arrière de la lentille de projection et une position de réduction du masquage, dans laquelle l'importance du masquage de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur est réduite par rapport à la position de masquage, dans lequel le masque mobile est agencé de manière pivotante de telle sorte à pouvoir le faire tourner autour d'un axe de rotation s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule dans une position proche de l'axe central de la lentille, et le dispositif d'actionnement communique une force de commande à l'autre partie d'extrémité d'un élément de tige, dont une partie d'extrémité est reliée au masque mobile, dans le sens de la longueur. À cet égard, un élément de tige décrit ci-dessus signifie un élément long sensiblement linéaire. Par exemple, une tige filaire ou une plaque, dont la section transversale est circulaire ou rectangulaire, peut être utilisée comme élément de tige. Selon le phare de véhicule de la structure ci-dessus, puisque le masque mobile est prévu de façon pivotante de telle sorte qu'il puisse tourner autour de l'axe de rotation s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule au voisinage de l'axe central de la lentille, il est possible de diminuer la taille du masque mobile et de maintenir le moment angulaire inertiel à une valeur minimale. En conséquence, même lorsque la constante de ressort du ressort de rappel n'est pas très élevée, ce qui est différent de la structure classique, il est possible d'empêcher efficacement l'apparition du problème tel que le bord d'extrémité supérieure du masque mobile qui se déplace en raison des vibrations d'un véhicule ce qui fait que la position de la ligne de découpe du motif de répartition de lumière est modifiée. En raison de ce qui précède, on peut réduire la force de commande du dispositif d'actionnement nécessaire pour faire tourner le masque mobile. En conséquence, on peut réduire la taille et le poids du dispositif d'actionnement et en outre, on peut diminuer le coût de fabrication. Puisque le dispositif d'actionnement fait tourner le masque mobile lorsqu'on communique une force de commande à l'élément de tige dans le sens de la longueur, l'élément de tige est rarement plié et l'action du dispositif d'actionnement peut être directement transmise au masque mobile. En conséquence, la propriété de réponse du masque mobile actionné par le dispositif d'actionnement peut être améliorée. En outre, la force de commande peut être directement transmise. En conséquence, la fiabilité du fonctionnement du masque mobile peut être améliorée. Puisque la force de commande est communiquée à l'élément de tige dans le sens de la longueur, il est inutile d'augmenter la rigidité à la flexion de l'élément de tige à une valeur aussi élevée. En conséquence, on peut diminuer la taille de l'élément de tige et on peut diminuer le poids. En outre, dans le phare de véhicule, un premier réflecteur supplémentaire peut être agencé entre le réflecteur et la lentille de projection pour réfléchir une partie de la lumière directe, qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière jusqu'à la partie inférieure de l'axe central de la lentille ; et on peut agencer un second réflecteur supplémentaire dans la partie inférieure de l'axe central de la lentille, pour réfléchir une partie de la lumière qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière et pour réfléchir vers l'avant la lumière réfléchie envoyée par le premier réflecteur supplémentaire. Selon la structure ci-dessus, la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière dans une direction oblique vers le haut ou vers le masque mobile, est réfléchie par le premier réflecteur supplémentaire vers le second réflecteur supplémentaire. En conséquence, la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière dans une direction oblique vers le haut ou vers le masque mobile est utilisée pour irradier l'avant par l'intermédiaire du second réflecteur supplémentaire ainsi qu'une partie de la lumière qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière. Puisque le masque mobile peut être commandé par le dispositif d'actionnement, qui est agencé dans la partie inférieure du second réflecteur supplémentaire, par l'intermédiaire de l'élément de tige, il n'y a aucune possibilité pour que la lumière réfléchie par le second réflecteur supplémentaire soit masquée par le dispositif d'actionnement. En général, dans le phare de véhicule du type projecteur, la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière dans une direction oblique vers le haut ou vers le masque mobile, ne peut pas être utilisée pour la formation d'un motif de répartition de lumière. Toutefois, selon la présente invention, cette lumière directe, directement envoyée par la source de lumière est réfléchie vers le bas par le premier réflecteur supplémentaire. La lumière réfléchie est ensuite réfléchie une nouvelle fois par le réflecteur, ainsi que la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière en tant que motif de répartition de lumière irradiée vers l'avant par le second réflecteur supplémentaire. C'est-à-dire qu'à l'exception du motif de répartition de lumière de base formé par la lumière qui est réfléchie par le réflecteur et transmise au travers de la lentille de projection, il est possible d'ajouter un motif de répartition de lumière (motif de répartition de lumière supplémentaire) formé par la lumière réfléchie envoyée par le second réflecteur supplémentaire. En conséquence, en fournissant le dispositif d'actionnement pour commander le masque mobile, la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière dans une direction oblique vers le haut ou vers le masque mobile peut être utilisée pour irradier l'avant et une partie de la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière peut également être utilisée pour irradier l'avant. En conséquence, le rendement d'utilisation du flux lumineux peut être amélioré. En conséquence, il est possible d'obtenir un motif de répartition de lumière plus lumineux sans augmenter la consommation de puissance électrique. Dans le phare de véhicule composé comme décrit, il est préférable que l'élément de tige soit agencé sensiblement sur le même plan que celui d'un élément support supportant une électrode extérieure de l'ampoule source de lumière. En général, la lumière directe, qui émerge de la face inférieure de l'ampoule source de lumière dans laquelle est fixé un élément support supportant une électrode extérieure, disposée dans une position inférieure, est irradiée vers l'avant par le second réflecteur supplémentaire, renvoyée par cet élément support. Toutefois, selon la structure de l'invention, puisque l'élément de tige est agencé sensiblement sur le même plan que celui de cet élément support, la lumière réfléchie, réfléchie par le second réflecteur supplémentaire, coïncide sensiblement avec une position où le renvoi est effectué par l'élément de tige. En raison de ce qui précède, la quantité de lumière renvoyée par l'élément support de l'électrode extérieure et l'élément de tige peut être minimisée. En outre, dans le phare de véhicule, l'arbre de sortie du dispositif d'actionnement peut être relié à l'autre partie d'extrémité de l'élément de tige par l'intermédiaire d'un mécanisme de conversion de direction d'utilisation et l'arbre de sortie peut être commandé dans le sens de la longueur d'un véhicule. En général, un dispositif d'actionnement est commandé de telle manière que l'arbre de sortie est animé d'un mouvement alternatif linéaire. En conséquence, la taille du dispositif d'actionnement est accrue dans le sens de l'entraînement de l'arbre de sortie. Toutefois, dans la structure de l'invention, le dispositif d'actionnement peut être agencé dans le sens de la longueur d'un véhicule. En conséquence, on peut rendre compacte l'unité formant dispositif d'éclairage. En outre, dans le phare de véhicule, le masque mobile peut être sollicité vers une parmi la position de masquage et la position de réduction du masquage et le dispositif d'actionnement communique une force de commande à l'élément de tige dans le sens de la traction. Selon cette structure, lorsque le dispositif d'actionnement est commandé, l'élément de tige ne reçoit qu'une force de traction. Puisque la rigidité de l'élément de tige long est relativement grande pour la force de traction, l'élément de tige long est rarement dévié ou plié lorsqu'on ne communique au dispositif d'actionnement que la force de traction. En conséquence, on peut encore diminuer la taille de l'élément de tige et on peut réduire le poids. Comme expliqué ci-dessus, selon le phare de véhicule des modes de réalisation de la présente invention, il est possible de maintenir le moment angulaire inertiel à une valeur minimale en diminuant la taille du masque mobile. En conséquence, il est possible d'empêcher efficacement l'apparition d'un problème tel que le bord d'extrémité supérieure du masque mobile qui est déplacé par les vibrations d'un véhicule et la position de la ligne de découpe du motif de répartition de lumière qui est modifiée comme dans la structure classique. En raison de ce qui précède, on peut réduire la force de commande du dispositif d'actionnement nécessaire pour faire tourner le masque mobile. En conséquence, on peut diminuer la taille du dispositif d'actionnement et on peut réduire le poids. En conséquence, on peut réduire le coût de fabrication. Puisque l'élément de tige relié au dispositif d'actionnement est rarement plié et que l'action du dispositif d'actionnement peut être directement transmise au masque mobile, la propriété de réponse du masque mobile par le dispositif d'actionnement peut être améliorée. En même temps, la force de commande peut être directement transmise au masque mobile. En conséquence, la fiabilité du fonctionnement du masque mobile est améliorée. En outre, il n'est pas nécessaire que la rigidité à la flexion de l'élément de tige soit inutilement augmentée d'une forte valeur. En conséquence, on peut réduire la taille et le poids. En outre, le motif de répartition de lumière est formé comme suit. Après que la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière, a été réfléchie vers le bas par le premier réflecteur supplémentaire, la lumière réfléchie est irradiée vers l'avant par le second réflecteur supplémentaire, ainsi qu'une partie de la lumière directement envoyée par l'ampoule source de lumière. À l'exception du motif de répartition de lumière de base formé par la lumière réfléchie par le réflecteur et transmise au travers de la lentille de projection, le motif de répartition de lumière (motif de répartition de lumière supplémentaire), qui est formé par la lumière réfléchie, réfléchie par le second réflecteur supplémentaire, est ajouté. En raison de ce qui précède, en fournissant le dispositif d'actionnement pour commander le masque mobile, la lumière directe envoyée par l'ampoule source de lumière dans une direction oblique vers le haut ou vers le masque mobile et une partie de la lumière directement envoyée par l'ampoule source de lumière sont utilisées pour irradier l'avant. De cette manière, le rendement d'utilisation de la lumière peut être amélioré. En conséquence, il est possible d'obtenir un motif de répartition de lumière plus lumineux sans augmenter la consommation de puissance électrique. En conséquence, les modes de réalisation de la présente invention peuvent fournir un phare de véhicule du type projecteur comportant un masque mobile caractérisé en ce que : on peut diminuer la taille et on peut réduire le poids d'un dispositif d'actionnement sans influer sur la formation du motif de répartition de lumière de faisceau bas ; et on peut améliorer efficacement le rendement de l'intensité lumineuse du phare au moment de l'irradiation. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront d'après la description et les revendications annexées qui suivent. La figure 1 est une vue en coupe longitudinale montrant l'aspect d'un phare de véhicule dans un exemple de mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue destinée à expliquer le fonctionnement d'une unité formant dispositif d'éclairage du phare de véhicule représenté sur la figure 1 dans le cas où un masque mobile est disposé dans une position de masquage. La figure 3 est une vue destinée à expliquer le fonctionnement d'une unité formant dispositif d'éclairage du phare de véhicule représenté sur la figure 1 dans le cas où un masque mobile est disposé dans une position de réduction du masquage. La figure 4 est une vue de face montrant l'unité formant dispositif d'éclairage représentée sur la figure 2. La figure 5 est une vue de face en perspective montrant l'unité formant dispositif d'éclairage représentée sur la figure 4. La figure 6 est une vue de face en perspective montrant un état 10 dans lequel un support est enlevé de l'unité formant dispositif d'éclairage représentée sur la figure 5. La figure 7 est une vue en perspective de l'arrière montrant une partie primaire de l'unité formant dispositif d'éclairage représentée sur la figure 4. 15 La figure 8 est une vue en perspective agrandie montrant une partie primaire destinée à expliquer le mécanisme de conversion de direction d'utilisation représenté sur la figure 1. La figure 9(a) est une vue en perspective montrant un motif de répartition de lumière de faisceau bas formé sur un écran virtuel 20 perpendiculaire, qui est agencé en avant dans une position distante de 25 m d'un dispositif d'éclairage, par la lumière irradiée vers l'avant par une unité formant dispositif d'éclairage du phare de véhicule représenté sur la figure 1. La figure 9(b) est une vue en perspective montrant un motif de 25 répartition de lumière de faisceau haut formé sur un écran virtuel perpendiculaire, qui est agencé en avant dans une position distante de 25 m d'un dispositif d'éclairage, par la lumière irradiée vers l'avant par une unité formant dispositif d'éclairage du phare de véhicule représenté sur la figure 1. 30 Des exemples de modes de réalisation de l'invention vont être décrits en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe longitudinale montrant l'aspect d'un phare de véhicule d'un exemple de mode de réalisation de la présente invention. 35 Comme représenté sur la figure 1, dans le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, une unité formant dispositif d'éclairage 18 est reçue dans une chambre d'éclairage 16 faite d'un corps de lampe 12 et d'un couvercle transparent 14 fixé à une partie d'ouverture frontale du corps de lampe 12. Comme représenté sur la figure 1, l'unité formant dispositif d'éclairage 18 est supportée par le corps de lampe 12 par l'intermédiaire d'un cadre 22. Le cadre 22 est supporté par le corps de lampe 12 par l'intermédiaire d'un mécanisme de visée non représenté. Le mécanisme de visée règle précisément la position de fixation et l'angle de fixation de l'unité formant dispositif d'éclairage 18. À une étape dans laquelle le réglage de visée est achevé, l'axe central de la lentille Ax de l'unité formant dispositif d'éclairage 18 s'étend dans une direction vers le bas d'un angle de 0,5 à 0,6 par rapport au sens de la longueur du véhicule. Lorsque le cadre 22 est vu de l'avant, il est conformé en un cadre sensiblement rectangulaire. Depuis la partie supérieure et la partie inférieure du cadre 22, des plaques support 24, 26, font respectivement saillie vers l'avant. Dans une partie d'extrémité avant de la plaque support supérieure 24, une partie d'appui 24a est prévue, et un arbre supporté 31a, qui est prévu dans la partie supérieure de l'unité formant dispositif d'éclairage 18, est supporté de manière pivotante par la partie d'appui 24a. Sur la plaque support inférieure 26, un trou d'insertion d'arbre circulaire 26a est formé dans une partie d'extrémité avant de la plaque support 26 juste au-dessous de la partie d'appui 24a décrite ci-dessus. Sur la face inférieure de la plaque support inférieure 26 du cadre 22, est fixé un dispositif d'actionnement pivotant 71 destiné à faire tourner l'unité formant dispositif d'éclairage 18 dans la direction horizontale. Lorsque le dispositif d'actionnement pivotant 71 est commandé, par exemple, en correspondance avec l'opération de changement de direction, un arbre de sortie 72 est amené à tourner. L'arbre de sortie 72 est inséré dans un trou d'insertion d'arbre 26a sur la plaque support 26 et en prise avec un arbre de liaison 31b disposé dans la partie inférieure de l'unité formant dispositif d'éclairage 18, c'est-à-dire que l'arbre de liaison 31b est relié à l'arbre de sortie 72. En conséquence, lorsque le dispositif d'actionnement pivotant 71 est commandé, l'arbre de sortie 72 tourne. En fonction de la rotation de l'arbre de sortie 72, l'unité formant dispositif d'éclairage 18 tourne dans la direction horizontale. Comme représenté sur les figures 1 et 2, l'unité formant dispositif d'éclairage 18 est une unité formant dispositif d'éclairage du type projecteur. Cette unité formant dispositif d'éclairage 18 comporte : une lentille de projection 11 agencée sur l'axe central de la lentille Ax s'étendant dans le sens de la longueur du véhicule ; une ampoule source de lumière 23 agencée à l'arrière du foyer arrière F de la lentille de projection 11 ; un réflecteur 25 pour réfléchir la lumière, qui a été émise vers l'avant par l'ampoule source de lumière 23, convergeant vers l'axe central de la lentille Ax, tandis que la source de lumière 23a de l'ampoule source de lumière 23 est utilisée en tant que premier foyer du réflecteur 25 ; un masque mobile 30 agencé au voisinage du foyer arrière F de façon que le bord d'extrémité supérieure 30a du masque mobile 30 puisse être disposé au voisinage de l'axe central de la lentille Ax, dans lequel le masque mobile 30 forme une ligne de découpe d'un motif de répartition de lumière en masquant une partie de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur 25 et en masquant une partie de la lumière directement envoyée par l'ampoule source de lumière 23 ; un support sensiblement cylindrique 31, qui est intercalé entre la lentille de projection 11 et le bord d'extrémité avant du réflecteur 25, pour relier la lentille de projection 11 au bord d'extrémité avant du réflecteur 25 ; un masque fixe 32 agencé dans l'espace intérieur du support 31 ; un élément de tige 40 ; un dispositif d'actionnement 20 ; un premier réflecteur supplémentaire 27, qui est agencé dans la partie supérieure située entre le réflecteur 25 et la lentille de projection 11, pour réfléchir une partie de la lumière directe envoyée directement par l'ampoule source de lumière 23 sur la face inférieure de l'axe central de la lentille Ax ; et un second réflecteur supplémentaire 28, agencé dans la partie inférieure de l'axe central de la lentille Ax, pour réfléchir la lumière réfléchie, qui est envoyée vers l'avant par le premier réflecteur supplémentaire 27. La lentille de projection 11 est une lentille plane-convexe, dont la surface latérale frontale est convexe et dont la surface latérale arrière est plane. Une image de la surface focale incluant le foyer arrière F est projetée vers l'avant sous la forme d'une image inversée. L'ampoule source de lumière 23 est une ampoule à décharge, 35 telle qu'une ampoule à halogénure métallique, dont la source de lumière est une partie d'émission lumière par décharge 23a. Dans cet exemple de mode de réalisation, bien que l'axe de l'ampoule soit réalisé de manière à correspondre à l'axe central de la lentille Ax, l'ampoule source de lumière 23 est insérée dans une partie d'extrémité arrière du réflecteur 25 et fixée à celle-ci. L'ampoule source de lumière 23 est fixée à une douille d'ampoule 60. Un cordon d'alimentation 61, qui sort de la douille d'ampoule 60, traverse l'arrière de l'unité formant dispositif d'éclairage 18 et s'étend vers le bas. Le cordon d'alimentation 61 est ensuite connecté à une unité formant circuit d'éclairage 65 agencée dans la partie inférieure du corps de lampe 12. Grâce à cette structure, on peut fournir à l'ampoule source de lumière 23 une tension d'éclairage et une tension de démarrage depuis un circuit d'éclairage par décharge, prévu dans l'unité formant circuit d'éclairage 65. À cet égard, il est possible d'utiliser une ampoule halogène au lieu de l'ampoule à décharge. L'ampoule source de lumière 23 peut être insérée et fixée sur le côté du réflecteur 25 tandis que l'axe de l'ampoule est maintenu dans une direction sensiblement perpendiculaire au centre de la lentille Ax. Dans ce cas, le concept suivant : l'axe de l'ampoule est maintenu dans une direction sensiblement perpendiculaire au centre de lalentille Ax comporte naturellement le cas où l'axe optique de l'ampoule source de lumière 23 est agencé perpendiculairement à l'axe central de la lentille Ax s'étendant dans le sens de la longueur du véhicule. Le concept comporte également le cas où l'axe optique de l'ampoule source de lumière 23 est agencé de manière tridimensionnelle, croisant l'axe central de la lentille Ax. Le concept comporte également le cas où l'axe optique de l'ampoule source de lumière 23 est agencé incliné d'un angle de 15 par rapport à la ligne horizontale dans le sens de la largeur du véhicule. Le réflecteur 25 possède une face réfléchissante 25a qui est formée sensiblement en ellipsoïde, dont l'axe central est l'axe central de la lentille Ax traversant la partie d'émission de lumière à décharge 23a. Cette face réfléchissante 25a est sensiblement un ellipsoïde, dont le premier foyer est une position centrale de la partie d'émission de lampe à décharge 23a de la forme en section transversale contenant l'axe central de la lentille Ax et dont le second foyer est au voisinage du foyer arrière F de la lentille de projection 11. En conséquence, la lumière émise par la partie d'émission de lumière 10a est concentrée et réfléchie vers l'avant, convergeant sur l'axe central A. L'excentricité de cette face réfléchissante 25a est fixée de manière à ce que l'excentricité puisse être progressivement accrue lorsqu'elle passe de la section transversale perpendiculaire à la section transversale horizontale. Le premier réflecteur supplémentaire 27 de cet exemple de mode de réalisation est formé d'un seul tenant au niveau de la partie supérieure d'extrémité frontale du réflecteur 25. Le premier réflecteur supplémentaire 27 comporte une face réfléchissante 27a pour réfléchir une partie de la lumière directe, qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière 23, vers la partie inférieure de l'axe central de la lentille A. Cette face réfléchissante 27a est sensiblement un ellipsoïde, dont le premier foyer est la position centrale de la partie d'émission de lampe à décharge 23a, et dont le second foyer F2 est la partie inférieure de l'axe central de la lentille Ax de la lentille de projection 11. En conséquence, on fait converger la lumière réfléchie sur la face réfléchissante 27a sur le second foyer F2. À cet égard, ce second foyer F2 est disposé sur la face ou au voisinage du masque 33 prévu dans la partie arrière de paroi inférieure du support 31. Dans le masque 33, est formé un trou traversant 33a. En conséquence, la lumière qui se condense sur le second foyer F2 traverse le trou de traversée 33a et atteint le second réflecteur supplémentaire 28. En conséquence, la lumière est formée par une forme de trou du trou de traversée 33. La lumière ainsi formée peut être utilisée en tant que source de lumière fictive. Le second réflecteur supplémentaire 28 de cet exemple de mode de réalisation est formé d'un seul tenant dans la partie inférieure du réflecteur 25 qui est agencée au-dessous de l'axe central de la lentille A. Le second réflecteur supplémentaire 28 possède une face réfléchissante 28a destinée à réfléchir une partie de la lumière directe qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière 23 et pour réfléchir la lumière réfléchie, réfléchie par le premier réflecteur supplémentaire 27. Cette face réfléchissante 28a est faite sensiblement d'un paraboloïde de révolution ayant un axe central parallèle à l'axe central de la lentille Ax et ayant également un foyer dans la position du second foyer F2 du premier réflecteur supplémentaire 27. La lumière réfléchie envoyée par le premier réflecteur supplémentaire 27 est réfléchie sur la face réfléchissante 28a, de façon qu'elle puisse être formée en lumière parallèle irradiée vers l'avant. Comme représenté sur les figures 4 et 5, le support 31 comporte : une partie d'extrémité arrière semi-circulaire fixée et supportée par la partie d'ouverture d'extrémité avant du réflecteur 25 ; une partie d'extrémité frontale annulaire pour fixer et supporter la lentille de projection 11 ; et une pluralité de nervures de liaison pour les relier. Le masque fixe 32 est un masque destiné à empêcher la lumière parasite, qui est réfléchie par le réflecteur 25, de frapper la lentille de projection 11. Le masque fixe 32 est formé d'un seul tenant avec le support 31. Comme représenté sur les figures 6 et 7, le masque mobile 30 est un moulage réalisé au moyen d'un moulage sous pression. Le masque mobile 30 est agencé dans une position au voisinage au-dessous de l'axe central de la lentille Ax dans l'espace interne du support 31. Le masque mobile 30 est supporté de manière pivotante de façon à pouvoir tourner autour de l'axe de rotation Ay, s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule, par rapport au support 31. Il est possible que le masque mobile 30 prenne deux positions. L'une est une position de masquage représentée sur la figure 2 et l'autre est une position de réduction du masquage représentée sur la figure 3, qui est une position obtenue lorsque on fait tourner le masque mobile 30 d'un angle prédéterminé par rapport à cette position de masquage vers la face arrière. Un bord d'extrémité supérieure 30a de ce masque mobile 30 est formé de telle manière que la hauteur de la partie droite soit différente de la hauteur de la partie gauche. Lorsque le masque mobile 30 est placé dans la position de masquage, le masque mobile 30 s'étend en s'incurvant selon une forme sensiblement arquée dans la direction horizontale le long de la face focale arrière de la lentille de projection 11. Comme représenté sur la figure 7, ce masque mobile 30 est supporté de manière pivotante par la console 35 comme suit. Un élément d'arbre rotatif 42 constitué d'une tige métallique d'une longueur prédéterminée est inséré dans les parties support 30b, 30b, qui sont prévues sur les deux parties d'extrémité, par l'intermédiaire des paliers métalliques 41. Dans les conditions ci-dessus, les deux parties d'extrémité de l'élément d'arbre rotatif 42 sont fixées dans une gorge support de la console 35 et fixées avec des attaches 46. De cette manière, le masque mobile 30 peut être supporté de manière pivotante par la console 35. Lorsque la console 35 est fixée sur une face arrière du support 31, le masque mobile 30 peut être fixé au support 31 et supporté par celui-ci. Une partie d'engagement de tige 30c, qui est formée dans une partie centrale du masque mobile 30, est reliée à une partie d'engagement d'extrémité 40a de l'élément de tige 40. Un ressort de rappel 44 est enroulé autour de l'élément d'arbre rotatif 42. Ce ressort de rappel 44 est un ressort hélicoïdal de torsion fait de métal. Une partie d'extrémité du ressort de rappel 44 est en prise avec le masque mobile 30 est l'autre partie d'extrémité du ressort de rappel 44 est en prise avec la console 35. En conséquence, le ressort de rappel 44 pousse de manière élastique le masque mobile 30 vers la position de masquage à tout moment. À cet égard, lorsque le masque mobile 30 est amené dans la position de masquage, il vient en contact avec les parties de butée 32a, 32a, formées sur les deux faces du bord d'extrémité supérieure du masque fixe 32, de telle sorte que le masque mobile peut être positionné dans la position de masquage. Lorsque le dispositif d'actionnement 20, qui est relié à l'autre partie d'engagement d'extrémité (l'autre extrémité) de l'élément de tige 40, est commandé, le masque mobile 30 peut être déplacé entre la position de masquage et la position de réduction du masquage. Le dispositif d'actionnement 20 comporte : une bobine 20a qui est un solénoïde bobiné autour d'un piston 21 agencé de telle sorte que le piston 21 agissant comme arbre de sortie, puisse faire saillie vers l'avant d'un véhicule dans la partie inférieure du second réflecteur supplémentaire 28 ; un corps de carter 20b destiné à recouvrir la bobine 20a et un couvercle de carter 20c. Le dispositif d'actionnement 20 est fixé et supporté par le support 31 par l'intermédiaire du couvercle de carter 20c qui est fixé par vissage à une partie d'extrémité inférieure du support 31. Ce dispositif d'actionnement 20 est commandé lorsqu'un commutateur de changement de faisceau, non représenté, est actionné. Un mouvement linéaire alternatif du piston 21 est transmis à l'élément de tige 40 par l'intermédiaire du mécanisme de conversion de direction d'utilisation 50. En conséquence, on fait tourner le masque mobile 30, qui est relié à une partie d'engagement d'extrémité 40a de l'élément de tige 40. Comme représenté sur la figure 8, le mécanisme de conversion de direction d'utilisation 50 comporte : un arbre support 53, qui est agencé perpendiculairement sur une partie de plaque support 52 faisant saillie vers l'avant depuis la face avant du couvercle de carter 20c, croisant un piston 21 du dispositif d'actionnement 20 ; une plaque rotative 55, qui est supportée de manière pivotante par l'arbre support 53 pénétrant dans un trou de traversée 55a, comportant une partie d'engagement de tige 55b faisant saillie dans la direction radiale par rapport au centre de rotation et comportant également une partie d'engagement de piston 55c et une partie de découpe en forme de C 21a formée au niveau de la partie d'extrémité avant du piston 21. La partie d'engagement de piston 55c comportant une partie arquée, venant en prise avec la partie de découpe 21a, convertit un mouvement alternatif du piston 21, qui est effectué dans le sens de la longueur du véhicule, en un mouvement de rotation de la plaque rotative 55 sous l'action du contact avec une face d'extrémité avant et une face d'extrémité arrière de la partie de découpe 21a. Lorsqu'on fait tourner la plaque rotative 55 autour de l'arbre support 53, l'élément de tige 40, dont l'autre partie d'engagement d'extrémité 40b est en prise avec la partie d'engagement de tige 55b, est animé d'un mouvement alternatif sensiblement dans la direction verticale. En conséquence, dans le mécanisme de conversion de direction d'utilisation 50 de cet exemple de mode de réalisation, il suffit que la partie de découpe 21a soit formée dans le piston 21 sans former de fente ni de trou de traversée dans le piston. En conséquence, on peut réduire le coût de fabrication. En outre, le mouvement alternatif du piston 21 effectué dans le sens de la longueur du véhicule peut être converti sans à- coup en un mouvement alternatif de l'élément de tige 40 effectué dans la direction sensiblement verticale. L'élément de tige 40 est constitué d'un élément filaire, dont les deux parties d'extrémité 40a, 40b sont pliées en forme de L. En conséquence, lorsque l'élément de tige 40 est animé d'un mouvement alternatif dans la direction sensiblement verticale, le masque mobile 30, dont une partie d'engagement d'extrémité 40a est reliée à la partie d'engagement de tige 30c, tourne autour de l'élément de l'axe de rotation 42, s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule, entre la position de masquage et la position de réduction du masquage. Selon le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, le masque mobile 30 est agencé au voisinage de l'axe central de la lentille Ax, capable de tourner autour de l'axe de rotation Ax, s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule. En conséquence, on peut diminuer la taille du masque mobile 30 et on peut minimiser le moment d'inertie de rotation. En conséquence, même lorsque la constante de ressort du ressort de rappel 44 n'est pas augmentée, à la différence de la structure classique, il est possible d'empêcher efficacement l'apparition du problème tel qu'un bord d'extrémité supérieure 30a du masque mobile 30 qui est déplacé par les vibrations du véhicule et la position de la ligne de découpe du motif de répartition de lumière qui est modifiée. En raison de ce qui précède, sans influer sur la formation du motif de répartition de lumière de faisceau bas, on peut réduire la force de commande commandant le dispositif d'actionnement 20, qui est nécessaire pour faire tourner le masque mobile 30. À cet égard, lorsqu'un réglage est effectué de telle sorte que l'axe de rotation Ax puisse passer par le centre de gravité du masque mobile 30, on peut minimiser le déplacement du masque mobile 30. En conséquence, on peut diminuer la taille du dispositif d'actionnement 20 et on peut réduire le poids. Puisque le mécanisme de changement de direction d'utilisation 50 est utilisé, le dispositif d'actionnement 20 fait tourner le masque mobile 30 lorsque le piston 21 animé d'un mouvement alternatif dans le sens de la longueur d'un véhicule fournit une force de commande à l'élément de tige 40 dans le sens de la longueur de l'élément de tige 40. En conséquence, l'élément de tige 40 est rarement plié et une action du dispositif d'actionnement 20 peut être directement transmise au masque mobile 30. En conséquence, la propriété de réponse du masque mobile 30 par le dispositif d'actionnement 20 peut être améliorée. En outre, la force de commande peut être directement transmise du dispositif d'actionnement 20 au masque mobile 30. En conséquence, la fiabilité de fonctionnement du masque mobile 30 peut être améliorée. Puisque une force de commande est communiquée à l'élément de tige 40 dans le sens de la longueur, il n'est pas nécessaire de renforcer inutilement la rigidité à la flexion de l'élément de tige 40. En conséquence, on peut diminuer la taille de l'élément de tige 40 et on peut réduire le poids. L'action optique du masque mobile 30 va ensuite être expliquée ci-dessous. La figure 2 est une vue montrant un état dans lequel le masque mobile 30 est positionné dans la position de masquage. Dans cet état, dans lequel le masque mobile 30 est disposé dans la position de masquage, le bord d'extrémité supérieure 30a du masque mobile 30, qui forme une ligne de découpe sur le motif de répartition de lumière, est agencé de telle sorte qu'il puisse passer par le foyer arrière F de la lentille de projection 11. En raison de cet agencement, une partie de la lumière réfléchie envoyée par la face réfléchissante 25a du réflecteur 25 est masquée et la majeure partie de la lumière allant vers le haut (représentée par la ligne en tirets sur la figure 2), qui émerge de la lentille de projection 11 vers l'avant, peut être éliminée. En conséquence, le motif de répartition de lumière de faisceau bas PL, qui est utilisé dans le cas d'une conduite à gauche, est formé, ayant une ligne de découpe CL dite de type Z, représentée sur la figure 9(a) sur laquelle la hauteur à droite et la hauteur à gauche sont différentes l'une de l'autre. D'autre part, lorsque le masque mobile 30 est déplacé de la position de masquage vers la position de réduction du masquage comme représenté sur la figure 3, le bord d'extrémité supérieure 30a du masque mobile 30 est déplacé obliquement vers le bas vers l'arrière. En conséquence, la quantité de lumière masquée par rapport à la lumière réfléchie qui est envoyée par la face réfléchissante 25a du réflecteur 25 est réduite. Dans cet exemple de mode de réalisation, dans cette position de réduction du masquage, la quantité de lumière masquée par rapport à la lumière réfléchie qui est envoyée par la face réfléchissante 25a devient sensiblement nulle. En conséquence, le motif de répartition de lumière PH pour le faisceau haut peut être formé comme représenté sur la figure 9(b). La lumière directe, qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière 23 obliquement vers le haut, quelle que soit la position du masque mobile 30, est réfléchie par la face réfléchissante 27a du premier réflecteur supplémentaire 27 vers le second réflecteur supplémentaire 28 et réfléchie en outre par la face réfléchissante 28a du second réflecteur supplémentaire 28, de telle sorte à pouvoir être utilisée pour l'irradiation vers l'avant ainsi qu'une partie de la lumière directe qui est directement envoyée par l'ampoule source de lumière 23. En conséquence, comme représenté sur les figures 9(a) et 9(b), le motif de répartition de lumière supplémentaire PA est respectivement superposé à la région du motif de répartition de lumière PL pour le faisceau bas ou à la région de répartition de lumière PH pour le faisceau haut. En général, la lumière directe du phare du type projecteur destinée à être utilisée sur un véhicule, qui est envoyée par l'ampoule source de lumière 23 obliquement vers le haut, n'est pas utilisée pour la formation du motif de répartition de lumière. Toutefois, dans le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, cette lumière directe est réfléchie vers le bas par le premier réflecteur supplémentaire 27, puis réfléchie par le second réflecteur supplémentaire 28, et irradiée vers l'avant. De cette manière, le motif de répartition de lumière est formé à l'exception de la répartition de lumière de base (motif de répartition de lumière PL pour le faisceau bas ou motif de répartition de lumière PH pour le faisceau haut) qui est formée par la lumière réfléchie par le réflecteur 25 et transmise au travers de la lentille de projection 11. C'est-à-dire que le motif de répartition de lumière (motif de répartition de lumière supplémentaire PA) qui est formé par la lumière réfléchie envoyée par le second réflecteur supplémentaire 28, peut être ajouté au motif de répartition de lumière de base (motif de répartition de lumière PL pour le faisceau bas ou motif de répartition de lumière PH pour le faisceau haut). Le masque mobile 30 peut être commandé par le dispositif d'actionnement 20, qui est agencé au-dessous du second réflecteur supplémentaire 28, par l'intermédiaire de l'élément de tige 40. En conséquence, la lumière réfléchie envoyée par le second réflecteur supplémentaire 28 n'est pas masquée par le dispositif d'actionnement 20. Bien que le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation soit muni du dispositif d'actionnement 20 pour commander le masque mobile 30, la lumière directe, qui est envoyée par l'ampoule source de lumière 23 obliquement vers le haut, peut être utilisée pour l'irradiation vers l'avant et le rendement d'utilisation du flux de lumière peut être amélioré. En conséquence, il est possible d'obtenir un motif de répartition de lumière plus lumineux sans augmenter la consommation de puissance électrique. En outre, dans le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, l'élément de tige 40 est agencé sensiblement sur le même plan que celui de l'élément support 23b de l'électrode extérieure de l'ampoule source de lumière 23. C'est-à-dire que, comme représenté sur la figure 1, l'ampoule source de lumière 23 est fixée de façon que l'élément support 23b de l'électrode extérieure puisse être positionné vers le bas. Comme représenté sur la figure 4, l'élément de tige 40 est agencé de façon qu'il puisse s'étendre sensiblement perpendiculairement vers le bas par rapport à l'ampoule source de lumière 23. En conséquence, l'élément de tige 40 masque la face réfléchissante 28a du second réflecteur supplémentaire 28 dans la direction verticale, vu de l'avant. En conséquence, la lumière directe qui émerge de la face inférieure de l'ampoule source de lumière 23 fixée de telle sorte que l'élément support 23b de l'électrode extérieure puisse être positionné vers le bas, est renvoyée par cet élément support 23b et irradiée vers l'avant par le second réflecteur supplémentaire 28a. Toutefois, puisque l'élément de tige 40 est agencé sensiblement sur le même plan que celui de l'élément support 23b, la lumière réfléchie du second réflecteur supplémentaire 28a est sensiblement en accord avec la position où la lumière est renvoyée par l'élément de tige 40. En conséquence, il est possible de minimiser la quantité de lumière renvoyée par l'élément support 23b de l'électrode extérieure et de l'élément de tige 40. Dans le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, le piston 21 du dispositif d'actionnement 20 est relié à l'autre partie d'extrémité de l'élément de tige 40 par l'intermédiaire du mécanisme de conversion de direction d'utilisation 50 et commandé dans le sens de la longueur d'un véhicule. Puisque le dispositif d'actionnement 20 est commandé en effectuant un mouvement linéaire alternatif du piston 21, la taille du dispositif d'actionnement 20 est accrue dans la direction de l'entraînement du piston 21. Toutefois, le piston 21 est relié à l'autre partie d'extrémité 40b de l'élément de tige 40 par l'intermédiaire du mécanisme de conversion de direction d'utilisation 50. En conséquence, même lorsque le dispositif d'actionnement 20 est commandé dans le sens de la longueur d'un véhicule, l'élément de tige 40 peut être commandé dans le sens vertical. En conséquence, le dispositif d'actionnement 20 peut être agencé, le sens d'entraînement du dispositif d'actionnement 20 étant effectué de manière à être en accord avec le sens de la longueur du véhicule. En conséquence, l'unité formant dispositif d'éclairage 18 peut être rendue compacte. À cet égard, dans le phare de véhicule de l'exemple de mode de réalisation de la présente invention, dans le cas où un espace suffisamment grand est prévu dans la partie inférieure de l'unité formant dispositif d'éclairage 18, naturellement, le dispositif d'actionnement 20 peut être agencé, de telle sorte que le sens d'entraînement du dispositif d'actionnement 20 est dirigé de manière à pouvoir fonctionner dans la direction verticale du véhicule et que le piston 21 peut être directement relié à l'autre partie d'extrémité 40b de l'élément de tige 40. Dans le phare de véhicule 10 de cet exemple de mode de réalisation, le masque mobile 30 est poussé de manière élastique vers la position de masquage par le ressort de rappel 44 à tout moment et lorsque le dispositif d'actionnement 20 communique une force de commande à l'élément de tige 40 dans le sens de la traction, on peut faire tourner le masque mobile. C'est-à-dire que lorsque le dispositif d'actionnement est commandé, seule une force de traction agit sur l'élément de tige 40. Puisque la rigidité de l'élément de tige long 40 est relativement grande par rapport à la force de traction et que l'élément de tige long 40 est rarement déviée et plié par rapport à la force de traction, par comparaison avec une structure dans laquelle on communique à l'élément de tige 40 une force de compression, on peut réduire la taille et le poids. À cet égard, la structure spécifique du phare de véhicule de la présente invention n'est pas limitée à la structure du phare de véhicule 10 de l'exemple de mode de réalisation ci-dessus. Par exemple, dans l'exemple de mode de réalisation, l'élément de tige 44 est fait d'un élément filaire, dont la section transversale est circulaire. Toutefois, dans la mesure où il s'agit d'un élément linéaire long, on peut adopter des éléments de types divers tels qu'un élément filaire, dont la section transversale est rectangulaire ou un élément en plaque. Dans l'exemple de mode de réalisation ci-dessus, le premier réflecteur supplémentaire 27 et le second réflecteur supplémentaire 28 sont respectivement formés dans la partie supérieure avant et la partie inférieure du réflecteur 25, intégrées au réflecteur 25 en un seul corps. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de mode de réalisation spécifique ci-dessus. Le premier réflecteur supplémentaire 27 et le second réflecteur supplémentaire 28 peuvent être formés séparément du réflecteur 25. L'exemple de mode de réalisation ci-dessus est constitué de telle manière que le premier réflecteur supplémentaire 27 réfléchit la lumière directe, qui est envoyée par l'ampoule source de lumière 23 obliquement vers le haut, vers le second réflecteur supplémentaire 28. Toutefois, on peut adopter la structure suivante. Par exemple, le premier réflecteur supplémentaire 27 est agencé sur la face arrière du masque fixe 32 et la lumière directe, qui est envoyé par l'ampoule source de lumière 23 vers le masque fixe 32, est réfléchie vers le second réflecteur supplémentaire 28. Dans l'exemple de mode de réalisation ci-dessus, la face réfléchissante 27a du premier réflecteur supplémentaire 27 et la face réfléchissante 28a du second réflecteur supplémentaire 28 sont respectivement faites d'une face sensiblement ellipsoïdale et d'une face en paraboloïde de révolution. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de mode de réalisation spécifique ci-dessus. Naturellement, selon le motif de répartition de lumière supplémentaire désirée PA, on peut adopter diverses formes de faces réfléchissantes. Il apparaîtra aux hommes de l'art qu'on peut réaliser diverses modifications et variantes des modes de réalisation décrits de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Il est ainsi voulu que la présente invention recouvre toutes les modifications et variantes de cette invention, cohérentes avec la portée des revendications annexées et leurs équivalences
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Un phare de vénicule (10) est muni : d'une lentille de projection (11); d'une ampoule source de lumière (23) ; d'un réflecteur (25) pour réfléchir vers l'avant la lumière directe issue de l'ampoule source de lumiére (23) ; d'un masque mobile (30) ; et d'un dispositif d'actionnement (20) pour déplacer le masque mobile (30) entre une position de masquage et une position de réduction du masquage. Le masque mobile (30) est agencé de manière pivotante de telle sorte à pouvoir le faire tourner autour d'un axe de rotation (Ay) s'étendant dans le sens de la du véhicule, au voisinage de l'axe central de la lentille (Ax). Un élément de tige (40) a une partie d'extrémité reliée au masque mobile (30) et l'autre partie d'extrémlté reliée au dispositif d'actionnement (20). Le dispositif d'actionnement (20) communique une force de commande à l'élément de tige (40) dans le sens de la longueur de l'élément de tige (40).
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1. Phare de véhicule (10) comprenant : une lentille de projection (11) disposée sur l'axe central de la lentille (Ax) s'étendant dans le sens de la longueur d'un véhicule ; une ampoule source de lumière (23) agencée à l'arrière du foyer arrière de la lentille de projection (11) ; un réflecteur (25) qui réfléchit vers l'avant la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière (23) ; un masque mobile (30), agencé entre la lentille de projecteur et l'ampoule source de lumière (23), et pouvant pivoter autour d'un axe de rotation (Ay) s'étendant dans le sens de la largeur du véhicule ; un dispositif d'actionnement (20) actionnant le masque mobile (30) ; et un élément de tige (40), ayant une partie d'extrémité reliée au masque mobile (30), et l'autre partie d'extrémité reliée au dispositif d'actionnement (20), dans lequel le dispositif d'actionnement (20) communique une force de commande à l'élément de tige (40) dans le sens de la longueur de l'élément de tige (40). 2. Phare de véhicule (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'on fait converger sur l'axe central de la lentille (Ax) la lumière réfléchie, réfléchie sur le réflecteur (25), le masque mobile (30) masque une partie de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur (25) et une partie de la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière (23) et forme une ligne de découpe d'un motif de répartition de lumière, le masque mobile (30) est mobile entre une position de masquage dans laquelle le bord d'extrémité supérieure du masque mobile (30) est situé près du foyer arrière de la lentille de projection (11) et une position de réduction du masquage, dans laquelle l'importance du masquage de la lumière réfléchie envoyée par le réflecteur (25) est réduite par comparaison avec la position de masquage, et l'axe de rotation du masque mobile (30) est disposé dans une position proche de l'axe central de la lentille (Ax). 3. Phare de véhicule (10) selon la 1 ou 35 comprenant en outre :un premier réflecteur supplémentaire (27) agencé entre le réflecteur (25) et la lentille de projecteur et réfléchissant une partie de la lumière directe, directement envoyée par l'ampoule source de lumière (23) vers la partie inférieure de l'axe central de la lentille (Ax) ; et un second réflecteur supplémentaire (28) agencé dans la partie inférieure de l'axe central de la lentille (Ax) et réfléchissant vers l'avant la lumière réfléchie envoyée par le premier réflecteur supplémentaire (27). 4. Phare de véhicule (10) selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement (20) comporte un arbre de sortie capable de faire saillie dans la direction de l'avant du véhicule dans la partie inférieure du second réflecteur supplémentaire (28). 5. Phare de véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément de tige (40) est agencé sensiblement sur le même plan que celui d'un élément support supportant une électrode extérieure de l'ampoule source de lumière (23). 6. Phare de véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement (20) comporte un arbre de sortie relié à l'une partie d'extrémité de l'élément de tige (40) par l'intermédiaire d'un mécanisme de conversion de direction d'utilisation, et ledit arbre de sortie est commandé dans le sens de la longueur d'un véhicule. 7. Phare de véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le masque mobile (30) est sollicité vers la position de masquage et le dispositif d'actionnement (20) communique une force de commande à l'élément de tige (40) dans le sens de la traction. 8. Phare de véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le masque mobile (30) est sollicité vers la position de réduction du masquage et le dispositif d'actionnement (20) communique une force de commande à l'élément de tige (40) dans le sens de la traction.
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F
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F21
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F21V,F21S,F21Y
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F21V 14,F21S 8,F21V 17,F21Y 101
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F21V 14/08,F21S 8/10,F21V 17/00,F21Y 101/00
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FR2901778
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE POUR LE CHARGEMENT DE PARTICULES SOLIDES DANS UNE ENCEINTE
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La présente invention concerne un dispositif pour le chargement de particules solides dans une enceinte, notamment dans une enceinte de grande taille dont la hauteur peut atteindre plusieurs dizaines de mètres. Elle concerne également un procédé de chargement d'une telle enceinte, comprenant l'utilisation dudit dispositif de chargement, avec des particules solides dont il est nécessaire de conserver l'intégrité physique. Le dispositif et le procédé selon l'invention s'appliquent plus particulièrement au chargement de réacteurs à lit de catalyseur fixe, de type chimique ou électrochimique, pétrolier ou pétrochimique, avec des particules solides à l'état divisé qui peuvent se présenter sous forme de billes, de grains, de cylindres, de pastilles, de bâtonnets ou sous toute autre forme, mais qui sont de dimensions relativement faibles. Les particules solides sont plus spécifiquement des billes chimiquement inertes utilisées dans les réacteurs chimiques, des tamis moléculaires, ou des grains de catalyseurs servant dans des réactions de transformations de produits chimiques ou hydrocarbonés tel que le reformage, le craquage, la désulfuration d'hydrocarbures ou plus généralement les hydrotraitements. De telles particules se présentent le plus souvent sous la forme de billes, d'extrudés ou d'éléments multilobes dont les dimensions varient selon les cas, de quelques dixièmes de millimètres à quelques centimètres. L'invention sera décrite ci-après pour le chargement de billes inertes, généralement constituées en alumine, matériau céramique ou tout matériau procurant une forte résistance à la température et à la brisure, chargées dans les réacteurs chimiques à lit catalytique fixe. La Demanderesse n'entend toutefois pas se limiter à cette application particulière car le dispositif et le procédé selon l'invention peuvent servir à l'introduction de grains de catalyseurs dans un réacteur ou de tout autre type de particules solides dans tout type d'enceinte, par exemple des silos de stockage, des cales de navires ou autres. On sait que de nombreux réacteurs chimiques, y compris ceux de très grandes dimensions, par exemple d'une hauteur de 5 à 50 mètres ou plus, et d'un diamètre d'environ 1 à 10 mètres ou plus, comportent en fond de capacité, au-dessous du lit de catalyseur, une couche de billes inertes, par exemple à forte concentration en alumine, de dimensions supérieures à celles des grains de catalyseur, de manière à éviter que ces derniers ne soient évacués accidentellement par le flux liquide à travers le collecteur de fond du réacteur. Ces billes ont un diamètre généralement inférieur à 5 cm et elles forment, à la base du réacteur - ou en tout autre endroit de celui-ci, par exemple sur le plateau support de lit dans le cas d'un réacteur à double lit catalytique -, un lit dont l'épaisseur peut atteindre plus de deux mètres. Lors du chargement de ces billes, il est essentiel qu'elles soient déposées intactes au fond du réacteur ou sur le plateau support de lit, car si elles se brisent en petits fragments, elles risquent d'obturer le collecteur en sortie du réacteur ou le plateau support, provoquant ainsi une différence de pression entre l'entrée et la sortie du réacteur, extrêmement préjudiciable au rendement du réacteur et donc en fin de compte à la production mise en place par l'exploitant. Il est donc nécessaire d'assurer le chargement des billes inertes au fond du réacteur, sans brisure, ni attrition, c'est-à-dire sans choc entre billes ou sur les parois du réacteur, autrement dit sans énergie due par exemple à une vitesse de chute excessive à l'intérieur du réacteur. Plusieurs procédés de chargement de réacteurs avec de telles billes relativement fragiles sont connus. Le chargement par des sacs ou des seaux remplis de billes, introduits individuellement dans le réacteur, puis vidés par un opérateur au fond de celui-ci, constitue une technique très sûre mais trop lente pour être normalement exploitable, notamment dans des réacteurs présentant une importante hauteur. Une autre technique consiste à charger les billes à l'aide d'une manche souple, d'un diamètre de 100 à 200 millimètres, fonctionnant en pleine charge, c'est-à-dire remplie de billes d'une extrémité à l'autre. L'opérateur distribue les billes au fond du réacteur en réglant manuellement le diamètre d'ouverture de l'extrémité inférieure de la manche tout en déplaçant celle-ci dans le réacteur. Cette méthode, qui ne permet pas de garantir un taux de réussite du chargement proche des 100 % de billes intactes, présente un risque d'accident important pour l'opérateur. En effet, la manche souple supporte un poids important, et le poids de la manche souple en charge est directement lié à sa longueur, c'est-à-dire à la hauteur du réacteur à charger. En cas de mauvaise manipulation du système d'ouverture ou en cas de déchirure ou de décrochage, la manche souple peut tomber ou se vider totalement et brusquement, ce qui entraîne non seulement la casse des billes mais présente un risque considérable pour la sécurité de l'opérateur. La Demanderesse a proposé dans sa demande de brevet FR-A1-2 829 107, une manche semi-rigide sinueuse ou hélicoïdale dans laquelle les billes descendent en roulant sur la face intérieure de la manche, la vitesse de descente (et donc l'énergie cinétique en bout de course) pouvant être réglée par l'inclinaison de la pente de la manche. Le dispositif décrit dans cette demande est tout à fait satisfaisant tant du point de vue de la vitesse de chargement que de la qualité de remplissage, mais il a l'inconvénient de présenter plusieurs problèmes d'encombrement. En effet, la forme sinueuse ou hélicoïdale du dispositif et la relative rigidité du matériau constituant la manche rendent difficiles son transport ainsi que son installation et son démontage à travers les orifices de passage dans le réacteur, encore appelés dans la profession trous d'homme du réacteur. Dans la demande de brevet FR 2 874 212, la Demanderesse a également proposé une manche droite souple et cylindrique à l'intérieur de laquelle une rampe hélicoïdale, fixée sur un axe central et enroulée autour de cet axe, permet de limiter la vitesse de descente des billes sur ladite rampe. Si les résultats obtenus lors de chargement de billes inertes ou de grains de catalyseur avec ce type de dispositif sont en net progrès par rapport à ceux obtenus avec les dispositifs et procédés de l'art antérieur, il n'en demeure pas moins que pour les très hauts réacteurs, par exemple pour des hauteurs supérieures à trente mètres, des risques latents existent qui peuvent être dus, par exemple, à des déchirures de la manche quand celle-ci est en charge, c'est-à-dire remplie de particules solides sur toute sa longueur, qui peuvent se transformer en danger potentiel pour les opérateurs évoluant en fond de réacteur. La Demanderesse s'est fixée pour objectif de proposer un dispositif de chargement d'un réacteur avec des particules solides qui présente les avantages mais non les inconvénients des dispositifs et procédés décrits dans l'art, autrement dit un dispositif permettant de charger au fond d'une enceinte, avec un débit élevé et en toute sécurité pour les opérateurs, des particules solides à l'état divisé relativement fragiles sans les casser, ni générer des quantités importantes de poussières ou de fines de particules. Le but de la présente invention est donc de réaliser un dispositif d'introduction de particules solides dans une enceinte, qui peut être facilement introduit dans cette enceinte, et qui ne provoque qu'une attrition très limitée des particules solides lorsque celles-ci sont acheminées dans ladite enceinte. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de chargement d'une enceinte, comprenant l'utilisation du dispositif selon l'invention. A cet effet, l'invention concerne un dispositif pour le chargement particules solides dans une enceinte, notamment un réacteur chimique, comprenant une manche dans laquelle les particules solides sont aptes à circuler, généralement du haut vers le bas, ladite manche comprenant au moins une conduite, d'axe sensiblement vertical, réalisée de préférence en une matière rigide, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la conduite contient au moins un moyen apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules dans ladite conduite. De préférence, le moyen permettant le contrôle de la vitesse de chute des particules est un élément mobile apte à assurer le transport des particules, mais il peut être également, par exemple, un gaz propulsé dans la direction inverse à celle de la chute des particules solides avec un débit commandé en fonction de la hauteur de chute des particules solides. L'élément mobile est, de façon avantageuse selon l'invention, apte à assurer le transport des particules solides et en particulier à permettre le transport des particules solides du haut vers le bas de l'enceinte, en contrôlant la vitesse de chute desdites particules solides. Ceci est particulièrement avantageux en début de processus de chargement quand les particules solides doivent être directement acheminées dans la partie basse de l'enceinte. Le dispositif selon l'invention est, de préférence, tel que l'élément mobile peut adopter différents types de formes, en particulier il est du type cône avec pointe en bas, du type sphère, ou du type cylindre, de préférence évidé en forme de I . Selon l'invention, l'élément mobile a généralement une hauteur comprise de une à cinq fois le diamètre interne de la conduite, et de façon encore plus préférée de une à deux fois le diamètre interne de la conduite. A l'élément mobile est généralement associé au moins un élément d'étanchéité disposé entre un bord extérieur, généralement supérieur, de l'élément mobile et la surface interne de la conduite. Ceci permet avantageusement d'éviter que, au cours du transport des particules solides, et notamment au cours du transport du haut vers le bas des particules solides, des particules puissent migrer autour de l'élément mobile et tomber directement en bas de l'enceinte. Avantageusement, l'élément d'étanchéité est constitué d'une matière souple, de préférence d'une succession de poils souples, généralement de même longueur, ou d'un joint creux, de préférence en matière souple. Une telle succession de poils souples est avantageusement répartie de manière radiale autour de l'élément mobile sur une ou plusieurs rangées. Par exemple, une première rangée située vers la partie supérieure de l'élément mobile est constituée de poils souples, généralement tous d'une certaine longueur, et répartis radialement, et une deuxième rangée située à courte distance au-dessous de la première rangée est constituée à l'identique de cette première rangée. Mais la deuxième rangée peut aussi être telle que les poils souples qui la constituent sont de longueur différente, généralement dans leur ensemble, de la longueur de l'ensemble des poils souples de la première rangée. Selon l'invention, le déplacement de l'élément mobile peut être obtenu par l'intermédiaire d'au moins un câble qui relie une partie supérieure de l'élément mobile à un moyen moteur. Le moyen moteur est tel que connu de l'homme de métier. Selon un mode de réalisation de l'invention, une deuxième conduite est disposée selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de la conduite destinée à l'introduction des particules solides. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite deuxième conduite est apte à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration des poussières et des brisures éventuelles présentes dans l'enceinte, le plus souvent dans la partie inférieure de l'enceinte. Ces poussières sont le plus souvent essentiellement des poussières recouvrant partiellement les particules solides avant chargement, et mises en circulation lors des mouvements desdites particules solides, par exemple lors de leur installation au bas de l'enceinte. Ces brisures sont des brisures des particules solides, éventuellement occasionnées pendant le chargement. Il est aussi possible, selon un autre mode de réalisation de l'invention, que au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte, soit disposé dans la deuxième conduite. Ainsi, selon un mode de réalisation, ladite deuxième conduite est apte à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration des poussières et des brisures éventuelles présentes dans l'enceinte, le plus souvent dans la partie inférieure de l'enceinte, et au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte, est disposé dans cette même deuxième conduite. Selon l'invention, il est possible qu'une troisième conduite soit disposée, en plus de la deuxième conduite, selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de la conduite destinée à l'introduction des particules solides dans l'enceinte, et donc sensiblement parallèlement à l'axe de la deuxième conduite. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux du dispositif de l'invention, la deuxième conduite est destinée à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration des poussières et éventuellement des brisures éventuelles, présentes le plus souvent dans la partie inférieure de l'enceinte, tandis que au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte, est disposé dans la troisième conduite. Cette troisième conduite est alors généralement ouverte sensiblement sur toute sa longueur, et au moins un système d'au moins une, de préférence plusieurs, attache(s), de type Velcro ou analogue, à utilisation rapide, est disposé de façon à ce que ces attaches soient présentes à intervalles sensiblement réguliers tout le long de ladite conduite, ce qui permet de maintenir les différents moyens d'alimentation à l'intérieur de cette troisième conduite. Le système d'attaches rapides est avantageusement particulièrement utile pour l'extraction rapide d'au moins un moyen d'alimentation, par exemple un tuyau d'oxygène alimentant un opérateur devant être remonté en urgence au sommet de l'enceinte. Selon l'invention, le moyen d'alimentation est généralement un tuyau d'alimentation en fluide (liquide ou gazeux) ou un câble électrique. La section de la conduite destinée à l'introduction des particules solides dans l'enceinte est comprise de 20 à 2000 centimètres carrés, de préférence de 100 à 1000 centimètres carrés. De préférence, la section de chacune des deuxième et troisième conduites est, indépendamment l'une de l'autre, comprise de 5 à 1000 centimètres carrés, de préférence de 20 à 1000 centimètres carrés, si ces conduites sont présentes. Si la deuxième conduite est présente, et non la troisième conduite, ces fourchettes s'appliquent uniquement à ladite deuxième conduite. Bien évidemment, le nombre de conduites constituant l'invention n'est pas limité à trois, ce nombre pouvant évoluer en fonction des besoins. On peut par exemple, disposer deux conduites parallèles destinées à l'introduction de particules solides de nature chimique différente, chacune de ces deux conduites étant équipée de son propre élément mobile, et les deux conduites étant associées comme précédemment à au moins une autre conduite destinée à des moyens spécifiques de mise en oeuvre dans l'enceinte, par exemple pour la répartition des billes inertes ou des grains de catalyseurs dans le réacteur à charger. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les deuxième et troisième conduite ne sont pas disposées selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de la conduite destinée à l'introduction des particules solides, mais sont disposées de manière sensiblement concentrique. Par exemple, la deuxième conduite destinée à l'aspiration contient la conduite nécessaire à l'introduction des particules, cette deuxième conduite étant contenue dans une troisième conduite destinée au rangement d'au moins un moyen d'alimentation pour différents mises en oeuvre dans le réacteur, et qui peut être ouverte sur toute sa longueur pour les raisons explicitées ci-dessus. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, la manche comprend plusieurs éléments unitaires (ou tronçons) s'emboîtant successivement les uns dans les autres. La longueur d'un tel élément unitaire est généralement comprise de 1,00 à 6,00 mètres, de préférence de 1,00 à 2,00 mètres. Par plusieurs, on entend selon l'invention généralement au moins deux. De façon préférée, les éléments unitaires sont fixés les uns aux autres, par au moins un moyen de fixation disposé généralement à l'extérieur des éléments unitaires, par exemple par des tiges filetées munies d'écrous à leurs extrémités et disposées à l'extérieur des éléments unitaires. Mais tout autre moyen de fixation connu de l'homme du métier est aussi utilisable selon l'invention. De plus, sur chaque élément unitaire peuvent être fixés au moins deux brides de fixation, de préférence diamétralement opposées, destinées chacune à l'accrochage et/ou au guidage d'au moins une chaîne ou un câble de fixation nécessaire au maintien de la manche à l'intérieur de l'enceinte. De préférence selon l'invention, ladite manche est réalisée en matériau rigide, tel que l'aluminium, l'acier, inoxydable ou non, ou tout matériau constitué de fibres maintenues par un liant offrant une bonne résistance mécanique aux chocs et à la déformation. L'invention concerne aussi un procédé de chargement d'une enceinte, notamment d'un réacteur chimique, avec des particules solides, ledit procédé comprenant l'utilisation du dispositif de chargement selon l'invention tel que décrit précédemment. L'invention concerne en outre un procédé de chargement d'une enceinte, notamment d'un réacteur chimique, avec des particules solides, comprenant la fixation du dispositif de chargement selon l'invention tel que décrit précédemment par sa partie supérieure, généralement au niveau d'une ouverture présente dans la partie supérieure de l'enceinte (par exemple un trou d'homme), et l'utilisation dudit dispositif de chargement. Outre la fixation du dispositif de chargement selon l'invention dans la partie supérieure de l'enceinte, celui-ci est généralement fixé dans sa partie basse par au moins une chaîne (ou câble) de fixation, par l'intermédiaire d'au moins une bride de fixation, généralement reliée à au moins un moyen de levage disposé de préférence au niveau le plus élevé de l'enceinte à charger. De préférence, le dispositif est relevé périodiquement pour libérer de l'espace à charger dans l'enceinte. En effet, au fur et à mesure que la quantité de particules solides chargées augmente lors du chargement du réacteur, il devient nécessaire de remonter la manche afin de libérer de l'espace pour poursuivre le chargement. L'ensemble de la manche, constituée généralement de plusieurs éléments unitaires, est alors remontée par le moyen de levage relié à la chaîne (ou câble) de fixation de ladite manche, d'une hauteur correspondant à la hauteur de l'espace qu'il est nécessaire de libérer pour assurer un nouveau cycle de chargement. Un ou plusieurs éléments unitaires sont alors démontés et la manche repositionnée pour un nouveau cycle d'alimentation en particules solides. De préférence, l'élément mobile est positionné en début de chaque cycle de chargement en position haute dans la manche avant l'introduction des particules solides par l'extrémité supérieure de la manche. L'élément mobile est ensuite généralement descendu, tout en maintenant le flux d'introduction des particules solides, à sa position de repos située à proximité de l'extrémité inférieure de la manche, permettant ainsi de contrôler la vitesse de chute des particules solides et d'éviter la chute libre desdites particules solides. Cela permet d'initier le chargement. Ensuite, la manche étant pleine, le chargement se poursuit en continu. Selon un procédé de chargement de l'invention, les particules solides sont généralement déversées dans l'enceinte par l'intermédiaire d'un tube relié à la manche, par une jonction située au-dessus de la partie supérieure de l'élément mobile quand celui-ci est en position haute dans la manche. Le procédé de chargement selon l'invention peut comprendre, en outre, la répartition, par exemple par un opérateur, des particules solides sortant par un tube relié à la partie inférieure de la manche, sur toute la surface du fond de l'enceinte ou d'un front de chargement. Le procédé de l'invention peut aussi comprendre, en outre, l'alimentation, par les particules solides sortant par un tube relié à la partie inférieure de la manche, de tout dispositif de répartition automatique des particules solides sur toute la surface du fond de l'enceinte ou du front de chargement. Par exemple, un tel dispositif de répartition automatique des particules solides peut être le dispositif qui fait l'objet de la demande de brevet FR-A1-2 431 449. Le procédé de chargement selon l'invention est de préférence tel que les poussières et les brisures éventuelles, présentes en partie inférieure de la manche, et notamment, les poussières et brisures éventuellement formées lors de la répartition des grains de catalyseur en partie inférieure de la manche par le dispositif ci-dessus indiqué, ou tout dispositif ayant la même fonction de répartition homogène des particules solides, sont aspirées au moyen d'une deuxième conduite. Ledit procédé de chargement est aussi avantageusement tel que l'on loge tout câble ou tuyau nécessaire aux activités de chargement et de répartition des particules solides dans l'enceinte, dans une troisième conduite, laquelle est généralement ouverte sur toute sa longueur, ce qui permet un logement rationnel des moyens d'alimentation tels que des câbles et tuyaux souples. Diverses formes de mise en oeuvre de l'invention vont être décrites ci-après à titre d'exemple. Dans cette description, on se référera aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue générale schématique d'un réacteur chimique en coupe comportant un dispositif selon l'invention pour le chargement de particules solides. La figure 2 est une vue de détail en coupe de la figure 1, en particulier de la partie inférieure du dispositif selon l'invention. La figure 3 est une vue en coupe de la section du dispositif selon l'invention située immédiatement en dessous de l'extrémité supérieure de l'ouverture du réacteur chimique, ou trou d'homme, de la figure 1. La figure 4 est une vue latérale d'une réalisation d'un élément mobile présent dans le dispositif selon l'invention représenté sur la figure 1. La figure 5 est une vue schématique en coupe du début de chargement du réacteur chimique de la figure 1. La figure 6 est une vue schématique du chargement en cours du réacteur chimique de la figure 1 après la descente complète de l'élément mobile. La figure 7 est une vue de détail en perspective vue du dessus d'une manche du dispositif selon l'invention représenté sur la figure 1. La figure 1 est une vue générale schématique d'un réacteur chimique 8 en coupe comportant un dispositif 1 selon l'invention pour le chargement des particules solides 4. Les figures 2, 3 et 4 servent à expliciter la figure 1, et sont commentées ci-après en liaison avec la figure 1, la figure 2 étant une vue en coupe de la partie inférieure du dispositif 1, la figure 3 étant une vue en coupe de la section du dispositif 1 selon l'invention située immédiatement au dessous de l'extrémité supérieure de l'ouverture 8b du réacteur chimique 8, et la figure 4 étant une vue latérale de l'élément mobile 3 présent dans le dispositif 1. L'enceinte 8 est ici un réacteur chimique 8 comportant divers éléments 19 spécifiques d'un réacteur chimique tels des plateaux distributeurs de la charge à traiter. Le réacteur chimique 8 comporte une partie supérieure 8a, d'ouverture supérieure ou goulot ou bride 8b, et une partie inférieure 8d, d'ouverture 8c et de fond 8e. Le dispositif 1 selon l'invention comprend une manche 20 dans laquelle peuvent circuler de haut en bas les particules solides 4, comportant une conduite 2 destinée à l'introduction des particules solides 4, la conduite 2 comprenant un élément mobile 3 apte en particulier à permettre un contrôle de la vitesse de chute des particules solides 4 en assurant le transport desdites particules solides 4 du haut vers le bas de la manche, en particulier en début de chargement. Les particules solides 4 sont issues d'une trémie 23 qui alimente un conduit 15 par l'intermédiaire d'une vanne 16. La trémie 23 est soutenue par un plan de support 17 qui peut être, par exemple, un échafaudage ou une plateforme spécifiquement installée sur la partie supérieure du réacteur. Le conduit 15 relié au tube 14 par un tube souple (non représenté), alimente ce même tube 14 qui est, en sa partie supérieure, un prolongement de la conduite 2. Le dispositif 1 comprend selon l'invention, ainsi qu'il est montré sur la figure 3, une conduite centrale 2 destinée à l'introduction des particules solides associée à deux autres conduites 10 et 11 respectivement destinées à l'aspiration des poussières et au passage des moyens d'alimentation en différents fluides, deux moyens de fixation 21 et 22, diamétralement opposés, et situés à l'extérieur de la manche et qui sont destinés au passage des tiges filetées munies d'écrous à leur extrémité. Ces moyens de fixation 21 et 22 comportent des brides de fixation ou de guidage, respectivement 28 et 29 (également repérées 28a, 28b, 28c, et 29a, 29b, 29c sur la figure 7), d'au moins une chaîne ou câble (non représenté) nécessaire au maintien de la conduite 2 à l'intérieur de l'enceinte 8. La conduite 10 est une deuxième conduite destinée à aspirer, par une conduite 25 montrée sur la figure 2 reliée par exemple à un tube souple armé (non représenté), les poussières et les brisures éventuellement présentes sur le lieu de répartition des particules solides dans le réacteur 8, et plus particulièrement au niveau de la partie inférieure 30 de la manche 20. La conduite 11 est une troisième conduite destinée à contenir les moyens d'alimentation (non représentés) nécessaires à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte 8. La conduite 1.1 débouche en sa partie inférieure à proximité de la partie inférieure 20e de la manche 20, et comporte différents moyens (non représentés) pour permettre le passage des différents moyens d'alimentation. Les conduites 10 et 11 sont définies comme les deux espaces complémentaires de la conduite 2 de la manche 20 constituant le dispositif 1. Sur toute sa hauteur, la conduite 11 de la manche 20 comporte une ouverture 35 destinée au passage d'au moins un des moyens d'alimentation. A l'extrémité supérieure de la conduite 2, ainsi qu'il est montré sur la figure 1, l'élément mobile 3 est en place en position haute H. L'élément mobile 3 est maintenu par l'intermédiaire d'un câble 7 qui relie l'élément mobile 3 à un moyen moteur (non représenté). L'élément mobile 3 est représenté plus en détail sur la figure 4. Il comporte, de haut en bas, un crochet d'attache ou élément supérieur 9, auquel est fixé le câble 7, un cylindre 27 relié au crochet 9 et, du côté opposé au crochet 9, une partie inférieure, prolongeant le cylindre 27, qui est uncône 6. La plus grande section du cône 6 est une section du cylindre 27. L'élément mobile 3 comporte de plus un élément 5 d'étanchéité qui est disposé sur un bord extérieur du cylindre 27 et qui est destiné à venir s'appuyer contre la surface interne de la conduite 2. L'élément d'étanchéité 5 est composé de deux rangées semblables de poils, sensiblement de même longueur, s'étendant chacune radialement sur toute la circonférence d'une section transversale du cylindre 27, la rangée 13 étant située légèrement en dessous de la rangée 12. Le câble 7 retient l'élément mobile 3, qui a été engagé dans la conduite 2 par une conduite 24 puis par la conduite ou jonction 14. Dans sa partie inférieure, ainsi qu'explicité plus en détails sur la figure 2, la conduite 2 se termine par une conduite de logement 26, dans laquelle viendra se loger l'élément mobile 3 dans une position de repos R, ainsi qu'explicité ci-après sur la figure 6, et par un conduit 30 situé sur un côté latéral de la conduite 2 et qui comporte une vanne de fermeture ou d'ouverture 31, pour alimenter le réacteur 8 en particules solides 4. Le conduit latéral 30 peut avantageusement alimenter, dans sa partie inférieure, un dispositif de répartition de solide divisé dans une enceinte (non représenté) tel que celui décrit dans la demande de brevet français FR-A 1-2 431 449. Le fonctionnement dans un procédé de chargement d'une enceinte 8 selon l'invention est explicité ci-après à l'aide des figures 5 et 6. Au début de ce procédé, ainsi que représenté sur la figure 1, l'élément mobile 3 est en position haute H. Les figures 5 et 6 sont des vues schématiques en coupe respectivement du début et du chargement en cours du réacteur chimique 8 de la figure 1. Sur la figure 5, le procédé de chargement est à son début, et les particules solides 4 ont commencé à être distribuées dans le réacteur 8 par la conduite 2, la vanne 16 ayant été ouverte. Par rapport à la figure 1, l'élément mobile 3 a amorcé une descente, contrôlant parfaitement, grâce à sa vitesse de déplacement, la chute des particules solides 4 à l'intérieur de la conduite 2. Sur la figure 6, le procédé de chargement est en phase continue, l'élément mobile 3 ayant rempli sa fonction et s'étant positionné, dans sa position de repos R, dans la conduite de logement 26. Les particules solides 4 sont distribuées à l'intérieur du réacteur 8 par l'intermédiaire de la conduite 2 puis de la conduite 30, la vanne 31 étant ouverte. On peut alors alimenter en continu le réacteur chimique 8 par les particules solides 4 avec une conduite 2 constamment en charge, c'est-à-dire sans espace vide ne contenant pas de particules solides 4. Sur la figure 7, trois des tronçons ou éléments unitaires constituant la manche 20 sont représentés sans les attaches de type Velcro de la conduite 11. La manche 20 comporte, en plus de la conduite 2 destinée à l'acheminement des particules solides, la conduite 10 et la conduite 1l, la conduite 11 comportant l'ouverture 35. Elle a un bord supérieur 20d. Ces trois tronçons 20a, 20b et 20c sont fixés les uns aux autres par l'intermédiaire de broches venant s'insérer dans des logements creux : les broches 21'a et 22'a, pour l'élément unitaire 20a, 21'b et 22'b, pour l'élément unitaire 20b, et 21'c et 22'c, pour l'élément unitaire 20c, viennent s'insérer dans des logements qui sont respectivement 21"a et 22"a, pour l'élément unitaire 20b, et 21% et 22"b, pour l'élément unitaire 20c. Arbitrairement, l'ensemble des broches 21'a, 21'b et 21'c est la broche 21, et l'ensemble des broches 22'a, 22'b et 22'c est la broche 22. A chaque broche 21'a, 21'b, 21'c, 22'a, 22'b, et 22'c est associée respectivement une bride de fixation 28a, 28b, 29c, 29a, 29b et 29c. Arbitrairement, l'ensemble des brides 28a, 28b et 28c est la bride 28, et l'ensemble des brides 29a, 29b et 29c est la bride 29. Ainsi, la manche 20 est composée d'éléments unitaires s'emboîtant les uns dans les autres, de façon modulable. Un joint, de préférence en caoutchouc, disposé entre les différents tronçons, assure l'étanchéité entre deux tronçons consécutifs et, en particulier, pour la conduite maintenue en dépression et destinée à l'aspiration des poussières et fines. Ainsi, entre le tronçon 20a et le tronçon 20b est disposé un élément d'étanchéité 32, et entre le tronçon 20b et le tronçon 20c est disposé un élément d'étanchéité 33. Exemple Deux essais E de chargement sont successivement réalisés avec deux manches différentes dont les hauteurs sont identiques au-dessus du sol et égales à trente mètres. Les extrémités inférieures des deux manches sont fixées à un mètre du sol. L'une des manches est conforme à la présente invention et appartient au dispositif 1 selon l'invention décrit en référence aux figures 1 à 7. Elle est constituée d'un ensemble de 18 éléments unitaire tous identiques fixés solidement les uns aux autres comme indiqué dans la présente description. L'élément supérieur contient une alimentation de la conduite centrale en particules solides en provenance d'une trémie, tandis que l'élément inférieur dispose d'au moins une sortie pour évacuer les particules solides en provenance de la manche. La manche est réalisée en aluminium avec une épaisseur de 8 millimètres. Le diamètre intérieur de la conduite centrale servant à l'alimentation en particules solides est de 150 millimètres. L'élément mobile est du type cône pointe en bas avec deux rangées de poils souples en matière plastique constituant l'élément d'étanchéité, lesdits poils de chacune des rangées étant harmonieusement répartis de manière radiale sur tout le pourtour de l'élément mobile et dont la densité est telle qu'elle ne permet pas au grain de catalyseur de traverser ladite rangée de poils. Le diamètre de la plus grande section du cône est égal à 148 millimètres et sa hauteur totale est égale à 225 millimètres. La vitesse de descente de l'élément mobile est de 10 mètres par minute. L'autre manche est une gaine cylindrique souple, d'un diamètre interne de 150 mm, suspendue à la verticale, dans laquelle on laisse tomber les billes en chute libre. On utilise pour ces essais E des billes inertes en alumine fabriquées par la société allemande Vereinigte Füllkôrper Fabriken GmbH et commercialisées en France sous l'appellation Duranit. Ces billes ont le diamètre moyen suivant : 12, 67 mm (1/2 pouce). Une plaque métallique simulant le fond du réacteur est disposée à 1 m de l'extrémité inférieure de chaque manche. La masse des billes utilisées est de 200 kg. Après essai, les billes cassées ou endommagées sont isolées des billes intactes, elles sont ensuite pesées afin de déterminer le taux de billes ayant subi un dommage pendant leur descente. Les résultats comparatifs sont indiqués dans le tableau 1 ci-dessous. Tableau 1: Comparaison des résultats obtenus avec la manche selon l'invention et la manche souple connue de l'art antérieur Essai % billes cassées ou endommagées Manche selon l'invention Manche souple selon l'état de la technique E 0,02 32,00 On constate qu'alors que, pour ces essais E, le pourcentage des billes intactes est de quasiment 100 % avec la manche conforme à l'invention, alors qu'il se situe à 68 % avec la manche souple selon l'art antérieur. Ceci s'explique essentiellement par la différence entre les vitesses de chute des billes dans les deux manches. En effet, avec la manche du dispositif conforme à la présente invention, la vitesse de chute des particules solides est contrôlée par l'élément mobile jusqu'à l'extrémité inférieure de la manche, ce qui réduit d'autant l'énergie cinétique des billes acquise lors de leur chute libre de 30 mètres. Alors qu'avec la manche souple selon l'état de la technique, disposée verticalement, la vitesse de chute des particules solides n'est pas contrôlée. Ces résultats illustrent clairement l'avantage que présentent le dispositif et le procédé conformes à l'invention pour le chargement de la partie de fond d'un réacteur chimique, ou d'un plateau support de lit, avec des billes inertes. Comme indiqué ci-dessus, ce dispositif et ce procédé ne sont toutefois pas limités à cette application, mais peuvent également être utilisés pour le chargement ou le déchargement d'une enceinte avec des particules solides, telles des particules de catalyseur, dont il est nécessaire de préserver l'intégrité et les qualités physiques. Un autre avantage important de l'invention est le renforcement de la sécurité pour les personnes opérant à l'intérieur du réacteur. En effet, une manche du dispositif conforme à la présente invention se présente généralement comme un cylindre aplati sur sa longueur. Le rayon d'un des côtés de la manche étant sensiblement égal au rayon du trou d'homme, la manche peut être positionnée au plus près d'une extrémité dudit trou d'homme. La conséquence de cette disposition étant un espace gagné par rapport à l'art antérieur pour une évacuation en urgence d'un opérateur. De plus, les câbles et tuyaux d'alimentation en différents fluides sont généralement disposés dans une des conduites, ce qui permet de libérer d'autant l'espace de sécurité pour ledit opérateur
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L'invention concerne un dispositif (1) pour charger des particules solides (4) dans une enceinte (8), comprenant une manche (20) dans laquelle les particules solides (4) sont aptes à circuler, généralement du haut vers le bas, ladite manche (20) comprenant au moins une conduite (2) à axe sensiblement vertical (X'X), réalisée de préférence en une matière rigide,ledit dispositif étant caractérisé en ce que la conduite (2) contient au moins un moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) dans ladite conduite (2).L'invention concerne aussi un procédé de chargement utilisant un tel dispositif (1).
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1. Dispositif (1) pour le chargement de particules solides (4) dans une enceinte (8), notamment un réacteur chimique (8), comprenant une manche (20) dans laquelle les particules solides (4) sont aptes à circuler, généralement du haut vers le bas, ladite manche (20) comprenant au moins une conduite (2) à axe sensiblement vertical (X'X), réalisée de préférence en une matière rigide, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la conduite (2) contient au moins un moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) dans ladite conduite (2). 2. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins un élément d'étanchéité (5) est disposé entre un bord extérieur, généralement supérieur, du moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute et la surface interne de la conduite (2). 3. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (5) est constitué d'une matière souple, de préférence d'une succession de poils souples, généralement de sensiblement de même longueur, ou d'un joint creux, de préférence en matière souple. 4. Dispositif (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen permettant le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) est un élément mobile (3) apte à assurer le transport des particules solides (4). 5. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément mobile (3) est du type cône avec pointe en bas, du type sphère, ou du type cylindre, de préférence évidé en forme de I . 6. Dispositif (1) selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'élément mobile (3) a une hauteur comprise de une à cinq fois le diamètre interne de la conduite (2) et de préférence de une à deux fois le diamètre interne de la conduite (2). 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le déplacement de l'élément mobile (3) est obtenu par l'intermédiaire d'au moins un câble (7) reliant une partie supérieure (9) de l'élément mobile (3) à un moyen moteur. 8. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une deuxième conduite (10) est disposée selon un axe sensiblement parallèle à l'axe (X'X) de la conduite (2) destinée à l'introduction des particules solides (4). 9. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la deuxième conduite (10) est apte à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration (A) des poussières et éventuellement des brisures éventuelles présentes dans l'enceinte (8). 10. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte, est disposé dans la deuxième conduite. 11. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que la deuxième conduite est apte à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration des poussières et éventuellement des brisures éventuelles présentes dans l'enceinte et en ce au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte, est disposé dans cette même deuxième conduite. 12. Dispositif (1) selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce qu'une troisième conduite (11) est disposée selon un axe sensiblement parallèle à l'axe (X'X) de la conduite (2) destinée à l'introduction des particules solides (4). 13. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la deuxième conduite (10) est destinée à être maintenue en dépression pour permettre l'aspiration des poussières et éventuellement des brisures éventuelles, présentes dans l'enceinte (8), et en ce que au moins un moyen d'alimentation, de préférence l'ensemble des moyens d'alimentation, nécessaire(s) à différentes mises en oeuvre dans l'enceinte (8), est disposé dans la troisième conduite (11). 14. Dispositif (1) selon l'une des 10, 11 ou 13, caractérisé en ce que le moyen d'alimentation est un tuyau d'alimentation en fluide liquide ou gazeux ou un câble électrique. 15. Dispositif (1) selon la 12, caractérisé en ce que la troisième conduite (11) est ouverte sensiblement sur toute sa longueur. 16. Dispositif (1) selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que la section de chacune des deuxième et troisième conduites, si ces conduites sont présentes, est, indépendamment l'une de l'autre, comprise de 5 à 1000 centimètres carrés, et de préférence de 20 à 1000 centimètres carrés. 17. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la section de la conduite (2) destinée à l'introduction des particules solides (4) dans l'enceinte (8) est comprise de 20 à 2000 centimètres carrés, et de préférence de 100 à 1000 centimètres carrés. 18. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la manche (20) comprend plusieurs éléments unitaires (20a,20b,20c) s'emboîtant successivement les uns dans les autres. 19. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la longueur d'un élément unitaire (20a,20b,20c...) est comprise de 1, 00 à 6,00 mètres, de préférence de 1,00 à 2,00 mètres. 20. Dispositif selon l'une des 18 ou 19, caractérisé en ce que les éléments unitaires (20a,20b,20c...) sont fixés les uns aux autres par au moins un moyen de fixation disposé généralement à l'extérieur des éléments unitaires, par exemple par des tiges filetées munies d'écrous à leurs extrémités et disposées à l'extérieur des éléments unitaires. 21. Dispositif selon l'une des 18 à 20, caractérisé en ce que, sur chaque élément unitaire (20a,20b,20c...), sont fixées au moins deux brides de fixation (28,29), de préférence diamétralement opposées, destinées chacune à l'accrochage et/ou au guidage d'au moins une chaîne de fixation nécessaire au maintien de la manche (20) à l'intérieur de l'enceinte (8). 22. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la manche (20) est réalisée en matériau rigide, tel que l'aluminium, l'acier, inoxydable ou non, ou tout matériau composite offrant une résistance importante aux chocs et à la déformation. 23. Procédé de chargement d'une enceinte (8), notamment d'un réacteur chimique (8), avec des particules solides (4), comprenant l'utilisation du dispositif (1) de chargement selon l'une quelconque des précédentes. 24. Procédé de chargement d'une enceinte (8), notamment d'un réacteur chimique (8), avec des particules solides (4), comprenant la fixation du dispositif (1) de chargement selon l'une quelconque des 1 à 22 par sa partie supérieure, généralement au niveau d'une ouverture (8b) présente dans la partie supérieure (8a) de l'enceinte (8), et l'utilisation dudit dispositif (1) de chargement. 25. Procédé de chargement d'une enceinte (8), selon l'une des 23 ou 24, caractérisé en ce que le dispositif (1) est fixé dans sa partie basse par au moins une chaîne de fixation, généralement reliée à au moins un moyen de levage disposé de préférence au niveau le plus élevé de l'enceinte à charger. 26. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif (1) est relevé périodiquement pour libérer de l'espace à charger dans l'enceinte (8) 27. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon l'une des 23 à 26, caractérisé en ce que le moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) dans ladite conduite (2) est positionné en début de chargement en position haute (H) dans la manche (20) avant l'introduction des particules solides (4) par l'extrémité supérieure (20d) de ladite manche (20). 28. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon l'une des 23 à 2 7, caractérisé en ce que le moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) dans ladite conduite (2) est descendu à sa position de repos (R) située (26) à proximité de l'extrémité inférieure (20e) de la manche (20). 29. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les particules solides (4) sont déversées dans l'enceinte (8) par l'intermédiaire d'un tube (15) relié à la manche (20) par une jonction (14) située au-dessus de la partie supérieure (9) du moyen (3) apte à permettre le contrôle de la vitesse de chute des particules (4) dans ladite conduite (2) quand celui- ci (3) est en position haute (H) dans la manche (20). 30. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon l'une quelconque des 23 à 29, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, la répartition, par exemple par un opérateur, des particules solides (4) sortant par un tube (21) relié à la partie inférieure (20e) de la manche (20), sur toute la surface du fond (8e) de l'enceinte (8) ou d'un front de chargement. 31. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon l'une quelconque des 23 à 29, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, l'alimentation, par les particules solides (4) sortant par un tube (21) relié à la manche (20), de tout dispositif de répartition automatique des particules solides sur toute la surface du fond (8d) de l'enceinte (8) ou du front de chargement. 32. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon les 23 à 31, caractérisé en ce que les poussières et éventuellement les éventuelles brisures, présentes en partie inférieure (20e) de la manche (20), sont aspirées au moyen d'une deuxième conduite (10). 33. Procédé de chargement d'une enceinte (8) selon les 23 à 32, caractérisé en ce l'on loge tout câble ou tuyau nécessaire aux activités de chargement et de répartition des particules solides dans l'enceinte, dans une troisième conduite (11).
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B
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B65
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B65G
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B65G 11,B65G 69
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B65G 11/20,B65G 11/02,B65G 11/18,B65G 69/16,B65G 69/18
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FR2891282
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UNE LISSE, LISSE DE MECANISME DE FORMATION DE LA FOULE ET METIER A TISSER INCORPORANT UNE TELLE LISSE.
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L'invention a trait à un procédé de fabrication d'une lisse de métier à tisser. L'invention a également trait à une lisse de mécanisme de formation de la foule sur un métier à tisser, ainsi qu'à un métier à tisser équipé d'un tel mécanisme. Dans le domaine de la formation de la foule, il est connu d'équiper une lisse d'un oeillet de guidage de fil de chaîne, le matériau et la forme de cet oeillet étant choisis pour ne pas blesser le fil de chaîne traversant l'orifice central défini par cet oeillet. Il est connu de FR-A- 2 267 403 de coller un oeillet dans une fente longitudinale formée dans un élément filiforme constitutif d'une lisse. Certains des oeillets décrits sont pourvus d'une gorge périphérique externe destinée à faciliter leur maintien dans l'ouverture de l'élément filiforme. Ces oeillets ont une épaisseur supérieure à celle de l'élément filiforme, ce qui induit des risques d'accrochage des fils de chaîne en cours de tissage. En outre, une telle gorge périphérique est difficile à réaliser, surtout dans les aciers à forte teneur en carbone utilisés pour fabriquer des oeillets. En particulier, si une telle gorge peut être envisagée avec des oeillets circulaires, elle n'est que très difficilement réalisable, exclusivement par usinage, dans un oeillet oblong. D'ailleurs, l'oeillet oblong de cet art antérieur est dépourvu de gorge, au point que son maintien par rapport à l'élément filiforme est quelque peu aléatoire. FR-A-2 767 676 prévoit, quant à lui, la réalisation d'un oeillet de forme oblongue pourvu d'une gorge destinée à recevoir de la colle ou un matériau de soudage. En pratique, une telle gorge est difficile à réaliser. EP-A-1 015 675 montre l'utilisation d'un oeillet oblong formant une gorge de réception de deux brins constitutifs d'un élément filiforme, en vue du maintien de cet oeillet, l'oeillet étant par ailleurs collé sur ces brins. La forme imposée à l'oeillet pour permettre sa fabrication par formage est telle que des ajours importants demeurent respectivement au-dessus et au-dessous de l'oeillet, ces ajours devant être comblés par de la colle. Ceci est difficile à réaliser et induit une consommation élevée de colle qui augmente sensiblement le prix de revient de la lisse. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau procédé de fabrication d'une lisse de métier à tisser qui permet un accrochage efficace d'un oeillet dont la forme peut être adaptée à celle de l'ouverture dans laquelle il est mis en place. Dans cet esprit, l'invention concerne un procédé de 15 fabrication d'une lisse de métier à tisser, ce procédé comprenant des étapes consistant à : a) fabriquer un oeillet de guidage de fil de chaîne; b) réaliser, dans un élément filiforme, une ouverture de réception de cet oeillet et c) mettre en place et immobiliser l'oeillet dans l'ouverture précitée. Ce procédé est caractérisé en ce que, d) lors de la fabrication de l'oeillet ou de la réalisation de l'ouverture, on forme, sur un bord d'un premier élément, parmi l'oeillet et l'ouverture, au moins deux pattes en saillie décalées l'une de l'autre à la fois le long de ce bord et perpendiculairement aux faces principales de ce premier élément e) lors de la mise en place de l'oeillet dans l'ouverture précitée, on amène en prise avec les pattes en saillie une partie du bord du second élément, parmi l'oeillet et l'ouverture. 25 30 Grâce à l'invention, les pattes en saillie permettent un accrochage efficace de l'oeillet dans l'ouverture de l'élément filiforme. Le décalage des deux pattes à la fois le long du bord de l'oeillet ou de l'ouverture et perpendiculairement aux faces principales de l'oeillet ou de l'élément filiforme correspond à une disposition en quinconce des pattes qui leur permet d'interagir chacune avec un côté de l'élément filiforme ou de l'oeillet, tout en pouvant être fabriquées de façon particulièrement simple, sans avoir recours à des gammes d'usinage complexes, ce qui est d'autant plus appréciable que les oeillets ont des dimensions très réduites. Le fait de prévoir un accrochage de l'oeillet sur l'élément filiforme grâce aux deux pattes en saillie évite d'avoir recours à une gorge périphérique continue sur le bord de l'oeillet, ce qui autorise, pour ce bord, une forme qui peut être adaptée à la géométrie de l'ouverture créée dans l'élément filiforme. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel procédé peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toutes combinaisons techniquement admissibles: - Il est prévu une étape d'amincissement et de calibrage du bord destiné à être amené en prise avec, ou engagé entre, les pattes en saillie, cette étape étant préalable à l'étape e). Cette étape d'amincissement et de calibrage est, de préférence, effectuée par matriçage localisé de l'élément filiforme, ce matriçage induisant, sur chaque côté de cet élément, la création d'un logement de réception d'une des pattes, cette étape d'amincissement étant suivie d'une étape de réalisation d'une fente longitudinale dans l'élément filiforme, cette fente étant ensuite élargie pour constituer l'ouverture précitée. - On forme, sur le bord du second élément des pattes en saillies complémentaires de celles formées sur le bord du premier élément, ces pattes complémentaires étant décalées l'une de l'autre le long du bord du second élément et perpendiculairement au faces principales de ce second élément, avec une répartition inverse de celle des pattes formées sur le premier élément. - L'oeillet ou l'ouverture est réalisé par découpage, alors que les pattes sont réalisées par matriçage ou forgeage. Ceci s'avère particulièrement économique et est compatible avec une production à cadence élevée. L'invention concerne également une lisse pouvant être réalisée grâce au procédé mentionné précédemment et, plus spécifiquement, une lisse de mécanisme de formation de la foule sur un métier à tisser, cette lisse comprenant un élément filiforme, ainsi qu'un oeillet immobilisé dans une ouverture ménagée dans cet élément filiforme. Cette lisse est caractérisée en ce qu'un premier élément, parmi l'oeillet et l'ouverture, porte, sur un bord, au moins deux pattes en saillie décalées l'une de l'autre le long de ce bord et perpendiculairement aux faces principales de ce premier élément, alors qu'une partie du bord du second élément est en prise avec ces pattes. Une telle lisse est plus économique à fabriquer que les lisses de l'état de la technique, alors qu'elle assure un guidage aussi efficace du fil de chaîne, sans risque de blesser celui-ci. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle lisse peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toutes combinaisons techniquement admissibles: L'épaisseur de l'oeillet est sensiblement égale à l'épaisseur maximale de l'élément filiforme, y compris au niveau des pattes. - Le bord qui est en partie engagé entre les pattes en saillie est, au moins au niveau de sa partie engagée entre ces pattes, aminci par rapport à l'épaisseur maximale de l'élément filiforme ou de l'oeillet. - Le second élément porte, sur un bord, des pattes en saillie complémentaires de celles formées sur le bord du premier élément, ces pattes complémentaires étant décalées l'une de l'autre le long du bord du second élément et perpendiculairement à ses faces principales, avec une répartition inverse de celle des pattes formées sur le premier élément. Chaque patte est, par un de ses côtés, affleurante, avec une face principale de l'oeillet ou de l'élément filiforme, qui est perpendiculaire à l'axe précité. - L'élément filiforme est en acier inoxydable et l'oeillet est collé dans l'ouverture ménagée dans cet élément. - L'oeillet ou l'ouverture est pourvu de huit pattes réparties, sur son bord externe, par groupe de deux pattes décalées l'une par rapport à l'autre le long de ce bord et parallèlement à l'axe précité. L'invention concerne enfin un métier à tisser équipé d'un mécanisme de formation de la foule comprenant au moins 25 une lisse telle que mentionnée ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de quatre modes de réalisation d'une lisse conforme à son principe et de son procédé de fabrication, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un métier à tisser conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective et à plus grande échelle de la partie centrale d'une lisse du métier de la figure 1; - la figure 3 est une coupe partielle de principe 5 à plus grande échelle selon la ligne III-III à la figure 2; - la figure 4 est une vue de face à plus grande échelle de l'oeillet de la lisse des figures 2 et 3; - la figure 5 est une coupe selon la ligne IV-IV à la figure 4; - la figure 6 est une vue de côté dans le sens de la flèche VI à la figure 4; - la figure 7 est une vue de face partielle d'un élément filiforme destiné à constituer une partie de la lisse des figures 2 et 3, lors d'une première étape de fabrication; - la figure 8 est une coupe selon la ligne VIII- VIII à la figure 7; - la figure 9 est une coupe analogue à la figure 20 8, lors d'une deuxième étape de fabrication; - la figure 10 est une vue en perspective analogue à la figure 2, lors d'une troisième étape de fabrication; - la figure 11 est une vue analogue à la figure 2 25 pour une lisse conforme à un second mode de réalisation de l'invention; - la figure 12 est une représentation partielle du bord d'un oeillet et du bord de l'ouverture d'un élément filiforme d'une lisse conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention; - les figues 12A, 12B et 12C sont respectivement des coupes selon les ligne A-A, B-B et C-C à la figure 12; - la figure 13 est une vue analogue à la figure 12, la lisse étant en cours de fabrication lors d'une étape correspondant à la figure 10 pour le premier mode de réalisation et - les figures 14A et 14B sont des coupes analogues respectivement aux figures 12A et 12B pour une lisse conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention. Le métier à tisser M représenté à la figure 1 est équipé d'une mécanique Jacquard 2 qui commande plusieurs arcades 4 dont l'extrémité inférieure est associée à plusieurs cordons 6. L'extrémité inférieure 6a de chaque cordon 6 est reliée à l'extrémité supérieure 8a d'une lisse 8, chaque lisse 8 étant pourvue d'un oeillet 9 de passage d'un fil de chaîne 10 et soumise à l'action d'un ressort de rappel 12 fixé au cadre 14 du métier grâce à une tige 16. La lisse 8 est formée d'un élément filiforme 81 qui se présente au départ sous la forme d'un fil à section circulaire en acier inoxydable. Ce fil est écrasé pour présenter une section transversale aplatie. Dans sa partie centrale, l'élément 81 est séparé en deux branches 82 et 83 entre lesquelles est définie une ouverture 84 de réception de l'oeillet 9. L'oeillet 9 est obtenu par découpage d'une bande de métal, de préférence une bande d'acier au carbone. Il définit un orifice 91 de passage d'un fil de chaîne 10. On note X91 l'axe central de l'orifice 91, cet axe étant perpendiculaire aux faces principales 92 et 93 de l'oeillet 9, c'est-à-dire à ses faces d'aires les plus importantes. L'oeillet 9 est de forme oblongue et l'on note 94 son bord externe qui est globalement oval ou en forme d'ellipse aplatie. Le bord 94 est équipé de huit pattes 95 dont quatre, portant la référence 95a, ont un de leurs côtés affleurant avec la surface 92, alors que les quatre autres pattes, portant la référence 95b, ont un de leurs côtés affleurant avec la surface 93. Les pattes 95a et 95b font saillie par rapport au bord 94 et sont disposées par paires se suivant le long du bord 94, chaque paire comprenant une patte 95a et une patte 95b, ces pattes étant décalées latéralement l'une de l'autre le long du bord 94. On note P9 le plan médian de l'oeillet 9, c'est-à-dire un plan parallèle aux faces 92 et 93 et équidistant de celles-ci. Les pattes 95a et 95b sont réparties de part et d'autre de ce plan. En particulier, les pattes 95a et 95b d'une même paire de pattes sont décalées, de part et d'autre de ce plan, selon une direction D9 parallèle à l'axe X91. En regardant la tranche de l'oeillet 9 représentée à la figure 5, on peut considérer que les pattes 95a et 95b sont disposées en quinconce de part et d'autre du plan P9. Les pattes 95a et 95b d'une même paire sont décalées, le long du bord 94, d'une distance d non nulle et, parallèlement à la direction D9, d'une distance d' prise entre les centres des pattes 95a et 95b également non nulle. Il est formé par la succession de deux pattes 95a et 95b d'une même paire un volume V, représenté en grisé à la figure 6 et de largeur d', dans lequel peut être introduit partiellement le bord 85 de l'ouverture 84 afin de retenir fermement en position l'oeillet 9 dans cette ouverture. Pour pouvoir être engagé dans ce volume grisé V, le bord 85 est aminci, ainsi que cela ressort des figures 7 à 10. Lorsqu'on met en forme l'élément 81 pour réaliser la lisse 8, celui-ci est matricé sur une longueur correspondant à la plus grande dimension de l'ouverture 84 pour former, à partir de chacun de ses plus grands côtés ou faces principales 86 et 87, deux logements 86a et 87a qui s'étendent chacun sur deux profondeurs pl et P2, la profondeur la plus importante P2 correspondant à la zone centrale de chacun des logements 86 et 87. Lorsque les logements 86a et 87a ont été formés par matriçage de l'élément 81, une fente 88 est créée dans le fond de ceux-ci comme représenté à la figure 9, cette fente rejoignant les parties les plus profondes des logements 86a et 87a. Par la formation de cette fente 88, on crée les branches 82 et 83 qui peuvent alors être écartées l'une de l'autre, dans le sens des flèches F2 aux figures 9 et 10, pour atteindre la position de la figure 10 où les branches 82 et 83 définissent entre elles l'ouverture 84 avec des dimensions transversales supérieures à l'encombrement de l'oeillet 10 dans le plan visible à la figure 4. Au terme de cette opération, le bord 85 forme, sur toute sa longueur, un nez 85a calibré de part et d'autre duquel sont ménagés deux épaulements 85b de profondeur pl. Le nez 85a a une largeur 185r prise parallèlement à l'axe X91, inférieure à l'épaisseur e81 de l'élément 81 et à la distance d'. Comme représenté à la figure 10, il est alors possible de mettre en place l'oeillet 9 dans l'ouverture 84, après avoir écarté les branches 82 et 83 par déformation élastique, puis en les laissant se rapprocher l'une de l'autre dans le sens des flèches F3 sur cette figure, ce qui revient à engager localement, c'est-à-dire à amener en prise, le nez 85a du bord 85 dans les volumes V définis par les deux pattes 95a et 95b de chaque paire de pattes. L'oeillet 9 est alors serré, fermement et sans jeu, par les branches 82 et 83. Pour assurer la pérennité de l'accrochage et combler les ajours entre l'oeillet 9 et l'élément 81, de la colle est appliquée dans les ajours 84a qui demeurent de part et d'autre de l'oeillet 9. La colle se propage par capillarité au niveau d'une partie au moins de l'interface entre le bord 85 et l'oeillet 9. Cette colle peut être de tout type connu et, notamment une colle époxy mono-composant avec durcissement aux rayons ultra-violets ou une colle oenaérobie durcie par rayons ultra-violets. On note e95 l'épaisseur de chacune des pattes 95, cette épaisseur étant légèrement inférieure à la profondeur pl des logements 86a et 87a. Par ailleurs, l'épaisseur totale e9 de l'oeillet 9 est choisie sensiblement égale à l'épaisseur e81. Ainsi, lorsque l'oeillet 9 est coincé et collé dans l'ouverture 84 comme représenté à la figure 3, ses faces 92 et 93 peuvent être en affleurement des faces 86 et 87 de l'élément 81, les pattes 95 étant reçues dans les épaulements 85b, de part et d'autre du nez 85a. Le positionnement des pattes 95a et 95b, qui sont décalées les unes par rapport aux autres le long du bord 94, permet de réaliser ces pattes par matriçage de la bande d'acier dans laquelle est découpée l'oeillet 9. En variante, l'oeillet peut être réalisé par forgeage à froid. Le fait d'utiliser le matriçage ou le forgeage pour créer les pattes 95 évite d'avoir recours à des opérations d'usinage qui seraient très coûteuses et délicates à mettre en oeuvre compte tenu de la taille de l'oeillet 9 dont la longueur est, en pratique, inférieure à 20 mm, de préférence à 10 mm. Compte tenu du mode de fabrication des oeillets 9 par découpage, matriçage et/ou forgeage, il n'est pas nécessaire d'avoir recours à une ébauche circulaire du type de celle utilisée dans FR-A-2 167 403 ou EP-A- 1 015 675, ce qui permet d'adapter la forme du bord 94 à la forme finale de l'ouverture 84, les ajours 84a à obturer éventuellement avec la colle pouvant être de dimensions réduites par rapport à la surface totale de l'ouverture 84. Le mode de fabrication des oeillets 9 permet des cadences de production très élevées car les différentes opérations mises en oeuvre peuvent être effectuées sur une même machine, avec plusieurs postes de travail, les outils de mise en forme ayant tous des déplacements perpendiculaires au plan P9. Le fait que l'oeillet est collé sur l'élément 81 et non pas brasé sur celui-ci permet que cet élément 81 soit réalisé en acier inoxydable. L'utilisation d'un élément 81 en acier inoxydable permet de se dispenser des opérations de nickelage classiques sur les éléments en acier non inoxydable, alors que ces opérations de nickelage sont susceptibles de générer l'apparition de bavures grattons qui peuvent blesser ou couper les fils de chaîne. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 11, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Ce mode de réalisation présente une solution inversée ou miroir par rapport au premier mode de réalisation en ce sens que les pattes 95a et 95b sont réparties sur le bord 85 de l'ouverture 84 ménagée dans l'élément filiforme 81 de la lisse 8, alors que le bord externe 94 de l'oeillet 9 est aminci et présente un nez 94a de moindre épaisseur que l'oeillet et destiné à être engagé dans le volume défini par deux pattes adjacentes 95a et 95b d'une même paire de pattes 95. Comme dans le premier mode de réalisation, les pattes 95a et 95b sont disposées en quinconce, en étant décalées l'une de l'autre à la fois parallèlement au bord 85, ce que représente la distance d à la figure 11, et perpendiculairement à celui-ci, selon la direction de l'axe X91 de l'orifice 91 défini par l'oeillet 9. Les pattes 95a et 95b sont affleurantes aux faces latérales de l'élément filiforme 81. Comme dans le premier mode de réalisation, l'oeillet 9 peut être immobilisé par un effort de serrage F3 dû aux branches 82 et 83 de l'élément 81 en étant collé, ceci afin d'obtenir un ancrage supplémentaire. Comme représenté aux figures 12 et 13 où les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références, le bord 94 de l'oeillet 9 peut être pourvu de deux pattes 95a et 95b qui forment une paire de pattes 95 décalées comme dans le premier mode de réalisation. La patte 95a est affleurante avec une face principale 92 de l'oeillet 9, alors que la patte 95b est affleurante avec la face principale opposée 93. De la même manière, le bord 85 de la branche 82 de l'élément filiforme 81 est pourvu de deux pattes en saillie 95', à savoir une patte 95'a affleurante avec la face 86 principale de la branche 82 et une patte 95'b affleurante avec la face opposée 87 de cette branche. Les pattes 95' sont décalées l'une de l'autre le long du bord 85, d'une distance d identique à la distance d de décalage des pattes 95 l'une par rapport à l'autre le long du bord 94. Les pattes 95' sont également décalées l'une de l'autre perpendiculairement aux faces 86 et 87 d'une distance d' entre leurs centres respectifs, de même que les pattes 95 sont décalées perpendiculairement aux faces 92 et 93 de la même distance d'. Le sens de décalage des dents 95' perpendiculairement aux faces 86 et 87 est inverse de celui des pattes 95. Il est ainsi possible, lors de la mise en place de l'oeillet 9 dans l'ouverture 84 d'amener les pattes 95a et 95'b en recouvrement l'une de l'autre, alors que les pattes 95'a et 95b sont amenées en recouvrement l'une de l'autre, comme représenté respectivement aux figures 12A et 12B. Dans les portions des bords 94 et 85 dépourvus de pattes, ces bords sont rectilignes et perpendiculaires aux faces principales 86 et 87, 92 et 93 des éléments 9 et 81, comme représenté à la figure 12C. Comme le montrent les figures 14A et 14B, les pattes 95a, 95b, 95'a et 95'b peuvent être en biseau, c'est-à-dire présenter une surface inclinée de 45 environ par rapport aux faces principales 86, 87, 92 et 93 des éléments 82 et 9, en étant décalées perpendiculairement à ces faces, d'une distance d', le long des bords 95 et 94. En variante, dans les quatre modes de réalisation décrits, comme le blocage de l'oeillet 9 dans l'ouverture 84, obtenu grâce au caractère élastique des branches 82 et 83, est très efficace, le collage de l'oeillet dans cette ouverture peut être supprimé. L'invention a été représentée dans les deux premiers modes de réalisation avec un oeillet et une ouverture dont le bord 94 ou 85 est équipé de huit pattes 95. En pratique, le nombre de pattes 95 résulte d'un choix de conception du spécialiste qui peut prévoir de n'utiliser que deux de ces pattes ou un nombre quelconque de celles-ci, ce nombre pouvant être inférieur ou supérieur à huit. Lorsque plus de deux pattes sont utilisées, elles sont avantageusement réparties sur la longueur du bord 94 ou 85, de préférence par paire. L'invention a été représentée lors de sa mise en oeuvre pour la fabrication d'une lisse de métier à tisser de type Jacquard. Elle s'applique également à la fabrication d'une lisse destinée à être montée sur un cadre de métier à tisser, ce cadre étant entraîné par une mécanique d'armure, par exemple une ratière ou une mécanique d'armure fondamentale
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Ce procédé comprend des étapes consistant à fabriquer un oeillet (9) de guidage d'un fil de chaîne, à réaliser, dans un élément filiforme (81), une ouverture (84) de réception de l'oeillet (9) et à mettre en place et immobiliser (F3) l'oeillet (9) dans l'ouverture (84). Lors de la fabrication de l'oeillet (9), on forme, sur son bord externe (94), au moins deux pattes (95) en saillie décalées l'une de l'autre le long de ce bord (94) et perpendiculairement aux faces principales (92) de cet oeillet. Lors de la mise en place de l'oeillet (9) dans l'ouverture (84), on engage (F3) une partie (85a) du bord (85) de l'ouverture (84) entre les pattes (95). En variante, les pattes (95) peuvent être prévues sur le bord (85) de l'ouverture (84).
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1. Procédé de fabrication d'une lisse (8) de métier à 5 tisser (M), ledit procédé comprenant des étapes consistant a: a) fabriquer un oeillet (9) de guidage d'un fil de chaîne (10), b) réaliser, dans un élément filiforme (81), une ouverture (84) de réception dudit oeillet et c) mettre en place et immobiliser ledit oeillet dans ladite ouverture, caractérisé en ce que d) lors de la fabrication dudit oeillet ou de la réalisation de l'ouverture, on forme, sur un bord (85; 94) d'un premier élément parmi ledit oeillet (9) et ladite ouverture (84), au moins deux pattes en saillie (95) décalées (d, d') l'une de l'autre le long dudit bord et perpendiculairement aux faces principales (86, 87; 92, 93) dudit premier élément, e) lors de la mise en place dudit oeillet dans ladite ouverture, on amène en prise (F3) lesdites pattes (95) avec une partie (85a; 94a; 95') du bord (85; 94) du second élément, parmi ledit oeillet et ladite ouverture. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'amincissement et de calibrage dudit bord (85) destiné à être amené en prise avec lesdites pattes (95), ladite étape d'amincissement étant préalable à la mise en place dudit oeillet dans ladite ouverture (84). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape d'amincissement et de calibrage est effectuée par matriçage localisé dudit élément filiforme (81), ledit matriçage induisant, sur chaque côté (86, 87) dudit élément filiforme, la création d'un logement (86a, 87a) de réception d'une desdites pattes (95), ladite étape d'amincissement étant suivie d'une étape de réalisation d'une fente longitudinale (88) dans ledit élément filiforme, ladite fente étant ensuite élargie (F2) pour constituer ladite ouverture (84). 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à former, sur le bord (85) du second élément (81), des pattes (95') en saillie complémentaires de celles (95) formées sur le bord (94) du premier élément (9), lesdites pattes complémentaires étant décalées l'une de l'autre le long dudit second élément et perpendiculairement aux faces principales (86, 87) dudit second élément, avec une répartition inverse de celle des pattes formées sur ledit premier élément. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit oeillet (9) ou ladite ouverture (84) est réalisé par découpage et lesdites pattes (95, 95') sont réalisées par matriçage ou forgeage. 6. Lisse de mécanisme de formation de la foule sur un métier à tisser comprenant un élément filiforme (81) et un oeillet (9) immobilisé dans une ouverture (84) ménagée dans ledit élément filiforme, caractérisée en ce qu'un premier élément, parmi ledit oeillet et ladite ouverture, porte, sur un bord (85; 94), au moins deux pattes (95) en saillie décalées (d, d') l'une de l'autre le long dudit bord et perpendiculairement aux faces principales (86, 87; 92, 93) dudit premier élément, alors qu'une partie (85a; 94a; 95') du bord (85; 94) du second élément parmi ledit oeillet et ladite ouverture est en prise (F3) avec lesdites pattes. 7. Lisse selon la 6, caractérisée en ce que l'épaisseur (e9) dudit oeillet, est sensiblement égale à l'épaisseur maximale (e81) dudit élément filiforme (81), y compris au niveau desdites pattes (95). 8. Lisse selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit bord (85; 94) qui est en partie en prise (F3) avec lesdites pattes (95) est, au moins au niveau d'une partie (85a; 94a) engagée entre lesdites pattes, aminci (185) par rapport à l'épaisseur maximale (e81) dudit élément filiforme (81) ou dudit oeillet (9). 9. Lisse selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit second élément (81) porte, sur un bord (85), des pattes en saillie (95') complémentaires de celles (95) formées sur ledit bord (94) dudit premier élément (9), lesdites pattes complémentaires étant décalées l'une de l'autre le long dudit bord dudit second élément et perpendiculairement aux faces principales (86, 87) dudit second élément, avec une répartition inverse de celle des pattes formées sur ledit premier élément. 10. Lisse selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce que chaque patte (95, 95') est, par un de ses côtés, affleurante avec une face principale (86, 87; 92, 93) dudit oeillet (9) ou dudit élément filiforme (81). 11. Lisse selon l'une des 6 à 10, caractérisée en ce que ledit élément filiforme (81) est en acier inoxydable et ledit oeillet (9) est collé dans ladite ouverture (84). 12. Lisse selon l'une des 6 à 11, caractérisée en ce que ledit illet (9) ou ladite ouverture (84) est pourvu de huit pattes (95) réparties sur son bord (85; 94), par groupe de deux pattes décalées (d, d') l'une par rapport à l'autre le long dudit bord et parallèlement audit axe (X91) . 13. Métier à tisser (M) équipé d'un mécanisme de formation de la foule comprenant au moins une lisse (8) selon l'une des 5 à 10.
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NOEUD DE RESEAU DE TRANSPORT, A ADJONCTION DE DONNEES TEMPORELLES A DES DONNEES D'INGENIERIE DE TRAFIC
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,t 2895624 L'invention concerne les réseaux de transport comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage, et plus particulièrement la réservation de ressources et/ou le calcul de routes (ou chemins de connexion) au sein de tels réseaux. On entend ici par protocole de routage aussi bien les protocoles io de routage dits à états de lien , comme par exemple OSPF ( Open Shortest Path First Protocol ), OSPF-TE ( OSPF - Traffic Engineering ) et IS-IS ( Intermediate System - Intermediate System ) que les protocoles de routage dits à vecteurs de distance , comme par exemple BGP ( Border Gateway Protocol ) et RIP ( Routing Information Protocol ). 15 Par ailleurs, on entend ici par réseau de transport comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage , un réseau de transport à plan de contrôle par exemple de type MPLS (pour Multi Protocol Label Switching ) ou GMPLS (pour (Generalized) Multi Protocol Label Switching ). 20 Il est rappelé qu'un réseau de transport à plan de contrôle MPLS est un réseau commutant des étiquettes (ou labels ) affectés, par exemple, à des paquets IP ou des trames ATM ou Frame Relay, et possédant un plan de contrôle MPLS. Par ailleurs, un réseau à plan de contrôle GMPLS est un réseau commutant des étiquettes (ou labels ) généralisés associés à des 25 circuits, comme par exemple les réseaux TDM (de type SONET/SDH, PDF, G.709), ou bien associés à des fibres optiques, ou encore associés à des ports d'entrée/sortie, et possédant un plan de contrôle GMPLS. Par la suite, on désigne ces exemples de réseaux à plan de contrôle distribué par l'expression réseau (G)MPLS. 30 Dans les réseaux précités, les noeuds en charge du routage des paquets de données comportent une base de données d'ingénierie de trafic (ou Traffic Engineering Database ), des moyens de traitement chargés 2 2895624 d'échanger avec d'autres noeuds, selon un protocole de routage choisi (par exemple OSPF), des messages de routage comportant des données d'ingénierie de trafic afin d'alimenter leur base de données d'ingénierie de trafic, et des moyens de signalisation chargés d'échanger avec d'autres 5 noeuds, selon un protocole de signalisation choisi (par exemple RSVP ou RSVP-TE), des messages de signalisation afin de permettre la réservation de ressources de chemins de connexion (ou routes) en fonction des données d'ingénierie de trafic stockées dans leur base de données d'ingénierie de trafic. io On entend ici par données d'ingénierie de trafic toutes les données nécessaires à la réservation des ressources entre des noeuds source et de destination comme par exemple la topologie d'une partie au moins d'un réseau de transport, les états respectifs des connexions établies entre les noeuds de cette partie du réseau de transport, et les performances 15 en cours de la partie du réseau de transport (comme par exemple les ressources totales, les ressources utilisées, les délais de transmission, les taux d'erreur, et la jigue observée). Ces données d'ingénierie de trafic sont également utilisées pour déterminer des chemins de connexion (ou routes), par exemple de type LSP 20 (pour Label Switched Path - chemin à commutation d'étiquettes) ou TELSP ( Traffic Engineering-LSP - LSP à ingénierie de trafic), utilisés par les noeuds pour effectuer leurs réservations de ressources. Ces chemins de connexion (ou routes) sont soit calculés localement par les noeuds (c'est-à-dire de façon distribuée), soit calculés par un élément centralisé de réseau. 25 Dans le cas d'un réseau à plan de contrôle GMPLS, les moyens de calcul de chemins de connexion sont distribués dans chacun des noeuds du réseau. D'autres moyens de calcul de chemins de connexion sont en cours de normalisation dans le standard IETF accessible à l'adresse Internet draftietf-pce-architecture-02.txt . Ces éléments de calcul de chemins de 30 connexion, distribués ou centralisés, sont appelés PCE (pour Path Computation Elements ). Dans les réseaux actuels, le calcul des chemins de connexion et la réservation des ressources des chemins de connexion s'effectuent à partir, 3 2895624 notamment, de données d'ingénierie en cours, c'est-à-dire représentatives de la topologie en cours du réseau de transport, des états respectifs des connexions établies entre les noeuds du réseau de transport, et des performances en cours dudit réseau de transport. Ils ne prennent donc pas en 5 compte les informations prévisionnelles, comme par exemple la future topologie du réseau, l'état de connectivité prévisionnel du réseau et les performances prévisionnelles du réseau, lesquelles permettraient de faciliter le travail des noeuds. L'invention a donc pour but de remédier à l'inconvénient présenté ci-avant. Elle propose à cet effet un noeud, pour un réseau de transport comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage, comprenant une base de données d'ingénierie de trafic et des moyens de traitement chargés d'échanger avec d'autres noeuds du réseau des messages 15 de routage comportant des données d'ingénierie de trafic, afin d'alimenter la base de données. Ce noeud se caractérise par le fait que ses moyens de traitement sont en outre chargés d'adjoindre à certaines au moins des données d'ingénierie de trafic qui sont contenues dans certains au moins des messages de routage 20 des données temporelles représentatives de la période pendant laquelle elles sont valables, et de stocker dans la base de données d'ingénierie de trafic les données temporelles en correspondance des données d'ingénierie de trafic auxquelles elles ont été adjointes localement ou dans un autre noeud du réseau. 25 Le noeud selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'adjoindre des données temporelles à des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles ; - ses moyens de traitement peuvent recevoir certaines au moins des 30 données d'ingénierie de trafic prévisionnelles d'un équipement de gestion du réseau de transport ; - ses moyens de traitement peuvent recevoir certaines au moins des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles dans des messages du 4 2895624 protocole de routage ; ses moyens de traitement peuvent recevoir certaines au moins des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles d'un équipement de service prévisionnel du réseau de transport ; 5 - les données temporelles adjointes à des données d'ingénierie de trafic peuvent par exemple comporter des instants de début et de fin de validité ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'adjoindre des données temporelles dans un sous-champ d'information des messages de routage ; lo - il peut comprendre des moyens de signalisation chargés d'échanger avec d'autres noeuds du réseau des messages de signalisation pour permettre la réservation de ressources de chemins de connexion en fonction des données d'ingénierie de trafic et des éventuelles données temporelles adjointes, stockées dans la base de données d'ingénierie de trafic. 15 L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de transport de type IP/(G)MPLS. Mais, l'invention s'applique d'une manière générale à tout type de réseau de transport comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à 20 l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique et fonctionnelle une partie d'un réseau de transport comprenant des noeuds selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. 25 L'invention a pour objet de faciliter la réservation de ressources et le calcul de chemins de connexion (éventuellement disjoints), au sein d'au moins un réseau de transport à plan de contrôle exploitant un protocole de routage, en vue d'une future utilisation. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le 30 réseau de transport est un réseau de type IP/GMPLS. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau. Elle concerne en effet tous les réseaux à plan de contrôle exploitant un protocole de routage, et notamment les réseaux 5 2895624 MPLS ou GMPLS. Par ailleurs, le réseau étant ici de type IP/GMPLS, il utilise un protocole de routage de type OSPF-TE ainsi qu'un protocole de signalisation de type RSVP ou RSVP-TE. Mais l'invention n'est pas limitée à ces types de s protocole de routage et de protocole de signalisation. Elle concerne en effet d'autres protocoles de signalisation, comme par exemple LDP et CR-LDP, et tous les protocoles de routage dits à états de lien , comme par exemple OSPF, OSPF-TE et IS-IS et tous les protocoles de routage dits à vecteurs de distance , comme par exemple BGP (Border Gateway Protocol) et RIP lo (Routing Information Protocol). Un réseau de transport IP/GMPLS R comporte très schématiquement des noeuds Ni connectés les uns autres par des liens physiques, comme par exemple des fibres optiques, et généralement couplés à un équipement de gestion SG, comme par exemple un serveur, faisant partie d'un système de 15 gestion de réseau (ou NMS pour Network Management System ). Dans l'exemple non limitatif illustré sur l'unique figure, l'indice i des noeuds Ni varie entre 1 et 6 (N1 à N6), mais il peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à deux (2). Ces noeuds Ni sont par exemple des routeurs périphériques 20 d'entrée/sortie ou des routeurs intermédiaires. Chaque noeud Ni comprend une base de données d'ingénierie de trafic (ou Traffic Engineering Database ), ci-après appelée base BDi, dans laquelle sont stockées des données d'ingénierie de trafic, comme par exemple la topologie d'une partie au moins de son réseau (de transport) R, 25 les états respectifs des connexions (ou liens) établi(e)s entre les noeuds Ni de cette partie de réseau R, les ressources déjà utilisées dans la partie de réseau R, ainsi qu'éventuellement et notamment des estimations de risque. Les bases BDi des noeuds Ni sont alimentées en données et mises à jour au moyen d'un protocole de routage, tel que OSPF-TE (Open Shortest Path First 30 Protocol û Traffic Engineering). Plus précisément, chaque noeud Ni comporte un module de traitement MT chargé d'échanger avec d'autres noeuds Ni' du réseau R, selon le protocole de routage, des messages de routage comportant des données 6 2895624 d'ingénierie de trafic, afin d'alimenter la base associée BDi. Selon l'invention, le module de traitement MT de chaque noeud Ni est chargé d'adjoindre à certaines au moins des données d'ingénierie de trafic, qu'il place dans certains au moins des messages de routage destinés aux 5 autres noeuds Ni', des données temporelles représentatives de la période pendant laquelle elles sont valables. Par exemple, les données temporelles qu'il adjoint à des données d'ingénierie de trafic sont des instants de début et de fin de validité. Par ailleurs, chaque module de traitement MT peut par exemple n'adjoindre des données temporelles qu'à des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles. Ces dernières peuvent avoir différentes origines. Certaines au moins d'entre elles peuvent par exemple être communiquées aux noeuds Ni par un équipement de gestion (par exemple SG) du réseau de transport R. En variante ou en complément, certaines au moins des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles peuvent par exemple être créées par les noeuds Ni et communiquées aux autres noeuds Ni au moyen de messages du protocole de routage (ici, OSPF-TE, mais il pourrait également s'agir de IS-ISTE). Dans une autre variante ou en complément, certaines au moins des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles peuvent par exemple être communiquées aux noeuds Ni par un équipement de service prévisionnel du réseau de transport R. Cet équipement (non représenté) peut par exemple être un serveur offrant un service de type NWS (pour Network Weather Service , décrit notamment à l'adresse Internet http://nws.cs.ucsb. edu/ ). Ce service repose sur un système distribué de capteurs de données instantanées, comme par exemple des performances TCP/IP (bande passante et délai de transmission, notamment), les capacités de calcul (CPU) disponibles, ou des mémoires disponibles. II consiste à prévoir sur une période donnée les futures conditions de fonctionnement (ou performances) d'un réseau au moyen d'un modèle numérique et des données instantanées délivrées par les capteurs. Les futures performances ainsi déterminées et les ressources du réseau associées sont transmises, par exemple 7 2895624 périodiquement. Par convention, on peut par exemple considérer que des données d'ingénierie de trafic qui ne sont pas associées à des données temporelles sont des données en cours, c'est-à-dire représentatives de l'état en cours des 5 liens du réseau et de sa topologie en cours. La période de validité d'une donnée d'ingénierie de trafic est fixée par la personne ou l'entité logicielle qui effectue les prévisions. Par ailleurs, les données temporelles qui définissent les périodes de validité sont préférentiellement transmises avec les données d'ingénierie de trafic 10 prévisionnelles. Chaque module de traitement MT peut par exemple adjoindre les données temporelles dans un sous-champ d'information d'état de lien des messages de routage, dédié à cet effet. Par exemple dans le cas du protocole OSPF-TE, ce sous-champ peut être de type TLV ( Type Length Value - 15 type de l'information concernée, longueur de l'information concernée (en bits ou octets), et valeur de l'information concernée). Selon l'invention, chaque module de traitement MT est également chargé de stocker dans la base BDi de son noeud Ni, en correspondance les unes des autres, d'une part, les données temporelles qu'il adjoint (localement) 20 aux données d'ingénierie de trafic et qu'il transmet dans les messages de routage aux autres noeuds Ni', et d'autre part, les données temporelles qui sont adjointes (ou associées) aux données d'ingénierie de trafic contenues dans les messages de routage provenant des autres noeuds Ni'. On peut envisager que les données d'ingénierie de trafic en cours 25 soient stockées dans une première partie de chaque base BDi, tandis que les données d'ingénierie de trafic prévisionnelles et les données temporelles associées soient stockées dans une seconde partie de chaque base BDi. Mais, cela n'est pas obligatoire, l'important étant de rajouter les données temporelles sous la forme de champs de date de début de validité et de date 30 de fin de validité. Grâce à l'invention, chaque noeud Ni dispose à la fois des données d'ingénierie de trafic en cours et des données d'ingénierie de trafic valables dans un futur relativement proche. Il peut alors calculer des chemins de 8 2895624 connexion (éventuellement disjoints) en vue d'une utilisation immédiate, et des chemins de connexion prévisionnels (éventuellement disjoints) en vue d'une future utilisation s'il est adapté à cet effet (c'est notamment le cas lorsqu'il dispose d'un algorithme de calcul de chemins comprenant les 5 informations prévisionnelles). Le calcul d'un chemin de connexion prévisionnel se fait à partir au moins de données d'ingénierie de trafic prévisionnelles qui sont représentatives d'une topologie prévisionnelle et d'un état de connectivité prévisionnel d'une partie au moins du réseau de transport R et/ou de lo performances prévisionnelles d'une partie au moins de ce réseau de transport R. On entend ici par performances prévisionnelles des informations comme par exemple la bande passante maximale des liens (ou connexions) entre noeuds Ni, la bande passante disponible pour la réservation sur chaque 15 lien, la bande passante moyenne restante, les délais de transmission, la jigue (ou jitter ) et les taux d'erreur de transmission de données. Le calcul des routes ou chemins de connexion prévisionnels est similaire à celui, bien connu de l'homme de l'art, mis en oeuvre pour déterminer une route (ou chemin de connexion) à utilisation immédiate. Il ne 20 sera donc pas re-décrit. On notera cependant qu'il est possible d'utiliser des algorithmes calculant des chemins de connexion plus stables compte tenu des informations temporelles que l'on a sur les connexions. Chaque noeud Ni peut également effectuer des réservations de ressources de chemin de connexion au moyen d'un module de signalisation 25 MS couplé à sa base BDi. Il est rappelé que, lorsqu'un module de signalisation MS doit effectuer une réservation de ressources entre des noeuds source et de destination, il doit préalablement disposer de chemin(s) de connexion (ici, de type LSP-TE). Par conséquent, pour qu'un module de signalisation MS puisse effectuer une réservation de ressources prenant en 30 compte des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles, il doit disposer de chemin(s) de connexion prévisionnel(s). Une fois qu'un module de signalisation MS est en possession de chemin(s) de connexion (éventuellement disjoints) entre des noeuds source et de destination, il peut 9 2895624 générer à destination des noeuds Ni' qui définissent le(s) chemins(s) de connexion calculé(s), les messages de signalisation adaptés (dans l'exemple de RSVP-TE, il s'agit du message PATH). Les noeuds Ni selon l'invention, et notamment leurs modules de s traitement MT et leurs bases de données BDi, ainsi que leurs éventuels modules de signalisation MS, sont préférentiellement réalisés sous la forme de modules logiciels (ou informatiques). Mais, ils peuvent également être réalisés sous la forme de circuits électroniques ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. lo L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de noeud décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. io
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Un noeud (N1), d'un réseau de transport (R) comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage, comprend une base de données d'ingénierie de trafic (BD1) et des moyens de traitement (MT) chargés i) d'échanger avec d'autres noeuds (N2-N6) du réseau (R) des messages de routage comportant des données d'ingénierie de trafic, afin d'alimenter la base de données (BD1), ii) d'adjoindre à certaines au moins des données d'ingénierie de trafic qui sont contenues dans certains au moins des messages de routage échangés des données temporelles qui sont représentatives de leur période de validité, et iii) de stocker dans la base de données d'ingénierie de trafic (BD1) les données temporelles en correspondance des données d'ingénierie de trafic auxquelles elles ont été adjointes localement ou dans un autre noeud (N2-N6) du réseau (R).
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1. Noeud (Ni) pour un réseau de transport (R) comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage, comprenant une base de données d'ingénierie de trafic (BDi) et des moyens de traitement (MT) agencés pour échanger avec d'autres noeuds (Ni') dudit réseau (R) des messages de routage comportant des données d'ingénierie de trafic, de manière à alimenter ladite base de données (BDi), caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour adjoindre à certaines au io moins des données d'ingénierie de trafic contenues dans certains au moins desdits messages de routage des données temporelles représentatives d'une période pendant laquelle elles sont valables, et pour stocker dans ladite base de données d'ingénierie de trafic (BDi) lesdites données temporelles en correspondance des données d'ingénierie de trafic auxquelles elles ont été 15 adjointes localement ou dans un autre noeud dudit réseau (R). 2. Noeud selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour adjoindre des données temporelles à des données d'ingénierie de trafic prévisionnelles. 3. Noeud selon la 2, caractérisé en ce que lesdits 20 moyens de traitement (MT) sont agencés pour recevoir certaines au moins desdites données d'ingénierie de trafic prévisionnelles d'un équipement de gestion (SG) dudit réseau de transport (R). 4. Noeud selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour recevoir certaines au 25 moins desdites données d'ingénierie de trafic prévisionnelles dans des messages dudit protocole de routage. 5. Noeud selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour recevoir certaines au moins desdites données d'ingénierie de trafic prévisionnelles d'un équipement 30 de service prévisionnel dudit réseau de transport (R). 6. Noeud selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites données temporelles adjointes à des données d'ingénierie de trafic comportent des instants de début et de fin de validité. 11 2895624 7. Noeud selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour adjoindre lesdites données temporelles dans un sous-champ d'information des messages de routage. 5 8. Noeud selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que qu'il comprend des moyens de signalisation (MS) agencés pour échanger avec d'autres noeuds (Ni') dudit réseau (R) des messages de signalisation pour permettre la réservation de ressources de chemins de connexion en fonction desdites données d'ingénierie de trafic et desdites éventuelles lo données temporelles adjointes, stockées dans ladite base de données d'ingénierie de trafic (BDi). 9. Utilisation du noeud (Ni) dans un réseau de transport (R) comportant un plan de contrôle exploitant un protocole de routage choisi dans un groupe comprenant les protocoles de routage à états de lien et les protocoles de 15 routage à vecteurs de distance. 10. Utilisation selon la 9, caractérisé en ce que lesdits protocoles de routage à états de lien sont choisis dans un groupe comprenant au moins OSPF, OSPF-TE et IS-IS. 11. Utilisation selon la 9, caractérisé en ce que lesdits 20 protocoles de routage à vecteurs de distance sont choisis dans un groupe comprenant au moins PGP et RIP.
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FR2900752
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE DONNEES PAR MODULATION DE CHARGE
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La présente invention concerne un procédé de transmission de données par modulation de charge, et un dispositif de transmission de données mettant en oeuvre ce procédé. La présente invention concerne notamment les dispositifs de transmission de données sans contact par couplage inductif, ou dispositifs RFID (Radio Frequency Identification), tels ceux décrits par les normes ISO/IEC 14443 et ISO/IEC 15693. La présente invention concerne notamment les dispositifs de transmission de données sans contact de type passif, capables d'extraire une tension d'alimentation électrique d'un signal alternatif fournit par leur circuit d'antenne. La figure 1 représente le schéma de base classique d'un dispositif de transmission de données sans contact DVO de type passif prévu pour émettre des données par couplage inductif et modulation de charge. Un tel dispositif sera désigné "dispositif sans contact" dans ce qui suit dans un souci de simplification du langage. Le dispositif DVO comprend un circuit d'antenne accordé ACT, un transistor de modulation de charge SW et un circuit émetteur de données DSCT. Le circuit d'antenne ACT comprend une bobine d'antenne La et un condensateur Ca en parallèle avec la bobine d'antenne. Le transistor de modulation de charge SW, ici un transistor MOS, présente une première :borne de conduction (source) connectée à une borne Tl du circuit d'antenne et un second borne de conduction (drain) connectée à une borne T2 du circuit d'antenne. Une diode de redressement Dr est connectée entre la borne Tl et la masse du dispositif (GND). Un condensateur de lissage Cs et une diode Zener DZ en parallèle sont connectés entre la borne T2 du circuit d'antenne et la masse. Le dispositif sans contact DVO est activé par un champ magnétique FLD oscillant à une fréquence de travail égale ou proche d'une fréquence d'accord du circuit d'antenne. Le champ magnétique FLD est par exemple émis par un lecteur RD1, qui est équipé à cet effet d'une bobine d'antenne Lr et applique à celle-ci un signal d'excitation oscillant à la fréquence de travail. Cette fréquence de travail est par exemple de 13,56 MHz dans un dispositif conforme à l'une des normes ISO précitées. Par phénomène de couplage inductif, un signal d'antenne alternatif apparaît dans la bobine d'antenne La du dispositif DVO. Ce signal d'antenne fait apparaître un signal VAl sur la borne Tl du circuit d'antenne et un signal VA2 sur la borne T2 du circuit d'antenne. En référence à la masse du dispositif DVO, le signal VA1 est un signal alternatif redressé semi- alternance et le signal VA2 est un signal quasi continu lissé par le condensateur Cs et écrêté par la diode DZ, par exemple au voisinage de 5 V. Le dispositif sans contact DVO étant supposé être ici purement passif, le signal redressé VA1 est utilisé comme tension d'alimentation continue Vcc du circuit émetteur de données DSCT. Une telle architecture de base de dispositif sans contact permet de réaliser divers objets portatifs électroniques sans contact tels des cartes à puce sans contact, des badges d'identification sans contact, des étiquettes électroniques, etc. Pour envoyer des données DTx au lecteur RD1, le dispositif DSCT applique au transistor SW un signal de modulation de charge binaire Slml qui est généré en fonction des données DTx, celles-ci étant généralement codées suivant un protocole de codage prédéterminé (NRZ, Manchester, BPSK, etc.). Lorsque le signal Slml est à "1", il est égal ou sensiblement égal à la tension Vcc (en négligeant les pertes dans des éléments de commutation interne au circuit DSCT). Le transistor SW est alors passant et présente une résistance série déterminée (résistance drain-source RDSon). Le circuit d'antenne est donc court-circuité par cette résistance, qui est généralement de l'ordre de quelques centaines d'ohms. Ce court-circuit (court-circuit partiel, la résistance série n'étant pas nulle) a pour effet de moduler l'impédance du circuit d'antenne et cette modulation d'impédance se répercute par couplage inductif dans le signal d'antenne du lecteur RD1. Ce dernier peut ainsi, grâce à un circuit de filtrage approprié, extraire le signal de modulation de son propre signal d'antenne et en déduire, après démodulation et décodage, les données DTx envoyées par le dispositif DVO. La figure 2A représente la forme du signal VAl lorsque le transistor SW est bloqué, et la forme du signal VA1 lorsque le transistor SW est passant, pendant une période de modulation de charge s'étendant entre deux instants tl et t2. L'aspect de la tension d'alimentation Vcc est également représenté. La figure 2B représente la forme du signal de modulation de charge Slml, qui est à 1 (Vcc, état haut) entre les instants tl et t2 et à 0 (masse, état bas) en dehors des périodes de modulation de charge. En dehors des périodes de modulation de charge, l'amplitude du signal VAl est maximale et le signal VAl oscille entre une valeur crête VAlmax et une valeur minimale négative -Vd égale en valeur absolue à la tension de seuil Vd de la diode de redressement Dr. La tension d'alimentation Vcc est également maximale. Pendant la période de modulation de charge s'étendant entre les instants tl et t2, la valeur crête du signal VAl baisse sensiblement et ne dépasse pas une valeur VAlmin, tandis que la tension d'alimentation Vcc baisse également. Ces deux phénomènes sont provoqués par l'altération de l'amplitude du champ magnétique FLD, causée par la modification de l'impédance du circuit d'antenne du lecteur RD1 en réponse au court-circuit appliqué au circuit d'antenne du dispositif DVO. Cette structure de dispositif sans contact présente l'avantage que la profondeur de la modulation de charge, soit la différence entre les amplitudes VAlmax et VAlmin du signal alternatif VA1, est relativement faible et préserve la réception de l'énergie électrique pendant les périodes de modulation. Il s'est toutefois avéré que cet avantage peut devenir un inconvénient dans certaines applications où une profondeur de modulation de charge plus importante est souhaitée, afin d'augmenter la distance de communication entre le lecteur RD1 et le dispositif sans contact DVO. En effet l'amplitude du signal de modulation de charge détectée par le lecteur RD1 est également fonction de la distance entre le lecteur RD1 et le dispositif sans contact DVO plus la distance de communication est grande, plus l'image du signal de modulation de charge mélangée au signal d'antenne du lecteur est faible car le couplage inductif est plus faible. Dans ces conditions, la distance de communication ne peut être augmentée qu'en augmentant la profondeur de modulation de charge. Pour mesurer l'impact de la modulation de charge dans le lecteur, on mesure la variation du courant d'antenne i dans le lecteur en choisissant une distance lecteur/dispositif déterminée. La mesure de variation de courant est effectuée au moyen d'une résistance série donnant une tension V(i). Si une variation de tension minimale V(i)min n'est pas atteinte, la profondeur de modulation est considérée comme insuffisante. La présente invention vise ainsi un moyen permettant d'augmenter la profondeur de modulation de charge sans pénaliser de façon rédhibitoire la réception de l'énergie, essentielle pour fournir la tension d'alimentation Vcc à un dispositif sans contact purement passif ou pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire à un dispositif sans contact semi-passif. Cet objectif est atteint par la prévision d'un dispositif de transmission de données sans contact comprenant un circuit d'antenne fournissant une tension alternative en présence d'un champ d'excitation alternatif, et un transistor de modulation de charge ayant une borne de contrôle recevant un signal de modulation de charge présentant au moins un état bas et un état haut, et une borne de conduction recevant la tension alternative, le dispositif comprenant des moyens pour fournir une tension continue survoltée supérieure à une valeur crête de la tension alternative fournie par le circuit d'antenne, et des moyens pour appliquer à la borne de contrôle du transistor modulation de charge un signal de modulation de charge qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un circuit survolteur pour fournir la tension continue survoltée à partir de la tension alternative fournie par le circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend des moyens pour produire une tension continue non survoltée à partir de la tension alternative fournie par le circuit d'antenne et un circuit survolteur pour fournir la tension continue survoltée à partir de la tension continue non survoltée. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un circuit d'adaptation en tension pour transformer un premier signal de modulation de charge qui présente à l'état haut un niveau de tension non survolté en un second signal de modulation de charge qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée. Selon un mode de réalisation, le circuit survolteur comprend au moins un étage d'une pompe de charge. Selon un mode de réalisation, la pompe de charge fournit également une tension d'effacement ou de programmation d'une mémoire effaçable et programmable électriquement. Selon un mode de réalisation, la pompe de charge 15 reçoit en tant que signal de pompage la tension alternative fournie par le circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, le transistor de modulation de charge est un transistor MOS. Selon un mode de réalisation, le circuit d'antenne 20 comprend une bobine d'antenne qui fournit la tension alternative en présence d'un champ magnétique alternatif. Selon un mode de réalisation, une première borne du circuit d'antenne est connectée à une borne d'une diode de redressement dont l'autre borne reçoit un potentiel de 25 référence, une seconde borne du circuit d'antenne est connectée à une borne d'un condensateur de lissage dont l'autre borne reçoit le potentiel de référence, la tension alternative est présente sur la première borne du circuit d'antenne, la seconde borne du circuit d'antenne 30 présente une tension redressée relativement au potentiel de référence, et le transistor de modulation reçoit la tension redressée sur une première borne de conduction et la tension alternative sur une autre borne de conduction. L'invention concerne également un objet portatif électronique, notamment carte à puce ou étiquette électronique, comprenant un dispositif selon l'invention. L'invention concerne également un procédé de transmission de données sans contact par modulation de charge, comprenant les étapes consistant à : prévoir un circuit d'antenne fournissant une tension alternative en présence d'un champ d'excitation alternatif, prévoir un transistor de modulation de charge ayant une borne de conduction reliée à une borne du circuit d'antenne et recevant la tension alternative fournie par le circuit d'antenne, produire une tension continue survoltée supérieure à la valeur crête de la tension alternative, et appliquer à une borne de contrôle du transistor modulation de charge un signal de modulation de charge ayant au moins un état bas et un état haut et présentant à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée. Selon un mode de réalisation, la tension continue 20 survoltée est produite à partir de la tension alternative fournie par le circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, la tension continue survoltée est produite à partir d'une tension continue non survoltée produite à partir de la tension alternative 25 fournie par le circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à fournir un premier signal de modulation de charge qui présente à l'état haut un niveau de tension non survolté, transformer 1e premier signal de 30 modulation de charge en un second signal de modulation de charge qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée, et appliquer le second signal de modulation de charge à la borne de contrôle du transistor de modulation. Selon un mode de réalisation, au moins un étage d'une pompe de charge est utilisé pour produire la tension survoltée. Selon un mode de réalisation, la pompe de charge est également utilisée pour produire une tension d'effacement. ou de programmation d'une mémoire effaçable et programmable électriquement. Selon un mode de réalisation, la tension alternative fournie par le circuit d'antenne est utilisée en tant que signal de pompage de la pompe de charge. Selon un mode de réalisation, un transistor MOS est utilisé en tant que transistor de modulation de charge. Selon un mode de réalisation, le circuit d'antenne comprend une bobine d'antenne qui fournit la tension alternative en présence d'un champ magnétique alternatif. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes suivantes : connecter une première borne du circuit d'antenne à une borne d'une diode de redressement, appliquer un potentiel de référence à l'autre borne de la diode de redressement, connecter une seconde borne du circuit d'antenne à une borne d'un condensateur de lissage, appliquer le potentiel de référence à l'autre borne du condensateur de lissage, de telle sorte que la tension alternative apparaît sur la première borne du circuit d'antenne et qu'une tension redressée relativement au potentiel de référence apparaît sur la seconde borne du circuit d'antenne, et appliquer la tension redressée sur une borne de conduction du transistor de modulation et appliquer la tension alternative sur une autre borne de conduction du transistor. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante de divers exemples de réalisation de dispositifs de transmission de données sans contact selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles - la figure 1 précédemment décrite représente une 5 structure classique de dispositif de transmission de données sans contact, - la figure 2A précédemment décrite représente des signaux apparaissant dans le dispositif de la figure 1 en présence d'un champ d'excitation alternatif, 10 - la figure 2B précédemment décrite représente un signal de modulation de charge classique, - la figure 3 est le schéma équivalent de l'interrupteur de modulation de charge pendant des périodes de modulation de charge, 15 - la figure 4 représente la fonction de transconductance de l'interrupteur de modulation de charge de la figure 3, - la figure 5 représente la structure générale d'un dispositif de transmission de données sans contact selon l'invention, 20 - la figure 6 est le schéma équivalent d'un interrupteur de modulation de charge présent dans le dispositif de la figure 5 pendant des périodes de modulation de charge, -la figure 7A représente des signaux apparaissant dans le dispositif de la figure 5 en présence d'un champ 25 d'excitation alternatif, - la figure 7B représente un signal de modulation de charge selon l'invention, - la figure 8 représente un premier exemple de réalisation du dispositif de la figure 5, 30 - la figure 9 représente la structure d'une pompe de charge présente dans le dispositif de la figure 8, - la figure 10 représente un second exemple de réalisation du dispositif de la figure 5, - la figure 11 représente la structure d'une pompe de 35 charge présente dans le dispositif de la figure 10, - la figure 12 représente un troisième exemple de réalisation du dispositif de la figure 5, - la figure 13 représente la structure d'une pompe de charge présente dans le dispositif de la figure 12, - la figure 14 représente un quatrième exemple de réalisation du dispositif de la figure 5, - la figure 15 représente la structure d'une pompe de charge présente dans le dispositif de la figure 14, et - la figure 16 représente un objet portatif équipé d'un dispositif de transmission de données sans contact selon l'invention. Comme indiqué plus haut, la présente invention vise un moyen permettant d'augmenter la profondeur de modulation de charge dans un dispositif de transmission de données sans contact du type représenté en figure 1, sans pénaliser de façon rédhibitoire la réception de l'énergie, essentielle pour fournir la tension d'alimentation Vcc dans un dispositif passif ou semipassif (ayant une source d'énergie d'appoint). Pour atteindre cet objectif, la présente invention se base tout d'abord sur une analyse du mécanisme de modulation de charge par le transistor SW configuré de la manière représentée en figure 1. La figure 3 est le schéma équivalent du transistor SW pendant la période de modulation de charge, lorsque le signal de modulation de charge Slml est égal à 1, soit la tension Vcc (fig. 2B). Le transistor reçoit la tension Vcc sur sa borne de contrôle, ici sa borne de grille, et reçoit également la tension Vcc (VA2) sur une borne de conduction, ici sa borne de drain, tandis que son autre borne de conduction, ici sa borne de source, reçoit la tension alternative VAl semi-redressée dont la forme est représentée en figure 2A. Il apparaît ainsi que le transistor a sa borne de grille portée au même potentiel que sa borne de drain. Le schéma équivalent du transistor en figure 3 comprend ainsi un fil reliant la borne de grille et la borne de drain. Le transistor fonctionne comme une diode (régime de saturation) et sa fonction de transconductance est telle que représentée en figure 4, Vds étant la tension drain-source du transistor, Ids le courant drain-source traversant le transistor, Vt la tension de seuil du transistor, RDSon sa résistance drain-source dans l'état passant. Pour que le transistor soit passant, la condition suivante doit être atteinte : Vcc-Vt > VAl soit . VA1 < Vcc-Vt Ainsi, le transistor SW est passant quand la tension alternative est inférieure à Vcc-Vt et est bloqué dans le cas contraire. La zone de modulation de charge effective est donc réduite et s'étend entre la courbe Vcc-Vt représentée en figure 2A et la droite -Vd. En d'autres termes, lorsque le signal VAl varie entre -Vd et VAlmin, le transistor de modulation de charge est passant quand VAl est inférieur à Vcc-Vt, puis se bloque lorsque VAl devient supérieur à Vcc-Vt, puis est de nouveau passant lorsque VAl redevient inférieur à Vcc-Vt, etc. On observe donc une alternance rapide entre l'état passant et l'état bloqué du transistor. Pour obtenir une profondeur de modulation de charge plus importante sans sacrifier la réception de l'énergie, la présente invention propose d'appliquer à la borne de grille du transistor une tension continue qui est supérieure à la tension crête maximale VAlmax de la tension alternative VAl. Dans ces conditions, le transistor n'est plus configuré en diode et est continuellement passant pendant les périodes de modulation de charge. La figure 5 représente un dispositif de transmission de données sans contact DV1 selon l'invention. Le dispositif DV1 comprend tous les éléments du dispositif DVO décrits plus haut, désignés par les mêmes références. On distingue ainsi le circuit d'antenne ACT comportant la bobine La et le condensateur Ca, la diode de redressement Dr reliée à la borne Ti du circuit d'antenne, le condensateur de lissage Cs et la diode d'écrêtage DZ reliés à la borne T2 du. circuit d'antenne, le transistor de modulation de charge SW connecté entre les bornes Tl et T2, ainsi que le circuit d'émission de données DSCT alimenté par la tension quasi continue VA2 présente sur la borne T2, utilisée en tant que tension d'alimentation Vcc. On suppose ici, ainsi que sur les figures 8, 10, 12, 14 décrites plus loin, que le dispositif selon l'invention est en présence d'un champ magnétique alternatif FLD émis par le lecteur RD1 représenté en figure 1, qui n'a pas été de nouveau représenté sur ces figures. Selon l'invention, le dispositif DV1 comprend en outre un circuit survolteur BCT et un circuit d'adaptation en tension VCT. Le circuit survolteur BCT fournit une tension Vppl qui est supérieure à la valeur crête VAlmax que peut présenter le signal VA1 en dehors des périodes de modulation de charge. Le circuit VCT est alimenté par la tension Vppl et reçoit le signal de modulation de charge Slml fournit par le circuit émetteur de données DSCT. Comme indiqué plus haut, le niveau haut du signal Slml correspond sensiblement à la tension Vcc (en négligeant les pertes dans des éléments de commutation du circuit DSCT). Le circuit VCT convertit le signal Slml en un signal de modulation de charge Slm2. Le circuit VCT peut être tout type connu d'adaptateur en tension, par exemple un amplificateur suiveur, une porte logique alimentée par la tension Vppl, un trigger ou un bistable alimenté par la tension Vppl,... Ainsi, le signal Slm2 est l'image du signal Slml mais le niveau haut de ce signal est formé par la tension Vppl et non par la tension Vcc. Le niveau bas du signal Slm2 est de préférence identique au niveau bas du signal Slml, et est ici le potentiel de la masse (GND). Le transistor fonctionne ainsi en régime linéaire, comme représenté en figure 6, sa tension de grille Vppl étant toujours supérieure à sa tension drain-source (Vcc-VA1). Le transistor est ainsi continuellement passant lorsque le signal Slm2 est égal à 1 (Vppl). La figure 7A représente l'aspect du signal VA1 et de la tension Vcc pendant une période de modulation de charge s'étendant entre des instants tl et t2, et la figure 7B représente la forme du signal Slm2, égal à Vppl entre les instant tl et t2. En comparant la figure 7A à la figure 2A, il apparaît que le signal alternatif VAl oscille entre la tension de seuil de la diode -Vd et une tension crête VAlmin' qui est nettement inférieure à la tension crête VAlmin de la figure 2A. Toutefois, et contre toute attente, la réception de l'énergie est faiblement affectée par l'augmentation de la profondeur de modulation de charge, et la tension d'alimentation Vcc subit une baisse qui est pratiquement la même que la baisse représentée sur la figure 2A, à courant consommé identique (les figures 2A et 7A représentent le cas où l'énergie électrique consommée sur la ligne d'alimentation véhiculant la tension Vcc est inférieure à l'énergie extraite, la tension Vcc atteignant un plateau inférieur). Ce résultat surprenant et apparemment contradictoire avec le fait d'augmenter la profondeur de modulation de charge peut s'expliquer, en termes simples, par le fait que de l'énergie électrique est renvoyée par le transistor SW sur la borne T2 du circuit d'antenne (borne fournissant Vcc) lorsque l'amplitude du signal AC1 est supérieure à Vcc-Vt, le transistor SW étant passant au lieu d'être bloqué. En effet, pendant les périodes de modulation de charge, le transistor de modulation de charge ne fonctionne plus comme une diode et est équivalent à une résistance. En pratique, la tension Vppl fournie par le circuit survolteur BCT peut-être produite 1) par survoltage d'une tension fournie par une source de tension locale, telle une pile électrique, si le dispositif est du type semi-autonome (semi-passif), 2) par survoltage de la tension Vcc ou de l'un des signaux VAl, VA2 fournis par le circuit d'antenne, si le dispositif est du type entièrement passif, sachant que le signal VA2 peut être alternatif si le redressement n'est pas effectué aux bornes du circuit d'antenne (par exemple dans le cas d'un redressement bi-alternance effectué par pont de diode). On décrira dans ce qui suit des exemples de réalisation de dispositifs sans contact DV2, DV3, DV4, DV5 selon l'invention, de type purement passif, représentés sur les figures 8, 10, 12 et 14, respectivement. Le dispositif sans contact DV2 représenté en figure 8 comprend une pompe de charge PMP1 pour fournir la tension Vppl. au circuit d'adaptation en tension VCT. La pompe de charge est alimentée par la tension Vcc et reçoit sur des entrées IN1, IN2 deux signaux de pompage en opposition de phase fournis par un oscillateur OSC. L'oscillateur est de préférence de construction très simple et peu coûteuse. Il s'agit par exemple d'un oscillateur en anneau, formé par un nombre impair de portes inverseuses en cascade, la sortie de la dernière porte étant ramenée sur l'entrée de la première porte. L'oscillateur est activé par un signal ON1 fourni par le circuit d'émission de données DSCT lorsque le signal de modulation Slm2 doit être appliqué à l'interrupteur de modulation SW. Comme représenté en figure 9 la pompe de charge PMP1 comprend par exemple deux étages de pompage ST1, ST2 en cascade et un étage de sortie comportant une diode D5 et un condensateur C5. L'étage ST1 comprend deux diodes Dl, D2 et deux condensateurs Cl, C2. L'étage ST2 comprend deux diodes D3, D4 et deux condensateurs C3, C4. La diode Dl reçoit la tension Vcc sur son anode et sa cathode est connectée à l'anode du condensateur Cl et à l'anode de la diode D2. La cathode de la diode D2 est connectée à l'anode du condensateur C2 et à l'anode de la diode D3. La cathode de la diode D3 est connectée à l'anode du condensateur C3 et à l'anode de la diode D4. La cathode de la diode D4 est connectée à l'anode du condensateur C4 et à l'anode de la diode D5. La cathode de la diode D5 est connectée à l'anode du condensateur C5 et fournit la tension Vppl. La cathode du condensateur C5 est connectée à la masse, les cathodes des condensateurs Cl, C3 reçoivent le signal de pompage Hl et les cathodes des condensateur C2, C4 reçoivent le signal de pompage H2. La tension Vppl est par exemple de 12 à 13 V pour une tension Vcc égale à 5 V et des signaux de pompage ayant un niveau haut égal à 5 V et un niveau bas égal à 0 V. Le dispositif sans contact DV3 représenté en figure 10 comprend une pompe de charge PMP2 pour fournir la tension Vppl au circuit d'adaptation en tension VCT. La pompe de charge est alimentée par la tension Vcc et reçoit sur une entrée IN1 le signal alternatif semialternance VAl prélevé sur la borne Tl du circuit d'antenne, tandis que son autre entrée de pompage IN2 est connectée à la masse. La pompe de charge PMP2 est par exemple réalisée comme représenté en figure 11. Elle ne comprend qu'un simple étage de pompage ST1 identique à celui de la pompe de charge PM:Pl. La diode Dl reçoit la tension Vcc sur son anode et sa cathode est connectée à l'anode du condensateur Cl et à l'anode de la diode D2. La cathode de la diode :D2 est connectée à l'anode du condensateur C2 et fournit la tension Vppl. La cathode du condensateur Cl reçoit le signal alternatif VAl et la cathode du condensateur C2 est connectée à la masse. La tension Vppl est par exemple de 12 à 13 V pour une tension Vcc égale à 5 V et un signal de pompage VAl ayant une amplitude de l'ordre de 8 à 10 V. Le dispositif sans contact DV4 représenté en figure 12 comprend à la place du circuit DSCT un circuit de contrôle CCT à microprocesseur ou à logique câblée, prévu pour exécuter des commandes de haut niveau envoyées par le lecteur RD1 (Cf. fig. 1). Le circuit de contrôle CCT est équipé d'une mémoire MEM effaçable et programmable électriquement (EEPROM) et les commandes sont par exemple des commandes d'écriture ou de lecture de la mémoire, des commandes anticollision, des commandes d'identification, etc.. Le dispositif DV4 comprend également un circuit démodulateur DEMCT ayant une entrée connectée à la borne Tl du circuit d'antenne, et une sortie fournissant des données DTr envoyées par le lecteur RD1 par modulation de l'amplitude du champ magnétique FLD. Ces données DTr sont extraites du signalalternatif VAl par un circuit de filtrage présent dans le démodulateur et permettant d'extraire l'enveloppe de ce signal en supprimant la porteuse du champ magnétique. Elles sont ensuite décodées par le circuit de contrôle CCT. Les données DTr forment les commandes susmentionnées et peuvent comprendre des données d'application à traiter, notamment des données à écrire dans la mémoire MEM. Une pompe de charge PMP3 est prévue pour fournir une haute tension Vpp2 d'effacement et de programmation de la mémoire MEM, de l'ordre de 12 V à 15 V. La pompe de charge PMP3 reçoit sur des entrées INl, IN2 des signaux de pompage Hl, H2 fournis par un oscillateur OSC similaire à celui décrit plus haut, activé par un signal ON1 fournit par le circuit de contrôle CCT. Avantageusement, la pompe de charge est également utilisée pour fournir la tension Vppl du signal de modulation de charge Slm2. Comme représenté sur la figure 13, la pompe de charge PMP3 comprend par exemple trois étages de pompage ST1, ST2, ST3 en cascade, un premier étage de sortie comprenant une diode D5 et un condensateur C5 et un second étage de sortie comprenant une diode D6 et un condensateur C6. Les étages ST1, ST2 et le premier étage de sortie sont agencés comme décrit en relation avec la figure 9 et forment l'équivalent de la pompe PMP1, la cathode de la diode D5 fournissant la tension Vppl. L'étage ST3 est agencé en cascade avec l'étage ST2 et sa sortie est reliée à l'anode de la diode D6 dont la cathode fournit la tension Vpp2 et est reliée à l'anode du condensateur C6, dont la cathode est reliée à la masse. Le dispositif sans contact DV5 représenté sur la figure 14 est similaire au dispositif DV4 et se distingue uniquement de celui-ci en ce qu'il comporte une pompe de charge PMP4 recevant comme signal de pompage le signal alternatif VAl prélevé sur la borne Tl du circuit d'antenne. Le signal VAl est appliqué sur une entrée IN1 de la pompe de charge et une entrée IN2 de la pompe de charge est connecte à la masse. La pompe de charge PMP4 comprend deux étages de pompage en cascade ST1, ST2 activés ici comme l'étage de pompage ST1 de la pompe de charge PMP2 (fig. 11). Ainsi, dans l'étage ST1, la diode Dl reçoit la tension Vcc sur son anode et sa cathode est connectée à l'anode du condensateur Cl et à l'anode de la diode D2. La cathode de la diode D2 est connectée à l'anode du condensateur C2 et fournit la tension Vppl. La cathode du condensateur Cl reçoit le signal alternatif VAl et la cathode du condensateur C2 est connectée à la masse. Dans l'étage ST2, l'anode de la diode D3 est connectée à la cathode de la diode D2 de l'étage ST1 et reçoit :La tension Vppl. La cathode de la diode D3 est connectée à l'anode du condensateur C3 et à l'anode de la diode D4. La cathode de la diode D4 est connectée à l'anode du condensateur C4 et fournit la tension Vpp2. La cathode du condensateur C3 reçoit le signal alternatif VA1 et la cathode du condensateur C2 est connectée à la masse. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses autres variantes de réalisation. Notamment, si les signaux VA1, VA2 sont tous deux alternatifs (redressement bi-alternance par pont de diode), le pompage de charges peut être effectué en utilisant ces deux signaux comme signaux de pompage H1, H2 et en connectant l'entrée de la pompe de charge à la masse. Par ailleurs, le transistor de modulation de charge peut présenter une résistance série intrinsèque très faible ou à tout le moins trop faible pour moduler suffisamment la charge du circuit d'antenne. Dans ce cas, une impédance de charge (résistance, capacité...) peut être agencée en série avec le transistor de modulation. Cette impédance de charge assure la modulation de la charge du circuit d'antenne lorsque le transistor de modulation de charge est passant, celui-ci étant dans ce cas utilisé comme un simple interrupteur. Également, le circuit d'adaptation en tension VCT peut être un circuit inverseur. Dans ce cas, le signal Slm2 est l'image inversée du signal Slml et est au niveau haut, soit la tension Vppl, quand le signal Slml est au niveau bas. La présente invention est également susceptible de diverses applications. Les dispositifs DV2, DV3 sont des dispositifs purement émissifs et permettent de réaliser des objets portatifs sans contact de type balise ou de type identificateur, émettant selon des intervalles de temps déterminés des données inscrites dans le circuit DSCT. Les dispositifs DV4, DV5 sont capables de recevoir et d'exécuter des commandes d'écriture et de lecture de leur mémoire et permettent de réaliser divers objets portatifs fonctionnant sans contact, comme des cartes à puce sans contact, des badges électroniques sans contact, des étiquettes électroniques sans contact, etc. Les divers éléments constituant les dispositifs DV1 à DV5 sont généralement intégrés sur une puce de semi-conducteur, hormis la bobine d'antenne qui est généralement agencée dans ou sur le support recevant la puce de semi-conducteur, ou est disposée sur la puce elle-même ("coi]. on chip"). A titre d'exemple, la figure 16 représente une étiquette électronique TG comprenant un substrat 10 en un matériau isolant (papier, feuille plastique, etc.), une bobine d'antenne 11 et une puce de semi-conducteur 12 intégrant les éléments constitutifs de l'un des dispositifs DV1 à DV5. La bobine d'antenne 11 est réalisée par jet d'encre ou par gravure d'un matériau conducteur. La face inférieure de la puce 12 comprend des contacts électriques (non représentés) qui sont connectés à des extrémités 11-1, 11-2 de la bobine d'antenne. La présente invention n'est pas limitée aux circuits à couplage inductif et est applicable de façon générale à tout dispositif équipé d'un circuit d'antenne et recevant un signal alternatif induit permettant de produire une tension d'alimentation. La présente invention s'applique notamment aux circuits sans contact à couplage électrique ayant un circuit d'antenne conçu pour recevoir un champ électrique UHF et qui modulent l'impédance de leur circuit d'antenne, pour moduler son coefficient de réflexion, lorsque des données sont émises.10
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Dispositif de transmission de données sans contact (DV1) comprenant un circuit d'antenne (ACT) fournissant une tension alternative (VA1) en présence d'un champ d'excitation alternatif (FLD), et un transistor de modulation de charge (SW) ayant une borne de contrôle recevant un signal de modulation de charge présentant au moins un état bas et un état haut, et une borne de conduction recevant la tension alternative (VA1). Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens (BCT) pour fournir une tension continue survoltée (Vpp1) supérieure à une valeur crête de la tension alternative (VA1) fournie par le circuit d'antenne, et des moyens (VCT) pour appliquer à la borne de contrôle du transistor modulation de charge (SW) un signal de modulation de charge (Slm2) qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée (Vpp1).
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1. Dispositif de transmission de données sans contact (DV1, DV2, DV3, DV4, DV5) comprenant un circuit d'antenne (ACT) fournissant une tension alternative (VAl) en présence d'un champ d'excitation alternatif (FLD), et un transistor de modulation de charge (SW) ayant une borne de contrôle recevant un signal. de modulation de charge présentant au moins un état bas et un état haut, et une borne de conduction recevant la tension alternative (VA1), caractérisé en ce qu'il comprend - des moyens (BCT, PMP1-PMP4) pour fournir une tension continue survoltée (Vppl) supérieure à une valeur crête (VAlmax) de la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne, et - des moyens (VCT) pour appliquer à la borne de contrôle du transistor modulation de charge (SW) un signal de modulation de charge (Slm2) qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée (Vppl). 2. Dispositif selon la 1, comprenant un circuit survolteur (BCT, PMP1-PMP4) pour fournir la tension continue survoltée (Vppl) à partir de la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne (ACT). 3. Dispositif selon la 1, comprenant des moyens (Dr, Cs, DZ) pour produire une tension continue non survoltée (Vcc) à partir de la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne et un circuit survolteur (BCT, PMP1-PMP4) pour fournir la tension continue survoltée (Vppl) à partir de la tension continue non survoltée (Vcc). 21 4. Dispositif de transmission de données sans contact selon l'une des 1 à 3, comprenant un circuit d'adaptation en tension (VCT) pour transformer un premier signal de modulation de charge (Slml) qui présente à l'état haut un niveau de tension non survolté (Vcc) en un second signal de modulation de charge (Slm2) qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée (Vppl). 5. Dispositif de transmission de données sans contact selon l'une des 2 et 3, dans lequel le circuit survolteur comprend au moins un étage d'une pompe de charge (PMP1-PMP4). 6. Dispositif de transmission de données sans contact selon la 5, dans lequel la pompe de charge (PMP3, PMP4) fournit également une tension (Vpp2) d'effacement ou de programmation d'une mémoire effaçable et programmable électriquement. 7. Dispositif de transmission de données sans contact selon l'une des 5 et 6, dans lequel la pompe de charge (PMP2, PMP4) reçoit en tant que signal de pompage la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne. 8. Dispositif de transmission de données sans contact selon l'une des 1 à 7, dans lequel le transistor de modulation de charge (SW) est un transistor M:OS. 9. Dispositif de transmission de données sans contact selon l'une des 1 à 8, dans lequel le circuit d'antenne (ACT) comprend une bobine d'antenne(La) qui fournit La tension alternative (VAl) en présence d'un champ magnétique alternatif (FLD). 10. Dispositif de transmission de données sans 5 contact selon l'une des 1 à 9, dans lequel : - une première borne (Tl) du circuit d'antenne est connectée à une borne d'une diode de redressement (Dr) dont l'autre borne reçoit un potentiel de référence 10 (GND), - une seconde borne (T2) du circuit d'antenne est connectée à une borne d'un condensateur de lissage (Cs) dont l'autre borne reçoit le potentiel de référence, - la tension alternative (VAl) est présente sur la 15 première borne (Tl) du circuit d'antenne, - la seconde borne (T2) du circuit d'antenne présente une tension redressée (AC2, Vcc) relativement au potentiel de référence, et - le transistor de modulation (SW) reçoit la tension 20 redressée sur une première borne (Tl) de conduction et la tension alternative (VAl) sur une autre borne de conduction. 11. Objet portatif électronique, notamment carte à 25 puce ou étiquette électronique (TG), comprenant un dispositif selon l'une des 1 à 10. 12. Procédé de transmission de données sans contact par modulation de charge, comprenant les étapes 30 consistant à : - prévoir un circuit d'antenne (ACT) fournissant une tension alternative (VAl) en présence d'un champ d'excitation alternatif (FLD), - prévoir un transistor de modulation de charge (SW) 35 ayant une borne de conduction reliée à une borne (Tl) du circuit d'antenne (ACT) et recevant la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne, procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes . - produire une tension continue survoltée (Vppl) supérieure à la valeur crête (VAlmax) de la tension alternative (VAl), et - appliquer à une borne de contrôle du transistor modulation de charge (SW) un signal de modulation de charge (Slm2) ayant au moins un état bas et un état haut et présentant à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée (Vppl). 13. Procédé selon la 12, dans lequel la tension continue survoltée (Vppl) est produite à partir de la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne. 14. Procédé selon la 12, dans lequel la tension continue survoltée (Vppl) est produite à partir d'une tension continue non survoltée (Vcc) produite à partir de la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, comprenant les étapes consistant à : - fournir un premier signal de modulation de charge (Slml) qui présente à l'état haut un niveau de tension non survolté (Vcc), -transformer le premier signal de modulation de charge (Slml) en un second signal de modulation de charge (Slm2) qui présente à l'état haut un niveau de tension égal à la tension continue survoltée (Vppl), et - appliquer le second signal de modulation de charge (Slm2) à la borne de contrôle du transistor de modulation (SW). 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, dans lequel au moins un étage d'une pompe de charge (PMP1-PMP4) est utilisé pour produire la tension survoltée (Vppl). 17. Procédé selon la 16, dans lequel la pompe de charge (PMP3, PMP4) est également utilisée pour produire une tension (Vpp2) d'effacement ou de programmation d'une mémoire effaçable et programmable électriquement. 18. Procédé selon l'une des 16 et 17, dans lequel la tension alternative (VAl) fournie par le circuit d'antenne (ACT) est utilisée en tant que signal de pompage de la pompe de charge (PMP2, PMP4). 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, dans lequel un transistor MOS est utilisé en tant que transistor de modulation de charge (SW). 25 20. Procédé selon l'une des 12 à 19, dans lequel le circuit d'antenne (ACT) comprend une bobine d'antenne (La) qui fournit la tension alternative (VAl) en présence d'un champ magnétique alternatif (FLD). 30 21. Procédé selon l'une des 12 à 20, comprenant les étapes suivantes - connecter une première borne (Tl) du circuit d'antenne à une borne d'une diode de redressement (Dr), - appliquer un potentiel de référence à l'autre borne de 35 la diode de redressement (Dr),20connecter une seconde borne (T2) du circuit d'antenne (ACT) à une borne d'un condensateur de lissage, - appliquer le potentiel de référence à l'autre borne du condensateur de lissage, de telle sorte que la tension alternative (VAl) apparaît sur la première borne (Tl) du circuit d'antenne et qu'une tension redressée relativement au potentiel de référence apparaît sur la seconde borne (T2) du circuit d'antenne, et - appliquer la tension redressée sur une borne de conduction du transistor de modulation et appliquer la tension alternative (VAl) sur une autre borne de conduction du transistor.
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G,H
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G06,H03,H04
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G06K,H03C,H04L
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G06K 7,H03C 1,H04L 27
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G06K 7/08,H03C 1/36,H04L 27/04
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FR2889939
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A1
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INSTALLATION DITE DE BALNEOTHERAPIE
| 20,070,302 |
La présente invention concerne les installations dites de balnéothérapie, c'est-à-dire les bassins et baignoires comportant un circuit de circulation du fluide du bain dans lequel on procède à un mélange eau-air. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les installations de ce type connues à ce jour comportent, à l'extérieur de la baignoire, un circuit de recirculation de l'eau du bain par aspiration par une pompe qui alimente, au moyen par exemple de branches d'une conduite en dérivation l'une de l'autre, une pluralité de buses d'injection de cette eau circulée. Une canalisation d'air est installée parallèlement aux deux branches de cette conduite. Au niveau de chaque buse d'injection, immédiatement en amont de celles-ci, la con- duite d'eau est équipée d'une restriction ou tuyère pro-pre à engendrer un effet Venturi. Au col de cette tuyère, là où règne la dépression due à l'effet Venturi, la con-duite d'eau est reliée à la canalisation d'air par un piquage approprié de sorte qu'à la sortie de la tuyère, c'est un mélange d'air et d'eau qui est conduit à la buse. La canalisation d'air est connectée à l'atmosphère extérieure par le moyen d'une restriction réglable qui permet de régler globalement le débit d'air aspiré, et donc la quantité d'air dans le mélange admis au travers de chaque buse. La structure de l'installation est relativement compliquée par le grand nombre de composants qu'elle re-quiert. Son coût est donc élevé du fait de ce nombre de composants et du fait du temps de montage nécessaire à la mise en place fonctionnelle de ces composants, l'opération de montage étant en général effectuée dans des conditions qui sont d'une grande pénibilité pour les opérateurs. OBJET DE L'INVENTION Il est donc apparu un besoin d'installations plus simples et plus aisées à monter in situ c'est-à-dire dans les espaces confinés existant sous les baignoires. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a pour objet une installation de balnéothérapie comprenant un circuit de distribution d'un mélange eau-air dans un bassin, avec une pompe de recirculation d'eau dont l'aspiration est connectée au bassin et, en sortie de pompe, un mélangeur eau-air dans une conduite unique, en amont d'un diviseur de cette conduite en une pluralité de tubes de connexion de ce diviseur à chacune des buses d'injection du mélange dans le bassin. L'installation de l'invention ne comporte alors plus à la sortie de la pompe qu'un réseau de tubes par-courus par le mélange eau-air. Les buses d'injection sont donc très simplifiées par rapport aux buses connues puisqu'elles n'incorporent plus de disposition de tuyère pro-pre à créer par effet Venturi l'aspiration d'air pour la création du mélange eau-air immédiatement avant son injection dans le bain. Il faut d'ailleurs noter à ce propos que, de manière surprenante, le mélange eau-air créé dans l'installation de l'invention, très en amont des bu-ses - ou du moins de celles qui sont les plus éloignées du diviseur - reste très homogène tout au long de son parcours entre le diviseur et la buse, et ne se traduit pas par une injection de volume d'eau sans air suivie d'une injection de "bulles" d'air sans eau. Au contraire, le produit issu des buses reste bien un mélange eau-air. De manière préférée, le mélangeur eau- air est à effet Venturi, et le diviseur comporte un corps délimitant une chambre de répartition avec un orifice d'entrée et plusieurs orifices de sortie, les axes des orifices d'entrée et de sortie étant parallèles. Cette disposition par laquelle le flux mixte est divisé, introduit dans la conduite un minimum de pertes de charges et contribue à la bonne conservation de l'homogénéité du mélange depuis la tuyère jusqu'à chaque buse. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limita-tif de l'invention. Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 illustre schématiquement une installation de balnéothérapie conforme à l'invention, - la figure 2 et la figure 3 qui en est la coupe selon IIIIII illustrent une première forme de réalisa- tion d'un diviseur de la conduite de distribution du mélange eau-air, - les figures 4 et la figure 5 qui en est la coupe selon V-V illustrent une variante de réalisation de ce diviseur. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 1, on a représenté schématiquement un bassin 1 (ici une baignoire) dont la paroi est traversée par plusieurs buses d'injection 2 d'un mélange eau-air. Une prise de recyclage 3 est prévue au fond du bassin et est reliée à l'aspiration d'une pompe 4 par un premier conduit 5. La sortie -refoulement- de la pompe 4 est quant à elle reliée par un conduit 6 à un diviseur de flux 7 duquel est issue une pluralité de tubes 8. Chaque tube 8 relie donc le diviseur 7 à une buse d'injection 2. Le conduit 6 comprend un mélangeur eau-air 9 par lequel on introduit de l'air dans le flux d'eau refoulé par la pompe 4. Ce mélangeur est du type tuyère à effet Venturi au col duquel une arrivée d'air 10 aboutit, provenant d'une prise 11 ouverte sur l'atmosphère par le moyen d'une restriction de débit réglable 12. La figure 2 et la figure 3 qui en est une coupe selon le plan III-III, illustrent un premier mode de réalisation d'un diviseur 7. Celui-ci est de forme générale cylindrique, et comprend un corps 13 avec un orifice central 14 de connexion à la partie de conduite 6 issue de la sortie de la pompe 4. Ce corps 13 délimite avec un couvercle 15 une chambre de répartition 16 qui s'évase depuis l'orifice 14 pour embrasser la totalité des débouchés 17a dans la chambre des embouts 17 implantés de ma- nière étanche dans le couvercle 15 et qui permettent le raccordement individuel de chacun des tubes 8 au diviseur 7. Le diviseur 7 présente la particularité d'avoir l'axe de l'orifice 14 et celui de chacun des embouts 17 parallèles, de sorte que la continuité de l'écoulement du mé- lange eau-air est préservée. Il en est de même pour la réalisation des figures 4 et 5 où la figure 5 est également une vue en coupe de la figure 4 selon le plan brisé V-V. Le corps 13 du diviseur de flux 7 est ici de forme parallélépipèdique, la chambre 18 de répartition du flux est en forme de pinceau divergent. De manière inattendue, on a constaté que la dispersion de l'air dans l'eau n'était pas affectée par le temps de séjour du mélange dans le réseau de distribution que constituent les tubes 8. L'invention a ainsi permis de simplifier de manière très sensible les composants d'une en nombre et en opérations d'assemblage autour d'un bassin tel qu'une baignoire dont l'accès est souvent malcommode, ceci avec une même qualité de fonctionnement. 2889939 5
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L'invention concerne une installation de balnéothérapie comprenant un circuit de distribution d'un mélange eau-air dans un bassin (1), comportant une pompe (4) de recirculation d'eau dont l'aspiration est connectée (3) au bassin.Conformément à l'invention, le circuit de distribution comprend en sortie de pompe, un mélangeur (9) eau-air dans une conduite (6) unique, en amont d'un diviseur (7)de cette conduite en une pluralité de tubes (8) de connexion de ce diviseur à chacune des buses (2) d'injection du mélange dans le bassin (1).
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1.Installation de balnéothérapie comprenant un circuit de distribution d'un mélange eau-air dans un bas-sin (1), comportant une pompe (4) de recirculation d'eau dont l'aspiration est connectée (3) au bassin, caractérisée en ce que ce circuit comprend en sortie de pompe, un mélangeur (9) eau-air dans une conduite (6) unique, en amont d'un diviseur (7)de cette conduite en une pluralité de tubes (8) de connexion de ce diviseur à chacune des buses (2) d'injection du mélange dans le bassin (1). 2.Installation selon la 1, caractérisée en ce que le mélangeur (9) eau- air est à effet Venturi. 3. Installation selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le diviseur (7) comporte un corps (13) délimitant une chambre de répartition (16;18) avec un orifice d'entrée (14) et plusieurs orifices (17a) de sortie, les axes des orifices d'entrée et de sortie étant parallèles.
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A
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A61
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A61H
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A61H 33
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A61H 33/02
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FR2898068
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A1
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DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE D'UN ORGANE D'ENTRAINEMENT AVEC UN ARBRE ACCOUPLE AU ROTOR D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE
| 20,070,907 |
Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif d'assemblage par vissage d'un organe d'entraînement, tel qu'une poulie d'entraînement, avec un arbre destiné à être accouplé au rotor d'une machine électrique tournante, telle qu'un alternateur ou un alterno-démarreur de véhicule automobile. L'invention concerne également un procédé de fabrication du dispositif d'assemblage. Etat de la technique Il est déjà connu d'assurer l'assemblage par vissage d'un organe d'entraînement en forme de poulie sur l'arbre d'un rotor d'une machine électrique tournante sous la forme d'un alternateur pour véhicule automobile. Podr ce faire la poulie comporte un trou axial central pour le passage de l'arbre. Ce trou est muni d'un filetage interne constituant un taraudage, qui se visse sur une partie filetée de l'arbre rotatif. Ce vissage s'effectue jusqu'à venue en en appui de la poulie contre une butée axiale portée par l'arbre. Cette butée est constituée par exemple par la bague interne d'un roulement à billes, que comporte la machine pour le montage rotatif de l'arbre ou en variante par une entretoise intercalée axialement entre la poulie et la bague interne dudit roulement. Dans tous les cas lors de la venue en prise de la poulie avec la butée axiale on met sous tension le dispositif d'assemblage ce qui permet d'assurer une résistance au glissement entre la poulie et l'arbre. 1 Le sens du filetage interne de la poulie et de l'extrémité filetée de l'arbre sont de préférence choisis de manière qu'en fonctionnement de l'alternateur la rotation de la poulie et du rotor ait tendance à visser le dispositif d'assemblage. Cette solution donne satisfaction. Néanmoins il est souhaitable que l'assemblage puisse résister à des couples plus forts, par exemple à des couples supérieurs à 70Nm, notamment lors du démarrage du moteur thermique pour les alternodémarreurs, qui ainsi qu'on le sait sont des alternateurs réversibles transformant également de l'énergie électrique en énergie mécanique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule. Lors de ce démarrage du moteur thermique le couple tend à desserrer la poulie. Objet de l'invention La présente invention a pour but de proposer une solution qui satisfait à cette exigence. Pour atteindre ce but le dispositif d'assemblage à vissage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte une liaison supplémentaire par soudage ou collage. Grâce à l'invention on obtient un assemblage ferme et fiable entre l'arbre et l'organe d'entraînement sans modification profonde du dispositif d'assemblage à nombre réduit de pièces. Ce dispositif transmet des couples importants et résiste aux phénomènes d'acyclismes du moteur thermique du véhicule. Grâce à l'assemblage par vissage on peut effectuer la liaison par soudage. Plus précisément le procédé de fabrication du dispositif d'assemblage par vissage selon l'invention comporte une étape de vissage de l'organe d'entraînement sur la partie filetée de l'arbre suivie d'un opération de soudage lors de laquelle on présente verticalement l'arbre équipé de son organe d'entraînement pour procéder au soudage par en-dessous. Lors de ce soudage la poulie constitue un écran protecteur. Selon d'autres caractéristiques prises individuellement ou en combinaison : - la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type TIG avec apport ou sans apport de matière ; - la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type laser, notamment par transparence; - la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type MIG ou MAG; - l'organe d'entraînement comporte une cavité délimitée par un fond ou un manchon pour la liaison supplémentaire par soudage; - le soudage est réalisé entre le fond ou le manchon et une partie filetée de l'arbre ; - le fond ou le manchon sont chanfreinés en vue de l'opération de soudage ; - la liaison supplémentaire consiste en un collage; - la colle est déposée au moins sur les filets d'un tronçon fileté de l'organe d'entraînement et/ou sur les filets d'une partie filetée complémentaire de l'arbre, telle que l'extrémité avant filetée de l'arbre. - les filets sont dégraissés35 Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - 1a figure 1 est une vue, partiellement en coupe axiale, d'une machine électrique tournante, simplifiée, équipée d'un dispositif d'assemblage par vissage de l'organe d'entraînement, en forme de poulie, avec le rotor de la machine , selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partiellement en coupe des extrémités des outils de vissage de l'organe 15 d'entraînement sur l'arbre de la figure 1. Description de l'invention La figure 1 illustre un dispositif d'assemblage 9 20 par vissage selon l'invention appliqué à une machine électrique tournante sous la forme d'un alternateur ou en variante un alternateur réversible appelé alternodémarreur présentant un organe d'entraînement sous la forme d'une poulie 8 de forme annulaire se vissant sur 25 un arbre 1 accouplé au rotor 2 de la machine. La figure 1 représente de l'ensemble de la machine électrique tournante seulement les parties qui sont nécessaires pour la compréhension de l'invention, à savoir l'arbre 1, le rotor 2 solidaire en rotation de 30 l'arbre, les ventilateurs avant et arrière respectivement 3 et 4, les roulements à billes avant et arrière respectivement 5 et 6 de support de l'arbre 1 pour montage à rotation de cet arbre 1, l'organe d'entraînement 8 et le dispositif 9 d'assemblage par 35 vissage de l'organe d'entraînement 8 avec l'arbre 1 4 présentant un axe X-X de symétrie axiale constituant l'axe de rotation de la machine électrique tournante. Dans ce type de machine l'arbre 1 est mené et constitue un arbre d'entrée lorsque la machine est un alternateur ou un alterno-démarreur fonctionnant en mode alternateur pour transformer de l'énergie mécanique en énergie électrique. Cet arbre 1 est menant et constitue un arbre de sortie lorsque la machine est un alternodémarreur fonctionnant en mode moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule et transformer de l'énergie électrique en énergie mécanique. Dans tous les cas l'arbre 1 est accouplé au rotor 2. Dans le mode de réalisation de la figure 1 cet accouplement est réalisé de manière directe, l'arbre 1 portant à solidarisation le rotor 2. Cet alternateur ou alterno-démarreur comporte un stator bobiné et un carter (non représentés). Pour mémoire on rappellera que les roulements 5, 6 sont supportés par des paliers avant et arrière ajourés (non représentés) appartenant au carter portant le stator bobiné de l'alternateur ou de l'alternodémarreur. Ces paliers avant et arrière présentent chacun un alésage centrale pour le montage du roulement à billes respectivement avant 5 et arrière 6 de support de l'arbre 1. La poulie 8 est implantée à l'extérieur du palier avant de manière adjacente à celui-ci. L'arbre 1 traverse le palier avant et pénètre dans l'organe d'entraînement en forme de poulie 8. Cet l'arbre 1 est métallique et présente à l'avant, à l'extérieur du palier avant, une partie filetée 13, tandis que la poulie 8 présente un trou interne central 16,17 d'orientation axiale traversé par cette partie 13. Le trou 16,17 axial comporte un tronçon lisse 16 et un tronçon fileté interne 17 constituant un taraudage. Le tronçon lisse 16 s'étend à l'arrière du trou et 5 le tronçon fileté 17 à l'avant du trou. Le tronçon lisse 16 est destiné à recevoir, ici selon un ajustage précis, un tronçon lisse complémentaire 18 de l'arbre 1 sur lequel est monté la bague interne du roulement 5 de plus grande taille que 10 celle du roulement 6. Dans cette figure 1 on a représenté partiellement en 50 la bague interne du roulement 5 et complètement la bague interne du roulement 6. Le tronçon interne fileté 17 est destiné à 15 coopérer de manière complémentaire, c'est-à-dire à venir en prise avec une partie filetée 13 de l'arbre 1 constituée dans cet exemple de réalisation par l'extrémité avant fileté 13 de cet arbre 1 en sorte que la poulie 8 se visse sur l'arbre 1. Le dispositif 20 d'assemblage 9 par vissage comporte donc le tronçon 17 et l'extrémité filetée 13. Le tronçon 17 est axialement plus court que l'extrémité avant 13 de diamètre externe inférieur à celui du tronçon 18. 25 De même le diamètre et la longueur axiale du tronçon 16 sont supérieurs à ceux du tronçon 17. La poulie 8 présente à sa périphérie externe 20, de forme annulaire et d'orientation axiale, des gorges circonférentielles pour réception d'une courroie 30 complémentaire ici multi gorges appartenant au dispositif de transmission de mouvement intervenant entre l'arbre 1 et le moteur thermique, tel que le moteur thermique d'un véhicule automobile. La poulie 8 est creuse à l'avant. Plus précisément 35 cette poulie 8 présente à l'avant une cavité 19 délimitée par la périphérie externe 20 de la poulie et un fond 21 d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X . Le trou central 16, 17 est réalisé dans le mode de réalisation de la figure 1 dans le fond 21, qui est massif et qui présente un rebord annulaire 22 d'orientation axiale saillant en direction du roulement 5 pour coopération avec la bague interne 50 de celui-ci. En variante la poulie est plus profonde et est du type de celle décrite dans le document FR A 2 813 105 en sorte que le fond consiste en un flasque implanté à l'arrière de la poulie. Ce flasque arrière porte un manchon central saillant axialement vers l'extérieur et traversé par l'arbre 1. Ce manchon est doté des tronçons 16, 17. En variante ce fond est implanté entre les extrémités axiales du manchon à tronçons 16, 17. Une entretoise 23 est intercalée axialement entre l'autre face de la bague interne 50 du roulement 5 et la face avant du rotor 2 porté par l'arbre 1. Le rotor de la figure 1 est un rotor à griffes comportant de manière connue deux roues polaires 25, 26 et un bobinage inducteur 27 intercalé axialement entre les roues 25, 26. Ce bobinage 27 est porté par un noyau 31 constitué ici par deux demi noyaux venu chacun de moulage avec la roue polaire concernée. Les roues polaires 25, 26 et le noyau 31 sont troués centralement pour montage par emmanchement à force de l'arbre métallique 1 présentant pour ce faire des portions moletées 24 entre ces extrémités avant et arrière. Les roues 25, 26 et le noyau 31, ici en matière ferromagnétique, sont donc solidaires en rotation et en translation de l'arbre 1 en matière plus dure et ferromagnétique. Les extrémités du bobinage 27 sont reliées par des liaisons filaires 28 à des bagues collectrices 29, 30 sur lesquelles viennent frotter des balais non visibles. Les bagues 30, 29 sont solidaires de l'extrémité arrière de l'arbre 1. Pour plus de précisions on se reportera par exemple au document WO 01/69762 montrant également les paliers avant et arrière sachant que la configuration de la figure 1 est identique pour un alternateur et un alterno-démarreur. Dans une première étape de fabrication de la machine on emmanche donc à force l'arbre 1 dans les roues polaires 25, 26 et dans le noyau 31 pour former un sous-ensemble rotor 2 - arbre 1 que l'on monte ensuite dans les paliers avant et arrière de l'alternateur ou de 1'alterno-démarreur. La poulie 8 s'étend donc en saillie axiale par rapport au palier avant. Dans une seconde étape on visse le tronçon fileté 20 interne de la poulie 8 sur l'extrémité filetée 13 de l'arbre 1. Lors de ce vissage la poulie 8 vient en appui, ici via l'extrémité arrière de son rebord saillant 22, contre la butée axiale constituée par la bague interne 25 50 du roulement avant 5 calée axialement par l'entretoise 23. En variante le rebord saillant 22 est remplacé par une rondelle entretoise en sorte que lors du vissage l'extrémité arrière de la poulie 8 vient en appui contre une butée axiale constituée par cette 30 rondelle calée axialement par la bague interne 50 et l'entretoise 23. La :butée est donc constituée de manière directe ou indirecte par la bague 50 portée par l'arbre 1. Lors du vissage on met donc sous tension en final 35 le dispositif d'assemblage 9. Dans un mode de réalisation le sens du filetage interne 17 de la poulie et de l'extrémité filetée 13 de l'arbre sont de préférence choisis de manière qu'en fonctionnement de l'alternateur la rotation de la poulie et du rotor ait tendance à visser le dispositif d'assemblage. Autrement dit ce sens correspond au sens de rotation de la poulie 8 lorsque l'arbre 1 est mené. Le vissage de la poulie 8 sur l'arbre 1 est réalisé à l'aide d'outils 52, 53 dont les extrémités sont visibles à la figure 2. A cet effet à la figure 1 le bout de l'extrémité filetée 13 de l'arbre comporte une empreinte 56. De même la cavité 19 présente à sa périphérie externe une empreinte 51. Dans un mode de réalisation, l'empreinte 56, 51 consiste en une denture interne multiple dans laquelle vient en prise, au montage de la poulie, une denture multiple externe complémentaire 156, 151, de l'outil respectivement interne 52 et externe 53. L'empreinte 56, 51 peut avoir en variante un profil hexagonal ou Torx (marque déposée) ou consister en une fente, l'outil 52, 53 ayant une forme complémentaire à celle de l'empreinte 56,51. Les outils 52, 53 sont concentriques comme visible 25 à la figure 2. L'outil externe 53 présente un alésage interne 153 pour passage de l'outil interne 52, qui peut se déplacer axialement dans un sens et dans l'autre par rapport à l'outil externe 53. 30 Dans cette figure 2 on voit en 151 l'empreinte externe de l'outil 53 destinée à coopérer avec l'empreinte 51 de la cavité 19 et en 156 l'empreinte de l'outil interne 52 destinée à coopérer avec l'empreinte 56 du bout de l'extrémité filetée 13 de l'arbre 1. Lors du vissage de la poulie 8 sur l'arbre 1, l'outil 52 ne tourne pas tandis que l'outil externe 53 tourne pour réaliser le vissage. Bien entendu l'inverse est possible, l'outil 52 tournant lors de l'opération de vissage tandis que l'outil 53 est fixe en rotation lors de cette opération Dans certains cas particuliers où l'on a simultanément des couples importants à transmettre et/ou des acyclismes du moteur thermique du véhicule importants on observe des phénomènes de glissement, voir de desserrage de la poulie. Cela est plus critique pour un alterno-démarreur que pour un alternateur car dans ce cas l'arbre 1 est, selon le mode de fonctionnement un arbre mené ou menant et il faut transmettre un couple important au démarrage du moteur thermique, l'arbre 1. D'autre part, le couple transmissible avec ce type de dispositif d'assemblage est dépendant de la tension de du dispositif d'assemblage, par le fait qu'on assure deux fonctions par le vissage de la poulie 8 à l'extrémité avant 13 de l'arbre 1, à savoir maintien de la mise sous tension du dispositif d'assemblage 9, et donc la position axiale de la poulie, et la transmission du couple en rotation. Pour résoudre ce problème et transmettre plus de couple on fait appel selon l'invention à une liaison supplémentaire par soudage ou collage intervenant entre l'arbre 1 et la poulie 8. Ainsi grâce à cette liaison supplémentaire on assure de manière fiable et durable la transmission du couple entre l'organe d'entraînement, ici la poulie 8, et l'arbre 1 du rotor, ainsi que le maintien en compression de l'empilage axial poulie 8, roulement 5 et entretoise 23. Le dispositif d'assemblage 9 est donc sans jeu. Cette liaison supplémentaire consiste dans un premier mode de réalisation en un soudage comme visible en 90 à la figure 1 et est réalisée en final lors d'une troisième étape après les deux premières étapes précitées. Pour ce faire la poulie 8 et l'arbre 1 sont réalisés en matière soudable, ici en acier. Dans ce mode de réalisation de la figure 1 la poulie 8 est vissée sur l'extrémité filetée 13 de l'arbre 1 et s'appui en final sur la butée constituée dans ce cas par la bague interne 50 du roulement 5 de façon à imposer lors de la deuxième étape du procédé de fabrication une tension entre 2 et 6 tonnes. Bien entendu la tension dépend des applications. Ensuite, on vient réaliser lors d'une troisième étape une soudure entre, d'une part, le bout de l'extrémité fileté 13 de l'arbre 1 constituant l'extrémité libre avant de cet arbre 1 et d'autre part, la poulie 8, plus précisément la face avant 40 du fond 21 ou en variante la face avant du manchon de la poulie. Le trou 16, 17 débouche donc au niveau de cette face avant. Dans un mode de réalisation la face avant 40 du 25 fond 21 ou du manchon est plane. Dans un autre mode de réalisation la face avant 40 du fond 21 ou du manchon est préalablement chanfreinée centralement comme visible dans cette figure 1. Ce chanfrein à une forme annulaire et le trou 16, 17 30 débouche au niveau de ce chanfrein. On obtient avec ou sans chanfrein un cordon de soudure visible en 90 à la figure 1. Ce cordon 90 affecte localement la poulie et l'arbre. Ce soudage permet de lier la poulie et l'arbre en 35 assurant la continuité des matières. Ce soudage est par exemple un soudage à l'arc du type TIG. Ce soudage est donc réalisé dans un premier mode de réalisation sans contact à l'aide d'une soudeuse à électrode en tungstène sous gaz inerte, tel que de l'argon ou de l'hélium procurant une meilleure pénétration et un meilleur aspect de la soudure. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre localement la poulie à assembler. En variante ce soudage TIG est réalisé avec apport de matière, tel que de l'acier doux ou de l'acier inoxydable. Ce cordon de soudure est dans tous les cas bien exécuté et possède les caractéristiques suivantes : 15 Il possède un profil légèrement convexe. Sa surface après refroidissement est douce et régulière en sorte que les poussières sont moins bien retenues. Le soudage est rapide et pénétrant. 20 Le soudage permet d'avoir une zone de faible taille affectée par le soudage. On peut faire tourner l'électrode de soudage, qui est avantageusement inclinée par rapport à la zone à souder. 25 En variante ce soudage est du type laser. Dans un mode de réalisation le faisceau laser est piloté de manière séquentielle. Bien entendu on peut également effectuer un soudage au laser par transparence. Dans ce cas le 30 soudage peut être réalisé entre les extrémités de la partie filetée 13, notamment lorsque cette partie filetée coopère avec un taraudage d'un manchon de la poulie. En variante, au lieu de réaliser un cordon de soudure 90 on réalise un soudage par au moins deux points. Dans ce cas au lieu d'être chanfreinée, la face 5 avant 40 présente centralement des encoches dont le nombre dépend du nombre de points de soudage. Dans un autre mode de réalisation ce soudage est réalisé avec apport de matière et consiste par exemple en un soudage du type MIG (Metal Inert Gas). 10 Dans ce cas l'électrode est constituée par le métal d'apport, tel que de l'acier doux ou de l'acier inoxydable. Le gaz est par exemple de l'argon ou de l'hélium. En variante le soudage est du type MAG (Metal Active 15 Gas). Ce soudage se différencie du soudage MIG par son gaz qui est actif, tel que de l'argon mélangé avec du CO2. Dans tous les cas, dans un soudage avec apport de métal, l'arc fait fondre localement la poulie, l'arbre et le 20 fil d'apport métallique pour constituer le bain de fusion et après refroidissement le cordon de soudure. On appréciera que ce soudage est rendu possible grâce au fait que la poulie est vissée sur l'arbre et donc grâce au fait que le dispositif d'assemblage 9 comporte un 25 nombre de pièces réduit. En effet on peut concevoir une solution dans laquelle l'extrémité filetée 13 est rallongée pour le montage d'une rondelle d'appui et d'un écrou de serrage et intervention de cannelures entre les tronçons 16 et 18. 30 Dans ce cas on augmente le nombre de pièces et l'écrou et la rondelle d'appui supplémentaires sont gênants pour l'opération de soudage. Grâce au dispositif 9 à poulie vissée on accède au bout de l'extrémité filetée 13 à la faveur de la cavité 19 non encombrée par un écrou. Suivant une caractéristique on tire partie au vissage de sous tension de la poulie. Plus précisément après la deuxième étape de vissage sous tension du procédé de fabrication, on effectue dans une troisième étape du procédé une opération de soudage lors de laquelle on présente verticalement l'arbre équipé de son organe d'entraînement pour procéder au soudage par en-dessous. Plus précisément on place sur un convoyeur plusieurs palettes. Chaque palette est trouée pour le passage de la poulie, le palier avant de l'alternateur ou de l'alterno-démarreur étant dans un mode de réalisation en contact avec la face supérieure de la palette qui porte a=insi verticalement la machine électrique tournante. On arrête le convoyeur de manière à ce qu'une palette équipée d'un machine en position verticale soit située au-dessus de la soudeuse, puis on effectue l'opération de soudage du côté de la face inférieure de la palette, c'est-à-dire en-dessous de la poulie. Après on remet en route le convoyeur pour déplacer la palette à poulie soudée jusqu'à ce qu'une deuxième palette équipée d'une deuxième machine en position verticale se présente en dessous de la soudeuse pour souder une autre poulie et ainsi de suite. Le palier avant de la machine étant dans un mode de réalisation ajouré, on tire partie de cette configuration pour dans un mode de réalisation indexer angulairement le palier avant à l'aide d'au moins deux pions d'indexage de la palette pénétrant chacun dans un trou calibré du palier avant. Dans un mode réalisation on arrête la torche de soudage ou le faisceau laser entre deux poulies consécutives, cette opération d'arrêt étant plus rapide avec le laser. Le soudage est ainsi propre. En variante ou n'arrête pas le faisceau laser ou la torche. La torche ou le faisceau laser étant dans un mode de réalisation inclinés de manière précitée. On peut faire tourner la torche ou le faisceau laser par rapport à la palette équipée de la poulie à souder ou en variante faire tourner la palette par apport à la torche ou au faisceau laser. Dans un second mode de réalisation la liaison supplémentaire est réalisée par insertion de colle. Cette insertion de colle nécessite de dégraisser au moins localement l'arbre et la poulie. Dans ce cas, la colle est déposée au niveau des filets du tronçon 17 ou de l'extrémité 13, sur l'un au moins de ces filets, et/ou sur une partie de la zone de contact entre les tronçons 16,18 pour ne pas que la colle soit présente au niveau de la bague interne 50 du roulement 5 et vienne encoller le roulement. Le tronçon 17 appartient au fond 21 ou en variante de manière précitée à un moyeu. Par exemple la longueur utile d'apport de colle entre l'arbre et la poulie est comprise entre 5 et 20 mm, répartie sur tout le pourtour pour transmettre l'effort, c'est-à-dire le couple, qui transite entre la poulie et l'arbre. Afin de permettre la répartition de la colle, il est nécessaire d'avoir un très faible jeu positif minimum, par exemple entre 20 et 100 pm, entre la poulie 8 et l'arbre 1 à assembler. Ce jeu dépend de la viscosité de la colle utilisée. On choisit une colle capable de résister aux sollicitations alternées répétées, notamment en cisaillement. La température de bon fonctionnement de la colle doit se situer dans les limites d'utilisation des machine électrique tournante, par exemple jusqu'à 150 dans le cas d'un alternateur ou d'un alterno-démarreur. Dans ce mode de réalisation la poulie peut être en matière plastique ou être métallique. Dans ce mode de réalisation on dépose la colle avant le vissage de la poulie pour qu'elle se solidifie après le vissage. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrits. Ainsi en variante le rotor 2 est remplacé par un rotor à pôles saillants et/ou à aimants permanents. La présence de deux ventilateurs n'est pas indispensable, le ventilateur avant 3 pouvant être supprimé. Dans le mode de réalisation de la figure 1 la machine est refroidie par circulation d'air. En variante la machine est refroidie par circulation de liquide, la présence des ventilateurs n'étant pas indispensable. L'invention est utilisable, bien entendu, dans d'autres domaines de machine électrique tournante nécessitant la solidarisation en rotation d'un organe d'entraînement sur un arbre rotatif. Ainsi la solution selon l'invention s'applique à des démarreurs de moteur thermique comportant une poulie d'entraînement tel que décrit par exemple dans le document EP A 1 293 665. Dans ce cas on peut supprimer l'ensemble écrou de fixation-rondelle d'appui et visser la poulie sur l'extrémité filetée de l'arbre épaulée et ensuite procéder par exemple à une opération de soudage. A la lumière de ce document on voit que la butée axiale pour mise en tension du dispositif d'assemblage est en variante constituée par un épaulement de l'arbre. On voit que l'arbre 1 peut être entraîné par le rotor de la machine avec interposition d'une roue libre et d'un train d'engrenages. L'invention est également applicable à un alterno-démarreur à train d'engrenages du type de celui décrit dans le document US A 5 418 400 Dans tous les cas l'arbre 1 de la machine électrique tournante est relié directement au rotor (figure 1) ou indirectement au rotor comme dans ces documents EP A 1 293 665 et US A 5 418 400. L'arbre 1 est donc dans tous les cas accouplé au rotor de la machine électrique tournante. Bien entendu le carter de la machine peut, dans mode de réalisation, présenter un palier avant doté d'un nez pénétrant dans la cavité de la poulie comme visible dans le document EP A 1 293 665 précité. Dans ce cas l'outil interne 52 peut être conservé et l'outil externe 53 peut comporter des ergots, par exemple deux ergots diamétralement opposés, s'engageant chacun dans une creusure locale réalisée au niveau de la face avant de la poulie, par exemple au niveau de la périphérie externe de la poulie la ou il y a le plus de matière. La poulie 8 peut présenter à sa périphérie externe une pluralité de dents d'orientation axiales réparties circonférentiellement de manière régulière pour coopération avec une courroie dentée de manière complémentaire. En variante ces dents coopèrent avec une chaîne appartenant au dispositif de transmission de mouvement entre le moteur thermique et l'arbre 1 de la machine électrique tournante. La poulie 8 est dans ce cas une roue dentée. En variante ce dispositif de transmission de mouvement comporte des engrenages, la poulie étant dans ce cas un engrenage. La poulie 8 est donc une forme particulière d'un organe d'entraînement consistant en variante en une roue dentée ou en un engrenage, cet organe appartenant à un dispositif de transmission de mouvement entre l'arbre 1 et un moteur thermique ou en variante électrique. Bien entendu dans un mode de réalisation on peut rallonger l'extrémité filetée avant pour que celle-ci fasse saillie axialement par rapport à la face 40 avant du fond 21 ou du manchon en sorte que le soudage ou le collage n'est pas forcément réalisé en bout de la partie filetée 13 de l'arbre 1. L'extrémité avant de l'arbre peut présenter un tronçon lisse de faible longueur. Dans tous les cas l'arbre 1 comporte à l'avant une partie filetée 13 sur laquelle est montée de manière solidaire en rotation et en translation l'organe d'entraînement 8 ici en forme de poulie, à filetage interne 17 formant un taraudage
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L'invention concerne un dispositif d'assemblage par vissage d'un organe d'entraînement (8), tel qu'une poulie d'entraînement, avec un arbre (1) destiné à être accouplé au rotor (2) d'une machine électrique tournante e, caractérisé en ce qu'il comporte une liaison supplémentaire par soudage ou collage.Suivant l'invention le procédé de fabrication du dispositif d'assemblage est caractérisé en ce que l'on soude par en dessous l'organe d'entraînement vissé sur son arbre en position verticale.L'invention est utilisable pour des machines électriques tournantes, telle qu'un alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile.
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1. Dispositif d'assemblage par vissage d'un organe d'entraînement, tel qu'une poulie d'entraînement, avec un arbre destiné à être accouplé au rotor d'une machine électrique tournante telle qu'un alternateur ou alternodémarreur de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte une liaison supplémentaire par soudage ou collage. 2. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type TIG avec ou sans apport de matière. 3. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type laser, notamment par transparence. 4. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que la liaison supplémentaire consiste en un soudage du type MIG ou MAG. 5. Dispositif d'assemblage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (8) comporte une cavité (19) délimitée par un fond (21) ou un manchon doté d'un trou central (16, 17) pourvu d'un tronçon interne fileté (17) débouchant au niveau de la face avant du fond (21) ou du manchon, en ce que l'arbre (1) comporte à l'avant une partie filetée (13) destinée à coopérer avec le tronçon fileté (17) de l'organe d'entraînement pour le vissage de celle-ci, et en ce que le soudage est réalisé entre la face avant (40) du fond (21) ou le manchon de l'organe d'entraînement (8) et la partie filetée (13) de l'arbre (1). 19 6. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (8) comporte un tronçon fileté interne (17), en ce que l'arbre (1) comporte une partie filetée avant (13) destinée à coopérer avec le tronçon fileté (17) de l'organe d'entraînement pour le vissage de celle-ci et en ce que la liaison supplémentaire est réalisée par collage au moins au niveau des filets de la partie filetée (13) de l'arbre (1) et du tronçon fileté (17) de l'organe d'entraînement. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (8) comporte un tronçon fileté interne (17), en ce que l'arbre (1) comporte à l'avant une partie filetée (13) destinée à coopérer avec le tronçon fileté (17) de l'organe d'entraînement pour le vissage de celle-ci et en ce que l'arbre (1) porte une butée axiale (50) pour appui de l'organe d'entraînement et mise sous tension du dispositif d'assemblage (9). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (8) comporte un tronçon fileté interne (17), en ce que l'arbre (1) comporte à l'avant une partie filetée (13) destinée à coopérer avec le tronçon fileté (17) de l'organe d'entraînement pour le vissage de celle-ci et en ce que l'organe d'entraînement (8) et la partie filetées (13) de l'arbre (1) présentent des empreintes (51, 50) destinées à coopérer avec des empreintes complémentaires appartenant à des outils (53, 52) pour le vissage de l'organe d'entraînement (8) sur l'extrémité filetée (13) de l'arbre (1). 9. Procédé de fabrication d'un dispositif d'assemblage par vissage selon l'une quelconque des 1 à 5 et 7 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de vissage de l'organe d'entraînement sur la partie filetée de l'arbre suivie d'un opération de soudage lors de laquelle on présente verticalement l'arbre équipé de son organe d'entraînement pour procéder au soudage par en-dessous.
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B
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B23
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B23P,B23K
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B23P 19,B23K 9,B23K 26
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B23P 19/04,B23K 9/16,B23K 26/24,B23P 19/06
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FR2902160
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A1
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EMBRAYAGE A FRICTION, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE, COMPORTANT UN PRE-AMORTISSEUR PERFECTIONNE, ET PRE-AMORTISSEUR POUR CET EMBRAYAGE
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-1- L'invention concerne un embrayage à friction, en particulier pour un véhicule automobile, comportant un pré-amortisseur perfectionné, et un pré-amortisseur pour cet embrayage. Dans un véhicule automobile, un embrayage à friction a pour fonction de transmettre un couple entre un organe rotatif d'entrée et un organe rotatif de sortie, par pincement de la friction entre un plateau de pression et un volant moteur, ainsi que d'assurer la continuité de ce couple et de filtrer les vibrations en provenance du moteur. En général, l'organe d'entrée comporte un disque de friction et l'organe de sortie comporte un moyeu destiné notamment à être couplé à un arbre d'entrée d'une boîte de vitesses du véhicule automobile. L'embrayage à friction comporte généralement deux amortisseurs couplés en série, appelés pré-amortisseur et amortisseur principal. Chaque amortisseur est muni d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun. Afin de permettre la transmission du couple entre les organes d'entrée et de sortie de l'embrayage, l'élément d'entrée de l'amortisseur principal est lié en rotation avec l'organe d'entrée de l'embrayage, l'élément de sortie de l'amortisseur principal est lié en rotation avec l'élément d'entrée du pré-amortisseur, et l'élément de sortie du pré- amortisseur est lié en rotation avec l'organe de sortie de l'embrayage. Les amortisseurs de l'embrayage à friction sont destinés à filtrer les vibrations en provenance du moteur. En effet, chaque amortisseur est muni de moyens d'amortissement agencés entre ses éléments d'entrée et de sortie. Ces moyens d'amortissement comportent notamment des organes élastiques, respectivement de forte raideur dans le cas de l'amortisseur principal, et de faible raideur dans le cas du pré-amortisseur. Lorsque les vibrations sont faibles, les organes élastiques de l'amortisseur principal ont une raideur trop forte pour permettre leur amortissement. Dans ce cas, l'amortissement des vibrations est assuré par le pré-amortisseur, dont les éléments d'entrée et de sortie se déplacent en rotation relative en mettant en oeuvre les moyens d'amortissement de ce pré-amortisseur. Lorsque les vibrations sont plus importantes, les moyens d'amortissement du pré-amortisseur ne sont plus suffisants pour assurer l'amortissement de ces vibrations. Dans ce cas, le débattement angulaire entre les éléments d'entrée et de sortie du pré- amortisseur atteint une valeur prédéterminée, à partir de laquelle l'organe de sortie de l'amortisseur est directement couplé à l'élément de sortie de l'amortisseur principal, grâce -2- à des moyens de couplage. Ainsi, l'amortissement des vibrations importantes est assuré par l'amortisseur principal. Les moyens de couplage comportent habituellement au moins une butée angulaire ménagée sur l'organe de sortie de l'embrayage et une butée angulaire complémentaire ménagée sur l'élément de sortie de l'amortisseur principal. Ces butées angulaires complémentaires sont susceptibles de coopérer de façon à coupler l'élément de sortie de l'amortisseur principal et l'organe de sortie de l'embrayage lorsque leur débattement angulaire relatif atteint la valeur prédéterminée. Lorsque les moyens de couplage s'enclenchent, les butées angulaires complémentaires, généralement métalliques, s'entrechoquent pour coopérer ensemble. Le choc entre les butées angulaires complémentaires provoque alors un bruit indésirable. Afin de remédier à cet inconvénient, on a déjà proposé dans l'état de la technique, notamment dans FR-A-2 725 256 (FR-94 11642), un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type comportant deux amortisseurs couplés en série, appelés pré-amortisseur et amortisseur principal, muni chacun d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun, l'élément de sortie de l'amortisseur principal étant lié en rotation avec l'élément d'entrée du pré-amortisseur de façon à former un ensemble rotatif, l'ensemble rotatif comprenant au moins une butée angulaire déformable élastiquement, susceptible de coopérer avec une butée angulaire complémentaire, agencée sur un organe de sortie de l'embrayage, lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie et l'ensemble rotatif atteint une valeur prédéterminée. La butée angulaire déformable élastiquement de l'ensemble rotatif permet d'amortir les chocs entre l'ensemble rotatif et l'organe de sortie de l'embrayage. Toutefois, la butée angulaire déformable élastiquement, agencée sur l'ensemble rotatif conformément à l'enseignement de FR-A-2 725 256, est susceptible d'être déformée sans limite, par écrasement, ce qui accélère sont usure et réduit sa durée de vie. Or, lorsque la butée angulaire déformable élastiquement s'use, le débattement angulaire à partir duquel les butées complémentaires coopèrent entre elles s'accroît, si bien que le pré-amortisseur est sollicité pour des vibrations supérieures à celles initialement prévues, ce qui accélère son usure et celle de l'embrayage. L'invention a notamment pour but de réduire les bruits dus aux chocs entre les butées complémentaires, ceci sans réduire la durée de vie de l'embrayage et sans augmenter l'encombrement axial de cet embrayage. -3- A cet effet, l'invention a pour objet un embrayage à friction du type précité, dont l'ensemble rotatif comprend une butée angulaire rigide en retrait angulairement par rapport à la butée angulaire déformable, de façon à limiter la déformation angulaire de cette butée déformable. Lorsque les vibrations sont importantes, la butée angulaire de l'organe de sortie de l'embrayage vient en contact avec la butée déformable, qui se déforme en absorbant le choc jusqu'à ce que la butée angulaire de l'organe de sortie de l'embrayage vienne en contact avec la butée angulaire rigide. Le choc entre la butée angulaire de l'organe de sortie et la butée angulaire rigide est ainsi amorti, et le bruit correspondant à ce choc est alors réduit. Grâce à la butée angulaire rigide en retrait par rapport à la butée angulaire déformable, cette butée déformable ne se déforme que jusqu'à ce que la butée angulaire de l'organe de sortie entre en contact avec cette butée rigide, tout en amortissant le choc entre ces butées, et donc en réduisant les bruits gênants. Ainsi, la butée angulaire déformable ne se déforme pas de façon excessive, ce qui permet de limiter son usure. De plus, on notera que le débattement angulaire à partir duquel l'ensemble rotatif et l'organe de sortie sont couplés ne dépend pas de la butée déformable mais uniquement de la butée rigide. Ainsi, ce débattement angulaire reste le même tout au long de la durée de vie de l'embrayage, quel que soit le niveau d'usure de la butée déformable. Enfin, on notera que la butée déformable et la butée rigide peuvent être ménagées sur l'ensemble rotatif sans modifier l'encombrement axial de cet ensemble. En effet, ces butées sont uniquement des butées angulaires, qui ne nécessitent pas de s'étendre axialement. Un embrayage à friction selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la butée angulaire déformable est agencée sur l'élément d'entrée du pré-amortisseur et la butée angulaire rigide est agencée sur l'élément de sortie de l'amortisseur principal ; - chaque butée déformable est formée par un élément mâle déformable élastiquement emboîté dans un évidement complémentaire ménagé dans l'ensemble rotatif ; - l'évidement est délimité à la fois par des butées de positionnement radial, angulaire et axial de l'élément mâle sur l'ensemble rotatif ; -chaque élément déformable élastiquement comporte une partie portant la butée déformable, coopérant avec les butées de positionnement radial et angulaire délimitant l'évidement correspondant, la partie étant munie d'une 5 10 15 20 25 30 35 -4- saillie coopérant avec la butée de positionnement axial délimitant cet évidement correspondant ; - chaque butée déformable est formée par un élément femelle déformable élastiquement emmanché sur un élément mâle complémentaire ménagé sur l'ensemble rotatif ; - l'élément déformable élastiquement est en caoutchouc naturel ou synthétique ; - chaque butée angulaire déformable élastiquement est agencée sur l'ensemble rotatif de façon à coopérer avec la butée angulaire complémentaire de l'organe de sortie de l'embrayage lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie et l'ensemble rotatif atteint une valeur prédéterminée dans un sens direct ; l'ensemble rotatif comporte au moins des première et seconde butées angulaires déformables élastiquement susceptibles de coopérer respectivement avec des première et seconde butées angulaires complémentaires de l'organe de sortie de l'embrayage, la première butée déformable élastiquement étant agencée sur l'ensemble rotatif de façon à coopérer avec la première butée angulaire correspondante de l'organe de sortie de l'embrayage lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie et l'ensemble rotatif atteint une valeur prédéterminée dans un sens direct, et la seconde butée déformable élastiquement étant agencée sur l'ensemble rotatif de façon à coopérer avec la seconde butée angulaire correspondante de l'organe de sortie de l'embrayage lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie et l'ensemble rotatif atteint une valeur prédéterminée dans un sens rétrograde opposé au sens direct, l'ensemble rotatif comportant également des première et seconde butées angulaires rigides, en retrait angulairement par rapport respectivement aux première et seconde butées angulaires déformables ; - les capacités d'amortissement de chocs de la première butée déformable, destinée à coopérer avec la butée angulaire de l'organe de sortie de l'embrayage dans le sens direct, sont supérieures à celles de la seconde butée déformable, destinée à coopérer avec la butée angulaire de l'organe de sortie de l'embrayage dans le sens rétrograde ; -5- - les première et seconde butées angulaires déformables sont formées par un même élément déformable élastiquement ; - les éléments d'entrée et de sortie de chaque amortisseur sont respectivement formés par une rondelle de guidage et par un voile de cet amortisseur ; - l'organe de sortie de l'embrayage comporte un moyeu portant chaque butée angulaire complémentaire d'une butée angulaire correspondante déformable élastiquement, ce moyeu étant destiné à être couplé à un arbre d'entrée de boîte de vitesses du véhicule automobile. L'invention a également pour objet un pré-amortisseur pour un embrayage à friction pour véhicule automobile, du type comportant des éléments rotatifs d'entrée et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun, dont l'élément d'entrée du pré-amortisseur comprend une butée angulaire déformable élastiquement destinée à coopérer avec une butée angulaire complémentaire, agencée sur un organe de sortie de l'embrayage, lorsque le pré- amortisseur est monté avec l'embrayage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un embrayage à friction selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'éléments de l'embrayage à friction de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de détail de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un embrayage à friction selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4 d'un embrayage à friction selon un troisième mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur la figure 1 un embrayage 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention, destiné à équiper un véhicule automobile. L'embrayage à friction 10 comprend un dispositif de friction muni de moyens d'amortissement comportant un amortisseur principal 12 et un pré-amortisseur 14 couplés en série. Ces amortisseurs 12, 14 sont montés entre des organes rotatifs d'entrée et de sortie de l'embrayage 10 sensiblement coaxiaux. L'organe rotatif d'entrée est habituellement un disque de friction (non représenté) et l'organe rotatif de sortie est un moyeu cylindrique 16 destiné à être couplé à un arbre mené tel que l'arbre d'entrée d'une -6- boîte de vitesses. En effet, le moyeu 16 comporte des cannelures longitudinales internes 18 permettant de le solidariser en rotation avec une extrémité de l'arbre mené. Chaque amortisseur 12,14 comporte un élément rotatif d'entrée et un élément rotatif de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun dans un sens direct D ou dans un sens rétrograde R. Dans ce qui suit, on appelle sens direct D le sens habituel de rotation permettant de transmettre un couple provenant du moteur vers l'arbre mené, et sens rétrograde le sens opposé au sens direct. L'élément rotatif d'entrée de l'amortisseur principal 12 est formé par un ensemble de deux rondelles de guidage (non représentées) solidaires l'une de l'autre, liées en rotation avec l'organe rotatif d'entrée de l'amortisseur 10. L'élément rotatif de sortie de cet amortisseur principal 12 est formé par un voile annulaire 20 agencé entre les deux rondelles de guidage, co-axialement à celles-ci. Des organes élastiques à action circonférentielle (non représentés), tels que des ressorts hélicoïdaux de forte raideur, sont logés dans des fenêtres 22 du voile 20 et des rondelles de guidage, pour la transmission d'un couple de rotation entre les rondelles de guidage et le voile annulaire 20 de l'amortisseur principal 12. Le voile 20 comporte, en périphérie interne, une denture 24 destinée à engrener, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture correspondante 25 ménagée sur une périphérie externe du moyeu 16. En effet, les dents 24D de la denture 24 du voile 20 forment des butées angulaires rigides 27 destinées à coopérer avec des butées angulaires complémentaires 28 formées par les dents 25D de la denture 25 du moyeu 16 lorsque le débattement angulaire dans le sens direct D entre ce moyeu 16 et le voile 20 atteint une valeur prédéterminée, égale au jeu circonférentiel précité. Le pré-amortisseur 14 forme une liaison entre le voile annulaire 20 de l'amortisseur principal et le moyeu 16 lorsque ceux-ci ne sont pas couplés par l'intermédiaire des dentures complémentaires 24, 25. L'élément rotatif d'entrée du pré-amortisseur 14 est formé par des première 29 et seconde 30 rondelles de guidage solidarisées entre elles à l'aide de moyens 32 de solidarisation en rotation. Les moyens de solidarisation 32 comportent des pattes périphériques axiales 34 ménagées sur la seconde rondelle de guidage 30, coopérant avec des encoches périphériques complémentaires 36 ménagées sur la première rondelle de guidage 29. Les rondelles de guidage 29, 30 du pré-amortisseur sont également solidaires en rotation du voile 20 de l'amortisseur principal, de façon à former un ensemble rotatif 37. En effet, les pattes axiales 34 coopèrent également avec des -7- encoches complémentaires 38 ménagées dans le contour interne des fenêtres 22 du voile 20. Ainsi, l'élément de sortie 20 de l'amortisseur principal 12 est lié en rotation avec l'élément d'entrée 29, 30 du pré-amortisseur 14 de façon à former l'ensemble rotatif 37. L'élément rotatif de sortie du pré-amortisseur est formé par un voile annulaire (non représenté) agencé entre les première 29 et seconde 30 rondelles de guidage. Ce voile annulaire est solidaire en rotation du moyeu 16, par exemple par engrènement sans jeu circonférentiel avec la denture périphérique externe 25 de ce moyeu 16. Des organes élastiques 40 à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux de raideur relativement faible, sont logés dans des fenêtres 42 des rondelles de guidage 29, 30 et du voile du pré-amortisseur, pour la transmission d'un couple entre ces rondelles de guidage 29, 30 et le voile annulaire du pré-amortisseur. La première rondelle de guidage 29 du pré-amortisseur comporte des éléments mâles 44 déformables élastiquement, par exemple en caoutchouc naturel ou synthétique, agencés sur la périphérie interne de cette rondelle de guidage 29. Ces éléments déformables 44 forment des butées angulaires 45 déformables élastiquement, susceptibles de coopérer avec les butées angulaires 28 du moyeu 16 lorsque le débattement angulaire entre le moyeu 16 et l'ensemble 37 atteint une valeur prédéterminée dans le sens direct D. Les éléments déformables mâles 44 sont emboîtés dans des évidements 46 respectifs complémentaires, visibles sur la figure 2, ménagés dans la périphérie interne de la première rondelle de guidage 29. Chaque élément déformable 44 comporte une partie 48 portant la butée déformable 45 correspondante. Cette partie 48 est destinée à coopérer avec des butées 50, 52 de positionnement radial et angulaire de l'élément 44 sur la première rondelle de guidage 29, ces butées 50, 52 délimitant l'évidement 46 correspondant. La partie 48 comporte une saillie 54 destinée à coopérer avec une butée 56 de positionnement axial de l'élément 44 sur la première rondelle de guidage 29, cette butée 56 délimitant également l'évidement 46 correspondant. Ainsi, lorsque l'embrayage est monté, chaque élément déformable 44 est maintenu axialement entre cette butée axiale 56 et le voile 20 de l'amortisseur principal. En variante, les éléments déformables pourraient être des éléments femelles emmanchés dans des éléments mâles complémentaires ménagés sur la périphérie interne de la première rondelle de guidage 29. On notera que les éléments déformables 44 sont agencés sur la première rondelle de guidage 29 de façon que chaque butée angulaire rigide 27 du voile 20 soit en -8- retrait angulairement par rapport à la butée angulaire déformable 45 destinée à coopérer avec la même butée angulaire 28, comme cela est visible sur la figure 3. Ainsi, lorsque l'une des butées angulaires 28 du moyeu 16 vient en contact avec la butée déformable 45 correspondante, celle ci se déforme en absorbant le choc jusqu'à ce que la butée angulaire 28 du moyeu 16 vienne en contact avec la butée angulaire rigide 27 correspondante du voile 20. Le choc entre la butée angulaire 28 du moyeu 16 et la butée angulaire rigide 27 du voile 20 est ainsi amorti, et le bruit correspondant à ce choc est alors réduit. Grâce aux butées angulaires rigides 27 disposées en retrait angulairement par rapport aux butées déformables 45, les éléments déformables 44 ne se déforment pas de façon excessive, ce qui permet de limiter leur usure. On notera que, l'encombrement axial de la première rondelle de guidage 29 est le même que celui d'une rondelle de guidage classique, puisque les éléments déformables 44 ne dépassent pas axialement de part et d'autre des faces de la première rondelle de guidage 29. Ainsi, il est seulement nécessaire de changer cette première rondelle de guidage 29 du pré-amortisseur pour passer d'un embrayage classique à un embrayage selon l'invention, tous les autres éléments de l'embrayage étant classiques. On a représenté sur la figure 4 l'embrayage 10 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Conformément à ce deuxième mode de réalisation, la première rondelle de guidage 29 (pré-amortisseur) de l'ensemble 37 comporte plusieurs paires de premier 44A et second 44B éléments déformables élastiquement agencées sur la périphérie interne de cette rondelle de guidage 29. Chaque élément déformable élastiquement 44A, 44B est emboîté dans un évidement complémentaire 46A, 46B, analogue à l'évidement 46 représenté sur les figures précédentes. Cet évidement 46A, 46B est ménagé dans la première rondelle de guidage 29 de pré-amortisseur. Le premier élément 44A de chaque paire forme une première butée angulaire 45A déformable élastiquement, susceptible de coopérer avec une première butée angulaire 28A complémentaire du moyeu 16 lorsque la rondelle de guidage 29 se déplace dans un sens direct D. De même, le second élément 44B de chaque paire forme une seconde butée angulaire 45B déformable élastiquement, susceptible de coopérer avec une seconde 28B butée angulaire complémentaire du moyeu 16 lorsque la rondelle de guidage 29 se déplace dans un sens rétrograde R. -9- Par ailleurs, le voile de l'amortisseur principal (ce voile de l'ensemble 37 n'est pas représenté sur la figure 4) comporte plusieurs paires de première et seconde butées angulaires rigides, analogues chacune à la butée rigide 27 du voile illustré sur la figurel, en retrait angulairement respectivement par rapport aux première 45A et seconde 45B butées angulaires déformables d'une paire correspondante d'éléments déformables 44A, 44B. De préférence, les capacités d'amortissement de chocs de chaque premier élément déformable 44A sont supérieures à celles de chaque second élément déformable 44B. En effet, les forces d'impact correspondant aux chocs entre butées sont plus importantes dans le sens direct D que dans le sens rétrograde R. On a représenté sur la figure 5 l'embrayage 10 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Conformément à ce troisième mode de réalisation, les première 45A et seconde 45B butées déformables sont portées par un même élément déformable élastiquement 62. Cet élément déformable 62 est emboîté dans un évidement complémentaire 64 ménagé en périphérie interne de la première rondelle de guidage 29. De façon similaire au premier mode de réalisation de l'invention, l'évidement 64 est délimité à la fois par des butées de positionnement radial, angulaire et axial de l'élément 62 sur la première rondelle de guidage 29. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits. En effet, il est possible d'apporter diverses variantes à l'embrayage sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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L'embrayage à friction (10) comporte deux amortisseurs (12, 14) couplés en série, appelés pré-amortisseur (14) et amortisseur principal (12), muni chacun d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun. L'élément de sortie (20) de l'amortisseur principal (12) est lié en rotation avec l'élément d'entrée (28) du pré-amortisseur (14) de façon à former un ensemble rotatif (37). L'ensemble (37) comprend au moins une butée angulaire (45) déformable élastiquement, susceptible de coopérer avec une butée angulaire (28) complémentaire d'un organe de sortie (16) de l'embrayage (10) lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie (16) et l'ensemble (37) atteint une valeur prédéterminée. L'ensemble (37) comprend une butée angulaire rigide (27) en retrait angulairement par rapport à la butée angulaire déformable (45), de façon à limiter la déformation angulaire de cette butée déformable (45).
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1. Embrayage à friction (10), en particulier pour véhicule automobile, du type comportant deux amortisseurs (12, 14) couplés en série, appelés pré-amortisseur (14) et amortisseur principal (12), muni chacun d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun, l'élément de sortie (20) de l'amortisseur principal (12) étant lié en rotation avec l'élément d'entrée (29, 30) du pré-amortisseur (14) de façon à former un ensemble rotatif (37), l'ensemble rotatif (37) comprenant au moins une butée angulaire (45 ; 45A, 45B) déformable élastiquement, susceptible de coopérer avec une butée angulaire complémentaire (28 ; 28A, 28B), agencée sur un organe de sortie (16) de l'embrayage (10), lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie (16) et l'ensemble rotatif (37) atteint une valeur prédéterminée, caractérisé en ce que l'ensemble rotatif (37) comprend une butée angulaire rigide (27) en retrait angulairement par rapport à la butée angulaire déformable (45 ; 45A, 45B), de façon à limiter la déformation angulaire de cette butée déformable (45 ; 45A, 45B). 2. Embrayage à friction (10) selon la 1, caractérisé en ce que la butée angulaire déformable (45 ; 45A, 45B) est agencée sur l'élément d'entrée (29, 30) du pré-amortisseur (14) et la butée angulaire rigide (27) est agencée sur l'élément de sortie (20) de l'amortisseur principal (12). 3. Embrayage à friction (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque butée déformable (45 ; 45A, 45B) est formée par un élément mâle déformable élastiquement (44 ; 44A, 44B ; 62) emboîté dans un évidement complémentaire (46 ; 46A, 46B ; 64) ménagé dans l'ensemble rotatif (37). 4. Embrayage à friction (10) selon la 3, caractérisé en ce que l'évidement (46 ; 46A, 46B ; 64) est délimité à la fois par des butées (50, 52, 56) de positionnement radial, angulaire et axial de l'élément mâle (44 ; 44A, 44B ; 62) sur l'ensemble rotatif (37). 5. Embrayage à friction (10) selon la 4, caractérisé en ce que chaque élément (44) déformable élastiquement comporte une partie (48) portant la butée déformable (45), coopérant avec les butées (50, 52) de positionnement radial et angulaire délimitant l'évidement (46) correspondant, la partie (48) étant munie d'une saillie (54) coopérant avec la butée (56) de positionnement axial délimitant cet évidement (46) correspondant. 6. Embrayage à friction (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque butée déformable (45) est formée par un élément femelle déformableélastiquement emmanché sur un élément mâle complémentaire ménagé sur l'ensemble rotatif (37). 7. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'élément (44 ; 44A, 44B ; 62) déformable élastiquement est en caoutchouc naturel ou synthétique. 8. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque butée angulaire déformable élastiquement (45 ; 45A) est agencée sur l'ensemble rotatif (37) de façon à coopérer avec la butée angulaire complémentaire (28 ; 28A) de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie (16) et l'ensemble rotatif (37) atteint une valeur prédéterminée dans un sens direct (D). 9. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'ensemble rotatif (37) comporte au moins des première (45A) et seconde (45B) butées angulaires déformables élastiquement susceptibles de coopérer respectivement avec des première (28A) et seconde (28B) butées angulaires complémentaires de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10), la première butée déformable élastiquement (45A) étant agencée sur l'ensemble rotatif (37) de façon à coopérer avec la première butée angulaire (28A) correspondante de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie (16) et l'ensemble rotatif (37) atteint une valeur prédéterminée dans un sens direct (D), et la seconde butée déformable élastiquement (45B) étant agencée sur l'ensemble rotatif (37) de façon à coopérer avec la seconde butée angulaire (28A) correspondante de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) lorsque le débattement angulaire entre cet organe de sortie (16) et l'ensemble rotatif (37) atteint une valeur prédéterminée dans un sens rétrograde (R) opposé au sens direct (D), l'ensemble rotatif (37) comportant également des première et seconde butées angulaires rigides, en retrait angulairement par rapport respectivement aux première (45A) et seconde (45B) butées angulaires déformables. 10. Embrayage à friction (10) selon la 9, caractérisé en ce que les capacités d'amortissement de chocs de la première butée déformable (45A), destinée à coopérer avec la butée angulaire (28A) de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) dans le sens direct (D), sont supérieures à celles de la seconde butée déformable (45B), destinée à coopérer avec la butée angulaire (28B) de l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) dans le sens rétrograde (R).-12- 11. Embrayage à friction (10) selon la 9, caractérisé en ce que les première (45A) et seconde (45B) butées angulaires déformables sont formées par un même élément déformable élastiquement (62). 12. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'entrée et de sortie de chaque amortisseur (12, 14) sont respectivement formés par une rondelle de guidage (29, 30) et par un voile (20) de cet amortisseur. 13. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de sortie (16) de l'embrayage (10) comporte un moyeu (16) portant chaque butée angulaire (28 ; 28A, 28B) complémentaire d'une butée angulaire correspondante (45 ; 45A, 45B) déformable élastiquement, ce moyeu (16) étant destiné à être couplé à un arbre d'entrée de boîte de vitesses du véhicule automobile. 14. Pré-amortisseur (14) pour un embrayage à friction (10) pour véhicule automobile, du type comportant des éléments rotatifs d'entrée (29, 30) et de sortie susceptibles de se déplacer en rotation relative autour d'un axe géométrique commun, caractérisé en ce que l'élément d'entrée (29) du pré-amortisseur (14) comprend une butée angulaire (45 ; 45A, 45B) déformable élastiquement destinée à coopérer avec une butée angulaire complémentaire (28 ; 28A, 28B), agencée sur un organe (16) de sortie de l'embrayage (10), lorsque le pré-amortisseur (14) est monté dans l'embrayage (10).
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F
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F16
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F16D,F16F
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F16D 13,F16D 3,F16F 15
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F16D 13/64,F16D 3/12,F16F 15/124
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FR2899739
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A1
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BASCULE DE TYPE D POUR CIRCUIT HAUTE FREQUENCE
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-1- Domaine technique de l'invention La présente invention concerne le domaine des circuits électroniques et notamment une bascule de type D statique. Etat de la technique La bascule de type D réagissant sur niveau (ou D-Latch dans la littérature 15 anglo-saxonne) est un circuit extrêmement populaire dans la conception des circuits électroniques. Elle sert depuis le début de l'ère de l'électronique à concevoir toutes sortes de circuits plus complexes, et notamment la très classique bascule D statique réagissant sur front (ou D flip-flop dans la littérature anglo-saxonne), mais également les diviseurs de fréquence. 20 Avec l'accroissement de la fréquence de fonctionnement des circuits électroniques, et notamment des circuits utilisés dans le domaine des télécommunications, il n'est plus rare d'envisager des fréquences de fonctionnement de l'ordre de 10 GHz. De telles fréquences de fonctionnement constituent un obstacle de taille pour le concepteur de circuits électroniques qui dispose des bascules classiques et bien connues. 30 La figure 1 illustre une structure bien connue d'une D flip-flop 10 réalisée au moyen de deux D Latches, respectivement 11 et 12, connectées en maître-esclave. Il est à noter que l'implémentation concrète de chacune des bascules D 11 et 12 sera fonction de la fréquence de fonctionnement considérée. ST 05-GR1-104 25 Un exemple d'implémentation de chacune des bascules 11 ou 12 û adaptée à un fonctionnement à plusieurs giga-hertz, est illustrée dans le circuit de la figure 2. On désigne une telle bascule par l'appellation statique qui signifie que cette bascule est capable de maintenir l'information un temps indéfini grâce à un point mémoire, qui ne dépend pas de la fréquence de fonctionnement. Comme on le voit, cette bascule comporte une structure différentielle composée de transistors MOS fonctionnant en régime saturé avec de faibles amplitudes sur les signaux d'entrées et de sorties (entre 200 et 400 mV). Cette lo structure fait commuter le courant d'une branche à l'autre de la structure différentielle, d'où le nom de son mode de fonctionnement que l'on désigne souvent sous l'appellation en courant (ou Current Mode Logic dans la littérature anglo-saxonne). La structure différentielle comporte les transistors MOS 21 et 22 disposant chacun d'une charge résistive, respectivement 23 et 24. La cellule 15 mémoire comporte des transistors MOS 27 et 28 et les deux signaux d'horloge (vraie et inverse) sont transmis à la bascule via des transistors 25 et 26. Le fonctionnement à faible amplitude de la structure différentielle statique permet une montée en fréquence élevée. En revanche, on constate que son 20 immunité au bruit est très faible du fait de l'utilisation de signaux de faible amplitude et de charges résistives 23 et 24 qui introduisent un bruit thermique non négligeable. D'autre part, il est difficile d'implémenter ce type de bascule dans des circuits 25 fonctionnant avec des signaux pleine échelle (ce qui signifie que ce sont des signaux dont l'excursion est maximale, c'est-à-dire entre l'alimentation et la masse du circuit) utilisés dans les circuits réalisés en logique CMOS. Si les concepteurs les intègrent malgré tout, ils devront réaliser les interfaces entre ces bascules CML et le reste des circuit:; CMOS : durant la conception, ces interfaces deviennent à leurs 30 tours des points bloquants en terme de rapidité de fonctionnement. Enfin, ce premier circuit connu présente l'inconvénient d'une consommation importante, ce qui le rend peu apte à son intégration dans des circuits de l'électronique portable. ST 05-GR1-104 2899739 -3- La figure 3 illustre une autre implémentation bien connue d'une bascule D permettant une fréquence de fonctionnement élevée. Il s'agit de la bascule D de type dynamique basée sur les transistors 31 à 39, dans laquelle on vient stocker 5 l'information dans la capacité de jonction de transistors MOS, information qui doit être périodiquement rafraîchie. Ce second circuit présente l'avantage, par rapport au premier circuit connu évoqué précédemment, de réduire le bruit de phase ainsi que la consommation en courant, et d'utiliser des signaux pleine échelle. En revanche, cette bascule D dynamique requiert un paramétrage pour dimensionner les capacités internes des transistors MOS à la fréquence de fonctionnement souhaitée. On comprend aisément que plus la fréquence de fonctionnement choisie est élevée, et plus il faudra réduire la capacité des transistors MOS dans laquelle on vient charger l'information à stocker afin de permettre le fonctionnement à fréquence élevée. Cette bascule D dynamique ne saurait par conséquent être une bascule large bande car elle ne permet un fonctionnement que dans une plage de fréquences relativement étroite. D'autre part, ce n'est pas une structure différentielle, et donc symétrique, fonctionnant avec des signaux complémentaires en entrée et en sortie mais c'est une struture dissymétrique. De ce fait, et il s'agit d'un inconvénient important, on observe que la bascule D dynamique est fragile et particulièrement sensible au procédé de fabrication, ce qui expose ainsi le fabricant de produits semi-conducteur à une proportion non négligeable de rebuts. La structure dynamique est connue d'un homme du métier pour être sensible aux variations des procédés de fabrication et aux phénomènes de mismatch entre deux composants. Il est donc souhaitable de bénéficier d'une nouvelle structure de bascule D, statique, robuste et large bande, utilisant des signaux d'entrée et de sortie pleine échelle, qui permet d'envisager des fréquences de fonctionnement élevée tout en réduisant le bruit de phase. Tel est l'objet de la présente invention. ST 05-GR1-104 Exposé de l'invention La présente invention a pour but de proposer une structure de bascule de type D statique présentant une structure simple à réaliser, parfaitement différentielle et capable de fonctionner à une fréquence élevée. Un autre but de la présente invention consiste à proposer une structure de lo bascule capable de fonctionner dans une large bande de fréquence. Un troisième but de la présente invention consiste à réaliser une bascule D limitant la consommation de courant. 15 C'est un quatrième but de la présente invention que de fournir une structure de bascule présentant un bruit de phase limité car n'intégrant pas de résistance de charge. C'est un cinquième but de la présente invention que de permettre la 20 réalisation d'une bascule D avec une topologie parfaitement symétrique capable de gérer des signaux complémentaires en entrée et en sortie. Cette caractéristique favorise également un faible bruit de phase car le fonctionnement différentiel permet d'éliminer les harmoniques paires au niveau des signaux de sortie. 25 C'est enfin un autre but de la présente invention que de permettre la réalisation d'une bascule D robuste aux variations de procédés de fabrication dans l'industrie de la micro-électronique. L'invention réalise ces buts au moyen d'un circuit de bascule statique de type 30 D, comportant : - un premier circuit connecté entre un premier potentiel de référence et un second potentiel de référence, et comportant en outre, en série, un premier transistor, un second transistor et un troisième transistor ; ST 05-GR1-104 -4- 25 -5- - un second circuit connecté entre le premier et le second potentiel, et comportant en outre en série un quatrième transistor, un cinquième transistor et un sixième 5 transistor ; - un troisième circuit comportant un septième transistor et un huitième transistor connectés en série entre, d'une part, le point de jonction du second transistor et du troisième transistor et, d'autre part, le point de jonction du cinquième transistor et Io du sixième transistor, ledit point de jonction des septième et huitième transistors étant connecté au potentiel Vdd. La donnée D est transmise via une première entrée aux grilles des troisième et septième transistors, tandis que la donnée inverse est reçue via une seconde 15 entrée et transmise aux grilles des sixième et huitième transistors. Le signal d'horloge est transmis aux grilles des second et cinquième transistors qui jouent ainsi le rôle d'interrupteur permettant de faire passer l'information dans la partie supérieure de la bascule, composée des premier et 20 quatrième transistors. Le circuit génère en sortie le signal Q au niveau du point de jonction des premier et second transistors, point de jonction qui est également connecté à la grille du quatrième transistor. Corrélativement, le signal inverse de Q est généré au au point de jonction des quatrième et cinquième transistors, qui est également connecté à la grille du premier transistor. 30 On constate que l'invention réalise un circuit simple de bascule statique de type D, comportant uniquement huit transistors de type MOS, et ne nécessitant aucune résistance de charge susceptible d'introduire un bruit de phase important. Par ailleurs, on pourra faire fonctionner le circuit à une fréquence très élevée, ST 05-GR1-104 25 -6 puisque le signal d'horloge sera transmis au second et quatrième transistor fonctionnant à grande vitesse. Dans un mode de réalisation préféré, la tension Vdd est positive et les premier, quatrième, septième et huitième transistors sont de type PMOS tandis que lesdits second, troisième, quatrième et cinquième transistors sont de type opposés, à savoir NMOS. Alternativement, le potentiel Vdd est une valeur négative et les premier, quatrième, septième et huitième transistors sont de type NMOS tandis que lesdits second, troisième, quatrième et cinquième transistors sont de type opposés, à savoir PMOS. Dans un mode de réalisation préféré, on réalise les lesdits premier, second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième transistors de taille similaire de manière à présenter une topologie parfaitement symétrique, tant au niveau horizontal que vertical. Dans un mode de réalisation particulier, le circuit est utilisé pour réaliser un lien série fonctionnant à haute vitesse. Dans un autre mode de réalisation, le circuit de bascule D sert à la réalisation d'un circuit de division de fréquence fonctionnant à haute vitesse. Alternativement, le circuit peut servir à la réalisation d'un circuit générant quatre signaux d'horloge parfaitement en quadrature, à 0, 90, 180 et 270 degrés. 30 ST 05-GR1-104 Description des dessins D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description et des dessins ci-après, donnés uniquement à titre d'exemples non 5 limitatifs. Sur les dessins annexés : La figure 1 illustre la structure d'une bascule D statique réagissant sur front, ou flip-flop, classiquement connue. 10 La figure 2 représente une première structure bien connue de Bascule D de type Current Mode Logic (C.M.L.) statique adaptée à un fonctionnement en haute fréquence La figure 3 illustre une seconde structure bien connue basée sur une bascule 15 D CMOS dynamique. La figure 4 illustre un mode de réalisation d'une bascule D CMOS û statique et haute fréquence û de l'invention. 20 La figure 5 illustre une première application possible de l'invention permettant la réalisation d'un circuit diviseur de fréquence basé sur une bascule D statique réagissant sur front (D flip-flop), constituée de deux bascules élémentaires D statiques réagissant sur niveau (D latch). 25 La figure 6 illustre une seconde application possible de l'invention pour la réalisation d'un générateur de signaux en quadrature. -7 ST 05-GR1-104 2899739 -8 Description d'un mode de réalisation préféré On va décrire à présent une structure de bascule D conforme à la présente 5 invention qui permet d'envisager un fonctionnement à haute fréquence tout en limitant le bruit de phase. L'exemple va être particulièrement décrit pour un circuit présentant une tension d'alimentation Vdd positive, étant entendu qu'il sera facile d'envisager un 10 circuit dual travaillant à une tension d'alimentation Vdd négative, en optant pour des transistors de type opposés à ceux que l'on voit dans la figure 4. La bascule D de la figure 4 est basée sur une structure parfaitement symétrique comportant deux branches parallèles connectées entre un premier 15 potentiel de référence (supposé être le potentiel d'alimentation positif Vdd de la figure) et un second potentiel de référence qui est la terre. La première branche comporte en série un premier transistor de type MOS 41, un second transistor MOS 51 et un troisième MOS 61, tandis que la seconde 20 branche comporte, en série, un quatrième troisième MOS 42, un cinquième transistor MOS 52 et un sixième transistor MOS 62. Un septième transistor MOS 71 et un huitième transistor MOS 72 de même type sont connectés en série entre, d'une part, le point de jonction du second 25 transistor 51 et du troisième transistor 61 et, d'autre part, le point de jonction du cinquième transistor 52 et du sixième transistor 62. Par ailleurs le point de jonction des septième et huitième transistors MOS 71 et 72 est connecté au premier potentiel de référence Vdd. 30 Les premier, quatrième, septième et huitième transistors MOS 41, 42, 71 et 72 sont d'un mêrne type et également de type opposé aux transistors 51, 52, 61 et 62. ST 05-GR1-104 -9 Dans le rnode de réalisation de la figure 4 ù nullement limitatif ù la tension Vdd est supposée être positive, les transistors 41, 42, 71 et 72 sont des transistors de type PMOS tandis que les transistors 51, 52, 61 et 62 sont de type NMOS. La donnée D est injectée, via une électrode 81 à la grille des transistors 61 et 71 et, inversement, l'inverse de la donnée D est injecté, comme on le voit sur la figure, aux grilles des transistors 62 et 72. Le signal d'horloge CLK , injectée dans la bascule via une électrode 100, est 10 transmis à la grille du second transistor 51 et sur la grille du cinquième transistor 52, lesquels jouent par conséquent le rôle d'interrupteurs. Par ailleurs le point de jonction entre le transistor 41 (resp. 42) et le transistor 51 (resp. 52) est connecté à la grille du transistor 42 (resp. 41). La bascule D comporte enfin une première sortie 92 générant la valeur Q, laquelle sortie est connectée au point de jonction des transistors 42 et 52, également connecté à la griille du transistor 41. 20 De la même manière, la bascule comporte une seconde sortie complémentaire 91 qui génère la valeur opposée de Q, et qui est connectée au point de jonction des transistors 41, 51 et à la grille du transistor 42. Le fonctionnement de la bascule D selon la présente invention est le suivant : 25 Supposons que la donnée D (transmise à l'entrée 81) soit un 1 et corrélativement la donnée inverse D (transmise à l'entrée 82) soit un 0 . Ces deux valeurs sont injectées, respectivement à l'électrode commune des transistors 51 et 61 (à savoir la source du transistor 51 et le drain du transistor 61) d'une part 30 et à l'électrode commune des transistors 52 et 62 avec du gain en raison de la présence des transistors PMOS 71 et 72. Les valeurs de 1 et de 0 présentées aux électrodes 81 et 82 sont représentées par des fronts respectivement montants et descendants sur la figure 35 4. ST 05-GR1-104 15 -10- Ces fronts respectivement montants et descendants se traduisant ù avec un effet d'amplification - par des fronts respectivement descendants sur l'électrode de drain des transistors 61 et 62. En effet, l'amplification au niveau du front descendant présent sur le drain du transistor NMOS résulte de la présence de ce dernier tandis que l'amplification apparaissant sur le front montant du drain du transistor 62 provient de la présence du transistor PMOS 72. La symétrie du circuit assure par ailleurs une transmission simultanée des fronts au niveau de la source des transistors NMOS 51 et 52. De ce fait,, ce sont deux niveaux bien stables ù respectivement un 0 et un 1 - qui sont transmis par les interrupteurs que forment les transistors 51 et 52 sur le front montant du coup d'horloge présenté sur l'électrode 100, et qui finalement apparaissent sur les drains, respectivement des transistors 41 et 42. Ces niveaux étant également transmis aux grilles de ces mêmes transistors 41 et 42, l'information est alors maintenue dans la cellule mémoire même lorsque le signal d'horloge repasse à un niveau bas. 20 On constate par conséquent la simplicité du circuit qui réalise une bascule D statique, parfaitement symétrique et qui, en raison de l'absence de résistance de charge, assure un niveau de bruit plancher particulièrement bas. Le circuit qui vient d'être décrit suppose que le potentiel Vdd est positif par 25 rapport au second potentiel de référence (terre). Il est clair qu'un homme du métier pourra adapter directement l'enseignement de l'invention à un circuit dual dans lequel le potentiel Vdd serait négatif par rapport à la terre. Dans ce cas, de manière immédiate, on constate que le circuit de la figure 4 reste identique et l'on notera simplement que les transistors 41, 42, 71 et 72 seront de type NMOS tandis que les 30 transistors 51, 61, 52 et 62 seront de type PMOS. Par ailleurs, la bascule D qui vient d'être décrite autorise un fonctionnement en haute fréquence particulièrement remarquable. Elle permet d'envisager la réalisation de liens série à haute vitesse (High Speed Serial Link) pour une ST 05-GR1-10415 -11- fréquence de 10 Ghz, tout en limitant le bruit de phase à une valeur remarquable, puisque les mesures ont montré une valeur de - 147 dBc/Hz à 1 Mhz. Comme on le voit, la bascule D conformément à la présente invention améliore l'immunité par rapport au bruit tout en autorisant û et cela est également remarquable û une consommation des plus limitées. La bascule D qui vient d'être décrite peut servir à réaliser un grand nombre de combinaisons, et notamment la réalisation d'un flip-flop de type D. On voit également, en référence à la figure 5, qu'elle peut être utilisée pour réaliser un diviseur de fréquence 200, comportant deux bascules élémentaires 201 et 202 telles que décrites précédemment, qui permet de fonctionner à des fréquences élevées, et notamment à 10 Ghz. Par ailleurs, on a observé que la bascule D de la présente invention présente une propriété remarquable. Les transistors de type PMOS n'ont pas besoin de commander de courants importants et, par suite, on peut les dimensionner de manière identique aux transistors NMOS. On peut ainsi réaliser très aisément une topologie semi-conducteur parfaitement symétrique, aussi bien sur un plan horizontal que vertical, dans laquelle tous les transistors sont parfaitement alignés. Cela contribue, une fois de plus, à la robustesse de fonctionnement et, en particulier, si l'on utilise la bascule pour la réalisation d'un circuit de quadrature comme celui que l'on voit dans la figure 6, on a constaté que ce circuit est parfaitement robuste et peu sensible aux erreurs de phase injectées en entrée. Les sorties 0, 90, 180 et 270 restent parfaitement en quadrature en dépit de la présence de déphasage sur les entrées. ST 05-GR1-104
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1. Circuit de bascule statique de type D, comportant :- un premier circuit connecté entre un premier potentiel de référence et un second potentiel de référence, et comportant en outre, en série, un premier transistor (41), un second transistor (51 ) et un troisième transistor (61) ;- un second circuit connecté entre le premier et le second potentiel, et comportant en outre en série un quatrième transistor (42), un cinquième transistor (52) et un sixième transistor (62) ;- un troisième circuit comportant un septième transistor (71) et un huitième transistor (72) connectés en série entre, d'une part, le point de jonction du second transistor (51) et du troisième transistor (61) et, d'autre part, le point de jonction du cinquième transistor (52) et du sixième transistor (62), ledit point de jonction des transistors (71) et (72) étant connecté au potentiel Vdd. La donnée D est transmise via une première entrée aux grilles des troisième et septième transistors (61,71).La donnée opposée de D est transmise via une seconde entrée aux grilles du sixième transistor (62) et du huitième transistor (72). Le signal d'horloge est transmis aux grilles des second et cinquième transistors (51, 52).La sortie Q de la bascule est générée au point de jonction des quatrième et cinquième transistors (42,52), également connectés à la grille du premier transistor (41). La sortie inverse Q est générée au point de jonction des premier et second transistors (41,51), également connectés à la grille du quatrième transistor (42).
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Revendications 1. Circuit de bascule statique de type D, comportant : - un premier circuit connecté entre un premier potentiel de référence (Vdd) et un second potentiel de référence, ledit premier circuit comportant en série un premier transistor (41), un second transistor (51) et un troisième transistor (61) ; - un second circuit connecté entre ledit premier potentiel de référence (Vdd) et ledit lo second potentiel de référence, ledit second circuit comportant en série un quatrième transistor (42), un cinquième transistor (52) et un sixième transistor (62) ; - un troisième circuit comportant un septième transistor (71) et un huitième transistor (72) connectés en série entre, d'une part, le point de jonction dudit second transistor (51) et dudit troisième transistor (61) et, d'autre part, le point de jonction 15 dudit cinquième transistor (52) et du sixième transistor (62), ledit point de jonction desdits septième transistor (71) et huitième transistor (72), étant connecté audit premier potentiel de référence (Vdd) ; - une première entrée (81) destinée à recevoir la donnée vraie D, ladite première entrée étant connectée à la grille du troisième transistor (61) et à la grille du 20 septième transistor (71) ; - une seconde entrée (82) destinée à recevoir la donnée opposée D, ladite seconde entrée étant connectée à la grille du sixième transistor (62) et à la grille du huitième transistor (72) ; - une troisième entrée (100) recevant le signal d'horloge, connectée aux grilles 25 desdits deuxième transistor (51) et cinquième transistor (52) ; - une première sortie (Q, 91) connectée au point de jonction desdits premier transistor (41) et second transistor (51), et également connecté à la grille dudit quatrième transistor (42) ; - une seconde sortie (92) connectée au point de jonction dudit quatrième transistor 30 (42) et dudit cinquième transistor (52), et également connecté à la grille dudit premier transistor (41). ST 05-GR1-104 25- 13 - 2. Circuit de bascule statique D selon la 1 caractérisé en ce que ledit premier potentiel de référence (Vdd) est positif par rapport audit second potentiel de référence en ce que les lesdits premier transistor (41), quatrième transistor (42), septième transistor (71) et huitième transistor (72) sont de type PMOS tandis que lesdits second, troisième, quatrième et cinquième transistors (51, 61, 52, 62) sont de type NMOS. 3. Circuit de bascule statique D selon la 1 caractérisé en ce que ledit premier potentiel de référence (Vdd) est négatif par rapport audit second potentiel Io de référence, et en ce que lesdits premier transistor (41), quatrième transistor (42), septième transistor (71) et huitième transistor (72) sont de type NMOS tandis que lesdits second, troisième, quatrième et cinquième transistors (51, 61, 52, 62) sont de type PMOS. 15 4. Circuit de bascule statique D selon la 1 caractérisé en ce que lesdits premier, second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième transistors sont choisis de taille identique de manière à rendre complètement symétrique la topologie du circuit au sein du produit semi-conducteur. 20 5. Circuit de bascule statique D selon la 1 caractérisé en ce qu'il est utilisé pour la réalisation d'un lien série fonctionnant à haute fréquence. 6. Circuit de bascules statiques D selon la 1 caractérisé en ce qu'il est utilisé pour réaliser une bascule de type flip-flop D. 7. Circuit de division de fréquence comportant une cascade de deux circuits de bascules statiques D telles que définies dans l'une quelconque des 1 à 6. 30 8. Circuit de quadrature de phase générant quatre signaux d'horloges en quadrature caractérisé en ce qu'il comporte deux circuits de bascules statiques D telles que définies dans l'une quelconque des 1 à 6. ST 05-GR1-104
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H
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H03
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AGENCEMENT D'UN SILENCIEUX D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, AU SEIN D'UN LONGERON DU VEHICULE, LONGERON ASSOCIE
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L'invention concerne un agencement d'un silencieux par rapport à un châssis d'un véhicule automobile. L'invention concerne également le longeron de mise en oeuvre de l'agencement d'un tel silencieux. Comme représenté sur les figures 1 et 2, dans un agencement de ce type, le silencieux arrière 1 de la ligne d'échappement 2 est usuellement disposé sous un panier de rangement 3 d'une roue de secours, lui-même situé sous le coffre 6, et est fixé à ce panier 3 au moyen de pattes d'accrochage non représentées sur les figures. Comme mieux visible sur la figure 1, la forme du panier de la roue de secours 3 selon cet agencement est choisie comme étant complémentaire du silencieux sous-jacent afin de dégager un espace au logement du silencieux. Dans le même objectif, la hauteur du coffre est diminuée, libérant un espace de réception supplémentaire pour le silencieux. Cet agencement connu du silencieux au sein du 25 châssis présente différents inconvénients. D'une part, du fait de l'agencement du silencieux sous le panier 3, ce dernier présente une forme complexe définissant à la fois un logement inférieur du silencieux et un volume supérieur d'accueil de la roue de secours, 30 augmentant en conséquence le coût de sa fabrication. D'autre part, du fait de l'agencement du silencieux sous le coffre 6, la capacité de chargement de ce coffre est considérablement diminuée. L'invention a pour but de résoudre ces problèmes. 35 Pour atteindre ce but, l'invention concerne un agencement d'un silencieux par rapport à un châssis d'un véhicule automobile. Selon l'invention, le silencieux est logé à l'intérieur de l'un des longerons du véhicule. Selon un mode de réalisation possible de l'invention, le silencieux est disposé suivant une 5 direction longitudinale du longeron. Selon une autre caractéristique, le silencieux est disposé au niveau d'une extrémité arrière du longeron. L'invention concerne également un longeron de mise en oeuvre de l'agencement ci-dessus, comprenant une cavité 10 définissant un logement d'accueil du silencieux. Avantageusement, la cavité du longeron définit en outre un espace de réception d'une portion d'une ligne d'échappement du véhicule. Selon une autre caractéristique, le longeron 15 comprend un orifice de passage de la ligne d'échappement. Selon encore une autre caractéristique, l'orifice de passage est réalisé au sein d'une paroi latérale du longeron. De préférence, le longeron comprend un support de 20 fixation d'un absorbeur de choc arrière du véhicule, monté à l'extrémité arrière du longeron. Avantageusement, ce support présente une longueur choisie pour maintenir l'absorbeur à distance de l'extrémité du longeron, de façon à définir un écart de 25 passage d'une sortie de la ligne d'échappement du véhicule. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées qui en illustrent un mode de réalisation à titre d'exemple non limitatif, 30 parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de côté d'un agencement de type connu d'un silencieux au sein d'un châssis d'un véhicule automobile, - la figure 2 est une vue de dessous de 35 l'agencement de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle de dessus de l'agencement d'un silencieux au sein du châssis d'un véhicule selon l'invention ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective 5 de dessous de l'agencement de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue partielle en perspective de dessus de l'extrémité arrière du longeron de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue partielle en perspective 10 de dessous du longeron de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue partielle en perspective du silencieux de l'agencement de la figure 3 ; - la figure 8 est une vue en coupe transversale de la partie d'entrée des gaz d'échappement du silencieux de 15 la figure 7. Le châssis 7 des figures 3 à 8 comprend notamment une ligne d'échappement 8 véhiculant les gaz issus du moteur vers une sortie ou pot d'échappement 9, et un silencieux 11 situé dans le prolongement de l'extrémité 20 arrière 12 de la ligne d'échappement 8 et disposé à l'arrière du véhicule. Ce silencieux 11, mieux visible sur la figure 7, permet de diminuer le niveau sonore des gaz d'échappement issus du moteur du véhicule jusqu'à un niveau acceptable, 25 avant le refoulement de ces gaz dans l'atmosphère. Il comprend à cet effet un caisson d'assourdissement 13 présentant une forme générale parallélépipédique, définissant une paroi avant 14 située en regard de l'extrémité arrière 12 de la ligne 30 d'échappement 8, une paroi arrière 15, servant de support à la sortie d'échappement 9 de la ligne 8 et des parois latérales 16, 17, 18, 19. Ce caisson 13 enferme un tube d'entrée des gaz 21 et un tube de refoulement de ces gaz 22 montés 35 parallèlement l'un de l'autre à l'intérieur du caisson 13. Plus précisément, le tube d'entrée 21 du caisson 13 comprend une extrémité de jonction 23 montée en série avec l'extrémité arrière 12 de la ligne d'échappement 8, comme mieux visible sur la figure 8, l'extrémité opposée 24 de ce tube 21 étant située en regard de la paroi arrière 15 du caisson 13 et à distance de celle-ci. Le tube de refoulement des gaz 22 est pourvu d'une extrémité 26 située en vis-à-vis de la paroi avant 14 du caisson 13 et à distance de celle-ci, l'extrémité opposée 27 débouchant dans un orifice, non représenté, réalisé sur la paroi arrière 15 du caisson 13, sur laquelle est montée en série la sortie d'échappement 9. Le caisson 13 est encore pourvu d'une succession d'éléments formant des filtres acoustiques, non visibles sur les figures, destinés à augmenter le chemin parcouru par les gaz entre l'extrémité 24 du tube d'entrée 21 et l'extrémité 26 du tube de sortie 22 pour diminuer le niveau sonore généré par ces gaz. Ainsi, les performances du silencieux 11 sont 20 d'autant meilleures que le chemin parcouru par les gaz est long. Autrement dit, l'efficacité du silencieux 11 est améliorée par l'augmentation de la distance séparant les extrémités 24 et 26 des tubes d'entrée 21 et de 25 refoulement 22, c'est-à-dire par l'augmentation des dimensions du silencieux 11. Afin de restreindre l'encombrement spatial à l'arrière du véhicule, dû aux dimensions du silencieux 11, l'invention requiert que le silencieux soit disposé 30 au sein de l'un des longerons 31 du véhicule. Comme mieux visible sur les figures 3 et 4, le longeron 31 selon l'invention présente certaines similitudes avec le longeron connu 4 représenté sur la figure 2. 35 En effet, ce longeron 11 est, tout comme le longeron connu 4, un profilé à section sensiblement rectangulaire s'étendant suivant une direction principale et qui comprend une extrémité 32 située à l'arrière du véhicule, sur laquelle un absorbeur de choc arrière 33 du véhicule est monté, au moyen d'une borne de fixation 34, comme mieux visible sur la figure 5. Toutefois, contrairement au longeron connu 4, le longeron selon l'invention 31 comprend une cavité définissant un logement d'accueil 36 du silencieux 11, située vers son extrémité arrière 32. De la sorte, l'extrémité arrière 32 du longeron 31 selon l'invention présente une largeur supérieure à celle du longeron connu, afin d'accueillir le silencieux 31. La cavité du longeron définit en outre un espace de réception 37 d'une portion de la ligne d'échappement 8 et comprend, afin d'assurer le passage de cette ligne 8 dans la cavité, un orifice de passage 38 réalisé dans la paroi intérieure 39 du longeron 31, comme illustré sur la figure 4. La fixation du silencieux 11 à l'intérieur du longeron 31 est réalisée au moyen d'une plaque 42 qui est rigidement solidaire de la paroi arrière 15 du silencieux et pourvue de deux pattes latérales 44, 45 fixées respectivement à la paroi intérieure 39 et à la paroi extérieure 47 du longeron 31, par exemple par vissage. Comme visible sur la figure 5, la plaque 42 comprend en outre une découpe 43 de passage de la sortie d'échappement 9 et la borne de fixation 34 est fixée sur les parois supérieures et inférieures du longeron 31 d'un côté de cette découpe 43. Afin de définir un écart de passage de la sortie d'échappement 9 entre l'absorbeur 33 et l'extrémité 32 du longeron 31, la longueur de la borne 34 est choisie pour maintenir l'absorbeur à distance de l'extrémité 32 du longeron 31. Par ailleurs, afin d'éviter tout contact direct entre le silencieux 11 et le longeron 31, deux armatures 48, 49 constituées chacune par une tige repliée sur elle- même et définissant une forme générale rectangulaire, enserrent le silencieux 11, et sont de préférence disposées parallèlement à la paroi avant 14 du silencieux 11. Les armatures 48 et 49 sont par exemple réalisées au moyen d'un matériau dédié à l'absorption de tout ou partie des vibrations émises par le silencieux 11. Il peut s'agir par exemple d'un élastomère résistant aux températures tel que le caoutchouc. L'agencement des armatures 48 et 49 entre le longeron 31 et le silencieux 11 est alors destiné à garantir une réduction significative de la transmission des vibrations du silencieux 11 au longeron 31. De préférence, comme illustré sur la figure 6, des ouies de refroidissement du silencieux 50 sont réalisées sur la paroi inférieure du longeron 31 au niveau de l'emplacement du silencieux 11. Cela permet avantageusement de réduire la transmission de l'énergie calorifique émise par le silencieux 11 au châssis du véhicule via le longeron 31. L'invention telle que décrite ci-dessus présente différents avantages parmi lesquels : - la libération de l'espace habituellement occupé par le silencieux et par une portion de la ligne d'échappement sous le coffre du véhicule, étant donné que selon l'invention, ni la ligne d'échappement ni le silencieux ne sont disposés sous le coffre ; - la simplification de l'agencement des éléments constitutifs du châssis ; - l'augmentation du volume du coffre, dont résulte 30 notamment la possibilité d'intégration d'un deuxième rang de sièges arrière au sein du véhicule ; - la suppression des pattes d'accrochage du silencieux au panier de roue de secours ; - la simplification de la forme du silencieux et de 35 celle du panier de roue de secours, facilitant leur fabrication ; - l'accroissement de la résistance aux chocs du longeron, due à l'augmentation de sa section
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L'invention concerne un agencement d'un silencieux (11) par rapport à un châssis (7) d'un véhicule automobile, dans lequel le silencieux (11) est logé à l'intérieur de l'un des longerons (31) du véhicule.L'invention trouve application dans le domaine des véhicules, notamment automobiles.
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1. Agencement d'un silencieux par rapport à un châssis d'un véhicule automobile, dans lequel le silencieux est logé à l'intérieur de l'un des longerons du véhicule. 2. Agencement selon la 1, dans lequel le silencieux est disposé selon une direction longitudinale du longeron. 3. Agencement selon la 1 ou 2, dans lequel le silencieux est disposé au niveau d'une extrémité arrière du longeron. 4. Longeron de mise en oeuvre de l'agencement selon l'une des 1 à 3, comprenant une cavité définissant un logement d'accueil du silencieux. 5. Longeron selon la 4, dans lequel la cavité du longeron définit en outre un espace de réception d'une portion d'une ligne d'échappement du véhicule. 6. Longeron selon la 5, comprenant un orifice de passage de la ligne d'échappement. 7. Longeron selon la 6, dans lequel l'orifice de passage est réalisé au sein d'une paroi latérale du longeron. 8. Longeron selon l'une des 4 à 7, comprenant une borne de fixation d'un absorbeur de choc arrière du véhicule, montée à l'extrémité arrière du longeron. 9. Longeron selon la 8, dans lequel la borne présente une longueur choisie pour maintenir l'absorbeur à distance de l'extrémité du longeron, de façon à définir un écart de passage d'une sortie de la ligne d'échappement du véhicule. 10. Longeron selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des ouies de refroidissement du silencieux, réalisées sur au moins l'une de ses parois.
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B
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B60
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B60K
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B60K 13
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B60K 13/06
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FR2894181
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A1
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MOSACLIC
| 20,070,608 |
La présente invention concerne la fabrication de plaques de mosaïque pré découpées de différentes dimensions et formes élaborées par moulage au plâtre de synthèse permettant un tirage en série. Traditionnellement la découpe de la mosaïque, sous forme de pièce individuelle, est obtenue obligatoirement à l'aide de pinces spécifiques, ce qui représente un risque de 10 blessures particulièrement pour les jeunes utilisateurs. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à l'utilisation d'un outil permettant la découpe de morceaux. Il comporte en effet des rainures de pré découpes permettant une rupture aisée des morceaux, à la main. En conséquence, elle offre des garanties de sécurité supérieures. 15 La variété des formes proposés dans ces plaques de mosaïque pré découpées, apporte des avantages tant d'un point de vue créatif que par sa simplicité d'utilisation. Le dessin annexé illustre l'invention : La figure 1 représente la vue de dessus d'un ensemble de plaques pré découpées, rainures (1), avec leurs différentes formes (2) proposées. 20 En référence à ces dessins, le dispositif comporte • La création d'un prototype des plaques avec les motifs créés ou à créer • La fabrication d'un moule en silicone obtenu à partir de l'empreinte du prototype. Dans la méthode de fabrication du moule, du silicone est coulé sur la face avant du prototype à l'intérieur d'un cadre de plastiline. Après séchage et extraction du prototype le 25 moule est utilisé pour la fabrication en série des plaques. A titre d'exemple non limitatif, les plaques auront des dimensions de l'ordre de 26,8 cm de long, de 9 cm de large et 3mm d'épaisseur ainsi que 9 cm de long sur 6 cm de large et 3mm d'épaisseur.. Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le pré découpage qui constitue une 30 partie des plaques , des rainures (1) de moindre profondeur permettant une rupture des différentes formes (2) manuellement. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la création d'éléments décoratifs en mosaïque sur tous types de supports. 35
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L'invention concerne un dispositif permettant une rupture sans pinces spécifiques, évitant ainsi tous risques de blessures, de morceaux de mosaïque.Il est constitué de plaques pré découpées présentant des rainures séparant chaque forme, qui par simple pression manuelle se casse.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la création d'éléments décoratifs en mosaïque sur tous types de supports.
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10 1) Dispositif de plaques de mosaïque pré découpées de différentes dimensions et formes permettant un tirage en série. 15 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le pré découpage constitue une partie des plaques , des rainures (1) de moindre profondeur permettant une rupture des différentes formes (2) manuellement. 25
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B
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B44
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B44C
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B44C 1
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B44C 1/28
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FR2902786
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION DE 1,2-DICHLOROETHANE
| 20,071,228 |
La présente invention concerne un procédé de fabrication de 1,2-dichloroéthane (DCE), un procédé de fabrication de chlorure de vinyle (VC) et un procédé de fabrication de poly(chlorure de vinyle) (PVC). Le DCE est habituellement préparé par oxychloration de l'éthylène utilisant du chlorure d'hydrogène (HC1) et une source d'oxygène ou par chloration directe de l'éthylène au moyen de chlore. La déshydrochloration du DCE par pyrolyse conduit alors à l'obtention de VC avec libération d'HCI. L'oxychloration et la chloration sont généralement conduites en parallèle et l'HCl produit à la pyrolyse, utilisé à l'oxychloration. A ce jour, de l'éthylène pur à plus de 99,8 % est usuellement utilisé pour la fabrication de DCE. Cet éthylène de très haute pureté est obtenu via le cracking thermique de divers produits pétroliers suivi de nombreuses opérations de séparation complexes et coûteuses de manière à isoler l'éthylène des autres produits du cracking et à obtenir un produit de pureté très élevée. Compte tenu du coût élevé lié à l'obtention d'éthylène de pureté aussi élevée mais aussi de l'intérêt qu'il peut y avoir d'envisager un procédé de fabrication de VC par DCE dans des régions propices dépourvues de capacités d'éthylène accessibles, divers procédés de fabrication de DCE faisant appel à de l'éthylène de pureté plus faible que 99,8 % ont été envisagés. Ces procédés présentent l'avantage d'alléger les coûts en évitant le train de séparation des produits provenant d'un cracking de produits pétroliers et en renonçant ainsi à des séparations complexes et sans intérêt pour la fabrication de DCE. Ainsi, divers procédés de fabrication de DCE au départ d'éthylène de pureté plus faible que 99,8 % produit par cracking simplifié d'éthane, ont été envisagés. Par exemple, la demande de brevet WO 00/26164 décrit un procédé de fabrication de DCE par chloration de l'éthylène obtenu par cracking simplifié d'éthane, la chloration ayant lieu en présence des impuretés obtenues lors du cracking de l'éthane sans autre purification. La demande de brevet WO 03/48088 décrit quant à elle un procédé de fabrication de DCE par déshydrogénation d'éthane donnant lieu à la formation d'une fraction comprenant de l'éthane, de l'éthylène et des impuretés dont l'hydrogène, soumise ensuite à une chloration et/ou une oxychloration. Ces procédés présentent le désavantage que l'éthylène obtenu ne peut pas être utilisé pour un procédé combiné chloration/oxychloration de l'éthylène compte tenu de ce que l'éthylène contient des impuretés dont la présence lors de la réaction d'oxychloration pourraient provoquer des problèmes d'exploitation à savoir un empoisonement du catalyseur par des produits lourds et une conversion non économique de l'hydrogène présent. Cette conversion de l'hydrogène consommerait de l'oxygène de bonne pureté qui serait ainsi sacrifié pour une réaction indésirée et dégagerait une chaleur de réaction importante lors de la conversion de l'hydrogène en eau. Cette conversion limiterait alors la capacité du réacteur d'oxychloration, généralement liée à la capacité d'échange thermique. On devrait donc consentir un investissement anormalement élevé pour garantir la surface d'échange thermique, et par là le volume de réacteur, induite par la présence d'hydrogène dans le mélange. L'option prise de brûler l'hydrogène dans un réacteur séparé, décrite dans la demande WO 03/48088, ne résout pas la difficulté car elle nécessite une quantité importante d'oxygène car stoechiométrique par rapport à l'hydrogène ainsi qu'une grande surface d'échange pour éliminer cette chaleur de combustion. Elle a pour conséquence une consommation non négligeable de l'éthylène et elle peut présenter des problèmes liés à la sécurité. Enfin, l'élimination de l'eau formée engendre une augmentation des coûts de réalisation. Des procédés dans lesquels le VC est obtenu par oxychloration de l'éthane et non pas de l'éthylène sont également connus. De tels procédés n'ont pas trouvé d'application industrielle jusqu'à présent compte tenu de ce qu'étant conduits à des hautes températures, ils conduisent à une sélectivité médiocre avec perte des réactifs mis en oeuvre et frais de séparation et de destruction des sous-produits et ils se caractérisent également par des problèmes de tenue des matériaux dans un milieu corrosif d'oxychloration. Enfin, des problèmes liés à la tenue des catalyseurs utilisés en raison de la vaporisation progressive de leurs constituants ainsi que liés au dépôt de ces constituants sur la surface froide du faisceau échangeur sont habituellement rencontrés. La présente invention vise quant à elle à fournir un procédé faisant appel à 35 de l'éthylène de pureté plus faible que 99,8 % qui présente l'avantage d'alléger les coûts liés à l'obtention d'un éthylène de pureté plus élevée et qui présente l'avantage d'éviter les problèmes susmentionnés. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de DCE au départ d'un flux d'éthane selon lequel : a) on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction FI d) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F1 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; -4 h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g). Selon l'étape a) du procédé selon l'invention, on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires. Le flux d'éthane soumis à l'oxydéshydrogénation catalytique peut être chimiquement pur ou non. Le flux d'éthane utilisé peut contenir jusqu'à 70 % en volume d'autres gaz tels que le méthane, l'hydrogène, l'éthylène, l'oxygène, l'azote et les oxydes de carbone. Le flux d'éthane utilisé contient avantageusement au moins 80 % en volume, de préférence au moins 90 % en volume, de manière particulièrement préférée au moins 95 % en volume et de manière tout particulièrement préférée au moins 98 % en volume d'éthane. Si nécessaire, l'éthane peut être séparé des composés secondaires de plus haut point d'ébullition dans tout dispositif connu par absorption, extraction, diffusion ou distillation par exemple. Le flux d'éthane soumis à l'oxydéshydrogénation catalytique peut être une source d'éthane telle que disponible sur le marché mais aussi le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire ajouté à l'une des étapes b) à g) et recyclé à l'étape h) ou un mélange des deux. Par oxydéshydrogénation catalytique (ODH), encore appelée déshydrogénation catalytique oxydative, on entend désigner une oxydation partielle de l'éthane par de l'oxygène en présence d'un catalyseur. L' ODH peut avoir lieu soit à une température supérieure à 650 C jusque 800 C, inférieure au domaine de températures du cracking thermique, soit inférieure ou égale à 650 C. La pression à laquelle l'étape a) est réalisée est avantageusement d'au moins 1, de préférence d'au moins 1,5 et de manière particulièrement préférée d'au moins 2 bar absolu. Elle est avantageusement d'au plus 16, de préférence d'au plus 11 et de manière particulièrement préférée d'au plus 6 bar absolu. L'oxygène introduit peut être de l'oxygène ou un gaz contenant de l'oxygène avec d'autres gaz inertes, comme par exemple l'air. De préférence, de l'oxygène est utilisé. L'oxygène peut être chimiquement pur ou non. Ainsi, on peut utiliser une source d'oxygène très pure contenant au moins 99 % en volume d'oxygène mais également une source d'oxygène contenant moins de 99 % en volume d'oxygène. Dans ce dernier cas, l'oxygène utilisé contient avantageusement plus de 90 % et de préférence plus de 95 % en volume d'oxygène. Une source d'oxygène contenant de 95 à 99 % en volume d'oxygène est particulièrement préférée. La quantité d'oxygène introduit, basée sur la quantité d'éthane, est avantageusement de 0,001 à 1 mole/mole, de préférence de 0,005 à 0,5 mole/mole et de manière particulièrement préférée de 0,05 à 0,3 mole/mole. L'ODH peut être réalisée dans tout dispositif connu. Avantageusement, l'ODH est réalisée dans un ou une série de réacteurs de type lit fixe à un ou plusieurs lits entre lesquels une étape de conditionnement thermique peut être réalisée ou dans un ou une série de réacteurs de type lit fluide, de préférence adiabatique ou avec contrôle de température au moyen d'un fluide auxiliaire à l'intérieur du réacteur (réacteur multitubulaire ou échangeur de chaleur noyé dans le lit catalytique) ou à l'extérieur de celui-ci. Les réactifs peuvent être préalablement mélangés avant introduction dans la zone réactionnelle. L'un ou plusieurs réactifs peuvent également être ajoutés en différé par exemple entre les lits d'un réacteur à multi lits. Le réacteur peut être muni d'un moyen de préchauffage et de tout moyen nécessaire au contrôle de la température de réaction. Un échangeur croisé permet avantageusement de récupérer la chaleur des produits formés pour réchauffer les produits entrants. Différents systèmes catalytiques peuvent être utilisés pour réaliser l'ODH selon l'invention. Ainsi peuvent être cités les catalyseurs à base d'oxyde d'alcalino-terreux comme par exemple les catalyseurs Li/MgO opérant généralement à des températures supérieures à 600 C. Peuvent être cités également les catalyseurs à base de nickel (Ni). Les catalyseurs contenant du molybdène (Mo) et/ou du vanadium (V) présentent un intérêt particulier. Ces catalyseurs sont généralement à base d'oxydes de ces éléments. Ils contiennent avantageusement en outre d'autres éléments tels que par exemples Cr, Mn, Nb, Ta, Te, Ti, P, Sb, Bi, Zr, Ni, Ce, Al, Ca ou W. Les catalyseurs à base de vanadium (V) sont tout particulièrement intéressants. Les oxydes mixtes contenant du V et au moins un autre élément choisi parmi Mo, W, Nb, Ta, Te, Ti, P, Sb, Bi, Zr, Ni, Ce, Al et Ca sont préférés. Les oxydes mixtes contenant à la fois du Mo et du V, du W et du V ou du Mo, du W et du V sont particulièrement préférés. Parmi ceux contenant du Mo et du V, on peut citer Mo-V-O, Mo-V-Zr-O, Mo-V-Ta-Sb-Zr-O, Mo-V-Ta-Sb-O, Mo-V-Nb-Te-O, Mo-V-Nb-Bi-Ni-O, Mo-V-Nb-Bi-O, Mo-V-Nb-Ni-O, Mo-V-Nb-Sb-Ca-O, Mo-V-Ta-Al-O, Mo-V-Ta-O, Mo-V-Al-O, Mo-V-Sb-O, Mo-V-Nb-O et Mo-V-Nb-Sb. Parmi ceux contenant du W et du V, on peut citer W-V-O, W-V-Nb-O, W-V-Ta-O. Parmi ceux contenant du Mo, du W et du V, on peut citer Mo-W-V-Ta-Te-Ti-P-Ni-Ce-O, Mo-W-V-Ta-Te-Ti-P-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-Ce-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-Ni-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-O, 10 Mo-W-V-Te-Ti-O, Mo-W-V-Te-P-O, Mo-W-V-Te-O, Mo-W-V-Ta-Te-Ti-P-Ni-Ce-O, Mo-W-V-Ta-Te-Ti-P-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-Ce-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-Ni-O, Mo-W-V-Te-Ti-P-O, Mo-W-V-Te-Ti-O, Mo-W-V-Te-P-O, Mo-W-V-Te-O, Mo-W-V-Nb-O, Mo-W-V-Sb-O, Mo-W-V-Ti-Sb-Bi-O, Mo-W-V-Ti-Sb-O, Mo-W-V-Sb-Bi-O, 15 Mo-W-V-Zr-O, Mo-W-V-Nb-Ta-O, Mo-W-V-Nb-O et Mo-W-V-O. Les catalyseurs Ta-Ni-O, Nb-Ni-O et Nb-Ta-Ni-O pourraient également être utilisés. Les catalyseurs utilisés pour l'ODH peuvent être supportés ou non. Dans le cas où ils sont supportés, le support pouvant être utilisés inclut la silice, 20 l'alumine, l'oxyde de titane, le carbure de silicium, la zircone et leurs mélanges tels que les oxydes mixtes. Le catalyseur utilisé peut être placé en un lit ou dans des tubes ou à l'extérieur de ceux-ci de telle sorte qu'un contrôle de la température puisse être obtenu par un fluide entourant ces tubes ou les parcourant. 25 L'ODH du flux d'éthane donne un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires. Les constituants secondaires peuvent être le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone, l'hydrogène, divers composés oxygénés comme par exemple l'acide acétique ou des aldéhydes, l'azote, le méthane, l'oxygène, éventuellement 30 l'acétylène et éventuellement des composés organiques comprenant au moins 3 atomes de carbone. Selon une première variante du procédé selon l'invention, l'ODH a lieu à une température supérieure à 650 C jusque 800 C. Selon une seconde variante du procédé selon l'invention, l'ODH a lieu à 35 une température inférieure ou égale à 650 C. Avantageusement, l'ODH a alors lieu à une température inférieure ou égale à 600 C, de préférence inférieure ou égale à 550 C, de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 500 C, de manière tout particulièrement préférée inférieure ou égale à 450 C et de manière vraiment tout particulièrement préférée inférieure ou égale à 400 C. Une température comprise entre 200 et 400 C est particulièrement avantageuse. Dans ce cas, le procédé selon l'invention a comme avantage de générer de très faibles quantités d'hydrogène responsable de nombreux inconvénients. Selon cette seconde variante, avantageusement, l'ODH permet de ne pas générer des composés lourds ayant un nombre d'atomes de carbone supérieur ou égal à 3, comme par exemple le propylène et les oléfines dont le poids moléculaire est plus élevé que celui du propylène en quantités gênantes. La seconde variante du procédé selon l'invention est préférée à la première. Selon l'étape b) du procédé selon l'invention, on lave éventuellement ledit mélange de gaz obtenu à l'étape a) et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché. Le mélange de gaz obtenu à l'étape a) peut être lavé ou non. De préférence, il est lavé. Le lavage du mélange de gaz obtenu à l'étape a) peut s'opérer par tout moyen connu. De préférence, il s'effectue au moyen d'un liquide de lavage aqueux, de préférence alcalin, ou au moyen d'un liquide non aqueux. Parmi les liquides de lavage aqueux, on peut citer l'hydroxyde de sodium, le carbonate de sodium, l'hydrogénocarbonate de sodium et l'hydroxyde de sodium. Parmi les liquides non aqueux, on peut citer la méthylpyrrolidone, les huiles lourdes et le méthanol. Par cette opération, des solides tels le charbon, les composés soufrés, le dioxyde de carbone, les hydrocarbures saturés ou non plus lourds que l'éthylène, l'acétylène, les espèces acides et les aldéhydes sont avantageusement éliminés. Le séchage du mélange de gaz peut ensuite s'effectuer par tout moyen connu. De préférence, le séchage s'opère en refroidissant à l'issue d'une compression des gaz et/ou par adsorption sur un solide dessiccant tel qu'un tamis moléculaire, une alumine ou de la chaux. L'étape de lavage quand elle a lieu et l'étape de séchage peuvent avoir lieu dans un ordre quelconque. Ainsi, on peut laver et puis sécher le mélange de gaz ou on peut le sécher et puis le laver. De préférence, on lave ledit mélange de gaz obtenu à l'étape a) puis on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché. Après l'étape b), la quantité d'eau dans le mélange de gaz séché est avantageusement inférieure ou égale à 500 ppm, de préférence inférieure ou égale à 10 ppm et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1 ppm en volume. Une étape d'épuration complémentaire, de préférence chimique, du mélange de gaz séché peut être envisagée avant l'entrée de celui-ci dans le réacteur de chloration pour en éliminer tout composé non souhaité à la chloration. Cela peut être le cas de l'acétylène, par exemple formé lors de l'étape a) mais aussi de l'oxygène qui en excès est non souhaité. L'acétylène peut être avantageusement éliminée via une hydrogénation, de préférence au moyen de l'hydrogène présent dans le mélange. Cette étape doit avoir lieu au plus tard juste avant l'étape de chloration. Elle peut avoir lieu entre l'étape b) et l'étape c), pendant l'étape c) ou juste avant l'étape d). De préférence, elle a lieu entre l'étape b) et l'étape c). Après l'étape b) définie ci-dessus, et l'étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à l'étape c) d'absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l. Ainsi, le mélange de gaz séché est soumis à une étape d' absorption Al dans laquelle ledit flux est de préférence mis en contact avec un agent de lavage contenant du DCE. On entend désigner par le terme agent de lavage contenant du DCE ou plus simplement agent de lavage une composition dans laquelle le DCE est présent à l'état liquide. L'agent de lavage utilisable pour l'étape d'absorption Al contient donc avantageusement du DCE à l'état liquide. La présence, dans ledit agent de lavage, d'autres composés n'est nullement exclue du cadre de l'invention. On préfère toutefois que l'agent de lavage contienne au moins 50 % en volume de DCE, plus particulièrement au moins 80 % en volume et de manière tout particulièrement préférée au moins 95 % en volume. L'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption Al peut être constitué d'agent de lavage frais d'origine quelconque par exemple du DCE brut sortant de l'unité de chloration, du DCE brut sortant de l'unité d'oxychloration ou un mélange des deux et n'ayant pas été épuré. Il peut aussi être constitué dudit DCE préalablement épuré ou de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de - l'étape de désorption D du procédé selon l'invention contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration extrait à l'étape de désorption, après un traitement complémentaire éventuel permettant de déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane tel que détaillé ci-après, éventuellement additionné d'agent de lavage frais. De préférence, l'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption Al est constitué de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de l'étape de désorption D du procédé selon l'invention contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration extrait à l'étape de désorption, après le traitement éventuel susmentionné, éventuellement additionnée d'agent de lavage frais. Dans le cas où le DCE formé au réacteur de chloration est isolé du flux de produits issu du réacteur de chloration en sortie de chloration, de manière particulièrement préférée, l'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption Al est constitué de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de l'étape de désorption D du procédé selon l'invention, après le traitement éventuel susmentionné, additionnée d'agent de lavage frais (pour compenser les pertes d'agent de lavage lors des étapes d'absorption et de désorption). Le traitement éventuel complémentaire susmentionné permettant de déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane, de préférence en les composés comprenant au moins 3 atomes de carbone, peut être une étape de désorption des composés plus lourds que l'éthane et plus légers que la fraction F3 ou une étape de distillation de la fraction F3. De préférence, il consiste en une désorption des composés plus lourds que l'éthane et plus légers que la fraction F3. De préférence, ce traitement de la fraction F3 a lieu. Un avantage essentiel réside dans le fait que la présence de ce DCE n'est aucunement gênante, puisqu'il s'agit du composé principalement formé au cours de l'oxychloration ou de la chloration. Le rapport entre les débits respectifs d'agent de lavage et d'éthylène à extraire du mélange de gaz séché n'est pas critique et peut varier dans une large mesure. Il n'est limité en pratique que par le coût de la régénération de l'agent de lavage. En général, le débit d'agent de lavage est d'au moins 1, de préférence d'au moins 5 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 tonnes par tonne de mélange de gaz séché. En général, le débit d'agent de lavage est d'au plus 100, de préférence d'au plus 50 et de manière particulièrement préférée d'au plus 25 tonnes par tonne d'éthylène et d'éthane à extraire du mélange de gaz séché. - 10 - L'étape d'absorption Al est avantageusement réalisée au moyen d'un absorbeur tel que par exemple un absorbeur à film tombant ou grimpant ou une colonne d'absorption choisie parmi les colonnes à plateaux, les colonnes à empillage en vrac, les colonnes à empillage structuré, les colonnes combinant l'un ou plusieurs des internes précités et les colonnes à spray. L'étape d'absorption Al est de préférence réalisée au moyen d'une colonne d'absorption et de manière particulièrement préférée au moyen d'une colonne d'absorption à plateaux. La colonne d'absorption est avantageusement munie des équipements auxiliaires associés tels que par exemple au moins un condenseur ou un réfrigérant interne ou externe à la colonne. L'étape d'absorption Al susmentionnée est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 15, de préférence d'au moins 20 et de manière particulièrement préférée d'au moins 25 bar absolu. L'étape d'absorption Al est avantageusement effectuée à une pression d'au plus 40, de préférence d'au plus 35 et de manière particulièrement préférée d'au plus 30 bar absolu. La température à laquelle l'étape d'absorption Al est effectuée est avantageusement d'au moins -10, de préférence d'au moins 0 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 C en tête d'absorbeur ou de colonne d'absorption. Elle est avantageusement d'au plus 60, de préférence d'au plus 50 et de manière particulièrement préférée d'au plus 40 C en tête d'absorbeur ou de colonne d'absorption. La température en pied d'absorbeur ou de colonne d'absorption est d'au moins 0, de préférence d'au moins 10 et de manière particulièrement préférée d'au moins 20 C. Elle est avantageusement d'au plus 70, de manière préférée d'au plus 60 et de manière particulièrement préférée d'au plus 50 C. L'étape c) d'absorption Al consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction Fl. La fraction A est enrichie en les composés plus légers que l'éthylène. Ces composés sont généralement le méthane, l'azote, l'oxygène, l'hydrogène et le monoxyde de carbone. Avantageusement, la fraction A contient au moins 70 %, de préférence au moins 80 % et de manière particulièrement préférée au moins 85 % en poids des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de gaz séché. Avantageusement la fraction A contient au plus 99,99 %, de préférence au -11- plus 99,95 % et de manière particulièrement préférée au plus 99,9 % en poids des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de gaz séché. La fraction A se caractérise par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 0,01 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,005 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement la fraction A contient au plus 20 %, de préférence au plus 10 % et de manière particulièrement préférée au plus 5 % d'éthane par rapport au volume total de la fraction A. La fraction A se caractérise par une teneur en composés comportant au moins 3 atomes de carbone avantageusement inférieure ou égale à 0,01 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,005 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. La fraction A se caractérise par une teneur en composés soufrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. La fraction A contient au moins 10 %, de préférence au moins 20 % et de manière particulièrement préférée au moins 40 % de l'éthylène contenu dans le mélange de gaz séché. La fraction A contient avantageusement au plus 90 %, de préférence au plus 80 % et de manière particulièrement préférée au plus 60 % de l'éthylène contenu dans le mélange de gaz séché. Avantageusement, la fraction F1 contient au plus 30 %, de préférence au plus 20 % et de manière particulièrement préférée au plus 15 % des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de gaz séché. La fraction F l contient avantageusement au moins 0,1 %, de préférence au moins 0,3 % de manière particulièrement préférée au moins 0,5 % en poids d'éthylène par rapport au poids total de la fraction F l. La fraction F l contient de préférence au plus 20 %, de préférence au plus 15 % de manière particulièrement préférée au plus 12 % en poids d'éthylène par rapport au poids total de la fraction Fi. La fraction F1 contient avantageusement au moins 0,3 %, de préférence au moins 0,8 %, de manière particulièrement préférée au moins 1 % en poids d'éthane par rapport au poids total de la fraction F1. La fraction F1 contient avantageusement au plus 25 %, de préférence au plus 20 %, de manière - 12 - particulièrement préférée au plus 18 % en poids d'éthane par rapport au poids total de la fraction F l. La fraction F1 se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 0,1 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,05 % et de manière particulièrement préféréeinférieure ou égale à 0,01 % en poids par rapport au poids total de la fraction F1. La fraction F1 se caractérise par une teneur en composés comportant au moins 3 atomes de carbone avantageusement inférieure ou égale à 1 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,1 % en poids par rapport au poids total de la fraction F l. La fraction Fl se caractérise par une teneur en composés souffrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en poids par rapport au poids total de la fraction F1. Selon l'étape d) du procédé selon l'invention, on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration. La réaction de chloration est avantageusement réalisée dans une phase liquide (de préférence du DCE essentiellement) contenant un catalyseur dissous tel que FeC13 ou un autre acide de Lewis. On peut avantageusement combiner ce catalyseur à des co-catalyseurs tels que des chlorures alcalins. Un couple ayant donné de bons résultats est le complexe du FeCl3 avec LiCI (tétrachloroferrate de lithium û tel que décrit dans la demande de brevet NL 6901398). Les quantités de FeC13 avantageusement utilisées sont de l'ordre de 1 à 10 g de FeC13 par kg de pied liquide. Le rapport molaire du FeC13 au LiCI est avec avantage de l'ordre de 0,5 à 2. Le procédé de chloration selon l'invention est avantageusement conduit à des températures comprises entre 30 et 150 C. De bons résultats ont été obtenus quelque soit la pression tant à une température inférieure à la température d'ébullition (chloration en sous-refroidi) qu'à la température d'ébullition elle-même (chloration à l'ébullition). Lorsque le procédé de chloration selon l'invention est un procédé de chloration en sous-refroidi, il a donné de bons résultats en travaillant à une température avantageusement supérieure ou égale à 50 C et de préférence -13 - supérieure ou égale à 60 C mais avantageusement inférieure ou égale à 80 C et de préférence inférieure ou égale à 70 C ; avec une pression dans la phase gazeuse avantageusement supérieure ou égale à 1,5 et de préférence supérieure ou égale à 2 bar absolu mais avantageusement inférieure ou égale à 30, de préférence inférieure ou égale à 25 et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 20 bar absolu. On préfère particulièrement un procédé de chloration à l'ébullition qui permet le cas échéant de récupérer utilement la chaleur de réaction. Dans ce cas, la réaction a avantageusement lieu à une température supérieure ou égale à 60 C, de préférence supérieure ou égale à 90 C et de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 95 C mais avantageusement inférieure ou égale à 150 C et de préférence inférieure ou égale à 135 C ; avec une pression dans la phase gazeuse avantageusement supérieure ou égale à 0,2, de préférence supérieure ou égale à 0,5, de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 1,2 et de manière tout particulièrement préférée supérieure ou égale à 1, 5 bar absolu mais avantageusement inférieure ou égale à 20 et de préférence inférieure ou égale à 15 bar absolu. Le procédé de chloration peut également être un procédé mixte de chloration à l'ébullition refroidi par navette. Par procédé mixte de chloration à l'ébullition refroidi par navette, on entend désigner un procédé dans lequel on effectue un refroidissement du milieu réactionnel, par exemple au moyen d'un échangeur noyé dans le milieu réactionnel ou par une navette circulant dans un échangeur, tout en produisant en phase gazeuse au moins la quantité de DCE formé. De manière avantageuse, la température et la pression de réaction sont ajustées pour sortir le DCE produit en phase gazeuse et retirer le reste de calories du milieu réactionnel au moyen de la surface d'échange. En outre, on opère le procédé de chloration avantageusement dans un milieu liquide organique chloré. De préférence ce milieu liquide organique chloré, également appelé pied liquide, est constitué essentiellement de DCE. La fraction A contenant l'éthylène ainsi que le chlore (lui-même pur ou dilué) peuvent être introduits par tout dispositif connu dans le milieu réactionnel ensemble ou séparément. On peut tirer avantage d'une introduction séparée de la fraction A pour accroître sa pression partielle et faciliter sa dissolution qui constitue souvent une étape limitante du procédé. Le chlore est ajouté en quantité suffisante pour convertir l'essentiel de l'éthylène et sans nécessiter l'ajout d'un excès de chlore non converti. Le rapport -14- chlore/éthylène mis en oeuvre est de préférence compris entre 1,2 et 0,8 et de manière particulièrement préférée entre 1,05 et 0,95 mol/mol. Les produits chlorés obtenus contiennent essentiellement du DCE ainsi que de petites quantités de sous-produits tels que le 1,1,2-trichloroéthane ou de petites quantités de produits de chloration de l'éthane ou du méthane. La séparation du DCE obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration est éventuelle. Il peut être avantageux dans certains cas de ne pas isoler de DCE formé au réacteur de chloration du flux de produits issu du réacteur de chloration, notamment lorsque l'étape e) a lieu. De préférence cependant, on isole le DCE formé au réacteur de chloration du flux de produits issu du réacteur de chloration. Quant elle a lieu, la séparation du DCE obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration s'opère suivant des modes connus et permet en général d'exploiter la chaleur de la réaction de chloration. Elle s'opère alors de préférence par condensation et séparation gaz-liquide. Selon l'étape e) éventuelle du procédé selon l'invention, on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F l et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2'. Ainsi, le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane est soumis à une étape d'absorption A2 dans laquelle ledit flux est de préférence mis en contact avec un agent de lavage contenant du DCE. L'agent de lavage utilisable pour l'étape d'absorption A2 contient donc avantageusement du DCE à l'état liquide. La présence, dans ledit agent de lavage, d'autres composés n'est nullement exclue du cadre de l'invention. On préfère toutefois que l'agent de lavage contienne au moins 50 % en volume de DCE, plus particulièrement au moins 80 % en volume et de manière tout particulièrement préférée au moins 95 % en volume. L'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption A2 peut être constitué d'agent de lavage frais d'origine quelconque par exemple du DCE brut sortant de l'unité de chloration, du DCE brut sortant de l'unité d'oxychloration ou un mélange des deux et n'ayant pas été épuré. Il peut aussi être constitué dudit DCE préalablement épuré ou de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de - 15 - l'étape de désorption D du procédé selon l'invention contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration extrait à l'étape de désorption, après un traitement éventuel permettant de déconcentrer le DCE en les composés plus lourds que l'éthane tel que détaillé ci-dessous dans le descriptif de l'étape c), éventuellement additionné d'agent de lavage frais. De préférence, l'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption A2 est constitué de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de l'étape de désorption D du procédé selon l'invention contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration extrait à l'étape de désorption, après le traitement éventuel susmentionné, éventuellement additionnée d'agent de lavage frais. Dans le cas où le DCE formé au réacteur de chloration est isolé du flux de produits issu du réacteur de chloration en sortie de chloration, de manière particulièrement préférée, l'agent de lavage utilisé pour l'étape d'absorption A2 est constitué de tout ou partie de la fraction F3 récupérée lors de l'étape de désorption D du procédé selon l'invention, après le traitement éventuel susmentionné, additionnée d'agent de lavage frais (pour compenser les pertes d'agent de lavage lors des étapes d'absorption et de désorption). Un avantage essentiel réside dans le fait que la présence de ce DCE n'est aucunement gênante, puisqu'il s'agit du composé principalement formé au cours de l'oxychloration ou de la chloration. Le rapport entre les débits respectifs d'agent de lavage et d'éthane à extraire du flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane n'est pas critique et peut varier dans une large mesure. Il n'est limité en pratique que par le coût de la régénération de l'agent de lavage. En général, le débit d'agent de lavage est d'au moins 1, de préférence d'au moins 5 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 tonnes par tonne de la somme de l'éthane et des composés plus légers que l'éthane contenus dans le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le DCE. En général, le débit d'agent de lavage est d'au plus 100, de préférence d'au plus 50 et de manière particulièrement préférée d'au plus 25 tonnes par tonne d'éthane contenu dans le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane. L'étape d'absorption A2 est avantageusement réalisée au moyen d'un absorbeur tel que par exemple un absorbeur à film tombant ou grimpant ou une colonne d'absorption choisie parmi les colonnes à plateaux, les colonnes à empillage en vrac, les colonnes à empillage structuré, les colonnes combinant - 16 - l'un ou plusieurs des internes précités et les colonnes à spray. L'étape d'absorption A2 est de préférence réalisée au moyen d'une colonne d'absorption et de manière particulièrement préférée au moyen d'une colonne d'absorption à plateaux. La colonne d'absorption est avantageusement munie des équipements auxiliaires associés tels que par exemple au moins un condenseur ou un réfrigérant interne ou externe à la colonne. L'étape d'absorption A2 susmentionnée est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 6, de préférence d'au moins 8 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 bar absolu. L'étape d'absorption A2 est avantageusement effectuée à une pression d'au plus 40, de préférence d'au plus 35 et de manière particulièrement préférée d'au plus 30 bar absolu. La température à laquelle l'étape d'absorption A2 est effectuée est avantageusement d'au moins -10, de préférence d'au moins 0 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 C en tête d'absorbeur ou de colonne d'absorption. Elle est avantageusement d'au plus 60, de préférence d'au plus 50 et de manière particulièrement préférée d'au plus 40 C en tête d'absorbeur ou de colonne d'absorption. La température en pied d'absorbeur ou de colonne d'absorption est d'au moins 0, de préférence d'au moins 10 et de manière particulièrement préférée d'au moins 20 C. Elle est avantageusement d'au plus 70, de manière préférée d'au plus 60 et de manière particulièrement préférée d'au plus 50 C. L'étape éventuelle e) d'absorption A2 consiste en la séparation du flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2'. La fraction F2' est enrichie en les composés plus légers que l'éthane. Les composés plus légers que l'éthane sont généralement l'éthylène, le méthane, l'azote, l'oxygène, l'hydrogène et le monoxyde de carbone. Avantageusement, la fraction F2' contient au moins 80 %, de préférence au moins 85 % et de manière particulièrement préférée au moins 90 % en poids des composés plus légers que l'éthane contenus dans le flux de produits issu du réacteur de chloration soumis à l'étape e). Avantageusement la fraction F2' contient au plus 99,99 %, de préférence au plus 99,95 % et de manière particulièrement préférée au plus 99,9 % en poids -17- des composés plus légers que l'éthane présent dans le flux de produits soumis à l'étape e). Avantageusement, la fraction F2' contient au plus 20 %, de préférence au plus 12 % et de manière particulièrement préférée au plus 8 % de l'éthane contenu dans le flux de produits soumis à l'étape e). Avantageusement, la fraction F2' contient au plus 20 %, de préférence au plus 15 % et de manière particulièrement préférée au plus 10 % des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le flux de produits soumis à l'étape e). La fraction enrichie en éthane F2 contient avantageusement au plus 0,01 %, de préférence au plus 0,007 % et de manière particulièrement préférée au plus 0,005 % en poids d'hydrogène par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2 contient avantageusement au moins 0,1 %, de préférence 0,3 % et de manière particulièrement préférée au moins 0,5 % en poids d'éthane par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2 contient avantageusement au plus 25 %, de préférence au plus 20 % et de manière particulièrement préférée au plus 18 % en poids d'éthane par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 0,1 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,05 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,01 % en poids par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise par une teneur en composés comportant au moins 3 atomes de carbone avantageusement inférieure ou égale à 1 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,1 % en poids par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise par une teneur en composés souffrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en poids par rapport au poids total de la fraction F2. La fraction F2' récupérée suite à l'étape e) est avantageusement valorisée comme combustible. Ainsi, elle peut être valorisée comme combustible à l'étape de pyrolyse du DCE ou à l'étape a) d'ODH. Selon l'étape f) du procédé selon l'invention, on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupéré à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F1 en une fraction - 18 - enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption éventuellement après un traitement complémentairee destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane. L'étape de désorption est avantageusement une étape de désorption dans laquelle la fraction B est extraite de l'agent de lavage. L'agent de lavage récupéré après l'étape de désorption contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration alors extrait peut être éliminé, envoyé en tout ou en partie au secteur d'oxychloration où le DCE rejoint le DCE formé au réacteur d'oxychloration ou renvoyé en tout ou en partie à l'une des étapes d'absorption du procédé selon l'invention, éventuellement après le traitement mentionné précédemment (étape c)), avec ajout éventuel d'agent de lavage frais. De préférence, l'agent de lavage récupéré après l'étape de désorption est renvoyé à l'une des étapes d'absorption du procédé selon l'invention, après le traitement éventuel susmentionné, avec ajout éventuel d'agent de lavage frais ou au secteur d'oxychloration. Dans le cas où le DCE formé au réacteur de chloration est isolé du flux de produits issu du réacteur de chloration en sortie de chloration, de manière particulièrement préférée, l'agent de lavage récupéré après l'étape de désorption est renvoyé en tout ou en partie à l'une des étapes d'absorption du procédé selon l'invention, après le traitement éventuel susmentionné, avec ajout d'agent de lavage frais. L'étape de désorption est avantageusement réalisée au moyen d'un désorbeur tel que par exemple un désorbeur à film tombant ou grimpant, un bouilleur ou une colonne de désorption choisie parmi les colonnes à plateaux, les colonnes à empillage en vrac, les colonnes à empillage structué, les colonnes combinant l'un ou plusieurs des internes précités et les colonnes à spray. L'étape de désorption est de préférence réalisée au moyen d'une colonne de désorption et de manière particulièrement préférée au moyen d'une colonne de désorption à plateaux. La colonne de désorption est avantageusement munie des équipements auxiliaires associés tels que par exemple au moins un condenseur ou un réfrigérant interne ou externe à la colonne et au moins un bouilleur. L'étape de désorption est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 1, de préférence d'au moins 2 et de manière particulièrement préférée d'au moins 3 bar absolu. L'étape de désorption est avantageusement effectuée à une -19- pression d'au plus 20, de préférence d'au plus 15 et de manière particulièrement préférée d'au plus 10 bar absolu. La température à laquelle l'étape de désorption est effectuée est choisie avantageusement afin que plus de 90 %, de préférence plus de 95 % de l'éthylène et de l'éthane contenu dans la fraction F1 contenant éventuellement la fraction F2 se retrouve dans la fraction B. La température à laquelle l'étape de désorption est effectuée est avantageusement d'au moins -10, de préférence d'au moins 0 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 C en tête de désorbeur ou de colonne de désorption. Elle est avantageusement d'au plus 60, de préférence d'au plus 50 et de manière particulièrement préférée d'au plus 40 C en tête de désorbeur ou de colonne de désorption. La température en pied de désorbeur ou de colonne de désorption est d'au moins 60, de préférence d'au moins 80 et de manière particulièrement préférée d'au moins 100 C. Elle est avantageusement d'au plus 200, de manière préférée d'au plus 160 et de manière particulièrement préférée d'au plus 150 C. L'étape f) de désorption consiste en la séparation de la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, en une fraction B qui est une fraction enrichie en éthylène et en une fraction F3 contenant éventuellement le DCE formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à éliminer les composés plus lourds que l'éthane. Avantageusement, la fraction B contient au plus 1 %, de préférence au plus 0,5 % et de manière particulièrement préférée au plus 0,2 % en volume d'hydrogène par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise par une teneur en éthylène avantageusement supérieure ou égale à 2 %, de manière préférée supérieure ou égale à 3 % et de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 4 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise par une teneur en éthane avantageusement inférieure ou égale à 98 %, de manière préférée inférieure ou égale à 97 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 96 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B contient avantageusement au plus 0,01 %, de manière préférée au plus 0,005 % et de manière particulièrement préférée au - 20 - plus 0,001 % de composés comprenant au moins 3 atomes de carbone par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 0,1 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,05 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,01 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise par une teneur en composés souffrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. Avantageusement, la fraction F3 contient au moins 80 %, de préférence au moins 85 % et de manière particulièrement préférée au moins 90 % en poids des composés plus lourds que l'éthane contenus dans la fraction F1 contenant éventuellement la fraction F2. Avantageusement la fraction F3 contient au plus 0,5 %, de préférence au plus 0,3 % et de manière particulièrement préférée au plus 0,1 % en poids d'éthane par rapport au poids total de la fraction F3. Avantageusement, la fraction F3 contient au plus 0,3 %, de préférence au plus 0,1 % et de manière particulièrement préférée au plus 0,05 % en poids d'éthylène par rapport au poids total de la fraction F3. Selon l'étape g) du procédé selon l'invention, on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthan, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au DCE formé au réacteur de chloration. La réaction d'oxychloration est avantageusement réalisée en présence d'un catalyseur comprenant des éléments actifs dont le cuivre déposés sur un support inerte. Le support inerte est avantageusement choisi parmi l'alumine, les gels de silice, les oxydes mixtes, les argiles et autres supports d'origine naturelle. L'alumine constitue un support inerte préféré. Des catalyseurs comprenant des éléments actifs avantageusement au moins au nombre de 2 dont un est le cuivre, sont préférés. Parmi les éléments actifs autres que le cuivre, on peut citer les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de terre rare et les métaux du groupe constitué par le ruthénium, le rhodium, le palladium, l'osmium, l'iridium, le platine et l'or. Les catalyseurs contenant les éléments actifs suivants sont particulièrement -21 -intéressants : cuivre/magnésium/potassium, cuivre/magnésium/sodium ; cuivre/magnésium/lithium, cuivre/magnésium/césium, cuivre/magnésium/sodium/lithium, cuivre/magnésium/potassium/lithium et cuivre/magnésium/césium/lithium, cuivre/magnésium/sodium/potassium, cuivre/magnésium/sodium/césium et cuivre/magnésium/potassium/césium. Les catalyseurs décrits dans les demandes de brevet EP-A 255 156, EP-A 494 474, EP-A-657 212 et EP-A 657 213 sont tout particulièrement préférés. La teneur en cuivre, calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 30 et 90 g/kg, de préférence entre 40 et 80 g/kg et de manière particulièrement préférée entre 50 et 70 g/kg du catalyseur. La teneur en magnésium, calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 10 et 30 g/kg, de préférence entre 12 et 25 g/kg et de manière particulièrement préférée entre 15 et 20 g/kg du catalyseur. La teneur en métal(aux) alcalin(s), calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 0,1 et 30 g/kg, de préférence entre 0,5 et g/kg et de manière particulièrement préférée entre 1 et 15 g/kg du catalyseur. Les rapports atomiques Cu:Mg:métal(aux) alcalin(s) sont avantageusement 1:0,1-2:0,05-2, de préférence 1:0,2-1,5:0,1-1,5 et de manière particulièrement préférée 1:0,5-1:0,15-1. 20 Des catalyseurs présentant une surface spécifique mesurée selon la méthode B.E.T. à l'azote comprise avantageusement entre 25 m2/g et 300 m2/g, de préférence entre 50 et 200 m2/g et de manière particulièrement préférée entre 75 et 175 m2/g, sont particulièrement intéressants. Le catalyseur peut être utilisé en lit fixe ou en lit fluide. Cette seconde option est préférée. Le procédé d'oxychloration est exploité dans la gamme des conditions habituellement recommandées pour cette réaction. La température est avantageusement comprise entre 150 et 300 C, de préférence entre 200 et 275 C et de façon toute préférée de 215 à 255 C. La pression est avantageusement supérieure à la pression atmosphérique. Des valeurs comprises entre 2 et 10 bar absolu ont donné de bons résultats. On préfère la gamme comprise entre 4 et 7 bar absolu. Cette pression peut utilement être modulée pour atteindre un temps de séjour optimum dans le réacteur et pour maintenir une vitesse de passage constante pour diverses allures de marche. Les temps de séjour habituels vont de 1 à 60 s et de préférence de 10 à 40 s. - 22 - La source d'oxygène de cette oxychloration peut être l'air, de l'oxygène pur ou leur mélange, de préférence de l'oxygène pur. On préfère la dernière solution qui permet un recyclage aisé des réactifs non convertis. Les réactifs peuvent être introduits dans le lit par tout dispositif connu. Il est généralement avantageux d'introduire l'oxygène séparément des autres réactifs pour des raisons de sécurité. Celles-ci imposent aussi de maintenir le mélange gazeux quittant le réacteur ou recyclé à celui-ci en dehors des limites d'inflammabilité aux pressions et températures considérées. On préfère maintenir un mélange dit riche, soit contenant trop peu d'oxygène par rapport au combustible pour s'enflammer. A cet égard, la présence abondante (> 2 %, de préférence > 5 % vol) d'hydrogène constituerait un désavantage compte tenu du large domaine d'inflammabilité de ce composé. Le rapport chlorure d'hydrogène/oxygène mis en oeuvre est avantageusement compris entre 3 et 6 mol/mol. Le rapport éthylène/chlorure d'hydrogène est avantageusement compris entre 0,4 et 0,6 mol/mol. Les produits chlorés obtenus contiennent essentiellement du DCE ainsi que de petites quantités de sous-produits tels que le 1,1,2-trichloroéthane. Selon l'étape g) du procédé selon l'invention, on sépare le DCE obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au DCE formé au réacteur de chloration. La séparation du DCE obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration s'opère suivant des modes connus. Elle s'opère de préférence par condensation. La chaleur de la réaction d'oxychloration est généralement récupérée à l'état de vapeur pouvant être utilisée pour les séparations ou tout autre usage. Après la sortie du réacteur d'oxychloration, le flux de produits issu du réacteur duquel le DCE a été extrait est avantageusement soumis à un lavage pour récupérer l'HCl non converti. Cette opération de lavage est avantageusement une étape de lavage alcalin. Elle est de préférence suivie d'une étape de séparation gaz/liquide qui permet la récupération du DCEa formé sous forme liquide et enfin de séchage du DCE. Les gaz recyclés à l'ODH sont séchés parrefroidissement. Par on l'ajoute éventuellement au DCE formé au réacteur de choration , on entend désigner que si le DCE formé au réacteur de chloration est isolé du flux de produits issu de ce réacteur, en sortie du réacteur de chloration ou après l'étape de désorption D, le DCE formé au réacteur d'oxychloration peut y être - 23 - ajouté au non. De préférence, il l'est. Si par contre, ce premier DCE n'est pas isolé, le DCE isolé du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration est avantageusement le seul flux de DCE récupéré. Selon l'étape h) du procédé selon l'invention, on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g). Un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g) peut donc se trouver dans ce flux recyclé à l'étape h). Ainsi, dans le cas particulier où seul un flux d'éthane pauvre, par exemple à 30 ou 40 % en volume, est disponible, il est avantageux d'introduire celui-ci non pas à l'étape a) directement mais par exemple à l'étape e') d'absorption/désorption de sorte que les gaz légers en soient extraits et que le flux résiduel soit recyclé à l'ODH lors de l'étape h). De la même manière, dans le cas particulier où le flux d'éthane disponible est riche en composés soufrés, il peut être avantageux d'introduire celui-ci non pas à l'étape a) directement mais par exemple à l'étape b) pour en éliminer ces composés gênants ; après avoir subi les étapes c) à g), ce flux d'éthane est alors recyclé à l' ODH lors de l'étape h). Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en éthane supérieure ou égale à 10 %, de manière préférée supérieure ou égale à 20 %, de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 30 % et de manière tout particulièrement préférée supérieure ou égale à 40 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en éthane inférieure ou égale à 90 %, de manière préférée inférieure ou égale à 85 %, de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 80 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en éthylène inférieure ou égale à 10 %, de manière préférée inférieure ou égale à 5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 2 % en volume par rapport au volume total dudit flux. - 24 - Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en hydrogène inférieure ou égale à 10 %, de manière préférée inférieure ou égale à 5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 2 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en monoxyde de carbone inférieure ou égale à 20 %, de manière préférée inférieure ou égale à 15 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 10 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en dinoxyde de carbone inférieure ou égale à 40 %, de manière préférée inférieure ou égale à 35 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 30 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel a été extrait le DCE se caractérise avantageusement par une teneur en oxygène inférieure ou égale à 10 %, de manière préférée inférieure ou égale à 5 % en volume par rapport au volume total dudit flux. Il peut être avantageux de recycler ce flux de produits à l'étape a) d'ODH pour tirer profit de l'effet catalytique favorable des produits chlorés sur la réaction d'ODH. Selon un premier mode préféré du procédé de fabrication de DCE au départ d'un flux d'éthane, l'étape e) n'a pas lieu. Selon ce premier mode préféré, le procédé selon l'invention se caractérise alors en ce que : a) on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l ; - 25 - d) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; f) on soumet la fraction F1 à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F l en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 qui, après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane, est recyclée à l'absorption Al ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au DCE formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane. Selon un second mode préféré du procédé de fabrication de DCE au départ d'une source d'éthane selon l'invention, l'étape e) a lieu. Selon ce second mode préféré, le procédé selon l'invention se caractérise alors en ce que : a) on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l ; d) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite - 26 - renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2'; f) on soumet la fraction F l à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F l en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 qui, après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane, est recyclée à l'absorption Al ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au DCE formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane. Le premier mode préféré du procédé selon l'invention est particulièrement préféré au second. Le DCE obtenu par chloration et par oxychloration de l'éthylène peut ensuite être transformé en VC. L'invention concerne donc également un procédé de fabrication de VC. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de VC caractérisé en ce 20 que a) on soumet un flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un 25 mélange de gaz séché ; c) on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1 ; 30 d) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle ? on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration 35 e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 - 27 - qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F l en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourd que l'éthane ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g) ; i) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC. Les conditions particulières et préférences définies pour le procédé de fabrication de DCE selon l'invention s'applique au procédé de fabrication de VC selon l'invention. Les conditions dans lesquelles la pyrolyse peut être effectuée sont connues de l'homme du métier. Cette pyrolyse s'obtient avantageusement par une réaction en phase gazeuse dans un four tubulaire. Les températures habituelles de pyrolyse s'étalent entre 400 et 600 C avec une préférence pour le domaine compris entre 480 C et 540 C. Le temps de séjour est avantageusement compris entre 1 et 60 secondes avec une préférence pour le domaine de 5 à 25 secondes. Le taux de conversion du DCE est avantageusement limité à 45 à 75 % pour limiter la formation de sous-produits et l'encrassement des tubes du four. Les étapes suivantes permettent par tout dispositif connu de récolter le VC purifié et le chlorure d'hydrogène à valoriser de préférence à l'oxychloration. Moyennant une purification, le DCE non converti est avantageusement renvoyé au four de pyrolyse. -28- En outre, l'invention concerne aussi un procédé de fabrication de PVC. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de PVC caractérisé en ce que a) on soumet un flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l ; d) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle ? on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F1 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourd que l'éthane ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; - 29 - h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g) ; i) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC ; j) on polymérise le VC pour obtenir du PVC. Les conditions particulières et préférences définies pour le procédé de fabrication de DCE et le procédé de fabrication de VC selon l'invention s'applique au procédé de fabrication de PVC selon l'invention. Le procédé de fabrication du PVC peut être un procédé de polymérisation en masse, en solution ou en dispersion aqueuse, de préférence il est un procédé de polymérisation en dispersion aqueuse. Par polymérisation en dispersion aqueuse, on entend désigner, la polymérisation radicalaire en suspension aqueuse aussi bien que la polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse et la polymérisation en microsuspension aqueuse. Par polymérisation radicalaire en suspension aqueuse, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents dispersants et d'initiateurs radicalaires oléosolubles. Par polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents émulsionnants et d'initiateurs radicalaires hydrosolubles. Par polymérisation en microsuspension aqueuse, encore appelée en dispersion aqueuse homogénéisée, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire dans lequel on met en oeuvre des initiateurs oléosolubles et on réalise une émulsion de gouttelettes de monomères grâce à une agitation mécanique puissante et la présence d'agents émulsionnants. Par rapport à un procédé de cracking thermique même simplifié, le procédé selon l'invention faisant appel à une étape d'ODH présente l'avantage de combiner une étape endothermique (éthane transformé en éthylène) à une étape exothermique de production d'eau, de se produire à température modérée et d'éviter de devoir fournir la chaleur de réaction à température élevée. Le procédé selon l'invention présente également l'avantage de permettre un recyclage du flux de produits issu de l'oxychloration duquel le DCE a été extrait vers l'étape d'ODH assurant ainsi une conversion accrue de l'éthane en éthylène. De plus, compte tenu de la température modérée de l'ODH par rapport - 30 - au cracking thermique, même si ce flux recyclé contient des traces de produits organiques chlorés tels que le DCE, leur présence ne pose pas de problème de tenue de matériaux et de corrosion comme cela se produit dans le cas d'un cracking thermique à plus de 800 C. La présence des produits chlorés est par ailleurs avantageuse dans la mesure où elle permet une augmentation de l'efficacité de la réaction d'ODH. Le procédé selon l'invention présente l'avantage de ne pas générer de composés comprenant au moins 3 atomes de carbone en quantités gênantes ; ces composés étant généralement responsables d'une certaine inhibition lors de la pyrolyse du DCE. Cette inhibition est due à la formation de dérivés tels que le 1,2-dichloropropane et les monochloropropènes. Leur facilité de formation de radicaux allyliques stables explique leur effet inhibiteur puissant de la pyrolyse du DCE qui s'opère par voie radicalaire. La formation de ces sous-produits contenant trois atomes de carbone et plus lourds constitue par ailleurs une consommation inutile de réactifs à l'oxychloration et à la chloration ou engendre des frais de destruction. De plus, ces composés lourds contribuent au salissage des colonnes et des évaporateurs. La réaction d' ODH se passant à plus basse température que le cracking thermique, le procédé selon l'invention se caractérise en outre avantageusement par le fait que la formation de composés lourds par oligomérisation est beaucoup plus faible. Le procédé selon l'invention faisant appel à une étape d'ODH présente encore l'avantage de limiter la conversion par passe à l'ODH sans devoir recourir à des séparations coûteuses comme celles qui requièrent une distillation de l'éthylène. Un autre avantage du procédé selon l'invention est qu'il permet de disposer sur un même site industriel d'un procédé tout à fait intégré allant de la source hydrocarbonée qu'est l'éthane jusqu'au polymère obtenu au départ du monomère fabriqué. La seconde variante du procédé selon l'invention selon laquelle l'ODH a lieu à des températures inférieures ou égales à 650 C présente l'avantage de générer de très faibles quantités d'hydrogène, responsable de nombreux inconvénients. Le premier mode préféré du procédé selon l'invention va maintenant être illustré en faisant référence au dessin accompagnant la présente description. Ce -31- dessin est constitué de la Figure 1 annexée, représentant schématiquement une forme d'exécution du procédé de fabrication de DCE selon l'invention. Une source d'éthane 1 et une source d'oxygène 2 sont introduites dans le réacteur 3 pour y être soumises à une ODH. Le mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires produit 4 lors de l'étape d'ODH est soumis à un séchage 5 pour en éliminer l'eau 6. Le mélange de gaz séché formé 7 est ensuite envoyé vers une colonne d'absorption 8 équipée d'un condenseur. De l'agent de lavage provenant de la colonne de désorption 9, est introduit dans la colonne d'absorption 8 via la conduite 10, après avoir été refroidi et remis en pression respectivement dans les échangeurs 11 et la pompe 12. De l'agent de lavage frais est ajouté via la conduite 13 à l'agent de lavage provenant de la colonne 9 et une purge 13bis qui envoie l'agent de lavage vers un traitement complémentaire destiné à déconcentrer celui-ci en les composés plus lourds que l'éthane afin qu'il soit ensuite renvoyé vers la conduite 10 (non représenté). Suite à son passage dans la colonne 8, le mélange de gaz séché 7 est séparé en la fraction 14 sortant en tête de la colonne 8 et en la fraction 15 sortant en bas de colonne 8. La fraction 14, enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène, est acheminée vers un réacteur de chloration 16 alimenté en chlore 17 ; le 1,2-dichloroéthane formé 18 est alors séparé du flux de produits issu du réacteur de chloration. La fraction 15 comprenant du DCE enrichie en éthylène est elle introduite dans la colonne de désorption 9 après avoir été réchauffée dans l'échangeur 16. Après son passage dans la colonne de désorption 9 équipée d'un bouilleur en pied et d'un condenseur en tête, la fraction 15 est séparée en la fraction 19 sortant en tête de colonne 9 et en la fraction 20 sortant en pied de colonne 9. La fraction 19 se caractérisant par une teneur très faible en hydrogène est acheminée vers l'unité d'oxychloration 21 de l'éthylène alimentée en oxygène 22 et en chlorure d'hydrogène 23. La fraction 20 contenant essentiellement du DCE est renvoyée vers la colonne 8 via la conduite 10 comme expliqué ci-dessus. Les échangeurs 11 et 16 sont couplés dans une perspective d'économie d'énergie. Le DCE formé au réacteur d'oxychloration 24 est séparé du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration 25 ; ce dernier est ensuite recyclé au réacteur 3. Le deuxième mode préféré du procédé selon l'invention va maintenant être illustré en faisant référence au dessin accompagnant la présente description. Ce - 32 - dessin est constitué de la Figure 2 annexée, représentant schématiquement une forme d'exécution du procédé de fabrication de DCE selon l'invention. Une source d'éthane 1 et une source d'oxygène 2 sont introduites dans le réacteur 3 pour y être soumises à une ODH. Le mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires produit 4 lors de l'étape d'ODH est soumis à un séchage 5 pour en éliminer l'eau 6. Le mélange de gaz séché formé 7 est ensuite envoyé vers une colonne d'absorption 8 équipée d'un condenseur. De l'agent de lavage provenant de la colonne de désorption 9, est introduit dans la colonne d'absorption 8 via la conduite 10, après avoir été refroidi et remis en pression respectivement dans les échangeurs 11 et la pompe 12. De l'agent de lavage frais est ajouté via la conduite 13 à l'agent de lavage provenant de la colonne 9 et une purge 13bis qui envoie l'agent de lavage vers un traitement complémentaire destiné à déconcentrer celui-ci en les composés plus lourds que l'éthane afin qu'il soit ensuite renvoyé vers la conduite 10 (non représenté). Suite à son passage dans la colonne 8, le mélange de gaz séché 7 est séparé en la fraction 14 sortant en tête cle la colonne 8 et en la fraction 15 sortant en bas de colonne 8. La fraction 14, enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène, est acheminée vers un réacteur de chloration 16 alimenté en chlore 17 ; le 1,2-dichloroéthane formé 18 est alors séparé du flux de produits issu du réacteur de chloration. Le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane 26 est envoyé dans une colonne d'absorption 27 équipée d'un condenseur et alimentée en agent de lavage 28 où il est séparé en une fraction enrichie en éthane 29 renvoyée vers la fraction 15 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane 30. La fraction 15 comprenant du DCE enrichie en éthylène est elle introduite dans la colonne de désorption 9 après avoir été réchauffée dans l'échangeur 16. Après son passage dans la colonne de désorption 9 équipée d'un bouilleur en pied et d'un condenseur en tête, la fraction 15 est séparée en la fraction 19 sortant en tête de colonne 9 et en la fraction 20 sortant en pied de colonne 9. La fraction 19 se caractérisant par une teneur très faible en hydrogène est acheminée vers l'unité d'oxychloration 21 de l'éthylène alimentée en oxygène 22 et en chlorure d'hydrogène 23. La fraction 20 contenant essentiellement du DCE est renvoyée vers la colonne 8 via la conduite 10 comme expliqué ci-dessus. Les échangeurs 11 et 16 sont couplés dans une perspective d'économie d'énergie. - 33 - Le DCE formé au réacteur d'oxychloration 24 est séparé du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration 25 ; ce dernier est ensuite recyclé au réacteur 3
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Procédé de fabrication de 1,2-dichloroéthane au départ d'un flux d'éthane selon lequel :a) on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ;b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ;c) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption A1 qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1 ;d) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ;e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ;f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F1 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane ;g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ;h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g).
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1 - Procédé de fabrication de 1,2-dichloroéthane au départ d'un flux d'éthane selon lequel : a) on soumet le flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1 ; d) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F l et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F1 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane ;- 35 - g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g). 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la source d'éthane contient au moins 80 % en volume d'éthane. 3 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la source d'éthane contient au moins 98 % en volume d'éthane. 4 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'oxydéshydrogénation catalytique de l'étape a) a lieu à une température inférieure ou égale à 650 C. 5 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lors de l'étape b), on lave ledit mélange de gaz puis on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché. 6 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lors de l'étape c) d'absorption Al, le mélange de gaz séché est mis en contact avec un agent de lavage contenant du 1,2-dichloroéthane. 7 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fraction A contient au moins 70 % en poids des composés plus légers que l'éthylène contenu dans le mélange de gaz séché. 8 - Procédé selon la 1, selon lequel la fraction B se caractérise par une teneur en éthylène supérieure ou égale à 2 % en volume par rapport au volume de la fraction B. 9 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape e) n'a pas lieu.- 36 - 10 - Procédé de fabrication de chlorure de vinyle selon lequel : a) on soumet un flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1 ; d) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2-dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F l en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits- 37 - issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g) ; i) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC. 11 - Procédé de fabrication de poly(chlorure de vinyle) selon lequel : a) on soumet un flux d'éthane à une oxydéshydrogénation catalytique produisant un mélange de gaz contenant de l'éthylène, de l'éthane non converti, de l'eau et des constituants secondaires ; b) on lave éventuellement ledit mélange de gaz et on le sèche produisant ainsi un mélange de gaz séché ; c) après une étape d'épuration complémentaire éventuelle, on soumet ledit mélange de gaz séché à une absorption Al qui consiste en la séparation dudit mélange de gaz en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1 ; d) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction A est converti en 1,2- dichloroéthane et on sépare éventuellement le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur de chloration ; e) on soumet éventuellement le flux de produits issu du réacteur de chloration duquel on a éventuellement extrait le 1,2-dichloroéthane, à une absorption A2 qui consiste en la séparation dudit flux en une fraction enrichie en éthane F2 ensuite renvoyée vers la fraction F1 et en une fraction enrichie en composés plus légers que l'éthane F2' ; f) on soumet la fraction F1, contenant éventuellement la fraction F2 récupérée à l'étape e) d'absorption A2, à une désorption D qui consiste en la séparation de la fraction F l en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3, contenant éventuellement le 1,2-dichloroéthane formé au réacteur- 38 - de chloration alors extrait s'il ne l'a pas été préalablement, qui est recyclée à au moins l'une des étapes d'absorption, éventuellement après un traitement complémentaire destiné à déconcentrer la fraction F3 en les composés plus lourds que l'éthane ; g) on envoie la fraction B dans un réacteur d'oxychloration dans lequel la majeure partie de l'éthylène présent dans la fraction B est converti en 1,2-dichloroéthane, on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu du flux de produits issu du réacteur d'oxychloration et on l'ajoute éventuellement au 1,2-dichloroéthane formé au réacteur de chloration ; h) on recycle à l'étape a) le flux de produits issu du réacteur d'oxychloration duquel on a extrait le 1,2-dichloroéthane contenant éventuellement un flux d'éthane complémentaire préalablement introduit à l'une des étapes b) à g) ; i) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC ; j) on polymérise le VC pour obtenir du PVC.
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C
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C07,C08
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C07C,C08F
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C07C 19,C07C 17,C07C 21,C08F 114
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C07C 19/045,C07C 17/02,C07C 17/156,C07C 17/25,C07C 21/06,C08F 114/06
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FR2901212
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A1
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INSTALLATION ELECTRIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,123 |
La présente invention est relative à une installation électrique pour véhicule automobile doté de commandes électriques de conduite. Les commandes électriques de conduite sont souvent désignées par le terme anglais "X-by-wire" dans lequel la lettre X désigne des commandes telles que par exemple le système électrique de freinage ("brake-by-wire") ou le système électrique de direction ("steer-by-wire"). De telles commandes électriques sont critiques du point de vue de la sécurité. Elles impliquent l'utilisation de charges électriques non encore fréquemment utilisées dans les véhicules automobiles actuels, telles que par exemple des actionneurs électriques agissant sur les roues du véhicule. Ces charges doivent présenter un haut niveau de sécurité de fonctionnement et doivent cohabiter avec d'autres charges électriques ayant des contraintes de sécurité de fonctionnement différentes et généralement moins sévères. L'utilisation de telles charges électriques impose des exigences sévères de fiabilité au réseau de distribution d'énergie à bord du véhicule puisqu'il est commun à toutes les fonctions électriques de celui-ci de sorte que ces exigences sont multiples et diverses. Ainsi, on est conduit à gérer plusieurs sous-systèmes de distribution d'énergie en fonction des différentes exigences, et notamment en juxtaposant un réseau de distribution d'énergie conventionnel et un réseau de distribution d'énergie sécurisé, voire plusieurs réseaux de distribution d'énergie sécurisés (par exemple un pour le système électrique de freinage et un autre pour le système électrique de direction). Par le document EP 1 557 317, on connaît une installation d'alimentation en énergie d'un véhicule automobile comprenant au moins une commande électrique de conduite, telle qu'une commande électrique de freinage ou de direction. Dans ce cas, on prévoit deux sources d'énergie alimentant normalement de façon distincte la ou les commandes électriques et les moteurs de traction du véhicule. Les sources d'énergie sont surveillées quant à leur bon fonctionnement. En cas de défaillance de l'une d'entre elles, 3o un système de commutation permet de brancher les charges normalement alimentées par cette source, sur l'autre source. Le système dans son ensemble est régi par un calculateur. Ce système d'alimentation connu n'est que très partiellement sécurisé et ne tient pas compte des charges conventionnelles qui doivent également 35 être alimentées et éventuellement sécurisées à leur propre niveau de sécurité. Il existe par ailleurs des installations électriques plus évoluées impliquant des commandes électriques de conduite, notamment à l'état de prototype chez de nombreux constructeurs d'automobiles, installations dans lesquelles on prévoit une architecture de distribution d'énergie sécurisée à topologie en étoile qui permet de confiner les défaillances des commandes électriques à l'endroit où elles ont lieu. Cependant, ces architectures sont complexes en soi, car elles nécessitent la gestion de plusieurs branches de circulation du courant et le transfert de l'énergie vers celles-ci à partir d'un point central. Mais surtout, lo elles se superposent à l'architecture conventionnelle qui fait cheminer un réseau d'alimentation dit "en guirlande" à travers tout le véhicule. Le nombre et le poids des câbles électriques se trouvent ainsi considérablement augmentés entraînant une complexité et un coût accrus. Par conséquent, qu'il s'agisse d'une commande électrique du type "X- 15 by-wire" ou de tout autre système nécessitant une approche sécurisée, la technique antérieure prévoit de sécuriser l'installation électrique du véhicule sans que la distribution de l'énergie électrique vers les différentes charges soit unifiée par un partage optimal des ressources en matière de distribution d'énergie et de sécurité. 20 L'invention vise à fournir une installation électrique pour un véhicule automobile doté de commandes de conduite électriques, dans laquelle la sécurisation est coordonnée pour l'ensemble des charges électriques présentes dans le véhicule qu'elles soient du type critique ou non critique, et qui nécessite un câblage simple et léger dont le coût peut être réduit à un 25 minimum. On atteint ce but de l'invention avec une installation électrique pour véhicule automobile comprenant : une pluralité de charges électriques critiques du point de vue de la sécurité, une pluralité de charges électriques non critiques sur le plan de la 30 sécurité et un réseau de distribution d'énergie électrique destiné à apporter l'alimentation électrique auxdits charges critiques et non critiques, ledit réseau de distribution comprenant un dispositif de commutation présentant un noeud central de connexion d'où s'étendent des branches de connexion par l'intermédiaire d'interrupteurs, deux de ses branches étant des 35 branches d'alimentation reliées respectivement à deux sources d'énergie à courant continu et les autres desdites branches étant des branches de consommation et reliées chacune à au moins l'une desdites charges critiques, tandis qu'au moins certaines desdits branches de consommation sont raccordées également à au moins certaines charges parmi ladite pluralité de charges non critiques, et ledit réseau de distribution comprenant également des moyens de dérivation pour, en cas de défaillance d'une charge critique appartenant à une branche donnée de consommation, assurer l'alimentation des charges non critiques appartenant à cette branche à travers une autre branche parmi lesdites branches de consommation. Grâce à ces caractéristiques, l'ensemble des charges électriques du 1 o véhicule peut être alimenté par le même réseau de distribution d'énergie d'où une simplification notable du câblage. Ceci étant, les charges critiques du point de vue de la sécurité conservent leur caractère "silencieux aux défaillances" (en anglais "Fail-Silent"), puisqu'en cas de défaillances de l'une d'entre elles les charges non critiques qui lui sont associées dans la même 15 branche du réseau de distribution conservent leur fonctionnalité. L'ensemble de l'installation reste ainsi "tolérant aux défaillances" (en anglais "Fail-Tolerant"), celles-ci étant confinées dans la branche de consommation où elles sont apparues. Avantageusement, lesdits moyens de dérivation comprennent d'une 20 part dans chacune desdites branches de consommation un composant unidirectionnel orienté de manière à permettre la circulation du courant à travers la branche de consommation considérée vers les charges non critiques appartenant à cette branche et bloquant la circulation du courant dans le sens opposé, et d'autre part des conducteurs transversaux reliant le côté dudit 25 composant unidirectionnel tourné vers lesdites charges non critiques au côté homologue du composant unidirectionnel d'une autre branche de consommation dudit réseau de distribution. Selon un autre aspect de l'invention, les charges non critiques appartenant à une même branche de consommation sont connectées audit 3o composant unidirectionnel à travers au moins un composant fusible. En outre, avantageusement, à chacune de leurs extrémités lesdits conducteurs transversaux sont chacun raccordés au composant unidirectionnel correspondant par l'intermédiaire d'un composant fusible. De préférence, ledit composant unidirectionnel est une diode. 35 Selon un autre aspect de l'invention, ledit réseau de distribution comporte quatre branches de consommation s'étendant en étoile à partir dudit noeud central situé au centre dudit véhicule vers les coins de celui-ci pour alimenter de concert les charges critiques et non critiques présentes au voisinage des roues situées dans ces coins. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé sur lequel la figure unique représente un exemple de réalisation d'une installation électrique pour véhicule automobile selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Sur cette figure unique, on a représenté très schématiquement une vue en plan d'un véhicule automobile avec ses quatre roues R, son tableau de 1 o bord T et ses portières P, la vue étant uniquement destinée à illustrer l'implantation des divers éléments de l'installation électrique. Celle-ci comprend tout d'abord un commutateur central 1. Dans l'exemple représenté, ce commutateur présente six branches, toutes dotées d'un interrupteur bipolaire la à 1f, chaque interrupteur desservant une 15 branche A à F d'un réseau de distribution d'énergie en étoile. L'un des pôles de chaque interrupteur est relié aux pôles correspondants des autres interrupteurs en forrnant ainsi un noeud central 1g. Ce dernier est de préférence situé au centre du véhicule. Il est à noter que l'invention n'est limitée ni à un réseau de distribution 20 d'énergie à six branches en étoile, ni à une quelconque répartition topographique dans le véhicule de ses branches, la figure ne représentant que l'un des exemples de réalisation possibles de l'invention. Les branches A et B du réseau sont des branches d'alimentation et comprennent à cet effet des sources d'énergie 2 et 3. Celles-ci peuvent être 25 de tout type connu en soi et appliquent une tension continue au noeud central l g, lorsque l'interrupteur la et/ou lb est (sont) fermé(s). Dans l'exemple représenté qui correspond à la situation la plus courante dans l'industrie automobile, les sources d'énergie 2 et 3 sont connectées au réseau de distribution par leur pôle positif. L'invention s'applique naturellement 30 également dans le cas d'un branchement inverse de ces sources d'énergie 2 et 3. Les branches C à F du réseau sont des branches de consommation. Dans l'exemple représenté, elles sont identiques et situées respectivement aux quatre coins du véhicule, respectivement au voisinage des roues R. 35 Chaque branche de consommation C à F comprend au moins une charge M critique d"un point de vue de la sécurité de sorte qu'elle doit avoir un comportement silencieux à la défaillance, ce qui signifie qu'en cas de défaillance, elle ne doit en aucune manière répercuter cette défaillance sur le reste du réseau de distribution. Typiquement, une charge M peut être un actionneur électrique agissant par exemple sur une roue R et ayant besoin pour fonctionner dune quantité d'énergie importante. En l'occurrence, le comportement "silencieux à la défaillance" de la charge M est obtenu par le fait qu'en cas de défaillance, elle est déconnectée du réseau de distribution. Chaque branche de consommation C à F comprend également au moins une charge L (feux de position, de stop etc; par exemple) qui est moins critique du point de vue de la sécurité qu'une charge M et fonctionnellement 1 o indépendante de celle-ci. L'installation électrique selon l'invention comprend également des moyens de dérivation. Plus précisément, dans chaque branche de consommation C à F, les charges L sont connectées à l'interrupteur 1c à 1f correspondant à travers un composant unidirectionnel 4, connecté dans le 15 sens passant de l'interrupteur vers les charges L compte tenu du mode de connexion choisi dans l'exemple, des sources d'énergie 2 et 3. Ce composant est de préférence une diode dont la cathode est connectée aux charges L. II peut aussi être formé d'un composant semi-conducteur de structure plus complexe ayant le caractère unidirectionnel. Bien entendu, en cas de 20 polarisation inverse des sources d'énergie 2 et 3, l'orientation du composant unidirectionnel doit être inversée. Un composant fusible 5 est relié de préférence entre les charges L et le composant unidirectionnel 4. La jonction entre le composant unidirectionnel 4 et le composant fusible 25 5 dans les branches 1c et 1d est connectée à la jonction homologue de la branche opposée respective le et 1 f par l'intermédiaire d'une connexion transversale 6 comprenant un conducteur 7 et deux composants fusibles 8. Le commutateur central 1 est commandé par des moyens de commande symbolisés sous la forme d'un calculateur CAL du véhicule. Un tel 3o calculateur est supposé disposer de moyens de décision appropriés pour actionner les différents interrupteurs la à If au moment de l'apparition d'une défaillance à un endroit quelconque du véhicule, une telle défaillance étant signalée au calculateur CAL par l'intermédiaire d'entrées EN appropriées. Il s'agit d'une technologie à la portée des spécialistes de sorte qu'il n'est pas 35 nécessaire de faire une description détaillée ni de ce calculateur ni de son mode de fonctionnement. Grâce à un agencement de l'installation électrique selon l'invention, les charges critiques M ont un comportement silencieux à la défaillance tout en garantissant le caractère de tolérance à la défaillance vis-à-vis des charges L moins critiques du point de vue de la sécurité. s En cas de défaillance de l'une des sources d'énergie 2 ou 3, la branche d'alimentation défaillante A ou B est déconnectée du réseau par l'ouverture de l'interrupteur 1 a ou 1'b associé. Le réseau peut donc continuer à fonctionner en étant alimenté paria branche d'alimentation encore intacte. En cas de défaillance de l'une des charges critiques M ou de l'une des 10 branches de consommation elles-mêmes, l'interrupteur correspondant 1c à 1f est ouvert sous la commande du calculateur CAL, ce qui déconnecte la branche de consommation en question du réseau. La charge M et la branche de consommation qui l'alimente sont ainsi silencieuses à la défaillance. Cependant, toutes les autres branches du réseau peuvent continuer à 15 fonctionner. Il en est de même des charges L qui sont présentes au voisinage de la charge critique M défaillante, puisque ces charges L sont désormais alimentées par l'intermédiaire de la branche de consommation opposée à laquelle elles sont reliées par la connexion transversale 6. Le composant unidirectionnel 4 situé près de la charge critique M défaillante empêche une 20 circulation de courant vers la branche correspondante. De la sorte, l'ensemble est également tolérant à la défaillance puisque toutes les charges L y compris celles se trouvant près de la charge M défaillante, peuvent continuer à recevoir leur alimentation. Si on souhaite également rendre les charges critiques M immunes 25 contre une défaillance (court-circuit) dans l'une des charges moins critiques L, il est avantageux, selon l'invention de prévoir les composants fusibles 5. Lorsque survient une telle défaillance, elle est empêchée de se propager vers la charge critique M associée et également vers le reste du réseau de distribution, grâce à la présence du composant fusible 5 capable 3o d'interrompre la liaison des charges L concernées par le court-circuit avec le réseau. Bien entendu, bien que cela ne soit pas représenté sur la figure, on peut prévoir, au lieu d'un élément fusible commun pour toutes les charges L d'une même branche C à F, un composant fusible par charge L, laissant ainsi la possibilité aux charges L non défaillantes de la branche concernée de 35 continuer à fonctionner. Les composants fusibles 8 ont une fonction analogue pour isoler la connexion transversale 6 dans laquelle ils sont insérés en cas de court-circuit sur cette connexion.. Il est à noter que dans la présente description, la notion "composant fusible" doit être prise sur le plan fonctionnel. II peut donc s'agir de tout composant y compris thermique ou semi-conducteur, capable d'interrompre une liaison électrique par exemple si le courant dans cette liaison dépasse une valeur prédéterminée ou si un autre paramètre dépasse une condition préfixée au-delà de laquelle on considère qu'il y a une défaillance. Les 1 o composants fusibles peuvent être ou pas être réarmables, de type passif ou actif
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Dans cette installation une pluralité de charges électriques (M) critiques du point de vue de la sécurité et une pluralité de charges électriques (L) non critiques sur le plan de la sécurité sont alimentées par un réseau de distribution d'énergie électrique.Le réseau de distribution comprend commutateur (1) d'où s'étendent par l'intermédiaire d'interrupteurs (1a à 1f), des branches d'alimentation (A, B) reliées respectivement à deux sources d'énergie à courant continu (2, 3) et des branches de consommation (C à F) reliées chacune à au moins l'une desdites charges critiques (M). Ces branches de consommation sont raccordées également aux charges non critiques (L).Le réseau de distribution comprend également des moyens de dérivation (4 à 8) pour, en cas de défaillance d'une charge critique (M) appartenant à une branche donnée de consommation (C à F), assurer l'alimentation des charges non critiques (L) appartenant à cette branche à travers une autre branche parmi les branches de consommation.
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1. Installation électrique pour véhicule automobile caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de charges électriques (M) critiques du point de vue de la sécurité, une pluralité de charges électriques (L) non critiques sur le plan de la sécurité et un réseau de distribution d'énergie électrique destiné à apporter l'alimentation électrique auxdites charges critiques et non critiques, en ce que ledit réseau de distribution comprend un dispositif de commutation (1) présentant un noeud central de connexion (1f) d'où s'étendent des branches de connexion (A à F) par l'intermédiaire d'interrupteurs (la à 1f), deux de ses branches (A, B) étant des branches d'alimentation reliées respectivement à deux sources d'énergie à courant continu (2, 3) et les autres desdites branches (C à F) étant des branches de consommation et reliées chacune à au moins l'une desdites charges critiques (M), en ce qu'au moins certaines desdits branches de consommation (C à F) sont raccordées également à au moins certaines charges parmi ladite pluralité de charges non critiques (L), et en ce que ledit réseau de distribution comprend également des moyens de dérivation (4 à 8) pour, en cas de défaillance d'une charge critique (M) appartenant à une branche donnée de consommation (C à F), assurer l'alimentation des charges non critiques (L) appartenant à cette branche à travers une autre branche parmi lesdites branches de consommation (C à F). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de dérivation (4 à 8) comprennent d'une part dans chacune desdites branches de consommation (C à F) un composant unidirectionnel (4) orienté de manière à permettre la circulation du courant à travers la branche de consommation considérée vers les charges non critiques (L) appartenant à cette branche et bloquant la circulation du courant dans le sens opposé et d'autre part des conducteurs transversaux (6, 7) reliant le côté dudit composant unidirectionnel (4) tourné vers lesdites charges non critiques (L) au côté homologue du composant unidirectionnel (4) d'une autre branche de consommation dudit réseau de distribution. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que les charges non critiques (L) appartenant à une même branche de consommation (C à F) sont connectées audit composant unidirectionnel (4) à travers au moins un composant fusible (5). 4. Installation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'à chacune de leurs extrémités, lesdits conducteurs transversaux (6, 7) sont chacun raccordés au composant unidirectionnel correspondant (4) par l'intermédiaire d'un composant fusible (8). 5. Installation selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que ledit composant unidirectionnel est une diode (4). 6. Installation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit réseau de distribution comporte quatre branches de consommation (C à F) s'étendant en étoile à partir du noeud central (1f) lo situé au centre dudit véhicule, vers les coins de celuici pour alimenter de concert les charges critiques (M) et non critiques (L) situées au voisinage des roues (R) situées respectivement dans ces coins.
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B
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B60
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B60R,B60T
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B60R 16,B60T 17
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B60R 16/03,B60T 17/18
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FR2897020
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A1
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SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT DEUX PARTIES SUPERPOSABLES EN POSITION REHAUSSEE
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L'invention concerne un siège de véhicule automobile. II est connu de réaliser un siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier, ladite assise comprenant une partie mobile et une partie fixe, ladite partie mobile étant déplaçable entre une position d'utilisation pour adulte où elle est disposée dans le prolongement de ladite partie fixe de sorte à former une surface d'assise pour adulte, et une position rehaussée où elle est disposée de sorte à former une surface d'assise rehaussée et d'aire réduite destinée à un enfant. Les réalisations connues sont souvent complexes et ne permettent pas en outre à l'enfant, sinon au prix d'agencements compliqués, de bénéficier d'une hauteur suffisante pour disposer ses tibias verticalement, en position d'assise usuelle. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un siège simplifié, intégrant un rehausseur escamotable, l'enfant bénéficiant d'un confort d'assise optimisé. A cet effet, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier, ladite assise comprenant une partie avant et une partie arrière, ladite partie avant étant déplaçable relativement à ladite partie arrière entre une position d'utilisation pour adulte où elle est disposée dans le prolongement de ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise pour adulte, et une position rehaussée où elle est disposée en appui sur ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise rehaussée et de longueur réduite destinée à un enfant. De la sorte, on obtient, de façon particulièrement simple, la fonction de rehausseur recherchée, ledit rehausseur étant intégré dans l'assise lorsqu'il n'est pas utilisé, et l'enfant bénéficiant d'une hauteur suffisante pour positionner sensiblement verticalement ses tibias. En outre, la longueur d'assise réduite est adaptée à la longueur des cuisses de l'enfant, ce qui lui permet de plier les jambes de sorte à être assis de façon usuelle. 2 Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, hauteur, latéral, longueur,...) sont pris en référence au siège disposé dans le véhicule. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue latérale d'un siège selon un mode de réalisation de l'invention, la partie avant étant en position d'utilisation pour adulte (a) et en position rehaussée pour enfant (b), • la figure 2 est une vue latérale d'un siège analogue à celui de la figure 1, ledit siège comprenant un dispositif de réglage en inclinaison de la partie avant, ladite partie avant étant représentée en position d'utilisation pour adulte (a) et en positions rehaussées pour enfant (b,c). En référence à la figure 1, on décrit à présent un siège 1 de véhicule automobile comprenant une assise 2 et un dossier 3, ladite assise comprenant une partie avant 4 et une partie arrière 5, ladite partie avant étant déplaçable relativement à ladite partie arrière entre une position d'utilisation pour adulte où elle est disposée dans le prolongement de ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise pour adulte, et une position rehaussée où elle est disposée en appui sur ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise rehaussée et de longueur réduite destinée à un enfant. De la sorte, on obtient, de façon particulièrement simple, la fonction de rehausseur recherchée, ledit rehausseur étant intégré dans l'assise 2 lorsqu'il n'est pas utilisé, et l'enfant de taille moyenne bénéficiant d'une hauteur suffisante, au moins sensiblement égale à la somme des hauteurs des parties avant 4 et arrière :5, pour positionner sensiblement verticalement ses tibias avec un angle de pliage des jambes pouvant être sensiblement droit. En outre, la longueur d'assise réduite est adaptée à la longueur des cuisses de l'enfant, ce qui lui permet de plier les jambes de sorte à être assis de façon usuelle. 3 Selon la réalisation représentée, la partie avant 4 comprend un organe d'ancrage 6 destiné à coopérer, lorsque ladite partie avant est en position rehaussée, avec un premier organe réciproque 7 solidaire de la structure du véhicule, prévu sur le siège 1 ou directement sur la structure, notamment de type Isofix . Un tel agencement permet de maintenir en place la partie avant 4 et d'éviter le sous marinage de l'enfant en cas de collision. Selon la réalisation représentée, l'organe d'ancrage 6 est agencé pour pouvoir coopérer en outre, lorsque la partie avant 4 est en position pour adulte, avec un deuxième organe 8 réciproque solidaire de la structure du véhicule, prévu sur le siège ou directement sur la structure, ceci afin d'aider à maintenir la partie avant 4 en place. Dans la réalisation représentée, la partie avant 4 peut être désolidarisée totalement de la partie arrière 5. Selon une réalisation non représentée, la partie avant 4 peut être prévue solidaire de la partie arrière 5, par exemple par une charnière disposée entre lesdites parties avant et arrière, de sorte que ladite partie avant puisse se replier sur ladite partie arrière, l'envers de ladite partie avant formant surface d'assise pour enfant. La charnière peut être issue du revêtement du siège 1, de sorte à former charnière souple, ce qui représente une réalisation simple et économique. Selon la réalisation représentée en figure 2, le siège 1 comprend en outre un dispositif de réglage 9 en inclinaison de la partie avant 4 lorsqu'elle est en position rehaussée. Le dispositif 9 d'inclinaison représenté comprend une crémaillère courbe 10, solidaire en rotation de la structure du véhicule et agencée pour coopérer, lorsque la partie avant 4 est en position rehaussée (b,c), avec une crémaillère30 4 réciproque 11 prévue sous ladite partie avant, le déplacement relatif des crémaillères entre elles permettant d'obtenir le réglage attendu. Lorsque la partie avant 4 est en position d'utilisation pour adulte, la crémaillère courbe 10 est ramenée vers l'avant (a) et ne coopère pas avec la crémaillère réciproque 11. De façon non représentée, le siège 1 peut comprendre en outre un repose-pieds réglable en hauteur et/ou inclinaison pour l'enfant
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The car seat (1), comprising a back (3) and a base (2), has the latter made in two sections - a front section (4) and a rear section (5). The two sections fit one in front of the other to make the base of a seat for an adult or can be stacked with the front section on top of the rear one to make a raised base of shorter length for a child passenger. The front section has an anchoring element (6) that engages with a second element (7) forming part of the vehicle structure when in the raised position. The two parts of the seat base can be connected by a fabric hinge, and the angle of the front section in the raised position can be adjusted by a curved rack mechanism.
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1. Siège (1) de véhicule automobile comprenant une assise (2) et un dossier (3), ladite assise comprenant une partie avant (4) et une partie arrière (5), ledit siège étant caractérisé en ce que ladite partie avant est déplaçable relativement à ladite partie arrière entre une position d'utilisation pour adulte où elle est disposée dans le prolongement de ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise pour adulte, et une position rehaussée où elle est disposée en appui sur ladite partie arrière de sorte à former une surface d'assise rehaussée et de longueur réduite destinée à un enfant. 2. Siège (1) selon la 1, la partie avant (4) comprenant un organe d'ancrage (6) destiné à coopérer, lorsque ladite partie avant est en position rehaussée, avec un premier organe réciproque (7) solidaire de la structure du 15 véhicule. 3. Siège (1) selon la 1 ou 2, l'organe d'ancrage (6) étant agencé pour pouvoir coopérer en outre, lorsque la partie avant (4) est en position pour adulte, avec un deuxième organe réciproque (8) solidaire de la structure du 20 véhicule. 4. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, une charnière étant prévue entre les parties avant (4) et arrière (5) de sorte que ladite partie avant puisse se replier sur ladite partie arrière, l'envers de ladite partie avant 25 formant surface d'assise pour enfant. 5. Siège (1) selon la 4, la charnière étant issue du revêtement dudit siège, de sorte à former charnière souple. 30 6. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, ledit siège comprenant en outre un dispositif de réglage en inclinaison (9) de la partie avant (4) lorsqu'elle est en position rehaussée.6 7. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, ledit siège comprenant en outre un repose-pieds réglable en hauteur et/ou inclinaison pour l'enfant.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/90,B60N 2/26
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FR2897305
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A1
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EXTRACTEUR D'AIR POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,817 |
La présente invention concerne un . Un extracteur d'air de véhicule automobile a pour fonction de laisser s'échapper de l'air de l'intérieur de l'habitacle du véhicule vers l'extérieur, afin d'éviter toute surpression résultant notamment de la fermeture d'une portière, et ce tout en empêchant, en l'absence d'une telle surpression, l'entrée d'air à l'intérieur du véhicule. Un extracteur clair comprend un boîtier, généralement en matière thermoplastique, et un volet souple en caoutchouc ou matière similaire, et est 10 généralement fixé au véhicule, au niveau du pare-chocs arrière. Les figures 1 et 2 montrent, vu en perspective, un extracteur d'air 1 connu, avec le volet 2 respectivement en position normale de fermeture par rapport au boîtier 3, qu'il adopte simplement par gravité, et en position d'ouverture permettant l'échappement d'air, dans laquelle il est 15 momentanément amené en cas de surpression dans l'habitacle. Un extracteur tel que montré sur ces figures a pour inconvénient de ne pas avoir une étanchéité parfaite entre le volet 2 et le boîtier 3. En effet, certaines zones du volet 2 peuvent ne pas venir précisément en application contre le siège 4. De plus, l'extracteur 1 connu a pour inconvénient de générer 20 des bruits indésirables lorsque le volet 2 retombe sur le siège 4. La présente invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients. L'extracteur qu'elle concerne comprend, de manière connue en soi, un boîtier formant au moins un siège et au moins un volet souple destiné, en position normale, à venir en application contre le siège correspondant. 25 Selon l'invention, chaque siège a, vu dans le plan dans lequel se déplace le volet correspondant, un profil courbe. Ce profil permet une application progressive du volet contre le siège lorsque le volet retombe, éliminant les bruits indésirables que produit l'extracteur connu. De plus, ce profil s'avère générer une légère tension du 30 volet tant dans une direction parallèle à la zone du volet reliée au boîtier (cette direction correspond généralement à la longueur du volet) que dans une direction perpendiculaire à cette zone (généralement la largeur du volet), ce qui est favorable à l'obtention d'une application étroite du volet contre le siège. La courbure du siège du volet peut être de rayon constant ou de rayon 35 non constant. Notamment, elle peut être de rayon plus réduit du côté de la 2 zone du siège le long de laquelle le volet est relié au boîtier et de rayon allant en augmentant en direction du côté opposé. L'extracteur selon l'invention peut comprendre un volet unique ou peut comprendre plusieurs volets, notamment deux volets superposés. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'extracteur qu'elle concerne. La figure 3 en est une vue de côté, en coupe. Cette figure 3 représente un extracteur d'air 10 pour véhicule automobile, comprenant un boîtier 13, généralement en matière thermoplastique, et deux volets souples 12 en caoutchouc ou matière similaire. Le boîtier 13 forme deux conduits superposés 15 d'écoulement de l'air, dont chacun est délimité par une paroi périphérique et par des ailettes verticales 16, à l'instar de l'extracteur 1 montré sur les figures 1 et 2. Les bords aval de cette paroi périphérique et de ces ailettes 16 forment un siège 14 de réception du volet 12. Comme le montre la figure, chaque siège 14 a, vu dans le plan dans lequel se déplace le volet 12, un profil courbe. Dans l'exemple représenté, la courbure du siège 14 est de rayon non constant, plus réduit du côté de la zone du siège le long de laquelle le volet 12 est relié au boîtier 13, et allant en augmentant en direction du côté opposé. Le profil courbe du siège 14 permet une application progressive du volet 12 contre le siège 14 lorsque le volet 12 retombe, éliminant ainsi les bruits indésirables que produit l'extracteur 1 connu. De plus, ce profil courbe s'avère générer une légère tension du volet 12 tant dans une direction parallèle à la zone du volet 12 reliée au boîtier 13 (cette direction correspond généralement à la longueur du volet 12) que dans une direction perpendiculaire à cette zone (généralement la largeur du volet 12), ce qui est favorable à l'obtention d'une application étroite du volet 12 contre le siège 14. L'invention fournit ainsi un extracteur d'air pour véhicule automobile présentant les avantages déterminants de ne pas générer de bruits indésirables et d'être parfaitement étanche. 3 Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
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Cet extracteur d'air (10) comprend un boîtier (13) formant au moins un siège (14) et au moins un volet souple (12) destiné, en position normale, à venir en application contre le siège (14) correspondant.Selon l'invention, chaque siège (14) a, vu dans le plan dans lequel se déplace le volet correspondant (12), un profil courbe.
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1 ù Extracteur d'air pour véhicule automobile, comprenant un boîtier (13) formant au moins un siège (14) et au moins un volet souple (12) destiné, en position normale, à venir en application contre le siège (14) correspondant, caractérisé en ce que chaque siège (14) a, vu dans le plan dans lequel se déplace le volet correspondant (12), un profil courbe. 2 ù Extracteur d'air selon la 1, caractérisé en ce que la courbure du siège (14) est de rayon constant. 3 ù Extracteur d'air selon la 1, caractérisé en ce que la 10 courbure du siège (14) est de rayon non constant. 4 ù Extracteur d'air selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la courbure du siège (14) est de rayon plus réduit du côté de la zone du siège (14) le long de laquelle le volet (12) est relié au boîtier et de rayon allant en augmentant en direction du côté opposé. 15 5 ù Extracteur d'air selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un volet (12) unique. 6 ù Extracteur d'air selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs volets (12), notamment deux volets superposés.
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B
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B60
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B60H
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B60H 1
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B60H 1/26
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FR2890480
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE CORRECTION ACTIVE DES PROPRIETES ACOUSTIQUES D'UNE ZONE D'ECOUTE D'UN ESPACE SONORE
| 20,070,309 |
L'invention concerne un procédé et un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute d'un espace sonore. On entend par zone d'écoute un volume réduit de l'espace 5 sonore dans laquelle un ou plusieurs auditeurs sont susceptibles de se placer pour écouter un signal sonore. La reproduction d'un signal sonore au moyen d'une installation fixe ou mobile est perturbée par les limites de cette installation (fidélité, qualité de la réponse, dynamique), mais également par les caractéristiques acoustiques de l'environnement dans lequel elle est installée. Ceci se traduit par deux effets principaux. D'une part, le signal reçu en un point est modifié par la propagation au sein de l'environnement (trajets multiples qui interfèrent, résonance, absorption de certains composants), et d'autre part, la réaction de l'environnement sur les sources sonores modifie leur comportement (désaccords de charge acoustique, modification des conditions de rayonnement). De ce fait, une installation de reproduction sonore qui a été conçue pour fonctionner dans un environnement donné peut avoir un comportement fortement modifié lorsqu'elle est utilisée dans un environnement qui s'écarte de celui pour lequel elle a été conçue. Ce problème se pose très fréquemment dans le cas d'installations de reproduction audio telles les chaînes Hi-Fi et plus particulièrement lorsqu'elles sont utilisées dans de petits locaux tels que des pièces d'habitation, dont les dimensions courantes conduisent à des résonances gênantes aux basses fréquences (notamment aux premiers modes propres de la salle). Aux basses fréquences, les réflexions des ondes sonores sur les parois de la salle se combinent pour former des zones de fortes (+) et basses (-) pressions réparties spatialement dans la salle, comme représenté sur la figure 2. Différentes répartitions des zones de fortes (+) et basses (-) pressions sont possibles. Ces répartitions sont caractéristiques de la salle. Elles correspondent chacune à un mode acoustique qui résonne à une fréquence spécifique. 2890480 2 On entend par résonance un mode de transmission des ondes sonores activé par les réflexions multiples de ces ondes sur les parois de l'espace sonore, produisant une répartition spatiale de la pression dans l'espace sonore perturbant la reproduction sonore dans la zone d'écoute. L'influence de l'environnement de reproduction étant majeure, de nombreuses solutions ont été cherchées pour la corriger ou la limiter. Ces solutions peuvent être classées en deux catégories générales. D'une part, celles qui visent à modifier le signal avant de le reproduire pour que la reproduction du signal modifié se rapproche du signal original (correction par traitement du signal à reproduire). D'autre part, celles qui visent à modifier les caractéristiques de l'environnement acoustique de manière à réduire son influence sur la reproduction sonore (correction acoustique active par exemple). La correction par traitement du signal à reproduire se situe dans la première catégorie. Elle est de loin la plus répandue. Elle peut être réalisée par des corrections d'équilibre tonal (réglage grave/aigu, égaliseur graphique), des corrections fréquentielles plus fines (égaliseur paramétrique), ou par des traitements spécifiques (système de filtrage numérique ajusté via la mesure de la réponse en un ou plusieurs points d'écoute). Les dispositifs des documents "Modal Equalization of Loudspeaker-Room Responses at Low Frequencies" (J. Audio. Eng. Soc., Vol. 51, N 5, maiO3) et "Equalization of Room Acoustics and Adaptive Systems in the Equalization of Small Room Acoustics" (AES, 15éme Conférence Internationale) utilisent ce type de correction. Cependant, l'efficacité des méthodes de correction par traitement du signal à reproduire est limitée par au moins trois limites de principe. Si l'environnement présente de fortes résonances ou anti-résonances, il n'est pas possible de les compenser par une méthode de traitement du signal à reproduire. L'influence de l'environnement étant liée à la propagation du 35 son, elle est extrêmement variable d'un point à un autre d'un espace sonore. Une correction du signal ne peut donc concerner qu'une position précise de l'espace. Une correction moyenne se traduit par une dégradation des performances de cette correction. La méthode de correction par traitement du signal à reproduire est aussi limitée pour une correction du signal fine qui devient très sensible aux variations de l'environnement sonore. La deuxième catégorie de solutions (correction de l'environnement acoustique) pour limiter l'influence de l'environnement de reproduction sonore est moins facile à mettre en oeuvre. Elle est donc moins répandue. Le procédé le plus classique est d'effectuer un traitement acoustique passif quand il s'agit d'un local d'écoute ou d'un lieu de spectacle. La correction doit se faire dans l'ensemble du volume, même si la reproduction ne concerne qu'une zone d'écoute réduite. II existe également des solutions de correction acoustique active basées sur une installation électroacoustique auxiliaire. Nous connaissons par ailleurs les brevets FR 2 766 953 et US 4 122 303 qui divulguent cette approche pour réduire le bruit. Les brevets EP 1 088 298 et EP 0 555 787 divulguent un dispositif qui permet de modifier les caractéristiques acoustiques d'un espace auditif. Ces solutions présentent des limites pratiques. La correction des très basses fréquences nécessite des dispositifs de grandes dimensions, dont l'encombrement est souvent inacceptable, et dont les performances sont limitées. Le nombre important de degré de liberté entraîne une densité d'actionneurs ou de capteurs qui est difficilement acceptable en pratique. De plus, les corrections actives de l'environnement sonore ne disposent pas d'une référence de signal pour effectuer leur traitement ce qui limite le choix des algorithmes de traitement, et conduit souvent à un compromis entre la stabilité et les performances du traitement. L'objectif de la présente invention est de proposer un procédé et un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute d'un espace sonore plus efficace, visant à obtenir une meilleure homogénéité du signal sonore dans un espace réduit. Une meilleure homogénéité du signal sonore dans l'espace réduit entraîne également une meilleure homogénéité fréquentielle. L'invention permet de corriger ce qui n'est pas corrigeable par d'autres approches, avec une complexité de mise en oeuvre et un coût réduit. A cet effet, l'invention concerne un procédé de correction 10 active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute d'un espace sonore comprenant: - une étape de conversion d'un signal à reproduire dans un espace sonore produisant un signal sonore primaire entraînant des résonances dans l'espace sonore, la superposition du signal sonore primaire avec les résonances formant un signal sonore perturbé, - une étape d'atténuation des résonances comportant: É une étape de mesure du signal sonore perturbé, ledit signal sonore perturbé étant converti en signal électrique, É une étape de traitement du signal électrique formant un signal électrique traité, É une étape de conversion par au moins une source de reproduction sonore secondaire dudit signal électrique traité en signal sonore secondaire apte à atténuer lesdites résonances pour obtenir un signal sonore corrigé. Selon le procédé de l'invention: - l'étape de mesure du signal sonore perturbé comprend plusieurs positions de mesures prédéterminées dans l'espace sonore de façon à mesurer des amplitudes de résonances proches de celles des résonances perturbant la reproduction du signal sonore primaire dans la zone d'écoute, - le signal sonore secondaire atténuant les résonances est 35 reproduit en plusieurs positions de correction prédéterminées 25 dans l'espace sonore de façon à agir en sens inverse sur lesdites résonances permettant d'obtenir un signal sonore corrigé homogène dans la zone d'écoute, - l'étape d'atténuation des résonances est couplée avec une étape de traitement du signal à reproduire de façon à permettre la production d'un signal sonore modifié apte à minimiser la formation des résonances. Dans différents modes de réalisation possibles, la présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles: - le traitement du signal à reproduire est un traitement du signal par égalisation, - le traitement du signal électrique et le traitement du signal à reproduire utilisent le signal à reproduire comme référence, -l'étape de traitement du signal électrique comprend une étape d'affectation de coefficients pondérant lesdits coefficients suivant la position de mesures. L'invention concerne également un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute d'un espace sonore comprenant: - un moyen de conversion d'un signal à reproduire dans un espace sonore produisant un signal sonore primaire entraînant des résonances dans l'espace sonore, la superposition du signal sonore primaire avec les résonances formant un signal sonore perturbé, - un moyen d'atténuation des résonances comportant: É au moins un moyen de mesure du signal sonore 30 perturbé, ledit signal sonore perturbé étant converti en signal électrique, É un moyen de traitement du signal électrique permettant la formation un signal électrique traité, É au moins une source de reproduction sonore secondaire convertissant ledit signal électrique traité en signal sonore secondaire apte à atténuer lesdites résonances pour obtenir un signal sonore corrigé . Selon le dispositif de l'invention: - les moyens de mesure du signal sonore perturbé sont répartis en plusieurs positions de mesures prédéterminées dans l'espace sonore de façon à mesurer des amplitudes de résonances proches de celles des résonances perturbant la reproduction du signal sonore primaire dans la zone d'écoute, - les sources de reproduction sonore secondaire convertissant ledit signal électrique traité en signal sonore secondaire sont répartis en plusieurs positions de correction prédéterminées dans l'espace sonore de façon à agir en sens inverse sur lesdites résonances permettant d'obtenir un signal sonore corrigé homogène dans la zone d'écoute, - le moyen d'atténuation des résonances est couplé avec un moyen de traitement du signal à reproduire de façon à permettre la production d'un signal sonore modifié apte à minimiser la formation des résonances. Dans différents modes de réalisation possibles, la présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles: - le moyen de traitement du signal à reproduire est un moyen de traitement du signal par égalisation, - le moyen d'atténuation des résonances et le moyen de 30 traitement du signal à reproduire utilisent le signal à reproduire comme référence, - le moyen de traitement du signal électrique comprend au moins un moyen de contrôle du signal relié à chaque moyen de mesure du signal sonore perturbé, 2890480 7 - le moyen de contrôle du signal comprend un moyen d'affectation de coefficients pondérant lesdits coefficients suivant la position de mesures, - chaque moyen de moyen de contrôle du signal comprend une seule voie reliée à une source de reproduction sonore secondaire, ladite source de reproduction sonore secondaire convertissant le signal électrique traité en signal sonore secondaire atténuant au moins une résonance, - le moyen de moyen de contrôle du signal comprend un 10 filtre de contrôle, - le filtre de contrôle est un filtre adaptatif, - les moyens de mesure du signal sonore perturbé sont disposés dans la zone d'écoute, - les moyens de mesure du signal sonore perturbé sont 15 disposés à la périphérie de l'espace sonore. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente un exemple de dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'un espace sonore 20 selon l'art antérieur; - la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'un espace sonore corrigeant, par exemple, les deux modes acoustiques (2,2) A) et (1, 0) B) présents dans une zone d'écoute, selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est une représentation schématique plus détaillée du dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'un espace sonore selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une représentation schématique d'un moyen de traitement du signal électrique; La figure 1 représente un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'un espace sonore selon l'art antérieur. Ce dispositif est mis en place dans un espace sonore 1, habituellement de petite dimension telle une pièce d'habitation. Il comprend un moyen de reproduction d'un signal sonore primaire 2, 4 comportant une unité de reproduction d'un signal sonore primaire 2 associée à au moins deux sources de reproduction d'un signal sonore primaire 4. Le moyen de reproduction 2, 4 peut consister en une chaîne HiFi domestique équipée de deux hauts parleurs. Les deux sources de reproduction d'un signal sonore primaire 4 et la zone d'écoute 27 sont avantageusement disposés en triangle stéréo dans l'espace sonore 1 comme le recommandent les constructeurs. Le moyen de reproduction 2, 4 convertit le signal à reproduire de façon à produire un signal sonore primaire. Le signal à reproduire est un signal électrique provenant d'un préenregistrement sur un disque compact par exemple. Le signal sonore primaire entraîne des résonances dans l'espace sonore 1. La superposition du signal sonore primaire avec les résonances forme un signal sonore perturbé. Un moyen d'atténuation des résonances permet de limiter l'influence de l'espace sonore 1 sur la reproduction du son. Ce moyen est communément appelé dispositif de correction acoustique active de l'environnement sonore. Il comporte au moins un moyen de mesure 15 du signal sonore perturbé qui peut être un microphone ou un capteur de pression par exemple. Le signal sonore perturbé est converti en signal électrique 32, traité par un moyen de traitement du signal électrique 6. On obtient un signal électrique traité 9. Au moins une source de reproduction sonore secondaire 8 convertie le signal électrique traité 9 en signal sonore secondaire excitant les résonances de façon à les atténuer et à obtenir un signal sonore corrigé. Les sources de reproduction sonore secondaire 8 peuvent être par exemple des hauts parleurs. Les résonances du signal sonore perturbé se couplent avec 35 les amplitudes du signal sonore secondaire. Il en résulte un signal 2890480 9 sonore corrigé avec moins de résonances. Néanmoins, l'auditeur ne perçoit pas le même signal sonore corrigé dans tous les points de l'espace sonore 1. La répartition spatiale et donc fréquentielle du signal sonore corrigé ne sont pas homogènes. Les figures 2 et 3 représentent un exemple de dispositif de correction active de l'environnement sonore selon l'invention. Le moyen d'atténuation des résonances est couplé avec un moyen de traitement du signal à reproduire 3. Le moyen de traitement du signal à reproduire 3 produit un signal sonore modifié apte à minimiser la formation des résonances. Le traitement du signal à reproduire peut être un traitement du signal à reproduire par égalisation par exemple. Le traitement du signal à reproduire permet de réaliser un traitement du signal avant qu'il ne soit reproduit par les sources 15 de reproduction sonore primaire 4. L'utilisation d'un moyen d'atténuation des résonances permet d'obtenir un traitement du signal à reproduire plus efficace. Le moyen d'atténuation des résonances et le moyen de 20 traitement du signal à reproduire 3 utilisent le signal à reproduire comme référence 31. Les moyens de mesure 15 sont répartis en plusieurs positions de mesure 5 prédéterminées dans l'espace sonore 1 de façon à permettre la détection de toutes les résonances et plus précisément de tous les premiers modes propres de l'espace sonore 1 gênant la reproduction sonore dans la zone d'écoute 27. Les moyens de mesure du signal sonore perturbé 15 peuvent être disposés à des positions où les amplitudes produites par les résonances sont identiques à celles présentes dans la zone d'écoute 27. Les moyens de mesure du signal sonore perturbé 15 peuvent être disposés dans la zone d'écoute 27. Les moyens de mesure 15 mesurent au moins un des paramètres d'au moins un des premiers modes propres de l'espace sonore 1. Le paramètre mesuré peut être le gain d'amplitude élevée. Le gain peut être représenté par une matrice définie par deux indices, l'un est dédié à une position de mesures 5 et l'autre à un mode propre. Ces paramètres peuvent être mesurés, comme dit précédemment, dans une zone d'écoute 27 où les premiers modes propres sont particulièrement émergents et également dans une gamme de fréquence dans laquelle les premiers modes propres sont particulièrement gênants. Dans un mode de réalisation particulier les moyens de 10 mesure 15 peuvent être disposés le long des murs de l'espace sonore 1, environ tous les 50 cm par exemple. Dans un autre mode de réalisation, les moyens de mesure 15 peuvent être éloignés de la zone d'écoute 27. La figure 2 donne un exemple de positionnement des moyens de mesure 15 qui sont installés en des positions 5 prédéfinies. Ces positions 5 sont prédéfinies par un relevé au préalable des amplitudes produites par les résonances gênantes dans la zone d'écoute 27. Sur la figure 2, deux modes sont représentés, le mode (2,2) (figure 2A) et le mode (1,0) (figure 2B). Ils donnent lieu à deux répartitions de pression dans l'espace différentes. Des zones de forte pression 20 sont séparées par des zones de basse pression 21. D'après le relevé, on détecte que ces deux modes sont présents dans la zone d'écoute 27 et qu'ils génèrent tous les deux une zone de forte pression 20 dans cette zone d'écoute 27. On va donc continuer le relevé de façon à détecter d'autres positions de l'espace sonores présentant des zones de forte pression 20 similaires. Plus précisément, on cherche des signaux sonores ayant des amplitudes, aux fréquences de résonance, proches de celles présentes dans la zone d'écoute 27 aux mêmes fréquences. On entend par proche, des amplitudes ayant le même signe. On réalise ainsi une carte de résonances de l'espace sonore 1. On place ensuite les moyens de mesure 15 aux positions qui présentent les mêmes zones de forte pression 20 que la zone d'écoute 27. Comme représenté sur la figure 3, les moyens de mesure 15 sont reliés à un moyen de traitement du signal électrique 6. Plus précisément, chaque moyen de mesures du signal perturbé 15 est relié à au moins un moyen de contrôle du signal 7 du moyen de traitement du signal électrique 6. Chaque moyen de contrôle du signal 7 traite une ou 10 plusieurs résonances (modes) à la fois. Chaque moyen de contrôle du signal 7, représenté sur la figure 4, comprend un moyen d'affectation de coefficients 10 correspondant à chaque position d'un moyen de mesure du signal sonore perturbé 5. Des coefficients sont attribués aux gains, par exemple, et sont pondérés en fonction de la position de mesures 5. Pour un mode propre donné, le coefficient est pondéré suivant l'influence de ce mode sur le signal sonore primaire à la position de mesures 5. Les amplitudes des gains sont ensuite sommées dans un moyen de sommation 11 de façon à obtenir un signal d'erreur 29. Le signal d'erreur 29 et le signal de référence 31 sont filtrés par un filtre 12 et 30 respectivement de façon à isoler les fréquences voisines de la fréquence de résonance considérée. Un filtre de contrôle 13 comportant un algorithme permet d'obtenir à sa sortie un signal électrique traité 9 qui est ensuite amplifié par un amplificateur 14 avant d'être converti en signal sonore secondaire par le haut parleur 8. A une fréquence de résonance donnée, le signal sonore secondaire présente des amplitudes en opposition de phase par rapport à celles des résonances. Par couplage, les amplitudes s'atténuent. On obtient un signal sonore corrigé ne présentant pas ou peu de résonances dans la zone d'écoute 27. Les paramètres de l'algorithme peuvent être déterminés au préalable lors de l'installation du dispositif de correction active des propriétés acoustiques dans l'espace sonore 1. Il est possible d'utiliser un filtre de contrôle 13 adaptatif 5 utilisant, par exemple, un algorithme de type LMS (Least Mean Squares). Compte tenu des fluctuations inévitables de l'environnement acoustique à corriger, le moyen de contrôle du signal 7 doit s'y adapter en temps réel. Cela peut également être obtenu par la mesure de grandeurs (ex. la température) servant à modifier les paramètres de l'algorithme. Chaque moyen de contrôle du signal 7 comprend une voie 16 reliée à une source secondaire 8. Chaque voie peut traiter plusieurs modes à la fois. Les positions de correction 17 sont prédéterminées de façon à ce que les amplitudes produites par les sources secondaires 8 permettent un bon couplage avec les modes à traiter tout en limitant le couplage avec les autres modes dans la zone d'écoute 27. La densité fréquentielle et les amortissements sont alors régulés. Les effets obtenus sont une meilleure homogénéité des réponses fréquentielles et spatiales dans la zone d'écoute 27, et une réponse temporelle plus courte. Cette approche consiste à réaliser une correction spatiale pour obtenir une correction fréquentielle. Dans un mode de réalisation particulier, on peut placer les sources secondaires 8 dans les coins de l'espace sonore 1. La correction est réalisée dans une portion réduite de l'espace correspondant à la position d'un ou plusieurs auditeurs et plus précisément aux oreilles des auditeurs. Elles peuvent être distantes des sources de reproduction sonore primaire 4. Leur position est choisie de façon à ce qu'elles excitent les résonances gênantes. Dans un autre mode de réalisation, il est également possible 35 d'appliquer cette correction dans plusieurs zones d'écoute 27. Dans un autre mode de réalisation, les sources de reproduction sonore primaires 4 sont utilisées pour atténuer les résonances gênantes. Dans un autre mode de réalisation, un échange 5 d'informations entre le moyen de contrôle du signal 7 et le moyen de traitement du signal à reproduire 3 est possible. Ainsi, le procédé et le dispositif de correction active des propriétés acoustiques proposé permettent d'obtenir une reproduction sonore plus efficace dans une zone d'écoute 27 grâce à une meilleure répartition de la pression dans cette zone d'écoute 27, entraînant une meilleure répartition fréquentielle des ondes sonores. Ce procédé est basé sur une approche modale. On cherche à traiter tous les modes en même temps. L'invention permet de corriger ce qui n'est pas corrigeable par d'autres approches, avec une complexité de mise en oeuvre et un coût réduits. 25 30
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute (27) d'un espace sonore (1) comprenant un moyen de conversion d'un signal à reproduire (2, 4) dans un espace sonore (1), un moyen d'atténuation des résonances comportant au moins un moyen de mesure du signal sonore perturbé (15), un moyen de traitement du signal électrique (6) et au moins une source de reproduction sonore secondaire (8).Selon l'invention, les moyens de mesure du signal sonore perturbé (15) sont répartis en plusieurs positions de mesures (5) prédéterminées dans l'espace sonore (1), les sources de reproduction sonore secondaire (8) sont répartis en plusieurs positions de correction (17) prédéterminées dans l'espace sonore (1) et le moyen d'atténuation des résonances est couplé avec un moyen de traitement du signal à reproduire (3).
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1 Procédé de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute (27) d'un espace sonore (1) comprenant: - une étape de conversion d'un signal à reproduire dans un espace sonore (1) produisant un signal sonore primaire entraînant des résonances dans l'espace sonore (1), la superposition du signal sonore primaire avec les résonances formant un signal sonore perturbé, - une étape d'atténuation des résonances comportant: É une étape de mesure du signal sonore perturbé, ledit signal sonore perturbé étant converti en signal électrique (32), É une étape de traitement du signal électrique (32) formant un signal électrique traité (9), É une étape de conversion par au moins une source de reproduction sonore secondaire (8) dudit signal électrique traité (9) en signal sonore secondaire apte à atténuer lesdites résonances pour obtenir un signal sonore corrigé, caractérisé en ce que - l'étape de mesure du signal sonore perturbé comprend plusieurs positions de mesures (5) prédéterminées dans l'espace sonore (1) de façon à mesurer des amplitudes de résonances proches de celles des résonances perturbant la reproduction du signal sonore primaire dans la zone d'écoute (27), - le signal sonore secondaire atténuant les résonances est reproduit en plusieurs positions de correction (17) prédéterminées dans l'espace sonore (1) de façon à agir en sens inverse sur lesdites résonances 15 20 permettant d'obtenir un signal sonore corrigé homogène dans la zone d'écoute (27), - l'étape d'atténuation des résonances est couplée avec une étape de traitement du signal à reproduire de façon à permettre la production d'un signal sonore modifié apte à minimiser la formation des résonances. 2. Procédé de correction acoustique selon la 1, caractérisé en ce que le traitement du signal à reproduire est un traitement du signal par égalisation. 3. Procédé de correction acoustique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement du signal électrique et le traitement du signal à reproduire utilisent le signal à reproduire comme référence (31). 4. Procédé de correction acoustique selon l'un quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de traitement du signal électrique comprend une étape d'affectation de coefficients pondérant lesdits coefficients suivant la position de mesures (5). 5. Dispositif de correction active des propriétés acoustiques d'une zone d'écoute (27) d'un espace sonore (1) comprenant: - un moyen de conversion d'un signal à reproduire (2, 4) dans un espace sonore (1) produisant un signal sonore primaire entraînant des résonances dans l'espace sonore (1), la superposition du signal sonore primaire avec les résonances formant un signal sonore perturbé, - un moyen d'atténuation des résonances comportant: É au moins un moyen de mesure du signal sonore perturbé (15), ledit signal sonore perturbé étant converti en signal électrique (32), É un moyen de traitement du signal électrique (6) permettant la formation un signal électrique traité (9), É au moins une source de reproduction sonore secondaire (8) convertissant ledit signal électrique traité (9) en signal sonore secondaire apte à atténuer lesdites résonances pour obtenir un signal sonore corrigé , caractérisé en ce que: - les moyens de mesure du signal sonore perturbé (15) sont répartis en plusieurs positions de mesures (5) prédéterminées dans l'espace sonore (1) de façon à mesurer des amplitudes de résonances proches de celles des résonances perturbant la reproduction du signal sonore primaire dans la zone d'écoute (27), - les sources de reproduction sonore secondaire (8) convertissant ledit signal électrique traité (9) en signal sonore secondaire sont répartis en plusieurs positions de correction (17) prédéterminées dans l'espace sonore de façon à agir en sens inverse sur lesdites résonances permettant d'obtenir un signal sonore corrigé homogène dans la zone d'écoute (27), le moyen d'atténuation des résonances est couplé avec un moyen de traitement du signal à reproduire (3) de façon à permettre la production d'un signal sonore modifié apte à minimiser la formation des résonances. 6. Dispositif de correction acoustique selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de traitement du signal à reproduire (3) est un moyen de traitement du signal par égalisation. 7. Dispositif de correction acoustique selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le moyen d'atténuation des résonances et le moyen de traitement du signal à reproduire (3) utilisent le signal à reproduire comme référence (31). 8. Dispositif de correction acoustique selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que le moyen de traitement du signal électrique (6) comprend au moins un moyen de contrôle du signal (7) relié à chaque moyen de mesure du signal sonore perturbé (15). 9. Dispositif de correction acoustique selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de contrôle du signal (7) comprend un moyen d'affectation de coefficients (10) pondérant lesdits coefficients suivant la position de mesures (5). 10. Dispositif de correction acoustique selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que chaque moyen de contrôle du signal (7) comprend une voie (16) reliée à une seule source de reproduction sonore secondaire (8), ladite source de reproduction sonore secondaire (8) convertissant le signal électrique traité (9) en signal sonore secondaire atténuant au moins une résonance. 11. Dispositif de correction acoustique selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que le moyen de moyen de contrôle du signal (7) comprend un filtre de contrôle (13). 12. Dispositif de correction acoustique selon la 11, caractérisé en ce que le filtre de contrôle (13) est un filtre adaptatif. 13. Dispositif de correction acoustique selon l'une quelconque des 5 à 12, caractérisé en ce que les moyens de mesure du signal sonore perturbé (15) sont disposés dans la zone d'écoute (27). 14. Dispositif de correction acoustique selon l'une quelconque des 5 à 13, caractérisé en ce que les moyens de mesure du signal sonore perturbé (15) sont disposés à la périphérie de l'espace sonore (1).
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G,H
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G10,H04
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G10K,H04R
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G10K 11,H04R 1
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G10K 11/178,H04R 1/28
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FR2899004
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A1
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METHODE D'ENREGISTREMENT ET DE CONFIGURATION D'UN COMPOSANT DANS UN SYSTEME DOMOTIQUE ET APPAREILS UTILISES PAR LA METHODE
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Domaine technique L'invention se situe dans le domaine des réseaux domotiques comme par exemple les systèmes d'alarme. Elle concerne plus particulièrement la phase de configuration du système et notamment l'enregistrement et la configuration des composants du système. Art antérieur Les réseaux domotiques comme les systèmes d'alarme comprennent généralement un organe central chargé du contrôle du système appelé centrale, et différents composants connectés à cette centrale. Ces différents composants comprennent divers types de détecteurs comme, par exemple, des détecteurs d'intrusion, des détecteurs de présence, des détecteurs d'incendie, divers types de composants d'alarmes comme des sirènes, des projecteurs ou autres. Le système peut également comprendre des composants de type domotique, comme des organes de commande de lumières, des commandes de volets ou autres. La connexion entre les divers composants du système et la centrale peut prendre différentes forrnes. Il peut s'agir d'une connexion filaire de type bus reliant les composants et la centrale. La connexion peut encore se faire par radio ou par tout type de réseau, comme par exemple les réseaux de type informatique tels que Ethernet, WiFi ou autres. Pour des raisons de sécurité, il est indispensable que seuls les composants du système puissent communiquer avec la centrale. Il faut notamment prévenir toute possibilité de connexion d'un appareil tiers, potentiellement contrôlé par une personne malveillante, qui serait susceptible de perturber le fonctionnement du système. À cette fin, la plupart des systèmes prévoient une procédure d'enregistrement des composants du système lors de son installation. Ensuite, lors du fonctionnement du système, seuls les composants enregistrés pourront communiquer avec la centrale. Cette phase d'enregistrement est généralement basée sur la communication à la centrale, par le composant, d'un identifiant unique de ce composant. Cet identifiant est ensuite utilisé lors des phases de communication pour permettre à la centrale d'identifier l'origine d'un message reçu. Pour garantir un niveau acceptable d'unicité de ces identifiants, ceux-ci sont généralement composés de nombres binaires codés sur un grand nombre de bits ; ils sont, par conséquent, d'une manipulation malaisée pour un être humain. Leur mémorisation est difficile et l'action de les noter manuellement sujette à erreur. Pour être en mesure de gérer le système, la centrale doit, en outre, connaître le type et la fonction de chaque composant du système. La centrale, connaissant les différents composants du système, leur type et leur fonction, peut alors gérer une politique d'alarme consistant à déclencher les composants d'alarme ad hoc selon les événements détectés. La phase d'enregistrement consiste donc à transmettre à la centrale des données intrinsèques au composant, certaines de ces données, comme l'identifiant unique, étant caractéristiques du composant. On qualifie ici d'intrinsèques les données qui ne dépendent que du composant et pas du système dans lequel il s'insère. Les centrales sont également généralement dotées de moyens de communication avec des utilisateurs humains. Il peut s'agir de simples messages affichés sur un écran par la centrale, ou encore de l'envoi de messages via un réseau de télécommunication, comme par exemple l'envoi de messages textes sur des téléphones mobiles. Pour l'intelligibilité de ces communications, il est souhaitable que chaque composant du système soit nommé, par exemple, en fonction de sa localisation. De cette façon, la centrale est à même de générer des messages intelligibles dans lesquels elle nomme les composants par un nom qui sera facilement compris par un être humain. Chaque composant doit donc, non seulement être identifié de manière unique par la centrale à l'aide de son identifiant, mais aussi doté d'un nom intelligible lors de la phase de configuration du système. La centrale doit donc associer à chaque composant, non seulement des données intrinsèques relatives à ce composant, mais également des données supplémentaires également relatives à ce composant mais dépendant, par exemple, du système, comme son nom ou encore les données de localisation du composant dans le système. Pour des raisons de coût et de fiabilité, les composants d'un système domotique sont généralement très simples et n'intègrent pas de moyens sophistiqués d'interface homme/machine permettant leur configuration et notamment leur nommage. Cette configuration est généralement faite depuis la centrale, qui possède, elle, généralement un clavier et un écran. Typiquement, la phase d'enregistrement des composants du système consiste à mettre la centrale dans un mode d'enregistrement. Ceci fait, on doit, pour chaque composant, déclencher une opération d'enregistrement. Celle-ci se fait, par exemple, en appuyant sur un bouton ad hoc du composant qui déclenche l'envoi par celui-ci de ses données intrinsèques, comme son identifiant unique et/ou un code de type, vers la centrale. La centrale enregistre alors le composant et ses données intrinsèques. À ce stade, la centrale ne connaît donc du composant que ses données intrinsèques, mais ne connaît rien quant à sa localisation et ne possède pas de nom associé. Dans un second temps, l'opérateur doit donc effectuer la configuration du composant au niveau de la centrale. Cette configuration consiste à associer à ce composant des données qui ne dépendent pas intrinsèquement du composant, mais du système. Cette configuration peut intervenir après chaque enregistrement de composant. Dans ce cas, l'opérateur doit effectuer des va-et-vient entre la centrale et les composants. Il enregistre un composant, revient à la centrale pour le configurer, repart ensuite enregistrer le composant suivant et ainsi de suite. Une alternative consiste à enregistrer tous les composants, à noter leurs identifiants, puis à revenir à la centrale pour configurer tous les composants ainsi enregistrés. Comme nous l'avons vu plus haut, du fait de leur nature de grand nombre, cette opération de recopie manuelle des identifiants est fastidieuse et sujette à erreur. De plus, il faut encore noter les endroits où ont été installés les différents composants et leur nature pour être en mesure de les configurer correctement ensuite. L'invention a pour but de proposer une méthode d'enregistrement et de configuration, ainsi que les moyens nécessaires à cette méthode, qui permette un enregistrement et la configuration des composants en évitant des va-et-vient entre les composants et la centrale, ainsi que l'obligation de noter les identifiants des divers composants. Exposé de l'invention La méthode consiste à utiliser un composant déplaçable du système, doté d'une interface homme/machine permettant la configuration des autres composants et pouvant être déplacé par l'opérateur lors de la phase d'enregistrement. Dans un mode de réalisation, ce composant déplaçable, appelé clavier mobile, peut recevoir les identifiants des autres composants et émettre la liste des composants et leurs configurations vers la centrale. Les différents composants sont donc dotés de moyens d'émettre leurs identifiants vers ce clavier mobile. La centrale, quant à elle, est dotée de moyens de recevoir les différentes configurations émises par ce composant mobile. Ce clavier mobile permet donc à l'opérateur d'effectuer la configuration, et notamment le nommage de chaque composant lors de son enregistrement, sans devoir revenir à la centrale et sans devoir noter l'identifiant. Ces configurations sont ensuite transmises à la centrale par le clavier mobile. L'invention concerne un procédé d'enregistrement et de configuration d'au moins un composant au sein d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle central appelé centrale, qui comporte une étape d'enregistrement dudit composant auprès de la centrale, consistant en l'envoi de données intrinsèques au composant à la centrale ; une étape de configuration dudit composant consistant à associer des données supplémentaires relatives au composant auprès de la centrale ; et où l'étape de configuration est effectuée à l'aide d'un composant déplaçable du système appelé clavier mobile. Selon un mode de réalisation de l'invention, la phase d'enregistrement comprend l'envoi par le composant à la centrale de données intrinsèques caractéristiques du composant, par exemple un identifiant unique du composant au sein du système. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comporte, en outre, une étape de transmission entre le composant et le clavier mobile desdites données intrinsèques caractéristiques du composant, pour permettre d'associer les données supplémentaires de configuration relatives au composant et ses données intrinsèques caractéristiques. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comporte, en outre, une étape de transmission des données de configuration du composant entre le clavier mobile et la centrale. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comporte, en outre, une étape de transmission des données intrinsèques caractéristique du composant entre le clavier mobile et la centrale. L'invention concerne également un composant d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle central appelé centrale qui comporte des données intrinsèques aux composants caractéristiques de ce composant ; des moyens de communication avec ladite centrale ; des moyens d'émettre des données intrinsèques au composant à destination de la centrale à la demande d'un opérateur ; et des moyens de transmission desdites données intrinsèques caractéristiques à destination d'un composant déplaçable du système. L'invention concerne également un composant d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle central appelé centrale déplaçable et comportant des moyens d'entrer des données de configuration relatives à un autre composant du système, et des moyens de transmettre à la centrale ces données de configuration ; Selon un mode de réalisation de l'invention, le composant comporte, en outre, 20 des moyens de réception par un autre composant du système de données intrinsèques caractéristiques de ce composant. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de transmettre à la centrale les données de configuration relative à un autre composant du système sont 25 adaptés pour transmettre en outre les données intrinsèques caractéristiques de cet autre composant du système. L'invention concerne également un organe de contrôle central au sein d'un système domotique qui comporte des moyens de mémoriser, pour chaque composant 30 du système, des données intrinsèques au composant et des données supplémentaires relatives à ce composant ; des moyens de communication avec les autres composants du système lui permettant de recevoir les données intrinsèques des autres composants ; et des moyens de réception des données supplémentaires relatives à un composant, transmises par un composant déplaçable du système. Selon un mode de réalisation de l'invention, les données intrinsèques aux composants comprenant des données caractéristiques du composant au sein du système, les moyens de réception des données supplémentaires relatives à un composant sont adaptés pour recevoir également ces données intrinsèques caractéristiques de ce composant. Brève description des dessins Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 est un organigramme du procédé utilisé dans l'exemple de réalisation de l'invention, la Fig. 2 est un schéma du système composé par l'exemple de réalisation de l'invention, la Fig. 3 est un schéma du clavier mobile de l'exemple de réalisation de l'invention, la Fig. 4 est un schéma d'un composant du système selon l'exemple de réalisation de l'invention, la Fig. `i est un schéma de la centrale selon l'exemple de réalisation de l'invention. Exposé détaillé de l'invention Lors de l'installation d'un système domotique comme un système d'alarme, une première phase consiste en l'installation physique des différents composants. On installe donc la centrale et les différents détecteurs, ainsi que les composants d'alarme. On ajoute éventuellement les différents composants de commande domotique. Cette phase d'installation faite, il s'ensuit une phase d'enregistrement. Nous appelons phase d'enregistrement, la phase consistant à identifier chaque composant auprès de la centrale, de manière à pouvoir, ensuite, lors du fonctionnement du système, identifier chaque communication. Lors de cette phase d'enregistrement le 30 composant va communiquer à la centrale un ensemble de données intrinsèques à ce composant. Chaque composant peut, de plus, nécessiter une phase de configuration consistant à ajouter aux données intrinsèques relatives au composant, des données supplémentaires dépendant, par exemple, du système. Pendant cette phase, on réglera, par exemple, la sensibilité d'un détecteur, la puissance d'une sirène, d'éventuels délais de déclenchement ou autre. Cette phase de configuration peut également comporter une phase de nommage permettant d'attribuer un nom intelligible à chaque composant comme par exemple détecteur infrarouge cuisine , détecteur de présence jardin ou encore sirène entrée . Selon un mode de réalisation de l'invention illustré Fig. 2, le système est contrôlé par un organe centralisé de contrôle nommé centrale et référencé 2.1. Cette centrale va comprendre la logique nécessaire au contrôle du système. Elle est généralement située dans un endroit protégé du bâtiment hébergeant l'installation. Le système comporte également des composants référencés 2.2 et 2.3, qui peuvent consister en des détecteurs de présence, d'intrusion, d'incendie ou autre. Ils peuvent également consister en des composants d'alarme tels que des sirènes, des projecteurs, ou encore des composants domotiques permettant l'automatisation de fonctions d'éclairage ou d'éléments du bâtiment, comme des portes, des volets ou autres. Ces différents composants peuvent communiquer avec la centrale. Cette communication peut prendre diverses formes, comme le bus de communication référencé 2.4. Il est également courant que cette communication se fasse au moyen d'émetteurs récepteurs radios à l'aide de protocoles sécurisés. De fait, tout moyen de communication peut ici être utilisé, comme par exemple des réseaux de type informatique tels que Ethernet ou sans fils comme le WiFi (famille de protocoles 802.11 de l'ETSI). Ces moyens de communication permettent, lors du fonctionnement du système, d'une part, aux composants comme les détecteurs, de signaler à la centrale l'occurrence d'un événement comme l'intrusion d'un individu, un début d'incendie ou autre, et, d'autre part, à la centrale de contrôler les composants. La centrale pourra dans ce cas déclencher des composants d'alarme en fonction de sa programmation, comme une sirène ou encore un projecteur. La plupart des systèmes actuels sont, de plus, dotés d'interfaces vers des systèmes de télécommunication comme le réseau téléphonique classique ou encore le réseau de téléphonie mobile et sont à même de signaler l'occurrence d'un événement au propriétaire des lieux ou aux autorités compétentes comme la police ou les pompiers. Selon le mode de réalisation de l'invention, le système est également doté d'un composant mobile particulier référencé 2.5 et appelé clavier mobile. Ce clavier mobile pourra être connecté au système, de manière similaire aux autres composants, par exemple lorsqu'il est rangé sur sa base, mais il est également possible de le déplacer. Lors de ces déplacements, ce clavier mobile pourra, au moins sommairement, communiquer avec les autres composants du système et également avec la centrale. Ces communications sont référencées 2.6 et 2.7 sur la Fig. 2. Lors de ces déplacements, le clavier mobile pourra être alimenté par une pile ou un accumulateur présent dans l'appareil ou qu'on y place à cette occasion. Le clavier mobile, référencé 3.1, de l'exemple de réalisation est illustré Fig. 3. Ce clavier est déplaçable dans le sens qu'il peut être emporté pour être utilisé en différents endroits du système. Ce clavier comporte un ensemble de touches, référencé 3.5, un écran de visualisation, référencé 3.4. Pour les communications avec les composants et avec la centrale il dispose d'une diode électroluminescente, référencée 3.2, et d'un récepteur photosensible, référencé 3.3. Dans l'exemple de réalisation de l'invention, la diode émet dans la couleur rouge, mais toute autre couleur peut être envisagée comme par exemple l'infrarouge. Les communications ont donc lieu par modulation lumineuse de la diode électroluminescente, cette modulation étant captée par le récepteur photosensible. Il va de soi que tout autre moyen de communication entre le clavier mobile et les autres composants et avec la centrale, peut être envisagé pour réaliser l'invention. Ces moyens peuvent comprendre des communications radios ou encore une interface série directe filaire entre le composant ou la centrale et le clavier mobile. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir un câble que l'opérateur doit brancher préalablement à chaque communication entre le clavier mobile, et d'autre part, le composant ou la centrale avec lequel il veut communiquer. Il est également envisageable que le clavier mobile puisse être directement connecté au composant et/ou à la centrale pour communiquer. L'utilisation d'une communication optique modulée via une diode de couleur visible offre l'avantage de la simplicité, du faible coût et de pouvoir utiliser la diode pour des retours visuels d'information en dehors des communications. Selon l'exemple de réalisation, le clavier mobile coopère avec un socle, non représenté, par exemple fixé à un mur. Lorsque le composant est fixé sur son socle, il est relié au système et peut donc communiquer avec la centrale par le bus de communication 2.4. En dehors de son utilisation lors de la phase de configuration ce clavier mobile peut servir d'interface avec le système et permettre son activation, sa désactivation, de visualiser l'état du système ou encore d'en modifier la programmation. La Fig. 4 illustre un composant quelconque du système de l'exemple de réalisation, ainsi que des organes de ce composant impliqués dans l'invention. Ce composant est doté d'une interface, référencée 4.7, avec le système. Il s'agit en l'occurrence d'une interface avec le bus de communication 2.4. Par cette interface, le composant peut communiquer avec la centrale. Le composant est, en outre, doté d'un bouton, référencé 4.6, qui permet de déclencher la phase d'enregistrement de ce composant. Un appui sur ce bouton déclenche donc l'envoi d'un message par le composant à destination de la centrale. Ce message va typiquement contenir l'identifiant du composant ainsi que son type. Nous rappelons ici que cet identifiant est unique au sein du système. Cette unicité est garantie par l'utilisation d'identifiants codés sur un grand nombre de bits. Le choix de cet identifiant est fait lors de la fabrication du composant. Il va de soi que ce message peut éventuellement, selon le composant et le système, contenir d'autres données sans sortir du cadre de l'invention. Le composant 4.1 est également doté d'une diode électroluminescente, référencée 4.2, qui lui permet, d'une part, d'envoyer un signal lumineux lors de son fonctionnement, et également de communiquer avec le composant mobile. Il est, en particulier, prévu que, suite à l'appui sur le bouton 4.6 déclenchant l'opération d'enregistrement, celle-ci s'étant effectuée avec succès, le composant émette son identifiant via la diode 4.2. Pour ce faire, cet identifiant sera modulé par la diode 4.3 et pourra être lu par le capteur photosensible 3.3 du clavier mobile. On peut également prévoir que cette émission soit répétée plusieurs fois, par exemple, jusqu'à ce que l'opérateur appuie de nouveau sur le bouton 4.6 pour signifier que la lecture de l'identifiant s'est bien déroulée. L'homme du métier comprendra que l'implémentation de cette communication de l'identifiant entre le composant et le clavier mobile n'est qu'un exemple de réalisation de l'invention et qu'elle peut prendre d'autres formes comme une communication par radio ou interface série. La Fig. 5 montre une centrale, référencée 5.1, telle que celle utilisée dans l'exemple de réalisation de l'invention. Celle-ci dispose d'une interface, référencée, 5.7, avec le bus de communication. C'est par cette interface que la centrale peut interagir avec les divers composants du système. Cette centrale 5.1 dispose également d'un clavier comportant des touches, référencées 5.5, qui permettent la configuration du système directement sur la centrale. Elle dispose d'un écran référencé 5.4 pour les interactions avec l'utilisateur. Dans l'exemple de réalisation, elle dispose également d'un récepteur photosensible, référencé 5.3, qui lui permet de recevoir des messages modulés par une diode électroluminescente. C'est par ce biais que la centrale pourra recevoir, dans l'exemple de réalisation, les configurations émises par le clavier mobile. Dans un tel système et selon l'exemple de réalisation de l'invention, la procédure d'enregistrement se déroule comme indiqué Fig. 1. Lors d'une première étape, référencée El, la centrale est placée dans un mode d'enregistrement des composants du système. Cette opération se déroule directement sur la centrale et est protégée par un code d'administration. L'opérateur prend alors le clavier mobile 3.1 et se rend avec celui-ci auprès du premier composant à enregistrer. Arrivé près de ce composant, il déclenche l'opération d'enregistrement lors d'une étape référencée E2. Ceci se fait par l'appui sur la touche 4.6 de ce composant. Le composant émet alors vers la centrale via le bus de communication 2.4 un message comportant des données intrinsèques au. composant, certaines étant caractéristiques de ce composant, comme, par exemple, son identifiant unique dans le système. Généralement, ce message comprendra également le type du composant. La centrale enregistre alors ce composant comme faisant partie du système, elle mémorise son identifiant et son type. Elle envoie alors un acquittement au composant. Sur réception de cet acquittement, le composant peut éventuellement signaler à l'opérateur le succès de cet enregistrement par l'émission d'un signal sonore ou par le clignotement de la diode 4.2. Ensuite, le composant commence à émettre via la diode 4.2 son identifiant. L'opérateur approche alors le clavier mobile du composant pour permettre la lecture de cet identifiant par le clavier. Lorsque cette lecture a eu lieu, il le signale éventuellement au composant en appuyant de nouveau sur la touche 4.6. Cette étape de transmission de l'identifiant est illustrée par l'étape E3 de la Fig. 1. L'opérateur est alors à même de configurer le composant en question à l'aide du clavier. L'opération de configuration consiste essentiellement à ajouter des données supplémentaires relatives au composant, mais dépendantes du système, pour les associer à l'identifiant au sein de la centrale. Il va notamment lui attribuer un nom intelligible, par exemple significatif de sa localisation, et éventuellement un numéro lorsque plusieurs composants du même type sont présents dans le même lieu. Cette opération peut se faire par sélection de la localisation dans une liste prédéfinie ou encore en tapant le nom désiré. Cette configuration est alors mémorisée par le clavier mobile. C'est l'étape E4 de la Fig. 1. Les étapes E2, E3 et E4 sont répétées pour chaque composant à enregistrer. Lorsque tous les composants ont été enregistrés, l'opérateur revient vers la centrale. Il approche le clavier mobile de la centrale et déclenche l'émission par ce clavier au moyen de sa diode électroluminescente 3.2 des configurations enregistrées. La centrale lit ces configurations à l'aide de son récepteur photosensible 5.3 lors de l'étape E6. Une fois que toutes les configurations ont été lues et prises en compte par la centrale, on sort du mode d'enregistrement lors de l'étape E7. Dans une variante de réalisation de l'invention, le clavier mobile disposant, par exemple, de moyens de communication par radio avec la centrale, chaque configuration est communiquée à la centrale après avoir été entrée par l'opérateur, et avant la phase d'enregistrement du composant suivant. Dans ce cas, il devient optionnel que le composant transmette une partie de ses informations intrinsèques comme son identifiant au clavier mobile car la centrale peut associer directement les informations de configuration reçues du clavier mobile au dernier composant enregistré. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la communication des configurations mémorisées sur le clavier mobile s'effectue via le bus de communication 2.4 lorsque le clavier est reposé sur sa base. L'utilisation d'un tel clavier mobile permet donc à l'opérateur d'effectuer la configuration des composants lors de la phase d'enregistrement de ceux-ci auprès de la centrale, sans nécessiter ni un retour à la centrale ni de noter ou de mémoriser des identifiants de ces composants
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La méthode consiste à utiliser un composant (2.5, 3.1) déplaçable du système, doté d'une interface homme/machine permettant la configuration des autres composants (2.2, 2.3) et pouvant être déplacé par l'opérateur lors de la phase d'enregistrement. Dans un mode de réalisation ce composant (2.5, 5.1) déplaçable, appelé clavier mobile, peut recevoir les identifiants des autres composants et émettre la liste des composants et leur configuration vers la centrale (2.1, 5.1). Les différents composants sont donc dotés de moyens (4.2) d'émettre leurs identifiants vers ce clavier mobile (2.5, 3.1). La centrale (2.1, 5.1), quant à elle, est dotée de moyens (5.3) de recevoir les différentes configurations émises par ce composant mobile (2.5, 3.1).Ce clavier mobile (2.5, 3.1) permet donc à l'opérateur d'effectuer la configuration et notamment le nommage de chaque composant (2.2, 2.3) lors de son enregistrement, sans devoir revenir à la centrale (2.1, 5.1) et sans devoir noter l'identifiant. Ces configurations sont ensuite transmises à la centrale (2.1, 5.1) par le clavier mobile (2.5, 3.1).
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1/ Procédé d'enregistrement et de configuration d'au moins un composant (2.2, 2.3) au sein d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle central (2.1) appelé centrale, comportant les étapes suivantes : - une étape (E2) d'enregistrement dudit composant auprès de la centrale consistant en l'envoi de données intrinsèques au composant à la centrale ; - une étape (E4) de configuration dudit composant consistant à associer des données supplémentaires relatives au composant auprès de la centrale ; caractérisé en ce que : - l'étape de configuration est effectuée à l'aide d'un composant déplaçable (2.5, 3.1) du système appelé clavier mobile. 2/ Procédé selon la 1 où la phase d'enregistrement comprend l'envoi par le composant à la centrale de données intrinsèques caractéristiques du composant par exemple un identifiant unique du composant au sein du système. 3/ Procédé selon la 2 comportant, en outre, une étape (E3) de transmission entre le composant et le clavier mobile desdites données intrinsèques caractéristiques du composant pour permettre d'associer les données supplémentaires de configuration relatives au composant et ces données intrinsèques caractéristiques. 4/ Procédé selon la 3 comportant, en outre, une étape (E6) de transmission des données de configuration du composant entre le clavier mobile et la centrale. 30 5/ Procédé selon la 4 comportant en outre une étape de transmission des données intrinsèques caractéristiques du composant entre le clavier mobile et la centrale. 20 25 13 6/ Composant (2.5) d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle (2.1) central appelé centrale, comportant : - des données intrinsèques au composant caractéristiques de ce composant ; - des moyens de communication (4.7) avec ladite centrale ; - des moyens (4.6, 4.7) d'émettre des données intrinsèques au composant à destination de la centrale, à la demande d'un opérateur ; caractérisé en ce qu'il comporte, en outre : - des moyens (4.2) de transmission desdites données intrinsèques caractéristiques à destination d'un composant déplaçable du système. 7/ Composant (3.1, 2.5) d'un système domotique contrôlé par un organe de contrôle central appelé centrale, caractérisé en ce qu'il est déplaçable et qu'il comporte : - des moyens (3.5) d'entrer des données de configuration relatives à un autre composant du système ; - des moyens (3.2) de transmettre à la centrale ces données de configuration ; 8/ Composant selon la 7 comportant en outre des moyens (3.3) de réception par un autre composant du système de données intrinsèques caractéristiques de composant. 9/ Composant selon la 8 où les moyens de transmettre à la centrale les données de configuration relative à un autre composant du système sont adaptés pour transmettre en outre les données intrinsèques caractéristiques de cet autre composant du système. 10/ Organe de contrôle central au sein d'un système domotique comportant : - des moyens de mémoriser, pour chaque composant du système, des données intrinsèques au composant et des données supplémentaires relatives à ce composant ; 14 - des moyens de communication avec les autres composants du système lui permettant de recevoir les données intrinsèques d'autres composants ; caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - des moyens (5.3) de réception des données supplémentaires relative à un composant transmises par un composant déplaçable du système. 11/ Organe de contrôle selon la 10 où les données intrinsèques aux composants comprenant des données caractéristiques du composant au sein du système, les moyens de réception des données supplémentaires relatives à un composant, sont adaptées pour recevoir également ces données intrinsèques caractéristiques de ce composant.
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G
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G08
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G08B 25/10
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FR2894616
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A1
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PROCEDE D'ESTIMATION DU DEBIT D'AIR ENTRANT DANS UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention est relative à un suralimenté par un turbocompresseur. Par FR 2 789 731 déposé au nom de la même Déposante, il est connu pour un tel moteur muni d'une recirculation des gaz d'échappement d'estimer le débit d'air total entrant dans celui-ci en fonction de la pression et de la température d'air dans son collecteur d'admission ainsi que de son régime. On fait également intervenir une estimation du débit des gaz d'échappement en recirculation à l'aide de la position de la vanne de recirculation en appliquant la formule connue de Barré de Saint Venant. Cependant, le procédé d'estimation décrit dans ce document antérieur n'est pas applicable de façon satisfaisante dans le cas de l'utilisation d'un turbocompresseur réglable ou d'un filtre à particules prévus dans le trajet d'échappement du moteur, en raison de la contre-pression variable pouvant se produire à l'échappement. FR 2 824 596 décrit un perfectionnement à la technique exposée dans le document précité, obtenu par l'utilisation de la différence de pression régnant de part et d'autre de la vanne de recirculation des gaz d'échappement (vanne EGR) lors de l'application de la formule de Barré de Saint Venant. Dans ce cas, il subsiste cependant un inconvénient dû à la forte sensibilité du procédé à la faible différence entre les pressions présentes de part et d'autre de la vanne EGR, une faible différence de ces pressions déterminant la majorité des points de fonctionnement du moteur. L'invention vise à fournir un procédé d'estimation du genre indiqué ci-dessus qui permette de remédier aux inconvénients précités L'invention a donc pour objet un procédé d'estimation du débit d'air entrant dans un moteur à combustion interne d'un groupe moteur comportant un trajet d'admission, un trajet d'échappement et un turbocompresseur de suralimentation dont la turbine est entraînée par les gaz d'échappement et des moyens pour recirculer les gaz d'échappement à partir dudit trajet d'échappement vers une zone de mélange dudit trajet d'admission, ce procédé étant remarquable en ce qu'il consiste à effectuer de façon itérative les pas de procédé suivants: - établir un bilan d'enthalpie entre les gaz présents en amont de ladite zone de mélange et ceux présents dans ledit trajet d'échappement en amont de ladite turbine, - mesurer la température des gaz en amont de ladite zone de mélange, mesurer la température des gaz en amont de ladite turbine, calculer les chaleurs massiques à pression constante en fonction des températures ainsi mesurées, et déterminer le débit d'air massique entrant dans ledit moteur en 5 appliquant la formule: Ve Qair ù Cpsl x T31 x f(P31,P~)-Cp22 x T22 dans laquelle: 1 o Qair = débit d'air massique à estimer Ve = valeur résultant du bilan enthalpique Cp22 = chaleur massique à pression constante en amont dudit point de mélange Cp31 = chaleur massique à pression constante en amont 15 de ladite turbine T22 T31 f(P31, P22 ) température en amont de ladite zone de mélange température en amont de ladite turbine fonction variable de la pression d'admission de gaz dans le collecteur d'admission et/ ou de la pression des gaz 20 d'échappement P22 d'admission P31pression d'admission des gaz dans le collecteur pression des gaz d'échappement. Grâce à ces caractéristiques, il est possible d'utiliser au lieu d'un ou de 25 plusieurs capteurs de pression, deux capteurs de température situés respectivement dans le trajet d'admission et dans le trajet d'échappement du moteur, les valeurs relevées par ces capteurs permettant de déterminer les chaleurs massiques à pression constante des gaz d'admission et d'échappement, chaleurs massiques à partir desquelles peut être calculé le 30 débit d'air entrant. On peut ainsi réduire la taille du système d'équations à résoudre pendant l'exécution des calculs du débit d'air, tout en s'affranchissant des problèmes de sensibilité liés à l'application de la formule de Barré de Saint Venant. Selon un autre aspect de l'invention, la valeur résultant du bilan 35 d'enthalpie est calculée en déterminant les gains d'énergie ayant lieu dans les cylindres dudit moteur. Avantageusement, les gains d'énergie sont alors calculés selon la formule h+ = hi ùh; dans laquelle hl+ est un terme dû à la combustion et h2+ est un terme constitué des échanges thermiques aux parois du cylindre, ainsi que du travail mécanique reçu par le piston. De préférence, le terme h1+ est déterminé selon l'équation: h ( + =1(kePciQcarb rendement thermique de combustion pouvoir calorifique inférieur du carburant débit de carburant massique déterminée pendant le pas précédent de procédé. 15 Selon une autre caractéristique de l'invention, le terme h2 est de préférence déterminé selon l'équation: h2+ _ 1(heau(YliY2)) +E lhcarb+ E (hmécal~l,2,2)l 20 où les sommes des différents termes sont constituées d'autant d'éléments qu'il y a d'injections par cylindre et par cycle, avec: heau et hcarb: = échange thermique entre le gaz emprisonné dans le cylindre et les parois du cylindre hméca: = échange de travail mécanique entre les gaz et les 25 parois du cylindre 1 o avec: ke Pci Qcarb Yi.Y2: paramètres de dépendance de heau, pouvant par exemple être Teau et le régime N du moteur 81,b2: paramètres de dépendance de hcarb, pouvant par exemple être le régime N du moteur et une grandeur traduisant 30 l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion paramètres de dépendance de hméca, pouvant être par exemple le régime N et le débit massique de carburant Qcarb• Selon un autre aspect de l'invention, lesdits moyens de recirculation des gaz d'échappement comprennent un échangeur de chaleur parcouru par 35 l'eau de refroidissement dudit moteur pour refroidir les gaz d'échappement recirculés, et en ce que ladite valeur résultant du bilan d'enthalpie est constituée en faisant la somme desdits gains d'énergie et des pertes d'énergie de l'écoulement des gaz d'échappement recirculés passant dans l'échangeur. Dans ce cas, avantageusement, les pertes d'énergie sont de préférence calculées selon la formule: h = ùQEGR (t -1) x CP31 x s x (Tm ù l'eau ) dans laquelle QEGR(t-l) = débit massique des gaz d'échappement recirculés au pas précédent de procédé s = efficacité de l'échangeur de chaleur des gaz 1 o d'échappement recirculés, Teau = température de l'eau de refroidissement dudit moteur. Une autre caractéristique de l'invention peut prévoir que ledit échangeur de chaleur soit commutable et que lorsqu'il est hors circuit, seules les gains d'énergie sont calculés et lorsqu'il est mis en circuit, le bilan d'énergie est 15 formé par la somme desdits gains et des pertes d'énergie de l'écoulement des gaz qui parcourt cet échangeur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la chaleur massique à pression constante en amont dudit point de mélange est obtenue par interpolation dans une table en fonction de la température qui règne en 20 amont de ce point. Par ailleurs, en l'absence d'injection de carburant dans ledit moteur, la chaleur massique à pression constante en amont de ladite turbine est de préférence obtenue dans une table en fonction de la température régnant en amont de cette turbine, tandis qu'en présence d'injection de carburant, ladite 25 chaleur massique en amont de ladite turbine est obtenue avantageusement dans une cartographie en fonction de la température qui règne en amont de ladite turbine et de la richesse du mélange alimentant ledit moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple 30 et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma symbolique d'une première variante d'un groupe moteur pour véhicule automobile dans lequel est exécuté le procédé pour estimer le débit d'air entrant dans le moteur à combustion interne de ce groupe; 35 la figure 2 est un schéma analogue à celui de la figure 1 d'une seconde variante d'un groupe moteur auquel le procédé de l'invention peut être appliqué; et5 la figure 3 est un organigramme illustrant le déroulement d'un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention. Le groupe moteur pour véhicule automobile représenté à titre d'exemple sur la figure 1 est du type Diesel suralimenté pour lequel 5 l'application de l'invention est la plus appropriée, bien qu'elle ne le soit pas à titre exclusif. Dans l'exemple représenté, il s'agit ainsi d'un moteur Diesel 1 à quatre cylindres suralimenté à l'aide d'un turbocompresseur 2, le nombre de cylindres n'étant pas limitatif de l'invention. 10 Comme connu en soi, le turbocompresseur 2 comprend un compresseur 3 destiné à augmenter la quantité d'air extérieur pouvant être chargée par unité de temps dans les cylindres du moteur 1. Cet air extérieur entre dans un filtre à air 4 et après avoir été comprimé par le compresseur 3, il parvient dans un trajet d'admission 5 dans lequel sont insérés un échangeur 15 de chaleur 6 destiné à refroidir l'air et un volet d'admission ou papillon 7, le trajet d'admission 5 menant ensuite au collecteur d'admission 8 du moteur 1. Le compresseur 3 est monté sur un arbre rotatif 9 sur lequel est calée également une turbine 10 montée à la sortie d'un trajet d'échappement 11 dont l'entrée est raccordée au collecteur d'échappement 12 du moteur 1. 20 Dans la variante de la figure 1, la puissance fournie par le turbocompresseur 2 est rendue variable grâce à la présence d'une soupape de décharge réglable 13. Ainsi, les gaz d'échappement peuvent aboutir à un catalyseur 14 en provenance de la turbine 10 et/ou de la soupape de décharge 13. Le catalyseur 14 est relié à un silencieux 15 rejetant les gaz 25 résiduels dans l'atmosphère. Dans la variante de la figure 2 dans laquelle des éléments analogues à ceux de la figure 1 portent des références identiques sans être décrits de nouveau, la puissance du turbocompresseur 2 est rendue réglable, de façon connue en soi, grâce à une roue à ailettes à orientation variable (non illustrée 30 sur le dessin, mais symbolisée par la flèche RA), cas dans lequel une soupape de décharge peut être omise. Dans cette variante, on prévoit également un filtre à particules 16 connecté entre le catalyseur 14 et le silencieux 15. Dans les deux variantes, il est prévu en outre des moyens 17 de 35 recirculation des gaz d'échappement. Ceux-ci comprennent une vanne de réglage 18, dite "vanne EGR", permettant de régler le débit de recirculation entre le trajet d'admission 5 et le trajet d'échappement 11. La sortie de cette vanne 18 aboutit dans une zone de mélange 19 située dans le trajet d'admission 5. Une dérivation 20 peut être prévue entre la vanne EGR 18 et le trajet d'échappement 11. Elle comprend un échangeur de chaleur 21 et une vanne de blocage 22 à l'aide de laquelle l'échangeur 21 peut être mis en ou hors circuit. L'échangeur 21 est parcouru de préférence par l'eau de refroidissement du moteur 1. La commande du groupe moteur est assurée par une unité de commande électronique 23 ou unité "UCE" dont les entrées et les sorties sont respectivement connectées aux capteurs et actionneurs (non représentés en détail) du groupe moteur. L'unité UCE 23 est de préférence intégrée dans le calculateur de bord du véhicule automobile équipé du groupe moteur, ce calculateur étant dûment programmé et contenant les stratégies logicielles et les paramètres de caractérisation du groupe moteur à l'aide desquels le calculateur gère l'ensemble du fonctionnement de celui-ci, y compris la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Dans ce qui va suivre, les paramètres suivants sont utilisés, les lieux dans le groupe moteur où ils sont présents et/ou captés par des capteurs appropriés étant indiqués sur les figures 1 et 2. P1 pression ambiante à la sortie du filtre à air 4, P21 pression de suralimentation en amont du volet d'admission 7, P22 Pression de suralimentation en aval du volet d'admission 7, P31 pression en amont de la turbine 3, T1 température ambiante à la sortie du filtre à air 4, T21 température de suralimentation en amont du volet d'admission 7 T22 température de suralimentation en aval du volet d'admission 7, T23 température dans le trajet d'admission 5, T30 température dans le trajet d'échappement 11, T31 température en amont de la turbine 10, T32 température à l'entrée de l'échangeur EGR 21, T33 température à la sortie de l'échangeur EGR 21, T34 température à la sortie de la vanne EGR 18. Sur la figure 3, on a représenté un organigramme du programme ou partie de programme qui est exécuté dans l'unité UCE 23 pour mettre en 35 oeuvre l'exemple préféré de réalisation du procédé selon l'invention. L'organigramme est exécuté de façon itérative durant des pas de programme ou itérations successifs au cours du fonctionnement du groupe moteur, comme cela est bien connu des spécialistes, le pas actuel en cours d'exécution étant ici appelé pas t. Les pas de programme peuvent être espacés dans le temps de 20 ms par exemple. Le pas t débute par un test A, pour déterminer s'il y a absence d'un volet d'admission 7 ou s'il y a, en aval de ce volet, présence d'un capteur de pression mesurant la pression P22. S'il n'y a pas de volet à l'admission ou que le capteur de la pression P22 est présent, le programme passe à l'étape B. Sinon, il exécute l'étape C. Au cours de l'étape B, le capteur correspondant mesure la pression P22 1 o après quoi, le programme passe à l'étape E. Si le capteur de la pression P22 est absent, mais si un volet à l'admission est présent, un capteur mesure au cours de l'étape C la pression de suralimentation P21 afin de permettre une estimation de la pression P22 qui est alors calculée à l'étape D. Au cours de cette étape, on peut utiliser une 15 formule connue en soi définissant la détente isenthalpique des gaz selon Barré de Saint Venant ou la détente isentropique des gaz. Dans le cas des deux alternatives déterminées par le test A, le programme passe à l'étape E au cours de laquelle sont mesurées la température T31 en amont de la turbine 10 et la température T22 de 20 suralimentation en aval du volet 7. Le programme se poursuit avec l'étape F au cours de laquelle on calcule le débit de remplissage Qremplissage du moteur 1, de préférence selon la formule connue suivante: N Veyl Qremplissage ù 4 X 30 X Pair X q remplissage (N9 Pair ) 25 (1) avec: Qremplissage V~yl 3o N P22 Pair = r X T22débit de remplissage en mg/coup de piston cylindrée du moteur en litres régime du moteur en tours/minute densité de l'air en kg/m3, r étant la constante des gaz parfaits pour l'air remplissage rendement de remplissage du moteur 35 Selon une variante qui vise une meilleure précision au prix d'un calcul un peu plus complexe, on peut affiner la valeur du débit massique de remplissage en complétant la formule (1) de la façon suivante:10 Qremplissage V4Y1 X 30 N X Pair X remplissage (Nr Pair) X alti (al r a2) X 1CPE (F'1 r F'2) (2) avec: 1laiti = correction du remplissage pour compenser les variations de la pression atmosphérique 11,E = correction du remplissage pour compenser les variations de la contre-pression à l'échappement al et a2 = paramètres de dépendance de par exemple les pressions P1 et P22 pouvant être "%iti pi et p2 paramètres de dépendance de pouvant être 1CPE par exemple les pressions P31 et P22 Au cours de l'étape G, on calcule le taux d'EGR t qui est en vigueur pendant le pas de programme t-1. Pour cela, on utilise la formule suivante: r EGR =- QEGR (t ù 1) Qremplissage (t ù 1) 15 (3) avec: QEGR(t-1 ) débit massique en mg/coup de piston des gaz 20 d'échappement recirculés au pas de calcul t-1. Au premier pas de calcul, le taux tEGR est initialisé pour ensuite être calculé à chaque pas à partir des débits massiques obtenus au pas précédent. On verra par la suite que le débit massique QEGR(t-1) est obtenu au cours de l'étape O de chaque pas de procédé précédent. 25 L'étape suivante H consiste à calculer la richesse du mélange alimentant le moteur 1 à l'aide de la formule: Ri = Ks x Qcarb (t -1) Qair(tù1) 30 avec Qair(t-1) Qcarb(t-1) au pas t-1. 35 Au premier pas de calcul, la richesse Ri est initialisée et on verra au cours de la description de l'étape de procédé N que le calcul de Qair(t-1) est effectué lors de cette étape du pas précédent. (4) débit d'air frais au pas t-1 débit en mg/coup de piston du carburant massique En variante, on peut prévoir une sonde de richesse dans le groupe moteur pour obtenir la valeur Ri directement par une mesure et pour se dispenser du calcul qui vient d'être décrit. Au cours de l'étape I, on calcule les chaleurs massiques Cp31 et Cp22 des gaz à pression constante présents aux endroits où sont implantés les capteurs de température qui relèvent respectivement les températures T31 et T22 (voir figures 1 et 2). La chaleur massique Cp22 est obtenue par interpolation dans une table en fonction de la température T22. La chaleur massique Cp31 est obtenue par interpolation: en l'absence d'injection de carburant, dans une table en fonction de la température T31, et en présence d'injection de carburant, dans une cartographie en fonction de la température T31 et de la richesse Ri calculée à l'étape H. Pour calculer ensuite la valeur du débit d'air Qair, l'invention prévoit de faire le bilan d'enthalpie entre les gaz présents en amont de la zone de mélange 19 et ceux présents en amont de la turbine 10 pour déterminer une valeur d'énergie globale Ve. Le calcul du débit d'air Qair peut alors être effectué sur la base de la formule: ve Qair = CP31 xT3i xf(P3, ,P22)-Cpu xT22 Cependant, le bilan d'enthalpie sera différent selon que la dérivation 20 25 est branchée ou non par l'action sur la vanne 22. En effet, la valeur Ve résultant de l'établissement du bilan d'enthalpie correspond à un seul terme h+ représentant seulement des gains d'énergie de l'écoulement des gaz d'échappement, lorsque l'échangeur de chaleur 21 est inactif. Par conséquent, dans ce cas: 30 ve = h+ (6) Par contre, lorsque l'échangeur 21 est rendu actif, la valeur ve du bilan d'enthalpie doit tenir compte également de pertes d'énergie. Dans ce cas: ve =h++h (5) 35 (7) Le procédé de l'invention exécute donc un test pendant l'étape J, pour déterminer si l'échangeur de chaleur 21 des gaz recirculés est actif ou non (vanne 22 ouverte ou fermée). Si l'échangeur est inactif, le programme passe à l'étape M et dans le cas contraire, il passe à l'étape K. Pendant cette étape K, on mesure la température de l'eau T. dans le circuit de refroidissement du moteur 1. L'étape K est suivi de l'étape L qui consiste à calculer les pertes d'énergie d'enthalpie h- de l'écoulement des gaz d'échappement recirculés, de préférence selon la formule suivante: h - -QEGR (t ù 1)X Cp31 X E X (T31 ùTeau ) (8) avec: efficacité de l'échangeur de chaleur 21. Cette efficacité peut dépendre d'un ou de plusieurs paramètres moteur tels que par exemple le débit massique d'EGR calculé au pas de procédé t-1. Il est à noter que selon une variante de l'invention, on peut prévoir un échangeur de chaleur branché en permanence dans le trajet de recirculation des gaz. Dans ce cas, la formule 7 sera appliquée systématiquement et les 20 étapes K et L seront toujours nécessaires. Dans la variante décrite ici cependant, selon le résultat du test J, l'étape M suit l'étape J ou l'étape L. Cette étape M consiste à calculer les gains d'énergie d'enthalpie h+ ayant lieu dans les cylindres lors de la combustion, puis d'établir le bilan d'enthalpie, en tenant compte le cas échéant du terme h-. 25 Les gains d'énergie h+ sont de deux types. Un premier terme h; dû à la combustion est calculé selon la formule suivante: h; = E(ke Pc; Qcarb ) 30 où la somme est constituée d'autant de termes qu'il y a d'injections par cylindre et par cycle du moteur 1 et avec: s (9) Pc; _ pouvoir calorifique inférieur du carburant ke = rendement thermique de combustion. Le rendement ke est fonction de plusieurs paramètres moteur pouvant 35 être par exemple choisis parmi le régime, la quantité de carburant injectée, le taux d'EGR, la température des gaz dans les cylindres, la pression d'admission et la pression d'échappement. Le second terme h2+ des gains d'énergie h+ est constitué des échanges thermiques aux parois du cylindre, ainsi que du travail mécanique reçu par le piston. Ce second terme peut s'écrire: h2+ =E (heau(Y,Y2)) +E (hcarb, s2 +(hméca, 9,2 où les sommes des différents termes sont constituées d'autant d'éléments qu'il y a d'injections par cylindre et par cycle, avec: heau et hcarb: = échange thermique entre le gaz emprisonné dans le Zo cylindre et les parois du cylindre (10) hméca: échange de travail mécanique entre les gaz et les parois du cylindre Y1,Y2 : paramètres de dépendance de heau, pouvant par exemple être Teau et le régime N du moteur 15 51,62: = paramètres de dépendance de hcarb, pouvant par exemple être le régime N du moteur et une grandeur traduisant l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion k1,2 2: = paramètres de dépendance de hméca, pouvant être par exemple le régime N et le débit massique de carburant Qcarb. 20 Les grandeurs heau et hcarb peuvent être modélisées par exemple par un échange fictif entre les gaz et une paroi de cylindre à la température du liquide de refroidissement (heau) et par un échange fictif entre les gaz et une paroi de cylindre à une température traduisant l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion (kcarb). La grandeur déterminant les paramètres di 25 et 62 peut être modélisée par exemple par un filtre de premier ordre modulant le débit massique Qcarb. L'étape M consiste ensuite à calculer la différence des deux termes de gains d'enthalpie selon la formule: 30 h+ = h1 ù h2 Au cours de l'étape N, on calcule ensuite le paramètre recherché qui est le débit d'air massique Qair entrant dans le moteur 1 à partir du bilan d'enthalpie entre l'admission d'air et l'échappement, selon la formule: 35 Qair ù Cp31 x T31 X f(P31 ,P22 )ù Cp22 X T22 (12a) h+ ou si l'échangeur de chaleur 21 est actif: h+ + = h Ct'31 x T31 X f(P31,P22)- Cpn x T22 Cp31 et Cp22 prenant les valeurs calculées au cours de l'étape I. Le correctif f(P31, P22) permet de prendre en compte l'impact de la différence de pression entre l'admission et l'échappement sur le bilan énergétique. De préférence, on prendra: P f(P31~P22 )= 22 P31 si l'information P31 est disponible. Dans le cas contraire, une corrélation dP22/dt peut être utilisée. Les formules 12a et 12b donnent des valeurs du débit d'air massique 15 en présence d'une recirculation des gaz d'échappement, lorsque la vanne EGR 18 est ouverte, avec la vanne 22 ouverte ou fermée selon le cas. Cependant, lorsque la vanne d'EGR 18 est fermée, on obtient la valeur directement par le calcul fait à l'étape F. Le programme se termine par l'étape O qui consiste à calculer le débit 20 d'EGR, selon la formule: QEGR ù Qremp[issage ù Qair L'étape O est nécessaire pour le calcul du taux d'EGR et des pertes 25 d'énergie d'enthalpie au pas de procédé suivant t+1. (12b) (13) (14)
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Ce procédé s'applique à un groupe moteur comportant un moteur (1 ), un trajet d'admission (5), un trajet d'échappement (11) un turbocompresseur et des moyens (17) pour recirculer les gaz d'échappement vers une zone de mélange (19) du trajet d'admission (5).Selon ce procédé, on établit un bilan d'enthalpie entre les gaz présents en amont de la zone de mélange (19) et ceux présents dans le trajet d'échappement (11), on mesure les températures (T22, T31) des gaz en amont de la zone de mélange (19), et en amont du turbocompresseur (2), on calcule les chaleurs massiques (Cp22, Cp31) en fonction des températures mesurées, et on détermine le débit d'air massique entrant dans le moteur (1) en divisant le bilan par la différence entre les produits respectifs des chaleurs massiques par les températures concernées, corrigés de l'impact de la différence de pression entre l'admission et l'échappement.
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1. Procédé d'estimation du débit d'air entrant dans un moteur à combustion interne (1) d'un groupe moteur comportant un trajet d'admission (5), un trajet d'échappement (11) et un turbocompresseur de suralimentation (2) dont la turbine (10) est entraînée par les gaz d'échappement et des moyens (17) pour recirculer les gaz d'échappement à partir dudit trajet d'échappement (11) vers une zone de mélange (19) dudit trajet d'admission (5), ce procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer de façon itérative les pas de procédé suivant: lo - établir un bilan d'enthalpie entre les gaz présents en amont de ladite zone de mélange (19) et ceux présents dans ledit trajet d'échappement (11) en amont de ladite turbine (10), - mesurer la température (T22) des gaz en amont de ladite zone de mélange (19), 15 - mesurer la température (T31) des gaz en amont de ladite turbine (10), - calculer les chaleurs massiques à pression constante (Cp22, Cp31) en fonction des températures ainsi mesurées, et -déterminer le débit d'air massique entrant dans ledit moteur (1) 20 en appliquant la formule: Qair = CI'31 x T x f.(P ,P22 I' ) Cp22 X T 31 31 22 dans laquelle: Ve 25 Qair Ve Cp22débit d'air massique à estimer valeur résultant du bilan enthalpique chaleur massique à pression constante en amont dudit point de mélange (19) Cp31 = chaleur massique à pression constante en amont 30 de ladite turbine (10) température en amont de ladite zone de mélange température en amont de ladite turbine (10) f(P31,P22) = fonction variable de la pression d'admission de gaz 35 dans le collecteur d'admission et/ ou de la pression des gaz d'échappement T22 (19) T31 ~ 2894616 14 pression d'admission des gaz dans le collecteur pression des gaz d'échappement. 2. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce que 5 la valeur résultant du bilan d'enthalpie est calculée en déterminant les gains d'énergie (h+) ayant lieu dans les cylindres dudit moteur (1). 3. Procédé d'estimation selon la 2, caractérisé en ce que les gains d'énergie d'enthalpie sont calculés selon la formule h+ = hi ùh+2 dans laquelle h1+ est un terme dû à la combustion et h2+ est un terme constitué des échanges thermiques aux parois du cylindre, ainsi que du travail mécanique reçu par le piston. 4. Procédé d'estimation selon la 3, caractérisé en ce que le terme h1+ est déterminé selon l'équation: hl = E(kePciQcarb) avec: ke = rendement thermique de combustion Pc; = pouvoir calorifique inférieur du carburant Qcarb = débit de carburant massique déterminée pendant le pas précédent de procédé. 5. Procédé d'estimation selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que le terme h2+ est déterminé selon l'équation: h2+ =E (heau6,1, 72)) +E (hcarblsl, s2)) +(hméca(2,,1, k2)) avec: heau et hcarb: = échange thermique entre le gaz emprisonné dans le cylindre et les parois du cylindre hméca: = échange de travail mécanique entre les gaz et les 30 parois du cylindre P22 d'admission P31 Y1/Y2 paramètres de dépendance de heau, pouvant par exemple être l'eau et le régime N du moteur 61,82: = paramètres de dépendance de hcarb, pouvant par exemple être le régime N du moteur et une grandeur traduisant 35 l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion X1,2: = paramètres de dépendance de hméca, pouvant être par exemple le régime N et le débit massique de carburant Qcarb. 6. Procédé d'estimation selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (17) de recirculation des gaz d'échappement comprennent un échangeur de chaleur (21) parcouru par l'eau de refroidissement dudit moteur (1) pour refroidir les gaz d'échappement recirculés, et en ce que ladite valeur résultant du bilan d'enthalpie est constituée en faisant la somme desdits gains d'énergie (h+) et des pertes d'énergie (h-) de l'écoulement des gaz d'échappement recirculés passant dans l'échangeur. 7. Procédé d'estimation selon la 6, caractérisé en ce que l o les pertes d'énergie d'enthalpie sont calculées selon la formule: h =-QEGR(t-1)xCp31 xsx(T31 ùTeau dans laquelle QEGR(t-1 )débit massique des gaz d'échappement recirculés au pas précédent de procédé, 15 s = efficacité de l'échangeur de chaleur (21) des gaz d'échappement recirculés, Teau = température de l'eau de refroidissement dudit moteur (1). 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que ledit échangeur de chaleur (21) est commutable et en 20 ce que lorsqu'il est hors circuit, seules les gains d'énergie (h+) sont calculés et lorsqu'il est mis en circuit, le bilan d'énergie est formé par la somme desdits gains et des pertes d'énergie (h-) de l'écoulement des gaz qui parcourt cet échangeur. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé 25 en ce que la chaleur massique (Cp22) à pression constante en amont dudit point de mélange (19) est obtenue par interpolation dans une table en fonction de la température (T22) qui règne en amont de ce point. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'en l'absence d'injection de carburant dans ledit moteur 30 (1), la chaleur massique (C31) à pression constante en amont de ladite turbine est obtenue dans une table en fonction de la température (T31) régnant en amont de cette turbine (10) et en ce qu'en présence d'injection de carburant, ladite chaleur massique en amont de ladite turbine est obtenue dans une cartographie en fonction de la température qui règne en amont de ladite 35 turbine et de la richesse du mélange alimentant ledit moteur (1).
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F
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F02
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F02B
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F02B 77,F02B 37,F02B 47
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F02B 77/08,F02B 37/00,F02B 47/08
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FR2896245
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A1
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NOUVEAUX DERIVES DE CHALCONE, A ACTIVITE ANTIMITOTIQUE
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La présente invention concerne de nouveaux dérivés de chalcone présentant une activité antimitotique, ainsi que les compositions pharmaceutiques contenant de tels composés et leur utilisation pour la fabrication de médicaments. De nombreux travaux ont déjà été réalisés sur des dérivés de chalcone. A titre illustratif, on peut citer la demande US 6462075 qui décrit des dérivés de chalcone présentant une activité d'inhibition de l'angiogénèse. Ces composés sont présentés comme pouvant être utilisés comme agents antitumoraux, anti-cancéreux, pour traiter les maladies angiogénique de la peau et les maladies inflammatoires chroniques. Selon la présente invention, les inventeurs ont développé une nouvelle série de chalcones présentant des propriétés dose-réponse en cytométrie en flux sur plusieurs lignées tumorales et en cytotoxicité améliorées par rapport aux composés de l'art antérieur de structure les plus proches. La présente invention a, en particulier, pour objet des nouveaux dérivés de chalcone de formule (I) : R2 OZ 0 (I) - X représente un atome d'hydrogène ou un groupe ûOH, -0-méthyl, - 0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -0-benzyl, -NH2, -NHCORa avec Ra qui est un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 5 atomes de carbone, un groupe aryl qui peut être mono ou polysubstituté par un substituant choisi parmi les atomes d'halogène, les groupes OH, OMe et - NRbRc avec Rb et Rc qui représentent indépendamment l'un de l'autre une chaîne alkyle linéaire ou ramifiée de 1 à 6 atomes de carbone, - Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe ûOH, -0-méthyl, - 0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -0-benzyl, étant entendu qu'un au moins des groupes X et Y est différent de l'hydrogène, Z représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyl, éthyl, propyl, isopropyl, benzyl, - W représente un atome d'hydrogène, ou un groupe -OH, -0-méthyl, - 0-éthyl, ou -0-benzyl, - R1, R2, R3, R4 et R5 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe -OH, méthyl, - 0-méthyl, éthyl, -0-éthyl, propyl, -0-propyl, benzyl, -O-benzyl, -NH2, -NHCH3, -N(CH3)2, étant entendu qu'au moins deux substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, et que lorsque X ou Y représente un atome d'hydrogène, au moins trois substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, ainsi que leurs hydrates, solvats ou sels pharmaceutiquement acceptables. Dans tous les composés de formule (I), la configuration autour de la double liaison o43 est trans comme indiqué sur la formule développée (I). Dans la définition ci-dessus, par halogène, on entend un atome de chlore, brome, iode ou fluor. Par alkyle, on entend une chaîne hydrocarbonée saturée. Par aryl, on entend un groupe phényl, naphtyl ou cinnamyl. Selon des aspects préférés de l'invention, les composés de formule (I) présentent l'une quelconque des caractéristiques ci-après ou une combinaison de plusieurs de ces caractéristiques, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre : - au moins trois des substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de l'hydrogène, - X représente un atome d'hydrogène ou un groupe -OMe, -OEt, -NH2, le groupe OMe étant préféré, étant entendu que, quand X représente un atome d'hydrogène, Y représente un groupe ûOH, -0-méthyl, -0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -0-benzyl, - Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe -OMe, -OEt, le groupe OMe étant préféré, étant entendu que, quand Y représente un atome d'hydrogène, X représente un groupe ûOH, -0-méthyl, -0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -O-benzyl, - Z représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyl ou éthyl, - W représente un groupe -0-méthyl ou de préférence un atome d'hydrogène, - R1, R2, R3, R4 et R5 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou de fluor, un groupe méthyl, -0-méthyl, -0-éthyl, étant entendu qu'au moins deux substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, et que lorsque X ou Y représente un atome d'hydrogène, au moins trois substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, - ils répondent à la formule (Ia) : avec X, Y, R1, R3 et R5 tels que définis précédemment pour (I). Les composés de formule (I), ci-après, ainsi que leurs hydrates, solvats ou sels pharmaceutiquement acceptables, sont particulièrement préférés : - 2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone : MeO . OMe 3 R1 _ R3 4 OMe OMe 0 2,2',4,4',6,6'-hexaméthoxychalcone : MeO OMe OMe OMe O - 2,2',4,4',6-pentaméthoxychalcone : MeO OMe OMe OMe O - 2'-hydroxy-2,4,4',5-tetraméthoxychalcone : MeO . OMe MeO MeO OMe OH O 2'-hydroxy-2,4,4',6-tetraméthoxychalcone : MeO OMe OMe MeO OH O 2'-hydroxy-3,4,4',5-tetraméthoxychalcone : OMe OMe OMe 10 OH O -2'-hydroxy-2,3,4,4'-tetraméthoxychalcone : OMe OH O - 2',6'-diéthoxy û 2,4,6-triméthoxychalcone : OEt C) - 2',6'-diméthoxy û 2,4,6-triéthoxychalcone : MeO OMe 15 OEt OMe O - 4'-amino -2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone MeO OMe OMe OMe O -2,2',4,4',6,6'-hexaéthoxychalcone EtO OEt EtO OEt OEt OEt O 2,2',3,4,6'-pentaméthoxychalcone OMe OMe O -2,2',4,5,6'-pentaméthoxychalcone MeO OMe 15 OMe OMe 0 -2',3,4,5,6'-pentaméthoxychalcone : OMe OMe OMe OMe O -3,5-difluoro-2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone : OMe O - 2',6'-diméthoxy ù 2,4,6-triméthylchalcone : OMe O15 - 2,2',4,4',6'-pentaméthoxychalcone : MeO OMe OMe O - 2,2',4',6,6'-pentaméthoxychalcone : MeO MeO OMe OMe o û a,2,2',4,4',6,6'-heptaméthoxychalcone : MeO OMe OMe O L'étude de relation structure-activité indique que la nature des 15 substituants des groupes phényl et leur position sont déterminantes pour l'activité antimitotique. Sur le noyau A de la chalcone, un groupe méthoxy semble être le plus avantageux parmi tous les substituants étudiés et les positions 2,4 et 6 sont les plus importantes pour la substitution. En conclusion, une di ou triméthoxylation sur les carbones 2,4,6 du noyau A et 2',4',6' du noyau B sont particulièrement avantageux pour l'activité antimitotique des chalcones décrites dans cette invention. Les sels des composés selon l'invention sont préparés selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Les sels des composés de formule (I) selon la présente invention comprennent ceux avec des acides minéraux ou organiques qui permettent une séparation ou une cristallisation convenable des composés de formule (I), ainsi que des sels pharmaceutiquement acceptables. En tant qu'acide approprié, on peut citer: l'acide picrique, l'acide oxalique ou un acide optiquement actif, par exemple un acide tartrique, un acide dibenzoyltartrique, un acide mandélique ou un acide camphosulfonique, et ceux qui forment des sels physiologiquement acceptables, tels que le chlorhydrate, le bromhydrate, le sulfate, l'hydrogénosulfate, le dihydrogénophosphate, le maléate, le fumarate, le 2- naphtalènesulfonate, le paratoluènesulfonate. Lorsqu'un composé selon l'invention présente un ou plusieurs carbones asymétriques, les isomères optiques de ce composé font partie intégrante de l'invention. La présente invention comprend les composés de formule (I) sous forme d'isomères purs mais également sous forme de mélange d'isomères en proportion quelconque. Les composés (I) sont isolés sous forme d'isomères purs par les techniques classiques de séparation: on pourra utiliser, par exemple des recristallisations fractionnées d'un sel du racémique avec un acide ou une base optiquement active dont le principe est bien connu ou les techniques classiques de chromatographies sur phase chirale ou non chirale. Les groupes fonctionnels éventuellement présents dans la molécule des composés de formule (I) et dans les intermédiaires réactionnels peuvent être protégés, soit sous forme permanente soit sous forme temporaire, par des groupes protecteurs qui assurent une synthèse univoque des composés attendus. Les réactions de protection et déprotection sont effectuées selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Par groupe protecteur temporaire des amines, alcools ou des acides carboxyliques on entend les groupes protecteurs tels que ceux décrits dans Protective Groups in Organic Synthesis, Greene T.W. et Wuts P.G.M., ed John Wiley et Sons, 1991 et dans Protecting Groups, Kocienski P.J., 1994, Georg Thieme Verlag. Les composés de formule (I) selon l'invention dans lesquels W = H sont obtenus par condensation aldolique d'une acétophénone de formule (II) et d'un benzaldéhyde de formule (III) comme illustré sur le Schéma 1 ci-après dans lequel X, Y, Z, R1, R2, R3 R4 et R5 sont tels que définis pour (I) : Schéma 1 oz o R2 oz o + CH3 (I) dans lesquels W=H Une telle condensation aldolique est réalisée en milieu basique, par 15 exemple en présence de potasse, de préférence dans un solvant polaire comme le méthanol. Les composés de formule (II) sont des composés commerciaux ou préparés selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Par exemple, dans le cas où OZ, X, Y = OMe, l'acétophénone (II) est préparée 20 par méthylation de l'acétophénone hydroxylée en utilisant le sulfate de méthyle ou l'iodure de méthyle comme agents de méthylation selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Dans le cas où X = NH2, l'acétophénone (II) pourra être préparée selon la méthode décrite dans par N. Deka; M. Hadjeri; M. Lawson; C. Beney; A-M. 25 Mariotte et A. Boumendjel dans "Acetylated dimethoxyaniline as a key intermediate for the synthesis of aminoflavones and quinolones", Heterocyc%s 2002, 57, 123-128. Pour les composés dans lesquels W est un méthoxy, l'acétophénone est obtenue à partir de la phloroglucinol et du méthoxyacétonitrile selon la méthode décrite par K. Wâhâlâ et T. A. Hase dans "Expedient synthesis of polyhydroxyisoflavones ", J. Chem. Soc., Perkin Trans 1. 1991, 3005-3008. Les composés dans lesquels W est un hydroxy, 0-éthyl ou O-benzyl, l'acétophénone est obtenue à partir de la phloroglucinol d'une part et de l'acide hydroxyacétique, de l'acide 2-éthyloxyacétique ou de l'acide 2-benzyloxyacétique respectivement, selon la méthode décrite par Wâhâlâ et a/. Les composés de formule (III) sont des composés commerciaux. Aucun signe de toxicité n'est observé avec ces composés aux doses pharmacologiquement actives et leur toxicité est donc compatible avec leur 15 utilisation comme médicaments. En particulier, les composés de formule générale (I) définis précédemment, ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables, pourront être utilisés pour préparer un médicament destiné à traiter les maladies / désordres / phénomènes naturels suivants : la prolifération et la 20 dissémination tumorale, la prolifération excessive des cellules normales, l'angiogénèse pathologique, l'activité excessive du système immunitaire. Les composés selon l'invention sont particulièrement intéressants pour leur activité anti-mitotique et pourront être utilisés comme anti-tumoraux ou anticancéreux notamment. De façon générale, les composés selon l'invention 25 pourront être utilisés pour préparer un médicament destiné au traitement, à titre curatif ou préventif, de tout type de cancer. En particulier, les composés de formule (I), ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables, pourront être utilisés pour la fabrication de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de lésions 30 tumorales bénignes, de troubles de l'immunité se caractérisant par une activité excessive du système immunitaire, de pathologies caractérisées par une activité angiogénique excessive, de cancers, incluant les hémopathies malignes et les tumeurs solides, y compris les tumeurs d'origine glandulaire, mésenchymateuse, génitale, cutanée et neurologique. En particulier, on pourra citer comme cancers pouvant être traités par les composés de la présente invention, les carcinomes, les hémopathies malignes des lignées myéloïdes et lymphoïdes, les tumeurs d'origine mésenchymateuse, les sarcomes, les tumeurs du système nerveux central et périphérique, les mélanomes, les séminomes, tératocarcinomes, ostéosarcomes, le xéroderma pigmentosum, le chératoaquantum, les néoplasies endocrines, et le sarcome de Kaposi. La présente invention a donc également pour objet les composés de formule (I), ainsi que leurs sels pharmaceutiquement, ou éventuellement solvats ou hydrates, en tant que médicaments, des compositions pharmaceutiques contenant une dose efficace d'un composé selon l'invention ou d'un sel, d'un solvat ou d'un hydrate pharmaceutiquement acceptable de celui-ci, et des excipients convenables. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, intratrachéale, intranasale, transdermique, rectale ou intraoculaire, les principes actifs de formule (I) ci-dessus, ou leurs sels, solvats et hydrates éventuels, peuvent être administrés sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intranasale, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse et les formes d'administration rectale. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, pommades, lotions ou collyres. Afin d'obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique désiré, chaque dose unitaire peut contenir de 0,1 à 10000 mg, de composé selon l'invention en combinaison avec un support pharmaceutique. Cette dose unitaire peut être administrée 1 à 5 fois par jour de façon à administrer un dosage journalier permettant d'obtenir l'effet souhaité. Lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Les compositions pharmaceutiques contenant un composé de l'invention peuvent aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions, des suspensions ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir ou pour l'administration sous forme de gouttes peut contenir l'ingrédient actif conjointement avec un édulcorant, acalorique de préférence, du méthylparaben et du propylparaben comme antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, comme la polyvinylpyrrolidone, de même qu'avec des édulcorants ou des correcteurs de goût. Pour une administration rectale, on recourt à des suppositoires qui sont préparés avec des liants fondant à la température rectale, par exemple du beurre de cacao ou des polyéthylèneglycols. Pour une administration parentérale, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion et/ou des mouillants pharmacologiquement compatibles, par exemple le propylèneglycol ou le butylèneglycol. Le principe actif peut être formulé également sous forme de microcapsules, éventuellement ave un ou plusieurs supports ou additifs, ou bien avec des matrices telles qu'un polymère ou une cyclodextrine (patch, formes à libération prolongée). Les compositions de la présente invention peuvent contenir, à côté des produits de formule (I) ci-dessus ou de leurs sels, solvats et hydrates pharmaceutiquement acceptables, par exemple des principes actifs qui peuvent être utiles dans le traitement des troubles ou maladies indiquées ci-dessus. Ainsi, la présente invention a également pour objet des compositions pharmaceutiques contenant plusieurs principes actifs en association dont l'un 20 est un composé selon l'invention. L'invention a donc pour objet leur utilisation comme médicaments pouvant être utilisés seuls ou en combinaison avec des traitements tels que la chimiothérapie, la radiothérapie ou les traitements anti-angiogéniques mettant éventuellement en oeuvre d'autres substances actives. 25 Par ailleurs, d'une façon générale, les mêmes préférences que celles indiquées précédemment pour les composés de formule générale (I) sont applicables mutatis mutandis aux médicaments, compositions pharmaceutiques et utilisation mettant en oeuvre les composés selon l'invention. 30 Les exemples ci-après, en référence à la Figure 1, sont donnés pour illustrer l'invention, mais n'ont aucun caractère limitatif. La Figure 1 montre l'effet dose réponse des composés des exemples 1 et 2 et du composé A sur le blocage en cycle des cellules K562. Préparation des composés de formule (I) : Exemple 1 2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone de formule : MeO OMe OMe OMe O 1 mM de 2,6-méthoxyacétophénone et 1mM de 2,4,6-triméthoxybenzaldéhyde dans 10 ml de méthanol, en présence de 1 ml de KOH à 25% sont chauffés à 70 C pendant 3 heures. Le solvant est ensuite évaporé sous pression réduite, de l'eau est ajoutée et le mélange est extrait avec du CH2Cl2. La phase organique est séchée, évaporée. Les produits obtenus sont solides. La purification s'effectue par chromatographie en éluant avec un mélange d'acétate d'éthyle et de cyclohexane (1 :5). La chalcone est obtenue avec un rendement de 24 %. F = 170 C Les exemples 2 à 22 donnés dans le TABLEAU 1 ci-aprés ont été préparés d'une façon analogue, en présence de 1 ml de KOH à 50%. La purification s'éffectue soit par lavage à l'éther (a), soit par chromatographie (b).25 TABLEAU 1 Composés de formule (I) dans lesquels W = H Ex OZ X Y R1 R2 R3 R4 R5 purif F C Rdt 2 OMe OMe OMe OMe H OMe H OMe a 150 62 3 OMe OMe H OMe H OMe H OMe b 162 11 4 OMe OMe OH OMe H H H OMe a 152 58 OMe OMe OH H OMe H OMe H a 163 73 6 OMe OMe OH Cl H H H Cl b 114 6 7 OEt OEt Ï OMe H OMe H OMe b 102 31 8 OMe H OMe OEt H OEt H OEt b 154 10 9 OMe NH2 OMe OMe H OMe H OMe a 188 72 OEt OEt OEt OEt H OEt H OEt a 160 21 11 OMe H OMe OMe OMe OMe H H a 129 75 12 OMe H OMe OMe H OMe OMe H a 143 75 13 OMe H OMe H 1 OMe OMe OMe H a 136 84 14 OMe H OMe OMe F OMe F OMe 108 40 OMe H OMe CH3 H CH3 H CH3 a 126 74 16 OMe OMe OMe H ; Î H OMe H OMe a 105 67 18 OMe j OMe OMe OMe H H H ! OMe a 164 81 19 ' OH OMe H OMe H OMe '~ H a 170 15 OMe OH OMe H OMe H OMe H OMe b 167 26 21 OH OMe H H OMe OMe OMe H ! a 110 29 22 OH OMe H OMe OMe OMe H H a 152 76 16 Pour l'exemple 14, on utilise 1ml de potasse (KOH) diluée à 25% comme pour l'exemple 1. Dans le cas de l'exemple 9, l'acétophénone utilisée est préparée selon la méthode décrite dans Heterocycles 2002, 57, 123-128. La a,2,2',4,4',6,6'-heptaméthoxychalcone est préparée d'une façon analogue à l'exemple 1. L'acétophénone utilisée (2,4,6,tutétraméthoxyacétophénone) est préparée selon la méthode décrite dans J. Chem. Soc., Perkin Trans. 1. 1991, 3005-3008. Pour l'ensemble de ces composés, il a été démontré par résonance magnétique nucléaire que la double liaison a,(3 est trans. A. Test de cycle LE TEST DE CYCLE CORRESPOND A L ANALYSE DU BLOCAGE EN PHASE G2/M DUNE LIGNEE DE CELLULES LEUCEMIQUES HUMAINES TEL QU'IL EST EVALUE PAR CYTOMETRIE EN FLUX. Les cellules K562 sont incubées pendant 24 heures en absence ou en présence de composés selon l'invention et/ou de composés de référence tels que la vincristine. Les composés sont utilisés à une concentration de 10 M dans un premier temps, des études de type dose-réponse pouvant être effectués secondairement. Au bout de 24 heures, les cellules sont exposées au iodure de propidium, agent intercalant de l'ADN, et analysées en cytométrie de flux. Les résultats sont exprimés en pourcentage de cellules bloquées en phase G2/M du cycle cellulaire. Les résultas présentés dans le TABLEAU 2 ci-après sont obtenus avec des composés de formule (I) de l'invention et sont présentés en comparaison avec le % d'inhibition d'un composé décrit dans l'art antérieur US 6462075 (nommé composé A) :30 TABLEAU 2 Composés Formule % inhibition G2/M Décrit dans OMe MeO OMe 780 U56462075 OMe Nommé composé A O Exemple 1 OMe MeO OMe OMe 84% OMe O Exemple 2 MeO MeO OMe 86% OMe OMe OMe O Exemple 3 MeO MeO OMe 86% OMe O OMe Tests MU Le test MTT est un test métabolique utilisé pour évaluer l'inhibition de prolifération de lignées tumorales par un composé selon l'invention. Plusieurs lignées tumorales représentatives de différents types tumoraux tels que le cancer du sein, le cancer du colon, les tumeurs ORL, le cancer du poumon, sont incubées en plaque 96 puits à des concentrations variables d'un composé selon l'invention, pendant 72 heures puis le MU est rajouté pendant une période de 1 heure. Le MU est un substrat d'enzymes mitochondriales qui est dégradé en bleu de formazan insoluble. Les cristaux sont ensuite resolubilisés dans de l'isopropanol-HCI O,1N et les plaques sont 18 analysées sur un lecteur de plaque ELISA. La survie relative est calculée par rapport aux cellules n'ayant pas été exposées au composé selon l'invention. L'IC50 ou concentration inhibitrice 50 est la valeur de concentration du composé selon l'invention étudié qui induit une diminution de prolifération de 50% par rapport au contrôle. La comparaison des composés des exemples 1 et 2 au composé A ont donc été effectuée en réalisant des études dose-réponse en cytométrie en flux et des études de cytotoxicité ( tests MU ). Ce dernier test reflète la capacité des composés à détruire les cellules tumorales. Les résultats présentés Figure 1 et TABLEAU 3 montrent que les composés des exemples 1 et 2 possèdent une meilleure activité que le composé A, à la fois en test de cytométrie en flux et en test de cytotoxicité : - nous observons sur la Figure 1 un blocage en cycle en G2/M significatif dès la concentration de l'ordre du micromolaire pour les composés des exemples 1 et 2 alors que le composé A n'a pas d'activité à cette même concentration ; - les concentrations inhibitrices IC50 en cytotoxicité sont environ 10 fois plus faibles pour les composés des exemples 1 et 2 que pour le composé A dans plusieurs lignées tumorales représentatives de différents types de cancers comme le montrent les résultats des tests de cytotoxicité (MU) in vitro présentés dans le TABLEAU 3. 30 TABLEAU 3 IC50 en pM MCF7 N2A NIH 3T3 SW48 HNO 150 HCT116 Composé A 75 55 60 10 62 9 Exemple 1 60 2,2 30 X0,25 1,3 0,45 Exemple 2 52 4 30 !0,8 '10 1 IC50 en pM Messa CEM K562 RL L1210 Composé A 10 6 80 40 34 Exemple 1 1 0,65 50 0,8 7 Exemple 2 2,2 1,9 50 0,9 8,5 L'étude de relation structure-activité avec l'ensemble des composés revendiqués indique que la nature des substituants des groupes phényl et leur position sont déterminantes pour l'activité antimitotique. Sur le noyau A de la chalcone, un groupe méthoxy semble être le plus avantageux parmi tous les substituants étudiés et les positions 2,4 et 6 sont les plus importantes pour la substitution. La taille du substituant et donc l'encombrement stérique autour de cette région de la molécule a également une influence, de sorte que les groupes méthoxy sont préférés. Les groupes plus hydrophobes tels que le méthoxy semblent également plus avantageux. Enfin, il faut souligner que la triméthoxylation sur les trois positions (2,4 et 6) est la plus avantageuse comparée à une diméthoxylation ou monométhoxylation sur les mêmes positions. Le rôle joué par l'oxygène du méthoxy est essentiel car la substitution d'un méthoxy par un méthyl provoque une diminution de l'effet antimitotique. Il est à souligner que le maintien d'une triméthoxylation en 2,4 et 6 et une perturbation électronique par l'introduction de deux atomes de fluores en 3 et 5 aboutissent également à une baisse sensible d'activité. Sur le noyau B, on remarque là aussi le rôle supérieur du groupe méthoxy. Une méthoxylation de préférence sur les positions 2,4 et 6 induit 20 un bon effet antimitotique. La taille du substituant et donc l'encombrement stérique autour de cette région de la molécule a également une influence, de sorte que les groupes méthoxy sont préférés. Les groupes plus hydrophobes tels que le méthoxy semblent également plus avantageux. Le maintien de deux méthoxy en 2' et 6' et la présence d'un groupe NH2 (amino) en 4' n'induit q'une légère perte d'activité. La présence du NH2 devrait permettre d'accéder rapidement à d'autres dérivés de chalcones par une simple alkylation ou acylation de l'azote. En conclusion, la présence d'une di ou triméthoxylation sur les carbones 2,4,6 du noyau A et 2',4',6' du noyau B sont particulièrement avantageux pour l'activité antimitotique des chalcones décrites dans cette invention
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La présente invention concerne de nouveaux dérivés de chalcone de formule (I) : dans laquelle X, Y, Z, W, R1, R2, R3 R4 et R5 sont tels que définis, lesdits dérivés présentant une activité antimitotique, ainsi que les compositions pharmaceutiques contenant de tels composés et leur utilisation pour la fabrication de médicaments.
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1 - Nouveaux dérivés de chalcone de formule (I) : R2 R1 R3 R4 (I) - X représente un atome d'hydrogène ou un groupe ùOH, -0-méthyl, -0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -O-benzyl, -NH2, -NHCORa avec Ra qui est un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 5 atomes de carbone, un groupe aryl qui peut être mono ou polysubstituté par un substituant choisi parmi les atomes d'halogène, les groupes OH, OMe et - NRbRa avec Rb et Rc qui représentent indépendamment l'un de l'autre une chaîne alkyle linéaire ou ramifiée de 1 à 6 atomes de carbone, - Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe ùOH, -0-méthyl, - 0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -O-benzyl, étant entendu qu'un au moins des groupes X et Y est différent de l'hydrogène, - Z représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyl, éthyl, propyl, isopropyl, benzyl, - W représente un atome d'hydrogène, ou un groupe -OH, -0-méthyl, - 0-éthyl, ou -O-benzyl, - R1, R2, R3, R4 et R5 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe -OH, méthyl, - 0-méthyl, éthyl, -0-éthyl, propyl, -0-propyl, benzyl, -O-benzyl, -NH2, - NHCH3, -N(CH3)2, étant entendu qu'au moins deux substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, et que lorsque X ou Y représente un atome d'hydrogène, au moins trois substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, OZ 0ainsi que leurs hydrates, solvats ou sels pharmaceutiquement acceptables. 2 - Nouveaux dérivés de chalcone selon la 1 caractérisés en ce qu'au moins trois des substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de l'hydrogène. 3 - Nouveaux dérivés de chalcone selon la 1 ou 2 caractérisés en ce que X représente un atome d'hydrogène ou un groupe -OMe, -OEt, -NH2, le groupe OMe étant préféré, étant entendu que, quand X représente un atome d'hydrogène, Y représente un groupe ùOH, -0-méthyl, -0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -O-benzyl. 4 - Nouveaux dérivés de chalcone selon l'une des 1 à 3 caractérisés en ce que Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe -OMe, -OEt, le groupe OMe étant préféré, étant entendu que, quand Y représente un atome d'hydrogène, X représente un groupe ùOH, -0-méthyl, -0-éthyl, -0-propyl, -0-isopropyl, -O-benzyl. 5 - Nouveaux dérivés de chalcone selon l'une des 1 à 4 caractérisés en ce que Z représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyl ou éthyl. 6 - Nouveaux dérivés de chalcone selon l'une des 1 à 5 20 caractérisés en ce que W représente un groupe -0-méthyl ou de préférence un atome d'hydrogène. 7 - Nouveaux dérivés de chalcone selon l'une des 1 à 6 caractérisés en ce que R1, R2, R3, R4 et R5 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou de fluor, un méthyl, -0-méthyl, 25 -0-éthyl, étant entendu qu'au moins deux substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H, et que lorsque X ou Y représente un atome d'hydrogène, au moins trois substituants R1, R2, R3, R4 et R5 sont différents de H. 8 - Nouveaux dérivés de chalcone selon l'une des 1 à 7 30 caractérisés en ce que ils répondent à la formule (Ia) :R1 R3 (Ia) avec X, Y, R1, R3 et R5 tels que définis à l'une des 1 à 7. 9 - Nouveaux dérivés de chalcone selon la 1 choisis parmi: 2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone : MeO OMe OZ O OMe OMe O 2,2',4,4',6,6'-hexaméthoxychalcone : MeO .~ OMe OMe OMe O 2,2',4,4',6-pentaméthoxychalcone : MeO OMe OMe MeO OMe O 2'-hydroxy-2,4,4',5-tetraméthoxychalcone MeO OMe OH O 2'-hydroxy-2,4,4',6-tetraméthoxychalcone : MeO OMe 25MeO OMe OMe MeO OH O 2'-hydroxy-3,4,4',5-tetraméthoxychalcone : OMe OH O 2'-hydroxy-2,3,4,4'-tetraméthoxychalcone : OMe MeO OMe OH O 2',6'diéthoxy û 2,4,6-triméthoxychalcone : MeO A OMe MeO OMe OMe MeO OMe OEt O 2',6'-diméthoxy û 2,4,6-triéthoxychalcone : EtO A OEt OEt OMe C) 4'-amino -2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone 26MeO OMe EtO OEt HZN~ - OMe OMe O 2,2',4,4',6,6'-hexaéthoxychalcone OMe OEt OEt O 2,2',3,4,6'-pentaméthoxychalcone OMe MeO OMe OMe O 2,2',4,5,6'-pentaméthoxychalcone MeO OMe OMe O 2',3,4,5,6'-pentaméthoxychalcone OMe OMe O 3,5-difluoro-2,2',4,6,6'-pentaméthoxychalcone : OMe OMe OMeOMe O 2',6'-diméthoxy û 2,4,6-triméthylchalcone : Me m OMe O 2,2',4,4',6'-pentaméthoxychalcone : OMe MeO 2,2',4',6,6'-pentaméthoxychalcone : OMe O a,2,2',4,4',6,6'-heptaméthoxychalcone MeO . OMe OMe O 10 10 - Composés selon l'une des 1 à 9 en tant que médicament. 27 OMe O MeO 11 - Composition pharmaceutique contenant l'un des composés selon l'une des 1 à 9, en association avec au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 12 - Utilisation d'un des composés selon l'une des 1 à 9 pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de cancers, incluant les hémopathies malignes et les tumeurs solides, y compris les tumeurs d'origine glandulaire, mésenchymateuse, génitale, cutanée et neurologique. 13 - Utilisation d'un des composés selon l'une des 1 à 9 pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de lésions tumorales bénignes. 14 - Utilisation d'un des composés selon l'une des 1 à 9 pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention troubles de l'immunité se caractérisant par une activité excessive du système immunitaire. 15 - Utilisation d'un des composés selon l'une des 1 à 9 pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de pathologies caractérisées par une activité angiogénique excessive.20
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61P
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C07C 49,A61K 31,A61P 35
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C07C 49/84,A61K 31/12,A61P 35/00
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FR2902829
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A1
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PROCEDE DE DETECTION DE RATE D'ALLUMAGE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
| 20,071,228 |
La présente invention concerne le domaine de la détection des ratés d'allumage. Elle s'applique particulièrement aux moteurs à combustion interne multicylindres. Les moteurs à combustion interne actuels sont équipés d'un dispositif de contrôle moteur (ECU pour Engine Control Unit en anglais), d'un vilebrequin et d'un dispositif permettant de connaître la position angulaire du vilebrequin lorsque le moteur tourne. Le dispositif de contrôle moteur permet notamment de réguler l'injection et l'allumage (pour un moteur à allumage commandé) dans chaque cylindre lorsque le moteur tourne. La connaissance de la position angulaire permet de déterminer la position des 10 pistons dans les cylindres respectifs et de connaître l'état du cycle du moteur à quatre temps (admission, compression, combustion-détente, échappement). Un moyen usuel pour réaliser le dispositif permettant de connaître la position angulaire du vilebrequin est de munir ledit vilebrequin, solidaire du mouvement des pistons, d'une cible munie de repères (mécaniques, optiques, magnétiques...) passant 15 devant un élément détecteur (capteur) associé. A l'heure actuelle, une cible de vilebrequin classique comprend 60 dents identiques et équidistantes, et sous l'effet de la rotation du vilebrequin, le passage des dents devant le capteur associé génère un signal représentatif du déplacement du vilebrequin appelé signal vilebrequin . Le signal vilebrequin est un signal dont la 20 fréquence instantanée est fonction de la vitesse de rotation instantanée du vilebrequin. Dans une configuration traditionnelle, le signal vilebrequin est un signal carré, périodique à vitesse constante, et non périodique en phase d'accélération ou de décélération. Plus précisément, l'invention concerne, selon un de ses premiers aspects, un procédé de détection de raté d'allumage dans un moteur à combustion interne doté 25 d'au moins deux cylindres et d'un vilebrequin, ce procédé comprenant les étapes consistant à : a. Elaborer un signal de mesure lié au temps de parcours du vilebrequin, b. Comparer la valeur du signal de mesure à une valeur seuil, et c. Générer un signal représentatif d'un raté d'allumage si la valeur du signal de 30 mesure franchit la valeur seuil. Un raté d'allumage est une phase de combustion-détente du cycle du moteur au cours de laquelle la combustion a été mal réalisée ou non réalisée. Lorsqu'un raté d'allumage a lieu dans un cylindre, les effets principaux sont : une baisse de la pression interne dudit cylindre par rapport à celle attendue 35 habituellement, 2 une fluctuation de la vitesse de rotation du vilebrequin, qui est une conséquence du point précédent (en effet, bien que ce phénomène soit amorti par les masses inertielles du vilebrequin, lorsqu'un raté d'allumage a lieu, celui-ci génère une variation passagère de la vitesse de rotation du vilebrequin), - une augmentation de la pollution du moteur (hydrocarbures imbrûlés, CO, NOx), et, lorsqu'un véhicule est équipé d'un pot catalytique, celui-ci peut également subir une détérioration plus ou moins grave. Classiquement, la détection de la présence de ratés d'allumage peut être effectuée en surveillant très précisément la vitesse de rotation, et les perturbations de la vitesse de rotation, de la cible solidaire du vilebrequin. A cet effet, l'homme du métier a à sa disposition l'enseignement du document de l'état de la technique antérieure US 5,670,713. Ce document décrit un dispositif de reconnaissance de ratés d'allumage pour moteurs multicylindres à combustion interne, et comprenant au moins deux capteurs dont l'un est configuré pour générer un signal de référence pour chaque angle prédéterminé de rotation du vilebrequin. La présence ou l'absence de raté d'allumage est déterminée dans chaque cylindre par la mesure, dans le signal de référence, de la période de temps nécessaire pour accomplir une rotation d'un angle d'une valeur égale à celle de l'angle prédéterminé. Toutefois, la solution présentée dans ce document US 5,670,713 comprend en outre des premiers moyens de correction relativement complexes, et nécessite un apprentissage qui est coûteux en termes de ressources mémoire, et nécessite des moyens particuliers comme par exemple des registres à décalage. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une solution particulièrement simple à mettre en oeuvre. Avec cet objectif en vue, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme au préambule cité ci-avant, est essentiellement caractérisé en ce que : l'étape d'élaboration du signal de mesure est réalisée par la fourniture d'une succession de valeurs instantanées correspondant chacune à la différence entre deux temps de segment successifs, chacun de ces temps de segment correspondant à l'intervalle de temps qui sépare deux instants caractéristiques du mouvement des pistons dans deux cylindres successifs dans l'ordre d'allumage, ledit signal de mesure présentant, par cylindre, une valeur moyenne décalée par rapport à une valeur moyenne de référence, le procédé comprenant en outre une étape consistant à réduire, par cylindre, ce décalage. 3 De préférence, l'étape de réduction est réalisée par une opération de filtrage du signal de mesure. Dans un mode de réalisation, l'opération de filtrage dépend de paramètres de fonctionnement du moteur mesurés et/ou calculés. De préférence, les paramètres de fonctionnement du moteur sont son régime et sa charge. Dans un mode de réalisation, le filtrage est réalisé par le calcul d'une différence entre une moyenne glissante du signal de mesure et la valeur instantanée dudit signal de mesure. De préférence, le nombre de valeurs instantanées successives utilisées pour le calcul de la moyenne glissante dépend de paramètres de fonctionnement du moteur mesurés et/ou calculés. Avantageusement dans ce mode de réalisation, les paramètres de fonctionnement du moteur sont son régime et sa charge. De préférence, quel que soit le mode de réalisation, on fait dépendre la valeur seuil du régime et de la charge du moteur. L'invention concerne également un dispositif de détection de raté d'allumage pour moteur à combustion interne moteur doté d'au moins deux cylindres et d'un vilebrequin, susceptible de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, et comprenant : a. des moyens de mesure du temps de parcours du vilebrequin, b. des moyens de comparaison de la valeur du signal de mesure à une valeur seuil, et c. des moyens pour générer un signal représentatif d'un raté d'allumage si la valeur du signal de mesure franchit la valeur seuil. Ce dispositif est essentiellement caractérisé en ce que le signal de mesure est réalisé par la fourniture d'une succession de valeurs instantanées correspondant chacune à la différence entre deux temps de segment successifs, chacun de ces temps de segment correspondant à l'intervalle de temps qui sépare deux instants caractéristiques du mouvement des pistons dans deux cylindres successifs dans l'ordre d'allumage, ledit signal de mesure présentant, par cylindre, une valeur moyenne décalée par rapport à une valeur moyenne de référence, le dispositif comprenant en outre des moyens pour réduire, par cylindre, ce décalage. 4 De préférence, les moyens de réduction du décalage comprennent un filtre passe-bas dont la valeur du signal de mesure filtré est ôtée du signal de mesure non filtré. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de calcul d'une différence entre une moyenne glissante du signal de mesure et la valeur 5 instantanée dudit signal de mesure. De préférence, le dispositif selon l'invention comprend en outre une mémoire dans laquelle la valeur seuil est une variable préalablement stockée qui peut être mise à jour en fonction du régime et de la charge du moteur. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus 10 clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 illustre deux ratés d'allumage sur un signal de mesure, la figure 2 est une représentation schématique (histogramme) de la répartition des temps de segment tels que directement mesurés pour 15 chacun des quatre cylindres d'un moteur à combustion interne, la figure 3 est une représentation schématique (histogramme) de la répartition des temps de segment pour chaque cylindre de la figure 2, une fois le signal traité par un procédé conforme à l'invention, et la figure 4 est une représentation schématique du dispositif selon 20 l'invention. Les causes d'un raté d'allumage peuvent être les suivantes : - un problème à l'allumage proprement dit, par exemple à cause d'une bougie encrassée ou âgée, 25 un problème à l'injection, par exemple à cause d'un défaut de la vanne d'injection, un problème mécanique, par exemple à cause d'un problème de compression, de soupape bloquée, etc. La présente invention se base sur la mesure de la vitesse angulaire du 30 vilebrequin, réalisée cylindre par cylindre. En effet, un cylindre qui subit un raté d'allumage transfert moins d'énergie au vilebrequin que les cylindres l'environnant. Un raté d'allumage, ou raté de combustion, implique donc une variation temporaire (baisse temporaire et subite) de la vitesse de rotation du vilebrequin. 35 Pour détecter un raté d'allumage, on définit selon l'invention un certain nombre de segments en vue de mesurer les temps de segment correspondants. De préférence, la détection de raté d'allumage est synchronisée avec l'allumage et se base, selon l'invention, sur la détection et la comparaison des temps de segments. Un segment est une région angulaire du vilebrequin. Le temps de segment est le temps de parcours dudit segment. 5 Plus précisément, un segment est une période angulaire, c'est-à-dire qu'un segment est défini par l'angle qui sépare deux positions de référence de deux pistons successifs dans l'ordre d'allumage. Cette région angulaire correspond à un mouvement spécifique des pistons dans leur cylindre respectif. Or, dans un cylindre, un piston parcourt un trajet de va-et-vient passant par deux points caractéristiques : le point mort haut (PMH) et le point mort bas (PMB). Ces deux points caractéristiques peuvent donc avantageusement servir de points de référence pour la définition des segments. A cet effet, le temps qui sépare deux points morts hauts successifs de deux pistons successifs dans l'ordre d'allumage peut par exemple définir un temps de segment. Le temps de segment dans lequel le vilebrequin parcourt cette région angulaire dépend entre autres paramètres de l'énergie convertie lors de la phase de combustion-détente . Un raté de combustion (d'allumage) vient par conséquent augmenter le temps de segment. Pour un moteur multicylindres avec des segments répartis de manière régulière, 20 la valeur en degrés d'un segment est SEG = 720/Nc avec Nc le nombre de cylindres. Soit SEG = 180 pour un moteur quatre cylindres, SEG = 120 pour un moteur six cylindres, etc. Dans un mode de réalisation, la mesure des temps de segment est réalisée à chaque point mort haut. 25 Dans un autre mode de réalisation, la position des segments est décalée par rapport à la position de référence (point mort haut / point mort bas). Par exemple, pour un moteur à quatre cylindres, la position des segments peut être telle que le segment de chaque cylindre correspond à une position angulaire de 180 , comprise entre 42 avant le point mort haut et 138 après le point mort haut. 30 A titre d'exemple, comme illustré à la figure 1, un signal de mesure SM est construit à partir de la différence de temps entre deux segments successifs. En référence à la figure 4, les moyens de mesure du temps de parcours du vilebrequin 100 comprennent un capteur vilebrequin et sa cible correspondante. La figure 1 illustre deux ratés d'allumage sur un signal de mesure, avant mise en 35 oeuvre de l'invention. L'amplitude du signal de mesure SM est comparée à un signal de référence REF par des moyens de comparaison 200 de la valeur du signal de mesure à une valeur seuil 6 (figure 4). Le signal de référence comprend une composante seuil Vth dont le dépassement peut être interprété comme un raté d'allumage RA. Dans un mode de réalisation dans lequel l'invention se place dans le cas où la vitesse du véhicule est assimilée à une vitesse constante, la valeur moyenne de référence 5 du signal de mesure devrait être égale à zéro. Or, du fait de la construction même des moteurs, par exemple à cause des tubulures d'admission et d'échappement, tous les cycles n'ont pas la même durée de combustion. Ce déséquilibre n'est pas constant (il peut varier selon les conditions de fonctionnement du moteur notamment), et il en résulte que le signal de mesure subit des 10 variations naturelles dont la valeur peut venir perturber le signal de mesure, c'est-à-dire que la valeur du signal de mesure peut approcher celle du signal de référence alors qu'aucun raté d'allumage n'a eu lieu. De ce fait, la valeur moyenne du signal de mesure est différente de zéro, c'est-à-dire qu'il existe un décalage ou offset entre la valeur réelle et la valeur théorique de la 15 moyenne du signal de mesure. Ce décalage est illustré sur la figure 2 pour un moteur à quatre cylindres respectivement nommés Cl, C2, C3 et C4. La figure 2 est un histogramme des valeurs mesurées des temps de segments pour chaque cylindre Cl, C2, C3 et C4 d'un moteur à combustion interne illustratif de notre propos. La ligne en traits pointillés gras est la valeur moyenne "idéale" du temps de 20 segment moyen. Il apparaît ainsi qu'aucun histogramme n'est centré autour de ladite valeur moyenne "idéale" et que certains cylindres (Cl et C4 notamment) s'en éloignent même beaucoup, rendant la détection de ratés de combustions (points placés sur la partie gauche de l'histogramme) difficile, voire irréaliste et incorrecte. 25 Selon l'invention, le problème du décalage par cylindre est résolu par la mise en oeuvre de moyens 400 configurés pour réduire ledit décalage, notamment en supprimant la composante basse fréquence du signal de mesure. A cet effet, le signal de mesure est traité par un filtre passe-haut de sorte à ce que seules les hautes fréquences (en termes d'accélération du moteur) correspondantes 30 aux ratés d'allumage soient extraites du signal de mesure. Dans un mode de réalisation, le filtrage est réalisé par le calcul permanent et continu de la moyenne glissante du signal de mesure. Cette moyenne est alors soustraite de la valeur instantanée du signal de mesure. Dans un autre mode de réalisation, la moyenne glissante est calculée avec un 35 nombre prédéterminé de valeurs antérieures du signal de mesure. 7 En outre, dans un autre mode de réalisation, les valeurs du signal de mesure correspondant à un raté d'allumage ne sont pas prises en compte dans le calcul de la moyenne. Grâce à cette configuration, le signal de mesure est recentré en zéro, comme illustré à la figure 3. La figure 3 représente la répartition des temps de segment pour chaque cylindre de la figure 2, une fois le signal traité par un procédé conforme à l'invention, pour le même moteur quatre cylindres. Le signal de mesure filtré est ensuite comparé au signal de référence. Le dépassement de la valeur de ce signal de référence est assimilé à un raté d'allumage, et un signal d'alarme peut être généré à cet effet, par des moyens 300 configurés pour générer un signal représentatif d'un raté d'allumage si la valeur du signal de mesure franchit la valeur seuil. De préférence, la valeur du signal de référence dépend du régime moteur et de la charge
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de détection de raté d'allumage dans un moteur à combustion interne doté d'au moins deux cylindres et d'un vilebrequin.Un capteur vilebrequin fournit un signal vilebrequin représentatif de la vitesse de rotation du vilebrequin. Ce signal est traité en un signal de mesure, lié à la combustion dans les cylindres.Le signal de mesure est comparé à un signal de référence, et un signal représentatif d'un raté d'allumage est généré si la valeur du signal de mesure franchit la valeur du signal de référence.L'invention est caractérisée en ce que le signal de mesure est construit à partir de la différence des temps de segment successifs dans l'ordre d'allumage, et en ce que le signal de mesure est filtré par un filtre exerçant une fonction de filtrage passe-haut.
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1. Procédé de détection de raté d'allumage dans un moteur à combustion interne doté d'au moins deux cylindres et d'un vilebrequin, ce procédé comprenant les étapes consistant à : a. Elaborer un signal de mesure lié au temps de parcours du vilebrequin, b. Comparer la valeur du signal de mesure à une valeur seuil, et c. Générer un signal représentatif d'un raté d'allumage si la valeur du signal de mesure franchit la valeur seuil, caractérisé en ce que : l'étape d'élaboration du signal de mesure est réalisée par la fourniture d'une succession de valeurs instantanées correspondant chacune à la différence entre deux temps de segment successifs, chacun de ces temps de segment correspondant à l'intervalle de temps qui sépare deux instants caractéristiques du mouvement des pistons dans deux cylindres successifs dans l'ordre d'allumage, ledit signal de mesure présentant, par cylindre, une valeur moyenne décalée par rapport à une valeur moyenne de référence, le procédé comprenant en outre une étape consistant à réduire, par cylindre, ce décalage. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de réduction est réalisée par une opération de filtrage du signal de mesure. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'opération de filtrage dépend de paramètres de fonctionnement du moteur mesurés et/ou calculés. 4. Procédé selon la 3, dans lequel les paramètres de fonctionnement du moteur sont son régime et sa charge. 5. Procédé selon la 2, dans lequel le filtrage est réalisé par le calcul d'une différence entre une moyenne glissante du signal de mesure et la valeur instantanée dudit signal de mesure. 6. Procédé selon la 5, dans lequel le nombre de valeurs instantanées successives utilisées pour le calcul de la moyenne glissante dépend de paramètres de fonctionnement du moteur mesurés et/ou calculés. 7. Procédé selon la 6, dans lequel les paramètres de fonctionnement du moteur sont son régime et sa charge. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on fait dépendre la valeur seuil du régime et de la charge du moteur. 9. Dispositif de détection de raté d'allumage pour moteur à combustion 35 interne moteur doté d'au moins deux cylindres et d'un vilebrequin, susceptible de mettre 9 en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des précédentes, et comprenant : a. des moyens de mesure du temps de parcours du vilebrequin, b. des moyens de comparaison de la valeur du signal de mesure à une valeur seuil, et c. des moyens pour générer un signal représentatif d'un raté d'allumage si la valeur du signal de mesure franchit la valeur seuil, caractérisé en ce que le signal de mesure est réalisé par la fourniture d'une succession de valeurs instantanées correspondant chacune à la différence entre deux temps de segment successifs, chacun de ces temps de segment correspondant à l'intervalle de temps qui sépare deux instants caractéristiques du mouvement des pistons dans deux cylindres successifs dans l'ordre d'allumage, ledit signal de mesure présentant, par cylindre, une valeur moyenne décalée par rapport à une valeur moyenne de référence, le dispositif comprenant en outre des moyens pour réduire, par cylindre, ce décalage. 10. Dispositif selon la 9, dans lequel les moyens de réduction du décalage comprennent des moyens exerçant une fonction de filtrage passe-haut. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 10, dans lequel les moyens de réduction du décalage comprennent un filtre passe-bas dont la valeur du signal de mesure filtré est ôtée du signal de mesure non filtré. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, comprenant des moyens de calcul d'une différence entre une moyenne glissante du signal de mesure et la 25 valeur instantanée dudit signal de mesure. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 12, comprenant en outre une mémoire dans laquelle la valeur seuil est une variable préalablement stockée qui peut être mise à jour en fonction du régime et de la charge du moteur. 30
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F,G
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F02,G01
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F02B,G01M
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F02B 77,G01M 15
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F02B 77/08,G01M 15/11
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FR2900266
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A1
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PROCEDE DE COMMANDE D'UN ECRAN, EN PARTICULIER D'UN ECRAN A PLASMA, ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
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L'invention concerne les écrans à plasma, et plus particulièrement la commande des cellules d'un tel écran. Un écran à plasma est un écran de type matriciel, formé de cellules disposées aux interconnexions de lignes et de colonnes. Une cellule comprend une cavité remplie d'un gaz rare, et au moins deux électrodes de commande. Pour créer un point lumineux sur l'écran en utilisant une cellule donnée, on sélectionne la cellule en appliquant une différence de potentiel entre ses électrodes de commande, puis on déclenche une ionisation du gaz de la cellule généralement au moyen d'une troisième électrode de commande. Cette ionisation s'accompagne d'une émission de rayons ultraviolets. La création du point lumineux est obtenue par excitation d'un matériau luminescent rouge, vert ou bleu par les rayons émis. Classiquement, la commande d'un écran à plasma comporte essentiellement deux phases, à savoir une phase d'adressage dans laquelle on détermine les cellules (pixels) qui devront être allumées et celles qui devront être éteintes, ainsi qu'une phase d'affichage proprement dite dans laquelle on allume effectivement les cellules ayant été sélectionnées dans la phase d'adressage. La phase d'adressage comporte une sélection séquentielle des lignes de la matrice, généralement une sélection successives des lignes paires suivi d'une sélection successive des lignes impaires. A titre d'exemple, les lignes non sélectionnées sont mises à un potentiel de repos, par exemple 150 volts, tandis qu'une ligne sélectionnée est amenée à un potentiel d'activation, par exemple 0 volt. Pour sélectionner des pixels choisis de la ligne sélectionnée, les pixels qui 2 devront être allumés dans la phase d'affichage, les colonnes correspondantes de la matrice sont par exemple amenées à un potentiel relativement élevé, par exemple 70 volts, par l'intermédiaire d'un étage de puissance comportant des transistors MOS de puissance. Des colonnes correspondant aux autres pixels de la ligne sélectionnée, qui ne devront pas être allumées, sont amenées au potentiel 0 volt. Ainsi, les cellules de la ligne activée, qui devront être allumées, voient un potentiel colonne-ligne égal à environ 70 volts tandis que les autres cellules de cette ligne voient un potentiel colonne-ligne égal à 0 volt. Cela étant, il est également envisageable dans la phase d'adressage, moyennant l'application de potentiels différents sur les lignes de la matrice, d'appliquer un potentiel haut sur une colonne pour sélectionner un pixel qui devra être éteint, et d'appliquer un potentiel bas sur une colonne pour sélectionner un pixel qui devra être allumé. La demande de brevet internationale WO 02/15 163 donne un exemple du fonctionnement général d'un tel écran à plasma. Classiquement, la sélection et la désélection des colonnes de l'écran s'effectuent à l'aide d'un signal de sélection et de désélection, selon un mode dit du partage des charges ( Charge Sharing Effect ou CSE, en langue anglaise). Au cours d'une sélection lors de l'émission du signal de sélection d'une colonne, selon le mode CSE, une partie des charges nécessaires proviennent d'un condensateur incorporé dans le circuit de commande de l'écran. En d'autres termes, lorsqu'une colonne est sélectionnée, une partie des charges nécessaires à l'élaboration du signal de sélection sont transférées du condensateur précité vers la colonne à sélectionner. Une fois ces charges transférées, le signal de sélection a atteint une première valeur de palier intermédiaire. La sortie de circuit de commande de colonnes, couplée à la colonne considérée est alors commutée sur la borne d'alimentation du circuit, de façon à compléter l'amplitude du signal de sélection jusqu'à sa valeur maximale, en général la valeur de la tension d'alimentation. A l'inverse, lorsque la colonne est désélectionnée, la sortie du circuit de commande de colonnes est d'abord couplée au condensateur de charges de façon à le charger en lui restituant une partie des charges. Le signal de désélection passe donc de sa valeur maximale à la valeur de palier intermédiaire, puis la sortie de circuit de commande de colonnes couplée à la colonne considérée est commutée vers la masse du circuit, de façon que le signal de désélection atteigne sa valeur minimale. Le mode CSE permet de réduire la consommation d'énergie du circuit puisqu'une partie des charges proviennent d'un condensateur. Le gain d'énergie peut atteindre jusqu'à 50 % par rapport à un circuit fonctionnant sans ce mode. Cependant, lorsque le mode CSE est sélectionné, certains pixels de l'écran ayant été adressés pour être allumés, restent noirs au moment de la phase d'allumage, en particulier au début de chaque balayage de l'écran. L'invention vise à apporter une solution à ce problème. Un but de l'invention est de supprimer l'apparition de pixels noirs sur l'écran, en particulier au début du balayage de l'écran, tout en conservant le mode CSE, permettant d'économiser l'énergie utilisée. A cet effet, selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de commande d'un écran matriciel, ledit procédé comprenant des balayages successifs de l'écran, chaque balayage de l'écran comportant une sélection successive de lignes de l'écran, et pour chaque ligne sélectionnée, un premier mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne à sélectionner avec un premier signal de sélection passant d'un premier état vers un deuxième état avec un palier intermédiaire. Selon une caractéristique de ce premier aspect de l'invention, il est en outre prévu un deuxième mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne à sélectionner avec un deuxième signal de sélection passant du premier état au deuxième état sans palier intermédiaire Au moins au début de chaque balayage, on remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et on conserve ce deuxième mode de sélection pour une colonne donnée, au plus tard tant qu'aucune désélection de ladite colonne n'a pas été effectuée. En d'autres termes, on supprime le premier mode de sélection (autrement dit le mode CSE dans le cas de la sélection d'une colonne) d'une colonne à sélectionner, tant que cette colonne n'a pas été désélectionnée. En effet, les inventeurs ont observé que les pixels noirs apparaissent systématiquement au début du balayage de l'écran, lorsqu'un pixel appartenant à une colonne préalablement désélectionnée, était sélectionné. Dans ce cas, le signal de sélection est soumis au mode CSE, avec la génération du signal en deux temps. Par contre, lorsqu'une colonne sélectionnée était maintenue dans ce même état entre deux lignes paires ou impaires successives (cas où le mode CSE n'a pas d'influence), le problème n'apparaît pas. Par conséquent, les inventeurs en ont déduit que le problème était lié au mode CSE et plus particulièrement au transfert des charges du moyen de stockage vers les sorties du bloc de commande de colonnes. En effet, en observant les signaux de sélection pour différentes lignes de l'écran, les inventeurs ont remarqué que la portion du signal due au transfert des charges du moyen de stockage vers la sortie ne passait pas de sa valeur minimale à la valeur du palier intermédiaire. Le signal de sélection ne se déclenchait alors qu'au moment où la sortie du bloc de commande de colonnes était commutée à la borne d'alimentation du circuit. Ce retard engendrait alors une perturbation des données transmises au même moment au bloc de commande de colonnes pour l'adressage de la ligne suivante. L'absence de transfert de charges entre le moyen de stockage et la sortie du bloc de commande de colonnes traduit l'insuffisance de charge au sein du moyen de stockage au moment de la génération du signal de sélection. Les inventeurs ont justifié cette situation qu'avant chaque démarrage d'un balayage de l'écran, le signal de validation de la phase d'adressage est repassé à l'état bas forçant le couplage des sorties du bloc de commande de colonnes vers la masse. Lorsque ce signal de validation repasse à l'état bas au moment de l'adressage de la dernière ligne de l'écran, le dernier transfert éventuel d'énergie des condensateurs de colonnes vers le condensateur de stockage ne s'effectue pas du fait du couplage des sortie du bloc de commande de colonnes vers la masse. Par conséquent, au commencement d'un nouveau balayage de l'écran, le condensateur de stockage n'est pas suffisamment chargé pour assurer un transfert des charges vers les sorties du bloc de commande des colonnes à sélectionner. L'invention, en permettant au moins au début de chaque balayage, de sélectionner les colonnes sans faire intervenir le moyen de stockage lors de la sélection des colonnes, s'affranchit du fait que le moyen de stockage puisse être déchargé à cet instant. Selon un mode de mise en oeuvre, le balayage de l'écran comprend une phase d'adressage associée à un signal de validation. Au cours de la phase d'adressage, on détermine pour chaque ligne sélectionnée, les colonnes à sélectionner et les colonnes à désélectionner, ladite phase d'adressage étant effectuée lorsque le signal de validation est dans un état actif. On peut remplacer pour chaque colonne à sélectionner, le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, également lorsque ledit signal de validation de la phase d'adressage passe à l'état actif. Selon un mode de mise en oeuvre, l'écran comprend n colonnes couplées à un moyen de stockage de charges. On peut de préférence conserver le deuxième mode de sélection jusqu'au moment où on détecte que la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, a atteint ledit seuil donné. En d'autres termes, au lieu d'attendre que la colonne considérée soit sélectionnée, on détermine la quantité de charges d'un moyen de stockage, et cette quantité est suffisante, on rétablit le premier mode de sélection. Le moyen de stockage comprend par exemple un condensateur de stockage, aux bornes duquel on mesure la tension. On considère que la quantité de charges stockées a atteint ledit seuil lorsque la tension mesurée a atteint une valeur choisie. Selon un autre mode de réalisation, on considère que la quantité de charges stockées a atteint ledit seuil lorsque n désélections de colonnes ont été comptabilisées. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de commande d'un écran matriciel comprenant des moyens de balayage comportant un bloc de commande de lignes aptes à sélectionner successivement chaque ligne, et un bloc de commande de colonnes aptes pour chaque ligne sélectionnée, à sélectionner un ensemble de colonnes désélectionnées, ledit bloc de commande de colonnes étant apte pour chaque ligne sélectionnée à sélectionner, selon un premier mode de sélection, chaque colonne à sélectionner avec un premier signal de sélection passant d'un premier état vers un deuxième état avec un palier intermédiaire. Selon cet autre aspect de l'invention, le bloc de commande de colonnes est en outre apte à fonctionner selon un deuxième mode de sélection de colonnes dans lequel le bloc de commande de colonnes est capable de sélectionner chaque colonne à sélectionner avec un deuxième signal de sélection passant du premier état au deuxième état sans palier intermédiaire. Ledit bloc de commande de colonnes est apte au moins au début de chaque balayage, à remplacer le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et à conserver le deuxième mode de sélection pour une colonne donnée, au plus tard tant que ladite colonne n'a pas été désélectionnée. Selon un mode de réalisation, les moyens de balayage comprennent des moyens d'adressage associés à un signal de validation, aptes à déterminer pour chaque ligne sélectionnée, les colonnes à sélectionner et les colonnes à désélectionner, lorsque le signal de validation est dans un état actif. Ledit bloc de commande de colonnes est également apte à remplacer pour chaque colonne à sélectionner, le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, lorsque ledit signal de validation des moyens d'adressage passe à l'état actif. Selon un mode de réalisation, l'écran comprend n colonnes couplées à un moyen de stockage de charges. Le dispositif peut comprendre en outre des moyens de détection de la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, le bloc de commande de colonnes étant apte à conserver le deuxième mode de sélection jusqu'au moment où les moyens de détection détectent que la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, a atteint ledit seuil donné. Le moyen de stockage comprend par exemple un condensateur de stockage. Lesdits moyens de détection comprennent alors des moyens de mesure aptes à mesurer la tension aux bornes du condensateur de stockage, ledit seuil donné correspondant à une valeur choisie de la tension mesurée aux bornes du condensateur de stockage. Le dispositif peut comprendre en outre des moyens de mémorisation aptes au cours du premier mode de sélection, à mémoriser une variable prenant une première valeur dès que le bloc de commande remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et une deuxième valeur sinon. Le dispositif peut comprendre en outre pour chaque colonne, des moyens d'initialisation recevant ladite variable en entrée et délivrant une variable secondaire, prenant la deuxième valeur dès que la colonne considérée est désélectionnée. Ainsi, en rétablissant le couplage entre le moyen de stockage et la sortie du bloc de commande de colonnes la désélection des colonnes peut alors s'effectuer classiquement, ce qui permet de recharger le moyen de stockage, et de rétablir le premier mode de sélection pour la prochaine sélection de la colonne considérée. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un système d'écran, en particulier un écran à plasma matriciel, incorporant un dispositif de commande tel que décrit ci-avant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation nullement limitatifs et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une illustration très schématique d'un écran matriciel selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 décrit un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 3 illustre la variation du signal de sélection selon le mode de sélection utilisé, - la figure 4 illustre plus précisément un mode de réalisation d'un moyen de génération d'un signal de sélection selon l'invention, et - la figure 5 illustre un exemple de variation du signal de sélection selon le deuxième mode de sélection. La figure 1 représente très schématiquement une structure d'un écran à plasrna matriciel ECR formé d'une cellule CELij (correspondant à des pixels de l'image). Chaque cellule CELij a deux électrodes de commande respectivement reliées à une ligne Li et à une 20 colonne Cj, j variant de 0 à n (n étant le nombre de colonnes de l'écran). Chaque cellule a une capacité équivalente de l'ordre de plusieurs dizaines de pF. Le dispositif de commande de cet écran comporte un circuit de 25 commande de lignes apte à sélectionner séquentiellement les lignes de la matrice (non représenté), et un circuit de commande de colonnes BCC apte à sélectionner et éventuellement désélectionner plusieurs colonnes précédemment sélectionnées. 10 15 Ces circuits sont généralement intégrés sur une puce semiconductrice. Classiquement, lorsqu'une colonne a été sélectionnée, son potentiel est porté à une valeur élevée Vpp, typiquement de l'ordre de 70 volts (pour allumer ou éteindre un pixel selon le mode de réalisation choisi pour l'écran). Plus précisément, comme représenté sur la figure 2, le bloc de commande de colonnes BCC comprend, classiquement trois transistors respectivement SWH, SWL et SWM, commandés par des moyens de commande MCOM. Le transistor SWH peut être par exemple un transistor de type NMOS. Le transistor SWH peut connecter la sortie Sj à la tension d'alimentation Vpp. Cette sortie Sj est la sortie du bloc de commande de colonnes BCC qui est connectée la colonne Cj comprenant les cellules CELj (chaque cellule CELj comportant un condensateur Cco li) Inversement, le transistor SWL permet de connecter la sortie Sj à la masse du circuit GND. Le transistor SWL peut être réalisé par exemple à l'aide d'un transistor PMOS. Les moyens de commande peuvent être réalisé au sein du bloc de commande de colonnes BCC sous forme de circuit intégré, ou en amont de celui-ci. En variante, les moyens de commande MCOM peuvent être réalisés à l'aide d'un outil logiciel. L'écran comprend également un condensateur de stockage Cst (de préférence externe au bloc de commande de colonnes BCC), couplé entre la masse et l'ensemble des colonnes de l'écran. Par exemple, pour la colonne Cj, le condensateur Cst est connecté à la sortie Sj, par l'intermédiaire du transistor SWM. Le condensateur de stockage Cst peut être un condensateur spécifique ajouté au circuit, sa valeur capacitive étant de préférence égale à la somme des valeurs capacitives des condensateurs Ccolj. Mais le condensateur de stockage peut également être formé par l'ensemble des condensateurs déjà présent dans chaque composant du circuit. Le transistor SWM peut être par exemple un transistor de type PMOS, associé à une diode DSWM connectée entre sa source et son drain. La tension VEC est mesurée aux bornes du condensateur de stockage Cst à l'aide de moyens de mesure MMES, par exemple un comparateur. La valeur de cette tension VEC varie entre zéro et une valeur comprise entre zéro et Vpp, de préférence Vpp/2. En variante, on pourrait prévoir un compteur du nombre de désélection de colonne, la comptabilisation de n désélections garantissant que le condensateur Cst est chargé, c'est-à-dire VEC>Vpp/2. Les moyens de commande MCOM reçoivent en entrée la valeur de la tension VEC mesurée aux bornes du condensateur de stockage Cst, et de signaux élaborés par des moyens externes MEXT, respectivement STB, CSE et BLK. Le signal STB ( Strobe , en langue anglaise) permet d'élaborer le signal de commande du transistor SWM, comme on le verra ci-après. Le signal CSE, indique que la sélection et la désélection des colonnes se font selon le mode CSE. Le signal BLK correspond au signal de validation de la phase d'adressage. Enfin, les moyens de commande MCOM sont couplés à un registre à décalage SR, qui reçoit en entrée les données DATA à délivrer sur chaque colonne Cj, lors de la phase d'adressage Le registre SR est cadencé par un signal d'horloge CK, généré par exemple par une horloge à quartz QZ. La sortie du registre SR est reliée à une première bascule Dl, par exemple une bascule D, commandée par le signal STB. A un coup d'horloge donné, le registre SR délivre les données qj,i pour la colonne Cj et la ligne Li, vers la bascule Dl. Au coup d'horloge suivant, le registre SR délivre les données pour la colonne Cj et la ligne Li+1 à la bascule Dl, qui envoie quant à elle ses données qj,i vers une deuxième bascule D2 (par exemple une bascule D). Ces transferts de données sont effectués pour l'ensemble des colonnes Cj, j variant entre 0 et n. Par conséquent, les bascules D l et D2 délivrent respectivement les données qj,i et qj,i+l aux moyens de commande MCOM, à chaque front du signal STB. Les moyens MCOM adressent ensuite chaque ligne Li+l, à chaque front descendant, par exemple, du signal ST13 avec les données qj,i+l. En outre les moyens MCOM déterminent les changement d'état d'un colonne Cj, en comparant les données qj,i et qj.i+l , comme on le verra ci-après. Les moyens de commande MCOM incorporent des moyens de contrôle du mode CSE, MCSE, aptes à partir du signal STB, du signal de mode CSE, du signal BLK et des données qj,i et qj,i+l, à élaborer 13 un signal interne de mode CSE pour chaque colonne Cj, ce signal interne (explicité plus en détail ci-après) étant référencé CSEj. On se réfère à présent sur la figure 3, qui illustre les variations du signal de sélection d'une colonne Cj, en phase d'adressage et au cours du mode CSE, selon un premier mode de sélection classique. Lorsque le mode CSE est sélectionné (CSE=1), un front descendant du signal STB déclenche la décharge du condensateur de stockage Cst vers la sortie Sj du bloc BCC (le transistor SWM est donc passant , et les transistors SWL et SWH bloqués ). Lorsque le signal CSE repasse à zéro, de façon que le signal à la sortie Sj, passe de la valeur Vpp/2 à Vpp (le transistor SWH est donc passant , et les transistors SWL et SWM bloqués ). Lorsque la colonne Cj est désélectionnée, on repasse en mode CSE (CSE=1) pour générer un signal de désélection passant de Vpp à 0, avec un palier intermédiaire. Un nouveau front descendant du signal STB provoque la décharge du condensateur Ccolj vers le condensateur de stockage Cst tant que la valeur du signal de désélection à la sortie Sj, est comprise entre Vpp et Vpp/2 (le transistor SWM est passant , et les transistors SWL et SWH bloqués ). Puis, lorsque le signal CSE reprend une valeur nulle, les moyens de commande provoquent la commutation de la sortie Sj vers la masse GND, (le transistor SWL est donc passant , et les transistors SWH et SWM bloqués ). Cependant, un deuxième mode de sélection peut remplacer le premier mode précité, lorsque le condensateur de stockage est déchargé, comme expliqué ci-avant. Pour ce faire, les moyens MCSE (représentés sur la figure 4) comprennent des moyens MCOND aptes à détecter si les conditions permettant de passer au deuxième mode de sélection, sont remplies. Ces moyens MCOND reçoivent en entrée le signal CSE et le signal de validation de la phase d'adressage BLK. Si les moyens MCOND ont enregistré un front montant du signal BLK (TBLK), indiquant la validation de la phase d'adressage, les moyens MCOND demandent le passage au deuxième mode de sélection. Un front du signal BLK ayant lieu au moins au démarrage de chaque balayage de l'écran, le remplacement du premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection s'effectue à chaque démarrage du balayage de l'écran. En variante, si le balayage comprend deux sous-balayages, par exemple un sous-balayage des lignes paires suivi d'un sous-balayage des lignes impaires, un front du signal BLK a lieu au démarrage de chaque sous-balayage. En variante, on peut également au cours de la phase d'adressage (BLK=1) mesurer la tension VEC et la comparer avec une tension de seuil Vseuil, par exemple égale à Vpp/2. De cette façon, si la charge du condensateur de stockage Cst est suffisante pour permettre le fonctionnement du bloc de colonnes BCC selon le premier mode de sélection, on rétablit ce-dernier. Pour ce faire, les moyens MSCE comprennent des moyens de mémorisation MM aptes à mémoriser une variable Flag prenant la valeur 0 Si le premier mode de sélection doit être appliqué, et 1 , si on remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection. 15 Cette variable Flag est délivrée à des moyens d'élaboration MEij du signal CSEj. Chaque moyen d'élaboration MELj comprend des moyens d'initialisation MRZ de la variable Flag et délivrent une variable secondaire Flag2 élaborée à partir de la variable Flag. Les moyens d'initialisation MRZ sont commandés par des moyens de détection d'un front descendant MFD. Les moyens MFD reçoivent en entrée les données qj,i+l et qj,i, de façon à détecter l'occurrence d'un front descendant pour une colonne Cj, entre deux sélections successive de lignes, Li et Li+l. La variable Flag2 prend au départ la valeur de la variable Flag. Par conséquent, si le deuxième mode de sélection est appliqué, Flag2 est égal à 1. Puis, si un front descendant est détecté, les moyens MFD délivrent un signal aux moyens de réinitialisation MRZ de façon à mettre la variable Flag à zéro pour la colonne Cj. Ainsi, lors de la désélection, le signal CSj permet le transfert de la charge du condensateur de colonnes Ccolj vers le condensateur de stockage Cst pour recharger ce dernier. Et, lors de la prochaine sélection de la colonne Cj, le premier mode de sélection sera appliqué. Les moyens d'élaboration MELj comprennent enfin un bloc d'élaboration BELj recevant en entrée la variable Flag et le signal CSE de façon à élaborer le signal CSEj comme décrit sur la figure 5. Par ailleurs les moyens MCOND peuvent également mémoriser une condition de synchronisation (BLK&CSE) de façon à ne pas déclencher la montée du signal de sélection tant que le signal d'écran noir n'a pas pris la valeur 1 . 16 La figure 5 illustre la variation du signal de sélection à la sortie Sj, dans le cas où le second mode de sélection remplace le premier mode de sélection. A l'instant t0, le signal BLK passe de 0 à 1 . Le bloc de commande BCC remplace le premier mode de sélection par le second (on suppose que VcE < Vseuil). Dans ce cas, bien que le signal CSE est à 1, le signal CSj reste à zéro. Par conséquent, au front descendant du signal STB, le signal de sélection passe directement de zéro volt à Vpp, sans palier intermédiaire. Puis, lors de la désélection de la colonne considérée, lorsque le signal CSE repasse à la valeur 1 , le signal CSj repasse également à la valeur 1 ., de façon à retrouver le mode de fonctionnement classique. Ainsi, au front descendant du signal STB, le signal de sélection passe de Vpp à Vpp/2 (impliquant la charge du condensateur de stockage Cst) puis, après un palier supplémentaire, de la valeur Vpp/2 à zéro volt
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L'invention vise un procédé de commande d'un écran, ledit procédé comprenant des balayages successifs de l'écran, chaque balayage de l'écran comportant une sélection successive de lignes de l'écran, et pour chaque ligne sélectionnée, un premier mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne à sélectionner avec un premier signal de sélection passant d'un premier état vers un deuxième état avec un palier intermédiaire. Il est en outre prévu un deuxième mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne (Cj) à sélectionner avec un deuxième signal de sélection passant du premier état au deuxième état sans palier intermédiaire. Au moins au début de chaque balayage, on remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et on conserve ce deuxième mode de sélection pour une colonne donnée, au plus tard tant qu'aucune désélection de ladite colonne n'a pas été effectuée.
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1-Procédé de commande d'un écran, ledit procédé comprenant des balayages successifs de l'écran, chaque balayage de l'écran comportant une sélection successive de lignes de l'écran, et pour chaque ligne sélectionnée, un premier mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne à sélectionner avec un premier signal de sélection passant d'un premier étai. vers un deuxième état avec un palier intermédiaire, caractérisé par le fait qu'il est en outre prévu un deuxième mode de sélection de colonnes dans lequel on sélectionne chaque colonne (Cj) à sélectionner avec un deuxième signal de sélection passant du premier état au deuxième état sans palier intermédiaire, par le fait qu'au moins au début de chaque balayage, on remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et on conserve ce deuxième mode de sélection pour une colonne donnée, au plus tard tant qu'aucune désélection de ladite colonne n'a pas été effectuée. 2-Procédé de commande selon la 1, dans lequel le balayage de l'écran comprend une phase d'adressage associée à un signal de validation, au cours de laquelle on détermine pour chaque ligne sélectionnée, les colonnes à sélectionner et les colonnes à désélectionner, ladite phase d'adressage étant effectuée lorsque le signal de validation est dans un état actif, et dans lequel on remplace pour chaque colonne à sélectionner, le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, également lorsque ledit signal de validation de la phase d'adressage passe à l'état actif. 3- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'écran comprend n colonnes couplées à un moyen de stockage de charges, et dans lequel on conserve le deuxième mode de sélection 18 jusqu'au moment où on détecte que la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, a atteint ledit seuil donné (Vseuil). 4. Procédé selon la 3, dans lequel le moyen de stockage comprend un condensateur de stockage, aux bornes duquel on mesure la tension, et on considère que la quantité de charges stockées a atteint ledit seuil lorsque la tension mesurée a atteint une valeur choisie. 5- Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel on considère que la quantité de charges stockées a atteint ledit seuil lorsque n désélections de colonnes ont été comptabilisées. 6-Dispositif de commande d'un écran matriciel comprenant des moyens de balayage comportant un bloc de commande de lignes aptes à sélectionner successivement chaque ligne, et un bloc de commande de colonnes (BCC) aptes pour chaque ligne sélectionnée, à sélectionner un ensemble de colonnes désélectionnées, ledit bloc de commande de colonnes (BCC) étant apte pour chaque ligne sélectionnée à sélectionner, selon un premier mode de sélection, chaque colonne à sélectionner avec un premier signal de sélection passant d'un premier état vers un deuxième état avec un palier intermédiaire, caractérisé par le fait que le bloc de commande de colonnes est en outre apte à fonctionner selon un deuxième mode de sélection de colonnes dans lequel le bloc de commande de colonnes est capable de sélectionner chaque colonne à sélectionner avec un deuxième signal de sélection passant du premier état au deuxième état sans palier intermédiaire, par le fait que ledit bloc de commande de colonnes (BCC) est apte au moins au début de chaque balayage, à remplacer le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et à conserver le deuxième mode de sélection pour une colonne donnée, au plus tard tant que ladite colonne n'a pas été désélectionnée. 7- Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens de balayage comprennent des moyens d'adressage associés à un signal de validation, aptes à déterminer pour chaque ligne sélectionnée, les colonnes à sélectionner et les colonnes à désélectionner, lorsque le signal de validation est dans un état actif, et dans lequel ledit bloc de commande de colonnes est également apte à remplacer pour chaque colonne à sélectionner, le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, lorsque ledit signal de validation des moyens d'adressage passe à l'état actif. 8- Dispositif selon l'une des 5 à 7, dans lequel l'écran comprend n colonnes couplées à un moyen de stockage de charges, le dispositif comprenant en outre des moyens de détection de la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, le bloc de commande de colonnes étant apte à conserver le deuxième mode de sélection jusqu'au moment où les moyens de détection détectent que la quantité de charges stockées par le moyen de stockage, a atteint ledit seuil donné. 9-Dispositif selon la 8, dans lequel le moyen de stockage comprend un condensateur de stockage, dans lequel lesdits moyens de détection comprennent des moyens de mesure aptes à mesurer la tension aux bornes du condensateur de stockage, et dans lequel ledit seuil donné correspond à une valeur choisie de la tension mesurée aux bornes du condensateur de stockage. 10-Dispositif selon l'une des 6 à 9, comprenant en outre des moyens de mémorisation aptes au cours du premier mode de sélection, à mémoriser une variable (Flag) prenant une première valeur dès que le bloc de commande remplace le premier mode de sélection par le deuxième mode de sélection, et une deuxième valeur sinon. 11-Dispositif selon la 10, comprenant en outre pour chaque colonne, des moyens d'initialisation (MRZ) recevant ladite variable en entrée et délivrant une variable secondaire prenant la deuxième valeur dès que la colonne considérée est désélectionnée. 12- Système d'écran, en particulier un écran à plasma matriciel, incorporant un dispositif de commande selon l'une des 6 à 11.
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G
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G09
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G09G
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G09G 3
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G09G 3/28,G09G 3/288,G09G 3/293,G09G 3/296
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FR2900762
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A1
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MEMOIRES OPTIQUES, PROCEDE DE LECTURE ET D'ECRITURE DE TELLES MEMOIRES OPTIQUES, ET DISPOSITIF POUR LA LECTURE ET L'ECRITURE DE TELLES MEMOIRES
| 20,071,109 |
La présente invention se rapporte au domaine technique des mémoires optiques. La présente invention se rapporte plus particulièrement à une 10 mémoire optique de données, ladite mémoire comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules ayant, dans une zone locale, un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécules. 15 De telles mémoires sont par exemple connues de la demande PCT WO 99/23650, qui décrit un disque optique comprenant des photochromes insérés dans une matrice. Les photochromes possèdent deux états physico-chimiques. De façon connue en soi, 20 ces deux états physico-chimiques correspondent à une forme ouverte de la molécule, et à une forme fermée de la molécule. La modification de l'état physico-chimique des photochromes est réalisée par un rayonnement laser fortement focalisé par absorption à deux photons. Par ce rayonnement, la structure 25 fermée des molécules est modifiée de sorte à produire des molécules ouvertes localement. Il est connu en soi que l'effet d'absorption à deux photons est un phénomène quadratique en fonction de l'intensité, très localisé, qui permet donc de modifier l'état des molécules avec une forte résolution. L'absorption à deux 30 photons permet donc de réaliser une écriture dans la matrice formant le disque.5 Le document précité enseigne également que les deux états physico-chimiques des photochromes ont des bandes d'absorption éloignées dans le visible, typiquement 450 nm pour le premier état, et 530 nm pour le deuxième état. Cette différence dans les propriétés d'absorption permet donc de réaliser la lecture du disque. Pour ce faire, on envoie un rayonnement électromagnétique sur le disque et on détecte les spectres absorbés et une émission de fluorescence. Le rayonnement électromagnétique de lecture est également focalisé de façon précise sur la couche à lire et sur la zone de lecture de la couche. Ceci est réalisé par exemple par une excitation de fluorescence à deux photons des molécules de photochromes. Ainsi, une première caractéristique d'absorption correspondra à un bit 1 , et une deuxième caractéristique d'absorption correspondra à un bit 0 . Le disque optique tel que décrit dans le document précité permet donc le stockage de données. Toutefois, le disque optique décrit dans le document précité possède l'inconvénient que les deux états des photochromes possèdent des stabilités différentes. Ainsi, on ne peut garantir que les photochromes d'un état donné ont été volontairement mis dans cet état, ou sont revenu à cet état par instabilité de l'état antagoniste. Ceci crée donc des erreurs dans l'écriture du disque et en conséquence des erreurs dans sa lecture. La sélectivité spatiale dans une direction perpendiculaire à la surface du disque est obtenue par insertion de couches intermédiaires inactives de 30 microns d'épaisseurs séparant les couches actives de 1 micron d'épaisseur, limitant ainsi la densité de stockage d'information. L'invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur. L'invention a notamment pour but de fournir une mémoire optique de grande capacité de stockage d'information, typiquement supérieure à un terabit d'information par cm3. Un autre but de l'invention est de pouvoir écrire et lire une mémoire optique avec une grande sélectivité spatiale. Un autre but de l'invention est de fournir un procédé d'écriture et de lecture dans une mémoire optique pour lequel la sélectivité spatiale à l'écriture soit sensiblement égale à la sélectivité spatiale à la lecture. Un autre but de l'invention est de fournir une mémoire optique stable dont l'information stockée soit persistante, notamment pour ne pas provoquer d'erreur de lecture de l'information. Un autre but de l'invention est de fournir une mémoire optique pouvant posséder de multiples couches sur lesquelles de l'information est stockée, tout en pouvant lire sélectivement l'une ou l'autre des couches d'information. Au moins un de ces buts est atteint par l'invention qui a pour objet une mémoire optique de données, ladite mémoire comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules ayant, dans une zone locale, un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécules, dans lequel seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules dans ladite zone locale sont aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées dans ladite zone locale par un rayonnement électromagnétique de lecture. La mémoire selon l'invention permet donc de différencier les états collectifs locaux des molécules représentatifs des bits 0 ou 1 par détection d'un signal de second harmonique par rapport à la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique de lecture. Ce signal de second harmonique sera détecté lors de l'étape de lecture par excitation dans une zone locale de lecture. De façon connue en soi, le phénomène de génération de second harmonique est un effet quadratique en fonction de l'intensité du rayonnement électromagnétique. Grâce à cet effet quadratique, on peut donc détecter la génération de second harmonique avec une très bonne résolution spatiale, puisque les effets de molécules situées hors de la zone de focalisation seront négligeables par rapport aux effets des molécules de la zone de focalisation. La mémoire selon l'invention permet donc bien la lecture sélective des données stockées. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdites molécules peuvent être des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules peut être une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ladite zone locale dudit matériau support, et ledit deuxième état de molécule peut être une orientation aléatoire desdites molécules dans ladite zone locale dudit matériau support. Aux fins de la présente demande, l'orientation privilégiée collective des molécules est une orientation selon une direction privilégiée induite par exemple par un champ électrique d'orientation, dans la direction de ce champ électrique d'orientation. Cette orientation privilégiée collective s'oppose à une orientation aléatoire des molécules. Comme il sera décrit plus en détail par la suite, des molécules orientées collectivement selon une orientation privilégiée sont notamment aptes à générer un signal de second harmonique. Les molécules utilisées selon l'invention peuvent donc être des molécules à transfert de charge, comme par exemple des chromophores à transfert de charge. L'information numérique par bits 1 ou 0 est représentée par des propriétés d'orientation collective des chromophores à transfert de charge. En effet, les molécules à transfert de charge peuvent être orientées collectivement dans une direction privilégiée sous l'effet notamment d'un champ électrique dans une zone locale de lecture, et désorientée, par exemple sous l'effet d'un rayonnement électromagnétique. Ainsi, dans une zone locale, les molécules selon l'invention sont soit toutes orientées selon une orientation privilégiée, soit orientées aléatoirement. L'application localisée d'un champ électromagnétique d'écriture dans une zone locale permet de désorienter les molécules et donc d'écrire un bit 0 aux endroits désirés. L'écriture dans la mémoire est donc rendue possible par l'utilisation de molécules à transfert de charge et la sélection de leur orientation. Par ailleurs, une orientation privilégiée collective des molécules dans une zone locale de lecture permet de générer du rayonnement de second harmonique lorsqu'elles sont excitées par un rayonnement électromagnétique de lecture dans cette zone locale. Au contraire, une orientation aléatoire des molécules ne génère pas ce rayonnement de second harmonique. Il est donc possible de lire la mémoire selon l'invention par détection d'un signal de second harmonique après excitation par un rayonnement de lecture dans une zone locale de lecture. Selon un mode de réalisation de l'invention, afin que les molécules à transfert de charge puissent être facilement orientées et désorientées, lesdites molécules à transfert de charge peuvent être des chromophore de la famille des azobenzènes. Selon un exemple de réalisation de l'invention, afin d'améliorer la stabilité des molécules d'orientation privilégiée dans le matériau support, lesdites molécules peuvent comprendre un groupement acrylate. Afin de permettre une bonne stabilité des molécules dans leur état de molécule, notamment lorsque les molécules ont une orientation privilégiée, ledit matériau support peut être un polymère. Afin d'augmenter davantage la stabilité temporelle de l'orientation des molécules dans leur état de direction privilégiée, ledit matériau support peut être un matériau hybride organique/inorganique. L'invention concerne également un procédé de lecture d'une mémoire optique de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules, une partie desdites molécules étant aptes à émettre un signal de second harmonique par excitation par un rayonnement électromagnétique, ledit procédé comprenant des étapes de: -focalisation d'un rayonnement électromagnétique de lecture sur une zone de lecture d'une couche de ladite mémoire optique ; - détection positive ou négative d'un signal de second harmonique émis par des molécules dans ladite zone de lecture ; - génération d'un signal de lecture représentatif de ladite détection. De façon connue en soi, le phénomène de génération de second harmonique est un effet quadratique en fonction de l'intensité du rayonnement électromagnétique. Grâce à cet effet quadratique, on peut donc détecter la génération de second harmonique avec une très bonne résolution spatiale, puisque les effets de molécules situées hors de la zone de focalisation seront négligeables par rapport aux effets des molécules de la zone de focalisation. Le signal de second harmonique est donc un rayonnement de longueur d'onde différente de la longueur d'onde du rayonnement incident de lecture. La détection de cette longueur d'onde permet de déterminer si la molécule est dans un état générant un signal de second harmonique correspondant par exemple à un bit 1 , ou un état ne générant pas de signal de second harmonique correspondant par exemple à un bit 0 . Ainsi, dans le procédé de lecture susmentionné, ladite étape de génération d'un signal de lecture représentatif de ladite détection comprend des sous-étapes consistant à : - générer une première valeur dudit signal de lecture en cas détection positive dudit signal de second harmonique ; -générer une deuxième valeur dudit signal de lecture en cas détection négative dudit signal de second harmonique. L'invention concerne également un procédé d'écriture dans une mémoire de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules aptes à prendre un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécules, ledit procédé comprenant des étapes successives: - d'application d'un champ électrique d'orientation à ladite au moins une couche, ledit champ électrique d'orientation étant apte à mettre lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules; - de fixation lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules ; -d'application sélective d'un rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture de ladite au moins une couche, ledit rayonnement électromagnétique d'écriture étant apte à faire passer lesdites molécules dudit premier état collectif de molécules audit second état collectif de molécules dans ladite au moins une zone d'écriture, dans lequel seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules sont aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées par un rayonnement électromagnétique de lecture dans ladite zone d'écriture. Selon le procédé d'écriture de l'invention, on met donc l'ensemble des molécules dans le premier état de molécule, par exemple l'état correspondant à un bit 1 par application d'un champ électrique d'orientation. L'état de ces molécules est ensuite stabilisé en fixant les molécules dans cet état. Les bits 0 sont ensuite sélectivement écrits par application d'un rayonnement électromagnétique d'écriture. Ces différents bits peuvent ensuite être lus par le procédé de lecture tel que précédemment décrit puisque seules les molécules ayant ledit premier état de molécule sont aptes à générer un signal de second harmonique. Comme précédemment, lesdites molécules peuvent être des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules peut être une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ledit matériau support, et ledit deuxième état de molécule peut être une orientation aléatoire collective desdites molécules, et dans lequel ledit champ électrique d'orientation est apte à orienter lesdites molécules selon ladite orientation privilégiée collective. Dans ce cas, ledit champ électrique d'orientation est apte à orienter lesdites molécules selon ladite orientation privilégiée collective. Afin de permettre une bonne sélectivité spatiale des zones d'écritures, ledit rayonnement électromagnétique d'écriture est apte à générer une absorption à deux photons au niveau de ladite au moins une zone d'écriture, ladite absorption à deux photons étant apte à faire passer lesdites molécules dudit premier état audit second état dans ladite au moins une zone d'écriture. De façon connue en soi, l'effet d'absorption à deux photons permet d'obtenir une très bonne sélectivité spatiale de l'absorption, notamment parce que cet effet est un effet quadratique en fonction de l'intensité du rayonnement électromagnétique d'écriture. Par ailleurs, cet effet étant quadratique comme l'effet de génération de second harmonique, la résolution spatiale en écriture est de l'ordre de la résolution spatiale en lecture. Ceci permet donc d'obtenir une mémoire sur laquelle on peut lire des données de façon efficace et cohérente avec l'information inscrite. Selon un mode de réalisation, afin de stabiliser les molécules dans le premier état collectif de molécules, ladite étape de fixation desdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules peut comprendre une étape de polymérisation dudit matériau support. De la sorte, le matériau est rigidifié, et les molécules incorporées dans le matériau sont fixées dans leur premier état de molécule. Ceci assure une stabilité de cet état permettant d'obtenir une cohérence dans l'écriture des données. Afin d'écrire dans la mémoire optique, des données prédéterminées, dans le procédé d'écriture susmentionné, ladite étape d'application sélective d'un rayonnement électromagnétique d'écriture peut comprendre des sous-étapes de : - réception d'un signal binaire d'écriture ; - application dudit rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture en fonction dudit signal binaire d'écriture. De la sorte, les zones d'orientation privilégiée et d'orientation aléatoire correspondent aux données binaires à écrire. En particulier, le procédé susmentionné peut comprendre des 25 étapes consistant à : - recevoir un signal binaire d'écriture ayant une première valeur de signal d'écriture ou une deuxième valeur de signal d'écriture ; 30 - appliquer d'écriture ledit rayonnement électromagnétique uniquement lorsque ledit signal d'écriture a ladite première valeur de signal d'écriture. Par ailleurs, il est possible de réinscrire des données après effacement. Dans ce cas, le procédé d'écriture susmentionné peut comprendre une étape préalable consistant à : - chauffer ladite mémoire de sorte à mettre lesdites molécules dans ledit second état de molécules. Dans ce cas, les molécules revenues à leur état d'orientation aléatoire par l'étape de chauffage peuvent être réorientées globalement puis désorientées sélectivement comme précédemment. L'invention concerne également un dispositif de lecture d'une mémoire optique de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules, une partie desdites molécules étant aptes à émettre un signal de second harmonique par excitation par un rayonnement électromagnétique, ledit dispositif comprenant: - des moyens de focalisation aptes à focaliser un rayonnement électromagnétique de lecture sur une zone de lecture d'une couche de ladite mémoire optique ; - de moyens de détection aptes à détecter un signal de second harmonique émis par des molécules dans ladite zone de lecture - des moyens de génération aptes à générer un signal de lecture représentatif de ladite détection. Elle concerne également un dispositif d'écriture dans une mémoire de données à partir d'au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules aptes à prendre un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécules, ledit dispositif étant caractérisé en qu'il comprend: - des moyens d'orientation aptes à appliquer un champ électrique d'orientation à ladite au moins une couche de sorte à mettre lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules; - des moyens de fixation aptes à fixer lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules ; - des moyens d'écriture aptes à appliquer sélectivement un rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture de ladite au moins une couche de sorte à faire passer lesdites molécules dudit premier état collectif de molécules audit second état collectif de molécules dans ladite une zone d'écriture ; seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules étant aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées par un rayonnement électromagnétique de lecture dans ladite zone d'écriture. Dans un mode de réalisation du dispositif d'écriture susmentionné, lesdites molécules peuvent être des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules peut être une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ledit matériau support, et ledit deuxième état collectif de molécules peut être une orientation aléatoire collective desdites molécules dans ladite zone d'écriture, et ledit champ électrique d'orientation peut être apte à orienter lesdites molécules selon ladite orientation privilégiée collective. Dans un mode de réalisation du dispositif de lecture susmentionné, ledit rayonnement électromagnétique d'écriture peut être apte à 10 15 20 25 30 générer une absorption à deux photons au niveau de ladite au moins une zone d'écriture, ladite absorption à deux photons pouvant faire passer lesdites molécules dudit premier état collectif de molécule audit second état collectif de molécules dans ladite au moins une zone d'écriture. Selon un mode de réalisation du dispositif de lecture, lesdits moyens de fixation peuvent comprendre des moyens de polymérisation apte à polymériser ledit matériau support. On décrit maintenant un mode de réalisation particulier de l'invention en référence aux figures annexées dans lesquelles : - FIG. 1 est une illustration du phénomène de génération de second harmonique due à l'orientation de molécules traversées par un faisceau lumineux ; - FIG. 2 est une illustration de la sélectivité spatiale du phénomène d'absorption à deux photons dans un matériau ; - FIG. 3A, 3B et 3C représentent la forme des volumes élémentaires des zones ou voxels, selon l'invention pour une première ouverture numérique de 0,3 d'un faisceau laser d'écriture ; -FIG. 4A, 4B et 4C représentent la forme des volumes élémentaires des zones ou voxels, selon l'invention pour une deuxième ouverture numérique de 0,6 d'un faisceau laser d'écriture - FIG. 5 représente une étape d'un procédé d'écriture selon l'invention dans laquelle on oriente les molécules selon une orientation privilégiée dans une mémoire selon l'invention ; - FIG. 6 représente la désorientation des molécules obtenue par une étape d'écriture selon l'invention ; - FIG. 7 représente trois couches d'une mémoire comprenant des molécules orientées globalement et désorientées localement selon l'invention ; - FIG. 8 représente une illustration de l'effet de désorientation utilisée pour écrire dans une mémoire selon l'invention ; - FIG. 9 représente l'ensemble des étapes d'écriture par orientation et désorientation des molécules selon l'invention ; - FIG. 10 à 13 représentent des étapes de lecture d'une mémoire à trois couches selon l'invention, ainsi que la représentation binaire obtenue. Dans les figures ci-dessus, des références identiques se rapportent 15 à des éléments techniques similaires. En particulier, les molécules utilisées dans le cadre de la présente invention seront désignées de façon générale par la référence 1. Elles seront désignées par la référence 2 lorsqu'elles ont une orientation locale aléatoire, et par la référence 4 lorsqu'elles ont une orientation locale collective 20 privilégiée. La FIG. 1 illustre le phénomène de génération de second harmonique due à l'orientation collective de molécules dans un volume. 25 Illustré dans la partie supérieure de la FIG. 1, lorsque des molécules orientées aléatoirement 2 dans un volume reçoivent un faisceau lumineux de longueur d'onde 2\., le faisceau transmis par ce volume ne modifie pas la longueur d'onde du faisceau incident. 30 Le faisceau transmis 3 a donc également une longueur d'onde ?. 10 Illustré maintenant dans la partie inférieure de la FIG. 1, lorsque des molécules ayant une orientation collective privilégiée selon une direction privilégiée 4 reçoivent un faisceau lumineux de longueur d'onde 2\., un premier faisceau 3A à une longueur d'onde ? est transmis, ainsi qu'un second faisceau 3B de longueur d'onde moitié ?J2. L'apparition de ce faisceau de longueur d'onde moitié est caractéristique d'une génération de second harmonique par les molécules orientées collectivement de façon privilégiée. De façon connue en soi, des molécules orientées aléatoirement 2 dans un volume local ne permettent pas la génération de ce second harmonique. Illustré maintenant FIG. 2, on décrit le phénomène d'absorption à deux photons dans le cadre de la présente invention. Lorsque que l'on excite un milieu 8 avec un faisceau laser 7A correspondant à une longueur d'onde d'absorption des molécules du milieu 8, l'excitation par absorption à un photon est localisée sur une zone étendue 5, car le phénomène d'absorption à un photon est un phénomène linéaire. Au contraire, par excitation du milieu 8 avec un faisceau laser 7B de longueur d'onde adapté pour l'absorption à deux photons, l'excitation par absorption à un photon est localisée sur une zone peu étendue 6, car le phénomène d'absorption à deux photons est un phénomène quadratique. Ainsi, il est possible d'obtenir une très bonne localisation de la zone d'excitation d'un milieu, par absorption à deux photons des molécules du milieu. Illustré FIG. 3A, 3B, et 3C, pour une absorption à deux photons de molécules fluorescentes excitées par un laser, on a représenté les dimensions de la zone d'émission de fluorescence sous la forme d'un voxel pour un objectif d'ouverture numérique de 0,3. Selon la FIG. 3A, on observe une forme oblongue du voxel correspondant à la zone d'émission. Sur la FIG. 3B, on observe que le profil de l'intensité d'émission a 10 une longueur caractéristique de 1,25 micromètres selon le petit axe du voxel dans un plan perpendiculaire au faisceau d'excitation. Sur la FIG. 3C, on observe que le profil de l'intensité d'émission a une longueur caractéristique d'environ 10 micromètres selon le 15 grand axe du voxel dans la direction du faisceau d'excitation. Les FIG. 4A, 4B et 4C illustrent les mêmes données pour un objectif d'ouverture numérique 0.6. 20 Cette fois, sur la FIG. 4B, on observe que le profil de l'intensité d'émission a une longueur caractéristique de 0,6 micromètres selon le petit axe du voxel dans un plan perpendiculaire au faisceau d'excitation. 25 Sur la FIG. 4C, on observe que le profil de l'intensité d'émission a une longueur caractéristique d'environ 2,4 micromètres selon le grand axe du voxel dans la direction du faisceau d'excitation. Cette propriété de l'absorption à deux photons est connue en soi et 30 est décrite de façon détaillée dans l'ouvrage de Y.R. Shen The principles of Nonlinear Optics , Wiley, New-York 1984.5 La présente invention met en oeuvre de façon avantageuse le fait que les deux phénomènes physiques d'absorption à deux photons et de génération de second harmonique sont des phénomènes quadratiques, ce qui permet une bonne résolution spatiale de ces phénomènes. La FIG. 5 illustre un procédé d'orientation collective dans une direction privilégiée de molécules 4 dans le cadre de la présente invention. Selon l'invention, on oriente collectivement selon une direction privilégiée, des molécules 4 dans une matrice 8. La matrice 8 est une matrice polymère ou un matériau hybride 15 organique/inorganique, par exemple de type sol-gel. La matrice 8 est réticulable ou polymérisable, et fonctionnalisée par des molécules à transfert de charge dites push-pull en langue anglaise possédant un moment dipolaire permanent et une forte hyperpolarisabilité quadratique. Les molécules à transfert de 20 charge sont par exemple des chromophores à transfert de charge de type D-ut-A. Ces chromophores à transfert de charge possèdent un fort moment dipolaire permanent et peuvent donc être orientés sous un champ électrique. Ces molécules peuvent également être fonctionnalisées avec des groupements acrylate permettant de 25 greffer le chromophore à transfert de charge à la matrice de polymère et ainsi assurer une meilleure stabilité de l'orientation figée par photoréticulation ou photopolymérisation. Le polymère utilisé est de préférence à haute température de transition vitreuse Tg, c'est-à-dire supérieure à la température ambiante. 30 Sous l'effet d'un champ électrique Eo ayant lui-même une direction d'orientation, les molécules 4 s'orientent dans une direction10 privilégiée dans la matrice 8. Le champ électrique Eo est appliqué à l'aide d'électrodes ou par effet Corona, et a une intensité de quelques kilovolts par millimètres. Selon une variante, l'orientation des molécules à transfert de charge peut également être réalisé par un procédé optique. Une fois les molécules 4 orientées dans une direction privilégiée, on rigidifie la matrice 8 soit par voie thermique, soit par voie optique, par exemple par photopolymérisation. Cette rigidification du matériau a poureffet de fixer de façon permanente l'orientation des molécules à transfert de charge 4 dans une direction privilégiée dans le matériau 8. Ainsi rigidifié, le matériau 8 peut avoir une concentration élevée en chromophore à transfert de charge, typiquement 40% par dopage, greffage ou incorporation dans les chaînes monomères. Le coefficient électro-optique du matériau ainsi concentré en chromophores est non négligeable, typiquement de 100 pm/V. Selon l'invention, à ce stade du procédé d'écriture, toutes les molécules du matériau 8 sont orientées selon cette orientation privilégiée. Si la mémoire optique comprend une pluralité de couches, les molécules de toutes les couches sont orientées selon cette orientation privilégiée. La FIG. 6 représente un état local 9 modifié des molécules selon un procédé d'écriture de l'invention. Selon l'invention, on écrit des bits 0 dans un matériau 8 tel que précédemment décrit dans lequel les molécules ont été préalablement toutes orientées selon une direction privilégiée et représentent des bits 1 . Cette inscription est réalisée à l'aide d'un faisceau laser focalisé dans un micro-volume 9. Le laser utilisé est par exemple un laser pulsé femtoseconde apte à générer une absorption à deux photons dans des volumes de taille microscopiques. Le faisceau laser est focalisé dans le micro-volume 9 de sorte à générer une absorption à deux photons tel que précédemment décrit. De la sorte, le micro-volume 9 est très localisé, et peut avoir des dimensions comme décrites en références aux FIG. 3A à 3C ou 4A à 4C, typiquement inférieures au micron cube. Par l'effet du faisceau laser focalisé, et par absorption à deux photons, des molécules orientées 4 sont désorientées en des molécules à orientation aléatoire 2 dans le micro-volume 9. L'effet de désorientation des molécules orientées 4 en des molécules d'orientation aléatoires 2 dans un micro-volume 9 est par exemple une conséquence d'un effet cis-trans illustré FIG. 8 pour des photochromes de type azobenzène. Cette désorientation peut être réalisée par effet photothermique. Cet effet d'isomérisation cis-trans pour des molécules de type azobenzène est décrit en détail dans l'ouvrage de H. Rau Photochemistry and Photophysics , Vol. 2, J. Rebek, CRC Press, Boca Raton, FL, 1990. Illustré maintenant FIG. 7, on a représenté trois couches 6A, 6B, 6C d'un matériau 8 comprenant des zones où des molécules 4 ont une orientation collective privilégiée, et des zones où des molécules 2 ont une orientation collective aléatoire. Cette configuration de mémoire comprenant trois couches est obtenue comme précédemment décrit par orientation collective dans une direction privilégiée de toutes les molécules des trois couches 6A, 6B, 6C, puis par désorientation sélective dans des micro-volumes par absorption à deux photons. Les couches 6A, 6B, 6C comprennent donc différentes zones locales, une première partie de ces zones comprenant des molécules dans un premier état collectif de molécules correspondant à une orientation locale privilégiée dans les zones locales, et une deuxième partie de ces zones comprenant des molécules dans un deuxième état collectif de molécules correspondant à une orientation locale aléatoire dans les zones locales. Les plans 6A, 6B et 6C sont typiquement séparés de quelques micromètres. La FIG. 9 illustre l'effet sur des molécules à transfert de charge, du procédé d'écriture d'informations binaires selon l'invention. Dans une étape 20, on fournit des molécules 1, de préférence à 20 transfert de charge dans un matériau, par exemple réticulable ou polymérisable. Dans une étape 30, ces molécules sont orientées dans l'ensemble du matériau, par exemple sous l'effet d'un champ électrique Eo. Les molécules ainsi orientées sont notées 4. Les molécules sont ensuite fixées dans cet état, par exemple par 25 rigidification du matériau. Dans une étape 40, un faisceau d'écriture est focalisé dans une zone d'écriture 9 par effet d'absorption à deux photons. Dans une étape 50, les molécules sont désorientées dans la zone d'écriture 9 de sorte à créer une zone dans laquelle des molécules 2 ont une orientation aléatoire. 30 On note que les moyens pour contrôler les positions du faisceau lumineux en fonction des bits 0 ou 1 à écrire sont connus15 de l'homme du métier. L'écriture d'un bit 0 nécessite dans ce cas l'application du faisceau localement, et l'écriture d'un bit 1 ne nécessite pas l'émission du faisceau. Le codage en 0 et 1 correspond donc sensiblement à une succession d'émission et de non émission du faisceau laser d'écriture. Dans une étape de lecture, un faisceau de lecture sera transmis avec génération de second harmonique pour des molécules 4 dans une zone de lecture d'orientation privilégiée, et sans génération de second harmonique pour des molécules 2 dans une zone de lecture, d'orientation aléatoire. Les FIG. 10 à FIG. 14 illustre un procédé de lecture des informations inscrites sur le disque conformément au procédé d'écriture tel que précédemment décrit. Sur cette FIG. 10, on a représenté une mémoire selon l'invention comprenant des zones dans lesquelles des molécules 4 ont une orientation privilégiée et des zones dans lesquelles des molécules 2 ont une orientation aléatoire. Ces molécules ont par exemple été orientées de façon générale et désorientées collectivement comme précédemment décrit. Ces zones sont lues successivement par un faisceau laser incident 10 de longueur d'onde ? positionné selon une position xi. On détecte alors le faisceau transmis par le passage du faisceau incident au niveau d'une zone de lecture 9. On note que la longueur d'onde ? du faisceau de lecture peut être égale à la longueur d'onde utilisée pour désorienter les molécules par absorption à deux photons, mais elle peut également être différente. Cette longueur d'onde ? est typiquement de l'ordre de 800 nm. Par ailleurs, le laser de lecture n'est pas nécessairement un laser pulsé. Selon l'invention, on détecte les signaux de second harmonique éventuellement générés par les molécules 4 et 2. Comme précédemment décrit, le fait que des phénomènes de génération de second harmonique et d'absorption à deux photons soient tous deux des effets quadratiques permet à la zone d'écriture correspondant à des désorientations des molécules, d'être d'une taille de l'ordre de la zone de lecture. Cette taille réduite des zones de lecture et d'écriture est valable aussi dans un plan normal au faisceau incident 10, que dans la direction du faisceau incident 10, ce qui permet une lecture et une écriture sur plusieurs couches 6A, 6B, 6C proches. Le pas de lecture et le pas d'écriture sont donc d'un ordre de grandeur similaire, ce qui permet de fournir une mémoire inscriptible et lisible. Illustré FIG. 10, les molécules 4 dans la zone de lecture 9 correspondant à la zone de focalisation du faisceau de lecture 10 sont orientées de façon privilégiée selon une direction. Un signal de second harmonique est donc généré par les molécules 4 dans la zone 8. Un faisceau transmis 11A de longueur d'onde 2J2 est donc détecté. La détection d'un tel signal correspond alors par exemple au codage d'un bit 1 . Ceci est illustré par exemple par le créneau valant 1 sur la FIG. 10. Il est entendu que les moyens de détection du signal de second harmonique sont connus de l'homme du métier. De la même façon, les moyens électroniques pour convertir la 30 détection ou non d'un signal de second harmonique en une information binaire sont également connus de l'homme du métier. La FIG. 11 illustre un avancement du faisceau 10 de sorte à lire successivement l'ensemble des données des couches 6A, 6B, 6C. Entre les FIG. 10 et FIG. 11, le laser a donc été déplacé de la position xi à la position x2. Le laser de lecture peut par exemple être déplacé dans un sens de lecture par des moyens mécaniques connus. La mémoire optique comprenant les couches 6A, 6B, 6C peut également être déplacée par rapport à un laser fixe par des moyens mécaniques connus. Sur la FIG. 11, les molécules 2 dans la nouvelle zone de lecture 9 correspondant à la zone de focalisation du faisceau de lecture 10 sont orientées aléatoirement dans la nouvelle zone 9. Aucun signal de second harmonique n'est donc généré par les molécules 2 de cette zone 9. Le faisceau transmis 11B ne comprend donc aucune composante de longueur d'onde ?J2, ce qui correspond par exemple à un bit 0 , comme illustré par le créneau de la FIG. 11 à la valeur O. Illustré FIG.12, le faisceau lumineux de lecture 10 est décalé sur la mémoire vers une nouvelle zone de lecture 9 correspondant à une position x3 du laser de lecture. Cette fois, les molécules 4 ont une orientation privilégiée dans la zone de lecture. Un signal de second harmonique est donc généré par les molécules 4 de cette zone 9. Un faisceau transmis 11A de longueur d'onde 2J2 est donc détecté, ce qui correspond par exemple à un bit 1 , comme illustré par le créneau de la FIG. 12 à la valeur O. L'ensemble des couches 6A, 6B et 6C de la mémoire selon l'invention peuvent alors être lues comme précédemment décrit. En particulier, illustré FIG. 13, le faisceau laser peut être focalisé sur une quelconque des couches du matériau comprenant des30 molécules. Le laser est positionné selon une position xn sur un axe, et une altitude zn. Sur la FIG. 13, le faisceau est focalisé sur la couche 6C vers une zone de lecture 9, dans laquelle les molécules 2 ont une orientation aléatoire. Comme précédemment, aucun signal de second harmonique n'est détecté dans le faisceau transmis 1 1B, et un bit 0 est donc lu, comme illustré par le créneau à la valeur 0 correspondant à la troisième couche. La mémoire optique telle que précédemment décrite peut être organisée en un disque comprenant une ou plusieurs couches. On écrit alors sur les différentes couches comme il a été précédemment décrit. Le nombre de couches du disque n'est limité selon l'invention que par la nécessité de maintenir le faisceau d'écriture proche de la zone d'écriture. En particulier, pour une distance focale de l'objectif d'écriture de l'ordre de 500 micromètres, il est possible de fournir une mémoire ayant une centaine de couches de quelques micromètres d'épaisseur. La mémoire optique ainsi obtenue permet donc une inscription en volume de bits de taille micrométrique. On note que la mémoire optique précédemment décrite peut également être réinscriptible. En effet, en chauffant la mémoire à suffisamment haute température, les molécules orientées de façon privilégiées retrouvent une orientation aléatoire. L'application du procédé d'écriture selon l'invention comprenant des étapes successives d'orientation globale des molécules selon une direction privilégiée et de désorientation locale en fonction des données à écrire permet donc de réécrire dans une mémoire selon l'invention
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L'invention se rapporte à une mémoire optique de données, ladite mémoire comprenant au moins une couche (6A, 6B, 6C) d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules (2, 4) ayant, dans une zone locale (9), un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules (4), et un deuxième état collectif de molécules (2), caractérisé en ce que seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules (4) dans ladite zone locale (9) sont aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées dans ladite zone locale par un rayonnement électromagnétique de lecture.
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1. Mémoire optique de données, ladite mémoire comprenant au moins une couche (6A, 6B, 6C) d'un matériau support (8), ledit matériau support comprenant des molécules (2, 4) ayant, dans une zone locale (9), un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules (4) et un deuxième état collectif de molécules (2), caractérisé en ce que seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules (4) dans ladite zone locale (9) sont aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées dans ladite zone locale par un rayonnement électromagnétique de lecture. 2. Mémoire selon la 1 dans laquelle lesdites molécules sont des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules est une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ladite zone locale dudit matériau support, et ledit deuxième état de molécule est une orientation aléatoire desdites molécules dans ladite zone locale dudit matériau support. 3. Mémoire selon l'une des précédentes dans laquelle lesdites molécules à transfert de charge sont des chromophores de la famille des azobenzènes. 4. Mémoire selon l'une des précédentes dans laquelle lesdites molécules comprennent un 30 groupement acrylate. 5. Mémoire selon l'une des précédentes dans laquelle ledit matériau support est un polymère ou un matériau hybride organique/ inorganique. 6. Procédé de lecture d'une mémoire optique de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules, une partie desdites molécules étant aptes à émettre un signal de second harmonique par excitation par un rayonnement électromagnétique, ledit procédé comprenant des étapes de: - focalisation d'un rayonnement électromagnétique de lecture sur une zone de lecture d'une couche de ladite mémoire optique ; - détection positive ou négative d'un signal de 15 second harmonique émis par des molécules dans ladite zone de lecture -génération d'un signal de lecture représentatif de ladite détection. 20 7. Procédé selon la 6 dans lequel ladite étape de génération d'un signal de lecture représentatif de ladite détection comprend des sous-étapes consistant à : - générer une première valeur dudit signal de lecture en cas détection positive dudit signal de second 25 harmonique; -générer une deuxième valeur dudit signal de lecture en cas détection négative dudit signal de second harmonique. 8. Procédé d'écriture dans une mémoire de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ladite 30couche comprenant des molécules aptes à prendre un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécule, ledit procédé étant caractérisé en qu'il comprend des étapes successives: - d'application (30) d'un champ électrique d'orientation (Eo) à ladite au moins une couche, ledit champ électrique d'orientation étant à mettre lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules; - de fixation lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules ; - d'application sélective (40, 50) d'un rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture (9) de ladite au moins une couche, ledit rayonnement électromagnétique d'écriture étant apte à faire passer lesdites molécules dudit premier état collectif de molécules (4) audit second état collectif de molécules dans ladite au moins une zone d'écriture (2); seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules dans ladite zone d'écriture étant aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées par un rayonnement électromagnétique de lecture. 9. Procédé d'écriture selon la 8 dans lequel lesdites molécules sont des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules est une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ledit matériau support, et ledit deuxième état de molécule est une orientation aléatoire collective desdites molécules, et dans lequel ledit champ électrique d'orientation (Eo) est apte à orienter lesdites molécules selon ladite orientation privilégiée. 10. Procédé selon l'une des 8 ou 9 dans lequel ledit rayonnement électromagnétique d'écriture est apte à générer une absorption à deux photons au niveau de ladite au moins une zone d'écriture, ladite absorption à deux photons faisant passer lesdites molécules dudit premier état audit second état dans ladite au moins une zone d'écriture. 11. Procédé selon l'une des 8 à 10 dans lequel ladite étape de fixation desdites molécules dans ledit premier état de molécule comprend une étape de polymérisation dudit matériau support. 12. Procédé selon l'une des 8 à 11 dans lequel ladite étape d'application sélective d'un rayonnement électromagnétique d'écriture comprend des sous-étapes de : - réception d'un signal binaire d'écriture ; - application dudit rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture en fonction dudit signal binaire d'écriture. 13. Procédé selon la 12, comprenant des étapes consistant à : - recevoir un signal binaire d'écriture ayant une première valeur de signal d'écriture ou une deuxième valeur de signal d'écriture ; -appliquer ledit rayonnement électromagnétique uniquement lorsque ledit signal d'écriture a ladite première valeur de signal d'écriture. 14. Procédé selon l'une des 8 à 13 comprenant en outre une étape préalable consistant à :- chauffer ladite mémoire de sorte à mettre lesdites molécules dans ledit second état de molécules. 15. Dispositif de lecture d'une mémoire optique de données comprenant au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules, une partie desdites molécules étant aptes à émettre un signal de second harmonique par excitation par un rayonnement électromagnétique, ledit dispositif comprenant: - des moyens de focalisation aptes à focaliser un rayonnement électromagnétique de lecture sur une zone de lecture d'une couche de ladite mémoire optique ; - de moyens de détection apte à détecter un signal 15 de second harmonique émis par des molécules dans ladite zone de lecture - des moyens de génération apte à générer un signal de lecture représentatif de ladite détection. 20 16. Dispositif d'écriture dans une mémoire de données à partir d'au moins une couche d'un matériau support, ledit matériau support comprenant des molécules apte à prendre un état collectif de molécules parmi au moins un premier état collectif de molécules, et un deuxième état collectif de molécules, 25 ledit dispositif étant caractérisé en qu'il comprend: - des moyens d'orientation aptes à appliquer un champ électrique d'orientation (Eo) à ladite au moins une couche de sorte à mettre lesdites molécules dans ledit premier état 30 collectif de molécules; - des moyens de fixation aptes à fixer lesdites molécules dans ledit premier état collectif de molécules ;- des moyens d'écriture aptes à appliquer sélectivement un rayonnement électromagnétique d'écriture au niveau d'au moins une zone d'écriture de ladite au moins une couche de sorte à faire passer lesdites molécules dudit premier état collectif de molécules audit second état collectif de molécules dans ladite une zone d'écriture ; seules des molécules ayant ledit premier état collectif de molécules étant aptes à générer un signal de second harmonique lorsqu'elles sont excitées par un rayonnement électromagnétique de lecture dans ladite zone d'écriture. 17. Dispositif d'écriture selon la 16 dans lequel lesdites molécules sont des molécules à transfert de charge orientables, et ledit premier état collectif de molécules est une orientation privilégiée collective desdites molécules dans ledit matériau support, et ledit deuxième état collectif de molécules est une orientation aléatoire collective desdites molécules dans ladite zone d'écriture, et dans lequel ledit champ électrique d'orientation (Eo) est apte à orienter lesdites molécules selon ladite orientation privilégiée collective. 18. Dispositif selon l'une des 16 ou 17 dans lequel ledit rayonnement électromagnétique d'écriture est apte à générer une absorption à deux photons au niveau de ladite au moins une zone d'écriture, ladite absorption à deux photons faisant passer lesdites molécules dudit premier état audit second état dans ladite au moins une zone d'écriture. 19. Dispositif selon l'une des 16 à 18 30 dans lequel lesdits moyens de fixation comprennent des moyens de polymérisation apte à polymériser ledit matériau support.
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G11B 7/242,G11B 7/004,G11B 7/246,G11B 7/2467
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FR2889851
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A1
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COMPOSITION DE TANINS PROANTHOCYANIDIQUES, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SES APPLICATIONS
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Composition de tanins proanthocyanidiques, son procédé de fabrication et ses applications. La présente invention a trait à une composition de tanins, à son 5 procédé de préparation ainsi qu'à ses diverses applications. La présente invention a plus spécialement trait à une composition nouvelle de tanins proanthocyanidiques extraits notamment de pépins de raisins, à son procédé de préparation par la maîtrise des paramètres de réactions d'additions nucléophiles entre un alkanal à courte chaîne et lesdits proanthocyanidols ainsi qu'à ses nombreuses applications industrielles, en particulier en agroalimentaire, en oenologie, ainsi que dans les domaines cosmétique et/ou pharmaceutique. ARRIERE-PLAN TECHNIQUE On connaît, depuis les travaux de Laborde dans les années 1905 1910, le rôle joué par I'éthanal dans la polymérisation des tanins. Le principe de la réaction est assez simple, puisqu'un aldéhyde en milieu acide est utilisé comme agent de polymérisation de substances de nature phénolique. On connaît les matières synthétiques produites à partir de phénols et de méthanal. Cependant, la réaction, si elle est réalisée en présence d'un excès d'aldéhyde, conduit à la formation d'un polymère insoluble. En oenologie, des travaux très abondants ont eu pour objet d'étudier ce type de réaction. Dans le vin, les réactions oxydatives sont générales et présentes à tout moment de la transformation du vin à son traitement et à son conditionnement. L'élevage constitue traditionnellement le moment le plus propice aux oxydations servant à la stabilisation de la matière colorante et à la polymérisation des tanins. On sait en effet que, dans les vins rouges en particulier, la matière colorante sous forme libre est peu stable et sensible aux variations de pH, à l'oxygène et au SO2. Les associations de la matière colorante avec les tanins permettent à la fois de stabiliser la couleur et de la rendre moins lo sensible aux conditions du milieu. De la même manière, l'augmentation du degré de polymérisation des tanins lors de phases oxydatives permet de diminuer leur astringence et donc d'améliorer les qualités gustatives des vins. La réaction est relativement classique. Il s'agit d'une autoxydation couplée débutant par la consommation de l'oxygène dissous par les composés phénoliques, suivie de la formation d'hydroperoxyde d'hydrogène agissant en oxydant l'éthanol en éthanal. L'éthanal ainsi formé au pH acide du vin agit comme nucléophile et permet la polymérisation, soit des tanins entre eux, soit des tanins avec les anthocyanes. Le fait le plus remarquable est l'assombrissement de la couleur rouge du vin et son évolution vers les nuances bleutées caractéristiques de ce type de réaction. PROBLEME(S) POSE(S) Le type de réaction décrite ci-dessus est fortement consommatrice de temps et nécessite le recours à l'oxygène. La sensibilité à l'oxygène des vins ainsi que les conséquences négatives d'un élevage trop long sont bien connues. Dans les vins rouges le rapport tanins sur anthocyanes est un facteur déterminant de son aptitude à subir un élevage oxydatif. Pour certains d'entre eux, ce rapport très élevé (> 5) ne permet pas d'espérer par le mécanisme classique d'élevage une stabilisation de la matière colorante. Il est alors utile de conserver les vins avec le moins d'oxygène et pour des durées courtes. D'autre part, il existe des vins naturellement pauvres en tanins qui ne peuvent pas supporter d'étapes oxydatives trop importantes. Dans ce cas-là, toutes mauvaises estimations du management de l'élevage se traduisent par une précipitation des tanins, une évolution prématurée de la couleur et l'apparition en bouche de maigreur et de sécheresse; dans le même temps, l'arôme de fruit s'estompe et disparaît même dans les cas les plus extrêmes. Plus généralement les recherches dans ce domaine visent à résoudre un certain nombre de problèmes et/ou à améliorer des 15 solutions techniques existantes, en particulier: la stabilisation et/ou l'intensification de la couleur des vins l'amélioration des qualités gustatives des vins le conditionnement des compositions de tanins proanthocyanidiques 20. la solubilisation de ces compositions dans les vins. Plusieurs solutions se présentent pour répondre aux effets présentés cidessus: par l'ajout de macromolécules telles que des polysaccharides levuriens ou de la gomme arabique. On augmente l'impression de rondeur des vins en enrobant les tanins par les chaînes de polysaccharides. Mais ce phénomène bien qu'intéressant ne participe pas à la stabilisation des tanins du vin et de sa couleur. En fait, il s'agit plus d'une opération de maquillage à pratiquer sur le produit fini. Il existe des méthodes de tanisage permettant de corriger les déséquilibres structurels du vin et les rendre plus aptes à l'élevage oxydatif. Cependant, cette seconde voie n'est pas systématiquement applicable en particulier dans les vins fragiles de part leurs origines et leurs destinations. C'est le cas des vins rosés et des vins rouges très peu tanniques, fortement colorés et avec un arôme de fruit puissant qui en fait son principal attrait. Pour ces vins, toute oxydation conduit à une perte d'une partie de leur qualité. SOLUTION TECHNIQUE DE L'INVENTION Dans le but de résoudre les problèmes techniques évoqués ci-dessus, la présente invention procure une composition de tanins proanthocyanidiques qui se caractérise en ce qu'elle comporte au moins 25 % et jusqu'à 60 % (P/P) de proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par des ponts alkyles en C2-05: dans la présente invention ces derniers sont appelés tanalkyl , le tanéthyl représentant le cas où ces derniers sont reliés entre eux par un pont éthyle. Dans le cadre de la présente invention on entend par oligomères, un polymère constitué de 2 à 10 unités répétées, de manière aléatoire, d'un ou de plusieurs monomères soit catéchol, épicatéchol et épicatéchol gallate pour les procyanidols, soit gallocatéchol, épigallocatéchol, épigallocatéchol gallate pour les prodelphinidols; tous des flavan-3-ols. La composition de tanins selon l'invention répond en tout point aux normes anciennes et nouvelles sur les tanins oenologiques établies par l'OIV dans son codex. En particulier, il s'agit: - de sa teneur en polyphénols totaux supérieurs à 65 %, - de sa capacité à donner une réponse positive à la réaction de Bate-Smith (butanolyse chlorhydrique en présence de sels de fer) caractérisant le produit comme un proanthocyanidol, - de sa teneur en matière active (encore appelée tanins vrais), - de son respect des limites en métaux, - de sa capacité à floculer les protéines, et - de sa couleur chamois qui répond aux limites liées à la couleur des tanins. Utilisée en tant qu'adjuvant ou co-adjuvant oenologique en particulier dans des vins rosés ou dans des vins rouges jeunes, la composition selon l'invention donne des résultats remarquables en termes notamment de stabilisation rapide de la couleur en provoquant un accroissement de près de 50 % des associations tanins-anthocyanes. En dessous de 25 % en proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par alkyl en C2-05, la composition présente les inconvénients de nécessiter de fortes doses d'emploi pour présenter l'efficacité du produit. Dans ce cas il s'agit d'avantage d'un tannisage classique que d'un traitement au tanalkyl. Au-delà de 60 %, se pose le problème de risque d'insolubilisation d'une partie du produit par surpolymérisation. Sur un produit trop polymérisé , les réactions attendues deviennent plus faibles et plus lentes. En effet, les formes de haut poids moléculaires sont moins réactives et donc agissent avec moins d'intensité que leurs homologues de degré de polymérisation plus faible. Le mode d'action de la composition selon l'invention est expliqué 25 ciaprès. L'ajout, dans un milieu contenant des anthocyanes, de la composition conforme à l'invention conduit rapidement et de manière spontanée à la formation d'associations tanins- anthocyanes. La composition selon l'invention a l'aptitude de se dépolymériser pour reformer ensuite avec d'autres polyphénols, principalement les tanins euxmêmes et les anthocyanes, de nouvelles associations. La composition de tanins selon l'invention présente les caractéristiques complémentaires suivantes: * les proanthocyanidols oligomères sont constitués d'unités de flavane-3-ol (catéchol et/ou epicatéchol)). Il est possible de produire à partir de procyanidols un tanalkyl (c'est-àdire des empilements de catéchol, d'épicatéchol et lo d'épicatéchol gallate) mais également à partir de prodelphinidols (c'est-à-dire des empilements de gallocatéchol, d'épigallocatéchol et d'épigallocatéchol gallate). Ces matières premières peuvent être issues des pépins, des pellicules et de la rafle des raisins, des sarments de vigne, d'écorces de chêne, châtaignier, de pin maritime; sont exclus les tanins présentant des structures de type résorcinol comme les profisétinidols, prorobinétinidols issus de bois exotiques en particulier le quebracho ou du bois d'acacia ou de mimosa. * elle comporte au moins 25 % et jusqu'à 60 % de proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par des ponts éthyles La présente invention a encore pour objet un procédé de préparation de ladite composition de tanins qui se caractérise en ce qu'il comporte une étape consistant à faire réagir en présence d'éthanol des proanthocyanidols oligomères et un alkanal en C2-05. D'autres caractéristiques complémentaires ou alternatives du procédé de préparation de la composition conforme à l'invention sont les suivantes: * la concentration d'éthanol est de 7% à 13 % (V/V), de préférence 10 % (V/V). Une concentration d'éthanol inférieure à 7 % (V/V) n'assure pas une solubilisation des tanins, surtout lorsqu'ils sont fortement concentrés (200 g/I à 300 g/I), ni des adduits alkyl peu solubles dans l'eau. Audelà de 13 %, les surcoûts liés au volume d'éthanol à utiliser et à régénérer ne se justifient par aucune amélioration technique. * les concentrations respectives d'alkanal en C2-05 et de proanthocyanidols oligomères varient de 1 à 2 Dans le cas de la mise en oeuvre de solutions de proanthocyanidols oligomères de 15 g/I à 30 g/I, on peut utiliser io une concentration d'alkanal en C2-05 deux fois supérieure. Avec des milieux dix fois plus concentrés en proanthocyanidols oligomères, il est avantageux de limiter le rapport des concentrations alkanal en C2-05/proanthocyanidols de 1 à 1,5. * le pH de la réaction est ajusté à une valeur de 2 à 4, de préférence 3. Une valeur de pH inférieure à 2 accélère la réaction mais il y a des risques de précipitations (production de polymères insolubles) 20 donc de perte de rendement du procédé. Une valeur supérieure à 4 entraîne une oxydabilité accrue du milieu et la destruction d'une partie de la matière active. L'ajustement du pH autour de la valeur 3, préférée, peut être réalisé avec un acide ou un mélange d'acides organiques dont l'acide tartrique, par exemple. Toutefois, leur utilisation présente l'inconvénient majeur de leur élimination ultérieure dans les étapes subséquentes du procédé de préparation et de conditionnement de la composition. Aussi, l'utilisation pour ajuster le pH d'acides minéraux forts, tels que HCI 12N par exemple, est particulièrement préférée car elle permet de diminuer les volumes d'acide mis en oeuvre pour atteindre les pH souhaités. * la température de la réaction est maintenue à une valeur de 10 C à 20 C. s En dessous de 7 C, la réaction est pratiquement stoppée, au-delà de 20 C, un emballement de la réaction est noté et aucune amélioration de la rentabilité de la réaction n'est observée. lo Les proanthocyanidols oligomères utiles dans le cadre de la présente invention peuvent être obtenus à partir d'un extrait végétal, tel que par exemple écorce de châtaignier, chêne, pin maritime, pépins, rafle ou pellicules de raisins, sarments de vigne. Dans le cadre de la présente invention, il est particulièrement avantageux d'utiliser des proanthocyanidols oligomères extraits de pépins de raisins. * Selon un mode avantageux de réalisation du procédé selon l'invention, l'alkanal en C2-05 est l'éthanal * le procédé selon l'invention comporte en outre les étapes consistant à concentrer puis à sécher la composition 25 obtenue * l'étape de concentration peut être réalisée par centrifugation, filtration, ultrafiltration, évaporation, de préférence évaporation; la température est avantageusement contrôlée autour de 40 C * l'étape d'évaporation est réalisée sous vide à une température inférieure ou égale à 40 C * l'étape de séchage de la composition de l'invention est réalisée par atomisation ou lyophilisation, de préférence atomisation; avantageusement, l'étape de séchage est réalisée pratiquement immédiatement après l'étape de concentration * l'étape d'atomisation de la composition de l'invention est réalisée de manière avantageuse en présence d'une quantité efficace d'un agent permettant sa granulation et favorisant sa solubilisation ultérieure; de préférence un tel agent est la io maltodextrine ou la gomme arabique. La présente invention a encore pour objet une utilisation de ladite composition de tanins dans les domaines techniques suivants: agroalimentaire, en particulier dans la stabilisation de la couleur dans tout aliment contenant des anthocyanes, notamment les colorants rouges dans les produits laitiers et dérivés, dans le vinaigre ou dans des boissons non alcoolisées tel que jus de raisins - extraction des anthocyanes pour stabiliser les anthocyanes libres du mélange au fur et à mesure de l'extraction et augmenter le pouvoir colorant par formation de combinaison tanins-éthyl-anthocyanes - oenologie, comme adjuvant ou coadjuvant voir exemples ci-après- et produits issus de la distillation (modification de leur 25 couleur, diminution du brûlant de l'alcool) et cosmétique et/ou pharmaceutique, en particulier pour leur propriété antioxydante, et plus précisément comme actif piégeant les radicaux libres. La présente invention a enfin pour objet l'utilisation de ladite composition de tanins dans la préparation d'un médicament destiné à un traitement thérapeutique, en particulier, pour améliorer la circulation sanguine. La présente invention va maintenant être décrite de manière plus détaillée dans ses objets et avantages et à l'aide d'exemples de réalisation donnés à titre purement illustratif et non limitatif ainsi que des dessins annexés dans lesquels: É la figure 1 illustre des réactions d'additions nucléophiles entre tanins et anthocyanes par l'éthanal, É la figure 2 montre la formation de combinaisons tanins- anthocyanes à partir de proanthocyanidoléthyl-proanthocyanidol, É la figure 3 schématise le mode d'action de la composition selon l'invention, É la figure 4 illustre un exemple de spectre de masse en électronébulisation montrant la présence d'une unité élémentaire de l'oligomère de la composition conforme à l'invention et É la figure 5 illustre un exemple de spectre de résonance magnétique nucléaire d'une unité élémentaire de l'oligomère de la composition conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 1 Procédé de préparation d'une composition conforme à 25 l'invention à partir de proanthocyanidols de pépins de raisins et d'éthanal 1.1 Procédé de fabrication de l'extrait de pépins de raisins pour obtention des proanthocyanidols Les proanthocyanidols sont obtenus après broyage de pépins issus de raisins blancs à maturité et extraits par une solution hydroalcoolique (environ 20% d'éthanol) en pH acide (pH<4) et conditionnés après lyophilisation ou atomisation. Le produit obtenu est riche en procyanidols dont la masse varie de 600 à 4500 Da. 1.2 Conditions opératoires de l'étape de réaction entre proanthocyanidols et éthanal en présence d'éthanol 1.2.1 On fait réagir des solutions de proanthocyanidols de pépins de raisins telle que préparée au point 1.1: 20 g/I avec 40 g/I d'éthanal en présence de 10 % (V/V) d'éthanol 1.2.2 On fait réagir des solutions de proanthocyanidols de pépins de raisins telle que préparée au point 1.1: 250 g/I avec 312,5 g/I d'éthanal en présence de 10 la (V/V) d'éthanol 1.2.3 La température de la réaction est de 15 C La figure 1 illustre des réactions d'additions nucléophiles entre tanins et anthocyanes par l'éthanal. La figure 2 montre la formation des associations taninsanthocyanes à partir d'une composition conforme à la présente invention comportant le produit de la réaction proanthocyanidol- éthyl-proanthocyanidol décrite au point 1.2.1 1.3 Etapes subséquentes de concentration et d'atomisation 1.4 Caractérisation quantitative et qualitative de la composition conforme à l'invention 1.4.1 Présence dans la composition selon l'invention dans des proportions variables de 25 % à 60 % d'associations entre proanthocyanidols oligomères de tanins de pépins de raisins par l'intermédiaire de ponts éthyles: 1.4.2 Contrôle de la composition par électronébulisation et spectrométrie de masse Le contrôle de la composition conforme à la présente invention peut être réalisé simplement par spectrométrie de masse en utilisant la technique dite de l'électronébulisation (electrospray), soit la LSIMS (liquid secondary ion mass spectrometry) en utilisant des voltages volontairement élevés pour favoriser la fragmentation des proanthocyanidols oligomères reliés par des ponts éthyles de la composition de l'invention et l'identification de son unité structurale élémentaire composée de flavane-3-ol sur lequel est attaché le radical éthyle et un autre flavane-3-ol. Cette unité répond à m/z de 607 [M-H]". Ainsi, la figure 4 montre un exemple de spectre de masse, mode négatif (ES-), d'un contrôle de présence de la composition selon l'invention dans un mélange réactionnel. Le pic à 607 correspond aux unités élémentaires de flavane-3-ol reliées entre elles par un pont éthyle. Ce spectre a été obtenu par un ES à haut cône de voltage pour casser les oligomères. Il est également possible d'estimer la qualité de la composition selon l'invention par une résonance magnétique du proton (RMN) nécessitant dans le cas d'un appareil fonctionnant respectivement à 250 MHz ou à 400 MHz, 30 min ou 10 min. Dans ce cas on repère les signaux caractéristiques du CH de la liaison Carbone- Carbone entre les tanins et l'éthanal central ainsi que le signal du CH3 libre du radical éthyle. Comme illustré à la figure 5 avec un appareil Bruker DPX, 400 5 MHz)- ces signaux apparaissent respectivement à 5,2 ppm et 1,55 ppm. Par ailleurs, avec la RMN et par intégration de l'aire des signaux, il est possible d'estimer le poids de matière active dans la 10 composition selon l'invention. 2. Application de la composition conforme à l'invention 15 2.1 CEnologie La figure 3 illustre un mode d'action de la composition conforme à l'invention, utilisée comme actif oenologique. A titre d'illustration, les inventeurs ont supplémenté un vin rouge de Merlot noir de l'année 2003 (Tableau 1) et un vin rouge de Merlot noir de 5 ans (Tableau 2) en composition conforme à la présente invention et ce, pour différentes concentrations de ladite composition (250 mg/I, 500 mg/I et 1000 mg/I). Après 7 jours de temps de réaction, les analyses phénoliques classiques et chromatiques sur ces deux vins ont été effectuées et comparées à un témoin (T), c'est-à-dire à un vin n'ayant subi aucun traitement ni ajout. TABLEAU 1 Merlot noir 2003 T +250 mg/I +500 mg/I +1000 mg/I Après 7 j de réaction Composés duo 59 63 65 70 Phénoliques % combinaisons 27 41 44 46 TaninsAnthocyanes Tanins g/I 2,96 3,10 3,17 3,46 Couleur Intensité 1,23 1,28 1, 32 1,42 colorante Teinte 0,56 0,59 0,62 0,65 d420% 32,9 33,3 33,1 33,1 d520% 56,2 54,5 54,0 52,5 d620% 10,9 12,2 12,9 14,7 DA% 62,0 59,3 58,4 55, 0 TABLEAU 2 Merlot noir 1999 T +250 mg/I +500 mg/I +1000 mg/I Après 7 j de réaction Composés dm) 48 51,8 53,9 58,1 Phénoliques % combinaisons 89 90 91 95 Tanins- Anthocyanes Tanins g/I 3,17 3,44 3,54 3,78 Couleur Intensité 1,20 1,31 1,33 1,37 colorante Teinte 0,66 0,77 0,79 0,81 d420 35,6 39,6 39,9 40,0 d520% 52,0 48,9 48,7 48,4 d620 12,4 11,5 11,4 11,6 DA% 55,0 48,1 48, 0 47,9 - Sur le vin vieux (5 ans), les résultats montrent clairement que la composition de l'invention n'a qu'un faible effet sur ce vin dont la majorité de la couleur est déjà stabilisée. Cependant on peut noter tout de même des augmentations appréciables de l'intensité colorante, malheureusement suivies d'une baisse de la nuance bleue sombre de la couleur (d620%), de l'impression rouge (dA%) et une augmentation du caractère tuilé du vin (teinte). - En revanche, lorsque le vin nécessite une stabilisation de sa matière colorante, comme c'est le cas du vin jeune, on observe d'abord et en seulement une semaine: - l'augmentation de 10% à 50% de pourcentage d'associations Tanins-Anthocyanes, - une augmentation de l'intensité colorante, - une augmentation appréciable de la couleur bleue sombre du vin - avec une variation très limitée de la teinte. En réalité le prolongement de l'expérience sur une semaine supplémentaire montre que les résultats s'accentuent dans le temps pour se stabiliser au bout d'une vingtaine de jours. Dans les vins rosés, le résultat est encore plus spectaculaire puisque le pourcentage de combinaisons Tanins-Anthocyanes inférieur à 15 % passe à près de 50 % ; avec une stabilisation de la couleur, qui devient particulièrement résistante aux variations de pH, à l'ajout de SO2 et aux effets destructeurs de la chaleur et de la lumière. Ces résultats sont remarquables comparés à ceux obtenus avec des adjuvants ou co-adjuvants classiques qui nécessitent le recours aux phases oxydatives et une durée d'action de plusieurs mois
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L'invention concerne une composition de tanins proanthocyanidiques comportant au moins 25 % et jusqu'à 60 % (P/P) de proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par des ponts alkyles en C2-C5.Application notamment comme adjuvant ou co-adjuvant oenologique et/ou pour des produits issus de la distillation.
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1. Composition de tanins proanthocyanidiques comportant au moins 25 % et jusqu'à 60 % (P/P) de proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par des ponts alkyles en C2-05. 2. Composition de tanins selon la 1, caractérisée en ce que les proanthocyanidols oligomères sont constitués de 2 à 10 unités de flavane-3-ol. 3. Procédé de préparation d'une composition de tanins selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à faire réagir en présence d'éthanol des proanthocyanidols oligomères et un alkanal en C2-05. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la 20 concentration d'éthanol est de 7% à 13 % (V/V). 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les concentrations respectives d'alkanal en C2-05 et de proanthocyanidols oligomères varient de 1 à 2. 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le pH de la réaction est ajusté à une valeur de 2 à 4. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que la température de la réaction est maintenue à une valeur de 10 C à 20 C. 8. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que les proanthocyanidols oligomères sont produits à partir d'un extrait végétal choisi dans le groupe constitué par l'écorce de châtaignier, de chêne, de pin maritime, ou à partir de pépins ou de pellicules de raisins. s 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les proanthocyanidols oligomères sont produits à partir de pépins de raisins. 10. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 9, lo caractérisé en ce que ledit alkanal est I'éthanal. 11. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes consistant à concentrer puis à sécher la composition obtenue. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'étape de concentration est réalisée par évaporation sous vide à une température inférieure ou égale à 40 C. 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'étape de séchage est réalisée par atomisation. 14. Composition selon la 1 ou 2 ou obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 3 à 13, caractérisé en ce qu'elle comporte au moins 25 % et jusqu'à 60 de proanthocyanidols oligomères reliés entre eux par des ponts éthyles. 15. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1, 2, ou 14 ou obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 3 à 13, comme adjuvant ou co-adjuvant oenologique et/ou pour des produits issus de la distillation. 16. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1, 2, ou 14 ou obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 3 à 13, comme agent stabilisant la couleur en agroalimentaire. 17. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1, 2, ou 14 ou obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 3 à 13, comme antioxydant en cosmétique. io 18. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1, 2, ou 14 ou obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 3 à 13, dans la préparation d'un médicament destiné à un traitement thérapeutique notamment en vue d'améliorer la circulation sanguine.
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C,A
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C12,A23,A61
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C12H,A23L,A61K,A61P,A61Q
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C12H 1,A23L 1,A61K 8,A61K 36,A61P 17,A61Q 19
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C12H 1/14,A23L 1/275,A61K 8/97,A61K 36/37,A61P 17/18,A61Q 19/08
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FR2895704
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A1
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PLANCHE DE BORD AVEC TRAVERSE INTEGRANT UNE CONDUITE DE VENTILATION
| 20,070,706 |
L'invention concerne une planche de bord comportant une traverse intégrant une conduite de ventilation. Une planche de bord reçoit habituellement un grand nombre d'équipements, boite à gants, circuit de commande, radio, conduites de ventilation, conduites de dégivrage, câblages, supports de boîtiers électroniques etc. Tous ces équipements occupent un volume qu'il convient d'optimiser. Avantageusement, l'intégration d'un conduit de ventilation dans la traverse de planche de bord permet un compactage de la planche en libérant l'espace occupé habituellement par le conduit pour les autres équipements. Il est déjà proposé des planches de bord comportant une traverse intégrant un conduit de ventilation. Ainsi le document EP 0 662 901 propose une planche de bord présentant un bloc de climatisation monté au milieu de la traverse et depuis lequel sont connectés deux conduits, s'étendant chacun à l'intérieur de cette même traverse vers une extrémité de la traverse. Ce type de planche de bord procure comme avantage de réduire l'encombrement dû aux conduits. Ce type de planche de bord présente néanmoins de nombreux inconvénients. En effet, le montage de ce type de planche de bord est compliqué. Chacun des deux conduits doit être introduit depuis une ouverture pratiquée à une des extrémités de la traverse sur l'enveloppe de celle-ci jusqu'au centre de la traverse qui reçoit le bloc de climatisation. Une telle introduction complexifie le montage de la planche de bord. Ce type de planche de bord nécessite également des structures particulières de conduite, présentant par exemple des zones flexibles, afin d'être montées dans la traverse. Cette nécessité entraîne des inconvénients liés à la conception et à la fabrication de telles conduites. Un autre inconvénient de ce type de planche de bord réside dans le fait qu'il nécessite une séquence bien précise des étapes de montage. Notamment l'insertion de la conduite doit souvent être réalisée avant certaines des étapes de soudage de différents éléments formant la traverse. Les extrémités de conduite, souvent proches des jonctions de traverse à assembler, peuvent en effet être détériorées par les températures élevées dans les zones de soudage des différentes jonctions. Des solutions connues, mettant en jeu des protections thermiques, ont été proposées pour empêcher que des extrémités de conduite ne soient soumises à ces températures élevées. La mise en place de ces protections thermiques induit des précautions opératoires particulières ainsi que des coûts et des temps opératoires plus élevés. Cette solution génère par conséquent de nouveaux inconvénients. D'autres techniques de réalisation de traverses aérauliques font appel, par exemple, à des techniques de surmoulage de plastique sur la tôle. Ces modes de réalisation présentent une mise en oeuvre complexe avec des technologies en rupture. Un autre inconvénient de ce type de planche bord concerne la faible résistance de la traverse aux sollicitations mécaniques. En effet ces planches de bord intègrent toutes les fonctions de ventilation et présentent ainsi souvent des ouvertures centrale, latérale gauche et latérale droite. Ces ouvertures diminuent la robustesse des traverses vis-à-vis des sollicitations mécaniques, notamment en tenue en crash. Un but de la présente invention est de fournir un type de planche de bord permettant de palier au moins l'un des inconvénients cités. A cet effet, on propose selon l'invention, une planche de bord comprenant une conduite de ventilation comportant une partie centrale et deux parties d'extrémité jouant respectivement les rôles d'entrée et de sortie de l'air pour cette conduite, et moins une traverse apte à recevoir intérieurement la conduite de ventilation, les deux parties d'extrémité étant rapportées sur la partie centrale. Une telle planche de bord permet notamment de simplifier la conception, la fabrication et le montage des planches de bord habituelles. Des aspects préférés mais non limitatifs de la planche de bord selon l'invention sont les suivants : La planche de bord comporte des moyens adaptés pour rapporter les deux parties d'extrémités postérieurement à l'insertion de la partie centrale dans la traverse, lesdits moyens comportant une ouverture dans un corps creux de la traverse prévu pour recevoir la partie centrale, l'ouverture étant située entre une extrémité latérale de la partie centrale et une extrémité latérale du corps creux. La planche de bord comporte, sur la structure de la partie centrale et la structure de la traverse, des moyens d'insertion de la partie centrale dans la structure de la traverse par un déplacement unique selon l'axe de la traverse. La planche de bord est agencée de sorte que seule une section de longueur de traverse est destinée à recevoir intérieurement une conduite de ventilation, cette section de longueur de traverse s'étendant, de préférence, sensiblement sur la demie longueur de traverse correspondant au coté conducteur. La partie centrale et la traverse comportent des moyens formant butée en translation axiale et en translation radiale de la partie centrale dans la traverse, ces moyens étant, de préférence, constitués d'épaulements coopérant avec des rainures. La partie centrale et les parties d'extrémité comportent des moyens assurant le positionnement, le maintien et l'étanchéité des parties d'extrémité sur la partie centrale, ces moyens comprenant, par exemple, des filetages situés sur les portions d'enveloppe des parties de conduite qui se trouvent en regard deux à deux. La conduite et la traverse comportent des moyens assurant le positionnement et le maintien de la conduite sur la traverse, ces moyens comprenant par exemple des ergots d'immobilisation. - La partie centrale est constituée par une enveloppe intérieure de la traverse, les parties d'extrémité étant rapportées directement sur la traverse. - Une section de traverse recevant intérieurement la conduite est fermée, à son extrémité tournée vers le coté passager, par une plaque perpendiculaire à l'axe de la traverse, cette plaque intégrant une ouverture latérale prévue pour rapporter une partie d'extrémité sur la partie centrale. La plaque présente des zones de renfort d'assemblage avec d'autres organes de la planche de bord, ces organes étant par exemple, la portion de longueur de traverse correspondant au coté passager, la colonne de direction, ou la béquille. L'invention a encore pour objet un procédé de montage d'une planche de bord selon l'invention. Ce procédé comporte une étape d'insertion de la partie centrale dans la traverse et une étape de montage ultérieure des deux parties d'extrémités postérieurement à l'insertion de la partie centrale dans la traverse. Un mode opératoire préféré mais non limitatif du procédé de montage d'une planche de bord selon l'invention comporte une étape d'insertion de la partie centrale dans la traverse par un déplacement unique selon l'axe de la traverse. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : La figure 1 est une vue d'ensemble d'une planche de bord selon un premier mode de réalisation de l'invention, faisant apparaître la traverse et les bouches de ventilation de sortie des conduits de ventilation. - La figure 2 est une vue en perspective de la traverse de la figure 1 assemblée intégrant la conduite intégrée selon l'invention. La figure 3 correspond à la vue en perspective de la traverse de la figure 2 dans laquelle le corps creux serait transparent. - La figure 4 est une vue en perspective de chacune des parties formant la conduite de la traverse de la figure 1. - La figure 5 présente l'étape d'insertion de la partie centrale dans le corps creux de la traverse de la figure 1. - La figure 6 présente l'étape d'assemblage final de la traverse de la figure 1, dans laquelle le corps creux est représenté transparent. La figure 7 est une vue en coupe axiale partielle de la conduite et du corps creux de la figure 1 selon un mode de réalisation préférentiel. - La figure 8 est une vue en coupe axiale partielle de la conduite et du corps creux de la figure 1, selon une variante de réalisation. - La figure 9 est une vue, selon le premier mode de réalisation de l'invention, de la traverse assemblée et intégrant la conduite, dans laquelle le corps creux est représenté transparent. - La figure 10 est une vue, selon un second mode de réalisation de l'invention, de la traverse assemblée et intégrant la conduite, dans laquelle la traverse est représentée transparente. - Les figures 11 et 12 sont des vues en perspectives de la plaque de fermeture de traverse montée sur la traverse. La planche de bord 10 selon un premier mode de réalisation va maintenant être détaillée en référence aux figures 1 à 9 et 11 à 12. La figure 1 fait apparaître dans la planche de bord 10 l'agencement des bouches de ventilation 11 de sortie du système de ventilation et la traverse 20. La traverse 20 s'étend selon un axe 26 porté par la largeur du véhicule. Une portion de longueur de traverse 20 s'étendant sur environ une demie longueur de traverse correspond au coté conducteur 21 et l'autre portion de longueur de traverse 20 correspond au coté passager 22. Les bouches de ventilation 11 de sortie du système de ventilation permettent la diffusion dans l'habitacle du véhicule de l'air provenant du système de ventilation (chauffage ou climatisation). Un ensemble de conduites, non représentées, acheminent l'air depuis l'unité de chauffage ou de climatisation, jusqu'aux bouches de ventilation 11 de sorties. Selon la présente invention, une conduite 30 du système de ventilation est intégrée dans la structure de la traverse 20. La figure 2 présente une traverse 20 assemblée. Cette traverse 20 comporte un corps creux 23 s'étendant le long de l'axe 26 de la traverse 20. Ce corps creux 23 peut être réalisé notamment par emboutissage de deux parties soudées ou par roulage et soudage d'une tôle rainurée ou encore par un profilé. Dans ce corps creux 23 est logé une conduite 30 s'étendant sensiblement selon l'axe 26 de la traverse 20, comme représenté en figure 3. La traverse 20 assemblée présente deux ouvertures latérales 232 situées sur l'enveloppe du corps creux 23. Ces ouvertures latérales 232 permettent de connecter l'entrée et la sortie 35 de la conduite 30 intégrée dans la traverse 20 à l'ensemble du système de ventilation. L'entrée et de sortie 35 de la conduite 30 disposent de moyens conventionnels permettant la connexion de la conduite 30 à l'ensemble du système de ventilation. L'intégration de cette conduite 30 dans la traverse 20 latérale 20 libère l'espace que cette conduite 30 occupe habituellement et permet donc un compactage de la planche de bord 10. La figure 4 présente la structure de la conduite 30, constituée, selon un mode de réalisation préféré, de 3 parties : - Une partie centrale 31, dont la forme permet une insertion totale 25 par translation dans le corps creux 23 selon l'axe 26. - Deux parties d'extrémité 32, destinées à être rapportées sur la partie centrale 31 afin d'assurer, avec cette partie centrale 31, une conduite étanche 20. Les deux extrémités jouent respectivement les rôles d'entrée et de sortie 35 de l'air pour la conduite 30 intégrée dans 30 la traverse 20, et sont saillantes sur le corps creux 23. Avantageusement, ces deux parties d'extrémité 32 sont rapportées sur la partie centrale 31 après insertion de la partie centrale 31 dans le corps creux 23. Cette insertion peut être réalisée à travers les ouvertures latérales 232 du corps creux 23. L'extrémité de la partie centrale 31 du conduit inséré dans le corps creux 23 est distante de l'extrémité du corps creux ménageant une 5 ouverture d'extrémité 231. Côté conducteur, l'ouverture latérale 232 pour l'insertion et le passage de la partie d'extrémité de conduite est située entre le niveau de la partie centrale et l'extrémité du corps creux 23. Par conséquent, une fois la partie centrale 31 insérée dans le corps 10 creux 23, les parties d'extrémité 32 peuvent à tout moment être rapportées sur cette partie centrale 31. La structure particulière des éléments de cette planche de bord permet ainsi l'utilisation de conduite présentant, par exemple, une section sensiblement égale à la section de la traverse 20, et tout en 15 offrant une intégration de la conduite 30 dans la traverse 20 particulièrement simple. Le type de planche de bord 10 selon l'invention présente donc des avantages certains en terme de prestation aéraulique, de facilité de montage, et de liberté quant à la conception des différents éléments 20 (formes, rigidité etc.). Comme l'indique la figure 5, la translation axiale de la partie centrale 31 dans le corps creux 23 est limitée par des moyens formant butée en translation 33. Dans un mode préférentiel de réalisation, ces moyens sont constitués d'une collerette 33 ou d'un épaulement 33 25 formée sur la partie centrale 31, et destiné à coopérer avec une rainure 233 portée par le corps creux 23. Des moyens assurent la mise en position radiale et le maintien en position radiale de la partie centrale 31 dans le corps creux 23. Selon un mode de réalisation préféré, ces moyens sont constitués d'au moins une 30 rainure 233 portée par le corps creux 23 et coopérant avec l'enveloppe de la partie centrale 31. Ces rainures 233 peuvent être totales, ou partielles et disposées de façon diamétralement opposée. Ces rainures 233 présentent en outre l'avantage d'augmenter la rigidité de la traverse. L'extrémité latérale du corps creux 23, comme représenté en figures 6 et 7, est fermée par un flasque 24 latéral qui vient fermer l'ouverture d'extrémité 231. Ce flasque 24 perpendiculaire à l'axe 26 de la traverse 20 est assemblé de manière conventionnelle, par soudage notamment. Comme vu précédemment la structure particulière des éléments composant la planche de bord 10 selon l'invention procure une grande souplesse de réalisation lors de l'assemblage de cette planche de bord 10. Il peut notamment être procédé à un assemblage conventionnel de la traverse 20 après avoir inséré la partie centrale 30 dans le corps creux 23, et avant que les parties d'extrémités 32 ne soient rapportées sur la partie centrale. Cette séquence précise d'étapes, associée aux moyens d'immobilisation axiale 233, 33 permet de s'affranchir des difficultés liées aux dégradations thermiques de la conduite 30 lors des opérations de soudage. Les moyens de positionnement et de maintien de la partie centrale 31 assurent une distance suffisante entre celle-ci et le flasque latéral 24, pour que cette même partie centrale 31 reste hors du champ de température généré par l'étape d'assemblage du flasque latéral 24 sur la traverse 20. Le champ de température par soudage MAG, à titre d'exemple, s'estompe à environ 60 mm de la zone de soudure. Ce positionnement précis de la partie centrale 31 avant assemblage final conventionnel de la traverse 20, permet donc de s'affranchir des exigences de protection thermique particulière. Comme vu précédemment cette caractéristique procure l'avantage 30 certain de réduire les moyens de protection nécessaire, le coût ou encore le temps opératoire La figure 7 représente une liaison entre une partie centrale 31 et une partie d'extrémité 32, ici à l'opposé de l'extrémité du corps creux qu coopère avec le flasque 24. Cette liaison, selon un premier mode préférentiel de réalisation, est réalisée par simple emboîtement de deux parties de conduite 30, selon une zone 36 prévue à cet effet. Les dimensions respectives des parties à assembler sont choisies de manière à garantir une liaison fixe et étanche. Selon un autre mode de réalisation représenté en figure 8, cette liaison comporte deux filetages 37 complémentaires situés sur l'enveloppe de deux parties en regard. La fixation d'une partie d'extrémité 32 sur la partie centrale 31, s'effectue par simple rotation de cette même partie d'extrémité 32, selon l'axe 26 du filetage 37. Une rotation d'un quart de tour peut être suffisante pour réaliser cette liaison. Cette liaison peut aussi comporter des moyens spécifiques d'étanchéité tels que des joints disposés, entre des surfaces en regard appartenant à une partie d'extrémité 32 d'une part et à la partie centrale 31 d'autre part. Des moyens complémentaires appartenant d'une part à la conduite 30 et d'autre part à la traverse 20, permettent d'assurer l'immobilisation de la conduite 30 sur la traverse 20 latérale. Selon un mode de réalisation préféré, ces moyens sont constitués d'ergots d'immobilisation 34 comme le présente la figure 9. L'assemblage de la traverse 20 ainsi que l'insertion de la conduite 30 sont donc effectués de manière particulièrement aisée. La planche de bord 10 ainsi formée, procure l'avantage d'écarter les difficultés de montage habituellement rencontrées dans les traverses avec conduite de ventilation intégrée. En référence à la figure 10, un autre mode de réalisation est envisagé. Dans ce mode particulier de réalisation, la partie centrale 31 est formée par le corps creux 23 lui-même. Les parties d'extrémité 32 sont alors directement rapportées sur le corps creux 23. Dans ce mode particulier de réalisation, l'étanchéité de l'assemblage peut être assurée par serrage radial entre la partie d'extrémité 32 et le corps creux 23. La contrainte radiale provient de la déformation plastique qu'une diminution de section du corps creux 23 impose sur la partie d'extrémité 32 lors de l'introduction de cette dernière dans le corps creux 23. Cette diminution de section peut, à titre d'exemple, être une 10 rainure 233 circonférentielle. Une telle traverse présente des avantages supplémentaires de simplicité de structure et de fabrication. L'étanchéité de cette liaison peut aussi comporter des moyens spécifiques d'étanchéité tels que des joints, 38 disposés entre des 15 surfaces en regard appartenant à une partie d'extrémité 32 d'une part, et corps creux 23 d'autre part. La disposition de tels joints 38 est représentée en figure 10. Selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, l'invention propose une planche de bord 10 dont la traverse 20 latérale présente un 20 corps creux 23 ne s'étendant que sur une portion de longueur de traverse 21 et 22. Avantageusement cette portion de traverse 21 est la demie longueur correspondant au côté conducteur. La zone conducteur étant particulièrement encombrée du point de vue architectural (colonne de 25 direction, compteurs, câblages et connectiques pour l'instrumentation etc.), un gain de place dans cette zone est particulièrement avantageux. Ce mode de réalisation a comme avantage par rapport aux traverses aérauliques de l'art antérieur, de présenter peu d'ouvertures dans la structure de la traverse 20 ce qui augmente la robustesse vis-à- 30 vis des sollicitations mécaniques, et, en particulier, améliore la tenue en crash. Les caractéristiques liées à l'intégration d'une conduite dans seulement une portion de longueur de traverse, sont exploitables indépendamment des autres caractéristiques décrites précédemment. Dans un mode de réalisation comportant un corps creux 23 ne s'étendant que sur une portion de longueur de traverse 20, une plaque 25 ferme l'ouverture d'extrémité du corps creux 23 dirigée vers le centre de la traverse 20. En référence aux figures 11 et 12, cette plaque 25 de fermeture intègre l'ouverture latérale 232 permettant de rapporter la partie d'extrémité 32 la plus proche du centre de la traverse 20 sur la partie centrale 31, et forme ainsi une partie du corps creux 23. Cette plaque 25 de fermeture forme également un renfort de support pour la colonne 252 de direction. Cette même plaque 25 de fermeture forme encore un renfort de 15 support de béquille 253. Cette même plaque 25 de fermeture offre également une 2:one 251 d'assemblage destinée à accueillir la partie de traverse 20 située du coté passager. Cette plaque 25 peut être obtenue par pliage ou par emboutissage, 20 et peut être assemblée sur la traverse par des procédés conventionnels de soudage. Toutes les caractéristiques se rapportant à cette plaque 25 sont exploitables indépendamment des autres caractéristiques mentionnées précédemment. 25 De nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. [)e ce fait, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à 30 son esprit
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La planche de bord (10) comprend une conduite de ventilation (30) comportant une partie centrale (31) et deux parties d'extrémité (32) jouant respectivement les rôles d'entrée et de sortie (35) de l'air pour cette conduite (30), et moins une traverse (20) apte à recevoir intérieurement la conduite de ventilation, les deux parties d'extrémité (32) étant rapportées sur la partie centrale (31).
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1. Planche de bord (10) comprenant une conduite de ventilation (30) comportant une partie centrale (31) et deux parties d'extrémité (32) jouant respectivement les rôles d'entrée et de sortie (35) de l'air pour cette conduite (30), et moins une traverse (20) apte à recevoir intérieurement la conduite de ventilation, caractérisée en ce que les deux parties d'extrémité (32) sont rapportées sur la partie centrale (31). 2. Planche de bord (10) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens adaptés pour rapporter les deux parties d'extrémités (32) postérieurement à l'insertion de la partie centrale (31) dans la traverse (20), lesdits moyens comportant une ouverture (232) dans un corps creux (23) de la traverse (20) prévu pour recevoir la partie centrale (31), l'ouverture (232) étant située entre une extrémité latérale de la partie centrale et une extrémité latérale du corps creux (23). 3. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte, sur la structure de la partie centrale (31) et la structure de la traverse (20), des moyens d'insertion de la partie centrale (31) dans la structure de la traverse (20) par un déplacement unique selon l'axe (26) de la traverse (20). 4. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est agencée de sorte que seule une section de longueur de traverse (21, 22) est destinée à recevoir intérieurement une conduite de ventilation, cette section de longueur de traverse s'étendant, de préférence, sensiblement sur la demie ?ongueur de traverse correspondant au coté conducteur. 5. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie centrale (31) et la traverse (20) comportent des moyens formant butée en translation axiale et en translation radiale (233, 33) de la partie centrale (31) dans la traverse (20), ces moyens étant, de préférence, constitués d'épaulements (33) coopérant avec des rainures (233). 6. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie centrale (31) et les parties d'extrémité (32) comportent des moyens (36, 37) assurant le positionnement, le maintien et l'étanchéité des parties d'extrérité (32) sur la partie centrale (31), ces moyens comprenant, par exemple, des filetages (37) situés sur les portions d'enveloppe des parties de conduite qui se trouvent en regard deux à deux. 7. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la conduite (30) et la traverse (20) comportent des moyens (34) assurant le positionnement et le maintien de la conduite (30) sur la traverse (20), ces moyens comprenant par exemple des ergots d'immobilisation (34). 8. Planche de bord (10) selon la 1, caractérisée en ce que la partie centrale (31) est constituée par une enveloppe intérieure de la traverse (20), les parties d'extrémité (32) étant rapportées directement sur la traverse (20). 9. Planche de bord (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que une section (23) de traverse recevant intérieurement la conduite (30) est fermée, à son extrémité tournée vers le coté passager, par une plaque (25) perpendiculaire à l'axe de la traverse (20), cette plaque (25) intégrant une ouverture latérale (232) prévue pour rapporter une partie d'extrémité (32) sur la partie centrale (31). 10. Planche de bord (10) selon la précédente, caractérisée en ce que la plaque (25) présente des zones de renfort d'assemblage avec d'autres organes de la planche de bord, ces organes étant par exemple, la portion de longueur de traverse correspondant au coté passager, la colonne de direction, ou la béquille. 11. Procédé de montage d'une planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'insertion de la partie centrale dans la traverse et une étape de montage ultérieure des deux parties d'extrémités postérieurement à l'insertion de la partie centrale dans la traverse (20). 12. Procédé de montage d'une planche de bord selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'insertion de la partie centrale dans la traverse par un déplacement unique selon l'axe (26) de la traverse (20).
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B
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B60
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B60H,B60K
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B60H 1,B60K 37
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B60H 1/24,B60K 37/00
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FR2902796
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A1
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COMPOSITIONS POLYMERIQUES PRESENTANT DES PROPRIETES ADHESIVES
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La présente invention concerne des compositions polymériques à propriétés adhésives. Elle concerne aussi une méthode pour fabriquer ces compositions. Elle concerne encore des structures multicouches dont une des couches est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives. Il est connu que les polyoléfines, et notamment le polyéthylène à haute densité, sont utilisées pour la fabrication de tuyaux et de réservoirs pour le transport et le stockage d'hydrocarbures liquides, en particulier d'huiles et de carburants. La résistance chimique et l'imperméabilité de ces polymères vis-à-vis de ces hydrocarbures ne sont toutefois pas toujours suffisantes pour tous les usages auxquels on les destine. Pour pallier cet inconvénient, on interpose alors une couche barrière d'un autre polymère entre l'hydrocarbure à véhiculer ou à stocker et la polyoléfine. Des polymères, à la fois chimiquement résistants et imperméables, fréquemment utilisés à cette fin, sont les polymères fluorés, en particulier les homopolymères et copolymères des fluorures de vinyle et de vinylidène. Ces polymères fluorés présentent à leur tour un autre inconvénient : ils n'adhèrent pas bien aux polyoléfines. On a dès lors développé des compositions en vue d'améliorer les propriétés adhérentes des polymères fluorés. Ainsi, le document EP-A-0650987 décrit des polymères à propriétés adhésives dont les chaînes hydrocarbonées principales, contenant du fluor, sont greffées de composés comprenant des groupements fonctionnels, réactifs ou polaires, présentant des propriétés adhésives. Ces groupements fonctionnels peuvent être des groupes carboxyles, des résidus d'anhydrides carboxyliques, des groupes époxy, des groupes hydroxyles, des groupes isocyanates, des groupes esters, des groupes amides, des groupes amino et des groupes hydrolysables contenant un radical silyle ou cyano. Ces polymères n'adhèrent toutefois pas suffisamment bien aux polyoléfines. La demande de brevet japonais (Kokai) JP-10-202804, publiée le 4 août 1998 au nom de Sekisui Chem Co, divulgue une composition permettant de faire adhérer entre elles une couche de polyéthylène et une couche de poly(fluorure de vinylidène) (PVDF). Cette composition comprend un mélange -2 de 35 à 65 parties en poids de polyéthylène greffé de méthacrylate de méthyle avec 90 à 10 parties en poids de poly(méthacrylate de méthyle). Les proportions de chacun des constituants du mélange doivent être soigneusement contrôlées sous peine d'entraîner la délamination de la couche de PVDF. En outre, cette composition présente une odeur désagréable. La présente invention vise à fournir une composition, permettant de faire adhérer une polyoléfine à un polymère fluoré, ne présentant pas ces inconvénients. La présente invention concerne donc à titre principal des compositions polymériques à propriétés adhésives comprenant : (1) au moins un polymère fluoré (A) greffé d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupement fonctionnel (fi) capable de conférer des propriétés d'adhérence au dit polymère ; (2) au moins une polyoléfine (B) greffée d'au plus 4 % en poids, par rapport au poids de polyoléfine (B), d'au moins un composé (b) contenant au moins un groupement fonctionnel (f2) choisi parmi les groupements acides et anhydrides, éventuellement neutralisés en tout ou en partie par au moins un agent neutralisant ; (3) au moins un copolymère oléfinique (C) dont au moins 5 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins un monomère fonctionnel (f3) capable de réagir avec le groupement fonctionnel (fi) contenu dans le composé (a). Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins un polymère fluoré (A). Par polymère fluoré, on entend désigner un polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins un monomère fluoré. Le polymère fluoré peut être un homopolymère ; il peut être aussi un copolymère formé par plusieurs monomères fluorés entre eux, ou encore un copolymère formé par un ou plusieurs monomères fluorés avec un ou plusieurs monomères non fluorés. Ces copolymères peuvent être notamment être des copolymères statistiques, des copolymères à blocs ou des copolymères greffés. Par monomère fluoré, on entend désigner tout monomère qui comprend au moins un atome de fluor ; il comprend habituellement au moins une insaturation éthylénique. A titre d'exemples de monomères fluorés, on peut citer les monomères vinyliques fluorés, les monomères styréniques fluorés comme le 4-fluorostyrène, les monomères (méth)acryliques fluorés comme 1'acrylate de 3 trifluoroéthyle et les diènes conjugués fluorés comme le 2-fluorobutadiène. Le monomère fluoré est de préférence un monomère vinylique fluoré. Par monomère vinylique fluoré, on entend désigner les monomères fluorés monoéthyléniquement insaturés qui sont aliphatiques et qui ont pour seul(s) hétéroatome(s) un ou plusieurs atomes de fluor et, éventuellement en outre, un ou plusieurs atomes de chlore. A titre d'exemples de monomères vinyliques fluorés, on peut citer les monomères vinyliques exempts d'atome d'hydrogène tels que le tétrafluoroéthylène, l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène, et les monomères vinyliques fluorés partiellement hydrogénés comme le fluorure de vinyle, le trifluoroéthylène, le 3,3,3-trifluoropropène et, avec une mention toute particulière, le fluorure de vinylidène. Par monomère non fluoré, on entend désigner tout monomère exempt d'atome de fluor ; il comprend habituellement au moins une insaturation éthylénique. Des exemples de monomères non fluorés sont : les alphamonooléfines, telles que par exemple l'éthylène et le propylène ; le styrène et les dérivés styréniques non fluorés ; les monomères chlorés non fluorés tels que par exemple le chlorure de vinyle et le chlorure de vinylidène ; les éthers vinyliques non fluorés ; les esters vinyliques non fluorés tels que par exemple l'acétate de vinyle ; les esters, nitriles et amides (méth)acryliques non fluorés tels que l'acrylonitrile et l'acrylamide. A titre d'exemples de polymères fluorés, on peut citer notamment les homopolymères du fluorure de vinylidène, du fluorure de vinyle, du trifluoréthylène ou du chlorotrifluoréthylène, et les copolymères que forment ces monomères fluorés entre eux ou avec au moins un autre monomère fluoré tel que défini ci-dessus (y compris un monomère fluoré ne contenant pas d'atome d'hydrogène, tel que le tétrafluoroéthylène ou l'hexafluoropropylène). A titre d'exemples de tels co- et terpolymères, on peut citer les co- et terpolymères du fluorure de vinylidène et les co- et terpolymères du chlorotrifluoroéthylène avec au moins un autre monomère fluoré tel que défini ci-dessus (y compris un monomère fluoré ne contenant pas d'atome d'hydrogène, tel que le tétrafluoroéthylène ou l'hexafluoropropylène). On peut citer aussi les copolymères et terpolymères d'au moins un des monomères fluorés mentionnés ci-dessus avec au moins un monomère non fluoré. Le polymère fluoré (A) présent dans les compositions selon l'invention est choisi de préférence parmi les polymères du fluorure de vinylidène. -4 Aux fins de la présente invention, un polymère du fluorure de vinylidène est un polymère fluoré (c.-à-d. un polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins un monomère fluoré), comprenant des unités récurrentes dérivées du fluorure de vinylidène. A titre d'exemples de polymères du fluorure de vinylidène, on peut citer notamment les homopolymères du fluorure de vinylidène, et ses copolymères avec d'autres monomères à insaturation éthylénique, qu'ils soient fluorés (des exemples d'autres monomères fluorés à insaturation éthylénique sont le fluorure de vinyle, le trifluoréthylène, le tétrafluoréthylène, le chlorotrifluoréthylène et l'hexafluoropropylène) ou non (des exemples de monomères non fluorés à insaturation éthylénique sont les alpha-monooléfines telles que l'éthylène et le propylène ; le styrène et les dérivés styréniques non fluorés ; les monomères chlorés non fluorés tels que le chlorure de vinyle et le chlorure de vinylidène ; les éthers vinyliques non fluorés ; les esters vinyliques non fluorés tels que l'acétate de vinyle ; les esters, nitriles et amides (méth)acryliques non fluorés tels que 1'acrylamide et l'acrylonitrile). Les polymères du fluorure de vinylidène contiennent de préférence plus de 50 % en poids d'unités récurrentes dérivées du fluorure de vinylidène. Des polymères du fluorure de vinylidène particulièrement préférés sont les homopolymères du fluorure de vinylidène et les copolymères statistiques du fluorure de vinylidène contenant de 10 à 20 % en poids d'au moins un comonomère fluoré choisi parmi l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène. Selon l'invention, le polymère fluoré (A) est greffé d'au moins un composé (a) -défini et décrit en détails plus loin û qui contient au moins un groupement fonctionnel (fi) capable de conférer des propriétés d'adhérence audit polymère. Le groupement fonctionnel (fi) peut être n'importe quel groupement présentant une réactivité ou une polarité telle qu'elle permet au polymère fluoré de développer des forces d'adhésion, même vis-à-vis de matériaux qu'il n'est normalement pas possible de faire adhérer à ce polymère. Le groupement fonctionnel (fi) est généralement choisi parmi ceux portant au moins une fonction réactive n'intervenant pas dans des mécanismes radicalaires. Il est le plus souvent choisi parmi : (fl.l) les groupements dérivés d'acides carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements acides ; les acides carboxyliques dont ces groupements sont originaires peuvent être des acides mono- ou dicarboxyliques ; (fl.2) les groupements dérivés d'anhydrides carboxyliques, résultant de la condensation de deux groupes acides carboxyliques dans la même 5 molécule, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements anhydrides ; les anhydrides carboxyliques qui portent ces groupements peuvent dériver eux-mêmes d'acides mono- ou dicarboxyliques ; (fl.3) les groupements dérivés d'esters carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements esters ; (fl.4) les groupements dérivés d'amides carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements amides ; (fl.5) les groupements époxy, dérivés de composés contenant une fonction éther cyclique ; (fl.6) les groupements hydroxylés dérivés d'alcools, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements alcools ; les alcools dont ces groupements sont originaires peuvent être des monoalcools ou des polyols ; (fl.7) les groupements carbonyles ; (fl.8) les groupements hydrolysables contenant un groupe silyle. Parmi tous ces groupements, les groupements époxy (fl.5), les groupements alcools (fl.6) et les groupements carbonyles (fl.7) sont préférés. On préfère plus particulièrement les groupements époxy et les groupements alcools dérivés de diols. Les groupements époxy donnent les meilleurs résultats. Le groupement fonctionnel (fi) contenu dans le composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A) est de préférence capable de réagir avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B). Les groupements époxy (fl .5), les groupements alcools (fl.6) et les groupements carbonyles (fl.7) sont des exemples de groupements fonctionnels (fi) capables de réagir avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b). Comme mentionné, le polymère fluoré (A) est greffé d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupement fonctionnel (fi). Selon l'invention, le ou les groupements fonctionnels (fi) contenus dans le ou les composés (a) peuvent appartenir à la même famille ou à des familles différentes. Ainsi, il n'est nullement exclu d'utiliser à la fois un premier composé (a) contenant un groupement époxy et un second composé (a) contenant un ou plusieurs groupements alcools ; de même, il n'est nullement exclu d'utiliser un composé (a) contenant à la fois un groupement ester et un autre groupement, époxy ou alcool par exemple. Pour pouvoir être greffés sur le polymère fluoré (A), le composé (a) contient habituellement au moins un groupement (g) rendant possible le greffage dudit composé (a) sur ce polymère. Le groupement (g) est généralement choisi parmi . les groupements hydrocarbonés saturés ou insaturés, capables de participer à des mécanismes radicalaires, tels que des additions ou des associations de radicaux ; les groupes amino ou phénols capables de participer à des réactions à caractère nucléophile ; les groupes capables de former facilement des radicaux libres tels que les groupes peroxy et azo. De préférence, le groupement (g) est choisi parmi les groupements organiques présentant au moins une liaison carbone- carbone insaturée, parmi les groupes amino et parmi les groupes peroxy. Les groupes organiques présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,13-insaturée, tels que les groupes vinyle, allyle, acryloyloxyalkyle et méthacryloyloxyalkyle par exemple, sont particulièrement préférés. Les groupes vinyle et allyle donnent les meilleurs résultats. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,[3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement choisi parmi les groupements acides et anhydrides à titre de groupement fonctionnel (fi) sont les acides mono- ou dicarboxyliques insaturés tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide citraconique, l'acide bicyclo-[2.2.1]hept-2-ène-5,6 dicarboxylique, l'anhydride maléique, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique et l'anhydride citraconique. L'anhydride maléique est généralement préféré, notamment pour des raisons d'accessibilité. Selon une variante de l'invention, le ou les groupements acides et/ou le ou les groupements anhydrides pouvant être contenus dans le composé (a) sont neutralisés, en tout ou en partie, par au moins un agent neutralisant. L'agent neutralisant peut être un hydroxyde (comme un hydroxyde d'un métal alcalin, par exemple l'hydroxyde de sodium), un sel inorganique, un sel organique ou encore un mélange d'un sel organique et d'un sel inorganique. -7 Le sel inorganique est de préférence un carbonate, un bicarbonate, un phosphate ou un monohydrogénophosphate d'un métal alcalin. Le carbonate de sodium est particulièrement préféré. Le sel organique est de préférence un carboxylate ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal, lequel peut être notamment un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, un métal de la famille IIIa du tableau prériodique des éléments ou un métal de transition. De manière particulièrement préférée, le sel organique est un carboxylate d'un métal de transition ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal alcalin. De manière tout particulièrement préférée, le sel organique est choisi parmi le lactate de sodium et l'acétate de zinc. L'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence supérieure à 0,5 équivalent molaire par rapport au nombre de groupements acides et/ou anhydrides (fi) contenus dans le composé (a). Par ailleurs, l'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence inférieure à 3 éq.mol. par rapport au nombre de ces groupements fonctionnels (fi). Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement ester à titre de groupement fonctionnel (fi) sont l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le maléate de monométhyle, le maléate de diméthyle, l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-propyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'amyle, l'acrylate d'hexyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle le méthacrylate de n-propyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'amyle, le méthacrylate d'hexyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, le fumarate de diéthyle, l'itaconate de diméthyle et le citraconate de diéthyle. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement amide à titre de groupement fonctionnel (fi) sont 1'acrylamide et la méthacrylamide. Un exemple de composé (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement époxy à titre de groupement fonctionnel (fi) est l'éther allyl glycidylique. 8 Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement alcool à titre de groupement fonctionnel (fi) sont l'alcool allylique et le 3-allyloxy-1,2-propanediol. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,f3-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement carbonyle à titre de groupement fonctionnel (fi) sont les composés hétérocycliques organiques contenant un groupe vinyle ou allyle attaché à l'hétéroatome et dont l'hétérocycle porte la liaison carbonyle, tels que la N-vinylpyrrolidone et la N-vinylcaprolactame. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,13-insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement hydrolysable contenant un groupe silyle à titre de groupement fonctionnel (fi) sont le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le y-méthacryloxypropyltriméthoxysilane et le vinyl tris((3-méthoxyéthoxy)silane. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée à titre de groupement (g), et au moins deux groupements fonctionnels (fi) de nature différente, sont : l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle (un groupement ester et un groupement époxy à titre de groupements fonctionnels (fl )) ; l'acrylate et le méthacrylate d'hydroxyéthyle et l'acrylate et le méthacrylate d'hydroxypropyle (un groupement ester et un groupement alcool à titre de groupements fonctionnels (fi)) ; la N-méthylolméthacrylamide (un groupement alcool et un groupement amide à titre de groupements fonctionnels (fi . Parmi tous les composés (a), on préfère les composés contenant au moins un groupement fonctionnel (fi) choisi parmi les groupements époxy, les groupements alcools et les groupements carbonyles, plus particulièrement parmi les groupements époxy et les groupements alcools dérivés de diols. Les composés (a) plus particulièrement préférés sont l'éther allyl glycidylique, le 3-allyloxy-1,2-propanediol, la N-vinylpyrrolidone et la N-vinylcaprolactame. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec l'éther allyl glycidylique. Le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) peut être effectué selon n'importe quelle méthode connue à cet effet. Selon les propriétés chimiques et l'état physique du composé (a), ce greffage peut être effectué à 9 l'état solide, en solution, en suspension, en milieu aqueux ou au sein d'un solvant organique. Ce greffage peut aussi être effectué par irradiation, par exemple au moyen d'un faisceau d'électrons ou par rayonnement gamma. Le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) est le plus généralement effectué sur un mélange fondu du composé et du polymère. On peut opérer en discontinu, dans des malaxeurs, ou en continu, dans des extrudeuses. La réaction de greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) est le plus souvent favorisée et initiée par un générateur de radicaux, au moins quand le groupement (g) du composé (a) n'est pas lui-même un groupe capable de former facilement des radicaux libres, tels que les groupes peroxy et azo. A titre de générateur de radicaux, on utilise généralement des composés dont la température de décomposition est comprise entre 120 et 350 C et la durée de demi-vie, dans cette zone de température, de l'ordre d'une minute. Le générateur de radicaux est de préférence un peroxyde organique, et plus particulièrement un alkyl- ou un arylperoxyde. Parmi ceux-ci, on peut citer le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de dichlorobenzoyle , le peroxyde de dicumyle, le peroxyde de di(t-butyle), le peroxyde de t-butylcumyle, le 1,3-di(2-t-butylperoxy- isopropyl)benzène, le 2,5-diméthyl-2,5-di(t-butylperoxy)hexane et le 2, 5-diméthyl-2, 5-di(t-butylperoxy)-3-hexyne. Le 2,5-diméthyl-2,5-di-(t-butylperoxy) hexane et le peroxyde de dicumyle sont particulièrement préférés. Lorsqu'on opère le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) en continu en extrudeuse, le générateur de radicaux et le composé (a) peuvent être introduits de quelque manière que ce soit pour autant qu'ils soient introduits de manière continue dans le temps et qu'ils soient bien dispersés dans la matière en fusion. Le générateur de radicaux et le composé (a) peuvent être introduits par pulvérisation par exemple au moyen d'un injecteur de type spray ou d'un vaporisateur ou par injection dans la masse fondue. L'introduction du générateur de radicaux et du composé (a) via un masterbatch avec le polymère fluoré (A) en poudre ou via un masterbatch avec une charge peut également être envisagée. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le composé (a) est introduit avant le générateur de radicaux. Par réaction en masse fondue, on entend désigner aux fins de la présente invention, toute réaction en l'absence substantielle de solvant ou de diluant et à - 10 - une température au moins égale à la température de fusion du polymère fluoré (A). Par extrudeuse, on entend désigner tout dispositif continu comprenant au moins une zone d'alimentation et, à sa sortie, une zone d'évacuation précédée d'une zone de compression, cette dernière forçant la masse fondue à passer au travers de la zone d'évacuation. La zone d'évacuation peut en outre être suivie d'un dispositif de granulation ou d'un dispositif donnant à la matière extrudée sa forme finale. Avantageusement, il est fait appel à des extrudeuses connues basées sur le travail d'une vis ou de deux vis, qui, dans ce dernier cas, peuvent coopérer en mode co- ou contra-rotatif (même sens de rotation ou sens de rotation opposés). De préférence, l'extrudeuse utilisée selon la présente invention est aménagée de manière à ce qu'elle comprenne successivement une zone d'alimentation, une zone de fusion de la matière, une zone d'homogénéisation, une zone de réaction, facultativement une zone d'introduction d'additifs et une zone de compression-évacuation précédée d'une zone de dégazage. Chacune de ces zones a une fonction bien spécifique et se trouve à une température bien spécifique. La zone d'alimentation a pour fonction d'assurer l'alimentation du polymère fluoré (A). Elle se trouve habituellement à une température inférieure ou égale à 50 C. La zone de fusion de la matière a pour fonction d'assurer la mise en fusion de la matière. La zone d'homogénéisation a pour fonction d'homogénéiser la matière en fusion. La zone de réaction a pour fonction d'assurer la réaction. La température dans la zone de fusion et dans la zone d'homogénéisation de la matière est habituellement supérieure ou égale à la température de fusion du polymère fluoré (A). La température dans la zone de réaction est habituellement supérieure ou égale à la température à laquelle le temps de demi-vie du générateur de radicaux est inférieur au temps de séjour de la matière dans cette zone. La zone d'introduction d'additifs a pour fonction d'assurer l'introduction d'additifs lorsque ceux-ci sont ajoutés dans l'extrudeuse. La température de cette zone est généralement fonction de la viscosité de la matière et de la nature des additifs ajoutés. -11- La zone de compression-évacuation a pour fonction de compresser la matière et d'assurer l'évacuation de celle-ci. La température dans la zone de compression-évacuation est généralement fonction de la viscosité de la matière à évacuer. Le composé (a) est de préférence introduit dans l'extrudeuse avant la zone d'homogénéisation. Le générateur de radicaux est de préférence introduit dans la zone de réaction de l'extrudeuse. Quelle que soit la méthode de greffage retenue, la quantité de composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A), exprimée en quantité de composé (a), est avantageusement supérieure à 0,01 % en poids rapporté au poids de polymère fluoré (A), de préférence à 0,05 % en poids ou, mieux encore, à 0,1 % en poids. En outre, cette quantité est avantageusement inférieure ou égale à 5,0 % en poids, préférentiellement à 3,0 % et mieux encore, à 2,0 % en poids. Le dosage est habituellement réalisé par voie chimique (titrage). Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins une polyoléfine (B). Dans la présente description, on entend désigner, par le terme polyoléfine , un polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes, de préférence plus de 70 % en poids des unités récurrentes, tout particulièrement plus de 90 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins une oléfine linéaire. A titre d'exemples d'oléfines linéaires, on peut citer les alphamonooléfines linéaires contenant de 2 à 12 atomes de carbone telles que l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-pentène, le 1-hexène, le 1-heptène, le 1-octène, le 1-nonène, le 1-décène, le 1-undécène et le 1-dodécène. La polyoléfine (B) peut être sélectionnée notamment parmi les homopolymères des oléfines précitées et parmi les copolymères de ces oléfines, en particulier les copolymères du propylène avec un ou plusieurs comonomères, ainsi que parmi les mélanges de tels polymères. Les comonomères peuvent être choisis notamment parmi les oléfines linéaires décrites ci-dessus, parmi les monomères styréniques comme le styrène et l'alpha-méthylstyrène et parmi les alcadiènes ; la polyoléfine (B) est toutefois de préférence exempte d'unités récurrentes dérivées d'un alcadiène. La teneur pondérale en unités formées à partir des comonomères dans les polyoléfines est avantageusement inférieure à 30 % et de préférence à 10 % en poids. - 12- La polyoléfine (B) est de préférence exempte d'unités récurrentes dérivées d'un monomère fonctionnel (f3), tel que celles contenues dans le copolymère oléfinique (C) ; lorsque la polyoléfine (B) contient néanmoins de telles unités récurrentes, leur quantité représente habituellement au plus 4 % en poids, et sauvent au plus 2 % en poids, de l'ensemble des unités récurrentes de la polyoléfine (B). Il est entendu que par polyoléfine , on entend tout aussi bien désigner les polymères tels que décrits ci-avant pris isolément que leurs mélanges. On obtient d'excellents résultats en utilisant une polyoléfine (B) choisie parmi les homo- et copolymères dérivés de l'éthylène et du propylène, tout particulièrement les polymères cristallins dérivés du propylène et les copolymères du propylène contenant moins de 10 % en poids et de préférencemoins de 5 % en poids d'éthylène. Selon l'invention, la polyoléfine (B) est greffée d'au moins un composé (b) contenant au moins un groupement fonctionnel (f2) choisi parmi les groupements acides et anhydrides. Le groupement fonctionnel (f2) et le composé (b) lui correspondant répondent de manière générale aux mêmes définitions et limitations que celles s'appliquant respectivement aux groupements (fl.l) et (fi .2) et au composé (a) leur correspondant, mentionnés plus haut. Le groupement fonctionnel (f2) est donc contenu dans le composé (b), lequel est habituellement choisi parmi les acides mono- ou dicarboxyliques insaturés, et les anhydrides d'acides insaturés mono- ou dicarboxyliques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide citraconique, l'acide bicyclo-[2.2.1]hept-2-ène-5,6 dicarboxylique, l'anhydride maléique, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique et l'anhydride citraconique. L'anhydride maléique est tout particulièrement préféré. Selon une certaine variante de l'invention, le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) n'est pas neutralisé ; le groupement fonctionnel (f2) est alors choisi parmi les groupements acides et anhydrides (tels quels). Notamment pour des raisons de disponibilité, on préfère souvent utiliser comme polyoléfine (B) une polyoléfine selon la présente variante. Selon une autre variante de l'invention, le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) est neutralisé, en tout ou en partie, par au moins un agent neutralisant. - 13 - L'agent neutralisant peut être un hydroxyde (comme un hydroxyde d'un métal alcalin, par exemple l'hydroxyde de sodium), un sel inorganique, un sel organique ou encore un mélange d'un sel organique et d'un sel inorganique. Le sel inorganique est de préférence un carbonate, un bicarbonate, un phosphate ou un monohydrogénophosphate d'un métal alcalin. Le carbonate de sodium est particulièrement préféré. Le sel organique est de préférence un carboxylate ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal, lequel peut être notamment un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, un métal de la famille IIIa du tableau prériodique des éléments ou un métal de transition. De manière particulièrement préférée, le sel organique est un carboxylate d'un métal de transition ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal alcalin. De manière tout particulièrement préférée, le sel organique est choisi parmi le lactate de sodium et l'acétate de zinc. L'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence supérieure à 0,5 équivalent molaire par rapport au nombre de groupements acides et/ou anhydrides présents dans le composé (b). Par ailleurs, l'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence inférieure à 3 éq.mol. par rapport au nombre de ces groupements. Toutes les définitions, mentions et limitations concernant le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) s'appliquent, mutatis mutandis, au greffage du composé (b) sur la polyoléfine (B), étant entendu qu'il convient d'opérer ledit greffage de manière à ce que la teneur en composé (b) greffé n'excède généralement pas 4 % en poids, rapportés au poids de la polyoléfine (B). De préférence, la teneur en composé (b) greffé est inférieure ou égale à 3 % en poids, rapportée au poids de la polyoléfine (B), tout particulièrement inférieure ou égale à 2 % en poids. De plus, la teneur en composé (b) greffé est généralement supérieure à 0,01 % en poids, rapportée au poids de la polyoléfine (B), de préférence supérieure à 0,03 % en poids ou, mieux encore, à 0,1 % en poids. Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins un copolymère oléfinique (C). Le copolymère oléfinique (C) est habituellement un polymère différent de la polyoléfine (B). Dans la présente description, on entend désigner, par le terme copolymère oléfinique , un copolymère (c.-à-d. un polymère dont les unités récurrentes sont dérivées d'au moins deux monomères différents) dont plus - 14 - de 50 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins une oléfine linéaire. De préférence, le copolymère oléfinique (C) contient au moins 60 % en poids d'unités récurrentes dérivées d'au moins une oléfine linéaire, plus particulièrement au moins 75 % en poids. L'oléfine linéaire est généralement choisie parmi les alpha-monooléfines linéaires contenant de 2 à 12 atomes de carbone telles que l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-pentène, le 1-hexène, le 1-heptène, le 1-octène, le 1-nonène, le 1-décène, le 1-undécène et le 1-dodécène. De préférence, l'oléfine linéaire est l'éthylène. Au moins 5 % en poids des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C) sont dérivées d'au moins un monomère fonctionnel (f3) capable de réagir avec le groupement fonctionnel (fi) contenu dans le composé (a). De préférence, le copolymère oléfinique (C) contient au moins 8 % en poids d'unités récurrentes dérivées du monomère fonctionnel (f3), plus particulièrement au moins 10 % en poids. Le copolymère oléfinique (C) ne contient généralement pas plus de 40 % en poids d'unités récurrentes dérivées du monomère fonctionnel (f3), de préférence pas plus de 25 % en poids. Le monomère fonctionnel (f3), quoique habituellement différent du composé (a) défini plus haut, peut néanmoins appartenir aux mêmes familles que celui-ci, étant toutefois entendu qu'il doit être copolymérisable avec l'oléfine linéaire dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C) d'une part et qu'il doit être capable de réagir avec le groupement (fi) contenu dans le composé (a) d'autre part. Compte tenu de ces limitations, le monomère fonctionnel (f3) est de préférence choisi parmi : (f3.1) les monomères fonctionnels contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée et au moins un groupement acide, tels que les acides mono-ou dicarboxyliques insaturés, comme par exemple l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide citraconique et l'acide bicyclo-[2.2.1 ]hept-2-ène-5,6 dicarboxylique. Parmi ces monomères fonctionnels, les acides acrylique et méthacrylique sont particulièrement préférés. Le ou les groupements acides présents dans les monomères fonctionnels (f3.1) sont parfois non neutralisés ; le monomère fonctionnel (f3) est alors choisi parmi les monomères fonctionnels contenant au moins un groupe - 15 - organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,P-insaturée et au moins un groupement acide (tels quel). Toutefois, on préfère que le ou les groupements acides présents dans les monomères fonctionnels (f3.1) soient neutralisés, en tout ou en partie, par au moins un agent neutralisant, en particulier lorsque le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) n'est pas neutralisé. L'agent neutralisant des monomères fonctionnels (f3.1) peut être un hydroxyde, un sel inorganique, un sel organique, un mélange de deux de ces composés, ou un mélange des trois. Le sel inorganique peut être un carbonate, un bicarbonate, un phosphate ou un monohydrogénophosphate d'un métal alcalin. Le carbonate de sodium est préféré. Le sel organique peut être un carboxylate ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal, lequel peut être notamment un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, un métal de la famille Illa du tableau prériodique des éléments ou un métal de transition. De préférence, le sel organique est choisi parmi le lactate de sodium et l'acétate de zinc. L'agent neutralisant des monomères fonctionnels (f3.1) est de préférence un hydroxyde, de manière particulièrement préférée un hydroxyde d'un métal alcalin et de manière tout particulièrement préférée l'hydroxyde de sodium. L'agent neutralisant des monomères fonctionnels (f3.1) est utilisé en une quantité de préférence supérieure à 0,5 équivalent molaire par rapport au nombre de groupements acides présents dans les monomères fonctionnel (f3.1). Par ailleurs, l'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence inférieure à 3 éq.mol. par rapport au nombre de ces groupements ; (f3.2) les monomères fonctionnels contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,13-insaturée et au moins un groupement ester, comme par exemple l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le maléate de monométhyle, le maléate de diméthyle, l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-propyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'amyle, l'acrylate d'hexyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle le méthacrylate de n-propyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'amyle, le méthacrylate d'hexyle, le méthacrylate de 2-éthymhexyle, le fumarate de diéthyle, l'itaconate de diméthyle et le citraconate de diéthyle ; parmi les -16- monomères fonctionnels (f3.2), l'acrylate et le méthacrylate de méthyle sont particulièrement préférés ; (f3.3) les monomères fonctionnels contenant au moins un groupe organique présentant au moins une double liaison carbone-carbone terminale a,(3-insaturée et au moins un groupement amide, comme par exemple l'acrylamide et la méthacrylamide. D'autres monomères fonctionnels, tels que les éthers vinyliques, comme l'éthylvinyléther et le butylvinyléther par exemple, ou tels que d'autres amides, comme la N-méthylméthacrylamide, les N-alkylacrylamides et les N-dialkylacrylamides par exemple, peuvent aussi être copolymérisés avec l'oléfine linéaire dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C). Le monomère fonctionnel (f3) dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C) est de préférence capable de réagir et/ou de développer des interactions ioniques (par exemple, des interactions entre un atome d'oxygène et un atome d'un métal alcalin, comme le sodium) et/ou de former des liaisons par pont hydrogène avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B). Le monomère fonctionnel (f3) dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C) est de manière particulièrement préférée capable de réagir et/ou de développer des interactions ioniques avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B). Le monomère fonctionnel (f3) dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C) est de manière tout particulièrement préférée capable de développer des interactions ioniques avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B). Les monomères fonctionnels (f3.1), neutralisés, en tout ou en partie, par au moins un agent neutralisant, sont des exemples de monomères fonctionnels (f3) capables d'interagir ioniquement avec le groupement fonctionnel (f2) contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B). Le copolymère oléfinique (C) peut contenir des unités récurrentes dérivées de monomères fonctionnels (f3) appartenant à au moins deux familles différentes. Ainsi, le copolymère oléfinique (C) peut contenir des unités récurrentes dérivées d'au moins deux monomères fonctionnels (f3), au moins un monomère fonctionnel (f3) étant choisi parmi les monomères fonctionnels (f3.1), éventuellement neutralisés, en tout ou en partie, par au moins un agent -17 - neutralisant, et au moins un autre monomère fonctionnel (f3) étant choisi parmi les monomères fonctionnels (f3.2). Il peut s'agir alors par exemple de mélanges d'au moins un monomère fonctionnel choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acrylate de sodium et le méthacrylate de sodium, avec au moins un monomère fonctionnel choisi parmi les acrylates et méthacrylates de méthyle, de n-butyle et d'isobutyle. Il n'est pas exclu que le copolymère oléfinique (C) contenu dans les compositions selon l'invention soit en outre greffé d'un composé choisi dans les familles auxquelles appartient le composé (a) ou le composé (b) décrit plus haut. Toutefois, le copolymère oléfinique (C) est habituellement exempt de composé greffé choisis dans les familles auxquelles appartiennent les composés (b) décrits plus haut, et, très souvent, le copolymère oléfinique (C) est exempt de tout composé greffé. Comme copolymères oléfiniques (C), sont tout particulièrement préférés les copolymères dont de 95 à 85 % en poids des unités récurrentes sont dérivées de l'éthylène et dont de 5 à 15 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'acide méthacrylique dont les fonctions acides sont neutralisées en tout ou en partie par l'ion sodium. Les proportions respectives dans lesquelles le polymère fluoré (A), sous sa forme greffée, et la polyoléfine (B), sous sa forme greffée, sont présentes dans les compositions selon l'invention, peuvent varier dans une large mesure, en fonction notamment des teneurs respectives en composé (a) et en composé (b) greffés sur ledit polymère fluoré et ladite polyoléfine. En général, ces proportions sont telles que le rapport en poids du polymère fluoré (A) à la polyoléfine (B) [(A) : (B)] est compris entre 95 : 5 et 5 : 95. De préférence, le rapport [(A) : (B)] est compris entre 60 : 40 et 40 : 60. Les meilleurs résultats ont été obtenus lorsque le rapport [(A) : (B)] est proche de 55 : 45. Sans que la portée de l'invention puisse être limitée d'une quelconque manière par cette explication théorique, le titulaire de la présente demande pense que le copolymère oléfinique (C) est, de par sa nature chimique, capable de servir en quelque sorte d < interface compatible ou de liant au polymère fluoré (A) et à la polyoléfine (B). Dans ces conditions, la quantité de copolymère oléfinique (C) présent dans les compositions polymériques selon l'invention peut être notablement inférieure à celles du polymère fluoré (A) et de la polyoléfine (B). En général, le cocopolymère oléfinique (C) est présent dans les compositions polymériques selon l'invention à raison de 0,1 à 10 % en poids, -18- par rapport au poids total de ces dernières, de préférence à raison de 0,2 à 5 % en poids, tout particulièrement à raison de 0,5 à 2,5 % en poids. Dans un mode particulier de réalisation de la présente invention [mode (I)], auquel on donne généralement la préférence, une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) [dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C)] a réagi avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi) [contenu dans le composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A)], liant ainsi chimiquement du copolymère oléfinique (C) à du polymère fluoré (A). Selon ce mode (I), il est préféré qu'une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) [dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C)] ait réagi et/ou ait développé des interactions ioniques (par exemple, des interactions entre un atome d'oxygène et un atome d'un métal alcalin, comme le sodium) et/ou ait formé des liaisons par pont hydrogène avec le groupement fonctionnel (f2) [contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B)], liant ainsi du copolymère oléfinique (C) à de la polyoléfine (B) ; de manière particulièrement préférée, une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) a réagi et/ou a développé des interactions ioniques avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) ; de manière tout particulièrement préférée, une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) a développé des interactions ioniques avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2). Encore selon ce mode (I), il est préféré qu'une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) [contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B)] ait réagi avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi) [contenu dans le composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A)], liant ainsi chimiquement de la polyoléfine (B) à du polymère fluoré (A). Enfin, toujours selon ce mode, il est préféré qu'une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi) [contenu dans le composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A)] et une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) [contenu dans le composé (b) greffé sur la polyoléfine (B)] restent à l'état non réagi, et sont de ce fait habituellement capables de conférer des propriétés d'adhérence respectivement au polymère fluoré (A) et à la polyoléfine (B) ; de manière particulièrement préférée, une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi), une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) et une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) [dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C)] restent à l'état non réagi, et sont de ce fait habituellement capables de conférer des propriétés - 19 - d'adhérence respectivement au polymère fluoré (A), à la polyoléfine (B) et au copolymère oléfinique (C). Dans un autre mode de réalisation de la présente invention [mode (II)], a totalité de la quantité de groupement fonctionnel (fi) [contenu dans le composé (a) greffé sur le polymère fluoré (A)], la totalité de la quantité de groupement fonctionnel (f2) [contenu dans le composé (b) greffé sur le polyoléfine (B)], et la totalité de la quantité de monomère fonctionnel (f3) [dont dérivent des unités récurrentes du copolymère oléfinique (C)] sont à l'état non réagi. Les compositions polymériques selon ce dernier mode de réalisation de la présente invention servent avantageusement de compositions précurseurs à la préparation des compositions selon le mode (I) tel que détaillé ci-avant. Les compositions polymériques selon l'invention peuvent en outre comprendre un ou plusieurs additifs usuels des polymères thermoplastiques, tels que par exemple des capteurs d'acide, des agents lubrifiants, des colorants organiques ou minéraux, des agent nucléants, des matières de charge, des agents stabilisants et des agents ignifugeants. On peut préparer les compositions polymériques selon l'invention par n'importe quelle méthode connue. Avantageusement, on choisira une méthode assurant un mélange intime de leurs constituants (A), (B) et (C). Un autre aspect de l'invention concerne donc une méthode pour fabriquer les compositions telles que décrites ci-avant, selon laquelle on mélange en masse fondue le polymère fluoré (A), la polyoléfine (B) et le copolymère oléfinique (C). Dans la méthode selon la présente invention, il en en outre préféré de faire réagir en masse fondue le polymère fluoré (A), la polyoléfine (B) et le copolymère oléfinique (C). Par faire réagir les constituants (A), (B) et (C), il faut comprendre que l'on fait réagir au moins un deux constituants (A), (B) et (C) entre eux. Ainsi, par exemple, dans la méthode selon la présente invention, les constituants (A), (B) et (C) peuvent d'abord être pré-mélangés à sec, dans les proportions requises, dans tout dispositif convenant à cet effet, tel qu'un mélangeur à tambour. Le pré-mélange sec ainsi obtenu est alors fondu soit en discontinu, dans des dispositifs discontinus, tels que des malaxeurs, ou dans des dispositifs continus, tels que les extrudeuses décrites plus haut en rapport avec le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A). On peut aussi réaliser le pré-mélange destiné à être fondu par la technique du masterbatch. On peut encore alimenter les malaxeurs ou les extrudeuses par les constituants (A), (B) - 20 - et (C) dosés séparément sans pré-mélange à sec. Une fois les constituants (A), (B) et (C) fondus, on effectue ou on poursuit le mélange de ces constituants dans tout dispositif convenant à cet effet. Avantageusement, on utilise pour ce faire les même dispositifs discontinus (malaxeurs, par exemple) ou continus (extrudeuses, par exemple) que ceux préalablement utilisés pour l'opération de fusion. Enfin, tout en poursuivant le mélange en fondu des constituants (A), (B) et (C) ou après avoir terminé celui-ci, on fait de préférence réagir les constituants (A), (B) et (C) en masse fondue dans ces mêmes dispositifs. L'homme du métier peut aisément déterminer les conditions générales de fonctionnement des dispositifs de mélange, fusion et réaction moyennant quelques essais de routine préalables. Dans le cas des extrudeuses, en particulier, les températures des zones de fusion, d'homogénéisation et de réaction sont généralement réglées entre 140 et 270 C, de préférence entre 170 et 240 C ; la pression dans la filière est généralement inférieure à 200 bars, de préférence à 100 bars, et de manière plus préférée encore à 50 bars ; la vitesse de rotation de la ou des vis est généralement comprise entre 50 et 2000 tours par minute, de préférence entre 200 et 1000 tours par minutes. Les propriétés adhésives des compositions selon l'invention peuvent être mises à profit pour la réalisation de structures multicouches, qui constituent un autre objet de la présente invention. Il s'agit de structures multicouches dont une des couches est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives. Ces structures contiennent au moins une autre couche qui peut être constituée de divers matériaux, tant inorganiques qu'organiques. A titre de matériaux inorganiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les métaux et alliages métalliques, tels que l'aluminium et l'acier par exemple. A titre de matériaux organiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les polymères thermoplastiques. Des exemples de polymères thermoplastiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche sont les polymères contenant du fluor appartenant à la famille des polymères fluorés (A) et les polymères contenant des oléfines de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère oléfinique (B). Les propriétés adhésives des compositions selon l'invention peuvent être mises à profit pour la réalisation de structures multicouches, qui constituent un autre objet de la présente invention. Il s'agit de structures multicouches dont une des couches est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives. Ces structures contiennent au moins une autre couche qui peut être constituée de -21 - divers matériaux, tant inorganiques qu'organiques. A titre de matériaux inorganiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les métaux et alliages métalliques, tels que l'aluminium et l'acier par exemple. A titre de matériaux organiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les polymères thermoplastiques. Des exemples de polymères thermoplastiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche sont les polymères fluorés répondant à la définition du polymère fluoré (A) et les polyoléfines répondant à la définition de la polyoléfine (B), si ce n'est que les polymères en cause ne sont habituellement pas greffés. Des structures multicouches particulières selon cet aspect de la présente invention sont des structures tricouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention et dont les couches X et Y sont constituées d'un polymère thermoplastique, tel que défini ci-dessus. Des structures multicouches préférées sont des structures tricouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention, la couche X est constituée d'un polymère (habituellement non greffé) à base d'oléfine(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans la polyoléfine (B) et la couche Y est constituée d'un polymère (habituellement non greffé) à base de monomère(s) fluoré(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère fluoré (A). Ces structures multicouches peuvent être produites selon n'importe quel procédé, connu à cet effet et compatible avec la nature du matériau constitutif de chaque couche. L'assemblage des couches peut se faire par exemple par collage ou par pressage à chaud des couches constitutives entre elles, par enduction d'une couche solide au moyen d'une poudre ou d'une solution du matériau constitutif de la ou des autre(s) couche(s) ; ou encore, en particulier dans le cas où les matériaux constitutifs des couches sont des polymères thermoplastiques, par coextrusion, par coextrusion-soufflage, par coinjection et par coinjection- moulage. La coextrusion est particulièrement indiquée pour la production de structures multicouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention, la couche X, extérieure, est constituée d'un polymère (habituellement non greffé) à base d'oléfine(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans la polyoléfine (B), en particulier un homo- ou copolymère - 22 - dérivé de l'éthylène et/ou du propylène et la couche Y, intérieure, est constituée d'un polymère (habituellement non greffé) à base de monomère(s) fluoré(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère fluoré (A), en particulier un homo- ou copolymère dérivé du fluorure de vinylidène. Cette coextrusion peut être réalisée par exemple dans trois extrudeuses, de préférence trois extrudeuses à une vis, alimentant une filière plate via un feed-block ou, de préférence, alimentant des filières tubulaires à trois couches. Les structures multicouches ainsi produites peuvent être fabriquées sous la forme finale de feuilles, de films, de réservoirs, de bouteilles, de récipients, de tubes et de tuyaux, en particulier de tubes, de canalisations et de réservoirs pour le transport et le stockage d'hydrocarbures liquides, en particulier d'huiles et de carburants. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. Exemple 1 Dans un malaxeur de type Brabender Plasticorder PL 2000 tournant à 50 tours/minute, on a préparé une composition polymérique en mélangeant entre eux, à une température de 190 C : (A) un copolymère statistique contenant 85 % en poids de fluorure de vinylidène et 15 % en poids d'hexafluoropropylène, dont l'indice de fluidité MFI2.l6kg, 230 C (norme ASTM 1238) est de 8 g/l0min et qui a été greffé de molécules de 3-allyloxy-1,2-propanediol (ce copolymère greffé a été obtenu en mettant en oeuvre, dans une extrudeuse Clextral modèle BC 21 à double vis corotatives dont la zone d'alimentation a été chauffée à 170 C et la filière d'extrusion à 220 C, par kg de copolymère extrudé, 15 g d'allylglycidyléther et 4 g de 2,5-diméthyl 2,5-di (tert-butylperoxy) hexane (DHBP) à titre de générateur de radicaux ; (B) un copolymère statistique contenant 96 % en poids de propylène et 4 % en poids d'éthylène qui a été greffé, de manière conventionnelle en extrudeuse, d'anhydride maléique en présence de DHBP à titre de générateur de radicaux, et dont les groupements anhydrides greffés ont ensuite été neutralisés par un mélange de lactate et de carbonate de sodium pour le transformer en un ionomère dont l'indice de fluidité MFI2.I6kg, 230 c (norme ASTM 1238) est de 2,3 g/l0min ; (C) un produit commercialisé sous la dénomination SURLYN 1802 par Du Pont et qui est un copolymère d'éthylène contenant environ 10 % d'acide -23- méthacrylique dont les groupements carboxyliques ont été neutralisés en tout ou en partie sous la forme d'ions sodium et dont l'indice defluidité MFI216kg, 230 c (norme ASTM 1238) est de 4,13 g/10min. Le constituant (A) représente 54,5 % en poids du mélange, le constituant (B) 44,5 % en poids et le constituant (C) 1 % en poids. On a ensuite préparé, par coextrusion, un film à trois couches dont le constituant de la couche centrale était la composition polymérique préparée à partir du mélange ci-dessus. Les constituants des couches extérieures étaient respectivement : pour la couche inférieure, le polymère fluoré mentionné sous (A) ci-dessus, mais non greffé ; pour la couche supérieure, un copolymère statistique de propylène et d'éthylène commercialisé sous la dénomination ELTEX P KS 409 par BP North America (indice de fluidité MFI2,16kg, 230 C (norme ASTM 1238) : 5 g/10min). Les conditions opératoires de la coextrusion sont mentionnées dans le tableau 1 ci-après. Tableau 1 Extrudeuse monovis 1 (â vis : Extrusion de la couche inférieure mm) (épaisseur moyenne : 70 m) t fourreau( C) (*) 175-210- 210 pression(bar) 88,4 vitesse (tr/min) 30 Extrudeuse monovis 2 (â vis : Extrusion de la couche centrale 20 mm) (épaisseur moyenne : 35 m) t fourreau( C) (*) 210-230-240 pression(bar) 48 t matière 208 vitesse (tr/min) 30 Extrudeuse monovis 3 (â vis : Extrusion de la couche inférieure 20 mm) (épaisseur moyenne : 200 m) t fourreau( C) (*) 210-210-210-220-220 pression(bar) 72 vitesse (tr/min) 25 (*) de l'amont vers l'aval de l'extrudeuse. 20 A la sortie des extrudeuses, les trois couches extrudées sont reprises par une calandre polisseuse à 3 cylindres portés à une température de 70 C. Le film obtenu ne peut être délaminé en ses couches constitutives, ce qui atteste des propriétés adhésives de la couche centrale. -24- Exemple 2 On reproduit en tous points l'exemple 1, sauf que le copolymère statistique de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène du constituant (A) du mélange a été greffé 10 g/kg de 3-allyloxy-1,2-propanediol. Les conditions 5 opératoires de la coextrusion sont mentionnées dans le tableau 2 ci-après. Tableau 2 Extrudeuse monovis 1 (â vis : Extrusion de la couche inférieure 20 mm) (épaisseur moyenne : 70 m) t fourreau( C) (*) 175-210-210 pression(bar) 63.1 vitesse (tr/min) 20 Extrudeuse monovis 2 (â vis : Extrusion de la couche centrale 20 mm) (épaisseur moyenne : 35 m) t fourreau( C) (*) 210-230-240 pression(bar) 35 t matière 206 vitesse (tr/min) 20 Extrudeuse monovis 3 (â vis : Extrusion de la couche inférieure 20 mm) (épaisseur moyenne : 200 m) t fourreau( C) (*) 210-210-210-220-220 pression(bar) 50 vitesse (tr/min) 15 (*) de l'amont vers l'aval de l'extrudeuse. A la sortie des extrudeuses, les trois couches extrudées sont reprises par une calandre polisseuse à 3 cylindres portés à une température de 70 C. Le film 10 obtenu est difficilement délaminé en ses couches constitutives, ce qui atteste des propriétés adhésives de la couche centrale. Exemple 3R Cet exemple est fourni à titre de comparaison. On reproduit l'exemple 1, sauf que l'on remplace le mélange à trois 15 constituants (A), (B), (C), par le seul constituant (A) pour la fabrication de la couche centrale du film coextrudé. Les conditions opératoires de la coextrusion et du calandrage sont celles de l'exemple 2. On ne constate aucune adhérence entre les couches constitutives du film. Exemple 4R 20 Cet exemple est fourni à titre de comparaison. On reproduit l'exemple 1, sauf que l'on remplace le mélange à trois constituants (A), (B), (C), par un copolymère de propylène greffé de méthacrylate de méthyle pour la fabrication de la couche centrale du film coextrudé. -25- Les conditions opératoires de la coextrusion sont mentionnées dans le tableau 3 ci-après. Tableau 3 Extrudeuse monovis 1 (â vis : Extrusion de la couche inférieure 20 mm) (épaisseur moyenne : 70 m) t fourreau( C) (*) 180-210-210 pression(bar) 138 vitesse (tr/min) 40 Extrudeuse monovis 2 (â vis : Extrusion de la couche centrale 20 mm) (épaisseur moyenne : 35 m) t fourreau( C) (*) 160-175-175 pression(bar) 98 t matière 159 vitesse (tr/min) 60 Extrudeuse monovis 3 (â vis : Extrusion de la couche inférieure 20 mm) (épaisseur moyenne : 200 m) t fourreau( C) (*) 190-200-200-200 pression(bar) 95 vitesse (tr/min) 15 (*) de l'amont vers l'aval de l'extrudeuse. Les conditions opératoires du calandrage sont celles mentionnées aux exemples 1 et 2. On ne constate aucune adhérence entre les couches constitutives du film. De plus on a observé que la structure multicouche présentait une odeur désagréable
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Compositions polymériques à propriétés adhésives comprenant :(1) au moins un polymère fluoré (A) greffé d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupement fonctionnel (f1) capable de conférer des propriétés d'adhérence au dit polymère ;(2) au moins une polyoléfine (B) greffée d'au plus 4 % en poids, par rapport au poids de polyoléfine (B), d'au moins un composé (b) contenant au moins un groupement fonctionnel (f2) choisi parmi les groupements acides et anhydrides, éventuellement neutralisés en tout ou en partie par au moins un agent neutralisant ;(3) au moins un copolymère oléfinique (C) dont au moins 5 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins un monomère fonctionnel (f3) capable de réagir avec le groupement fonctionnel (f1) contenu dans le composé (a).
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1 - Compositions polymériques à propriétés adhésives comprenant : (1) au moins un polymère fluoré (A) greffé d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupement fonctionnel (fi) capable de conférer des propriétés d'adhérence au dit polymère ; (2) au moins une polyoléfine (B) greffée d'au plus 4 % en poids, par rapport au poids de polyoléfine (B), d'au moins un composé (b) contenant au moins un groupement fonctionnel (f2) choisi parmi les groupements acides et anhydrides, éventuellement neutralisés en tout ou en partie par au moins un agent neutralisant ; (3) au moins un copolymère oléfinique (C) dont au moins 5 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'au moins un monomère fonctionnel (f3) capable de réagir avec le groupement fonctionnel (fi) contenu dans le composé (a). 2 - Compositions selon la 1, caractérisées en ce que le polymère fluoré (A) est un polymère du fluorure de vinylidène. 3 - Compositions selon la 1 ou 2, caractérisées en ce que le groupement fonctionnel (f1) est choisi parmi les groupements époxy, les groupements alcools et les groupements carbonyles. 4 - Compositions selon la 1 ou 2, caractérisées en ce que le composé (a) est choisi parmi l'éther allyl glycidylique, le 3-allyloxy-1,2-propanediol, la N-vinylpyrrolidone et la N-vinylcaprolactame. 5 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisées en ce que la polyoléfine (B) est choisie parmi les homo- et copolymères dérivés de l'éthylène et du propylène. 6 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisées en ce que le copolymère oléfinique (C) est un copolymère dont de 95 à 85 % en poids des unités récurrentes sont dérivées de l'éthylène et dont de 5 à 15 % en poids des unités récurrentes sont dérivées d'acide méthacrylique dont les fonctions acides sont neutralisées en tout ou en partie par l'ion sodium.-27- 7 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisées en ce que le rapport en poids du polymère fluoré (A) à la polyoléfine (B) est compris entre 95 : 5 et 5 : 95. 8 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 7, 5 caractérisées en ce que le copolymère oléfinique (C) est présent à raison de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total desdites compositions. 9 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisées en ce qu'une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) a réagi avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi), liant ainsi 10 chimiquement du copolymère oléfinique (C) à du polymère fluoré (A). 10 - Compositions selon la 9, caractérisée en ce qu'une partie de la quantité de monomère fonctionnel (f3) a réagi et/ou a développé des interactions ioniques avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2), liant ainsi du copolymère oléfinique (C) à de la polyoléfine (B). 15 11 - Compositions selon la 9 ou 10, caractérisées en ce qu'une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) a réagi avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi), liant ainsi chimiquement de la polyoléfine (B) à du polymère fluoré (A). 12 - Compositions selon l'une quelconque des 1 à 8, 20 caractérisées en ce que la totalité de la quantité de groupement fonctionnel (fi), la totalité de la quantité de groupement fonctionnel (f2) et la totalité de la quantité de monomère fonctionnel (f3) sont à l'état non réagi. 13 - Méthode pour fabriquer les compositions selon l'une quelconque des 1 à 12, selon laquelle on mélange en masse fondue le polymère 25 fluoré (A), la polyoléfine (B) et le copolymère oléfinique (C). 14 - Méthode pour fabriquer les compositions selon l'une quelconque des 1 à 11, selon laquelle on mélange et on fait réagir en masse fondue le polymère fluoré (A), le polymère oléfinique (B) et le copolymère oléfinique (C). 30 15 - Structures multicouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée d'une composition polymérique selon l'une quelconque- 28 - des 1 à 12, la couche X, extérieure, est constituée d'une polyoléfine et la couche Y, intérieure, est constituée d'un polymère fluoré.
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C,B
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C09,B32,C08
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C09J,B32B,C08F
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C09J 151,B32B 27,C08F 255,C08F 259,C09J 123
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C09J 151/06,B32B 27/08,B32B 27/28,B32B 27/32,C08F 255/04,C08F 259/08,C09J 123/08
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FR2889814
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A1
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DISPOSITIF POUR LA DESCENTE EN RAPPEL
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L'invention concerne un dispositif mécanique pour la descente en rappel destiné notamment à équiper les grimpeurs. Les grimpeurs sont en général équipés d'un baudrier qui est une ceinture perfectionnée entourant la taille et les cuisses et présentant au niveau de la ceinture un moyen de raccordement au dispositif de descente en rappel de telle sorte que celui-ci reste à portée de main. En général le baudrier présente une boucle et le dispositif également une boucle ou oeilleton. On relie ces deux boucles en général par un mousqueton de liaison, lequel est un anneau qui peut s'ouvrir et se fermer par verrouillage. La (ou les) corde(s) dont on veut contrôler le mouvement est (sont) alors contrainte(s) à passer à travers le dispositif de descente en rappel. On remarque ici que lors d'une descente en rappel la corde est fixe, mais le descendeur et donc l'utilisateur se déplace par rapport à cette corde. Etant donné que l'utilisateur voit défiler la corde, dans ce qui suit on indiquera que la corde défile. Les différentes situations de l'activité d'escalade supposent un nombre limité de fonctions, à savoir: - freinage dosé du défilement de la ou des cordes dans un sens par action des mains sur le dispositif, -blocage dans ce sens au lâcher des mains, - retour progressif du blocage au freinage par action des mains sur le dispositif. Dans la descente en rappel, l'utilisateur qui veut effectuer une descente passe une corde dans un anneau (ou un autre élément) fixé à la montagne et laisse tomber de part et d'autre les deux brins de longueurs sensiblement égales. L'utilisateur passe ensuite les deux brins dans le dispositif, lequel est fixé au baudrier, et il se laisse glisser le long des deux brins en contrôlant, par action des mains sur le dispositif, le défilement des deux brins à travers le dispositif. Arrivé en bas il peut rappeler la corde en tirant sur l'un des brins. La plupart des dispositifs utilisés pour la descente en rappel assurent bien le freinage dosé du défilement par action des mains sur la corde ou le dispositif, mais n'obtiennent pas le blocage au lâcher des mains. Il en est ainsi du huit très couramment utilisé qui est constitué de deux tores réalisés dans des boudins métalliques de 10 à 11 millimètres de diamètre et reliés de manière à présenter l'image du chiffre huit. En faisant passer les cordes d'une manière particulière dans les deux anneaux du huit on obtient un freinage dosé par action des mains, mais pas de blocage au lâcher des mains. Certains dispositifs comportant plusieurs pièces articulées les unes par rapport aux autres assurent bien le blocage au lâcher des mains. Cependant ces dispositifs constitués de plusieurs pièces articulées sont lourds et complexes à utiliser. Une solution couramment utilisée pour la descente en rappel est constituée par le huit cité plus haut, mais cette fois associé non seulement au mousqueton de liaison déjà cité, mais à un deuxième mousqueton permettant le blocage de la corde, et à une rondelle servant d'appui au dit mousqueton permettant le déblocage. Cet ensemble procure, dans la descente en rappel, un bon freinage dosé à l'aide des mains, et un blocage au lâcher des mains. Mais cette solution réclame la présence de la rondelle, qui s'échappe fréquemment. Ceci constitue un inconvénient particulièrement gênant pour un équipement de grimpeur car la perte de la 10 rondelle risque de compromettre la sécurité. L'invention remédie aux inconvénients mentionnés ci-dessus. Le dispositif conforme à l'invention comprend un organe, par exemple un anneau, présentant une ouverture, de préférence oblongue, pour le passage de deux boucles des deux brins de la corde de rappel, cette ouverture étant bordée par une saillie destinée à constituer au moins un appui pour le mousqueton de blocage afin de permettre le déblocage de la corde. On peut alors, grâce à la saillie, se passer de la rondelle de la solution connue, ce qui améliore grandement la sécurité. Lorsque l'ouverture est oblongue, on peut optimiser, par le choix de la grande dimension, l'obstruction de l'ouverture par le mousqueton en position de blocage de la corde, et optimiser, par le choix de la petite dimension, la restriction au passage de la corde. De préférence la saillie offre deux appuis, un pour chaque branche du mousqueton de part et d'autre des deux boucles de la corde. Dans ce cas, les deux appuis sont de préférence séparés par un élément de centrage du mousqueton. De préférence dans ce cas chacun des appuis s'étend sur une longueur suffisante permettant l'appui des deux branches adjacentes du mousqueton quel que soit le sommet arrondi de ce mousqueton qui est présenté à l'ouverture. Les deux appuis peuvent s'étendre sur une longueur supérieure à la longueur du reste de l'organe au droit de la plus grande dimension de l'ouverture oblongue. Dans une réalisation l'ouverture est bordée, à l'opposé de la saillie d'appui, par un rebord destiné à 5 amener le mousqueton dans un plan déterminé, afin que ce mousqueton prenne une position stable lors du blocage. Dans une réalisation, sur la face opposée et du coté opposé à la saillie d'appui, l'ouverture est munie d'un rebord échancré pour permettre le guidage de la corde. Selon une réalisation l'ouverture est présentée par un anneau monté à l'extrémité d'un manche plat muni à son autre extrémité d'un oeilleton de raccordement à un baudrier et entre les extrémités de deux lumières oblongues permettant, en dehors de la fonction de rappel, les 15 fonctions classiques que sont l'assurage du premier de cordée et l'assurage du second, celui qui grimpe pour rejoindre l'utilisateur. L'invention concerne ainsi, de façon générale un dispositif d'aide à l'escalade adapté à la descente en rappel, qui, étant destiné à être fixé au baudrier d'un utilisateur par l'intermédiaire, par exemple, d'un premier mousqueton, permet de contrôler la descente le long des deux brins d'une corde, les deux brins de la corde présentant une double boucle contrainte à passer dans une ouverture du dispositif, cette double boucle étant destinée à être retenue par un deuxième mousqueton qui bloque la descente quand l'utilisateur n'exerce aucun effort sur ce mousqueton, la descente étant commandée par un effort de l'utilisateur sur ce deuxième mousqueton, caractérisé en ce que les bords de l'ouverture comportent au moins une saillie présentant au moins une zone d'appui pour le deuxième mousqueton quand l'utilisateur exerce un effort pour commander la descente. Dans une réalisation, l'ouverture est de forme 35 oblongue. Dans ce cas le bord de l'ouverture d'un anneau, dans lequel se trouve l'ouverture, qui est opposé au bord comportant la zone d'appui (ou les zones d'appui) peut présenter une saillie destinée à empêcher le plan du deuxième mousqueton de se positionner selon la plus petite dimension de l'ouverture. Selon une réalisation, la saillie comporte deux appuis séparés par un élément de centrage destiné à assurer le centrage du deuxième mousqueton. Les deux appuis peuvent s'étendre sur une largeur qui constitue la plus grande dimension d'un anneau dans lequel se trouve l'ouverture. Selon une réalisation, l'ouverture présente, sur un côté opposé à celui présentant la zone d'appui (les zones d'appui), et sur une face opposée du dispositif, une échancrure de guidage pour la corde. Dans une réalisation, le dispositif comporte un manche incliné par rapport à la partie comportant l'ouverture pour dégager un espace pour le mouvement du deuxième mousqueton. Dans une réalisation, le dispositif comprend un manche présentant deux lumières oblongues permettant l'assurage. Dans une réalisation, le dispositif comprend un 25 manche présentant un oeilleton permettant la liaison avec le baudrier de l'utilisateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels: la figure 1 représente en perspective les éléments de la solution connue utilisant le huit et la rondelle, dans la phase de mise en place, la figure 2 représente en perspective les éléments de 35 la solution connue utilisant le huit et la rondelle, dans une phase de fonctionnement, la figure 3 représente en perspective les éléments d'une solution selon l'invention, dans une phase de fonctionnement, la figure 4a est un dessin présentant un dispositif selon l'invention vu de face, et en trait mixte le mousqueton partiellement représenté en position de blocage, la figure 4b est un dessin, correspondant à la réalisation montrée sur la figure 4a, présentant une vue partielle du mousqueton en position de blocage au contact de l'anneau du dispositif, lequel est vu de dessous en coupe selon un plan horizontal passant par le grand axe de l'ouverture oblongue du dispositif, la figure 4c est un dessin, correspondant à la réalisation montrée sur la figure 4a, selon une vue de gauche présentant une coupe longitudinale du dispositif et du mousqueton associé en position de blocage, ainsi que le brin de corde situé au delà du plan de coupe, la figure 5a est un dessin, correspondant à la réalisation montrée sur la figure 4a, selon une vue de face du dispositif et en trait mixte le mousqueton associé, celui-ci étant positionné sur les saillies d'appui, la figure 5b est un dessin, correspondant à la réalisation montrée sur la figure 4a, selon une vue de gauche en coupe longitudinale présentant le dispositif et le mousqueton associé, celui-ci étant en appui ferme sur la saillie d'appui dans une position permettant un défilement contrôlé des deux brins de la corde; la figure 5b montre également le brin de corde situé au delà du plan de coupe. La figure 1 représente une solution connue associant un huit 2 et une rondelle 4 dans la phase de mise en place des éléments, l'utilisateur reposant sur le sol. Un premier mousqueton 6 dans sa fonction classique de liaison, relie la grande boucle 7 du huit au baudrier 10 (partiellement représenté) de l'utilisateur. Les deux brins 13 et 15 de la corde, pendent de part et d'autre d'un élément fixé à la montagne, les zones 12 et 14 ne sont pas encore tendues par le poids de l'utilisateur. Ces deux brins présentent deux boucles 16 et 18 passées à travers l'ouverture du petit anneau 20 du huit et à travers la rondelle 4. Le deuxième mousqueton 22 est passé dans les boucles 16 et 18. La figure 2 représente la solution connue (représentée sur la figure 1) associant le huit 2 et la rondelle 4, en phase de fonctionnement. Les deux brins 13 et 15 de la corde, dont les zones 12 et 14 sont tendues par le poids de l'utilisateur, présentent les deux boucles 16 et 18 passées à travers l'ouverture du petit anneau 20 du huit et à travers la rondelle 4. Le deuxième mousqueton 22, passé dans les boucles, remplit les fonctions d'obstruction de l'ouverture dans la position de blocage ici représentée, et ultérieurement de levier s'appuyant sur la rondelle 4 pour contrôler le défilement des cordes. La figure 3 représente une solution selon l'invention, le dispositif 24 remplaçant à la fois le huit et la rondelle. Un premier mousqueton de liaison 6 dans sa fonction classique relie, en passant dans l'orifice 26, le dispositif 24 au baudrier 10 (partiellement représenté) de l'utilisateur. Les deux brins pendants 13 et 15 de la corde dont les zones 12 et 14 sont tendues par le poids de l'utilisateur présentent deux boucles 16 et 18 passées à travers l'ouverture d'un anneau 28 du dispositif. Le deuxième mousqueton 22 est passé dans les boucles 16 et 18 et doit remplir les fonctions d'obstruction de l'ouverture dans la position de blocage ici représentée, et ultérieurement de levier s'appuyant sur une saillie 30 pour contrôler le défilement des cordes. La figure 4a est un dessin selon une vue de face du dispositif 24 et montre en traits mixtes le mousqueton 22 partiellement représenté dans sa position stable selon le grand axe 32 de l'ouverture 34, ici de forme oblongue. L'ouverture 34 est bordée par deux saillies d'appui 29 et 31 séparées par un élément de centrage 36. L'orifice 261 est destiné à recevoir le mousqueton de liaison au baudrier de l'utilisateur, et les lumières oblongues 40 et 42 permettent d'effectuer les fonctions classiques d'assurage du premier et d'assurage du second. La figure 4b est un dessin selon une vue de dessous du dispositif de la figure 4a coupé par un plan passant par le grand axe 32 de l'ouverture 34. Un rebord 44, à l'opposé des saillies 29 et 31 oblige le mousqueton 22, partiellement représenté, à venir en appui stable sur les bords 46 et 48 de l'ouverture 34 et, dans cette position, il obstrue partiellement cette ouverture. Sur la face opposée à celle où se trouve le rebord 44, un autre rebord 50 comporte une échancrure 52 permettant le guidage de la corde (non représentée). Sur la figure 4c sont représentés, en position de blocage: - un brin de corde 15 guidé par l'échancrure 52 et présentant une partie tendue 14 sous le poids de l'utilisateur, - une boucle 18 retenue par un mousqueton 22 dont la partie de courbure maximum 54 obstrue une part importante de l'ouverture oblongue 34, et, - une partie flottante 58 du brin 15 au delà du dispositif. Le plan de coupe passe à travers le rebord 44 et l'élément de centrage 36, derrière lequel on voit un appui 31. La figure 5a est un dessin selon une vue de face du dispositif 24 et montre en traits mixtes le mousqueton 22 en appui sur les saillies 29 et 31. Sur la figure 5b sont représentés, en position de déblocage: - un brin de corde 15 guidé par l'échancrure 52 et présentant une partie tendue 14 sous le poids de l'utilisateur, - une boucle 18 sortie de l'ouverture entraînée par le mousqueton 22 dans sa fonction de levier, celui-ci étant en appui sur les saillies d'appui 29 et 31, seule la saillie 31 étant représentée. - L'utilisateur exerce une force F qui désobstrue plus ou moins l'ouverture et contrôle ainsi le défilement de la corde. On peut voir aussi sur la figure 5b que le manche plat 60 portant l'oeilleton 26 présente une inclinaison de l'ordre de 10 avec le plan 62 de l'ouverture. De cette manière on dégage un espace pour le mouvement du mousqueton 22 dans le sens de la flèche F
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L'invention est relative à un dispositif d'aide à l'escalade adapté à la descente en rappel. Il est destiné à être fixé au baudrier d'un utilisateur par l'intermédiaire, par exemple, d'un premier mousqueton. Il permet de contrôler la descente le long des deux brins d'une corde, les deux brins de la corde présentant une double boucle contrainte à passer dans une ouverture du dispositif. Cette double boucle est destinée à être retenue par un deuxième mousqueton qui bloque la descente quand l'utilisateur n'exerce aucun effort sur ce mousqueton, la descente étant commandée par un effort de l'utilisateur sur ce deuxième mousqueton.Les bords de l'ouverture (34) comportent au moins une saillie présentant au moins une zone d'appui(29,31) pour le deuxième mousqueton quand l'utilisateur exerce un effort pour commander la descente.
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1. Dispositif d'aide à l'escalade adapté à la descente en rappel, qui, étant destiné à être fixé au baudrier d'un utilisateur par l'intermédiaire, par exemple, d'un premier mousqueton, permet de contrôler la descente le long des deux brins d'une corde, les deux brins de la corde présentant une double boucle (16,18) contrainte à passer dans une ouverture (34) du dispositif, cette double boucle étant destinée à être retenue par un deuxième mousqueton (22)qui bloque la descente quand l'utilisateur n'exerce aucun effort sur ce mousqueton, la descente étant commandée par un effort de l'utilisateur sur ce deuxième mousqueton, caractérisé en ce que les bords de l'ouverture comportent au moins une saillie présentant au moins une zone d'appui (29, 31) pour le deuxième mousqueton (22) quand l'utilisateur exerce un effort pour commander la descente. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ouverture (34) est de forme oblongue. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le bord de l'ouverture d'un anneau, dans lequel se trouve l'ouverture, qui est opposé au bord comportant la zone d'appui (ou les zones d'appui) présente une saillie (44) destinée à empêcher le plan du deuxième mousqueton de se positionner selon la plus petite dimension de l'ouverture. 4. Dispositif selon la 1 ou 3, caractérisé en ce que la saillie comporte deux appuis (29,31) séparés par un élément de centrage (36), destiné à 30 assurer le centrage du deuxième mousqueton (22). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les deux appuis (29,31) s'étendent sur une largeur qui constitue la plus grande dimension d'un anneau dans lequel se trouve l'ouverture. 6. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'ouverture présente, sur un côté opposé à celui présentant la zone d'appui (les zones d'appui),et sur une face opposée du dispositif, une échancrure (52) de guidage pour la corde. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un manche (60) incliné par rapport à la partie comportant l'ouverture pour dégager un espace pour le mouvement du deuxième mousqueton (22). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un manche (60) présentant deux lumières oblongues (40) et (42) permettant l'assurage. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un manche (60) présentant un oeilleton (26) permettant la liaison avec le baudrier de l'utilisateur.
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A
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A63
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A63B
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A63B 29
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A63B 29/02
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FR2902053
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A1
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SIEGE D'AUTOMOBILE COMPORTANT DES MOYENS DE CONNEXION ELECTRIQUE DE L'APPUI-TETE
| 20,071,214 |
La présente invention concerne un siège d'automobile comportant des moyens de connexion électrique pour connecter un organe électrique contenu ou porté par l'appui-tête avec un circuit situé dans le dossier du siège. Un tel organe électrique peut être par exemple un moteur de réglage de l'inclinaison de l'appui-tête, ou un électroaimant de commande de verrouillage, mais encore un écran vidéo fixé sur l'arrière de l'appui-tête, ou tout autre organe dont le fonctionnement nécessite d'être relié à des moyens d'alimentation électrique ou de transmission d'un signal électrique. Il est déjà connu d'effectuer ces connexions en passant par les organes de maintien de l'appui-tête sur le dossier, en particulier par les broches d'appui-tête qui sont classiquement insérées dans des gaines, ou douilles, solidaires du dossier. Le réglage en hauteur de l'appui-tête peut être effectué par coulissement des broches dans les gaines, avec verrouillage en position haute avant extraction hors des gaines, ou par coulissement de l'appui-tête par rapport aux broches, celles-ci étant alors montées par coulissement dans les gaines et verrouillées en position fixe par un verrou anti-éjection. Ce montage classique d'un appui-tête permet de pouvoir déposer l'appui-tête en cas de besoin, et le remettre en place aisément. A ces fins, il est connu d'utiliser des systèmes permettant de verrouiller au moins une broche dans une gaine, encore appelés dispositifs anti-éjection, destinés à empêcher une extraction involontaire de l'appui-tête vers le haut. Un tel dispositif comporte couramment un verrou à ressort, qui s'engage dans une encoche d'une broche de l'appui-tête lorsque la dite broche est totalement insérée dans 2 la gaine. L'extraction ne peut donc être effectuée que volontairement, après déverrouillage, couramment par appui sur un poussoir de déverrouillage au niveau d'une collerette de finition terminant la gaine sur la partie supérieure du dossier. Concernant les connexions électriques entre dossier et appui-tête, un problème est de pouvoir assurer la connexion de l'organe situé dans l'appui-tête avec le faisceau de câble situé dans le dossier. Actuellement, la connexion est généralement effectuée alors que le garnissage du siège n'est pas terminé, ce qui permet d'accéder à l'intérieur du dossier et donc de pourvoir effectuer le raccordement d'un connecteur venant de l'appui-tête au faisceau situé dans le dossier. Mais un inconvénient est que le siège ne peut être complètement garni avant la mise en place de l'appui-tête. De plus, s'il est nécessaire par la suite de démonter l'appui-tête, cela nécessite de dégarnir le dossier au moins partiellement pour pouvoir débrancher le connecteur. Pour tenter de remédier à ces problèmes, il a déjà été proposé de réaliser la connexion électrique au niveau des broches et gaines de maintien et guidage de l'appui-tête, c'est-à-dire de munir l'extrémité d'une broche de l'appui-tête d'un élément de connecteur, par exemple un connecter mâle, relié à l'organe électrique contenue dans l'appui-tête, et de prévoir le deuxième élément de connecteur disposé dans la gaine, de manière que les deux éléments de connecteur s'engagent ensemble automatiquement lorsque l'appui-tête est mis en place sur le dossier, par coulissement des broches dans les gaines. Le document DE-202005007826U décrit un tel système, où des surfaces de contact d'une extrémité de la broche viennent appuyer sur des plots de contact à ressorts disposés sur un support isolant au fond d'un puits formé par la gaine, et le contact est maintenu ensuite grâce à un jeu d'aimants qui maintien la broche au fond dudit 3 puits, les plots à ressorts étant ainsi pressés contre les surfaces de contact pour garantir un bon contact électrique. Un tel système n'est cependant pas utilisable lorsque l'appui-tête est réglable en hauteur. Dans le cas de tels appuis-tête réglables par coulissement des broches dans les gaines, il est déjà connu d'utiliser un élément de connecteur, par exemple femelle, maintenu en position dans la gaine par un verrou, de manière que le raccordement du connecteur mâle puisse se faire automatiquement lors de l'introduction de la broche de l'appui-tête, avec un effort suffisant pour que la connexion soit bien assurée, et sans que le connecteur femelle ne s'enfonce dans la gaine sous cet effort. De tels systèmes sont décrits dans les documents DE-102004007325, EP-0911211, JP-2003299549. Pour permettre le coulissement de la broche dans la gaine, après réalisation de la connexion, il est prévu un moyen de déverrouillage qui libère le verrou dès que les deux éléments de connecteurs sont bien ancrés l'un avec l'autre. Ainsi, après la connexion, l'élément de connecteur femelle peut coulisser aussi dans la gaine, en restant lié à la broche de l'appui-tête. Mais ces systèmes sont relativement complexes et nécessitent d'ajouter dans la gaine et sur les connecteurs des moyens spécifiques aptes à assurer le verrouillage temporaire et le déverrouillage de la partie de connecteur raccordée au faisceau situé à l'intérieur du dossier. Ces moyens doivent de plus être suffisamment fiables pour éviter toute déconnexion intempestive lorsque l'élément femelle n'est pas verrouillé. Il peut aussi être malaisé d'assurer le déverrouillage seulement après que l'assemblage des connecteurs soit bien sûr, et par ailleurs assurer que ce déverrouillage soit bien effectif et sans risque de bloquer le connecteur ensuite. La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes, et vise en particulier à simplifier les 4 systèmes connus de connexion, tout en sécurisant la connexion électrique. Elle a aussi pour objectif de faciliter un démontage ultérieur de l'appui-tête, et son remontage ensuite. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un siège d'automobile comportant des moyens de connexion électrique pour connecter un organe électrique contenu ou porté par l'appui-tête avec un circuit situé dans le dossier du siège, l'appui-tête comportant au moins une broche montée par coulissement dans une gaine solidaire du dossier, les dits moyens de connexion comprenant un premier élément de connexion, lié rigidement à l'extrémité inférieure de la broche et raccordé électriquement au dit organe électrique, et un deuxième élément de connexion, raccordé électriquement audit circuit et apte à s'engager avec le premier élément pour relier électriquement l'organe au dit circuit, le deuxième élément étant monté coulissant dans ladite gaine et verrouillable en une position déterminée de manière à permettre d'effectuer la liaison entre le premier et le deuxième élément de connecteur. Selon l'invention, le siège est caractérisé en ce que le deuxième élément de connexion est verrouillable par un verrou à commande de déverrouillage manuelle, situé dans un corps de verrou en partie supérieure de la gaine. Ainsi, il devient très simple d'assurer un verrouillage temporaire du deuxième élément de connecteur, jusqu'à ce que l'appui-tête soit mis en place en commençant par relier les deux éléments de connecteur et alors que le deuxième élément de connecteur est immobilisé sur le dossier du siège. La position du deuxième élément de connecteur à ce 35 moment, aisément accessible en haut de la gaine, facilite grandement l'opération de raccordement et, même si, préférentiellement, les deux éléments de connecteur sont maintenus assemblés par clipsage, l'invention peut par exemple permettre d'utiliser des moyens de connexion électrique verrouillables mécaniquement manuellement, par 5 vissage ou autre, sans compliquer une telle manoeuvre. Après que la liaison électrique et mécanique des deux éléments de connecteur est effectuée, il suffit de déverrouiller manuellement le verrou pour permettre de faire coulisser les broches de l'appui-tête dans leurs gaines, de manière classique. L'invention permet ainsi, moyennant une intervention manuelle de déverrouillage, de simplifier grandement les systèmes selon l'art antérieur, en s'affranchissant des dispositifs complexes visant à assurer un déverrouillage automatique après réalisation de la connexion électrique. Préférentiellement, le deuxième élément de connexion, lorsqu'il est verrouillé, dépasse du corps de verrou. Alors que dans ces systèmes selon l'art antérieur la connexion se fait sans être visible, puisqu'à l'intérieur de la gaine et alors que la broche obture déjà la gaine, l'invention apporte plus de sécurité en permettant un contrôle visuel du bon raccordement des deux éléments de connecteur, avant que ledit connecteur ne soit dissimulé dans la gaine. De manière particulièrement avantageuse, le verrou est un verrou anti-éjection de type classique, destiné à empêcher la broche de l'appui-tête de sortir de la gaine. Un tel verrou anti-éjection est notamment du type décrit dans la partie introductive de ce mémoire. Typiquement, le verrou comporte un élément de pêne poussé élastiquement vers l'axe de la gaine, la broche de l'appui-tête et le deuxième élément de connecteur comportant chacun une encoche apte à recevoir ledit élément de pêne. L'invention permet donc d'utiliser des systèmes de montage d'appui-tête comportant déjà un tel dispositif 6 anti-éjection, sans besoin d'ajouter des systèmes de verrouillage particulier. Il suffit pratiquement de prévoir sur l'élément de connecteur relié au circuit du dossier, une encoche adaptée au verrou existant, similaire à la simple encoche formée sur la broche et servant pour la fonction anti-éjection de l'appui-tête. Préférentiellement, le verrou est donc un verrou fil, du type classiquement utilisé pour de tels dispositifs de verrous anti-éjection, l'élément de pêne étant un élément d'un fil ressort disposé dans le corps de verrou, lequel comporte un poussoir de déverrouillage agissant sur l'élément de fil ressort pour le déverrouiller. Selon une disposition particulière, la gaine comporte à son extrémité inférieure des moyens de retenue pour empêcher le connecteur de sortir de la gaine vers le bas. Cette disposition offre une sécurité supplémentaire, en permettant, au cas où le connecteur viendrait cependant à se désolidariser de la broche en cours de montage ou d'utilisation, de conserver le connecteur dans la gaine, où il peut être récupéré par des moyens adaptés, plutôt que de devoir dégarnir le siège pour accéder au connecteur tombé à l'intérieur du dossier et le remettre en place dans la gaine. Préférentiellement, les moyens de retenue sont formés par une paroi déformable liée à l'extrémité de la gaine, cette paroi étant apte, en position de repos, à enserrer élastiquement le connecteur, et pouvant par ailleurs se déformer élastiquement pour permettre l'introduction du deuxième élément de connecteur dans la gaine par le bas. Cette disposition est particulièrement intéressante lors du montage du siège, puisque, tout en conservant la sécurité d'utilisation ultérieure qui vient d'être évoquée, elle permet de faciliter grandement le montage du deuxième élément de connecteur dans la gaine, puisqu'il suffit de l'introduire par le bas et le pousser 7 ensuite vers le haut, jusqu'à encliquetage automatique sur le verrou, prêt pour recevoir le premier élément de connecteur lors du montage de l'appui-tête. Selon d'autres caractéristiques particulières : - les moyens de retenue comportent une partie en forme de soufflet réalisée d'une pièce avec la gaine, - les moyens de retenue comportent deux parois semi-cylindriques reliées à l'extrémité inférieure de la gaine et aptes à s'écarter élastiquement l'une de l'autre. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un siège conforme à l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble du siège, lors de la mise en place de l'appui-tête, - la figure 2 est une vue en coupe axiale de la gaine et de la broche d'appui-tête, juste après la 20 connexion électrique, - la figure 3 est une vue en coupe axiale de la gaine et de la broche d'appui-tête, lorsque l'appui-tête est monté, la broche verrouillée, - les figures 4 et 5 sont des vues de détail, à 25 échelle agrandie, de l'extrémité supérieure de la gaine, dans les positions respectives des figures 2 et 3, - les figures 6 et 7 illustrent la mise en place du deuxième élément de connecteur dans la gaine. 30 L'appui-tête 2 du siège 1 intègre un organe électrique 21, qui doit être relié électriquement à un circuit électrique situé à l'intérieur du dossier du siège, par exemple un faisceau électrique d'alimentation 11. 35 De manière classique, l'appui-tête est porté par deux broches 3, 3a qui s'insèrent en coulissant dans des 8 gaines respectives 5, 5a fixées rigidement sur le dossier et s'étendant à l'intérieur de celui--ci. La broche 3 comporte à son extrémité inférieure un premier élément de connecteur 4, relié électriquement à l'organe électrique 21 par un conducteur 9 et adapté pour être connecté et verrouillé avec un second élément de connecteur 6, située, dans la position représentée figure 1, en partie haute de la gaine 5, et relié au faisceau 11 du dossier par un conducteur électrique 10. La broche 3 de l'appui-tête est tubulaire et le premier élément de connecteur 4 est emmanché et bloqué à l'extrémité de ce tube. La gaine 5 est constituée d'un élément tubulaire, en matière plastique, qui se termine en partie supérieure par un corps de verrou 51, formant aussi une collerette de finition affleurante sur le dessus du dossier. Le corps de verrou 51 comporte une chambre 52 dans laquelle est placée un verrou 8, constitué d'un fil ressort métallique de forme générale en U par exemple,, dont une branche 81 est disposée de manière à s'engager en travers de l'alésage 53 de la gaine. Cette branche 81 peut être repoussée dans la chambre 52, pour libérer le passage dans l'alésage de la gaine, par un poussoir de déverrouillage 7 coulissant dans le corps de verrou transversalement à la gaine. Ce système de verrouillage est typiquement un dispositif anti-élection, de type connu en soi, dont le fil ressort 8 s'engage dans une encoche 31 adaptée formée dans le tube constitutif de la broche 3, pour verrouiller la broche dans sa gaine. La gaine 5 comporte à son extrémité inférieure une sorte de soufflet 54, qui peut être moulé d'une pièce avec la gaine, et qui est pourvu d'un rebord 55. Ce soufflet est fendu selon un plan axial pour constituer deux parties 54a, 54b qui peuvent s'écarter élastiquement l'une de l'autre, comme on le voit figure 7, puis se rapprocher élastiquement pour pouvoir enserrer le 9 connecteur 6, le conducteur électrique 10 pouvant coulisser entre les deux parties 54a, 54b. Dans l'exemple présenté, on a symbolisé les éléments de contact électrique par un seul plot axial 61 de contact porté par le deuxième élément de connecteur 6, mais il serait bien sûr possible de disposer plusieurs plots de contact électrique sur le même connecteur. De même, on représenté l'assemblage mécanique entre le premier et le deuxième élément de connecteur au moyen d'un système à emmanchement et à clips 62, mais de nombreux autres moyens de liaison mécanique pourraient aussi être utilisés, la seule contrainte étant que ces moyens doivent pouvoir passer librement dans l'alésage de la gaine 5. Le deuxième élément de connecteur 6 comporte latéralement une encoche 63, adaptée aussi pour y recevoir le fil du verrou 8, et positionnée de manière que, lorsque le verrou est engagé dans la dite encoche 63, le deuxième élément de connecteur 6 dépasse au dessus du corps de verrou 51, pour y être bien visible comme on le voit figure 1, et suffisamment pour pouvoir y relier aisément l'élément de connecteur 4 solidaire de la broche 3. Lors de la fabrication du siège, le deuxième élément de connecteur 6 est inséré par le bas dans la gaine 5, comme on le voit figures 6 et 7, en profitant de la déformabilité élastique du soufflet 54, et poussé vers le haut jusqu'à se trouver verrouillé par le fil du verrou 8, dans la position représentée figures 1, 2 et 4. Le garnissage du siège peut alors être terminé, rendant le deuxième élément de connecteur 6 inaccessible par l'intérieur du siège. Pour la mise en place et la connexion électrique de l'appui-tête, il suffit de raccorder les deux éléments de 35 connecteur 4 et 6, comme on le voit figures 2 et 4, puis le système est déverrouillé manuellement par une poussée sur le poussoir 7. Les broches sont alors insérées en coulissant dans les gaines 5 jusqu'à ce que le fil du verrou 8 s'engage dans l'encoche 31 de la broche, comme représenté figures 3 et 5. Lorsque le montage est ainsi terminé, le connecteur 6 est situé au niveau du soufflet 54 qui l'enserre et, en sécurité, l'empêcherait de se dégager hors de la gaine au cas ou les éléments de connecteurs viendraient à se séparer entre eux ou par rapport à la broche. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple. On pourrait en particulier utiliser d'autres moyens de verrouillage que le verrou à fil ressort et poussoir de déverrouillage décrit ci-dessus. L'invention peut aussi s'appliquer au cas de montage d'appui-tête réglables en hauteur par coulissement des broches dans les gaines et avec un verrouillage anti-éjection en fin de course haute normale
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Le siège d'automobile comporte des moyens de connexion électrique (4,6) pour connecter un organe électrique (21) contenu ou porté par l'appui-tête (2) avec un circuit (11) situé dans le dossier du siège (1), l'appui-tête (2) comportant une broche (3) montée par coulissement dans une gaine (5) solidaire du dossier, les dits moyens de connexion comprenant un premier élément de connexion (4), lié rigidement à l'extrémité inférieure de la broche (3) et raccordé électriquement au dit organe électrique (21), et un deuxième élément de connexion (6), raccordé électriquement audit circuit (11) et apte à s'engager avec le premier élément pour relier électriquement l'organe (21) au dit circuit (11), le deuxième élément étant monté coulissant dans ladite gaine et verrouillable en une position déterminée de manière à permettre d'effectuer la liaison entre le premier et le deuxième élément de connecteur. Le deuxième élément de connexion (6) est verrouillable par un verrou (8) à commande de déverrouillage manuelle (7), situé dans un corps de verrou (51) en partie supérieure de la gaine (5) .
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1. Siège d'automobile comportant des moyens de connexion électrique (4,6) pour connecter un organe électrique (21) contenu ou porté par l'appui-tête (2) avec un circuit (11) situé dans le dossier du siège (1), l'appui-tête (2) comportant au moins une broche (3) montée par coulissement dans une gaine (5) solidaire du dossier, les dits moyens de connexion comprenant un premier élément de connexion (4), lié rigidement à l'extrémité inférieure de la broche (3) et raccordé électriquement au dit organe électrique (21), et un deuxième élément de connexion (6), raccordé électriquement audit circuit (11) et apte à s'engager avec le premier élément pour relier électriquement l'organe (21) au dit circuit (11), le deuxième élément étant monté coulissant dans ladite gaine et verrouillable en une position déterminée de manière à permettre d'effectuer la liaison entre le premier et le deuxième élément de connecteur, caractérisé en ce que le deuxième élément de connexion (6) est verrouillable par un verrou (8) à commande de déverrouillage manuelle (7), situé dans un corps de verrou (51) en partie supérieure de la gaine (5). 2. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que le verrou est un verrou antiéjection (8) destiné à empêcher la broche (3) de l'appui-tête de sortir de la gaine (5). 3. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que le verrou comporte un élément de pêne (81) poussé élastiquement vers l'axe de la gaine, et la broche (3) de l'appui-tête et le deuxième élément de connecteur (6) comportant chacun une encoche (31, 63) apte à recevoir ledit élément de pêne. 4. Siège d'automobile selon la 3, caractérisé en ce que le verrou est un verrou fil (8), l'élément de pêne étant un élément (81) d'un fil ressort disposé dans le corps (51) de verrou, qui comporte un poussoir de déverrouillage (7) agissant sur l'élément de fil ressort. 5. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que, lorsqu'il est verrouillé, le deuxième élément de connexion (6) dépasse du corps de verrou (51). 6. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que les deux éléments de connecteur (4, 6) sont maintenus assemblés par clipsage (62). 20 7. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que la gaine (5) comporte à son extrémité inférieure des moyens de retenue (54) pour empêcher le connecteur de sortir de la gaine vers le bas. 25 8. Siège d'automobile selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de retenue sont formés par une paroi déformable (54) liée à l'extrémité de la gaine (5), apte, en position de repos, à enserrer élastiquement le connecteur (4, 6), et pouvant par 30 ailleurs se déformer élastiquement pour permettre l'introduction du deuxième élément de connecteur (6) dans la gaine par le bas. 9. Siège d'automobile selon la 8, 35 caractérisé en ce que les moyens de retenue comportent15une partie en forme de soufflet (54) réalisée d'une pièce avec la gaine (5). 10. Siège d'automobile selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de retenue comportent deux parois semi-cylindriques (54a, 54b) reliées à l'extrémité inférieure de la gaine (5) et aptes à s'écarter élastiquement l'une de l'autre.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/48
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FR2900458
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A1
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COMPLEXE MULTICOUCHE D'ISOLATION
| 20,071,102 |
La présente invention concerne un complexe multicouche isolant à haute température. Dans de nombreux domaines industriels dans lesquels il existe des sources de chaleur importante (fours industriels, tuyauteries hautes 5 températures,...), il faut isoler et confiner ces zones pour empêcher la diffusion de la chaleur à des organes qui ne peuvent supporter de haute température ou à des personnes. Les éléments d'isolation thermique actuels sont toutefois insatisfaisants sur de nombreux points techniques et économiques. 10 L'invention se propose de résoudre ces inconvénients. L'invention a pour objet un thermique et acoustique, comprenant au moins deux nappes de film réfléchissant aluminisé entre lesquelles sont disposées au moins deux couches de matériau fibreux aiguilleté, liées à chaque nappe par au moins 15 deux coutures parallèles de fils. L'invention fournit ainsi un complexe dont l'effet de protection thermique et notamment de protection contre le feu combine une composante de réflexion qui est conférée par les nappes de film aluminisé et une composante d'isolation qui est conférée par la faible conductivité 20 thermique des couches internes. Selon une forme d'exécution de l'invention, la couche de matériau fibreux aiguilleté est un feutre de verre. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, la couche de matériau fibreux aiguilleté est un feutre de silice. 25 De préférence, les trois couches de matériau fibreux sont d'épaisseur comprise entre 12 mm et 1 5 mm. Cette disposition permet de créer un complexe qui présente une importante souplesse et donc lui permet d'épouser des surfaces gauches. Selon une forme de réalisation, le complexe présente deux 30 couches de matériau fibreux aiguilleté ayant une ruasse surfacique comprise entre 0,70 et 0,90 kg/m2. Dans une autre forme de réalisation, le complexe présente trois couches de matériau fibreux aiguilleté ayant une ruasse surfacique comprise entre 1,10 et 1,20 kg/m2. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin ci annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation d'un complexe selon celle-ci. Figure 1 représente le complexe anti feu en coupe longitudinale, 5 Figure 2 montre le complexe en vue par-dessus. En se référant tout d'abord à la figure 1, on peut voir que le complexe est constitué de trois couches 2 internes d'épaisseur égale ; les couches 2 sont constituées à base de feutre de verre comprenant des fibres de verre continues dont le liage se fait par un aiguilletage mécanique 10 contrôlé. La masse surfacique de ces couches 2 est de l'ordre de 1,10 kg/m2 à 1,20 kg/m2. Il peut également être envisagé de réaliser les trois couches 2 centrales dans un feutre aiguilleté de silice. De part et d'autre de ces trois couches 2 centrales, il est prévu 15 deux nappes 3 d'un film aluminisé. La liaison entre chacune des fibres est réalisée par deux coutures longitudinales d'un fil 5, par exemple de nylon thermorésistant. Le complexe se présente sous la forme d'une laize d'une largeur de l'ordre de un mètre et d'une longueur de dix à cinquante mètres selon 20 l'épaisseur de ces couches internes. On note que ce complexe présente une souplesse importante du fait de la constitution de son âme par trois couches séparées qui sont susceptibles de glisser les unes par rapport aux autres et qui permet au complexe d'épouser des formes gauches. 25 Le complexe agit sur deux modes : d'une part, il réfléchit la chaleur par ses couches aluminisées, et d'autre part, il isole grâce à la faible conductibilité thermique de ces trois couches 2 internes et peut ainsi résister à des température de l'ordre de 150 C de manière continue. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de 30 réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation. Ainsi il peut être envisagé de prévoir deux couches 2 centrales de matériau fibreux aiguilleté qui dans ce cas peuvent présenter une masse surfacique de l'ordre de 0,70 kg/m2 à 0,90 kg/m2
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Ce complexe multicouche d'isolation thermique et acoustique, comprend deux nappes (3) de film réfléchissant aluminisé entre lesquelles sont disposées au moins deux couches (2) de matériau fibreux aiguilleté, liées à chaque nappe (3) par au moins deux coutures parallèles de fils.
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1. Complexe multicouche d'isolation thermique et acoustique, caractérisé en ce qu'il comprend deux nappes (3) de film réfléchissant aluminisé entre lesquelles sont disposées au moins deux couches (2) de matériau fibreux aiguilleté, liées à chaque nappe (3) par au moins deux coutures parallèles de fils. 2. Complexe multicouche d'isolation thermique selon la 10 1, caractérisé en ce que chaque couche de matériau fibreux aiguilleté est un feutre de verre. 3. Complexe multicouche d'isolation thermique selon la 1, caractérisé en ce que chaque couche de matériau fibreux aiguilleté est un feutre de silice. 15 4. Complexe multicouche d'isolation thermique selon l'un des 1 à 3, caractérisé en ce que le complexe comprend trois couches de matériau fibreux présentant une épaisseur comprise entre 12 mm et 15 mm. 5. Complexe multicouche d'isolation thermique selon l'une des 20 1 à 3, caractérisé en ce que le complexe présente deux couches de matériau fibreux aiguilleté ayant une masse surfacique comprise entre 0,70 et 0,90 kg/m2. 6. Complexe multicouche d'isolation thermique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le complexe présente trois 25 couches de matériau fibreux aiguilleté ayant une masse surfacique comprise entre 1,10 et 1,20 kg/m2.
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F,B
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F16,B32
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F16L,B32B
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F16L 59,B32B 5,B32B 15
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F16L 59/02,B32B 5/06,B32B 15/14
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FR2902337
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A1
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COMPRIMES A LIBERATION IMMEDIATE ET LEUR PRODUCTION
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La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique, et plus particulièrement à l'administration des médicaments. La présente invention a plus particulièrement pour objet des médicaments destinés à la voie orale, notamment des comprimés, dont le principe actif est libéré de manière quasi immédiate dans l'estomac. L'objet de l'invention est de présenter un comprimé destiné à être avalé, au moins neutre à la déglutition et se désagrégeant rapidement dans l'estomac par une réaction d'effervescence, tout en se dispersant rapidement dans le bol gastrique sans risquer de créer de fixation ou d'adhésion à la paroi stomacale. L'utilisation extra-hospitalière d'un médicament va de pair avec une forme galénique aisée à administrer. La voie orale reste le mode de traitement privilégié. Parmi les formes pharmaceutiques les plus répandues, les comprimés ou les gélules offrent l'avantage d'une présentation prédosée, facile à ingérer et dont l'état assure offre au principe actif une meilleure stabilité que les formulations liquides. Après ingestion, les comprimés ou les gélules se délitent progressivement dans le pharynx ou l'oesophage, tout en progressant dans l'appareil digestif. L'assimilation du principe actif s'effectue essentiellement au niveau de l'estomac et de la partie haute de l'intestin. Il est donc essentiel que les comprimés soient entièrement désagrégés à ce niveau. Selon le médicament administré, il est préférable que le principe actif soit libéré de façon prolongée, ou au contraire que la libération soit la plus rapide possible. Ces deux cas appellent des formulations très différentes des comprimés correspondants. La présente invention vise à obtenir des comprimés à libération rapide ou quasi immédiate du principe actif. L'état de l'art donne au terme libération immédiate une signification toute relative. Des brevets récents, concernant des comprimés à libération immédiate , font état de temps de décomposition des comprimés de l'ordre de 10 minutes (95% de dissolution, WO04072061), 15 minutes (75% de dissolution, WO03020261) ou même 30 minutes (95% de dissolution, EP1527787). Cependant, la législation pharmaceutique impose à ce terme une signification plus limitée, soit moins de 15 minutes. La plupart des traitements nécessitent une diffusion du principe actif dans un laps de temps très court, par exemple inférieur à cinq minutes. Des comprimés se désagrégeant en moins de trois minutes présentent donc un intérêt manifeste.45 Par ailleurs, l'absence de rapidité dans la désagrégation du comprimé peut poser des problèmes mécaniques lors de l'administration. Un comprimé à délitement lent, lorsqu'il est absorbé avec une faible quantité de liquide, peut rester collé à la paroi oesophagienne. Il provoque alors un inconfort local et rend difficile la libération du principe actif. De même, une désagrégation difficile dans l'estomac conduit à la persistance de morceaux ou de cristaux qui peuvent se fixer ou s'adsorber à la paroi stomacale. Il s'ensuit des irritations et des brûlures, ainsi qu'un retard de la libération du principe actif. Un comprimé se désagrégeant rapidement dans l'estomac permet donc d'éviter ces inconvénients. De plus, une dispersion rapide dans le bol gastrique assure une meilleure répartition du principe actif sur la paroi stomacale, et par conséquent une meilleure résorption, au niveau de l'estomac ou du duodénum. La rapidité d'action du médicament s'en trouve donc améliorée. Deux brevets antérieurs au nom de la Demanderesse décrivent un procédé de réalisation de comprimés à délitement instantané au contact de la salive (FR2638971 et FR2722408). Lorsque le principe actif possède un goût désagréable, amer ou brûlant, il est toutefois inapproprié de le libérer dans la sphère buccale. Or, de nombreux principes actifs possédant une amertume très prononcée, leur ingestion est rendue extrêmement pénible pour le patient, même avec adjonction de correcteurs de goût. Une autre forme d'administration doit alors être choisie. L'objet de l'invention consiste en une formulation de comprimé suffisamment compacte pour éviter le délitement dans la bouche, mais qui se désagrège très rapidement dans 25 l'estomac et qui provoque la dispersion homogène du principe actif dans le bol gastrique. Le principe des comprimés selon l'invention tient en l'association des trois composants principaux suivants : 30 - Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal (considérant que le pH de la salive est de 7-8) et réactif en milieu gastrique (considérant que le pH du suc gastrique varie de 1 à 4, selon le stade de la digestion). - Un ou plusieurs agents de délitement qui, associés à l'effervescence, participent à la 35 désagrégation du comprimé. - Un agent tensioactif, qui assure une répartition homogène du principe actif, à la surface et éventuellement à l'intérieur du bol gastrique. Ceci permet une assimilation plus facile au niveau de la paroi de l'estomac, notamment dans le cas des principes actifs faiblement 40 solubles dans l'eau ou dans les milieux aqueux. Les comprimés sont avantageusement réalisés par compression directe. En conséquence, une forme préférentielle de l'invention inclut essentiellement des ingrédients à l'état de poudre et non à l'état de cire, de pâte, de gel ou de liquide. Les comprimés sont obtenus 45 par forte compression pour ne pas se désagréger dans la bouche. Selon une forme préférentielle de l'invention, l'agent effervescent employé est un bicarbonate, notamment le bicarbonate de sodium. D'autres carbonates, comme par exemple le carbonate de calcium ou de magnésium, peuvent également être utilisés. On peut aussi employer d'autres agents effervescents susceptibles de dégager du gaz carbonique au contact du milieu gastrique, comme par exemple des composés d'addition de gaz carbonique sur des molécules azotées. Selon une forme préférentielle de l'invention, le ou les agents délitants employés sont des dérivés de la cellulose, de l'amidon et/ou de la polyvinylpyrrolidone, comme par exemple la crospovidone et/ou la croscarmellose. D'autres agents, comme par exemple l'amidonglycolate de sodium, le carboxyméthylamidon ou la carboxyméthylcellulose, peuvent également être utilisés. Selon une forme préférentielle de l'invention, l'agent tensioactif ernployé est le lauryl 15 sulfate de sodium. D'autres agents, comme par exemple des tensioactifs anioniques peuvent également être utilisés, à la condition d'être à l'état pulvérulent. Le comprimé peut également contenir d'autres excipients classiquernent utilisés dans la réalisation de ce type de formes pharmaceutiques, tels que : 20 - Un ou plusieurs diluants, comme par exemple une cellulose, un amidon, un sucre, un polyol, un sulfate de calcium ou de magnésium ; - Un ou plusieurs édulcorants, comme par exemple la saccharine et ses sels, l'aspartam, l'acésulfam de potassium et/ou le sucrose ; - Un ou plusieurs arômes, comme par exemple les arômes menthe, anis, fruits rouges, 25 agrumes, la vanilline ou l'éthylvanilline ; - Un ou plusieurs agents d'écoulement, comme par exemple la silice colloïdale ; - Un ou plusieurs lubrifiants, comme par exemple le stéarate de magnésium, le stéarylfumarate de sodium ou le talc. 30 Le ou les arômes utilisés sont plus faciles à sélectionner que dans le cas d'un comprimé se délitant au contact de la salive. En effet, la réalisation des comprimés selon l'invention fait intervenir un taux de compression suffisant pour leur éviter de se décomposer dès le passage en bouche. Le goût désagréable d'un principe actif sera donc assez facilement dissimulé. Les arômes apporteront par la suite un confort, lors d'éventuelles régurgitations. 35 Une large gamme de principes actifs pourra être administrée par le moyen de comprimés réalisés selon l'invention. La seule limitation est l'absence de réactivité du principe actif vis-à-vis des excipients. 40 Lorsque l'agent effervescent utilisé est le bicarbonate de sodium, les principes actifs sous forme acide ne peuvent notamment pas être incorporés dans des comprimés réalisés selon l'invention. Dans le cas d'un principe actif acide, il sera donc préférable d'utiliser comme agent effervescent un carbonate peu soluble en milieu aqueux. 45 Selon une forme préférentielle de l'invention, le principe actif incorporé dans les comprimés à libération immédiate dans l'estomac est le diclofénac sel d'épolamine. Ce type de comprimés peut également être utilisé dans l'administration d'autres principes actifs, comme par exemple : - des agents anti-inflammatoires, notamment les sels de diclofénac, le kétoprofène, l'ibuprofène et ses sels, ainsi que d'autres AINS à faible solubilité dans l'eau, sous forme acide ou salifiée ; - des antalgiques comme par exemple le paracétamol ; - des antidiarrhéiques, comme par exemple le tiorfan ; -des antinauséeux, comme par exemple le diphénidol ou le dronabinol ; des antihistaminiques, comme par exemple la méthdilazine ou la cétrizine; -des antimigraineux, comme par exemple le sumatriptan ; - des gastroprokinétiques, comme par exemple la trimébutine ; - des agents anti-infectieux, comme par exemple des céphalosporines ou des macrolides ; - des antidépresseurs, comme par exemple la tianeptine ou l'amineptine ; -des phlébotoniques, comme par exemple la diosmine. Préférentiellement, la teneur en principe actif dans les comprimés s'échelonne de 1 à 50% en poids total, selon la nature du médicament et la dose prévue. Dans le cas du diclofénac et de ses sels, la teneur en principe actif s'échelonne de 0,06 g à 0,125 g par unité de prise. Les comprimés selon l'invention sont préparés selon un procédé qui consiste à incorporer dans la masse pulvérulente le principe actif, l'agent de délitement, l'agent effervescent et le tensioactif et à soumettre la poudre à un moulage par compression élevée. 25 Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Exemple 1 : Comprimés de Diclofénac sel d'Epolamine Pour 1000 comprimés : 30 CONSTITUANTS % Masse (g) FONCTIONS Diclofénac sel d'Epolamine 26 65,00 Principe Actif Cellulose microcristalline 47 117,50 Diluant PH200 Crospovidone CL 10 25,00 Délitant Bicarbonate de Sodium 6 15,00 Agent effervescent Lauryl sulfate de sodium 0,6 1,50 Tensio-actif Arôme cassis 4 10,00 Aromatisant Arôme menthe 2 5, 00 Aromatisant Aspartam 3,2 8,00 Edulcorant Silice colloïdale 0,2 0,50 Agent d'écoulement Stéarate de magnésium 1 2,50 Lubrifiant20 Exemple 2 : Mode opératoire de réalisation des comprimés - Pesée et tamisage des matières premières ; - Mélange des constituants, à l'exception du lubrifiant, dans un mélangeur cubique durant 15 minutes ; -Ajout du lubrifiant et mélange 5 minutes dans le mélangeur cubique. Compression : Machine à comprimer rotative équipée de poinçons de 10 mm plat. Dureté : telle que permettant une désagrégation du comprimé en moins de trois minutes dans un milieu aqueux de pH 1-2. Masse d'un comprimé : 0,25 g.15
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La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique, et plus particulièrement à l'administration des médicaments.L'objet de l'invention est un comprimé destiné à être avalé, au moins neutre à la déglutition et se désagrégeant rapidement dans l'estomac par une réaction d'effervescence, tout en se dispersant rapidement dans le bol gastrique sans risquer de créer de fixation ou d'adhésion sur la paroi stomacale.Le comprimé contient l'association des composants suivants :- Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal et réactif en milieu gastrique ;- Un ou plusieurs agents de délitement ;- Un agent tensioactif ;- Un ou plusieurs principes actifs.L'invention a également pour objet un procédé de préparation des comprimés, qui consiste à incorporer dans la masse pulvérulente le principe actif, l'agent de délitement, l'agent effervescent et le tensioactif et à soumettre la poudre à un moulage par compression élevée.
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1. Comprimés, destinés à être avalés, se désagrégeant en moins de trois minutes en milieu 5 gastrique, contenant l'association des composants suivants : - Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal et réactif en milieu gastrique ; - Un ou plusieurs agents de délitement ; -Un agent tensioactif ; - Un ou plusieurs principes actifs. 10 2. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que l'agent effervescent est un bicarbonate de métal alcalin ou un carbonate de métal alcalino-terreux. 3. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que le ou les agents de 15 délitement employés sont choisis parmi la crospovidone, la croscarmellose et l'amidon. 4. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que l'agent tensioactif employé est le lauryl sulfate de sodium. 20 5. Comprimés selon l'une des 1 à 4, caractérisés en ce qu'ils contiennent également un ou plusieurs autres excipients choisis parmi : - Un ou plusieurs diluants ; - Un ou plusieurs édulcorants ; - Un ou plusieurs arômes ; 25 - Un ou plusieurs agents d'écoulement ; - Un ou plusieurs lubrifiants. 6. Comprimés selon l'une des 1 à 5, caractérisés en ce qu'ils contiennent, à titre de principes actifs, un ou plusieurs composés choisis parmi : 30 - les anti-inflammatoires, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens à faible solubilité dans l'eau ; les antalgiques ; - les antidiarrhéiques ; - les antinauséeux ; 35 - les antihistaminiques ; les antimigraineux ; - les gastroprokinétiques ; - les phlébotoniques ; - les agents anti-infectieux ; 40 - les antidépresseurs. 7. Comprimés selon l'une des 1 à 6, caractérisés en ce qu'ils contiennent, à titre de principe actif, du diclofénac sel d'épolamine. 45 8. Comprimés selon l'une des 1 à 7, caractérisés en ce que la teneur en principe actif s'échelonne de 1 à 50% en poids total. 9. Procédé de réalisation de comprimés selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : - Les constituants sont mélangés dans un mélangeur cubique durant 15 minutes ; - Le lubrifiant est ajouté et les constituants sont encore mélangés 5 minutes dans le mélangeur cubique ; -Les comprimés sont formés à l'aide d'une machine à comprimés rotative.
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A
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A61
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A61K 9,A61K 31,A61K 47
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A61K 9/46,A61K 31/196,A61K 47/04,A61K 47/36
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FR2902240
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A1
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CONTACT DE TYPE DOUILLE ELASTIQUE MONOBLOC A INSERTION DE FORCE CONTROLEE
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5 La présente invention concerne les contacts de type douilles élastiques monoblocs destinés à équiper les connecteurs électriques 10 à faible insertion de force. Elle concerne plus particulièrement les contacts femelles dits douilles élastiques ou douilles fendues équipant un connecteur et comportant deux ou plusieurs poutres élastiques destinées en 15 s'écartant radialement à appliquer une pression de contact nécessaire à la continuité électrique sur les contacts mâles de type broches équipant un connecteur de connexion complémentaire. Dans les connecteurs électriques équipés d'un grand nombre 20 contacts femelles de type douille fendue il est nécessaire de développer un effort important d'assemblage pour faire coulisser dans la douille la broche du contact mâle une fois que ce dernier aura passé le pic d'introduction occasionné par l'accostage de la broche sur l'extrémité ouverte de la douille. Cet effort appelé aussi 25 tarage entraîne souvent un dépassement de la limite élastique du matériau composant les poutres de la douille ce qui occasionne une très grande dispersion de la pression de contact avec pour conséquence un nombre limité de manoeuvres et une possibilité de perte de continuité électrique aggravée par la corrosion sous 30 contrainte développée entre la douille et la broche. Afin de réduire cet effort d'assemblage obligeant l'utilisateur à appliquer une poussée importante sur l'un des connecteurs complémentaires, il a été proposé de diminuer l'inertie des poutres de la douille. En effet, les douilles classiques utilisent des poutres dont l'inertie est constante tout au long de la poutre ce qui entraîne le développement de contraintes maximum en une seule zone de la poutre. Ces contraintes localisées sont à l'origine du dépassement de la limite élastique du matériau de la poutre et du dépassement de la limite élastique des matériaux en présence au point de contact tel que par exemple le revêtement d'or appliqué à la surface du laiton constituant le matériau de base de la poutre (phénomène connu sous l'appellation Pression de Hertz). Afin de pallier l'importance de ces phénomènes développés par une 20 inertie constante tout au long d'une poutre, de nombreuses réalisations ont été jusqu'alors proposées. Parmi ces réalisations il a été étudié l'utilisation d'un contact élastique ou palette supporté dans une douille tubulaire rigide et se 25 déplaçant radialement de façon élastique sous la poussée de la broche lors de la connexion des connecteurs complémentaires. Le brevet FR 2 681 733 décrit une réalisation de ce type permettant une faible force d'insertion dont le fonctionnement est satisfaisant 30 pour les contacts de dimension importante car en deçà d'un faible dimensionnement l'utilisation de pièces multiples augmente les temps de fabrication et nécessairement le coût. Le brevet FR 2 685 558 décrit une réalisation perfectionnée dans laquelle les palettes sont au nombre de trois, par exemple, et entre au contact de la broche du connecteur complémentaire selon trois génératrices. Les réalisations décrites dans ces deux brevets proposent un tarage très faible et apportent une solution pour diminuer localement l'inertie de la poutre car ils décrivent des réalisations dans lesquelles la variation de l'inertie le long de la poutre s'effectue grâce à des diminutions locales de la largeur de cette poutre alors que l'épaisseur du matériau constituant la poutre reste constante. Des améliorations ont de même été proposées pour les douilles monobloc classiques afin de faciliter la connexion de connecteurs électriques complémentaires. Le brevet FR 2 450 510 décrit une réalisation permettant de réduire le pic d'introduction occasionné par l'accostage de la broche sur l'extrémité ouverte de la douille afin de provoquer l'ouverture de ses poutres. Toutefois, l'invention décrite comporte la combinaison d'une partie fuselée de l'extrémité de la broche et d'une épaisseur décroissante sur une longueur donnée du matériau constituant la poutre. La première de ces deux caractéristiques n'est pas applicable actuellement car la conception selon laquelle une forme sphérique est imposée au bout de la broche ne correspond pas aux exigences normatives internationales et ne produit aucun effet sur la fonction de tarage. La seconde caractéristique est toujours utilisée car elle permet un accostage facilité de l'extrémité de la broche sur l'extrémité des poutres de la douille dont l'épaisseur décroît progressivement vers son extrémité ouverte. Les solutions décrites dans ces brevets ne sont toutefois pas entièrement satisfaisantes car soit elles ne sont pas applicables pour toutes les dimensions de douilles utilisées dans les différents domaines de l'industrie et se révèlent onéreuse lors de leur fabrication, soit elles n'apportent pas de solution au risque de dépassement de la limite élastique du matériau utilisé pour la fabrication des poutres des douilles monobloc ni à celle des matériaux en présence au point de contact. Il existe donc un besoin de proposer des contacts douilles élastiques monobloc pour connecteurs électriques comportant des poutres élastiques à inertie variable permettant d'obtenir le long de chaque poutre des contraintes quasi identiques participant ainsi à l'augmentation de la flèche de chaque poutre afin d'obtenir une insertion de force contrôlée des contacts broches d'un premier connecteur dans les contacts douilles élastiques d'un connecteur complémentaire. Dans ce but la présente invention propose un contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée pour connecteurs électriques comprenant une partie arrière en forme de tige définissant une première zone cylindrique et une partie avant tubulaire comportant une seconde zone cylindrique prolongeant la partie arrière, ouverte vers l'avant et fractionnée, à l'aide de fentes, en poutres élastiques, une zone terminale fuselée dans laquelle l'épaisseur des poutres décroît progressivement vers l'extrémité ouverte de la partie tubulaire ladite partie tubulaire comporte en outre un segment cylindrique, fractionné à l'aide de fentes en au moins deux poutres élastiques, qui présente sur sa surface extérieure une zone de forme tronconique. Selon l'invention le segment cylindrique tronconique est délimité par les zones de raccordement dudit segment avec respectivement la seconde zone cylindrique et la première zone cylindrique. 10 Selon l'invention la seconde zone cylindrique constitue un bras de levier. Selon l'une des caractéristiques principales de l'invention la zone de forme tronconique du segment constitue un élément à inertie 15 variable des poutres élastiques et travaille en flexion en quasi iso contraintes. Selon l'une des caractéristiques principales de l'invention la zone de raccordement de la seconde zone cylindrique et du segment 20 cylindrique constitue la zone finale de variation de l'inertie des poutres élastiques. Selon l'invention l'élément en quasi iso contraintes participe à l'augmentation de la flèche de chaque poutre élastique. Selon l'invention la zone terminale fuselée décroît progressivement vers l'extrémité ouverte de la poutre. 25 Selon l'invention la longueur de la seconde zone cylindrique permet d'augmenter et de participer à l'ajustement du coefficient multiplicateur de la flèche de chaque poutre. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante et des dessins annexés dans lesquels, la figure 1 représente une vue en coupe de deux demi connecteurs comportant respectivement des éléments mâles et des éléments 10 femelles. La figure 2 représente une douille fendue monobloc selon l'art antérieur. 15 La figure 3 représente une douille élastique conforme à la présente invention. Les figures 4a et 4b représentent respectivement un diagramme de répartition des contraintes dans une douille conforme à l'art 20 antérieur et un diagramme des contraintes dans une douille conforme à la présente invention. Les figure 5a et 5b représentent une vue en coupe lors de la fabrication d'une douille conforme à la présente invention. 25 La figure 1 représente une vue en coupe d'un ensemble de connecteurs 1 et 2 en position connectée et verrouillée. Ces connecteurs comportent chacun un boîtier 3, 4 des isolants 5, 6 comportant des logements dans lesquels sont disposés des contacts 30 femelles ou douilles 7 et des contacts mâles ou broches 8. Des éléments de verrouillage 9 et des moyens de mise à la terre 10 permettent de maintenir mécaniquement les connecteurs en position connectée et verrouillée et de maintenir la continuité de masse entre eux. On notera que les douilles et les broches sont en position engagée et qu'elles comportent à la partie opposée à leur partie engagée des moyens de raccordement aux conducteurs électriques de transmission non représentés. 10 La figure 2 représente une vue de coté d'une douille fendue monobloc 7 de l'art antérieur se présentant sous la forme d'une douille comprenant une partie arrière 11 en forme de tige permettant le raccordement de conducteurs électriques, une partie 15 tubulaire 12 prolongeant la partie arrière 11, ouverte vers l'avant et fractionnée à l'aide de fentes 13 en poutres élastiques 14 destinées en s'écartant radialement à appliquer une pression de contact nécessaire à la continuité électrique sur les broches 8 du connecteur de connexion complémentaire 2 visible sur la figure 1. 20 La figure 3 représente une vue en coupe d'une douille 7 conforme à l'invention. Cette douille comporte une partie arrière 11 en forme de tige définissant une première zone cylindrique A, une partie tubulaire 12, ouverte vers l'avant, prolongeant la partie arrière 11 et 25 fractionnée à l'aide de fentes 13 définissant deux poutres élastiques 14. La partie tubulaire 12 se compose d'une seconde zone cylindrique C, d'un segment cylindrique B et d'une zone terminale D, proche de la partie ouverte 15, fuselée sur sa face interne et dont l'épaisseur décroît progressivement vers l'extrémité 15. 30 Dans un souci de clarté de description les poutres 14 et les fentes 13 sont représentées au nombre de deux sur la présente figure mais il est évident que l'invention s'applique à des douilles ayant un nombre supérieur de poutres ou lobes et de fentes correspondantes. Selon l'invention, la surface extérieure 16 du segment cylindrique B se présente sous la forme d'une zone tronconique obtenue par un usinage conique extérieur alors que l'usinage extérieur de la seconde zone cylindrique C est parfaitement rectiligne à partir de la zone de raccordement 17. La seconde zone cylindrique C entre la zone terminale D et le segment cylindrique tronconique B constitue un bras de levier qui permet d'augmenter et donc de participer à l'ajustement du coefficient multiplicateur de la flèche de chaque poutre 14. A titre d'exemple non limitatif le diamètre extérieur du segment cylindrique tronconique B à la zone de raccordement 17 représente une valeur inférieure d'environ 8% de la valeur du diamètre extérieur du segment cylindrique tronconique B à la zone de raccordement 18 avec la zone cylindrique A. Il est évident que cette valeur donnée à titre d'exemple pour une douille précise est fonction des diamètres intérieur et extérieur de la douille ainsi que du nombre et de la largeur des poutres et du nombre de fentes les définissant. Cet usinage en tronc de cône permet d'obtenir une inertie variable sur une longueur ou la totalité du segment cylindrique tronconique B qui constitue un élément capital de la poutre 14. Cette variation d'inertie permet donc d'obtenir une partie de poutre qui travaille en flexion avec des contraintes quasi identiques sur toute sa longueur. Cette répartition des contraintes apparaît de façon claire sur les figures 4a et 4b qui représentent des diagrammes d'analyse par éléments finis de la poutre 14 d'une douille de l'art antérieur présentant une zone ZZ dans laquelle est concentré un maximum de contraintes près de la zone de raccordement 18 avec la zone cylindrique A. Les contraintes, ainsi développées dans la poutre 14 lors de l'insertion d'une broche 8, atteignent très fréquemment la limite élastique du matériau de la poutre. Au contraire et conformément à l'invention la figure 4b met en évidence une zone YY dans laquelle les contraintes se répartissent de façon quasi identique dans le segment cylindrique tronconique B de la poutre 14. La figure 4b met ainsi en évidence les contraintes engendrées dans le segment cylindrique B, entre les zones de raccordement 17 et 18, qui constitue une zone de variation de l'inertie des poutres élastiques 14. On notera que dans la zone cylindrique C faisant office de bras de levier les contraintes se répartissent de façon uniforme et que cette 25 zone coopère et prolonge l'action du segment B. Cette répartition des contraintes quasi identiques sur la longueur d'une poutre élastique 14 permet une augmentation de sa flèche du fait de la diminution de l'effort requis et d'une moindre variation de 30 contraintes due au dimensionnement des éléments. On notera que la longueur de la zone cylindrique C constituant le bras de levier peut aussi être allongée et permet ainsi d'augmenter et de participer à l'ajustement du coefficient multiplicateur de la flèche de la poutre 14. Les figures 5 représentent une douille 7 conforme à la présente invention après les opérations de fabrication consistant à usiner au tour les différents diamètres des zones cylindriques A, C, D et du segment cylindrique tronconique B, puis d'une découpe des fentes définissant les poutres 14, tels que visibles sur la figure 5a. De même, la figure 5b montre le positionnement final des poutres 14 après l'opération de resserrage amenant l'ouverture 15 à la dimension requise en fonction de la géométrie des broches et douilles à assembler. L'utilisation d'un segment engendrant une variation d'inertie dans une partie ou élément d'une poutre d'un contact douille élastique d'un connecteur électrique permet d'améliorer de façon remarquable les caractéristiques d'assemblage des douilles en autorisant une insertion de force moyenne (MIF) tout en conservant les qualités intrinsèques de transmission de puissance ou de signal grâce à la pression exercée par les poutres du contact femelle à douille élastique sur la surface du contact broche mâle. 5 A titre d'exemple le tableau ci-dessous récapitule les valeurs des douilles classiques de l'art antérieur et les douilles (MIF) de la présente invention. Douille classique Douille de l'invention Effort en bout de 244 g 91 g poutre Flèche 0.08 mm 0.144 Tarage moyen 73 g 27g Limite élastique Atteinte Non atteinte L'invention ne se limite pas à ce qui précède et nullement aux modes de réalisations qui ont été décrites ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. 10
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Contact douille élastique 7 monobloc à insertion de force contrôlée pour connecteurs électriques comprenant une partie arrière 11 en forme de tige définissant une première zone cylindrique A et une partie avant tubulaire 12 comportant une seconde zone cylindrique C prolongeant la partie arrière, ouverte vers l'avant et fractionnée à l'aide de fentes 13 en poutres élastiques 14, une zone terminale D fuselée dans laquelle l'épaisseur des poutres 14 décroît progressivement vers l'extrémité ouverte 15 de la partie tubulaire 12 qui comporte en outre un segment cylindrique B, fractionné à l'aide de fentes 13 en au moins deux poutres élastiques 14, qui présente sur sa surface extérieure 16 une zone de forme tronconique.
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5 1 . Contact douille élastique (7) monobloc à insertion de force contrôlée pour connecteurs électriques comprenant une partie arrière (II) en forme de tige définissant une première zone cylindrique (A) et une partie avant tubulaire (12) 10 comportant une seconde zone cylindrique (C) prolongeant la partie arrière, ouverte vers l'avant et fractionnée à l'aide de fentes (13) en poutres élastiques (14), une zone terminale (D) fuselée dans laquelle l'épaisseur des poutres (14) décroît progressivement vers l'extrémité ouverte (15) de la partie 15 tubulaire caractérisé en ce que la partie tubulaire (12) comporte en outre un segment cylindrique (B), fractionné à l'aide de fentes (13) en au moins deux poutres élastiques (14), qui présente sur sa surface extérieure (16) une zone de forme tronconique. 20 2. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 1 caractérisé en ce que le segment cylindrique tronconique (B) est délimité par les zones de raccordement (17, 18) dudit segment avec respectivement 25 la seconde zone cylindrique (C) et la première zone cylindrique (A). 3. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 1 caractérisé en ce que laseconde zone (C) située entre la zone de raccordement (17) et l'extrémité ouverte (15) constitue un bras de levier. 4. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 1 caractérisé en ce que la zone de forme tronconique du segment (B) constitue un élément à inertie variable des poutres élastiques (14). 5. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 4 caractérisé en ce que l'élément de poutre élastique travaille en flexion en quasi iso contraintes. 6. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon les 1 à 3 caractérisé en ce que la zone de raccordement (17) constitue la zone finale de variation de l'inertie des poutres élastiques (14). 7. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 5 caractérisé en ce que l'élément en quasi iso contraintes participe à l'augmentation de la flèche de chaque poutre élastique. 8. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 1 caractérisé en ce que l'épaisseur de la zone terminale fuselée (D) décroît progressivement vers l'extrémité ouverte (15) de la poutre (14). 9. Contact douille élastique monobloc à insertion de force contrôlée selon la 1 caractérisé en ce que la longueur de la seconde zone cylindrique (C) ajuste le coefficient multiplicateur de la flèche de chaque poutre.
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H
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H01
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H01R
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H01R 13
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H01R 13/11
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FR2894038
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A1
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LENTILLE OPHTALMIQUE.
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La présente invention a pour objet une lentille ophtalmique. Toute lentille ophtalmique, destinée à être portée dans une monture, est associée à une prescription. La prescription en matière ophtalmique peut comprendre une prescription de puissance, positive ou négative, ainsi qu'une prescription d'astigmatisme. Ces prescriptions correspondent à des corrections à apporter au porteur des lentilles pour corriger les défauts de sa vision. Une lentille est montée dans la monture en fonction de la prescription et de la position des yeux du porteur par rapport à la monture. Dans les cas les plus simples, la prescription se réduit à une prescription de puissance. La lentille est dite unifocale et présente une symétrie de révolution. Elle est simplement montée dans la monture de sorte que la direction principale du regard du porteur coïncide avec l'axe de symétrie de la lentille. Pour les porteurs presbytes, la valeur de la correction de puissance est différente en vision de loin et en vision de près, du fait des difficultés d'accommodation en vision de près. La prescription est alors composée d'une valeur de puissance en vision de loin et d'une addition (ou progression de puissance) représentative de l'incrément de puissance entre la vision de loin et la vision de près; ceci revient à une prescription de puissance en vision de loin et à une prescription de puissance en vision de près. Les lentilles adaptées aux porteurs presbytes sont des lentilles multifocales progressives; ces lentilles sont décrites par exemples dans FRA-2 699 294, US-A-5 270 745 ou US-A-5 272 495, FR-A-2 683 642, FR-A-2 699 294 ou encore FR-A-2 704 327. Les lentilles ophtalmiques multifocales progressives comprennent une zone de vision de loin, une zone de vision de près, une zone de vision intermédiaire, une méridienne principale de progression traversant ces trois zones. Elles sont généralement déterminées par optimisation, à partir d'un certain nombre de contraintes imposées aux différentes caractéristiques de la lentille. Ces lentilles sont généralistes, en ce qu'elles sont adaptées aux différents besoins courants du porteur. On définit des familles de lentilles multifocales progressives, chaque lentille d'une famille étant caractérisée par une addition, qui correspond à la variation de puissance entre la zone de vision de loin et la zone de vision de près. Plus précisément, l'addition, notée A, correspond à la variation de puissance entre un R:ABrevets\24300A24396 ESS-Cas 993 lexie depot_doc - 2211105 - 18,11 - 1'22 point VL de la zone de vision de loin et un point VP de la zone de vision de près, qui sont appelés respectivement point de contrôle de la vision de loin et point de contrôle de la vision de près, et qui représentent les points d'intersection du regard et de la surface de la lentille pour une vision à l'infini et pour une vision de lecture. Dans une même famille de lentilles, l'addition varie d'une lentille à l'autre de la famille entre une valeur d'addition minimale et une valeur d'addition maximale de 0.25 dioptrie en 0.25 dioptrie d'une lentille à l'autre de la famille. Des lentilles de même addition diffèrent par la valeur de la sphère moyenne en un point de référence, appelée aussi base. On peut par exemple choisir de mesurer la base au point VL de mesure de la vision de loin. On définit ainsi par le choix d'un couple (addition, base) un ensemble ou jeu de faces avant asphériques pour lentilles multifocales progressives. Habituellement, on peut ainsi définir 5 valeurs de bases et 12 valeurs d'additions, soient soixante faces avant. Dans chacune des bases, on réalise une optimisation pour une puissance donnée. Cette méthode connue permet, à partir de lentilles semi-finies, dont seule la face avant est conformée, de préparer des lentilles adaptées à chaque porteur, par simple usinage d'une face arrière sphérique ou torique. Ainsi, les lentilles multifocales progressives comportent habituellement une face avant asphérique, qui est la face opposée au porteur des lunettes, et une face arrière sphérique ou torique, dirigée vers le porteur des lunettes. Cette face sphérique ou torique permet d'adapter la lentille à l'amétropie de l'utilisateur, de sorte qu'une lentille multifocale progressive n'est généralement définie que par sa surface asphérique. Comme il est bien connu, une surface asphérique est généralement définie par l'altitude de tous ses points. On utilise aussi les paramètres constitués par les courbures minimales et maximales en chaque point, ou plus couramment leur demi-somme et leur différence. Cette demi-somme et cette différence multipliées par un facteur n-1, n étant l'indice de réfraction du matériau de la lentille, sont appelées sphère moyenne et cylindre. Une lentille multifocale progressive peut ainsi être définie, en tout point de sa surface complexe, par des caractéristiques géométriques comprenant une valeur de sphère moyenne et une valeur de cylindre, données par les formules suivantes. De façon connue en soi, en tout point d'une surface complexe, on définit une sphère moyenne D donnée par la formule: R VBreeetsV24300'"24396 GSS-Cs. 993_ tente depot.doc -2211/05 - 18:I I - 222 D=n-1( 1 + 1 2 R, R2 où R1 et R2 sont les rayons de courbure maximal et minimal locaux exprimés en mètres, et n l'indice du matériau constituant la lentille. On définit aussi un cylindre C, donné par la formule: 1 1 S C=(n-1 --R, R2 Les caractéristiques de la face complexe de la lentille peuvent être exprimées à l'aide de la sphère moyenne et du cylindre. Par ailleurs, une lentille multifocale progressive peut aussi être définie par des 10 caractéristiques optiques prenant en considération la situation du porteur des lentilles. En effet, les lois de l'optique des tracés de rayons entraînent l'apparition de défauts optiques quand les rayons s'écartent de l'axe central de toute lentille. On s'intéresse classiquement aux aberrations dites défaut de puissance et d'astigmatisme. Ces aberrations optiques peuvent être appelées de façon générique 15 défauts d'oblicité des rayons. Les défauts d'oblicité des rayons ont déjà été bien identifiés dans l'art antérieur et des améliorations ont été proposées. Par exemple, le document WO-A-98 12590 décrit une méthode de détermination par optimisation d'un jeu de lentilles ophtalmiques multifocales progressives. Ce document propose de définir le jeu de 20 lentilles en considérant les caractéristiques optiques des lentilles et notamment la puissance porteur et l'astigmatisme oblique, dans les conditions du porté. La lentille est optimisée par tracé de rayons, à partir d'un ergorama associant à chaque direction du regard dans les conditions du porté un point objet visé. EP-A-O 990 939 propose aussi de déterminer une lentille par optimisation en 25 tenant compte des caractéristiques optiques et non plus surfaciques de la lentille. On considère à cette fin les caractéristiques d'un porteur moyen, notamment pour ce qui est de la position de la lentille devant ]'oeil du porteur en termes de galbe, d'angle pantoscopique et de distance verre-oeil. On peut aussi considérer, en plus des défauts d'oblicité des rayons décrits 30 précédemment, les aberrations optiques dites d'ordre élevé comme l'aberration R: BresersS2 43 0012 4 3 96 ESS-Cas 993_texte depoi-doc -22'11,05 - 18:I I - 3/22 sphérique ou la coma en s'intéressant aux déformations subies par un front d'onde sphérique non aberrant traversant la lentille. On considère que l'oeil tourne derrière le verre pour balayer l'ensemble de sa surface. Ainsi, en chaque point, on considère un système optique composé de l'oeil et du verre, tel que cela sera expliqué en détails plus bas en référence aux figures 1 à 3. Le système optique est donc différent en chaque point de la surface du verre car les positions relatives de l'axe principal de l'oeil et du verre sont effectivement différentes en chaque point du fait de la rotation de l'oeil derrière le verre. Dans chacune de ces positions successives, on calcule les aberrations subies par le front d'onde traversant la lentille et limité par la pupille de l'oeil. L'aberration sphérique traduit par exemple le fait que les rayons passant au bord de la pupille ne convergent pas dans le même plan que les rayons passant proche de son centre. Par ailleurs, la coma représente le fait que l'image d'un point situé en dehors de l'axe présentera une traînée, due à la variation de puissance du système optique. On peut se référer à l'article de R. G. Dorsch et P. Baumbach, Coma and Design Characteristics of Progessive Addition Lenses R G Dorsch, P. Baumbach, Vision Science and Its Applications, Santa Fe, February 1998 qui décrit les effets de la coma sur une lentille multifocale progressive. Les déformations du front d'onde traversant la lentille multifocale peuvent être décrites globalement par l'écart quadratique moyen, dit RMS pour Root Mean Square en anglais. Le RMS est généralement exprimé en micromètre ( m) et désigne, pour chaque point de la surface complexe, l'écart du front d'onde résultant par rapport à un front d'onde non aberrant. L'invention propose de contrôler la valeur du RMS pour déterminer une lentille multifocale progressive définie par ses caractéristiques optiques dans les conditions du porté afin de limiter les aberrations optiques perçues par l'oeil. En particulier lorsque la lentille multifocale progressive présente une forte addition de puissance, par exemple supérieure ou égale à 1,5 dioptries, les aberrations impactant le front d'onde deviennent plus importantes du fait de la progression de puissance entre la zone de vision de loin et la zone de vision de prés. Ces aberrations optiques perçues par le porteur nuisent au confort en vision périphérique et en vision dynamique. Il existe donc un besoin pour une lentille multifocale progressive qui satisfasse mieux les besoins des porteurs. g:\ Brevets\24300\ 24396 ESS-C s 993_ texte depot.doc - 22/11/05 - 18:I I - 4/22 L'invention propose une lentille multifocale progressive à laquelle il est plus facile de s'adapter que les lentilles ophtalmiques classiques ; elle présente une grande douceur de progression de puissance afin d'assurer au porteur une excellente perception en vision dynamique et en vision périphérique. Il est proposé de limiter le RMS sur toute une zone centrale de la lentille tout en garantissant une bonne accessibilité aux puissances nécessaires à la vision de près. Une telle lentille est particulièrement adaptée au confort de porteurs hypermétropes nécessitant une addition de puissance importante, supérieure ou égale à 1,5 dioptries. L'invention propose en conséquence une lentille ophtalmique multifocale 10 progressive présentant une surface complexe ayant : - un point de référence prisme ; - une croix de montage située 8 au dessus du point de référence prisme ; - une méridienne de progression sensiblement ombilique présentant une addition de puissance supérieure ou égale à 1,5 dioptries entre un point de 15 référence en vision de loin et un point de référence en vision de près ; la lentille présentant, dans les conditions du porté et ramenée à une prescription plan en vision de loin par ajustement des rayons de courbure d'au moins une de ses faces : - un écart quadratique moyen réduit, normalisé à la prescription d'addition, 20 inférieur à 0,65 micromètres par dioptrie, dans une zone délimitée par un cercle centré sur le point de référence prisme et de diamètre correspondant à un balayement du regard de 80 , l'écart quadratique moyen réduit étant calculé en annulant les coefficients d'ordre 1 et le coefficient d'ordre 2 correspondant à la défocalisation dans la décomposition en polynômes de 25 Zernike d'un front d'onde traversant la lentille ; - une longueur de progression inférieure ou égale à 25 , la longueur de progression étant définie comme l'angle d'abaissement du regard depuis la croix de montage jusqu'au point de la méridienne pour lequel la puissance optique porteur atteint 85% de la prescription d'addition ; 30 - une différence d'écart quadratique moyen inférieure à 0,12 micromètres par dioptrie, calculée en valeur absolue comme la différence de valeurs d'écart quadratique moyen entre couples de points symétriques par rapport à un axe vertical passant par la croix de montage, dans une zone incluant le R:13revets\24300`24396 ESS-Cas 993 texte depoldoc - 22/11/05 - 18:I l - 5/22 point de contrôle en vision de loin et délimitée par un demi-cercle centré sur la croix de montage et de rayon correspondant à une élévation du regard de 25 Selon une caractéristique, la différence d'écart quadratique moyen entre deux points symétriques dans ledit demi-cercle est inférieure ou égale à 0,12 micromètres par dioptrie en dessous d'une ligne sensiblement horizontale située à 8 au dessus de la croix de montage. Selon une caractéristique, le demi-cercle présente une base sensiblement horizontale passant par la croix de montage. Selon une caractéristique, l'axe de symétrie du demi-cercle est sensiblement confondu avec la méridienne de progression. L'invention concerne aussi un équipement visuel comportant au moins une lentille selon l'invention et un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un tel équipement. L'invention concerne en outre un procédé de montage d'une lentille selon l'invention dans un équipement visuel, comprenant : - la mesure de la position horizontale de la pupille du porteur en vision de loin ; la détermination de la hauteur totale du calibre de la monture de 20 l'équipement visuel ; - le montage dans l'équipement d'une lentille, avec la croix de montage à la position mesurée. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de 25 la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins qui montrent: - figure 1, un schéma d'un système optique oeil-lentille, en vue de dessus ; - figures 2 et 3, des schémas en perspective d'un système oeil-lentille ; - figure 4, un graphe de puissance optique porteur le long de la méridienne d'une 30 lentille selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - figure 5, une carte de puissance optique porteur de la lentille de la figure 4 ; - figure 6, une carte d'amplitude d'astigmatisme oblique de la lentille de la figure 4; - figure 7, une carte de RMS réduit normalisé de la lentille de la figure 4 ; R:ABrevetst24300A24396 ESS-Cu 993 texte depot.doc - 22 11, )S - 18:11 - 6/22 - figure 8, une carte représentant les différences de RMS entre couples de points symétriques de la lentille de la figure 7 ; - figure 9, un graphe de puissance optique porteur le long de la méridienne d'une lentille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - figure 10, une carte de puissance optique porteur de la lentille de la figure 9 ; - figure 11, une carte d'amplitude d'astigmatisme oblique de la lentille de la figure 9; - figure 12, une carte de RMS réduit normalisé de la lentille de la figure 9 ; - figure 13, une carte représentant les différences de RMS entre couples de points 10 symétriques de la lentille de la figure 12 ; - figure 14, un graphe de puissance optique porteur le long de la méridienne d'une lentille selon un art antérieur ; - figure 15, une carte de puissance optique porteur de la lentille de la figure 14 ; - figure 16, une carte d'amplitude d'astigmatisme oblique de la lentille de la figure 15 14; - figure 17, une carte de RMS réduit normalisé de la lentille de la figure 14. De manière classique, on définit pour une lentille donnée des grandeurs optiques caractéristiques, à savoir une puissance et un astigmatisme, dans les 20 conditions du porté. La figure 1 montre un schéma d'un système optique oeil et lentille en vue de côté, et montre les définitions utilisées dans la suite de la description. On appelle Q' le centre de rotation de l'oeil; l'axe Q'F' représenté sur la figure en traits mixtes est l'axe horizontal passant par le centre de rotation de l'oeil et s'étendant devant le porteur ù autrement dit l'axe Q'F' correspond à la direction 25 primaire du regard. Cet axe coupe, sur la face avant, un point de la lentille appelé Croix de Montage CM, qui est matérialisé sur les lentilles pour permettre leur positionnement par un opticien. La Croix de Montage est généralement situé 4 mm au-dessus du Centre Géométrique de la face avant. Soit le point O, point d'intersection de la face arrière et de cet axe Q'F'. On définit une sphère des 30 sommets, de centre Q', et de rayon q', qui coupe la face arrière de la lentille au point O. A titre d'exemple, une valeur du rayon q' de 27 mm correspond à une valeur courante et fournit des résultats satisfaisants lors du porté des lentilles. On peut dessiner la coupe de la lentille dans le plan (O, x, y) défini en référence à la figure 2. R: ABrevets\24300A24396 US-Cas 993 teste depot.doc - 22/11/05 - 18:11 - 7/22 La tangente à cette courbe au point O est inclinée par rapport à l'axe (O, y) d'un angle appelé angle pantoscopique. La valeur de l'angle pantoscopique est couramment de 8 . On peut également dessiner la coupe de la lentille dans le plan (O, x, z). La tangente à cette courbe au point O est inclinée par rapport à l'axe (O, z) d'un angle appelé galbe. La valeur du galbe est couramment de 0 . Une direction donnée du regard ù représentée en traits pleins sur la figure 1 ù correspond à une position de ]'oeil en rotation autour de Q' et à un point J de la sphère des sommets; une direction du regard peut aussi être repérée, en coordonnées sphériques, par deux angles a et R. L'angle a est l'angle formé entre l'axe Q'F' et la projection de la droite Q'J sur le plan horizontal contenant l'axe Q'F'; cet angle apparaît sur le schéma de la figure 1. L'angle [3 est l'angle formé entre l'axe Q'F' et la projection de la droite Q'J sur le plan vertical contenant l'axe Q'F'. Une direction donnée du regard correspond donc à un point J de la sphère des sommets ou à un couple (a, [3). Dans une direction donnée du regard, l'image d'un point M de l'espace objet situé à une distance objet donnée, se forme entre deux points S et T correspondant à des distances JS et JT minimale et maximale (qui seraient des distances focales sagittales et tangentielles dans le cas de surfaces de révolution, et d'un point M à l'infini). L'angle -y, repéré comme l'axe d'astigmatisme, est l'angle formé par l'image correspondant à la distance la plus petite avec l'axe (zm), dans le plan (zm, ym) défini en référence aux figures 2 et 3. L'angle 7 est mesuré dans le sens trigonométrique direct lorsque l'on regarde le porteur. Dans l'exemple de la figure 1, sur l'axe Q'F', l'image d'un point de l'espace objet à l'infini se forme au point F ; les points S et T sont confondus, ce qui revient à dire que la lentille est localement sphérique dans la direction primaire du regard. La distance D est la frontale arrière de la lentille. Les figures 2 et 3 montrent des schémas en perspective d'un système oeil-lentille. La figure 2 montre la position de l'oeil et du repère lié à l'oeil, dans la direction de regard principale, a = 13 =0, dite direction primaire du regard. Les points J et O sont alors confondus. La figure 3 montre la position de l'oeil et du repère qui y est lié dans une direction (a, 13). On a représenté sur les figures 2 et 3 un repère {x, y, z} fixe et un repère {xn,, y,,,, z,,,} lié à ]'oeil, pour bien montrer la rotation de l'oeil. Le repère {x, y, z} a pour origine le point Q'; l'axe x est l'axe Q'F' ù le point F' n'étant pas représenté sur les figures 2 et 3 et passe par le point O; cet axe est orienté de la R:ABrevets\24300124396 ESS-Cas 993_texte depot.doc - 22/11/05 - 18:11 -8/22 lentille vers l'oeil, en correspondance avec le sens de mesure de l'axe d'astigmatisme. Le plan {y, z} est le plan vertical; l'axe y est vertical et orienté vers le haut; l'axe z est horizontal, le repère étant orthonormé direct. Le repère {xm, ym, zm} lié à l'oeil a comme centre le point Q ; l'axe xm est donné par la direction JQ' du regard, et coïncide avec le repère {x, y, z} pour la direction primaire du regard. La loi de Listing dorme les relations entre les repères {x, y, z} et {xm, ym, zm} pour chaque direction du regard, voir Legrand, Optique Physiologique, tome 1, Edition de la Revue d'Optique, Paris 1965. A l'aide de ces éléments, on peut définir une puissance optique porteur et un astigmatisme, dans chaque direction du regard. Pour une direction du regard (a, 13), on considère un point M objet à une distance objet donnée par l'ergorama. On détermine les points S et T entre lesquels se forme l'image de l'objet. La proximité image PI est alors donnée par 1(1 1 PI=--+ 2 JT JS, tandis que la proximité objet PO est donné par PO= 1 MJ La puissance est définie comme la somme des proximités objet et image, soit P =PO+PI = 1+ 1 1+ 1 MJ 2 "JT JS) L'amplitude de l'astigmatisme est donnée par 1 1 A= JT JS L'angle de l'astigmatisme est l'angle y défini plus haut : il s'agit de l'angle mesuré dans un repère lié à l'oeil, par rapport à la direction zm, avec lequel se forme l'image T, dans le plan (zm, y,r,). Ces définitions de puissance et d'astigmatisme sont des définitions optiques, dans les conditions du porté et dans un repère lié à l'oeil. Qualitativement, la puissance et l'astigmatisme ainsi définis correspondent aux caractéristiques d'une lentille mince, qui placée à la place de la lentille dans la direction du regard, fournirait localement les mêmes images. On remarque que la définition fournit, dans la direction primaire du regard, la valeur classique de prescription de l'astigmatisme. Une telle prescription est effectuée par R:VBrevels\24300A24396 ESS-Cas 493_texle depol.doc - 22'11/05 - 18:11 - 9,22 l'ophtalmologiste, en vision de loin, sous la forme d'un couple formé d'une valeur d'axe (en degrés) et d'une valeur d'amplitude (en dioptries). La puissance et l'astigmatisme ainsi définis peuvent être mesurés expérimentalement sur la lentille en utilisant un frontofocomètre; ils peuvent aussi 5 être calculés par tracé de rayons dans les conditions du porté. L'invention propose de ne pas considérer seulement les aberrations classiques du front d'onde, à savoir la puissance et l'astigmatisme, mais de prendre en compte l'ensemble des aberrations d'ordres supérieurs qui impactent le front d'onde. L'invention propose ainsi une lentille ophtalmique multifocale progressive 10 présentant les avantages d'une excellente perception en vision dynamique et en vision périphérique en limitant les aberrations optiques dans une zone centrale de la lentille couvrant la zone de vision de loin, la zone de vision de prés et la zone de vision intermédiaire. La solution proposée assure aussi une bonne accessibilité aux puissances nécessaires en vision de près, permettant au porteur de voir de façon 15 satisfaisante à des distances égales à environ 40 cm sans l'obliger à beaucoup abaisser les yeux, la zone de vision de près étant accessible dès 25 sous la croix de montage. La lentille présente une prescription telle que les puissances prescrites au porteur en vision de loin et en vision de près sont atteintes sur la lentille. La lentille proposée est particulièrement adaptée aux porteurs hypermétropes, mais elle peut 20 également être destinée à des porteurs myopes ou emmétropes presbytes. Sur les figures qui suivent, on considère toujours le cas d'une puissance en vision de loin nulle, ce qui correspond à des porteurs emmétropes. La lentille selon l'invention est décrite dans la suite en référence à deux modes de réalisation et en comparaison avec une lentille de l'art antérieur ne remplissant 25 pas les critères de l'invention (figures 14 à 17). La lentille des figures 4 à 8 est adaptée à des porteurs presbytes présentant une prescription de progression de puissance de 2 dioptries. Les figures 4 à 8 montrent une lentille de diamètre 60 mm avec une face avant multifocale progressive et comportant un prisme de 1,15 de base géométrique 30 orienté à 270 dans le repère TABO. Le plan du verre est incliné par rapport à la verticale de 8 et le verre présente une épaisseur de 3 mm. On a considéré une valeur de q' de 27 mm (telle que définie en référence à la figure 1) pour les mesures sur la lentille des figure 4 à 8. R:ABrevets\24300A24396 ESS-Cas 993 texte depot doc -22, 11/05 - 18:11 - 10/22 Sur les figures 5 à 8, on a représenté la lentille dans un repère en coordonnées sphériques, l'angle bêta étant porté en abscisse et l'angle alpha en ordonnée. La lentille présente une ligne sensiblement ombilique, dite méridienne, sur laquelle l'astigmatisme est quasiment nul. La méridienne est confondue avec l'axe vertical en partie supérieure de la lentille et présente une inclinaison du côté nasal dans la partie inférieure de la lentille, la convergence étant plus marquée en vision de près. Sur les lentilles de la demanderesse, la méridienne représente la ligne d'intersection du regard avec le verre lorsque le porteur regarde devant lui depuis un point à l'infini jusqu'à un point de visé en vision de prés. Les figures montrent la méridienne ainsi que des repères sur la lentille. La croix de montage CM de la lentille peut être repérée géométriquement sur la lentille par une croix ou toute autre marque telle qu'un point entouré d'un cercle tracé sur la lentille, ou par tout autre moyen approprié; il s'agit d'un point de centrage matérialisé sur la lentille qui est utilisé par l'opticien pour le montage de la lentille dans la monture. En coordonnées sphériques, la croix de montage CM présente les coordonnées (0, 0) puisqu'elle correspond au point d'intersection de la face avant de la lentille avec la direction primaire du regard, comme définie précédemment. Le point de contrôle en vision de loin VL est situé sur la méridienne et correspond à une élévation de regard de 8 au dessus de la croix de montage; le point de contrôle en vision de loin VL présente les coordonnées (0, -8 ) dans le repère sphérique prédéfini. Le point de contrôle en vision de près VP est situé sur la méridienne et correspond à un abaissement du regard de 35 en dessous de la croix de montage; le point de contrôle en vision de près VP présente les coordonnées (6 , 35 ) dans le repère sphérique prédéfini. Une lentille comporte aussi un point de référence prisme PRP correspondant au centre géométrique de la lentille. Sur les lentille de la demanderesse, la croix de montage CM est située 8 au dessus du point de référence prisme; ou, dans le cas d'une caractérisation surfacique de la lentille, 4 mm au dessus du centre géométrique (0,0) de la lentille. La figure 4 montre un graphe de la puissance optique porteur le long de la méridienne; on a porté en ordonnées l'angle 13 et en abscisses la puissance en dioptries. On a reporté en pointillés les puissances optiques minimale et maximale R 24300\ 2-1396 ESS-Cas 903_teate depot.doc - 221 1,05 - 18:11 - I l/22 correspondant respectivement aux quantités 1/JT et 1/JS définies précédemment, et en trait plein la puissance optique P. On peut noter sur la figure 4 une puissance optique porteur sensiblement constante autour du point de contrôle en vision de loin VL, une puissance optique porteur sensiblement constante autour du point de contrôle en vision de près VP et une progression régulière de la puissance le long de la méridienne. Les valeurs sont décalées à zéro à l'origine, où la puissance optique vaut en réalité -0,05 dioptrie correspondant à une lentille prescrite pour des porteurs emmétropes presbytes. La zone de vision intermédiaire commence généralement, pour une lentille multifocale progressive, au niveau de la croix de montage CM ; c'est là que commencela progression de puissance. Ainsi, la puissance optique augmente, depuis la croix de montage jusqu'au point de contrôle en vision de près VP, pour des valeurs de d'angle de 0 à 35 . Pour les valeurs d'angle au-delà de 35 , la puissance optique redevient sensiblement constante, avec une valeur de 2,11 dioptries. On remarquera que la progression de puissance optique porteur (2,17 dioptries) est supérieure à l'addition de puissance A prescrite (2 dioptries). Cette différence de valeur de puissance est due aux effets obliques. On peut définir sur une lentille une longueur de progression LP qui est la distance angulaire ù ou la différence d'ordonnées ù entre la croix de montage CM et un point de la méridienne sur lequel la progression de puissance atteint 85% de l'addition de puissance prescrite A. Dans l'exemple de la figure 4, une progression de puissance optique de 0,85 x 2 dioptries, c'est-à-dire de 1,7 dioptries est atteinte pour un point de coordonnées angulaire = 24,5 environ. La lentille selon l'invention présente ainsi une bonne accessibilité aux puissances nécessaires à la vision de près avec un abaissement modéré du regard, inférieur ou égale à 25 . Cette accessibilité garantit une utilisation confortable de la zone de vision de près. La figure 5 montre les lignes de niveau de la puissance optique porteur définie en une direction du regard et pour un point objet. Comme cela est habituel, on a porté à la figure 5, dans un repère en coordonnées sphériques, les lignes d'isopuissance; ces lignes sont formées des points présentant une même valeur de la puissance optique P. On a représenté les lignes d'isopuissance de 0 dioptrie à 2,00 dioptries. R:/Brevets124300/24396 ESS-Cas 993 texte depotdoc - 22. 1 l'05 - 18:11 - 12/22 La figure 6 montre les lignes de niveau de l'amplitude de l'astigmatisme oblique au porté. Comme cela est habituel, on a porté à la figure 6, dans un repère en coordonnées sphériques, les lignes d'isoastigmatisme; ces lignes sont formées des points présentant une même valeur de l'amplitude d'astigmatisme telle que définie précédemment. On a représenté les lignes d'isoastigmatisme de 0,25 dioptrie à 1,75 dioptries. La figure 7 montre les lignes de niveau du RMS normalisé réduit calculé dans les conditions du porté. Le RMS est calculé pour chaque direction de regard, donc pour chaque point du verre de la lentille, avec une méthode de tracé de rayons. Dans un premier temps, on calcule, pour chaque direction de regard, donc chaque point du verre, le front d'onde après traversée du verre et on en soustrait la prescription du porteur û Puissance, axe et amplitude d'astigmatisme û de manière vectorielle afin de déterminer le front d'onde résultant. On a considéré un diamètre de pupille du porteur sensiblement égale à 5mm. Le RMS représente, pour chaque point de la lentille correspondant à une direction de regard, l'écart entre le front d'onde résultant et un front d'onde de référence sphérique non aberrant correspondant à la puissance désirée pour la direction de regard associée à ce point de la lentille. Les valeurs de RMS reportées sur la figure 7 ont été calculées pour la lentille des figures 4 à 6, c'est-à-dire pour une lentille de puissance plan en vision de loin et présentant une prescription d'addition de puissance de 2 dioptries, prescrite pour des porteurs emmétropes presbytes. Un montage possible pour mesurer les aberrations d'un front d'onde traversant la lentille telles que perçues par l'oeil du porteur est décrit dans l'article de Eloy A. Villegas et Pablo Artal, Spatially Resolved Wavefront Aberrations of Ophtalmie Progressive-Power Lenses in Normal Wiewing Conditions , Optometry and Vision Science, Vol. 80, No. 2, Février 2003. De manière connue, un front d'onde ayant traversé une surface asphérique peut être décomposé par des polynômes de Zernike. Plus précisément, une surface d'onde peut être approximée par une combinaison linéaire de polynômes du type : z(x, y, z) _ ai) (x, ),, z) où les Pi sont les polynômes de Zernike, et les ai des coefficients réels. R:ABrevets\24300124396 ESS-Cas1)93 texte depot.doc 22 11,05 - 18 -11 - 13,22 La décomposition du front d'onde en polynômes de Zernike et le calcul des aberrations du front d'onde ont été standardisés par la société américaine d'optique (Optical Society of America) ; le standard étant disponible sur le site de l'Université de Harvard ftp://color.eri.harvard.edu/standardization/Standards TOPS4.pdf. Le RMS est ainsi calculé, dans les conditions du porté. Le RMS est ensuite réduit, c'est-à-dire que les coefficients d'ordre 1 ù qui correspondent aux effets prismatiques ù et le coefficient d'ordre 2 correspondant à la défocalisation dans la décomposition du front d'onde en polynômes de Zernike sont annulés. Les aberrations optiques de défaut de puissance ne sont donc pas incluses dans le calcul de RMS réduit ; en revanche les coefficients d'ordre 2 correspondants à l'astigmatisme résiduel de la lentille sont conservés. Le RMS est ensuite normalisé, c'est-à-dire divisé par l'addition de puissance prescrite. Sur la figure 7, le RMS réduit normalisé est représenté, exprimé en micromètres par dioptrie. On a représenté les lignes d'iso RMS de 0,1 tm/D à 0,5 tm/D. On a aussi tracé sur la figure 7 un cercle centré sur le point de référence prisme ù c'est-à-dire le centre géométrique de la lentille avant détourage et positionnement dans une monture. En coordonnées sphériques, le point de référence prisme PRP présente les coordonnées (0, -8 ) puisqu'il est situé à 8 ou 4 mm sous la croix de montage CM. Ce cercle présente en outre un diamètre correspondant à un balayement du regard de 80 c'est-à-dire d'environ 40 mm de diamètre si l'on considère une caractérisation surfacique de la surface complexe de la lentille. Dans la zone de la lentille couverte par ce cercle, qui inclut le point de contrôle en vision de loin VL, le point de contrôle en vision de prés VP et par conséquent toute la zone de vision intermédiaire, le RMS réduit normalisé est limité à 0,65 m/D. Le fait d'imposer une faible valeur de RMS sur toute cette zone centrale de la lentille apporte un confort de perception visuelle optimal au porteur en vision périphérique et en vision dynamique. Sur la figure 8, on a représenté des lignes de niveau représentant la différence de valeurs de RMS réduit normalisé entre des points symétriques par rapport à un axe vertical passant par la croix de montage CM. La carte de la figure 8 est construite point à point en considérant tous les couples de points symétriques de part et d'autre de l'axe vertical prédéfini et en calculant la différence de RMS réduit normalisé entre ces deux points. La valeur absolue de cette différence est alors reportée sur la carte R.ABrevets`24100A24396 GSS-Cas 993 texte depot.doc - 22/11/05 - 18:11 -14/22 de la figure 8. On constate que toutes les lignes d'iso différence de RMS réduit normalisé sont symétriques par rapport à cet axe vertical passant par la croix de montage CM. On a aussi tracé sur la figure 8 un demi-cercle centré sur la croix de montage CM et incluant le point de contrôle en vision de loin. Ce demi-cercle a un rayon correspondant à une élévation du regard de 25 ù c'est-à-dire d'environ 12,5 mm de rayon si l'on considère une caractérisation surfacique de la surface complexe de la lentille. Ce demi-cercle peut avoir une base sensiblement horizontale passant par la croix de montage; la base peut cependant être inclinée selon les modes de montage de la lentille dans une monture qui dépendent des fabricants de lentilles. Le demi-cercle défini ci-dessus doit inclure le point de contrôle en vision de loin VL et la zone horizontale de la lentille la plus largement sollicitée en vision de loin. Dans la zone délimitée par ce demi-cercle, la différence de RMS réduit normalisé de part et d'autre de l'axe de symétrie est inférieure à 0,12 micromètre par dioptrie. La lentille selon l'invention présente ainsi une faible différence de RMS réduit normalisé entre les parties temporale et nasale de la zone de vision de loin. Cette caractéristique permet d'assurer un confort optimal au porteur en vision de loin. En effet, lorsque le porteur regarde au loin en décalant légèrement les yeux horizontalement, il regardera à travers la partie nasale d'une lentille avec un oeil et à travers la partie temporale de l'autre lentille avec l'autre oeil. Pour un bon équilibre binoculaire, il est important que les qualités perspectives soient sensiblement les mêmes pour les deux yeux, c'est-à-dire que les aberrations optiques perçues par chaque oeil soient sensiblement les mêmes. En garantissant des valeurs de RMS réduit normalisé sensiblement symétriques de part et d'autre d'un axe vertical en vision de loin, on assure que l'eeil gauche et l'oeil droit du porteur rencontrent sensiblement les mêmes défauts optiques, ce qui assure un bon équilibre perceptif entre les deux yeux. On a aussi tracé sur la figure 8 une ligne sensiblement horizontale située à 8 au dessus de la croix de montage ù c'est-à-dire à environ 4 mm au dessus de la croix de montage en caractérisation surfacique de la lentille. Pour les lentilles de la demanderesse, cette ligne horizontale passe donc sous le point de contrôle en vision de loin, tel qu'il a été défini précédemment. R V13revets\24300A24396 ESS-Cas 1)93 _texte depot doc - 22:11/05 - I &11 15/22 Dans ledit demi-cercle et sous ladite ligne horizontale, la différence de RMS réduit normalisé entre les zones nasale et temporale est inférieure à 0,12 micromètre par dioptrie. Cette très faible valeur de différence de RMS réduit normalisé permet un confort optimal en vision binoculaire car c'est cette zone horizontale juste au dessus de la croix de montage qui est la plus sollicitée par un porteur lorsqu'il fixe un point en vision de loin tout en décalant les yeux latéralement derrière ses lentilles. On voit aussi sur la figure 8 que l'axe vertical de symétrie entre les parties nasale et temporale de la lentille est sensiblement confondu avec la méridienne de progression en vision de loin. En effet, dans les lentilles de la demanderesse, la méridienne de progression est définie comme la ligne du regard sans mouvements latéraux des yeux depuis un point visé en vision de loin jusqu'à un point visé en vision de prés. Il est entendu que d'autres définitions peuvent être envisagées pour la méridienne de progression et que l'axe vertical de symétrie peut alors ne pas être confondu avec la méridienne comme c'est le cas sur la figure 8. La lentille des figures 9 à 13 est un autre exemple d'une lentille selon l'invention ; la lentille des figures 9 à 13 est adaptée à des porteurs presbytes présentant une prescription de progression de puissance de 2,5 dioptries. Les figures 9 à 13 montrent une lentille de diamètre 60 mm avec une face avant multifocale progressive et comportant un prisme de 1,44 de base géométrique orienté à 270 dans le repère TABO. Le plan du verre est incliné par rapport à la verticale de 8 et le verre présente une épaisseur de 3 mm. On a considéré une valeur de q' de 27 mm (telle que définie en référence à la figure 1) pour les mesures sur la lentille des figure 9 à 13. La figure 9 montre un graphe de la puissance optique porteur le long de la méridienne. Les valeurs sont décalées à zéro à l'origine, où la puissance optique vaut en réalité -0,06 dioptrie correspondant à une lentille plan en vision de loin prescrite pour des porteurs emmétropes presbytes. Comme sur la figure 4, on définit une longueur de progression LP qui est la distance angulaire ù ou la différence d'ordonnées ù entre la croix de montage CM et un point de la méridienne sur lequel la progression de puissance atteint 85% de l'addition de puissance prescrite A. Dans l'exemple de la figure 9, une progression de puissance optique de 0,85 x 2,5 dioptries, c'est-à-dire de 2,125 dioptries est atteinte pour un point de coordonnées angulaire (3 = 24,5 environ. La lentille selon R:/Brevets\24300A24396 1/SS-Cas 993 texte depot.doc - 22/11/05 - 18:11 - 16/22 l'invention présente ainsi une bonne accessibilité aux puissances nécessaires à la vision de près avec un abaissement modéré du regard, inférieur ou égale à 25 . Cette accessibilité garantit une utilisation confortable de la zone de vision de près. La figure 10 montre les lignes de niveau de la puissance optique porteur définie en une direction du regard et pour un point objet. On a porté à la figure 10, dans un repère en coordonnées sphériques, les lignes d'isopuissance de 0 dioptrie à 2,50 dioptries. La figure 11 montre les lignes de niveau de l'amplitude de l'astigmatisme oblique au porté. On a porté à la figure 11, dans un repère en coordonnées sphériques, les lignes d'isoastigmatisme de 0,25 dioptrie à 2,25 dioptries. Les figures 12 et 13 sont similaires aux figures 7 et 8 décrites ci-dessus. On remarque sur les figures 12 et 13 que les valeurs de RMS réduit normalisé et de différence de RMS réduit normalisé entre zones nasale et temporale ne dépendent que très peu de la valeur d'addition prescrite. La lentille des figures 14 à 17 est un exemple d'une lentille de l'art antérieur, commercialisée par Essilor sous le nom Varilux Comfort .La lentille des figures 14 à 17 est adaptée à des porteurs emmétropes presbytes présentant une prescription de progression de puissance de 2 dioptries. La figure 17 montre les lignes d'iso RMS réduit normalisé. On remarque sur la figure 17 que le RMS réduit normalisé dépasse la valeur de 0,65 micromètre par dioptrie dans la zone centrale de la lentille. On constate aussi sur les figures 5 et 10, une variation douce et régulière de la puissance entre la zone de vision de loin et la zone de vision de près, par comparaison avec la figure 15. Cette variation douce permet de limiter les aberrations optiques, en particulier l'astigmatisme, afin de maintenir un RMS réduit normalisé peu élevé sur toute la zone centrale de la lentille comme le montre les figures 7 et 12 par comparaison avec la lentille de la figure 17. On constate aussi sur les figures 6 et 11, une répartition régulière et symétrique des lignes d'isoastigmatisme de part et d'autre de la méridienne, ainsi que des niveaux d'astigmatisme plus faibles, par comparaison avec la figure 16. Ces caractéristiques de l'astigmatisme permettent de limiter les aberrations optiques et de R VBrevetsV24300A24396 ESS-Cas 993_ texte depot. doc - 22i l 1 ; 05 - 18:11 - 17/22 maintenir un RMS réduit normalisé peu élevé sur toute la zone centrale de la lentille, par comparaison avec la lentille de la figure 17. La lentille selon l'invention se prescrit en considérant les prescriptions porteur en vision de loin et en vision de près ce qui détermine l'addition nécessaire. Lorsque la surface complexe est sur la face avant de la lentille, la puissance nécessaire peut être obtenue, comme dans l'état de la technique, par usinage de la face arrière pour assurer que la puissance est identique à la puissance prescrite. Le montage de la lentille dans un équipement visuel peut se faire de la manière suivante. La position horizontale de la pupille du porteur en vision de loin est mesurée, soit le demi-écart pupillaire uniquement, et la hauteur totale du calibre de la monture de l'équipement visuel est déterminée. La lentille est alors montée dans l'équipement visuel avec la croix de montage positionnée à la position mesurée. On peut se référer sur ce point à la demande de brevet FR-A-2 807 169 décrivant un procédé de montage simplifié de lentilles ophtalmiques dans une 1.5 monture. Ce document décrit en particulier les différentes mesures prises par les opticiens et propose de ne mesurer que le demi-écart pupillaire pour effectuer le montage des verres dans la monture en utilisant la hauteur totale du calibre de la monture. Le montage de la lentille ne nécessite donc qu'une mesure classique du demi-20 écart pupillaire de vision de loin, ainsi qu'une mesure de la hauteur du calibre de la monture, pour déterminer la hauteur à laquelle doit être placé la croix de montage dans la monture. On détoure en suite la lentille et on la monte dans la monture, de sorte que la croix de montage se trouve à une position déterminée. La détermination de la position verticale de la croix de montage peut bien entendu se faire 25 classiquement par la prise de mesure de la hauteur de montage en mesurant la position dans la monture du regard du sujet en vision de loin; cette mesure s'effectue de façon classique, le sujet portant la monture et regardant à l'infini. La lentille selon l'invention permet une tolérance améliorée au montage décrit ci-dessus. Cette tolérance est apportée par une limitation des aberrations optiques 30 autour de la croix de montage. En particulier, la valeur de RMS réduit normalisé et les écarts de symétrie de RMS réduit normalisé sont limités autour de la croix de montage. R: \ Brevets \.24300\ 24396 ESS-Cas 993 lexie depot_doc - 2211!05 - 15:11 - 18/22 La lentille décrite plus haut peut être obtenue par optimisation d'une surface suivant les méthodes d'optimisations connues en soi et décrites dans les documents de l'état de la technique précités relatifs aux lentilles multifocales progressives. En particulier, un logiciel d'optimisation est utilisé pour calculer les caractéristiques optiques du système oeil-lentille avec une fonction de mérite prédéterminée. On peut utiliser pour l'optimisation un ou plusieurs des critères exposés dans la description qui précède, et notamment: - un RMS réduit normalisé à la prescription d'addition A inférieur à 0,65 micromètres par dioptrie, dans une zone délimitée par un cercle centré sur le point de référence prisme PRP et de diamètre correspondant à un balayement du regard de 80 . - une longueur de progression (LP) inférieure ou égale à 25 , - une différence de RMS réduit normalisé inférieure à 0, 12 micromètres par dioptrie, calculée en valeur absolue comme la différence de valeurs de RMS réduit normalisé entre couples de points symétriques par rapport à un axe vertical passant par la croix de montage, dans une zone incluant le point de contrôle en vision de loin VL et délimitée par un demi-cercle centré sur la croix de montage CM et de rayon correspondant à une élévation du regard de 25 . Ces critères peuvent être combinés à d'autres et notamment à une différence de RMS réduit normalisé inférieure ou égale à 0,12 micromètres par dioptrie en dessous d'une ligne sensiblement horizontale située à 8 au dessus de la croix de montage. Le choix de ces critères permet d'obtenir, par optimisation, une lentille. L'homme du métier comprend aisément que la lentille en cause ne présente pas nécessairement des valeurs correspondant exactement aux critères imposés; par exemple, il n'est pas indispensable que la valeur supérieure du RMS réduit normalisé soit atteinte. Dans les exemples d'optimisation ci-dessus, on a proposé d'optimiser une seule des faces des lentilles. I1 est clair que dans tous ces exemples, on peut échanger facilement le rôle des surfaces avant et arrière du moment que des cibles optiques similaires à celles de la lentille décrite sont atteintes. R:ABrevets\24300A24396 ESS-Ca 993_texte depot.doc - 22/11/05 - 18:11 - 19/22
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Une lentille ophtalmique multifocale progressive présente une surface complexe ayant un point de référence prisme, une croix de montage, une méridienne de progression présentant une addition de puissance supérieure ou égale à 1,5 dioptries. La lentille présente, dans les conditions du porté :- un écart quadratique moyen (RMS) réduit, normalisé à la prescription d'addition, inférieur à 0,65 micromètres par dioptrie dans une zone délimitée par un cercle centré sur le point de référence prisme et de diamètre correspondant à un balayement du regard de 80°,- une longueur de progression inférieure ou égale à 25°, et- une différence d'écart quadratique moyen entre couples de points symétriques par rapport à un axe vertical passant par la croix de montage inférieure à 0,12 micromètres par dioptrie dans une zone délimitée par un demi-cercle centré sur la croix de montage et de rayon correspondant à une élévation du regard de 25°.
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1. Lentille ophtalmique multifocale progressive présentant une surface complexe ayant : - un point de référence prisme (PRP) ; - une croix de montage (CM) située 8 au dessus du point de référence prisme ; - une méridienne de progression sensiblement ombilique présentant une addition de puissance (A) supérieure ou égale à 1,5 dioptries entre un point de référence en vision de loin (VL) et un point de référence en vision de près (VP) ; la lentille présentant, dans les conditions du porté et ramenée à une prescription plan en vision de loin par ajustement des rayons de courbure d'au moins une de ses faces : - un écart quadratique moyen (RMS) réduit, normalisé à la prescription d'addition (A), inférieur à 0,65 micromètres par dioptrie, dans une zone délimitée par un cercle centré sur le point de référence prisme (PRP) et de diamètre correspondant à un balayement du regard de 80 , l'écart quadratique moyen réduit étant calculé en annulant les coefficients d'ordre 1 et le coefficient d'ordre 2 correspondant à la défocalisation dans la décomposition en polynômes de Zernike d'un front d'onde traversant la lentille ; - une longueur de progression (LP) inférieure ou égale à 25 , la longueur de progression étant définie comme l'angle d'abaissement du regard depuis la croix de montage (CM) jusqu'au point de la méridienne pour lequel la puissance optique porteur atteint 85% de la prescription d'addition (A), - une différence d'écart quadratique moyen inférieure à 0,12 micromètres par dioptrie, calculée en valeur absolue comme la différence de valeurs d'écart quadratique moyen entre couples de points symétriques par rapport à un axe vertical passant par la croix de montage, dans une zone incluant le point de contrôle en vision de loin (VL) et délimitée par un demi-cercle centré sur la croix de montage (CM) et de rayon correspondant à une élévation du regard de 25 . 2. La lentille de la 1, caractérisée en ce que ladite différence d'écart quadratique moyen entre deux points symétriques dans ledit demi-cercle est inférieure ou égale à 0,12 micromètres par dioptrie en dessous d'une ligne sensiblement horizontale située à 8 au dessus de la croix de montage (CM). R:ABrevets\24300A24396 ESS-Cas 993 texte depot.doc - 22 1 1 /05 - 18- Il - 20/22 3. La lentille de la 1 ou 2, caractérisée en ce que le demi-cercle présente une base sensiblement horizontale passant par la croix de montage. 4. La lentille de l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'axe de symétrie du demi-cercle est sensiblement confondu avec la méridienne de 5 progression. 5. Un équipement visuel comportant au moins une lentille selon l'une des précédentes. 6. Un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un équipement selon la 5. 10 7. Un procédé de montage d'une lentille selon l'une des 1 à 4 dans un équipement visuel, comprenant - la mesure de la position horizontale de la pupille du porteur en vision de loin ; - la détermination de la hauteur totale du calibre de la monture de l'équipement visuel ; 15 - le montage dans l'équipement d'une lentille, avec la croix de montage à la position mesurée. R:ABrevets\24300A24396 ESS-Cas 993_texte depot.doc - 22/111)5 - 18:I I - 21/22
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ARMATURE D'ARMOIRE POUR APPAREILS ELECTRIQUES COMPORTANT DES TRAVERSES ET DES MONTANTS RELIES PAR UN PROFILE D'EMBOITEMENT
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L'invention a trait au domaine des armoires pour appareils électriques. L'invention concerne plus particulièrement une armature pour de telles armoires. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît du document FR 2 677 084 un dispositif d'assemblage pour profilés creux permettant la constitution d'une ossature pour armoire électrique. Le dispositif d'assemblage comporte une pièce d'assemblage et des moyens d'application permettant l'assemblage de trois profilés pour former un coin de l'ossature. OBJET DE L'INVENTION Le but de l'invention est d'améliorer ce type d'armatures d'armoire pour appareils électriques. A cet effet, l'invention vise une armature d'armoire pour appareils électriques comportant un montant et un cadre formé d'un assemblage de traverses, le cadre étant relié par l'un de ses coins à une extrémité dudit montant, caractérisée en ce que ledit coin est formé de deux traverses dont les extrémités, chacune coupée en biais, sont jointes, ledit coin présentant un angle interne et un angle externe ; et en ce qu'un profilé d'emboîtement est disposé entre l'angle interne et l'angle externe, les deux traverses et le profilé d'emboîtement étant assemblés par soudure et le montant étant emboîté à ce profilé d'emboîtement. Une telle armature d'armoire pour appareils électriques est réalisée d'une manière particulièrement économique dans la mesure où l'assemblage d'un cadre ne requiert aucune pièce d'emboîtement. En effet, selon l'invention, les traverses sont directement assemblées entre elles par soudure tandis qu'un profilé d'emboîtement leur est également assemblé par soudure. Seule la fixation du montant sur le cadre fait appel à ce profilé d'emboîtement qui est bien plus simple que les noix d'assemblage classiques puisqu'il ne s'agit pas d'une pièce de coin chargée de l'assemblage de trois profilés. Bien que cette conception d'assemblage par soudure et emboîtement du montant uniquement soit plus simple et moins onéreuse, l'armature selon l'invention présente toutes les propriétés mécaniques de résistance nécessaires dans cette application d'armoire pour appareils électriques. Selon des caractéristiques préférées, prises seules ou en combinaison : -lesdites deux traverses sont directement soudées par leurs extrémités grâce à une soudure au niveau dudit angle interne ; - lesdites deux traverses sont directement soudées par leurs extrémités grâce à une soudure sur ledit angle externe ; - chacune desdites deux traverses comporte à l'une de ses extrémités une découpe à 45 pour un assemblage desdites deux traverses sensiblement à angle droit ; - chacune desdites deux traverses comporte, sur une portion de sa section et à proximité de ladite coupe à 45 , une découpe supplémentaire orientée perpendiculairement à la direction dans laquelle s'étend la traverse correspondante ; - pour chacune desdites deux traverses, ladite découpe supplémentaire est espacée du profilé d'emboîtement d'une distance correspondant sensiblement à l'épaisseur de la paroi formant le montant ; - chacune des traverses comporte une gouttière formant une languette d'appui saillante par rapport à ladite découpe supplémentaire en direction du profilé d'emboîtement ; - le montant comporte deux gouttières latérales s'appuyant chacune sur la languette d'appui d'une des traverses ; chacune desdites languettes d'appui comporte une ouverture pour la fixation d'un joint ; - le profilé d'emboîtement est disposé contre chacune desdites traverses au niveau de l'angle externe ; - les traverses comportent un pan formant une surface d'appui horizontale pour le profilé d'emboîtement ; - le profilé d'emboîtement présente une section carrée ; -le profilé d'emboîtement est creux ; - l'emboîtement du montant au profilé d'emboîtement est réalisé sur l'extérieur du profilé d'emboîtement ; -l'emboîtement du montant au profilé d'emboîtement est réalisé sur l'intérieur du profilé d'emboîtement ; - l'emboîtement du montant au profilé d'emboîtement est réalisé par l'intermédiaire d'une noix d'emboîtement solidaire du montant ; - la noix d'emboîtement comporte une première portion saillante du montant et une deuxième portion insérée dans le montant, la première portion comportant un évidement la traversant de part en part ; et un tirant inséré dans l'évidement et passant à travers le profilé d'emboîtement relie le cadre à la deuxième portion de la noix d'emboîtement ; - la deuxième portion de la noix d'emboîtement comporte des entailles permettant l'insertion de clips-écrous dans le montant. On entend par clips-écrou tout dispositif comportant une partie filetée et une attache ou agrafe permettant au clips-écrou de maintenir sa partie filetée contre une autre pièce, généralement en vis-à-vis d'un trou de fixation. Les clips-écrous sont également couramment dénommés attache-écrou ou encore écrou-agrafe - le montant comporte deux gouttières latérales et la deuxième portion de la noix d'emboîtement comporte deux ailes disposées chacune contre l'une desdites gouttières ; -la noix d'emboîtement est fixée sur le montant par l'intermédiaire de rivets fixant les ailes aux dites gouttières ; - lesdites deux traverses et le profilé d'emboîtement sont soudés ensemble par une même soudure interne au niveau dudit angle interne ; - chacune desdites deux traverses présente, en section, une ouverture, ladite soudure étant disposée dans cette ouverture ; - lesdites deux traverses et le profilé d'emboîtement sont soudés ensemble par une même soudure externe au niveau dudit angle externe ; - un joint est disposé entre le montant et le cadre pour assurer une étanchéité entre le montant et le cadre au niveau dudit angle externe ; - le joint comporte une armature entourant le profilé d'emboîtement ; -le joint comporte une lèvre coopérant avec le montant et le cadre au niveau dudit angle externe ; - le montant comporte deux gouttières latérales et lesdites deux traverses comportent chacune une gouttière ; et le joint comporte deux ailes, chacune de ces ailes reliant l'une des gouttières latérales du montant à la gouttière d'une des traverses ; - le joint comporte des fixations coopérant avec des ouvertures disposées sur lesdites extrémités des traverses ; - l'armature d'armoire pour appareils électriques comporte un cadre dont les quatre coins sont conformes audit coin décrit précédemment et sont reliés chacun à un montant ; - l'armature d'armoire pour appareils électriques comporte deux desdits cadres. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré donné à titre d'exemple non limitatif, description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une armature d'armoire pour appareils électriques selon l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie de l'encart Il de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue agrandie de l'encart III de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue éclatée de l'assemblage représenté à la figure 3; - les figures 5 et 6 sont des vues respectivement de dessous et de dessus du joint intervenant dans l'assemblage des figures 3 et 4 ; - la figure 7 représente en perspective l'un des coins du cadre inférieur appartenant à l'armature de la figure 1 ; - les figures 8 et 9 représentent respectivement vu de côté et vu de dessus le cadre inférieur appartenant à l'armature de la figure 1 ; - la figure 10 est une vue interne d'un coin du cadre inférieur appartenant à l'armature de la figure 1 ; - la figure 11 est une vue de dessus d'une traverse appartenant au cadre de la figure 9 ; - les figures 12 et 13 représentent en perspective les extrémités des traverses dont l'une est représentée à la figure 11 ; - la figure 14 est une vue en coupe montrant la section des traverses des figures 12 et 13 ; - la figure 15 est une vue schématique en coupe représentant la traverse en section de la figure 14 associée à d'autres éléments constitutifs de l'armoire électrique ; - la figure 16 idem cadre supérieur ; - la figure 17 représente en perspective le montant visible à la figure 4 ; - la figure 18 est similaire à la figure 17, la noix d'emboîtement présente à l'extrémité du montant ayant été ôtée ; - la figure 19 est une vue en coupe montrant la section du montant des figures 17 et 18 ; - la figure 20 est une vue schématique en coupe, montrant le montant en section telle qu'à la figure 19 coopérant avec d'autres éléments constitutifs de l'armoire électrique ; - les figures 21 et 22 représentent en perspective la noix d'emboîtement présente à l'extrémité du montant sur la figure 17 ; - la figure 23 est une vue schématique en coupe montrant, en section, l'assemblage du montant, du profilé d'emboîtement et de la noix d'emboîtement ; - la figure 24 est une vue agrandie de l'encart XXIV de la figure 9 ; - les figures 25 et 26 représentent respectivement les sections des figures 19 et 14 associées à des clips-écrous ; - la figure 27 représente en section un montant selon une variante de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La figure 1 montre une armature 1 parallélépipédique formée d'un assemblage de profilés 2, 3. Les profilés 2, 3 sont généralement métalliques mais peuvent être faits d'un quelconque matériau présentant les propriétés mécaniques requises. Cette armature 1 est destinée à recevoir sur chacune de ses faces un panneau fixé sur les profilés 2, 3 de manière à former une armoire pour appareils électriques. Dans le présent exemple, l'armature 1 comporte un cadre inférieur 4 et un cadre supérieur 4, ces deux cadres 4 étant rectangulaires et constitués chacun d'un assemblage de quatre profilés de même section appelés traverses 3. Les cadres 4 inférieur et supérieur sont reliés entre eux par quatre profilés 2 verticaux ci-après dénommés montants . La jonction de l'un des montants 2 avec un coin du cadre inférieur 4 (au niveau de l'encadré Il) est montrée à la figure 2. Cette vue correspond à une vue depuis l'intérieur de l'armoire et rend visible l'angle interne du coin du cadre 4 qui est ici représenté. Les montants 2 et les traverses 3 comportent des entailles 24, 64 tournées vers l'intérieur de l'armoire et adaptées à recevoir des clips-écrous 6 permettant le montage des équipements intérieurs de l'armoire à l'aide de vis (non représentées). La figure 3 montre l'assemblage d'un montant 2 et du cadre inférieur 4 au niveau de l'encart III de la figure 1. Cette vue correspond à une vue depuis l'extérieur de l'armoire et rend visible l'angle externe du coin du cadre 4 qui est ici représenté. L'étanchéité de l'assemblage est assurée par un joint 7 dont la forme épouse partiellement la forme des deux pièces assemblées. La figure 4 est une vue éclatée des éléments représentés à la figure 3, 20 c'est-à-dire que le montant 2 est représenté séparé du cadre 4 dont l'angle externe est visible. Cette figure 4 montre que le montant 2 comporte une noix d'emboîtement 8 représentée en vis-à-vis d'un profilé d'emboîtement 9 à section carrée dans lequel la noix d'emboîtement 8 est destinée à s'emboîter, la noix d'emboîtement 25 8 et le profilé d'emboîtement 9 ayant des formes complémentaires permettant cet emboîtement en force. Un tirant 10 permet de maintenir l'assemblage du montant 2 et du cadre 4. Le tirant 10 est, dans le présent exemple, une vis passant à l'intérieur du profilé d'emboîtement 9 et se vissant dans un taraudage pratiqué dans la noix 30 d'emboîtement 8. Une rondelle de coin 11 permet de répartir les efforts de serrage du tirant 10 sur le cadre 4. Ce joint 7 est représenté seul, en perspective, aux figures 5 et 6, respectivement en vue de dessous et en vue de dessus. Ce joint 7 comporte une armature carrée 12 adaptée à épouser la forme extérieure du profilé d'emboîtement 9, une lèvre 13 disposée au niveau de l'un des coins de l'armature carrée 12 ainsi que deux ailes 14 munies chacune d'un rebord 15. Le joint 7 comporte de plus, au niveau des ailes 14, deux attaches de fixation 16 destinées à coopérer avec des trous 17 du cadre 4 (voir figure 7) pour y fixer le joint 7. La figure 7 représente en perspective l'angle externe d'un coin du cadre 4 après que le montant 2 et le joint 7 aient été ôtés. Ce coin du cadre 4 est ainsi formé par l'assemblage des deux traverses 3 identiques dont l'extrémité de chacune est coupée à 45 , le profilé 9 étant fixé au niveau de cet assemblage des deux extrémités des traverses 3 coupées à 45 , entre l'angle interne et l'angle externe du coin du cadre 4 correspondant. Les figures 8 et 9 sont des vues respectivement de profil et de face du cadre 4. Comme le montrent les figures 8 et 9, les quatre coins du cadre 4 sont identiques aux coins représentés à la figure 7. La figure 10 est une vue de l'intérieur du coin du cadre 4 montrant l'angle interne de ce coin. Le cadre des figures 7 à 10 est formé de traverses 3 conformes à la figure 11. Le profilé formant la traverse 3 de la figure 11 comporte des découpes d'angle à 45 , de sorte que quatre profilés 3 comportant de telles découpes peuvent être assemblés pour former le cadre 4. Les figures 12 et 13 représentent en perspective des profilés 3 de sorte que leurs découpes d'extrémité à 45 soient visibles. En référence aux figures 11, 12 et 13, chaque extrémité de la traverse 3 étant coupée à 45 , la portion de la traverse 3 qui porte les entailles 24 comporte une découpe supplémentaire 115 de sorte que cette portion soit quant à elle coupée perpendiculairement à la direction dans laquelle s'étend la traverse 3. Une languette d'appui 116 destinée à porter le trou 17 de fixation du joint 7 est de plus prévue. Pour former par exemple le coin des figures 7 et 10, les deux traverses 3 des figures 12 et 13 sont disposées perpendiculairement, extrémité contre extrémité. Un profilé d'emboîtement 9 est ensuite disposé au niveau du coin, le tout étant maintenu par une soudure externe 18 (voir figure 7) et par une soudure interne 19 (voir figure 10). En référence à la figure 7, la soudure externe (18), réalisée sur l'angle externe du coin du cadre 4 ici représenté, comporte une portion 18' soudant à la fois les extrémités des deux traverses 3 ici représentées ainsi que le profilé d'emboîtement 9. En référence à la figure 10, montrant l'angle interne d'un coin du cadre 4, la soudure interne 19 comporte une portion 19' soudant à la fois l'extrémité des deux traverses 3 ici représentées ainsi que le profilé d'emboîtement 9. Le reste de la soudure 19 soude uniquement les extrémités des deux traverses 3. La figure 14 est une vue de la section des traverses 3. Les traverses 3 comportent ainsi, en section : - un premier tronçon 20 droit comportant une première extrémité 27 et une deuxième extrémité 51, des trous 21 étant disposés régulièrement sur le pan du profilé correspondant à ce premier tronçon (voir figure 12) et destinés au passage d'une vis ; - un deuxième tronçon 22 droit disposé perpendiculairement au premier tronçon 20 droit et comportant une première extrémité 26 et une deuxième extrémité 28, la première extrémité 27 du premier tronçon 20 étant reliée à la première extrémité 26 du deuxième tronçon 22 au niveau d'un pli, des trous 23 destinés au passage de vis étant disposés régulièrement sur le pan du profilé correspondant à ce premier tronçon 20. Le premier tronçon 20 et le deuxième tronçon 22 comportent, au niveau de leur jonction, des entailles 24 (voir figure 12) ; - un troisième tronçon 25 droit disposé perpendiculairement au deuxième tronçon 22, du même côté que le premier tronçon 20, et présentant une première extrémité 29 reliée par un pli à une deuxième extrémité 28 du deuxième tronçon 22 ; - un quatrième tronçon 30 en épingle à cheveux présentant une première extrémité 31 reliée par un pli à une deuxième extrémité 32 du troisième tronçon 25 de sorte que le quatrième tronçon 30 est situé du même côté que le deuxième tronçon 22, le quatrième tronçon longeant ainsi en partie le troisième tronçon 25 ; - un cinquième tronçon 33 droit s'étendant en vis-à-vis et à distance du deuxième tronçon 22 et disposé perpendiculairement au troisième tronçon 25, ce cinquième tronçon 33 présentant une première extrémité 34 reliée par un pli à une deuxième extrémité 35 du quatrième tronçon 30, le cinquième tronçon 33 étant ici parallèle au deuxième tronçon 22, le cinquième tronçon 33 s'étendant à distance du deuxième tronçon 22, un espace de réception 5 est ainsi ménagé entre les pans de la traverse 3 correspondant à ces deuxième 22 et cinquième 33 tronçons ; - un sixième tronçon 36 droit disposé perpendiculairement au cinquième tronçon 33, du même côté que le quatrième tronçon 30, et présentant une première extrémité 37 reliée par un pli à une deuxième extrémité 38 du cinquième tronçon 33 ; - un septième tronçon 39 en épingle à cheveux présentant une première extrémité 40 reliée par un pli à une deuxième extrémité 41 du sixième tronçon 36 et présentant une deuxième extrémité 42 juxtaposée à la première extrémité 40 du septième tronçon 39 ; - un huitième tronçon 43 droit présentant une première extrémité 44 reliée par un pli à la deuxième extrémité 42 du septième tronçon 39 ; - un neuvième tronçon 45 coudé présentant une première extrémité 46 reliée par un pli à une deuxième extrémité 47 du huitième tronçon 43 et une deuxième extrémité 48 libre, le neuvième tronçon 45 comportant un coude 49 de sorte qu'une partie du neuvième tronçon 45 soit disposée au même niveau que le milieu du septième tronçon 39 en forme d'épingle à cheveux. Le pan du profilé correspondant au neuvième tronçon 45 comporte de plus des trous 50 permettant le passage d'une vis ainsi que des trous 118, de plus faible diamètre, permettant éventuellement de recevoir un clips-écrou. L'entaille 24 délimite sur le deuxième tronçon 22 une surface d'arrêt 111 et délimite sur le premier tronçon 20 une surface d'arrêt 112. Dans le présent exemple, le premier tronçon 20 et le sixième tronçon 36 sont parallèles et le deuxième tronçon 22 et le huitième tronçon 43 sont parallèles. Le premier tronçon 20 comporte de plus, à une deuxième extrémité 51, une cornière 52 formant un repli parallèle au premier tronçon 20. Le quatrième tronçon 30, le cinquième tronçon 33 et le sixième tronçon 36 coopèrent pour former une gouttière. En effet, la surface du pan correspondant au cinquième tronçon 33 forme une surface d'écoulement pour l'eau ou tout autre fluide à dévier de l'intérieur de l'armoire, tandis que le quatrième tronçon 30 et le sixième tronçon 36 forment les flans latéraux de cette gouttière. Chaque traverse 3 comporte une ouverture 117 entre la cornière 52 et le huitième tronçon 43, la portion 19' de la soudure 19 étant située dans cette ouverture 117 (voir figure 10). Le pan de la traverse 3 correspondant au huitième tronçon 43 forme une surface d'appui horizontale pour le profilé d'emboîtement 9. Le profilé d'emboîtement 9 est de plus disposé latéralement contre le pan de la traverse 3 correspondant au sixième tronçon 36, et ce pour chacune des deux traverses 3 avec lesquelles le profilé d'emboîtement 9 est en contact. Le cadre 4 de la figure 9 forme, dans le présent exemple, indifféremment le cadre inférieur ou supérieur de l'armature 1 représentée à la figure 1. La figure 15 montre la section du cadre 4 lorsqu'il est employé comme cadre inférieur. Les traverses 3 sont fixées au sol par l'intermédiaire d'une vis 53 passant à travers le trou 50. Une plaque d'ajour 54 peut venir coiffer la vis 53 et séparer l'intérieur de l'armoire du sol. Un panneau 55 est fixé sur les traverses 3 et/ou les montants 2 pour fermer les ouvertures latérales de l'armoire de manière étanche grâce au joint 56. L'espace 57 permet de loger la tête du tirant 10 destiné à être inséré dans un trou 58 du pan du profilé correspondant au huitième tronçon 43. Le tronçon 39 permet un appui au sol complémentaire du tronçon 45. Dans le présent exemple, les cadres 4 supérieur et inférieur sont identiques. La figure 16 est une vue similaire à la figure 15 si ce n'est qu'elle concerne le cadre supérieur. En référence à cette figure 16, un toit 59 est fixé contre le pan de la traverse correspondant au neuvième tronçon 45 grâce à des vis (non représentées) coopérant par exemple avec les trous 118. Un joint de toit 61 assure l'étanchéité de l'intérieur de l'armoire. Le panneau 55, qui coopérait déjà avec le cadre inférieur 4 (voir figure 15), coopère également avec ce cadre supérieur grâce à un joint latéral 62. La coopération de ce joint latéral 62 avec la traverse 3 du cadre supérieur 4 permet au pan de la traverse correspondant au cinquième tronçon 33 de jouer son rôle de gouttière en canalisant tout fluide qui pénètrerait par l'ouverture 63 laissée entre le toit et le panneau latéral 55, et en empêchant ce fluide de pénétrer à l'intérieur de l'armoire. L'espace 57 permet ici aussi le placement de la tête du tirant 10. Les montants 2 de l'armature 1 vont maintenant être décrits en référence aux figures 17 à 22. La figure 17 représente l'extrémité d'un montant 2 après qu'il ait été séparé d'un des cadres 4, conformément à la figure 4. Le montant 2 est un profilé comportant, de manière similaire aux traverses 3, des entailles 64 et des trous 60, 65 régulièrement répartis sur sa longueur. La noix d'emboîtement 8 est saillante à partir de l'extrémité du montant 2 selon une section globalement carrée, les coins de cette section carrée étant espacés des parois du montant 2 d'une épaisseur sensiblement égale ou légèrement supérieure à celle du profilé d'emboîtement 9. Dans le présent exemple, des rivets 66 permettent de fixer la noix d'emboîtement 8 dans le montant 2. D'autres moyens de fixation tels que des vis ou un sertissage peuvent être employés en remplacement ou en complément des rivets 66. Chaque extrémité de chaque montant 2 comporte ainsi une noix d'emboîtement 8. La figure 18 représente en perspective le montant 2 de la figure 17 après que la noix d'emboîtement 8 et les rivets 66 aient été enlevés, laissant ainsi apparaître les trous 67 de réception des rivets 66. La figure 19 montre la section du montant 2. En section, ce montant 2 comporte : - un premier tronçon 68 droit ; - un deuxième tronçon 69 droit disposé perpendiculairement au premier tronçon 68 et présentant une première extrémité 70 reliée à une première extrémité 71 du premier tronçon 68 ; - un troisième tronçon 72 droit disposé perpendiculairement au deuxième tronçon 69, du même côté que le premier tronçon 68, et présentant une première extrémité 73 reliée à une deuxième extrémité 74 du deuxième tronçon 69 ; - un quatrième tronçon 75 en épingle à cheveux présentant une première extrémité 76 reliée à une deuxième extrémité 77 du troisième tronçon 72 de sorte que le quatrième tronçon 75 est situé du même côté que le deuxième tronçon 69 ; - un cinquième tronçon 78 droit présentant une première extrémité 79 reliée à une deuxième extrémité 80 du quatrième tronçon 75, ce cinquième tronçon 78 s'étendant en vis-à-vis et à distance du deuxième tronçon 69 et étant disposé perpendiculairement au troisième tronçon 72 ; - un sixième tronçon 81 droit disposé perpendiculairement au cinquième tronçon 78, du même côté que le quatrième tronçon 75 et présentant une première extrémité 82 reliée à une deuxième extrémité 83 du cinquième tronçon 78 ; - un septième tronçon 84 droit disposé perpendiculairement au sixième tronçon 81, en direction du premier tronçon 68, et présentant une première extrémité 85 reliée à une deuxième extrémité 86 du sixième tronçon 81 ; - un huitième tronçon 87 droit disposé perpendiculairement au septième tronçon 84 et présentant une première extrémité 88 reliée à une deuxième extrémité 89 du septième tronçon 84 ; - un neuvième tronçon 90 en épingle à cheveux présentant une première extrémité 91 reliée à une deuxième extrémité 92 du huitième tronçon 87 de sorte que le neuvième tronçon 90 est situé du même côté que le septième tronçon 84 ; - un dixième tronçon 93 droit disposé perpendiculairement au huitième tronçon 87 et présentant une première extrémité 94 reliée à une deuxième extrémité 95 du neuvième tronçon 90, le dixième tronçon 93 comportant une deuxième extrémité 96 reliée à une deuxième extrémité 97 du premier tronçon 68. La section du montant 2 du présent exemple est agencée de manière symétrique par rapport à l'axe diagonale 98. Le pan du montant 2 correspondant au premier tronçon 68 comporte les trous 65 tandis que le pan du montant 2 correspondant au deuxième tronçon 69 comporte les trous 60. Pour former une armoire pour appareillage électrique, le montant 2 est monté conformément à la figure 20 représentant un coin de l'armoire en coupe selon un plan horizontal. En référence à cette figure 20, le panneau latéral 55 (également présent aux figures 15 et 16) est monté contre le pan du montant 2 correspondant au troisième tronçon 72. Un joint 99 assure l'étanchéité entre le panneau latéral 55 et le montant 2 de sorte que le pan du montant 2 correspondant au cinquième tronçon joue un rôle de gouttière pour l'écoulement vertical des fluides. Une porte 100 est également montée de manière similaire au panneau latéral 55 contre le pan du montant 2 correspondant au dixième tronçon. Un joint 101 assure le même rôle que le joint 99 en permettant l'écoulement vertical des fluides le long du pan du montant 2 correspondant au huitième tronçon. L'intérieur de l'armoire est ainsi rendu étanche tandis que les gouttières canalisent les fluides s'écoulant sur l'armoire. La porte 100 assure la même fonction que le panneau latéral 55, si ce n'est qu'elle est montée sur charnières (non représentées) et peut donc s'ouvrir et se fermer. La longueur du troisième tronçon et du dixième tronçon permet aux pans correspondant à ces tronçons de présenter une surface importante pour le contact avec les joints 99, 101, ce qui permet de rattraper certaines imprécisions dans le positionnement des joints ou des montants 2 afin d'assurer une étanchéité adéquate même en cas de construction ou d'assemblage peu précis des pièces de l'armoire, ou encore suite aux déformations liées au vieillissement de l'armoire. Les figures 21 et 22 montrent la noix d'emboîtement 8 seule, respectivement dans deux positions différentes. La noix d'emboîtement 8 comporte une première portion 102 à section carrée de côté C, se prolongeant par une deuxième portion 103, également de section carrée de côté C2, C2 étant supérieur à ci. Deux ailes 104 parallélépipédiques sont saillantes de la deuxième portion 103 dans le prolongement de deux faces adjacentes de cette deuxième portion 103. Chacune des ailes 104 porte un trou 105 destiné au passage des rivets 66 (voir figures 17 et 18). La première portion 102 est destinée, comme exposé précédemment, à l'emmanchement dans le profilé d'emboîtement 9 (voir figure 4) et comporte à cet effet des griffes 106 permettant un emmanchement en force de ces deux pièces. La deuxième portion 103 comporte quant à elle des entailles 107 destinées à libérer un espace pour le positionnement des clips-écrous 6 (voir figure 2). La première portion 102 et la deuxième portion 103 comportent un évidement interne 108 qui est, dans le présent exemple,cylindrique et traverse de part en part la première portion 102 et la deuxième portion 103. Au niveau de la première portion 102, cet évidement 108 présente des parois lisses et permet le passage du tirant 10 (voir figure 4). Au niveau de la deuxième portion 103, l'évidement 108 est taraudé sur la quasi-totalité de la longueur de la deuxième portion 103 pour permettre le vissage du tirant 10. La deuxième portion 103 comporte également des griffes 109 pour permettre l'emmanchement en force de cette deuxième portion 103 dans le montant 2. La figure 23 représente en coupe horizontale l'assemblage du montant 2 avec le profilé d'emboîtement 9 et la noix d'emboîtement 8, une fois que ces trois pièces ont été emboîtées conformément aux figures 2 et 3. En variante par rapport au montant 2 décrit précédemment, le montant 2 de la figure 23 présente, en section, un quatrième tronçon 75 en épingle à cheveux et un neuvième tronçon 90 en épingle à cheveux comportant chacun une boucle plus ouverte. De plus, selon cette variante, le sixième tronçon 81 et le septième tronçon 84 sont reliés par un angle vif au lieu d'un angle arrondi, grâce par exemple à une soudure laser. Pour un assemblage optimum, dans le présent exemple, la distance Dl séparant les pans du montant 2 correspondant respectivement au deuxième tronçon 69 et au septième tronçon 84, ou correspondant respectivement au sixième tronçon 81 et au premier tronçon 68, est sensiblement égale au côté externe du carré formé par la section carrée du profilé d'emboîtement 9. Cette distance Dl est de plus sensiblement égale au côté C2 (voir figures 21 et 22) de la deuxième portion 103 de la noix d'emboîtement 8. De même, la distance D2 séparant, en interne, les parois opposées du profilé d'emboîtement 9 est sensiblement égale au côté C, de la première portion 102 de la noix d'emboîtement 8 (voir figures 21 et 22). Ainsi, ces trois pièces peuvent être emmanchées sans jeu les unes par 10 rapport aux autres pour un maintien optimum, voire même emmanchées en force ou maintenues solidaires par tout moyen connu. Le tirant 10, une fois serré, permet de maintenir en place cet assemblage. La vue agrandie de la figure 24, correspondant à l'encadré XXIV de la figure 9, montre le positionnement du profilé d'emboîtement 9 au sein du cadre 4 15 pour permettre l'emboîtement du montant 2 autour du profilé d'emboîtement 9. Un espace E est ménagé entre le profilé d'emboîtement 9 et les traverses 3 du cadre 4 sur toute la hauteur du profilé d'emboîtement 9 qui saille au-delà de la soudure 18. L'emboîtement de la noix d'emboîtement 8 dans le profilé d'emboîtement 9 se fait simultanément à l'emboîtement du montant 2 sur le 20 profilé d'emboîtement 9. Les figures 25 et 26 montrent respectivement un montant 2 et une traverse 3 sur lesquels ont été montés des clips-écrous 6, 6'. Le montant 2 de la figure 25 correspond à la variante du montant 2 représenté à la figure 23, tandis que la traverse 3 de la figure 26 est, par rapport 25 aux traverses 3 précédentes, une variante présentant, en section, un quatrième tronçon 30 en épingle à cheveux comportant une boucle plus ouverte. Sur le montant de la figure 25 et sur la traverse de la figure 26, des clips-écrous 6 sont montés sur le pan correspondant au deuxième tronçon 22, 69. Ces clips-écrous 6 viennent en butée contre les surfaces d'arrêt 111, 113 de 30 sorte que la partie filetée du clips-écrou 6 soit positionnée en regard du trou 23, 60. Dans cette configuration, l'extrémité 110 des clips-écrous 6 est engagée dans l'espace de réception 5, 5'. En variante, par rapport aux figures 25 et 26, le clips-écrou 6 peut comporter une extrémité 110 d'une hauteur adaptée à l'emmanchement en force dans l'espace de réception 5, 5' pour un meilleur maintien du clips-écrou 6. Sur la figure 26, un deuxième clips-écrou 6' est monté sur le pan de la traverse 3 correspondant au premier tronçon 20 en venant en butée contre la surface d'arrêt 112 de manière que la partie filetée du clips-écrou 6' vienne en regard du trou 21 et que l'extrémité 110' du clips-écrou 6' s'engage dans l'espace délimité par la cornière 52. De même, pour le montant 2 de la figure 25, un deuxième clips-écrou (non représenté) peut être monté sur le pan du montant 2 correspondant au premier tronçon 68, de manière similaire au clips-écrou 6' de la figure 26, l'extrémité 110' s'engageant alors dans l'espace de réception 5'. Des variantes de réalisation d'une armoire pour appareils électriques comportant l'armature décrite peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Notamment, comme illustré à la figure 27, le montant 2' peut comporter un cinquième tronçon 78' disposé en biais par rapport au deuxième tronçon 69', tout en permettant l'emboîtement avec le profilé d'emboîtement 9'. Par ailleurs, la section du montant 2' de la figure 27 comporte, en variante par rapport aux montants 2 décrits précédemment, un quatrième tronçon 75' en épingle à cheveux et un neuvième tronçon 90' en épingle à cheveux présentant tous deux des branches plus espacées. En variante également, le profilé d'emboîtement, qui peut être plein ou creux, et la noix d'emboîtement peuvent présenter des sections différentes du présent exemple tout en gardant leur fonction d'emboîtement. Par ailleurs, les trous 17 (voir figures 7, 9, 11, 12, 13 et 24) permettant la fixation des joints 7 peuvent être remplacés ou complétés par des ouvertures quelconques, par exemple des ouvertures oblongues formées par un poinçon
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L'armature (1) d'armoire pour appareils électriques comporte un montant (2) et un cadre (4) formé d'un assemblage de traverses (3), le cadre (4) étant relié par l'un de ses coins à une extrémité dudit montant (2). Ledit coin est formé de deux traverses (3) dont les extrémités, chacune coupée en biais, sont jointes, ledit coin présentant un angle interne et un angle externe ; et un profilé d'emboîtement (9) est disposé entre l'angle interne et l'angle externe, les deux traverses (3) et le profilé d'emboîtement (9) étant assemblés par soudure (18, 19) et le montant (2) étant emboîté à ce profilé d'emboîtement (9).
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1. Armature (1) d'armoire pour appareils électriques comportant un montant (2) et un cadre (4) formé d'un assemblage de traverses (3), le cadre (4) étant relié par l'un de ses coins à une extrémité dudit montant (2), caractérisée en ce que ledit coin est formé de deux traverses (3) dont les extrémités, chacune coupée en biais, sont jointes, ledit coin présentant un angle interne et un angle externe ; et en ce qu'un profilé d'emboîtement (9) est disposé entre l'angle interne et l'angle externe, les deux traverses (3) et le profilé d'emboîtement (9) étant assemblés par soudure (18, 19) et le montant (2) étant emboîté à ce profilé d'emboîtement (9). 2. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 1, caractérisée en ce que lesdites deux traverses (3) sont directement soudées par leurs extrémités grâce à une soudure (19) au niveau dudit angle interne. 3. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que lesdites deux traverses (3) sont directement soudées par leurs extrémités grâce à une soudure (18) sur ledit angle externe. 4. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que chacune desdites deux traverses (3) comporte à l'une de ses extrémités une découpe à 45 pour un assemblage desdites deux traverses (3) sensiblement à angle droit. 5. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 4, caractérisée en ce que chacune desdites deux traverses (3) comporte, sur une portion de sa section et à proximité de ladite coupe à 45 , une découpe supplémentaire (115) orientée perpendiculairement à la direction dans laquelle s'étend la traverse (3) correspondante. 6. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 5, caractérisée en ce que, pour chacune desdites deux traverses (3), ladite découpe supplémentaire (115) est espacée du profilé d'emboîtement (9) d'une distance (E) correspondant sensiblement à l'épaisseur de la paroi formant le montant (2). 7. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 5 et 6, caractérisée en ce que chacune des traverses (3) comporteune gouttière (33) formant une languette d'appui (116) saillante par rapport à ladite découpe supplémentaire (115) en direction du profilé d'emboîtement (9). 8. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 7, caractérisée en ce que le montant (2) comporte deux gouttières latérales (78, 87) s'appuyant chacune sur la languette d'appui (116) d'une des traverses (3). 9. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 7 et 8, caractérisée en ce que chacune desdites languettes d'appui (116) comporte une ouverture (17) pour la fixation d'un joint (7). 10. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le profilé d'emboîtement (9) est disposé contre chacune (36) desdites traverses (3) au niveau de l'angle externe. 11. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que les traverses (3) comportent un pan formant une surface d'appui horizontale (43) pour le profilé d'emboîtement (9). 12. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que le profilé d'emboîtement (9) présente une section carrée. 13. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que le profilé d'emboîtement (9) est 20 creux. 14. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce que l'emboîtement du montant (2) au profilé d'emboîtement (9) est réalisé sur l'extérieur du profilé d'emboîtement (9). 15. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 25 13, caractérisée en ce que l'emboîtement du montant (2) au profilé d'emboîtement (9) est réalisé sur l'intérieur du profilé d'emboîtement (9). 16. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 15, caractérisée en ce que l'emboîtement du montant (2) au profilé d'emboîtement (9) est réalisé par l'intermédiaire d'une noix d'emboîtement (8) solidaire du 30 montant (2). 17. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 16, caractérisée en ce que la noix d'emboîtement (8) comporte une première portion (102) saillante du montant (2) et une deuxième portion (103) insérée dansle montant (2), la première portion (102) comportant un évidement (108) la traversant de part en part ; et en ce qu'un tirant (10) inséré dans l'évidement (108) et passant à travers le profilé d'emboîtement (9) relie le cadre (4) à la deuxième portion (103) de la noix d'emboîtement (8). 18. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 16 et 17, caractérisée en ce que la deuxième portion (103) de la noix d'emboîtement (8) comporte des entailles (107) permettant l'insertion de clips-écrous (6) dans le montant (2). 19. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 16 à 18, caractérisée en ce que le montant (2) comporte deux gouttières latérales (78, 87) et en ce que la deuxième portion (103) de la noix d'emboîtement (8) comporte deux ailes (104) disposées chacune contre l'une desdites gouttières (78, 87). 20. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 19, caractérisée en ce que la noix d'emboîtement (8) est fixée sur le montant (2) par l'intermédiaire de rivets (66) fixant les ailes (104) aux dites gouttières (78, 87). 21. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 20, caractérisée en ce que lesdites deux traverses (3) et le profilé d'emboîtement (9) sont soudés ensemble par une même soudure interne (19') au niveau dudit angle interne. 22. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 21, caractérisée en ce que chacune desdites deux traverses (3) présente, en section, une ouverture (117), ladite soudure (19') étant disposée dans cette ouverture. 23. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 22, caractérisée en ce que lesdites deux traverses (3) et le profilé d'emboîtement (9) sont soudés ensemble par une même soudure externe (18') au niveau dudit angle externe. 24. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 23, caractérisée en ce qu'un joint (7) est disposé entre le montant (2) et le cadre (4) pour assurer une étanchéité entre le montant (2) et le cadre (4) au niveau dudit angle externe. 25. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 24, caractérisée en ce que le joint (7) comporte une armature (12) entourant le profilé d'emboîtement (9). 26. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 24 et 25, caractérisée en ce que le joint (7) comporte une lèvre (13) coopérant avec le montant (2) et le cadre (4) au niveau dudit angle externe. 27. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 24 à 26, caractérisée en ce que le montant (2) comporte deux gouttières latérales (78, 87) et lesdites deux traverses (3) comportent chacune une gouttière ; et en ce que le joint (7) comporte deux ailes (104), chacune de ces ailes (104) reliant l'une des gouttières latérales du montant (2) à la gouttière d'une des traverses (3). 28. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 24 à 27, caractérisée en ce que le joint (7) comporte des fixations (16) coopérant avec des ouvertures (17) disposées sur lesdites extrémités des traverses (3). 29. Armature d'armoire pour appareils électriques selon l'une des 1 à 28, caractérisée en ce qu'elle comporte un cadre (4) dont les quatre coins sont conformes audit coin et sont reliés chacun à un montant (2). 30. Armature d'armoire pour appareils électriques selon la 29, caractérisée en ce qu'elle comporte deux desdits cadres (4).
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H
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H02,H05
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H02B,H05K
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H02B 1,H05K 7
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H02B 1/30,H05K 7/18
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FR2902252
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A1
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SYSTEMES CRYPTOGRAPHIQUES POUR CHIFFRER DES DONNEES D'ENTREE EN UTILISANT UNE ADRESSE ASSOCIEE AUX DONNEES D'ENTREE, CIRCUITS DE DETECTION D'ERREUR ET PROCEDES POUR LES FAIRE FONCTIONNER.
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La présente invention concerne de façon générale des dispositifs à circuits intégrés et des procédés pour les faire fonctionner, et elle concerne plus particulièrement des systèmes cryptographiques, des circuits de détection d'erreur et des procédés pour les faire fonctionner. Une carte à puce est une carte en matière plastique dans laquelle un circuit intégré (CI) peut être installé, et elle peut être similaire à une carte de crédit. Des standards pour la technologie des cartes à puce ont été définis par l'organisme International Standards Organization (ISO) et le Joint Technical Committee 1 (JTC1) de l'International Electronic Committee (IEC). La série de normes internationales ISO/IEC 7816 définit diverses caractéristiques de cartes à puce, telles que des propriétés physiques, des connexions physiques, des signaux électroniques, des protocoles de transmission, des ordres, des architectures de sécurité, des identificateurs d'applications, et des éléments de données généraux. On a considéré les cartes à puce pour l'utilisation en tant qu'appareil d'information multimédia, du fait qu'elles peuvent offrir une meilleure rétention de données que des cartes magnétiques classiques et peuvent offrir une meilleure sécurité. Les cartes à puce peuvent avoir l'avantage d'une sécurité élevée et d'une grande capacité de stockage de données, pouvant convenir pour une vaste gamme d'applications. De ce fait, des cartes à puce ont été utilisées dans des applications dans divers domaines, tels que la finance, la distribution, la circulation routière, les communications mobiles, et d'autres applications. La figure 1 est un schéma synoptique qui illustre une architecture de carte à puce classique. La carte à puce comprend une unité centrale (UC) 11, une mémoire morte (ROM) 12, une mémoire vive (RAM) 13, une mémoire morte programmable et effaçable de façon électrique (EEPROM) 14, un module d'entrée / sortie (E/S) 15 et un bus 16, comme représenté. L'UC 11 peut être configurée pour commander l'ensemble des opérations arithmétiques et de traitement de données. La mémoire morte 12 peut être configurée pour stocker le système d'exploitation, le code d'amorçage et le programme d'initialisation. La mémoire vive 13 peut être utilisée pour stocker un ou plusieurs programmes modifiables et/ou des données temporaires. La mémoire EEPROM 14 peut être utilisée pour stocker un ou plusieurs programmes d'application. Le module d'E/S 15 peut être utilisé pour permettre à l'UC 11 de communiquer avec un dispositif externe. L'UC 11, la mémoire morte 12, la mémoire vive 13 et la mémoire EEPROM 14 sont couplées par un bus 16. Le bus 16 peut inclure à la fois un bus d'adresse et un bus de données. Le bus de données peut acheminer des signaux électriques entre l'UC 11, la mémoire morte 12, la mémoire vive 13 et la mémoire EEPROM 14, conjointement à n'importe quels autres dispositifs qui peuvent être connectés au bus 16, dans le but de transférer des données entre eux. Le bus d'adresse peut connecter l'UC 11 au(x) dispositif(s) de mémoire principale, pour identifier des positions (adresses) particulières dans la mémoire principale. La largeur du bus d'adresse détermine combien de positions de mémoire individuelles peuvent être adressées. Dans des dispositifs à carte à puce, il peut être important de protéger la confidentialité et l'intégrité des données transportées sur le bus de données. De façon similaire, il peut également être important de protéger l'intégrité des adresses transportées sur le bus d'adresse. Si les données et/ou les adresses stockées / utilisées dans la carte à puce ne sont pas sécurisées, un utilisateur ou un opérateur de système peut hésiter à stocker de l'information privée ou secrète dans une carte à puce. Un accès non autorisé à une carte à puce est quelquefois appelé "intrusion". Des techniques d'intrusion incluent des attaques invasives utilisant des micro-sondes, et des attaques non invasives utilisant des outils logiciels. Des attaques non invasives peuvent faire intervenir l'accomplissement d'une analyse par des moyens indirects qui déchiffre un code de clé d'un algorithme cryptographique (par exemple l'algorithme DES) en utilisant une configuration de consommation de puissance (ou de dissipation de courant), ou des différences de temps qui sont dues à des opérations de la carte à puce. Des techniques d'analyse par des moyens indirects peuvent être classées en analyse de puissance simple (SPA pour "Simple Power Analysis") et en analyse de puissance différentielle (DPA pour "Differential Power Analysis"). La DPA et la SPA sont des procédés d'analyse d'un signal de puissance qui est généré par un dispositif à faible consommation, tel qu'une carte à puce, au cours de calculs (ou opérations), pour découvrir une information secrète stockée dans la carte à puce lorsque l'algorithme de chiffre en bloc est appliqué à la carte à puce. La DPA et la SPA peuvent être accomplies sur la base du fait que l'attaquant estime un bit spécifique d'un texte chiffré après une ronde, qui correspond à un texte en clair si le texte en clair est connu. Une contre-mesure à l'égard de la DPA et de la SPA consiste à empêcher l'attaquant de connaître le texte en clair au cours de calculs accomplis à l'intérieur de la carte à puce. Diverses contre-mesures à l'encontre de la DPA et de la SPA ont été proposées. Les contre-mesures incluent des procédés matériels et des procédés logiciels. Les procédés matériels comprennent la génération d'une puissance de bruit, la randomisation d'une séquence de fonctionnement, et/ou le filtrage d'un signal de puissance. Les procédés logiciels incluent des techniques de masquage dans lesquelles un nombre aléatoire est généré à l'intérieur d'une carte à puce et le nombre aléatoire est combiné par une fonction OU-Exclusif avec du texte en clair, pour faire apparaître le texte en clair comme un nombre aléatoire, ce qui a pour effet de rendre inopérante l'analyse de puissance. Conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, un système cryptographique inclut une logique de chiffrement qui est configurée pour chiffrer des données d'entrée en accomplissant une opération de masque sur les données d'entrée, en utilisant une adresse associée aux données d'entrée. Dans d'autres modes de réalisation de la présente invention, la logique de chiffrement inclut un premier circuit logique et un deuxième circuit logique. Le premier circuit logique est configuré pour effectuer une première opération de masque sur les données d'entrée en utilisant au moins une partie d'une adresse, de façon à générer une première information de sortie. Le deuxième circuit logique est configuré pour effectuer une deuxième opération de masque sur la première information de sortie, en utilisant une clé, pour générer une deuxième information de sortie. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, chacune des première et deuxième opérations de masque inclut une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication et/ou une opération de division. Les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division sont effectuées en relation avec un modulo. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, un circuit de boîte S ("S-box") est configuré pour transformer la deuxième information de sortie. Un circuit de permutation est configuré pour permuter la deuxième information de sortie transformée, de façon à générer les données d'entrée chiffrées. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, le circuit de permutation est configuré 35 pour exécuter une fonction linéaire sur la deuxième information de sortie transformée. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, la fonction linéaire est une fonction de décalage ou une transformation linéaire de bits de la deuxième information de sortie. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, les données d'entrée incluent au moins un octet de données. Le circuit de boîte S comprend un premier circuit de boîte S et un deuxième circuit de boîte S qui sont configurés pour transformer respectivement un premier segment de la deuxième information de sortie et un deuxième segment de la deuxième information de sortie. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, le système cryptographique inclut une unité de traitement. La logique de chiffrement inclut un coprocesseur cryptographique qui est couplé de façon â communiquer avec l'unité de traitement. Le coprocesseur cryptographique reçoit les données d'entrée provenant de l'unité de traitement. Dans encore d'autres modes de réalisation de la 20 présente invention, la logique de chiffrement est intégrée à l'unité de traitement de façon à former une seule unité logique. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, la logique de chiffrement inclut un 25 premier circuit logique de ronde qui est configuré pour générer une première information de sortie de circuit logique de ronde en réponse aux données d'entrée, au moins une partie d'une adresse, et une première clé. Un premier circuit de boîte S de ronde est configuré pour transformer 30 la première information de sortie du circuit logique de ronde. Un premier circuit de permutation de ronde est configuré pour permuter la première information de sortie de circuit logique de ronde de façon à générer une première information de sortie de ronde. Un deuxième circuit logique 35 de ronde est configuré pour générer une deuxième information de sortie de circuit logique de ronde en réponse à la première information de sortie de ronde, au moins une deuxième partie de l'adresse, et une deuxième clé. Un deuxième circuit de boîte S de ronde est configuré pour transformer la deuxième information de sortie de circuit logique de ronde. Un deuxième circuit de permutation de ronde est configuré pour permuter la deuxième information de sortie de circuit logique de ronde transformée, afin de générer les données d'entrée chiffrées. Conformément à des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, un circuit de détection d'erreur inclut un premier circuit logique qui est configuré pour effectuer une opération logique sur l'information d'entrée et sur une première configuration, de façon à générer une première information de sortie. Un deuxième circuit logique est configuré pour effectuer une opération logique sur l'information d'entrée et sur une deuxième configuration, de façon à générer une deuxième information de sortie. Un troisième circuit logique est configuré pour effectuer une opération logique sur la première information de sortie et la deuxième information de sortie, pour générer une troisième information de sortie. Un circuit de détecteur est configuré pour comparer la troisième information de sortie avec une valeur qui correspond à une combinaison logique de la première configuration avec la deuxième configuration, et pour reconnaître une erreur si la valeur n'est pas égale à la troisième information de sortie. Dans des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, le premier circuit logique est configuré pour effectuer une opération de masque, le deuxième circuit logique est configuré pour effectuer l'opération de masque, et le troisième circuit logique est configuré pour effectuer l'opération de masque. Dans d'autres modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, l'opération de masque inclut une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication, et/ou une opération de division. Les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division sont effectuées en relation avec un modulo. Dans d'autres modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, le circuit de détection d'erreur inclut un premier bus qui couple le premier circuit logique et le troisième circuit logique. Un deuxième bus couple le deuxième circuit logique au troisième circuit logique. Dans d'autres modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, l'information d'entrée inclut des données d'entrée. Dans d'autres modes de réalisation supplémentaires 15 de la présente invention, l'information d'entrée inclut une adresse d'entrée. Dans d'autres modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, un quatrième circuit logique est configuré pour effectuer une opération de masque sur la 20 première information de sortie et la première configuration, pour obtenir l'information d'entrée. Conformément à d'autres modes de réalisation de la présente invention, un système cryptographique inclut un premier circuit de chiffrement qui est configuré pour 25 générer, en réponse à des données d'entrée, une première information de sortie qui correspond à des données d'entrée chiffrées sur lesquelles une opération de masque est effectuée en utilisant une première configuration. Un deuxième circuit de chiffrement est configuré pour générer, 30 en réponse aux données d'entrée, une deuxième information de sortie qui correspond aux données d'entrée chiffrées sur lesquelles l'opération de masque a été effectuée, en utilisant une deuxième configuration. Un circuit logique d'entrée de détecteur est configuré pour effectuer 35 l'opération de masque sur la première information de sortie et la deuxième information de sortie, pour générer une troisième information de sortie. Un circuit détecteur est configuré pour comparer la troisième information de sortie avec une valeur qui correspond à la première configuration, sur laquelle l'opération de masque a été effectuée en utilisant la deuxième configuration. Une erreur est reconnue si la valeur n'est pas égale à la troisième information de sortie. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, le premier circuit de chiffrement inclut une logique de chiffrement qui est configurée pour chiffrer les données d'entrée en effectuant l'opération de masque sur les données d'entrée, en utilisant une adresse associée aux données d'entrée. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, la logique de chiffrement inclut un premier circuit logique qui est configuré pour effectuer l'opération de masque sur les données d'entrée en utilisant la première configuration, de façon à générer une première information de sortie de circuit logique. Un deuxième circuit logique est configuré pour effectuer l'opération de masque sur la première information de sortie de circuit logique en utilisant au moins une partie de l'adresse, de façon à générer une deuxième information de sortie de circuit logique. Un troisième circuit logique est configuré pour effectuer l'opération de masque sur la deuxième information de sortie de circuit logique en utilisant une clé pour générer une troisième information de sortie de circuit logique. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, l'opération de masque inclut une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication, et/ou une opération de division. Les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division sont effectuées en relation avec un modulo. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, un circuit de boîte S' est configuré pour transformer la troisième information de sortie de circuit logique. Un circuit de permutation est configuré pour permuter la troisième information de sortie de circuit logique transformée, afin de générer la première information de sortie correspondant aux données d'entrée chiffrées sur lesquelles l'opération de masque a été effectuée en utilisant la première configuration. Dans encore d'autres modes de réalisation de la présente invention, le circuit de boîte S' vérifie l'équation suivante : S D OU-EX Ml OU-EX A OU-EX K) = S(D OU-EX A OU-EX K) OU-EX P-1 (Ml); dans laquelle D est les données d'entrée, Ml est la première configuration, A est l'au moins une partie de l'adresse, K est la clé, P1 est un inverse de la permutation effectuée par le circuit de permutation, S ) est la fonction de transformation de boîte S', et S( ) est une autre transformation de boîte S utilisée dans une opération de déchiffrement. Bien qu'elle soit décrite ci-dessus principalement en relation avec des modes de réalisation de système et/ou de circuit de la présente invention, il faut noter que la présente invention peut être réalisée sous la forme d'un système, d'un circuit, d'un procédé et/ou d'un produit - programme d'ordinateur. D'autres caractéristiques de la présente invention seront comprises plus aisément d'après la description détaillée suivante de modes de réalisation spécifiques de celle-ci, qui est à lire en se référant conjointement aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est un schéma synoptique qui illustre une architecture de carte à puce classique; la figure 2 est un schéma synoptique qui illustre un système cryptographique conforme à certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est un schéma synoptique qui illustre un circuit logique de chiffrement prévu pour l'utilisation dans le système cryptographique de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est une table de boîte S prévue pour l'utilisation dans le circuit logique de chiffrement de la figure 3, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est un schéma synoptique qui illustre un circuit logique de déchiffrement prévu pour l'utilisation dans le système cryptographique de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 6 est un schéma synoptique qui illustre un système cryptographique en conformité avec des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention ; la figure 7 est un schéma synoptique qui illustre un circuit de détection d'erreur en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est un schéma synoptique qui illustre un circuit de détection d'erreur en conformité avec des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention ; la figure 9 est un schéma synoptique qui illustre un système cryptographique incluant le circuit de détection d'erreur de la figure 7, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; et la figure 10 est un schéma synoptique qui illustre un circuit logique de chiffrement prévu pour l'utilisation dans le système cryptographique de la figure 9, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Bien que la présente invention se prête à diverses modifications et autres formes de réalisation, les modes de réalisation spécifiques de celle-ci sont montrés à titre d'exemple dans les dessins et seront décrits ici en détail. Il faut cependant noter qu'il n'y a aucune intention de limiter l'invention aux formes particulières exposées, mais au contraire, l'invention vise à couvrir tous les équivalents, modifications et variantes qui entrent dans l'esprit et le cadre de l'invention, tels qu'ils sont définis par les revendications. Il faut noter que lorsqu'on dit qu'un élément est "connecté à" ou "couplé à" un autre élément, il peut être directement connecté ou couplé à l'autre élément, ou bien des éléments intermédiaires peuvent être présents. Au contraire, lorsqu'on dit qu'un élément est "directement connecté à" ou "directement couplé à" un autre élément, il n'y a pas d'élément intermédiaire. Dans l'usage qui en est fait ici, les termes "et/ou" et "/" incluent absolument toutes les combinaisons d'un ou plusieurs des éléments mentionnés associés. Des numéros semblables font référence à des éléments semblables dans l'ensemble de la description. La terminologie utilisée ici vise seulement à décrire des modes de réalisation particuliers, et ne vise pas à limiter l'invention. Dans l'usage qui en est fait ici, les formes du singulier "un" et "le" visent à inclure également les formes du pluriel, sauf si le contexte indique clairement le contraire. On notera en outre que lorsque les termes "comprend" et/ou "comprenant" sont utilisés dans cette description, ils spécifient la présence de nombres entiers, caractéristiques, étapes, opérations, éléments et/ou composants mentionnés, mais n'interdisent pas la présence ou l'ajout d'un ou plusieurs autres nombres entiers, caractéristiques, étapes, opérations, éléments, composants et/ou groupes de ceux-ci. Il faut noter que bien que les termes premier et deuxième soient utilisés ici pour décrire divers composants, circuits, régions, couches et/ou sections, ces composants, circuits, régions, couches et/ou sections ne doivent pas être limités par ces termes. Ces termes sont utilisés seulement pour distinguer un composant, circuit, région, couche ou section d'un autre composant, circuit, région, couche ou section. Par conséquent, un premier composant, circuit, région, couche ou section envisagé ci-dessous pourrait être appelé un deuxième composant, circuit, région, couche ou section et, de façon similaire, un deuxième composant, circuit, région, couche ou section peut être appelé un premier composant, circuit, région, couche ou section, sans s'écarter des enseignements de la présente invention. Sauf mention contraire, tous les termes (incluant des termes techniques et scientifiques) utilisés ici ont la signification couramment admise par tout spécialiste du domaine auquel cette invention appartient. On notera en outre que des termes, tels que ceux définis dans des dictionnaires couramment utilisés, doivent être interprétés comme ayant une signification qui est en accord avec leur signification dans le contexte de la technique pertinente, et ne seront pas interprétés dans un sens idéalisé ou excessivement formel, à moins que ceci ne soit défini expressément ici. La présente invention peut être mise en oeuvre sous la forme de systèmes, procédés, et/ou produits - programmes d'ordinateur. Par conséquent, la présente invention peut être réalisée par matériel et/ou logiciel (incluant un microprogramme, un logiciel résident, un micro-code, etc.). En outre, la présente invention peut prendre la forme d'un produit - programme d'ordinateur sur un support de stockage utilisable par ordinateur ou lisible par ordinateur, avec un code de programme utilisable par un ordinateur ou lisible par un ordinateur incorporé dans le support, pour l'utilisation par un système d'exécution d'instructions, ou en relation avec ce dernier. Dans le contexte de ce document, un support utilisable par ordinateur ou lisible par ordinateur peut être n'importe quel support qui peut contenir, stocker, communiquer, propager ou transporter le programme, pour l'utilisation par le système, l'appareil ou le dispositif d'exécution d'instructions, ou en relation avec celui-ci. Le support utilisable par ordinateur ou lisible par ordinateur peut être, par exemple, mais de façon non limitative, un système, appareil, dispositif ou support de propagation électronique, magnétique, optique, électromagnétique, infrarouge ou à semi-conducteur. Des exemples plus spécifiques (une liste non exhaustive) du support lisible par ordinateur incluraient ce qui suit : une connexion électrique ayant un ou plusieurs fils, une disquette d'ordinateur portable, une mémoire vive (RAM), une mémoire morte (ROM), une mémoire morte programmable et effaçable (EPROM ou mémoire flash), une fibre optique, et une mémoire morte à disque compact (CD-ROM). On notera que le support utilisable par ordinateur ou lisible par ordinateur pourrait même être du papier ou un autre support approprié sur lequel le programme est imprimé, du fait que le programme peut être capturé de façon électronique, par exemple par lecture optique du papier ou d'un autre support, puis compilé, interprété ou traité autrement d'une manière appropriée, si nécessaire, puis stocké dans une mémoire d'ordinateur. Certains modes de réalisation de la présente invention découlent de la prise en considération du fait qu'une carte à puce, par exemple, peut inclure un système cryptographique qui peut être utilisé pour chiffrer des données en utilisant une adresse associée aux données d'entrée, à protéger contre des attaques d'intrusion telles que celles envisagées ci-dessus. Une carte à puce peut inclure un circuit de détection d'erreur dans lequel diverses opérations logiques sont effectuées sur les données transportées sur un bus de données et/ou l'adresse transportée sur un bus d'adresse, afin de déterminer si les données et/ou l'information d'adresse ont été corrompues. Certains modes de réalisation de la présente invention sont décrits ici dans le contexte d'une carte à puce qui inclut une fonction cryptographique et/ou une fonction de détection d'erreur. On comprendra que des modes de réalisation de la présente invention ne sont pas limités à des cartes à puce, et que les systèmes cryptographiques et les circuits de détection d'erreur décrits ici peuvent être utilisés dans d'autres dispositifs ou comme des dispositifs autonomes. En se référant à la figure 2, on note qu'une carte à puce 100, conforme à certains modes de réalisation de la présente invention, inclut une UC 110, un circuit cryptographique 130, un ordonnanceur de clés 140, et une mémoire 120 qui sont configurés de la manière représentée. Le circuit cryptographique 130 peut être réalisé sous la forme d'un coprocesseur pour l'UC 110. L'UC 110 et le circuit cryptographique 130 peuvent transmettre entre eux de l'information de données et d'adresse. L'ordonnanceur de clés 140 peut fournir au circuit cryptographique 130 une clê qui peut être utilisée pour chiffrer et/ou déchiffrer des données. Dans certains modes de réalisation, le circuit cryptographique 130 inclut un circuit de chiffrement 131 qui est utilisé pour chiffrer des données qui sont transportées sur le bus 150 connectant le circuit cryptographique 130 et la mémoire 120, en utilisant une adresse qui est associée aux données et/ou une clé obtenue à partir de l'ordonnanceur de clés 140. Le circuit cryptographique 130 inclut en outre un circuit de déchiffrement qui est utilisé pour déchiffrer des données chiffrées précédemment. La figure 3 est un schéma synoptique qui illustre un circuit logique de chiffrement qui peut être utilisé dans le circuit de chiffrement 131 de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Le circuit logique de chiffrement inclut un premier circuit logique de ronde 210 et un deuxième circuit logique de ronde 220. Le premier circuit logique de ronde 210 inclut des circuits logiques OU-EX 211 et 212, un registre de données 213, des circuits de boîte S 214 et 215 et un circuit de permutation 216 qui sont connectés en série. Des données à chiffrer sont reçues comme une information d'entrée du circuit OU-EX 211 dans lequel une opération de masque est effectuée sur les données en utilisant une adresse (Addrl) associée aux données. Le circuit OU-EX 212 effectue une deuxième opération de masque sur l'information de sortie du circuit OU-EX 211 en utilisant une clé (Keyl) obtenue à partir de l'ordonnanceur de clés 140. Bien qu'une opération logique OU-Exclusif soit illustrée pour les opérations de masque des blocs 211 et 212 de la figure 3, on notera que l'opération de masque peut comprendre une opérationOU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication, et/ou une opération de division, les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division étant effectuées en relation avec un modulo, en conformité avec divers modes de réalisation de la présente invention. Le registre de données 213 conserve l'information de sortie du circuit OU-EX 212 et fournit une première partie de l'information de sortie du circuit OU-EX 212 à un premier circuit de boîte S (Sl) 214, et une deuxième partie de l'information de sortie du circuit OU-EX 212 à un deuxième circuit de boîte S (S2) 215. Une boîte S (ou "S-box") est une abréviation pour "boîte de substitution", et est couramment utilisée dans des systèmes cryptographiques. En particulier, des boîtes S peuvent être utilisées pour brouiller la relation entre un texte en clair et un texte chiffré. Dans le fonctionnement, une boîte S peut prendre un certain nombre de bits d'entrée, m, et transformer ces bits d'entrée en un certain nombre de bits de sortie, n, en utilisant par exemple une table de conversion. La figure 4 est un exemple de table de boîte S qu'on peut utiliser pour réaliser les circuits de boîte S 214 et 215. Par exemple, si les données d'entrée consistent en un octet ayant les données de valeur = 1001 1010, Addrl = 0111 0011 et Keyl = 1100 0101, alors la valeur stockée dans le registre de données est 0010 1100. L'information d'entrée de S1 214 est 0010 et l'information d'entrée de S2 215 est 1100. En se référant à la table de la figure 5, on a S1(2) = 13 = 1101 et S2(12) = 9 = 1001. L'information d'entrée du circuit de permutation 216 est donc 1101 1001. Conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, le circuit de permutation 216 est configuré pour exécuter une fonction linéaire sur son information d'entrée. Conformément à divers modes de réalisation de la présente invention, la fonction linéaire peut être une fonction de décalage ou une transformation linéaire de bits. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, le circuit de permutation 216 peut être configuré pour effectuer une opération de décalage telle que P1(1101 1001) = 1011 0011. Le deuxième circuit logique de ronde 220 inclut des circuits logiques OU-EX 221 et 222, un registre de données 223, des circuits de boîte S 224 et 225, et un circuit de permutation 226 qui sont connectés en série. Des opérations du deuxième circuit logique de ronde 220 sont similaires à celles envisagées ci-dessus en relation avec le premier circuit logique de ronde 210, à l'exception du fait qu'une deuxième adresse (Addr2) et une deuxième clé (Key2) sont utilisées dans les opérations de masque effectuées respectivement par les circuits logiques OU-EX 221 et 222, au lieu de la première adresse (Addrl) et de la première clé (Keyl). De plus, dans le deuxième circuit logique de ronde 220, le circuit de boîte S S1 travaille sur le segment inférieur au lieu du segment supérieur, et le circuit de boîte S S2 travaille sur le segment supérieur au lieu du segment inférieur. Les données chiffrées qui sont émises par le deuxième circuit logique de ronde 220 peuvent être très difficiles à décoder. Il en résulte que des attaques d'intrusion, comme celles envisagées ci-dessus, sur une carte à puce, peuvent être incapables d'obtenir des données confidentielles utilisées dans la carte à puce qui ont été chiffrées conformément à divers modes de réalisation de la présente invention. La figure 5 est un schéma synoptique qui illustre un circuit logique de déchiffrement qui peut être utilisé dans le circuit de déchiffrement 132 de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Le circuit logique de déchiffrement inclut un premier circuit logique de ronde 310 et un deuxième circuit logique de ronde 320. Le premier circuit logique de ronde 310 inclut un circuit de permutation inverse 311, des circuits de boîtes S inverses 312 et 313, un registre de données 314 et des circuits logiques OU-EX 315 et 316 connectés en série. Le premier circuit logique de ronde 310 peut fonctionner de façon à annuler les opérations effectuées par le deuxième circuit logique de ronde 220 de la figure 3. Si l'information de sortie du premier circuit logique de ronde 210 de la figure 3 est OP et II représente une opération de concaténation, alors le circuit de permutation inverse 311 génère une information de sortie donnée par l'équation suivante P-2[P2(S2(OP OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2) II Sl(OP OU-EX ADDR2 OU-EX K2))] = S2(OP OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2) Il Sl(OP OU-EX ADDR2 OU-EX K2). Les circuits de boîtes S inverses 312 et 313 effectuent les opérations suivantes : S-2(S2{0P OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2)) = OP OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2 et S-1(Sl(OP OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2)) = OP OU-EX ADDR2 OU-EX KEY2. Le premier circuit logique OU-EX 315 effectue l'opération suivante : OP OU- EX ADDR2 OU-EX KEY2 OU-EX ADDR2 = OP OU-EX KEY2. Enfin, le deuxième circuit logique OU-EX 316 effectue l'opération suivante : OP OU-EX KEY2 OU-EX KEY2 = OP. Par conséquent, le premier circuit logique de ronde 310 rétablit sur une sortie de celui-ci l'information de sortie du premier circuit logique de ronde 210 du circuit de chiffrement 131. Le deuxième circuit logique de ronde 320 inclut un circuit de permutation inverse 321, des circuits de boîtes S inverses 322 et 323, un registre de données 324 et des circuits logiques OU-EX 325 et 326 connectés en série. On peut faire fonctionner le deuxième circuit logique de ronde 320 pour annuler les opérations effectuées par le premier circuit logique de ronde 210 de la figure 3. Des opérations du deuxième circuit logique de ronde 320 sont similaires à celles envisagées ci-dessus en relation avec le premier circuit logique de ronde 310. Ainsi, le deuxième circuit logique de ronde 320 reçoit sur son entrée l'information de sortie du premier circuit logique de ronde 210 du circuit de chiffrement 131 de la figure 3 et génère sur sa sortie les données originales non chiffrées. En retournant à la figure 2, on note que la carte à puce 100 peut avantageusement transmettre des données chiffrées sur le bus 150 vers la mémoire 120 conformément aux divers modes de réalisation décrits ci-dessus en relation avec les figures 3 et 4. Les données chiffrées peuvent être difficiles à décoder par des techniques d'analyse de puissance, à cause des opérations de masque, des opérations de boîte S, et/ou des opérations de permutation effectuées par le circuit de chiffrement. Des modes de réalisation de la présente invention peuvent également être développés ou réduits conformément au niveau de protection désiré. Par exemple, les circuits de chiffrement et de déchiffrement décrits ci-dessus en relation avec les figures 3-5 comportent deux rondes d'opérations de chiffrement / déchiffrement. Il est possible d'utiliser un plus petit nombre ou un plus grand nombre de rondes d'opérations de chiffrement / déchiffrement, conformément à divers modes de réalisation de la présente invention. Dans les exemples décrits ci- dessus en relation avec les figures 3-5, les données d'entrée consistaient en un octet. Il peut cependant être souhaitable d'effectuer les opérations cryptographiques décrites ci-dessus sur d'autres tailles de données, en fonction de la largeur de bus. Par conséquent, les opérations décrites ci-dessus en relation avec les figures 3-5 peuvent être effectuées en parallèle pour supporter, par exemple, 16 bits, 32 bits, 64 bits, ou d'autres largeurs de bus. La figure 6 est un schéma synoptique qui illustre un système cryptographique conforme à des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention. En se référant à la figure 6, on note qu'une carte à puce 100', en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention, inclut une UC 110', un circuit de chiffrement 131', un circuit de déchiffrement 132', un ordonnanceur de clés 140' et une mémoire 120', qui sont configurés comme représenté. La mémoire 120' est couplée à l'UC 110' par un bus de données 150'. Des opérations du circuit de chiffrement 131' et du circuit de déchiffrement 132' sont similaires aux opérations du circuit de chiffrement 131 et du circuit de déchiffrement 132 de la figure 2, envisagées ci-dessus. Une différence entre la carte à puce 100' de la figure 6 et la carte à puce 100 de la figure 2 consiste en ce que la logique de chiffrement dans la carte à puce 100' est intégrée à l'UC 110' de façon à former une seule unité logique, tandis que le circuit cryptographique 130 de la figure 2 est configuré comme un coprocesseur pour l'UC 110 de la figure 2. La figure 7 est un schéma synoptique qui illustre un circuit de détection d'erreur en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 7, on note que le circuit de détection d'erreur comprend une UC 410, trois circuits logiques 430, 440 et 450 et une mémoire 420 qui sont configurés comme représenté. Le bus de données couplé à l'UC 410 est connecté en parallèle aux circuits logiques 430 et 440. Le circuit logique OU-EX 431 effectue une opération de masque sur les données en utilisant une première configuration MASK1 (Ml) et stocke l'information de sortie dans un registre 432. De façon similaire, le circuit logique OU-EX 441 effectue une opération de masque sur les données en utilisant une deuxième configuration MASK2 (M2) et stocke l'information de sortie dans un registre 442. Bien qu'une opération logique OU-Exclusif soit illustrée pour les opérations de masque des blocs 431 et 441 sur la figure 7, on notera que l'opération de masque peut comprendre une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication et/ou une opération de division, les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division étant effectuées en relation avec un modulo, conformément à divers modes de réalisation de la présente invention. Le circuit logique 430 fournit "données d'entrée" OU-EX M1 à la sortie 460 et le circuit logique 440 fournit "données d'entrée" OU-EX M2 à la sortie 470. Les informations sur ces sorties sont respectivement fournies à des registres 451 et 452 du circuit logique 450. Le circuit logique 450 inclut en outre des circuits logiques OU-EX 453 et 454. Le circuit logique OU-EX 453 est utilisé pour récupérer les données d'entrée originales en effectuant une opération de masque sur le contenu du registre 451, en utilisant la première configuration MASK1 (Ml). L'information de sortie du circuit logique OU-EX 453 est donnée par l'équation suivante: "données d'entrée" OU-EX M1 OU-EX M1 = "données d'entrée". Les données d'entrée sont donc stockées dans la mémoire 420. Le circuit logique OU-EX 454 effectue une opération de masque sur le contenu du registre 452 en utilisant le contenu du registre 451. L'information de sortie du circuit logique OU-EX 454 est donnée par l'équation suivante : "données d'entrée" OU-EX MI OU-EX "données d'entrée" OU-EX M2 = MI OU-EX M2. Un circuit détecteur d'erreur 455 peut comparer l'information de sortie du circuit logique OU-EX 454 avec le résultat connu de M1 OU-EX M2. Si l'information de sortie du circuit logique OU-EX 454 n'est pas M1 OU-EX M2, alors les données d'entrée sur au moins une branche du double bus de données ont été corrompues et une erreur est reconnue. La figure 8 est un schéma synoptique qui illustre un circuit de détection d'erreur en conformité avec des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention. Le circuit de détection d'erreur de la figure 8 comprend les mêmes composants que le circuit de détection d'erreur de la figure 7, avec des composants semblables désignés par les mêmes numéros de référence, mais avec un symbole prime à la fin du nombre. Cependant, au lieu de modes de réalisation à double bus de données comme illustré sur la figure 7, la figure 8 illustre des modes de réalisation à double bus d'adresse. Des opérations du circuit de détection d'erreur de la figure 8 sont similaires à celles du circuit de détection d'erreur de la figure 7, à l'exception du fait qu'elles sont appliquées à une information d'adresse transportée sur un double bus d'adresse. Conformément à des modes de réalisation supplémentaires de la présente invention, les modes de réalisation de système cryptographique des figures 2-6 peuvent être combinés avec les modes de réalisation de circuit de détection d'erreur des figures 7 et 8. En se référant à la figure 9, on voit une illustration d'un système cryptographique qui inclut un circuit de détection d'erreur, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Le système cryptographique de la figure 9, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention, inclut une UC 510, un circuit cryptographique 530, un ordonnanceur de clés 540, un circuit de détection d'erreur 550 et une mémoire 520 qui sont configurés comme représenté. Le circuit cryptographique 530 peut être réalisé sous la forme d'un coprocesseur pour l'UC 510. L'UC 510 et le circuit cryptographique 530 peuvent échanger entre eux de l'information de données et d'adresse. Dans d'autres modes de réalisation, l'UC 510 et le circuit cryptographique 530 peuvent être réalisés dans une seule unité logique, comme celle illustrée sur la figure 6, envisagée ci-dessus. L'architecture et les opérations des circuits de chiffrement 530 et 532 sont sensiblement similaires à l'architecture et aux opérations du circuit de chiffrement 131 de la figure 2, à l'exception de la conception du circuit de boîte S. De façon similaire, l'architecture et les opérations du circuit de déchiffrement 533 sont sensiblement similaires à l'architecture et aux opérations du circuit de déchiffrement 532 de la figure 2, à l'exception de la conception du circuit de boîte S inverse. Comme représenté sur la figure 9, le circuit cryptographique 530 génère "données chiffrées" OU-EX MASK1 (MI) à la sortie 560 et "données chiffrées" OU-EX MASK2 (M2) à la sortie 570. L'architecture et les opérations du circuit de détection d'erreur 550 sont les mêmes que celles des circuits logiques 450 et 450' des circuits de détection d'erreur des figures 7 et 8, respectivement. En se référant à la figure 10, on décrira un circuit logique de chiffrement qui peut être utilisé dans les circuits de chiffrement 531 et/ou 532 de la figure 9, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Dans un but d'illustration, on décrira le circuit logique de chiffrement de la figure 10 en relation avec une implémentation du circuit de chiffrement 531. Les premier et deuxième circuits logiques de ronde 610 et 620 sont sensiblement les mêmes que les premier et deuxième circuits logiques de ronde 210 et 220 envisagés ci-dessus en relation avec la figure 3. Les sous-composants des premier et deuxième circuits logiques de ronde 610 et 620 sont numérotés de façon correspondante aux sous-composants des premier et deuxième circuits logiques de ronde 210 et 220. Cependant, contrairement au circuit logique de chiffrement de la figure 3, les circuits de boîtes S 614, 615, 624 et 625 diffèrent des circuits de boîtes S correspondants de la figure 3. Ceci vient du fait que l'information d'entrée du premier circuit logique de ronde 610 n'est pas simplement les données d'entrée, mais est les données d'entrée sur lesquelles le circuit logique OU-EX 605 a appliqué une opération de masque en utilisant la configuration MASK1 (Ml). Un objectif est de générer à la sortie du circuit de chiffrement 531 "données chiffrées" OU-EX M1. Ceci permet de supprimer la configuration MASK1 (Ml) par une simple opération de masque OU-EX, et ensuite le circuit de déchiffrement 533 peut déchiffrer les données chiffrées en utilisant la logique de chiffrement, incluant la table de boîte S de la figure 4, pour récupérer les données d'entrée originales. Pour faire en sorte que l'information de sortie du circuit de chiffrement 531 soit "données chiffrées" OU-EX M1, le nouveau circuit S1 614, 624 vérifie l'équation suivante : Sl D OU-EX M1 OU-EX A OU-EX K) = Sl(D OU-EX A OU-EX K)OU-EX P-1(M1); dans laquelle D est les données d'entrée, M1 est la première configuration, A est l'au moins une partie de l'adresse (Addrl), K est la clé (Key?), P-1 est un inverse de la permutation effectuée par le circuit de permutation 616, Sl ) est la fonction de transformation SI, et Si( ) est une autre transformation de boîte S utilisée dans une opération de déchiffrement. De façon similaire, le nouveau circuit S2 615, 625 vérifie l'équation suivante : S2 D OU-EX M1 OU-EX A OU-EX K) = S2(D OU-EX A OU-EX K)OU-EX P-1(M1); dans laquelle D est les données d'entrée, M1 est la première configuration, A est l'au moins une partie de l'adresse (Addrl), K est la clé (Keyl), P-1 est un inverse de la permutation effectuée par le circuit de permutation 10 616, Si' ) est la fonction de transformation S2, et S2( ) est une autre transformation de boîte S utilisée dans une opération de déchiffrement. Si i = D OU-EX Al OU-EX K1, alors les équations précédentes pour le nouveau circuit Si 614, 624 et le 15 nouveau circuit S2 615, 625 peuvent être écrites de la façon suivante : S1' (i OU-EX Ml) = Sl(i) OU-EX P-1 (Ml) ; et S2' (i OU-EX Ml) = S2(i) OU-EX P-1(Ml). L'information de sortie du premier circuit logique de ronde 20 610 est donnée par les équations suivantes : P(Sl i OU-EX Ml) Il S2 i OU-EX Ml)) Ce qui peut être réécrit de la façon suivante : P(Sl(i) OU-EX P-1 (M1) Il S2(i) OU-EX P-1 (Ml) = P Sl(i) Il S2 (i)) OU-EX P-1 (Ml) 25 Ce qui peut être réécrit de la façon suivante : P(Sl(i) II S2(i)) OU-EX P(P-1(M1)) = P(Sl(i) I i S2(i)) OU-EX Ml Par conséquent, l'information de sortie du premier circuit logique de ronde 610 est : ED1 OU-EX M1. On appréciera que la fonctionnalité de n'importe lesquels ou de la totalité des modules du circuit de chiffrement 131 et du circuit de déchiffrement 132 de la figure 2, du circuit de chiffrement 131' et du circuit de déchiffrement 132' de la figure 6, des circuits logiques 430, 440 et 450 de la figure 7, des circuits logiques 430', 440' et 450' de la figure 8, et des circuits de chiffrement 531, 532, du circuit de déchiffrement 533 et du circuit de détection d'erreur 550 de la figure 9, peut être réalisée en utilisant des composants matériels discrets, un ou plusieurs circuits intégrés à application spécifique (ASIC), ou un processeur de signal numérique ou un microcontrôleur programmé. Un code d'ordinateur pour accomplir des opérations de systèmes cryptographiques et/ou de circuits de détection d'erreur envisagés ci-dessus peut être écrit en un langage de programmation de haut niveau, tel que Java, C, et/ou C++, pour la commodité du développement. De plus, un code d'ordinateur pour accomplir des opérations de la présente invention peut également être écrit dans d'autres langages de programmation, tels que des langages interprétés, ceci n'étant pas limitatif. Certains modules ou routines peuvent être écrits en assembleur ou même en micro-code, pour améliorer les performances et/ou l'usage de mémoire. En conclusion de la description détaillée, il faut noter que de nombreux changements et modifications peuvent être apportés aux modes de réalisation, sans s'écarter sensiblement des principes de la présente invention. On désire que tous ces changements et modifications soient inclus dans le cadre de la présente invention, comme spécifié dans les revendications suivantes
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Un système cryptographique comprend une logique de chiffrement (211, 212 ; 221, 222) qui est configurée pour chiffrer des données d'entrée en effectuant une opération de masque sur les données d'entrée, en utilisant une adresse (Addr1, Addr2) associée aux données d'entrée.
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1. Système cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend une logique de chiffrement (131) qui est configurée pour chiffrer des données d'entrée en effectuant une opération de masque sur les données d'entrée en utilisant une adresse associée aux données d'entrée. 2. Système cryptographique selon la 1, caractérisé en ce que la logique de chiffrement (131) comprend un premier circuit logique (211) qui est configuré pour effectuer une première opération de masque sur les données d'entrée en utilisant au moins une partie d'une adresse (Addrl), de façon à générer une première information de sortie; et un deuxième circuit logique (212) qui est configuré pour effectuer une deuxième opération de masque sur la première information de sortie en utilisant une clé (Keyl) pour générer une deuxième information de sortie. 3. Système cryptographique selon la 2, caractérisé en ce que chacune des première et deuxième opérations de masque comprend une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication et/ou une opération de division, les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division étant effectuées en relation avec un modulo. 4. Système cryptographique selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : un circuit de boîte S (214, 215) qui est configuré pour transformer la deuxième information de sortie; et un circuit de permutation (216) configuré pour permuter la deuxième information de sortie transformée, de façon à générer les données d'entrée chiffrées. 5. Système cryptographique selon la 4, caractérisé en ce que le circuit de permutation (216) est configuré pour exécuter une fonction linéaire sur la deuxième information de sortie transformée. FR 07 55535 05.11.2007 27 6. Système cryptographique selon la 5, caractérisé en ce que la fonction linéaire est une fonction de décalage ou une transformation linéaire de bits de la deuxième information de sortie. 7. Système cryptographique selon la 4, caractérisé en ce que les données d'entrée comprennent au moins un octet de données, et en ce que le circuit de boîte S comprend un premier circuit de boîte S (214) et un deuxième circuit de boîte S (215) qui sont configurés pour transformer respectivement un premier segment de la deuxième information de sortie et un deuxième segment de la deuxième information de sortie. 8. Système cryptographique selon la 1, caractérisé en ce que les données d'entrée comprennent 15 au moins un octet de données. 9. Système cryptographique selon la 1, comprenant en outre : une unité de traitement (110); caractérisé en ce que la logique de chiffrement (131) comprend un coprocesseur cryptographique qui est couplé de 20 façon à communiquer avec l'unité de traitement (110), le coprocesseur cryptographique recevant les données d'entrée provenant de l'unité de traitement (110). 10. Système cryptographique selon la 1, comprenant en outre : une unité de traitement (110'); 25 caractérisé en ce que la logique de chiffrement (131') est intégrée à l'unité de traitement (110') de façon à former une seule unité logique. 11. Système cryptographique selon la 1, caractérisé en ce que la logique de chiffrement (131) 30 comprend : un premier circuit logique de ronde (211, 212) qui est configuré pour générer une première information de sortie de circuit logique de ronde en réponse aux données d'entrée, à au moins une première partie d'une adresse (Addrl), et à une première clé (Keyl); un premier circuit 35 de boîte S de ronde (214, 215) qui est configuré pour transformer la première information de sortie de circuit FR 07 55535 05.11.2007 28 logique de ronde; et un premier circuit de permutation de ronde (216) qui est configuré pour permuter la première information de sortie de circuit logique de ronde transformée, de façon à générer une première information de sortie de ronde; un deuxième circuit logique de ronde (221, 222) qui est configuré pour générer une deuxième information de sortie de circuit logique de ronde en réponse à la première information de sortie de ronde, à au moins une deuxième partie de l'adresse (Addr2) et à une deuxième clé (Key2); un deuxième circuit de boîte S de ronde (224, 225) qui est configuré pour transformer la deuxième information de sortie de circuit logique de ronde; et un deuxième circuit de permutation de ronde (226) qui est configuré pour permuter la deuxième information de sortie de circuit logique de ronde transformée, de façon à générer les données d'entrée chiffrées. 12. Procédé pour faire fonctionner un système cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape suivante : chiffrer des données d'entrée en effectuant une opération de masque sur les données d'entrée en utilisant une adresse associée aux données d'entrée. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le chiffrement des données d'entrée comprend les étapes suivantes effectuer une première opération de masque sur les données d'entrée en utilisant au moins une partie d'une adresse (Addrl) de façon à générer une première information de sortie; et effectuer une deuxième opération de masque sur la première information de sortie en utilisant une clé (Keyl) pour générer une deuxième information de sortie. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que chacune des première et deuxième opérations de masque comprend une opération OU-Exclusif, une opération d'addition, une opération de soustraction, une opération de multiplication et/ou une opération de division, les FR 07 55535 05.11.2007 29 opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division étant effectuées en relation avec un modulo. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes transformer la deuxième information de sortie en utilisant un circuit de boîte S (214, 215); et permuter la deuxième information de sortie transformée, de façon à générer les données d'entrée chiffrées. 16. Produit - programme d'ordinateur caractérisé en ce qu'il comprend un code de programme lisible par ordinateur incorporé dans un support lisible par ordinateur, et en ce que le code de programme lisible par ordinateur est configuré pour exécuter le procédé de la 12. FR 07 55535 05.11.2007
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H,G
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H04L 9,G06K 19
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H04L 9/28,G06K 19/073
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FR2899486
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A1
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DISPOSITIF DE PERFUSION VEINEUSE IMPLANTABLE
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Dispositif de perfusion veineuse implantable La présente invention se rapporte aux dispositifs de perfusion veineuse implantables, utilisées principalement pour le traitement par chimiothérapie ou dans d'autres traitements nécessitant des injections répétées. En effet, des injections répétées avec des agents chimiothérapeutiques peuvent entraîner des inflammations aiguës de la veine dans laquelle on injecte le produit ainsi que des trouble locaux et la détérioration du système veineux du sujet soumis à ces injections. Pour éviter ce genre de problème, il a été proposé d'implanter, dans l'organisme et de préférence sous la peau, un dispositif sous forme de boîtier connecté à un tuyau souple ou cathéter. Ce tuyau est introduit dans le système veineux pour aboutir dans une grosse veine à l'entrée du coeur. De ce fait, l'agent chimiothérapeutique introduit par le cathéter abouti dans un flux sanguin important tout en évitant le contact et la toxicité des agents sur les parois de la veine. Ce dispositif et le cathéter, qui est un fin tuyau de polyéthylène ou de silicone, restent donc à l'intérieur du corps du patient pendant le temps nécessaire pour le traitement. L'implantation se situe de préférence près d'une veine importante et à un endroit ou la peau est peu sensible aux piqûres répétées. , les agents ehémiosthérapeutiques sont administrés à partir de l'extérieur dans le dispositif implanté au moyen d'une aiguille traversant la peau et une membrane étanche souple qui donne accès à la chambre ou cavité du dispositif et au cathéter y raccordé. On connaît déjà des dispositifs ou chambres implantables qui sont constitués par une cavité fermée de manière étanche par une membrane ou bouchon souple en caoutchouc ou silicone et munie d'un embout de raccordement au cathéter. Comme décrit, entre autres, dans les documents EP 0421 981, FR 2 612 784, EP 0 343 910 et US 5 387 192, la chambre de perfusion veineuse est généralement composé d'une cavité en forme de récipient cylindrique dont l'ouverture supérieure est refermée par une membrane ou septum d'injection et dont le coté latérale est pourvu d'un raccordement pour un tuyau souple ou cathéter. La base de ces chambres est souvent pourvue d'élargissements ou de pattes perforés afin de pouvoir fixer la chambre au tissus adjacent lors de l'implantation. Les inconvénients de ce genre de chambres sont qu'ils sont assez encombrants, ils doivent être fixés au tissu environnent et nécessitent une entrée d'aiguille perpendiculaire à la surface de la peau se qui peut gêner considérablement la mobilité du patient. Afin d'éviter cette entrée d'aiguille perpendiculaire à la peau, on a déjà proposé un dispositif tel que décrit dans le document US 4 915 690. Selon ce document, la chambre du dispositif présente une forme semblable aux chambres décrit dans les documents précédent avec la différence que la membrane d'introduction d'aiguille ne se trouve pas sur le coté supérieur mais est incorporé dans un_ secteur latérale de la cavité faisant face au raccordement du cathéter. Dans ce cas-ci le côté supérieure est complètement fermé par une paroi rigide. Bien que l'introduction de l'aiguille peut s'effectuer de façon latérale et donc parallèle à la peau, il subsiste néanmoins les inconvénients de l'encombrement et de la fixation du dispositif. D'autres solutions ont été proposés par des dispositifs tels que décrit dans les documents EP 0 309 092 et EP 0 332 943. La membrane d'entrée de ces dispositifs se trouve également en face du raccordement du cathéter mais la chambre ou cavité est de ' )r me cy e o_ oniqus font l'a_ longitudinal passe part le ? n encombrement réduite par rapport aux précédents mais il devient plus difficile pour trouver l'accès à la cavité. De plus ces dispositifs ne sont pas fixés ou stabilisés dans le tissu adjacent de façon qu'ils peuvent facilement se tourner ou se déplacer vers la veine sanguine avec tous les risques qui peuvent en découler. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients précédents en réalisant un dispositif de perfusion veineuse qui se présente sous un forme peu encombrante, nécessitant un minimum d'incision chirurgicale et qui soit pourvu de moyen de stabilisation contre tout déplacement ultérieur du dispositif par rapport au tissus environnant. Il s'en suit que la mise en place du dispositif devient beaucoup plus facile et rapide avec un minimum d'inconvénients pour les patients. L'idée de base de l'invention consiste à utiliser un corps en substance cylindrique dont l'extrémité libre est munie d'une membrane étanche souple, aussi appelée septum, au travers de laquelle une aiguille peut être introduite pour l'administration d'un produit tel qu'un agent chémio-thérapeutique et dont l'autre extrémité est relié à un tuyau souple ou cathéter destiné à être introduite dans une veine principale du patient. Du fait que le corps cylindrique est Implanté sous la peau avec l'axe du corps disposé parallèlement avec la surface de la peau, il est possible d'introduire l'aiguille d'administration de substance thérapeutique à fleur de peau, ce qui permet une mobilité beaucoup plus grande du patient. Un autre objet de l'invention est de prévoir, sur la surface extérieure du corps cylindrique, au moins un élément de stabilisation du dispositif dans le tissus sous-cutané dans lequel il est implanté. Comme élément de stabilisation on peut, par exemple, prévoir des crochets ou des ailettes qui dépassent de la surface extérieure du corps cylindrique lors de l'implantation du dispositif sous la peau du patient. Un objet supplémentaire de l'invention consiste à disposer les éléments de stabilisations de telle façon qu'il permettent un pivotement facile du corps cylindrique de manière à pouvoir détecter facilement l'extrémité libre pour l'in`rodi :tion de l'air lle d'admir Lion, y fet disposés, de préférence, diamétralement opposés sur le corps cylindrique de façon à créer un plan de basculement longitudinal du corps cylindrique. D'autres particularités et détails de l'inventions apparaîtront dans la description qui va suivre d'exemples de réalisation et représentés sur les dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une vue en élévation d'un dispositif selon l'invention muni d'éléments de stabilisation et d'une gaine de mise en forme; la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 avec la gaine de mise en forme disposé sur le dispositif; les figures 3 et 4 sont des vues de face de l'extrémité libre du dispositif et de la gaine de mise en forme; la figure 5 est une vue en élévation agrandie selon la figure 1 avec une coupe partielle dans un plan axial; la figure 6 est une vue en élévation d'une variante d'exécution du dispositif objet de l'invention; la figure 7 est une vue identique à la figure 6 dans laquelle le dispositif selon l'invention est munie d'une gaine de mise en forme; la figure 8 est une vue selon la flèche V dans la figure 6. Sur la figure 1 on voit un dispositif de perfusion selon l'invention sous forme d'un corps cylindrique creux 1 et une gaine 2 de mise en forme du dispositif. Le corps cylindrique 1 est composé d'une partie distale 3 (coté frontale) et d'une partie proximale 4 (côté arrière). La partie distale 3 est munie à son extrémité d'un bouchon sous forme d'une membrane étanche 5 qui peut être transpercée par une aiguille d'administration de produits thérapeutiques. La partie proximale 4 est aménagée de façon à pourvoir raccorder un tuyau souple ou cathéter 6 par l'intermédiaire d'une extrémité 7 de forme tronconique. Cette forme tronconique permet une introduction aisée du dispositif dans le tissus sous-cutané du patient. Conformément à l'invention, on prévoit des éléments de stabilisation sous forme de crochets 8 qui s'étendent au delà de la surface extéri r corps cyli ri(' 1. C c .oei so de préférenct surface extérieure du corps cylindrique lorsque la gaine de mise en forme 2 est glissée sur le corps cylindrique 1, pour le placer dans une position d'attente comme illustrée sur le figure 2. En effet, cette opération est nécessaire pour permettre une mise en place facile du dispositif de perfusion dans le tissus sous-cutané du patient. Lorsque le dispositif est disposé à l'endroit adéquat, cette gaine de mise en forme 2 est enlevée et les crochet 8, de par leurs effet élastique, se redressent tout en s'introduisant dans le tissus sous-cutané. Les crochets 8 sont de préférence en nombre de deux et disposés de façon diamétralement opposés. Ils sont disposés vers le centre longitudinale du corps cylindrique 1 de façon à pouvoir agir comme axe de pivotement du corps 1 lorsqu'on pousse sur la partie proximale 4. De cette façon, la partie distale 3 avec la membrane 5 se redressent sous la peau afin de pouvoir y introduire une aiguille d'administration de produits thérapeutiques. Sur la figure 5 on peut voir un exemple plus détaillé selon la figure 1. La membrane étanche 5 est disposé à l'intérieur de la partie distale 3 de façon à ce qu'elle reste parfaitement immobile grâce au rebord interne 10. Cette partie distale 3 sera de préférence réalisée en matière solide tel que de l'acier inoxydable ou matériaux semblable. Le cathéter 6 est raccordé à l'intérieure de l'extréminité tronconique 7 de la partie proximale 4 de façon habituellement connue et débouche dans une cavité axiale 9 du corps 1. Cette partie proximale 4 sera de préférence réalisée en un matériaux mi-dur, tel que du silicone, et sera relié à la partie distale par tout moyens appropriés. La figure 6 montre une variante de réalisation du dispositif objet de l'invention. On peut également voir un dispositif de perfusion présentant un corps 11 en substance cylindrique qui est muni d'une partie distale 13 avec une membrane étanche 15 et une partie proximale elié par son extrémité conique 17 à un tuyau souple ou cathéter 16. Au lieu de crochets, on prévoit ici des ailettes flexibles 18 disposées diamétralement opposées le long de l'extrémité conique 17 de la partie proximale 14. Les ailettes flexibles 18 dépassent largement le diamètre extérieur du corps cylindrique 1 1. Avant la mise en place du dispositif de perfusion, le corps cylindrique 11 est complètement recouvert d'une gaine de mise en forme 20. Cette gaine doit être suffisamment élastique que pour épouser l'extrémité tronconique de la partie proximale 14 tout en repliant complètement les ailettes 18 jusque contre la surface externe de l'extrémité tronconique 17. Grâce à la forme tel que représenté à la figure 7 dans une position d'attente, il devient également facile d'introduire le dispositif de perfusion à l'intérieur du tissus sous-cutané. Une fois mis en place, la gaine 20 peut être retirée et les ailettes peuvent se déployer pour obtenir la forme telle que montré sur les figures 6 et 8. Sur la figure 8 on a montré en traits pointillés comment les ailettes 18 peuvent se déployer de l'extrémité conique 17 de la partie proximale 14. Dans cette position finale, les ailettes 18 forment une surface facilement détectable sous la peau et permet, par une pression d'un doigt de faire redresser l'extrémité libre ou partie distale 13 avec la membrane 15 afin de pouvoir introduire l'aiguille d'administration du produit thérapeutique. Le dispositif, mis en position d'attente par les gaines 2, 20, présente une forme idéale pour pouvoir être implanté à proximité d'une clavicule, entre le sternum et l'omoplate d'un patient. En effet, la peau en cette endroit est relativement peu sensible aux piqûres fréquentes et le cathéter peut facilement être introduit, par un embranchement d'une veine principale, vers l'entrée du coeur. On comprend aisément que le dispositif selon l'invention offre plusieurs avantages par rapport aux dispositifs connue. Les avantages essentiels sont: - réduction substantielle de l'encombrement extérieure du dispositif permettant une mise en place aisé avec un minimum d'inconvénient pour le patient; - une grande stabilité du dispositif une fois mise en place, ce qui entrave tout mouvement du dispositif vers l'intérieur du corps du patient et empêche tout rotation du dispositif; - obtention d'un moyen de détection et de basculement facile du dispositif de m 4ière à 1 introduction efficace de l'aiguille Il est évident que d'autres formes de réalisation sont possible sans pour autant sortir du cadre de la présente invention
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Le dispositif est constitué par un corps creux (1, 11) muni d'un embout de raccordement (7, 17) pour cathéter (6, 16) et refermé à son autre extrémité par une membrane étanche (5, 15) destinée à être transpercé par une aiguille d'administration de produits thérapeutiques.Le corps creux (1) présente une forme en substance cylindrique et est muni d'au moins un élément de stabilisation (8, 18) qui peut s'étendre au delà du diamètre extérieur du corps (1, 11).Le dispositif est principalement utilisé pour le traitement de maladies nécessitant des injections répétées de produits toxiques tel que la chimiothérapie.
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1. Dispositif de perfusion veineuse implantable constitué par un corps creux (1, Il) muni d'un embout de raccordement (7, 17) pour cathéter (6, 16) et refermé à son autre extrémité par une membrane étanche (5, 15) destinée à être transpercé par une aiguille d'administration de produits thérapeutiques caractérisé en ce que le corps creux (1) présente une forme en substance cylindrique et en ce qu'il est muni d'au moins un élément de stabilisation (8, 18) qui peut: s'étendre au delà du diamètre extérieur du corps (1, 11). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les élément de stabilisation sont réalisés de façon flexibles et élastiques. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le corps creux cylindrique (1, 11) peut être recouvert d'une gaine de mise en forme (2, 20) destinée à effacer le ou les éléments de stabilisation (8, 18) en les rabattant contre la surface extérieure du corps cylindrique (1, Il) dans une position d'attente. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'on prévoit deux éléments de stabilisation (8, 18) qui sont disposés de façon diamétralement opposés. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de stabilisation sont réalisés sous forme de crochets (8). 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de stabilisation sont réalisés sous forrrte d'ailettes (18). 35 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le corps cylindrique (1, 11) est composé d'une partie distale (3, 513) pourvue de la membrane étanche (5, 15) et d'une partie proximale (4, 14) muni de l'embout de raccordement (7, 17) entre le cathéter (6, 16) et une cavité axiale (9) présente à l'intérieure du corps (1, 11). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'embout de raccordement (7, 17) pour cathéter (6, 16) présente une forme tronconique.
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A
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A61
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A61M 39
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A61M 39/04
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FR2889603
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A1
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APPAREIL D'IMAGERIE A RAYONS X
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La présente invention concerne un appareil d'imagerie à rayons X comprenant un projecteur-collimateur installé à l'intérieur d'un diaphragme mobile pour projeter un faisceau lumineux sur une position de champ de rayonnement par rayons X sur un sujet. Dans la radiographie récente utilisant un appareil d'imagerie à rayons X, un faisceau lumineux est projeté sur un sujet qui doit être radiographié. Un opérateur contrôle visuellement la position du faisceau lumineux et confirme et détermine une position de rayonnement aux rayons X. De cette façon, l'opérateur est certain de projeter les rayons X vers une région désirée du sujet tout en empêchant le rayonnement des rayons X vers une région inutile. Le projecteur-collimateur destiné à émettre le faisceau lumineux est disposé à l'intérieur d'un diaphragme mobile qui limite le champ de rayonnement des rayons X. Le projecteur-collimateur change la plage de rayonnement du faisceau lumineux en liaison avec le diaphragme mobile qui change d'ouverture pour modifier le champ de rayonnement aux rayons X, voir par exemple Tetsuo Okabe et al., "Radiodiagnosis Device Engineering", Ishiyaku Publishers, Inc., ler octobre 1997, pages 336 à 338. Il est nécessaire que le champ de rayonnement des rayons X et la position du faisceau lumineux coïncident précisément entre eux. L'opérateur effectue un réglage de telle sorte que la position de rayonnement du faisceau lumineux coïncide avec le champ de rayonnement des rayons X. D'autre part, le projecteur-collimateur conduit un flux lumineux émis depuis une source lumineuse vers le champ de rayonnement des rayons X au travers de plusieurs miroirs. A ce moment là, les positions ou les inclinaisons de ces miroirs sont ajustées pour régler la position du faisceau lumineux sur le sujet. Cependant, selon cet art antérieur, l'ajustement de la position du faisceau lumineux sur le sujet est difficile à réaliser et il est de précision moindre. Plus particulièrement, la position du faisceau lumineux sur le sujet, ledit faisceau étant guidé au travers de plusieurs miroirs, est changée en liaison avec le mouvement de ces miroirs. Cependant, le changement de position du faisceau lumineux est corrélé avec l'ensemble des miroirs et il est donc nécessaire d'ajuster simultanément les divers miroirs. En particulier, dans le cas où le faisceau lumineux émis par le projecteur-collimateur est une ligne de trame qui présente clairement une trame du champ de rayonnement des rayons X, il est nécessaire que la déformation ou analogue du faisceau lumineux soit également prise en compte. Cela représente une cause de complication de l'ajustement du faisceau lumineux. Il est donc important d'offrir un appareil d'imagerie par rayons X comprenant un projecteur-collimateur capable d'ajuster facilement et précisément la position de rayonnement du faisceau lumineux. La présente invention vise à résoudre le problème susmentionné présent dans l'art antérieur et un objet de l'invention est d'offrir un appareil d'imagerie par rayons X comprenant un projecteur-collimateur capable d'ajuster facilement et précisément la position du rayonnement du faisceau lumineux. Pour résoudre le problème susmentionné et offrir l'objet susmentionné, un premier aspect de la présente invention offre un appareil d'imagerie par rayons X comprenant une source de rayons X destinée à émettre les rayons X sur un sujet; un diaphragme mobile destiné à ajuster un champ de rayonnement des rayons X; et un projecteur-collimateur installé à l'intérieur du diaphragme mobile pour projeter un faisceau lumineux vers une position de champ de rayonnement sur le sujet, dans lequel le projecteur-collimateur comprend: une première partie de réfléchissement qui est positionnée à l'extérieur du champ de rayonnement, produit un premier flux lumineux dans une direction perpendiculaire au sens de rayonnement des rayons X, et réfléchit le premier flux lumineux dans un plan perpendiculaire au sens perpendiculaire pour produire un second flux lumineux; et une seconde partie de réfléchissement qui réfléchit le second flux lumineux dans la direction du champ de rayonnement dans le plan perpendiculaire pour produire un troisième flux lumineux, et refléchit le troisième flux lumineux dans la direction du rayonnement des rayons X dans le champ de rayonnement dans le plan perpendiculaire pour produire le faisceau lumineux. Selon ce premier aspect de la présente invention, grâce à la première partie de réfléchissement dans le projecteur-collimateur, un premier flux lumineux est produit à l'extérieur du champ de rayonnement et dans une direction perpendiculaire au sens de rayonnement des rayons X, et il est réfléchi dans un plan perpendiculaire au sens perpendiculaire pour produire un second flux lumineux, puis par la seconde partie de réfléchissement dans le projecteur-collimateur, le second flux lumineux est réfléchi dans le sens du champ de rayonnement dans le plan perpendiculaire pour produire un troisième flux lumineux et le troisième flux lumineux est réfléchi dans le sens du rayonnement dans le champ de rayonnement pour produire un flux lumineux. Dans un second aspect de la présente invention, en combinaison avec le premier aspect qui précède, un appareil d'imagerie par rayons X est offert dans lequel la première partie de réfléchissement comprend une source de lumière destinée à produire le premier flux lumineux, un premier miroir destiné à produire le second flux lumineux à partir du premier flux lumineux, et une première base destinée à disposer la source lumineuse et le premier miroir sur celle-ci. Selon ce second aspect de la présente invention, la première partie de réfléchissement comprend une source lumineuse et un premier miroir disposés tous les 20 deux sur une première base. Dans un troisième aspect de la présente invention, en combinaison avec le second aspect qui précède, la source de lumière est une lampe halogène. Selon ce troisième aspect de la présente invention, étant donné que la source de lumière est une lampe halogène, sa durée de vie est prolongée et stable. Dans un quatrième aspect de la présente invention, en combinaison avec le second ou le troisième aspects qui précèdent, la première base comprend un moyen de déplacement destiné à déplacer le premier miroir dans le sens perpendiculaire. Selon ce quatrième aspect de la présente invention, la première base entraîne le déplacement dans le sens perpendiculaire du plan perpendiculaire comprenant le second flux lumineux. Dans un cinquième aspect de la présente invention, en combinaison avec le quatrième aspect qui précède, le moyen de déplacement comprend une première vis destinée à changer les positions relatives dans le sens perpendiculaire de la première base et une plaque de support de miroir destinée à supporter le premier miroir. Selon ce cinquième aspect de la présente invention, le moyen de déplacement entraîne le déplacement dans le sens perpendiculaire du premier miroir sur la première base en utilisant la première vis. Dans un sixième aspect de la présente invention, en combinaison avec le quatrième ou le cinquième aspects qui précèdent, le moyen de déplacement, pendant le déplacement, ne modifie pas l'inclinaison du premier miroir dans le sens perpendiculaire. Selon ce sixième aspect de la présente invention, le moyen de déplacement entraîne le déplacement du premier miroir tout en maintenant constante la direction du réfléchissement du second flux lumineux. Dans un septième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des premier à sixième aspects qui précèdent, la seconde partie de réfléchissement comprend un second miroir destiné à produire le troisième flux lumineux à partir du second flux lumineux, un troisième miroir destiné à produire le faisceau lumineux à partir du troisième flux lumineux et transmettant les rayons X, et une seconde base destinée à accueillir fixement le second et le troisième miroirs sur celle-ci. Selon ce septième aspect, la seconde base conduit le second flux lumineux dans le champ de rayonnement des rayons X pour produire un faisceau lumineux. Dans un huitième aspect de la présente invention, en combinaison avec le septième aspect qui précède, la seconde base comprend un moyen de rotation destiné à réaliser une légère rotation autour du sens perpendiculaire. Selon ce huitième aspect de la présente invention, la seconde base entraîne le déplacement du faisceau lumineux dans le plan perpendiculaire par l'utilisation du moyen de rotation. Dans un neuvième aspect de la présente invention, en combinaison avec le huitième aspect qui précède, le moyen de rotation comprend une seconde vis destinée à modifier les positions relatives de la seconde base et de la première base. Selon ce neuvième aspect de la présente invention, le moyen de rotation entraîne la rotation de la seconde base autour du sens perpendiculaire par l'utilisation de la seconde vis. Dans un dixième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des septième à neuvième aspects qui précèdent, le second miroir comprend une surface réfléchissante pour le second flux lumineux positionnée à l'extérieur du champ de rayonnement. Selon ce dixième aspect de la présente invention, le second miroir n'exerce aucune influence sur les rayons X qui sont projetés sur le sujet. Dans un onzième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des septième à dixième aspects qui précèdent, le troisième miroir comprend une surface réfléchissante pour réfléchir le troisième flux lumineux à une taille et une position comprenant le champ de rayonnement des rayons X. Selon ce onzième aspect de la présente invention, non seulement le troisième miroir produit un faisceau lumineux, mais il transmet également des rayons X. Dans un douzième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des septième à onzième aspects qui précèdent, le second et le troisième miroirs sont disposés parallèlement l'un à l'autre. Selon ce douzième aspect de la présente invention, le second et le troisième miroirs réfléchissent le faisceau lumineux dans une direction parallèle au second flux lumineux. Dans un treizième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des septième à douzième aspects qui précèdent, le second et le troisième miroirs ont chacun une forme rectangulaire dont les côtés allongés sont dans le sens perpendiculaire. Selon ce treizième aspect de la présente invention, le second et le troisième miroirs constituent une plage de déplacement large dans le sens perpendiculaire du premier miroir. Dans un quatorzième aspect de la présente invention, en combinaison avec l'un quelconque des second à sixième aspects qui précèdent, le projecteurcollimateur comprend une troisième base destinée à supporter la première et la seconde bases. Selon ce quatorzième aspect de la présente invention, le projecteurcollimateur, par l'utilisation de la troisième base, facilite le montage de la première et de la seconde bases à l'intérieur du diaphragme mobile. Dans un quinzième aspect de la présente invention, en combinaison avec le quatorzième aspect qui précède, la seconde base comprend un axe rotatif s'étendant dans le sens perpendiculaire et supporté par la troisième base. Selon ce quinzième aspect de la présente invention, la seconde base est rotative par rapport à la troisième base. Dans un seizième aspect de la présente invention, en combinaison avec le quatorzième ou le quinzième aspects qui précèdent, la première base est fixée à la troisième base. Selon ce seizième aspect, la première base fixe la position du premier flux lumineux par rapport à la troisième base. Selon la présente invention, en utilisant la première partie de réfléchissement, le projecteur-collimateur amène le premier flux lumineux à être un flux lumineux présent dans un plan perpendiculaire au sens perpendiculaire et, en utilisant la seconde partie de réfléchissement, amène le second flux lumineux à se réfléchir et à se déplacer dans le plan perpendiculaire. Par conséquent, grâce au mouvement dans le sens perpendiculaire au plan perpendiculaire comprenant le flux lumineux et grâce à la rotation du plan perpendiculaire, la position du rayonnement du faisceau lumineux sur le sujet peut être ajustée indépendamment dans le sens perpendiculaire et dans le sens du plan intraperpendiculaire. Par conséquent, il est possible non seulement de faciliter l'ajustement mais aussi de rendre l'ajustement très précis. D'autres objets et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation préférés de l'invention illustrés sur les dessins joints. La figure 1 est un schéma fonctionnel qui illustre une construction complète d'un appareil d'imagerie par rayons X; la figure 2 est une vue en coupe qui présente la construction d'un diaphragme mobile selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 3 est un schéma qui présente l'aspect d'un projecteur-collimateur utilisé dans le mode de réalisation; la figure 4 est une vue éclatée qui présente la construction d'une première partie de réfléchissement dans le projecteur-collimateur; la figure 5 est une vue éclatée qui présente la construction d'une seconde partie de réfléchissement dans le projecteur-collimateur; la figure 6 est un schéma explicatif qui présente un chemin de déplacement du 10 premier au troisième flux lumineux dans le projecteur-collimateur; la figure 7 est un schéma explicatif qui présente le fonctionnement d'un premier miroir dans le projecteur-collimateur; et la figure 8 est un schéma explicatif qui présente le fonctionnement du second et du troisième miroirs dans le projecteur-collimateur. En référence aux dessins joints, la description qui suit est donnée selon un mode de réalisation de la présente invention concernant un appareil d'imagerie par rayons X. La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui suit. Il est d'abord fait référence à la construction complète d'un appareil d'imagerie par rayons X selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 illustre la construction complète d'un appareil d'imagerie par rayons X selon ce mode de réalisation. L'appareil d'imagerie par rayons X comprend une partie de génération de haute tension 1, une partie de bras en C 2, et une partie de commande 3. La partie de génération de haute tension 1 et la partie de bras en C 2 sont raccordées ensemble par un câble électrique. En outre, la partie de bras en C 2 et la partie de commande 3 sont raccordées ensemble par un câble de communication. En outre, les axes des coordonnées x, y et z présentés sur la figure 1 sont les mêmes que ceux présentés sur les dessins qui suivent, indiquant clairement une rotation de la position entre les dessins. Dans la partie de génération de haute tension, une haute tension est alimentée à 30 un tube de rayons X, ladite tension étant d'environ 20 à 50 kV. La partie de bras en C 2 comprend une source de rayons X 20, un diaphragme mobile 21, une table supérieure 22, un FPD (détecteur à écran plat) 23, et un bras 25. La source de rayons X 20 comprend un tube de rayons X et elle est alimentée avec l'énergie électrique provenant de la partie de génération de haute tension 1. Selon les instructions données dans la partie de commande 3, la source de rayons X 20 émet les rayons X sur le sujet 24 positionné dans la direction de l'axe z. Les diaphragmes mobiles 21 des lames de restriction de cône linéaire contenant principalement du plomb pour limiter le champ du rayonnement. Les rayons X émis par la source de rayons X 20 et dont le champ de rayonnement a été limité par le diaphragme mobile 21 forment un trajet de rayonnement indiqué par un cône linéaire 13. Ainsi que cela est indiqué par une ligne en pointillés sur la figure 1, le cône linéaire 13 a la forme d'un cône avec une position focale de la source de rayons X 20 comme sommet. Un projecteur-collimateur est disposé dans le diaphragme mobile 21. Un opérateur projette un faisceau lumineux vers un champ de rayonnement de rayons X sur un sujet 24 et réalise un rayonnement par rayons X précis pour une position désirée. Quant au diaphragme mobile 21, sa description est donnée ultérieurement. La table supérieure 22 est destinée à positionner le sujet 24 sur celleci dans une position couchée. Elle permet au sujet 24 d'être placé manuellement ou 20 automatiquement dans une position de radiographie optimale. Le FPD 23 comprend une cellule de détecteur bidimensionnelle semblable à une matrice, la cellule de détecteur comprenant un scintillateur destiné à transformer en lumière les rayons X qui ont traversé le sujet 24 et une photodiode destinée à détecter la lumière. Une sortie de charge électrique d'une cellule de détecteur qui constitue un pixel unitaire est lue en utilisant un élément de commutation tel qu'un TFT (transistor de film mince) et elle est utilisée comme information d'image. La source de rayons X 20 et le FPD 23 sont disposés en opposition l'un avec l'autre au travers du bras 25 en sandwich par rapport au sujet 24, moyennant quoi l'opérateur est certain d'acquérir les informations transmises sur l'image concernant le sujet 24. Dans la partie de bras en C, la hauteur et l'angle les mieux adaptés à la radiographie sont sélectionnés par une rotation ou un réglage de la hauteur grâce à une partie de support (non représentée). La partie de commande 3 comprend un ordinateur de contrôle et un affichage d'image 26 et elle est raccordée électriquement à la section de génération de haute tension 1 et à la section de bras en C 2 par l'intermédiaire de câbles. La section de commande 3 contrôle le rayonnement des rayons X et l'acquisition des informations d'image transmises. La figure 2 est une vue en coupe qui présente un exemple du diaphragme mobile 21. Le diaphragme mobile 21 comprend une lame intérieure 31, une lame inférieure 32, un projecteur-collimateur 30, et des lames supérieures 33 et 34. La lame intérieure 31 et la lame inférieure 32 sont formées d'un matériau contenant principalement du plomb et elles fonctionnent pour diminuer les rayons X qui sont hors de focale, ainsi que les rayons X diffusés et les rayons X fuyants. Le projecteur- collimateur 30 émet un faisceau de lumière destiné à éclairer le champ de rayonnement par rayons X sur le sujet. Le projecteur-collimateur 30 émet le faisceau de lumière dans la direction du rayonnement des rayons X, c'est-à-dire dans une direction négative de l'axe z. Quant à une construction concrète, une description sera donnée ultérieurement. Les lames supérieures 33 et 34 sont formées d'un matériau contenant principalement du plomb et elles fonctionnent pour limiter le champ de rayonnement des rayons X défini par le cône linéaire 13 dans une plage minimale requise. Les positions de la lame inférieure 32 et des lames supérieures 33 et 34 sont contrôlées dans la direction de l'axe x ou de l'axe y perpendiculaire à la direction du rayonnement des rayons X un entraînement courbe en utilisant un engrenage ou un mécanisme de liaison (non présenté) ou par un entraînement parallèle en utilisant un arbre. La figure 3 présente un schéma d'aspect qui illustre la construction complète du projecteur-collimateur 30. Le projecteur-collimateur 30 comprend une première partie de réfléchissement 41, une seconde partie de réfléchissement 42 et une troisième base. La première partie de réfléchissement 41 émet un premier flux de lumière dans une direction perpendiculaire à la direction de rayonnement des rayons X illustrée sur la figure 3, c'est-à-dire dans la direction de l'axe y, et reflète le premier flux de lumière dans un plan perpendiculaire à la direction perpendiculaire, c'est-à-dire dans le plan xz, afin de produire un second flux de lumière. La seconde partie de réfléchissement 42 reflète la second flux de lumière deux fois à l'intérieur du plan xz correspondant au plan perpendiculaire pour produire un faisceau de lumière qui doit être projeté vers le sujet 24. Quant aux premier à troisième flux de lumière, une description est donnée ci-dessous. La troisième base 45 supporte non seulement la première et la seconde parties de réfléchissement 41 et 42, mais charge également ces parties de réfléchissement sur le diaphragme mobile 21. La première partie de réfléchissement 41 est fixée à la troisième base indiquée en 45 et la seconde partie de réfléchissement 42 est supportée de façon à être rotative autour de l'axe y qui est une direction perpendiculaire à la troisième base 45. La première et la seconde parties de réfléchissement 41 et 42 sont raccordées ensemble mécaniquement par l'intermédiaire d'une seconde vis qui sera décrite ultérieurement. La figure 4 est une combinaison d'une vue éclatée qui présente la construction de la première partie de réfléchissement 41 avec un schéma de la seconde partie de réfléchissement 42. La première partie de réfléchissement 41 comprend une source lumineuse 50, un premier miroir 52, des premières bases 53 et 54, une plaque de support de miroir 55, une première vis 56, et une seconde vis 57. La source lumineuse 50 comprend une lampe halogène, par exemple, qui émet un premier flux de lumière dans la direction de l'axe y comme la direction perpendiculaire, et qui est fixée à la première base 53 en utilisant par exemple des vis. Les premières bases 53 et 54 sont réunies en utilisant par exemple des vis et en même temps la première base 53 est fixée à la troisième base 45 de la même manière. La première base 53 comprend des trous taraudés pour l'insertion dans celle-ci de la première vis 56 comme moyen de déplacement dans la direction de l'axe y et la seconde vis 57 comme moyen de rotation autour de l'axe y. Le premier miroir 52 reflète le premier flux lumineux qui a été émis dans la direction perpendiculaire correspondant à la direction de l'axe y par la source lumineuse 50. Le premier miroir 52 reflète le premier flux lumineux dans un plan perpendiculaire à la direction perpendiculaire pour produire un second flux lumineux. Le premier miroir 52 comprend une surface réfléchissante positionnée à un angle de 45 par rapport à la direction de l'axe y. Cette surface réfléchissante est déplacée en parallèle à la direction de l'axe y par la plaque de support du miroir 55 qui supporte le premier miroir 52. Le premier miroir 52 est fixé à la plaque de support du miroir 55, qui est fixée à son tour à la première base 54 de façon à être mobile dans la direction de l'axe y. La plaque de support du miroir 55 partage la première vis 56 avec la première base 54 dans la direction de l'axe y, ladite première vis devant être insérée par filetage dans la première base 54 dans la direction de l'axe y. Quand la première vis 56 comme moyen de déplacement est insérée par filetage par son mouvement de rotation, la plaque de support du miroir 55 change sa position relative dans la direction de l'axe y par rapport à la première base 54. En même temps, le premier miroir 52 fixé sur la plaque de support du miroir 55 est également déplacé dans la direction de l'axe y. La première partie de réfléchissement 41 partage la seconde vis 57 avec la seconde partie de réfléchissement 42 dans la direction de l'axe z. La seconde vis 57 doit être insérée par filetage dans la première base 54 dans la direction de l'axe z. Quand la seconde vis 57 comme moyen de rotation est insérée par filetage par un mouvement de rotation de celleci, la seconde partie de réfléchissement 42 change la position relative de celle-ci dans la direction de l'axe z par rapport à la première base 54 et effectue à la fin un mouvement de rotation autour de la direction de l'axe y. La figure 5 est une vue éclatée qui présente la construction de la seconde partie de réfléchissement 42. La seconde partie de réfléchissement 42 comprend un second miroir 52, un troisième miroir 63, une seconde base 64, un axe rotatif 65 et une plaque de raccordement 66. Le second miroir 62 reflète le second flux lumineux reflété par le premier miroir 52. Le second miroir 62 est une plaque de réfléchissement de lumière qui reflète le second flux lumineux vers le troisième miroir 63 situé dans la direction du cône linéaire 13 pour produire un troisième flux linéaire. Le troisième miroir 63 est une plaque de réfléchissement de lumière qui réfléchit le troisième flux lumineux dans la direction dans laquelle le sujet 24 est présent pour produire un flux lumineux. Le troisième miroir 63 est sélectionné à une taille et dans une position telles qu'il comprenne le cône linéaire 13 dans sa surface réfléchissante. La surface réfléchissante est formée en utilisant un matériau de transmission de rayons X tel que, par exemple, le verre de borosilicate. La seconde base 64 est destinée à supporter le second miroir 62 et le troisième miroir 63, lesdits miroirs étant collés à la seconde base en utilisant, par exemple, un adhésif de résine époxy. La seconde base 64 comprend l'axe rotatif 65 dans la direction de l'axe y. L'axe rotatif 65 est joint à une surface latérale dans la direction de l'axe y de la troisième base 45 par soudure, par exemple, de façon à permettre la rotation de la seconde partie de réfléchissement 42 autour de l'axe y. La seconde base 66 comprend la plaque de raccordement 66 entre le second miroir 62 et le troisième miroir 63. La plaque de raccordement 66 est jointe à la surface de la seconde base 64 par exemple par soudure, et elle comprend un trou taraudé formé dans la partie d'extrémité de celle- ci dans la direction de l'axe x. La seconde vis 57 présentée sur la figure 4 est insérée par filetage dans la première base 54 au travers du trou taraudé de la plaque de raccordement 66. En faisant tourner la seconde vis 57 pour ajuster la profondeur de la vis, la distance relative change entre la première et la seconde parties de réfléchissement 41 et 42. En outre, la première base 54 est fixée à la troisième base 45 et la seconde base 64 est supportée par la troisième base 45 au travers de l'axe rotatif 65, de telle sorte que par l'insertion filetée qui précède concernant la seconde vis, la seconde base 64 tourne autour de l'axe y. Ensuite, le fonctionnement du projecteur-collimateur 30 associé à l'ajustement de la position du faisceau lumière est décrit en référence aux figures 6 à 8. La figure 6 est un schéma explicatif qui illustre uniquement le premier au troisième miroirs 52, 62 et 63 parmi les composants du projecteur-collimateur 30 et qui illustre également le premier au troisième flux lumineux qui précèdent, ainsi qu'une partie d'axe optique du faisceau lumineux. Bien que le troisième miroir 63 soit illustré à une échelle réduite pour présenter clairement sa surface réfléchissante, il a effectivement une forme dont la taille comprend le cône linéaire 13. Le cône linéaire 13 des rayons X émis dans la direction de l'axe z depuis une position focale comprend un champ de rayonnement rectangulaire 75 qui s'étend à la fois dans les directions de l'axe x et de l'axe y. Un premier flux lumineux 70 émis depuis la source lumineuse 50 a un axe optique dans la direction de l'axe y perpendiculaire à la direction du rayonnement des rayons X. Le premier flux lumineux 70 est réfléchi par le premier miroir52 et un second flux lumineux 71 est produit dans un plan perpendiculaire 74 qui est perpendiculaire au premier flux lumineux 70. Le second flux lumineux 71 est réfléchi de façon répétée dans le plan orthogonal 74 par le second et le troisième miroirs 62 et 63 pour produire un troisième flux lumineux 72 et un faisceau lumineux 73. Le plan perpendiculaire 74 est un plan parallèle au plan xz et positionné près d'un point focal. Une ligne en pointillés dans le cône linéaire présenté sur la figure 6 représente une position d'intersection entre le cône linéaire 13 et le plan perpendiculaire 74. La position de l'axe y du plan perpendiculaire 74 est déplacée en changeant la position du premier miroir 52 dans la direction de l'axe y au travers de la première vis 56. En même temps, le second flux lumineux 71, le troisième flux lumineux 72 et le faisceau de lumière 73 sont également déplacés dans la direction de l'axe y. La figure 7 est un schéma explicatif du premier miroir 52 vu dans la direction de l'axe x. Le premier miroir 52 est déplacé de seulement Ay dans la direction de l'axe y par la première vis 56. A ce moment là, le second flux lumineux 71 reflété par le premier miroir 52 est également déplacé de seulement Ay dans la direction de l'axe y. En outre, le plan perpendiculaire 74 comprenant le second flux lumineux 71 se déplace de seulement Ay dans la direction de l'axe y. Le second miroir 62 et le troisième miroir 63 destinés à refléter le second flux lumineux 71 et le troisième flux lumineux 72 comprennent chacun une plaque de réfléchissement rectangulaire comprenant des côtés allongés dans la direction de l'axe y de peur que l'axe optique de la lumière réfléchie ne dévie de la surface réfléchissante avec le mouvement du premier miroir 52. Pour en revenir à la figure 6, le second miroir 62 et le troisième miroir 63 pour refléter le second flux lumineux 71 et le troisième flux lumineux 72 tournent autour de l'axe y avec la seconde base 64 au moyen de la seconde vis 57. Dans ce cas, les côtés allongés des surfaces réfléchissantes rectangulaires du second et du troisième miroirs 62 et 63 sont disposés dans la direction de l'axe y, c'est-à-dire dans la même direction que le premier flux lumineux 70, de telle sorte que même si la rotation susmentionnée est réalisée, le troisième flux lumineux et le faisceau lumineux 73 soient maintenus dans le plan perpendiculaire 74. La figure 8 est un schéma explicatif du second et du troisième miroirs 62 et 63 vus dans la direction de l'axe y. Le second et le troisième miroirs 62 et 63 sont disposés de telle sorte que leurs surfaces réfléchissantes de la lumière soient parallèles les unes aux autres, et tournent autour de l'axe y grâce à la seconde base 64 servant de base commune. Avec cette rotation, le second flux lumineux 71 et le faisceau lumineux 73 se déplacent parallèlement à la direction de déplacement de la lumière sans changer la direction de déplacement même. Etant donné que la distance de déplacement parallèle dans la direction de déplacement de la lumière est d, la distance entre le second et le troisième miroirs parallèles 62 et 63 est 1, et l'angle d'incidence du second flux lumineux 71 par rapport au second miroir 62 est a, la relation suivante est établie: d = 2 * 1 * cos(a) Selon la relation qui précède, l'angle d'incidence (a) est modifié par la rotation de la seconde base 64 et donc la distance du déplacement parallèle (d) du second flux lumineux 71 et du faisceau lumineux 73 est modifiée, et la position dans la direction de l'axe x dans le champ de rayonnement du faisceau lumineux 73 est modifiée de seulement Ax correspondant à la quantité du changement de (d). Avec cette rotation, le troisième flux lumineux 72 et le faisceau lumineux 73 ne changent pas de position dans la direction de l'axe y. Dans ce mode de réalisation, ainsi que cela est décrit ci-dessus, le premier flux lumineux 70 est constitué d'un flux lumineux présent dans le plan perpendiculaire 74 perpendiculaire à la direction de l'axe y qui est la direction perpendiculaire, et le second flux lumineux présent dans le plan perpendiculaire 74 est réfléchi et déplacé dans le plan perpendiculaire 74 pour produire le faisceau lumineux 73, de telle sorte que la position du rayonnement du faisceau lumineux 73 sur le sujet puisse être ajustée d'une façon indépendante par le mouvement Ay dans la direction perpendiculaire par la première vis 56 et le mouvement Ax dans le plan perpendiculaire 74 par la seconde vis 57. Par conséquent, l'ajustement de la position du champ de rayonnement des rayons X par l'opérateur peut être réalisée facilement et de façon très précise. Bien que dans ce mode de réalisation le champ de rayonnement du cône linéaire 13 soit rectangulaire, même dans le cas d'un champ de rayonnement d'une forme circulaire ou autre quelconque, la position du faisceau lumineux 73 dans la direction de l'axe x et dans la direction de l'axe y peut également être ajustée de la même manière. Bien que dans ce mode de réalisation le FPD 23 soit utilisé comme un détecteur de rayons X, il peut être remplacé par exemple par un film de rayons X, une plaque d'imagerie, ou un intensificateur d'image, moyennant quoi il est possible d'obtenir les informations de l'image transmise sur le sujet 24. Il faut comprendre que la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation spécifiques décrits dans la description. LISTE DES COMPOSANTS Figure 1 Source de rayons X 21 Diaphragme mobile 13 Cône linéaire 2 Partie de bras en C 24 Sujet 22 Table supérieure 25 Bras 1 Partie de génération de haute tension 26 Affichage de l'image 3 Partie de contrôle Figure 2 Point focal 31 Lame intérieure 32 Lame inférieure Projecteur-collimateur 21 Diaphragme mobile 33 Lame supérieure 34 Lame supérieure 13 Cône linéaire Rayons X Figure 3 Projecteurcollimateur Rayons X Troisième base 42 Seconde partie réfléchissante 41 Première partie réfléchissante Figure 4 Rayons X 42 Seconde partie réfléchissante 52 Premier miroir 50 Source lumineuse Premier flux lumineux 56 Première vis 53 Première base 54 Première base Plaque de support de miroir 57 Seconde vis 41 Première partie réfléchissante Figure 5 62 Second miroir 42 Seconde partie réfléchissante 63 Troisième miroir 64 Seconde base 65 Axe rotatif 66 Plaque de raccordement Figure 6 Point focal 13 Cône linéaire 63 Troisième miroir Premier flux lumineux 72 Troisième flux lumineux 50 Source lumineuse 52 Premier miroir 71 Second flux lumineux 62 Second miroir Champ de rayonnement 74 Plan perpendiculaire 73 Faisceau lumineux (direction perpendiculaire) Rayons X Figure 7 52 Premier miroir 70 Premier flux lumineux 71 Second flux lumineux Figure 8 63 Troisième miroir 65 Axe rotatif 71 Second flux lumineux 62 Second miroir 72 Troisième flux lumineux 73 Faisceau lumineux
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Dans le but d'offrir un appareil d'imagerie par rayons X comprenant un projecteur-collimateur capable d'ajuster facilement et précisément une position de rayonnement d'un faisceau lumineux, un premier flux lumineux est constitué dans un plan perpendiculaire à la direction de l'axe y qui est une direction perpendiculaire et un second flux lumineux dans le plan perpendiculaire est réfléchi et déplacé dans le plan perpendiculaire pour produire un faisceau lumineux. Par conséquent, la position de rayonnement du faisceau lumineux sur un sujet (24) peut être ajustée d'une façon indépendante par le mouvement Deltay dans la direction perpendiculaire en utilisant une première vis et le mouvement Deltax dans le plan perpendiculaire en utilisant une seconde vis. Il en résulte que l'ajustement d'une position de champ de rayonnement de rayons X par un opérateur peut être réalisé non seulement facilement mais également avec une grande précision.
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1. Appareil d'imagerie par rayons X comprenant: une source de rayons X (20) pour le rayonnement de rayons X vers un sujet (24) ; un diaphragme mobile (21) destiné à ajuster un champ de rayonnement des rayons X; et un projecteur-collimateur installé à l'intérieur du diaphragme mobile (21) pour projeter un faisceau lumineux vers la position d'un champ de rayonnement sur le sujet (24) ; dans lequel le projecteur-collimateur comprend: une première partie réfléchissante (41) qui est positionnée à l'extérieur du champ de rayonnement, produit un premier flux lumineux dans une direction perpendiculaire à la direction du rayonnement de rayons X, et refléchit le premier flux lumineux dans un plan perpendiculaire à la direction perpendiculaire, pour produire un second flux lumineux; et une seconde partie réfléchissante (42) qui refléchit le second flux lumineux dans la direction du champ de rayonnement dans le plan perpendiculaire pour produire un troisième flux lumineux, et refléchit le troisième flux lumineux dans la direction du rayonnement des rayons X à l'intérieur du champ de rayonnement dans le plan perpendiculaire, pour produire le faisceau lumineux. 2. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 1, dans lequel la première partie réfléchissante (41) comprend une source lumineuse (50) destinée à produire le premier flux lumineux, un premier miroir (52) destiné à produire le second flux lumineux à partir du premier flux lumineux, et une première base (53) destinée à disposer la source lumineuse (50) et le premier miroir (52) sur celle-ci. 3. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 2, dans lequel la première 25 base (53) comprend un moyen de déplacement destiné à déplacer le premier miroir (52) dans la direction perpendiculaire. 4. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 1, dans lequel la seconde partie réfléchissante (42) comprend un second miroir (62) destiné à produire le troisième flux lumineux à partir du second flux lumineux, un troisième miroir (63) destiné à produire le faisceau de lumière à partir du troisième flux lumineux et transmettre les rayons X, et une seconde base (64) destinée à disposer le second et le troisième miroirs (62, 63) fixement sur celle-ci. 5. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 4, dans lequel la seconde base (64) comprend un moyen de rotation destiné à réaliser une petite rotation autour de la direction perpendiculaire. 6. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 4, dans lequel le second et le troisième miroirs (62, 63) sont disposés en parallèle l'un avec l'autre. 7. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 2, dans lequel le projecteur-collimateur comprend une troisième base (45) destinée à supporter la première et la seconde bases (54, 64). 8. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 4, dans lequel le projecteur-collimateur comprend une troisième base (45) destinée à supporter la première et la seconde bases (54, 64). 9. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 7, dans lequel la seconde base (64) comprend un axe rotatif (65) s'étendant dans la direction perpendiculaire et supporté par la troisième base (45). 10. Appareil d'imagerie par rayons X selon la 7, dans lequel la première base (53) est fixée à la troisième base (45).
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G
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G03
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G03B
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G03B 42
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G03B 42/02
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FR2897668
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A1
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RACCORD RAPIDE A ENCLIQUETAGE
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La présente invention concerne un . Elle concerne plus particulièrement un raccord servant à connecter deux conduites l'une à l'autre, ou une conduite avec un embout cylindrique, le dispositif comprenant un embout mâle apte à être emmanché dans un embout femelle et assemblé de manière étanche aux fluides dans ce dernier. FR-A2 685434, FR-A-2705430, FR-A-2827364, EP-B- 0946841 et US-A- 4781400 sont les documents de brevet se rapportant à ce genre de raccord rapide. A simple titre d'exemple d'application, non limitatif, de ce genre de raccord, on peut citer le domaine de l'industrie automobile, pour connecter une tubulure du circuit de refroidissement à un composant du circuit, tel qu'une pompe, le radiateur, le moteur thermique à refroidir ou une boîte de dégazage notamment. On a déjà proposé diverses solutions pour assurer une connexion rapide et étanche de l'embout mâle avec l'embout femelle. Une solution usuelle, connue par exemple du US-A- 4781400, est de recourir à une agrafe métallique rapportée qui autorise l'enfoncement axial de l'embout mâle dans l'embout femelle, par déformation de pattes élastiques, mais qui interdit sort retrait. Dans ce dispositif connu, il est nécessaire d'enlever complètement 20 l'agrafe pour déconnecter les deux pièces, ce qui est une opération délicate et pose un risque de perte de l'agrafe. Avec d'autres systèmes, le déverrouillage de l'encliquetage s'opère par pression radiale exercée manuellement en une zone, ou en deux zones différentes, par exemple sur une paire de poussoirs diamétralement opposés. 25 Naturellement, pour que les doigts de l'opérateur puissent atteindre facilement la (ou les) zone(s) en question, il est souhaitable que celle(s)-ci soi(en)t facilement accessible(s), ce qui suppose bien souvent une orientation favorable du raccord par rapport à son axe longitudinal. Il est également nécessaire de disposer d'un débattement suffisant, en 30 direction radiale, pour actionner convenablement le dispositif ; or il est courant que l'accès au dispositif soit limité et contrarié en raison de la présence d'obstacles situés à proximité immédiate de celui-ci. En l'occurrence, c'est bien souvent le cas sous le capot moteur d'un véhicule automobile. La présente invention vise à résoudre ces difficultés. Cette invention, en effet, a pour objectif de proposer un raccord à encliquetage rapide du genre susmentionné qui, tout en étant de conception simple et d'un coût de fabrication modéré, puisse être actionné facilement et de manière sûre, aussi bien pour la connexion que pour la déconnexion, même dans des endroits d'accès difficile, et sans risque de perte d'une pièce détachée au cours de la manoeuvre. De manière connue, ce raccord rapide à encliquetage, pour la connexion de deux conduites l'une à l'autre (ou d'une conduite avec un embout cylindrique) comprend une paire d'embouts tubulaires, l'un mâle, apte à être emmanché par translation axiale dans l'autre, femelle, et assemblé de manière étanche aux fluides à ce dernier ; Conformément à l'invention, d'une part, l'embout mâle est pourvu d'une nervure de blocage périphérique annulaire, tandis que l'embout femelle comporte une bague fendue à paroi élastiquement déformable, qui est mobile en rotation autour de son axe longitudinal et possède au moins une dent de verrouillage apte à occuper sélectivement deux positions radialement décalées, à savoir soit une première position dite active , dans laquelle elle peut s'appliquer contre la face arrière de ladite nervure annulaire, afin de la retenir, de manière à maintenir l'embout mâle emmanché dans l'embout femelle, soit une seconde position, dite escamotée , dans laquelle elle est plus éloignée dudit axe longitudinal que lorsqu'elle est dans sa position active, autorisant alors le retrait par translation axiale de l'embout mâle, et que, d'autre part, l'embout femelle est muni d'au moins une rampe apte à provoquer la déformation radiale de ladite bague et, corrélativement le déplacement radial, vers l'extérieur, de ladite dent de verrouillage, de sa position active vers sa position escamotée, par suite de la rotation de cette bague dans un sens déterminé, sur une fraction de tour. Ainsi, il est possible de déconnecter facilement les deux embouts, quelle que soit leur orientation ; il suffit pour cela de faire tourner légèrement la bague sur elle-même, sans se préoccuper de la zone de préhension de cette bague, ce qui est aisé même si le raccord est proche d'un obstacle mécanique, voire même s'il est accolé à un tel obstacle, et/ou s'il se trouve dans un endroit difficile d'accès. Une foi s que la bague a été ainsi déplacée en rotation, il suffit de séparer par translation axiale les deux embouts pour les déconnecter complètement. 5 10 15 20 25 30 Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives, de l'invention : - la dent de verrouillage consiste en un rebord en forme de secteur annulaire ; - la bague fendue est pourvue de plusieurs dents de verrouillage régulièrement réparties angulairement par rapport à l'axe longitudinal de la bague (et de l'embout femelle) ; - la bague fendue est pourvue d'une paire de dents de verrouillage diamétralement opposées par rapport à cet axe longitudinal ; - la bague fendue tend naturellement à se refermer sur elle même par suite de l'élasticité de sa paroi de manière à rappeler automatiquement la (ou les) dent(s) en position active ; - ladite bague est pourvue à sa périphérie de reliefs, tels que des stries, qui en favorisent la prise en main ; - la valeur de l'angle de rotation de la bague qui est nécessaire pour déplacer la (ou les) dent(s) de la position active à la position escamotée est comprise entre 30 et 60 et est avantageusement de l'ordre de 45 ; - les embouts mâle et femelle sont en matière plastique injectée, par exemple en polyamide ou en polypropylène chargé de fibres de verre ; - l'embout femelle présente intérieurement un évidement annulaire servant de logement pour un joint d'étanchéité torique et pour une bague d'arrêt de ce joint. - la bague d'arrêt possède un profil tel qu'elle peut être mise en place dans son logement de manière réversible (et non dans un sens donné). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue générale éclatée et en perspective d'un embout femelle constitutif d'un raccord conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'embout mâle complémentaire ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'embout femelle de la figure 1, dont les composants ont été assemblés, et qui est monté à l'extrémité d'une conduite ; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, avec l'embout mâle emmanché dans l'embout femelle, cette vue étant destinée à illustrer la façon d'opérer pour déconnecter le raccord ; - la figure 5 est un schéma (dans un plan transversal) de l'embout femelle avec sa bague fendue, avec les dents de verrouillage en position active ; - la figure 6 est un schéma analogue à celui de la figure 5, avec les dents de verrouillage en position escamotée ; - la figure 7 est un dessin du raccord en coupe axiale. La figure 1 représente un manchon tubulaire 1 qui forme partie intégrante d'un embout femelle 2, d'axe X-X', l'ensemble étant une pièce en matière plastique rigide et mécaniquement résistante, fabriquée par moulage par injection. Le manchon 1 a une forme coudée, formée d'une partie cylindrique 10 coaxiale à l'embout 2 et une partie 11 dont l'axe forme un angle obtus avec le précédent. La partie 11 a une paroi externe nervurée, à profil sapin , apte à être engagée à l'intérieur de la conduite 7 - par exemple un tuyau en caoutchouc ou en matière plastique - à laquelle l'embout doit être connecté (voir figure 7). La parte 10 présente une plage lisse 20 qui est bordée, du côté de la partie 1, par un épaulement annulaire 21 et de l'autre côté par une paire de rebords 7a, 7b en forme de secteurs circulaires, dirigés vers l'extérieur et diamétralement opposés. Ces rebords présentent chacun, à l'une de leurs extrémités, un décrochement 70a, respectivement 70b, qui recouvre partiellement la plage lisse 20, et se raccorde à celle-ci par une zone de transition 22a, 22b constituant une rampe. Comme on le voit plus clairement sur la figure 7, la partie 2 possède un diamètre intérieur sensiblement plus grand que celui de la partie 10 ; elle est adaptée pour servir de logement à un joint torique 5 en matière souple et élastique, par exemple en caoutchouc, ainsi qu'une bague 6 de positionnement et de retenue du joint 5. Cette bague, en matière plastique rigide, est emmanchée à force dans l'ouverture centrale de la partie 2 et bloquée par une strie annulaire anti-retour. Plus précisément, la bague 6 possède un bord interne de forme biconique, de sorte qu'il peut être mis en place de manière réversible (dans n'importe quel sens), ce qui élimine tout risque d'erreur au montage. Cette forme biconique évite tout contact de la bague 6 avec l'embout mâle lors de l'assemblage. La référence 3 désigne une bague en matière plastique rigide et 35 mécaniquement résistante, présentant une bonne élasticité, fabriquée par moulage par injection. Cette bague est fendue selon une génératrice ; la fente porte la référence 9 sur la figure 1. La paroi 30 de la bague est de faible épaisseur, et a une forme cylindrique, dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur de la plage 20. Sa face externe présente des zones striées anti-glissement 31. Sa largeur (dimension en direction axiale) correspond à celle de la plage 20. L'un des bords de la bague 3 est pourvu d'une paire de dents 8a, 8b en forme de secteurs circulaires, diamétralement opposés, et dirigés vers l'intérieur (c'est-à-dire vers l'axe X-X'). Leur bord intérieur 80a, 80b est biseauté. A l'une de leur extrémité, la paroi 30 est découpée, présentant une zone échancrée 81a, respectivement 81b. La bague 3 possède une élasticité suffisante, permettant de l'ouvrir (grâce à la fente 9) pour lui donner la forme d'un C , et de la mettre en place sur la partie 2. Cette mise en place se fait de telle façon que les échancrures 81a, 8lb viennent en regard des rampes 22b, respectivement 22a, de sorte que, la partie 30 reprenant sa forme naturelle cylindrique, elle entoure intimement la paroi lisse 20. Les dents 8a, 8b, quant à elles, se trouvent positionnées entre deux rebords 7a, 7b. 20 La bague 3 est immobilisée en translation sur la partie 2 grâce à la présence de l'épaulement annulaire 21 d'un côté, et des rebords 7 de l'autre. Chacun des rebords 7 ou dents 8 en forme de secteur annulaire s'étend sur un arc sensiblement inférieur à un quart de circonférence (90 ), par exemple de valeur d'angle de l'ordre de 70 pour les rebords 7a, 7b et de l'ordre de 25 65 pour les dents 8a, 8b. Les parties 2 et 3 sont ainsi conformées qu'après montage les organes 7a et 8a soient adjacents, et que de la même façon les organes 7b et 8b soient adjacents. La bague possède une certaine liberté de rotation sur elle- même (autour de l'axe X-X'), d'amplitude limitée, jusqu'à ce que les dents 8a et 8b 30 viennent en butée contre les rebords 7b et, respectivement 7a. Cette amplitude est par exemple de 45 environ. Comme on le verra plus loin, en référence aux figures 5 et 6, durant ce mouvement de rotation, la zone de bordure de la paroi 30 de la bague va recouvrir progressivement les rampes 22 (qui étaient initialement découvertes), ce 35 qui va ouvrir la bague et provoquer son expansion radiale. 10 15 L'embout mâle 4 représenté sur la figure 2 est également une pièce en matière plastique rigide et mécaniquement résistante, fabriquée par moulage par injection. Cette pièce est tubulaire et possède une symétrie de révolution, d'axe Y-Y'. On considérera conventionnellement dans la suite de la description et dans les revendications que l'extrémité avant de l'embout 4 est tournée vers la gauche des figures 2, 4 et 7, son extrémité arrière étant par conséquent dirigée vers la droite. L'embout 4 - de type standard - possède, de l'avant vers l'arrière, une partie principale cylindrique 40, une nervure annulaire 41, une plaquette transversale discoïde 42, et un manchon cylindrique 43. Ce dernier forme partie intégrante de l'organe à connecter (non représenté), par exemple une boîte de dégazage. La plaquette 42 fait office de butée pour ce montage. Le diamètre de la partie cylindrique 40 est égal au diamètre intérieur 15 de la partie 10 du manchon 1. La nervure 41 est séparée de la plaquette 42 par une partie cylindrique de diamètre sensiblement égal à celui de la partie 40. Comme on le voit plus précisément sur la figure 7, la nervure 41 a la une section en forme de triangle rectangle, présentant un bord avant 410 conique, 20 formant chanfrein, et un bord arrière 411 perpendiculaire à l'axe Y-Y'. Au voisinage de cette nervure, la partie 40 présente une zone 400 de diamètre légèrement accru. Lorsque la bague 3 est à l'état naturel fermé, l'écartement mutuel des bords intérieurs 80a, 80b des dents 8a, 8b est sensiblement égal au diamètre de la 25 partie 44, contre laquelle ils sont destinés à s'appliquer lorsque la connexion est réalisée. Cette connexion s'opère comme suit. On emrnanche axialement l'embout mâle 4 dans l'embout femelle 20 après avoir aligné les axes Y-Y' et X-X'. La partie 40 pénètre sans jeu dans la partie 30 10. Au cours de l'enfoncement, la nervure 41 vient porter contre les dents 8a, 8b. La forme chanfreinée de la zone avant 410 de la nervure coopère avec les bords internes 80a, 80b, également chanfreinés, de ces dents, pour les écarter, la bague 3 s'ouvrant légèrement et progressivement pour autoriser le passage de la nervure. En fin d'emmanchement, le joint 5 entoure la partie en surépaisseur 400, et se trouve comprimé entre cette dernière et son logement dans l'embout 2, assurant l'étanchéité à ce niveau. Les dents 8a, 8b se sont resserrés sur la partie 44 et servent de butée 5 d'arrêt pour la face arrière 411 de la nervure 41, empêchant ainsi le retrait de l'embout mâle. La connexion des deux embouts se fait donc par encliquetage, par un simple mouvement de translation axiale, symbolisé par la flèche G sur la figure 4. Pour assurer la déconnection, on commence par faire tourner la 10 bague sur elle même sur une fraction de tour. Ce mouvement manuel, facilité par la présence des stries de préhension 31, est symbolisé par les flèches F sur les figures 6 et 4. Il perm ct de provoquer l'expansion radiale de la bague comme on le comprend à l'observation des figures 5 et 6. 15 La coopération des rampes 22a et 22b avec la face interne de la paroi 30 provoque l'expansion de cette dernière, référencée 30' sur la figure, grâce à la présence de la fente 9, qui s'élargit (référence 9'). Les dents 8a, 8b se trouvent ainsi progressivement écartées l'une de l'autre, vers l'extérieur, occupant finalement des positions 8'a, 8'b dans lesquelles 20 leur espacement mutuel est supérieur au diamètre de la nervure 41 de l'embout mâle. Il suffit alors de retirer l'embout mâle vers l'arrière, comme symbolisé par la flèche G' sur la figure 4, tout en maintenant la bague dans sa position ouverte, pour déconnecter le dispositif. 25 Une fois la bague relâchée, elle pivote automatiquement en sens inverse, en raison de l' élasticité de la matière et reprend sa position initiale. En théorie, un raccord conforme à l'invention peut comporter une seule dent de verrouillage ; en pratique, il est souhaitable d'en prévoir au moins deux, comme clans le mode de réalisation qui vient d'être décrit. 30 On pourrait aussi réaliser, sans sortir du cadre de l'invention, un embout femelle muni de trois ou de quatre dents de verrouillage, voire plus. Il est important que ces dents aient une répartition angulaire régulière, qu'ils s'intercalent entre des rebords fixes de même nombre, et de répartition correspondante, et qu'une rampe d'expansion soit associée à chacune de 35 ces dents
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Ce raccord, servant à la connexion de deux conduites l'une à l'autre comprend une paire d'embouts tubulaires mâle (4) et femelle (2) aptes à être emmanchés l'un dans l'autre par translation axiale, l'embout mâle (2) étant pourvu d'une nervure de blocage annulaire, tandis que l'embout femelle (4) comporte une bague fendue (3) élastiquement déformable, mobile en rotation et pourvue de dents de verrouillage (8a, 8b) aptes à occuper soit une position « active », dans laquelle elles retiennent ladite nervure annulaire, soit une position « escamotée », dans laquelle elles sont plus éloignées l'axe longitudinal (X-X') que lorsqu'elles sont en position active, autorisant alors le retrait par translation axiale de l'embout mâle ; l'embout femelle (2) est muni d'au moins une rampe (22) apte à provoquer la déformation radiale de ladite bague (3) et, corrélativement le déplacement des dents (8a, 8b) dans leur position escamotée par suite de la rotation de cette bague (3) sur elle-même, sur une fraction de tour.Connexion de tubulures transportant des fluides, notamment dans l'industrie automobile,
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1. Raccord rapide à encliquetage pour la connexion de deux conduites l'une à l'autre, qui comprend une paire d'embouts tubulaires (4, 2), l'un mâle, (4) apte à être emmanché par translation axiale dans l'autre, femelle, (2) et assemblé de manière étanche aux fluides à ce dernier, caractérisé par le fait que, d'une part, l'embout mâle (4) est pourvu d'une nervure de blocage périphérique annulaire (41), tandis que l'embout femelle (2) comporte une bague fendue (3) à paroi (30) élastiquement déformable, qui est mobile en rotation autour de son axe longitudinal (X X') et possède au moins une dent de verrouillage (8) apte à occuper sélectivement deux positions radialement décalées, à savoir soit une première position dite active , dans laquelle elle peut s'appliquer contre la face arrière (411) de ladite nervure annulaire (41), afin de la retenir, de manière à maintenir l'embout mâle (4) emmanché dans l'embout femelle (2), soit une seconde position, dite escamotée , dans laquelle elle est plus éloignée dudit axe longitudinal (X-X') que lorsqu'elle est dans sa position active, autorisant alors le retrait par translation axiale de l'embout mâle (4), et que, d'autre part, l'embout femelle (2) est muni d'au moins une rampe (22) apte à provoquer la déformation radiale de ladite bague (3) et, corrélativement le déplacement radial, vers l'extérieur, de ladite dent de verrouillage (8), de sa position active vers sa position escamotée, par suite de la rotation de cette bague (3) dans un sens déterminé, sur une fraction de tour. 2. Raccord rapide à encliquetage selon la 1, caractérisé par le fait que ladite dent de verrouillage (8) consiste en un rebord en forme de secteur annulaire. 3. Raccord rapide à encliquetage selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite bague fendue (3) est pourvue de plusieurs dents de verrouillage (8), régulièrement réparties angulairement par rapport à l'axe longitudinal (X X'). 4. Raccord rapide à encliquetage selon la 3, caractérisé par le fait que ladite bague fendue (3) est pourvue d'une paire de dents de verrouillage (8a, 8b), diamétralement opposées par rapport à l'axe longitudinal (X-X'). 5. Raccord rapide à encliquetage selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que ladite bague fendue (3) tend naturellement à se refermersur elle même par suite de l'élasticité de sa paroi (30), de manière à rappeler automatiquement la (ou les) dent(s) (8) en position active. 6. Raccord rapide à encliquetage selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que ladite bague (3) est pourvue à sa périphérie de reliefs, 5 tels que des stries (31), qui en favorisent la prise en main. 7. Raccord rapide à encliquetage selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que la valeur de l'angle de rotation de la bague (3) qui est nécessaire pour déplacer la (ou les) dent(s) de la position active à la position escamotée est comprise entre 30 et 60 , et est avantageusement de l'ordre de 45 . 10 8. Raccord rapide à encliquetage selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que les embouts mâle et femelle sont en matière plastique injectée, par exemple en polyamide ou en polypropylène chargé de fibres de verre. 9. Raccord rapide à encliquetage selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que l'embout femelle (2) présente intérieurement un 15 évidement annulaire servant de logement pour un joint d'étanchéité torique (5) et pour une bague d'arrêt (6) de ce joint (5). 10. Raccord rapide à encliquetage selon la 9, caractérisé par le fait que la bague d'arrêt (6) possède un profil tel qu'elle peut être mise en place dans son logement de manière réversible. 20 25 30 35
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F
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F16
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F16L
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F16L 55
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F16L 55/098,F16L 55/133
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FR2902499
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A1
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MODULE OPTIQUE POUR UN PROJECTEUR DESTINE NOTAMMENT A UN VEHICULE AUTOMOBILE.
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L'invention concerne un module optique pour un projecteur destiné notamment à un véhicule automobile. L'invention concerne également un projecteur équipé d'un tel module optique, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel projecteur. Parmi les projecteurs existants, l'invention concerne plus particulièrement les projecteurs du type à source lumineuse unique, et à cache mobile. De façon connue, un tel projecteur est apte à émettre un faisceau lumineux vers l'avant d'un véhicule. Le projecteur comprend de façon usuelle un réflecteur de type elliptique, qui comporte deux foyers agencés sur son axe optique, une source lumineuse située au voisinage du premier foyer, et un cache agencé au voisinage du second foyer. Le cache est monté pivotant autour d'un axe de rotation orthogonal à l'axe optique, et il est muni de volets. En fonction de la position angulaire du cache, les volets réalisent la coupure du faisceau lumineux, c'est-à-dire qu'ils interceptent une partie des rayons lumineux émis par la source lumineuse. Cela donne au projecteur plusieurs modes d'éclairage qui se différencient par leur portée en longueur, largeur et ligne de coupure et qui sont sélectionnés par le conducteur ou activés automatiquement en fonction des conditions de circulation. Parmi les modes d'éclairage usuels, on peut citer par exemple les feux de position, les faisceaux de croisement, les faisceaux de route, les faisceaux pour conduite sur autoroute, pour conduite en ville, pour conduite par mauvais temps, les faisceaux antibrouillard. Egalement il existe des caches qui modifient la ligne de coupure du projecteur selon que le véhicule se trouve dans un pays à circulation à droite ou à gauche de la chaussée. Différents dispositifs de ce type sont décrits par exemple dans les demandes de brevet FR2869273, EP1052446, DE4335286. En règle générale, la position angulaire du cache est pilotée par un moteur électrique avec éventuellement une transmission intermédiaire entre le moteur et l'arbre du cache. Les positions extrêmes du cache sont déterminées à l'aide de butées. Entre ses positions extrêmes, le cache est asservi en rotation par exemple à l'aide d'un transducteur qui réagit en fonction de la position angulaire du cache. Il existe aussi des dispositifs de commande du cache qui mettent en oeuvre un moteur pas à pas et/ou un ou plusieurs électroaimants. Ces systèmes donnent de bons résultats, mais leur structure est complexe. De ce fait les modules existants sont relativement coûteux à fabriquer. Compte tenu de cet état de la technique, il existe un besoin pour un module optique de projecteur qui est amélioré en ce qu'il présente une structure simplifiée, à ce titre qui est plus simple à fabriquer et à monter, et qui est moins coûteux. Ces buts et d'autres buts qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre sont atteints par le module optique de l'invention. Ce module comprend un réflecteur, une source lumineuse associée au réflecteur, le réflecteur définissant un axe optique, un cache mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe optique du réflecteur avec au moins un volet disposé de façon à intercepter au moins en partie le faisceau de rayons, un système de commande en rotation du cache mobile pour piloter sa position angulaire. Le système de commande en rotation du cache comprend un moteur avec un système d'entraînement apte à entraîner le cache dans au moins un sens de rotation vers une position extrême, et un dispositif élastique de rappel pour rappeler le cache vers une position active de repos. L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci- dessous et aux dessins en annexe qui lui sont rattachés. La figure 1 est une vue générale d'un module optique selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 2 représente le module optique de la figure 1 sans la lentille. La figure 3 est une vue partielle qui montre le montage du ressort de rappel. La figure 3a est une variante de construction relative au montage du ressort. Les figures 4 à 6 illustrent les différentes positions du cache. La figure 7 montre de façon schématique une variante de montage de l'arbre sur son châssis La figure 8 est relative à un second mode de mise en oeuvre de l'invention. Les figures 9 à 11 illustrent les différentes positions du cache du dispositif de la figure 8. La figure 12 représente un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. Les figures 13 et 14 illustrent de façon schématique l'asservissement du moteur d'entraînement. Le module optique de projecteur 10 qui est représenté dans la figure 1 est plus particulièrement adapté à équiper un projecteur avant pour un véhicule automobile. Il comprend un cadre 11 par lequel le module est assemblé au reste du véhicule. En arrière du cadre le module présente un réflecteur 12. De façon classique le réflecteur peut être monobloc avec le cadre ou être assemblé à celui- ci par tout moyen approprié. Le réflecteur a une surface optique interne qui est de type ellipsoïdale et il est ouvert vers l'avant. Le réflecteur possède deux foyers, un foyer arrière et un foyer avant qui sont situés le long de son axe optique. Les termes avant et arrière sont à interpréter en relation avec la direction d'éclairage du projecteur. Une source lumineuse est située au niveau du foyer arrière. Toute source lumineuse convient. Par exemple comme cela est représenté, la source lumineuse est une lampe à décharge 15, notamment une lampe au xénon montée à l'arrière du réflecteur. Vers l'avant le réflecteur a une ouverture qui débouche sur une lentille 17. La lentille est portée par un porte-lentille 18 qui est assemblé sur l'avant du cadre 11. D'autres modes de construction peuvent également convenir. Un cache mobile 20 est situé au niveau du foyer avant du réflecteur. Il est plus particulièrement visible en figure 2. De façon connue, il présente un arbre 21 orienté perpendiculairement à l'axe optique du réflecteur. L'arbre 21 porte des volets radiaux tels que les volets 22, 23, 24 qui ont chacun une ligne de crête définie. Les volets sont prévus pour intercepter une partie des rayons lumineux à la sortie du réflecteur de façon à former un faisceau lumineux avec une portée, une largeur et une ligne de coupure déterminées. Le cache est mobile en rotation autour de l'axe de l'arbre. L'arbre du cache est porté par les joues latérales d'un châssis 26 qui est assemblé au cadre 11. Le châssis peut aussi former un ensemble monobloc avec le cadre. Le cache présente au plus trois positions angulaires stables, c'est à dire deux positions extrêmes et une position intermédiaire de repos. Dans chacune de ces positions angulaires stables les volets sont présents ou absents dans le faisceau des rayons. Par exemple pour le cache de la figure 2, les volets 22 et 23 sont utilisés conjointement pour former un faisceau de croisement qui permet de croiser un véhicule sans éblouir son conducteur, le volet 24 forme un faisceau d'autoroute d'une portée d'environ 200 mètres. Dans une troisième position du cache, le faisceau n'est coupé par aucun volet, cela correspond à la position route. D'autres volets peuvent être utilisés pour d'autres fonctions que celles décrites. Un ensemble de transmission permet d'entraîner le cache en rotation. Selon le mode de réalisation illustré, cet ensemble comprend un moteur électrique 28 monté sur le châssis 26, un engrenage 29 monté sur l'arbre du moteur et une roue dentée de transmission 30 monté à une extrémité de l'arbre du cache. Le cache 20 a deux sens de rotation distincts. De préférence, le moteur 28 qui l'entraîne est du type à courant continu, son sens de rotation étant déterminé par la polarité de la tension qui est appliquée à ses bornes d'alimentation. D'autres systèmes d'entraînement peuvent aussi convenir. Selon une caractéristique de l'invention, le moteur 28 entraîne le cache 20 vers l'une ou l'autre des deux positions extrêmes contre la force de rappel d'un dispositif de rappel élastique qui rappelle le cache vers la position intermédiaire de repos. Dans le mode de réalisation illustré, un ressort 32 est situé à l'extrémité de l'arbre 21 du côté opposé à la roue dentée 30. Le ressort représenté est du type ressort de torsion cylindrique à spires dont la contrainte augmente avec un rapprochement de ses branches d'extrémité 33 et 34. L'axe des spires du ressort est parallèle ou sensiblement parallèle à l'axe de l'arbre du cache. Le ressort est monté de façon flottante, c'est à dire que ses spires sont engagées sur l'extrémité de l'arbre et ses branches d'extrémité 33 et 34 du ressort sont retenues par un appui simple entre une butée d'entraînement du cache et une butée de retenue du châssis. Chaque butée est ici formée de deux pattes, les pattes d'entraînement 36 et 37 pour le cache 20, et les pattes de retenue 38 et 39 pour le châssis 26. Les branches d'extrémité du ressort sont orientées dans un plan perpendiculaire à l'axe de l'arbre. Les pattes d'entraînement et les pattes de retenue sont en vis-à-vis, et leur écartement est prévu pour que chacune des branches 33 et 34 du ressort 32 s'appuie simultanément sur une patte d'entraînement et une patte de retenue lorsque le cache se trouve dans sa position intermédiaire de repos. Selon ce qui est représenté, dans cette position, les deux branches d'extrémité du ressort sont parallèles et les pattes du châssis ont le même écartement que celles du cache. Cependant ce n'est pas limitatif, et les pattes d'appui pourraient être disposées de façon que les branches du ressort ne soient pas parallèles dans la position active de repos du cache. Lorsque le moteur entraîne le cache en rotation dans un sens ou dans l'autre, une des pattes d'entraînement du cache emmène avec elle une des branches d'extrémité du ressort. L'autre branche du ressort est retenue par une patte de retenue du châssis. Le ressort est contraint davantage en torsion. Ainsi la force de rappel qu'il exerce sur le cache augmente avec l'amplitude de la rotation du cache. Lorsque l'alimentation du moteur cesse, le ressort rappelle le cache dans sa position de repos. Pour améliorer la précision et la stabilité de la position de repos, on peut prévoir par exemple qu'au moins une des branches d'extrémité du ressort repose sur des biseaux inversés des pattes d'entraînement et de retenue, comme cela est représenté en figure 3a. De cette façon la branche du ressort joue en flexion et le ressort équilibre ses appuis entre les quatre pattes du châssis et du cache. D'autres moyens peuvent aussi convenir, par exemple un patin d'appui élastiquement déformable pour une branche du ressort sur l'une au moins des pattes. Pour des commodités de montage et d'encombrement le ressort se trouve à l'extrémité de l'arbre opposée à celle qui porte la roue dentée 30. Ceci n'est pas limitatif, et on peut monter le ressort du côté de l'engrenage. La position intermédiaire de repos est une position active du cache qui correspond à un des modes d'éclairage du projecteur. Le repos est en effet à comprendre comme celui du système comprenant le cache et le ressort de rappel, alors que la position dite active est la position optiquement active du cache : le cache est dit actif optiquement quand il agit sur le faisceau émit par la source, en interceptant une partie des rayons émis. De préférence, cette position intermédiaire de repos correspond donc à un faisceau à coupure, notamment un faisceau de type code/croisement. De cette façon en cas de défaillance du moteur d'entraînement, ou de son alimentation, le ressort rappelle le cache dans cette position qui est la plus polyvalente pour les différents modes de circulation d'un véhicule. En outre, conformément à la réglementation, en cas de défaillance le projecteur doit envoyer un faisceau non éblouissant, ce qui est bien le cas avec les feux de croisement. Les faisceaux de type croisement/code présentent une coupure généralement avec un pan oblique au moins. La position de repos peut aussi être une position active du cache correspondant à d'autres types de faisceaux à coupure, comme une coupure plate (faisceaux de type anti brouillard). Lorsque le moteur est alimenté, il entraîne le cache en rotation dans un sens ou dans l'autre jusqu'à une position extrême. Chaque position extrême est marquée par la coopération d'une cale 44 du châssis et d'une came 43 du cache. De préférence, comme cela est représenté dans les figures 4 à 6, la cale et la came se trouvent du côté de l'engrenage. Ceci a pour effet notamment d'éviter que le cache soit sollicité en torsion lorsque ces éléments viennent au contact l'un de l'autre. La cale 44 présente deux butées de fin de course 45 et 46 qui coopèrent chacune avec une face de contact 47, 48 de la came 43 définissant ainsi les deux portions extrêmes du cache. Les figures 5 et 6 représentent le cache dans chacune de ces positions extrêmes. Dans la figure 5, la rotation du cache est entravée par le contact de la face de contact 47 avec la butée de fin de course 45. Dans la figure 6, le cache a été entraîné dans la direction inverse, et sa rotation est entravée par le contact de la face de contact 48 avec la butée de fin de course 46. Chacune des positions extrêmes est atteinte après une rotation du cache de 120 degrés environ. Cependant ceci n'est pas limitatif, et l'amplitude de rotation du cache pourrait être différente. L'important est que dans chacune des positions intermédiaire ou extrêmes du cache il n'y ait pas de coupure des rayons lumineux par un volet inactif Le cache et le châssis sont réalisés en tout matériau approprié ,et notamment ils sont réalisés en matière plastique ou encore en métal. Pour faciliter le montage du cache sur le châssis, on peut prévoir des ouvertures évasées dans les joues latérales du châssis qui débouchent dans un logement formant un palier pour les extrémités de l'arbre. Une de ces ouvertures 40 est visible dans la figure 2. Son ouverture est orientée vers la partie supérieure du châssis. L'orientation des ouvertures n'est pas limitative. De façon avantageuse, on peut prévoir que les ouvertures soient orientées dans la même direction que les branches d'extrémité du ressort. De cette façon le montage est simplifié. En effet, dans un premier temps le ressort est mis en place à l'extrémité de l'arbre, il est mis sous précontrainte relativement au cache. Il forme alors avec le cache un sous-ensemble autonome. Puis par le même mouvement les extrémités de l'arbre sont mises en place dans le châssis et les branches du ressort sont mises en place relativement aux pattes de retenue du châssis. La figure 7 illustre un tel mode de montage. Le châssis présente sur chaque joue une ouverture évasée telle que l'ouverture 41 en forme d'entonnoir qui est orientée vers la direction générale des branches du ressort 42, dans la position intermédiaire de repos du cache. Un logement est prévu au fond de l'ouverture pour l'arbre. Ce logement forme un palier de rotation pour l'arbre, et l'arbre y pénètre à la suite d'une déformation élastique de la joue. Lorsque le cache est présenté en regard de l'ouverture, le ressort 42 est déjà mis en place sur l'arbre du cache, et ses branches d'extrémité sont retenues par les pattes de retenue 49 et 50 du cache. Le ressort est alors sous précontrainte. Ensuite, en même temps que l'arbre du cache se met en place au fond de son logement, les branches d'extrémité du ressort viennent en appui contre les pattes de retenue 51 et 52 du châssis. On peut remarquer ici que les branches d'extrémité du ressort ne sont pas parallèles dans la position intermédiaire de repos du cache. Toutefois, l'axe médian de l'ouverture 41 est commun avec l'axe médian formé par les branches du ressort 42 une fois monté dans le châssis. Tout ceci contribue à la simplicité du montage du cache sur le châssis. L'angle formé par les branches est ici d'environ 270 degrés. Cette valeur est seulement indicative, et d'autres valeurs d'angles plus grandes ou plus petites peuvent aussi convenir. De préférence, l'angle formé par les branches d'extrémité est compris entre 120 et 270 degrés afin de faciliter la mise en place du ressort au moment du montage du cache dans le châssis. De préférence également, les pattes d'entraînement du cache sont plus proches de l'axe de rotation de l'arbre que les pattes de retenue du châssis pour ne pas gêner la course du cache. Ceci permet aussi de diminuer l'inertie du cache en rotation. De préférence aussi, le ressort est monté de telle façon que la rotation du cache vers sa position extrême tende à enrouler les spires plutôt qu'à les dérouler. .Mais l'autre mode de montage convient également. D'autres modes de construction et d'autres modes opératoires pourraient également convenir. Les figures 8 à 11 sont relatives à un autre mode de réalisation. Comme précédemment le cache 53 est monté en rotation sur un châssis 54. A son extrémité opposée à l'engrenage le cache présente un entraîneur 55 à deux branches 55a et 55b. Le cache et l'entraîneur sont solidaires en rotation. Deux biellettes 56 et 57 sont montées en rotation libre à l'extrémité de l'entraîneur. Les biellettes sont rappelées élastiquement par un ressort 59 contre des plots d'entraînement 55c, 55d que présente chacune des branches 55a et 55b. Le ressort est du type ressort de torsion cylindrique à spires. Comme précédemment, le ressort est monté de façon flottante avec ses spires engagées sur l'extrémité de l'entraîneur 55 et ses branches d'extrémité accrochées aux biellettes. Le ressort 59 est précontraint pour que les biellettes exercent une contrainte élastique sur chacune sur une branche 55a, 55b de l'entraîneur avec une contrainte élastique. En position active de repos, chaque biellette est en appui contre une butée de retenue. La butée de retenue est ici formée de deux plots 60, 61. La position relative de ces plots est prévue pour que les biellettes soient simultanément en appui contre les butées d'entraînement 55c, 55d des branches et les plots de retenue 60, 61 du châssis. Eventuellement on peut prévoir un élément élastiquement déformable au contact d'au moins une butée ou tout autre moyen approprié pour équilibrer les appuis dans cette position. Cette position du cache est sa position intermédiaire de repos, pour laquelle le projecteur émet de préférence un faisceau de croisement. Lorsque le moteur entraîne le cache dans un sens ou l'autre, l'entraîneur 55 emmène avec lui l'une ou l'autre des biellettes 56, 57, alors que l'autre biellette reste en appui contre son plot de retenue. Ce mouvement augmente la contrainte de rappel que le ressort exerce sur la biellette en déplacement qui la transmet à son tour au cache par l'intermédiaire de l'entraîneur. La rotation de chacune des biellettes est limitée par une butée de fin de course qui définit chacune des positions extrêmes du cache. Chaque butée de fin de course est par exemple formée par des plots en saillie relativement à la joue du châssis. Dans les figures 7 à 11, seul le plot de fin de course 65 est visible, l'autre butée de fin de course se trouvant sur l'autre joue du châssis. D'autres modes de construction peuvent cependant convenir. Ainsi le module fonctionne selon trois modes d'éclairage qui sont définis par deux positions extrêmes du cache atteintes par entraînement du cache à l'aide du moteur dans un sens ou l'autre, et une position intermédiaire de repos vers laquelle le cache est ramené par le ressort de rappel. Pour ce mode de réalisation, le montage du cache 53 sur le châssis 54 est réalisé de façon simple, à la manière de ce qui a été décrit relativement à la figure 7. Les joues du châssis 54 présentent une ouverture en forme d'entonnoir telle que l'ouverture 62, dont l'axe médian est parallèle à l'axe médian des branches d'extrémité du ressort, une fois l'assemblage réalisé. Ainsi, le même mouvement met en place le cache dans le châssis, et place les biellettes en position relativement aux plots de retenue 60, 61. L'angle que forme les biellettes dans la position intermédiaire de repos du cache est ici voisin de 120 degrés. La figure 12 illustre un autre mode de construction. Pour le montage du ressort de rappel. Le ressort 63 est du type ressort de torsion cylindrique à spires. Comme précédemment il est monté avec ses spires engagées sur l'extrémité de l'arbre du cache 64. A l'état de service, c'est à dire en précontrainte, les branches d'extrémité 66 et 67 du ressort s'étendent radialement. Sous l'effet de la précontrainte, elles pincent une butée d'entraînement 68 qui est portée par la roue dentée 69 et une butée de retenue 70 présente sur la joue latérale du châssis 71. Lorsque le cache est entraîné en rotation par le moteur dans un sens ou l'autre, la butée 68 qui est liée en rotation avec le cache emmène avec elle l'une des branches d'extrémité 66, 67 et l'autre branche se trouve retenue par la butée 70. Comme dans les cas précédents, ce mode de construction comprend des butées de fin de course qui délimitent les positions extrêmes du cache. Elles ne seront pas décrites ici en détail. D'autres modes de construction du dispositif de rappel élastique peuvent également convenir, par exemple un ressort à spirale dont une extrémité est liée par encastrement à l'arbre du cache et l'autre au châssis. La position intermédiaire de repos du cache est marquée par l'absence de contrainte dans le ressort. Egalement l'arbre de cache pourrait être creux et être traversé par un fil de torsion dont une extrémité est liée par encastrement au cache et l'autre liée par encastrement au châssis. Comme précédemment un tel dispositif de rappel élastique rappelle le cache dans une position intermédiaire de repos où sa contrainte interne s'annule. D'autres dispositifs peuvent également convenir. Lorsque le cache est entraîné vers une position extrême, il est maintenu dans cette position jusqu'à ce qu'une commande de rappel soir ordonnée par le conducteur du véhicule ou activée automatiquement. Pour entraîner le cache vers une position extrême et l'y maintenir il est prévu d'alimenter le moteur avec un circuit de commande. Un tel circuit 72 est représenté schématiquement en figure 13 pour le moteur 73. Il s'agit par exemple d'un circuit de commande qui délivre au moteur un signal avec une courbe d'intensité variable dans le temps. La puissance fournie au moteur est suffisante pour vaincre la force de rappel du dispositif élastique de rappel et atteindre la position extrême en un temps maximum donné. Lorsque la position extrême est atteinte, ce qui peut être détecté par exemple par une variation de la tension aux bornes du moteur, le circuit 72 réagit et alimente le moteur avec une intensité plus faible, qui est néanmoins suffisante pour que le moteur maintienne le cache en position extrême malgré la force de rappel du dispositif élastique. Selon une variante qui met en oeuvre des temporisateurs, un signal de commande est envoyé pendant une durée déterminée qui est supérieure ou égale à la durée estimée pour que le cache atteigne la position extrême, puis ensuite un second signal de consigne est envoyé pour que le moteur maintienne le cache dans cette position extrême. Tout moyen approprié convient pour réaliser un tel circuit, et notamment un microprocesseur chargé avec un programme adéquat. Lorsque la commande de retour à la position intermédiaire est envoyée, l'alimentation du moteur est coupée. Le dispositif de rappel agit alors sur le cache pour le ramener dans sa position intermédiaire de repos. Le but recherché est alors d'atteindre cette position active de repos le plus rapidement possible, avec précision et sans effet de rebond. Ainsi, de préférence on prévoit un circuit d'amortissement 76 qui met à profit le fait que le moteur est entraîné par le système de rappel du cache et qu'il fonctionne alors comme un générateur de courant. Selon un premier mode de mise en oeuvre schématisé dans la figure 14, lors du retour en position intermédiaire une résistance 75 est connectée aux bornes du moteur 73. Cette résistance dissipe une partie de l'énergie que le moteur fournit durant la phase de retour du cache vers la position active de repos du cache tandis que l'autre partie de l'énergie sert à alimenter le moteur pour le freiner, le freinage du moteur dépend donc de sa vitesse, d'où un amortissement efficace pour une valeur de résistance bien choisie. La valeur de la résistance est calculée pour optimiser la course de retour du cache. Elle est déterminée en fonction de l'inertie du cache, du moteur et du système de transmission, du coefficient de réduction, de la raideur du système de rappel, des pertes mécaniques par frottement et de la constante de couple, de la résistance interne et de l'inductance du moteur. On peut ajouter à la résistance d'autres composants passifs. Selon un autre mode de mise en oeuvre, on commande le moteur à l'aide du circuit 72 précédent qui alimente le moteur avec un signal permettant de contrôler sa rotation au cours de cette phase de retour et en particulier de le freiner efficacement à la fin de cette phase de retour, et éventuellement de l'accélérer dans une phase précédente pour diminuer le temps total de retour. Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. Notamment, au lieu de deux positions extrêmes, le cache pourrait avoir une seule position extrême vers laquelle il est entraîné par le moteur, et une position intermédiaire de repos vers laquelle le dispositif de rappel élastique le ramène lorsque l'alimentation du moteur est coupée. Egalement, pour maintenir le cache dans une position extrême, on peut prévoir un blocage mécanique par exemple à l'aide d'un cliquet. Les butées d'entraînement, de retenue et de fin de course pourraient être construites de façon différente de ce qui a été décrit. D'autres variantes de construction sont aussi possibles. Enfin il va de soi que l'invention n'est pas limité à un projecteur avant de véhicule, elle s'applique de façon générale à tout type de dispositif d'éclairage ou de signalisation.25
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L'invention est relative à un module optique pour un projecteur notamment destiné à équiper un véhicule automobile.Le module comprend un réflecteur (12), une source lumineuse (15), un cache (20) mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe optique du réflecteur avec au moins un volet (22, 23, 24) disposé de façon à intercepter au moins en partie le faisceau de rayons, un système de commande en rotation du cache mobile pour piloter sa position angulaireLe système de commande en rotation du cache comprend un moteur (28) avec un système d'entraînement (29) apte à entraîner le cache dans au moins un sens de rotation vers une position extrême, et un dispositif élastique de rappel (32) pour rappeler le cache vers une position active de repos.
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1- Module optique pour un projecteur comprenant un réflecteur (12), une source lumineuse (15) associée au réflecteur définissant un axe optique, un cache (20, 53, 64) mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe optique du réflecteur avec au moins un volet (22, 23, 24) disposé de façon à intercepter au moins en partie le faisceau, un système de commande en rotation du cache mobile pour piloter sa position angulaire, caractérisé par le fait que le système de commande en rotation du cache comprend un moteur (28, 73) avec un système d'entraînement (29, 30, 69) apte à entraîner le cache dans au moins un sens de rotation vers une position extrême, et un dispositif élastique de rappel (32, 42, 59) pour rappeler le cache vers une position active de repos. 2- Module selon la 1, caractérisé par le fait que le cache (20, 53, 64) est mobile relativement à un châssis (26, 54, 71), et que le dispositif de rappel est un ressort de torsion (32, 42, 59) monté entre le cache (20, 53, 64) et le châssis (26, 54, 71). 3- Module selon la 2, caractérisé par le fait que le ressort (32, 42, 59) est monté de façon flottante, qu'il a deux branches d'extrémité (33, 34, 66, 67) en appui à la fois contre une butée d'entraînement (36, 37, 49, 50, 55c, 55d, 68) liée en rotation avec le cache (20, 53, 64) et une butée de retenue (38, 39, 51, 52, 60, 61, 70) du châssis. 4- Module selon la 3, caractérisé par le fait eue chaque butée comprend deux pattes (36, 37, 38, 39) en vis-à-vis. 5- Module selon la 3, caractérisé par le fait que dans la position intermédiaire de repos du cache, l'angle formé par les branches d'extrémité du ressort (32, 42, 63) est compris entre120 et 270 degrés. 6- Module selon la 3, caractérisé par le fait que le cache est solidaire en rotation avec un entraîneur (55) à deux branches (55a, 55b), que les branches d'extrémité du ressort (59) sont accrochées chacune à une biellette (56, 57) montée en rotation libre sur l'entraîneur (55), que le ressort rappelle chacune des biellettes en appui contre une butée d'entraînement (55e, 55d) de l'entraîneur (55) et une butée de retenue (60, 61) du châssis (54). 7- Module selon la 3, caractérisé par le fait qu'une butée de fin de course (44, 65) limite la rotation du cache (20, 53) vers chacune de ses positions extrêmes. . 8- Module selon la 3, caractérisé par le fait que les extrémités du cache (20, 53) sont montées dans des joues latérales du châssis ((26, 54), que les joues du châssis présente des ouvertures (41, 62) en forme d'entonnoir dont l'axe médian est parallèle à l'axe médian des branches (32., 59) du ressort une fois le cache monté dans le châssis. 9- Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le moteur (28, 73) est piloté par un circuit de commande (72, 76). 10- Module selon la 9, caractérisé par le fait que le circuit de commande (72) délivre au moteur un signal avec une courbe d'intensité variable dans le temps. 11- Module selon la 10, caractérisé par le fait que le circuit de commande (72) envoie au moteur un signal d'intensité plus faible une fois que le cache a atteint l'une des positions extrêmes. 12- Module selon la 9, caractérisé par le fait que le circuit d'amortissement (76) comprend une résistance (75) sur laquelle le moteur (73) est connecté dans la phase de retour du cache vers sa position intermédiaire de repos. 13- Module selon la 10, caractérisé par le fait que le circuit de commande (72) envoie au moteur (73) un signal permettant de contrôler sa rotation durant la phase de retour vers la position active de repos intermédiaire. 14- Projecteur caractérisé par le fait qu'il comprend un module optique selon l'une quelconque des 1 à 13 précédentes. 15- Véhicule automobile caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un projecteur selon la 14.
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F
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F21
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F21V
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F21V 14,F21V 17
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F21V 14/08,F21V 17/02
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FR2892360
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A1
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PROCEDE DE CONTROLE D'UNE OPERATION DE COMMUTATION DE FAISCEAUX LUMINEUX.
| 20,070,427 |
La présente invention a pour objet un procédé de contrôle d'une opération de commutation d'un faisceau lumineux, notamment de type AFS (Adaptive Front Lighting System en langue anglaise, pour Système d'éclairage frontal adaptatif) produit par un dispositif projecteur équipant un véhicule automobile. Elle a essentiellement pour but de proposer une solution afin de simplifier, pour le conducteur d'un véhicule automobile, une opération de choix d'un faisceau lumineux parmi une pluralité de faisceaux lumineux disponibles, tout en s'assurant que le choix d'un tel faisceau lumineux correspond effectivement à des conditions de circulation particulières. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des projecteurs de véhicule automobile. Dans ce domaine, on connaît différents types de dispositifs projecteurs, parmi lesquels on trouve essentiellement : - des feux de position, d'intensité et de portée faible ; - des feux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres, qui sont utilisés essentiellement la nuit et dont la répartition du faisceau lumineux est telle qu'elle permet de ne pas éblouir le conducteur d'un véhicule croisé ; - des feux de route longue portée, et des feux de complément de type longue portée, dont la zone de vision sur la route avoisine 200 mètres, et qui doivent être éteints lorsque l'on croise un autre véhicule afin de ne pas éblouir son conducteur ; - des projecteurs anti-brouillard ; - des projecteurs bimodes, qui cumulent les fonctions de feux de croisement 25 et de feux longue portée. Cependant, les dispositifs projecteurs classiques qui viennent d'être évoqués, plus particulièrement ceux qui sont utilisés comme feux de croisement, produisent des faisceaux lumineux qui sont perfectibles lorsque ces dispositifs projecteurs sont utilisés dans certaines conditions. Ainsi, un conducteur est parfois confronté à des 30 situations dans lesquelles le faisceau lumineux produit par les codes de son véhicule dans leur configuration classique pourrait être orienté, réparti de façon meilleure pour aborder de telles situations ; par configuration classique d'un dispositif de type code, on désigne la configuration dans laquelle il se trouve lorsqu'il ne présente pas de fonctions avancées, dont certains exemples vont être mentionnés ultérieurement. 35 Par exemple, lorsqu'un véhicule aborde un virage, les projecteurs continuent à éclairer droit devant eux alors qu'il serait plus judicieux d'orienter le faisceau lumineux dans la direction du virage emprunté. Par ailleurs, lorsqu'un véhicule est sur une autoroute, il apparaît judicieux de concentrer le flux lumineux du feu de croisement au niveau de l'axe optique du dispositif projecteur, afin de faire porter un peu plus loin le faisceau produit. Toujours sur autoroute, il peut être intéressant d'orienter une partie du faisceau lumineux vers des points particuliers, appelés points de portique, de façon à augmenter le flux lumineux émis vers les panneaux de signalisation d'autoroute sous lesquels le véhicule passe. A l'opposé, lorsqu'un véhicule circule en ville, il n'est pas nécessaire de faire porter le faisceau lumineux aussi loin que sur des routes dégagées, mais il peut être judicieux de mieux éclairer les voies de circulation sur les côtés du véhicule, et donc d'étaler le faisceau lumineux produit à l'avant du véhicule. Enfin, en cas d'intempérie de type forte averse ou brouillard, le conducteur peut être ébloui par les reflets des faisceaux lumineux produits par ses propres projecteurs. II est alors judicieux d'étaler en largeur le faisceau lumineux et de diminuer légèrement le flux lumineux envoyé vers le bas. Ainsi, en complément des fonctions projecteurs principales classiques, notamment codes et routes, différents perfectionnements sont progressivement apparus. On a ainsi vu se développer des fonctions élaborées, ou fonctions avancées, parmi lesquelles on trouve notamment: - une fonction dite BL (Bending Light en anglais pour lumière virage), qui peut se décomposer en une fonction dite DBL (Dynamic Bending Light en anglais pour lumière virage mobile) et une fonction dite FBL (Fixed Bending Light en anglais pour lumière virage fixe). La fonction DBL permet de modifier l'orientation d'un faisceau lumineux produit par une source lumineuse, de telle sorte que lorsque le véhicule aborde un virage, la route soit éclairée de façon optimale. La fonction FBL a pour vocation d'éclairer progressivement le bas-côté de la route lorsque le véhicule effectue un virage ; à cet effet, on prévoit une source lumineuse supplémentaire qui vient compléter progressivement les feux de croisement ou de route lors de la négociation d'un virage ; une fonction dite Town Light en anglais, pour feu de ville. Cette fonction assure l'élargissement d'un faisceau de type feu de croisement tout en diminuant légèrement sa portée ; elle est obtenue au moyen d'un dispositif projecteur de type code dans une configuration spécifique à la circulation en ville; - une fonction dite Motorway Light en anglais, pour feu d'autoroute. Cette fonction assure une augmentation de la portée d'un feu de croisement ; elle est obtenue au moyen d'un dispositif projecteur de type code dans une configuration spécifique à la circulation sur autoroute; - une fonction dite Overhead Light en anglais, pour feu surélevé. Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle sorte que des portiques situés en hauteur sont éclairés de façon satisfaisante au moyen des feux de croisement ; - une fonction dite AWL (Adverse Weather Light en anglais, pour feu de mauvais temps). Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle sorte que le conducteur n'est pas ébloui par un reflet de son propre projecteur. Les fonctions E3L, AWL, Town Light, Motorway Light et Overhead Light sont regroupées sous le nom de fonctions AFS. Afin de mettre à disposition du conducteur ces fonctionnalités avancées, on a proposé, dans l'état de la technique différentes solutions. Ces solutions permettent d'obtenir différents faisceaux lumineux remplissant les différentes fonctions AFS, en plus du faisceau lumineux dans sa configuration classique. La sélection des fonctions AFS est obligatoirement effectuée de manière automatique, en dehors de toute intervention du conducteur. Devant la multiplicité des fonctions AFS, qui s'ajoute à la multiplicité des fonctions classiques, plusieurs paramètres peuvent être pris en compte pour déterminer quelle est la fonction la plus appropriée. Ces différents paramètres sont fournis par des capteurs de différentes grandeurs. Le règlement AFS autorise une version minimale selon laquelle un seul paramètre est exclusivement utilisé, à savoir la vitesse du véhicule, comme critère de changement de faisceau. Cette solution minimaliste provoque parfois des comportements du système d'éclairage du véhicule qui peuvent être perturbants pour le conducteur, et qui peuvent alors entraîner une déstabilisation de ce dernier, déstabilisation qui peut nuire à sa conduite. En réponse à ce problème, on propose, dans l'invention, de vérifier la compatibilité du faisceau lumineux, vers lequel le véhicule s'apprête à commuter avec un environnement dans lequel le véhicule évolue ; dans l'invention, on détermine si le véhicule évolue dans un milieu urbanisé (par exemple une ville ou une autoroute) avant d'autoriser la commutation du faisceau lumineux produit par le véhicule vers une fonction AFS spécifique à ce milieu, correspondant notamment aux configurations spécifiques à la circulation en ville ou sur autoroute des dispositifs projecteurs de type codes. A cet effet, on équipe le véhicule d'un capteur produisant une information relative à la présence ou à l'absence, au voisinage du véhicule, d'une lumière artificielle produite par un courant alternatif, et on prend cette information en considération avant de procéder à la commutation. Le procédé selon l'invention peut par ailleurs être mis en oeuvre lorsque le véhicule est équipé ou non d'éléments d'assistance à la commutation de faisceaux lumineux permettant une certaine automatisation des opérations de commutation. L'invention concerne donc essentiellement un procédé de contrôle d'une opération de commutation de faisceaux lumineux, ladite commutation consistant en un passage d'un premier faisceau lumineux à un deuxième faisceau lumineux suite à la détection d'au moins un événement déclencheur de la commutation, le premier faisceau lumineux et le deuxième faisceau lumineux étant produits par au moins un dispositif projecteur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que le procédé comporte notamment les différentes étapes consistant à : -produire, au moyen d'un capteur disposé dans, ou sur, le véhicule automobile, une première information relative à une présence ou une absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif; - intégrer, comme paramètre de commutation, la première information produite. Le procédé selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes : - le procédé comporte les étapes supplémentaires consistant à : - produire, au sein du véhicule automobile, une deuxième information relative à un niveau, au voisinage dudit véhicule, d'éclairement par de la lumière artificielle produite par un courant alternatif ; - intégrer, comme paramètre de commutation, la deuxième information produite ; - le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville, l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée, suite à la détection d'au moins un événement déclencheur de la commutation, uniquement si la première information produite établit, au voisinage du véhicule, la présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif ; - l'événement déclencheur de la commutation est une détection d'une vitesse instantanée du véhicule inférieure à une première valeur seuil ; - le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée impérativement si la première information produite établit l'absence, ou la trop faible présence, de lumière artificielle produite par un courant alternatif ; - le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute, l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée, suite à la détection d'au moins un événement déclencheur de la commutation, uniquement si la première information produite établit, au voisinage du véhicule, l'absence ou la trop faible présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif ; - l'événement déclencheur de la commutation est une détection d'une vitesse instantanée du véhicule supérieure à une deuxième valeur seuil ; - l'événement déclencheur de la commutation est une action du conducteur sur un élément spécifique à la commutation de faisceaux lumineux ; - le capteur produisant la première information est une photodiode ; - le capteur produisant la première information est une photorésistance ; - le capteur produit une information établissant la absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif de fréquence supérieure ou égale à trente hertz ; - le capteur produit une information établissant la absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif de fréquence égale à cinquante hertz, à plus ou moins dix pour cent ; - l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux n'est effectuée que si le niveau, au voisinage dudit véhicule, d'éclairement par de la lumière artificielle produite par un courant alternatif est supérieur à trois lux. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen de la figure qui l'accompagne. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1, unique, illustre schématiquement un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Pour cet exemple, dans une première étape 100, on considère un véhicule automobile dont les dispositifs projecteurs de type code sont utilisés dans leur configuration classique. D'une façon générale, on procède, dans l'invention, à une étape de décision 101 dans laquelle on détermine si la lumière ambiante présente à proximité du véhicule est une lumière artificielle produite par un courant alternatif. A cet effet, on utilise un capteur approprié qui, associé à un calculateur, est capable d'identifier un tel type de lumière. Un tel capteur est connu de l'état de la technique ; il peut s'agir d'une photodiode, d'une photorésistance, d'un phototransistor ou de tout autre capteur approprié. Les calculateurs qui sont associés à ce type de capteur sont également connus de l'état de la technique. Ils fonctionnent en interprétant le nombre de photons reçus par le capteur auquel ils sont associés, et en déterminant la fréquence de ces réceptions. Une première information, relative à la présence ou à l'absence d'une telle lumière artificielle est ainsi produite et exploitable au sein du véhicule. Dans l'exemple décrit, si aucune lumière produite par un courant alternatif n'est détectée par le véhicule, on maintient les dispositifs projecteurs code dans leur configuration classique. Si, au contraire, on détecte une lumière produite par un courant alternatif à proximité du véhicule, on passe alors à une étape de décision 102, susceptible de effectivement provoquer la commutation. En tenant compte de la présence ou de l'absence d'une lumière produite par un courant alternatif, on intègre comme paramètre de commutation la première information produite par le capteur. Dans certains exemples de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on prévoit une étape de décision supplémentaire 101', qui succède directement à l'étape de décision 101 dans le cas où une lumière produite par un courant alternatif est détecté. Dans cette étape 101', on impose des contrôles supplémentaires quant à la nature de la lumière ; ces contrôles supplémentaires peuvent, par exemple, consister en : - la détermination de la fréquence du courant alternatif produisant la lumière détectée ; on peut ainsi par exemple passer à l'étape de décision 102 uniquement si cette fréquence est supérieure à trente hertz, ou voisine de cinquante hertz ; dans le cas contraire, on maintient les dispositifs projecteurs code dans leur configuration classique ; - la détermination du niveau d'éclairement au voisinage du véhicule ; par exemple, si celui si est supérieur à trois lux, on passe à l'étape de décision 102 ; dans le cas contraire, on maintient les dispositifs projecteurs code dans leur configuration classique. L'étape de décision 102 consiste en la détection d'un premier événement qui, s'il se produit, entraîne la commutation, du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur de type code, de la configuration classique à une première configuration spécifique, par exemple spécifique à la circulation en ville. Le premier événement peut par exemple consister en la détection d'une action du conducteur sur une commande prévue pour réaliser manuellement ladite commutation, ou alors une détermination de la vitesse instantanée du véhicule pour savoir si celle-ci est inférieure à une première valeur seuil, par exemple cinquante kilomètres par heure ; si c'est le cas, cette détection û ou cette détermination -, combinée à l'information relative à la présence d'une lumière produite par un courant alternatif, permet de garantir que le véhicule évolue dans une zone urbaine de type agglomération, et on adopte alors la configuration spécifique à la circulation en ville dans une étape 103 ; si ce n'est pas le cas, on passe, dans cet exemple, à une étape de décision suivante 104. L'étape de décision 104 consiste en la détection d'un deuxième événement qui, s'il se produit, entraîne la commutation, du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur de type code, de la configuration classique à une première configuration spécifique, par exemple spécifique à la circulation sur autoroute. Le deuxième événement peut par exemple consister en la détection d'une action du conducteur sur une commande prévue pour réaliser manuellement ladite commutation, ou alors une détermination de la vitesse instantanée du véhicule pour savoir si celle-ci est supérieure à une deuxième valeur seuil, par exemple cent vingt kilomètres par heure; si c'est le cas, cette détection û ou cette détermination -, combinée à l'information relative à l'absence ou la trop faible présence d'une lumière produite par un courant alternatif, permet de garantir que le véhicule évolue dans une zone de type autoroute, et on adopte alors la configuration spécifique à la circulation sur autoroute dans une étape 105 ; si ce n'est pas le cas, on maintient les dispositifs projecteurs code dans leur configuration classique. Une fois que les faisceaux lumineux produites par les dispositifs projecteur de type code ont été commutés pour adopter l'une ou l'autre des configurations spécifiques, le procédé est repris à l'étape de décision 101 pour déterminer si la lumière ambiante présente à proximité du véhicule est toujours une lumière artificielle produite par un courant alternatif. L'ordre des étapes de décision 101, 102 et 104 dans le déroulement de l'exemple qui vient d'être décrit peut bien entendu être modifié : on prévoit, dans certains exemples de mise en oeuvre de l'invention, de procéder d'abord de détecter un événement - autre que la présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif - déclencheur de la commutation avant de vérifier une telle présence de lumière pour effectivernent autoriser la commutation. Dans d'autres exemples de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on prévoit soit l'exécution d'une seule des étapes de décision 102 ou 104, ou, au contraire, l'exécution d'étapes de décisions supplémentaires destinées à détecter d'autres événements qui, combinés avec l'information relative à la présence, au voisinage du véhicule, d'une lumière artificielle produite par un courant alternatif, provoque la commutation du faisceau lumineux pour aboutir à une configuration particulière du dispositif projecteur, configuration particulière qui peut notamment correspondre à une fonctionnalité AFS appropriée
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Dans l'invention, on propose de vérifier la compatibilité d'un faisceau lumineux, sur lequel le véhicule s'apprête à commuter, avec un environnement dans lequel le véhicule évolue; on détermine si le véhicule évolue dans un milieu urbanisé - par exemple une ville ou une autoroute - avant d'autoriser la commutation du faisceau lumineux produit par le véhicule vers une fonction AFS spécifique à ce milieu, notamment les configurations spécifiques à la circulation en ville ou sur autoroute des dispositifs projecteurs de type codes. A cet effet, on équipe le véhicule d'un capteur produisant une information relative à la présence ou à l'absence, au voisinage du véhicule, d'une lumière artificielle produite par un courant alternatif, et on prend cette information en considération avant de procéder à la commutation.
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1- Procédé de contrôle d'une opération de commutation de faisceaux lumineux, ladite commutation consistant en un passage d'un premier faisceau lumineux à un deuxième faisceau lumineux suite à la détection d'au moins un événement (102 ;104) déclencheur de la commutation, le premier faisceau lumineux et le deuxième faisceau lumineux étant produits par au moins un dispositif projecteur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que le procédé comporte notamment les différentes étapes consistant à : - produire (101), au moyen d'un capteur disposé dans, ou sur, le véhicule automobile, une première information relative à une présence ou une absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif; - intégrer, comme paramètre de commutation, la première information produite. 2- Procédé selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte les étapes supplémentaires consistant à : - produire (101'), au sein du véhicule automobile, une deuxième information relative à un niveau ou à une fréquence, au voisinage dudit véhicule, d'éclairement 20 par de la lumière artificielle produite par un courant alternatif ; - intégrer, comme paramètre de commutation, la deuxième information produite. 3- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un 25 dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique (100), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville (103), l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée, suite à la détection d'au moins un événement 30 déclencheur de la commutation, uniquement si la première information produite établit, au voisinage du véhicule, la présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif. 4- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que l'événement déclencheur de la commutation est une détection d'une vitesse 35 instantanée du véhicule inférieure à une première valeur seuil. 5- Procédé selon l'une au moins des 1 ou 2 caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositifprojecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée impérativement si la première information produite établit l'absence ou la trop faible présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif. 6- Procédé selon l'une au moins des 1 ou 2 caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique (100), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute (105), l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux étant effectuée, suite à la détection d'au moins un événement déclencheur de la commutation, uniquement si la première information produite établit, au voisinage du véhicule, l'absence ou la trop faible présence de lumière artificielle produite par un courant alternatif. 7- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que l'événement déclencheur de la commutation est une détection d'une vitesse instantanée du véhicule supérieure à une deuxième valeur seuil. 8- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le capteur produisant la première information est une photodiode, une photorésistance ou un phototransistor. 9- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le capteur produit une information établissant la absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif de fréquence supérieure ou égale à trente hertz. 10- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le capteur produit une information établissant la absence, au voisinage dudit véhicule, de lumière artificielle produite par un courant alternatif de fréquence égale à cinquante hertz, à plus ou moins dix pour cent. 11- Procédé selon la 2 et selon l'une des 3 ou 6 caractérisé en ce que l'opération de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux n'est effectuée que si le niveau, au voisinage dudit véhicule, d'éclairement par de la lumière artificielle produite par un courant alternatif est supérieur à trois lux.
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B,F
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B60,F21
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B60Q,F21S,F21W
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B60Q 1,F21S 8,F21W 107
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B60Q 1/08,F21S 8/10,F21W 107/10
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FR2901995
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A1
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PROTHESE TRICOMPARTIMENT A RENFORT
| 20,071,214 |
La présente invention se rapporte à un composant fémoral d'une prothèse de genou, ainsi qu'à une prothèse de genou comportant un 5 composant fémoral de ce genre. Il est connu, dans le domaine des prothèses de genou, de nombreux types de composants fémoraux. Ces composants fémoraux actuels comportent généralement deux condyles du côté postérieur et une partie de trochlée du côté antérieur, à la surface extérieure de laquelle est défini un io trajet pour la trochlée. L'articulation du genou est très complexe. Plusieurs mouvements cohabitent au niveau de cette articulation lors de la flexion du tibia, le fémur tournant et glissant par rapport à la partie tibiale, de même que la rotule qui glisse et a un mouvement de translation sur la trochlée. Il est donc nécessaire, pour assurer une cinématique parfaite de la rotule sur le 15 fémur tout en évitant des phénomènes de luxation, que les trajets de trochlée puissent être bien définis dans la partie de trochlée, et notamment celle-ci être doit être très creuse à sa surface extérieure pour définir le trajet de la trochlée. Les prothèses doivent être très épaisses pour pouvoir accepter un tel creusement de la partie de trochlée. En outre, dans la partie intérieure du 20 composant fémoral, un ensemble de faces planes définissent une cavité. Pour pouvoir réaliser une partie de trochlée dans laquelle un trajet de trochlée est défini suffisamment profondément, il est nécessaire aujourd'hui de faire en sorte que cette cavité comporte au moins cinq faces planes. La combinaison de la grande épaisseur nécessaire du composant fémoral (épaisseur entre sa 25 surface extérieure et la surface intérieure définie par les faces planes intérieures de la cavité), et du fait d'avoir à réaliser cinq faces planes pour former la cavité intérieure, pour pouvoir accepter un chemin de trochlée très creusé, fait que, lors de la pose de la prothèse, le chirurgien doit réséquer beaucoup de l'os fémoral. Or, il est très néfaste de retirer beaucoup d'os. Le 30 fémur s'en trouve affaibli et, lors d'une éventuelle reprise de la prothèse, le capital osseux n'est généralement plus suffisant et il est alors nécessaire d'utiliser un implant très invasif, ce qui nécessite une opération lourde et onéreuse. La présente invention vise à surmonter les inconvénients des 35 prothèses de l'art antérieur en proposant un composant fémoral qui, tout en étant moins épais, permet cependant d'avoir une partie de trochlée aussi creusée que dans le cas des prothèses de l'art antérieur pour avoir ainsi un trajet de trochlée qui s'étend aussi profondément dans la surface extérieure de la prothèse que dans le cas de prothèses de l'art antérieur, de sorte qu'on obtient une aussi bonne cinématique de la prothèse tout en ayant à effectuer moins de résection de l'os lors de la pose du composant fémoral. Suivant l'invention, un composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles, du côté postérieur ; une partie de trochlée du côté antérieur, dans la surface supérieure de laquelle est défini un trajet de trochlée ; et un ensemble de faces planes intérieures, destinées à venir en contact avec des faces io réséquées correspondantes de l'extrémité d'un fémur, définissant une cage ouverte intérieure à la surface intérieure du composant, l'ensemble de faces planes comportant une première face plane d'extrémité antérieure, dite coupe antérieure, une deuxième face plane intermédiaire, dite coupe distale, et une troisième face plane d'extrémité postérieure, dite coupe postérieure, est 15 caractérisé en ce qu'il est formé, entre la face plane d'extrémité antérieure et la face plane intermédiaire, une surface bombée ayant sa concavité tournée vers l'extérieur du composant. En prévoyant ainsi cette partie bombée entre la partie d'extrémité antérieure, c'est-à-dire sensiblement la partie de trochlée, et la 20 face intermédiaire, on peut ainsi augmenter le trajet de trochlée qui, après s'être étendu sur toute la partie d'extrémité antérieure, peut se poursuivre le long de la surface bombée. On obtient ainsi un trajet de trochlée aussi long que dans le cas des prothèses de l'art antérieur et, cependant, il n'est plus nécessaire de réaliser un composant fémoral aussi épais que dans l'art 25 antérieur, dans lequel notamment il était nécessaire de prévoir une face supplémentaire entre la face d'extrémité antérieure et la face intermédiaire. Suivant un perfectionnement de l'invention, la surface bombée est symétrique par rapport au plan antéro-postérieur et la courbe définissant la section transversale dans le plan antéro-postérieur de cette surface 30 bombée, au niveau du trajet de la trochlée définie dans la partie de trochlée, est en continuité avec ce même trajet de trochlée, et notamment a le même rayon de courbure et le même centre de courbure. Suivant un perfectionnement de l'invention, la deuxième face plane intermédiaire fait un angle par rapport à la perpendiculaire à la première 35 face plane d'extrémité antérieure supérieur à 4 , de préférence compris entre 6 et 8 . Suivant un perfectionnement de l'invention, la deuxième face plane intermédiaire fait un angle par rapport à la perpendiculaire à la troisième face plane d'extrémité postérieure supérieur à 4 , de préférence compris entre 6 et 8 . Suivant un perfectionnement de l'invention, la deuxième face plane intermédiaire forme, avec chacune des première et troisième faces planes d'extrémités antérieure et postérieure, des coins, en étant contiguë avec celles-ci. Suivant un perfectionnement de l'invention, la surface bombée qui fait saillie à l'intérieur de la cavité a, en coupe dans le plan médiolatéral io passant par le plan de la première face plane d'extrémité antérieure, la forme d'une courbe qui est incluse strictement à l'intérieur de la cavité intérieure, de sorte que deux segments de droite de part et d'autre de cette surface bombée forment des arêtes de coin entre la face intermédiaire et la face d'extrémité antérieure. 1s Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est disposé dans les coins formés entre la ou les troisième face(s) d'extrémité postérieure(s) et la deuxième face intermédiaire des renforts. La présente invention se rapporte également à une prothèse de genou comportant un composant fémoral suivant l'invention et une partie 20 tibiale, un insert tibial étant disposé entre la partie tibiale et le composant fémoral. On décrit maintenant, à titre d'exemple uniquement, un mode de réalisation de l'invention, en se reportant aux dessins dans lesquels : la Figure 1 est une vue en perspective de dessus d'un 25 composant fémoral suivant l'invention ; la Figure 2 est une vue en perspective suivant un autre angle du composant fémoral de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue de côté du composant fémoral des Figures 1 et 2 ; 30 la Figure 4 est une vue de dessus du composant fémoral des Figures 1 à 3 ; la Figure 5 est une vue de face du composant fémoral des Figures 1 à 4. A la Figure 1, il est représenté un composant fémoral d'une 35 prothèse 1 de genou comportant deux condyles 2 et une partie de trochlée 3. Les deux condyles dans le plan antéro-postérieur (plan de la Figure 3) sont définis sensiblement par une courbe circulaire, de même que la partie de trochlée est définie par une autre partie circulaire. La partie 3 de trochlée dans sa partie extérieure définit un trajet de trochlée 4. Ce trajet de trochlée est formé par un sillon creusé dans la surface extérieure de la partie 3 de trochlée. La partie intérieure du composant fémoral définit une cavité ayant des faces sensiblement planes. Il est ainsi défini une première face 6 plane d'extrémité antérieure, correspondant à la coupe antérieure du fémur, une deuxième face 7 intermédiaire, correspondant à la coupe distale, et une troisième face 8 d'extrémité postérieure, correspondant à la coupe postérieure du fémur . Deux io plots d'ancrage à l'os du fémur sur lequel est destiné à être implanté le composant fémoral font saillie de la face 7 intermédiaire. La face 7 intermédiaire est sensiblement perpendiculaire à la face 8 et à la face 6. La cavité intérieure ne comporte que ces trois faces planes. Ainsi, la face 7 intermédiaire est-elle sensiblement contiguë à la face 6 d'extrémité antérieure 15 et à la face 8 d'extrémité postérieure. Une arête 9 définit l'interface entre la face 7 intermédiaire et la face 8 d'extrémité postérieure. Une arête 10 définit l'interface entre la face 7 intermédiaire et la face 6 d'extrémité antérieure. Entre la face 6 d'extrémité antérieure et la face 7 intermédiaire, il est prévu une surface 12 bombée, dont la convexité est tournée vers l'intérieur 20 de la cavité et la concavité par l'extérieur du composant. En section transversale dans le plan médiolatéral, c'est-à-dire le plan perpendiculaire à l'axe antéro-postérieur et passant par l'axe de symétrie de la prothèse, cette surface 12 bombée a la forme d'une cloche. L'ensemble des sommets de l'ensemble des cloches de chaque section transversale définit une courbe 11 25 sommet de cette surface 12 bombée. Cette courbe 11 des différents sommets a une concavité tournée vers l'intérieur de la prothèse. Elle est la continuation du trajet de trochlée défini dans la partie 3 de trochlée. En particulier, le trajet 4 de trochlée a un rayon de courbure identique à celui de cette courbe 11 des sommets des cloches. 30 En section transversale dans le plan correspondant à la face 6 d'extrémité antérieure, la surface 12 bombée s'étend à l'intérieur strictement de la cavité intérieure, de sorte que de part et d'autre de cette surface 12 on peut définir des segments de droite correspondant à l'arête 10 faisant l'interface entre la face 6 d'extrémité antérieure et la face 7 intermédiaire. 35 Suivant un perfectionnement de l'invention, on peut également prévoir des renforts 13 disposés dans le coin entre la face 8 d'extrémité postérieure et la face 7 intermédiaire. Il peut s'agir notamment d'inserts en forme de paroi ayant un bord supérieur de forme concave, dont la concavité est tournée vers l'intérieur de la prothèse. Ils permettent "d'arrondir" les angles entre la face 7 intermédiaire et les faces 8 d'extrémité postérieures pour éviter une cassure liée à la faible épaisseur de la prothèse dans son ensemble. En effet, maintenant qu'il n'y a que trois faces pour former la cavité intérieure, on peut réaliser la prothèse moins épaisse car on a réussi cependant, grâce à la surface 11 bombée, à obtenir un trajet de trochlée aussi long que dans l'art antérieur. Pour éviter une cassure intempestive de la prothèse, on dispose ainsi des pièces 13 de renfort au niveau du coin entre la ou les faces io d'extrémité postérieures et la face 7 intermédiaire. En outre pour que ces inserts ne nécessitent pas de réséquer dans l'os du fémur des fentes de réception, ces inserts sont disposés latéralement aux extrémités mediolatérales des coins. On définit un plan de référence P parallèle à la face 15 intermédiaire et tangent à la surface extérieure du composant fémoral. On définit la hauteur H du composant fémoral comme étant la distance entre le point 15 le plus éloigné de la partie d'extrémité postérieure et le plan P mesurée le long d'une ligne passant par la face 6 d'extrémité, et la hauteur h de la face 6 d'extrémité la même distance mesurée jusqu'à l'intersection avec 20 la face 7 intermédiaire. Le rapport h est supérieur ou égal à 0,75. H On définit également la hauteur ho de la face d'extrémité postérieure parallèlement à cette même face jusqu'à l'intersection avec la face 7 intermédiaire. 25 ho est de préférence >_ à 0,6. h
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Composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles, du côté postérieur ; une partie de trochlée du côté antérieur, dans la surface supérieure de laquelle est défini un trajet de trochlée ; et un ensemble de faces planes intérieures, destinées à venir en contact avec des faces réséquées correspondantes de l'extrémité d'un fémur, définissant une cage ouverte intérieure à la surface intérieure du composant, l'ensemble de faces planes comportant une première face plane d'extrémité antérieure, une deuxième face plane intermédiaire et une troisième face plane d'extrémité postérieure, caractérisé en ce qu'il est formé, entre la face plane d'extrémité antérieure et la face plane intermédiaire, une surface bombée ayant sa concavité tournée vers l'extérieur du composant.
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1. Composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles (2), du côté postérieur ; une partie (3) de trochlée du côté antérieur, dans la surface supérieure de laquelle est défini un trajet (4) de trochlée ; et un ensemble de faces planes intérieures, destinées à venir en contact avec des faces réséquées correspondantes de l'extrémité d'un fémur, définissant une cage ouverte intérieure à la surface intérieure du composant, l'ensemble de faces planes comportant une lo première face (6) plane d'extrémité antérieure, une deuxième face (7) plane intermédiaire et une troisième face (8) plane d'extrémité postérieure, caractérisé en ce qu'il est formé, entre la face plane d'extrémité antérieure et la face plane intermédiaire, une surface (12) bombée ayant sa concavité tournée vers l'extérieur du composant. 15 2. Composant suivant la 1, caractérisé en ce que la surface bombée est symétrique par rapport au plan antéro-postérieur et la courbe définissant la section transversale dans le plan antéro-postérieur de cette surface bombée, au niveau du trajet de la trochlée définie dans la partie de trochlée, est en continuité avec ce même trajet de trochlée, et notamment 20 a le même rayon de courbure et le même centre de courbure. 3. Composant suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième face plane intermédiaire fait un angle avec la perpendiculaire à la première face plane d'extrémité antérieure d'au moins 4 , de préférence compris entre 6 et 8 . 25 4. Composant suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la deuxième face plane intermédiaire fait un angle avec la perpendiculaire à la troisième face plane d'extrémité postérieure d'au moins 4 , de préférence compris entre 6 et 8 . 5. Composant suivant l'une des 1 à 4, caractérisé 30 en ce que la deuxième face plane intermédiaire forme, avec chacune des première et troisième faces planes d'extrémités antérieure et postérieure, des coins, en étant contiguë avec celles-ci. 6. Composant suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la surface bombée qui fait saillie à l'intérieur de la cavité a, en 35 coupe dans le plan médiolatéral passant par le plan de la première face planed'extrémité antérieure, la forme d'une courbe qui est incluse strictement à l'intérieur de la cavité intérieure, de sorte que deux segments de droite de part et d'autre de cette surface bombée forment des arêtes de coin entre la face intermédiaire et la face d'extrémité antérieure. 7. Composant suivant l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est disposé dans les coins formés entre la ou les troisième face(s) d'extrémité postérieure(s) et la deuxième face intermédiaire des renforts. 8. Composant suivant l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que h > à 0,75. io H 9. Composant suivant l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ho à 0,6. h 10. Prothèse de genou comportant un composant fémoral 15 suivant l'une des 1 à 9, et une partie tibiale, un insert tibial étant disposé entre la partie tibiale et le composant fémoral.
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A
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A61
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A61F
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A61F 2
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A61F 2/38
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FR2897266
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A1
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UTILISATION COSMETIQUE D'UN EXTRAIT DE PICHIA ANOMALA
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La présente invention concerne l'utilisation d'un extrait de Pichia anomala en tant que principe actif pour une application cosmétique. L'invention se rapporte également à toute composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique contenant un extrait de Pichia anomala. Pichia anomala, décrite pour la première fois en 1925 par Redaeli, est une levure appartenant à la famille des Endomycetaceae, de l'ordre de Saccharomyces. Elle est non pigmentée, de forme variable ronde à allongée et se reproduit par bourgeonnement multilatéral. Pichia anomala est utilisée en alimentaire par exemple pour la production de Cachaça , boisson alcoolique d'origine Brésilienne à base de sucre de canne. L'utilisation de cette levure dans le domaine cosmétique et/ou dermopharmaceutique n'a jamais été envisagée. Or, de façon surprenante, Pichia anomala présente des propriétés remarquables au niveau de la peau. La peau est un organe complexe qui couvre la surface totale du corps et exerce de nombreuses fonctions vitales. Elle est organisée en trois couches principales l'épiderme, le derme et l'hypoderme. La peau est constamment soumise à des agressions, tant externes qu'internes, qui peuvent menacer son équilibre et son aspect. C'est pourquoi on recherche des principes actifs capables de protéger la peau contre ces agressions susceptibles d'altérer son bon fonctionnement et son aspect, et de lutter contre les manifestations qui en découlent. Pour répondre à cette problématique, la présente invention vise à utiliser au moins un extrait de Pichia anomala en tant que principe actif au sein d'une composition destinée au traitement de la peau. L'extrait de Pichia anomala susceptible d'être utilisé selon l'invention peut être 5 obtenu par un procédé comprenant une ou plusieurs hydrolyse(s) enzymatique(s) successives ou simultanées. Un tel extrait est caractérisé par - un taux de matières sèches compris entre 5 et 300 g/I, - un pH compris entre 4 et 9, 10 - une teneur en protéines comprise entre 2 et 170 g/I, et - une teneur en sucres totaux comprise entre 1 et 100 g/I. De manière préférentielle, les compositions selon l'invention peuvent contenir de 0,1 à 20 % d'un extrait de Pichia anomala. L'administration d'une composition contenant un extrait de Pichia anomala selon 15 l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition peut se présenter sous toutes les formes permettant l'application par voie topique. L'utilisation d'un principe actif issu de Pichia anomala selon l'invention permet de protéger la peau et de lutter contre toutes manifestations perturbant son 20 activité et son apparence. En particulier, l'utilisation d'un principe actif issu de Pichia anomala selon la présente invention permet de lutter contre le vieillissement cutané, notamment de prévenir et diminuer les rides, de restructurer la peau, d'hydrater et de protéger la couche cornée, de blanchir la peau, d'augmenter le renouvellement 25 cellulaire, de protéger les cellules des effets néfastes des radiations UVA et UVB et de limiter les phénomènes d'inflammation. Le vieillissement cutané se traduit par une peau, plus fine, plus lisse, sèche et moins élastique. Son expression la plus évidente se manifeste par l'apparition de rides qui correspondent à des changements dans la structure et la composition du derme. L'essentiel des propriétés mécaniques de résistance à la tension du derme est lié à un réseau fibreux de collagènes, éléments majoritaires de la matrice extracellulaire. Or, il s'avère qu'un des paramètres essentiels dans la lutte contre le vieillissement cutané et contre l'apparition des rides, est la régulation de la biosynthèse et de la dégradation de la matrice extracellulaire. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est capable de stimuler la synthèse de collagène I. L'extrait de Pichia anomala est donc utile en tant que principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à prévenir et/ou à traiter les signes du vieillissement cutané, en particulier destinée à prévenir et/ou lutter contre l'apparition des rides. L'épiderme est la couche superficielle de la peau en contact avec l'extérieur. Formé par plusieurs couches de cellules ayant toutes une morphologie spécifique, il est constitué notamment de kératinocytes qui migrent vers la surface et se différencient pour se transformer progressivement en cornéocytes. La phase terminale de la différenciation conduit à la formation de la couche cornée, barrière résistante et imperméable qui protège la peau des agressions extérieures et assure la résistance mécanique du Stratum Corneum. La cohésion de l'épiderme et le maintien de sa barrière fonctionnelle résultent de l'équilibre entre la différenciation des kératinocytes et le processus de desquamation. Cet équilibre est lié notamment à la caspase-14, protéase pro-apoptotique, qui intervient à la fois dans la dégradation du noyau lors de la transformation du kératinocyte en cornéocyte, dans la maturation des protéines impliquées dans la cornification du kératinocyte et dans le processus de desquamation. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est capable d'augmenter l'expression de la caspase-14 et ainsi de stimuler la différenciation épidermique. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est également capable de stimuler la synthèse de protéines constitutives du stratum corneum, à savoir notamment l'involucrine et la suprabasine, et de diminuer l'expression de la filaggrine, ce qui favorise la kératinisation et préserve l'intégrité du stratum corneum. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention peut donc être utilisé en tant que principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à favoriser la cohésion de l'épiderme et à restructurer la couche cornée, barrière résistante de la peau. En outre, lors d'agressions cutanées sévères chimiques ou physiques, les 10 systèmes de régulation sont saturés ou perturbés et le stratum corneum n'est plus correctement renouvelé. La peau devient sèche et rugueuse. L'utilisation de l'extrait de Pichia anomala selon l'invention en tant que principe actif est donc également particulièrement avantageuse pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à hydrater et à protéger la couche cornée de la 15 peau. La peau est colorée par un pigment, les mélanines, synthétisées par des cellules spécialisées, les mélanocytes. La coloration de la peau varie en fonction du type et de la quantité de mélanines synthétisées. Plusieurs enzymes sont impliquées dans le processus de mélanogenèse, qui 20 transforment la tyrosine en pigments mélaniques. Parmi ces enzymes, la tyrosinase est une enzyme-clé qui catalyse l'hydroxylation de la tyrosine en dihydroxyphénylalanine (DOPA), ainsi que l'oxydation de cette DOPA en DOPAquinone. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est capable d'inhiber l'activité de la 25 tyrosinase et permet donc d'atténuer les pigmentations cutanées disgracieuses. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est donc également utile en tant que principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à la dépigmentation et à l'éclaircissement de la peau. De plus, l'extrait de Pichia anomala selon l'invention est capable de stimuler la prolifération des fibroblastes, cellules constitutives du derme. Ainsi, on peut avantageusement utiliser l'extrait de Pichia anomala selon l'invention pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à favoriser le renouvellement cellulaire de la peau. La peau est régulièrement exposée aux rayons UV (ultraviolets) qui provoquent des dommages importants. Les radiations UV induisent un certain nombre de réponses inflammatoires de la part des cellules qui génèrent des radicaux libres par l'intermédiaire de médiateurs pro inflammatoires. Les principales cibles cellulaires sont l'ADN, les protéines et les lipides membranaires. En particulier, les lipides insaturés des membranes cellulaires, incluant les phospholipides, sont des cibles privilégiées de l'oxygène singulet ou des attaques des radicaux libres dans les cellules soumises à un stress oxydatif. L'extrait de Pichia anomala selon l'invention est capable de lutter contre les radicaux libres induits par les radiations UV. De fait, l'utilisation de l'extrait de Pichia anomala selon l'invention en tant que principe actif est donc également avantageuse pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à protéger les cellules de la peau contre les effets néfastes des radiations UVA et UVB et à limiter les phénomènes d'inflammation. La présente invention est maintenant décrite en détail en s'appuyant sur des exemples non limitatifs de principes actifs et de compositions, ainsi que sur des résultats d'essais illustrant certaines actions d'un extrait de Pichia anomala. 1. EXEMPLES DE PREPARATION D'EXTRAITS DE PICHIA ANOMALA 1.1 Extrait A a/ Procédé de préparation de l'extrait A Le procédé de préparation de l'extrait A comprend les étapes suivantes - culture de levures de Pichia anomala dans un milieu adapté à leur développement, -centrifugation pour récupérer la biomasse, - solubilisation de la biomasse, - hydrolyse enzymatique à pH basique, - séparation des phases solubles et insolubles, - traitement thermique, - filtration, et -filtration stérilisante. b/ Caractérisation de l'extrait A L'extrait A obtenu est caractérisé par - un taux de matières sèches entre 48 et 84 g/I, - un pH entre 4 et 9, - une teneur en protéines entre 19 et 48 g/I, et - une teneur en sucres totaux entre 10 et 42 g/I. 1.2 Extrait B a/ Procédé de préparation de l'extrait B Le procédé de préparation de l'extrait B comprend les étapes suivantes : - culture de levures de Pichia anomala dans un milieu adapté à leur développement, - centrifugation pour récupérer la biomasse, - solubilisation de la biomasse, - hydrolyse enzymatique à pH acide, - séparation des phases solubles et insolubles, -traitement thermique, - filtration, et - filtration stérilisante. b/ Caractérisation de l'extrait B L'extrait B obtenu est caractérisé par : -un taux de matières sèches entre 58 et 95 g/I, - un pH entre 4 et 9, une teneur en protéines entre 23 et 54 g/I, et - une teneur en sucres totaux entre 12 et 32 g/I. 1.3 Extrait C a/ Procédé de préparation de l'extrait C Le procédé de préparation de l'extrait C comprend les étapes suivantes : -culture de levures de Pichia anomala dans un milieu adapté à leur développement, - centrifugation pour récupérer la biomasse, -solubilisation de la biomasse, - hydrolyses enzymatiques successives en milieu basique, - séparation des phases solubles et insolubles, -traitement thermique, - filtration, et - filtration stérilisante. b/ Caractérisation de l'extrait C L'extrait C obtenu est caractérisé par : -un taux de matières sèches entre 91 et 195 g/I, - un pH entre 4 et 9, -une teneur en protéines entre 36 et 111 g/I, et - une teneur en sucres totaux entre 18 et 65 g/I. 1.4 Extrait D a/ Procédé de préparation de l'extrait D Le procédé de préparation de l'extrait D comprend les étapes suivantes : - culture de levures de Pichia anomala dans un milieu adapté à leur développement, - centrifugation pour récupérer la biomasse, -solubilisation de la biomasse, - hydrolyses simultanées d'au moins deux enzymes à pH acide, - séparation des phases solubles et insolubles, -traitement thermique, - filtration, et - filtration stérilisante. b/ Caractérisation de l'extrait D L'extrait D obtenu est caractérisé par - un taux de matières sèches entre 5 et 53 g/I, - un pH entre 4 et 9, - une teneur en protéines entre 2 et 30 g/I, et - une teneur en sucres totaux entre 1 et 18 g/I. 1.5 Extrait E a/ Procédé de préparation de l'extrait E Le procédé de préparation de l'extrait E comprend les étapes suivantes : -culture de levures de Pichia anomala dans un milieu adapté à leur développement, - centrifugation pour récupérer la biomasse, -solubilisation de la biomasse dans un milieu hydroglycolique, hydrolyses simultanées d'au moins deux enzymes à pH acide, - séparation des phases solubles et insolubles, - traitement thermique, - filtration, et -filtration stérilisante. b/ Caractérisation de l'extrait E L'extrait E obtenu est caractérisé par : - un taux de matières sèches entre 172 et 300 g/I, - un pH entre 4 et 9, - une teneur en protéines entre 69 et 170 g/I, et - une teneur en sucres totaux entre 34 et 100 g/I. 2. EXEMPLES DE COMPOSITIONS La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques incluant un extrait de Pichia anomala selon la présente invention dans différentes formes galéniques, adaptées à l'administration par voie topique cutanée. Ces compositions peuvent se présenter notamment sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse, ou sous forme solide. Ces compositions contiennent entre 0,01 et 20% en poids de l'extrait de Pichia anomala selon la présente invention. Les exemples de compositions qui suivent sont obtenues par mélange des 20 différents composants. Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. 2.1 Exemple de composition anti-rides La formulation est la suivante : - acide stéarique : 7,0% 25 - Myristate isopropyl : 7,0% - Extrait de Pichia anomala : 4,0% - Stearyl alcool/Ceteareth 20 : 3,0% - Stearyl stearate : 1,0% - Minerai oil/dibutyl lauryl glutamide : 1,0% - Phenoxyethanol/parabenes : 0,7% -Triethanolamine : 0,3% - Eau : 76% 2.2 Exemple de composition restructurante La formulation est la suivante : - Isohexadecane : 5,0% -Extrait de Pichia anomala : 4,0% - Arachidyl alcool/Behenyl Alcool/ Arachidyl glucoside : 3,0% - Butylène glycol : 3,0% - Isopropyl palmitate : 2,0% - Polyacrilamide/C-13-C14 paraffine/ laureth7: 1,5% - Cetearyl alcool : 1,0% - PEG-100 stearate : 1,0% - Glyceryl stearate : 1,0% -Phenonip : 0,7% - bimethicone/Cyclomethicone 0,5% - Eau : 77,3% 2.3 Exemple de composition hydratante La formulation est la suivante : -Cetearyl octonoate : 5,0% - Isopropyl palmitate : 4,0% - Extrait de Pichia anomala : 4,0% - Polyacrilamide/C13-C14 Isoparaffine/laureth7: 2, 0% -Montanox 60 : 1,7% - Sorbitan sesquioleate : 1,3% - Phenonip : 0,7% Eau : 80,3% 2.4 Exemple de composition dépigmentante La formulation est la suivante : - Arachidyl alcool / Behenyl alcool / Arachidyl glucoside : 3,0% - Isononyl isononanoate : 2,0% - Cetearyl octanoate : 10,0% -Polyacrylamide / C13-14 Isoparaffin / Laureth-7 : 2,0% - Extrait de Pichia anomala : 4,0% - Phenonip : 0,5% - Eau : 78,5% 3. EVALUATION DE L'EFFET DE L'EXTRAIT DE PICHIA ANOMALA SELON L'INVENTION 3.1 Etude de l'effet sur la synthèse de collagène Cette étude a pour objectif d'évaluer l'effet d'un extrait issu de Pichia anomala, par exemple l'extrait B, sur la synthèse de collagène I, composant majeur de la matrice extracellulaire du derme. L'étude est réalisée sur des fibroblastes humains normaux selon le protocole opératoire qui suit. A J1, les fibroblastes sont ensemencés dans un milieu complet contenant 10% de Sérum de Veau Foetal, puis sont incubés dans une étuve à 37 C. A J2, les cellules sont traitées avec un extrait de Pichia anomala à 1% dilué dans le milieu de culture. L'incubation se fait 24h à l'étuve. A J3, les surnageants sont récupérés puis stockés à -80 C avant analyse. Les surnageants sont analysés par dosage ELISA. Les résultats obtenus, présentés dans le tableau ci-dessous, sont exprimés en pourcentage de collagène I synthétisé par rapport à un témoin : Taux de collagène I (%) Témoin 100 Extrait B de Pichia Anomala à 1% 160 On constate que l'extrait de Pichia anomala à 1% stimule la synthèse de collagène I par fibroblastes humains normaux de 60%. 3.2 Etude de l'effet sur la différentiation kératinocytaire a/ Evaluation de l'expression des ARNm codant pour la caspase-14 Le but de cette étude est d'évaluer l'effet d'un actif issu de Pichia anomala, par exemple l'extrait E, sur sa capacité à augmenter l'expression des ARNm (Acide Ribonucléiques messagers) codant pour la caspase-14, protéine impliquée dans la différenciation terminale des kératinocytes. L'étude est réalisée sur kératinocytes humains normaux. Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les kératinocytes humains normaux sont ensemencés, puis incubés dans une étuve à 37 C. A J3, les cellules sont traitées avec un extrait de Pichia anomala à 1%, puis sont de nouveau incubées. A J5, les cellules sont récupérées et on extrait les ARN totaux qui sont reverses-transcripts. Les ADN complémentaires obtenus sont ensuite analysés par PCR (Polymerase Chain Reaction) quantitative. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage par rapport au témoin de référence, sont présentés dans le tableau suivant : Taux d'ARNm de Caspase-14 (%) Témoin 100 Extrait E de Pichia Anomala à 1% 330 Ces résultats montrent que testé à 1%, l'extrait de Pichia anomala augmente la synthèse des ARNm de la Caspase-14 de 230% sur kératinocytes humains normaux. b/ Evaluation de l'expression des ARNm codant pour l'involucrine, la filaggrine et la suprabasine Le but de cette étude est d'évaluer l'effet d'un actif issu de Pichia anomala, par exemple l'extrait A, sur sa capacité à : - augmenter l'expression des ARNm codant pour l'involucrine et la suprabasine, et -diminuer l'expression des ARNm codant pour la filaggrine. L'étude est réalisée sur des kératinocytes humains normaux suivant un protocole opératoire particulier. A JO, les kératinocytes humains normaux sont ensemencés, puis incubés dans une étuve à 37 C. A J3, les cellules sont traitées avec un extrait de Pichia anomala à 1%, puis sont de nouveau incubées. A J5, les cellules sont récupérées et on extrait les ARN totaux qui sont 20 reverses-transcripts. Les ADN complémentaires obtenus sont ensuite analysés par PCR (Polymerase Chain Reaction) quantitative. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage par rapport au témoin de référence, sont présentés dans le tableau suivant : Témoin Extrait A de Pichia anomala à 1% Taux d'ARNm de l'involucrine (%) 100 119 Taux d'ARNm de la f ilaggrine (%) 100 60 Taux d'ARNm de la suprabasine (%) 100 210 Ces résultats montrent que l'extrait de Pichia anomala testé à 1% sur kératinocytes humains normaux : - augmente la synthèse des ARNm de l'involucrine de 19%, - diminue la synthèse des ARNm de la filaggrine de 40%, et - augmente la synthèse des ARNm de la suprabasine de 110%. 3.3 Etude de l'activité dépigmentante Le but de l'étude est d'évaluer l'activité dépigmentante d'un extrait de Pichia anomala, par exemple l'extrait C, sur des cultures de mélanocytes B16F1 par mesure de l'activité anti-tyrosinase et du taux de mélanine synthétisée. Le protocole opératoire est le suivant. A J1, les mélanocytes B16F1 sont ensemencés dans un milieu complet enrichi par 10nM de a-MSH ( alpha melanocyte stimulated hormone) avec un extrait de Pichia anomala à 1%. Les cellules sont incubées pendant 48 heures à 37 C. A J3, on réalise une trypsinisation cellulaire. On observe la couleur des culots et on compte les cellules à l'aide de la cellule de Mallassez. Les culots sont ensuite lysés avec 1 mL de tampon sodium phosphate contenant 1% de Triton 100X. Le lysat cellulaire est centrifugé et le surnageant est récupéré pour le dosage de la tyrosinase et le culot pour le dosage du taux de mélanine. Les résultats du dosage de la tyrosinase montrent que l'extrait de Pichia anomala dosé à 1% inhibe l'activité de la tyrosinase, enzyme-clé de la mélanogenèse, de 26%. Concernant le dosage du taux de mélanine synthétisée, les résultats montrent que l'extrait C de Pichia anomala à 1% réduit de 41% la synthèse de mélanine. 3.5 Etude de l'effet sur le renouvellement cellulaire L'objectif de cette étude est de déterminer l'effet d'un extrait de Pichia anomala, par exemple l'extrait D, sur la capacité de prolifération de fibroblastes humains normaux. Le protocole opératoire consiste à cultiver des fibroblastes humains normaux en milieu MEM additionné de 10% de sérum de veau foetal. Après 24 heures, le milieu de culture est remplacé, puis additionné d'un extrait de Pichia anomala à 1%. Après 72 heures de traitement, on étudie la croissance cellulaire par mesure de coloration au M.T.T (Methyl Tiazol diphenyl Tetrazolium). On mesure la densité optique à 540nm. Les résultats, exprimés en pourcentage de prolifération cellulaire, sont présentés dans le tableau qui suit : On constate qu'après 72 heures de traitement, l'extrait de Pichia anomala favorise le renouvellement cellulaire de fibroblastes humains de 120%. 20 3.6 Etude de l'activité anti-radicalaire Cette étude a pour but de déterminer l'effet d'un extrait de Pichia anomala, par exemple l'extrait A, sur sa capacité à protéger les fibroblastes et les kératinocytes des radiations UVA et UVB. Pourcentage de prolifération cellulaire Témoin 100 Extrait D de Pichia Anomala à 1% 220 10 Le protocole opératoire consiste à cultiver des kératinocytes et des fibroblastes humains normaux dans un milieu adapté contenant un extrait de Pichia anomala à 1%. Ces cellules sont ensuite irradiées à l'aide d'une lampe UV avec des intensités UVB de 0,25 joules/cm2 et des intensités UVA de 5 joules/cm2. 24 heures après l'irradiation, l'effet protecteur est déterminé par une mesure de viabilité cellulaire réalisée par la méthode au M.T.T. Les résultats obtenus, en pourcentage de l'activité anti-radicalaire sont présentés dans le tableau suivant Pourcentage de l'effet anti-radicalaire sur fibroblastes sur kératinocytes Témoin 100 100 Extrait A de Pichia Anomala à 1% 133 116 On constate que l'extrait de Pichia anomala présente une activité antiradicalaire vis-à-vis des radicaux libres UVA et UVB induits. Cet effet photoprotecteur est de 16% sur kératinocytes et de 33% sur fibroblastes
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L'objet de l'invention est l'utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala en tant que principe actif pour une application au traitement de la peau.L'invention se rapporte également à toute composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique contenant un extrait de Pichia anomala.
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1. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala en tant que principe actif pour une application au traitement de la peau. 2. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à prévenir et/ou à traiter le vieillissement cutané, en particulier à prévenir et/ou lutter contre l'apparition des rides. 3. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à favoriser la cohésion de l'épiderme et à restructurer la couche cornée. 4. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à hydrater et à protéger la couche cornée de la peau. 5. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à la dépigmentation et à l'éclaircissement de la peau. 6. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à augmenter le renouvellement cellulaire de la peau. 7. Utilisation d'au moins un extrait de Pichia anomala selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à lutter contre les radicaux libres, notamment induits par les radiations UV. 8. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique adaptée pour l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle contient comme principe actif entre 0,01 et 20% d'au moins un extrait de Pichia anomala. 9. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 8, caractérisée en ce que l'extrait de Pichia anomala est obtenu par un procédé comprenant une ou plusieurs hydrolyse(s) enzymatique(s) successives ou simultanées. 10. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que l'extrait de Pichia anomala présente les caractéristiques suivantes - un taux de matières sèches compris entre 5g/l et 300g/l, - un pH compris entre 4 et 9, - une teneur en protéines comprise entre 2g/1 et 170 g/I, et - une teneur en sucres totaux comprise entre lg/l et 100g/l. 11. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon l'une des 8, 9 ou 10, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/97,A61Q 19/00
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FR2891797
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A1
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SUPPORT POUR POSITIONNER UNE PIECE DE CARROSSERIE ET AU MOINS UN BLOC OPTIQUE SUR UN VEHICULE AUTOMOBILE.
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-1- La présente invention concerne un support permettant de positionner une pièce de carrosserie et au moins un bloc optique sur un véhicule automobile. On connaît deux méthodes différentes pour monter des éléments d'un bloc avant sur un véhicule automobile. La première méthode, appelée montage "pièce à pièce", consiste à rapporter des pièces de carrosserie les unes après les autres sur le véhicule. Ces pièces de carrosserie sont par exemple deux blocs optiques, une peau de pare-chocs, deux ailes avant. Cette première méthode pose des difficultés. Tout d'abord, lorsque des fixations sont ménagées sur des pièces de carrosserie en matière plastique comme la peau de pare-chocs, des retassures apparaissent sur la face externe visible de cette peau, nuisant à l'esthétique du véhicule. Par ailleurs, la mise en référence des pièces, qui est de plus en plus soignée chez les constructeurs automobiles, nécessite beaucoup de manipulations manuelles, chères en main-d'ceuvre, surtout en ce qui concerne la zone du bloc avant entourant les blocs optiques. La seconde méthode de montage, appelée montage modulaire, consiste à utiliser un support sur lequel les blocs optiques et la peau de pare-chocs sont préalablement positionnés et fixés. Puis l'ensemble de ces pièces est rapporté sur le véhicule sous forme d'un module, dit module d'aspect. Un exemple de montage modulaire est décrit dans le document EP 1 352 811. Un tel support est particulièrement intéressant pour résoudre les difficultés rencontrées lors du montage pièce à pièce. En effet, le support comporte notamment des moyens de fixation des blocs optiques, de la peau de pare-chocs, ainsi que des moyens, tels que des presseurs, permettant de positionner ces pièces les unes par rapport aux autres, ainsi que par rapport à d'autres pièces de carrosserie. Grâce à ce support, les pièces de la carrosserie sont positionnées de façon satisfaisante à l'avant du véhicule. Cependant, un tel support nécessite d'utiliser une méthode de montage modulaire. Or, il peut être obligatoire de monter séparément les pièces à l'avant du véhicule, sans avoir recours à un module, de façon à se conformer à une chaîne de montage pièce à pièce existante. Si l'on souhaite monter les pièces les unes après les autres sur une face avant technique, par exemple d'abord les blocs optiques, puis la peau de pare-chocs, un tel ordre de montage n'est pas compatible avec l'utilisation d'un module d'aspect. -2- La présente invention vise à fournir un support facilitant le positionnement des éléments de carrosserie sur le véhicule, sans que ce support n'impose un montage modulaire. A cet effet, l'invention a pour objet un support permettant de positionner une pièce de carrosserie et au moins un bloc optique sur un véhicule automobile, le support comportant un élément central souple muni de moyens de fixation de la pièce de carrosserie, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un élément latéral, muni de moyens de fixation du bloc optique, de moyens de mise en référence de la pièce de carrosserie par rapport au bloc optique, et de moyens de fixation à l'élément central. Dans la suite, on entend par "élément central souple" un élément central réalisé dans un matériau et selon une forme tels que l'élément est souple comparé à des pièces de structure du véhicule, telles qu'une face avant technique, une traverse supérieure ou un longeron. L'élément latéral est de préférence plus rigide que l'élément central. On entend par "moyens de mise en référence" des moyens qui agissent directement sur les deux bords en regard des pièces à mettre en référence pour positionner ces deux bords l'un par rapport à l'autre. C'est pourquoi de tels moyens sont quelquefois appelés "moyens de mise en référence directe". De tels moyens se distinguent de moyens de fixation réglables des pièces, lesquels nécessitent que l'on positionne les deux pièces manuellement avant de serrer les fixations. En outre, les moyens de mise en référence directe sont localisés à proximité des bords en regard, alors que les moyens de fixation en sont généralement éloignés. On entend en outre par support selon l'invention un support constitué de plusieurs éléments, dont au moins un élément central et un élément latéral tels que définis ci-dessus. Par simplification, on décrit l'exemple d'un support constitué d'un seul élément central et de deux éléments latéraux, mais tout ce qui sera décrit pourra également concerner un support muni d'au moins un élément central et au moins un élément latéral. Par ailleurs, un bloc optique comprend un vitrage d'optique et un boîtier d'optique. Par simplification, les termes bloc optique pourront désigner l'une ou l'autre de ces pièces, ou l'ensemble des deux pièces. Ainsi, les moyens de fixation du bloc optique peuvent être des moyens de fixation du vitrage ou du boîtier, et la pièce de carrosserie peut être positionnée par rapport au vitrage ou au boîtier. Grâce à l'invention, comme le support est composé de plusieurs éléments distincts, par exemple un élément central et deux éléments latéraux, il est possible de monter pièce à pièce les différentes pièces de carrosserie sur le véhicule, par exemple -3- une peau de pare-chocs et deux blocs optiques, tout en assurant un bon positionnement relatif de ces pièces. Ainsi, selon l'exemple, on peut fixer sur le véhicule, les uns après les autres et dans cet ordre, chaque support latéral, puis chaque bloc optique, puis le support central et enfin la peau de pare-chocs. Un autre ordre est possible, de façon à s'adapter à n'importe quelle chaîne de montage pièce à pièce. Comme chacun des éléments latéraux comporte des moyens de mise en référence de la peau de pare-chocs par rapport à l'un des blocs optiques, le support selon l'invention assure un bon positionnement d'une pièce de carrosserie, à savoir la peau de pare-chocs, par rapport à chacun des blocs optiques. On peut également prévoir de pré-monter, hors de la chaîne de montage, chaque bloc optique sur son élément latéral respectif, de monter ensuite chaque ensemble bloc optique/support latéral sur le véhicule, puis de rapporter la peau de pare-chocs pré-montée sur l'élément central, tout en restant dans le cadre d'un montage pièce à pièce. En outre, tout en permettant un montage pièce à pièce, le support est également adapté à un montage modulaire, si bien que le même support peut être utilisé aussi bien sur une chaîne de montage modulaire que sur une chaîne de montage pièce à pièce. En effet, grâce aux moyens de fixation sur l'élément central, prévus sur les éléments latéraux, on peut fixer ensemble, hors de la chaîne de montage du véhicule, les différents éléments du support, les blocs optiques et la peau de pare-chocs. Parmi les autres avantages particulièrement intéressants, on notera que, grâce à la possibilité de montage pièce à pièce, une fois le véhicule monté, on peut envisager de démonter seulement les blocs optiques ou seulement la peau de pare-chocs de leur élément de support respectif, sans pour autant modifier le positionnement des autres pièces environnantes, et donc sans avoir à les repositionner ensuite, ce qui diminue les coûts de main d'oeuvre lors de la réparation. On peut noter également que l'utilisation d'un support en plusieurs parties permet de réparer ou changer uniquement certaines parties plutôt que tout le support en cas de détérioration. Par ailleurs, comme le support n'est pas constitué d'une unique grande pièce s'étendant sur toute la longueur de la peau de pare-chocs, mais de plusieurs éléments distincts, on réduit l'encombrement du bloc avant au moment du montage, car cette grande pièce aurait pu gêner l'accès à d'autres éléments, tels que la face avant technique ou le bloc moteur. Un autre avantage du fait que le support est composé de plusieurs éléments consiste en ce que les éléments sont de dimensions plus petites que celles -4- d'une unique grande pièce, ce qui élimine certains problèmes bien connus liés à la réalisation de pièces de grandes dimensions. De préférence, l'élément latéral est conformé de façon à supporter le bloc optique lorsqu'il est monté sur le véhicule. Par exemple, il comprend trois montants disposés en U, à l'intérieur duquel est logé le bloc optique. Eventuellement, la partie inférieure de cet élément latéral comprend une platine horizontale s'étendant sous le bloc optique de façon à le porter. De préférence, les moyens de positionnement de la pièce de carrosserie, disposés sur l'élément latéral, sont constitués de presseurs, localisés de façon à se retrouver autour du bloc optique lorsque celui-ci est fixé à l'élément latéral. Ainsi, la pièce de carrosserie sera positionnée de façon précise autour du bloc optique, de façon que la pièce et le bloc optique arrivent à affleurement et définissent des jeux les plus faibles, égaux et réguliers possibles. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, sur l'élément latéral, les moyens de fixation du bloc optique, ainsi que les moyens de fixation de l'élément central, sont démontables. Ceci est particulièrement avantageux pour prévoir les réparations du bloc optique ou des pièces de carrosserie environnantes. En effet, il suffira de démonter ces moyens de fixation pour pouvoir changer ou réparer le bloc optique ou les pièces de carrosserie environnantes, et ce tout en maintenant les autres pièces sur le véhicule. En combinaison avec des moyens de fixation démontables du bloc optique, l'élément latéral peut comporter des glissières facilitant l'insertion ou le retrait du bloc optique dans ou hors de l'élément latéral. Eventuellement, toujours sur l'élément latéral, les moyens de fixation du bloc optique sont confondus avec les moyens de fixation à l'élément central. De tels moyens de fixation peuvent être configurés de façon à pouvoir prendre trois positions distinctes : une position de fixation du bloc optique et de l'élément central, une position de fixation du bloc optique uniquement, et une position de non fixation, dans laquelle le bloc optique et l'élément central ne sont pas fixés à l'élément latéral. Un tel moyen de fixation peut comporter une tige insérée dans des oeillets ménagés sur l'élément latéral, la position de la tige déterminant la position de fixation des moyens de fixation. De préférence, les moyens de fixation démontables ne sont accessibles que lorsque le capot du véhicule est ouvert, ce qui permet d'éviter les vols des blocs optiques ou de toute autre pièce de carrosserie. Eventuellement, l'élément central et l'élément latéral comportent chacun des moyens de fixation à la structure du véhicule. Ainsi, lorsque l'on monte le bloc avant selon le montage pièce à pièce, le bloc optique et la pièce de carrosserie sont montés l'un après -5- l'autre sur le véhicule en fixant chacun des deux éléments sur la structure du véhicule, ce qui évite que les pièces de carrosserie comportent des fixations faisant apparaître des retassures. Selon un mode de réalisation, la pièce de carrosserie est une peau de pare- chocs et l'élément central est un support de cette peau de pare-chocs. En alternative ou en combinaison avec ce mode de réalisation, la pièce de carrosserie est une grille d'entrée d'air, supportée éventuellement par le même élément central que la peau. Par ailleurs, le support selon l'invention peut comporter des moyens de mise en référence d'une aile ou d'un support d'aile. De préférence, l'élément central épouse sensiblement la forme intérieure de la pièce de carrosserie. Ainsi, cet élément joue un rôle de renfort de la pièce de carrosserie, un rôle d'anti-cloquage, et permet également de participer à la tenue générale du module hors de la chaîne de montage, lorsque l'on utilise un montage modulaire. De préférence, cet élément central comporte des ajours ou des nervures, de façon à être léger tout en jouant une fonction de renfort. Par ailleurs, l'un ou l'autre des éléments peut comporter d'autres pièces, telles qu'un absorbeur de chocs ou une voie basse destinée à traiter les chocs piétons, ce qui permet de monter, hors de la chaîne de montage, un module intégrant d'autant plus de pièces pré-montées. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma en perspective éclatée d'un support selon l'invention ; la figure 2 est un schéma en perspective d'un élément latéral du support de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma en perspective du support de la figure 1, utilisé au cours d'un montage modulaire ; - la figure 4 est un schéma en perspective du support de la figure 1, utilisé au cours d'un montage pièce à pièce ; et - la figure 5 est une coupe selon V-V du support de la figure 2, sur lequel sont montés le bloc optique et la peau de pare-chocs. Comme on peut le voir sur la figure 1, un support 10 selon l'invention permet de positionner une peau de pare-chocs 12 et deux blocs optiques 14 d'un véhicule automobile. Le support 10 comporte un élément central 16 et deux éléments latéraux 18, ces deux éléments 18 étant symétriques par rapport au plan longitudinal vertical du véhicule. -6- L'élément central 16 est souple et constitue un support de la peau de pare-chocs 12, à laquelle il est soudé ou collé, ou bien fixé par d'autres moyens de fixation classiques. Il épouse sensiblement sa forme intérieure, plus précisément la partie de la peau 12 disposée entre les deux blocs optiques 14. L'élément central 16 comporte des ajours 20, de façon à limiter son poids tout en renforçant la peau, notamment pour empêcher son cloquage. Sa souplesse permet de le déformer relativement facilement, pour permettre le positionnement relatif des différentes pièces de carrosserie de l'avant du véhicule. Cet élément central 16 est par ailleurs fixé à un absorbeur de chocs 22, lui- même fixé à une voie basse 24 destinée à traiter les chocs piétons. Selon un autre mode de réalisation, l'élément central 16, l'absorbeur 22 et la voie basse 24 pourraient être réalisés d'un seul tenant. Selon un mode de réalisation non représenté, l'élément central pourrait être composé d'une pièce support d'une grille d'entrée d'air, telle qu'une grille de calandre disposée entre les deux blocs optiques 14. Cette grille de calandre pourrait en outre être fixée à une peau de pare-chocs, de forme différente de la peau 12, par exemple située en dessous de la grille de calandre. La peau de pare-chocs et la grille de calandre peuvent être alors supportées soit par un élément central commun, soit par deux éléments centraux distincts réunis entre eux. Le procédé de montage de l'avant d'un véhicule comportant le support 10 peut se faire selon deux méthodes : un montage modulaire, illustré sur la figure 3, ou bien un montage pièce à pièce, illustré sur la figure 4. Le procédé de montage modulaire consiste à assembler, en dehors de la chaîne principale de montage du véhicule, l'ensemble des pièces de la figure 1. On dispose ainsi d'un module 26, comportant à la fois la peau de pare-chocs 12 et les blocs optiques 14, ces trois pièces de carrosserie étant convenablement positionnées grâce à l'élément central 16 et aux deux éléments latéraux 18. Le module 26 comporte en outre l'absorbeur 22 et la voie basse 24. Une fois assemblé, le module est rapporté sur le reste du véhicule, se trouvant sur la chaîne de montage. A ce stade du montage, le véhicule comprend une caisse en blanc 28, composée de différentes pièces de structure (toutes ne sont pas représentées), parmi lesquelles se trouvent une poutre de chocs, des longerons et une traverse supérieure 30, aux extrémités de laquelle se trouvent deux éléments rigides 32 formant des supports d'ailes. L'élément 16 est plus souple que ces différentes pièces de structure. A ce stade du montage, deux ailes 34 avant sont également montées sur le véhicule. -7- Pour monter le module 26 sur le reste du véhicule, on fixe l'élément central 16 à la traverse supérieure 30, grâce à des trous de fixation 36 ménagés sur l'élément central 16. Par ailleurs, on fixe l'élément latéral 18 sur le support d'aile 32 à l'aide d'un autre moyen de fixation décrit plus loin. On positionne l'aile 34 sur l'élément latéral 18 qui comporte, comme décrit ci-dessous, des moyens de positionnement ou de fixation de l'aile. Comme la peau et les blocs optiques sont convenablement positionnés sur ce module, l'étape de montage consiste simplement à fixer le module sur le reste du véhicule, sans nécessiter de manipulations pour repositionner les différents éléments de carrosserie situés autour du bloc optiquel4, à savoir les ailes et la peau de pare-chocs. Le support 10 permet également de monter la peau 12 et les blocs optiques 14 selon un montage pièce à pièce, illustré sur la figure 4. Selon ce montage, les blocs optiques 14 sont préalablement fixés sur les supports latéraux 18, et sont ensuite montés sur la structure du véhicule 28. Ce montage est effectué en fixant les supports latéraux 18 sur les supports d'ailes 32 et en les positionnant par rapport à la face avant technique. Les blocs optiques 14 sont positionnés par rapport aux ailes 34 grâce à l'élément latéral 18. Une fois les blocs optiques 14 montés, on peut rapporter la peau de pare-chocs 12. Celle-ci a préalablement été fixée à l'élément central 16, par soudage ou collage. La peau 12 est fixée sur le véhicule grâce à des trous 36 de l'élément central 16. Elle est en outre convenablement positionnée par rapport aux blocs optiques 14, et par rapport à l'aile 34 grâce aux différents moyens de positionnement ménagés sur le support latéral 18, décrits un peu plus loin. L'élément latéral 18, visible de façon plus détaillée sur la figure 2, est configuré de façon à encadrer le bloc optique 14. Il est plus rigide que l'élément central 16. II est composé d'un montant vertical extérieur 40, d'un montant vertical intérieur 42 et d'une platine horizontale 44, augmentant sa rigidité, et comportant un bord avant 46. Les montants 40, 42 et la platine 44 sont disposés en U, de façon à définir un logement recevant le bloc optique. La platine 44 permet de soutenir le bloc optique 14 sur une grande surface, mais pourrait être aisément remplacée par un montant horizontal soutenant seulement l'avant du bloc optique 14, au niveau du bord 46. Le montant intérieur 42 porte des moyens de fixation de l'élément central 16 ainsi que du bloc optique 14. Ces moyens de fixation sont confondus. Ils s'étendent sur toute la longueur du montant 42, sous forme d'un tube creux 47 comportant une ouverture 48 par laquelle est insérée une tige de verrouillage 50. Le bloc optique 14 (non représenté) comporte deux languettes latérales, capables d'être insérées dans deux lumières traversantes 49 ménagées dans le tube creux 47. Par ailleurs, l'élément central -8- 16 du support comporte également deux languettes latérales (non représentées) adaptées pour être insérées dans ces deux lumières 49. Le fonctionnement de ces moyens de fixation va à présent être décrit. On fixe le bloc optique 14 en le plaçant dans le logement défini par les montants 40, 42 et la platine 44, et en insérant les deux languettes latérales dans les lumières 49. Puis, on insère la tige 50 dans le tube 47 en la faisant pénétrer par l'ouverture 48. Une fois que la tige 50 est enfoncée dans le tube 47, sans qu'elle ne soit intégralement enfoncée, les languettes latérales du bloc optique 14 sont prises en sandwich, dans les lumières 49, entre la partie inférieure 52 du montant 42 et la paroi inférieure 54 de la tige 50. Ensuite, pour fixer la peau du pare-chocs 12, via l'élément central 16, sur l'élément latéral 18, la tige 50 ne doit pas être totalement enfoncée dans le tube 47. Ainsi, deux languettes 56, ménagées sur la surface supérieure de la tige 50, ne se retrouvent pas au droit des lumières 49. On peut alors insérer les deux languettes latérales de l'élément central 16 dans les lumières 49, de façon à ce qu'elles reposent sur la surface supérieure 58 de la tige 50. Une fois ces languettes insérées, on peut enfoncer la tige 50 jusqu'au bout du tube 47. Au cours de cette insertion, les languettes supérieures 56 se retrouvent au droit des lumières 49, en recouvrant les languettes latérales de l'élément 16, de façon à les prendre en sandwich entre la paroi 58 de la tige 50 et les languettes 56. Comme on peut le constater, la tige 50 peut prendre 3 positions distinctes : - une position de fixation du bloc optique et de l'élément central 16, lorsque la tige 50 est intégralement insérée dans le tube 47, une position de fixation du bloc optique uniquement, l'élément central 16 étant libéré, correspondant à la position dans laquelle la tige est partiellement insérée dans le tube 47, les languettes 56 ne se trouvant pas au droit des lumières 49, et une position de libération de l'élément central 16 et du bloc optique 14, position obtenue lorsque la tige 50 est retirée du logement 47. On peut remarquer que la tige est insérée dans l'élément 18 par l'ouverture 48 qui se trouve du côté du montant 42 le plus proche du compartiment moteur du véhicule, si bien que la tige 50, une fois insérée, n'est accessible que depuis ce compartiment moteur, lorsque le capot est ouvert. L'élément latéral 18 du support comporte par ailleurs des moyens de mise en référence disposés autour du bloc optique, comprenant un presseur 60 ménagé sur le montant 42, un presseur 62 ménagé sur le bord 46, et un presseur 64 ménagé sur le montant 40. -9- Le fonctionnement du presseur 64, illustré sur la figure 5, va à présent être décrit. Le presseur 64 sert à positionner le vitrage du bloc optique 14 et le bord 68 de la crosse de pare-chocs. II comprend à cet effet une grande languette supérieure 70 et deux petites languettes inférieures 72. Pour positionner le bloc optique 14, on insère la languette 70 dans une encoche 74 ménagée dans le boîtier d'optique. Pour positionner le bord 68 de la peau de pare-chocs, on insère l'extrémité du rebord de la peau dans la languette 72. On voit aisément que la combinaison des languettes 72 et 70 permet de garantir un jeu restreint et constant, et une mise en affleurement du vitrage du bloc optique 14 et de la peau de pare-chocs 12. Le presseur 60 sert à positionner le bord 76 de la peau de pare-chocs sur l'élément latéral 18, ainsi que le vitrage du bloc optique 14. Le presseur 62 comporte une grande languette supérieure 78, ainsi que deux petites languettes inférieures 80. II permet de positionner la peau de pare-chocs et le bloc optique de la même façon que le presseur 64. L'élément latéral 18 comporte par ailleurs, sur le montant 40, une partie 82 comprenant des moyens 84 de fixation de l'aile. Selon un autre mode de réalisation (non illustré), la partie 82 comporte un presseur permettant de positionner l'aile sur l'élément 18 du support. Le montant extérieur 40 comporte en outre un renfort 86, destiné à épouser la forme intérieure de la crosse de la peau de pare-chocs 12, de façon à jouer un rôle d'anticloquage. Selon un autre mode de réalisation non représenté, le montant 40 comporte également des moyens de fixation de l'extrémité extérieure de la peau de pare-chocs. L'élément latéral 18 comporte des moyens de guidage constitués de deux rails 88 ménagés sur la platine 44. Ces rails sont destinés à guider deux pions (non représentés) ménagés sur la partie inférieure du bloc optique 14. Lors du montage du bloc optique, ces deux pions sont insérés dans les deux rails de guidage 88, grâce aux extrémités évasées 90 de ces deux rails, et à un passage ménagé entre les languettes 78 et 80 du presseur 62 pour laisser passer chaque pion. L'élément latéral 18 comporte enfin un moyen 83 de fixation à la structure du véhicule. Ce moyen 83 est fixé sur la caisse du véhicule, plus précisément le support d'aile 32, lequel impose le positionnement latéral (c'est-à-dire selon la direction Y) de l'élément 18 sur le véhicule. C'est notamment ce positionnement latéral, imposé de chaque côté du véhicule, qui requiert une certaine souplesse de l'élément central 16. -10- L'élément 18 comporte également un moyen 85 de positionnement vertical sur la structure du véhicule. Ce moyen 85 est constitué d'une fourche destinée à être insérée dans une partie horizontale de la face avant technique, de façon à positionner l'élément 18 dans la direction verticale Z. Bien que cela ne soit pas représenté, on peut prévoir d'intégrer dans l'élément latéral 18 un dispositif de lavage du vitrage d'optique, un capteur-émetteur de rayons infrarouges, ou encore tout autre radar. On peut constater que, grâce à l'invention, on dispose d'un support permettant de monter l'avant du véhicule selon les deux procédés de montage connus, pièce à pièce et modulaire, permettant d'adapter le montage de l'avant du véhicule à toutes chaînes de montage existantes
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L'invention concerne un support permettant de positionner une pièce de carrosserie (12) et au moins un bloc optique (14) sur un véhicule automobile, ledit support comportant un élément central souple (16), muni de moyens de fixation de la pièce de carrosserie.Un tel support comporte en outre au moins un élément latéral (18), muni de:- moyens (49, 50) de fixation du bloc optique,- moyens (60, 62, 64) de mise en référence de la pièce de carrosserie (12) par rapport au bloc optique (14), et de- moyens (49, 56) de fixation à l'élément central.
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1. Support permettant de positionner une pièce de carrosserie (12) et au moins un bloc optique (14) sur un véhicule automobile, ledit support comportant un élément central souple (16), muni de moyens de fixation de la pièce de carrosserie, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un élément latéral (18), muni de : - moyens (49, 50) de fixation du bloc optique, - moyens (60, 62, 64) de mise en référence de la pièce de carrosserie (12) par rapport au bloc optique (14), et de - moyens (49, 56) de fixation à l'élément central (16). 2. Support selon la 1, dans lequel l'élément latéral est conformé de façon à supporter le bloc optique (14) lorsqu'il est monté sur le véhicule. 3. Support selon l'une quelconque des 1 à 2, comprenant trois montants (40, 42, 44) disposés en U, à l'intérieur duquel est logé le bloc optique. 4. Support selon l'une quelconque des 1 à 3 dont la partie inférieure comprend une platine horizontale (44). 5. Support selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les moyens de positionnement (60, 62, 64) de la pièce de carrosserie, disposés sur l'élément latéral (18), sont des presseurs, localisés de façon à se retrouver autour du bloc optique lorsque celui-ci est fixé à l'élément latéral. 6. Support selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel sur l'élément latéral (18), les moyens (49, 50) de fixation du bloc optique et les moyens (49, 56) de fixation à l'élément central sont démontables. 7. Support selon la 6, dans lequel les moyens de fixation démontables ne sont accessibles que lorsque le capot du véhicule est ouvert. 8. Support selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel les moyens de fixation du bloc optique sont confondus avec les moyens de fixation au premier élément central, et sont configurés de façon à pouvoir prendre trois positions distinctes : une position de fixation du bloc optique et de l'élément central, une position de fixation du bloc optique uniquement, et une position de non fixation, dans laquelle le bloc optique et l'élément central ne sont pas fixés à l'élément latéral, dans lequel le bloc optique et l'élément central ne sont pas fixés à l'élément latéral. 9. Support selon la 8, dans lequel les moyens de fixation comportent une tige (50) insérée dans l'élément latéral, la position de la tige déterminant la position de fixation des moyens de fixation.-12- 10. Support selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel l'élément central (16) et l'élément latéral comportent chacun des moyens de fixation (36, 82) ou de positionnement (84) à la structure du véhicule. 11. Support selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel la pièce de carrosserie est une peau de pare-chocs (12) et l'élément central est un support de cette peau de pare-chocs. 12. Support selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel la pièce de carrosserie est une grille de calandre. 13. Support selon l'une quelconque des 1 à 12, comportant des moyens de mise en référence d'une aile. 14. Support selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel l'élément central épouse sensiblement la forme intérieure de la pièce de carrosserie. 15. Support selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel l'élément central comporte des ajours ou des nervures. 16. Support selon l'une quelconque des 1 à 15, dans lequel l'élément central ou l'élément latéral comportent un absorbeur de chocs (22) ou une voie basse (24).
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B
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B62D 65
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B62D 65/00
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FR2898797
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DISPOSITIF DE PRODUCTION DE MOUSSE DANS UNE MACHINE A CAFE.
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Domaine technique Le présent modèle d'utilité se rapporte à une machine à café, en particulier à un dispositif de production de mousse dans une machine à café. Arrière-plan du modèle d'utilité Le café expresso est généralement extrait au moyen de la pression de la vapeur. Dans une machine à café, il est fait en sorte que la vapeur sous pression passe directement à travers le café moulu et pénètre à travers les parois des cellules du café moulu instantanément, de manière à extraire l'essence interne de la mouture. Par conséquent, il flotte une mince couche d'huile essentielle de café avec de la mousse à la surface du café résultant, qui est la source de l'arôme attrayant du café expresso. En outre, la mousse peut être engendrée lorsque le café qui s'écoule rencontre de l'air et se mélange avec celui-ci. En règle générale, plus le café comporte de mousse, meilleur est son goût. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 1, dans une machine à café de la technique antérieure, est chargé un accessoire d'infusion du café expresso qui comprend une capsule 3 de café expresso reliée à l'entrée 2 d'eau pour l'expresso, une plaque 6 filtrante installée sous la capsule 3 de café, un couvercle 1 de dosette et un clapet de limitation de pression composé d'un support 5 de dosette, d'un bouchon 8 de vidange doté d'un ressort 9 sur celui-ci et d'un couvercle 10 de bouchon de vidange. Le bouchon 8 de vidange d'eau est installé sous la plaque 6 filtrante, le couvercle 10 de bouchon est installé au niveau de la sortie d'eau, et une bague 7 d'étanchéité de dosette est installée au point de contact entre la plaque 6 filtrante et le support 5 de dosette. La soupape 11 de commande guidée est installée sous la chambre 13 d'infusion inférieure et le couvercle 1 de dosette est installé sous la chambre 4 d'infusion supérieure. Le clapet de limitation de pression maintient la pression à l'intérieur de la chambre d'infusion dans la plage de 8 à 10 bar, lors de l'infusion du café expresso. Toutefois, dans la machine à café de la technique antérieure, la mousse engendrée par le mélange du café qui s'écoule avec de l'air, est de faible quantité, ce qui influe sur le goût du café, du fait du manque de mousse. Résumé du modèle d'utilité Le modèle d'utilité vise à proposer un dispositif de production de mousse dans une machine à café, de manière à préparer du café ayant une mousse abondante et une saveur délicieuse. Le dispositif de production de mousse dans une machine à café selon le présent modèle d'utilité comprend une chambre d'infusion ; un filtre disposé à l'intérieur de la chambre d'infusion, divisant la chambre d'infusion en une chambre supérieure et en une chambre inférieure, la chambre supérieure servant à loger une dosette expresso ou du café moulu, et la chambre inférieure servant à loger du café étant passé au travers du filtre ; un orifice de jet disposé sur un fond de la chambre inférieure, dont l'ouverture est assez petite pour maintenir une pression entre 1 bar et 11 bar à l'intérieur de la chambre d'infusion ; un déflecteur ayant une sortie de café, qui est disposé sous le filtre pour recueillir le café éjecté hors de l'orifice à jet et diriger le café pour qu'il s'écoule via la sortie de café. De préférence : la distance de la sortie de café du déflecteur au filtre est comprise entre 3 et 300 mm ; l'ouverture de l'orifice à jet est comprise entre 0,4 et 1,0 mm ; un seul orifice à jet est prévu dans la chambre inférieure ; le dispositif de production de mousse comprend en outre, une barrière faisant face au café éjecté depuis l'orifice à jet, de manière à diriger le café éjecté vers le déflecteur ; la barrière est intégrée à la chambre inférieure de la chambre d'infusion ; le dispositif de production de mousse comprend en outre, un passage de café, en aval de l'orifice à jet ; le passage de café est intégré à- la chambre inférieure de la chambre d'infusion ; le déflecteur est relevé au niveau de son bord et la 15 sortie de café forme un trou de déflection au fond du déflecteur. Lors de l'infusion de café à l'aide d'une machine à café dotée d'un dispositif de production de mousse du présent modèle d'utilité, de l'eau est pompée vers une 20 chaudière par une pompe, puis de l'eau chaude provenant de la chaudière pénètre dans la chambre supérieure de la chambre d'infusion, la dosette expresso ou la mouture à l'intérieur est immergée et infusée et une chambre sous pression est formée. Lorsque la pression atteint une 25 certaine valeur, le café est filtré via le filtre et il est éjecté hors de la chambre inférieure de la chambre d'infusion, via l'orifice à jet, pour former un brouillard diffusé qui se mélange à l'air et forme du café avec de la mousse. Le café avec de la mousse est 30 éjecté vers la barrière, puis chute dans le déflecteur, tandis que le café se mélange davantage avec de l'air et que le café ayant une mousse plus abondante est produit. Enfin, le café s'écoule hors de la sortie du déflecteur, prêt à être bu. 35 Il est possible de placer soit une dosette de café expresso, une dosette de café Sense, une dosette de café filtre, une dosette de thé, soit du café moulu à l'intérieur de la chambre supérieure de la chambre d'infusion, selon les souhaits. Description brève des dessins D'autres caractéristiques et avantages du présent modèle d'utilité seront apparents d'après la description détaillée suivante, lorsque lue en liaison avec les dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est une vue en coupe de la chambre d'infusion pour expresso d'une machine à café de la 10 technique antérieure ; la figure 2 est une vue en coupe du dispositif de production de mousse dans une machine à café selon le premier mode de réalisation du présent modèle d'utilité ; et 15 la figure 3 est une vue en coupe du dispositif de production de mousse dans une machine à café selon le deuxième mode de réalisation du présent modèle d'utilité. Description détaillée du mode de réalisation préféré 20 Mode de réalisation 1 Ainsi qu'il est illustré sur la figure 2, dans un exemple du présent modèle d'utilité, le dispositif de production de mousse comprend : un orifice 109 à jet suivi d'une bouche 101 de production de mousse, un 25 passage 102 de café doté d'une sortie 107, un joint 103 torique, un filtre 104 en papier, un panier 105 filtre, un déflecteur 110 et une barrière 130. L'orifice 109 à jet est positionné au fond du panier 105 filtre. Le filtre 104 en papier est fixé au fond du panier 105 30 filtre, via des vis et il est rendu étanche par les joints 103 toriques. Le filtre 104 en papier divise le panier 105 filtre en une chambre 106 supérieure et une chambre 108 inférieure. Le déflecteur 110 est positionné sous le panier 105 filtre. Le rebord du déflecteur 110 35 remonte et un trou de déflection est positionné en son fond. Diverses dosettes de café ou du café moulu peut/peuvent être mis(es) en place dans la chambre 106 supérieure pour l'infusion du café. Du café liquide dans la chambre 106 supérieure est filtré au travers du filtre 104 en papier et pénètre dans la chambre 108 inférieure pour devenir du café liquide sous pression. Le café liquide sous pression dans la chambre 108 inférieure est éjecté par l'orifice 109 à jet et la bouche 101 de production de mousse. Puis, le café liquide est dirigé le long du passage 102 de café, sort par la sortie 107 et heurte la barrière 130, puis chute dans le déflecteur 110, et il est enfin recueilli par le déflecteur 110 et s'écoule prêt à la consommation, au travers du trou de déflection du déflecteur 110. Mode de réalisation 2 Ainsi qu'il est illustré sur la figure 3, dans un autre exemple, le dispositif de production de mousse de la machine à café comprend un panier 205 filtre, un filtre 206, en papier fixé au fond du panier 205 filtre, un orifice 224 à jet positionné au fond du panier 205 filtre, une barrière 223 faisant face à l'orifice 224 à jet, et un déflecteur 210. Le filtre 206 en papier divise le panier 205 filtre en une chambre supérieure et une chambre inférieure. Le déflecteur 210 est positionné sous le panier 205 filtre. Le bord du déflecteur 210 remonte et un trou de déflection est positionné en son fond. Dans cet exemple, le café est éjecté par l'orifice 224 à jet, heurte directement la barrière 223, puis, tombe dans le déflecteur 210 et il est enfin recueilli par le déflecteur 210 et s'écoule prêt à la consommation, par le trou de déflection du déflecteur 210
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Le présent modèle d'utilité propose un dispositif de production de mousse dans une machine à café et une machine à café pour préparer du café ayant une mousse abondante et une saveur délicieuse. Le dispositif de production de mousse comprend une chambre (105) d'infusion, un filtre (104), un orifice (109) à jet et un déflecteur (110).
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1. Dispositif de production de mousse dans une machine à café, caractérisé en ce qu'il comprend : 5 une chambre (105) d'infusion ; un filtre (104) disposé à l'intérieur de la chambre (105) d'infusion, divisant la chambre (106) d'infusion en une chambre supérieure et en une chambre inférieure (108), la chambre (106) supérieure servant à loger une 10 dosette expresso ou du café moulu, et la chambre (108) inférieure servant à loger du café étant passé au travers du filtre ; un orifice (109) à jet disposé sur un fond de la chambre (108) inférieure, dont l'ouverture est assez 15 petite pour maintenir une pression entre 1 bar et 11 bar à l'intérieur de la chambre (105) d'infusion ; un déflecteur (110) ayant une sortie de café, qui est disposé sous le filtre (104) pour recueillir le café éjecté hors de l'orifice (109) à jet et diriger le café 20 pour qu'il s'écoule via la sortie de café. 2. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce que la distance de la sortie de café du déflecteur au 25 filtre est comprise entre 3 et 300 mm. 3. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce que l'ouverture de l'orifice à jet est comprise entre 30 0,4 et 1,0 mm. 4. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce qu'un seul orifice à jet est prévu dans la chambre 35 inférieure. 5. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce que le dispositif de production de mousse comprend en outre, une barrière faisant face au café éjecté depuis l'orifice à jet, de manière à diriger le café éjecté vers le déflecteur. 6. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 5, caractérisé en ce que la barrière est intégrée à la chambre inférieure de la chambre d'infusion. 10 7. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce que le dispositif de production de mousse comprend en outre, un passage de café en aval de l'orifice à jet. 15 8. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 7, caractérisé en ce que le passage de café est intégré à la chambre inférieure de la chambre d'infusion. 9. Dispositif de production de mousse dans une machine à café suivant la 1, caractérisé en ce que le déflecteur de café remonte au niveau de son bord et comporte un trou de déflection en son fond. 25 10. Machine à café comportant un dispositif de production de mousse, dans laquelle le dispositif de production de mousse est caractérisé en ce qu'il comprend : 30 une chambre d'infusion ; un filtre disposé à l'intérieur de la chambre d'infusion, divisant la chambre d'infusion en une chambre supérieure et en une chambre inférieure, la chambre supérieure servant à loger une dosette expresso ou du 35 café moulu, et la chambre inférieure servant à loger du café étant passé au travers du filtre ; un orifice à jet disposé sur un fond de la chambre inférieure, dont l'ouverture est assez petite pour 20 maintenir une pression entre 1 bar et 11 bar à l'intérieur de la chambre d'infusion ; un déflecteur ayant une sortie de café, qui est disposé sous le filtre pour recueillir le café éjecté hors de l'orifice à jet et diriger le café pour qu'il s'écoule via la sortie de café. 11. Machine à café comportant un dispositif de production de mousse suivant la 10, caractérisée en ce que la distance de la sortie de café du déflecteur au filtre est comprise entre 3 et 300 mm. 12. Machine à café comportant un dispositif de production de mousse suivant la 10, caractérisée en ce que l'ouverture de l'orifice à jet est comprise entre 0,4 et 1,0 mm.
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A
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A47
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A47J
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A47J 31,A47J 20060101S
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A47J 31/04,A47J 20060101S,A47J 31/36,A47J 31/44,A47J 31/60
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FR2889411
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A1
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DISPOSITIF DE MOULE POUR LE MOULAGE DE FROMAGES A PARTIR DE CAILLE
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La présente invention a pour objet un . La fabrication des fromages comprend une opération d'égouttage du caillé, qui est réalisée dans un dispositif de moule à fromages lequel est généralement réalisé en matière plastique telle que du polypropylène ou du polyéthylène. Un dispositif de moule consiste généralement en un corps creux comprenant un fond perforé, destiné à permettre l'écoulement du sérum. La paroi latérale ou jupe peut aussi présenter des perforations pour permettre l'accélération de l'écoulement. Du point de vue conception, le fond et la jupe peuvent être solidarisés l'un à l'autre de manière réversible, par emboîtement par exemple. On connaît également des procédés de fabrication selon lesquels sont utilisés en association des dispositifs de moules et une toile, cette dernière étant destinée à recouvrir la paroi interne des moules, en sorte de favoriser le drainage du sérum. Si ces procédés donnent satisfaction du point de vue de la fabrication des fromages, ils présentent certains inconvénients, d'une part de difficultés de mise en place de la toile dans le moule, et d'autre part d'accroissement des temps de manipulation pour mettre en place la toile, l'enlever puis la nettoyer. Pour pallier cet inconvénient certains ont proposé d'utiliser, en remplacement de la toile qui est souple, un panier, manchon ou analogue rigide, réalisé en métal ou en matière plastique. Un tel manchon est plus facilement mis en place, par contre, il nécessite toujours des manipulations supplémentaires et reste très fragile. D'autres ont proposé de garnir fixement le fond et/ou la face interne de paroi latérale ou jupe, d'un treillis métallique ou d'un store en matière plastique, la solidarisation étant réalisée par soudage. Si un tel dispositif de moule est plus économique à l'usage, il ne l'est pas du point de vue fabrication, et nécessite des opérations de nettoyage supplémentaires. 2889411 2 On connaît également des dispositifs de moule dont la jupe présente sur sa face interne des rainures susceptibles de permettre l'écoulement du sérum, c'est par exemple le cas du dispositif de moule décrit dans le document FR 2.529.053, dont les parois ainsi que le fond présentent un tramage en creux obtenu thermiquement et constituant un réseau ténu de fines rainures d'irrigation qui s'entrecroisent. Mais de tels dispositifs de moule ne donnent pas autant satisfaction que ceux utilisant de la toile, de plus, du fait du tramage en creux, la surface des fromages ne présente, du point de vue esthétique, un résultat analogue. La présente invention a pour but de proposer un dispositif de moule pour la fabrication du fromage qui, tout en présentant les avantages des dispositifs de moule existant, ne présente pas les inconvénients précités. Le dispositif de moule pour le moulage de fromages à partir de caillé selon l'invention est de type comprenant un corps creux dont la paroi est munie de perforations pour l'évacuation du sérum, et il se caractérise essentiellement en ce que la face interne de ladite paroi présente une multiplicité d'éléments saillants aptes à maintenir le fromage éloigné de la paroi au niveau des orifices des perforations. L'association des éléments en relief et des perforations favorise l'égouttage du caillé. Les éléments saillants en maintenant le fromage éloigné de la paroi au niveau des orifices des perforations, facilitent le passage du sérum dans lesdites perforations. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les éléments saillants sont répartis autour des 30 orifices des perforations. Selon un mode de réalisation préférentiel du dispositif de moule selon l'invention, la multiplicité d'éléments saillants se présente sous la forme d'un tramage. Le tramage en relief laisse sur le fromage un dessin en creux qui présente un aspect très proche de celui obtenu avec une toile, et plus proche que celui obtenu avec un tramage en creux. 2889411 3 Selon une caractéristique additionnelle du dispositif de moule selon l'invention, le tramage reproduit des fils entrelacés. Cette caractéristique permet de donner au fromage de 5 manière plus accrue un aspect proche d'un moulage obtenu dans une toile traditionnelle. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le moule est constitué du rapprochement d'au moins deux parties, un fond et une jupe, qui comportent chacune des perforations et une paroi dont la face interne présente une multiplicité d'éléments saillants. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, il comprend de plus un couvercle présentant du côté interne les mêmes caractéristiques que le fond, en sorte de permettre, par le retournement en cours d'égouttage, l'obtention d'un fromage qui présente un dessus et un dessous d'aspects sensiblement identiques. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, il est obtenu par un procédé de moulage par 20 injection. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en coupe selon un plan vertical d'un dispositif de moule selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique en coupe et en éclaté d'un ensemble de plusieurs de ces dispositifs de moule. - la figure 3 représente une vue schématique en plan d'une partie de ce même dispositif de moule. En référence à la figure 1 on peut voir un dispositif de moule 1 selon l'invention. Il consiste en un corps creux qui en l'occurrence est constitué, comme cela est également visible sur la figure 2, et de manière connue en soi, du rapprochement principalement de deux parties à savoir une jupe 2 et un fond 3. 2889411 4 La jupe 2 présente la forme d'un manchon tubulaire, tandis que le fond 3 consiste en une sorte de coupelle comprenant une partie centrale 30 en forme disque, bordée d'un rebord 31 présentant du côté intérieur une feuillure périphérique 32 destinée à accueillir par emboîtement une extrémité 20 de la jupe 2. De manière avantageuse, et également de manière connue en soi, le fond 3 est constitué de deux coupelles identiques adossées, et présente ainsi une parfaite symétrie par rapport à un plan passant par la partie centrale 30. Ainsi une jupe 2 est fermée à ses deux extrémités 20 par un fond 3 qui constitue pour l'un un fond et pour l'autre un couvercle, et inversement lors du retournement du moule ainsi constitué afin d'obtenir une mise en forme symétrique des fromages. Cela permet aussi de superposer plusieurs dispositifs de moule 1 pour en former des piles, aptes à être retournées pour favoriser l'égouttage. On notera que sur la figure 2 sont représentés plusieurs dispositifs de moule 1 juxtaposés et reliés entre eux en un 20 bloc-moule avec ou sans barrette de préhension. L'écoulement du sérum est réalisé au travers de perforations, à savoir des perforations 21 réalisées dans la paroi 22 de la jupe 2, des perforations 33 réalisées dans la partie centrale 30 et des perforations 34 réalisées dans le rebord 31. Selon l'invention, les perforations 21, 33 et 34 sont associées des éléments saillants ou reliefs, qui permettent que, pendant l'égouttage, le fromage soit maintenu écarté des orifices de ces perforations 21, 33 et 34, afin de faciliter l'égouttage. Dans le mode de réalisation représenté ces éléments saillants ou reliefs consistent en un tramage 4 faisant saillie de la face interne 23 de la paroi 22 de la jupe 2, ainsi que de chacune des faces 35, recto et verso, de la partie centrale 30, et de la face interne 36 de chacun des rebords 31. Comme on peut le voir plus en détail sur la figure 3, le tramage 4 consiste en un entrelacement de fils 40 et 41, formant 2889411 5 des mailles 42 au milieu desquelles, ou approximativement, sont percées les perforations 21, 33 ou 34. On notera qu'il est possible d'utiliser avec le dispositif de moule selon l'invention, un foncet de pressage, lequel dans ce cas peut ou non présenter une surface de contact tramée. Outre les avantages liés à l'amélioration de l'égouttage, une telle configuration permet de marquer le fromage, et de lui donner un aspect conforme à celui d'un fromage moulé dans une toile. On notera à cet effet que du fait de la présence du tramage 4 sur les deux faces 35 et les deux faces 36, le marquage du fromage s'opère de chaque côté en raison du retournement, ce qui ne peut pas être obtenu avec un dispositif de moule utilisant une toile, à moins d'utiliser un foncet de pressage garni lui aussi d'une toile. On notera également qu'afin d'obtenir un marquage parfait du fromage, il peut être prévu que, lors de l'accouplement de la jupe 2 et des deux fonds 3, les tramages 4 respectifs soient parfaitement raccordés, ce qui peut être obtenu, outre par une fabrication précise, au travers de moyens d'indexation des différentes parties à associer. Du point de vue fabrication, le dispositif de moule selon l'invention peut être obtenu de différentes manières. Le moule peut être chaudronné après réalisation à plat du 25 tramage. De préférence toutefois, le dispositif de moule selon l'invention est obtenu par injection plastique. Le dispositif de moule selon l'invention, outre les avantages précédemment énoncés, peut être élaboré rapidement et à faible coût, tout en permettant d'obtenir des résultats supérieurs aux dispositifs de moules existants. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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Dispositif de moule pour le moulage de fromages à partir de caillé, du type comprenant un corps creux (1) dont la paroi (22, 30, 31) est munie de perforations (21, 33, 34) pour l'évacuation du sérum.La face interne (23, 35, 36) de la paroi (22, 30, 31) présente une multiplicité d'éléments saillants (4) aptes à maintenir le fromage éloigné de la paroi (22, 30, 31) au niveau des orifices des perforations (21, 33, 34).
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1) Dispositif de moule pour le moulage de fromages à partir de caillé, du type comprenant un corps creux (1) dont la paroi (22, 30, 31) est munie de perforations (21, 33, 34) pour l'évacuation du sérum, caractérisé en ce que la face interne (23, 35, 36) de ladite paroi (22, 30, 31) présente une multiplicité d'éléments saillants (40, 41, 42) aptes à maintenir le fromage éloigné de la paroi (22, 30, 31) au niveau des orifices des perforations (21, 33, 34). 2) Dispositif de moule selon la 1, caractérisé en ce que les éléments saillants (40, 41, 42) sont répartis autour des orifices des perforations (21, 33, 34). 3) Dispositif de moule selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la multiplicité d'éléments saillants (40, 41, 42) se présente sous la forme d'un tramage (4). 4) Dispositif de moule selon la 3, caractérisé en ce que le tramage (4) reproduit des fils (40, 41) entrelacés. 5) Dispositif de moule selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que le moule (1) est constitué du rapprochement d'au moins deux parties, un fond (3) et une jupe (2), qui comportent chacune des perforations (21, 33, 34) et une paroi (22, 30, 31) dont la face interne (23, 35, 36) présente une multiplicité d'éléments saillants (40, 41, 42). 6) Dispositif de moule selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend de plus un couvercle présentant du côté interne les mêmes caractéristiques que le fond (3), en sorte de permettre, par le retournement en cours d'égouttage, l'obtention d'un fromage qui présente un dessus et un dessous d'aspects sensiblement identiques. 2889411 7 7) Dispositif de moule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est obtenu par un procédé de moulage par injection.
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FR2900630
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DISPOSITIF DE COUVERTURE MODULABLE POUR VEHICULE TERRESTRE
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FD1?P.doc 2900630 1 La présente invention concerne les véhicules terrestres à deux ou trois roues, et plus particulièrement les véhicules motorisés tels qu'une motocyclette par exemple. Les véhicules à deux ou trois roues connus du type motocyclette ou scooter sont généralement dépourvus de tout dispositif de couverture. Leur utilisation est ainsi limitée à certaines périodes de l'année où la météo se montre clémente. En effet, l'usage d'un véhicule tel qu'une motocyclette par temps de pluie s'avère très contraignant pour la tenue vestimentaire du conducteur, et les périodes de grand froid peuvent entraîner une paresthésie, c'est-à-dire un trouble de la sensibilité qui se traduit par une perception faussée des sensations du conducteur, ce qui peut s'avérer dangereux. On a ainsi déjà réalisé des véhicules à deux roues à cockpit fermé, utilisés particulièrement pour la vitesse. Le cockpit d'un tel véhicule est entièrement fermé et inamovible, ce qui rend son usage très contraignant et limité. On connaît également des véhicules à dispositif de couverture partielle tels que le Cl produit par la société BMW. Le Cl est un scooter à couverture partielle permanente à l'aide d'un toit rigide et indémontable. Son dispositif de couverture ne permet cependant pas une protection latérale, et l'utilisateur sera ainsi trempé en cas de forte pluie par vent de travers. En outre, un dispositif de couverture partielle provoque des remous perturbateurs dans l'écoulement de l'air autour du véhicule, rendant son comportement routier délicat par grand vent. Les conducteurs des véhicules à deux ou trois roues connus comportant un dispositif de couverture éprouvent également un sentiment de manque de liberté lié au caractère permanent du dispositif de couverture de leur véhicule. En effet, beaucoup de conducteurs de véhicules tels que des motocyclettes considèrent que la présence d'un dispositif de couverture permanent complet ou partiel sur leur véhicule les prive des sensations qu'ils recherchent par la conduite de celui-ci. Les dispositifs de couverture connus à ce jour utilisés pour des véhicules à quatre roues se révèlent être lourds, difficiles à manier, encombrants, et surtout difficiles voire impossibles à adapter sur tout autre véhicule tel qu'un véhicule à deux ou trois roues par exemple. En outre, ceux-ci n'offrent souvent que la possibilité d'une couverture totale et d'une ouverture totale. Ces dispositifs sont ainsi peu modulables car n'offrant aucun moyen terme entre une position d'ouverture totale et une position de couverture totale. 15FI) EP.doc 2 Il y a donc un besoin d'un dispositif de couverture pour véhicule terrestre qui puisse être modulé en fonction des conditions météorologiques et du souhait du conducteur, afin que celui-ci puisse être abrité en cas de mauvaises conditions météorologiques, et que celui-ci puisse être partiellement découvert ou complètement découvert par beau temps. Un premier problème proposé par l'invention est de concevoir un permettant à l'utilisateur d'utiliser son véhicule par tous temps et selon son agrément en modulant le dispositif de couverture pour être sélectivement totalement abrité par le dessus et 1n sur les côtés, ou partiellement découvert, voire totalement découvert, au gré de l'utilisateur. Simultanément, l'invention cherche à concevoir un dispositif de couverture modulable qui puisse être modulé sans nécessiter l'utilisation d'outils ni le retrait d'éléments de carrosserie du véhicule qu'il serait nécessaire de stocker. 15 Un autre problème proposé par l'invention est de concevoir un dispositif de couverture modulable léger, facile à manier et facilement adaptable sur un véhicule terrestre et plus particulièrement sur un véhicule à deux ou trois roues. Selon un autre aspect, l'invention vise à concevoir un dispositif de couverture modulable qui ne nuise pas à la vision de l'environnement qu'aura le 20 conducteur en conduisant son véhicule, et qui ne perturbe pas le comportement routier du véhicule, afin de ne pas détériorer la sécurité du conducteur. Enfin, un autre problème que cherche à résoudre l'invention est de réaliser un dispositif de couverture modulable dont la mise en oeuvre est simple, dont la fabrication est peu onéreuse et dont le fonctionnement est simple et rapide. 25 Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif de couverture de poste de pilotage pour véhicule terrestre ; selon l'invention : - le dispositif de couverture de poste de pilotage est une coque modulable comprenant une pluralité de secteurs de coque rigides destinés à être articulés en 30 pivotement selon leurs sommets respectifs autour d'un même axe de pivotement et déplaçables entre une position d'ouverture et au moins une position de couverture, - en position de couverture, les secteurs de coque sont pivotés en venant à recouvrement seulement partiel les uns à la suite des autres, - en position d'ouverture, les secteurs de coque sont pivotés en recouvrement les 35 uns des autres, le recouvrement des secteurs de coque étant alors plus important que celui dans la position de couverture. 15FD1?'.doc 3 Un tel dispositif permet de couvrir partiellement ou totalement le poste de pilotage d'un véhicule terrestre, ou bien de découvrir totalement celui-ci. On permet ainsi à l'utilisateur d'utiliser son véhicule par tous temps et selon son agrément par un dispositif de couverture modulable adapté aux conditions météorologiques. L'utilisateur pourra être plus ou moins abrité par le dispositif de couverture modulable, jusqu'à être totalement protégé et ne plus subir les agressions météorologiques telles que le froid et l'humidité. Le conducteur du véhicule gardera alors toutes ses facultés. De préférence, les secteurs de coque peuvent avoir un profil transversal sensiblement en forme de C . Avantageusement, les secteurs de coque peuvent être manoeuvrables indépendamment les uns des autres. De préférence, le dispositif de couverture peut comporter des moyens d'étanchéité entre les secteurs de coque adjacents, de préférence des joints qui sont comprimés entre les secteurs de coque adjacents lorsque ceux-ci viennent à recouvrement partiel l'un de l'autre. De préférence, les secteurs de coque du dispositif de couverture peuvent être réalisés en matière plastique, de préférence en polycarbonate 20 transparent. Le dispositif de couverture selon l'invention peut être avantageusement utilisé pour la couverture du poste de pilotage d'un véhicule terrestre se développant et se déplaçant selon une direction longitudinale et comportant au moins un poste de pilotage avec un siège de conducteur. 25 De préférence, on peut prévoir que : - les secteurs de coque sont articulés, en pivotement, sur le châssis du véhicule selon leurs sommets respectifs autour d'un même axe de pivotement qui est transversal, - en position d'ouverture, les secteurs de coque sont pivotés vers l'avant du 30 véhicule et/ou vers l'arrière du véhicule, laissant à découvert au moins le poste de pilotage du véhicule, - en position de couverture, les secteurs de coques sont pivotés en venant à recouvrement seulement partiel les uns à la suite des autres, de façon à recouvrir une partie au moins du poste de pilotage latéralement et par le dessus, 35 - les secteurs de coque sont conformés de façon à pouvoir coopérer ensemble en une position de couverture totale pour la fermeture complète du poste de pilotage. 15 FI)RP.doc 4 La couverture totale du poste de pilotage, latéralement et par le dessus, permet de définir un habitacle qui pourra être chauffé. En outre, cet habitacle formé par les secteurs de coque en position de couverture totale permet d'abriter le poste de pilotage du véhicule lorsque celui-ci est en stationnement, et permet donc de le protéger des précipitations météorologiques, de la pollution, ou encore des déjections des oiseaux. Avantageusement, le véhicule équipé d'un dispositif de couverture selon l'invention peut comprendre : - plusieurs secteurs de coque postérieurs pouvant être pivotés vers l'arrière du io véhicule en position d'ouverture où ils sont engagés dans un logement prévu dans le carénage du véhicule, - au moins un secteur de coque antérieur pouvant être pivoté vers l'avant du véhicule en position d'ouverture, et qui est manoeuvrable indépendamment des secteurs de coque postérieurs. 15 Avantageusement, le véhicule peut ne comprendre que deux secteurs de coque postérieurs et un secteur de coque antérieur. De préférence, le véhicule peut comporter des moyens de verrouillage des secteurs de coque au moins en position de couverture totale. On protège ainsi le poste de pilotage des dégradations volontaires commises par un tiers mal 20 intentionné. L'habitacle fermé, matérialisé par les secteurs de coque en position de couverture totale, pourra ainsi contenir des effets personnels laissés par le conducteur, l'habitacle offrant un volume important et bien supérieur à celui des coffres utilisés dans un véhicule à deux ou trois roues connu à ce jour. 25 Avantageusement, le véhicule peut comporter un châssis à cadre périphérique en double poutre. De préférence, le véhicule peut comporter un poste de passager prévu derrière le poste de pilotage et pouvant être également sélectivement découvert ou couvert latéralement et sur le dessus par un ou plusieurs secteurs de coque, avec 30 de préférence un siège de passager situé à une hauteur inférieure ou égale à celle du siège du conducteur. Avantageusement, le véhicule peut être monotrace, comportant de préférence deux roues. De préférence, le poste de pilotage du véhicule peut être un poste de 35 pilotage à plancher plat, de préférence du type de celui d'un scooter. Avantageusement, le véhicule équipé d'un dispositif de couverture selon l'invention peut comporter un dispositif de stabilisation pour maintenir le véhicule 15 MN'. d oc en position verticale lorsque celui-ci est à l'arrêt, le dispositif de stabilisation pouvant comprendre de préférence des roulettes latérales escamotables. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en 5 relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un véhicule équipé d'un dispositif de couverture modulable selon l'invention, avec le dispositif de couverture modulable en position de couverture totale ; - la figure 2 est une vue schématique de côté du véhicule de la figure 1, avec le dispositif de couverture modulable en position de couverture partielle ; - la figure 3 est une vue schématique de côté du véhicule des figures 1 et 2 dépourvu de dispositif de couverture modulable ; et - la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale selon le plan A-A de la figure 1. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, le dispositif de couverture modulable comporte une coque modulable 1 comprenant trois secteurs de coque la, 1 b et 1c rigides, articulés en pivotement sur le châssis d'un véhicule selon leurs sommets respectifs 2a, 2b et 2c autour d'un même axe de pivotement transversal 1-1 perpendiculaire à la direction de déplacement du véhicule qui est lui- même matérialisé par l'axe longitudinal Il-I1. L'axe de pivotement transversal I-1 est en position inférieure par rapport aux secteurs de coque la, 1 b et 1c, qui viennent le recouvrir par dessus. Les secteurs de coque 1 a, 1 b et l c coopèrent ensemble en une position de couverture totale telle qu'illustrée sur la figure 1 en venant à recouvrement partiel les uns à la suite des autres pour la fermeture complète du poste de pilotage 4 du véhicule. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, les secteurs de coque 1 b et 1c peuvent être pivotés vers l'arrière du véhicule selon le mouvement représenté par la flèche 5, afin de laisser à découvert une partie au moins du poste de pilotage 4 du véhicule. Le secteur de coque 1 a peut quant à lui être pivoté vers l'avant du véhicule selon le mouvement représenté par la flèche 6, afin de laisser à découvert une partie au moins du poste de pilotage 4 du véhicule. Il est ainsi possible de découvrir partiellement ou totalement le poste de pilotage 4 du véhicule, comme cela est plus particulièrement représenté sur la 35 figure 2. Sur la figure 2, les secteurs de coque 1 b et 1c, qui sont les secteurs de coque postérieurs, sont pivotés vers l'arrière du véhicule en position d'ouverture où 15FDI!N.doc 6 ils sont engagés dans un logement 7 prévu dans le carénage 8 du véhicule. Le secteur de coque la, qui est le secteur de coque antérieur, est pivoté vers l'avant du véhicule en position d'ouverture. Les secteurs de coque 1 b et 1c postérieurs sont ainsi rangés à l'abri dans le carénage 8 du véhicule. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le secteur de coque la antérieur est manoeuvrable indépendamment des secteurs de coque lb et 1c postérieurs. L'utilisateur dispose ainsi d'un secteur de coque la à l'avant du véhicule, qui peut être abaissé complètement sur l'avant du véhicule (secteur de coque la en trait plein sur la figure 2), ou qui peut être relevé à la guise du conducteur pour s'abriter de l'air et constituer ainsi un pare-brise modulable (voir les position la' et la" du secteur de coque la, en traits mixtes et pointillés). Les positions la' et la" du secteur de coque la doivent être considérées comme des exemples et ne sont nullement limitatives. Il est cependant envisageable de chercher à basculer les trois secteurs de coque la, 1 b et 1c vers l'arrière du véhicule pour découvrir le poste de pilotage 4. La partie découverte du poste de pilotage 4 dépend alors directement du recouvrement mutuel des secteurs de coque la, 1 b et 1c. Grâce à un tel dispositif, l'utilisateur peut ainsi utiliser son véhicule par tous temps en étant totalement abrité latéralement et sur le dessus (figure 1) ou en 20 étant partiellement ou totalement découvert (figure 2). Le mouvement des secteurs de coque 1 a à 1 c s'effectue de façon simple autour de l'axe transversal 1-1 sans avoir à utiliser d'outils et sans retirer d'élément de carénage. La manipulation des secteurs de coque 1 a à 1 c est ainsi possible à tout 25 moment et en tout lieu lorsque le conducteur le souhaite. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le dispositif de couverture modulable comporte seulement trois secteurs de coque la, lb et 1c. Ce nombre limité de secteurs de coque la, 1 b et 1c est suffisant pour assurer une bonne modularité du dispositif de couverture du véhicule sans en compliquer outre 30 mesure le fonctionnement. Il est cependant possible d'envisager un nombre différent de secteurs de coque. Les secteurs de coque 1 a à 1 c ont un profil transversal sensiblement en forme de C et présentent donc une surface courbe sans arêtes vives. Le champ de vision du conducteur n'est ainsi pas troublé par la présence d'une arête qui 35 déformerait la vision qu'aurait le conducteur de l'environnement de son véhicule. En outre, un tel profil transversal en forme de C des secteurs de coque la à 1c permet d'obtenir une forme aérodynamique à bon coefficient de 15FDG.P.doc 7 pénétration dans l'air lorsque les secteurs de coque la à 1c sont en position de couverture totale (figure 1). Le comportement routier du véhicule n'est ainsi pas détérioré par la présence du dispositif de couverture, et ce quelle que soit sa position (fermeture totale, partielle ou ouverture complète). Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, le véhicule terrestre est un véhicule monotrace à deux roues. Celui-ci ne peut donc pas tenir en équilibre à l'arrêt sans l'intervention du conducteur, par l'utilisation de ses jambes par exemple. Cependant, le carénage 8 du véhicule ne permet pas au conducteur de se servir de ses pieds pour maintenir le véhicule en position verticale lorsque celui-ci est à l'arrêt. Il est ainsi prévu un dispositif de stabilisation 9 pour maintenir le véhicule en position verticale lorsque celui-ci est à l'arrêt, comprenant des roulettes latérales 9a escamotables. De tels dispositifs de stabilisation ont déjà été réalisés en effectuant par exemple un asservissement de la position des roulettes latérales 9a par rapport à la vitesse de déplacement du véhicule. Les roulettes latérales 9a peuvent également être commandées par l'utilisateur au moyen d'un commutateur. Dans le cas de la figure 2, le véhicule à deux roues est à l'arrêt, étant maintenu en position verticale par les roulettes latérales 9a escamotables. Les utilisateurs peuvent ainsi s'installer sur leur siège sans crainte que le véhicule ne tombe sur le côté et sans avoir à le maintenir en équilibre. Dans le cas de la figure 1, le véhicule à deux roues est animé d'une vitesse de déplacement selon le sens défini par la flèche 3. Sa vitesse était suffisante pour assurer son maintien vertical, les roulettes latérales 9a sont remontées selon un mouvement illustré par la flèche 11. Lorsque le véhicule devra s'arrêter, l'utilisateur commandera la descente des roulettes latérales 9a selon un mouvement inverse de celui illustré par la flèche 11, afin de maintenir le véhicule en position verticale. La descente des roulettes latérales 9a pourra en outre être asservie en fonction de la vitesse de déplacement du véhicule. Sur la figure 1, le dispositif de couverture comporte des moyens d'étanchéité 12a et 12b entre les secteurs de coque adjacents la, 1 b et 1c. En l'occurrence, il s'agit de joints 120a et 120b qui sont comprimés entre les secteurs de coque adjacents la, 1 b et 1c lorsque ceux-ci viennent à recouvrement partiel l'un de l'autre. II est également prévu des moyens d'étanchéité 12c et 12d entre le carénage 8 et les bords inférieurs 10a et 10c des secteurs de coques 1 a et 1c. 15FDI P.doc 8 On assure ainsi une étanchéité satisfaisante de l'habitacle défini par les secteurs de coque la à 1c disposés en position de couverture totale. Il ne pourra ainsi pas entrer d'air dans l'espace intérieur de l'habitacle, ni d'eau qui ruisselle sur la face externe des secteurs de coque la à 1c ou sur le carénage 8. En outre, une telle étanchéité permet de chauffer de façon efficace l'habitacle défini par les secteurs de coque la à 1c en position de couverture totale, pour le plus grand confort du conducteur. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le véhicule comporte un poste de pilotage 4 et un poste de passager 15. On voit plus 1.0 particulièrement sur la figure 3 que la selle 13 du véhicule comporte un siège de conducteur 13a et un siège de passager 13b. Le siège de passager 13b est situé à une hauteur h inférieure ou égale à la hauteur H du siège de conducteur 13a. La tête 14 du passager pourra ainsi être contenue dans l'habitacle défini par les secteurs postérieurs de coque 1 b et 1c en position de couverture totale (figure 1). 15 La position de la tête 14 du passager est ainsi compatible avec le mouvement de rotation des secteurs postérieurs de coque 1 b et 1c, qui est un mouvement très simple. Le véhicule du mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2 comporte donc un poste de passager 15 prévu derrière le poste de pilotage 4 et 20 pouvant être également sélectivement découvert ou couvert latéralement et sur le dessus par les secteurs de coque 1 b et 1 c. Il est mis en évidence sur la figure 3 que le poste de pilotage 4 est un poste de pilotage du type de celui d'un scooter. Le conducteur aura ainsi une position de conduite proche de celle d'un automobiliste. Le plancher 16 est un 25 plancher plat qui facilite l'accès du conducteur au poste de pilotage 4 en enjambant le carénage 8 à l'aide d'un marchepied 19. Il est mis en évidence sur la figure 4 que le châssis du véhicule comporte de chaque côté une poutre périphérique 17 sur laquelle est solidaire une zone d'articulation 18 des sommets 2a à 2c des secteurs de coque la à 1c (le 30 secteur 1 a n'est pas représenté car il ne se situe pas dans le plan de coupe). Le véhicule est ainsi doté d'un châssis à cadre périphérique en double poutre 17, ce qui lui confère une bonne rigidité en vue d'un comportement routier optimal et non parasité par la présence du dispositif de couverture modulable. Sur la figure 4, le véhicule est un véhicule à trois roues avec deux roues 35 arrière 20a et 20b. Il est également possible d'envisager un véhicule à trois roues comportant deux roues avant et une roue arrière. amsrnri'.doe Dans le cas d'un véhicule à trois roues, celui-ci peut être stable et ne pas avoir besoin d'être maintenu en position verticale. C'est le cas du véhicule de la figure 4 qui est dépourvu de roulettes latérales de stabilisation. L'adaptation sur un véhicule du dispositif de couverture est aisée. Cette adaptation peut nécessiter, comme dans le cas des figures 1 à 4, l'ajout de deux bras 30 et 31 solidaires du châssis du véhicule, et sur lesquels sont rapportés les zones d'articulation 18. Une telle adaptation peut être réalisée assez facilement sur les véhicules à deux ou trois roues connus à ce jour. Les secteurs de coque la à 1c sont réalisés en matière plastique, plus particulièrement en polycarbonate transparent. Ceci permet de réaliser les secteurs de coque 1 a à 1c à faible coût, tout en assurant une bonne transparence pour la visibilité en conduite. En outre, le polycarbonate s'avère très résistant aux agressions météorologiques et facile d'entretien. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont 15 été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après
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Le dispositif de couverture de poste de pilotage pour véhicule terrestre selon l'invention est une coque modulable (1) comprenant une pluralité de secteurs de coque (1a-1c) rigides destinés à être articulés en pivotement selon leurs sommets respectifs (2a-2c) autour d'un même axe de pivotement (I-I) et déplaçables entre une position d'ouverture et au moins une position de couverture.
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1. Dispositif de couverture de poste de pilotage pour véhicule terrestre, caractérisé en ce que : - le dispositif de couverture de poste de pilotage est une coque modulable (1) comprenant une pluralité de secteurs de coque (1 a-1 c) rigides destinés à être articulés en pivotement selon leurs sommets respectifs (2a-2c) autour d'un même axe de pivotement (I-1) et déplaçables entre une position d'ouverture et au moins une position de couverture, - en position de couverture, les secteurs de coque (1 a-1 c) sont pivotés en venant à 10 recouvrement seulement partiel les uns à la suite des autres, - en position d'ouverture, les secteurs de coque (1 a-1 c) sont pivotés en recouvrement les uns des autres, le recouvrement des secteurs de coque étant alors plus important que celui dans la position de couverture. 2.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les secteurs 15 de coque (1 a-1 c) ont un profil transversal sensiblement en forme de C . 3.Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les secteurs de coque (1 a-1 c) sont manoeuvrables indépendamment les uns des autres. 4.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'étanchéité (12a, 12b) entre les secteurs de coque (1 a-1 c) adjacents, de préférence des joints (120a, 120b) qui sont comprimés entre les secteurs de coque (1 a-1 c) adjacents lorsque ceux-ci viennent à recouvrement partiel l'un de l'autre. 5.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, 25 caractérisé en ce que les secteurs de coque (1 a-1 c) sont réalisés en matière plastique, de préférence en polycarbonate transparent. 6.Véhicule terrestre se développant et se déplaçant selon une direction longitudinale (11-II) et comportant au moins un poste de pilotage (4) avec un siège de conducteur (13a), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de couverture 30 selon l'une quelconque des 1 à 5. 7.Véhicule selon la 6, caractérisé en ce que : - les secteurs de coque (1 a-1 c) sont articulés en pivotement sur le châssis du véhicule selon leurs sommets respectifs (2a-2c) autour de l'axe de pivotement (1-1) qui est transversal, 35 - en position d'ouverture, les secteurs de coque (1 a-1 c) sont pivotés vers l'avant du véhicule et/ou vers l'arrière du véhicule, laissant à découvert au moins le poste de pilotage (4) du véhicule,1 SPDIiP.doc 11 - en position de couverture, les secteurs de coque (1 a-1 c) sont pivotés en venant à recouvrement seulement partiel les uns à la suite des autres de façon à recouvrir une partie au moins du poste de pilotage (4) latéralement et par le dessus, -les secteurs de coque (1 a-1 c) sont conformés de façon à pouvoir coopérer ensemble en une position de couverture totale pour la fermeture complète du poste de pilotage (4). 8.Véhicule selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que : - plusieurs secteurs de coque (1 b, 1c) postérieurs peuvent être pivotés vers 10 l'arrière du véhicule en position d'ouverture où ils sont engagés dans un logement (7) prévu dans le carénage (8) du véhicule, - au moins un secteur de coque (1 a) antérieur peut être pivoté vers l'avant du véhicule en position d'ouverture, et est manoeuvrable indépendamment des secteurs de coque (1 b, 1c) postérieurs. 15 9.Véhicule selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte deux secteurs de coque postérieurs (1 b, 1c) et un secteur de coque antérieur (la). 10.Véhicule selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage des secteurs de coque (1 a-1 c) au moins en position de couverture totale. 20 11.Véhicule selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte un châssis à cadre périphérique en double poutre (17) 12.Véhicule selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un poste de passager (15) prévu derrière le poste 25 de pilotage (4) et pouvant être également sélectivement découvert ou couvert latéralement et sur le dessus par un ou plusieurs secteurs de coque (1 b-1 c), avec de préférence un siège de passager (13b) situé à une hauteur (h) inférieure ou égale à celle (H) du siège de conducteur (13a). 13.Véhicule selon l'une quelconque des 6 à 12, 30 caractérisé en ce qu'il est monotrace, de préférence à deux roues. 14.Véhicule selon la 13, caractérisé en ce que le poste de pilotage (4) est un poste de pilotage à plancher plat, de préférence du type de celui d'un scooter. 15.Véhicule selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce 35 qu'il comporte un dispositif de stabilisation (9) pour le maintenir en position verticale lorsqu'il est à l'arrêt, comprenant de préférence des roulettes latérales (9a) escamotables.
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B
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B62
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B62K
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B62K 19,B62K 11
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B62K 19/48,B62K 11/02
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FR2898103
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A1
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SUPPORT DE FIXATION D'UN GALET DE GUIDAGE DE COURROIE
| 20,070,907 |
La présente invention concerne la fixation d'éléments sur les moteurs de véhicules, et en particulier la fixation de dispositifs de guidage de courroie comportant un galet. La mise en rotation d'accessoires du moteur par une courroie nécessite que cette dernière ne glisse pas sur les poulies d'entraînement pour que le transfert de mouvement soit optimal. L'ajout d'un galet de guidage permet d'éviter les glissements en maintenant une tension suffisante dans la courroie si le galet est un galet tendeur, ou permet un contact suffisant avec toutes les poulies sur le circuit si le galet est un galet enrouleur. La publication FR 2 653 846 propose de monter un galet tendeur sur un support fixé au bloc moteur. Pour des raisons économiques, le montage des moteurs doit être le plus rapide possible. Cependant, la fixation d'une pièce supplémentaire telle qu'un support pour un galet de guidage de la courroie entraîne une augmentation du temps de montage du moteur sur les chaînes d'assemblage. Le but de l'invention est de proposer un dispositif amélioré de fixation 20 de galet de guidage de courroie sur un moteur de véhicule, permettant un montage rapide et économique du véhicule. Dans ce but, l'invention propose un support de fixation d'un galet comprenant une première partie fixée sur le moteur, une seconde partie sur laquelle un dispositif de dépollution est fixé, et une troisième partie sur 25 laquelle le galet de guidage est fixé. Le galet de guidage peut être un galet enrouleur ou un galet tendeur. Le dispositif de dépollution peut être soudé sur le support ou simplement vissé dessus. La seconde partie du support peut former une patte s'étendant vers le 30 dispositif de dépollution et peut posséder un rebord. La troisième partie du support peut se situer dans le prolongement de la face du moteur sur laquelle se situent les éléments entraînés par la courroie. Cette troisième partie du support peut former une patte possédant un rebord entourant le galet. Le support peut être réalisé en fonderie ou en tôle emboutie. L'invention sera désormais décrite sous la forme d'un exemple en référence au dessin annexé suivant : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un moteur comportant un dispositif de fixation selon l'invention; En référence à la figure 1, un moteur à combustion interne 10 de véhicule comporte un carter de cylindres 12 et une culasse 14 montée sur le carter de cylindres 12. Un dispositif de dépollution 16 des gaz d'échappement, est fixé sur une partie du bloc moteur par exemple sur le carter de cylindres 12. Le dispositif de dépollution 16 peut être un pot catalytique ou un filtre à particules comme sur la figure 1. Ce dispositif 16 est maintenu au carter de cylindres 12 par l'intermédiaire d'un support 18 en tôle emboutie. Le support 18 est fixé d'une part sur le carter de cylindres avec des premiers éléments de fixations 20 tels que des goujons, et fixé d'autre part au dispositif de dépollution 16. La fixation du support 18 au dispositif de dépollution 16 peut se faire avec des seconds éléments de fixations, ou directement par soudure du support 18 sur le dispositif 16 comme sur la figure 1. Le moteur 10 possède aussi un galet de guidage 22, permettant de maintenir en tension une courroie 24 et garantir un entraînement optimal des accessoires du moteur 10. Le galet 22 est fixé sur le support 18 du dispositif de dépollution 16. Ce galet peut être indifféremment un galet tendeur incluant des moyens de mise en tension de la courroie 24, ou un simple galet enrouleur. Le support 18 comporte donc une première partie 18a par laquelle le support en fixé sur le carter de cylindres 12, une seconde partie 18b pour la fixation du dispositif de dépollution 16, et une troisième partie 18c pour la fixation du galet de guidage 22. La première partie 18a du support 18 possède une forme adaptée pour sa fixation au carter de cylindres 12, et des alésages pour les éléments de fixation 20 du support 18. Ces alésages se situent dans des zones facilement accessibles par les outils de serrage. La seconde partie 18b du support 18 maintient le dispositif de dépollution 16. Ce maintien est nécessaire pour éviter les vibrations du dispositif de dépollution 16 entraînant des nuisances sonores du moteur 10. Pour obtenir une rigidité suffisante tout en gardant une certaine souplesse, la seconde partie 18b du support 18 forme une patte s'étendant vers le dispositif de dépollution 16 et possédant un rebord. De cette manière la seconde partie 18b du support 18 conserve une certaine rigidité empêchant les vibrations, mais conserve aussi une certaine souplesse nécessaire pour compenser la dilatation du dispositif de dépollution 16 lorsque ce dernier monte en température. La troisième partie 18c du support 18 assure la fixation sur le moteur 10 du galet de guidage 22 de la courroie 24. Cette partie 18c du support 18 se situe dans le prolongement de la face du moteur 10 sur laquelle se situent les éléments entraînés par la courroie 24. Afin d'assurer une rigidité suffisante pour une indexation précise du galet 22, la troisième partie 18c du support 18 forme une patte possédant un rebord entourant le galet 22. Un autre avantage de ce rebord est de protéger le galet 22 et la courroie 24. L'avantage de ce dispositif est de permettre le montage d'un galet de guidage 22 de la courroie 24 et d'un dispositif de dépollution 16 sur un même support 18. Les opérations de montage de ces éléments (16 et 22) sont donc plus simples et plus rapides
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L'invention concerne un support de fixation (18) d'un galet de guidage (22) de courroie (24) sur un moteur (10) de véhicule, le support (18) comprenant une première partie (18a) fixée sur le moteur (10), une seconde partie (18b) sur laquelle un dispositif de dépollution (16) est fixé, et une troisième partie (18c) sur laquelle le galet (22) est fixé.
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1- Support de fixation (18) d'un galet de guidage (22) de courroie (24) sur un moteur (10) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend une première partie (18a) fixée sur le moteur (10), une seconde partie (18b) sur laquelle un dispositif de dépollution (16) est fixé, et une troisième partie (18c) sur laquelle le galet (22) est fixé. 2- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon la 1, caractérisé en ce que dispositif de dépollution (16) est soudé sur le support (18). 3- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon la 1, caractérisé en ce que dispositif de dépollution (16) est vissé sur le support (18). 4- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie (18b) du support (18) forme une patte s'étendant vers le dispositif de dépollution (16). 5- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie (18b) du support (18) possède un rebord. 25 6- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce que la troisième partie (18c) du support (18) se situe dans le prolongement de la face du moteur (10) sur laquelle se situent les éléments entraînés par la courroie (24). 30 7- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce que la troisième partie (18c) du support (18) forme une patte possédant un rebord entourant le galet (22).20 8- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en fonderie. 9- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des 5 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé en tôle emboutie. 10- Support de fixation (18) d'un galet (22) selon une des précédentes, caractérisé en ce que le galet de guidage (22) est un galet enrouleur.
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B,F
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B62,B60,F16
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B62D,B60K,F16H
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B62D 65,B60K 13,F16H 7
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B62D 65/06,B60K 13/04,F16H 7/02
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FR2894089
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A1
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MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE, NOTAMMENT DEMARREUR DE MOTEUR THERMIQUE, A DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE EXTERNE
| 20,070,601 |
Domaine technique de l'invention 5 La présente invention concerne les machines électriques tournantes, notamment les démarreurs de moteur thermique, comportant un palier avant, un palier arrière, une culasse intercalée entre les paliers avant et arrière et un dispositif d'assemblage externe pour assembler sous tension le palier arrière ~o au palier avant avec serrage de la culasse entre ces paliers. Etat de la technique Dans les démarreurs de véhicule automobile on fait appel à un dispositif 15 d'assemblage externe comportant des tirants implantés à l'extérieur de la culasse appartenant au stator inducteur du moteur électrique du démarreur. Ces tirants interviennent entre le palier avant et le palier arrière pour serrer la culasse prise en sandwich entre les paliers. On obtient ainsi un assemblage avec un empilage sous tension, qui donne 20 satisfaction car il résiste bien aux phénomènes de vibration. II est souhaitable d'augmenter les performances de la machine électrique tournante. Pour ce faire on peut songer à une solution consistant à faire passer les tirants 25 à l'intérieur de la culasse. Une telle solution conduit à augmenter l'encombrement général de la machine. Objet de l'invention 30 La présente invention à pour objet d'augmenter les performances de la machine électrique tournante sans augmenter outre mesure l'encombrement général de la machine 25 Suivant l'invention une machine électrique tournante du type précitée est caractérisée en ce la culasse comporte une surépaisseur et en ce que le dispositif d'assemblage est configuré pour contourner la surépaisseur de la s culasse. Grâce à l'invention on peut améliorer les performances de la machine électrique tournante du fait que l'on augmente localement l'épaisseur de la culasse sans augmenter l'épaisseur de la machine électrique tournante au ~o niveau au moins au niveau de l'un de ses paliers avant et arrière. On peut utiliser des paliers avant et arrière du type standard tout en augmentant localement l'épaisseur de la culasse du fait que le dispositif d'assemblage est configuré pour contourner extérieurement la surépaisseur de 15 la culasse. Cette surépaisseur porte dans un mode de réalisation des aimants permanents ou un bobinage en sorte que l'augmentation locale de l'épaisseur de la culasse permet d'augmenter les performances électromagnétiques du stator de la 20 machine électrique tournante. Dans un mode de réalisation le dispositif d'assemblage comporte des organes d'assemblage configurés pour contourner extérieurement la surépaisseur de la culasse. Dans un mode de réalisation ces organes d'assemblage consistent en des goujons. Dans un autre mode de réalisation le dispositif d'assemblage comporte des 30 organes d'assemblage en forme de rayon de vélo avec une extrémité avant dotée d'une tête épaulée et une extrémité arrière filetée. Dans un mode de réalisation ces organes d'assemblage sont cambrés. Dans encore un autre exemple de réalisation la culasse comporte entre ses deux extrémités axiales une partie intermédiaire plus épaisse et le dispositif d'assemblage est configuré pour contourner extérieurement la partie intermédiaire de la culasse. Ainsi la culasse étant en matériau ferromagnétique ou magnétique, on io augmente localement l'épaisseur de la culasse et donc l'épaisseur de passage du flux magnétique tout en ayant un écartement réduit entre les goujons au niveau des extrémités de ceux-ci. Par rapport à une solution faisant appel à des tirants droits on libère de l'espace 1s au profit d'un meilleur passage du flux magnétique dans la partie intermédiaire de la culasse, tout en réduisant l'encombrement au niveau des extrémités des organes d'assemblage, cet encombrement étant notamment fonction de la taille réduite des extrémités de la culasse. 20 Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtrons à la lumière de la description qui va suivre en regard des figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un démarreur de moteur 25 thermique selon l'invention doté d'un dispositif d'assemblage comportant des organes d'assemblage en forme de goujon ; - la figure 2 est une vue de face selon la flèche 2 de la figure 1 ; la figure 3 est une vue à plus grande échelle de l'encart repéré par la flèche 3 de la figure 1 ; 30 - la figure 4 est une vue partielle d'une variante de réalisation de la figure la figure 5 est une vue partielle d'une autre variante de réalisation faisant appel à un organe d'assemblage en forme de rayon de vélo. Description d'exemples de réalisation selon l'invention Sur la figure 1 on a représenté en coupe axiale une machine électrique tournante sous la forme d'un démarreur de moteur thermique, ici un démarreur de moteur thermique de véhicule automobile. 10 Ce démarreur comporte un moteur électrique 10, un lanceur 20, un levier de commande 30 et un contacteur 40 électromagnétique s'étendant au dessus du moteur électrique 10 et parallèlement à celui-ci. Le moteur électrique 10 comporte un stator inducteur 11 comprenant un 15 bobinage 5, un rotor induit 12 comportant un bobinage 6, un arbre 7, un collecteur 8, un palier arrière 9, ici métallique, et un porte-balais 13. L'axe de l'arbre 7 définit l'axe X-X du moteur 10, le collecteur 8 étant à la figure 1 un collecteur à lames de contact métalliques d'orientation axiale. 20 Le rotor induit 12 comporte un corps (non référencé) sous la forme d'un paquet de tôles à encoches pour montage de segments conducteurs reliés aux lames de contact métalliques du collecteur 8 pour formation du bobinage 6. Le collecteur 8 et le corps du rotor sont fixés sur l'arbre 7, ici moleté localement 25 pour notamment la fixation du corps du rotor par emmanchement à force. Le stator inducteur 11 comporte une culasse 22, 122 métallique, qui sert de support à au moins deux masses polaires 23 autour desquelles sont montés des enroulements reliés en série pour former le bobinage 5. Les masses 23 30 sont fixées à l'intérieur de la culasse 22, 122 via des vis 24 à tête conique.5 Dans ce mode de réalisation la culasse 22, 122 métallique est en deux parties coaxiales d'axe X-X en contact l'une avec l'autre. Ces deux parties sont de forme tubulaire et sont en matériau ferromagnétique, par exemple en tôle. Les masses polaires 23 sont également en matériau ferromagnétique, par exemple en fer doux. Dans cette figure 1 la section des parties 22, 122 est circulaire en sorte que ces deux parties tubulaires sont en forme de tube cylindrique. En variante la section des parties tubulaires est de forme carrée ou io rectangulaire ou polygonale. A la figure 1 la partie intérieure 22 en forme de tube présente aux emplacements prévus pour les vis de fixation 24 des premiers trous (non référencés) en correspondance avec des seconds trous (non référencés) 15 ménagés dans la partie extérieure 122 de forme tubulaire. Les seconds trous sont initialement cylindriques et sont déformés, par exemple par poinçonnage, pour former des chanfreins recevant les têtes coniques des vis de fixation 24. Ces chanfreins permettent d'immobiliser la partie extérieure 122 par rapport à la partie intérieure 22 tout en ayant un bon contact entre les 20 deux parties 22, 122. Bien entendu le diamètre des seconds trous est initialement inférieur au diamètre des premiers trous. Dans ce mode de réalisation la partie extérieure 122 est fendue 25 longitudinalement, c'est-à-dire axialement, pour faciliter son montage par enfilage axial sur la partie intérieure 22 fermée. Cette partie intérieure 22 est réalisée à partir d'un tube ou en variante par roulage d'une tôle et agrafage des extrémités roulées de celle-ci. 30 Bien entendu en variante on inverse les structures la partie intérieure 22 étant fendue et la partie extérieure 122 fermée. Dans tous les cas les chanfreins associés aux têtes des vis 24, permettent une restriction de la partie extérieure 122 ou une expansion de la partie intérieure 22. Suivant une caractéristique la partie extérieure 122 est axialement de longueur plus courte que la partie intérieure 22 pour formation d'une surépaisseur, obtention de bonnes performances électromagnétiques, réduction du poids et de l'encombrement radial du stator inducteur 11 de manière décrite ci-après. io La culasse 22, 122 présente ici une partie intermédiaire délimitée par la partie extérieure 122 et deux extrémités axiales, qui s'étendent en saillie de part et d'autre de la partie centrale et qui appartiennent à la partie intérieure 22. Selon une caractéristique on augmente localement l'épaisseur de la culasse au 1s niveau de la partie intermédiaire de celle-ci délimitée par la partie extérieure 122. Cette épaisseur correspond à l'addition des épaisseurs des parties 22, 122. A la figure 1 la culasse 22, 122 présente donc localement, ici globalement centralement, une surépaisseur, c'est à dire une épaisseur maximale, au niveau des vis 24, des masses polaires 23 et du bobinage 5 du stator inducteur ce qui 20 permet un bon passage du flux magnétique lorsque le bobinage 5 est alimenté électriquement. Bien entendu la longueur axiale de la partie extérieure 122 est déterminée en conséquence. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, les parties 22, 122 étant de forme 25 tubulaire cylindrique, le diamètre D de la culasse 22, 122 est donc maximum au niveau de sa partie intermédiaire délimitée par sa partie extérieure 122 recouvrant le bobinage 5 et donc les masses polaires 23. Ici la partie extérieure 122 s'étend en saillie axiale de part et d'autre du bobinage 5 du type de celui décrit dans la document EP A 0 749 194 auquel on 30 se reportera pour plus de précisions. Le diamètre de la culasse 22, 122 est égale à celui de la partie intérieure 22 à chacune de ses extrémités axiale. Ce diamètre est donc réduit à chacune des extrémités axiales de la culasse. Ainsi, pour un encombrement donné de la partie interne 22 on libère de l'espace au profit du circuit de matière ferromagnétique inducteur, appelé circuit de fer, ce qui permet d'améliorer les performances du démarreur. Le palier arrière 9 est conformé pour constituer un palier arrière pour l'extrémité arrière de l'arbre 7 et un capot de fermeture pour l'extrémité arrière io de la culasse constituée par l'extrémité arrière de la partie interne 22. Ce palier 9, ici à base d'aluminium, appartient à un carter métallique 120 comprenant un palier avant creux 21, ici à base d' aluminium, et la culasse métallique 22, 122 intercalée axialement à serrage entre les paliers 21,9. 15 Le palier avant 21 est configuré pour être monté sur une partie fixe du véhicule et présente à cet effet des oreilles trouées 121 (figure 2) pour le passage d'organes de fixation. Ce palier avant 21 est également configuré pour servir de logement au levier 30 et présente à l'avant un nez 130. 20 Un dispositif d'assemblage externe est prévu pour assembler sous tension le palier arrière 9 au palier avant 21 avec serrage de la culasse 22, 122 entre ces paliers. Ce dispositif permet d'obtenir un empilage sous tension résistant bien aux vibrations. 25 Dans ce mode de réalisation ce dispositif comporte des organes d'assemblage externes sous la forme de goujons 123 externes par rapport à la culasse 22, 122, dont un seul est visible à la figure 1. Ces goujons servent à la fixation du palier arrière 9 et de la culasse 22, 122 au palier avant 21, le pallier arrière 9, présentant des trous de passage pour les goujons 123 montés à l'extérieur de 30 la culasse 22, 122 serrée entre le palier arrière 9, constituant une pièce de pression, et le palier avant 21, constituant une pièce de réaction. Ici deux goujons 123 diamétralement opposés sont prévus comme visible à la figure 2. En variante il est prévu trois goujons ou plus. Dans un mode de réalisation ces goujons sont répartis circonférentiellement de manière régulière. Chaque goujons 123 comprend deux extrémités filetées, respectivement une extrémité avant 124 et une extrémité arrière 125, un tronçon intermédiaire 126 et deux tronçons raccordement 127, 128. A la figure 1 les tronçons de raccordement 127, 128 sont inclinés. ~o Le tronçon incliné 127 relie l'extrémité filetée avant 124 au tronçon intermédiaire 126, tandis que le tronçon incliné 128 relie le tronçon intermédiaire à l'extrémité filetée arrière 128. La partie intermédiaire 126 s'étant en saillie radiale par rapport aux extrémités 124, 125, qui sont plus proche de l'axe X-X du moteur électrique 10 constituant 15 également l'axe de la culasse 22, 122. Ici la distance entre les deux parties intermédiaires des deux goujons 123 est supérieure au diamètre D de la partie extérieure 122 de la culasse 22, 122. Les goujons 123 ont donc une forme cambrée et contournent extérieurement la 20 partie intermédiaire de la culasse 22,122 plus épaisse. Le palier avant 21 présente des taraudages 129 au niveau de son extrémité arrière pour le vissage des extrémités filetées avant 124 des goujons 123. Le palier arrière 9 est nervuré et présente deux pattes radialement saillantes 25 91 et diamétralement opposées (figure 2). Chaque patte 91 est trouée pour le passage de l'extrémité arrière filetée 125 du goujon 123 concerné (figure 1). Des écrous 92 sont prévus pour se visser chacun sur une extrémité arrière filetée 125 d'un goujon 123. Les écrous 92 sont en appui sur la face arrière d'une patte 91 de manière directe ou indirecte, via une rondelle, par exemple 30 une rondelle élastique à action axiale. On notera qu'il est prévu des moyens d'indexation 96 pour indexer angulairement le palier arrière 9 par rapport au palier avant 21. Ces moyens consistent ici en des marquages réalisés sur les paliers 21, 9 que l'on fait coïncider comme visible à la figure 2. Les pattes 91 sont dans l'exemple de réalisation implantées globalement à 90 par rapport aux oreilles 121. Il en est de même des taraudages 129. Le porte-balais 13 est fixé par pincement d'une plaque 110 entre le palier 9 et l'extrémité axiale arrière adjacente de la partie intérieure 22 de la culasse 22, 122. Cette plaque 110 appartient au porte- balais 13 et présente une ouverture centrale traversée par l'extrémité arrière de l'arbre 7. io La plaque 110 sert de support à au moins deux cages 15 de guidage de balais 14 d'orientation transversale. Ici il est prévu quatre cages 15 donc quatre balais dont un est visible en 14 à figure 1 ainsi que sa cage associée 15. Deux balais sont reliés électriquement par des tresses non visibles au palier arrière relié à la masse via la culasse. 15 Les deux autres balais sont reliés au bobinage 5 également par des tresses non visibles. Les cages sont réparties circonférentiellement de manière régulière. Chaque cage 15 est fermée du côté opposé au collecteur 8 par un bouchon (non référencé à la figurel) et sert de réceptacle à un balai 14 monté à 20 coulissement axial dans cette cage 15. Chaque balai 14 est associé à un ressort (non référencé à la figurel) qui prend appui sur le bouchon de la cage 15, doté d'un téton de centrage, et sur le balai 14 pour solliciter celui-ci au contact des lames du collecteur 8. Ces lames conductrices sont portées par un corps du collecteur en matière électriquement isolante, telle que de la matière 25 plastique. Dans le mode de réalisation de la figure 1, l'arbre 7 du moteur électrique 10 est distinct de l'arbre de sortie 70 du démarreur et un réducteur de vitesse est intercalé entre l'arbre 7 et l'arbre de sortie 70, dont l'extrémité avant est 30 montée à rotation dans le palier avant 21 via un palier 140, ici sous la forme du roulement à aiguilles, monté dans un alésage (non référencé) réalisé dans le nez 130 du palier avant 21 du carter 120. io De même l'extrémité arrière de l'arbre 7 du moteur 10 est montée à rotation dans le palier arrière 9 via un palier 142, ici sous la forme du roulement à aiguilles, monté dans l'alésage central réalisé dans le palier arrière 9 fermé à l'arrière par un capuchon 94. Les extrémités avant de l'arbre 7 et arrière de l'arbre 70 sont dans le prolongement l'une de l'autre, les axes des arbres 7, 70 étant confondus. L'extrémité arrière de l'arbre de sortie 70 est dotée d'un perçage borgne (non référencé) dans lequel pénètre l'extrémité avant (non référencée) de taille io réduite de l'arbre 7 avec intervention d'un palier lisse (non référencé). Le réducteur de vitesse consiste ici en un train épicycloïdal comprenant, un pignon solaire (non référencé) formé sur l'extrémité avant de l'arbre 7, un porte-satellites (non référencé) solidaire de l'extrémité arrière de l'arbre 70 et une is couronne fixe 72 dentée intérieurement. Les satellites 73, montés à rotation autour d'axes (non référencés) solidaires du porte-satellites, engrènent avec le pignon solaire et avec la couronne dentée 72. A la figure 1 la denture de la couronne est fixe. En variante des absorbeurs de chocs interviennent entre la denture interne et la périphérie externe fixe de la couronne 72. 20 Ici le réducteur de vitesse est du type de celui décrit dans le document EP 0 708 239 auquel on se reportera pour plus de précisions. Le réducteur comporte donc une plaque de base 74 portant un support 75 pour montage à articulation du levier 30, ici en matière plastique, présentant 25 pour se faire deux ailes (non référencées) disposées de part et d'autre du support 75 troué, ainsi que les ailes du levier 30, pour montage d'un axe d'articulation 76 pour le levier 30. Le support 75 et la couronne dentée intérieurement 72 sont en matière plastique et s'étendent de part et d'autre de la plaque de base 74 présentant 30 des trous pour assurer l'ancrage du support 75 et de la couronne 72 par surmoulage comme divulgué dans le document EP 0 708 239 précité auquel on se reportera. La périphérie externe de la couronne 72 est dotée d'une pluralité de nervures de rigidification réparties circonférentiellement ici de manière régulière. Ces nervures sont d'orientation axiale. Certaines de ces nervures 195 sont plus épaisses et servent au centrage de l'extrémité avant de la culasse 22, 122, c'est-à-dire au centrage de la partie interne 22 de la culasse 22, 122. La périphérie interne de la partie 22 est donc en contact intime avec la périphérie externe des nervures 195. Des vis 196 servent à l'assemblage du palier avant 21 avec une cuve 38 appartenant au contacteur 40. Cette cuve 38 est fermée par un capot 39 en lo matière électriquement isolante. La plaque de base 74 est prise en sandwich entre le palier avant 21 et le fond de la cuve 38, les vis 196 traversant la plaque 74. Des rondelles 197, 198 servent à caler axialement dans un sens l'ensemble plaque 74-couronne 72-support 75. 15 Dans l'autre sens axial cet ensemble est calé par le porte-satellites. Un palier (non référencé) intervient radialement entre la périphérie externe de l'extrémité arrière de l'arbre 70 et la périphérie interne de l'ensemble précité délimité par le bord du trou (non référencé) que comporte cet ensemble pour passage de l'arbre 70. 20 On voit en 199 une plaque de fermeture de l'extrémité arrière de la couronne 72 intérieurement creuse. Cette plaque 199 est fixée sur la couronne 72 par emmanchement à force sur des tétons 296 saillant axialement que présente l'extrémité arrière de la couronne 72. La plaque 199 présente à cet effet des trous pour passage des tétons 296. L'un de ces trous est visible à la figure 3 en 25 200. La plaque 199 présente également un rebord radial externe (non référencé) pour coopérer avec des déformations locales (non référencées) de la partie 22 pour calage axial de la plaque 199. Ainsi la couronne peut être remplie de graisse pour lubrification des satellites 73 et du pignon solaire. 30 L'arbre 70 comporte à sa périphérie externe des cannelures hélicoïdales en prise des cannelures hélicoïdales complémentaires appartenant à la périphérie interne du lanceur 20 traversé par l'arbre 70. Dans cette figure 1 ces cannelures portent la référence 77. Ce lanceur 20 comporte une gorge (non référencée) pour réception de l'extrémité inférieure en forme de fourche du levier 30, ainsi qu'un pignon (non référencé) destiné à engrener avec une couronne de démarrage (non représentée) reliée rigidement ou de manière élastique au vilebrequin du moteur thermique. Le support 21 présente à cet effet un passage pour la couronne de démarrage et sert également de support au contacteur 40 via la plaque de base 74. L'arbre 70 porte également une butée pour limiter le déplacement du lanceur 20. La butée est adjacente au nez 130 du palier avant 21 et est ici en deux parties 32, 33, l'une de ces parties consistant en un circlips der retenue de l'autre partie 33 formant la butée proprement dite. Le contacteur 40 comporte en son sein, c'est-à-dire à l'intérieur de l'ensemble 38- 39, un bobinage 44 comportant au moins un enroulement, un noyau fixe 47, un équipage mobile comprenant une tige de commande 45 et un contact mobile 46, un noyau mobile 41 relié à articulation à la partie supérieure du levier 30 ainsi que des ressorts et des bornes de contact 42, 43 électriquement conductrices portées par le capot isolant 39. L'une 42 des bornes est reliée électriquement à la borne positive de la batterie du véhicule et l'autre 43 au bobinage 5 du stator via un câble 144 traversant la culasse à la faveur d'un passe fil 145. De manière connue, lorsque le bobinage 44 du contacteur 40 est alimenté électriquement, suite par exemple à un actionnement de la clé de contact, il est engendré un champ magnétique qui déplace le noyau mobile 41 en direction du noyau fixe 47. Après rattrapage d'un jeu le noyau mobile 41 agit sur la tige de commande 45 pour déplacer le contact mobile 46 en direction des bornes 42, 43 et ce à l'encontre de la force exercée par un ressort de coupure 48. Le noyau mobile 41 lors de son déplacement entraîne le levier 30, qui pivote autour de son axe 76 et déplace ainsi le lanceur 20 en direction de la butée 32,33. Ce noyau 41 s'étend initialement en saillie axiale par rapport à la cuve 38 et est relié, de manière connue, au levier 30 via une tige de liaison (non référencée) et un ressort 50, dit ressort dent contre dent. Un autre ressort 49, dit ressort de rappel, agit entre le fond de la cuve 38, en matière ferromagnétique, pour rappeler le noyau 41 dans sa position initiale. Au bout d'une course déterminée le contact mobile 46 vient en contact avec les bornes 42, 43 en sorte que le moteur électrique 10, alimenté électriquement via le câble 144, tourne et entraîne en rotation le pignon du lanceur 20 via les cannelures hélicoïdales 77 pour démarrer le moteur thermique, le pignon du lanceur 20 engrenant alors avec la couronne de démarrage précitée. Le mouvement axial du lanceur est limité par la butée 32, 33. Lorsque le moteur 10 tourne le bobinage 5 est alimenté électriquement ainsi que le bobinage 6 et la culasse 22, 122 est parcourue par un champ magnétique, qui peut être intense du fait que la culasse 22, 122 est plus épaisse au niveau des masses polaires 23 et du bobinage 5. On voit en 95 à la figure 1 un rebord annulaire d'orientation axial appartenant au palier arrière 9. Ce rebord est dirigé vers le palier avant 21. La périphérie externe de ce rebord 95 est en contact intime avec la périphérie interne de l'extrémité arrière de la partie interne 22 de la culasse 22, 122. Ainsi la culasse 22, 122 est centrée par les nervures 195 de la couronne 72 , solidaires du palier avant 21 via la plaque 74, et par le rebord 95, ici de forme annulaire, du palier arrière 9. La plaque 74 est pincée axialement entre la face arrière du palier avant 21 et la face avant de la culasse 22, 122. La plaque 110 du porte balais 13 est pincée entre la face arrière de l'extrémité arrière de la culasse 22, 122 et la face avant du palier arrière 9, constituant un capot de fermeture de l'extrémité arrière de la culasse. Tout cet empilage de pièce est maintenu sous tension par les deux goujons 123 selon l'invention. Grâce à la plaque de base 74 on peut monter par avance l'arbre de sortie 70 et le lanceur 20 dans le palier avant 21 et monter le contacteur 40 sur le palier avant 21. s De même on peut équiper par avance la culasse 22, 122 de ses composants 5, 23,24 et réaliser par avance le rotor induit 12 sans montage du palier arrière sur l'arbre 7. Ensuite dans une première étape de montage on visse les extrémité avant 10 filetées 124 des goujons 123 externes dans les taraudages 129 du palier 21. Dans une deuxième étape de montage on enfile l'extrémité avant de l'arbre 7 dans le palier monté dans le perçage borgne de l'extrémité arrière de l'arbre 70. 15 Dans une troisième étape de montage on écarte les goujons 123 à l'aide d'un outil d'écartement sans déformés ceux-ci, c'est-à-dire en jouant sur l'élasticité des tirants 123, pour monter la culasse équipée et enfiler celle-ci sur les nervures 195 de la couronne 72. 20 Dans une quatrième étape de montage, l'outil d'écartement étant enlevé, on enfile les extrémités arrières filetées 125 des goujons dans les trous des pattes 91, le rebord 95 pénétrant dans l'extrémité arrière de la culasse lors de cette étape, et enfin on vis les écrous 92 pour mettre sous tension l'empilage des pièces 74, 22- 122, 110, 9. Lors de cette opération on utilise les moyens 25 d'indexage 96. A la fin de la quatrième étape la culasse est serrée entre la face arrière du palier avant 21 et la face avant du palier arrière 9 30 Dans ce mode de réalisation les goujons 123 sont déformés par avance pour formation du tronçon intermédiaire 126. En variante on déforme les goujons 123 après vissage de ceux- ci dans le palier avant 21 pour formation des tronçons 126. Ici la section des goujons 123 est circulaire, ces goujons 123 ayant un diamètre D'. En variante la section des goujons est rectangulaire, carrée ou polygonale en dehors des extrémités filetées. En variante on peut réaliser une combinaison de ces modes de réalisation. Par exemple la section du tronçon intermédiaire peut être carrée et celle d'au moins un tronçon de raccordement circulaire ou vice versa. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. Ainsi le réducteur en variante ne comporte pas de plaque de base, la couronne 72 comportant une extension radiale pour l'articulation du levier comme décrit dans le document FR A 2 863 018 auquel on se reportera. On appréciera que la solution de la figure 1 permet de libérer de l'espace entre l'extrémité avant de la culasse 22, 122 et la cuve 38 du contacteur 40. Ainsi on peut monter aisément un plot d'étanchéité, par exemple du type de celui décrit dans le document FR A 2 863 018, en sorte que la solution est transversalement compacte. Le démarreur peut être dépourvu de réducteur de vitesse, l'arbre du moteur électrique constituant également l'arbre de sortie du démarreur. Dans ce cas on peut prévoir, comme visible à la figure 4, une portée de centrage 221 sur l'extrémité arrière du palier avant 21 du carter 120 pour centrer l'extrémité avant de la culasse, la périphérie interne de l'extrémité avant de la culasse étant en contact intime avec la portée de centrage 221 formée à la périphérie externe d'une saillie axiale 233 de l'extrémitéarrière du palier avant 21. La forme de la portée 221 dépend de celle de la culasse. A la figure 4 la saillie 233 consiste en un rebord annulaire d'orientation axiale de forme tubulaire et la portée 221 est cylindrique. Dans ce mode de réalisation l'extrémité avant de la culasse 222 vient en appui contre la face arrière du palier avant 21. Bien entendu on peut réaliser le centrage par l'intermédiaire d'une pièce en matière plastique trouée centralement pour passage de l'arbre de sortie du 5 démarreur et montée dans le palier avant. Toutes les combinaisons sont possibles. Ainsi la portée 221 de la figure 4 peut servir au centrage de la culasse de la figure 1. On peut inverser les structures. Par exemple en variante le rebord 95 du palier 10 arrière 9 est en contact par sa périphérie interne avec la périphérie externe de l'extrémité arrière de la culasse. La culasse peut être en variante en une seule partie comme visible en 222 à la figure 4. Dans ce cas la partie extérieure de la culasse correspond à une 15 surépaisseur de la culasse réalisée par exemple par usinage. Cette surépaisseur délimite la partie intermédiaire de la culasse de la même manière que la partie 122 de la figure 1. Cette culasse peut porter des aimants permanents à la place des plots 23 et du 20 bobinage 5, qui en variante peut avoir une autre forme. Le démarreur est dans un mode de réalisation configuré en sorte que le pignon du lanceur soit implanté à l'extérieur du nez 130 du palier avant. 25 Le contacteur en variante est porté par le palier arrière 9. Dans un mode de réalisation ce palier arrière est en matière moulable en sorte que la cuve du contacteur peut venir de moulage avec le palier arrière 9. Ce contacteur est dans un mode de réalisation coaxial au moteur électrique en 30 étant implanté à l'avant de celui-ci. La présence du levier de commande n'est donc pas indispensable. 20 En variante le lanceur et le levier sont supprimés, la machine électrique tournante consistant en un moteur électrique. La machine électrique tournante est en variante une dynamo. En variante le stator de la machine électrique tournante est un stator induit. Le démarreur en variante ne comporte pas de lanceur et est relié au vilebrequin du moteur thermique du véhicule par une transmission par courroie ou par 10 chaîne ou par engrenages. Dans un autre mode de réalisation les balais 14 sont d'orientation axiale par rapport à l'axe de l'arbre 7 du moteur électrique 10, tandis que le collecteur avec ses lames électriquement conductrices est d'orientation transversal par 15 rapport à cet axe. Dans ce cas le porte- balais est solidaire du fond du palier arrière et aucune plaque n'est pincée entre le palier arrière et l'extrémité arrière de la culasse. Le nombre de balais et de goujons dépend des applications. En variante l'un au moins des tronçons incliné 127, 128 est remplacé par un tronçon de raccordement globalement en forme de S comme visible en 227 à la figure 4. Différentes formes étant permises pour les tronçons de raccordement. 25 Dans un autre mode de réalisation on supprime la partie de raccordement 127 en sorte que le tronçon intermédiaire 126 se prolonge jusqu'à la partie avant filetée 124 seul le tronçon de raccordement arrière subsistant, ce tronçon pouvant avoir en variante la forme du tronçon 227. Le palier arrière 9 de la 30 figure 1 peut être conservé dans ce mode de réalisation. Dans un autre mode de réalisation l'extrémité arrière du palier avant comporte des oreilles trouées à la place des taraudages 129. Le goujon est alors remplacé par un organe d'assemblage en forme de rayon de vélo 223 comme visible à la figure 5. s Ainsi cet organe d'assemblage comporte une extrémité arrière filetée 125 comme à la figure 1 et une extrémité avant 224 avec une tête épaulée et coudée 226 au contact du bord du trou 229 de l'oreille 228 d'orientation axiale appartenant au palier avant 21. Dans un autre exemple de réalisation la tête 226 est droite et l'oreille 228 lo d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X. Bien entendu l'un au moins des tronçons de raccordement de l'organe d'assemblage 223 peut être un tronçon du type du tronçon 227 de la figure 4. Il en est de même pour l'organe d'assemblage 123 en forme de goujon de la figure 1. 15 Dans encore un autre exemple de réalisation le dispositif d'assemblage comporte des organes d'assemblage en au moins deux parties assemblées entre elles par un tendeur intermédiaire, tel qu'un tendeur filetée. 20 A la figure 1 le tronçon intermédiaire 126 du goujon cambré est décalé axialement par rapport à la partie intermédiaire 122 de la culasse et ce en direction du palier arrière 9. Grâce à cette disposition les organes d'assemblage 123, 223 sont symétriques, les tronçons de raccordement dirigés en sens inverse étant de longueur identique. 25 Bien entendu cela dépend des applications. Ainsi en variante les tronçons de raccordement sont de longueur différente, voir même de section différente. Dans un mode de réalisation les tronçons 126 et la partie intermédiaire 122, 22 sont de même longueur. Toutes les combinaisons sont possibles. 30 La longueur du tronçon intermédiaire 126 est dans un mode de réalisation égale à celle de la partie intermédiaire de la culasse. Dans un autre mode de réalisation cette longueur du tronçon 126 est supérieure à celle de la partie intermédiaire de la culasse. Dans un autre mode de réalisation cette longueur du tronçon 126 est inférieure à celle de la partie intermédiaire de la culasse. Dans encore un autre mode de réalisation une faible différence de longueur existe en sorte que la longueur du tronçon intermédiaire 126 est dans ce mode 10 de réalisation globalement égale à celle de la partie intermédiaire de la culasse. D'une manière générale les organes d'assemblage 123, 223 sont positionnés à l'extérieur de la partie intermédiaire de la culasse, à faible distance de cette partie, les extrémités de ces organes d'assemblage étant configurées ou mise 1s en forme pour se rapprocher de l'axe de la machine électrique tournante. On appréciera la compacité de la solution selon l'invention qui permet l'utilisation de paliers de plus petite taille. On peut donc utiliser des paliers standard de plus petite taille. Le réducteur de vitesse est également de faible encombrement radial. 20 15
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La machine électrique tournante comporte un palier avant (21), un palier arrière (9), une culasse (22,122) intercalée entre les paliers avant et arrière et un dispositif d'assemblage externe pour assembler sous tension le palier arrière au palier avant avec serrage de la culasse entre ces paliers, la culasse (22,122) comportant une surépaisseur (122), tandis que le dispositif d'assemblage (123,129, 91) est configuré pour contourner la surépaisseur (122,22) de la culasse (22,122).Application : Démarreur de moteur thermique
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Revendications 1. Machine électrique tournante, notamment démarreur de moteur thermique, comportant un palier avant (21), un palier arrière (9), une culasse (22,122- 222) intercalée entre les paliers avant et arrière et un dispositif d'assemblage externe pour assembler sous tension le palier arrière au palier avant avec serrage de la culasse entre ces paliers, caractérisée en ce la culasse (22,122-222) comporte une surépaisseur (122-222) et en ce que le dispositif d'assemblage (123,129, 91- 223,228, 91 est configuré pour contourner la surépaisseur (122,22) de la culasse (22,122-222). 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que la surépaisseur (122-222) de la culasse (22,122-222) porte des aimants permanents ou un bobinage (5). 3. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif d'assemblage (123,129, 91- 223,228, 91) comporte au moins deux organes d'assemblage (123, 223) configurés pour contourner extérieurement la surépaisseur de la culasse. 20 4. Machine selon la 3, caractérisée en ce que les organes d'assemblage consistent en des goujons (123) avec une extrémité avant (124) et arrière (125) filetées. 25 5. Machine selon la 4, caractérisée en ce que le palier avant (21) comporte des taraudages (129) pour le vissage des extrémités avant (124) filetées des goujons (123), tandis que le palier arrière (9) comporte des trous pour le passage des parties arrières (125) filetées des goujons (123). 30 6. Machine selon la 3, caractérisée en ce que les organes d'assemblage (223) sont en forme de rayon de vélo avec une extrémité avant dotée d'une tête épaulée (226) et une extrémité arrière filetée (125). 7. Machine selon la 6, caractérisée en ce que le palier avant (21) comporte des oreilles (228) trouées pour le montage des têtes des organes s d'assemblage (223), tandis que le palier arrière (9) comporte des trous pour le passage des parties arrières (125) filetées des organes d'assemblage (223). 8. Machine selon la 5 ou 7, caractérisé en ce que le palier arrière (9) comporte des pattes saillantes (91), en ce que chaque patte est trouée pour 10 le passage d'une extrémité arrière filetée (125) d'un organe d'assemblage (123, 223) et en ce que des écrous (92) sont prévus pour se visser chacun sur une extrémité arrière fileté (125) d'un organe d'assemblage (123, 223). 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, 1s caractérisée en ce que les organes d'assemblage (123, 223) sont cambrés. 10. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la culasse (22, 122-22) comporte entre ses deux extrémités axiales une partie intermédiaire plus épaisse et en ce que le 20 dispositif d'assemblage comporte des organes d'assemblage (123, 223) configurés pour contourner extérieurement la partie intermédiaire de la culasse (22, 122). 11. Machine selon la 10, caractérisée en ce que la culasse (22, 25 122) comporte deux partie coaxiales de forme tubulaire en contact l'une avec l'autre à savoir une partie intérieure (22) et une partie extérieure (122) et en ce que la partie extérieure (122) est axialement plus courte pour formation de la partie intermédiaire. 30 12. Machine selon la 10, caractérisée en ce que la culasse (222) est en une seule partie et comporte une surépaisseur pour formation de la partie intermédiaire. 15 13. Machine selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que les organes d'assemblage comportent un tronçon intermédiaire (126) et deux tronçons de raccordement ( 127,128-227) pour relier le tronçon intermédiaire (126) respectivement à l'extrémité avant (124, 224)) et arrière (125) de l'organe d'assemblage (123, 223) et en ce que les extrémités avant (1424, 224) et arrière (125) sont plus proche de l'axe (X-X) de la culasse (22, 122-222) que la partie intermédiaire (126). 14. Machine selon la 13, caractérisée en ce que l'un (127, 128) au moins des tronçons de raccordement à une forme inclinée. 15. Machine selon la 13, caractérisée en ce que l'un (227) au moins des tronçons de raccordement à une forme en S. 16, Machine selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisée en ce que les tronçons intermédiaires des organes d'assemblage sont décalés axialement par rapport à la partie intermédiaire de la culasse. 20 17. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle consiste en un démarreur de moteur thermique comportant un moteur électrique (10) et en ce que la culasse appartient au stator inducteur (12) que comporte le moteur électrique (10). 25 18. Machine selon la 17, caractérisée en ce qu'elle comporte un réducteur de vitesse (71) comportant une couronne dentée (72) comportant à sa périphérie externe des nervures (195) pour le centrage de l'extrémité avant de la culasse (22, 122). 30
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H
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H02
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H02K
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H02K 5
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H02K 5/15
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FR2887782
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'EFFLUENTS GAZEUX CONTENANT DES COMPOSES ORGANIQUES PAR CAPTAGE OU CONDENSATION
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Domaine de l'invention: L'invention concerne un procédé de traitement d'effluents gazeux contenant comme polluants, des composés organiques de masses moléculaires très diverses, depuis les lourds jusqu'aux légers, qui sont captés, adsorbés par et/ou condensés sur un support minéral pulvérulent. Ce procédé de dépollution peut traiter des effluents provenant d'unités de fabrication de produits carbonés, par exemple d'anodes pré-cuites. Etat de la technique: Les fours à cuire des produits carbonés, tels que les fours à cuire les anodes utilisés dans les usines de production d'aluminium primaire, émettent des fumées chargées en Composés Organiques Volatils (COV). Ces COV proviennent des matières premières utilisées (typiquement des brais et cokes) et peuvent comporter des molécules présentant une distribution de masse moléculaire assez large. Ils contiennent notamment des molécules de composés légers et de composés lourds (dont de la suie) susceptibles de condenser sous forme de goudrons . Les COV émis par les fours à cuire des produits carbonés comprennent des composés dont les pressions de vapeur (typiquement supérieure à 0,13 Pa à 0 C, soit supérieure à 10 Pa à 25 C) et les températures d'ébullition (typiquement inférieures à environ 150 C à 200 C) favorisent leur présence principalement sous forme gazeuse. Les COV émis par les fours à cuire les produits carbonés comprennent également des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Les HAP sont des composés qui possèdent tous un ou plusieurs noyaux (ou cycles) aromatiques et qui sont pour la plupart classés comme produits cancérigènes. Ils font partie des composés dits semi-volatils puisque leurs températures d'ébullition (comprises typiquement entre 120 C et 350 C) permet leur présence (dans des conditions normales de température et de pression) sous les deux formes: gazeuse et condensée. Ils seront particulièrement sensibles à l'évolution de la température qui a une influence directe sur le rapport entre la fraction gazeuse et la fraction condensée de chacun de ces composés. Parmi les HAP, seize molécules (appelés collectivement HAP16 OSPARCOM) sont particulièrement visées par la réglementation concernant la protection de l'environnement et la médecine du travail: Molécules à trois cycles: Phénanthrène, Anthracène Molécules à quatre cycles: Fluoranthène, Pyrène, Benzo (e) fluorène, Benzo (b) fluorène, Benzo (a) anthracène, Chrysène Molécules à cinq cycles: Benzo (b) fluoranthène, Benzo (j) fluoranthène, Benzo (k) fluoranthène, Benzo (e) pyrène, Benzo (a) pyrène, Dibenzo (a,h) anthracène, Molécules à six cycles: Indeno (1,2,3,c,d) pyrène, Benzo (g,h, i) perylène, Dibenzo (a,e) pyrène Les fumées émises par les fours à cuire des produits carbonés constituent donc une nuisance et un risque pour la santé et doivent être dépolluées (purifiées) afin de réduire le taux de COV ou HAP résiduel dans le gaz qui sera finalement rejeté dans l'atmosphère. Les procédés dans les fours à cuire des produits carbonés sont habituellement cycliques. Une durée typique d'un cycle est de l'ordre de 24 à 30 heures. La cuisson ne procède pas forcément à une température constante et implique des réactions chimiques dans la masse carbonée à cuire. Par conséquent, ni la température, ni la quantité, ni la composition des COV ou HAP émis ne sont constantes au cours d'un cycle de cuisson. La présente invention est conçue pour dépolluer des fumées qui entrent dans le dispositif de dépollution avec une température TI maximale ne dépassant pas 200 à 220 C. Pendant certaines phases du cycle du four, la température d'entrée T1 dans lesdits dispositifs de dépollution peut être significativement plus basse, jusqu'à 80 C. Selon l'état de la technique, les effluents ou fumées chargés de COV ou HAP issues des fours à cuire les anodes sont typiquement traités par injection directe d'alumine, l'alumine ayant la double fonction de noyau de condensation et d'adsorbant: les grains d'alumine condensent par refroidissement les fractions légères (volatiles) des COV ou HAP, et fixent les fractions lourdes par adsorption. Après cette action de dépollution, les effluents gazeux traités sont soumis à une séparation en deux fractions solide/gaz: les solides (alumines déjà chargées des COV ou HAP condensés et la suie) sont réintroduits pour partie (avec de l'alumine fra che) dans les effluents gazeux à traiter pour capter les composés organiques présents et les extraire, alors que les gaz traités sont évacués dans l'atmosphère via une cheminée. Comme moyen de séparation, on utilise par exemple un filtre à manche, l'alumine séparée étant recueillie dans une trémie. Toutefois, cette technique selon l'état de la technique, basée sur le principe de la condensation des composés organiques (volatils à la température des effluents gazeux) condensables et sur le principe de l'adsorption des condensés organiques par un support minéral pulvérulent approprié (alumine), n'est pas pleinement satisfaisant car les effluents gazeux traités, rejetés dans l'atmosphère ne sont pas suffisamment dépollués pour satisfaire, en particulier, les normes de protection de l'environnement. Cette insuffisance concerne plus particulièrement les composés les plus volatils. La demande de brevet FR 2 836 059 (Ecole Nationale Supérieure des Techniques Industrielles et des Mines de Nantes) décrit un procédé d'élimination par condensation sur un support pulvérulent inerte (tel que l'alumine), de polluants gazeux condensables, par exemple des COV, présents dans des effluents gazeux chauds à purifier en continu. Ce procédé consiste à créer un dépôt (liquide ou solide) des polluants condensables à la surface des particules inertes pré-refroidies, fluidisées, dans le courant des effluents gazeux à dépolluer. Le brevet EP 0 228 373 B1 (A. Ahlstrôm Corporation) décrit un procédé de purification de gaz contenant des polluants condensables, dans une zone à lit fluidisé munie de surfaces d'échanges (de refroidissement), ce procédé consistant à réintroduire dans le flux des effluents gazeux à traiter des particules solides refroidies provenant de la séparation gaz/solide du lit fluidisé. La réintroduction de particules refroidies dans les effluents gazeux à traiter s'effectue dans la zone de fluidisation en amont des surfaces de refroidissement, d'une manière telle que la condensation des effluents condensables s'effectue avant la zone de surface de refroidissement. Le brevet US 5,307,638 (Messer Griesheim) décrit un dispositif et un procédé de récupération de solvants présents dans des gaz chauds à purifier, consistant à la mise en contact, à contre-courant dans un dispositif de traitement, des gaz chauds pollués avec des objets circulants (tels que des sphères en acier) qui sont préalablement fortement refroidis par de l'azote liquide. Les solvants récupérés sont extraits du dispositif de traitement, tandis que les gaz dépollués sont évacués en passant dans la zone de refroidissement et que les objets circulants sortent du dispositif, sont à nouveau refroidis puis réintroduits dans ledit dispositif de traitement. Le brevet US 3,977,846 (Aluminum Company of America) décrit un procédé de dépollution d'effluents gazeux provenant d'un four de cuisson d'électrodes comportant une étape de contact avec un lit fluidisé de particules d'alumine refroidis. La demande de brevet CA 2035212 (Klaus Jungk et Ulrich Huwel) décrit un procédé pour la dépollution d'effluents gazeux provenant de fours de cuisson d'anode, dans lequel les effluents gazeux à dépolluer et contenant des goudrons et autres composés organiques à éliminer, sont introduits dans une chambre d'adsorption, dans laquelle ils sont mélangés avec des particules d'alumine sur lesquelles viennent se déposer (par condensation) les polluants présents dans les effluents gazeux. Les particules d'alumine chargées de polluants extraits des effluents gazeux sont ensuite introduites dans une chambre de combustion dans laquelle les polluants sont éliminés par combustion (entre 700 C et 900 C). Le brevet GB 1 448 369 (Aluminum Company of America) décrit un procédé de récupération de composés organiques présents dans un gaz à dépolluer, qui consiste à traiter en lit fluidisé les effluents gazeux pollués au moyen de particules solides (alumine) maintenues en suspension dans lesdits effluents et maintenues à une température au plus égale à la température de condensation des composés organiques par introduction d'un liquide de refroidissement (de l'eau) dans le lit fluidisé, ce liquide ayant la propriété de recouvrir au moins momentanément chaque particule d'un film mince. Le brevet US 4,966,611 (Custom Engineered Materials) décrit un dispositif et un procédé d'adsorption de COV par des matériaux adsorbants, et un procédé de régénération de ces matériaux adsorbants après l'adsorption et la combustion des COV post-désorption. Dans un premier cycle, le flux gazeux contenant des COV est mis en contact avec des matériaux adsorbants jusqu'à saturation desdits matériaux. Pendant ce cycle d'adsorption sont régénérés les matériaux adsorbants déjà saturés dans un précédent cycle au moyen d'un flux gazeux chaud généré dans l'enceinte de combustion brûlant les COV désorbés des matériaux adsorbants. La température du flux gazeux mis en oeuvre dans la régénération étant élevée, elle est abaissée par pulvérisation d'eau avant que ce flux gazeux amené à la température adéquate désorbe les COV adsorbés en vue de les brûler. Le brevet EP 0 668 343 (Foster Wheeler Energy Corp) décrit un procédé de purification et refroidissement des effluents gazeux chauds contenant des polluants gazeux (composés soufrés et des gaz corrosifs tels que HCI, CO, NH3). Le flux gazeux pollué est traité dans un réacteur à lit fluidisé circulant, comportant des particules solides adsorbantes des polluants gazeux, mises en suspension dans le flux gazeux pollué. A la sortie du réacteur de traitement, une séparation gaz/solide est pratiquée. La fraction solide (particules solides adsorbantes) est refroidie dans un échangeur thermique et réintroduite dans le flux gazeux à traiter au sein du réacteur. Le brevet EP 0 368 861 B1 (A. Ahlstrom Corporation) décrit un procédé de traitement de gaz industriels chargés de polluants gazeux consistant à mettre dans une chambre de traitement, les gaz industriels pollués au contact de particules solides dans un lit fluidisé, à refroidir le milieu fluidisé (gaz industriels pollués et particules solides) au moyen d'échanges thermiques présents dans la chambre de traitement, puis à réaliser une séparation gaz/solide en réintroduisant dans la chambre de traitement les particules refroidies et une partie des gaz dépollués refroidis, de telle sorte que la température des particules solides recyclées et des gaz dépollués recyclés soit inférieure à la température des gaz industriels pollués à traiter. Les gaz à traiter entrent dans le dispositif avec une température très élevée, de l'ordre de 1000 C à 1300 C. La demande de brevet FR 2 848 875 (Aluminium Pechiney) décrit un procédé de dépollution d'effluents gazeux de cellules de production d'aluminium par électrolyse ignée, ledit procédé impliquant une étape de refroidissement des effluents par vaporisation de gouttelettes d'un fluide de refroidissement. Chacun de ces documents décrit un moyen de refroidissement du milieu contenant les effluents gazeux à dépolluer. Il existe cependant une importante demande pour diminuer encore plus la teneur en COV résiduelle des gaz issus d'un tel procédé de dépollution, cette demande étant justifiée par l'exigence du respect de l'environnement et du respect des réglementations nationales et internationales en la matière. Objectif de l'invention: Dès lors, l'objectif de l'invention est d'améliorer l'efficacité de la dépollution des effluents gazeux contenant des COV, et plus particulièrement des HAP, et notamment la dépollution des effluents gazeux produits dans les fours à cuisson de produits carbonés. Il est souhaitable que ce nouveau procédé puisse être mis en oeuvre sans bouleversement technologique des installations actuelles de traitement des effluents gazeux. En effet, compte tenu de la taille des dispositifs de purification d'effluents en milieu industriel, il est souhaitable que cette amélioration puisse être obtenue dans un dispositif existant qui nécessite une modification aussi faible que possible. Plus particulièrement, il est souhaitable de disposer d'un procédé qui peut être réalisé dans un dispositif déjà installé selon l'état de la technique qui sera légèrement modifié ( rétro-fit ), ou dans un dispositif neuf qui sera une variante d'un dispositif existant pour pouvoir réutiliser un maximum de composantes existantes et pour minimiser les modifications à apporter aux plans de l'ensemble. A ce titre, il convient de noter que dans la plupart des installations existantes dans les usines de production d'aluminium par électrolyse ignée, la température des effluents gazeux émis par les fours à cuire les anodes entrent dans le dispositif de traitement avec une température T1 comprise entre 80 C et 220 C. C'est la raison pour laquelle il a été choisi de partir d'un procédé dans lequel cette dépollution est réalisée au moyen de particules minérales introduites dans le flux des effluents gazeux, par adsorption et/ou condensation des COV ou HAP présents dans les effluents gazeux directement par et sur les particules; il a également été choisi de faire recirculer les particules minérales pulvérulentes, chargées, au sein des effluents gazeux à dépolluer. Ainsi pour atteindre ces objectifs, il est apparu que l'abaissement de la température ne doit pas se faire par la mise en oeuvre d'un seul moyen de refroidissement mais doit se faire par la combinaison de plusieurs moyens agencés entre eux de telle manière que cet abaissement de la température des effluents gazeux contenant des composés organiques (volatils ou liquides à la température desdits effluents) s'effectue par étapes successives, en cascade, pour atteindre la température d'environ 80 C au moment du traitement par les particules minérales pulvérulentes. Objets de l'invention Tous ces objectifs sont atteints par le procédé et dispositif selon la présente invention. 5 Un premier objet de la présente invention est un procédé de traitement de dépollution d'effluents gazeux contenant des composés organiques volatils (COV), et notamment des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), par adsorption et/ou condensation par des particules minérales pulvérulentes qui combine au moins deux moyens de refroidissement: une zone de refroidissement par un liquide ou une zone de refroidissement par un fluide gazeux, et une zone de refroidissement par un solide en lit fluidisé. Le Procédé selon l'invention est un procédé de traitement de dépollution d'effluents gazeux contenant des composés organiques volatils (COV) et / ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), par adsorption et/ou condensation par des particules minérales pulvérulentes. Il comporte successivement: (c) une étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes dans les flux des effluents gazeux, au cours de laquelle dite étape, au moins une partie desdits COV et / ou HAP se déposent sur lesdites particules; (d) une étape de séparation des particules minérales pulvérulentes chargées des COV et/ou HAP et des effluents gazeux traités; et ledit procédé est caractérisé en ce que avant l'étape d'introduction des particules minérales pulvérulentes (c), est insérée au moins une étape de pré-refroidissement des effluents à traiter, ladite étape de pré-refroidissement étant sélectionnée dans le groupe formé par (i) une étape (a) d'injection d'un liquide dans lesdits effluents gazeux; (ii) une étape (b) de dilution des effluents gazeux par l'introduction d'un fluide gazeux; étant entendu que lorsque les deux étapes (a) et (b) sont présentes simultanément, l'étape (a) doit être exécutée avant l'étape (b) ; (2) dans l'étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes (c), les particules mises en oeuvre sont refroidies avant leur introduction; (1) 25 (3) dans l'étape de séparation des effluents gazeux dépollués et des particules minérales pulvérulentes (d), les effluents gazeux sont soit éliminés soit peuvent, si l'étape de dilution (b) est présente, pour partie être recirculés dans ladite étape de dilution (b). Un deuxième objet de la présente invention est un dispositif de dépollution d'effluents gazeux chargés de composés organiques volatils (COV) ou d'hydrocarbures aromatique polycycliques (HAP) comportant (i) au moins une zone de refroidissement desdits effluents gazeux par injection d'un liquide (dite zone d'injection liquide ) ; (ii) au moins une zone de refroidissement desdits effluents par injection d'un fluide gazeux (dite zone d'injection de gaz ), (iii) au moins une zone de refroidissement et de dépollution desdits effluents par contact avec des particules minérales pulvérulentes (dite zone de dépollution ), (iv) au moins une zone de séparation des particules minérales pulvérulentes et des effluents gazeux traités (dite zone de séparation ). Ce dispositif doit permettre, en cas de besoin; l'utilisation simultanée du refroidissement 20 par injection d'un liquide et par injection de gaz. Un troisième objet de la présente invention est l'utilisation du procédé ou du dispositif selon l'invention pour la dépollution d'effluents de four de cuisson de produits carbonés, et notamment de four de cuisson d'anodes. Cette utilisation peut se faire avantageusement dans une usine de production d'aluminium par électrolyse ignée, de manière à recycler au moins une partie de l'alumine chargée de COV et / ou HAP issue de la zone de séparation ou de l'étape de séparation (d) dans le procédé d'électrolyse ignée. Brève description des figures Les figures 1 et 2 montrent un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. 1 Entrée des effluents 2 Zone d'injection liquide 15 21 22 23 24 3 31 32 33 34 4 42 43 5 51 52 53 54 55 6 62 65 650 651 652 653 654 655, 656, 657 658 659 7 Injecteur (pulvérisateur) d'eau Entrée d'eau Entrée d'air Purge Zone d'injection de gaz Entrée d'air Régulateur de débit du gaz de dilution injecté Sortie vers la zone de dépollution Sortie vers la zone de dépollution mise en parallèle Zone de dépollution Entrée d'alumine fra che Entrée d' alumine refroidie Zone de séparation Zone de récupération de l'alumine chargée de COV Moyen de séparation (p.ex. filtre à manches) Evacuation de l'alumine séparée pour recyclage Evacuation de l'alumine chargée de COV ou HAP Sortie des effluents dépollués Zone de conditionnement Entrée d' alumine fra che (alternative par rapport à 42) Trémie de conditionnement Sortie liquide frigorifique Entrée du liquide frigorifique Entrée d'air de fluidisation Evacuation de l'alumine refroidie Serpentin de refroidissement 1ere, 2ème, 3ème étage de refroidissement Déversement de l'alumine Toile de fluidisation Ventilateur Sortie des effluents dépolluées (p.ex. cheminée) La figure 1 donne une vue d'ensemble d'un dispositif selon l'invention. La figure 2 montre un mode de réalisation de la trémie de conditionnement (65) avec trois étages de refroidissement. Description détaillée de l'invention Le procédé selon l'invention s'applique à tout polluant condensable dans les conditions de température du procédé depuis les plus lourds jusqu'aux plus légers, mais il vise particulièrement les COV et plus particulièrement les HAP. Il est basé sur un contrôle fin de la température et de son évolution au cours des différentes étapes, de l'entrée des effluents dans l'installation de traitement jusqu'à la sortie des effluents purifiés. Les effluents à dépolluer entrent dans le dispositif par une entrée (1) à une température T1. Dans une première étape (a), on abaisse la température des effluents gazeux à dépolluer de manière avantageuse à une valeur T2 comprise entre environ 90 C et environ 95 C, typiquement par injection d'eau, et typiquement sous forme de gouttelettes. Le liquide, typiquement de l'eau, est injecté, avantageusement par au moins une buse de pulvérisation (21), dans le conduit d'acheminement des effluents en amont de la zone de dépollution (4). Il est préférable que la quantité d'eau injectée soit réglée de manière à ce que la vaporisation de l'eau soit complète. En effet, on préfère éviter la condensation d'eau à un quelconque endroit du système de dépollution en aval du point d'injection d'eau (21), car cela peut favoriser la corrosion des composantes du dispositif, par exemple des tuyauteries, et cela d'autant plus que l'eau est susceptible de dissoudre des gaz tels que le SO2, le HC1, le CO2 ou éventuellement le NH3 qui forment des solutions aqueuses corrosives. Pour cette même raison, on préfère que la température T2 des effluents gazeux à l'issue de cette première étape ne descende pas au-dessous de 90 C. Il est préférable que cette température reste constante, afin d'éviter autant que possible la condensation d'eau ou de milieux corrosifs dans des points froids de l'installation en aval de la zone d'injection liquide (2), et notamment dans la zone de dépollution (4). Avantageusement, on contrôle le taux de vaporisation des gouttelettes à l'aide d'un détecteur situé dans la zone d'injection liquide (2) ou en aval de celle-ci. La quantité d'eau injectée doit être ajustée en fonction de la température T, et de la quantité de fumées à traiter; cette température T1 et cette quantité varient en fonction du cycle du four qui génère lesdites fumées. Il peut arriver occasionnellement que les fumées soient déjà à une température assez basse, aux environs de T1 = 95 C, ce qui peut nécessiter l'arrêt temporaire de l'injection d'eau. Il est possible, dans le cadre de la présente invention, de contrôler et de réguler la température de l'eau injectée. Cependant, en pratique, ce ne sera que dans des cas exceptionnels que les surcoûts d'investissement et d'exploitation que cela engendre seront considérés comme justifiés. La zone d'injection liquide (2) peut être ou peut comporter une tour de refroidissement de type connu. A titre d'exemple, on peut faire circuler les effluents à traiter dans un venturi et on injecte tout ou partie des gouttelettes de fluide dans le venturi ou en amont du venturi. Cela permet d'accélérer la vaporisation des gouttelettes en contact avec les effluents chauds. On peut éventuellement injecter une partie des gouttelettes en aval du venturi. Dans une deuxième étape (b), on dilue dans une zone d'injection de gaz (3) les effluents gazeux issus de la zone d'injection liquide (2) par l'introduction d'un flux gazeux. Le fluide gazeux de dilution peut être de l'air, ou des effluents gazeux dépollués qui sortent de la zone de séparation et qui sont réinjectés dans le circuit, ou un mélange des deux. En pratique, le volume de flux gazeux injecté ne devrait pas augmenter de façon rédhibitoire les volumes de gaz à traiter par la zone de séparation, car cela nécessite un surdimensionnement de la capacité des moyens de séparation. Dans une réalisation typique du procédé selon l'invention, le volume gazeux injecté ne dépasse pas environ 10% volumiques du volume d'effluents à traiter. Cette dilution a pour conséquence de refroidir les effluents. Dans une réalisation typique, la température des effluents baisse d'environ 5 à 10 C dans la zone d'injection de gaz, pour atteindre à la sortie de la zone d'injection de gaz une température T3 d'au moins 80 C. Avantageusement, T3 est comprise entre 80 et 90 C. L'installation, et notamment la zone de séparation (5), sera dimensionnée afin de pouvoir accueillir ce débit supplémentaire. L'utilisation simultanée des étapes (a) et (b) n'est pas toujours nécessaire, mais au moins un de ces deux moyens de refroidissement doit être utilisé, et si les deux sont utilisés, l'étape (a) doit précéder l'étape (b). Lorsque l'étape (a) est utilisée, la nécessité d'utiliser l'étape (b) en plus de l'étape (a) dépend de la température T2 des effluents sortant de la zone d'injection liquide (2). Lorsque la température T1 est très basse, l'étape (b) peut être omise. En pratique, on constate que la température des effluents générés par le four varie en fonction du cycle thermique du four. La température T1 est donc soumise à des fortes variations, notamment en début et en fin du cycle thermique. Elle varie typiquement entre 80 C et 220 C. L'utilisation de l'un ou l'autre moyen de pré-refroidissement peut donc être nécessaire en fonction du cycle thermique du four qui génère les effluents à traiter, de manière permanente ou intermittente. Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, on utilise l'étape (a) de manière permanente, et ajoute, en cas de besoin, l'étape (b). Paradoxalement, il est souvent particulièrement pratique d'ajouter l'injection d'un fluide gazeux lorsque T2 n'est pas constante et assez basse. Les inventeurs ont en effet constaté que la température T2 est plus difficile à stabiliser lorsque la différence T2 - Ti est faible. Or, il est important que les conditions thermiques dans la zone de dépollution et dans la zone de séparation soient constantes. Il peut également y avoir des situations dans lesquelles l'étape (a) n'est pas nécessaire, car l'injection d'un fluide gazeux suffit. Le dispositif de dépollution selon l'invention doit cependant prévoir à la fois la zone d'injection de liquide (2) et la zone d'injection de gaz (3). Dans une troisième étape (c), on introduit des particules minérales pulvérulentes dans le flux des effluents pré-refroidis. Avantageusement, les particules minérales pulvérulentes injectées sont de l'alumine. Selon l'invention, leur température au moment de l'injection ne doit pas dépasser celle des gaz qui circulent dans la zone de dépollution; avantageusement, ces particules sont plus froides que lesdits gaz. Cependant, la température desdites particules ne doit pas être inférieure à 0 C afin d'éviter le risque de condenser l'humidité ambiante et de former du givre. A titre d'exemple, une température d'environ 0 C des particules avant leur injection conduit à un abaissement de la température d'environ 20 C. Cela facilite la condensation des fractions lourdes, et notamment des HAP, dont une baisse d'un facteur 3 à 4 peut être observée avec le procédé selon l'invention par rapport à un procédé selon l'état de la technique. La quantité de particules minérales, leur granulométrie et les conditions de contact sont choisies de manière à optimiser la dépollution, et de manière à ce que la température T4 à la sortie de la zone de séparation (55) ne tombe pas au-dessous d'une valeur qui se situe en pratique entre environ 70 C et 90 C, et préférentiellement entre 75 C et 85 C. La valeur haute est limitée par l'efficacité de dépollution, car l'adsorption et la condensation des COV ou HAP condensables sur les particules minérales diminuent lorsque la température augmente. La valeur basse est limitée par le souci d'éviter autant que possible la condensation de produits corrosifs dans les points froids de l'installation. En pratique, le paramètre limitant est souvent le point de rosé du S02 en contact avec l'humidité. Une température de 80 C donne généralement de bons résultats. Dans une réalisation avantageuse de l'invention, la vitesse des gaz au point d'injection de l'alumine refroidie peut varier d'environ 2 m/s à 35 m/s, et est comprise de manière préférée entre 8 m/s et 20 m/s. La valeur basse est limitée par la taille et la masse des particules minérales pulvérulentes, la valeur haute est limitée par le dimensionnement du dispositif Toute alumine du type et de la granulométrie de celles utilisées pour le procédé Hall-Héroult peuvent convenir. Cette alumine est connue sous le nom Smelter Grade Alumina (SGA). Dans une réalisation avantageuse de l'invention, la quantité d'alumine injectée dans les gaz au niveau du réacteur est d'environ 100 à 350g/Nm3 de gaz, et la taille granulométrique moyenne des grains d'alumine fra che injectés dans les gaz est d'environ 70 à 100 m. A titre d'exemple, voici la répartition granulométrique de l'alumine fra che mesurée lors d'un essai sur une installation pilote (tous les pourcentages se réfèrent à la masse) : > 150 m > 106 m >75 m > 53 m > 45 m < 45 m < 20 m 5,13% 40,46% 80,82% 92,69% 95,66% 4,34% N/A Dans une quatrième étape (d), on sépare les particules minérales pulvérulentes chargées des COV ou HAP des effluents gazeux traités. Tout moyen de séparation approprié peut convenir, tel qu'un filtre à manches, connu en tant que tel, associé à une trémie de collecte. Si un filtre à manches est utilisé, la vitesse de filtration est avantageusement comprise entre 1 et 2 cm/s. Dans l'intérêt d'une bonne efficacité de dépollution, le temps de contact entre les particules et les effluents ne doit pas être trop court. Ainsi, le temps de séjour moyen des gaz dans la zone de dépollution (4) et dans la zone de séparation (5) est de l'ordre de 0,5 à 3 secondes, et préférentiellement compris entre 1,5 et 2,5 secondes. La dépollution peut se faire dans une seule zone de dépollution centrale ou dans plusieurs zones de dépollution en parallèle; dans ce dernier cas on prévoit à la fin de la zone d'injection de gaz (3) une sortie (34) vers la ou les zone(s) de dépollution mise(s) en parallèle. Afin de maintenir des conditions stationnaires dans la zone de séparation (5), il faut remplacer la quantité de particules minérales extraites (séparées). Cela se fait avantageusement par introduction de particules fra ches. A titre d'exemple, on utilise pour 10 à 15 t d'alumine en circulation dans la zone de dépollution environ 1,5 t/h d'alumine fraîche. On entend ici par particules fraîches des particules peu ou pas chargées de COV ou HAP condensés ou adsorbés, et notamment des particules qui n'ont pas encore été utilisés dans la zone de dépollution (4). Les particules d'alumine extraites peuvent être utilisées dans un procédé d'électrolyse ignée pour la production d'aluminium. Lors de ce procédé, les goudrons condensés sur les particules sont brûlés. Comme indiqué ci-dessus, les particules minérales pulvérulentes doivent avoir une température plus basse que les effluents avec lesquels elles entrent en contact. Avantageusement, elles sont refroidies à une température comprise entre 0 C et 50 C. Ce refroidissement se déroule dans une zone dite zone de conditionnement (6) qui comprend au moins un moyen de refroidissement. Tout moyen pour refroidir les particules minérales pulvérulentes peut convenir. Dans une réalisation avantageuse de l'invention, la zone de conditionnement comprend au moins une trémie de conditionnement (65). Selon un mode de réalisation avantageux, les particules minérales pulvérulentes sont refroidies à une température comprise entre environ 0 C et environ 20 C. Si plusieurs éléments de séparation sont prévus, le conditionnement peut se faire dans une 25 zone de conditionnement commune à l'ensemble des éléments de séparation, ou dans une unité centrale de conditionnement. Dans une réalisation avantageuse, la trémie de conditionnement (65) est placée au-dessous du moyen de séparation (52) et comporte des serpentins (654) dans lesquels circule un fluide frigorifique (voir figure 2). Le fond fluidisé de la trémie peut être divisé en plusieurs étages (655, 656, 657) dans lesquels l'alumine passe successivement par un dispositif de déversement (658); à titre d'exemple, trois étages donnent un bon résultat. Une grande partie ou même l'ensemble de la surface de fluidisation de cette trémie est couverte par le réseau de réfrigération. Le fluide réfrigérant circule en sens inverse de l'alumine recyclée. A partir du dernier étage (657) (i.e. l'étage le plus froid), l'alumine recyclée, qui peut atteindre une température de l'ordre de 0 C, quitte la trémie de conditionnement (65) par une sortie (653) et est réinjectée (à travers un conduit 43) dans les effluents à traiter, en amont de la zone de dépollution (4) ou (comme dans l'exemple de réalisation de la figure 1) directement dans cette zone. L'alumine fra che peut également être conditionnée en température. A tire d'exemple, elle peut être simplement mélangée (après avoir été acheminée par un conduit (62)) à l'alumine recylée au niveau du premier étage de refroidissement (655) de la trémie de conditionnement (65) ; alternativement, elle peut être injectée de manière indépendante en amont de la zone de dépollution, ou (comme dans l'exemple de réalisation de la figure 1) directement dans cette zone (à travers un conduit 42). L'alumine chargée en COV ou HAP peut être utilisée comme matière première dans le procédé de production d'aluminium par électrolyse ignée (procédé Hall-Héroult). Si le four à cuire des produits carbonés qui génère les fumées à dépolluer est un four à cuire les anodes utilisés dans les usines de production d'aluminium primaire, il est possible de renvoyer l'alumine chargée en COV ou HAP aux cuves d'électrolyse (via un transport) et de la réutiliser, de préférence mélangée à de l'alumine d'autres provenances (par exemple de l'alumine fra che ou fluorée), éventuellement après un stockage intermédiaire dans un silo de stockage. Les goudrons adsorbés seront détruits (oxydés) directement dans le bain d'électrolyte et d'aluminium en fusion puis réduits en CO2 et CO. Essai Des mesures ont été réalisées sur un dispositif pilote selon l'invention qui traite des fumées d'un four à cuire les anodes du type utilisé dans une usine de production d'aluminium primaire. Pour refroidir les fumées, on a combiné la pulvérisation d'eau et la dilution par l'air. Les résultats sont indiqués au tableau 1. Trois températures différentes ont été explorées. Tableau 1 Température des gaz Goudrons Goudrons Goudrons en sortie filtre Totaux Condensés Volatiles [ C] [mg/N3A [mm3l [mtm3] 103 3,2 1,42 1,83 99 2,6 0, 975 1,55 2,25 1,25 1 Les calculs de thermodynamiques appliqués aux HAP indiquent que l'injection d'alumine recyclée et fraîche, à raison de 250g/Nm3 de gaz à traiter, refroidies à 0 C au niveau du réacteur du filtre, provoque un refroidissement global du mélange gaz/alumine d'environ 20 C. Cette baisse de température associée aux pressions de vapeurs saturantes des HAP 16 OSPARCOM, entra ne la condensation d'une partie de la phase volatile et les concentrations estimées en sortie du traitement sec sont divisées par un facteur 3 ou 4 par rapport à un même traitement sans refroidissement de l'alumine. Avantages de l'invention La température à laquelle les effluents gazeux contaminés par des COV ou HAP sont traités, selon les procédés connus, par de l'alumine, n'est pas suffisamment basse (110 C 115 C) pour condenser et adsorber tous les composés organiques chauds. Le procédé selon l'invention permet d'abaisser cette température, tout en évitant une température trop basse susceptible de conduire à la condensation de liquides corrosifs. Le procédé selon l'invention améliore l'efficacité de dépollution. Il peut être installé sur des installations de dépollution existantes moyennant des modifications relativement faibles, qui restent compatibles avec les composants les plus coûteux (par exemple le système de captation des fumées, la tour de refroidissement, le filtre à manche, si un ou plusieurs de ces composants sont déjà installés)
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L'invention concerne un procédé de traitement de dépollution d'effluents gazeux contenant des composés organiques volatils (COV) et / ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), par adsorption et/ou condensation par des particules minérales pulvérulentes, comportant successivement :(c) une étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes dans les flux des effluents gazeux, au cours de laquelle dite étape au moins une partie desdits COV et / ou HAP se déposent sur lesdites particules ;(d) une étape de séparation des particules minérales pulvérulentes chargées des COV et/ou HAP et des effluents gazeux traités ;et caractérisé en ce que(1) avant l'étape d'introduction des particules minérales pulvérulentes (c), est insérée au moins une étape de pré-refroidissement des effluents à traiter,(2) dans l'étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes (c), les particules mises en oeuvre sont refroidies avant leur introduction.
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Revendications 1. Procédé de traitement de dépollution d'effluents gazeux contenant des composés organiques volatils (COV) et / ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), par adsorption et/ou condensation par des particules minérales pulvérulentes, ledit procédé comportant successivement: (c) une étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes dans les flux des effluents gazeux, au cours de laquelle dite étape au moins une partie desdits COV et / ou HAP se déposent sur lesdites particules; (d) une étape de séparation des particules minérales pulvérulentes chargées des COV et/ou HAP et des effluents gazeux traités; ledit procédé étant caractérisé en ce que (1) 25 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte successivement les étapes (a), (b), (c) et (d). avant l'étape d'introduction des particules minérales pulvérulentes (c), est insérée au moins une étape de pré-refroidissement des effluents à traiter, ladite étape de pré-refroidissement étant sélectionnée dans le groupe formé par (i) une étape (a) d'injection d'un liquide dans lesdits effluents gazeux; (ii) une étape (b) de dilution des effluents gazeux par l'introduction d'un fluide gazeux; étant entendu que lorsque les deux étapes (a) et (b) sont présentes simultanément, l'étape (a) doit être exécutée avant l'étape (b) ; (2) dans l'étape d'introduction de particules minérales pulvérulentes (c), les particules mises en oeuvre sont refroidies avant leur introduction; (3) dans l'étape de séparation des effluents gazeux dépollués et des particules minérales pulvérulentes (d), les effluents gazeux sont soit éliminés soit peuvent, si l'étape de dilution (b) est présente, pour partie être recirculés dans ladite étape de dilution (b). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la température Ti des effluents à traiter entrant dans le procédé est comprise entre 80 C et 220 C. 4. Procédé selon une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la température T4 des effluents à l'issue de l'étape (d) est comprise entre 70 C et 90 C, et préférentiellement entre 75 C et 85 C. 5. Procédé selon une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la température T2 des effluents à l'issue de l'étape (a) est comprise entre 90 C et 95 C, et la température T3 des effluents à l'issue de l'étape (b) est comprise entre 80 C et 90 C. 6. Procédé selon une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les particules minérales pulvérulentes sont refroidies avant leur introduction à une température comprise entre 0 C et 50 C, et préférentiellement comprise entre 0 C et 20 C. 7. Procédé selon une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les particules minérales chargées de COV et / ou HAP issues de l'étape de séparation (d) sont au moins en partie réintroduites dans l'étape (c). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que lesdites particules minérales chargées de COV et / ou HAP issues de l'étape de séparation (d) sont refroidies avant leur réintroduction dans l'étape (c). 9. Procédé selon une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdites particules minérales sont de l'alumine. 10. Dispositif de dépollution d'effluents gazeux chargés de composés organiques volatils (COV) et / ou d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) comportant (i) au moins une zone de refroidissement desdits effluents gazeux par injection d'un liquide (dite zone d'injection liquide ) ; (ii) au moins une zone de refroidissement desdits effluents par injection d'un fluide gazeux (dite zone d'injection de gaz ), (iii) au moins une zone de refroidissement et de dépollution desdits effluents par contact avec des particules minérales pulvérulentes (dite zone de dépollution ), (iv) au moins une zone de séparation des particules minérales pulvérulentes et des effluents gazeux traités (dite zone de séparation ). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte en plus au moins une zone de refroidissement (dite zone de conditionnement ) desdites particules minérales pulvérulentes. 12. Utilisation du procédé selon une quelconque des 1 à 9 ou du dispositif selon une quelconque des 10 ou 11 pour la dépollution d'effluents d'un four de cuisson de produits carbonés, et notamment d'un four de cuisson d'anodes. 13. Utilisation selon la 12 du procédé selon la 9 ou du dispositif selon la 10 ou 11 dans une usine de production d'aluminium par électrolyse ignée, de manière à recycler au moins une partie de l'alumine chargée de COV et / ou HAP issue de la zone de séparation ou de l'étape de séparation (d) dans le procédé d'électrolyse ignée.
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B,C
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B01,C25
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B01D,C25C
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B01D 51,B01D 53,C25C 3
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B01D 51/10,B01D 53/10,C25C 3/22
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FR2892401
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTOMATISATION D'UNE CHAINE DE DISTRIBUTION DE PLATEAUX REPAS
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REPAS. La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'automatisation d'une chaîne de distribution de plateaux repas et de récupération de barquettes. Elle s'applique, en particulier à la distribution de repas en collectivité, en restauration collective, plus particulièrement en milieu hospitalier. L'organisation des chaînes de constitution de plateau repas s'articule autour d'un tapis convoyeur de plateaux, au regard d'îlots techniques assurant la dépose des composants du repas. Chaque îlot nécessite la présence d'au moins un agent posté. Par exemple, pour les structures de moyenne importance, une chaîne d'assemblage de plateaux se compose des postes suivants : - un poste de dépose de plateau, un poste légumes , un poste viande , un poste hors d'oeuvres , un poste desserts et un poste chargement. Ainsi, sept agents peuvent être mobilisés entre une et deux heures, deux fois par jour, ce qui représente une charge financière importante pour la structure. De plus, de nombreuses erreurs ou oublis se produisent et représentent un coût et une charge de travail supplémentaire, un désagrément pour le destinataire du plateau et un non respect des composants du repas liés aux pathologies. De plus, l'allotissement des repas pour les unités en mufti- portions (une barquette peut contenir plusieurs portions pour plusieurs patients) ajoutent des coûts et charges de travail supplémentaires. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients par la mise en oeuvre de modules assurant le fonctionnement automatisé d'un ou plusieurs postes. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un dispositif d'automatisation de chaîne de distribution de plateaux repas, caractérisé en ce qu'il comporte : une pluralité de plateaux munis, chacun, d'un moyen d'identification, - une pluralité de chariots, une chaîne de convoyage des plateaux adaptée à garnir les plateaux de composants de repas et - un système informatique adapté à associer les plateaux aux chariots pour que chaque plateau soit transporté, dans un chariot, jusqu'à son destinataire. Selon des caractéristiques particulières, le système informatique est adapté à remplir des chariots en minimisant le nombre de destinations de chaque chariot. Selon des caractéristiques particulières, le système informatique est adapté à choisir les contenus des plateaux pour qu'une succession de plateaux soit destinés au même service destinataire. Selon des caractéristiques particulières, les moyens d'identification des plateaux comportent, chacun, une étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, chaque étiquette électronique comporte une mémoire réinscriptible. Grâce à chacune de ces dispositions, les plateaux peuvent être identifiés à distance et associés à des destinataires. Selon des caractéristiques particulières, le système informatique est adapté à associer chaque plateau à un destinataire et chaque destinataire à une liste de composants à mettre sur le plateau. Selon des caractéristiques particulières, le système informatique est adapté à associer une carte patient, qui identifie, notamment, les nom et prénom du patient, sa chambre, son lit, son régime alimentaire et/ou le menu choisi à chacun des plateaux. Selon des caractéristiques particulières, la chaîne de convoyage comporte au moins un lecteur de moyens d'identification des plateaux en communication avec au moins un automate. Selon des caractéristiques particulières, la chaîne de convoyage est dotée d'automates de distribution de composants sur les plateaux et de moyen de détection d'arrivée de chaque plateau en regard desdits automates, la distribution des composants étant synchronisée en fonction de l'arrivée des plateaux en regard de l'automate. Selon des caractéristiques particulières, la chaîne de convoyage est dotée d'au moins un poste de rattrapage comportant un écran d'affichage et le système informatique est adapté à afficher, pour au moins une partie des plateaux, au moins un identifiant de composant à placer sur le prochain plateau arrivant audit poste de rattrapage. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte des bornes de communication avec des chariots de transport de plateaux et le système informatique est adapté à transmettre auxdits chariots des informations représentatives de leurs chargements. Selon des caractéristiques particulières, chaque chariot est adapté à effectuer une remise en température des plateaux en fonction des informations représentatives de son chargement. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de chargement automatique de chariots. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de changement de chariot adapté, lorsqu'un chariot est rempli, à mettre en place un chariot vide. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de mémorisation de chaque plateau dans chaque chariot. Selon de:s caractéristiques particulières, le système informatique est adapté à récupérer un plateau sur un chariot en cas de modification d'affectation 25 du patient. Selon de:s caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de récupération de barquettes et un moyen de lavage des barquettes récupérées. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention 30 ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, en vue de dessus, un mode de réalisation particulier d'une chaîne de constitution de plateaux repas conforme à la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, en coupe, un automate de 5 dépose de barquette pouvant être incorporé à la chaîne de constitution de plateaux repas illustrée en figure 1, - la figure 3 représente, schématiquement, en coupe, un automate de dépose de fruits ronds ou de produits préemballés pouvant être incorporé à la chaîne de constitution de plateaux repas illustrée en figure 1, 10 - la figure 4 représente, schématiquement, en coupe, un poste de chargement de 'chariot d'une chaîne de constitution de plateaux repas, - la figure 5 représente, schématiquement, en vue de dessus, le poste de chargement de chariot d'une chaîne de constitution de plateaux repas illustré en figure 4, 15 - la figure 6 représente, schématiquement, en vue de dessus, un module additionnel de récupération de matière. Chaque plateau 115 est doté d'un moyen d'identification, par exemple une étiquette électronique, par exemple de type RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification pour identification radiofréquence), posée sur, solidarisée avec, 20 noyée ou incrustée dans le plateau. Chaque plateau 115 est ainsi identifiable par des lecteurs d'étiquettes électroniques de type connu. En variante, c'est la carte plateau qui est équipée du moyen d'identification, par exemple une étiquette électronique radiofréquence comportant, éventuellement une mémoire réinscriptible, c'est alors l'étiquette électronique de la carte plateau qui est lue et 25 permet l'identification du plateau 115. Une fois garnis, les plateaux sont conditionnés dans des chariots 200. Chaque chariot 200 est identifié, par exemple par une étiquette électronique ou par l'intermédiaire d'une mémoire réinscriptible, par exemple à distance, par une borne à communication hertzienne (par exemple WIFI ou 30 Bluetooth), les moyens électroniques nécessaires, bien connus de l'homme du métier, n'étant pas détaillés ici. Dans ce dernier cas, un système informatique central est adapté à inscrire des données d'identification et/ou de transfert dans la mémoire réinscriptible du chariot 200. Un système d'affichage intégré au chariot permet l'affichage de ces données. Le positionnement des plateaux 115 dans le chariot 200 est induit par le système informatique à partir d'une logique formatée en fonction des chambres du service et de la distribution dans les couloirs. Les ordres de positionnement sont donc construits au départ de la distribution des plateaux et en tenant compte de la logique de remplissage des chariots. Ce formatage permet de n'avoir qu'un contrôle embarqué sur l'automate de chargement 195 : la lecture des informations relatives au positionnement (niveau du chariot) et à leur contrôle avec les ordres fournis par le système informatique. Chaque niveau, ou étage, du chariot 200 est doté d'un repère lisible, par exemple à étiquette électronique, qui associe une plaque de chauffage ou une cellule de remise en température à un plateau 115 lui-même associé à un plat afin de permettre d'optimiser le programme de remise en température avant distribution. Le repérage d'un plateau 115 dans un chariot 200, y compris le niveau où il se trouve dans le chariot, permet aussi la récupération d'un chariot 200 puis d'un plateau 115 puis la recharge d'un autre plateau 115 dans le chariot 200, en cas de réaffectation d'un patient ou d'un régime à un patient. Le système informatique centralisé assure les fonctions suivantes : la gestion du fichier des patients et des demandes, l'association d'une carte patient (qui identifie, notamment, les nom et prénom du patient, sa chambre, son lit, son régime alimentaire, le menu choisi) et de sa demande à un plateau, le choix du chariot 200, le repérage du plateau 115 sur la chaîne de constitution de plateaux 100, la gestion des chargeurs de composants de repas des automates de la chaîne de convoyage 150 et de leurs marchandises, la commande des automates 120, 125, 135, 140 de distribution de composants du repas, - la gestion des plateaux 115 en circuit de rattrapage 130, l'affichage des besoins du plateau en chargement sur un poste de rattrapage 130, c'est-à-dire un poste non automatisé, le repérage de chaque chariot 200 au-dessus d'un point de centrage 205 et l'ordre de transfert à l'automate de transfert 210 (connu sous le nom de tortue ou tal , acronyme de transport automatisé lourd), - la gestion des niveaux de chargement de chaque chariot 200 et leur association avec l'identifiant des plateaux 115 correspondants, - le transfert, par l'intermédiaire d'une borne à communication hertzienne, de données, par exemple les informations de chargement pour l'optimisation du cycle de remise en température (par exemple, si un patient est en cours d'examen, le réchauffage des plats de son plateau peut être différé), - la récupération de chariot 200, de plateau 115 et de barquettes 145 pour lavage des barquettes 145 et récupération de chaque barquette 145 ou de son matériau de constitution, par exemple du polypropylène. Lors de la détection de l'absence d'étiquette électronique sur un chariot 105 de chargement des plateaux, on considère qu'il n'y a plus de plateau sur ce chariot 105 et les automates 120, 125, 135 et 140 de la chaîne de convoyage 150 des plateaux 115 sont mis en veille. Inversement, la présentation d'un chariot 105 chargé de plateaux 115 couplé à une validation de reprise de fonctionnement relance les automates 120, 125, 135 et 140. En entrée de la chaîne de convoyage 150, un automate 110, par exemple à ventouses assure la prise d'un plateau 115 dans une pile de plateaux d'un chariot à niveau constant 105 et la dépose du plateau 115 sur la chaîne de convoyage 150. Afin que les plateaux 115 suivent un bon alignement sur la chaîne de convoyage 150, un centrage par double balayage latéral (deux bras, par exemple pneumatiques, viennent pincer latéralement le plateau et l'alignent sur le convoyeur) est prévu en entrée de la chaîne de convoyage 150. Par exemple, une double glissière calibrée au format du plateau (préférentiellement sa largeur) aligne ses bords sur les bordures de la chaîne de convoyage 150. Ainsi, deux centreurs mus perpendiculairement à la chaîne de convoyage et au plan des plateaux poussent le plateau vers le centre du convoyeur, sous le contrôle d'un automate asservi à l'automate de dépose des plateaux 110 ou au repérage de l'arrivée du plateau, par exemple par cellule de détection optique, mécanique ou à lecture d'étiquette électronique 107. Dans ce dernier cas, préférentiel, un lecteur d'étiquettes électroniques 107 placé à proximité de l'entrée de la chaîne de convoyage 150, par exemple en dessous, vérifie que l'étiquette électronique du plateau est lisible. Si elle n'est pas lisible, on arrête la chaîne de convoyage 150 et on déclenche une alarme afin que le plateau 115 défectueux soit retiré. L'identification du plateau est transmise par ce lecteur 107 au système informatique. Le système informatique associe cette identification à une carte patient et génère immédiatement une série d'ordres ou requêtes, notamment à destination des automates 120, 125, 135 et 140 de la chaîne de convoyage 150, le déclenchement des actions requises étant subordonné à la détection du plateau 115 en question en regard des automates 120, 125, 135 et 140 sur la chaîne de convoyage 150. Ces requêtes sont conservées par les automates en question. La gestion des associations peut aussi être assurée, au fur et à mesure du déplacement du plateau 115 par le système informatique. Dans ce cas, la détection d'un plateau 115 sur une borne de lecture de la chaîne de convoyage 150., elle-même associée à au moins un automate en amont de l'automate, déclenche une autre requête à destination de l'automate concerné. Au poste suivant l'automate 110, un automate imprime et dépose sur le plateau une carte plateau qui décrit, sous forme de texte, les composants du repas correspondant au plateau. Cette carte plateau sert pour un contrôle en cas d'anomalie du système, pour contrôle lors de la distribution des plateaux dans les services et pour informer le patient sur la composition de son repas. Comme on l'on indiqué ci-dessus, en variante, cette carte plateau comporte une étiquette électronique comportant une mémoire réinscriptible. Chaque étiquette électronique reçoit et conserve alors des informations concernant les constituants du repas qui doivent être déposés sur le plateau 115 qui lui est associé. Dans ce cas, c'est le contenu de la carte plateau qui provoque, au moment de sa lecture par une borne de lecture, en amont d'au moins un automate, le fonctionnement de cet automate. Aux postes suivants l'automate de dépose de cartes plateaux, des automates 120, 125, 135 et 140 déposent les barquettes 145 de viande et de légumes ou tout autre composant du repas. Ces automates 120, 125, 135 et 140 sont, par exemple, des automates rotatifs à chargeurs, des automates en ligne ou des automates perpendiculaires à la chaîne de convoyage, munis d'une ligne de transfert. Ils conservent, dans chacun de leurs chargeurs, plusieurs barquettes contenant le même composant, le système informatique gérant automatiquement les chargeurs identifiés et associés aux composants de repas qu'ils contiennent. Préférentiellement, un lecteur d'étiquettes électroniques fournit l'identification du plateau à l'automate, et celui-ci valide la correspondance entre le contenu de la barquette 145 à déposer et le plateau 115 en question, avant de placer la barquette 145 sur le plateau 115, afin d'éviter les risques d'erreur d'affectation, en particulier dans le cas des repas diététiques lourds. En variante, l'information concernant la référence du plateau 115 est fournie au système informatique quo déclenche alors une requête destinée à l'automate 120, 125, 135 ou 140, suivant le lieu de détection, sur la chaîne de convoyage 150. En variante, dans le cas où les étiquettes électronique des plateaux comportent une mémoire réinscriptible, c'est le contenu de la mémoire réinscriptible qui déclenche la requête à destination de l'automate concerné pour que celui-ci sélectionne et dépose la barquette concernée. En variante, un lecteur de codes à barres lit une étiquette à code à barre sur la barquette 145 à placer sur le plateau 115 et l'automate valide la correspondance entre le contenu de la barquette 145 et le plateau 115 en question, avant de placer la barquette 145 sur le plateau 115, afin d'éviter les risques d'erreur d'affectation. Cette variante fournit un deuxième niveau de contrôle et de sécurité. Les automates perpendiculaires 120, 125, 135 et 140 illustrés en figure 1 présentent l'avantage d'une modularité importante, de la possibilité d'intégrer autant de chargeurs que nécessaire et d'intégrer des moyens connus. Ces automates 120, 125, 135 et 140 combinent, chacun, une ligne de translation par famille de produit et un ensemble de chargeurs fixes et linéaires. A partir des requêtes transmises par le système informatique ou générées à partir des contenus de mémoires réinscriptibles d'étiquettes électroniques associées aux plateaux 115, les séquences de déstockage des produits sont programmées par les automates 120, 125, 135 et 140. En fonction de l'importance de la chaîne de convoyage 150 et du nombre de chargeurs, un nombre de six séquences programmables est typique. Dans le mode de réalisation représenté en figure 1, les automates 120, 125, 135 et 140 repèrent la demande concernant un plateau-repas 115, trois plateaux avant la dépose, déstockent la barquette concernée sur le premier tapis large destiné à couvrir la totalité des chargeurs, c'est à dire longer les deux lignes de chargeurs se trouvant de part et d'autre de la chaîne de convoyage, deux plateaux avant la dépose. Des centreurs positionnent ensuite la barquette à l'entrée du tapis de translation dimensionné à la largeur standardisée des barquettes et la barquette y est mise en attente du transfert sur le plateau-repas de la barquette précédente. Un plateau avant la dépose, la barquette 145 est libérée et reste bloquée sur le tapis de translation jusqu'à ce qu'arrive le plateau-repas 115 qui lui correspond, en regard de la sortie du tapis de translation (la détection de ce plateau est préférentiellement effectuée par un lecteur d'étiquettes électroniques). On observe que le positionnement de la sortie des tapis de translation assure la dépose de la barquette dans la zone du plateaurepas qui lui est dédiée, le tapis pouvant être à projection, c'est à dire pouvant amener l'élément de repas au-dessus du plateau 115, pour effectuer une dépose au centre ou de l'autre côté du plateau 115. Les chargeurs des automates 120, 125, 135 et 140 étant statiques, l'approvisionnement durant le fonctionnement est simplifié. Comme on l'observe en figure 2, un automate de dépose de barquettes peut aussi être constitué d'un réservoir vertical 170 muni de deux ensembles de pinces 160 et 165 capables de bloquer le déplacement vertical des barquettes 145 sous l'effet de leur poids. La distribution est alors effectuée comme suit. Dans un premier temps, les pinces supérieures 160 et inférieures 165 sont fermées et bloquent, respectivement, une colonne de barquettes 145 et une barquette 145. Dans un deuxième temps, les pinces inférieures 165 sont ouvertes et libèrent la barquette inférieure 145 sur le plateau-repas 115 qui se trouve en regard de l'automate. Dans un troisième temps, les pinces inférieures 165 sont refermées. Dans un quatrième temps, les pinces supérieures 160 sont ouvertes et la colonne de barquettes 145 descend de l'épaisseur d'une barquette 145 jusqu'à ce que la barquette inférieure soit en appui sur les pinces inférieures 165. Puis les pinces supérieures 160 sont refermées et on retourne au premier temps. La figure 3 représente, schématiquement, en coupe, un automate de dépose de fruits ronds 180 ou de produits préemballés pouvant être incorporé à la chaîne de constitution de plateaux repas illustrée en figure 1. Les pinces supérieures 185 et inférieures 190 sont commandées de la même manière qu'exposé ci-dessus en regard de la figure 2. L'ouverture d'une pince d'extrémité 175 est commandée lors de l'arrivée en position adéquate d'un plateau 115. Une cellule de détection placée entre les pinces supérieures 160 et inférieures 165 :signale l'absence de barquette 145 et si un chargeur relais à été prévu, il lui est transmis un ordre de début de déchargement. Aux postes suivants, les automates 135 et 140 de distribution de hors d'oeuvres, de desserts lactés, de produits préemballés et/ou de fruits, fonctionnement de la même manière que les automates 120 et 125 de distribution de barquettes de viande ou de légumes. En cas de besoin, la chaîne de convoyage 150 comporte au moins un poste de rattrapage 130, c'est-à-dire des postes non automatisés, auxquels un agent effectue la dépose de composants de repas sur les plateaux 115. Chaque poste de rattrapage 130 est muni d'un écran 155 dont l'affichage est commandé par le système informatique et indique le ou les composant(s) à poser manuellement dans le prochain plateau 115 à venir. En option, un lecteur de code à barres permet de vérifier le respect des instructions affichées. Le systèrne informatique commande la constitution des plateaux 115 service par service, de manière à permettre le chargement des chariots 200 afin que chacun des chariots 200 correspondent à un minimum de services différents. A chaque fois que le chargement d'un chariot 200 doit être interrompu, manuellement ou automatiquement, le système informatique fournit une information permettant cette interruption de chargement. Par exemple, dans le cas d'un chargement manuel, il fait arrêter la chaîne de convoyage 150 et s'allumer un voyant demandant le positionnement d'un chariot vide en sortie de chaîne de convoyage 150, le redémarrage s'effectuant après validation par l'opérateur. Eventuelllement, un poste de sortie fournit des informations de destination au chariot, identifiant les plateaux destinés à chaque service destinataire du chariot 200, par exemple sous la forme d'une feuille imprimée qui est placée sur le chariot 200 chargé, par l'opérateur ou automatiquement ou sous la forme d'un enregistrement dans une mémoire réinscriptible du chariot 200. Dans le cas où le chargement des chariots 200 est automatique, le système informatique commande le changement de chaque chariot 200 et associe les informations de destination au chariot 200 chargé, comme décrit ci-dessus. La gestion des chariots 200 est préférentiellement automatisée. A cet effet, des chariots 200 vides sont gardés dans un espace dédié spécifiques, appelé stockage des chariots vides , et les chariots 200 chargés de plateaux sont également gardés dans un espace dédié spécifique, appelé gare de départ des chariots , avant leur transport vers les services. La chaîne de convoyage 150 est préférentiellement située entre ces deux espaces. Chacun des chariots 200 est communiquant pour recevoir des informations ou requêtes du système informatique. Les chariots 200 sont munis d'un afficheur, par exemple un écran à cristaux liquides, pour afficher le service de destination, information fournie par le système informatique. Préférentiellement, les chariots 200 sont aussi munis d'une mémoire réinscriptible pour enregistrer et fournir, en fonction du service destinataire, les coordonnées de transport, pour que des automates de transport 210 effectuent le transport du chariot jusqu'au service destinataire. Dans cette variante, cette mémoire enregistre aussi les caractéristiques de remise en température des plateaux en fonction des plats et/ou du délai de transport jusqu'à leur destinataire. Chacun des chariots 200 fournit au système informatique des informations concernant la chaîne du chaud et la chaîne du froid et les dysfonctionnements 5 éventuellement constatés. Préférentiellement, chaque niveau du chariot 200 est identifié électroniquement et associé au plateau 115 qu'il supporte, lors de son chargement, le système informatique recevant ces informations pour déterminer les instructions de remise en température des plateaux 115 et les transmettre au 10 chariot 200 concerné. En ce quii concerne la récupération du matériau du corps de la barquette, en variante, on prévoit un module automatique 300 de tri et de lavage des barquettes, illustré en figure 6, pour récupérer ce matériau. On rappelle que la barquette 145 est composée de deux éléments, le film non récupérable et le 15 corps de barquette récupérable, par exemple en polypropylène. Dans ce module additionnel 300, on vide le chariot 200 sur une bande convoyeuse 355, on tient les barquettes 335 par des pinces ou des moyens d'aspiration, on les retourne pour en vider le contenu dans une poubelle, on effectue leur nettoyage par eau, on passe l'eau souillée en centrifugeuse pour récupérer les déchets solides, on 20 nettoie les barquettes avec de la lessive, on passe les barquettes en étuve pour les stériliser, on les sèche à l'air chaud et on libère les barquettes. Pour ce rnodule additionnel, le système est basé sur : 1. Une automatisation de la récupération des plateaux 115 dans les chariots 200 de distribution des repas ; 25 2. Une récupération semi automatique des barquettes 145 ; 3. Le traitement du dérochage, du lavage, du séchage, de la découpe et du conditionnement en automatique des barquettes ; 4. Un dérochage (terme technique désignant la suppression des déchets résiduels d'une assiette ou d'un plateau) automatique du plateau et 30 5. Le traitement du lavage et de la désinfection du plateau ainsi que sa récupération en automatique. En ce qui concerne l'automatisation de la récupération des plateaux, son principe s'appuiie sur un équipement identique au module de chargement des chariots, la manutention des chariots pouvant être traitée en manuel ou par le biais des tortues et d'un automate de transport. Un système de détection, par exemple optique, de présence de plateaux sur les pas du chariot enclenche la procédure de récupération du plateau qui est déposé sur un tapis de transfert bi-cordes. Le balayage des pas du chariot est incrémenté dans l'automate de déchargement qui commande la rotation du chariot pour traiter le cas échéant l'autre compartiment. Après avoir été vidé, le chariot est acheminé manuellement ou automatique vers un tunnel de lavage des chariots. En ce qui concerne la récupération semi-automatique des barquettes, on rappelle que le polypropylène, composant des corps des barquettes à usage unique, est une matière première dont le coût est en pleine évolution. Ce produit est récupérable sous deux formes : en recyclage après refonte ou sous forme de combustible. L'intérêt de la récupération réside dans la mise en oeuvre d'un principe de récupération HQE (acronyme de Haute Qualité Environnementale, signifiant qu'il y a une faible consommation d'eau et de produits lessiviels) et avec un besoin en personnel réduit. Le principe repose dans un premier temps par une opération humaine consistant à : -séparer le film (opercule) de la barquette, le film n'étant pas récupérable, déposer la barquette sur le rail de lavage. Les opérations de dérochage sont traitées en automatique. La cadence de six plateaux à la minute (soit douze barquettes) est retenu pour une opération manuelle, cette cadence peut être augmentée par l'adjonction d'un deuxième poste de récupération et d'une machine de lavage multi-pistes. En ce qui concerne le traitement automatique des barquettes et la récupération du polypropylène, au cours d'une première étape, les barquettes sont déposées par l'opérateur et retournées sur un rail de translation. Au cours d'une deuxième étape, lors de l'avancement des barquettes, un mécanisme enclenche une double pince qui vient maintenir labarquette par le rebord, permettant ainsi un lavage par pression à un stade ultérieur. Le rail de translation avance la barquette pincée au travers d'un ensemble de caisson dont les caractéristiques sont les suivantes : Caisson 1 û dérochage de barquettes par jet d'eau sous pression en émulsion avec de l'air comprimé ou dérochage de la barquette par jet d'eau haute pression, l'eau est récupérée, les matières solides sont récupérées par la centrifugation, l'eau est recyclée, en fin de cycle l'eau est évacuée après désinfection. Caisson 2 û désinfection et dégraissage de la barquette par ajout d'un produit adapté clans l'eau, l'eau est filtrée et récupérée en circuit fermé seule une partie de l'eau est récupérée et transférée dans le caisson 1. Caisson 3 û étuvage et désinfection de la barquette par injection de vapeur haute pression. Caisson 4 û séchage par une turbine d'air chaud. Le matériel des caissons 2 et 4 est connu dans les tunnels de lavage. En sortie du caisson 4, les barquettes sont sèches. Elles sont alors engagées dans un laminoir. A ce stade les pinces de blocages des barquettes sont libérées pour mettre l'écrasement du produit, un principe de découpe latérale et horizontale découpe le polypropylène. Le polypropylène propre et fragmenté est récupéré dans des contenants de stockage et le cas échéant éventuellement pressé pour en réduire le volume. En ce qui concerne le dérochage automatique du plateau, d'un autre coté, le tapis de translation fait avancer les plateaux sur la cadence variable de six plateaux par minute. Deux bras à projection équipés de ventouse projettent le plateau et permettent un dérochage des reliefs résiduels au-dessus d'un conteneur. Une balayette peut compléter ce dispositif pour en assurer un meilleur nettoyage. Le plateau est ensuite engagé dans un lave plateaux, de type connu, et récupéré en fin de nettoyage sur un chariot à niveau constant. Ce module additionnel permet la récupération d'une matière première onéreuse tout en optimisant un ensemble de fonctions indispensables qui sont la récupération, le trie et le lavage des plateaux en milieu hospitalier. Une récupération de 80 % des contenants peut être envisagée sur les structures hospitalières monoblocs ou sur les sites satellites. On observe, en figure 6, en vue de dessus, un schéma de la chaîne 300 de dérochage et de récupération des barquettes. Sont représentés, dans cette figure 6, une pince à barquettes 305 en position relevée, un ergot 310 de fermeture des pinces, actionnant automatique la fermeture des pinces lors de l'avancement de la barquette, un ergot identique libérant la barquette lors de son engagement dans le laminoir, une pince 315 à barquettes en position fermée, un tunnel 320 de lavage au format des barquettes, un rail 325 de translation du mécanisme de dépose et de pince des barquettes, un plateau 115 sur un tapis de translation 355 bi cordes, des résidus 335 sur le plateau, un plateau déroché 350, un conteneur 345 de récupération des déchets, un plateau 340 projeté par des bras à ventouses, le dérochage étant réalisé par gravité et pouvant être complété par un balayage automatique et un tunnel de lavage des plateaux 360
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Le dispositif d'automatisation de chaîne de distribution de plateaux repas comporte :- une pluralité de plateaux (115) munis, chacun, d'un moyen d'identification,- une pluralité de chariots (200),- une chaîne de convoyage (150) des plateaux adaptée à garnir les plateaux de composants de repas et- un système informatique adapté à associer les plateaux aux chariots pour que chaque plateau soit transporté, dans un chariot, jusqu'à son destinataire.Préférentiellement, le système informatique est adapté à choisir les contenus des plateaux pour qu'une succession de plateaux soit destinés au même service destinataire.Préférentiellement, les moyens d'identification des plateaux comportent, chacun, une étiquette électronique, par exemple de type RFID, identification radiofréquence ou à mémoire ré-inscriptible.
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1 - Dispositif d'automatisation de chaîne de distribution (100) de plateaux repas (115), caractérisé en ce qu'il comporte : une pluralité de plateaux (115) munis, chacun, d'un moyen d'identification, une pluralité de chariots (200), une chaîne de convoyage (150) des plateaux adaptée à garnir les plateaux de composants de repas et - un système informatique adapté à associer les plateaux aux chariots pour que chaque plateau soit transporté, dans un chariot, jusqu'à son destinataire. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système informatique est adapté à remplir des chariots (200) en minimisant le nombre de destinations de chaque chariot. 3 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le système informatique est adapté à choisir les contenus (145) des plateaux (115) pour qu'une succession de plateaux soit destinés au même service destinataire. 4 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'identification des plateaux (115) comportent, chacun, une étiquette électronique. 5 û Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque étiquette électronique comporte une mémoire ré-inscriptible. 6 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le système informatique est adapté à associer chaque plateau (115) à un destinataire et chaque destinataire à une liste de composants (145) à mettre sur le plateau. 7 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le système informatique est adapté à associer une carte patient, qui identifie, notamment, les nom et prénom du patient, sa chambre, son lit, son régime alimentaiire et/ou le menu choisi à chacun des plateaux.8 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la chaîne de convoyage (150) comporte au moins un lecteur (107) de moyens d'identification des plateaux (115). 9 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la chaîne de convoyage (150) est dotée d'automates (120, 125, 135, 140) de distribution de composants (145) sur les plateaux (115) et de moyen de détection d'arrivée de chaque plateau en regard desdits automates, la distribution des composants étant synchronisée en fonction de l'arrivée des plateaux en regard de l'automate. 10 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la chaîne de convoyage (150) est dotée d'au moins un poste de rattrapage (130) comportant un écran d'affichage (155) et le système informatique est adapté, pour au moins une partie des plateaux, à afficher au moins un identifiant de composant à placer sur le prochain plateau arrivant audit poste de rattrapage. 11 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des bornes de communication avec des chariots (200) de transport de plateaux et le système informatique est adapté à transmettre auxdits chariots des informations représentatives de leurs chargements. 12 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que chaque chariot (200) est adapté à effectuer une remise en température des plateaux (115) en fonction des informations représentatives de son chargement. 13 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de chargement automatique (195) de chariots (200). 14 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (210) de changement de chariot (200) adapté, lorsqu'un chariot est rempli, à mettre en place un chariot vide. 15 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en 30 ce qu'il comporte un moyen de mémorisation de chaque plateau (115) dans chaque chariot (200).16 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le systèrne informatique est adapté à récupérer un plateau (115) sur un chariot (200) en cas de modification d'affectation du patient. 17 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en 5 ce qu'il comporte un moyen (300) de récupération de barquettes (145) et de lavage des barquettes récupérées.
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B,A,G
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B65,A47,G06
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B65G,A47F,G06Q
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B65G 47,A47F 10,B65G 65,G06Q 10
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B65G 47/00,A47F 10/06,B65G 65/00,G06Q 10/00
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FR2902509
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A1
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ECHANGEUR DE CHALEUR
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Description La présente invention se rapporte à un échangeur de chaleur. La demande de brevet non examinée japonaise N 2003-314 987 décrit un échangeur de chaleur en tant que radiateur de cycle de réfrigération supercritique. La figure 17 représente un réservoir de collecteur 40 d'un échangeur de chaleur. Le réservoir de collecteur 40 comprend un élément de réservoir 50 et un élément de plaque 60 réunis ensemble. :'élément de réservoir 50 comporte une partie de passage 51 définissant un espace de passage dans celui-ci pour permettre à un réfrigérant de circuler. L'élément de plaque 60 comporte des trous d'insertion de tubes 61 et les extrémités de tubes 10 qui sont insérées dans les trous d'insertion de tubes 61. La partie de passage 51 s'étend par rapport à une paroi de base de l'élément de réservoir 50 dans une direction opposée à l'élément de plaque 60 et présente une forme globalement en U en section transversale définie dans une direction perpendiculaire à la direction s'étend dans longitudinale. De même, la partie de passage 51 la direction longitudinale du réservoir de collecteur Comme partie de direction40. représenté passage 51 longitudinale sur la figure 17, une largeur W de la dans une direction perpendiculaire à la du réservoir de collecteur 40 et perpendiculaire à la direction longitudinale du tube 10 est inférieure à la largeur des tubes 10 de façon réduire la concentration d'une charge due à la pression du réfrigérant circulant dans la partie de passage 51 dans une direction pour séparer l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60. A savoir la largeur W est réduite de façon à améliorer la résistance à la pression du réservoir de collecteur 40. L'élément de plaque 60 comporte des parties d'accouplement 62 autour des trous d'insertion de tubes 61. Les parties d'accouplement 62 s'étendent dans une direction. opposée à l'élément de réservoir 50 par rapport à une paroi de base de l'élément de plaque 60 de façon à fournir les espaces de communication dans celles-ci pour permettre une communication entre les tubes 10 et la partie de passage 51. L Par exemple, les parties d'accouplement 62 et la partie de passage 51 sont formées par moulage à la presse. Dans ce cas, cependant, les parties de base de la partie d'accouplement 62 et de la partie de passage 51 par rapport aux parois de base respectives seront affaissées ou cisaillées. La figure 18A représente une section transversale longitudinale du réservoir de collecteur 40. La figure 18B représente une vue agrandie d'une partie du réservoir de collecteur 40 indiquée par la flèche XVIIIB sur la figure 18A afin de représenter un exemple d'une partie affaissée ou cisaillée X formée au niveau de la partie de base de la partie d'accouplement 62. Si l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60 présentant une telle partie affaissée ou cisaillée X sont réunis l'un à l'autre, un très petit espace libre Z reste entre l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60. Dans cette condition, lorsque le réservoir de collecteur 40 subit une pression du réfrigérant, le très petit espace libre Z reçoit la contrainte d'une manière concentrée. De ce fait, la résistance du réservoir de collecteur 40 vis-à-vis d'une pression sera réduite. La présente invention est réalisée au vu de l'objet qui précède, et c'est un but de la présente invention de fournir un échangeur de chaleur ayant un réservoir de collecteur présentant une résistance suffisante vis-à-vis d'une pression en réduisant un très petit espace libre entre les composants du réservoir de collecteur. Conformément à un aspect. de la présente invention, un échangeur de chaleur comporte une pluralité de tubes définissant des passages dans celui-ci à travers lesquels un fluide circule et un réservoir de collecteur couplé à la pluralité de tubes. Le réservoir de collecteur comprend un élément de plaque connecté à la pluralité de tubes, un élément de réservoir connecté à l'élément de plaque et un élément intermédiaire disposé entre l'élément de réservoir et l'élément de plaque. Au moins l'un de l'élément de plaque et de l'élément de réservoir comprend une paroi de base opposée à une surface de l'élément intermédiaire et une extension qui s'étend à partir de la paroi de base dans une direction se séparant de l'élément intermédiaire. L'extension définit un espace crans celle-ci pour permettre au fluide de circuler. En outre, l'élément intermédiaire définit une ouverture au niveau d'une position opposée à une partie de base de l'extension, la partie de base se connectant à la paroi de base. Même si la partie de base de l'extension est affaissée ou cisaillée, l'ouverture est définie par l'élément intermédiaire à la position correspondant à la partie de base de l'extension. De ce fait, un très petit espace libre auquel une contrainte due à la pression du fluide peut être vraisemblablement appliquée d'une manière concentrée, n'est pas formé entre La partie de base de l'extension et l'élément intermédiaire. En tant que tel, même si le réservoir de collecteur reçoit une pression due au fluide, le réservoir de collecteur maintient la résistance vis-à-vis d'une pression. Par conséquent, la résistance du réservoir de collecteur vis-à-vis de la pression s'améliore. Dans ce qui précède, la position correspondant à la partie de base du moyen d'extension signifie une partie ou zone qui chevauche et/ou englobe la partie de base de l'extension lors d'une observation dans une direction perpendiculaire aux parois de base et à l'élément intermédiaire. Par exemple, l'ouverture peut être réalisée par un évidement ou creux qui est en retrait par rapport à la surface de l'élément intermédiaire. En variante, l'ouverture peut être réalisée par un trou traversant traversant l'élément intermédiaire depuis la surface jusqu'à la surface opposée ou bien une découpe ou une partie supprimée de l'élément intermédiaire. De même, l'ouverture peut être définie en modifiant l'épaisseur d'une partie de l'élément intermédiaire. Par exemple, l'extension peut être une partie de passage formée sur l'élément de réservoir. La partie de passage s'étend dans une direction longitudinale du réservoir de collecteur et permet au fluide de passer. Dans ce cas, l'ouverture est par exemple réalisée par l'évidement formé sur l'élément intermédiaire. L'évidement s'étend dans une direction longitudinale de l'élément intermédiaire au niveau d'une position opposée aux parties de base de la partie de passage. De même, l'extension peut être une partie d'accouplement de tube formée sur l'élément de plaque. Dans ce cas, l'ouverture est par exemple réalisée par le trou traversant formé sur l'élément intermédiaire, et le trou traversant permet la communication entre le tube et un espace de passage défini dans l'élément de réservoir. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée qui suit réalisée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels des parties identiques sont désignées par des références numériques identiques et dans lesquels : La figure 1 est une vue de l'avant d'un échangeur de chaleur conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2A est une vue en coupe transversale de l'échangeur de chaleur prise le long d'une ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 2B est une vue en coupe transversale de l'échangeur de chaleur prise le long d'une ligne IIB-IIB de la figure 1, La figure 3A est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un second mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 3B est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au second mode de réalisation, prise à une position correspondant à la ligne IIB-IIB de la figure 1, La figure 4 est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur, prise dans une direction parallèle à une direction longitudinale d'un réservoir de collecteur, conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 5A est une vue en coupe transversale de l'échangeur de chaleur, prise le long d'une ligne VA-VA de la figure 4, La figure 5B est une vue en coupe transversale de l'échangeur de chaleur, prise le long d'une ligne VB-VB de la figure 4, La figure 6 est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 7A est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un cinquième mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne VIIA-VIIA de la figure 1, La figure 7B est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au cinquième mode de réalisation, prise à une position correspondant à la ligne IIBIIB de la figure 1, La figure 8A est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un sixième mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 8B est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au sixième mode de réalisation, prise à une position correspondant à la ligne IIB-IIB de la figure 1, La figure 9A est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un septième mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 9B est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au septième mode de réalisation, prise à une position correspcndant à la ligne IIB-IIB de la figure 1, La figure 10 est une vue en coupe transversale partielle d'un échangeur de chaleur conforme à un huitième mode de réalisation de la présente invention, prise à une position correspondant à la ligne IIA-IIA de la figure 1, La figure 11 est une vue en perspective d'un échangeur de chaleur conforme à un neuvième mode de réalisation de la présente invention, La figure 12 est une vue en perspective éclatée d'un réservoir de collecteur de l'échangeur de chaleur conforme au neuvième mode de réalisation, La figure 13A est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au neuvième mode de réalisation, prise à une position correspondant à une ligne XIIIA-XIIIA de la figure 12, La figure 13B est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au neuvième mode de réalisation, 6 2902509 prise à une position correspondant à une ligne XIIIB-XIIIB de la figure 12, La figure 14 est une vue en coupe transversale partielle de l'échangeur de chaleur conforme au neuvième mode de réalisation, prise à une position correspondant à une ligne XIV-XIV de la figure 12, La figure 15 est une vue en coupe transversale d'un réservoir de collecteur d'un échangeur de chaleur conforme au dixième mode de réalisation de la présente invention, La figure 16 est une vue en coupe transversale d'un réservoir de collecteur d'un échangeur de chaleur conforme à un onzième mode de réalisation de la présente invention, La figure 17 est une vue en perspective éclatée d'un réservoir de collecteur d'un échangeur de chaleur d'une technique antérieure, La figure 18A est une vue en coupe transversale du réservoir de collecteur représenté sur la figure 17, prise dans une direction longitudinale du réservoir de collecteur, et La figure 18B est une vue agrandie d'une partie du réservoir de collecteur indiquée par une flèche XVIIIB de la figure 18A. Ensuite, les modes de réalisation de la présente invention seront décrits en faisant référence aux dessins annexés. (Premier mode de réalisation) Un premier mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 1, 2A et: 2B. Comme indiqué sur la figure 1, un échangeur de chaleur 1 est par exemple un radiateur (dispositif de refroidissement de gaz) d'un conditionneur d'air de véhicule. Le radiateur exécute un échangeur de chaleur entre l'air et un fluide circulant dans celui-ci, en irradiant ainsi la chaleur du fluide. Dans le premier mode de réalisation, le fluide circulant dans l'échangeur de chaleur est un réfrigérant. Par exemple, le conditionneur d'air conçoit un cycle de réfrigération supercritique dans lequel la pression du réfrigérant dépasse une pression supercritique du côté haute pression c'est-à-dire que le réfrigérant est mise sous pression dans un état supercritique. Le réfrigérant est par exemple le dioxyde de carbone. En variante, le réfrigérant peut être de l'éthylène, de l'éthane, du dioxyde d'azote et autre. Sur la figure 1, des flèches vers le haut et vers le bas et des flèches à gauche et à droite indiquent les directions 7 2902509 lorsque le radiateur 1 est observé à partir de l'avant d'un véhicule dans un état installé sur le véhicule. Le radiateur 1 comporte des tubes 10 et des ailettes 20. Les tubes 10 définissent des passages dans ceux-ci à travers lesquels le réfrigérant circule. Les tubes 10 et les ailettes 20 sont empilés en alternance. Les ailettes 20 sont prévues pour faciliter un échangeur de chaleur entre le réfrigérant et l'air circulant autour des tubes 10. L'empilement des tubes 10 et des ailettes 20 réalise une partie centrale 11 en tant que partie d'échange de chaleur. La partie centrale 11 présente une forme généralement rectangulaire lors d'une observation depuis l'avant. Chacun des tubes 10 est un tube plat et définit un ou plusieurs trous (passages) dans celui-ci. Les tubes 10 sont agencés à des intervalles prédéterminés de sorte que les surfaces plates de ceux-ci sont opposées et parallèles les unes aux autres. Dans le véhicule, l'air circule depuis le côté avant vers le côté arrière. Sur la figure 1, l'air circule dans une direction perpendiculaire au plan du papier, c'est-àdire circule depuis une face avant du papier vers une face arrière du papier. Le radiateur 1 comporte également une paire de réservoirs de collecteur 40. Les réservoirs de collecteur 40 sont. couplés aux extrémités longitudinales des tubes 10 pour distribuer le réfrigérant dans les tubes 10 et recueillir le réfrigérant à partir de ceux-ci. Chacun des réservoirs de collecteur 40 est un élément globalement tubulaire définissant un espace creux dans celui-ci. Le réservoir de collecteur 40 s'étend dans une direction d'empilement des tubes 10 (sens de haut en bas sur la figure 1). Le réservoir de collecteur 40 est ce que l'on appelle un réservoir de collecteur du type séparation et comprend un élément de plaque 60, un élément de réservoir 50 et un élément intermédiaire 70. L'élément de plaque 60 est couplé aux tubes 10. L'élément de réservoir 50 est relié à l'élément de plaque 60. L'élément intermédiaire 70 est interposé entre l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60. Une structure du réservoir de collecteur 40 sera décrite en faisant référence aux figures 2A et 2B. La figure 2A représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise le 8 2902509 long de la ligne IIA-IIA de la figure 1, c'est-à-dire à une position où le tube 10 est inséré. La figure 2B représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise le long de la ligne IIB-IIB de la figure 1, c'est-à-dire à une position où le tube 10 n'est pas inséré. Dans un but de clarification, le trou ou les trous de passage du tube 10 et les ailettes 20 ne sont pas illustrés sur la figure 2A et la figure 2B, respectivement. De façon similaire, le trou ou les trous de passage du tube 10 et les ailettes 20 ne sont pas illustrés dans les dessins représentant les sections transversales des modes de réalisation décrits ultérieurement. L'élément de réservoir 50 est formé en mettant en forme une plaque longitudinale qui est constituée d'alliage d'aluminium et qui est revêtue d'un matériau de brasage. L'élément de réservoir 50 comporte une partie de passage 51 au niveau d'une partie globalement intermédiaire par rapport au sens de la largeur suivant laquelle une largeur de l'élément de réservoir 50 est mesurée (c'est-à-dire sens de haut en bas sur la figure 2A). L'élément de réservoir 50 comporte également une partie de fixation préliminaire 52 au niveau de côtés opposés de celui-ci. La partie de passage 51 est formée en déformant une partie globalement intermédiaire de la plaque. La partie de passage 51 s'étend dans une direction longitudinale de la plaque et présente une forme globalement en U dans une section transversale définie dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale. Ainsi, la partie de passage 51 dépasse ou bien s'étend à partir d'une paroi de base 50a et est prévue en tant qu'extension. L'élément de réservoir 50 est disposé de sorte que la paroi de base 50e est opposée à l'élément intermédiaire 70 et que la partie de passage 51 dépasse dans une direction opposée à l'élément intermédiaire 70. La partie de passage 51 définit un espace de passage dans celle-ci pour permettre au réfrigérant de circuler dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40. Comme indiqué sur la figure 2A, une profondeur (dimension intérieure) H de la partie de passage 51 par rapport à la paroi de base 50a est supérieure ou égale une largeur (dimension intérieure) W de la partie de passage 51 sur la paroi de base 50a. 9 2902509 Les parties de fixation préliminaire 52 sont formées en pliant les deux côtés de la plaque à approximativement 90 , dans une direction opposée à la direction selon laquelle la partie de passage 51 dépasse. L'élément de fixation préliminaire 52 est prévu pour fixer de manière préliminaire l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 avant que l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60 ne soient réunis en une seule pièce. Par exemple, comme indiqué sur les figures 2A et 2B, dans une condition où l'élément intermédiaire 70 est inrerposé entre l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60, les parties de fixation préliminaire 52 sont pliées sur les bords de l'élément de plaque 60. Ainsi, l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 sont fixés de manière préliminaire. Dans cette condition de fixation préliminaire, l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 sont réunis. En tant que telles, une précision de dimension et une précision d'assemblage du réservoir de collecteur 40 s'améliorent. En outre, l'aptitude à la fabrication du radiateur 1 s'améliore. Dans ce cas, l'élément de réservoir 50 ayant la forme décrite ci-dessus est formé par exemple par moulage à la presse. L'élément de plaque 60 est formé en mettant en forme une plaque longitudinale qui est constituée d'alliage d'aluminium et revêtue d'un matériau de brasage. L'élément de plaque 60 présente globalement la même longueur que l'élément de réservoir 50. L'élément de plaque 60 présente une paroi de base 60a opposée à l'élément intermédiaire 70. La paroi de base 60a est formée avec des fentes 61 ayant une forme correspondant à une configuration en section transversale des tubes 10. Le nombre des fentes 61 est égal au nombre des tubes 10. Dans une condition où les extrémités longitudinales des tubes 10 sont insérées dans les fentes 61, les tubes 10 et l'élément de plaque 60 sont réunis. L'élément intermédiaire 70 est prévu en tant que partie individuelle séparée de l'élément de réservoir 50 et de l'élément de plaque 60. Par exemple, l'élément intermédiaire 70 est formé d'une plaque nue qui est constituée d'un alliage d'aluminium et. qui n'est pas revêtue d'un matériau de brasage. 10 2902509 La plaque nue présente une forme de plaque longitudinale. La longueur de l'élément intermédiaire 70 est globalement égale à la longueur de l'élément de réservoir 50. De même, l'élément intermédiaire 70 comporte des évidements 71 sur une surface opposée à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50. En outre, l'élément intermédiaire 70 est formé de trous de communication 72 au niveau de positions correspondant aux fentes 61 de l'élément de plaque 60 pour permettre une communication entre les tubes 10 et la partie de passage 51 de l'élément de réservoir 50. Les évidements 71 sont formés en deux rangées à des positions correspondant aux points de base (parties de base) de la partie de passage 51, c'est-à-dire, à des positions où la partie de passage 51 se connecte à la paroi de base 50a. En outre, les évidements 71 sont situés pour chevaucher les parties affaissées formées de façon adjacente aux points de base de la partie de passage 51 lors d'une observation dans une direction perpendiculaire à la paroi de base 50a. Les évidements 71 sont en retrait par rapport à la surface de l'élément intermédiaire 70 et les parois intérieures des évidements 71 sont inclinées à approximativement 90" par rapport à la paroi de base 50a. Les trous de communication 72 définissent les espaces de communication à travers lesquels l'espace intérieur des tubes 10 et la partie de passage 51 sont en communication l'un avec l'autre. Comme décrit dans ce qui précède, l'élément intermédiaire 70 est prévu en tant que partie individuelle. De ce fait, l'élément intermédiaire 70 présentant la forme décrite ci-dessus est facilement formé par exemple par formage par presse et extrusion. De même, l'élément intermédiaire 70 est constitué d'une plaque nue non revêtue du matériau de brasage. De ce fait, les coûts de fabrication sont réduits. Dans le cas où l'élément intermédiaire 70 est formé par extrusion, les évidements 71 sont formés tout en étirant l'élément intermédiaire 70 dans sa direction longitudinale. Ensuite, les trous de communication 72 sont formés par poinçonnage, perçage et autre. Comme indiqué sur la figure 1, les éléments de recouvrement de réservoir 80 sont reliés aux extrémités supérieures et inférieures des réservoirs de collecteur 40 de façon à recouvrir 11 2902509 les extrémités supérieures et inférieures des réservoirs de collecteur 40. En outre, un premier élément de raccordement 91 et un second élément de raccordement 92 sont reliés à l'un des réservoirs de collecteur 40 (par exemple le réservoir gauche 40 sur la figure 1). Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure 1, un conduit d'introduction de réfrigérant est couplé au premier élément de raccordement 91 pour introduire le réfrigérant dans le radiateur 1. De façon similaire, un conduit d'évacuation de réfrigérant est couplé au second élément de raccordement 92 afin d'évacuer le réfrigérant du radiateur 1. Par exemple, l'élément de réservoir 50 du réservoir de collecteur gauche 40 est muni de trous traversants (non représentés) sur sa paroi extérieure. Les premier et second éléments de raccordement 91, 92 sont fixés de manière préliminaire aux trous traversants par exemple para sertissage. Ensuite, dans cette condition, les premier et second éléments de raccordement 91, 92 sont reliés à l'élément de réservoir 50. Les premier et second éléments de raccordement 91, 92 dépassent de l'élément de réservoir 50 dans une direction qui est perpendiculaire à la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40 et perpendiculaire à la direction .:Longitudinale des tubes 10. Dans le réservoir de collecteur 40 auquel les premier et second éléments de raccordement 91, 92 sont reliés (réservoir de collecteur gauche 40), un élément de séparation 42 est prévu pour diviser les parties de passage 51 en un espace supérieur et un espace inférieur. En outre, des plaques latérales 30 sont prévues au niveau des côtés les plus à l'extérieur de l'empilement de tubes 10 et d'ailettes 20 afin de renforcer la partie centrale 11. Les plaques latérales 30 s'étendent dans une direction parallèle à la direction longitudinale des tubes 10. Dans le radiateur 1 de ce mode de réalisation, tous les composants excepté l'élément intermédiaire 70 sont constitués d'alliage d'aluminium et les surfaces de ceux-ci sont revêtues du matériau de brasage précédent. Ces composants sont réunis en une seule pièce par brasage et soudage à la condition d'être fixés de manière préliminaire par exemple par sertissage et en utilisant des gabarits et autres. Dans ce cas, le "brasage et le soudage" est un procédé de jonction d'éléments métalliques en utilisant un matériau de 12_ 2902509 brasage ou une soudure sans faire fondre les matériaux de base des éléments, comme décrit dans "Setsuzoku, Setsugo Gijyutsu", Tokyo Denki University Press, par exemple. En particulier, un procédé dans lequel les éléments sont réunis en utilisant un matériau de charge (matériau de brasage) ayant un point de fusion supérieur ou égal à 450 C est appelé brasage. Un procédé dans lequel les éléments sont réunis en utilisant un matériau de charge (soudure) ayant un point de fusion inférieur à 450 C est appelé soudage. Dans ce mode de réalisation, les composants sont réunis en une seule pièce par le brasage. Dans le radiateur 1, le réfrigérant circule de la façon suivante. Tout d'abord, le réfrigérant, qui a été mis sous une pression supérieure ou égale à une pression critique dans un compresseur (non représenté) du conditionneur d'air de véhicule, circule dans l'espace supérieur de la partie de passage 51 à partir du premier élément de raccordement 91. Ensuite, le réfrigérant circule dans les tubes supérieurs 10 qui sont agencés plus haut que l'élément de séparation 42. Après passage par les tubes supérieurs 10, le réfrigérant circule dans la partie de passage 51 du collecteur opposé 40 (réservoir de collecteur droit sur la figure 1). Dans le réservoir de collecteur droit 40, le réfrigérant circule vers le bas et ensuite circule dans les tubes inférieurs 10 qui sont agencés plus bas que l'élément de séparation 42. Après le passage par les tubes inférieurs 10, le réfrigérant circule dans l'espace inférieur de la partie de passage 51 du réservoir de collecteur gauche 40. Ensuite, le réfrigérant est évacué à partir du réservoir de collecteur gauche 40 vers une soupape de détente (non représentée) du conditionneur d'air de véhicule à travers le second élément de raccordement 92. Ainsi, tout en traversant les tubes 10, le réfrigérant irradie la chaleur par échange thermique avec l'air. Comme décrit ci-dessus, le réfrigérant (par exemple, le dioxyde de carbone) est comprimé dans l'état supercritique dans le cycle de réfrigération. Le réfrigérant circulant dans le radiateur 1 présente une pression élevée, c'est-à-dire supérieure ou égale à 7 MPa. De ce fait, les réservoirs de collecteur 40 doivent présenter une résistance à la pression de façon à supporter une telle pression élevée du réfrigérant. 13 2902509 Dans ce mode de réalisation, la partie de passage 51 est formée en mettant en forme une partie de l'élément de réservoir 50 pour qu'elle présente une section transversale globalement en forme de U. Du fait que la largeur W de la partie de passage 51 est réduite, il est moins probable que le réservoir de collecteur 40 reçoive une charge due à la pression du réfrigérant circulant à travers la partie de passage 51 dans une direction séparant l'élément de réservoir 50 et l'élément de plaque 60 (dans la direction perpendiculaire à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50) d'une manière concentrée. Grâce à cette conception, le réservoir decollecteur 40 améliore la résistance à la pression. Dans ce mode de réalisation, les effets avantageux suivants sont en outre fournis. Tout d'abord, l'élément intermédiaire 70 comporte les évidements 71 sur sa surface à l'opposé de la paroi de base 50a et à des positions correspondant aux points de base de la partie de passage 51. A savoir, les ouvertures sont réalisées par les évidements 71 au niveau de positions correspondant aux points de base de la partie de passage 51. De ce fait, même si la partie de passage 51 présente des formes affaissées ou cisaillées au niveau de ses points de base, les très petits espaces libres, qui reçoivent généralement la contrainte en raison de la pression du réfrigérant d'une manière concentrée, ne sont pas formés entre l'élément de réservoir 50 et l'élément intermédiaire 70, en particulier, de façon adjacente aux parties affaissées ou cisaillées. De ce fait, même si le réservoir de collecteur 40 reçoit une pression par le biais du réfrigérant circulant dans celui-ci, le réservoir de collecteur 40 maintient une certaine résistance à la pression. En tant que telle, la résistance du réservoir de collecteur 40 vis-à-vis de la pression s'améliore. De même, la partie de passage 51 est formée de sorte que la profondeur H de la partie de passage 51 est supérieure ou égale à la largeur W. De ce fait, la largeur W est établie petite tout en maintenant une surface en section transversale (surface de passage) de la partie de passage 51 à une valeur appropriée. En tant que telle, une charge appliquée dans -_a direction perpendiculaire à la paroi de base 50a par pression du réfrigérant circulant dans la partie de passage 51 est réduite. 14 2902509 Par conséquent, la résistance à la pression du réservoir de collecteur 40 s'améliore. En outre, l'élément intermédiaire 70 comporte les trous de communication 72 fournissant les espaces de communication 73. Ainsi, les espaces intérieurs des tubes 10 et la partie de passage 51 sont mis en communication de façon appropriée les uns avec les autres par l'intermédiaire des espaces de communication 73. (Second mode de réalisation) Un second mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 3A et 3B. Dans le premier mode de réalisation, l'élément intermédiaire 70 comporte les évidements 71 en deux rangées. Dans le second mode de réalisation, l'évidement 71 est formé en une rangée. Comme indiqué sur les figures 3A et 3B, l'évidement 71 est formé de sorte que les extrémités de celui-ci correspondent aux côtés extérieurs des points de base de la partie de passage 51. De même, lors d'une observation dans la direction perpendiculaire à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50, l'évidement 71 chevauche les parties affaissées ou cisaillées formées autour des points de base de la partie de passage 51. En d'autres termes, une ouverture est réalisée par l'évidement 71 à une position opposée aux points de base de la partie de passage 51. Dans le second mode de réalisation, les structures du radiateur 1 autres que l'élément intermédiaire 70 sont similaires à celles du radiateur 1 du premier mode de réalisation. De ce fait, des effets similaires au premier mode de réalisation sont prévus. En outre, le poids de l'élément intermédiaire 70 est réduit par comparaison à celui du premier mode de réalisation. (Troisième mode de réalisation) Un troisième mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 4, 5A et 5B. Dans le premier mode de réalisation, l'élément de plaque 60 présente globalement une forme de plaque. Dans le troisième mode de réalisation, par ailleurs, l'élément de plaque 60 comporte des parties d'accouplement de tube 62 sous forme d'extensions autour des fentes 61. La figure 5A représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position correspondant au 15 2902509 tube 10 et la figure 5B représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position sans correspondance avec le tube 10. De même, la figure 4 correspond à une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise le long de la ligne IV-IV de la figure 5A. L'élément de plaque 60 comporte la paroi de base 60a opposée à l'élément intermédiaire 70. Chaque partie d'accouplement 62 dépasse de la paroi de base 60a de l'élément de plaque 60 dans une direction opposée à l'élémene intermédiaire 70 sous la forme de l'extension. A l'extrémité de la partie d'accouplement 62, la fente 61 est formée pour recevoir l'extrémité longitudinale du tube 10. De même, la partie d'accouplement 62 s'étend dans une direction dans laquelle la largeur de l'élément de plaque 60 est mesurée (un sens de haut en bas sur les figures 5A et 5B). A savoir, la partie d'accouplement 62 s'étend de façon parallèle aux surfaces plates du tube 10. Les parties d'accouplement 62 sont formées à des intervalles prédéterminés correspondant aux intervalles des tubes 10 dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40. Chacune des parties d'accouplement 62 réalise un espace de communication 63 dans celle-ci pour permettre une communication entre les tubes 10 et la partie de passage 51. Cet élément de plaque 60 présentant la forme ci-dessus est facilement mis en forme par exemple par moulage à la presse. Les trous de communication 72 sont formés de sorte que les extrémités de ceux-ci correspondent aux côtés extérieurs des parties d'accouplement 62 comprenant les points de base (parties de base) des parties d'accouplement 62. Ainsi, lors d'une observation dans une direction perpendiculaire à la paroi de base 60a de l'élément de plaque 60, le trou de communication 72 chevauche ou englobe les parties affaissées ou cisaillées formées autour des points de base de la partie d'accouplement 62. De même, les parois des trous de communication 72 de l'élément intermédiaire 70 sont globalement perpendiculaires à la paroi de base 60a de l'élément de plaque 60. Les trous de communication 72 définissent des espaces de communication 73 dans ceux-ci pour permettre une communication entre la partie de passage 51 et les espaces de communication 63 définis par les parties d'accouplement de tubes 62. 16 2902509 Dans le troisième mode de réalisation, d'autres structures du radiateur 1 sont similaires au premier mode de réalisation. En tant que tels, des effets similaires au premier mode de réalisation sont fournis. En outre, les trous de communication 72 sont formés pour correspondre aux points de base des parties d'accouplement 62. En d'autres termes, les ouvertures sont réalisées par les trous de communication 72 au niveau de positions opposées aux points de base des parties d'accouplement de tubes 62. Par conséquent, même si les points de base des parties d'accouplement 62 sont affaissés ou cisaillés, les très petits espaces libres, qui reçoivent généralement une contrainte en raison de la pression du réfrigérant d'une manière concentrée, ne sont pas formés entre l'élément intermédiaire 70 et l'élément de plaque 60, en particulier de façon adjacente aux parties affaissées ou cisaillées. De ce fait, même si le réservoir de collecteur 40 reçoit une pression par le réfrigérant circulant dans celui-ci, le réservoir de collecteur 40 maintient une certaine résistance à la pression. En tant que telle, la résistance du réservoir de collecteur 40 vis-à-vis de la pression s'améliore. En outre, les espaces de communication 63, 73 sont réalisés par les parties d'accouplement 62 et les trous de communication 72. Ainsi, les espaces de communication pour permettre une communication entre la partie de passage 51 et les tubes 10 sont suffisamment maintenus. En tant que telle, la perte de pression de la circulation du réfrigérant entre les tubes 10 et la partie de passage 51 est réduite. (Quatrième mode de réalisa:ion) Un quatrième mode de réalisation sera décrit en faisant référence à la figure 6. Dans le quatrième mode de réalisation, le radiateur 1 présente des structures similaires au premier mode de réalisation. L'élément intermédiaire 70 comporte les évidements 71 à des positions opposées aux points de base de la partie de passage 51, de façon similaire au premier mode de réalisation. L'élément intermédiaire 70 comporte en outre une partie de réglage de position 74 destinée à régler une position d'accouplement des tubes 10. Comme indiqué sur la figure 6, la partie de réglage de position 74 est formée au niveau d'une extrémité du trou de 17 2902509 communication 72 sur un côté adjacent à l'élément de réservoir 50. La partie de réglage de position 74 dépasse à partir d'une paroi intérieure du trou de communication 72. Ainsi, le tube 10 est inséré dans la fente 61 de l'élément de plaque 60 jusqu'à ce que l'extrémité du tube 10 vienne en contact avec la partie de réglage de position 74. Par conséquent, la position d'accouplement du tube 10 est réglée. De même, dans le quatrième mode de réalisation, les effets similaires au premier mode de réalisation sont fournis. En outre, du fait que les tubes 10 sont facilement positionnés par rapport à l'élément de plaque 60, l'aptitude à la fabrication du radiateur 1 est améliorée. (Cinquième mode de réalisation) Un cinquième mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 7A et 7B. Dans le premier mode de réalisation, la partie de passage 51 est formée au niveau de la position pratiquement intermédiaire de l'élément de réservoir 50 par rapport à la direction perpendiculaire à la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40. Dans le cinquième mode de réalisation, la partie de passage 51 est formée de façon adjacente à l'un des côtés longitudinaux de l'élément de réservoir 50. Par exemple, la partie de passage 51 est formée de façon adjacente à un côté inférieur sur les figures 7A et 7B, qui correspond à un côté arrière de l'élément de réservoir 50 par rapport à une direction avant et arrière du véhicule lorsque le radiateur 1 est monté sur le véhicule. La figure 7A représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise au niveau d'une position correspondant au premier élément de raccordement al et du tube 10 et la figure 7B représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position sans correspondance par rapport au tube 10. En outre, l'élément intermédiaire 70 est disposé sur un côté sur lequel la partie de passage 51 n'est pas formée. Ainsi, l'élément intermédiaire 70 est opposé à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50. Par exemple, l'élément intermédiaire 70 est disposé sur un côté supérieur sur les figures 7A et 7B. Dans ce cas, l'élément intermédiaire 70 présente une forme du type en peigne. L'élément intermédiaire 70 présente des découpes ou des encoches globalement en forme de U sur un côté 18 2902509 qui est adjacent à la partie de passage 51. Les trous de communication 72 destinés à permettre une communication entre les tubes 10 et la partie de passage 51 sont réalisés par les découpes ou les encoches de l'élément intermédiaire 70. De même, les découpes ou les encoches sont formées à une position opposée au point de base de la partie de passage 51. En d'autres termes, l'élément intermédiaire 70 définit l'ouverture au niveau de la position correspondant au point de base de la partie de passage 51. D'autres structures du radiateur 1 sont similaires au premier mode de réalisation. Par conséquent, les effets similaires au premier mode de réalisation sont fournis également dans ce mode de réalisation. En outre, le poids de l'élément intermédiaire 70 est réduit. De plus, la partie de passage 51 est formée le long d'un premier côté de l'élément de réservoir 50. De ce fait, une surface 53 destinée à joindre le premier élément de raccordement 91 est facilement prévue sur une partie extérieure de l'élément de réservoir 50, comme indiqué sur la figure 7A. En tant que telle, la résistance de jonction du premier élément de raccordement 91 avec l'élément de réservoir 50 s'améliore. De la même manière, le second élément de raccordement 92 et d'autres composants reliés à l'élément de réservoir 50 tels qu'une patte et autre sont suffisamment reliés à l'élément de réservoir 50. (Sixième mode de réalisation) Un sixième mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 8A et 8B. Dans les premier à cinquième modes de réalisation, l'élément intermédiaire 70 est prévu en tant que partie individuelle séoarée de l'élément de réservoir 50 et de l'élément de plaque 60. Cependant, dans le sixième mode de réalisation, l'élément intermédiaire 70 est réalisé en pliant ou en courbant des parties prédéterminées de l'élément de plaque 60 au préalable. Comme indiqué sur les figures 8A et 8B, un élément intermédiaire 70a est réalisé en pliant les deux côtés 7la de l'élément de plaque 60. Ainsi, l'élément intermédiaire 70a et l'élément de plaque 60 sont réalisés en une seule pièce. La figure 8A représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position correspondant au tube 10 et la figure 8B représente une section transversale du réservoir de 19 2902509 collecteur 40 prise à une position sans correspondance avec le tube 10. En outre, les côtés 71a sont pliés de sorte que l'élément intermédiaire 70a ne chevauche pas les points de base de la partie de passage 51 lors d'une observation dans la direction perpendiculaire à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50. En d'autres termes, l'élément intermédiaire 70a définit une ouverture à une position correspondant aux points de base de la partie de passage 51. De ce fait, l'élément intermédiaire 70a fournit un effet similaire à l'élément intermédiaire 70 ayant les évidements 71. Du fait que l'élément intermédiaire 70a est réalisé par les côtés 71a de l'élément de plaque 60, il présente la même épaisseur que l'élément de plaque 60. De ce fait, les espaces de communication 73 pour permettre une communicaticn entre les tubes 10 et la partie de passage 51 sont réalisés par les espaces définis entre les côtés 71a. Dans le sixième mode de réalisation, d'autres structures du radiateur 1 sont similaires au premier mode de réalisation. De même, dans le sixième mode de réalisation, les effets similaires au premier mode de réalisation sont fournis. En outre, il n'est pas nécessaire de fixer au préalable l'élément intermédiaire à l'élément de plaque 60. A savoir, une étape de fixation au préalable de l'élément intermédiaire sur l'élément de plaque 60 est réduite. Par conséquent, les coûts de fabrication du radiateur 1 sont réduits. (Septième mode de réalisation) Un septième mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 9A et 9B. Dans le septième mode de réalisation, l'élément intermédiaire 70 et l'élément de réservoir 50 sont réalisés en une seule pièce. La figure 9A représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position correspondant au tube 10 et la figure 9B représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position sans correspondance avec le tube 10. En particulier, l'élément intermédiaire 70a est réalisé en pliant les côtés 71a de l'élément de réservoir 50, comme indiqué sur les figures 9A et 9B. De même dans ce cas, les côtés pliés 71a de l'élément de réservoir 50 ne se chevauchent pas avec les points de base de la partie de passage 51 lors d'une observation 20 2902509 dans la direction perpendiculaire à la paroi de base 50a de l'élément de réservoir 50. De ce fait, l'élément intermédiaire 70a définit une ouverture à une position opposée aux points de base de la partie de passage 51. Du fait que l'élément intermédiaire 70a est réalisé par les côtés 71a de l'élément de réservoir 50, l'élément de réservoir 50 ne comporte pas les parties de fixation préliminaire 52. Au lieu de cela, l'élément de plaque 60 comporte des parties de fixation préliminaire 64 destinées à fixer de façon préliminaire l'élément de plaque 60 à l'élément de réservoir 50. Les parties de fixation préliminaire 64 s'étendent à partir des deux côtés de l'élément de plaque 60 et sont pliées sur l'élément intermédiaire 70a et les côtés de l'élément de réservoir 50, afin de fixer de façon préliminaire ainsi l'élément de plaque 60 sur l'élément de réservoir 50. Dans le septième mode de réalisation, les autres structures du radiateur 1 sont similaires au sixième mode de réalisation. De ce fait, les effets similaires au sixième mode de réalisation sont fournis. (Huitième mode de réalisation) Un huitième mode de réalisation sera décrit en faisant référence à la figure 10. Dans les modes de réalisation ci-dessus, l'élément de réservoir 50 comporte une seule partie de passage 51. Cependant, l'élément de réservoir 50 peut comporter plusieurs parties de passage 51. Par exemple, l'élément de réservoir 50 peut comporter deux parties de passage 51, comme indiqué sur la figure 10. Chacune des parties de passage 51 s'étend dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40. La figure 10 représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position correspondant au tube 10. Les autres structures du radiateur 1 sont similaires au second mode de réalisation. L'élément intermédiaire 70 présente l'évidement sur la surface opposée à l'élément de réservoir 50 et définit l'ouverture à une position correspondano aux points de base des parties de passage 51. En tant que tels, dans le huitième mode de réalisation, les effets similaires au second mode de réalisation sont fournis. En outre, une surface en section transversale des parties de passage 51 c'est-à-dire, une surface de circulation du réfrigérant est suffisamment maintenue. Du fait que la perte de pression de la circulation du 21 2902509 réfrigérant dans les parties de passage 51 est réduite, l'efficacité de l'échange de chaleur est améliorée. (Neuvième mode de réalisation) Un neuvième mode de réalisation sera décrit en faisant référence aux figures 11 à 14. Dans ce cas, un échangeur de chaleur dans lequel les tubes sont agencés en rangées par rapport à un sens de circulation d'air sera décrit en exemple. La figure 11 représente un évaporateur 2 pour un conditionneur d'air de véhicule qui est similaire au conditionneur d'air de véhicule du premier mode de réalisation. L'évaporateur 2 exécute un échange de chaleur entre le réfrigérant du cycle de réfrigération du conditionneur d'air de véhicule et l'air, afin d'évaporer ainsi le réfrigérant. De même dans ce mode de réalisation, le réfrigérant est le dioxyde de carbone, par exemple. Sur la figure 11, des flèches vers le haut et le bas et des flèches à droite et à gauche correspondent aux directions lors d'une observation depuis l'avant du véhicule dans un état monté sur le véhicule. De même, une flèche Al indique un sens de circulation d'air. Dans ce cas, les parties identiques présentant des structures similaires à celles des modes de réalisation décrits ci-dessus seront indiquées par des références numériques identiques. Comme indiqué sur la figure 11, l'évaporateur 2 comporte des tubes 10 et des ailettes 20. Les tubes 10 et les ailettes 20 sont alignés dans la direction longitudinale des réservoirs de collecteur 40 et en deux rangées dans le sens de circulation Al de l'air. En d'autres termes, l'évaporateur 2 comporte deux parties centrales 11. Dans le véhicule, l'air circule depuis le côté avant vers le côté arrière. L'évaporateur 2 est monté de sorte que les parties centrales 11 sont perpendiculaires au sens de circulation d'air Al. Les réservoirs de collecteur 40 sont couplés aux extrémités longitudinales des tubes 10. Chacun des réservoirs de collecteur 40 comporte un élément de réservoir 50, un élément de plaque 60 et un élément intermédiaire 70, de façon similaire au réservoir de collecteur 40 du premier mode de réalisation. Le réservoir de collecteur 40 s'étend dans la direction d'empilement des tubes (directions gauche et droite sur la figure 11). 22 2902509 La figure 12 représente une vue en perspective éclatée simplifiée du réservoir de collecteur 40 et des tubes 10. Sur la figure 12, les trous de communication 72 de l'élément intermédiaire 70 sont simplement illustré par des lignes pointillées dans un but de clarification. La figure 13A représente une section transversale du réservoir ce collecteur 40 prise à une position correspondant aux tubes 10 et la figure 13B représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position sans correspondance avec les tubes 10. L'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 du neuvième mode de réalisation sont généralement similaires à ceux du premier mode de réalisation à l'exception des structures suivantes. Par exemple, l'élément de réservoir 50 comporte deux parties de passage 51 de façon à correspondre aux rangées des tubes 10. En particulier, les parties de passage 51 s'étendent dans la direction d'empilement des tubes et sont parallèles les unes aux autres par rapport au sens de circulation d'air Al. Ensuite, la partie de passage 51 qui est agencée sur une partie amont de l'autre partie de passage 51 par rapport au sens de circulation d'air Al est appelée partie de passage amont 51a. La partie de passage 51 qui est agencée sur une partie aval de la partie de passage amont 51a par rapport au sens de circulation d'air Al est appelée partie de passage aval 51b. L'élément de plaque 60 comporte les fentes 61. Les fentes 61 sont agencées en deux rangées de façon à correspondre à l'agencement des tubes 10. De même, l'élément intermédiaire 70 comporte les évidements 71 à des positions correspondant aux points de base des parties de passage amont et aval 51a, 51b de façon à définir les ouvertures. A savoir, les évidements 71 sont agencés en quatre rangées par rapport au sens de circulation d'air Al. En outre, les trous de communication 72 sont formés à des positions correspondant aux fentes 61 de l'élément de plaque 60. De même, les trous de communication 72 sont agencés en deux rangées (rangée amont et rangée aval) par rapport au sens de circulation d'air Al. L'élément intermédiaire 70 de l'un des réservoirs de collecteur 40 (par exemple le réservoir de collecteur supérieur 40 de la figure 11) comporte des canaux de communication 75 à 23 2902509 des positions prédéterminées. Dans l'exemple de la figure 12, les canaux de communication 75 sont formés sur une zone droite de l'élément intermédiaire 70. Les canaux de communication 75 sont disposés pour permettre une communication entre les trous de communication 72 de la rangée amont et les trous de communication 72 de la rangée aval. Les canaux de communication 75 sont décrits en faisant référence à la figure 14. La figure 14 représente une section transversale du réservoir de collecteur supérieur 40 prise à une position correspondant au canal de communication 75 et au tube 10. Comme indiqué sur la figure 14, les tubes 10 des différentes rangées sont en communication les uns avec les autres par l'intermédiaire du canal de communication 75. De même, les éléments de recouvrement de réservoir 80 sont reliés aux extrémités droites et gauches des réservoirs de collecteur 40 de façon à recouvrir les extrémités droites et gauches du réservoir de collecteur 40, comme indiqué sur la figure 11. L'un des éléments de recouvrement de réservoir 80 (par exemple, l'élément de recouvrement de réservoir droit des réservoirs de collecteur supérieur 40 de la figure 11) est muni d'un premier élément de raccordement 91 et d'un second élément de raccordement 92. Le premier élément de raccordement 91 est couplé à un conduit d'introduction de réfrigérant (non représenté) destiné à introduire le réfrigérant dans l'évaporateur 2. Le second élément de raccordement 92 est couplé à un conduit d'évacuation de réfrigérant (non représenté) destiné à évacuer le réfrigérant de l'évaporateur 2. En particulier, le premier élément de raccordement 91 est en communication avec la partie de passage aval 51b et le second élément de raccordement 92 est en communication avec la partie de passage amont 51a. Le premier élément de raccordement 91 et le second élément de raccordement 92 dépassent à partir d'une surface d'extrémité de l'élément de recouvrement de réservoir 80 dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur 40. Le réservoir de collecteur 40 ayant les premier et second éléments de raccordement 91, 92 est muni d'éléments de séparation 42. Les éléments de séparation 42 divisent les parties de passage amont et aval 51a, 51b en espaces droits et gauches, respectivement. De ce fait, le premier élément de raccordement 91 est en communication avec l'espace droit de la 24 2902509 partie de passage aval 51b. Le second élément de raccordement 92 est en communication avec l'espace droit de la partie de passage amont 51a. De même, les canaux de communication 75 sont disposés pour permettre une communication entre l'espace gauche de la partie de passage aval 51b et l'espace gauche de la partie de passage amont 51a. L'évaporateur 2 comporte en outre des plaques latérales 30 destinées à renforcer les parties centrales 11. Les plaques latérales 30 sont disposées aux extrémités de l'empilement de tubes 10 et d'ailettes 20 et s'étendent de façon parallèle aux tubes 10. De façon similaire au radiateur 1 du premier mode de réalisation, les composants de l'évaporateur 2 sont constitués d'alliage d'aluminium et les surfaces de celui-ci sont revêtues d'un matériau de brasage. Ainsi, les composants sont réunis en une seule pièce par brasage. Dans l'évaporateur 2, le réfrigérant circule comme indiqué par les flèches Ra à Ri. Tout d'abord, le réfrigérant qui a été évacué à partir de la soupape de détente (non représentée), est introduit dans l'espace droit de la partie de passage aval 51b par l'intermédiaire du premier élément de raccordement 91, comme indiqué par la flèche Ra. Le réfrigérant traverse les tubes 10, qui sont agencés du côté droit de l'élément de séparation 42 et dans la rangée aval, dans un sens vers le bas et circule dans la partie de passage aval 51b de l'autre réservoir de collecteur 40 (réservoir de collecteur inférieur 40 de la figura 11), comme indiqué par la flèche Rb. Dans la partie de passage aval 51b du réservoir de collecteur inférieur 40, le réfrigérant circule vers la gauche, comme indiqué par la flèche Rc. Ensuite, le réfrigérant traverse les tubes 10, qui sont agencés du côté gauche de l'élément de séparation 42 et dans la rangée aval, dans un sens vers le haut et circule dans l'espace gauche de la partie de passage aval 51b du réservoir de collecteur supérieur 40, comme indiqué par la flèche Rd. Dans le réservoir de collecteur supérieur 40, le réfrigérant circule dans l'espace gauche de la partie de passage amont 51a à partir de l'espace gauche de la partie de passage aval 51b à travers les canaux de communication 75, comme indiqué par la flèche Re. Ensuite, le réfrigérant traverse les tubes 10, qui sont agencés du côté gauche de l'élément de séparation 42 et 25 2902509 dans la rangée amont, dans un sens vers le bas et circule dans la partie de passage amont 51a du réservoir de collecteur inférieur 40, comme indiqué par la flèche Rf. Dans la partie de passage amont 51e du réservoir de collecteur inférieur 40, le réfrigérant circule vers la droite, comme indiqué par la flèche Rg. Ensuite, le réfrigérant traverse les tubes 10, qui sont agencés du côté droit de l'élément de séparation 42 et dans la rangée amont, dans un sens vers le haut etcircule dans l'espace droit de la partie de passage amont 51a du réservoir de collecteur supérieur 40, comme indiqué par la flèche Rh. Ensuite, le réfrigérant est évacué à partir de l'espace droit de la partie de passage amont 51a à travers le second élément de raccordement 92, comme indiqué par la flèche Ri. Le réfrigérant évacué à partir de l'évaporateur 2 est par exemple introduit dans un accumulateur qui est disposé du côté d'aspiration d'un compresseur (non représenté) du cycle de réfrigération. Par conséquent, le réfrigérant reçoit la chaleur provenant de l'air tout en traversant les tubes 10, en s'évaporant ainsi. Dans le cycle de réfrigération, si la soupape de détente présente une anomalie ou une déficience, le réfrigérant devant être introduit dans l'évaporateur 2 présentera une pression élevée. En considérant une telle situation, même les réservoirs de collecteur 40 de l'évaporateur 2 doivent présenter une résistance prédéterminée à la pression. Dans ce mode de réalisation, l'élément intermédiaire 70 comporte les évidements 71 sur sa surface opposée à l'élément de réservoir 50 et à des positions correspondant aux points de base des parties de passage amont et aval 51e, 51b. A savoir, l'élément intermédiaire 70 définit les ouvertures à des positions opposées aux points de base des parties de passage amont et aval 51a, 51b. De ce fait, même lorsque l'élément de réservoir 50 comporte les parties affaissées ou cisaillées aux points de base des parties de passage amont et aval 51a, 51b, les très petits espaces libres, qui reçoivent généralement une contrainte due au réfrigérant d'une manière concentrée, ne sont pas formés entre les parties affaissées ou c_saillées de l'élément de réservoir 50 et de l'élément intermédiaire 70. 26 2902509 En tant que tels, même si les réservoirs de collecteur 40 reçoivent une pression due au réfrigérant, les réservoirs de collecteur 40 maintiennent une certaine résistance à la pression du réfrigérant. De ce fait, la résistance des réservoirs de collecteur 40 vis-à-vis de la pression s'améliore. Dans l'évaporateur 2 de ce mode de réalisation, les tubes 10 sont agencés en plusieurs rangées par rapport au sens de circulation d'air Al. De ce fait, les parties centrales 11 sont agencées en série par rapport à la circulation d'air. En tant que tel, le réfrigérant est évaporé de façon efficace par la partie centrale amont 11 et la partie centrale aval 11. Il en résulte que l'efficacité de l'échange de chaleur de l'évaporateur 2 s'améliore. De même, l'élément intermédiaire 70 comporte les canaux de communication 75 pour permettre une communication entre les tubes 10 agencés en différentes rangées. De ce fait, des éléments tels que des conduits destinés à réaliser une communication entre les tubes 10 agencés en différentes rangées ne sont pas requis de façon supplémentaire. Par conséquent, l'échangeur de chaleur comportant plusieurs parties centrales 11 est facilement produit sans augmenter sa taille et ses coûts de fabrication. (Dixième mode de réalisation) Un dixième mode de réalisation sera décrit en faisant référence à la figure 15. Dans ce môde de réalisation, l'évaporateur 2 présente une structure similaire au neuvième mode de réalisation mais comporte un trou traversant 43 dans le réservoir de collecteur 40. Le trou traversant 43 traverse l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70. La figure 15 represente une section transversale du réservoir de collecteur 40 prise à une position correspondant au trou traversant 43. Le trou traversant 43 est formé entre la partie de passage amont 51a et la partie de passage aval 51b et traverse de façon coaxiale l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70. La forme du trou traversant 43 n'est pas particulièrement limitée. Les trous traversants 43 peuvent présenter une forme circulaire ou une forme polygonale. De même, dans ce mode de réalisation, les effets similaires au neuvième mode de réalisation sont fournis. En outre, les 27 2902509 condensations et autres accumulés entre les rangées des tubes 10 sont facilement drainés à travers le trou traversant 43. (Onzième mode de réalisation) Un onzième mode de réalisation sera décrit en faisant référence à la figure 16. Dans ce mode de réalisation, l'évaporateur 2 présente une structure similaire au neuvième mode de réalisation mais présente un trou de fixation préliminaire 53 sur l'élément de réservoir 50 et des parties d'attache 65, 76 de l'élément de plaque 60 et de l'élément intermédiaire 70. Dans ce cas, les parties d'attache 65, 76 réalisent les parties de fixation préliminaire. La figure 16 représente une section transversale du réservoir de collecteur 40 définie à une position correspondant au trou de fixation préliminaire 54 et aux parties d'attache 65, 76. Comme indiqué sur la figure 16, les parties d'attache 65, 76 traversent le trou traversant 54 et sont pliées sur une surface extérieure de l'élément de réservoir 50. Grâce à cela, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 sont fixés de façon préliminaire à l'élément de réservoir 50. De même, dans ce mode de réalisation, les effets similaires au neuvième mode de réalisation sont fournis. En outre, l'élément de réservoir 50, l'élément de plaque 60 et l'élément intermédiaire 70 sont brasés dans l'état fixé de façon préliminaire ensemble par les parties d'attache 65, 76. En tant que telle, la productivité de l'évaporateur 2 s'améliore. Dans ce cas, le trou traversant 54 et les parties d'attache 65, 76 en tant que parties de fixation préliminaire ne sont pas limités aux combinaisons illustrées. Au lieu de cela, au moins l'un de l'élément de réservoir 50, de l'élément de plaque 60 et de l'élément intermédiaire 70 peut comporter la partie de fixation préliminaire à fixer de façon préliminaire à au moins un autre de l'élément de réservoir 50, de l'élément de plaque 60 et de l'élément intermédiaire 70. De même, dans ce cas, les effets similaires sont fournis. (Autres modes de réalisation) Les modes de réalisation d'exemple de la présente invention sont décrits ci--dessus. Cependant, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ci-dessus mais peut être mise en oeuvre suivant d'autres façons sans s'écarter de l'esprit de l'invention. De même, les modes de réalisation ci- 28 2902509 dessus peuvent être combinés de diverses façons. En outre, les modes de réalisation ci-dessus seront modifiés de la façon suivante. Dans les modes de réalisation ci-dessus, les parties de passage 51, 51a, 51b de l'élément de réservoir 50 et les parties d'accouplement 62 de l'élément ce plaque 60 sont formées sous la forme d'extensions s'étendant à partir des parois de base respectives opposées aux surfaces de l'élément intermédiaire 70, 70a. Cependant, les extensions ne sont pas limitées à l'exemple ci-dessus. Par exemple, même dans une partie autour d'un trou à collerette et comportant une partie de bride en vue d'un accouplement avec les tubes, si une partie affaissée ou une partie cisaillée est formée au niveau de son point de base, la partie correspond à l'extension. De ce fait, dans un cas où des ouvertures sont formées sur l'élément intermédiaire à une position correspondant aux points de base du trou à collerette, les effets similaires aux modes de réalisation ci-dessus seront fournis. Dans les modes de réalisation ci-dessus, les extensions 51, 62 sont formées en exemple par moulage à la presse. Cependant, les extensions 51, 62 ne sont pas limitées aux parties formées par le moulage à la presse. Par exemple, même si la partie de passage 51 de l'élément de réservoir 50 est formée par courbure et autre, les parties affaissées ou cisaillées peuvent être formées au niveau des points de base de la partie de passage 51. De ce fait, dans un tel cas, les ouvertures sont définies par l'élément intermédiaire 70, 70a à des positions correspondant aux parties affaissées ou cisaillées. Le radiateur 1 et l'évaporateur 2 ne sont pas limités aux échangeurs de chaleur pour le conditionneur d'air de véhicule concevant le cycle de réfrigération supercritique, mais peuvent être d'autres échangeurs de chaleur tels que pour un conditionneur d'air concevant un cycle de réfrigération sous-critique, ou un échangeur de chaleur (radiateur) utilisé pour refroidir un moteur de véhicule. En outre, l'utilisation des échangeurs de chaleur 1, 2 n'est pas limitée au véhicule et les échangeurs de chaleur 1, 2 peuvent être d'autres échangeurs de chaleur quelconques utilisés dans d'autres buts quelconques. 29
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Un échangeur de chaleur (1, 2) comporte des tubes (10) et un réservoir de collecteur (40) couplé aux tubes (10). Le réservoir de collecteur (40) comprend un élément de plaque (60) couplé aux extrémités des tubes (10), un élément de réservoir (50) connecté à l'élément de plaque (60) et un élément intermédiaire (70, 70a) disposé entre l'élément de réservoir (50) et l'élément de plaque (60). Au moins l'un de l'élément de réservoir (50) et de l'élément de plaque (60) comprend une extension (51, 62) s'étendant de sa paroi de base (50a, 60a) dans une direction opposée à l'élément intermédiaire (70, 70a). L'extension (51, 62) y définit un espace pour permettre à un fluide de circuler. L'élément intermédiaire (70, 70a) définit une ouverture (71, 71a, 72) au niveau d'une partie de base de l'extension (51, 62), la partie de base se raccordant à la paroi de base (50a, 60a).
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1. Echangeur de chaleur (1, 2) comprenant : une pluralité de tubes (10) définissant des passages dans ceux-ci à travers lesquels un fluide circule, et un réservoir de collecteur (40) couplé à la pluralité de tubes (10), où le réservoir de collecteur (40) comprend un élément de plaque (60) connecté à la pluralité de tubes (10), un élément de réservoir (50) connecté à l'élément de plaque (60) et un élément intermédiaire (70, 70a) disposé entre l'élément de réservoir (50) et l'élément de plaque (60), au moins l'un de l'élément de réservoir (50) et de l'élément de plaque (60) comprend une paroi de base (50a, 60a) et une extension (51, 62), la paroi de base (50a, 60a) est opposée à l'élément intermédiaire (70, 70a), l'extension (51, 62) s'étend à partir de la paroi de base (50a, 60a) dans une direction opposée à l'élément intermédiaire (70, 70e) et définit un espace dans celle-ci pour permettre au fluide de circuler, et l'élément intermédiaire (70, 70a) définit une ouverture (71, 71a, 72) à une position opposée à une partie de base de l'extension (51, 62), la partie de base se raccordant à la paroi de base (50a, 60a). 2. Echangeur de chaleur selon la 1, dans lequel l'extension (51) est incluse dans l'élément de réservoir (50) en tant que partie de passage (51) qui s'étend dans une direction longitudinale du réservoir de collecteur (40). 3. Echangeur de chaleur selon la 2, dans lequel l'ouverture est réalisée par l'évidement (71) en retrait par rapport à une surface de l'élément intermédiaire (70), la surface étant opposée à la paroi de base (50a). 4. Echangeur de chaleur selon la 2 ou 3, dans lequel 30 2902509 la partie de passage (51) est disposée de façon adjacente à l'un des côtés longitudinaux de l'élément de réservoir (50). 5. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel la partie de passage (51) est l'une d'une pluralité de parties de passage (50) s'étendant dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur (40). 6. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel la partie de passage (51) définit une profondeur (H) dans une direction perpendiculaire à la paroi de base (50a) et une largeur (W) sur la paroi de base (50a) dans une direction perpendiculaire à une direction longitudinale de la paroi de base (50a) et perpendiculaire à une direction dans laquelle la profondeur (H) est définie, et la profondeur (H) est supérieure ou égale à la largeur (W). 7. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'extension (62) est incluse dans l'élément de plaque (60) sous la forme d'une partie d'accouplement de tubes à laquelle une extrémité d'au moins l'un de la pluralité de tubes (10) est couplée. 8. Echangeur de chaleur selon la 7, dans lequel l'élément intermédiaire (70, 70a) définit un trou traversant (72) pour permettre une communication entre la partie d'accouplement de tube (62) et un espace défini dans l'élément de réservoir (50), et l'ouverture (72) est réalisée par le trou traversant. 9. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel l'élément intermédiaire (70, 70a) définit un trou de communication (71a, 72) pour permettre une communication entre les tubes (10) et un espace défini dans l'élément de réservoir (50). 31 2902509 10. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel l'élément intermédiaire (70, 70a) comporte une partie de réglage de position (74) qui règle une position de raccordement de la pluralité de tubes (10). 11. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel l'élément intermédiaire (70), l'élément de réservoir (50) et l'élément de plaque (60) sont réalisés par des éléments séparés. 12. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel l'élément intermédiaire (70) est réalisé par une plaque de support non revêtue par un matériau de brasage. 13. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel l'élément intermédiaire (70) est formé par moulage à la presse. 14. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel l'élément intermédiaire (70) est formé par extrusion. 15. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel au moins l'un de l'élément de réservoir (50), de l'élément de plaque (60) et de l'élément intermédiaire (70) comporte une partie de fixation préliminaire (52, 64, 65, 76) qui est fixée de manière préliminaire à au moins l'un des autres éléments (50, 60, 70). 16. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel l'élément intermédiaire (70a) est réalisé par une partie prédéterminée (71e) d'au moins l'un de l'élément de réservoir (50) et de l'élément de plaque (60), et la partie prédéterminée (71a) est pliée par rapport à la paroi de base (50a, 60e). 32 2902509 17. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 16, dans lequel la pluralité de tubes (10) est empilée dans la direction longitudinale du réservoir de collecteur (40) et en rangées par rapport à une direction perpendiculaire à la direction longitudinale du réservoir de collecteur (40). 18. Echangeur de chaleur selon la 17, dans lequel le réservoir de collecteur (40) est muni d'un trou traversant (43) traversant l'élément de réservoir (50), l'élément de plaque (60) et l'élément intermédiaire (70). 19. Echangeur de chaleur selon la 18, dans lequel le trou traversant (43) est disposé entre les rangées de la pluralité de tubes (10). 20. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 17 à 19, dans lequel l'élément intermédiaire (70) définit des canaux de communication (75) et les passages des tubes (10) agencés en différentes rangées sont en communication les uns avec les autres par l'intermédiaire des canaux de communication (75). 21. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 20, dans lequel le fluide est le dioxyde de carbone.
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F
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FR2895650
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A1
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PANIER PLIANT
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La présente invention concerne un . On sait que des paniers sont, entre autres, utilisés dans l'accomplissement de nombreuses activités de plein air, telles que jardinage, cueillette de champignons, récolte de fruits, pêche à pied au bord de la mer, etc ... En dehors de telle utilisations, les paniers sont remisés à des emplacements de stockage (étagères, coffres de véhicules, etc ...) et ils pré-sentent alors l'inconvénient d'être volumineux et encombrants. La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient. A cette fin, selon l'invention, le panier comportant un fond à périphérie rigide, ainsi qu'une ouverture, également à périphérie rigide, est remarquable en ce qu'il comporte : une paroi latérale en une matière souple, mais rigide en traction, solidarisée d'un côté de la périphérie dudit fond et de l'autre de la péri- phérie de ladite ouverture, ladite paroi latérale permettant audit panier de prendre soit un état replié pour lequel ladite ouverture est proche dudit fond, soit un état déployé pour lequel ladite ouverture est éloignée dudit fond et ladite paroi latérale est tendue entre ledit fond et ladite ouverture ; et au moins deux compas disposés à l'opposé l'un de l'autre, les extrémités libres de chaque compas étant articulées respectivement à la périphérie dudit fond et à la périphérie de ladite ouverture, de façon que : • dans ledit état replié, chaque compas est replié sur lui-même ; et • dans ledit état déployé, chaque compas est bloqué en extension. 2 Ainsi, pendant ses périodes d'utilisation, le panier selon l'invention est déployé et est semblable aux paniers connus. En revanche, lors de son stockage, il est à l'état replié et n'occupe qu'un minimum d'espace. La matière souple de la paroi latérale peut être de toute nature connue, par exemple un tissu. Cependant, dans un mode de réalisation avantageux du panier conforme à la présente invention, ladite paroi latérale est réalisée sous la forme d'un filet et, notamment, sous la forme d'un treillis de fil métallique à mailles entrelacées de façon lâche. On obtient ainsi un panier particulièrement résistant pour les activités de plein air. De plus, notamment dans ce deuxième cas, il est avantageux que ladite périphérie rigide dudit fond et ladite périphérie rigide de ladite ouverture soient constituées par des anneaux de fil métallique rigide. Afin d'assurer la rigidité dudit panier à l'état déployé, il est avantageux que dans cet état : û la distance entre les extrémités libres de chaque compas soit inférieure à la longueur déployée dudit compas ; û chaque compas soit disposé, par rapport à ladite distance, du côté op-posé à celui où il se trouve lorsque ledit panier est à l'état replié ; et ù des moyens de butée, portés par chacun desdits compas, empêchant ledit compas de se replier dans le sens inverse de celui correspondant audit état replié du panier. Ainsi, le blocage desdits compas à l'état déployé du panier s'effectue par franchissement élastique de la position correspondant à ladite dis-tance. De façon identique, le déblocage desdits compas en vue du replie- ment s'effectue également par franchissement élastique de ladite position. De préférence, lesdits compas sont disposés à l'intérieur dudit panier. Ainsi, à l'état replié de ce dernier, lesdits compas repliés se trouvent à l'intérieur de ladite ouverture. Dans ce cas, pour éviter qu'ils occupent trop de place à l'intérieur du panier à l'état déployé, lesdits compas sont 3 conformés pour épouser au moins approximativement la forme de ladite paroi latérale tendue. Notamment à cet effet, il est préférable que lesdits compas soient réalisés en fil métallique rigide. Avantageusement, chaque compas peut alors comporter deux étriers en forme de U, articulés l'un à l'autre par leurs parties transversales et respectivement articulés auxdites périphéries rigides dudit fond et de ladite ouverture par leurs extrémités libres. De préférence, lesdits moyens de butée sont dans ce cas conformés dans lesdites parties transversales des étriers. Par ailleurs, afin de réduire encore plus l'encombrement dudit panier, celui-ci comporte des moyens de préhension rabattables, par exemple constitués de deux anses symétriques qui traversent librement une poignée commune et dont les extrémités écartées sont aptes à coulisser librement, mais de façon limitée, par rapport à la périphérie rigide de ladite ouverture. On remarquera que de tels moyens de préhension sont particulièrement résistants et permettent un bon équilibrage de la charge portée par le panier. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue en perspective du dessus d'un exemple de réalisation du panier conforme à la présente invention, à l'état déployé. La figure 2 est une vue en perspective du dessus du panier de la figure 1, à l'état replié. La figure 3 illustre, à plus grande échelle, la structure de la paroi latérale du panier des figures 1 et 2. Les figures 4A et 4B illustrent schématiquement le déploiement et le repliement du panier conforme à la présente invention. 4 L'exemple de réalisation du panier conforme à la présente invention, représenté sur les figures 1 et 2, comporte un fond 1 en treillis métallique, dont la périphérie est formée par un anneau rigide de fil métallique 2. L'ouverture dudit panier est également formée par un anneau périphéri- que rigide de fil métallique 3. Entre les anneaux rigides 2 et 3, est agencé un treillis de fil métallique 4 formant la paroi latérale 5 dudit panier. Comme le montre la figure 3, dans le treillis 4 formant la paroi latérale 5, les mailles sont entrelacées de façon lâche de sorte que ledit treillis est souple pour permettre le rap- prochement des anneaux 2 et 3, mais rigide en traction pour limiter l'éloignement desdits anneaux 2, 3. Le panier des figures 1 et 2 est oblong et, à chacune de ses extrémités longitudinales opposées, il comporte un compas 6 disposé à l'intérieur de la paroi latérale 5 et réalisé en fil métallique rigide. Chacun des deux compas 6 est constitué de deux étriers 6A et 6B, en forme de U, les parties transversales desdits étriers 6A et 6B étant conformées pour réaliser une articulation 7 entre lesdits étriers. Par ail-leurs, les extrémités libres 8 de l'étrier 6A sont articulées sur l'anneau rigide 3 de l'ouverture, tandis que les extrémités libres 9 de l'étrier 6B sont articulées sur l'anneau rigide 2 du fond 1. Par ailleurs, les parties transversales des étriers 6A et 6B sont conformées pour former une butée 10 entre lesdits étriers. De ce qui précède, on comprendra aisément que le panier des figures 1 et 2 peut prendre : soit un état replié (voir les figures 2 et 4A) dans lequel l'anneau 3 est proche de l'anneau 2, les compas 6 étant repliés vers l'intérieur dudit panier et la paroi latérale étant détendue ; soit un état déployé (voir les figures 1 et 4B) dans lequel l'anneau 3 est éloigné de l'anneau 2, les compas 6 étant en position d'extension et la paroi latérale 5 étant tendue. Comme le montrent schématiquement les figures 1 et 4B, à l'état 5 déployé du panier : la distance D entre les extrémités libres 8, 9 des étriers 6A, 6B des compas 6 est inférieure à la longueur déployée desdits compas ; chaque compas 6 est disposé, par rapport à la distance D, du côté op-posé à celui où il se trouve lorsque ledit panier est à l'état replié ; et les butées 10 empêchent les compas 6 déployés de se plier vers l'exté- rieur du panier. Ainsi, le passage des compas 6 de part et d'autre de la distance D se fait par déformation élastique, aussi bien au déploiement qu'au replie-ment. Par ailleurs, comme l'illustrent lesdites figures 1 et 4B, les compas 6 sont conformés pour épouser au moins approximativement la face intérieure de la paroi latérale 5 tendue, lorsque le panier est à l'état déployé. Les moyens de préhension rabattables du panier des figures 1 et 2 sont constitués par deux anses symétriques 1 1 et 12 traversant librement une poignée commune 13. Les extrémités écartées 14, 15 des anses 11 et 12 sont aptes à coulisser librement, mais de façon limitée, par rapport à l'anneau 3, grâce à des glissières 16, 17 solidaires de ce dernier
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- Selon l'invention, ledit panier comporte une paroi latérale (5) en une matière souple (4) et au moins deux compas (6) disposés à l'opposé l'un de l'autre, les extrémités libres (8, 9) de chaque compas étant articulées respectivement à la périphérie (2) du fond (1) et à la périphérie (3) de l'ouverture dudit panier, de façon que :▪ dans ledit état replié, chaque compas (6) est replié sur lui-même ; et▪ dans ledit état déployé, chaque compas (6) est bloqué en extension.
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1. Panier, comportant un fond (1) à périphérie rigide (2), ainsi qu'une ouverture, également à périphérie rigide (3), caractérisé en ce qu'il comporte : une paroi latérale (5) en une matière souple, mais rigide en traction, solidarisée d'un côté de la périphérie (2) dudit fond (1) et de l'autre de la périphérie (3) de ladite ouverture, ladite paroi latérale (5) permettant audit panier de prendre soit un état replié pour lequel ladite ouverture est proche dudit fond, soit un état déployé pour lequel ladite ouverture est éloignée dudit fond et ladite paroi latérale (5) est tendue entre ledit fond et ladite ouverture ; et au moins deux compas (6) disposés à l'opposé l'un de l'autre, les extrémités libres (8, 9) de chaque compas étant articulées respective-ment à la périphérie (2) dudit fond et à la périphérie (3) de ladite ouver- ture, de façon que : • dans ledit état replié, chaque compas (6) est replié sur lui-même ; et • dans ledit état déployé, chaque compas (6) est bloqué en extension. 2. Panier selon la 1, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (5) est réalisée sous la forme d'un filet souple (4). 3. Panier selon la 2, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (5) est réalisée en un treillis de fil métallique (4) à mailles, entrelacées de façon lâche. 4. Panier selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la périphérie (2) dudit fond (1) et la périphérie (3) de ladite ouverture sont constituées par des anneaux de fil métallique rigide. 5. Panier selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, à l'état déployé dudit panier : 7 la distance (D) entre les extrémités libres (8, 9) de chaque compas (6) est inférieure à la longueur déployée dudit compas ; chaque compas (6) est disposé, par rapport à ladite distance (D), du côté opposé à celui où il se trouve lorsque ledit panier est à l'état re- plié ; et ù des moyens de butée (10), portés par lesdits compas, empêchent ceux-ci de se plier dans le sens inverse de celui correspondant audit état replié du panier. 6. Panier selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits compas (6) sont disposés à l'intérieur dudit panier. 7. Panier selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits compas (6) sont conformés pour épouser au moins approximativement la forme de ladite paroi latérale (5) tendue, lors- que ledit panier est à l'état déployé. 8. Panier selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits compas sont réalisés en fil métallique rigide. 9. Panier selon la 8, caractérisé en ce que chaque compas (6) comporte deux étriers (6A, 6B) en forme de U, articulés l'un à l'autre par leurs parties transversales (10) et respectivement articulés auxdites périphéries rigides du fond et de l'ouverture par leurs extrémités libres (8, 9). 10. Panier selon les 5 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de butée (10) sont conformés dans lesdites parties transversales desdits étriers (6A, 6B). 1 1 . Panier selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de préhension rabattables (11, 12, 13). 8 12. Panier selon la Il, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension rabattables sont constitués de deux anses symétriques (11, 12), qui traversent librement une poignée commune (13) et dont les extrémités écartées (14, 15) sont aptes à coulisser librement, de façon limitée, par rapport à la périphérie rigide (3) de ladite ouverture.
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A
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A45
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A45C
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A45C 3
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A45C 3/04
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FR2891852
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A1
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DISPOSITIF COMPRENANT UNE BORNE COULISSANTE DANS LE SOL ET QUI COMPREND DES MOYENS POUR L'ANCRAGE D'ELEMENTS, NOTAMMENT DES EQUIPEMENTS DE SPORTS DE PLAGE
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La présente invention concerne un dispositif comprenant un socle et une borne montée coulissante. La mise en place d'équipements sportifs sur des plages pour pratiquer certains sports tels que le volley (beach volley), le volley au pied (footy volley), le football (beach soccer), le rugby (beach rugby), le handball (sandball), le tennis (peteca), le badminton (beachminton)... est contraignante : il est nécessaire d'implanter les équipements (poteaux d'en but, de filets...) de façon précise (selon les règles officielles du sport) et solide (ce qui nécessite l'emploi de pelles mécaniques pour creuser profondément la plage). De plus, la mise en place des équipements est toujours temporaire, la plage étant un lieu public, les équipements doivent être démontés une fois la manifestation terminée. Par ailleurs, même quand une plage est dédiée aux sports de plage sur une longue période (pendant toute la saison estivale), il est également impératif de démonter les équipements relatifs à un sport pour installer ceux d'un autre sport. La présente invention vise à faciliter la mise en place rapide d'équipements sportifs sur des plages (ou sur d'autres terrains qui ne sont pas dédiés de façon permanente au sport). La solution proposée est un dispositif comprenant un socle et une borne montée coulissante dans le socle, la borne comprenant, à sa partie supérieure, des moyens d'ancrage pour recevoir un élément à ancrer. Ainsi, en équipant un terrain d'au moins un tel dispositif qui est disposé de sorte que, quand la borne est dans une position escamotée, il est intégralement sous la surface de jeu, et, quand elle est dans sa position déployée, les moyens d'ancrage sont accessibles, la mise en place et l'enlèvement des équipements sportifs est particulièrement simple et rapide étant donné qu'il suffit de faire passer les bornes dans leur position déployée puis d'y ancrer les équipements ou de désolidariser les équipements des bornes et de faire passer ces dernières en position escamotée dans laquelle elles sont invisibles et laissent donc le terrain totalement libre. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre 10 d'exemple non limitatif et illustré dans les dessins dans lesquels : La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un dispositif dont la borne est dans sa position déployée, La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, la 15 borne étant en position escamotée, La figure 3 est une vue schématique en perspective d'un fourreau utilisé avec le dispositif des figures 1 et 2, et La figure 4 est une vue schématique en écorché d'un joint d'étanchéité utilisé avec le dispositif des figures 1 20 et 2. Comme on peut le voir aux figures 1 et 2, un dispositif 1 qui, selon le présent mode de réalisation, est destiné à être installé sur une plage, comprend un socle 2 et une borne 3. La borne 3 est montée coulissante par 25 rapport au socle entre une position déployée et une position escamotée. La borne 3 comprend, à sa partie supérieure, des moyens d'ancrage 4 pour recevoir un élément 5 à ancrer (en l'espèce, un poteau 5 pour supporter un filet de volley). 30 En l'occurrence, dans le présent exemple, les moyens d'ancrage 4 sont formés par un orifice d'ancrage 4 qui débouche à l'extrémité supérieure de la borne 3 et dans laquelle l'élément à ancrer 5 peut être emmanché. Dans le présent mode de réalisation, l'orifice 4 est délimité par un fourreau 6 qui est logé dans une cavité 7 réalisée dans la borne 3 et débouchant à l'extrémité supérieure de celle-ci. La cavité 7 est délimitée par une paroi de fond, une paroi périphérique 8 qui s'étend selon la direction de coulissement de la borne 3, et une paroi de réception 9 qui est porté par la paroi périphérique 8 et qui forme l'extrémité supérieure de la borne 3. Le fourreau 6 comprend une paroi périphérique interne 10 qui délimite l'orifice d'ancrage 4, une paroi de butée 11 qui porte la paroi périphérique interne 10, et une paroi périphérique extérieure 12 qui est portée par la paroi de butée il. En configuration d'utilisation, la paroi périphérique interne 10, s'étend dans la borne 3 et est disposée dans la cavité 7, la paroi de butée 11 repose sur la paroi de réception 9, et la paroi périphérique extérieure 12 entoure la partie supérieure de la paroi périphérique 8 de la borne 3, ce qui permet de définir la position du fourreau 6. L'utilisation du fourreau 6 permet d'utiliser une même borne 3 pour tout type de poteau 5 quelque soit le sport en cause, il permet également d'employer comme borne 3 une borne classique escamotable utilisée pour interdire aux véhicules de circuler dans des zones réservées. Par ailleurs, pour éviter toute désolidarisation du fourreau 6 de la borne 3 lors de l'escamotage de cette dernière, le fourreau 6 est fixé à la borne par des moyens de fixation. En l'occurrence, les moyens de fixation sont formés par des vis qui, d'une part, traversent des orifices réalisés dans la surface de butée, et, d'autre part, sont vissées à des orifices filetés réalisés dans la paroi de réception. Afin d'éviter que du sable pénètre dans l'orifice d'ancrage 4 quand la borne est dans sa position escamotée, le dispositif 1 comprend un couvercle 16 qui est adapté à obstruer de façon étanche l'orifice d'ancrage 4. En l'occurrence, le couvercle 16 est comprend des moyens de solidarisation (par exemple un taraudage) permettant sa solidarisation au fourreau 6. Afin d'éviter un grippage du dispositif 1 par du sable pénétrant entre le socle 2 et la borne 3, le dispositif 1 comprend des moyens d'étanchéité 18 qui s'étendent entre le socle 2 et la borne 3 quelle que soit la position de cette dernière et permettent d'isoler l'interstice 19 entre le socle 2 et la borne 3 du sable. Dans le présent mode de réalisation, les moyens d'étanchéité 18 sont formés par une jupe souple 18 qui est de préférence réalisée en néoprène ou en polyuréthane afin d'offrir de bonnes qualités de résistance au soleil, au sable et à l'usure. La jupe 18 souple est fixée par collage au socle 2 et à la borne 3. De plus, dans le présent mode de réalisation, la partie de la jupe en liaison avec la borne 3 est disposée entre, d'une part, la paroi de butée 11 et la paroi périphérique extérieure 12 du fourreau 6 et, d'autre part, la paroi de réception 9 et la paroi périphérique 8 de la borne 3, ce qui renforce la solidarisation de la jupe 18 à la borne 3. En équipant un terrain qui n'est pas dédié de façon permanente au sport comme une plage 20 (ou un fond sous-marin) avec des dispositifs 1 conforme à la présente invention, il est particulièrement aisé et rapide de mettre en place des équipements sportifs 1 adéquats : il suffit, dans une première étape de faire passer les bornes 3 de leur position escamotée dans laquelle elles sont entièrement sous le sable (d'une profondeur suffisante pour qu'elles ne modifient en rien l'usage de la plage - par exemple sous 40 cm de sable) à leur position déployée dans laquelle l'extrémité de la borne 3 est accessible par l'utilisation d'actionneurs (électriques, pneumatiques, hydrauliques...). Une fois la borne 3 accessible, il suffit, dans un second temps de rendre accessible l'orifice d'ancrage 4 (en l'occurrence, dé-solidariser le couvercle 16) et d'introduire l'équipement 5 voulu. De préférence, afin d'éviter un enfoncement excessif de l'équipement 5 dans l'orifice d'ancrage 4, l'équipement 5 peut comprendre des moyens de butée coopérant la surface de butée 11 du fourreau 6. Par ailleurs, afin de protéger les joueurs de l'ensemble formé par le dispositif 1 (plus précisément, la partie haute de la borne 3 et le fourreau 6) et par l'équipement 5, des dispositifs adéquats de protection sont disposés autour de l'ensemble. Il est aussi possible, par la présente invention, de réaliser un terrain omnisport prêt pour différents types de sport, le terrain comprenant autant de bornes 3 nécessaires pour la mise en place des équipements des différents sports envisagés : pour chaque sport, seules les bornes 3 correspondantes étant déployées, et, si nécessaire, dans le cas où une même borne 3 est utilisée pour différents sports, le fourreau 6 dont les dimensions de la paroi périphérique interne 10 correspondent aux dimensions de l'équipement à installer est fixé à la borne 3. De plus, des dispositifs 1 peuvent servir pour fixer non seulement les équipements sportifs proprement dits (poteaux supportant les filets, poteaux délimitant les en buts...) mais également les équipements connexes (délimitations des terrains de jeu - par exemples poteaux supportant des filets délimitant deux terrains de jeu adjacents)
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L'invention concerne un dispositif (1) comprenant une borne (3) coulissante. Selon l'invention, la borne (3) comprend à sa partie supérieure des moyens d'ancrage (4) pour recevoir un élément à ancrer (5).Le dispositif peut être utilisé sur un terrain dédié au sport de façon occasionnelle de façon à faciliter la mise en place d'éléments de jeu (5) quand la borne est en position déployée, l'impact du dispositif (1) quand le terrain est libre étant nul, la borne (3) étant alors sous le terrain.
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1. Dispositif (1) comprenant une borne (3) coulissante, caractérisé en ce que la borne (3) comprend à 5 sa partie supérieure des moyens d'ancrage (4) pour recevoir un élément à ancrer (5). 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (4) sont formés par un orifice d'ancrage (4) débouchant à l'extrémité 10 supérieure de la borne (3) et dans laquelle l'élément à ancrer (5) peut être emmanché. 3. Dispositif (1) selon la 2, caractérisé en ce que l'orifice (4) est délimité par un fourreau (6) qui est fixé à l'extrémité supérieure de la 15 borne (3). 4. Dispositif (1) selon la 3, caractérisé en ce que le fourreau (6) comprend une paroi périphérique intérieure (10) qui s'étend dans la borne (3) et qui délimite l'orifice d'ancrage (4). 20 5. Dispositif (1) selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que des vis réalisent la fixation du fourreau (6) à la borne (3). 6. Dispositif (1) selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce qu'un couvercle (16) est adapté à 25 obstruer de façon étanche l'orifice d'ancrage (4). 7. Dispositif (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que des moyens d'étanchéité (18) s'étendent entre la borne (3) et un socle (2) par rapport auquel la borne (3) est montée coulissante de façon à 30 isoler l'interstice (19) entre le socle (2) et la borne (3) quelle que soit la position de cette dernière. 8. Dispositif (1) selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'étanchéité (18) sont formés par une jupe souple (18). 9. Terrain (20) caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif selon l'une des 1 à 8 disposé de sorte que, quand la borne (3) est dans une position escamotée, le dispositif (1) est disposé sous le terrain, et, quand la borne (3) est dans une position déployée, les moyens d'ancrage (4) sont accessibles. 10. Terrain (20) selon la 9, caractérisé en ce que c'est une plage, les éléments à ancrer (5) étant des équipements (5) de sport de plage.
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E,A
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E02,A63,E01,E04
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E02D,A63C,E01F,E04H
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E02D 27,A63C 19,E01F 13,E04H 12
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E02D 27/32,A63C 19/06,E01F 13/04,E04H 12/22
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FR2891045
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A1
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PROJECTEUR COMPORTANT UN CACHE COMMANDE ENTRE DEUX MODES D'UTILISATION AU MOYEN D'UNE BUTEE ESCAMOTABLE.
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"Projecteur comportant un cache commandé entre deux modes d'uti- lisation au moyen d'une butée escamotable" L'invention concerne un projecteur de véhicule automobile qui comporte un cache qui est susceptible d'être commandé selon deux mo- des d'utilisation. L'invention concerne plus particulièrement un projecteur, notamment de véhicule automobile, qui est apte à émettre un faisceau lumineux vers l'avant selon la direction globale d'un axe optique longitudinal et qui comporte: io - un réflecteur de type elliptique qui comporte un premier foyer et un deuxième foyer qui sont agencés sur l'axe optique; - une source lumineuse qui est agencée au voisinage du premier foyer; - un cache qui est agencé au voisinage du deuxième foyer et qui 15 est monté pivotant autour d'un axe de rotation orthogonal à l'axe optique, le pivotement du cache étant susceptible d'être commandé sui- vant: - un premier mode d'utilisation dans lequel le cache est comman- dé entre une première position angulaire extrême de masquage dans la-quelle une première partie active du cache masque une première partie du faisceau lumineux et une position angulaire extrême d'éclairage dans laquelle le faisceau lumineux n'est pas masqué ; - un deuxième mode d'utilisation dans lequel le cache est corn- mandé entre une deuxième position angulaire extrême de masquage dans laquelle une deuxième partie active du cache masque une deuxième partie du faisceau lumineux et la position angulaire extrême d'éclairage; la deuxième position angulaire extrême de masquage étant inter-30 calée entre la première position angulaire extrême de masquage et la position angulaire extrême d'éclairage. Ce type de projecteur est généralement agencé à l'avant du véhicule automobile afin d'éclairer la route à l'avant du véhicule. Le projecteur émet un faisceau lumineux dit "feu de route" qui permet au conducteur du véhicule d'avoir une visibilité globale de la route devant lui. Le faisceau lumineux émis par le projecteur est cependant susceptible d'éblouir les conducteurs de véhicules roulant en sens inverse sur la route. Pour éviter ce désagrément, il est connu d'équiper le projecteur d'un cache, qui est parfois dénommé écran ou occulteur. Ce cache est généralement monté pivotant entre une position angulaire extrême verticale de masquage dans laquelle il masque partiellement le faisceau lumineux et une position angulaire extrême horizontale d'éclairage dans laquelle il ne masque pas le faisceau lumineux. Lorsque le cache occupe sa position angulaire extrême d'éclairage, le projecteur émet le faisceau de feu de route afin d'éclairer la globalité de la route à l'avant du véhicule. Le conducteur commande le ca-bs che dans sa position angulaire extrême d'éclairage lorsqu'il n'y a pas de risque d'éblouissement du conducteur d'un véhicule roulant en sens inverse. Dans sa position angulaire extrême de masquage, le cache per-met de réaliser une coupure réglementaire du faisceau lumineux notam- ment en masquant les rayons lumineux qui sont dirigés vers le coté de la route sur lequel les véhicules roulent en sens inverse. Le projecteur émet alors un faisceau dit "feu de croisement". Ainsi, lorsque les véhicules sont tenus de rouler sur la voie droite de la chaussée par la législation locale, le feu de croisement éclaire plus le coté droit de la route que le coté gauche de la route. Cependant, le trafic est susceptible de changer de coté en fonction de la législation locale. Ainsi, dans certains pays le trafic se fait sur la moitié gauche de la route tandis que dans d'autres pays le trafic se fait sur la moitié droite de la route. Si le projecteur émet un faisceau de feu de croisement adapté pour un trafic à droite alors que le véhicule circule dans un pays dans lequel le trafic se fait à gauche, les conducteurs roulant en sens inverse sur la voie de droite risquent d'être éblouis alors que le coté gauche de la route sur lequel des piétons sont susceptibles de marcher ne sera pas bien éclairé. Le document FR-A-2.769.071 propose déjà un projecteur équipé d'un cache qui est susceptible de fonctionner selon deux modes d'utilisation, un premier mode d'utilisation dit "trafic à droite" et un deuxième mode d'utilisation dit "trafic à gauche". Dans le premier mode d'utilisation de trafic à droite, le conducteur est susceptible de commander le cache entre une première position angulaire de masquage dans laquelle le projecteur émet un faisceau de feu de croisement pour le trafic à droite et la position angulaire d'éclairage dans laquelle le projecteur émet un faisceau de feu de route. io Dans le deuxième mode d'utilisation de trafic à gauche, le conducteur est susceptible de commander le cache entre une deuxième position angulaire de masquage dans laquelle le projecteur émet un faisceau de feu de croisement pour le trafic à gauche et la position angulaire d'éclairage dans laquelle le projecteur émet un faisceau de feu de route. is A cette fin, le cache comporte deux ailes ou parties actives adjacentes qui sont agencées sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre et qui s'étendent radialement depuis l'axe de rotation du cache. Chaque aile comporte un profil adapté pour réaliser la coupure du faisceau respectivement pour le trafic à droite et pour le trafic à gauche. Ce document propose de faire passer le projecteur du premier mode d'utilisation en trafic à droite au deuxième mode d'utilisation en trafic à gauche en actionnant un moteur électrique. Cependant, en cas de défaillance temporaire ou permanente du moteur électrique, le projecteur risque d'éblouir intempestivement les 25 conducteurs de véhicules roulant en sens inverse. Pour remédier à ce problème, la présente invention propose un projecteur du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte une butée qui est montée mobile entre une position escamotée dans la-quelle le cache est libre de pivoter entre sa première position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage, et une position active pour limiter le pivotement du cache entre sa deuxième position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - dans sa position active, la butée est susceptible d'entrer en contact avec une face radiale excentrée d'appui du cache; - la butée est portée par un doigt qui est monté mobile entre la position escamotée de la butée et la position active de la butée, le doigt comportant une face de poussée qui, lorsque le doigt est déplacé depuis sa position escamotée vers sa position active, est susceptible d'entrer en contact avec la face d'appui du cache dans sa première position angulaire extrême de masquage de manière à faire pivoter le cache vers sa deuxième position angulaire extrême de masquage; to - la face de poussée du doigt est agencée de manière adjacente à la butée de manière que la face de poussée guide la face d'appui du cache jusqu'à la butée lors du déplacement du doigt depuis sa position escamotée jusqu'à sa position active; - la face de poussée est profilée de manière que, lors du déplais cement du doigt vers sa position active, la face de poussée du doigt roule sans glisser sur la face d'appui du cache; - en position escamotée du doigt, la face d'appui du cache est susceptible de venir en butée contre la face de poussée du doigt dans la première position angulaire extrême de masquage du cache; - la butée est montée coulissante entre sa position escamotée et sa position active selon une direction sensiblement orthogonale à l'axe de rotation du cache; - la butée est montée pivotante autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation du cache, entre sa position escamotée et sa 25 position active -le doigt est une came qui coopère avec la face d'appui du cache qui forme un suiveur de came; - le cache comporte des moyens élastiques de rappel vers sa première position angulaire extrême. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective éclatée qui représente un projecteur avant de véhicule automobile comportant un cache qui est ré- alisé selon les enseignements de l'invention, le cache étant dans une position quelconque; - la figure 2 est une vue de face qui représente le projecteur de la figure 1 lorsque le cache occupe une première position angulaire ex-5 trême de masquage; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon le plan de coupe 3-3 de la figure 1 qui représente le projecteur de la figure 1 lors-que le cache occupe sa première position angulaire extrême de masquage; io - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3 dans la-quelle le cache occupe une deuxième position angulaire extrême d'éclairage; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 2 dans la-quelle le cache occupe une deuxième position angulaire extrême de 15 masquage; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 3 dans la-quelle le cache occupe sa deuxième position angulaire extrême de masquage; - la figure 7 est une vue identique à celle de la figure 4; 20 -la figure 8 est une vue en perspective à plus grande échelle qui représente un mécanisme de butée escamotable du cache de la figure 1 - la figure 9 est une vue de coté à plus grande échelle qui représente le mécanisme de butée escamotable de la figure 1 dans un pre- mier mode d'utilisation du projecteur lorsque le cache est dans sa pre- mière position angulaire extrême de masquage; - la figure 10 est une vue similaire à celle de la figure 9 qui représente le mécanisme de butée escamotable dans le premier mode d'utilisation du projecteur lorsque le cache est dans sa position angulaire ex- trême d'éclairage; - la figure 11 est une vue similaire à celle de la figure 6 qui représente le déplacement de la butée escamotable pour faire passer le projecteur du premier mode d'utilisation à un deuxième mode d'utilisation; - la figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 9 qui représente la butée escamotable dans le deuxième mode d'utilisation lorsque le cache est dans sa deuxième position angulaire extrême de masquage - la figure 13 est une vue similaire à celle de la figure 9 qui représente la butée escamotable dans le deuxième mode d'utilisation lorsque le cache est dans sa position angulaire extrême d'éclairage; - la figure 14 est une vue similaire à celle de la figure 6 qui représente une variante de l'invention; io - la figure 15 est une figure similaire à celle de la figure 14 qui représente une variante de l'invention. Dans la suite de la description, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale dirigée d'arrière en avant, une orientation transversale dirigée de gauche à droite et une orientation verticale dirigée de bas en haut qui sont indiquées par le trièdre L,V,T de la figure 1. Par la suite, des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par des mêmes numéros de référence. On a représenté à la figure 1 un projecteur 20 qui est destiné à être agencé dans un véhicule automobile, par exemple à l'avant du véhi-cule. Le projecteur 20 comporte un réflecteur 22 dont la surface optique active interne 24 a une forme globalement ellipsoïdale et qui comporte une ouverture avant 25. L'axe optique "A" du réflecteur 22 a une orientation longitudinale. Comme représenté à la figure 3, le réflecteur 22 cornporte un premier foyer arrière "FI" et un deuxième foyer avant "F2" qui sont agencés sur l'axe optique "A". Une source lumineuse 26 est agencée au voisinage du premier foyer "FI", à l'intérieur du réflecteur 22. Il s'agit ici d'une lampe à dé-charge 26 qui est montée dans le réflecteur 22 par l'intermédiaire d'un orifice de montage prévue au sommet arrière 28 du réflecteur 22. Le projecteur 20 comporte aussi un manchon intermédiaire 30 de forme globalement tronconique convergeant vers l'avant qui est coaxial à l'axe optique "A". L'extrémité arrière 32 du manchon 30 comporte une ouverture arrière 33 dont le contour correspond au contour de l'ouverture avant 25 du réflecteur 22. Le manchon 30 est destiné à être fixé sur le pourtour de l'ouverture avant 25 du réflecteur 22. A cet effet, l'extrémité arrière du manchon 30 comporte une collerette 32. L'extrémité avant du manchon 30 est fermée par une lentille opti-que avant 34 convergente. La lentille 34 est agencée de manière que son plan optique coïncide avec le deuxième foyer avant "F2" du réflecteur 22. Ainsi, comme représenté à la figure 4, lorsque la lampe 26 est allumée, elle émet des rayons lumineux "R" dont une majeure partie est io réfléchie par la paroi interne 24 du réflecteur 22 vers l'avant. La lampe 26 étant agencée au premier foyer "F1", les rayons lumineux "R" réfléchis convergent vers le deuxième foyer "F2" qui est agencé en arrière de la lentille 34. Les rayons lumineux "R" traversent ensuite la lentille 34 de manière à former un faisceau lumineux qui est dirigé vers l'avant selon is la direction globale de l'axe optique "A". Comme représenté à la figure 1, le projecteur 20 comporte aussi un cache 36. De manière connue, le cache 36 est monté pivotant autour d'un axe de rotation "B" d'orientation transversale par rapport au réflecteur 22. De manière non limitative, l'axe de rotation "B" du cache 36 n'est pas concourant avec l'axe optique "A" du réflecteur 22. L'axe de rotation "B" est plus particulièrement agencé dans le plan vertical transversal de l'ouverture avant 25 du réflecteur, à proximité du deuxième foyer avant "F2". Comme représenté à la figure 3, l'axe de rotation "B" du cache 36 est plus particulièrement agencé légèrement en dessous du deuxième foyer avant "F2" Le cache 36 comporte une première aile 38 et une deuxième aile 40 adjacentes. Chaque aile 38, 40 s'étend radialement depuis l'axe de rotation "B". La largeur transversale des ailes 38, 40 est sensiblement égale au diamètre transversal de l'ouverture 25 du réflecteur 22 à la hauteur du deuxième foyer "F2". Les ailes 38, 40 se rejoignent en formant un angle au niveau de l'axe de rotation "B" du cache 36. Les ailes 38, 40 forment ici un angle droit de manière que la deuxième aile 40 soit agencée sensiblement à 90 par rapport à la première aile 38 suivant un sens de rotation anti-horaire en se reportant à la figure 1. Chaque aile 38, 40 comporte au moins une partie active opaque qui est destinée à empêcher une partie des rayons lumineux "R" de la traverser lorsque l'aile 38, 40 est interposée verticalement entre la lampe 26 et le deuxième foyer "F2". Le pivotement du cache 36 autour de son axe de rotation "B" est ici commandé par un moteur électrique 42 qui est agencé à l'extérieur à droite du réflecteur 22, comme illustré à la figure 1. Bien entendu, le moteur 42 pourrait être agencé à gauche du réflecteur 22. De manière connue, un tel projecteur 20 est susceptible d'être commandé selon deux modes d'utilisation en fonction du sens de trafic des véhicules, à gauche de la route ou à droite de la route. Selon un premier mode d'utilisation, le cache 36 est commandé entre une première position angulaire extrême de masquage qui est re-présentée à la figure 3 dans laquelle la première aile 38 s'étend verticalement vers le haut depuis l'axe de rotation "B" du cache 36 de manière à masquer une première partie des rayons lumineux "R", et une position angulaire extrême d'éclairage qui est représentée à la figure 4 dans la- quelle aucune des ailes 38, 40 ne masque les rayons lumineux "R". Comme représenté à la figure 3, lorsque le cache 36 est dans sa première position angulaire extrême de masquage, la deuxième aile 40 s'étend horizontalement vers l'arrière depuis l'axe de rotation "B" du cache 36. Comme représenté à la figure 4, lorsque le cache 36 est dans sa position angulaire extrême d'éclairage, la deuxième aile 40 s'étend horizontalement vers l'avant depuis l'axe de rotation "B" du cache 36. Dans le mode de réalisation représenté aux figures, le cache 36 pivote de 180 , dans un sens horaire en se reportant aux figures 3 et 4, lors de son passage depuis la première position angulaire extrême de masquage jusqu'à sa position angulaire extrême d'éclairage. Comme représenté à la figure 2, le bord d'extrémité supérieur 44 de la première aile 38 est ici profilé asymétriquement de manière à masquer les rayons lumineux supérieurs susceptibles d'être orientés vers la partie gauche de la route. Ainsi, la première position angulaire extrême de masquage cor-respond à une utilisation du projecteur 20 en feu de croisement lorsque le véhicule roule à droite de la route, tandis que la position angulaire extrême d'éclairage correspond à une utilisation du projecteur 20 en feu de route. Selon un deuxième mode d'utilisation du projecteur 20, le cache 36 est commandé entre une deuxième position angulaire extrême de masquage qui est représentée à la figure 6 dans laquelle la deuxième aile 40 s'étend verticalement vers le haut depuis l'axe de rotation "B" du io cache 36 de manière à masquer une première partie des rayons lumineux "R", et une position angulaire extrême d'éclairage qui est représentée à la figure 7 dans laquelle aucune des ailes 38, 40 ne masque les rayons lumineux "R". Comme représenté à la figure 6, lorsque le cache 36 est dans sa deuxième position angulaire extrême de masquage, la première aile 38 s'étend horizontalement vers l'avant depuis l'axe de rotation "B" du cache 36. Comme représenté à la figure 7, lorsque le cache 36 est dans sa position angulaire extrême d'éclairage, la première aile 38 s'étend verticalement vers le bas depuis l'axe de rotation "B" du cache 36. Dans le mode de réalisation représenté aux figures, le cache 36 pivote de 90 , dans un sens horaire en se reportant aux figures 6 et 7, lors de son passage de la deuxième position angulaire extrême de masquage jusqu'à sa position angulaire extrême d'éclairage. Comme représenté à la figure 5, le bord d'extrémité supérieur 46 de la première aile 38 est profilé asymétriquement de manière à masquer les rayons lumineux susceptibles d'être orientés vers la partie droite de la route. Ainsi, la deuxième position angulaire extrême de masquage cor-respond à une utilisation du projecteur 20 en feu de croisement lorsque le véhicule roule à gauche de la route, tandis que la position angulaire extrême d'éclairage correspond à une utilisation du projecteur 20 en feu de route. La deuxième position angulaire extrême de masquage est intercalée entre la première position angulaire extrême de masquage et la posi- i0 tion angulaire extrême d'éclairage. Ainsi, dans le premier mode d'utilisation du projecteur 20, lorsque le cache 36 est commandé depuis sa première position angulaire extrême de masquage jusqu'à sa position angulaire extrême d'éclairage, il pivote autour de son axe de rotation "B" dans un sens horaire selon la figure 3. Lors de son pivotement, le cache 36 est amené à passer sans s'arrêter par sa deuxième position angulaire extrême de pivotement. Cependant, ce passage étant très rapide, le masquage partiel du faisceau lumineux par la deuxième aile 40 est imperceptible par les usagers de la route. io Le cache 36 comporte aussi des moyens pour borner son pivote-ment entre sa première position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage. A cet effet, l'axe de rotation "B" porte un premier et un deuxième bras radiaux 48, 50. Les bras 48, 50 sont ici agencées sur une portion d'extrémité gauche de l'axe de rotation "B" du cache 36 selon la figure 1, à l'extérieur du réflecteur 22. Ils sont solidaires en rotation avec les ailes 38, 40. Chaque bras 48, 50 est destinée à coopérer respectivement avec une première butée angulaire 52 et une deuxième butée angulaire 54 qui sont solidaires du réflecteur 22. Une cornière 56 s'étend transversalement vers la gauche depuis une paroi latérale verticale gauche du réflecteur 22. La cornière 56 comporte une aile supérieure horizontale dont la face supérieure 55 porte la première butée angulaire 52, et elle comporte une deuxième aile verticale transversale qui s'étend vers le bas depuis le bord d'extrémité avant de l'aile supérieure dont la face avant 57 porte la deuxième butée angulaire 54. Le cache 36 comporte aussi des moyens de rappel élastique 58 vers sa première position angulaire extrême de masquage. Il s'agit ici d'un ressort hélicoïdal de torsion 58 qui entoure l'axe de rotation "B" du cache 36. Le ressort 58 est plus particulièrement interposé transversalement entre les bras 48, 50 et le réflecteur 22. Une première patte d'extrémité 60 du ressort 58 est fixée au réflecteur 22 et une deuxième patte d'extrémité 62 du ressort 58 est fixée au premier bras 48. Ainsi, si le mo- teur électrique 42 est défaillant, le cache 36 est élastiquement rappelé Il vers sa première position angulaire extrême de masquage de manière que le projecteur 20 émette un faisceau de feu de croisement non éblouissant. Selon les enseignements de l'invention, le projecteur 20 comporte un mécanisme de changement de mode de fonctionnement 64 qui est ici agencé à gauche du réflecteur 22 en se reportant à la figure 1. On a représenté le mécanisme de changement de mode de fonctionnement 64 plus en détail à la figure 8. Ainsi, le mécanisme de changement de mode de fonctionnement 64 comporte un doigt escamotable io 66 d'axe principal d'orientation longitudinale. Le doigt 66 comporte une face horizontale inférieure 68 qui est destinée à former butée escamotable 68. L'extrémité avant 70 du doigt 66 comporte une face hémicylindrique convexe d'axe transversale qui est agencée dans le prolongement de la face de butée 68 sans former d'angle vif. Cette face avant 70 sera par la suite appelée face de poussée 70. Le doigt 66 est monté coulissant longitudinalement par rapport au réflecteur 22 entre une position escamotée arrière dans laquelle la face avant de poussée 70 du doigt 66 est agencé en arrière de l'axe de rotation "B" du cache 36 et une position active avant dans laquelle une face inférieure de butée 68 du doigt 66 est susceptible de limiter le pivotement du cache 36 autour de son axe de rotation "B". Le doigt 66 est ici monté coulissant longitudinalement sur la sur-face horizontale 55 de la cornière 56. A cet effet, l'extrémité arrière du doigt 66 est portée par un coulisseau 72 qui est monté coulissant dans une boutonnière 74 d'orientation longitudinale qui est formée dans la surface supérieure 55 de la cornière 56. Dans le mode de réalisation re- présenté aux figures, le doigt 66 est réalisé venu de matière avec le coulisseau 72. Par ailleurs, l'axe de rotation "B" du cache 36 porte ici à son extrémité gauche un élément cylindrique de basculement 76 qui est coaxial à l'axe de rotation "B" du cache 36. L'élément de basculement 76 est solidaire en rotation de l'axe de rotation "B" du cache 36. L'élément de basculement 76 comporte un ergot qui s'étend globalement radialement par rapport à l'axe de rotation "B". L'ergot comporte une face radiale d'appui 78 qui est ici tangente à la face cylindrique de l'élément de basculement 76. Comme représenté à la figure 9, lorsque le cache 36 est dans sa première position angulaire extrême de masquage, la face d'appui 78 s'étend dans un plan vertical transversal et elle est orientée vers l'arrière. On décrit à présent le fonctionnement d'un tel projecteur 20. Dans le premier mode de d'utilisation du cache 36, le doigt 66 est w en position arrière escamotée. Le cache 36 est ainsi libre de pivoter entre sa première position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage. Comme représenté à la figure 9, dans la première position angu-laire extrême de masquage du cache 36, le premier bras 58 est élasti-quement maintenu en appui contre la première butée angulaire 52 par le ressort de rappel 58. La face d'appui 78 de l'élément de basculement 76 est alors agencée en vis-à-vis de la face avant de poussée 70 du doigt 66. Selon une variante non représentée de l'invention, la face d'appui 78 est en butée contre la face avant de poussée 70 du doigt 66 en position arrière escamotée. Le premier bras 48 n'est alors plus nécessaire pour limiter le pivotement du cache 36 vers sa première position angulaire extrême de masquage. Lorsque le conducteur du véhicule commande le cache vers sa position extrême angulaire d'éclairage, le moteur 42 entraîne le cache 36 en pivotement autour de son axe de rotation "B" dans un sens horaire selon la figure 4 jusqu'à sa position angulaire extrême d'éclairage. Comme représenté à la figure 10, le deuxième bras 50 du cache 36 est alors en contact avec la deuxième butée angulaire 54. Le cache 36 est ensuite rappelé élastiquement vers sa première position angulaire extrême de masquage par le ressort de rappel 58. Lorsque le projecteur 20 doit basculer vers son deuxième mode d'utilisation, le doigt 66 est commandé vers sa position active avant. Le cache 36 est alors entraîné en pivotement depuis sa première position angulaire extrême de masquage jusqu'à sa deuxième position angulaire extrême de masquage par le coulissement du doigt 66 depuis sa position arrière escamotée jusqu'à sa position avant active. Comme représenté à la figure 11, lors du coulissement longitudi-nal du doigt 66 vers l'avant, la face avant de poussée 70 du doigt 66 entre en contact avec la face d'appui 78 de l'élément de basculement 76 qui s'étend alors verticalement. Puis le doigt 66 fait basculer la face d'appui 78 de manière à entraîner le cache 36 en pivotement autour de son axe de rotation "B". Le mouvement de pivotement du cache 36 est réalisé à l'encontre de la force de rappel exercé par le ressort 58. Le profil convexe de la face avant de poussée 70 du doigt 66 est réalisé de manière que la face d'appui 78 roule sur la face avant de poussée 70 du doigt 66 avec un frottement très faible. La face avant de poussée 70 du doigt 66 étant agencée de manière adjacente à la face de butée 68, dans le prolongement de cette dernière, la face avant de poussée 70 guide la face d'appui 78 de l'élément de basculement 76 jusqu'à la face de butée 68 du doigt 66 lors du déplacement du doigt 66 depuis sa position arrière escamotée jusqu'à sa position avant active. Puis, comme représenté à la figure 12, lorsque le cache 36 a at-teint sa deuxième position angulaire extrême de masquage, la face d'appui 78 s'étend horizontalement. La face inférieure de butée 68 du doigt 66 glisse alors sur la face d'appui 78. La face inférieure de butée 68 du doigt 66 est alors en appui sur toute sa surface contre la surface d'appui 78 du cache 36 de manière à limiter le pivotement du cache 36. Le cache 36 est alors maintenu élastiquement dans sa deuxième position angulaire extrême par le ressort de rappel 58. Lorsque le conducteur du véhicule commande le cache vers sa position extrême angulaire d'éclairage, le moteur 42 entraîne le cache 36 en pivotement autour de son axe de rotation "B" d'un angle de 90 dans un sens horaire selon la figure 7 jusqu'à sa position angulaire extrême d'éclairage. Comme représenté à la figure 10, le deuxième bras 50 du cache 36 est alors en contact avec la deuxième butée angulaire 54. Lors du pivotement du cache 36, la paroi cylindrique de l'élément debasculement 76 est ici tangente avec la face d'appui 68 du doigt 66. Cependant, il n'est pas nécessaire que l'élément de basculement 76 soit en contact avec la face de butée 68 du doigt 68. s Le cache 36 est ensuite rappelé élastiquement vers sa deuxième position angulaire extrême de masquage par le ressort de rappel 58. Le coulissement du doigt 66 peut être réaliser manuelle ou automatiquement par l'intermédiaire d'un moteur (non représenté). Il est aussi possible de faire passer le projecteur 20 de son pre-mier mode de fonctionnement vers son deuxième mode de fonctionne-ment, et viceversa, lorsque le cache 36 est dans sa position angulaire extrême d'éclairage. Le coulissement du doigt 66 n'entraîne alors pas le cache 36 en pivotement. Selon une variante non représentée de l'invention, le doigt 66 est fixé sur un levier qui est monté pivotant autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation "B" du cache 36. Ainsi, lorsque le levier est apte à déplacer le doigt 66 depuis sa position arrière escamotée jusqu'à sa position avant active. Selon une autre variante de l'invention représentée à la figure 14, le doigt 66 est remplacé par une came 80 qui est montée pivotante au-tour d'un axe "C" transversal parallèle à l'axe de rotation "B" du cache 36 entre une position escamotée et une position active. La tranche de la came 80 comporte la face de butée 68. Lorsque la came 80 est en position escamotée, la face de butée 25 68 est plaquée contre la face d'appui 78 du cache 36 dans sa première position angulaire extrême de masquage. Lorsque la came 80 pivote dans un sens horaire selon la figure 14, la face de butée 68 appui contre la face d'appui 78 avec glissement en entraînant le cache 36 en pivotement jusqu'à sa deuxième position angulaire extrême de masquage. L'invention n'est, bien entendu, pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment
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L'invention concerne un projecteur (20) qui est apte à émettre un faisceau lumineux et qui comporte un réflecteur (22) de type elliptique, une source lumineuse (26) et un cache (36) qui est monté pivotant autour d'un axe de rotation transversal (B), le pivotement du cache (36) étant susceptible d'être commandé suivant :- un premier mode d'utilisation dans lequel le cache (36) est commandé entre une première position angulaire extrême de masquage et une position angulaire extrême d'éclairage ;- un deuxième mode d'utilisation dans lequel le cache est commandé entre une deuxième position angulaire extrême de masquage et la position angulaire extrême d'éclairage ;caractérisé en ce qu'il comporte une butée (68) qui est montée mobile entre une position escamotée dans laquelle le cache (36) est libre de pivoter selon le premier mode d'utilisation, et une position active pour limiter le pivotement du cache (36) selon son deuxième mode d'utilisation.
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1. Projecteur (20), notamment de véhicule automobile, qui est apte à émettre un faisceau lumineux vers l'avant selon la direction globale d'un axe optique (A) longitudinal et qui comporte: - un réflecteur (22) de type elliptique qui comporte un premier foyer (F1) et un deuxième foyer (F2) qui sont agencés sur l'axe optique (A) ; - une source lumineuse (26) qui est agencée au voisinage du premier foyer (FI) ; io - un cache (36) qui est agencé au voisinage du deuxième foyer (F2) et qui est monté pivotant autour d'un axe de rotation (B) orthogonal à l'axe optique (A), le pivotement du cache (36) étant susceptible d'être commandé suivant: - un premier mode d'utilisation dans lequel le cache (36) est commandé entre une première position angulaire extrême de masquage dans laquelle une première partie active (38) du cache (36) masque une première partie du faisceau lumineux et une position angulaire extrême d'éclairage dans laquelle le faisceau lumineux n'est pas masqué ; - un deuxième mode d'utilisation dans lequel le cache (36) est commandé entre une deuxième position angulaire extrême de masquage dans laquelle une deuxième partie active (40) du cache (36) masque une deuxième partie du faisceau lumineux et la position angulaire extrême d'éclairage; la deuxième position angulaire extrême de masquage étant inter-calée entre la première position angulaire extrême de masquage et la position angulaire extrême d'éclairage, caractérisé en ce qu'il comporte une butée (68) qui est montée mobile entre une position escamotée dans laquelle le cache (36) est li- bre de pivoter entre sa première position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage, et une position active pour limiter le pivotement du cache (36) entre sa deuxième position angulaire extrême de masquage et sa position angulaire extrême d'éclairage. 2. Projecteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que, dans sa position active, la butée (68) est susceptible d'entrer en contact avec une face radiale (78) excentrée d'appui du cache (36). 3. Projecteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la butée (68) est portée par un doigt (66) qui est monté mobile entre la position escamotée de la butée (68) et la position active de la butée (68), et en ce que le doigt (66) comporte une face de poussée (70) qui, lorsque le doigt (66) est déplacé depuis sa position escamotée vers sa position active, est susceptible d'entrer en contact avec la face d'appui (78) du cache (36) dans sa première position angulaire extrême de masquage de manière à faire pivoter le cache (36) vers sa deuxième position angulaire extrême de masquage. 4. Projecteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la face de poussée (70) du doigt (66) est agencée de manière adjacente à la butée (68) de manière que la face de poussée (70) guide la face d'appui (78) du cache (36) jusqu'à la butée (68) lors du déplace- ment du doigt (66) depuis sa position escamotée jusqu'à sa position active. 5. Projecteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la face de poussée (70) est profilée de manière que, lors du déplacement du doigt (66) vers sa position active, la face de poussée (70) du doigt (66) roule avec un très faible frottement sur la face d'appui (78) du cache (36). 6. Projecteur (20) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que, en position escamotée du doigt (66), la face d'appui (78) du cache (36) est susceptible de venir en butée contre la face de poussée (70) du doigt (66) dans la première position angulaire extrême de masquage du cache (36). 7. Projecteur (20) selon l'une quelconque des pré-cédentes, caractérisé en ce que la butée (68) est montée coulissante entre sa position escamotée et sa position active selon une direction sensiblement orthogonale à l'axe de rotation (B) du cache (36). 8. Projecteur (20) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la butée (68) est montée pivotante autour d'un axe (C) sensiblement parallèle à l'axe de rotation (B) du cache (36), entre sa position escamotée et sa position active. 9. Projecteur (20) selon la précédente prise en combinaison avec la 4, caractérisé en ce que le doigt (66) est une came (80) qui coopère avec la face d'appui (78) du cache (36) qui forme un suiveur de came. 10. Projecteur (20) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cache (36) comporte des moyens élastiques de rappel (58) vers sa première position angulaire extrême. i0
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F,B
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F21,B60
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F21V,B60Q,F21S,F21W
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F21V 14,B60Q 1,F21S 8,F21V 11,F21W 101,F21W 107
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F21V 14/08,B60Q 1/06,F21S 8/10,F21V 11/18,F21W 101/10,F21W 107/10
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FR2892657
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A1
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DISPOSITIF DE COMPACTAGE D'UN MATERIAU ET/OU POUR SEPARER UN SOLIDE ET UN LIQUIDE, ET PROCEDE CORRESPONDANT
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Le domaine ici en cause est celui de la séparation solide-liquide, du compactage et/ou de la réduction du volume d'une matière, par exemple pour l'industrie alimentaire ou pour le traitement des boues, ou encore la préparation du papier...etc. On peut également penser à réduire le volume par exemple de résidus de découpe de légumes, de bouteilles plastiques déchiquetées, de paille...etc. On peut alors parler d'un séparateur ou d'un squeezeur" (réducteur de volume). On cherche donc ici à diminuer le volume ou la teneur en humidité de solides en utilisant pour cela au moins une vis sans fin, hélicoïdale de pressage à l'entrée de laquelle une charge à comprimer ou séparer est introduite. Ainsi, dans EP-A-581 965 est décrit un tel appareil séparateur de solide(s) et de liquide(s), comprenant : - un convoyeur à vis comprenant au moins une vis montée rotative autour d'un axe de rotation, - plusieurs anneaux fixes échelonnés le long d'une partie au moins du convoyeur à vis, présentant une ouverture centrale (15a) et s'étendant individuellement transversalement à son axe de rotation, - plusieurs anneaux mobiles présentant une ouverture centrale, interposés entre des anneaux fixes adjacents appartenant à ladite pluralité d'anneaux fixes et qui sont mobiles par rapport à ces derniers, la (chaque) vis étant montée tournante autour de son axe de rotation, à travers lesdites ouvertures centrales des anneaux fixes et des anneaux mobiles, - et des premiers moyens d'entraînement de la vis du convoyeur à vis. Sous l'effet de la rotation de la vis, l'humidité du composé introduit dans l'appareil est expulsée vers la périphérie des anneaux mobiles et s'évacue par là, entre deux anneaux fixes bordant axialement un tel anneau mobile. La phase solide au moins partiellement déshydratée est récupérée et jetée, encore traitée ou utilisée. Dans EP-A-581 965, la rotation de la vis provoque le déplacement des anneaux mobiles par rapport aux 10 anneaux fixes adjacents. Toutefois, il est considéré que, globalement, demeurent en particulier des problèmes liés à l'usure mécanique des pièces, au colmatage en périphérie intérieure des anneaux fixes, à la complexité mécanique 15 encore existante, voire à la fiabilité, au coût des appareils, voire au type de matériau pouvant être utilisé. Pour apporter une solution à tout ou partie de ces problèmes, il est ici proposé, notamment, qu'à l'écart de 20 la vis du convoyeur à vis, le dispositif comprenne en outre des seconds moyens d'entraînement des anneaux mobiles, pour qu'à l'endroit de sa périphérie intérieure, chaque anneau mobile se déplace le long de la périphérie de l'ouverture centrale de 1'(des) anneau(x) fixe(s) 25 adjacent(s) à lui, de telle sorte qu'au moins une portion du périmètre intérieur de chaque anneau mobile vienne sensiblement tangenter au moins une portion de celui de 1'(des) anneau(x) fixe(s) adjacent(s), sous la commande desdits seconds moyens d'entraînement. 30 Un tel dispositif ou appareil sera favorablement réalisé en commandant, indépendamment de la vis, les anneaux mobiles pour qu'ils se déplacent comme ci-dessus, en tangentant donc sensiblement une portion du périmètre intérieur des anneaux fixes adjacents correspondants, cette portion se déplaçant sur ledit périmètre au fur et à mesure que les anneaux mobiles se déplacent suivant un mouvement oscillatoire circulaire. On préconise de créer le mouvement oscillatoire circulaire des anneaux mobiles par rapport aux anneaux fixes, en faisant se déplacer lesdits anneaux mobiles par rapport aux anneaux fixes adjacents via des moyens utilisant un mécanisme à excentrique situé à l'écart de la vis et/ou maintenant fixe, ou essentiellement fixe, l'orientation angulaire relative entre lesdits anneaux fixes et mobiles. Pour limiter les frottements, on conseille même d'utiliser un arbre possédant une coque libre de mouvement autour de son axe. Ainsi, la périphérie de l'arbre ne frottera pas contre la périphérie des ouvertures des anneaux fixes, mais roulera à leur contact. Pour en particulier traiter encore des problèmes évoqués de colmatage, de simplification et de fiabilité mécaniques, on préconise par ailleurs: -que le (chaque) anneau fixe présente, à l'endroit de l'ouverture centrale qui le traverse, un diamètre intérieur égal ou supérieur au diamètre extérieur de la vis du convoyeur à vis, et/ou - que chaque anneau mobile et chaque anneau fixe adjacent présentent, respectivement, à l'endroit de ladite ouverture centrale, des diamètres intérieurs tels que celui de l'anneau mobile est supérieur à celui de l'anneau fixe adjacent. Le dispositif ici concerné pourra comprendre plusieurs vis de pressage s'étendant côte à côte suivant des axes de rotation parallèles. On notera encore qu'il est conseillé : - que les moyens d'entraînement des anneaux mobiles comprennent un système bielle-manivelle, et/ou - qu'on entraine les anneaux mobiles suivant ledit mouvement oscillatoire circulaire par l'intermédiaire de moyens d'entraînement montés à travers ces anneaux mobiles, et/ou - qu'on limite le frottement de ces moyens d'entraînement sur les anneaux mobiles, pendant le mouvement oscillatoire circulaire de ces derniers, en sollicitant ces moyens d'entraînement à tourner sur eux-mêmes, essentiellement parallèlement à l'axe de rotation de la (chaque) vis du convoyeur à vis. Ci-dessous suit une description faite en relation avec les dessins annexés donnés au seul titre d'exemples non limitatifs de réalisation. Dans ces dessins . - la figure 1 schématise en perspective avec arrachement un appareil ou dispositif conforme à l'invention par exemple pour séparer du solide et du liquide, dans un composé, tel qu'une boue, -la figure 2 schématise en perspective une partie des pièces de l'appareil de la figure 1, suivant un autre angle, - la figure 3 est une vue locale agrandie et partielle, suivant un autre angle, de la figure 2, - les figures 4 et 5 schématisent, en perspective comme la figure 2, une partie des pièces du dispositif précédent, à l'endroit d'un anneau mobile et d'un anneau fixe adjacent, dans deux états successifs du mouvement tournant de l'anneau mobile, - les figures 6 et 7 schématisent en perspective une partie des pièces d'un dispositif à deux vis 5 parallèles, - les figures 8, 9, 10 schématisent de face des variantes de réalisation, - les figures 11 et 12 schématisent deux moyens pour éviter/limiter les frottements à travers les 10 ouvertures des anneaux mobiles, - et les figures 13 et 14 schématisent deux autres variantes de réalisation pour l'entrainement des anneaux mobiles. Figure 1, on voit schématisé un dispositif 15 séparateur solide-liquide 1 pouvant être utilisé pour extraire de l'eau d'une boue chargée Cette boue peut être floculée par des coagulants et/ou des micro-organismes incorporés à elle ou par tout autre moyen. On peut aussi imaginer qu'il s'agit là d'un 20 compacteur adapté pour réduire le volume d'un matériau ou d'un produit (résidus végétaux, bouteilles plastiques...). Dans ce cas, ce pourrait être l'air uniquement qui serait expulsé lors de la compression, en particulier à l'endroit des espacements. 25 On utilise ci-après le terme séparateur sans que ceci soit limitatif ; de même, les termes composé à assécher et eau...etc n'ont aucun caractère limitatif quant au domaine d'application de l'appareil. Ce séparateur est logé dans une enceinte fermée 3 30 ayant une entrée 5 pour le composé à assécher et une sortie 7 pour la partie sèche ou solide. Entre les deux s'étend le convoyeur à vis 9 qui comporte ici une vis hélicoïdale 11 unique tournant horizontalement autour de l'axe lla. Ménagé à travers le bâti de l'appareil, au moins un orifice d'entrée 5a permet d'amener le composé à assécher au contact du convoyeur à vis et, à l'extrémité axiale opposée de la vis, au moins un orifice de sortie permet de diriger la partie asséchée vers la sortie 7. La vis est entraînée en rotation autour de son axe par des moyens d'entraînement 12, tels qu'un moteur électrique, agissant sur l'arbre central llb de cette vis. En outre, le long de cette vis en mouvement s'évacue le liquide (eau), radialement à l'axe lla. Ce liquide expurgé hors du composé grâce à la vis est évacué à l'endroit de la sortie intermédiaire 13, ici par gravité. Pour arriver à cet effet, le séparateur solide-liquide 1 est en outre pourvu d'une pluralité d'anneaux fixes, ou stationnaires, 15 échelonnés le long de l'essentiel de la vis 11 et d'une pluralité d'anneaux mobiles 17 interposés a priori chacun entre deux anneaux fixes adjacents. Des entretoises 18 peuvent maintenir l'écartement axial souhaité entre deux anneaux fixes successifs. Ces anneaux 15, 17 sont des plaques s'étendant individuellement perpendiculairement à l'axe 11a. Comme on le voit notamment figures 2 et 3, tant les anneaux fixes 15 que ceux mobiles 17 sont chacun traversés, le long de cet axe, par une ouverture centrale, respectivement 15a et 17a, ici circulaire. Ces ouvertures centrales sont toutes de même section pour chaque catégorie d'anneaux, respectivement 15 et 17. Et toutes les ouvertures centrales sont traversées par la vis 11 qui y presse donc la matière qu'on a amenée à elle. Chaque anneau fixe 15 présente, à l'endroit de cette ouverture centrale 15a, un diamètre intérieur quasi égal, ou légèrement supérieur, au diamètre extérieur de la vis 11 du convoyeur à vis ; voir rayons respectifs correspondants R1 et R2 figure 3. Par ailleurs, chaque anneau fixe 15 et chaque anneau mobile 17 adjacent présentent, respectivement, à l'endroit de ces ouvertures centrales 15a et 17a, des diamètres intérieurs tels que celui de chaque anneau mobile est supérieur à celui de chaque anneau fixe adjacent; voir rayons respectifs correspondants R3 et R1 figure 3, avec donc R3 > R1. On notera que le centre 170a de l'ouverture centrale 17a considérée sur cette figure est ici montré désaxé légèrement vers le bas par rapport à l'axe lla puisque cet anneau mobile tangente en haut l'anneau fixe illustré qui le borde axialement, tandis qu'en bas il est à l'écart du périmètre intérieur 15b commun à tous les anneaux fixes. Le mouvement des anneaux mobiles est ainsi déterminé afin que, par un effet de raclage au moyen du bord intérieur de ces anneaux mobiles, la matière qui s'échappe entre deux anneaux fixes sous l'effet de la pression de la (les) vis soit ramenée vers l'ouverture centrale. Ainsi l'effet de raclage recherché sera atteint au mieux à l'endroit de la partie des anneaux mobiles passant le long de la face concernée des anneaux fixes. Les anneaux fixes sont disposés tous concentriquement à l'axe de la vis 11. Et ils sont tous, deux à deux, éloignés les uns des autres suivant cet axe pour laisser la place aux anneaux mobiles 17. Des entretoises 18 d'espacement (fixes) maintiennent l'espace souhaité entre les anneaux fixes pour que les anneaux mobiles puissent s'y déplacer et pour que le(s) liquide(s) puisse(ent) s'y échapper, sous la pression de la vis 11. Les anneaux fixes et leurs entretoises peuvent être maintenus fixement par des barres de maintien telles que repérées 19a, 19b, 19c figure 2, parallèles à l'axe lia et ne traversant pas les anneaux mobiles pour laisser libre leur mouvement tournant autour de cet axe. L'épaisseur de chaque anneau mobile est donc inférieure à cet espacement axial où il doit se déplacer dans le plan radial à cet axe. EP-A-581 965 donne des dimensions (colonne 4 ligne 44-colonne 5 ligne 5). Ensemble, et en position théorique centrée autour de l'axe lia des anneaux mobiles, tous les anneaux fixes et mobiles définissent donc sensiblement, à l'endroit de leurs ouvertures centrales, un cylindre coaxial centré suivant lia. Et c'est le long de ce cylindre que les anneaux mobiles 17 vont, dans la succession des plans radiaux précités, se déplacer non pas sous la commande de la vis 11 comme dans EP-A-581 965, mais sous celle de moyens (21a, 21b figure 2) additionnels d'entraînement des anneaux mobiles, pour qu'à l'endroit de leur périphérie intérieure entourant leurs ouvertures centrales 17a, les anneaux mobiles 17 se déplacent le long de la périphérie des ouvertures centrales 15a des anneaux fixes adjacents correspondants, en tournant autour de l'axe central lla, suivant favorablement le mouvement oscillatoire circulaire précité. Ainsi, a priori en permanence, une portion différente du périmètre intérieur de chaque anneau mobile viendra sensiblement tangenter une portion de celui des anneaux fixes adjacents, sous la commande de ces moyens d'entraînement additionnels distincts de ceux 12 de la vis 11. En liaison avec le mouvement oscillatoire circulaire précité, l'aspect tournant des anneaux mobiles est toutefois relatif, dès lors que l'on va maintenir fixe l'orientation angulaire des anneaux mobiles par rapport aux anneaux fixes. En outre, on conseille donc que les moyens 21a, 21b d'entraînement desdits anneaux mobiles soient ici montés libres de rotation par rapport tant aux anneaux fixes 15 qu'à ces anneaux mobiles 17. Le pas de la vis il, sa vitesse de rotation et les mouvements tournants des anneaux mobiles 17 seront adaptés et synchronisés pour éviter tout contact susceptible d'endommager l'appareil. Figures 4 et 5 on voit deux étapes successives d'une partie d'appareil en mouvement. La zone de tangence précitée, respectivement 170b, 170'b, est repérée et on voit donc qu'elle tourne le long du périmètre intérieur 15b de l'anneau fixe 15 illustré, en même temps que le mouvement oscillatoire circulaire se déroule. Sur ces mêmes figures 4,5, on constate que les moyens 21a, 21b (ici au nombre de deux) d'entraînement des anneaux mobiles 17 comprennent chacun au moins une barre rectiligne 23 s'étendant essentiellement parallèlement à l'axe de rotation lla de la vis. Chaque barre 23 traverse, à l'endroit d'une première série de passages étroits 27, tous les anneaux mobiles 17 et, à l'endroit d'une deuxième série de passages 25 (ici circulaires), de plus grande section, tous les anneaux fixes 15. Les passages 25 de la deuxième série, comme ceux 27 de la première série, sont montés à l'écart des ouvertures centrales 15a, 17a. Tous, ils présentent une forme (ou contour) et une section adaptées au mouvement à imposer aux anneaux mobiles. Dans cette solution, les barres 23 sont chacune reliées à une commande à excentrique 29 (voir barre de droite sur les figures 4, 5) qui assure le mouvement excentrique recherché, parallèlement à l'axe lla. Ici, ce mouvement est réalisé via le bloc intermédiaire 31 et la tige amont d'entraînement 33 qui définit un système bielle-manivelle, avec la barre 23 excentrée par rapport à la tige parallèle 33. Ainsi, alors qu'à l'écart des anneaux mobiles (oreilles radiales 34, figure 2), les barres de maintien 19a, 19b, 19c soutiennent fixement les anneaux fixes 15 sur le bâti 35 de l'appareil qui porte également l'arbre llb de la vis, les barres 23 (ou plus généralement les moyens d'entraînement des anneaux mobiles 17) agissent ensemble, et de façon ici synchrone, sur tous les anneaux mobiles pour les presser contre la périphérie des passages 25 afin de créer le mouvement tournant précité et donc provoquer le raclage de l'espace entre deux anneaux fixes jusqu'à leur périmètre intérieur par la bordure intérieure des anneaux mobiles. Si les barres 23 sont fixées sur le bloc intermédiaire 31 concerné, ces barres vont frotter sans rouler contre le contour des passages 25. Pour limiter ces frottements, on peut prévoir que la ou chaque barre 23 comprenne, comme schématisé figure 11, un premier tube extérieur 35, un deuxième barreau intérieur 37 s'étendant à l'intérieur du premier tube et des moyens à roulement/glissement 39 interposés entre le tube extérieur et le barreau intérieur. Par l'intermédiaire des moyens à roulements 39, des moyens d'entraînement, tels que le bloc d'entraînement à excentrique 31 et la tige amont d'entraînement 33, communiqueront alors au barreau intérieur 37 un mouvement tournant adapté à faire rouler le tube extérieur 35 contre et le long de la périphérie des passages 25 correspondants des anneaux fixes 15 traversés, s'il y a contact. On aura compris que le tube extérieur 35 sera alors monté tournant par rapport au bloc 31, autour de l'axe du barreau intérieur 37 (ici parallèle à l'axe lla), lequel sera par contre fixé à ce bloc, seul le tube extérieur 35 pouvant venir au contact des anneaux fixes. Une autre solution pour réaliser l'excentrique serait, comme schématisé figure 12 et ici toujours parallèlement à l'axe 11a, de monter le tube extérieur 35 (qui peut alors être plein) sur des roulements intérieurs 38 disposés dans une cavité 40 ménagée dans le boc 31 vis-àvis duquel le tube 35 tournera donc librement autour de son propre axe 35a. On aura noté que les tubes 35 (ou les barres 23) sont désaxés par rapport aux tiges amont d'entraînement 33, pour obtenir le mouvement excentrique recherché. La figure 6 montre une solution à deux vis 110a, 110b à axes de rotation parallèles. Les deux vis traversent les mêmes ouvertures centrales des anneaux fixes et anneaux mobiles. Autrement dit, pour chaque anneau, on n'a pas deux ouvertures centrales côte à côte, mais une seule ouverture centrale plus grande. Et cette ouverture agrandie à une forme correspondant sensiblement au contour extérieur des vis considérées ensemble à l'endroit d'une section passant par un desdits anneaux mobiles ou un desdits anneaux fixes. La figure 7 schématise cette forme à deux cercles 41a, 41b partiellement imbriqués, tant donc pour les anneaux mobiles que fixes. Les vis 110a, 110b du convoyeur à vis se chevaucheront alors partiellement et leur pas sera adapté en conséquence, voir figure 7. Les figures 8 et 9 montrent d'autres exemples que l'on doit imaginer pour trois et quatre vis, respectivement. Et la figure 10 montre une possibilité d'ouverture centrale 43a non circulaire (ici ovale, pour l'un des anneaux mobiles 17) avec un seul guidage supérieur, en 45, pour le mouvement tournant de ces anneaux qui seraient alors suspendus sous leur guide d'entraînement, non figuré mais passant étroitement à travers le passage 45, puisqu'il s'agit d'un anneau mobile. On remarquera également la forme extérieure ici triangulaire de l'anneau figuré. Figure 13, on a schématisé une solution dans laquelle les barres d'entraînement 23, de préférence pourvues de tubes libres de rotation 35, traversent uniquement et assez étroitement les anneaux mobiles 17 (passages 27), à l'endroit des oreilles 77a, 77b. En 29, on voit encore les commandes à excentrique. Les barres 23 d'entraînement des anneaux mobiles s'étendent alors à l'écart, ici localement autour des anneaux fixes, toujours maintenus par les barres de fixation 19a, 19b, 19c. Figure 14, est schématisée une solution intermédiaire dans laquelle les passages de grande section 25 ménagés à travers les anneaux fixes 15 sont un contour ouvert, dès lors qu'ils sont ici situés en bordure de l'anneau 15 illustré, à l'endroit de l'un et l'autre de ses bords latéraux 150a, 150b. Ainsi, les barres d'entraînement 23 passeront dans ce cas, sur une partie au moins de leur chemin de rotation autour de l'axe de la tige amont d'entraînement 33, à l'intérieur de ces passages à contour ouvert, tout en traversant toujours assez étroitement les anneaux mobiles (non représentés). En 19a, 19b, 19c, on retrouve encore les moyens de maintien fixe des anneaux fixes, montés étroitement à 20 travers les passages respectifs 19a, 19b, 19c. On notera encore que la fonction recherchée par le mouvement des anneaux mobiles est particulièrement le décolmatage des espaces entre les anneaux fixes par la matière solide. Le mouvement oscillatoire agit comme un 25 racleur qui ramène constamment les solides vers l'intérieur, dans l'espace de convoyage où se situe la (les) vis. On cherche aussi à limiter les fuites de matière solide. Concernant les deuxièmes moyens d'entraînement 30 précités, ils ont donc un axe différent de celui des anneaux fixes et des anneaux mobiles et ont donc pour but de créer un mouvement oscillatoire circulaire de ces anneaux mobiles pour que le périmètre intérieur de ceux-ci viennent lécher (tangenter) le périmètre intérieur des anneaux fixes (et/ou de le périmètre extérieur de la vis ou l'ouverture centrale 15a, 17a). On peut aussi imaginer que le mouvement des anneaux mobiles pourrait être communiqué par le premier moyen d'entraînement arbre 11, moteur 12), par le biais par exemple d'engrenages reliant le moteur 12 et les tiges 33. On notera aussi que les sections des passages 27 dans les anneaux mobiles, ainsi que celles des barres d'entraînement 23 peuvent être de formes quelconques mais qui de préférence s'épousent. La liberté de rotation de la barre 23 (par rapport au logement ou au barreau intérieur correspondant) permet à la périphérie extérieur du barreau de garder (comme les anneaux mobiles) une orientation angulaire fixe par rapport à l'axe de la vis ou à celui du second moyen d'entraînement (c'est d'ailleurs a priori la même orientation que celle des anneaux mobiles)
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Il s'agit de réduire le volume d'un matériau et/ou séparer un solide et un liquide. Pour cela, on utilise un convoyeur à vis (11), plusieurs anneaux fixes (15), plusieurs anneaux mobiles (17) et des premiers moyens d'entraînement de la vis du convoyeur. En outre, à l'écart de la vis de ce convoyeur, des seconds moyens (21b,31,33) d'entraînement des anneaux mobiles (17) permettent qu'à l'endroit de sa périphérie intérieure, chaque anneau mobile se déplace le long de la périphérie de l'ouverture centrale (15a) des anneaux fixes adjacents à lui, de telle sorte qu'au moins une portion du périmètre intérieur de chaque anneau mobile vienne sensiblement tangenter au moins une portion de celui de des anneaux fixes adjacents, sous la commande desdits seconds moyens d'entraînement.
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1. Dispositif pour réduire le volume d'un matériau, et/ ou le compacter et/ou séparer un solide et un liquide, le dispositif comprenant : - un convoyeur à vis comprenant au moins une vis (11, 110a, 110b) montée rotative autour d'un axe de 10 rotation (lla), - plusieurs anneaux fixes (15) échelonnés le long d'une partie au moins du convoyeur à vis, présentant une ouverture centrale (15a) et s'étendant individuellement transversalement à son axe de rotation, 15 - plusieurs anneaux mobiles (17) présentant une ouverture centrale (17a, 43a), interposés entre des anneaux fixes adjacents appartenant à ladite pluralité d'anneaux fixes et qui sont mobiles par rapport à ces derniers, la (chaque) vis étant montée tournante autour 20 de son axe de rotation, à travers lesdites ouvertures centrales (15a, 17a) des anneaux fixes et des anneaux mobiles, - et des premiers moyens (12) d'entraînement de la vis du convoyeur à vis, 25 caractérisé en ce qu'à l'écart de la vis (11, 110a, 110b) du convoyeur à vis, le dispositif comprend en outre des seconds moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement des anneaux mobiles (17), pour qu'à l'endroit de sa périphérie intérieure, chaque anneau mobile se déplace le long de la 30 périphérie de l'ouverture centrale (15a) de 1'(des) anneau (x) fixe (s) adjacent (s) à lui, de telle sorte qu'au moins une portion du périmètre intérieur de chaque anneaumobile vienne sensiblement tangenter au moins une portion de celui de 1'(des) anneau(x) fixe(s) adjacent(s), sous la commande desdits seconds moyens d'entraînement. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'anneau, ou chaque anneau, fixe (15) présente, à l'endroit de l'ouverture centrale (15a) qui le traverse, un diamètre intérieur égal au diamètre extérieur de la vis (11, 110a, 110b) du convoyeur à vis. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque anneau mobile (17) et chaque anneau fixe (15) adjacent présentent, respectivement, à l'endroit de l'ouverture centrale (15a, 17a) qui les traverse, des diamètres intérieurs tels que celui de l'anneau mobile est supérieur à celui de l'anneau fixe adjacent. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement des anneaux mobiles (17) sont montés libres de rotation par rapport aux anneaux fixes (15) et aux anneaux mobiles, de telle sorte qu'ils maintiennent fixe l'orientation angulaire des anneaux mobiles par rapport aux anneaux fixes adjacents. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement des anneaux mobiles (17) sont adaptés à entrainer ces anneaux mobiles (17) suivant un mouvement oscillatoire circulaire autour dudit axe de rotation (lla). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement des anneauxmobiles comprennent au moins une barre (23) qui s'étend essentiellement parallèlement à l'axe de rotation de la (chaque) vis (11, 110a, 110b) du convoyeur à vis et qui : - soit traverse, à l'endroit d'une première série de passages étroits (27), les anneaux mobiles et, à l'endroit d'une deuxième série de passages (25) de plus grande section, les anneaux fixes (15), - soit traverse, à l'endroit d'une première série de passages étroits (27), les anneaux mobiles et s'étend 10 en outre à l'écart des anneaux fixes (15). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens d'entraînement comprennent un système bielle-manivelle (29). 15 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que : - le système bielle-manivelle comprend un bloc (31) de transmission de ce mouvement, - et les seconds moyens d'entraînement comprennent 20 individuellement: - un tube (35), - un logement (40) dans ledit bloc, des moyens à roulement et/ou glissement (38) disposés dans le logement, autour du tube, pour que ce 25 tube y tourne donc librement, de manière à éviter ou limiter son frottement contre et le long de la périphérie de/des passages (27) des anneaux mobiles (17) à travers lesquels il est monté, lorsqu'il vient au contact de ces anneaux mobiles à l'endroit de ces passages. 30 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que : - le système bielle-manivelle comprend un bloc (31) de transmission de ce mouvement, - et les seconds moyens d'entraînement comprennent individuellement: - un tube extérieur creux (35), - un barreau intérieur (37) s'étendant à l'intérieur du tube et fixé au bloc, - des moyens à roulement et/ou glissement (39) interposés entre le tube et le barreau, de telle sorte que le tube tourne librement par rapport au barreau et puisse ainsi éviter ou limiter son frottement contre et le long de la périphérie de/des passages (27) des anneaux mobiles (17) à travers lesquels il est monté, lorsqu'il vient au contact de ces anneaux mobiles à l'endroit de ces passages. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - le convoyeur à vis comprend plusieurs vis (110a, 110b) s'étendant côte à côte suivant des axes de rotation parallèles, -toutes ces vis traversent les mêmes dites ouvertures centrales (41a, 41b) desdits anneaux fixes et anneaux mobiles, - et ces ouvertures centrales ont chacune une forme correspondant sensiblement au contour extérieur des dites vis considérées ensemble à l'endroit d'une section passant par un desdits anneaux mobiles (17) ou un desdits anneaux fixes (15). 11. Procédé pour entraîner en mouvement des anneaux mobiles par rapport à des anneaux fixes, autour d'un convoyeur à vis comprenant au moins une vis (11, 110a, 110b) montée rotative autour d'un axe de rotation(lia), les anneaux fixes (15) et les anneaux mobiles (17) étant échelonnés le long d'une partie au moins de ladite vis, présentant chacun une ouverture centrale (15a, 17a) traversée par cette vis, et s'étendant individuellement transversalement à l'axe de rotation de la vis, caractérisé en ce qu'indépendamment de la vis, on entraine suivant un mouvement oscillatoire circulaire les anneaux mobiles (17) pour qu'ils se déplacent le long de la périphérie de l'ouverture centrale (15a) de ceux parmi lesdits anneaux fixes (15) qui sont adjacents à eux, de telle sorte que, pendant que ces anneaux mobiles sont ainsi entrainés, au moins une portion de leur périmètre intérieur vient sensiblement tangenter au moins une portion de celui des anneaux fixes adjacents. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'on crée le mouvement oscillatoire circulaire des anneaux mobiles (17) par rapport aux anneaux fixes (15) en faisant se déplacer lesdits anneaux mobiles par rapport aux anneaux fixes adjacents via un mécanisme à excentrique (29) situé à l'écart de la vis et qui maintient fixe, ou essentiellement fixe, l'orientation angulaire relative entre lesdits anneaux fixes et mobiles (15, 17). 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'on entraîne les anneaux mobiles (17) suivant ledit mouvement oscillatoire circulaire par l'intermédiaire de moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement montés à travers ces anneaux mobiles et on limite le frottement de ces moyens (21a, 21b, 23) d'entraînement sur les anneaux mobiles, pendant le mouvement oscillatoire circulaire de ces derniers, en sollicitant ces moyens d'entraînement à tourner sur eux-mêmes,essentiellement parallèlement à l'axe de rotation de la (chaque) vis (11, 110a, 110b).
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B
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B30
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B30B
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B30B 9
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B30B 9/12,B30B 9/26
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FR2894821
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COMPOSITIONS COMPRENANT AU MOINS UN COMPOSE RETINOIDE ET AU MOINS UN COMPOSE ANTI-IRRITANT ET LEURS UTILISATIONS
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La presente invention concerne des compositions pour application topique, et leurs utilisations en tant que produits cosmetiques ou pharmaceutiques, lesdites compositions etant destinees, en particulier, au traitement de I'acne. L'acne est une pathologie multifactorielle frequente qui atteint la peau riche en glandes sebacees (visage, region scapulaire, bras et regions intertrigineuses). Elle est Ia plus frequente des dermatoses. Les cinq facteurs pathogeniques suivants jouent un role determinant dans la constitution de I'acne : 1. la predisposition genetique; 2. la surproduction de sebum (seborrhee); 3. les androgenes; 4. les troubles de la keratinisation folliculaire (comedogenese); et 5. la colonisation bacterienne et les facteurs inflammatoires. II existe plusieurs formes d'acnes, ayant toutes en commun I'atteinte des follicules pilosebaces. On peut citer notamment, I'acne conglobata, I'acne cheloide de Ia nuque, I'acne medicamenteuse, I'acne miliaire recidivante, I'acne necrotique, I'acne neonatorum, I'acne premenstruelle, I'acne professionnelle, I'acne rosacee, I'acne senile, I'acne solaire, et I'acne vulgaire. L'acne vulgaire, appelee egalement acne juvenile polymorphe, est la plus courante. Elle comprend quatre stades : - Le stade 1 correspond a I'acne comedonienne caracterisee par un grand nombre de comedons ouverts et/ou fermes, et de microkystes. - Le stade 2, ou acne papulopustuleuse, est de gravite Iegere a model-6e. Elle est caracterisee par la presence de comedons ouverts et/ou fermes, de microkystes, mais egalement de papules rouges et de pustules. Elle touche principalement le visage et laisse peu de cicatrices. - Le stade 3, ou acne papulocomedonienne, est plus grave et s'etend au dos, au thorax et aux epaules. Elle est accompagnee d'un plus grand nombre de cicatrices. - Le stade 4, ou acne nodulokystique, s'accompagne de nombreuses cicatrices. Elie presente des nodules ainsi que des pustules volumineuses violacees et douloureuses. Les differentes formes d'acne decrites precedemment peuvent etre traitees par des actifs tels que les anti-seborrheiques et les anti-infectieux, par exemple le peroxyde de benzoyle (notamment le produit Eclaran commercialise par la societe Pierre Fabre), par des retinoides tels que la tretinoine (notamment le produit Retacnyl commercialise par la societe Galderma) ou I'isotretinoine (produit Roaccutane commercialise par les Laboratoires Roche), ou encore par des derives d'acide naphtoique. Les derives d'acide naphtoique, tels que notamment I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphtoique), communement appele adapalene (produit Differine commercialise par la societe Galderma), sont largement decrits et reconnus comme des principes actifs aussi efficaces que la tretinoine pour le traitement de I'acne. L'adapalene en particulier presente une efficacite unanimement averee ; cependant, it serait avantageux et utile que sa tolerance par voie topique, bien que superieure a celle de ses concurrents appartenant a la meme classe chimique (tretinoine, tazarotene), soit amelioree. Or, Ia Demanderesse a decouvert de fawn surprenante que I'association d'adapalene avec certains composes anti-irritants particuliers peut ameliorer significativement la tolerance de ce retinoide, et ainsi pallier au probleme d'irritation. En effet, comme le montre I'exemple 2, certains anti-irritants permettent de reduire I'cedeme provoque par I'adapalene jusqu'a plus de 60%. La presente invention a donc pour objet une composition, notamment pharmaceutique, et de preference dermatologique, destinee notamment a une application topique, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un compose retinoide choisi parmi les derives d'acide naphtoique de formule (I) ci-apres, leurs sels et esters, et au moins un compose anti-irritant choisi parmi les sels de I'acide 18f3-glycyrrhetinique et ses derives. Par milieu physiologiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la 5 peau, les muqueuses et/ou les phaneres. Le compose rettnoide selon ['invention est choisi parmi Ies derives d'acide naphtoIque de formule (I), leurs sets et esters : 00 OH ou R represente un atome d'hydrogene, un radical hydroxyle, un radical alkyle, ramifie ou non, ayant de 1 a 4 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 a 10 atomes de carbone ou un radical cycloaliphatique substitue ou non. 15 Par radical alkyle Iineaire ou ramifie ayant de 1 a 4 atomes de carbone, on entend de preference les radicaux methyle, ethyle, propyle et butyle. Par radical alkoxy ayant de 1 a 10 atomes de carbone, on entend de preference les radicaux methoxy, ethoxy, propoxy, butoxy, hexyloxy et decyloxy. Par radical cycloaliphatique, on entend de preference les radicaux mono ou 20 polycyclique tel que le radical methyl-1 cyclohexyle ou le radical 1-adamantyle. Par sets des derives d'acide naphtoique, on entend des sets formes avec une base pharmaceutiquement acceptable, notamment une base minerale telle que la soude, la potasse et I'ammoniaque ou une base organique telle que la lysine, I'arginine, la N- methyl-glucamine, mais egalement les sels formes avec des amines grasses telles que Ia dioctylamine, I'aminomethyl propanol et la stearylamine. Par esters des derives d'acide naphtofque, on entend des esters formes avec 5 des alcools pharmaceutiquement acceptables. De preference, parmi les derives de I'acide naphtofque susceptibles d'entrer dans les compositions selon ('invention, on choisira I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphtofque (adapalene), I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4- 10 hydroxyphenyl]-2-naphtofque, I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-decyloxyphenyl]-2- naphtofque ou I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-hexyloxyphenyl]-2-naphtofque. Encore plus preferentiellement, le compose retinofde utilisable selon ('invention est choisi parmi I'adapalene (I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2- 15 naphtoique), ses sels et ses esters. Par sels d'adapalene, on entend notamment les sels formes avec une base pharmaceutiquement acceptable, notamment des bases minerales telles que la soude, la potasse et I'ammoniaque ou des bases organiques telles que la lysine, I'arginine, la N-methyl-glucamine. 20 On entend egalement par sels de I'adapalene les sels formes avec des amines grasses telles que la dioctylamine, I'aminomethyl propanol et la stearylamine. De preference, le compose retinofde est I'adapalene. 25 Les anti-irritants utilisables selon la presente invention sont Ies sels de I'acide 1813-glycyrrhetinique et ses derives. L'utilisation de ces anti-irritants specifiques permet de reduire I'irritation provoquee par les retinofdes, notamment I'adapalene. Par sels de I'acide 183-glycyrrhetinique, on entend notamment le sel de 30 potassium de I'acide 183-glycyrrhetinique, le sel de sodium de I'acide 1813- glycyrrhetinique, ou encore le sel monoammonium de I'acide 1813-glycyrrhetinique (ammonium glycyrrhetinate). Par derives des sels de I'acide 18(3-glycyrrhetinique, on entend notamment le monoester de glycerine et de I'acide 18(3-glycyrrhetinique. De preference, ('anti-irritant est le sel de potassium de I'acide 18(3-glycyrrhetinique. Dans les compositions selon !'invention, la concentration en compose retinoide est comprise entre 0,001% et 10%, preferentiellement entre 0,01% et 5% et, plus preferentiellement, entre 0,05% et 2% en poids du poids total de la composition. Dans ('ensemble du present texte, a moins quill ne soit specifie autrement, it est entendu que Iorsque des intervalles de concentrations sont donne's, ils incluent les bornes superieure et inferieure dudit intervalle. De preference, la concentration en compose retinoide est egale a 0,1%. De fawn alternative, la concentration en compose retinoide est de preference egale a 0,3%. La concentration en compose anti-irritant est quanta elle comprise entre 0,01% et 10%, preferentiellement entre 0,1% et 7%. Les compositions selon la presente invention peuvent se presenter sous toutes 25 les formes galeniques normalement utilisees pour une application topique, notamment sous forme de dispersions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type lotion, de gels aqueux, anhydres ou lipophiles, d'emulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou emulsions de 30 consistance molle, semi-liquide ou solide du type creme, gel-creme, mousse ou pommade ou de micro emulsions, de micro capsules, de micro particules ou de20 dispersions vesiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou encore sous forme de sprays. De preference, les compositions se presentent sous la forme d'un gel. L'homme du metier veillera a choisir les excipients constituant les compositions selon !'invention en fonction de la forme galenique souhaitee et de maniere a ce que les proprietes avantageuses de la composition selon ('invention soient respectees. 10 La composition selon !'invention peut en outre notamment comprendre un ou plusieurs des ingredients suivants : a) un ou plusieurs agents gelifiants ou agents de suspension, b) un ou plusieurs agents chelatants, c) un ou plusieurs agents mouillants, 15 d) un ou plusieurs agents conservateurs. A titre d'exemple non limitatif de gelifiants ou agent de suspension pouvant entrer dans les compositions selon ('invention, on peut citer les carbomers vendus sous le nom generique de Carbopol , les carbomers dits non sensibles aux 20 electrolytes, vendus sous le nom d'Ultrez 10 ou de Carbopol ETD par la societe BF Goodrich, les polysaccharides avec a titre d'exemples non limitatifs la gomme de xanthane telle que le Keltrol T vendu par la societe Kelco, la gomme guar, Ies chitosans, la cellulose et ses derives tel que I'hydroxyethylcellulose, en particulier, le produit vendu sous le nom de Natrosol HHX 250 par la societe Aqualon, et le 25 copolymere d'acrylamide de sodium et d'acrylamino-2-methylpropane sulphonate en dispersion a 40% dans I'isohexadecane et le polysorbate 80 vendu sous le nom de Simulgel 600 par la societe Seppic. A titre de gelifiant prefere, on peut citer I'hydroxyethylcellulose vendue notamment sous le nom Natrosol HHX 250 . 30 Parmi Ies agents chelatants, on peut citer a titre d'exemples non limitatifs I'acide diethylene triamine pentaacetique (DTPA), I'acide ethylene diamine-di (O-hydroxyphenyl acetique) (EDDHA), I'acide hydroxy-2-ethylene diamine triacetique (HEDTA), I'acide ethyldiamine-di (O-hydroxy-p-methyl phenyl) acetique (EDDHMA), I'acide ethylene diamine tetraacetique (EDTA) et I'acide ethylene diamine-di (5-carboxy-2-hydroxyphenyl) acetique (EDDCHA). Parmi les agents mouillants qui ont pour role de diminuer la tension superficielle et de permettre un plus grand etalement du liquide, on utilise preferentiellement, sans que cette Iiste soit [imitative, des composes tels que le propylene glycol, le dipropylene glycol, le propylene glycol dipelargonate, le lauroglycol et I'ethoxydiglycol, seuls ou en melange. On peut egalement citer des composes, connus par ailleurs pour leur role d'emulsifiants, tels que le Tween 80, Glyceryl Monostearate & POE Stearate vendu sous le nom Arlacel 165FL par la societe Uniquema, Polyoxyethylene (21) Stearyl Ether vendu sous le nom Brij721 par la societe Uniquema, les synperonics avec notamment le Synperonic PE/L62 (Poloxamer 182) ou le Synperonic PE/L44 (Poloxamer 124). A titre d'agent mouillant prefere, on peut citer le propylene glycol, le Synperonic 20 PE/L62 (Poloxamer 182) ou le Synperonic PE/L44 (Poloxamer 124). Parmi les agents conservateurs, on peut citer a titre d'exemples non limitatifs I'acide benzoique et ses derives avec I'alcool benzylique, le chlorure de benzalkonium, le benzoate de sodium, le bronopol, la chlorhexidine, le chlorocresol et ses derives, 25 I'alcool ethylique, I'alcool phenethylique, le phenoxyethanol, le sorbate de potassium, la diazolidinyluree, les parabenes tels que le propyl parabene ou le methyl parabene, pris seuls ou en melanges. A titre d'agent conservateur prefere, on peut citer Ies parabenes et le 30 phenoxyethanol ou le chlorure de benzalkonium seuls ou en melange. La composition selon ('invention peut comprendre egalement un ou plusieurs emulsionnants. Les emulsionnants tensio-actifs sont des composes amphiphiles qui possedent une partie hydrophobe ayant une affinite pour I'huile et une partie hydrophile ayant une affinite pour ('eau creant ainsi un lien entre les deux phases. Les emulsionnants ioniques ou non ioniques stabilisent donc les emulsions huile/eau en s'adsorbant a ('interface et en formant des couches lamellaires de cristaux liquides. A titre d'emulsifiants preferes on peut citer les emulsionnants cites prealablement pour leur propriete d'agents mouillants ou des emulsifiants lipophiles de type Glucate SS et Glucamate SSE.. Les compositions de ('invention peuvent comprendre en outre tout additif usuellement utilise dans le domaine cosmetique ou pharmaceutique tel que des neutralisants, des filtres solaires, des antioxydants, des charges, des electrolytes, des colorants, des bases ou acides usuels, mineraux ou organiques, des parfums, des huiles essentielles, des actifs cosmetiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des composes autobronzants tels que la DHA, des agents apaisants et protecteurs de la peau, des agents propenetrants, ou un melange de ceux-ci. Bien entendu, I'homme du metier veillera a choisir ce ou ces eventuels composes complementaires, et/ou leur quantite, de maniere telle que les proprietes avantageuses de la composition selon ('invention ne soient pas, ou substantiellement pas, alterees. Ces additifs peuvent titre presents dans la composition a raison de 0,001% a 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La presente invention a egalement pour objet la composition telle que decrite precedemment a titre de medicament. En particulier, ('invention se rapporte a I'utilisation d'une composition telle que decrite precedemment pour la preparation d'un medicament destine au traitement et/ou a la prevention des affections dermatologiques Iiees a un desordre de la keratinisation portant sur la differenciation et sur la proliferation cellulaire, notamment pour traiter les acnes vulgaires, comedoniennes, papulopustuleuse, papulocomedoniennes, nodulokystiques, les acnes conglobata, les acnes cheloldes de la nuque, les acnes miliaires recidivantes, les acnes necrotiques, les acnes neonatorum, les acnes professionnelles, les acnes rosacees, les acnes seniles, les acnes solaires et les acnes medicamenteuses. De preference, ('invention se rapporte a ('utilisation d'une composition telle que 10 decrite precedemment pour la preparation d'un medicament destine a prevenir et/ou a traiter les acnes vulgaires. Preferentiellement, lesdites compositions selon ['invention sont administrees par voie topique. En outre, !'invention porte egalement sur ('utilisation cosmetique d'une composition selon ('invention pour le traitement des peaux a tendance acneique, pour [utter contre ('aspect gras de la peau ou des cheveux. 20 La presente invention va maintenant titre illustree au moyen des exemples suivants, qui ne sauraient limiter la portee de la presente invention. Exemple 1 : Solutions d'anti-irritants 25 Les anti-irritants utilises sont formules sauf indication contraire dans un vehicule ethanol/eau (50 :50) aux concentrations indiquees dans le tableau ci-dessous. Ce dernier indique egalement, pour chaque anti-irritant, le groupe traite dans I'exemple 2. Groupe Anti-irritants Teneur en solution hydroalcoolique 50 :50 (%) 4 acide 1813-glycyrrhetinique 1.5 (Enoxolone) 15 5 sel de potassium de I'acide 1813- 1.5 glycyrrhetinique Le groupe 4 est utilise comme temoin negatif dans les etudes qui suivent. En effet, comme le montrent les etudes suivantes, bien qu'etant connu comme anti-irritant, I'enoxolone n'a pas d'effet sur ('irritation due aux retinotdes. Exemple 2 : Evaluation de I'effet de differents anti-irritants en traitement preventif avant application topique de Differine gel chez la souris BALB/c ; etude de tolerance 10 La presente etude a pour but de comparer le pouvoir irritant d'un gel de reference a 0,1% d'adapalene lorsque ce traitement est precede ou non d'un traitement par un anti-irritant. Le traitement consiste en une application topique quotidienne (20 pI) d'anti- 15 irritant formule dans un vehicule hydro-alcoolique (50% d'ethanol et 50% d'eau en volume) sur la face interne de I'oreille droite de souris BALB/c *allies en cinq groupes (souris femelles agees de 9 semaines environ), suivie par une application topique (20 pI) de Differine gel (gel de reference a 0,1% d'adapalene), a raison d'une application de chaque formulation par jour pendant 6 jours. 20 Les produits a tester sont : Groupe 1 : Non traites (temoins) Groupe 2 : Differine gel (gel de reference) Groupe 3: Solution Ethanol/Eau (vehicule hydro-alcoolique des anti-irritants) puis 25 Differine gel Groupe 4 : Enoxolone puis Differine gel Groupe 5 : Sel de potassium de I'acide 1813-glycyrrhetinique puis Differine gel L'evaluation se fait par des mesures de I'epaisseur de I'oreille a ('aide de 30 I'Oditest et par observation clinique des animaux du 2eme au 19eme jour. Les resultats sont representes dans le tableau ci-dessous et dans la figure 1 :5 - La figure 1 represente les cinetiques de I'epaisseur moyenne des oreilles de souris entre le 2eme et 19eme jours pour les groupes 1 a 3 (references) et 4 et 5. Ces cinetiques montrent que la formulation Differine gel seule est irritante ; I'ajout du vehicule hydro-alcoolique a cette formulation ne change pas le degre d'irritation (groupe 3). L'enoxolone (groupe 4) n'a quasiment aucun effet sur la diminution de ('irritation provoquee par Differine gel. En revanche, ('application de sel de potassium de I'acide 183-glycyrrhetinique (groupe 5) diminue significativement ('irritation provoquee par Differine gel ; cette diminution 10 est superieure a 60%. Tableau recapitulatif des resultats des aires sous la courbe (AUC) des cinetiques des epaisseurs d'oreille (cf Fiqure 2 pour les histogrammes) AUC d'cedeme D2-D19 la P valeurs West inhibition Student AUG vs Differin vs Differin Moyenne sem Non traites Differine 158,6 24,4 Ethanol / eau + Differine 147,6 12,8 7,0 0,6989 NS enoxolone + Differine 159,0 23,8 -0,3 0,9909 NS Sel de potassium de 1' 58,2 17,5 63,3 0,0102 acide 18(i-glycyrrhetinique + Differine NS=Non Significatif 15 Les resultats de ('etude montrent qu'apres applications topiques repetees de 2011 d'une solution d'anti-irritant puis de 20p1 Differine gel de J1 a J6 sur I'oreille des souris BALB/c : - La formulation Differine gel est irritante ; 20 - L'enoxolone n'a pas d'effet sur ('irritation provoquee par Differine gel ; - En revanche, ('anti-irritant sel de potassium de I'acide 183-glycyrrhetinique diminue de 63% I'cedeme. Cet exemple demontre que des anti-irritants potentiels n'ont pas tous le meme 25 effet vis-a-vis de I'oedeme provoque par Differine gel, et que seul le sel de potassium de I'acide 1813-glycyrrhetinique est efficace pour diminuer !'irritation due a I'adapalene. II est egalement a noter qu'aucune perte de poids n'est notee pendant ('etude. Exemple 3: Evaluation de I'activite comedolvtique de Differine qel seul compare a Differine qel associe a un placebo comprenant un anti-irritant chez la souris Rhino 10 La presente etude a pour but de comparer I'activite comedolytique de Differine gel (gel de reference a 0,1% d'adapalene) lorsque ce traitement est precede ou non d'un traitement par un anti-irritant. Le traitement consiste en une application topique quotidienne d'un vehicule 15 hydro-alcoolique (ethanol/eau 50 :50) comprenant ('anti-irritant sel de potassium de I'acide 18R-glycyrrhetinique, suivie 30 minutes apres par une application de Differine gel, sur la peau du dos de la souris RHINO FVB/N RJ-hrrh (Rhino) pendant 18 jours. Les produits a tester sont : 20 Groupe 1 : Differine gel seul Groupe 2 : Vehicule hydro-alcoolique puis placebo de Differine gel Groupe 3 : Vehicule hydro-alcoolique puis Differine gel Groupe 4 : Sel de potassium de I'acide 18R-glycyrrhetinique puis Differine gel 25 La figure 3 represente les resultats du comptage du nombre de comedons par centimetre (cm) sur le dos des souris Rhino apres 18 jours de traitement topique pour les 4 groupes mentionnes precedemment. Les resultats de cette etude montrent que les peaux traitees avec des placebos 30 (groupe 2) presentent un nombre eleve de comedons par centimetre, compris entre 51 et 60. Les peaux traitees avec Differine gel seul ou precede d'un placebo5 (groupes 1 et 3) presentent un nombre comparable et faible de comedons par centimetre, compris entre 3 et 5. Les peaux prealablement traitees avec ('anti-irritant sel de potassium de I'acide 1813-glycyrrhetinique presentent un nombre de comedons par centimetre statistiquement equivalent a celui des groupes 1 et 3. II ressort donc de la figure 3 que ('anti-irritant sel de potassium de I'acide 1813-glycyrrhetinique avec Differine gel en traitement dissocie ne diminue pas I'activite comedolytique de Differine gel seul. Enfin, apres 18 jours de traitement topique, it est a noter que les animaux ne presentent pas de perte de poids. Cette etude globate demontre que ['application du sel de potassium de I'acide 183-glycyrrhetinique specifique avant le traitement au Differine gel ne diminue pas I'activite comedolytique de Differine gel. Exemple 4: Formulation de type gel comprenant adapalene a 0,1% et anti-irritants Ingredients Formule A Adapalene 0.1 % Eau purifi~e 80.0% Sel de potassium de I'acide 18(3-glycyrrhetinique 1.5% Titriplex III 0.2% Natrosol 250 HHX Pharm 2.0% Propylene glycol 4.0% Synperonic PE/L62 0.2% Ph~noxy~thanol 1.0% Eau purifiee Qsp 100% Exemple 5 : Etude de tolerance de la formulation de I'exemple 4 25 Une etude de tolerance est menee selon le protocole de I'exemple 2 avec la formulation de I'exemple 4. Cependant, it s'agit ici, contrairement a I'exemple 2, d'un20 traitement non dissocie, puisque I'adapalene et I'anti-irritant sont presents dans la meme formulation. Les resultats des aires sous la courbe (AUG) des cinetiques d'epaisseur 5 d'oreille entre les fours 2 et 19 sont donnes dans le tableau suivant : AUG J2-J19 % Augmentation Student t-test % Inhibition Vs placebo Vs placebo Vs Differine gel Moyenne Ecart-type Differine Placebo 358.0 3.8 Differine Gel 0.1% 519.5 25.8 45.1 Formule A 402.4 17.0 12.1 22.5 Conclusions de ('etude : 10 • Differine Gel 0.1% augmente I'aire sous la courbe de 45% par rapport au gel placebo. • La formulation avec ('anti-irritant augmente I'aire sous la courbe par rapport au gel placebo de 12%. 15 • Par rapport au Differine Gel 0.1%, la formule A est moins irritante de 20%. • Le sel de potassium de I'acide 183-glycyrrhetinique semble titre un anti-irritant efficace. Ces resultats confirment ceux de I'exemple 2 ou ('anti-irritant avait ete evalue en traitement dissocie, c'est-a-dire avant application de Differine Gel 0.1%. 20
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L'invention concerne une composition pour application topique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé rétinoïde choisi parmi les dérivés d'acide naphtoïque de formule (I), leurs sels et esters : et au moins un composé anti-irritant choisi parmi les sels de l'acide 18beta-glycyrrhétinique et ses dérivés.
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Revendications 1. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un compose retinotde choisi parmi les derives d'acide naphtoique de formule (I), leurs sels et esters : 0 ou R represente un atome d'hydrogene, un radical hydroxyle, un radical alkyle, ramifie ou non, ayant de 1 a 4 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 a 10 atomes de carbone ou un radical cycloaliphatique substitue ou non, et au moins un compose anti-irritant choisi parmi les sels de I'acide 15 183-glycyrrhetinique et ses derives. 2. Composition selon la 1, caracterisee en ce que le radical alkyle dans la formule (I) est le radical methyle, ethyle, propyle ou butyle. 3. Composition selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que le radical alkoxy dans la formule (I) est le radical methoxy, ethoxy, propoxy, butoxy, hexyloxy ou decyloxy. 10 OH (I) 20 4. 55. 6. 7. 8. 9. 10. 11.Composition selon rune des 1 a 3, caracterisee en ce que le radical cycloaliphatique dans la formule (I) est le radical methyl-1 cyclohexyle ou le radical 1-adamantyle. Composition selon rune des 1 a 4, caracterisee en ce que le compose retinoide est choisi parmi I'adapalene, I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-hydroxyphenyl]-2-naphtoique, I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-decyloxyphenyl]-2-naphtoique et I'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-hexyloxyphenyl]-2-naphtoique. Composition selon la 5, caracterisee en ce que le compose retinoide est I'adapalene. Composition selon rune des 1 a 6, caracterisee en ce que le compose anti-irritant est le sel de potassium de I'acide 186-glycyrrhetinique. Composition selon rune des 1 a 7, caracterisee en ce qu'elle se presente sous la forme d'un gel. Composition selon rune des 1 a 8, caracterisee en ce que la concentration en compose retinolde est comprise entre 0,001% et 10%, preferentiellement entre 0,01% et 5% et, plus preferentiellement, entre 0,05% et 2% en poids du poids total de la composition. Composition selon rune des 1 a 9, caracterisee en ce que la concentration en compose retinolde est egale a 0,1%. Composition selon rune des 1 a 9, caracterisee en ce que la concentration en compose retinoide est egale a 0,3%. 12. 13. 14. 15 20 15. 16. 25Composition selon rune des 1 a 11, caracterisee en ce que la concentration en compose anti-irritant est comprise entre 0,01% et 10%, preferentiellement entre 0,1% et 7%. Composition selon rune quelconque des precedentes a titre de medicament. Utilisation d'une composition selon rune des 1 a 12 pour la preparation d'un medicament destine au traitement et/ou a Ia prevention des affections dermatologiques Nees un desordre de la keratinisation portant sur la differenciation et sur la proliferation cellulaire notamment pour traiter les acnes vulgaires, comedoniennes, papulopustuleuse, papulocomedoniennes, nodulokystiques, les acnes conglobata, les acnes cheloIdes de la nuque, les acnes miliaires recidivantes, les acnes necrotiques, les acnes neonatorum, les acnes professionnelles, les acnes rosacees, les acnes seniles, les acnes solaires et les acnes medicamenteuses. Utilisation d'une composition selon rune des 1 a 12 pour la preparation d'une composition pharmaceutique destinee a prevenir ou a traiter les acnes vulgaires. Utilisation cosmetique d'une composition selon rune quelconque des 1 a 12 pour le traitement des peaux a tendance acneique ou pour lutter contre I'aspect gras de la peau ou des cheveux.
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A
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A61
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A61K,A61P,A61Q
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A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
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A61K 31/192,A61K 8/36,A61P 17/00,A61Q 19/00
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FR2888739
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PLATEAU DE SERVICE.
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L'invention concerne un avec un fond supérieur et des parois latérales s'étendant à partir du fond supérieur. Dans les avions et dans d'autres moyens de transport on servait jusqu'à ce jour des aliments et des boissons la plupart du temps sur des supports, comme par exemple des plateaux. Mais ces supports présentent l'inconvénient que la vaisselle et les verres ont tendance à glisser dessus, aussi bien pendant le service que pendant la consommation des aliments et des boissons, du fait des mouvements irréguliers du moyen de transport de personnes et également lorsque le support garni de vaisselle est repris. Il faut assurer par ailleurs un stockage peu encombrant et une évacuation facile des ustensiles utilisés pendant le service dans les moyens de transport de personnes. La présente invention atteint ce but par la mise au point d'un plateau de service, avec un fond supérieur et des parois latérales s'étendant à partir du fond supérieur, le plateau de service se caractérisant en ce que des découpes et/ou des encoches sont ménagées dans le fond supérieur pour réceptionner de la vaisselle, des couverts et similaires. Le plateau de service peut loger de façon antidérapante de la vaisselle, des verres et des contenants divers dans les découpes. On peut loger dans les encoches des serviettes, des couverts, etc. que l'on peut bloquer avec des languettes du fond supérieur qui sont formées par les encoches. Ceci permet au personnel de servir le plateau de service garni de façon simple et sans risque de voir glisser les objets qu'il porte. Les découpes peuvent être conçues par exemple sous forme circulaire ou rectangulaire, sans pourtant être restreintes par ailleurs dans leur configuration. Le plateau de service est adapté pour réceptionner des récipients profonds comme des tasses, des verres, des assiettes à soupe ou des coupelles, car on peut lui donner des configurations variables avec des parois latérales plus ou moins hautes. Il faut mentionner que le plateau de service selon l'invention n'est pas limité à son utilisation dans des avions ou dans d'autres moyens de transport de personnes, mais qu'il peut être utilisé de façon universelle, notamment aussi dans des entreprises de restauration (rapide) et par les prestataires de service en approvisionnement. Dans une forme de réalisation préférée du plateau de service selon l'invention, les parois latérales sont reliées de façon pivotante avec le fond supérieur, pour permettre de pivoter les parois latérales par rapport au fond supérieur dans une position de stockage dans laquelle elles sont sensiblement parallèles au fond supérieur et dans une position de service dans laquelle elles sont en position angulaire par rapport au fond supérieur, les parois latérales pouvant être bloquées dans la position de service par des éléments d'appui. Ceci permet de ranger ou d'évacuer le plateau de service dans une position de stockage plate et peu encombrante et de l'amener dans une position de service dans laquelle il peut être bloqué et permettant de loger dans les découpes ou encoches de la vaisselle, des verres ou d'autres récipients, des serviettes, des couverts, etc. Grâce au blocage du plateau de service dans la position de service au moyen des éléments d'appui, le plateau de service est très stable, ce qui facilite le service au personnel. Selon un mode de conception de fabrication simple et économique du plateau de service selon l'invention, les parois latérales sont reliées en monobloc avec le fond supérieur, des arêtes de pliage étant conçues de préférence entre le fond supérieur et les parois latérales. Malgré sa facilité de fabrication, ce plateau de service offre une grande stabilité. Pour augmenter encore la stabilité du plateau de service selon l'invention et pour caler la vaisselle et les verres dans le plateau de service, selon un perfectionnement de l'invention, les parois latérales sont reliées de façon amovible et/ou pivotante avec un fond inférieur. Dans une forme de réalisation particulièrement préférée, au moins l'une des parois latérales est reliée de façon monobloc par l'intermédiaire d'une arête de pliage avec le fond inférieur, l'autre paroi latérale pouvant aussi être reliée le cas échéant avec le fond inférieur par une liaison par enfichage, une liaison par pliage, collage etc. Si les deux parois latérales opposées sont reliées avec le fond inférieur au moyen d'une liaison pivotante (par exemple arête de pliage), on peut pivoter le plateau de service à la façon d'un parallélogramme entre la position de stockage plate et la position de service déployée. On assure une bonne stabilité du plateau de service si les éléments d'appui sont conçus de façon monobloc avec le fond supérieur ou le cas échéant avec le fond inférieur. En variante ou en complément de ce qui précède, les éléments d'appui peuvent être conçus de façon à pouvoir être emboîtés dans des parois latérales et/ou dans le fond supérieur et/ou dans le fond inférieur. Les éléments d'appui sont conçus de préférence en tant que languettes ou parois latérales, ce qui assure une grande stabilité et une fabrication simple. Dans une autre forme de réalisation du plateau de service selon l'invention, au moins une découpe ou encoche se prolonge à partir du fond supérieur en une paroi latérale et/ou en un élément d'appui. Le prolongement de la découpe ou encoche est prévu pour loger des éléments de vaisselle, etc., qui sont censés s'étendre latéralement par-dessus le plateau de service, pour permettre au consommateur de les saisir plus facilement, comme par exemple l'anse d'une tasse ou le manche d'un couvert. Dans une forme de conception actuellement préférée, le plateau de service selon l'invention est fabriqué en carton, notamment en carton ondulé. Ce matériau est léger et suffisamment stable, par ailleurs, il est facile à usiner et à découper. On peut découper par exemple le plateau de service en un seul cycle de travail dans un panneau en carton. Pour que le plateau de service ne risque pas de ramollir si un liquide s'écoule en cours d'utilisation, il peut être muni d'un revêtement hydrofuge. L'invention est explicitée à présent à l'aide d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins. Dans les dessins, la figure 1 représente de façon schématique une coupe transversale d'une première forme de réalisation du plateau de service selon l'invention, la figure 2 représente de façon schématique une coupe transversale d'une deuxième forme de réalisation du plateau de service selon l'invention, la figure 3 et la figure 4 représentent des vues en perspective d'une troisième forme de réalisation du plateau de service selon l'invention en position de service, à l'état vide ou garni, et la figure 5 représente un extrait en perspective d'une quatrième forme de réalisation du plateau de service selon l'invention. En référence à la figure 1, celle-ci représente dans une coupe transversale du plateau de service 1 le principe du plateau de service 1 selon l'invention. Le plateau de service 1 comprend un fond supérieur 2, qui sur des bords opposés 6, 7 est relié de façon monobloc avec des parois latérales 4, 5. Grâce aux arêtes de pliage 6, 7, les parois latérales 4, 5 sont reliées de façon pivotante avec le fond supérieur 2 (voir double flèche A), pour que les parois latérales 4, 5 puissent être pivotées par rapport au fond supérieur 2 entre une position de stockage, dans laquelle elles sont sensiblement parallèles au fond supérieur 2 (représentée en pointillés dans le dessin) et une position de service, dans laquelle elles sont en position angulaire par rapport au fond supérieur 2. Dans la représentation en figure 1, les parois latérales 4, 5 sont orientées en position de service à angle approximativement droit par rapport au fond supérieur 2, mais des positions angulaires différentes d'un angle droit sont également possibles selon l'invention. Il est essentiel que les parois latérales 4, 5 puissent être bloquées dans la position de service par des éléments d'appui 8, 9, pour que le plateau de service 1 offre la plus grande stabilité possible et une profondeur prédéfinie. Dans le présent exemple de réalisation, les éléments d'appui 8, 9 sont représentés schématiquement sous la forme de languettes approximativement triangulaires, qui par l'intermédiaire d'arêtes de pliages sont reliées de façon monobloc avec le fond supérieur 2 et que l'on rabat vers le bas pour les relier de façon amovible avec les parois latérales 4, 5, par exemple par une liaison par enfichage, une liaison par pliage ou une liaison auto-agrippante ou par un ruban adhésif pour bloquer le plateau de service 1 dans la position de service. Dans le fond supérieur 2 sont ménagés des découpes et/ou des encoches pour loger la vaisselle, les couverts et similaires, dont seule une découpe 3 est visible dans le dessin, pour plus de clarté. La découpe 3 sert à accueillir l'assiette 17 représentée en pointillés ou une coupelle, etc., tout en l'empêchant de glisser. On fabrique opportunément le plateau de service 1 selon l'invention en carton ondulé, par découpage de ce dernier, de préférence dans une pièce de carton, puis par pliage. La figure 2 représente de façon schématique une deuxième forme de réalisation du plateau de service 1' selon l'invention. Cette variante du plateau de service 1' se distingue uniquement de la première forme de réalisation en ce qu'on a prévu un fond inférieur 10, qui est relié de façon pivotante avec les parois latérales 4, 5, par l'intermédiaire d'arêtes de liaison ou de pliage 11, 12. La figure 2 représente une coupe transversale du plateau de service 1', dans la position de stockage pliée à plat, dans laquelle le fond supérieur 2, le fond inférieur 10 et les parois latérales 4, 5 s'appliquent parallèlement les uns sur les autres ou sont orientés mutuellement à la parallèle. Les éléments d'appui ne sont pas visibles dans cette représentation en coupe, car dans la position de stockage du plateau de service 1', ils s'étendent vers l'extérieur, jusque hors du plan du dessin. Les repères 6, 7 désignent les arêtes de pliage entre le fond supérieur 2 et les parois latérales 4, 5. Les figures 3 et 4 représentent une autre forme de réalisation d'un plateau de service selon l'invention 1", représentée en perspective, en oblique, de face par le dessus. Le plateau de service 1" se trouve en position de service, c'est-à-dire que les deux parois latérales opposées 4, 5 sont pivotées à angle droit par rapport au fond supérieur 2. La figure 3 représente le plateau de service vide, la figure 4 représente le plateau de service garni. En référence à la figure 3, le plateau de service 1" comporte un fond supérieur 2, dans lequel sont ménagées trois découpes circulaires 3, 13, 14, 15 de différents diamètres et une découpe rectangulaire 16. L'attention est attirée sur le fait qu'en remplacement de la découpe rectangulaire 16, on pourrait réaliser trois encoches situées réciproquement à angle droit, reliées entre elles et définissant un clapet, que le peut rabattre hors du fond supérieur 2 pour libérer une ouverture dans le fond supérieur 2, dans laquelle on peut insérer des serviettes que l'on bloque ensuite dans le plateau de service en rabattant le clapet en retour. Le fond supérieur 2 du plateau de service 1" est relié de façon monobloc avec les parois latérales 4, 5, des arêtes de pliage 6, 7 permettant aux parois latérales 4, 5 de pivoter par rapport au fond supérieur 2. Les parois latérales 4, 5 sont reliées par ailleurs avec le fond inférieur 10 par l'intermédiaire d'arêtes de liaison ou de pliage 11, 12. Dans cette forme de réalisation du plateau de service 1", les éléments d'appui sont conçus sous la forme de paroi latérales opposées 28, 29, qui par l'intermédiaire d'arêtes de pliage 26, 27 sont reliées de façon monobloc avec le fond supérieur 2 et qui peuvent pivoter par rapport au fond supérieur 2. Les éléments d'appui 28, 29 sont solidement emboîtés dans des clapets dans les parois latérales, seul le clapet 4a de la paroi latérale 4 étant identifiable dans le dessin. En variante de ce qui précède, les éléments d'appui peuvent être conçus sous la forme de plusieurs éléments de paroi latérale, qui sont reliés entre eux et/ou avec le fond supérieur et/ou avec le fond inférieur. Il est également opportun de concevoir au moins un élément d'appui de façon monobloc avec le fond inférieur et au moins un élément d'appui avec le fond supérieur, lesdits éléments d'appui pouvant être reliés entre eux, pour bloquer les plateaux de service en position de service. La figure 4 représente le plateau de service 1" à l'état garni, dans lequel une assiette 17, un récipient 18, deux coupes 19, 20 et une serviette 22 sont logés de façon antidérapante dans les découpes 3, 13, 14, 15, 16. La figure 5 représente une variante d'un plateau de service selon l'invention 1"', par extrait et en perspective. Cette variante se distingue de la forme de réalisation précédente de l'invention en ce que la découpe 23 dans le fond supérieur 2 se prolonge dans l'élément d'appui 29' conçu sous la forme d'une paroi latérale (zone de découpe 23a). La zone de prolongement de la découpe 23a est prévue pour loger des éléments de vaisselle, etc., qui sont censés s'étendre latéralement par-dessus le plateau de service, pour permettre au consommateur de les saisir plus facilement, comme par exemple l'anse d'une tasse ou le bord d'un plat
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Un plateau de service (1, 1', 1", 1"') avec un fond supérieur (2) et des parois latérales (4,5) s'étendant à partir du fond supérieur (2) se caractérise en ce que des découpes (3, 13 à 16, 23) et ou des encoches sont ménagées dans le fond supérieur (2) pour y loger de la vaisselle, des couverts ou similaires. La vaisselle les couverts et similaires sont logés de façon antidérapante dans les découpes ou encoches.
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1. Plateau de service (1, 1', 1", 1"') avec un fond supérieur (2) et des parois latérales (4, 5) s'étendant à partir du fond supérieur (2), des découpes (3, 13 à 16, 23) et/ou des encoches pour loger de la vaisselle, des couverts et similaires étant menagées dans le fond supérieur (2), caractérisé en ce qu'au moins une découpe (23) ou encoche se prolonge (23a) à partir du fond supérieur (2) dans une paroi latérale et/ou un élément d'appui (29') du plateau de service. 2. Plateau de service selon la 1, caractérisé en ce que les parois latérales (4, 5) sont reliées de façon pivotante avec le fond supérieur (2), pour permettre de pivoter les parois latérales (4, 5) par rapport au fond supérieur (2) d'une position de stockage dans laquelle elles sont sensiblement parallèles au fond supérieur dans une position de service dans laquelle elles sont en position angulaire par rapport au fond supérieur, les parois latérales pouvant être bloquées dans la position de service par des éléments d'appui (8, 9, 28, 29). 3. Plateau de service selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les parois latérales (4, 5) sont reliées de façon monobloc avec le fond supérieur (2), des arêtes de pliage (6, 7) étant conçues de préférence entre le fond supérieur (2) et les parois latérales (4, 5). 4. Plateau de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les parois latérales (4, 5) sont reliées de façon amovible ou pivotante avec un fond inférieur (10). 5. Plateau de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'appui (8, 9, 28, 29) sont conçus de façon monobloc avec le fond supérieur (2) ou le cas échéant avec le fond inférieur (10). 6. Plateau de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'appui (8, 9, 28, 29) peuvent être reliés, notamment emboîtés dans des parois latérales (4, 5) et/ou dans le fond supérieur (2) et/ou dans le fond inférieur (10). 7. Plateau de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'appui sont conçus sous la forme de languettes ou de parois latérales (28, 29). 8. Plateau de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est fabriqué en carton, notamment en carton ondulé. 9. Plateau de service selon la 8, caractérisé en ce que le carton est muni d'un revêtement hydrofuge.
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A,B
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A47,B65
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A47G,B65D
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A47G 23,B65D 71
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A47G 23/06,B65D 71/70
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FR2898073
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A3
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JANTE
| 20,070,907 |
La présente invention concerne une jante avec un corps de jante présentant une base ou un socle de jante, en particulier en matériau composite renforcé par des fibres, et avec deux flancs de jante latéraux. Une jante loge un pneu, le cas échéant avec une chambre à air, et est reliée à un moyeu par des rayons et au véhicule par ce moyeu. Il existe également des roues mobiles pour lesquelles les jantes forment avec le moyeu et les rayons une unité en matières synthétiques et/ou en matériau composite renforcé par des fibres. Des jantes de meilleure qualité présentent une cavité et un profilé élevé (flanc, rebord) afin d'obtenir un meilleur rapport rigidité/poids. La partie profilée est habituellement conçue tout d'abord sous forme d'élément longitudinal, puis pliée dans la forme circulaire et le protège jante, c'est-à-dire les surfaces de contact de la pièce profilée, est soudé ou emmanché. On différencie plusieurs types de jantes différents. Dans le cas des jantes pour enveloppe ou pneumatique à fils, les flancs de jante sont conçus sous forme de rebord de jante afin de guider latéralement une enveloppe à fil. Cette forme de jante existe avec des trous de rayon non étanches pour une utilisation avec des chambres à air dans le pneu et avec des trous de rayon étanches et/ou une base de rayon étanche pour des pneus tubeless. Dans les deux cas, le pneu est maintenu sur la jante par le rebord de jante. Dans le cas des jantes de pneu à chambres à air, la chambre à air forme une unité avec le pneu. La majeure partie du temps, la chambre à air est cousue dans le pneu. Le pneu est alors collé fixement sur la jante. La jante ne présente aucun rebord, mais uniquement un léger creux pour former la surface de contact entre le pneu et la colle. Le pneu ne peut pas se déboîter latéralement non pas grâce au rebord de jante, mais grâce surtout à la colle. Une jante est essentiellement sollicitée par pression et par des forces transversales ce qui peut conduire à une cassure en cas de dimensionnement insuffisant. Ce point est essentiel, notamment dans le cas du VTT dans lequel les jantes sont exposées de manière répétée à des coups importants dus à une conduite sur des terrains caillouteux et à des charges -2- dues aux sauts. C'est la raison pour laquelle la jante risque également d'être pliée ainsi qu'endommagée et/ou cassée par la projection d'une pierre ou l'effet d'un coup. Les flancs ou les rebords de jante sont particulièrement menacés étant donné que des pierres, des arêtes de roches et des trottoirs peuvent comprimer ponctuellement le pneu jusqu'à ce qu'ils viennent buter directement sur le flanc de jante à l'endroit concerné et peuvent alors l'endommager. De plus, le flanc de jante peut être chargé par une pression latérale lors du pompage de la chambre à air se trouvant dans le pneu de manière à ce que le flanc de jante puisse se rompre. Dans le cas des jantes en matériau composite renforcé par des fibres, qui ne peuvent absorber les forces de manière optimale que dans une direction respective correspondant au sens des fibres, les actions critiques des forces décrites précédemment peuvent conduire au décollement en interlaminaire et donc à l'endommagement des flancs de jante ou de toute la jante. Le but de l'invention est donc de créer une jante du type indiqué en introduction sur laquelle on peut également exercer une forte contrainte au niveau de sa périphérie extérieure dans la zone des flancs de jante et qui présente néanmoins un faible poids. Ce but est atteint selon l'invention par le fait que les flancs de jante sont respectivement formés (ou formés chacun) par un anneau s'étendant dans la direction périphérique ou circonférentiellement ou présentent un anneau s'étendant dans la direction périphérique ou circonférentiellement (sur tout le pourtour périphérique). Les anneaux permettent d'augmenter la rigidité et la résistance contre les contraintes de compression et de flambage de la jante car ils permettent une meilleure absorption de la force dans les directions de contrainte critiques. Néanmoins, le poids de la jante par rapport aux jantes connues jusqu'ici n'augmente pas ou que très légèrement. Les flancs de jante peuvent être formés directement par les anneaux, c'est-à-dire que les anneaux sont appliqués directement sur le corps de jante des deux côtés de la base de jante et sont reliés à celle-ci, par exemple par collage ou soudage. Il est néanmoins également possible de prévoir des flancs de jante de manière classique et de les renforcer par les anneaux. Même dans le cas de la jante selon l'invention, les flancs de jante peuvent être conçus sous forme de rebords ou de cornes de jante pour y loger des enveloppes à fil. -3- Les anneaux peuvent par exemple se composer d'aluminium ou d'acier ce qui leur donne une grande solidité. Dans le cas de jantes en carbone notamment, c'est-à-dire de jantes en matériau composite renforcé par des fibres, les anneaux sont néanmoins de préférence également en fibres HCF ou artificielles, en kevlar ou un autre matériau composite analogue renforcé par des fibres. Le rapport solidité/poids de la jante peut être optimisé par le fait qu'outre la solidité et la rigidité de la jante augmentées par les anneaux, les anneaux très légers en soi en matériau composite renforcé par des fibres n'augmentent le poids que faiblement. Les anneaux peuvent se composer de stratifil (fibreux) de verre textile à fibres parallèles ou de nattes ou nappes fibreuses ou de fibres, à fibres parallèles, en forme d'anneau. Afin d'augmenter la rigidité et la solidité pour différentes directions d'application de la force, les anneaux peuvent également se composer de couches de nattes fibreuses ou de stratifil de verre textile à fibres non parallèles. Les anneaux peuvent également être formés par plusieurs segments annulaires, se chevauchant de préférence les uns les autres. Une autre augmentation de la rigidité des anneaux peut être obtenue par le fait que les anneaux se composent de stratifil de verre textile sous précontrainte (prétension). Pour leur fabrication, les fibres (en nattes ou nappes) peuvent être enroulées sur un tambour par traction et adopter une forme annulaire. On utilise ici de préférence des fibres à 0 parallèles. Un mode de réalisation préféré prévoit que les anneaux se composent de nattes fibreuses enroulées. A cet effet, on peut utiliser des nattes fibreuses placées dans différentes directions (+/- 20 ), des nattes fibreuses non parallèles pouvant également être employées pour un anneau en étant mélangées les unes aux autres. Ces nattes fibreuses ou ces couches de nattes fibreuses sont enroulées en une forme longitudinale de cigare et sont appliquées sur le corps de jante ou sur le flanc de jante de manière annulaire sur toute la ligne périphérique. Les anneaux présentent de préférence respectivement une coupe transversale ronde et/ou circulaire. On peut néanmoins également envisager n'importe quelle autre forme de coupe transversale. La forme de coupe transversale peut également varier (être non constante) sur le pourtour périphérique, c'est-à-dire sur la forme circulaire de 360 , et -4- présenter par exemple une coupe transversale ronde avec des diamètres variables. Il est particulièrement avantageux que les anneaux soient respectivement entourés d'une matière fibreuse guidée depuis le flanc de jante respectif autour de l'anneau et en retour vers le flanc de jante. Cette matière fibreuse périphérique entourant les anneaux, notamment sous la forme de nattes fibreuses, donne aux flancs de jante une solidité particulièrement élevée et empêche ainsi grandement le décollement en interlaminaire des anneaux et des flancs de jante. Lors de la fabrication de la jante, cette matière fibreuse peut être travaillée avec une matière plastique n'étant pas encore complètement durcie de sorte que les anneaux en matière fibreuse puissent être appliqués sur le corps de jante ou le flanc de fibre et y être collés définitivement par la matière plastique et y être maintenus globalement dans la position souhaitée. L'application de bandes fibreuses périphériques permet de fixer les anneaux dans leur position définitive. La jante composée de matériau composite renforcé par des fibres peut être fabriquée d'une seule pièce dans un moule en négatif en plaçant la matière fibreuse dans le moule, en fermant le moule tout autour à l'aide de noyaux préformés et en chauffant la matière fibreuse ce qui la durcit. A cet effet, il faut néanmoins un grand nombre de noyaux pour pouvoir finalement démouler la jante. Pour simplifier la fabrication, la jante peut aussi se composer de préférence d'au moins deux pièces ou parties, notamment de deux pièces ou parties sensiblement symétriques par rapport au plan radial de la jante. Ces pièces ou parties peuvent donc être conçues de manière à ne présenter respectivement aucune contre-dépouille et peuvent donc être fabriquées dans un moule en négatif simple en deux parties. Le rebord de jante avec l'anneau enrobé peut également être fabriqué simplement par un procédé de moulage par compression. Les pièces ou parties de la jante peuvent être collées, soudées, rivetées et/ou imbriquées les unes aux autres. De préférence, la liaison a lieu par un procédé connu sous la désignation 2nd Step-Layup . Pour un rapport optimal rigidité/poids de la jante, le corps de jante peut être conçu sous forme de jante à cavité (creuse) et présenter au moins une cavité. -5- Dans le cas d'une jante en plusieurs parties, chacune des parties de la jante peut présenter respectivement une cavité. On peut également envisager que chaque partie de jante présente une ouverture de cavité, les ouvertures de cavité des différentes pièces se complétant en une cavité fermée en position de liaison. Le rapport rigidité/poids de la jante peut être également optimisé lorsque les côtés de contact intérieurs des pièces ou parties de jante symétriques par rapport au plan radial de la jante présentent respectivement des évidements séparés les uns des autres par des traverses ou des nervures. Ces évidements, par lesquels le poids de la jante continue est réduit peuvent déjà être prévus lors du moulage de la jante ou être générés ultérieurement par fraisage, enlèvement de copeaux ou opérations similaires de la matière fibreuse durcie. Les évidements peuvent être conçus de préférence sous la forme de trous oblongs. Afin d'optimiser la rigidité de la jante malgré les évidements, les traverses et les évidements des deux parties de jante adjacentes sont de préférence décalés les uns par rapport aux autres dans une position de liaison ou d'utilisation, de manière à ce que respectivement une traverse d'une partie de jante soit agencée plus ou moins à la hauteur du milieu d'un évidement de l'autre partie de jante. Une traverse d'une partie de jante agit comme un stabilisateur sur l'évidement opposé de l'autre partie de jante grâce à la liaison des deux parties de jante. Habituellement, les rayons d'une roue sont guidés dans la base de jante par des alésages. Ces alésages conduiraient néanmoins à des problèmes d'étanchéité dans le cas des pneus tubeless ce qui rendrait un pompage du pneu impossible. C'est la raison pour laquelle il est particulièrement pertinent, notamment pour des jantes pour des pneus dits "tubeless" (sans chambre à air séparée), que la jante présente, sur son côté périphérique éloigné de la base de jante et côté moyeu, des brides d'assemblage ou de liaison distantes ou écartées les unes des autres dans la direction périphérique et faisant saillie essentiellement radialement. On peut également monter les rayons sur ces brides d'assemblage. Des alésages dans la zone de la base de jante ne sont pas nécessaires. Il est ici particulièrement avantageux que les brides d'assemblage présentent respectivement une ouverture traversante s'étendant transversalement au plan médian du côté plat de la jante. Ces -6-ouvertures traversantes permettent de guider et de fixer respectivement une extrémité de fixation d'un rayon. Dans le cas d'une jante en deux parties, on a prévu sur chaque partie de jante respectivement des brides réalisées sur le côté de la moitié et se complétant par paire dans la position d'utilisation en formant une bride d'assemblage complète. Les ouvertures traversantes respectivement adjacentes par paire d'une bride d'assemblage de ce type peuvent être reliées par exemple par des rivets afin d'augmenter la stabilité de la jante. Dans le cas de jantes en plusieurs parties notamment avec des parties de jantes symétriques par rapport au plan radial, il y a toujours le problème dans le cas de l'utilisation de pneus tubeless que de l'air puisse s'échapper dans la zone de contact des deux moitiés de jante. Afin d'étancher la jante dans la zone concernée et donc d'empêcher en toute sécurité l'air de s'échapper, le côté périphérique de la jante côté moyeu et/ou côté base de jante peut être pourvu de nattes fibreuses qui recouvrent la zone de contact des parties de jante. Pour augmenter encore la stabilité de la jante, notamment dans le cas de flancs de jante arrachés, il est pertinent de prévoir des traverses ou nervures écartées les unes des autres dans la direction périphérique et s'étendant entre les flancs de jante latéraux ou une bague d'appui s'étendant circonférentiellement entre les flancs de jante latéraux. Ces traverses ou la bague d'appui traversante rotative forment une liaison des flancs de jante opposés et empêchent (suivant l'action de la force) une compression ou une séparation des flancs de jante les uns par rapport aux autres ce qui empêche donc un décollement interlaminaire ou tout autre dommage de la jante. Une bague d'appui traversante forme de plus une surface d'appui fermée pour le pneu ou la chambre à air. La jante selon l'invention peut notamment être utilisée pour des vélos et en particulier pour des VTT et des vélos de course. On peut néanmoins également envisager qu'elle soit utilisée dans n'importe quel autre véhicule comme des motos ou des chaises roulantes. L'invention concerne de plus un procédé de fabrication d'une jante, notamment telle que décrite ci-dessus. Le procédé selon l'invention se caractérise en ce que deux parties de jante (asymétriques ou symétriques par rapport au plan radial médian de la jante) sont démoulées respectivement dans un moule en négatif, un anneau s'étendant circonférentiellement ou autour dans la -7-direction périphérique étant placé dans la zone des flancs de jante respectifs et en ce que les deux parties de jante sont reliées l'une à l'autre après le durcissement et le démoulage avec leurs côtés intérieurs disposés dans le plan radial. Les deux parties de jante peuvent être asymétriques ou être symétriques par rapport au plan radial médian de la jante afin d'économiser des coûts de moulage. Dans le procédé précité, il peut en outre être prévu qu'après le démoulage des parties de jante, des évidements sont respectivement ménagés dans leur côté intérieur disposé dans le plan radial, ce en retirant de la matière, plusieurs évidements séparés par une traverse de matière ou nervure étant mis en place dans la direction périphérique. En variante, le procédé de fabrication d'une jante est caractérisé en ce qu'une ébauche de jante est démoulée d'un seul tenant dans un moule en négatif et en ce qu'après le durcissement de la matière fibreuse et le retrait de l'ébauche de jante hors du moule en négatif, la jante et/ou le rebord intérieur de la jante est formé(e) par l'enlèvement de matière de l'ébauche de jante. En variante, le procédé de fabrication d'une jante est caractérisé en ce qu'une ébauche de jante est formée d'un seul tenant dans un moule en négatif en plusieurs parties avec au moins deux noyaux préformés prévus dans la zone de la base de jante et des flancs de jante et en ce qu'après le durcissement de la matière fibreuse et l'enlèvement de l'ébauche de jante hors du moule en négatif, la jante et/ou le rebord intérieur de jante est formé(e) par l'enlèvement de matière de l'ébauche de jante. En variante, le procédé de fabrication d'une jante est caractérisé en ce qu'une ébauche de jante est démoulée d'un seul tenant dans un moule en négatif en plusieurs parties avec des noyaux préformés prévus dans la zone de la base de jante et des flancs de jante, chaque noyau préformé se composant respectivement de deux noyaux partiels latéraux pour former les flancs de jante conçus en tant que rebord de jante ainsi qu'au moins un noyau partiel central disposé dans la position d'utilisation entre les noyaux partiels latéraux, et les noyaux préformés étant retirés du moule en négatif après le durcissement de la matière fibreuse par l'enlèvement du noyau partiel central et le retrait final des noyaux partiels latéraux hors du moule en négatif et le moule en négatif étant ouvert pour retirer la jante. Selon une autre caractéristique de l'une quelconque des variantes précédentes, il peut être prévu que dans la zone du corps de jante -8- de la jante ou des parties de jante, une poche d'air est respectivement intégrée dans la matière fibreuse dilatée pour former une cavité dans le corps de jante avant le durcissement de la matière fibreuse. Des exemples de réalisation de l'invention sont expliqués ci-5 après plus précisément, mais non limitativement, à l'aide des dessins dans lesquels : la figure 1 illustre une coupe latérale du profilé d'une jante composée de deux parties et dont les flancs de jante sont conçus sous forme de rebords de jante dans lesquels est disposé respectivement un anneau 10 rotatif, la figure 2 illustre une représentation détaillée d'un flanc de jante du profilé de jante de la figure 1, la figure 3 illustre une coupe latérale d'une partie de jante, la figure 4 illustre le profilé de jante de deux parties de jante 15 assemblées en une jante et pourvues de nattes fibreuses au niveau de leur zone de contact, la figure 5 illustre une vue partielle en perspective d'une partie de jante qui présente au niveau de son côté de contact pour une deuxième partie de jante des évidements séparés les uns des autres par des traverses, 20 la figure 6 illustre une coupe latérale du profilé d'une jante dont les parties de jante présentent respectivement sur leurs côtés de contact des évidements séparés les uns des autres par des traverses, les évidements des deux parties de jante étant disposés en étant décalés les uns par rapport aux autres, 25 la figure 7 illustre une coupe latérale du profilé d'une jante avec des brides d'assemblage faisant saillie radialement sur le côté de la périphérie opposé à la base de jante, la figure 8 illustre la jante de la figure 7 avec une bague d'appui supplémentaire tournant entre les flancs de jante, 30 la figure 9 illustre une coupe latérale d'une ébauche de jante, la figure 10 illustre une coupe latérale d'une ébauche de jante avec des outils de finition représentés très clairement, la figure 11 illustre une coupe latérale d'une jante dans un moule en négatif avec un noyau préformé en trois parties, 35 la figure 12 illustre une coupe latérale d'une jante dans un moule en négatif avec un noyau préformé d'un seul tenant, -9- la figure 13 illustre une coupe latérale d'une ébauche de jante avec un corps de jante présentant une cavité et la figure 14 illustre une coupe latérale de l'ébauche de jante usinée pour former la jante de la figure 13 à l'aide d'outils de finition représentés clairement. Une jante désignée dans son ensemble par 1 et de laquelle le profilé de jante unilatéral est représenté respectivement dans les figures correspondantes présente selon la figure 1 un corps de jante 2 avec une base de jante 3 et avec deux flancs de jante latéraux 4. Les flancs de jante 4 sont ici respectivement conçus sous forme de rebord de jante et présentent une zone de contre-dépouille pour guider latéralement une enveloppe à filtre n'étant pas représentée. Les réglures dans le corps de jante 2 permettent d'indiquer qu'il se compose de matériau composite renforcé par des fibres et qu'il s'agit donc d'une jante carbone. Afin d'obtenir un meilleur rapport rigidité/poids pour la jante 1, elle est conçue sous forme de jante à cavité, la jante 1 étant composée de deux parties de jante 5 dans lesquelles on a respectivement prévu une cavité 6. Les flancs de jante 4 sont notamment exposés à des contraintes extrêmes en VTT, le danger venant notamment de pierres, d'arêtes de roche ou de trottoirs qui peuvent comprimer le pneu ponctuellement si bien qu'ils peuvent percuter directement le rebord de jante au point concerné et l'endommager. Pour augmenter la solidité et la stabilité des flancs de jante 4 et n'augmenter donc que légèrement le poids de la jante 1, un anneau rotatif 7 est intégré respectivement dans le flanc de jante 4 conçu en tant que rebord de jante. Comme on peut le voir notamment dans la représentation détaillée d'un flanc de jante 4 selon la figure 2, l'anneau 7 est entortillé par des nattes fibreuses 8 en matière à base de carbone qui s'étendent autour de l'anneau 7 en partant du corps de jante 2 dans la zone du flanc de jante 4 avant de revenir au corps de jante 2. Etant donné que l'anneau 7 est complètement entouré, il en résulte une rigidité optimale du flanc de jante 4 et une résistance élevée correspondante contre les contraintes de compression et de flambage. Dans le mode de réalisation préféré représenté sur les figures, les anneaux 7 sont respectivement formés à partir d'un grand nombre de fibres artificielles 9 périphériques. On peut néanmoins également envisager des anneaux composés d'autres matériaux, par - 10 - exemple d'autres matières plastiques renforcées par des fibres, de matières plastiques ou de métaux comme de l'aluminium ou de l'acier. On peut par ailleurs augmenter la rigidité en fabriquant les anneaux à partir de fibres artificielles ou HCF 9 précontraintes ou sous précontrainte (prétension). La figure 3 illustre une seule partie de jante 5. On voit clairement sur cette représentation qu'une partie de jante 5 de ce type peut être fabriquée de manière particulièrement simple dans un moule en négatif en deux parties avec un moule partiel droit et un moule partiel gauche par rapport à la représentation de la figure 3. Le flanc de jante 4 conçu en tant que rebord de jante peut ici être démoulé sans problème et il ne faut aucune retouche. La cavité 6 est formée en soufflant une chambre à air 10 entourée de matière fibreuse et représentée sur la figure 3 à l'état détaché de la matière fibreuse et sans air comprimé. Une partie de jante 5 de ce type est assemblée en une jante complète 1 à l'aide d'une partie de jante symétrique par rapport au plan médian radial de la jante 1 (figure 4), la liaison des parties de jante 5 les unes aux autres ayant lieu par collage, imbrication, rivetage ou technique de liaison similaire. On peut voir sur la figure 4 que le côté périphérique de la jante 1 côté moyeu et celui côté base de jante sont dotés ultérieurement de nattes fibreuses 28 ou de feuille préimprégnée qui recouvrent et donc étanchent la zone de contact ou de liaison des parties de jante 5. La jante 1 peut ainsi également être utilisée pour des pneus tubeless car on empêche ainsi l'air de s'échapper par la jonction entre les deux parties de jante 5. La figure 5 illustre dans une représentation en perspective un segment d'une partie de jante 5 pour lequel le côté de contact intérieur 11 pour la deuxième partie de jante présente respectivement des évidements 13 formés en tant que trous oblongs séparés respectivement l'un de l'autre par des traverses 12. Ces évidements 13 peuvent être insérés par fraisage ou par un enlèvement de matière similaire après le moulage de la partie de jante 5 dans le côté de contact 11. Le poids de la jante 1 peut être encore réduit par les évidements 13 afin d'optimiser le rapport rigidité/poids. Lorsque deux parties de jante 5 sont reliées l'une à l'autre, les évidements 13 et la traverse sont placés de préférence en étant décalés les uns par rapport aux autres (figure 6) de sorte que respectivement une traverse 12 d'une partie de jante -11- soit face à un évidement 13 de l'autre partie de jante 5 ce qui augmente la stabilité et la solidité de la jante 1. Les rayons d'une roue sont habituellement guidés par des alésages dans la base de jante ce qui est problématique en termes 5 d'étanchéité notamment pour des pneus tubeless. Sur son côté périphérique côté moyeu opposé à la base de jante 3, la jante 1 selon la figure 7 présente des brides d'assemblage 14 éloignées les unes des autres dans la direction périphérique et faisant saillie radialement. Un rayon n'étant pas représenté peut être respectivement fixé sur ces brides d'assemblage 14. A cet effet, les brides d'assemblage 14 présentent respectivement une ouverture traversante à la transversale du plan médian de la jante 1 s'étendant radialement et par laquelle on peut réaliser une fin de rayon courbée. Des alésages répartis à la périphérie et s'étendant radialement à travers la base de jante 3 ne sont pas requis. Le cas échéant, les ouvertures traversantes 15 sont également renforcées respectivement par un rivet ce qui améliore également le maintien des parties de jante 5 l'une par rapport à l'autre. Cette jante peut néanmoins présenter également des alésages traditionnels ou des trous de rayon. Suivant la figure 8, on a de plus prévu une bague d'appui 16 s'étendant dans la direction périphérique, reliant les deux flancs de jante 4 l'un à l'autre et empêchant ainsi un écart involontaire excessif d'une part ainsi qu'une compression des flancs de jante 4 d'autre part, augmentant alors la rigidité et la stabilité de la jante 1. La figure 9 illustre une ébauche de jante 17 telle qu'elle peut être formée dans un moule en négatif en deux parties. Pour former la base de jante 3 et les flancs de jante 4, une chambre à air 10 sous pression pendant le durcissement est insérée dans l'ébauche de jante 17 pour que la matière fibreuse l'entourant adopte la forme souhaitée. Sur la figure 9, la chambre à air 10 n'est déjà plus sous pression et est détachée de la matière fibreuse. Afin de faire une jante prête à l'emploi à partir de l'ébauche de jante 17, la traverse de matière extérieure 18 doit être enlevée entre les extrémités libres des flancs de jante 4. Cela peut avoir lieu avec une fraiseuse 19 illustrée dans une représentation de principe sur la figure 10, tournant autour de son axe médian 20 (Pfl) et fraisant le profilé de jante. Pour démouler les flancs de jante 4 conçus en tant que rebord de jante, on peut prévoir un outil de tour 21 courbé qui enlève la matière excédentaire - 12 - dans la zone des flancs de jante 4 lors de la rotation (Pf2) de la jante 1 autour de son axe médian 22 (correspondant à l'axe de moyeu et représenté sur la figure 10 par rapport à l'écart du corps de jante 2 non pas conformément à sa position, mais à une distance plus courte). Il est également possible de prévoir à la place une fraise à profiler qui fraise le contour du rebord de jante. Les figures 13 et 14 illustrent un agencement similaire aux figures 9 et 10, la jante 1 et/ou l'ébauche de jante 17 y étant conçue(s) sous forme de jante à cavité et présentant une cavité supplémentaire 6. Un moule en négatif 23 en plusieurs parties est représenté sur la figure 11 avec deux moitiés de moule latérales 24 et plusieurs noyaux préformés 25 répartis dans la direction périphérique, seul l'un des noyaux préformés 25 apparaissant dans la représentation en coupe. Chaque noyau préformé 25se compose quant à lui de deux noyaux partiels latéraux 26 ainsi que d'un noyau partiel central 17 intercalé entre les deux. Une jante 1 est conçue d'un seul tenant dans le moule en négatif 23. Une cavité 6 est également insérée dans cette jante 1 par une chambre à air 10. Les noyaux préformés 25 sont conçus au moins en trois parties dans la coupe transversale afin de pouvoir les enlever sans endommager la jante 1 dans la zone des flancs de jante 4 conçus sous forme de rebords de jante. A cet effet, on enlève tout d'abord le noyau partiel central 27, puis les noyaux partiels latéraux 26 peuvent être tout d'abord légèrement poussés sur le côté hors de la zone des contre-dépouilles avant d'être retirés. En ouvrant les deux moitiés de moule 24, la jante 1 peut alors être sortie du moule en négatif 23. D'autres étapes de rectification ne sont dès lors plus requises. Etant donné que toute la jante 1 est circulaire, plusieurs noyaux préformés 25 agencés les uns derrière les autres dans la direction périphérique doivent être prévus pour pouvoir les monter et les enlever à nouveau. Au moins deux noyaux préformés 25 tournant respectivement à 180 sont de fait requis. Pour empêcher l'apparition de forces transversales lors de la pose de la matière fibreuse dans le moule en négatif 23, les noyaux préformés 25 devraient néanmoins couvrir respectivement une plage angulaire plus restreinte de sorte qu'un nombre plus important de noyaux de préformés 25 soit requis en conséquence. Dans le cas du moule en négatif 23 selon la figure 12, on a prévu un noyau préformé 25 d'un seul tenant dans la coupe transversale. - 13 - Cela simplifie sa construction ainsi que le montage et le démontage ; néanmoins, les flancs 4 de la jante 1 doivent être rectifiés par enlèvement de copeaux après avoir été sortis du moule en négatif 23 pour former les rebords de jante. Cette opération peut être réalisée à l'aide d'un outil d'usinage similaire à la fraise 20 ou à l'outil de tour 21 ou à une fraise à profiler n'étant pas illustrée sur les figures 10 et 14. Dans le cas des jantes représentées sur les figures, il s'agit respectivement de jantes de vélo. Il est néanmoins également possible de prévoir des jantes pour d'autres véhicules, notamment pour des motos ou des chaises roulantes, dans un mode de construction similaire
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La présente invention a pour objet une jante (1) avec un corps de jante (2) présentant une base de jante (3), en particulier en matériau composite renforcé par des fibres, et avec deux flancs de jante latéraux (4), les flancs de jante (4) étant respectivement formés par un anneau (7) s'étendant dans la direction périphérique ou présentant un anneau (7) s'étendant circonférentiellement dans la direction périphérique. Les flancs de jante (4) sont de préférence conçus sous forme de rebords de jante et les anneaux (7) peuvent être en aluminium ou en acier, de préférence néanmoins en fibres artificielles ou en matériau composite similaire renforcé par des fibres.
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1. Jante avec un corps de jante présentant une base de jante, en particulier en matériau composite renforcé par des fibres, et avec deux flancs de jante latéraux, jante (1) caractérisée en ce que les flancs de jante (4) présentent respectivement ou sont respectivement formés par un anneau (7) s'étendant dans la direction périphérique ou circonférentiellement. 2. Jante selon la 1, caractérisée en ce que les flancs de jante (4) sont conçus sous forme de rebords ou de cornes de jante. 3. Jante selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les anneaux (7) sont en aluminium ou en acier. 4. Jante selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les anneaux (7) sont composés de fibres HCF ou d'un matériau composite similaire renforcé par des fibres. 5. Jante selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les anneaux (7) en matériau composite renforcé par des fibres se composent de nattes de fibres ou de stratifil fibreux de verre textile (9), en forme d'anneau. 6. Jante selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les anneaux (7) se composent de nattes à fibres (28) ou de stratifil de verre textile à fibres (9), parallèles. 7. Jante selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que les anneaux (7) se composent de couches de nattes fibreuses (28) ou de stratifil de verre textile à fibres (9), non parallèles. 8. Jante selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les anneaux (7) se composent de plusieurs segments annulaires. 9. Jante selon la 8, caractérisée en ce que les segments annulaires sont disposés en se chevauchant les uns les autres. 10. Jante selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que les anneaux (7) se composent de stratifil de verre textile à fibres (9) sous précontrainte. 11. Jante selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que les anneaux (7) se composent de nattes ou nappes fibreuses (28) enroulées.- 15 - 12. Jante selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que les anneaux (7) présentent respectivement une coupe transversale circulaire. 13. Jante selon l'une quelconque des 1 à 12, 5 caractérisée en ce que les anneaux (7) présentent respectivement une coupe transversale non constante sur le pourtour de la périphérie. 14. Jante selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que les anneaux (7) sont respectivement entourés d'une matière fibreuse (8) guidée depuis le flanc de jante (4) respectif autour de 10 l'anneau (7) et en retour vers le flanc de jante (4). 15. Jante selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que la jante (1) se compose d'au moins deux parties (5). 16. Jante selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que la jante (1) se compose de deux parties (5) 15 sensiblement symétriques par rapport au plan radial de la jante (1). 17. Jante selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce que les parties (5) de la jante (1) sont collées, soudées, rivetées et/ou imbriquées les unes aux autres. 18. Jante selon l'une quelconque des 1 à 17, 20 caractérisée en ce que le corps de jante (2) est conçu sous forme de jante à cavité creuse et présente au moins une cavité (6). 19. Jante selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que chacune des parties de la jante (5) présente respectivement une cavité (6). 25 20. Jante selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce que les côtés de contact intérieurs (11) des parties de jante (5) symétriques par rapport au plan radial de la jante (1) présentent respectivement des évidements (13) séparés les uns des autres par des traverses ou nervures (12). 30 21. Jante selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée en ce que les traverses (12) et les évidements (13) des deux parties de jante adjacentes (5) sont décalés les uns par rapport aux autres dans la position de liaison ou d'utilisation. 22. Jante selon l'une quelconque des 1 à 21, 35 caractérisée en ce que la jante (1) présente, sur son côté périphérique éloigné de la base de jante (3) et côté moyeu, des brides d'assemblage ou de-16- liaison (14) distantes ou écartées les unes des autres dans la direction périphérique et faisant saillie essentiellement radialement. 23. Jante selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisée en ce que les brides d'assemblage (14) présentent respectivement une ouverture traversante (15) s'étendant transversalement au plan médian du côté plat de la jante (1). 24. Jante selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisée en ce que le côté périphérique de la jante (1), côté moyeu et/ou côté base de jante, est doté de nattes fibreuses (28) recouvrant la zone de contact des parties de jante (5). 25. Jante selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisée en ce qu'elle comprend des traverses ou nervures écartées les unes des autres dans la direction périphérique et s'étendant entre les flancs de jante latéraux (4) ou une bague d'appui (16) s'étendant circonférentiellement entre les flancs de jante latéraux (4). 26. Jante selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisée en ce que la jante (1) est du type choisi dans le groupe formé par une jante de vélo, une jante de moto, une jante pour chaise roulante ou pour tout autre véhicule. 27. Procédé de fabrication d'une jante en matériau composite renforcé par des fibres, notamment selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que deux parties de jante (5) asymétriques ou symétriques par rapport au plan radial médian de la jante (1) sont respectivement moulées dans un moule en négatif (23), un anneau (7) s'étendant circonférentiellement ou autour dans la direction périphérique étant placé dans la zone des flancs de jante respectifs (4) et en ce que les deux parties de jante (5) sont reliées l'une à l'autre après le durcissement et le moulage avec leurs côtés intérieurs (11) disposés dans le plan radial. 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce qu'après le démoulage des parties de jante (5), des évidements (13) sont respectivement ménagés dans leur côté intérieur (11) disposé dans le plan radial, ce en retirant de la matière, plusieurs évidements (13) séparés par une traverse de matière ou nervure (12) étant mis en place dans la direction périphérique. 29. Procédé de fabrication d'une jante, notamment selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce qu'une ébauche de jante (17) est démoulée d'un seul tenant dans un moule en négatif (23) et en- 17 - ce qu'après le durcissement de la matière fibreuse (8) et le retrait de l'ébauche de jante (17) hors du moule en négatif (23), la jante et/ou le rebord intérieur de la jante est formé(e) par l'enlèvement de matière de l'ébauche de jante (17). 30. Procédé de fabrication d'une jante, notamment selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce qu'une ébauche de jante (17) est formée d'un seul tenant dans un moule en négatif (23) en plusieurs parties avec au moins deux noyaux préformés (25) prévus dans la zone de la base de jante (3) et des flancs de jante (4) et en ce qu'après le durcissement de la matière fibreuse (8) et l'enlèvement de l'ébauche de jante (17) hors du moule en négatif (23), la jante (1) et/ou le rebord intérieur de jante est formé(e) par l'enlèvement de matière de l'ébauche de jante (17). 31. Procédé de fabrication d'une jante, notamment selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce qu'une ébauche de jante (17) est démoulée d'un seul tenant dans un moule en négatif (23) en plusieurs parties avec des noyaux préformés (25) prévus dans la zone de la base de jante (3) et des flancs de jante (4), chaque noyau préformé (25) se composant respectivement de deux noyaux partiels latéraux (26) pour former les flancs de jante (4) conçus en tant que rebord de jante ainsi qu'au moins un noyau partiel (27) central disposé dans la position d'utilisation entre les noyaux partiels latéraux (26), et les noyaux préformés (25) étant retirés du moule en négatif (23) après le durcissement de la matière fibreuse (8) par l'enlèvement du noyau partiel central (27) et le retrait final des noyaux partiels latéraux (26) hors du moule en négatif (23) et le moule en négatif (23) étant ouvert pour retirer la jante (1). 32. Procédé selon l'une quelconque des 27 à 31, caractérisé en ce que dans la zone du corps de jante (2) de la jante (1) ou des parties de jante (5), une poche d'air (10) est respectivement intégrée dans la matière fibreuse (8) dilatée pour former une cavité (6) dans le corps de jante (2) avant le durcissement de la matière fibreuse (8).
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B
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B60
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B60B
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B60B 5,B60B 21,B60B 25
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B60B 5/02,B60B 21/02,B60B 21/10,B60B 25/00,B60B 25/22
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FR2901928
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE GENERATION DE SIGNAUX DE COMMANDE D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE POLYPHASEE EN FONCTION DE LA VITESSE
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif de génération de signaux de commande d'une machine électrique tournante polyphasée en fonction de la vitesse. Ces signaux de commande pilotent l'alimentation de la machine de manière à procurer à la machine des caractéristiques de puissance et de couple adaptées aux diverses applications. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Avec la généralisation des moteurs sans balais, de nombreux procédés et dispositifs remplissant cette fonction sont connus de l'état de la technique. Plus récemment, ces dispositifs et procédés concernent aussi les générateurs d'électricité réversibles, c'est-à-dire ceux fonctionnant aussi bien en alternateur qu'en démarreur. Un procédé de commande d'un alternateur-démarreur est par exemple décrit dans la demande de brevet d'invention FR2854746 par la société VALEO EQUIPEMENTS ELECTRIQUES MOTEUR. Selon ce procédé breveté, les signaux de synchronisation issus des capteurs déterminant la position angulaire du rotor de la machine sont déphasés pour commander de façon séquentielle les phases de l'induit. L'angle de déphasage des signaux est choisi de manière à contrôler le couple en fonction de la vitesse et à adapter celui-ci au mode de fonctionnement, notamment soit en démarreur, soit en moteur auxiliaire. Pour ce faire un microcontrôleur, interfacé avec un convertisseur numérique-analogique et des amplificateurs opérationnels, effectue, pour générer chaque signal déphasé, une combinaison linéaire des signaux de synchronisation dont la somme des coefficients est nulle. L'optimisation de l'alternateur-démarreur, décrit notamment dans le document FR2854746, a conduit la société VALEO à implémenter sur des composants programmables, en remplacement du système fonctionnant en mode mixte, un procédé général entièrement numérique faisant l'objet de la demande de brevet conjointe intitulée Procédé et dispositif de génération de signaux déphasés et leur utilisation . Le procédé décrit dans cette demande conjointe est général dans la mesure où l'angle de déphasage des signaux est une variable exogène au système, et non une variable intervenant dans la boucle de pilotage de la machine. Ce procédé ne sera pas décrit en détail dans la présente demande, la description de la demande conjointe étant introduite ici dans son intégralité pour toutes références utiles. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION Le but de la présente invention est donc de tirer parti de la réduction des temps de transit et de la gigue obtenue par le procédé général déposé conjointement, dans le cas d'espèce de l'amélioration des performances d'une machine de type alternateur-démarreur. Pour ce faire, la présente invention vise un procédé de génération de signaux de commande d'une machine électrique tournante polyphasée comportant des enroulements de phases et des capteurs de la position du rotor en nombre égal au nombre des phases. Ce procédé est du type de ceux où les signaux de commande pilotant l'alimentation de puissance des enroulements sont constitués par des signaux déphasés au moyen d'une unité de traitement d'un angle de déphasage continûment variable par rapport à des signaux de synchronisation produits par les capteurs, cette unité de traitement comportant des entrées recevant les signaux de synchronisation et des sorties émettant les signaux déphasés. Le procédé selon l'invention est remarquable en ce que les signaux de synchronisation sont des signaux binaires présentant des fronts de synchronisation et en ce que les fronts montants et descendants de ces signaux déphasés sont générés après un délai de commutation de niveau fonction au moins de cet angle de déphasage à partir d'au moins un front de référence choisi parmi les fronts de synchronisation tel que le délai est minimum. Selon une caractéristique additionnelle du procédé, les signaux de commande sont fort avantageusement identiques aux signaux de synchronisation dans des conditions de fonctionnement spécifiques, notamment quand la vitesse de rotation de la machine est inférieure à une première vitesse minimum, ou supérieure à une première vitesse maximum. De préférence, les conditions de fonctionnement spécifiques de la machine comprennent de plus le cas où la vitesse de rotation: - croît et reste inférieure à une seconde vitesse minimum supérieure à la première vitesse minimum ; - décroît et reste supérieure à une seconde vitesse maximum inférieure à la première vitesse maximum, la seconde vitesse maximum étant supérieure à la seconde vitesse minimum. Avantageusement, on considérera aussi que les conditions de fonctionnement spécifiques comprennent le cas où l'unité de traitement est arrêtée. Dans ces conditions de fonctionnement spécifiques l'unité de traitement recopie les niveaux logiques des entrées sur les sorties, ou alternativement, de préférence, l'unité de traitement commande la commutation des signaux de commande sur les entrées. Selon le procédé de l'invention, les signaux de synchronisation ayant un rapport cyclique égal à 0,5 et étant déphasés entre eux d'un angle de déphasage nominal en degrés égal à 360 divisé par le nombre de phases, on mesure un intervalle de temps compris entre deux fronts de synchronisation successifs, l'un étant montant et l'autre descendant. De préférence, une valeur interfront de cet intervalle de temps résulte d'un comptage au moyen d'un circuit retardateur programmable de mesure associé aux signaux de synchronisation ayant une fréquence d'incrémentation de mesure prédéterminée. La détermination des conditions de fonctionnement spécifiques de la machine comprend alors avantageusement la comparaison de cette valeur interfront à un groupe de valeurs interfront nominales. En dehors des conditions de fonctionnement spécifiques déterminées précédemment, l'angle de déphasage est, selon l'invention, une fonction de la vitesse de rotation de la machine. Selon des caractéristiques additionnelles du procédé, chaque valeur du délai de commutation de niveau, en unité de temps égale à l'inverse de la fréquence d'incrémentation de mesure, est de préférence tabulée pour chaque valeur interfront dans une première table, de même qu'une valeur de décalage égale au complément à 180 de l'angle de déphasage est préférentiellement tabulée pour chaque valeur interfront dans une seconde table. A ce stade, le procédé de base selon l'invention comprend avantageusement les étapes suivantes : - on rend la fréquence d'incrémentation courante d'un circuit retardateur programmable courant associé à un signal de synchronisation courant égale à la fréquence d'incrémentation de mesure; - on associe une ligne de sortie courante au circuit retardateur programmable courant; - on identifie le front de référence à partir de la valeur de décalage lue dans la seconde table; - on charge la valeur courante du délai lue dans la première table dans le circuit retardateur programmable courant; - on configure le circuit retardateur programmable courant de manière que la ligne de sortie courante effectue une première transition d'un niveau haut vers un niveau bas, ou bien une seconde transition d'un niveau bas vers un niveau haut, quand un compteur courant du retardateur programmable courant atteint la valeur courante; - on génère le signal déphasé courant au moyen de la ligne de sortie courante. Alternativement aux étapes précédentes, en variante . on rend la fréquence d'incrémentation courante d'un circuit retardateur programmable courant associé au signal de synchronisation courant égale à la fréquence d'incrémentation de mesure; - on identifie le front de référence à partir de la valeur de décalage lue dans la seconde table; - on charge la valeur courante du délai lue dans la première table dans le circuit retardateur programmable courant; - on active une interruption courante associée au circuit retardateur programmable courant se produisant à chaque fois que la valeur courante est atteinte ; - on rend la fréquence de comptage courante d'un compteur programmable courant d'un module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant égale à la fréquence d'incrémentation de mesure divisée par le double du nombre de phases ; - on associe une ligne de sortie courante au module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant; - on charge un registre de période courant et un registre de rapport cyclique courant du module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant respectivement avec la valeur interfront et avec la moitié de cette valeur interfront; - on configure le module de modulation de largeur d'impulsions courant de façon que la ligne de sortie courante subisse une transition initiale d'un niveau haut à un niveau bas, puis une première transition d'un niveau bas à un niveau haut quand le compteur programmable courant atteint une valeur intermédiaire courante contenue dans registre de rapport cyclique courant, et enfin une seconde transition d'un niveau haut à un niveau bas quand le compteur programmable courant atteint une valeur finale courante contenue dans le registre de période courant à chaque déclenchement de l'interruption courante ; - on génère le signal binaire déphasé courant au moyen de la ligne de sortie courante. L'invention concerne aussi un dispositif de 40 génération de signaux de commande d'une machine électrique tournante polyphasée comportant des enroulements de phases et des capteurs de la position du rotor en nombre égal au nombre des phases. Le dispositif selon l'invention est du type de ceux comprenant des lignes de commande destinées à piloter l'alimentation de puissance de ces enroulements, et une unité de traitement présentant des entrées recevant des signaux de synchronisation produits par les capteurs, et des sorties émettant des signaux déphasés par rapport aux signaux de synchronisation. Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comprend de plus des circuits de commutation commandés par un signal d'aiguillage émis par l'unité de traitement et reliant les lignes de commande soit aux entrées, soit aux sorties, en fonction de la vitesse de rotation de la machine et/ou de l'état de l'unité de traitement. Plus précisément, ces circuits de commutation sont avantageusement des portes analogiques. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'unité de traitement est de préférence constituée d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur comprenant : - au moins une unité centrale; - au moins une mémoire volatile et/ou au moins une 25 mémoire non-volatile; - au moins un compteur programmable mesurant la vitesse de rotation de la machine; - des circuits retardateurs programmables en nombre au moins égal au nombre de phases ; 30 - au moins un port d'entrée recevant des signaux de synchronisation produits par les capteurs; - au moins un premier port de sortie émettant des signaux déphasés par rapport aux signaux de synchronisation ; - au moins un second port de sortie émettant le signal 35 d'aiguillage. Alternativement, en variante, l'unité de traitement est constituée préférentiellement d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur comprenant : - au moins une unité centrale; au moins une mémoire volatile et/ou au moins une mémoire non-volatile; - au moins un compteur programmable mesurant la vitesse de rotation de la machine; - des circuits retardateurs programmables en nombre au moins égal au nombre de phases ; -des modules de modulation de largeur d'impulsions programmables en nombre au moins égal au nombre de phases ; - au moins un port d'entrée recevant des signaux de synchronisation produits par les capteurs; - au moins un premier port de sortie émettant des signaux déphasés par rapport aux signaux de synchronisation ; - au moins un second port de sortie émettant le signal d'aiguillage. Dans l'un et l'autre mode de réalisation, la mémoire non-volatile contient avantageusement une première table associant des décalages temporels des signaux déphasés chargés dans les circuits retardateurs programmables à des valeurs représentatives de la vitesse de rotation produites par le compteur programmable. Cette mémoire non-volatile contient aussi avantageusement une seconde table associant le complément à 180 des déphasages des signaux déphasés aux valeurs représentatives de la vitesse de rotation produites par le compteur programmable. On tire évidemment bénéfice du fait que les mémoires de l'unité de traitement contiennent de préférence un programme mettant en oeuvre le procédé selon l'invention qui a été exposé dans ses grandes lignes précédemment. Comme il va de soi, l'invention concerne également les séquences d'instructions exécutables par le dispositif décrit brièvement ci-dessus mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Ces quelques spécifications essentielles auront rendu évidents pour l'homme de métier les avantages apportés par le procédé et le dispositif de génération de signaux de commande d'une machine électrique tournante polyphasée selon l'invention par rapport à l'état de la technique antérieur. Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui suit en liaison avec les dessins ci-annexés. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre but que d'illustrer le texte de la description et ne constituent en aucune sorte une limitation de la portée de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 montre la phase d'apparition des signaux 10 de synchronisation issus des capteurs. La Figure 2 montre l'intervalle d'activation des signaux déphasés. La Figure 3 montre le principe de l'aiguillage des signaux de synchronisation ou des signaux déphasés vers 15 les signaux de commande. La Figure 4 illustre le principe de la mesure de la vitesse de la machine au moyen d'un circuit retardateur programmable de mesure. La Figure 5 représente les variations de l'angle 20 de déphasage par rapport au signaux de synchronisation, et les variations du décalage de phase par rapport à un front de référence en fonction du complément à 180 de l'angle de déphasage. La Figure 6 illustre schématiquement 25 l'utilisation de tabulations en entrée de la fonction de décalage. La Figure 7 représente un exemple de loi de variation de l'angle de déphasage en fonction de la vitesse de rotation. 30 La Figure 8 représente graphiquement un exemple de tabulation de la valeur du délai de commutation de niveau en fonction de la valeur interfront. La Figure 9 représente graphiquement les variations de l'angle de déphasage en fonction de la valeur 35 du délai de commutation de niveau. La Figure 10 est le schéma de principe d'un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention faisant appel uniquement à des compteurs et à des circuits retardateurs programmables. 40 La Figure 11 est le schéma de principe d'une variante de réalisation préférée du dispositif selon l'invention mettant en oeuvre des modules de modulation en largeur d'impulsions programmables. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE 5 L'INVENTION Dans le procédé de génération de signaux déphasés faisant l'objet de la demande conjointe susmentionnée, le déphasage est créé par des retards temporels introduits par des circuits retardateurs, 10 correctement programmés, à partir de références mutuelles entre les signaux de synchronisation en entrée. Ce principe implique systématiquement un retard de l'apparition des signaux reconstruits par rapport au signaux en entrée durant une phase transitoire 15 correspondant à l'établissement de la première période de chacun de ces derniers. La Figure 1 montre les signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 issus des capteurs 1 d'une machine triphasée 2 représentée schématiquement sur les 20 Figures 10 et 11. Ces signaux Sil,Si2,Si3 sont des signaux binaires de rapport cyclique 0,5 et qui présentent entre eux un même déphasage nominal •, ici égal à 120 , la machine ayant trois phases. Le procédé général de génération de signaux déphasés utilisé dans cette application reconstruit des signaux Sol,So2,So3 ayant entre eux en régime permanent le même déphasage nominal •, mais qui présentent un angle de déphasage • par rapport aux signaux entrants Sil,Si2,Si3. Pendant la phase transitoire, des parties des signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 peuvent ne pas être reconstruites, telles que la portion 3 du signal de sortie Sol correspondant au signal d'entrée Sil représentée sur la Figure 1. 35 Or, le pilotage d'une machine électrique 2 nécessite la reconstruction immédiate des signaux de commande Swl,Sw2,Sw3 des phases 4 dés l'apparition des signaux d'entrée Sil,Si2,Si3 fournis par les capteurs de position 1. 40 La solution adoptée pour résoudre ce problème consiste à rendre les signaux de commande Swl,Sw2,Sw3 de la 25 30 machine identiques aux signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 pendant la phase transitoire de l'établissement des signaux déphasés Sol,So2,So3. Pour ce faire, selon une première méthode, le microcontrôleur 5 mettant en oeuvre le procédé de déphasage reconfigure les lignes de son port de sortie 6,7 en sorties classiques (sorties numériques de niveaux haut ou bas) et recopie les niveaux logiques Sil,Si2,Si3 présents sur les lignes de son port d'entrée 8 connecté aux capteurs dès leur apparition, et jusqu'à une première vitesse minimum de rotation Vminl de la machine 2. Au-delà de cette vitesse Vminl, les algorithmes de reconstruction des fronts des signaux déphasés Sol,So2,So3 à partir des fronts des signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 sont activés. Pour limiter la gigue due à la mesure de la période des signaux en entrée Sil,Si2,Si3, la recopie des signaux est aussi réactivée dès que la vitesse de rotation dépasse une première vitesse maximum Vmaxl. Comme le montre la Figure 2, deux cycles d'hystérésis sont utilisés aux frontières des domaines de fonctionnement spécifiques que sont le démarrage et le fonctionnement à grande vitesse pour éviter les oscillations autour des premières vitesses minimum et maximum Vminl,Vmin2. Quand la vitesse de rotation croît à partir de zéro, la recopie des signaux est maintenue jusqu'à une seconde vitesse minimum Vmin2, légèrement supérieure à la première vitesse minimum Vminl ; de même quand la vitesse de rotation décroît à partir d'une grande valeur, la recopie continue jusqu'à une seconde vitesse maximum Vmax2, légèrement inférieure à la première vitesse maximum Vmaxl. Selon une seconde méthode, les signaux de commande Swl,Sw2,Sw3 sont rendus identiques aux signaux Sil,Si2,Si3 issus des capteurs 1 au moyen d'un nombre équivalent de circuits de commutation 9 permettant l'aiguillage synchronisé des signaux. La Figure 3 illustre cette seconde méthode. L'utilisation des commutateurs externes 9 permet l'aiguillage soit des signaux de synchronisation Sil, Si2 et Si3, soit des signaux déphasés Sol, So2 et So3 vers l'alimentation de puissance 10 en fonction des conditions de fonctionnement spécifiques de la machine 2. Le basculement des circuits de commutation 9 d'une position Pi,Po à une autre est piloté par un signal d'aiguillage Ss émis par le calculateur en fonction du résultat d'une comparaison entre une mesure de la vitesse de rotation et des valeurs de consigne. Un avantage de cette seconde méthode par rapport à la première est la sécurité de fonctionnement apportée par les circuits de commutation 9 en cas de passage du système dans un mode de fonctionnement dégradé, par exemple quand le microcontrôleur 5 est arrêté. En effet, si l'on considère la position Pi, où les signaux de commandes Swl,Sw2,Sw3 sont identiques aux signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3, comme une position initiale, ou par défaut, on peut imaginer une stratégie de protection pour forcer cette position en cas de dégradation du fonctionnement du microcontrôleur 5. Des portes analogiques 9, telles que celles d'un circuit mutiplexeur, garantissent que, dans cette position Pi initiale ou par défaut, les signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 issus des capteurs de position 1 commandent sans modification l'alimentation de puissance 10 de la machine 2. Les deux méthodes exposées ci-dessus sont applicables aux deux solutions de décalage par logiciel proposées dans la demande conjointe Procédé et dispositif de génération de signaux déphasés et leur utilisation à laquelle on pourra se référer. Dans les solutions de régénération logicielle des signaux décalés, la consigne de l'angle • est injectée dans l'algorithme par les modules de pilotage de l'application. Mais le pilotage de la consigne de décalage par un module applicatif externe à la fonction décalage implique l'utilisation de calcul intermédiaire pour évaluer les valeurs correspondant au retard à introduire, et se traduit systématiquement par une surcharge de l'unité centrale CPU du microcontrôleur 5 utilisé. L'utilisation de ces solutions dans la boucle de 40 contrôle d'une machine tournante électrique polyphasée 2 implique donc l'intégration de la loi de variation de l'angle de déphasage • en fonction de la vitesse dans le module de décalage et l'optimisation des calculs des déphasages à introduire. La façon d'intégrer cette loi de variation sera mieux comprise en se référant aux Figures 4 à 9. En tenant compte du fait que pour une machine 2 à N phases, les capteurs 1 de la position du rotor sont au nombre de N et qu'ils génèrent des signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 ayant un rapport cyclique de 0,5 et déphasés entre eux d'un angle de phase nominal •=360/N, il suffit de mesurer un intervalle de temps •Tpn entre deux fronts successifs, descendant puis ascendant 11,12;14,15;17,16, ou ascendant puis descendant 13,14, comme le montre la Figure 4, pour mesurer la période de rotation, c'est-à-dire l'inverse de la vitesse de rotation Vr. Pour ce faire, on utilise un circuit retardateur programmable de mesure TIMERM,18 dont la fréquence d'incrémentation de mesure FTIMERM est prédéterminée. La valeur en unité de temps du timer de l'intervalle de temps •Tpn, c'est-à-dire le résultat V•Tpn du comptage par le TIMERM est alors : V•Tpn=•Tpn * FTIMERM La période •Ttotal des signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3 est donc à l'instant tn : •Ttotal = Np * •Tpn ou dans l'unité de temps du timer TIMERM : V•Ttotal = Np * V•Tpn Np étant le nombre de fronts par période électrique des signaux Sil,Si2,Si3, c'est-à-dire Np=2*N. Il en résulte que la valeur interfront V•Tpn est liée à la vitesse de rotation Vr (en tour par minute) par la relation suivante : V•Tpn = 60 * FTIMERM/(Np * Vr) Intégrer la loi de variation de l'angle de déphasage • en fonction de la vitesse Vr dans l'application, revient donc à intégrer une loi Lv associant à chaque valeur interfront V•Tpn un déphasage •. La demande de brevet conjointe Procédé et dispositif de génération de signaux déphasés et leur utilisation expose en détail la manière de reconstruire les fronts des signaux Sol,So2,So3 déphasés à partir de fronts de référence des signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3. La valeur V•T1 du délai de commutation de niveau •T1 5 à introduire par rapport à un front de référence est donnée par l'expression suivante : V•T1 = V•Tpn * ((•" * Np) / 360) où . + • •ref 10 - •'=180 - • est l'angle de phase de contrôle exprimé en degré ; - ••ref est le déphasage •0 -•r, exprimé en degrés, entre un front initial d'angle de phase initial •0 du 15 signal de synchronisation courant et le front de référence d'angle de phase de référence •r d'un signal de synchronisation de référence choisi parmi les signaux de synchronisation Sil,Si2,Si3. Pour une machine à trois phases, les valeurs de 20 ••ref sont données dans les tableaux la et lb suivant : 0 < 30 < 90 < (p' < 30 (p' < 90 (p' < 150 dcpref +60 0 25 -60 Tableau la 150 210 270 330 cp' < 210 cp' < 270 cp' < 330 cp' < 360 dcpref -120 -180 -240 -300 Tableau lb La Figure 5 montre les variations de et de en fonction •'. Quand •' varie de 0 à 360 , l'angle de 40 déphasage • varie de -180 à +180 , couvrant ainsi la totalité de la plage des déphasages possibles, mais les 30 valeurs de •" intervenant dans l'expression donnant la valeur V•T1 restent comprises entre 30 et 90 , minimisant ainsi le délai de commutation de niveau •T1. Selon le procédé de l'invention, la loi de variation de l'angle de déphasage • en fonction de la vitesse de rotation Vr est représentée par une première table 19 à deux colonnes, ou vecteurs. La première colonne contient les valeurs de V•Tpn, et la deuxième colonne les valeurs correspondantes de V•T1. Les valeurs des deux vecteurs sont choisies de façon à avoir le meilleur compromis entre un pilotage fin et précis (un nombre élevé de points) et un temps de calcul acceptable pour éviter une surcharge de l'unité centrale CPU du microcontrôleur utilisé 5 (un nombre moins élevé de points). Une interpolation linéaire est avantageusement utilisée pour affiner les calculs. Comme le schématise la Figure 6, la fonction de décalage 20 à besoin, en plus de la valeur V•T1 du délai de commutation de niveau •T1, de la valeur de décalage •' pour identifier le front de référence à partir duquel la valeur V•T1 sera chargée dans le circuit retardateur programmable courant TIMER1,TIMER2,TIMER3 qui crée de retard. Cette information est déterminée grâce à une seconde tabulation 21 parallèle à la première 19. Dans ce cas, l'information d'indexage sera toujours la valeur V•Tpn mesurée et la valeur recherchée sera l'angle •' correspondant. Dans la pratique, l'intégration de la loi de pilotage sur un intervalle limité permet de s'affranchir de la deuxième tabulation 21, car dans ce cas ••ref garde une valeur constante qu'on peut simplement renseigner d'une façon statique, comme le montre l'exemple de mise en oeuvre ci-dessous. La loi de variation = F (Vr) de l'angle de déphasage en fonction de la vitesse d'une machine tournante électrique 2 à trois phases est représentée sur la Figure 7. A partir d'une vitesse de 200 tr/mn est appliquée une avance • de 30 pour tendre vers 90 de décalage autour des 40 6000 tours/mn. Dans cet intervalle de valeurs de déphasage : - ••ref garde une valeur constante nulle (le front de référence est pris sur le front ascendant) ; - V•T1 = V•Tpn * •'/ 60) La conversion de la vitesse en valeurs interfront V•Tpn par le circuit retardateur programmable de mesure TIMERM,18 de la période interfront •Tpn mesurée sur les capteurs de position de la machine 2, conduit à la loi de variation du délai de commutation de niveau V•T1 représentée sur la Figure 8. La Figure 9 montre les variations du déphasage réel • qui en résultent. La méthode d'intégration de la loi de variation de l'angle de déphasage en fonction de la vitesse de rotation Vr est applicable au procédé de base de génération de signaux déphasés, aussi bien qu'à sa variante, exposés dans la demande de brevet conjointe, c'est-à-dire que la régénération des signaux et le décalage soient effectués par des compteurs programmables TIMERM,TIMER1,TIMER2,TIMER3, ou que la régénération des signaux soit réalisée par des modules de modulation de largeur d'impulsion programmables PWM1,PWM2,PWM3 et le décalage par des compteurs programmables TIMERM,TIMER1,TIMER2,TIMER3. Les Figures 10 et 11 montrent l'architecture générale du dispositif 5,9 adapté à la mise en oeuvre du procédé de génération des signaux de commande Swl,Sw2,Sw3 selon l'invention. Le microcontrôleur 5 utilisé est de préférence 30 un microcontrôleur 16 bits de type MC9S12DG128 fabriqué par la société MOTOROLA, qui comprend. - une unité centrale de traitement 22, dont la fréquence de l'horloge interne Fbus du bus interne est de préférence de 20Mhz ; 35 - une mémoire non volatile 23 de type flash , de préférence de 128Koctets ; - une mémoire RAM 24, ayant de préférence une capacité de 8Koctets (RAM est l'acronyme anglais de Random Access Memory , c'est-à-dire Mémoire à Accès Aléatoire ) ; - des ports I/O 6,7,8,25 (I/O désigne des Entrées/Sorties, Input/Output en anglais); - un périphérique ECT 26 (ECT est l'acronyme anglais de Enhanced Capture Timer , c'est-à-dire Compteur d'Acquisition Amélioré ) ; - un périphérique PWM 27 (PWM est l'acronyme anglais de Pulse Width Modulation , c'est-à-dire Modulation en Largeur d'Impulsions ); - une interface CAN 28 (CAN est l'acronyme anglais de Controller Area Network , c'est-à-dire Réseau Local de Contrôleurs ) ; - une interface JTAG (JTAG est l'acronyme anglais de Join Test Action Group , c'est-à-dire Groupe d'Action pour les Tests Commun ) pour la programmation et le débogage selon le standard IEEE1149.1. Par une ligne de sortie 25 dédiée, le microcontrôleur 5 commande Ss des portes analogiques 9 constituées de préférence par un multiplexeur-démultiplexeur de type 74HC4053. Le module ECT 26 comprend un compteur programmable 18 destiné à mesurer la vitesse de rotation Vr et des circuits retardateurs programmables 29,30,31 destinés à générer les signaux déphasés Sol,So2, So3 dans un premier mode de réalisation préféré représenté sur la Figure 10. Alternativement, comme le montre la Figure 11, les signaux déphasés Sol,So2,So3 sont reconstruits par des modules de modulation en largeur d'impulsion programmabes 32,33,34 du périphérique PWM 27 au lieu de l'être par les circuits retardateurs programmables 29,30,31. Les consignes de vitesse de la machine sont passées au dispositif de génération 5,9 de signaux de commande SwlSw2,Sw3 à partir d'un bus embarqué de type CAN 35 via l'interface dédiée 28. L'implémentation du procédé selon l'invention sur un type particulier de microcontrôleur 5, en se limitant à la génération des trois signaux de commande Swl,Sw2,Sw3 d'une machine triphasée 2, n'est donnée qu'à titre d'exemple. L'homme de métier portera sans difficultés les algorithmes décrits sur d'autres composants programmables tels que des microprocesseurs associés à des mémoires, ou des FPGA (FPGA est l'acronyme anglais de Field Programmable Gate Array c'est-à-dire de Réseau de Portes Programmables Prédiffusé ) pour un nombre quelconque de phases. Comme il va de soi, l'invention ne se limite donc pas aux seuls modes d'exécution préférentiels décrits ci-dessus. Elle embrasse au contraire toutes les variantes possibles de réalisation dans la limite de l'objet des revendications ci-après
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Le procédé selon l'invention est du type de ceux où les signaux (SW1,Sw2,Sw3) pilotant l'alimentation (10) des enroulements de phase (4) de la machine sont constitués par des signaux déphasés (So1,So2,So3) d'un angle de déphasage (·) continûment variable par rapport à des signaux de synchronisation (Si1, Si2, Si3 ) produits par des capteurs (1) de la position du rotor. Selon le procédé, une unité de traitement (5) comporte des entrées (8) recevant les signaux de synchronisation et des sorties (6,7) émettant les signaux déphasés. Les signaux de synchronisation sont des signaux binaires présentant des fronts de synchronisation et les fronts montants et descendants des signaux déphasés sont générés après un délai de commutation de niveau fonction au moins de l'angle de déphasage à partir d'au moins un front de référence choisi parmi les fronts de synchronisation tel que le délai est minimum.
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1. Procédé de génération de signaux de commande (SW1,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) comportant des enroulements de phases (4) et des capteurs (1) de la position du rotor en nombre égal au nombre desdites phases, du type de ceux où lesdits signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) pilotant l'alimentation de puissance (10) desdits enroulements (4) sont constitués par des signaux déphasés (Sol,So2,So3) au moyen d'une unité de traitement (5) d'un angle de déphasage (•) continûment variable par rapport à des signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) produits par lesdits capteurs (1), ladite unité de traitement (5) comportant des entrées (8) recevant lesdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) et des sorties (6,7) émettant lesdits signaux déphasés (Sol,So2,So3), caractérisé en ce que lesdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) sont des signaux binaires présentant des fronts de synchronisation (11-17) et en ce que les fronts montants et descendants desdits signaux déphasés (Sol,So2,So3) sont générés après un délai de commutation de niveau (•T1) fonction au moins dudit angle de déphasage (•) à partir d'au moins un front de référence choisi parmi lesdits fronts de synchronisation tel que ledit délai (•T1) est minimum. 2. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) sont identiques auxdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) dans des conditions de fonctionnement spécifiques, notamment quand la vitesse de rotation (Vr) de ladite machine (2) est inférieure à une première vitesse minimum (Vminl), ou supérieure à une première vitesse maximum (Vmaxl). 3. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée selon la 2, caractérisé en ce que lesdites conditions de fonctionnement spécifiques comprennent le cas où ladite vitesse de rotation (Vr):croît et reste inférieure à une seconde vitesse minimum (Vmin2) supérieure à ladite première vitesse minimum (Vminl); décroît et reste supérieure à une seconde vitesse maximum (Vmax2) inférieure à ladite première vitesse maximum (Vminl), ladite seconde vitesse maximum (Vmax2) étant supérieure à ladite seconde vitesse minimum (Vmin2). 4. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 2 ou 3 précédentes, caractérisé en ce que lesdites conditions de fonctionnement spécifiques comprennent le cas où ladite unité de traitement (5) est arrêtée. 5. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 2 ou 3 précédentes, caractérisé en ce que, dans lesdites conditions de fonctionnement spécifiques, ladite unité de traitement (5) recopie les niveaux logiques desdites entrées (8) sur lesdites sorties (6,7). 6. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 2 à 4 précédentes, caractérisé en ce que, dans lesdites conditions de fonctionnement spécifiques, ladite unité de traitement (5) commande la commutation desdits signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) sur lesdites entrées (8). 7. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 2 à 6 précédentes, caractérisé en ce que lesdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) ayant un rapport cyclique égal à 0,5 et étant déphasés entre eux d'un angle de déphasage nominal (•) en degrés égal à 360 divisé par ledit nombre de phases, on mesure un intervalle de temps (•Tpn) compris entre deux desdits fronts de synchronisation(11-17) successifs, l'un étant montant et l'autre descendant. 8. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 7, caractérisé en ce qu'une valeur interfront (V•Tpn) dudit intervalle de temps (•Tpn) résulte d'un comptage au moyen d'un circuit retardateur programmable de mesure (TIMERM) associé auxdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) ayant une fréquence d'incrémentation de mesure (FTIMERM) prédéterminée. 9. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 8, caractérisé en ce que la détermination desdites conditions de fonctionnement spécifiques comprend la comparaison de ladite valeur interfront (V•Tpn) à un groupe de valeurs interfront nominales. 10. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 8, caractérisé en ce qu'en dehors desdites conditions de fonctionnement spécifiques, ledit angle de déphasage (•) est une fonction de ladite vitesse de rotation (Vr). 11. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 10, caractérisé en ce que chaque valeur (V•T1) dudit délai (•T1), en unité de temps égale à l'inverse de ladite fréquence d'incrémentation de mesure, est tabulée pour chaque valeur interfront (V•Tpn) dans une première table (19). 12. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 11, caractérisé en ce qu'une valeur de décalage (•') égale au complément à 180 dudit angle de déphasage (•) est tabulée pour chaque valeur interfront (V•Tpn) dans une seconde table (21). 13. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon les 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on rend la fréquence d'incrémentation courante (FTIMER1) d'un circuit retardateur programmable courant (TIMER1) associé à un signal de synchronisation courant (Sil) égale à ladite fréquence d'incrémentation de mesure (FTIMERM) ; - on associe une ligne de sortie courante audit circuit retardateur programmable courant (TIMER1) ; - on identifie ledit front de référence à partir de ladite valeur de décalage (•') lue dans ladite seconde table (21); - on charge la valeur courante (V•T1) dudit délai (•T1) lue dans ladite première table (19) dans ledit circuit retardateur programmable courant (TIMER1) ; on configure ledit circuit retardateur programmable courant (TIMER1) de manière que ladite ligne de sortie courante effectue une première transition d'un niveau haut vers un niveau bas, ou bien une seconde transition d'un niveau bas vers un niveau haut, quand un compteur courant dudit retardateur programmable courant (TIMER1) atteint ladite valeur courante (V•T1) ; - on génère ledit signal déphasé courant (Sol) au moyen de ladite ligne de sortie courante. 14. Procédé de génération de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon les 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on rend la fréquence d'incrémentation courante (FTIMER1) d'un circuit retardateur programmable courant (TIMER1) associé audit signal de synchronisation courant (Sil) égale à ladite fréquence d'incrémentation de mesure (FTIMERM) ; - on identifie ledit front de référence à partir de ladite valeur de décalage (•') lue dans ladite seconde table (21); on charge la valeur courante (V•Tl) dudit délai (•T1) lue dans ladite première table (19) dans ledit circuit retardateur programmable courant (TIMER1) ; - on active une interruption courante associée audit circuit retardateur programmable courant (TIMER1) se produisant à chaque fois que ladite valeur courante (V•T1) est atteinte ; - on rend la fréquence de comptage courante d'un compteur programmable courant d'un module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant (PWM1) égale à ladite fréquence d'incrémentation de mesure (FTIMERM) divisée par le double dudit nombre de phases; - on associe une ligne de sortie courante audit module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant (PWM1); on charge un registre de période courant et un registre de rapport cyclique courant dudit module de modulation de largeur d'impulsions programmable courant (PWM1) respectivement avec ladite valeur interfront (V•Tpn) et avec la moitié de ladite valeur interfront (V•Tpn) ; - on configure ledit module de modulation de largeur d'impulsions courant (PWM1) de façon que ladite ligne de sortie courante subisse une transition initiale d'un niveau haut à un niveau bas, puis une première transition d'un niveau bas à un niveau haut quand ledit compteur programmable courant atteint une valeur intermédiaire courante contenue dans registre de rapport cyclique courant, et enfin une seconde transition d'un niveau haut à un niveau bas quand ledit compteur programmable courant atteint une valeur finale courante contenue dans ledit registre de période courant à chaque déclenchement de ladite interruption courante; - on génère ledit signal binaire déphasé courant (Sol) au moyen de ladite ligne de sortie courante. 35 15. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) comportant des enroulements de phases (4) et des capteurs (1) de la position du rotor en nombre égal au 40 nombre desdites phases, du type de ceux comprenant des lignes de commande destinées à piloter l'alimentation depuissance (10) desdits enroulements (4), et une unité de traitement (5) présentant des entrées (8) recevant des signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) produits par lesdits capteurs (1), et des sorties (6,7) émettant des signaux déphasés (Sol,So2,So3) par rapport auxdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) caractérisé en ce qu'il comprend de plus des circuits de commutation (9) commandés par un signal d'aiguillage (Ss) émis par ladite unité de traitement (5) et reliant lesdites lignes de commande soit auxdites entrées (8), soit auxdites sorties (6,7) en fonction de la vitesse de rotation (Vr) de ladite machine (2) et/ou de l'état de ladite unité de traitement (5). 16. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 15, caractérisé en ce que lesdits circuits de commutation (9) sont des portes analogiques. 17. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce que ladite unité de traitement (5) est constituée d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur comprenant : - au moins une unité centrale (22); - au moins une mémoire volatile (24) et/ou au moins une mémoire non-volatile (23); - au moins un compteur programmable (18) mesurant ladite vitesse de rotation (Vr); - des circuits retardateurs programmables (29,30,31) en nombre au moins égal audit nombre de phases ; - au moins un port d'entrée (8) recevant des signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) produits par lesdits capteurs (1); - au moins un premier port de sortie (6) émettant des signaux déphasés (Sol,So2,So3) par rapport auxdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3); - au moins un second port de sortie (25) émettant ledit signal d'aiguillage (Ss). 18. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce que ladite unité de traitement (5) est constituée d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur comprenant : - au moins une unité centrale (22); - au moins une mémoire volatile (24) et/ou au moins une mémoire non-volatile (23) - au moins un compteur programmable (18) mesurant ladite vitesse de rotation (Vr); - des circuits retardateurs programmables (29,30,31) en nombre au moins égal audit nombre de phases ; - des modules de modulation de largeur d'impulsions programmables (32,33,34) en nombre au moins égal audit nombre de phases ; au moins un port d'entrée (8) recevant des signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3) produits par lesdits capteurs (1) ; - au moins un premier port de sortie (7) émettant des signaux déphasés (Sol,So2,So3) par rapport auxdits signaux de synchronisation (Sil,Si2,Si3); - au moins un second port de sortie (25) émettant ledit signal d'aiguillage (Ss) 19. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée selon l'une quelconque des 17 ou 18, caractérisé en ce que ladite mémoire non-volatile (24) contient une première table (19) associant des décalages temporels (V•T1) desdits signaux déphasés (Sol,So2,So3) chargés dans lesdits circuits retardateurs programmables (29,30,31) à des valeurs (V•Tpn) représentatives de ladite vitesse de rotation (Vr) produites par ledit compteur programmable (18). 20. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon la 19, caractérisé en ceque ladite mémoire non-volatile (24) contient une seconde table (21) associant le complément à 180 des déphasages (•) desdits signaux déphasés (Sol,So2,So3) auxdites valeurs représentatives (V•Tpn) de ladite vitesse de rotation (Vr) produites par ledit compteur programmable (18). 21. Dispositif de génération (5,9) de signaux de commande (Swl,Sw2,Sw3) d'une machine électrique tournante polyphasée (2) selon l'une quelconque des 17 ou 18, caractérisé en ce que lesdites mémoires (23,24) contiennent un programme mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 14 précédentes. 22. Séquences d'instructions exécutables par le dispositif (5,9) selon l'une quelconque des 15 à 21 mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 14.20
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H
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H02
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H02P
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H02P 9,H02P 6
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H02P 9/02,H02P 6/00
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FR2902618
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A1
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TABLE COFFRE
| 20,071,228 |
Table-coffre La présente invention concerne une table carrée ou rectangulaire pourvue de quatre allonges permettant de la transformer en table ronde, ovale ou oblongue et de ranger les allonges. On connaît dans l'art antérieur bon nombre de tables du type pré-cité, en particulier des tables constituées d'allonges rabattables qui présentent une double épaisseur au niveau du plateau à cause de l'allonge qui se trouve en dessous. De telles tables ont une esthétique et une qualité fonctionnelle limitée. On connaît également des tables avec les allonges rangées sous la table mais dans lesquelles le dispositif de mise en place des allonges est apparent et accessible de l'extérieur. De plus, bon nombre de tables actuellement commercialisées sont munies d'allonges mais la table n'a pas de rangement approprié pour stocker ses allonges, la personne doit donc trouver un autre lieu de stockage dans sa maison, ce qui engendre un encombrement supplémentaire et inutile. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Elle concerne à cet effet une table à allonges qui se caractérise en ce qu'elle comprend un plateau fixé sur un châssis au moyen d'au moins deux charnières de forte section et qui permettent l'inclinaison de ce plateau. Selon une autre particularité, le plateau, une fois incliné, est maintenu en position dite ouverte grâce à 2 bras extensibles qui relient le plateau et le châssis et qui sont fixés pivotant sur ces deux parties. Ces bras pourront être par exemple des vérins qui contribueront à l'effort nécessaire pour lever le plateau. Que ce soit en position ouverte ou fermée, le plateau étant amovible, il ne peut donc plus assurer l'équerrage nécessaire du châssis comme dans une table ordinaire. Selon une autre particularité, cette fonction va être remplie par un panneau de fond fixé à l'intérieur du châssis et formant une surface pleine dont les quatre bords sont en contact avec celui-ci de façon à former avec lui un coffre. Celui-ci permet de loger entre autres des allonges. Ce coffre étant obligatoirement de largeur inférieure ou égale à la largeur du plateau et par conséquent à celle de l'allonge, c'est la forme en arc de cercle caractérisant cette allonge qui, selon une autre particularité, va leur permettre de se loger dans le sens de la diagonale à l'intérieur de ce coffre ainsi défini. Selon une autre particularité, des glissières en forme de U qui sont vissées perpendiculaires au châssis sous le plateau vont servir à insérer les allonges par l'intermédiaire de leurs longerons. Cela à l'avantage pratique de pouvoir prendre les allonges une à une dans le coffre et de les positionner directement contre le plateau lorsqu'il est en position levée sans aucune autre manutention. Le longeron, et donc l'allonge, va glisser jusqu'à une cale biseautée placée, selon une autre particularité, de manière à bloquer le longeron dans la glissière, ce qui aura pour conséquence de maintenir l'allonge et d'en éviter le basculement par rapport au plateau de la table. Ces allonges, dont la forme décrit une portion de cercle, donneront à la table une fois étendue, une forme oblongue lorsque deux allonges seront positionnées et, lorsque les quatre allonges seront positionnées, une forme ronde dans le cas d'une table carrée ou ovale dans le cas d'une table rectangulaire. Ceci à l'avantage d'offrir une configuration conviviale ou les convives sont toujours en vis-à-vis une fois la table étendue. Selon une autre particularité, le haut du châssis sera entaillé sur les quatre côtés pour permettre le passage des coulisses d'allonges, lorsque le plateau sera en position dite fermée. Des caches amovibles pourront éventuellement combler les trous visibles de l'extérieur. Selon une autre particularité, le panneau de fond de ce coffre est muni de trois taquets de positionnement qui auront pour but de positionner les allonges lors de leur rangement dans le coffre. En effet, ces allonges en forme de portion de cercle et munies de deux longerons fixés sur leurs contre- faces doivent être rangées de manière à minimiser l'encombrement tant en largeur qu'en épaisseur afin de permettre de fermer le coffre avec un espace suffisant entre les allonges et le châssis pour loger les glissières fixées sous le plateau. Pour ce faire, selon une autre particularité, ces allonges doivent être posées deux à deux, les deux premières faces contre le panneau de fond, les deux chants droits l'un contre l'autre et l'un des deux chants arrondis en contact contre chacune des butées de positionnement. Les deux autres allonges venant se superposer face vers le haut, les longerons tournés vers le bas servant de positionnement en venant en butée de part et d'autre des longerons des deux premières allonges. Le panneau de fond pourra par exemple être revêtu de feutrine pour éviter toutes rayures sur les allonges lorsqu'elles seront rangées dans le coffre. Le coffre ainsi définit pourra également servir à ranger autre chose à la place ou en plus des allonges. On comprend mieux l'invention à la lecture de la description qui sera faite suivant l'exemple d'un mode de réalisation, en regard des dessins annexés dans lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective de la table (1) en position fermée ; - La figure 2 est une vue en perspective de la table (1) en position ouverte ; - La figure 3 est une vue en perspective de la table (1) en position fermée avec les allonges (2) sur le plateau (9) ; - La figure 4a et 4b est une vue détaillée des moyens de pivotement (4) - La figure 5 est une vue détaillée des bras (7) ; - La figure 6a et 6b est une vue détaillée des glissières (6) ainsi que des cales biseautées (12) fixées sous le plateau (9) ; - La figure 7a et 7b est une vue détaillée des taquets de positionnement (10) des allonges (2) dans le coffre. La table (1) selon l'invention comprend un plateau horizontal (9) reposant sur un châssis (5) comportant par exemple 4 pieds (fig. 1) et relié à celui-ci par des moyens de pivotement (4) par exemple 2 charnières fixées d'une part sur la surface inférieure du plateau (9), étant précisé que celle-ci correspond à la face opposée à celle dite supérieure constituée par la surface permettant de poser des objets sur la table (1), et d'autre part sur la partie supérieure de l'un des quatre côtés du châssis (5). Ainsi fixé, le plateau (9) est de fait inclinable et ne peut donc pas assurer l'équerrage et la rigidité indispensable du châssis (5) comme dans une table ordinaire. Selon l'invention, cette fonction va être remplie par un panneau de fond (8) fixé solidement contre les quatre côtés du châssis (5) et formant une surface pleine dont les quatre bords sont en contact avec celui-ci de façon à former avec lui un coffre (14) qui servira par exemple à ranger les allonges. Ces allonges (2), en forme d'arc de cercle et munies de longerons (3) fixés perpendiculairement au chant droit sur leur face inférieure, ont d'une part la fonction d'augmenter les dimensions de la table (1) pour y accueillir plus de personnes mais également de transformer une table carrée en une table ronde ou oblongue, ou bien une table rectangulaire en une table ovale ou oblongue. La figure 3 montre clairement cette caractéristique en prenant l'exemple d'une table carrée. Selon L'invention, un défonçage est réalisé sous le plateau (9) dont la profondeur est équivalente à l'épaisseur des moyens de pivotement (4) en position repliée. Ceci a pour but de rendre ces moyens de pivotement (4) invisibles une fois que le plateau (9) est en position fermée. Ce défonçage a comme autre utilité de permettre au plateau (9) de la table de reposer parfaitement à plat sur le châssis (5), puisque l'autre partie de ces moyens de pivotement (4) est directement vissée sur ce châssis (5). L'axe de pivotement (4) est légèrement décalé vers l'extérieur par rapport à la face du châssis (5) pour rendre la rotation du plateau (9) possible. Le maintien en position dite ouverte est indispensable pour l'installation des allonges autour du plateau. Selon l'invention, le plateau (9) est maintenu en position ouverte grâce à au moins un bras (7) fixé pivotant sur la face inférieure du plateau (9) ou l'un des côtés intérieurs du châssis (5) ou les deux à la fois et qui relient ces deux parties parallèlement au côté du châssis (5). Dans l'exemple présenté sur la figure 2, le bras est fixé à la fois sur le châssis (5) et le plateau (9). Dans ce cas, pour permettre au plateau (9) de s'ouvrir, ce bras devra avoir la caractéristique d'être extensible et d'inclure un système de blocage. Pour cela, il sera par exemple constitué de 2 parties coulissantes entre elles avec un système de blocage en bout de course. Selon un autre exemple, il sera constitué de plusieurs parties reliées par un ou plusieurs axes et repliées sur elles même en position fermée de façon à pouvoir déplier ces parties de bras jusqu'à former une ligne droite rendue rigide grâce à des butées et maintenant ainsi le plateau (9) ouvert. Dans l'exemple présenté ici en figure 5, ces bras (7) sont des vérins qui contribueront à l'effort nécessaire pour lever le plateau (9). Les vérins (7) fixés au moyen de 2 axes auront une course assez importante pour permettre au plateau (9) de s'incliner suffisamment pour que l'utilisateur puisse prendre aisément les allonges (2) se trouvant dans le coffre (14). Le plateau (9) pourra aussi, suivant un autre exemple, être maintenu par un bras (7) n'étant fixé pivotant qu'à l'une de ses extrémités soit à la face inférieure du plateau (9), soit à l'un des côtés du châssis (5), afin de pouvoir se servir de son autre extrémité pour venir en butée soit sur ce côté du châssis (5), soit sur la face inférieure du plateau (9) et le maintenir ainsi ouvert suivant l'angle souhaité. Nous pouvons voir sur la figure 6, une vue très précise du système de fixation des allonges (2) autour du plateau (9). Selon l'invention, au moins 2 glissières (6) sont vissées sur la face inférieure du plateau (9) à distance souhaitée permettant d'insérer par coulissement des longerons (3) fixés sur la face inférieure de l'allonge (2) suivant le même entraxe et la même distance par rapport à leurs extrémités, permettant ainsi de fixer l'allonge (2) sur le plateau (9). Les dimensions intérieures de la glissière (6) doivent correspondre aux dimensions du longeron (3) pour éviter tout basculement ainsi que tout mouvement latéral indésirable, et donner une position parfaite à l'allonge (2) par rapport au plateau (9) de la table (1). Pour que l'allonge (2) soit parfaitement parallèle au plateau (9) un serrage est obtenu grâce à une cale (12) en forme de triangle fixée sur la face inférieure du plateau (9) suivant le même axe que la glissière (6) et en continuité de celle-ci de sorte que le longeron (3), dont l'extrémité décrit un chanfrein sur l'arête supérieure, vienne glisser en fin de course sur cette cale (12) effectuant un serrage progressif entre le plateau (9) et le bas de la glissière (6) grâce à la forme biseautée de celle-ci et à la force de poussée exercée sur l'allonge (2) par l'utilisateur. Afin de pouvoir rabattre le plateau (9) en position fermée lorsque les allonges (2) sont installées, des entailles (13) ont été réalisées, selon l'invention, sur la partie supérieure du châssis (5) suivant le même entraxe que les longerons (3) afin que ces longerons (3) puissent venir se loger dans ces entailles (13). Des caches (11) peuvent éventuellement être insérés pour boucher les entailles du châssis (5) lorsque la table est laissée sans allonge (2) pour améliorer l'esthétique. Les figures 7a et 7b montrent le rangement des allonges (2) dans le coffre (14). Celui-ci étant obligatoirement de largeur inférieure à la largeur du plateau (9) c'est à dire à celle de l'allonge (2) qui lui est identique et réduit en hauteur pour ne pas gêner le passage des jambes des utilisateurs, ces allonges (2) augmentées de leur longerons (3) fixés sur leur face inférieure doivent donc être rangées de manière à minimiser l'encombrement tant en largeur qu'en épaisseur. Il faudra aussi pour rabaisser le plateau (9) en position fermée avoir un espace suffisant entre les allonges (2) et le châssis (5) pour loger les glissières (6) fixées sous le plateau (9). Leur rangement doit donc se faire selon un positionnement précis. Ainsi, selon l'invention, le panneau de fond (8) de ce coffre (14) est muni de trois taquets de positionnement (10) qui auront pour but de positionner précisément et facilement les 2 premières allonges (2) suivant l'axe de la diagonale du panneau de fond (8), ceci étant rendu possible grâce à leur forme en arc de cercle. Egalement selon l'invention, ces allonges (2) doivent être posées deux à deux, les deux premières faces contre le panneau de fond (8), les deux chants droits l'un contre l'autre et l'un des deux chants arrondis en contact contre chacune des butées de positionnement (10). Les deux autres allonges (2) venant se superposer face vers le haut, les longerons (3) tournés vers le bas servent alors de positionnement en venant en butée de part et d'autre des longerons (3) des deux premières allonges (2), tournés vers le haut, et assurant leur calage mutuel. Afin d'éviter le contact direct avec la face des allonges (2), le panneau de fond (8) sera, selon l'invention, partiellement ou pleinement recouvert d'un revêtement doux collé sur sa face supérieure pour permettre aux allonges (2) de glisser vers les butées de positionnement (10) sans être rayées. Bien entendu de nombreuses modifications peuvent être apportées au mode de réalisation de l'invention qui n'est ici donné qu'à titre d'exemple, notamment en vue d'adapter les dimensions du plateau (9) et donc de la table entière (1). Par ailleurs, il serait également utile de préciser que le coffre (14), habituellement utilisé pour stocker les allonges, peut aussi servir à ranger d'autres produits, comme la vaisselle, des jeux de société et bien d'autres choses. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention, comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. 10 15 20 25 30 35
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Table (1) comprenant un plateau (9) fixé pivotant sur un châssis (5) suivant un axe horizontal (4) et permettant d'être incliné afin de s'ouvrir sur un coffre (14) formé par l'intérieur des quatre côtés du châssis (5) et par le panneau de fond (8) permettant de ranger par exemple des allonges (2). Ces allonges (2) seront rangées contre des taquets de positionnement (10), suivant un schéma précis dans l'axe de la diagonale de ce coffre (14), grâce à leur forme en arc de cercle et leurs longerons (3) fixés perpendiculairement sur leurs contre-faces qui permettent également, lorsqu'elles sont positionnées autour du plateau (9), de transformer une table carrée en table ronde ou oblongue et une table rectangulaire en table ovale ou oblongue en augmentant sa surface d'usage.
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10 1) Table comprenant un plateau (9) reposant en position fermée sur un châssis (5) et fixé pivotant sur celui-ci par rapport à un axe horizontal (4) de façon à pouvoir être incliné. Ce plateau (9), une fois incliné, s'ouvre sur un coffre (14) formé par les 4 côtés du châssis (5) permettant de ranger, par exemple, des allonges (2). 15 2) Table selon la 1, caractérisée en ce que les allonges amovibles (2) sont en forme de portion de cercle et sont munies de longerons (3) fixés perpendiculairement au chant droit sur leur face inférieure permettant de positionner l'allonge (2) autour du plateau (9) de 20 façon à transformer une table carrée en une table ronde ou une table rectangulaire en table ovale. 3) Table selon la 1, caractérisée en ce que le panneau de fond (8) fixé contre les quatre cotés du châssis (5) assure l'équerrage de celui-ci 25 et la stabilité de la table. Ce panneau de fond (8) forme une surface pleine, adjacente aux quatre faces intérieures du châssis (5) constituant ainsi un coffre (14). 4) Table selon la 1, caractérisée en ce qu'un défonçage est 30 réalisé sur la face inférieure du plateau (9), de taille suffisante pour loger les moyens de pivotement (4) et de les rendre ainsi invisibles lorsque le plateau (9) est fermé et positionnés pour que l'axe de pivotement se trouve à l'extérieur du châssis (5) pour permettre le pivotement du plateau. Cette caractéristique permet également au plateau (9) de reposer parfaitement 35 horizontalement en contact avec le châssis (5). 85 5) Table selon les 1 caractérisées en ce que le plateau (9) est maintenu en position ouverte grâce à au moins un bras qui relie la face inférieure du plateau (9) et le châssis (5) étant fixé pivotant sur l'une de ces parties ou les deux, parallèlement à l'un des côtés du châssis (5). Ce bras peut être, par exemple, un vérin (7) qui contribue à l'effort nécessaire pour lever le plateau (9). 6) Table selon les 1 à 5, caractérisée en ce que les allonges (2) peuvent être fixées au plateau (9) lorsqu'il est en position ouverte au moyen d'au moins 2 glissières (6) fixées sur la face inférieure du plateau (9) perpendiculaires au châssis (5) permettant le passage des longerons (3) qui seront serrés en bout de course contre les glissières (6) par une cale biseautée (12) fixée sur la face inférieure du plateau (9) sur le même axe que chaque glissière (6) et en continuité de celles-ci, pour permettre un maintien stable des allonges. 7) Table selon les 1 à 6, caractérisée en ce que des entailles (13) sont réalisées sur la partie supérieure du châssis (5) avec le même entraxe que les longerons (3) fixés sur les allonges (2) pour loger ces longerons (3) lorsque le plateau (9) est en position fermée avec les allonges (2) autour, de sorte que les allonges (2) soit positionnées dans le prolongement du plateau (9). 8) Table selon les 1 à 7, caractérisée en ce que les allonges (2) sont posées deux à deux dans le coffre (14) ainsi défini, les deux chants droits en vis à vis dans l'axe de la diagonale, la première paire face vers le bas et la deuxième paire face vers le haut de sorte que les longerons (3) se retrouvent juxtaposés entre les deux contre-faces d'allonges (2) assurant ainsi leur calage mutuel et rendant possible leur logement dans un espace minimum. 9) Table selon la 8 caractérisée en ce que des taquets de positionnement (10) fixés sur le panneau de fond (8) assurent à l'ensemble des quatre allonges (2) un positionnement précis à l'intérieur du coffre desorte que l'espace entre les allonges (2) et le châssis (5) soit suffisant pour loger les glissières (6) lorsque le plateau (9) est rabaissé. 10) Table selon les 8 et 9 caractérisée en ce qu'un revêtement 5 doux est collé sur le panneau de fond (8) afin d'éviter le contact direct avec la face des allonges (2) pour permettre à celles-ci de glisser vers les butées de positionnement (10) sans être rayées. 10 15 20 25 30 35
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A
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A47
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A47B
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A47B 1,A47B 13
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A47B 1/02,A47B 13/00
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FR2889289
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A1
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PROJECTEUR LUMINEUX POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,202 |
AUTOMOBILE. L'invention est relative à un projecteur lumineux pour véhicule automobile qui comprend: - un réflecteur ayant au moins deux surfaces réfléchissantes s différentes jointes, chaque surface comprenant une portion d'ellipsoïde située vers le fond du projecteur, les axes géométriques des portions d'ellipsoïdes passant par un premier foyer commun situé sur l'axe optique du projecteur, et étant inclinés sur cet axe optique de manière que les portions d'ellipsoïde s'écartent vers les côtés, les deuxièmes foyers des portions io d'ellipsoïde étant écartés l'un de l'autre transversalement à l'axe optique, en avant du premier foyer commun, - une source lumineuse placée au premier foyer commun ou au voisinage de ce premier foyer, - et des moyens optiques convergents admettant deux foyers 15 distincts situés respectivement au voisinage des seconds foyers des portions d'ellipsoïde, ou confondus avec. On comprend dans lé préséht fextë par ellipsôidé üné surfacé substantiellement constituée à partir d'une génératrice sensiblement horizontale proche d'une ellipse. Un projecteur lumineux de ce type est connu, notamment d'après le brevet US 6 152 589. Les moyens optiques comprennent deux lentilles plans convexes écartées l'une de l'autre. Une troisième lentille plan convexe centrée sur l'axe optique du projecteur peut être placée entre les deux premières lentilles pour récupérer une fraction supplémentaire du flux lumineux de la source. En l'absence de cette troisième lentille, du flux lumineux est perdu. Avec cette troisième lentille la construction du projecteur devient plus compliquée. L'invention a pour but, surtout, de fournir un projecteur lumineux du genre défini précédemment qui reste d'une construction simple tout en permettant de bien utiliser le flux lumineux de la source, sans que son encombrement en profondeur soit augmenté. Selon l'invention, un projecteur lumineux du genre défini précédemment est caractérisé en ce que la distance entre les seconds foyers des portions d'ellipsoïde est inférieure ou égale à la moitié de la grande dimension de l'ouverture avant du projecteur, et les moyens optiques convergents sont formés par une lentille bifocale présentant deux faces avant convexes, qui se coupent de préférence dans un plan passant par l'axe optique du projecteur. De préférence, les portions d'ellipsoïde ont des formes identiques 5 avec même distance focale. Généralement, la face arrière de la lentille bifocale est plane. Le plan contenant l'intersection des faces avant convexes est de préférence vertical lorsque le projecteur est en position d'utilisation sur le véhicule, la ligne joignant les foyers secondaires étant alors horizontale. Le réflecteur to peut être symétrique par rapport au plan de l'intersection des faces convexes de la lentille bifocale. De préférence, les portions d'ellipsoïde du réflecteur sont limitées à la partie de fond du projecteur et sont prolongées vers l'avant par une surface réfléchissante de type paraboloïde ou conique de sorte que les rayons réfléchis par cette surface soient moins rabattus vers l'axe optique du projecteur. En particulier, les portions d'ellipsoïde sont situées substantiellement dans un plan orthogonal à l'axe optique et passant au voisinage du premier foyer commun. Les deuxièmes foyers des portions d'ellipsoïde sont situés dans un plan orthogonal à l'axe optique du projecteur se trouvant en arrière du plan de l'ouverture du projecteur, ou dans ce plan. Le raccordement de la partie de fond du réflecteur avec la partie avant est prévu pour éviter une rupture dans le faisceau lumineux produit. Le projecteur peut être équipé d'un cache vertical transversal, dont le bord supérieur passe par les foyers, ou au voisinage des foyers, de la lentille bifocale pour former un faisceau du type code ou anti-brouillard. Dans le cas d'un faisceau code, le cache peut être constitué de deux caches élémentaires dont le bord supérieur présente un V de coupure. La source lumineuse peut être une source halogène ou une source xénon à décharge, ou autre. Selon un certain mode de réalisation, la lentille bifocale présente également deux faces arrière convexes, qui se coupent de préférence aussi dans un plan passant par l'axe optique du projecteur.: on a alors une lentille bi convexe, avec par exemple le profil de la face avant qui est symétrique de celui de la face arrière par rapport à un plan vertical perpendiculaire à l'axe optique. Mais on peut aussi choisir pour les faces avant et arrière des profil différents. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins: Fig. 1 est une section horizontale schématique, passant par l'axe optique, d'un projecteur selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective du projecteur, sans son boîtier, avec un cache pour donner un faisceau à coupure. Fig. 3 est un réseau de courbes isolux correspondant à l'éclairage io d'un écran par un projecteur classique ayant une lentille de diamètre 60 mm, et Fig. 4 donne le réseau d'isolux obtenu avec un projecteur conforme à l'invention, d'ouverture de même diamètre que dans le cas de Fig. 3. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1 et 2, on peut voir un projecteur lumineux P pour véhicule automobile admettant un axe optique XX qui est situé dans un plan horizontal, ou sensiblement horizontal, lorsque le projecteur est en place sur le véhicule. Le projecteur comprend un réflecteur R comportant deux surfaces réfléchissantes différentes Al, A2 jointes. Chaque surface Al, A2 comprend une portion d'ellipsoïde E1, E2 ayant un premier foyer commun F1 situé sur l'axe optique X-X. Les portions d'ellipsoïde E1, E2 proviennent de préférence d'un ellipsoïde de base E dont l'axe géométrique est confondu avec l'axe optique X-X. Le premier foyer de E est confondu avec F1 et le deuxième foyer F2 de E est situé sur l'axe X-X en avant de F1. La portion d'ellipsoïde El est obtenue en faisant tourner l'ellipsoïde de base E autour d'un axe vertical passant par F1 d'un angle a1, dans le sens de l'ouverture c'est à dire dans un sens qui écarte de l'axe optique l'extrémité avant de la surface Al. Le deuxième foyer de la portion d'ellipsoïde El se trouve déplacé en F2-1, au-dessus de X-X selon Fig.1. L'autre portion d'ellipsoïde E2 est obtenue en faisant tourner l'ellipsoïde de base E d'un angle a2 autour de l'axe vertical passant par le foyer F1 dans le sens contraire, du côté opposé à E1. De préférence, les angles a1 et a2 sont égaux et le réflecteur admet le plan vertical passant par X-X comme plan de symétrie. Le second foyer de la portion d'ellipsoïde E2 se trouve en F2-2. Les deux surfaces Al, A2 se rejoignent dans le plan vertical passant par l'axe optique X-X. Une source lumineuse S, formée par exemple par une lampe halogène ou une lampe à décharge, est placée au premier foyer commun F1 du réflecteur. La droite joignant les seconds foyers F2-1 et F2-2 est orthogonale à l'axe X-X. La distance D entre les seconds foyers F2-1 et F2-2 est inférieure ou égale à la moitié de la dimension transversale L de l'ouverture avant du projecteur. Des moyens optiques convergents formés par une lentille bifocale io B à deux faces avant convexes B1, B2 sont prévus en avant des seconds foyers. Le terme "avant" (ou arrière)doit être compris en considérant le sens de propagation de la lumière. La lentille bifocale B admet deux foyers distincts, correspondant aux deux faces B1, B2, confondus avec les foyers F2-1 et F2-2, ou situés à leur voisinage. Les deux faces avant convexes B1 et B2 se coupent dans le plan vertical passant par X-X. La face arrière 10 de la lentille B est plane, orthogonale à l'axe X-X. La lentille bifocale B peut être réalisée d'une seule pièce, avantageusement moulée. Selon une variante, la lentille est bi convexe, avec une face arrière munie également de deux faces convexes se coupant dans un plan vertical passant par ()O) : cette variante est représentée par la lentille BB, représentée en pointillés discontinus à la figure 1: ce type de lentille est avantageux en ce sens qu'il autorise de reculer encore la lentille par rapport à la position de la lentille de référence K, et de gagner encore en compacité, sans détériorer les propriétés optiques du faisceau lumineux. Pour donner un ordre de grandeur non limitatifs des gains en compacité obtenus par l'invention, on gagne au moins 5 mm de profondeur totale du module quand on passe de la lentille K à la lentille B, et on gagne jusqu'à 15 mm ou plus de profondeur totale quand on passe de la lentille K à la lentille BB. De préférence, les portions d'ellipsoïde E1, E2 sont prévues dans le fond du projecteur, notamment au voisinage d'un plan Q orthogonal à l'axe optique X-X et passant par le premier foyer F1. La portion d'ellipsoïde E1 peut s'arrêter en un point, tel que G1, situé sur une droite 12 passant au voisinage de l'intersection 11 de la face 10 avec l'axe X-X et le foyer F2-1. Cette droite 12 coupe l'ellipsoïde au point G1 situé sur la limite de la portion d'ellipsoïde E1. La même explication peut être fournie à propos de E2 et du point G2. Le rayon lumineux extrême issu de S et tombant en G1 sera réfléchi suivant la droite 12 et sortira parallèlement à l'axe X- X. Avantageusement, les surfaces AI, A2 se prolongent au-delà des points G1 et G2 par des surfaces réfléchissantes Cl, C2 de type s paraboloïde, ou conique propres à réfléchir les rayons lumineux provenant de la source S en leur donnant une orientation plus proche de l'axe optique du projecteur que l'ellipsoïde. Par exemple, on considère un point 13 de la surface Al: si la surface réfléchissante au point 13 était celle de l'ellipsoïde El de foyers FI et F2-1, un rayon provenant de FI et tombant au point 13 io donnerait un rayon réfléchi passant par le foyer F2-1 ou à son voisinage; ce rayon réfléchi aurait une forte inclinaison sur l'axe optique et ne serait pas récupéré dans le faisceau sortant du projecteur. Avec une surface réfléchissante Cl de type paraboloïde ou conique, le rayon tombant au point 13 est réfléchi suivant la droite 14, beaucoup moins inclinée sur l'axe X-X, et arrive sur la face arrière 10 de la partie BI de lentille. Le rayon est récupéré dans le flux lumineux sortant du projecteur. Un rayon limite 15 issu de la source S qui tombe sur le bord avant de la surface Al est réfléchi suivant un rayon 16 également récupéré par la lentille bifocale B. Sur Fig. 1, on a représenté en K la lentille monofocale qui aurait été utilisée avec l'ellipsoïde de base E. La rotation autour de l'axe vertical passant par FI des portions d'ellipsoïde entraîne un recul suivant une direction parallèle à l'axe X- X des seconds foyers F2-1 et F2-2 par rapport au foyer F2. Pour un même tirage (ou distance focale), la lentille bifocale B recule vers le réflecteur par rapport à la lentille K, ce qui entraîne une diminution de l'encombrement en profondeur du projecteur, alors que le flux lumineux a augmenté. Selon Fig.2 le projecteur est prévu pour donner un faisceau à coupure du type code et est équipé d'un cache vertical transversal M dont le bord supérieur passe par les foyers F2-1 et F2-2 de la lentille bifocale, ou au voisinage de ces foyers. Le cache M est constitué de deux caches élémentaires MI, M2 associés respectivement à chacune des parties de la lentille bifocale correspondant aux faces avant B1, B2. Le bord supérieur de chaque cache élémentaire M1, M2 est en forme de V comprenant une branche horizontale et une branche inclinée de manière classique pour donner la coupure en V définie par les règlements. Fig.3 représente un réseau de courbes isolux correspondant à l'éclairage obtenu avec un projecteur classique du type code, ayant une lentille de diamètre 60mm, sur un écran situé à une distance définie, généralement 25 mètres du projecteur. Les zones latérales Jd, Jg du réseau de courbes sont relativement pincées. Ce réseau de courbes est obtenu avec une lampe halogène H7. Le flux lumineux du faisceau est estimé à 270 Lm (lumens). Fig.4 illustre le réseau de courbes isolux obtenues dans des conditions semblables à celles de Fig.3, c'est-à-dire avec une même lampe io halogène H7 et même diamètre d'ouverture de 60 mm du réflecteur, mais le projecteur comporte un réflecteur selon l'invention avec une lentille bifocale qui remplace la lentille conventionnelle. II apparaît que les zones latérales Jd, Jg du réseau de courbes sont beaucoup moins pincées que sur Fig.3. Le flux lumineux estimé du faisceau de Fig.4 est de 410 Lm soit un gain de plus de 50% par rapport à la solution de Fig.3. Des résultats semblables sont obtenus lorsque la source est constituée non pas par une lampe halogène mais par une lampe xénon à décharge
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L'invention a pour objet un projecteur lumineux pour véhicule automobile comprenant un réflecteur (R) ayant au moins deux surfaces réfléchissantes différentes jointes (A1, A2), chaque surface comprenant une portion d'ellipsoïde (E1, E2) située vers le fond du projecteur, les axes géométriques des ellipsoïdes passant par un premier foyer commun (F1) situé sur l'axe optique (X-X) du projecteur, et étant inclinés sur cet axe optique de manière que les portions d'ellipsoïde s'écartent vers les côtés, les deuxièmes foyers (F2-1, F2-2) des portions d'ellipsoïde étant écartés l'un de l'autre transversalement à l'axe optique, en avant du premier foyer commun,une source lumineuse (S) placée au premier foyer commun (F1) ou au voisinage de ce premier foyer,et des moyens optiques convergents (B) admettant deux foyers distincts situés respectivement au voisinage des seconds foyers des portions d'ellipsoïde ou confondus avec. La distance (D) entre les seconds foyers (F2-1, F2-2) des portions d'ellipsoïde est inférieure ou égale à la moitié de la grande dimension (L) de l'ouverture avant du projecteur, et les moyens optiques convergents sont formés par une lentille bifocale (B) présentant deux faces avant convexes (B1, B2) qui se coupent dans un plan passant par l'axe optique du projecteur.
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1. Projecteur lumineux pour véhicule automobile, comprenant: - un réflecteur (R) ayant au moins deux surfaces réfléchissantes différentes jointes (Al, A2), chaque surface comprenant une portion d'ellipsoïde (El, E2) située vers le fond du projecteur, les axes géométriques des ellipsoïdes passant par un premier foyer commun (FI) situé sur l'axe optique (X-X) du projecteur, et étant inclinés sur cet axe optique de manière que les portions d'ellipsoïde s'écartent vers les côtés, les deuxièmes foyers (F2-1, F2-2) des io portions d'ellipsoïde étant écartés l'un de l'autre transversalement à l'axe optique, en avant du premier foyer commun, - une source lumineuse (S) placée au premier foyer commun (F1) ou au voisinage de ce premier foyer, - et des moyens optiques convergents (B) admettant deux foyers distincts 15 situés respectivement au voisinage des seconds foyers des portions d'ellipsoïde ou confondus avec, caractérisé en ce que la distance (D) entre les seconds foyers (F21, F2-2) des portions d'ellipsoïde est inférieure ou égale à la moitié de la grande dimension (L) de l'ouverture avant du projecteur, et les moyens optiques convergents sont formés par une lentille bifocale (B) présentant deux faces avant convexes (BI, B2), qui se coupent de préférence dans un plan passant par l'axe optique du projecteur. 2. Projecteur lumineux selon la 1, caractérisé en ce que le plan 25 contenant l'intersection des faces avant convexes (BI, B2) est vertical lorsque le projecteur est en position d'utilisation sur le véhicule. 3. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réflecteur est symétrique par rapport au plan de 30 l'intersection des faces convexes (BI, B2) de la lentille bifocale. 4. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lentille bifocale (B) est réalisée d'une seule pièce, notamment moulée. 5. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les portions d'ellipsoïde (El, E2) du réflecteur sont limitées à la partie de fond du projecteur et sont prolongées vers l'avant par une surface réfléchissante (Cl, C2) de type paraboloïde ou conique de sorte que les rayons réfléchis par cette surface soient moins rabattus vers l'axe optique du projecteur. 6. Projecteur lumineux selon la 5, caractérisé en ce que les portions d'ellipsoïde (El, E2) sont situées substantiellement dans un plan (Q) orthogonal à l'axe optique et passant au voisinage du premier foyer commun (FI). 7. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deuxièmes foyers (F2-1, F2-2) des portions d'ellipsoïde sont situés dans un plan orthogonal à l'axe optique du projecteur se trouvant en arrière du plan de l'ouverture du projecteur, ou dans ce plan. 8. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un cache vertical transversal (M), passant par les foyers de la lentille bifocale, ou au voisinage de ces foyers, pour former un faisceau du type code ou anti-brouillard. 9. Projecteur lumineux selon la 8, caractérisé en ce que le cache (M) est constitué de deux caches élémentaires (M1, M2) dont le bord supérieur présente un V de coupure. 10. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lentille bifocale (BB) présentant aussi deux faces arrière convexes. 11. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, 30 caractérisé en ce que la source lumineuse est une source halogène ou une source xénon à décharge.
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F
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F21
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F21S,F21V,F21W
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F21S 8,F21V 5,F21V 7,F21W 101,F21W 107
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F21S 8/10,F21V 5/04,F21V 7/08,F21W 101/10,F21W 107/10
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FR2894240
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A1
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DISPOSITIF POUR VIDANGER TOTALEMENT LA POMPE CENTRIFUGE DE L'APPAREIL DE PULVERISATION
| 20,070,608 |
-1- La présente invention concerne des dispositifs d'aménagements du pulvérisateur de façon à obtenir la vidange totale de la pompe centrifuge de l'appareil de pulvérisation: Le filtre, la pompe, la tuyauterie, le régulateur, l'anti-goutte, les jets . Les avantages qui en résultent sont les suivants: Il y a moins de pollution au rinçage de l'appareil à poste fixe puisqu' il n'y a plus de fond de bouillie en fin de chantier. Le dispositif selon l'invention permet de supprimer le risque de mélange accidentel avec un fond de bouillie de produit différent, pouvant i 0 entraîner d'une part un antagonisme entre plusieurs matières actives et d'autre part une phyto-toxicité sur les végétaux. Le dispositif selon l'invention permet de remédier au risque de gel hivernal des organes du pulvérisateur en évitant ainsi à l'utilisateur de purger l'appareil ou bien d'incorporer un produit prévu à cet usage. 15 Le dispositif selon l'invention permet ainsi de faciliter le travail de l'utilisateur avec un gain de temps non négligeable en début et en fin de chantier. Le dispositif selon l'invention permet de s'intégrer dans une charte environnementale car il permet dès le démarrage de la pulvérisation une 20 concentration optimum de la bouillie à l'extrémité de chaque tronçon de rampe, jusqu'à la vidange complète du pulvérisateur en fin d'utilisation ce qui représente un gain économique important sur l'ensemble d'une exploitation agricole. Car non seulement le produit contenu dans le fond de cuve est utilisé correctement, ce qui permet une augmentation de 25 surface d'épandage à concentration de matière active équivalente. Mais en plus, l'élimination de ces résidus très polluants, dans le respect de l'environnement a un coût non négligeable pour l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention permet de rendre l'utilisation du pulvérisateur moins polluante. Le dispositif selon l'invention qui permet 30 d'obtenir ces avantages comporte une vanne trois voies (2), un compresseur à air (9) avec une réserve, des petits tuyaux en parallèles aux circuits (8) , un clapet à faible retenue (4) ainsi qu'un régulateur de pression d'air (10). Le circuit est caractérisé par la vanne trois voies placée à la sortie de la cuve (1), en manoeuvrant cette vanne, la sortie de 35 la cuve se ferme et permet d'introduire à cette endroit par une des voie de la vanne, l'air comprimé pour expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux, jusqu'aux buses de la rampe du pulvérisateur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'appareil de pulvérisation en agriculture
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L'invention concerne l'appareil de pulvérisation sur lequel on rajoute une vanne trois voies (2) placée à la sortie de la cuve (1). Elle ferme la sortie de la cuve et permet d'introduire à cette endroit de l'air comprimé pour expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux (8) jusqu'aux buses de la rampe du pulvérisateur.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'appareil de pulvérisation en agriculture.
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1) Dispositif pour obtenir la vidange totale de la pompe centrifuge (5) de l'appareil de pulvérisation comprenant un compresseur à air (9) avec une réserve, plusieurs petits tuyaux en parallèles (8) aux circuits ainsi qu'un régulateur de pression d'air (10) caractérisé en ce que la vanne trois voies placée à la sortie de la cuve (1) permet de fermer la sortie de la cuve et d'introduire à cette endroit par une des voies de la vanne (2) l'air comprimé pour expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux jusqu'aux buses de la rampe du pulvérisateur.10
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B,A
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B67,A01,B65
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B67D,A01M,B65D
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B67D 7,A01M 7,B65D 88
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B67D 7/72,A01M 7/00,B65D 88/72
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FR2890373
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A1
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PROCEDE DE REDRESSEMENT DES VOILIERS CATAMARANS
| 20,070,309 |
Dans l'état actuel des techniques, une des principales restriction à la généralisation des multicoques et en particu;er des catamarans porte sur le risque important de chavirage inhérent à ce type de voilier, sans possibilité effective pour l'équipage de pouvoir, _près un chavirage, retrouver rapidement et de manière autonome l'ensemble des capacite s de navigation initiale. En pratique, force est de constater qu'actuellement dans la plupart des cas: to - les catamarans peuvent facilement chavirer si:'équipage ne réduit pas très significativement et préventivement la surface de voilure en fonction de la variation de la force du vent et de l'état de la mer, les monocoques peuvent couler, (paradoxalement le plus souvent à cause de leur lest dont l'objectif premier est d'éviter le chavirage); - les catamarans chavirent parce qu'ils n'ont pas de lest (le plus souvent ils ne coulent pas, grâce à une construction insubmersible et à l'absence de lest). A partir de certaines conditions de vent et de mer. on peut censidérer que les catamarans peuvent chavirer quasiment par définition; qu'ils se couchent sur le côté ou d'arrière en avant parce que leur centre de gravité est situé au-dessus de le surface de l'eau et ne demande qu'à passer en dessous, aidé en cela par une déferlante, une survente brutale et/oui enfournement par l'avant du catamaran à vitesse élevée. La sécurité en catamaran consiste donc à envisager systématiquement et ce dés la conception de ce type de voilier les moyens à mettre en oeuvre pour assurer, le cas échéant, un redressement facile et rapide par les moyens propres de l'équipage après un chavirage et/ou un retournement éventuel. Sur le plan des dispositifs de redressement d'un multicoque après un eh rvi.rage. divers procédés ont été présentés par la presse spécialisée, des articles techniques ainsi qua des brevets, notamment les brevets FR 2 551 420 A (LUNET YVES) du 8 mars 1985. US 4 878 447 A (THURSON JOHN W) du 7 novembre 1989. US 4 441 445 A (DE WECK ROGER) du 10 avril 1984. CH 581 557 A (BRAUCH KLAUS du 15 novembre 'i 97F_ US 4 392 444 A (ANDERSSON LARS G) du 12 juillet 1983, CH 628 581 A (KLAUS BR ^UC ï) du 15 mars 1982, US 4 227 474 A (ULLRICH GUNTER) du 14 octobre 1980, US 4 562 785 A (PRIAMDOIZI PATRICE) du 07 janvier 1986 et FR 2 846 936 A (RICHE FRANCOIS) du 12 novembre 2002 qui illustrent l'arrière-plan technologique général. Les systèmes proposés ont dans la plupart des cas des contraintes de réalsation et d'usage très importantes qui, en pratique, en interdisent la production industrielle effective ainsi que la mise en oeuvre opérationnelle en navigation. L'objectif visé par la présente invention est de permettre. en employant des équipements techniques, simples, déjà connus et fiables, la réalisation d'un voilier catamaran qui peut, le cas échéant, être redressé facilement par les moyens propres de l'équipage après un chavirage et!ou un retournement complet. Pour obtenir le redressement d'un catamaran, la présente nvention utilise. titre de moyen un ballast externe temporaire auto-remplissable (ci-après dénommé B.E.T. ) combiné avec un levier de redressement à angulation latérale paramétrable (ci-après dénommé : L.R. ). Les dessins annexés illustrent l'invention: - la figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention lorsque le catamaran est à l'envers après un chavirage, la figure 2 représente en coupe, ie dispositif de l'invention pendant le déroulement du processus de redressement du catamaran, - la figure 3 représente en coupe, le dispositif de l'invention dans le phase finale de 20 mise en oeuvre du processus de redressement du catamaran. 1) Sur le plan de la cinématique du procédé de redressement d'un catamaran retourné, ce moyen est principalement caractérisé en ce que des éléments d'architecture et d'accastillage ad hoc (détaiiles aux paragraphes 2 - 1 à 2 - 7 ci-après ainsi que sur la figure 1) permettent, par l'action de l'équipage: - d'effectuer, symétriquement de chaque bord, de manière prédéterminée et paramétrable, l'angulation latérale du L.R. (1) vers une position telle que l'extrémité du L.R. se retrouve à l'extérieur du flotteur concerné (F1) ; - qu'après son remplissage d'eau le B.E.T. (3) serve de Test pour effectuer la 30 manoeuvre de redressement; - que le mouvement de pivotement de la plate-forme du catamaran par rapport à l'ensemble L.R. et S.E.T. s'effectue autour de l'axe de rotation constitué par ie flotteur concerné (F1) posé à plat sur l'eau; - que la masse du B.E.T. (3) rempli d'eau combiné à l'effet bras de levier du L.R. (1) contrebalance la masse de la plate-forme, du mât, des voiles et du gréement (en fonction des calculs réalisés à ia conception du bateau pour obtenir un couple de rappel permettant le redressement du catamaran). 2) Au plan de la conception du levier de redressement L.R. (1) et du ballast externe temporaire B.E.T. (3), ceux-ci sont principalement caractérisés, selon une réalisation pré:érée. par la mise en oeuvre des éléments et dispositifs suivants (Figure 1) 2 - 1 un levier de redressement (1) dont la longueur est supérieure à 50% de la longueur d'un flotteur (FI, F2), fixé au centre de la poutre orincip.elr (7) par une pièce d'accastillage permettant son pivotement dans les différents plans, 2 - 2 un dispositif prédéterminé et paramétrable de haubans textiles (4) en continu. permettant un déplacement latéra du L.R. (1) par rapport a l'axe de symétrie longitudinal du catamaran, vers une position telle que l'extrémité du L.R. (1) se retrouve à l'extérieur du flotteur concerné (FI) ; la modification de I'angulation latérale du L.R. (1) est effectuée par l'équipage avec un des deux winchs (ou d'un dispositif équivalent dans le cas des catamarans légers) et un des tacets coinceurs à levier permettant de libérer le winch (ou dispositif équivalent) lorsque le hauban du L.R. (4) est sous tension. Les winchs (ou dispositif équivalent) et les taquets sont disposés sur la face avant de la poutre principale (7) à proximité de chaque flotteur, 2 3 un dispositif de haubans textiles longitudinaux de longueur prédéterminée permettant de maintenir le L R. (1) dans une position proche de la perpendicullair:s par rapport à la plate-forme du catamaran. Le hauban longitudinal arrière, après son blcocaç e sur un taquet sert à maintenir le L.R. (1) contre la poutre arrière lorsque le catamaran est en position normale de navigation. Le hauban longitudinal avant, sert au maintien du L.R. (1) en position déployée et est bloqué sur un taquet pendant la manoeuvre de redressement, 2 4 un ballast externe temporaire B.E.T. (3) auto-remplissable constitué d'un cylindre ouvert à son extrémité supérieure réalisé en matériau étanche et souple et maintenu ouvert par deux tubes en métal disposés en forme de croix. Le volume du B.ET (3) est tel que la masse d'eau qu'il contient lorsqu'il est rempli est supérieure à 1/3 de la masse totale du bateau. Un bout de traction du BE.T. (6) est fixé aux extrémités des tubes de l'ouverture supérieure, un bout de vidage du B.E. T. (8) est fixé symétriquement sur le fond du cylindre. Le poids des matériaux constitutifs du B.E.T. (3) est déterminé à la construction pour que celui-ci s'immerge et se remplisse automatiquement dès que l'équipage libère le boiidt de traction (6) décrit ci-après au paragraphe 2-5, 2 5 un bout de traction du B.E.T. (6) passant dans une poulie fixée à l'extrémité du L.R. (1), revenant sur un taquet coinceur à levier placé près de la base du L.R.. puis passant dans une poulie mobile fixée au centre de la poutre principale (7) pour pouvoir être repris par l'équipage sur un des winchs (ou dispositif équivalent), 2 6 une poulie fixée au centre de la pnutre principeli (7) et dans laquelle Danse le bout de vidage du B.E.T. (8), 2 7 une variante de l'invention consiste à utiliser pour jouer le rôle du L.R. ie tangon de spinnaker (lorsque le catamaran en est pourvu) qui se voit ainsi attribuer à titre supplémentaire une fonction nouvelle. Le tangon de spinnaker comporte alors à sa base une articulation qui lui permet de pivoter entre les deux flotteurs (F1, F2) afin de prendre la position prévue pour le t_.f. (cf. paragraphe 2-1), En position normale de navigation, selon un mode de réalisation préféré : t0 - les haubans latéraux (4) du L.R. (cf. paragraphe 2-2) sont utisés pour bloquer le tangon en position centrale et reprendre la tension latérale exercée par le spinnaker - le hale-bas de tangon est constitué par un bout de longueur préréglée tendu entre les deux cadènes d'étai avant et passant au-dessus du tangon. - la balancine (hale-haut) de tangon part du sommet de la patte d'oie de l'étai avant, passe sous sur le hale-bas, puis dans un filoir posé en position adéquate sur le dessus du tangon et enfin dans un taquet coinceur à levier situé près de la base du tangon. La longueur de la balancine est prédéterminée pour constituer le hauban longitudinal avant du L.R. lorsque le tangon de spinnaker prend sa fonction nouvelle, - au niveau du filoir de la balancine, ajout sur le tangon d'un bout servant de hauban longitudinal arrière du L.R. lorsque le tangon de spinnaker prend sa fonction nouvelle (cf. paragraphe 2-3 ci-dessus). Un tel dispositif est rendu performant selon un mode préférentiel par l'utilisatior d'un tangon de spinnaker en fibres de carbone qui possède à la fois la légèreté et la résistance mécanique nécessaire à sa double fonction. Selon la taille du catamaran, le dispositif ainsi décrit peut être mis en oeuvre ssul ou en combinaison avec le B.E.T. (3) conformément à la description ci-dessus. 3) Examen de la cinématique mise en oeuvre, par les moyens propres de l'équipage, pour le redressement d'un catamaran complètement retourné : 3 1 l'équipage effectue le largage du hauban longitudinal arrière pour raliser le déploiement du L.R.. (Dans le cas de l'utilisation du tangon de spinnaker dans sa fonction nouvelle de L.R., l'équipage effectue le largage de la balancine qui se voit attribuer une fonction complémentaire de hauban longitudinal avant), 3 2 à l'aide du hauban longitudinal avant, l'équipage bloque le dans un plan perpendiculaire à celui de la plate-torme. (Dans le cas de l'utilisation du tangon de spinnaker dans sa fonction nouvelle ne L.R., le blocage de celui-ci est 'éaiisé par a mise sous tension du hauban longitudinal arrière), s 3 3 l'équipage effe. tse i. igulation 9eté: aie du L en utilisant l'un des winchs (ou dispositif équivalent), un taquet coinceur à lever et les haubans latéraux continus (4 vers une position telle que l'extrémité du L.R. (1) se retrouve à l'extérieur du flotteur concerne (F1) selon la représentation de la figure 1 3 4 l'équipage libère le bout de traction du B.E.T. (6) jusqu'à ce que le B.E.T. (3) s'immerge par son propre poids et se remplisse sans autre intervention, 3 5 l'équipage reprend le bout de traction (6) à l'aide d'un winch (ou dispositif équivalent) jusqu'à ce que l'extrémité du L. R. (1) vienne en batée sur le B.E.T. (3, et bloque ensuite ce même bout dans cette position à l'aide du taquet coinceur disposé à la base du L.R. tout en libérant le winch (ou dispositif équivalent) selon la représentation de la figure 2, 3 6 lorsque cette position est obtenue l'équipage, par le moyen des haubans latéraux continus du B.E.T. (4) et l'aide d'un winch (ou dispositif équivalent), rapproche le flotteur (F2) qui est à présent hors de l'eau de l'extrémité du L.R. (1) et du B.E.T. (3) et obtient ainsi ie redressement complet du catamaran selon la représentation de la figure 3, 3 7 l'équipage vide l'eau du B.E.T. (3) en libérant le bout de traction 6) et en utilisant le bout de vidage (8) puis replace le L. R. en position normale de navigation, 3 8 dans les cas des catamarans équipés d'un mât flottant et/ou qui ne se sont pas complètement retournés, le dispositif fonctionne dans les mêmes conditi.one la réalisation de la phase 3-5 étant alors facilitée
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L'invention concerne le domaine de la sécurité des voiliers catamarans. Elle repose sur un procédé de redressement d'un catamaran équipé d'un ballast externe temporaire auto-remplissable (3) et d'un levier de redressement (1) à angulation latérale prédéterminée et paramétrable par rapport à la plateforme.L'invention permet, par les moyens propres de l'équipage et sans aide extérieure, de redresser facilement un catamaran après un retournement complet.
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1. Voilier du type catamaran équipé de moyens de redressement après chavirage caractérisé en ce que les moyens de redressement comportent: un levier de redressement (1) fixé au centre de la poutre principale (7) par une pièce d'accastillage permettant son pivotement dans les différents plans - un ballast externe (3) constitué d'un cylindre souple maintenu ouvert à son extrémité supérieure grâce à deux tubes disposés en forme de croix - un bout de traction (6) disposé aux extrémités desdits tubes, le bout de traction (6) passant par une poulie disposée à l'extrémité du levier de redressement (1) et pouvant être solidarisé au niveau de la base du levier de redressement (1) et passer dans une poulie mobile fixée au centre de la poutre principale (7) - un dispositif de haubans latéraux (4) permettant le déplacement latéral du levier de redressement (1) par rapport à l'axe de symétrie du voilier de sorte que l'extrémité du levier se retrouve à l'extérieur d'un des flotteurs (FI, F2) - un dispositif de haubans longitudinaux permettant de maintenir le levier de redressement (1) dans une position proche de la perpendiculaire par rapport à la plateforme du voilier 2. Voilier selon la 1 caractérisé en ce que la longueur du levier de redressement (1) est supérieure à 50% de la longueur d'un flotteur (FI, F2) 3. Voilier selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce que le volume du ballast externe (3) est tel que la masse d'eau qu'il contient est supérieure à 1/3 de la masse totale du voilier 4. Voilier selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les moyens de 30 redressement comportent un bout de vidage (8) fixé symétriquement au fond du ballast externe et passant dans une poulie située au centre de la poutre principale (7) 5. Voilier selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le dispositif de haubans longitudinaux est composé d'un hauban avant apte à être bloqué à l'aide d'un taquet pour maintenir le levier de redressement (1) en position déployée lors de la manoeuvre de redressement du voilier et d'un hauban longitudinal arrière apte à être bloqué à l'aide d'un taquet pour maintenir le levier de redressement (1) contre la poutre arrière du voilier lorsque celui-ci navigue normalement 6. Voilier selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le rôle du levier de redressement (1) est assuré par le tangon de spinnaker du voilier 7. Procédé de redressement d'un voilier selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - déployer le levier de redressement (1) à l'aide du hauban longitudinal avant après avoir largué le hauban longitudinal arrière - bloquer le hauban longitudinal avant pour maintenir le levier de redressement (1) 10 dans un plan perpendiculaire à la plate-forme du voilier - déplacer latéralement le levier de redressement (1) jusqu'à ce que l'extrémité de celui-ci se retrouve à l'extérieur du flotteur (FI) considéré - libérer le bout de traction (6) du ballast externe (3) jusqu'à ce que celui-ci s'immerge de son propre poids - remonter le bout de traction (6) jusqu'à ce que l'extrémité du levier de redressement (1) vienne en butée contre le ballast externe (3) - rapprocher le flotteur (F2) de l'extrémité du levier de redressement (1) à l'aide des haubans latéraux (4) afin que le voilier pivote autour de l'axe de rotation constitué par un flotteur (F1) posé à plat sur l'eau et obtenir le redressement complet du voilier - libérer le bout de traction (6) et vider le ballast externe (3) à l'aide du bout de vidage (8) - replacer le levier de redressement (1) en position normale de navigation.
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B
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B63
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B63C,B63B
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B63C 7,B63B 1,B63B 15
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B63C 7/06,B63B 1/10,B63B 15/00
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FR2900204
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A1
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GENERATEUR D'ENERGIE MECANIQUE A PARTIR DE L'ACCELERATION CENTRIPETE DE LA POUSSEE D'ARCHIMEDE APPLIQUEE A UN SYSTEME DE FLOTTEUR
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-1- La présente invention concerne un dispositif qui génère de l'énergie mécanique à partir de l'accélération centripète et la poussée d'Archimède appliquée à un système de flotteurs immergés dans un récipient contenant un liquide. La génération d'une telle énergie peut être effectuée par des flotteurs immergés dans un récipient immobile, le rendement de l'appareil est dépendant de l'accélération de la gravité terrestre. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. ]:l comporte en effet selon une première caractéristique, un récipient contenant un liquide et des flotteurs immergés dans ce liquide, lorsque le récipient est animé d'un mouvement de rotation ; la poussée d'Archimède appliquée aux flotteurs immergés est proportionnelle à l'accélération centripète et à la fréquence de rotation du récipient. Cependant plus la fréquence de rotation du récipient est élevée plus l'énergie générée est importante. Les flotteurs sont remplis par un gaz et ne permettent pas l'échappement de ce dernier par l'intermédiaire des joints d'étanchéité, ces flotteurs sont constitués de deux parties : - une base apte à faire tourner tous les flotteurs par rapport au récipient autour d'un axe perpendiculaire à la direction de la poussée d'Archimède du liquide, elle comporte des tiges creuses et rigides et. sont perpendiculaires à l'axe de rotation des flotteurs. - des vérins à deux chambres qui poussent le gaz d'une chambre à l'autre, et ils sont reliés à la came par des galets qui permettent un meilleur glissement à travers le profil de la came. Ces vérins ont une densité proche de celle du liquide, des masselottes sont fixés au milieu de ce vérin pour appliquer une force supérieure à la poussée d'Archimède appliquée aux flotteurs par le liquide. Sous l'action de cette force le vérin se déplace par rapport à la base et fait circuler le volume de gaz d'une chambre à l'autre. Selon le principe d'Archimède le centre de poussée d'un solide quelconque immergé dans un liquide est le centre de gravité du liquide déplacé. Or dans notre cas la circulation du volume du gaz d'une chambre à l'autre dans les vérins permet un déplacement important du centre de poussée. Le centre de gravité des vérins varie assez peu par rapport au déplacement du centre de poussée. Donc si le centre de poussée est en dessous du centre de gravité, les flotteurs sont en déséquilibre. Les masselottes situées dans le milieu du vérin exercent un effort un peu supérieur à la poussée d'Archimède appliquée sur le flotteur. Alors le changement important du centre de poussée par rapport à celui de la -2- gravité permet d'avoir un moment de la force - poussée d'Archimède - au niveau des flotteurs supérieurs au moment de la force au niveau des masselottes, alors un mouvement de rotation est généré autour de l'axe. Afin d'avoir un mouvement continu la mise en place de plusieurs 45 vérins est préconisé. Il seront décalés angulairement par l'équation ; décalage (degrés)= 3600/ (2 x nombre de vérins). La came permet de gérer au mieux la position des flotteurs pour avoir un mouvement de rotation complet des flotteurs autour de leur axe de rotation. Le profil de la came est conçu de façon à avoir deux demi- 50 cercles de diamètres différents et de centres concourants. Le demi-cercle de diamètre inférieur à un diamètre correspondant à la position de la course minimale d'un vérin, et le cercle de diamètre supérieur correspond à la position maximale de la course du vérin, la jonction de ces deux diamètres se fait a la verticale parallèle a la direction de la 55 poussée d'Archimède - elle est réalisée par une droite inclinée d'un angle alfa (par exemple alfa=45 ), qui relie les deux diamètres progressivement de façon à avoir un contact semi permanent - du jeu - des deux galets du vérin sur la came. Afin de permettre un mouvement stable des flotteurs d'une part, des rails son réalisés sur la came pour 60 guider les galets de chaque vérin, d'autre part chaque vérin a une lumière dans le sens de son déplacement à travers la base, cette lumière est en contact avec l'axe principal de la base qui est doté de galets pour le bon guidage des vérins, cela permet d'éliminer les mouvements parasites et inc.ésirables. 65 Le couple généré par les flotteurs est transmis à l'extérieur du récipient pour qu'il soit récupéré, un guidage en rotation étanche permet la réalisation de cette opération. Un pignon est fixé à la base du flotteur à l'extérieur des récipients afin qu'il transmette le couple à un train d'engrenage qui amplifie la fréquence de rotation, et transmet 70 le couple à un générateur de courant électrique qui transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. Le générateur de courant est fixe par rapport au récipient et proche au maximum de son axe de rotation afin qu'il subisse une force centrifuge minimale. Le courant électrique est acheminé par l'intermédiaire de fils conducteurs et par un système de 75 contacts électriques à faible coefficient de frottement entre le récipient et le bâti, le courant électrique est transmit à l'extérieur du champs de rotation du récipient vers le bâti fixe qui permet l'exploitation de cette énergie. L'acheminement du courant électrique à travers le bâti se fait par l'intermédiaire de fils électriques. Une partie de cette énergie 80 est transmise à la batterie qui alimente le moteur et ainsi il maintient -3- le récipient à fréquence de rotation constante en battant la résistance de l'aire sur le récipient et les frottements du guidage en rotation, l'autre partie de cette énergie est récupérée par l'utilisateur. La gestion du courant électrique est faite par une carte électronique. Le 85 premier entraînement du récipient en rotation est fait par le moteur alimenté par la batterie. La rotation du récipient engendre une accélération centripète qui produit une poussée d'Archimède qui fait mouvoir les flotteurs immergés dans le récipient, ainsi la boucle de fonctionnement est réalisée. 90 Pour avoir une meilleure récolte de l'énergie mécanique, il faut disposer plusieurs récipients, au minimum deux (de préférence par nombres paires) disposés de (360 / nombre de récipients) degrés. Ces récipients sont fixés à un support rigide qui leur permet la rotation autour d'un axe fixe. 95 Selon des modes particuliers de réalisation : - A titre d'exemple non limitatif, la récupération de l'énergie mécanique peut se faire par l'intermédiaire d'un train d'engrenage comportant un pignon qui transmet le couple dans un seul sens à l'aide d'un système de cliquet intégré, ce couple est transmit directement à un pignon central 100 fixe par rapport au bâti. Donc à l'aide de ce couple la rotation du récipient autour de son axe est assurée. La rotation du récipient crée une accélération centripète qui engendre une poussée d'Archimède appliquée au liquide qui fait mouvoir les flotteurs immergés dans le récipient, et la boucle de fonctionnement est réalisée. 105 Une première rotation des récipients se fait par l'intermédiaire d'un moteur électrique alimenté par une batterie qui fait tourner les récipients et leurs permettra d'atteindre une vitesse de rotation constante, lors de cette opération la transmission du train d'engrenage est déconnecté momentanément par l'intermédiaire d'un embrayage. Dès que 110 les récipients atteignent une vitesse de rotation voulue, le moteur électrique n'est plus alimenté et on embraye la transmission par rapport au pignon central qui devient fixe, le mouvement n'est assuré que par le couple dû aux flotteurs. Le moteur électrique qui permet le démarrage du dispositif travaille tantôt comme moteur électrique, tantôt générateur de 115 courant, donc l'énergie mécanique est transformée en énergie électrique à l'aide de ce générateur de courant. - A titre d'exemple non limitatif, les récipients peuvent être regroupés en un nombre de récipients inférieurs au nombre des cames, par exemple un unique récipient pour huit cames. 120 - A titre d'exemple non limitatif, le nombre des cames est pair et elles -4- sont positionnées dans le récipient ; la première est inversée par rapport à la deuxième qui est inversée par rapport à la troisième, et ainsi de suite. - A titre d'exemple non limitatif, et selon des variantes non illustrées, 125 les récipients doivent avoir une forme aérodynamique pour avoir une résistance minimale de l'aire. - A titre d'exemple non limitatif, et selon des variantes non illustrées, le moteur électrique qui maintient les récipients à fréquence de rotation constante en vainquant la résistance de l'aire sur les récipients et les 130 frottements du guidage en rotation, peut être remplacé par un moteur à aimant permanent ou autres moteurs utilisant une moindre énergie pour fonctionner. - A titre d'exemple non limitatif, et selon des variantes non illustrées, la came et le récipient peuvent former une seule pièce. 135 - A titre d'exemple non limitatif, et selon des variantes non illustrées, le récipient est remplit partiellement par le liquide de telle sorte que la force centrifuge plaque le liquide vers l'extérieur de l'axe central de rotation, donc une partie dans le récipient se retrouve non submergé par le liquide. Cependant la transmission du couple des flotteurs peut 140 être réalisée à l'aide d'un système de transmission situé à l'intérieur du récipient, et que l'axe de transmission du couple vers l'extérieur du récipient est situé dans la partie non submergé par le liquide. Donc l'utilisation d'un système de guidage en rotation étanche pour la transmission n'est plus nécessaire. 145 - A titre d'exemple non limitatif, la fixation du récipient sur son support peut être réalisé par soudage. - A titre d'exemple non limitatif, et selon des variantes non illustrées, la transmission d'énergie électrique vers le bâti fixe peut être réalisé par engrenage conducteur d'électricité ou par un système utilisant un 150 faible coefficient de frottement et conducteur d'électricité. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente les vues ; de face, de dessus et de droite d'un vérin d'un flotteur. La figure 2 représente une vue tridimensionnelle du vérin d'un 155 flotteur. La figure 3 représente une vue tridimensionnelle d'un deuxième type de vérin constituant un flotteur. La figure 4 représente les vues ; de face, de dessus et de droite de la base des flotteurs. 160 La figure 5 représente une vue tridimensionnelle de la base des 2900204 -,- flotteurs et les différents éléments qui la constitue. La figure 6 représente une vue tridimensionnelle de l'ensemble des flotteurs. La figure 7 représente une vue en coupe des flotteurs. 165 La figure 8 représente les vues ; de face, de dessus et de droite de la came. La figure 9 représente une vue tridimensionnelle de la came. La figure 10 représente une vue tridimensionnelle de l'assemblage des flotteurs et la came dans un récipient. 170 La figure 11 représente les vues ; de face, de dessus et de droite de l'ensemble : récipient, flotteurs et la came. La figure 12 représente une vue en coupe d'un récipient et son support. La figure 13 représente une vue tridimensionnelle du dispositif de 175 l'invention. La figure 14 représente une vue tridimensionnelle des détails du dispositif de l'invention. La figure 15 représente une vue tridimensionnelle du guidage en rotation des récipients. 180 La figure 16 représente une vue tridimensionnelle de la transmission d'électricité. La figure 17 représente une vue tridimensionnelle de l'enceinte contenant le dispositif. La figure 18 représente une vue tridimensionnelle d'une variante du 185 récipient du dispositif. La figure 19 représente une vue de face du positionnement des différentes cames dans un récipient unique. La figure 20 représente une vue tridimensionnelle d'une variante du dispositif de l'invention utilisant un récipient unique. 190 La figure 21 représente une vue tridimensionnelle d'une autre variante du dispositif de l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comprend des vérins (1,2,3,4,5,6) qui représentent la partie coulissante dans les flotteurs. La base des flotteurs est constituée d'un axe central (10) suivant(X') 200 qui est guidé en rotation à l'aide de roulement (51) et en utilisant des joints d'étanchéité (55), la bague extérieure des roulements est fixe par rapport au récipient à l'aide de l'ensemble (11,42). L'axe central (10) est percé, des tiges creuses (8) sont introduites et collées dans les trous de l'axe (10), ces tiges reçoivent des tampons (7) comportant des 205 joints d'étanchéité (12), les tampons sont fixés aux tiges par un -6- filetage réalisé sur ces derniers. Une fois la base des flotteurs assemblée elle reçoit les vérins (1,2,3,4,5,6). Des galets (9) sont installés sur l'axe (10) pour guider la lumière (3) des vérins. un pignon (14) est fixé à l'axe {10) à l'aide d'une clavette (52) et une vis (53). 210 Pour supporter la flexion de l'axe (10) un roulement (54) est fixé au couvercle (20) du récipient. Le liquide (17) est maintenu dans le récipient (18) à l'aide du couvercle (20) et le joint d'étanchéité (19). Les récipients (18) sont fixés au support (24) par l'intermédiaire des vis (60) et de l'axe (44). Le support (24) tourne autour de l'axe (X) 215 à l'aide de roulements (32), leurs bagues intérieures sont fixées aux éléments qui représentent le bâti (21,22,23,30,31). Un train d'engrenage (14,43,44,45,46) transmet le couple au pignon du générateur (29) fixé au support (24). Le courant généré est transmit par des fils conducteurs (26) à un système de contact (48,47) avec 220 lamelle ressort (49). Le moteur (27) alimenté par la batterie (50) fait tourner le pignon (28) qui fait tourner la roue dentée (25) fixée sur le support (24). Une pompe à vide avec vanne (34) permet de créer le vide dans l'enceinte (33) qui est centré sur le bâti (23), et maintenue en position 225 par la pression atmosphérique. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la génération d'énergie mécanique écologiquement propre, qui est transformée en énergie électrique. Ainsi il peut être utilisé pour alimenter des installations électriques
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The device has a container (18) filled with liquid and fixed to a support (24) by using a screw and a gear train (44). The container rotates around an axis by using bearings (32). A cover and a watertight joint permit the closing of the container. A cam fixed to the container is immersed in the liquid, and includes rails which guide float cylinders by using a roller. A float system immersed in the liquid contains a base that is rotated around an axis by using bearings, where the axis is perpendicular to a direction of Archimedes thrust applied to the liquid in the container.
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1) Dispositif pour générer de l'énergie mécanique à partir de l'accélération centripète et la force d'Archimède caractérisée en ce qu'il comporte : -un récipient (7.8) remplit de liquide (17) et fixé au support (24) à l'aide des vis (60) et l'arbre (44). Ce récipient (18) est apte à tourner autour de l'axe (X) à l'aide de roulements (32). Un couvercle (20) et un joint d'étanchéité (19) permettent la fermeture de ce récipient (18). - Une came (15) fixée au récipient (18) et immergée dans le liquide et comportant des rails (16) qui guident les vérins (1,2,3,4,5,6) des flotteurs à l'aide des galets (2). - un système de flotteurs (32) immergés dans le liquide contenu dans le récipient (18). Il est composé de deux parties : - une base (7,8,9,12) constituée par un arbre central (10) qui reçoit des tiges creuses(8) fixées à cet arbre et aux tampons (7) qui reçoivent des joints d'étanchéité (12), les tiges (8) sont décalées d'un angle de (360 /(2 x nombre de tige)) entre eux. Cette base (7,8,9,12) est apte à tourner autour de l'axe secondaire X' qui est perpendiculaire à la direction de la poussée d'Archimède appliquée au liquide contenu dans le récipient (18), à l'aide de roulements (51).Une roue dentée (14) est fixée à l'axe (10) et permet la transmission du couple vers l'extérieur du récipient (18). - des vérins à deux chambres, en contact avec la came par l'intermédiaire des galets (2) qui suivent la trajectoire décrite par cette came (15). Ces vérins sont munis d'une lumière (3) dans le sens de leurs déplacements à travers la base (7,8,9,12), cette lumière (3) est en contact avec les galets (9) centrés sur l'axe central (10). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le couple de la roue dentée (14) est transmis au train d'engrenage (46,43,45) qui le communique au générateur électrique (29). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que le moteur (27) fait tourner le pignon (28) qui fait tourner la roue dentée (25) qui est fixée au support (24) et partage son axe de rotation. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le générateur de courant (29) soit proche au maximum de l'axe de rotation X. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le-8- courant généré par le générateur (29) est transmit à l'extérieur du 40 champs de rotation du récipient (18) vers le bâti (21,22,23) à l'aide de fils (26) et d'un support (48) fixé au support (24) et comportant des lamelles ressort (49) en contact avec un arbre (47) fixe par rapport au bâti(21,22,23) et ayant un axe confondu avec l'axe X. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 45 caractérisé en ce qu'une enceinte (33) sous vide permette la rotation du récipient (18) et son support. (24), sans résistance due au frottement de l'aire. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que plusieurs récipients (18) soient installés sur leur 50 support commun (24). Ces récipients comportant respectivement des flotteurs (32) et une came (15) et sont disposés d'un angle de (360 / nombre de récipients) degrés. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la batterie (50) est située à l'extérieur de 55 l'enceinte (33).
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F
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F03
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F03B
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F03B 17
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F03B 17/04
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FR2891333
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A1
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GARNITURE D'EMBRAYAGE A COEFFICIENT DE FROTTEMENT AMELIORE
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L'invention se rapporte à une garniture d'embrayage et à un procédé de fabrication de cette garniture. Jusqu'à la fin de la phase de rodage, une garniture d'embrayage ne présente pas une efficacité optimale. Il est donc connu d'appliquer un revêtement apte à augmenter provisoirement le coefficient de frottement de la surface de frottement de la garniture. On connaît notamment des revêtements du type caoutchouc ou à base de résines organiques, par exemple phénoliques, acryliques, époxy ou mélamine, contenant ou non des charges minérales. Cependant, les couples fournis par les moteurs augmentant, le niveau de performance exigé pour les matériaux de friction, notamment en frottement, est de plus en plus élevé. Les revêtements mentionnés ci-dessus ne permettent plus d'atteindre de manière satisfaisante les objectifs de rodage rapide. A cet effet, leur formulation nécessite l'ajout de charges à forte dureté, de type charges abrasives, pour augmenter le coefficient de frottement. Ces charges détériorent cependant le niveau d'usure et de broutement à froid même si la granulométrie des charges est réduite à des valeurs inférieures à 10pm. Par ailleurs, certains revêtements, de base acrylate par exemple, ont tendance à coller sous certaines conditions de température et d'humidité dans l'embrayage, même avec l'introduction de charges spécifiques, du type anti-corrosion, à faible granulométrie (<10pm). Il existe donc un besoin pour une garniture très efficace dès le début de sa vie et ne présentant pas les inconvénients, évoqués ci-dessus, des garnitures revêtues selon la technique antérieure. Le but de l'invention est de satisfaire ce besoin. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'une garniture d'embrayage comportant un matériau de friction recouvert, au moins en partie, d'un revêtement en un matériau hybride organique/inorganique, les groupements organiques et inorganiques ayant entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, un tel revêtement présente une dureté suffisante pour améliorer le frottement en début de vie de la garniture, sans provoquer de phénomènes de broutement ou d'usure excessivement rapide. Il évite également l'adhérence de la friction dans l'embrayage quelles que soient les conditions d'humidité et de température, et, avantageusement, résiste bien à la corrosion. Un tel revêtement autorise enfin un rodage rapide dans des conditions d'utilisation standard, présente une tenue thermique satisfaisante tout en conservant une souplesse adaptée au confort de conduite. De préférence, la garniture selon l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes: - Ledit matériau est mésostructuré. De préférence, il est dense ou mésoporeux. - Les groupements organiques sont choisis parmi les groupements vinyl, polyuréthane, acrylate, méthacrylate et autres dérivés acrylate, et époxy éventuellement modifié avec des élastomères, par exemple de type NBR. - Les groupements inorganiques sont choisis parmi les groupements SiO2, AI2O3, ZrO2 et TiO2. - Le rapport molaire entre les groupements organiques et les groupements inorganiques est compris entre 10:90 et 95:5, de préférence entre 40: 60 et 75:25, de préférence encore entre 40: 60 et 60: 40. - Les groupements inorganiques sont SiO2 et les groupements organiques sont époxy, le rapport molaire groupements SiO2 / groupements époxy étant compris entre 10:90 et 95:5, de préférence entre 40:60 et 60:40. - Des nanoparticules de type charges, pigments, ou colorants sont intercalées entre des groupements organiques et des groupements inorganiques. - Le revêtement se présente sous la forme d'une couche d'une épaisseur inférieure à 100 pm, de préférence inférieure à 30 pm. - Le revêtement recouvre toute la surface extérieure du matériau de friction. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une garniture d'embrayage selon l'invention, remarquable en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes: a) préparation d'une solution sol-gel apte à former un matériau hybride organique/inorganique dans lequel les groupements organiques et inorganiques ont entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes, b) application d'un film de la solution sol- gel sur une surface d'un matériau de friction d'une garniture d'embrayage, c) durcissement du film de manière à former un revêtement en ledit matériau hybride. De préférence, la solution sol-gel et/ou les paramètres du procédé sont déterminés de manière que la garniture obtenue à la fin de l'étape c) comporte une ou plusieurs des caractéristiques préférées mentionnées cidessus. De préférence, le procédé selon l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes: - La solution solgel est une solution sol-gel de la gamme Protavic SG FS ou contenant des précurseurs de la gamme Protavic HSG avec ou sans précurseurs Protavic OSG. - La solution sol-gel est une solution sol-gel Protavic SG FS 372. - La solution sol-gel est appliquée sur le matériau de friction par trempage, au pistolet, à la tournette, par enduction, au rouleau ou par sérigraphie. - A l'étape b), on applique le film sur les deux faces du matériau de friction, de préférence sur toute la surface extérieure du matériau de friction. Avantageusement, le film exerce ainsi une fonction anti-poussières. - A l'étape c), la solution sol-gel subit une opération de séchage à une température supérieure à 90 C et/ou une exposition à un rayonnement infrarouge, ultraviolet ou radicalaire. La figure 1 représente l'évolution du coefficient de frottement de différentes garnitures lors d'essais simulant le début de la vie d'embrayages comportant ces garnitures. La voie sol-gel est une technique connue permettant de fabriquer des matériaux à partir de solutions contenant des précurseurs organométalliques 25 M-OR, où M est un atome métallique, par exemple Al, Ba, Bi, Ce, Cu, Er, Fr, Ga, Ge, Hf, ln, La, Mg, Mn, Nb, Nd, Ni, Pb, Pr, Sb, Si, Sn, Sr, Ta, Ti, V, W, Y, Yb, Zn, Zr, et -OR est un dérivé, par exemple alkoxyde (OMe, OEt, OPr, OBu,...), carboxylate (éthylhexanoate,... ), béta-dicétonate (acac...). De préférence, R est un groupe alkyle, de préférence méthyle (Me) ou éthyle (Et). La voie sol-gel fait intervenir deux étapes: - une étape d'initiation, l'hydrolyse, qui conduit, à partir des précurseurs, à la formation de fonctions réactives -M-OH, et - une étape de propagation, ou de condensation , au cours de laquelle les groupements M-OH se transforment en oxygènes pontants. Ces réactions entraînent la formation d'espèces de plus en plus condensées qui forment des sols puis des gels D. Pour former un matériau hybride organique/inorganique, on associe selon la voie sol-gel, des composants, ou groupements , inorganiques (clusters, agrégats, macromolécules) et des groupements organiques (molécules, oligomères, polymères). Parmi les matériaux hybrides organiques/inorganiques, on distingue en particulier les matériaux de classe Il mis en oeuvre selon l'invention. Dans ces matériaux, les interactions entre les groupements organiques et inorganiques sont des liaisons covalentes ou ionocovalentes, de type greffage, à la différences des interactions faibles, de type piégeage, dans lesquelles les liaisons sont de type Van der Waals, liaison H ou électrostatiques. Un matériau hybride de classe Il peut se préparer à partir de précurseurs hétérofonctionnels R'XM(OR)n_X, où une liaison covalente existe entre l'atome métallique M et un atome de carbone de la molécule organique R', ou par postfonctionnalisation d'objets inorganiques préformés, par greffage sur la surface de nanoparticules. A titre d'exemple, on peut citer un précurseur organo-silane R'-M-(OEt)3, où M est Si, et Et est un groupement éthyle. Ce précurseur est un alcoxyde métallique organiquement modifié qui apporte un groupement organique déjà lié à de la silice non hydrolysable. Des exemples de ce précurseur sont le 3-glycidoxypropyltriméthoxysilane ou le méthacryloxypropyltrimethoxysilane (bases époxy). Ces précurseurs servent de base aux sols-gels conventionnels de type oxopolymères. On peut également citer l'alcoxyde Si(OR)X qui est fonctionnalisé sous R'Si(OR)4_X, ou les systèmes PMMA-silice obtenus par hydrolyse et condensation de divers précurseurs siliciés et de macromonomères organiques (acryliques par exemple) fonctionnalisés par des groupements tri-alcoxysilyle. On peut aussi citer, plus généralement, les organo-alcoxysilanes R'4_XSi(OR)X. Ces molécules comportent à la fois des fonctions hydrolysables (Si-OR) qui donnent naissance à un réseau de silice et des fonctions organiques (Si-R') qui restent fixées sur le squelette de silice. A titre d'exemple, on peut également mentionner un précurseur Si-O-M', où M' est par exemple Ti, Sn, BuSn ou Mn. Ce précurseur, élaboré à partir de clusters oxo-métalliques par fonctionnalisation d'un oxyde de métal, permet de créer des nanobriques de construction qui servent de base à des hybrides nanostructurés. Des matériaux hybrides peuvent également être construits à partir de nanobriques fonctionnelles du type clusters métalliques oxo-organo obtenus par hydrolyse d'alcoxyde de Si, Sn, Ti, Zr. Pour former des films mésoporeux, on peut aussi utiliser des alcoxydes ou chlorures de métal solvolysés dans de l'éthanol. Outre les précurseurs, la solution sol-gel peut encore comporter -un agent texturant, par exemple un (TA) ionique (CTBA: bromure d'alkyltriméthylammonium), tensio-actif non ionique (du type Brij), par exemple du butoxy-éthanol, et des copolymères à blocs. Un agent texturant permet de modifier la structure du film; - de l'eau pour initialiser l'hydrolyse permettant la condensation; 20 - un agent mouillant, par exemple de l'éthanol; - un inhibiteur des réactions de condensation, par exemple HCI, pour améliorer la stabilité du mélange en solution, - un catalyseur, par exemple de type Si-O-M, - des solvants alcool. La nature et les quantités des constituants de la solution sol-gel permettant d'obtenir un matériau mésoporeux de classe Il, ainsi que leurs procédés de préparation, sont bien connus des fabricants. Comme exemples de catalyseurs, on peut citer, à titre d'exemples seulement, H+ (par exemple via HCI), Ti4+ (TiCI4) et du Bore (BF3.OEt2), en particulier pour les matériaux hybrides à base de copolymères siloxaneépoxy-alcoxyde d'aluminium. Les groupements organiques peuvent aussi être polymérisables (vinyl, époxy, méthacrylate). On a alors une double réticulation, organique et inorganique, qui conduit à de véritables copolymères organiquesinorganiques. Les matériaux hybrides de classe II constituent ainsi des nanocomposites dans lesquels les groupements inorganiques et organiques sont mélangés à l'échelle moléculaire. Pour une description plus complète des matériaux hybrides organiques/inorganiques, les groupements organiques et inorganiques ayant entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes, on pourra se reporter au Rapport d'activité 2000-2003 du Laboratoire de chimie de la matière condensée UMR 7574 Université Pierre & Marie Curie, en particulier aux paragraphes 111.2, p.16, 11.2 p.8 et!VIA.c p.105-106, ainsi qu'aux documents cités dans ce rapport. Selon l'invention, on recouvre, au moins en partie, le matériau de friction d'une garniture d'embrayage d'une couche en un matériau hybride organique/inorganique de classe II, obtenu par la voie sol-gel. Dans cette couche, les groupements organiques et inorganiques sont donc liés entre eux par des liaisons covalentes ou ionocovalentes. Pour fabriquer une telle garniture selon l'invention, on peut procéder selon les étapes successives suivantes: a) préparation d'une solution solgel apte à former un matériau hybride organique/inorganique dans lequel les groupements organiques et inorganiques ont entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes, b) application d'un film de la solution solgel sur une surface d'un matériau de friction d'une garniture d'embrayage, c) durcissement du film de manière à former un revêtement dudit matériau hybride. A l'étape a), le choix de la solution sol-gel n'est pas limité et toutes les solutions disponibles dans le commerce peuvent être envisagées. Pour préparer une solution sol-gel adaptée, par exemple pour obtenir un matériau dense ou mésoporeux, ou une mésostructure, on se reportera aux prescriptions des fabricants. Les solutions sol-gels préférées sont choisies dans la gamme PROTAVIC SG FS, fabriquée par la société PROTAVIC (France) et préconisée pour améliorer la résistance aux rayures. Une solution sol-gel préférée est une solution contenant des précurseurs de la gamme Protavic HSG. Le Protavic HSG est un polysiloxane modifié par un groupement organique comme le 3-glucidoxypropyltrimethoxysilane ou des colorants organiques ou dopé par des ions de terres rares. Par hydrolyse les précurseurs Protavic HSG conduisent à des oligomères stables, vendus sous le nom de Protavic OSG, des précurseurs Protavic OSG pouvant également être présents. La condensation du Protavic OSG conduit à la formation d'un gel qui est également commercialisé sous la formulation Protavic SGF. Selon les conditions d'application, la solution préparée à l'étape a) est donc, de préférence, une solution de précurseurs comme une solution solgel Protavic HSG, d'oligomères stables comme Protavic OSG, ou une solution sol-gel Protavic SGF, en particulier SG FS, ou bien leur mélange. Dans les produits préférés, les parties M(OR) réagissent pour former un réseau polymérique inorganique. Les groupements organiques sont liés de manière covalente ou ionocovalente à ce réseau. De préférence, la base organique est constituée par des groupements époxy et/ou acrylique. La base inorganique est de préférence constituée de SiO2, AI2O3, ZrO2, de TiO2, de polyuréthane ou de leurs mélanges. De préférence encore, les groupements inorganiques comportent Si et les groupements organiques comportent des groupements époxy. Des nanocharges peuvent en outre être ajoutées pour renforcer la résistance mécanique du revêtement et sa résistance à l'abrasion Le rapport molaire entre les groupements organiques et les groupements inorganiques est déterminé en fonction de la souplesse souhaitée. De préférence ce rapport est compris entre 40: 60 et 75: 25. Les inventeurs ont en effet constaté qu'un rapport molaire entre les groupements organiques et les groupements inorganiques de 25: 75 ne permet pas ou peu de limiter la propagation de fissures à l'interface du revêtement et du matériau de friction de la garniture. Avec des rapports de 50: 50 et 75: 25, les inventeurs ont constaté que la contrainte d'indentation exercée pendant les tests n'est pas suffisante pour propager une fissure. Un rapport de 50: 50 est préféré entre tous. La solution préférée est la solution PROTAVIC SG FS372. Il s'agit d'un sol-gel hybride de type SiO2 et époxy, dans un rapport molaire compris entre 40: 60 et 60: 40. Ce sol-gel comporte des parties Si-(OR) (notamment 3-glucidoxypropyltrimethoxysilane, méthacryloxypropyltriméthoxysilane, tetraalkoxysilane), un catalyseur (par exemple HCI, TiCI4, BF3.OEt2) et un renfort de dureté de type Me-(OR) sans ajout de charges spécifiques type colorant, etc. Les parties Si-(OR) se condensent pour former un réseau inorganique de silice sur lequel sont greffés des groupements organiques. Dans certaines conditions, il est cependant envisageable que se forment des nanobriques de construction constituées d'un assemblage de molécules de silice et de groupements organiques. Cette solution est livrée prête à l'emploi. D'après la fiche de sécurité et la fiche technique, le produit SG FS372 est un copolymère organo-métallique en phase solvant contenant: - du butoxyéthanol, remplaçable par un méthoxypropanol, à raison de 30- 40% en poids afin de faciliter le dépôt et la formation du film; - du méthanol, remplaçable par de l'éthanol, à raison de 20-25% en poids, - une cétone aliphatique à raison de 12,5 -15% en poids, - et un alcool aliphatique à raison de 12,5-15% en poids. Sa densité est d'environ 1g/cm3. Sa viscosité est inférieure à 100mPas à 20 C. A l'étape b), ce produit peut être appliqué sur le matériau de friction par trempage (en anglais dip-coating ), au pistolet, à la tournette, par enduction, au rouleau ou par sérigraphie. L'enduction peut être notamment centrifuge ( Spin Coating)> en anglais) ou laminaire ( Laminar Flow Coating)> en anglais). Une application par pulvérisation est avantageuse pour optimiser les coûts 25 et la quantité à appliquer. La viscosité de la solution est ajustée en fonction du mode d'application utilisé, selon des méthodes connues. Le sol-gel peut être appliqué en une ou plusieurs couches. A l'étape c), après application sur le matériau de friction, la solution sol-gel peut sécher à l'air libre, ce qui suffit pour polymériser la partie inorganique. Mais pour polymériser la part organique, qui par exemple donnera la propriété d'hydrophobicité, il est également généralement nécessaire de procéder à une opération de durcissement par voie thermique, de préférence une opération de séchage à une température supérieure à 90 C, et/ou une exposition à un rayonnement infrarouge (IR), ultraviolet (UV) ou radicalaire, en fonction des groupements organiques. Une précipitation au moyen d'un tensio-actif, par exemple de type CTBA, Brij ou Pluronic est également possible. Ce dernier permet avantageusement d'obtenir un revêtement mésostructuré. A ce stade, la structure du revêtement hybride SGFS Protavic est dense et bien adaptée à l'application visée. Pendant l'étape c), le film de solution se transforme en un revêtement solide en couche constitué d'un assemblage de parties organiques et inorganiques qui, selon les conditions de fabrication, forme un réseau dense ou mésoporeux, la taille des pores étant alors supérieure à 20 Angstroms, et/ou mésostructuré. Optionnellement, le revêtement peut encore subir un traitement thermique complémentaire afin d'éliminer la partie organique et laisser un revêtement inorganique mésoporeux. Avantageusement, ce traitement permet de libérer la porosité et de consolider le réseau. Le revêtement peut recouvrir totalement ou partiellement la surface frottante de la garniture mais aussi, de préférence, les deux faces de la garniture. Il permet ainsi de fixer les fibres de verre et les poussières d'usinage (résine, noir de carbone...) à la surface des garnitures rectifiées. Il constitue ainsi, avantageusement, un traitement anti-poussières de la garniture utile pour les manipulations ultérieures de la garniture. La dureté du revêtement, mesurée par nano-indentation sur un film hybride 25 de 1 pm est de 500 à 1200MPa. Des essais ont montré que le revêtement permet un rodage rapide dans des conditions extrêmes de température (de 60 C à 400 C), sans engendrer une importante dégradation du confort, notamment à froid. Avantageusement, le revêtement sol-gel est en outre complètement consommé lors du rodage, à la différence des charges abrasives de l'état de la technique, qui ont tendance à pénétrer le matériau de friction et à user durablement les contre-matériaux en fonte. Les exemples ci-dessous sont fournis à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Un revêtement de Protavic SG FS372 a été appliqué manuellement, au rouleau mousse ou par trempage de quelques secondes dans la solution du produit, sur des garnitures d'embrayage en F810DS (matériau commercialisé par la Société VALEO) prélevées après l'opération de rectification mais avant tout traitement anti-poussières. La solution pénètre dans la porosité ouverte à la surface de la garniture car sa viscosité est faible, conférant ainsi une amélioration des performances de la garniture sur quelques pm, puis forme un film mince recouvrant la garniture. Le poids humide déposé a été contrôlé afin d'assurer la reproductibilité Entre 3 et 5mg de solution ont été déposés par cm2 de surface de garniture enduite. Les caractéristiques du produit (extrait sec, densité) ont été déterminées pour obtenir une épaisseur théorique de 40pm. Après application, le film a été séché pendant 45min à 130 C en étuve. Le revêtement se présente comme une couche de surface lisse à la différence d'une couche de résine époxy pure seule. Pour les exemples comparatifs, les dépôts ont été réalisés sur le même lot de garnitures F810DS. Les garnitures ont été recouvertes d'un mélange de résine époxy et de silice nanoparticulaire de manière à obtenir une bonne dispersion, similaire à celle obtenue avec les compositions sol-gels (nanocomposites). La silice nanoparticulaire Aerosil OX50 commercialisée par la société Degussa a été utilisée. Les particules présentent un diamètre moyen de 40nm et une surface spécifique de 50m2/g. Le mélange a été réalisé par ajout de la silice dans une résine époxy commercialisée par la société EPIREZ à température ambiante pendant quelques minutes sous agitation mécanique. Un premier mélange a été préparé avec 5% en poids de silice, un deuxième mélange avec 10% en poids. Un catalyseur a été ajouté aux mélanges, conformément aux prescriptions du fabriquant de la résine. Le mélange pénètre moins bien la garniture que la solution sol-gel. Il a tendance à rester plus facilement en surface, comme de la résine seule. Après durcissement, l'épaisseur de la couche de revêtement était théoriquement de 40pm. Le témoin est une garniture F810DS non revêtue. Le coefficient de frottement a été mesuré en fonction du nombre de cycles d'embrayage. Un cycle d'embrayage a été simulé en transmettant une énergie de 9kJ aux garnitures testées. Après 100 cycles à 60 C, la température a été élevée à 100 C pour simuler une situation où plusieurs coups d'embrayage sont effectués successivement. L'essai étant effectué avec une garniture neuve, la première tranche 9kJ60 C correspond au rodage en début de vie de la garniture. L'optimum pour le coefficient de frottement est d'environ 0,5 voire 0,6 pendant les 50 premiers cycles d'embrayage à 9kJ-60 C. Ensuite, ce coefficient devrait se rapprocher de celui du matériau témoin. La figure 1 résume les résultats obtenus. On constate que la garniture selon l'invention présente un niveau de performance inégalé : Son coefficient de frottement dépasse 0,5 dés le deuxième cycle. Il est supérieur à 0,57 après les 50 premiers cycles à 60 C alors que les garnitures recouvertes d'un mélange de résine époxy et de 5 et 10 % d'Aerosil OX50 présentent des coefficients de 0,41 et 0,38, respectivement. Le coefficient de la garniture témoin est alors de 0,34. Le revêtement de la garniture selon l'invention disparaît alors progressivement et le coefficient de frottement de la garniture selon l'invention décroît pour se rapprocher de celui de la garniture témoin. Cet effet permet avantageusement d'éliminer facilement une éventuelle couche de graisse utilisée comme traitement anti-corrosion dans certains embrayages sans perdre en niveau de frottement au démarrage. On observera qu'après élévation de la température à 100 C, la résine des exemples comparatifs devient plus collante et donc dope momentanément le frottement. S'il reste beaucoup de résine, un tel comportement peut conduire à un collage de la garniture sur le contre-matériau, ce que la garniture selon l'invention évite. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs. * ** 5 Légende pour le graphique de la figure 1: Témoin - - - SOL-GEL PROTAVIC série SG FS polymérisé à 130 C Résine époxy EPIREZ 5003-W-55 + catalyseurs + 5%poids Aerosil DEGUSSA 0X50 Résine époxy EPIREZ 5003-W-55 + catalyseurs + 10%poids Aerosil DEGUSSA OX50 I
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Garniture d'embrayage comportant un matériau de friction recouvert, au moins en partie, d'un revêtement fait en un matériau hybride organique/inorganique, les groupements organiques et inorganiques ayant entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes.
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1 Garniture d'embrayage comportant un matériau de friction recouvert, au moins en partie, d'un revêtement en un matériau hybride organique/inorganique, les groupements organiques et inorganiques ayant entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes. 2. Garniture d'embrayage selon la 1 dans laquelle ledit matériau est mésostructuré et/ou dense ou mésoporeux. 3. Garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les groupements organiques sont choisis parmi les groupements vinyl, polyuréthane, acrylate, méthacrylate et autres dérivés acrylate, et époxy. 4. Garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les groupements inorganiques sont choisis parmi les groupements SiO2, AI2O3, ZrO2 et TiO2. 5. Garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, 15 dans laquelle le rapport molaire entre les groupements organiques et les groupements inorganiques est compris entre 10:90 et 95:5. 6. Garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le revêtement se présente sous la forme d'une couche d'une épaisseur inférieure à 100 pm. 7. Garniture d'embrayage selon la 6, dans laquelle le revêtement se présente sous la forme d'une couche d'une épaisseur inférieure à 30 pm. 8. Garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le revêtement recouvre toute la surface extérieure du matériau de friction. 9. Procédé de fabrication d'une garniture d'embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes: a) préparation d'une solution sol-gel apte à former un matériau hybride organique/inorganique dans lequel les groupements organiques et inorganiques ont entre eux des liaisons covalentes ou ionocovalentes, b) application d'un film de la solution sol-gel sur une surface d'un matériau de friction d'une garniture d'embrayage, c) durcissement du film de manière à former un revêtement en ledit matériau hybride. 10.Procédé de fabrication d'une garniture d'embrayage selon la 9, dans lequel la solution sol-gel est une solution sol-gel de la gamme Protavic SG FS ou contenant des précurseurs de la gamme Protavic HSG avec ou sans précurseurs Protavic OSG. 11.Procédé de fabrication d'une garniture d'embrayage selon la 10, dans lequel la solution sol-gel est une solution solgel Protavic SG FS 372. 12.Procédé de fabrication d'une garniture d'embrayage selon l'une quelconque des 9 à 11, dans lequel la solution sol-gel est appliquée sur le matériau de friction par trempage, au pistolet, à la tournette, par enduction, au rouleau ou par sérigraphie.
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F,B,C
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F16,B82,C09
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F16D,B82B,C09D
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F16D 69,B82B 1,C09D 183
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F16D 69/02,B82B 1/00,C09D 183/14
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FR2899450
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A1
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CHAISE MODULABLE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne une . On connaît déjà des chaises pouvant être adaptées à différents besoins d'un utilisateur. Tel est le cas par exemple des chaises de bureau, comportant des moyens de réglage en hauteur de l'assise, voire des moyens de réglage de l'inclinaison du dossier. Ces chaises sont toutefois d'une structure relativement complexe et, en conséquence, d'un prix élevé. En outre, elles présentent un aspect propre rendant leur utilisation peu attrayante dans une pièce de séjour ou en extérieur (jardin, terrasse, etc.). Un utilisateur souhaitant disposer, pour différentes situations, d'une chaise adaptée, et notamment plus ou moins haute, est donc souvent contraint d'acquérir plusieurs chaises. Ceci pose bien entendu des problèmes d'encombrement important, en plus des problèmes de coût. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, l'invention concerne une chaise comprenant d'une part un piètement s'inscrivant sensiblement dans un parallélépipède présentant deux faces latérales comportant chacune deux grands côtés et deux petits côtés, et d'autre part un siège lié au piètement et comportant une première et une deuxième parties principales sensiblement perpendiculaires entre elles formant l'une le dossier et l'autre l'assise. Selon une définition générale de l'invention, le siège est monté pivotant, par rapport au piètement, autour d'un axe transversal situé au voisinage de la zone de jonction entre les première et deuxième parties principales du siège et au voisinage d'une arête transversale dudit parallélépipède, entre : - une première position dans laquelle la première partie principale du siège est adjacente à un grand côté des faces latérales du parallélépipède et forme l'assise de la chaise, le piètement étant destiné à reposer sur le sol au niveau de l'autre grand côté des faces latérales du parallélépipède ; - une deuxième position dans laquelle la deuxième partie principale du siège est adjacente à un petit côté des faces latérales du parallélépipède et forme l'assise de la chaise, le piètement étant destiné à reposer sur le sol au niveau de l'autre petit côté des faces latérales du parallélépipède. Ainsi, en pratique, dans la première position, l'assise û formée par la première partie principale du siège û est située à une hauteur H1 du sol, correspondant sensiblement à la longueur des petits côtés du parallélépipède. L'assise est donc en position basse. Dans cette position, la chaise est par exemple prévue pour la lecture, ou pour l'installation de convives autour d'une table basse. Pour passer à la deuxième position, un utilisateur fait pivoter le siège par rapport au piètement, et fait basculer le piètement par rapport au sol. Dans cette deuxième position, l'assise ù formée par la deuxième partie principale du siège ù est située à une hauteur H2 du sol, correspondant sensiblement à la longueur des grands côtés du parallélépipède. L'assise est donc en position haute. La chaise peut en particulier être utilisée pour s'installer autour d'une table de hauteur standard. L'invention fournit ainsi une chaise modulable très simple d'utilisation. Par sensiblement perpendiculaires entre elles , il faut comprendre que les première et deuxième parties principales du siège sont inclinées l'un par rapport à l'autre d'un angle approprié pour qu'une personne puisse s'asseoir sur le siège. Cet angle est par exemple compris entre 90 et 140 . Avantageusement, la chaise comprend des moyens de verrouillage du siège par rapport au piètement dans la première et/ou la deuxième position. On évite ainsi un pivotement intempestif du siège lorsqu'une personne y est installée et s'appuie trop brusquement sur le dossier. Les moyens de verrouillage comprennent par exemple un coulisseau monté mobile en translation par rapport au siège entre une position avancée dans laquelle le coulisseau est apte à coopérer avec un téton ménagé sur le piètement pour empêcher le pivotement du siège et une position reculée dans laquelle le coulisseau est éloigné du téton et autorise le pivotement du siège. Selon une réalisation possible, lorsque la chaise est dans la première ou la deuxième position, la direction de translation du coulisseau vers sa position avancée est inclinée vers le bas d'un angle suffisant pour que le passage du coulisseau de sa position reculée à sa position sortie puisse s'effectuer simplement sous l'action de la gravité. Par exemple, le coulisseau comporte une lèvre destinée à 35 coopérer avec le téton ménagé sur le piétement. Le piètement peut comprendre deux cadres latéraux sensiblement rectangulaires, identiques, disposés parallèlement et à distance l'un de l'autre et reliés par au moins une barre transversale. Les grands côtés d'une même face latérale du parallélépipède sont par exemple inclinés l'un par rapport à l'autre d'un angle compris entre 5 et 20 . Ainsi, dans la première position, le siège est légèrement incliné, et offre une position plus confortable à l'utilisateur. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue latérale d'une chaise selon l'invention, dans sa première position ; La figure 2 est une vue latérale de la chaise de la figure 1, dans sa deuxième position ; Les figures 3 et 4 sont des vues latérales respectivement d'une 15 pièce solidaire du siège, et d'un coulisseau, appartenant aux moyens de verrouillage de la chaise ; Les figures 5 à 7 illustrent le fonctionnement des moyens de verrouillage ; et Les figures 8 à 13 illustrent les étapes successives du pivotement 20 du siège et du piètement pour le passage de la chaise de sa première à sa deuxième position. Comme illustré sur la figure 1, une chaise 1 comporte tout d'abord un piètement 2, comprenant deux cadres latéraux 3 reliés par une ou plusieurs barres transversales 4a, 4b, 4c, ici au nombre de trois. Les cadres 3 et les 25 barres transversales 4 sont par exemple constituées de tubes métalliques. Chaque cadre 3 comprend deux grands côtés (premier et deuxième côtés 5, 6) et deux petits côtés (troisième et quatrième côtés 7, 8). Dans la réalisation représentée, les troisième et quatrième côtés 7, 8 sont parallèles entre eux, ou très légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre 30 (moins de 5 ) le premier côté 5 est perpendiculaire aux troisième et quatrième côtés 7, 8, tandis que le deuxième côté 6 est incliné par rapport au premier côté 5 d'un angle de l'ordre de 10 . Les zones de jonction entre les côtés de chaque cadre 3 sont arrondies, pour faciliter le basculement du piètement 2, comme illustré sur les figures 8 à 13. 35 Une première barre transversale 4a est située entre les deuxièmes côtés 6 des cadres 3, à proximité des troisièmes côtés 7, une deuxième barre transversale 4b est située entre les quatrièmes côtés 8 des cadres 3, à proximité des premiers côtés 5, et une troisième barre transversale 4c est relie les cadres 3 sensiblement à la jonction entre les premier et troisième côtés 5, 7. La troisième barre transversale 4c a uniquement pour fonction de rigidifier le piètement 2, tandis que les autres barres transversales 4a, 4b servent en outre de moyen de blocage, comme on le verra plus loin. La chaise 1 comporte également un siège 9 comprenant une première et une deuxième parties principales 10, 11 sensiblement planes et identiques, inclinées l'une par rapport à l'autre d'un angle voisin de 100 . Les deux parties principales 10, 11 pourraient comporter des formes incurvées adaptées à l'anatomie humaine, et au fait que, selon la position du siège 9, lesdites parties formeront l'assise ou le dossier. Le siège 9 est monté pivotant par rapport au piètement 2 autour d'un axe 12 transversal. L'axe 12 est formé par deux tiges latérales 13 ménagées sur les cadres 3 du piètement et engagées chacune dans un orifice 14 prévu dans un appendice 15 latéral correspondant, solidaire du siège 9. L'axe 12 est situé au voisinage de la zone de jonction entre les deuxièmes et quatrièmes côtés 6, 8 des cadres 3, et au voisinage de la zone de jonction entre les première et deuxième parties principales 10, 11 du siège 9. Enfin, chacune des parties principales 10, 11 comporte d'une part deux butées 16 espacées transversalement l'une de l'autre et disposées de sorte à venir en contact avec une barre transversale 4a, 4b du cadre 3, et d'autre part des moyens de verrouillage situés à proximité des butées 16, du côté de l'axe 12. On décrit à présent les moyens de verrouillage prévus sur chaque partie principale 10, 11 du siège 9, en référence aux figures 3 à 7. Les moyens de verrouillage comprennent deux parties identiques écartées transversalement l'une de l'autre, et comportant chacune une pièce 17 solidaire du siège 9 et un coulisseau 18. La pièce 17 comporte un trou oblong 19 dans lequel est engagée une tige 20 ménagée sur le coulisseau 18, ce qui permet à ce dernier d'être mobile en translation par rapport au siège 9 entre une position reculée (figure 5) et une position avancée (figure 6). De plus, le coulisseau 18 comporte à son extrémité libre une lèvre 21 en saillie, transversale, destinée à coopérer avec une barre transversale 4a, 4b. La chaise 1 peut prendre une première position, illustrée sur les figures 1 et 8, dans laquelle le piètement 2 repose sur le sol au niveau du premier côté 5 de chacun des cadres 3. L'axe 12 de pivotement est alors à une distance H1 du sol, la première partie principale 10 du siège 9 étant adjacente aux deuxièmes côtés 6 des cadres 3 et servant d'assise. L'assise et le dossier sont inclinés (du fait de l'inclinaison des deuxièmes côtés 6 du cadre 2 par rapport aux premiers côtés 5), ce qui rend le siège 9 plus confortable pour un utilisateur. Le siège ne peut pivoter vers l'avant puisque les butées 16 reposent sur la première barre transversale 4a. Par ailleurs, dans cette position, les trous oblongs 19 des pièces 17 solidaires de la première partie principale 10 du siège 9 sont inclinés de haut en bas en direction de la première barre transversale 4a d'un angle suffisant pour que le coulisseau 18 soit, par le simple effet de la gravité, déplacé vers sa position avancée (flèche de la figure 5). En position avancée, le coulisseau 18 coopère avec la face inférieure de la première barre transversale 4a (figure 6), empêchant ainsi le pivotement du siège 9 autour de l'axe 12, vers l'arrière. Cet effet de blocage est accentué par la présence de la lèvre 21. Lorsqu'un utilisateur souhaite surélever le siège 9, il commence par déplacer chacun des deux coulisseaux 18 avec les doigts vers leur position reculée, pour déverrouiller la chaise 1. Ce mouvement est simple, naturel, et ne nécessite aucune force. Ensuite, tout en maintenant initialement les coulisseaux 18 en position reculée, l'utilisateur fait pivoter le siège 9 autour de l'axe 12 pour rapprocher la deuxième partie 11 des quatrième côtés 8 des cadres 3 (dans le sens de la flèche de la figure 8), et fait basculer le piètement dans le sens inverse (selon la flèche de la figure 10). Ce double mouvement est poursuivi jusqu'à ce que le piètement 2 repose sur le sol au niveau du troisième côté 7 de chacun des cadres 3 et que la deuxième partie 11 du siège 9 soit adjacente aux quatrièmes côtés 8 des cadres 3 (figure 13). Dans cette deuxième position de la chaise 1, illustrée sur les figures 2 et 13, la deuxième partie 11 du siège forme l'assise, et l'axe 12 de pivotement est situé à une distance H2 du sol, supérieure à H1. Le pivotement du siège 9 autour de l'axe 12 dans le même sens ne peut se poursuivre, car les butées 16 de la deuxième partie 11 du siège 9 reposent sur la deuxième barre transversale 4b. En outre, dans la dernière partie du mouvement de pivotement, les coulisseau 18 montés sur la deuxième partie 11 ont naturellement glissé, sous l'effet de la gravité, vers leur position avancée, du fait de l'inclinaison adaptée du trou oblong 19. Lors du contact avec la deuxième barre transversale 4b, les coulisseaux 18 reculent légèrement avant de revenir vers leur position avancée en fin de pivotement, en assurant ainsi le verrouillage sous la deuxième barre transversale 4b. Le pivotement vers l'arrière du siège 9 est donc empêché. Le déplacement du siège 9 vers la première position s'effectue de façon similaire : après avoir déplacé les coulisseaux 18, l'utilisateur fait pivoter le siège 9 et le piètement 2 dans les sens inverses de ceux qui viennent d'être décrits. Sur la figure 8 est représenté en pointillés le siège 9 lorsqu'il occupe la deuxième position, et sur la figure 13 est représenté en pointillés le 10 siège 9 lorsqu'il occupe la première position. Selon une variante, il est possible de prévoir sur les moyens de verrouillage des moyens élastiques aptes à solliciter le coulisseau vers sa position avancée. De la sorte, le siège 9 est maintenu dans sa première ou sa deuxième position même si la chaise 1 est inclinée. Les pivotements non 15 désirés du siège par rapport au piètement peuvent ainsi être évités quelle que soit la position dans l'espace de la chaise, ce qui peut s'avérer utile notamment lors d'un déménagement. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes 20 les variantes de réalisation. L'invention pourrait notamment s'appliquer à des bancs, etc
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La chaise (1) comprend un piètement (2) comportant deux grands côtés (5, 6) et deux petits côtés (7, 8), et un siège (9) comportant deux parties principales (10, 11) perpendiculaires.Le siège pivote par rapport au piètement autour d'un axe (12) situé près de la zone de jonction entre les deux parties principales du siège et près d'une arête transversale du piètement, entre :- une première position dans laquelle la première partie principale (10) du siège est adjacente à un grand côté (6) du piètement et forme l'assise de la chaise, le piètement reposant sur le sol au niveau de l'autre grand côté (5) ;- une deuxième position dans laquelle la deuxième partie principale (11) du siège est adjacente à un petit côté (8) du piètement et forme l'assise de la chaise, le piètement reposant sur le sol au niveau de l'autre petit côté (7).
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1. Chaise comprenant d'une part un piètement (2) s'inscrivant sensiblement dans un parallélépipède présentant deux faces latérales comportant chacune deux grands côtés (5, 6) et deux petits côtés (7, 8), et d'autre part un siège (9) lié au piètement (2) et comportant une première et une deuxième parties principales (10, 11) sensiblement perpendiculaires entre elles formant l'une le dossier et l'autre l'assise, caractérisée en ce que le siège (9) est monté pivotant, par rapport au piètement (2), autour d'un axe (12) transversal situé au voisinage de la zone de jonction entre les première et deuxième parties principales (10, 11) du siège (9) et au voisinage d'une arête transversale dudit parallélépipède, entre : - une première position dans laquelle la première partie principale (10) du siège (9) est adjacente à un grand côté (6) des faces latérales du parallélépipède et forme l'assise de la chaise, le piètement (2) étant destiné à reposer sur le sol au niveau de l'autre grand côté (5) des faces latérales du parallélépipède - une deuxième position dans laquelle la deuxième partie principale (11) du siège (9) est adjacente à un petit côté (8) des faces latérales du parallélépipède et forme l'assise de la chaise, le piètement (2) étant destiné à reposer sur le sol au niveau de l'autre petit côté (7) des faces latérales du parallélépipède. 2. Chaise selon la 1, caractérisée en ce qu'elle 25 comprend des moyens de verrouillage (17, 18, 19, 21, 4a, 4b) du siège (9) par rapport au piètement (2) dans la première et/ou la deuxième position. 3. Chaise selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennent un coulisseau (18) monté mobile en 30 translation par rapport au siège (9) entre une position avancée dans laquelle le coulisseau (18) est apte à coopérer avec un téton (4a, 4b) ménagé sur le piètement (2) pour empêcher le pivotement du siège (9) et une position reculée dans laquelle le coulisseau (18) est éloigné du téton (4a, 4b) et autorise le pivotement du siège (9). 35 4. Chaise selon la 3, caractérisée en ce que, lorsque la chaise (1) est dans la première ou la deuxième position, la direction de translation du coulisseau (18) vers sa position avancée est inclinée vers le bas d'un angle suffisant pour que le passage du coulisseau de sa position reculée à sa position sortie puisse s'effectuer simplement sous l'action de la gravité. 5. Chaise selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que le coulisseau (18) comporte une tige (20) engagée dans un trou oblong (19) 10 ménagé dans une pièce (17) solidaire du siège (9). 6. Chaise selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce que le coulisseau (18) comporte une lèvre (21) destinée à coopérer avec le téton (4a, 4b). 7. Chaise selon l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennént des moyens élastiques aptes à solliciter le coulisseau (18) vers sa position avancée. 8. Chaise selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le piétement (2) comprend deux cadres (3) latéraux sensiblement rectangulaires, identiques, disposés parallèlement et à distance l'un de l'autre et reliés par au moins une barre transversale (4a, 4b, 4c). 9. Chaise selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les grands côtés (5, 6) d'une même face latérale du parallélépipède sont inclinés l'un par rapport à l'autre d'un angle compris entre 5 et 20 . 15 20 25
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A
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A47
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A47C
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A47C 1
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A47C 1/024
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FR2890335
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A1
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DISPOSITIF FORMANT PARE-SOLEIL POUR UN PARE-BRISE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE OCCUPANT UNE PARTIE DU PAVILLON DU VEHICULE
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L'invention concerne un dispositif formant pare-soleil pour un pare-brise d'un véhicule automobile. Elle s'applique en particulier à un pare-brise 1 de véhicule 2 représenté sur la figure 1, s'étendant en arrière du véhicule en étant prolongé par la partie restante du pavillon 3 du véhicule, ce pare-brise 1 étant doté d'une portion avant 4 oblique et d'une portion haute sensiblement horizontale 5. Ce type de pare-brise 1 peut être équipé d'un dispositif formant paresoleil, tel que le dispositif connu repéré par 7 sur la figure 2, s'étendant transversalement sous le pavillon 3 du véhicule au voisinage du bord avant de jonction 8 avec le pare-brise 1 et permettant d'occulter la lumière parvenant aux occupants du véhicule à travers la portion avant 4 du pare-brise 1, ainsi que la lumière traversant la portion haute 5 du pare-brise 1. A cet effet, ce dispositif comprend un rideau escamotable 9 pouvant coulisser bilatéralement entre deux rails de guidage 11 entre une position inactive escamotée sous le pavillon 3 du véhicule et une position active d'occultation au moins partielle du pare-brise 1, permettant d'empêcher la lumière de parvenir aux occupants du véhicule à travers la portion horizontale 5 du pare-brise 1. Le bord avant 12 de ce rideau 9 est fixé à une traverse transversale 13, également apte à coulisser bilatéralement entre les rails de guidage 11 du rideau 9. Cette traverse 13 porte un volet pare-soleil 14 qui peut pivoter autour d'un axe transversal 16 situé en dessous de la traverse 13, entre une position inactive sensiblement horizontale sous le rideau 9 lorsque celuici est déployé, et une position active inclinée permettant de protéger l'occupant de la lumière solaire traversant la portion oblique 4 du parebrise 1. Ce dispositif présente l'inconvénient majeur d'occuper un volume relativement important dans la partie haute de l'habitacle du véhicule, pouvant incommoder ses occupants lorsqu'il est déployé au-dessus de leur tête. Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient, en proposant un dispositif formant pare- soleil pour un pare-brise d'un véhicule automobile occupant une partie du pavillon du véhicule située au-dessus d'un occupant du véhicule, comprenant un rideau pouvant coulisser bilatéralement entre deux rails de guidage entre une position inactive escamotée et une position active d'occultation au moins partielle du parebrise, et un volet monté pivotant autour d'un axe sensiblement transversal entre une position inactive rangée et une position active de protection, caractérisé en ce que le volet peut également bilatéralement coulisser simultanément avec le rideau, en avant de celui-ci, entre les deux rails de guidage en occupant une position sensiblement dans le même plan que le rideau, jusqu'à une position de déplacement déterminée du volet relativement au rail, à laquelle le volet peut être rabattu à sa position de protection. Selon cette caractéristique, le volet et le rideau coulissent dans le même plan, et occupent par conséquent un espace restreint au-dessus des passagers du véhicule, tout en assurant la fonction d'occultation de la partie haute et de la partie avant du pare-brise. Selon une autre caractéristique, chaque rail présente en section transversale une forme de U couché dont la paroi inférieure a une partie avant de plus faible largeur que la partie restante arrière, définissant un rebord sensiblement transversal, de manière que le volet pare-soleil ne soit plus bilatéralement supporté par cette partie de paroi avant lorsque le bord arrière transversal du volet se trouve en avant du rebord transversal de la paroi inférieure du rail, permettant ainsi au volet d'être rabattu à sa position de protection choisie. Selon encore une autre caractéristique, le volet pare-soleil comprend au niveau de son bord arrière deux doigts latéraux transversaux circonférentiellement dentés, pouvant chacun coulisser dans le rail de guidage correspondant tout le long de celui-ci, et pouvant coopérer avec des dents internes transversales respectivement des deux parois supérieure et inférieure de la partie avant du rail de guidage, pour d'une part maintenir le volet et le rideau à une position longitudinale déterminée du rail et d'autre part maintenir le volet à une position inclinée de protection choisie. Selon une autre caractéristique, la partie arrière du rail comprend des dents transversales internes solidaires respectivement des deux parois supérieure et inférieure, coopérant avec le doigt pour maintenir le volet et le rideau à une position longitudinale déterminée du rail. Avantageusement, chaque doigt est solidaire du volet par l'intermédiaire d'un plot pouvant coopérer avec des dents internes transversales formées sur au moins l'une des deux parois supérieure et inférieure de la partie arrière du rail de guidage, de manière à maintenir le volet et le rideau à une position longitudinale choisie du rail de guidage. Plus précisément, chaque plot comprend sur une face située en regard des dents des rails une lame convexe pouvant se loger entre deux dents consécutives de la paroi correspondante du rail de guidage et se déformer élastiquement en direction du plot lors de son passage sur une dent de cette paroi. Selon une variante de réalisation, chaque plot comprend, sur une face située en regard des dents des rails, des dents transversales en engrènement avec les dents des parois du rail de guidage. Selon une autre caractéristique, la paroi supérieure de la partie avant de chaque rail de guidage 2890335 4 présente la même configuration que sa paroi inférieure de manière que lorsque le bord arrière du volet se trouve au moins en avant des rebords transversaux de ces parois, le plot soit complètement désengagé du rail de guidage. Selon encore une autre caractéristique, le volet pare-soleil est solidaire par son bord arrière du bord avant du rideau en constituant une ligne d'articulation transversale. Selon encore une autre caractéristique, le rideau est constitué en un matériau souple en étant monté sur un enrouleur tendant à le rappeler en arrière du véhicule à sa position escamotée. Selon un mode de réalisation possible, le rideau est un panneau rigide. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées qui en illustrent un mode de réalisation à titre d'exemple non limitatif, parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective d'un 20 véhicule automobile doté d'un pare-brise s'étendant sur une partie du pavillon du véhicule; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un véhicule doté d'un dispositif connu formant paresoleil; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif formant pare-soleil selon l'invention, à une position déployée de son rideau; - la figure 4 est une vue en coupe du dispositif de la figure 3 selon la ligne IV-IV; - la figure 5 est une vue de dessus du dispositif de la figure 3, suivant la flèche V; - la figure 6 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention, occupant une position active totalement déployée du rideau; - la figure 7 est une vue en coupe du dispositif de la figure 6 selon la ligne VII-VII; - la figure 8 est une vue du dispositif de la figure 6 suivant la flèche VIII; - la figure 9 est une vue en perspective avec arrachement du dispositif de l'invention, selon un premier mode de réalisation de moyens d'indexation du dispositif, - la figure 10 est une vue en coupe du dispositif de la figure 9, - la figure 11 est une vue en coupe similaire à 10 celle de la figure 10, représentant un second mode de réalisation des moyens d'indexation, et - la figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 11, représentant les moyens d'indexation à une position différente. L'idée à la base de l'invention est de prévoir un dispositif formant paresoleil 17 adapté pour équiper un véhicule automobile doté d'un pare-brise 18 connu sous le nom de pare-brise cielo , permettant d'augmenter la luminosité de l'habitacle du véhicule. Comme visible sur la figure 1, ce type de pare-brise 18 s'étend vers le haut du véhicule au-delà des pare-brises habituels, jusqu'au dessus des occupants 20 du véhicule. Un tel pare-brise 18 comprend ainsi une portion oblique 19 située à l'avant du véhicule et une portion sensiblement horizontale 21 située vers le haut du véhicule, solidairement fixée au bord avant 22 du pavillon 23 du véhicule prolongeant le pare-brise 18. La portion horizontale 21 du pare-brise 18 peut porter plusieurs dispositifs formant pare-soleil 17 pour permettre aux occupants du véhicule de se protéger notamment de l'ensoleillement extérieur. Le dispositif de l'invention comprend à cet effet un rideau escamotable 24, constitué en un matériau pouvant occulter complètement la lumière ou la tamiser, et pouvant coulisser bilatéralement entre deux rails de guidage longitudinaux 26 entre une position inactive 2890335 6 escamotée sous le pavillon 23 du véhicule et une position active d'occultation au moins partielle du pare-brise 18, et un volet d'occultation 27, monté pivotant autour d'un axe sensiblement transversal 28 entre une position inactive horizontale rangée et une position active inclinée de protection. Selon le mode de réalisation représenté aux figures, le rideau 24 est constitué d'une toile flexible sensiblement rectangulaire, montée sur un enrouleur cylindrique 29 perpendiculaire aux extrémités arrières 31 des rails 26, le bord arrière de la toile étant rigidement fixé à l'enrouleur 29. L'enrouleur 29 comprend des moyens permettant de rappeler le rideau 24 à sa position enroulée, le rideau 24 pouvant être étiré vers l'avant du véhicule à l'encontre de la force élastique de rappel de l'enrouleur 29, dès qu'un effort suffisant est exercé. Les bords latéraux 32 du rideau 24 sont engagés respectivement au sein des deux rails de guidage 26 qui le guident lors de ses déplacements vers l'avant et vers l'arrière du véhicule. Les rails 26 présentent chacun une section en forme de U couché, dont les deux branches définissent deux parois horizontales respectivement supérieure 33 et inférieure 34, et dont la base définit une paroi verticale 36, ces trois parois 33, 34, 36 formant une cavité d'accueil 37 du rideau 24. Les cavités 37 des deux rails 26 sont disposées en regard l'une de l'autre, afin d'assurer le coulissement du rideau 24. Chaque rail 26 comprend en outre une butée verticale d'arrêt 38 située à son extrémité avant, délimitant la course totale du rideau 24. Le volet 27 présente une forme classique, et est constitué en un matériau opaque. Le volet 27 et le rideau 24 sont avantageusement liés cinématiquement, le bord avant 39 du rideau 24 étant solidairement fixé au bord arrière 41 du volet 27, comme représenté sur la figure 5, tout en définissant une ligne d'articulation 42. Ainsi, le coulissement du volet 27 vers l'avant du véhicule entraîne l'étirement du rideau 24 à l'encontre de la force de rappel des moyens élastiques de l'enrouleur 29. Le volet 27 peut bilatéralement coulisser simultanément avec le rideau 24, en avant de celui-ci, entre les mêmes rails de guidage 26 que le rideau 24, en étant situé sensiblement dans le même plan que le rideau 24, jusqu'à une position de déplacement déterminée du volet 27 relativement aux rails 26, à laquelle le volet 27 peut pivoter autour la ligne d'articulation 42, vers une position inclinée choisie. De la sorte, le volet 27 et le rideau 24 occupent 15 un espace réduit audessus des occupants du véhicule, comme visible sur la figure 4. Pour autoriser le pivotement du volet 27, représenté sur la figure 7, la paroi inférieure 34 de chaque rail 26 possède une partie avant 43 de plus faible largeur que sa partie arrière restante 44, définissant un rebord transversal 46 visible sur la figure 5. La distance séparant les deux bords longitudinaux 45 des deux parties avant 43 des parois inférieures 34 du rail 26 est quelque peu supérieure à la longueur du volet 27, de sorte que lorsque le bord transversal arrière 41 du volet 27 est en avant des deux rebords transversaux 46 des parois inférieures 34, les bords latéraux du volet 27 sont dégagés des rails 26, permettant le pivotement du volet 27 autour de son axe 28. Selon un mode de réalisation du pivotement du volet 27, ce dernier comprend au niveau de chacun de ses bords arrières 41, un doigt cylindrique latéral transversal 47, circonférentiellement denté à la manière d'un pignon, pouvant coulisser dans le rail de guidage 26 correspondant, tout le long de celui-ci, et permettant de maintenir le volet 27 au sein du rail 26 lorsqu'il atteint la partie avant du rail 26. Le volet 27 peut 2890335 8 alors pivoter autour de la ligne passant par les axes des deux doigts 47. Chaque doigt 47 coopère avec des dents internes transversales 48 respectivement des deux parois supérieure 33 et inférieure 34 de la partie avant 43 du rail de guidage 26, pour d'une part maintenir le volet 27 et le rideau 24 à une position longitudinale déterminée du rail 26 lorsque le doigt 47 se trouve dans la partie avant du rail 26, et d'autre part, maintenir le volet 27 à une position inclinée rabattue de protection choisie lors de son pivotement. A cet effet, lors de la traction exercée sur le rideau 24 par l'intermédiaire du volet 27, les dents 49 du doigt 47 viennent successivement en engrènement avec les dents 48 des parois supérieure 33 et inférieure 34 de la partie avant 43 du rail 26, pour assurer le déplacement longitudinal du volet 27 dans la partie avant 43 de chaque rail 26 et son pivotement entre la position inactive rangée sensiblement horizontale de la figure 10, et la position active inclinée de la figure 9, une fois que l'ensemble à rideau 24 et volet 27 est positionné longitudinalement aux rails 26. Le déplacement longitudinal de chaque doigt 47 entre les dents de la partie avant 43 du rail 26 peut être autorisé par une flexibilité radiale de chaque dent 49 du doigt 47 lorsqu'elle s'engage sur une dent correspondante 51 du rail 26. De la même manière, lorsque le rideau 24 et le volet 27 occupent leur position en prolongement l'un de l'autre dans les parties arrières 44 des rails de guidage 26, les doigts 47 peuvent coopérer par engrènement avec des dents transversales 51 des parois supérieure 33 et inférieure 34 de cette partie arrière 44 pour maintenir l'ensemble à rideau 24 et volet 27 à une position choisie relativement aux rails 26, permettant l'indexation du coulissement du volet 27. Selon un premier mode de réalisation de l'indexation du coulissement du volet 27, représenté aux figures 3 et 6, les parois horizontales inférieure 34 et supérieure 33 des parties arrières 44 des rails 26 comprennent respectivement des dents transversales internes 51 pouvant coopérer avec le doigt 47 pour maintenir le volet 27 et le rideau 24 à une position longitudinale déterminée du rail 26. Selon un deuxième mode de réalisation de l'indexation du coulissement du volet 27, représenté sur les figures 9 à 12, le volet 27 comprend un plot 52 interposé entre le doigt de guidage 47 et le bord latéral 50 du volet 27, en étant rigidement fixé à ces derniers, présentant une forme cubique dont une face est parallèle au volet 27, et dont la largeur est sensiblement égale à celle du rebord transversal 46 de la paroi inférieure 34 du rail 26. La paroi supérieure 33 du rail 26 présente la même configuration que la paroi inférieure 34 du rail 26, de manière que lorsque le bord arrière 41 du volet 27 se trouve sensiblement au niveau des deux rebords transversaux 46, le plot 52 soit complètement désengagé du rail 26. Ces plots 52 comprennent à leurs faces parallèles au volet 27, des éléments élastiquement déformables 53 pouvant coopérer avec des dents internes transversales 54 disposées respectivement sur les parois inférieure 34 et supérieure 33 des parties arrières 44 des rails 26, le long du chemin de déplacement du plot 52 pour maintenir le volet 27 et le rideau 24 à une position longitudinale choisie du rail 26. Selon une variante de réalisation des plots 52, représenté sur les figures 11 et 12, les deux faces opposées de ces plots 52 portent chacune une lame convexe 53a pouvant se loger entre deux dents consécutives 54 de la paroi correspondante 33, 34 du rail de guidage 26 (figure 11) et pouvant se déformer élastiquement en direction du plot 52 lors de son passage sur une dent 54 de cette paroi 33, 34 (figure 12). Selon une autre variante de réalisation de ces plots 52, représentée sur les figures 9 et 10, leurs deux faces coopérant avec les dents 54 des rails 26 comprennent des dents transversales 53b, flexibles vers le centre du plot 52, s'engrenant respectivement dans les dents des parois 33, 34 des rails 26 correspondants. Selon encore une autre variante de réalisation du plot, non représentée, celui-ci peut ne comporter qu'une seule face dotée d'éléments élastiquement déformable, les dents des rails étant disposées le long de la paroi horizontale située en regard de cette face. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le rideau 24 peut être un panneau rigide constitué d'une plaque sensiblement rectangulaire, pouvant coulisser entre les deux rails de guidage entre une position d'occultation, dans laquelle le bord avant de la plaque coïncide avec le bord avant des rails, et une position escamotée sous le pavillon 23, dans laquelle le bord avant de la plaque coïncide avec les extrémités arrières du rail 26, le rideau 24 étant maintenu contre le pavillon 23 du véhicule par tout moyen approprié. 2890335 11
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L'invention concerne un dispositif formant pare-soleil pour un pare-brise (18) d'un véhicule automobile occupant une partie du pavillon (23) du véhicule, comprenant un rideau (24) pouvant coulisser bilatéralement entre deux rails de guidage (26) entre une position inactive escamotée en arrière du pare-brise (18) et une position active d'occultation au moins partielle du pare-brise (18), et un volet (27) monté pivotant autour d'un axe sensiblement transversal entre une position inactive rangée et une position active rabattue.Selon l'invention, le volet (27) peut également bilatéralement coulisser simultanément avec le rideau (24) et en avant de celui-ci, entre les deux rails de guidage (26), en occupant une position sensiblement dans le même plan que le rideau (24), jusqu'à une position de déplacement déterminée du volet (27) relativement au rail (26), à laquelle le volet (27) peut être rabattu à sa position de protection.L'invention trouve application dans le domaine des véhiculés automobiles dotés de pare-brise occupant une partie du pavillon du véhicule.
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1. Dispositif formant pare-soleil pour un pare-brise (18) d'un véhicule automobile occupant une partie du pavillon (23) du véhicule située audessus d'un occupant du véhicule, comprenant un rideau (24) pouvant coulisser bilatéralement entre deux rails de guidage (26) entre une position inactive escamotée en arrière du pare-brise (18) et une position active d'occultation au moins partielle du pare-brise (18), et un volet (27) monté pivotant autour d'un axe (28) sensiblement transversal entre une position inactive rangée et une position active de protection, caractérisé en ce que le volet (27) peut également bilatéralement coulisser simultanément avec le rideau (24) et en avant de celui-ci, entre les deux rails de guidage (26), en occupant une position sensiblement dans le même plan que le rideau (24), jusqu'à une position de déplacement déterminée du volet (27) relativement au rail (26), à laquelle le volet (27) peut être incliné à sa position de protection. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que chaque rail (26) présente en section transversale une forme de U couché dont la paroi inférieure (34) a une partie avant (43) de plus faible largeur que la partie restante arrière (44), définissant un rebord (46) sensiblement transversal, de manière que le volet pare-soleil (27) ne soit plus bilatéralement supporté par cette partie de paroi avant (43) lorsque le bord arrière transversal (41) du volet (27) se trouve en avant du rebord transversal (46) de la paroi inférieure (34) du rail (26), permettant ainsi au volet (27) d'être rabattu à sa position de protection choisie. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le volet pare-soleil (27) comprend au niveau de son bord arrière (41) deux doigts (47) latéraux transversaux circonférentiellement dentés, pouvant chacun coulisser dans le rail de guidage (26) correspondant tout le long de celui-ci, et pouvant coopérer avec des dents internes transversales (48, 51, 54) respectivement des deux parois supérieure (33) et inférieure (34) de la partie avant (43) du rail de guidage (26), pour d'une part maintenir le volet (27) et le rideau (24) à une position longitudinale déterminée du rail (26) et d'autre part maintenir le volet (27) à une position inclinée de protection choisie. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la partie arrière (44) du rail (26) comprend des dents transversales internes (51, 54) solidaires respectivement des deux parois supérieure (33) et inférieure (34), coopérant avec le doigt (47) pour maintenir le volet (27) et le rideau (24) à une position longitudinale déterminée du rail (26). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque doigt (47) est solidaire du volet (27) par l'intermédiaire d'un plot (52) pouvant coopérer avec des dents internes transversales (54) formées sur au moins l'une des deux parois supérieure (33) et inférieure (34) de la partie arrière du rail de guidage (26), de manière à maintenir le volet (27) et le rideau (24) à une position longitudinale choisie du rail de guidage (26). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque plot (52) comprend sur au moins une face située en regard des dents des rails (26) une lame convexe (53a) pouvant se loger entre deux dents consécutives (54) de la paroi (33, 34) correspondante du rail de guidage (26) et se déformer élastiquement en direction du plot (52) lors de son passage sur une dent (54) de cette paroi (33, 34). 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque plot (52) comprend, sur une face située en regard des dents des rails (26), des dents transversales (53b) en engrènement avec les dents (54) des parois (33, 34) du rail de guidage (26). 2890335 13 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la paroi supérieure (33) de la partie avant (43) de chaque rail de guidage (26) présente la même configuration que sa paroi inférieure (34) de manière que lorsque le bord arrière (41) du volet (27) se trouve au moins en avant des rebords transversaux (46) de ces parois, le plot (52) soit complètement désengagé du rail de guidage (26). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le volet pare-soleil (27) est solidaire par son bord arrière (41) du bord avant (39) du rideau (24) en constituant une ligne d'articulation transversale (42). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le rideau (24) est constitué en un matériau souple en étant monté sur un enrouleur (29) tendant à le rappeler en arrière du véhicule à sa position escamotée. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 9, 20 caractérisé en ce que le rideau (24) est un panneau rigide.
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B60J 3/02
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FR2891470
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GEL ASPIRABLE POUR LA DECONTAMINATION DE SURFACES ET UTILISATION
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Domaine technique La présente invention se rapporte à un gel aspirable utilisable pour la décontamination de surfaces, ainsi qu'à l'utilisation de ce gel. La décontamination peut être par exemple une 10 décontamination radioactive. Le gel peut être utilisé sur toutes sortes de surfaces à traiter, telles que des surfaces métalliques, des surfaces en matières plastiques, des surfaces de matériaux vitreux et/ou des surfaces de matériaux poreux (par exemple des surfaces de béton). Art antérieur Les gels de l'art antérieur ne sèchent pas ou en plusieurs dizaines d'heures et doivent tous être éliminés au bout de quelques heures par rinçage à l'eau. Dans ce cas, le rinçage permet aussi d'interrompre l'action du gel sur la paroi et de contrôler la durée d'action du gel. Le rinçage présente l'inconvénient de générer des effluents liquides de l'ordre de 10 1 d'eau par kg de gel utilisé. Ces effluents de décontamination lorsqu'il s'agit de décontamination radioactive doivent être traités dans les installations existantes de traitement de matières nucléaires. Ceci impose donc des études approfondies sur la gestion de ces effluents et sur leur impact vis-à-vis des circuits de traitement des installations. En outre de tels gels qui doivent être rincés ne peuvent pas être utilisés pour traiter des surfaces d'installation qui ne doivent pas être inondées. conjointement par le CEA et la COGEMA et publiée le 20 janvier 2003, décrit un procédé et un gel de traitement, notamment de décontamination. La composition de ce gel a été déterminée de manière à ce qu'il puisse être facilement appliqué sur la surface à décontaminer, puis après séchage total en quelques heures, éliminé avec la radioactivité qu'il a fixée par simple brossage ou aspiration. Ce gel est constitué d'une solution colloïdale comprenant de 5 à 15% en poids de silice par rapport au poids du gel, de 0,5 à 4 mol/1 d'un acide inorganique ou d'un mélange d'acides inorganiques, et, éventuellement, de 0,05 à 1 mol/1 d'un agent oxydant ayant un potentiel normal d'oxydoréduction Eo supérieur à 1,4 V en milieu acide fort ou de la forme réduite de cet agent oxydant. Le procédé de traitement de surface décrit dans ce document comprend une application du gel sur la surface à traiter, un maintien du gel sur cette surface jusqu'à séchage, et une élimination des résidus secs de gel par aspiration ou brossage. La présente invention a pour objectif d'améliorer encore le gel et le procédé décrits dans ce dernier document. En particulier, les inventeurs ont remarqué que le gel décrit dans ce document présente un certain nombre d'inconvénients: sa viscosité et sa vitesse de séchage ne sont pas toujours bien maîtrisées, sa pulvérisation n'est pas toujours aisée, la fracturation du gel sur la surface n'est pas bien contrôlée (résidus secs du gel trop grands), et certains résidus secs du gel adhèrent de manière forte au support et sont difficiles à aspirer ou brosser. Exposé de l'invention La présente invention atteint l'objectif précité au moyen d'un gel constitué d'une solution colloïdale, caractérisé en ce qu'il comprend en % en poids, par rapport au poids total du gel: de 5 à 25% d'un agent viscosant inorganique, 0,01 à 0,2% d'un tensioactif, de 0, 5 à 7 mol/1 d'un acide ou d'une base inorganique, et éventuellement de 0, 05 à 1 mol/1 d'un agent oxydant ayant un potentiel normal d'oxydoréduction Eo supérieur à 1,4 V en milieu acide fort ou de la forme réduite de cet agent oxydant, le reste étant de l'eau. Le gel de la présente invention est aqueux, il peut être acide ou basique, oxydant ou réducteur. Il peut être utilisé pour la décontamination radioactive de surfaces et conduit, après séchage total en quelques heures, généralement de 2 à 72 heures, à une température comprise entre 15 C et 30 C et une humidité relative comprise entre 20 et 70%, à un résidu sec solide qui présente une excellente aptitude à se détacher du support. Ce gel est donc appelé gel aspirable . Le temps de séchage peut être encore réduit, par exemple au moyen d'une ventilation, par exemple d'air. Avec une ventilation de 230 m3/heure, le temps 15 de séchage peut être réduit par exemple à 48 heures ou moins, et avec une ventilation de 900 m3/heure, le temps de séchage peut être réduit par exemple à 24 heures ou moins. Par agent viscosant on entend un agent viscosant ou un mélange d'agents vicosants. L'agent viscosant est de préférence minéral. Il peut s'agir par exemple d'alumine ou de silice. Lorsque l'agent viscosant est à base de silice, ou d'un mélange de silices, cette silice peut être hydrophile ou hydrophobe. En outre, elle peut être acide ou basique. Il peut s'agir par exemple de la silice Tixosil 73 (marque de commerce) commercialisée par la société Rhodia. De préférence, selon l'invention, la silice est à une concentration de 5 à 25% en poids du gel pour assurer plus efficacement encore un séchage du gel à une température de 20 C à 30 C et une humidité relative de 20 à 70 % en moyenne en 2 à 72 heures. Parmi les silices acides utilisables, on peut citer à titre d'exemples les silices pyrogénées "Cab-0- Sil" M5, H5 ou EH5 (marques de commerce) commercialisées par la société CABOT et les silices pyrogénées commercialisées par la société DEGUSSA sous l'appellation AEROSIL (marque de commerce). Parmi les silices pyrogénées, on préfère la silice AEROSIL (marque de commerce) qui offre les propriétés viscosantes maximales pour une charge minérale minimale. La silice utilisée peut aussi être une silice dite précipitée obtenue par voie humide par mélange d'une solution de silicate de soude et d'un acide. Les silices précipitées préférées sont commercialisées sous le nom de SIPERNAT 22 LS et FK 310 (marques de commerce). Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de la présente invention, l'agent viscosant peut être un mélange d'une silice précitée et d'une silice pyrogénée. En effet, un tel mélange améliore le séchage du gel et la granulométrie du résidu sec obtenu. Avantageusement, le mélange des silices pyrogénée et précipitée représente de 5 à 25% en poids du gel. Ceci permet d'assurer un séchage du gel à une température de 20 C à 30 C et une humidité relative de 20 à 70% en moyenne en 2 à 72 heures. Par exemple, l'ajout de 0,5% en poids d'une silice précipitée, par exemple FK 310 (marque de commerce), à un gel à 8% en poids de silice pyrogénée par exemple AEROSIL 380 (marque de commerce), augmente la granulométrie du résidu sec (exemple 2 ci-dessous) et conduit après séchage à des résidus secs de taille millimétrique facilitant la récupération par brossage ou aspiration. Lorsque l'agent viscosant est à base d'alumine (Al2O3), il peut être obtenu par exemple par hydrolyse à haute température. A titre d'exemple, on peut citer le produit Alumine C (marque de commerce) vendu par DEGUSSA. De préférence, l'alumine représente de 10 à 25% en poids du gel. En effet, ces concentrations permettent d'assurer un séchage encore plus efficace du gel à une température de 20 C à 30 C et une humidité relative de 20 à 70% en moyenne en 2 à 72 heures. Selon l'invention, par un tensioactif on entend un tensioactif seul ou un mélange de deux ou plusieurs tensioactifs. Ainsi, selon l'invention, aux gels décrits dans le document WO 03/008529 est ajoutée, de manière originale, une très faible quantité d'un tensioactif, ou agent de surface spécifique, inférieure à 2 g par kg de gel, généralement allant de 0,01 à 0,2% en poids. Selon l'invention, l'agent tensioactif peut être un agent tensioactif ou un mélange d'agents tensioactifs presentant l'une ou plusieurs des propriétés suivantes: mouillante, émulsifiante, détergente. Ainsi, selon l'invention, le ou les tensioactif(s) utilisé(s) peut (peuvent) être avantageusement choisi(s) dans les familles des tensioactifs mouillants, des tensioactifs émulsifiants et des tensioactifs détergents. Il peut s'agir d'un mélange de différents tensioactifs appartenant à une ou plusieurs de ces familles. De préférence, on choisira un ou des tensioactif(s) stable(s) dans la composition du gel de la présente invention, notamment au pH du gel qui peut être très acide ou très basique. Etant donné que la présente invention est relative à des gels, on préfère bien entendu utiliser un ou des tensioactif(s) non ou peu moussant(s). Parmi les tensioactifs mouillants utilisables dans la présente invention, on peut citer par exemple les alcoxylates d'alcool, les alkyl-aryl sulphonates, les alkylphenol éthoxylates, les polymères blocs à base d'oxyde d'éthylène ou de propylène (par exemple IFRALAN P8020 (marque de commerce)), les alcools éthoxylés légers (par exemple MIRAVON B12DF (RHODIA) (marque de commerce)), les phosphates d'éther, ou un mélange de ceux-ci. Parmi les tensioactifs émulsifiants utilisables dans la présente invention, on peut citer par exemple les acides éthoxylés lourds, les esters de glycérol, les alcools éthoxylés lourds (par exemple SIMULSOL 98 (SEPPIC) (marque de commerce)), les imidazolines, les quats (par exemple DEHYQUART SP (Sidobre Sinnova) (marque de commerce)), ou un mélange de ceux-ci. Parmi les tensioactifs détergents utilisables dans la présente invention, on peut citer par exemple les alcanolamides ou les oxydes d'amine (par exemple OXIDET DMC-LD (Kao Corporation) (marque de commerce)), ou un mélange de ceux-ci. Les tensioactifs préférés sont ceux dont les marques de commerce sont citées dans la présente (exposé de l'invention et exemples). Un mélange de deux ou plusieurs des différents tensioactifs précités peut également être utilisé. En plus des avantages cités dans la demande WO 03/008529 et liés à l'utilisation d'un gel pour le traitement d'une surface, l'ajout d'un tensioactif conformément à la présente invention permet, de manière inattendue, d'augmenter la reprise de viscosité du gel, effet favorable pour éviter au gel de couler sur une paroi (amélioration des propriétés rhéologiques du gel: voir exemple 1 ci-dessous). Cet ajout permet également, de manière inattendue, un meilleur contrôle de la vitesse de séchage du gel, accélérant ou retardant la cinétique de séchage (voir exemple 2 ci-dessous). Il permet également, de manière inattendue, un contrôle du phénomène de fracturation en surface du gel lors du séchage: la fracturation est plus homogène et conduit à une homogénéité accrue de la taille des résidus solides (voir exemple 3 ci-dessous). Ceci permet d'éviter d'obtenir après séchage des résidus de taille trop importante qui pourraient se décoller préférentiellement et disséminer de la radioactivité. Enfin, l'ajout d'un tensioactif permet, de manière inattendue d'accroître l'aptitude des résidus solides de gel obtenus après séchage à se détacher du support (voir exemple 4 ci-dessous). Dans un premier mode de réalisation de la présente invention, le gel peut comprendre un acide inorganique ou un mélange d'acides inorganiques. Dans ce cas, cet acide ou ce mélange est de préférence présent à une concentration de 1 à 4 moles par litre de gel. En effet, ces concentrations permettent avantageusement d'assurer un séchage du gel à une température de 20 C à 30 C et une humidité relative de 20 à 70% en moyenne en 2 à 72 heures. Selon l'invention, l'acide inorganique peut être choisi par exemple parmi l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique ou un mélange de ceux-ci. Suivant ce premier mode de réalisation, l'agent viscosant est de préférence la silice ou un mélange de silices comme défini ci-dessus. Dans un deuxième mode de réalisation de la présente invention, le gel peut comprendre une base minérale ou un mélange de bases minérales. Dans ce cas, la base est de préférence présente à une concentration inférieure à 2 mol/l, de préférence de 0,5 à 2 mol/l, de préférence encore de 1 à 2 mol/1 afin d'assurer avantageusement un séchage du gel à une température de 20 C à 30 C et une humidité relative de 20 à 70% en moyenne en 2 à 3 heures. Selon l'invention, la base peut être choisie par exemple parmi la soude, la potasse ou leurs mélanges. Suivant ce deuxième mode de réalisation, l'agent viscosant est de préférence l'alumine. Enfin, le gel de l'invention peut contenir un agent oxydant qui présente un potentiel normal d'oxydo- réduction supérieur à 1400 mV en milieu acide fort, c'est-à-dire un pouvoir oxydant supérieur à celui du permanganate. A titre d'exemple, de tels agents oxydants peuvent être le Ce (IV) , le Co(III) et l'Ag(II). Selon l'invention, la concentration en agent oxydant dans le gel est de préférence de 0,5 à 1 mol/l. Les agents oxydants, parmi lesquels le cérium IV est préféré, sont de préférence associés à un acide minéral, par exemple l'acide nitrique, à une concentration modérée, c'est-à-dire inférieure à 3 mol/l, et autorisant un séchage rapide du gel comme défini ci-dessus. Le cérium est généralement introduit sous forme de nitrate de cérium (IV) électrogénéré Ce(NO3)4 ou de l'hexanitrato cérate de diammonium (NH4) 2Ce (NO3) 6. Ainsi un exemple typique de gel de décontamination oxydant selon l'invention est constitué d'une solution colloïdale comprenant outre l'agent tensioactif dans les concentrations de l'invention, de 0,1 à 0,5 mol/1 de Ce(NO2)4 ou (NH4)2Ce(NO2)6, de 0,5 à 2 mol/1 d'un acide fort, par exemple d'acide nitrique, et de 5 à 15% en poids de silice. Les gels de l'invention peuvent aisément être préparés à la température ambiante, par exemple en ajoutant à une solution aqueuse décontaminante de l'art antérieur l'agent viscosant minéral qui présente de 5 préférence une surface spécifique élevée, par exemple supérieure à 100 m2/g, puis le ou les tensioactifs afin d'obtenir un gel conforme à la présente invention. Généralement, on préfère que le gel présente une viscosité au moins égale à 1 Pa.s et un temps de 10 reprise inférieur à une seconde pour pouvoir être appliqué sur la surface à décontaminer sans couler, à distance (par exemple à une distance de 1 à 5 m) ou à proximité (distance inférieure à 1 m, de préférence de 50 à 80 cm). La présente invention se rapporte également à un procédé de décontamination d'une surface caractérisé en ce qu'il comprend au moins un cycle comprenant les étapes successives suivantes. (a) application du gel de l'invention sur la surface à décontaminer, (b) maintien du gel sur ladite surface à une température de 20 à 30 C et humidité relative de 20 à 70%, pendant une durée de 2 à 72 heures, de manière à ce qu'il forme un résidu sec et solide, et (c) élimination du résidu sec et solide de la surface ainsi décontaminée. Autrement dit, un cycle comprend les étapes (a), (b) et (c), et plusieurs cycles peuvent être répétés successivement, jusqu'à ce que la décontamination souhaitée soit atteinte. 20 25 Lorsque les contaminants sont radioactifs, le procédé de la présente invention est un procédé de décontamination radioactive. Selon l'invention, le gel peut être appliqué sur la surface à décontaminer par exemple à raison de 100 à 2000 g de gel par m' de surface, de préférence à 1000 g/m2. Il s'agit là de proportions permettant une bonne décontamination sans gaspillage inutile. Selon l'invention, le gel peut être appliqué sur la surface à décontaminer par tout moyen connu de l'homme du métier. Les moyens les plus appropriés actuels semblent toutefois être une application par pulvérisation, par exemple au pistolet, ou une application au pinceau. Pour être appliqué sur la surface par pulvérisation, le gel de la présente invention (solution colloïdale) peut par exemple être véhiculé au moyen d'une pompe basse pression, par exemple en 20 utilisant une pression inférieure à 7x105 Pa. L'éclatement du jet de gel sur la surface peut être obtenu par exemple au moyen d'une buse à jet plat ou à jet rond. La distance entre la pompe et la buse peut être quelconque, par exemple de 1 à 50 m, par exemple 25 de 25 m. Le temps de reprise de la viscosité suffisamment court, grâce à la composition du gel de la présente invention, permet au gel d'adhérer à la paroi, même lorsqu'il est pulvérisé. Selon l'invention, la durée de séchage du gel est de 2 à 72 heures grâce à la composition du gel de la présente invention et aux conditions de séchage précitées. Selon l'invention, lorsque le gel est sec, les résidus secs et solides du gel peuvent être éliminés facilement de la surface décontaminée par exemple par brossage et/ou par aspiration. Le procédé de la présente invention trouve tout particulièrement un intérêt dans la décontamination des installations nucléaires, par exemple des gaines de ventilation d'installations nucléaires. Le procédé de l'invention peut comprendre une étape supplémentaire de dépoussiérage de ladite surface à décontaminer, suivie d'une décontamination de l'installation dépoussiérée au moyen du procédé de l'invention. Le dépoussiérage peut consister par exemple en un nettoyage préalable de la surface à décontaminer, par exemple par soufflage ou aspiration des poussières, afin d'enlever les contaminations solides non fixées. Ensuite, on applique le procédé de décontamination de l'invention de façon à éliminer les contaminations fixées sur la surface. Le gel de la présente invention sèche totalement après avoir agi sur la surface et se détache facilement de la paroi par aspiration ou brossage. Le procédé de la présente invention s'applique notamment à la décontamination de surfaces métalliques, avantageusement lorsqu'elles sont importantes et ce, aussi bien dans le cadre de la maintenance périodique d'installations existantes, que lors de l'assainissement et/ou du démantèlement d'installations nucléaires. Les surfaces concernées ne sont pas nécessairement horizontales, mais peuvent être inclinées ou mêmes verticales. Ce procédé s'applique à tout type de surface, notamment à des surfaces métalliques, contaminées par de la graisse, par une couche d'oxyde très adhérente ou dans la masse ou par d'autres contaminants radioactifs ou non. Les gels selon l'invention peuvent être utilisés par exemple pour décontaminer des cuves, des gaines de ventilation, des piscines de stockage, des boîtes à gants, etc. Il est évident que le traitement de la surface pourra être renouvelé plusieurs fois (plusieurs cycles), successivement, avec le même gel ou avec des gels différents, de préférence conformes à la présente invention. Grâce à l'agent tensioactif à faible concentration, le séchage du gel est amélioré et conduit à un phénomène de fracturation homogène. La taille des résidus secs est monodisperse et l'aptitude des résidus à se détacher du support est accrue par rapport aux gels de l'art antérieur. En outre, comme le montrent les exemples ci-dessous, les inventeurs ont remarqué que la présence d'agent(s) tensioactif(s) conforme à la présente invention rend le gel parfois plus efficace pour le traitement de la surface. Ainsi, aucun rinçage à l'eau n'est nécessaire et le procédé ne génère aucun effluent secondaire. Le résidu sec obtenu après séchage peut être éliminé facilement, de préférence par brossage ou aspiration, mais aussi par jet de gaz, par exemple par jet d'air comprimé. Avec la présente invention, on conserve et on améliore les avantages des gels aspirables de l'art antérieur: on évite l'opération de rinçage d'un gel classique par l'eau et on ne produit plus aucun effluent liquide à traiter par la suite. Il en découle une simplification en termes de filière globale de traitement de la contamination. Outre les nombreux avantages précités, les inventeurs ont montré que les gels de la présente invention peuvent être plus facilement appliqués sur la surface à décontaminer par pulvérisation ou au pinceau, puis après séchage total en quelques heures, plus facilement éliminés avec la radioactivité qu'ils ont fixée par simple brossage ou aspiration. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture des exemples suivants donnés bien entendu à titre illustratif et non limitatif. Brève description des figures Figure 1: Valeurs minimale et maximale de viscosité (V) des gels de la présente invention fixées par les inventeurs en fonction de la vitesse de cisaillement. Figure 2: Rhéogramme de gels ne contenant pas de tensioactifs (art antérieur) et de gels contenant des tensioactifs conformément à la présente invention: variation de la viscosité (V) en fonction du temps (s) . Figure 3: Influence du vieillissement 30 sur la viscosité du gel de la présente invention: variation de la viscosité (V) en fonction du temps (s) . Figure 4: cinétiques de corrosion obtenues sur des échantillons d'aluminium traités par des gels acides ou basiques contenant ou non un tensioactif conformément à la présente invention. Figure 5: photographie permettant une comparaison visuelle d'un gel conforme à la présente invention (à gauche), et d'un gel de l'art antérieur, c'est-à-dire sans tensioactif (à droite). Sur ces figures, V représente la viscosité en Pa.s; t représente le temps en secondes (s) ; Cor représente la corrosion observée en} gym. Exemples Exemple 1: On prépare un gel de référence comprenant de l'AEROSIL (8% en poids), 0, 1M HNO3 et 1,5 M H3PO4. Dans cet exemple, les conditions d'utilisation du gel pour son séchage sont les suivantes: 22 C et 40% d'humidité relative. On fixe, pour pouvoir pulvériser le gel à basse pression, la limite de viscosité à 100 mPa.s sous fort cisaillement (700 s-1). Pour obtenir un gel ne coulant pas sur la paroi, une viscosité supérieure à 1 Pa.s sous faible cisaillement (10 s-1) est nécessaire. On peut traduire ceci de manière graphique au moyen du rhéogramme représenté sur la figure 1. La viscosité des gels doit de préférence être dans les zones blanches du graphique qui garantissent une mise en oeuvre aisée du gel. L'ajout de tensioactifs en faible quantité conformément à la présente invention permet d'optimiser les propriétés rhéologiques des gels aspirables de l'art antérieur. La figure 2 présente les rhéogrammes obtenus pour différents gels acides contenant différents tensioactifs (CRAFOL AP56, SYNTHIONIC P8020 et DEHYQUART 5P (marques de commerce) à 1 g.kg-1 de matière active et à seulement 8% en silice. Les différentes compositions de gels étudiés sont indiquées sur cette figure. A titre comparatif, le rhéogramme d'un gel acide de l'art antérieur, c'est-à-dire sans tensioactif, est aussi représenté sur cette figure. On constate sur cette figure, que l'incorporation d'un tensioactif à la formulation du gel permet, de manière surprenante, tout en diminuant la charge en silice, d'atteindre les critères de viscosité définis. En effet, la viscosité des gels avec 20 tensioactifs est inférieure à 100 mPa.s sous un fort cisaillement et supérieure à 1 Pa.s sous un faible cisaillement. La présence de tensioactifs dans les gels de silice conformes à la présente invention améliore considérablement leur comportement rhéologique et ce quelle que soit la charge électrique du tensioactif (1, 0 ou -1). La charge électrique n'est donc pas un critère suffisant pour sélectionner un tensioactif. Bien que les tensioactifs aient été choisis dans cet exemple pour être stables en milieu acide, ils ont quand même tendance à se dégrader dans les conditions fortement acides adoptées ici. Il est donc préférable de vérifier la tenue des tensioactifs dans le gel afin de déterminer la durée de validité du gel et de savoir s'ils peuvent être préparés à l'avance ou au moment de leur utilisation. Les rhéogrammes des gels sont tracés à des temps de vieillissement donnés (0 à 14 jours). La figure 3 montre le comportement rhéologique d'un gel contenant un tensioactif (CRAFOL AP56 (marque de commerce)) au temps J=O, J=2, J=7 et J=14 jours. Sur cette figure, on a représenté l'influence du vieillissement sur la viscosité du gel de la présente invention: variation de la viscosité (V) en fonction du temps (s). On constate dans le cas du CRAFOL AP56 (marque de commerce) que la viscosité sous fort et sous faible cisaillement diminue avec l'âge du gel. Mais cela n'empêche pas l'utilisation de ce type de gel pendant une durée d'au moins quinze jours. Enfin, nous avons étendu l'étude du vieillissement des gels à d'autres tensioactifs que ceux décrits précédemment. Le tableau I ci-dessous dresse le bilan des essais effectués avec les tensioactifs sélectionnés lors des essais de formulations au laboratoire. On constate, d'après les valeurs de ce tableau, que le CRAFOL (marque de commerce) n'est pas un cas particulier. Parmi les tensioactifs testés, plusieurs répondent aux critères nécessaires à une bonne pulvérisation, notamment DEHYQUART SP et SYNTHIONIC P8020 (marques de commerce). Tableau 2 Viscosité en rrt'as à T2" C GLErtité ,p J1 J2 J7 J14 matière a:the [gl}1] 700s' 10s' 700s' 10s' ms"' 10s' 700s' 10s' 700s' 10s' Tensioactif 33 34 60 1442 1197 49 40 ArtaraocFiV63 AntanoocBB Qafol AP56 Dehwart SP Defyton A830 Ll#ensit A-B, Niraton B12T RanoF7al X1â)7L Sintisd NV1&L2 Syrthioric P8o0D Q71 Q74 1,05 co 5Q48 064 Q60 0,85 082 054 885 6E9 2759 1574 225 783 fP7 949 914 22E2 717 485 2183 166 454 428 819 751 676 447 1995 1277 162 378 3/2 719 715 13E9 132 281 292 648 619 Exemple 2: Effet du tensioactif sur le temps de 5 séchage du gel Dans cet exemple, la présence de SYNTHIONIC ou d'ANTAROX (marques de commerce) à la quantité de 0,1% est testée dans des gels acides phosphonitrique 1,5 M à 3,5 M, comprenant 10% en poids d'Aerosil 380 (marque de commerce). Dans le gel, les molécules de tensioactifs se positionnent aux interfaces gel/air et silice/solution afin de minimiser les contacts avec les molécules d'eau. La surface du gel est donc recouverte de molécules tensioactives qui peuvent ralentir l'évaporation ou l'accélérer. Pour ce qui concerne l'efficacité des gels, la figure 4 représente les cinétiques de corrosion obtenues, sur des échantillons d'aluminium traités par le gel acide, le gel acide contenant de 1'ANTAROX (marque de commerce) à 2 g.kg-1 et le gel acide contenant du SYNTHIONIC (marque de commerce) à 2 g. kg-1 Les conditions opératoires sont les suivantes: 22 C et humidité relative 40 %. Les résultats expérimentaux montrent que la présence de SYNTHIONIC ou d'ANTAROX (marques de commerce) augmente le temps de séchage d'environ 30 minutes à une heure pour les gels acides. Les cinétiques de corrosion de la figure 4 montrent que les gels conformes à la présente invention, c'est-à-dire contenant un tensioactif, sont globalement aussi efficaces que le gel acide modèle, parfois plus efficaces. Exemple 3: effet du tensioactif sur la fracturation La figure 5 est une photographie permettant une comparaison visuelle d'un gel conforme à la présente invention (à gauche), et d'un gel de l'art antérieur, c'est-àdire sans tensioactif (à droite), séchés dans les mêmes conditions de température, d'humidité et de temps. On prépare un film de gel oxydant au cérium 0,5 M et contenant 3 M d'acide nitrique (référence à droite sur la photo) sur un échantillon en acier inoxydable. On ajoute 1 g/kg de tensioactif mouillant SYNTHIONIC P8020 dans la composition du gel (échantillon de gauche). La fracturation obtenue en surface du gel contenant le tensioactif est plus homogène à gauche. La taille des résidus solides est monodisperse (1 à 2 mm) (présente invention). Cela évite la formation observée à droite (art antérieur) d'une polydispersité de taille des résidus solides plus volumineux (5 à 7 mm), et plus difficiles à récupérer car plus adhérents. Exemple 4: effet du tensioactif sur l'adhérence du gel seché sur une surface 800 g/m' de trois gels contenant 20% de Tixosil (marque de commerce) et 1,5 M d'acide phosphorique, le premier sans tensioactif, le deuxième avec 0,1% de DEHYQUART SP (marque de commerce), et le troisième avec 0,1% de SYNTHIONIC 8020 (marque de commerce), sont déposés sous forme de film sur de l'acier doux, à 22 C et 40% d'humidité. Après 3 heures de séchage à 22 C, avec une humidité relative de 40 %, et un balayage d'air à une vitesse de 0,1 m/s, les échantillons sont renversés pour faire chuter, sous l'effet de la gravité, les résidus secs. Seulement 5% des résidus secs se décollent sans tensioactif, 15% avec le DEHYQUART (marque de commerce) et 20% avec le SYNTHIONIC (marque de commerce). Le tensioactif du gel de la présente invention favorise donc bien le décollement du résidu solide, ce qui est très important pour nettoyer la surface traitée et pour faciliter la récupération des résidus secs du gel, surtout dans une décontamination radioactive. Exemple 5: effet du tensioactif sur les propriétés de dégraissage du gel On prépare un gel alcalin dégraissant contenant 15 g d'alumine mélangée à 100 ml de soude à 1 mol/l. On effectue un test de dégraissage avec le gel préparé sur une plaque enduite de lanoline. Après 24 heures; le gel séché sans tensioactif est aspiré mais la plaque n'est pas dégraissée. On ajoute 2 g/1 d'un tensioactif non ionique du type REWOPAL X 1207 L (marque de commerce) conformément à la présente invention. L'efficacité du dégraissage est portée à 8% au bout d'une heure, 43% au bout de 3 heures et 74% de la graisse est éliminée au bout de 24 heures. Exemple 6: effet du tensioactif sur les propriétés de décontamination radioactive du gel On prépare et on teste deux gels oxydants au cérium pour la décontamination d'une cellule contaminée 20 en inox. Le premier gel contient de la silice de type AEROSIL (marque de commerce), de l'acide nitrique à 3 M et de l'ammonium-nitrate de cérium à 0,33 M. Le second est identique au premier, mais contient en plus 1 g/1 de tensioactifs SYNTHIONIC (marque de commerce). Les deux gels sont appliqués au pinceau sur deux surfaces de 400 cm2 contaminées radioactivement, l'une au sol (2,2 mGy/h) et l'autre au mur (1 mGy/h). Après une seule passe de gel et séchage durant 24 heures, le gel contenant le tensioactif est plus facilement éliminé par simple brossage que le gel sans tensioactif. Pour le gel contenant le tensioactif, la contamination au sol n'est plus que de 0,4 mGy/h et de 0,2 au mur. La contamination a été divisée par un facteur 5,5 alors que le gel sans tensioactif le facteur de décontamination n'est que de 5
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La présente invention se rapporte à un gel aspirable utilisable pour la décontamination de surfaces, ainsi qu'à l'utilisation de ce gel. La décontamination peut être par exemple une décontamination radioactive. Le gel de la présente invention est constitué d'une solution colloïdale. Il comprend en % en poids, par rapport au poids total du gel, de 5 à 25% de d'un agent viscosant inorganique, de 0,5 à 7 mol/l d'un acide ou d'une base inorganique, 0,01 à 0,2% d'un tensioactif organique, et éventuellement de 0,05 à 1 mol/l d'un agent oxydant ayant un potentiel normal d'oxydoréduction E0 supérieur à 1400 mV en milieu acide fort ou de la forme réduite de cet agent oxydant, le reste étant de l'eau. Il peut être appliqué par pulvérisation sur une surface à décontaminer, et retiré sous forme de résidus secs par aspiration ou brossage après séchage.
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1. Gel constitué d'une solution colloïdale, caractérisé en ce qu'il comprend en % en poids par rapport au poids total du gel: de 5 à 25% d'un agent viscosant inorganique, 0,01 à 0,2% d'un tensioactif, de 0,5 à 7 mol/1 d'un acide ou d'une base inorganique, et éventuellement de 0,05 à 1 mol/1 d'un agent oxydant ayant un potentiel normal d'oxydoréduction Eo supérieur à 1,4 V en milieu acide fort ou de la forme réduite de cet agent oxydant, le reste étant de l'eau. 2. Gel selon la 1, dans lequel le gel étant à base de silice, la silice représente de 5 à 25% en poids du gel. 3. Gel selon la 1, dans lequel la silice est une silice pyrogénée, une silice précipitée ou un mélange de silice pyrogénée et de silice précipitée. 4. Gel selon la 1, dans lequel le gel étant à base d'un mélange de silice pyrogénée et de silice précipitée, le mélange des silices pyrogénée et précipitée représente de 5 à 25% en poids du gel. 5. Gel selon la 1, dans lequel le gel étant à base d'un mélange de silice pyrogénée et de silice précipitée, la silice précipitée représente 0,5% en poids du gel, et la silice pyrogénée représente 5 8% en poids du gel. 6. Gel selon la 1, dans lequel le gel étant à base d'alumine, l'alumine représente de 10 à 25% en poids du gel. 7. Gel selon la 1, dans lequel le gel comprend un acide inorganique ou un mélange d'acides inorganiques présent à une concentration de 1 à 4 moles par litre de gel. 8. Gel selon la 1 ou 7, dans lequel l'acide inorganique est choisi parmi l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique ou un mélange de ceux-ci. 9. Gel selon la 1, dans lequel le gel comprend une base inorganique ou un mélange de bases inorganiques présent à une concentration de 0,5 à 2 moles par litre de gel. 10. Gel selon la 9, dans lequel la base inorganique est choisie parmi la soude, la potasse ou un mélange de ceux-ci. 11. Gel selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de 0,5 à 1 mol/1 d'un agent oxydant ayant un potentiel normal d'oxydoréduction Eo supérieur à 1400 mV en milieu acide fort choisi parmi Ce (IV) , Co (III) ou Ag(II) 12. Gel selon la 1, comprenant outre l'agent tensioactif, de 5 à 15% en poids de silice, de 0,5 à 2 mol/1 d'acide fort et de 0,1 à 0,5 mol, par litre de gel, de Ce(NO3)4 ou (NH4) 2Ce (NO3) 6. 13. Gel selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'agent tensioactif est un agent tensioactif ou un mélange d'agents tensioactifs présentant l'une ou plusieurs des propriétés suivantes: mouillante, émulsifiante, détergente. 14. Gel selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'agent tensioactif est choisi dans le groupe comprenant les alcoxylates d'alcool, les alkyl-aryl sulphonates, les alkylphenol éthoxylates, les polymères blocs à base de d'oxyde d'éthylène ou de propylène, les alcools éthoxylés légers, les phosphates d'éther, les acides éthoxylés lourds, les esters de glycérol, les alcools éthoxylés lourds, les imidazolines, les quats, les alcanolamides, et les oxydes d'amine, ou un mélange de ceux-ci. 15. Utilisation d'un gel selon l'une quelconque des précédentes pour la 30 décontamination radioactive d'une surface. 16. Procédé de décontamination d'une surface caractérisé en ce qu'il comprend au moins un cycle comprenant les étapes successives suivantes: (a) application du gel selon la 1 sur la surface à décontaminer, (b) maintien du gel sur ladite surface à une température de 20 à 30 C et une humidité relative de 20 à 70%, pendant une durée de 2 à 72 heures, de manière à ce qu'il forme des résidus secs et solides sur ladite surface, et (c) élimination des résidus secs et solides de la surface ainsi décontaminée. 17. Procédé selon la 16, dans lequel le gel est appliqué sur la surface à décontaminer à raison de 100 à 2000 g de gel par m' de surface. 18. Procédé selon la 16, dans lequel le gel est appliqué sur la surface à décontaminer par pulvérisation ou au pinceau. 19. Procédé selon la 16, dans lequel les résidus secs et solides du gel sont éliminés de la surface décontaminée par brossage et/ou par aspiration. 20. Procédé de décontamination d'une surface d'une installation, ledit procédé comprenant un dépoussiérage de ladite surface à décontaminer, suivi 10 15 20 d'une décontamination de l'installation dépoussiérée au moyen du procédé selon la 16. 21. Procédé selon la 20, dans lequel l'installation est une gaine de ventilation d'une installation nucléaire. 22. Procédé selon l'une quelconque des 16 à 21, dans lequel la décontamination est une décontamination radioactive.
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B,C,G
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B01,C01,C11,C23,G21
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B01J,C01B,C11D,C23G,G21F
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B01J 13,C01B 33,C11D 3,C11D 10,C23G 1,G21F 9
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B01J 13/00,C01B 33/152,C11D 3/02,C11D 10/02,C23G 1/02,C23G 1/14,G21F 9/28
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FR2889108
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A1
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CHARIOT POUR LA MANUTENTION DE ROUES
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Le domaine de l'invention est celui des appareils de manutention de roues et plus spécialement de roues de véhicules lourds comme par exemple les camions, les tracteurs, les bus ou les avions. Ces appareils sont destinés à assister les opérateurs lors du montage/démontage des roues sur les véhicules, ainsi que pour le transport de ces roues démontées. La présente invention concerne plus précisément un chariot facilitant les manoeuvres de levage et de dépose de roues lors du montage/démontage, tout en permettant également le 10 transport des roues démontées de manière aisée et en toute sécurité. Les roues (jantes équipées de pneumatiques) susceptibles d'être manipulées à l'aide d'un tel chariot peuvent être des roues simples ou des roues jumelées. Le montage et le démontage de roues de véhicules lourds en relation avec le chariot selon la présente invention, s'inscrit dans le cadre des opérations de montage des roues équipées de pneus neufs lors de la fabrication des véhicules lourds, ou bien encore et le plus souvent lors du remplacement ou de la réparation des pneus usagés pour des véhicules lourds. Le chariot pour la manutention objet de l'invention peut être utilisé en tous lieux, en ateliers de réparation, en ateliers de montage ou en extérieur pour le dépannage de véhicules victimes de crevaisons. Il permet la mise en place et un centrage correct de roues lourdes en bout d'essieux évitant ainsi une usure prématurée des pneumatiques, le cisaillement des goujons, voire la perte d'une roue. Même si le chariot selon l'invention est plus particulièrement adapté à la manutention de roues de véhicules, et en particulier de véhicules lourds, il n'est pas exclu qu'il puisse être employé pour la manipulation d'objets cylindriques ou annulaires. De nombreux appareils de manutention de roues ont déjà été proposés pour faciliter et améliorer la sécurité des opérateurs chargés de démonter, de remonter et de transporter des roues très lourdes et volumineuses de véhicules du type poids lourds, tracteurs, bus ou avions, entres autres. Le but visé par tous ces appareils connus est de permettre à un seul opérateur de mettre en oeuvre ces opérations avec un minimum d'efforts et en toute sécurité. Ces appareils de manutention, également dénommés "dépose-roues", peuvent exister dans une version sédentaire d'atelier ou bien encore dans une version transportable, plus légère et moins encombrante, utilisable pour le dépannage dans des espaces réduits au voisinage des chaussées. Certains de ces appareils connus sont des chariots comprenant: ^ un châssis en "U" monté sur roulettes et comportant au moins deux cylindres étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux reliés l'un à l'autre par un longeron de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ éventuellement deux poteaux de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron et les bras transversaux; et éventuellement un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale. Ces chariots "dépose-roues" fonctionnent sur le principe suivant: les deux cylindres parallèles ou rouleaux sont rapprochés l'un de l'autre dans un plan horizontal, par mise en oeuvre du mécanisme de réglage de la longueur du longeron, de façon à venir en contact avec la roue à manipuler disposée verticalement entre les rouleaux et perpendiculairement à ceux-ci. Après la mise en contact de la roue avec les rouleaux, la poursuite du rapprochement desdits rouleaux entraîne le levage de la roue afin de pouvoir aligner son axe avec celui de l'essieu de la roue et remonter la roue sur l'essieu. Ces chariots permettent de maintenir les roues lourdes en position stable, notamment pour les engager ou les dégager des goujons de fixation en bout d'essieu, lors du montage ou du démontage. Si la roue est dégagée de l'essieu, la manoeuvre contraire d'éloignement des rouleaux provoque l'abaissement de la roue. En position levée de la roue (rouleaux rapprochés), le chariot à roulettes permet le transport aisé de la roue. Lors du transport, les règles de sécurité imposent le maintien de la roue à l'aide d'un lien. En pratique, ce lien est rarement utilisé car soit il est fixé au chariot et se trouve ainsi encombrant et gênant, les opérateurs le suppriment donc, soit il n'est pas solidaire du chariot et il est rapidement égaré. Généralement, le mécanisme de réglage de la longueur du longeron comporte des systèmes à pignon/crémaillère, à vis ou bien encore à vérin, entre autres. Le principe de fonctionnement de ces déposes-roues de type chariot à roulettes dont le chassis est en forme générale de "U", est explicité à la planche 1/6, figures 1 et 2 de la demande de brevet français FR-A-2 812 239. A titre d'illustration de l'art antérieur relatif à ces chariots pour la manutention de roues lourdes, on peut citer par exemple, les publications suivantes. La demande de brevet français FR-A-2 419 177 divulgue un chariot élévateur de roues, du type de ceux définis ci-dessus, dans lequel le mécanisme de réglage de la distance séparant deux rouleaux destinés à supporter la roue comprend un ensemble levier-biellette- crémaillère et came associé à un montage tubulaire télescopique formant longeron. Ces chariots élévateurs de roues comportent des tubes de retenue de la roue en position verticale. Ces tubes de retenue sont engagés dans des logements et fixés par soudure. La demande de brevet allemand DE-A-3 440 042 décrit également un chariot pour le transport et le changement de roues de véhicules lourds. Ce chariot comprend deux paires de rouleaux libres transversaux montés sur des bras transversaux, eux-mêmes reliés entre-eux par un longeron de forme général en "H" comprenant des tubes rectangulaires coulissants les uns dans les autres. Le mécanisme de réglage de la distance entre les rouleaux élévateurs libres en rotation est constitué par un mécanisme vis/écrou ou un piston pneumatique. Ce chariot comprend une butée de blocage de la roue, mais il n'est pas prévu de poteaux verticaux de maintien de la roue transportée. Le brevet européen EP-B-0.317.044 décrit un dispositif pour le levage et le transport d'un ensemble de roues de véhicules. Ce dispositif est en fait un chariot à roulettes comprenant un bâti en "U" dont les branches sont équipées de roues libres en rotation et dont le longeron formant la base du "U" comporte des moyens de manoeuvre incluant un levier à double cliquet et une crémaillère. Le levier est articulé sur l'un des éléments télescopiques formant le longeron. Ce dispositif paraît complexe, donc fragile. Il ne semble pas qu'il soit prévu de poteaux verticaux de maintien ou de retenue de la roue. La demande de brevet français FR-A-2 798 888 qui concerne un appareil de manutention du type "dépose-roues" multidirectionnel à roues pivotantes commandées comprenant deux rouleaux parallèles montés libres en rotation sur deux bras transversaux d'un châssis reliés l'un à l'autre par un longeron télescopique comprenant un tube mâle et un tube femelle. Le mécanisme de réglage de la longueur du longeron inclut un arbre fixe solidaire du tube femelle permettant la rotation d'un pignon mené, par exemple à l'aide d'une clé à cliquets et d'un doigt menant s'emboîtant dans le pignon, ce dernier s'engrenant dans les deux sens sur une crémaillère solidaire du tube mâle. Ce mécanisme est muni d'un ressort de torsion permettant le blocage ou le déblocage du pignon par contrainte coaxiale. Ce "dépose-roues" multidirectionnel à roues pivotantes commandées, comprend des poteaux verticaux escamotables de maintien de la roue démontée lors des déplacements. En raison de sa masse très importante, ce "dépose-roues" est un "dépose-roues" d'atelier non démontable et non transportable pour une intervention extérieure,. La demande de brevet français FR-A-2 812 239 décrit un "dépose-roues" repliable pour la manutention de roues lourdes. Cet appareil est un chariot à roulettes démontable comportant trois éléments tubulaires cylindriques agencés selon une forme générale de "U" dont les branches, d'une part, comportent des cylindres libres en rotation et destinés à supporter la roue et, d'autre part, sont articulés sur la barre tubulaire du "U" télescopique. Ces branches du "U" sont donc rabattables sur le longeron. Le mécanisme de réglage de la longueur du longeron est constitué par une sangle à cliquets. Deux poteaux amovibles verticaux sont prévus sur ce chariot pliable pour le maintien de la roue lors du transport. Un tel type de "dépose-roues" pliable démontable et transportable, est perfectible notamment au regard de l'augmentation de la durée de vie et de la sécurité. En effet, le caractère pliable et démontable sont source de fragilisation des éléments constitutifs et entraînent très rapidement, à l'usage, la disparition de plusieurs des composants, par exemple la chaîne de sécurité utilisable avec les poteaux verticaux de maintien. Dans un tel état de la technique, l'un des objectifs essentiels de l'invention est de proposer un perfectionnement au chariot à roulettes ("dépose-roues") pour la manutention de roues lourdes, tel que décrit par exemple dans les demandes de brevet français FR-A-2 798 888 et/ou FR-A-2 812 239. Un autre objectif de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit portable et indémontable, de manière à pouvoir être utilisé en tous lieux, aussi bien en atelier qu'en extérieur pour des dépannages sur le terrain. Un autre objectif de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit doté d'une résistance accrûe au vieillissement. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui constitue une solution pratique, sûre et fiable pour le montage/démontage de roues lourdes, pour le levage et l'abaissement de roues lourdes et pour le transport de telles roues lourdes. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit léger, portable et non démontable, de sorte qu'aucun de ces composants ne puisse être égaré ou supprimé par les opérateurs. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes, doté d'un mécanisme de réglage de la distance séparant les cylindres libres en rotation porteurs, qui soit de conception et de réalisation les plus simples possibles. Un autre objectif de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit économique. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui remédie aux inconvénients des chariots connus du même type. Ces objectifs parmi d'autres, sont atteints par l'invention qui concerne tout d'abord un chariot pour la manutention de roues, en particulier lors du montage/démontage sur un 35 véhicule, du type de ceux comprenant: ^ un châssis monté sur roulettes et comportant au moins deux cylindres étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux reliés l'un à l'autre par un longeron de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ deux poteaux de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron et les bras transversaux; ^ et éventuellement un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale; caractérisé en ce que les poteaux sont articulés sur le châssis. Ce chariot ou "dépose-roues" présente toutes les caractéristiques souhaitables, à savoir il est portable, indémontable, utilisable sur tous types de terrains, doté d'une longue durée de vie, fiable, sûr, simple et résistant. De préférence, les poteaux sont non démontables. Le caractère non démontable du chariot de manutention de roues selon l'invention constitue l'une des qualités essentielles du dispositif. Cela permet en effet qu'aucun de ces éléments constitutifs ne soient perdu ou éliminé par les opérateurs. A cette fin, les moyens de fixation de certains éléments au châssis (par exemple goupille, chaînette ou lien de sécurité) sont des rivets plutôt que des vis. Plus préférentiellement encore, les poteaux sont escamotables. Suivant un mode de réalisation remarquable, chaque poteau est articulé sur un bras transversal, de préférence au voisinage de la zone de liaison de ce bras avec le longeron. Avantageusement, chaque poteau est conçu pour pouvoir coopérer avec un moyen d'immobilisation réversible en position verticale, solidaire du longeron, ce moyen comportant de préférence au moins un étrier et au moins une goupille. Selon une caractéristique remarquable, au moins l'un des poteaux est solidaire d'un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale, ce lien étant de préférence logé à l'intérieur du poteau, lequel est alors dénommé " poteau stockeur de lien". Il est intéressant que le chariot selon l'invention soit transportable. Un des moyens de facilité de transport est de prévoir, à cette fin, au moins une poignée de préhension sur le chariot selon l'invention. Avantageusement, la poignée est solidaire de la partie mobile du longeron. Plus préférentiellement encore, cette poignée est montée libre en rotation par rapport à son axe de fixation, ce qui permet un portage sécurisé du "dépose-roues" près de son centre de gravité. Le chariot "dépose-roues" selon l'invention est léger. Sa masse répond à la recommandation R344 relative au transport manuel des charges ainsi qu'à la norme X35109 relative à la limite acceptable de port manuel des charges, ou encore à toute autre norme ou instruction équivalente. Il est donc aisément portable comme une valise par un seul opérateur. Le chariot selon 10 l'invention peut en effet être assimilable à un chariotvalise (ou "trolleycase"). De la même façon, il est également utilisable par un seul opérateur, pour les opérations de montage, de démontage et de transport de roues lourdes. Cet avantage découle de sa sa structure générale et de son mécanisme de réglage de l'entraxe des cylindres libres en rotation et support de roues. S'agissant du mécanisme de réglage de la longueur du longeron, on privilégiera un mécanisme à crémaillère, cette crémaillère prévue sur l'un des éléments mobiles constitutifs du longeron, étant apte à coopérer avec un pignon monté libre en rotation sur un axe solidaire d'un autre élément mobile du longeron, ledit pignon étant associé à au moins un ressort de torsion coaxial à l'axe de rotation du pignon et fonctionnant comme un moyen de blocage du pignon dans la position qu'il occupe dès lors que l'on n'entraîne plus en rotation ledit pignon et que ce dernier est ainsi soumis à une contrainte imposée par la crémaillère, c'est-à- dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres parallèles, de sorte que lesdits cylindres tendent à s'éloigner l'un de l'autre et à allonger ainsi le longeron. Suivant une variante particulièrement intéressante de l'invention, le ressort de torsion est un ressort hélicoïdal dont chacune des extrémités comprend un embout destiné à coopérer avec au moins une butée ménagée sur le pignon, l'un des embouts étant susceptible d'être sollicité par la butée qui lui est associée pour bloquer le pignon en permettant le serrage de l'axe par le ressort dans un sens de rotation et inversement pour l'autre embout et en ce que le mécanisme de réglage de la longueur du longeron comprend en outre au moins un doigt menant conçu pour transmettre au pignon le mouvement d'entraînement en rotation, ce doigt menant venant pour ce faire en appui sur l'une des butées selon le sens de rotation, cet appui s'effectuant au moins en partie par l'intermédiaire de l'embout, de sorte que pour un sens d'entraînement en rotation donné, le doigt menant exerce une force opposée à celle s'appliquant sur ledit embout pour le serrage bloquant du ressort autour de l'axe du pignon, de manière à débloquer le pignon. Par exemple, ce mécanisme à crémaillère est semblable à celui décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 798 888 (page 2 et planche 3/4, figure 5). Selon une alternative (parmi d'autres) convenant plus particulièrement pour les roues ou analogues les plus lourdes (e.g. roues d'avions, notamment gros porteurs, roues d'avions, roues de matériel d'intervention sur piste aéroportuaire type TRACMA, roues de matériel agricole ou de travaux publics), le mécanisme de réglage de la longueur du longeron, est toujours un mécanisme à crémaillère, mais ce mécanisme, d'un type connu en soi, comprend au moins deux pignons et des moyens anti-retour de blocage des pignons, formés non pas par un ressort mais par un système irréversible à rouleaux disponible dans le commerce, par exemple du type SIAM RIGSPANN . L'invention sera mieux comprise et ses avantages ressortiront bien de la description qui suit d'un exemple préféré, mais non limitatif de réalisation du chariot pour manutention de roues qu'elle concerne. La description de cet exemple est effectuée en référence aux dessins annexés dans lesquels: É La figure 1 est une vue en perspective vue de l'un des côtés (côté base du 20 "U") du chariot selon l'invention, en position écartée des bras transversaux (extension du longeron). É La figure 2 est une vue en perspective de l'autre côté (côté extrémités libres des bras du "U") du chariot selon l'invention en position écartée des bras transversaux (extension du longeron) É La figure 3 est une vue identique à la figure 1 en position rapprochée des bras transversaux (rétraction du longeron), supportant une roue R. É La figure 4 est une vue en perspective du même côté que la figure 1 en position rapprochée des bras transversaux (rétraction du longeron) et en position escamotée (repliée) des poteaux de maintien en position verticale de la roue à manipuler lorsqu'elle est en appui sur les bras transversaux lors de son transport. É La figure 5 est une vue de détail en perspective de la figure 3 selon la flèche V et sans la roue R. É La figure 6 est une vue de détail en perspective de la figure 3 selon la 35 flèche VI et sans la roue R. É La figure 7 est une vue en perspective éclatée des éléments constitutifs essentiels du mécanisme de réglage de la longueur du longeron reliant les bras transversaux du chariot selon l'invention. É La figure 8 est une vue en perspective non éclatée des éléments de la figure 6, à l'exception de la crémaillère, lors de l'entraînement en rotation du pignon par l'élément menant dans le sens anti-trigonométrique. É La figure 9 est une vue en perspective non éclatée des éléments de la figure 6, à l'exception de la crémaillère, lors de l'entraînement en rotation du pignon par l'élément menant dans le sens trigonométrique. Le chariot pour la manutention de roues lourdes est désigné par la référence générale 1. Ce chariot 1, objet de l'invention comprend un châssis 2 en "U", deux poteaux 3 de maintien de la roue en position verticale et de préférence un lien de sécurité 4 pour le maintien de la roue en position verticale, notamment lors de son transport. Le châssis 2 (de préférence métallique) comprend deux bras transversaux 5 parallèles (branches du "U") reliés l'un à l'autre par un longeron 6 (base du "U") de longueur variable et perpendiculaire audits bras transversaux 5. Chaque bras transversal 5 comporte deux roulettes 7 montées folles aux extrémités dudit bras 5 et pourvues éventuellement d'un système de freins de stationnement 71. Les bras transversaux 5 sont des tubes cylindriques sur chacun desquels est monté un autre tube cylindrique 8 libre en rotation, coaxial au bras 5 et destiné à servir de support à la roue à manipuler. Les axes des bras transversaux 5 et des cylindres 8 libres en rotation sont parallèles et coplanaires. Dès lors que les cylindres 8 sont en contact avec le pneumatique de la roue à manipuler, la poursuite de leur rapprochement mutuel provoque le soulèvement de la roue comme cela est expliqué par la planche 1/6, figures 1 et 2 de la demande de brevet français FR-A-2 812 239. Pour éviter que chaque cylindre 8 soit mobile en translation le long du bras transversal cylindrique 5, une butée peut être prévue à cet effet sur ce bras 5. Le longeron à longueur variable 6 du châssis 2 est composé de deux éléments mobiles 61 et 62 l'un par rapport à l'autre. Ce longeron 6 est également équipé d'un mécanisme de réglage de la longueur 9 et d'une poignée de préhension pour le transport 10. Les éléments mobiles 61 et 62 du longeron 6 sont constitués de tubes métalliques de section transversale droite rectangulaire et télescopiques. En l'espèce, l'élément mobile 61 de plus petite dimension est engagé à l'intérieur de l'élément mobile 62 porteur du mécanisme de réglage 9 et de la poignée de préhension 10. L'extrémité de l'élément mobile interne 61 est solidarisée par exemple par soudure d'un bras transversal 5 tandis que l'autre bras transversal 5 est fixé de la même façon à l'extrémité de l'élément mobile externe 62. Le mécanisme de réglage 9 est détaillé figures 7-9. Il comprend un boitier, une crémaillère 91 solidaire de l'élément mobile interne 61 du longeron 6, un arbre ou axe fixe 92 solidaire de l'élément mobile externe 62 du longeron 6, un pignon 93 monté libre en rotation sur l'arbre 92, un ressort de torsion 94 coaxial à l'axe du pignon 93 et de l'arbre 92 et un organe menant 95 également coaxial aux éléments 94, 93 et 92. L'organe menant 95 est entraînable en rotation par tout outil approprié comme par exemple une clé à cliquets ou analogue. Un logement d'accouplement 96 est prévu à cet effet dans l'organe menant 95. Ce dernier présente également un doigt menant 97. Le ressort de torsion 94 est un ressort hélicoïdal emmanché sur l'arbre 92 et présentant un embout supérieur 98 recourbé vers l'extérieur et un embout inférieur 99 recourbé vers l'extérieur ("supérieur" et "inférieur" sont utilisés en référence à la figure 7). Ce ressort de torsion 94 précontraint est logé dans une partie partiellement annulaire 100 du pignon 93. Les faces transversales 101, 102 de ette partie annulaire 100, délimitent une section angulaire ouverte. En position statique, les deux embouts 98, 99 du ressort 94 tendent à se rapprocher l'un de l'autre, de sorte que, d'une part, ils assurent ainsi le serrage de l'arbre 92 et donc le blocage du pignon 93 (forces F3, F4 sur la figure 7), et, d'autre part, ils pincent le doigt menant 97 de l'organe menant 95, logé comme les embouts 98,99 dans la section ouverte de la partie annulaire 100. La crémaillère 91 coopère avec le pignon 93 monté libre en rotation sur l'arbre 92, ce pignon étant associé au ressort de torsion 94 qui fonctionne comme un moyen anti-retour de blocage du pignon dans la position qu'il occupe dès lors que l'on entraîne plus en rotation ledit pignon et que ce dernier est alors soumis à une contrainte imposée par la crémaillère 91 (forces F ou F' sur la figure 7), c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres parallèles 8 et tendant à provoquer l'éloignement desdits cylindres 8 et l'allongement du longeron 6. Cette contrainte est supportée par le ressort 94 jusqu'à une certaine limite. Comme cela ressort des figures 7 8 & 9, dès lors que l'on impose un mouvement d'entraînement en rotation au pignon par l'intermédiaire du doigt menant 97, celui-ci exerce une force Fl ou F2 selon le sens de rotation sur l'embout 98 ou 99, de manière à permettre le desserrage du ressort 94 autour de l'arbre 92 (augmentation du diamètre intérieur du ressort 94), et à entraîner en rotation le pignon 93 dans le sens de rotation voulu. Pour ce faire le doigt menant 97 amène l'embout 98 ou 99 en butée contre la face 101,102 correspondante de la partie annulaire 100 délimitant la section ouverte. Selon le sens de rotation imposé, soit on rapproche les cylindres 8 en raccourcissant le longeron 6, soit l'inverse. Compte tenu de sa fonction anti-retour, il est prévu, conformément à une caractéristique préférée de l'invention, de choisir ce ressort 94, de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot 1. Au sens de l'invention le nom "fusible" est employé pour faire une assimilation ou un parallèle avec le "fusible" utilisé en électricité. Le ressort selon l'invention remplit bien la même fonction que le "fusible" électrique dans un système mécanique et non électrique, et ce en rompant et non en fondant. Conformément à l'invention et dans cette perspective de donner au ressort 94 une fonction de "fusible", il est prévu de réaliser des embouts recourbés et d'axe perpendiculaire à celui du ressort 94. Une telle structure d'embout permet de localiser la rupture précisément au niveau desdits embouts. Ainsi, au-delà d'une limite mécanique donnée, le ressort "fusible" ne supporte plus la contrainte imposée par une charge donnée supportée par les bras transversaux 5. Alors, au moins l'un de ses embouts 98,99 rompt et cette rupture met fin à la fonction anti-retour du mécanisme 9 de réglage de la longueur du longeron 6. Conformément à l'invention, le paramétrage de cette fonction "fusible" anti-retour du ressort 94 peut se faire au travers de la définition de la section du fil constitutif du ressort hélicoïdal 94 et/ou du choix de la matière constitutive de ce ressort et/ou du mode de fabrication dudit ressort et en particulier des embouts 98 et 99. Avantageusement, la limite de résistance mécanique du ressort peut être calculée par rapport à la charge maximale utile (CMU) donnée pour le chariot "dépose-roues" considéré. Par exemple, cette limite peut correspondre à la CMU augmentée de 50 %. En pratique, le fil métallique constituant le ressort de torsion 94 peut être un fil de section carrée de 2,5 x 2,5 mm réalisé dans un acier de classe B, de type XC75 et présentant une résistance à la rupture maximale de 1500 N/mm2, soit 9375 N pour une section de 2,5 x 2,5 mm. La mise sous forme hélicoïdale du ressort par enroulement du fil autour d'un arbre, réduit sa résistance de 40 %, soit dans notre exemple 5625 N après mise en forme. Aussi, conformément à l'invention, le mode de fabrication du ressort est particulièrement soigné en ce qui concerne le retournement des embouts qui est préférablement réalisé sans créer d'amorce de rupture sur le fil (de préférence de section carrée) constitutif du ressort de torsion hélicoïdale 94. En effet, le retournement des deux embouts 98 supérieur et 99 inférieur réduit la résistance du fil de 50 %, soit 2812,5 N. Il est donc avantageux que le mode de retournement des embouts soit effectué en minimisant la pliure, par exemple en utilisant un outil émoussé ouarrondi, qui permet d'éviter les ruptures aléatoires indésirables du fil dans la zone de pliure. Pour compenser cette perte de résistance, il est avantageusement prévu un traitement thermique de stabilisation après mise en forme, par exemple 60 mn à 360 C suivi d'un retour naturel à la température ambiante. Cela permet un gain de l'ordre de 10 % en résistance mécanique, soit 3093 N. Comme cela ressort plus spécialement des figures 1 à 3, les poteaux 3 de maintien de la roue en position verticale sont des tubes de section rectangulaire. La partie terminale des poteaux 3 permettant l'articulation autour des bras transversaux 5, consiste soit en un manchon cylindrique engagé et mobile en rotation autour du bras transversal 5 correspondant (non représenté sur les dessins), soit en deux paliers 31 & 32 circulaires alésés, emmanchés autour du bras transversal 5 tubulaire cylindrique correspondant (figures 1-3, 5 & 6). Comme montré plus en détail sur les figures 5 & 6, en position verticale d'utilisation, chaque poteau 3 est immobilisé de manière réversible à l'aide d'un étrier 11 en forme de "U" en section transversale droite. La face correspondant à la base du "U" étant solidaire de l'une des parois de l'élément tubulaire mobile 61 ou 62. Chaque poteau 3 est bloqué latéralement par les ailes de l'étrier en "U". Une goupille 12 amovible traversant les ailes de l'étrier et le poteau 3 permet un verrouillage réversible. Chaque goupille 12 est équipée d'une bague (collier) de verrouillage 13 permettant d'éviter l'éjection de la goupille 12 lorsque celle-ci fixe le poteau 3 à l'étrier 11. Par ailleurs, la goupille 12 est avantageusement reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'une chaînette (non représentée sur le dessin) permettant d'éviter que ladite goupille 12 soit facilement égarée. Dès lors que la goupille 12 est enlevée, chaque poteau 3 peut aisément coulisser en direction de l'extrémité libre du bras transversal pour être dégagée des ailes de l'étrier 11 et ainsi basculer jusqu'à venir reposer sur le bras transversal opposé 5. La figure 4 illustre cette position escamotée/rabattue des poteaux 3. Ce type d'accessoires goupilles 12 ou colliers 13 sont disponibles dans le commerce. Avantageusement, il est possible de prévoir un moyen 15 d'immobilisation des poteaux 3 en position escamotée/rabattue. Comme montré sur les figures 4 & 5, ce moyen peut par exemple comporter une goupille 151 munie d'un anneau de préhension 152. En position verticale des poteaux 3, cette goupille 151 peut être rangée dans un fourreau 153 comme cela apparaît sur la figure 5, tandis qu'en position escamotée/rabattue des poteaux 3, la goupille 151 est engagée dans des fourreaux 154 coaxiaux, disposés chacun sur la face supérieure de chaque poteau 3. A l'instar de la goupille 12, la goupille 151 est avantageusement reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'une chaînette (non représentée sur le dessin). Naturellement tout autre moyen 15 d'immobilisation connu de l'homme de l'art: collier, bague clipsée ou autre. Dès lors que le chariot-valise selon l'invention est en position escamotée (figure 4), il est aisé de pouvoir le saisir par l'intermédiaire de la poignée 10, laquelle est avantageusement montée libre en rotation sur des attaches solidaires de l'élément mobile externe 62 du longeron 6, de manière à faciliter le transport par un opérateur. Sur les figures 1 et 2, la chaînette ou lien de sécurité 4 est stockée dans la lumière de l'un des poteaux tubulaires 3 ("poteau stockeur de lien"). Comme montré à la figure 3, cette chaînette de sécurité 4 peut être aisément extraite du poteau stockeur 3 pour entourer la roue R disposée sur les cylindres 8 des bras transversaux 5. L'extrémité de la chaînette 4 est alors fixée sur un point d'ancrage 14 approprié prévu sur le poteau 3 opposé au poteau 3 contenant la chaînette lorsque celle-ci n'est pas utilisée. Suivant une variante de l'invention, une assistance au levage de la roue par rapprochement des cylindres 8 portés par les bras transversaux 5 peut être prévue en mettant en oeuvre un ressort de traction, dont l'une des extrémités est solidaire de l'un des éléments mobiles 61 et dont l'autre extrémité est solidaire de l'autre élément mobile 62. Ce ressort de traction pour l'assistance au levage peut être logé dans la lumière des tubes 61 et 62 formant le longeron 6. Le ressort de traction utilisé est, par exemple, un ressort précontraint qui est mis en extension lors de l'ouverture du chariot en augmentant la longueur du longeron 6. Cette énergie élastique du ressort est restituée lors de la fermeture du chariot (rapprochement des cylindres 8 et levage de la roue qu'ils supportent), ce qui permet ainsi de faciliter le levage de la roue et subsidiairement d'augmenter la CMU
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L'invention concerne un chariot (1) pour la manutention de roues (e.g. de véhicules lourds : camions, avions, bus), en particulier lors du montage/démontage et du transport de la roue démonté. Ce chariot (1) léger, transportable et indémontable comprend:un châssis (2) monté sur roulettes (7) et comportant au moins deux cylindres (8) étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux (5) reliés l'un à l'autre par un longeron (6) de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles (62) l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres (8);▪ deux poteaux (3) de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux (3) étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron (6) et les bras transversaux (5);et éventuellement un lien de sécurité (4) pour le maintien de la roue en position verticale;caractérisé en ce que les poteaux (3) sont articulés sur le châssis (1).
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1. Chariot (1) pour la manutention de roues, en particulier lors du montage/démontage sur un véhicule, du type de ceux comprenant: ^ un châssis (2) monté sur roulettes (7) et comportant au moins deux cylindres (8) étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux (5) reliés l'un à l'autre par un longeron (6) de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles (61,62) l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ deux poteaux (3) de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux (3) étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron (6) et les bras transversaux (5); ^ et éventuellement un lien de sécurité (4) pour le maintien de la roue en position verticale; caractérisé en ce que les poteaux (3) sont articulés sur le châssis (2). 2. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que les poteaux (3) sont non démontables. 3. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que les poteaux (3) sont escamotables. 4. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque poteau (3) est articulé sur un bras transversal (5), de préférence au voisinage de la zone de liaison de ce bras (5) avec le longeron (6). 5. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'articulation du poteau (3) sur le bras transversal (5), comprend une partie terminale du poteau (3) conçue comme 30 un manchon engagé et mobile en rotation autour dudit bras. 6. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque poteau (3) est conçu pour pouvoir coopérer avec un moyen d'immobilisation (1l, 12, 13) réversible en position verticale, solidaire du longeron (6), ce moyen comportant de préférence au moins un étrier (11) et au moins une goupille (12). 7. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que au moins l'un des poteaux (3)est solidaire d'un lien de sécurité (4) pour le maintien de la roue en position verticale, ce lien (4) étant de préférence logé à l'intérieur du poteau (3). 8. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est transportable et comporte, de préférence au moins une poignée (10) de préhension pour le transport. 9. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme de réglage de la longueur du longeron (6) est un mécanisme (9) à crémaillère, cette crémaillère (91) prévue sur l'un des éléments mobiles (61) constitutifs du longeron (6), étant apte à coopérer avec un pignon (93) monté libre en rotation sur un axe solidaire (92) d'un autre élément mobile (62) du longeron (6), ledit pignon (93) étant associé à au moins un ressort de torsion coaxial (94) à l'axe de rotation du pignon (93) et fonctionnant comme un moyen de blocage du pignon (93) dans la position qu'il occupe dès lors que l'on n'entraîne plus en rotation ledit pignon (93) et que ce dernier est ainsi soumis à une contrainte imposée par la crémaillère (91), c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres (8) parallèles, de sorte que lesdits cylindres (8) tendent à s'éloigner l'un de l'autre et à allonger ainsi le longeron (6). 10. Chariot (1) selon la 9, caractérisé en ce que le ressort de torsion (94) est un ressort hélicoïdal dont chacune des extrémités comprend un embout (98, 99) destiné à coopérer avec au moins une butée ménagée (101, 102) sur le pignon (93), l'un des embouts (98, 99) étant susceptible d'être sollicité par la butée (101, 102) qui lui est associée, pour bloquer le pignon (93) en permettant le serrage de l'axe (92) par le ressort (94) dans un sens de rotation et inversement pour l'autre embout (98, 99) et en ce que le mécanisme (9) de réglage de la longueur du longeron (6) comprend en outre au moins un doigt menant (97) conçu pour transmettre au pignon (93) le mouvement d'entraînement en rotation, ce doigt menant (97) venant pour ce faire en appui sur l'une des butées (101, 102) selon le sens de rotation, cet appui s'effectuant au moins en partie par l'intermédiaire de l'embout (98, 99), de sorte que pour un sens d'entraînement en rotation donné, le doigt menant (97) exerce une force opposée à celle s'appliquant sur ledit embout (98, 99) pour le serrage bloquant du ressort (94) autour de l'axe (92) du pignon (93), de manière à débloquer le pignon (93). 11. Chariot (1) selon la 9, caractérisé en ce que le ressort est choisi de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite lui permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot.
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B
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B60
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B60B
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B60B 29
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B60B 29/00
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FR2899041
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A1
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SYSTEME D'ALIMENTATION D'UN RESEAU DE TRANSMISSION, NOTAMMENT SOUS-MARIN
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La présente invention concerne un système d'alimentation électrique d'un réseau de transmission, notamment sous-marin. Elle s'applique en particulier pour l'alimentation de répéteurs dans les systèmes de communication à fibres optiques immergés en milieu marin. Les systèmes de communication à fibres optiques reliant des continents passent dans la mer. Plus particulièrement, ces réseaux peuvent relier entre-eux plusieurs sites terrestres éloignés de plusieurs milliers de kilomètres. Les longueurs de lignes de transmission en jeu sont donc très grandes. Les ~o signaux optiques qui parcourent les fibres optiques s'atténuent sur la distance. En règle générale, il est nécessaire d'amplifier ces signaux optiques environ tous les 80 ou 100 kilomètres pour compenser les pertes en lignes. Les signaux sont amplifiés ou en fait ré-amplifiés au moyen de répéteurs. Ces répéteurs, à base d'amplificateurs optiques, sont donc 15 disposés régulièrement le long d'une ligne de transmission afin de maintenir en fin de ligne les bons niveaux de puissance optique. Pour être opérationnels ces répéteurs doivent être alimentés en puissance électrique. En pratique, ils nécessitent à leurs bornes une tension de quelques volts. En parallèle au réseau de transmission proprement dit, à base de fibres 20 optiques, il est donc nécessaire d'adjoindre un réseau d'alimentation électrique pour ces répéteurs. Ce système d'alimentation électrique est très important car en cas de défaillance, c'est tout le réseau de transmission qui devient défaillant. Il est donc nécessaire d'assurer la continuité de service de ce système d'alimentation électrique. 25 Par ailleurs, ce type de réseau de transmission relie plusieurs sites, par exemple plusieurs villes. Le système d'alimentation qui lui est parallèle, est donc lui aussi un réseau composé de différents segments. L'architecture réseau du système électrique répond au besoin de continuité de service, notamment en permettant de surmonter des défaillances locales éventuelles. 30 A cet effet, il est généralement constitué autour d'un segment principal compris entre deux sources d'alimentation appelé tronc . Les autres segments appelés branches sont liés au tronc et entre eux au moyen d' unités de branchement . La particularité d'une branche est qu'elle ne comporte qu'une, ou parfois aucune source d'alimentation. Les sources d'alimentation ont des tensions nominales de l'ordre d'une dizaine de kilovolts. Par ailleurs les unités de branchement comportent des relais haute tension qui commutent les extrémités de segment soit à la mer, dans le cas d'un fonctionnement nominal, soit au potentiel du tronc ou d'un autre segment en cas de défaillance. Un tel système d'alimentation électrique présente plusieurs inconvénients. Ainsi, la sûreté de fonctionnement est affaiblie en raison de la présence de plusieurs relais haute tension à l'intérieur de chaque unité de branchement. Ces relais peuvent être l'objet de pannes et constituent la partie la moins fiable du réseau immergé. Un autre inconvénient se produit en cas de défaillance sur une branche : la communication est momentanément perdue, et il faut agir sur les relais des unités de branchement pour modifier les connexions et ainsi rétablir la communication. Cette modification nécessite une reconfiguration du réseau non triviale et compliquée à mettre en oeuvre. Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'alimentation électrique d'un réseau de transmission de signaux comportant n postes d'alimentations électriques et 2n-3 segments conducteurs, les segments comportant des composants alimentés en courant pour transmettre de l'énergie au réseau de transmission, les segments étant reliés électriquement par trois en des noeuds, chaque poste d'alimentation électrique étant relié à une extrémité d'un segment. Un poste d'alimentation électrique fournit un courant adapté, simple I ou double 21, positif ou négatif. Dans un mode de réalisation particulier, le système comporte un tronçon principal sur lequel sont reliés des segments secondaires en des noeuds, le tronçon principal étant formé de segments disposés entre les noeuds. Le tronçon principal est par exemple connecté à ses extrémités à deux postes d'alimentation fournissant chacun un courant simple I, positif ou négatif, chaque segment secondaire étant par exemple connecté à une extrémité à un poste d'alimentation fournissant un courant double 21, positif ou négatif. Dans un mode de réalisation, les segments sont reliés en des noeuds à l'intérieur d'unités de branchement réalisant une continuité électrique permanente entre les segments, sans mise à la mer notamment. Dans un autre mode de réalisation, les segments sont par exemple reliés en des noeuds à l'intérieur d'unités de branchement comportant un relais réalisant, dans une première position, une continuité électrique entre le segment secondaire et le tronçon principal et réalisant, dans une deuxième position, l'isolement du segment secondaire. Le réseau de transmission est notamment un réseau à fibres optiques. Dans 1 o ce cas les composants sont par exemple des amplificateurs optiques amplifiant les signaux optiques atténués. Avantageusement, les amplificateurs peuvent être disposés en parallèle deux à deux dans les segments où le courant est double 21. Plus généralement, p amplificateurs 10 peuvent être disposés en parallèle dans les segments 5 où le courant est 15 simple, égal à I, et 2p amplificateurs 10 peuvent être disposés en parallèle dans les segments 6 où le courant est double, égal à 21, p étant un nombre entier supérieur ou égal à 1. Avantageusement, les postes d'alimentation électrique ont par exemple un 20 point de fonctionnement en tension et courant situé sur une pente de la caractéristique de la tension en fonction du courant, l'apparition d'un défaut d'isolation en un point du système étant détectée par une variation de tension au niveau au moins d'un poste d'alimentation électrique. Les postes d'alimentation électriques comportent éventuellement en série une résistance 25 pour leur permettre d'absorber de l'énergie au lieu d'en produire, lorsque cela est nécessaire au maintien du courant requis. L'invention a pour principaux avantages qu'elle augmente la fiabilité et la sûreté de fonctionnement d'un système d'alimentation électrique d'un réseau 30 de transmission sous-marin, qu'elle s'adapte à différents types d'architectures de réseaux de transmissions et qu'elle est économique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent : - la figure 1, un exemple de système électrique selon l'art antérieur, destiné à alimenter les répéteurs d'un réseau de transmission, notamment à fibres optiques ; - la figure 2, une présentation de répéteurs disposés sur un segment du 5 système de la figure 1 ; - la figure 3, une représentation simplifiée de la tension électrique le long d'un segment du système de la figure 1, en fonctionnement nominal et en cas de défaillance ; - la figure 4, une illustration de la reconfiguration permettant de faire 10 face à un défaut d'isolation survenant dans le système de la figure 1 ; - la figure 5, un exemple de système électrique selon l'invention ; - la figure 6, une illustration de la loi des noeuds utilisée dans un système selon l'invention ; - la figure 7, une illustration de la réaction naturelle d'un système selon 15 l'invention à l'apparition d'un défaut d'isolation ; - la figure 8, une représention de la caractéristique tension-courant d'une alimentation utilisée dans un système selon l'invention - la figure 9, un exemple de dispositif de compensation en tension pouvant être adjoint à une alimentation utilisée dans un système selon 20 l'invention ; - les figures 10a et 10b des exemples de modes d'alimentation d'amplificateurs dans un système selon l'invention - les figures 11 a et 11 b, un exemple de réalisation d'un système selon l'invention dans le cas d'une configuration de réseau de transmission 25 de type Feston . La figure 1 illustre un exemple d'architecture d'un système électrique selon l'art antérieur, ce système étant destiné à fournir de l'énergie à des répéteurs d'un réseau de transmission notamment à fibres optiques. Cette énergie est 30 fournie à des amplificateurs optiques implantés dans les répéteurs. Le réseau de fibres optiques auquel est adjoint ce système d'alimentation électrique n'est pas représenté pour des raisons de clarté. Le réseau électrique comporte sept segments 1, 2, 3, 4, 4, 5, 6, 7. Des segments composent des branches et sous-branches, d'autres composent le tronc. Le tronc relie deux centres terrestres alors qu'une branche ou sous-branche relie un centre terrestre à la mer. Le tronc T est composé de trois segments 1, 2, 3. II est connecté entre une première alimentation électrique PFE1 à une extrémité et à une deuxième alimentation électrique PFE2 à l'autre extrémité. Deux branches B1, B2 viennent se connecter sur le tronc T par l'intermédiaire d'unités de branchement BU1, BU2. Une première branche B1, composée d'un seul segment 4 est connectée entre une troisième alimentation PFE3 et une première unité de branchement BU1. Une deuxième branche B2 composée de deux segments 5, 6 est connectée entre une quatrième alimentation PFE4 et une deuxième unité de branchement BU2. Une sous-branche SB, composée d'un seul segment 7, vient se connecter sur la deuxième branche B2 par l'intermédiaire d'une troisième unité de branchement BU3. Elle est reliée à son autre extrémité à une cinquième alimentation PFE5. La troisième unité de branchement BU3 sépare les deux segments 5, 6 de la deuxième branche. Le réseau électrique est immergé. Les alimentations électriques PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5 sont par exemple disposées à terre dans des stations de télécommunication ou à proximité. Le tronc, les branches et sous-branche peuvent relier plusieurs centres implantés sur différents continents. Leurs longueurs peuvent atteindre plusieurs milliers de kilomètres. Sur la figure 1, le réseau électrique est en état de fonctionnement nominal, en l'absence de toute perturbation. La figure 2 illustre le segment 3 du tronc T compris entre la première unité de branchement BU1 et la deuxième alimentation PFE2. Cette dernière délivre un courant I1 qui circule dans les trois segments 1, 2, 3 du tronc jusqu'à la première alimentation PFE1. Ce courant 11 parcourt des répéteurs 22. Ces répéteurs comportent des amplificateurs optiques 10 qui nécessitent un courant nominal, par exemple de l'ordre de 0,8 A. Pour chaque amplificateur 10, le surplus de courant passe dans une diode Zéner 21 connectée en parallèle. Cette diode Zéner 21 a par ailleurs une fonction de régulation de tension aux bornes de l'amplificateur 10. Le passage d'un courant non nul dans une diode 21 provoque à ses bornes une tension VZ, par exemple de l'ordre de 7 volts. Pour assurer la continuité de service, c'est-à-dire l'alimentation en courant des répéteurs et des diodes Zéner, il faut donc assurer le passage dans le tronc d'un courant 11 supérieur au courant demandé par les amplificateurs 10 Les deux alimentations du tronc PFE1, PFE2 fonctionnent en générateur de courant. De ce fait, étant donné que, dans l'exemple de la figure 1, le courant 11 circule de la deuxième alimentation PFE2 vers la première alimentation PFE1, il s'ensuit que la deuxième alimentation PFE2 présente une tension positive alors que la première alimentation PFE1 présente une alimentation négative. La tension V décroît de façon plus ou moins linéaire d'une tension +V2 positive à une tension ûV1 négative, entre la première et la deuxième ~o alimentation. Ce profil de tension est illustré par une première courbe 31 de la figure 3. En cas de défaillance sur le tronc, notamment lors d'un court-circuit en un point A du tronc, le potentiel en ce point A passe au potentiel nul, soit à 0. Comme le montre la première courbe 31 de la figure 3, le potentiel en ce 15 point n'était pas nul. Pour assurer le passage du courant 11 sur tout le tronçon il faut donc décaler la courbe de décroissance en tension le long du tronçon d'une valeur AV pour que la nouvelle courbe de décroissance en tension 32 coïncide au potentiel 0 au point A. Pour cela, il faut jouer sur les tensions de sortie des alimentations électriques PFE1, PFE2 placées aux 20 deux extrémités du tronc, en fixant la première à une nouvelle valeur de tension ûV1' et la deuxième à une nouvelle valeur de tension +V2'. Cette opération est automatique si les deux alimentation sont régulées en courant. On revient à la figure 1, plus particulièrement pour décrire le mode 25 d'alimentation d'une branche ou d'une sous-branche en fonctionnement nominal, c'est-à-dire en l'absence de défaillance. Dans ce cas, une unité de branchement BU1, si on considère à titre d'exemple la première branche B1, relie le segment 4 à la mer, c'est-à-dire au potentiel 0. Un courant 13 circule alors entre l'unité BU1 et l'alimentation électrique PFE3, dans un sens ou 30 dans l'autre selon le signe de la tension aux bornes de l'alimentation PFE3. La figure 4 illustre le cas d'une défaillance dans la première branche B1. Un court circuit se produit en un point B de la branche. Etant donné que la branche B1 n'est pas connectée entre deux alimentations électriques comme 35 le tronc T, il n'est pas possible d'appliquer la solution décrite précédemment en cas de défaillance sur le tronc. Une partie de la branche B1 n'étant plus alimentée électriquement, la communication est temporairement perdue. Pour récupérer la communication, il faut que l'unité de branchement BU1 commute la branche B1 sur un segment 2 du tronc T de façon à ce qu'elle devienne partie intégrante d'un nouveau tronc qui, comme cela a été montré précédemment, a la capacité de résister aux défauts. L'ancien segment 3 du tronc T, connecté à l'unité de branchement BU1, est commuté à la mer et devient une simple branche avec un courant I1 circulant de la deuxième alimentation PFE2 vers la mer. 1 o Ces commutations sont réalisées par des relais haute tension. A cet effet, une unité de branchement peut comporter jusqu'à 6 ou 7 relais haute tension. Comme cela a été indiqué précédemment, ces relais diminuent la sûreté de fonctionnement de l'ensemble du système d'alimentation électrique. Par ailleurs, il est nécessaire de reconfigurer le réseau. Non 15 seulement il faut commuter les segments mais il faut aussi jouer sur toutes les alimentations électriques du réseau ainsi que sur les valeurs des courants 11, 12, 13, 14 fournis par ces alimentations. Il faut aussi s'adapter à toutes les possibilités de défaillance à travers tout le réseau. II en résulte une procédure de reconfiguration lourde et complexe à mettre en oeuvre. De plus, 20 un système selon l'art antérieur tel qu'illustré par la figure 1 impose des mises à la mer au niveau des unités de branchement BU1, BU2, BU3, ce qui peut entraîner des problèmes de corrosion au niveau des connections de mise à la mer. 25 La figure 5 illustre un exemple de système d'alimentation électrique selon l'invention, destiné à alimenter notamment des répéteurs dans un réseau de transmission à fibres optiques. A titre d'exemple l'architecture générale est la même que l'architecture de la figure 1. En particulier les segments de bases 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 sont les mêmes ainsi que les connexions aux alimentations 30 électriques PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5. Ces dernières sont placées aux mêmes endroits, leurs tensions et courants diffèrent néanmoins du cas de la figure 1. Le réseau électrique ne comporte plus de branches ni de tronc. Il est essentiellement composé de segments reliés entre eux par des unités de branchement BU1', BU2', BU3'. Ces unités de branchement 35 assurent le raccordement électrique des segments comme l'illustre la figure 6 appliquée à l'unité de branchement BU3' qui relie des segments 5, 6, 7. Une unité de branchement a pour fonction d'assurer de façon permanente la continuité électrique entre les trois segments, sans mise à la mer notamment. Chaque unité de branchement relie trois segments dont le point de connexion forme un noeud du réseau. L'exemple de système électrique présenté à la figure 5 concerne un réseau de transmission entre cinq centres. Plus particulièrement, le système comporte 5 alimentations électriques et 7 segments conducteurs. L'invention peut être généralisée à un système à n postes d'alimentations électriques et 2n û 3 segments. Les segments sont reliés électriquement par trois en des noeuds, chaque alimentation électrique étant reliée à un segment 1, 3, 4, 5, 7. Les noeuds sont au niveau des unités de branchement qui réalisent les raccordements électriques. A l'intérieur de ces unités de branchement, les connexions électriques peuvent être réalisées en dur. En d'autres termes, chaque unité de branchement BU1', BU2', BU3' forme une liaison permanente entre ses trois segments, ce noeud de liaison n'est jamais relié à la terre ou à la mer. Les pertes électriques au niveau d'un noeud sont négligeables. Conformément à la loi des noeuds, la somme des courants arrivant sur un noeud est nulle. Selon l'invention, les alimentations électriques PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5 sont régulées de telle sorte qu'elles fournissent chacune l'une des quatre valeurs de courant +1, -I, +21 ou -21, I étant une valeur de référence. Quelle que soit la complexité du réseau, il est toujours possible de choisir ces valeurs de sorte que le courant traversant tout segment soit lui aussi égal à +1, -1, +21 ou -21. C'est ce courant, simple ou double, qui traverse les répéteurs de la figure 2. L'exemple de la figure, 6 issu de la figure 5, montre qu'au noeud de branchement BU3' arrive un courant I par un segment 5 et par un autre segment 7 alors que sort un courant 21 vers un segment 6. La valeur de référence du courant I est par exemple de 1 ampère. Les courants circulent alors comme illustré par la figure 5. Au noeud situé au niveau de la première unité de branchement BU1' un courant I arrive de la deuxième alimentation PFE2. Un courant 21 part vers la troisième alimentation PFE3 et un courant I arrive du noeud situé au niveau de la deuxième unité de branchement BU2'. Par ailleurs, un courant I part de ce deuxième noeud vers la première alimentation PFE1 et un courant 21 arrive du noeud situé au niveau de la troisième unité de branchement BU3'. A ce troisième noeud arrive un courant I fourni par la quatrième alimentation PFE4 et un courant I fourni par la cinquième alimentation PFE5. Tous ces courants qui arrivent vers les noeuds ou en partent transitent par les segments du réseau d'alimentation électrique. D'autres configurations de courants que celle présenté à la figure 5 sont bien sûr possibles, toujours en partant des valeurs nominales I et 21. II suffit pour modifier les sens de courant de jouer sur les valeurs I ou 21 fournis par les alimentations électriques. Avantageusement, il n'y a que quatre valeurs de courant à prévoir pour les alimentations électriques, formant chacune un véritable générateur de courant. On peut choisir ces valeurs pour que des segments choisis soient exposés à une valeur donnée I de courant ou à son double 21. Si l'on souhaite par exemple minimiser le nombre d'alimentations fournissant 21, il est possible de réduire ce nombre à zéro lorsque n est pair, n/2 alimentations fournissant un courant positif +1 positif et les n/2 autres fournissant un courant négatif ûI, ou de réduire ce nombre à 1 lorsque n est impair, comme dans l'exemple de la figure 7 où seule PFE3 fournit un courant double. Chaque alimentation a une consigne de courant pour fournir le courant demandé. La figure 7 illustre l'efficacité d'un système selon l'invention pour assurer la continuité de service en cas de défaillance. Plus particulièrement, la figure 7 illustre une défaillance survenue sur le segment 7 reliant la cinquième alimentation PFE5 à la troisième unité de branchement BU3'. Un court-circuit s'est produit en un point C de ce segment provoquant la mise à la mer ou au potentiel 0 de ce point. En raison de la loi des noeuds, un courant I continue à circuler de ce point C vers le noeud situé au niveau de la troisième unité de branchement BU3'. Par ailleurs, la cinquième alimentation continue à fournir un courant I sur le segment 7. Ainsi, malgré le défaut survenu sur ce segment, il continue à être alimenté par le courant I aussi bien en amont qu'en aval du défaut La figure 8 illustre, par une courbe 81, la caractéristique courant -tension d'une des alimentations électriques PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5 utilisées dans un système selon l'invention. Cette courbe 81, qui représente la variation de tension V en sortie d'alimentation en fonction du courant délivré I, comporte un plat suivi d'une pente à forte décroissance . Le courant Id en fonctionnement nominal ne se situe pas sur le plat de tension mais en un point 82 situé sur une pente où la tension varie rapidement alors que le courant varie peu. En fonctionnement nominal, en ce point 82, le courant a donc la valeur Id et la tension d'alimentation la valeur Vd. La pente, à forte décroissance, occupe donc une plage de courant Al très faible par rapport au courant nominal Id. A titre d'exemple, si Id est de l'ordre de 1 ampère, Al est de l'ordre de quelques millièmes d'ampères (mA). Aux environs du point de fonctionnement nominal 82, la tension V varie très rapidement en fonction du courant demandé, c'est-à-dire que l'alimentation électrique agit comme une source de courant. En particulier, en cas de défaillance, comme celle illustrée par la figure 7, une très légère variation de courant se produit. Néanmoins, en raison de la caractéristique tension-courant et notamment de sa forte pente, cette faible variation de courant entraîne une variation de tension significative autour de la valeur nominale Vd, du moins suffisante pour être facilement détectée. Cette variation de tension correspond précisément à ce qui est nécessaire pour atteindre 0 V au niveau du défaut C, soit une chute de tension égale à la tension au point C avant défaut. Cela permet avantageusement de détecter la présence d'une défaillance. La connaissance des caractéristiques électriques du réseau et notamment de son modèle électrique, en particulier la connaissance de la longueur des segments et de leurs résistances linéiques permet de déterminer l'endroit C où le potentiel de ligne est passé à O. Dans des conditions particulières de défaillances, conditions non nominales ou non usuelles, certaines alimentations peuvent être amenées à fonctionner dans leur secteur résistif, c'est-à-dire que la tension et le courant sont de signes opposés. Dans le cas particulier où l'alimentation électrique elle-même ne permet pas un tel fonctionnement, elle peut être associée en série avec une résistance. La figure 9 illustre un tel montage appliqué par exemple sur la première alimentation électrique PFE1. Dans cet exemple une résistance 91 est reliée en série en sortie de l'alimentation. Le passage du courant dans cette résistance crée une chute de tension supérieure à la chute de tension requise, de telle sorte que la tension nécessaire au niveau de l'alimentation PFE1 pour maintenir le courant requis redevient positive. Cette alimentation permet donc à l'alimentation électrique PFE1 d'absorber de l'énergie au lieu d'en produire, lorsque cela est nécessaire au maintien du courant requis. En fonctionnement nominal, la résistance 91 peut être court-circuitée par un commutateur 92. Les figures 10a et 10b illustrent des modes d'alimentation possible des amplificateurs formant les répéteurs. Comme il a été indiqué précédemment, des répéteurs à base d'amplificateurs sont régulièrement disposés le long des segments pour ré-amplifier les signaux optiques de transmission qui s'atténuent avec la distance. Les amplificateurs sont par exemple à pompe laser. La figure 10a présente une série d'amplificateurs 10 couplés chacun à une diode Zéner 21 en parallèle. Ces composants 10, 21 sont placés sur un segment 5 parcouru par le courant I. On a représenté sur les figures 10a et 10b les amplificateurs 10 des répéteurs. Les amplificateurs 10 représentés sur ces figures sont par exemple destinés à amplifier quatre groupes de fibres optiques, chaque amplificateur amplifiant un groupe. Dans l'exemple de la figure 10a, la série comporte donc quatre amplificateurs alimentés en série. Dans ce cas, un seul amplificateur est disposé en parallèle avec une diode Zéner. L'amplificateur 10 absorbe son courant de fonctionnement, par exemple 0,8 A et la diode Zéner 21 absorbe l'excédent, c'est-à-dire I û 0,8. A titre d'exemple si le courant I est égal à 1 A, un courant de 0, 2 A traverse la diode. Dans le cas de la figure 10b le segment 6 sur lequel sont placés les répéteurs est parcouru par le courant 21. Dans ce cas, il est possible de disposer les amplificateurs 10 en parallèle deux à deux, deux amplificateurs étant eux-mêmes en parallèle avec une diode Zéner 21. Chaque amplificateur 10 consomme son courant nominal, par exemple 0,8 A. La diode Zéner 21 consomme l'excédent de courant, soit par exemple 21 û 1,6A. On économise ainsi des diodes Zéner. On diminue aussi la chute de tension globale puisque le nombre de diodes Zéner est deux fois moins élevé que dans le cas de la figure 10a. A titre d'exemple, si la tension aux bornes de la diode Zéner est de l'ordre de 7 volts, la chute de tension globale pour les circuits de la figure 10a est de 28 volts, alors qu'elle n'est que de 14 volts pour les mêmes circuits dans le cas de la figure 10b. Les modes d'alimentation des figures 10a et 10b peuvent être généralisé au cas où l'on dispose p amplificateurs en parallèle. En d'autres termes, p amplificateurs 10 peuvent être disposés en parallèle dans les segments 5 où le courant est simple, égal à I, et 2p amplificateurs 10 peuvent être disposés en parallèle dans les segments 6 où le courant est double, égal à 21, p étant un nombre entier supérieur ou égal à 1. Généralement un même type de câble peut être utilisé pour un simple courant I ou un double courant 21. En ce qui concerne la chute de tension, elle est partiellement compensée dans le cas du double courant en utilisant un mode d'alimentation tel que proposé par la figure 10b. Avantageusement, l'invention réduit le nombre de défaillances, autres que les mises en court-circuits à la mer. En particulier, la disparition des relais haute tension au niveau des unités de branchement supprime le risque dû aux défaillances des relais. Le risque de fausse manipulation au niveau de la commande des relais et des tensions d'alimentation est aussi supprimé. Par ailleurs, il n'y a plus de mise à la mer d'extrémités de segments provoquant des risques de corrosions. Tous ces facteurs d'amélioration contribuent grandement à augmenter la fiabilité et la sécurité de fonctionnement d'un système selon l'invention. Les figures 11 a et 11 b illustrent un mode de réalisation d'un système selon l'invention dans le cas d'une architecture de type Feston . La figure 11 a illustre cette configuration en fonctionnement nominal. Dans ce type de configuration, on retrouve un tronçon principal 111 auquel viennent se raccorder des segments secondaires 112 en des noeuds 113. Le tronçon principal est alors composé d'une succession de segments limités par deux noeuds de connexions successifs. Chaque segment secondaire 112est par ailleurs connecté à une alimentation PFEi. Le segment principal est connecté entre deux alimentations électriques PFE1, PFE2. Ce réseau peut par exemple longer un continent pour se connecter régulièrement via les segments secondaires à des centres de transmissions disposés le long des côtes. La première alimentation PFE1 fournit par exemple un courant +1 et la deuxième alimentation fournit par exemple un courant ù I. En chacun des noeuds 113 de raccordement la loi des noeuds est vérifiée. Partant du fait que le courant parcourant le tronçon est +1 ou ù I, il en résulte que les segments secondaires sont parcourus par un courant double, +21 ou -21, fourni par leur alimentation PFEi. Sur le tronçon 111, deux segments successifs sont parcourus par des courants de sens opposé, +1 ou ù I. De même, deux alimentations PFEi, PFEi+1 de segments secondaires de rangs successifs fournissent des courants de sens opposés, + 21 ou ù 21. En cas de défaillance sur un des segments du réseau, le système opère comme décrit relativement à la figure 7. Dans une configuration de type Feston , un système selon l'invention a encore comme avantage qu'il permet une faible chute de tension le long du segment principal 111 en raison des changements successifs de sens du courant I. Du fait de ces changements de sens successifs la chute de tension globale en ligne est réduite, chaque segment annulant totalement ou partiellement la chute produite dans le segment précédent. La figure 11a illustre une variante de réalisation d'un système selon l'invention, notamment dans le cadre d'une architecture de type Feston . Dans ce mode de réalisation, un relais est implanté au niveau des noeuds. Cela permet avantageusement en cas de besoin d'isoler un segment secondaire et donc son centre correspondant du reste du réseau. Dans ce cas, les segments sont reliés en des noeuds à l'intérieur d'unités de branchement comportant le relais qui réalise, dans une première position, une continuité électrique entre le segment secondaire 112 et le tronçon 111 et qui réalise, dans une deuxième position, l'isolement du segment secondaire. La figure 11 b illustre une configuration où le deuxième segment secondaire 114 à partir de la première alimentation PFE1 a été isolé du reste du réseau par l'ouverture d'un relais au niveau de l'unité de branchement. Etant donné qu'un noeud a disparu et pour respecter la loi des noeuds, le courant et la tension fournis par la première alimentation PFE1 doivent changer de sens, de même le courant et la tension fournis par l'alimentation PFEO du premier segment. Ces changements de signe s'obtiennent par inversion manuelle des entrées et sorties des alimentations. Ainsi, dans un système selon l'invention, l'isolement d'un segment secondaire se fait facilement, car le changement de sens du courant fourni par les alimentations n'est pas difficile à réaliser
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La présente invention concerne un système d'alimentation électrique d'un réseau de transmission, notamment sous-marin.Le système d'alimentation électrique, en courant, comporte n alimentations électriques (PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5) et 2n-3 segments conducteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7) Les segments sont reliés électriquement par trois en des noeuds (BU1', BU2', BU3', 113), chaque alimentation électrique étant reliée à un segment (1, 3, 4, 5, 7). Une alimentation électrique fournit un courant adapté, simple (I) ou double (21), dans un sens ou dans l'autre.L'invention s'applique en particulier pour l'alimentation de répéteurs dans les systèmes de communication à fibres optiques immergés en milieu marin.
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1. Système d'alimentation électrique d'un réseau de transmission de signaux comportant n postes d'alimentations électriques (PFE1, PFE2, PFE3, PFE4, PFE5) et 2n-3 segments conducteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7), les segments comportant des composants (10, 21, 22) alimentés en courant pour transmettre de l'énergie au réseau de transmission, caractérisé en ce que les segments sont reliés électriquement par trois en des noeuds (BU1', BU2', BU3', 113), chaque poste d'alimentation électrique étant relié à une extrémité d'un segment (1, 3, 4, 5, 7), un poste d'alimentation électrique fournissant un courant adapté, simple (I) ou double (21), positif ou négatif. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un tronçon principal (111) sur lequel sont reliés des segments secondaires (112) en des noeuds (113), le tronçon principal étant formé de segments disposés entre les noeuds. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le tronçon principal (111) est connecté à ses extrémités à deux postes d'alimentation (PFE1, PFE2) fournissant chacun un courant simple (I), positif ou négatif, chaque segment secondaire (112) étant connecté à une extrémité à un poste d'alimentation (PFEi) fournissant un courant double (21), positif ou négatif. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les segments sont reliés en des noeuds à l'intérieur d'unités de branchement (BU1', BU2', BU3') réalisant une continuité électrique permanente entre les segments. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les segments sont reliés en des noeuds à l'intérieur d'unités de branchement (113) comportant un relais réalisant, dans une première position, une continuité électrique entre le segment secondaire (112) et le tronçon principal (111) et réalisant, dans une deuxième position, l'isolement du segment secondaire. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réseau de transmission est un réseau à fibres optiques. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les composants sont des amplificateurs optiques (10). 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que p amplificateurs (10) sont disposés en parallèle dans les segments (5) où le courant est simple (I) et 2p amplificateurs (10) sont disposés en parallèle dans les segments (6) où le courant est double (21), p étant un nombre entier supérieur ou égal à 1. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les postes d'alimentation électrique (PFEi) ont un point de fonctionnement en tension et courant (82) situé sur une pente de la caractéristique (81) de la tension en fonction du courant, l'apparition d'un défaut d'isolement en un point (C) du système étant détectée par une variation de tension au niveau au moins d'un poste d'alimentation électrique. 10. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les postes d'alimentation électriques comportent en série une résistance (91) pour leur permettre d'absorber de l'énergie au lieu d'en produire, lorsque cela est nécessaire au maintien du courant requis. 11. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est immergé. 30
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H
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H04
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H04B
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H04B 3,H04B 10
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H04B 3/44,H04B 10/291,H04B 10/80
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FR2899220
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A1
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DISPOSITIF DE NETTOYAGE POUR MACHINE DE REMPLISSAGE
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La présente invention concerne un , et une machine de remplissage équipée d'un tel dispositif. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de nettoyage d'une machine rotative équipée d'une pluralité de becs de remplissage pour le remplissage de récipients creux, tel que des bouteilles ou des pots, avec un produit alimentaire, et une machine correspondante.. De telles machines rotatives de remplissage comprennent classiquement un carrousel rotatif portant une cuve de produit de remplissage et une pluralité de postes de remplissage, chaque poste de remplissage comprenant un bec de remplissage relié à la cuve, un système de support permettant de supporter un récipient en dessous du bec de remplissage, et des moyens de dosage pour délivrer une quantité déterminée de produit de remplissage dans chaque récipient. De telles machines doivent être régulièrement nettoyées à l'aide d'un agent de nettoyage, généralement liquide, que l'on fait circuler dans la machine à la place du produit de remplissage, pour enlever toute trace du produit, les poussières ou autres corps étrangers, et/ou d'éventuels contaminants biologiques ou bactériologiques. Pour limiter la consommation d'agent de nettoyage, il est connu de prévoir des dispositifs de nettoyage permettant la récupération de l'agent nettoyage en sortie des becs de remplissage en vue de son recyclage en circuit fermé. Ces dispositifs de nettoyage peuvent comprendre une pluralité de tubes de récupération d'agent de nettoyage, chaque tube de récupération étant déplaçable entre une position de service dans laquelle ledit tube vient s'emmancher de manière étanche sur un bec de remplissage pour récupérer l'agent de nettoyage délivré par ledit bec, et une position escamotée dans laquelle ledit tube est écarté dudit bec de remplissage pour permettre le remplissage de récipients. L'étanchéité entre le bec de remplissage et le tube de récupération est assurée par un joint racleur monté dans une gorge annulaire interne du tube de récupération. Les tubes sont connectés à un même collecteur monté mobile sur un bâti fixe pour déplacer l'ensemble des tubes de récupération entre leur deux positions. De tels tubes de récupération, équipés de joint racleur et venant s'emmancher tous ensemble sur les becs, assurent une bonne étanchéité, même lorsque la machine comprend un grand nombre de becs de remplissage, avec des différences de hauteur entre les becs. Toutefois, ces tubes de récupération ne peuvent être utilisés qu'avec des becs présentant une partie inférieure cylindrique permettant l'emmanchement. Or, dans de nombreuses applications, en fonction de la forme du jet et des qualités de dosage recherchées, les becs de remplissage présentent une partie terminale tronconique ou conique sur laquelle un tel tube de récupération ne peut venir s'emmancher. Un emmanchement du tube sur une partie supérieure cylindrique du bec nécessiterait un tube dont l'encombrement serait incompatible avec les systèmes de support de récipient classiques. Pour de tels becs dits coniques, on peut prévoir des dispositifs de nettoyage comprenant des tubes de récupération équipés en extrémité supérieure d'un joint torique apte à venir en appui contre la surface extérieure conique du bec de remplissage ou contre le bord annulaire inférieur entourant l'orifice de décharge du bec. Une telle étanchéité avec un joint torique ne peut convenir sur une machine équipée d'un grand nombre de becs de remplissage, car en pratique, les différences de hauteur entre les becs de remplissage seront forcément supérieures à l'écrasement d'un joint torique. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de nettoyage palliant les inconvénients précités, qui permet notamment d'obtenir une bonne étanchéité entre des tubes de récupération et une pluralité de becs coniques d'une machine de remplissage. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de nettoyage pour une machine de remplissage de récipients comprenant une pluralité de becs de remplissage connectés à une cuve de liquide de remplissage, ledit dispositif de nettoyage comportant - une pluralité de tubes de récupération d'agent de nettoyage, chaque tube de récupération étant déplaçable entre une position de service dans laquelle ledit tube est apte à récupérer par sa partie supérieure un agent de nettoyage délivré par un bec de remplissage, et une position escamotée dans laquelle ledit tube est écarté dudit bec de remplissage pour permettre le remplissage de récipients, - des moyens de collecte auxquels sont reliés lesdits tubes de récupération, par exemple par leur partie inférieure, pour collecter l'agent de nettoyage récupéré par lesdits tubes de récupération, - des moyens de déplacement des tubes de 30 récupération entre leur position de service et leur position escamotée, et - des moyens d'étanchéité garantissant l'étanchéité entre les becs de remplissage et les tubes de récupération dans leur position de service, caractérisé en ce que lesdits moyens d'étanchéité comprennent des embouts tubulaires aptes à venir s'intercaler entre les becs de remplissage et les extrémités supérieures des tubes de récupération dans leur position de service, lesdits embouts tubulaires étant aptes à diminuer axialement en longueur, de manière élastique, , afin de compenser les différences de hauteur entre les becs de remplissage. Selon l'invention, on prévoit des embouts tubulaires entre les becs de remplissage et les tubes de récupération, lesdits embouts étant aptes à s'écraser axialement, par exemple de 2 à 3 mm, dans la position de service des tubes de récupération, pour compenser les différences de hauteur entre les becs de remplissage sur des machines équipées d'un grand nombre de becs de remplissage, et ainsi garantir une bonne étanchéité entre tous les becs de remplissage et tubes de récupération en position de service. Selon un mode de réalisation, chaque embout tubulaire comprend un tube en élastomère, de préférence en fluoroélastomère, muni d'au moins une gorge annulaire extérieure pour former une zone d'affaiblissement autorisant une diminution axiale ou écrasement dudit embout lors de la mise en appui dudit embout contre un bec de remplissage dans la position de service du tube de récupération. Selon un mode de réalisation, un embout tubulaire est assemblé à l'extrémité supérieure de chaque tube de récupération, ledit embout venant en appui contre le bec de remplissage par son bord d'extrémité libre dans la position de service du tube de récupération. Dans le cas de becs de remplissage coniques, chaque embout tubulaire comporte avantageusement un bord d'extrémité libre chanfreiné définissant une surface tronconique de contact par laquelle ledit embout est apte à venir en appui contre une surface tronconique correspondante d'un bec de remplissage. Chaque embout tubulaire peut être assemblé sur un 10 tube de récupération par l'intermédiaire d'un tube de raccordement rigide. Selon une particularité, les moyens de déplacement sont aptes à déplacer ensemble la pluralité de tubes de récupération entre leur position de service 15 et leur position escamotée, de préférence par translation verticale. Dans un mode de réalisation, les moyens de collecte comprennent un tube annulaire, de préférence légèrement incliné par rapport à l'horizontale, sur lequel les tubes de récupération sont assemblés 20 verticalement par leur extrémité infér_Leure, lesdits moyens de déplacement étant aptes à déplacer verticalement en translation ledit tube annulaire, les becs de remplissage de la machine étant disposés verticalement, leurs orifices de décharge orientés vers 25 le bas. La présente invention a également pour objet une machine rotative de remplissage de récipients, en particulier de bouteilles en matière plastique, avec un produit alimentaire, comprenant un carrousel rotatif 30 portant une pluralité de postes de remplissage, chaque poste de remplissage comprenant un bec de remplissage relié à des moyens de stockage de liquide de remplissage, formés en particulier d'une cuve de remplissage portée par ledit carrousel ou d'une cuve de remplissage déportée, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de nettoyage tel que décrit précédemment. Selon un mode de réalisation, les becs de remplissage sont disposés sensiblement ver-:icalement avec leur orifice de décharge orientés vers le bas, lesdits becs comprenant une partie inférieure tronconique contre laquelle les embouts tubulaires des tubes de récupération viennent en appui par déplacement en translation verticale de leur position escamotée vers leur position de service. Avantageusement, chaque poste de remplissage comprend des moyens de support de récipient comprenant un socle apte à soutenir les récipients par leur fond et/ou une pince apte à saisir les récipients par leur col, lesdits tubes de récupération étant disposés en dessous des socles dans leur position escamotée et passant à travers les socles dans leur position de service, et/ou passant entre les leviers des pinces dans leur position de service. L'invention sera mieux comprise, et d'autres détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence au dessin schématique annexé, sur lequel : - la figure 1 représente une vue schématique d'une machine rotative de remplissage équipée d'un dispositif de nettoyage selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue partielle agrandie en perspective de la machine de la figure 1, illustrant le dispositif de nettoyage avec ses tubes de récupération en position escamotée ; - la figure 3 représente une vue agrandie du détail D de la figure 2, mais avec les tubes de 5 récupération en position de service ; - la figure 4 représente une vue schématique en coupe verticale de la machine de la figure 1, illustrant la cuve et le dispositif de nettoyage en position de service et en position escamotée ; et, 10 - la figure 5 est une vue agrandie du bec de remplissage et du tube de récupération en position de service de la figure 4. Les figures 1 à 5 illustrent une machine de remplissage 1 équipée d'un dispositif de nettoyage 4 qui 15 est plus particulièrement adaptée au remplissage de bouteilles B en matériau plastique, par exemple en Polyéthylène téréphtalate, avec un liquide tel que de l'eau, du lait ou du jus de fruit. Bien entendu, l'invention peut être appliquée au remplissage de tout 20 type de récipient avec tout type de produit. La machine est de type rotative, comprenant un carrousel 11 monté tournant sur un bâti fixe 12 autour d'un axe de rotation vertical A (Fig.5). Le carrousel 11 porte une cuve de liquide remplissage cylindrique 2, et 25 une pluralité de postes de remplissage 3 disposés à espace angulaire régulier autour de l'axe de rotation. Chaque poste de remplissage 3 comprend un bec de remplissage 32 avec un orifice de décharge 321 en communication fluidique avec la cuve de remplissage, et 30 un système de support de bouteille 31 pour le maintien d'une bouteille sous le bec de remplissage. Dans le présent mode de réalisation, comme mieux visible à la figure 4, le carrousel est formé par la cuve, et les becs sont montés verticalement, directement sur la paroi de fond 21 de la cuve de remplissage, avec leur orifice de décharge 321 orientés vers le bas. En référence à la figure 5, chaque bec 32 comprend une partie supérieure cylindrique 322, équipée d'une collerette 322a pour son raccord de manière étanche à la cuve, sur le contour d'une ouverture circulaire de sa paroi de fond, cette partie supérieure se prolongeant par une partie inférieure tronconique 323 délimitée par l'orifice de décharge circulaire 321. En référence aux figures 2 et 3, le système de support de bouteille comprend une fourche ou pince 311, apte à saisir la bouteille en dessous de sa collerette située à la base de son col, un socle 312 pour soutenir la bouteille par son fond, et une cale intermédiaire 313 venant contre la paroi cylindrique de la bouteille. La pince comprend deux leviers 311a opposés montés pivotants sur une embase 311b. Les leviers sont sollicités élastiquement par des ressorts dans une position de serrage des bouteilles, sont aptes à s'écarter élastiquement pour l'introduction ou le dégagement d'une bouteille. La pince est assemblée par son embase sur la cuve, et une tige verticale 314, montée sur l'embase de la pince, porte ledit socle à son extrém=ité inférieure, ainsi que la cale intermédiaire. Le socle 312 est formé d'une plaque horizontale munie d'une ouverture centrale 312a (Fig.2) pour le passage des tubes de récupération du dispositif de nettoyage tel que décrit ci-après. Des moyens de dosage du produit, connus en soi, sont associés à chaque bec de remplissage pour délivrer une quantité déterminée de produit dans chaque bouteille amenée sous le bec de remplissage. Ces moyens de dosage, par exemple de type pondéral, comprennent un clapet (non représenté), monté dans le bec de remplissage et commandé en ouverture et en fermeture par un vérin 33 (Fig.l) qui est disposé en partie supérieure de la cuve et asservi par un capteur de pesée placé au niveau de la tige portant le socle. En référence à la figure 4, la cuve est équipée d'un tube vertical désaxé 22 pour le passage des câbles d'alimentation électrique des vérins. La machine selon l'invention pourra être équipée d'autres moyens de dosage, par exemple de type volumétrique, débitmétrique, ou permettant la détection du niveau de remplissage du récipient. Dans des variantes de réalisation, suivant le produit de remplissage et le type de bouteille, la tige verticale peut être montée coulissante, par exemple à travers la paroi de fond de la cuve, entre une position basse de chargement ou de déchargement de la bouteille dans laquelle son col est dégagé du bec, et une position haute de remplissage dans laquelle son col est en appui contre le bec de remplissage. La machine est équipée d'un système d'amenée de bouteilles vide, connu en soi, tel qu'un convoyeur à bande 13 combiné à un convoyeur tournant 14, qui permet d'engager latéralement les bouteilles vides entre les pinces et sur les socles des systèmes de support, et d'un système d'évacuation, comprenant un convoyeur tournant 15 combiné par exemple à une portion aval du convoyeur à bande 13 précité, permettant d'évacuer latéralement les bouteilles remplies. Le dispositif de nettoyage 4 comprend une pluralité de tubes de récupération rigides 41, de section circulaire, montés verticalement par leur extrémité inférieure 41a sur un collecteur 42 formé d'un tube annulaire sensiblement horizontal. Les tubes de récupération sont disposés à espace angulaire régulier sur le collecteur et leur nombre correspond à celui des becs de remplissage de la machine. Chaque tube de récupération est équipé à son extrémité supérieure d'un embout tubulaire 43, de section circulaire, en matériau élastomère, par exemple en Viton, apte à diminuer axialement en longueur par déformation élastique. Comme mieux visible sur la figure `l'assemblage de l'embout tubulaire 43 sur le tube de récupération 41 est réalisé au moyen d'un tube intermédiaire rigide de raccordement, ou raccord tubulaire 44, dans lequel l'embout est partiellement emmanché. L'embout présente un épaulement extérieur 431 venant en appui contre le bord supérieur 441 du raccord tubulaire, et est muni en partie inférieure d'une nervure extérieure annulaire 432 qui s'enclenche dans une rainure interne annulaire 442 correspondante dudit raccord. Le raccord est fixé de manière étanche sur l'extrémité supérieure du tuyau de récupération, par exemple par emmanchement partiel du tube sur le raccord, le bord supérieur 41b du tube de récupération venant en butée contre un épaulement extérieur 443 dudit raccord. En variante, les embouts tubulaires sont surmoulés directement sur l'extrémité supérieure d'un tube de récupération. Le bord supérieur 433 de l'embout est chanfreiné et défini une surface d'appui tronconique inclinée vers l'intérieur destinée à venir en appui contre la surface tronconique 323a, d'inclinaison correspondante, d'un bec de remplissage. Le diamètre interne de l'embout est supérieur ou égale au diamètre de l'orifice de décharge 321 des becs de remplissage, de préférence légèrement supérieur, tel qu'illustré à la figure 5. La partie extérieure de l'embout, définie entre son bord supérieur 433 et son épaulement 431, présente une gorge annulaire 434, de section globalement semi-circulaire. La hauteur et la profondeur de la gorge, ainsi que le nombre de gorge, seront définis en fonction de la capacité de diminution longitudinale souhaitée de l'embout. Cette capacité de diminution longitudinale ou capacité d'écrasement vertical est de préférence de 1 à 5 mm, par exemple de 2 à 3 mm. Dans une variante de réalisation, l'embout tubulaire présente une paroi ondulée en accordéon. Le collecteur 42, formé par exemple de deux portions semi-annulaires assemblées de manière étanche l'une à l'autre, est monté mobile sur le bâti, sous la paroi de fond de la cuve, en étant légèrement incliné par rapport à l'horizontale pour faciliter l'écoulement en direction d'un conduit d'évacuation 45 connecté audit collecteur. Le collecteur est monté via des écrous 46 (Fig. 2) sur les vis verticales de montée 47 de systèmes de déplacement, par exemple au nombre de quatre, montés à espace angulaire régulier sur le bâti, pour permettre un déplacement vertical du collecteur et de l'ensemble des tubes de récupération, parallèlement à l'axe de rotation A de la cuve, entre une position basse escamotée et une position haute de service. . Dans la position escamotée, illustrée aux figures 1 et 2, les embouts tubulaires 43 sont disposés en dessous des socles 312. Dans la position de service, les tubes de récupération passent dans les ouvertures 312a des socles, les raccords 44 sont disposés entre les leviers 311a des pinces, et les embouts sont en appui contre les becs. La position haute de service du collecteur sera définie de manière à s'assurer que tous les embouts sont en appui contre les becs avec un écrasement vertical minimal de chaque embout pour garantir une bonne étanchéité, cet écrasement minimal étant par exemple de l'ordre de 0,1 à 0,2 mm. Lors des opérations de remplissage de bouteilles, le dispositif de nettoyage 4 est maintenu en position basse escamotée. Pour le nettoyage de la machine, un agent de nettoyage est chargé dans la cuve de liquide de remplissage et la cuve est stoppée en rotation dans une position telle que les tubes de récupération et les becs de remplissage soient sensiblement alignés verticalement. Les tubes de récupération sont alors amenés en position de service par actionnement des vis de montée 47, les raccords disposés entre les pinces garantissant un bon alignement axial des becs et des tubes de remplissage, et les clapets des becs sont commandés en position ouverte pour faire circuler l'agent de nettoyage dans les becs. Le conduit d'évacuation 45 du collecteur est avantageusement relié à la cuve par un circuit équipé d'une pompe pour le recyclage en circuit fermé de l'agent de nettoyage vers la cuve. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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L'invention concerne un dispositif de nettoyage d'une machine de remplissage de récipients comprenant une pluralité de becs de remplissage, et une machine correspondante. Le dispositif de nettoyage comprend une pluralité de tubes de récupération d'agent de nettoyage, chaque tube de récupération étant déplaçable entre une position de service dans laquelle ledit tube est apte à récupérer un agent de nettoyage délivré par un bec, et une position escamotée dans laquelle ledit tube est écarté dudit bec, des moyens de collecte auxquels sont reliés lesdits tubes, des moyens de déplacement des tubes entre leur position de service et leur position escamotée, et des moyens d'étanchéité comprenant des embouts tubulaires (43) aptes à venir s'intercaler entre les becs (32) et les extrémités supérieures (41b) des tubes (41) dans leur position de service, et à diminuer axialement en longueur, de manière élastique, pour compenser les différences de hauteur entre les becs.
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1. Dispositif de nettoyage pour une machine de remplissage de récipients comprenant une pluralité de becs de remplissage, ledit dispositif de nettoyage comportant - une pluralité de tubes de récupération d'agent de nettoyage, chaque tube de récupération étant déplaçable entre une position de service dans laquelle ledit tube est apte à récupérer par sa partie supérieure un agent de nettoyage délivré par un bec de remplissage, et une position escamotée dans laquelle ledit tube est écarté dudit bec de remplissage pour permettre le remplissage de récipients, - des moyens de collecte auxquels sont reliés lesdits tubes de récupération pour collecter l'agent de nettoyage récupéré par lesdits tubes de récupération, - des moyens de déplacement des tubes de récupération entre leur position de service et leur position escamotée, et - des moyens d'étanchéité garantissant l'étanchéité entre les becs de remplissage et les tubes de récupération dans leur position de service, caractérisé en ce que lesdits moyens d'étanchéité comprennent des embouts tubulaires (43) aptes à venir s'intercaler entre les becs de remplissage (32) et les extrémités supérieures (41b) des tubes de récupération (41) dans leur position de service, lesdits embouts tubulaires étant aptes à diminuer axialement en longueur, de manière élastique, pour compenser les différences de hauteur entre les becs de remplissage. 2. Dispositif de nettoyage (4) selon la 1, caractérisé en ce que chaque embouttubulaire (43) comprend un tube en élastomère muni d'au moins une gorge annulaire extérieure (434)ä 3. Dispositif de nettoyage (4) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un embout tubulaire (43) est assemblé à l'extrémité supérieure de chaque tube de récupération (41), ledit embout venant en appui contre le bec de remplissage par son bord d'extrémité libre (433) dans la position de service du tube de récupération. 4. Dispositif de nettoyage (4) selon la 3, caractérisé en ce que chaque embout tubulaire (43) comporte un bord d'extrémité libre (433) chanfreiné définissant une surface tronconique de contact par laquelle ledit embout est apte à venir en appui contre une surface tronconique correspondante (323a) d'un bec de remplissage (32). 5. Dispositif de nettoyage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque embout tubulaire est assemblé sur un tube de récupération par l'intermédiaire d'un tube de raccordement rigide (44). 6. Dispositif de nettoyage selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (47) sont aptes à déplacer ensemble la pluralité de tubes de récupération entre leur position de service et leur position escamotée. 7. Dispositif de nettoyage selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de collecte comprennent un tube annulaire (42) sur lequel les tubes de récupération (41) sont assemblés verticalement par leur extrémité inférieure (41a), lesdits moyens de déplacement (47) étant aptes à déplacer verticalement en translation ledit tube annulaire. 8. Machine rotative de remplissage de récipients, comprenant un carrousel rotatif portant une pluralité de postes de remplissage, chaque poste de remplissage comprenant un bec de remplissage relié à des moyens de stockage de liquide de remplissage, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de nettoyage selon l'une des 1 à 7. 9. Machine selon la 8, caractérisée en ce que les becs de remplissage (32) sont disposés sensiblement verticalement avec leur orifice de décharge (321) orientés vers le bas, lesdits becs comprenant une partie inférieure tronconique contre la laquelle les embouts tubulaires (43) des tubes de récupération (41) viennent en appui par déplacement en translation verticale de leur position escamotée vers leur position de service. 10. Machine selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que chaque poste de remplissage (3) comprend des moyens de support de récipient comprenant un socle (312) apte à soutenir les récipients par leur fond et/ou une pince (311) apte à saisir les récipients par leur col, lesdits tubes de récupération (41) étant disposés en dessous des socles dans leur position escamotée et passant à travers les socles dans leur position de service, et/ou passant entre les leviers des pinces dans leur position de service.
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B
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B67,B08
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B67C,B08B
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B67C 7,B08B 9
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B67C 7/00,B08B 9/32
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FR2898944
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A1
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AGENCEMENT POUR LA FIXATION PROVISOIRE D'UNE PIECE DE CARROSSERIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
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"" L'invention concerne un agencement pour la mise en position et la fixation provisoire d'une pièce de carrosserie d'un 5 véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un agencement pour la mise en position et la fixation provisoire d'une pièce de carrosserie d'un véhicule automobile, notamment d'un capot, au cours d'une étape de fabrication du véhicule automobile, du type io qui comporte : - au moins une butée qui s'étend selon une direction dite verticale, perpendiculaire au plan général de la pièce de carrosserie, de manière qu'une portion de la pièce de carrosserie est en appui contre une surface d'appui supérieure d'une is première extrémité supérieure de la butée, lorsque la pièce de carrosserie est dans une position provisoire de fabrication ; et - des moyens de fixation de la butée sur la structure de caisse du véhicule automobile. Au cours de certaines étapes de la fabrication d'un 20 véhicule automobile, Il est parfois nécessaire de mettre en position et de fixer une pièce de carrosserie par rapport à la structure de la caisse du véhicule. Ainsi, au cours de l'étape de peinture de la carrosserie, la mise en position du capot du véhicule par rapport à la structure 25 du véhicule permet d'éviter que le capot entre en contact avec une autre pièce de la carrosserie, auquel cas les pièces en contact pourraient par exemple être collées entre elles. La fixation du capot par rapport à la structure du véhicule empêche notamment le capot de se lever quand il est plongé dans 30 un bain de peinture ou quand, par exemple, il subit une opération de cataphorèse. On connaît de nombreux agencements appartenant à l'état de la technique, qui permettent de mettre en position et de fixer 2 provisoirement une pièce de carrosserie par rapport à la structure du véhicule automobile. Selon un agencement de conception connue, deux butées similaires sont agencées verticalement à l'avant du véhicule, sur des éléments de structure, sous le capot, et qui sont éloignées transversalement. Les butées comportent une face d'appui sensiblement horizontale sur laquelle le capot est posé, afin de mettre le capot en position par rapport à la structure de caisse. De plus, l'agencement comporte un élément de fixation io permettant de fixer le capot par rapport à la structure de caisse, comme un fil qui est raccordé au nez du capot et à la structure de caisse du véhicule. L'inconvénient d'un tel agencement est le temps de montage qu'il nécessite, notamment le temps nécessaire à la is fixation du capot par l'élément de fixation qui s'effectue dans une zone peu accessible. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant une solution simple et économique. Dans ce but, l'invention propose un agencement du type 20 décrit précédemment, caractérisé en ce que la butée comporte des moyens démontables de fixation, qui sont aptes à fixer provisoirement la pièce de carrosserie, dans sa position de fabrication, par rapport à la structure de caisse du véhicule. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : 25 - les moyens de fixation comportent un doigt qui s'étend sensiblement verticalement, depuis la surface d'appui supérieure de la butée et à travers un orifice d'une portion de fixation de la pièce de carrosserie, et qui comporte des moyens de verrouillage du doigt dans l'orifice de la portion de fixation de la pièce de 30 carrosserie, - l'extrémité libre du doigt comporte au moins un ergot de verrouillage qui, par introduction verticale et rotation, est apte à 3 être engagé dans au moins un cran complémentaire de l'orifice de la portion de fixation, selon un montage dit à baïonnette, -les moyens de verrouillage sont des moyens de verrouillage démontables par emboîtement élastique du doigt dans l'orifice de la portion de fixation de la pièce de carrosserie, - le tronçon d'extrémité inférieure de la butée est fixé à la structure de caisse au moyen d'une vis qui traverse un trou de passage du tronçon d'extrémité inférieure de la butée et qui est vissée sur la structure de caisse, io - l'agencement comporte un gabarit amovible de réglage longitudinal et vertical de la position de la butée par rapport à la structure de la caisse, - l'agencement comporte deux butées similaires qui sont éloignées transversalement, 15 l'agencement comporte un gabarit commun de réglage des deux butées. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées parmi lesquelles 20 - la figure 1 est une vue schématique de dessus illustrant la partie avant d'un véhicule automobile dont le capot est fixé provisoirement sur deux butées, selon les enseignements de l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective illustrant une butée 25 de l'agencement de la figure 1 selon l'invention, qui est fixée sur la structure du véhicule et dans une portion de fixation du capot ; - la figure 3 est une vue en éclaté similaire à celle de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2 30 illustrant la mise en position de la butée de la figure 2 par rapport à la structure du véhicule au moyen d'un gabarit ; 4 - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 2 illustrant une butée selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5, illustrant la butée qui est fixée sur la structure du véhicule et dans une portion de fixation du capot. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. io Pour faciliter la compréhension de la description et des revendications, on utilisera à titre arbitraire et non limitatif les termes horizontal, vertical, inférieur, supérieur, longitudinal, transversal, en référence au trièdre L, T, V indiqué sur les figures. On a représenté à la figure 1 un agencement 10 pour la is mise en position et la fixation provisoire du capot 12 d'un véhicule automobile d'axe B général longitudinal. Le véhicule automobile est ici incomplet car en cours de fabrication. A ce stade de la fabrication, le véhicule comporte différents éléments de carrosserie qui sont fixés à la structure 14 20 de caisse du véhicule. Le capot 12 est monté pivotant autour d'un axe C transversal, entre une position ouverte et une position de fabrication, telle qu'illustrée aux figures 1 et 3, dans laquelle il s'étend sensiblement horizontalement au dessus d'une partie de 25 la structure 14 de caisse formant compartiment moteur. De manière connue, l'agencement 10 est situé dans une partie avant du compartiment moteur et comporte une butée gauche 16a et une butée droite 16b opposées transversalement, qui sont fixées à la structure 14 de caisse du véhicule, de 30 manière que le capot 12 est en appui vertical contre les butées 16a et 16b. Ainsi, l'agencement 10 permet au capot 12 d'être affleurant par rapport aux éléments de carrosserie voisins sans les toucher, dans le but de subir une opération de fabrication, telle qu'une opération de peinture par exemple. La butée gauche 16a et la butée droite 16b étant identiques et agencées symétriquement dans le compartiment s moteur selon l'axe B médian longitudinal du véhicule, les paragraphes suivants se limitent à la description de l'agencement 10 relatif à la butée gauche 16a, pour la clarté de la description. Comme on peut le voir à la figure 2, la butée 16a comporte un corps tronconique 28 qui s'étend verticalement selon l'axe D, io depuis un tronçon d'extrémité inférieure 18i jusqu'à un tronçon d'extrémité supérieure 18s. Le tronçon d'extrémité inférieure 18i comporte des moyens de fixation 30 pour réaliser la fixation de la butée 16a sur la structure 14 de la caisse du véhicule. 15 A cet effet, le tronçon d'extrémité inférieure 18i comporte une plaque 32 dont les grandes faces 32a et 32b s'étendent parallèlement vers le bas. La première grande face 32a de la plaque 32 est en appui contre une face 34a longitudinale verticale d'une patte de fixation 20 34 de la structure 14 de caisse. La patte de fixation 34 est ici raccordée à un longeron 36 qui s'étend sensiblement longitudinalement dans le compartiment moteur du véhicule. La patte de fixation 34 et la plaque 32 sont ici fixées par une vis 38 de fixation d'axe A transversal, qui traverse un trou 33 25 de la plaque 32 et qui est vissée dans un trou 31 taraudé de la patte de fixation 34, comme on peut le voir à la figure 3. Le tronçon d'extrémité supérieure 18s de la butée 16a comporte une surface d'appui 24 supérieure horizontale, qui est en appui vertical contre une surface inférieure 26i d'une portion 30 de fixation 26 du capot 12. Le capot 12 est ici un capot à double paroi. Il comporte une paroi supérieure 12s et une paroi inférieure 12i qui comporte la portion de fixation 26 du capot 12. 6 Conformément à l'invention, l'extrémité supérieure 18s de la butée 16a comporte des moyens 20 démontables de fixation, qui sont aptes à fixer provisoirement le capot 12 dans sa position provisoire de fabrication, par rapport à la structure 14 de caisse du véhicule. Les moyens 20 de fixation comportent un doigt 22 qui s'étend axialement selon l'axe D de la butée 16a depuis la surface d'appui 24 supérieure de la butée 16a et qui est reçu dans un orifice 42 de la portion de fixation 26 du capot 12. io Selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 2, 3 et 4, le doigt 22 coopère avec la portion de fixation 26 du capot 12 par emboîtement élastique. A cet effet, l'extrémité libre du doigt 22 comporte une tête 40 de verrouillage de forme globalement tronconique d'axe D, is formant moyens de verrouillage, qui fait saillie radialement par rapport au doigt 22, et qui comporte une portée 48 circulaire annulaire inférieure qui est en appui contre la surface supérieure 26s de la portion de fixation 26, de manière que le doigt 22 est retenu dans l'orifice 42 sensiblement sans jeu vertical. 20 A titre non limitatif, la tête 40 de verrouillage du doigt 22 peut être de forme cylindrique d'axe D, munie d'un chanfrein dans sa partie supérieure. Le doigt 22 comporte une portion 46 de raccordement entre la tête 40 de verrouillage et la surface d'appui 24 supérieure de la 25 butée 16a, dont le diamètre est sensiblement égal au diamètre de l'orifice 42, de manière que le doigt 22 est reçu sensiblement sans jeu radial dans l'orifice 42. On décrit maintenant l'ordre préféré des opérations de montage de la butée 16a par rapport au capot 12 et à la patte de 30 fixation 34 de la structure 14 de caisse. Dans un premier temps, la butée 16a est emmanchée axialement dans l'orifice 42 de la portion de fixation 26 du capot 12 par l'intermédiaire de la tête 40 de verrouillage qui se déforme 7 élastiquement, de manière que la butée 16a est verrouillée dans l'orifice 42. Ensuite, comme on peut le voir à la figure 4, on vient positionner un gabarit 50 de forme globalement parallélépipédique contre une face de référence de la structure 14 de la caisse, ici une face 52 horizontale du longeron 36, et contre la face 34a longitudinale verticale de la patte de fixation 34. Dans cette position, le gabarit 50 présente une face supérieure 50s sur laquelle la butée 16a prend appui par io l'intermédiaire de la face inférieure 54 de la plaque 32. Ainsi, le gabarit 50, dont la dimension verticale est déterminée par calcul pour un véhicule déterminé, permet de positionner verticalement le capot 12 par l'intermédiaire de la butée 16a dans sa position de fabrication, par rapport à la surface is 52 de référence. Dans une dernière étape, la butée 16a est fixée sur la patte de fixation 34 de la structure 14 de caisse au moyen de la vis 38. A titre non limitatif, la fixation de la butée 16a sur la patte 20 de fixation 34, peut s'effectuer par un ensemble vis écrou (non représenté), ou par tout autre moyen démontable. Selon un second mode de réalisation représenté aux figures 5 et 6, le doigt 22 est verrouillé dans l'orifice 42 de la portion de fixation 26 du capot 12 par un montage dit à 25 baïonnette. Pour permettre le montage dit à baïonnette, la tête 40 de verrouillage comporte deux ergots 56 diamétralement opposés, qui font saillie radialement par rapport au doigt 22. Avantageusement, les ergots 56 comportent un chanfrein 30 44 pour aider à l'insertion du doigt 22 dans l'orifice 42. La portion de fixation 26 du capot 12 comporte deux crans 58 diamétralement opposés qui s'étendent depuis l'orifice 42, et qui sont aptes à recevoir les deux ergots 56 du doigt 22. 8 Le montage de la butée 16a par rapport au capot 12 est effectué par emmanchement axial de la tête 40 de verrouillage dans l'orifice 42, selon une orientation angulaire telle que les ergots 56 pénètrent dans les crans 58 associés. Ensuite, on fait pivoter la butée 16a axialement d'un quart de tour environ par rapport à l'orifice 42 de la portion de fixation 26, de manière que la portée 48 inférieure de la tête 40 de verrouillage est en appui contre la surface supérieure 26s de la portion de fixation 26, afin de retenir le doigt 22 dans l'orifice 42, io sensiblement sans jeu, comme on peut le voir à la figure 6
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L'invention concerne un agencement (10) pour la mise en position et la fixation provisoire d'une pièce de carrosserie (12) d'un véhicule automobile, notamment d'un capot, au cours d'une étape de fabrication du véhicule automobile, du type qui comporte au moins une butée (16a) qui s'étend selon une direction perpendiculaire au plan général de la pièce de carrosserie (12), de manière qu'une portion (26) de la pièce de carrosserie (12) est en appui contre une surface d'appui (24) de la butée (16a), lorsque la pièce de carrosserie (12) est dans une position provisoire de fabrication, et des moyens de fixation (30) de la butée (16a) sur la structure (14) de caisse du véhicule automobile, caractérisé en ce que la butée (16a) comporte des moyens démontables de fixation (20), qui sont aptes à fixer provisoirement la pièce de carrosserie (12), dans sa position de fabrication.
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1. Agencement (10) pour la mise en position et la fixation provisoire d'une pièce de carrosserie (12) d'un véhicule automobile, notamment d'un capot, au cours d'une étape de fabrication du véhicule automobile, du type qui comporte : - au moins une butée (16a) qui s'étend selon une direction dite verticale, perpendiculaire au plan général de la pièce de carrosserie (12), de manière qu'une portion (26) de la pièce de carrosserie (12) est en appui contre une surface d'appui (24) io supérieure d'une première extrémité (18s) supérieure de la butée (16a), lorsque la pièce de carrosserie (12) est dans une position provisoire de fabrication ; et -des moyens de fixation (30) de la butée (16a) sur la structure (14) de caisse du véhicule automobile, 15 caractérisé en ce que la butée (16a) comporte des moyens démontables de fixation (20), qui sont aptes à fixer provisoirement la pièce de carrosserie (12), dans sa position de fabrication, par rapport à la structure (14) de caisse du véhicule. 2. Agencement (10), selon la 1, caractérisé 20 en ce que les moyens de fixation (20) de la pièce de carrosserie (12), comportent un doigt (22) qui s'étend sensiblement verticalement, depuis la surface d'appui (24) supérieure de la butée (16a) et à travers un orifice (42) d'une portion de fixation (26) de la pièce de carrosserie (12), et qui comporte des moyens 25 de verrouillage (40) du doigt (22) dans l'orifice (42) de la portion de fixation (26) de la pièce de carrosserie (12). 3. Agencement (10), selon la 2, caractérisé en ce que l'extrémité libre du doigt (22) comporte au moins un ergot (56) de verrouillage qui, par introduction verticale et 30 rotation, est apte à être engagé dans au moins un cran (58) complémentaire de l'orifice (42) de la portion de fixation (26), selon un montage dit à baïonnette. Io 4. Agencement (10), selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (40) sont des moyens de verrouillage démontables par emboîtement élastique du doigt (22) dans l'orifice (42) de la portion de fixation (26) de la pièce de carrosserie (12). 5. Agencement (10), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tronçon d'extrémité inférieure (18i) de la butée (16a) est fixé à la structure (14) de caisse au moyen d'une vis (38) qui traverse un trou de io passage (33) du tronçon d'extrémité inférieure (18i) de la butée (16a) et qui est vissée sur la structure (14) de caisse. 6. Agencement (10), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agencement (10) comporte un gabarit (50) amovible de réglage longitudinal et is vertical de la position de la butée (16a) par rapport à la structure (14) de caisse. 7. Agencement (10), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agencement (10) comporte deux butées (16a, 16b) similaires qui sont 20 éloignées transversalement. 8. Agencement (10), selon les 6 et 7, caractérisé en ce que l'agencement (10) comporte un gabarit (50) commun de réglage des deux butées (16a, 16b).
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FR2889065
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NOUVELLE METHODE DE CHIRURGIE LASER OCULAIRE LASEK
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L'opération de chirurgie réfractive (correction de la myopie, de l'hypermétropie et de l'astigmatisme) dénommée LASEK (Laser Assisted Epithelial Keratomyleusis) est basée sur le principe suivant: - dépôt de quelques gouttes d'éthanol dilué à environ 20% à la surface de la cornée soulèvement de l'épithélium cornéen par un moyen mécanique réalisation du traitement au laser sur la surface cornéenne mise à nu (stroma) - remise en place de l'épithélium soulevé sur le stroma traité. Les inconvénients de cette méthode sont essentiellement liés à la cytotoxicité de l'éthanol qui dépend de la dilution et de son temps de contact. La séparation de l'épithélium cornéen du stroma sous-jacent nécessite l'utilisation d'une concentration et d'un temps d'application susceptibles de produire des réactions cytotoxiques dans les cellules épithéliales, rendant la cicatrisation et la récupération de la transparence longues et difficiles (Fig 1). Pour pallier à cet inconvénient certains proposent des méthodes mécaniques pour dissocier l'épithélium cornéen du stroma [1]. Quelque soit la qualité de ces dispositifs il est impossible d'obtenir une séparation précise au niveau de la membrane basale de l'épithélium sur la totalité de la surface cornéenne en suivant la courbure de la cornée. La couche basale des cellules épithéliales de la cornée est fixée par des hémidesmosomes sur la lame basale (membrane de Bowman, Fig 2). La Figure 2 montre schématiquement l'ancrage des cellules épithéliales (couche basale, cellules basales) sur la membrane basale, et la Figure 3 montre au microscope électronique l'ancrage de la membrane cellulaire épithéliale par des hémidesmosomes (hd). Des méthodes biochimiques d'isolement et caractérisation ainsi que des tomographies au microscope électronique ont rendu possible l'identification et la localisation spatiale des composants de la membrane cellulaire faisant partie des hémidesmosomes, comme le montre la Fiigure 4 (de la référence (12)) où on voit les protrusions macromoléculaires assurant la cohésion entre la membrane cellulaire et la lame basale: E-cadhérines, vinculines et autres. Comme le laisse deviner la Fig.2., ces macromolécules, venant de la membrane cellulaire d'une part, et de la lame basale d'autre part, s'interpénètrent pour former un réseau macromoléculaire dense. Il semble cependant que ces interactions n'impliquent pas de liaisons covalentes dont la rupture nécessiterait des moyens chimiques drastiques, ou encore des protéases comme la trypsine, couramment utilisée pour dissocier les cellules en culture. Les interactions entre ces molécules d'adhésion sont essentiellement de nature ionique (interaction de charges) et le plus souvent des interactions hydrophobes, basées sur l'exclusion de l'eau dans le voisinage de résidus d'aminoacides aliphatiques (hydrophobes) en contact. Les agents capables de dissocier de telles interactions sont les molécules organiques possédant une partie aliphatique, hydrophobe, et un pôle hydrophile pouvant interagir avec les molécules d'eau ainsi qu'avec des résidus d'aminoacides chargés. Une partie importante de ces interactions entre solvants et cadhérines (ou autre structure membranaire) repose aussi sur la compatibilité conformationnelle entre solvant et macromolécule membranaire et surtout de la capacité du solvant d'interagir avec la membrane cellulaire représentant un milieu lipidique complexe. Dans le cadre de l'invention, nous avons élaboré une méthode chimique de séparation de l'épithélium cornéen et du stroma cornéen utilisant le glycéroformal, l'isopropanol 30 ou l'acide palmitoléique, qui se sont avérés à la fois efficaces pour dissocier l'épithélium cornéen du stroma et d'une toxicité moindre comparée à l'utilisation de l'éthanol. Description Ainsi, la présente invention se rapporte à une solution de traitement de la cornée dans le cadre d'une opération de chirurgie réfractive de la cornée par laser, en particulier une opération LASEK, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé sélectionné parmi le glycéroformal, l'isopropanol et l'acide palmitoléique ou leur mélange, à une concentration se situant entre 10% et 50% en poids de la solution. Avantageusement, la solution comprend entre 40% et 60% ou encore entre 42% et 55%, de préférence 43%, 44% ou 45% en poids de glycéroformal, ou 52% d'isopropanol ou d'acide palmitoléique ou de leur mélange. Parmi ces composés, on utilise de préférence le glycérolformal (GF). Les molécules du GF se présentent sous deux formes différentes, en équilibre en solution: - 5-hydroxy-1,3-dioxane -4-hydroxymetlyl-1,3-dioxolane correspondant à la formule globale de C4H8O3 avec une masse moléculaire de 104,10. Les synonymes utilisés sont: methylidino-glycérol, glycérineformai et séricosol-N. Le GF est soluble dans l'eau, les alcools, l'acétone, les huiles essentielles, l'éther ou le glycérol. Le GF est très stable, aussi bien en milieu acide que basique. Comme base pour la solution, on utilise avantageusement un sérum physiologique stérile, notamment une solution de 0,9% de NaCl. Dans un deuxième aspect, l'invention porte sur une méthode de correction de la vision par laser, notamment les méthodes LASEK ou LASIK, comprenant: a) dépôt de quelques gouttes d'une solution telle que décrite ci-dessus à la surface de la cornée, b) soulèvement de l'épithélium cornéen par un moyen mécanique; c) réalisation du traitement au laser sur la surface cornéenne mise à nu (stroma), et d) remise en place de l'épithélium soulevé sur le stroma. L'étape c) peut être réalisée par tout dispositif laser permettant de corriger la vision par voie LASIK ou LASEK par ablation biodynamique régulée dans la cornée d'un oeil. Les techniques LASIK ou LASEK sont connues de l'homme du métier et décrites dans WO 04/002382 et WO 02/49611 et dans les publications Pallikaris et al., "Laser In-Situ Keratomileusis", Lasers in Surgery and Medicine, volume 10, Pages 463-468 (1990); Carr et al., "Laser In-Situ Keratomileusis ", Ophthalmology Clinics of North America volume 10, pages 533-543 (1997); Gimbel et al., "Indications, Results, and Complications of LASIK", Current Opinion in Ophthalmology, volume 9, pages 3-8 (1998); Farah et al., "Laser In-Situ Keratomileusis: Literature Review of a Developing Technique " Journal of Cataract and Refractive Surgery, volume 24, pages 1059-1063 (1998); and Wilson, "LASIK Surgery", AORN Journal, volume 71, pages 963-983 (2000). On pourra également se référer aux publications dans la partie Références ci-après. Lors de l'étape a), on applique la solution de traitement de l'invention de préférence pendant 10 à 60 secondes, par exemple 30 secondes. Avantageusement, on utilise à cet effet une solution stérile isotonique comprenant de 40% à 45% de glycérolformal. Dans un troisième aspect, l'invention vise un dispositif pour mettre en oeuvre cette méthode comprenant des moyens de correction de la vision par laser, notamment LASEK ou LASIK, et une solution telle que définie cidessus. Dans un quatrième aspect, l'invention vise l'utilisation d'un composé sélectionné parmi le glycéroformal, l'isopropanol et l'acide palmitoléique ou leur mélange pour la préparation d'une solution de traitement de la cornée dans le cadre d'une opération de chirurgie réfractive de la cornée par laser. Plus spécifiquement, ladite solution est préparée de sorte à comprendre une concentration en glycéroformal, isopropanol, acide palmitoléique ou leur mélange se situant entre 10% et 60% en poids. La solution peut être réalisée à base de sérum physiologique stérile. Pour la suite de la description, on fera référence aux légendes des figures. Légendes Figure 1: Effet de l'éthanol sur la cornée humaine. la. La couche des cellules basales épithéliales est très altérée (Microscope électronique à transmission; G=4000x) lb. Les cellules sont en grande partie détruites: membrane nucléaire rompue (fléchée). (Microscopie électronique à transmission, G=7900x) l c. Le clivage de la membrane basale semble plus diffus mais non significatif. (Microscopie électronique à transmission, G=57000x) Figure 2: Schéma de l'épithélium cornéen Représentation schématique de la couche épithéliale de la cornée et son insertion sur la lame basale (M.B.) du stroma. Les desmosomes et hemidesmosomes sont visibles. Figure 3: Ultrastructure du contact épithélium stroma Microscopie électronique du contact entre cellules épithéliales de la couche basale (EP) et la lame basale de la cornée (BM), avec la membrane de Browman. Les hémidesmosomes (hd) sont bien visibles. Figure 4: Représentation schématique du contact cellule/cellule 4a. Le contact entre deux cellules par desmosomes est illustré sur cette figure, qui montre le contact étroit entre les protéines membranaires des cellules voisines (surtout c-cadhérines) provenant des cellules. 4b. Des molécules individuelles de cadhérines sont représentées; Figure 5: Effet du glycérol format sur la cornée humaine 5a. La couche des cellules basales de l'épithélium cornéen est en majeur partie préservée (Microscopie électronique à transmission, G=4000x) 5b. La membrane nucléaire (fléchée), la chromatine et le nucléole sont représentatifs d'une cellule non altérée, fonctionnelle (Microscopie électronique à transmission, G=7900x). 5c. Le clivage de la membrane basale est relativement marqué (Microscopie électronique à transmission, G=57000x). Figure 6: Repli de l'épithélium d'une cornée humaine après action du glycérol formai Photographie d'une cornée humaine traitée in vitro d'abord avec le glycérol formal, pour pouvoir ensuite replier l'épithélium cornée de la zone du stroma à traiter. On peut noter la mince couche épithéliale (-') formant un lambeau intact. Figure 7: Innocuité du glycérol formai appliqué sur cornées de lapins Les figures représentent des coupes histologiques de cornées de lapins sur lesquelles le glycérol formal a été appliqué pendant une minute. 7a. Coupe faite 24 heures après l'application du glycérol formal 7b. Coupe faite 48 heures après l'application du glycérol formal Le stroma est marqué par un astérisque. On constate sur les deux coupes l'absence totale de cellules inflammatoires jusqu'à 48 heures après la chirurgie. Figure 8: Représentation schématique d'une hémidesmosome dans la peau Dans la peau les hémidesmosomes (HD) lient l'épiderme sur la lame basale dermoépidermique. Sont représentés schématiquement les collagènes de types I, III, IV et VII, la fibronectine, les intégrines et les filaments intermédiaires, qui participent dans la fixation de l'épiderme sur le derme. Exemple 1: Tests de toxicité cellulaire De nombreuses cellules traitées à l'éthanol sont vacuolées, les noyaux fortement 5 altérées et les cellules nécrosées (Fig 1). Nous avons identifié en revanche que le glycéroformal et l'isopropanol sont capables de relâcher suffisamment les liaisons hemidesmosomiques pour permettre la séparation de la couche épithéliale intacte du stroma cornéen (Fig 5) et qu'il s'est révélé moins toxique sur l'épithélium. Les composés de l'invention ci-dessus mentionnés ont été testés pour leur efficacité sur cornées humaines obtenues de la Banque Française des Yeux. Comme le montre le Tableau I et la Fig 6, après l'application pendant 60 à 120 secondes d'une solution de glycérolformal de 43% (4,13 molaire) on soulève facilement la couche épithéliale intacte. Des tests de cytotoxicité effectués sur cornée humaine et sur culture de cellules épithéliales humaines ont confirmé la non-toxicité du glycérolformal > l'absence de cellules mortes prenant le colorant vital (bleu Trypan). Quant à l'isopropanol, il est légèrement plus toxique que le glycérolformal, mais nettement moins que l'éthanol. Tableau I: Effet d'une incubation de 10 minutes avec l'éthanol, l'isopropanol et le glycérolformal sur la survie des cellules épithéliales cornéennes de 4ème passage. Concentration (M) % cellules mortes S.D. témoin 12,8 éthanol 4,35 83,8 18,5 éthanol 2,175 45,0 6,5 éthanol 1,08 48, 4 5,2 isopropanol 4,35 71,1 15,1 isopropanol 2,175 44,2 8,9 isopropanol 1, 08 43,4 9,3 glycérolformal 4,35 51,1 10,5 glycérolformal 2,175 31,6 7,1 glycérolformal 1,08 3 0,3 4,6 Exemple 2: Test d'irritation sur la cornée du lapin Nous avons comparé la toxicité du glycérolformal et de l'éthanol sur la cornée de lapin vivant en appliquant une solution de 43% sur la cornée, et en observant les réactions après quelques minutes et jusqu'à 48 heures. On dépose sur la cornée d'un oeil de lapin anesthésié quelques gouttes d'éthanol ou de GF à des concentrations croissantes et on observe l'oeil en le comparant au côté non traité, pour détecter une éventuelle irritation pouvant se manifester par larmoiement, injection des capillaires ou autres réactions d'intolérance. Aucun signe d'irritation n'a été constaté jusqu'à 48 heures après l'application du produit GF. Une étude histologique a été effectuée sur les cornées traitées au GF et prélevées après 1 minute, 24 et 48 heures. Comme le montre la Fig. 5, la lame basale est intacte et on ne note aucune infiltration de cellules inflammatoires, même après 48 heures. Exemple 3: Modalité d'utilisation en clinique Le mode d'emploie du GF pour l'opération LASEK est adapté de celui utilisé avec l'éthanol (voir réf.(1)). Par exemple, on dispose quelques gouttes de la solution à 45%, dilué dans du sérum physiologique (NaCl 0,9% stérile) sur la cornée à l'aide du couteau de trépan de Hana qui permet de localiser l'emploi du solvant au centre de la cornée. Après l'application de ce trépan on rabat l'épithélium, on effectue le traitement au LASER, puis on rabat l'épithélium et on applique un pansement en attendant la cohésion qui doit s'établir rapidement entre l'épithélium et la membrane basale de la cornée. Le GF ne lèse pas les cellules épitheliales (Fig.-s 5 et 7). De plus, la readhésion et la re-épithélialisation s'effectuent rapidement et sans complication. La couche basale des cellules épitheliales de la cornée adhère à la membrane basale par des hémidesmosomes (Fig 7a). Par contre les cellules épitheliales sont soudées les unes sur les autres par des desmosomes (Fig 7b). Ces complexes adhésifs mettent en oeuvre des molécules transmembranaires de différente nature, en particulier des ccadhérines, du vinculine et des collagènes de type IV, VII et XIII (2,3). Ces molécules s'interpénètrent et interagissent dans l'espace intercellulaire sans toutefois établir des liaisons covalentes (Fig 8)- L'interaction entre ces molécules membranaires d'ancrage est basée surtout sur des conformations complémentaires au niveau des contacts, renforcés par des interactions hydrophobes entre séquences peptidiques riches en aminoacides aliphatiques et aussi par des interactions électrostatiques entre aminoacides chargés positivement et négativement. D'après une étude approfondie (2) les résidus tryptophane en bout de chaîne N-terminale jouent un rôle important, confirmant l'importance des interactions hydrophobes. Il existe toutefois une différence essentielle entre hemidesmosome et desmosome. La Figure 8 montre schématiquement la structure d'une hemidesmosome. A la différence avec les desmosomes, le contact au niveau des hémidesmosomes n'est pas entre c-cadhérines des deux cellules épithéliales en contact, mais entre les constituants membranaires des cellules épithéliales de la couche basale et les constituants macromoléculaires de la lame basale: larninine, collagène de type IV et autres (Fig. 8) Il apparaît de nos expériences que le GF- ainsi que d'autres solvants testés, comme l'isopropanol - dissocient sélectivement les contacts par hémidesmosomes et n'attaquent que lentement (ou pas du tout) les contacts par desmosomes. Cette attaque différentielle est à ramener à la différence de composition macromoléculaire de ces deux types de contacts cellulaires. Pour dissocier ces interactions les solvants doivent posséder des résidus aliphatiques pour interagir et relâcher les interactions hydrophobes et aussi des groupements polaires, pour dissocier les liaisons hydrogènes et électrostatiques. Il y a à cet égard une différence entre les hémidesmosomes qui fixent la couche basale des cellules épithéliales sur la lame basale et les desmosomes qui scellent les cellules épithéliales les unes sur les autres. Les hémidesmosomes assurent une interaction forte entre les constituants des lames basales, collagènes de type IV, VII et XIII, laminine, nidogène et perlecan et les protéines membranaires des cellules épithéliales des couches basales, essentiellement les intégrines. Pour les desmosomes entre cellules épithéliales voisines on ne fait intervenir que les cadhérines et vinculines des deux cellules voisines. Nos expériences ont montré que le solvant préconisé pour cette application, le GF, exerce un effet rapide et sélectif au niveau des hémidesmosomes, mais respecte davantage l'intégrité des desmosomes. En effet, comme le montre la Fig. 6, après application du GF sur une cornée humaine (obtenue de la Banque Française des Yeux) on peut soulever la couche épithéliale intacte, confirmant le clivage sélectif des hémidesmosomes entre la couche basale des cellules épithéliales et la lame basale. Les desmosomes entre les cellules épithéliales sont restés intacts. Exemple 4: Comparaison des différents solvants La méthodologie ci-dessus décrite et en particulier la culture des cellules épithéliales en multicouche sur matrigel (un bon substitut aux membranes basales) a permis d'identifier d'autres molécules capables de dissocier la couche des cellules épithéliales de la cornée de la lame basale. L'isopropanol est efficace à la concentration allant de 50 à 55%, par exemple 52% (8,26 M). L'aide (acide-cis-9-hexadécanoique) présente la capacité de dissocier l'épithélium cornéen du stroma par exemple à la concentration de 10 mg/ml en 60 secondes. Ces résultats sont présentés dans les Tableaux II et III ci-après. Tableau II Solvant Temps de contact Facilité de Qualité de (seconde) dissociation l'épithélium Ehtanol 60 ++++ ++ Glycérol formai 60 ++++ ++++ Acide 60 +++ ++ Tableau III. Conditions de dissociation de la couche épithéliale des cornées humaines reçues de la Banque Française des Yeux avec les solvants organiques. Le nombre des + indique l'efficacité du solvant. solvant concentration temps (sec) facilité de qualité de d'application dissociation l'épithélium % M ethanol 20 4,13 30 ++ + 4,13 60 +++ ++(+) isopropanol 26 4,13 120 + + 52 8,26 60 ++++ ++ glycérol- 43 4,13 60 +++ ++ + formai 43 4,13 120 ++++ ++++ Conclusion Au vu des résultats précités, le glycérolformal présente de nombreux avantages et résout les problèmes liés à l'utilisation de l'éthanol dans le cadre des opérations de chirurgie oculaire. Notamment, le glycérolformal est utile pour effectuer en plus grande sécurité l'opération LASEK. REFERENCES 1. Taneri S, Feit R, Azar DT, Safety, efficacy and stability indices of LASEK correction in moderate myopia and astigmatism. 2. Pallikaris IG, Naoumidi II, Kalyvianaki MI, Katsanevaki VJ, Epi-LASIK: comparative histological evaluation of mechanical and alcohol-assisted epithelial separation. J Cataract Refract Surg, 2003, 29, 1496-501 3. 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La présente invention concerne une nouvelle méthode pour améliorer l'opération de la cornée par laser, en particulier selon le procédé appelé LASEK. Cette méthode consiste à employer une composition de traitement de la cornée comprenant un composé sélectionné parmi le glycéroformal, l'isopropanol et l'acide palmitoléique ou leur mélange, à une concentration se situant entre 25% et 50% en poids.
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1. Solution de traitement de la cornée dans le cadre d'une opération de chirurgie réfractive de la cornée par laser, en particulier une opération LASEK, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé sélectionné parmi le glycéroformal, l'isopropanol et l'acide palmitoléique ou leur mélange, à une concentration se situant entre 10% et 60% en poids de la solution. 2. Solution selon la 1, comprenant entre 40% et 50% ou encore entre 42% et 55%, de préférence 43% ou 45% en poids de glycéroformal. 3. Solution selon la 1, comprenant 52% d'isopropanol ou d'acide palmitoléique ou de leur mélange. 4. Solution selon la 1 à base de sérum physiologique stérile, notamment une solution de 0,9% de NaCl. 5. Dispositif pour la mise en oeuvre d'une méthode de correction de la vision par laser, notamment les méthodes LASEK ou LASIK, comprenant: a) dépôt de quelques gouttes d'une solution de traitement définie selon l'une des 1 à 4 à la surface de la cornée, b) soulèvement de l'épithélium cornéen par un moyen mécanique; c) réalisation du traitement au laser sur la surface cornéenne mise à nu (stroma), et d) remise en place de l'épithélium soulevé sur le stroma; comprenant des moyens de correction de la vision par laser, notamment LASEK ou LASIK, et une solution selon l'une des 1 à 4. i 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'étape a) de la méthode comprend l'application de la solution de traitement pendant 10 à 60 secondes, par exemple 30 secondes. 7. Dispositif selon la 6, caractérisée en ce que la solution de traitement est une solution stérile isotonique comprenant de 40% à 45% de glycérolformal. 8. Utilisation d'un composé sélectionné parmi le glycéroformal, l'isopropanol et l'acide palmitoléique ou leur mélange pour la préparation d'une solution de traitement de la cornée dans le cadre d'une opération de chirurgie réfractive de la cornée par laser. 9. Utilisation selon la 8 pour la préparation d'une solution comprenant une concentration en glycéroformal, isopropanol, acide palmitoléique ou leur mélange se situant entre 10% et 60% en poids. 10. Utilisation selon la 9 caractérisée en ce que la solution est à base de sérum physiologique stérile.
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 31,A61K 9,A61P 27
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A61K 31/357,A61K 9/08,A61K 31/045,A61K 31/201,A61P 27/02
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FR2901752
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A1
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ARMATURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE, SIEGE COMPRENANT UNE TELLE ARMATURE, ET PROCEDE DE MONTAGE D'UNE TELLE ARMATURE
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L'invention concerne les armatures de siège de véhicule automobile. L'invention concerne notamment les armatures de siège de véhicule automobile comportant au moins : un cadre rigide incluant au moins une première traverse s'étendant entre deux armatures latérales, - une nappe de suspension présentant deux bords latéraux s'étendant respectivement le long desdites armatures latérales et des premier et deuxième bords d'extrémité s'étendant entre lesdits bords latéraux, ledit premier bord d'extrémité étant solidaire d'une réglette dotée de crochets accrochés à la première traverse et ledit deuxième bord d'extrémité étant fixé au cadre rigide à l'opposé de ladite première traverse. On connaît de nombreux exemples d'armatures de siège de ce type. Le document FR-A-2 853 288 décrit un exemple d'une telle armature de siège, comprenant une nappe textile de dossier et des moyens de fixation de ladite nappe de suspension au cadre du siège. Ce type de nappe de suspension nécessite d'accrocher à force la nappe sur les montants grâce à un profilé d'accrochage. Cette opération d'accrochage nécessite des efforts importants pour tendre la nappe de suspension pour arriver à réaliser cet accrochage, lesdits efforts étant réalisés soit manuellement, soit avec un outillage spécialisé. La présente invention a pour but de palier ces inconvénients, et notamment de faciliter le montage de la nappe textile d'un siège sur une chaîne de montage en juste à temps. A cet effet, une armature de siège de véhicule automobile du type précité est caractérisée en ce que : 2 - lesdits crochets et ladite première traverse sont adaptées au pivotement de ladite réglette entre au moins une première position angulaire dite de montage où la nappe de suspension n'est pas tendue et une deuxième position angulaire dite d'utilisation où ladite nappe de suspension est tendue, - ladite réglette comporte au moins un organe de fixation adapté pour se fixer sur la première traverse en maintenant la réglette dans la deuxième position angulaire. Grâce à ces dispositions, on assure que la nappe de suspension peut être montée sur le siège sans outillage, sans effort pour un opérateur de montage et en un temps plus court que dans l'art antérieur. Dans divers modes de réalisation de l'armature de siège selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - lesdits crochets sont situés à une première extrémité inférieure de la réglette, les organes de fixation sont disposés à une deuxième extrémité supérieure de la réglette, et la nappe de suspension est solidarisée avec ladite réglette en une position intermédiaire entre les crochets et les organes de fixation, pour faire effet de bras de levier sur la tension de ladite nappe de suspension ; -lesdits crochets sont venus de matière avec la réglette et présentent une forme de C élastique ; - lesdits organes de fixation sont des clips élastiques venus de matière avec la réglette ; - ladite réglette est en matière plastique ; - ladite réglette a une forme de h minuscule. - la première traverse comprend un arbre cylindrique adapté au pivotement de ladite réglette ; - ladite nappe de suspension est en textile. L'invention se rapporte également à un siège de véhicule automobile comportant une armature telle que 3 définie ci-dessus, et une matelassure portée par ladite armature et recouverte d'une coiffe d'habillage. L'invention se rapporte également à un procédé de montage d'une armature de siège automobile telle que définie ci-dessus, comportant un cadre rigide, une nappe de suspension solidaire d'au moins une réglette, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : (a) fixer le deuxième bord d'extrémité de la nappe au cadre rigide à l'opposé de la première traverse, (b) positionner les crochets de la réglette sur la première traverse, ladite réglette étant dans une première position angulaire dite de montage où la nappe de suspension n'est pas tendue, (c) basculer ladite réglette dans une deuxième position angulaire dite d'utilisation où la nappe de suspension est tendue, et au moins un organe de fixation est utilisé pour maintenir fixe ladite réglette sur ladite première traverse dans ladite deuxième position angulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins . -la figure 1 est une vue d'ensemble schématique de 25 côté d'un siège automobile, - la figure 2 est une vue en coupe de côté de la partie avant du siège automobile selon l'invention, - la figure 3 est une vue en perspective de l'armature du siège automobile selon l'invention, 30 - la figure 4 est une vue en perspective de la réglette de l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe de côté de l'armature du siège automobile de la figure 3, la réglette de la nappe de suspension étant dans une première position 35 angulaire dite de montage, avant pivotement. - la figure 6 est une vue en coupe de côté de la 4 partie avant du siège, montrant les première et deuxième positions angulaires de la réglette de la nappe de suspension, - la figure 7 est une coupe en perspective de la partie avant du siège de la figure 3, la réglette étant dans la première position angulaire dite de montage, avant pivotement. - la figure 8 est une vue identique à la figure 7, la réglette étant dans la deuxième position angulaire dite 10 d'utilisation, après pivotement. La figure 1 représente schématiquement un siège de véhicule automobile 1 comportant un dossier 2, une assise 3 montée sur un plancher 4 par exemple par l'intermédiaire de glissières 5. 15 Comme représenté sur la figure 2, l'assise 3 comporte en outre une coiffe d'habillage 7, une matelassure 6 constituée d'un matériau élastique comme une mousse et une armature de siège 8 supportant ladite matelassure. 20 L'armature de siège 8, visible de manière plus détaillée en figure 3, comporte en outre un cadre rigide 10 constitué par exemple d'une première traverse 12 située à l'avant du siège 1, s'étendant entre deux armatures latérales 11, et d'une deuxième traverse 13 à l'arrière du 25 siège 1. Pour suspendre la matelassure 6 et l'occupant du siège, l'armature de siège 8 est complétée par une nappe de suspension 20 présentant deux bords latéraux 21 s'étendant respectivement le long desdites armatures latérales 11 et 30 présentant des premier et deuxième bords d'extrémité 22, 23 s'étendant entre lesdits bords latéraux 21. Le premier bord d'extrémité 22 est solidaire d'une réglette 30 permettant de fixer et de tendre ladite nappe de suspension 20 au cadre rigide 10, le deuxième bord d'extrémité 23 étant 35 préalablement fixé sur le cadre rigide 10 par exemple à l'aide d'une deuxième réglette 40, visible sur la figure 5. La nappe de suspension 20 est souvent réalisée en un matériau textile présentant une certaine élasticité et est rendue solidaire de ladite réglette 30 par tout moyen connu, comme par exemple la couture de ladite nappe de 5 suspension 20, ou l'extrusion ou co-extrusion de ladite réglette 30 sur la nappe de suspension 20, ou encore le surmoulage direct de ladite réglette 30 sur la nappe de suspension 20. Par conséquent, ladite réglette 30 sera avantageusement en plastique. La figure 4 présente une vue en perspective de la réglette 30 de la nappe de suspension 20, montrant que ladite réglette 30 est dotée de crochets 31 à une première extrémité inférieure 33 de la réglette et d'organes de fixation 32 à une deuxième extrémité supérieure 34 de la réglette. Ladite réglette 30 présente une forme générale de profil en forme de h minuscule dont la troisième extrémité 35 est solidaire de la nappe de suspension 20. Les crochets 31 sont par exemple venus de matière avec la réglette 30 et présentent une forme de C élastique, permettant de se fixer ou clipper sur le cadre rigide 10 et adaptés au pivotement de ladite réglette 30 entre au moins une première position angulaire dite de montage et une deuxième position angulaire dite d'utilisation, toutes deux représentées en figure 6. Une pluralité de crochets 31 telle que définie ci-dessus peut être installée le long de la première extrémité inférieure 33 de la réglette, chacun d'eux traversant une fenêtre 14 dégagée dans la première traverse 12 de l'armature de siège (visible sur la figure 7). Les organes de fixation 32 peuvent être de tous types connus par l'homme du métier. Ils sont utilisés pour fixer définitivement la réglette 30 sur la traverse 12 dans la deuxième position angulaire dite d'utilisation. Par exemple, lesdits organes de fixation 32 peuvent être des rivets, des pattes de sertissage ou, comme cela est représenté, des clips élastiques adaptés à venir 6 traverser des ouvertures 15 dégagées dans la première traverse visibles en figure 7 et adaptés à maintenir fixe sur la première traverse 12 ladite réglette 30 dans la deuxième position angulaire. Dans ce mode de réalisation, les organes 32 peuvent être venus de matière avec la réglette 30 et prendre la forme de boutons tronconiques en saillie depuis la face 36 de la réglette 30, présentant une portion intermédiaire d'un diamètre inférieur à la partie supérieure dudit organe de fixation, et fendu selon au moins un plan sensiblement perpendiculaire à ladite réglette 30 et dans la direction de ladite saillie. Une pluralité d'organes de fixation de ce type peut être installée sur la face 36 de la réglette 30, le long de la deuxième extrémité supérieure 34. Ces dispositions permettent d'obtenir une élasticité radiale importante desdits organes de fixation 32 et une résistance à l'arrachement pour maintenir la réglette 30 dans ladite deuxième position angulaire dite d'utilisation. La figure 5 est une vue en coupe de côté de l'ensemble de l'armature de siège 8 présentant la réglette 30 dans une première position angulaire dite de montage avant pivotement, la nappe de suspension 20 dans cette première position n'est pas tendue entre les premier et deuxième bords d'extrémité 22, 23, et ledit deuxième bord d'extrémité 23 est maintenu par une deuxième réglette 40 en forme de U engagée sur une extrémité extérieure saillante d'une deuxième traverse 13 de l'armature de siège. Ledit deuxième bord d'extrémité 23 pourrait être rendu solidaire de ladite deuxième traverse 13 par tout autre moyen utilisant des anneaux, des crochets ou un moyen de sertissage de la traverse sur la nappe de suspension. Ladite deuxième réglette 40 peut aussi être rendue solidaire directement des armatures latérales 11 de l'armature de siège par ses extrémités. La figure 6 est une vue en coupe identique à la figure 5 mais présentant uniquement la partie avant de 7 l'armature de siège 8, avec la réglette 30 dans la première position angulaire 30a dite de montage ayant une première direction Dl avant pivotement et dans la deuxième position angulaire 30b dite d'utilisation ayant une deuxième direction D2 après pivotement. L'opérateur montant l'armature de siège 8 agit par une force f appliquée au point F sur un dos 37 de la réglette opposé auxdits organes de fixation 32 de la face 36, afin de faire pivoter d'un angle a ladite réglette 30 autour d'un point O éventuellement matérialisé par un arbrel6 de l'armature de siège 8 sur lequel sont montés les crochets 31 et amener ladite réglette 30 dans la deuxième position angulaire de direction D2. Ladite réglette 30 se trouve alors dans la position 30b dite d'utilisation avec les organes de fixation 32 traversant la première traverse 12, solidarisant ladite réglette 30 dans cette deuxième position angulaire. Lors du pivotement de la réglette 30 pour le passage de la première position angulaire 30a vers la deuxième position angulaire 30b, le premier bord d'extrémité 22 de la nappe se déplace sur une longueur L entre un point A et un point B, provoquant la tension de la nappe de suspension 20. Le premier bord d'extrémité 22 de la nappe est solidarisé avec ladite réglette 30 en une position intermédiaire entre les crochets 31 et les organes de fixation 32, pour provoquer un effet de levier entre l'effort f fourni par l'opérateur et la tension t de la nappe de suspension 20 permettant à l'opérateur de monter manuellement et avec une moindre fatigue ladite nappe de suspension 20, dans les conditions d'une chaîne de montage de juste à temps. L'amplification du bras de levier est égale au rapport de la distance entre les points O et F, sur la distance entre les points O et A de la réglette 30. Par conséquent, la tension t de la nappe est égale à : 8 t = f. OF 0A La figure 7 est une coupe en perspective de la même partie avant de l'armature du siège, la réglette 30 étant dans la première position angulaire avant pivotement, montrant les fenêtres 14 traversées par les crochets 31 de la réglette 30 et montrant les ouvertures :L5 de le première traverse 12, adaptés pour accueillir les organes de fixation 32 de la réglette 30. La figure 8 est une vue identique à la figure 7, la réglette 30 étant dans la deuxième position angulaire après pivotement, la nappe de suspension 20 étant relativement plus tendue par l'effet du levier de ladite réglette 30 décrit ci-dessus
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Armature de siège de véhicule automobile comportant au moins un cadre rigide (10) incluant au moins une première traverse (12) s'étendant entre deux armatures latérales (11), une nappe de suspension (20) présentant deux bords latéraux (21) s'étendant respectivement le long des armatures latérales (11) et des premier et deuxième bords d'extrémité (22, 23) s'étendant entre les bords latéraux (21), le premier bord d'extrémité (22) étant solidaire d'une réglette (30) dotée de crochets (31) accrochés à la première traverse (12) et le deuxième bord d'extrémité (23) étant fixé au cadre rigide (10) à l'opposé de ladite première traverse (12). Les crochets (31) et la première traverse (12) sont adaptées au pivotement de la réglette (30) entre au moins une première position angulaire dite de montage où la nappe de suspension (20) n'est pas tendue et une deuxième position angulaire dite d'utilisation où la nappe de suspension (20) est tendue. La réglette (30) comporte au moins un organe de fixation (32) adapté pour se fixer sur la première traverse (12) en maintenant la réglette (30) dans la deuxième position angulaire.
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1. Armature de siège de véhicule automobile comportant au moins . - un cadre rigide (10) incluant au moins une première traverse (12) s'étendant entre deux armatures latérales (11), - une nappe de suspension (20) présentant deux bords latéraux (21) s'étendant respectivement le long desdites armatures latérales (11) et des premier et deuxième bords d'extrémité (22, 23) s'étendant entre lesdits bords latéraux (21), ledit premier bord d'extrémité (22) étant solidaire d'une réglette (30) dotée de crochets (31) accrochés à la première traverse (12) et ledit deuxième bord d'extrémité (23) étant fixé au cadre rigide (10) à l'opposé de ladite première traverse (12), caractérisée en ce que - lesdits crochets (31) et ladite première traverse (12) sont adaptées au pivotement de ladite réglette (30) entre au moins une première position angulaire dite de montage où la nappe de suspension (20) n'est pas tendue et une deuxième position angulaire dite d'utilisation où ladite nappe de suspension (20) est tendue, - ladite réglette (30) comporte au moins un organe de fixation (32) adapté pour se fixer sur la première traverse (12) en maintenant la réglette (30) dans la deuxième position angulaire. 2. Armature de siège de véhicule automobile selon la 1, dans laquelle lesdits crochets (31) sont situés à une première extrémité inférieure (33) de la réglette, les organes de fixation (32) sont disposés à une deuxième extrémité supérieure (34) de la réglette, et la nappe de suspension (20) est solidarisée avec ladite réglette (30) en une position intermédiaire entre les crochets (31) et les organes de fixation (:32) , pour mettre 10 en tension ladite nappe de suspension (20) par effet de bras de levier. 3. Armature de siège de véhicule automobile selon l'une des 1 à 2, dans laquelle lesdits crochets (31) sont venus de matière avec la réglette (30) et présentent une forme de C élastique. 4. Armature de siège de véhicule automobile selon l'une des 1 à 2, dans laquelle lesdits organes de fixation (32) sont des clips élastiques venus de matière avec la réglette (30). 5. Armature de siège de véhicule automobile selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite réglette (30) est en matière plastique. 6. Armature de siège de véhicule automobile selon 15 l'une des précédentes, dans laquelle ladite réglette (30) a une forme de h minuscule. 7. Armature de siège de véhicule automobile selon l'une des précédentes, dans laquelle la première traverse (12) comprend un arbre cylindrique (40) 20 adapté au pivotement de ladite réglette (30). 8. Armature de siège de véhicule automobile selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite nappe de suspension (20) est en textile. 9. Siège de véhicule automobile comportant une 25 armature selon l'une des précédentes, et une matelassure (6) portée par ladite armature et recouverte d'une coiffe d'habillage (7). 10. Procédé de montage d'une armature de siège automobile comportant un cadre rigide (10), une nappe de 30 suspension (20) solidaire d'au moins une réglette (30), ledit procédé comprenant les étapes suivantes : (a) fixer le deuxième bord d'extrémité (23) de la nappe au cadre rigide (10) à l'opposé de la première traverse (12), 35 (b) positionner les crochets (31) de la réglette sur la première traverse (12), ladite réglette (30) étant 11 dans une première position angulaire dite de montage où la nappe de suspension (20) n'est pas tendue, (c) basculer ladite réglette (30) dans une deuxième position angulaire dite d'utilisation où la nappe de suspension (20) est tendue, et au moins un organe de fixation (32) est utilisé pour maintenir fixe ladite réglette (30) sur ladite première traverse (12) dans ladite deuxième position angulaire.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/58,B60N 2/70
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FR2899805
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN MONOMERE CYANOACRYLATE ET AU MOINS UN POLYURETHANE NON-IONIQUE
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La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable et au moins un polyuréthane non-ionique, une utilisation de cette composition pour le traitement des cheveux ainsi qu'un procédé de traitement la mettant en oeuvre. Les cheveux sont généralement abîmés et fragilisés par l'action des agents atmosphériques extérieurs tels que la lumière et les intempéries, et par des traitements mécaniques ou chimiques tels que le brossage, le peignage, les décolorations, les permanentes et/ou les teintures. Il en résulte que les cheveux sont souvent difficiles à discipliner, en particulier ils sont difficiles à démêler ou à coiffer, et les chevelures, même abondantes, conservent difficilement une coiffure de bon aspect en raison du fait que les cheveux manquent de vigueur, de volume et de nervosité. Ainsi, pour remédier à cela, il est maintenant usuel d'utiliser des produits de coiffage qui permettent de conditionner les cheveux en leur apportant notamment du corps, de la masse ou du volume. Ces produits de coiffage sont généralement des compositions cosmétiques capillaires comprenant un ou plusieurs polymères qui présentent une forte affinité pour les cheveux et qui ont le plus souvent pour fonction de former un film à leur surface en vue de modifier leurs propriétés superficielles, notamment pour les conditionner. Un inconvénient lié à l'utilisation de ces compositions capillaires réside dans le fait que les effets cosmétiques conférés par de telles compositions ont tendance à disparaître, notamment dès le premier shampooing. Afin de remédier à cet inconvénient, il est théoriquement possible d'accroître la rémanence du dépôt de polymères en effectuant directement une polymérisation radicalaire de certains monomères au niveau des cheveux. Toutefois, les traitements ainsi obtenus sont inacceptables au point de vue cosmétique. En effet, on constate généralement une forte dégradation de la fibre liée probablement à la présence des amorceurs de polymérisation et les cheveux ainsi traités sont difficilement démêlables. Il est connu du document FR 2 833 489 d'utiliser des monomères cyanoacrylate polymérisant par voie anionique directement à la surface du cheveu en présence d'un agent nucléophile tel que des ions hydroxyde (OH-) contenus dans l'eau à pH neutre. Ainsi, une fois déposés sur la chevelure, ces monomères forment un polymère conduisant à un conditionnement rémanent aux shampooings. Cependant, il a été observé que les propriétés cosmétiques obtenues à partir de ce procédé n'étaient pas satisfaisantes. Il existe donc un réel besoin de trouver des compositions cosmétiques, notamment pour le conditionnement des cheveux, qui soient rémanentes aux shampooings tout en conservant de bonnes propriétés cosmétiques, c'est-à-dire d'apporter du corps, de la masse, du volume aux cheveux ceci de manière durable. De manière surprenante et avantageuse, la Demanderesse vient de découvrir qu'en associant des polyuréthanes non-ioniques à un monomère cyanoacrylate polymérisable dans des proportions particulières, il était possible de résoudre ces problèmes. La demanderesse a plus particulièrement constaté qu'en appliquant sur la chevelure une telle composition, il se formait in situ un revêtement ou un gainage rémanent. Sans que cette explication soit limitative, il semble que ce soit les ions hydroxyde (OH") contenus dans l'eau à pH neutre absorbée par les cheveux qui enclenchent le processus de polymérisation anionique à l'interface composition de traitement-cheveux. Le polyuréthane présent dans la composition se trouve ainsi imbriqué dans la structure polymérique obtenue, ce qui permet d'améliorer les propriétés cosmétiques de la chevelure. Ainsi, une telle composition permet d'améliorer les propriétés cosmétiques de la chevelure, et ceci de manière durable. La présente invention a donc notamment pour objet une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable et au moins un polyuréthane non-ionique. L'invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la composition cosmétique selon l'invention. Un autre objet de la présente invention consiste en une utilisation de la composition cosmétique pour le traitement des cheveux. En particulier, l'invention concerne une utilisation de la composition cosmétique pour le conditionnement des cheveux. Plus particulièrement encore, l'invention concerne une utilisation de la composition cosmétique pour la coloration des cheveux. L'invention a encore pour objet des dispositifs à plusieurs compartiments ou kits. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Le ou les monomères cyanoacrylate présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (I) : R1 _ÇN R2 COXR' 3 (I) dans laquelle : X désigne NH, S ou O, R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : -un atome d'hydrogène, -un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène. R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C l-C 10. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou - (CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants R1 et R2 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoïques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. De préférence R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C l 0. De préférence, R'3 est un groupe hydrocarboné saturé comportant de 1 à 10 atomes de carbone ou un groupe alcènyle en C2- C10. De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (I), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylate de polyfluoroalkyle tels que : l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : CN COOCH2CF2CHF2 (II) ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : CN COOCH2CF3 30 (III) b) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle R1\ /CN / \ R2 COOR' 3 (IV) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-CIO ou alcoxy(C 1-C4) alkyle(C l -C 10). On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2- 10 cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxypropyle, le 2- 15 éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères 20 cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylate d'octyle de formule (V) et leurs mélanges : CN COOR'3 25 (V) dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CI12-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CI3.5 Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Dans le cadre de la présente invention, les monomères cyanoacrylate de formule (I) sont des monomères capables de polymériser par voie anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Les monomères cyanoacrylate de formule (I) selon la présente invention peut être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. Le monomère cyanoacrylate dans la composition cosmétique conforme à l'invention est introduit de préférence en une quantité allant de 0.1% à 99.9% en poids, de préférence de 0.5 à 40% en poids. La composition selon la présente invention comprend au moins un polyuréthane non-ionique. Ce polyuréthane peut être non-associatif ou associatif Par polyuréthane non associatif, on entend au sens de la présente invention. des polycondensats comprenant au moins une séquence polyuréthane et ne comprenant pas, dans leur structure, de chaîne alkyle ou alcényle, terminale ou pendante, comportant plus de 10 atomes de carbone. Ils sont décrits en particulier dans les brevets EP 0 751 162, EP 0 637 600, FR 2 743 297 et EP 0 648 485 dont la Demanderesse est titulaire, ainsi que les brevets EP 0 656 021 ou WO 94/03510 de la Société BASF et EP 0 619 111 de la Société National Starch. Les polyuréthanes non associatifs utilisés conformément à l'invention peuvent être solubles dans le milieu aqueux cosmétiquement acceptable, ou encore former une dispersion dans ce milieu. La dispersion peut comprendre alors au moins 0,05 % de tensioactif permettant la mise en dispersion et le maintien en dispersion du polyuréthane non associatif. Selon l'invention, on peut utiliser tout type de tensioactif dans ladite dispersion, mais de préférence un tensioactif non ionique. La taille moyenne des particules du polyuréthane non associatif dans la dispersion est de préférence comprise entre 0,1 et 1 micromètre. A titre d'exemple, le polyuréthane non associatif peut être formé par un arrangement de blocs, cet arrangement étant obtenu notamment à partir de : (1) au moins un composé qui contient deux ou plus de deux atomes d'hydrogène actifs par molécule ; (2) au moins un diol ou un mélange de diols contenant des fonctions acides ou leurs sels ; et (3) au moins un di- ou polyisocyanate. Avantageusement, les composés (1) sont choisis dans le groupe comprenant les diols, les diamines, les polyesterols, les polyétherols ou leurs mélanges. Les composés (1) qui sont préférés sont les polyéthylèneglycols et les polypropylèneglycols linéaires, en particulier ceux qui sont obtenus par réaction de l'oxyde d'éthylène ou de propylène avec l'eau ou du diéthylène ou du dipropylèneglycol en présence d'hydroxyde de sodium en tant que catalyseur. Ces polyalkylèneglycols ont généralement une masse moléculaire comprise entre environ 600 et 20 000. D'autres composés organiques préférés sont ceux qui ont des groupes mercapto, amino, carboxyle ou hydroxyle. Parmi ceux-ci, on cite plus particulièrement les composés polyhydroxylés tels que les polyéther-diols, les polyester-diols, les polyacétal-diols, les polyamide-diols, les polyester-polyamide-diols, les poly(alkylène éther)-diols, les polythioéther-diols et les polycarbonate-diols. Les polyéther-diols préférés sont, par exemple, les produits de condensation d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène ou de tétrahydrofurane, leurs produits de copolymérisation ou de condensation, greffés ou blocs, tels que les mélanges de condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène, et les produits de polymérisation d'oléfines, sous haute pression, avec les condensats d'oxyde d'alkylène. Des polyéther-diols appropriés sont par exemple préparés par condensation d'oxydes d'alkylène et d'alcools polyhydriques, tels que l'éthylèneglycol, le 1,2-propylèneglycol et le 1,4-butanediol. Les polyester-diols, polyester-amides, polyamide-diols sont de préférence saturés et sont obtenus, par exemple, à partir de la réaction d'acides polycarboxyliques saturés ou insaturés avec des alcools polyhydriques, des diamines ou des polyamines. Pour préparer ces composés, on peut utiliser, par exemple, l'acide adipique, l'acide succinique, l'acide phtalique, l'acide téréphtalique et l'acide maléique. Des alcools polyhydriques appropriés pour préparer les polyesters incluent par exemple l'éthylèneglycol, le 1,2-propylèneglycol, le 1,4-butanediol, le néopentylglycol et l'hexanediol. On peut aussi utiliser des aminoalcools, par exemple l'éthanolamine. Des diamines appropriées pour préparer les amide-polyesters sont l'éthylène-diamine et l'hexaméthylène-diamine. Des polyacétals appropriés peuvent être préparés, par exemple, à partir de 1,4-butanediol ou d'hexanediol et de formaldéhyde. Des polythioéthers appropriés peuvent être préparés, par exemple, par réaction de condensation entre des thioglycols seuls ou en combinaison avec d'autres glycols tels que l'éthylèneglycol, le 1,2-propylèneglycol ou avec d'autres composés polyhydroxylés. Les composés polyhydroxylés contenant déjà des groupements uréthannes, des polyols naturels, qui peuvent être davantage modifiés, par exemple, l'huile de ricin et les carbohydrates peuvent également être utilisés. Plus préférentiellement, le composé du groupe (1) est un polyestérol, notamment un polyester-diol formé par la réaction d'au moins un (di)-polyol (la) et d'au moins un acide (lb). Le (di)-polyol (la) est en particulier choisi dans le groupe comprenant le néopentylglycol, le 1,4-butanediol, l'hexanediol, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol, le propylèneglycol, le butylèneglycol, le néopentylglycol et (di)-polyéthylèneglycol. L'acide (lb) est en particulier choisi dans le groupe comprenant l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide adipique et l'acide (poly)-lactique. En tant que composé (2), on peut notamment utiliser un acide hydroxycarboxylique tel que l'acide diméthylol-propanoïque (DMPA) ou un acide 2,2-hydroxyméthyl-carboxylique. En général, le composé (2) est utile en tant que bloc de couplage. En tant que composés (2), on préfère ceux comprenant au moins un poly(acide carboxylique a,adihydroxylé). Les composés (2) particulièrement préférés conformément à l'invention sont ceux choisis dans le groupe comprenant l'acide 2,2-di-(hydroxyméthyl)acétique, l'acide 2,2-dihydroxyméthylpropionique, l'acide 2,2-dihydroxyméthylbutyrique, l'acide 2,2- dihydroxyméthylpentanoïque. Le di- ou polyisocyanate (3) peut être choisi en particulier dans le groupe comprenant l'hexaméthylène-diisocyanate, l'isophoronediisocyanate (IDPI), le toluylène-diisocyanate, le diphénylméthane- 4,4'-diisocyanate (DPMD) et le dicyclohexylméthane-4,4'-diisocyanate (DCMD), le méthylène-di-p-phényl-diisocyanate, le méthylène-bis(4-cyclohexylisocyanate), les toluène-diisocyanates, le 1,5-naphtalènediisocyanate, le 4,4'-diphénylméthane-diisocyanate, le 2,2'-diméthyl-4,4'-diphénylméthane-diisocyanate, le 1,3-phénylène-diisocyanate, le 1,4-phénylène diisocyanate, des mélanges de 2,4- et de 2,6-toluènediisocyanates, le 2,2'-dichloro-4,4'-diisocyanato-diphénylméthane, le 2,4-dibromo-1,5-diisocyanato naphtalène, le butane-1,4-diisocyanate, l'hexane-1,6-diisocyanate, et le cyclohexane-1,4-diisocyanate. Le polyuréthane non associatif peut être formé à l'aide d'un composé supplémentaire (4) servant en général à allonger sa chaîne. Ces composés (4) peuvent être choisis dans le groupe comprenant notamment les glycols saturés ou insaturés tels que l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol, le néopentylglycol, le triéthylène glycol ; les aminoalcools tels que l'éthanolamine, la propanolamine, la butanolamine ; les amines primaires hétérocycliques, aromatiques, cycloaliphatiques, et aliphatiques ; les diamines ; les acides carboxyliques tels que les acides carboxyliques aliphatiques, aromatiques et hétérocycliques comme les acides oxalique, succinique, glutarique, adipique, sébacique et téréphtalique ; et les acides aminocarboxyliques. Les composés (4) préférés sont les diols aliphatiques. Les polyuréthanes non associatifs utilisés selon l'invention peuvent également être encore formés à partir de composés supplémentaires (5) ayant un squelette siliconé tels que les polysiloxanes, les polyalkylsiloxanes ou les polyarylsiloxanes, notamment les polyéthylsiloxanes, les polyméthylsiloxanes et les polyphénylsiloxanes, comportant éventuellement des chaînes hydrocarbonées greffées sur les atomes de silicium. Les polyuréthanes non associatifs utilisés avantageusement comprennent un motif répétitif de base répondant à la formule générale (VI) : -O-B-O-CO-NH-R-NH-CO-(VI) dans laquelle : - B est un groupe hydrocarboné divalent en C l à C30, ce groupe étant substitué ou non par un groupement comportant une ou plusieurs fonctions acides carboxyliques et/ou une ou plusieurs fonctions acides sulfoniques, lesdites fonctions acides carboxyliques et/ou sulfoniques étant sous forme libre ou bien neutralisées partiellement ou totalement par une base minérale ou organique, et - R est un groupe divalent choisi parmi les groupes hydrocarbonés aliphatiques en Cl à C20, cycloaliphatiques en C3 à C20 et aromatiques en C6 à C20, comme par exemple les groupes alkylène en C l à C20, arylène en C6 à C20, cycloalkylène en C3 à C20, ou leurs combinaisons, ces groupes étant substitués ou non. Le groupe R est avantageusement choisi parmi les groupes répondant aux formules suivantes : (CH2)b (CH2)b dans lesquelles b est un nombre entier compris entre 0 et 3, et c un nombre entier compris entre 1 et 20, de préférence compris entre 2 et 12. En particulier, le groupe R est choisi parmi les groupes hexaméthylène, 4,4'-biphénylèneméthane, 2,4- et/ou 2,6-tolylène, 1,5-naphtylène, p-phénylène, méthylène- 4,4-bis-cyclohexyle et le groupe divalent dérivé de l'isophorone. Le polyuréthane non associatif utilisé dans la présente invention peut avantageusement comprendre en outre au moins une séquence polysiloxane dont le motif répétitif de base répond par exemple à la formule générale (VII) : - O - P - O - CO - NH - R - NH - CO - (VII) dans laquelle : - P est un segment polysiloxanique, et - R est un groupe divalent choisi parmi les groupes hydrocarbonés aliphatiques en Cl à C20, cycloaliphatiques en C3 à C20 et aromatiques en C6 à C20, comme par exemple les groupes alkylène en Cl à C20, arylène en C6 à C20, cycloalkylène en C3 à C20, ou leurs combinaisons, ces groupes étant substitués ou non. Avantageusement, le segment polysiloxanique P répond à la formule générale (VIII) ci-après : A A -Y-(Si-O)Z-Si-Y- 1 A A dans laquelle: - les groupes A, qui peuvent être identiques ou différents, sont choisis parmi d'une part les groupes hydrocarbonés monovalents en C 1 à C20 exempts ou substantiellement exempts d'insaturation éthylénique et, d'autre part, les groupes aromatiques, - Y représente un groupe hydrocarboné divalent, et z représente un nombre entier, choisi de telle sorte que la masse moléculaire moyenne en poids du segment polysiloxane soit comprise entre 300 et 10 000. De préférence, le groupe divalent Y est choisi parmi les groupes alkylène de formule -(CH2)a-, dans laquelle a représente un nombre entier pouvant être compris entre 1 et 10. Les groupes A peuvent être choisis parmi les groupes alkyle en C1-8, en particulier les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle ; les groupes cycloalkyle en C3-8, en particulier le groupe cyclohexyle ; les groupes aryle en C6-10, notamment phényle ; les groupes arylalkyle en C7-10, notamment benzyle et phényléthyle, ainsi que les groupes tolyle et xylyle. A titre d'exemples de polyuréthane non associatif, on peut notamment citer le copolymère acide diméthylolpropionique/ isophorone-diisocyanate/néopentylglycol/polyesterdiols (connu aussi sous le nom de polyuréthane-1, appellation INCI) vendu sous la marque Luviset PUR par la société BASF, et le copolymère acide diméthylolpropionique/isophorone-diisocyanate/néopentylglycol /polyesterdiols/diamine siliconée (connu aussi sous le nom de polyuréthane-6, appellation INCI) vendu sous la marque Luviset Si PUR A par la société BASF. 14 Ces polyuréthanes contenus dans la composition selon l'invention sont mis en oeuvre sous forme non neutralisée, donc non-ionique. Par polyuréthane associatif, on entend un polyuréthane possédant au moins une chaîne alkyle terminale ou pendante comportant au moins 10 atomes de carbone. Ce type de polymère est susceptible d'interagir avec lui-même ou avec des composés particuliers tels que des tensioactifs pour conduire à un épaississement du milieu. Les polyuréthanes associatifs utilisés dans l'invention sont non-ioniques. A titre d'exemple de polyuréthane associatif non-ionique, on peut notamment citer un copolymère acrylique soluble ou gonflable dans l'eau. Il est caractérisé par le fait qu'il comprend : a) environ 40 à 99,5% en poids, de préférence 30 à 65% en poids, d'un monomère à insaturation monoéthylénique non tensioactif et b) environ 0,5 à 60% en poids, de préférence 10 à 50% en poids, d'un monomère uréthane non- ionique qui est le produit de réaction d'un tensioactif non-ionique monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique. Le copolymère doit contenir une proportion importante indiquée ci-dessus d'un monomère a) à insaturation monoéthylénique qui n'a pas de propriété tensioactive. Les monomères préférés sont ceux qui donnent des polymères insolubles dans l'eau lorsqu'ils sont homopolymérisés et sont illustrés par les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C1-C4 comme l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de butyle ou les méthacrylates correspondants. Les monomères plus particulièrement préférés sont les (méth)acrylates de méthyle et d'éthyle. D'autres monomères pouvant être utilisés sont le styrène, le vinyltoluène, l'acétate de vinyle, l'acrylonitrile et le chlorure de vinylidène. Les monomères non réactifs sont préférés, ces monomères étant ceux dans lesquels le groupe éthylénique unique est le seul groupe réactif dans les conditions de la polymérisation. Cependant, des monomères qui contiennent des groupes réactifs sous l'action de la chaleur peuvent être utilisés dans certaines situations, comme l'acrylate d'hydroxyéthyle. Les tensioactifs non-ioniques monohydriques utilisés pour obtenir le monomère uréthane non-ionique b) sont bien connus et sont généralement des composés hydrophobes alcoxylés contenant un oxyde d'alkylène formant la partie hydrophile de la molécule. Les composés hydrophobes sont généralement constitués par un alcool aliphatique ou un alkylphénol dans lesquels une chaîne carbonée contenant au moins six atomes de carbone constitue la partie hydrophobe du tensioactif. Les tensioactifs non-ioniques monohydriques préférés ont pour formule : R2 1 R1ùO_CH2ùCHùO) ( CH2ùCH2O-3-H m n dans laquelle R' est un groupe alkyle en C6-C30 ou aralkyle en C8-C30, R2 est un groupe alkyle en C1-C4, n est un nombre moyen allant d'environ 5 à 150 et m est un nombre moyen allant d'environ 0 à 50, à la condition que n soit au moins aussi grand que m et que n + m = 5- 150. A titre de groupes alkyle en C6-C30 préférés, on peut citer les radicaux dodécyle et alkyle en C18-C26. A titre de groupesaralkyle, on peut citer plus particulièrement les groupes alkyl (C8-C13) phényle. Le groupe R2 préféré est le groupe méthyle. Le monoisocyanate à insaturation monoéthylénique utilisé pour former le monomère uréthane non-ionique b) peut être choisi parmi des composés très variés. On peut utiliser un composé contenant toute insaturation copolymérisable telle qu'une insaturation acrylique ou méthacrylique. On peut aussi utiliser une insaturation allylique conférée par l'alcool allylique. Les monoisocyanates monoéthyléniques préférés sont l'a,a-diméthyl-m-isopropényl-benzylisocyanate et le méthylstyrène-isopropylisocyanate. Le copolymère acrylique défini ci-dessus est obtenu par copolymérisation en émulsion aqueuse des composants a) et b) qui est usuelle et décrite dans la demande de brevet EP-A-O 173 109. Les polyuréthanes associatifs non ioniques utilisés dans la présente invention sont notamment des polyuréthanes-polyéthers comportant dans leur chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques. De préférence, les polyuréthane-polyéthers comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de 6 à 30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées pouvant être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu'une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d'une séquence hydrophile. Les polyuréthane-polyéthers peuvent être multiséquencés en particulier sous forme de tribloc. Les séquences hydrophobes peuvent être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces mêmes polymères peuvent être également en greffons ou en étoile. Les polyuréthane-polyéthers non-ioniques à chaîne grasse peuvent être des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthoxylée comportant de 50 à 1000 groupements éthoxylés. Les polyuréthane-polyéthers non-ioniques comportent une liaison uréthanne entre les séquences hydrophiles, d'où l'origine du nom. Par extension figurent aussi parmi les polyuréthane-polyéthers non-ioniques à chaîne grasse, ceux dont les séquences hydrophiles sont liées aux séquences lipophiles par d'autres liaisons chimiques. A titre d'exemples de polyuréthane-polyéthers non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l'invention, on peut mentionner aussi le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore les Rhéolates 208, 204 ou 212,ainsi que l'Acrysol RM 184. On peut également citer le produit ELFACOS T210 à chaîne alkyle en C12-14 et le produit ELFACOS T212 à chaîne alkyle en C18 de chez AKZO. Le produit DW 1206B de chez ROHM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l'eau, peut aussi être utilisé. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l'eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d'exemple, de tels polymères on peut citer, le Rhéolate 255, le Rhéolate 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société ROHM & HAAS. Les polyuréthane-polyéthers utilisables selon l'invention sont en particulier ceux décrits dans l'article de G. Fonnum, J. Bakke et Fk. Hansen - Colloid Polym. Sci 271, 380.389 (1993). Comme exemples préférés de polyuréthane associatif non ionique, on peut citer les polyuréthane-polyéthers susceptibles d'être obtenus par polycondensation d'au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d'oxyde d'éthylène, (ii) de l'alcool stéarylique ou de l'alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate. De tels polyuréthane-polyéthers sont vendus notamment par la société ROHM & HAAS sous les appellations Aculyn 46 et Aculyn 44. L'ACULYN 46 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène-bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 15% en poids dans une matrice de maltodextrine (4%) et d'eau (81%); l'ACULYN 44 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool décylique et de méthylène-bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d'eau (26%). Le polyuréthane non ionique dans la composition cosmétique conforme à l'invention est introduit en une quantité allant de préférence de 0.1% à 99.9% en poids, de préférence de 0.1 à 40% en poids. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxydes contenus dans l'eau à pH neutre. On entend par " carbanion ", les espèces chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être peut être appliqués indépendamment de la composition de l'invention. Il peut aussi être ajouté à la composition de l'invention au moment de l'emploi. L'agent nucléophile est un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N-, NH2 Ph3C R3C PhNH pyridine, ArS R-C-C" , RS SH", RO R2NH, ArO N3", OH", ArNH2, NH3, 1", Br", C1", RCOO SCN-, ROH, RSH, NCO CN-, NO3-, C1O4-, H2O, Ph représentant un groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en C1-Clo. De préférence, l'agent nucléophile est de l'eau. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre au moins un pigment. L'utilisation d'un pigment dans la composition cosmétique selon l'invention permet d'obtenir des colorations visibles sur des cheveux foncés puisque le pigment en surface masque la couleur naturelle de la fibre. La composition conforme à l'invention présente ainsi l'avantage de conduire à des colorations qui présentent une bonne résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, telles que les corps gras ou les shampooings. De plus, la composition cosmétique selon l'invention permet de conduire à des colorations visibles et très chromatiques sur une fibre kératinique foncée sans qu'il soit nécessaire d'éclaircir ou de décolorer les fibres kératiniques et, par conséquent, sans dégradation physique des fibres kératiniques. Au sens de la présente invention, on entend par pigment toute entité organique et/ou minérale dont la solubilité dans l'eau est inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et présentant une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maximum. Les pigments utilisés dans la composition selon l'invention peuvent être notamment choisis parmi les pigments organiques et/ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments conformes à l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. A titre d'exemples de pigments minéraux blancs ou colorés, on peut citer le dioxyde de titane, traité ou non traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Par exemple, les pigments minéraux suivants peuvent être utilisés : Ta2O5, Ti3O5, Ti2O3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2O5, CeO2, ZnS. A titres d'exemples de pigments organiques blancs ou colorés, on peut citer les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces CI 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. On peut utiliser des pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL IOG : Pigment YELLOW 3 (Cl 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (Cl 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (Cl 71105) ; - ROUGE CCSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ; - CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (Cl 12490) ; - VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ; -BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (Cl 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ; - NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266). Les pigments conformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. A titre d'exemples de laques, on peut citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (CI 45 380), D & C Orange 5 (CI 45 370), D & C Red 27 (CI 45 410), D & C Orange 10 (CI 45 425), D & C Red 3 (CI 45 430), D & C Red 7 (CI 15 850:1), D & C Red 4 (CI 15 510), D & C Red 33 (CI 17 200), D & C Yellow 5 (CI 19 140), D & C Yellow 6 (CI 15 985), D & C Green (CI 61 570), D & C Yellow 1 0 (CI 77 002), D & C Green 3 (CI 42 053), D & C Blue 1 (CI 42 090). Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, le mica recouvert d'oxyde de fer. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiO2-laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-TiO2), Colorona commercialisée par Merck (Mica-TiO2-Fe2O3), Prestige bronze commercialisée par Eckart (Mica-Fe203), Sunshine Super Copper commercialisée par Sun Chemicals (Mica-Fe2O3). On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules serai conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiels. Selon un mode de réalisation particulier, les pigments sont des pigments colorés. On entend par pigment coloré des pigments autres que les pigments blancs. La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 m, de préférence entre 20 nm et 80 m, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 m. De préférence, le pigment présent dans la composition cosmétique selon l'invention est un pigment nacré qui est le mica recouvert d'oxyde de fer. Les pigments peuvent être enrobés par des composés organiques ou minéraux. L'agent organique avec lequel sont traités les pigments peut être déposé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266. De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments ou aux charges de manière covalente. L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments ou des charges traités en surface, de préférence de 0,5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids. De préférence, les traitements en surface des pigments sont choisis parmi les traitements suivants : - un traitement PEGSilicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; - un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; - un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; - un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; - un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ; - un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; - un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; - un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; - un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAI commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ; - un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito ; - un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Le ou les pigments sont chacun généralement présents dans la composition conforme à l'invention dans des quantités généralement comprises entre 0,05 et 50 % du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 35 %. On peut également introduire dans les compositions des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30%, et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut contenir de l'eau ou un ou plusieurs solvants organiques liquides, ou un mélange d'eau et d'un ou plusieurs solvants organiques liquides. Par solvant organique, on entend une substance organique capable de dissoudre une autre substance sans la modifier chimiquement. Les solvants organiques sont choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg). Dans le cadre de l'invention, le monomère cyanoacrylate et le solvant organique sont des composés distincts. La composition de l'invention peut contenir au moins un solvant organique liquide. Le solvant organique est par exemple choisi parmi les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en CIO-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d'alcools en Cl-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et y (85,3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicone tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, la viscosité de la silicone et/ou du mélange de silicone à 25 C est comprise entre 0.lcst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles et mélanges d'huiles suivantes : - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé/cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid, - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omegadihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1 503 Fluid, le mélange de diméthicone /cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; et les mélanges respectifs de ces huiles. La composition de l'invention peut contenir, outre le ou les solvants organiques liquides, de l'eau. Cependant, selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention est anhydre c'est-à-dire contenant moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le ou les solvants organiques et l'eau lorsqu'elle est présente représente généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 50 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu de la composition de l'invention peut aussi se présenter sous forme d'une émulsion et/ou être encapsulé, les monomères cyanoacrylate étant maintenus dans un milieu anhydre jusqu'au moment de l'utilisation. Lorsque le milieu est une émulsion, cette émulsion est par exemple constituée par une phase dispersée ou continue qui peut être constituée par de l'eau, des alcools aliphatiques en Cl-C4 ou leurs mélanges et une phase organique anhydre comprenant le monomère. Dans le cas des capsules ou microcapsules, la capsule peut contenir le monomères dans un milieu anhydre et être dispersées dans un milieu anhydre tel que défini précédemment, de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges. La composition cosmétique de l'invention peut également contenir des additifs cosmétiques usuels choisis parmi cette liste non exhaustive tels que les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les agents nacrant, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneurs non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. Les formulations peuvent se présenter sous différentes formes galéniques tels qu'une lotion, une mousse aérosol, un après shampooing ou un shampooing, un gel, une cire. Les compositions peuvent être contenues dans un flacon pompe, un spray aérosol. Les compositions de l'invention après application sur la chevelure peuvent être rincées ou non. Lorsque la composition est contenue dans un aérosol, elle peut contenir un propulseur. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non (butane, propane, isobutane) et leurs mélanges. Selon le procédé de l'invention, la composition de l'invention est appliquée sur les fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, enprésence d'un agent nucléophile. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention, l'agent nucléophile susceptible d'initier la polymérisation du monomère cyanoacrylate peut être appliqué au préalable sur les fibres kératiniques. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Il peut aussi être ajouté à la composition anhydre au moment de l'emploi juste avant l'application sur les fibres kératiniques. De préférence, cet agent nucléophile est l'eau. Cette eau peut être apportée par exemple par humidification préalable des fibres kératiniques. Elle peut aussi être ajoutée directement dans la composition avant application. Selon un mode de réalisation particulier, il est possible de moduler la cinétique de polymérisation en humidifiant préalablement la fibre à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. L'acide et/ou la base peuvent être inorganique ou organique. Selon un mode de réalisation particulier, lorsque le polyuréthane non-ionique se présente sous forme de solution ou dispersion aqueuse ou éthanolique, ce polymère peut alors être appliqué sur le cheveu sous la forme d'un prétraitement. Selon un autre mode de réalisation, le procédé de traitement des fibres kératiniques de l'invention peut s'appliquer à la coloration capillaire, lorsque la composition comprend des pigments. Un mode de réalisation préféré consiste à appliquer soit la composition selon l'invention contenant lesdits pigments à partir d'une même composition, soit le procédé de coloration capillaire peut être mis en oeuvre en plusieurs étapes : une première étape qui consiste à appliquer une composition contenant le ou les pigments sur les fibres et une seconde étape qui consiste à appliquer une composition selon l'invention contenant entre autre le monomère cyanoacrylate, l'agent nucléophile étant présent dans la composition contenant le pigment ou dans une composition séparée. Selon cette variante, la composition cosmétique contenant le ou les pigments est de préférence une solution aqueuse de pigments ce qui permet une humidification de la fibre et l'initiation de la polymérisation lorsque la composition selon l'invention est appliquée. Le procédé de l'invention peut comprendre des étapes additionnelles intermédiaires ou finales telles que l'application d'un produit cosmétique, une étape de rinçage, une étape de séchage. Le séchage peut être effectué au casque, au sèche cheveux et/ou au fer à lisser. En particulier, l'application des compositions conformes à l'invention peut être suivie d'un rinçage. Il est aussi possible de réaliser des applications multiples de la composition de l'invention afin d'obtenir une superposition de couches pour atteindre des propriétés spécifiques du dépôt en termes de nature chimique, résistance mécanique, épaisseur, aspect, toucher. Afin d'améliorer entre autre l'adhésion du poly(cyanoacrylate) selon l'invention formé in situ, la fibre peut être prétraitée avec tous types de polymères. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique des fibres kératiniques. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: thiosulfate de sodium anhydre, métabisulfite de sodium en poudre, thiourée, sulfite d'ammonium, acide thioglycolique, acide thiolactique, thiolactate d'ammonium, mono-thioglycolate de glycérol, thioglycolate d'ammonium, thioglycérol, acide 2,5-dihydroxybenzoique, di- thioglycolate de diammonium, thioglycolate de strontium, thioglycolate de calcium, formo-sulfoxylate de zinc, thioglycolate d'isooctyle, dl-cystéine, thioglycolate de monoéthanolamine. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition cosmétique telle que décrite précédemment pour le traitement des cheveux, et notamment pour leur conditionnement. Plus particulièrement, lorsque la composition cosmétique comprend au moins un pigment, la composition cosmétique peut être utilisée pour le conditionnement et la coloration des cheveux. L'invention a encore pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant une composition selon l'invention, et un second compartiment, comprenant un agent nucléophile. L'invention a pour autre objet un dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant le polyuréthane non-ionique tel que défini ci-dessus, un second compartiment comprenant au moins un monomère cyanoacrylate tel que décrit ci-dessus; l'agent nucléophile étant éventuellement présent dans l'un des deux compartiments pré-cités ou dans un troisième compartiment, chaque compartiment pouvant éventuellement contenir un solvant organique liquide. Les exemples qui suivant sont destinés à illustrer l'invention, sans présenter un caractère limitatif. Eléments de démonstration : La composition A suivante est réalisée ACULYN 44* de ROHM ET HAAS 10g Eau 90g *solution de polyuréthane à 35% dans un mélange d'eau et de propylène glycol La composition suivante B est réalisée DC 1501 Fluid 20g DC 245 Fluid 44,75g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition A est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. La mèche peut être éventuellement séchée. 0,5g de la composition B est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 2. gainage coloré 10g La composition A suivante est réalisée ACULYN 44* de ROHM ET HAAS Eau 90g 10 *solution de polyurethane à 35% dans un mélange d'eau et de propylène glycol La composition suivante B' est réalisée 20g DC 1501 Fluid DC 245 Fluid 44,75g Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par Eckart sous le Prestige Bronze Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition A est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. La mèche peut être éventuellement séchée. 25 0,5g de la composition B' est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing.5
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La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend,- au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable et- au moins un polyuréthane non ionique,des procédés de traitement et de coloration mettant en oeuvre ladite composition et l'utilisation de celle-ci.
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1. Composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, -au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable et -au moins un polyuréthane non ionique. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (I) : R1> _ CN R2 COXR' 3 (I) dans laquelle : X désigne NH, S ou O, R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que: -un atome d'hydrogène, -un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, -un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, -un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes (l'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellementsubstitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C 10, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C 10. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (IV) : R1\_ CN R2 COOR' 3 (IV) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-CIO ou alcoxy(C 1-C4) alkyle(C 1-C 10). 25 4. Composition cosmétique selon la 3, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2- 30 cyanoacrylate cyanoacrylate cyanoacrylate cyanoacrylate cyanoacrylate cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-de 2-éthoxyéthyle, le cyanoacrylate d'allyle, le de 2-méthoxypropyle,, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. 5. Composition cosmétique selon la 4, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères les cyanoacrylates d'octyle de formule (V) et leurs mélanges K N COOR'3 (V) dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les monomères cyanoacrylate sont fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. 8. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en monomère cyanoacrylate est comprise entre 0,1 et 99,9% en poids par rapport au poids total de la composition. 9. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le polyuréthane non-ionique est associatif. 10. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le polyuréthane non-ionique est non associatif. 11. Composition de traitement cosmétique des matières kératiniques selon la 10, caractérisée en ce que le polyuréthane non associatif comprend un motif répétitif de base répondant à la formule générale (VI) : -O-B-O-CO-NH-R-NH-CO- (VI) dans laquelle : - B est un groupe hydrocarboné divalent en C 1 à C30, ce groupe 10 étant substitué ou non par un groupement comportant une ou plusieurs fonctions acides carboxyliques et/ou une ou plusieurs fonctions acides sulfoniques, lesdites fonctions acides carboxyliques et/ou sulfoniques étant sous forme libre ou bien neutralisées partiellement ou totalement par une base minérale ou organique, et 15 - R est un groupe divalent choisi parmi les groupes hydrocarbonés aliphatiques en CI à C20, cycloaliphatiques en C3 à C20 et aromatiques en C6 à C20, ou leurs combinaisons, ces groupes étant substitués ou non. 12. Composition cosmétique selon la 11, 20 caractérisée en ce que le polyuréthane non associatif est un copolymère acide diméthylolpropionique/isophorone-diisocyanate/néopentylglycol/ polyesterdiols. 13. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que le polyuréthane non 25 associatif comprend en outre un motif répétitif de base répondant à la formule générale (VII) : -O-P-O-CO-NH-R-NH-CO-(VII) dans laquelle : - P est un segment polysiloxanique, et 30 - R est un groupe divalent choisi parmi les groupes hydrocarbonés aliphatiques en Cl à C20, cycloaliphatiques en C3 à C20 et aromatiques en C6 à C20, ou leurs combinaisons, ces groupes étant substitués ou non.5 14. Composition cosmétique selon la 13, caractérisée en ce que le polyuréthane non associatif est un copolymère acide diméthylolpropionique/isophoronediisocyanate/néopentylglycol/polyesterdiol s/diamine siliconée. 15. Composition cosmétique selon la 9, caractérisée en ce que le polyuréthane associatif est un copolymère acrylique comprenant : a) environ 40 à 99,5% en poids d'un monomère à insaturation monoéthylénique non tensioactif et b) environ 0,5 à 60% en poids d'un monomère uréthane non- ionique qui est le produit de réaction d'un tensioactif non-ionique monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique. 16. Composition cosmétique selon la 9, caractérisée en ce que le polyuréthane associatif non ionique est un polyuréthane-polyéther susceptible d'être obtenu par polycondensation d'au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d'oxyde d'éthylène, (ii) de l'alcool stéarylique ou de l'alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate. 17. Composition cosmétique selon la 16, caractérisée en ce que le polyuréthane associatif non ionique est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène-bis(4- cyclohexylisocyanate) ou un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool décylique et de méthylène-bis(4-cyclohexylisocyanate). 18. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en polyuréthane non-ionique est comprise entre 0,1 et 99,9% en poids par rapport au poids total de la composition. 19. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un pigment. 20. Composition cosmétique selon la 19, caractérisée par le fait que le ou les pigments est ou sont sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. 21. Composition cosmétique selon la 19 ou 20, caractérisée par le fait que le pigment est un pigment minéral choisi parmi le dioxyde de titane, traité ou en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. 22. Composition cosmétique selon la 19 ou 20, caractérisée par le fait que le pigment est un pigment organique choisi parmi les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. 23. Composition cosmétique selon la 19, caractérisée par le fait que le pigment est un pigment composite composé de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau 24. Composition cosmétique selon la 19, caractérisée par le fait que le pigment est une laque constituée par un substrat inorganique choisi par l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium, et l'aluminium sur lequel est adsorbé un colorant. 25. Composition cosmétique selon la 19, caractérisée par le fait que le pigment est un pigment à effets spéciaux choisi parmi les pigments nacrés, les pigments à effets interférentiels non fixés sur un substrat, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots. 26. Composition cosmétique selon la 25, caractérisée par le fait que le ou les pigments nacrés sont choisis parmi le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, lemica recouvert de titane ou d'oxydes de fer, le mica recouvert d'oxyde de fer, le mica recouvert de titane et de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini à la 22, les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. 27. Composition cosmétique selon la 26, caractérisée par le fait que le pigment nacré est le mica recouvert d'oxyde de fer. 28. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 19 à 27, caractérisée par le fait que le ou les pigments est ou sont présents en une quantité allant de 0.05 à 50 % en poids, de préférence en une quantité allant de 0.1 à 35 % en poids. 29. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un inhibiteur de polymérisation. 30. Composition cosmétique selon la 29, caractérisée par le fait que la composition comprend au moins un acide minéral ou organique choisi parmi l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique, l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. 31. Composition cosmétique selon la 30, caractérisée par le fait que l'acide est l'acide acétique. 32. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 29 à 31, caractérisée par le fait que le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présent en une quantité allant de l0ppm à 30 % en poids, de préférence en une quantité allant de 10ppm à 15 % en poids. 33. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est anhydre. 34. Composition cosmétique selon la 34, caractérisée par le fait que le solvant organique est choisi parmi les alcools aromatiques, les alcools gras, les polyols modifiés ou non, les silicones volatiles ou non, les huiles minérales, organiques ou végétales, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les alcanes, les acides gras, les amides grasses, les esters gras. 35. Composition cosmétique selon la 35, caractérisée par le fait que le solvant organique est constitué de cyclopentadiméthyl siloxane. 36. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle contient des additifs cosmétiques usuels choisis parmi les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales,, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les nano-particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneurs non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. 37. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent nucléophile. 38. Composition cosmétique selon la 37, caractérisée par le fait que l'agent nucléophile est de l'eau. 39. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques teintes artificiellement, notamment les fibres kératiniques humaines et plus particulièrement les cheveux humains, caractérisé par le fait que l'on applique sur lesdites fibres au moins une composition cosmétique telle que définie dans la 1 à 36 en présence d'au moins un agent nucléophile tel que défini à la 37 ou 38 ; leditagent nucléophile étant mélangé au moment de l'emploi dans ladite composition ou appliqué séparément. 40. Procédé de traitement selon la 39, caractérisé par le fait que l'on applique sur lesdites fibres une composition comprenant le polyuréthane non-ionique tel que défini à l'une quelconque des 9 à 18, puis l'on applique sur lesdites fibres une composition comprenant le monomère cyanoacrylate tel que défini à l'une quelconque des 2 à 8, l'agent nucléophile se trouvant dans l'une ou l'autre des deux compositions. 41. Procédé de coloration capillaire, caractérisé par le fait qu'il comprend une première étape consistant à appliquer une composition contenant au moins un pigment tel que défini à l'une quelconque des 19 à 28 sur lesdites fibres kératiniques et une seconde étape consistant à appliquer une composition cosmétique telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18 et 29 à 36 , l'agent nucléophile étant présent dans la composition comprenant le pigment ou dans une composition séparée. 42. Procédé de coloration selon la 40, caractérisé par le fait que la composition comprenant le ou les pigments est une composition aqueuse de pigments et la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18 et 29 à 36 est anhydre. 43. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 38 pour le traitement des cheveux, de préférence pour le conditionnement des cheveux. 44. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 19 à 38 pour la coloration des cheveux. 45. Dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 36, et un second compartiment, comprenant au moins un agent nucléophile. 46. Dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant le polyuréthane non-ionique tel que défini à l'une quelconque des 9 à 18, un second compartiment comprenant au moins un monomère cyanoacrylate telque décrit à l'une quelconque des 2 à 8 ; l'agent nucléophile étant présent dans l'un des deux compartiments pré-cités ou dans un troisième compartiment, chaque compartiment pouvant éventuellement contenir un solvant organique liquide.5
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/81,A61K 8/87,A61Q 5/10
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FR2898192
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A1
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DISPOSITIF DE PRISES DE VUE EMBARQUE A BORD D'UN PORTEUR
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Domaine technique de l'invention 10 L'invention concerne un dispositif de prises de vue embarqué à bord d'un porteur, comprenant : un réceptacle renfermant un objectif monté sur une structure de support servant d'interface avec le porteur, 15 des moyens d'orientation de l'objectif pour orienter son axe optique par rapport au porteur. État de la technique 20 De tels dispositifs de prises de vue sont généralement embarqués à bord d'un porteur aérien pour obtenir des prises de vues aériennes de l'environnement du porteur, par exemple pour réaliser la surveillance d'un territoire à survoler. Des aéronefs relativement petits sont souvent préférés. Il est alors possible de suivre de tels aéronefs à partir d'un poste de guidage 25 par téléguidage ou selon un itinéraire de vol prescrit. Généralement, le réceptacle est disposé de manière à ressortir au moins en partie de l'enveloppe extérieure du porteur. L'objectif est intégré dans un système optique adapté à différents besoins spécifiques, en faisant partie 30 intégrante d'une caméra reliée à des moyens de traitement. La caméra peut être de tout type connu, par exemple du type noir et blanc, couleur, ou5 infrarouge. L'objectif peut également faire partie intégrante d'un appareil photographique. Le réceptacle du dispositif de prises de vue a pour objectif de constituer une protection aérodynamique de l'objectif, plus généralement du système optique, ainsi que de la structure de support et des moyens d'orientation de l'objectif, par exemple contre les effets de la pluie, du vent ou autres salissures. A l'heure actuelle, le réceptacle est généralement constitué par un dôme en matière transparente avec vue entièrement circulaire, par exemple en verre. Mais la réalisation de ce type de réceptacle est toutefois complexe, et donc très onéreuse. Par ailleurs, un dôme en verre représente une masse conséquente contraignante lors de la conception du porteur, notamment lorsque ce dernier est du type aéronef léger. De plus, la courbure de l'enveloppe du dôme entraîne des distorsions optiques qui rendent difficile le traitement d'images à grande résolution et qui affectent donc la qualité optique des images réalisées. Compte tenu du rôle de protection du dôme en verre, de nombreuses saletés et impuretés viennent se rapporter sur sa surface extérieure en conditions d'utilisation. La grande surface du dôme en verre rend donc important le risque de dégradations des images réalisées. D'autre part, dans le cas particulier où l'objectif fait partie intégrante d'une caméra infrarouge, le verre n'est pas adapté car ce matériau n'est pas transparent dans ce domaine de longueur d'onde. Le dôme doit être réalisé dans un matériau transparent à la lumière infrarouge, par exemple en germanium ou en gasir . Mais ces matériaux sont très onéreux et sont donc quelquefois configurés sous forme d'un insert agencé dans une ouverture dans un dôme réalisé dans une matière moins onéreuse. Le dôme est alors monté tournant par rapport au porteur pour être en mouvement synchronisé avec le mouvement panoramique de l'objectif de telle manière que l'insert soit continuellement dans l'axe optique de l'objectif. Par contre, le débattement angulaire de l'objectif dans le mouvement de tilt, c'est-à-dire un mouvement de rotation d'axe perpendiculaire à l'axe de rotation du dôme par rapport au porteur, est limité aux dimensions de l'insert. De plus, les rayonnements infrarouges du système optique intégré dans le dôme se réfléchissent sur la surface intérieure du dôme et perturbent l'image reçue par l'objectif. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier aux inconvénients précédents en proposant un dispositif de prises de vue de conception simple et peu onéreuse, 15 permettant notamment de simplifier et d'améliorer le réceptacle. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le réceptacle est constitué par : une enveloppe tubulaire entourant au moins partiellement la structure de 20 support, un soufflet de protection ouvert axialement à ses première et deuxième extrémités, agencé autour de l'objectif et solidarisé par des moyens d'attache rapide à l'enveloppe tubulaire par la première extrémité, et à l'objectif par la deuxième extrémité. 25 L'ensemble formé par l'enveloppe tubulaire et le soufflet de protection constitue un réceptacle étanche, robuste, léger, simple, exempt de distorsions optiques et d'une fabrication à un coût avantageux. La seule surface optique en contact avec l'extérieur et susceptible d'entrer dans le 30 champ de vision de l'objectif étant constituée par les lentilles de l'objectif lui-même, les risques de dégradations des images à cause de saletés sont fortement diminués. Un réceptacle obtenu conformément à l'invention permet aussi d'augmenter le débattement angulaire de l'objectif dans le mouvement de tilt dans le cas où l'objectif fait partie intégrante d'une caméra infrarouge. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de prises de vue selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de prises de vue de la figure 1, la figure 3 est une vue du détail A de la figure 2, illustrant la fixation de la grande ouverture du soufflet de protection, la figure 4 est une vue du détail B de la figure 2, illustrant la fixation de la petite ouverture du soufflet de protection. Description d'un mode particulier de réalisation En référence aux figures, un dispositif de prises de vue 10 selon l'invention comporte un réceptacle 11 renfermant de manière étanche un objectif 12 d'une caméra pouvant être de tout type connu, par exemple du type noir et blanc, couleur ou infrarouge, choisi en fonction des besoins spécifiques. La caméra est reliée à des moyens de traitement d'image non représentés. L'objectif 12 est monté sur une structure de support 13 intégrée dans le réceptacle 11 et offrant deux degrés de liberté en rotation pour l'objectif 12, selon deux axes perpendiculaires comme il le sera détaillé plus loin.30 Le réceptacle 11 est constitué d'une embase 14 en forme générale de disque, à parti- de laquelle s'étend perpendiculairement une enveloppe tubulaire 15 de section quelconque, cylindrique dans l'exemple. L'embase 14 est destinée à être fixée par une de ses faces, grâce à tout moyen approprié, sur l'enveloppe extérieure d'un porteur aérien (non représenté) du type aéronef ou drone. L'axe de l'enveloppe tubulaire 15, définissant l'axe longitudinal du dispositif de prises de vue 10, est parallèle à l'axe longitudinal du porteur. L'autre face de l'embase 14 est destinée à la fixation du pied de la structure de support 13. L'enveloppe tubulaire 15 est ici constituée d'un fût cylindrique 16 se prolongeant à une extrémité par une portion de raccordement 17 jusqu'à une ouverture 18, de forme circulaire dans l'exemple, dont le plan est incliné par rapport à l'axe du fût cylindrique 16. L'autre extrémité de l'enveloppe tubulaire 15 est fixée dans un épaulement de l'embase 14 par tout moyen approprié, par exemple par collage. L'enveloppe tubulaire 15 entoure donc au moins partiellement la structure de support 13. L'inclinaison de l'ouverture 18 facilite l'orientation vers le sol de l'axe optique de l'objectif 12. Le matériau constitutif de l'enveloppe tubulaire 15 est choisi pour assurer une grande légèreté et une bonne rigidité du dispositif de prises de vue 10, par exemple en matériau composite. La structure de support 13 se compose d'un disque transversal 19 solidarisé à l'embase 14 par des moyens de fixation (non représentés) tels que le disque transversal 19 est parallèle au plan de l'embase 14. Une fourche 20 s'étend depuis le disque transversal 19 suivant l'axe longitudinal du dispositif de prises de vue 10. Dans chacune des branches 21 dirigées vers l'avant de la fourche 20, est prévu un alésage de palier pour recevoir des tourillons de palier 40 d'un cadre 22 portant l'objectif 12. Le cadre 22 est donc monté à pivotement par rapport à la fourche 20, et donc par rapport au porteur, suivant un axe compris dans le plan du cadre 22 et perpendiculaire à l'axe longitudinal du dispositif de prises de vue 10. Ce premier degré de liberté assure la mobilité de l'objectif 12 dans le mouvement de tilt, c'est-à-dire de haut en bas par rapport à l'axe longitudinal du porteur. D'autre part, l'objectif 12 est lui-même monté à pivotement par rapport au cadre 22 suivant un axe perpendiculaire à la fois à l'axe longitudinal du dispositif de prises de vue 10, et à l'axe de pivotement du cadre 22 par rapport à la fourche 20. Ce deuxième degré de liberté de l'objectif 12 assure la mobilité de l'objectif 12 dans le mouvement panoramique, c'est-à-dire de droite à gauche par rapport à l'axe longitudinal du porteur. Le mouvement de l'objectif 12 suivant chacun des deux degrés de liberté mentionnés ci-dessus est obtenu par l'intermédiaire d'un système à courroie entraîné par un moteur de positionnement. Deux indicateurs de position sont également prévus respectivement sur l'axe de rotation du cadre 22 et sur l'axe de rotation de l'objectif 12, pour déterminer la position du cadre 22 et celle de l'objectif 12. Cette disposition permet d'orienter l'axe optique de l'objectif 12 par rapport au porteur de manière précise et rapide. Les mouvements de l'objectif sont commandés par une unité de contrôle (non représentée) embarquée dans le porteur. Ce dernier consiste, de préférence, en un aéronef léger qu'il est possible de suivre à partir d'un poste de guidage par téléguidage ou selon un itinéraire de vol prescrit. Conformément à l'invention, un soufflet de protection 23 assure la fermeture étanche du réceptacle 11 au niveau de l'ouverture 18 tout en autorisant les mouvements à grands débattements de l'objectif 12. Comme l'illustre la figure 2, le soufflet de protection 23 est agencé autour de l'objectif 12 et présente une forme générale tronconique ouverte axialement aux extrémités El, E2. II est obtenu, par exemple, par moulage d'une matière silicone. Le soufflet de protection 23 est agencé de sorte que son axe de symétrie coïncide avec la direction normale au plan de l'ouverture 18 lorsque l'objectif 12 est dans sa position normale, c'est-à-dire sans orientation commandée. La première extrémité El du soufflet de protection 23, c'est-à-dire celle destinée à être solidarisée à l'ouverture 18 de l'enveloppe tubulaire 15, présente une grande ouverture 24 de forme circulaire, ou pour le moins adaptée à la forme de l'ouverture 18. La deuxième extrémité E2 du soufflet de protection 23, c'est-à-dire celle destinée à être solidarisée à l'objectif 12, présente une petite ouverture 25 de forme circulaire, ou pour le moins adaptée à la forme de l'objectif 12. Une bague annulaire 26, ici réalisée en aluminium, est interposée entre la première extrémité El du soufflet de protection 23 et l'ouverture 18 de l'enveloppe tubulaire 15. La bague annulaire 26 est rapportée par collage sur le contour de l'ouverture 18. Néanmoins, tout autre moyen de fixation de la bague annulaire 26 peut être utilisé. Cette disposition permet de reporter la réalisation de formes complexes destinées à la fixation de la première extrémité El du soufflet 23 grâce à une pièce externe rapportée constituée par la bague annulaire 26, afin de simplifier la fabrication de l'enveloppe tubulaire 15. Plus précisément, la bague annulaire 26 présente une première zone destinée à sa fixation sur l'enveloppe tubulaire 15 et une deuxième zone pour la fixation du soufflet de protection 23. Comme l'illustre la figure 3, la tranche de la bague annulaire 26 présente à cet effet un premier épaulement 27 pour son positionnement et sa fixation sur le contour de l'ouverture 18, et un deuxième épaulement 28 offrant un dégagement de matière pour l'extrémité El du soufflet de protection 23. La fixation de l'extrémité El est réalisée par un serrage dirigé suivant la direction radiale du deuxième épaulement 28. Pour y parvenir, un premier joint torique 29 élastique est inséré dans une gorge externe 30 pratiquée dans la face extérieure du soufflet de protection 23, en périphérie de la grande ouverture 24. Un bourrelet 31 est créé sur la face intérieure du soufflet de protection 23 à l'opposé de la gorge externe 30. Le bourrelet 31 vient s'engager dans une rainure complémentaire pratiquée dans la paroi axiale 32 du deuxième épaulement 28. Pour la fixation de la deuxième extrémité E2, un manchon de fixation 33 est agencé depuis le bord de la petite ouverture 25 pour s'étendre vers l'intérieur du soufflet de protection 23 suivant son axe de symétrie. La fixation du manchon de fixation 33 sur l'objectif 12 est réalisé par un serrage dirigé suivant la direction radiale. A cet effet, un deuxième joint torique 34 élastique est inséré dans une gorge externe 35 pratiquée dans la face extérieure du io manchon de fixation 33. Un bourrelet 36 est créé sur la face intérieure du manchon de fixation 33, à l'opposé de la gorge externe 35. Le bourrelet 36 vient s'engager dans une rainure complémentaire pratiquée dans la carcasse 37 de l'objectif 12. 15 Par une mise en place respectivement par l'extérieur et par l'intérieur, les joints toriques 29, 34 constituent des moyens d'attache rapide du soufflet de protection 23, qui sont faciles et efficaces, et qui assurent en outre une bonne étanchéité du réceptacle 11. Il va de soi que tout autre moyen équivalent et approprié pourra être mis en oeuvre sans sortir du cadre de 20 l'invention. En référence à la figure 2, pour autoriser les mouvements à grands débattements de l'objectif 12 décrits ci-dessus, le soufflet de protection 23 comporte une paroi de révolution 38, dont une génératrice présente, dans un 25 plan de coupe axial, un profil ondulé avec plusieurs renflements annulaires 39 dirigés radialement vers l'intérieur du soufflet de protection 23. Il va de soi que le dispositif de prises de vue 10 décrit précédemment n'est qu'un exemple d'illustration de l'invention, en aucun limitatif. L'objectif 12 30 peut être intégré à tout système optique, par exemple à un appareil photographique. D'autre part, la structure de support 13 peut varier suivant les applications. Par exemple, cette dernière peut n'offrir qu'un seul degré de liberté de l'objectif 12, mais dans ce cas, le réceptacle 11 est généralement lui-même monté à rotation par rapport au porteur. Enfin, l'orientation de l'axe longitudinal du dispositif de prises de vue 10 par rapport à l'axe longitudinal 5 du porteur dépendra par exemple du type de prises de vue souhaitées et du type de porteur
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Un dispositif de prises de vue embarqué à bord d'un porteur, comprend un réceptacle (11) renfermant un objectif (12) monté sur une structure de support (13) servant d'interface avec le porteur, et des moyens d'orientation de l'objectif (12). Le réceptacle (11) est constitué par :- une enveloppe tubulaire (15) entourant la structure de support (13),- un soufflet de protection (23) agencé autour de l'objectif (12) et solidarisé par des moyens d'attache rapide (29, 34) à l'enveloppe tubulaire (15) par la première extrémité (E1), et à l'objectif (12) par la deuxième extrémité (E2).
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Revendications 1. Dispositif de prises de vue (10) embarqué à bord d'un porteur, 5 comprenant : un réceptacle (11) renfermant un objectif (12) monté sur une structure de support (13) servant d'interface avec le porteur, des moyens d'orientation de l'objectif (12) pour orienter son axe optique par rapport au porteur, 10 caractérisé en ce que le réceptacle (11) est constitué par : une enveloppe tubulaire (15) entourant au moins partiellement la structure de support (13), un soufflet de protection (23) ouvert axialement à ses première et deuxième extrémités (E1, E2), agencé autour de l'objectif (12) et 15 solidarisé par des moyens d'attache rapide (29, 34) à l'enveloppe tubulaire (15) par la première extrémité (El), et à l'objectif (12) par la deuxième extrémité (E2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens 20 d'attache rapide (29, 34) comportent des premiers moyens de serrage (29) insérés dans une gorge externe (30) pratiquée dans la face extérieure du soufflet de protection (23), en périphérie de l'ouverture (24) de la première extrémité (El). 25 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les premiers moyens de serrage (29) consistent en un joint torique (29) élastique. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un manchon de fixation (33) s'étend axialement depuis le bord de l'ouverture 30 (25) de la deuxième extrémité (E2) du soufflet de protection (23), en direction de l'intérieur du soufflet de protection (23). 10 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'attache rapide (29, 34) comportent des deuxièmes moyens de serrage (34) insérés dans une gorge externe (35) pratiquée dans la face extérieure du manchon de fixation (33). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de serrage (34) consistent en un joint torique (34) élastique. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le soufflet de protection (23) comporte une paroi de révolution (38), dont une génératrice présente, dans un plan de coupe axial, un profil ondulé avec un renflement annulaire (39) dirigé radialement vers l'intérieur du soufflet de protection (23).15
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G,H
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G02,G03,H04
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G02B,G03B,H04N
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G02B 7,G03B 37,H04N 5
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G02B 7/22,G03B 37/02,H04N 5/232
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FR2898251
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A1
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CHAUSSURE NOTAMMENT DE SPORT AVEC VOLET D'AERATION
| 20,070,914 |
La présente invention concerne une chaussure notamment de sport avec un volet d'aération et particulièrement une chaussure montante, c'est-à-dire venant recouvrir au moins en partie la cheville de l'utilisateur. Cette chaussure pourra notamment être utilisée comme chaussure de randonnée permettant un maintien de la cheville afin de limiter ou d'éviter des 10 torsions pouvant notamment entraîner des foulures ou des entorses. Toutefois, bien que particulièrement prévue pour une telle application, ladite chaussure pourra également être utilisée dans d'autres applications nécessitant un maintien au niveau de la cheville et par exemple, dans certains sports tels que le roller, le basket ou même encore dans les applications non sportives comme des 15 chaussures de ville. Généralement, les chaussures de type montant offrent un bon confort obtenu en disposant, notamment à l'intérieur de la partie montante, au moins une épaisseur de mousse. Par ailleurs, la tige comprend pour assurer la rigidité de la chaussure plusieurs composants superposés. Enfin, ces chaussures disposent d'un 20 laçage haut à l'aide de crochets disposés sur la partie supérieure de la tige de la chaussure permettant de bien enserrer la cheville, les contours de la tige épousant la forme de la cheville. L'ensemble de ces caractéristiques à savoir épaisseur de mousse, superposition de composants et laçage haut présentent l'inconvénient que la 25 chaleur ou encore l'humidité ne peut s'évacuer aisément hors de la chaussure. Cet inconvénient est d'autant plus gênant que l'utilisation de cette chaussure dans des conditions sportives ou encore en fonction des conditions climatiques et par exemple, en cas de température et/ou de degré d'humidité élevés peut engendrer une transpiration au niveau des pieds de l'utilisateur. 30 Ce manque d'aération constaté dans ces chaussures montantes engendre deux inconvénients principaux parmi lesquels la formation de mauvaises odeurs dans les chaussures et également, des problèmes d'irritation du pied de l'utilisateur et particulièrement au niveau des malléoles qui sont directement en contact avec l'intérieur de la chaussure au niveau de la tige et qui constituent l'une des zones les plus sensibles du pied. Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé des chaussures dans lesquelles on prévoit un textile absorbant notamment sur le coup de pied et à l'intérieur de la chaussure permettant d'absorber en partie l'humidité. Toutefois, cette solution n'est pas satisfaisante en ce sens qu'elle ne permet pas d'évacuer la chaleur et qu'elle ne permet de stocker qu'une partie de l'humidité qui est condensée au niveau du textile. Il a été également proposé des textiles respirants permettant d'évacuer la chaleur et l'humidité sous forme de vapeur. Là encore, les chaussures équipées de tels textiles présentent différents inconvénients, notamment l'évacuation de chaleur et d'humidité n'est pas suffisante. De plus, en cas d'utilisation de ces chaussures dans la neige ou encore sous la pluie se posent des problèmes d'étanchéité au niveau des chaussures et plus particulièrement, au niveau des parties constituées par ces textiles respirants. Enfin, on connaît également du document US-1.797.309, une chaussure comportant sur sa face supérieure et sensiblement au niveau des phalanges du pied de l'utilisateur des percements ou oeillets pouvant éventuellement être recouverts par une bande de manière à occulter les ouvertures. Le système décrit dans ce brevet présente différents inconvénients et notamment, ne permet pas de créer de courant de ventilation dans la chaussure notamment au niveau du talon et de la cheville de l'utilisateur où se crée l'échauffement maximum. Par ailleurs, compte tenu du système de recouvrement des ouvertures utilisant une bande, ces ouvertures ne peuvent présenter une section importante et par conséquent, ne constitue pas une surface d'échange thermique suffisante avec l'extérieur. Enfin, le système de bande ne permet pas d'obtenir, une fois la bande disposée sur les ouvertures de chaussure, une bonne étanchéité compte tenu du mode de liaison de la bande et plus particulièrement, lorsque la chaussure usagée présente une déformation au niveau de la partie supérieure. Le but de la présente invention est de proposer une chaussure notamment de sport dont la structure permet une bonne ventilation de l'ensemble de la chaussure et notamment de la partie arrière. Un autre but de la présente invention est également de proposer une chaussure dont la structure permet en fonction des conditions d'utilisation et notamment des conditions climatiques de modifier ou limiter la ventilation. Un autre but de la présente invention est de proposer une chaussure dont la structure permet un large échange thermique entre le volume intérieur de la chaussure et l'extérieur. De manière connue, la chaussure comporte au moins une fenêtre de ventilation formée dans la tige et un moyen amovible d'obturation de ladite fenêtre. De manière caractéristique, selon la présente invention, la fenêtre est disposée latéralement sur la zone de la tige destinée à recouvrir au moins en partie une des deux malléoles. Ce positionnement de la fenêtre permet compte tenu de l'appui des têtes de malléoles sur l'intérieur de la chaussure d'avoir un échange thermique important au niveau de l'articulation de la cheville. Rappelons que cette articulation, qui fait le lien entre, d'une part, le pied et, d'autre part, le tibia et le péroné, constitue lors de la marche une zone mobile favorisant la création de chaleur au niveau des parties de l'articulation en mouvement mais aussi l'évacuation de la chaleur produite. Selon l'invention, les moyens amovibles d'obturation sont réalisés dans une disposition avantageuse par un volet d'obturation monté pivotant sur la tige, l'axe de pivotement étant décalé par rapport à la zone de la tige destinée à recouvrir la tête proéminente de la malléole et étant disposée notamment en dessous de ladite zone. Cette disposition permet de rendre aisé le déplacement du volet d'obturation et notamment, à l'aide d'une seule main. Selon l'invention, on peut prévoir en outre que ce volet d'obturation a une configuration sensiblement triangulaire. Cette disposition permet de libérer ou d'obturer complètement la fenêtre de ventilation en effectuant un faible déplacement angulaire dudit volet d'obturation et notamment inférieur à soixante degrés. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, on prévoit que la face intérieure du volet d'obturation comporte des premiers éléments d'attache auto-agrippants disposés au moins sur toute la longueur du côté du volet opposé à l'axe de pivotement, ces éléments d'attache étant aptes à coopérer avec des seconds éléments d'attache auto-agrippants montés sur la face extérieure de la tige. Cette caractéristique est destinée à rendre aisé le positionnement et l'accrochage du volet sur la face externe de la tige et constitue un compromis entre d'une part la nécessité de pouvoir déplacer manuellement aisément ledit volet pivotant et d'autre part de constituer une accroche suffisante pour éviter tout déplacement accidentel du volet même en cas d'usure de ce dernier. Avantageusement, ces premiers éléments d'attache auto-agrippants s'étendent sur toute la périphérie du volet d'obturation et les seconds éléments d'attache auto-agrippants sur tout le contour de la fenêtre de ventilation, cette disposition permettant d'isoler la chaussure au niveau de la partie basse et par là même, de limiter les échanges thermiques avec l'extérieur ou encore d'empêcher la pluie d'entrer par la fenêtre de ventilation lorsque cette dernière est obturée. Selon une variante avantageuse de l'invention, on pourra prévoir que le volet d'obturation soit équipé d'une patte de préhension. Cette patte de préhension permettra de faciliter le détachement et le déplacement du volet vers ou hors de la fenêtre de ventilation. Comme prévu de manière caractéristique dans la présente invention, la fenêtre recouvre au moins en partie une des deux malléoles. En fonction du niveau de ventilation souhaitée pour la chaussure, on pourra notamment prévoir que la chaussure soit équipée de deux fenêtres de ventilation 25 disposées de part et d'autre de la tige. Pour améliorer encore la ventilation, on peut également prévoir que la partie avant de la tige comprenne une languette de structure aérée apte à former une ouverture de ventilation. Il est important de souligner que la combinaison de la ou des fenêtres de 30 ventilation disposées au niveau d'une des deux malléoles associées à la structure aérée de la languette peut favoriser la création d'une circulation d'air permettant d'accroître de manière significative la ventilation de la chaussure. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite ci-après d'un exemple préféré de réalisation dans lequel la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques de la face latérale extérieure d'une chaussure conforme à l'invention dans deux positions ; les figures 3 et 4 représentent également en vue schématique la face latérale intérieure de la chaussure représentée à la figure 1 dans deux positions. En se reportant principalement aux figures 1 et 2, on voit réalisé un exemple avantageux des chaussures conformes à l'invention. Cette vue représente la face latérale extérieure 2 de la chaussure 1 qui comporte une fenêtre 3 de ventilation formée dans la tige 4 de ladite chaussure 1. On voit également représenter un moyen d'obturation 5 de ladite fenêtre 3, ces moyens d'obturation 5 étant disposés sur la fenêtre 3 dans la figure 1 et sur la partie arrière de la chaussure 1 dans la figure 2 ; ces deux figures correspondent donc aux positions de ventilation minimale sur la figure 1 et de ventilation maximale sur la figure 2. Bien entendu, des positions intermédiaires du moyen d'obturation 5 sont également possibles permettant de découvrir simplement en partie ladite fenêtre 3. A ce sujet, il est important de noter que cette fenêtre 3 pourra avantageusement être réalisée par une grille en textile souple 6 telle que représentée à la figure 2. Dans ces figures 1 et 2, on voit que la fenêtre 3 est disposée sur la chaussure 1 de manière à recouvrir au moins partiellement la malléole externe. En se reportant cette fois aux figures 3 et 4 représentant la face latérale intérieure 7, on voit une deuxième fenêtre 3 ainsi qu'un autre moyen d'obturation 5, cette fenêtre 3 étant disposée de manière à recouvrir au moins en partie la malléole intérieure. Dans le mode de réalisation avantageux des figures 1 à 4, ladite chaussure comporte deux fenêtres 3. Toutefois, en fonction notamment des applications ou de l'usage de la chaussure 1, on pourra prévoir que cette dernière ne comporte qu'une seule fenêtre venant recouvrir soit la malléole externe, soit la malléole interne. Par ailleurs, dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 4, les fenêtres 3 intérieure et extérieure sont de dimensions sensiblement identiques. On peut toutefois prévoir que les dimensions et les formes de ces fenêtres 3 ne soient pas les mêmes et soient adaptées aux dimensions des malléoles des utilisateurs, la malléole externe étant de plus grande dimension et plus proéminente que la malléole interne. Il est important pour l'utilisateur de pouvoir déplacer de manière aisée le moyen amovible d'obturation 5 soit avant d'enfiler la chaussure 1, soit une fois cette dernière enfilée et à cet effet, on prévoit que les moyens d'obturation amovibles soient constitués d'un volet d'obturation 8, ce volet étant monté pivotant sur la tige 4. De manière avantageuse, l'axe de pivotement dudit volet d'obturation 8 est disposé notamment en dessous de la zone de la tige destinée à recouvrir la tête de la malléole. On pourra toutefois prévoir que cet axe de pivotement soit disposé ailleurs sur la tige 4 mais toujours de manière décalée par rapport à l'emplacement correspondant à la zone de contact avec la tête de la malléole. Pour réaliser le pivotement du volet d'obturation 8, on pourra notamment prévoir un système de rivetage 15. Toutefois, bien d'autres possibilités techniques connues de l'homme du métier sont également envisageables pour réaliser cette liaison pivot. Au niveau des formes du volet 8, on pourra notamment prévoir que le volet d'obturation 8 ait une forme sensiblement triangulaire permettant, d'une part, de disposer de fenêtres 3 ayant une large dimension sur la tige 4 et, d'autre part, permettre le dégagement de cette fenêtre 3 en effectuant un déplacement angulaire relativement faible de ce volet d'obturation 8 et notamment, inférieur à soixante degrés. A cette fin, on prévoit que l'axe de pivotement du volet d'obturation 8 soit monté à proximité d'un sommet du volet d'obturation 8 et par exemple le sommet inférieur. Là encore, il est envisageable de réaliser ce volet d'obturation 8 avec d'autres formes et par exemple, un volet d'obturation 8 sensiblement circulaire. En se reportant cette fois principalement aux figures 2 et 4, on voit que la face intérieure 9 du volet d'obturation 8 comporte des premiers éléments d'attache 10, ces éléments d'attache 10 coopérant avec des seconds éléments d'attache 11 montés sur la face extérieure 12 de la tige 4. De manière avantageuse, il s'agira tant pour les premiers éléments d'attache que pour les seconds éléments d'attache 11 d'éléments auto-agrippants permettant un assujettissement entre le volet d'obturation 8 et la face extérieure 10 de la tige 4 par simple contact de ces deux parties. L'attache doit être suffisante pour empêcher que le volet 8 ne puisse se détacher accidentellement de la face extérieure 12. A cette fin, on prévoit que les premiers moyens d'attache 10 auto-agrippants soient disposés au moins sur toute la longueur du côté du volet d'obturation 8 15 opposé à l'axe de pivotement. Dans l'exemple des figures 1 à 4, les premiers éléments d'attache 10 s'étendent sur toute la périphérie du volet d'obturation 8, les seconds éléments d'attache 11 étant disposés sur tout le contour de la fenêtre de ventilation 3. Par ailleurs, on peut prévoir des troisièmes éléments d'attache 13 sur la face 20 extérieure 12 de la tige 4, ces troisièmes éléments d'attache 13 permettant cette fois de maintenir le volet d'obturation 8 dans les positions illustrées dans les figures 2 et 4. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse puisqu'elle permet de plaquer le volet d'obturation 8 contre la chaussure 1, empêchant que ledit volet ne dépasse de cette chaussure 1 et ne constitue un élément d'accroche avec 25 l'environnement qui pourrait occasionner soit des risques d'arrachement du volet d'obturation 8, soit des chutes de l'utilisateur. L'utilisateur de ces chaussures 1 pourra aisément déplacer les volets d'obturation 8 en venant tirer sur un des bords pour le placer soit sur la fenêtre 3, soit pour le plaquer sur les éléments d'attache 13. 30 Toutefois, pour faciliter la préhension du volet d'obturation 8, on prévoit avantageusement sur ce dernier une patte de préhension 14 notamment placée sur le bord dudit volet d'obturation 8. La chaussure 1 ainsi constituée permet de disposer de surfaces de ventilation large au niveau des zones de contact d'une des deux malléoles ou éventuellement des deux malléoles permettant d'évacuer de manière efficace l'humidité et la chaleur vers l'extérieur de la chaussure. Il est important de noter que l'on peut également prévoir que la languette de la partie avant de la tige 4 ait une structure aérée apte à former une ouverture de ventilation. La combinaison de cette languette et de la ou des fenêtres 3 permet une aération particulièrement importante de ladite chaussure 1 et la création d'un courant de circulation d'air. Bien entendu d'autres caractéristiques et avantages de l'invention pourront également être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention défini par les revendications ci-après
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La présente invention concerne une chaussure, notamment de sport, comportant au moins une fenêtre de ventilation (3) formée dans la tige (4) et un moyen amovible d'obturation (5) de ladite fenêtre (3.Selon l'invention, ladite fenêtre (3) est disposée latéralement sur la zone de la tige destinée à recouvrir au moins en partie une deux malléoles.
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1. Chaussure, notamment de sport, comportant au moins une fenêtre de ventilation (3) formée dans la tige (4) et un moyen amovible d'obturation (5) de ladite fenêtre (3), caractérisée en ce que ladite fenêtre (3) est disposée latéralement sur la zone de la tige destinée à recouvrir au moins en partie une deux malléoles. 2. Chaussure selon la 1, caractérisée en ce que le moyen amovible d'obturation (5) est un volet d'obturation (8) monté pivotant sur la tige (4) et en ce que l'axe de pivotement, constitué par exemple par un rivet, est décalé par rapport à la zone de la tige destinée à recouvrir la tête proéminente de la malléole, étant disposé notamment en dessous de ladite zone. 3. Chaussure selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le volet d'obturation (8) a une configuration sensiblement triangulaire. 4. Chaussure selon les 2 ou 3, caractérisée en ce que l'axe de pivotement est monté vers un sommet de volet d'obturation (8). 5. Chaussure selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que la face intérieure (9) du volet d'obturation (8) comporte des premiers éléments d'attache (10) auto-agrippants, disposés au moins selon toute la longueur du côté du volet (8) opposé à l'axe de pivotement, lesdits premiers éléments d'attache (10) étant aptes à coopérer avec des seconds éléments d'attache (11) auto-agrippants montés sur la face extérieure de la tige (4). 6. Chaussure selon la 5, caractérisée en ce que les premiers éléments d'attache (10) auto-agrippants s'étendent sur toute la périphérie du volet d'obturation (8) et les seconds éléments d'attache (11) auto-agrippants sur tout le contour de la fenêtre de ventilation (3). 7. Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le volet d'obturation (8) est équipé d'une patte de préhension (14). 8. Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte deux fenêtres de ventilation (3) disposées de part et d'autre de la tige (4). 2898251 io 9. Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la partie avant de la tige (4) comporte une languette de structure aérée apte à former une ouverture de ventilation.
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A
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A43
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A43B
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A43B 7,A43B 5
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A43B 7/10,A43B 5/00
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FR2888288
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A3
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CLOISON DE SEPARATION POUR CONDUIT D'ADMISSION DE CULASSE REALISEE VENUE DE MATIERE PAR MOULAGE AVEC LA CULASSE
| 20,070,112 |
"" L'invention propose une culasse de moteur à combustion interne comportant une cloison de séparation du conduit d'admission. L'invention propose plus particulièrement une culasse de moteur à combustion interne comportant au moins un conduit d'admission dont un tronçon du conduit d'admission est divisé, par une cloison de séparation transversale globalement parallèle io à la fibre neutre dudit tronçon du conduit d'admission, en deux conduits secondaires parallèles supérieur et inférieur. Dans les moteurs à combustion interne modernes, des dispositifs sont prévus pour produire dans les gaz d'admission, ou dans le mélange carburé introduit dans la chambre de combustion, un mouvement aérodynamique ordonné du type "tumble". Ce mouvement aérodynamique est un mouvement de rotation du fluide autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe du cylindre et sensiblement parallèle à l'axe du vilebrequin. Le mouvement de tumble a des effets bénéfiques notamment sur la réduction des émissions de polluants, sur le couple à bas régime, et sur la tolérance vis-à-vis de la dilution. Il permet en outre d'obtenir un cycle de combustion plus tolérant vis-à-vis du cliquetis et des instabilités de combustion. Le mouvement de tumble a aussi des avantages pour améliorer la combustion du mélange carburé lorsque le moteur fonctionne au ralenti. Selon un mode de réalisation connu, comme par exemple tel que décrit dans le document US-A-6.705.280, une cloison est agencée dans le conduit d'admission pour le diviser en deux conduits secondaires parallèles, et un dispositif à clapet mobile obture sélectivement chacun des conduits parallèles pour produire ce mouvement de "tumble". Selon un mode de réalisation connu, la culasse est fabriquée en fonderie par moulage de métal en fusion, notamment en aluminium. Le conduit d'admission est formé par l'intermédiaire d'un noyau destructible et la cloison est réalisée sous la forme d'un insert qui est mis en place dans le moule avant l'opération de moulage, en traversant le noyau de manière que les extrémités de l'insert fassent saillie par rapport à la paroi extérieure du noyau. Lors de l'opération de moulage, le métal en fusion recouvre io les extrémités de l'insert qui font saillie par rapport au noyau destructible, de manière qu'en se solidifiant, le métal emprisonne les extrémités de l'insert. Cependant, à l'issue de l'opération de moulage, lors du refroidissement de l'ensemble, pour que le métal se solidifie, le is métal et l'insert se rétractent de manière différente. Il en résulte que des interstices sont créés entre la culasse et les extrémités de l'insert, permettant alors à l'insert de se déplacer lors du fonctionnement du moteur. Une opération supplémentaire de martelage est alors mise 20 en oeuvre pour empêcher tout mouvement de l'insert dans la culasse. De plus, la présence des extrémités de l'insert dans la culasse, complexifie l'implantation de conduits supplémentaires à proximité du conduit d'admission. L'invention a pour but de proposer une culasse de moteur à combustion pour laquelle la cloison de séparation est réalisée de manière à limiter les inconvénients cités ci-dessus. Dans ce but, l'invention propose une culasse du type décrit précédemment, caractérisée en ce que la cloison de séparation est réalisée venue de matière par moulage avec la culasse. L'invention propose aussi un noyau apte à être utilisé lors de la réalisation par moulage d'une culasse de moteur comme définie précédemment, et qui est conformé de manière à obtenir ledit conduit d'admission de la culasse, caractérisé en ce qu'il comporte une cavité transversale qui débouche transversalement dans une face externe convexe du noyau et qui est apte à être remplie lors de la réalisation de la culasse par moulage pour former la cloison de séparation. L'invention propose encore une boîte à noyaux pour fabriquer au moins un noyau comme défini précédemment, du type qui comporte une partie supérieure et une partie inférieure qui délimitent un logement creux d'orientation principale longitudinale complémentaire de la forme du noyau à fabriquer, io caractérisée en ce qu'elle comporte une lame plane transversale qui traverse le logement creux de manière à former la cavité transversale du noyau. Selon d'autres caractéristiques de la boîte à noyaux: - la lame consiste en une superposition verticale de trois is plaques transversales parallèles; et - la partie supérieure et la partie inférieure délimitent plusieurs logements creux alignés transversalement, et elle comporte une lame transversale commune qui traverse tous les logements creux; - les logements creux sont reliés entre eux, en formant un seul logement dans la boîte à noyaux, pour fabriquer un seul noyau permettant d'obtenir plusieurs conduits d'admission de la culasse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale verticale d'une culasse de moteur à combustion comportant une cloison de séparation conforme à l'invention; - la figure 2 est une représentation schématique en perspective d'un noyau selon l'invention qui permet d'obtenir une cloison de séparation selon l'invention; - la figure 3 est une représentation schématique en perspective avec arrachement d'une boîte à noyaux permettant d'obtenir un noyau selon l'invention. Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. io On a représenté à la figure 1 une culasse 10 de moteur à combustion interne dont la face inférieure 10i délimite la partie supérieure 12 d'une chambre de combustion du moteur à combustion. La culasse 10 comporte un conduit d'admission 14 de gaz d'admission, notamment d'air, qui comporte un orifice d'entrée 16 réalisé dans une face externe 10e par lequel le flux de gaz d'admission pénètre dans le conduit d'admission 14, et un orifice de sortie 18 par lequel le conduit d'admission débouche dans la partie supérieure 12 de la chambre de combustion. La culasse comporte aussi un conduit d'échappement 20 des gaz de combustion produits lors du fonctionnement du moteur. Le conduit d'admission 14 comporte un tronçon amont 22 qui est débouchant au niveau de l'orifice d'entrée 16 par lequel les gaz d'admission pénètrent dans le conduit d'admission et un conduit aval 24 qui débouche au niveau de l'orifice de sortie 18. On définit la fibre neutre du tronçon amont 22 comme étant la ligne imaginaire reliant les centres de toutes les sections transversales du tronçon amont 22. Pour produire un mouvement de "tumble" des gaz d'admission, le tronçon amont 22 du conduit d'admission 14 est divisé en un conduit secondaire supérieur 22a et inférieure 22b par une cloison de séparation 26 qui consiste en une plaque transversale globalement parallèle à la fibre neutre du tronçon amont 22. Ici, le tronçon amont 22 est globalement rectiligne. Cependant, à titre de variante de réalisation connue (non représentée), le tronçon amont est non rectiligne, par exemple il est cintré globalement autour d'un axe transversal. Ainsi, lorsque le tronçon amont 22 est rectiligne, comme on l'a représenté à la figure 1, la cloison de séparation 26 est plane, tandis que lorsque le tronçon amont 22 est cintré, la cloison de io séparation 26 est elle aussi cintrée. Conformément à l'invention, la cloison de séparation 26 est réalisée venue de matière avec la culasse 10. Selon un mode de réalisation connu, la culasse 10 est fabriquée en fonderie par moulage d'un métal, notamment d'un is alliage d'aluminium. Par conséquent, et selon l'invention, la cloison de séparation 26 est réalisée lors de la fabrication de la culasse 10 par moulage. On a représenté à la figure 2 un noyau 28 destructible qui est apte à être utilisé lors de la réalisation de la culasse 10 selon l'invention pour former dans la culasse 10 le conduit d'admission 14 comportant une cloison 26 selon l'invention. De manière connue, le noyau 28 est de forme complémentaire au conduit d'admission 14. Le noyau 28 est mis en place dans le moule avant la coulée du métal, de manière que le métal sous forme liquide recouvre en totalité le noyau 28. Lorsque le métal est solidifié, le noyau 28 est détruit, libérant dans la culasse un espace vide formant le conduit d'admission 14. Conformément à un autre aspect de l'invention, le noyau 28 est réalisé de manière qu'il comporte une cavité 30 qui débouche dans la face externe 28e du noyau et qui est de forme complémentaire à la cloison 26. Ainsi, lors de la coulée du métal liquide, pour réaliser la culasse 10, le métal liquide se répartit autour du noyau et remplit l'intérieur de la cavité 30. Enfin, lorsqu'il se solidifie, le métal qui a rempli la cavité 30 forme la cloison de séparation 26. Un tel noyau permet d'obtenir la cloison de séparation 26 sans qu'il ne soit nécessaire d'utiliser un outillage particulier à mettre en position dans le moule utilisé pour réaliser la culasse 10. On a représenté à la figure 3 une boîte à noyaux 34 qui est io réalisée de manière à fabriquer un noyau 28 selon l'invention. La boîte à noyaux 34 comporte une partie supérieure 36 et une partie inférieure 38 qui sont assemblées l'une sur l'autre en délimitant un logement creux 40 complémentaire de la forme du noyau 28. Ainsi, le logement creux 40 est globalement identique au conduit d'admission 14 de la culasse10. Le noyau 28 est réalisé selon un procédé connu d'agglomération de sable dans le logement creux 40. Conformément à l'invention, pour obtenir la cavité 30 du 20 noyau 28, la boîte à noyaux 34 comporte une lame transversale 42 qui traverse le logement creux 40. On a représenté à la figure 3 une boîte à noyaux 34 pour laquelle la lame transversale 42 est agencée dans le plan d'appui de la partie supérieure 36 contre la partie inférieure 38, c'est-à- dire dans le plan de joint de la boîte à noyaux 34. Cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et que la lame transversale 42 peut être agencée dans la boîte à noyaux 34 à une autre position que ce plan de joint. Ainsi, la lame transversale 42 s'étend transversalement au travers de la partie supérieure 36 ou au travers de la partie inférieure 38. Pour cela, la partie supérieure 36 ou la partie inférieure 38 comporte un orifice transversal (non représenté) de forme complémentaire à la lame transversale 42, qui débouche dans le logement 40. Pour réaliser le noyau 28 selon l'invention, on dispose d'abord la lame 42 dans le logement creux 40. Ensuite, le logement creux 40 est rempli par le sable destiné à former le noyau 28, qui se répartit de manière homogène autour de la lame 42. Le sable est ensuite aggloméré en un élément unique formant le noyau 28. La lame 42 est retirée de la boîte à noyaux 34 selon un io mouvement transversal, puis la boîte à noyaux 34 est ouverte pour récupérer le noyau 28 fini. Selon un mode de réalisation préféré, la lame transversale 42 consiste en une superposition de trois plaques transversales 42a, 42b parallèles. is Les trois plaques 42a, 42b sont réalisées de manière que pour extraire la lame transversale 42 de la boîte à noyaux 34, une première plaque 42a, par exemple la plaque qui est située verticalement entre les deux autres plaques 42b, est retirée avant les deux autres plaques 42. Ensuite, une fois que la première plaque est retirée, les deux autres plaques 42b sont retirées de la boîte à noyaux 34. Un tel mode de réalisation de la lame transversale 42 permet de réduire les frottements entre la paroi interne de la cavité 30 du noyau 38 et la paroi externe de la lame transversale 42. En effet, lors de l'agglomération du sable pour former le noyau 28, le sable est comprimé sur les parois de la lame transversale 42. Ainsi, lorsque la lame transversale 42 est réalisée en une seule pièce les efforts de compression du sable sur la lame 42 produisent des efforts de frottements importants entre la paroi interne de la cavité 30 et les parois externes de la lame 42, et par conséquent la paroi interne de la cavité 30 risque d'être détériorée. Par contre, selon l'invention, lorsque la première plaque 42a a été retirée de la boîte à noyaux 34 avant les deux autres plaques 42b, le jeu vertical formé par l'absence de la première plaque 42a permet de réduire, voire supprimer les frottements entre les deux autres plaques 42b et la paroi interne de la cavité 30, réduisant ainsi les risques de détérioration de la paroi de la cavité 30. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, la boîte à noyaux 34 comporte un seul logement creux 40, associé à io une seule lame transversale 42, qui permet de réaliser un seul noyau 28 à la fois. Selon une variante de réalisation non représentée, la boîte à noyaux 34 comporte plusieurs logements creux 40 qui sont alignés transversalement. is Conformément à l'invention, cette boîte à noyaux 34 comportant plusieurs logements creux 40 comporte une seule lame transversale qui traverse tous les logements creux 40. Ainsi, il est possible de réaliser simultanément plusieurs noyaux 28, ce qui permet de réduire le temps de réalisation de la culasse 10. Selon le mode de réalisation représenté à la figure 1, la culasse 10 comporte un seul conduit d'admission 14. Selon un mode de réalisation connu, la culasse 10 comporte plusieurs conduits d'admission 14. En effet, la culasse 10 comporte généralement plusieurs conduits d'admission pour chaque cylindre, et/ou le moteur comporte plusieurs cylindres. Ainsi, selon une variante de réalisation de l'invention, les logements creux 40 de la boîte à noyaux 34 sont reliés entre eux de manière à former un seul logement dans la boîte à noyaux 34, ce qui permet fabriquer un seul noyau 28, en vue d'obtenir tous les conduits d'admission 14 de la culasse 10 lors de l'opération de moulage en n'utilisant que ce seul noyau 28
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L'invention propose une culasse (10) de moteur à combustion interne comportant au moins un conduit d'admission (14) dont un tronçon (22) du conduit d'admission (14) est divisé, par une cloison de séparation (26) transversale globalement parallèle à la fibre neutre dudit tronçon (22) du conduit d'admission (14), en deux conduits secondaires parallèles supérieur (22a) et inférieur (22b), caractérisée en ce que la cloison de séparation (26) est réalisée venue de matière par moulage avec la culasse (10).L'invention propose aussi un noyau permettant d'obtenir le conduit d'admission (14) et une boîte à noyaux (34) pour réaliser un tel noyau (28).
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1. Culasse (10) de moteur à combustion interne comportant au moins un conduit d'admission (14) dont un tronçon (22) du conduit d'admission (14) est divisé, par une cloison de séparation (26) transversale globalement parallèle à la fibre neutre dudit tronçon (22) du conduit d'admission (14) , en deux conduits secondaires parallèles supérieur (22a) et inférieur (22b), caractérisée en ce que la cloison de séparation (26) est réalisée venue de matière par moulage avec la culasse (10). io 2. Noyau (28) apte à être utilisé lors de la réalisation par moulage d'une culasse (10) de moteur selon la précédente, et qui est conformé de manière à obtenir ledit conduit d'admission (14) de la culasse (10), caractérisé en ce qu'il comporte une cavité transversale (30) qui débouche transversa- lement dans une face externe convexe (28e) du noyau (28) et qui est apte à être remplie lors de la réalisation de la culasse (10) par moulage pour former la cloison de séparation (26). 3. Boîte à noyaux (34) pour fabriquer au moins un noyau (28) selon la précédente, du type qui comporte une partie supérieure (36) et une partie inférieure (38) qui délimitent un logement creux (40) d'orientation principale longitudinale complémentaire de la forme du noyau (28) à fabriquer, caractérisée en ce qu'elle comporte une lame plane (42) transversale qui traverse le logement creux (40) de manière à former la cavité transversale (30) du noyau (28). 4. Boîte à noyaux (34) selon la précédente, caractérisée en ce que la lame (42) consiste en une superposition verticale de trois plaques transversales parallèles (42a, 42b). 5. Boîte à noyaux (34) selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que la partie supérieure (36) et la partie inférieure (38) délimitent plusieurs logements creux (40) alignés transversalement, et en ce qu'elle comporte une lame transversale (42) commune qui traverse tous les logements creux (40). 6. Boîte à noyaux (34) selon la précédente, caractérisé en ce que les logements creux (40) sont reliés entre eux en formant un seul logement dans la boîte à noyaux (34), pour fabriquer un seul noyau (28) permettant d'obtenir plusieurs conduits d'admission (14) de la culasse (10).
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F,B
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F02,B22
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F02F,B22C,F02B,F02M
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F02F 1,B22C 7,B22C 9,F02B 31,F02M 35
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F02F 1/42,B22C 7/06,B22C 9/10,F02B 31/04,F02M 35/10
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FR2893570
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A1
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BOITE A OUTILS POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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5 La présente invention concerne une boite à outils pour véhicule automobile, et plus particulièrement une boîte à outils logée dans un bac pour roue de secours de véhicule. La roue de secours est généralement embarquée dans un 10 bac situé dans le plancher à l'arrière du véhicule de façon à réduire son encombrement. Une fois positionnée à plat dans le bac, la roue de secours offre une cavité dans laquelle vient se loger une boîte à outil contenant diverses pièces comme un cric losange, une manivelle et une boîte à ampoules de rechange 15 pour les phares du véhicule, par exemple. Par ailleurs, l'implantation d'une telle boîte à outils n'est pas compatible avec les cadences de montage sur chaîne, puisqu'elle génère des temps de cycle importants. En effet, le montage de la boite à outil nécessite d'enlever tout ou partie des 20 différents éléments qu'elle contient pour accéder à un écrou destiné à se fixer sur une tige filetée solidaire du bac de rangement. L'opérateur doit ensuite repositionner tout ou partie de ces éléments pour terminer la séquence de montage. La configuration de cette boîte à outil n'est donc pas adaptée et son 25 dispositif de fixation ne facilite pas sont intégration dans le bac de roue de secours. De même, lorsqu'un utilisateur souhaite accéder à la roue de secours, il doit effectuer les opérations inverses pour libérer la boîte à outils et ensuite la roue de secours. Cette 30 configuration ne permet pas de remplir des prestations d'ergonomie et de confort nécessaires pour changer une roue de secours par exemple. L'invention vise à palier ces inconvénients en proposant une boîte à outils comportant une fixation dans le logement de la roue de secours, qui garantit un montage et un démontage efficace, rapide et intuitif. A cet effet, l'objet de la présente invention concerne une boîte à outils logée dans la cavité d'une roue secours positionnée à plat dans le plancher d'un véhicule automobile, comportant dans sa partie inférieure un embout destiné à s'emboîter dans une molette solidaire d'une jante de la roue de secours, caractérisée en ce que l'embout et la molette sont des pièces de révolution de sorte que la boîte à outils évolue entre une position libre et une position emboîtée par un mouvement de rotation selon l'axe de révolution de la roue de secours. L'utilisateur peut ainsi positionner ou enlever aisément et rapidement la boîte à outils dans la jante de la roue de secours. Par ailleurs, la fixation sur la jante se fait par un mouvement de rotation intuitif en évitant de contraindre la fixation de la boîte à outils conduisant à une détérioration prématurée des pièces plastiques du dispositif. La boîte à outils pour véhicule automobile telle que présentée ci-dessus peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison : - la boîte à outils évolue entre une position libre et une position emboîtée par un mouvement de rotation compris entre 50 et 70 ; - l'embout comporte au moins une excroissance à sa périphérie destinée à positionner et centrer la boîte à outils dans la cavité de la roue de secours ; - l'excroissance comporte au moins un bourrelet 30 s'étendant sensiblement selon un diamètre de l'embout et destiné à positionner la boîte à outils en position emboîtée - la molette comporte une partie filetée selon son axe de révolution, accueillant une tige filetée faisant sailli à l'extérieur du plancher de sorte que la molette est solidaire de la roue de secours - la molette comporte dans un plan sensiblement perpendiculaire à son axe de révolution une gouttière circulaire d'axe destinée à recevoir les excroissances de l'embout de la boîte à outils dans la position libre ; - la molette comporte le plan au moins une excroissance recouvrant partiellement radialement la gouttière circulaire ; - au moins une excroissance sur deux comporte une rainure radiale, de sorte qu'en positon emboîtée, un bourrelet sur deux vient se positionner dans une des rainures ; - la molette comporte au moins une rainure de centrage de la boîte à outils, s'étendant radialement au dessus du plan ; - les rainures comportent une arrête supérieure s'étendant radialement le long d'un cône d'axe ; et - l'embout est un cylindre de révolution d'axe dont l'âme comporte une partie conique de même axe destinée à positionner la boîte à outils sur les rainures de la molette. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un plancher arrière de véhicule automobile comportant une roue de secours logée à plat dans son logement ; - la figure 2 est une représentation schématique d'une section A-A suivant un diamètre de la roue de secours ; - la figure 3 est une représentation schématique de la fixation de la boîte à outils sur la jante de la roue de secours selon la même section A-A que la figure précédente ; - la figure 4 est une représentation schématique en perspective de l'embout de fixation de la boîte à outils ; - les figures 5A et 5B sont une représentation schématique en perspective de la molette de fixation recevant la boîte à outils - les figures 6A et 6B sont des représentations schématiques en perspective de la position de l'embout par rapport à celle de la molette respectivement en position libre et en position assemblée. La figure 1 représente de façon schématique le plancher 4 d'un véhicule automobile. Ce plancher 4 généralement situé à l'arrière du véhicule, comporte une cavité 2 suffisamment grande pour accueillir une roue de secours 3. De cette façon, la roue de secours 3 est dissimulée dans un espace libre en encombrant un minimum de place dans l'habitacle. La figure 2 représente une section A-A de l'ensemble selon l'axe de coupe représenté sur la figure 1. Une fois la roue de secours 3 logée dans la cavité 2, celle-ci est maintenue par une molette 6 venant prendre appui sur le dessus de la jante 7. Cette molette 6 est une pièce de révolution comportant dans sa partie centrale une parti filetée 9 selon un axe de révolution R6 tel que représenté sur les figures 3, 5A et 5B. La partie filetée 9 permet à la molette 6 de recevoir une tige filetée 15 prenant appui sur le dessous du plancher 4. La roue de secours 3 est alors maintenue en position dans la cavité 2 grâce à la liaison réalisée en vissant la molette 6 sur la tige filetée 15. La molette 6 et la tige filetée 15 sont positionnées de préférence sensiblement au centre de la jante 7, et peuvent occupées des positions différentes suivant les modes de réalisation. La figure 3 met en évidence la liaison réalisée entre la molette 6 et un embout 5 de la boîte à outils 1, par une représentation agrandie d'un élément de la figure 2 suivant le plan de coupe A-A. La boîte à outils 1 est une pièce de révolution comportant dans sa partie inférieure un embout 5 destiné à s'emboîter sur la molette 6. Les figures 4, 5A et 5B représentent respectivement une partie de l'embout 5 et la molette 6 de façon à mettre en évidence les différents éléments qui vont réaliser la liaison. Tout d'abord, la molette 6 comporte une gouttière circulaire 10 dans un plan P6 perpendiculaire à son axe de révolution R6. Cette gouttière 10 est partiellement recouverte par au moins une excroissance 11 qui est destinée à réaliser la liaison avec l'embout 5. Par ailleurs, la molette 6 comporte dans sa partie inférieure, une partie conique 17 dans laquelle est réalisée la partie filetée 9. Cette partie conique 17 de révolution vient combler l'espace de la partie centrale de la jante 7 en garantissant un centrage de la molette 6 sur la jante 7, de telle sorte que les axes de révolution (R) de la roue 3 et (R6) de la mollette 6 sont coaxiaux lorsque la molette est vissée sur la tige 15. Dans la partie supérieure de la molette 6, telle que représentée sur la figure 5B, au moins une rainure 13 fait sailli par rapport au plan P6. Dans le mode de réalisation représenté, la molette 6 comporte de préférence quatre rainures 13 réparties uniformément deux par deux selon un diamètre D6 de la molette 6. Ces rainures 13 présentent une arrête supérieure de telle sorte que leur enveloppe réalise un cône. Cette disposition en étoile des rainures 13 permet de centrer la boîte à outils 1 sur la molette 6 tout en facilitant sa manipulation par l'utilisateur. L'embout 5 de la boîte à outils 1 est une pièce de révolution dont l'âme présente une forme conique 14 destinée au centrage de la boîte à outils 1 sur la molette 6, tel que décrit ci-dessus. Cet embout 5 est muni d'au moins une excroissance 8 à sa périphérie. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, l'embout comporte préférentiellement six excroissances réparties uniformément deux par deux selon un diamètre (D5) de l'embout 5. Chacune des ces excroissances 8 comporte un bourrelet 16 faisant sailli selon une direction perpendiculaire à l'axe de révolution (R5). Après avoir décrit structurellement les éléments réalisant la fixation de la boîte à outils, les fonctions associées à chacune des ces pièces vont être décrites ci-après. Les figures 6A et 6B représentent en perspective l'embout 5 de la boîte à outils 1 en position libre et en position emboîtée. Tout d'abord, la boîte à outils 1 est mise en position sur la molette 6 vissée sur la tige 15. Les rainures 13 guident l'embout 5 par l'intermédiaire de sa partie conique 14 jusqu'à ce que les excroissances tombent dans la gouttière circulaire aux endroits laissés libres par les excroissances 11 de la molette 6. Pour maintenir en position la boîte à outils 1 sur la molette 6, l'utilisateur effectue un mouvement de rotation selon le sens des flèches représentée sur la figure 6B, de sorte que les excroissances 8 viennent en regard des excroissances 11 recouvrant partiellement la gouttière 10. Lors de cette phase, les bourrelets 16 se positionnent en regard de rainures 13 réalisées sur au moins une excroissances 11 sur deux, sur le côté faisant face à la gouttière 10. De cette façon, les bourrelets 16 ne rencontrant pas de rainures 13 vont légèrement déformer l'excroissance 11 et exercer un effort permettant de maintenir en position la boîte à outils 1. Les bourrelets 16 situés en regard d'une rainures 13 constituent un repère pour l'utilisateur qui effectue la rotation de la boîte 1 jusqu'à la position emboîtée telle que représentée figure 6B. L'embout 5 peut alors tourner librement dans la gouttière 10 en passant successivement d'une position libre dans laquelle l'utilisateur peut emporter la boîte 1, à une position emboîtée dans laquelle reste la boîte à outils 1 lorsqu'elle n'est pas utilisée. Dans le mode de réalisation représentée sur les figures 6A et 6B, les excroissances 8 sont au nombre de six permettant ainsi à l'utilisateur d'effectuer un mouvement de rotation de la boîte à outils 1 compris entre 50 et 70 pour passer d'une position à une autre. Une fois que la tige 15, la jante 7, la molette 6 et la boîte à outils 1 sont en position assemblée, les axes de révolution respectifs de ces pièces sont sensiblement coaxiaux. Une telle invention permet de réaliser une fixation de boîte à outils 1 pour véhicule automobile avec un minimum de pièces de façon à réduire les coûts de production. Le fonctionnement de cette liaison permet d'obtenir une utilisation intuitive de ce dispositif par l'utilisateur qui a besoin de changer sa roue de secours, par exemple
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La présente invention concerne une boîte à outils (1) logée dans la cavité (2) d'une roue secours (3) positionnée à plat dans le plancher (4) d'un véhicule automobile, comportant dans sa partie inférieure un embout (5) destiné à s'emboîter dans une molette (6) solidaire d'une jante (7) de la roue de secours (3), caractérisée en ce que l'embout (5) et la molette (6) sont des pièces de révolution de sorte que la boîte à outils (1) évolue entre une position libre et une position emboîtée par un mouvement de rotation selon l'axe de révolution (R) de la roue de secours (3).
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1. Boîte à outils (1) logée dans la cavité (2) d'une roue secours (3) positionnée à plat dans le plancher (4) d'un véhicule automobile, comportant dans sa partie inférieure un embout (5) destiné à s'emboîter dans une molette (6) solidaire d'une jante (7) de la roue de secours (3), caractérisée en ce que l'embout (5) et la molette (6) sont des pièces de révolution de sorte que la boîte à outils (1) évolue entre une position libre et une position emboîtée par un mouvement de rotation selon l'axe de révolution (R) de la roue de secours (3). 2. Boîte à outils (1) selon la 1, caractérisée en ce que la boîte à outils (1) évolue entre une position libre et une position emboîtée par un mouvement de rotation compris entre 50 et 70 . 3. Boîte à outils (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'embout (5) comporte au moins une excroissance (8) à sa périphérie destinée à positionner et centrer la boîte à outils (1) dans la cavité (2) de la roue de secours (3). 4. Boîte à outils (1) selon la 3, caractérisée en ce que l'excroissance (8) comporte au moins un bourrelet (16) s'étendant sensiblement selon un diamètre (D5) de l'embout (5) et destiné à positionner la boîte à outils (1) en position emboîtée. 5. Boîte à outils (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la molette (6) comporte une partie filetée (9) selon son axe de révolution (R6), accueillant une tige filetée (15) faisant sailli à l'extérieur du plancher (4) de sorte que la molette (6) est solidaire de la roue de secours (3). 6. Boîte à outils (1) selon la 5, caractérisée en ce que la molette (6) comporte dans un plan (P6) sensiblement perpendiculaire à son axe de révolution (R6) une gouttière circulaire (10) d'axe (R6) destinée à recevoir les excroissances (8) de l'embout (5) de la boîte à outils (1) dans la position libre. 7. Boîte à outils (1) selon la 6, caractérisée en ce que la molette (6) comporte le plan (P6) au moins une excroissance (Il) recouvrant partiellement radialement la gouttière circulaire (10). 8. Boîte à outils (1) selon la 7, caractérisée en ce qu'au moins une excroissance (Il) sur deux comporte une rainure (12) radiale, de sorte qu'en positon emboîtée, un bourrelet (9) sur deux vient se positionner dans une des rainures (12). 9. Boîte à outils (1) selon l'une des 5 à 8, caractérisée en ce que la molette (6) comporte au moins une rainure (13) de centrage de la boîte à outils (1), s'étendant radialement au dessus du plan (P6). 10. Boîte à outils (1) selon la 9, caractérisée en ce que les rainures (13) comportent une arrête supérieure s'étendant radialement le long d'un cône d'axe (R6). 11. Boîte à outils (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'embout (5) est un cylindre de révolution d'axe (R5) dont l'âme comporte une partie conique (14) de même axe destinée à positionner la boîte à outils sur les rainures (13) de la molette (6). 12. Boîte à outils (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'embout (5) de la boîte à outils (1), la molette (6), la jante (7) de la roue de secours (3) ont des axes sensiblement coaxiaux lorsque la boîte à outils (1) est en position emboîtée sur la molette (6).
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B
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B60,B62
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B60R,B62D
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B60R 11,B62D 43
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B60R 11/06,B62D 43/10
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Subsets and Splits
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