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FR2896796
A1
UTILISATION DE BETONS HAUTES PERFORMANCES DANS LA FABRICATION D'ELEMENTS DE STRUCTURE RESISTANTS A DES CONDITIONS EXTREMES DE TEMPERATURE
20,070,803
TEMPERATURE. 5 La présente invention porte sur l'utilisation de bétons hautes performances adjuvantés en fibres de point de fusion inférieur à 300 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistant à des conditions extrêmes 10 de température. Dans la présente invention on entend par "béton" un corps de matrice cimentaire pouvant selon les ouvrages à réaliser inclure des fibres, et obtenu par durcissement d'une composition cimentaire mélangée avec de l'eau. 15 Par conditions extrêmes de température on entend un environnement maintenu pendant au moins une heure, de préférence 2 heures, à au moins 950 C, de préférence au moins 1000 C, voire même 1300 C. L'expos=ition accidentelle de structures en béton à des 20 hautes températures modifie fortement le comportement du béton. Dans de nombreuses applications, il est très important que les éléments de structure résistent à des conditions extrêmes de températures, c'est le cas notamment des tunnels et ouvrages souterrains. 25 De nombreuses études ont été réalisées ces dernières années pour définir les différents types d'incendie pouvant se déclarer dans les tunnels et ouvrages souterrains, afin de déterminer des courbes température/temps correspondant aux différentes expositions qui permettent de soumettre les 30 matériaux à des simulations. Parmi ces courbes on peut citer : la courbe normalisée ISO 834 qui correspond à des incendies standard, dont l'évolution de température T au cours du 2 temps t est définie par l'équation suivante : T = 20 + 345 LOG (8t+1) ; la courbe hydrocarbure qui est représentative de petits incendies liés aux produits pétroliers, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par l'équation suivante: T =20+1080 (1-0, 325xe-o'l6't-0, 675xe-2'5t) ; la courbe hydrocarbure majorée qui présente un gradient de températures très élevé au départ et dont la température maximale est de 1300 C, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par l'équation suivante : T =20+1280 (1-0, 325xe-o'167t-0, 675xe-2'5t) ; la courbe RABT ZTV qui présente une augmentation de température très rapide, atteignant 1200 C en 5 minutes et une durée d'exposition à 1200 C d'une heure seulement, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par les coordonnées suivantes : RABT-ZTV (train) Temps (en minutes) Température (en C) 0 15 5 1200 60 1200 170 15 RABT-TZ (véhicule automobile) Temps (en minutes) Température (en C) 0 15 5 1200 30 1200 140 15 et enfin la courbe RWS (Rijkswaterstaat) dont l'évolution 20 de la température est la suivante : Temps (minutes) Températures ("C) 0 20 3 890 1140 1200 30 1300 60 1350 90 1300 120 1200 180 1200 Lorsque les pièces ou éléments en béton sont destinés à des environnements à risque, elles doivent résister à de 5 tels feux, de telle sorte qu'en cas d'accident la sécurité soit assurée. Or les pièces ou éléments de structure sont en béton armé précontraint ou fibré qui présente une courbe de dilatation thermique qui augmente de façon exponentielle 10 avec la température. Ainsi, plus la température à laquelle ces pièces ou éléments sont soumis augmente plus l'eau qu'ils contiennent s'évapore et la pression de cette eau provoque la ruine de la pièce ou de l'élément de structure, ce qui présente un risque réel. Pour pallier à ces difficultés, il a été envisagé, par exemple dans WO99/28596 de recouvrir la paroi de ces éléments de structure qui se trouverait en contact direct avec les températures extrêmes ou les flammes avec une couche de mortier réfractaire. Cependant, les mortiers réfractaires ont des résistances mécaniques très médiocres et peuvent donc être facilement endommagés en cas de chocs mécaniques. Par ailleurs, cette couche est rapportée, notamment par projection ou sur-coulage, en sur-épaisseur 4 sur la pièce de béton, ce qui augmente l'épaisseur totale de la structure. Dans des ouvrages tels que des tunnels, augmenter le diamètre de quelques centimètres implique une augmentation notable du coût total du tunnel, ce qui n'est pas souhaitable. Une tentative de solution à ces problèmes a été décrite dans la demande de brevet EP 1 382 795 dans laquelle, des voussoirs bi-couches sont proposés qui sont constitués d'une couche épaisse de béton armé, précontraint ou fibré, sur la surface de laquelle est fixée une couche plus fine d'un mortier réfractaire présentant une résistance mécanique à 28 jours de l'ordre de 25 MPa. Du fait de la résistance mécanique de ce mortier, il est possible de ne pas augmenter cette épaisseur. De façon surprenante et inattendue, la Société Déposante a trouvé qu'il était possible d'utiliser des bétons hautes performances adjuvantés en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure soumis à des conditions extrêmes de températures, lesdits bétons ayant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum et lesdits bétons ne subissant pas d'éclatement lorsqu'ils sont soumis à une température d'au moins 950 C, de préférence d'au moins 1000 C, plus préférentiellement d'au moins 1300 C, pendant au moins 1 heure, de préférence pendant au moins 2 heures. La Société Déposante a également trouvé qu'il était possible d'utiliser des bétons haute performance comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée qui sont adjuvantés en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et de façon plus préférentielle encore, inférieure à 200 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, lesdits bétons ne subissant pas d'éclatement lorsqu'ils sont soumis à une température d'au moins 950 C, de 5 préférence d'au moins 1000 C, plus préférentiellement d'au moins 1300 C, pendant au moins 1 heure, de préférence pendant au moins 2 heures. La bauxite utilisée peut être calcinée indifféremment dans des fours rotatifs ou dans des fours verticaux. Elle est ensuite concassée et broyée pour obtenir la granulométrie souhaitée. La granulométrie maximum est déterminée par la résistance propre des granulats en relation avec les performances en compression attendues sur le béton. L'utilisation conforme à l'invention est telle que le béton ne subit pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à au moins l'une des conditions de températures choisies dans le groupe comprenant la norme ISO 834, la courbe hydrocarbure, la courbe hydrocarbure majorée, la courbe RABT ZTV et la courbe RWS (Rijkswaterstaat). Selon un. mode particulier de l'invention, l'utilisation porte sur des bétons comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, lesdits bétons présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum. On entend par courbe de dilatation thermique la courbe des micro-déformations (en }gym /m) en fonction de la température en C, de façon générale, cette courbe est tracée entre 20 et 600 C. Contrairement aux bétons classiques dont la courbe de dilatation est une courbe qui tend vers l'infini, la courbe de dilatation des bétons utilisés conformément à l'invention est une courbe qui présente au moins un maximum, le coefficient de dilatation augmente avec la 6 température assez faiblement puis si la température augmente encore, ce coefficient de dilatation diminue. De façon avantageuse, la courbe de dilatation thermique présente un maximum entre 100 et 300 C. Elle peut également présenter un second maximum, entre 300 et 5CO C. Des courbes de dilatation de bétons référentiels de la réglementation française du bâtiment, DTU (documents techniques unifiés), EC2 (Eurocode 2) Siliceux et EC2 calcaire sont données sur la figure 1 à titre de comparaison avec la courbe de dilatation d'un béton utilisé conformément à l'invention. Sans être lié par aucune théorie, on pense que l'absence d'éclatement des bétons utilisés conformément à l'invention résulte d'une part du fait que la courbe de dilatation ne tend pas vers l'infini mais présente un maximum et d'autre part qu'il se forme une couche limitée réfractaire à la surface directement en contact avec les températures extrêmes, couche qui agit comme un isolant pour le reste du béton, qui de ce fait ne subit. pas des températures extrêmes. Le béton utilisé conformément à l'invention est adjuvanté par 0,01 à 0,5% en volume, de préférence 0,05 à 0,4% en volume, plus préférentiellement encore 0,1 à 0,3% en volume de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C, et plus préférentiellement inférieur à 200 C. Ces fibres sont choisies dans le groupe comprenant les homopolymères ou copolymères de polyacrylamide, polyéther sulfone, poly(chlorure de vinyle), polyéthylène, polypropylène, polystyrène, polyamide et poly(alcool vinylique), seul ou en mélange. Ces fibres ont une longueur comprise entre 2 et 20 mm, de préférence entre 4 et 16 mm et plus préférentiellement encore entre 5 et 15 mm. Leur 7 diamètre est de l'ordre de quelques microns à quelques dizaines de microns. Des fibres particulièrement appropriées sont des fibres de polypropylène, de préférence ayant une longueur de 6 mm ou 12 mm et un diamètre de 18 m. Les bétons utilisés selon l'invention sont des bétons hautes performances, c'est-à-dire présentant une résistance à la compression de 20 à 40 MPa, ces bétons étant généralement utilisés avec des armatures de renfort. De préférence, les bétons utilisés conformément à l'invention sont des bétons très hautes performances, c'est-à-dire présentant une résistance à la compression de l'ordre de 50-100 MPa et une résistance à la traction de 2 à 5 MPa environ, et même ultra-hautes performances. Ces derniers sont particulièrement utiles pour la construction d'éléments précontraints ou non précontraints qui nécessitent des performances mécaniques supérieures et présentent une résistance à la flexion élevée d'au moins 20 MPa, et une résistance à la compression à 28 jours d'au moins 140 MPa et un module d'élasticité à 28 jours de 45 GPa, ces valeurs étant obtenues pour un béton conservé à 20 C. Afin de présenter de telles caractéristiques, les bétons utilisés selon l'invention incorporent des fibres de renfort qui sont ou bien métalliques ou bien des fibres de verre ou bien des fibres organiques ou synthétiques, ou des mélanges de ces fibres. Les fibres métalliques peuvent être choisies dans le groupe comprenant les fibres en acier telles que les fibres en acier amorphe, acier inoxydable. Les fibres en acier peuvent éventuellement être recouvertes d'un métal non ferreux tel que le cuivre, le zinc, le nickel (oa autres alliages). Les fibres organiques ou synthétiques de renfort peuvent être choisies parmi les fibres de carbone, les fibres de Nylon, les fibres d'aramide, les fibres de Kevlar0, les fibres de poly(alcool vinylique), ou des mélanges de ces fibres. La longueur moyenne des fibres de renfort est de 5 à 30 mm, de préférence de 10 à 25 mm et plus préférentiellement encore de 10 à 20 mm. Leur diamètre est de 0,1 à 1 mm, de préférence de 0,2 à 0,5 mm et plus préférentiellement encore de 0,2 à 0,3 mm. Des fibres de différentes longueurs et de différents diamètres peuvent être utilisées en mélange. La forme des fibres de renfort peut être de géométrie variable, par exemple, en forme de crochet, ondulée, etc., Les fibres de renfort sont présentes à raison de 0,5 à 12% en volume, de préférence de 1 à 10% en volume, et plus préférentiellement encore de 1,5 à 8% en volume de fibres de renfort. Dans un mode de réalisation particulier, le béton comprend de 2 à 12% en volume, de préférence de 4 à 10 en volume, et plus préférentiellement encore de 5 à 8 % en volume de fibres de renfort. Selon un mode de réalisation particulier, le béton utilisé conformément à l'invention comprend un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée. De façon avantageuse, le mélange de sables comprend au moins deux sables de bauxite de granulométrie différente. Selon un autre mode de réalisation, le béton utilisé conformément à l'invention comprend: un ciment, des particules ultra-fines choisies dans le groupe comprenant de la fumée de silice dont 40% des particules ont une dimension inférieure 1 pm, le diamètre moyen étant voisin de 0,2 pm, de préférence 0,1 pm, du carbonate de calcium dont les particules présentent une surface spécifique égale ou supérieure à 10 m2/g, de préférence égale ou supérieure à 15 m2/g, et mieux de l'ordre de 20 m2/g, ainsi qu'un indice de forme IF égal ou supérieur à 0,3, de préférence égal ou supérieur à 0,4, et leurs mélanges, un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée un agent anti-mousse un superplastifiant réducteur d'eau, des fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, éventuellement des fibres de renfort, et de l'eau, le ciment, les sables et les particules ultrafines présentant une répartition granulométrique telle que l'on ait au moins trois et au plus cinq classes granulométriques différentes, le rapport entre le diamètre moyen d'une classe granulométrique et de la classe immédiatement supérieure étant d'environ 10. Avec les autres sables utilisés en mélange avec le sable de bauxite calcinée on peut aussi utiliser des granulats présentant de très grandes résistance et dureté tels que, notamment des granulats de corindon, d'émeri ou des résidus de métallurgie tels que du carbure de silicium. De façon avantageuse, on utilise un béton comprenant un mélange de deux ou trois sables de bauxite calcinée de différentes granulométries qui est par exemple constitué par un sable de granulométrie moyenne inférieure à 1 mm comprenant 20% de granulats de dimension inférieure à 10 80 microns, un sable de granulométrie comprise entre 3 et 7 mm, et éventuellement un sable de granulométrie comprise entre 1 et 3 mm. Le sable de plus petite granulométrie peut être remplacé en 15 totalité ou partiellement par : du ciment, des additions minérales telles que du laitier broyé, des cendres volantes ou encore du filler de bauxite calcinée dont le diamètre moyen est voisin de celui du ciment, pour ce qui est de la fraction de 20% de granulats 20 de dimension inférieure à 80 }gym, et du sable de granulométrie supérieure à lmm, par exemple 3 à 7 mm), pour ce qui est de l'autre fraction. De façon à éviter l'inclusion de bulles d'air qui diminueraient la résistance du béton, on utilise un agent 25 anti-mousse utilisé classiquement pour les forages pétroliers c'est-à-dire dans des applications nécessitant un réglage très précis de la densité du matériau coulé. Ces agents anti-mousse sont appelés "defoamer and deaerator admixtures". Ces agents se présentent sous forme sèche ou 30 sous forme liquide. A titre d'exemple de tels agents, on peut citer notamment les mélanges d'alcool dodécylique et polypropylène glycol, les dibutylphtalates, les dibutylphosphates, les polymères de silicone tels que le polydiméthylsiloxane, et les silicates modifiés. Comme agent anti-mousse on peut utiliser un silicate traité avec un glycol polymérisé commercialisé par la Société TROY CHEMICAL CORPORATION sous la marque TROYKYD TM D126. Cet agent anti-mousse peut être directement incorporé dans le superplastifiant réducteur d'eau, auquel cas, il n'est pas nécessaire d'ajouter un agent anti-mousse indépendant. Comme superplastifiant réducteur d'eau, on ne peut pas utiliser tous les produits actuellement sur le marché, cependant on peut utiliser des produits à base de mélamines sulfonées ou de naphtalène ou des polyacrylates, ou leur mélange, mais on préfère utiliser un superplastifiant réducteur d'eau tel que l'OPTIMA 100 TM commercialisé par la Société CHRYSO, ou encore un superplastifiant réducteur d'eau de type éther polycarboxylique modifié, en particulier le GLENIUM TM 51 commercialisé par la Société MBT France. Ce produit peut être sous forme liquide ou sous forme de poudre. On peut également utiliser les agents superplastifiants réducteurs d'eau commercialisés par la Société SIKA sous les dénominations SIKA VISCOCRETE 5.400 F, SIKA VISCOCRETE KRONO 20 HE, SIKA VISCOCRETE KRONO 23HE, SIKA VISCOCRETE TEMPO 10, SIKA VISCOCRETE TEMPO 12, SIKA VISCOCRETE TEMPO 20, SIKA VISCOCRETE TEMPO 22. A titre complémentaire, pour réduire la teneur globale en alcalins (si la nature des granulats ou encore la quantité de fumée de silice est supérieure à 10% de la masse du ciment) la neutralisation des fluidifiants pourra être choisie à base calcique plutôt que sodique. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le béton utilisé conformément à l'invention comprend, en parties en poids: 100 de ciment; de 5 à 200, de préférence de 60 à 180 et plus préférentiellement encore de 80 à 160 de mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée; de 6 à 25, de préférence de 6 à 20, de fumée de silice; de 0,1 à 10, de préférence de 0,2 à 5 d'agent anti-mousse; de 0,1 à 10, de préférence de 0,5 à 5 de superplastifiant réducteur d'eau; de 0,01 à 1,0, de préférence de 0,1 à 0,4 de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, de 0 à 50, de préférence de 2 à 25 de fibres de renfort; et de 10 à 30, de préférence de 10 à 20 d'eau. Par ailleurs, on peut ajouter dans la composition de béton selon l'invention de 0,5 à 3 parties, de préférence de 0,5 à 2 parties, et plus préférentiellement encore 1 partie d'oxyde de calcium ou de sulfate de calcium. L'oxyde de calcium ou le sulfate de calcium est ajouté sous forme pulvérulente ou micronisée et doit permettre de compenser le retrait endogène inhérent aux formulations à base de liants hydrauliques associées à de très faibles quantités d' eau. Il est également possible d'utiliser des fillers de bauxite calcinée (dont le diamètre moyen est inférieure à 80 um) en substitution partielle du ciment et de la fumée de silice, ce qui permet par exemple d'ajuster le module d'élasticité qui peut ainsi varier de 60 GPa à 75 GPa. Ce même ajustement correspond également à des modifications de caractéristiques de déformations différées (retrait fluage). L'utilisation selon l'invention est tout à fait appropriée aux bétons décrits dans les demandes de brevet 5 de la Société Déposante EP 0 934 915 et FR 2 866 330, dont le contenu est incorporé ici par référence. Conformément à l'invention, l'utilisation du béton peut être faite pour la fabrication complète de pièces ou d'éléments de structure. Dans ce cas, l'homme du métier 10 choisira un béton très hautes performances ou ultra-hautes performances. Elle peut également être faite pour la protection de pièces ou éléments de structure. Dans ce cas, le corps de la pièce ou de l'élément de structure est en béton classique armé ou fibré afin de présenter la 15 résistance mécanique suffisante et ledit béton résistant est disposé sur les surfaces de l'élément ou de la pièce de structure qui sont soumises à des conditions extrêmes. Ainsi, des pièces ou éléments de structure présentant deux couches de bétons différents sont réalisés. Elles sont 20 fabriquées par sur-coulage frais-frais du béton résistant aux conditions extrêmes de température sur le béton support, ou bien, une première pièce support est préparée avec sur la surface où va être disposée la couche de béton résistant aux conditions extrêmes de température, des 25 éléments d'ancrage, et lorsque ce béton support est sec, on coule sur la surface comprenant les éléments d'ancrage une couche de béton résistant aux conditions extrêmes de température. La présente invention porte ainsi sur des poteaux, 30 poutres, poutrelles, planchers, plaques, voussoirs bi-couches, dont la couche en contact avec les températures extrêmes est réalisée en un béton présentant une courbe de dilatation avec un maximum et/ou en béton comprenant du sable de bauxite calcinée, tel que décrit précédemment. La couche en béton résistant aux températures extrêmes est de faible épaisseur par rapport à l'épaisseur du béton support, non pas pour des raisons de résistance totale de la structure mais pour des raisons économiques. Cette couche est d'au moins 2 cm, de préférence d'au moins 5 cm et plus préférentiellement d'au moins 10 cm. Conformément à l'invention, le béton présentant une courbe de dilatation thermique avec un maximum et/ou contenant des éléments granulaires en bauxite calcinée peut également être utilisée comme couche de protection sur tout matériau support, notamment sur des poutres, poutrelles ou portes métalliques. L'invention est particulièrement utile pour la réalisation de voussoirs préfabriqués destinés à être placés dans l'excavation d'un tunnel. Pour des raisons de coût, les voussoirs ne peuvent pas être réalisés en totalité avec des bétons décrits précédemment comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée. Ils sont donc réalisés avec deux couches différentes de béton. La première couche qui est placée avec une première face contre la paroi du tunnel est en béton armé ou fibré classique et la seconde couche est disposée sur la face opposée et est réalisée en béton résistant aux températures extrêmes présentant une courbe de dilatation thermique avec un maximum et/ou comprenant du sable de bauxite calcinée. Compte tenu du fait que le béton résistant aux températures extrêmes présente des performances mécaniques aussi bonnes que le béton de la couche principale, l'épaisseur totale du voussoir n'a pas à être augmentée et peut même être réduite par rapport à un voussoir non protégé ccntre les températures extrêmes. La figure 2 représente une coupe d'un voussoir bicouche selon l'invention dont les deux couches sont rendues solidaires par la complémentarité de leur surface de contact. Les deux couches peuvent en outre être solidarisées par la présence d'éléments d'ancrage courts. De tels éléments d'ancrage courts peuvent s'avérer utiles lorsque les contraintes auxquelles sont soumises les pièces sont très fortes. De façon avantageuse, le voussoir présente une épaisseur totale (E+e) inférieure à l'épaisseur d'un voussoir de tunnel classique. En effet, un voussoir de tunnel classique a une épaisseur de 40 à 50 cm et le voussoir bi-couche conforme à l'invention permet de réduire l'épaisseur totale jusqu'à 30%, par exemple de 5 à 20%. Le procédé de préparation d'éléments bi-couches selon l'invention comprend la préparation d'une couche principale (2) en béton armé et ou fibré comprenant une surface (2a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, le durcissement de la couche principale, le coulage sur la face (2a) comportant les rainures et éventuellement les éléments d'ancrage, du béton résistant 25 aux températures extrêmes. Les rainures utiles pour la bonne cohérence des deux couches peuvent avoir une forme quelconque, par exemple tenon-mortaise, queue d'aronde. Un autre procédé de prépartion comprend : 30 la préparation d'une couche de protection (3) en béton résistant aux températures extrêmes, comprenant une surface (3a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, le durcissement de la couche de protection, le coulage sur la face (3a) comportant les rainures et 5 éventuellement les éléments d'ancrage, du béton armé ou fibré de la couche principale (2) Avantageusement, les deux couches ne sont pas solidarisées par des éléments d'ancrage mais par une liaison de type queue d'aronde ou similaire, tenon- 10 mortaise, qui est rendue possible par les capacités mécaniques du béton résistant aux températures extrêmes (résistance à la traction et au cisaillement en particulier). Selon un autre mode de réalisation et notamment dans le 15 cas où les pièces sont soumises à de très fortes contractes mécaniques, la liaison entre les 2 couches peut également se faire en utilisant en outre des pièces de jonction métalliques ou non, ou des connecteurs métalliques ou non, des armatures en attente sur lesquelles est coulée la 20 seconde couche. Les éléments de structure bi-couches selon l'invention sont non seulement utiles en tant que voussoirs de tunnel et éléments de tunnels, mais également comme éléments de centrales thermiques, centrales nucléaires, plateforme 25 pétrolière, bassin de rétention de produits chimiques, containers de déchêts, containers de déchêts radioactifs, raffinerie de pétrole, pompe à essence, parking souterrain, murs et plafonds anti-bruits pour voies de circulation. L'invention va être illustrée ci-après à l'aide des 30 exemples suivants qui ne sont pas limitatifs. EXEMPLES Exemple 1 Des éprouvettes cylindriques de dimensions 104 mm X 300 mm ont été préparées en utilisant la composition de béton 5 suivante . -ciment : 936 kg/m3 de - fumée de silice : 142 kg/m3 mélange de sables de bauxite calcinée : 1277 kg/m3 présentant un Dmax de 7mm, un D50 de 35 microns, un D75 de 500microns et un D90 de 4500 microns. - Eau : 216 kg/m3 - Superplastifiant-réducteur d'eau : 44,6 kg/m3 - Fibres métalliques : 195 kg/m3 - Fibres Polypropylène commercialisées sous la marque Confiber 23 : 3 kg/m3 (longueur 12 mm ou 6 mm) Le ciment utilisé est un ciment HTS Le Tell commercialisé par Lafarge. La fumée de silice est commercialisées par la Société ELKEM 20 sous la référence 983 U refractory grade. Les fibres de polypropylène sont utilisées de diamètre 18 microns et de longueur 6 mm ou 12 mm. Les fibres métalliques de renfort utilisées sont des fibres en acier droites de 0,3 mm de diamètre et de 20 mm de 25 longueur. Le superplastifiant réducteur d'eau est commercialisé par la société SIKA sous la dénomination Viscocrete 5400F. Sur ces éprouvettes, on a mesuré le coefficient de 30 dilatation thermique de 0 à 600 C. La courbe obtenue est représentée sur la Figure 1 sur laquelle apparaissent également les courbes théoriques 10 15 réglementaires de dilatation DTU, EC2 Siliceux et EC2 Calcaire. Le coefficient de dilatation a été déduit de la courbe moyenne de déformation thermique par l'expression 5 suivante th th E i-1 a(Ti)i= Ti - Ti 1 10 On obtient ainsi une courbe du coefficient de dilatation en fonction de la température telle que représentée sur la figure 2. 15 Exemple 2 Les éprouvettes cylindriques de l'exemple 1 ont été soumises à une élévation rapide de température selon la courbe HCM (hydrocarbure majorée), qui est caractéristique d'un incendie de tunnel. 20 Il ressort de ces essais qu'après 1 heure, les éprouvettes ne présentent pas de phénomènes d'éclatement. L'aspect des éprouvettes restestable jusqu'à une température de l'ordre de 900 C et 1000 C. Au-delà, une coloration brune des fibres métalliques apparaît. 25 Exemple 3 Avec le béton de l'exemple 1, on a préparé : deux colonnes Cl et C2 de section transversale 350 mm x 125 mm et de hauteur 1500 mm, précontraintes à 51 MPa, Cl avec 30 des fibres de PP de 6mm de longueur et C2 avec des fibres de PP de 12 mm de longueur; un mur de dimension 1950 x 1700 << 220, précontraint à 52 MPa, avec des fibres de LP de 12 mm de longueur ; une poutrelle en I de dimension 150 X 240 X 2500, précontrainte à 480kN, avec des fibres de PP de 12 mm de longueur ; un bloc de 700 X 700 x300 avec des fibres PP de 12 mm de 5 longueur. Pour chaque spécimen, a quantité de fibres de PP était de 3kg/m3, il s'agissait de fibres de marque Confiber de 18 microns de diamètre. 10 Les échantillons ont été exposés à un feu ISO-834. Aucun éclatement des échantillons ne s'est produit après une heure, et les seuls défauts observés étaient des fissures superficielles très finement distribuées et orientées dans la direction de la pré-compression. Il n'est pas apparu de 15 différence entre les échantillons avec des fibres de polypropylène (PP) de 6 mm et ceux avec des fibres PP de 12 mm. Ces très bons résultats sont obtenus alors que leséchantillons ont été testés en charge. 20 Les figures 10 et 11 illustrent ces résultats. La figure 10 est une photographie de la poutrelle avant le test (figure l0a) et après le test (figure 10b). La figure 11 est une photographie du bloc avant le test (figure lla) et après le test (figure llb). 25 Ni les surfaces, ni les angles de ces pièces n'ont subi d' écaillement. Exemple 4 30 Dans cet exemple, on décrit un voussoir bi-couche selon la figure 3. L'épaisseur totale du voussoir est de 35 cm la première couche représentant une épaisseur _ de 29 cm et la couche résistant aux températures extrêmes présente une épaisseur e de 6 cm. La pièce en béton préfabriqué appelé voussoir (1) comprend : une paroi principale en béton B80MPa armé, (2) une couche mince (3) en béton B tel que défini dans l'exemple 1 (longueur des fibres de PP 12 mm), la couche mince assurant un rôle de protection mécanique et de protection thermique. La liaison entre les 2 couches se fait sans utilisation de pièces de jonction métalliques ou non ou connecteurs métalliques ou non, armatures en attente, ce qui la distingue des autres procédés. Cette liaison de type queue d'aronde ou similaire, tenon-mortaise, est rendue possible par les capacités mécaniques du béton B, (résistance à la traction et au cisaillement en particulier). Elle est coulée dans un moule à voussoirs, en général extrados vers le haut, intrados en fond de moule. L'intrados est muni de rainures (4) continues ou discontinues en queue d'aronde (5) obtenues par utilisation de réservations en caoutchouc, silicone ou tout autre matériau souple permettant le démoulage de la rainure. Ces réservations (6) sont fixées temporairement au fond de moule (figure 5). Après durcissement, on enlève la pièce (2) du moule et on extrait les rainures en matériau souple (6). On obtient ainsi la pièce (2) telle que représentée sur la figure 6. On procède alors au bétonnage de la couche (3) en Béton B. Le bétonnage sera facilité par retournement de la pièce (2), que l'on pose à chant avant bétonnage de la pièce (3). On pourra également remplir l'intervalle entre la pièce (2) et le coffrage (7) comme représenté sur la figure 7, par injection du Béton B. Après durcissement de la couche de Béton B (3), on procède 5 au démoulage et au stockage avant utilisation. Le Béton B ayant des propriétés mécaniques nettement supérieures au béton B80MPa qu'il protège, les parois intérieures des voussoirs sont plus résistantes aux chocs, à l'abrasion que sans protection. 10 L'indice CNR (Test effectué par la Compagnie Nationale du Rhône) de résistance aux chocs est : 150 à 250 pour le béton B80MPa de la paroi principale (2) 55 pour le Béton B de la couche (3) L'indice CNR de résistance à l'abrasion est : 15 2,8 pour le béton B80 MPa et de 0,8 à 0,9 pour le Béton B. Exemple 5 Un autre voussoir est préparé de la façon suivante, en utilisant du béton B (tel que décrit dans l'exemple 1 avec 20 longueur fibres de PP de 6 mm) en tant que béton de la couche de protection et un béton ordianire B30MPa. Ce voussoir est préparé de la façon suivante : la pièce (3) en Béton B est préalablement préfabriquée dans un coffrage séparé (figure 8) puis cette pièce est retirés du 25 moule et insérée au fond d'un moule 8 et le béton de la pièce (2) est coulé par-dessus (figure 9). Le béton B ayant des propriétés mécaniques nettement supérieures au béton qu'il protège, les parois intérieures des voussoirs sont plus résistantes aux chocs, à l'abrasion 30 que sans protection. L'indice CNR de résistance aux chocs est : 150 e 250 pour le béton de la couche principale (2) 66 ocur le Béton B fibres synthétiques de la couche (3) L'indice CNR de résistance à l'abrasion est de 4 pour le béton ordinaire B30MPa et de 0,8 à 0,9 pour le Béton B
Utilisation d'un béton haute performance adjuvanté en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 degree C, de préférence inférieur à 250 degree C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 degree C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, ledit béton présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum et/ou ledit béton comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, ledit béton ne subissant pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à une température d'au moins 950 degree C, de préférence d'au moins 1000 degree C, plus préférentiellement d'au moins 1300 degree C, pendant au moins 1 heure, de préférence au moins 2 heures.
1. Utilisation d'un béton haute performance adjuvanté en 10 fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, ledit béton présentant une courbe de 15 dilatation thermique présentant au moins un maximum et/ou comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, ledit béton ne subissant pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à une température d'au moins 950 C, de préférence d'au moins 1000 C, plus préférentiellement d'au moins 1300 C, pendant au moins 1 20 heure. 2. Utilisation selon la 1, selon laquelle le béton comprend des fibres de renfort 25 3. Utilisation selon la 1 ou 2, selon laquelle le béton ne subit pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à au moins l'une des conditions de températures choisies dans le groupe comprenant la norme ISO 834, la courbe hydrocarbure, la courbe hydrocarbure majorée, la courbe RABT ZTV et la courbe 30 RWS (Rijkswaterstaat). 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle le béton présente une courbe de dilatation thermique présentant ledit maximum entre 100 et 300 C. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle la courbe de dilatation du béton présente un second maximum entre 300 et 500 C. 35 24 2896796 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle le béton est adjuvanté par 0,01 à 0,5% en volume, de préférence 0,05 à 0,4% en volume, plus préférentiellement encore 0,1 à 0,3% en volume de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C, et plus préférentiellement inférieur à 200 C. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle le béton est adjuvanté par des fibres de 10 polypropylène. 8. Utilisation selon l'une quelconque des 4 à 7, dans laquelle les fibres de renfort sont des fibres métalliques ou des fibres organiques. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 2 à 8, selon laquelle le béton comprend de 2 à 12% en volume, de préférence de 4 à 10% en volume, et plus préférentiellement encore de 5 à 8 % en volume de fibres de renfort. 20 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, selon laquelle le béton comprend un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus 25 grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 30 10 selon laquelle le béton comprend: û un ciment, des particules ultra-fines choisies dans le groupe comprenant de la fumée de silice dont 40% des particules cnt une dimension inférieure 1 pm, le diamètre moyen étant 15 25 2896796 voisin de 0,2 pm, de préférence 0,1 pm, du carbonate de calcium dont les particules présentent une surface spécifique égale ou supérieure à 10 m2/g, de préférence égale ou supérieure à 15 m2/g, et mieux de l'ordre de 20 5 m2/g, ainsi qu'un indice de forme IF égal ou supérieur à 0,3, de préférence égal ou supérieur à 0,4, et leurs mélanges, - un mélange comprenant du sable de bauxite calcinée de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une 10 granulométrie moyenne inférieure à 1 mmm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, - un agent anti-mousse, - un superplastifiant réducteur d'eau, - des fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, 15 de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, - éventuellement, des fibres de renfort, - et de l'eau, le ciment, les sables et les particules ultrafines présentant 20 une répartition granulométrique telle que l'on ait au moins trois et au plus cinq classes granulométriques différentes, le rapport entre le diamètre moyen d'une classe granulométrique et de la classe immédiatement supérieure étant d'environ 10. 25 12. Utilisation selon la 11, selon laquelle le béton comprend, en parties en poids: 100 de ciment; de 5 à 200, de préférence de 60 à 180 et plus préférentiellement encore de 80 à 160 de mélange de sables 30 comprenant au moins un sable de bauxite calcinée; de 6 à 25, de préférence de 6 à 20, de fumée de silice; de 0,1 à 10, de préférence de 0,2 à 5 d'agent anti-mousse; de 0,1 à 10, de préférence de 0,5 à 5 de superplastifiant réducteur d'eau; 26 2896796 de 0,01 à 1,0, de préférence de 0,1 à 0,4 de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, de 0 à 50, de préférence de 2 à 25 de fibres de renfort; 5 et de 10 à 30, de préférence de 10 à 20 d'eau. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, selon laquelle ledit béton est un béton très hautes performances ou un béton ultra-hautes performances. 14. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 13, selon laquelle ledit béton est disposé sur les surfaces de l'élément de structure qui sont soumises à des conditions extrêmes. 15. Pièce ou élément de structure bi-couche comprenant une première couche en béton armé ou fibré solidaire d'une seconde couche en béton selon l'une quelconque des 1 à 14. 16. Pièce ou élément selon la 15 qui est un voussoir de tunnel. 17. Pièce ou élément selon la 16 dont 25 l'épaisseur totale (E+e) est réduite jusqu'à 30% par rapport à l'épaisseur d'un voussoir de tunnel classique. 18. Procédé de fabrication de pièce ou élément de structure bi-couche selon l'une des 15 à 17, qui comprend 30 - la préparation d'une couche principale (2) en béton armé et ou fibré comprenant une surface (2a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, 15 20 27 2896796 le durcissement de la couche principale, le coulage sur la face (2a) comportant les rainures et éventuellement les éléments d'ancrage, du béton résistant aux températures extrêmes. 5 19. Procédé de fabrication de pièce ou élément de structure bi-couche selon l'une des 15 à 17, qui comprend la préparation d'une couche de protection (3) en béton résistant aux températures extrêmes, comprenant une surface 10 (3a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, le durcissement de la couche de protection, le coulage sur la face (3a) comportant les rainures et 15 éventuellement les éléments d'ancrage, du béton armé ou fibré de la couche principale (2). 20. Utilisation d'éléments de structure bi-couches selon la 15, ou préparés selon la 18 ou 19, 20 pour voussoirs de tunnel, éléments de tunnels, centrales thermiques, centrales nucléaires, plateforme pétrolière, bassin de rétention de produits chimiques, containers de déchêts, containers de déchêts radioactifs, raffinerie de pétrole, pompe à essence, parking souterrain, murs et plafonds 25 anti-bruits pour voies de circulation.
C,E
C04,E21
C04B,E21D
C04B 14,E21D 11
C04B 14/30,E21D 11/08
FR2898874
A1
EMBALLAGE SEMI PLAT, DU TYPE PLATEAU OU BARQUETTE, EN UN MATERIAU SEMI-RIGIDE
20,070,928
La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux emballages en un matériau semi-rigide "semi plat" tel que le carton ou le carton ondulé, du type plateau ou barquette, en vue de faciliter l'extraction des articles qui y sont conditionnés. Les emballages "semi plats", du type plateau ou barquette, connaissent une grande vogue, notamment pour les produits laitiers frais mais aussi pour les conserves, les pots en verre et autres articles de grande consommation, car ils sont largement ouverts en leur partie supérieure, de sorte que les produits ou articles qui y sont conditionnés peuvent être exposés en vente à l'intérieur même de ces emballages, ce qui permet aux acheteurs de les examiner et de se servir eux-mêmes, dans les magasins de grande surface à libre service. Par "semi plat", on entend selon l'invention de très faible hauteur par rapport aux dimensions du fond de l'emballage. Il peut arriver cependant, en particulier pour les emballages semi plats dépourvus de parois avant et arrière, que le transport de ces barquettes soit rendu délicat par la fragilité desdits emballages. De plus, de tels emballages ne laissent pas de possibilité d'impression sur l'emballage, ce qui est défavorable pour l'exposition en vente. En effet, une impression sur emballage attire avantageusement l'attention de l'acheteur éventuel. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient d'une façon simple, en permettant de transporter, jusqu'aux lieux de vente des articles conditionnés, l'emballage rigidifié, et de permettre une impression sur l'emballage pour l'accessibilité aux articles contenus. A cet effet, l'invention a pour objet un emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, semi plat, de type plateau ou barquette, comprenant un fond relié à deux parois latérales par au moins une ligne de pliage, et un deuxième fond relié à au moins une de ces parois latérales par au moins une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage précédente, le deuxième fond étant destiné à être posé en partie sensiblement sur le fond quand l'emballage est mis en forme, ledit deuxième fond étant tel qu'il comporte au moins une ouverture apte à recevoir au moins un objet posé sur ledit deuxième fond de l'emballage, ladite ouverture comportant au moins un moyen de blocage dudit objet dans l'ouverture lorsque l'emballage est mis en forme, ledit emballage étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une paroi avant sensiblement perpendiculaire au fond et reliée au fond par une ligne de pliage sensiblement perpendiculaire aux parois latérales, et, éventuellement et de préférence, une paroi arrière sensiblement perpendiculaire au fond et reliée au fond par une ligne de pliage sensiblement perpendiculaire aux parois latérales, en vue de rigidifier l'emballage. Selon l'invention, la paroi avant est formée de préférence d'au moins deux parties, de façon encore plus préférée de deux parties. Selon l'invention, la paroi arrière, si elle est présente, est formée de préférence d'a.0 moins deux parties, de façon encore plus préférée de deux parties. Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen de blocage comporte au moins une, de préférence au moins deux, paroi(s) partielle(s) appartenant au deuxième fond, lesdites parois partielles étant situées en positions sensiblement obliques, et s'étendant du deuxième fond jusqu'à la hauteur du niveau supérieur de l'une des parois latérales. Selon l'invention, dans un mode de réalisation préférée, l'emballage comporte en outre au moins un couvercle détachable, formé de deux parois latérales reliées chacune par au moins une ligne de pliage à une paroi destinée à être posée sur le dessus dudit emballage, parallèlement au fond, les parois latérales étant solidarisées aux parois latérales sur leur face externe. L'invention concerne aussi un flan pour emballage tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il est formé en une seule pièce. Diverses formes de mise en oeuvre de l'invention vont être décrites ci-après à titre d'exemple. Dans cette description, on se réfèrera aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en plan d'un flan de carton ondulé comportant divers aménagements conformes à l'invention et destiné à la réalisation d'un premier emballage. La figure 2 est une vue en perspective de la mise en forme de l'emballage issu du flan de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective du premier emballage issu du flan de la figure 1 une fois mis en forme par passage par la position représentée sur la figure 2. La figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième emballage conforme à l'invention. La figure 5 est une vue en perspective d'un couvercle que peut comporter un emballage selon l'invention. La figure 6 est une vue d'un deuxième couvercle que peut comporter un emballage selon l'invention. La figure 7 est une vue en perspective d'un emballage tel que représenté sur la figure 3 comportant un couvercle tel que représenté sur la figure 5, conforme à l'invention. Sur ces figures, les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes organes. Les figures 1 et 3 représentent respectivement un flan 10 et un emballage 1 selon l'invention, le passage du flan 10 à l'emballage 1 se faisant tel qu'explicité sur la figure 2. Le flan 10 et l'emballage 1 tel que représenté sur la figure 2 sont en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé. On voit sur la figure 3 que l'emballage 1 est sensiblement plat. Ledit emballage 1 comporte un fond 5 relié à une paroi latérale 12 par une ligne de pliage, ladite paroi 12 étant reliée à un deuxième fond 4 par une ligne de pliage parallèle à la précédente, le deuxième fond 4 étant relié à une deuxième paroi latérale 13 par une ligne de pliage parallèle aux lignes de pliage précédentes. Le deuxième fond 4 est destiné à être posé en partie sensiblement sur le fond 5 par les pièces 40 et 41. Le deuxième fond 4 est selon l'invention tel qu'il comporte au moins une ouverture apte à recevoir au moins un objet posé sur ledit deuxième fond 4 de l'emballage 1. L'emballage tel que représenté sur les figures 2 et 3 comporte six ouvertures 18, 19, 22, 23, 24 et 25. Chacune desdites ouvertures comporte, ainsi qu'il sera expliqué ci-après, un moyen de blocage d'un objet, lorsque cet objet est posé dans ladite ouverture sur la pièce 40 ou 41 du deuxième fond 4, et lorsque l'emballage 1 est mis en forme tel que représenté sur la figure 3. Selon les caractéristiques de l'invention, l'emballage 1 comporte de plus une paroi avant 2, reliée par une ligne de pliage, perpendiculaire aux lignes de pliage précédentes, au bord 5, et une paroi arrière 3, reliée par une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage précédente au fond 5. Ces parois avant 2 et arrière 3 permettent très avantageusement de rigidifier l'emballage 1 selon l'invention. L'emballage 1 sur la figure 3 est tel que ses deux parois avant 2 et 3 et ses parois latérales 12 et 13 sont articulées par des lignes de pliage et sont toutes redressées perpendiculairement au fond 5. Ainsi, avantageusement selon l'invention, l'emballage 1 est rigidifié par la présence de la paroi avant 2 et de la paroi arrière 3. En ce qui concerne le montage de l'emballage 1 à partir du flan 10 tel que représenté sur la figure 2, chaque ouverture comporte, ainsi qu'il est explicité dans le détail ici pour l'ouverture 18, comporte des lignes de découpes 30 et 31 (cf. figure 1), et des lignes de renfort qui sont montrées sur la figure 1 en 32, 33, 34 et 35. Ainsi, par une légère pression exercée latéralement sur les parois latérales 12 et 13 et donc sur le deuxième fond 4, les ouvertures se détachent par les lignes 30 et 31 pour l'ouverture 18, laissant deux parties 41 et 42 du deuxième fond 4 destinées à être posées sur le fond 5, et révélant des parois partielles obliques 26, et 27, et 28 et 29. Les parois 27 et 28 forment une partie médiane longitudinale saillant vers le haut. Les parois 26 et 27 permettent de bloquer un objet qui serait inséré dans l'ouverture 18. Dans le cas de l'emballage 1 tel que représenté sur les figures 2 et 3, chacune des six ouvertures 18, 19 22 23 24 et 25 comporte ainsi un moyen de blocage. La paroi oblique 26 et la paroi oblique 27 permettent de maintenir un objet dans chacune des ouvertures 18, 19 et 22. De même, la paroi oblique 28 et la paroi oblique 29 permettent de maintenir un objet dans chacune des ouvertures 23, 24 et 25. Les parois latérales 12 et 13 comportent chacune deux parties, les parties 38 et 39 pour la paroi latérale 12, et les parties 36 et 37 pour la paroi latérale 13. La figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième emballage 11 conforme à l'invention. Par rapport à l'emballage 1 de la figure 3, on voit que la seule différence est que la paroi 2 est formée de deux parties 14 et 15 et que la paroi arrière 3 est formée de deux parties 16 et 17. Avantageusement selon l'invention, l'emballage 11 est rigidifié par la présence des parois avant 14 et 15, et arrière 16 et 17. De plus, la présence des parois avant et arrière dans l'emballage 1 selon l'invention et dans l'emballage 11 selon l'invention permet avantageusement de disposer de supports d'impression pour l'exposition à la vente. La figure 5 est une vue en perspective d'un couvercle 20 que peut comporter un emballage 1 ou 11 selon l'invention. Le couvercle 20 est un couvercle détachable. Il est fixé par collage, ou par tout autre moyen que peut envisager l'homme du métier, aux parois latérales 12 et 13 de l'emballage 1. Il comporte deux parois latérales 20a et 20b qui sont chacune liées par deux lignes de pliage parallèles à une paroi 20c destinée à être posée sur le dessus d'un emballage 1 parallèlement au fond 5 dudit emballage 1. La figure 6 est une vue en perspective d'un deuxième couvercle 21, très proche du couvercle 20, que peut comporter un emballage 1 ou 11 selon l'invention. Par rapport au couvercle 20, les parties latérales 21b et 21a ont été modifiées, et sont liées à un dessus 21c. La figure 7 montre en perspective un emballage 1 tel que représenté sur la figure 3 qui comporte un couvercle 20 tel que représenté sur la figure 5. Selon l'invention, les parois latérales 20a et 20b du couvercle 20 sont collées aux parois latérales 12 et 13 de l'emballage 1 sur leur face externe. L'emballage selon l'invention est donc avantageusement solide, extrêmement simple et facile à mettre en oeuvre, d'un coût pratiquement négligeable, favorisant l'extraction des articles qui y sont conditionnés et l'exposition en vente de ces articles, avec possibilité d'impression sur l'emballage
L'invention concerne un emballage (1) en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, semi plat, de type plateau ou barquette, comportant un fond relié à deux parois latérales sensiblement perpendiculaires au fond, et un deuxième fond (4) relié à au moins une de ces parois latérales, le deuxième fond (4) étant destiné à être posé en partie (41, 42) sensiblement sur le fond quand l'emballage est mis en forme et comportant au moins une ouverture (18) apte à recevoir au moins un objet posé sur ledit deuxième fond (4), ladite ouverture (18) comportant au moins un moyen de blocage (26, 27) dudit objet dans l'ouverture lorsque l'emballage (1) est mis en forme, ledit emballage (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une paroi avant (2) et éventuellement une paroi arrière (3), en vue de rigidifier l'emballage (1).
1. Emballage (1, 11) en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, semi plat, de type plateau ou barquette, comportant un fond (5) relié à deux parois latérales (12, 13) sensiblement perpendiculaires au fond (5) par au moins une ligne de pliage, et un deuxième fond (4) relié à au moins une de ces parois latérales (12, 13) par au moins une ligne de pliage parallèle à la ligne dépliage précédente, le deuxième fond (4) étant destiné à être posé en partie (41, 42) sensiblement sur le fond (5) quand l'emballage (1, 11) est mis en forme, ledit deuxième fond (4) étant tel qu'il comporte au moins une ouverture (18, 19, 22, 23, 24, 25) apte à recevoir au moins un objet posé sur ledit deuxième fond (4) de l'emballage (1), ladite ouverture (18) comportant au moins un moyen de blocage (26, 27) dudit objet dans l'ouverture lorsque l'emballage (1) est mis en forme, ledit emballage (1, 11) étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une paroi avant (2 ; 14, 15) sensiblement perpendiculaire au fond (5) et reliée au fond (5) par une ligne de pliage sensiblement perpendiculaire aux parois latérales (12,13), en vue de rigidifier l'emballage (1, 11). 2. Emballage (1, 11) selon la 1, tel qu'il comporte en outre une paroi arrière (3 ; 16, 17) sensiblement perpendiculaire au fond (5), et reliée au fond (5) par une ligne de pliage sensiblement perpendiculaire aux parois latérales (12,13). 3. Emballage (11) selon la 2, tel que ladite paroi arrière (16, 17) est formée d'au moins deux parties (16, 17). 4. Emballage (11) selon l'une des 1 à 3, tel que ladite paroi avant (14, 15) est formée d'au moins deux parties (14, 15). 5. Emballage (1, 11) selon l'une des 1 à 4 tel que le moyen de blocage (26, 27, 28, 29) comporte au moins une, de préférence au moins deux, paroi(s) partielle(s) (26, 27, 28, 29) appartenant au deuxième fond (4), lesdites parois partielles (26, 27, 28, 29) étant situées en positions sensiblement obliques, et s'étendant du deuxième fond (4) jusqu'à la hauteur du niveau supérieur de l'une des parois latérales (12, 13). 6. Emballage (1) selon l'une des 1 à 5, tel qu'il comporte en outre ou moins un couvercle détachable (20, 21), formé de deux parois latérales (20a, 20b, 21a, 21b) reliées chacune par au moins une ligne de pliage à une paroi (20c, 21c) destinée à être posée sur ledessus dudit emballage (1), parallèlement au fond (5), les parois latérales (20a, 20b, 21a, 21b) étant solidarisées aux parois latérales (12,13) sur leur face externe. 7. Flan (10) pour emballage selon l'une des 1 à 6, 5 caractérisé en ce qu'il est formé en une seule pièce.
B
B65
B65D
B65D 5,B65D 81,B65D 85
B65D 5/20,B65D 81/05,B65D 85/72
FR2896730
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION DE POSITION D'OCCUPANT D'UN SIEGE DE VEHICULE
20,070,803
VEHICULE. La présente invention concerne un procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, en particulier de véhicule automobile. Le procédé et le dispositif de l'invention se rapportent au domaine de la sécurité passive, en particulier au domaine des dispositifs de détection et de classification de l'occupant d'un siège de véhicule automobile. Parmi les positions ou postures de l'occupant d'un siège de véhicule, on distingue d'une part les positions dites nominales, auxquelles s'ajoutent les positions dérivées desdites positions nominales, qui correspondent aux positions de conduite usuelles, et d'autre part les positions dites non nominales désignées également positions OOP pour l'expression Out Of Position . L'installation des systèmes de sécurité passive à l'intérieur des véhicules automobiles a été largement poussée par la mise en place dans les années 1980, en particulier aux Etats-Unis d'Amérique, de législations qui ont obligé les constructeurs à proposer des solutions de sécurité améliorées aux consommateurs. Les airbags de la première génération sont aujourd'hui remplacés progressivement par des systèmes intelligents qui permettent de mieux répondre aux besoins en analysant les paramètres de l'accident et les caractéristiques physiques de l'occupant. La vitesse et la force de développement de l'airbag s'adaptent à l'occupant et aux conditions réelles de l'accident. Dans certains cas, le règlement américain FMVSS 208 ( Federal Motor Vehicle Safety Standard), qui est un règlement pour la protection des occupants de véhicules, exige la désactivation de l'airbag du siège passager. Plus précisément, certaines positions non nominales, demandées par ce règlement FMVSS 208, définissent une zone dans laquelle la désactivation de l'airbag peut être effective. Ainsi, une caractérisation de la position de l'occupant se révèle nécessaire pour adapter les stratégies de protection en sécurité passive (airbag) ou encore les prestations de confort (confort postural, confort thermique, etc.) Selon l'art antérieur, la Demanderesse utilise sur certains de ses véhicules des nappes de pression, en particulier des nappes de pression IEE ( International Electronics & Engineering ), intégrées à la garniture intérieure des sièges pour détecter la présence d'un passager. Le composant clé d'une telle nappe est un sandwich de films polyimides thermiquement stabilisés, sur lesquels sont imprimés des électrodes et des composants sensibles à la pression. Chacun des capteurs modifie sa résistance électrique en fonction de la pression qu'il subit. Ces données permettent ensuite à un système d'évaluation de calculer un profil de la pression en corrigeant automatiquement les effets du mouvement du véhicule et du changement de position de la personne assise sur le siège. Une telle solution implique toutefois des contraintes d'intégration importantes (structure, confort, design, etc.) et un surcoût sur le produit. De plus, par leur conception et par leur intégration, ces nappes de pression ne permettent pas de déterminer la position de l'occupant et, même dans certains cas d'utilisation, elles n'assument pas leur fonction de détection. C'est le cas, par exemple, d'un occupant qui est assis sur le bord avant seulement de l'assise du siège. Il existe de nombreux systèmes d'airbag utilisant des capteurs, comme par exemple, le système divulgué par le brevet PCT n WO 98/41424, dans lequel le siège passager du véhicule comporte un châssis et un réseau cordé fixé au châssis pour supporter le poids d'un occupant sur le siège. Le système comprend, de plus, un capteur couplé à une partie du réseau pour mesurer une contrainte de traction exercée sur le réseau par le poids de l'occupant sur le siège et pour envoyer un signal représentatif de cette contrainte. Il y a également un calculateur connecté à la sortie du capteur qui produit un signal de commande de déploiement de l'airbag lorsque la contrainte de traction atteint une valeur de seuil prédéterminée. Un tel système ne permet pas de déterminer la position de l'occupant. La Demanderesse a également mis au point un procédé et un dispositif de détection et de classification d'occupant de siège de véhicule, qui n'utilise pas de capteur. Le siège présente au moins un réglage de déplacement commandé par au moins un actionneur, et le procédé comporte les étapes suivantes : - a) on commande l'actionneur de déplacement du siège avec un profil croissant de puissance préalablement défini, la puissance présentant au moins une caractéristique représentative du couple appliqué sur l'arbre du moteur, - b) on détecte le démarrage du mouvement de l'actionneur, et à cet instant on relève la valeur de la caractéristique variable de 25 puissance, - c) on compare la valeur de la caractéristique relevée à une série de valeurs de référence prédéterminées de la caractéristique, afin de déterminer la présence d'un occupant du siège et de le classifier selon son poids. Ce procédé, qui utilise des informations provenant des actionneurs électriques de siège, ne permet pas non plus la détection de la 5 position de l'occupant. Pour la détection de position d'un occupant de véhicule, on connaît différents dispositifs de caractérisation qui utilisent des systèmes de visions. Mais de tels dispositifs entraînent des problèmes de coût, de design et d'intégration. 10 De tels systèmes connus de l'art antérieur impliquent des contraintes d'intégration importantes (confort, design, etc.) et un surcoût sur le véhicule. De plus, ces systèmes ne permettent pas de différencier divers types d'occupation et donc de classifier l'occupant selon diverses catégories. 15 Un premier but de la présente invention est de concevoir un procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, en particulier de véhicule automobile. Un second but de la présente invention est de concevoir un procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un 20 siège de véhicule, qui répondent aux normes réglementaires relatives à la détection, classification et caractérisation d'occupants, comme par exemple le règlement américain déjà cité FMVSS 208. Un troisième but de la présente invention est de concevoir un 25 procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule qui, contrairement aux procédés et dispositifs connus actuellement, n'entraînent pas de problèmes de coûts, de design et d'intégration. Un autre but de la présente invention est de concevoir un procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, qui permettent non seulement d'adapter les stratégies de protection en sécurité passive à l'intérieur d'un véhicule, mais aussi de régler les prestations de confort des occupants. Un autre but de la présente invention est de concevoir un procédé et un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, qui soient applicables sans modifications onéreuses sur des véhicules équipés de sièges à réglage électrique de positionnement. Un autre but également de la présente invention est de concevoir un procédé de détection de position d'occupant avec des mesures fiables et peu coûteuses, sans endommager la qualité du confort du passager. Pour atteindre ces buts, l'invention propose un nouveau procédé de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, qui comporte les étapes suivantes : - a) on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège en plusieurs emplacements de mesure du siège, - b) on corrèle les valeurs mesurées desdits efforts, et - c) on compare les valeurs ainsi mesurées et corrélées à des valeurs de référence, qui sont obtenues en mesurant les efforts appliqués auxdits emplacements de mesure lorsque l'occupant est en position nominale sur le siège du véhicule. - d) et on effectue une calibration des mesures siège vide , afin de contrôler les variations dues à des paramètres influents, tels que l'usure du siège, la température, la tension d'alimentation, etc. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège en plusieurs emplacements de mesure du siège à l'aide de capteurs d'effort placés auxdits emplacements de mesure. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le siège étant équipé de plusieurs réglages de déplacement commandés par actionneur électrique, on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège en plusieurs emplacements de mesure du siège en utilisant une information électrique provenant pour chacun des emplacements d'un actionneur électrique de réglage de siège, ladite information électrique étant représentative de l'effort fourni pour effectuer un déplacement imperceptible du siège à cet emplacement. Ladite information électrique peut être la mesure du courant moyen consommé par l'actionneur de réglage correspondant, ou la mesure du pic de courant au démarrage dudit actionneur, ou encore cette information électrique peut être obtenue par l'analyse de la variance du courant dudit actionneur ou par l'analyse harmonique du courant dudit actionneur. Ladite information peut être aussi la mesure de la période de rotation de l'actionneur de réglage correspondant, ou encore, de manière mise au point par la Demanderesse, la mesure de la puissance minimale permettant d'effectuer un micro déplacement du siège à l'emplacement donné. Selon un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple, lesdits emplacements de mesure sont au nombre de quatre, à savoir : - un emplacement de dossier, en partie avant et supérieure du 5 dossier du siège, - un emplacement de glissière, sur la face frontale de l'assise du siège, - un emplacement de réhausse, sur la partie arrière de la face supérieure de l'assise du siège, et 10 - un emplacement de site, sur la partie avant de la face supérieure de l'assise du siège. De préférence alors, lorsque le nombre d'emplacements auxquels on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège est de quatre, on utilise une information électrique provenant des 15 actionneurs de réglage de dossier, de site, de réhausse et de glissière du siège. En variante, le nombre d'emplacements auxquels on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège peut être supérieur à quatre, dans ce cas on utilise une information électrique qui peut 20 provenir de tous les actionneurs de réglage du siège. Tous les mouvements commandés du siège sont susceptibles de fournir une information électrique utile pour déterminer la position de l'occupant sur le siège. Conformément au principe de la présente invention, il n'est pas souhaitable de limiter le concept aux quatre 25 mouvements mentionnés ci-dessus. Les valeurs de référence, mentionnées plus haut, sont obtenues en mesurant les efforts appliqués auxdits emplacements de mesure lors du bouclage de la ceinture de sécurité par l'occupant. De préférence, on effectue, de plus, des mesures de calibration avec le siège à vide, de manière à contrôler les variations dues à différents paramètres variables pouvant avoir une influence sur les mesures, tels que l'usure du siège, la température, la tension d'alimentation, etc. De préférence également, le procédé de l'invention est répété de 10 manière périodique, de manière à déterminer la position instantanée de l'occupant. La présente invention fournit également un nouveau dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, lequel dispositif comporte 15 des dispositifs de mesure de l'effort exercé par l'occupant sur le siège, situés en plusieurs emplacements de mesure sur le siège, des moyens pour transmettre lesdites mesures d'effort à une unité de calcul, laquelle unité de calcul effectue les corrélations des mesures et les comparaisons avec des valeurs de référence, et 20 produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège qui peut être utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. Selon un mode de réalisation préféré du dispositif de l'invention, 25 destiné à un siège présentant plusieurs réglages de déplacement commandé par actionneur électrique, le dispositif comprend : -pour chaque réglage de déplacement, un moyen pour mesurer la valeur d'une caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège, - des moyens pour transmettre lesdites mesures des valeurs mesurées à une unité de calcul, laquelle effectue les corrélations et les comparaisons desdites valeurs mesurées avec des valeurs de référence, et produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège qui peut être utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. De préférence, lesdits emplacements, désignés aussi emplacements stratégiques sont au nombre de quatre, à savoir : -un emplacement de dossier, en partie avant et supérieure du dossier du siège, - un emplacement de glissière, sur la face frontale de l'assise du siège, - un emplacement de réhausse, sur la partie arrière de la face supérieure de l'assise du siège, et - un emplacement de site, sur la partie avant de la face supérieure 20 de l'assise du siège. Selon le mode de réalisation préféré également, lesdits réglages de déplacement commandés par actionneur électrique sont les réglages de dossier, de site, de réhausse et de glissière du siège. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention 25 apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un siège de véhicule, montrant les emplacements dits stratégiques de mesure d'effort appliqué sur le siège, afin d'illustrer le principe de l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique d'un siège de véhicule, illustrant les mouvements du siège utilisés dans la mesure des efforts appliqués sur le siège, afin d'illustrer également le principe de l'invention, - la figure 3 est une représentation très schématique de la position nominale d'un occupant sur un siège, - la figure 4 est un tableau présentant les variations perçues sur les mesures aux emplacements stratégiques du siège, selon 15 différentes positions de l'occupant, - la figure 5 représente schématiquement les trois positions d'occupant du siège testées dans un exemple chiffré de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, - la figure 6 représente schématiquement les points d'application 20 sur le siège des trois positions d'occupant de la figure 5, - la figure 7 représente les efforts mesurés sur la réhausse selon la position du point d'application de la figure 6, dans l'exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention illustré par les figures 5 et 6, - la figure 8 représente les efforts mesurés sur le site selon la position du point d'application de la figure 6, dans l'exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention illustré par les figures 5 et 6, et - la figure 9 est un tableau de synthèse des résultats de l'exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention illustré par les figures 5 à 8. Sur le dessin de la figure 1, on a représenté, de manière très schématique, un siège 1, qui comprend une assise 2 et un dossier 3, complété par un appuie-tête 4. Les flèches D, R, S et G indiquent les emplacements auxquels sont mesurés les efforts appliqués sur le siège 1, ainsi que la direction selon laquelle ces efforts sont mesurés (représentée par la direction des vecteurs représentatifs des flèches). Dans le présent mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif de l'objet de l'invention, on a sélectionné quatre emplacements dits emplacements stratégiques qui sont les suivants : - D : emplacement Dossier - R : emplacement Réhausse - S : emplacement Site - G : emplacement Glissière De manière générale, le principe de l'invention consiste à relever les efforts appliqués aux emplacements stratégiques du siège, D, R, S et G, puis, en corrélant les efforts ainsi mesurés et en les comparant à une mesure de référence, à déterminer la position de l'occupant. Pour ce faire, des capteurs d'effort sont placés aux emplacements stratégiques D, R, S et G. En variante, on peut utiliser une information électrique I provenant des actionneurs de siège, représentative de l'effort fourni pour 5 effectuer un déplacement imperceptible. L'information électrique I peut être obtenue selon divers procédés. Elle peut résulter de l'analyse des paramètres électriques des actionneurs électriques de siège, ou de leur commande modulée. Ainsi, lorsque l'information I est obtenue par l'analyse des 10 paramètres électriques des actionneurs de siège, elle peut être la mesure du courant moyen consommé par l'actionneur, ou la mesure du pic de courant au démarrage de l'actionneur, ou résulter de l'analyse de la variance du courant ou encore résulter de l'analyse harmonique du spectre en courant de l'actionneur. 15 Lorsque l'information I résulte de la commande modulée des actionneurs électriques de siège, elle peut être obtenue par la mesure de la période de rotation de l'actionneur ou la détection de la puissance minimale permettant d'effectuer un micro déplacement de l'actionneur. Dans ce dernier procédé, on 20 commande l'actionneur électrique de siège (moteur électrique) avec une rampe de puissance préalablement définie, la puissance présentant au moins une caractéristique variable (rapport cyclique d'une tension hachée), qui est représentative du couple appliqué sur l'arbre moteur dudit moteur, et on détecte le démarrage de la 25 rotation de l'arbre moteur de l'actionneur électrique, et à cet instant on relève la valeur de ladite caractéristique variable du courant. Pour mesurer les efforts perçus aux quatre emplacements stratégiques mentionnés précédemment à titre d'exemple, on utilise les quatre mouvements correspondants du siège, illustrés schématiquement par les flèches sur le dessin de la figure 2, à savoir : - d : mouvement d'inclinaison du dossier, - r : mouvement de réhausse du siège, - s : mouvement de site du siège, - g : mouvement de réglage avant arrière le long des glissières. Bien que dans le présent mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif de l'objet de l'invention, il y ait quatre mouvements électriques du siège qui fournissant chacun une information électrique utile à la détection de la position de l'occupant, on peut, tout en ne s'écartant pas du principe et de la portée de la présente invention, utiliser tous les mouvements électriques du siège sans limitation de leur nombre. Comme déjà mentionné précédemment, il est nécessaire de définir une mesure de référence à la valeur de laquelle sont comparées les valeurs des mesures aux emplacements stratégiques. Cette mesure de référence correspond à la position nominale de l'occupant, représentée schématiquement sur le dessin de la figure 3, selon laquelle l'occupant est normalement assis sur l'assise 2, le dos sensiblement en contact avec la surface avant du dossier 3, les pieds sur le plancher 5 du véhicule et les jambes inclinées par rapport à la verticale de l'axe A, qui passe par l'extrémité avant de l'assise 2 du siège 1 et est sensiblement l'axe des genoux de l'occupant. Cette mesure de référence est réalisée lors du bouclage de la ceinture de sécurité. On effectue également des calibrations de mesure siège vide , afin de contrôler les variations dues aux paramètres influents, tels que l'usure du siège, la température, la tension d'alimentation, etc. En effectuant des mesures de manière périodique et en les comparant avec les mesures de référence, il est possible de déterminer la position instantanée de l'occupant. Le tableau de la figure 4 présente les variations perçues sur les mesures de réhausse, de site, de dossier et de glissière selon huit positions ou postures de l'occupant, numérotées de 1 à 8 dans la première colonne du tableau. Pour toutes ces positions, le tableau de la figure 4 donne une représentation schématique (colonne 2) et les variations d'effort aux quatre emplacements stratégiques, à savoir aux emplacements stratégiques de réhausse (R), de site (S), de dossier (D) et de glissière (G). La position 1 est la position nominale de référence, à laquelle correspondent les valeurs nominales des efforts Frn, Fsn, Fdn et Fgn, aux emplacements de réhausse R, de site S, de dossier D et de glissière G, respectivement. La position 2 est une position dans laquelle l'occupant incline le buste vers l'avant ; en conséquence, l'effort sur D, c'est-à-dire sur le dossier, présente une variation fortement négative, le dos de l'occupant n'étant plus en contact avec le dossier 3 du siège 1. Les autres mesures, à savoir aux emplacements de réhausse R, de site S, et de glissière G, ne sont pas affectées. Dans la position 3, l'occupant, non seulement incline le buste vers l'avant comme en position 2, mais déplace son corps en totalité vers l'avant pour reposer sur environ la moitié avant de l'assise 2 du siège 1; en conséquence, par rapport à la position 2 s'ajoutent deux autres variations : une variation négative sur R et une variation inverse, positive, sur S. Dans la position 4, l'occupant poursuit le mouvement de la position 3 jusqu'à faire reposer son corps sur l'extrémité avant de l'assise 2 du siège 1 ; en conséquence, les variations sont de même sens que pour la position 3, mais plus fortes en valeur absolue sur R et S. Dans la position 5, l'occupant déplace son corps en totalité vers l'avant pour reposer sur environ la moitié avant de l'assise 2 du siège 1 et, de plus, repose sa tête contre le dossier 3 ; en conséquence, les variations sont sensiblement celles de la position 3, à l'exception de l'effort en D qui est l'effort nominal ou un effort supérieur à celui-ci du fait que la tête de l'occupant s'appuie sur le dossier 3 du siège 1. Dans la position 6, l'occupant poursuit le mouvement de la position 5 jusqu'à faire reposer son corps sur l'extrémité avant de l'assise 2 du siège 1, sa tête restant en appui contre le dossier 3 ; en conséquence, les variations sont de même sens que pour la position 5, mais plus fortes en valeur absolue sur R et S. Dans la position 7, l'occupant, comme en position 3 incline le buste vers l'avant et déplace son corps en totalité vers l'avant pour reposer sur environ la moitié avant de l'assise 2 du siège 1, mais de plus ramène ses jambes droites, c'est-à-dire sensiblement selon l'axe A de la figure 3; en conséquence, par rapport à la position 3 s'ajoute une variation négative sur G. La position 8 est celle de la position 7, à l'exception des jambes qui sont, non plus droites mais avancées ; en conséquence, par rapport à la position 7, il y a inversion du sens de la variation en G, qui devient positive par rapport à l'effort nominal Fgn. Des mesures ont été réalisées par la Demanderesse afin d'illustrer avec des résultats chiffrés le principe de la présente invention. Elles ont été réalisées sur les moteurs de site et de réhausse en fonction du point d'application de la charge sur le siège. Le tableau de la figure 5 représente ces différents points d'application H2, H3 et H4, qui correspondent aux trois positions numérotées 2, 3 et 4, respectivement, de la figure 4. Ces trois positions correspondent à trois points d'applications différents de l'occupant sur l'assise du siège, à savoir H2 en position 2 (l'occupant repose sur toute l'assise), H3 en position 3 (l'occupant repose sur la moitié avant de l'assise) et H4 en position 4 (l'occupant repose sur l'extrémité avant de l'assise), les autres paramètres de la position restant inchangés. Les points d'application H2, H3 et H4 des positions 2, 3 et 4, respectivement, sont représentés schématiquement sur une assise 2 de siège sur le dessin de la figure 6. Pour chacune des positions référencées 2, 3 et 4 sur la figure 5, on a représenté les efforts mesurés sur la réhausse R à vide (0 kg), avec une charge de 30 kg et avec une charge de 60 kg. Les valeurs des efforts mesurés sur la réhausse sont indiquées sur le graphe de la figure 7 en pourcentage de l'effort appliqué. Ainsi, par exemple, en position 2, c'est-à-dire en position selon laquelle l'occupant repose sur la totalité de l'assise (point d'application H2), les efforts mesurés sur la réhausse à vide, avec une charge de 30 kg, et avec une charge de 60 kg, sont respectivement d'environ 30%, environ 38 % et environ 45 % des dites charges, respectivement. Les mêmes mesures sont réalisées pour les positions 2 et 3, et pour chacune de ces positions pour les mêmes charges aux points d'application H3, H4, respectivement. De la même façon, pour chacune des positions 2, 3 et 4, on a représenté sur la figure 8 les efforts mesurés sur le site S dans les mêmes conditions, c'est-à-dire à vide (0 kg), avec une charge de 30 kg et avec une charge de 60 kg. Les efforts mesurés sont également indiqués en pourcentage de l'effort appliqué. La figure 9 est un tableau représentatif de la synthèse des mesures des figures 7 et 8. La colonne 2 rappelle les efforts appliqués, qui sont les efforts nominaux Frn et Fsn respectivement sur la réhausse R et sur le site S. Les colonnes 3 et 4 correspondent aux positions 3 et 4, de point d'application H3 et H4, respectivement. Les variations sur la réhausse et sur le site sont de même sens dans les deux positions 3 et 4, mais plus fortes en valeur absolue pour la position 4, qui correspond au point d'application H4 en extrémité avant de l'assise 2 du siège 1. Ainsi, la position du point d'application est représentative de l'effort perçu sur le moteur de réhausse et sur le moteur de site du siège. En comparant ainsi les mesures sur les quatre moteurs du siège, il est possible, selon les variations illustrées sur le tableau de la figure 4, de déterminer la position de l'occupant. L'invention réalise aussi un dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule pour la mise en oeuvre du procédé ainsi décrit. Selon une premier mode de réalisation de ce dispositif, il comporte des capteurs de mesure de l'effort exercé par l'occupant sur le siège 1, lesquels capteurs sont situés en plusieurs emplacements de mesure sur le siègel, par exemple les emplacements stratégiques mentionnés précédemment et référencés D, R, S et G sur le dessin de la figure 1. Le dispositif comprend également des moyens pour transmettre les mesures d'effort obtenues avec ces capteurs à une unité de calcul (non représentée), de type connu en soi, laquelle effectue les corrélations des mesures effectuées selon le procédé décrit ci-dessus et les comparaisons avec des valeurs de référence, et produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège qui peut être utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. Selon un mode de réalisation préféré, appliqué à un siège 1 qui présente plusieurs réglages de déplacement d, r, s, g commandé par actionneur électrique, tels qu'illustrés sur la figure 2, le dispositif comprend : - pour chaque réglage de déplacement, d, r, s et g, un moyen pour mesurer la valeur d'une caractéristique de puissance d'actionneur électrique variable représentative de l'effort exercé parl'occupant sur le siège 1, - des moyens pour transmettre lesdites valeurs mesurées à une unité de calcul, laquelle effectue les corrélations des mesures et les comparaisons avec des valeurs de référence, et produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège 1 qui peut être utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. Comme déjà mentionné en regard du procédé, la caractéristique de puissance d'actionneur électrique variable représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège peut être la mesure du courant moyen consommé par ledit actionneur de réglage, ou la mesure du pic de courant au démarrage de l'actionneur de réglage, ou peut être obtenue par l'analyse de la variance ou l'analyse harmonique du courant de l'actionneur de réglage. Elle peut également être la mesure de la période de rotation de l'actionneur de réglage ou la mesure de la puissance minimale permettant d'effectuer un micro déplacement du siège à l'emplacement donné. L'unité de calcul peut être avantageusement le calculateur embarqué sur le véhicule, programmé, de manière connue en soi, pour réaliser les corrélations et les comparaisons du procédé de l'invention, telles qu'elles sont exemplifiées dans la description ci-dessus. Enfin, on notera que la présente invention répond aux normes réglementaires relatives à la détection, classification et caractérisation d'occupants (par exemple la norme américaine FMVSS 208 déjà mentionnée précédemment). La connaissance de la position de l'occupant sur le siège du véhicule permet d'adapter les différentes stratégies de mise en oeuvre des moyens de retenue et de sécurité (airbags, ceintures) en fonction des conditions d'utilisation, par exemple pour l'airbag frontal : Activation/ Inhibition - Activation/ Déploiement faible risque, 5 -Activation/ Déploiement faible risque/ Inhibition. De plus, l'information relative à la position de l'occupant, comme l'obtient la présente invention, permet d'adapter les réglages relatifs au confort postural, comme par exemple les réglages automatiques du siège et d'adaptation des fonctions de massage, 10 les réglages relatifs au confort thermique, comme par exemple l'ajustement de la climatisation du conducteur et/ou des passagers , la ventilation des sièges, ou encore des réglages relatifs à d'autres fonctions ou dispositifs, tels les réglages d'inclinaison des feux ou les réglages de position des rétroviseurs, etc
- Le procédé comporte les étapes suivantes :- a) on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège en plusieurs emplacements de mesure (D, R, S, G) du siège (1),- b) on corrèle les valeurs mesurées desdits efforts, et- c) on compare les valeurs mesurées à des valeurs de référence, qui sont obtenues en mesurant les efforts appliqués auxdits emplacements de mesure (D, R, S, G) lorsque l'occupant est en position nominale sur le siège (1) du véhicule,- d) et on effectue une calibration des mesures « siège vide », afin de contrôler les variations dues à des paramètres influents.- Systèmes de sécurité des véhicules automobiles. Systèmes de réglage des prestations de confort des véhicules automobiles.
1. Procédé de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - a) on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège (1) 5 en plusieurs emplacements de mesure (D, R, S, G) du siège, - b) on corrèle les valeurs mesurées desdits efforts, et - c) on compare les valeurs mesurées et corrélées à des valeurs de référence, qui sont obtenues en mesurant les efforts appliqués auxdits emplacements de mesure (D, R, S, G) lorsque l'occupant 10 est en position nominale sur le siège (1) du véhicule, - d) et on effectue une calibration des mesures siège vide , afin de contrôler les variations dues à des paramètres influents. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège (1) en plusieurs 15 emplacements de mesure (D, R, S, G) du siège (1) à l'aide de capteurs d'efforts placés auxdits emplacements de mesure (D, R, S, G). 3. Procédé selon la 1, le siège (1) étant équipé de plusieurs réglages de déplacement (d, r, s, g) commandés par 20 actionneur électrique, caractérisé en ce qu'on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège en plusieurs emplacements de mesure du siège (1) en utilisant une information électrique (I) provenant pour chacun des emplacements d'un actionneur électrique de réglage de siège, ladite information (I) étant 25 représentative de l'effort fourni pour effectuer un déplacement imperceptible du siège à cet emplacement. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite information électrique (I) est la mesure du courant moyen consommé par ledit actionneur de réglage correspondant. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite 5 information électrique (I) est la mesure du pic de courant au démarrage dudit actionneur de réglage correspondant. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite information électrique (I) est obtenue par l'analyse de la variance du courant dudit actionneur de réglage correspondant. 10 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite information électrique (I) est obtenue par l'analyse harmonique du courant dudit actionneur de réglage correspondant. 8. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite information électrique (I) est la mesure de la période de rotation 15 dudit actionneur de réglage correspondant. 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite information électrique (I) est la mesure de la puissance minimale permettant d'effectuer un déplacement du siège imperceptible par l'occupant à l'emplacement donné. 20 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que lesdits emplacements sont au nombre de quatre, à savoir : - un emplacement de dossier (D), en partie avant et supérieure du dossier (3) du siège (1),- un emplacement de glissière (G), sur la face frontale de l'assise (2) du siège (1), - un emplacement de réhausse (R), sur la partie arrière de la face supérieure de l'assise (2) du siège (1), et - un emplacement de site (S), sur la partie avant de la face supérieure de l'assise (2) du siège (1). 11. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le nombre d'emplacements auxquels on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège (1) est de quatre, et en ce qu'on utilise une information électrique (I) provenant des actionneurs électriques de réglage de dossier, de site, de réhausse et de glissière du siège. 12. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le nombre d'emplacements auxquels on mesure les efforts appliqués par l'occupant sur le siège (1) est supérieur à quatre, et en ce qu'on utilise une information électrique (I) provenant de tous les actionneurs électriques de réglage du siège. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites valeurs de référence sont obtenues en mesurant les efforts appliqués auxdits emplacements de mesure (D, R, S, G) lors du bouclage de la ceinture de sécurité par l'occupant. 14. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on effectue, de plus, des mesures de calibration avec le siège (1) à vide, de manière à contrôler les variations dues à différents paramètres variables pouvant influencer les mesures. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est répété de manière périodique, de manière à déterminer la position instantanée de l'occupant. 16. Dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs de mesure de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1), situés en plusieurs emplacements de mesure (D, R, S, G) sur le siège (1), des moyens pour transmettre lesdites mesures d'effort à une unité de calcul, laquelle effectue les corrélations des mesures et les comparaisons avec des valeurs de référence, et produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège qui peut être utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. 17. Dispositif de détection de position d'occupant d'un siège de véhicule, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 ou 3 à 15, lequel siège (1) présente plusieurs réglages de déplacement (d, r, s, g) commandé par actionneur, caractérisé en ce qu'il comprend : - pour chaque réglage de déplacement (d, r, s, g), un moyen pour mesurer la valeur d'une caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1), - des moyens pour transmettre lesdites valeurs mesurées à une unité de calcul, laquelle effectue les corrélations des mesures et les comparaisons avec des valeurs de référence, et produit un signal de caractérisation de la position de l'occupant du siège qui peutêtre utilisé par les moyens de sécurité passive du véhicule et/ou les moyens de réglage des prestations de confort du véhicule. 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est la mesure du courant moyen consommé par ledit actionneur de réglage correspondant. 19. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est la mesure du pic de courant au démarrage dudit actionneur de réglage correspondant. 20. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est obtenue par l'analyse de la variance du courant dudit actionneur de réglage correspondant. 21. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est obtenue par l'analyse harmonique du courant dudit actionneur de réglage correspondant. 22. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est la mesure de la période de rotation dudit actionneur de réglage correspondant. 23. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ladite caractéristique de puissance d'actionneur représentative de l'effort exercé par l'occupant sur le siège (1) est la mesure de la puissance minimale permettant d'effectuer un micro déplacement du siège à l'emplacement donné. 24. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que lesdits emplacements sont au nombre de quatre, à savoir : - un emplacement de dossier (D), en partie avant et supérieure du dossier (3) du siège (1), -un emplacement de glissière (G), sur la face frontale de l'assise (2) du siège (1), - un emplacement de réhausse (R), sur la partie arrière de la face supérieure de l'assise (2) du siège (1), et - un emplacement de site (S), sur la partie avant de la face 15 supérieure de l'assise (2) du siège (1). 25. Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 23, caractérisé en ce que lesdits réglages de déplacement (d, r, s, g) commandés par actionneur sont les réglages de dossier (d), de site (s), de réhausse (r) et de glissière (g) du siège (1). 20 26. Dispositif selon l'une quelconque des 16 à 25, caractérisé en ce que ladite unité de calcul est le calculateur embarqué sur le véhicule.
B,G
B60,G01
B60N,B60R,G01G
B60N 2,B60R 21,G01G 19
B60N 2/00,B60R 21/015,G01G 19/12
FR2898723
A1
APPAREIL ET PROCEDE DE PILOTAGE D'UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES.
20,070,921
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), et plus particulièrement, un appareil et un procédé de pilotage d'un dispositif LCD, dans lequel un flou de mouvement d'une image est éliminé pour améliorer une qualité d'affichage. De façon générale, des LCD varient un facteur de transmission de lumière de cellules de cristal liquide conformément à un signal vidéo afin d'afficher une image. Un dispositif LCD de type à matrice active a un élément de commutation formé pour chaque cellule de cristal liquide et est adéquat pour l'affichage d'une image animée. Un transistor en couche mince (TFT) est principalement utilisé en tant que l'élément de commutation du dispositif LCD de type à matrice active. La figure I illustre un appareil de la technique apparentée pour entraîner un dispositif LCD. En se référant à la figure 1, l'appareil de la technique apparentée pour entraîner un dispositif LCD comporte une unité d'affichage d'image 2 comportant des cellules de cristal liquide formées dans chaque région définie par des première à nième lignes de grille GL1 à GLn et des première à mième lignes de données DLI à DLm, un dispositif de pilotage de données 4 délivrant des signaux vidéo analogiques aux lignes de données DL1 à DLm, un dispositif de pilotage de grille 6 délivrant des signaux de balayage aux lignes de grille GL1 à GLn et un dispositif de commande de rythme 8 alignant des données RGB entrées de manière externe pour les délivrer au dispositif de pilotage de données 4, générant des signaux de commande de données DCS destinés à commander le dispositif de pilotage de données 4 et générant des signaux de commande de grille GCS destinés à commander le dispositif de pilotage de grille 6. L'unité d'affichage d'image 2 comporte un substrat de réseau à transistors en couche mince, un substrat de réseau à filtres chromatiques, un espaceur et du cristal liquide. Le substrat de réseau à transistor en couche mince et le substrat de réseau à filtres chromatiques se font face entre eux et sont liés entre eux. L'espaceur maintient de manière uniforme un intervalle de cellule entre les deux substrats. Le cristal liquide remplit une zone de cristaux liquides formée par l'espaceur. L'unité d'affichage d'image 2 comporte un TFT formé dans la région définie par les lignes de grille GLI à GLn et les lignes de données DL1 à DLm, et les cellules de cristal liquide raccordées au TFT. Le TFT délivre les signaux vidéo analogiques à partir des lignes de données DL1 à DLm jusqu'aux cellules cle cristal liquide R `Brevets`.26000`26069-061 1 2 8-IradTXT doc - 29 novembre 2006 - 1 20 en réponse aux signaux de balayage provenant des lignes de grille GLI à GLn. La cellule de cristal liquide est composée d'électrodes communes se faisant face entre elles en intercalant le cristal liquide entre cellesùci et d'électrodes de pixel raccordées au TFT. Donc, la cellule de cristal liquide est l'équivalent d'un condensateur à cristaux liquides Clc. La cellule de cristal liquide comporte un condensateur de stockage Cst destiné à maintenir les signaux vidéo analogiques dans le condensateur à cristaux liquides Clc jusqu'à ce que les signaux vidéo analogiques suivants soient reçus. Le dispositif de commande de rythme 8 aligne les données RGB entrées de manière externe afin qu'elles soient adéquates pour entraîner I`anité d'affichage d'image 2 et délivre les données alignées ou synchronisées au dispositif de pilotage de données 4. De même, le dispositif de commande de rythme 8 génère les signaux de commande de données DCS et les signaux de commande de grille GCS en utilisant une fréquence pilote DCLK, un signal d'activation de données DE, et des signaux de synchronisation horizontale et verticale Hsync et Vsync, qui sont entrés de manière externe, afin de commander chaque rythme de pilotage du dispositif de pilotage de données 4 et du dispositif de pilotage de grille 6. Le dispositif de pilotage de grille 6 comporte un registre à décalage qui génère de manière séquentielle des signaux de balayage, c'estùàùdire, des signaux hauts de grille en réponse aux signaux de commande de grille GCS provenant du dispositif de commande de rythme 8. Le dispositif de pilotage de grille 6 délivre de manière séquentielle les signaux hauts de grille aux lignes de grille GL afin de mettre sous tension le TFT raccordé aux lignes de grille GL. Le dispositif de pilotage de données 4 convertit les signaux de données Data alignés ou synchronisés à partir du dispositif de commande de rythme 8 en signaux vidéo analogiques en réponse aux signaux de commande de données DCS délivrés à partir du dispositif de commande de rythme 8 et délivre aux lignes de données DL les signaux vidéo analogiques correspondant à une ligne horizontale par période horizontale au cours de laquelle les signaux de balayage sont délivrés dans les lignes de grille GL. En d'autres tenues, le dispositif de pilotage de données 4 sélectionne une tension gamma ayant un niveau prédéterminé dépendant d'une valeur de niveau de gris des signaux de données Data et délivre la tension gamma sélectionnée aux lignes de données DL1 à DLm. A ce moment, le dispositif de pilotage de données 4 inverse une polarité des signaux vidéo analogiques délivrés aux lignes de données DL en réponse à un signal de commande de polarité POL. L'appareil de la technique apparentée pour entraîner un dispositif LCD présente un inconvénient lié à une vitesse de réponse lente due aux caractéristiques telles que la viscosité et l'élasticité inhérente du cristal liquide. En d'autres termes, bien que la R `Brevets 26000 26(169-061 I_23-tradTST doc - 29 novernbre 2006 - 2/20 vitesse de réponse du cristal liquide puisse dépendre des propriétés physiques et de l'intervalle de cellule du cristal liquide, il est fréquence que le temps de montée soit dans la plage de 20 ms à 80 ms et le temps de descente soit dans la plage de 20 à 30 ms. Dans la mesure où cette vitesse de réponse est plus longue qu'une période de trame (16,67 ms pour le National Television Standards Committee (NTSC)) d'une image animée, comme représenté sur la figure 2, la réponse du cristal liquide passe à la trame suivante avant qu'une tension chargée sur la cellule de cristal liquide atteigne un niveau souhaité. Dans ce cas, étant donné que l'image de chaque trame affichée dans l'unité d'affichage d'image 2 affecte l'image de la trame suivante, un flou de mouvement survient dans l'image animée affichée dans l'unité d'affichage d'image 2 en raison de la perception d'un téléspectateur. Pour cette raison, dans l'appareil et le procédé de la technique apparentée destinés à entraîner un dispositif LCD, un flou de mouvement amène une dégradation d'un rapport de contraste et à son tour, une dégradation de qualité d'affichage. Afin d'empêcher l'apparition d'un flou de mouvement, un appareil de pilotage accéléré a été suggéré, qui module un signal de données afin d'obtenir la vitesse de réponse rapide du cristal liquide. La figure 3 est un schéma de principe illustrant un appareil de pilotage accéléré 20 de la technique apparentée. En se référant à la figure 3, l'appareil de pilotage accéléré 50 de la technique apparentée comporte une mémoire 52 de trame stockant des données RGB d'une trame en cours Fn, une table de conversion 54 générant des données modulées pour obtenir la vitesse de réponse rapide du cristal liquide en comparant les données RGB 25 de la trame en cours Fn avec des données d'une trame précédente Fnù1 stockée sur la mémoire 52 de trame et une unité de mélange 56 mélangeant les données modulées à partir de la table de conversion 54 avec les données RGB de la trame en cours Fn. La table de conversion 54 établit la liste des données modulées R'G'B' pour convertir une tension des données RGB de la trame en cours Fn en une tension plus 30 élevée afin d'obtenir la vitesse de réponse rapide du cristal liquide. Dans l'appareil de pilotage accéléré 50 de la technique apparentée susmentionnée, étant donné qu'une tension plus élevée qu'une tension de denrées réelle est appliquée au cristal liquide en utilisant la table de conversion 54 comme représenté sur la figure 4, un flou de mouvement de ligne de grille d'affichage peut être réduit. 35 Entre temps, étant donné que l'appareil de pilotage accéléré 50 de la technique apparentée génère les données modulées en comparant les données de la trame en cours avec les données de la trame précédente, il existe une limitation à l'élimination du flou de mouvement de l'image. R 13revets126000v26069-061 128-tradTXT doc - 29 novembre 2006 - 3/20 Par conséquent, la présente invention concerne un appareil et un procédé de pilotage d'un dispositif LCD qui pare sensiblement à un ou plusieurs problèmes dus aux limitations et désavantages de la technique apparentée. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un appareil et un procédé de pilotage d'un dispositif LCD, dans lequel un flou de mouvement d'une image est éliminé afin d'améliorer une qualité d'image. Des objets, avantages et particularités supplémentaires de l'invention seront exposés en partie dans la description qui suit et apparaîtront en partie de façon évidente à l'homme du métier après examen de la suite du document ou peuvent être appris grâce à la pratique de l'invention. Les objectifs et autres avantages de l'invention peuvent être réalisés et atteints par la structure indiquée en particulier dans la description écrite et les revendications de celle--ci ainsi que dans les dessins annexés. Pour parvenir à ces objets et autres avantages et conformément au but de l'invention, comme réalisée et largement décrite ici, un appareil de pilotage d'un dispositif LCD comporte une unité d'affichage d'image comportant des cellules de cristal liquide formées dans chaque région définie par une pluralité de lignes de grille et une pluralité de lignes de données, un appareil de pilotage accéléré détectant un mouvement d'une image d'affichage animée à partir de données source délivrées de manière externe et générant des données modulées faisant varier une vitesse de réponse d'un cristal liquide conformément au mouvement, un dispositif de pilotage de grille délivrant des signaux de balayage aux lignes de grille, un dispositif de pilotage de données convertissant les données modulées en signaux vidéo analogiques et les délivrant aux lignes de données, et un dispositif de commande de rythme alignant les données modulées provenant de l'appareil de pilotage accéléré afin de délivrer les données alignées ou synchronisés au dispositif de pilotage de données, générant des signaux de commande de données afin de commander le dispositif de pilotage de données, et générant des signaux de commande de grille afin de commander le dispositif de pilotage de grille. Selon un mode de réalisation, l'appareil de pilotage accéléré comporte : une mémoire stockant des données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; un détecteur de mouvement détectant un signal de taille de mouvement (Ms) con-espondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant des données source (RGB) d'une trame en cours (Fn, DFn) et des données source (RGB) d'une trame précédente (Fnûl) à partir de la mémoire ; un générateur de données de pilo- tage accéléré générant une pluralité de données de pilotage accéléré en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; R 'Brevets126000A 26069-06 1 1 28-IradTXT doc - 29 nrnernbre 2906 4 2( et une unité de mélange sortant les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de données de pilotage accé- léré comporte : une pluralité de tables de conversion sortant respectivement des données de pilotage accéléré différentes en recevant les données de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnûl) ; et un sélecteur sortant de manière sélective des données de pilotage accéléré correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, l'appareil de pilotage accéléré comporte : une première mémoire stockant les données source (RGB) entrées crans une unité de trame ; un détecteur de mouvement détectant un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à la vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, DFn) et les données source (RGB) de la trame précédente (Fnù1) provenant de la première mémoire ; un filtre de mouvement filtrant des données afin de générer un sousûdépassement au niveau d'une frontière de l'image d'affichage conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; une seconde mémoire stockant les données de la trame en cours (Fn, DFn) filtrées au travers du filtre de mouvement et les données filtrées entrées dans une unité de trame ; un générateur de données de pilotage accéléré générant une pluralité de données de pilotage accéléré en utilisant une pluralité de tables de conversion (L1 à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré conformé- ment au signal de taille de mouvement (Ms) ; et une unité de mélange sortant les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données filtrées de l a trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de données de pilotage accéléré comporte : une pluralité de tables de conversion sortant respectivement des données de pilotage accéléré différentes en recevant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnûl) ; et un sélecteur sortant de manière sélective des données de pilotage accéléré correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, le filtre de mouvement comporte : un détecteur de limite détectant une limite de l'image d'affichage animée à partir des données de la trame en cours (Fn, DFn) ; et un générateur de sousûdépassement filtrant les données afin de générer un sousûdépassement au niveau de la limite de l'image d'affichage détectée conformément au signal de taille de mouvement (Ms). R ABrevets:26000' 2_6069-061 1228-IradTXT doc - 29 novembre 2006 - 5120 Dans un autre aspect de la présente invention, un procédé de pilotage d'un dispositif LCD ayant une unité d'affichage d'image affichant une image comprend les étapes consistant à : (a) détecter un mouvement d'une image d'affichage animée à partir de données source délivrées de manière externe et générer des données modu- lées faisant varier une vitesse de réponse d'un cristal liquide conformément au mouvement, et (b) délivrer des signaux de balayage aux lignes de grille, et (c) convertir les données modulées en signaux vidéo analogiques afin de les synchroniser avec les signaux de balayage et les délivrer aux lignes de données. Selon un mode de réalisation, l'étape (a) comporte les étapes consistant à : (al) stocker des données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; (a2) détecter un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant des données source (RGB) d'une trame en cours (Fn, DFn) et des données source (RGB) d'une trame précédente (Fnùl) ; (a3) générer une pluralité de données de pilotage accéléré en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et sortant de manière sélective une panni la pluralité de données de pilotage accéléré conformément au signal de taille de mouvement (Ms) , et (a4) sortir les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données source (RGB) de la trame en cours avec les données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, l'étape (a3) comporte les étapes consistant à: sortir respectivement des données de pilotage accéléré différentes en recevant les données de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fn-l) ; et sortir de manière sélective des données de pilotage accéléré correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, l'étape (a) comporte les étapes consistant (a5) stocker les données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; (a6) détecter un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, Dfn) et les données source (RGB) de la trame précédente (Fn-l) ; (a7) filtrer les données afin de générer un sousùdépassement au niveau d'une limite de l'image d'affichage conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; (a8) stocker les données de la trame en cours (Fn, DFn) f ltrées au travers du filtre de mouvement (214) et les données filtrées entrées dans une unité de trame ; R ' Breve^s29000'26099-061 1 2 8-1rodTXT doc. - 29 nocembre 2006 - 620 (a9) générer une pluralité de données de pilotage accéléré en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; et (al0) sortir les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, l'étape (a9) comporte les étapes consistant à: sortir respectivement des données de pilotage accéléré différentes en recevant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnùl) ; et sortir de manière sélective des données de pilotage accéléré correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré. Selon un autre mode de réalisation, l'étape (a7) comporte les étapes consistant à : détecter une limite de l'image d'affichage animée à partir des données de la trame en cours (Fn, DFn) ; et filtrer les données afin de générer un sous--dépassement au niveau de la limite de l'image d'affichage détectée conformément au signal de taille de mouvement (Ms). On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 illustre un appareil de la technique apparentée destiné à entraîner un dispositif LCD ; la figure 2 illustre la vitesse de réponse et la luminance d'une cellule de cristal liquide représentée sur la figure 1 ; la figure 3 est un schéma de principe illustrant un appareil de pilotage accéléré de la technique apparentée ; la figure 4 illustre la vitesse de réponse et la luminance d'une cellule de cristal liquide dans un appareil de pilotage accéléré de la technique apparentée représenté sur la figure 3 ; la figure 5 illustre un plan d'ensemble d'un appareil de pilotage d'un dispositif LCD selon la présente invention ; la figure 6 est un schéma de principe illustrant un appareil de pilotage accéléré selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 est un schéma de principe illustrant un générateur de données de pilotage accéléré d'un appareil de pilotage accéléré selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; R'$revets:26000 29069-061129-tradTXT doc - 29 novembre 2006 la figure 8 est un graphique illustrant des données de pilotage accéléré dont la liste est établie dans une pluralité de tables de conversion ; la figure 9 est un schéma de principe illustrant un appareil de pilotage accéléré selon le second mode de réalisation de la présente invention ; la figure 10 est un schéma de principe illustrant un filtre de mouvement d'un générateur de données de pilotage accéléré selon la présente invention ; la figure 11 est un schéma de principe illustrant un générateur de données de pilotage accéléré d'un appareil de pilotage accéléré selon le second mode de réalisation de la présente invention ; et Io les figures 12 et 13 sont des formes d'onde illustrant des limites d'une image d'affichage déplacées par filtrage selon le second mode de réalisation de la présente invention. II va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins 15 joints. La figure 5 illustre un appareil de pilotage d'un dispositif LCD selon la présente invention. En se référant à la figure 5, l'appareil de pilotage d'un dispositif LCD selon la présente invention comporte une unité d'affichage d'image 102 comportant des 20 cellules de cristal liquide formées dans chaque région définie par des première à nième lignes de grille GL1 à GLn et des première à mième lignes de données DL1 à DLm, un appareil de pilotage accéléré 110 générant des données modulées R'G'B' à partir de données source RGB délivrées de manière externe, les données modulées servant à faire varier la vitesse de réponse d'un cristal liquide conformément à une 25 vitesse de mouvement d'une image animée, un dispositif de pilotage de grille 106 délivrant des signaux de balayage aux lignes de grille GLI à GLn, un dispositif de pilotage de données 104 convertissant les données modulées R'G'B' en signaux vidéo analogiques et les délivrant aux lignes de données DL1 à DLm, et un dispositif de commande de rythme 108 alignant les données modulées R'G'B' provenant de 30 l'appareil de pilotage accéléré 110 afin de délivrer les données alignées ou synchronisés au dispositif de pilotage de données 104, générant des signaux de commande de données DCS afin de commander le dispositif de pilotage de données 104 et générant des signaux de commande de grille GCS afin de commander le dispositif de pilotage de grille 106. 35 L'unité d'affichage d'image 102 comporte un substrat de résear. à transistors en couche mince, un substrat de réseau à filtres chromatiques, un espaceur, et un cristal liquide. Le substrat de réseau à transistor en couche mince et le substrat de réseau à filtres chromatiques se font face entre eux et sont liés entre eux. L'espaceur maintient R Brevets,26000\ 26060-061 1 2 8-trodjXT doc nosemhre 2006 - 8/20 de manière uniforme un intervalle de cellule entre les deux substrats. Le cristal liquide remplit une zone de cristaux liquides préparée par l'espaceur. L'unité d'affichage d'image 102 comporte un TFT formé dans la région définie par les lignes de grille GL1 à GLn et les lignes de données DLI à DLm, et les cellu- les de cristal liquide raccordées au TFT. Le TFT délivre les signaux vidéo analogiques à partir des lignes de données DL1 à DLm aux cellules de cristal liquide en réponse aux impulsions de balayage provenant des lignes de grille GL1 à GLn. La cellule de cristal liquide est composée d'électrodes communes se faisant face entre elles en intercalant le cristal liquide entre cellesùci et d'électrodes de pixel raccordées l0 au TFT. Donc, la cellule de cristal liquide est l'équivalent d'un condensateur à cristaux liquides Clc. La cellule de cristal liquide comporte un condensateur de stockage Cst destiné à maintenir les signaux vidéo analogiques dans le condensateur à cristaux liquides Clc jusqu'à ce que les signaux vidéo analogiques, suivants soient reçus. 15 L'appareil de pilotage accéléré 110 détecte un mouvement d'une image d'affichage en comparant des données source RGB d'une trame en cours avec des données d'une trame précédente, et sort des données modulées R'G'B' correspondant à une vitesse du mouvement. Le dispositif de commande de rythme 108 aligne les données modulées R'G'B' 20 provenant de l'appareil de pilotage accéléré 110 sur des signaux de données Data correspondant à un entraînement de l'unité d'affichage d'image 102 et délivre les données alignées ou synchronisés au dispositif de pilotage de données 104. De même, le dispositif de commande de rythme 108 génère les signaux de commande de données DCS et les signaux de commande de grille GCS en utilisant une fréquence 25 pilote DCLK, un signal d'activation de données DE et des signaux de synchronisation horizontale et verticale Hsync et Vsync, qui sont entrés de manière externe, afin de commander chaque rythme de pilotage des dispositifs de pilotage de données 104 et dispositif de pilotage de grille 106. Le dispositif de pilotage de données 106 comporte un registre à décalage qui 30 génère de manière séquentielle des impulsions de balayage, c'estûàûdire, des signaux hauts de grille, en réponse aux signaux de commande de grille GCS provenant du dispositif de commande de rythme 108. Le dispositif de pilotage de grille 106 délivre de manière séquentielle les signaux hauts de grille aux lignes de grille GL afin de mettre sous tension le TFT raccordé aux lignes de grille GL. 35 Le dispositif de pilotage de données 104 convertit les signaux de données Data alignés ou synchronisés à partir du dispositif de commande de rythme 108 en signaux vidéo analogiques en réponse aux signaux de commande de données DCS délivrés à partir du dispositif de commande de rythme 108 et délivre aux lignes de données DL R Brevets 26000"6069-061 I28-tradTXT doc '9 novembre 2006 - les signaux vidéo analogiques correspondant à une ligne horizontale par période horizontale au cours des laquelle les signaux de balayage sont délivrés dans les lignes de grille GL. En d'autres termes, le dispositif de pilotage de données 104 génère les signaux vidéo analogiques en sélectionnant une tension gamma ayant un niveau pré-déterminé en fonction d'une valeur de niveau de gris des signaux de données Data et délivre les signaux vidéo analogiques générés aux lignes de données DLI à DLm. A ce moment, le dispositif de pilotage de données 104 inverse une polarité de signaux vidéo analogiques délivrés aux lignes de données DL en réponse à un signal de commande de polarité POL. La figure 6 est un schéma de principe illustrant l'appareil de pilotage accéléré selon le premier mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 6, l'appareil de pilotage accéléré 110 selon le premier mode de réalisation de la présente invention comporte une mémoire 210 stockant des données source RGB entrées dans une unité de trame, un détecteur de mouvement 310 détectant un signal de taille de mouvement Ms correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source RGB de la trame en cours Fn et des données source d'une trame précédente Fnù1 à partir de la mémoire 210, un générateur de données de pilotage accéléré 410 générant une pluralité de données de pilotage accéléré en utilisant une pluralité de tables de conversion quiétablissent des listes de différentes données de pilotage accéléré et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré conformément au signal de taille de mouvement Ms, une unité de mélange 510 sortant les données modulées R'G'B' en mélangeant les données source de la trame en cours Fn avec les données de pilotage accéléré MRMGMB. La mémoire 210 stocke les données RGB de la trame en cours Fn et sort Ies données de la trame précédente Fnù1 pour le détecteur de mouvement 310 et le générateur de données de pilotage accéléré 410. Le détecteur de mouvement 310 détecte des vecteurs de mouvement X et Y correspondant à un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y en rapport avec un mouvement à partir de la trame précédente Fnù1 jusqu'à la trame en cours Fn et détecte le signal de taille de mouvement Ms comme exprimé dans l'équation 1 suivante pour délivrer les données détectées au générateur de donuées de pilotage accéléré 410. Dans ce cas, le signal de taille de mouvement Ms représente une vitesse de mouvement correspondant au nombre de pixels déplacés par trame de ligne de grille animée. [Équation 11 Ms = 1X2 +Y R/Brevets\ 26000\ 26060-061128-0adTN1 doc-2 m.,erbre 2006-l0/20 Le générateur de données de pilotage accéléré 410, comme représenté sur la figure 7, comporte des première à nième tables de conversion L1 à Ln et un sélecteur 412. Un ensemble de données de pilotage accéléré pour le nombre de pixels dépla- cés par trame de l'image animée sont établies dans des listes dans chacune parmi les première à nième tables de conversion LI à Ln. En d'autres termes, la première table de conversion LI génère et établit la liste des premières données de pilotage accéléré Fu correspondant à deux pixels/trame comme représenté sur la figure 8A en comparant la trame en cours avec la trame précédente dans la table de conversion de deux pixels/trame dans laquelle la trame en cours et la trame précédentes sont entrées en tant que la table de conversion dans deux pixels/trame. La seconde table de conversion L2 génère et établit la liste des secondes données de pilotage accéléré Fu correspondant aux quatre pixels/trame comme représenté sur la figure 8B en comparant la trame en cours avec la trame précédente dans la table de conversion de quatre pixels/trame, dans laquelle la trame en cours et la trame précédente sont entrées en tant que la table de conversion dans quatre pixels/trame. Comme représenté sur les figures 8C et 8D, les tables de conversion génèrent et établissent respectivement la liste des troisième données de pilotage accéléré FL3 correspondant à six pixels/trame et des quatrième données de pilotage accéléré FIA correspondant à huit pixels/trame. Le sélecteur 412 sort les données de pilotage accéléré MRMGMB correspondant au signal de taille de mouvement Ms détecté à partir du détecteur de mouvement 310 parmi les première à nième données de pilotage accéléré Fu à FL(, entrées. L'unité de mélange 510 sort les données modulées R'G'B' en mélangeant les données de la trame en cours Fn et les données de pilotage accéléré MRMGMB. Dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif LCD selon le premier mode de réalisation de la présente invention, la pluralité de données de pilotage accéléré sont générées en utilisant la pluralité de tables de conversion qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et un mouvement de l'image est détecté afin de sortir des données modulées correspondant au mouvement parmi la pluralité de données de pilotage accéléré, de sorte qu'un flou de mouvement de l'image animée peut être éliminé. La figure 9 est un schéma de principe illustrant l'appareil de pilotage accéléré selon le second mode de réalisation de la présente invention. L'appareil de pilotage accéléré selon le second mode de réalisation de la présente invention a une structure similaire à celle selon le premier mode de réalisation à l'exception du fait que des données de la trame en cours sont entrées et sorties par filtrage afin de générer un sousûdépassement au niveau d'une limite de l'image animée. L'appareil de pilotage R Bre,ets`_26,1,10 %9-ObI 138-trad"( XT doc 20 novembre '_non -1I'20 accéléré selon le second mode de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit en détail. Comme représenté sur la figure 9, l'appareil de pilotage accéléré 110 selon le second mode de réalisation de la présente invention comporte une première mémoire 211 stockant les données source RGB entrées dans une unité de trame, un détecteur de mouvement 311 détectant un signal de taille de mouvement Ms correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source de la trame en cours Fn et les données source de la trame précédente Fnù1 à partir de la première mémoire 211, un filtre de mouvement 214 filtrant des données pour générer un sousùdépassement au niveau d'une limite de l'image d'affichage conformément au signal de taille de mouvement Ms, une seconde mémoire 216 stockant les données de la trame en cours DFn filtrée au travers du filtre de mouvement 214 et les données filtrées entrées dans une unité de trame, un générateur de données de pilotage accéléré 411 générant une pluralité de données de pilotage accéléré utilisant une pluralité de tables de conversion qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré conformément au signal de taille de mouvement Ms, et une unité de mélange 511 sortant les données modulées R'G'B' en mélangeant les données filtrées de la trame en cours DFn avec les données de pilotage accéléré MRMGMB. La première mémoire 211 stocke les données RGB de la trame en cours Fn entrée, et sort les données de la trame précédente Fnù1 pour le détecteur de mouvement 311. Le détecteur de mouvement 311 détecte des vecteurs de mouvement X et Y correspondant à un axe de déplacement X et un axe de déplacement Y en rapport avec un mouvement à partir de la trame précédente Fnù1 jusqu'à la trame en cours Fn et détecte le signal de taille de mouvement Ms tel qu'exprimé dans l'équation 1 afin de délivrer respectivement les données détectées au générateur de données de pilotage accéléré 411 et au filtre de mouvement 214. Le filtre de mouvement 214, comme représenté sur la figure 10, comporte un détecteur 203 de limite détectant une limite (GBD : "A" sur les figures 12A et 13A) de l'image animée à partir des données de la trame en cours, et un générateur de sousùdépassement 204 filtrant (voir les figures 12B et 13B) les données afin de générer un sousùdépassement au niveau de la limite GBD de l'image d'affichage détectée confoiinément au signal de taille de mouvement, dans lequel les données filtrées de la trame en cours sont délivrées à la seconde mémoire 216. La seconde mémoire 216 stocke les données de la trame en cours DFn filtrées à partir du filtre de mouvement 214. R', Bre,ets126000',26069-061 1 2 8-tradTXT doc novembre 2006 - 12^_0 Le générateur de données de pilotage accéléré 411, comme représenté sur la figure 11, comporte des première à nième tables de conversion LI Ln et un sélecteur 413. Un ensemble de données de pilotage accéléré pour le nombre de pixels dépla- cés par trame de l'image animée sont établies dans des listes dans chacune parmi les première LI à nième Ln tables de conversion. En d'autres termes, la première table de conversion L1 génère et établit une liste des premières données de pilotage accéléré FIA correspondant à deux pixels/trame comme représenté sur la figure 8A en comparant la trame en cours avec la trame précédente dans la table de conversion de deux pixels/trame, dans laquelle la trame en cours et la trame précédente sont entrées en tant que la table de conversion dans deux pixels/trame. La seconde table de conversion L2 génère et établit la liste des secondes données de pilotage accéléré FL2 correspondant à quatre pixels/trame comme représenté sur la figure B en comparant la trame en cours avec la trame précédente dans la table de conversion de quatre pixels/trame, dans laquelle la trame en cours et la trame précédente sont entrées en tant que la table de conversion dans quatre pixels/trame. Comme représenté sur les figures 8C et 8D, les tables de conversion génèrent et établissent respectivement les listes des troisièmes données de pilotage accéléré FL3 correspondant à six pixels/trame et des quatrième données de pilotage accéléré FT4 correspondant à huit pixels/trame. Le sélecteur 413 sort les données de pilotage accéléré MRMGMB correspondant au signal de taille de mouvement Ms détecté à partir du détecteur de mouvement 310 parmi les première à nième données de pilotage accéléré Fu à Fu, entrées. L'unité de mélange 511 sort les données modulées R'G'B' en mélangeant les données filtrées de la trame en cours Fn et les données de pilotage accéléré MRMGMB. Dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif LCD selon le second mode de réalisation de la présente invention, la pluralité de données de pilotage accéléré sont générées en utilisant la pluralité de tables de conversion qui établissent des Iistes de données de pilotage accéléré différentes et un mouvement de l'image est détecté afin de sortir les données modulées correspondant au mouverent parmi la pluralité de données de pilotage accéléré, dans lesquelles les données des trames en cours et précédente sont filtrées afin de générer un sousûdépassement au niveau de la limite de l'image animée. De cette façon, étant donné que les données modulées sont sorties conformément au mouvement de l'image animée. un flou de mouvement de l'image animée peut être éliminé. R'Brevets 2600026069-061128-trATM' doc - 29 novembre 2006 -13!20 Comme décrit ci-dessus, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif LCD selon la présente invention, étant donné que la pluralité de données de pilotage accéléré sont générées en utilisant la pluralité de tables de conversion qui établissent des listes de données de pilotage accéléré différentes et qu'un mouvement de l'image est détecté afin de sortir les données modulées correspondant au mouvement parmi la pluralité de données de pilotage accéléré, un flou de mouvement de l'image animée peut être éliminé. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciûdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R BrevetsV26000_6069-061128-uadTXT doc - 29 novembre 2006 - 14120
L'appareil de pilotage d'un dispositif LCD comporte une unité d'affichage d'image (102) comportant des cellules de cristal liquide, une pluralité de lignes de grille (GL à GLn) et une pluralité de lignes de données (DL1 à DLm).Un appareil de pilotage accéléré (110) détecte un mouvement d'une image d'affichage animée à partir de données source (RGB), générant des données modulées (R', G', B') faisant varier une vitesse de réponse du cristal liquide conformément au mouvement, un dispositif de pilotage de données (104) convertissant les données modulées en signaux vidéo analogiques et les délivrant aux lignes de données (DL1 à DLm), et un dispositif de commande de rythme (108) alignant les données modulées (R', G', B') afin de délivrer les données synchronisés au dispositif de pilotage de données (104), générant des signaux afin de commander le dispositif de pilotage de données (104), et générant des signaux de commande de grille (GCS) afin de commander un dispositif de pilotage de grille (106).L'appareil et un procédé de pilotage de dispositif LCD permettent d'éliminer un flou de mouvement de l'image d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides.
1. Appareil de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), comprenant : - une unité d'affichage d'image (102) comportant des cellules de cristal liquide formées dans chaque région définie par une pluralité de lignes de grille (GL1 à GLn) et une pluralité de lignes de données (DL1 à DLm) ; - un appareil de pilotage accéléré (110) détectant un mouvement d'une image d'affichage animée à partir de données source (RGB) délivrées de manière externe et générant des données modulées (R', G', B') faisant varier une vitesse de réponse d'un cristal liquide conformément au mouvement ; - un dispositif de pilotage de grille (106) délivrant des signaux de balayage aux lignes de grille (GL1 à GLn) ; - un dispositif de pilotage de données (104) convertissant les données modulées (R', G', B') en signaux vidéo analogiques et les délivrant aux lignes de données (DLI à DLm) ; et - un dispositif de commande de rythme (108) alignant les données modulées (R', G', B') à partir de l'appareil de pilotage accéléré (110) pour délivrer les données alignées ou synchronisés au dispositif de pilotage de données (104), générant des signaux de commande de données (DCS) afin de commander le dispositif de pilotage de données (104) et générant des signaux de commande de grille (GCS) afin de commander le dispositif de pilotage de grille (106). 2. Appareil selon la 1, dans lequel l'appareil de pilotage accéléré (110) comporte : - une mémoire (210) stockant des données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; - un détecteur de mouvement (310, 311) détectant un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant des données source (RGB) d'une trame en cours (Fn, DFn) et des données source (RGB) d'une trame précédente (Fnù1) à partir de la mémoire (210) ; - un générateur de données de pilotage accéléré (410, 411) générant une pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des Iistes de données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; et R'Rrev ets`2 6000120069-06 1 1 2 8-tradTRT doc 29 novembre 2000 15 20- une unité de mélange (510, 511) sortant les données modulées (W, G', B') en mélangeant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré (MRMGMB). 3. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur de données de pilotage accéléré (410, 411) comporte : - une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) sortant respectivement des données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes en recevant les données de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnù1) ; et - un sélecteur (413) sortant de manière sélective des données de pilotage accéléré (MRMGMB) correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB). 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel l'appareil de pilotage accéléré (110) comporte : - une première mémoire (211) stockant les données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; - un détecteur de mouvement (310, 311) détectant un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à la vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, DFn) et les données source (RGB) de la trame précédente (Fnù1) provenant de la première mémoire (211) ; - un filtre de mouvement (214) filtrant des données afin de générer un sousùdépassement au niveau d'une frontière de l'image d'affichage conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; -une seconde mémoire (216) stockant les données de la trame en cours (Fn, DFn) filtrées au travers du filtre de mouvement (214) et les données filtrées entrées dans une unité de trame ; - un générateur de données de pilotage accéléré (410, 411) générant une plura- lité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; et - une unité de mélange (510, 511) sortant les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré (MRIVIGMB). R ' Brecets`2600012606o-Obl 1220-tradTXT doc . 29 novembre 2000 - 16'20 5. Appareil selon la 4, dans lequel le générateur de données de pilotage accéléré (410, 411) comporte : - une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) sortant respectivement des données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes en recevant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnùl) ; et - un sélecteur (413) sortant de manière sélective des données de pilotage accéléré (MRMGMB) correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB). 6. Appareil selon la 4 ou 5, dans lequel le filtre de mouvement (214) comporte : - un détecteur (203) de limite détectant une limite de l'image d'affichage animée à partir des données de la trame en cours (Fn, DFn) ; et - un générateur de sousùdépassement filtrant les données afin de générer un sousùdépassement au niveau de la limite de l'image d'affichage détectée conformé-ment au signal de taille de mouvement (Ms). 7. Procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) ayant une unité d'affichage d'image (102) affichant une image, le procédé comprenant les étapes consistant à : (a) détecter un mouvement d'une image d'affichage animée à partir de données source (RGB) délivrées de manière externe et générer des données modulées (R', G', B') faisant varier une vitesse de réponse d'un cristal liquide conformément au mouvement ; et (b) délivrer des signaux de balayage aux lignes de grille (GLI à GLn) ; et (c) convertir les données modulées (R', G', B') en signaux vidéo analogiques afin de les synchroniser avec les signaux de balayage et les délivrer aux lignes de données (DL1 à DLm). 8. Procédé selon la 7, dans lequel l'étape (a) comporte les étapes consistant à : (al) stocker des données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; (a2) détecter un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant des données source (RGB) d'une trame en cours (Fn, DFn) et des données source (RGB) d'une trame précédente (Fn--I) ; R Breeets' 26099' 2 6069-06 1 1 28-tradI X i dix - 29 no,embre 2006 - I 29(a3) générer une pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; et (a4) sortir les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données source (RGB) de la trame en cours avec les données de pilotage accéléré (MRMGMB). 9. Procédé selon la 8, dans lequel l'étape (a3) comporte les étapes consistant à : - sortir respectivement des données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes en recevant les données de la trame en cours (Fn, DFn) et les données de la trame précédente (Fnù1) ; et - sortir de manière sélective des données de pilotage accéléré (MRMGMB) correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB). 10. Procédé selon la 7, 8 ou 9, dans lequel l'étape (a) comporte les étapes consistant à : (a5) stocker les données source (RGB) entrées dans une unité de trame ; (a6) détecter un signal de taille de mouvement (Ms) correspondant à une vitesse de mouvement de l'image animée en utilisant les données source (RGB) de la trame en cours (Fn, Dfn) et les données source (RGB) de la trame précédente (Fnù1) ; (a7) filtrer les données afin de générer un sousùdépassement au niveau d'une limite de l'image d'affichage conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; (a8) stocker les données de la trame en cours (Fn, DFn) filtrées au travers du filtre de mouvement (214) et les données filtrées entrées dans une unité de trame ; (a9) générer une pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) en utilisant une pluralité de tables de conversion (LI à Ln) qui établissent des listes de données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes et sortant de manière sélective une parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB) conformément au signal de taille de mouvement (Ms) ; et (al0) sortir les données modulées (R', G', B') en mélangeant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) avec les données de pilotage accéléré (MRMGMB). R Brecets20000 2b0,9-0b I I'_8-IradTXT doc - 29 novembre 2009 - 18 ^_( 11. Procédé selon la 10, dans lequel l'étape (a9) comporte les étapes consistant à : - sortir respectivement des données de pilotage accéléré (MRMGMB) différentes en recevant les données filtrées de la trame en cours (Fn, DFn) et les données 5 de la trame précédente (FnûI) ; et -sortir de manière sélective des données de pilotage accéléré (MRMGMB) correspondant au signal de taille de mouvement (Ms) parmi la pluralité de données de pilotage accéléré (MRMGMB). 10 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 ou II, dans lequel l'étape (a7) comporte les étapes consistant à : - détecter une limite de l'image d'affichage animée à partir des données de la trame en cours (Fn, DFn) ; et - filtrer les données afin de générer un sousûdépassement au niveau de la limite 15 de l'image d'affichage détectée conformément au signal de taille de mouvement (Ms). R 1Breaets''26000 260b9-0b1128-tradl Al l -'9 nosemhre 2006 - 19/20
G
G09,G02
G09G,G02F
G09G 3,G02F 1
G09G 3/36,G02F 1/1368
FR2896605
A1
PROCEDE ET SYSTEME D'IDENTIFICATION ET DE POURSUITE AUTOMATIQUE D'UN OBJET DANS UN FILM POUR LA VIDEOSURVEILLANCE ET LE CONTROLE D'ACCES
20,070,727
La présente invention concerne un procédé et un système d'identification et de poursuite automatique d'un objet dans un film pour la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, ainsi qu'un produit programme d'ordinateur associé. Dans le cadre de la vidéosurveillance et du contrôle d'accès, il est important d'assurer un suivi en temps réel des objets sur l'écran. La méthode la plus utilisée consiste à regrouper les pixels des images qui partagent une même propriété pour former des régions connexes. Cette méthode dite de segmentation utilise principalement deux approches algorithmiques. Dans la première approche, les régions de l'image sont délimitées par les contours des objets qu'elles représentent, la détection du contour étant effectuée par utilisation du gradient ou du laplacien. Dans la seconde approche, les régions sont déterminées en fonction de leurs propriétés intrinsèques, c'est-à-dire que les pixels sont agrégés en fonction d'un critère d'homogénéité. Les propriétés intrinsèques classiquement utilisées font appel à l'homogénéité en couleur, à la conservation du barycentre ou encore à l'uniformité des vecteurs vitesse. D'autres méthodes bien connues de l'homme du métier sont également utilisées pour suivre un objet en déplacement, telles que, par exemple, la méthode des flux optiques , des blobs ou des histogrammes couleurs ,... Quelle que soit la méthode utilisée pour suivre un obje.:, celle-ci ne l'identifie pas en tant que tel : l'objet n'est traité que cornme un ensemble de pixels se déplaçant dans l'image. Une des conséquences en est que si l'objet disparaît quelques instants derrière un obstacle, il ne sera, en général, pas identifié à son retour dans le champ de vision, comme étant l'objet disparu. Dans d'autres applications de vidéosurveillance, il est important d'identifier un objet ou une personne. C'est typiquement le cils dans les applications de biométrie et plus particulièrement de biométrie faciale. En biométrie faciale, l'approche repose sur une normalisation de l'image du visage en fonction de l'écartement des yeux. Il est ainsi possible de traiter des images à des échelles différentes et de gérer les défauts d'horizontalité. Les points caractéristiques du visage, tels que les commissures des lèvres et des yeux, les narines, la jonction entre le front et les cheveux, sont 2 alors isolés. Des relations géométriques sont établies entre ces points caractéristiques et donnent un modèle stable et normalisé du visage permettant une comparaison entre l'image prise et le(s) modèle(s) contenu(s) dans une base de données. Ce type d'application biométrique a l'inconvénient de ne fonctionner que dans un environnement défini, le visage à identifier étant filmé dans une position précise. Ainsi, les procédés et systèmes connus de vidéosurveillance ne sont capables que d'identifier un objet dans un environnement stable ou bien de poursuivre un objet se déplaçant mais sans l'identifier. Le but de l'invention est d'obtenir un procédé et un système capable d'identifier un objet dans un environnement variable et, cet objet étant identifié, de le poursuivre lors de son déplacement filmé. L'objet de l'invention est donc un procédé d'identification et de poursuite automatique d'un objet dans un film pour la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, ledit objet étant défini sous forme d'une structure de données comportant une liste finie de points d'intérêt et une représentation du contour dudit objet, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes de : a) extraction des points d'intérêt d'au moins une partie d'une première image appartenant au film ; b) pour chaque point d'intérêt extrait, recherche d'un appariement possible avec un des points d'intérêts de l'objet ; c) calcul du pourcentage pondéré des points d'intérêt de l'objet appariés avec des points d'intérêts de l'image par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet et comparaison dudit pourcentage avec une valeur de seuil prédéterminée, d) identification de l'objet sur ladite première image si ledit pourcentage est supérieur à ladite valeur de seuil prédéterminée, et alors ; e) calcul de la transformation géométrique subie par les points d'intérêts appariés de ladite première image par rapport aux points d'intérêt appariés de ladite structure de données définissant l'objet ; f) application de ladite transformation géométrique au contour contenu dans la structure de données dudit objet ; puis, 3 g) détermination du contour de l'objet sur ladite première image à partir du contour transformé, et h) convergence du contour contenu dans la structure de données dudit objet vers le contour de l'objet sur ladite première image. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - le procédé comporte en outre une étape i) de rnodification de la liste des points d'intérêt de l'objet par ajout des points d'intérêts de ladite première image se trouvant à l'intérieur du contour de l'objet dans ladite première image, ainsi que de l'ajout au contour contenu dans la structure de données dudit objet du contour de l'objet de ladite première image, - les étapes a) à i) sont répétées pour une seconde image du film succédant temporellement à la première image en utilisant le contour et les points d'intérêts de l'objet tels que redéfinis lors des étapes h) et i) respectivement, - dans une étape préalable, une base de données d'objet: est définie, et que, lors de l'étape b), la recherche d'appariement est faite sir les points d'intérêts de l'ensemble des objets de la base de données de sorte que, lors des étapes c) et d), tous les objets de la base ayant un pourcentage de points d'intérêts supérieur audit seuil prédéterminé soient identifiés, - le procédé comporte, après l'étape h), une étape de stockage dans la base de données de la structure de données modifiée de l'objet, - la recherche et l'extraction de contour sont faites en utilisant la méthode des contours actifs, - préalablement à l'étape a) d'extraction des points d'intérêt, le procédé comporte en outre les étapes de : a1) recherche d'un élément caractéristique de l'objet dans ladite première image, a2) sur détection dudit élément caractéristique dans ladite première image, détermination de ladite partie de la première image comme étant une zone de l'image englobant une forme théorique dudit objet, - l'objet à identifier et poursuivre étant un véhicule automobile, l'élément caractéristique recherché lors de l'étape a1) est la plaque minéralogique. 4 Un autre objet est un système d'identification et de poursuite automatique d'un objet dans un film, ledit objet étant défini sous forme d'une structure de données comportant une liste finie de points d'intérêt et la représentation du contour dudit objet, caractérisé en ce que ledit système comporte : a) des moyens d'extraction des points d'intérêt d'au moins une partie d'une première image appartenant au film ; b) des moyens de recherche d'un appariement possible avec un des points d'intérêts de l'objet pour chaque point d'intérêt extrait ; c) des moyens de calcul du pourcentage pondéré des po nts d'intérêt de l'objet appariés avec des points d'intérêts de l'image par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet et des moyens de comparaison dudit pourcentage avec une valeur de seuil prédéterminée, d) des moyens d'identification de l'objet sur ladite première image lorsque ledit pourcentage est supérieur à ladite valeur de seuil prédéterminée, connectés à, e) des moyens de calcul de la transformation géométrique subie par les points d'intérêts appariés de ladite première image par rapport aux points d'intérêt appariés de ladite structure de données définissant l'objet; cc nnectés à f) des moyens d'application de ladite transformation géométrique au contour contenu dans la structure de données dudit objet, connectés à, g) des moyens de détermination du contour de l'objet sur ladite première image à partir du contour transformé, et connectés à h) des moyens de convergence du contour contenu dans la structure de données dudit objet vers le contour de l'objet sur ladite première image. Un autre objet est un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé ci-dessus lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un système de vidéosurveillance, -la figure 2 est un ordinogramme d'un mode de réalisation de procédé selon l'invention, - la figure 3 est un ordinogramme d'une variante de réalisation du procédé selon l'invention ; et 5 - la figure 4 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'un système selon l'invention. En référence à la figure 1, un système de vidéosurveillan ~e comporte au moins une caméra vidéo 1 reliée à un poste central 2 par une iaison 3, en général numérique. Le poste central comporte un écran vidéo 4 de surveillance relié à un ordinateur 5. L'ordinateur 5, de type classique, est prog-ammé pour effectuer des traitements sur les images reçues de la caméra 1 avent affichage de ces images sur l'écran vidéo 4. La caméra vidéo 1 est installée sur un site à surveiller. Elle est fixe ou mobile sur un axe afin, par exemple, de permettre à un opérateur situé au poste central de suivre une scène particulière. La caméra vidéo 1 envoie le film de prises de vue sous forme d'un flux vidéo par l'intermédiaire de la liaison 3. Par film, on entend une succession régulière d'images, chaque image étant prise à un bref intervalle de temps de l'image précédente. En effet, dans certaines situations dans lesquelles la liaison 3 a un faible débit, le film peut être constitué d'une succession d'images fixes espacées d'une demi seconde à une seconde. Quand la liaison 3 est de type analogique, l'ordinateur 5 comporte une carte d'acquisition vidéo lui permettant de faire la conversion analogique numérique du flux vidéo reçu. L'ordinateur 5 comporte des moyens 6 de stockage tels que des disques durs. Ces moyens 6 de stockage contiennent, généralement sous forme de bases de données, une liste d'objets à identifier et poursuivre par le système de vidéosurveillance. Par objet, on entend des entités identifiables en tant que telles sur une image, et qui ont une certaine continuité de formes lors d'un déplacement. Typiquement, les objets sont des personnes, des véhicules automobiles, des bagages,... Chaque objet est défini sous la forme d'une structure de données, par exemple un enregistrement dans une table de base de données. Celte structure 6 de données comporte une liste finie de points d'intérêts ainsi que la représentation du contour de cet objet. Les points d'intérêt d'une image correspondent aux positions de l'image où l'intensité varie beaucoup dans toutes les directions. Ce sont donc, par exemple, les coins, les jonctions, les points de fortes variations de texture,... II est à noter que les points d'intérêts sont actuellement utilisés dans le domaine de la caractérisation d'images dans le cadre de grandes bases de données vidéo. Les points d'intérêt sont les primitives les plus précises et les plus stables d'une image car ils possèdent une grande robustesse face aux transformations géométriques et photométriques telles que la translation, la rotation d'image, le changement d'échelle et le changement d'illumination. Accompagnés de leurs voisinages, ils permettent de caractériser des objets de façon fiable. Le contour de l'objet est préférentiellement défini en utilisant la méthode des contours actifs ou snakes telle que décrit dans M. Kass, A. Witkin, D. Terzopoulos Workshop on motion of non-rigid and articulate objects, Snakes : active contour models , International Journal of Compulser Version, 321-331 (1987). Les contours actifs sont des contours déformables représentés par des courbes paramétriques. Ces courbes évoluent au gré de la fonction d'énergie qui leur est associée. Elles se déplacent dans l'image en partant d'une position initiale vers une configuration qui dépend de l'influence des divers éléments qui composent leur énergie totale. Cette énergie dépend de deux termes principaux : - L'énergie interne, aussi appelée énergie de régulation ou énergie de lissage : elle conserve la forme et assure une continuité spatio-temporelle. Elle est influencée par les déformations de sa courbure et par les tensions de la courbe. -L'énergie externe, aussi appelée adéquation aux données : elle guide et tire le contour actif vers les contours de l'objet à entourer. Elle est, dans le cadre de la détection de contour, liée au gradient de l'image. Le fonctionnement du système de vidéosurveillance va maintenant être expliqué en référence à la figure 2. Une première image est prise en 10 par la caméra vidéo 1. 7 Cette image est transmise en 20 à l'ordinateur 5 qui la reçoit sous forme d'un fichier de données numériques. De ce fichier sont extraits en 30 les points d'intérêt de l'image, ou d'une partie de l'image si, par exemple, on a déterminé qu'aucun objet intéressant ne pouvait se trouver dans une zone définie de l'image. La détection des points d'intérêt est, de préférence, précise, stable et rapide à calculer : précise car de sa précision dépend les résultats des étapes postérieures, stable dans le sens où un bruit parasite dans l'image ne change pas la réponse, et rapide à calculer pour permettre une identification et/ou une poursuite en temps réel, c'est-à-dire avec un décalage temporel suffisamment faible pour que l'homme ne le perçoive pas ou peu. Typiquement, ce décalage est inférieur à la seconde. La détection est également, de préférence, fiable, c'est-à-dire qu'elle est capable de détecter tous les vrais points d'intérêt sans en détecter de faux. Classiquement, la détection des points d'intérêt utilise la dérivée première du signal lumino-chromatique afin de déterminer les points sur lesquels le signal change dans les deux directions simultanément. Les méthodes de détection connues de l'homme du métier se rangent dans deux grandes catégories : - les détecteurs basés sur le signal et ses dérivées, aussi appelés détecteurs iconiques. A titre d'exemple de tels détecteurs, on peut citer le détecteur reposant sur la méthode de Baudet (P.R. Baudet, Rotationaly invariant image operator , Pattern Recognition, Tokyo 1978), le détecteur reposant sur la méthode de Kitche et Rosenfeld (L. Kitche and A. Rosenfeld, Gray level corner detection , Pattern recognition letters, vol. 1, p. 95-102, 1992), le détecteur de Deriche et Girodon (R. Deriche, G. Grodon, A computational approach for corner and vertex detection , International Journal of Computer Vision, 101-124, 1993), le détecteur S.U.S.A.N. (S.M. Smith, J.M. Brady, SUSAN, a new approach to low level image processing , I iternational journal of computer vision , 23, 45-78, 1997) et le détecteur de Cien et Sun basé sur les ondelettes (C.H. Chen, Y. Sun, Wavelet transform for grey level corner detection , Pattern recognition, 1995) ; - les détecteurs basés sur des primitives de haut niveau, aussi appelés détecteurs géométriques. De manière préférentielle, les détecteurs iconiques sont utilisés dans le procédé décrit car ils présentent avantageusement les qualités requises telles qu'explicitées ci-dessus. Chaque point d'intérêt extrait est caractérisé par un ensemble de 5 valeurs spécifiques, valeurs choisies pour discriminer le point d'intérêt en un minimum de valeurs. Cette caractérisation permet de rendre le peint d'intérêt invariant à tout ou partie des transformations de l'image telles que, par exemple, les translations ou les changements d'échelle. Cette caractérisation permet d'affecter au point d'intérêt une signature robuste et la plus unique possible. 10 De manière préférentielle, cette caractérisation est faite en utilisant les informations photométriques et/ou géométriques locales au point d'intérêt. De manière encore plus préférentielle, cette caractérisation utilise une méthode basée sur les dérivées d'ordre 2 du signal, la méthode dit du Jet local (J. Koenderink, T. Van Doorm, Representation of a local geometry in the 15 visual system, Biological cybernetics, 55, 367-375). Cette méthode ;3 l'avantage d'être bien adaptée aux contraintes de temps réel du procédé. Chaque point d'intérêt extrait est comparé en 40 avec les points d'intérêts contenus dans la base de données des objets afin de trouver un point d'intérêt apparié, c'est-à-dire un point d'intérêt reprenant un maximum des 20 caractéristiques du point d'intérêt extrait en cours de comparaison. Lin score est attaché à chaque appariement. Ce score est, par exemple, égal à 1 en cas d'appariement et à 0 sinon, ou il est une mesure de la qualité de l'appariement trouvé, par exemple, en fonction du nombre de caractéristiques comrnunes entre les deux points d'intérêt appariés. 25 Cette comparaison s'appuie avantageusement sur les caractéristiques des points d'intérêt définies ci-dessus. De manière préférentielle, elle utilise une métrique fine permettant une comparaison discriminante et rapide de deux points d'intérêt. La distance euclidienne ou la distance de Minkowski sont, par exemple, des métriques utilisables par le procédé. 30 Ainsi, pour chaque objet de la base de données, un score global est déterminé en 50 sous forme d'un pourcentage pondéré des points d'intérêt de cet objet qui sont appariés par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet. La pondération du pourcentage est faite par l'intermédiaire des scores attachés à chaque point d'intérêt apparié. Ce score propre résultant de l'appariement d'un 9 couple de points d'intérêt peut se calculer de différentes manières, et participe de façon différente au score global, en fonction du type d'objet traité. Par exemple, si le score choisi est un décompte unitaire en cas d'appariement, le score global correspond au pourcentage simple de points d'intérêt appariés. Par contre, s'il correspond à une mesure de qualité de l'appariement, cette mesure est introduite dans le décompte de façon à donner un poids plus ou moins grard à chaque point d'intérêt apparié en fonction de la qualité de cet appariement. Ce score global est comparé en 60 à une valez r de seuil prédéterminée. Si le score global est supérieur à ce seuil prédéterminé, alors l'objet est considéré en 70 comme identifié, sinon soit la recherche continue, soit l'objet en question est considéré comme absent de l'image. L'objet ayant été identifié, la transformation géométrique subie par les positions des points d'intérêts appariés de l'image en comparaison das positions des points d'intérêts de l'objet contenus dans la base de données est calculée en 80. En effet, l'objet sur l'image n'est sans doute pas dans la même position que l'objet tel qu'il est caractérisé dans la base de données. Cette position différente se traduit par une modification des positions relatives des points d'intérêt qui se traduit par une transformation géométrique du type rotation, translation, torsion... ou une combinaison de ces mouvements élémentaires. Cette transformation géométrique est appliquée en 90 au contour de l'objet stocké dans la base de données car la position différente de l'objet se traduit, en général, par une modification correspondante du contour. Ce contour transformé est utilisé comme point de départ pour déterminer en 100 le contour de l'objet sur l'image, de façon à faire converger en 110 le contour de la base de données sur le contour de l'objet dans l'image. Le contour étant décrit préférentiellement sous forme de contours actifs, le contour actif est initialisé grossièrement en partant du contour actif modifié par la transformation géométrique et le procédé de convergence vers l'objet est exécuté. Il est à noter que ce type de procédé a l'inconvénient de consommer beaucoup de ressources informatiques quand le contour actif initial est très éloigné du contour recherché. 10 A contrario, l'utilisation du contour transformé géométriquement comme base de départ de la détermination du contenu dans l'image a l'avantage de réduire fortement le temps de calcul nécessaire pour cette détermination et cette convergence grâce à la réduction de l'écart entre ces deux contaurs. Le contour de l'objet dans l'image est alors extrait et ajouté en 120 dans les enregistrements de l'objet dans la base de données. De même, la liste des points d'intérêt de l'objet dans cette base de données est mise à jour durant cette même étape 120 en y ajoutant les points d'intérêt de l'image qui se trouvent à l'intérieur de ce contour de l'objet dans l'image. Cette nouvelle liste de points d'intérêt et ce nouveau contour sont alors utilisés en 130 pour l'analyse de l'image suivante du film, permettant ainsi de poursuivre l'objet durant tout son déplacement dans le champs de vision de la caméra. II est à noter que lors de la recherche de l'objet par appariement du point d'intérêt, étapes 40 à 60, plusieurs objets peuvent être identifiés dans la mesure où l'image peut contenir de nombreuses formes différentes. Par exemple, dans une application d'identification et de poursuite de personnes, la caméra peut être placée de façon à recueillir les images d'une foule. La recherche d'objets consiste alors à identifier toutes les personnes présentes dans la foule qui sont connues de la base de données. Le procédé ainsi décrit, ainsi que ses variantes, est avantageusement robuste aux occultations partielles. Le procédé décrit est capable d'identifier l'objet masqué dès qu'un sous-ensemble significatif de points d'intérêt est retrouvé. Ainsi, l'objet présent dans l'image peut être partiellement masqué, par exemple, par un autre objet, une ombre portée, des reflets,... qui masque de nombreux points d'intérêt présents dans l'objet. Le procédé décrit est également avantageusement robuste aux déformations de l'image. Les objets présents dans l'image ne sont que des projections en deux dimensions des objets qui constituent la scène réelle. La frontière d'un objet sur l'image se déforme donc en fonction des mouvements de translation et de rotation que l'objet réel effectue dans l'espace. Or, la technologie des points d'intérêt peut être rendue robuste face aux principales transformations géométriques et photométriques de l'image. Ainsi, le procédé permet 11 avantageusement de continuer à identifier un objet même si l'angle de prise de vue change ou si cet objet s'éloigne ou se rapproche dans l'image. Dans une variante du procédé, figure 3, préalablement à l'extraction des points d'intérêts de l'image, un élément caractéristique de l'objet est recherché en 200 dans l'image. Par élément caractéristique, on entend une forme, en général simple et peu étendue, qui se différentie fortement de son environnement. Par exemple, dans le cas d'un véhicule automobile, Il s'agit de la plaque minéralogique. Cette recherche utilise des méthodes classiques d'analyse d'images. A partir de cet élément caractéristique, on détermine en 210 une forme théorique simple de l'objet. Ainsi, à partir de la plaque minéralogique dont l'emplacement dans un véhicule automobile est quasiment toujours le même, on détermine une silhouette de ce véhicule automobile. Cette forme théorique permet de définir en 220 la partie de l'image qui 15 doit être analysée, en général sous forme d'une zone rectangulaire englobant la forme théorique. Ceci permet avantageusement d'accélérer les calculs en limitant l'extraction des points d'intérêt à la zone de l'image dans laquelle l'objet se trouve. 20 Pour mettre en oeuvre ce procédé, l'ordinateur 5 de la figure 1 comporte donc des moyens 300 d'extraction des points d'intérêt d'au moins une partie d'une première image appartenant au film. Ces moyens 300 d'extraction sont connectés à des moyens 310 de recherche d'un appariement possible avec un des points d'intérêts de l'objet pour 25 chaque point d'intérêt extrait. II comporte des moyens 320 de calcul du pourcentage pondéré des points d'intérêt de l'objet appariés avec des points d'intérêts de "image par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet, connectés à des moyens 330 de comparaison du ce pourcentage avec une valeur de seuil prédéterminée. 30 Connectés aux moyens 330 de comparaison, des moyens 340 d'identification de l'objet sur la première image lorsque le pourcentage est supérieur à la valeur de seuil prédéterminée sont connectés à des moyens 350 de calcul de la transformation géométrique subis par les points d'intérêts 12 appariés de la première image par rapport aux points d'intérêt appariés de la structure de données définissant l'objet. L'ordinateur 5 comporte en outre des moyens 360 d'application de cette transformation géométrique au contour contenu dans la structure de données de l'objet, connectés à des moyens 370 de détermination du contour de l'objet sur cette première image à partir du contour transformé, eux-mêmes connectés à des moyens 380 de convergence du contour contenu dans la structure de données de l'objet vers le contour de l'objet sur la première image. On comprend que le procédé d'identification et de poursuite décrit est exécuté par l'ordinateur 5 sous la commande d'instructions logicielles d'un programme d'ordinateur. Par conséquent, l'invention concerne également un programme d'ordinateur comprenant des instructions logicielles pour faire exécuter le procédé précédemment décrit par l'équipement de routage. Le programme peut être stocké dans ou transmis par un support de données. Celui- ci peut être un support matériel de stockage, par exemple un CD-ROM, une disquette magnétique ou un disque dur, ou bien un support transmissible tel qu'un signal électrique, optique ou radio. L'invention concerne donc également ce support de données. Le procédé et le système décrit sont donc capables d'ident fier un objet dans un environnement variable et, cet objet étant identifié, de le poursuivre lors de son déplacement filmé
Ce procédé d'identification et de poursuite automatique d'un objet, défini par une liste finie de points d'intérêt et un contour, dans un film pour la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, est caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de :a) extraction (30) des points d'intérêt d'une image ;b) recherche (40) d'un appariement possible de ceux-ci avec un des points d'intérêts de l'objet ;c) calcul (50) du pourcentage pondéré des points d'intérêt appariés par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet ;d) identification (70) de l'objet sur ladite image si ledit pourcentage est supérieur à une valeur de seuil, et alors;e) application (90) au contour de l'objet de la transformation géométrique subie par les points d'intérêts appariés de ladite image par rapport à ceux de ladite structure de données;f) détermination (100) et convergence du contour de l'objet sur ladite image à partir du contour transformé.
1. Procédé d'identification et de poursuite automatique d'un objet dans un film pour la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, ledit objet étant défini sous forme d'une structure de données comportant une liste fine de points d'intérêt et une représentation du contour dudit objet, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes de : a) extraction (30) des points d'intérêt d'au moins une partie d'une première image appartenant au film ; b) pour chaque point d'intérêt extrait, recherche (40) d'un appariement 10 possible avec un des points d'intérêts de l'objet ; c) calcul (50) du pourcentage pondéré des points d'intérêt de l'objet appariés avec des points d'intérêts de l'image par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet et comparaison (60) dudit pourcentage avec une valeur de seuil prédéterminée, 15 d) identification (70) de l'objet sur ladite première image si ledit pourcentage est supérieur à ladite valeur de seuil prédéterminée, et alors; e) calcul (80) de la transformation géométrique subie par les points d'intérêts appariés de ladite première image par rapport aux points d'intérêt appariés de ladite structure de données définissant l'objet; 20 f) application (90) de ladite transformation géométrique au contour contenu dans la structure de données dudit objet ; puis, g) détermination (100) du contour de l'objet sur ladite première image à partir du contour transformé, et h) convergence (110) du contour contenu dans la structure de 25 données dudit objet vers le contour de l'objet sur ladite première image. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre une étape i) de modification (120) de la liste des points d'intérêt de l'objet par ajout des points d'intérêts de ladite première image se trouvant à l'intérieur du contour de l'objet dans ladite première image, ainsi que 30 de l'ajout (120) au contour contenu dans la structure de données dudit objet du contour de l'objet de ladite première image. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les étapes a) à i) sont répétées pour une seconde image du film succédant temporellementà la première image en utilisant le contour et les points d'intérêts ce l'objet tels que redéfinis lors des étapes h) et i) respectivement. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que dans une étape préalable, une base de données d'objets est définie, et que, lors de l'étape b), la recherche d'appariement est faite sur les points d'intérêts de l'ensemble des objets de la base de données de sorte que, lors des étapes c) et d), tous les objets de la base ayant un pourcentage de points d'intérêts supérieur audit seuil prédéterminé soient identifiés. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le procédé comporte, après l'étape h), une étape de stockage dans la base de données de la structure de données modifiée de l'objet. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la recherche et l'extraction de contour est faite en utilisant la méthode des contours actifs. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape a) d'extraction des points d'intérêt, le procédé comporte en outre les étapes de : a1) recherche (200) d'un élément caractéristique de l'objet dans ladite première image, a2) sur détection dudit élément caractéristique dans ladite première image, détermination (210, 220) de ladite partie de la première image comme étant une zone de l'image englobant une forme théorique dudit objet. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, l'objet à identifier et poursuivre étant un véhicule automobile, l'élément caractéristique recherché lors de l'étape a1) est la plaque minéralogique. 9. Système d'identification et de poursuite automatique d'un objet dans un film, ledit objet étant défini sous forme d'une structure de données comportant une liste finie de points d'intérêt et la représentation du contour dudit objet, caractérisé en ce que ledit système comporte : a) des moyens (300) d'extraction des points d'intérêt d'au moins une partie d'une première image appartenant au film ; b) des moyens (310) de recherche d'un appariement possible avec un des points d'intérêts de l'objet pour chaque point d'intérêt extrait ; 15 c) des moyens (320) de calcul du pourcentage pondéré des points d'intérêt de l'objet appariés avec des points d'intérêts de l'image par rapport au nombre total de points d'intérêt de l'objet et des moyens (330) de comparaison dudit pourcentage avec une valeur de seuil prédéterminée, d) des moyens (340) d'identification de l'objet sur ladite première image lorsque ledit pourcentage est supérieur à ladite valeur de seuil prédéterminée, connectés à, e) des moyens (350) de calcul de la transformation géométrique subie par les points d'intérêts appariés de ladite première image par rapport aux points d'intérêt appariés de ladite structure de données définissant l'objet; connectés à f) des moyens (360) d'application de ladite transformation géométrique au contour contenu dans la structure de données dudit objet, connectés à, g) des moyens (370) de détermination du contour de l'objet sur ladite première image à partir du contour transformé, et connectés à h) des moyens (380) de convergence du contour contenu dans la structure de données dudit objet vers le contour de l'objet sur ladite première image. 10. Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon les 1 à 8 lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
G,H
G06,H04
G06K,G06T,H04N
G06K 9,G06T 7,H04N 7
G06K 9/48,G06T 7/20,H04N 7/18
FR2893473
A1
DISPOSITIF DE SAUVEGARDE ADDITIONNEL IMPLANTE DANS UN APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE NUMERIQUE AFIN DE SIMPLIFIER LE TRAITEMENT EXTERNE DE FICHIERS SELECTIONNES
20,070,518
La présente invention concerne un dispositif permettant d'opérer un tri sélectif aisé et pouvant être immédiat de chaque prise de vue faite par un appareil photographique numérique afin de simplifier un traitement externe tel que peut l'être, à titre non-limitatif, un tirage sur papier argentique. La grande quantité de prises de vues générées par les appareils photographiques numériques disposant également de plus en plus de mémoire de stockage, conduit les utilisateurs à accumuler un grand nombre de photos sur leur support mémoire, ce qui rend fastidieux les choix à opérer sur une partie des images numériques dont on souhaite, à titre non-limitatif, une série de tirage sur papier argentique. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cette situation : il s'agit de doter physiquement l'appareil photographique numérique (1) d'un, à titre non-limitatif, support mémoire additionnel (2) et de son récepteur, géré par le software de l'appareil photographique numérique : ce support mémoire auxiliaire(2) réceptionne une sélection d'images effectuée par l'utilisateur, sans affecter l'intégrité des prises de vues enregistrées sur le support mémoire initial(3), l'opération s'effectuant par une simple manipulation. Ainsi, le procédé selon l'invention permet que la prise de la photo engendrant un visuel sur l'écran LCD de l'appareil photographique numérique, à titre non-limitatif, puisse être suivi d'un transfert immédiat de l'image sur le support additionnel au choix de l'utilisateur ; Le procédé selon l'invention permet donc de faire traiter aisément et indépendamment une sélection de photos sans avoir à recourir nécessairement à un ordinateur intermédiaire, tout en préservant l'ensemble de prises de vues de l'utilisateur sur le support mémoire initial(3).L'usager pourra tout aussi bien faire traiter une, deux, trois, cinq, dix, vingt, etc., photos, en fonction de la taille du support mémoire additionnel et/ou de ses choix, sans que cela n'affecte en rien le fonctionnement habituel de l'appareil photographique numérique avec son support mémoire initial de stockage. Les dessins annexés illustrent l'invention : • La figure 1 représente un exemple de mise en place du dispositif selon l'invention par une vue latérale exposant la mise en place de 2 supports mémoire dans leurs récepteurs sur l'appareil photographique numérique. • Les figures 2 et 3 représentent des modes particuliers de réalisations du principe selon 35 l'invention. • La figure 4 est un diagramme expliquant la base de principe selon l'invention, à titre non-limitatif. Cette fonction nouvelle sera particulièrement simplifiée en présentant, à titre non-limitatif, 40 l'attribution de la fonction transfert sur support additionnel par l'utilisation d'un seul bouton, à titre non-limitatif, pouvant tout aussi bien être l'un paramétré (4) de la quantité variable propre à tout modèle d'appareil photographique numérique, ou bien par l'ajout d'un nouveau bouton spécifique (5) sur la surface de l'appareil photographique numérique. Cette nouvelle fonction pourra tout aussi bien s'opérer manuellement qu'automatiquement par l'enregistrement systématique des prises de vues sur les 2 supports mémoire, cela au choix de l'utilisateur qui paramétrera alors son appareil numérique via son interface. Le dispositif selon l'invention peut tout aussi bien permettre un transfert différé des photos stockées ordinairement sur son support initial(3) : lors de la visualisation de l'ensemble des images enregistrées sur le support de l'appareil photographique numérique, l'utilisation du principe selon l'invention s'opère de la même manière que durant les prises de vue : la pression sur la touche prédéfinie, à titre non-limitatif, permettra de transférer des photos sur le support de stockage additionnel(2), et cela également étant possible aussi après quelques corrections personnelles qu'offrent les interphases propres à chaque appareil : recadrage, correction de luminosité, etc_... Quelque soit le choix de l'utilisateur sur le mode de fonctionnement du principe selon l'invention,, l'opération d'enregistrement sur le second support pourra être sécurisé, par le biais de manipulation supplémentaire telle que peut le nécessiter, à titre non-limitatif une validation de transfert. Il apparaît plus simple, compte tenu de la grande variété de support de stockage amovible existante propre à nombre de fabricants, que le principe selon l'invention puisse se caractériser par la mise en place d'au moins 2 récepteurs de stockage identiques ,à titre non-limitatif, sur l'appareil photographique numérique . Le dispositif selon l'invention nécessite l'ajout d'au moins un autre récepteur pour le module de stockage auxiliaire amovible, à titre non-limitatif; cependant, en utilisant la base de la forme du support de stockage d'origine, et par le scindement en au moins 2 parties (figure3) s'imbriquant l'une dans l'autre du support mémoire, l' appareil photographique numérique ne peut disposer alors que d'un emplacement de support de stockage ; il bénéficie cependant du principe selon l'invention puisque une partie du support(6) peut rester dans l'appareil photographique numérique, l'autre (7) peut s'en détacher, partir en traitement et être remplacée, tout comme le permet le dispositif de base. Le dispositif selon l'invention s'articule autour de la présence d'au moins 2 modules de stockage communicant au sein d'un appareil photographique numérique, aussi, selon des modes particuliers de réalisations, le procédé peut tout aussi bien s'établir autour de supports amovibles que de supports de stockages fixes internes à l'appareil photographique numérique. L'espace contenu dans le support de stockage additionnel peut aisément contenir de nombreuses informations propres à l'utilisateur telles que sa dénomination ou ses adresses mais aussi les caractéristiques de sa commande telles que peuvent l'être, à titre non-limitatif, le choix du format de tirage papier ou encore le nombre d'exemplaires sélectionné pour tel cliché ; Ainsi, en intégrant nombre de données supplémentaires sur le support de stockage auxiliaire, le traitement externe industriel , à titre non-limitatif, pourra en être simplifié.L'interface de l'appareil photographique numérique gérera en amont, ces possibilités. L'ensemble de la sélection d'images, des caractéristiques de la commande, ainsi les coordonnées de l'utilisateur pouvant être stocké sur le support additionnel, un programme de reconnaissance spécifique pourra permettre à une borne de traitement numérique, à titre non-limitatif, telle qu'étant installée dans nombre d'espace photographique amateur, d'opérer un transfert de l'ensemble des données nécessaires à la commande, simplement puisqu'il s'agira juste d'introduire le support mémoire additionnel dans l'emplacement prévu sur la borne numérique, à titre non-limitatif, et rapidement puisqu'il n'y a plus de préparation de commande sur place, l'utilisateur récupérant alors son support mémoire additionnel après le transfert sur la borne. Le support de stockage additionnel pourra recevoir une caractéristique visuelle permettant à l'utilisateur de reconnaître aisément le support destiné à un traitement externe, telles que peuvent l'être, à titre non-limitatif, un balisage de couleur, voire une forme particulière. 10 La présence ou non du support de stockage auxiliaire au sein de l'appareil photographique numérique n'altère en rien le fonctionnement classique de l'appareil, seule la fonction de transfert ne pourra s'opérer en l'absence du support additionnel ; c'est le software de l'appareil photographique numérique qui gère ces diverses situations. 15 Le dispositif selon l'invention pourra aisément servir de partage d'images entre appareils photographiques numériques disposant du principe selon l'invention, les supports de stockages pouvant aller d'un appareil à l'autre. Le dispositif selon l'invention peut se présenter, à titre non-limitatif, physiquement sur l'appareil 20 photographique numérique par la mise en place d'un récepteur supplémentaire de carte de stockage amovible ainsi que le support mémoire qui y est approprié, et l'ajout sur le boîtier de l'appareil photographique numérique d'un bouton spécifique au transfert de photographies sur le support additionnel, la gestion de l'ensemble du dispositif s'effectuant par le software approprié propre à l'appareil photographique numérique. 25
La grande quantité de prises de vues générées par les appareils photographiques numériques disposant également de plus en plus de mémoire de stockage, conduit les utilisateurs à accumuler un grand nombre de photos sur leur support mémoire, ce qui rend fastidieux les choix à opérer sur une partie des images numériques dont on souhaite, à titre non-limitatif, une série de tirage sur papier argentique.Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cette situation en dotant l'appareil photographique numérique d'un support mémoire additionnel, géré par le software de l'appareil photographique numérique, et réceptionnant une sélection d'images effectuée par l'utilisateur, tout en préservant l'enregistrement de photos sur le support mémoire initial ;Ainsi, le procédé selon l'invention permet, soit que la prise de la photo engendrant un visuel sur l'écran de l'appareil photographique numérique puisse être suivi d'un transfert immédiat de l'image sur le support additionnel, soit que les photos stockées ordinairement sur son support initial soient transférées partiellement, plus tard, au choix de l'utilisateur, sur le second support, après, par exemples un recadrage, un réglage de luminosité.Le procédé selon l'invention permet donc de faire traiter aisément et indépendamment une quantité choisie de photos sans avoir à recourir à un ordinateur intermédiaire, tout en préservant l'ensemble de prises de vues de l'utilisateur : en effet, une fois sa sélection terminée, l'usager n'a plu qu'à envoyer son support additionnel en traitement, aussi simplement qu'avec une pellicule photographique classique.Le dispositif selon l'invention permet d'enregistrer simplement chaque prise de vue sélectionnée faite par un appareil photographique numérique vers un support de stockage auxiliaire, permettant ainsi de pouvoir faire traiter rapidement une sélection de photos sans pour autant recourir nécessairement à un ordinateur intermédiaire.
Revendications 1/ Dispositif se caractérisant par l'octroi d'au moins un support de stockage supplémentaire sur un appareil photographique numérique de telle sorte que chaque prise de vue puisse y être également enregistrée, au choix de l'utilisateur par une seule action. 2/ Dispositif se caractérisant par l'octroi d'au moins un support de stockage supplémentaire sur un appareil photographique numérique de façon à ce qu'un transfert de données d'un support à l'autre se fasse par simple manipulation. 3/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par la similitude du support de stockage d'origine de l'appareil photographique numérique et du support additionnel. 4/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé selon l'invention puisse se présenter tout aussi bien sur une base de supports de stockage amovibles que fixes au sein de l'appareil photographique numérique. 5/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le module de stockage initial puisse se scinder en au moins 2 parties de telle sorte que l'appareil photographique numérique ne dispose que d'un récepteur de stockage : une partie du support mémoire peut rester dans l'appareil photographique numérique, l'autre peut partir en traitement et se remplacer. 6/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en que le support de stockage additionnel puisse recevoir des informations d'identification et de choix de commande de l'utilisateur. 7/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le transfert de l'image sélectionnée soit opéré immédiatement après la prise de vue, suite au visuel de l'écran de l'appareil photographique numérique, par choix de paramétrage de l'utilisateur. 8/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le transfert d'images d'un support à l'autre puisse s'effectuer durant la visualisation des prises de vues enregistrées sur le support de stockage initial de l'appareil photographique numérique. 35 9/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que tout appareil équipé du dispositif selon l'invention, puisse partager ses données simplement par la mise en place d'un support mémoire d'un appareil à l'autre. 10/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 40 l'ensemble de la sélection d'images, de la commande, des identifications de l'utilisateur, puisse être reconnu par un appareil intermédiaire, tel qu'une borne numérique à titre non-limitatif, de façon à ce que l'ensemble des éléments nécessaires à la commande puisse être transférer simplement et rapidement du support mémoire à l'appareil intermédiaire.30
H
H04
H04N
H04N 101
H04N 101/00
FR2889834
A1
BICYCLETTE MUNIE DE SUSPENSION
20,070,223
La présente invention porte sur le domaine de la bicyclette. ÉTAT DE L'ART Les vélos tout-terrain sont typiquement conçus pour absorber les bosses des terrains de roulage, par exemple, pour s'adapter au hors-piste. Beaucoup de vélos tout-terrain sont équipés de systèmes de suspension de la roue avant. Pour des conditions plus extrêmes, il existe des vélos tout-terrain équipés de systèmes de suspension de la roue arrière. Avec l'évolution du sport de vélo tout-terrain, des obstacles plus grands et des terrains plus difficiles sont devenus plus fréquents. Ainsi, les fabricants de bicyclette ont-ils essayé d'augmenter le débattement de la roue arrière par rapport au cadre et d'augmenter les performances du système de suspension arrière. Parmi les problèmes de performances rencontrés par les concepteurs de vélos tout-terrain figurent la limitation de la perte de puissance due au fonctionnement de la suspension arrière et la limitation de l'influence du freinage sur le système de suspension. RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTE INVENTION 30 Un dispositif de cadre de bicyclette est muni d'un système de suspension arrière amélioré. Le dispositif de cadre de bicyclette comprend un cadre principal, un cadre secondaire et un amortisseur. Le cadre secondaire se déplace par rapport au cadre principal. L'amortisseur est disposé entre le cadre principal et le cadre secondaire de sorte que l'amortisseur assiste le mouvement du cadre secondaire par rapport au cadre principal. Le cadre principal comprend un tube oblique. - 2 - Dans certains modes de réalisation, le tube oblique comporte une ouverture et l'amortisseur passe à travers cette ouverture. Dans certains modes de réalisation, le tube oblique est monobloc et est relié à un boîtier de pédalier qui est séparé du tube oblique. Le tube oblique comprend une 5 ouverture et l'amortisseur passe par cette ouverture. Dans certains modes de réalisation, l'amortisseur est relié au cadre principal à un point de liaison situé en dessous du tube oblique. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue de côté d'une bicyclette. La figure 2 est une vue de côté du cadre de bicyclette représenté en figure 1. La figure 3 est une projection de côté d'une partie du cadre de bicyclette représenté en figure 2, selon une perspective du dessus du cadre. La figure 4 est une projection de côté d'une partie du cadre de bicyclette représenté en figure 2, selon une perspective de dessous du cadre. La figure 5 est une vue de côté d'une bicyclette. La figure 6 est une vue de côté du cadre de bicyclette représenté en figure 5. La figure 7 est une projection de côté d'une partie du cadre de bicyclette représenté en figure 6, selon une perspective de dessous du cadre. La figure 8 est une projection de côté d'une partie du cadre de bicyclette représenté en figure 6, selon une perspective du dessus du cadre. La figure 9 est une vue de côté d'une bicyclette. La figure 10 est une vue de côté d'une partie de la bicyclette représentée en figure 9. La figure 11 est une projection de côté d'une partie de la bicyclette représentée en figure 9, selon une perspective de dessous du cadre. La figure 12 est une projection de côté d'une partie de la bicyclette représentée en 30 figure 9, selon une perspective de dessus du cadre. La figure 13 est une projection de côté d'une partie de la bicyclette représentée en figure 9. La figure 14 est une vue de côté de la bicyclette décrite dans les figures 9 à 13, avec la roue arrière déplacée selon un mouvement assisté par le système de suspension 35 arrière. - 3 - La figure 15 représente une partie d'un cadre de bicyclette. La figure 16 représente une bicyclette. La figure 17 représente un cadre de bicyclette. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La figure 1 est une vue de côté d'une bicyclette. Cette bicyclette peut être utilisée en tant que vélo tout-terrain (ou tout autre type de bicyclette) pour rouler sur piste ou hors piste. La bicyclette de la figure 1 est constituée d'un cadre comprenant un cadre principal (100) et un cadre secondaire (200). Le cadre principal peut également s'appeler "triangle avant" et le cadre arrière peut également s'appeler "triangle arrière" parce que tous les deux sont généralement de la forme d'un triangle. La figure 2 fournit plus de détails du cadre de bicyclette représentée en figure 1. Les figures 3 et 4 sont des vues rapprochées qui fournissent plus de détails des éléments du cadre de la bicyclette. La présentation qui suit fait référence à la bicyclette représentée dans les figures 1 à 4. Le cadre principal (100) comprend un tube de direction (102), un tube supérieur (104) relié au tube de direction (102), un tube oblique (106) relié au tube de direction (102), et au tube de selle (108) qui reçoit la selle (170). La selle (170) comprend une selle fixée à une tige de selle qui entre dans le tube de selle (108). Dans certains modes de réalisation, le tube oblique (106) est un composant monobloc. Dans d'autres modes de réalisation, le tube oblique (106) peut être constitué de plusieurs composants. Le tube oblique (106) peut comporter une section de forme ronde, carrée, rectangulaire ou autre. L'extrémité arrière du tube oblique (106) est reliée au boîtier de pédalier (110). La base du tube de selle (108) est également reliée au boîtier de pédalier (110). Le boîtier de pédalier (110) peut comporter plusieurs formes et tailles. De plus, le boîtier de pédalier (110) peut être un composant monobloc ou peut être constitué de plusieurs composants montés ensemble. Dans certains modes de réalisation, le boîtier de pédalier (110) peut être forgé. A l'endroit où le tube supérieur (104) et le tube oblique (106) se relient au tube de direction (102), le sommet du tube oblique (106) entre en contact avec la base du 35 tube supérieur (104). Dans les figures 1 et 2, une partie de la base du tube supérieur 2889834 4 (104) est découpée pour faciliter le contact avec le tube oblique (106). Le cadre principal (100) comprend également un tronçon de tube (112) qui est relié au tube supérieur (104) et au tube de selle (108). Le tube supérieur (104) est incurvé vers le haut entre ses liaisons avec le tronçon de tube (112) et tube de selle (108). Le cadre principal (100) comprend également un élément d'appui (114) et un élément d'appui (116). L'élément d'appui (116) est disposé sur la face inférieure du tube oblique (106) et peut être relié à la face inférieure du tube oblique (106) ou à une autre face du tube oblique (106). L'élément d'appui (116) peut être soudé au tube oblique (106) ou être d'un seul tenant avec le tube oblique (106). L'élément d'appui (114) est soudé au tube de selle (108). Le cadre secondaire (200) (ou le triangle arrière (200)) comprend deux haubans (un hauban gauche et un hauban droite) de chaque côté de la roue arrière; deux bases (une base gauche et une base droite) de chaque côté de la roue arrière; et deux bras de liaison (un bras de liaison gauche et un bras de liaison droit) de chaque côté de la roue arrière. Les figures 1 et 2 montrent seulement le hauban droite (202) et la base droite (204). Le hauban (202) et la base (204) sont tous deux rigidement reliés (par exemple, soudés) à la patte (208). La patte (208) comprend une encoche (210) pour recevoir la roue arrière (168). Le bras de liaison droite (206) est rigidement relié au hauban (202) et à la base (204). Le bras de liaison gauche (207) est relié à la base gauche (non représentée) et au hauban gauche (non représenté). Ainsi, selon un mode de réalisation, le cadre secondaire (200) comprend deux triangles reliés entre eux. Chacun des bras (par exemple, les bases, les haubans et les bras de liaison) formant les triangles sont rigidement reliés entre eux. Le cadre secondaire (200) est relié au cadre principal (100) par l'intermédiaire de la bielle (212) et de la bielle (220). La bielle (212) est reliée à la base (204) au niveau de l'axe d'articulation (214). La bielle (212) est reliée au cadre principal (100) au niveau de l'axe d'articulation (216) du boîtier de pédalier (110). La bielle (220) comporte trois axes d'articulation. La bielle (220) est reliée à l'extrémité avant du hauban (202) au niveau de l'axe d'articulation (222), à l'élément d'appui (114) au niveau de l'axe d'articulation (226) et à l'amortisseur (260) au niveau de l'axe d'articulation (224). Le mouvement du cadre secondaire (200) par rapport au cadre principal (100) est au moins partiellement guidé par les bielles (212) et (220). La bicyclette comprend également une roue avant (164) et une roue arrière (168) (voir figure 1). La roue avant (164) est maintenue par la fourche (160) qui passe par le tube de direction (102). La fourche (160) comprend un système de suspension avant (162) et est reliée au guidon (166). La bicyclette comprend également des pédales (171) reliées au pédalier (172). Le pédalier (172) tourne autour de l'axe de pédalier (180) et entraîne la rotation des plateaux (274). Selon un mode de réalisation, les plateaux (274) peuvent être trois plateaux de diamètres différents. Dans d'autres modes de réalisation, plus ou moins de trois plateaux peuvent être utilisés. Les plateaux font tourner la chaîne (176) qui fait tourner les pignons arrière (178). La rotation des pignons arrière (178) entraîne la rotation de la roue arrière (168). Dans certains modes de réalisation, les pignons arrière (178) peuvent comporter neuf vitesses différentes. Dans d'autres modes de réalisation, plus ou moins de neuf vitesses peuvent être utilisées. L'amortisseur (260) traverse le tube oblique (106) pour sortir du bas du tube oblique (106) et se relier à l'axe d'articulation (262) de l'appui (116). L'axe d'articulation (262) est situé en-dessous du tube oblique (106). Dans d'autres modes de réalisation, l'amortisseur (260) peut être relié au tube oblique ou à d'autres éléments, à d'autres endroits, notamment à l'intérieur du tube oblique (106). Les figures 3 et 4 présentent plus de détails de la façon dont l'amortisseur (260) traverse le tube oblique (106). Le tube oblique (106) comprend une ouverture ou un trou (182). Dans certains modes de réalisation, l'ouverture peut être bordée d'un insert (184). Dans certains modes de réalisation, l'insert (184) est un élément en aluminium (ou autre matériau) disposé dans l'ouverture (182). Dans d'autres modes de réalisation, l'insert (184) peut être d'une seule pièce avec le tube oblique (106). L'ouverture (182) est pratiquée suffisamment grande de sorte que l'amortisseur (260) puisse passer à travers sans toucher les bords de l'insert (184), même lorsque l'amortisseur (260) se déplace vers le haut ou vers le bas ou bien pivote. La largeur du tube oblique (106) passe d'une petite section à une grande section. La petite section est du côté de la zone du tube oblique (106) la plus proche du tube de direction (102). La grande section comporte une zone du tube oblique (106) entourant l'amortisseur (260). La figure 3 montre la zone (106A) du tube oblique (106) qui fait partie de la grande section et la zone (106B) qui fait partie de la zone de transition entre la petite section et la grande section. Les figures 3 et 4 fournissent également une meilleure vue du boîtier de pédalier (110) comportant une ouverture pour loger le pédalier (172). 2889834 6 Lorsque la roue avant (164) franchit une bosse du terrain de roulage, le système d'amortissement (162) se comprime pour lever la roue avant (162) selon la direction de l'axe de la fourche (160). Lorsque la roue arrière (168) franchit une bosse du terrain de roulage, la roue arrière (168) se déplace selon une direction quasi- verticale. La bielle (220) tourne autour de l'axe d'articulation (226). La bielle (212) tourne également de sorte que les bielles (212) et (220) tournent dans le sens de la flèche incurvée (290) (voir figure 2). Ceci permettra au cadre secondaire (200) de se déplacer par rapport au cadre principal (100) de sorte que la roue arrière (168) se lève selon une direction quasiverticale. Selon un mode de réalisation, les composants du cadre principal (100) et du cadre secondaire (200) sont en aluminium et sont assemblés par un procédé de soudure. Dans d'autres modes de réalisation, d'autres moyens d'assemblage des composants peuvent également être utilisés. Les figures 5, 6, 7, et 8 représentent un autre mode de réalisation d'une bicyclette constituée d'un cadre comprenant un cadre principal (300) et un cadre secondaire (400). La figure 5 est une vue de côté de la bicyclette complète. La figure 6 est une vue rapprochée du cadre de la bicyclette. La figure 7 est une vue détaillée d'une partie du cadre de bicyclette selon la perspective de dessous de la bicyclette. La figure 8 est une vue en projection d'une partie du cadre de bicyclette prise du dessus de la bicyclette. Le cadre principal (300) comprend le tube de direction (302), le tube supérieur (304) relié au tube de direction (302) et le tube oblique (310) relié au tube de direction (302). Près du tube de direction (302), la base du tube supérieur (304) entre en contact avec le sommet du tube oblique (310). Une partie de la face inférieure de l'extrémité avant du tube supérieur (304) est découpée pour s'adapter au tube oblique (310). Le tube supérieur (304) est également relié au tube de selle (306). Un tronçon de tube (308) relie le tube de selle (306) au tube supérieur (304) . Le tube supérieur (304) s'incurve selon une direction verticale entre la liaison avec le tronçon de tube (308) et le tube de selle (306). La partie arrière du tube oblique (310) est reliée au boîtier de pédalier (312). La base du tube de selle (306) est également reliée au boîtier de pédalier (312). Un élément d'appui (314) est disposé sur la face inférieure du tube oblique (310). L'élément d'appui (314) peut également être relié à la base ou à d'autres parties du tube oblique (310). Dans certains modes de réalisation, la liaison entre le tube oblique (310) et l'élément d'appui (314) peut se réaliser sur une face latérale ou supérieure du tube oblique (310), le point de liaison entre le tube oblique (310) et l'amortisseur (320) étant situé en dessous du tube oblique (310). Le cadre principal (300) comprend également un élément d'appui (316) relié au tube de selle (306). Selon un mode de réalisation, le cadre principal (300) et le cadre secondaire (400) sont en aluminium, dont les composants sont fixés en utilisant un procédé de soudure. Le cadre secondaire (400) comprend un jeu de haubans, de bases, et de bras de liaison pour former deux triangles (un triangle gauche et un triangle droit). Le triangle gauche comprend un bras de liaison, un hauban et une base reliés rigidement entre eux de sorte qu'ils ne puissent pas s'articuler l'un par rapport à l'autre. Dans d'autres modes de réalisation, les composants du cadre secondaire peuvent s'articuler par rapport aux autres. Le triangle droit comprend un bras de liaison, un hauban et une base rigidement reliés entre eux. Dans d'autres modes de réalisation, les composants du triangle droit peuvent s'articuler par rapport aux autres. La figure 6 montre le hauban droite (402), la base droite (404) et le bras de liaison droit (408). La figure 8 montre le hauban gauche (422), la base gauche (406) et le bras de liaison gauche (410). Les haubans sont reliés aux bases par l'intermédiaire des pattes (414) et (415). Par exemple, le hauban (402) et la base (404) sont tous les deux reliés à la patte (414) qui comprend une encoche (416) pour recevoir la roue arrière (460). Le cadre secondaire (400) est relié au cadre principal (300) par l'intermédiaire d'un jeu de bielles (420) et (430) de sorte que le cadre secondaire (400) puisse se déplacer par rapport au cadre principal (300). La bielle (420) est reliée au cadre secondaire (400) au niveau de l'axe d'articulation (422) de la base (404). La bielle (420) est reliée au boîtier de pédalier (312) du cadre principal (300) au niveau de l'axe d'articulation (424). La bielle (430) est reliée au cadre secondaire (400) au niveau de l'axe d'articulation (432) du hauban (402). La bielle (430) est reliée à l'appui (316) du cadre principal (300) au niveau de l'axe d'articulation (434). La bielle (430) est également reliée à l'amortisseur (320) au niveau de l'axe d'articulation (436). L'amortisseur (320) passe à travers le tube oblique (310) pour être relié à l'appui (314) au niveau de l'axe d'articulation (322). La figure 7 montre comment le tube oblique (310) s'évase près de l'amortisseur (320). Par exemple, la figure 7 montre une zone à grande section (310A), une zone à section de transition (310B) et une zone à petite section (310C) du tube oblique (310). La zone à plus grande section (310A) comprend une ouverture ou un trou (470). Selon un mode de réalisation, l'ouverture (470) est délimitée par l'insert (472), qui peut être d'une seule pièce avec le tube oblique (310) ou un composant à part soudé au tube oblique (310). L'appui (314) peut être d'un seul tenant avec le tube oblique (310) ou un composant à part soudé au tube oblique (310). Dans l'un ou l'autre exemple, un tube oblique monobloc (ou à plusieurs composants) relié à un boîtier de pédalier peut toujours comporter une ouverture pour permettre à l'amortisseur (320) de le traverser. La figure 5 montre la bicyclette avec la roue avant (456) maintenue par le système d'amortissement (454) de la fourche avant (452). Le tube de direction (302) reçoit la fourche (452) et est relié au guidon (458) pour diriger la bicyclette. La roue arrière (460) est reçue dans l'encoche (416) de la patte (414). La pédale (466) est utilisée pour faire tourner la manivelle (468) et entraîner la rotation du ou des (un, deux, ou trois) plateaux (470), ce qui fait tourner la chaîne et entraîne la rotation de la cassette (472). Lorsque la roue avant (456) de la bicyclette représentée sur la figure 5 franchit une bosse, le système d'amortissement (454) se comprime pour amortir le choc. Lorsque la roue arrière (460) franchit une bosse du terrain de roulage, la roue arrière (460) se déplace, faisant tourner les deux bielles (430) et (420) dans le sens horaire de sorte que le cadre secondaire (400) fasse une rotation et que l'encoche (416) de la patte (414) se soulève selon une direction quasi-verticale. Le cadre secondaire (400) se déplace autour d'un jeu d'axes d'articulation flottants, comme décrit ci-après. La différence notable entre la bicyclette des figures 1 à 4 et la bicyclette des figures 5 à 8 est que la bicyclette des figures 1 à 4 a été conçue pour un débattement de la roue arrière de 10 cm tandis que la bicyclette des figures 5 à 8 a été conçue pour un débattement de roue arrière de 15 cm. Cela signifie que le système de suspension arrière des figures 1 à 4 a été conçu pour permettre à la roue arrière (168) de se soulever verticalement de 10 cm, tandis que le système de suspension arrière des figures 5 à 8 a été conçu pour permettre à la roue arrière (460) de se soulever verticalement de 15 cm. D'autres différences entre ces bicyclettes comprennent la forme et la taille de la bielle (430) par rapport à la bielle (220). La bielle (430) est plus grande que la bielle (220) et comprend un bras de liaison intermédiaire. La bielle (430) comporte également une structure évidée, tandis que la bielle (220) est de forme triangulaire. De même, l'appui (314) est plus grand que l'appui (116), et a - 9 - son axe d'articulation (322) d'amortisseur situé plus bas que l'axe d'articulation (262) d'amortisseur de l'appui (116). Les figures 9 à 13 montrent un autre mode de réalisation de bicyclette. La figure 9 est une vue de côté de la bicyclette complète. La figure 10 est une vue rapprochée de la façon dont le cadre secondaire est relié au cadre principal. La figure 11 est une autre vue rapprochée de la façon dont le cadre secondaire est relié au cadre principal selon une perspective de dessous du cadre. La figure 12 est une autre vue selon la perspective de dessus de la bicyclette. La figure 13 est une vue en perspective rapprochée montrant le positionnement de l'amortisseur. La bicyclette des figures 9 à 13 comprend un cadre principal (500) et un cadre secondaire (600). Le cadre principal (500) comprend un tube de direction (502), un tube oblique (504) relié au tube de direction (502), et un tube supérieur (505) relié au tube de direction (502). Le boîtier de pédalier (526) est relié à l'extrémité arrière du tube oblique (504). Le tube supérieur (505) est relié au tube de selle (506). Un tronçon de tube (508) relie le tube supérieur (505) au tube de selle (506). La fourche (512) passe par le tube de direction (502). La fourche (512) comprend le système d'amortissement (514) qui reçoit la roue avant (516). Le tube de selle (506) reçoit la selle (assise et tige de selle) (510). Le cadre secondaire (600) comprend le hauban droite (602) et la base droite (604), les deux étant rigidement reliés à la patte (606). La patte (606) comprend une encoche pour recevoir la roue arrière (530). Le cadre secondaire (600) comprend également un hauban gauche (603) et une base gauche (605), tous deux reliés à une autre patte (non représentée). La bielle de liaison droite (610) relie le hauban (602) à la base (604). La bielle de liaison gauche (612) relie le hauban (603) à la base (605). Le cadre secondaire (600) est relié à et se déplace par rapport au cadre principal (500) selon un mouvement au moins partiellement guidé par les bielles (614) et (620). La bielle (614) est reliée au cadre secondaire (600) au niveau de l'axe d'articulation (617) et est reliée à l'appui (530) du cadre principal (500) au niveau de l'axe d'articulation (616). L'appui (530) est relié au tube de selle (506). La bielle (614) est également reliée à l'amortisseur (532) au niveau de l'axe d'articulation (618). La bielle (620) est reliée au cadre secondaire (600) au niveau de l'axe d'articulation (622) et au boîtier de pédalier (526) au niveau de l'axe d'articulation (624). L'amortisseur (532) est relié à l'appui (536). La base de l'appui (536) est 2889834 -10- reliée à la base du tube oblique (504) et le sommet de l'appui (536) est relié aux faces latérales du tube oblique (504). La figure 11 montre le tube (538) qui est soudé au tube oblique (504). Une tige filetée traverse alors le tube (538) et les trous (540) correspondants de l'appui (536) afin de fixer l'appui (536) au tube oblique (504). La tige filetée est maintenue par un écrou. Le tube oblique (504) a une petite section près du tube de direction (502) et une plus grande section près du boîtier de pédalier (526), comme le montre la figure 12. Une ouverture (568) bordée d'un insert (570) est située sur la zone à grande section du tube oblique (504). La figure 13 est une vue éclatée montrant comment l'amortisseur (532) traverse l'insert (570) et ressort de la base du tube (504) pour se relier à l'élément d'appui (536) à un point situé en dessous du tube oblique (504). La figure 13 montre également le tube (542), qui est soudé à l'intérieur du tube oblique (504). Une tige filetée traverse alors le tube (542) et les trous (544) correspondants de l'appui (536) afin d'attacher l'appui (536) au tube oblique (504). La tige filetée est maintenue par un écrou. La figure 14 montre la position de la roue arrière (530) (bicyclette des figures 9 à 13) rencontrant une bosse du terrain de roulage. En réponse à la bosse, la roue arrière (530) se déplace selon une direction quasiverticale (comme l'indique la flèche A) par rapport au cadre principal. Ceci fait pivoter le cadre secondaire, comme le montre la figure 14, par rapport au cadre principal. La bielle (614) et la bielle (620) tournent dans le même sens, comme le montre la flèche circulaire (690) (voir la figure 10). Dans certaines bicyclettes, lorsque la roue arrière se déplace sur le terrain de roulage (et, par conséquent, se déplace par rapport au cadre principal), la roue arrière tourne autour d'un axe d'articulation arrière. Si l'axe d'articulation est situé au dessus de la tangente reliant les pignons arrière aux plateaux, la tension de la chaîne produite par le pédalage peut causer la détente de l'amortisseur. Si l'axe d'articulation est situé en dessous de la tangente reliant les pignons arrière aux plateaux, la tension de la chaîne produite par le pédalage peut causer la compression de l'amortisseur. Ce phénomène peut engendrer une perte de puissance de pédalage. Pour résoudre le problème de perte de puissance de pédalage précédent, les bicyclettes décrites ci-dessus utilisent des axes d'articulation flottants qui sont situés sur ou tout près de la tangente reliant les pignons arrière au plateau du milieu. Ce concept est illustré en figure 15 qui fait référence à la bicyclette de la figure 1. II est à noter que les concepts montrés en figure 15 s'appliquent également à des modes de réalisation autres que ceux de la figure 1. Le concept des axes d'articulation flottants prend en compte le fait que l'axe d'articulation de la roue arrière bouge lorsque la roue arrière se déplace par rapport au cadre principal. La figure 15 représente les axes flottants 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7 suivant la droite (292). La droite (292) s'approche de la position de la chaîne (176), et est également proche de la tangente reliant les pignons arrière au plateau du milieu. Le segment de droite (292) le plus proche du plateau est situé sur ou tout près de cette tangente. Ainsi, les axes flottants 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7 sont-ils situés sur ou à proximité de la tangente reliant les pignons arrière au plateau du milieu. Tandis que l'axe de la roue arrière (par exemple, la roue arrière (168)) se déplace aux différentes positions de roue 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7, l'axe d'articulation de la roue arrière (168) (par exemple, l'axe d'articulation de l'axe (179) de la roue arrière (168)) se déplace aux axes d'articulation correspondant aux axes flottants 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, ou 7. Par exemple, si l'axe de la roue arrière est à la position 6 de roue arrière, alors la roue arrière paraîtra pivoter autour de l'axe d'articulation flottant 6. De même, si l'axe de roue arrière est à la position 2 de roue arrière, alors la roue arrière paraîtra pivoter autour de l'axe d'articulation flottant 2. Lorsque la roue arrière est à sa position normale sur le terrain de roulage (par exemple, à la position 0 de la figure 15), l'amortisseur se comprime d'environ 1/4 à 1/3 de sa compression maximale et l'axe d'articulation virtuel est proche de la jonction entre la chaîne (176) et le plateau (274). Ainsi, toute perte d'énergie de pédalage est limitée. Lorsque la roue arrière s'éloigne du terrain de roulage vers le haut, l'axe d'articulation virtuel se déplace vers l'arrière le long de la droite (292), comme montré en figure 15, afin de réduire l'effet inconfortable de contre-pédalage. L'amortisseur est également réglé pour absorber les petites compressions ou détentes dues aux positions de la chaîne sur le petit ou grand plateau. La figure 16 représente la bicyclette de la figure 1 pour illustrer comment le freinage agit sur le système de suspension arrière. Les concepts de la figure 16 s'appliquent à des modes de réalisation autres que ceux de la figure 1. Lorsqu'un frein arrière (non montré) est actionné, une force de freinage F est appliquée à la roue arrière (168) au point d'application de la force de freinage (700) selon une direction d'application de force (702). La direction d'application de force (702) forme un angle O par rapport à l'horizontale.L'angle O fait typiquement partie de l'intervalle 40 - 50 . Selon un mode de réalisation, e est de 45 . Le cadre secondaire (200) a un axe d'articulation instantané par rapport au cadre principal (100). L'axe d'articulation instantané est situé à l'intersection d'une première droite (704) reliant l'axe d'articulation (214) à l'axe d'articulation (216) et d'une deuxième droite (706) reliant l'axe d'articulation (220) à l'axe d'articulation (226). Du fait que la direction d'application de force (702) croise le point d'application de la force de freinage (700) et I'ARI, l'effet de la force de freinage F sur le système de suspension arrière peut être réduit au minimum. De la sorte, la suspension arrière est pleinement efficace lors du freinage. Les relations mathématiques suivantes expliquent les effets de la force de freinage F sur le système de suspension arrière, décrits ci-dessus: ma = force d'inertie lorsque le freinage est appliqué ; mg = force de gravité ; Fr' = force normale arrière; Ff= force normale avant; h = hauteur du centre de gravité ; p = coefficient de frottement; empattement = a + b; Fx=0; ma = Fr'x ; 1Mpf=0; ma x h + Fr'x(a + b) = mgxb; Fr'xg x h + Fr'x(a + b) = mg x b; Fr'= b mg; a+b+ xh Fr Fr' tan _ Fr'x b tan0= a+bxmg a+b+ xhxmg bx a+b+ xh b x mg a+b+ xh-a-b tan0 = (a+b)x(a+b+ xh) . et, a+b+ xh tan O = h a+b La figure 17 montre un mode de réalisation d'un cadre de bicyclette comprenant un cadre principal (800) et un cadre secondaire (830). Le cadre principal (800) comprend un tube de direction (802), un tube supérieur (804), un tube oblique (806), un boîtier de pédalier (812), un tronçon de tube (810) et un tube de selle (808). Le boîtier de pédalier (812) dispose d'une ouverture pour recevoir un système de pédalier en rotation autour de l'axe de pédalier (813). Le tube supérieur (804) et le tube oblique (806) sont tous deux reliés au tube de direction (802). Le sommet du tube oblique (806) entre en contact avec la base du tube supérieur (804). Selon un mode de réalisation, une partie de la base du tube supérieur (804) est découpée pour permettre un meilleur assemblage avec le tube oblique (806). Dans la figure 17, le tube oblique (806) s'incurve depuis le tube supérieur (804) au niveau de la section (806A). Le tube oblique (806) se redresse ensuite selon l'axe de tube oblique (voir la ligne pointillée (806B). A noter que l'axe du tube oblique passe en dessous, sans croiser l'axe de pédalier (813). A l'approche de l'extrémité arrière du tube oblique (806), le tube oblique s'incurve pour se raccorder au boîtier de pédalier (812). L'appui (860) est relié à la base du tube oblique (806). L'appui (814) est relié au tube de selle (808). Le cadre secondaire (830) comprend une paire de haubans dont le hauban droite (832) est représenté en figure 17. Le cadre secondaire (830) comprend également les bases (834) et (836) reliés respectivement aux pattes (838) et (840) pour recevoir la roue arrière. La bielle droite (842) est reliée au hauban droite (832) et à la base (836). La bielle gauche (844) est reliée au hauban gauche (non représenté) et à la base gauche (834). Le cadre secondaire (830) est relié à et se déplace par rapport au cadre principal (800) par l'intermédiaire des bielles (845) et (846). La bielle (846) est reliée au cadre secondaire (830) au niveau de l'axe d'articulation (856) et est reliée à l'appui (814) au niveau de l'axe d'articulation (850). La bielle (846) est également reliée à 2889834 -14l'amortisseur (852) au niveau de l'axe d'articulation (854). L'amortisseur (852) est relié au cadre principal au niveau de l'axe d'articulation (862) de l'appui (860). La bielle (845) est reliée au cadre secondaire (830) au niveau de l'axe d'articulation (870) et au boîtier de pédalier (812) au niveau de l'axe d'articulation (872). La description détaillée qui précède a été présentée à des fins d'illustration et de description. Elle n'a pas été conçue pour être exhaustive ou pour limiter l'invention telle que présentée. Nombre de modifications et de variantes sont possibles à la lumière de ce qui précède. Les modes de réalisation décrits ont été choisis pour fournir la meilleure explication des principes de l'invention et de sa mise en application pratique, devant permettre à tout autre homme de l'art d'exploiter au mieux l'invention selon différents modes de réalisation et avec les modifications nécessaires à son utilisation prévue. La portée de l'invention est définie par les revendications suivantes
Un dispositif d'armature de bicyclette est présenté et comprend un cadre principal (100), un cadre secondaire (200) et un amortisseur (260). Le cadre secondaire (200) se déplace par rapport au cadre principal (100). L'amortisseur (260) est disposé entre le cadre principal (100) et le cadre secondaire (200) de sorte que l'amortisseur (260) assiste le mouvement du cadre secondaire (200) par rapport au cadre principal (100). Le cadre principal (100) comprend un tube oblique (106). Le tube oblique (106) comporte une ouverture (182). L'amortisseur (260) passe par et/ou sort de l' ouverture (182) vers un axe de liaison qui, dans certains modes de réalisation, est situé en-dessous du tube oblique (106).
1) Un dispositif de cadre de bicyclette comprenant: un cadre principal; un cadre secondaire; et un amortisseur situé entre ledit cadre principal et ledit cadre secondaire pour assister le mouvement dudit cadre secondaire par rapport au dit cadre principal, ledit cadre principal comprenant un tube oblique, ledit tube oblique comportant une ouverture, ledit amortisseur passant par ladite ouverture. 2) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit tube oblique comprend un insert délimitant ladite ouverture; et ledit insert entoure au moins une partie dudit amortisseur. 3) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre principal comprend un élément d'appui disposé sur une face inférieure dudit tube oblique; et ledit amortisseur dépasse dudit tube oblique et est relié au dit élément d'appui en 20 dessous dudit tube oblique. 4) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit tube oblique est monobloc. 5) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit tube oblique comprend une première zone, une deuxième zone et une zone de transition; ladite première zone comporte une première largeur; ladite deuxième zone comporte une deuxième largeur; et ladite zone de transition passe de ladite première largeur à ladite deuxième largeur. 6) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 5, où : ladite deuxième zone est située à l'arrière par rapport à ladite première zone; et 35 ladite deuxième largeur est plus grande que ladite première largeur. 2889834 -16- 7) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre principal comprend un boîtier de pédalier délimitant une ouverture conçue pour recevoir un système de pédalier tournant autour d'un axe de pédalier; ledit tube oblique comporte un axe de tube oblique; et ledit axe de tube oblique est situé en dessous dudit axe de pédalier sans croiser ledit axe de pédalier. 8) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre principal comprend un tube de direction, un tube supérieur relié au dit tube de direction et un tube de selle; ledit tube oblique est relié au dit tube de direction; et ledit tube oblique est incurvé en s'éloignant dudit tube supérieur. 9) Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre principal comprend un tube de direction, un tube supérieur relié au dit tube de direction et un tube de selle relié au dit tube supérieur; ledit tube oblique est relié au dit tube de direction; et un sommet dudit tube oblique entre en contact avec une base dudit tube supérieur. 10)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre secondaire reçoit une roue arrière; et ladite roue arrière bouge par rapport au dit cadre principal autour d'axes d'articulation flottants. 11)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre secondaire comprend une première bielle et une deuxième bielle; ladite première bielle et ladite deuxième bielle sont reliées au dit cadre principal; et ladite première bielle et ladite deuxième bielle assistent le mouvement dudit cadre secondaire par rapport au dit cadre principal. 12)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre principal comprend un tube de direction et un tube supérieur reliés au dit tube de direction; ledit tube supérieur s'incurve en s'éloignant dudit tube oblique. 13)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre secondaire comprend deux bases, deux haubans et au moins un bras de liaison entre au moins une des dites bases et un desdits haubans. 14)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 1, où : ledit cadre secondaire comprend plusieurs éléments rigidement reliés entre eux selon une forme triangulaire. 15)Un dispositif de cadre de bicyclette, comprenant: un cadre principal; un cadre secondaire mobile par rapport au dit cadre principal; et un amortisseur situé entre ledit cadre principal et ledit cadre secondaire, ledit cadre principal comprenant un tube oblique monobloc relié à un boîtier de pédalier séparé, ledit tube oblique comprenant une ouverture, ledit amortisseur passant par ladite ouverture. 16)Le dispositif de cadre de bicyclette selon la 15, où : ledit cadre secondaire comprend une première bielle et une deuxième bielle; ladite première bielle est reliée au dit cadre principal; ladite deuxième bielle est reliée en rotation au dit cadre principal et au dit 25 amortisseur; ladite première bielle et ladite deuxième bielle tournent dans un même sens lors du mouvement dudit cadre secondaire; et ladite roue arrière se déplace autour d'axes d'articulation flottants.
B
B62
B62K
B62K 25,B62K 19
B62K 25/26,B62K 19/30,B62K 19/34,B62K 25/00,B62K 25/28
FR2897565
A1
SIEGE REPLIABLE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,824
AUTOMOBILE. La présente invention concerne un siège repliable, en particulier un siège repliable de véhicule automobile. Dans les véhicules particuliers ou utilitaires, on a souvent besoin d'augmenter la surface de chargement du véhicule ou de créer ponctuellement une place de passager ou une surface supplémentaire. On connaît différents types de sièges repliables ou escamotables, qui se rabattent partiellement ou intégralement pour augmenter le volume utilitaire. A titre d'exemple, le brevet français FR 2 860 460, au nom de la demanderesse, décrit un siège pour véhicule automobile, notamment arrière, qui comprend un bâti lié au plancher du véhicule, une assise et un dossier, dans lequel l'assise et une partie inférieure du dossier sont articulées par rapport au bâti, et dans lequel des axes d'articulation sont prévus pour faire passer le dossier de sa position normale verticale à une position escamotée horizontale par plusieurs mouvements de rotation et de basculement. Le siège escamoté offre une surface supplémentaire de plancher du véhicule. Un tel système, outre la complexité des moyens d'articulation à mécanismes à roues dentées, ne permet pas de protéger les occupants du véhicule des éventuels mouvements (dus aux accélérations, freinages, etc. du véhicule) de charges placées sur cette surface supplémentaire. Une telle protection ne peut venir que d'un cloisonnement plus ou moins important entre l'espace occupé par des passagers et la surface de chargement. On connaît également, selon le brevet français FR 2 852 899 également au nom de la demanderesse, un véhicule automobile qui est équipé d'une cloison escamotable par pivotement dans le dossier d'un siège rabattable. Selon ce système, la cloison escamotable partage l'habitacle en deux sections isolées selon la direction longitudinale du véhicule. Un inconvénient de ce système réside dans le fait qu'il nécessite, en plus des composants habituels d'un siège constitué par une assise et un dossier, une cloison en plusieurs parties articulées entre elles et des moyens d'articulation et de rangement supplémentaires. Un autre inconvénient des systèmes connus est qu'ils n'offrent pas la possibilité de protéger un passager occupant un siège situé sur la même rangée que le siège escamotable contre les déplacements éventuels de charges placées sur ledit siège escamoté. Un premier but de la présente invention est de réaliser un siège, en particulier un siège de véhicule automobile, avant ou arrière, qui d'une part s'escamote complètement sur le plancher pour libérer une surface supplémentaire de chargement et, d'autre part, protège l'occupant pendant que le dossier se replie sur le plancher et, en particulier, contre d'éventuels mouvements de charge lorsque, le dossier replié, le siège fait fonction de surface de charge supplémentaire. Un autre but de la présente invention est de réaliser un tel siège avec un siège constitué, de manière conventionnelle, d'un bâti le liant au plancher du véhicule, d'une assise et d'un dossier, sans adjonction de pièces supplémentaires, telles qu'une cloison. C'est également un autre but de la présente invention de réaliser un tel siège, qui soit parfaitement stable et robuste en position de route comme en position de rangement, avec une cinématique la plus simple possible, des mécanismes de mouvements fiables et des moyens de verrouillage et de déverrouillage en position sûrs et de manoeuvre pratique. Pour atteindre ces buts, le siège repliable de véhicule, en particulier de véhicule automobile, est solidaire et en appui sur une structure d'appui liée rigidement au plancher du véhicule, son assise est montée pivotante sur ladite surface d'appui autour d'un premier axe d'articulation pour faire passer ladite assise d'une position sensiblement horizontale de route à une position sensiblement verticale de rangement dans un plan latéral du siège, dans laquelle ladite assise forme une cloison, et son dossier est monté pivotant sur la structure d'appui autour d'un second axe d'articulation, perpendiculaire audit premier axe d'articulation, de façon à faire passer ledit dossier d'une position sensiblement verticale de route à une position de rangement rabattue sur le plancher, dans laquelle ledit dossier libère une surface de chargement. Selon un mode préféré de réalisation, ladite structure d'appui comporte deux bras latéraux rigidement reliés à la surface de plancher du véhicule : un premier bras sensiblement vertical sur lequel est monté solidaire et articulé autour dudit premier axe d'articulation une première extrémité latérale de l'assise et un second bras sur lequel vient en appui la seconde extrémité latérale de l'assise par l'intermédiaire d'un support, solidaire de l'assise. De préférence, ledit support est monté pivotant sur ladite seconde extrémité de l'assise, de manière à pouvoir être replié sous ladite assise lorsque cette dernière pivote verticalement autour dudit premier axe d'articulation. Ledit support est monté pivotant sur ladite seconde extrémité de 10 l'assise autour d'un axe d'articulation monté sur ladite seconde extrémité de l'assise. Et des moyens de verrouillage et de déverrouillage sont prévus pour verrouiller et déverrouiller en position de route le support sur ledit second bras, par conséquent pour verrouiller et déverrouiller sur ledit 15 second bras en position de route l'assise liée au support. De préférence, lesdits moyens de verrouillage et de déverrouillage pour verrouiller et déverrouiller en position de route le support sur ledit second bras sont constitués par un poussoir qui peut immobiliser ou libérer le support en position de route, c'est-à-dire en 20 position d'appui sur ledit second bras. De préférence également, le verrouillage et le déverrouillage du support et de l'assise liée au support sur ledit second bras se fait par l'intermédiaire d'une commande. Avant ou pendant le pivotement de l'assise entre la position de 25 route et la position de rangement, le support s'attache sous l'assise par un moyen de blocage. De manière préférentielle, ledit moyen de blocage est constitué par une nervure du support qui peut s'engager et s'immobiliser dans un évidement de l'assise lorsque ledit support est rabattu sous l'assise. 30 Et il est prévu des moyens de blocage et de déblocage de l'assise en position de rangement sensiblement verticale. Selon un mode préféré de réalisation, lesdits moyens de blocage et de déblocage de l'assise en position sensiblement verticale sont constitués par un crochet, monté sur ledit premier bras, et un évidement de l'assise, le crochet et l'évidement coopérant par leur forme pour bloquer ou débloquer l'assise en position verticale sur ledit premier bras. De plus, le support présente, sur son extrémité opposée à son axe d'articulation avec l'assise, une butée limitant la position angulaire dudit 5 support par rapport à ladite assise en position de route. De préférence également, ladite butée est constituée par un ergot en prolongement du support qui vient en butée dans un évidement du second bras. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la 10 description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de son objet, accompagnée de dessins, dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique du siège repliable selon l'invention dans une position de transport d'un passager ou position de route. 15 La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, dans laquelle l'assise a pivoté verticalement. La figure 3 est une vue similaire à la figure 2, dans laquelle, de plus, le dossier est rabattu sur le plancher. La figure 4 est une vue de profil, schématique, du siège selon 20 l'invention en position route. La figure 5 est une vue schématique de côté montrant le premier bras de la structure d'appui du siège selon l'invention. La figure 6 est une vue schématique de côté montrant le second bras de la structure d'appui du siège selon l'invention. 25 La figure 7 est une vue arrière, schématique de l'ensemble du siège selon l'invention, le dossier et l'assise étant en position route. La figure 8 est une vue schématique en section transversale des moyens de blocage et de déblocage de l'assise en position sensiblement verticale. 30 La figure 9 est une vue schématique en section transversale des moyens de verrouillage et de déverrouillage de l'assise en position sensiblement horizontale. On a représenté sur le dessin de la figure 1, de manière schématique, un siège qui peut être un siége de véhicule, en particulier un 35 siège de véhicule automobile, en position de transport d'un passager, qui comprend, de manière conventionnelle, une assise 1, un dossier 2, et deux bras, 3 et 4, formant une structure d'appui du siège sur le plancher du véhicule (non représenté). Les bras 3 et 4 supportent le dossier 2 et l'assise 1 repose sur les bras 3 et 4. La configuration et les fonctions de cette structure d'appui seront exposées en détails dans la suite de la présente description. Sur le dessin de la figure 2, le même siège est représenté avec l'assise 1 qui a pivoté verticalement autour du bras 3 et entraîné simultanément le support 5, qui reposait sur le bras 4 et qui s'est maintenant replié sous l'assise 1. Sur le dessin de la figure 3, l'assise 1 étant ainsi en position, le dossier 2 est rabattu sur le plancher de manière à offrir un complément de surface de chargement. De manière conventionnelle, on désigne dans la suite du texte la position illustrée par la figure 1 par l'expression position de route , et la position illustrée par la figure 3 par l'expression position de rangement . Les mouvements mentionnés ci-dessus de l'assise et du dossier de siège sont maintenant décrits en détails dans les figures suivantes. En se référant à la figure 4, on a représenté le siège selon l'invention en position de route en traits pleins et en position dite de rangement en traits interrompus. L'assise 1 est représentée d'une part en position de route en traits pleins et, d'autre part, en position de rangement verticale sous la référence 1' en traits interrompus. Pour passer de l'une à l'autre position, l'assise 1 a pivoté autour de l'axe d'articulation 6, solidaire du bras 3. Le dossier 2 est représenté d'une part en position de route en traits pleins et, d'autre part, en position rabattue (position de rangement) sur le plancher 7 du véhicule sous la référence 2' en traits interrompus. Pour passer d'une position à l'autre, le dossier 2 a pivoté autour de l'axe d'articulation 8, monté sur les bras 3 et 4. Sur le dessin de la figure 5, on a représenté le premier bras ou bras 3, qui lie le dossier 2 au plancher 7 du véhicule au moyen de l'axe d'articulation 8. Comme mentionné précédemment, l'assise 1 est liée mobile en rotation par rapport au bras 3 au moyen de l'axe d'articulation 6, qui lui permet de pivoter en position verticale représentée par la référence l'. Sur le bras 3 est monté un crochet 9 qui verrouille l'assise 1 en position verticale. Ce crochet 9 coopère avec une forme complémentaire en évidement située sur l'assise 1, décrite plus en détails dans la suite du texte. De façon évidente, ce crochet peut être remplacé par tout type de moyen d'immobilisation, connu en soi, permettant de maintenir fermement l'assise 1 en position verticale et en appui sur le bras 3. En se référant à la figure 6, on a représenté le second bras ou bras 4 qui lie le dossier 2 au plancher 7 du véhicule au moyen de l'axe d'articulation 8. L'assise 1 et le support 5 sont reliés par un axe d'articulation 10 et le support 5 se verrouille sur le bras 4 dans sa partie inférieure. Le déverrouillage de l'ensemble constitué par l'assise 1 et le support 5 se fait par l'intermédiaire d'une commande 11, dont le fonctionnement sera décrit dans la suite de la description. On va maintenant décrire le fonctionnement cinématique du siège selon la présente invention. Sur le dessin de la figure 7 est représenté l'ensemble du siège. Le dossier 2 est en position de route (en traits pleins) et les bras 3 et 4 le relient au plancher 7 du véhicule. L'assise 1 est également en position de route (en traits pleins) et reliée au bras 3 par l'intermédiaire de l'axe d'articulation 6. De l'autre côté du siège, le support 5, solidaire de l'assise 1 par l'intermédiaire de l'axe d'articulation 10, repose sur le bras 4. On déverrouille l'assise 1 en actionnant la commande 11, ce qui provoque le repli du support 5 sous l'assise 1, lequel mouvement est représenté par la flèche fl sur le dessin des figures 7 et 9. L'assise 1 remonte en pivotant autour de l'axe d'articulation 6 et en entraînant le support 5 pour atteindre une position sensiblement verticale représentée par la référence 1' sur le dessin de la figure 7, le support 5 se trouvant, avant le début du pivotement de l'assise 1, dans la position en traits interrompus désignée 5'. En position verticale, l'assise est maintenue immobilisée au moyen du cochet 9. En se référant à la figure 9, en position de route, l'assise 1 est en position horizontale en appui notamment sur le bras 4 par l'intermédiaire du support 5 en position proche de la verticale, la position angulaire du support 5 étant limitée par une butée formée par un ergot 5a en prolongement du support 5 en butée dans un évidemment 4a du bras 4. Le support 5 est également poussé dans cette position par le blocage d'un poussoir 20 qui peut être libéré par actionnement de la tige de manoeuvre 21, ledit poussoir en position de blocage pressant la partie d'extrémité du support 5 dans le voisinage de l'axe d'articulation 10 du support par rapport à l'assise, de façon à empêcher tout mouvement angulaire de rapprochement du support vers l'assise. La libération du poussoir 20 permet au support 5 de suivre le mouvement de pivotement de l'assise 1 lorsque celle-ci passe en position verticale, illustré par la flèche fl. De plus, le support 5 s'attache sous l'assise 1 avant ou pendant la montée verticale, une nervure 5b du support venant s'engager et s'immobiliser dans un évidemment la élastique de l'assise 1. L'assise 1 étant en position verticale, celle-ci est verrouillée en position au moyen du crochet 9. En se référant plus particulièrement à la figure 8, le crochet 9 est monté articulé par son élasticité sur le bras 3. Il présente une partie d'extrémité 9a, avec une surface d'attaque inclinée, qui vient en contact avec l'assise 1 au cours du mouvement de pivotement de celle-ci vers la position verticale et qui est poussée vers l'extérieur du siège lors de cette remontée verticale (le crochet prend alors une position illustrée en traits interrompus et par la référence 9' ). Ce mouvement du crochet 9 se fait contre des forces élastiques. Lorsque l'assise 1, par pivotement autour de l'axe d'articulation 6, parvient à la position verticale illustrée en traits interrompus et désignée par la référence 1', le crochet 9, sous l'action de rappel élastique, se place dans un évidemment 16 de l'assise 1 pour immobiliser cette dernière en position verticale. On procède ensuite à la mise en oeuvre du deuxième mouvement, à savoir le basculement en position horizontale du dossier 2 autour de l'axe d'articulation 8. Le dossier 2 est alors rabattu sur le plancher 7 du véhicule, comme on peut le voir sur le dessin de la figure 3 et en traits interrompus sur le dessin de la figure 4. Le dossier 2 étant rabattu sur le plancher du véhicule, une surface supplémentaire de chargement est libérée dans l'habitacle. L'assise 2 étant en position verticale, elle présente l'avantage de constituer une cloison de protection pour un passager d'un siège adjacent contre les éventuels déplacements de charges qui peuvent se produire du fait d'accélérations ou de freinages du véhicule, par exemple. Le système de siège selon présente invention peut être monté sur un 35 véhicule utilitaire afin d'augmenter la surface de chargement ou sur un
Le siège est solidaire et en appui sur une structure d'appui liée rigidement au plancher du véhicule. Il comporte une assise (1) et un dossier (2). L'assise (1) est montée pivotante sur ladite surface d'appui autour d'un premier axe d'articulation (6) pour faire passer ladite assise (1) d'une position sensiblement horizontale de route à une position sensiblement verticale de rangement dans un plan latéral du siège, dans laquelle ladite assise (1) forme une cloison, et le dossier (2) est monté pivotant sur la structure d'appui autour d'un second axe d'articulation (8), perpendiculaire audit premier axe d'articulation (6), de façon à faire passer ledit dossier (2) d'une position sensiblement verticale de route à une position de rangement rabattue sur le plancher (7), dans laquelle ledit siège libère une surface de chargement.
1. Siège repliable de véhicule, en particulier de véhicule automobile, solidaire et en appui sur une structure d'appui liée rigidement au plancher du véhicule, comportant une assise (1) et un dossier (2), caractérisé en ce que l'assise (1) est montée pivotante sur ladite surface d'appui autour d'un premier axe d'articulation (6) pour faire passer ladite assise (1) d'une position sensiblement horizontale de route à une position sensiblement verticale de rangement dans un plan latéral du siège, dans laquelle ladite assise (1) forme une cloison sensiblement verticale, et le dossier (2) est monté pivotant sur la structure d'appui autour d'un second axe d'articulation (8), perpendiculaire audit premier axe d'articulation (6), de façon à faire passer ledit dossier (2) d'une position sensiblement verticale de route à une position de rangement rabattue sur le plancher (7), dans laquelle ledit siège libère une surface de chargement. 2. Siège repliable de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que ladite structure d'appui comporte deux bras latéraux (3, 4) rigidement reliés à la surface de plancher (7) du véhicule : un premier bras (3) sensiblement vertical sur lequel est monté solidaire et articulé autour dudit premier axe d'articulation (6) une première extrémité de l'assise (1) et un second bras (4) sur lequel vient en appui la seconde extrémité de l'assise (1) par l'intermédiaire d'un support (5), solidaire de l'assise (1). 3. Siège repliable de véhicule selon la 2, caractérisé en ce que ledit support (5) est monté pivotant sur ladite seconde extrémité de l'assise (1), de manière à pouvoir être replié sous ladite assise (1) lorsque cette dernière pivote verticalement autour dudit premier axe d'articulation (6). 4. Siège repliable de véhicule selon la 3, caractérisé en ce que ledit support (5) est monté pivotant sur ladite seconde extrémité de l'assise (1) autour d'un axe d'articulation (10) monté sur ladite seconde extrémité de l'assise (1). 5. Siège repliable de véhicule selon la 2, caractérisé en ce que des moyens de verrouillage et de déverrouillage (20)sont prévus pour verrouiller et déverrouiller en position de route le support (5) sur ledit second bras (4). 6. Siège repliable de véhicule selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage et de déverrouillage (20) pour verrouiller et déverrouiller en position de route le support (5) sur ledit second bras (4) sont constitués par un poussoir 20 qui peut immobiliser ou libérer le support (5) en position de route. 7. Siège repliable de véhicule selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que le verrouillage et le déverrouillage du support (5) et de l'assise (1) liée au support sur ledit second bras (4) se fait par l'intermédiaire d'une commande (11). 8. Siège repliable de véhicule selon la 2, caractérisé en ce que, avant ou pendant le pivotement de l'assise (1) entre la position de route et la position de rangement, le support (5) s'attache sous l'assise (1) par un moyen de blocage. 9. Siège repliable de véhicule selon la 8, caractérisé en ce que ledit moyen de blocage est constitué par une nervure (5b) du support (5) qui peut s'engager et s'immobiliser dans un évidement (la) de l'assise (1). 10. Siège repliable de véhicule selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de blocage et de déblocage (9) de l'assise (1) en position sensiblement verticale. 11. Siège repliable de véhicule selon la 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage et de déblocage de l'assise (1) en position sensiblement verticale sont constitués par un crochet (9), monté sur le bras (3), et un évidement (16) de l'assise (1), le crochet (9) et l'évidement (16) coopérant par leurs formes pour bloquer ou débloquer l'assise (1) en position verticale. 12. Siège repliable de véhicule selon la 2, caractérisé en ce que le support (5) présente, sur son extrémité opposée à son axe d'articulation avec l'assise (1), une butée limitant la position angulaire dudit support (5) par rapport à ladite assise (1) en position de route. 13. Siège repliable de véhicule selon la 12, 35 caractérisé en ce que ladite butée est constituée par un ergot (5a) enprolongement du support (5) qui vient en butée dans un évidement (4a) du second bras (4). 10 15 20 25 30 35
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/30,B60N 2/36
FR2891918
A3
RADAR DE RECUL AVEC ALARME D'APPROCHE DE VEHICULE
20,070,413
Radar de recul avec alarme d'approche de véhicule. ART ANTERIEUR DE L'INVENTION La présente invention concerne un radar dans le domaine technique de la signalisation pour véhicules et se rapporte plus particulièrement à un radar de recul avec alarme d'approche de véhicule. Pour la sécurité et la protection des véhicules, il y a différentes méthodes et systèmes pour protéger les véhicules eux-mêmes. Par exemple, un radar de recul donne un signal d'alarme quand le véhicule recule afin d'empêcher efficacement le véhicule de buter contre tout obstacle. Cependant, les radars de recul existants ne fonctionnent que lorsque les véhicules reculent. Si le véhicule ne se déplace pas, aucun signal d'alarme ne sera donné quand un autre véhicule s'approche. Par conséquent, quand le véhicule est garé et que le conducteur n'est pas présent, il pourra être facilement accidenté en étant heurté par un véhicule qui s'approche de lui. BREF RESUME DE L'INVENTION En raison des inconvénients susmentionnés actuellement présents dans l'art antérieur, la présente invention a pour but de réaliser un radar de recul avec alarme d'approche de véhicule. Il peut empêcher efficacement que, lorsqu'un véhicule est garé et que le conducteur n'est pas présent, il soit heurté par un autre véhicule s'approchant de lui. Pour atteindre ce but, le radar de recul selon la présente invention comporte d'une façon générale un corps principal et des capteurs. Le corps principal comporte un circuit d'unité centrale de traitement dit "CPU", un circuit amplificateur opérationnel, un circuit: de commutation, un circuit transmetteur-récepteur de signaux, un circuit de détection et une source d'énergie. Les bornes d'entrée du circuit CPU sont reliées aux bornes de sortie du circuit amplificateur opérationnel, du circuit de détection et de la source d'énergie. La borne de sortie du circuit CPU est reliée à la borne d'entrée du circuit de commutation. La borne d'entrée du circuit amplificateur opérationnel est reliée à la borne de sortie du circuit de commutation. Le circuit de commutation et le circuit transmetteur-récepteur de signaux sont interconnectés. Les bornes de sortie de la source d'énergie sont reliées aux bornes d'entrée du circuit de commutation et du circuit transmetteur-récepteur de signaux. Le corps principal comporte en outre une source d'alarme qui donne un signal d'avertissement quand un autre véhicule s'approche et un circuit de commande qui commande la source d'alarme. Le circuit de commande est relié aux bornes de sortie du circuit CPU et de la source d'énergie. Quand le véhicule est garé, la présente invention peut détecter automatiquement la distance avec un autre véhicule qui s'approche et émet un signal d'avertissement. Ledit circuit de commande comporte un circuit de commande relais et un connecteur relais. Le circuit de commande relais est relié aux bornes de sortie du circuit CPU et de la source d'énergie. Ladite source d'alarme est un dispositif apte à émettre de la lumière ou un dispositif apte à émettre des sons ou une combinaison des deux. Ledit dispositif apte à émettre de la lumière est les indicateurs de direction du véhicule et ledit dispositif apte à émettre des sons est l'avertisseur du véhicule. Lesdits capteurs sont disposés à l'avant et à l'arrière du véhicule. Le nombre de capteurs disposés à l'avant et à l'arrière du véhicule est de préférence deux à six respectivement. Des capteurs peuvent également être disposés sur les côtés gauche et droit du véhicule afin de pouvoir détecter tout véhicule s'approchant de l'avant, de l'arrière, de la gauche ou de la droite du véhicule. Ledit circuit de détection comporte la détection de la pédale de frein, la détection de l'enclenchement de la marche arrière et la détection de l'alimentation en énergie. Une interface d'affichage est connectée à la borne de sortie du circuit CPU. L'interface d'affichage est reliée à un afficheur. Une borne de commande sonore est reliée au circuit de commande relais et à la source d'énergie à l'aide du connecteur relais. Si le véhicule est en train de reculer et si son indicateur sonore est en fonctionnement, la présente invention arrêtera automatiquement le fonctionnement de l'indicateur sonore quand elle détecte un obstacle proche. L'alarme du radar de recul peut alors être plus audible et la sécurité de recul du véhicule peut être améliorée. La structure de la présente invention est simple. Quand le véhicule est garé dans un parking et que le conducteur n'est pas présent, la présente invention peut donner un signal d'avertissement pour alerter le véhicule qui s'approche afin d'empêcher un accident. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est un bloc diagramme schématique de la présente invention. La Figure 2 est un schéma de réalisation de la présente invention. La Figure 3 est une représentation schématique qui illustre le fonctionnement de la présente invention. Dans les figures : A indique la source d'énergie du corps principal ; B indique le connecteur relais du corps principal ; C indique le circuit de commande relais du corps principal ; D indique le circuit CPU du corps principal ; E indique le circuit de commutation du corps principal ; F indique le circuit amplificateur opérationnel du corps principal ; G indique l'interface d'affichage du corps principal ; [H est la détection de la pédale de frein, la détection de l'enclenchement de la 20 marche arrière et la détection de l'alimentation en énergie du corps principal ; I indique les capteurs ; J indique le circuit transmetteur-récepteur de signaux du corps principal ; K indique les indicateurs de direction du véhicule ; L indique l'avertisseur du véhicule ; 25 M indique la borne de commande sonore. La présente invention sera mieux illustrée avec les diagrammes et un mode de réalisation donné à titre d'exemple. Il est cependant précisé que tous les blocs définis et référencés ci-dessus sont bien connus en eux-mêmes. C'est pour cette raison que, dans le but de simplifier la description, la structure de chacun 30 de ces blocs ne sera pas spécifiquement décrite. Cependant, afin de guider l'homme du métier qui voudrait mettre en oeuvre le radar de recul selon l'invention, la figure 2 illustre, de façon bien connue selon les normes de représentation des éléments électroniques, un mode de réalisation possible des blocs A à H et J. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Comme illustré sur les Figures 1 et 2, le radar de recul selon la présente invention comporte un corps principal et des capteurs L Le corps principal comporte un circuit D d'unité centrale de traitement dit "CPU", un circuit amplificateur opérationnel F, un circuit de commutation E, un circuit transmetteur-récepteur de signaux J, un circuit d'interface d'affichage G, un circuit H de détection de la pédale de frein, de l'enclenchement de marche arrière et de l'alimentation en énergie, une source d'énergie A, un circuit de commande relais C et un connecteur relais B. Les bornes d'entrée du circuit CPU D sont reliées aux bornes de sortie du circuit amplificateur opérationnel F, de la source d'énergie A et du circuit H de détection de la pédale de frein, de l'enclenchement de la marche arrière et de l'alimentation en énergie. Les bornes de sortie du circuit CPU référencé D sont reliées aux bornes d'entrée de l'interface d'affichage G, du circuit de commutation E et du circuit de commande relais C. La borne d'entrée du circuit amplificateur opérationnel F est reliée à la borne de sortie du circuit de commutation E. Le circuit de commutation E et le circuit transmetteur-récepteur de signaux J sont interconnectés. Les bornes de sortie de la source d'énergie A sont reliées aux bornes d'entrée du circuit de commutation E, du circuit transmetteur-récepteur de signaux J et du circuit de commande relais C. Les indicateurs de direction K du véhicule, l'avertisseur L du véhicule et la borne de commande sonore M, constituant les moyens de source d'alarme, sont reliés au circuit de commande relais C et à la source d'énergie A à l'aide du connecteur relais B. Quatre capteurs I sont disposés à l'avant et à l'arrière du véhicule respectivement. Le fonctionnement du radar selon la présente invention est décrit ci-après. Le fonctionnement du radar de recul est déclenché par les tensions à la borne positive des feux de freinage, à la borne positive des feux de recul et au signal de détection du régulateur de vitesse et d'espace dit "ACC". Quand le véhicule est en train de freiner, de reculer ou de s'arrêter, la tension de déclenchement est appliquée à l'entrée du circuit CPU du corps principal, puis convertie en un signal qui peut être reçu par l'unité microcontrôleur du circuit CPU. L'unité microcontrôleur commande le circuit de commutation pour l'activer et simultanément envoie un signal au circuit transmetteur-récepteur de signaux. Le signal est alors amplifié en un signal d'ultrasons d'un niveau usuel plus élevé pour piloter les capteurs transmetteurs-récepteurs d'ultrasons. Quand les capteurs reçoivent les ultrasons réfléchis par un obstacle, le signal réfléchi subit une sélection et une amplification de fréquence dans le circuit amplificateur opérationnel, puis est converti en un signal de commande qui peut être reçu par l'unité microcontrôleur. Le circuit CPU calcule alors la distance entre l'obstacle et les capteurs en fonction de la différence entre le moment de la transmission du signal et le moment de la réception du signal. En même temps, le circuit CPU envoie un signal correspondant à l'afficheur à l'aide du circuit d'interface d'affichage pour modifier en conséquence l'affichage. Le conducteur du véhicule peut alors faire un jugement correct sur le mouvement du véhicule. La Figure 3 représente une situation quand le ACC n'est pas alimenté, quand le véhicule 11 ne se déplace pas et quand le conducteur n'est pas présent. Si un autre véhicule 22 s'approche du véhicule 11 à une certaine distance, les capteurs à l'avant et à l'arrière du véhicule 11 envoient un signal au circuit CPU. Après réception du signal, le circuit CPU fait clignoter les indicateurs de direction et fait retentir l'avertisseur au moyen du circuit de commande relais pour alerter le véhicule qui s'approche afin d'empêcher un accident. Si le véhicule recule et si son indicateur sonore est en fonctionnement, le circuit CPU arrêtera automatiquement le fonctionnement de l'indicateur sonore via le circuit de commande relais et la borne de commande de l'indicateur sonore quand un obstacle proche est détecté. L'alarme du radar de recul peut donc être plus audible et la sécurité de recul du véhicule peut être améliorée. La description donnée ci-dessus ne doit être considérée que comme une description d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple, du radar de recul selon l'invention. Ce mode de réalisation tel que décrit et illustré ne doit donc pas être considéré comme une définition limitative de l'invention et, en conséquence, toutes modifications et équivalences appropriées peuvent être apportées sans sortir du champ de protection de l'invention
Le radar selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte un corps principal et des capteurs I, dans lequel le corps principal comporte un circuit d'unité centrale de traitement CPU D, un circuit amplificateur opérationnel F, un circuit de commutation E, un circuit transmetteur-récepteur de signaux J, un circuit de détection H et une source d'énergie A, les bornes d'entrée du circuit CPU étant reliées aux bornes de sortie du circuit amplificateur opérationnel F, du circuit de détection H et de la source d'énergie A, la borne de sortie du circuit CPU étant reliée à la borne d'entrée du circuit de commutation E, la borne d'entrée du circuit amplificateur opérationnel F étant reliée à la borne de sortie du circuit de commutation E, les circuits de commutation E et transmetteur-récepteur de signaux J étant interconnectés, et les bornes de sortie de la source d'énergie A étant reliées aux bornes d'entrée du circuit de commutation E et du circuit transmetteur-récepteur de signaux J, le corps principal comportant en outre une source d'alarme K, L, M qui donne un signal d'avertissement quand un autre véhicule 22 s'approche et un circuit de commande C qui commande la source d'alarme, le circuit de commande étant relié aux bornes de sortie du circuit CPU et de la source d'énergie.
1. Radar de recul avec alarme d'approche de véhicule (11, 22) comportant un corps principal et des capteurs (I), dans lequel le corps principal comporte un circuit d'unité centrale de traitement dit "CPU" (D), un circuit amplificateur opérationnel (F), un circuit de commutation (E), un circuit transmetteur-récepteur de signaux (J), un circuit de détection (H) et une source d'énergie (A), les bornes d'entrée du circuit CPU sont reliées aux bornes de sortie du circuit amplificateur opérationnel (F), du circuit de détection (H) et de la source d'énergie (A), la borne de, sortie du circuit CPU est reliée à la borne d'entrée du circuit de commutation (E), la borne d'entrée du circuit amplificateur opérationnel (F) est reliée à la borne de sortie du circuit de commutation (E), le circuit de commutation (E) et le circuit transmetteur-receveur de signaux (J) sont interconnectés, et les bornes de sortie de la source d'énergie (A) sont reliées aux bornes d'entrée du circuit de commutation (E) et du circuit de transmetteur-récepteur de signaux (J), caractérisé en ce que le corps principal comporte en outre une source d'alarme (K, L, M) qui donne un signal d'avertissement quand un autre véhicule (22) s'approche et un circuit de commande (C) qui commande la source d'alarme, et en ce que le circuit de commande est relié aux bornes de sortie du circuit CPU (D) et de la source d'énergie (A). 2. Radar de recul selon la 1, dans lequel ledit circuit de commande (C) comporte un circuit de commande relais et un connecteur relais, et dans lequel le circuit de commande relais est relié aux bornes de sortie du circuit CPU (D) et de la source d'énergie (A). 3. Radar de recul selon l'une des 1 et 2, dans lequel ladite source d'alarme est un dispositif apte à émettre de la lumière (K) ou un dispositif apte à émettre des sons (L) ou une combinaison des deux. 4. Radar de recul selon la 3, dans lequel ledit dispositif apte à émettre de la lumière (K) est les indicateurs de direction du véhicule et dans lequel ledit dispositif apte à émettre des sons (L) est l'avertisseur du véhicule. 5. Radar de recul selon la 1, dans lequel lesdits capteurs sont disposés à l'avant et à l'arrière du véhicule (11).. Radar de recul selon la 5, dans lequel le nombre de capteurs (I) disposés à l'avant et à l'arrière du véhicule (11) est de deux à six respectivement. 7. Radar de recul selon la 5, dans lequel lesdits capteurs (I) sont disposés sur les côtés gauche et droit du véhicule (11). 8. Radar de recul selon la 1, dans lequel ledit circuit de détection (H) comporte une détection de la pédale de frein, une détection de l'enclenchement de la marche arrière et une détection de l'alimentation en énergie. 9. Radar de recul selon la 1, dans lequel une interface d'affichage (G) est reliée à la borne de sortie du circuit CPU (D). 10. Radar de recul selon la 2, dans lequel une borne de commande sonore (M) est reliée au circuit de commande relais et à la source d'énergie (A) au moyen du connecteur relais (B).
G,B
G01,B60
G01S,B60Q
G01S 7,B60Q 1,G01S 13,G01S 15
G01S 7/00,B60Q 1/52,G01S 13/93,G01S 15/93
FR2899566
A1
BOITE EN MATERIAU SEMI-RIGIDE POUR L'EMBALLAGE ET LA PRESENTATION DE MARCHANDISES
20,071,012
La présente invention concerne une boîte en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour l'emballage de marchandises, la boîte comprenant une base, à partir de laquelle est formé un plateau de présentation, et un couvercle engagé dans la base et au-dessus des marchandises, le couvercle pouvant être séparé de ladite base par traction, le couvercle et la base présentant une zone dans laquelle le couvercle et la base se recouvrent l'un l'autre. Les boîtes pouvant assurer le transport de marchandises ou articles, et qui peuvent être séparées sur le lieu de vente en un plateau ou une barquette de présentation contenant les marchandises, connaissent une grande vogue, car les marchandises qui y sont conditionnées peuvent être exposées en vente à l'intérieur même de ces boîtes, ce qui permet aux acheteurs de les examiner et de se servir eux- mêmes, dans les magasins de grande surface à libre service. Les boîtes type caisses américaines sécables existant dans l'art antérieur sont, pour la majorité, constitués de deux flans de composition généralement différentes, assemblés par des plieuses- colleuses, et ayant un double margeur. Les boîtes sont livrées ainsi assemblées aux conditionneurs qui les mettent en volume, les remplissent, les ferment et les expédient. Les boîtes sont ensuite séparées sur le lieu de vente pour former une barquette soutenant les marchandises dans le linéaire. Quelques boîtes sont constituées d'un seul flan prédécoupé et préassemblé sur des plieuses-colleuses ayant un seul margeur. Ces plieuses-colleuses positionnent les deux parties de la boîte (base destinée à former barquette et couvercle) dans leur position définitive. Comme précédemment, ces boîtes sont livrées aux conditionneurs qui font les mêmes opérations, et cette caisse est utilisée de la même manière sur les linéaires pour, en ce concerne la barquette issue de la caisse, soutenir les marchandises. Ces dernières boîtes sont le plus souvent telles que trois ou quatre des parois latérales de boîte sont partiellement redoublées, et qu'au moins deux de ces parois redoublées servent au maintien du couvercle sur la base, ce qui rend la réalisation du flan compliquée et la séparation par traction délicate voire difficile. Un autre inconvénient est le fait que la paroi avant présente une coupe franche du carton susceptible de blesser les clients se servant de marchandises dans la barquette sur le lieu de vente. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients d'une façon simple, en présentant une nouvelle boîte simple à réaliser, et aisément manipulable sur le lieu de vente. A cet effet, l'invention a pour objet une boîte en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour l'emballage de marchandises, la boîte comprenant une base, à partir de laquelle est formé un plateau de présentation, et un couvercle engagé et apte être maintenu dans la base et au-dessus de marchandises, le couvercle pouvant être séparé de ladite base par traction, la boîte présentant quatre parois latérales de boîte, un fond et une partie supérieure, le couvercle et la base présentant une zone dans laquelle le couvercle et la base se recouvrent l'un l'autre, la base comprenant quatre parois latérales deux à deux sensiblement parallèles dont une paroi avant, une paroi droite, une paroi gauche et une paroi arrière, et le couvercle présentant trois parois latérales, dont une paroi avant, une paroi droite et une paroi gauche, lesdites parois latérales de couvercle s'étendant de façon pliable à partir des côtés respectifs des parois latérales de la base, ladite boîte étant caractérisée en ce que : • La partie supérieure de la paroi avant de la base et la partie inférieure de la paroi avant du couvercle sont articulées entre elles sensiblement sur toute leur largeur grâce à au moins un volet articulé sur deux côtés opposés par deux lignes de pliage sensiblement parallèles, le volet comportant au moins une ligne de rupture sensiblement sur toute sa largeur, • La base est fermée sur ses parois latérales par au moins un moyen de fixation au niveau de la paroi arrière de la base, de préférence sur toute la hauteur de ladite paroi arrière, de façon encore plus préférée sur toute la hauteur de ladite paroi arrière et de rabats attenants, par exemple par collage d'un rabat de collage, articulé par une ligne de pliage à une des faces latérales, sur une autre des faces latérales, et • Le couvercle est apte à être séparé de ladite base par traction à partir d'au moins une ligne de rupture de la paroi arrière, 30 35 ladite ligne de rupture étant de préférence reliée à au moins un trou d'arrachage. La paroi avant est généralement la paroi privilégiée d'accès d'un utilisateur à la barquette issue de ta boîte. Par hauteur , on entend selon l'invention la dimension de la boîte de la partie inférieure de la base à la partie supérieure. Par largeur , on entend selon l'invention la dimension de la paroi arrière dans le sens transverse, c'est-.à-dire de la paroi droite de boîte à la paroi gauche de boîte. Avantageusement selon l'invention, le bord de la barquette obtenue à partir de ladite boîte présente un dos du pli du volet au niveau de la paroi avant de boîte, qui est plus résistant et beaucoup moins coupant pour un utilisateur qu'une arête vive. Avantageusement selon l'invention, la présence d'un tel volet sur la paroi avant de la boîte, et seulement sur cette paroi, associée à l'arrachage par la paroi arrière, permet de réaliser une ouverture de boîte par séparation du couvercle et de la base par traction propre et efficace, sans complication. La jonction de la base sur la paroi arrière y ajoute une solidité particulièrement efficace, car elle ne se fait pas au détriment de la facilité d'ouverture. En outre, l'arrachage principalement par la paroi arrière simplifie la séparation par traction par un seul mouvement, à la différence de l'art antérieur où l'on doit souvent arracher' deux oreilles de façon simultanée puis tirer, ce qui implique donc trois mouvements. De plus, la paroi arrière de la barquette ainsi obtenue est en partie évidée, au moins au niveau du trou d'arrachage, ce qui permet à la personne chargée de l'approvisionnement du linéaire ou au client, une fois que la barquette est presque vidée, de voir si une autre barquette ou d'autres marchandises sont placée(s) derrière. De façon particulièrement préférée selon l'invention, au moins une des lignes de pliage du volet, de préférence la ligne de pliage entre ledit volet et la paroi avant du couvercle, sert à dégager le couvercle de la base lors de la séparation par traction. Selon l'invention, il est possible que l'une des lignes de pliage du volet, de préférence la ligne de pliage présente entre la partie inférieure de la paroi avant du couvercle et le volet, soit une ligne de rupture. Selon l'invention, le maintien du couvercle dans la base s'effectue généralement grâce à une partie de la face avant que peuvent maintenir les marchandises destinées à être présentes sur le fond de la base lorsque la boîte est montée et engagée. De préférence, la boîte selon l'invention est telle que le maintien du couvercle dans la base s'effectue au niveau de la paroi avant ou arrière de boîte par au moins un moyen de fixation, par exemple par collage et/ou par insertion d'ergot(s) dans au moins une découpe, ledit ergot étant présent sur au moins une des parois latérales, par exemple gauche et/ ou droite, de la boîte. Dans le cas d'un collage, on peut choisir de coller, si trois parties se superposent au niveau de la paroi avant de boîte, à savoir le volet, la paroi avant de base et la paroi avant de couvercle, une ou deux (au choix) ou les trois desdites parties. La solution de maintien par ergots peut permettre astucieusement d'éviter l'utilisation de collage, par insertion d'ergots présents, par exemple de deux ergots présents sur les parois gauche et droite de la boîte, dans des découpes associées. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte est telle que chacune des parois droite et gauche de couvercle est fixée, par exemple par collage, à chacune des parois droite et gauche de base associée par au moins une, de préférence une seule, patte de solidarisation apte à se déliter lors de la séparation par traction. De préférence, une telle patte de solidarisation comporte au moins un moyen de rupture qui est choisi parmi une ligne de rupture ou une bande d'arrachage. Mais une telle patte peut aussi être fixée lors de l'engagement sur la paroi associée de la base par au moins un moyen de collage, ledit moyen de collage étant apte à se rompre ou à déliter une partie d'un papier opposé lors de la séparation par traction. Selon un mode de réalisation de l'invention, le trou d'arrachage est un trou prédécoupé et non ouvert, ou bien un trou ouvert ou délité lors du montage de la boîte (mais avant son remplissage éventuel par des marchandises). Le trou prédécoupé et non ouvert permet à la personne qui met les marchandises en présentation sur le lieu de vente d'introduire facilement sa main ou ses doigts dans le trou, en faisant rentrer vers l'intérieur la forme prédécoupée, alors que pendant le transport le trou était sensiblement fermé. La présence d'un trou, ouvert ou délité lors du montage de la boîte ou partie prédécoupée dans le flan dont est issue la boîte, permet de pouvoir ouvrir facilement la boîte même si des marchandises de grande taille sont présentes dans ladite boîte. En effet, il ne serait pas possible dans ce cas de faire rentrer vers l'intérieur de la boîte une forme prédécoupée de trou d'arrachage. Selon l'invention, la ligne de rupture de la paroi arrière est située sensiblement dans la partie supérieure de ladite paroi arrière et traverse ladite paroi arrière sensiblement en largeur. De préférence, la boîte est généralement telle que le fond comporte au moins quatre rabats issus du couvercle, et la partie supérieure comporte au moins trois rabats issus du couvercle et au moins un rabat issu de la base. L'invention concerne aussi une base formant barquette obtenue après séparation par traction à partir d'une boîte selon l'invention telle que décrite précédemment. L'invention concerne enfin un flan pour boîte selon l'invention telle que décrite précédemment, caractérisé en ce qu'il est formé en une seule pièce. De préférence, un tel flan comporte au moins deux, de préférence deux, points d'attache aptes à être rompus lors de l'engagement du couvercle dans la base. Diverses formes de mise en oeuvre de l'invention vont être décrites ci-après à titre d'exemple. Dans cette description, on se référera aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en plan d'un premier flan de carton ondulé et destiné à la réalisation d'une première boîte selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective de la mise en forme d'une première boîte issue du flan de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe III û III d'un détail de la boite représentée sur la figure 2. La figure 4 est une vue en perspective du début de la séparation de la boîte de la figure 2. La figure 5 est une vue en perspective de la fin de la séparation de la boîte de la figure 2. La figure 6 est une vue en perspective de base formant barquette issue de la boîte de la figure 2. La figure 7 est une vue en plan d'un second flan de carton ondulé destiné à la réalisation d'une seconde boîte selon l'invention. La figure 8 est une vue en perspective de la mise en forme d'une seconde boîte issue du flan de la figure 7. Sur ces figures, les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes organes. La figure 1 est une vue en plan d'un premier flan 10 de carton ondulé destiné à 1a réalisation d'une première boîte 1 selon l'invention. Le flan 10 comporte une base 3 et un couvercle 4. La base 3 comporte une paroi avant 3a, une paroi droite 3c, une paroi gauche 3b, et une paroi arrière 3d. Toutes ces parois sont articulées entre elles par des lignes de pliage sensiblement parallèles les unes aux autres, la paroi arrière 3d étant articulée à la paroi gauche 3b. La paroi droite 3c est reliée à un rabat de collage 16, qui est une partie de paroi arrière, par une ligne de pliage sensiblement parallèle aux lignes de pliage précédentes, en sa partie centrale 16a. Le couvercle 4 comporte trois parois à savoir une paroi avant 4a, une paroi droite 4c et une paroi gauche 4b. Sur la paroi arrière 3d, et en sa partie supérieure, est présente une ligne de rupture 17 associée à un trou d'arrachage 18. Le couvercle 4 et la base 3 sont reliés entre eux au niveau du flan 10 par deux pattes de solidarisation 22a et 22b, reliant respectivement les parois gauche et droite 4b et 4c de couvercle 4 aux parois gauche et droite 3b et 3c de base 3, ainsi que par deux points d'arrachage 21a et 21b présents entre les parois gauche et droite 4b et 4c de couvercle 4 et les parois gauche et droite 3b et 3e de base 3. Les deux pattes de solidarisation 22a et 22b comportent des points de collage respectivement 23a et 23b. La base 3 et. le couvercle 4 sont aussi reliés, selon l'invention, par un volet 7 qui relie la paroi avant 3a de base 3 et la paroi avant 4a de couvercle 4. Ce volet 7 est composé de deux parties, la partie 7b et la partie 7a. La partie 7b est attenante à la paroi avant 4a de couvercle 4 et est articulée par une ligne de pliage 7d, qui est perpendiculaire aux lignes de pliage précédentes, à ladite paroi avant 4a. La ligne de pliage 7d sert, lors de la séparation de la base 3 et du couvercle 4, à faciliter un mouvement vers l'avant du couvercle 4 pour dégager les parois gauche et droite 4b et 4c afin de pouvoir provoquer un mouvement d'arrachage parallèles à la paroi avant 3a de base 3. La partie 7a du volet 7 est reliée à la partie 7b du volet 7 par une ligne de pliage sensiblement parallèle à la ligne de pliage précédente, au sein de laquelle est insérée une découpe 7g. Ainsi cette ligne de pliage comporte une ligne de pliage 7f, une découpe 7g et une ligne de pliage 7h. Une variante de l'invention, non représentée, serait que les parties 7a et 7b soient articulées entre elles par une seule ligne de pliage. En outre, la partie 7a du volet 7 est reliée par une ligne de pliage 7c parallèle aux lignes de pliages précédentes à la partie 3a de base 3. Le flan 10 de la figure 1 comporte une partie préencollée 7e de forme continue ou discontinue mise en place lors du prépliage des deux parties 3 et 4 par les machines choisies pour ce faire. Le rabat de collage 16, qui est une partie de paroi arrière, comporte, ainsi qu'explicité précédemment, la partie principale 16a, mais aussi deux rabats qui sont le rabat 16b, situé du côté du couvercle 4, et le rabat 16c, situé du côté de la base 3. La partie 16 de paroi arrière 3d comporte aussi une bande de collage 16d, présente sensiblement sur toute sa hauteur. La colle est déposée au moment de la jonction du flan 10 avant livraison à plat. Quatre rabats sont destinés à former un fond 9 (cf. figure 6), à savoir un rabat 9c articulé par une ligne de pliage à la paroi droite 3c de base 3, un rabat 9a articulé par une ligne de pliage, parallèle à la ligne de pliage précédente, à la paroi avant 3a de base 3, un rabat 9b articulé par une ligne de pliage, parallèle aux lignes de pliage précédentes, à la partie gauche 3b de base 3 et un rabat 9d articulé par une ligne de pliage, parallèle aux lignes de pliage précédentes, à la paroi arrière 3d de base 3. Le couvercle 4 comporte trois rabats 12e, 12a et 12b, respectivement articulés aux parois droite 4c, avant 4a, et gauche 4b. L'autre partie de la paroi arrière 3d de base 3 comporte un rabat supérieur 13. Une partie supérieure (12,13) de boîte 1 issue du flan 10 pourra ainsi être formée à partir des trois rabats 12a, 12b et 12e issus du couvercle 4 et du rabat 13 issu de la base 3. La partie gauche 4b de couvercle peut comporter un tenon 19a qui est destiné, lors de l'engagement du couvercle 4 dans la base 3, à être inséré dans une découpe 24a qui prolonge sensiblement la ligne de pliage entre la paroi gauche 3d de base 3 et la paroi arrière 3d de base 3. De même, un tenon 19b peut être présent sur la paroi droite 4c de couvercle 4, et est destiné à être inséré dans une découpe 24b présente sur la ligne de pliage qui sépare la paroi droite 3c de base 3 et la paroi principale 16a du rabat de collage 16. Ces tenons 19a et 19b ont pour fonction de guider l'engagement du couvercle 4 dans la base 3 et peuvent permettre d'éviter la présence des deux points de colle 23a et 23b La figure 2 est une vue en perspective de la mise en forme de la première boîte 1 issue du flan 10 de la figure 1, la figure 3 étant une vue en coupe III -. III d'un détail de la boîte 1 représentée sur la figure 2. La vue en perspective est effectuée depuis la paroi arrière 3d. Sur la figure 2, la boîte 1 a été montée (ou dressée) à partir du flan 10 de la figure 1, de façon explicitée ci-après. La fermeture de la base 3 s'est effectuée par le collage du rabat de collage 16a sur la paroi arrière 3d et par collage des rabats attenants, puis les rabats 9d et 9a, puis 9b et 9c, ont été rabattus de façon à former le fond 9 de la boîte 1. Le maintien de ce fond 9 a été effectué par exemple par collage. C'est à ce moment du montage que des marchandises (non représentées) peuvent être posées sur le fond 9 de la boîte 1. Ensuite, le couvercle 4 est engagé dans la base 3 par rupture des points d'arrachage 21 et 21b, glissement des pattes de solidarisation 22a et 22b, après rupture de leur point d'attache, qui ont été fixées sur la parois respectives 3b et 3c par collage par les points de colle 23a et 23b, et pliage du volet 7, la partie 7a venant s'appliquer contre la paroi avant 3a et étant collée par la bande de collage 7e, et la partie 7b venant s'appliquer contre la partie 7a. Les lignes 7f et 7h ont été précassées lors de cet engagement. De façon particulière avantageuse selon l'invention, pour la fermeture de la base 3 puis de la boîte 1, ce sont non seulement les parties de paroi arrière , à savoir la partie 16a de rabat et la paroi arrière 3d, qui sont collées ensemble, mais ce sont aussi les rabats attenants à la paroi arrière 3d qui sont collés, à savoir la partie 16b de rabat et le rabat 13 attenant à la paroi arrière 3d, et la partie 16c de rabat et le rabat 9d du fond 9 attenant à la paroi arrière 3d. On obtient ainsi la boite 1 telle que représentée sur la figure 2 sur laquelle on distingue la base 3, le couvercle 4, la partie supérieure formée d'une partie 12 comportant les rabats 12a, 12b et 12e et du rabat 13. Le trou d'arrachage 18 associé à la ligne de rupture 17 est présent sur la paroi arrière 3d. La coupe III -. III montre un détail du repliage du volet (7a, 7b). On y distingue dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur de la boîte 1, trois parties superposées, à savoir : la paroi avant 4a du couvercle 4 reliée dans un même plan à la partie 7b du volet, la partie 7a du volet, dans un plan parallèle au plan précédent, et la paroi avant 3a, dans un plan parallèle aux plans précédents. Les trois parties ainsi superposées peuvent être collées ensemble. Dans le cas représenté ici, la paroi avant 3a de couvercle 3 et la partie 7a de volet sont collées ensemble par la bande de collage 7e. La figure 3 montre aussi la paroi 4c de couvercle 4 et la paroi droite 3c de base 3. La figure 4 est une vue en perspective du début de séparation de la boîte 1 de la figure 2. On voit que, par introduction manuelle dans le trou d'arrachage 1.8 et tirage vers le haut, la ligne de rupture 17 a cédé, ce qui a permis de dégager le couvercle 4 de la paroi arrière 3d, la paroi avant de boîte (3a, 4a) formant charnière. La paroi arrière 3d s'est séparée en une partie 3d' qui reste attachée à la base 3, et une partie 3d" qui reste attachée au couvercle 4. Le pli 7d permet de dégager les parois gauche et droite 4b et 4c. La figure 5 est une vue en perspective de la fin de la séparation de la boîte 1 de la figure 2. On voit que l'arrachage s'effectue au niveau de la paroi avant 3a, par les lignes de rupture 7f et 7h, le maintien en position de la paroi avant 3a et de la partie 7a de volet 7 pouvant être effectué à ce niveau par les marchandises qui ont pu être emballées dans la boîte 1 lors de son montage. Le couvercle 4 est enlevé, la partie 7b de volet lui restant attachée. On obtient ainsi finalement, ainsi que le montre la figure 6, une base 3 issue de la boîte 1 de la figure 2. Ladite barquette (ou plateau) 3 comporte la paroi arrière 3d', la paroi droite 3c, la paroi gauche 3b, et la paroi avant 3a. On distingue sur la figure 6 le fond 9 comportant les rabats 9a, 9b, 9c et 9d, ainsi qu'une partie du rabat de collage 16e. La paroi arrière 3d' comporte aussi la partie principale 16a du rabat de collage 16. La visibilité derrière la barquette 3 est bonne, par le fait que la partie 3d" de la paroi arrière 3d a été enlevée par arrachage du couvercle 4. La figure 7 est une vue en plan d'un second flan 20 de carton ondulé destiné à la réalisation d'une seconde boîte 2 selon l'invention. Ce flan 20 et cette boîte 2 comportent des éléments, proches de ceux du flan 10 et de la boîte 1. Par conséquent, dans la suite de la description, on se référera surtout aux différences par rapport au mode de réalisation précédent. Sur la figure 7, on distingue une base 5 comportant une paroi gauche 5b, une paroi avant 5a, une paroi droite 5c, et une paroi arrière formée de deux parties 5da, rattachée à la paroi gauche 5b, et 5db, rattachée à la paroi droite 5c. A chacune de ces parties est articulé respectivement un rabat 1 lb, 11 a, 11c, 11 da et 11db. Le couvercle 6 est formé des parois gauche 6b, avant 6a, et droite 6c, chaque paroi étant articulée à un rabat respectivement 14b, 14a, 14c. Les parties 5da et 5db de paroi arrière sont elles-mêmes reliées à des rabats supérieurs 15da et 15db. Un fond 11 de boîte 2 issue du flan 20 pourra être formé à partir des rabats 11 a, 1 lb, 11c et 11d. Une partie supérieure (14,15) de boîte 2 issue du flan 20 pourra être formée à partir des trois rabats 14a, 14b et 14c issus du couvercle 6 et du rabat 15 issu de la base 5. Des points de collage 28a et 28b sont présentes respectivement sur les parois gauche 6b et droite 6c du couvercle 6. Ils sont destinés à être collés, lors de l'engagement du couvercle 6 dans la base 5 de la boîte 2 issue du flan 20, sur un papier présent sur la face interne d'une découpe respectivement 28c et 28d, pratiquée respectivement dans la paroi droite 5b de base 5 et dans la paroi gauche 5c de base 5. La base 5 et le couvercle 6 sont reliés, selon l'invention, par un volet 8 qui relie la paroi avant 5a de base 5 et la paroi avant 6a de couvercle 6. Ce volet 8 est composé de deux parties, la partie 8g et la partie 8h. La partie 8h est attenante à la paroi avant 6a de couvercle 6 et est articulée par une ligne de pliage 8a, qui est perpendiculaire aux lignes de pliage entre parois adjacentes, à ladite paroi avant 6a. La ligne de pliage 8a sert, lors de la séparation de la base 5 et du couvercle 6, à faciliter un mouvement vers l'avant du couvercle 6 pour dégager les parois gauche et droite 6b et 6c afin de pouvoir provoquer un mouvement d'arrachage parallèles à la paroi avant 5a de base 5. La partie 8g du volet 8 est reliée à la partie 8h du volet 8 par une ligne de rupture 8d sensiblement parallèle à la ligne de pliage précédente. En outre, la partie 8h du volet 8 est reliée par une ligne de pliage 8c parallèle aux lignes de pliages précédentes à la partie 5a de base 5. Lors de l'engagement du couvercle 6 dans la base 5, la partie 8h du volet 8 selon l'invention, formé entre la ligne de pliage 8c et la ligne de rupture 8d, est rabattu et fixé par la colle présente sur la bande de collage 8e à la paroi centrale 5a, la partie 8g venant s'appliquer contre la partie 8h, les lignes de rupture 27a et 27b présentes entre la base 5 et le couvercle 6 ayant cédé et permettant ainsi cet engagement. Les points de collage 28a et 28b sont collés sur le papier présent sur la face interne d'une découpe respectivement 28c et 28d pratiquée respectivement dans la paroi droite 5b de base 5 et dans la paroi gauche 5c de base 5. La paroi arrière, formée des parties 5da et 5db, fixées ensemble, par exemple par collage, comporte des lignes de rupture respectivement 26a et 26b, qui articulent le rabat 15db et la paroi 5db, et 26'a, qui articule le rabat 15da et la paroi 5da, un trou 25' associé à la ligne de rupture 26'a, et un trou d'arrachage prédécoupé et non ouvert 25, associé aux lignes de rupture 26a et 26b. La paroi arrière (5da, 5db) est sensiblement ainsi collée au niveau de son milieu (en largeur). De façon particulière avantageuse selon l'invention, pour la fermeture de la base 5 puis de la boîte 2, ce sont non seulement les parties de paroi arrière , à savoir les parties 15da et 15db de paroi arrière, qui sont collées ensemble, mais ce sont aussi les rabats attenants à la paroi arrière (5da,5db) qui sont collés, à savoir les parties 15da et 15db, et les parties 11da et 11db. La figure 8 est une vue en perspective de la mise en forme de la seconde boîte 2 :issu du flan 20 de la figure 7. On distingue sur cette boîte 2 la partie supérieure 14 formée des rabats 14a, 14b et 14e et du rabat 15, le couvercle 6 ainsi que la paroi arrière (5da, 5db) de la base 5. La paroi arrière (15da, 5db) est ainsi collée sensiblement au niveau de son milieu. Pour la séparation de la boîte 2, on procède de la même façon que pour le mode de réalisation précédent. Par introduction manuelle dans les trous d'arrachage 25 et 25', et tirage vers le haut, les lignes de rupture 26'a, 26a et 26b cèdent, ce qui permet de dégager le couvercle 6 de la paroi arrière (5da,5db), la paroi avant (6a, 5a) formant charnière. La paroi arrière 5d se sépare en deux parties; une partie qui reste attachée à la base 5, et une partie qui reste attachée au couvercle 6. Le pli 8a permet de dégager les parois gauche et droite 6b et 6c. Puis l'arrachage s'effectue au niveau de la paroi avant 5a, par la ligne de rupture 8d, le maintien en position de la paroi avant 5a et de la partie 8h de volet 8 pouvant être effectué à ce niveau par les marchandises qui ont pu être emballées dans la boîte 2 lors de son montage. Le couvercle 6 est enlevé, la partie 8g de volet lui restant attachée. On obtiendra ainsi finalement une barquette (ou plateau) 5 issue de la boîte 2. La boîte 1 ou 2 selon l'invention, que ce soit dans le mode de réalisation des figures 1 à 6, ou dans le mode de réalisation des figures 7 et 8, est donc avantageusement solide, extrêmement simple et facile à mettre en oeuvre, d'un coût faible, et favorise l'extraction et l'exposition en vente des marchandises qui y peuvent y être conditionnées
Boîte (1) d'emballage en carton, présentant quatre parois latérales (3b,3d), un fond et une partie supérieure (12,13), et comprenant une base (3) comportant paroi avant, paroi droite, paroi gauche (3b) et paroi arrière (3d), et formant plateau, et un couvercle (4) présentant paroi avant, paroi droite et paroi gauche (4b), et maintenu dans la base (3), caractérisée en ce que :● La paroi avant de base (3) et la paroi avant du couvercle (4) sont articulées grâce à un volet comportant une ligne de rupture,● La base (3) est fermée sur ses parois latérales par au moins un moyen de fixation de la paroi arrière (3d), et● Le couvercle (4) est séparable de la base (3) par traction à partir d'une ligne de rupture (17) de la paroi arrière (3d).Barquette (3) associée et flan en une seule pièce associé à la boîte (1).
1. Boîte (1,2) en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour l'emballage de marchandises, la boîte (1,2) comprenant une base (3,5), à partir de laquelle est formé un plateau de présentation, et un couvercle (4,6) engagé et apte être maintenu dans la base (3,5) et au-dessus de marchandises, le couvercle (4,6) pouvant être séparé de ladite base (3,5) par traction, la boîte (1,2) présentant quatre parois latérales (3a,3b,3c,3d ; 5a,5b,5c,5da,5db) de boîte, un fond (9,11) et une partie supérieure (12,13 ; 14,15), le couvercle (4,6) et la base (3,5) présentant une zone dans laquelle le couvercle (4,6) et la base (3,5) se recouvrent l'un l'autre, la base (3,5) comprenant quatre parois latérales (3a,3b,3c,3d ; 5a,5b,5c,5da,5db) deux à deux sensiblement parallèles dont une paroi avant (3a,5a), une paroi droite (3c,5c), une paroi gauche (3b,5b) et une paroi arrière (3d,5da,5db), et le couvercle (4,6) présentant trois parois latérales (4a,4b,4c ; 6a,6b,6c), dont une paroi avant (4a,6a), une paroi droite (4c,6c) et une paroi gauche (4b,6b), lesdites parois latérales de couvercle (4a,4b,4c ; 6a,6b,6c) s'étendant de façon pliable à partir des côtés respectifs des parois latérales (3a,3b, 3c ; 5a,5b,5c) de la base (3,5), ladite boîte (1,2) étant caractérisée en ce que : • La partie supérieure de la paroi avant (3a,5a) de la base (3,5) et la partie inférieure de la paroi avant (4a,6a) du couvercle (4,6) sont articulées entre elles sensiblement sur toute leur largeur grâce à au moins un volet (7; 8) articulé sur deux côtés opposés par deux lignes de pliage (7c,7d ; 8a,8c) sensiblement parallèles, le volet (7; 8) comportant au moins une ligne de rupture (7h,7g ; 8d) sensiblement sur toute sa largeur, • La base (3,5) est fermée sur ses parois latérales (3a,3b,3c,3d ; 5a,5b,5c,5da,5db) par au moins un moyen de fixation au niveau de la paroi arrière (3d,5da,5db) de la base (3,5), de préférence sur toute la hauteur de ladite paroi arrière (3d,5da,5db), de façon encore plus préférée sur toute la hauteur de ladite paroi arrière (3d,5da,5db) et de rabats (13,16b, 9d,16c ; 15da,15db, 11 da, l l db) attenants, par exemple par collage d'un rabat de collage (16), qui est une partie de paroi arrière, et qui est articulé par une ligne de pliage à une des faces latérales (3c) sur une autre des faces 35 latérales (3d), et • Le couvercle (4,6) est apte à être séparé de ladite base (3,5) par traction à partir d'au moins une ligne de rupture (17 ; 26a,26'a,26b) de la paroi arrière (3d,4d), ladite ligne de rupture (17 ; 26a,26'a,26b) étant de préférence reliée au moins à un trou d'arrachage (18 ; 25). 2. Boîte (1,2) selon la 1, tel que au moins une (7d,8a) des lignes de pliage (7c,7d ; 8a,8c) du volet (7; 8), de préférence la ligne de pliage (7d, 8a) entre ledit volet (7 ; 8) et la paroi avant (4a,6a) du couvercle (4,6), sert à dégager le couvercle (4,6) de la base (3,5) lors de la séparation par traction. 3. Boîte (1,2) selon l'une des 1 ou 2, tel que le maintien du couvercle (4,6) dans la base (3,5) s'effectue au niveau de la paroi avant ou arrière par au moins un moyen de fixation, par exemple par collage (7e,8e) et/ou par insertion d'ergot(s) (19a,19b) dans au moins une découpe (24a,24b), ledit ergot (19a,19b) étant présent sur au moins une (3b,3c) des parois latérales (3a,3b,3c,3d) de la boîte (1). 4. Boîte (1,2) selon l'une des 1 à 3, telle que chacune des parois (3b,3c ; 5b,5c) droite et gauche (4b,4c ; 6b,6c) de couvercle (4,6) est fixée à chacune des parois droite et gauche (4b,4c ; 6b,6c) de base (3,5) associée par au moins une, de préférence une seule, patte de solidarisation (22a,22b) apte à se déliter lors de la séparation par traction. 5. Boîte (1,2) selon la précédente, telle que ladite patte comporte au moins un moyen de rupture qui est choisi parmi une ligne de rupture ou une bande d'arrachage. 6. Boîte (1,2) selon la 4, telle que ladite patte de solidarisation (22a,22b) est fixée lors de l'engagement sur la paroi associée de la base (3,5) par au moins un moyen de collage (23a,23b), ledit moyen de collage étant apte à se rompre lors de la séparation par traction. 7. Boîte (1,2) selon l'une des 1 à 6, telle que le trou d'arrachage (18,25) est un trou prédécoupé et non ouvert (18), ou bien un trou ouvert ou délité (25) lors du montage de la boîte (1,2). 8. Boîte (1,2) selon l'une des 1 à 7, telle que la ligne de rupture (17 ; 26a,26'a,26b) de la paroi arrière (3d,5d) est située sensiblement dans la partie supérieure de ladite paroi arrière (3d,5d) et traverse ladite paroi arrière (3d,5d) sensiblement en largeur. 9. Boîte (1,2) selon l'une des 1 à 8, telle que le fond (9,11) comporte au moins quatre rabats (9a,9b,9c,9d ; l la, l lb, l lc, l ld) issus du couvercle (4,6), et la partie supérieure (12,13,14,15) comporte au moins trois rabats (12a,12b,12c ; 14a,14b,14c) issus du couvercle (4,6) et au moins un rabat (13,15) issu de la base (3,5). 10. Base (3,5) formant barquette obtenue après séparation par traction à partir d'une boîte (1,2) selon l'une des 1 à 9. 11. Flan (10,20) pour boîte (1,2) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est formé en une seule pièce. 12. Flan (10,20) pour boîte (1,2) selon l'une des 1 à 9, tel qu'il comporte au moins deux points d'attache (21a,21b) aptes à être rompus lors de l'engagement du couvercle (4,6) dans la base (3,5).
B
B65
B65D
B65D 5
B65D 5/54,B65D 5/20,B65D 5/66
FR2901955
A1
APPAREIL MENAGER POUR LE CHAUFFAGE DE LIQUIDE
20,071,207
La présente invention concerne un appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide, comportant un réservoir contenant le liquide à chauffer, tel qu'une bouilloire. La présente invention relève du domaine des appareils électroménagers domestiques comportant un réservoir qui tient lieu d'enceinte contenant le liquide à chauffer. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Le terme bouilloire désigne en général un appareil électroménager à usage domestique comportant un réservoir destiné à contenir le liquide à chauffer. Les bouilloires comprennent en outre un élément chauffant présentant un élément résistif généralement situé au fond du réservoir. Lorsqu'il est alimenté en courant électrique, cet élément résistif peut chauffer par effet Joule le liquide contenu dans le réservoir. Les bouilloires électriques se caractérisent généralement par la faible puissance électrique qu'elles mettent en oeuvre, typiquement inférieure à 3000 W, et par leur contenance relativement faible, typiquement inférieure à 2,5 L. Le plus souvent, de telles bouilloires électriques sont utilisées pour porter à ébullition de l'eau, le plus rapidement possible et à raison de plusieurs fois par jour. Les bouilloires doivent donc, à l'instar des autres appareils électroménagers grand public, être robustes, efficaces et bon marché. Or, les bouilloires connues de l'art antérieur ne sont pas entièrement satisfaisantes en termes de fiabilité et/ou de coût. Tout d'abord, on connaît par exemple des bouilloires dont la partie inférieure intègre, sous la coupelle métallique destinée à transmettre la chaleur émise par la piste résistive, un sous-ensemble complet regroupant tous les composants nécessaires aux fonctions de chauffage, de régulation, de sécurité, de connexion et de commande. 2 2901955 Pour la connexion avec la source d'énergie électrique, de tels sous-ensembles comprennent généralement des connecteurs électromécaniques qui sont des pièces complexes, donc coûteuses. 5 De plus, tous ces composants doivent être placés à une certaine distance de l'élément chauffant, ce qui engendre un encombrement non négligeable. En outre, la fonction de régulation ou de détection de l'ébullition est souvent assurée par un composant dit bilame qui coupe le circuit d'alimentation électrique de l'élément 10 chauffant par différence de dilatation entre les deux métaux qui le composent. Or, pour permettre aux bilames de jouer leur rôle, il est nécessaire d'aménager un canal susceptible de les mettre en contact avec la vapeur d'eau produite à partir de l'ébullition du liquide contenu dans le réservoir. Un tel aménagement est de nature à obérer les coûts de production, donc le prix de revient d'une telle bouilloire. De plus, 15 la précision des éléments bilame est relativement limitée, c'est-à-dire que l'arrêt du chauffage par ces éléments intervient à des instants variables. Plus récemment, on a remplacé cet élément bilame par un composant électronique thermométrique, c'est-à-dire apte à mesurer l'élévation de température 20 lors du chauffage, du type résistance à coefficient de température négatif (C.T.N.) ou du type thermostat. On entend par composant thermométrique un composant délivrant un signal électrique susceptible d'évoluer avec la température de son environnement. 25 Cependant, si de tels composants électroniques sont effectivement supérieurs aux éléments bilame en termes de durée de vie et de précision de mesure de la température, la position de tels composants au niveau de l'élément chauffant pose cependant des problèmes dans les bouilloires de l'art antérieur. Ainsi, comme de tels composants électroniques sont capables de supporter des températures relativement 30 importantes, ils sont positionnés près de la piste résistive de l'élément chauffant, c'est-à-dire à proximité d'une zone propice à la formation de tartre. En général, les composants thermométriques précités ont pour fonction de mesurer une température représentative de la température du liquide chauffé, mais ils ne mesurent pas directement la température du liquide. Au contraire, ces composants thermométriques mesurent plutôt la variation de la température de la piste résistive 5 qui, elle, représente indirectement la température du liquide chauffé. En effet, tant que le liquide est en chauffe, la piste résistive présente une température en augmentation. Lorsque le liquide est à ébullition, c'est-à-dire que sa température ne varie plus, la dissipation d'énergie calorifique de la piste résistive 10 vers le liquide se ralentit et, par conséquent, la température de la piste résistive commence à stagner. C'est la détection de cette stagnation par le circuit de régulation qui entraîne la coupure de l'alimentation de l'élément chauffant par le circuit de commande. 15 Cependant, la couche de tartre qui se forme, au fur et à mesure des cycles de chauffage, sur la coupelle transmettant la chaleur au liquide tend à isoler thermiquement la piste résistive du liquide chauffé. Par conséquent, au fur et à mesure de l'entartrage de la bouilloire, la température au niveau de la piste résistive, c'est-à-dire celle mesurée par les composants thermométriques précités, tend à être 20 moins représentative de la température du liquide chauffé. Or, cette dérive peut provoquer un allongement ou un raccourcissement de la durée du chauffage à ébullition du liquide, ce qui n'est pas satisfaisant pour l'utilisateur. En effet, soit la consommation électrique de sa bouilloire va augmenter à cause de la durée excessive de chauffage, soit le liquide n'atteint plus la 25 température cible, par exemple 100 C dans le cas de l'ébullition. Dans le pire des cas, une dérive excessive conduit à la destruction d'un élément de sécurité associé à l'élément chauffant, tel qu'un thermofusible, et, partant, à l'arrêt définitif de la bouilloire. La présente invention a donc pour but de supprimer, ou tout au moins de limiter fortement, les erreurs de mesure de la température d'un élément chauffant lors 30 4 2901955 de son entartrage, et de s'affranchir par conséquent de toute dérive dans la régulation de la température du liquide chauffé. Outre le manque de fiabilité, la présente invention a également pour but de 5 remédier aux autres inconvénients des bouilloires de l'art antérieur, notamment en termes de facilité de production, donc de coût et d'encombrement. OBJET DE L'INVENTION 10 La présente invention concerne. donc un appareil électrique ménagé pour le chauffage du liquide, dont la régulation de température ne dépend pas de l'entartrage de l'élément chauffant, dont la conception permet une production facile et bon marché et dont l'implantation des composants électriques peut être réalisée avec un encombrement réduit. 15 La présente invention vise un appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide comportant un réservoir destiné à contenir le liquide à chauffer, un élément chauffant présentant au moins une piste résistive réalisée par sérigraphie sur une plaque électriquement isolante solidaire d'une fraction dudit réservoir, et un dispositif 20 de contrôle de l'alimentation électrique dudit élément chauffant. Ce dispositif de contrôle comporte une pluralité de composants électroniques parmi lesquels se trouvent au moins un composant thermométrique, un composant de commutation apte à ouvrir et à fermer le circuit d'alimentation électrique dudit élément chauffant et un composant de commande destiné à piloter ledit composant de 25 commutation en fonction des signaux issus dudit composant thermométrique. Selon l'invention, cet appareil se caractérise en ce qu'au moins ce composant thermométrique est implanté sur ladite plaque isolante au sein d'une région exempte de piste résistive, cette région étant entourée d'une zone périphérique exempte de piste résistive et de composants électroniques. 30 Autrement dit, le composant thermométrique se trouve implanté à distance de la piste résistive. Ainsi, le composant thermométrique mesure la température de la plaque isolante en une région dont la température est plus influencée par la température du liquide que par celle de la résistance chauffante. Dans la suite de la description, on désignera par plaque électriquement isolante , une plaque qui n'est pas forcément isolante électriquement dans son intégralité, mais qui est isolante électriquement au moins sur la face qui reçoit la piste résistive. Il peut ainsi s'agir d'une plaque métallique, typiquement en acier inoxydable employé pour ses propriétés de compatibilité alimentaire, revêtue d'une couche d'émail ou analogue sur sa face destinée à recevoir la piste résistive. Il peut également s'agir d'une plaque à base d'un matériau isolant électriquement, typiquement à base de céramique ou de verre, sur laquelle peut être directement sérigraphiée la piste résistive. Cette même plaque peut, le cas échéant, être recouverte sur sa face au contact du liquide, d'une couche compatible pour le contact alimentaire. Cette couche peut par exemple être à base d'acier inoxydable. En pratique, la zone périphérique peut présenter une largeur telle que la température maximale de l'un quelconque de ses points, en particulier au niveau du composant thermométrique, reste inférieure à 105 C lorsque du liquide est présent dans le réservoir. Ainsi, le composant peut être situé au niveau d'une région qui s'entartre relativement peu. Selon une forme de réalisation de l'invention, la zone périphérique peut présenter une largeur supérieure ou égale à 5 mm. Cela permet de limiter la température de la région où est implanté le composant thermométrique. Pratiquement, les principaux composants électroniques du dispositif de 30 contrôle peuvent être tous implantés au sein de la région caractéristique. Ceci permet de diminuer l'encombrement occupé par les composants électroniques du dispositif de contrôle. 6 2901955 Selon une autre caractéristique pratique de l'invention, la superficie de ladite région peut représenter au moins 10% et plus particulièrement au moins 15% de la superficie totale de la plaque isolante. 5 Cela permet d'assurer une température relativement froide au niveau de cette région, ce qui contribue au bon fonctionnement des composants électroniques qui y sont implantés. Selon une forme de réalisation pratique de l'invention, le composant 10 thermométrique peut être implanté dans la portion centrale de la plaque isolante. Cela permet notamment de mesurer une température représentative de la température du liquide an chauffe. 15 De manière pratique, le composant thermométrique peut être monté en surface sur la face de la plaque isolante sur laquelle s'étend la piste résistive. Cette caractéristique permet de faciliter la fabrication de l'appareil, d'en diminuer l'encombrement et donc le prix de revient. 20 En pratique, le composant thermométrique peut être une thermistance présentant une résistance variant en fonction de la température de la plaque isolante située au niveau de ladite région. Un tel composant permet de mesurer des températures avec une précision, une étendue de mesure et une réactivité adaptée au cycle de chauffage de l'appareil. 25 Pratiquement, la thermistance peut être de type résistance à coefficient de température négatif. Un tel composant présente un signal facilement exploitable pour piloter le composant de commutation. Selon une autre forme de réalisation également avantageuse de l'invention, l'appareil électrique ménager peut comporter un deuxième composant thermométrique implanté sur ladite plaque isolante à proximité de la piste résistive. 7 2901955 Ce deuxième composant thermométrique peut donc, contrairement au premier, se trouver implanté au niveau d'une région de l'élément chauffant qui s'entartre relativement facilement. Par conséquent, en comparant la température mesurée par ce 5 deuxième composant thermométrique avec celle mesurée par le premier, on peut déterminer le niveau d'entartrage de l'appareil. Surtout, ce deuxième composant thermométrique permet de détecter un enclenchement de bouilloire sans eau dans le réservoir, fonctionnement dit "marche à sec", susceptible d'entraîner une élévation rapide de température des pistes chauffantes jusqu'à leur destruction. 10 En pratique, l'appareil peut comporter un circuit d'avertissement apte à délivrer une information visuelle ou sonore lorsque l'écart entre les températures mesurées par les deux composants thermométriques dépasse un seuil prédéterminé. 15 Par ailleurs, la présente invention concerne également un procédé, dont la mise en oeuvre est simplifiée, de fabrication d'un appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide. Un tel procédé permet de produire de tels appareils électriques à coût réduit. 20 Le procédé objet de l'invention est destiné à la fabrication d'un appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide comportant un réservoir destiné à contenir le liquide à chauffer, ce réservoir comportant un élément chauffant comprenant une plaque isolante. Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes consistant à : - réaliser de façon automatisée une piste résistive par sérigraphie sur la plaque 25 isolante ; ù revêtir de façon automatisée cette plaque isolante d'au moins une couche de protection ; réaliser de façon automatisée un dispositif de contrôle comportant une pluralité de composants électroniques parmi lesquels se trouvent au moins un composant 30 thermométrique, un composant de commutation apte à ouvrir ou à fermer le circuit d'alimentation électrique de l'élément chauffant et un composant de commande pilotant ce composant de commutation en fonction des signaux issus du composant thermométrique, les composants électroniques étant reliés par des pistes électriquement conductrices également réalisées de façon automatisée ; Le procédé objet de l'invention se caractérise en ce qu'au moins le composant thermométrique est implanté sur ladite plaque isolante au sein d'une région exempte de piste résistive, ladite région étant entourée d'une zone périphérique exempte de piste résistive et de composants électroniques. En pratique, ces composants électroniques peuvent être tous implantés de façon 10 automatisée au sein de ladite région. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non 15 limitatif, à l'appui des figures annexées. La figure lest une représentation schématique en perspective sommaire de certaines des parties électriques d'un appareil conforme à l'invention. 20 La figure 2 est une représentation schématique en coupe du corps incluant le réservoir d'un appareil électroménager domestique conforme à l'invention. MODE DE REALISATION DE L'INVENTION 25 La figure 1 illustre donc les parties électriques d'un appareil électroménager domestique conforme à une forme de réalisation de l'invention et illustré par la figure 2.De manière classique, comme le montre la figure 2, le fond de la bouilloire présente une coupelle 20 globalement en forme de disque, mais qui pourrait également revêtir d'autres formes sans pour autant sortir du cadre de cette invention. 30 La coupelle 20 est ici constituée d'une armature métallique 21 plane qui est solidarisée sur les parois 24, généralement en matière plastique, de la bouilloire au niveau du fond du réservoir composant la bouilloire. La solidarisation de la coupelle 20 est usuellement réalisée au moyen d'une collerette (non représentée) issue de l'emboutissage et prévue sur le pourtour de l'armature métallique 21. Pour éviter de trop échauffer les parois 24 en matière plastique, la coupelle 20 peut présenter sur sa périphérie un élément ou une géométrie, par exemple une couronne tronconique, apte à générer un gradient thermique limitant la température de la collerette. En l'occurrence, la coupelle est constituée d'une plaque plane chauffante 2 10 tenue de manière étanche entre deux bagues périphériques supérieure 28 et inférieure 29 elles-mêmes serrées par une jupe inférieure 27 de fixation prolongeant la paroi extérieure de la bouilloire. L'armature métallique 21 est constituée d'un métal compatible avec les 15 exigences sanitaires et alimentaires, tel qu'un acier inoxydable. L'acier inoxydable peut en outre être sélectionné en fonction de sa vitesse d'entartrage, de manière à retarder et à limiter la formation de tartre. La coupelle 20 ainsi solidarisée se présente donc avec la face munie des 20 composants tournée vers le bas. De plus et de manière classique, le fond de la bouilloire est apte à être couplé à un socle pour l'alimentation électrique. La figure 1 représente la face sèche de la coupelle située généralement au fond du réservoir comportant la bouilloire. Cette face est dite sèche par 25 opposition à la face qui se trouve en contact avec le liquide à chauffer. En effet, l'autre face de la coupelle, ou face supérieure , est en contact avec le liquide et peut donc être dénommée face humide de la plaque isolante 2. La face humide est généralement constituée du métal formant l'armature métallique 21 de manière à transmettre l'énergie calorifique au liquide à chauffer sur toute la surface de la 30 coupelle 20. Sur la face sèche , comme le montre la figure 1, se trouve un élément chauffant présentant une piste résistive 1 réalisée sur une plaque électriquement isolante 2. Par plaque électriquement isolante , on entend, dans le cadre des figures 1 et 2, une plaque comportant un revêtement électriquement isolant déposé sur l'armature métallique 21 composant la coupelle 20. En l'occurrence, la plaque électriquement isolante 22 présente une ou plusieurs couches d'émail recouvrant la face inférieure de l'armature métallique 21 composant la coupelle 20. L'épaisseur et la nature des couches d'émail, à l'instar de celles des autres matériaux susceptibles de composer la coupelle 20, sont sélectionnées de manière àtransmettre convenablement au liquide à chauffer l'énergie calorifique dégagée par effet Joule au niveau de la piste résistive 1. En d'autres termes, s'ils sont électriquement isolants, les matériaux de la coupelle 20 n'en sont pas moins de relativement bons conducteurs thermiques. Alternativement à cette forme de réalisation de la coupelle 20, on peut prévoir de constituer l'armature de la coupelle en un matériau électriquement isolant, telle qu'une céramique ou du verre. Pour cela, on peut prévoir d'employer un matériau compatible avec les exigences sanitaires et alimentaires, ou encore de revêtir un matériau électriquement isolant d'un film présentant cette compatibilité. De plus, on peut prévoir de réaliser le reste du réservoir, et notamment les parois, en verre, ce qui permet notamment une bonne relative isolation thermique et un contrôle visuel de l'état du liquide en chauffe. Au niveau de la portion centrale de la plaque isolante 2, se trouve un dispositif de contrôle de l'alimentation électrique de l'élément chauffant composé de plusieurs composants électroniques. Ces composants électroniques comprennent notamment un composant thermométrique 9, en l'occurrence une résistance à coefficient de température négatif (C.T.N.), un composant de commutation 11 apte à ouvrir et à fermer le circuit d'alimentation électrique de l'élément chauffant, ainsi qu'un composant de commande 6 destiné à piloter le composant de commutation 11 en fonction des signaux issus du composant thermométrique 9. Dans l'exemple de la figure 1, le composant thermométrique est donc une résistance à coefficient de température négatif (C.T.N.), mais il pourrait s'agir d'un autre composant électronique à condition que celui- ci soit apte à délivrer un signal électrique susceptible d'évoluer avec la température de son environnement et apte à supporter des cycles de montée à une température élevée, typiquement comprise entre 100 C et 125 C. Ainsi, le composant thermométrique 9 pourrait être constitué par un microcontrôleur, et notamment le microcontrôleur assurant la commande de l'alimentation de la piste résistive. En effet, la fréquence d'horloge de certains 10 microcontrôleurs varie en fonction de la température de son environnement, c'est-à- dire de. son voisinage. Cette construction permet de réduire le nombre de composants électroniques nécessaires. Le composant de commutation 11, qui joue par définition le rôle d'élément de 15 coupure de l'alimentation électrique, est un triac dans l'exemple de la figure 1. Il pourrait cependant s'agir d'un autre composant électrique assurant cette fonction, comme par exemple un relais. De même, le composant de commande 6 pilotant le triac 11 est ici illustré par 20 un microcontrôleur. Néanmoins, là encore, il est possible d'employer un autre composant pour piloter le composant de commutation 11 sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Conformément à l'invention, le composant thermométrique 9 est implanté sur 25 la plaque isolante 2 au sein d'une région exempte de piste résistive 1. De plus, cette région, matérialisée sur la figure 1 par un trait sombre épais, est entourée d'une zone périphérique qui est également exempte de piste résistive 1 et de composant électronique. Ainsi, cette zone périphérique est une sorte de no man's land ou de désert électronique. 30 Par conséquent, le composant thermométrique 9 se trouve implanté à distance de la piste résistive 1. Il ne se trouve donc pas à proximité immédiate des zones de la 12 2901955 coupelle où le tartre va se déposer de façon relativement importante, au fur et à mesure des cycles de chauffage. Ainsi, avec un appareil construit selon l'invention, l'entartrage de la coupelle 5 ne peut pratiquement pas entraîner, pour une même température réelle du liquide, de dérive du signal délivré par le composant thermométrique 9. En d'autres termes, le composant thermométrique mesure la température du liquide le plus directement possible, sans avoir à passer par une mesure intermédiaire elle-même corrigée par interpolation selon un étalonnage préétabli. Par ailleurs, l'utilisation d'un composant électronique pour mesurer la température du liquide chauffé, permet de supprimer le canal d'amenée de vapeur utilisé antérieurement pour détecter l'ébullition du liquide. Dans le cas où on utilise une résistance variable de type à coefficient de température négatif, on peut en outre obtenir une meilleure précision dans la mesure de la température du liquide. En d'autres termes, le composant thermométrique 9 est implanté sur la plaque isolante 2 au sein d'une région que l'on peut qualifier de froide relativement aux températures qui règnent à proximité des pistes résistives. En effet, compte tenu de la convexion thermique qui se produit au sein du liquide et de la conduction thermique qui se produit dans la coupelle, la température de la région froide s'élève légèrement au-dessus de la température du liquide, notamment lors de l'ébullition. Ainsi, dans le cas de l'eau, la température à ébullition est de 100 C, tandis que la température maximale de la région froide est comprise entre 80 C et 105 C. En cas d'absence de liquide, bien évidemment, l'énergie calorifique émise par la piste résistive 1 est moins bien dissipée, si bien que la région froide peut dépasser les 105 C. Mais dans un tel cas, on peut prévoir un élément de sécurité thermique, tel qu'un fusible, pour arrêter l'alimentation électrique. En pratique, la zone périphérique présente une largeur d'au moins 5 mm exempte de piste résistive (1) et de composants électroniques. Elle constitue ainsi un 13 2901955 no man's land ou un désert électronique délimitant la région froide de la plaque isolante 2. Dans l'exemple de la figure 1, tous les composants électroniques du dispositif 5 de contrôle sont implantés au sein de cette région froide, ce qui permet de leur garantir une durée de vie minimale. Par ailleurs, la superficie de la région froide exempte de piste résistive 1 représente 15% de la superficie totale de la plaque isolante 2. Cette caractéristique permet de délimiter une région froide relativement étendue dont la température plafonne légèrement au-dessus de celle du liquide. 10 Par ailleurs, dans l'exemple de la figure 1, le composant thermométrique 9 est implanté dans la portion centrale de la plaque isolante 2. Cela permet de relever une température encore plus directement représentative du liquide chauffé et pratiquement indépendante des phénomènes de convexion thermique pouvant se 15 produire sur les bords du réservoir, donc de la coupelle. Par ailleurs, la figure 1 montre d'autres composants du dispositif de contrôle de la bouilloire, dont les fonctions sont analogues à ceux de l'art antérieur. Parmi ces composants, on trouve notamment : 20 le connecteur 3, 23 d'alimentation à la tension du secteur, par exemple sous 220 V, dont les broches sont soudées sur une couche métallique, par exemple en argent, sérigraphiée sur la plaque isolante 2 ; ù une broche de terre 4 directement soudée sur l'armature métallique de base 21, par exemple en inox, jouant le rôle de radiateur ; cette broche de terre peut être isolée 25 des broches d'alimentation par les couches d'isolant formant la plaque isolante 2 ; des résistances 5 pour l'alimentation en basse tension, par exemple sous 15 V, du circuit électronique de commande de l'appareil (au centre de la plaque isolante 2 sur la figure 1) dès qu'il est posé sur son socle ; des contacts de mise en marche 7 connectés aux entrées du microcontrôleur 6 ; 30 un fusible thermique 13 conventionnel jouant le rôle d'élément de sécurité en cas de défaut du circuit de régulation piloté par le microcontrôleur 6 ; une diode électroluminescente 12 jouant le rôle de témoin lumineux de 14 2901955 marche/arrêt et dont la lumière est canalisée vers l'extérieur de la bouilloire ; un élément de détection 10 de mise en marche à sec , c'est-à-dire en l'absence de liquide, en l'occurrence constitué également d'une thermistance à coefficient de température négatif. 5 En fonctionnement, lorsque la piste résistive 1 de l'élément chauffant est électriquement alimentée, le liquide contenu dans le réservoir s'échauffe, ce qui fait monter la température de l'environnement du composant thermométrique 9. Ainsi, lorsque l'eau est à ébullition, le microcontrôleur 6 pilote le composant de 10 commutation 11 selon le signal issu du composant thermométrique 9, de manière à ouvrir le circuit d'alimentation électrique de la piste résistive 1 et à stopper ainsi le chauffage du liquide. Le passage de l'eau à l'ébullition est déterminé par la mesure effectuée par résistance 9 à coefficient de température négatif (C.T.N.). 15 Par ailleurs, selon une forme de réalisation également avantageuse de l'invention, non représentée sur la figure 1, on peut prévoir d'implanter un deuxième composant thermométrique 8 au niveau d'une zone susceptible d'entartrage, en pratique à proximité (3 mm environ) d'une piste résistive chauffante, de manière à détecter, voire à quantifier le phénomène d'entartrage de la bouilloire. 20 En pratique, ce deuxième composant thermométrique 8 peut être le même que l'élément de détection 10 de mise en marche à sec . En effet, l'écart entre les températures mesurées par le composant 25thermométrique 9 et par ce deuxième composant thermométrique supplémentaire est fonction de l'épaisseur de la couche de tartre déposée sur la coupelle. Par conséquent, il est possible de quantifier l'entartrage de la bouilloire et, partant, d'en avertir l'utilisateur en cas de déplacement d'un seuil prédéterminé. 30 L'utilisateur peut ainsi être informé du niveau préoccupant de l'entartrage de sa bouilloire. Si la bouilloire est détartrée, une telle caractéristique permet en outre d'assurer un fonctionnement sans dérive du premier composant thermométrique puisque le peu de tartre qui pourrait éventuellement se déposer à son niveau est supprimé en temps voulu. Pour la fabrication de l'appareil objet de l'invention, on peut opérer selon un 5 procédé à la mise en oeuvre relativement automatisée, de manière à produire de tels appareils électriques à coût réduit et selon une qualité constante. Un tel procédé comprend les étapes consistant à : - réaliser de façon automatisée une couche isolante primaire sur l'armature 10 métallique 21 de base ; û réaliser de façon automatisée la piste résistive 1 par sérigraphie sur la plaque, ou couche, isolante 2 ; û réaliser de façon automatisé un circuit de pistes conductrices sur la plaque ou couche isolante 2; 15 û revêtir de façon automatisée la couche isolante 2 d'au moins une couche de protection, en ménageant des ajours aux emplacements prévus pour les connexions de composants et de connecteurs ; réaliser de façon automatisée un dispositif de contrôle comportant une pluralité de composants électroniques. 20 Parmi ces composants se trouvent notamment la résistance C.T.N. 9, un composant de commutation 11 du circuit d'alimentation de l'élément chauffant, un composant de commande 6 de la commutation en fonction des signaux la résistance C.T.N. 9 ainsi qu'une deuxième résistance C.T.N. (non représentée) destinée à 25 déterminer l'état d'entartrage de la bouilloire. Au cours de l'étape de réalisation des connexions électriques entre composants, les composants électroniques sont reliés par des pistes électriquement conductrices, également réalisées de façon automatisée. Selon ce procédé, la résistance C.T.N. 9 est implantée sur la plaque isolante 2 au sein d'une région exempte de piste résistive 1 et entourée du no man's land , 30 c'est-à-dire de la zone périphérique exempte de piste résistive et de composants électroniques. Par ailleurs, les liaisons électriques entre composants et des plots d'extrémités des pistes conductrices sont réalisées par dépôt d'une couche, par exemple d'argent, dans les ajours situés aux emplacements afférents. D'autres couches sont ensuite réalisées de façon à protéger l'ensemble des composants électroniques et des conducteurs, tels que piste résistive et liaisons électriques, déposés sur la face sèche de la coupelle. Il ressort de ce qui précède que l'appareil objet de l'invention présente une fiabilité améliorée, car la régulation de température ne dépend pas de l'entartrage de l'élément chauffant. De plus, compte tenu de sa structure, la production d'un tel appareil se trouve facilitée, donc son prix de revient et son encombrement s'en trouvent réduits. En outre, l'implantation des composants électriques ou électroniques peut être réalisée avec un encombrement réduit, tout en leur assurant une durée de vie relativement importante, car ils ne sont pas chauffés de façon excessive du fait de l'éloignement de la piste résistive. L'implantation d'une diode lumineuse dans le circuit du dispositif de contrôle permet, grâce à un conduit de lumière issue de l'une bague de maintien 28,29 ou de la jupe inférieure 27, de réaliser un témoin lumineux pour un surcoût très faible. Le conduit peut amener la lumière en plusieurs endroits périphériques de la jupe inférieure 27 pour une meilleure visibilité. Un tel appareil peut être employé pour chauffer de l'eau, du lait ou un liquide similaire. En fonction de son utilisation, il peut être communément dénommé bouilloire ou mousseur de lait etc
Appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide comportant un réservoir, un élément chauffant présentant au moins une piste résistive (1) réalisée par sérigraphie sur une plaque électriquement isolante (2) solidaire d'une fraction dudit réservoir, et un dispositif de contrôle de l'alimentation électrique dudit élément chauffant, ledit dispositif de contrôle comportant plusieurs composants électroniques parmi lesquels se trouvent au moins un composant thermométrique (9), un composant de commutation (11) apte à ouvrir et à fermer le circuit d'alimentation électrique dudit élément chauffant et un composant de commande (6) destiné à piloter ledit composant de commutation (11) en fonction des signaux issus dudit composant thermométrique (9), caractérisé en ce qu'au moins ledit composant thermométrique (9) est implanté sur ladite plaque isolante (2) au sein d'une région exempte de piste résistive (1), ladite région étant entourée d'une zone périphérique exempte de piste résistive (1) et de composants électroniques (6, 9, 11).
1. Appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide comportant un réservoir destiné à contenir le liquide à chauffer, un élément chauffant présentant au moins une piste résistive (1) réalisée par sérigraphie sur une plaque électriquement isolante (2) solidaire d'une fraction dudit réservoir, et un dispositif de contrôle de l'alimentation électrique dudit élément chauffant, ledit dispositif de contrôle comportant une pluralité de composants électroniques parmi lesquels se trouvent au moins un composant thermométrique (9), un composant de commutation (11) apte à ouvrir et à fermer le circuit d'alimentation électrique dudit élément chauffant et un composant de commande (6) destiné à piloter ledit composant de commutation (11) en fonction des signaux issus dudit composant thermométrique (9), caractérisé en ce qu'au moins ledit composant thermométrique (9) est implanté sur ladite plaque isolante (2) au sein d'une région exempte de piste résistive (1), ladite région étant entourée d'une zone périphérique exempte de piste résistive (1) et de composants électroniques (6, 9, 11). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ladite zone périphérique présente une largeur telle que la température maximale d'un point quelconque de ladite région, en particulier au niveau du composant thermométrique (9), reste inférieure à 105 C lorsque du liquide est présent dans ledit réservoir. 3. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite zone périphérique présente une largeur supérieure ou égale à 5 mm. 4. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits composants électroniques (6, 9, 11) sont tous implantés au sein de ladite région. 5. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la superficie de ladite région représente au moins 10% et plus particulièrement au moins 15% de la superficie totale de la plaque isolante (2). 6. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit composant thermométrique (9) est implanté dans la portion centrale de la plaque isolante (2). 7. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le 10 composant thermométrique (9) est monté en surface sur la face de la plaque isolante (2) sur laquelle s'étend la piste résistive (1). 8. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le composant thermométrique (9) est une thermistance présentant une résistance 15 variant en fonction de la température de la plaque isolante (2) située au niveau de ladite région. 9. Appareil électrique ménager selon la 8, caractérisé en ce que la thermistance est de type résistance à coefficient de température négatif. 10. Appareil électrique ménager selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième composant thermométrique implanté sur ladite plaque isolante (2) à proximité de ladite piste résistive (1). 25 11. Appareil électrique ménager selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'avertissement apte à délivrer une information visuelle ou sonore lorsque l'écart entre les températures mesurées par lesdits composants thermométriques dépasse un seuil prédéterminé. 20 30 12. Procédé de fabrication d'un appareil électrique ménager pour le chauffage de liquide comportant un réservoir destiné à contenir le liquide à chauffer, ledit réservoir comportant un élément chauffant comprenant une plaque électriquement isolante (2), ledit procédé comprenant les étapes consistant à : réaliser de façon automatisée une piste résistive (1) par sérigraphie sur ladite plaque électriquement isolante (2) ; revêtir de façon automatisée ladite plaque électriquement isolante (2) d'au moins une couche de protection ; réaliser de façon automatisée un dispositif de contrôle comportant une pluralité de composants électroniques parmi lesquels se trouvent au moins un composant thermométrique (9), un composant de commutation (11) apte à ouvrir ou à fermer le circuit d'alimentation électrique dudit élément chauffant et un composant de commande (6) pilotant ledit composant de commutation (11) en fonction des signaux issus dudit composant thermométrique (9), lesdits composants électroniques étant reliés par des pistes électriquement conductrices également réalisées de façon automatisée ; caractérisé en ce qu'au moins ledit composant thermométrique (9) est implanté sur ladite plaque électriquement isolante (2) au sein d'une région exempte de piste résistive (1), ladite région étant entourée d'une zone périphérique exempte de piste résistive (1) et de composants électroniques (6, 9, 11). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que lesdits composants électroniques (6, 9, 11) sont tous implantés de façon automatisée au sein de 25 ladite région.
H,A
H05,A47
H05B,A47J
H05B 1,A47J 27,A47J 31,H05B 3
H05B 1/02,A47J 27/21,A47J 31/56,H05B 3/30
FR2900335
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN ESTHER DE SORBITOL OXYETHYLENE ET UNE CYCLODEXTRINE, PROCEDES ET UTILISATIONS
20,071,102
La présente demande se rapporte au domaine des compositions cosmétiques notamment des compositions cosmétiques lavantes telles que les shampooings comprenant des agent nacrants. De nombreuses compositions de lavage des matières kératiniques ont été décrites dans l'art antérieur. Outre leurs propriétés lavantes et leurs qualités cosmétiques, les utilisateurs sont sensibles au fait que les compositions lavantes, en particulier les shampooings, n'agressent pas la peau ni les yeux, cette qualité est en particulier appréciée dans les shampooings pour enfants. Par ailleurs, les produits cosmétiques ayant un aspect ou un effet irisé, moiré ou métallisé, sont largement appréciés par les consommateurs pour leur aspect esthétique car ils donnent une apparence de richesse au produit. Les agents qui apportent cet effet sont des agents de nacrage ou agent nacrants comprenant généralement des cristaux qui restent dispersés dans les compositions et qui réfléchissent la lumière. Les dérivés d'esters à longue chaîne sont largement utilisés pour nacrer les compositions notamment cosmétiques. Cependant, ces dérivés peuvent présenter des problèmes de cristallisation qui entraînent une évolution de la viscosité des compositions au cours du temps. On connaît également les dérivés d'éthers ou de thioéthers à longue chaîne tels que ceux décrits dans les demandes EP457688 et W098/03155. Cependant, ces derniers agents opacifient les compositions sans apporter de nacrage aux compositions ou pas suffisamment. Il a été aussi constaté que ces agents nacrants, du fait de leur faible 30 densité, présentaient souvent l'inconvénient de remonter à la surface du shampooing et d'y former une couche inesthétique pour le consommateur. De plus ces composés à chaînes grasses présentent, dans certains cas, l'inconvénient d'apporter un toucher chargé aux cheveux, un manque de légèreté et de volume de la chevelure. Tous ces agents nacrants sont des composés insolubles dans l'eau et ont un point de fusion supérieur à 50 C. Pour fabriquer des compositions nacrées, il faut donc chauffer les compositions au-dessus du point de fusion du composé nacrant puis refroidir et ensuite ajouter les autres composés de la composition. Afin de diminuer la consommation d'énergie et de réduire la durée de fabrication, il est souhaitable de préparer les compositions à froid. La demande W003/088934 décrit l'utilisation de cyclodextrine comme agent nacrant qui peut être utilisé à froid. Cependant les compositions contenant une cyclodextrine ne sont pas encore suffisamment stables. Le problème posé dans la présente demande est l'obtention de compositions cosmétiques nacrées, notamment lavantes telles que des shampooings, qui soient stables dans le temps et qui ne soient pas agressives pour la peau et les yeux. Par stables au sens de la présente demande, on entend que l'aspect visuel et le toucher de ces compositions n'évoluent sensiblement pas au cours du temps dans des conditions normales de stockage, par exemple pendant les 12, de préférence 24 et de manière encore préférée 30 mois qui suivent leur fabrication. En particulier, on n'observe pas de déphasage des compositions selon la présente demande, les agents nacrants contenus dans ces compositions ne remontent pas à la surface. Par non agressive au sens de la présente demande, on entend que la composition ne provoque pas de picotements dans l'oeil lorsqu'elle atteint la sphère oculaire et plus généralement, ne provoque pas de réactions telles que rougeurs, démangeaisons, picotements notamment chez les utilisateurs présentant une peau sensible. Par matières kératiniques , on comprend les cheveux, les cils, les sourcils, la peau, les ongles, les muqueuses ou le cuir chevelu et plus particulièrement les cheveux et par fibres kératiniques , on comprend les cheveux, les cils, les sourcils. Par le terme "agent de nacrage" ou "agent nacrant", on entend un agent produisant un aspect ou un effet nacré, irisé, moiré ou métallisé. Par composition lavante au sens de la présente demande, on entend une composition comprenant au moins 4% en poids d'au moins un tensioactif, de préférence entre 4% et 50 % en poids d'au moins un tensio-actif par rapport au poids total de la composition. La demanderesse a découvert qu'il était possible de formuler des compositions cosmétiques stables et non agressives pour le traitement des matières kératiniques, en particulier des shampooings, présentant un aspect nacré tout en ayant les propriétés lavantes, esthétiques et cosmétiques recherchées, en utilisant au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène et au moins une cyclodextrine ou un de ses dérivés. La présente demande concerne donc une composition cosmétique, en particulier une composition lavante telle qu'un shampooing, comprenant dans un milieu aqueux physiologiquement acceptable au moins un ester d'acide gras en CH à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène et au moins une cyclodextrine ou un de ses dérivés. La présente demande concerne également un procédé de traitement cosmétique, en particulier de lavage des fibres kératiniques telles que les cheveux, mettant en oeuvre ladite composition, ainsi que les utilisations de ces compositions cosmétiques en particulier pour le traitement tel que le lavage des fibres kératiniques en particulier des cheveux. La présente demande vise encore les utilisations de la composition selon la présente demande notamment comme composition de traitement ou de soin cosmétique des matières kératiniques et/ou comme shampooing ou composition à appliquer avant ou après un shampooing. Les compositions selon la présente demande présentent une très bonne homogénéité et une bonne stabilité du nacrage, pour l'application sur les matières kératiniques. Il n'y a pas de déphasage (séparation de phase). En particulier, il ne se produit aucun relargage ou épaississement incontrôlé de la composition au cours du temps. Les compositions présentent enfin une texture non filante et fondante. La mousse se rince facilement. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de la présente invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. La composition objet de la présente invention comprend un agent tensio-actif non ionique particulier, constitué d'au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. De manière préférée, la composition selon l'invention comprend au moins un ester d'acide gras en C12 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, et de préférence 4 unités oxyéthylène. De manière encore plus préférée, la composition selon l'invention comprend du mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE. Ce composé est également connu sous le nom de polysorbate 21. Il est, entre autres, commercialisé sous la dénomination TWEEN 21 par la société UNIQEMA. La composition selon l'invention comprend préférentiellement au moins 0,5 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle comprend de 0,5 à 10 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 2 à 9 % en poids, encore plus préférentiellement de 4 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. L'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène peut être utilisé seul, ou en mélange avec un ou plusieurs autres dérivés oxyéthylénés du sorbitan. Par exemple, il est avantageux d'employer également dans les compositions selon l'invention au moins un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène. De préférence, ledit monoester est un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant 20 unités oxyéthylène. De manière encore plus préférée, ledit monoester est le monolaurate de sorbitan oxyéthylène à 20 0E. La composition selon l'invention comprend préférentiellement de 0,1 à 10 % en poids de monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les cyclodextrines utilisables à titre d'agent nacrant dans les compositions selon la présente demande sont notamment des oligosaccharides de formule : CH2OH -O -0 OH x O dans laquelle x peut être un nombre égal à 4 (ce qui correspond à l'a- cyclodextrine), à 5 ((3-cyclodextrine) ou à 6 (y-cyclodextrine). De préférence la cyclodextrine est choisie parmi la f3-cyclodextrine et la y-cyclodextrine, de manière préférée il s'agit de la (3-cyclodextrine. On peut notamment utiliser une beta-cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W7 PHARMA et une gamma cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W8. Les dérivés de cyclodextrines sont par exemple les méthyl cyclodextrines tels que la méthyl-beta-cyclodextrine commercialisée par la société WACKER sous la dénomination CAVASOL W7). Selon l'invention, la ou les cyclodextrines ou un leurs dérivés représentent de 1 à 15 % en poids, de préférence de 1 % à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1,5 % à 5 % par rapport au poids total de la composition. La composition selon la présente demande peut contenir un ou plusieurs tensioactifs additionnels. La cyclodextrine ou l'un de ses dérivés et l'ensemble des tensioactifs (y compris le ou les esters de sorbitol oxyéthylénés) sont présents en une concentration efficace pour nacrer la composition et/ou pour former un complexe insoluble dans la composition entre la cyclodextrine et le ou les tensioactifs. De préférence, la cyclodextrine est introduite dans la composition sous forme non complexée ou éventuellement complexée avec le tensioactif ou les tensioactifs, c'est-à-dire que lorsque qu'un complexe est formé, il n'a pas été formé avec un autre composé que les tensioactifs. Dans la composition, la cyclodextrine est de préférence complexée avec le ou les tensioactifs. Le rapport pondéral ensemble des tensioactifs(y compris le ou les esters de sorbitol oxyéthylénés)/cyclodextrine peut varier de 0,01 à 300, de préférence de 0,1 à 100 et plus particulièrement de 0,3 à 25. A titre de tensio-actifs additionnels utilisables dans les compositions de l'invention, on peut citer les tensioactifs classiquement utilisés dans ce domaine tels que les tensioactifs anioniques, non-ioniques additionnels autres que les dérivés oxyéthylénés du sorbitan, amphotères ou zwitterioniques, ou cationiques. Les tensioactifs anioniques pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention sont notamment choisis parmi les sels, en particulier les sels de métaux alcalins tels que les sels de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux, par exemple, de magnésium, des types suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, les paraffinesulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates et les acylglutamates, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone et le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle. On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6_24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycosidesulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de 12 à 20 atomes de carbone. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions de la présente invention est celui des acyllactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactosideuroniques et leurs sels ainsi que les acides (alkyl en C6_24)éthercarboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_24)(aryl en C6_ 24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_ 24)amidoéther-carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. On utilise de préférence les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs anioniques est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,5 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples de tensioactifs non-ioniques additionnels utilisables dans les compositions de la présente invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(CI_ 20)phénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les (alkyl en C6_24)polyglycosides, les dérivés de N-(alkyl en C6_ 24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10_ 14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10_14)-aminopropylmorpholine. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs non ioniques additionnels est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,01 à 10 % en poids, mieux encore de 0,05 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions de l'invention peuvent également comprendre un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. Les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_ 20)amido(alkyl en C6_8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3e'ne édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (I) et (II) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Rc)(CH2000-) (I) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-000H présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydro-gène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-000H présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5eme édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide coco am phodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOLe C2M concentré. Parmi les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les (alkyl en C8_20)-bétaïnes, les (alkyl en C8_20)-amido(alkyl en C6_8)bétaïnes et leurs mélanges. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs amphotères ou zwittérioniques est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,1 à 10 % en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention présente de préférence une teneur totale en tensioactifs anioniques, non-ioniques, amphotères et zwittérioniques comprise dans l'intervalle allant de 4 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence les compositions de l'invention contiennent au moins 4% d'un ou plusieurs tensioactifs anioniques. Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre en outre au moins un tensioactif cationique. A titre d'exemples de tensioactif cationique, on peut notamment citer les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire tels que les chlorures ou les bromures de tétraalkylammonium, d'alkylamidoalkyltrialkylammonium, de trialkylbenzylammonium, de trialkylhydroxyalkylammonium ou d'alkylpyridinium ; les dérivés d'imidazoline ; ou les oxydes d'amines à caractère cationique. Lorsque les tensioactifs cationiques sont présents, leur quantité est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,01 à 10 % en poids, mieux encore de 0,05 à 5 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,3 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. De manière avantageuse, la composition selon l'invention comprend au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère ou zwittérionique. Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre en outre au moins un polymère cationique. Généralement la composition selon la présente demande comprend de 0,01 à 10 % en poids de polymère(s) cationique(s), de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Le milieu aqueux est constitué d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertiobutanol ou le n-butanol ; les polyols tels que le glycérol, l'hexylèneglycol, le propylèneglycol, les polyéthylèneglycols, et leurs mélanges. Le pH des compositions selon l'invention est généralement inférieur à 8,5, et de préférence compris dans l'intervalle allant de 4 à 7. La composition selon l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs additifs classiques bien connus dans la technique, tels que les agents antichute, les agents oxydants, les céramides et pseudocéramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les huiles végétales, animales, minérales ou synthétiques, les cires, les céramides et pseudo-céramides, les filtres solaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents acidifiants, des agents alcalinisants, les agents épaississants minéraux ou organiques, les agents anti-oxydants, les hydroxyacides, les parfums et les agents conservateurs. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont généralement présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut être utilisée notamment comme composition de traitement ou de soin cosmétique des matières kératiniques. Par matières kératiniques, on comprend les cheveux, les cils, les sourcils, la peau, les ongles, les muqueuses ou le cuir chevelu, et plus particulièrement les cheveux. En particulier, la composition selon l'invention peut être utilisée comme shampooing ou composition à appliquer avant ou après un shampooing. Un autre objet de l'invention est un procédé de traitement cosmétique, qui comprend l'application sur les cheveux d'une quantité efficace d'une composition cosmétique telle que décrite ci-dessus. Selon un mode de mise en oeuvre préféré, un tel procédé consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace de la composition cosmétique, à éventuellement rincer après un éventuel temps de pause. Lorsque l'on applique la composition selon l'invention sous forme d'une lotion ou d'une crème avant ou après shampooing, on la laisse éventuellement pauser sur les cheveux pendant environ 1/2 minute à 5 minutes, puis on rince éventuellement à l'eau. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de la présente invention, et ne sauraient en limiter la portée. EXEMPLES Dans l'exemple suivant, les quantités sont indiquées en pourcentage pondéral de matière active (MA) par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. On a réalisé la composition de shampooing suivante : Nom chimique DIMETHYLOL-1,3 DIMETHYL-5,5 HYDANTOINE EN 0,14 M.A. SOLUTION AQUEUSE (55%) P-HYDROXYBENZOATE DE METHYLE, SEL DE 0,2 SODIUM PARFUM 0,5 CHLORURE D'HYDROXYPROPYL GUAR TRIMETHYL 0,1 AMMONIUM (JAGUAR C 135 de RHODIA) POLYMERE CARBOXYVINYLIQUE (CARBOPOL 981 de 0,2 NOVEON) BETA-CYCLODEXTRINE (CYCLOMATOHEPTAOSE) 1,72 CAVAMAX W7 PHARMA de WACKER HYDROXYDE DE SODIUM PUR/ACIDE CITRIQUE.IHZO pH 6,5-7,5 CHLORURE DE SODIUM 0,1 POLY DIMETHYLSILOXANE 2,7 EAU DESIONISEE Qs 100 g15 MONO-LAURATE DE SORBITANE OXYETHYLENE (4 6 0E) (TWEEN 21 de UNIQEMA) COCOYL AMIDOPROPYL BETAINE EN SOLUTION 2,43 MA AQUEUSE (47% MA) LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM (2.2 0E) EN 15,5 MA SOLUTION AQUEUSE (70% MA) La composition de shampooing détaillée ci-dessus s'est avérée présenter une excellente tolérance vis-à-vis du cuir chevelu. En particulier, l'on a observé très peu de réactions d'inconfort. En outre, cette composition présente une excellente tolérance oculaire. Enfin, cette composition présente de bonnes qualités d'usage, ainsi que de remarquables propriétés cosmétiques
La présente demande concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu aqueux physiologiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène et au moins une cyclodextrine.La présente demande concerne également un procédé de traitement cosmétique, en particulier de lavage et de soin des fibres kératiniques telles que les cheveux, mettant en oeuvre ladite composition, ainsi que les utilisations de ces compositions cosmétiques en particulier pour le traitement tel que le lavage des fibres kératiniques en particulier des cheveux.
1. Composition cosmétique pour le soin des matières kératiniques comprenant, dans un milieu aqueux : au moins une cyclodextrine ou un de ses dérivés, et au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce l'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné est un ester d'acide gras en C12 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce l'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné est le mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 0E. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins 0,5 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,5 à 10 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 2 à 9 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce la cyclodextrine est choisie parmi l'a- cyclodextrine, la (3-cyclodextrine, la y-cyclodextrine et l'un de leurs dérivés. 7. Composition selon la précédente caractérisée en ce que la cyclodextrine est choisie parmi la (3-cyclodextrine, la ycyclodextrine, de manière préférée il s'agit de la (3-cyclodextrine. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce la cyclodextrine ou l'un de ses drivés représente de 1 à 15 % en poids, de préférence de % à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1,5 % à 5 % par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une composition lavante. 10. Composition selon la précédente caractérisée en ce qu'elle comprend une teneur totale en tensioactifs d'au moins 4% en poids, de préférence entre 4% et 50% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend également au moins un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit monoester est un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant 20 unités oxyéthylène, de préférence le mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 20 OE. 13. Composition selon l'une quelconque des 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,1 à 10 % en poids de monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène, de préférence de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un tensioactif additionnel anionique et/ou non ionique et/ou amphotère ou zwittérionique. 15. Composition selon la 14., caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère ou zwittérionique. 16. Composition selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est choisi parmi les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et leurs mélanges. 17. Composition selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce que la quantité du ou des tensioactifs anioniques est comprise dans l'intervalle allant de 0,5 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 18. Composition selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisée en ce que le tensioactif amphotère ou zwittérionique est choisi parmi les (alkyl en C8_20)-bétaïnes, les (alkyl en C8.20)-amido(alkyl en C6_8)bétaïnes et leurs mélanges. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un tensioactif cationique. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un polymère cationique. 21. Composition selon la 20, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,01 à 10 % en poids de polymère(s) cationique(s), de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu aqueux est constitué d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable. 23. Composition selon la 22, caractérisée en ce que le solvant est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4 et les polyols. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un ou plusieurs additifs classiques, tels que les agents antichute, les agents oxydants, les céramides et pseudo-céramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les huiles végétales, animales, minérales ou synthétiques, les cires, les céramides et pseudo-céramides, les filtres solaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents acidifiants, des agents alcalinisants, les agents épaississants minéraux ou organiques, les agents antioxydants, les hydroxyacides, les parfums et les agents conservateurs. 25. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 24, comme composition de traitement ou de soin cosmétique des matières kératiniques. 26. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 24, comme shampooing ou composition à appliquer avant ou après un shampooing. 27. Procédé de traitement cosmétique, comprenant l'application sur les cheveux d'une quantité efficace d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 24.25
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/73,A61Q 5/02
FR2893088
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN COMBURANT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,511
L'invention a pour objet un procédé et un dispositif d'alimentation en comburant d'un moteur à combustion interne du type moteur alternatif à allumage par compression, utilisant un système de recirculation des gaz brûlés. On sait que, en particulier pour les moteurs diesel, le recyclage des gaz brûlés, en quantité plus ou moins importante, dans le mélange comburant admis dans le moteur, permet de réduire de façon significative l'émission de polluants tels que les oxydes d'azote NOx. D'une façon générale, un moteur à combustion interne comporte un collecteur d'admission dans lequel débouche un circuit d'alimentation en mélange comburant avec une entrée d'air frais et une entrée de gaz recyclé et un collecteur d'échappement débouchant dans un circuit d'évacuation ayant au moins une branche reliée à l'entrée de recyclage, par l'intermédiaire d'une vanne de réglage du taux de gaz recyclé et une branche d'évacuation vers l'extérieur du reste des gaz d'échappement, passant par des moyens de filtration et un pot de détente. De plus, pour réaliser une suralimentation du moteur, il est avantageux de mettre sous pression le mélange comburant au moyen d'un compresseur entraîné par une turbine placée sur le circuit des gaz d'échappement. La température et la proportion de gaz recyclés souvent dénommés EGR ont une grande influence sur les émissions de polluants. C'est pourquoi il est avantageux de refroidir les gaz d'échappement recyclés et/ou l'air frais admis dans le moteur, en particulier lorsque celui-ci est chaud. En revanche, il est préférable de ne pas refroidir le mélange lorsque le moteur est froid, le refroidissement des gaz recyclés ayant pour effet d'accroître les émissions d'imbrûlés en faible charge. La recirculation des gaz brûlés peut être effectuée au moyen d'un circuit basse pression alimenté par les gaz sortant de la turbine et débouchant en amont du compresseur. Généralement, des systèmes de post-traitement des gaz brûlés sont positionnés entre la turbine et le circuit de recyclage à basse pression. Les gaz brûlés se mélangent alors à l'air frais et passent dans le compresseur, le mélange étant ensuite refroidi dans un organe de refroidissement tel qu'un radiateur air/eau. Un tel système permet de faire passer tous les gaz brûlés par la turbine et d'avoir ainsi une forte suralimentation. Cependant, il est relativement encombrant et la mise en place du circuit EGR basse pression est coûteuse. De plus le compresseur, parcouru par les gaz EGR, risque de s'encrasser. Dans un autre système connu, le circuit EGR est à haute pression, le compresseur étant alimenté seulement en air frais et les gaz d'échappement étant recyclés en aval du compresseur pour se mélanger à l'air comprimé. Le document US 2004/0 244 782 Al, par exemple, décrit un dispositif de ce genre dans lequel le circuit d'échappement des gaz comporte une première branche dirigeant une partie des gaz d'échappement vers une turbine d'entraînement du compresseur d'air frais et une seconde branche, munie d'une vanne de réglage du débit recyclé, qui débouche en aval du compresseur pour se mélanger à l'air comprimé. Etant donné que la température et le taux d'EGR ont une grande influence sur les émissions de polluants, les moteurs diesel actuels comportent, de plus en plus souvent, un système spécifique de refroidissement des EGR afin de limiter les émissions polluantes et, en particulier, les NOx. Toutefois, la compression de l'air augmente la température de celui-ci et c'est pourquoi, habituellement, le circuit d'alimentation en air comprimé est muni d'un organe de refroidissement. Cependant, un refroidissement excessif du mélange comburant peut entraîner des condensations particulièrement nuisibles lorsque le carburant contient du soufre, en raison de la formation possible d'acide sulfurique. II est donc souvent prévu la possibilité de court-circuiter l'organe de refroidissement de l'air comprimé par une conduite de by-pass qui, dans la disposition du document US 2004/0 244 782, est branchée sur le circuit d'air comprimé par l'intermédiaire d'une vanne permettant de régler les proportions de l'air passant respectivement dans le refroidisseur et dans la conduite de by-pass. La conduite de recyclage d'une partie du gaz d'échappement débouche dans le by-pass et est munie d'un refroidisseur spécifique. On dispose ainsi de diverses possibilités de réglage de la température du mélange comburant avant son admission dans le moteur, afin d'éviter le risque de condensation. Ce risque est, d'ailleurs, moins grand actuellement du fait que les carburants contiennent moins de soufre mais il est apparu, cependant, qu'il était avantageux de pouvoir contrôler avec précision la température du mélange à l'admission afin, par exemple, d'obtenir une faible température à l'admission sur les points fortement chargés, pour réduire les émissions d'oxyde d'azote et une forte température à l'admission sur les points faiblement chargés pour réduire les émissions d'autres polluants tels que HC et CO. D'autre part, il est intéressant d'augmenter le taux de gaz recyclé tout en conservant la possibilité de réduire les émissions de NOx. Or les dispositions connues telles que décrites, par exemple, dans le document US 2004/0 244 782, ne permettent pas d'obtenir un réglage suffisamment précis et, si l'on utilise un refroidisseur spécifique des gaz recyclés, celuici doit être surdimensionné et, par conséquent, coûteux. L'invention a donc pour objet un nouveau système d'alimentation permettant de résoudre l'ensemble de ces problèmes et, en particulier, d'effectuer un contrôle précis de la température de mélange même pour de forts taux de recyclage des gaz d'échappement tout en réduisant le coût et l'encombrement de l'ensemble du système. L'invention concerne donc un procédé et un dispositif d'alimentation en comburant d'un moteur à combustion interne comportant, d'une façon générale, un collecteur d'admission dans lequel débouche un circuit d'alimentation et un collecteur d'échappement débouchant dans un circuit d'évacuation. Le circuit d'alimentation comporte successivement, dans un sens de circulation, un circuit de mélange avec une entrée d'air frais, un compresseur et une entrée de recyclage d'au moins une partie des gaz d'échappement et un circuit d'admission à deux branches parallèles, respectivement une première branche passant par un organe de refroidissement et une seconde branche de court-circuitage dudit organe de refroidissement, et le circuit d'évacuation comporte lui-même au moins une branche reliée à une entrée de recyclage de gaz dans le circuit de mélange, par l'intermédiaire d'une vanne de réglage du taux de gaz recyclé. Conformément à l'invention, les proportions relatives de mélange comburant passant respectivement par la première et la seconde branche du circuit d'admission sont réglées de façon continue en fonction de la température souhaitée pour ledit mélange comburant avant son entrée dans le moteur, en tenant compte du régime de fonctionnement de celui-ci et du taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. De façon particulièrement avantageuse, les proportions relatives de mélange passant respectivement dans la première branche avec refroidissement et dans la seconde branche sans refroidissement du circuit d'admission sont réglées de façon à maintenir la température du mélange au niveau souhaité en compensant l'élévation de température due, d'une part à la compression de l'air et, d'autre part, au recyclage de gaz d'échappement chauds. Dans un mode de réalisation préférentiel, pour les points de fonctionnement les plus fortement chargés, la température du mélange admis dans le moteur est abaissée par passage dans l'organe de refroidissement d'au moins la plus grande partie du mélange, pouvant aller jusqu'à la totalité du débit. En revanche, pour les points de fonctionnement les plus faiblement chargés, la température du mélange admis dans le moteur est maintenue élevée par passage sans refroidissement, dans la branche de court-circuitage, d'au moins une plus grande partie du mélange, pouvant aller jusqu'à la totalité du débit. D'autre part, pour les points de fonctionnement moyennement chargés, les proportions relatives de mélange passant respectivement par l'organe de refroidissement et par la branche de court-circuitage sont réglées de façon que la température à l'admission corresponde à un compromis entre les émissions de NOx et les émissions d'imbrûlés, compte tenu du taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. Selon une autre caractéristique préférentielle du procédé, lors de la mise au point du moteur, on établit une table précalibrée indiquant, pour une série de points de fonctionnement répartis entre une charge minimale et une charge maximale, la valeur optimale, en chaque point, de la température d'admission du mélange comburant dans le moteur, on mesure en permanence la température du mélange dans le collecteur d'admission et un système de régulation corrige la répartition du mélange entre les deux branches du circuit d'admission, respectivement avec et sans refroidissement, afin de maintenir la température mesurée du mélange sensiblement au niveau de la température optimale indiquée par la table précalibrée, selon le régime de fonctionnement du moteur. L'invention couvre également un dispositif d'alimentation en comburant d'un moteur ayant un collecteur d'admission dans lequel débouche un circuit d'alimentation en mélange comburant et un collecteur d'échappement débouchant dans un circuit d'évacuation, le circuit d'alimentation comportant une première partie de mélange d'air comprimé avec des gaz d'échappement et une seconde partie d'admission dudit mélange avec deux branches parallèles, respectivement une première branche sur laquelle est placé un organe de refroidissement et une seconde branche de court-circuitage dudit organe de refroidissement et le circuit d'évacuation comportant au moins une branche reliée à une entrée de recyclage des gaz d'échappement dans la première partie de mélange. Conformément à l'invention, la première partie de mélange du circuit d'alimentation est reliée à la seconde partie d'admission par une vanne à trois voies de répartition du mélange entre les deux branches du circuit d'admission, ladite vanne à trois voies ayant une position réglable de façon progressive entre deux positions extrêmes, respectivement une première position de passage de la totalité du débit du mélange par l'organe de refroidissement et une seconde position de passage de la totalité du débit par la branche de court-circuitage et le dispositif est associé à un moyen de régulation comportant un organe de mesure de la température du mélange dans le collecteur d'admission et un moyen de réglage de la position de la vanne à trois voies pour le maintien de la température mesurée à un niveau souhaité correspondant au régime de fonctionnement du moteur et au taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. De façon particulièrement avantageuse, le moyen de régulation de la température du mélange comporte un calculateur de pilotage de la vanne à trois voies en fonction de la température du mélange mesurée dans le collecteur d'admission et du régime de fonctionnement du moteur, ledit calculateur ayant en mémoire une table calibrée indiquant la température optimale d'admission pour une série de points de fonctionnement répartis entre une charge maximale et une charge minimale. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le circuit d'évacuation branché sur le collecteur d'échappement comporte une première branche de déviation d'une partie des gaz d'échappement vers une turbine d'entraînement du compresseur d'air et une seconde branche de recyclage d'une partie des gaz d'échappement débouchant dans la première partie du circuit d'alimentation, après la sortie du compresseur, pour le mélange de ladite partie recyclée avec l'air comprimé, ladite branche de recyclage étant munie d'une vanne de réglage du débit de gaz recyclé. Dans un second mode de réalisation plus perfectionné de l'invention, le dispositif comprend deux turbines branchées en série, respectivement une première turbine alimentée par une première branche du circuit d'échappement du moteur et une seconde turbine alimentée par les gaz sortant de la première turbine et la première partie de mélange du circuit d'alimentation comporte deux compresseurs branchés en série, respectivement un premier compresseur entraîné par la seconde turbine, ayant une entrée d'air frais et une sortie d'air comprimé et un second compresseur entraîné par la première turbine, ayant une entrée branchée sur la sortie du premier compresseur et une sortie d'air surcomprimé reliée à une entrée de la vanne à trois voies par une conduite dans laquelle débouche une seconde branche du circuit d'échappement, munie d'une vanne de réglage du débit de gaz d'échappement recyclé. L'invention couvre également d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui apparaîtront dans la description suivante de certains modes de réalisation particuliers, donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés. La figure 1 est un schéma d'ensemble d'un circuit d'admission et d'échappement d'un moteur diesel avec suralimentation simple étage. La figure 2 est un schéma d'ensemble des circuits d'admission et d'échappement d'un moteur diesel avec suralimentation double étage. La figure 1 montre schématiquement un moteur M à plusieurs cylindres comportant un collecteur d'admission A dans lequel débouche un circuit B d'alimentation en air et un collecteur d'échappement D relié à l'extérieur par un circuit E d'évacuation des gaz brûlés. De façon connue, l'air frais est mis sous pression par un compresseur C de façon à réaliser une suralimentation du moteur et, pour compenser l'élévation de température résultant de la compression, le circuit d'alimentation B comporte, d'autre part, un organe de refroidissement tel qu'un radiateur R. Par ailleurs, pour réduire les émissions de polluants, en particulier d'oxydes d'azote, une partie des gaz d'échappement est recyclée dans le circuit d'alimentation pour se mélanger à l'air. Dans le cas de l'invention, la recirculation des gaz brûlés s'effectue sous haute pression, en aval du compresseur C. Le circuit d'alimentation B comporte donc successivement, dans le sens de circulation, une première partie 1 de compression et de mélange de l'air avec les gaz d'échappement et une seconde partie 2 de refroidissement du mélange comburant ainsi réalisé. La première partie de mélange 1 comporte, successivement, une entrée d'air frais 11, un filtre à air 12, le compresseur Cet une entrée 13 du gaz d'échappement recyclé. Les gaz d'échappement étant chauds, le gaz recyclé est souvent refroidi avant son admission dans le circuit d'alimentation et ceci nécessite, habituellement l'utilisation d'un refroidisseur supplémentaire. Dans l'invention, au contraire, le refroidisseur R peut être dimensionné de façon à compenser l'élévation de température due, d'une part à la compression de l'air et, d'autre part, au recyclage des gaz d'échappement chauds. Cependant, de façon connue, ce refroidissement peut être évité en court-circuitant le refroidisseur R au moyen d'une conduite de by-pass. La seconde partie 2 du circuit d'alimentation B comporte donc deux branches reliées en parallèle au collecteur d'admission A, respectivement une première branche 21 passant par le refroidisseur R et une seconde branche 22, une vanne V permettant de diriger le mélange dans l'une ou l'autre des deux branches 21, 22. Par ailleurs, habituellement, une partie seulement des gaz d'échappement est recyclée dans le circuit d'alimentation pour se mélanger avec l'air frais. Le circuit d'évacuation E comporte donc une première branche 3 qui débouche en 13 dans le circuit d'alimentation B et est munie d'une vanne 31 de réglage du taux de gaz recyclé, et une seconde branche 4 d'évacuation du reste des gaz brûlés qui, habituellement, actionne une turbine T d'entraînement du compresseur C. Les gaz sont ensuite évacués à l'extérieur en passant, par exemple, par un dispositif de dépollution par catalyse 41, un filtre à particules 42 et un pot de détente 43. Jusqu'à présent, la suppression du refroidissement par court-circuitage du radiateur R était effectuée essentiellement pour éviter les condensations d'acide corrosif et la vanne V était donc du type tout ou rien. Dans l'invention, en revanche, la vanne V est du type à trois voies ayant une position réglable de façon progressive entre deux positions extrêmes, respectivement une première position de passage de la totalité du débit de mélange dans le refroidisseur R par la première branche 21 et une seconde position de passage de la totalité du débit par la branche de courtcircuitage 22. Le réglage de la position de la vanne permet ainsi de faire varier de façon continue la proportion du mélange passant dans le refroidisseur et, par conséquent, de régler avec précision la température du mélange admis dans le collecteur d'admission A. A cet effet, le dispositif est associé à un système de régulation 5 comportant un organe de mesure 51, tel qu'un thermocouple, placé sur le collecteur d'admission A ou à l'entrée de celui-ci afin de mesurer la température des gaz admis dans le moteur, et un calculateur 52 sur lequel est appliqué un signal représentatif de la température mesurée et qui, après traitement, commande un organe 53 de réglage de la position de la vanne à trois voies V afin de ramener la température mesurée du mélange au niveau souhaité, compte tenu du régime de fonctionnement du moteur, en dosant la part refroidie et la part non refroidie du mélange passant respectivement par la branche de refroidissement 21 et par le by-pass 22. Pour cela, les informations nécessaires relatives au régime de fonctionnement du moteur sont affichées sur une entrée 54 du calculateur 52 qui est programmé de façon à déterminer, selon chaque régime de fonctionnement, la température optimale du mélange comburant à son admission dans le moteur et cette température est comparée à la température mesurée par le thermocouple 51 et affichée sur son entrée 55 de façon à agir dans le sens voulu sur l'organe 53 de réglage de la position de la vanne à trois voies V en corrigeant la répartition du débit global de mélange dans le circuit 2, entre la branche 21 passant par le refroidisseur R et la branche de by-pass 22, cette correction étant proportionnelle à la différence entre la température mesurée et la valeur optimale de cette température. La valeur optimale de la température d'admission peut être déterminée, pour chaque point de fonctionnement, lors de la mise au point du moteur et mise en mémoire dans le calculateur 52, par exemple sous forme d'une table pré-calibrée. Pour les points de fonctionnement les plus faiblement chargés, les émissions de NOx sont faibles et l'objectif est donc de limiter la quantité des autres polluants, en particulier HC et CO en maintenant une température élevée du mélange comburant air/EGR. La vanne V est donc positionnée de façon que la totalité du débit de mélange passe par la conduite de by-pass 22, en évitant tout refroidissement. En revanche, pour les points de fonctionnement les plus fortement chargés, les émissions de NOx sont fortes et il faut les limiter en réduisant autant que possible la température d'admission du mélange dans le moteur. La vanne V est donc positionnée de façon que la totalité du débit de mélange air/EGR passe par le circuit 21 dans le refroidisseur R. Pour les points de fonctionnement moyennement ou faiblement chargés, il faut faire un compromis entre les différents polluants en maintenant une température moyenne du mélange air/EGR. De préférence, comme indiqué plus haut, une table précalibrée, établie lors de la mise au point du moteur, est mise en mémoire dans le calculateur 52 qui peut ainsi maintenir la température mesurée dans le collecteur d'admission à une valeur objectif, en dosant la fraction du mélange qui traverse le refroidisseur R et celle qui rejoint directement le collecteur d'admission A par le by-pass 22. L'invention peut être appliquée sur un moteur possédant un turbo avec une turbine et un compresseur à géométrie fixe mais s'applique plus spécialement à un moteur possédant un turbo avec une turbine et un compresseur à géométrie variable car il est possible, ainsi, de réduire très fortement les émissions de NOx en recyclant une grande quantité de gaz brûlés et en introduisant également une grande quantité d'air, pour que la richesse reste inférieure à 1. Un turbocompresseur équipé d'une turbine et d'un compresseur à géométrie variable permet alors d'atteindre des pressions de suralimentation importantes, même à faible régime. En ce qui concerne le contrôle du débit de gaz d'échappement recyclé introduit dans le moteur et réglé par la vanne 31, le dispositif fonctionne de la même façon qu'un moteur diesel classique mais se différencie des dispositions connues par la façon dont la température du mélange air/EGR peut être contrôlée avec précision en agissant sur la vanne à trois voies V, le dispositif permettant une véritable régulation. De la sorte, il est possible d'utiliser des mélanges ayant un fort taux de gaz recyclé sur une grande partie de la zone de fonctionnement et non pas seulement en faible charge, comme dans les dispositions connues. Le passage éventuel de la totalité du mélange dans le refroidisseur R permet, en forte charge, d'obtenir une faible température d'admission malgré le fort taux de gaz recyclé et, ainsi, d'avoir des émissions de NOx et de fumée très faibles. Inversement, en faible charge, la température d'admission peut être la plus forte possible afin de réduire les émissions d'imbrûlés, le refroidisseur R étant by-passé. Entre ces deux zones extrêmes de fonctionnement, l'invention permet de réaliser un compromis entre les émissions d'oxydes d'azote et les émissions d'imbrûlés en réglant avec précision la température d'admission à un niveau intermédiaire déterminé par des essais. Par ailleurs, l'invention est particulièrement adaptée à une suralimentation à double étage. Dans ce cas, comme représenté schématiquement sur la figure 2, le circuit d'alimentation B comporte, dans sa première partie 1, deux compresseurs Cl, C2 branchés en série et la branche 4 reliée à l'extérieur du circuit d'évacuation E comporte deux turbines Ti, T2 également branchées en série. Les gaz d'échappement non recyclés par la conduite 3 passent donc successivement dans la première turbine Ti où ils perdent une partie de leur énergie, puis dans la seconde turbine T2 avant d'être évacués vers l'extérieur en passant par les dispositifs de dépollution 41, 42, 43. Cette seconde turbine T2 entraîne le premier compresseur Cl qui aspire l'air frais et réalise une première montée en pression, l'air comprimé passant ensuite dans le second compresseur C2 qui est entraîné par la première turbine Ti. Il est donc possible d'avoir une forte suralimentation, avec deux montées en pression successives permettant d'augmenter la densité de l'air admis dans le moteur et, ainsi, la quantité de gaz d'échappement recyclé par la conduite 3, tout en conservant une richesse inférieure à 1. Cependant, l'invention ne se limite pas aux détails des deux modes de réalisation, à simple étage et double étage, qui viennent d'être décrits, mais peut s'appliquer également à tout type de moteur diesel avec suralimentation, la mise en oeuvre de l'invention ne nécessitant que l'emploi d'une vanne à trois voies associée à un système de régulation pour le réglage de sa position
L'invention a pour objet un procédé et un dispositif d'alimentation en comburant d'un moteur à combustion interne (M) comportant un circuit d'alimentation (B) comportant successivement, dans un sens de circulation, une première partie (1) de mélange, avec une entrée d'air frais (11), un compresseur (C) et une entrée (13) de recyclage d'au moins une partie des gaz d'échappement, pour la formation d'un mélange comburant à haute pression, et une seconde partie (2) d'admission à deux branches parallèles, respectivement une première branche (21) passant par un organe de refroidissement (R), et une seconde branche (22) de court-circuitage dudit organe de refroidissement (R).Selon l'invention, les proportions relatives de mélange comburant passant respectivement par la première (21) et la seconde branche (22) du circuit d'admission (2) sont réglées de façon continue en fonction de la température souhaitée pour ledit mélange comburant avant son entrée dans le moteur (M), en tenant compte du régime de fonctionnement de celui-ci et du taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange.L'invention s'applique spécialement à un moteur diesel avec suralimentation simple ou double étage.
1. Procédé d'alimentation en comburant d'un moteur à combustion interne (M) comportant un collecteur d'admission (A) dans lequel débouche un circuit d'alimentation (B) comportant successivement, dans un sens de circulation, une première partie (1) de mélange, avec une entrée d'air frais (11), un compresseur (C) et une entrée (13) de recyclage d'au moins une partie des gaz d'échappement, pour la formation d'un mélange comburant à haute pression, et une seconde partie (2) d'admission à deux branches parallèles, respectivement une première branche (21) passant par un organe de refroidissement (R), et une seconde branche (22) de courtcircuitage dudit organe de refroidissement (R), et un collecteur d'échappement (D) débouchant dans un circuit d'évacuation (E) comportant au moins une branche (3) reliée à ladite entrée (13) de recyclage de gaz dans le circuit de mélange (1), caractérisé par le fait que les proportions relatives de mélange comburant passant respectivement par la première (21) et la seconde branche (22) du circuit d'admission (2) sont réglées de façon continue en fonction de la température souhaitée pour ledit mélange comburant avant son entrée dans le moteur (M), en tenant compte du régime de fonctionnement de celui-ci et du taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que les proportions relatives du mélange passant respectivement dans la première branche (21) avec refroidissement et dans la seconde branche (22) sans refroidissement sont réglées de façon continue afin de maintenir la température du mélange au niveau souhaité en compensant l'élévation de température due, d'une part à la compression de l'air et, d'autre part, au recyclage de gaz d'échappement chauds. 3. Procédé d'alimentation selon la 2, caractérisé par le fait que, pour les points de fonctionnement les plus fortement chargés, la température du mélange admis dans le moteur (M) est abaissée par passage dans l'organe de refroidissement (R) d'au moins une plus grande partie du mélange, pouvant aller jusqu'à la totalité du débit. 4. Procédé d'alimentation selon l'une des 2 et 3, caractérisé par le fait que pour les points de fonctionnement les plus faiblement chargés, la température du mélange admis dans le moteur (M) est maintenue élevée parpassage sans refroidissement, dans la branche de court-circuitage (22), d'au moins une plus grande partie du mélange, pouvant aller jusqu'à la totalité du débit. 5. Procédé d'alimentation selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, pour les points de fonctionnement moyennement chargés, les proportions relatives de mélange passant respectivement par l'organe de refroidissement (R) et par la branche de court-circuitage (22) sont réglées de façon continue afin que la température à l'admission corresponde à un compromis entre les émissions de NOx et les émissions d'imbrûlés, compte tenu du taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. 6. Procédé d'alimentation selon l'une des 2 à 5, caractérisé par le fait que, au moins pour les points de fonctionnement faiblement et moyennement chargés, le taux de gaz d'échappement recyclés dans le mélange est réglé à une valeur maximale, la température du mélange dans le collecteur d'admission (A) étant réglée en fonction du régime de fonctionnement, compte tenu du taux de gaz recyclé. 7. Procédé d'alimentation selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, lors de la mise au point du moteur (M), on établit une table précalibrée indiquant, pour une série de points de fonctionnement répartis entre une charge minimale et une charge maximale, la valeur optimale, en chaque point, de la température d'admission du mélange comburant dans le moteur, que l'on mesure en permanence la température du mélange dans le collecteur d'admission (A) et qu'un système de régulation (5) corrige la répartition du mélange entre la branche d'alimentation (21) passant dans l'organe de refroidissement (R) et la branche (22) de court-circuitage afin de maintenir la température mesurée du mélange sensiblement au niveau de la température optimale indiquée par la table précalibrée, selon le régime de fonctionnement du moteur (M). 8. Dispositif d'alimentation en comburant d'un moteur (M) ayant un collecteur d'admission (A) dans lequel débouche un circuit (B) d'alimentation en mélange comburant et un collecteur d'échappement (D) débouchant dans un circuit d'évacuation (E), le circuit d'alimentation (A) comportant successivement, dans un sens de circulation, une première partie (1) de mélange, avec une entrée d'air frais (11), un compresseur (C) et une entrée (13) de recyclage d'au moins une partie des gaz d'échappement, et une seconde partie (2) d'admission dudit mélange comportant deux branches reliées en parallèle au collecteur d'admission (A), respectivement une première branche (21) sur laquelle est placé un organe (R) de refroidissement dumélange et une seconde branche (22) de court-circuitage de l'organe de refroidissement (R), et le circuit d'évacuation (E) comportant au moins une branche (3) reliée à l'entrée (13) de recyclage des gaz d'échappement dans la première partie de mélange (1), caractérisé par le fait que la première partie de mélange (1) est reliée à la seconde partie d'admission (2) par une vanne à trois voies (V) de répartition du mélange entre les deux branches (21, 22) du circuit d'admission, ladite vanne à trois voies (V) ayant une position réglable de façon progressive entre deux positions extrêmes, respectivement une première position de passage de la totalité du débit de mélange par l'organe de refroidissement (R) et une seconde position de passage de la totalité du débit par la branche de court-circuitage (22) et que le dispositif est associé à un système de régulation (5) comportant un organe (51) de mesure de la température du mélange dans le collecteur d'admission (A) et un moyen (52, 53) de réglage de la position de la vanne à trois voies (V) pour le maintien de la température mesurée à un niveau souhaité correspondant au régime de fonctionnement du moteur et au taux de gaz d'échappement recyclé dans le mélange. 9. Dispositif d'alimentation selon la 8, caractérisé par le fait que le moyen de régulation de la température du mélange comporte un calculateur (52) de pilotage de la vanne à trois voies (V) en fonction de la température du mélange mesurée dans le collecteur d'admission (A) et du régime de fonctionnement du moteur (M), ledit calculateur (53) ayant en mémoire une table pré-calibrée indiquant les températures optimales d'admission pour une série de points de fonctionnement répartis entre une charge minimale et une charge maximale. 10. Dispositif d'alimentation selon l'une des 8 et 9, caractérisé par le fait que le circuit d'évacuation (E) branché sur le collecteur d'échappement (D) comporte une branche (4) de déviation d'une partie des gaz d'échappement vers une turbine (T) d'entraînement du compresseur d'air (C) et une branche (3) de recyclage d'une partie des gaz d'échappement, débouchant dans la première partie (1) d'un circuit d'alimentation (B), après la sortie du compresseur (C), pour le mélange de ladite partie recyclée avec l'air comprimé par le compresseur (C), ladite branche de recyclage (3) étant munie d'une vanne (31) de réglage du taux de gaz recyclé. 11. Dispositif d'alimentation selon l'une des 8 et 9, caractérisé par le fait qu'il comprend deux turbines branchées en série, respectivement une première turbine (T) alimentée par une branche (4) du circuit (E) d'échappement du moteur (M) et une seconde turbine (T2) alimentée par les gaz sortant de la premièreturbine (T,), et que la première partie de mélange (1) du circuit d'alimentation (A) comporte deux compresseurs branchés en série, respectivement un premier compresseur (C,) entraîné par la seconde turbine (T2), ayant une entrée d'air frais et une sortie d'air comprimé et un second compresseur (C2) entraîné par la première turbine (T,), ayant une entrée branchée sur la sortie du premier compresseur (C,) et une sortie d'air surcomprimé reliée à une entrée de la vanne à trois voies (V) par une conduite dans laquelle débouche une branche (3) du circuit d'échappement (E), munie d'une vanne (31) de réglage du débit de gaz d'échappement recyclé.10
F
F02
F02M,F02D
F02M 25,F02D 21,F02D 23,F02M 31
F02M 25/07,F02D 21/08,F02D 23/00,F02M 31/20
FR2888852
A1
MATIERE A MOULER ET SON PROCEDE DE PRODUCTION
20,070,126
i La présente invention concerne une matière à mouler thermodurcissable composite qui trouve une utilité dans la formation de pièces moulées, et en particulier de pièces moulées complexes. Il existe plusieurs types de matières à mouler qui sont destinées à être utilisées pour la formation de pièces moulées par moulage par compression. Un exemple d'un tel système est décrit dans EP 0 916 477. Un exemple particulièrement pertinent est produit par Hexcel Composites Ltd et est commercialisé sous HexMC . HexMC comprend une matrice de résine époxyde en combinaison avec des fibres de carbone coupées et a une fraction volumique de fibres (Vf) élevée entre 50 et 65 %, ce qui lui permet d'être utilisé dans la fabrication d'une large gamme de composants structuraux moulés. HexMC fait l'objet de EP 1 134 314. Cependant, les systèmes de moulage à courtes fibres comme HexMC sont basés avec succès sur l'aptitude de la résine à transporter la fibre quand elle s'écoule dans le moule pendant le procédé de durcissement. L'écoulement de la matière dans le moule dépend clairement des propriétés rhéologiques de la résine. Les composés à mouler de type matrice de résine époxyde de faible viscosité comme HexMC sont caractérisés en ce qu'ils ont des propriétés d'écoulement relativement élevées, ce qui peut parfois conduire à une séparation résine/fibre indésirable. Inversement, une matière à très haute viscosité a un très faible écoulement et le moule ne peut pas être rempli avant l'apparition de la gélification/durcissement. Les produits actuels comme HexMC /C/2000/R1A ont des caractéristiques d'écoulement telles que le produit peut être utilisé de manière appropriée sans problème pour de nombreuses applications. Cependant, ils ne sont pas totalement appropriés pour des composants à mouler ayant des sections droites complexes. La solution actuelle offerte pour résoudre ce problème consiste à chauffer HexMC à 100 C pendant 10-20 min immédiatement avant le moulage. Une réaction à degré d'avancement a lieu à ce moment, ce qui conduit à une augmentation de la viscosité, ce qui facilite le procédé de moulage. Ce procédé est connu comme étant une étape de pré-cuisson de la résine (en anglais resin staging ou pre- staging ). Bien que cette approche fournisse une solution, elle introduit une étape de procédé supplémentaire que le client doit réaliser. De plus, le procédé de moulage doit se dérouler de manière raisonnablement rapide après l'étape de pré-cuisson car l'étape de pré- cuisson diminue considérablement la durée de vie du produit au stockage. En outre, les résines utilisées dans de nombreux systèmes de moulage à haute fraction volumique sont produites par un procédé nécessitant le retrait du solvant. Le retrait du solvant augmente le coût de fabrication et tout résidu de solvant peut affecter la qualité du produit résultant. De plus, quand il est utilisé pour produire des composants plats, 10 HexMC est connu comme formant des cloques, en particulier au niveau des bords. De ce fait, il est souhaitable de produire une matière de type résine qui a un profil de viscosité comparable à celui de HexMC avec précuisson, mais dans lequel une telle viscosité est obtenue sans qu'il soit nécessaire d'opérer une étape de pré-cuisson à haute température. Il est souhaitable aussi de développer un procédé pour la préparation d'un système de résine qui n'exige pas de solvants dans les procédés de production. Selon un premier aspect de la présente invention, il est fourni une matière à mouler de stade B comprenant des fragments de fibres discrets inclus dans une matrice de résine d'époxyde, ladite matrice comprenant au moins une matière du type résine époxyde et au moins une autre matière de type résine, au moins un agent de stade B, au moins un agent de durcissement et au moins un catalyseur de durcissement et/ou un accélérateur de durcissement. Selon un second aspect de la présente invention, il est fourni un procédé pour la préparation d'une matière à mouler de stade B comprenant les étapes de: a) préparation d'une matrice de résine époxyde par mélange de composants incluant au moins une matière de type résine époxyde, au moins une autre matière de type résine, au moins un agent de stade B, au moins un agent de durcissement et au moins un catalyseur de durcissement et/ou un accélérateur de durcissement; b) application de ladite matrice de résine en revêtement sur un support pour former un film de matrice de résine; c) application dudit film sur des fibres unidirectionnelles de manière à former un préimprégné unidirectionnel, division dudit préimprégné en fragments discrets plus petits et d) application desdits fragments sur un papier de séparation pour former une matière à mouler où à l'une quelconque des étapes a à d un procédé de stade B a lieu de telle sorte que l'avancement contrôlé de la matrice de résine est réalisé. Les matières à mouler telles que celles décrites ici sont souvent appelées matières à mouler à fibres coupées. La matrice de résine est telle qu'elle est préparée de préférence par un procédé de fusion à chaud (en anglais hot melt ). La matière à mouler prédurcie est typiquement appelée nappe ou feuille à mouler. La première génération de matrice de résine appropriée pour la 15 conversion en une matière à mouler coupée à haut volume de fibres est décrite dans EP 1 134 314. EP 1 134 314 décrit aussi des formes de matières appropriées et d'autres caractéristiques physiques de HexMC qui s'appliquent également à l'invention décrite ici, par exemple des matières de type fibres appropriées pour être utilisées avec la présente invention. Avantageusement, le procédé de la présente invention élimine la nécessité de l'utilisation d'un solvant, ce qui augmente le rendement du procédé de fabrication. De plus, le procédé de la présente invention améliore la qualité du produit car il n'y a pas de problème concernant les résidus de solvant dans le produit. Tous les ingrédients de type résine sont inclus pendant le stade de mélange. Le stade B (en anglais B-staging ) est un terme bien connu dans la technique pour décrire un avancement contrôlé dans l'état physique de la résine jusqu'à un niveau prédéterminé. L'ampleur du stade B dépend de l'agent de stade B choisi et de la quantité utilisée. Ici, le stade B désigne un stade intermédiaire dans la réaction de durcissement de certaines matières de type résine thermodurcissable, où la matière se ramollit quand elle est chauffée et est plastique et fusible mais peut ne pas se dissoudre ou fondre entièrement. Une description technique plus complète peut être trouvée dans "Principles of Polymerisation" de George Odian. Ainsi, une matière au stade B est une matière dans laquelle la résine est plastique et fusible mais pas entièrement dissoute ou fondue. Avantageusement, le stade B survient à la température ambiante (c'est-àdire 20-25 C) ou à des températures légèrement augmentées (c'est-à-dire jusqu'à 30 C) et sur une durée ne dépassant pas 7 jours. Avantageusement, l'agent de stade B de la présente invention est consommé pendant le procédé de stade B de telle sorte que la viscosité de la matrice de résine augmente et les composants facilitant le durcissement sont cependant non affectés et restent prêts in situ pour provoquer le durcissement de la résine à la température de durcissement. Le stade B peut survenir dans l'une quelconque des étapes a à d citées cidessus, par exemple le stade B peut avoir lieu dans la matrice de résine, quand elle est sous forme de film et/ou de rouleau de préimprégné et/ou de matière à mouler de type fibres coupées. Cependant, le stade B survient de préférence dans la matrice de résine avant le commencement de l'étape b. En fait, le stade B survient typiquement dès que le procédé de mélange de la résine est terminé. Avantageusement, le stade B permet à la matrice de résine de subir une transition par laquelle la viscosité de la matrice augmente. De ce fait, avant le stade B, la matrice de résine est suffisamment mobile pour qu'elle soit facile à mélanger tandis qu'après le stade B, la matière a une viscosité suffisamment élevée pour que le moulage de formes puisse se produire aisément sans séparation indésirable de la matrice de résine et des fibres. De préférence, l'agent de stade B est une amine ou diamine primaire ou aromatique réactive. Les agents de stade B appropriés incluent l'un quelconque des agents suivants, seuls ou en combinaison, l'isophoronediamine (IPDA), Laromin C260, Jeffamine T403, Jeffamine C230 et Ancamine 2264. De manière particulièrement préférable, l'agent de stade B est IPDA. L'agent de stade B peut être ajouté à la matrice de résine en une quantité allant de 2 à 5 % m/m de la composition de résine totale. La matière de type résine époxyde de la présente invention peut être choisie parmi les résines époxydes et, notamment, l'un quelconque des diglycidyléthers de bisphénol A disponibles dans le commerce, seuls ou en combinaison; des matières typiques dans cette classe incluent GY-6010 (Huntsman Advanced Materials, Duxford UK), Epon 828 (Resolution Performance Products, Pernis, Netherlands) et DER 331 (Dow Chemical, Midland, Michigan). La matière de type résine époxyde de bisphénol A constitue de préférence de 30 à 50 % m/m de la matrice de résine totale. La matière de type résine époxyde de la présente invention est une matière thermodurcissable et, comme telle, elle fournit un moyen pour manipuler encore la viscosité et les caractéristiques d'écoulement de la matière à mouler. La matière de type résine supplémentaire peut être une résine thermodurcissable et/ou une résine thermoplastique. En tant que résine thermodurcissable supplémentaire, on pourra choisir une résine époxyde, différente que celle déjà présente dans la composition. La matière de type résine thermodurcissable supplémentaire de la présente invention constitue de préférence 7 à 10 % m/m de la matrice de résine totale. Les matières thermoplastiques appropriées pour être utilisées avec la présente invention incluent l'une quelconque des suivantes, seules ou en combinaison: les résines phénoxy, les polyéthersulfones, les résines de poly(vinylformal), les polyamides. De préférence, la matière thermoplastique de la présente invention est SER 25, une résine époxyde du bisphénol A modifiée avec 25 25 % de résine phénoxy. La matière thermoplastique de la présente invention constitue de préférence pas plus de 15 % m/m de la matrice de résine totale. Les agents de durcissement appropriés pour être utilisés avec la présente invention incluent toutes les matières qui permettent le durcissement au cycle du durcissement souhaité et à la température souhaitée, dans ce cas 100 C à 120 C. Il existe de nombreux agents de durcissement bien connus qui peuvent être utilisés. Les agents de durcissement appropriés, qui peuvent être utilisés seuls ou en combinaison, incluent l'un quelconque des suivants: anhydrides; acides de Lewis, comme BF3; amines aromatiques comme la 3,3-diaminodiphénylsulfone (3,3-DDS), la 4,4'diaminodiphénylsulfone (4,4'-DDS) ; la 4,4'-méthylènebis(2-isopropyl-6méthylaniline), par exemple Lonzacure M-MIPA (Lonza Corporation, Fair Lawn, NJ), la 4,4'-méthylènebis(2,6-diisopropylaniline), par exemple Lonzacure M-DIPA (Lonza Corp., Fair Lawn, NJ) ; les amines aliphatiques comme le dicyandiamide; les amino- ou glycidyl-silanes; CaAcAc/nonylphénol (1/0,1). L'agent de durcissement constitue de préférence de 5 à 20 0/0 m/m de la matière totale de la matrice de résine. Pour écarter tout doute, par agent de durcissement on entend une matière réactive qui, quand elle est ajoutée à une résine, provoque la polymérisation. Pour optimiser le niveau de pégosité d'une matière de la présente invention, au moins un agent de pégosité peut être ajouté à la matrice de résine. Pour écarter tout doute, par agent de pégosité, on entend une matière qui, quand elle est ajoutée à une résine ou à un renfort, confère un degré d'adhésivité ou de pégosité à la résine ou au renfort. Les agents de pégosité appropriés pour être utilisés avec la présente invention incluent l'un quelconque des suivants, seuls ou en combinaison: résines époxydes modifiées par un caoutchouc butadiène-nitrile terminé par carboxyle (CTBN), résines époxydes modifiées par un caoutchouc butadiène-nitrile terminé par amine (ATBN) et résines époxydes modifiées par uréthane. De préférence, l'agent de pégosité de la présente invention est Hypox RA95 qui est une résine époxyde de bisphénol A liquide modifiée avec 5 à 7 % d'un caoutchouc butadiène-acrylonitrile. L'agent de pégosité peut constituer de 5 à 20 % m/m de la composition de résine totale. La matière de type résine époxyde et l'autre matière de type résine époxyde peuvent être introduites dans la matrice de mélange sous forme de composants individuels ou sous forme d'un mélange. Quand il est utilisé, l'agent de pégosité peut aussi être introduit dans la matrice de mélange sous forme d'un composant individuel ou sous forme d'un mélange avec la résine époxyde et/ou l'autre matière de type résine époxyde. Avantageusement, l'inclusion d'un agent de pégosité, en particulier Hypox RA95, sert aussi à modifier encore la viscosité de la résine. Les accélérateurs appropriés pour être utilisés avec la présente invention incluent l'un quelconque des suivants, seuls ou en combinaison: N,N-diméthyl-N'-3,4-dichlorophénylurée (Diuron), N,N-dirnéthyl-N'-3chlorophénylurée (Monuron), N,N-(4-méthyl-m-phénylène)-bis-[N',N'diméthylurée] (UR500) et 1,1-diméthyl-3-(3-chloro-4-méthylphényl)urée (Chlortoluron). De préférence, l'accélérateur constitue de 5 à 15 % m/m de la matière totale présente dans la matrice de résine. Pour écarter tout doute, par accélérateur on entend une matière qui, quand elle est mélangée avec une résine catalysée, accélère la réaction chimique entre les catalyseurs et la résine. L'accélérateur est présent en petites quantités non stoechiométriques qui ont été déterminées empiriquement pour donner les meilleures propriétés. Les catalyseurs appropriés pour être utilisés avec la présente invention incluent l'un quelconque des imidazoles suivants, seul ou en combinaison: 2-méthylimidazole (Curezol 2MZ), 2-éthylimidazole (Curimid 2EI), 2phénylimidazole (Curezol 2PZ), 2,4-diamino-6-(2-(2-méthyl-1- i midazolyl) éthyl)-1,3,5-triazine (Curezol 2MZ-Amine-S), 2-benzyl-4-méthylimidazole (Curimid 2B4MI). De préférence, le catalyseur constitue moins de 1 % m/m de la matière totale présente dans la matrice de résine. Pour écarter tout doute, par catalyseur on entend une substance qui accélère notablement le durcissement d'un composé quand il est ajouté en quantité mineure par rapport aux quantités des réactifs primaires. De plus, on a constaté que l'utilisation d'un agent de stade B fournit une structure de squelette polymère qui confère d'autres avantages à la nappe de produit. Par exemple, la matrice de résine de la présente invention offre un écoulement à l'état fondu amélioré et une plus grande Tg sans qu'une étape de pré-cuisson soit nécessaire. De ce fait, la matrice de résine de la présente invention peut avoir une viscosité isothermique dans la plage de 2,0-20,0 Pa.s à 120 C quand elle est mesurée avec un viscosimètre à cône et plaque Brookfield. Un tel viscosimètre est bien connu de l'homme du métier et, comme tel, il n'est pas nécessaire de fournir des détails concernant l'utilisation d'un tel viscosimètre. De préférence, la viscosité de la matrice de résine est dans la plage de 2,0-17,0 Pa.s à 120 C et de manière particulièrement préférable, elle est dans la plage de 2,5 à 5,0 Pa.s à 120 C. Non seulement la matrice de résine de la matière à mouler de la présente invention a une viscosité accrue, mais encore elle a une température de transition vitreuse (Tg) d'un stratifié durci plus élevée que les systèmes de moulage à fibres coupées à matrice époxyde à haute fraction volumique de fibres existants. De ce fait, la nappe de produit qui comprend la matrice de résine a une plus grande applicabilité en donnant des produits durcis ayant des températures de service plus élevées. Ainsi, la matrice de résine de la présente invention a une Tg durcie (E') d'au moins 115 C. La présente invention s'est révélée aussi produire des matières à mouler qui, une fois moulées et durcies, ont un aspect brillant supérieur aux systèmes de moulage de type HexMC existants. De ce fait, la matrice de résine de la présente invention peut avoir un aspect brillant supérieur à 45. Cette amélioration de l'aspect brillant a été quantifiée d'après des mesures obtenues au moyen d'un instrument Tri-GLOSS master qui est disponible auprès de Sheen Instruments Ltd, Kingston upon Thames, Angleterre. Les échantillons pour le test d'aspect brillant étaient des stratifiés préparés à partir de trois couches de nappe de HexMC qui ont été durcies sous pression à 80 x 105 Pa (80 bar) pendant 15 min à 120 C. Les stratifiés résultants étaient épais de 3,5 mm. La préparation des stratifiés est décrite de manière plus détaillée dans les feuilles de données de produit pour HexMC Moulding Compounds disponibles auprès de Hexcel Composites Ltd., Duxford, Angleterre. A des fins de comparaison, les stratifiés provenant de la présente invention ont été comparés avec ceux provenant de la matière C/2000/R1A. La matière C/2000/R1A a une valeur de 42 unités tandis que la matière de l'invention a une valeur de 49 unités. Dans les deux cas, les résultats indiqués étaient la moyenne de 6 déterminations. Une indication de l'écoulement de matières à mouler de type fibres coupées peut être obtenue au moyen de plusieurs techniques dont l'une est un test d'écoulement en spirale. Ce test est bien connu dans l'industrie du moulage par injection et du moulage de feuilles et est un procédé pour déterminer les propriétés d'écoulement d'une matière polymère sur la base de la distance sur laquelle elle s'écoule, dans des conditions contrôlées de température et de pression, le long d'une rigole spéciale ou d'un canal d'écoulement spécial de section droite constante. Le test est réalisé dans une presse à mouler au moyen d'un moule dans lequel la matière est introduite au centre d'une cavité en spirale. Ceci est décrit de manière plus détaillée dans la norme ASTM D3133/98 (2004). Le moule à écoulement en spirale utilisé pour mesurer l'écoulement de la matière était un moule de compression à cavité matricée appariée en acier. La partie cavité du moule est montrée sur la figure 4 et a, comme dimensions critiques, une cavité centrale de 152,4 mm de diamètre et un canal d'écoulement ayant une largeur de 38,1 mm, et deux rayons de 101,6 mm. La longueur du canal d'écoulement était suffisante pour recevoir 710 mm d'écoulement. Une masse de charge de matière à mouler de 160 g était constituée par des carrés de 90 mm x 90 mm de matière en feuille, chauffée à 135 3 C, placée dans la cavité centrale et maintenue pendant environ 45 s de temps de séjour. Le moule d'outil d'écoulement a ensuite été fermé et une pression de 36 000 Newton a été appliquée pendant environ 10 min. Le moule a été refroidi, la pièce retirée et la longueur d'écoulement mesurée. La mesure de la longueur d'écoulement est prise au point à l'extrémité du trajet d'écoulement où la matière durcie commence à s'effiler de la largeur totale en une queue. La matière au stade B (sans étape de pré-cuisson préalable) de la présente invention s'est révélée avoir une longueur d'écoulement à 135 C d'au moins 305 mm, de préférence de 312 mm, par comparaison avec une longueur d'écoulement de 274 mm pour le produit HexMC C/2000/R1A au stade chauffé existant. D'autres ingrédients mineurs peuvent être inclus comme agents améliorant ou modifiant les performances dans la composition de résine de matrice, tels que l'un quelconque des suivants: caoutchoucs noyau-enveloppe; ignifugeants; agents mouillants; diluants; pigments/ colorants; stabilisants aux UV; composés antifongiques; charges et particules durcissantes. io La présente invention va maintenant être décrite plus précisément en se référant à l'exemple de formule suivant et aux données expérimentales où : la figure 1 est un graphe montrant le changement de viscosité d'une matrice de résine de la présente invention (EMC 271-1) pendant le stade B et pendant sa durée de vie au stockage à la température ambiante; la figure 2 est un graphe montrant le changement de la Tg non durcie d'une matrice de résine de la présente invention (EMC 271-1) 10 au cours du temps; la figure 3 est un graphe montrant une comparaison du changement de viscosité d'une matrice de résine de la présente invention (EMC 271-1) et des matrices de résine de génération antérieure (EMC 116 et EMC 172) ; et la figure 4 est une représentation schématique de la partie cavité du moule à écoulement en spirale. Exemple 1 (EMC 271-1) Ingrédient Fonction Source Quantité (% m/m) LY 1556 Résine époxyde Huntsman 41 DEN 438 Résine époxyde Dow 8,5 HyPox RA 95 Agent de pégosité CVC Speciality 15,0 Chemicals SER 25 Résine thermoplastique InChem Corp 10,0 PAT 656/3 Agent de séparation Chemical Release 2,0 Company HY 1571 Agent de durcissement Huntsman 8,0 HY 1524 Accélérateur Huntsman 10,4 Curezol 2MZ Azine S Catalyseur Air Products 0, 6 IPDA Agent de stade B BASF 4,5 Les ingrédients de Huntsman sont disponibles auprès de Huntsman Advanced Materials, Duxford, Angleterre. La résine Dow est disponible auprès de Univar Ltd, Cheadle, Angleterre. CVC Speciality Chemicals, Moorestown, New Jersey, USA. InChem Corp, Rock Hill, South Carolina, USA. Chemical Release Company, Harrogate, North Yorkshire, Angleterre. Air Products, Manchester, Angleterre. BASF- Cheadle, Angleterre. La présente invention est issue d'un besoin d'augmenter la viscosité de la résine de matrice d'un composé à mouler, ledit composé à mouler comprenant une résine de matrice dans laquelle sont inclus des fragments de fibres. La modification était nécessaire pour garantir encore que, pendant le durcissement, la matrice de résine et les fragments de fibres ne sont pas séparés. De ce fait, les données suivantes sont une comparaison de la présente invention (appelée EMC 271-1 ou 271-1) avec le produit de génération antérieure HexMC (appelé EMC 116 ou 116). EMC 116 a été commercialisé sous HexMC /C/2000/R1A. EMC 271-1 diffère de EMC 116 en ce que EMC 271-1 comprend IPDA combiné avec des résines choisies pour donner la viscosité souhaitée. EMC 116 ne contient pas IPDA. Le tableau 1 montre les résultats du test d'écoulement pour EMC 271-1 par comparaison avec EMC 116, les deux systèmes de résine étant sans étape de pré-cuisson immédiatement avant le moulage. Résultat du test de cookies Produit Lot n Procédé de Epaisseur Diamètre Résine: séparation Aspect de stade B (mm) (cm) des fibres la surface 271-1 1065 Préimprégné 4,5 18 Néant Pas de cloques 271-1 1091 Résine 4,5 19 Néant Pas de cloques 116 - Néant 6,8 15 Certaine séparation Cloques au bord Tableau 1 NB: tous les résultats sont issus d'une nappe de produit utilisant une fibre de carbone F503 à 24 000 filaments de module standard Fortafil . Les résultats montrés dans le tableau 1 ont été obtenus en utilisant le test appelé test de cookies . Le test de cookies comprend la compression d'une masse (environ 220 g) de matière à mouler à fibres coupées en une forme circulaire/ovale plate et la mesure de l'épaisseur et du diamètre du cookie résultant. Plus le cookie est mince et large, meilleurs sont les résultats à condition que la résine reste avec la fibre à ces dimensions. De ce fait, toute séparation matrice de résine/fibre est notée aussi. La masse pour la compression est formée à partir de 10 couches de disques de 100 cm2 de matière à mouler qui sont placés les uns sur les autres, pesés, et la masse est ajustée à 220 g par addition ou retrait d'une certaine quantité de matière. L'échantillon est ensuite comprimé pendant 10 min à 135 C sous une pression de 50 kN. Deux options de stade B ont été examinées. L'une impliquait un stade B de la matrice de résine 271-1 avant la formation d'un film, l'autre impliquait le stade B du préimprégné avant qu'il soit coupé en écailles de composé à mouler. On peut voir que, que le procédé de stade B soit réalisé sur la résine ou sur le préimprégné, il y a peu de différences entre les propriétés physiques du cookie obtenu. Dans tous les cas, les résultats du test montrent que la performance d'écoulement de EMC 271-1 constitue une amélioration significative par rapport à celle de EMC 116. Le tableau 2 montre les résultats du test d'écoulement en spirale pour EMC 271-1 et EMC 116 avec deux types de fibres de carbone à module standard. L'une est AS4 à 12 000 filaments de Hexcel Corporation, Salt Lake City, UT, USA, et l'autre est F503 à 24 000 filaments de Toho Carbon Fibres Fortafil , Rockwood, TN, USA. Série Type de Type de Longueur Qualité de la Stade fibre résine d'écoulement (mm) surface thermique 1 F503 EMC 271-1 312 Bonne Pas de précuisson 1 F503 EMC 116 274 Bonne 13 min à 100 C 1 AS4 EMC 271-1 206 Mauvaise Pas de pré- cuisson 1 AS4 EMC 116 127 Mauvaise 13 min à 100 C 2 F503 EMC 271-1 345 Bonne Pas de pré- cuisson 2 F503 EMC 116 351 Bonne 13 min à 100 C 2 AS4 EMC 271-1 241 Bonne Pas de pré- cuisson 2 AS4 EMC 116 127 Mauvaise 13 min à 100 C Tableau 2 Les tests d'écoulement en spirale dans la série 1 ont été réalisés avec une charge de matière de 160 g ayant un temps de séjour de 45 s dans le moule avant la fermeture de la presse et le maintien d'une température de 135 C pendant 10 min sous une pression du piston de 40 tonnes. Les tests de la série 2 étaient similaires, à ceci près que le 10 temps de séjour était 90 s. Les résultats du test d'écoulement en spirale montrent que, bien que la nature du type de fibre n'affecte pas l'écoulement de la matrice de résine, EMC 271-1 sans pré-cuisson, à une exception près, un meilleur écoulement que EMC 116 avec pré-cuisson, tous les autres paramètres étant égaux. Le tableau 3 montre les résultats du test mécanique et la température de transition vitreuse (Tg-E') de stratifiés durcis moulés à partir de EMC 271-1 et EMC 116. Les lots utilisés et le procédé de stade B sont identiques à ceux du tableau 1. L'analyse thermomécanique dynamique (DMTA) a été utilisée pour déterminer le module de stockage Tg (E') des échantillons durcis. La valeur a été déterminée depuis le déclenchement de la perte de module élastique sur la plage de température de 50 C à 300 C avec une vitesse de montée de 5 C par minute à une fréquence de 1 Hz et un niveau de contrainte de x 4 (déplacement pic à pic de 64 ijm). L'appareillage utilisé était un analyseur Universal V3.9 de TA Instruments. Produit Numéro Procédé de Tg-E' Résistance Module Résistance Module Résistance au du lot stade B ( C) à la flexion de flexion à la traction de cisaillement (MPa) (GPa) (MPa) traction interlaminaire (GPa) (MPa) 271- 1 1065 Préimprégné 120 440 36,1 288,8 47,8 49,2 271-1 1091 Résine 125 45033,5 276,2 35,7 53,7 116 - Néant 100 450 40 280 45 45 Tableau 3 NB. Tous les résultats concernent une nappe de moulage produite avec une fibre de carbone Fortafil F503-24K. Les propriétés mécaniques de EMC 271-1 sont généralement en accord avec celles de EMC 116, avec l'avantage significatif d'une augmentation de Tg de 20-25 C. Clairement, ceci élargit les applications pour lesquelles le produit peut être utilisé. Stade B La réaction de stade B est sensiblement achevée en 3 à 4 jours. Dans cette période, pour chaque lot de EMC 271-1, la viscosité à 120 C augmente de 5 fois, d'environ 0,5 Pa.s à environ 2,5 Pa.s. Cette augmentation initiale est suivie par une lente augmentation de la viscosité pendant les trois semaines suivantes, comme cela est typique pour tous les systèmes de résine époxyde durcissant à basse température (voir la figure 1). Dans la même période de 3 à 4 jours, la Tg non durcie change d'environ -2, 5 C à environ 5 C (voir la figure 2). On peut conclure d'après les figures 1 et 2 qu'une période appropriée pour permettre le procédé de stade B est 3 à 4 jours. Il convient de noter que le procédé de stade B doit survenir à des températures pouvant atteindre 30 C et de préférence à la température ambiante, c'est-à-dire de 20 à 25 C. Les tentatives pour accélérer le procédé de stade B par application de chaleur conduisent à un produit moins stable. Par exemple, le chauffage de la résine EMC 271-1 fraîchement produite pendant 4 h à 60 C permet d'obtenir la même viscosité à l'état fondu que le vieillissement à la température ambiante pendant 7 jours. Cependant, ce système augmente rapidement de viscosité au cours du temps et est complètement instable. La figure 3 montre les résultats de viscosité moyenne pour EMC 271-1, comme le montre la figure 1, mais des données comparatives pour EMC 116 et un système supplémentaire, EMC 172, ont été ajoutées. EMC 172 est un produit à haute viscosité obtenu en augmentant les niveaux de bisphénol A solide et de résines phénoxy, mais aucun stade B n'a lieu du fait de l'absence d'isophoronediamine. EMC 172 contient le même système de durcissement que EMC 271-1 (agent de durcissement, accélérateur et catalyseur). En général, la viscosité de la résine EMC 271-1 après 4 à 5 jours est 80 à 85 % de la valeur après 30 jours. Le graphe de EMC 116 est sensiblement une droite, mais il y a une légère pente ascendante et ceci est dû au fait qu'il se produit un changement au voisinage du milieu de la vie au stockage recommandée quand la viscosité augmente. Ainsi, dans l'exemple montré sur la figure 3, la valeur de la viscosité après 16 jours est 85 % de résultat après 30 jours. La même tendance est manifestée par la matrice de résine expérimentale EMC 172. Il y a une période de stabilité raisonnable pour la première moitié des 30 jours, après quoi il y a une montée supplémentaire jusqu'à une viscosité plus élevée. Dans ce cas, la valeur après 8 jours est 82 % du résultat après 30 jours. La figure 4 montre un moule pour compression à écoulement en spirale 1 ayant une cavité centrale 2 d'un rayon 4 de 76,2 mm et un canal ou rigole d'écoulement 3 de largeur constante 5 de 38,1 mm. Le moule a un rayon 6 de 101,6 mm. Pendant l'utilisation, la matière (sans pré-cuisson) en cours de test est placée dans la cavité centrale 2 et est maintenue pendant un temps de séjour de 45 s. Le moule de compression 1 est ensuite fermé et une pression de 36 000 newtons est appliquée pendant environ 10 min. Le moule est refroidi, ouvert et la longueur d'écoulement est mesurée. Clairement, le débit est influencé par le rayon 4 de la cavité centrale 2 et la largeur 5 du canal d'écoulement 3. Toutes les références à un écoulement en spirale citées ici ont été déterminées dans les conditions et l'utilisation d'un moule de compression à écoulement en spirale ayant les dimensions évoquées dans le paragraphe qui figure aux pages 8 et 9. Bien entendu, il convient de noter que l'invention n'est pas destinée à être limitée aux détails des modes de réalisation ci-dessus qui sont décrits seulement à titre d'exemple
L'invention concerne une matière à mouler de stade B comprenant des fragments de fibres discrets inclus dans une matrice de résine époxyde, ladite matrice comprenant au moins une matière du type résine époxyde et au moins une autre matière de type résine ainsi qu'au moins un agent de stade B, au moins un agent de durcissement et au moins un catalyseur de durcissement et/ou un accélérateur de durcissement, et un procédé pour sa préparation.
1. Matière à mouler de stade B caractérisée en ce qu'elle comprend des fragments de fibres discrets inclus dans une matrice de résine époxyde, ladite matrice comprenant au moins une matière du type résine époxyde et au moins une autre matière de type résine, ainsi qu'au moins un agent de stade B, au moins un agent de durcissement et au moins un catalyseur de durcissement et/ou un accélérateur de durcissement. 2. Matière selon la 1, caractérisée en ce que la matrice de résine époxyde comprend en outre au moins un agent de pégosité. 3. Matière selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que l'agent de stade B est une amine primaire ou 15 aromatique réactive. 4. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent de stade B constitue de 2 à 5 % m/m de la composition de résine totale. 5. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la matière de type résine époxyde est choisie parmi tous les diglycidyléthers de bisphénol A disponibles dans le commerce, seuls ou en combinaison. 6. Matière selon la 5, caractérisée en ce que la matière de type résine époxyde constitue de 30 à 50 % m/m de la matrice 25 de résine totale. 7. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la matière de type résine supplémentaire est une matière thermodurcissable et/ou une matière thermoplastique. 8. Matière selon la 7, caractérisée en ce que la matière thermodurcissable constitue de 7 à 10 % m/m de la matrice de résine totale. 9. Matière selon la 7, caractérisée en ce que la matière thermoplastique est choisie parmi l'une quelconque des suivantes, seule ou en combinaison: résines phénoxy, polyéthersulfones, résines de poly(vinylformal) et polyamides. 10. Matière selon la 7, caractérisée en ce que la matière thermoplastique est une résine époxyde de bisphénol A modifiée avec 25 % de résine phénoxy. 11. Matière selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisée en ce que la matière thermoplastique ne constitue pas plus de 15 % m/m de la matrice de résine totale. 12. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent de durcissement est choisi parmi l'un quelconque des suivants, seuls ou en combinaison: anhydrides, acides de Lewis, amines aromatiques ou amino- ou glycidylsilanes. 13. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent de durcissement constitue de 5 à 20 % m/m de la matrice de résine totale. 14. Matière selon l'une quelconque des 2 à 13, caractérisée en ce que ledit agent de pégosité est choisi parmi l'un quelconque des suivants, seul ou en combinaison: résines époxyde modifiées avec un caoutchouc butadiène-nitrile à terminaison carboxyle, résines époxyde modifiées avec un caoutchouc butadiène-nitrile à terminaison amine et résines époxyde modifiées avec un uréthane. 15. Matière selon l'une quelconque des 2 à 14, caractérisée en ce que ledit agent de pégosité est une résine époxyde de bisphénol A liquide modifiée avec de 5 à 7 % d'un caoutchouc butadiène- acrylonitrile. 16. Matière selon l'une quelconque des 2 à 15, 25 caractérisée en ce que l'agent de pégosité constitue de 5 à 20 % m/m de la matrice de résine totale. 17. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit accélérateur est choisi parmi l'un quelconque des suivants, seul ou en combinaison: N,N-diméthyl-N'-3,4dichlorophénylurée, N,N-diméthyl-N'-3-chlorophénylurée, N,N-(4-méthyl-mphénylène)-bis-[N',N'-diméthylurée] et 1,1-diméthyl-3-(3-chloro-4méthylphényl)urée. 18. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'accélérateur constitue de 5 à 15 % m/m de la matrice de résine totale. 19. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit catalyseur est choisi parmi l'un quelconque des suivants, seul ou en combinaison: 2-méthylimidazole, 2-éthylimidazole, 2-phénylimidazole, 2,4-diamino-6-(2-(2-méthyl-1-imidazolyl)éthyl)-1,3,5triazine et 2-benzyl-4-méthylimidazole. 20. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit catalyseur constitue moins de 1 % m/m de la matrice de résine totale. 21. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite matière de résine a une viscosité isothermique dans la plage de 2,0 à 20,0 Pa.s à 120 C. 22. Matière selon la 21, caractérisée en ce que ladite matrice de résine a une viscosité dans la plage de 2,0 à 17,0 Pa.s à 120 C. 23. Matière selon la 21, caractérisée en ce que ladite matrice de résine a une viscosité dans la plage de 2,5 à 5,0 Pa.s à 120 C. 24. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite matrice de résine a une Tg durcie d'au moins 115 C. 25. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite matrice de résine a un aspect brillant supérieur à 45. 26. Matière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la matière a, sans étape de pré- cuisson, un écoulement en spirale à 135 C d'au moins 305 mm. 27. Procédé de préparation d'une matière à mouler de stade B, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: a) préparation d'une matrice de résine époxyde par mélange de composants incluant au moins une matière de type résine époxyde, au moins une autre matière du type résine, au moins un agent de stade B, au moins un agent de durcissement et au moins un catalyseur de durcissement et/ou un accélérateur de durcissement; b) application de ladite matrice de résine en revêtement sur un support pour former un film de matrice de résine; c) application dudit film sur des fibres unidirectionnelles de manière à former un préimprégné unidirectionnel, division dudit préimprégné en plus petits fragments discrets; et d) application desdits fragments sur un papier de séparation pour former une matière à mouler, où dans l'une quelconque des étapes a à d, un procédé de stade B se déroule de telle manière qu'un avancement contrôlé de la matrice de résine est réalisé. 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce que la 10 matrice de résine est préparée par un procédé sans solvant. 29. Procédé selon la 27 ou la 28, caractérisé en ce que le stade B survient à une température pouvant atteindre 30 C. 30. Procédé selon la 29, caractérisé en ce que le stade B survient à une température dans la plage de 20 à 25 C. 31. Procédé selon la 29 ou la 30, caractérisé en ce que le stade B survient sur une période ne dépassant pas 7 jours. 32. Procédé selon l'une quelconque des 27 à 31, 20 caractérisé en ce que le stade B survient dans la matrice de résine avant le commencement de l'étape b selon la 27.
C,B
C08,B29
C08L,B29C,C08J,C08K
C08L 63,B29C 70,C08J 5,C08K 5,C08K 7
C08L 63/00,B29C 70/14,C08J 5/04,C08J 5/18,C08K 5/00,C08K 7/02
FR2894925
A3
PLANCHER DE VEHICULE AUTOMOBILE POURVU D'UN BAC DE RANGEMENT MOULE POUR SIEGE ESCAMOTABLE
20,070,622
L'invention concerne un plancher de vehicule automobile pourvu d'un bac de rangement moule pour siege escamotable. Certains vehicules automobiles sont equipes de sieges de troisieme rangee escamotables. Ces sieges peuvent are replies et bascules dans une cavite menagee dans le plancher, a 1'interieur de 1'habitacle. A cet effet, le plancher des vehicules presente une partie arriere surelevee permettant de loger la cavite dans 1'habitacle du vehicule. Ainsi, par exemple, le document US 2004/0046408 decrit un dispositif d'assistance au rangement d'un tel siege escamotable dans une cavite realisee dans une partie surelevee par inclinaison du plancher. Un tel plancher sureleve pour accepter la cavite de rangement d'un siege escamotable permet de proteger le siege replie, le siege etant situ& dans l'habitacle. Toutefois, cet agencement presente 1'inconvenient de reduire le volume de rangement a 1'arriere du vehicule lorsque les sieges de troisieme rangee sont escamotables. L'invention vise a pallier ces inconvenients en proposant un plancher de vehicule automobile pourvu d'au moins un bac de rangement pour un siege escamotable, implant& de maniere a ne pas reduire le volume de rangement a l'arriere du vehicule lorsque les sieges sont escamotes. A cet effet, 1'objet de 1'invention concerne un plancher de vehicule automobile comportant au moins un bac de rangement apte a recevoir entierement un siege escamotable replie, la structure du plancher etant forme& de profiles longitudinaux et transversaux s'etendant dans un meme plan horizontal, caracterise en ce que le bac de rangement est realise en une seule piece moulee, le bac etant pourvu de rebords sur sensiblement toute sa periph&rie, et en ce que les rebords du bac reposent sur les faces superieures des profiles formant la structure du plancher, de sorte que le bac est situ& essentiellement sous la structure de plancher. Cet agencement permet de liberer entierement le volume au dessus du plancher lorsque les sieges sont escamotes, la surface superieure du plancher etant alors plane. Le volume de 1'habitacle au 2 2894925 niveau des sieges escamotes est ainsi superieur a celui obtenu dans les autres vehicules pourvus de ce type de sieges. De plus, le moulage en une seule piece du bac permet d'assurer 1'etancheite du bac vis-a-vis de 1'exterieur du vehicule et de proteger ainsi le siege replie. 5 Avantageusement, le bac est en matiere plastique. I1 peut ainsi etre aisement realise a faible cout, tout en restant leger. Avantageusement, le bac est realise en une matiere resistant au moins a une temperature d'environ 180 . De preference, la matiere utilisee est un preimpregne. 10 Un preimpregne, generalement designe par le terme anglais "sheet molding compound" (SMC), est forme par compression de feuilles d'un mat impregne resultant de 1'association d'un feutre de fils de verre textile et dune pate de resine thermodurcissable. Un tel materiau presente 1'avantage de resister aux temperatures utilisees lors des 15 operations de cataphorese de la structure du plancher. De plus, la technologie de mise en oeuvre du SMC (moulage dans un moule en deux parties) permet d'obtenir un volume du bac important grace a des angles de depouille plus faibles que ceux obtenus par la technique de 1'emboutissage. 20 Dans une variante, les rebords du bac sont assembles a la structure par des points de fixation distincts repartis sur la peripherie du bac. Dans une autre variante, les rebords du bac sont assembles a la structure par collage. Un tel assemblage est prefere a la fixation par 25 points, cette derniere engendrant plus de contraintes au niveau de la structure du plancher. Avantageusement, le bac presente des nervures de renforcement, notamment pour la raideur acoustique. Un tel renforcement est egalement compatible avec le comportement de la structure du vehicule 30 lors d'un choc arriere. De preference, la forme du bac est concue afin de permettre le passage d'elements situes sous la structure de plancher. En variante, le plancher peut etre pourvu de deux bacs de rangement de sieges escamotables moules dune piece. 35 L'invention est maintenant decrite en reference aux dessins annexes, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schematique d'un plancher selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de la structure d'un plancher selon 1'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective de bacs de rangement pour sieges escamotables, - la figure 4 est une section longitudinale d'un bac de rangement, le siege etant represents en position escamotee. Dans la description, longitudinal et transversal font reference aux directions longitudinale et transversale du vehicule. La figure 1 represente un plancher de vehicule 1 selon 1'invention, sur lequel sont disposes deux premiere 2 et deuxieme 3 rangses de siege, ainsi que deux sieges 4 de troisieme rang escamotes chacun a 1'interieur d'un bac de rangement 5. La face superieure du plancher 1, supportant les differents sieges, s'etend dans un seul plan horizontal. La structure du plancher 1, representee figure 2, est formee d'une pluralite de profiles longitudinaux 6 et transversaux 7 relies entre eux et s'etendant dans un meme plan horizontal. Dans le mode de realisation represente, les deux bacs de rangement 5 sont realises en une seule piece moulee (figure 3). Cette piece moulee comprend deux cuves formant chacune un bac 5 pour ranger un siege 4, la peripherie de chacune des cuves etant pourvue d'un rebord 8 qui s'etend dans un seul plan horizontal. Ainsi, les deux bacs 5 de rangement sont relies par un rebord 8 commun suivant la direction longitudinale du vehicule. Le rebord 8 de chaque bac doit etre suffisamment robuste pour pouvoir supporter le bac 5 ainsi que le siege escamotable correspondant. Bien entendu, dans d'autres modes de realisation non decrits, des bacs distincts peuvent are moules selon la configuration du plancher du vehicule. Les bacs 5 de rangement sont de preference realises dans une matiere resistante aux conditions de cataphorese (c'est-a-dire resistant au moins a 180 pendant environ 15 minutes), en particulier lorsque ion souhaite fixer les bacs A. la structure de plancher avant son passage en cataphorese. La matiere utilisee est, par exemple, le preimpregne (SMC) decrit plus haut. Lorsque les bacs sont fixes a la structure apres le passage en cataphorese, toute matiere plastique apte a etre moulse peut etre utilisee. De preference, les bacs de rangement 5 sont pourvus de nervures 9 sur leurs parois pour des raisons de renforcement. Ces nervures s'etendent suivant les directions longitudinale et transversale du vehicule. Le volume de chaque bac 5 doit etre suffisant pour contenir entierement un siege escamotable 4 replie (assise contre dossier), tel que represents sur la figure 4, le siege etant monte articule sur un profile transversal 7 du plancher. De plus, le bac lui-meme etant quasiment entierement situe sous la structure du plancher, sa forme externe doit are compatible avec les autres elements du vehicule situes sous le plancher. Dans 1'exemple, les bacs 5 presentent sur leur cote des parties 10 concaves suivant la direction verticale pour le passage des ressorts d'amortisseur, et, sur leur cote en regard, des parties concaves 11 suivant la direction longitudinale pour le passage de 1'echappement. Les bacs 5 de rangement sont mis en place sur la structure de plancher par le dessus de celle-ci, les rebords 8 reposant sur la face superieure des profiles longitudinaux 6 et transversaux 7 de la structure. Les rebords 8 sont alors assembles a la structure, soit par collage (fixation lineaire), soit par fixation par points repartis sur la peripherie du bac (par vissage, rivetage ou analogues). Le volume de chaque bac 5 est alors situe essentiellement sous la structure de plancher, tel que visible sur la figure 4. Ainsi, it nest plus necessaire de prevoir un plancher sureleve pour loger les bacs de rangement des sieges. Le plancher selon l'invention presente 1'avantage de prendre en compte les fonctions suivantes : - volume architectural du siege de troisieme rang, - volume de 1'echappement, ecran thermique vis-a-vis de 1'echappement (bac moule en matiere plastique resistante, telle que le SMC), - volume du ressort d'amortisseur, - integration de deux bacs correspondant au volume des deux sieges de troisieme rang, -integration de nervures de renforcement pour la raideur acoustique, mise en place des bacs par le dessus, collage sur la structure en fin d'assemblage de la tOlerie puis passage en cataphorese (bac moule en matiere plastique resistante, telle que le SMC)
L'invention concerne un plancher (1) de véhicule automobile comportant au moins un bac (5) de rangement apte à recevoir entièrement un siège escamotable replié, la structure du plancher étant formée de profilés longitudinaux (6) et transversaux (7) s'étendant dans un même plan horizontal, caractérisé en ce que le bac (5) de rangement est réalisé en une seule pièce moulée, le bac (5) étant pourvu de rebords sur sensiblement toute sa périphérie, et en ce que les rebords du bac reposent sur les faces supérieures des profilés (6, 7) formant la structure du plancher, de sorte que le bac est situé essentiellement sous la structure de plancher.
1. Plancher (1) de vehicule automobile comportant au moins un bac (5) de rangement apte a recevoir entierement un siege escamotable (4) replie, la structure du plancher etant formee de profiles longitudinaux (6) et transversaux (7) s'etendant dans un meme plan horizontal, caracterise en ce que le bac (5) de rangement est realise en une seule piece moulee, le bac (5) etant pourvu de rebords (8) sur sensiblement toute sa peripherie, et en ce que les rebords (8) du bac reposent sur les faces superieures des profiles (6, 7) formant la structure du plancher, de sorte que le bac est situe essentiellement sous la structure de plancher. 2. Plancher selon la 1, caracterise en ce que le bac (5) est en matiere plastique. 3. Plancher selon la 2, caracterise en ce que le bac est realise en une matiere resistant au moins a une temperature d'environ 180 . 4. Plancher selon la 3, caracterise en ce que la matiere est un preimpregne. 5. Plancher selon rune des 1 A. 4, caracterise en ce que les rebords (8) du bac sont assembles A. la structure par des points de fixation distincts repartis sur la peripherie du bac. 6. Plancher selon rune des 1 a 4, caracterise en ce que les rebords (8) du bac sont assembles a la structure par collage. 7. Plancher selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que le bac (5) presente des nervures (9) de renforcement. 8. Plancher selon Tune des 1 a 7, caracterise en ce que la forme du bac (5) est concue afin de permettre le passage d'autres elements du vehicule situes sous la structure de plancher. 9. Plancher selon rune des 1 a 8, caracterise en ce quill est pourvu de deux bacs (5) de rangement moules dune piece.
B
B62,B60
B62D,B60N
B62D 25,B60N 2
B62D 25/20,B60N 2/30
FR2889853
A1
MATERIAU EN FEUILLE ET PROCEDE DE FABRICATION.
20,070,223
La présente invention concerne un matériau en feuille et son procédé de fabrication. On connaît par la demande de brevet EP 0 059 056 un procédé pour réaliser un papier sur une machine papetière à forme ronde comportant un cylindre de toile rotatif présentant des embossages à intervalles réguliers, dans la direction de formation du papier. Dans ce procédé, un fil de sécurité est plaqué contre le cylindre de toile rotatif avant immersion dans la suspension de fibres contenue dans la cuve. Après formation du papier, des étapes de pressage et de séchage permettent d'obtenir sur une face du papier des fenêtres dans lesquelles le fil de sécurité est visible. Le procédé décrit dans cette demande EP 0 059 056 est adapté à des fils de sécurité de largeur relativement faible. En outre, le motif des fenêtres formé sur le papier dépend des machines utilisées pour sa fabrication de sorte qu'il est difficile d'obtenir des motifs aussi variés que l'on souhaite. La demande de brevet GB 2 388 377 décrit un procédé pour fabriquer un substrat fibreux incorporant un élément de sécurité allongé. Ce dernier est incorporé dans la masse fibreuse lors de la formation du papier au contact d'une machine papetière à forme ronde comportant un cylindre de toile rotatif pourvu de portions en saillie pour réaliser des fenêtres dans lesquelles l'élément de sécurité est exposé. La demande de brevet GB 2 381 539 décrit un procédé pour incorporer un élément allongé dans un papier, utilisant une machine papetière à forme ronde présentant 20 deux ensembles de portions en saillie de dimensions différentes. La demande internationale WO 2004/050990 décrit un procédé pour fabriquer un substrat fibreux incorporant un élément allongé présentant une largeur variable. Lors de la formation du substrat fibreux dans une machine papetière à forme ronde, des portions en saillie sur le cylindre de toile rotatif permettent de former sur un premier côté du substrat un premier ensemble de fenêtres. Les zones élargies de l'élément allongé permettent d'influencer le dépôt de fibres de manière à former sur un deuxième côté du substrat fibreux un deuxième ensemble de fenêtres. Ce procédé peut présenter l'inconvénient que le contour des fenêtres du deuxième ensemble est réalisé avec une définition insuffisante. Le brevet EP-B1-690 939 décrit un papier de sécurité comportant deux couches de papier avec chacune une pluralité de fenêtres disposées au droit de fenêtres de l'autre couche de papier. Le papier peut incorporer une bande transparente en polyester disposée entre les deux couches de manière à être visible à travers les fenêtres. On connaît encore par la demande WO 03/015016 un document comportant une couche fibreuse et une puce électronique portée par un fil. La puce peut venir à affleurement d'une face de la couche fibreuse tandis que le fil est noyé dans celle-ci. L'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau en feuille par voie papetière, comportant au moins une couche fibreuse présentant deux faces opposées avec sur chacune de ses faces au moins une fenêtre. L'expression matériau en feuille peut désigner dans la description et les revendications une feuille fibreuse à base de fibres cellulosiques et/ou synthétiques, composite ou non. Un matériau en feuille peut par exemple présenter une épaisseur relativement faible, notamment inférieure ou égale à 3 mm, par exemple égale à 100 m environ, et être flexible. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille peut être conditionné en bobine, notamment avant d'être découpé au format souhaité. Selon un aspect de l'invention, la couche fibreuse est formée par dépôt de fibres sur une surface immergée dans une dispersion de matière fibreuse, le matériau en feuille comportant en outre au moins une structure en bande noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse, la structure en bande présentant deux faces opposées avec sur au moins l'une des ses faces au moins une portion en relief, et le procédé comporte l'étape suivante: amener la structure en bande au contact de la couche fibreuse en formation, la face de la structure en bande avec la portion en relief étant disposée de manière opposée à ladite surface immergée, la portion en relief présentant de préférence une épaisseur suffisante pour rester découverte au moins partiellement sur une face de la couche fibreuse, de manière à ménager l'une desdites fenêtres de la couche fibreuse. L'invention permet d'obtenir des fenêtres de formes et/ou de tailles variées, simplement en modifiant la forme et/ou la taille des portions en relief de la structure en bande qui servent à former les fenêtres de la couche fibreuse. Des couches fibreuses avec des fenêtres différentes d'une couche à l'autre peuvent aisément être réalisées sur une même machine à papier, par exemple sur une 30 machine à forme ronde. La couche fibreuse est de préférence une couche monojet ( single ply en anglais). 2889853 3 Une portion en relief de la structure en bande peut venir à affleurement sur la face correspondante de la couche fibreuse ou, en variante, faire saillie sur cette face de la couche fibreuse et former une surépaisseur suffisante pour être détectable au toucher notamment. Avantageusement, la portion en relief de la structure en bande présente une surface extérieure au moins partiellement hydrophobe, de manière à empêcher le recouvrement de la portion en relief par des fibres lors de la formation de la couche fibreuse. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande 10 comporte au moins un élément en bande crénelé définissant au moins une portion en relief de la structure en bande. L'élément en bande crénelé comporte au moins un créneau réalisé notamment par embossage, par exemple par embossage thermique. L'élément en bande crénelé peut être réalisé par exemple en matière plastique, 15 notamment une matière plastique hydrophobe. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte un élément de support en bande avec au moins une face recouverte au moins partiellement, par exemple totalement, d'un revêtement présentant une épaisseur choisie pour former la portion en relief de la structure en bande. Le revêtement, de préférence hydrophobe, peut être déposé par exemple par sérigraphie. Le revêtement peut être un vernis, par exemple un vernis réticulable sous rayonnement UV ou infrarouge, ou par exposition à un faisceau d'électrons. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une des faces de la structure en bande est dépourvue de portion en relief servant à former une fenêtre sur une face de la couche fibreuse. La structure en bande peut comporter par exemple un premier élément en bande plat et un deuxième élément en bande crénelé assemblé avec le premier, notamment avec apport de chaleur. En variante, la structure en bande comporte un élément de support en bande dont une face seulement est recouverte au moins partiellement d'un revêtement présentant une épaisseur choisie pour former la portion en relief de la structure en bande. Afin de réaliser des fenêtres sur la face de la couche fibreuse opposée à la ou aux portions en relief de la structure en bande, la surface immergée de la toile de formation de la couche fibreuse comporte avantageusement au moins une zone en creux adjacente à au moins une zone en saillie agencée pour former sur la couche fibreuse au moins une fenêtre. Les zones en creux et en saillie de la surface immergée de la toile de formation de la couche fibreuse peuvent notamment être réalisées par embossage. La structure en bande peut être amenée contre la surface immergée de la toile de formation de la couche fibreuse de manière à faire coïncider la portion en relief de la structure en bande avec une zone en creux de ladite surface afin de former sur chaque face de la couche fibreuse une fenêtre disposée de manière décalée par rapport à la fenêtre de l'autre face. En variante, la structure en bande est amenée contre la surface immergée de la toile de formation de la couche fibreuse de manière à faire coïncider la portion en relief de la structure en bande avec une zone en saillie de ladite surface afin de former sur chaque face de la couche fibreuse une fenêtre en regard de la fenêtre de l'autre face. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte sur chacune de ses faces opposées au moins une portion en relief servant à former sur chacune des faces opposées de la couche fibreuse au moins une fenêtre. Les portions en relief sur les faces opposées de la structure en bande peuvent être en regard l'une de l'autre ou, en variante, disposées de manière décalée l'une par rapport à l'autre, de manière à former sur les faces opposées de la couche fibreuse, selon le cas, des fenêtres en regard ou des fenêtres décalées. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande 25 comporte des premier et deuxième éléments en bande crénelés, formant sur les deux faces opposées de la structure en bande des portions en relief. La structure en bande peut comporter un troisième élément en bande, plat, pris en sandwich entre les premier et deuxième éléments en bande crénelés. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, les faces opposées de 30 l'élément de support en bande précité sont recouvertes chacune d'un revêtement présentant une épaisseur choisie pour former une portion en relief. Avantageusement, la portion en relief sur la face de la structure en bande venant en regard de la surface immergée de formation de la couche fibreuse présente une épaisseur supérieure à celle de la portion en relief sur l'autre face de la structure en bande, ce qui permet de favoriser l'enchevêtrement des fibres du côté de la surface immergée de formation de la couche fibreuse. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte un unique élément en bande crénelé servant à former des fenêtres sur les deux faces opposées de la couche fibreuse. De préférence, l'élément en bande crénelé est agencé de manière à ce que les créneaux ne subissent pas de déformation intempestive lorsque la structure en bande est soumise à des contraintes en tension au cours de l'introduction de la structure en bande dans la couche fibreuse et/ou lors de la formation de celle-ci. La couche fibreuse peut être fabriquée sur une machine à papier à forme ronde, et être soumise, le cas échéant, à l'une au moins des opérations de pressage, de calandrage 15 et de séchage. L'une au moins des portions en relief de la structure en bande peut présenter une forme définissant un motif, choisi notamment parmi une lettre de l'alphabet, un chiffre, ou un logo, cette liste n'étant pas limitative. En variante, l'une au moins des portions en relief présente une forme 20 rectangulaire, carrée ou circulaire. La structure en bande peut comporter sur une face une pluralité de portions en relief, notamment identiques et régulièrement espacées. En variante, la structure en bande comporte sur une face une pluralité de portions en relief dont deux au moins présentent des formes et/ou tailles différentes. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte au moins un élément de sécurité choisi parmi: un élément à effet optique variable et/ou diffractif comme par exemple un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, des composés interférentiels, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'une encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur en contact d'un ou plusieurs produits prédéterminés, des composés sensibles à un rayonnement micro-onde, des composés anti-stockes. La structure en bande peut comporter, le cas échéant, un élément de support en bande recouvert au moins partiellement d'un revêtement, notamment un vernis, incorporant un ou plusieurs éléments de sécurité choisis notamment parmi les éléments de sécurité précités. Par exemple, le revêtement peut comporter des composés ayant un effet sur la polarisation de la lumière, notamment des composés de type cristaux liquides nématiques. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte, au moins sur une face, au moins deux portions en relief servant à former deux fenêtres de la couche fibreuse, ces portions en relief présentant des propriétés, notamment optiques, physiques et/ou chimiques, différentes. Les deux portions en relief peuvent présenter par exemple des couleurs différentes ou des propriétés magnétiques différentes. En variante, l'une des portions en relief peut être réalisée par exemple à partir d'un matériau magnétique et l'autre à partir d'un matériau incorporant des pigments interférentiels. La structure en bande peut, si on le souhaite, comporter une couche partiellement métallisée, une couche métallisée, ou une couche de métal localement 20 démétallisée. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte, sur une face, au moins une portion en relief principale servant à former une fenêtre principale sur une face de la couche fibreuse et au moins une portion en relief additionnelle ayant notamment une épaisseur et/ou une superficie inférieures ou égales à celles de la portion en relief principale et agencée pour compenser une variation d'épaisseur de la structure en bande, au voisinage de la portion en relief principale. Ceci peut permettre de faciliter les opérations de bobinage et de déroulage de la structure en bande en assurant une bonne planéité. La portion en relief additionnelle peut présenter une épaisseur et une superficie inférieures à celles de la portion principale et être entièrement noyée dans la couche fibreuse. L'invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un matériau en feuille comportant au moins une couche fibreuse monojet présentant deux face opposées avec sur chacune de ses faces au moins une fenêtre, le matériau en feuille comportant en outre au moins une structure en bande noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse, la structure en bande comportant au moins une portion en relief, la forme de l'une au moins des fenêtres étant définie par la portion en relief, celle-ci venant par exemple à affleurement d'une face de la couche fibreuse ou faisant saillie sur celle-ci. De préférence, le matériau en feuille: - soit est dépourvu de fenêtres en regard, de part et d'autre de la structure en bande, - soit comporte au moins deux fenêtres en regard, l'une au moins étant formée par une portion en relief de la structure en bande. La couche fibreuse est avantageusement dépourvue sur au moins l'une de ses faces de renfoncement, notamment du type réalisé à l'aide de zones en creux et en saillie d'une toile de formation d'une machine à papier, situé au droit de la structure en bande. Le matériau en feuille peut être dépourvu initialement d'impression d'une encre et peut, le cas échéant, en recevoir une ultérieurement pour faire figurer les informations utiles. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les fenêtres sur les faces opposées de la couche fibreuse peuvent être disposées en regard l'une de l'autre ou, en variante, de manière décalée l'une par rapport à l'autre. Les fenêtres en regard peuvent être de taille et/ou de forme différentes. L'une au moins des fenêtres peut présenter, si on le souhaite, une largeur plus faible que celle de la structure en bande. En variante, l'une au moins des fenêtres présente une largeur égale à celle de la structure en bande. La structure en bande peut présenter une largeur supérieure à 4 mm, notamment 5 mm, par exemple 10, 15 ou 20 mm. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un document de sécurité et/ou de valeur comportant un matériau en feuille tel que défini ci-dessus. Le document de sécurité et/ou de valeur peut être constitué par l'un des éléments suivants: un billet de banque, un document d'identité, un feuillet ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un élément de conditionnement, notamment un emballage, comportant un matériau en feuille tel que défini ci-dessus. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une structure en bande agencée pour être incorporée au moins partiellement dans une couche fibreuse. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande comporte sur chacune de ses faces opposées au moins une portion en relief servant à former sur chacune des faces opposées de la couche fibreuse au moins une fenêtre. La structure en bande peut comporter par exemple un élément de support formé d'un film à effet de polarisation de la lumière. La présente invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: la figure 1 illustre schématiquement une étape du procédé de fabrication d'un matériau en feuille selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, en coupe, une structure en bande conforme à l'invention, - les figures 3 et 4 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe, deux exemples de matériaux en feuille incorporant la structure en bande de la figure 2, - la figure 5 est une coupe schématique et partielle d'une structure en bande conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 6 représente, schématiquement et partiellement, en coupe, un 25 matériau en feuille incorporant la structure en bande de la figure 5, - la figure 7 illustre schématiquement une étape du procédé de fabrication d'un matériau en feuille conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 8 représente, schématiquement et partiellement, en coupe, un matériau en feuille conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 9 représente, schématiquement et partiellement, une structure en bande conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 10 représente, schématiquement et partiellement, en coupe, un matériau en feuille incorporant la structure en bande de la figure 9, - les figures 11 à 13 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe, des structures en bande conformes à différents exemples de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 14 à 16 représentent, schématiquement et partiellement, différents exemples de documents conformes à l'invention, - la figure 17 est une vue schématique et partielle d'une structure en bande conforme à l'invention, et - la figure 18 est une coupe transversale suivant XVIIIXVIII de la structure de la figure 17. Sur le dessin, dans un souci de clarté, les proportions relatives des différents éléments représentés n'ont pas toujours été respectées, les vues étant schématiques. On a représenté partiellement et schématiquement sur la figure 1 une machine à papier à forme ronde. Cette machine comporte une cuve 1 contenant une suspension 4 de fibres, par exemple des fibres de cellulose et/ou des linters de coton et/ou des fibres synthétiques et/ou artificielles, dans laquelle est partiellement immergé un cylindre de toile rotatif 2 définissant une surface 3 au contact de laquelle se forme en continu une couche fibreuse 5 monojet. On amène au contact de la couche fibreuse 5 en formation une structure en bande 7 de manière à ce que celle-ci soit noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse 5. La structure en bande 7 présente deux faces opposées 8 et 9, la face 9 étant disposée en regard de la surface immergée 3 du cylindre de toile rotatif 2. La structure en bande 7 comporte sur la face 8 une pluralité de portions en relief 10 présentant une épaisseur suffisante pour rester découvertes au moins partiellement sur une face 11 de la couche fibreuse 5. On a représenté sur les figures 3 et 4 des exemples de matériaux en feuille 6 pouvant être obtenus par le procédé décrit en référence à la figure 1. Chaque portion en relief 10 de la structure en bande 7 définit sur la face 11 de la couche fibreuse 5 une fenêtre 12. Les portions en relief 10 peuvent, comme illustré sur la figure 3, venir à affleurement de la face 11 de la couche fibreuse 5 ou, en variante, comme illustré sur la figure 4, faire saillie sur cette face 11, en formant par exemple une surépaisseur détectable au toucher. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la face 9 de la structure en bande 7 est dépourvue de relief. Afin de réaliser des fenêtres 13 sur une face 14 de la couche fibreuse 5 opposée à la face 11, la surface 3 du cylindre de toile rotatif 2 comporte, dans la direction de formation de la couche fibreuse 5, une alternance de zones en creux 16 et de zones en saillie 17, ces dernières servant à empêcher l'accumulation de fibres dans des régions de la couche fibreuse 5 correspondant aux fenêtres 13. Comme illustré sur la figure 2, la structure en bande 7 peut comporter un élément en bande crénelé 20 formant des portions en reflief 10 et assemblé, notamment thermofixé, avec un élément en bande plat 21. Les éléments en bande 20 et 21 sont réalisés en matière plastique, l'élément en bande crénelé 20 étant de préférence réalisé en matière plastique hydrophobe, par exemple en polyester, afin de favoriser le nonrecouvrement des portions en relief 10 par des fibres lors de la formation de la couche fibreuse 5. Les créneaux de l'élément en bande 20 sont réalisés par embossage thermique. On a illustré sur la figure 5 une structure en bande 24 conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Cette structure 24 comporte un élément de support en bande 25, par exemple en matière plastique, sensiblement plat recouvert au moins partiellement, sur la face 8, d'un revêtement 27 présentant une épaisseur variable pour former des portions en relief 10. Le revêtement 27 peut être un vernis hydrophobe réticulable sous rayonnement UV ou infrarouge, ou par exposition à un faisceau d'électrons, le vernis étant déposé sur l'élément de support en bande 25 notamment par sérigraphie. On a représenté sur la figure 6 un matériau en feuille 28 incorporant la structure en bande 24 de la figure 5. Dans les exemples décrits ci-dessus, les structures en bande 7 et 24 sont plaquées, lors de leur introduction dans la couche fibreuse 5 en formation, contre la surface 3 du cylindre de toile rotatif 2 avec une disposition suivant laquelle chaque portion en relief 10 coïncide avec une zone en creux 16, comme illustré sur la figure 1. Il en résulte que les fenêtres 12 sur la face 11 de la couche fibreuse 5 et les fenêtres 13 sur la face 14 sont disposées de manière alternée. En variante, comme illustré sur la figure 7, la structure en bande 24 est amenée contre la surface 3 du cylindre de toile rotatif 2 de manière à faire coïncider chaque portion en relief 10 de la structure en bande 24 avec une zone en saillie de la surface 3 afin de former sur chaque face 11 de la couche fibreuse 5 une fenêtre 12 en regard d'une fenêtre 13 de l'autre face 14. On a illustré sur la figure 8 un matériau en feuille 28' obtenu grâce à l'étape de la figure 7. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure en bande définit des portions en relief sur ses deux faces opposées. On a représenté sur la figure 9 une structure en bande 30 constituée par un élément en bande crénelé réalisé en matière plastique hydrophobe servant à former des fenêtres 12 et 13 alternées sur les deux faces opposées 11 et 14 de la couche fibreuse 5. On a illustré sur la figure 10 un matériau en feuille 31 incorporant la structure en bande 30. Pour former le matériau en feuille 31, on peut utiliser un cylindre de toile 20 rotatif 2 présentant une surface 3' dépourvue d'alternance de zones en creux et de zones en saillie, représentée à plat sur la figure 9. L'élément en bande crénelé 30 comporte des créneaux suffisamment rigides pour résister à des contraintes en tension au cours de l'introduction de l'élément en bande 30 dans la couche fibreuse 5 ou lors de la formation de celle-ci. On va maintenant décrire d'autres exemples de structures en bande. On a illustré sur la figure 11 une structure en bande 32 comportant des premier et deuxième éléments en bande crénelés 33 et 34 servant à former des fenêtres sur les deux faces opposées de la couche fibreuse. La structure en bande 32 comporte en outre un troisième élément en bande plat 35 pris en sandwich entre les premier et deuxième éléments en bande crénelés 33 et 34. On a représenté sur les figures 12 et 13 une structure en bande 37 comportant un élément de support en bande 38 réalisé en matière plastique et recouverte sur chacune de ses faces opposées 8 et 9 d'un vernis 39 présentant une épaisseur variable pour former des portions en relief 10. Les portions en relief 10 sur la face 9 de la structure en bande 37 venant en regard de la surface 3' du cylindre de toile rotatif 2 présente une épaisseur supérieure à celle des portions en relief 10 sur l'autre face 8, permettant de favoriser l'enchevêtrement des fibres du côté de la surface 3'. Comme illustré sur la figure 12, les portions en relief 10 sur la face 8 peuvent être en coïncidence avec celles de la face opposée 9 de manière à former sur les faces opposées de la couche fibreuse 5 des fenêtres en regard. En variante, comme illustré sur la figure 13, les portions en relief 10 sur la face 8 peuvent être décalées par rapport à celles de l'autre face 9 de manière à former sur les faces opposées de la couche fibreuse 5 des fenêtres décalées. La couche fibreuse 5 peut être soumise à l'une au moins des opérations de pressage, de calandrage et de séchage. Si on le souhaite, la structure en bande 7, 24, 30, 32 ou 37 peut comporter un élément de sécurité choisi parmi: un élément à effet optique variable et/ou diffractif comme par exemple un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, des composés interférentiels, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'une encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur en contact d'un ou plusieurs produits prédéterminés, des composés sensibles à un rayonnement micro-onde, des composés antistockes. L'un des éléments de sécurité précités peut être incorporé dans la couche de vernis 27 ou 39. Le vernis 39 peut être choisi pour interagir, notamment optiquement, avec l'élément de support en bande 38. On a représenté sur la figure 14 un document de sécurité et/ou de valeur 50 30 incorporant par exemple le matériau en feuille 28 décrit en référence à la figure 6. Le document 50 peut constituer un billet de banque. En variante, le document peut constituer l'un des éléments suivants: un document d'identité, un feuillet ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. La structure en bande 24 s'étend d'un premier bord 51 du document 50 à un deuxième bord 52 opposé au premier. Dans l'exemple de la figure 14, les fenêtres 12 formées par la structure en bande 24 sont identiques et présentent une forme rectangulaire. En variante, les fenêtres 12 peuvent être de forme circulaire ou avoir une toute 10 autre forme. Comme illustré sur la figure 16, les fenêtres 12 peuvent par exemple présenter une forme définissant chacun un motif tel que, par exemple, un caractère alphanumérique, notamment une lettre de l'alphabet. Les différentes lettres peuvent former, le cas échéant, un mot. En variante, l'une des fenêtres 12 peut définir un chiffre ou un logo par exemple. La structure en bande 24 peut présenter une largeur supérieure à 4 mm, notamment 5 mm, par exemple 20 mm. Les fenêtres 12 peuvent présenter une largeur égale à celle de la structure en 20 bande 24, comme illustré sur la figure 14 ou, en variante, une largeur plus faible que celle de la structure en bande 24, comme illustré sur la figure 15. Les différentes fenêtres 12 du document 50 peuvent présenter des couleurs différentes. Par exemple, dans l'exemple illustré à la figure 16, la lettre A peut apparaître en jaune fluorescent, la lettre B en rouge fluorescent et la lettre C en bleu fluorescent. Les différentes fenêtres 12 peuvent présenter des propriétés différentes. Par exemple, dans l'exemple illustré à la figure 16, la lettre A peut présenter des propriétés de magnétisme soft , la lettre B des propriétés de fluorescence et la lettre C des effets interférentiels. On a illustré sur les figures 17 et 18 une structure en bande 5 comportant, sur une face, une pluralité de portions en relief principales 56 servant à former chacune une fenêtre principale sur une face de la couche fibreuse 5 et une pluralité de portions en relief additionnelles 57 ayant une épaisseur et une superficie plus faibles que celles des portions en relief principales 56 et agencées pour compenser une variation d'épaisseur de la structure en bande 55. Les portions en relief 57 sont disposées, dans l'exemple considéré, de part et d'autre des portions en relief 56. Bien entendu, les caractéristiques des différents modes de réalisation décrits peuvent être combinées entre elles au sein de variantes non illustrées. On peut par exemple réaliser une structure en bande avec sur une première face un élément en bande crénelé et sur une deuxième face opposée à la première un revêtement d'épaisseur variable définissant des portions en relief. L'une au moins des portions en relief peut être formée par un dispositif électronique fixé sur un élément de support en bande, ce dispositif comprenant notamment une puce électronique. Les portions en relief de la structure en bande peuvent être agencées pour former des surépaisseurs détectables au toucher sur les deux faces opposées de la couche fibreuse. Le matériau en feuille peut par exemple servir à réaliser un élément de conditionnement tel qu'un emballage. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un matériau en feuille par voie papetière, comportant au moins une couche fibreuse (5) présentant deux faces opposées avec sur chacune de ses faces au moins une fenêtre, la couche fibreuse étant formée par dépôt de fibres sur une surface (3) immergée dans une dispersion de matière fibreuse (4), le matériau en feuille comportant en outre au moins une structure en bande (7) noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse, la structure en bande présentant deux faces (8 ; 9) opposées avec sur au moins l'une de ses faces au moins une portion en relief (10), le procédé comportant l'étape suivante :- amener la structure en bande (7) au contact de la couche fibreuse en formation, la face (8) de la structure en bande avec la portion en relief (10) étant disposée de manière opposée à ladite surface (3) immergée, la portion en relief (10) présentant une épaisseur suffisante pour rester découverte au moins partiellement sur une face de la couche fibreuse, de manière à ménager l'une desdites fenêtres de la couche fibreuse.
1. Procédé de fabrication d'un matériau en feuille (6; 28; 28' ; 31) par voie papetière, comportant au moins une couche fibreuse (5) présentant deux faces opposées (11; 14) avec sur chacune de ses faces au moins une fenêtre (12; 13), la couche fibreuse étant formée par dépôt de fibres sur une surface (3) immergée dans une dispersion de matière fibreuse (4), le matériau en feuille comportant en outre au moins une structure en bande (7; 24; 30; 32; 37) noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse, la structure en bande présentant deux faces (8; 9) opposées avec sur au moins l'une de ses faces au moins une portion en relief (10), le procédé comportant l'étape suivante: amener la structure en bande (7; 24; 30; 32; 37) au contact de la couche fibreuse en formation, la face (8) de la structure en bande avec la portion en relief (10) étant disposée de manière opposée à ladite surface (3) immergée, la portion en relief (10) présentant une épaisseur suffisante pour rester découverte au moins partiellement sur une face de la couche fibreuse, de manière à ménager l'une desdites fenêtres (12) de la couche fibreuse. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la portion en relief (10) de la structure en bande vient à affleurement de la face (11) correspondante de la couche fibreuse. 3. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la portion en relief (10) de la structure en bande fait saillie sur la face (11) correspondante de la couche fibreuse. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la portion en relief (10) de la structure en bande présente une surface extérieure au moins partiellement hydrophobe. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la structure en bande (7; 30; 32) comporte au moins un élément en bande crénelé (20; 30; 33; 34), notamment en matière plastique, définissant ladite au moins une portion en relief (10) de la structure en bande. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que l'élément en bande crénelé (20; 30; 33; 34) comporte au moins un créneau réalisé par embossage, notamment par embossage thermique. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte un élément de support en bande (25; 38) avec au moins une face recouverte au moins partiellement d'un revêtement (27; 39) présentant une épaisseur choisie pour former la portion en relief de la structure en bande. 8. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que le revêtement (27; 39) est déposé sur l'élément de support en bande par sérigraphie. 9. Procédé selon l'une des 7 et 8, caractérisé par le fait que le revêtement (27; 39) est un revêtement hydrophobe. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'une des faces de la structure en bande (7; 24) est dépourvue de portion en relief servant à former une fenêtre sur une face de la couche fibreuse. 11. Procédé selon les 5 et 10, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte un premier élément en bande plat (21) et un deuxième élément en bande crénelé (20) assemblé avec le premier, notamment avec apport de chaleur. 12. Procédé selon les 7 et 10, caractérisé par le fait qu'une face seulement de l'élément de support en bande (21) est recouverte au moins partiellement d'un revêtement (20). 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé par le fait que la surface (3) immergée de la toile de formation de la couche fibreuse comporte au moins une zone en creux (16) adjacente à au moins une zone en saillie (17) agencée pour former sur la couche fibreuse au moins une fenêtre (13). 14. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la structure en bande est amenée contre la surface (3) immergée de formation de la toile de la couche fibreuse de manière à faire coïncider la portion en relief (10) de la structure en bande avec une zone en creux (16) de ladite surface afin de former sur chaque face de la couche fibreuse une fenêtre disposée de manière décalée par rapport à la fenêtre de l'autre face. 15. Procédé selon la 13, caractérisé par le fait que la structure en 30 bande est amenée contre la surface (3) immergée de la toile de formation de la couche fibreuse de manière à faire coïncider la portion en relief (10) de la structure en bande avec une zone en saillie (17) de ladite surface afin de former sur chaque face de la couche fibreuse une fenêtre en regard de la fenêtre de l'autre face. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par le fait que la structure en bande (30; 32; 37) comporte sur chacune de ses faces opposées au moins une portion en relief (10) servant à former sur chacune des faces opposées de la couche fibreuse au moins une fenêtre. 17. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que les portions en relief (10) sur les faces opposées de la structure en bande sont en regard l'une de l'autre. 18. Procédé selon la 16, caractérisé par le fait que les portions en relief (10) sur les faces opposées de la structure en bande sont disposées de manière décalée l'une par rapport à l'autre. 19. Procédé selon la 5 et l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte des premier et deuxième éléments en bande crénelés (33; 34). 20. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte un troisième élément en bande plat (35) pris en sandwich entre les premier et deuxième éléments en bande crénelés (33; 34). 21. Procédé selon la 7 et l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé par le fait que les faces opposées de l'élément de support en bande (38) sont recouvertes chacune d'un revêtement (39) présentant une épaisseur choisie pour former une portion en relief 22. Procédé selon l'une quelconque des 16 à 21, caractérisé par le fait que la portion en relief sur la face de la structure en bande venant en regard de la surface (3) immergée de la toile de formation de la couche fibreuse présente une épaisseur supérieure à celle de la portion en relief sur l'autre face de la structure en bande. 23. Procédé selon les 5 et 16, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte un unique élément en bande crénelé (30) servant à former des fenêtres sur les deux faces opposées de la couche fibreuse. 24. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'une au moins des portions en relief de la structure en bande de la couche fibreuse présente une forme définissant un motif, choisi notamment parmi une lettre de l'alphabet, un chiffre, ou un logo. 25. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte au moins un élément de sécurité choisi parmi: un élément à effet optique variable et/ou diffractif comme par exemple un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, des composés interférentiels, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'une encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur en contact d'un ou plusieurs produits prédéterminés, des composés sensibles à un rayonnement micro-onde, des composés anti- stockes. 26. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte, sur au moins une face, deux portions en relief servant à former deux fenêtres de la couche fibreuse, ces portions en relief présentant des propriétés, notamment optiques, physiques et/ou chimiques, différentes. 27. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdites deux portions en relief (10) présentent des couleurs différentes. 28. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la structure en bande comporte, sur une face, au moins une portion en relief principale (56) servant à former une fenêtre principale sur une face de la couche fibreuse et au moins une portion en relief additionnelle (57) ayant notamment une épaisseur et une superficie plus faibles que celles de la portion en relief principale et agencée pour compenser une variation d'épaisseur de la structure en bande, au voisinage de la portion en relief principale. 29. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la couche fibreuse (5) est fabriquée sur une machine à papier à forme ronde. 30. Matériau en feuille comportant au moins une couche fibreuse (5) monojet présentant deux faces opposées avec sur chacune de ses faces au moins une fenêtre, le matériau en feuille comportant en outre au moins une structure en bande (7; 24; 30; 32; 37) noyée au moins partiellement dans la couche fibreuse, la structure en bande comportant au moins une portion en relief, la forme de l'une au moins des fenêtres étant définie par la portion en relief, celle-ci venant à affleurement d'une face de la couche fibreuse ou faisant saillie sur celle-ci. 31. Matériau selon la précédente, caractérisé par le fait que les fenêtres sur les faces opposées de la couche fibreuse sont disposées en regard l'une de l'autre. 32. Matériau selon la 30, caractérisé par le fait que les fenêtres sur les faces opposées de la couche fibreuse sont disposées de manière décalée l'une par rapport à l'autre. 33. Matériau selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé par le fait que l'une au moins des fenêtres présente une largeur plus faible que celle de la structure en bande. 34. Matériau selon l'une quelconque des 30 à 33, caractérisé 15 par le fait que la structure en bande présente une largeur supérieure à 4 mm, notamment 5 mm, par exemple 10, 15 ou 20 mm. 35. Document de sécurité et/ou de valeur (50) comportant un matériau en feuille tel que défini dans l'une quelconque des 30 à 34. 36. Document selon la précédente, constituant l'un des éléments suivants: un billet de banque, un document d'identité, un feuillet ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. 37. Elément de conditionnement, notamment un emballage, comportant un matériau en feuille tel que défini dans l'une quelconque des 30 à 34.
D
D21
D21H,D21F
D21H 21,D21F 1,D21F 11,D21H 27
D21H 21/52,D21F 1/44,D21F 11/06,D21H 21/42,D21H 21/44,D21H 27/00
FR2892816
A1
PROCEDE ET EQUIPEMENT POUR LA DISCRIMINATION DES MATERIAUX EMPLOYANT DES NEUTRONS RAPIDES ET DES RAYONS X A SPECTRE CONTINU
20,070,504
Cette invention se rapporte à une technique radiographique destinée à une inspection de conteneurs et autres objets volumineux, en particulier à un équipement et un procédé destinés à discriminer des matériaux en mesurant directement les neutrons rapides et les rayons X à spectre continu transmis et en identifiant les matériaux en employant les courbes à dépendance de Z formées par les différences d'atténuation entre les neutrons et les rayons X transmis au travers de différents matériaux. La menace terroriste mondiale a motivé la présente invention. Comme la situation de l'antiterrorisme s'aggrave, les systèmes d'inspection radiographiques de conteneurs permettant de détecter automatiquement des explosifs, de la drogue et autres marchandises de contrebande sont souhaitables de façon urgente. Les techniques de discrimination de matériaux existantes destinées à une inspection de conteneurs et autres objets volumineux telles que la technique radiographique à haute énergie et énergie double, la technique PFNA, et la technique CT d'inspection de conteneurs, sont de plus en plus importantes. La technique radiographique à haute énergie et à énergie double emploie une variation d'absorption entre les matériaux dans la plage du mégavolt due à l'effet Compton et à l'effet de production de paires pour déterminer le numéro atomique effectif des objets irradiés, et par conséquent pour discriminer différents matériaux. Mais il existe certaines limitations physiques : tout d'abord, la variation de l'absorption n'est pas suffisamment importante. Deuxièmement, le spectre à haute énergie en chevauchement partiel avec un spectre à basse énergie, même avec un filtrage de spectre permet de ne résoudre qu'une partie des problèmes. Troisièmement, l'erreur de mesure détériore l'effet de discrimination. Tous ces facteurs rendent les résultats insatisfaisants, et un système séquentiellement à haute énergie et énergie double est utilisé principalement pour identifier un matériau "organique", "composé"" et "inorganique" dans le conteneur inspecté. La source d'isotopes peut fournir des rayons gamma mono-énergétiques qui permettent de résoudre le problème de chevauchement de spectre, mais la capacité de pénétration est trop faible pour être utilisée dans le système d'inspection de conteneurs et autres objets volumineux pour une discrimination de matériaux. Parmi les systèmes PFNA actuellement disponibles, certains présentent une capacité de discrimination de matériaux dans les trois dimensions. Mais leur résolution dans l'espace est trop importante, le débit est trop lent, et le prix est trop élevé. Ainsi les systèmes PFNA ne peuvent pas dominer le marché de l'inspection des conteneurs, actuellement et dans un futur proche. Certains systèmes d'inspection de conteneurs NAA utilisant Cf-252 en tant que source de neutrons ne peuvent pas être utilisés pour une mesure en temps réel en ligne, du fait que ce n'est qu'après que la zone suspecte a été détectée par un autre équipement, que la mesure NAA pour la zone suspecte peut être exécutée. Le système CT d'inspection de conteneurs est erroné et le débit est trop faible pour dominer le marché de l'inspection des conteneurs. Le document WO 2004/053 472 décrit un équipement radiographique qui mesure directement des neutrons rapides mono-énergétiques et des rayons gamma mono-énergétiques transmis. Cet équipement emploie un rapport de coefficient d'atténuation massique pour discriminer des matériaux différents, lequel peut être utilisé pour détecter des explosifs, de la drogue et des marchandises de contrebande. Par comparaison avec une technique à rayons X à énergie et énergie double, la technique à double rayon de mesure directe transmis présente une meilleure capacité d'identification de matériau. Par comparaison avec la technique PFNA qui mesure des rayonnements secondaires tels que les rayons gamma induits par des neutrons, la technique à double rayon transmis à mesure directe est beaucoup plus efficace, en particulier présente une capacité de pénétration élevée par rapport aux neutrons thermiques. Par comparaison à la technique CT d'inspection de conteneurs, le système à double rayon est compact, à faible prix et permet une mesure en temps réel. Malheureusement, le système à double rayon monoénergétique peut uniquement utiliser une source d'isotopes, telle que Co-60, en tant que source de rayons gamma. Néanmoins, pour une inspection de conteneurs ou d'autres objets volumineux, le grand inconvénient de la source d'isotopes est une capacité de pénétration faible, une résolution spatiale faible, une qualité d'image médiocre et elle présente des problèmes d'administration de sécurité vis-à-vis des rayonnements. Cette technique ne fournit qu'une image de transmission de conteneur à résolution dans l'espace faible, de sorte qu'il est difficile de faire concurrence à des systèmes d'inspection de conteneurs de type Linac qui fournissent une image de haute qualité. Du fait que les rayons gamma mono-énergétiques présentent une faible capacité de pénétration, ils ne peuvent pas être utilisés dans le cas de l'inspection d'un conteneur complètement chargé ou d'objets épais. Tous ces défauts limitent leurs applications. 35 La présente invention a résolu les problèmes précédents et fournit des méthodes et des équipements de discrimination de matériaux en mesurant directement les neutrons rapides et les rayons X à spectre continu transmis. Du fait que le rapport de coefficient d'atténuation massique des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu ne peut pas être simplement utilisé pour déterminer Z (numéro atomique efficace en vue directe d'objets inspectés), la présente invention emploie des courbes nx à dépendance de Z pour réaliser une identification de matériau. En profitant de la capacité de pénétration élevée des rayons x et des neutrons rapides Linac, elle peut réaliser une identification de matériau même dans les cas d'un conteneur complètement chargé ou avec des objets épais. Cette invention a non seulement tous les avantages d'un système à double rayon mono-énergétique tels que : une sensibilité de discrimination de matériaux élevée, une configuration compacte, un débit élevé, un prix faible, une mesure en temps réel, mais présente également les avantages supplémentaires tels que : une capacité de pénétration élevée, une efficacité de détection élevée, une résolution dans l'espace élevé, une haute qualité d'image, une précision et une certitude d'identification de matériau élevés. Conformément à un aspect de l'invention, un procédé consistant à discriminer des matériaux en employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu comprend les étapes consistant à : (a) transmettre un faisceau de neutrons rapides produit par une source de neutrons rapides et un faisceau de rayons X à spectre continu produit par une source de rayons X à spectre continu au travers d'un objet inspecté, (b) mesurer directement l'intensité des rayons X transmis et l'intensité des neutrons transmis par un ensemble de détecteurs de rayons X et un ensemble de détecteurs de neutrons respectivement, et (c) identifier les matériaux de l'objet inspecté par des courbes à dépendance de Z formées par les différences d'atténuation entre le faisceau de neutrons et le faisceau de rayons X transmis au travers de matériaux différents de l'objet inspecté. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé comprend en outre une étape consistant à : (d) former une image de transmission de rayons X et une image de transmission de neutrons à deux dimensions lors d'une même analyse. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la source de neutrons rapides est l'un d'un générateur de neutrons, d'une source de neutrons à isotopes et d'une source de photoneutrons, et la source de rayons X à spectre continu est 35 l'un d'un accélérateur linéaire d'électrons et d'une machine de radiographie. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la source de photoneutrons est un accélérateur destiné à produire un faisceau de rayons X, dont une partie est incidente sur un convertisseur en photoneutrons et est convertie en photoneutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, un collimateur de distribution divise le faisceau de rayons X produit par l'accélérateur en deux faisceaux, un premier faisceau est collimaté par le collimateur à faisceau limité de rayons X de façon à former un faisceau de rayons X, l'autre faisceau est incident sur un convertisseur en photoneutrons et est converti en photoneutrons pour former un faisceau de photoneutrons par un collimateur à faisceau limité. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le faisceau de neutrons rapides et le faisceau de rayons X à spectre continu sont mesurés par un ensemble de détecteurs de rayons X présentant une efficacité de détection de rayons X élevée et un ensemble de détecteurs de neutrons présentant une efficacité de détection de neutrons élevée, respectivement. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le long du tunnel d'analyse, une structure d'analyseur de neutrons comprenant la source de neutrons rapides et l'ensemble de détecteurs de neutrons est positionnée de façon parallèle à une structure d'analyseur de rayons X comprenant la source de rayons X et l'ensemble de détecteurs de rayons X, et le long de la direction d'analyse, la structure d'analyseur de rayons X est devant et la structure d'analyseur de neutrons est derrière, de sorte que l'objet inspecté est analysé en premier par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la source de neutrons et la source de rayons X présentent des impulsions en synchronisme, et l'instant d'émission de la source de neutrons à impulsions est retardé d'un intervalle de temps, par exemple plusieurs millisecondes, par rapport à l'instant d'émission de la source à rayons X à impulsions. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'identification des matériaux comprend : la mesure de l'intensité Tn de neutrons transmis au travers de l'objet inspecté par chaque détecteur de neutrons de l'ensemble de détecteurs de neutrons, la mesure de l'intensité TX des rayons X transmis au travers de l'objet inspecté par chaque détecteur de rayons X dans l'ensemble de détecteurs de rayons X, la composition de courbes à dépendance de Z par les paires (ci, e2), où c1 = f 1(T,) est utilisée en tant que coordinateur-x et e2 = f 2(Tn, TX) est utilisé en tant que coordinateur-y, où fi(TX) indique une fonction de l'atténuation de rayons X, et f 2(T,,, TX) indique une fonction de la différence d'atténuation des neutrons et des rayons X, l'identification des différents matériaux de l'objet inspecté en utilisant les courbes à dépendance de Z et l'affichage des différents matériaux identifiés par des couleurs différentes dans une image de discrimination de matériaux. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, une valeur de pixel de l'image de transmission de neutrons est appariée avec la moyenne d'une ou plusieurs valeurs de pixels de l'image de transmission de rayons X pour composer une paire (ci, c2) sur l'une des courbes à dépendance de Z. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, il existe deux modèles d'analyse pour former l'image de transmission de rayons X et l'image de transmission de neutrons, le premier est une structure d'analyseur de neutrons et la structure d'analyseur de rayons X se déplaçant tandis que l'objet inspecté reste immobile, l'autre est celui de l'objet inspecté se déplaçant le long du tunnel d'analyse, tandis que la structure d'analyseur de neutrons et la structure d'analyseur de rayons X sont immobiles. Dans un autre aspect de l'invention, un équipement destiné à exécuter le procédé destiné à discriminer les matériaux en employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu, comprend : une source de neutrons rapides destinée à produire des neutrons, une source de rayons X à spectre continu destinée à produire des rayons X, un ensemble de détecteurs de neutrons destiné à détecter les neutrons et un ensemble de détecteurs de rayons X destiné à détecter les rayons X, où la source de neutrons rapides et la source de rayons X à spectre continu sont positionnées d'un côté du tunnel d'analyse, et l'ensemble de détecteurs de neutrons et l'ensemble de détecteurs de rayons X sont positionnés du côté opposé du tunnel d'analyse. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les rayons X produits par la source de rayons X sont collimatés en un faisceau de rayons X qui cible l'ensemble de détecteurs de rayons X, le faisceau de rayons X est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X, les neutrons produits par la source de neutrons rapides sont collimatés en un faisceau de neutrons qui cible l'ensemble de détecteurs de neutrons, le faisceau de neutrons est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la source de neutrons rapides est l'un d'un générateur de neutrons, d'une source de neutrons à isotopes et d'une source de photoneutrons, et la source de rayons X à spectre continu est l'un d'un accélérateur linéaire d'électrons et d'une machine de radiographie. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le long du tunnel d'analyse, une structure d'analyseur de neutrons comprenant la source de neutrons rapides et l'ensemble de détecteurs de neutrons est positionnée de façon parallèle à une structure d'analyseur de rayons X comprenant la source de rayons X et l'ensemble de détecteurs de rayons X. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le long de la direction de l'analyse, la structure d'analyseur de rayons X est devant, la structure d'analyseur de neutrons est derrière, de sorte que l'objet inspecté est analysé en premier par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. Dans encore un autre aspect de l'invention, un équipement destiné à exécuter le procédé de discrimination de matériaux, comprend : un accélérateur produisant des rayons X à spectre continu et des photoneutrons, un ensemble de détecteurs de neutrons destiné à détecter les photoneutrons, et un ensemble de détecteurs de rayons X destiné à détecter des rayons X, où l'accélérateur est positionné d'un premier côté d'un tunnel d'analyse, l'ensemble de détecteurs de neutrons et l'ensemble de détecteurs de rayons X sont positionnés de l'autre côté du tunnel d'analyse. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'équipement comprend en outre : un collimateur de distribution de rayons X, qui est installé au niveau d'une fenêtre d'émission de faisceau de rayons X de l'accélérateur, et divise le faisceau de rayons X en deux faisceaux, un premier faisceau est collimaté par le collimateur à faisceau limité de rayons X de façon à former un faisceau de rayons X, l'autre faisceau est collimaté et conduit dans une chambre d'enrichissement en photoneutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'équipement comprend en outre : un convertisseur en photoneutrons, qui est placé dans la chambre d'enrichissement en photoneutrons et est interposé dans le trajet du faisceau de rayons X, le faisceau de rayons X est incident sur le convertisseur en photoneutrons et est converti en photoneutrons pour former un faisceau de photoneutrons par la chambre d'enrichissement en photoneutrons et un canal à faisceau limité relié à la chambre d'enrichissement en photoneutrons. 7 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le faisceau de rayons X, est transmis au travers de l'objet inspecté, et est reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X, le faisceau de photoneutrons est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le long de la direction d'analyse, une structure d'analyseur de rayons X comprenant le faisceau de rayons X et l'ensemble de détecteurs de rayons X est devant, une structure d'analyseur de neutrons comprenant les faisceaux de photoneutrons et l'ensemble de détecteurs de neutrons est derrière, c'est-à-dire que l'objet inspecté est analysé en premier par une structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé parla structure d'analyseur de neutrons. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le convertisseur en photoneutrons comprend du béryllium ou un autre matériau, et présente une forme de dôme sphérique, de cylindre, de cône, de plaque en forme de L ou une 15 autre forme. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, entre la fenêtre d'émission de photoneutrons de la chambre d'enrichissement en photoneutrons et le canal à faisceau limité, un filtre au bismuth est interposé sur la trajectoire du faisceau de photoneutrons. 20 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la chambre d'enrichissement en photoneutrons comprend des couches de plomb et de graphite ou un autre matériau. En raison des technologies ci-dessus, employées dans cette invention, les courbes n-x sont à dépendance de Z uniquement et ne sont pas associées à 25 l'épaisseur des objets inspectés. L'invention présente les avantages suivants : un équipement compact, une efficacité de détection élevée. Grâce à ce procédé où le conteneur est analysé tout d'abord par la structure d'analyseur de rayons X et ensuite par la structure d'analyseur de neutrons, l'effet sur l'image de transmission de rayons X par les rayons gamma induits par l'activation de 30 neutrons est éliminé. En employant une technologie de répartition dans le temps, c'est-à-dire le retard de l'instant d'émission de faisceau de neutrons par rapport à l'instant d'émission du faisceau de rayons X Linac, l'interférence des neutrons avec l'image de transmission de rayons X et des rayons X avec l'image de transmission de neutrons peut être réduite, et la qualité des images peut être 35 améliorée. Lorsque le faisceau de rayons X en forme d'éventail et le faisceau de neutrons en forme d'éventail sont des faisceaux étroits, l'interférence d'une dispersion peut être réduite, en facilitant la protection contre le rayonnement et présente une résolution élevée dans l'espace. Dans le cas de l'inspection d'un conteneur complètement chargé ou d'objets épais, la discrimination de matériaux peut bien fonctionner. Ainsi, elle peut être utilisée pour détecter des explosifs, de la drogue, des marchandises de contrebande, des matériaux nucléaires spéciaux, un matériau à rayonnement et d'autres matériaux dans un conteneur, un camion à conteneur, un autorail ou d'autres objets volumineux. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux 10 dessins indiqués ci-après et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est une illustration simplifiée représentant la configuration d'un premier équipement conforme à un mode de réalisation de l'invention, La figure 2 est une illustration simplifiée représentant la configuration d'un autre équipement conforme à un autre mode de réalisation de l'invention, 15 La figure 3 est une illustration simplifiée représentant la structure du collimateur de distribution de faisceau de rayons X et d'un équipement de conversion et d'enrichissement en photoneutrons. Ci-après, les modes de réalisation de l'invention seront décrits avec les dessins annexés. Par commodité, les composants tels que ceux des figures 1 à 3 20 seront indiqués par les mêmes références numériques ou des références numériques similaires. La figure 1 est une illustration simplifiée représentant la configuration d'un premier équipement conforme à un mode de réalisation de l'invention. En faisant référence à la figure 1, l'équipement 10 conforme au premier 25 mode de réalisation de l'invention comprend une voie de transport de conteneur 32, au moins un conteneur ou autre objet volumineux respectif 34 qui peut être placé sur la voie de transport de conteneur 62, une source de neutrons rapides 12 destinée à produire des neutrons, une source de rayons X à spectre continu 22 destinée à produire des rayons X, un ensemble de détecteurs de neutrons 18 30 présentant une efficacité de détection élevée en ce qui concerne les neutrons, un ensemble de détecteurs de rayons X 28 présentant une efficacité de détection élevée en ce qui concerne les rayons X, un faisceau de neutrons en forme d'éventail 16 et un faisceau de rayons X en forme d'éventail 26. La source de neutrons rapides 12 est l'un d'un générateur de neutrons et 35 d'une source de neutrons à isotopes. La source de rayons X à spectre continu 22 est l'un d'un accélérateur linéaire d'électrons (Linac) et d'une machine de radiographie. La source de neutrons rapide 12 et la source de rayons X à spectre continu 22 sont positionnés d'un premier côté de la voie de transport de conteneur 32. L'ensemble de détecteurs de neutrons 18 et l'ensemble de détecteurs de rayons X 22 sont positionnés du côté opposé de la voie de transport de conteneur 32. Les neutrons émis à partir de la source de neutrons rapides 12 sont collimatés en un faisceau de neutrons en forme d'éventail qui est transmis au travers du conteneur 34 et est ensuite reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons 18. Les rayons X émis à partir de la source de rayons X à spectre continu 22 sont collimatés en un faisceau de rayons X en forme d'éventail 26 qui est transmis au travers du conteneur 32 et est ensuite reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X 28. Une structure d'analyseur de neutrons formée par la source de neutrons rapides 12 et l'ensemble de détecteurs de neutrons 18 est positionnée de façon parallèle à la structure d'analyseur de rayons X formée par la source de rayons X à spectre continu 22 et l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 et elles se déplacent le long de la voie de transport de conteneur 32. La direction de l'analyse 36 est opposée à la direction de déplacement 38 du conteneur inspecté 34. Le long de la direction d'analyse, la structure d'analyseur de rayons X est devant et la structure d'analyseur de neutrons est derrière. C'est-à-dire que le conteneur inspecté 34 est analysé tout d'abord par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. La figure 2 est une illustration simplifiée représentant la configuration d'un autre équipement conforme à un autre mode de réalisation de l'invention et la figure 3 est une illustration simplifiée représentant la structure du collimateur de distribution de faisceau de rayons X et l'équipement de conversion et d'enrichissement en photoneutrons. En faisant référence à la figure 2 et la figure 3, un autre équipement 11 conforme au second mode de réalisation de l'invention comprend une voie de transport de conteneur 32, au moins un conteneur ou autre objet volumineux inspecté 34 qui peut être placé sur la voie de transport de conteneur 32, un accélérateur 42 qui permet de produire un faisceau de rayons X à spectre continu et dont une partie est convertie en photoneutrons, un ensemble de détecteurs de neutrons 18 et un ensemble de détecteurs de rayons X 28. Un accélérateur 42 est positionné au premier côté de la voie de transport de conteneur 32. L'ensemble de détecteurs de neutrons 18 et l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 sont positionnés de l'autre côté de la voie de transport de conteneur 32. Un collimateur de distribution de rayons X conçu spécialement 52 est installé au niveau de la fenêtre d'émission de faisceau de rayons X de l'accélérateur 42. De même, le collimateur de distribution de rayons X 52 divise le faisceau de rayons X produit par l'accélérateur en deux faisceaux : un premier faisceau est collimaté par le collimateur à faisceau limité de rayons X 24 de façon à former un faisceau de rayons X à spectre continu en forme d'éventail 26, l'autre faisceau 58 est collimaté et conduit dans une chambre d'enrichissement en photoneutrons 50 qui est constituée de couches de plomb, graphite, ou autres matériaux. Un convertisseur en photoneutrons 56 comprenant du béryllium ou autres matériau, et présentant une forme de dôme sphérique, de cylindre, de cône, de plaque en forme de L ou une autre forme est placé dans la chambre d'enrichissement en photoneutrons 50 et est interposé dans la trajectoire du faisceau de rayons X 58. Le faisceau de rayons X 58 est incident sur le convertisseur en photoneutrons 56 et est converti en photoneutrons pour former un faisceau de photoneutrons en forme d'éventail 16 par la chambre d'enrichissement en photoneutrons 50 et un canal à faisceau limité de neutrons 51 relié à la chambre d'enrichissement en photoneutrons 50. Entre la fenêtre d'émission de photoneutrons de la chambre d'enrichissement en photoneutrons 50 et le canal à faisceau limité de neutrons 51, un filtre cylindrique en bismuth 60 est interposé sur la trajectoire du faisceau de photoneutrons. Le faisceau de photoneutrons en forme d'éventail 16 cible l'ensemble de détecteurs de neutrons 18 situé de l'autre côté de la voie de transport de conteneur 32 et le faisceau de photoneutrons 16 ainsi que l'ensemble de détecteurs de neutrons 18 forment une structure d'analyseur de neutrons. Le faisceau de rayons X en forme d'éventail 26 cible l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 positionné de l'autre côté de la voie de transport de conteneur 32, et le faisceau de rayons X 26 ainsi que l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 forment une structure d'analyseur de rayons X. Le long de la direction de l'analyse 36, la structure d'analyseur de rayons X est devant, et l'analyseur de neutrons est derrière. C'est-à-dire que le conteneur 34 est analysé tout d'abord par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. Le fonctionnement est le suivant : (a) Une structure d'analyseur de neutrons constituée de la source de neutrons 12 et de l'ensemble de détecteurs de neutrons 18, est positionnée de façon parallèle à une structure d'analyseur de rayons X composée de la source de rayons X 22 et de l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 et se déplace le long de la voie de transport. Le conteneur inspecté 34 traverse tout d'abord la structure d'analyseur de rayons X et traverse ensuite la structure d'analyseur de neutrons. Le faisceau de rayons X en forme d'éventail 26 est transmis au travers du conteneur inspecté 34. Le faisceau transmis est reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X 28 et forme alors une image de transmission de rayons X à deux dimensions. Lors de la même analyse, le faisceau de neutrons en forme d'éventail 16 est transmis au travers du conteneur inspecté 34. Le faisceau transmis est reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons 18 et forme alors une image de transmission de neutrons à deux dimensions. Si une source de neutrons à impulsions est utilisée en tant que source de neutrons 12, la source de neutrons 12 et la source de rayons X Linac 22 sont pulsées en synchronisme, et l'instant d'émission de la source de neutrons à impulsions est retardé d'un certain intervalle de temps par rapport à l'instant d'émission de la source de rayons X à spectre continu à impulsions Linac. (b) Le procédé de discrimination de matériaux est mis en oeuvre en employant des courbes nx à dépendance de Z. Le comptage Tä de chaque détecteur de neutrons représente l'intensité de neutrons des neutrons transmis au travers duconteneur 34. Le comptage TX de chaque détecteur de rayons X représente l'intensité de rayons X des rayons X transmis au travers du conteneur 34. En utilisant c1 = f 1(TX) en tant que coordinateur-x et e2 = f 2(T,,, Tx) en tant que coordinateur-y, les paires (c1, c2) composent les courbes à dépendance de Z, qui sont employées pour identifier les matériaux différents. Dans ce cas, f 1(TX) indique une fonction d'atténuation des rayons X et f et f 2(Tr,, TX) indique une fonction de la différence d'atténuation des neutrons et des rayons X. Une valeur de pixel de l'image de transmission de neutrons peut être appariée avec la moyenne d'une ou plusieurs valeurs de pixels de l'image de transmission de rayons X et compose une paire (c1, c2) sur les courbes à dépendance de Z, qui sont employées pour la discrimination de matériaux. Des matériaux différents sont affichés avec des couleurs différentes dans une image de discrimination de matériaux. Le principe physique de la courbe à dépendance de Z sera décrit ci-dessous. 5 10 L'atténuation des neutrons mono-énergétiques à faisceau étroit transmis au travers d'un objet irradié présentant une épaisseur x(cm), peut être calculée en utilisant l'équation (1) : In = Ino exp(- ä(Z, E) . x) (1) Où In et La indiquent les intensités mesurées avec et sans atténuation, respectivement, n(Z, E) indique le coefficient d'atténuation linéaire (cm i) du matériau de l'objet irradié pour les neutrons, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des neutrons incidents E(MeV). Dans le cas de neutrons à spectre continu à faisceau étroit, l'atténuation des neutrons à spectre continu à faisceau étroit transmis au travers d'un objet irradié présentant une épaisseur x(cm), peut être calculée en utilisant l'équation (2) : (E) exp (ûg,, (Z, E) x)dE (2) 117 15 où In indique l'intensité mesurée des neutrons transmis, Ino(E) indique l'intensité incidente mesurée des neutrons à spectre continu avec une énergie limite Enb(MeV), n(Z, E) indique la somme des coefficients d'atténuation linéaire (cm i) du matériau de l'objet irradié pour les neutrons, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des 20 neutrons incidents E(MeV). Dans le cas de rayons X à spectre continu à faisceau étroit, l'atténuation des rayons X à spectre continu à faisceau étroit transmis au travers d'un objet irradié présentant une épaisseur x(cm) peut être calculée en utilisant l'équation (3) : E.b 25 Ix = fl,,(E) exp (û14 (Z, E) x)dE (3) 0 où IX indique l'intensité mesurée des rayons X transmis, Iko(E) indique l'intensité mesurée des rayons X à spectre continu incidents avec une énergie limite de Exb(MeV), 1.i ,(Z, E) indique la somme des coefficients d'atténuation linéaire, (cm-i) du matériau de l'objet irradié pour les rayons X, qui est fonction 30 du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des rayons X incidents E(MeV). Dans le cas où à la fois le faisceau de neutrons et le faisceau de rayons X sont de répartitions spectrales continues, l'ensemble d'équations d'intégration non linéaire suivant (4) est employé pour réaliser une discrimination de matériaux : , Z}x In 0 (E)e - n(E dE ~nb o (E)dE Tä (E, x, Z) = TX (E, x, Z) = ~eb IXo (E)e"' (E z)x dE Nb o (E)dE (4) où Tä (E, x, Z) indique la transparence de l'objet irradié avec un numéro atomique efficace Z et une épaisseur x(cm) pour un flux de neutrons avec une énergie limite Eä bMeV), Ino(E) indique l'intensité de neutrons incidents avec une énergie E(MeV), ä (Z, E) indique la somme des coefficients d'atténuation linéaire (cm"i) du matériau de l'objet irradié pour des neutrons, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet irradié et de l'énergie des neutrons incidents E(MeV), TX(E, x, Z) indique la transparence de l'objet irradié présentant le numéro atomique efficace Z et une épaisseur x(cm) pour un flux de rayons X avec une énergie limite EXb(MeV), IXo(E) indique l'intensité des rayons X incidents avec une énergie E(MeV), p(Z, E) indique la somme des coefficients d'atténuation linéaire (cm-)) du matériau irradié pour les rayons X, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des rayons X incidents avec l'énergie E(MeV). Dans le cas où le faisceau de neutrons 16 est mono-énergétique et où le faisceau de rayons X 26 est d'une répartition spectrale continue, l'ensemble d'équations d'intégration non linéaire suivant (5) est employé pour effectuer une discrimination de matériaux : Tä (E,,, x, Z) = Iäo (E)e-wn(E,,z)X ~xb I E e x (E, T ExZ Xo( ) IX~ (E}dI où To(E, x, Z) indique la transparence de l'objet irradié avec le numéro atomique efficace Z et l'épaisseur x(cm) pour un flux de neutrons avec une énergie E(MeV), Iä 0(E) indique l'intensité des neutrons incidents avec une énergie E(MeV), ä (Z, E) indique le coefficient d'atténuation linéaire (cm-') du matériau de l'objet irradié pour les neutrons, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des neutrons incidents E(MeV), TX(E, x, Z) indique la transparence de l'objet irradié avec le numéro atomique efficace Z et l'épaisseur x(cm) pour un flux de rayons X avec une énergie limite EXb(MeV), IX0(E) indique l'intensité des rayons X incidents avec une énergie E(MeV), 11,(Z, E) indique la somme des coefficients d'atténuation linéaire (cm-1) du matériau irradié pour les rayons X, qui est fonction du numéro atomique efficace Z de l'objet sous inspection et de l'énergie des rayons X incidents avec une énergie E(MeV). Les solutions des jeux d'équations (4) ou (5) ne sont pas associées à l'épaisseur de l'objet irradié, mais ne présentent qu'une dépendance de Z. Ainsi, il peut être utilisé pour une discrimination de matériaux. Dans la présente invention, il existe deux modèles d'analyse : le premier représente une structure d'analyseur de neutrons et une structure d'analyseur de rayons X en déplacement, alors que l'objet inspecté 34 reste fixe. L'autre représente l'objet inspecté 34 en déplacement le long de la voie de transport 34 alors que la structure d'analyseur de neutrons et la structure d'analyseur de rayons X sont immobiles. Il doit être compris que la présente invention peut être exécutée de toutes les manières autres que celles spécifiquement décrites ci-dessus en tant que modes de réalisation, et de nombreuses modifications et variantes sont possibles en restant dans la portée de l'invention
Un procédé de discrimination de matériaux employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu et un équipement pour ceux-ci, sont décrits. Le procédé comprend les étapes consistant à : (a) transmettre un faisceau de neutrons rapides produit par une source de neutrons rapides (12) et un faisceau de rayons X à spectre continu produit par une source de rayons (X) à spectre continu (22) au travers des objets inspectés, (b) mesurer directement l'intensité des rayons X transmis et l'intensité des neutrons transmis grâce à un ensemble de détecteurs de rayons X (28) et un ensemble de détecteurs de neutrons (18) respectivement, et (c) identifier les matériaux de l'objet inspecté grâce aux courbes à dépendance de Z formées par les différences d'atténuation entre le faisceau de neutrons et le faisceau de rayons X transmis au travers de différents matériaux de l'objet inspecté. Cette mesure directe d'une technique à double rayon transmis est beaucoup plus efficace que des mesures de rayonnements secondaires tels qu'une analyse d'activation de neutrons, présente une sensibilité de discrimination de matériaux beaucoup plus grande que la technique à rayons X à énergie double. Les mesures respectives des neutrons et des rayons X rendent possibles les utilisations des détecteurs de neutrons et des détecteurs de rayons X à haute efficacité de détection. L'utilisation de rayons X à spectre continu produits par un accélérateur Linac ajoute d'autres avantages tels que : une capacité de pénétration élevée, une résolution dans l'espace élevée, et une grande qualité d'image par rapport à une technique à double rayon mono-énergétique.
1. Procédé de discrimination de matériaux en employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu comprenant les étapes consistant à : (a) transmettre un faisceau de neutrons rapides (16) produit par une source de neutrons rapides (12) et un faisceau de rayons X à spectre continu (26) produit par une source de rayons X à spectre continu (22) au travers d'un objet inspecté, (b) mesurer directement l'intensité des rayons X transmis et l'intensité des 10 neutrons transmis par un ensemble de détecteurs de rayons X (28) et un ensemble de détecteurs de neutrons (18) respectivement, et (c) identifier les matériaux de l'objet inspecté par des courbes à dépendance de Z formées par les différences d'atténuation entre le faisceau de neutrons et le faisceau de rayons X transmis au travers de matériaux différents 15 de l'objet inspecté. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre une étape consistant à : (d) former une image de transmission de rayons X et une image de 20 transmission de neutrons à deux dimensions lors d'une même analyse. 3. Procédé selon la 1, dans lequel la source de neutrons rapides (12) est l'un d'un générateur de neutrons, d'une source de neutrons à isotopes et d'une source de photoneutrons, et 25 la source de rayons X à spectre continu (22) est l'un d'un accélérateur linéaire d'électrons et d'une machine de radiographie. 4.Procédé selon la 3, la source de photoneutrons est un accélérateur destiné à produire un faisceau de rayons X, dont une partie est 30 incidente sur un convertisseur en photoneutrons et est convertie en photoneutrons. 5. Procédé selon la 4, dans lequel un collimateur de distribution (52) divise le faisceau de rayons X produit 35 par l'accélérateur (42) en deux faisceaux, un premier faisceau est collimaté par le collimateur à faisceau limité de rayons X de façon à former un faisceau derayons X, l'autre faisceau est incident sur un convertisseur en photoneutrons et est converti en photoneutrons pour former un faisceau de photoneutrons par un collimateur à faisceau limité. 6. Procédé selon l'une de la 1, de la 2 et de la 3, dans lequel le faisceau de neutrons rapides (16) et le faisceau de rayons X à spectre continu (26) sont mesurés par un ensemble de détecteurs de rayons X présentant une efficacité de détection de rayons X élevée et un ensemble de détecteurs de neutrons présentant une efficacité de détection de neutrons élevée, respectivement. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le long du tunnel d'analyse, une structure d'analyseur de neutrons comprenant la source de neutrons rapides (12) et l'ensemble de détecteurs de neutrons (18) est positionnée de façon parallèle à une structure d'analyseur de rayons X comprenant la source de rayons X (22) et l'ensemble de détecteurs de rayons X (28). 8. Procédé selon la 7, dans lequel le long de la direction d'analyse, la structure d'analyseur de rayons X est devant et la structure d'analyseur de neutrons est derrière, de sorte que l'objet inspecté est analysé en premier par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. 9. Procédé selon la 8, dans lequel la source de neutrons et la source de rayons X présentent des impulsions en synchronisme, et l'instant d'émission de la source de neutrons à impulsions est retardé d'un certain intervalle de temps par rapport à l'instant d'émission de la source à rayons X à impulsions. 10. Procédé selon la ou la 2, dans lequel l'identification des matériaux comprend : la mesure de l'intensité Tn de neutrons transmis au travers de l'objet inspecté par chaque détecteur de neutrons de l'ensemble de détecteurs de neutrons,la mesure de l'intensité TX des rayons X transmis au travers de l'objet inspecté par chaque détecteur de rayons X dans l'ensemble de détecteurs de rayons X, la composition de courbes à dépendance de Z par les paires (ci, c2), où ci = f 1(TX) est utilisée en tant que coordinateur-x et c2 = f 2(Tn, TX) est utilisé en tant que coordinateur-y, où fi(TX) indique une fonction de l'atténuation de rayons X, et f 2(Tn, TX) indique la fonction de la différence d'atténuation des neutrons et des rayons X, l'identification des différents matériaux de l'objet inspecté en utilisant les 10 courbes à dépendance de Z et l'affichage des différents matériaux identifiés avec des couleurs différentes dans une image de discrimination de matériaux. 11. Procédé selon la 10, dans lequel 15 une valeur de pixel de l'image de transmission de neutrons est appariée avec la moyenne d'une ou plusieurs valeurs de pixels de l'image de transmission de rayons X pour composer une paire (ci, c2) sur l'une des courbes à dépendance de Z. 20 12. Procédé selon la 11, dans lequel il existe deux modèles d'analyse pour former l'image de transmission de rayons X et l'image de transmission de neutrons, le premier est celui d'une structure d'analyseur de neutrons et la structure d'analyseur de rayons X se déplaçant alors que l'objet inspecté reste immobile, l'autre est celui de l'objet 25 inspecté se déplaçant le long du tunnel d'analyse, alors que la structure d'analyseur de neutrons et la structure d'analyseur de rayons X sont immobiles. 13. Equipement destiné à exécuter le procédé de discrimination de matériaux en employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu 30 selon la 1, comprenant : une source de neutrons rapides (12) destinée à produire des neutrons, une source de rayons X à spectre continu (22) destinée à produire des rayons X, un ensemble de détecteurs de neutrons (18) destiné à détecter les 35 neutrons, etun ensemble de détecteurs de rayons X (28) destiné à détecter les rayons où la source de neutrons rapides et la source de rayons X à spectre continu sont positionnées d'un côté du tunnel d'analyse, et l'ensemble de détecteurs de neutrons et l'ensemble de détecteurs de rayons X sont positionnés au niveau d'un côté opposé du tunnel d'analyse. 14. Equipement selon la 13, dans lequel les rayons X produits par la source de rayons X (22) sont collimatés en un faisceau de rayons X cible l'ensemble de détecteurs de rayons X (28), le faisceau de rayons X (26) est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X (28), les neutrons produits par la source de neutrons rapides (12) sont collimatés en un faisceau de neutrons qui cible l'ensemble de détecteurs de neutrons (18), le faisceau de neutrons est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons. 15. Equipement selon la 13, dans lequel la source de neutrons rapides est l'un d'un générateur de neutrons, d'une source de neutrons à isotopes et d'une source de photoneutrons, et la source de rayons X à spectre continu est l'un d'un accélérateur linéaire d'électrons et d'une machine de radiographie. 16. Equipement selon la 13, dans lequel le long du tunnel d'analyse, une structure d'analyseur de neutrons comprenant la source de neutrons rapides et l'ensemble de détecteurs de neutrons est positionnée de façon parallèle à une structure d'analyseur de rayons X comprenant la source de rayons X et l'ensemble de détecteurs de rayons X. 17. Equipement selon la 16, dans lequel Le long de la direction de l'analyse, la structure d'analyseur de rayons X est devant, la structure d'analyseur de neutrons est derrière, de sorte que l'objet inspecté est analysé en premier par la structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. 30 35 18. Equipement destiné à exécuter le procédé de discrimination de matériaux, en employant des neutrons rapides et des rayons X à spectre continu, selon la 1, comprenant un accélérateur produisant des rayons X à spectre continu et des 5 photoneutrons, un ensemble de détecteurs de neutrons destiné à détecter des photoneutrons, et un ensemble de détecteurs de rayons X destiné à détecter des rayons X, où l'accélérateur (42) est positionné d'un premier côté d'un tunnel 10 d'analyse, l'ensemble de détecteurs de neutrons et l'ensemble de détecteurs de rayons X sont positionnés d'un côté du tunnel d'analyse. 19. Equipement selon la 18, comprenant en outre : un collimateur de distribution de rayons X, qui est installé au niveau 15 d'une fenêtre d'émission de faisceau de rayons X de l'accélérateur, et divise le faisceau de rayons X en deux faisceaux, un premier faisceau est collimaté par le collimateur à faisceau limité de rayons X de façon à former un faisceau de rayons X, l'autre faisceau est collimaté et est conduit dans une chambre d'enrichissement en photoneutrons. 20 20. Equipement selon la 19, comprenant en outre : un convertisseur en photoneutrons (56), qui est placé dans la chambre d'enrichissement en photoneutrons (50) et est interposé dans le trajet du faisceau de rayons X, le faisceau de rayons X est incident sur le convertisseur en 25 photoneutrons et est converti en photoneutrons pour former un faisceau de photoneutrons par la chambre d'enrichissement en photoneutrons et un canal à faisceau limité relié à la chambre d'enrichissement en photoneutrons. 21. Equipement selon la 20, dans lequel 0 le faisceau de rayons X, est transmis au travers de l'objet inspecté, et est reçu par l'ensemble de détecteurs de rayons X, le faisceau de photoneutrons est transmis au travers de l'objet inspecté et est reçu par l'ensemble de détecteurs de neutrons. 35 22. Equipement selon la 21, dans lequelsuivant la direction d'analyse, une structure d'analyseur de rayons X comprenant le faisceau de rayons X et l'ensemble de détecteurs de rayons X est devant, une structure d'analyseur de neutrons comprenant les faisceaux de photoneutrons et l'ensemble de détecteurs de neutrons est derrière, de sorte que l'objet inspecté est analysé en premier par une structure d'analyseur de rayons X et est ensuite analysé par la structure d'analyseur de neutrons. 23. Equipement selon la 20, dans lequel le convertisseur en photoneutrons (56) comprend du béryllium ou autre matériau, et présente une forme de dôme sphérique, de cylindre, de cône, de plaque en forme de L ou autre forme. 24. Equipement selon la 20, dans lequel entre la fenêtre d'émission de photoneutrons de la chambre d'enrichissement en photoneutrons et le canal à faisceau limité, un filtre au bismuth est interposé sur la trajectoire du faisceau de photoneutrons. 25. Equipement selon la 20, dans lequel la chambre d'enrichissement en photoneutrons comprend des couches de plomb et de graphite ou autre matériau.
G
G01
G01N,G01T
G01N 23,G01T 1
G01N 23/08,G01T 1/16
FR2897992
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE POUR MOTEUR ELECTRIQUE.
20,070,831
La présente invention concerne un dispositif d'assemblage pour moteur électrique, en particulier pour l'assemblage d'un rotor avec un boîtier de collecteur. 5 L'invention concerne en outre un procédé de montage du rotor dans un stator avec un tel dispositif. En particulier, l'invention s'applique à un moteur électrique destiné à entraîner un équipement de véhicule automobile tel qu'un moteur de lève-vitre, de toit ouvrant ou d'actionnement de siège par exemple. 10 Le document FR 2 814 868 décrit un tel moteur électrique comportant un collecteur monté sur un rotor et un stator. Un collecteur comporte classiquement une bague présentant une série de lames conductrices sur sa périphérie, la bague de collecteur étant destinée à être montée solidaire d'un arbre de rotor. 15 Un moteur électrique comporte généralement une carcasse statorique et un rotor monté rotatif dans le stator. Le moteur comporte également des enroulements de fil solidaires de l'arbre de rotor, chaque enroulement étant électriquement relié à deux lames du collecteur diamétralement opposées. Le collecteur est généralement monté dans un boîtier de collecteur solidaire du 20 stator après assemblage. Un tel boîtier comporte un support présentant une ouverture centrale destinée à recevoir le collecteur et à faire passer l'arbre de rotor à travers le support du boîtier. Le support est composé d'un matériau isolant, par exemple du plastique. Le boîtier de collecteur comporte également au moins deux balais 25 diamétralement opposés par rapport au collecteur et destinés à faire contact avec les lames du collecteur au cours de sa rotation solidaire de l'arbre du rotor. Les balais sont électriquement reliés à une alimentation en courant électrique. Lors du montage du moteur et en particulier du collecteur dans le boîtier de collecteur, les balais doivent être maintenus éloignés de leur point de contact avec les 30 lames de collecteur. Ensuite, lorsque le montage est accompli, les balais doivent être amenés au contact des lames de collecteur. Le contact mécanique entre les balais et les lames de collecteur doit être bien assuré afin de garantir un bon contact électrique avec les enroulements reliés aux dites lames. Ainsi, les balais du boîtier de collecteur doivent être maintenus dans une 35 première position de montage lors de la mise en place du collecteur, puis lesdits balais doivent être maintenus dans une seconde position de contact afin d'assurer leur fonction d'alimentation électrique des lames du collecteur. R:\ Brevcts'Q2800122804--060220-texte dépôt 04ARM281.doc - 20/02/06 - 17.02 - t112 En outre, lors du montage du moteur, l'insertion du rotor à travers le boîtier de collecteur n'est pas toujours bien guidée et le rotor peut taper contre les surfaces de contact des balais, même lorsque ces derniers sont en position de montage, c'est-à-dire en position écartée du passage de l'arbre de rotor. On connaît par exemple un boîtier de collecteur, installé sur des moteurs commercialisés par le demandeur et répertorié sous la référence 420143, comportant un dispositif de verrouillage des balais. Un tel boîtier de l'art antérieur est illustré schématiquement sur les figures la et lb représentant les balais respectivement dans une position de montage et dans une position de contact. Le boîtier comporte un support plastique 1 dans lequel sont ménagés deux cages 8 accueillant les balais 5. Chaque balai comporte une connexion électrique constituée par une tresse de cuivre 6 (une seule connexion est représentée). Le boîtier représenté ne comporte pas de collecteur mais présente un évidement central 2 destiné à recevoir la bague de collecteur et l'arbre de rotor traversant. Dans la position de montage, figure 1 a, les balais 5 sont rétractés à l'arrière de leur cage 8 du côté opposé par rapport à l'évidement 2 destiné à accueillir le collecteur. Un ressort 9 maintient chaque balai 5 dans cette position rétractée de montage. Lorsque le rotor est monté à travers l'évidement du boîtier de collecteur, les cages protègent bien Ies balais contre d'éventuels coups du rotor mal guidé Dans la position de contact, figure lb, les balais 5 sont logés dans leur cage 8 et le ressort 9 assure une pression sur l'arrière du balai afin de le pousser vers le collecteur. Ainsi, le ressort 9 assure la double fonction de maintenir le balai 5 dans une position de montage puis dans une position de contact. Ce ressort 9 constitue cependant une pièce distincte du support 1 du boîtier. Il doit donc être fabriqué séparément puis monté sur le boîtier. De plus, le point d'appui du ressort 9 doit être posé sur le dessus ou à l'arrière du balai 5 pour placer le balai dans une position de montage puis de contact, requérant une opération spécifique, souvent manuelle et coûteuse. En outre la connexion électrique du balai 5 est également assurée par un élément additionnel constitué par la tresse de cuivre 6. La multiplication des pièces nécessaires au bon fonctionnement du boîtier de collecteur augmente son coût et complique sa fabrication. De plus, le passage des balais d'une position de montage à une position de contact nécessite une opération d'assemblage spécifique. Par ailleurs, on connaît du document US-A-4 596 941 un boîtier de collecteur comprenant un support avec une ouverture centrale destinée à accueillir un collecteur et des balais fixés sur des porte-balais flexibles. En position de montage, les porte-R:\Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM281 doc - 20/02/06 17:02 - 2/12 balais sont arrêtés par des plots d'arrêt intégrés au support. Pour libérer les porte-balais de leur position de montage, un plot de libération est enfoncé, par déformation locale du support. Ce plot de libération soulève le porte-balai qui se dégage alors de la butée d'arrêt et se rabat par rappel élastique en position de contact contre le collecteur. Un tel boîtier de collecteur ne protège pas bien les balais en position de montage. En effet, même en position écartée, le rotor peut taper la surface de contact des balais lorsqu'il est introduit à travers l'évidement du boîtier de collecteur. En outre, le passage des balais d'une position de montage à une position de contact nécessite toujours l'intervention manuelle d'un opérateur qui doit enfoncer le plot de libération. Il existe donc un besoin pour un dispositif d'assemblage qui protège la surface des balais en position de montage et qui permette de faire passer les balais d'une position de montage à une position de contact de manière simple, efficace et automatique. A cet effet, l'invention propose un dispositif d'assemblage pour moteur électrique, comprenant : - une pièce de support présentant un passage central adapté à recevoir un arbre de rotor muni d'un collecteur ; - des balais fixés sur des éléments porte-balais flexibles contraignant les balais vers le passage central dans une position de contact avec le collecteur ; la pièce de support comprenant des éléments mécaniques de maintien des éléments porte-balais en position de montage hors du passage central. Selon les modes de réalisation, le dispositif d'assemblage selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - une rotule de guidage du rotor, la pièce support comprenant des moyens mécaniques de maintien de ladite rotule ; - les moyens mécaniques de maintien de la rotule sont constitués d'un rétrécissement du passage central dans la pièce de support ; un circuit imprimé fixé à la pièce de support et auquel sont reliés les éléments porte-balais ; - les éléments porte-balais sont adaptés à alimenter électriquement Ies balais ; - le circuit imprimé comprend un support isolant monobloc avec la pièce de support ; R \ revets\22800\22804ù060220-texte dépôt 04ARM28I.doc 20/02/06 - 17:02 - 3/12 - les éléments mécaniques de maintien des éléments porte-balais en position de montage sont des tiges s'étendant parallèlement à I'axe du passage central dans la pièce de support ; - les tiges de maintien des éléments porte-balais sont flexibles selon une direction parallèle aux éléments porte-balais ; L'invention concerne aussi un moteur électrique à courant continu comprenant : - un dispositif d'assemblage selon l'invention ; - un arbre de rotor s'étendant dans le passage central de la pièce de support ; - un carter comprenant des formes écartant les éléments mécaniques de maintien des porte-balais. L'invention propose aussi un procédé de montage d'un rotor dans un carter de moteur électrique, le procédé comprenant Ies étapes consistant à : fournir un dispositif d'assemblage selon l'invention avec les éléments porte-balais maintenus hors du passage central de la pièce de support ; introduire un arbre de rotor muni d'un collecteur dans le passage central de la pièce de support ; - placer le dispositif d'assemblage avec l'arbre de rotor dans un carter comprenant des formes adaptées à actionner les moyens mécanique de maintien des éléments porte-balais pour libérer les porte-balais de leur position de montage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins qui montrent : - figure la, déjà décrite, un schéma d'un boîtier de collecteur selon l'art antérieur avec les balais en position de montage ; - figure lb, déjà décrite, un schéma d'un boîtier de collecteur selon l'art antérieur avec les balais en position de contact ; - figure 2, une vue schématique éclatée d'un dispositif d'assemblage selon l'invention ; -figure 3, un schéma du dispositif de la figure 2 assemblé avec les balais en position de contact ; - figure 4, un schéma du dispositif de la figure 2 assemblé avec les balais en position de montage et avec une carte de circuit imprimé ; - figure 5, une vue schématique éclatée d'un moteur électrique comprenant le dispositif d'assemblage selon l'invention. R:\Brevets\22800'22804--060220-texte dépôt 04ARM28Ldoc - 20/02/06 - 17:02 - 4/12 Le dispositif d'assemblage selon l'invention comprend une pièce de support présentant un passage central pour un arbre de rotor muni d'un collecteur. Le dispositif d'assemblage comprend aussi des éléments porte-balais sur lesquels sont fixés des balais. Les éléments portebalais sont flexibles et contraignent les balais vers le passage central de la pièce de support dans une position de contact avec le collecteur. La pièce de support comprend des éléments mécaniques de maintien des éléments porte-balais en position de montage hors du passage central. Ainsi, l'arbre de rotor peut pénétrer dans le passage central de la pièce de 10 support sans endommager les balais qui, maintenus en position de montage hors du passage central, sont protégés par la pièce du support. Par ailleurs, les éléments porte-balais contraignent les balais vers leur position de contact. Il suffit donc de libérer les porte-balais des éléments de maintien du dispositif d'assemblage pour placer les balais dans une position de contact. Cette 15 opération peut être effectuée automatiquement lors du montage du moteur ce qui simplifie la fabrication du moteur. En particulier, les éléments mécaniques de maintien des porte-balais peuvent être actionnés par des formes de la carcasse statorique du moteur. Le dispositif selon l'invention ne nécessite donc pas d'éléments spécifiques pour actionner la libération 20 des porte-balais de leur position de montage. L'assemblage du moteur est ainsi simplifié. Le dispositif d'assemblage selon l'invention va être décrit en référence à la figure 2. 25 La figure 2 montre une pièce de support 10 présentant un passage central 13 sensiblement cylindrique. Le passage 13 présente des formes et dimensions telles qu'il est adapté à recevoir un arbre de rotor muni d'un collecteur. Le montage d'un arbre de rotor dans le dispositif d'assemblage selon l'invention sera décrit en détail plus loin. 30 La pièce de support est en matériau isolant, par exemple du plastique. Elle peut être obtenue par une quelconque technique de moulage. La pièce de support 10 est destinée à être insérée dans un carter de moto réducteur. Elle présente donc une forme extérieure sensiblement rectangle dans laquelle est ménagé le passage central 13. En particulier, la forme extérieure de la 35 pièce de support 10 est choisie en fonction de la forme du carter dans lequel elle doit être insérée. La figure 2 montre aussi des balais 15 fixés sur des porte-balais 18. Les porte-balais 18 sont des lames flexibles présentant une extrémité destinée à être accrochée R:\Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM281. doc -20/02106 - 17:02 - 5/12 à la pièce support 10 et une extrémité libre. Par exemple, les porte-balais 18 peuvent présenter une forme de crochet 19 à l'une de leurs extrémités pour s'accrocher sur un longeron de la pièce de support 10 comme illustré sur la figure 3. L'extrémité en crochet 19 des porte-balais 18 peut aussi comprendre une boucle de connexion électrique 17 qui sera connectée à une piste d'alimentation électrique d'une carte de circuit imprimé, comme illustré sur la figure 4. Les éléments porte- balais 18 peuvent être constitués d'un matériau conducteur, tels que des lames de cuivre, et sont ainsi adaptés à alimenter électriquement les balais 15 sans pièce de connexion supplémentaire. Les balais 15 sont fixés près de l'extrémité libre de chaque lame flexible porte-balai 18. Les porte-balais sont en particulier adaptés à contraindre les balais 15 vers le passage central 13, c'est-à-dire que le point d'attache de l'extrémité solidaire de la pièce de support sera choisie pour qu'en l'absence de contrainte extérieure, chaque lame flexible porte-balai 18 entraîne le balai 15 qu'elle porte dans une position de contact avec un collecteur qui sera inséré dans le passage central. La figure 2 montre aussi une rotule 20 destinée à être placée dans la pièce de support 10. Cette rotule 20 présente un passage traversant adapté à recevoir l'arbre de rotor et permet de guider le rotor lors de son insertion à travers la pièce de support 10, puis de le guider tout en autorisant un certain jeu lors de son insertion dans la carcasse statorique. La pièce support 10 comprend des moyens mécaniques 12 de maintien de la rotule 20. En particulier la pièce de support 10 présente un rétrécissement du diamètre du passage 13 terminé par une tulipe qui permet de retenir la rotule 20. La figure 3 montre le dispositif d'assemblage selon l'invention avec les porte- balais 18 accrochés à la pièce de support 10 et la rotule 20 logée dans la tulipe 12 de la pièce support. On peut constater qu'en l'absence de toute contrainte, les porte-balais 18 placent les balais 15 bien à l'intérieur du passage 13. On peut donc facilement comprendre que lorsque l'arbre de rotor muni d'un collecteur est placé dans le passage 13 de la pièce de support 10, les balais 15 seront bien contraints contre le collecteur par les portebalais flexible 18, assurant ainsi un bon contact électrique. En revanche, on voit bien sur la figure 3 que les balais 15, en position de contact, gênent le montage de l'arbre de rotor. La pièce de support 10 comprend donc des éléments mécaniques 11 munis d'une butée d'arrêt 14 pour maintenir les porte-balais 18 en position écartée hors du passage central 13, c'est-à-dire en position de montage du collecteur comme illustré sur la figure 4. Rt\Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM281.doc -20/02/06 - 17:02 - 6112 Les éléments mécaniques 11 sont solidaires de la pièce support 10 ; ils peuvent être monoblocs avec la pièce de support 10, par exemple obtenus par moulage de la pièce 10. On prévoit un élément mécanique de maintien I l par porte-balai 18. La figure 4 montre les porte-balais 18 en position de montage du collecteur. Les éléments mécaniques 11 sont des tiges qui s'étendent parallèlement à l'axe du passage 13 de la pièce de support 10 et dont l'extrémité sert de butée à I'extrémité libre d'un porte-balai 18. Les lames flexibles porte-balais 18 sont ainsi maintenues en position écartée hors du passage central 13 de la pièce de support 10 par butée contre les tiges 11. En particulier, on voit bien sur la figure 4 que, en position de montage, les balais 15 sont protégés par la pièce de support 10 d'éventuels chocs avec le rotor. Les tiges 11 de maintien des porte- balais 18 sont flexibles perpendiculairement à leur axe longitudinal et en particulier, elles sont flexibles selon une direction parallèle aux éléments porte-balais 18. Ainsi, une pression exercée sur l'extrémité de butée de la tige 11, parallèlement à la lame porte-balai 18, permet de dégager la lame porte-balai 18 de la butée de l'élément mécanique de maintien 11. L'élément flexible porte-balai 18 va alors revenir par retour élastique en position de repos, c'est-à-dire amener les balais dans le passage 13 de la pièce de support 10 pour venir au contact du collecteur, comme illustré sur la figure 3. La figure 4 montre aussi un circuit imprimé 25 fixé à la pièce de support 10. La carte de circuit imprimé 25 peut être fixée à la pièce de support 10 par glissement en butée sur la pièce 10 et avec un maintien latéral entre des butées de la pièce de support 10. De manière connue en soi, la carte de circuit imprimé comporte des éléments électroniques et électriques de commande et de contrôle du moteur auquel le dispositif d'assemblage est destiné. La carte de circuit imprimé 25 peut ainsi comprendre un relais électrique, des plots d'alimention électriques, une unité électronique, des mémoires, des capteurs de position ou autre. Bien que non illustré, on pourrait envisager de réaliser le support isolant de la carte de circuit imprimé monobloc avec la pièce de support 10. Les éléments porte-balais 18 sont reliés à la carte de circuit imprimé 25. Par exemple, les boucles de connexion 17 traversent le support du circuit imprimé 25 pour venir connecter électriquement des pistes d'alimentation électriques. Alternativement, la liaison électrique entre les portebalais 18 et le circuit imprimé 25 peut être réalisée par un contact pression entre le crochet 19 du porte balai 18 et des pistes d'alimentation électriques de la carte ; cette solution présente l'avantage de ne pas avoir une opération supplémentaire de soudure ou de brasure pour réaliser le contact électrique entre la lame du porte-balai 18 et le circuit imprimé 25. R \Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM28I. doc -20/02/06 - 17:02 - 7/12 Bien que non illustré, les porte-balais 18 peuvent aussi solidaires de la carte de circuit imprimé avant assemblage du dispositif selon l'invention. En particulier, les porte-balais 18 peuvent être soudés directement à la carte de circuit imprimé et positionné sur la pièce de support au moment de la fixation de la carte de circuit imprimé à la pièce de support. Le dispositif d'assemblage illustré sur la figure 4 forme un ensemble qui peut être décomposé différemment de la description des figures 2 et 3 selon les modes de réalisation. La figure 5 est une vue éclatée d'un moteur électrique comportant un dispositif d'assemblage selon l'invention. La figure 5 montre un dispositif d'assemblage selon l'invention avec la carte de circuit imprimé 25 assemblée à la pièce de support 10. Les balais sont maintenus en position de montage, c'est-à-dire écartés du passage central de la pièce de support. La figure 5 montre aussi un arbre de rotor 100 comprenant un collecteur 110 et un anneau magnétique 120 de génération de flux tournant pour permettre une détection du sens de rotation et de la vitesse du moteur, de façon connue en soi. L'arbre de rotor 100 présente aussi les enroulements 130 raccordés aux lames du collecteur 110. La figure 5 montre aussi une carcasse statorique 200 destinée à recevoir le rotor 100 et des aimants permanents 150, ainsi que le dispositif d'assemblage selon l'invention. En effet, l'arbre de rotor est tout d'abord introduit dans le passage de la pièce de support du dispositif d'assemblage selon l'invention avant d'être introduit dans la carcasse statorique 200. Le carter électronique ou le carte réducteur peut comporter des formes spécifiques, telles que des tiges, disposées à l'intérieur et non visibles sur la figure 5, pour actionner les éléments mécaniques de maintien 1 l des porte-balais 18 lors de l'introduction du dispositif d'assemblage avec le rotor dans le carter. Les tiges du carter déplacent les éléments de maintien 1 l des porte-balais 18 et libèrent ainsi les porte-balais 18 de la butée desdits éléments de maintien 11. Les balais 15 peuvent alors passer d'une position de montage à une position de contact avec le collecteur en une opération confondue avec le montage du rotor équipé de l'ensemble boîtier û collecteur û carte dans le carter. Une fois le rotor introduit dans le carter, les formes du stator peuvent maintenir les tiges 11 en flexion écartées de leur position de butée des porte-balais 18 afin d'éviter tout risque de remise en butée des porte-balais en position de montage, par exemple dû à des chocs. R\Brevets122800\22804--060220-texte dépôt 04ARN128I.doc - 20/02/06 - 17:02 - 8/12 Le carter 300, avec l'arbre de rotor 100 et le dispositif d'assemblage selon l'invention, est assemblé à une carcasse statorique 200, par exemple pour une application à un moteur de lève-vitre. Les formes adaptées à actionner les éléments mécaniques de maintien 11 des porte-balais 18 pour ramener les balais en position de contact avec le collecteur peuvent être prévues dans la carcasse statorique plutôt que dans le carter tambour. Les balais 15 peuvent alors passer d'une position de montage à une position de contact avec le collecteur en une opération confondue avec l'assemblage du stator avec la carcasse statorique. En particulier, le passage des balais d'une position de montage à une position de contact ne nécessite pas l'intervention d'un opérateur, mais est réalisé automatiquement par les formes spécifiques du stator ou du carter tambour lors de l'assemblage du moteur. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits à titre d'exemple; ainsi, deux balais 15 et porte-balais 18 sont représentés mais il existe des moteurs électriques munis de trois, quatre balais ou plus. Le dispositif d'assemblage selon l'invention peut alors être facilement adapté pour prévoir plus de deux porte-balais. Par ailleurs, les formes et dimensions de la pièce de support 10 peuvent varier selon les applications envisagées. R \Bresets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM281.doc - 20/02/06 - 17.02 -9112
Un dispositif d'assemblage pour moteur électrique, comprend une pièce de support (10) présentant un passage central (13) adapté à recevoir un arbre de rotor muni d'un collecteur et des balais (15) fixés sur des éléments porte-balais flexibles (18) contraignant les balais vers le passage central dans une position de contact avec le collecteur. La pièce de support comprend des éléments mécaniques (11) de maintien des éléments porte-balais (18) en position de montage hors du passage central.Ainsi, un arbre de rotor peut pénétrer dans le passage central de la pièce de support sans endommager les balais qui, maintenus en position de montage hors du passage central, sont protégés par la pièce du support. Les porte-balais peuvent facilement et automatiquement être libérés des éléments de maintien du dispositif d'assemblage pour placer les balais dans une position de contact.
1. Dispositif d'assemblage pour moteur électrique, comprenant : une pièce de support (10) présentant un passage central (13) adapté à recevoir un arbre de rotor muni d'un collecteur ; - des balais (15) fixés sur des éléments porte-balais flexibles (18) contraignant les balais vers le passage central dans une position de contact avec le collecteur ; la pièce de support comprenant des éléments mécaniques (11) de maintien des éléments porte-balais (18) en position de montage hors du passage central. 2. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une rotule (20) de guidage du rotor, la pièce support (10) comprenant des moyens mécaniques (12) de maintien de ladite rotule. 3. Dispositif d'assemblage selon la 2, caractérisé en ce que les moyens mécaniques (12) de maintien de la rotule sont constitués d'un rétrécissement du passage central dans la pièce de support (10). 4. Dispositif d'assemblage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un circuit imprimé (25) fixé à la pièce de support et auquel sont reliés les éléments porte-balais (18). 5. Dispositif d'assemblage selon la 4, caractérisé en ce que les éléments porte-balais (18) sont adaptés à alimenter électriquement les balais. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le circuit imprimé (25) comprend un support isolant monobloc avec la pièce de support (10). 7. Dispositif d'assemblage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les éléments mécaniques de maintien des éléments porte-balais en position de montage sont des tiges (11) s'étendant parallèlement à l'axe du passage central (13) dans la pièce de support (10). 8. Dispositif d'assemblage selon la 7, caractérisé en ce que les tiges (11) de maintien des éléments porte-balais sont flexibles selon une direction parallèle aux éléments porte-balais (18). R.\Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM28I doc - 20/02/06 - 17:02 - 10/12 9. Moteur électrique à courant continu comprenant - un dispositif d'assemblage selon l'une des 1 à 8 ; - un arbre de rotor (100) s'étendant dans le passage central (13) de la pièce de support (10) ; - un carter (300) comprenant des formes écartant les éléments mécaniques (11) de maintien des porte-balais (18). 10. Procédé de montage d'un rotor dans un carter de moteur électrique, le procédé comprenant les étapes consistant à : - fournir un dispositif d'assemblage selon l'une des 1 à 8 avec les éléments porte-balais (18) maintenus hors du passage central (13) de la pièce de support (10) ; - introduire un arbre de rotor (100) muni d'un collecteur dans le passage central (13) de la pièce de support (10) ; - placer le dispositif d'assemblage avec l'arbre de rotor dans un carter (300) comprenant des formes adaptées à actionner les moyens mécanique (Il) de maintien des éléments porte-balais (18) pour libérer les porte-balais (18) de leur position de montage. R:1Brevets\22800\22804--060220-texte dépôt 04ARM281. doc - 20/02/06 - 1702 - I l/12
H
H02,H01
H02K,H01R
H02K 5,H01R 39,H02K 13,H02K 15
H02K 5/14,H01R 39/38,H02K 13/10,H02K 15/02
FR2898973
A1
CAPTEUR D'ANGLE
20,070,928
La présente inventiion concerne un capteur d'angle, en particulier un capteur d'angle pour une colonne de direction d'un véhicule automobile. On connaît différents capteurs d'angle pour colonne de direction pour véhicule automobile. De tels capteurs délivrent par exemple des signaux de la position du volant à un système de direction assistée électrique ( EPS ù pour Electrical power steering). En fonction de l'angle de braquage, l'assistance de direction est plus ou moins forte. Une autre application concerne les systèmes de stabilisation du véhicule ( ESP - Electrical Stabilisation Programm pour programme de stabilisation électrique). Différentes approches technologiques sont aujourd'hui connues et utilisées dans le domaine de l'automobile. Par exemple le document EP 1 074 452 décrit un capteur d'angle fonctionnant avec deux disques codés dont les mots codés sont lus par un capteur de préférence optique. Un premier disque codé est relié fixe en rotation à la colonne de direction et tourne avec celle-ci. Par conséquent, quand le volant tourne de 360 , le disque codé tourne également de 360 . Un deuxième disque codé périphérique est porté rotatif et relié via une transmission réductrice au premier disque. Le facteur de transmission est choisi de telle manière que le deuxième disque tourne de 360 pour l'ensemble de la course rotative du volant. Ce capteur d'angle connu présente un encombrement radial important du fait des disques codés. En effet, pour obtenir une résolution assez fine sur l'ensemble de la course rotative, il est nécessaire d'avoir un nombre important de pistes codées sur chaque disque. SFR7179 Le document EP 0 947 389 décrit un capteur d'angle optique fonctionnant avec des disques codés selon des nuances de gris. Le document EP 1 238 891 décrit un capteur d'angle fonctionnant d'une part avec un disque codé relié fixe en rotation à la colonne de direction et un capteur optique pour déterminer la position angulaire relative de la colonne de direction (mesure sur 360 ) ainsi qu'une unité de mesure par effet Hall du nombre complet de tour du volant magnétique. Une unité de traitement calcule la position angulaire absolue du volant sur toute la course rotative du volant entre -2,5 tours et 2,5 tours. Le document EP 1 574 421 propose une autre alternative pour réaliser un capteur d'angle magnétique permettant de mesurer la position absolue du volant. Dans cet exemple, il y a un disque avec des segments circulaires de pôles magnétiques, en alternance pôle Nord - pôle Sud, dont la position est détectée par deux sondes Hall. Ce premier disque est relié fixe en rotation à la colonne de direction et tourne en même temps que celle-ci. Une roue dentée entraînée par le premier disque à une vitesse correspondant à deux fois la vitesse de rotation du premier disque et présentant un noyau annulaire magnétique avec des sondes Hall permet par combinaison avec des signaux délivrés par les capteurs Hall du premier disque de déterminer la position absolue de la colonne de direction. La présente invention vise à proposer un capteur d'angle alternatif qui soit à la fois fiable et simple et relativement peu encombrant. A cet effet, l'invention a pour objet un capteur d'angle destiné à mesurer la position angulaire absolue d'un axe tournant, en particulier une colonne de direction d'un véhicule automobile, sur une course rotative à plusieurs tours de rotation, comprenant • une roue d'entraînement destinée à être montée fixe en rotation avec ledit axe tournant, • une roue de mesure de la position angulaire relative de l'axe tournant, ladite roue de mesure étant entraînée par ladite roue d'entraînement, SFR7179 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité compte tour comprenant un élément mobile et des moyens indépendants de ladite roue de mesure pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile sur une course de déplacement prédéfinie. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l'invention, ainsi que des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un capteur d'angle selon l'invention d'après un premier mode de réalisation, - la figure 2 est un schéma synoptique de divers composants de mesure du dispositif selon l'invention., - la figure 3 est un diagramme présentant de façon schématique des signaux de mesure et permettant d'expliquer le fonctionnement du capteur d'angle selon l'invention, et - la figure 4 est une vue en perspective d'un capteur d'angle selon l'invention d'après un second mode de réalisation. Sur la figure 1 est représenté un capteur d'angle 1 selon l'invention destiné à mesurer la position absolue d'un axe tournant (non représenté), en particulier une colonne de direction d'un véhicule automobile. Cet axe tournant peut, entre deux butées prédéfinies, faire plusieurs tours complets. Dans le cadre d'une colonne de direction par exemple, le volant tourne par rapport à une position neutre, correspondant à la conduite toute droite, de -2,5 tours à + 2,5 tours, c'est-à-dire sur une plage de -2.5*360 = -900 à +2.5*360 = +900 . L'objectif est donc de mesurer la position angulaire absolue sur toute la plage de mesure allant, dans le présent exemple, de -900 à +900 . A cet effet, le capteur comprend une roue dentée 3, par exemple une bague présentant une denture 5 adaptée, apte à être montée fixe en rotation sur l'axe tournant. Cette roue dentée 3 est maintenue dans un pallier lisse 7 dont on ne voit que la partie boîtier. La denture 7 de la roue d'entraînement 3 engrène avec une roue dentée de 30 mesure 9. SFR7179 Cette roue de mesure 9 comprend en son centre un aimant bipolaire intégré 11 définissant un champ magnétique dont l'axe tourne avec la roue de mesure 9. Un composant 13 de mesure de l'orientation du champ magnétique par effet Hall est placé au dessus de l'aimant 11 de manière que l'on puisse mesurer la position angulaire relative de la roue de mesure 9 et, par conséquent en déduire la position angulaire relative de la roue dentée d'entraînement 3. Bien entendu, d'autres techniques pour mesurer l'orientation du champ magnétique, par exemple par effet magnétorésistif peuvent également être utilisées. La roue de mesure 9 présente avantageusement la particularité que le rapport d'entraînement est choisi de façon qu'elle soit entraînée sur moins de 360 pour un tour complet de la roue d'entraînement. Avantageusement, le produit arithmétique de la multiplication entre d'une part le nombre de déplacements unitaires prédéfinies de l'élément mobile 17 sur un tour de la roue d'entraînement 3 et d'autre part le nombre de dents de la roue de mesure 9 est supérieur au nombre de dents de ladite roue d'entraînement 3. Exprimé par une formule mathématique : Nätain < Nnaesure x R où : Nma;,, ù est le nombre de dents de la roue d'entrainement 3 Nmesure ù est le nombre de dents de la roue de mesure 9 R ù est le nombre de déplacements unitaires prédéfinies de l'élément mobile 17 sur un tour de la roue d'entraînement 3 (dans le présent exemple avec une seule protubérance d'entraînement R=5. Si dans une variante non représentée, on prévoit deux protubérances diamétralement opposées, l'élément mobile est entraîné deux fois pour un tour complet de la roue d'entraînement 3 et donc R=2). De préférence, la course rotative de la roue de mesure est comprise dans une plage entre 300 et 350 , dans le présent exemple une valeur de course de 330 a été choisie pour un tour complet de 360 de rotation de la roue d'entraînement 3. SFR7179 Comme on va le voir plus loin, ce rapport est d'importance, car il permettra de lever des ambiguïtés de mesure qui peuvent éventuellement se présenter dans certaines configurations du dispositif selon l'invention. Pour déterminer le nombre de tours effectués par le volant et donc par la roue d'entraînement 3, le dispositif comprend une unité compte tour présentant d'une part un élément mobile 17 et d'autre part des moyens 19 indépendants de ladite roue de mesure 9 pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile 17 sur une course de déplacement prédéfinie. Les moyens 19 pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile 17 comprennent au moins une protubérance 21 isolée engrenant avec la denture 22 de l'élément mobile 17 sur une portion de course, c'est-à-dire une unité de déplacement ou un pas de déplacement, pour déplacer l'élément mobile 17 de ladite course de déplacement prédéfinie. Plus en détail, ladite protubérance comprend deux dents 23, 25 de denture définissant une encoche 27 d'entraînement entre-elles. De préférence, ladite protubérance 21 est portée par un anneau 29 agencé fixe en rotation avec ledit axe tournant, ou plus avantageusement encore, réalisé d'une seule pièce avec ladite roue d'entraînement 3. Comme on le voit sur la figure 1, l'élément mobile 17 comprend une roue dentée 20 qui comprend au moins autant de dents que de tours complets à compter. Selon une variante non représentée, l'élément mobile comprend une crémaillère guidée en translation. Selon encore une autre variante non représentée, on peut prévoir qu'il y plusieurs protubérances d'entraînement, par exemple deux, de sorte que le compte tour 25 avance d'une unité non tous les 360 , mais par exemple tous les 180 . L'élément mobile 17, comprend aussi des pôles magnétiques dont la position est déterminée par des capteurs à effet Hall, de préférence des interrupteurs Hall 31. La figure 2 montre un schéma synoptique de divers composants de mesure du dispositif selon l'invention en particulier des interrupteurs Hall 31 et le composant 13 de 30 mesure de l'orientation du champ magnétique. SFR7179 Tous ces composants de mesure sont reliés à une unité de traitement 33. Cette unité de traitement 33 va calculer, à partir des signaux reçus, la position angulaire de la roue de mesure ainsi que la position de la roue dentée 17 pour déterminer la position des nombres de tours effectués, c'est-à-dire les plages d'angle dans lesquelles doit se trouver la roue d'entraînement et donc la colonne de direction. La figure 3 présente un graphe dans lequel des droites 40, 41, 42, 43, 44 représentent des signaux de mesure venant du composant 13 en fonction de la position angulaire de la roue de mesure 9. Pour chaque tour complet effectué de la roue de mesure 9, on a donc une droite. De plus, on a représenté sur ce graphe par des niveau de gris différents des tours de la roue d'entraînement l 3 et donc de la colonne de direction. Dans le présent exemple, on va donc définir que le premier tour couvre la plage d'angles de -900 à -540 , le deuxième tour la plage d'angle entre -540 à -180 , le troisième tour la plage d'angle entre -180 à +180 , le quatrième tour la plage d'angle entre +180 à +540 et finalement le cinquième tour la plage entre +540 à +900 . Prenons, par exemple le point de mesure 45 sur la figure 3. Dans ce cas, le composant 13 donne une position angulaire relative de la roue de mesure 9 de 150 et les interrupteurs Hall 31 un signal correspondant au tour N 2 de la colonne de direction et donc du volant. L'unité de traitement 33 en déduit que la position absolue de la colonne de direction est de -360 . Rappelons que la roue de mesure 9 ne fait dans le présent exemple qu'une rotation de 330 pour une rotation de 360 de la roue d'entraînement 3. Cette disposition permet avantageusement de lever des incohérences et en plus de résoudre des éventuelles pertes de la position absolue lorsqu'il y a par exemple une coupure de courant, ou lorsque le capteur a été mis en veille ou éteint, lorsque le véhicule a été arrêl:é. De plus, cette disposition permet de s'affranchir de moyens coûteux pour mesurer précisément la position de la roue compte-tour 17 à la charnière de deux tours, par exemple autour de -540 . SFR7179 En effet, les moyens de traitement 33 comprennent en outre des moyens 35 de vérification de la cohérence entre la position angulaire relative de la roue de mesure et l'élément mobile. Prenons comme exemple le point de mesure 50. On va supposer que le composant 13 a délivré un signal correspondant à un angle relatif de 345 et, par incertitude de mesure par exemple, que les composants 31 ont délivrés un signal correspondant à Tour N 1 , c'est-à-dire la plage d'angles comprises entre -900 et - 540 . Dans ce cas, les moyens de vérification de la cohérence 35 relèvent une incohérence, car pour le tour N 1, seul les positions angulaires de 0 à 330 comme position angulaire relative de la roue de mesure sont acceptables. Dans ce cas, l'unité 33 procède elle-même à la correction, car une valeur de position relative de 345 entre le tour N 1 et le tour N 2 ne peut qu'appartenir qu'au tour N 2 comme on le voit sur le graphe. La figure 3 présente donc pour chaque tour une zone grise 60 qui constitue des valeurs incohérentes avec les valeurs de mesure de la position angulaire relative de la roue de mesure 9. Des flèches 62 et 64 montrent les corrections à apporter au nombre de tours mesurés en cas d'incohérence. Ainsi, les flèches 62 indiquent qu'il faut augmenter le nombre de tours alors les flèches 64 indiquent qu'il faut diminuer le nombre de tours mesurés. La figure 4 présente une variante du capteur d'angle selon l'invention. Sur cette figure, les éléments identiques à ceux de la figure 1 portent les mêmes numéros de référence. Cette variante se distingue de la figure 1 par le fait que la protubérance 21 est portée par une roue intermédiaire réductrice 90 agencée entre la roue d'entraînement 3 et la roue de mesure 9. Plus en détail, cette roue intermédiaire est réalisée sous la forme d'un pignon à trois étages, à savoir, un étage de denture 70 en prise avec la roue d'entraînement 3, un SFR7179 étage intermédiaire présentant la protubérance 21 et un étage de denture 72 en prise avec la roue de mesure 9. Cette roue intermédiaire 90 ainsi réalisée permet de réduire encore plus l'encombrement du capteur d'angle selon l'invention. Bien entendu, plusieurs variantes du capteur d'angle décrit ci-dessus sont possibles sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi, la détermination de la position angulaire relative aussi bien pour la roue de mesure que pour l'élément mobile peut se faire par tout moyen approprié. Enfin, on précise qu'en particulier pour le bon fonctionnement du capteur en ce qui concerne le fait de relever des éventuelles incohérences de mesure, il est important que l'élément mobile ne soit pas entraîné par la roue de mesure, mais soit entraîné indépendamment die celle-ci. SFR7179 30
La présente invention a pour objet un capteur d'angle destiné à mesurer la position angulaire absolue d'un axe tournant, en particulier une colonne de direction d'un véhicule automobile, sur une course rotative à plusieurs tours de rotation, comprenant :. une roue d'entraînement (3) destinée à être montée fixe en rotation avec ledit axe tournant,. une roue de mesure (9) de la position angulaire relative de l'axe tournant, ladite roue de mesure (9) étant entraînée par ladite roue d'entraînement (3).Il comprend en outre une unité compte tour (17 ; 19) comprenant un élément mobile (17) et des moyens (19) indépendants de ladite roue de mesure pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile sur une course de déplacement prédéfinie.
1. Capteur d'angle destiné à mesurer la position angulaire absolue d'un axe tournant, en particulier une colonne de direction d'un véhicule automobile, sur une course rotative à plusieurs tours de rotation, comprenant : • une roue d'entraînement (3) destinée à être montée fixe en rotation avec ledit axe tournant, • une roue de mesure (9) de la position angulaire relative de l'axe tournant, ladite roue de mesure (9) étant entraînée par ladite roue d'entraînement (3), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité compte tour (17 ; 19) comprenant un élément mobile (17) et. des moyens (19) indépendants de ladite roue de mesure pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile sur une course de déplacement prédéfinie. 2. Capteur d'angle selon la 1, caractérisé en ce que l'élément mobile (17) comprend une denture (22) et en ce que les moyens pour entraîner de façon intermittente l'élément mobile comprennent au moins une protubérance isolée coopérant avec la denture (22) de l'élément mobile (17) sur une portion de course pour déplacer celui û ci de ladite course de déplacement prédéfinie. 3. Capteur d'angle selon la 2, caractérisé en ce que ladite protubérance comprend deux dents (23,25) de denture définissant une encoche d'entraînement entre-elles. 4. Capteur d'angle selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite protubérance (21) est portée par un anneau (29) agencé fixe en rotation avec ledit axe tournant. SFR7179 . Capteur d'angle selon la 4, caractérisé en ce que ledit anneau (29) est réalisé d'une seule pièce avec ladite roue d'entraînement (3). 6. Capteur d'angle selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite 5 protubérance (21) est portée par une roue intermédiaire réductrice (90) agencée entre la roue d'entraînement (3) et la roue de mesure (9). 7. Capteur d'angle selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que l'élément mobile (17) comprend une roue dentée qui comprend au 10 moins autant de dents que de tours complets à compter. 8. Capteur d'angle selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que l'élément mobile comprend une crémaillère. 15 9. Capteur d'angle selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la roue de mesure (9) est dimensionnée par rapport à la roue d'entraînement de façon qu'elle soit entraînée directement ou par une roue intermédiaire sur moins de 360 pour un tour complet de la roue d'entraînement. 20 10. Capteur selon la 9, caractérisé en ce le produit arithmétique de la multiplication entre d'une part le nombre de déplacements unitaires prédéfinies de l'élément mobile (17) sur un tour de la roue d'entraînement (3) et d'autre part le nombre de dents de la roue de mesure (9) est supérieur au nombre de dents de ladite roue d'entraînement (3). 25 11. Capteur d'angle selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que la roue de mesure est entraînée sur une course rotative comprise dans une plage entre 300 et 350 , de préférence sur une course de 330 pour un tour complet de la roue d'entraînement. SFR71 7912. Capteur d'angle selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre pour la roue de mesure (9) et pour l'élément mobile (17) des composants de mesure à effet Hall (13, 31) et une unité de traitement des signaux (33) pour évaluer la position angulaire absolue de l'axe tournant et en ce que l'unité de traitement comprend en outre des moyens (35) de vérification de la cohérence entre la position angulaire relative de la roue de mesure (9) et l'élément mobile (17). SFR7179
G,B
G01,B62
G01D,B62D
G01D 5,B62D 15
G01D 5/12,B62D 15/02
FR2898261
A1
FOYER VERTICAL DE BARBECUE A GAZ
20,070,914
-1- L'invention concerne un utilisant des éléments de chauffe en céramique poreuse. Les éléments sont appelés brasero ou chauffage radiant infrarouge et sont munis de sécurité à thermocouple. Ils peuvent fonctionner soit au butane, soit au propane et doivent être utilisés en plein air 5 et reliés à la bouteille par un détendeur à sécurité fixe approprié. On connaît les barbecues verticaux à gaz qui sont utilisés seulement en fonction rôtissage à axe horizontal, les barbecues verticaux qui font rôtissage et grill mais qui ne peuvent griller d'une façon égale car la grille est perpendiculaire au foyer. 10 On connaît les barbecues verticaux à charbon de bois déposés par moi-même Na 0008373 et Na 0300750 qui permettent de rôtir et de griller avec axe de rotation vertical et face de grille parallèle à la face de chauffe. La présente invention concerne des foyers verticaux qui comprennent un ou plusieurs 15 éléments de chauffe radiant en céramique poreuse, munis ou non de leur déflecteur propre, dont le corps de fixation comporte une potence arrière ou latérale à laquelle est suspendue, soit une grille cage en fonction grill, soit une ou plusieurs broches par l'intermédiaire d'un fil en fonction rôtissage. La rotation se fait selon le principe du pendule de torsion, elle dure entre dix à vingt 20 minutes selon le poids et les frottements. Dans le cas d'un seul élément de chauffe, le corps de l'appareil peut être fixé directement sur une bouteille de gaz de 13 Kg dans la gorge de dégagement de filetage du bouchon. Le système de fixation forme un V, donc à deux points de contact sur le bouchon, le troisième 25 point étant assuré par une vis de blocage. Le dispositif en plus, plaque le corps et le plateau support de lèchefrite sur la bouteille. Le système est parfaitement stable et ne permet aucun basculement. Dans le cas d'une bouteille de 6 Kg, le corps servant de support est fixé sur un plateau qui 30 repose sur les deux bras de la bouteille. Il est fixé à un des bras par un dispositif de pincement constitué par une barre solidaire du corps et une bride serrée par deux boulons. Le dispositif ne permet aucun basculement de la potence fixée au corps. La potence et l'élément de chauffe doivent rester toujours en position vertical sans 35 basculement. Le maintien est assuré par une vis de blocage et d'un système complémentaire fixe tel que la butée de la patte de l'élément sur le corps de fixation ou d'un système constitué par un cran dans la patte qui rentre juste dans un trou du corps. La potence qui supporte la grille ou les broches suspendues par un fil peut être solidaire du 40 corps de fixation ou être réglable en hauteur. À ce moment c'est un tube qui est fixé sur le 2898261 -2 corps et la potence peut coulisser dans celui-ci. Une vis de blocage permet de la bloquer dans la position voulue. Lorsqu'on utilise une grille cage sur un foyer vertical à un seul élément de chauffe, le déflecteur de celui-ci envoie la chaleur vers la poignée de la grille. En plaçant un déflecteur amovible à la partie supérieure et au centre, celui-ci fait écran au rayonnement et dévie l'air chaud sur les cotés protégeant ainsi la poignée. Lorsqu'on veut utiliser des grilles cages plus grandes et plusieurs broches, on peut grouper deux éléments de chauffe côte à côte. La fixation de ces deux éléments au corps se fait par leur déflecteur propre par serrage et par une bride épousant la forme de ceux-ci et par l'intermédiaire de boulon. Les deux corps ne sont pas sur le même plan pour assurer une meilleure répartition de la chaleur sur la grille. Quand l'alimentation en gaz est séparée de l'ensemble, celui-ci peut reposer sur deux pieds par l'intermédiaire d'un plat faisant liaison avec le corps. L'ensemble peut être posé sur un plateau sur lequel on disposera une lèchefrite. On peut faire des foyers verticaux à gaz en employant un à quatre éléments de chauffe 20 sans leur déflecteur propre. Cela permet de les rapprocher et de n'utiliser éventuellement qu'une partie d'entre eux, car ils sont munis de leur propre robinet d'alimentation en gaz. Les éléments sont alors fixés sur une plaque solidaire d'un corps en forme de U sur lequel on fixe deux pieds et on dispose latéralement une potence fixe ou réglable par l'intermédiaire d'un tube formant 25 coulisse. Cette potence comporte un ou plusieurs bras auxquels on suspend la grille ou les broches. Sur les deux cotés latéraux, on peut disposer verticalement deux tubes dans lesquels coulisse une potence ou un portique supportant des bras et sur ces tubes extérieurement on 30 peut fixer deux pare-vents faisant déflecteur de chaleur pour améliorer le rendement calorifique de l'ensemble. L'invention est décrite ci-après à l'aide d'exemples et de références aux dessins ci-joints. Fig 1 Foyer vertical sur la bouteille de 13 Kg 35 Fig 2 Foyer vertical sur la bouteille de 6 Kg Fig 3 Détail de potence réglable Fig 4 Détail de fixation avec cran sur patte Fig 5 Fixation du corps sur bouchon de bouteille de 13 Kg Fig 6 Détail de fixation avec butée sur patte 40 Fig 7 Fixation à cieux éléments par bride 2898261 -3 Fig 8 Détail de fixation sur pieds Fig 9 Foyer vertical à éléments sans leur déflecteur Fig 10 Foyer vertical à éléments avec pare-vents 5 La Fig 1 représente un foyer vertical à un élément de chauffe (4) muni de son déflecteur (5). Cet élément est lié au corps de fixation (1) par sa patte (40). Le corps est fixé au bouchon (7) de la bouteille (8) de gaz de 13 Kg par une vis (6) qui vient le plaquer ainsi qu'un plateau (3) supportant une lèchefrite (17), sur la bouteille. 10 L'anti-basculement de l'ensemble est montré dans la Fig 5 par le tangentement des deux points de contact du corps (1) formant un V dans la gorge de dégagement de filetage du bouchon (7). La vis (6) de serrage à bout pointu formant le troisième point de contact. Sur le corps (1) est fixé une potence (2) à laquelle est suspendue soit une grille cage (18) 15 soit une broche (19) par l'intermédiaire d'un fil (20). La Fig 2 représente un foyer vertical à un élément de chauffe (4) fixé par sa patte (40) au corps de fixation (1l). Il est solidaire d'un plateau (13) et d'une barre (14). L'ensemble repose sur les deux bras (10) de la bouteille (9) de 6 Kg. La fixation est assurée par pincement d'un des bras (10) par la bride (15) et la barre (14) en serrant les deux boulons (16). On voit également le déflecteur amovible (24) de chaleur posé sur le dessus du déflecteur (5) de l'élément (4) protégeant thermiquement la poignée de la grille (18). Dans la Fig 3, on voit la variante de la potence (12) réglable en hauteur, coulissant dans le tube (26) et bloquée par la vis (27). La Fig 4 montre le système d'anti-basculement par une vis (25) et un cran de la patte (40) 30 dans le corps (1) et la Fig 6 montre le détail de l'anti-basculement par une vis (25) et butée de la patte (28) de l'élément (4) sur le corps (1) ou (Il). Dans le cas où on utilise deux éléments de chauffe (4) munis de leur déflecteur (5), leur fixation est assurée sur le corps (21) par une bride (29) et boulon (30). Les deux éléments 35 (4) forment un angle pour une meilleure répartition de chaleur. Le corps (21) est relié aux pieds (35) par un plat (34). Sous l'ensemble est disposé un plateau (23). Dans le cas où on utilise des éléments non munis de leur déflecteur, les éléments (4) sont fixés sur une plaque (37) elle-même solidaire d'un corps (34) de fixation en forme de U 40 qui repose sur deux pieds (36) sous lesquels est disposé un plateau (33). La potence (22) 2898261 -4 ou le portique (32) coulisse dans un ou deux tubes (26) disposés à l'extérieur du corps (31). Le blocage en hauteur est assuré par une ou deux vis (27). Des bras (39) viennent s'emboîter dans la potence (22) ou le portique (32) pour supporter 5 la grille ou les broches. On peut disposer deux pare-vents (38) déflecteur de chaleur fixés latéralement sur les deux tubes coulisse (26)
Foyer vertical de barbecue à gaz à un ou plusieurs éléments de chauffe (4) en céramique poreuse dont le corps (1) de fixation comporte une potence (2) à laquelle est suspendue soit une grille cage (18) soit une ou plusieurs broches (19) par l'intermédiaire d'un fil (20) fonctionnant en pendule de torsion.Le corps (1) de l'appareil peut être fixé soit sur bouteille de gaz (8) de 13 Kg par vis (6) et blocage deux points sur le bouchon fileté (7) de la bouteille soit par pincement par bride sur bouteille de 6 Kg soit sur pieds en alimentation séparée. Il comporte aussi un plateau (3) support de lèchefrite (17) et un déflecteur de chaleur (24) pour la poignée de la grille (18).Il comporte également un dispositif de maintien vertical non pivotant par vis (25) et cran.
1. Foyer vertical de barbecue à gaz comportant un ou plusieurs éléments radiants (4) de chauffe en céramique poreuse caractérisé en ce que le corps (1) de fixation comporte une potence (2) à laquelle est suspendue, soit une grille cage (18) en fonction grill, soit une ou plusieurs broches (19) par l'intermédiaire d'un fil (20) en fonction rôtissage 2. Foyer vertical de barbecue à gaz selon 1 caractérisé en ce que le corps (1) servant de support dispose d'un système de fixation formant un V à deux points de contact assurant l'anti-basculement plus une vis de blocage (25) et le placage du corps (1) et du plateau (3) support ou lèchefrite (17) qui sont situés dans la gorge de dégagement de filetage du bouchon (7) de la bouteille (8) de gaz de 13 Kg. 3. Foyer vertical de barbecue à gaz selon 1 caractérisé en ce que le corps (11) servant de support est fixé sur le plateau (13) lui-même posé sur les deux bras (10) de la bouteille de gaz (9) de 6 Kg et fixé sur un des bras (10) par un dispositif de pincement tel constitué par une barre (14) solidaire du corps (1), une bride (15) et deux boulons (16). 4. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément de chauffe (4) dispose d'un système de maintien fixe de position vertical tel que vis (25) et butée de la patte de l'élément (28) sur le corps (1) ou (1l), ou d'un système vis (25) plus un cran dans la patte (40) rentrant dans un trou du corps (1) ou (11). 5. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la potence (12) peut être réglable en hauteur par l'intermédiaire d'un tube coulisse (26) et bloquée par une vis (27). 6. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par l'emploi d'un déflecteur (24) de chaleur posé sur le déflecteur (5) du corps de chauffe (4) au centre assurant la protection thermique de la poignée de la grille cage (18) 7. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que lorsqu'il comporte deux éléments (4) de chauffe, leur fixation sur le corps (21) servant de support est assuré par bride (29) et boulon (30) par l'intermédiaire de leur déflecteur (5). 2898261 -6 8. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps (21) repose sur deux pieds (35) par l'intermédiaire d'un plat (34) et sur un plateau (23) support d'une lèchefrite quand l'alimentation en gaz est séparée. 5 9. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que quand il est composé de 1 à 4 éléments (4) de chauffe non munis de leur déflecteur (5) ceux-ci sont fixés sur une plaque (37), elle-même solidaire d'un corps (31) comportant deux pieds (36) et d'une potence 10 latérale (22) ou d'un tube (26) dans lequel elle coulisse, comportant 1 ou plusieurs bras (39) auquel on suspend une grille cage (18) ou des broches (19). 10. Foyer vertical de barbecue à gaz selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que quand il comporte un ou plusieurs éléments de 15 chauffe (4) fixés sur le corps (31) celui-ci peut comporter des pare-vents déflecteur de chaleur (38) fixés sur les tubes (26) dans lesquels coulisse une potence ou un portique (32) supportant des bras (39).
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/07
FR2890039
A1
CADRE DE BICYCLETTE A TUBES MULTICOUCHES.
20,070,302
TUI3ES MULTICOUCHES DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention porte sur le domaine de la bicyclette et plus particulièrement sur les cadres de bicyclette. ÉTAT DE L'ART Généralement, des cadres de bicyclette sont fabriqués à partir de tubes métalliques creux. Ces tubes sont reliés à leurs extrémités pour former un cadre sur lequel divers composants peuvent être montés. Les tubes métalliques sont reliés les uns aux autres à l'aide d'ergots, de croisillons ou de manchons rigides et assemblés par soudage, corroyage, abrasage ou équivalent. Les récents progrès en sciences des matériaux ont rendu possible la construction de cadres utilisant des matériaux composites non métalliques légers, tels que la fibre de carbone. Les matériaux en fibre de carbone fournissent la résistance et l'élasticité nécessaires pour le cyclisme de haut niveau. L'utilisation de matériaux en fibre de carbone dans les cadres de bicyclette a permis de réduire le poids des bicyclettes, ce qui améliore également les performances. Malgré les avantages des matériaux composites non métalliques légers, tels que la fibre de carbone, certains cyclistes préfèrent toujours les cadres métalliques parce que le métal procure de la rigidité et une bonne transmission de la puissance. Pour combiner les avantages du métal avec ceux des matériaux composites non métalliques légers, certains cadres de bicyclette ont été fabriqués à partir de matériaux composites métalliques et non métalliques. Par exemple, certains éléments tels que les tubes, supports, ou croisillons de cadre de bicyclette sont en métal tandis que d'autres parmi ces éléments sont en matériaux composites non métalliques. Un exemple de tel cadre de bicyclette est le cadre Tarmac E5 de la société 35 "Specialized Bicycle Components", basée à Morgan Hill en Californie. Le cadre Tarmac E5 comprend un tube de direction, un tube oblique, un boîtier de pédalier, une partie inférieure du tube de selle, et des bases qui forment un groupe de transmission en alliage d'aluminium. Le tube horizontal, les haubans et la partie supérieure du tube de selle forme une structure monocoque en fibre de carbone. Les points de liaison sur le bloc de transmission en alliage sont co-moulés avec la structure monocoque en fibre de carbone. Ainsi, la partie inférieure du tube de selle est-elle en alliage d'aluminium tandis que la partie supérieure du tube de selle est en fibre de carbone. A la jonction de la partie inférieure et de la partie supérieure du tube de selle, une couche de fibre de carbone stratifié enveloppe l'extérieur du tube de selle (y compris une partie du tube en aluminium) et une autre couche en fibre de carbone recouvre l'intérieur du tube de selle (y compris la même partie du tube en aluminium). Bien que ce cadre combine aluminium et fibre de carbone, il n'est pas suffisamment rigide pour fournir un rendement en puissance optimal et autoriser des accélérations intensives. Avec la démocratisation du sport cycliste, il existe une demande de cadres de bicyclette plus performants. RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTE INVENTION 20 Le cadre de bicyclette présenté comprend un ensemble de tubes reliés ensemble. Au moins une partie d'un premier tube comporte au moins trois couches de matériaux distinctes. Selon un mode de réalisation, au moins une majeure partie de la longueur du premier tube comprend au moins deux des trois couches de matériaux. Un mode de réalisation du cadre de bicyclette comprend un tube de selle, un support avant, et un support croisé relié au support avant et au tube de selle. Le tube de selle comprend trois couches sur au moins une partie d'une section supérieure du tube de selle. Dans un exemple de réalisation, les trois couches de matériaux comprennent une couche intérieure en fibre de carbone, une couche intermédiaire en aluminium (ou en autre métal), et une couche extérieure en fibre de carbone. D'autres dispositions pour trois couches ou plus peuvent également être utilisées. Un mode de réalisation comprend un tube de selle comportant une première couche et une deuxième couche sur au moins une partie du tube. Le tube de selle est caractérisé par une longueur de tube de selle. La première couche est une couche métallique. La deuxième couche est constituée d'un matériau différent de celui de la première couche. La première couche couvre plus de 50% de la longueur du tube de selle. Un mode de réalisation comprend un tube de selle ayant une première couche et une deuxième couche sur au moins une partie du tube de selle. Le tube de selle comporte une surface extérieure par rapport à la première et la deuxième couche. La première couche est une couche métallique. La deuxième couche est différente de la première couche. La première couche couvre plus de 50% de la surface extérieure. La surface extérieure peut également être peinte ou finie d'une autre manière. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue de côté d'un mode de réalisation d'un cadre de bicyclette. La figure 2 est une vue en perspective du cadre de bicyclette de la figure 1. 20 La figure 3 représente un mode de réalisation d'un tube de selle. La figure 4A est une vue en coupe du tube de selle de la figure 3. La figure 4B est une vue en coupe extraite de la figure 4A. Les figures 5 à 7 représentent diverses vues d'un mode de réalisation d'un boîtier de pédalier. Les figures 8 à 11 représentent diverses vues d'un mode de réalisation d'un tube de direction. La figure 12 est un diagramme présentant un procédé de fabrication d'un cadre de bicyclette. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La figure 1 représente une vue de côté du cadre de bicyclette (100). La figure 2 fournit une vue en perspective du cadre de bicyclette (100). Le cadre de bicyclette 35 (100) comprend le tube de direction (102) à l'avant du cadre de bicyclette (100), le 2890039 -4 tube horizontal (104) relié au tube de direction (102), et le tube oblique (106) relié au tube de direction (102). Le boîtier de pédalier (108) est relié à l'extrémité arrière du tube oblique (106). Le cadre de bicyclette (100) comprend également le tube de selle (110) relié au tube horizontal (104) et au boîtier de pédalier (108). Le tube de selle (110) comporte un manchon de tube de selle (112) et un cylindre de tube de selle (114). Bien que le tube oblique (106) soit représenté par un tube droit, il peut également être courbé ou angulaire. Par exemple, le sommet du tube oblique (106) peut s'incurver en s'éloignant du tube horizontal (104) alors que la base du tube oblique (106) peut s'incurver vers le boîtier de pédalier (108). D'autres tubes du cadre de bicyclette (100) peuvent également être courbés ou angulaires. Le cadre de bicyclette (100) comprend également les bases (120) et (122), toutes deux reliées au boîtier de pédalier (108) aux extrémités avant des bases (120) et (122). Les pattes (124) et (126) sont à l'arrière du cadre de bicyclette (100) et sont reliées aux extrémités arrière des bases (120) et (122). Les pattes (124) et (126) comprennent les encoches (125) et (127) pour accueillir un axe de roue arrière (non montré). Le manchon de tube de selle (112) est relié au tube horizontal (104) et au tube de liaison de haubans (130). Le tube de liaison de haubans (130) est également relié aux haubans (132) et (134). L'extrémité inférieure du hauban (132) est reliée à la patte (126). L'extrémité inférieure du hauban (134) est reliée à la patte (124). Le tube de direction (102) reçoit un bloc de fourche avant (non montrée) et un guidon (non montrée). Le bloc de fourche avant maintient la roue avant. Selon un mode de réalisation, une première partie du cadre de bicyclette (100) est métallique et la deuxième partie du cadre de bicyclette (100) est en matériau non métallique. Différents types de métaux peuvent être utilisés pour la première partie du cadre de bicyclette. Selon un mode de réalisation, de l'aluminium est utilisé. Dans d'autres modes de réalisation, du titane ou de l'acier peuvent être utilisés. D'autres métaux peuvent également être utilisés. La deuxième partie du cadre de bicyclette peut être en matériau composite élastique renforcé. Un exemple de matériau approprié pour la deuxième partie du cadre de bicyclette est la fibre de carbone. D'autres matériaux non-métalliques peuvent également être utilisés. Dans d'autres modes de réalisation, d'autres matériaux peuvent être utilisés de sorte qu'au moins une partie de la bicyclette est constituée d'un premier matériau et au moins une deuxième partie de la bicyclette est constituée d'un deuxième matériau, où le premier matériau est différent du deuxième matériau, ce même si le premier matériau et le deuxième matériau comprennent un ou plusieurs composites / éléments communs. Selon un mode de réalisation, le tube de direction (102), le tube oblique (106), le boîtier de pédalier (108), les bases (120) et (122), les pattes (124) et (126) sont métalliques (aluminium par exemple). Les composants métalliques peuvent être soudés ensemble, assemblés d'une autre façon, ou formés selon une structure monobloc. Le tube horizontal (104), le tube de liaison de haubans (130) et les haubans (132) et (134) sont en fibre de carbone. Selon un mode de réalisation, les composants en fibre de carbone sont collés ensemble. Dans d'autres modes de réalisation, d'autres moyens d'assemblage peuvent être utilisés. Dans d'autres modes de réalisation, au moins deux des composants en fibre de carbone peuvent être formés selon une 'structure monobloc. Dans d'autres modes de réalisation, des jeux de pièces autres que les jeux de pièces métalliques et en fibre de carbone identifiés ci-dessus, peuvent être métalliques ou non-métalliques. Le tube de selle (110) est composé de trois couches de matériaux. Au moins une des couches de matériaux composant le tube de selle (110) est métallique et une deuxième couche est en fibre de carbone. Selon un mode de réalisation, le tube de selle (110) comprend une couche intérieure en fibre de carbone, une couche intermédiaire métallique (aluminium par exemple), et une couche extérieure en fibre de carbone. Dans d'autres modes de réalisation, les trois couches peuvent être composées de différents matériaux. Dans certains modes de réalisation, le tube de selle (110) peut comporter plus de trois couches. Dans les figures 1 et 2, des hachures sont utilisées pour montrer les surfaces en fibre de carbone. Les surfaces hachurées sont en fibre de carbone, tandis que les surfaces non-hachuré.es sont métalliques. Les hachures n'ont pas pour but d'indiquer une couleur particulière. La fibre de carbone peut être peinte de n'importe quelle couleur. De même, les composants métalliques peuvent être peints de n'importe quelle couleur. La figure 3 représente plus de détails du tube de selle (110). Comme indiqué ci-dessus, un mode de réalisation du tube de selle (110) est composé de trois couches: une couche extérieure (150), une couche intermédiaire (154) et une couche intérieure (158). La longueur de la couche extérieure (150) est indiquée par la flèche (152). La longueur de la couche intermédiaire (154) est indiquée par la flèche (156). La longueur de la couche intérieure (158) est indiquée par la flèche (160). Selon un mode. de réalisation, la couche extérieure (150) ne couvre pas la surface entière du tube de selle (110); elle recouvre seulement une partie (la partie supérieure par exemple) du tube de selle (110). Selon un mode de réalisation, la couche extérieure (150) couvre seulement le manchon de tube de selle (112). Selon un mode de réalisation, la couche intermédiaire (154) ne s'étend pas sur toute la longueur du tube de selle (110). Comme le montre la flèche (156), la couche intermédiaire (154) commence à la base du tube de selle (110) et va jusqu'à un endroit proche du sommet du tube de selle (110). La surface extérieure du cylindre de tube de selle (114) comporte une couche intermédiaire (154). La couche intérieure (158) commence au sommet du tube de selle (110) et va jusqu'à un endroit proche de la base de tube de selle (110). La longueur d'une couche intérieure (158) est montrée par la flèche (160). Comme on peut le voir, la couche intérieure (158) ne descend pas aussi bas que la couche intermédiaire (154). Les bases de la couche intermédiaire (154) et de la couche intérieure (158) sont emboîtées dans le boîtier de pédalier (108). Selon un mode de réalisation, la couche intérieure (158) couvre environ 95% de la longueur du tube de selle (110), la couche intermédiaire (154) couvre environ 80% (ou au moins 80%) de la longueur du tube de selle (110) , et la couche extérieure (150) couvre environ 30% de la longueur du tube de selle (110). Ces longueurs peuvent être modifiées. Par exemple, dans d'autres modes de réalisation qui modifient ces longueurs, la couche intermédiaire (154) peut couvrir plus de 50% de la longueur du tube de selle (110), la couche intermédiaire (154) peut couvrir plus des 2/3 de la longueur du tube de selle (110), la couche intermédiaire (154) peut couvrir plus de 75 % de la longueur du tube de selle (110), ou bien la couche intermédiaire (154) peut couvrir plus de 80 9/o de la longueur du tube de selle (110). Dans d'autres modes de réalisation, la couverture de la couche intérieure (158) peut varier de 2/3 à 100% de la longueur du tube de selle (110), la couverture de la couche intermédiaire (154) peut varier de 2/3 à 100% de la longueur du tube de selle (110), et la couverture de la couche extérieure (158) peut varier de 30% à 100% de la longueur du tube de selle (110). Selon un mode de réalisation, la couche extérieure (150) couvre environ 30% et la couche intermédiaire (154) couvre 70% de la surface extérieure du tube de selle (110) par rapport aux trois couches. Le taux de couverture de la surface extérieure 2890039 -7- du tube de selle (110) peut également être modifié. Par exemple, dans d'autres modes de réalisation, la couche intermédiaire (154) peut être configurée pour couvrir plus de 50%, plus de 2/3, ou plus de 70% de la surface extérieure du tube de selle (110) par rapport aux trois couches. Les longueurs des diverses couches, y compris la couverture de surface, sont dimensionnées pour allier de façon optimale rigidité et confort. Dans certains modes de réalisation, le tube de selle (110) peut être peint et/ou recouvert d'un autre produit de finition. Le fait que la couche intermédiaire (154) (ou une autre couche) couvre une partie de la surface extérieure du tube de selle (110) par rapport aux trois couches (ou deux couches) est indépendant de la peinture ou d'autre produit de finition. Ainsi, la couche intermédiaire (154) peut-elle couvrir X% de la surface extérieure du tube de selle (110) par rapport aux trois couches, si elle est sur la surface extérieure par rapport aux trois couches (150), (154) et (158), que le tube de selle (110) soit peint ou fini d'une autre manière pour recouvrir la surface extérieure. La figure 4A est une vue en coupe du tube de selle (110) montrant l'intérieur du tube de selle (110). La couche extérieure (150) constitue une surface extérieure du manchon de tube de selle (112) et, en conséquence, de la partie supérieure du tube de selle (110). Le manchon de tube de selle (112) reçoit le tube horizontal (104) à l'intérieur du manchon de tube de selle (112). Le tube horizontal (104) est collé à l'intérieur du manchon de tube de selle (112) selon la ligne (170). Le manchon de tube de selle (112) reçoit également le tube de liaison de haubans (130) à l'intérieur du tube de selle (112). Le tube de liaison de haubans (130) est collé à l'intérieur du manchon de tube de selle (112) selon la ligne (172). A noter que la figure 4A montre des lignes de colle (170) et (172) courbes; cependant, ces lignes peuvent également être des lignes droites ou d'autre forme. D'autres moyens d'assemblage peuvent également être utilisés. La figure 4A montre la couche extérieure (150) recouvrant une partie du cylindre de tube de selle (114). Dans la zone de recouvrement de la couche extérieure (150) et du cylindre de tube de selle (114), la couche intermédiaire (154) est située sous la couche extérieure (150). Dans la zone où le cylindre de tube de selle (114) n'est pas recouvert par la couche extérieure (150), la couche intermédiaire (154) constitue la surface extérieure du tube de selle (110) . La couche intermédiaire (154) est de forme cylindrique. Dans certains modes de réalisation, les extrémités de la couche extérieure (150) sont effilées pour réaliser une transition progressive vers la couche intermédiaire (154). La couche intérieure (158) est située à l'intérieur de la couche intermédiaire (154). Selon un mode de réalisation, la couche intérieure (158) est de forme cylindrique constituant une doublure intérieure de la couche intermédiaire (154). Comme le montre la figure 4A, la couche intermédiaire (154) descend plus bas que la couche intérieure 158. La figure 4A représente également la surface intérieure (162) d'une couche intérieure (158). Le cylindre de tube de selle (114) s'emboîte clans le boîtier de pédalier (108). Le boîtier de pédalier (108) comprend une butée (180), qui aboute la base de la couche intermédiaire (154) pour positionner correctement le cylindre de tube de selle (114) à l'intérieur du boîtier de pédalier (108). A la base de la couche intermédiaire (154), le cylindre de tube de selle (114) est collé au boîtier de pédalier (108). La figure 4B est une vue en coupe du tube de selle (110) selon la ligne pointillée AA. Les trois couches de matériaux (150), (154) et (158) sont représentées en contact les unes aux autres. La figure 4B montre également la surface intérieure (162) d'une couche intérieure (158). Les figures 5 à 7 fournissent diverses vues d'un mode de réalisation du boîtier de pédalier (108). Dans ces figures, le boîtier de pédalier (108) comporte un cylindre (200) qui délimite une ouverture (202). L'ouverture (202) reçoit un groupe de pédalier. Un côté du cylindre (200) comporte une ouverture (204) qui définit une position pour assembler (souder par exemple) le tube oblique (106). Un autre côté du cylindre (200) comporte deux plus petites ouvertures (220) et (222) pour définir les positions pour assembler (souder par exemple) les bases (120) et (122). Le tube de selle recevant le cylindre (206) est monté sur le cylindre (200). Le tube de selle (110) s'emboîte dans le tube de selle recevant le cylindre (206) de sorte que l'extrémité inférieure de la couche intermédiaire (154) soit positionnée contre (aboute, par exemple) la butée (180). La couche intérieure (158) n'aboute pas la butée (180). Le rebord du cylindre (206) comporte une grande section (208) et une petite section (210). Les figures 8 à 11 représentent diverses vues d'un mode de réalisation du tube de direction (102). Dans ces figures, le tube de direction (102) comprend un tube principal (302) et une section de raccord de tube horizontal (304). Une partie de la section de raccord de tube horizontal (304) s'emboîte dans une ouverture du tube principal (302) et peut y être collée ou soudée à l'intérieur. La figure 9 fournit une vue montrant l'intérieur de la section de raccord de tube horizontal (304) selon la flèche (306). La section (304) comporte une coque (308) munie de butées (310), (312), (314) et (316) qui dépassent de la surface intérieure de la coque (308). La figure 10 fournit une vue de dessus de la section de raccord de tube horizontal (304) en regardant la surface supérieure (320) de la section de raccord de tube supérieur (304) vers le bas. La figure 11 fournit une vue en coupe de la section de raccord de tube horizontal (304) selon la ligne pointillée BB de la figure 10. Le tube horizontal (104) s'emboîte dans la coque (308). L'extrémité avant du tube horizontal (104) est en contact avec les butées (310), (312), (314) et (316). Comme le montre la figure 11, les butées (310) à (316) forment des échancrures. Par exemple, la figure 11 montre l'échancrure (334) formée par la butée (310) et l'échancrure (336) formée par la butée (314). L'extrémité avant du tube horizontal (104) aboute contre ces échancrures. Selon un mode de réalisation, le tube horizontal (104) est collé à la section de raccord (304) sur ou à côté des échancrures, ou bien à un autre endroit de la section de raccord de tube horizontal (304). Le cadre de bicyclette décrit ci-dessus comporte un design optimal pour le tube de selle (110). La couche intérieure (158) et la couche intermédiaire (154) fournissent un bon équilibre entre confort (provenant de la fibre de carbone par exemple) et rigidité (provenant de l'aluminium par exemple). L'aluminium et la fibre de carbone ont des élasticités différentes. L'utilisation de la couche extérieure (150) ajoutera de la résistance selon la différence en élasticité. La figure 12 est un diagramme décrivant un mode de réalisation d'un procédé de fabrication de cadre de bicyclette muni des caractéristiques décrites ci-dessus. A l'étape (402), le tube de direction (102) est fabriqué. A l'étape (404), le tube horizontal (104) est fabriqué. A l'étape (406), vers le tube oblique (106) est fabriqué. A l'étape (408), le tube de selle (110) est fabriqué. A l'étape (410), le boîtier de pédalier (108) est fabriqué. A l'étape (412), les bases (120) et (122) sont fabriquées. A l'étape (414), les haubans (132) et (134), ainsi que le tube de liaison de haubans (130) sont fabriqués. A l'étape (416), les pattes (124) et (126) sont fabriquées. A l'étape (418), les éléments des cadres fabriqués lors des étapes (402) à (416) sont assemblés. Par exemple, le tube horizontal (104) et le tube de liaison de haubans (130) sont collés au manchon de tube de selle (112). Le tube horizontal (104) est collé au tube de direction (102). Le cylindre de tube de selle (114) est collé au boîtier de pédalier (108). Le tube oblique (106) est soudé au tube de direction (102) et au - 10- boîtier de pédalier (108). Les bases (120) et (122) sont également soudées au boîtier de pédalier (108). Les haubans (132) et (134) sont collés au tube de liaison de haubans (130) et aux pattes (124) et (126). Les bases (120) et (122) sont soudées aux pattes (124) et (126). La figure 12 montre que l'étape de fabrication du tube de selle (110) comporte trois sous-étapes. A l'étape (420), la couche intérieure (158) est créée. A l'étape (422), la couche intermédiaire (154) est adjointe au tube de selle (110). A l'étape (424), la couche extérieure (150) est adjointe au tube de selle (110). A noter que l'ordre de réalisation des étapes (402) à (424) peut changer de l'ordre présenté en figure 12. Plutôt que de fabriquer et assembler séparément des composants en fibre de carbone, tout ou partie des tubes en fibre de carbone peuvent être fabriqués concurremment et/ou intégralement selon une structure monobloc. Par exemple, une structure de couches directionnelles en fibre de carbone peut être imprégnée d'époxy et placé dans un moule à réservoir souple. Le réservoir souple est relié à un montage à air pressurisé. Le moule est de la forme du tube horizontal, du hauban et de la structure de hauban (par exemple, le tube de liaison de haubans et les deux haubans). Le moule est alors placé dans un four à haute température pour que l'époxy devienne liquide et se mélange à la fibre de carbone. Après chauffage suffisant, le moule est refroidi et l'époxy est évacué de sorte qu'une structure monobloc comportant le tube horizontal, le hauban et la structure de hauban soit créée. Ainsi, les tubes sont-ils fabriqués et assemblés en même temps. Avant de placer le moule dans le four, la fibre de carbone imprégnée d'époxy pour la couche intérieure (158) est insérée dans uni tube en aluminium. Le tube en aluminium constitue la couche intermédiaire (154). La fibre de carbone imprégnée d'époxy pour la couche supérieure 150 est alors nappée autour du tube en aluminium. Le hauban est alors positionné à côté du tube horizontal et de la structure de hauban. Cuit au four, l'époxy provenant des deux couches en fibre de carbone provoque la liaison des couches en fibre de carbone avec la couche en aluminium et les pièces adjacentes. Selon un mode de réalisation, le tube de direction, le tube oblique, le boîtier de pédalier et les bases sont soudés, alignés, soumis à un traitement thermique et usinés en une seule structure en aluminium. Cette structure en aluminium peut être traitée avec un revêtement non-oxydable. Dans certains modes de réalisation, plutôt que de coller la structure en aluminium à la structure en fibre de carbone, la structure -11 - en aluminium peut être positionnée sur les pièces adéquates de la structure en fibre de carbone et une couche stratifiée en fibre de carbone peut être nappée autour de la jonction entre la structure en fibre de carbone et la structure en aluminium. Ces jonctions avec la fibre de carbone stratifiée sont placées dans le moule et chauffées pour relier la structure en aluminium à la structure en fibre de carbone. D'autres technologies pour combiner les structures peuvent également être utilisées. Le concept de cadre décrit ci-dessus utilisant une combinaison de métal et de fibre de carbone fournit une combinaison optimale alliant rigidité et confort. Le tube oblique, la base et le boîtier de pédalier métalliques apportent de la rigidité. Le tube horizontal et les haubans en fibre de carbone apportent du confort. De plus, les matériaux en fibre de carbone sont légers. Le tube de selle de l'invention comporte de la rigidité via la couche intermédiaire en aluminium, et du confort via la couche intérieure en fibre de carbone. Du fait que la couche intermédiaire en aluminium soit plus longue et présente un plus grand ratio de longueur du tube de selle que dans les précédentes combinaisons de cadres, la couche intermédiaire en aluminium procure un tube de selle plus rigide. Un tube de selle plus rigide autorise un meilleur rendement en puissance et des accélérations iintensives, de même qu'un meilleur guidage en descente. La couche intérieure en fibre de carbone, ici plus longue et plus couvrante, équilibre la couche en aluminium en absorbant les vibrations et accroît le confort. La couche extérieure du tube de selle aide à prévenir le craquelage du cadre. Si le tube de selle comprend seulement une couche intermédiaire métallique et une couche intérieure en fibre de carbone, il est alors possible qu'il se produire une craquelure à la jonction supérieure du tube de selle avec les autres composants du cadre, à cause de l'effort de cisaillement focalisé sur la jonction. En couvrant la jonction d'une couche extérieure en fibre de carbone et en recouvrant les trois couches, l'effort peut être dissipé pour éviter la craquelure à la zone de jonction. Le design de cadre compact décrit ci-dessus procure une bicyclette plus légère et plus rigide que les cadres de bicyclette à géométrie classique. Le tube horizontal en pente utilise moins de matière et forme un triangle arrière plus petit, ce qui minimise la flexion en phases d'accélération, de descente et d'attaque. La technologie d'utilisation de trois couches pour former un tube de selle peut également être utilisée pour former d'autres éléments du cadre de bicyclette. Par - 12 - exemple, le tube oblique, le tube horizontal, le tube de direction ou d'autres parties du cadre peuvent également comporter trois couches ou plus. La description détaillée qui précède a été présentée à des fins d'illustration et de description. Elle n'a pas été conçue pour êtreexhaustive ni pour limiter l'invention telle que présentée. Nombre de modifications et de variantes sont possibles à la lumière de ce qui précède. Les modes de réalisation décrits ont été choisis pour fournir la meilleure explication des principes de l'invention et de sa mise en oeuvre pratique, devant permettre à tout homme de l'art d'exploiter au mieux l'invention selon différents modes de réalisation et avec les modifications nécessaires à son utilisation prévue
Un dispositif de cadre (100) de bicyclette est présenté et comprend un ensemble de tubes reliés ensemble. Au moins une partie des tubes comporte au moins trois couches de matériaux. Par exemple, selon un mode de réalisation, le tube de selle comporte une couche intérieure (158) en fibre de carbone, une couche intermédiaire (154) en aluminium (ou autre métal), et une couche extérieure en fibre de carbone.
1) Un dispositif de cadre de bicyclette (100) comprenant un ensemble de tubes reliés ensemble, au moins une partie d'un premier tube dudit ensemble de tubes comportant au moins trois couches de matériaux distinctes et au moins une majorité dudit ensemble de tubes comprenant au moins deux desdites trois couches de matériaux distinctes. 2) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 1, où : lesdites trois couches de matériaux distinctes comprennent une couche intérieure (158) comportant de la fibre de carbone, une couche intermédiaire (154) comportant un matériau métallique et une couche extérieure (150) comportant de la fibre de carbone. 3) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 1, où : une desdites trois couches de matériaux distinctes comporte de la fibre de carbone et une autre desdites trois couches de matériaux distinctes comporte de l'aluminium; et au moins un sous-ensemble dudit ensemble de tubes forment intégralement une structure monobloc. 4) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 3, où : lesdites trois couches de matériaux distinctes comprennent une couche comportant de la fibre de carbone et une couche métallique, ladite couche métallique couvrant plus de 50% d'une surface extérieure par rapport aux dites trois couches de matériaux distinctes. 5) Un dispositif de cadre de bicyclette (100) comprenant: un tube de selle (110) comportant une section supérieure et une section inférieure, ladite section supérieure ayant trois couches distinctes sur au moins une première partie de ladite section supérieure; un support avant; et un support croisé relié au dit support avant et au dit tube de selle (110). 6) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 5, où : - 14 - lesdites trois couches distinctes comprennent au moins une couche de matériau en carbone et au moins une couche de matériau métallique. 7) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 5, où : lesdites trois couches distinctes comprennent une couche intérieure (158) comportant de la fibre de carbone, une couche intermédiaire (154) comportant un matériau métallique et une couche extérieure (150) comportant de la fibre de carbone. 8) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 5, où : lesdites trois couches distinctes comprennent une couche intérieure (158) comportant de la fibre de carbone, une couche intermédiaire (154) comportant de l'aluminium et une couche extérieure (150) comportant de la fibre de carbone; et une partie dudit tube de selle (110), qui reçoit un groupe de selle, comprend ladite couche intérieure (158) et ladite couche extérieure (150) sans comprendre ladite couche intermédiaire (154). 9) Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 5, où : ledit tube de selle (110) est caractérisé par une longueur; lesdites trois couches distinctes comprennent une couche intérieure (158), une couche intermédiaire (154) métallique et une couche extérieure (150) ; ladite couche intermédiaire (154) métallique couvre plus de la moitié de ladite longueur. 10)Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 5, comprenant en outre: un boîtier de pédalier (108) relié à ladite section inférieure dudit tube de selle (110), ledit support avant étant un tube de direction (102), ledit support croisé étant un tube horizontal (104) ; et un tube oblique (106) relié au dit tube de direction (102) et au dit boîtier de pédalier (108), ladite section supérieure dudit tube de selle (110) étant relié au dit tube horizontal (104). 11)Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 7, où : ladite couche intermédiaire (154) est en contact avec ledit boîtier de pédalier (108) ; et ladite couche intérieure (158) n'est pas en contact avec ledit boîtier de pédalier (108). 12)Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 7, où : ladite section supérieure comprend une couche intérieure (158) comportant de la fibre de carbone, une couche intermédiaire (154) comportant du métal et une couche extérieure (150) comportant de la fibre de carbone; ledit tube horizontal (104) est en fibre de carbone; ledit tube de direction (102) et ledit tube oblique (106) sont en métal; ledit cadre de bicyclette comprend en outre des haubans (132) et (134) et des bases (120) et (122) reliées aux dits haubans; lesdits haubans (132) et (134) sont en fibre de carbone; et lesdites bases (120) et (122) sont en métal. 13)Le dispositif de cadre de bicyclette (100) selon la 7, où : ladite couche intérieure (158) couvre plus des 2/3 de ladite longueur dudit tube de selle (110).
B
B62
B62K
B62K 19
B62K 19/02
FR2897915
A1
SYSTEME D'AMORTISSEMENT A DETENTE RAPIDE MONTE EN JAMBE DE FORCE
20,070,831
Description . Domaine technique [0001] La présente invention est relative à un système d'amortissement à détente rapide pour véhicule, monté en jambe de force, destiné à être interposé mécaniquement entre une partie non suspendue d'un véhicule et une partie suspendue de ce dernier. Etat de la technique [0002] On connaît de l'état de la technique des amortisseurs à détente rapide. De tels amortisseurs sont conçus afin que le contact de la roue avec le sol soit rétabli le plus rapidement possible après que la roue ait quitté le sol. Un tel amortisseur est décrit dans la demande de brevet FR 2 868 493. Selon cette demande, l'amortisseur comprend un corps cylindrique dans lequel est formé un alésage cylindrique dans lequel est monté en glissement un piston de travail divisant le volume cylindrique interne du corps de l'amortisseur en deux chambres de travail. Le piston est relié à une tige creuse dans laquelle est montée en coulissement une tringle de manoeuvre d'un dispositif de décharge, cette tringle étant reliée à un corps mobile destiné à être fixé à l'une des parties suspendue ou non suspendue du véhicule. Le dispositif de décharge est constitué par un pointeau fixé à la tringle de manoeuvre et par un siège de pointeau monté dans la tige creuse au niveau du piston sur un passage de fluide établi entre les deux chambres de travail. Divulgation de l'invention Problème technique [0003] Les amortisseurs à détente rapide de l'état de la technique ne peuvent pas être utilisés en jambe de force par exemple dans des suspensions du type Mac-Pherson ce qui réduit leur champ d'application. Solution technique [0004] La présente invention a pour objet de résoudre l'inconvénient précité. [0005] A cet effet le système d'amortissement à détente rapide selon l'invention, monté en jambe de force, comprenant un amortisseur à détente rapide constitué d'un corps d'amortisseur dans lequel est formé un alésage cylindrique recevant en glissement un piston avec tige, divisant le volume interne du corps d'amortisseur en deux chambres de travail en relation l'une avec l'autre par l'intermédiaire de moyens calibrés de passage de fluide, portés par le piston, dont la tige creuse reçoit un moyen de commande d'un dispositif de décharge associé au piston, et pouvant prendre une position d'ouverture d'un passage de décharge entre les deux chambres de travail permettant une détente rapide et une position de fermeture totale ou partielle interdisant la détente rapide, ledit système comportant un agencement de jambe de force disposé autour de l'amortisseur et formé par au moins un tube, se caractérise essentiellement en ce que le tube est engagé autour de la tige du piston et comporte en extrémité une disposition de paroi transversale à laquelle est solidarisée l'extrémité de la tige de l'amortisseur, que le moyen de commande extérieurement audit tube coopère avec un équipage mobile présentant une portée interne de guidage engagée en coulissement sur une portée externe solidaire du tube précité, ledit équipage mobile présentant une latitude de déplacement axial limité sur ladite portée et étant destiné à être fixé à l'une des parties suspendues ou non suspendues du véhicule. [0006] Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de commande est constitué par une tringle de commande et comporte un dispositif de réglage engagé dans un perçage traversant de la disposition de paroi transversale. [0007] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'équipage mobile est constitué d'une coiffe à laquelle est solidarisé un fourreau de guidage, tubulaire, dans lequel est pratiquée la portée interne de guidage. [0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'équipage mobile et la disposition de paroi transversale déterminent une chambre recevant un moyen élastique agissant en poussée sur l'équipage mobile et sur la disposition de paroi transversale dans le sens de l'ouverture du passage de décharge. [0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, sont prévues deux butées distantes l'une de l'autre, aptes à limiter le mouvement axial de l'équipage mobile par rapport au tube, au moins l'une de ces deux butées étant formée sur la disposition de paroi transversale. [0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, la disposition de paroi transversale comprend une tête sous forme d'embout tubulaire, fixée rigidement au tube terminal et prolongeant axialement ce dernier, un bouchon d'obturation étant engagé en vissage dans la tête, ledit bouchon comportant un perçage traversant axial dans lequel est monté en fixation un embout de guidage présentant un alésage axial de guidage dans lequel est guidé axialement le dispositif de réglage associé à la tringle de commande, ledit embout de guidage présentant un collet venant contre un épaulement interne du bouchon d'obturation et extérieurement audit bouchon une section filetée sur laquelle est engagée en vissage un écrou de blocage afin que sous l'effet de son vissage sur la section filetée, l'écrou soit appliqué contre le bouchon et le collet de l'embout de guidage soit sollicité vers l'épaulement du bouchon, ladite disposition de paroi transversale présentant deux butées distantes l'une de l'autre, aptes à limiter le mouvement axial de l'équipage mobile par rapport au tube, l'une des deux butées étant constituée par un collet que présente le bouchon d'obturation, ledit collet formant saillie annulaire par rapport à l'embout tubulaire de la tête, l'autre butée étant constituée par l'une des faces normales à l'axe longitudinal, que présente la tête, le fourreau de l'équipage mobile comportant un épaulement interne prévu pour venir en butée contre le collet du bouchon d'obturation. [0011] Selon une variante d'exécution, la disposition de paroi transversale se présente sous la forme d'un disque comportant un filetage par lequel elle est engagée en vissage dans un taraudage du premier tube de l'agencement de jambe de force pour être fixée à ce dernier et le mouvement axial de l'équipage mobile est limité par deux butées dont une est constituée par un épaulement de la portée de guidage contre lequel est destiné à venir buter un épaulement interne du fourreau de l'équipage mobile et dont l'autre est constituée par la face du disque, interne à la chambre du moyen élastique, la coiffe de l'équipage mobile, par sa face interne à la chambre du moyen élastique, étant destinée à venir buter contre le disque en position d'obturation total ou partiel du passage de décharge. Brève description des dessins [0012] D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description de deux formes préférées de réalisation données à titre d'exemples non limitatifs en se référant aux dessins annexés en lesquels : [0013] - la figure 1 est une vue en perspective d'un système d'amortissement selon une première forme de réalisation, [0014] - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un système d'amortissement selon la première forme de réalisation, en position d'obturation du passage de décharge, [0015] - la figure 3 montre selon une échelle agrandie le détail A de la figure 2, le passage de décharge étant fermé, [0016] - la figure 4 montre selon une échelle agrandie le détail B de la figure 2, le passage de décharge étant fermé, [0017] - la figure 5 montre selon une échelle agrandie le détail A de la figure 2, le passage de décharge étant ouvert, [0018] - la figure 6 montre selon une échelle agrandie le détail B de la figure 2, le passage de décharge étant ouvert, [0019] - la figure 7 est une vue en perspective d'un système d'amortissement selon une seconde forme de réalisation, [0020] - la figure 8 est une vue en coupe longitudinale du système d'amortissement selon la seconde forme de réalisation, en position de dégagement du passage de décharge, [0021] - la figure 9 montre selon une échelle agrandie le détail A de la figure 8, le passage de décharge étant fermé, [0022] - la figure 10 montre selon une échelle agrandie le détail B de la figure 8, le passage de décharge étant fermé, [0023] - la figure 11 montre selon une échelle agrandie le détail A de la figure 8, le passage de décharge étant ouvert, [0024] - la figure 12 montre selon une échelle agrandie le détail B de la figure 8, le passage de décharge étant ouvert. Meilleur mode de réalisation de l'invention [0025] En figures 1 à 12 sont représentées deux formes préférées de réalisation d'un système d'amortissement à détente rapide pour véhicule monté en jambe de force et ce entre une partie non suspendue de ce véhicule, par exemple la roue et une partie suspendue du véhicule à savoir le châssis. Ce système objet des figures 1 à comprend un premier moyen 7 de fixation à la partie non suspendue du véhicule, et un second moyen de fixation 8 à la partie suspendue du véhicule. [0026] Ce système comprend un amortisseur 1 à détente rapide associé à un agencement 2 en jambe de force. [0027] L'amortisseur est constitué 1 d'un corps d'amortisseur 10 dans lequel est formé un alésage borgne 100 de préférence cylindrique. Dans ce corps d'amortisseur 10 est monté en glissement un piston 11 pourvu d'une tige 12 rigide de piston engagée en glissement dans l'alésage traversant 13 d'un bouchon d'obturation 14 fixé par vissage au corps de l'amortisseur, un élément d'étanchéité assurant l'étanchéité autour de la tige 12 au niveau de l'alésage 13 du bouchon 14. [0028] Le piston 11 divise l'alésage interne 100 du corps d'amortisseur en deux chambres de travail à savoir une chambre inférieure et une chambre supérieure et comporte des moyens calibrés 110 de passage d'un fluide de travail d'une chambre à l'autre et ce en fonction des mouvements du piston 11 et par voie de conséquences des efforts à amortir communiqués au système d'amortissement par les parties suspendue et non suspendue du véhicule. La tige 12 du piston 11 s'étend dans la chambre inférieure de travail. [0029] Au niveau du piston 11 est monté un dispositif de décharge rapide assurant une libre communication entre les deux chambres de travail lorsque la force de réaction du sol sur la masse non suspendue du véhicule est nulle ou inférieure à une valeur prédéterminée afin que cette masse non suspendue, par l'intermédiaire du pneumatique de la roue, reprenne contact avec le sol aussi rapidement que possible. [0030] Avantageusement la tige 12 du piston 11 comporte un alésage axial 120 traversant et le dispositif de décharge est monté dans la tige 12 du piston, cette dernière recevant de plus un moyen de commande 15 de ce dispositif de décharge, ce moyen, selon une première forme de réalisation, tel qu'illustré aux figures 1 à 12, est constitué par au moins une tringle rigide montée en coulissement dans l'alésage 120 de la tige. [0031] Le dispositif de décharge assure l'ouverture ou la fermeture totale ou partielle d'au moins un passage de décharge formé dans la tige entre les deux chambres de travail et comprend au moins un siège de pointeau 16, monté dans la tige 12 sur le passage de décharge et au moins un pointeau 17 fixé en bout de la tringle de commande 15 et pouvant occuper une position d'obturation du passage en venant contre le siège 16 ou à peu de distance de ce dernier afin de laisser subsister une section de laminage, ou une position d'ouverture du passage en étant écarté du siège 16. [0032] Le passage de décharge est formé par la partie supérieure de l'alésage 120 de la tige 12, partie au dessus du siège 15, et communicant axialement avec la chambre supérieure et par au moins un perçage traversant radial 121 pratiqué dans la paroi de la tige 12, ce perçage étant en communication d'une part avec la chambre de travail inférieure et avec la partie de l'alésage de la tige située en dessous du siège 16 de pointeau. [0033] L'agencement de jambe de force 2 comprend au moins un premier tube 20 lequel est monté en coulissement sur le corps cylindrique 10 de l'amortisseur et est fixé à la tige 12 du piston. Ce tube reçoit une première coupelle 25 constituant appui à un ressort d'amortisseur 26 coaxial au corps d'amortisseur. Ce ressort par son autre extrémité prend appui sur une seconde coupelle 27 fixe par rapport au corps d'amortisseur. [0034] Selon la forme de réalisation des figures 1 à 6, l'agencement de jambe de force 2 comporte deux tubes 20, 21 montés en coulissement l'un dans l'autre, le premier tube 20 étant monté en coulissement sur le corps d'amortisseur et étant fixé à la tige d'amortisseur 12 tandis que le second tube 21 de jambe de force est fixé au corps 10 d'amortisseur, la seconde coupelle 23 d'appui du ressort étant fixée à ce second tube. [0035] Selon la forme de réalisation des figures 7 à 12, l'agencement de jambe de force 2 ne comporte qu'un seul tube 20, la seconde coupelle d'appui 27 du ressort 26 étant fixée au corps d'amortisseur. [0036] Conformément à l'invention, le premier tube 20 comporte en extrémité une disposition de paroi transversale 3 à laquelle est solidarisée l'extrémité de la tige 12 de l'amortisseur et le moyen de commande 15, extérieurement à ce premier tube est solidaire d'un équipage 4, mobile relativement au premier tube 20 et à la disposition de paroi transversale. Dans la suite de la description, l'équipage 4 sera désigné par les termes équipage rnobile, indépendamment du fait que cet équipage soit fixé ou non à la masse suspendue ou non suspendue du véhicule. A ce sujet on peut remarquer que l'équipage mobile 4, selon la forme de réalisation des figures 1 à 6, reçoit en fixation le moyen 7 de fixation à la partie suspendue du véhicule, et occupe une position axialement fixe par rapport à ladite partie suspendue, tandis que selon la forme de réalisation objet des figures 7 à 12, l'équipage mobile reçoit en fixation le moyen de fixation 8 à la partie non suspendue du véhicule. Dans la première forme de réalisation du système de suspension, l'équipage mobile occupe une position supérieure, tandis que dans la seconde forme de réalisation du système d'amortissement, l'équipage mobile occupe une position inférieure. [0037] L'équipage mobile 4 présente une portée interne 40 de guidage engagée en coulissement sur une portée externe 200 de guidage solidaire du premier tube 20. En combinaison avec ces caractéristiques techniques, l'équipage mobile 4 présente une latitude de déplacement axial limité sur ladite portée et est destiné à être fixé à l'une des parties suspendues ou non suspendues du véhicule. [0038] Selon la forme préférée de réalisation, l'équipage mobile 4 est constitué d'une coiffe terminale 41 à laquelle est solidarisé un fourreau de guidage 42 tubulaire dans lequel est pratiquée la portée interne 40 de guidage. [0039] L'amplitude du déplacement axial autorisé de l'équipage mobile 4 correspond et détermine l'amplitude du mouvement axial du pointeau 17 entre sa position de fermeture et sa position d'ouverture. On conçoit que par réglage de l'amplitude de la course de l'équipage mobile 4 est ajustée l'amplitude de la course du pointeau 17. [0040] II y a lieu de pouvoir régler la position du pointeau 17 et ce de manière aisée depuis l'extérieur. A cet effet la tringle de commande 15 comporte un dispositif de réglage engagé d'une part dans un perçage traversant de la disposition de paroi transversale 3 et dans un perçage traversant pratiqué dans la coiffe 41 de l'équipage mobile 4 et ce dans l'axe de l'amortisseur. [0041] Selon la forme préférée de réalisation, ce dispositif de réglage est constitué d'un embout fileté 150 fixé axialement, par exemple par vissage, à la tringle de manoeuvre 15 et engagé en vissage dans le perçage traversant de la coiffe, ce dernier se présentant sous la forme d'un taraudage. [0042] Avantageusement, l'embout filetée 150 comporte une terminaison de section droite hexagonale soit en creux sous forme d'un alésage borgne (figures 2, 3, 5) soit en relief (figures 8, 9, 11) sous forme d'un six pans, afin de pouvoir recevoir un couple de manoeuvre en rotation en vue du réglage de la position du pointeau. [0043] Selon la forme de réalisation objet des figures 1 à 6, le couple de manoeuvre sera imprimé à l'embout à l'aide d'une clé à six pans, indépendante du système d'amortisseur, tandis que pour ce qui concerne la forme de réalisation objet des figures 7 et 12, le couple de manoeuvre est imprimé à l'aide d'une molette 155 engagée dans une cage formée dans la coiffe 41 de l'équipage mobile 4. [0044] Selon la forme avantageuse de réalisation, l'embout fileté 150 est équipé d'un perçage diamétral traversant 151 dans lequel sont montées deux billes d'indexation 152 repoussées vers des creux d'indexation 122 pratiqués dans la tige 12 de l'amortisseur, par un organe élastique non représenté, monté dans le perçage diamétral 151 entre les deux billes 152. [0045] L'équipage mobile 4 et la disposition de paroi transversale 3 déterminent une chambre 5 qui peut recevoir un moyen élastique 6 agissant en poussée tant sur l'équipage mobile 4 que sur l'agencement de paroi transversale 3, dans le sens de l'ouverture du dispositif de décharge. [0046] La largeur de la chambre 5, mesurée axialement entre la coiffe de l'équipage mobile 4 et la disposition de paroi transversale 3, lorsque le dispositif de décharge est en position d'ouverture, peut être ajustable. [0047] Par ajustement de la largeur de la chambre 5 il est possible de régler le degré de précharge du moyen élastique 6 et par voie de conséquence, le seuil de déclenchement du dispositif de décharge. [0048] Pour ajuster la largeur de la chambre, la coiffe 41 présente un taraudage interne prévu pour coopérer en vissage avec un filetage du fourreau 42 de l'équipage mobile. La largeur de la chambre est réglée par déplacement axial de la coiffe 41 sur le fourreau en la vissant plus ou moins sur ce dernier. Selon une autre forme de réalisation, le réglage de la précharge est opéré en introduisant des calles d'épaisseur appropriées dans la chambre 5. [0049] Selon une première forme de réalisation, le moyen élastique 6 est constitué par un ressort de compression à spires non jointives. [0050] Selon une autre forme de réalisation, le moyen élastique 6 est constitué par un empilage de rondelles élastiques coniques par exemple du type de celles connues sous le nom commercial de BELLEVILLE . [0051] Selon une autre forme de réalisation, le moyen élastique 6 est constitué par un bloc d'élastomère. [0052] Selon encore une autre forme de réalisation, la chambre est étanche 5 et le moyen élastique 6 est constitué par un fluide sous pression par exemple de l'air. [0053] Selon une première forme de réalisation, telle que représentée en figures 1 à 6, la disposition de paroi transversale 3 comprend une tête 32 sous forme d'embout tubulaire, fixée rigidement au premier tube 20 et prolongeant axialement ce dernier, un bouchon d'obturation 33, engagé en vissage dans un taraudage pratiqué en extrémité de la forme d'embout tubulaire de la tête, ledit bouchon 33 comportant un perçage traversant axial dans lequel est monté en fixation un embout de guidage 34 présentant un alésage axial de guidage dans lequel est guidé axialement le dispositif de réglage 150 associé à la tringle de commande 15. L'embout de guidage 34 présente un collet venant contre un épaulement interne du bouchon d'obturation 33 et extérieurement audit bouchon une section filetée sur laquelle est engagé en vissage un écrou de blocage 35 afin que sous l'effet de son vissage sur la section filetée, l'écrou 35 soit appliqué contre le bouchon 33 et le collet de l'embout de guidage 34 soit sollicité vers et soit appliqué contre l'épaulement du bouchon. [0054] L'écrou 35, présente une forme de fourreau tubulaire traversée par l'embout de guidage 34, le moyen élastique étant enfilé sur ladite forme tubulaire. [0055] Selon la forme de réalisation objet des figures 1 à 6, le fourreau 42 de l'équipage mobile 4 est immobilisé en rotation par rapport à la tête. A cette fin, le fourreau 42, à l'opposé de la coiffe 41, présente une forme interne de section droite polygonale. La tête présente un bourrelet annulaire de section droite polygonale et le fourreau par sa forme polygonale interne est engagé en coulissement sur le bourrelet de la tête. [0056] Toujours selon cette forme de réalisation, la disposition de paroi transversale 3 présente deux butées 30, 31 distantes l'une de l'autre, aptes à limiter le mouvement axial de l'équipage mobile 4 par rapport au premier tube 20. L'une des deux butées, la butée 30, est constituée un collet que présente le bouchon d'obturation 33, cette butée formant saillie annulaire par rapport à l'embout tubulaire de la tête 32, l'autre butée, la butée 31, est constituée par l'une des faces normales à l'axe longitudinal, que présente la tête. [0057] Selon cette forme de réalisation, le fourreau 42 de l'équipage mobile 4 comporte un épaulement interne 42a destiné à venir contre la butée 30 du bouchon d'obturation 33 en position de dégagement du passage de décharge. [0058] L'amplitude du déplacement axial de l'équipage mobile par rapport au tube 20 et par rapport à la disposition de paroi transversale est représentée sous la forme du jeu J visible en figure 3. La valeur de cette amplitude de déplacement peut être réglée, en ajustant par exemple le degré d'enfoncement du bouchon 33 dans la forme d'embout tubulaire de la tête 32. [0059] Selon la forme de réalisation objet des figures 7 et 12, la disposition de paroi transversale 3 se présente sous la forme d'un disque comportant un filetage par lequel elle est engagée en vissage dans un taraudage du premier tube 20 pour être fixée à ce dernier. [0060] L'une des butées, la butée 31, apte à limiter le mouvement axial de l'équipage mobile est constituée par la face du disque 3, interne à la chambre 5, la coiffe 41 de l'équipage mobile 4, par sa face interne à la chambre 5, étant destinée à venir buter contre le disque 3 en position d'obturation total ou partiel du passage de décharge. L'autre butée, la butée 30 e:st constituée par un épaulement de la portée de guidage 200 contre lequel est destiné à venir buter un épaulement interne 42a du fourreau 42 de l'équipage mobile 4. [0061] Le moyen 7 de fixation à la partie non suspendue du véhicule est constitué comme connu par une chape équipée d'axes transversaux de fixation. Pour ce qui concerne la première forme de réalisation du système d'amortissement, le moyen 7 est fixé au tube 21 tandis que pour ce qui concerne la seconde forme de réalisation, le moyen 7 est fixé au fourreau 42 de l'équipage mobile 4. [0062] Le moyen de fixation 8 à la partie suspendue, pour ce qui concerne la première forme de réalisation du système d'amortissement est fixé au fourreau 42 de l'équipage mobile et se présente sous la forme d'une douille tandis que pour ce qui concerne la seconde forme de réalisation du système d'amortissement, le moyen de fixation 8 est fixé au corps 10 de l'amortisseur et se présente sous la forme d'un anneau. [0063] On a précédemment décrit un moyen de commande du pointeau 17 constitué par une tringle rigide. En variante, le moyen de commande est constitué par un fluide hydraulique introduit dans l'alésage 120. Selon cette forme de réalisation, l'équipage mobile commande un piston monté en coulissement dans la tige du piston et le pointeau de commande, équipé de joints d'étanchéité se déplace vers le siège 16 à l'encontre de l'action exercé par un organe élastique. Cet organe élastique pourra être monté entre le siège 16 et le pointeau 17. [0064] Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques
Le système d'amortissement monté en jambe de force, comprenant un amortisseur (1 ) à détente rapide un agencement de jambe de force (2) disposé autour de l'amortisseur et formé par au moins un tube (20), la tige de l'amortisseur étant creuse pour recevoir un moyen de commande (15) d'un dispositif de décharge associé au piston (11) caractérisé en ce que le tube (20) est engagé autour de la tige (12) du piston de l'amortisseur et comporte en extrémité une disposition de paroi transversale (3) à laquelle est solidarisée l'extrémité de la tige (12) de l'amortisseur et que le moyen de commande extérieurement audit tube coopère avec un équipage mobile (4) engagé en coulissement sur le tube (20), ledit équipage mobile (4) présentant une latitude de déplacement axial limité sur ladite portée (200) et étant destiné à être fixé à l'une des parties suspendues ou non suspendues du véhicule.
Revendications 1. Système d'amortissement à détente rapide, monté en jambe de force, comprenant un amortisseur (1) à détente rapide constitué d'un corps d'amortisseur (10) dans lequel est formé un alésage (100) recevant en glissement un piston (11) avec tige (12), divisant le volume interne du corps d'amortisseur (10) en deux chambres de travail en relation l'une avec l'autre par l'intermédiaire de moyens calibrés (110) de passage de fluide, portés par le piston, dont Da tige creuse (12) reçoit un moyen de commande (15) d'un dispositif de décharge associé au piston (11), et pouvant prendre une position d'ouverture d'un passage de décharge entre les deux chambres de travail permettant une détente rapide et une position de fermeture totale ou partielle interdisant la détente rapide, ledit système comportant un agencement de jambe de force (2) disposé autour de l'amortisseur et formé par au moins un tube (20), caractérisé en ce que le tube (20) est engagé autour de la tige (12) du piston et comporte en extrémité une disposition de paroi transversale (3) à laquelle est solidarisée l'extrémité de la tige (12) de l'amortisseur, que le moyen de commande extérieurement audit tube coopère avec un équipage mobile (4) présentant une portée interne de guidage (40) engagée en coulissement sur une portée externe (200) solidaire du tube précité (20), ledit équipage mobile (4) présentant une latitude de déplacement axial limité sur ladite portée (200) et étant destiné à être fixé à l'une des parties suspendues ou non suspendues du véhicule. 2. Système d'amortissement selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de commande est constitué par une tringle de commande (15) et comporte un dispositif de réglage (150) engagé dans un perçage traversant de la disposition de paroi transversale (3). 3. Système d'amortissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'équipage mobile (4) est constitué d'une coiffe (41) à laquelle est solidarisé un fourreau de guidage, tubulaire, (42) dans lequel est pratiquée la portée interne de guidage (40). 4. Système d'amortissement selon la 2 et la 3 prises ensemble, caractérisé en ce que le dispositif de réglage (150) est constitué d'un embout fileté fixé axialement à la tringle de manoeuvre (15) etengagé en vissage dans un taraudage traversant pratiqué dans la coiffe (41), ledit embout fileté présentant en extrémité un moyen de manoeuvre. 5. Système d'amortissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'équipage mobile (4) et la disposition de paroi transversale (3) déterminent une chambre (5). 6. Système d'amortissement selon la précédente, caractérisé en ce que la chambre (5) reçoit un moyen élastique 6 agissant en poussée sur l'équipage mobile (4) et sur la disposition de paroi transversale (3) dans le sens de l'ouverture du passage de décharge. 7. Système d'amortissement selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que la largeur de la chambre 5, mesurée axialement entre la coiffe (41) de l'équipage mobile (4) et la disposition de paroi transversale 3, lorsque le dispositif de décharge est en position d'ouverture, est ajustable. 8. Système d"amortissement selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que le moyen élastique (6) est constitué par un ressort de compression à spires. 9. Système d'amortissement selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que le moyen élastique (6) est constitué par un empilage de rondelles élastiques coniques. 10. Système d'amortissement selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que le moyen élastique (6) est constitué par un bloc d'élastomère. 11. Système d'amortissement selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que la chambre (5) est étanche et que le moyen élastique est constitué par un fluide sous pression. 12. Système d'amortissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par deux butées distantes l'une de l'autre (30, 31), aptes à limiter le mouvement axial de l'équipage mobile (4) par rapport au tube (20), au moins l'une de ces deux butées étant formée sur la disposition de paroi transversale. 13. Système d'amortissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la disposition de paroi transversale (3) comprend une tête (32) sous forme d'embout tubulaire, fixée rigidement autube terminal (20) et prolongeant axialement ce dernier, un bouchon d'obturation (33) étant engagé en vissage dans la tête (32), ledit bouchon (33) comportant un perçage traversant axial dans lequel est monté en fixation un embout de guidage (34) présentant un alésage axial de guidage dans lequel est guidé axialement le dispositif de réglage associé à la tringle de commande (15), ledit embout de guidage (34) présentant un collet venant contre un épaulement interne du bouchon d'obturation (33) et extérieurement audit bouchon une section filetée sur laquelle est engagée en vissage un écrou de blocage (35) afin que sous l'effet de son vissage sur la section filetée, l'écrou (35) soit appliqué contre le bouchon (33) et le collet de l'embout de guidage soit sollicité vers l'épaulement du bouchon (33), ladite disposition de paroi transversale (3) présentant deux butées distantes l'une de l'autre (30, 31), aptes à limiter Ile mouvement axial de l'équipage mobile (4) par rapport au tube (20), l'une des deux butées étant constituée par un collet que présente le bouchon d'obturation (33), ledit collet formant saillie annulaire par rapport à l'embout tubulaire de la tête (32), l'autre butée étant constituée par l'une des faces normales à l'axe longitudinal, que présente la tête (32), le fourreau (42) de l'équipage mobile (4) comportant un épaulement interne (42a) prévu pour venir en butée contre le collet du bouchon d'obturation. 14. Système d'amortissement selon les 9 et 13 prises ensembles, caractérisé en ce que l'écrou (35) présente une forme de fourreau tubulaire traversée par l'embout de réglage (34), le moyen élastique (6) étant enfilé sur ladite forme tubulaire. 15. Système d'amortissement selon les 3, 7 et 13 prises ensemble, caractérisé en ce que la coiffe (41) présente un taraudage par lequel elle est vissée sur une section filetée du fourreau de guidage (42) et que ledit fourreau de guidage (42) est immobilisé en rotation par rapport à la tête (3). 16. Système d'amortissement selon la précédente, caractérisé en ce qu'à l'opposé de la coiffe (41), le fourreau (42) présente une forme interne de section droite polygonale, que la tête (3) présente un bourrelet annulaire de section droite polygonale et que le fourreau (42) par sa forme polygonale interne est engagé en coulissement sur le bourrelet de la tête. 17. Système d'amortissement selon les 3, 5, et 12 prises ensemble, caractérisé en ce que la disposition de paroi transversale (3) se présente sous la forme d'un disque comportant un filetage par lequel elle est engagée en vissage dans un taraudage du premier tube 20 pour être fixée à ce dernier et que le mouvement axial de l'équipage mobile (4) est limité par deux butées (30, 31) dont une, la butée (30) est constituée par un épaulement de la portée de guidage (200) contre lequel est destiné à venir buter un épaulement interne (42a) du fourreau (42) de l'équipage mobile (4) et dont l'autre, la butée (31) est constituée par la face du disque (3), interne à la chambre (5), la coiffe (41) de l'équipage mobile (4), par sa face interne à la chambre (5), étant destinée à venir buter contre le disque (3) en position d'obturation total ou partiel du passage de décharge.
F,B
F16,B60
F16F,B60G
F16F 9,B60G 15,B60G 17
F16F 9/44,B60G 15/06,B60G 17/08,F16F 9/34
FR2899749
A1
PROCEDE DE PROTECTION D'IDENTITE, DISPOSITIFS, ET PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS.
20,071,012
1 DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine de la protection d'identité au sien de réseau. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de protection d'identité d'un usager de réseaux. L'invention concerne notamment des modules de sécurité, par exemple des cartes à puce, permettant la mise en oeuvre sécurisée de ce procédé, qui peuvent être utilisés sur le terminal de l'usager et/ou sur le serveur réalisant l'authentification de l'usager d'un réseau. L'invention se rapporte encore à un procédé de gestion d'une pluralité de modules de sécurité par un serveur d'authentification. Dans le cadre de l'invention le terme réseau doit être compris dans le sens le plus général. Il désigne des réseaux domotiques, basés sur des modem ADSL (de l'anglais Asymmetric Digital Subscriber Line pour Ligne d'Abonné Numérique Asymétrique ) et des points d'accès Wi-Fi, des réseaux publics munis de stations de base (UMTS, HSDPA) ou de hotspots (Wi-Fi, WiMax, .), des réseaux d'entreprises ou d'administrations utilisant des infrastructures de type LAN ( Local Area Network pour Réseau Local ), PLAN ( Personal LAN pour Réseau Local Personnel ), WLAN ( Wireless LAN pour Réseau Local sans File ) ou MAN ( Metropolitan Area Network pour Réseau Métropolitain ) De même le terme terminal doit être compris dans le sens le plus général...DTD: Il peut désigner par exemple un ordinateur géré par un système d'exploitation. De plus un tel ordinateur peut être équipé d'une ou plusieurs interfaces de communication décrites par de multiples normes telles que IEEE 802.3 (norme Ethernet ), IEEE 802.11 (norme Wi-Fi ) IEEE 802.16 (norme WiMax ), IEEE 802.16e (norme WiMobile ). Il peut également désigner des terminaux de communication mobiles tels que des téléphones portables, des assistants personnels. Le terme serveur d'authentification doit être également compris dans le sens le plus général. Il désigne un ordinateur géré par un système d'exploitation, comportant au moins une interface de communication et apte à rendre des services d'authentification. 2 SOLUTIONS DE L'ART ANTERIEUR 2.1 Art antérieur Une préoccupation majeure des particuliers, des organisations privées ou publiques qui utilisent, gèrent ou déploient des services de communication consiste en la fourniture de l'assurance de la sécurité des informations échangées. Cette assurance de sécurité est particulièrement exigée dans le cas de technologies de communication radio dans lesquelles il est possible d'écouter à distance des informations échangées (ce procédé est parfois qualifié de parking lot attack pour Attaque du Parking dans la littérature scientifique Anglo-saxonne). Le comité IETF ( Internet Engineering Task Force pour Groupe de Travail d'Ingénierie de l'Internet ) désigne sous le sigle AAA ( Authentication Authorization Accounting pour Compte d'autorisation d'authentification ) les moyens nécessaires pour la mise en oeuvre de services sécurisés et pouvant être optionnellement facturés dans une infrastructure de communication basée sur le protocole IP. Le processus d'authentification d'un usager consiste de manière habituelle à la présentation d'une identité par un usager à une autorité d'authentification, puis à la production, toujours par cet usager, d'une preuve établissant la réelle propriété de cette identité et des droits associés. Un protocole d'authentification réalise l'ensemble des opérations nécessaires aux phases de présentation de l'identité et à d'obtention d'une preuve de cette identité. Il existe plusieurs protocoles d'authentification. Ils contrôlent les accès aux services offerts par l'intermédiaire de différentes couches du modèle de communication OSI ( Open Systems Interconnection pour Interconnexion de Systèmes Ouverts ) : Contrôle de l'accès au niveau MAC (couche OSI numéro 2) des réseaux locaux. Ce mode d'opération est en particulier mis en oeuvre par les standards PPP ( Point to Point Protocol pour Protocole de Point à Point ) et les normes de communications mobiles ; - Contrôle de l'accès au niveau des couches OSI 3 et 4: couche IP ( Internet Portocol pour Protocole Internet ) et transport UDP/TCP ( User Datagram Protocol pour Protocole de gestion de datagrammes utilisateurs , Transport Control Protocol pour protocole de contrôle de transport dans la terminologie du modèle Internet). Ce mode d'opération est typiquement utilisé pour l'ouverture de connexions qualifiées de VPN ( Virtual Private Network pour Réseau Privé Virtuel ) au moyen du protocole d'authentification IKEv2, par exemple. En raison de l'importance croissante des problèmes de sécurité induits par l'usage généralisé des réseaux de communication, particulièrement dans des environnements radios, l'IETF a ratifié un standard baptisé EAP ( Extensible Authentication Protocol pour Protocole d'Authentification Extensible ). Cette norme permet le transport de multiples scenarii d'authentification, dont certains sont définis par les spécifications EAP-TLS (RFC 2246), EAP-SIM (RFC 4186), et EAP-AKA (RFC 4187). Le protocole EAP-TLS, introduit par le RFC 2246 est une encapsulation transparente du protocole TLS ( Transport Layer Security pour Sécurité de la Couche de Transport ) précisément détaillée par le document RFC 2716. Les protocoles EAP peuvent être appliqués au contrôle d'accès de services de niveau MAC (PPP conformément à RFC 2284, Ethernet et Wi-Fi conformément à IEEE 802.1x, WiMax conformément à IEEE 802.16 et IEEE 802.16e) mais également VPN (IKEv2 décrit par le RFC 4306, PPTP Point-to-Point Tunneling Protocol décrit par le RFC 2637, L2F Cisco Layer Two Forwarding Protocol décrit par le RFC 2341). TLS est: une version améliorée et non propriétaire du protocole SSL ( Secure Socket Layer pour Couche d'encapsulation sécurisée ), breveté par la société Netscape (US 5,657,390) qui a publié la version 2 fin 1994 et la version 3 en Novembre 1996. On décrit, en relation avec la figure 1, le fonctionnement standard du protocole TLS. Dans un usage classique, un serveur web (301) présente au client distant (typiquement un navigateur web, 201) son identité (insérée dans un message Certificate 103) sous la forme d'un certificat X509. Le client analyse le certificat du serveur, en particulier il vérifie sa signature à l'aide de la clé publique d'une autorité de certification (KpubcA) à qui il fait confiance. En cas de succès de cette vérification, le client extrait la clé publique contenue dans le certificat (103, Kpubs), et choisit un nombre aléatoire de 48 octets, nommé PreMasterSecret (107) qui est transmis au serveur à l'aide de la clé KPäbs (dans un message ClientKeyExchange 107). Tous les matériaux cryptographiques utiles au protocole TLS sont déduits de la connaissance du paramètre PreMasterSecret. On remarquera d'une part que dans ce cas le client ne dévoile pas son identité (c'est une simple authentification), et d'autre part que l'identité du serveur circule en clair, c'est à dire de manière non chiffrée à travers le réseau Internet. Lorsque le protocole TLS est utilisé dans un scénario d'authentification tel que EAP-TLS, l'authentification du client est obligatoire; cette procédure de mutuelle authentification est usuellement nommée Client Authentication handshake pour Authentification du client mutuelle . Le client transmet en clair au serveur son identité (dans un message Certificate 106), c'est à dire son certificat X509. Il réalise la preuve de cette identité en réalisant une signature des messages de type handshake (Poignée de main) préalablement échangés entre les deux entités (client et serveur), à l'aide de sa clé privée Kpriäc. Cette information est transportée par un message appelé CertificateVerify (108). Le serveur vérifie l'identité du serveur grâce à deux opérations : 1. l'analyse du certificat X509 présenté par le client, duquel il extrait en particulier sa clé publique KPubc ; 2. la bonne valeur de la signature contenue dans le message CertificateVerify, contrôlée à l'aide de la clé KPä bc. L'utilisation du protocole TLS conduit donc le client à dévoiler son identité au cours de la phase d'authentification. 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un inconvénient de cette technique de l'art antérieur est que le protocole EAP-TLS ne garantit pas la confidentialité de l'identité du client. En effet, bien que le protocole EAP-TLS soit largement déployé pour le contrôle d'accès à des services WLAN (Wi-Fi, WiMax) ou VPN (IKEv2,...), l'absence de protection de l'identité du client permet par exemple d'obtenir à l'extérieur des murs d'une entreprise ou d'une administration la liste des personnes présentes. La présentation en clair de l'identité autorise également l'observation des déplacements d'un client de réseaux sans fil, et par conséquent une atteinte à la vie privée. La connaissance de l'identité des clients sur un réseau utilisant le protocole EAP-TLS est réalisée par une attaque passive ou par une attaque active. Une attaque passive triviale consiste à écouter les échanges d'authentification, et à noter la liste des clients présents dans le réseau. On décrit, en relation avec la figure 2, une attaque active utilisant le protocole EAP--TLS. Dans ce scénario, le terminal d'un client est équipé d'une interface Wi-Fi, et utilise le protocole EAP-TLS. Il se comporte alors comme une étiquette électronique RFID ( Radio Frequency Identification pour Identification par radio fréquence ) qui peut être lue à une distance de l'ordre de 100m, et qui permet de connaître la présence d'un utilisateur particulier. Un point d'accès (AP, 301) pirate diffuse périodiquement un identifiant SSID ( Service Set Identifier pour Identificateur d'Ensemble de Service ), interprété par le poste client comme l'identifiant d'un AP autorisé. Conformément au protocole IEEE 802.1x une session d'authentification s'engage. Le client émet un paquet EA.P-Start (102), l'AP délivre un message EAP-Identity.request (104), le client répond par le message EAP-Identity.response (104). L'AP transmet un message EAP-TLS.Start (105). Le client produit alors une réponse EAP-TLS.response qui contient le message TLS ClientHello (106). L'AP malveillant construit un message ServerHello (107), qui comporte un certificat, c'est à dire une identité de serveur d'authentification dans lequel le client a confiance. Cette identité peut être obtenue par l'écoute préalable et l'analyse de messages EAP--TLS, ou bien par la connaissance de certificats serveur qui sont par nature non confidentiels. Conformément au protocole TLS le message ServerHello (107) ne possède aucun attribut de sécurité, et peut être forgé facilement, à condition d'insérer une identité de serveur valide. Ce message est transmis au client dans un message EAP-TLS.request (107). Le client vérifie le certificat du serveur et transmet son identité dans une réponse EAPTLS.response qui transporte un message TLS de type Certificate (108). L'attaquant a atteint son but, il a obtenu à distance l'identité d'un client (109). Cette description d'une attaque active classique permet de mettre en avant l'inconvénient majeur de cette technique d'authentification utilisée par le protocole EAP-TLS, obligeant le client à découvrir son identité. 3 RESUME DE L'INVENTION La solution proposée par l'invention permet de pallier ces inconvénients de l'art antérieur, grâce à un procédé d'authentification d'un terminal client auprès d'un serveur d'authentification, ledit terminal client possédant un certificat d'authentification ; Selon l'invention, un tel procédé comprend les phases suivantes : - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client ; - chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage, délivrant un certificat d'authentification chiffré ; - transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; - obtention dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de l'authentification de clients au sein d'un réseau. En effet, à la différence des approches conventionnelles de l'art antérieur, l'invention propose de chiffrer le certificat d'authentification du client avant que ce dernier ne soit transféré au serveur. Le serveur se charge ensuite, à l'aide de paramètres de cryptages connus tant du serveur que du client, de déchiffrer ce certificat et d'attester de la validité de l'authentification du client. Selon un aspect particulier de l'invention, ladite phase de chiffrement dudit 15 certificat d'authentification par ledit terminal client comprend les étapes de : - calcul, par ledit terminal client, d'une clé de chiffrement de certificat en fonction dudit au moins un paramètre de cryptage ; - chiffrement dudit certificat d'authentification à l'aide de ladite clé de chiffrement de certificat. 20 Ainsi, le terminal client est à même de calculer une clé de chiffrement selon une fonction de calcul, à partir des paramètres de cryptage. Il peut alors chiffrer son certificat à l'aide de cette clé qu'il a calculé pour obtenir un certificat chiffré. Le chiffrement du certificat se fait donc sur le terminal client. Selon une caractéristique particulière de l'invention, ladite phase 25 d'obtention dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur comprend les étapes de : - chiffrement dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client en fonction d'au moins une clé publique transmise par ledit serveur audit terminal ; 30 -transmission dudit au moins un paramètre de cryptage chiffré par ledit terminal client audit serveur ; - déchiffrement dudit au moins un paramètre de cryptage chiffré par ledit serveur en fonction d'au moins une clé privée de chiffrement asymétrique à ladite au moins une clé publique de chiffrement. Le terminal chiffre, à l'aide de la clé publique du serveur, les paramètres de cryptage qui ont servi au calcul de la clé de chiffrement du certificat. Par la suite, le terminal transmet ces paramètres chiffrés au serveur. Le serveur déchiffre ces paramètres à l'aide de sa clé privée. Le serveur est donc le seul à pouvoir déchiffrer ces paramètres (qui ont été chiffrés à l'aide de sa clé publique). Il n'est ainsi pas possible, pour un tiers, d'intercepter ces paramètres non chiffrés. On fournit donc un mécanisme puissant de protection de données de cryptage, par un double mécanisme : transmission d'un certificat d'authentification chiffré et transmission des paramètres ayant servi au chiffrement du certificat, également de manière chiffré. Selon un aspect original de l'invention, ledit au moins un paramètre de cryptage appartient au groupe comprenant au moins : - une information représentative d'un nombre aléatoire obtenu par ledit serveur d'authentification ; - une information représentative d'un nombre aléatoire obtenu par ledit terminal client ; - une information représentative d'un nombre chiffré avec ladite clé publique dudit serveur d'authentification ; Les paramètres servant au cryptage du certification peuvent avoir plusieurs origines : un nombre aléatoire en provenance du serveur, un nombre aléatoire en provenance du client, un nombre avec la clé publique du serveur d'authentification, par exemple. Ainsi, on garantit que les paramètres servant au chiffrement du certificat ne sont pas des constantes ou des nombres facilement reproductibles et qu'ils ne pourront pas faire l'objet d'une découverte par un tiers. De ce fait, on augmente encore la protection de l'identité du client. Selon une caractéristique particulière de l'invention, ledit procédé est mis en oeuvre au sein du protocole SSL et/ou TLS. Selon un aspect original, ledit procédé est mis en oeuvre au sein du protocole EAP. Ainsi, le procédé protection d'identité peut s'imbriquer au sein de procédés d'authentification connus, en y apportant de nouvelles fonctionnalités. L'invention concerne également un procédé de chiffrement d'identité par un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes de : - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client ; -chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; Dans ce mode de réalisation, le terminal client mettant en oeuvre l'invention est à même de chiffrer son identité avant qu'elle ne soit transmise au serveur d'authentification. Un tel procédé permet de s'assurer que l'identité du terminal ne sera pas transmise en clair par le biais d'un réseau de communication. L'invention concerne également un dispositif de chiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens : - d'obtention d'au moins un paramètre de cryptage ; - de chiffrement dudit certificat d'authentification, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - de transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; Dans cet autre mode de réalisation, on permet à un dispositif de chiffrer l'identité d'un terminal client avant qu'elle ne soit transmise au serveur. Selon un aspect particulier de l'invention, ledit dispositif de chiffrement d'identité est mis en oeuvre au sein d'une carte à puce implémentant une machine virtuelle. Ainsi, ce dispositif de chiffrement d'identité peut être installé au sein d'une carte à puce, mettant en oeuvre un système d'exploitation, par exemple une machine virtuelle. Selon un aspect particulier, cette machine virtuelle peut être de type Java et la carte à puce peut être une javacard . L'invention concerne encore un procédé de déchiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, par un serveur d'authentification lors d'une authentification dudit terminal auprès dudit serveur d'authentification. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes de : - réception d'un certificat d'authentification chiffré en provenance dudit terminal client ; - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; -authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. Ce procédé, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, permet ainsi de déchiffrer l'identité d'un terminal client qui protège son identité. L'invention concerne également un dispositif de déchiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification, Selon l'invention un tel dispositif comprend des moyens de : - réception d'un certificat d'authentification chiffré en provenance dudit terminal client ; - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. Dans cet autre mode de réalisation, on permet à un dispositif de déchiffrer l'identité d'un terminal client qui a été transmise à un serveur. Selon un aspect particulier de l'invention, ledit dispositif de déchiffrement est mis en oeuvre au sein d'une carte à puce implémentant une machine virtuelle. Ainsi, ce dispositif de déchiffrement d'identité peut être installé au sein d'une carte à puce, mettant en oeuvre un système d'exploitation, par exemple une machine virtuelle. Selon un aspect particulier, cette machine virtuelle peut être de type Java et la carte à puce peut être une javacard . Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Selon l'invention, dans au moins un mode de réalisation, un tel produit programme d'ordinateur comprend des instructions de code de programme pour l'exécution procédé d'authentification d'un terminal client auprès d'un serveur d'authentification tel que décrit précédemment. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Selon l'invention, dans au moins un mode de réalisation, un tel produit programme d'ordinateur comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé de chiffrement d'identité par un terminal client tel que décrit précédemment. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne encore un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Selon l'invention, dans au moins un mode de réalisation, un tel produit programme d'ordinateur comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé de déchiffrement d'identité d'un terminal client tel que décrit précédemment. 4 LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - La figure 1, déjà commentée, présente un diagramme de séquence illustrant les messages échangés au cours d'une session TLS ; - La figure 2, également déjà décrite, présente un diagramme de séquence d'enchaînement des étapes d'une attaque visant à collecter l'identité d'un client ; - La figure 3 présente un diagramme de séquence mettant en oeuvre le procédé de protection de l'identité selon l'invention ; - La figure 4 détaille la structure d'un module de sécurité ; - La figure 5 illustre une réalisation pratique d'une application EAP-TLS dans un contexte de carte à puce JAVA ; - La figure 6 est un diagramme de séquence présentant l'utilisation d'un module de sécurité client selon l'invention dans l'authentification d'un client ; - La figure 7 est un diagramme de séquence présentant l'utilisation d'un module de sécurité serveur selon l'invention dans l'authentification d'un 25 client ; - La figure 8 présente une architecture réseau sécurisée dans laquelle un serveur RADIUS, équipé de multiples modules de sécurité, gère de multiples clients, également équipés de modules de sécurité. - La figure 9 détaille les messages échangés entre un NAS et un serveur 30 d'authentification RADIUS équipé d'un module de sécurité EAP-TLS. - La figure 10 illustre la notion d'identifiant de session ( Session-Id ) construit à partir de certain attributs d'un paquet Access-Request , et de son usage pour le traitement du message EAP par un module de sécurité particulier. 5 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 5.1 Rappel du principe de l'invention L'invention propose donc de protéger l'identité des clients lors de processus d'authentification. Cette protection est d'autant plus importante que l'identité des utilisateurs est devenu un véritable enjeu, tant vis-à-vis des opérateurs que des fournisseurs d'accès ou encore vis-à-vis des clients eux-mêmes, qui ne souhaitent pas faire l'objet de surveillance dans leur vie quotidienne. Le principe général de l'invention repose sur le cryptage de l'identité par un module de sécurité. On décrit, en relation avec la figure 3, un mode de réalisation de l'invention appliqué au protocole EAP-TLS. Cependant, le procédé d'authentification selon l'invention peut être mis en oeuvre dans toutes les méthodes d'authentification où le client fait part de son identité au serveur. Dans un processus d'authentification EAP-TLS, les messages sont échangés en conformité avec le protocole TLS. Durant une session de mutuelle authentification ( Client Authentication Handshake ) le client (201) initie cette dernière par un message ClientHello . Le serveur répond par un ensemble de messages ServerHello (102), Certificate (103), CertificateRequest (104), ServerHelloDone (105). Le client délivre alors les messages *Certificate (106), CertificateVerify (107), ClientKeyExchange (108), ChangeCipherSpec (109), et Finished (110). Le message *Certificate (106) est une forme chiffrée du certificat du client. Plus précisément, et conformément au protocole TLS le contenu de message est une succession de certificats, dont le premier est affecté au client, et dont les suivants (présents de manière optionnelle) sont associés à une ou plusieurs autorités de certification. On décrit par la suite, à titre d'illustration une méthode pratique de calcul de la clé utilisée ( KeyClientCertificate ) pour le chiffrement du certificat du client *Certificate (106). Cependant d'autres procédés, basés sur des formules secrètes, rendant plus difficiles les attaques, peuvent être utilisés pour cette opération. Dans le protocole TLS, les clés cryptographiques peuvent être générées à l'aide d'une fonction notée PRF pour Pseudo Random Function (pour Fonction Pseudo Aléatoire ). Le secret partagé MasterSecret est calculé à partir du paramètre PreMasterSecret et deux nombres aléatoires ( ClientRandom et ServerRandom ) échangés dans les messages ClientHello (101) et ServerHello (102). La clé MasterSecret peut donc être définie par : MasterSecret= PRF(PreMasterSecret,"master secret",ClientRandomlServerRandom). Le signe 1 désigne dans ce cas une opération de concaténation. Par la suite, lors de la phase d'authentification, d'autres clés cryptographiques sont obtenues à l'aide du paramètre MasterSecret et d'une étiquette (une chaîne de caractères ASCII). Ces autres clés utilisent également la fonction PRF : Clés = PRF(MasteSecret,Etiquette,ServerRandomlClientRandom) Selon l'invention, la clé de chiffrement KeyClientCertificate du certificat du client est obtenue par une relation du type (106) : KeyClientCertificate = F(PreMasterSecret, ServerRandom,ClientRandom,OtherParameters ) Dans ce cas, F est une fonction qui utilise PreMasterSecret , ServerRandor , ClientRandom et d'autres paramètres de calculs OtherParameters . Par exemple, il est possible d'utiliser la fonction suivante : KeyClientCertificate = PRF(MasterSecret,"client certificate",ClientRandomlServerRandom) Le client protège donc son identité en chiffrant son certificat X509, à l'aide d'une part d'un algorithme de chiffrement, par exemple à la volée et d'autre part de la clé KeyClientCertificate associée à cet algorithme cryptographique, par exemple RC4 ou AES en mode Counter Mode . Conformément aux spécifications du protocole TLS les valeurs d'empreintes (fonctions MD5 et SHA1) utilisées dans des messages tels que CertficateVerify (108) et Finished (110, 112), sont alors calculées en tenant compte du contenu du certificat client (106) chiffré. En effet, ce certificat apparaît dans le message Certficate sous une forme chiffrée (106). Le serveur reçoit les messages *Certificate (106), CertificateVerify (107), ClientKeyExchange (108), ChangeCipherSpec (109), et Finished (110). Il déchiffre la valeur du PreMasterSecret , contenue dans le message ClientKeyExchange (108) à l'aide de sa clé privée Kpris . Il en déduit la clé de chiffrement qui protège le certificat du client (106) en appliquant, à l'aide de la valeur du PreMasterSecret déchiffrée, une fonction de chiffrement identique à celle appliquée de son côté par le client pour obtenir la valeur de KeyClientCertificate . Dans un mode de réalisation particulier, appliqué à la fonction PRF de TLS, on a la formule suivante : KeyClientCertificate = PRF(MasterSecret,"client certificate",ClientRandomlServerRandom) Le serveur peut alors déchiffrer le certificat du client. Le serveur termine ensuite la phase d'ouverture de la session TLS en produisant les deux messages ChangeCipherSpec (111) et Finished (112). Or, PreMasterSecret ne peut être déchiffré que par le serveur, puisque seul celui-ci possède la clé privée susceptible de la déchiffrer. Par exemple dans la cas l'EAP-TLS, PreMasterSecret a été chiffré, par le client, à l'aide de la clé publique du serveur Kpä bs , transmise au client, par le serveur, lors de la transmission du certificat (103). Or seul le détenteur de la clé privée Kpri,s peut décoder les messages chiffrés avec cette clé publique Kpä bs . On assure ainsi que l'identité du client est conservée secrète et que seul le serveur est à même de décoder cette identité. On a donc décrit un mode de réalisation du procédé de cryptage de l'identité du client mis en oeuvre dans le cadre d'un processus d'authentification mutuel à l'aide du procédé EAP-TLS. Le client ne partage donc plus son identité en clair sur le réseau. Cette identité fait l'objet d'un chiffrement et seul le serveur possédant les informations de déchiffrement adéquat est à même de s'assurer de l'identité du client à authentifier. En effet, pour trouver la clé de chiffrement du certificat du client KeyClientCertificate le serveur doit détenir les mêmes informations que le client. De manière générale, ces informations sont celles utilisées pour trouver la clé de chiffrement à l'aide de la fonction F . Dans le mode de réalisation particulier appliqué à EAP-TLS, le serveur doit posséder les mêmes arguments pour la fonction PRF que ceux utilisés par le client : MasterSecret , client certificate , ClientRandom et ServerRandorn . Par la suite, on présente notamment le cas d'un module de sécurité mettant en oeuvre le procédé de protection de l'identité du client, ainsi que l'intégration de tels modules dans un serveur d'authentification de type RADUIS . Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en oeuvre dans d'autres types de serveurs d'authentification et plus généralement dans tous les cas où des mécanismes de protection d'identité sont recherchés. 5.2 Description du module de sécurité On présente dans ce mode de réalisation, en relation avec la figure 4, un module de sécurité mettant en oeuvre le procédé de protection de l'identité de l'invention. On désigne sous le terme module de sécurité un circuit intégré de silicium (101), qualifié usuellement de Tamper Resistant Device , littéralement un composant résistant aux attaques , tel que par exemple un composant ST22, produit par la société ST Microelectronics (marque déposée) et disponible sous différents formats tels que des cartes de PVC, (cartes à puce, carte SIM,...) intégrés dans des jetons USB, ou dans des mémoires MMC (MultiMedia Card). Un tel module de sécurité incorpore tous les moyens sécurisés de stockage de données, et permet également l'exécution de logiciels dans un environnement sûr et protégé. Plus précisément, un tel module de sécurité comporte une unité centrale (CPU, 201), une mémoire ROM stockant le code du système d'exploitation (202), de la mémoire RAM (203), et une mémoire non volatile (NVR, 204), utilisée comme dispositif de stockage analogue à une disque dur, et qui contient par exemple un logiciel embarqué TLS ou EAP-TLS. Un bus système (200) relie les différents organes du module sécurisé. L'interface avec le monde extérieur (301) est assuré par un port IO d'entrée/sortie (205), conforme à des standards tels que ISO7816, USB, ISO7816-12, MMC, IEEE 802.3, IEEE 802.11, etc. Les cartes à puces JAVA, communément désignées par le terme JAVACARD, peuvent constituer une classe particulière de module de sécurité. En l'état de l'art, il est possible de charger et d'exécuter dans ces composants des programmes conformes aux spécifications du protocole TLS, en mode client et serveur. A titre d'illustration de tels logiciels sont connus sous le sigle OpenEapSmartcard . Des articles scientifiques décrivent d'ors et déjà la réalisation de clients et de serveurs EAP-TLS dans des javacards . Le procédé de protection d'identité préalablement décrit, au vue de la description préalable qui en est faite, pourra aisément être mis en oeuvre par un homme du métier dans un logiciel EAP-TLS client (ou serveur) exécuté dans une Javacard . On décrit, en relation avec la figure 5, une réalisation pratique d'une application EAP-TLS dans un contexte de carte à puce JAVA. Un tel composant (100) possède communément une interface de communication conforme à la norme ISO 7816 (201), une machine JAVA embarquée (202), et un ensemble de classes JAVA (203) définies par le JavaCard Forum permettant en particulier l'usage d'une bibliothèque de fonctions cryptographiques (204). L'application EAP-TLS (300) est alors définie comme un ensemble de modules JAVA. La classe dite Moteur EAP, EapEngine.class (301) assure quatre services fondamentaux : La gestion (402) des lettres de crédits du porteur de la carte, c'est à dire de données sensibles telles des clés RSA privées ou certificats X509, stockés dans une mémoire non volatile (401) û La personnalisation (404) du module de sécurité, c'est à dire l'ensemble des opérations nécessaires à l'écriture des données du porteur de la carte, dans la mémoire du composant. Le gestion de la sécurité (403) de la carte à puce, dont l'usage est protégé par exemple par un PIN code associé à un mécanisme de blocage après trois présentations erronées. L'interface avec le réseau (405) qui analyse les paquets EAP reçus et les transmet vers la méthode EAP-TLS. La méthode d'authentification EAP-TLS est réalisée par le module Method.class (303). Elle est initialisée avec les données associées à un contexte particulier (Certificat de l'autorité de certification CA , certificat du client, clé privée RSA...) à l'aide d'une procédure Init (501), dont l'argument un objet JAVA Credential.class (302). Les messages EAP (600) analysés par l'interface réseau (405) sont traités par la procédure ProcessEap (502) du module Method.class (303). L'interface JAVA Auth.class (304) assure le lien logique entre les modules EapEngine.class (301) et Method.class (303). 5.3 Module de sécurité client On décrit, en relation avec la figure 6, un module de sécurité (201) qui contient un logiciel EAP-TLS client (101). Ce programme réalise le protocole TLS, il reçoit à travers un port de communication d'entrée/sortie (figure 4, 205) des messages EAP-TLS et produit les réponses appropriées. En outre le module stocke le certificat d'au moins une autorité de certification CA (102) et sa clé publique RSA (103). L'identité du module, c'est à dire le certificat du client (104), est également stockée de manière sécurisée. Cependant ce certificat n'est jamais communiqué sous forme non chiffrée au monde extérieur. Les clés RSA publiques (107) et privée (106) sont également gérées par le module de sécurité. A la fin du protocole EAP-TLS, une clé MSK (108) est disponible pour l'entité utilisatrice du module, typiquement un système d'exploitation. On décrit plus précisément le dialogue d'authentification EAP-TLS, du point de vue du module de sécurité client (201) mettant en oeuvre le protocole de protection de l'identité selon l'invention. Un point d'accès (401) indique au client l'occurrence d'une nouvelle session d'authentification en produisant un message EAP-Identity.request (301). Le module de sécurité insère son identifiant (EAP-ID) dans un message EAP-Identity.response (302). Il est recommandé, sans que ceci présente un caractère limitatif, que cet identifiant fournisse une information relative au serveur d'authentification et non au client. Le serveur d'authentification transmet un paquet EAP-TLS.Start (303) qui marque le début d'une session EAP-TLS. En réponse à cet événement le client émet un message EAP-TLS qui transporte un paquet TLS de type ClientHello (304). Conformément au protocole TLS, précédemment décrit, le serveur produit une suite (305) de messages ( ServerHello , Certificate , CertificateRequest , ServerHelloDone ) qui définissent en particulier le certificat du serveur, sa clé publique, le certificat du CA (Autorité Certificatrice), et le ou les types de certificats clients reconnus par le serveur. Lors de la réception du message EAP-TLS (305), le client analyse la validité du certificat serveur, extrait la clé publique associée, choisit une valeur aléatoire PreMasterSecret et chiffre cette valeur (avec la clé publique du serveur) dans un message ClientKeyExchange . Le certificat du client est chiffré avec la clé KeyClientCertificate décrite précédemment, selon le procédé de protection de l'identité. La suite (307) de messages TLS, Certificate , ClientKeyExchange , CertificateVerify , Finished est insérée dans un paquet EAP-TLS et envoyée au serveur. Le serveur vérifie cette liste de message et notifie le bon déroulement de cette opération par les messages (308) ChangeCipherSpec et Finished encapsulés dans un paquet EAP-TLS. Le client confirme la bonne réception de (308) par un acquittement EAP-TLS (309). Le serveur termine la session EAP-TLS par un message EAP-Success (310). Après réception de cette indication, le client calcule une clé maître MSK (de l'anglais Master Secret Key ) (108). Cette dernière est mise à la disposition du système d'exploitation du client, à l'aide d'une commande du module de sécurité spécifique (311). L'exécution, par un module de sécurité (201), d'un logiciel client TLS ou EAP-TLS (101), muni selon l'invention d'un mécanisme de protection d'identité, procure les avantages suivants : Le certificat du serveur (305) est vérifié dans un environnement informatique sûr ; - Le logiciel client (101) ne communique son identité (104) chiffrée (106) qu'à une entité serveur a qui il fait confiance, et qui est la seule à pouvoir déchiffrer cette information ; - Il réalise la non répudiation de sa décision à l'aide de la signature, basée sur sa clé RSA privée Knivc (106) contenue dans le message CertificateVerify (307). De par leurs constitutions, les messages TLS échangés entre serveur et client peuvent être lus et analysés par tout observateur du réseau. Dans le cas d'un dialogue avec protection d'identité, tel que le propose l'invention, la seule information obtenue par un observateur sera l'identité du serveur. Cette dernière n'est pas une donnée critique dans le cas d'une procédure d'authentification. 5.4 Module de sécurité serveur On présente, en relation avec la figure 7, un module de sécurité (401) qui contient un logiciel EAP-TLS serveur (101). Ce programme réalise le protocole TLS, il reçoit à travers un port de communication d'entrée/sortie (figure 4, 205) des paquets EAP-TLS et produit les messages appropriés. En outre le module stocke le certificat d'au moins une autorité de certification CA (102) et sa clé publique RSA (103). Le certificat du serveur (107) ainsi que ses clés RSA publique (109) et privée (108) sont également gérés par le module de sécurité. A la fin du protocole EAP-TLS, une clé MSK (108) est disponible pour l'entité utilisatrice du module, tel que par exemple un serveur d'authentification RADIUS. On décrit par la suite de manière détaillée le dialogue d'authentification EAP-TLS, du point de vue du module de sécurité serveur (101). Ce module est connecté physiquement ou logiquement à un serveur d'authentification, par exemple de type RADIUS (201) ou à tout autre dispositif utilisant une entité EAP serveur. Le serveur EAP reçoit un message EAP-Identity.request (301) qui marque l'initialisation d'une session EAP. Il délivre un message EAPTLS.Start (303) qui indique le début d'une session EAP-TLS. Le client distant envoie un paquet EAP-TLS (305) qui transporte un message TLS ClientHello (304). Le serveur produit alors une suite de messages TLS, ServerHello , Certificate , CertificateRequest , ServerHelloDone . Lors de la réception de (305) le client analyse la validité du certificat serveur, extrait la clé publique associée, choisit une valeur aléatoire PreMasterSecret et chiffre cette valeur (avec la clé publique du serveur) dans un message ClientKeyExchange . Le certificat du client est chiffré (307) avec la clé KeyClientCertificate décrite précédemment. La suite (306) de messages TLS Certificate , ClientKeyExchange , CertificateVerify , Finished est insérée dans un paquet EAP-TLS et envoyée au serveur. Le serveur vérifie cette liste de messages, en particulier il retrouve la valeur PreMasterSecret à l'aide de sa clé privée Kp s. Il calcule alors KeyClientCertificate et obtient le certificat du client en clair. Il notifie le bon déroulement de cette opération par les messages (308) ChangeCipherSpec et Finished encapsulés dans un paquet EAP-TLS. Le client confirme la bonne réception de (308) ChangeCipherSpec et 30 Finished par un acquittement EAP-TLS (309). Le module de sécurité termine la session EAP•-TLS par un message EAP-Success (310) et calcule une clé maître MSK (108). Cette dernière est mise à disposition du système d'exploitation du serveur (201) à l'aide d'une commande spécifique (311) du module de sécurité. L'exécution, par un module de sécurité (201), d'un logiciel serveur TLS ou EAP-TLS (101), muni d'un mécanisme de protection d'identité selon l'invention, procure les avantages suivants : - Le module de sécurité serveur, qui est le seul à connaître et à utiliser la clé privé Kp.j s (108) est l'unique entité qui a connaissance de l'identité du 10 client ; - L'identité du client est de surcroît certifiée par le message CertificateVerify (306) ; - La validation de cette identité est indiquée par un procédé cryptographique dans le dernier message Finished (309) émis par le serveur. 15 Lorsqu'un serveur d'authentification, par exemple de type RADIUS , utilise un module de sécurité serveur, ce dernier met à sa disposition une clé MSK (109), utilisée, par exemple, pour assurer la sécurité des communications d'un couple point d'accès et client d'un réseau sans fil. L'invention apporte donc une solution technique innovante en permettant 20 de gérer la connexion d'un client puis de mettre à disposition de l'infrastructure de sécurité la clé MSK de ce client, sans rendre son identité publique. 5.5 Mise en oeuvre des modules de sécurité dans une infrastructure d'authentification On présente un mode de réalisation de l'invention dans une infrastructure 25 d'authentification de type RADIUS. On considère donc une infrastructure réseau qui supporte un nombre important de clients, équipés de modules de sécurité EAP-TLS selon l'invention. Ces clients sont administrés par un ou plusieurs serveurs RADIUS en fonction des contraintes du réseau. L'invention permet d'obtenir un niveau de confiance est optimal lorsque 30 les sessions d'authentification sont réalisées par des couples de module de sécurité EAP client et serveur. Dans cette infrastructure, chaque serveur est capable de gérer de multiples sessions EAP-TLS simultanées. Dans cette infrastructure, les systèmes d'exploitation des modules de sécurité supervisent usuellement des contre-mesures, destinées à parer les attaques par intrusion logique et physique. Ces contre-mesures diminuent significativement les performances de calculs de ces composants. Nous allons donc décrire un procédé de mise en oeuvre de multiples modules de sécurité, par un serveur d'authentification RADIUS. Ce procédé autorise la gestion de plusieurs sessions simultanées et rend possible l'usage de modules de sécurité serveur, dans des réseaux supportant une grande population d'utilisateurs sans diminution des performances. 5.5.1 Description de l'infrastructure On présente, en relation avec la figure 8, une infrastructure RADIUS mis en oeuvre pour tirer partie du procédé de protection d'identité selon l'invention. Un ensemble de clients, (201, 202, 203) munis de façon optionnelle de modules de sécurité (101, 102, 103), sont contrôlés par des NAS ( Network Administration Server pour Serveur d'administration de réseau ) (301, 302, 303), situés par exemple dans des points d'accès de ce réseau. Chacun d'entre eux est associé, par le biais du réseau Internet 401, à un unique serveur d'authentification RADIUS (501), réalisé par un logiciel (502), exécuté par un système informatique muni d'un système d'exploitation. Ce serveur RADIUS est capable de surcroît d'échanger, par le biais d'interfaces physiques et/ou logiques 503, des informations avec une pluralité de modules de sécurité serveur (601, 602, 603). Dans l'état actuel, de nombreux logiciels libres tels que OPENRADIUS ou FREERADIUS offrent des services d'authentification RADIUS. L'intégration de modules de sécurité dans ces logiciels est réalisée à l'aide d'interfaces physiques (503) et/ou logiques supportées par de nombreux systèmes d'exploitation, par exemple USB ou PC/SC (Personal Computer / SmartCard). 5.5.2 Messages échangés On présente, en relation avec la figure 9, le détail des informations échangées, sous la forme de messages, entre un NAS, présenté sous la forme d'un point d'accès (101), un serveur d'authentification RADIUS (201) et un module de sécurité EAP-TLS (301). Ce dernier comporte, conformément aux descriptions précédentes, une clé privée RSA et certificat X509 délivré par une autorité de certification CA. On désigne sous le terme session RADIUS (401) une suite de paquets échangés entre le NAS et le serveur d'authentification RADIUS. Ces paquets véhiculent des informations échangées entre un client EAP et un serveur EAP. Côté serveur RADIUS une session commence par la réception d'un message EAP-Identity.response (601), inclus un paquet Access-Request (501), et se termine par la génération d'une notification, typiquement un EAPSuccess (610) dans un paquet Access-Accept (510). Un message EAP-Identity.response est transporté par un paquet RADIUS Acces-Request (501). Un message EAP-TLS.request , nommé EAP-TLS.Start (602) est transmis au point d'accès dans un paquet RADIUS Access-Challenge (502). Le message EAP-TLS encapsulant l'élément de protocole TLS ClientHello (603) est transporté par le paquet RADIUS Access-Request (503). Le paquet TLS comportant la suite des messages ServerHello, Certificate , CertificateRequest , ServerHelloDone est typiquement découpé selon les règles du protocole EAP-TLS, en deux fragments (604) (606). Chacun d'entre eux est transporté dans un paquet RADIUS Access-Challenge (504) (506). Le premier fragment est acquitté par un message EAP-TLS (605) transporté par un paquet RADIUS (505). Après réception du deuxième et dernier fragment (606), le client (qui souhaite être identifié et authentifié) analyse le message re-assemblé. Lors de la réception du deuxième fragment (606), le client analyse la validité du certificat serveur, extrait la clé publique associée, choisit une valeur aléatoire PreMasterSecret et chiffre cette valeur (avec la clé publique du serveur) dans un message ClientKeyExchange . Le certificat du client est chiffré avec la clé KeyClientCertificate décrite précédemment. La suite de messages TLS, Certificate , ClientKeyExchange , CertificateVerify , Finished est insérée dans un paquet EAP-TLS (607), puis dans un paquet RADIUS Access-Request (507) et envoyée au serveur. Le serveur vérifie cette liste de message, en particulier il retrouve la valeur PreMasterSecret , calcule KeyClientCertificate et obtient le certificat du client en clair. En cas de succès de cette opération les messages (608) ChangeCipherSpec et Finished sont encapsulés dans un paquet EAP-TLS, puis dans un message RADIUS Access-Challenge (508). Un message d'acquittement EAP-TLS (609) est transporté dans un paquet RADIUS Access-Request (509). Le module de sécurité indique alors le succès de l'authentification à l'aide du message EAP-Success . Le serveur RADIUS lit la clé MSK à l'aide d'une commande spécifique (611) et fabrique l'ultime message RADIUS Access-Accept (510) qui comporte en particulier les deux moitiés MS-MPPESendKey et MS-MPPE-RecvKey de la clé MSK. A la vue de la description précédente on constate que le module de sécurité serveur notifie le succès d'une authentification et délivre une clé MSK au serveur RADIUS sans dévoiler l'identité (le certificat sans chiffrement) du client. On présente, en relation avec la figure 10, le contenu d'un paquet RADIUS, de type Access-Request . De tels messages sont transmis par de multiples NAS (de l'anglais Network Access Server pour Serveur d'Accès Réseau ) vers un serveur d'authentification RADIUS (Figure 8, 501). Un paquet Access-Request transporte, entre autres informations, une réponse EAP. Un serveur RADIUS qui reçoit ce paquet produit en retour un message du type Access-Challenge , Access-Accept ou Access-Reject , encapsulant en règle générale une requête ou une notification EAP. On présente en détail le contenu d'un paquet Access-Request (101), transporté par les piles de communication W et UDP (de l'anglais User Datagram Protocol pour Protocole d'échange de datagrammes utilisateurs ), qui comporte deux parties un entête (102) et une liste d'attributs (103). L'entête comporte le code du message (201) soit Access-Request dans notre exemple, une étiquette (202) telle que la valeur d'une réponse soit égale à la valeur d'une requête, la longueur du paquet (203) et un nombre aléatoire de 16 octets (204). Un message RADIUS transporte un nombre variable d'attributs (205, 206, 207, 207, 209, 210, 211, 212, 213, 214, 215) qui sont identifiés dans la figure 10 par un nom alloué par les normes RFC 2865 et RFC 3559. Du point de vue du serveur RADIUS une session est identifiée d'une part par une liste d'information relative au client distant (205, 208) et d'autre part par une liste d'information relative au NAS utilisé par le client (206, 207, 207, 209, 210, 213). Chaque session est associée à un identifiant unique ( Session-Id ) obtenu par la concaténation d'attributs inclus dans un message Access-Request . On peut construire, à titre d'exemple, la valeur du Session-Id (301) grâce à la concaténation des deux attributs suivants : Session-Id = NAS-Identifier I Calling-Station-Id. NAS-Identifier (209) (attribut RADIUS numéro 32) représente un identifiant unique du NAS délivré par l'administrateur du réseau ou le fabricant du matériel. Calling-Station-Id (208) (attribut RADIUS numéro 31) représente un identifiant unique du client, par exemple l'adresse MAC unique de la carte réseau qu'il utilise. En liaison avec le protocole de protection de l'identité selon l'invention, le serveur d'authentification affecte à chaque session, identifiée de manière unique par la valeur Session-Id , un module de sécurité. Lorsque aucun module de sécurité n'est disponible, le paquet Access-Request est ignoré par le logiciel RADIUS, le NAS distant ne reçoit en conséquence aucune notification de cet événement. Un message EAP est encapsulé, en fonction de sa taille, dans un ou plusieurs attributs (214) dont la longueur utile est de 254 octets. Le logiciel du serveur RADIUS vérifie la valeur correcte de l'attribut (215), un HMAC-MD5 protégé par une clé secrète (appelée le secret RADIUS). En cas de succès le message EAP est re-assemblé puis envoyé vers le module de sécurité (501) associé à la session RADIUS identifiée par (301). Ainsi, le module de sécurité serveur, mettant en oeuvre le procédé de protection de l'identité selon l'invention, est à même de délivrer l'identité du terminal client au serveur RADIUS en vue d'obtenir une assertion d'authentification de la part de ce dernier. Par suite, lorsque chaque module d'authentification gère au plus une session, le nombre maximal de sessions d'authentification gérées simultanément par un logiciel RADIUS serveur est égal au nombre de modules sécurité. Cependant les progrès technologiques, notamment en terme de performance, permettent d'envisager la gestion simultanée de plusieurs sessions d'authentification par un module de sécurité. Dans ce cas le logiciel RADIUS peut affecter plusieurs sessions à chaque module de sécurité
L'invention concerne un procédé d'authentification d'un terminal client auprès d'un serveur d'authentification, ledit terminal client possédant un certificat d'authentification.Selon l'invention, un tel procédé comprend les phases suivantes :- obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client ;- chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage, délivrant un certificat d'authentification chiffré ;- transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ;- obtention dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ;- déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ;- authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive.
1. Procédé d'authentification d'un terminal client auprès d'un serveur d'authentification, ledit terminal client possédant un certificat d'authentification, caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes : - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client ; - chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage, délivrant un certificat d'authentification chiffré ; - transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; 10 - obtention dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. 15 2. Procédé d'authentification selon la 1, caractérisé en ce que ladite phase de chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client comprend les étapes de : - calcul, par ledit terminal client, d'une clé de chiffrement de certificat en fonction dudit au moins un paramètre de cryptage ; 20 - chiffrement dudit certificat d'authentification à l'aide de ladite clé de chiffrement de certificat. 3. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce que ladite phase d'obtention dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur comprend les étapes de : 25 -chiffrement dudit au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client en fonction d'au moins une clé publique transmise par ledit serveur audit terminal ; transmission dudit au moins un paramètre de cryptage chiffré par ledit terminal client audit serveur ; 30 - déchiffrement dudit au moins un paramètre de cryptage chiffré par leditserveur en fonction d'au moins une clé privée de chiffrement asymétrique à ladite au moins une clé publique de chiffrement ; 4. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit au moins un paramètre de cryptage appartient au groupe comprenant au moins : une information représentative d'un nombre aléatoire obtenu par ledit serveur d'authentification ; - une information représentative d'un nombre aléatoire obtenu par ledit terminal. client ; - une information représentative d'un nombre chiffré avec ladite clé publique dudit serveur d'authentification ; 5. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre au sein du protocole SSL et/ou TLS. 6. Procédé d'authentification selon la 5 caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre au sein du protocole EAP. 7. Procédé de chiffrement d'identité par un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification, caractérisé qu'il comprend les étapes de : - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit terminal client ; - chiffrement dudit certificat d'authentification par ledit terminal client, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; 8. Dispositif de chiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification, caractérisé qu'il comprend des moyens : - d'obtention d'au moins un paramètre de cryptage ; - de chiffrement dudit certificat d'authentification, à partir dudit au moins unparamètre de cryptage ; - de transmission dudit certificat d'authentification chiffré audit serveur ; 9. Dispositif de chiffrement d'identité selon la 8, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre au sein d'une carte à puce implémentant une machine virtuelle. 10. Procédé de déchiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, par un serveur d'authentification lors d'une authentification dudit terminal auprès dudit serveur d'authentification, caractérisé qu'il comprend les étapes de : - réception d'un certificat d'authentification chiffré en provenance dudit terminal client ; - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. 11. Dispositif de déchiffrement d'identité d'un terminal client possédant un certificat d'authentification, lors d'une authentification dudit terminal auprès d'un serveur d'authentification, caractérisé qu'il comprend des moyens de : - réception d'un certificat d'authentification chiffré en provenance dudit terminal client ; - obtention d'au moins un paramètre de cryptage par ledit serveur ; - déchiffrement dudit certificat d'authentification chiffré, à partir dudit au moins un paramètre de cryptage ; - authentification et délivrance d'une assertion d'authentification si l'authentification est positive. 12. Dispositif de déchiffrement d'identité selon la 11, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre au sein d'une carte à puce implémentant une machine virtuelle. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé d'authentification d'un terminal client auprès d'un serveur d'authentification selon l'une au moins des 1 à 6, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 14. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé de chiffrement d'identité par un terminal client selon la 7 lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 15. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé de déchiffrement d'identité d'un terminal client selon la 10 lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur.20
H,G
H04,G06
H04L,G06K
H04L 9,G06K 19
H04L 9/28,G06K 19/07
FR2890280
A1
PROCEDE DE FILTRAGE NUMERIQUE ET DE COMPENSATION POUR LINEARISER LA COURBE DE REPONSE D'UNE ENCEINTE ACOUSTIQUE ET MOYENS MIS EN OEUVRE
20,070,302
La présente invention concerne une unité de traitement audio de correction, de compensation et de linéarisation du signal audio pour une chaîne audio de reproduction sonore comprenant au moins une enceinte acoustique de reproduction sonore et le procédé de linéarisation mis en oeuvre. L'invention se rapporte plus particulièrement à un filtrage numérique en amplitude et en phase adapté à chaque haut-parleur, ce qui permet de linéariser, au sens psychoacoustique, la courbe de réponse d'une enceinte acoustique, de manière automatique, semi-automatique ou totalement contrôlée par l'utilisateur. L'invention décrit également le processus d'étalonnage de ce procédé de linéarisation. Une enceinte acoustique, qui comprend un ou plusieurs haut-parleurs, est généralement prévue pour restituer un son enregistré par un ou plusieurs microphones. Un son, qu'il soit audible ou non par l'homme, est créé par une variation de pression acoustique. Pour son enregistrement et sa diffusion, un son est habituellement transformé en signal électrique par des microphones. Ensuite, ce signal électrique est retransformé en son par une enceinte acoustique. Ceci s'effectue par la vibration de la membrane du ou des haut-parleurs de l'enceinte, qui créent une onde de pression acoustique provenant de l'excitation par le signal électrique. Les microphones et les haut-parleurs n'étant pas parfaits, la transformation d'un son en signal électrique puis la restitution de ce dernier sous forme de son introduisent des distorsions et des nonlinéarités affectant la fidélité sonore de reproduction. Il est donc souhaité que les systèmes d'enregistrement, de reproduction ou de diffusion sonore soient le plus fidèles possible, c'est-à-dire qu'ils soient acoustiquement neutres. Cependant, en pratique, il est très difficile de fabriquer des microphones et des haut-parleurs qui soient acoustiquement neutres. Les transducteurs électroacoustiques et les enceintes acoustiques sont aujourd'hui reconnus comme étant les éléments les plus imparfaits d'un ensemble de restitution sonore. Un premier but de l'invention est de traiter le signal audio pour que lors de sa transformation en onde de pression acoustique le son soit restitué le plus fidèlement possible indépendamment des défauts d'un haut- parleur. En outre, à cause de contraintes mécaniques liées principalement à l'inertie des membranes des haut-parleurs, on distingue des haut-parleurs spécifiques pour les basses fréquences et d'autres spécifiques pour les hautes fréquences. En effet, en tant que transducteur électromécanique, un haut- parleur présente une association de moyens mécaniques et électromécaniques qui ne permettent pas seuls de reproduire toute la plage des fréquences audibles par l'homme avec une haute fidélité. Ainsi, dans le cas de la reproduction sonore, il est courant d'utiliser au moins deux haut-parleurs installés dans une enceinte acoustique, couvrant chacun une bande de fréquences déterminée par un filtre électronique de séparation disposé en amont. Le couplage des haut-parleurs permet alors de couvrir tout le spectre de fréquences audibles par l'homme. Il se pose alors le problème de la restitution des sons provenant d'une source unique à l'aide de plusieurs haut-parleurs spécifiques. Cependant, une des caractéristiques des haut-parleurs est qu'ils génèrent souvent des niveaux de pression acoustiques différents en fonction de la fréquence d'excitation, alors qu'idéalement le niveau de pression acoustique devrait être le même quelle que 2890280 3 soit la fréquence. De plus, les foyers acoustiques de chaque haut-parleur sont souvent placés sur un plan différent et à une hauteur différente les uns par rapport aux autres. Les sons émis n'ont donc pas la même origine spatiale. Idéalement, les foyers acoustiques des haut-parleurs devraient être superposés c'est-à-dire être coaxiaux dans les trois plans. Enfin, les filtres électroniques traditionnels de séparation des signaux induisent, par conception, des distorsions sous forme de décalages temporels variables en fonction de la fréquence, communément appelés déphasages. Ces distorsions sont généralement admises ou ignorées par les gens du métier car l'appareil auditif humain y est plus ou moins sensible, comme cela sera expliqué par la suite. A titre d'exemple, un instrument de musique peut produire à lui seul un son contenant des fréquences graves et aiguës et ce son est émis d'un seul point de l'espace. Lorsque ce son est reproduit par une enceinte acoustique conventionnelle, la partie grave est reproduite par un hautparleur et la partie aiguë est reproduite par un autre parleur. A la reproduction, l'origine des fréquences n'est donc plus ponctuelle et le son reproduit n'est alors pas perçu comme le son original. Un second but de l'invention est de réaliser une mise en phase des hautparleurs de sorte que les ondes de pression qu'ils génèrent fusionnent et que le lobe de rayonnement de l'enceinte soit homogène principalement aux fréquences de couplage, et aux fréquences proches du couplage définies par les filtres de séparation. Avantageusement, il peut également être intéressant d'inclure des contraintes extérieures dans les critères à minimiser, par exemple des critères liés à l'environnement d'écoute. Ainsi, un but subsidiaire de l'invention consiste à minimiser les distorsions introduites par la salle dans laquelle le signal sonore est reproduit. Les différents buts de l'invention reviennent à traiter le signal audio pour qu'il soit rendu en onde acoustique le plus fidèlement possible en tenant compte de la psychoacoustique, c'est-à-dire de la science traitant des sensations auditives en fonction de l'excitation sonore. Pour résoudre ce problème technique, diverses solutions ont été proposées. On connaît par exemple les appareils de la société SIGTECH ou les TCS et RCS de la société américaine TACT qui divulguent une linéarisation automatique du global amplificateurs-haut-parleurs-enceintes-salle. Dans ceux-ci, s'effectue une correction en amont à partir d'une mesure de référence prise au lieu d'écoute. La correction est globale et s'adapte à toutes les configurations existantes. Cependant, ce système ne permet pas d'étalonnage individuel des haut-parleurs et, du fait de la linéarisation de toute la bande audio, la réponse temporelle du filtrage est relativement longue, ce qui pénalise la reproduction des transitoires et détériore la reproduction des hautes fréquences. En outre ces procédés n'utilisent aucun modèle psychoacoustique pour optimiser la chaîne de reproduction audio conformément aux caractéristiques de l'organe auditif humain. On connaît également le système HANIWA de la société japonaise KUBOTEK qui concerne une enceinte active numérique comportant des lignes à retard en amont de chaque amplificateur qui alimente les haut-parleurs. HANIWA utilise des filtres égaliseurs qui ne compensent que les distorsions d'amplitude présentées par les haut-parleurs. Cette linéarisation de la réponse de chaque haut-parleur est effectuée par des égaliseurs utilisant des filtres à réponse impulsionnelle infinie (IIR) qui ont pour particularité d'induire des distorsions de phase. Ainsi, HANIWA ne tient pas compte des problèmes de linéarité de phase. Enfin, aucun modèle psychoacoustique n'est intégré pour optimiser le système conformément aux caractéristiques du système auditif humain. On connaît aussi le dispositif de calibration acoustique multicanaux (MCACC) de la société japonaise PIONEER qui utilise un principe de mesure et de correction automatique de tonalité. Ce système utilise un microphone de mesure étalon qui lui permet d'évaluer globalement les distorsions de l'ensemble de la chaîne audio et les résonances de la salle d'écoute. Il effectue ensuite une égalisation approximative afin de limiter les distorsions acoustiques de l'ensemble et ainsi améliorer le plaisir d'écoute et minimiser la fatigue auditive. Ce système, proposant une correction imparfaite de l'ensemble amplificateur-haut-parleursenceinte-salle, ne permet pas de réaliser un étalonnage des haut- parleurs individuellement et n'utilise aucun modèle psychoacoustique afin d'optimiser l'égalisation au sens perceptuel. On connaît également le dispositif de la société américaine BSS AUDIO qui est un système de filtrage actif numérique à filtres paramétrables en type et ordre. Il ne permet toutefois que de limiter la bande de fréquences attribuée à chaque haut-parleur et ne permet pas de pré- compenser en amont les défauts de la réponse en amplitude et en phase des hautparleurs. Enfin, on connaît la série d'appareils G de la société anglaise Boothroyd Stuart Meridian, qui intègre un procédé de correction des modes de résonance propres de la salle d'écoute. Ce système est relativement basique, il utilise un banc de filtres réjecteurs numériques. Dans ce cas, le signal audio d'origine est amputé des fréquences correspondant aux fréquences de résonance de la salle. Le principe est que si ces fréquences ne sont pas produites par les haut-parleurs, elles ne viendront pas exciter les modes de résonance acoustique de la salle d'écoute et n'induiront pas de nuisance sonore. De fait, le système proposé par la société Boothroyd Stuart Meridian est destructeur par suppression d'information, mais permet d'améliorer le plaisir d'écoute dans une salle à l'acoustique médiocre. Il est à noter que les procédés existants de linéarisation de la réponse globale système-de- diffusion-local-d'écoute améliorent le confort d'écoute en un point particulier du lieu d'écoute. Plus la zone d'écoute à optimiser est vaste, plus la qualité de cette linéarisation se dégrade. Pour résoudre ces différents problèmes techniques et combler les lacunes des systèmes existants, le système selon l'invention repose sur un procédé de pré-traitement et de couplage qui permet de réduire considérablement les distorsions de l'ensemble haut-parleurs-enceinte, au sens psychoacoustique (donc de la perception humaine), en agissant sur les trois paramètres suivants: - minimisation des distorsions audibles d'amplitude en fonction de la fréquence; - minimisation des distorsions audibles de phase en fonction de la fréquence; et - homogénéisation du rayonnement acoustique de l'enceinte en fonction de la fréquence. Le système selon l'invention est basé sur un principe de prétraitement numérique pour une enceinte acoustique équipée d'au moins deux hautparleurs alimentés par des amplificateurs de puissance indépendants et formant un ensemble qui n'est pas acoustiquement neutre. Il consiste essentiellement en une compensation, en amont des amplificateurs de puissance qui alimentent les haut-parleurs, des distorsions audibles d'amplitude et de phase de chaque haut-parleur indépendamment par un ensemble de filtres pour le filtrage numérique en amplitude et en phase adapté à chaque haut-parleur permettant de linéariser, au sens psychoacoustique définit par un modèle, la courbe de réponse d'au moins une enceinte acoustique, de manière automatique, semi-automatique ou totalement contrôlée par l'utilisateur. L'ensemble de filtres constitue un système de filtrage numérique à structure hybride et à réponse inverse, au sens psychoacoustique, en amplitude et en phase en fonction de la fréquence. Il comprend également un procédé indépendant de calage temporel des sons émis par chaque haut-parleur afin d'améliorer le rayonnement de l'ensemble haut-parleurs-enceinte pour toutes les fréquences. De ce fait, l'invention permet au concepteur d'enceinte acoustique de s'affranchir des contraintes liées à l'électronique (déphasage des filtres) et aux haut-parleurs (encombrement, disposition, bande passante) lors de la conception d'une enceinte acoustique. Cela permet la conception d'une enceinte acoustique optimisée du point de vue de son rayonnement acoustique par un placement plus favorable des haut-parleurs. De plus, le système proposé permet d'augmenter la bande de fréquences attribuée à chaque haut-parleur grâce à la linéarisation de ceux-ci en amplitude et en phase. Il est alors possible de concevoir des enceintes acoustiques intégrant moins de haut-parleurs spécialisés. Par exemple, dans un cas typique, deux haut-parleurs, un spécialisé dans la reproduction des graves et un spécialisé dans la reproduction des médium aiguës, peuvent suffire à couvrir toute la plage de fréquences audibles par l'homme. Moins il y a de haut-parleurs à intégrer, plus la conception de l'enceinte acoustique peut être optimisée et son lobe de rayonnement maîtrisé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est un diagramme schématique représentant les éléments constitutifs de l'unité de traitement audio de linéarisation de l'invention; la figure 2 est une vue en coupe schématique d'une enceinte acoustique comportant deux types de haut-parleurs spécifiques; 15. la figure 3 est une vue schématique du rayonnement typique d'une enceinte acoustique qui présente des creux de pression acoustique dans certains angles à la fréquence de séparation et aux fréquences proches de la séparation définies par les filtres électroniques conventionnels; la figure 4 est une vue schématique du rayonnement de pression sonore uniforme typique d'une enceinte acoustique dont les haut-parleurs présentent un couplage optimal selon l'invention; 25. la figure 5 est un diagramme schématique représentant un synoptique de l'unité de l'invention en fonctionnement normal; et la figure 6 est un diagramme schématique représentant un synoptique du mode opératoire lors de l'étalonnage des haut-parleurs et de l'enceinte. la figure 7 est un diagramme schématique représentant un synoptique d'un filtre de séparation (Filtre B ou Filtre H) dont la section FIR présente une fonction de transfert H. Léqende des fiqures et des abbréviations utilisées: A/N: Convertisseur Analogique - Numérique AA: Analyseur Audio et générateur de signal de référence AP: Amplificateur de Puissance Dm: Distance entre les sources de Basses et Hautes fréquences ERR: Erreur audible introduite par les haut-parleurs et l'enceinte Fe: Fréquence d'échantillonnage Filtre B: Filtre de séparation définissant la bande de fréquences attribuée au haut-parleur spécialisé dans la reproduction des Basses fréquences et incluant des compensations en amplitude en phase Filtre H: Filtre de séparation définissant la bande de fréquences attribuée au haut-parleur spécialisé dans la reproduction des Hautes fréquences et incluant des compensations en amplitude en phase FIR: Réponse Impulsionnelle Finie GB: Gain pour les Basses fréquences GH: Gain pour les Hautes fréquences H: Fonction de transfert HP3: Haut-Parleur pour les Basses fréquences HPH: Haut-Parleur pour les Hautes fréquences IAN: Interface Audio Numérique IIR: Réponse Impulsionnelle Infinie Logicl (L) : Logiciel qui gère les filtres numériques conformément aux critères de l'utilisateur. Exécuté sur une station hôte de type ordinateur ou intégré au système de traitement audio numérique MIC: Microphone Modèle (M) : Modèle psychoacoustique de l'organe auditif humain N/A: Convertisseur Numérique - Analogique Param (P) : Générateur de paramètres et de réponse impulsionnelle des filtres pour le PTNS PTNS: Processeur de Traitement Numérique des Signaux U: Interface Utilisateur Z-M: Ligne à retard de M échantillons pour les basses fréquences Z-N: Ligne à retard de N échantillons pour les hautes fréquences Le système actif numérique pour enceintes acoustiques selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 6. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. L'unité de traitement audio de l'invention est prévue pour des hautparleurs (HPB, HPH) montés dans une enceinte et alimentés par des amplificateurs de puissance (AP) indépendants qui reçoivent un signal numérique provenant d'une source sonore. Si le signal à reproduire est fourni sous forme numérique, il est traité directement, tandis que s'il est fourni sous forme analogique, il doit être préalablement converti par un convertisseur analogique-numérique (A/N) sous forme numérique avant de subir le prétraitement. Afin que les ondes de pression acoustiques générées par l'enceinte soient reproduites les plus fidèlement possible, il est nécessaire d'effectuer un étalonnage comportant les deux étapes suivantes: -linéarisation en amplitude et en phase de la réponse de chaque haut-parleur (HPB, HPH) de l'enceinte acoustique; et - optimisation en amplitude et en phase du couplage entre les haut-parleurs (HPB, HPH) afin que le rayonnement acoustique autour de l'enceinte présente le moins de lobes secondaires possibles (cf. figure 3). Linéarisation de chaque haut-parleur individuellement La linéarisation en amplitude et en phase de la réponse de chaque haut-parleur (HPB, HPB) s'effectue conformément aux étapes suivantes: -mesure des non-linéarités présentées par l'ensemble haut-parleur-enceinte; - déduction à partir des mesures précédentes des compensations nécessaires en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent les haut-parleurs (HPB, HPB) de sorte que l'ensemble soit perçu comme acoustiquement neutre par l'homme; - intégrations des compensations nécessaires aux filtres pour basses fréquences (Filtre B) et au filtre pour hautes fréquences (Filtre H) situé en amont des amplificateurs de puissance (AP) ; et - chargement et mise en service des nouveaux filtres dans le système de traitement numérique du signal équipé de processeurs spécifiques pour le traitement numérique des signaux. Ainsi, le signal issu par exemple d'un disque compact ou d'un disque audio-vidéo subit un prétraitement tenant compte des non-linéarités présentées par l'ensemble haut-parleurs-enceinte de sorte qu'il puisse être reproduit acoustiquement de la manière la plus neutre possible. Pour le traitement numérique des signaux, on préfère utiliser un ou plusieurs processeurs rapides de type Processeur de Traitement Numérique des Signaux (PTNS) ou Digital Signal Processor (DSP). L'étalonnage du procédé selon l'invention n'est pas nécessairement automatique et l'opérateur, au cours de l'étape d'étalonnage d'une enceinte acoustique qui sera vue plus loin, est seul juge de la pertinence des compensations (P) à apporter selon les informations fournies par les appareils de mesures (AA), les modèles psychoacoustiques (M) et le logiciel de configuration et de génération des filtres numériques (L). Afin de fournir les compensations nécessaires en amont des amplificateurs de puissance (AP), le système actif numérique pour enceintes acoustiques selon la présente invention comprend un filtre numérique associé à chaque haut-parleur (HPB, HPH). Il s'agit préférentiellement d'un filtre numérique de type Filtre à Réponse Impulsionnelle Finie (FIR) ou hybride Filtre à Réponse Impulsionnelle Finie - Réponse Impulsionnelle Infinie (FIR-IIR). Chacun de ces filtres définit une bande de fréquences utile destinée à chaque haut-parleur (HPB, HPH) et déterminée par l'opérateur grâce à une interface utilisateur (U). Dans cette bande de fréquences utile, chaque filtre numérique présente une réponse en amplitude et en phase prévue pour compenser les non- linéarités d'amplitude et de phase du haut-parleur (HPB, HPH) qui lui est associé. Ceci permet de pré-compenser les défauts d'un haut-parleur (HPB, HPH) pour que l'onde de pression acoustique qu'il produit soit perçue comme acoustiquement neutre. La réponse de chaque filtre en amplitude et en phase en fonction de la fréquence est déterminée afin de minimiser l'erreur audible ERR. Pour ce faire, l'utilisateur, aidé du logiciel de configuration et de génération de filtre (L), définit le gain et la phase relative désirés aux différentes fréquences. Le logiciel transpose la réponse fréquentielle désirée en réponse temporelle interprétable par un processeur de traitement numérique de signaux. La technique d'échantillonnage fréquentiel peut être employée. Ensuite la réponse temporelle peut être obtenue par l'application d'une transformée de Fourier inverse. Pour une réponse en fréquence désirée et bornée, la réponse temporelle est de durée infinie. L'utilisateur définit donc la taille maximale que la réponse temporelle du filtre peut présenter. Cette durée dépend de la capacité mémoire et de la puissance de calcul du (ou des) processeur(s) de traitement numérique de signal mis à contribution. Par exemple, dans le cas d'un filtrage de type FIR, une convolution entre la réponse temporelle caractéristique du filtre et les échantillons d'entrée est effectuée. Pour obtenir une précision de linéarisation de la réponse en amplitude des haut-parleurs de l'ordre de 0,5dB à 10kHz, à une fréquence d'échantillonnage (Fe) classique de 96kHz, il est courant de dimensionner des filtres de séparation et de linéarisation de 500Taps, c'est-à-dire des filtres dont la dimension temporelle est de 500 échantillons et dont le temps de convolution est de 250 x Fe secondes. La charge de calcul est alors de 500 x 96000 = 48 millions de multiplications et accumulations par secondes (MMACS). Au moins deux filtres de ce type sont nécessaires: un pour les basses fréquences et un pour les hautes fréquences s'il n'y a que deux haut-parleurs dans l'enceinte. Effectuer ces filtrages requière une puissance de calcul de 96 MMACS. La plupart des processeurs spécialisés (DSP) sont capables d'effectuer une multiplication et accumulation par cycle de leur horloge interne. Dans le cas exposé, il faut donc que le processeur soit cadencé à une fréquence supérieure à 96MHz. Une fois la réponse temporelle du filtre FIR tronquée, il faut alors la pondérer pour limiter l'impact que cette opération sur la nouvelle réponse fréquentielle correspondant à ce filtre tronqué. On peut utiliser en outre des fenêtres de pondération courantes de type Hamming, Hann, Blackmann, Chebychev. Il est possible de vérifier l'erreur induite par la limitation de la durée de la réponse temporelle et sa pondération en lui appliquant une transformée de Fourier. Libre à l'utilisateur de modifier les paramètres afin d'approcher au mieux le résultat désiré. Du fait de la limitation obligatoire de la durée de la réponse temporelle d'un filtre de type FIR, il est possible que la technique décrite ci dessus se révèle peu efficace pour linéariser les haut-parleurs à certaines fréquences, notamment aux fréquences basses. On se réfère alors à la psychoacoustique. Des études statistiques ont montré que le système auditif humain tolérait quelques imperfections dans la restitution des sons. Nos essais et mesures confirment ces études. Par exemple, la notion la plus exploitée de la psychoacoustique est l'effet de masque. Un son fort couvre un son moins fort de fréquence proche. Ce son moins fort existe mais dans certaines conditions il ne sera pas entendu. Plus les fréquences sont basses plus ce phénomène est marqué. Par exemple, la conversation entre deux personnes dans une rue peut devenir inaudible dès lors qu'un camion passe à proximité de ces personnes. Un autre phénomène très important est la sensation de hauteur. Le système auditif humain arrive très bien à discerner une octave (un doublement de fréquence) dans la bande de fréquence environ 100Hz à environ 6kHz. Il est par contre incapable de le faire pour des fréquences au delà de environ 6kHz. L'échelle représentant la sensation de hauteur d'un son par rapport à sa fréquence a été établie et son unité est le Bark. Ces deux caractéristiques d'effet de masque et de sensation de hauteur sont à la base, en outre, des formats de compression MP3 et ATRAC de la musique. Un autre phénomène intéressant dans notre cas est la sensibilité de l'oreille à la distorsion de phase. Nous avons pu observer que l'appareil auditif humain est sensible aux distorsions de phase. Cette sensibilité semble faible ou nulle aux limites du spectre audible (très grave approchant 20Hz, et très aiguës approchant 20kHz). La sensibilité est maximum aux fréquences médiums-aiguës. Bien entendu la sensibilité est variable d'un individu à l'autre. La puissance de calcul des processeurs de traitement numérique des signaux est limitée, les filtres FIR dimensionnés par la technique expliquée plus haut peuvent présenter des limitations de compensation à certaines fréquences. Puisque l'appareil auditif humain tolère des distorsions de phase aux fréquences extrêmes, on peut se permettre d'ajouter des sections IIR, induisant des distorsions de phase, sous forme d'égaliseur pour palier aux déficiences du filtrage de type FIR. Il est ainsi possible d'améliorer la pertinence de la linéarisation des haut-parleurs, au sens psychoacoustique, grâce à des filtres globaux hybrides FIR-IIR (voir figure 7). L'utilisateur contrôle et dimensionne l'importance et le nombre de sections d'égalisation de type IIR dans le filtre de séparation (Filtre B et Filtre H) afin d'optimiser le résultat. Sur la figure 7, seulement deux sections d'égalisations sont représentées. Par exemple, il ne serait pas judicieux de placer une section de correction de type IIR à une fréquence de sensibilité maximum de l'oreille à la distorsion de phase, typiquement 3kHz. Il est important de remarquer que, grâce au procédé de linéarisation des haut-parleurs (HPB, HPH) de l'invention, il est possible d'attribuer une gamme de fréquences étendue à un seul haut-parleur (HPB, HPH), la linéarisation compensant alors les non-linéarités de ce haut-parleur (HPB, HPH) aux fréquences où il n'est pas prévu de fonctionner à l'origine. Par exemple, un haut-parleur spécialisé dans la reproduction de la bande de fréquences 1kHz à 15kHz, peut être linéarisé pour pouvoir reproduire fidèlement la bande de fréquences 800Hz à 20kHz. Ceci permet au concepteur d'enceinte acoustique de s'affranchir des contraintes mécaniques liées à l'emploi de plusieurs haut-parleurs spécifiques, parfois trois ou quatre, pour atteindre des niveaux de qualité satisfaisants sur toute la bande audible. Grâce à l'invention, il est ainsi possible de concevoir des enceintes acoustiques offrant une qualité de restitution sonore optimisée avec seulement deux types de hautparleurs spécifiques (HPB, HPH) dont la bande de fréquence a été étendue au delà de la bande de fréquence pour laquelle ils ont été prévus à l'origine, couvrant toute la gamme des fréquences audio (20Hz à 20kHz). Moins il est nécessaire d'utiliser de haut-parleurs, plus il devient aisé d'optimiser l'emplacement physique des haut-parleurs (HPB, HPH) dans l'enceinte acoustique. Grâce à l'emplacement idéal des haut-parleurs (HPB, HPH) dans l'enceinte acoustique et au traitement selon l'invention, il devient possible d'obtenir un ensemble haut-parleurs-enceinte qui soit perçu comme acoustiquement neutre. Optimisation du couplaqe des haut-parleurs une fois linéarisés L'optimisation en amplitude et en phase du couplage entre les hautparleurs (HPB, HPH) s'effectue grâce à des calages temporels et à la mise en place de filtres (Filtre B, Filtre H), qui par l'association avec leur haut-parleur respectif (HPB, HPH), permettent que l'onde acoustique émise ne présente pas de distorsion de phase dans la bande de fréquences critiques. A cet effet, chaque filtre numérique (Filtre B, Filtre H) associé à unhaut-parleur (HPB, HPH) est en outre associé à une ligne à retard (Z-M, ZN) paramétrable permettant d'ajuster l'alignement temporel des hautparleurs (HPB, HPH). Ceci fait que l'onde acoustique émise ne présente pas de distorsion de phase dans la bande de fréquences critiques indépendamment de la localisation des foyers acoustiques, du temps de réponse des haut-parleurs et du temps de calcul des filtres, et permet d'obtenir une réponse en phase linéaire de l'ensemble hautparleursenceinte du point de vue de l'onde acoustique. Une ligne à retard numérique est généralement constituée par un tampon circulaire en mémoire. L'unité de retard est la période d'échantillonnage (Te). Le nouvel échantillon reçu est placé au fond du tampon et sortira de la mémoire après M ou N périodes d'échantillonnage, ce qui induira un retard de M x Te secondes ou N x Te secondes. Avec une ligne à retard, il est possible de compenser les distances mécaniques, donc de caler temporellement les origines des sons. Par exemple, si deux haut-parleurs identiques sont distants de DBH (voir fig. 2), le signal alimentant le haut-parleur placé devant devra être retardé pour que les sons arrivent en même temps à l'auditeur. Ce retard vaut Td = DBH / Ca, où Td est le retard nécessaire en secondes, DBH la distance entre les haut-parleurs en mètre et Ca la célérité du son dans l'air valant environ 340m/s. A l'aide d'une ligne à retard il est possible de virtuellement aligner les haut-parleurs. La réponse linéaire en phase en fonction de la fréquence correspond à un retard de groupe constant pour toutes les fréquences. Un second avantage de l'utilisation d'une ligne à retard (Z-M, Z-N) paramétrable est de s'affranchir de la durée de convolution de la réponse temporelle des filtres avec le signal d'entrée, et donc de la complexité des filtres numériques. Il est en effet possible que la réponse temporelle des filtres de séparation et de linéarisation (Filtre H et Filtre B) n'aient pas la même durée, et donc ne prenne pas le même temps de calcul. La ligne a retard permet donc de compenser les décalages temporels dus aux temps de convolution potentiellement différents des filtres (Filtre H, Filtre B) avec leur signal d'entrée et la distance physique entre les haut-parleurs (HPB, HPH) dans ou sur l'enceinte acoustique. C'est elle qui permet de réaliser une mise en phase acoustique des hautparleurs. Ce procédé indépendant de calage temporel des sons émis par chaque hautparleur (HPB, HPH) permet d'optimiser l'implantation des haut-parleurs (HPB, HPH) dans l'enceinte afin d'améliorer considérablement le rayonnement de l'ensemble haut-parleurs-enceinte pour toutes les fréquences audio. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, au cours de l'étalonnage de l'unité de l'invention, l'analyseur audio (AA) mesure la non- linéarité que le son subit par les haut-parleurs (HPB, HPH) et l'enceinte. Grâce au modèle psychoacoustique (M) de l'invention, le logiciel d'étalonnage (L) mis au point et conçu pour l'invention détermine alors l'importance de cette non-linéarité au sens de la perception humaine et donne une erreur audible à minimiser (ERR). Les filtres de compensation pour les hautes fréquences (Filtre H) et les filtres de compensation pour basses fréquences (Filtre B), sont adaptés pour que l'erreur audible soit la plus faible possible. A noter qu'il en est de même pour les paramètres M et N définissant un retard de M ou N échantillons, et pour les gains GB et GH. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, il est bien entendu prévu que l'utilisateur puisse intervenir sur le modèle psychoacoustique (M) utilisé afin d'en modifier des paramètres à l'aide d'une interface utilisateur (U). Ceci permet par exemple d'adapter l'invention aux spécificités de l'audition d'un individu, à ses éventuels problèmes ou particularités auditives ou à certaines caractéristiques acoustiques du local d'écoute. Dans le mode de réalisation préféré, l'enceinte acoustique est placée au centre d'un local traité acoustiquement pour présenter peu de résonances (idéalement une chambre sourde). Dans le mode de réalisation préféré, on utilise un microphone de mesure de précision étalonné. Ce microphone est placé à une distance de 0,5 à 1,5m de l'enceinte lors de la phase d'étalonnage des haut-parleurs seuls. Le microphone est placé à une distance de lm à 3m lors de la phase d'étalonnage de l'ensemble haut-parleurs-enceinte. Dans le mode de réalisation préféré, le système de correction numérique connecté en amont aux amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent les haut-parleurs (HPB, HPH) est associé à des convertisseurs numériqueanalogique (N/A) de haute précision. Dans ce même mode de réalisation préféré, on utilise des amplificateurs de puissance (AP) qui n'induisent pas de distorsion de phase, ni d'amplitude. De même, dans le mode de réalisation préféré les algorithmes de filtrage (Filtre B et Filtre H) sont optimisés pour présenter une réponse temporelle la plus courte possible afin de limiter les effets de traînage. On peut également introduire une compensation des contraintes extérieures dans les critères à minimiser. Ces contraintes peuvent être liées à l'environnement d'écoute car la salle dans laquelle la musique va être reproduite peut, elle aussi, induire des distorsions. Ces distorsions qui sont généralement majoritairement liées aux dimensions de la salle, sont donc sensiblement invariables. Il s'agit des modes de résonance propres. Il est possible de les déduire par calcul ou par mesure et de les intégrer aux critères à minimiser. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, après étalonnage de chaque haut-parleur individuellement, après étalonnage de l'ensemble hautparleurs-enceinte, une fois les filtres de séparation et de linéarisation (Filtres H, Filtre B) en fonctionnement, on place le microphone de mesure à l'endroit normal d'écoute (entre 2 et 4m de l'enceinte) et on mesure les distorsions causées par le lieu d'écoute. Les résonances du lieu d'écoute créent des ventres et des noeuds de pression acoustique. Il est alors possible d'intégrer des compensations totales ou partielles de ces distorsions aux filtres Filtre H et Filtre B. La démarche est la même que pour l'étalonnage individuel des hautparleurs. Néanmoins, on préfèrera se limiter à une compensation sommaire des problèmes liés au lieu d'écoute afin de ne pas corrompre la linéarisation propre des haut-parleurs et de l'enceinte effectuée précédemment. Comme décrit précédemment, le paramétrage des filtres numériques du système de l'invention est effectué lors d'une phase d'étalonnage. Après avoir défini préalablement la bande de fréquences que chaque haut-parleur (HPB, HP,) doit reproduire, cet étalonnage s'effectue conformément aux étapes suivantes en utilisant un appareil de mesure audio (AA) et un microphone étalon (MIC) : Etalonnaqe du principe de linéarisation de chaque haut-parleur: 1) Génération et injection de signaux tests de référence dans chaque haut-parleur (HPB, HPH), tour à tour. 2) Mesure tour à tour de la non-linéarité d'amplitude et de phase propre de chacun des haut-parleurs (HPB, HPH), c'est-à-dire les différences d'amplitude et de phase entre le signal de sortie théorique et le signal de sortie réel de chaque haut-parleur (HPB, HPH). 3) Déduction des mesures précédentes de l'impact que les non-linéarités ont sur la perception du son par le système auditif humain en suivant des modèles psychoacoustique (M). On obtient ERR. 4) A l'aide du logiciel (L), définition de la réponse en fréquence désirée pour les filtres (Filtre H, Filtre B) situés en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent chacun un haut-parleur (HPB, HPH) de sorte que leur réponse en amplitude et en phase compense les irrégularités audibles de la réponse en amplitude et en phase du haut- parleur (HPB, HPH) qui lui est associé, dans la bande de fréquences qui lui a été attribuée. Ainsi le résultat est perçu comme acoustiquement neutre par l'homme. 5) Intégration des compensations (P) précédemment définies dans le filtre de compensation pour les basses fréquences (Filtre B) et dans le filtre de compensation pour les hautes fréquences (Filtre H). Les compensations (P) incluent deux composantes principales qui sont: - la réponse temporelle totale ou partielle de la section FIR de chaque filtre, - éventuellement, le nombre de sections IIR, leur type et ordre, et leurs paramètres de gain, de fréquence et le facteur de qualité, 6) Mise en service des filtres (Filtre H et Filtre B), nouvelle mesure, on obtient un nouveau ERR. Si ERR n'est pas nulle ou négligeable, retour au point 1) et ajout de nouvelles compensations. Etalonnaqe du principe de couplaqe des haut-parleurs entre eux et avec l'enceinte acoustique: 1) Génération et injection d'un signal de composantes fréquentielles et temporelles connues comme par exemple un signal rectangulaire de fréquence variable, pouvant couvrir tout le spectre audible sélectionné. Ainsi, tous les haut-parleurs (HPB, HPH) de l'enceinte fonctionnent en même temps et chaque haut-parleur (HPB, HPH) reproduit une partie de ce signal selon la bande de fréquences qui lui a été confiée. 2) Mesure de la non-linéarité d'amplitude et de phase de l'ensemble hautparleurs-enceinte causée par le couplage des haut-parleurs (HPB, HPH). 3) Définition des paramètres (M, N) des lignes à retard (Z-N, Z-N) associées à chaque filtre numérique (Filtre B et Filtre H) en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent chacun un haut-parleur (HPB, HPH) de sorte que le temps de propagation de groupe de l'ensemble précédent soit constant pour toutes les fréquences afin de minimiser l'erreur ERR. 4) Intégration des paramètres de délais (M, N) précédemment définis et des paramètres de gain GB et GH associés au filtre de compensation pour les basses fréquences (Filtre B). Nouvelle mesure, on obtient un nouveau ERR. Si ERR n'est pas nulle ou négligeable, retour au point 1) et ajout de nouvelles compensations. Dans le cas où l'on souhaiterait intégrer des contraintes extérieures, telles que les modes de résonances propres de la salle d'écoute on peut ajouter les étapes d'étalonnage suivantes une fois les deux premières étapes réalisées: 1) Placement du microphone de mesure au lieu d'écoute normal. 2) Génération et injection de signaux de tests de référence couvrant tout le spectre audible et excitant tous les haut-parleurs de l'enceinte. 3) Mesure et évaluation des distorsions induites par le lieu d'écoute. 4) Intégration de compensations totales ou partielles des ces distorsions aux filtres de compensation Filtre B et Filtre H 5) Nouvelle mesure, on obtient un nouveau ERR. Si ERR n'est pas nulle ou négligeable, retour au point 1) et ajout de nouvelles compensations. Dans les opérations d'étalonnage décrites ci dessus, il est possible de minimiser l'erreur au sens psychoacoustique ERR de manière semiautomatique ou automatique. Pour ce faire, l'utilisateur fixe tout d'abord la (ou les) fréquence de séparation. La minimisation de l'erreur peut être réalisée par le logiciel (L) exécutant, par exemple, un algorithme des moindres carrés, technique faisant partie des connaissances de l'ingénieur. L'intégration de l'erreur peut être faite sur une échelle de fréquences en Hertz ou une échelle de hauteur en Bark. On peut également envisager de nombreuses variantes des modes de réalisation précédents sans s'écarter de la portée de l'invention. On peut par exemple envisager d'intégrer des contraintes extérieures autres que les modes de résonances propres de la salle d'écoute telles que les distorsions créées par la présence d'un écran de type écran de cinéma trans-sonique devant l'enceinte. En effet, il est courant en application cinéma ou home-cinéma qu'un écran soit placé devant une enceinte acoustique. Cet écran induit inévitablement des distorsions d'amplitude et/ou de phase, essentiellement aux hautes fréquences. Ces distorsions sont très facilement compensées par le principe de l'invention comme décrit précédemment suivant le mode d'étalonnage décrit précédemment. On peut aussi envisager que la compensation des non-linéarités d'amplitude et de phase soit réalisée en amont des filtres de séparation par un filtre hybride FIR-IIR traitant toute la bande de fréquences audio (Filtre FT). Ce filtre peut éventuellement compenser les distorsions de phase que pourraient présenter les filtres de séparation s'ils sont de type récursifs (IIR). Les filtres de séparations ne serviraient alors qu'à effectuer une limitation de bande passante pour le haut-parleur qui leur est dédié. Nous estimons que pour atteindre des niveaux de qualité satisfaisant, il est nécessaire de prévoir un filtre de compensation globale FT d'une taille supérieure à 1000 Taps à une fréquence d'échantillonnage Fe de 96kHz. Les filtres de séparation de type IIR représentant une charge de calcul beaucoup plus faible pour le processeur de traitement numérique des signaux, donc négligeables, cette technique peut présenter un avantage. Par exemple, si une enceinte acoustique inclue plus de deux types de hautparleurs, les besoins en puissance de calcul peuvent être limités à environ 100 MMACS avec cette technique. La majorité des ressources de calcul étant consommée par la convolution de la partie FIR du filtre FT avec le signal d'entrée. On peut aussi envisager d'effectuer les filtrages numériques de type FIR dans le domaine fréquenciel sans s'éloigner de la portée de l'invention. Ceci est réalisable par un traitement temps-fréquence. Le signal d'entrée est découpé en segments temporels de l'ordre de 5 à 10ms avec un recouvrement de 50 à 75%. Une transformation de type Transformation de Fourier Rapide (FFT) est opérée sur chacun de ces segments pour obtenir des vecteurs images dans le domaine fréquenciel. La réponse fréquencielle du filtre de séparation est multipliée par le vecteur image du signal d'entrée dans le domaine des fréquences. Le signal filtré est reconstitué dans le domaine temporel par transformation inverse et recouvrement. Cette technique a pour inconvénient de faire l'hypothèse de la stationnarité du signal audio sur une courte durée. On peut aussi envisager d'utiliser un amplificateur de puissance numérique au lieu d'utiliser des convertisseurs numérique/analogique (N/A) et des amplificateurs de puissances analogiques (AP). 2890280 26
Ce procédé permet la pré-compensation des distorsions quantifiées au sens psychoacoustique par un modèle (M), d'amplitude et de phase générées par une enceinte acoustique composée d'au moins un haut-parleur basses fréquences (HPB) et d'un haut-parleur hautes fréquences (HPH). Ces pré-compensations sont effectuées dans le domaine numérique, en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui excitent les haut-parleurs. Ce procédé associe différents filtres numériques de séparation et de compensation (Filtre B, Filtre H) au haut-parleur correspondant (HPB, HPH), et des calages temporels (Z, Z) des signaux électriques d'excitations de ces haut-parleurs, pour réaliser un ensemble haut-parleurs-enceinte présentant un rayonnement homogène et une linéarité d'amplitude et de phase en fonction de la fréquence plane au sens psychoacoustique pour que cet ensemble soit perçu comme acoustiquement neutre par l'homme.
1. Unité de traitement audio de correction, de compensation et de linéarisation du signal audio pour une chaîne audio de reproduction sonore comprenant au moins une enceinte acoustique de reproduction sonore comprenant au moins un, mais de préférence deux haut-parleurs (HPB, HPH) alimentés par des amplificateurs de puissance (AP) indépendants qui reçoivent un signal numérique provenant d'une source sonore, cette unité de traitement comprenant un ou plusieurs processeurs rapides de type Processeur de Traitement Numérique des Signaux (PTNS) ou Digital Signal Processor (DSP) pour le traitement numérique des signaux, caractérisée en ce qu'elle comprend un modèle psychoacoustique (M) dont les paramètres sont modifiables par un utilisateur et un ensemble de filtres de linéarisation pour le filtrage numérique en amplitude et en phase en fonction de la fréquence, adapté à chaque haut-parleur (HPB, HPH) en amont des amplificateurs de puissance (AP), le modèle psychoacoustique (M) permettant de linéariser au sens de la perception des sons par l'homme, la courbe de réponse d'au moins une enceinte acoustique, de manière automatique, semi-automatique ou totalement contrôlée par l'utilisateur. 2. Unité de traitement audio selon la 1, caractérisée en ce qu'à chaque haut parleur (HPB, HPH) est associé un filtre numérique de type Filtre à Réponse Impulsionnelle Finie (FIR) ou dit hybride Filtre à Réponse Impulsionnelle Finie - Réponse Impulsionnelle Infinie (FIR-IIR). 3. Unité de traitement audio selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comporte un filtre numérique hybride de séparation (filtre B et filtre H) associé chacun à un haut parleur, ce filtre présentant un nombre de sections d'égalisation de type IIR dont l'importance et les caractéristiques sont contrôlés par l'utilisateur. 4. Unité de traitement audio selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que chacun des filtres destiné à chaque haut-parleur (HPB, HPH) est caractérisé par une bande utile de fréquences déterminée par l'opérateur grâce à une interface utilisateur (U) et pouvant être plus étendue que la bande normale de fréquences de fonctionnement du haut-parleur. 5. Unité de traitement audio selon la précédente, caractérisée en ce que dans sa bande utile de fréquences, chaque filtre numérique présente une réponse en amplitude et en phase en fonction de la fréquence prévue pour compenser les non-linéarités d'amplitude et de phase en fonction de la fréquence du haut-parleur (HPB, HPH) qui lui est associé. 6. Unité de traitement audio selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque filtre a une réponse en amplitude et en phase en fonction de la fréquence minimisant l'erreur audible ERR obtenue à partir des étapes suivantes: -l'utilisateur, aidé d'un logiciel de configuration et de génération de filtre (L), définit le gain et la phase relative désirés aux différentes fréquences; le logiciel (L) transpose la réponse fréquentielle désirée en réponse temporelle interprétable par un processeur de traitement numérique de signaux. 7. Unité de traitement audio selon les 1 ou 3, caractérisée par un filtre numérique B et un filtre numérique H, associé chacun à un haut-parleur respectif (HPB, HPH), et par l'optimisation en amplitude et en phase du couplage entre les haut-parleurs (HPB, HPH) grâce à des calages temporels, pour que l'onde acoustique générée ne présente pas de distorsion de phase dans la bande de fréquences critiques et que le rayonnement de pression acoustique de l'enceinte soit homogène. 8. Unité de traitement audio selon la précédente, caractérisée en ce que chaque filtre numérique (Filtre B, Filtre H) associé à un haut-parleur (HPB, HPH) est en outre associé à une ligne à retard (Z-M, Z-N) paramétrable permettant d'ajuster l'alignement temporel des haut-parleurs (HPB, HPH). 9. Chaîne audio de reproduction sonore comprenant au moins une enceinte acoustique de reproduction sonore à au moins deux haut-parleurs (HPB, HPH) l'un spécialisé dans la reproduction des graves (HPB) et l'autre spécialisé dans la reproduction des médium aiguës (HPH) alimentés par des amplificateurs de puissance (AP) indépendants qui reçoivent un signal numérique provenant d'une source sonore, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une unité de traitement audio selon l'une quelconque des précédentes. 10. Procédé de traitement audio de linéarisation d'une chaîne audio selon la précédente, caractérisée en ce que la linéarisation en amplitude et en phase en fonction de la fréquence de la réponse de chaque haut-parleur (HPB, HPH) s'effectue par un filtre assurant un filtrage numérique adapté à chaque haut parleur selon le modèle psychoacoustique (M) conformément aux étapes suivantes: mesure des non-linéarités présentées par l'ensemble haut-parleur-enceinte; 35. déduction à partir des mesures précédentes des compensations necessaires en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent les haut-parleurs (HPB, HPH) pour que l'ensemble soit perçu comme acoustiquement neutre par l'homme; intégration des compensations nécessaires aux filtres pour basses fréquences (Filtre B) et au filtre pour hautes fréquences (Filtre H) situés en amont des amplificateurs de puissance (AP) chargement et mise en service des nouveaux filtres dans le système de traitement numérique du signal équipé de processeurs spécifiques pour le traitement numérique des signaux. 11. Procédé de traitement audio selon la précédente, caractérisé en ce que le filtrage numérique en amplitude et en phase en fonction de la fréquence adapté à chaque haut-parleur est effectué par un filtre numérique à Réponse Impulsionnelle Finie (FIR), ou dit hybride Filtre à Réponse Impulsionnelle Finie - Réponse Impulsionnelle Infinie (FIR-IIR), associé à chaque haut-parleur (HPB, HPH). 12. Procédé de traitement audio selon la précédente, caractérisé en ce que les paramètres du modèle psychoacoustique (M) utilisé sont modifiés à l'aide d'une interface utilisateur (U). 13. Procédé de traitement audio selon l'une quelconque des précédentes 10 à 12, caractérisé en ce que la réponse d'un filtre en amplitude et en phase en fonction de la fréquence est déterminée afin de minimiser l'erreur audible ERR selon les étapes suivantes: 30. l'utilisateur, aidé d'un logiciel de configuration et de génération de filtre (L), définit le gain et la phase relative désirés aux différentes fréquences; le logiciel (L) transpose la réponse fréquentielle désirée en réponse temporelle interprétable par un processeur de traitement numérique de signaux. et en ce que l'utilisateur contrôle et dimensionne l'importance et le nombre de sections d'égalisation de type IIR dans le filtre numérique global hybride de séparation (Filtre B et Filtre H). 14. Procédé de traitement audio selon l'une quelconque des précédentes 10 à 13, caractérisé en ce que l'optimisation en amplitude et en phase du couplage entre les haut-parleurs (HPB, HPH) s'effectue par des calages temporels et la mise en place de filtres (Filtre B, Filtre H), qui associés à leur haut-parleur respectif (HPB, HPH), ne présentent pas de distorsion de phase acoustique dans la bande des fréquences critiques. 15. Procédé de traitement audio selon la précédente, caractérisée en ce que le calage temporel est réalisé à l'aide de lignes à retard et en ce que pour chacune des lignes à retard numérique le nouvel échantillon reçu est placé au fond du tampon et sort de la mémoire après M ou N périodes d'échantillonnage, ce qui induira un retard de M x Te secondes ou N x Te secondes. 16. Procédé de traitement audio selon la précédente, caractérisé en ce que les paramètres M et N des lignes à retard numériques sont établis par mesure selon le principe suivant: 1) Génération et injection d'un signal de composantes fréquentielles et temporelles connues comme par exemple un signal rectangulaire de fréquence variable, pouvant couvrir tout le spectre audible sélectionné pour que tous les haut-parleurs (HPB, HPB) de l'enceinte fonctionnent en même temps et que chaque haut-parleur (HPB, HPH) reproduise une partie de ce signal selon la bande de fréquences qui lui a été confiée. 2) Mesure de la non-linéarité d'amplitude et de phase de l'ensemble hautparleurs-enceinte causée par le couplage des haut-parleurs (HPB, HPH). 3) Définition des paramètres (M, N) des lignes à retard associées à chaque filtre numérique (Filtre B et Filtre H) en amont des amplificateurs de puissance (AP) qui alimentent chacun un haut-parleur (HPB, HPH) de sorte que le temps de propagation de groupe de l'ensemble précédent soit constant pour toutes les fréquences afin de minimiser l'erreur ERR. 4) Intégration des paramètres de délais (M, N) précédemment définis associés au filtre de compensation pour les basses fréquences (Filtre B). 5) Nouvelle mesure, pour obtenir une nouvelle valeur ERR, si ERR n'est pas nulle ou négligeable, retour au point 1) et ajout de nouvelles compensations. 17. Procédé d'étalonnage de l'unité de traitement audio selon l'une quelconque des précédentes de 10 à 16, caractérisé en ce que l'on procède selon les deux étapes suivantes: linéarisation en amplitude et en phase en fonction de la fréquence de la réponse de chaque haut- parleur (HPB, HPH) de l'enceinte acoustique; et optimisation en amplitude et en phase du couplage entre les haut-parleurs (HPB, HPH) afin que le rayonnement acoustique autour de l'enceinte présente le moins de lobes secondaires possibles. 18. Procédé de traitement selon la 17 caractérisé et en ce que, au cours de l'étalonnage de l'unité de l'invention, un analyseur audio (AA) mesure la non-linéarité que le son subit par les haut-parleurs (HPB, HPH) et l'enceinte et en ce que, le logiciel d'étalonnage (L) détermine l'importance de cette non-linéarité au sens de la perception humaine grâce au modèle psychoacoustique (M) et donne une erreur audible à minimiser (ERR).
H
H04
H04R,H04S
H04R 1,H04R 29,H04S 1
H04R 1/20,H04R 29/00,H04S 1/00
FR2893413
A1
DISPOSITIF DE CAPTEUR COMPORTANT UN SUBSTRAT ET UN BOITIER AINSI QUE PROCEDE DE FABRICATION DE CELUI-CI.
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de capteur comportant un substrat et un boîtier, le boîtier entourant pratiquement complètement le substrat au niveau de sa première zone de substrat, le boîtier étant ouvert au moins en partie par une ouverture au niveau d'une seconde zone de substrat. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel dispositif de capteur. Etat de la technique Selon le document DE 199 29 026 Al, on connaît un procédé de fabrication d'un capteur de pression. Selon ce procédé, un capteur de pression semi-conducteur est appliqué sur un segment de montage d'une grille conductrice ; le capteur de pression semi-conducteur est relié électriquement aux segments de contacts de la grille conductrice. La grille conductrice avec le capteur de pression semi-conducteur se place dans un moule d'injection et ensuite on sur-moule le capteur de pression semi-conducteur dans le moule avec un boîtier en une masse injectée ; le moule ou outil de moulage comporte des moyens permettant de dégager le passage de la pression destinée au capteur de pression semi-conducteur pour l'enveloppe et la masse injectée ; un poinçon est placé dans le moule à travers un intervalle jus-que vers le côté du segment de montage non tourné vers le capteur de pression semi-conducteur. En variante il est connu d'emballer des capteurs qui nécessitent une accessibilité à des milieux extérieurs comme par exemple des capteurs de pression dans des boîtiers prémoulés. Pour cela, on injecte d'abord le boîtier puis on installe la plaquette du circuit dans le boîtier préfabriqué et on établit les contacts. Le moulage de boîtier dit prémoulé est une solution relativement coûteuse par rapport au boîtier de moulage classique et selon le document ci-dessus, on a déjà essayé d'emballer également des capteurs de pression dans des boîtiers moulés classiques. Par exemple, on laisse dégager une zone partielle de la surface du dessus du composant à l'aide d'un poinçon ou d'un moyen analogue. L'inconvénient des formes de boîtier existantes est que l'élément de capteur est au moins en partie noyé dans une masse de matière plastique. La dilatation thermique peut fortement influencer la courbe caractéristique de l'élément de capteur. Cela provient par exemple du fait que des coefficients de dilatation thermique différents engendrent des tensions dans l'élément de capteur, et génèrent des erreurs de mesure ou des défauts de fonctionnement. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un dispositif de capteur du type dé-fini ci-dessus, caractérisé en ce que dans la zone de l'ouverture, la seconde zone de substrat dépasse du boîtier, le boîtier étant fabriqué en une masse injectée formée pour présenter seulement un front de fluage. Le dispositif de capteur selon l'invention et son procédé de fabrication ont l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique que la zone active de détection du dispositif de capteur est beaucoup mieux découplée des contraintes induites par le boîtier. Pour cela, le substrat comporte une première zone de substrat et une seconde zone de substrat comme indiqué ci-dessus. La zone active du substrat qui est par exemple une membrane de capteur de pression ou analogue se trouve dans la seconde zone du substrat et celle-ci dépasse du boîtier. Dans la zone transitoire entre la première et la seconde zone du substrat, le boîtier comporte une ouverture au niveau de la seconde zone de substrat. Comme la seconde zone de substrat vient en saillie du boîtier, celui-ci est réalisé pour que le capteur ou le substrat avec la zone active du capteur ne soit intégré dans le composé de moulage ou dans la matière du boîtier uniquement sur un côté à savoir au niveau de la pre- mière zone du substrat. Selon l'invention, cela se réalise en donnant au capteur une forme de barre. De manière avantageuse, le substrat avec l'élément de capteur ou la zone active dans la seconde zone de substrat est ainsi intégré seulement avec la première zone de substrat dans le boîtier. Il est particulièrement avantageux si le boîtier fabriqué par une masse injectée est formé pour que la masse injectée présente seulement un unique front de fluage. Cela s'applique notamment pour la partie du boîtier correspondant à la seconde zone de substrat. La réalisation d'un unique front de fluage s'obtient par exemple en réali- sant le boîtier simplement de manière globale notamment pour ce qui concerne sa surface extérieure. Cela signifie que lors de la fabrication du boîtier, la masse injectée n'a pas à contourner des deux côtés une limitation prévue de l'extérieur (par exemple pour former l'ouverture du boîtier ce qui se traduirait par le développement de deux fronts de fluage). On évite ainsi la formation d'une soudure de liaison à la rencontre des deux fronts de fluage. La soudure de liaison correspond en général à un affaiblissement mécanique du boîtier ; de plus, à la rencontre des fronts de fluage de l'air peut être emprisonné ce qui peut conduire à des manques et des défauts dans le boîtier. En outre, de manière préférentielle, la première zone de substrat et la seconde zone de substrat sont reliées de manière mono-lithique ou sont ainsi entourées. Cela signifie que pour la première et la seconde zone de substrat il s'agit principalement d'une matière de substrat continue ou la répartition pour le second cas limite, et la ma- tière résulte uniquement du fait que les parties du substrat sont intégrées dans le boîtier (première zone de substrat) et d'autres parties dépassent du boîtier (seconde zone de substrat). Le substrat peut également être constitué par une matière de substrat combinée par exemple un substrat semi-conducteur avec une plaquette encapsulée ou également un substrat composé ou relié ou à croissance tel qu'un substrat SOI. De manière préférentielle, le boîtier est une masse injectée. Pour cela on peut utiliser des procédés de fabrication confirmés pour la réalisation de boîtiers et de composants semi-conducteurs ou de manière générale pour des composants électroniques et notamment le procédé de moulage par transfert (procédé d'injection). Selon ce procédé, on fabrique un boîtier en une masse injectée (moulage composite) de façon à intégrer le composant ou un circuit semi-conducteur dans le boîtier. Il est en outre avantageux que le boîtier entoure la seconde zone de substrat en étant au moins en partie écarté du plan principal du substrat ; le boîtier est alors ouvert dans le plan principal du substrat suivant une plage angulaire. Cela permet avantageusement selon l'invention de proté- ger la seconde zone de substrat qui dépasse du boîtier vis-à- vis des contraintes mécaniques susceptibles d'être engendrées par le boîtier tout en le protégeant par le boîtier même qui, étant toutefois écarté de la seconde zone de substrat, correspond à celui-ci en le protégeant notamment contre les forces exercées de l'extérieur par exemple en cas de chute. Comme le boîtier n'entoure pas complètement la seconde zone de substrat mais au plus partiellement (le boîtier est ouvert dans une plage angulaire dans le plan principal du substrat), on exclut pratiquement le développement de deux fronts de fluage et les inconvénients inhérents à ce type de fabrication de boîtier. Selon l'invention il est en outre avantageux que la seconde zone de substrat comporte une zone active pour détecter une ou plusieurs grandeurs à détecter, la ou les grandeurs se détectant uniquement par un contact au moins indirect entre le milieu et une partie du dispositif de capteur. Ainsi, il est avantageux selon l'invention, que d'une part la zone de capteur active soit accessible à un milieu par exemple un fluide sous pression dont on veut mesurer la pression, mais que d'autre part l'ensemble du dispositif de capteur soit d'une fabrication économique simple et rapide y compris le boîtier du substrat avec la zone active, selon l'invention. En variante, on a un contact d'un milieu entre une zone de capteur active et un milieu possible si le dispositif de capteur selon l'invention est utilisé pour des principes de capteur dans lesquels il n'y a pas de contact avec le milieu ou un tel contact n'est pas nécessaire, par exemple des capteurs par inertie. Même pour de tels principes de capteur ne nécessitant pas de contact avec un milieu, il est particulièrement avantageux d'éviter d'induire des contraintes à partir du boîtier dans la zone active du capteur. Selon l'invention, il est également avantageux que la première zone du substrat comporte des moyens de contact électriques et/ou des moyens de commutation et qu'à la jonction entre la première zone de substrat et la seconde zone de substrat se trouvent uniquement des structures relativement peu sensibles du substrat. De telles structures relativement peu sensibles sont par exemple des chemins conducteurs, des lignes de contact de la partie de circuit dans la première zone de substrat vers la zone active de la seconde zone de substrat. Selon l'invention, cela permet ainsi sans perte de rende-ment ou sans coût supplémentaire, du simple fait de la disposition intéressante des différentes zones fonctionnelles sur le substrat selon l'invention du dispositif semi-conducteur ou du dispositif de capteur, d'avoir une transition à fonctionnement correct entre une première zone de substrat et une seconde zone de substrat, c'est-à-dire en particulier une étanchéité réussie entre l'outil ou moule d'injection et le substrat du dispositif de capteur lors du surmoulage de la première zone de substrat avec la masse. Il est en outre avantageux qu'à la transition entre la première zone de substrat et la seconde zone de substrat, il y ait une matière d'étanchéité en particulier un gel ou un film. Cela permet avantageusement d'assurer une étanchéité plus poussée entre l'outil d'injection et le substrat et d'autre part d'assurer une meilleure protec- tion à la zone transitoire entre la première zone de substrat et la seconde zone de substrat pour les structures du substrat qui se trouvent à cet endroit. En outre, cela permet de localiser des structures même sensibles dans cette zone transitoire si bien que globalement on réduit la surface de plaquette nécessaire à la fabrication du substrat du dispo- sitif de capteur. Selon un autre développement, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un dispositif de capteur caractérisé en ce que le boîtier est fabriqué par surmoulage de substrat avec une masse injectée, et seulement la première zone du substrat est entourée pratique- ment complètement par le boîtier, le boîtier étant moulé pour que la masse injectée présente uniquement un front de fluage. La zone restante du substrat (seconde zone de substrat) dépasse du boîtier. De manière préférentielle, lors du surmoulage, on prévoit un joint de l'outil d'injection entre la première zone de substrat et la seconde de substrat, pour qu'une partie de l'outil soit en contact direct avec le substrat ou s'appuie sur une matière d'étanchéité. La matière d'étanchéité peut ainsi être montée dans le dispositif de capteur pour fabriquer le boîtier par exemple en appliquant la matière d'étanchéité sur le substrat (entre la premier et la seconde zone du substrat) ou en surmoulant ensuite avec la matière du boîtier, c'est-à-dire en intégrant ensuite au moins en partie la matière d'étanchéité dans le boîtier (consommation de la matière d'étanchéité pour la fabrication du boîtier). En variante, la matière d'étanchéité peut également faire partie de l'outil de moulage et être appliquée au moins contre celui-ci pour assurer l'étanchéité (tel que par exemple un film d'étanchéité ou une masse d'étanchéité souple). Dans ce cas, la matière d'étanchéité n'est néanmoins pas intégrée de manière importante dans le boîtier. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un dispositif de capteur selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un dispositif de capteur selon l'invention la coupe étant faite selon la ligne A-A de la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus schématique d'un dispositif de capteur selon l'invention montrant d'autres détails intérieurs du dis-positif de capteur, - la figure 4 est une vue de dessus schématique d'un second mode de réalisation d'un dispositif de capteur selon l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe schématique du second mode de réalisation du dispositif de capteur selon l'invention suivant la ligne de coupe A-A de la figure 4, - la figure 6 est une vue en coupe schématique d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif de capteur selon l'invention Description de modes de réalisation La figure 1 est une vue de dessus schématique d'un dis-positif de capteur 10 selon l'invention. Ce dispositif de capteur 10 comprend un boîtier 30 et un substrat 20. La matière du substrat est notamment une matière semi-conductrice ou encore un substrat composite par exemple formé de plaquettes réalisées avec des matériaux différents ou identiques. Dans la suite, on appellera substrat 20 la ma- tière du substrat. Le substrat 20 comporte une première zone 21 et une seconde zone 22 ; la zone 22 a une zone active 23 représentée séparé-ment servant à la détection de la saisie d'une grandeur que l'on veut mesurer à l'aide du dispositif de capteur 10 selon l'invention. Dans la seconde zone de substrat 22, dans la partie transitoire avec la première zone de substrat, il y a une ouverture 33 dans le boîtier 30 de façon que la seconde zone de substrat 22 puisse en sortir. La grandeur détectée à l'aide de la zone active 23 est en particulier une grandeur qui se détecte uniquement par au moins un contact indirect entre la seconde zone de substrat 22 et notamment la zone active 23 et un milieu non représenté dans les figures. Le milieu est par exemple un milieu gazeux dont on veut mesurer la pression à l'aide d'une membrane de mesure de pression constituant la zone active 23. Le milieu tel que l'air ou un autre gaz doit pouvoir accéder à la zone 23 et en particulier à la membrane de mesure de pression. Cet accès à la zone active 23 est réalisé selon l'invention en ce que la seconde zone de substrat 22 dépasse du boîtier 30 et en ce que la première zone de substrat 21 est intégrée dans le boîtier 30. A la figure 1 on a tracé une ligne de coupe A-A et la figure 2 montre avec certaines variantes une vue schématique du dispositif de capteur 10 selon l'invention correspondant à la ligne de coupe A-A de la figure 1. La figure 1 montre également des éléments de branchement 31 tels que des broches ou des pattes de contact ou des moyens analogues qui sortent du boîtier 30. Mais selon l'invention, il est également possi- ble de ne pas avoir d'éléments de contact 31 dépassant du boîtier 30 mais de prévoir sur le côté supérieur et le côté inférieur et/ou les flancs du boîtier 30, des surfaces de contact (non représentées) permettant la mise en contact des composants ou du dispositif de capteur par exemple à l'aide d'un montage de puces à bosses ou protubérances. La figure 2 montre le dispositif de capteur 10 selon l'invention avec la première zone de substrat 21, la seconde zone de substrat 22, la zone active 23, le boîtier 30 et l'ouverture 33. De plus, la figure 2 indique également un mode de réalisation particulier avec un autre substrat 26 en plus du substrat 20 et comprenant par exemple d'autres moyens de commutation pour exploiter les signaux de la zone active 23. Pour cela, le substrat 20 et l'autre substrat 26 sont reliés par une ligne de liaison 27 en particulier sous la forme d'un fil de liaison 27. A la fois le substrat 20 et aussi l'autre substrat 26 de l'exemple du dispositif de la figure 2 sont fixés sur une grille conductrice 25 encore appelée cadre conducteur 25 ou sont collés sur ce cadre conducteur 25 ou sont fixés d'une autre manière. La figure 3 montre une autre vue de dessus schématique du dispositif de capteur selon l'invention ; la figure 3 montre d'autres détails de l'intérieur du dispositif de capteur 10 ; ainsi à côté du substrat 20, de la première zone de substrat 21, de la seconde zone de substrat 22 et de la zone active 23, de l'autre substrat 26 et du fil de liaison 27, on a d'autres fils de liaison 32 prévus pour réaliser le contact avec l'autre substrat 26 et les éléments de branchement 31. De plus, la figure 3 montre le cadre conducteur ou la grille conductrice 25. 15 La figure 4 montre un second mode de réalisation du dis-positif de capteur 10 selon l'invention présenté en vue de dessus schématique. Là encore le substrat 20 se compose de la première zone de substrat 21 et de la seconde zone de substrat 22 ; la seconde zone de substrat 22 comprend d'une part la zone active 23 et d'autre part elle 20 sort de l'ouverture 33 du boîtier 30. Contrairement au premier exemple de réalisation, le boîtier 30 comporte une zone de prolongement 35 qui s'étend essentiellement dans le plan principal du substrat 20 le long de la seconde zone de substrat 22 et protège ainsi la seconde zone de substrat 22 en particulier contre les actions mécaniques. Toutefois, on 25 réalise ici les avantages du dispositif de capteur selon la présente invention en ce que la zone complémentaire 35 ou la zone de prolonge-ment 35 du boîtier protège la seconde zone de substrat 22 sans que toutefois aucune force mécanique engendrée par exemple par des différences de coefficient de température ou analogues n'agissent sur le se- 30 Gond substrat 22 et notamment sur la zone active 23 du dispositif de capteur. Cela provient de ce que la zone de prolongement 35 maintient une distance par rapport à la seconde zone de substrat 22 et cette dis-tance est indiquée à la figure 4 par la référence 24. La zone de prolongement 35 n'est pas fermée dans le plan 35 principal du substrat 20 ; cela signifie que la seconde zone de substrat 22 n'est pas complètement enveloppante mais la zone de prolongement 35 est en partie ouverte. Cela peut se traduire par la plage angulaire 50 dans laquelle la zone de prolongement 35 est ouverte ; cela signifie que le plan principal du substrat 20 n'est pas entouré par le boîtier. Cette situation peut également s'expliquer en ce que la zone de prolongement 35 du boîtier est prévue principalement de façon simplement réunie c'est-à-dire que la matière du boîtier se déploie d'un côté par injection sous pression sans développer deux fronts de fluage qui se rencontrent au cours de la coulée par injection. A une extrémité 35' de la zone de prolongement, on peut prévoir par exemple la ventilation de l'outil d'injection pendant une phase d'injection. La figure 4 montre en outre la ligne de coupe A-A et la figure 5 correspond pour l'essentiel à une vue en coupe (avec certaines variantes) le long de la ligne de coupe A-A de la figure 4. La figure 5 montre la vue en coupe schématique évoquée faite le long de la ligne de coupe A-A (avec des différences) selon la figure 4, et le dispositif de capteur 10 selon l'invention comprend le substrat 20, la première zone de substrat 21, la seconde zone de substrat 22, la zone active 23, l'autre substrat 26, la zone de prolongement 35, l'extrémité 35' prévue de préférence pour la ventilation de la zone de prolongement 35 et la grille conductrice ou cadre conducteur 25. La figure 6 est une vue schématique d'un troisième mode de réalisation du dispositif de capteur selon l'invention ; le substrat 20 comprend également une première zone de substrat 21, une seconde zone de substrat 22 et la zone active 23 ; toutefois, dans la zone transitoire entre la première zone de substrat 21 et la seconde zone de substrat 22 c'est-à-dire au niveau de l'ouverture 33, il est prévu une matière d'étanchéité 29 ; cette matière d'étanchéité s'utilise lors de la fabrication du boîtier 30 du dispositif de capteur 10 dans la mesure où un outil d'injection non représenté ou outil de surmoulage d'un dispositif pour surmouler la première zone de substrat 21 n'a pas de contact direct avec la matière du boîtier ou que des poussées directes ne sont pas appliquées sur le substrat 20 dans la zone transitoire entre la première zone de substrat 21 et la seconde zone de substrat 22 mais pousse sur i0 la matière d'étanchéité 29 et protège ainsi les structures existantes dans cette zone de substrat contre des poussées exercées. La matière du boîtier 30 peut ainsi être introduite dans la zone à surmouler (première zone de substrat 21) à la pression et à la température requise ; cela ne se traduit pas par une détérioration de la vitesse du procédé de fabrication du dispositif de capteur 10 selon l'invention. En effet l'un des problèmes principaux lors du surmoulage de seulement une zone partielle 21 du substrat 20, est que l'étanchéité de l'outil vis-à-vis de la masse moulée ou coulée du boîtier 30 crée des io problèmes. Du fait des tolérances, il faut exercer une pression plus importante lorsqu'on réalise l'étanchéité car sinon des excédents de la masse de matière plastique passeront dans la zone active 23 du capteur ou du substrat 20 et y produirait des dépôts gênants de masse coulée. Pour résoudre ce problème, l'invention prévoit toutefois dans la zone du 15 passage entre la première et la seconde zone de substrat ou au niveau d'une étanchéité nécessaire pour l'outil d'injection, soit de n'avoir aucune structure active en particulier seulement des chemins conducteurs, soit aussi d'éviter l'étanchéité en appliquant directement l'outil sur le silicium et de réaliser l'étanchéité avec des masses molles telles 20 que par exemple des gelées ou des films. Une autre possibilité selon l'invention consiste à ne pas prévoir de structure active ou sensible au niveau du joint nécessaire et d'assurer en plus l'étanchéité à l'aide de masses molles (matière d'étanchéité 29). La matière d'étanchéité 29 peut être noyée selon l'invention soit comme le montre la figure 6, dans 25 le boîtier 30 (c'est-à-dire rester sur le dispositif de capteur 10) une fois terminé ou encore selon une variante non représentée, du procédé notamment selon l'invention, peut être prévue uniquement sur l'outil d'injection de sorte que cet outil ne s'appuie pas par le joint contre une matière dure du substrat 20, mais avec une matière molle telle qu'un 30 film ou un gel. Dans le dernier cas, la matière d'étanchéité 29 n'est pas intégrée dans le boîtier 30 (ou du moins les parties non essentielles). L'étanchéité à réaliser sur le côté du silicium est plus difficile car le cas échéant, une rotation angulaire provoque une formation de l'intervalle. Il est avantageux que la surface active du capteur se 35 trouve sur le côté supérieur de la barre ou du substrat 20 dépassant de la seconde zone de substrat 22 et ainsi une légère formation de flash (c'est-à-dire au niveau des côtés latéraux étroits du substrat 20) ne soit pas critique pour le fonctionnement du capteur. Le troisième mode de réalisation du dispositif de capteur 10 selon l'invention peut évidemment se combiner au premier et/ ou au second mode de réalisation. Selon l'invention, il est à la fois possible de séparer le capteur de l'électronique d'exploitation pour qu'à l'intérieur du capteur 10 comme représenté aux figures 2, 3 et 5 on a un module à deux pu-ces ou que le capteur ou le substrat 20 comporte déjà l'électronique d'exploitation et ne rend pas nécessaire un autre substrat 26 dans la mesure où le dispositif de capteur 10 est réalisé comme un module à une puce. Le premier mode de réalisation du dispositif de capteur 10 selon l'invention (figures 1, 2, 3) est particulièrement avantageux si l'on souhaite un dispositif de capteur ayant des dimensions aussi ré-duites que possible et si l'élément de capteur doit être immergé comme un biocapteur ou analogue, dans un liquide ou de manière générale dans un fluide que le composant moulé ou la masse coulée du boîtier 30 ne doivent toucher. La forme du boîtier du dispositif de capteur 10 selon le second mode de réalisation de l'invention (figures 4, 5) pour le-quel la zone longitudinale 35 du boîtier 30 est dirigée en périphérie au-tour de la seconde zone de substrat 22 et protège la zone active 23, offre une protection maximale vis-à-vis des influences mécaniques sur l'élément de capteur 23 ou la zone active 23 du dispositif de capteur 10. Suivant l'invention, la seconde zone de substrat 22 ne touche le boîtier 30 que sur un côté (ou ne touche absolument pas la zone de prolongement 35). Le boîtier 30 peut être constitué suivant l'invention par une forme de boîtier avec des broches et des zones de branchement ou aussi de cadre moderne sans contact
Dispositif de capteur (10) comportant un substrat (20) et un boîtier (30). Le boîtier (30) entoure pratiquement complètement le substrat (20) au niveau de sa première zone de substrat (21), est ouvert au moins en partie par une ouverture (33) au niveau d'une seconde zone de substrat (22). Dans la zone de l'ouverture (33), la seconde zone de substrat (22) sort du boîtier (30). Le boîtier (30) est fabriqué en une masse injectée formée pour présenter seulement un front de fluage.
1 ) Dispositif de capteur (10) comportant un substrat (20) et un boîtier (30), le boîtier (30) entourant pratiquement complètement le substrat (20) au niveau de sa première zone de substrat (21), en étant ouvert au moins en partie par une ouverture (33) au niveau d'une seconde zone de substrat (22), caractérisé en ce que dans la zone de l'ouverture (33), la seconde zone de substrat (22) dé-passe du boîtier (30), et le boîtier (30) est fabriqué en une masse injectée formée pour présenter seulement un front de fluage. 2 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, 15 caractérisé en ce que le substrat (20) est encastré dans le boîtier (30) seulement par sa première zone de substrat (21). 3 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, 20 caractérisé en ce que la première zone de substrat (21) et la seconde zone de substrat (22) sont reliées de manière monolithique. 4 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, 25 caractérisé en ce que le boîtier (30) entoure au moins en partie la seconde zone de substrat (22) en étant écarté au moins dans le plan principal du substrat (20). 5 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, 30 caractérisé en ce que le boîtier (30) entoure à distance la seconde zone de substrat (22) dans le plan principal du substrat (20), le boîtier (30) étant ouvert suivant une plage angulaire (50) dans le plan principal du substrat (20). 35 6 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1,caractérisé en ce que la seconde zone de substrat (22) présente une zone active pour détecter une ou plusieurs grandeurs détectables uniquement par un contact au moins indirect du milieu avec au moins une partie du dispositif de capteur. 7 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, caractérisé en ce que la première zone de substrat (21) comporte des moyens de contact pour réaliser le contact électrique et/ou des moyens de commutation, et la jonction entre la première zone de substrat (21) et la seconde zone de substrat (22) comporte seulement des structures du substrat (20) relativement peu fragiles. 8 ) Dispositif de capteur (10) selon la 1, caractérisé en ce qu' à la jonction entre la première zone de substrat (21) et la seconde zone de substrat (22), il est prévu une matière d'étanchéité (29) notamment un gel ou un film. 9 ) Procédé de fabrication d'un dispositif de capteur (10) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le boîtier (30) est fabriqué par surmoulage de substrat (20) avec une masse injectée, et seulement la première zone (21) du substrat (20) est entourée pratiquement complètement par le boîtier (30), le boîtier (30) étant moulé pour que la masse injectée présente seule-ment un front de fluage. 10 ) Procédé selon la 9, caractérisé en ce que lors du surmoulage par injection, pour rendre étanche le moule d'injection entre la première zone de substrat (21) et la seconde zone desubstrat (22), une partie du moule d'injection est soit en contact direct avec le substrat (20), soit pousse sur une matière d'étanchéité (29).5
G,H
G01,H01
G01L,H01L
G01L 9,H01L 21,H01L 23
G01L 9/00,H01L 21/56,H01L 23/31
FR2900183
A1
FERRURE DE VERROUILLAGE DE TYPE CREMONE OU CREMONE-SERRURE
20,071,026
L'invention concerne une comprenant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande conçu apte à agir sur au moins un organe de commande, de type pêne de blocage, pêne d'enroulement ou autre, prévu pour se déplacer dans ledit boîtier suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement d'au moins une tringle de manoeuvre ou un chevalet, ledit mécanisme de commande comportant des moyens de transmission sous forme d'au moins une biellette conçue apte à assurer un déplacement vertical d'au moins une tringle ou chevalet sous l'impulsion d'un déplacement horizontal dudit organe de commande dans ledit boîtier, ladite biellette étant rendue solidaire d'une première articulation dudit organe de commande et par une seconde articulation de ladite tringle ou chevalet. La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait, plus particulièrement, aux ferrures de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure. On connaît d'ores et déjà une ferrure de verrouillage 20 répondant à la description ci-dessus, notamment au travers du document FR-A-2.871 501. Ainsi, dans ce document, il est décrit une crémone-serrure telle qu'une crémone verrou ou à barillet comportant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande comprenant un fouillot 25 conçu apte à agir, sous l'action d'une poignée, sur une ou des tringles de manoeuvre, sachant que ce mécanisme de commande comporte encore un barillet à clé prévu pour actionner au moins un pêne dormant. De plus, des moyens de transmission relient le pêne dormant 30 à la ou les tringles de manoeuvre et sont conçus pour répercuter au moins partiellement une commande dudit pêne dormant sur cette ou ces tringles, sachant que des moyens d'entraînement viennent encore relier le fouillot à ce pêne dormant. Plus particulièrement, les moyens de transmission sont 35 conçus sous forme d'une genouillère apte à repousser une tringle dans un déplacement perpendiculaire à la commande d'entraînement du pêne dormant. Plus exactement, ces moyens de transmission se présentent sous forme d'une biellette montée articulée, d'une part, sur la queue du pêne dormant et, d'autre part, sur ladite tringle de manoeuvre. En réalité, comme il ressort de ce document antérieur, c'est au travers du fouillot que l'on agit pour partie sur les tringles de manoeuvre et le pêne dormant dont on vient entamer la course de verrouillage. Celle-ci est terminée par l'intermédiaire du barillet à clé. On peut encore envisager une commande complète au moyen de ce barillet, en d'autres termes, que la commande en déplacement horizontal du pêne dormant se traduise, sous l'effet de la biellette qui le relie à la tringle de manoeuvre en un déplacement vertical de cette dernière. Les inconvénients de cette conception résultent des efforts susceptibles d'être transmis aux différentes pièces en mouvement. Tout particulièrement, plus la distance suivant une direction verticale, qui sépare les axes de pivotement de la biellette sur la tringle d'une part et le pêne dormant d'autre part, est importante, plus le bras de couple est élevé de sorte que les efforts transmis au pêne dormant sont susceptibles de vaincre une force de résistance au déplacement procuré par ladite tringle. Or, justement, ce bras de couple est faible en début de commande de verrouillage correspondant à l'entrée dans leur gâche respective de l'organe de verrouillage actionné au travers de ladite tringle. Autrement dit, lorsque l'on dispose d'un bras de couple faible, c'est à cet instant qu'il conviendrait d'appliquer sur la tringle un effort maximum pour vaincre les forces de résistance qu'elle est amenée à rencontrer. La solution consiste à rallonger la biellette ce qui a une répercussion évidente sur l'encombrement du mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage. Un autre inconvénient de cette solution correspondant à l'état de la technique consiste en ce que l'amplitude de déplacement vertical susceptible d'être communiqué à une tringle de manoeuvre ou à un chevalet est, là encore, limitée de sorte que selon le jeu de feuillure existant entre le vantail d'une porte et son cadre dormant, il n'est pas certain en fin de fermeture que les organes de blocage aient totalement gagné leur position de verrouillage dans leur gâche. La solution proposée par la présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités. Ainsi, l'invention concerne une ferrure de verrouillage de type crémone ou crémone-serrure comprenant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande conçu apte à agir sur au moins un organe de commande, de type pêne de blocage, pêne d'enroulement ou autre, prévu pour se déplacer dans ledit boîtier suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement d'au moins une tringle de manoeuvre ou un chevalet, ledit mécanisme de commande comportant des moyens de transmission sous forme d'au moins une biellette conçue apte à assurer un déplacement vertical d'au moins une tringle ou chevalet sous l'impulsion d'un déplacement horizontal dudit organe de commande dans ledit boîtier, ladite biellette étant rendue solidaire d'une première articulation dudit organe de commande et par une seconde articulation de ladite tringle ou chevalet, caractérisée par le fait qu'entre lesdites première et seconde articulations, la biellette comporte un pivot d'axe parallèle aux axes d'articulation monté mobile de manière guidée en translation verticale dans ledit boîtier en vue de définir un axe instantané de rotation autour duquel vient pivoter, pour l'entraînement de la tringle de manoeuvre du chevalet, le deuxième axe d'articulation de ladite biellette. Les avantages qui découlent de la présente invention consistent en ce que le déplacement de la tringle de manoeuvre ou du chevalet résulte d'un mouvement combiné de déplacement vertical au niveau de la biellette et de la rotation de l'axe d'articulation qui relie cette biellette au chevalet autour de ce pivot de sorte qu'en début de commande de verrouillage, le déplacement de la tringle ou du chevalet résulte, essentiellement, d'un déplacement vertical du pivot, donc du centre instantané de rotation, tandis qu'en fin de mouvement ce déplacement est essentiellement le résultat de la rotation de la biellette autour du pivot, plus exactement du bras de levier que définit la portion de cette biellette séparant le second axe d'articulation qui la relie à la tringle au pivot précité. En somme, en fin de verrouillage, il se produit une démultiplication du mouvement qui a pour conséquence d'imprimer au chevalet ou à une tringle de manoeuvre un déplacement complémentaire garant du verrouillage. Selon une autre particularité de la présente invention, l'action de l'organe de commande, par exemple du pêne dormant, sur la biellette a pour conséquence d'imprimer au pivot, guidé en translation verticale dans le boîtier, une force se décomposant en une composante verticale et horizontale. Cette composante horizontale génère, au travers du guidage par le boîtier, une force réactive, d'où résultent des forces de frottement susceptibles de s'opposer au déplacement vertical du pivot. En d'autres termes, ces forces de frottement peuvent générer une résistance supérieure à la composante verticale de la force imprimée à la biellette par l'organe de commande. Ce problème est particulièrement gênant en fin de déverrouillage où justement, comme cela a été rappelé dans la partie introductive, le bras de levier, correspondant à la distance séparant l'axe d'articulation sur l'organe de commande et le pivot est moindre en raison d'un faible angle d'inclinaison de la biellette par rapport à l'horizontale. Dans ces conditions, la composante horizontale tend à croître fortement et la tringle de manoeuvre ou le chevalet ne peut regagner sa position totalement déverrouillée sans effort inconsidéré exercé sur ledit organe de commande. Selon l'invention, la ferrure de verrouillage comporte des moyens de compensation de ces forces de frottement du pivot par rapport à ces moyens de guidage en translation verticale dans le boîtier. Selon un mode de réalisation préférentiel, ces moyens de compensation se présentent sous forme d'une rampe sur laquelle la biellette est prévue apte à prendre appui, notamment pendant cette phase finale de déverrouillage de manière à s'opposer à cette composante horizontale de la force de traction exercée par l'organe de commande sur ladite biellette. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description détaillée qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématisée d'une ferrure de verrouillage du type crémone appliquée à un vantail 15 tel qu'une porte ; - la figure 2 est une représentation schématisée partielle et ouverte d'un boîtier de mécanisme de commande de ferrure de verrouillage de type crémone conforme à l'invention étant illustré en position déverrouillée ; 20 - la figure 3 est une représentation schématisée en coupe selon III-III de la figure 2; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 illustrant le positionnement des éléments du mécanisme en position de verrouillage ; 25 - les figures 5 et 6 correspondent à des vues similaires aux figures 2 et 4, les éléments du mécanisme étant illustrés dans leur positionnement en cours de déverrouillage progressif. L'invention concerne le domaine des ferrures de verrouillage de type crémone, crémone-serrure ou similaire. 30 Ainsi, tel que visible dans la figure 1, une telle crémone ou crémone-serrure 1 peut être appliquée à un vantail tel qu'une porte 2 prévue apte à venir se refermer sur un cadre dormant 3. Cette crémone ou crémone-serrure comporte un mécanisme de commande 4 venant se loger dans un boîtier 5 qui, selon un mode 35 de conception, peut être monté en applique sur le vantail ou être encastré dans le chant avant de ce dernier. Cette crémone ou crémone-serrure comporte encore une ou plusieurs tringles de manoeuvre 6 venant s'étendre au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier 5, tringles de manoeuvres conçues aptes à agir sur des organes de verrouillage prévus pour coopérer avec des gâches 7 implantées en correspondance sur le cadre dormant. A noter que l'extrémité même supérieure et/ou inférieure d'une telle tringle de manoeuvre 6 peut en soi constituer un organe de verrouillage prévu apte à venir s'engager dans une gâche 7 implantée en partie supérieure du cadre dormant 3 ou au niveau du seuil de la porte. En se rapportant aux figures 2 à 6, on notera que ce mécanisme de commande 4 de ladite crémone ou crémone-serrure 1 comporte au moins un organe de commande 8 qui peut emprunter la forme d'un pêne de blocage de type pêne dormant, pêne demi-tour, 9 conçu apte à se déplacer transversalement dans le boîtier 5, déplacement que l'on qualifiera d'horizontal par rapport au déplacement vertical qu'emprunte la ou les tringles de manoeuvre 6. Ledit mécanisme de commande 4 comporte encore des moyens de transmission 10 sous forme d'au moins une biellette 11 conçue apte à assurer un déplacement vertical d'au moins une tringle de manoeuvre 6 sous l'impulsion du déplacement horizontal dudit organe de commande 8. On notera, à ce propos, que cet organe de commande 8 peut transmettre les mouvements en direction opposée à deux tringles de manoeuvre 6 s'étendant respectivement au-dessus et en-dessous du boîtier 5. Cette transmission peut également être assurée au travers d'un chevalet sur lequel agit ladite biellette 11, chevalet ensuite raccordé à cette ou ces tringles de manoeuvre 6. Aussi, on comprendra dans la suite de la description, lorsqu'il est fait référence à une tringle de manoeuvre, que celle-ci peut correspondre en réalité à un tel chevalet. Pour en revenir à la biellette 11 définissant les moyens de transmission 10, elle est reliée par une première articulation 12 à l'organe de commande 8 et par une seconde articulation 13 à ladite tringle de manoeuvre 6, sachant que, selon une particularité de la présente invention, entre la première 12 et la seconde articulation 13, la biellette 11 comporte un pivot 14 monté de manière guidée en translation verticale dans le boîtier 5, ceci afin de définir un axe instantané de rotation 15 autour duquel est amené à pivoter, pour l'entraînement de ladite tringle de manoeuvre 6, le second axe d'articulation 13 de ladite biellette 11. Plus exactement, comme visible dans la figure 3, le pivot 14 vient coopérer avec une lumière oblongue 16 ménagée dans l'une des parois 17 du boîtier 5. A noter d'ailleurs à ce propos que ce pivot 14 pourrait coopérer avec des lumières oblongues 16 ménagées symétriquement dans chacune des parois latérales dudit boîtier 5. De même, l'on observera que selon le mode de réalisation illustré, au droit du pivot 14, ladite tringle de manoeuvre 6 comporte une ouverture de circulation 18 permettant son libre déplacement dans le boîtier 5 par rapport à ce pivot 14. On notera, encore, que le pivot 14 que comporte la biellette 11 est décalé par rapport au plan passant par les axes d'articulation 12 et 13, de manière à définir entre le premier axe 12 et le pivot 14, un premier bras de levier 11A et entre le pivot 14 et le second axe d'articulation 13 un second bras de levier 11B. Ainsi, comme cela ressort plus particulièrement de la figure 2, partant d'une position déverrouillée qui illustre cette figure et en soumettant l'organe de commande 8 à un déplacement horizontal, déplacement que l'on qualifiera en direction de verrouillage, à supposer que ledit organe de commande 8 constitue, par exemple, un pêne dormant ou similaire, il en résulte un déplacement identique du premier axe d'articulation 12 ayant pour conséquence une poussée verticale ascendante sur le pivot 14 en même temps qu'une rotation de la biellette 11, cette rotation se traduisant par un pivotement du second axe d'articulation 13 de ladite biellette 11 autour du pivot 14. On notera d'ailleurs à ce propos que le second axe d'articulation 13 qui relie la biellette 11 à la tringle de manoeuvre 6 présente une certaine mobilité au moins transversale par rapport à ladite tringle de manoeuvre 6, celle-ci comportant une lumière oblongue 19 à cet effet. Cette lumière oblongue 19 est définie de longueur, dans le sens horizontal, au moins égale à la course transversale que peut avoir le second axe d'articulation 13 sous l'effet de sa rotation autour du pivot 14 entre les positions déverrouillées et les positions verrouillées. Toutefois, comme il est illustré sur la figure 2, la lumière oblongue 19 est conçue inclinée selon un angle a par rapport à l'horizontale de sorte que sous l'effet du déplacement transversal du second axe d'articulation 13 résultant du pivotement de la biellette 11 autour du pivot 14, il en découle un déplacement complémentaire vertical de la tringle de manoeuvre 6. En somme, l'amplitude du déplacement vertical de cette tringle de manoeuvre 6 résulte : - de l'amplitude du déplacement vertical du pivot 14 par rapport au boîtier 5 ; - de l'angle de rotation du second axe d'articulation 13 par rapport à ce pivot 14 ; - et de l'amplitude du déplacement transversal de ce second 25 axe d'articulation 13 dans la lumière inclinée 19. Les avantages plus particuliers résultant de la présente invention sont rendus visibles en se reportant aux figures respectivement 5 puis 4 où l'on passe d'une position quasiment verrouillée à la position de verrouillage. 30 Dans ce cas, on constate que sous l'effet d'une implantation fortement inclinée voire quasi verticale de la biellette 11, en ce qui concerne son premier bras de levier 11A, un déplacement complémentaire de l'organe de commande 8, procurant un déplacement horizontal du premier axe 35 d'articulation 12, n'engendre qu'un faible déplacement vertical du pivot 14. Pour autant, l'angle de rotation ainsi imprimé à ladite biellette 11 est directement répercuté sur la tringle de manoeuvre 6 au travers de la rotation du second axe d'articulation 13 autour de ce pivot 14. A l'inverse, lors du verrouillage, le second bras de levier 11B, par rotation autour du pivot 14 vient à assurer une démultiplication du mouvement pour ramener la tringle de manoeuvre 6 selon une amplitude suffisante depuis sa position de verrouillage dans la position déverrouillée. Toutefois, de manière avantageuse, sur au moins une partie de la course de déverrouillage, plus particulièrement dans la partie finale de cette course, la ferrure selon l'invention comporte des moyens de compensation 20 de la force de réaction transversale du pivot 14 dans sa lumière de guidage 16 dans le boîtier 5. En effet, comme on peut le voir au niveau de la figure 2, durant cette phase finale de déverrouillage, la traction horizontale exercée par l'organe de commande 8 sur le premier axe d'articulation 12 de la biellette 11, a pour conséquence d'imprimer une force à composante horizontale importante sur le pivot 14. Sans de tels moyens de compensation 20, cette force à composante horizontale se traduit par des forces de frottement non négligeables qui peuvent être, en module, plus importantes que la force de composante verticale par ailleurs imprimée au pivot 14. Il peut donc en résulter une situation de blocage. Ainsi, les moyens de compensation 20 sont définis par un bossage 21 conçu apte à coopérer avec une rampe d'appui 22 ménagée en conséquence dans le boîtier 5, sachant que le bossage 21 et ladite rampe 22 sont de forme conçue pour procurer sur la course choisie, une force de contre-réaction égale à ladite composante horizontale de l'effort exercé par la biellette 11 sur le pivot 14. Ainsi, le bossage 21 est défini apte, sous l'effet du déplacement de la biellette 11, à rouler le long de la rampe 22 autour d'un axe instantané de rotation se situant dans un même plan horizontal que l'axe instantané de rotation 15 que définit le pivot 14 lors de sa progression dans la lumière de guidage 16. Comme il est illustré dans la figure 3, la biellette 11 peut comporter des moyens de maintien dans le boîtier 5 sur une 5 direction transversale au plan médian de ce dernier. Ces moyens de maintien sont ici définis sous forme de bossages périphériques évitant, en particulier, le dégagement du pivot 14 de la lumière 16 ou encore celui du second axe d'articulation 13 de sa lumière 19. 10 Un tel maintien s'oppose, par ailleurs, à tout effet de flambage. Tel qu'il ressort de la description qui précède, la présente invention vient de remédier de manière avantageuse au problème de l'état de la technique. 15 Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de 20 l'esprit de l'invention
L'invention concerne une ferrure de verrouillage de type crémone (1) comprenant, dans un boîtier (5), un mécanisme de commande (4) apte à agir sur un organe de commande (8), tel qu'un pêne (9) de blocage, prévu pour se déplacer dans le boîtier (5) perpendiculairement à la direction de déplacement d'une tringle de manoeuvre (6), ce mécanisme (4) comportant des moyens de transmission (10) sous forme d'une biellette (11) apte à assurer un déplacement vertical d'une tringle (6) sous l'impulsion d'un déplacement horizontal de l'organe de commande (8) dans le boîtier (5), la biellette (11) étant rendue solidaire d'une première articulation (12) de l'organe de commande (8) et par une seconde articulation (13) de la tringle (6).Entre les première (12) et seconde (13) articulations, la biellette (11) comporte un pivot (14) d'axe parallèle aux axes (12,13) monté mobile de manière guidée en translation verticale dans le boîtier (5) en vue de définir un axe instantané de rotation (15) autour duquel pivote, pour l'entraînement de la tringle (6), le deuxième axe (13) de la biellette (11).
1. Ferrure de verrouillage de type crémone (1) ou crémone-serrure comprenant, logé dans un boîtier (5), un mécanisme de commande (4) conçu apte à agir sur au moins un organe de commande (8), de type pêne (9) de blocage, pêne d'enroulement ou autre, prévu pour se déplacer dans ledit boîtier (5) suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement d'au moins une tringle de manoeuvre (6) ou un chevalet, ledit mécanisme de commande (4) comportant des moyens de transmission (10) sous forme d'au moins une biellette (11) conçue apte à assurer un déplacement vertical d'au moins une tringle (6) ou chevalet sous l'impulsion d'un déplacement horizontal dudit organe de commande (8) dans ledit boîtier (5), ladite biellette (11) étant rendue solidaire d'une première articulation (12) dudit organe de commande (8) et par une seconde articulation (13) de ladite tringle (6) ou chevalet, caractérisée par le fait qu'entre lesdites première (12) et seconde (13) articulations, la biellette (11) comporte un pivot (14) d'axe parallèle auxdits axes d'articulation (12,13) monté mobile de manière guidée en translation verticale dans ledit boîtier (5) en vue de définir un axe instantané de rotation (15) autour duquel vient pivoter, pour l'entraînement de la tringle de manoeuvre (6) du chevalet, le deuxième axe d'articulation (13) de ladite biellette (11) ; 2. Ferrure de verrouillage selon la précédente, caractérisée par le fait que ledit pivot (14) que comporte ladite biellette (11) est décalé par rapport au plan passant par lesdits axes d'articulation (12) et (13), de manière à définir entre ledit premier axe (12) et ledit pivot (14), un premier bras de levier (11A) et entre ledit pivot (14) et ledit second axe d'articulation (13) un second bras de levier (11B). 3. Ferrure de verrouillage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ledit pivot (14) est conçu apte à coopérer avec au moins une lumièreoblongue (16) ménagée dans l'une des parois (17) dudit boîtier (5) . 4. Ferrure de verrouillage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ledit second axe d'articulation (13) qui relie ladite biellette (11) à ladite tringle de manoeuvre (6) est monté mobile au moins transversalement par rapport à une lumière oblongue (19) que comporte ladite tringle de manoeuvre (6). 5. Ferrure de verrouillage selon la précédente, caractérisée par le fait que ladite lumière oblongue (19) est définie de longueur, dans le sens horizontal, au moins égale à la course transversale que peut avoir ledit second axe d'articulation (13) sous l'effet de sa rotation autour dudit pivot (14) entre les positions déverrouillées et les positions verrouillées. 6. Ferrure de verrouillage selon l'une des 4 ou 5, caractérisée par le fait que ladite lumière oblongue (19) est conçue inclinée selon un angle (a) par rapport à l'horizontale. 7. Ferrure de verrouillage selon l'une des 3 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comporte, sur au moins une partie de la course de déverrouillage, plus particulièrement dans la partie finale de cette course, des moyens de compensation (20) de la force de réaction transversale du pivot (14) dans sa lumière de guidage (16) dans le boîtier (5). 8. Ferrure de verrouillage selon la précédente, caractérisée par le fait que lesdits moyens de compensation (20) sont définis par un bossage (21) conçu apte à coopérer avec une rampe d'appui (22) ménagée en conséquence dans ledit boîtier (5), ledit bossage (21) et ladite rampe (22) étant de forme conçue pour procurer sur la course choisie, une force de contre-réaction égale à ladite composante horizontale de l'effort exercé par ladite biellette (11) sur ledit pivot (14). 9. Ferrure de verrouillage selon la précédente, caractérisée par le fait que ledit bossage (21) estdéfini apte, sous l'effet du déplacement de la biellette (11), à rouler le long de ladite rampe (22) autour d'un axe instantané de rotation se situant dans un même plan horizontal que ledit axe instantané de rotation (15) que définit ledit pivot (14) lors de sa progression dans ladite lumière de guidage (16). 10. Ferrure de verrouillage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ladite biellette (11) comporte des moyens de maintien dans ledit boîtier (5) sur une direction transversale au plan médian de ce dernier, lesdits moyens de maintien étant notamment définis sous forme de bossages périphériques. 11. Ferrure de verrouillage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que, au droit dudit pivot (14), ladite tringle de manoeuvre (6) comporte une ouverture de circulation (18) permettant son libre déplacement dans ledit boîtier (5) par rapport audit pivot (14).
E
E05
E05C
E05C 9
E05C 9/10
FR2890152
A1
HABILLAGE INTERIEUR A EFFET VELOURS POUR VEHICULE AUTOMOBILE, VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT, ET PROCEDE DE FABRICATION DE L'HABILLAGE
20,070,302
La présente invention concerne un habillage intérieur à effet velours pour véhicule automobile, du type comprenant une feuille de support, et des poils comportant chacun une base ancrée sur la feuille et au moins un brin libre dressé sur une face avant de la feuille destinée à être apparente, afin d'obtenir l'effet velours, et des moyens de diffusion de lumière sur la face avant de la feuille. EP 0 155 157 décrit un tapis de sol comprenant une bande de support, des poils dressés sur une face supérieure de la bande, et des fibres optiques dressées parmi les poils, pour diffuser de la lumière sur la face io supérieure de la bande. Néanmoins, les fibres optiques ne possèdent pas la même souplesse ni le même aspect que les poils, et modifient les qualités tactiles et visuelles du tapis. Ceci s'avère gênant en particulier dans le cas des habillages intérieurs de véhicule automobile, qui doivent posséder une is certaine douceur au toucher et un aspect flatteur. Un but de l'invention est de proposer un habillage intérieur à effet velours pour véhicule automobile qui puisse être éclairé tout en préservant mieux les qualités tactiles et visuelles du velours. A cet effet, l'invention propose un habillage intérieur à effet velours pour véhicule automobile du type précité, caractérisé en ce qu'au moins une partie des poils sont formés de faisceaux de fibres incluant des fibres textiles et des fibres optiques destinées à diffuser de la lumière sur la face avant de la feuille. Selon d'autres modes de réalisation, l'habillage comprend une ou 25 plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - la base ancrée de chacun des poils incluant des fibres textiles et des fibres optiques comprend une zone d'introduction de lumière située sur une face arrière de la feuille de support opposée à la face avant, dans laquelle au moins une partie des fibres optiques sont découvertes pour permettre l'introduction de lumière dans les fibres optiques par éclairage de la face arrière de la feuille de support; - la zone d'introduction de lumière est une zone du poil corrodée de façon à découvrir au moins une partie des fibres optiques incluses dans le 5 poil; - la zone d'introduction de lumière est une extrémité du poil; et - les poils incluant des fibres textiles et des fibres optiques comprennent deux brins dressés sur la face avant. L'invention concerne également un véhicule automobile io comprenant un habillage intérieur tel que défini ci-dessus recouvrant une paroi intérieure du véhicule automobile. Dans un mode de réalisation, le véhicule comprend des moyens d'éclairage de la face arrière de l'habillage. L'invention concerne encore un procédé de fabrication d'un is habillage intérieur à effet velours de véhicule automobile, dans lequel on fixe des poils sur une feuille de support possédant une face avant destinée à être visible de sorte que chaque poil comprend une base ancrée dans la feuille de support et au moins un brin dressé sur la face avant, afin d'obtenir l'effet velours, au moins une partie des poils étant formés de faisceaux de fibres incluant des fibres textiles et de fibres optiques destinées à diffuser de la lumière sur la face avant de la feuille. Selon d'autres modes de mise en oeuvre, le procédé comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - on corrode une zone de la base ancrée de chacun des poils incluant des fibres textiles et des fibres optiques située sur une face arrière de la feuille de support opposée à la face avant, pour découvrir au moins une partie des fibres optiques incluses dans le poils pour permettre l'introduction de lumière dans les fibres optiques par éclairage de la face arrière de la feuille de support; - on traite la face arrière de la feuille par sablage; - on traite la face arrière de la feuille chimiquement à l'aide d'un agent corrosif; - on fixe des poils sur la feuille de support par tricotage, piquage ou flocage. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en coupe d'un habillage intérieur conforme à d'invention recouvrant une paroi intérieure d'un véhicule io automobile; -la Figure 2 est une vue schématique en perspective d'une portion d'extrémité d'un poil de l'habillage de la Figure 1, comprenant des fibres textiles et des fibres optiques; - la Figure 3 est une vue schématique en coupe transversale is d'une fibre optique du poil de la Figure 2; - la Figure 4 est une vue schématique d'un poil de l'habillage de la Figure 1, montrant le cheminement des fibres optiques dans le poil; et - la Figure 5 est une vue analogue à celle de la Figure 1 illustrant un habillage intérieur conforme à l'invention selon un autre mode de réalisation. Tel que représenté sur la Figure 1, l'habillage 2 recouvre une paroi intérieure 4 d'un véhicule automobile 6, une source de lumière 8 étant interposée entre l'habillage 2 et la paroi 4. La paroi 4 est par exemple un panneau de porte, un plancher, ou 25 un toit du véhicule 6. L'habillage 2 comprend une feuille de support 10 qui est par exemple un tissu comprenant des fils 12 et 14 entrecroisés, les uns formant par exemple fils de chaîne et les autres fils de trame. L'habillage 2 est un habillage à effet velours ayant des poils 16 comprenant chacun une base 18 ancrée dans la feuille 10 et deux brins libres 20 s'étendant à partir de la base 18 et dressés sur une face avant 22 de la feuille 10 opposée à la paroi 4. La face avant 22 est la face visible et pouvant être touchée de l'habillage 2. La base 18 de chaque poil 16 est par exemple une portion centrale intermédiaire, et chaque brin 20 s'étend à partie de la base 18. Tel que représenté sur la figure 2, chaque poil 16 est formé d'un faisceau ou toron de fibres textiles 24 et de fibres optiques 26 liées entre elles. Les fibres 24 sont des fibres utilisées de façon usuelles dans la confection d'articles textiles, par exemple des fibres naturelles, telles que des io fibres de coton, de laine ou de lin, ou des fibres synthétiques, tel que des fibres de polyamide. De façon connue en soi, les fibres optiques 26 sont aptes à conduire la lumière à l'intérieur de celles-ci entre leurs extrémités où la lumière peut entrer ou sortir. Tel que représenté sur la Figure 3, de façon connue en soi, chaque fibre optique 26 comprend un coeur 28 conducteur de la lumière, s'étendant suivant la longueur de la fibre optique 26, et une couche externe 30 opacifiée, par exemple par sablage externe de la fibre optique 26 pour augmenter la rugosité de la couche 30. La couche 30 empêche la lumière d'entrée ou de sortir de la fibre 26 entre les extrémités de la fibre 26 pour éviter les déperditions de lumière. En variante, la fibre 26 est dépourvue de couche externe opacifiée, et de la lumière peut pénétrer dans la fibre 26 entre ses extrémités. En revenant à la Figure 1, la base 18 de chaque poil 16 possède une zone 31, située sur une face arrière 32 du tissu 10 opposée à la face avant 22, qui est corrodée, de sorte qu'une partie 34 de la base 18, dont le contour est illustré par des traits mixtes, a été supprimée. Tel que représenté sur la Figure 4, dans chaque poil 16, les fibres optiques 26 s'étendent entre les extrémités libres 36 du poil 16. La zone 31 présente une face de corrosion 38 résultant de la corrosion du poil 16. Du fait de leur répartition à l'intérieur du poil 16, et de la corrosion, les fibres 26 sont soit coupées (fibres 26a), soit tangentes à la face 38 (fibres 26b), soit intactes (fibres 26c). Des extrémités des fibres 26a débouchent sur la face 38, et 5 l'éclairage de la face 38 permet l'introduction de lumière à l'intérieur des fibres coupées 26a, par leurs extrémités coupées et la conduction de cette lumière jusqu'aux extrémités libres 36. Si la couche 30 (Figure 3) d'une fibre 26b est corrodée, la lumière s'introduit dans la fibre 26b à hauteur de la zone 31, et est conduite io jusqu'aux extrémités 36. Dans le cas de fibres 26 dépourvues de couche opacifiée, il suffit qu'une fibre soit découverte dans la zone 31 pour que la lumière puisse rentrer dans la fibre et être guidée jusqu'aux extrémités 36. La lumière ne pénètre pas ou peu dans les fibres intactes 26c. En revenant à la Figure 1, la source de lumière 8 est par exemple is un film électroluminescent alimenté à partir d'une source d'électricité 40 du véhicule automobile 6, par exemple la batterie de ce véhicule automobile 6. Le film 8 est adapté pour produire une lumière d'intensité sensiblement uniforme sur toute sa surface lorsqu'il est alimenté par la source d'énergie 40. Le film 8 est orienté de façon à projeter de la lumière sur la face arrière 32 de la feuille 10, et par conséquent sur la face 38 de chaque poil 16, comme illustré par les faisceaux de lumière 41. La lumière produite par le film 8 frappe les faces 38, pénètre dans les fibres coupées 26a (Figure 4) et les fibres tangentes 26b (Figure 4), et est conduite par ces fibres jusqu'aux extrémités libres 36, où la lumière ressort des fibres sous la forme de jets de lumière 42. Ceci produit un effet visuel esthétique sous la forme d'un éclairage de l'habillage 2 composé de points lumineux répartis uniformément sur l'habillage 2, aux extrémités des poils 16 de l'habillage 2. Le tissu 10 a été représenté avec des mailles lâches pour des 30 raisons de clarté des dessins. En pratique, les mailles du tissu 10 sont étroites, de préférence jointive, et la lumière produite par le film 8 ne passe pas ou peu à travers le tissu 10. Les fibres 26 étant mêlées aux fibres textiles dans les poils 16 euxmêmes conférant à l'habillage 2 son effet velours, les qualités tactiles et 5 visuelles de l'habillage 2 sont mieux préservées. Pour obtenir l'habillage 2, lors d'une première étape, on fabrique un velours en utilisant des fils mixtes formés d'un faisceau de fibres textiles et des fibres optiques pour former les poils. Par exemple, selon une technique connue de fabrication de io velours, on tricote un tissu, et sur une face du tissu, on tricote des boucles, et on coupe les boucles pour libérer les brins des poils. Chaque poil comprend donc une base tricotée sur le tissu et deux brins dressés à partir du tissu. Pour des raisons de clarté des dessins, les bases 18 ont été représentées avec une forme en V, mais possède éventuellement un forme plus complexe du fait du tricotage autour des fils 12, 14 du tissu 10. La base 18 est par exemple nouée sur les fils 12, 14. Lors d'une deuxième étape, on corrode les bases 18 des poils 16 sur la face 32 de l'habillage 2 de façon à découvrir des fibres optiques incluses dans les poils 16 sur la face 32. L'étape de corrosion est effectuée mécaniquement par exemple en projetant du sable sur la face 32, ou chimiquement, à l'aide d'un agent corrosif appliqué sur la face 32. En cas de corrosion par sablage, on effectue un sablage plus corrosif qu'un sablage d'opacification d'une couche externe des fibres optique 26, par exemple en utilisant des grains plus gros, ou en les projetant avec une vitesse plus élevée. En cas de corrosion chimique, on utilise un agent corrosif attaquant les fibres textiles 24 et les fibres optiques 26, par exemple de l'acide hydrofluorique. Selon une autre technique de fabrication d'un velours, lors de la première étape, on fabrique un tissu, puis on pique des poils entre les fils du tissu pour coincer les poils dans les mailles du tissu, entre les fils. Un tel velours est moins résistant qu'un velours obtenu par tricotage. Une variante illustrée sur la Figure 5, où les références aux éléments semblables ont été conservées, diffère du mode de réalisation précédent en ce que chaque poil 16 comprend un unique brin 20 possédant une extrémité 44 ancrée dans la feuille 10 et débouchant sur la face arrière 32, et une extrémité libre 36 en saillie sur la face avant 22 de la feuille 10. L'éclairage de la face arrière 32 de la bande 10 permet d'éclairer l'extrémité 44 des poils 16, de sorte que la lumière pénètre dans les fibres io optiques des poils 16, et ressort des fibres aux extrémités 36 des poils. Dans une variante, la feuille 10 est un tissu. Selon un procédé de fabrication possible, le tissu 10 est fabriqué préalablement, et les poils 16 sont piqués dans le tissu 10, ou projetés à travers le tissu 10 en étant entraînés par exemple par un flux d'air. Un tel 15 procédé est connu sous le nom de flocage D. Dans une autre variante, la feuille 10 est une bande en matériau synthétique, et la base 18 des poils 16 est noyée dans la bande de façon à fixer les poils 16 sur la bande. En option, dans les variantes à poils à un brin ou deux brins tricotés, piqués, ou fixés par flocage ou par tout autre méthode sur un tissu, et comme illustré sur la figure 1, la fixation des poils 16 est améliorée en formant un film de matière synthétique 46 recouvrant les bases 18 des poils 16 sur la face arrière 32 et/ou la face avant 22 du tissu 10, sans recouvrir, de préférence, les zones des poils 16 permettant l'introduction de lumière dans les fibres optiques des poils 16 par éclairage de la face arrière 32
Cet habillage (2) est du type comprenant une feuille (10) de support, et des poils (16) comportant chacun une base (18) ancrée sur la feuille (10) et au moins un brin libre (20) dressé sur une face avant (22) de la feuille (10) destinée à être apparente, afin d'obtenir l'effet velours, et des moyens de diffusion de lumière sur la face avant (22) de la feuille (10),Selon un aspect de l'invention, au moins une partie des poils (16) sont formés de faisceaux de fibres incluant des fibres textiles et des fibres optiques destinées à diffuser de la lumière sur la face avant (22) de la feuille (10).
1.- Habillage intérieur (2) à effet velours pour véhicule automobile, du type comprenant une feuille (10) de support, et des poils (16) comportant chacun une base (18) ancrée sur la feuille (10) et au moins un brin libre (20) dressé sur une face avant (22) de la feuille (10) destinée à être apparente, afin d'obtenir l'effet velours, et des moyens de diffusion de lumière sur la face avant (22) de la feuille (10), caractérisé en ce qu'au moins une partie des poils (16) sont io formés de faisceaux de fibres incluant des fibres textiles (24) et des fibres optiques (26) destinées à diffuser de la lumière sur la face avant (22) de la feuille (10). 2.- Habillage selon la 1, caractérisé en ce que la base ancrée (18) de chacun des poils (16) incluant des fibres textiles (24) et des fibres optiques (26) comprend une zone d'introduction de lumière (38, 44) située sur une face arrière (32) de la feuille (10) de support opposée à la face avant (22), dans laquelle au moins une partie des fibres optiques (26) sont découvertes pour permettre l'introduction de lumière dans les fibres optiques (26) par éclairage de la face arrière (22) de la feuille (10) de support. 3.- Habillage selon la la 2, caractérisé en ce que la zone d'introduction de lumière (38) est une zone du poil (16) corrodée de façon à découvrir au moins une partie des fibres optiques (26) incluses dans le poil (16). 4.- Habillage selon la 2, caractérisé en ce que la zone d'introduction de lumière est une extrémité (44) du poil. 5.- Habillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les poils (16) incluant des fibres textiles (24) et des fibres optiques (26) comprend deux brins (20) dressés sur la face avant (22). 6.- Véhicule automobile comprenant un habillage intérieur (2) selon l'une quelconque des précédentes, recouvrant une paroi intérieure (4) du véhicule automobile. io 7.- Véhicule automobile selon la 6, dépendant de la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'éclairage de la face arrière (32) de l'habillage (2). 8.- Procédé de fabrication d'un habillage intérieur à effet velours de véhicule automobile, dans lequel on fixe des poils (16) sur une feuille (10) de support possédant une face avant (22) destinée à être visible de sorte que chaque poil (16) comprend une base (18) ancrée dans la feuille (10) de support et au moins un brin (20) dressé sur la face avant (22), afin d'obtenir l'effet velours, caractérisé en ce qu'au moins une partie des poils (16) sont formés de faisceaux de fibres incluant des fibres textiles (24) et de fibres optiques (26) destinées à diffuser de la lumière sur la face avant (22) de la feuille (10). 9.- Procédé selon la 8, dans lequel on corrode une zone de la base ancrée (18) de chacun des poils (16) incluant des fibres textiles (24) et des fibres optiques (26) située sur une face arrière (32) de la feuille (10) de support opposée à la face avant (22), pour découvrir au moins une partie des fibres optiques (26) incluses dans le poils (16) pour permettre l'introduction de lumière dans les fibres optiques (26) par éclairage de la face arrière (22) de la feuille (10) de support. 10.- Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'on traite la face arrière (32) de la feuille (10) par sablage. 11.- Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'on traite la face arrière (32) de la feuille (10) chimiquement à l'aide d'un agent corrosif. 12.- Procédé selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisé en ce que l'on fixe des poils (16) sur la feuille (10) de support par tricotage, piquage ou flocage.
F,B
F21,B60
F21V,B60Q,F21S,F21W
F21V 8,B60Q 3,F21S 8,F21W 106
F21V 8/00,B60Q 3/00,F21S 8/10,F21W 106/00
FR2888854
A1
PRODUIT EN ALLIAGE D'ALUMINIUM CORROYE DE LA SERIE AA-7000, PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL PRODUIT, ET COMPOSANT SOUDE COMPORTANT UN TEL PRODUIT.
20,070,126
Produit en alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000 procédé de fabrication d'un tel produit, et composant soudé comportant un tel produit La présente invention concerne un alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000, soudable, sous forme de produit laminé, extrudé ou forgé, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel produit. L'invention concerne en outre un composant soudé comportant un tel produit. Dans tout ce qui suit, sauf mention contraire, les alliages et les états de traitement thermique sont indiqués par les désignations de l'Aluminum Association qui figurent dans les ouvrages "Aluminum Standards and Data" et "Registration Records" publiés par l'Aluminum Association. Dans tout ce qui suit, sauf mention contraire, les pourcentages 15 indiqués dans les compositions d'alliage, préférées ou non, sont tous des pourcentages pondéraux. Les alliages d'aluminium de la série AA-7000 (AA: Aluminum Association) possèdent, comme on le sait, une résistance mécanique élevée qui fait d'eux des matériaux appropriés pour des applications telles que des pièces de structure d'avions ou des plaques d'usinage. Comme exemples d'alliages de ce type, on peut mentionner les alliages AA7075 et AA7055, qui sont couramment employés dans les applications aéronautiques en raison de leur grande résistance mécanique et de leurs autres propriétés intéressantes. Dans un alliage AA7055, il y a 7,6 à 8,4 % de zinc, 1,8 à 2,3 % de magnésium, 2,0 à 2,6 % de cuivre, 0,08 à 0,25 % de zirconium, moins de 0,15 % de fer et moins de 0,10 % de silicium, le reste étant constitué de l'aluminium et des éléments et impuretés accidentellement présents. Dans un alliage AA7075, il y a 5,1 à 6,1 % de zinc, 2,1 à 2,9 % de magnésium, 1,2 à 2,0 % de cuivre, 0,18 à 0,28 % de chrome, moins de 0, 50 % de fer, moins de 0,40 % de silicium et moins de 0,30 % de manganèse, le reste étant constitué de l'aluminium et des éléments et impuretés accidentellement présents. Quand on fait mûrir artificiellement l'un de ces alliages jusqu'à son maximum de résistance, traitement qui implique d'habitude un séjour de 20 heures ou plus à une température de maturation relativement basse, de 100 à 150 C, on obtient un alliage qui est dans un état qu'on appelle "état T6" de traitement thermique. Mais dans cet état, les alliages AA7075 et les alliages similaires sont sensibles à la fissuration par corrosion sous contrainte (FCC), à la corrosion exfoliante (CExf) et à la corrosion intergranulaire (CIg). On peut amoindrir cette sensibilité grâce à un traitement thermique appelé "T7x", mais uniquement au prix d'une importante baisse de la résistance mécanique. On sait qu'on peut obtenir des valeurs plus élevées de la résistance mécanique en ajoutant de plus grandes quantités d'éléments d'alliage, en particulier de zinc, de magnésium ou de cuivre, mais cette hausse de la résistance mécanique s'accompagne d'une baisse de la tenacité. En outre, la forte teneur en cuivre des alliages mentionnés ci-dessus les rend sensibles à la fissuration à chaud après soudage. Dans le cas d'une plaque d'usinage, il est très important que le matériau, en plus de bien se prêter au soudage en vue d'éventuelles réparations, offre une grande dureté. L'un des buts de cette invention est de proposer un produit, des-tiné idéalement à servir dans des applications aéronautiques ou à servir de plaque d'usinage, en alliage corroyé de la série AA-7000, présentant la combinaison de propriétés suivante: résistance mécanique et ténacité améliorées, sensibilité réduite à la fissuration à chaud en cours de soudage, et dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle. Un autre but de cette invention est de proposer un produit en alliage corroyé de la série AA-7000, présentant la combinaison de propriétés suivante: résistance améliorée à la corrosion intergranulaire, résistance mécanique améliorée, sensibilité réduite à la fissuration à chaud en cours de soudage, et dureté supérieure à 180 HB après matu-ration artificielle. Encore un autre but de cette invention est de proposer un produit en alliage corroyé de la série AA-7000, présentant la combinaison de propriétés suivante: bonne aptitude au soudage, résistance mécanique améliorée, et dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle. Un autre but de cette invention est de proposer un procédé qui permette de fabriquer un produit en un alliage corroyé de la série AA-7000 qui présente l'une des combinaisons de propriétés suivantes: 1) résistance mécanique et ténacité améliorées, sensibilité réduite à la fissuration à chaud en cours de soudage, et dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle; 2) résistance améliorée à la corrosion intergranulaire, résistance mécanique améliorée, sensibilité réduite à la fissuration à chaud en cours de soudage, et dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle; et qui puisse être mis en oeuvre de façon plus économique que les pro-cédés actuellement connus et mis en pratique à l'échelle industrielle. La présente invention, qui permet d'atteindre ou de dépasser un ou plusieurs de ces buts ainsi que d'obtenir encore d'autres avantages, a pour objet un produit en un alliage d'aluminium corroyé de la série AA7000, lequel alliage contient, en pourcentages pondéraux: 7,5 à 14,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, au plus 0,28 % de cuivre, moins de 0,30 % de fer, et moins de 0,25 % de silicium, ainsi qu'un ou plusieurs des éléments suivants, en les quantités indiquées: moins de 0,30 % de zirconium, moins de 0,30 % de titane, moins de 0,30 % de hafnium, moins de 0,80 % de manganèse, moins de 0,40 % de chrome, moins de 0,40 % de vanadium et moins de 0,70 % de scandium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium, et lequel produit est doté d'une sensibilité réduite à la fissuration à chaud, ainsi que d'une résistance mécanique et d'une tenacité meilleures que celles d'un produit en alliage AA7050 ou AA7075, et présente une dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle. Selon la présente invention, on propose donc un produit en un alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000, lequel alliage con-tient essentiellement, en pourcentages pondéraux: 7,5 à 14,0 % de zinc, 1,0 à 5, 0 %, et de préférence 2,0 à 4,5 %, de magnésium, au plus 0,28 % de cuivre, moins de 0,30 %, de préférence moins de 0,14 %, et mieux encore moins de 0,08 %, de fer, et moins de 0,25 %, de préférence moins de 0,12 %, et mieux encore moins de 0,07 %, de silicium, ainsi qu'un ou plusieurs des éléments suivants, en les quantités indiquées: moins de 0,30 %, de préférence 0,04 à 0,15 %, et mieux encore 0,04 à 0,13 %, de zirconium, moins de 0,30 %, de préférence moins de 0,20 %, et mieux encore moins de 0,10 %, de titane, moins de 0,30 % de hafnium, moins de 0,80 %, de préférence moins de 0,40 %, de manganèse, moins de 0,40 % de chrome, moins de 0,40 %, de préférence moins de 0,30 %, de vanadium, moins de 0, 70 %, de préférence au plus 0,50 %, de scandium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium, et lequel produit est doté d'une sensibilité réduite à la fissuration à chaud, ainsi que d'une résistance mécanique et d'une tenacité améliorées, et présente après maturation artificielle une dureté supérieure à 180 HB, de préférence supérieure à 185 HB, et mieux encore supérieure à 190 HB. Dans les meilleurs des cas, on est parvenu à obtenir des pro-duits présentant à l'état durci, après maturation, une dureté supérieure à 210 HB. On précise à ce propos, à l'attention des spécialistes en la matière, que les valeurs de dureté indiquées dans le présent mémoire ont été mesurées au niveau du milieu de l'épaisseur de section, puisque c'est là qu'est situé, dans un produit en alliage corroyé, l'endroit le plus sensible à la trempe. En réduisant la sensibilité du matériau à la fissuration à chaud, on améliore notablement son aptitude au soudage. Il est préférable de maintenir basses les teneurs en fer et en silicium, par exemple à des valeurs qui ne dépassent pas à peu près 0,08 % de fer et/ou 0,07 % de silicium. Dans tous les cas, on peut tolérer des teneurs un peu plus élevées en ces deux impuretés, allant jusqu'à peu près 0,14 % de fer et/ou 0,12 % de silicium, bien que ce soit moins avantageux. On peut même tolérer dans certains cas, en particulier pour des plaques de moule ou des plaques d'usinage, des teneurs encore plus élevées en ces deux éléments, allant jusqu'à peu près 0,30 % de fer et/ou 0,25 % de silicium. En augmentant les teneurs en zinc et en magnésium de l'alliage tout en maintenant faible sa teneur en cuivre, on peut parvenir à lui conférer une résistance mécanique très forte tout en lui conservant une tenacité supérieure ou égale à celle d'un alliage AA7055 de référence, ainsi qu'une aptitude au soudage satisfaisante qui, pense-t-on, résulte dans une grande mesure de la faible teneur en cuivre de l'alliage. L'alliage présente aussi une grande dureté après maturation artificielle, comme par exemple dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, de même qu'une meilleure aptitude au soudage que l'alliage AA7075 de référence à l'état T6, ce qui, pense-t-on, résulte de la faible teneur en cuivre de l'alliage. Un matériau artificiellement mûri peut se trouver par exemple dans un état T6, T74, T76, T751, T7451, T7651, T77 ou T79 de traitement thermique. Pour ajuster la structure de grain et la sensibilité à la trempe, on peut ajouter chacun des éléments formateurs de dispersoïdes que sont les zirconium, scandium, hafnium, vanadium, chrome et manganèse. Les quantités optimales de ces éléments formateurs de dispersoïdes dé- pendent du traitement mécanique ultérieur, mais quand on choisit une combinaison unique des principaux éléments d'alliage, zinc, cuivre et magnésium, dans la fenêtre préférée, et qu'on se sert de cette combinaison pour toutes les formes apparentées de produits, il est préférable que la proportion de zirconium soit inférieure à 0,13 %. La teneur maximale en zirconium, qui est un élément d'alliage que l'on préfère effectivement employer dans les produits en alliage de l'invention, vaut de préférence 0,15 %. Il est avantageux que l'alliage contienne de 0,04 à 0,15 % de zirconium. Il est encore plus avantageux de limiter la teneur de l'alliage en zirconium à un maximum de 0,13 %. La teneur de l'alliage en scandium vaut de préférence au plus 0,50 %, mieux encore au plus 0,3 % et surtout au plus 0,18 %. Si le scandium est associé au zirconium, la teneur totale en scandium et zirconium doit être inférieure à 0,3 %, mieux encore inférieure à 0,2 %, et surtout valoir au plus 0,17%, en particulier quand le rapport entre zirconium et scandium vaut entre 0,7 et 1,4. Le chrome est un autre élément formateur de dispersoïdes qu'on peut ajouter, seul ou en association avec d'autres éléments formateurs de dispersoïdes. La teneur de l'alliage en chrome doit de préférence être inférieure à 0,3 %, et mieux encore valoir au plus 0,20 % et en particulier, au plus 0,15 %. Il est préférable que l'alliage contienne au moins 0,04 % de chrome. Le chrome seul peut ne pas être aussi efficace que le zirconium seul, au moins dans le cas des plaques d'usinage en alliage corroyé, mais en ce qui concerne la dureté, il peut donner des résultats similaires. Si le chrome est associé au zirconium, la teneur totale en chrome et zirconium doit valoir au plus 0,20 %, et mieux encore au plus 0,17 %. Il est préférable que la somme des teneurs en zirconium, scandium et chrome vaille au plus 0,4 %, et mieux encore au plus 0,27 %. On peut ajouter du manganèse comme seul élément formateur de dispersoïdes, ou en association avec l'un des autres éléments formateurs de dispersoïdes. L'alliage contient au maximum 0,80 % de manganèse. Il convient que la teneur en manganèse vaille de 0,05 à 0,40 %, de préférence de 0,05 à 0,30 %, et mieux encore de 0,12 à 0,30 %. Il est préférable que l'alliage contienne au moins 0,12 % et mieux encore au moins 0,15 % de manganèse. Si le manganèse est associé au zirconium, la teneur totale en manganèse et zirconium doit valoir au plus 0,4 %, et mieux encore au plus 0,32%, mais au moins 0,12 %. Dans un autre mode de réalisation du produit en alliage d'aluminium corroyé de l'invention, l'alliage est exempt de manganèse, ce qui signifie, en pratique, qu'il en contient moins de 0,02 %, et de préférence moins de 0,01 %, ou mieux encore qu'il en est pratiquement ou sensiblement exempt, ce qui signifie qu'on n'a effectué aucune addition délibérée de cet élément d'alliage à la composition de base et que ce n'est que du fait de la présence d'impuretés et/ou de phénomènes d'ex- traction par contact avec les équipements de fabrication que des traces de cet élément peuvent se retrouver dans le produit en alliage final. Dans un mode préféré de réalisation du produit en alliage d'aluminium corroyé de l'invention, on n'effectue aucune addition délibérée de vanadium dans la composition d'alliage, de sorte que s'il y en a, ce n'est qu'en tant qu'impureté, en une proportion inférieure à 0,05 %. La teneur en cuivre exerce une influence considérable sur la sensibilité de l'alliage à la fissuration à chaud, et par conséquent sur son aptitude au soudage. On a constaté que l'aptitude d'un alliage d'aluminium au soudage est encore meilleure quand il contient au plus 0,28 % de cuivre, ou mieux encore, moins de 0,25 % de cuivre, et que son aptitude au soudage devient excellente quand il contient moins de 0,25 % de cuivre, ou même moins de 0,20 % de cuivre. Mais il est préférable que l'alliage contienne au moins 0,03 % de cuivre, et mieux encore, au moins 0,08 % de cuivre. Quand le produit en alliage de cette invention sert de plaque d'usinage, les caractéristiques d'aptitude au soudage prennent une importance particulière au cours d'opérations de réparation de la plaque d'usinage. Dans un mode de réalisation de l'invention, la teneur en zinc de l'alliage vaut de 7,5 à 14,0 %. Il est préférable que la teneur en zinc se situe dans un intervalle dont la limite inférieure vaut 8,5 %, 9,0 % ou 9,5 % et dont la limite supérieure vaut 12,0 %, 11,0 % ou 10,0 %. Il est par exemple préférable que la teneur en zinc vaille de 8,5 à 11,0 %, et mieux encore de 8,5 à 10,0 %, en particulier pour des pièces destinées à l'industrie aéronautique. Mais quand l'alliage est destiné à la fabrication de plaques d'usinage, la limite supérieure de sa teneur en zinc vaut 14,0 %, de préférence 12,0 % et mieux encore 11,0 %. En limitant la teneur en zinc de l'alliage à une valeur maximale de 12,0 %, 11,0 % ou même 10,0 %, on maintient à un niveau élevé la résistance à la corrosion, en particulier à la corrosion exfoliante, ce qui prend une importance particulière dans le cas où les produits en alliage de cette invention sont destinés à des applications aéronautiques. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'alliage contient de 1,0 à 5, 0 % de magnésium, ou de 2,5 à 5,0 % de magnésium. Il est préférable qu'il en contienne au plus 4,5 %, et mieux encore, au plus 4,0 % quand le produit en alliage de l'invention sert de plaque d'usinage. L'ajout de magnésium a pour résultat une nette augmentation de la résistance mécanique de l'alliage. Mais il faut limiter la teneur en magnésium de l'alliage à une valeur maximale de 5,0 %, pour éviter la formation de précipités gênants de magnésium, tels Mg5Al3 ou Mg5Al8, qui peuvent engendrer une sensibilité indésirable à la corrosion intergranulaire et à la fissuration par corrosion sous contrainte. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la quantité de magnésium contenue dans l'alliage est celle que donne la relation Mg >. 6,6 0,45 x Zn, ou de préférence Mg 10 0,79 x Zn. Le magnésium et le zinc forment des précipités de MgZn2, qui ont une énorme influence sur les propriétés de résistance mécanique et de dureté de l'alliage final, après trempe et maturation. Si la teneur en magnésium est effectivement supérieure à l'une des limites données par les relations indiquées ci-dessus, l'excès de magnésium contribue au renforcement de l'alliage. La présente invention concerne une composition d'alliage qui, mise sous forme de divers produits tels que, entre autres, tôles, plaques, plaques épaisses, etc..., présente bien les propriétés de matériau voulues ou va au-delà. L'équilibre des propriétés d'un tel produit est bien meilleur que celui d'un produit en l'un des alliages actuellement utilisés dans l'industrie. De préférence, on traite un produit en alliage de cette invention pour lui donner une épaisseur relativement grande, de plus de 25,4 mm (1 pouce) jusqu'environ 279,4 mm (11 pouces) ou plus, ce qui permet de doter de caractéristiques améliorées des composants de structure d'avions tels que des pièces entières usinées à partir de plaques, ou pour en faire un longeron entier utilisable dans la structure d'une aile d'avion, ou une nervure utilisable dans la structure d'une aile d'avion, ou encore une plaque supérieure d'aile. On peut aussi utiliser les pro- duits relativement épais comme plaques d'usinage ou comme plaques de moule, par exemple dans des moules servant à fabriquer des produits façonnés en matières plastiques par moulage sous pression, moulage par injection ou d'autres procédés comparables. Pour ce qui est des valeurs d'épaisseur indiquées ci-dessus, il est évident, pour un spécialiste en la matière, qu'il s'agit de l'épaisseur mesurée au niveau de l'endroit où la section transversale est la plus large dans le produit en alliage fabriqué à partir d'une telle plaque mince ou épaisse. Les produits en alliage de cette invention peuvent aussi être mis, par extrusion simple ou extrusion pas à pas, ou encore par forgeage, sous forme de longerons utili- sables dans la structure d'une aile d'avion. Quand les produits en alliage de cette invention sont extrudés, il est préférable qu'ils le soient en profilés dont l'épaisseur, à l'endroit où leur section transversale est la plus large, vaut jusqu'à 10 mm, et de préférence de 1 à 7 mm. Mais on peut aussi employer un produit d'extrusion en alliage de l'invention à la place d'une plaque épaisse dont on fait d'habitude, par usinage à grande vitesse ou laminage, une pièce de structure façonnée. Dans ce dernier mode de réalisation, l'épaisseur du produit d'extrusion en alliage, à l'endroit où sa section transversale est la plus large, vaut de préférence de 50,8 à 152,4 mm (2 à 6 pouces). Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le pro-duit en alliage est une plaque dotée d'une grande résistance mécanique et d'une grande tenacité, destinée à des applications aéronautiques tel-les que la fabrication de plaques supérieures d'aile d'avion, et dont la teneur en magnésium est liée à la teneur en zinc conformément à la re- lation Mg 6, 6 0,45 x Zn. On a trouvé que, si la teneur en magnésium est effectivement supérieure ou égale à la valeur limite donnée par la relation indiquée ci-dessus entre les teneurs en magnésium et en zinc, on parvient à une combinaison particulièrement avantageuse des propriétés mécaniques, de tenacité et de résistance à la corrosion, combinaison intéressante, en particulier, pour les plaques et produits d'extrusion à haute résistance mécanique et grande tenacité, destinés à l'industrie aéronautique. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le produit en alliage d'aluminium est une plaque d'usinage à haute résistance mécanique, qui présente de préférence, après maturation artificielle, une dureté de plus de 185 HB et mieux encore de plus de 190 HB, et la teneur en magnésium du produit en alliage est de préférence liée à sa teneur en zinc selon la relation Mg 6,6 0,45 x Zn, ou mieux encore selon la relation Mg 10 0, 79 x Zn. Il est à noter que toutes les va-leurs de dureté indiquées dans le présent mémoire sont des valeurs de dureté Brinell, mesurées selon la norme ASTM E10 (version de 2002) et au niveau du milieu de la section transversale dans la direction de l'épaisseur. On a trouvé que, si la teneur en magnésium est effectivement supérieure ou égale aux valeurs limites données par les relations indiquées ci- dessus entre les teneurs en magnésium et en zinc, on parvient à une combinaison particulièrement avantageuse des propriétés mécaniques et des caractéristiques de dureté, d'aptitude au soudage et de ré-sistance à la corrosion, combinaison intéressante, en particulier, pour des plaques d'usinage à haute résistance mécanique. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, le produit en alliage d'aluminium corroyé est une plaque d'usinage dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, dont la composition est essentielle- ment la suivante: 7,5 à 14,0 %, de préférence 7,5 à 12,0 %, et mieux encore 8,5 à 11,0 % ou 9,5 à 12,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 %, de préférence 2,0 à 4,0 ou 4, 5 % ou 2,5 à 4,5 %, et mieux encore 2,5 à 3,5 % de magnésium, la teneur en magnésium du produit en alliage étant de préférence liée à sa teneur en zinc selon la relation Mg 6,6 0,45 x Zn, ou mieux encore selon la relation Mg10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % et de préférence 0,03 à 0,20 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, avec en option au plus 0,20 % de chrome, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % et de préférence moins de 0,14 % de fer, et moins de 0,25 % et de préférence moins de 0,12 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Dans un autre mode de réalisation, ladite plaque d'usinage con-tient en outre 0,05 à 0,40 % de manganèse. Dans un autre mode préféré de réalisation de l'invention, le pro-duit en alliage d'aluminium corroyé est une plaque d'usinage dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, dont la composition est essen-tiellement la suivante: 7,5 à 14,0 %, de préférence 7,5 à 12,0 %, et mieux encore 8,5 à 10,0 ou 11,0 % ou 9,5 à 12,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 %, de préférence 2,0 à ou 4,5 % ou 2,5 à 4,5 %, et mieux encore 2,5 à 3,5 % de magnésium, la teneur en magnésium du pro- duit en alliage étant de préférence liée à sa teneur en zinc selon la relation Mg > 6,6 0,45 x Zn, ou mieux encore selon la relation Mg ? 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % et de préférence 0, 03 à 0,20 % de cuivre, 0,04 à 0,20 % de chrome, au plus 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 %, de préférence moins de 0,14 % et encore plus préférentiellement moins de 0,08 % de fer, et moins de 0,25 %, de préférence moins de 0,12 % et encore plus préférentiellement moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Dans encore un autre mode préféré de réalisation de l'invention, le produit en alliage d'aluminium corroyé est un produit pour applica- tion aéronautique, choisi parmi les tôles, plaques et produits d'extrusion, ou une pièce de structure d'avion fabriquée à partir d'une telle tôle ou plaque ou d'un tel produit d'extrusion, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, dont la composition est essentiellement la suivante: 7,5 à 11,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, la teneur en magnésium du produit en alliage étant liée à sa teneur en zinc selon la relation Mg 6,6 0,45 x Zn, et de préférence selon la relation Mg10 0, 79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0, 10 % de titane, moins de 0,14 % et de préférence moins de 0,08 % de fer, et moins de 0,12 % et de préférence moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Dans un mode davantage préféré de réalisation, le produit des- tiné à l'industrie aéronautique contient 2,0 à 4,5 % de magnésium, et sa teneur en magnésium est en outre liée à sa teneur en zinc selon la re- lation Mg 10 0,79 x Zn. Dans un autre mode de réalisation, le pro-duit destiné à l'industrie aéronautique contient 7,5 à 11,0 % et de préférence 8,5 à 10, 0 % de zinc, ainsi que 2,5 à 4,5 % de magnésium. Dans encore un autre mode de réalisation, le produit destiné à l'industrie aéronautique contient 0,05 à 0,40 % et de préférence 0,05 à 0, 30 % de manganèse. Cette invention a également pour objet un composant soudé qui comprend au moins une première partie de composant, qui est un pro- duit de l'invention, et au moins une deuxième partie de composant, ces parties étant soudées ensemble pour former le composant soudé, qui est de préférence une pièce soudée de structure d'avion. Il est davantage préférable que la première et la deuxième parties de composant soient chacune un produit de l'invention. Il est encore davantage préfé- rable que pratiquement toutes les parties de composant, ou même vrai-ment toutes les parties de composant, qui forment le composant soudé ou la pièce soudée de structure d'avion soient chacune un produit de l'invention. On profite ainsi de la bonne aptitude au soudage et des autres propriétés avantageuses des produits de l'invention pour obtenir un composant soudé ou une pièce soudée de structure d'avion qui pré-sente d'excellentes caractéristiques de résistance mécanique et de résistance à la corrosion et qui se prêtent très bien au soudage. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de production d'un produit en alliage d'aluminum corroyé de la série A7000 du type décrit dans ce qui précède et dans les exemples, lequel procédé comporte les étapes de traitement suivantes: a) couler un lingot présentant la composition indiquée dans ce qui précède; b) homogénéiser et/ou pré-chauffer le lingot après coulée; c) travailler à chaud le lingot, pour en faire un produit de premier travail, selon l'un ou plusieurs des procédés de laminage, extrusion et forgeage; d) en option, chauffer à nouveau le produit de premier travail; e) travailler, à chaud et/ou à froid, le produit de premier travail pour en faire une pièce travaillée façonnée en la forme voulue; f) soumettre la pièce travaillée façonnée à un traitement thermique de mise en solution (TTMS), à une température et pendant un laps de temps suffisants pour faire passer en solution solide pratique- ment tous les constituants solubles présents dans l'alliage; g) après ce traitement thermique de mise en solution, tremper la pièce travaillée qui l'a subi, de préférence par pulvérisation ou par immersion dans de l'eau, de l'huile ou un autre milieu de trempe; h) en option, soumettre la pièce travaillée trempée à un étirage, une compression ou une autre opération à froid de relaxation des contraintes, par exemple un planage pour des produits de type tôle; i) et faire mûrir artificiellement la piéce travaillée trempée, éventuellement étirée ou compressée, pour l'amener dans l'état de traitement thermique voulu, en particulier dans un état de traitement thermique de type T6 ou T7, comme les états choisis dans l'ensemble comprenant les états T6, T74, T76, T751,T7451, T651, T77 et T79; et dans lequel procédé le traitement d'homogénéisation comporte un premier stade d'homogénéisation, et en option, un deuxième stade d'homogénéisation. Dans le premier stade d'homogénéisation, la température et la durée sont choisies, dans le cas d'un lingot ou d'une brame, de telle sorte qu'un point froid, défini comme étant le point le plus froid au sein du lingot ou de la brame, se trouve à une température de disso- lution pendant au moins le laps de temps de dissolution, qui est le laps de temps nécessaire pour que pratiquement tous les précipités de phase M se dissolvent. En option, le traitement d'homogénéisation comporte également au moins un deuxième stade d'homogénéisation, consécutif au premier stade d'homogénéisation. Il est à noter que la température de dissolution est atteinte plus tôt à la périphérie du lingot ou de la pièce coulée, et que la température au point froid augmente lentement jusqu'à la température de dissolution, qu'on appelle d'habitude dans la pratique "température d'homogénéisation". C'est de façon classique, par fusion, qu'on prépare les produits en alliage de la présente invention, dont on peut faire des lingots par coulée semi-continue ou d'autres techniques de coulée appropriées. Le travail à chaud de ces produits en alliage peut être exécuté selon l'un ou plusieurs des procédés de laminage, d'extrusion et de forgeage. Pour un produit en alliage de l'invention, c'est le laminage à chaud que l'on préfère. Le traitement thermique de mise en solution est typiquement effectué dans la même gamme de températures que celle du traitement d'homogénéisation, mais avec une durée de maintien qu'on peut choisir un peu plus courte. Dans un mode de réalisation de l'invention, on propose un pro-cédé dans lequel la durée du premier stade d'homogénéisation, dans le cas d'une brame ou d'un lingot, est choisie de telle sorte que le point froid se trouve à une température de dissolution pendant au moins le laps de temps de dissolution, qui est le laps de temps nécessaire pour que les précipités de phase M se dissolvent. Ce laps de temps de dis-solution dure de préférence au plus 2 heures, en particulier 1 heure, et mieux encore le moins longtemps possible, par exemple 30 ou 20 minutes ou même moins. La température de dissolution vaut de préférence à peu près 470 C. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on propose un procédé dans lequel la durée du premier stade d'homogénéisation, dans le cas d'une brame ou d'un lingot, vaut au plus 24 heures et de préférence au plus 12 heures, et la température d'homogénéisation vaut de pré- férence 470 C. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on propose un procédé dans lequel, pour une brame ou un lingot contenant au plus 0,28 % de cuivre, et mieux encore au plus 0,20 % de cuivre, le premier stade d'homogénéisation dure au plus 12 heures à 470 C, et il n'y a pas de deuxième stade d'homogénéisation. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on propose un procédé dans lequel, pour une brame ou un lingot contenant plus de 0,20 % de cuivre et de préférence plus de 0,25 % de cuivre, mais de toute manière au plus 0,28 % de cuivre, l'étape d'homogénéisation corn- porte un premier stade d'homogénéisation, qui dure au plus 24 heures et de préférence au plus 12 heures à 470 C, et un deuxième stade d'homogénéisation, qui dure au plus 24 heures et de préférence au plus 12 heures à 475 C. En opérant selon le procédé de l'invention, on obtient un produit qui présente une sensibilité réduite à la fissuration à chaud et des caractéristiques améliorées de résistance mécanique et de tenacité, ainsi que, après maturation artificielle, une dureté supérieure à 180 HB. Pour un produit en alliage contenant de préférence au plus 0,25 % ou même au plus 0,20 % de cuivre, un traitement d'homogénéisation à 470 C durant au plus 24 heures, et de préférence au plus 12 heures, suffit pour provoquer la dissolution de tous les précipités de phase M et donne, après traitement thermique de mise en solution, trempe, étirage éventuel et maturation, un produit qui présente les caractéristiques voulues. En choisissant pour le traitement d'homogénéisation la durée la plus courte possible et la température la plus basse possible en fonction de la teneur en cuivre de l'alliage, on peut mettre le procédé en oeuvre de façon très économique tout en conservant au produit d'excellentes caractéristiques et en le dotant d'une excellente aptitude au soudage. Il est même possi- ble de mettre ce procédé en oeuvre de manière encore plus économique en effectuant le traitement de maturation en une seule étape. On obtient ainsi un produit qui présente une sensibilité réduite à la fissuration à chaud, ainsi qu'une résistance mécanique améliorée, et qui, dans un état T6 de traitement thermique, possède une dureté supérieure à 180 HB, ce qui en fait un produit excellent pour les applications en tant que plaque d'usinage à haute résistance mécanique. Par un traitement de maturation en deux étapes, on obtient un produit qui présente une combinaison avantageuse de propriétés améliorées, à savoir caractéristiques mécaniques, dureté dans un état de maturation artificielle, tena- cité et résistance à la corrosion, ce qui en fait un produit excellent pour des applications aéronautiques en tant que plaque soudable à haute résistance mécanique et haute tenacité. On a constaté que le produit, après un traitement de maturation en un seul stade ou en deux stades, présente une meilleure résistance à la corrosion, en particulier à la cor- rosion intergranulaire et à la corrosion exfoliante. On a constaté que les précipités de phase M se dissolvent rapidement dans le cas des alliages de cette invention, contenant au plus 0,28 % de cuivre, et encore plus rapidement pour des alliages contenant encore moins de cuivre, soit au plus 0,25 % ou 0,20 %, de sorte qu'on peut mettre le procédé en oeuvre de manière encore plus économique en choisissant la durée du premier stade d'homogénéisation de telle sorte qu'un point froid, défini comme étant le point le plus froid au sein d'un lingot ou d'une brame, se trouve à la température d'homogénéisation, par exemple 470 C, pendant au moins le laps de temps de dissolution, qui est le temps que les précipités de phase M mettent à se dissoudre et qui dure de préférence au plus 2 heures, en particulier 1 heure, et mieux encore le moins longtemps possible. Dans le cas idéal, on met fin au traitement d'homogénéisation quand tous les précipités de phase M se sont dissous, après quoi l'on peut envoyer la brame ou le lingot vers un laminoir en vue d'un laminage à chaud, qu'on effectuera une fois que la brame ou le lingot aura atteint la température de laminage, après qu'elle ou il aura subi, en option, un traitement de réchauffage qui portera la brame ou le lingot à la température de laminage. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, on se sert de moyens de régulation, tel un modèle de calcul à base physique ou mathématique qui calcule l'évolution de la température au sein de la pièce coulée ou du lingot pendant le traitement d'homogénéisation, afin de réguler le traitement d'homogénéisation de manière à déterminer la durée optimale du laps de temps que la brame ou le lingot doit passer à la température d'homogénéisation, pour que le point froid de la brame ou du lingot se trouve à la température de dissolution, par exemple à peu près 470 C, pendant au moins le temps de dissolution, c'est-à-dire le temps que mettent à se dissoudre les précipités de phase M. Pour un spécialiste en la matière, il est clair que les durées et les températures de recuit peuvent varier dans une certaine mesure, en vertu du concept de temps équivalent défini dans le paragraphe [0028] du document EP-0 876 514-B1, quoique la température minimale de recuit doive bien sûr être suffisamment élevée pour que les précipités puissent se dissou- dre. Il peut aussi être important d'éviter que certains autres précipités se dissolvent, de sorte que le choix de la température de recuit est limité par une valeur maximale et une valeur minimale de la température d'homogénéisation. Dans un mode particulier de réalisation du procédé de l'inven-tion, l'étape (i) de maturation artificielle comporte un premier stade de maturation à une température de 105 à 135 C, qui dure de préférence 2 à 20 heures, et un deuxième stade de maturation à une température de 135 à 210 C, qui dure de préférence 4 à 20 heures. Dans un autre mode de réalisation, on peut effectuer un troisième stade de maturation à une température de 105 à 135 C, qui dure de préférence 20 à 30 heures. Dans ce qui suit, on illustre l'invention à l'aide d'exemples nonlimitatifs. Exemples Exemple 1 On prépare par coulée des lingots d'alliages A.1 à A.7, dont les compositions chimiques sont données dans le tableau 1, et on leur fait subir les traitements suivants: Homogénéisation: chauffage à 30 C/h jusqu'à 470 C et séjour de 12 heures à cette température Pré-chauffage: chauffage à 35 C/h jusqu'à 420 C et séjour de 6 heures à cette température Laminage à chaud: réduction de l'épaisseur de 80 mm à 30 mm Mise en solution: chauffage le plus rapide possible jusqu'à 470 C et séjour de 2 heures à cette température, suivi d'une trempe à l'eau Etirage: 1,5 % Maturation: T76, chauffage à 30 C/h jusqu'à 120 C et séjour de 5 heures à cette température, puis chauffage à 15 C/h jusqu'à 145 C et séjour de 12 heures à cette température Tableau 1 Compositions des alliages en pourcentages pondéraux (avec 0,06 % de fer, 0,04 % de silicium, 0,04 % de titane et 0,10 % de zirconium, le complément d'aluminium), et propriétés mécaniques (direction L) et tenacité à la rupture (direction L-E) des alliages Alliage Zn Mg Cu RD (MPa) Rm (MPa) KIc (MPa.m"') AA7055-T7751 Réf. AMS 4206 593 614 24,2 AA7449-T7651 Réf. AMS 42.50 538 579 24,2 A.1 7,5 2,8 0,15 531 549 70,1 A. 2 7,4 4,2 0,16 589 614 40,6 A.3 9,5 1,9 0,16 554 558 62,1 A.4 9,5 2,3 0, 15 580 595 41,3 A.5 9,5 2,8 0,15 623 636 30,8 A.6 9,4 3,3 0,17 647 666 26, 4 A.7 11,0 2,8 0,18 659 669 24,2 Comme le montre le tableau 1, en augmentant les teneurs en zinc et en magnésium et en maintenant faible la teneur en cuivre, on peut obtenir des produits en alliages dont la résistance est très élevée, mais dont la tenacité est supérieure ou égale à celle des matériaux de référence. On peut aussi constater sur le tableau 1 que, pour que soit atteinte une résistance d'au moins 580 MPa, la teneur en magnésium dépend de la teneur en zinc selon la relation Mg 6, 6 0,45 x Zn. Exemple 2 On prépare par coulée des lingots d'alliages B.1 à B.4, dont les compositions chimiques sont données dans le tableau 2, et on leur fait subir les traitements indiqués plus haut, sauf que le laminage à chaud est poussé jusqu'à une épaisseur finale de 3 mm, et que l'homogénéisation de l'alliage B.2 dure plus longtemps, 12 heures à 470 C suivies de 24 heures à 475 C, l'étape d'homogénéisation comprenant un pre- mier stade et un deuxième stade. Tableau 2 Compositions des alliages en pourcentages pondéraux (avec 0,06 % de fer, 0,04 % de silicium, 0,04 % de titane et 0,10 % de zirconium, le complément d'aluminium), Alliage Zn Mg Cu Rp (MPa) CExf B.1 9,3 2,3 0,16 565 EA/B B.2 9,4 2,3 0,80 564 EC B.3 9,3 2,8 0,16 598 EA B.4 10,7 2,8 0, 15 626 EA La résistance mécanique (direction L) et la résistance à la corrosion (corrosion exfoliante CExf, mesurée selon la norme ASTM G34-97) de ces alliages sont indiquées dans le tableau 2. Pour l'alliage B.2, la teneur en cuivre de 0,8 % n'améliore pas les propriétés mécaniques, mais a une mauvaise influence sur la résistance de l'alliage à la corro- sion. Au contraire, l'augmentation des teneurs en magnésium et en zinc dans les alliages B.3 et B.4 confère à ceux-ci une meilleure résistance à la corrosion et une résistance mécanique nettement plus grande. Exemple 3 On étudie sept alliages dont les compositions chimiques sont données dans le tableau 3. La majorité de ces alliages, C.1 à C.5, con-tiennent peu de cuivre, et les autres, C.6 et C.7, en contiennent plus. De tous ces alliages, on fait des plaques de 3,5 mm d'épaisseur, en leur faisant subir les traitements suivants: Homogénéisation: pour les alliages à 0,20 % ou moins de cuivre, chauffage à 30 C/h jusqu'à 470 C et séjour de 12 heures à cette température; 10 pour les alliages à plus de 0,20 % de cuivre, chauffage à 30 C/h jusqu'à 470 C et séjour de 12 heures à cette température, puis chauffage à 15 C/h jusqu'à 475 C et séjour de 24 heures à cette température Laminage à chaud: pré-chauffage à 430 C, et laminage jusqu'à réduction de l'épaisseur de 80 mm à 3,5 mm Mise en solution: séjour de 1 heure à 470 C, suivi d'une trempe à l'eau ou à l'huile Etirage: 1,5 % Après le traitement thermique de mise en solution, tous les alliages de cet exemple subissent un traitement de maturation dans un état T6. Avant maturation artificielle, on trempe les produits en alliage dans l'eau et dans de l'huile, pour étudier la sensibilité des alliages à la trempe. La trempe à l'huile est comparable à la trempe à coeur d'une plaque épaisse d'environ 70 mm où le coeur de la plaque ne peut pas être trempé aussi rapidement que la surface. Après maturation, on mesure la dureté Brinell selon la norme ASTM E10, version de 2002. Les va-leurs de dureté ainsi obtenues sont indiquées dans le tableau 3, sur le- quel on peut voir que les valeurs obtenues après trempe à l'eau sont typiquement supérieures ou similaires à celles obtenues après trempe à l'huile. Les alliages les plus sensibles à la trempe sont ceux qui ont les plus fortes teneurs globales en éléments d'alliages. Pour les alliages C.2, C.3, C.5 et C.7, qui contiennent tous au moins 9,3 % de zinc, on obtient des valeurs de dureté d'au moins 190 HB. La dureté de l'alliage C.6, enrichi en cuivre par rapport à l'alliage C.1, est significativement plus grande que celle de ce dernier, mais dans le cas de l'alliage C.7 à forte teneur en zinc, c'est à peine si le même enrichissement en cuivre entraîne une augmentation supplémentaire de la dureté après trempe à l'huile. Contrairement à ce à quoi l'on s'attendait, à savoir qu'allier à la fois du magnésium et du cuivre à de l'aluminium conduirait à l'obtention d'une plus haute résistance mécanique qu'y allier une quantité équivalente de magnésium seul, on a eu la surprise de constater que, pour de fortes teneurs en zinc, le cuivre n'a pas plus d'effet d'accroissement de la dureté qu'un supplément de magnésium. Tableau 3 Compositions des alliages de la série C, en pourcentages pondéraux (complément d'aluminium), et valeurs de dureté Brinell (HB) pour deux milieux de trempe (TE: trempe à l'eau; TH: trempe à l'huile) Alliage Zn Mg Cu Ti Zr Fe Si HB HB OHB Type TE TH TE-TH CIg, TH C.1 7,4 1,92 0,17 0, 04 0,10 0,04 0,02 164 164 0 1 C.2 9,3 2,8 0,16 0,04 0,11 0,03 0,02 192 190 2 1 C.3 9,5 3,3 0,16 0,04 0,098 0,03 0,02 209 197 12 1 C.4 7,4 4,2 0, 17 0,04 0,098 0,04 0,02 189 189 0 1 C.5 10,7 2,8 0,16 0,04 0,097 0,03 0, 02 210 197 13 1 C.6 7,4 1,86 1,65 0,05 0,10 0,03 0,02 179 179 0 2 C.7 9,4 2,3 1,66 0,04 0,099 0,03 0,02 204 191 13 2 En outre, les alliages à faible teneur en cuivre, même trempés à l'huile, offrent une excellente résistance à la corrosion intergranulaire (CIg, test effectué selon la norme ASTM G110-92), alors que les alliages à forte teneur en cuivre présentent un léger degré de corrosion in- tergranulaire. L'alliage est ainsi moins sensible à la trempe, ce qui offre divers avantages pour le traitement de l'alliage puisque celui-ci supporte mieux les éventuelles fluctuations intervenant dans la mise en oeuvre du procédé. Exemple 4 On étudie cinq alliages constituant la série D, dont les compo-sitions chimiques sont données dans le tableau 4. Tous ces alliages contiennent peu de cuivre. On en fait des plaques de 3 mm d'épaisseur, 5 selon le procédé suivant: Coulée de lingots et laminage de ces lingots en blocs de 80 mm sur 80 mm sur 100 mm Homogénéisation: chauffage à 30 C/h jusqu'à 470 C et séjour de 12 heures à cette température; Laminage à chaud: préchauffage à 430 C, et laminage jusqu'à réduction de l'épaisseur de 80 mm à 3 mm Mise en solution: séjour de 1 heure à 470 C, suivi d'une trempe à l'eau Etirage: 1,5 % Maturation: maturation artificielle en une ou deux étapes, jusqu'à un état T6 Dans le tableau 4 sont données les valeurs moyennes de dureté obtenues après maturation en une étape ou en deux étapes. Les résultats présentés dans le tableau 4 montrent que, pour que la dureté soit supé- rieure ou égale à 190 HB, il existe, pour une teneur en zinc d'environ 9,47 %, une teneur minimale en magnésium, située entre 1,92 % et 2,85 %. Dans les alliages du tableau 3, cette teneur minimale en zinc est de 2,8 %. Par ailleurs, on voit qu'on atteint des duretés de niveaux comparables après maturation artificielle, que celle-ci s'effectue en une étape ou en deux étapes. Ceci élargit le champ d'applications possibles d'un tel alliage à de multiples gammes de produits, pour lesquelles soit il est nécessaire d'effectuer une maturation en deux étapes, comme on l'exige pour les matériaux destinés à des applications aéronautiques, soit on préfère effectuer une maturation en une étape, pour des raisons de réduction des coûts. Le tableau 4 montre que, pour atteindre une dureté supérieure ou égale à 190 HB, on peut faire durer l'étape de maturation artificielle à 145 C pendant un laps de temps qui peut varier dans un large intervalle. Tableau 4 Compositions des alliages de la série D, en pourcentages pondéraux (complément d'aluminium), et valeurs moyennes de dureté Brinell (HB) après maturation artificielle en une étape ou en deux étapes Alliage Zn Mg Cu Zr Fe Si Ti 11B HB 1 étape 2 étapes D.1 9,47 1,92 0,16 0,10 0,06 0, 03 0,05 174 175 D.2 9,41 2,85 0,16 0,10 0,06 0,03 0,05 192 190 D.3 9,52 3, 37 0,16 0,096 0,08 0,03 0,05 197 195 D.4 9,61 4,57 0,16 0,092 0,07 0,03 0, 06 198 204 D.5 8,94 3,99 0,16 0,095 0,07 0,03 0,06 200 197 A partir des tableaux 3 et 4, on peut établir une relation entre les teneurs en magnésium et en zinc, représentée par une droite au-dessus de laquelle on peut espérer obtenir une dureté élevée en opérant un traitement approprié de l'alliage. Cette relation est approximative-ment la suivante, en pourcentages pondéraux: Mg = 10 - 0,79 x Zn. Si la teneur en magnésium est supérieure à la valeur calculée au moyen de cette relation à partir de la teneur en zinc, on obtient une dureté d'au moins 185 HB, ou même d'au moins 190 HB, en particulier pour les alliages qui contiennent plus de 7,4 % de zinc. Exemple 5 On prépare trois alliages de l'invention, E.1 à E.3, particulière-ment appropriés pour des plaques d'usinage, puis on les traite selon le procédé de l'invention et on les fait ensuite mûrir jusqu'au maximum, à 130 C pendant 24 heures. On détermine les caractéristiques en traction, limite d'élasticité et résistance à la traction, dans la direction L et l'on mesure la dureté au niveau du milieu de la section transversale dans la direction de l'épaisseur. Ces alliages sont comparés aux alliages réguliers AA-7050 et AA-7075 à l'état T651. Les compositions de ces alliages et leurs caractéristiques sont indiquées dans le tableau 5. Ces résultats montrent qu'un alliage de l'invention peut effectivement offrir une dureté très élevée, qui en fait un matériau très approprié pour une plaque d'usinage. Tableau 5 Compositions d'alliages de l'invention en pourcentages pondéraux (avec 0, 05 % de fer, 0,03 % de silicium, 0,15 % de cuivre et 0,12 % de zirconium, le complément d'aluminium), et propriétés en traction 5 et dureté de ces alliages Alliage Zn Mg Etat R (MPa) Rm (MPa) Dureté (HB) AA7050 6,2 2,3 T651 532 575 180 AA7075 5,6 2,5 T651 533 462 150 E.1 9,4 3,5 Mat. max. 695 708 236 E.2 11,5 3,1 Mat. max. 734 736 246 E.3 11,4 3,0 Mat. max. 680 689 245 Exemple 6 On évalue l'aptitude au soudage de trois alliages de l'invention, F.1 à F. 3, en suivant un protocole bien établi pour l'évaluation de la sensibilité d'un alliage d'aluminium à la fissuration à chaud, lequel protocole est également connu sous le nom de "test de Houldcroft" et décrit dans l'article de P.T. Houldcroft, intitulé "A simple cracking test for use with argon arc welding" et paru dans la revue British Welding Journal, numéro d'octobre 1955, pages 471-475. Dans ce protocole, on utilise un échantillon en arête de poisson ou en pointe, cette dernière forme étant préférée dans le cas d'un soudage au laser. Dans cet exemple, on emploie des échantillons en pointe, épais de 2 mm. On se sert du laser pour réaliser une soudure perle-sur-plaque avec pénétration complète. La soudure part du bout étroit de l'échantillon et s'étend sur toute la longueur de celui-ci. Une fissure apparaît à chaud au cours de la solidification de la soudure, et la fissure s'arrête en un certain point. La longueur de cette fissure constitue une mesure de la sensibilité de l'alliage à la fissuration à chaud, qui est d'autant plus forte que la fis-sure est plus longue. Les échantillons ne subissent aucune contrainte au cours du test, et toutes les soudures sont effectuées sans métal d'apport. Dans ces essais, on utilise un laser Nd:YAG qui donne un spot d'une taille de 0,45 mm (lentille de 150 mm de distance focale) et dont le rayon est focalisé sur la surface supérieure de la plaque. On maintient constants les paramètres opératoires du laser, la puissance du laser vaut 4500 W et la vitesse de soudage vaut 4 m/min. Les compositions des alliages choisis pour cette étude sont indiquées dans le tableau 6, ainsi que les résultats des essais de soudage. La sensibilité à la fissuration est exprimée par le pourcentage de fissuration, c'est-à-dire la longueur de la fissure rapportée à la longueur de l'échantillon; un faible pourcentage de fissuration équivaut donc à une faible sensibilité à la fissuration. On peut constater qu'une augmentation de la teneur globale en solutés de magnésium et de zinc entraîne une diminution de la sensibilité à la fissuration et donc une amélioration de l'aptitude au soudage. A titre de comparaison, on a aussi testé l'alliage d'aluminium AA-7017, puisqu'il est reconnu dans l'industrie de l'aluminium comme étant un alliage soudable. On peut constater que les trois alliages de l'invention sont nettement plus aptes au soudage que l'alliage AA-7017. Tableau 6 Compositions d'alliages de l'invention en pourcentages pondéraux (avec 0, 05 % de fer, 0,03 % de silicium, 0,15 % de cuivre et 0,12 % de zirconium, le complément d'aluminium), et résultats du test 20 de soudage de Houldcroft (pourcentage de fissuration) Alliage Zn Mg Zn + Mg % Fissur. AA7017 4,0-5,2 2,0-3,0 6,0-8,2 53 F.1 9,3 2,8 12,1 31 F.2 9,5 3,3 12,8 28 F.3 10,7 2,8 13,5 31 Il doit être bien entendu que la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits plus haut, ni aux exemples particuliers donnés ci-dessus, et qu'elle englobe tous les modes de réalisation qui tombent dans le cadre de la présente description
L'invention concerne un produit en un alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000, lequel alliage contient, outre de l'aluminium, 7,5 à 14,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, au plus 0,28 % de cuivre, moins de 0,30 % de fer et moins de 0,25 % de silicium.L'invention concerne également un procédé de production d'un tel produit, ainsi qu'un composant soudé comportant un tel produit.Le produit de l'invention est doté d'une sensibilité réduite à la fissuration à chaud, ce qui le rend particulièrement apte au soudage, ainsi que d'une résistance mécanique et d'une tenacité meilleures que celles d'un produit en alliage AA7050 ou AA7075, et il présente une dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle.
1. Produit en alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000, caractérisé en ce que l'alliage contient, en pourcentages pondéraux: 7,5 à 14,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, au plus 0,28 % de cuivre, moins de 0,30 % de fer, et moins de 0,25 % de silicium, ainsi qu'un ou plusieurs des éléments suivants, en les quantités in- diquées: moins de 0, 30 % de zirconium, moins de 0,30 % de titane, moins de 0,30 % de hafnium, moins de 0,80 % de manganèse, moins de 0,40 % de chrome, moins de 0,40 % de vanadium et moins de 0,70 % de scandium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une 15 proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium, et en ce qu'il est doté d'une sensibilité réduite à la fissuration à chaud, ainsi que d'une résistance mécanique et d'une tenacité améliorées, et 20 présente une dureté supérieure à 180 HB après maturation artificielle. 2. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la teneur en cuivre est inférieure ou égale à 0,25 %, et de préférence inférieure ou égale à 0,20 %. 3. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que 25 la limite inférieure de la teneur en cuivre est de 0,03 %, et de préférence de 0,08 %. 4. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la teneur en zirconium vaut de 0,04 à 0,15 %, et de préférence de 0,04 à 0,13 %. 5. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite inférieure de la teneur en zinc est de 8,5 %. 6. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite inférieure de la teneur en zinc est de 9,0 %. 7. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite inférieure de la teneur en zinc est de 9,5 %. 8. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en zinc est de 12,0 %. 9. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en zinc est de 11,0 %. 10. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en zinc est de 10,0 %. 11. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite inférieure de la teneur en magnésium est de 2,5 %. 12. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en magnésium est de 4,5 %, et de pré- férence de 4,0 %. 13. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en fer est de 0,14 %, et de préférence de 0,08 %. 14. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la limite supérieure de la teneur en silicium est de 0,12 %, et de préférence de 0,07 %. 15. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la teneur en manganèse vaut de 0,05 à 0,40 %. 16. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la teneur en manganèse vaut moins de 0,02 %. 17. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce que la teneur en magnésium est liée à la teneur en zinc conformément à la relation Mg 6,6 0,45 x Zn, et de préférence, conformément à la relation Mg >_ 10 0,79 x Zn. 18. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il s'agit d'une tôle, d'une plaque ou d'un produit d'extrusion. 19. Produit conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il se trouve dans un état de traitement thermique de type T6 ou T7. 20. Composant soudé de structure d'avion, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une première partie de composant qui est un produit en alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000 tel que défini à la 1, et au moins une deuxième partie de composant qui est un produit en alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000 tel que défini à la 1, ces parties étant soudées ensemble. 21. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque ou tôle soudable pour applications aéronautiques, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 11,0 % de zinc, - 1,0 à 5,0 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 6,6 0,45 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,08 % de fer, moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 22. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque ou tôle soudable pour applications aéronautiques, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 11,0 % de zinc, - 2,0 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,08 % de fer, moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 23. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque ou tôle soudable pour applications aéronautiques, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 8,5 à 10,0 % de zinc, 2,0 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0, 08 % de fer, moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 24. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque ou tôle soudable pour applications aéronautiques, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 8,5 à 10,0 % de zinc, 2,5 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, - 0,04 à 0,15 % de zirconium, - moins de 0,10 % de titane, - moins de 0,08 % de fer, - moins de 0,07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, - et le complément à 100 % d'aluminium. 25. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est un produit d'extrusion soudable pour applications aéronautiques, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 11,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 6,6 0,45 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,14 % de fer, moins de 0,12 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 26. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 8,5 à 10,0 % de zinc, 2,5 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0, 03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,20 % de chrome, au plus 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,08 % de fer, moins de 0, 07 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 27. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 14,0 % de zinc, 1,0 à 5,0 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 6,6 0,45 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 28. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 14,0 % de zinc, 2,0 à 4,0 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, - des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, - et le complément à 100 % d'aluminium. 29. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 7,5 à 12,0 % de zinc, 2,0 à 4,0 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0, 03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 30. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 9,5 à 12,0 % de zinc, 2,5 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0, 03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 31. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 8,5 à 11,0 % de zinc, 2,5 à 4,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg > 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 32. Produit corroyé conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il est une plaque d'usinage soudable, dans un état T6 ou T7 de traitement thermique, essentiellement constitué des éléments suivants, en les teneurs suivantes, exprimées en pourcentages pondéraux: 9,5 à 12,0 % de zinc, 2,5 à 3,5 % de magnésium, la teneur en magnésium dépendant de la teneur en zinc conformément à la relation Mg ? 10 0,79 x Zn, 0,03 à 0,25 % de cuivre, 0,04 à 0,15 % de zirconium, moins de 0,10 % de titane, moins de 0,30 % de fer, moins de 0,25 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium, et en ce qu'il présente une dureté supérieure à 190 HB. 33. Procédé de production d'un produit en alliage d'aluminium corroyé de la série AA-7000 tel que défini dans l'une des 1 à 19 et 21 à 32, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) couler un lingot présentant une composition indiquée dans la 1; b) homogénéiser et/ou pré-chauffer le lingot après coulée; c) travailler à chaud le lingot, pour en faire un produit de premier travail, selon l'un ou plusieurs des procédés de laminage, extrusion et forgeage; d) en option, chauffer à nouveau le produit de premier travail; e) travailler, à chaud et/ou à froid, le produit de premier travail pour en faire une pièce travaillée façonnée en la forme voulue; f) soumettre la pièce travaillée façonnée à un traitement thermique de mise en solution, à une température et pendant un laps de temps suffisants pour faire passer en solution solide pratiquement tous les constituants solubles présents dans l'alliage; g) après ce traitement thermique de mise en solution, tremper la pièce travaillée qui l'a subi, de préférence par pulvérisation ou par immersion dans de l'eau ou un autre milieu de trempe; h) en option, soumettre la pièce travaillée trempée à un étirage, une compression ou une autre opération à froid de relaxation des con- traintes, en particulier un planage pour des produits de type tôle; i) et faire mûrir artificiellement la piéce travaillée trempée, éven- tuellement étirée ou compressée, pour l'amener dans l'état de trai- terrent thermique voulu; et en ce que le traitement d'homogénéisation comporte un premier stade d'homogénéisation, et en option, un deuxième stade d'homogénéisation, la température et la durée du premier stade d'homogénéisation étant choisies, dans le cas d'un lingot ou d'une brame, de telle sorte qu'un point froid, défini comme étant le point le plus froid au sein du lingot ou de la brame, se trouve à une température de dissolution pendant au moins le laps de temps de dissolution, qui est le laps de temps nécessaire pour que les précipités de phase M se dissolvent. 34. Procédé conforme à la 33, caractérisé en ce que dans l'étape (i), on fait artificiellement mûrir le produit pour l'amener dans un état T6 ou T7 de traitement thermique.
C
C22
C22C,C22F
C22C 21,C22F 1
C22C 21/10,C22F 1/053
FR2900386
A1
INSTALLATION MOTRICE POUR AERONEF A VOILURE TOURNANTE
20,071,102
La présente invention concerne une installation motrice pour les aéronefs à voilure tournante, notamment les hélicoptères. Elle concerne plus particulièrement les hélicoptères dont le ou les rotor(s) principal(aux) doivent nécessairement être entraînés en rotation par une source de puissance motrice, principalement celle des turbomoteurs dont le développement a permis l'obtention d'avancées techniques considérables, dont : une masse spécifique plus faible rendant possible un accroissement de la charge civile, - essentiellement des pièces en rotation, ce qui réduit les phénomènes d'ordre vibratoire, - une simplification de l'installation, en raison d'un encombrement général plus faible par exemple, - un couple moteur à faible variation au voisinage du régime d'utilisation, une simplification du pilotage grâce à l'incorporation d'un régulateur permettant de maintenir le régime de rotation à la valeur fixée par le pilote. Actuellement, les turbomoteurs utilisés pour les hélicoptères (encore appelés parfois appareils par la suite) sont le plus souvent du type à turbine libre (dit encore à roue de travail ) dans lesquels la puissance est prise sur un étage basse pression de la turbine, lequel étage est indépendant mécaniquement de l'installation du compresseur de l'étage haute pression de cette turbine. 2 En principe, un turbomoteur a une vitesse de rotation comprise entre 30 000 et 50 000 tours par minute, avec seulement environ 6 000 tours par minute à la sortie du réducteur généralement incorporé qui lui est associé. Or, un rotor principal d'hélicoptère a une vitesse de rotation comprise entre 300 et 400 tours par minute, de sorte qu'une boîte spéciale de réduction de vitesse est indispensable sur tout hélicoptère. C'est ainsi, que l'on installe toujours une Boîte de Transmission Principale (dénommée BTP par commodité dans la suite du texte) entre le ou les turbomoteurs et le rotor principal : il s'agit essentiellement d'une boîte d'engrenages. Dans la plupart des cas, l'hélicoptère est aussi équipé d'un rotor arrière anti-couple pour contrôler les mouvements en lacet de l'appareil. Un tel hélicoptère comporte alors un arbre de transmission entre une prise spéciale de la BTP et une boîte arrière de renvoi d'angle et de réduction de vitesse à 2 000 tours par minute environ, par exemple, pour la prise de puissance du rotor arrière. Il importe de noter que les termes avant et arrière relatifs à un élément de l'hélicoptère désignent respectivement la partie de cet élément située vers la cabine de pilotage (c'est-à-dire vers l'amont de l'appareil) d'une part, et la partie située vers la poutre de queue et le rotor arrière d'autre part. Dans ces conditions, l'invention concerne une installation motrice d'un ou de plusieurs turbomoteurs sur un hélicoptère, à l'arrière de la BTP, l'architecture de ce ou ces turbomoteur(s) les prédisposant à être installé(s) à l'avant de la BTP. On doit comprendre qu'un tel turbomoteur, disposé à l'avant de la BTP 3 présente successivement de l'avant vers l'arrière de l'hélicoptère, à l'instar du montage du turbomoteur MAKILA 1A ou lA1 développé par la société TURBOMECA dont est équipé notamment l'hélicoptère connu sous la marque SUPER PUMA de la demanderesse, les organes suivants : un générateur de gaz comprenant successivement : une entrée d'air courte, un compresseur axial à trois étages relié à un compresseur centrifuge en arrière par l'arbre du 10 générateur de gaz, une chambre de combustion, une turbine à deux étages du générateur de gaz. -une turbine libre comprenant une turbine de travail à deux étages entraînant en arrière un arbre de transmission de 15 puissance, ou arbre de la turbine de travail relié à une entrée spécifique de la BTP, - une tuyère d'éjection des gaz chauds dirigée latéralement vers l'extérieur du compartiment moteur. Dans le cas de l'hélicoptère SUPER PUMA , le groupe moto- 20 propulseur comprend deux moteurs MAKILA 1A ou lA1, chacun d'entre eux étant installé dans un compartiment individuel, étanche au feu, ventilé et drainé. Plus généralement, les solutions mises en oeuvre jusqu'à présent correspondent à deux architectures principales, à savoir : 25 - le montage selon une première solution d'un ou de plusieurs turbomoteurs à l'avant de la BTP, à la façon de 4 l'installation du turbomoteur MAKILA 1A ou 1A1 sur l'hélicoptère SUPER PUMA conformément à la description précédente, le montage selon une deuxième solution d'un ou de plusieurs turbomoteurs à l'arrière de la BTP, spécialement conçus pour une disposition telle que l'on trouve, après une BTP, successivement de l'avant vers l'arrière de l'aéronef à voilure tournante : • l'arbre de la turbine de travail entraînant la BTP : * soit débouchant vers l'avant de l'hélicoptère au travers de l'entrée d'air, traversant le générateur de gaz (et son compresseur) et entraîné par la turbine libre, tel est le cas, par exemple, pour le turbomoteur L.T.S. de la société LYCOMING, équipant les hélicoptères ECUREUIL AS 350 ou AS 355 de la demanderesse, * soit parallèle au turbomoteur, mais extérieur à celui-ci et entraîné par la turbine libre, tel est le cas par exemple, pour le turbomoteur ARRIEL , pouvant également équiper en solution alternative les hélicoptères ECUREUIL AS 350 ou AS 355 , • le générateur de gaz, • la turbine libre et, 25 • la tuyère pour l'évacuation des gaz chauds, élément de l'installation motrice le plus en arrière de l'hélicoptère. Or, les règlements actuels de certification ne permettent plus de pouvoir certifier un nouvel hélicoptère civil sans une 30 augmentation de masse importante si le ou les turbomoteur(s) sont 15 20 installés en avant de la BTP, c'est-à-dire selon la première solution précédemment exposée. En effet, il convient alors de blinder le turbomoteur pour protéger les commandes de vol (servocommandes, plateaux cycliques, bielles de manoeuvre en pas des pales...) d'un éclatement éventuel de la turbine, ces commandes de vol étant à proximité immédiate de la turbine, réparties notamment autour de l'arbre rotor entraîné par la BTP. Il importe de remarquer que c'est la raison pour laquelle les motoristes ont développé des turbomoteurs selon la deuxième solution décrite ci-dessus. On comprend, comme déjà évoqué, que ces turbomoteurs correspondent à des définitions spécialement adaptées à l'installation de turbomoteurs en arrière d'une BTP de façon que l'entrée d'air soit vers l'avant de l'hélicoptère et la tuyère vers l'arrière. Les exemples relatifs au turbomoteur L.T.S. avec un arbre de la turbine de travail traversant le générateur de gaz (et le compresseur) ou au turbomoteur ARRIEL avec un arbre de la turbine de travail, parallèle et extérieur au turbomoteur illustrent bien les aménagements fonctionnels particuliers accompagnant cette deuxième solution. Les turbomoteurs relatifs à cette deuxième solution sont relativement récents, mais d'un coût supérieur à ceux relatifs à la première solution, en raison des problèmes techniques particuliers inhérents à leur disposition spéciale en arrière d'une BTP. Or, le coût d'une installation motrice est d'autant plus important si l'hélicoptère est bimoteur et destiné à être économique à l'achat. Une troisième solution consiste à équiper un hélicoptère de turbomoteurs, en arrière de la BTP avec des turbomoteurs en principe, installables en avant de cette BTP. Une telle solution a été mise en oeuvre sur l'hélicoptère SA 5 321 SUPER FRELON de la demanderesse. Dans ce cas, cet hélicoptère est pourvu de trois turbomoteurs TURMO III C3 de la société TURBOMECA, deux étant disposés, côte à côte selon la première solution, le troisième turbomoteur étant à l'arrière de la BTP, en position inversée par rapport aux 10 deux autres, à savoir dans la configuration suivante : une tuyère d'éjection des gaz chauds en arrière de la BTP, un arbre de travail de la turbine libre reliant celle-ci à l'arrière de la BTP, un générateur de gaz, 15 - une entrée d'air, élément le plus en arrière de l'installation motrice. On remarque que le positionnement de ce troisième turbomoteur présente un inconvénient dû à l'implantation de l'entrée d'air en arrière de la tuyère. De ce fait, notamment en vol 20 d'avancement, on comprend bien que des gaz chauds, sortant de la tuyère, peuvent alimenter au moins en partie l'entrée d'air. II s'agit du phénomène connu sous le terme de recirculation qui affecte profondément les performances, c'est-à-dire la puissance d'un turbomoteur ainsi disposé. Bien évidemment, cette chute de 25 puissance, acceptable pour un hélicoptère sur-motorisé comme l'est le SUPER FRELON , ne l'est plus pour un hélicoptère monomoteur ou bimoteur et ce d'autant plus si l'hélicoptère doit être économique à l'achat. 7 A ce titre, on note que l'on retrouve une disposition inversée, à la façon du troisième turbomoteur du SUPER FRELON , dans le document GB-864540. Dans ce cas, l'entrée d'air se trouve, au niveau de l'aile d'un avion, au dessus de la tuyère située en amont. Là encore, il y a une possibilité certaine de pénétration des gaz chauds dans l'entrée d'air, notamment en cas de mise en incidence de l'aile, malgré la présence de l'hélice propulsive qui apporte un souffle d'avant en arrière. Plus précisément, l'invention est relative à l'installation d'un turbomoteur (ou de plusieurs), identique au précédent, en arrière de la BTP de sorte que l'on trouve successivement de l'avant de l'hélicoptère vers l'arrière : - l'arbre de travail de la turbine libre, - la tuyère, la turbine libre, le générateur de gaz dont l'entrée d'air est l'organe le plus arrière de l'installation motrice et dans une disposition nouvelle. Cette disposition se distingue de l'art antérieur comme 20 expliqué ci-après et pour des raisons tout à fait particulières, également commentées par la suite. En effet, l'installation motrice selon l'invention comprenant au moins un turbomoteur pour entraîner, par l'intermédiaire d'une BTP, un rotor d'aéronef à voilure tournante, ce turbomoteur étant 25 disposé sensiblement suivant le sens longitudinal de l'aéronef et en arrière de la BTP, par rapport à la direction longitudinale X de sorte que : 8 la BTP est entraînée en rotation par un arbre de transmission de puissance d'une part lié à la turbine libre et passant d'autre part, au travers d'une tuyère d'éjection des gaz chauds, la turbine libre est entraînée en rotation par un générateur de gaz situé également en arrière de ladite turbine libre, le générateur de gaz est alimenté en air par un corps d'entrée d'air, est remarquable en ce que le corps d'entrée d'air est sensiblement parallèle au turbomoteur de manière que d'une part, sa première extrémité débouchant dans l'atmosphère ambiante est située en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds, sensiblement dans le plan transversal passant par l'axe du rotor dudit aéronef et d'autre part, sa deuxième extrémité correspondant à sa fixation au turbomoteur est située sensiblement au niveau de la zone du turbomoteur, la plus en arrière suivant le sens longitudinal. On rappelle que, selon l'invention, le turbomoteur utilisé dans ces conditions est du type de ceux installés en avant d'une BTP, c'est-à-dire sans adaptation mécanique particulière (contrairement aux solutions relatives par exemple aux turbomoteurs L.T.S. ou ARRIEL pour l'hélicoptère ECUREUIL ) et par conséquent, aussi simple et économique que possible tant à l'achat qu'en maintenance notamment. Avantageusement, le corps d'entrée d'air du turbomoteur est allongé de sorte que sa longueur est supérieure à celle du turbomoteur. Un tel corps d'entrée d'air est encore défini comme un corps d'entrée d'air long. 9 Quand un turbomoteur est installé en arrière de la BTP d'un hélicoptère, l'alimentation en air se faisant par l'arrière du turbomoteur, au moyen d'un corps d'entrée d'air allongé avec une première extrémité débouchant dans l'atmosphère ambiante en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds, le premier intérêt de cette disposition réside, comme vu ci-dessus, dans une minimisation, voire l'annulation de la recirculation des gaz chauds, c'est-à-dire l'envoi de gaz chauds dans l'entrée d'air. Un autre avantage de la mise en oeuvre d'un corps d'entrée 10 d'air long, la tuyère demeurant courte conformément aux solutions traditionnelles, tient au double constat suivant selon lequel : en premier lieu, la température de l'air dans le corps de l'entrée d'air étant celle de l'atmosphère ambiante, il est possible de réaliser un tel corps d'entrée d'air en matériaux 15 composites comme des tissus de verre ou autres matériaux analogues : il en résulte un gain de masse (produit fini d'une masse volumique de l'ordre de 2500 à 2800 kg/m3) et un gain en coût. Il en serait autrement si les matériaux étaient ceux employés pour une tuyère soumise à des températures très 20 élevées, à savoir de l'acier inoxydable de masse volumique de 7800 kg/m3 ou en titane, moins lourd que l'acier inoxydable (masse volumique de 4500 kg/m3), mais plus onéreux et plus difficile à élaborer ; en second lieu la vitesse de l'air dans le corps de l'entrée 25 d'air étant relativement faible, la section de la veine de l'entrée d'air est réduite, ce qui contribue également à réduire la masse du corps de cette entrée d'air et à nouveau le coût récurrent. II convient encore de noter un avantage particulier relatif à un corps d'entrée d'air long dû à une excellente fiabilité d'un tel matériel. En effet, contrairement à une tuyère d'éjection de gaz chauds soumise à de très hautes températures et à des vibrations induisant des criques et des ruptures, un corps d'entrée d'air long fonctionne dans des conditions optimales et par suite présente une fiabilité importante et compatible avec la fiabilité du turbomoteur auquel il est adapté. La distance entre d'une part l'extrémité du corps d'entrée d'air débouchant dans l'atmosphère ambiante et en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds et d'autre part la sortie de cette tuyère est également un paramètre important de la définition de l'installation motrice conforme à l'invention. Avantageusement, cette distance est de l'ordre de 1,5 mètre pour un turbomoteur installé sur un hélicoptère d'une masse de 3 à 15 tonnes, par exemple. Cette distance correspond sensiblement à la longueur même du turbomoteur. De cette façon, le risque de recirculation d'air précédemment décrit est encore réduit voire annulé. Avantageusement, la seconde extrémité du corps de l'entrée d'air au niveau de sa fixation au turbomoteur peut comporter une chambre de tranquilisation de l'air aspiré ou plenum selon l'homme du métier. Cette chambre de tranquilisation a une forme sensiblement annulaire et entoure le turbomoteur et son propre orifice d'alimentation en air. Par ailleurs, le débit massique de l'air aspiré est constant dans le turbomoteur, mais le débit volumique est nettement accru au niveau de l'éjection des gaz chauds par la tuyère en raison d'une vitesse d'éjection très importante de ces gaz. Par conséquent, la section de la tuyère est supérieure à celle du corps de l'entrée d'air pour minimiser les pertes de charge et par suite garantir les performances d'un tel turbomoteur. En outre, il est envisagé selon l'invention de disposer le corps de l'entrée d'air et la tuyère dans le plan transversal de l'aéronef à voilure tournante de deux façons différentes : selon une première variante, le corps de l'entrée d'air est sensiblement en position haute au-dessus du turbomoteur, de sorte que la sortie de la tuyère débouche sensiblement de façon latérale vers l'extérieur de l'aéronef à voilure tournante, ce qui facilite l'accès au turbomoteur et sa maintenance, ou encore, selon une seconde variante, le corps de l'entrée d'air est disposé sensiblement de façon latérale, soit vers l'extérieur de l'aéronef, soit vers l'intérieur (solution possible pour un aéronef bimoteur) par rapport au turbomoteur alors que la sortie de la tuyère débouche sensiblement vers le haut. D'autres aspects, caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention : - la figure 1 est une vue en perspective de l'installation motrice d'un hélicoptère bimoteur où pour chaque turbomoteur, le corps de l'entrée d'air est sensiblement en position haute au- dessus du turbomoteur, et la tuyère de ce turbomoteur est sensiblement dirigée latéralement vers l'extérieur de l'hélicoptère, - la figure 2 est une vue en perspective de l'installation motrice, selon une deuxième variante, où le corps de l'entrée d'air de chaque turbomoteur est sensiblement en position latérale vers l'extérieur de l'hélicoptère, par rapport au turbomoteur correspondant, chaque tuyère étant dirigée sensiblement vers le haut. Dans les dessins, où des éléments identiques ou similaires sont désignés par les mêmes numéros de référence, sont représentées trois direction orthogonales les unes aux autres. Une direction Z dite d'élévation ou verticale, correspond aux hauteur ou dimension des organes décrits : les termes haut/bas ou inférieur/supérieur s'y réfèrent. Une autre direction X dite longitudinale ou horizontale, correspond aux longueur ou dimension principales des organes décrits. Les termes avant/arrière s'y réfèrent. Un autre direction Y dite transversale ou horizontale, correspond aux largeur ou dimension latérales des organes décrits. Le terme côté s'y réfère. Les directions X et Y définissent un plan X,Y horizontal. Les direction X et Z définissent un plan X,Z longitudinal (et vertical). Les direction Y et Z définissent un plan Y,Z transversal (et vertical). Sur la figure 1, l'aéronef 1 à voilure tournante est un hélicoptère comportant un fuselage 2 dont on n'a représenté que la partie en avant de la poutre de queue, un rotor principal 3 muni de 13 plusieurs pales 4 et entraîné par un arbre rotor 6 sensiblement vertical, par l'intermédiaire d'un moyeu 5. L'arbre rotor 6 est lui-même entraîné en rotation par l'intermédiaire d'une BTP 7. Selon cet exemple, l'hélicoptère est un bimoteur, chaque installation motrice 18 comportant un turbomoteur 8 disposé en arrière de la BTP 7 et sensiblement parallèle à l'axe longitudinal X de l'hélicoptère, sur un plancher mécanique 9 de l'hélicoptère et comprenant un arbre de travail 10 ou arbre de transmission de puissance lié à la turbine libre 11 correspondante. Bien évidemment, l'invention s'applique quel que soit le nombre de turbomoteurs installés sur l'hélicoptère. Chaque arbre de travail 10 ou arbre de transmission de puissance, traversant en général la tuyère d'éjection des gaz chauds 15, met en rotation la pignonerie interne de la BTP 7 pour entraîner, en conséquence, l'arbre rotor 6. Par suite, l'alimentation de chaque turbomoteur 8 d'une part en carburant et d'autre part en air active le générateur de gaz 30, en arrière de la turbine libre 11 selon l'axe longitudinal X, pour mettre en mouvement de rotation la turbine libre et son arbre de travail 10, l'arbre du générateur de gaz et l'arbre de travail de la turbine libre (ou turbine de travail) étant indépendants. Chaque turbine libre est ainsi dirigée du côté de la BTP alors que l'alimentation en air de chaque turbomoteur s'effectue à l'arrière du turbomoteur correspondant, selon l'axe longitudinal X au moyen d'un corps d'entrée d'air 20. 14 Avantageusement, ce corps d'entrée d'air 20 est sensiblement parallèle au turbomoteur correspondant de manière que d'une part sa première extrémité 21 débouchant dans l'atmosphère ambiante est située, en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds 15, sensiblement dans le plan transversal Y,Z passant par l'axe du rotor 6 de l'hélicoptère 1, et d'autre part sa deuxième extrémité 22, correspondant à sa fixation au turbomoteur 8 est située sensiblement au niveau de la zone du turbomoteur 8 la plus en arrière suivant le sens longitudinal X. Par ailleurs et de façon avantageuse, cette deuxième extrémité 22 est une chambre de tranquilisation 23 de l'air aspiré, de forme sensiblement annulaire de façon à entourer le turbomoteur et son propre orifice d'alimentation en air. On remarque sur la figure 1, comme sur la figure 2, que la longueur L de ce corps d'entrée d'air 20, beaucoup plus allongé que d'ordinaire, est supérieure à la longueur 1 du turbomoteur ainsi équipé. De même, il se fait que la distance d entre l'extrémité 21 du corps de l'entrée d'air 20, débouchant dans l'atmosphère ambiante et en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds 15, et la sortie 16 de cette tuyère est de l'ordre de 1,5 m pour un turbomoteur installé sur un hélicoptère d'un tonnage de l'ordre de 3 à 15 tonnes par exemple. Avantageusement, la distance d est ainsi de l'ordre de grandeur de la longueur 1 du turbomoteur. Les valeurs caractéristiques de la longueur L et de la distance d définies ci-dessus permettent de réduire au maximum, voir d'annuler, les risques de recirculation précédemment présentés. Par ailleurs, le débit volumique d'air étant plus important à la sortie 16 de la tuyère 15 d'éjection des gaz chauds, en raison principalement de la vitesse d'éjection importante de ces gaz, la section de passage des gaz chauds dans la tuyère est supérieure à la section du corps de l'entrée d'air 20, afin de minimiser les pertes de charge et par suite ne pas dégrader les performance du turbomoteur. En conséquence, le corps d'entrée d'air est tel que : - sa section de passage de l'air aspiré est réduite, la vitesse d'entrée de l'air restant relativement faible, la température de l'air aspiré est celle de l'atmosphère ambiante, ce qui évite l'échauffement du corps de l'entrée d'air, mais également les vibrations récurrentes et par suite évite la formation de criques et de ruptures. Par conséquent, un tel corps d'entrée d'air 20 est un élément mécaniquement peu sollicité, donc très résistant et très fiable. En d'autres termes, la fiabilité du corps d'entrée d'air est au moins égale à celle du turbomoteur auquel elle est destinée. De la sorte, le corps d'entrée d'air peut être réalisé à base de matériaux composites, par exemple à partir de tissus de verre ou de matériaux analogues (carbone, kevlar ). Ainsi, il en résulte un gain de masse significatif, par exemple de l'ordre de 50 kg par rapport à une réalisation avec un matériau métallique. Dans ces conditions, la figure 1 représente une première variante de l'installation motrice 18 d'un hélicoptère bimoteur 1 où le corps de l'entrée d'air 20 est sensiblement étendu selon la 16 direction longitudinale X, au-dessus du turbomoteur 8 correspondant de sorte que la sortie 16 de la tuyère 15 débouche sensiblement de façon latérale vers l'extérieur de l'hélicoptère 1, suivant l'axe Y, vers la coordonnée Y positive pour le turbomoteur gauche et la direction opposée pour le turbomoteur droit dans le cas d'un hélicoptère bimoteur. Cette disposition facilite l'accessibilité à chaque turbomoteur et par suite contribue à une maintenance aisée. Bien entendu, la position gauche ou droite de la tuyère est indifférente si l'hélicoptère est du type monomoteur. La figure 2 présente une seconde variante pour laquelle le corps de l'entrée d'air 20 est disposé sensiblement de façon latérale, toujours parallèlement à l'axe X, à côté du turbomoteur, alors que la sortie 16 de la tuyère 15 débouche sensiblement vers le haut, c'est-à-dire suivant l'axe vertical Z. Bien évidemment et dans le cas d'un hélicoptère bimoteur, chaque corps d'entrée d'air 20 peut être sensiblement parallèle à l'axe longitudinal X, l'un à gauche du turbomoteur gauche, l'autre à droite du turbomoteur droit. II est également envisageable, pour cette variante, de disposer le corps d'entrée d'air sensiblement latéralement à droite du turbomoteur gauche alors que le corps de l'entrée d'air du turbomoteur droit est à sa gauche. Dans ce cas, les corps d'entrée d'air de chaque turbomoteur, équipant un hélicoptère bimoteur, se trouvent en position côte-à-côte, chacun de part et d'autre du plan X,Z. Comme on le comprend bien, l'installation motrice 18 selon l'invention est applicable que l'hélicoptère soit monomoteur ou multimoteur. 17 Quel que soit le nombre de moteurs, l'installation motrice selon l'invention est de plus, pour chaque turbomoteur, confinée dans un compartiment individuel, étanche au feu, ventilé et drainé. Cette solution procure un avantage certain dans la mesure où il suffit d'un seul équipement de ventilation ou de drainage, de détection d'incendie et de lutte contre le feu contrairement à la configuration qui correspondrait à l'interposition de cloisons pare-feu par exemple entre le générateur de gaz et la turbine libre, entre la turbine et la tuyère d'éjection des gaz chauds,.... La conséquence immédiate est donc un gain en masse et en coût. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. II est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne une installation motrice (18) comprenant au moins un turbomoteur (8) en arrière d'une boîte de transmission (7) pour entraîner un rotor (3) d'un aéronef à voilure tournante (1), le corps de l'entrée d'air (20) du turbomoteur (8) présentant une première extrémité (21) débouchant dans l'atmosphère ambiante en avant du turbomoteur et une seconde extrémité (22), liée au turbomoteur, dans la zone la plus en arrière de ce dernier.
1. Installation motrice (18) comprenant au moins un turbomoteur (8) pour entraîner par l'intermédiaire d'un arbre rotor (6) et d'une boîte de transmission principale (7) un rotor principal (3) d'un aéronef à voilure tournante (1), notamment un hélicoptère, ce turbomoteur (8) étant disposé sensiblement suivant le sens longitudinal, confondu ou parallèle à l'axe longitudinal X de l'aéronef (1), et en arrière de la boîte de transmission principale (7), par rapport à la direction longitudinale de l'axe X de sorte que : - la boîte de transmission principale (7) est entraînée en rotation par un arbre de transmission de puissance (10) lié à la turbine libre (11) du turbomoteur (8), - la turbine libre (11) est entraînée en rotation par le générateur de gaz (30) du turbomoteur (8), alimenté en air par un corps d'entrée d'air (20), - les gaz chauds sont éjectés par une tuyère (15), caractérisée en ce que ledit corps d'entrée d'air (20) est sensiblement parallèle au turbomoteur (8) de manière que d'une part sa première extrémité (21) débouchant dans l'atmosphère ambiante est située en avant de la tuyère d'éjection des gaz chauds (15), sensiblement dans le plan transversal Y,Z passant par l'arbre (6) du rotor principal (3) et d'autre part, sa deuxième extrémité (22), correspondant à sa fixation au turbomoteur (8), est située sensiblement au niveau de la zone du turbomoteur (8) la plus en arrière par rapport au sens longitudinal X. 19 2. Installation motrice selon la 1, caractérisée en ce que le corps d'entrée d'air (20) est allongé et d'une longueur L supérieure à la longueur 1 du turbomoteur (8). 3. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la deuxième extrémité (22) du corps d'entrée d'air (20) est une chambre de tranquilisation (23) de l'air aspiré, de forme sensiblement annulaire de façon à entourer ledit turbomoteur (8) et son propre orifice d'alimentation en air. 4. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la distance d entre la première extrémité (21) du corps d'entrée d'air et la sortie (16) de la tuyère (15) d'éjection des gaz chauds est de l'ordre de 1,5 mètre. 5. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la distance d entre la première extrémité (21) du corps d'entrée d'air et la sortie (16) de la tuyère (15) d'éjection des gaz chauds est sensiblement égale à la longueur I du turbomoteur. 6. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la section de passage d'air du corps d'entrée d'air (20) est inférieure à la section de passage des gaz chauds de la tuyère (15). 7. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le corps d'entrée d'air (20) est réalisé en matériaux composites. 8. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le corps d'entrée d'air (20) est situé au-dessus du turbomoteur (8) et en ce que la sortie (16) de la tuyère d'éjection des gaz chauds (15) débouche de façon latérale vers l'extérieur de l'hélicoptère (1), étant sensiblement parallèle à l'axe transversal Y, soit vers la coordonnée Y positive, soit vers la coordonnée Y négative. 9. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le corps de l'entrée d'air (20) est situé sensiblement de façon latérale, à côté du turbomoteur (8) et en ce que la sortie (16) de la tuyère d'éjection des gaz chauds (15) débouche sensiblement vers le haut, soit vers la coordonnée Z positive. 10. Installation motrice (18) selon la 9, caractérisée en ce que dans le cas d'un hélicoptère (1) bimoteur, les corps de l'entrée d'air (20) de chaque turbomoteur (8) sont disposés respectivement latéralement vers la gauche du turbomoteur gauche et vers la droite du turbomoteur droit. 11. Installation motrice (18) selon la 9, caractérisée en ce que dans le cas d'un hélicoptère (1) bimoteur, les corps de l'entrée d'air (20) de chaque turbomoteur (8) sont disposés latéralement respectivement vers la droite du turbomoteur gauche et vers la gauche du turbomoteur droit. 12. Installation motrice (18) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que chaque installation motrice (18) est disposée dans un compartiment individuel comprenant un seul turbomoteur (8) et un seul équipement de ventilation et de drainage, de détection d'incendie et de lutte contre le feu.
B
B64
B64D,B64C
B64D 33,B64C 27
B64D 33/02,B64C 27/04
FR2889650
A1
FOURRAGE GRAS OU IMITATION DE CHOCOLAT POUR PRODUITS DE CUISSON CEREALIERS
20,070,216
La présente invention concerne un fourrage gras ou une imitation de chocolat à teneur en matières grasses et/ ou en sucres réduite, en particulier pour les produits de cuisson céréaliers, ainsi que des produits de cuisson céréaliers comportant un tel fourrage gras et/ou une telle imitation de chocolat. Au sens de l'invention les produits de cuisson céréaliers comprennent aussi les barres céréalières et leur Humidité Relative d'Equilibre (H.R.E.) est inférieure à 80%. La réduction de la teneur en matières grasses (MG) et en sucres dans les produits alimentaires, tout en conservant leurs propriétés organoleptiques et leur texture, est un défi majeur de l'industrie agroalimentaire. Notamment dans le domaine des biscuits secs avec fourrage gras la réduction de la teneur en matière grasse et en sucres s'avère difficile. Cependant, une telle réduction est très désirable pour la lutte contre l'obésité. Les fourrages gras pour biscuits secs contiennent de la matière grasse pour contrôler la texture et la tartinabilité (mise en forme en usine). La matière grasse permet au fourrage d'adhérer au biscuit et elle apporte du fondant au fourrage. Une fois fondue dans la bouche, la matière grasse assure une bonne fluidité et évite un produit trop pâteux. La teneur en matières grasses classique est de 31 % à 40 % MG, typiquement de 33 % à 37 % MG. Lorsque la teneur en matières grasses est réduite, les fourrages deviennent plus durs et adhèrent moins facilement au biscuit; en bouche, le biscuit fourré est alors moins fondant et plus pâteux. Un fourrage classique saveur chocolat contient typiquement environ 35 % en poids de matières grasses, environ 12 % en poids de poudre de cacao dégraissée, le reste de la formulation étant constitué par du saccharose. Un fourrage simple saveur vanille contient traditionnellement environ 35 % en poids de matières grasses, environ 65 % en poids de saccharose et de la vanilline. La teneur en sucres de ces fourrages est classiquement de 49 % à 65 %. Il est connu de remplacer le saccharose par d'autres mono- ou disaccharides afin d'abaisser le prix ou d'ajuster la saveur sucrée, tels que le dextrose, le lactose ou le lactosérum (qui contient environ 75% de lactose). Cependant, une telle substitution n'améliore pas vraiment l'aspect nutritionnel du fourrage. D'autres substituts du saccharose, qui présentent une bonne saveur sucrée et qui fondent en bouche sont les polyols. Toutefois, les polyols présentent l'inconvénient d'être chers, laxatifs et d'être des additifs alimentaires. On connaît également d'autres substituts du saccharose qui n'ont pas de saveur sucrée marquée. Ce sont par exemple le polydextrose (qui coûte cher et qui est aussi un additif alimentaire), ou certains sirops de glucose de bas DE et les maltodextrines (qui contiennent cependant une certaine proportion de mono- et disaccharides et qui sont rapidement digestibles, et qui sont aussi assez collants en bouche). Dans le cas des chocolats ou des imitations de chocolat, la question de la réduction de la teneur en matières grasses et/ou de la teneur en sucres se pose de la même façon que pour les fourrages gras. Habituellement, une réduction de la teneur en matières grasses est liée à une augmentation de la teneur en sucres et inversement, une réduction en sucres est généralement liée à une augmentation de la teneur en matières grasses. De telles réductions n'améliorent évidemment pas l'équilibre nutritionnel du produit concerné. Un but de la présente invention est donc de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur. A cette fin, la présente invention propose un fourrage gras ou une imitation de chocolat, en particulier pour les produits de cuisson céréaliers, constitué(e) d'une suspension de particules solides dans une phase grasse continue, ladite suspension comprenant moins de 33 % de matières grasses (MG) et de 3 % à 40 % d'un amidon natif et/ou physiquement modifié, ces pourcentages étant exprimés en poids pour poids. Le fourrage gras selon l'invention peut être un fourrage sucré, tel qu'un fourrage saveur chocolat, vanille, lait, caramel, café, noisette, menthe ou fruit... ou un fourrage salé, tel que fromage, viande, poisson, épices, légumes... Une imitation de chocolat au sens de la présente invention présente une texture identique et une saveur très proche ou quasi-identique à un chocolat traditionnel. Cependant, à la différence de ce dernier, elle peut contenir d'autres ingrédients qui selon la Directive communautaire 2000/36 /CE ne sont pas autorisés dans un chocolat. Par exemple, les matières grasses utilisées peuvent être principalement des matières grasses végétales autres que le beurre de cacao. Les imitations de chocolat peuvent être des imitations de chocolat au lait, noir ou blanc. Le terme produit de cuisson céréalier tel qu'utilisé dans la présente demande comprend les biscuits secs, les gaufrettes, les biscottes, les barres de céréales. Au sens de la présente demande, le terme sucres au 30 pluriel désigne les mono- et disaccharides apportés seuls ou via des ingrédients en contenant (le lait écrémé en poudre apporte par exemple 52% de lactose). Dans les fourrages gras ou imitations de chocolat selon la présente invention, la granulométrie des particules (définie par le D90 au granulomètre laser Malvern Mastersizer 2000, c'est-à-dire le diamètre en dessous duquel se trouve 90% du volume de toutes les particules) est comprise entre 20 m et 200 m, de préférence entre 20 m et 150 m, et plus préférentiellement encore entre 35 pm et 120 m. Pour un fourrage gras, la granulométrie des particules est avantageusement comprise entre 40 m et 200 m, de préférence entre 70 m et 150 m et plus préférentiellement encore entre 70 et 120 m; pour une imitation de chocolat entre 20 m et 200 m, de préférence entre 20 m et 80 m, et plus préférentiellement encore entre 25 m et 50 m. La Demanderesse a eu le mérite de trouver qu'il était possible de remplacer une partie importante des sucres traditionnellement présents dans les fourrages gras ou les imitations de chocolat par de l'amidon natif ou physiquement modifié sans altérer la saveur sucrée du produit. Cet ajout d'amidon permet aussi de réduire sensiblement la teneur en matières grasses des fourrages gras ou des imitations de chocolat. A la différence des sucres, l'amidon n'est pas sucré et ne fond pas en bouche et il est donc surprenant que les fourrages gras et les imitations de chocolat selon l'invention, ainsi que les produits de cuisson céréaliers en comprenant présentent des caractéristiques organoleptiques semblables, voire meilleures, que les produits conventionnels. On peut utiliser tout type d'amidon, et notamment l'amidon de blé, l'amidon de maïs, l'amidon de maïs waxy, l'amidon de tapioca, l'amidon de riz, l'amidon de pomme de terre, ou leurs mélanges. Avantageusement, on utilise de l'amidon natif, c'est-à-dire non cuit. Contrairement aux sirops de glucose, aux maltodextrines et aux protéines, l'amidon natif absorbe très peu la salive dans la bouche et n'augmente donc pas le collant du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat. De plus, l'amidon natif étant un produit naturel non modifié, il ne fait pas partie des additifs alimentaires, qui doivent être signalés en tant que tels sur l'emballage du produit commercialisé. En outre, l'amidon natif ne présente pas d'inconvénients digestifs, contrairement aux polyols qui ont un effet laxatif, ce qui est particulièrement indésirable dans des produits qui sont destinés aux enfants. Le fait qu'il soit non cuit rend l'amidon natif lentement digestible, ce qui permet de réduire l'index glycémique du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat. Ainsi l'ajout d'amidon natif dans les fourrages gras et imitations de chocolat selon l'invention entraîne comme effet supplémentaire une sensation de satiété prolongée par rapport aux fourrages gras ou imitations de chocolat classiques. En outre, la densité de l'amidon natif est élevée et ses granules ne présentent pas une porosité accessible à la matière grasse. Cette absence de porosité accessible est importante afin de ne pas augmenter la viscosité du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat suite à une inclusion de matière grasse dans les pores. La granulométrie des amidons natifs, qui est généralement comprise entre 2 m et 100 m, et plus généralement entre 5 m à 45 m, est également idéale pour une utilisation dans les fourrages gras ou les imitations de chocolat. Ainsi les amidons natifs ne comprennent ni trop de particules fines, ni trop de grosses particules. La présence de particules fines augmente la viscosité du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat et nécessite donc d'augmenter la teneur en matières grasses. A l'inverse, la présence de grosses particules confère au fourrage gras ou à l'imitation de chocolat une sensation sableuse dans la bouche. L'équilibre entre granules de petite taille et de grande taille peut, en tant que de besoin, être ajusté en fonction des textures et propriétés recherchées, en mélangeant, en différentes proportions, des amidons de diverses provenances. Parmi les amidons natifs, on préfère l'amidon de blé, car il présente une granulométrie idéale de 2 m à 45 m, et car c'est un constituant naturel dans les produits de cuisson 15 céréaliers, qui sont principalement à base de farine de blé, d'ailleurs souvent mélangée à de l'amidon de blé. Les amidons de maïs et de manioc font aussi partie des amidons préférés de par leur granulométrie. D'autres avantages de l'amidon natif sont sa saveur neutre et sa couleur blanche, ce qui permet son utilisation même dans des produits peu aromatiques, tels que les fourrages saveur vanille ou les imitations de chocolat blanc. Enfin, l'amidon natif est un ingrédient bon marché ; et il peut être employé sans broyage dans les fourrages gras et les imitations de chocolat, ce qui permet un process simplifié et une plus grande productivité. Outre l'amidon natif, on peut également utiliser conformément à l'invention des amidons physiquement modifiés, tels que les amidons surséchés, c'est-à-dire des amidons, non cuits, dont la teneur en humidité a été amenée en dessous de leur humidité relative d'équilibre, les amidons prégélatinisés soit sur tambour sécheur, soit par cuisson extrusion, les amidons compactés. On peut également envisager l'utilisation d'un mélange d'amidons natifs et d'amidons physiquement modifiés ou de différents types d'amidons physiquement modifiés. La teneur en amidon d'un fourrage gras ou d'une imitation de chocolat selon l'invention est de 3 % à 40 %, de préférence de 3 % à 28 %, et plus préférentiellement encore de 6 % à 25 % ou encore 8 à 18% en poids d'amidon par rapport au poids total du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat. Dans un fourrage gras sucré ou une imitation de chocolat sucrée, on utilise de 3 % à 40%, de préférence de 3 à 35 %, avantageusement de 3 % à 25 %, de préférence de 6 à 25% et plus préférentiellement encore de 8 à 18 % en poids d'amidon par rapport au poids total du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat. Les fourrages salés contiennent avantageusement de 10 % à 40 %, de préférence de 15 à 40% , de préférence de 15 à 30 %, et plus préférentiellement de 20 % à 30% en poids d'amidon par rapport au poids total du fourrage gras. Dans certains fourrages gras ou imitations de chocolat selon l'invention, tout ou partie de l'amidon peut être amenée sous forme de farine native non cuite riche en amidon, telle que la farine de blé, de riz, de mais.... La farine de blé peut être assimilée à un mélange de 12 % en poids de protéines, 83 % d'amidon à 13 % d'eau, de 1 % de matières grasses et de 4% de fibres. Avantageusement, on ajoute de 3 % à 30 %, de préférence de 3 % à 20 %, et plus préférentiellement de 5 % à 17% et plus avantageusement de 8 à 13% en poids de farine non cuite par rapport au poids total du fourrage gras ou de l'imitation de chocolat. Eventuellement, cette farine peut être surséchée et elle peut être thermisée (pour abaisser sa charge microbienne). L'amidon seul est cependant la version préférée vs la farine, car cela donne des produits un peu moins collants en bouche et un peu plus neutres en goût. Il n'était pas évident de pouvoir utiliser un amidon (ou une farine) non surséché car l'amidon contient de l'eau, généralement de 13% à 20%, ce qui fait que l'introduction, dans une formulation, de 15% d'amidon de blé par exemple (contenant 13% d'eau) apporte environ 2% d'eau dans la formulation. Or, il est bien connu que l'addition d'une telle quantité d'eau directement sous forme libre, ou sous forme d'un miel ou d'un sirop de sucre par exemple, provoque la "solidification" du fourrage ou de l'imitation de chocolat, entraîne des risques de saponification en présence de MG lauriques notamment (très souvent utilisées dans les fourrages gras), et a pour conséquence le ramollissement du biscuit qui perd de son croustillant. De façon surprenante et inattendue, aucun de ces problèmes n'est rencontré lors de l'utilisation, conformément à l'invention, d'un amidon ou d'une farine dans les fourrages gras ou les imitations de chocolat. Comme indiqué précédemment, l'ajout d'amidon dans le fourrage gras ou l'imitation de chocolat selon l'invention permet en outre de réduire la teneur en sucres et en matières grasses de ces produits. Généralement le fourrage gras ou l'imitation de chocolat contient moins de 33 % de MG, de préférence moins de 30 % de MG. Encore plus avantageusement, la teneur en matières grasses est de 20 % à 30 % MG, de préférence de 24 à 30%, de façon avantageuse de 24 % à 29 % MG, plus préférentiellement encore du point de vue nutritionnel de 24 à 27%MG, ou plus préférentiellement encore du point de vue organoleptique de 27% à 29% MG. Des matières grasses appropriées sont les huiles végétales et plus particulièrement l'huile de palme et les matières grasses lauriques, l'huile de colza ou leurs mélanges; ces huiles peuvent être natives ou au moins partiellement hydrogénées. Parmi les matières grasses lauriques on peut citer l'huile de coprah et l'huile de palmiste. Dans les imitations de chocolat on utilise par exemple l'huile de coprah totalement hydrogénée, l'huile de palmiste hydrogénée et fractionnée, l'huile hydrogénée et fractionnée de palme ou de soja. Dans le cas des fourrages gras, on utilise par exemple une matière grasse laurique partiellement ou totalement hydrogénée, un mélange de matières grasses lauriques hydrogénées et de palme natif, ou encore de l'huile de colza seule ou en mélange avec les huiles précitées. On pourrait également citer la matière grasse de cacao, même si économiquement ce n'est pas un choix intéressant et que techniquement elle n'est pas compatible avec n'importe quelle autre MG. Bref, on utilise les matières grasses bien connues de l'homme de l'art. La nature de la ou des matières grasses utilisées influence notamment la dureté, le fondant et la température de fusion du fourrage ou de l'imitation de chocolat. La teneur en sucres des fourrages gras ou des imitations de chocolat selon l'invention est avantageusement de 0 à 55 %, de préférence de 0 à 49 %, et plus préférentiellement encore de 10 à 49 % en poids par rapport au poids total du fourrage ou de l'imitation de chocolat. Dans le cas des fourrages salés la teneur en sucres est généralement de 0 % à 55 %, de préférence de 0 à 35 %, et plus préférentiellement encore de 5 à 35 %, et même de 5 à 25% et plus particulièrement de 10 à 15% en poids par rapport au poids total du fourrage. Les fourrages sucrés et les imitations de chocolat selon l'invention comprennent de préférence de 0 à 55 %, et plus préférentiellement encore de 0 à 49 %, et plus préférentiellement encore de 20 à 49 %, et même de 30 à 49% et plus particulièrement de 35 à 45% en poids par rapport au poids total du fourrage ou de l'imitation de chocolat. Pour des fourrages sucrés et des imitations de chocolat selon l'invention peu sucrés destinés aux adultes, la teneur en sucre sera de 0 à 40%, de préférence de 10 à 40%, plus particulièrement 20 à 40% et même 25 à 35%. On peut donc également envisager des fourrages gras ou des imitations de chocolat selon l'invention qui sont totalement dépourvus de sucres, la saveur sucrée pouvant être apportée par des édulcorants tels que les polyols, des édulcorants intenses ou leurs mélanges. Les fourrages gras ou imitations de chocolat selon l'invention peuvent comprendre d'autres ingrédients que les matières grasses, les sucres et l'amidon. Ces ingrédients sont des ingrédients sous forme sèche et comprennent notamment les émulsifiants, le sel, les arômes, le lait et les dérivés laitiers, les différentes formes de cacao (de préférence la poudre de cacao dégraissée), du caramel, du malt, des garnitures, telles que des noisettes ou autres fruits secs broyés, des fibres alimentaires, des substituts de sucre et des levures ou leurs extraits. Avantageusement, ces fourrages gras ou imitations de chocolat comprennent un ou plusieurs émulsifiants, notamment la lécithine, le phosphatide d'ammonium, le polyglycérol polyricinoléate (PGPR) ou leurs mélanges. Les arômes peuvent être des arômes naturels ou synthétiques. Parmi les arômes naturels on peut citer la vanille, le caramel, la cannelle_ et parmi les arômes synthétiques la vanilline... Les fourrages gras et imitations de chocolat selon l'invention peuvent être obtenus selon des procédés de fabrication classiques pour ces types de produits, qui sont bien connus de l'homme du métier. Les fourrages gras peuvent être légèrement aérés pendant la fabrication de façon à obtenir une densité de 800 g/1 à 1250 g/l, de préférence de 1000 g/1 à 1200 g/l. Un fourrage gras non aéré a une densité d'environ 1300 g/1. La présente invention concerne également un produit de 10 cuisson céréalier sec comportant un fourrage gras et/ou une imitation de chocolat tel que décrit ci-dessus. Le produit de cuisson céréalier selon l'invention peut par exemple être un biscuit comportant au moins une couche de fourrage gras ou d'imitation de chocolat entre deux couches de biscuit sec. Il peut également s'agir d'une gaufrette fourrée, dans laquelle au moins deux feuilles de gaufrette sont séparées par une couche de fourrage gras. De préférence, la gaufrette fourrée comporte 2 à 4 feuilles de gaufrettes séparées les unes des autres par une couche de fourrage gras. Le produit de cuisson céréalier selon l'invention peut également comprendre un nappage à l'imitation de chocolat, ou une plaquette moulée d'imitation de chocolat sur au moins l'une de ses surfaces. La plaquette moulée d'imitation de chocolat peut par exemple être interposée entre deux couches de biscuits secs ou de gaufrettes. Dans un mode de réalisation le produit de cuisson céréalier comporte un fourrage gras et un nappage à l'imitation de chocolat. Enfin, le produit de cuisson céréalier selon l'invention peut également comprendre un fourrage gras ou une imitation de chocolat déposé(e) dans un biscuit creux, par exemple une tartelette ou une barquette. Eventuellement, le biscuit creux peut être rempli d'abord d'un fourrage gras puis d'une imitation de chocolat. Généralement, le produit de cuisson céréalier selon l'invention comporte de 20 % à 50 %, avantageusement de 20 % à 40 %, de préférence de 25 % à 35 %, et plus préférentiellement encore soit de 25 % à 30 % pour un avantage nutritionnel supplémentaire ou soit de 28 à 35% pour un avantage organoleptique supplémentaire, en poids de fourrage et/ou d'imitation de chocolat par rapport au poids total du produit fini. Le produit de cuisson céréalier selon l'invention comprend avantageusement de 13 % à 25 % en poids de matières grasses par rapport au poids total du produit de cuisson céréalier, de préférence de 13 à 21%, de façon encore plus préférable de 15 à 19% et même de 15 à 17%. Après emballage hermétique, les produits de cuisson céréaliers selon l'invention se conservent au moins pendant 6 20 mois à 22 C. Les exemples de réalisation suivants illustrent la présente invention, sans en limiter en aucune façon la portée. EXEMPLE 1: Fourrages gras saveur chocolat On prépare sept fourrages gras saveur chocolat, dont un fourrage témoin qui correspond à un fourrage classique sans amidon, et six fourrages A, Bl, B2, Cl, C2 et D selon l'invention. Les compositions respectives de ces fourrages sont indiquées dans le tableau 1 ci-après. Les fourrages sont fabriqués par simple mélange, pendant environ six minutes à 35 C, de tous les ingrédients dans un mélangeur planétaire jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. La densité est de 1180 g/l. Tableau 1 Composition Fourrage Fourrage A Fourrage Fourrage Fourrage Fourrage Fourrage D témoin B1 B2 Cl C2 Sucre glace 52 38,5 43,5 43,5 48,1 48,1 46, 7 Huile de 17,5 13 13,5 13,5 13,3 13,3 13 palme Huile de 17,5 13 13,5 13, 5 13,3 13,3 13 coprah totalement hydrogénée Poudre de 13 13 13 13 15 15 20 cacao (10-12 % MG) Farine de blé 0 6 0 0 3 3 0 Amidon de blé 0 16 16 0 7 0 7 (13% d'eau) Amidon de 0 0 0 16 0 0 0 mals (13% d'eau) Amidon de blé 0 0 0 0 0 7 0 surseché (5% d'eau) Lécithine 0 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 PGPR 0 0,2 0,2 0,2 0 0 0 Total 100 100 100 100 100 100 100 % en poids de 36,4 28 28,9 28,9 28,6 28,6 28,5 matières grasses % en poids de 52,1 38,6 43,6 43,6 48,2 48,2 46,8 sucres La teneur en matières grasses ainsi que la teneur en sucres des fourrages A, B1, B2, Cl, C2 et D selon l'invention est sensiblement réduite par rapport au fourrage témoin. Malgré la réduction en sucres et en matière grasse, les fourrages A, B1, B2, Cl, C2 et D selon l'invention présentent une saveur sucrée un peu plus faible, mais assez proche de celle du fourrage témoin. De plus, le goût chocolaté reste très proche du standard (sauf pour le D, qui est volontairement significativement plus cacaoté), de même que la texture en bouche (dureté, fondant, granulométrie, pâteux). EXEMPLE 2: Biscuits fourrés saveur chocolat Des biscuits ronds sont cuits après laminage et découpage de la pâte crue et refroidis à 25 C selon un procédé standard. Ces biscuits connus de l'homme de l'art (biscuits de type "goûter") comprennent 10% de matières grasses (huile de palme), 18, 4% de sucres (mono- et disaccharides, dont 16.9% de saccharose) 59% d'amidon, 6,9% de protéines, 3% de fibres et 1,5% d'eau. Avec ces biscuits, on prépare 7 lots de biscuits fourrés, qui correspondent à des biscuits fourrés saveur chocolat classique, dont un lot de biscuits témoins comprenant le fourrage témoin de l'exemple 1, et six lots de biscuits fourrés A, Bi, B2, Cl, C2 et D selon l'invention comprenant respectivement le fourrage A, Bl, B2, Cl, C2 ou D de l'exemple 1. Pour chaque lot de biscuits, le fourrage respectif de l'exemple 1 est déposé entre 2 biscuits ronds à une température de 30 à 40 C avec une déposeuse-sandwicheuse SogemTM, puis est refroidi à 20 C dans un tunnel de refroidissement ou en statique. Le fourrage gras ainsi cristallisé adhère aux 2 biscuits. Les compositions respectives des sept lots de biscuits sont indiquées dans le tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 Composition Biscuit Biscuit A Biscuit Biscuit Biscuit Biscuit Biscuit D témoin B1 B2 Cl C2 % en poids 35 35 32 32 28 28 35 de fourrage gras % de 65 65 68 68 72 72 65 biscuit % en poids 19,3 16,3 16,1 16,1 15,3 15,3 16, 5 de matières grasses % en poids 30,2 25,4 26,4 26,4 26,7 26,7 28,3 de sucres % en poids 39 45,4 45,2 45,2 45,4 45,4 41,5 d'amidon sec % de 36,7 32,4 31,9 31,9 30,5 30,5 32,8 calories lipidiques Les biscuits fourrés A, B1, B2, Cl, C2 ou D selon l'invention ont un aspect strictement identique au témoin, le goût de biscuit et la texture croustillante du biscuit étant inchangés. Les essais sont perçus comme très proches du témoin en termes d'odeur, de sucré, de dureté du fourrage. Le fondant, la granulométrie et le pâteux sont très proches et n'ont pas été perçus comme significativement différents par un panel de consommateurs. La préférence globale n'est pas significativement différente. Après emballage hermétique, les biscuits fourrés selon l'invention se conservent au moins pendant 6 mois à 22 C. EXEMPLE 3: Imitations de chocolat On prépare deux imitations de chocolat, dont une imitation de chocolat témoin qui correspond à une imitation de chocolat classique sans amidon, et une imitation de chocolat selon l'invention. Les compositions respectives de ces imitations de chocolat sont indiquées dans le tableau 3 ci-dessous. Les imitations de chocolat sont fabriquées par un procédé chocolatier classique (pré-broyage entre 2 cylindres, puis broyage entre 5 cylindres et conchage 6H à 60 C. Cependant, l'amidon est ajouté directement en conche car il n'a pas besoin d'être broyé. Tableau 3 Composition Imitation de chocolat témoin Imitation de chocolat invention Sucre glace 41,9 44,45 Lactose monohydrate 10 0 Huile de palmiste hydrogénée 34 26,3 et fractionnée Poudre de cacao (10-12 % MG) 13 13 Amidon de blé (13% d'eau) 0 15 Lécithine 0,3 0,3 PGPR 0 0,15 E492 0,8 0,8 Total 100 100 % en poids de matières grasses 36,5 29,0 % en poids de sucres 51,5 44,5 La teneur en matières grasses de l'imitation de chocolat selon l'invention est réduite de 20% vs l'imitation de chocolat témoin, la teneur en sucres est réduite de 14%. Cependant, la texture (croquante puis fondante granulométrie) est peu affectée; la perception sucrée reste quasi équivalente à celle de l'imitation de chocolat témoin. Le produit est perçu légèrement plus cacaoté et légèrement plus amer. EXEMPLE 4: Biscuits nappés Des biscuits ronds sont cuits après laminage et découpage de la pâte crue et refroidis à 25 C selon un procédé standard. Ces biscuits connus de l'homme de l'art comprennent 10% de matières grasses (huile de palme), 18,4% de sucres (mono- et disaccharides, dont 16,9% de saccharose), 59% d'amidon, 6,9% de protéines, 3% de fibres et 1,5% d'eau. Avec ces biscuits on prépare 2 lots de biscuits nappés, dont un lot de biscuits témoins comprenant un nappage à l'imitation de chocolat témoin de l'exemple 3, qui correspondent à des biscuits nappés saveur chocolat classique et un lot de biscuits comprenant un nappage à l'imitation de chocolat selon l'invention de l'exemple 3. Les compositions respectives des deux lots de biscuits sont indiquées dans le tableau 4 ci-dessous. Tableau 4 Composition Imitation de chocolat Imitation de chocolat témoin invention % en poids d'imitation de 30 30 chocolat % de biscuit 70 70 % en poids de matières 18.0 15.7 grasses % en poids de sucres 28.3 26.2 % en poids d'amidon sec 41.8 45.8 % de calories lipidiques 34.7 31.3 Les biscuits nappés à l'imitation de chocolat selon l'invention ont un aspect strictement identique au témoin, le goût de biscuit et la texture croustillante globale sont inchangés. Les essais sont perçus comme très proches du témoin en terme d'odeur, de sucré, de goût chocolat et de fondant; la granulométrie et le pâteux sont équivalents. Après emballage hermétique, les biscuits nappés selon l'invention se conservent au moins pendant 6 mois à 22 C
L'invention concerne un fourrage gras ou une imitation de chocolat à teneur en matière grasse et/ou en sucre réduite, ainsi que des produits de cuisson céréaliers comportant un tel fourrage gras et une telle imitation de chocolat. Le fourrage gras ou l'imitation de chocolat selon l'invention est constitué(e) d'une suspension de particules solides dans une phase grasse continue, ladite suspension comprenant moins de 33% de matières grasses et de 3 à 40% d'un amidon natif et/ou physiquement modifié.
1. Fourrage gras ou imitation de chocolat constitué(e) d'une suspension de particules solides dans une phase grasse continue, ladite suspension comprenant moins de 33 % de matières grasses (MG) et de 3 % à 40 % d'un amidon natif et/ou physiquement modifié, ces pourcentages étant exprimés en poids pour poids. 2. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon la 1, caractérisé(e) en ce que l'amidon est 10 un amidon natif. 3. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé(e) en ce que l'amidon est choisi dans le groupe constitué par l'amidon de blé, l'amidon de maïs, l'amidon de maïs waxy, l'amidon de tapioca, l'amidon de riz, l'amidon de pomme de terre, ou leurs mélanges. 4. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon la 3, caractérisé(e) en ce que l'amidon est de l'amidon de blé. 5. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé(e) en ce que l'amidon a une taille de particules inférieure à 50 m. 6. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une 25 quelconque des 1 à 5, caractérisé(e) en ce que la suspension comprend au moins un émulsifiant. 7. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon la 6, caractérisé(e) en ce que l'émulsifiant est choisi dans le groupe consistant en la lécithine, le phosphatide d'ammonium, le polyglycérol polyricinoléate (PGPR) ou leurs mélanges. 8. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé(e) en ce que la suspension comprend du sucre. 9. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une 5 quelconque des 1 à 8, caractérisé(e) en ce que la suspension comprend du sel. 10. Fourrage gras ou imitation de chocolat selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé(e) en ce que la suspension comprend un ou plusieurs arômes. 11. Produit de cuisson céréalier sec comportant un fourrage gras et/ou une imitation de chocolat selon l'une quelconque des 1 à 10. 12. Produit de cuisson céréalier selon la 11, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un biscuit comportant 15 au moins une couche de fourrage gras ou d'imitation de chocolat entre deux couches de biscuit sec. 13. Produit de cuisson céréalier selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte sur au moins l'une de ses surfaces une couche d'imitation de chocolat. 14. Produit de cuisson céréalier selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte un fourrage gras ou une imitation de chocolat déposé(e) dans un biscuit creux, ledit biscuit creux pouvant être rempli d'abord d'un fourrage gras puis d'une imitation de chocolat. 15. Produit de cuisson céréalier selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte de 20 % à 50 % en poids de fourrage et/ou d'imitation de chocolat par rapport au poids total du produit fini. 16. Produit de cuisson céréalier selon l'une quelconque des 30 11 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend de 13 % à 25% en poids de matières grasses par rapport au poids total du produit fini de cuisson céréalier, de préférence de 13 à 21%, de façon encore plus préférable de 15 à 19% et même de 15 à 17%.
A
A23
A23G
A23G 1
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FR2888973
A1
DISPOSITIF DE LECTURE OPTIQUE ET D'ENCODAGE RADIOFREQUENCE ADAPTABLE EN SORTIE D'IMPRIMANTE D'ETIQUETTES D'IDENTIFICATION
20,070,126
La présente invention concerne les lecteurs de code à barre pour étiquettes d'identification de bagages ou autres et concerne en particulier un . Les étiquettes d'identification utilisées pour les bagages dans les avions sont toutes munies d'un code à barres. Le code à barres contient des données et des informations d'identification du bagage qui permettent ainsi de répertorier le bagage et de l'identifier lors de son enregistrement, de son chargement et de son déchargement. Le code à barre peut contenir des informations d'identification du bagage, de son propriétaire, du numéro du vol, etc. Cependant, pour des raisons de fiabilité et de sécurité le système d'identification de telles étiquettes tend à être remplacé par un système radiofréquence comprenant une puce électronique contenant les informations et une antenne permettant l'échange des données avec un lecteur à distance également muni d'une antenne, la puce et l'antenne étant connectées ensemble. La technique d'identification de type radiofréquence peut se substituer ou s'ajouter aux techniques d'identification à code à barres plus traditionnelles. Cependant, le problème qui ressort d'une telle technique est la difficulté et le coût de la mise en place de système de lecture/écriture de type radiofréquence pour de telles étiquettes dans tous les aéroports du monde, ce qui démontre la nécessité de garder les deux types de système de lecture. Les étiquettes dites mixtes donc à la fois munie d'un code à barres et d'un système de type radiofréquence vont s'étendre ainsi à tous le marché de l'identification des bagages. Le problème qui se pose alors est la modification du système de lecture/écriture installé aujourd'hui dans les aéroports qui ne permet que la lecture des étiquettes d'identification à codes à barres. Il existe donc des dispositifs capable de créer un code à barres pour y transposer les informations codées et à encoder la puce avec les mêmes informations. Il existe des imprimantes capable d'émettre des étiquettes d'identification pour bagages, ces étiquettes offrant à la fois une lecture optique et une lecture radiofréquence. Ces imprimantes sont capable d'imprimer un code à barres sur une étiquette d'identification munie d'un système radiofréquence et d'encoder simultanément la puce. Ce type d'imprimante pourrait ainsi remplacer les imprimantes d'émission d'étiquettes d'identification à code à barres aujourd'hui sur le marché. Un des problèmes majeur de cette solution réside dans le coût que représente un tel remplacement. Ce remplacement semble d'autant plus inapproprié que les imprimantes d'étiquettes d'identification à code à barres pour bagages sont fiables et performantes. C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir un dispositif portatif capable de s'adapter en sortie des imprimantes standard d'étiquettes à code à barres, capable de lire le code à barres de l'étiquette produite par l'imprimante et de venir encoder la puce de la même étiquette avec les informations lues et ce, sans aucune modification et interaction nécessaires avec le système mis en place dans lequel s'insère l'imprimante. L'objet de l'invention est donc un dispositif comprenant un lecteur optique de codes imprimés capable de transformer les informations d'un code imprimé sur un objet tel qu'une étiquette en données numériques, l'objet étant muni d'un système radiofréquence comprenant une antenne et une puce connectées ensemble. Selon une caractéristique principale de l'invention, le dispositif comprend une unité de dialogue radiofréquence destinée à encoder la puce des données numériques lues dans le code imprimé et de comparer les données numériques encodées dans la puce avec les informations du code imprimé. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels: La figure 1 représente un schéma fonctionnel et de principe du dispositif selon l'invention, La figure 2 représente une vue en perspective du dispositif selon l'invention, La figure 3 représente une vue en perspective de l'imprimante d'étiquettes pour bagages, La figure 4 représente une vue en perspective du dispositif selon l'invention dans sa position opérationnelle avec l'imprimante. Selon le schéma de principe de la figure 1, le dispositif 10 selon l'invention est placé en sortie d'imprimante 22, elle-même reliée à une application 24 de type enregistrement des bagages pour le compte d'une compagnie aérienne. L'imprimante est intégrée à un comptoir d'enregistrement et est connectée à distance à la base de données de la compagnie aérienne. L'imprimante servant à éditer des étiquettes à code imprimé tel qu'un code à barres délivre des étiquettes qui sont directement utilisées par un opérateur. Les étiquettes sont également munies d'un système radiofréquence comprenant une antenne et une puce électronique connectées ensemble. Le dispositif selon l'invention comprend un lecteur de code à barre 12 ne comportant pas de pièces mécaniques en mouvement donc de préférence de type CCD (Dispositif à transfert de charge). Le lecteur optique à capteur CCD comprend deux parties distinctes, une partie optique 13 destinée à lire le code à barres et une partie logique 14 destinée à décoder l'information lue (décodeur) de façon à le convertir en données numériques. La partie optique 13 comprend d'une part un dispositif d'éclairage destiné à éclairer le code à barres qui peut être constitué d'une ou plusieurs diodes électroluminescentes de façon à éclairer en lumière visible ou en infrarouge le code à barres et d'autre part un dispositif de détection de la lumière réfléchie par le code. Ainsi, le signal lumineux réfléchie par le code à barres est ensuite transformé en un signal électrique par le capteur CCD grâce à un système à base de phototransistors. Le signal électrique est ensuite traité par le décodeur 14 afin que les informations contenues dans le code à barres puissent être transmises à la puce sous forme d'informations numériques. Pour cela, une unité de dialogue radiofréquence 15 permet grâce à un microprocesseur 16 de traiter le signal numérique provenant du décodeur 14 donc provenant de la partie logique du lecteur. Une interface radiofréquence 17 qui joue le rôle d'émetteur récepteur reçoit les informations du microprocesseur 16 et les transmet à la puce électronique 28 de l'étiquette 20. Inversement, l'interface RF 17 est capable de récupérer les informations d'identifications contenues dans les étiquettes et de les transmettre au microprocesseur 16. L'interface radiofréquence 17 permet ainsi la modulation et la démodulation des signaux afin d'assurer d'une part la transmission des données jusqu'à l'étiquette 20 et d'autre part la lecture des données de l'étiquette. Ainsi, les informations correspondant au code barres lu sont encodées dans la puce. Les échanges d'informations sont assurées grâce à une antenne 18 située dans le dispositif selon l'invention 10 communiquant avec l'antenne de l'étiquette 20. Le décodeur 14 peut également faire partie du microprocesseur 16 sans que cela sorte du cadre de l'invention. Le dispositif 10 dispose d'une interface utilisateur reliée à l'unité de dialogue radiofréquence 15 de façon à ce que l'utilisateur détecte immédiatement les mauvaises transactions entre l'étiquette 20 et le dispositif 10. Selon la figure 2, le dispositif 10 selon l'invention dispose d'une large ouverture 31 de préférence de forme rectangulaire permettant le passage d'un objet tel qu'une étiquette à bagages. Le dispositif 10 tel qu'il est représenté présente une partie inférieure ou base 33 plus large que la partie supérieure 37, une face avant 35 et une face arrière 39 destinée à venir se plaquer contre la face de l'imprimante par laquelle l'étiquette sort. L'antenne 18 est logée de préférence dans la base 33 du dispositif 10 parallèlement à l'un des côtés de l'ouverture 31. La partie optique 13 du lecteur optique 12 est placée de préférence à l'opposé de l'antenne 18, le long de la partie supérieure 37 du dispositif faisant face à la base 35 du dispositif. La partie optique 13 et l'antenne 18 sont donc situées en face l'une de l'autre et de part et d'autre de l'ouverture 31, l'antenne 18 étant située du côté de l'ouverture où la largeur du dispositif est la plus grande. La partie optique 13 est positionnée de façon à ce que le faisceau lumineux produit par le dispositif d'éclairage forme un plan parallèle au plan de la face arrière 39 du dispositif. Cependant, l'orientation du faisceau lumineux peut être modifiable grâce à un dispositif d'éclairage monté sur une liaison pivotante. L'alimentation du dispositif 10, non représentée sur les figures, peut être assurée par une batterie intégrée ou être reliée au secteur. L'imprimante 22 à étiquettes à code à barres est représentée en perspective sur la figure 3. Elle présente sur sa face avant 24 une ouverture ou sortie 23 par laquelle l'étiquette imprimée 20 sort. La sortie 23 peut être située sur une partie inclinée 25 par rapport au reste de la face avant, l'angle entre la face avant 24 et la partie inclinée 25 étant en général inférieur ou égal à 45 . L'étiquette 20 sort généralement perpendiculairement à la face 25 de l'imprimante. Selon le modèle de l'imprimante, l'étiquette est automatiquement découpée lors de sa sortie ou bien un opérateur la découpe en la maintenant en appui le long d'une arête prévue à cette effet et située en général le long du bord supérieur de l'ouverture 23. L'étiquette 20 comprend un code à barres 26 disposé parallèlement au petit côté de l'étiquette, une antenne 27 et une puce 28 connectées ensemble. La figure 4 représente une vue en perspective de l'imprimante 22 et du dispositif 10 selon l'invention en position opérationnelle. Le dispositif 10 est placé contre l'imprimante 22 de façon à ce que l'ouverture 31 soit positionnée autour de la sortie 23 des étiquettes afin qu'aucune partie du dispositif 10 ne vienne gêner la sortie des étiquettes. La face arrière 39 du dispositif 10 est plaquée contre la face 25 de l'imprimante sur laquelle se trouve la sortie 23 des étiquettes de sorte que le faisceau lumineux produit par le dispositif d'éclairage soit dirigé parallèlement à la face 25. Ainsi, le faisceau lumineux est dirigé perpendiculairement aux étiquettes sortantes de l'imprimante par la sortie 23 située sur le plan 25. La forme du dispositif 10 est adaptée de façon à venir s'ajuster contre l'imprimante 22 à proximité de la sortie des étiquettes sans gêner leur sortie. Le dispositif 10 est posé sur le support sur lequel est posée l'imprimante tel que représenté sur la figure 4 ou bien il peut être monté coulissant le long d'un pied posé à proximité de l'imprimante ou bien il peut également être fixé directement sur l'imprimante grâce à des moyens de fixation tels que des ventouses. Lorsque le dispositif 10 est posé sur le support sur lequel est posée l'imprimante, il peut également comporter des moyens de fixation tels que des ventouses destinés à garantir le maintien du bon positionnement du dispositif par rapport à l'imprimante. Lorsque le dispositif 10 est en place, l'angle entre le plan de la base du dispositif et le plan 25 de l'imprimante comprenant la sortie 23 des étiquettes est compris entre 45 et 90 . De cette façon, en sortie d'imprimante les étiquettes forment avec le plan de l'antenne 18 située dans le plan de la base du dispositif un angle compris entre 0 et 45 . Le côté supérieur de l'ouverture 31 c'est à dire celui dans lequel est logé le lecteur optique 12 se trouve alors au dessus de la sortie 23 parallèlement à celle-ci. Dans cette configuration, le dispositif 10 ne doit pas gêner la découpe de l'étiquette lorsqu'elle est réalisée manuellement par un opérateur. En fonctionnement, lorsqu'une étiquette à code à barres est éditée par l'imprimante 22, elle est éjectée par la sortie 23, le code à barres en premier. Dés que l'étiquette commence à sortir de l'imprimante, elle passe par l'ouverture 31 du dispositif 10 de façon à ce que les informations et les données du code à barres soient lues en premier par le lecteur optique 12. Les informations et les données du code à barres de l'étiquette sont alors transformées en signaux électriques par le capteur CCD puis en données numériques par le décodeur 14. Alors que l'étiquette n'est pas totalement sortie de l'imprimante, les informations provenant du décodeur sont transmises à l'étiquette par l'unité de dialogue radiofréquence 15. Un contrôle des informations transmises à l'étiquette est réalisé immédiatement après. Pour cela, un signal d'interrogation est envoyé par l'émetteur récepteur de l'unité de dialogue radiofréquence 15 à l'étiquette de façon à lire les données contenues dans la puce de l'étiquette et de les comparer avec les données lues du code à barres gardées en mémoire dans le microprocesseur 16. L'interface utilisateur est composé par exemple de un ou deux voyants lumineux 40 indiquant grâce à un code de couleur si les informations contenues dans la puce de l'étiquette sont en conformité avec les informations lues. Le temps nécessaire à l'échange des données est rapide de l'ordre de 100 à 300 ms, un tiers de temps étant nécessaire à l'échange de données par radiofréquence. Sachant que l'étiquette doit rester dans le champ électromagnétique de l'antenne du lecteur pendant toute la durée de la transaction, l'antenne du lecteur doit être dimensionnée de façon à ce que cette condition soit toujours remplie quelle que soit la vitesse de sortie des étiquettes. La vitesse de sortie des étiquettes de l'imprimante peut atteindre une vitesse élevée de l'ordre de 20 cm/s. Dans le cas le plus défavorable en terme de rapidité de durée de transaction, dans lequel l'antenne est située très proche du code imprimé, et pour une vitesse de sortie des étiquettes de 20cm/s, l'étiquette devra être vue par le lecteur sur 6 cm. Le code à barres de l'étiquette 20 peut être remplacé par des caractères lisibles, dans ce cas le lecteur optique 12 est un lecteur de caractères optiques de type OCR (Optical Character Reader) et cette possibilité ne sort pas du cadre de l'invention. De plus le sens du code à barres ou des caractères inscrits sur l'étiquette peut être perpendiculaire au grand côté de l'étiquette. De façon générale, le lecteur optique 12 est un lecteur capable de transformer les informations du code imprimé sur un objet tel qu'une étiquette 20 en données numériques. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la fréquence de fonctionnement du dispositif est 13,56 MHz telle que définie dans les normes ISO 14443 et 15693. Dans ce cas, les antennes 18 et 27, de type magnétique, comportent une ou plusieurs spires et les échanges de données entre les deux antennes 18 et 27 sont optimals lorsque les deux antennes sont parallèles, ainsi le champ électromagnétique fourni par l'antenne 18 du dispositif se referme perpendiculairement au plan de l'étiquette. Selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'antenne 18 du dispositif 10 peut être située dans la face avant 35 du dispositif 10 de façon à ce que les spires d'antenne entourent l'ouverture 31. Dans le cas par exemple où les étiquettes forment avec le plan de la base du dispositif 10 un angle égal à 45 lorsque elles sortent de l'imprimante 22, l'angle entre les plans des antennes 27 et 18 est alors égal à environ 45 . Les échanges de données entre l'étiquette et le dispositif 10 sont alors possible. Selon une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'antenne 18 comprend deux groupes de spires dans lequel un premier groupe de une ou plusieurs spires est situé dans le plan de la base 33 du dispositif 10 et un second groupe de une ou plusieurs spires est situé dans la face avant 35 du dispositif 10 de façon à ce que les deux groupes de spires sont situés sur deux plans formant un angle compris entre 45 et 90 . Les sens d'enroulement des deux groupes de spires étant les mêmes de façon à produire un champ électromagnétique dont l'orientation est optimisée par rapport à l'étiquette. En effet, l'étiquette passe à travers l'ouverture 31 du dispositif 10 en faisant un angle compris entre 0 et 45 avec la base 33 du dispositif du fait de l'orientation inclinée de la face avant de l'imprimante où se situe la sortie 23 des étiquettes. Par conséquent, dans l'ouverture 31 à l'endroit du passage de l'étiquette 20, il existe un champ électromagnétique dont la composante qui est perpendiculaire à l'étiquette (donc la composante la plus utile) a une valeur qui est la résultante des composantes dues aux deux groupes de spires et donc qui est plus importantes que la composante perpendiculaire à l'étiquette de chaque groupe de spires pris séparément. Cette variante du premier mode de réalisation a l'avantage de garantir la communication entre l'étiquette et le dispositif selon l'invention quelle que soit l'imprimante et en particulier quelle que soit la direction prise par l'étiquette lors de sa sortie de l'imprimante. En effet, le couplage électromagnétique entre l'étiquette et le dispositif sera minimum si l'angle entre les plans des deux antennes est perpendiculaire. Ce cas peut intervenir si le plan de sortie des étiquettes 25 de l'imprimante est perpendiculaire au plan 35 de la base du dispositif 10 et dans laquelle est logée l'antenne. Dans cette configuration, l'étiquette peut ne pas être détectée par le dispositif 10 et la communication entre l'étiquette et le dispositif peut ne pas se faire. Par conséquent, la combinaison de deux groupes de spires formant entre eux un angle non nul garantit la communication entre l'étiquette et le dispositif 10 quelle que soit la configuration géométrique de l'imprimante. Selon un second mode de réalisation de l'invention, les fréquences de fonctionnement du dispositif 10 se situent dans la bande des Ultra Hautes Fréquences (UHF) de l'ordre du GHz (fréquence européenne et américaine dans la bande 860 - 960 MHz et fréquence de 2,45 GHz selon la norme ISO 18001). Dans ce cas, l'antenne 18 est située de façon préférentielle dans la partie la plus large du dispositif 10 donc dans la partie inférieure ou base 33 tel que représenté sur la figure 2. De plus, l'antenne 18 devra être de faible portée de façon à échanger des données avec l'étiquette sortante de l'imprimante, donc celle située la plus proche de l'antenne 18. De façon générale, le dispositif selon l'invention présente l'avantage de s'insérer dans un système existant en impliquant aucune modification de celui-ci. En effet, située à la sortie d'une imprimante classique d'étiquettes d'identification dont les données sont inscrites dans un code imprimé (caractères lisibles ou code à barres), les étiquettes étant de type sans contact radiofréquence, le dispositif selon l'invention permet de transcrire les informations imprimées vers la puce du système radiofréquence et de les vérifier. De même, situé en sortie d'une imprimante d'étiquettes mixtes, c'est à dire une imprimante capable d'imprimer un code à barres ou d'autres type de caractères codés et capable d'encoder une puce radiofréquence, le dispositif selon l'invention permet de lire les données contenues dans le code à barres et dans la puce radiofréquence et de les comparer de façon à vérifier leur conformité. De plus, le dispositif selon l'invention présente l'avantage d'être totalement autonome par rapport au système dans lequel il s'insère, que ce soit l'imprimante ou l'application du système. En outre, le dispositif selon l'invention présente l'avantage en étant portatif de pouvoir être facilement déplacé d'un comptoir d'enregistrement à un autre. Ainsi, la compagnie aérienne n'est pas obligée d'équiper toutes ces imprimantes du dispositif selon l'invention mais peut se contenter d'équiper une partie de son parc d'imprimantes
L'invention concerne un dispositif (10) comprenant un lecteur optique (12) de codes imprimés capable de transformer les informations d'un code imprimé sur un objet tel qu'une étiquette en données numériques, l'objet étant muni d'un système radiofréquence comprenant une antenne (27) et une puce (28) connectées ensemble. Selon une caractéristique principale de l'invention, le dispositif comprend une unité de dialogue radiofréquence (15) destinée à encoder la puce (28) des données numériques lues dans le code imprimé et de comparer les données numériques encodées dans la puce avec les informations du code imprimé.
1. Dispositif (10) comprenant un lecteur optique (12) de codes imprimés capable de transformer les informations d'un code imprimé sur un objet tel qu'une étiquette en données numériques, ledit objet étant muni d'un système radiofréquence comprenant une antenne (27) et une puce (28) connectées ensemble, caractérisé en ce que le dispositif comprend une unité de dialogue radiofréquence (15) destinée à encoder la puce (28) des données numériques lues dans le code imprimé et de comparer les données numériques encodées dans la puce avec les informations du code imprimé. 2. Dispositif selon la 1 comprenant un lecteur de code imprimé (12) comportant une partie optique (13) destinée à lire le code et une partie logique (14) destinée à décoder l'information lue et à la transformer en données numériques. 3. Dispositif selon la 1 ou 2 dans lequel ladite partie optique (13) dudit lecteur de code (12) comprend un dispositif d'éclairage destiné à éclairer le code imprimé et un dispositif de détection de la lumière réfléchie par le code. 4. Dispositif selon la 1, 2 ou 3 comprenant un microprocesseur (16) capable de traiter les données numériques en provenance de la partie logique (14) et une interface radiofréquence (17) comprise dans ladite unité de dialogue radiofréquence (15) et destinée à transmettre les informations traitées par ledit microprocesseur (16) à la puce (28) de l'étiquette (20) via une antenne (18). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4 35 comprenant une face arrière (39) adaptée et destinée à venir se plaquer contre une imprimante (22) d'étiquettes d'identification (20) à proximité de la sortie (23) des étiquettes. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5 comprenant une ouverture (31) par lequel l'étiquette (20) passe dès sa sortie de l'imprimante (22). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6 10 dans lequel ladite antenne (18) et ladite partie optique sont montées de part et d'autre de l'ouverture (31). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7 comprenant une interface utilisateur (40). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8 comprenant des moyens de fixation à l'imprimante (22). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 8, 20 dans lequel la fréquence de fonctionnement est de l'ordre de 13,56 MHz. 11. Dispositif selon la 9, dans lequel ladite antenne (18) comprend deux groupes de spires, un premier groupe de spires étant situé dans le plan de la base (33) du dispositif et un second groupe de spires étant situé dans la face avant (35) du dispositif de façon à ce que les deux groupes de spires sont situés sur deux plans formant un angle compris entre 45 et 135 . 12. Dispositif selon l'une des 1 à 8, dans lequel la fréquence de fonctionnement est dans le domaine des Ultra Hautes Fréquences donc supérieures à 868 MHz.
G
G06
G06K,G06V
G06K 19,G06V 30
G06K 19/07,G06V 30/224
FR2901038
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONFIGURATION SECURISEE D'UN TERMINAL AU MOYEN D'UN DISPOSITIF DE STOCKAGE DE DONNEES DE DEMARRAGE
20,071,116
L'invention concerne le domaine des télécommunications et de l'informatique. Elle concerne plus précisément un procédé et un dispositif de configuration sécurisée d'un terminal au moyen d'un dispositif de stockage de données de démarrage. L'invention décrite ici s'applique aux dispositifs, généralement amovibles, permettant le stockage, et donc le transport, de données de démarrage et de configuration de terminal. Il s'agit notamment de dispositifs de stockage que l'on connecte à un ordinateur et qui contiennent toutes les données nécessaires au démarrage et à la configuration logicielle de l'ordinateur: système d'exploitation, programmes de l'utilisateur, données de l'utilisateur, etc. Un tel dispositif de stockage est par exemple une clef USB (Universel Serial Bus) pouvant être connectée au port USB d'un ordinateur personnel. Dans la mémoire d'une telle clef, il est possible de stocker un système d'exploitation complet dans un format tel que, au redémarrage de l'ordinateur, c'est ce système d'exploitation qui sera lancé. Par conséquent, lorsque qu'un tel dispositif est connecté sur un port USB d'un ordinateur personnel et qu'un utilisateur démarre cet ordinateur, le système de base d'entrée/sortie du terminal (BIOS, Basic Input/Output System) détecte la présence d'un tel dispositif sur le port USB et charge les programmes qui y sont stockés, ce qui déclenche notamment le démarrage du système d'exploitation stocké. Dans cette procédure de démarrage, les logiciels initialement installés sur le disque dur de l'ordinateur ne seront pas sollicités, seuls le seront les logiciels stockés dans la mémoire du dispositif amovible. Un tel dispositif permet d'utiliser n'importe quel ordinateur sans utiliser les programmes qui sont stockés dans le disque dur de cet ordinateur, et donc sans avoir à craindre la présence de programmes infectés ou défectueux qui peuvent s'y trouver. Cependant compte tenu du niveau de sécurité attendu pour ces dispositifs amovibles, il est difficile de faire évoluer de façon sécurisée le contenu du dispositif du terminal. L'utilisateur n'est donc pas en mesure de faire évoluer la configuration logicielle utilisée. En outre, un tel dispositif amovible est susceptible d'être piraté s'il est subtilisé par un pirate et que les logiciels qui y sont stockés sont modifiables. Sauf à reformater le dispositif de stockage de données, il n'existe pas de solution permettant à la fois la configuration sécurisée du terminal à partir d'un dispositif de stockage de données de démarrage non falsifiable et la mise à jour sécurisée de cette configuration ou de ce dispositif. L'invention propose une solution à ce problème. L'invention a pour objet un procédé de configuration d'un terminal au moyen d'un dispositif externe audit terminal, apte à communiquer avec ledit terminal et comprenant des moyens de stockage de données, le procédé comprenant une étape d'initialisation dudit terminal déclenchant au moins: - une étape d'exécution d'un programme d'amorçage d'un système d'exploitation dudit terminal, ledit programme d'amorçage étant stocké dans une première zone mémoire desdits moyens de stockage, - une étape de vérification par ledit programme d'amorçage d'une première signature numérique d'un premier fichier stocké dans une deuxième zone mémoire desdits moyens de stockage, ledit premier fichier comprenant un noyau d'un système d'exploitation dudit terminal, -une étape de démarrage dudit noyau, ladite étape de démarrage étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite signature numérique. Le procédé permet le démarrage du terminal avec environnement logiciel d'exécution du système d'exploitation, notamment le noyau du système d'exploitation, garanti sûr et non falsifié. Cet environnement sécurisé permet d'envisager un processus de mise à jour également sécurisé. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend en outre une étape de vérification par ledit noyau d'une deuxième signature numérique d'un deuxième fichier de données stocké dans une troisième zone mémoire desdits moyens de stockage, ainsi qu'une étape de construction en mémoire vive dudit terminal d'une première structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit deuxième fichier, ladite étape de construction étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite deuxième signature numérique. L'accès par l'utilisateur aux fichiers stockés dans la troisième zone mémoire se fait à travers une structure logique, par exemple sous forme d'arborescence, construite à partir d'un fichier signé. Ainsi, non seulement l'environnement d'exécution logiciel est sûr, mais également le système de fichiers auquel accède l'utilisateur. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de vérification de ladite première signature numérique est exécutée au moyen d'une donnée de vérification de signature numérique, par exemple un certificat ou une clef publique, donnée qui est stockée dans une zone mémoire desdits moyens de stockage dont l'accès en écriture est sécurisé. Ceci garanti qu'un pirate ne peut falsifier les données qui sont stockées dans cette zone sécurisée, la zone mémoire n'étant pas modifiable ou seulement moyennant un code d'autorisation d'accès. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend en outre une étape d'obtention d'un troisième fichier de données, ledit troisième fichier étant chiffré numériquement, ainsi qu'une étape de construction en mémoire vive dudit terminal d'une deuxième structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit troisième fichier. Le troisième fichier permet une mise à jour de la configuration du terminal. Ce fichier peut être obtenu de différentes manières. Selon une première alternative, le troisième fichier est obtenu par lecture d'une quatrième zone mémoire desdits moyens de stockage. Selon une deuxième alternative, le troisième fichier est obtenu par téléchargement à partir d'un serveur de données en liaison de communication avec ledit terminal. De préférence, l'étape de construction est exécutée conditionnellement à la fourniture d'une donnée valide d'authentification d'un utilisateur. Ainsi seul un utilisateur disposant d'une donnée valide d'authentification peut accéder aux fichiers de cette deuxième structure logique. Cette structure logique est de préférence réalisée sous forme d'arborescence de fichiers. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend en outre une étape de déchiffrement d'au moins un bloc de données dudit troisième fichier, ladite étape de déchiffrement étant exécutée suite à une demande d'accès en lecture à un fichier de ladite deuxième structure logique, la clef de déchiffrement utilisée dans l'étape de déchiffrement étant obtenue conditionnellement à la fourniture d'une donnée valide d'authentification d'un utilisateur. Les accès en écriture à la structure de données sont donc sécurisés: seul un utilisateur accrédité peut modifier la structure de données. Cette structure de données étant intègre par construction, elle reste intègre suite aux modifications. Corrélativement, l'invention a également pour objet un dispositif de configuration d'un terminal, le dispositif étant externe audit terminal, apte à communiquer avec ledit terminal et comprenant des moyens de stockage de données, lesdits moyens de stockage comprenant : - une première zone mémoire comprenant un programme d'amorçage d'un système d'exploitation dudit terminal, - une deuxième zone mémoire comprenant un premier fichier signé numériquement, ledit premier fichier comprenant un noyau d'un système d'exploitation dudit terminal, une initialisation dudit terminal déclenchant, - une étape d'exécution dudit programme d'amorçage, - une étape de vérification d'une première signature numérique dudit premier fichier, - une étape de démarrage dudit noyau, ladite étape de démarrage étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite première signature numérique. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de stockage comprennent en outre un deuxième fichier de données stocké dans une troisième zone mémoire desdits moyens de stockage, l'initialisation dudit terminal déclenchant en outre, - une étape de vérification par ledit noyau d'une deuxième signature numérique dudit deuxième fichier de données, une étape de construction en mémoire vive dudit terminal d'une première structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit deuxième fichier, ladite étape de construction étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite deuxième signature numérique. Les avantages énoncés pour le procédé selon l'invention sont transposables au dispositif selon l'invention et à ses différents modes de réalisation. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à travers la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite par référence aux dessins annexés sur lesquels: -la figure la représente un premier mode de réalisation d'un système incorporant le dispositif selon l'invention et permettant la configuration d'un terminal; - la figure 1 b représente un deuxième mode de réalisation d'un système incorporant le dispositif selon l'invention et permettant la configuration d'un terminal; - la figure 2a représente schématiquement une première configuration d'une mémoire utilisée dans l'invention; - la figure 2b représente schématiquement une deuxième configuration d'une mémoire utilisée dans l'invention; - la figure 3 représente un organigramme d'un procédé de mise à jour de la configuration d'un terminal et d'un dispositif de stockage; - la figure 4 représente un organigramme du procédé de configuration de terminal à partir d'un dispositif de stockage;35 La figure 1a illustre un premier mode de réalisation d'un système incorporant le dispositif selon l'invention et permettant la configuration d'un terminal. Le système représenté à la figure 1 a comprend: - un terminal 10a; - une clef USB 50a comprenant des moyens de stockage de données sous forme de mémoire, et optionnellement, une carte à puce. Le terminal 10a est typiquement un ordinateur personnel, disposant au moins d'une unité centrale de traitement de données, un clavier, un écran, et d'un bus de communication pour l'interconnexion de périphériques à l'unité centrale, par exemple d'un bus série répondant à la norme USB (Universal Serial Bus). Il n'est pas indispensable que le terminal dispose d'un disque dur, dans la mesure où, celui-ci n'est pas utilisé pour la mise en oeuvre de l'invention. Le terminal 10a comprend en outre au moins un port USB pour le raccordement de la clef USB. Le terminal 10a comprend en outre une mémoire dans laquelle est stocké le programme BIOS (Basic Input/Output System) ou système de base d'entrée/sortie, programme bas niveau permettant la détection, lors du démarrage du terminal 10, des périphériques connectés au terminal 10, ainsi que le démarrage du système d'exploitation. La figure 1b illustre un deuxième mode de réalisation d'un système incorporant le dispositif selon l'invention et permettant la configuration d'un terminal. Le dispositif représenté à la figure 1 b comprend: - un terminal 10b; - une terminal de télécommunication 50b comprenant une carte à puce et des 25 moyens de stockage de données sous forme de mémoire. Le terminal 10b est identique au terminal 10a décrit pour la figure 1. Le terminal 50b dispose d'un port USB permettant d'établir une liaison de communication avec le terminal 10b. Ce terminal 50b est réalisé par exemple sous la forme d'un téléphone 30 mobile ou d'un assistant personnel (PDA, Personnal Data Assistant). En connectant le téléphone mobile 50b au terminal 10b par l'intermédiaire d'un câble USB, trois modules périphériques sont alors accessibles par le terminal 10 via le même port USB : - la mémoire du terminal 50b, vue comme une mémoire de clé USB classique, 35 - le module d'accès au réseau du terminal 50b, qui est en fait le modem d'accès au réseau du téléphone mobile, - une carte à puce du terminal 50b, qui est en fait la carte SIM (Suscriber Identity Module) du module d'accès au réseau. Dans ce deuxième mode de réalisation, le téléphone 50b est vu par le terminal 10 soit comme une carte réseau, soit comme un modem. En ce qui concerne l'utilisation de la carte SIM du module d'accès réseau comme carte à puce, on utilise de préférence pour le terminal 10b un pilote virtuel tel que celui décrit dans le document de brevet publié sous le numéro W02005/036822. Un tel pilote est susceptible d'être utilisé aussi bien avec une liaison filaire ou non filaire entre le terminal 10b et le terminal 50b. De la sorte, le terminal pourra accéder à la carte SIM comme s'il s'agissait d'une carte à puce insérée dans un lecteur local de carte à puce, et donc en faisant abstraction du lien USB et des contraintes d'accès liées à l'intégration de la carte SIM dans l'environnement du terminal mobile. Selon le même principe, un pilote virtuel est utilisable également pour le pilotage du module d'accès réseau, de manière à ce que les programmes d'accès au réseau fonctionnent de la même manière que si le module d'accès au réseau était un module installé localement dans le terminal 10b. La suite de la description se réfère aussi bien au premier mode de réalisation qu'au deuxième mode de réalisation. La clef USB 50a ou le terminal de télécommunication 50b constitue chacun un dispositif mobile et amovible, comprenant des moyens de stockage de données. Les dispositifs amovibles de stockage usuellement utilisés pour le démarrage et la configuration de terminaux (disque dur de démarrage, etc...) comprenne une mémoire de stockage partagée usuellement en deux zones : une zone système et zone utilisateur. La zone système comprend un fichier qui contient une image du système d'exploitation. Elle contient en outre dans ses premiers octets un programme d'amorçage (appelé également programme de boot, ou "bootstrap" selon la terminologie anglaise), déclenché par le BIOS et chargé de démarrer le système d'exploitation. La zone utilisateur est elle destinée à héberger les fichiers personnels de l'utilisateur: fichiers de configuration, documents de travail, etc. L'invention repose sur un nouveau mode de découpage de la mémoire servant à la configuration d'un terminal. La figure 2a illustre un mode de réalisation d'une mémoire 20a selon l'invention. Cette mémoire est divisée en cinq zones de données 100, 105, 110, 120, 130. L'ensemble de ces zones correspond à une partition de la mémoire 20a. La première zone 100 est appelée zone de démarrage. Cette zone de la mémoire contient un programme d'amorçage, conçu pour déclencher le chargement d'un noyau d'un système d'exploitation du terminal 10a, 10b, ce noyau étant stocké en zone 105. La deuxième zone 105 de la mémoire 20a est appelée zone noyau. Cette zone comprend un fichier F105 unique, signé, comprenant notamment les données et programmes nécessaires pour le démarrage du système d'exploitation du terminal 10a ainsi que pour la lecture et l'exploitation des données stockées dans les zones 110, 120 et 130 de la mémoire. Le fichier F105 comprend: - le noyau d'un système d'exploitation du terminal 10a; - un pilote de gestion de données conçu pour construire le système de fichier qui permettra à l'utilisateur d'accéder à des données stockées dans les zones 110, 120 et 130 de la mémoire 20a; - un pilote de périphérique permettant la saisie d'un mot de passe sur un clavier ou l'entrée d'une donnée biométrique d'authentification d'un l'utilisateur du terminal 10a. Une signature numérique du fichier F105 est stockée dans la mémoire 20a de manière à permettre la vérification de l'intégrité du fichier F105. Cette signature est stockée dans la zone système 105, par exemple dans une zone d'en-tête de cette zone, de manière à être facilement accessible. La troisième zone 110 de la mémoire 20a est appelée zone système. Cette zone de la mémoire comprend les données et/ou programmes de base complémentaires à ceux de la zone noyau et qui sont utiles pour le fonctionnement et l'utilisation du terminal 10a, 10b. Il s'agit par exemple des éléments suivants: pilotes de périphériques autres que ceux de la zone noyau, programmes de configuration, outils d'administration du système d'exploitation, etc. L'ensemble des données et/ou fichiers de la zone système 110 est stocké sous la forme d'un fichier F110 unique, signé, et de préférence compressé. Une signature numérique de ce fichier F110 est stockée dans la mémoire 20a de manière à permettre la vérification de l'intégrité du fichier F110. Cette signature est stockée dans la zone système 110, par exemple dans une zone d'en-tête de cette zone, de manière à être facilement accessible. La quatrième zone 120 est appelée zone delta. Cette zone de la mémoire comprend des programmes et données complémentaires à ceux de la zone système 110, par exemple des programmes, fichiers ou données de configuration qui sont propres à l'utilisateur et qui correspondent à une mise à jour par ajout de la zone système. Tant qu'aucune mise à jour de la zone système 110 par ajout de programmes ou autres fichiers n'a été effectuée, cette zone mémoire ne comporte aucune donnée mais est néanmoins présente sur le périphérique 20a. L'ensemble des données et/ou fichiers de la zone delta 120 est stocké sous la forme d'un fichier F120 unique, chiffré et de préférence compressé. La cinquième zone 130 est appelée zone utilisateur. Cette zone de la mémoire comprend les fichiers personnels de l'utilisateur: fichiers et/ou données personnelles de configuration, documents de travail, etc. L'ensemble des données et/ou fichiers de la zone utilisateur 130 est stocké sous la forme d'un fichier F130 unique, chiffré et de préférence compressé. La partie de la mémoire 20a correspondant à la zone de démarrage 100 est à accès en écriture sécurisé. Selon une première alternative, cette mémoire est réalisée sous forme de mémoire accessible en lecture seule (ROM, Read Only Memory) de manière à rendre impossible la modification des données qui y sont stockées. Selon une deuxième alternative, l'accès en écriture à cette partie 100 de la mémoire est possible, mais uniquement à condition de disposer d'un code d'accès. Dans cette deuxième alternative, on utilise par exemple une mémoire couplée à une carte à puce, par exemple la mémoire d'une clef USB comprenant une carte à puce. La partie de la mémoire 20a correspondant aux zones noyau et système 105 et 110 est de préférence une partie à accès en lecture seule. La partie de la mémoire 20a, correspondant aux zones delta et utilisateur 120 et 130 est réinscriptible, réalisée par exemple sous la forme d'une mémoire de type FLASH. Cette partie de la mémoire est donc accessible en lecture et en écriture. En supplément, comme cela va être décrit ci-dessous, différents mécanismes de signature numérique et de chiffrement des données sont utilisés pour garantir l'intégrité des données qui y sont stockées. Dans le cas où une technique de cryptographie asymétrique est utilisée pour la génération des signatures des fichiers F105 et F110, une donnée de vérification de signature numérique, par exemple un certificat ou une clef publique, nécessaire à la vérification de ces signatures, est stockée dans la partie sécurisée de la mémoire 20a c'est-à-dire dans la zone de démarrage 100, de manière à ne pas pouvoir être modifiée par l'utilisateur ou uniquement par une personne non autorisée. Dans cette hypothèse, seule une personne accréditée, possédant la clé privée correspondante, est capable de générer les signatures des fichiers F105 et F110. La figure 2a illustre un autre mode de réalisation de la mémoire utilisée dans l'invention. Dans ce mode de réalisation, la mémoire 20b est également divisée en cinq zones de données, où les zones 100, 105 et 110 sont identiques aux zones décrites pour la figure 2a. Cependant, dans le mode de réalisation illustré à la figure 2a, la zone delta 120 et la zone utilisateur 130 sont divisées en sous-parties 121 à 123, respectivement 131 à 134, chaque partie comprenant un fichier chiffré F121 à F123, respectivement F131 à F134. En effet, les données et/ou programme de mise à jour de la zone système ainsi que les données et/ou programmes de l'utilisateur peuvent être composés de plusieurs sous-parties, chaque partie étant compressée, chiffrée et stockée sous la forme d'un fichier unique. En généralisant les modes de réalisation des figures 2a et 2b, la zone delta 120 et la zone utilisateur 130 comprennent chacune un ou plusieurs fichiers de données. La figure 4 illustre comment le contenu de la mémoire 20a ou 20b est exploité lors du démarrage du terminal hôte, lorsque se déroule le processus de démarrage et de configuration du terminal 10a ou 10b, en liaison de communication avec un périphérique (clef USB 50a ou terminal 50b) utilisé comme dispositif de stockage. A l'étape S400, un utilisateur du terminal hôte connecte son périphérique 50a, 50b sur un des ports USB de l'ordinateur hôte. A l'étape S410, l'utilisateur met sous tension et démarre le terminal 10a, 10b. A l'étape S420 le programme de base d'entrée/sortie (BIOS) démarre. Ce programme BIOS exécute une procédure de détection des périphériques présents sur le terminal 10a, 10b ou interconnectés à ce terminal. Il recherche, selon un ordre prédéfini dans une liste configurable prédéfinie qui lui est propre, parmi les supports d'enregistrement de données présents, le premier support comprenant un secteur d'amorçage comprenant un programme d'amorçage du système d'exploitation. Traditionnellement, la configuration standard des listes de démarrage indique que les périphériques connectés au bus USB doivent être interrogés avant le disque dur du terminal. Par conséquent, dans l'invention, c'est la zone de démarrage 110 de la mémoire de la clé USB qui est détectée en premier et utilisée prioritairement aux disques durs éventuellement présents dans le terminal 10a, 10b. A l'étape S430, la mémoire répond à la détection de présence. Le programme BIOS détecte donc la présence d'une mémoire 20a, 20b de stockage sur le périphérique USB 50a, 50b. Le programme BIOS accède en lecture à la mémoire puis déclenche l'exécution d'un programme d'amorçage stocké dans la zone système 110 de la mémoire. A l'étape S440, le programme d'amorçage s'exécute. A l'étape S442, le programme d'amorçage accède en lecture à la zone noyau 105 de la mémoire 20a, 20b. A l'étape S444, ce programme vérifie la signature du fichier F105 qui est stocké dans la zone noyau 105 au moyen d'une clef publique ou d'un certificat, stocké de préférence dans la zone sécurisée de la mémoire, la zone de démarrage 100. Dans le cas où la signature n'est pas valide, le procédé se termine. Si la signature est valide le noyau est chargé en mémoire du terminal 10a, 10b et exécuté. A l'étape S450, le noyau accède en lecture à la zone système 110 de la mémoire 20a, 20b. A l'étape S460, le noyau vérifie la signature du fichier F110 qui est stocké dans la zone système 110 au moyen d'une clef publique ou d'un certificat, stocké de préférence dans la zone sécurisée de la mémoire, la zone de démarrage 100. Dans le cas où la signature n'est pas valide, le procédé se termine. Le noyau décompresse ensuite le fichier F110. Le noyau démarre également le pilote de gestion de données. Ce pilote construit alors en mémoire vive du terminal une structure logique de fichiers, sous forme d'arborescence de répertoires et fichiers, à partir des données du fichier F110 décompressé issu de la zone système 110, afin de rendre accessible en lecture seule les fichiers de cette arborescence par un utilisateur du terminal. A l'étape S460, le système d'exploitation déclenche l'exécution d'un module logiciel d'authentification conçu pour demander à l'utilisateur de saisir un mot de passe sur le clavier du terminal 10a ou 10b, ou du périphérique 50b. A l'étape S470, l'utilisateur saisit un mot de passe sur le clavier du terminal 10a,10b ou du périphérique 50a, 50b, mot de passe qui est ensuite analysé par le module d'authentification afin d'authentifier l'utilisateur du terminal 10a, 10b. Les étapes S460 et S470 peuvent éventuellement faire intervenir une carte à puce et le pilote de périphérique nécessaire au fonctionnement de cette carte à puce. En cas d'échec de l'authentification (mot de passe erroné), le procédé s'arrête, à moins que l'utilisateur ne soit autorisé à effectuer plusieurs tentatives de saisie. De préférence, en cas d'échec de l'authentification, le démarrage complet du système d'exploitation du terminal 10a, 10b est interrompu, de manière à ce que l'utilisateur non authentifié ne soit pas en mesure d'utiliser ce terminal. En alternative, le système d'exploitation démarre complètement mais les données et/ou fichiers des zones delta et utilisateurs ne sont ni extraites ni accessibles par cet utilisateur, celui-ci étant néanmoins en mesure d'utiliser le terminal 10a, 10b avec un système d'exploitation brut, sans autres données, fichier ou programme. A l'étape S480, en cas d'authentification réussie, le pilote de gestion de données obtient une clef de déchiffrement des données de la zone delta 120. Cette clef de déchiffrement est obtenue soit par interrogation de la carte à puce conditionnellement à la présentation d'un mot de passe valide, soit par déchiffrement, au moyen du mot de passe fourni, d'une clef de déchiffrement chiffrée stockée dans la zone delta 120. Le mot de passe fourni par l'utilisateur est également utilisable en tant que clef pour le déchiffrement ou le chiffrement des données des zones delta et utilisateur. Dans le cas d'utilisation des clefs de chiffrement et de déchiffrement stockées dans la carte à puce, le mot de passe saisi n'étant pas utilisé comme clef de déchiffrement, il peut être remplacé par un simple code PIN. A l'étape S490, suite à une requête d'accès à la zone delta 120 de la mémoire 20a ou 20b, le pilote de gestion de données obtient, s'ils existent, le ou les fichiers F120 à F124 stockés en zone delta 120 puis déchiffre le ou les fichiers de cette zone. Si aucun fichier n'est stocké en zone delta 120, le procédé se poursuit à l'étape S510. A l'étape S500, le pilote de gestion de données construit en mémoire vive du terminal 10a, 10b une structure logique de fichiers, sous forme d'arborescence des répertoires et fichiers, à partir des données contenues dans le ou les fichiers déchiffrés F120 à F124 de la zone delta 120. Les fichiers de cette arborescence sont ainsi accessibles par un utilisateur dudit terminal à travers cette structure logique. En d'autres termes, cette nouvelle arborescence vient compléter et s'ajouter à celle construite précédemment à partir du fichier F110, pour former une arborescence unique, accessible par l'utilisateur comme une partition de disque dur. A l'étape S510, suite à une requête d'accès à la zone utilisateur 130 de la mémoire 20a, 20b, le pilote de gestion de données obtient, s'ils existent, le ou les fichiers F130 à F134 stockés en zone utilisateur 130 puis déchiffre le ou les fichiers de cette zone. Si aucun fichier n'est stocké en zone utilisateur 130, le procédé se termine. A l'étape S520, le pilote de gestion de données construit en mémoire vivedu terminal 10a, 10b une structure logique de fichiers, sous forme d'arborescence de répertoires et fichiers, à partir des données contenues dans le ou les fichiers F130 à F134 déchiffrés de la zone utilisateur 130. Les fichiers de cette arborescence sont ainsi accessibles par un utilisateur du terminal 10a, 10b au moyen de la même structure logique, que les données issues du fichier F110 et celles du fichier F120. En d'autres termes, cette troisième arborescence vient compléter et s'ajouter à celle construite précédemment pour former une arborescence unique, accessible par l'utilisateur comme une partition de disque dur. Lorsque l'utilisateur demande à accéder en écriture, respectivement en lecture à un des fichiers de l'arborescence construite, le pilote de gestion de données se charge de chiffrer, respectivement de déchiffrer, les blocs correspondant de la mémoire 20a, 20b. Le codage d'une arborescence de fichier répond à une structure bien spécifique et nécessite l'utilisation de paramètres spécifiques prédéterminés. En conséquence, le déchiffrement d'une telle structure logique exécuté avec une clef de déchiffrement erronée rend les données obtenues inutilisables. Pour chacun des fichiers signés F120 à F124 ou F130 à F134, le chiffrement a donc aussi valeur de contrôle d'intégrité et le fichier chiffré a valeur de signature. En ce qui concerne le chiffrement de données, il est fait usage par exemple de fonctions de cryptographie asymétrique Avantageusement, les fichiers F120 à F124 et F130 à F134 de données stockées dans les zones delta et utilisateur seront chiffrés, respectivement déchiffrés, bloc par bloc. Dans ce cas on utilise, non pas une seule clef, mais plusieurs clefs de déchiffrement et donc autant de clefs de chiffrement. Une règle précise quelle clef est utilisée pour un bloc donné. Par exemple, lorsqu'on est en présence de Z blocs de mémoire à chiffrer ou déchiffrer, la règle définit qu'un bloc x, 0 Suite à une demande d'accès en lecture (respectivement en écriture) à un fichier de données de cette arborescence, le pilote de gestion de données déchiffre (respectivement chiffre) à la volée le ou les blocs de données comprenant ce fichier en utilisant la ou les clefs de déchiffrement (respectivement de chiffrement) correspondantes. Pour des raisons de sécurité, seuls les fichiers de données stockés dans les zones delta et utilisateur sont modifiables. En ce qui concerne la zone delta, seul un programme spécifique, appelé programme d'installation de mise à jour, présent en zone système, est autorisé à écrire en zone delta. L'utilisateur, lui, ne peut modifier que les fichiers stockés dans la zone utilisateur. En d'autre terme, lorsque l'utilisateur émet une demande d'écriture de données, le pilote de gestion de données vérifie d'abord s'il s'agit d'un fichier de la zone utilisateur. Dans la négative, l'opération d'écriture est refusée. Dans le cas contraire, les données du fichier sont stockées à la volée sur le périphérique 20a, 20b, dans la zone utilisateur. En d'autre terme, pour chaque fichier accessible à travers l'arborescence logique, le pilote de gestion de données dispose d'une information indiquant dans quelle zone (système, delta ou utilisateur) est stocké physiquement le fichier considéré.). Avantageusement, aucun processus de permutation de mémoire (ou swap, en terminologie anglo-saxonne) ne sera utilisé. L'absence de permutation garantit que le fichier déchiffré ne sera jamais présent sur un quelconque disque, ni même sur un autre support, ce qui renforce la sécurité du dispositif. De cette manière aucune trace n'est laissée sur le disque dur du terminal 10a, 10b lors de son utilisation ponctuelle et de son démarrage par un utilisateur nomade. La procédure de démarrage sécurisée qui a été décrite garantit que l'exécution du système d'exploitation se déroule dans un environnement maîtrisé, et donc de confiance. En effet, la zone de démarrage 110 est une zone qui n'est pas modifiable par un utilisateur non autorisé. Le disque dur du terminal 10a, 10b n'est jamais sollicité. En outre l'utilisateur n'y laisse pas de données personnelles. De plus, l'utilisateur ne peut pas exécuter les programmes résidents sur le disque dur de la machine, notamment des virus ou des programmes malveillants. De manière générale, seuls les programmes présents dans la mémoire pourront être exécutés. La présence d'une carte à puce (carte à puce de la clef USB 50a ou carte SIM du terminal 50b) permet de stocker de manière sure des clefs de déchiffrement et/ou de chiffrement beaucoup plus longues qu'un simple mot de passe et donc améliore le niveau de sécurité du dispositif. En outre, la carte à puce améliore beaucoup l'ergonomie du dispositif en limitant la saisie par l'utilisateur à un code d'identification court (en général 4 chiffres), avant autorisation d'accès aux données privées de la carte. Enfin, une carte à puce se bloque au bout de trois essais infructueux de saisie de code, ce qui permet d'empêcher les attaques par essais exhaustifs. Par ailleurs, la carte à puce peut également être utilisée pour effectuer le déchiffrement des données des zones delta et utilisateur, en lieu et place du pilote de gestion de données. En alternative à l'utilisation d'un mot de passe ou d'un code PIN (Personal Identification Number), des techniques de biométrie sont également utilisables, dès lors que le dispositif intègre un capteur biométrique approprié. Dans une telle alternative, l'utilisateur, au lieu de saisir son code PIN ou son mot de passe, est amené à appliquer son pouce à l'emplacement prévu, par exemple sur la clef USB. En généralisant, toute donnée d'authentification de l'utilisateur peut être utilisée en lieu et place d'un simple mot de passe. La zone delta 120 étant chiffrée, les données qu'elles contient sont accessibles uniquement suite à la fourniture d'un mot de passe valide, un pirate informatique ayant pris possession de la clé USB, sans avoir connaissance du mot de passe associé et alors que le terminal n'a pas encore démarré, ne peut ni modifier la zone système 110 car la signature de celle-ci est vérifiée lors du démarrage, ni injecter des fichiers dans la zone delta 120 ou utilisateur car un mot de passe erroné ne permet pas de déchiffrer correctement les données de cette zone. Le mécanisme de chiffrement utilisé permet donc de garantir l'intégrité de ces données. Dans le mode de réalisation de la figure 1 b, la zone de démarrage 100 est incluse dans la carte SIM du modem radio du terminal 50b. La zone de démarrage 100 est donc accessible en lecture seule à partir du bus USB du terminal 10b lorsque le terminal 50b est relié par câble USB au terminal 10b. Cependant, dans ce mode de réalisation, la zone de démarrage 100 est accessible également en écriture pour l'opérateur mobile du réseau de télécommunication auquel accède le terminal 50b, par exemple par l'envoi d'un message court spécifique (Short Message Service ou SMS). Cette technique d'accès en écriture aux données d'une carte SIM par un opérateur est plus connue sous la dénomination anglaise "Over The Air" ou OTA. Ce mode de réalisation empêche toute fraude ou attaque sur le terminal 50b tout en permettant à l'opérateur de mettre à jour la zone de démarrage 100 par un canal de confiance via le réseau de télécommunication. La mise à jour de la zone de démarrage 100 peut porter sur l'ensemble de la zone ou uniquement sur les clés de vérification de signature. Un processus de mise à jour des données de la clef USB est maintenant décrit au regard de la figure 3. Ce processus est utilisable lorsque le terminal 10a ou 10b a été configuré lors de son démarrage à l'étape S300 par le procédé de configuration sécurisée selon l'invention. Dans un premier mode de réalisation, le terminal 10a, 10b dispose d'un module de communication pour l'accès à un réseau de communication. La zone système 110 comprend un pilote de module de communication adapté pour le pilotage du module de communication, ce pilote étant démarré par le système d'exploitation suite à la détection sur le terminal du module de communication. Dans un deuxième mode de réalisation, lorsque le terminal 10b ne dispose pas d'un tel module de communication, le processus utilise le module de communication d'un terminal externe, par exemple le terminal de télécommunication 50b, relié au terminal 10b par une liaison de communication filaire ou non filaire établie sur un des ports de communication du terminal 10b. Dans ce cas, le fichier F110 de la zone système 110 comprend un pilote adapté pour le pilotage du module de communication à travers ladite liaison, ce pilote étant automatiquement démarré au cours par le système d'exploitation par exemple lorsque celui-ci détecte la présence du module sur un des ports de communication. Un mode de réalisation d'un tel pilotage est décrit par exemple dans le document de brevet publié sous le numéro W02005/036822. Dans un troisième mode de réalisation, un support de stockage de données est connecté au terminal 10a, 10b à travers un port de communication de ce terminal. Dans le premier mode ou le deuxième mode de réalisation, une liaison de communication est établie à l'étape S310 au moyen d'un module de communication entre le terminal 10a, 10b et un serveur distant à travers un réseau de communication. Un ou plusieurs fichiers F125, F126, etc, de données, chiffrés et signés numériquement, et de préférence compressés, sont ensuite téléchargés à partir de ce serveur. Ces fichiers F125, F126 sont par exemple des fichiers au format "rpm" (format disponible sous le système d'exploitation Linux). Dans le troisième mode de réalisation, le ou les fichiers F125, F126 de mise à 35 jour de la zone delta 120 sont obtenus à l'étape S310 par simple lecture du support de stockage de données connecté au terminal 10a, 10b. Suite à la réception d'un tel fichier de données F125, F126, le pilote de gestion de données, démarré par le noyau du système d'exploitation, vérifie à l'étape S320 la signature de ce fichier par exemple à l'aide d'une clé publique stockée dans la zone système 110. En cas de signature non valide, le fichier n'est pas pris en compte et la procédure de mise à jour se termine. A l'étape S330, en cas de signature valide, le programme d'installation de mise à jour, présent dans la zone système, procède à l'installation des données et/ou programmes contenus dans ce fichier F125, F126 en zone delta. L'arborescence de répertoires et/ou fichiers construite en mémoire vive du terminal 10a, 10b est ainsi complétée avec les données issues de l'installation du fichier F125, F126. A l'étape S350, la configuration du terminal est à jour et l'utilisateur du terminal peut exécuter toutes les opérations usuelles sur l'arborescence obtenue.. Tous les ajouts de programmes et/ou données associées sont ainsi effectués via la zone delta 120. Le dispositif selon l'invention présente ainsi à l'utilisateur une vue unifiée des zones système et delta: concrètement ces zones contiennent chacune la description d'une arborescence de fichiers ainsi que les fichiers correspondant. Au final, c'est une arborescence unique résultant de la superposition de ces arborescences qui est présentée à l'utilisateur. Lorsque la mise à jour s'effectue à travers le module de communication d'un terminal 50b de télécommunication externe, la mise à jour de la clef USB utilisée comme support de stockage peut aisément être contrôlée par l'opérateur du réseau de télécommunication auquel accède le terminal 50b. La mise à jour de la clef USB se fait par installation de fichiers, vus chacun comme un paquet unique de données, dans la zone delta 120. Comme cette opération est effectuée par le système d'exploitation qui est garanti sûr grâce à la mise en oeuvre d'un processus de démarrage protégé et à la vérification de la signature de la zone système 110, la zone delta 120 reste sûre. En effet, par un mécanisme de contrôle d'accès sur l'arborescence du système de fichiers, on s'assure que seul le programme d'installation de mise à jour a le droit d'écrire dans la zone delta 120. L'utilisateur de la clé USB n'a pas les privilèges nécessaires pour écrire un fichier arbitraire en dehors de sa zone utilisateur 130. Lorsque l'utilisateur demande à arrêter le terminal 10a, 10b, toutes les modifications non encore enregistrées sont écrites à la volée, dans les zones delta et utilisateur de manière à ce que les modifications effectuées par l'utilisateur soient disponibles au prochain démarrage du terminal 10a, 10b. Dans le processus de mise à jour, la zone système 110 n'est jamais altérée. Cette partie correspond donc de préférence uniquement aux données et programme de base nécessaire au fonctionnement du terminal (noyau du système d'exploitation et éléments de base associés). Les données issues de la zone delta 120 sont compatibles avec ces données de base. La plupart du temps, un changement du noyau du système d'exploitation contenu dans la zone système 110 aura des répercutions sur les données de la zone delta 120. On comprend donc que la solution proposée ici permet une mise à jour simplifiée, par ajout, et non une mise à jour complète. Seule une quantité relativement minime de donnée est donc à transmettre via le réseau en vue de cette mise à jour, comparativement aux centaines de mégaoctets nécessaires pour une remise à jour complète des zones système et delta. En outre, de par le processus d'installation qui n'accepte de traiter que des fichiers signés, l'opérateur du réseau de télécommunication peut gérer et contrôler les mises à jour que les utilisateurs effectuent, n'autorisant par exemple que l'installation de fichiers ou programmes prédéfinis. Ceci garanti que la zone système 110, en tenant compte des modifications stockées dans la zone delta 120, ne contient que des logiciels validés par l'opérateur. En alternative à l'utilisation d'une clef USB, notamment dans le cas d'un ordinateur personnel 10a, 10b relativement ancien qui ne peut pas démarrer sur le port USB, il est possible d'utiliser un CD-ROM pour la première phase de configuration et de démarrage du système d'exploitation (étape de chargement des données des zones 100, 105 voire 110, puis, une fois le système d'exploitation démarré et les périphériques USB accessibles, de rechercher les données utilisateur sur un autre support de stockage. De manière générale, pour augmenter la capacité de stockage, deux supports de stockage différents peuvent être utilisés: l'un (par exemple la clef USB 50a) pour la zone de démarrage 100, la zone noyau 105, voire la zone système 110, l'autre (par exemple la mémoire de la clef USB 50a ou celle du terminal périphérique 50b) pour les autres zones, notamment la zone delta 120 et la zone utilisateur 130. Au moins une partie des moyens de stockage de données est interrogée par un système de base d'entrée/sortie lors d'une phase de recherche d'un programme d'amorçage d'un système d'exploitation du terminal 10a, 10b. En l'occurrence, dans l'exemple donné, c'est le premier des deux supports, accessible par le BIOS et détecté comme faisant partie de la liste des supports, que le BIOS analyse pour y détecter la présence d'un programme d'amorçage. Ce premier support n'a besoin que d'être accessible en lecture seule. Le deuxième des deux supports est lui accessible en lecture et écriture à partir du terminal 10a ou 10b, au moyen d'un pilote de gestion de périphérique de stockage et au travers d'une liaison de communication entre le terminal 10a, 10b et ce support d'enregistrement. Le processus de configuration du terminal 10a, 10b selon l'invention est entièrement automatisé. Les seuls moments où l'utilisateur intervient sont lors de la saisie de mot de passe, ou optionnellement, pour le lancement d'un programme de connexion au serveur de chargement de mise à jour. Grâce à l'invention, il devient donc extrêmement simple pour un utilisateur nomade de configurer un ordinateur personnel quelconque et mettre à jour cette configuration, ou plus simplement, afin de travailler dans un environnement logiciel prédéfini et avec des données qui lui sont propres. L'intégrité de l'environnement logiciel et des données de l'utilisateur est garantie. Du point de vue de l'opérateur, un contrôle des programmes installés sur le terminal est possible de manière simple et efficace
Procédé de configuration d'un terminal (10a) au moyen d'un dispositif externe audit terminal (50a), apte à communiquer avec ledit terminal et comprenant des moyens de stockage de données, le procédé comprenant une étape d'initialisation dudit terminal déclenchant au moins:- une étape d'exécution d'un programme d'amorçage d'un système d'exploitation dudit terminal, ledit programme d'amorçage étant stocké dans une première zone mémoire desdits moyens de stockage,- une étape de vérification par ledit programme d'amorçage d'une première signature numérique d'un premier fichier stocké dans une deuxième zone mémoire desdits moyens de stockage, ledit premier fichier comprenant un noyau d'un système d'exploitation dudit terminal,- une étape de démarrage dudit noyau, ladite étape de démarrage étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite signature numérique.
1. Procédé de configuration d'un terminal (10a, 10b) au moyen d'un dispositif externe audit terminal, (50a, 50b), apte à communiquer avec ledit terminal et comprenant des moyens de stockage de données (20a, 20b), le procédé comprenant une étape d'initialisation dudit terminal déclenchant au moins: - une étape (S440) d'exécution d'un programme d'amorçage d'un système d'exploitation dudit terminal, ledit programme d'amorçage étant stocké dans une première zone mémoire (100) desdits moyens de stockage, - une étape (S444) de vérification par ledit programme d'amorçage d'une première signature numérique d'un premier fichier stocké dans une deuxième zone mémoire (105) desdits moyens de stockage, ledit premier fichier comprenant un noyau d'un système d'exploitation dudit terminal, - une étape (S444) de démarrage dudit noyau, ladite étape de démarrage étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite signature numérique. 2. Procédé de configuration selon la 1 comprenant, - une étape (S460) de vérification par ledit noyau d'une deuxième signature numérique d'un deuxième fichier de données stocké dans une troisième zone mémoire (110) desdits moyens de stockage, - une étape (S460) de construction en mémoire vive dudit terminal d'une première structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit deuxième fichier, ladite étape de construction étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite deuxième signature numérique. 3. Procédé de configuration selon l'une des 1 ou 2, dans lequel l'étape de vérification de ladite première signature numérique est exécutée au moyen d'une donnée de vérification de signature numérique stockée dans une zone mémoire desdits moyens de stockage dont l'accès en écriture est sécurisé. 4. Procédé de configuration selon l'une quelconque des 1 à 3 comprenant, - une étape d'obtention (S490, S310) d'au moins un troisième fichier de données, ledit troisième fichier étant chiffré numériquement, -une étape de construction (S500, S330) en mémoire vive dudit terminal d'une deuxième structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit au moins un troisième fichier. 5. Procédé de configuration selon la 4 dans lequel l'étape de construction est exécutée conditionnellement à la fourniture (S470) d'une donnée valide d'authentification d'un utilisateur. 6. Procédé de configuration selon l'une des 4 ou 5 dans lequel le troisième fichier est obtenu par lecture d'une quatrième zone mémoire (120, 130) desdits moyens de stockage. 7. Procédé de configuration selon l'une des 4 ou 5 dans lequel le troisième fichier est obtenu par téléchargement à partir d'un serveur de données en liaison de communication avec ledit terminal. 8. Procédé de configuration selon l'une des 4 à 7, comprenant en outre une étape de déchiffrement d'au moins un bloc de données dudit troisième fichier, ladite étape de déchiffrement étant exécutée suite à une demande d'accès en lecture à un fichier de ladite deuxième structure logique, la clef de déchiffrement utilisée dans l'étape de déchiffrement étant obtenue conditionnellement à la fourniture d'une donnée valide d'authentification d'un utilisateur. 9. Dispositif de configuration d'un terminal (10a, 10b), le dispositif étant externe audit terminal, apte à communiquer avec ledit terminal et comprenant des moyens de stockage de données (20a, 20b), lesdits moyens de stockage comprenant : - une première zone mémoire (100) comprenant un programme d'amorçage d'un système d'exploitation dudit terminal, - une deuxième zone mémoire (105) comprenant un premier fichier signé numériquement, ledit premier fichier comprenant un noyau d'un système d'exploitation dudit terminal, une initialisation dudit terminal déclenchant, - une étape (S440) d'exécution dudit programme d'amorçage, -une étape (S444) de vérification d'une première signature numérique dudit premier fichier, - une étape (S444) de démarrage dudit noyau, ladite étape de démarrage étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite première signature numérique. 10. Dispositif de configuration selon la 9, dans lequel lesdits moyens de stockage comprennent en outre un deuxième fichier de données stocké dans une troisième zone mémoire (110) desdits moyens de stockage, l'initialisation 5dudit terminal déclenchant en outre, - une étape (S460) de vérification par ledit noyau d'une deuxième signature numérique dudit deuxième fichier de données, - une étape (S460) de construction en mémoire vive dudit terminal d'une première structure logique de fichiers à partir de données contenues dans ledit deuxième fichier, ladite étape de construction étant destinée à n'être déclenchée qu'en cas de validité de ladite deuxième signature numérique.
G
G06
G06F
G06F 1,G06F 9,G06F 21
G06F 1/00,G06F 9/44,G06F 21/57
FR2889920
A1
ORGANE D'APPLICATION A DENTS
20,070,302
La présente invention concerne les ensembles pour la distribution d'un produit, et notamment un produit cosmétique. L'invention est tout particulièrement adaptée à l'application sur les cheveux de produits de coloration capillaire sous forme de mousse, de gel, de pâte ou de crème. Par produit cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. On connaît de nombreux ensembles comportant un récipient et une partie d'application pourvue de dents, à la base desquelles débouchent des orifices permettant de distribuer sur la chevelure le produit contenu dans le récipient. On peut citer notamment la demande de brevet français FR-A-2 782 614 décrivant un exemple de dispositif comportant deux rangées de dents extrêmes, rectilignes, avec entre celles-ci une rangée intermédiaire de dents de moindre hauteur. Il existe un besoin pour améliorer encore de tels ensembles, afin notamment de permettre une application de produit en mèches sur une chevelure à traiter. En effet, lorsqu'une utilisatrice s'applique ellemême le produit en mèche, elle souhaite pouvoir appliquer de manière sélective le produit sur les mèches identifiées, sans que le produit ne déborde sur le reste de la chevelure. Ce résultat est difficile à obtenir dans la mesure où une mèche est constituée d'un nombre limité de fibres capillaires, qui ne permettent pas de retenir par capillarité un volume important de produit entre elles. Les dispositifs d'application connus de l'état de la technique ne permettent pas un dosage précis de la quantité de produit libéré sur les cheveux. Il est alors fréquent que le produit s'égoutte à l'extrémité de la mèche ou vienne se déposer sur des zones de la chevelure adjacentes de ladite mèche. En effet, le produit destiné à être distribué est généralement contenu dans un récipient à parois compressibles sur lequel l'utilisatrice exerce une pression afin de presser le produit en direction de son orifice de distribution et en assurer la distribution. Or il est difficile pour l'utilisatrice de doser l'effort qu'elle applique sur ces parois d'une part pour amorcer l'écoulement et ensuite le réguler. L'invention répond à ce besoin grâce à un nouvel organe d'application pour l'application d'un produit sur un support, ledit organe d'application comportant - une embase comportant un passage pour mettre en communication un récipient contenant ledit produit avec un orifice de distribution de l'embase, et - une pluralité de dents, chacune desdites dents ayant une extrémité libre et une extrémité solidaire de l'embase, les dents faisant saillie du pourtour de l'orifice de distribution de manière à former un réducteur d'écoulement du produit sortant dudit orifice. Grâce un tel organe d'application, l'utilisatrice peut voir le produit qui commence à s'écouler hors de l'orifice de distribution, mais qui est encore retenu entre les dents faisant saillie autour de cet orifice. L'utilisatrice peut ainsi réguler le débit de produit au vu de cet indicateur de présence de produit entre les dents formant saillie. En particulier, certaines des dents sont disposées selon une courbe fermée, tel que l'extrémité libre de l'une de ces dents s'étend vers l'intérieur de la courbe. Le terme "courbe" doit être compris avec un sens large et englobe des successions de dents disposées suivant un trajet comprenant un ou plusieurs segments rectilignes, ce trajet formant par exemple un polygone régulier ou non, notamment un rectangle ou un losange. Dans une réalisation particulière, la courbe précitée est circulaire. En particulier, celles des dents qui sont disposées selon une courbe fermée 25 présentent chacune leur extrémité libre convergeant vers un axe passant par le centre de gravité de la courbe. Une portion basale d'une dent comportant l'extrémité solidaire de l'embase peut s'étendre le long d'un premier axe perpendiculaire au plan dans lequel l'orifice de sortie est défini, tandis qu'une portion terminale de cette dent, comportant l'extrémité libre de la dent, peut s'étendre le long d'un second axe sécant avec le premier axe. Notamment une telle portion basale peut avoir une longueur le long du premier axe inférieure à un tiers, et de préférence de l'ordre de 1/10ème d'une longueur totale de cette dent. La longueur totale d'une dent correspondant à la longueur cumulée de la longueur de la portion basale et de la longueur de la portion terminale, le long de leurs axes d'allongement respectifs. En particulier, la longueur de cette portion basale est inférieure à 3 millimètres, et de préférence de l'ordre de 0,5 millimètres. En particulier, cette longueur représente entre 2 et 20%, et de préférence entre 5 et 10%, de la longueur totale de la dent. Selon un mode de réalisation particulier, le second axe forme un angle aigu avec le premier axe. Par exemple, cet angle aigu est de l'ordre de 30 , et est en variante compris entre 20 et 90 . En particulier, plus l'angle aigu est grand, plus la longueur de la portion basale sera importante relativement à la longueur totale de ladite dent. Par exemple, une dent peut comporter une section décroissante depuis son extrémité solidaire de l'embase jusqu'à son extrémité libre. Notamment, dans le cas où la dent est tronconique, sa section transversale est alors sensiblement circulaire et le diamètre de cette section varie alors par exemple entre 0,6 et 0,4 millimètres de l'embase jusqu'à son extrémité libre. En particulier, des espaces entre les dents peuvent être tels qu'ils permettent le passage de cheveux entre les dents, notamment autorisent un mouvement relatif de translation entre ledit organe et une mèche de cheveu avec laquelle il est engagé. Selon un mode de réalisation particulier, l'organe d'application comporte un axe de symétrie de révolution. Par exemple, l'organe d'application peut comporter une pluralité d'orifices de distribution du produit, ces orifices étant entourés par ladite pluralité de dents. Les dents peuvent être réalisées en un matériau élastiquement déformable. Par exemple, elles sont réalisées en caoutchouc naturel ou synthétique ou en un élastomère thermoplastique. Elles peuvent être obtenues par injection d'un matériau thermoplastique. Notamment, les dents peuvent être réalisées d'une seule pièce avec l'embase. Le fait de pouvoir utiliser des techniques industrielles de moulage, permet la réalisation d'un organe d'application à très faible coût de revient. Les dents peuvent être agencées de manière à définir une portion tronconique telle que les extrémités libres de ces dents délimitent la section de plus faible diamètre de cette portion tronconique. En particulier, l'organe d'application peut être muni d'un bouchon amovible apte à obturer l'orifice de distribution. Ce bouchon amovible peut être retenu par encliquetage sur ledit organe d'application. L'invention a également pour objet un ensemble pour la distribution d'un produit comportant - un récipient contenant le produit à distribuer, et un organe d'application selon l'invention, l'organe d'application comportant des moyens pour être monté sur ledit récipient de telle sorte qu'une ouverture du récipient soit mise en communication fluidique avec l'orifice de distribution de l'organe d'application. En particulier, le récipient d'un tel ensemble peut être conformé de manière à faire office d'organe de préhension. Il peut aussi comporter une paroi compressible de manière à faciliter la distribution de produit. En particulier, dans un tel ensemble, l'organe d'application peut être monté de manière amovible sur le récipient. Dans ce cas, le récipient est d'abord rempli de produit et ensuite l'organe d'application est monté sur ledit récipient. De préférence l'organe d'application est déjà muni de son bouchon lorsque l'organe d'application est monté sur le récipient, le récipient est alors obturé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure 1: une vue de profil légèrement de dessus d'un organe d'application selon l'invention; - Figure 2: une vue de dessus de l'organe d'application de la Figure 1; - Figure 3: une vue partielle selon un plan de coupe longitudinal de l'organe d'application de la Figure 1; -Figure 4: une vue de profil légèrement de dessous d'un organe d'application selon l'invention; - Figure 5: une vue partielle selon un plan de coupe longitudinal d'un ensemble de conditionnement et d'application selon l'invention. La figure 1 montre un organe d'application 1 selon l'invention. Cet organe 1 comporte une embase 2 munie d'un orifice de distribution 3 et un agencement de dents 4 faisant saillie sur le pourtour extérieur de l'embase 2. En particulier, ces dents 4 comportent chacune une extrémité 5 solidaire de l'embase et une extrémité libre 6. Les dents 4 sont de préférence implantées sur le pourtour 7 de l'orifice de distribution 3. De préférence, les dents 4 sont implantées selon une courbe fermée C, Figure 2. Selon le mode de réalisation représenté, les dents 4 sont équiréparties sur cette courbe, et la courbe fermée C est circulaire. En variante, la courbe peut comporter des segments de droite et être polygonale ou encore ovoïde. De préférence, l'orifice de distribution 3 est défini dans un plan P, Figure 3, de telle sorte que la courbe C est définie dans ce plan de manière à entourer l'orifice de distribution 3. En particulier, le pourtour 7 définit une zone annulaire dans ledit plan P. Les extrémités 5 des dents 4 implantées selon la courbe fermée C sont situées à distance d'une bordure intérieure 8 du pourtour 7 délimitant ledit orifice 3. Elles sont également à distance d'une bordure extérieure 9 dudit pourtour 7. Dans le mode de réalisation représenté, les bordures 8 et 9 sont concentriques et respectivement circulaires. En particulier, le diamètre de la bordure 8 est compris entre 3 et 8 mm, et de préférence entre 4 et 5 mm. Les dents 4 sont agencées de telle sorte que l'une au moins de ces dents 4 présente son extrémité libre 6 vers l'intérieur de la courbe fermée C. En particulier, toutes les dents 4 agencées selon la courbe fermée C présentent leur extrémité libre 6 à l'intérieur de la courbe C. De préférence, les extrémités libres 6 des dents 4 s'étendent au dessus de l'orifice de distribution 3, de telle sorte que les projections selon l'axe Z des différentes extrémités libres 6 dans le plan P définissent des points situés à l'intérieur de l'orifice 3. Ces points sont de préférence équirépartis sur le pourtour d'un cercle C', inscrit à l'intérieur de la bordure intérieure 8, le cercle inscrit C' ayant un diamètre compris entre 1,5 et 7 mm. Selon le mode de réalisation représenté, les extrémités libres 6 de ces dents 4 convergent toutes vers un axe Z perpendiculaire au plan P et passant par un centre de gravité de la surface délimitée par la bordure intérieure 8. En particulier, comme cela est représenté Figure 3, une dent 4 comporte une portion basale 10 s'étendant selon un axe X perpendiculaire au plan P, la portion basale 10 étant délimitée d'une part par l'extrémité 5 solidaire de l'embase 2. La dent 4 comporte par ailleurs une portion terminale 11 s'allongeant selon un deuxième axe Y et formant un coude 12 avec la portion basale 10. La portion terminale 11 présente l'extrémité libre 6 à l'opposé du coude 12. Le deuxième axe Y est sécant avec l'axe X. Il forme, dans l'exemple représenté, un angle aigu de l'ordre de 30 avec l'axe X. La dent 4 a une longueur essentiellement représentée par la longueur entre le coude 12 et l'extrémité libre 6. Dans ce cas, la longueur de la portion basale 10 relativement à l'axe X est de l'ordre de 0,5 à 1 mm, tandis que la longueur entre le coude 12 et l'extrémité libre 6 le long de l'axe Y est de l'ordre de 4 à 9,5 mm. A contrario, la dent 4 pourrait aussi avoir une longueur essentiellement représentée par la portion basale 10, et dans ce cas, la longueur de la portion basale 10 pourrait alors représenté jusqu'à 95% de la longueur cumulée de la dent 4. Par exemple, la dent 4 présente une section transversale circulaire, telle que le diamètre extérieur de la section transversale de la dent 4 diminue au fur et a mesure qu'on s'éloigne de l'embase 2. Par exemple, il est de l'ordre de 0,6 mm au niveau de l'extrémité 5 solidaire de l'embase 2 pour atteindre un diamètre de 0,4 mm au niveau de son extrémité libre 6. L'extrémité libre de la dent est de préférence arrondie de manière à ne pas être blessante pour le cuir chevelu. En variante; les dents 4 peuvent être de section transversale polygonale ou ovoïde. En particulier, les dents 4 disposées selon la courbe fermée C sont identiques entre elles et sont agencées de telle sorte que leurs portions terminales 11 respectives définissent la surface enveloppe d'un cône tronqué. Pour permettre la distribution de produit, l'embase 2 comporte un passage 13 débouchant à une première extrémité via l'orifice de distribution 3 et apte à être mis en communication, à une seconde extrémité 14, Figure 4, avec ledit produit. En particulier, ce passage 13 est de section variable entre l'orifice 3 et la seconde extrémité 14, il comporte notamment un chanfrein 15 débouchant au niveau de l'orifice 3 de manière à réduire progressivement la section transversale dudit passage 13. Le débit de produit qui peut s'écouler via un tel organe d'application 1 est entre autre fonction de la plus petite section transversale définie par ce passage 13. En particulier, la plus petite section transversale de ce passage 13 est définie au niveau de la seconde extrémité 14, et dans le cas où elle est circulaire, cette dernière présente un diamètre compris entre 0,5 et 5 mm. L'embase 2 est prévue pour être montée sur un récipient 16, Figure 5. En particulier, elle comporte une jupe 17 comportant des moyens de rétention 18 aptes à coopérer avec le récipient 16. La jupe 17 est de préférence prévue pour être mise en engagement avec le pourtour extérieur d'un col 19 délimitant une ouverture 20 du récipient 16. De préférence, l'embase 2 est montée de manière amovible sur le récipient 16. Par exemple, les moyens de rétention 18 2889920 8 correspondent à un filetage apte à s'engager avec un filetage complémentaire 21 présenté sur le pourtour extérieur du col 19. Par ailleurs, pour assurer l'étanchéité du montage de cette embase 2 sur le récipient 16, l'embase 2 comporte une jupe d'étanchéité 22 apte à venir en engagement étanche, en particulier par frottement, avec le pourtour intérieur du col 19. Pour limiter le débit de produit pouvant s'écouler de l'ouverture 20, l'embase 2 comporte une portion tronconique 23 reliant la jupe d'étanchéité 22 à une face inférieure 24 du pourtour 7 de l'orifice 3, cette face inférieure 24 étant opposée à la face du pourtour 7 de laquelle font saillie les dents 4. En particulier, cette portion tronconique 23 s'étend jusqu'à la bordure extérieure 9 du pourtour 7, de telle sorte que le passage 13 s'étend en partie à l'intérieur du volume délimité par cette portion tronconique 23. Le débit de produit est ainsi progressivement réduit avant d'entrer dans le passage 13. Dans le cas où du produit est conditionné dans le récipient 16 pour stockage avant utilisation, de préférence le récipient est équipé d'un moyen de bouchage 25. En particulier, ce moyen de bouchage se présente sous la forme d'un bouchon 25 monté sur l'organe d'application 1 de manière à obturer l'orifice de distribution 3. En particulier, ce bouchon 25 comporte un picot 26 apte à s'insérer dans le passage 13 pour assurer une étanchéité. Le chanfrein 15 sert alors de moyen de guidage du picot 26 dans le passage 13. Par ailleurs, le passage comporte localement une rainure annulaire 27 dans laquelle vient s'engager un bourrelet annulaire 28 du picot 26. Les dents 4 disposées autour de l'orifice 3 et agencées de telle sorte qu'elles peuvent se déformer de manière réversible lorsqu'elles sont soumises à des contraintes notamment lors de l'insertion du picot 26 dans l'orifice 3. Le bouchon 25 est de monté de manière amovible sur l'organe d'application 1. En particulier, il peut être retenu par encliquetage. Dans ce cas, il comporte une jupe de montage 29 depuis un fond 30 de laquelle dépasse le picot 26, cette jupe 2889920 9 de montage 29 étant équipée de reliefs 31, notamment sous forme de grain de riz, aptes à coopérer avec un bourrelet annulaire 32 du pourtour extérieur de la portion tronconique 24 de l'embase 2. Pour la mise en ceuvre d'un ensemble selon l'invention pour l'application d'un produit de coloration capillaire en mèches sur une chevelure, on détache l'organe d'application du récipient 16, de manière à insérer les différents constituants dans ledit récipient 16 destinés à former le produit à appliquer. A cet effet, pour faciliter la manutention de l'organe d'application 1 ce dernier comporte une zone 33 de son pourtour extérieur crénelée de manière à améliorer la préhension et le grippage des doigts autour de l'embase 2. Ensuite, l'utilisatrice referme le récipient 16 au moyen de l'unité formée par l'organe d'application 1 et son bouchon 25 pour agiter l'ensemble de manière à homogénéiser le produit. En variante, cette étape peut être omise, si le produit à appliquer est prêt à l'emploi et déjà conditionné dans le récipient 16. Pour effectuer l'application, l'utilisatrice détache le bouchon 25, et saisit le récipient 16 de manière à présenter l'ensemble tête en bas , à savoir l'orifice de distribution 3 situé sous la masse de produit s'écoulant, en partie par gravité, et éventuellement sous l'effet de contraintes exercées sur le pourtour extérieur du récipient 16, lorsque ce dernier comporte des parois déformables. Le produit s'écoule alors audelà de l'orifice de distribution 3 et arrive sous forme de goutte, du fait de l'évasement du passage 13 entre son extrémité 14, en communication fluidique directe avec le contenu du récipient 16, et l'orifice de distribution 3. Cette goutte de produit ne s'échappe pas de l'ensemble et est alors retenue, par tension superficielle au contact des dents 4, dans l'espace délimité par l'agencement de ces dents 4. L'utilisatrice voit alors le produit dans les interstices des dents 4 et sait que l'application peut alors commencer, elle n'a alors qu'à réguler le débit en fonction de l'inclinaison donnée au récipient 16 relativement à la verticale, et éventuellement en régulant la pression qu'elle exerce sur les parois du récipient 16 lorsque ces dernières sont flexibles. Pour distribuer le produit sur une mèche de cheveux, l'utilisatrice engage l'une des extrémités de la mèche entre les dents 4 de manière à la charger de la quantité de produit retenue par ces dents 4. Les dents 4 sont déformables pour assurer un lissage du produit distribué lorsque l'ensemble est déplacé le long de la mèche en direction de son extrémité opposée. Lors d'un tel déplacement relatif entre l'orifice de distribution 3 et la mèche, cette dernière est de préférence enduite sur toute sa longueur, en effet l'utilisatrice assurer au moyen d'un tel ensemble un débit continu de produit, en choisissant l'inclinaison de l'ensemble adaptée et ou en choisissant la pression exercée sur les parois du récipient 16. Un tel ensemble permet à une utilisatrice de dessiner facilement des mèches de grande précision et finesse directement sur sa chevelure. En variante non représentée, l'organe d'application 1 peut comporter plusieurs orifices à l'intérieur de la courbe fermée C, ce qui est notamment utile pour limiter le débit de produit au niveau de l'orifice de distribution 3, notamment lorsque le produit est très liquide. En variante, l'organe d'application peut comporter plusieurs arrangements de dents. Par exemple, il peut comporter un deuxième agencement de dents dépassant du support 7 et disposées selon une seconde courbe fermée entourant la première courbe fermée C. Les dents disposées selon cette seconde courbe fermée peuvent être rectilignes et comporter un axe d'allongement principal parallèle à l'axe X. De préférence, l'organe d'application 1 est obtenu d'une seule pièce de moulage d'un matériau thermoplastique tel que le polypropylène. Le récipient 16 est de préférence également réalisé dans un matériau thermoplastique tel que le polyéthylène. Dans toute la description, l'expression comportant un doit être considérée comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
Organe d'application (1) pour l'application d'un produit sur un support, ledit organe d'application comportant- une embase (2) comportant un passage (13) pour mettre en communication un récipient (16) contenant ledit produit avec un orifice de distribution (3) de l'embase, et- une pluralité de dents (4), chacune desdites dents ayant une extrémité libre (6) et une extrémité (5) solidaire de l'embase, les dents faisant saillie du pourtour (7) de l'orifice de distribution de manière à former un réducteur d'écoulement du produit sortant dudit orifice.
1 Organe d'application (1) pour l'application d'un produit sur un support, ledit organe d'application comportant - une embase (2) comportant un passage (13) pour mettre en communication un récipient (16) contenant ledit produit avec un orifice de distribution (3) de l'embase, et - une pluralité de dents (4), chacune desdites dents ayant une extrémité libre (6) et une extrémité (5) solidaire de l'embase, les dents faisant saillie du pourtour (7) de l'orifice de distribution de manière à former un réducteur d'écoulement du produit sortant dudit orifice. 2 Organe selon la 1 caractérisé en ce que des dents sont disposées selon une courbe fermée (C), tel que l'extrémité libre de l'une de ces dents s'étend vers l'intérieur de la courbe. 3 Organe selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que des dents sont disposées selon une courbe fermée (C), tel que l'extrémité libre de chacune de ces dents convergent vers un axe (Z) passant par le centre de la courbe. 4 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une portion basale (10) d'une dent comportant l'extrémité solidaire de l'embase s'étend le long d'un premier axe (X) perpendiculaire au plan (P) dans lequel l'orifice de sortie est défini, alors qu'une portion terminale (11) de cette dent, comportant l'extrémité libre de la dent, s'étend le long d'un second axe (y) sécant avec le premier axe. Organe selon la 4 caractérisé en ce que la portion basale a une longueur le long du premier axe inférieure à un tiers, et est de préférence de 30 l'ordre de 1/10ème d'une longueur totale de cette dent. 6 Organe selon la 4 ou 5 caractérisé en ce que le second axe forme un angle aigu avec le premier axe. 7 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une dent comporte une section décroissante depuis son extrémité solidaire de l'embase jusqu'à son extrémité libre. 8 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des espaces entre les dents sont tels qu'ils permettent le passage de cheveux entre les dents, notamment autorisent un mouvement relatif de translation entre ledit organe et une mèche de cheveu avec laquelle il est engagé. 9 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un axe de symétrie de révolution. Organe selon l'une quelconque des précédentes 15 caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'orifices de distribution du produit entourés par ladite pluralité de dents. 11 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les dents sont réalisées en un matériau élastiquement 20 déformable. 12 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les dents sont obtenues par injection d'un matériau thermoplastique. 13 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les dents sont réalisées d'une seule pièce avec l'embase. 14 Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les dents sont agencées de manière à définir une portion tronconique telle que les extrémités libres de ces dents délimitent la section de plus faible diamètre de cette portion tronconique. - Organe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un bouchon (25) amovible apte à obturer l'orifice de distribution. 16 - Ensemble pour la distribution d'un produit comportant - un récipient (16) contenant le produit à distribuer, et - un organe d'application (1) selon l'une quelconque des précédentes, l'organe d'application comportant des moyens pour être monté sur ledit récipient de telle sorte qu'une ouverture (20) du récipient soit mise en communication fluidique avec l'orifice de distribution. 17 - Ensemble selon la 16 caractérisé en ce que le récipient est conformé de manière à faire office d'organe de préhension. 18 - Ensemble selon la 16 ou 17 caractérisé en ce que le récipient comporte une paroi compressible. 19 - Ensemble selon l'une quelconque des 16 à 18 caractérisé en ce que l'organe d'application est monté de manière amovible sur le récipient.
A
A45
A45D
A45D 24,A45D 19
A45D 24/22,A45D 19/02
FR2893512
A1
DISPOSITIF PORTE-SKIS INDIVIDUEL
20,070,525
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention est relative à un dispositif de portage vertical de skis sur l'épaule du skieur, pouvant être mis en place facilement, et ne procurant aucune gêne lors du transport des skis. 10 ETAT DE LA TECHNIQUE II est connu d'utiliser des dispositifs de portage vertical de skis au moyen de sangles amovibles, la ou les sangles servant à la fois au maintien de la paire de ski grâce à une ou deux attaches latérales, et au portage de la paire de skis 15 grâce à une sangle principale portée sur l'épaule. Ces dispositifs de portage connus ont tous l'inconvénient de proposer une combinaison de sangles qu'il faut après utilisation, ranger dans sa poche ou dans un sac, ou encore à la ceinture, ce qui est incompatible avec la pratique 20 du ski en toute liberté. La plupart des utilisateurs ne souhaitent pas être encombrés de sangles de transport pendant la pratique du ski. Les sacs de montagne peuvent être équipés de lanières spécifiques permettant le portage des skis, lesquels sont soit regroupés sur le sac en position 25 horizontale, soit séparés en position verticale ou inclinée de chaque côté du sac . Ce type de sacs est destiné aux alpinistes et aux skieurs de randonnées, mais n'est pas adapté pour les skieurs de pistes en stations. D'autres dispositifs connus font usage de poignées de portage, qui impliquent le 3o transport des skis en position horizontale. De tels dispositifs de portage sont 15 incompatibles dans les files d'attente aux remontées mécaniques, ou bien dans la rue. De tels types de dispositifs de portage individuels de skis ne sont pas très 5 pratiques à l'usage, et sont de ce fait rarement utilisés par les skieurs. OBJET DE L'INVENTION Un premier objet de l'invention consiste à concevoir un dispositif de portage 1 o vertical d'une paire de skis, permettant à l'utilisateur de marcher et plus particulièrement gravir ou descendre des escaliers sans aucune gêne. En effet, les stations de ski disposent de plus en plus de télécabines ou engins similaires, auxquels on accède par des escaliers, et où le portage manuel des skis se révèle assez pénible, particulièrement pour les femmes et les enfants. 15 Un deuxième objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif de portage d'une paire de skis, susceptible d'être mis en place en quelques secondes, sans avoir à ôter ses gants de ski. 20 Un troisième objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif de portage d'une paire de skis qui soit solidaire de l'un des skis, insensible au gel, et à l'abri des projections de neige pendant les descentes. Un quatrième objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif de portage 25 d'une paire de skis, ayant un encombrement compact, un poids léger pour ne pas perturber la conduite des skis, facile à monter sans nécessiter de perçage sur le ski, et un prix modéré. Le dispositif porte-skis individuel selon l'invention est caractérisé en ce qu'il 30 comporte un boîtier enrouleur fixé sur l'un des skis, et renfermant une sangle de portage en matière textile souple, ayant une première extrémité solidarisée au boîtier et une deuxième extrémité opposée reliée à un ressort spirale logé à l'intérieur du boîtier, ladite sangle de portage pouvant être déroulée à l'encontre de la force de rappel du ressort pour former une bandoulière adaptable à l'épaule du skieur. Selon un mode de réalisation préférentiel, le ressort spirale et la sangle de portage sont enroulés sur un tambour monté à rotation autour d'un pivot fixe à l'intérieur du boîtier. Le ressort spirale est bandé au maximum à spires jointives lorsque la sangle de portage est tirée en position de bandoulière. 10 Le dispositif porte-skis individuel est entièrement contenu dans un seul boîtier de petites dimensions, disposé à proximité immédiate de la butée avant du ski, ou intégré à cette dernière. La sangle de portage présente une faible épaisseur, et est maintenue enroulée par l'effet du ressort spirale contenu dans le boîtier. 15 La longueur de la sangle de portage est prévue pour qu'une fois positionnée sur l'épaule, les skis ne touchent pas le sol. Le marcheur pourra tenir d'une main la bandoulière, afin d'immobiliser les skis, et positionner leur talon vers l'avant. Ce geste, très naturel puisqu'il s'assimile au portage d'un sac de ville, facilite la montée et descente d'escaliers. 20 Une sangle auxiliaire en matière élastique est également fixée, à l'extérieur du boîtier, et permet de maintenir les deux skis assemblés. Une seule sangle élastique est suffisante, car les skis sont déjà partiellement maintenus assemblés par l'effet des freins ski. Cette sangle élastique est agencée à 25 l'extérieur du boîtier de telle sorte qu'au repos, c'est-à-dire pendant la pratique du ski, la sangle auxiliaire est fixée en ceinturant le boîtier, ce qui a pour effet de recouvrir la sangle de portage, et préserver le boîtier de toute pénétration de neige. Cette caractéristique est très utile pour assurer un fonctionnement durable du mécanisme enrouleur à ressort logé dans le boîtier. 30 Le boîtier est fixé sur l'un des skis par adhésion de sa base plane. Il peut être également fixé par encollage. Dans les deux cas, la fixation peut être sécurisée par le pincement d'une extension très mince de la semelle du boîtier sous la butée avant du ski. La conception du mécanisme enrouleur objet de l'invention est très économique puisque les constituants principaux sont : - un ressort spirale analogue à celui que l'on trouve dans les mètres rubans. - le boîtier constitué en deux pièces moulées, soit en plastique injecté, soit en 10 alliage léger moulé par injection. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 15 description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique en coupe du boîtier et du mécanisme d'enroulement de la sangle de portage. 20 La figure 2 est une vue en plan du même dispositif, faisant apparaître la sangle de portage et la sangle élastique de maintien des skis. La figure 3 est une vue de côté en coupe du boîtier illustrant un mode de construction. La figure 4 est une vue de profil du boîtier représentant la sangle élastique de 25 maintien en position de recouvrement. La figure 5 est une représentation de la sangle élastique. La figure 6 est une illustration de l'utilisation du dispositif porte-skis individuel. 30 DESCRIPTION D'UN MODE DE REALISATION PREFERENTIEL En référence aux figures 1 à 6, le dispositif porte-skis individuel est logé dans un boîtier 4, et comporte une sangle de portage 7 en textile imperméable de faible épaisseur, et d'une largeur propre à ne pas blesser l'épaule, par exemple comprise entre 15 et 25 mm. Le boîtier 4 et le socle 3 sont constitués à titre d'exemple par deux pièces moulées, soit en plastique injecté, soit en alliage léger moulé par injection. L'une des extrémités de la sangle 7 est attachée à un point fixe 19 du boîtier 4, et l'autre extrémité est agrafée à un ressort spirale 6, io constitué d'un feuillard mince d'acier à ressort. L'autre extrémité du ressort spirale 6 est immobilisée dans une fente 10 aménagée dans un pivot 5 solidaire du socle 3. Un tambour 1 d'enroulement du ressort 6 et de la sangle de portage 7, est 15 monté à rotation sur le pivot 5 du socle 3. En position repos, le ressort spirale 6 est enroulé de quelques tours dans la première partie P1 annulaire intérieure du tambour 1, et traverse la cloison 2 du tambour 1 par une fente 11 qui bloque par coinçage son autre extrémité à 20 proximité immédiate de la zone d'agrafage du ressort 6 sur la sangle 7. Dans cette position, le ressort 6 est suffisamment bandé pour tenir entièrement enroulée la sangle textile 7 dans la deuxième partie P2 annulaire extérieure du tambour 1. En position de repos, la sangle 7 sera donc entièrement contenue enroulée à l'intérieur du boîtier 4, à l'exception de la zone de préhension 15. 25 Pour sortir la sangle de portage 7, il suffira de glisser un doigt dans l'espace réservé 15 du boîtier 4, et de tirer la sangle de portage 7 jusqu'à son déroulement complet. Le blocage en ouverture est obtenu par l'effet de serrage exercé entre les spires jointives du ressort 6 à l'intérieur du tambour 1. Dans 30 cette position d'ouverture, le ressort spirale 6 reste enroulé en spires jointives, et est donc bandé au maximum. La force exercée par le ressort spirale 6 sera toujours inférieure au poids minimum d'une paire de ski, et plus favorablement compris entre 2 et 5 N en position d'ouverture, et entre 0,5 et 1,5 N en position de fermeture. Une sangle auxiliaire 12 en matière élastique est destinée à assurer le maintien des skis en position accolée. La sangle auxiliaire 12 est accrochée par un orifice 16 circulaire sur une butée d'arrêt 13 du boîtier 4. ~o En position de repos, la sangle auxiliaire 12 est enroulée extérieurement autour du boîtier 4, en étant positionnée dans une rainure 18 annulaire pour éviter le glissement de la sangle 12. Elle est accrochée après un tour à la même butée d'arrêt 13. La sangle élastique 12 va ainsi recouvrir la partie externe de la sangle de portage 7 restée à l'air libre, en obstruant en plus la fente 9 du boîtier 15 4, destinée au passage de la sangle 7. En position ouverte, la sangle auxiliaire 12 élastique sera positionnée pour envelopper les deux skis, et sera accrochée de nouveau à la butée d'arrêt 13. La sangle élastique 12 peut être constituée en caoutchouc naturel ou 20 synthétique, ou plus favorablement en élastomère du type silicone. Son élasticité sera telle qu'une tension suffisante sera maintenue aussi bien en position de repos ou en position de maintien des skis, indépendamment de leur gabarit. La sangle élastique 12 assure le maintien des skis en plus de l'effet de serrage assurée par les freins skis (stop-skis), et protège en plus le mécanisme 25 d'enrouleur en position de repos. La sangle élastique 12 de maintien des skis peut être utilisée indépendamment, par exemple pour tenir serrés les skis en voyage, avec ou sans les bâtons. La sangle de portage 7 reste dans ce cas en position de repos, enroulée autour de 30 l'enrouleur.5 L'ensemble du dispositif porte-skis, enfermé dans le boîtier 4, est rendu solidaire de l'un des deux skis 21, notamment en le fixant devant et à proximité immédiate de la butée avant BA du ski 21, comme suggéré sur la figure 6. La fixation du boîtier 4 s'effectuera, par exemple par collage de la face inférieure du socle 3 directement sur le dessus du ski 21. Il est possible d'agencer sous le socle 3, un feuillard de fixation 14, adhésivé sur sa face inférieure, et pouvant se glisser sous l'extrémité de la butée avant BA du ski 21. io Le poids d'un tel dispositif porte-skis est modéré, notamment compris entre 100g et 150 g, pour ne pas perturber la conduite des skis. Selon une variante de réalisation (non représentée), le dispositif porte-skis selon l'invention peut être intégré dans la butée avant BA de la fixation de ski. 15
Dispositif porte-skis individuel permettant le portage vertical d'une paire de skis par le skieur, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (4) enrouleur fixé sur l'un des skis, et renfermant une sangle de portage (7) en matière textile souple, ayant une première extrémité solidarisée au boîtier (4) et une deuxième extrémité opposée reliée à un ressort spirale (6) logé à l'intérieur du boîtier (4), ladite sangle de portage (7) pouvant être déroulée à l'encontre de la force de rappel du ressort (6) pour former une bandoulière adaptable à l'épaule du skieur. Le boîtier (4) est équipé en plus d'une sangle auxiliaire (12) en matière élastique destinée à assurer le maintien des skis en position accolée.
Revendications 1. Dispositif porte-skis individuel permettant le portage vertical d'une paire de skis par le skieur, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (4) enrouleur fixé sur l'un des skis (21), et renfermant une sangle de portage (7) en matière textile souple, ayant une première extrémité solidarisée au boîtier (4) et une io deuxième extrémité opposée reliée à un ressort spirale (6) logé à l'intérieur du boîtier (4), ladite sangle de portage (7) pouvant être déroulée à l'encontre de la force de rappel du ressort (6) pour former une bandoulière adaptable à l'épaule du skieur. 15 2. Dispositif porte-skis selon la 1, caractérisé en ce que le ressort spirale (6) et la sangle de portage (7) sont enroulés sur un tambour (1) monté à rotation autour d'un pivot (5) fixe à l'intérieur du boîtier (4). 3. Dispositif porte-skis selon la 2, caractérisé en ce que le 20 ressort spirale (6) est bandé au maximum à spires jointives lorsque la sangle de portage (7) est tirée en position de bandoulière. 4. Dispositif porte-skis selon la 3, caractérisé en ce que la force de rappel exercée par le ressort spirale (6) est choisie pour être 25 inférieure au poids minimum d'une paire de skis à porter. 5. Dispositif porte-skis selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (4) est équipé en plus d'une sangle auxiliaire (12) en matière élastique destinée à assurer le maintien des skis en position accolée. 8 30 6. Dispositif porte-skis selon la 5, caractérisé en ce que la sangle auxiliaire (12) est enroulée extérieurement autour du boîtier (4) en étant positionnée dans une rainure (18) annulaire externe. s 7. Dispositif porte-skis selon la 6, caractérisé en ce que la sangle auxiliaire (12) élastique est accrochée par un orifice (16) sur une butée d'arrêt (13) du boîtier, et est enroulée sur un tour en position de repos de manière à recouvrir la partie externe de la sangle de portage (7). io 8. Dispositif porte-skis selon la 2, caractérisé en ce que le ressort spirale (6) est formé par un feuillard mince d'acier à ressort, ayant une extrémité immobilisée dans une fente du pivot (5). 9. Dispositif porte-skis selon l'une des précédentes, 15 caractérisé en ce que le boîtier (4) enrouleur est fixé au voisinage de la butée avant (BA) du ski (21). 10. Dispositif porte-skis selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le boîtier (4) enrouleur est intégré dans la butée avant (BA) du ski 20 (21). 25
A
A63
A63C
A63C 11,A63C 5
A63C 11/02,A63C 5/06
FR2893054
A1
PROCEDE DE MONTAGE DE LAMES SUR UNE STRUCTURE DE SUPPORT ET ORGANE DE FIXATION.
20,070,511
La présente invention se rapporte au domaine technique général des systèmes de fixation de planches ou de lames par exemple en bois sur une structure support afin de réaliser des planchers ou des revêtements de sol ou de parois, notamment de terrasses en milieu extérieur. Les terrasses en extérieur sont soumises à des variations thermiques et à des variations d'humidité importantes au cours de l'année, pouvant engendrer des déformations des lames de bois. Il convient donc de tenir compte de ces contraintes afin d'augmenter au mieux la durée de vie des terrasses. On utilise à cet effet, souvent des bois exotiques présentant une grande dureté. La présente invention concerne une fixation de lames en bois sur une structure de support composée par exemple de poutres en bois telles que des solives ou des lambourdes. On connaît déjà la fixation de lames par des vis. Ceci suppose de réaliser des pré-perçages traversants dans les lames suivant un traçage très précis afin de définir avec précision la position des vis. Il faut également réaliser une cuvette pour y loger la tête de la vis. Il faut ensuite serrer toutes les vis les unes après les autres. Une telle méthode de fixation nécessite d'avoir des outils adéquats sur les chantiers et génère une perte de temps importante notamment pour les opérations de traçage et de vissage. Avec une telle méthode on obtient par ailleurs, un revêtement de lames avec des têtes de vis apparentes, influençant de manière négative l'esthétique dudit revêtement. Le but de la présente invention vise à réaliser par exemple une terrasse en extérieur avec un système de fixation lequel permet de réaliser un montage rapide sans avoir recours à des outils spécifiques. Un autre but de la présente invention vise à réaliser un système de fixation permettant au bois d'exercer ses variations dimensionnelles, notamment liées aux variations de température et d'humidité, tout en le maintenant fermement à sa place. Les buts assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un procédé de montage de lames modulaires de revêtement sur une structure de support, lesdites lames présentant au moins un évidement débouchant sur une face intérieure destinée à venir en regard de la structure de support, consistant à : utiliser des organes de fixation les lames sur la structure de support, solidariser les organes de fixation avec la structure de support, positionner les lames avec leur(s) évidement(s) en face des organes de fixation, et déplacer les lames selon une seule direction, sensiblement orthogonale au plan d'extension de la structure de support, pour engager de façon irréversible les organes de fixation dans le ou les évidements par clipsage. On obtient ainsi l'avantage de solidariser les lames sur la structure de support par une unique opération de clipsage orthogonale à la surface d'appui de la structure support. En outre, cette opération est irréversible car les lames, une fois fixées sur les organes de fixation, ne peuvent plus être retirées en exerçant une traction selon une direction opposée à la direction d'engagement pour le clipsage. Il est en outre possible de monter les organes de fixation directement sur des solives à l'atelier et amener ces dernières équipées avec les organes de fixation sur le chantier. Aucun outil particulier n'est alors nécessaire pour effectuer le montage des lames sur la structure support. On obtient une grande rapidité de montage diminuant les coûts en matière de main d'ceuvre. Le montage selon l'invention permet également de ménager un écart fixe entre deux lames adjacentes. On obtient ainsi une bonne résistance aux variations dimensionnelles de lames en bois dues aux variations climatiques. L'écart favorise également la ventilation entre les lames et les solives. La stagnation d'eau pouvant engendrer une pourriture du bois est ainsi largement diminuée. Un autre avantage non négligeable est obtenu par le fait que le travail naturel du bois n'a pas d'effet sur la liaison mécanique avec les organes de fixation. En effet, une particularité intéressante ressort de l'engagement ou du clipsage des organes de fixations dans les évidements, constituant une liaison mécanique intime et stable sans pour autant contraindre une partie ou des zones du bois subissant ce travail naturel, notamment les parties latérales et longitudinales. Selon un exemple de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, on ajuste le positionnement des lames par un coulissement de ces dernières suivant la direction longitudinale du ou des évidements. Pour des opérations de maintenance ou de remplacement de lames détériorées, on procède au dégagement complet des lames en tirant sur ces dernières selon une direction longitudinale. Cette traction permet de faire coulisser les organes de fixation dans les évidements correspondants de la lame. Les organes de fixation ne sont donc alors pas détériorés. En outre il est possible de retirer une ou plusieurs lames pour intervenir par exemple sous une terrasse et de les réengager par la suite par clipsage sans dommage. Grâce au procédé conforme à l'invention, on obtient également une fixation invisible et indétectable à partir des faces supérieures des lames de revêtement. Le procédé de montage conforme à l'invention permet par ailleurs d'utiliser des lames de longueur significative, par exemple comprise entre 2 et 3 m, en particulier avec l'utilisation de lames en Ipé du Brésil, connu pour ses propriétés d'imputrescibilité et sa qualité supérieure, sélectionnées pour leur rectitude. Les buts de l'invention sont également atteints à l'aide d'un organe de fixation pour mettre en oeuvre le procédé de montage précité comportant une base présentant une face inférieure destinée à venir en appui sur une structure de support du type solive ou lambourde et présentant une face supérieure à partir de laquelle s'étendent sensiblement orthogonalement au moins une paire de pattes de clipsage, lesdites pattes de clipsage de la ou de chaque paire présentant des tenons orientés selon des directions opposées et conformés pour empêcher tout retrait d'une lame une fois lesdites pattes de clipsage engagées dans l'évidement de la lame. Selon un exemple de réalisation, les tenons présentent une face d'attaque inclinée venant s'engager dans l'évidement de manière à solliciter par déformation élastique un rapprochement de deux pattes de clipsage adjacentes et une face de maintien sensiblement parallèle à la face supérieure et venant se positionner en regard d'un bord interne de l'évidement, une fois que la lame est complètement engagée et que les pattes de clipsage sont revenues dans leur position de repos initiale. L'engagement de la lame sur les organes de fixation est alors irréversible. La présente invention concerne également un ensemble de montage et d'assemblage d'un revêtement comprenant des lames par exemple en bois, pour réaliser un plancher ou une terrasse, lesdites lames présentant un évidement en forme de gorge longitudinale débouchant sur la face intérieure des lames, et dont les parois latérales présentent chacune une rainure. La gorge présente ainsi une section transversale sensiblement en forme de T. L'ensemble de montage comprend également une structure de support du type solive ou lambourde supportant les lames, et des organes de fixation réalisant une interface de montage et de fixation entre la structure de support et les lames. Un autre avantage de l'ensemble de montage conforme à l'invention réside dans la diminution des tendances naturelles du bois à la déformation sous l'action du soleil et ce par l'usinage de gorges et de rainures par la face intérieure. Ces gorges et rainures absorbent en grande partie les tensions naturelles inhérentes au bois, souvent à l'origine de torsions, de gerces ou de gauchissements. Les rainures sont bien entendu constitutives des évidements ménagés dans les lames. L'ensemble de montage une fois assemblé constitue par exemple une terrasse, un balcon, un plafond ou une paroi verticale. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront également de la description détaillée figurant ci-après, en référence aux dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique en coupe transversale montrant une fois assemblés une lame, une structure de support et l'organe de fixation conforme à l'invention ; la figure 2 est un exemple de réalisation en vue de dessus d'un exemple de réalisation d'un organe de fixation conforme à l'invention ; la figure 3 est une vue de profil de l'organe de fixation de la figure 2, la figure 4 représente un détail agrandi de l'organe de fixation des figures 2 et 3 ; les figures 5 et 6 représentent respectivement une représentation en vue latérale et en perspective d'un montage de lames sur un organe de fixation associé à une structure de support selon le procédé conforme à l'invention. La figure 1 représente un exemple de montage d'une lame (1) de revêtement sur une structure de support(2). Cette dernière est par exemple constituée d'un agencement selon un pas déterminé de lambourdes ou de solives. Le montage de la lame (1) sur la structure de support (2) est réalisé par l'intermédiaire d'organes de fixation (3). Chaque lame (1) présente au moins w évidement (4) débouchant sur une face intérieure (5) destinée à venir en regard de la structure de support (2). L'organe de fixation (3) conforme à l'invention et représenté aux figures 2, 3 et 4, comporte une base, par exemple plane, présentant une face inférieure (6) destinée à venir en appui sur la structure de support (2) et présentant une face supérieure (7) à partir de laquelle s'étendent sensiblement orthogonalement ai moins une paire (8) de pattes de clipsage (9). La face inférieure (6) repose donc sur une face supérieure de contact (2a) de la structure de support (2). Les pattes de clipsage (9) de la ou de chaque paire (8) présentent des tenons (10) orientés selon des directions opposées sensiblement orthogonalement à la direction d'extension de chaque patte de clipsage (9). Les tenons (10) sont avantageusement conformés pour empêcher tout retrait d'une lame (1) une fois que les pattes de clipsage (9) sont engagées complètement dans l'évidement (4) correspondant de la lame (1). Selon un exemple de réalisation, chaque organe de fixation (3) présente plusieurs paires (8) de pattes de clipsage (9) réparties selon son extension longitudinale. Chaque organe de fixation (3) comporte à titre d'exemple six ou huit paires (8) de pattes de clipsage (9). Par ailleurs, il est possible de prévoir sur chaque organe de fixation (3) une graduation millimétrique, par exemple de 1 à 592 mm, facilitant la découpe dudit organe de fixation (3) en fonction de la longueur souhaitée. La base de l'organe de fixation (3) présente également des trous (11) pour le passage de vis de fixation (12), entre les pattes de clipsage (9) d'une même paire (8). Ceci permet de fixer par vissage les organes de fixation (3) sur la structure de support (2). II est possible également de prévoir sur chaque organe de fixation (3) à ses extrémités longitudinales une conformation du type queue d'aronde (13, 14) pour l'assemblage avec l'organe de fixation (3) adjacent. On maîtrise ainsi la régularité de l'écartement entre les paires (8) de pattes de clipsage (9) des organes de fixation (3) respectifs. Il est alors possible de maîtriser parfaitement la régularité des écarts (15) entre les lames (1) et entre les groupes de quatre lames (1) d'organes de fixation (3) successifs. Cet écart (15) est par exemple compris entre 3 et 5 mm. L'écart (15) permet non seulement d'évacuer de l'eau déversée sur les faces extérieures (5a) des lames (1) mais également d'absorber en partie au moins les variations dimensionnelles desdites lames (1). Une parfaite maîtrise de la régularité des dimensions de l'écart (15) permet en outre d'améliorer sur le plan visuel, l'esthétique du revêtement réalisé par une succession de lames (1). Selon un exemple de réalisation, les pattes de clipsage (9) d'une même paire (8) sont reliées entre elles au voisinage de la base avec un bord de rigidification (16). Ce dernier permet tout en conservant une élasticité suffisante aux pattes de clipsage (9) une résistance accrue face à des contraintes de déformation dans l'évidement (4). Les pattes de clipsage (9) ainsi rigidifiées sont également moins sujettes à des déformations rendant ainsi la fixation des lames (1) plus fiable et permettant d'obtenir une irréversibilité du montage des lames (1) sur la structure du support (2). Cette rigidité accrue permet également de mieux résister à d'éventuelles déformations momentanées du bois liées à la variation d'humidité et/ou de température. Les tenons (10) présentent des faces d'attaque inclinées (17) venant s'engager dans l'évidement (4) de manière à solliciter par déformation élastique le rapprochement des deux pattes de clipsage (9) d'une même paire (8). Les tenons (10) présentent également une face de maintien (18) sensiblement parallèle à la face supérieure (7) et venant se positionner en regard d'un bord interne (19) de l'évidement (4) une fois que la lame (1) est complètement engagée et que les pattes de clipsage (9) sont revenues dans leur position de repos initiale. L'évidement (4) présente à cet effet une forme de gorge longitudinale débouchant sur la face intérieure (5) de la lame (1) et dont les parois latérales présentent chacune une rainure (20) de manière à présenter une section transversale sensiblement en T. On pourra se reporter plus particulièrement à l'exemple de réalisation de la figure 1. Cette rainure (20) est donc délimitée partiellement par un fond (4a) de la gorge et latéralement à l'opposé et en regard dudit fond (4a) par le bord interne (19). Lorsque la lame (1) est complètement engagée sur l'organe de fixation (3), ce sont les faces de maintien (18) qui constituent des butées empêchant le retrait de la lame (1) selon une direction opposée à la direction d'engagement. Les bords internes (19) ne peuvent ainsi se dégager de la butée constituée par les faces de maintien (18) correspondantes. On obtient un montage irréversible des lames (1). Le procédé de montage conforme à l'invention de lames (1) modulaires de revêtement sur la structure du support (2) consiste donc à utiliser les organes de fixation (3) pour fixer les lames (1) sur la structure de support (2) et à solidariser lesdits organes de fixation (3) avec ladite structure de support (2). Selon une autre étape du procédé conforme à l'invention, il convient de positionner les lames (1) avec leur évidement (4) en face des organes de fixation (3). Ensuite, selon une étape complémentaire, il convient de déplacer les lames (1) selon une unique direction (E) (cf. figure 5) sensiblement orthogonale au plan d'extension de la structure de support (2) correspondant par exemple aux faces supérieures de contact (2a) de solives pour engager de façon irréversible les organes de fixation (3), fixes, dans le ou les évidements (4) par clipsage. Le montage des lames (1) est donc obtenu de façon extrêmement simple avec un minimum d'opérations de montage et une préparation se limitant à ménager par usinage les évidements (4) dans chacune des lames (1). Selon un exemple de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, il est possible d'ajuster le positionnement des lames (1) par un coulissement de ces dernières suivant la direction longitudinale du ou des évidements (4). La présente invention concerne également un ensemble de montage et d'assemblage d'un revêtement permettant de réaliser notamment une fois assemblés une terrasse, un balcon, un plancher, une paroi verticale ou un plafond. Avantageusement, la base des organes de fixation (3) présente des lacunes (21) permettant notamment d'économiser de la matière lors de leur fabrication. Les organes de fixation (3) sont par exemple réalisés en une seule pièce par injection ou moulage d'une matière synthétique du type polypropylène, POM ou PA. II est envisageable, sans sortir du cadre de la présente invention, de réaliser des lames (1) en matière synthétique de type bois composite.15
La présente invention concerne un procédé de montage de lames (1) modulaires de revêtement sur une structure de support (2), lesdites lames (1) présentant au moins un évidement (4) débouchant sur une face intérieure (5) destinée à venir en regard de la structure de support (2), consistant à :- utiliser des organes de fixation (3) pour fixer les lames sur la structure de support (2),- solidariser les organes de fixation (3) avec la structure de support (2),- positionner les lames (1) avec leur(s) évidement(s) (4) en face des organes de fixation (3), et- déplacer les lames (1) selon une seule direction, sensiblement orthogonale au plan d'extension de la structure de support (2), pour engager de façon irréversible les organes de fixation (3) dans le ou les évidements (4) par clipsage.
1. Procédé de montage de lames (1) modulaires de revêtement sur une structure de support (2), lesdites lames (1) présentant au moins un évidement (4) débouchant sur une face intérieure (5) destinée à venir en regard de la structure de support (2), consistant à : - utiliser des organes de fixation (3) pour fixer les lames sur la structure de support (2), - solidariser les organes de fixation (3) avec la structure de support (2), - positionner les lames (1) avec leur(s) évidement(s) (4) en face des organes de fixation (3), et déplacer les lames (1) selon une seule direction, sensiblement orthogonale au plan d'extension de la structure de support (2), pour engager de façon irréversible les organes de fixation (3) dans le ou les évidements (4) par clipsage. 2. Procédé de montage selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à ajuster le positionnement des lames (1) par un coulissement de ces dernières suivant la direction longitudinale du ou des évidements (4). 3. Organe de fixation (3) pour mettre en oeuvre le procédé de montage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte une base présentant une face inférieure (6) destinée à venir en appui sur une structure de support (2), du type solive ou lambourde et présentant une face supérieure (7) à partir de laquelle s'étendent sensiblement orthogonalement au moins une paire (8) de pattes de clipsage (9), lesdites pattes de la ou de chaque paire (8) présentant des tenons (10) orientés selon des directions opposées et conformés pour empêcher tout retrait d'une lame (1) une fois lesdites pattes de clipsage (9) engagées dans l'évidement (4) de la lame (1). 4. Organe de fixation (3) selon la 3, caractérisé en ce que les tenons (10) présentent une face d'attaque inclinée (17) venant s'engager dans l'évidement (4) de manière à solliciter par déformation élastique un rapprochement de deux pattes (9) adjacentes et une face de maintien (18) sensiblement parallèle à la face supérieure (7) et venant se positionner en regard d'un bord interne (19) de l'évidemment (4), une fois que la lame (1) est 9 complètement engagée et que les pattes de clipsage (9) sont revenues dans leur position de repos initiale. 5. Organe de fixation (3) selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs paires (8) de pattes de clipsage (9) selon son extension longitudinale. 6. Organe de fixation (3) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte une graduation millimétrique, par exemple de 1 à 592 mm. 10 7. Organe de fixation (3) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la base comporte à ses extrémités longitudinales (13, 14) une conformation du type queue d'aronde pour l'assemblage avec un organe de fixation (3) 15 adjacent. 8. Organe de fixation (3) selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que les pattes de clipsage (9) d'une même paire (8) sont reliées entre elles au voisinage de la base, avec un bord de rigidification (16). 9. Organe de fixation (3) selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que la base présente des trous (11) pour le passage de vis de fixation (12), entre les pattes de clipsage (9) d'une même paire (8). 25 10.Organe de fixation (3) selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce qu'il est réalisé en une seule pièce par injection ou moulage d'une matière synthétique. 11.Ensemble de montage et d'assemblage d'un revêtement comprenant des 30 lames (1) par exemple en bois, pour réaliser un plancher ou une terrasse, lesdites lames présentant au moins un évidement (4) en forme de gorge longitudinale débouchant sur la face intérieure (5) des lames (1), et dont les parois latérales présentent chacune une rainure (20) de manière à présenter une section transversale sensiblement en forme de T, une structure de 35 support (2) du type solive ou lambourde supportant les lames (1), et des organes de fixation (3) conformes à l'une quelconque des 3 à 2010, et réalisant une interface de montage et de fixation entre la structure de support (2) et les lames (1). 12. Ensemble selon la 11, caractérisé en ce qu'il constitue, une fois 5 assemblé, une terrasse, un balcon, un plancher, une paroi verticale ou un plafond.
E
E04,E01
E04F,E01C
E04F 15,E01C 5,E04F 13
E04F 15/04,E01C 5/14,E04F 13/09,E04F 13/24
FR2888855
A1
FIL GUIPE DESTINE A CONSTITUER AU MOINS UNE PARTIE D'UN ARTICLE DE CONTENTION, ET ARTICLE DE CONTENTION ASSOCIE
20,070,126
La présente invention concerne le domaine des articles de contention, et plus particulièrement les fils qui sont destinés à constituer au moins une partie d'un article de contention, c'est-à-dire à tout le moins l'essentiel dudit article de contention. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les articles de contention, en particulier les or-thèses, existent depuis déjà plus de cinquante ans. Ce domaine a donné lieu à des recherches constantes pour améliorer le confort et la discrétion des articles, en particulier lorsqu'il s'agit de bas de contention, sans pour autant affecter les caractéristiques techniques associées à la contention exercée sur le membre concerné. En particulier, dans un but d'efficacité thérapeutique, l'orthèse doit être adaptée et portée. Il existe donc un besoin constant de disposer d'articles de contention qui soient aussi discrets que possible, en particulier présentent une relative transparence, à l'instar des bas de ville. Ainsi, dans les bas de contention, on se heurte alors à un problème inhérent à la présence d'un fil de trame dans la structure tricotée, lequel fil de trame est élastique, en matériau naturel ou synthétique, et assure par son élasticité la fonction de contention. Or, le fil de trame présente classiquement un diamètre très supérieur au diamètre du fil de fond tricoté qui constitue la partie principale du bas, de sorte que ce fil de trame est en général le plus voyant. Pour rendre l'article de contention plus discret, on pourrait naturellement imaginer utiliser des fils de trame de petit diamètre, mais alors on risquerait de 2888855 2 perdre l'effet thérapeutique recherché en raison d'une section insuffisante. Il est par ailleurs connu d'utiliser des fils de trame guipés avec un fil ou avec une fibre synthétique ou naturelle. On utilise classiquement le guipage pour assurer une certaine protection contre l'usure, le frottement, ou l'exposition au rayonnement ultraviolet, ou pour maîtriser l'allongement de l'âme élastique du fil guipé. Il est à noter que, pour le guipage, on uti- lise toujours un matériau, synthétique ou naturel, qui ne présente aucun effet en rapport avec une éventuelle transparence de l'article. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour but de concevoir un fil guipé destiné à constituer au moins une partie d'un article de contention, dont la structure permet d'obtenir un article aussi discret ou transparent que possible, sans pour autant nuire aux capacités techniques de contention exercées par ledit article. L'invention a également pour but de concevoir des articles de contention qui incluent un tel fil guipé. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformé-ment à l'invention grâce à un fil guipé destiné à cons- tituer au moins une partie d'un article de contention, ledit fil guipé étant remarquable en ce qu'il est formé d'une âme élastique en matériau translucide, et d'au moins un fil de couverture, également translucide, qui est guipé autour de l'âme centrale. Ainsi, grâce à sa structure composée exclusivement de matériaux translucides, on est assuré d'avoir un fil guipé participant notablement à rendre l'article de 2888855 3 contention aussi invisible que possible, tout en assurant un effet thérapeutique certain. De préférence, l'âme centrale du fil guipé est en élasthanne translucide. On pourra en outre prévoir que le ou les fils de couverture sont à la fois translucides et élastiques. En particulier, le ou les fils de couverture pourront être en matériau synthétique choisi dans le groupe comportant les élasthannes translucides et les fibres translucides de copolymère d'éthylène-oléfine. En variante, on pourra prévoir que le ou les fils de couverture sont translucides mais ne sont pas élastiques. Avantageusement alors, le ou les fils de couverture sont en matériau synthétique choisi dans le groupe comportant les polyamides et les polyesters translucides. Le ou les fils de couverture peuvent être guipés autour de l'âme centrale par enroulement en hélice au-tour de ladite âme centrale, ou en variante par entre- mêlement avec ladite âme centrale. Dans le cas particulier d'un fil guipé destiné à constituer un fil de trame associé à un fil de fond tricoté, il est avantageux de prévoir que l'âme centrale et le ou les fils de couverture sont choisis et/ou traités de façon à rester translucides en cas de coloration du fil de fond tricoté. Ainsi, lorsque l'article de contention concerné est une orthèse compressive, il est usuel de procéder à une étape de coloration du produit blanc tricoté, afin de donner la nuance colorée recherchée pour l'article. La qualité que l'on pourrait qualifier de colorophobe du fil de trame permet de préserver la discrétion recherchée, malgré la coloration du fil de fond tricoté. 2888855 4 L'invention concerne également un article de contention dont à tout le moins l'essentiel est constitué par un fil guipé présentant l'une au moins des caractéristiques précitées. Conformément à un premier mode d'exécution, l'article de contention est réalisé par tricotage du fil guipé précité. Il pourra alors s'agir par exemple d'une bande ou d'une ceinture élastique. Conformément à un autre mode d'exécution, lors- qu'il s'agit d'un article de contention du type comportant un fil de fond tricoté et un fil de trame, on pourra prévoir que le fil de trame est constitué par le fil guipé, le fil de fond étant quant à lui constitué par un fil traditionnel. Il en sera par exemple ainsi pour les orthèses compressives, en particulier les bas de contention ou les manchons pour bras, ou encore les articles pour brûlés, ou portés après une intervention chirurgicale, en particulier de chirurgie esthétique. En variante, pour un article de contention du type comportant un fil de fond tricoté et un fil de trame, on pourra prévoir que le fil de trame et le fil de fond sont tous deux constitués par le fil guipé précité. On peut alors obtenir un degré de transparence encore plus homogène. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures des dessins an- nexés, où . - la figure 1 illustre un fil guipé conforme à l'invention, qui est ici à double couverture, c'est-à-dire avec deux fils de couverture inversés; 2888855 5 - la figure 2 illustre une autre variante de fil guipé conforme à l'invention, à simple couverture, c'est-à-dire avec un seul fil de couverture; - la figure 3 illustre un article de contention réalisé en totalité à partir du fil guipé précité, le-quel article est ici du type bracelet ou ceinture de contention; - la figure 4 illustre à échelle très agrandie le détail A de l'article de la figure 3, ce qui permet de bien distinguer la structure tricotée à partir du fil guipé précité ; - la figure 5 illustre un bas de contention dont l'essentiel est réalisé en utilisant un fil guipé du type précité ; - la figure 6 illustre à échelle très agrandie le détail B du bas de la figure 5, et permet de distinguer le fil de fond tricoté qui est ici de type traditionnel, et deux fils de trame constitués par le fil guipé précité ; et - la figure 7, analogue à la figure 6, illustre une autre variante dans laquelle le fil de fond tricoté est également constitué par le fil guipé précité, de sorte que ledit fil guipé sert à réaliser l'ensemble de la partie principale du bas de contention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Les figures 1 et 2 illustrent un fil guipé 10 con-forme à l'invention, qui est destiné à constituer au moins une partie d'un article de contention. Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, le fil guipé 10 est formé d'une âme centrale élastique 11 en matériau translucide, et d'au 2888855 6 moins un fil de couverture 12, également en matériau translucide, qui est guipé autour de l'âme centrale 11. Sur la figure 1, le fil guipé 10 comporte deux fils de couverture enroulés en hélices contraires, conformément à une technique classique de double gui-page. Sur la figure 2, il s'agit en variante d'un fil guipé comportant un fil unique de couverture 12, conformément à une technique également bien connue de simple guipage. En l'espèce, on a illustré un guipage dans lequel les deux fils (figure 1) ou le fil unique (figure 2) de couverture sont guipés autour de l'âme centrale 11 par enroulement en hélice autour de ladite âme centrale. En variante, on pourra utiliser un autre technique de guipage, en particulier un guipage du ou des fils de couverture par entremêlement avec l'âme centrale. Le guipage par entremêlement est classiquement réalisé au moyen de jets d'air pulsé (technique dite air jet ). La nature translucide des matériaux constitutifs tant de l'âme élastique, que du ou des fils de couverture 12 permet d'assurer un haut degré de transparence pour le fil guipé 10. Comme on le verra par la suite, ce haut degré de transparence est tout particulièrement intéressant lorsque le fil guipé 10 constitue le fil de trame dans un article de contention, lequel fil de trame est inséré transversalement dans la structure tricotée à l'aide du fil de fond, sans rentrer dans la structure de la maille, ledit fil de trame ayant alors pour unique fonction d'assurer la contention du membre portant l'article de contention. 2888855 7 Le ou les fils constitutifs de l'âme centrale élastique 11 pourront être en élasthanne translucide, ou en tout autre matériau translucide analogue. On pourra par exemple faire appel à des fibres dé- jà largement utilisées dans la fabrication des bas de contention, telles que les fibres commercialisées sous la marque LYCRA par la société INVISTA, ou les fibres commercialisées sous la marque DORLASTAN par la société BAYER, ou encore les fibres commercialisées sous la marque CLEARSPAN par la société RADICI SPANDEX, ou en-fin les fibres commercialisées sous la marque ROÏCA par la société ASAHI KASEI. Le ou les fils de couverture 12 pourront quant à eux être à la fois translucides et élastiques. Il convient d'ailleurs de noter à ce titre qu'il est tout à fait inusuel de prévoir un guipage avec un fil élastique sur une âme elle-même élastique. Dans ce cas, le ou les fils de couverture 12 pourront être en matériau synthétique, en particulier un matériau choisi dans le groupe comportant les élasthannes translucides et les fibres translucides de copolymère d'éthylène-oléfine. On pourra en particulier pour ces dernières fibres, choisir les fibres commercialisées sous la référence DOWXLA par la société DOW CHEMICAL. Il convient de noter que les fibres précitées sont certes déjà utilisées dans le domaine des articles de contention, mais seulement pour réaliser des âmes centrales élastiques de fils guipés. On pourra en variante prévoir que le ou les fils de couverture 12 sont translucides, mais ne sont pas élastiques. On pourra par exemple prévoir que le ou les fils de couverture sont en matériau synthétique choisi dans le groupe comportant les polyamides et les polyes- t' 2888855 8 ters translucides. Il convient cependant de noter que ces matériaux sont en général assez difficiles à travailler du fait de leur souplesse limitée, de sorte que ce mode d'exécution sera en général plus délicat à met- tre en uvre que le mode d'exécution précédent dans le-quel le ou les fils de couverture 12 sont à la fois translucides et élastiques. Sur la figure 3, on a représenté un article de contention 20 du type bracelet, ou bande, ou ceinture de contention. La figure 4 donne une illustration, à très grande échelle, du détail A de l'article de contention 20 pré-cité, et l'on constate en l'espèce que l'article de contention 20 est ici en totalité réalisé par tricotage du fil guipé 10 du type précité. Chaque maille du tricot est donc réalisée à partir du fil 10 comportant une âme centrale élastique 11 en matériau translucide, et au moins un fil de couverture 12, également en matériau translucide. Pour plus de simplicité, on a illustré un fil à simple guipage par enroulement en hélice autour de l'âme centrale, mais il va de soi que l'on pourra prévoir un double guipage ou un guipage multiple, ou en variante un autre type de guipage tel qu'un guipage par entremêlement avec l'âme centrale, sans sortir du cadre de l'invention. La figure 5 illustre un autre article de contention conforme à l'invention, qui est ici une orthèse compressive telle qu'un bas de contention 30. Le bas de contention 30 comporte une partie prin- cipale 31, qui est équipée inférieurement d'un talon 32 et d'une pointe 33, et supérieurement d'une bande antiglisse 34. Cette bande anti-glisse 34 est reliée à la partie principale du bas 31 par une couture 35, et elle w présente, sur sa face intérieure, une ou plusieurs ban-des de silicone 36. On pourra à ce titre se référer au document EP-A-O 621 024 de la demanderesse, qui décrit une structure de bande anti-glisse particulièrement performante. Les figures 6 et 7 illustrent, à très grande échelle, le détail B de la partie principale 31 du bas de contention 30. S'agissant d'un bas de contention, il est prévu, conformément à l'habitude, un fil de fond tricoté (noté F) et un fil de trame (noté T). Sur la figure 6, on distingue ainsi un fil de fond F réalisé par tricotage d'un fil 15. En l'espèce, il s'agit d'un fil traditionnel, tel que ceux couramment utilisés pour réaliser des bas de contention, le maté- riau choisi pouvant être par exemple du polyamide. Le fil de trame T, qui est inséré dans le tricot réalisé avec le fil de fond F, sans rentrer dans la structure de la maille dudit tricot, est constitué par un fil guipé 10 du type précité. En l'espèce, on a prévu un fil de trame pour un rang sur deux du tricot, mais il ne s'agit naturelle-ment que d'un exemple, et l'on pourra prévoir un fil de trame pour chaque rang, ou pour un rang sur trois ou sur quatre. On a illustré en l'espèce un fil guipé 10 à simple couverture, c'est à dire que l'âme centrale élastique 11 en matériau translucide est revêtue d'un simple fil de couverture 12 également en matériau translucide. Conformément à une autre caractéristique avantageuse, il sera intéressant de prévoir que l'âme centrale 11 et le ou les fils de couverture 12 sont choisis et/ou traités de façon à rester translucides en cas 2888855 10 de coloration du fil de fond tricoté F. Le caractère colorophobe du fil de trame constitué par le fil guipé précité permet de conserver toute la transparence désirée ainsi que les caractéristiques fonctionnelles malgré une étape ultérieure de coloration de l'article, laquelle coloration concerne la structure tricotée avec le fil de fond. Ce caractère colorophobe pourra être obtenu soit par la nature même des matériaux constitutifs de l'âme centrale et du ou des fils de couver-ture, soit par suite d'un traitement, par exemple un trempage, évitant l'imprégnation du fil guipé par le liquide de coloration. Sur la figure 7, on a illustré une variante dans laquelle le fil de trame T et le fil de fond F sont tous deux constitués par le fil guipé précité 10. Là encore, par mesure de simplicité de représentation, on a prévu un fil guipé à simple fil de couverture 12. On pourra naturellement moduler le tramage en fonction de l'effet de contention recherché pour l'article concerné. Il convient d'observer que le guipage avec un ou plusieurs fils de couverture élastiques ne nuit paradoxalement aucunement à l'exercice fonctionnel de la contention recherchée. Dans ce cas, l'élasticité de l'âme centrale sera en effet maîtrisée grâce au serrage adéquat des spires autour de ladite âme. Ainsi, en réglant convenablement la tension de l'âme et le pas de l'hélice d'enroulement du ou des fils de couverture, on parviendra à obtenir, pour ce fil guipé translucide, une élasticité globale comparable à celle des fils guipés traditionnellement utilisés pour les bas de contention. 2888855 11 On est ainsi parvenu à réaliser des articles de contention très discrets, et d'une transparence notablement supérieure à celle des articles de contention traditionnels, et ce tout en conservant les caractéris- tiques techniques assurant la contention demandée. Les essais comparatifs effectués par la demanderesse, en mesurant la transparence dans une boîte noire fermée dans laquelle sont disposés successivement une source lumineuse (lampe halogène de 150 watts), un verre dépoli pour diffuser la lumière de façon homogène et un cadre porteur d'une partie de l'article à tester, ainsi qu'un capteur de lumière de type luxmètre mesurant le flux lumineux traversant l'article, ont permis de constater, par référence à un coefficient de trans- parence (en %) constitué par le rapport du flux lumineux traversant le cadre avec l'article sur le flux lumineux traversant le cadre sans l'article, une transparence de 49 %, à comparer à une transparence de 33 % pour un bas antérieur, ce qui représente une augmenta- tion de l'ordre de 50 % pour la transparence. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut
La présente invention concerne un fil guipé destiné à constituer au moins une partie d'un article de contention.Conformément à l'invention, le fil guipé (10) est formé d'une âme centrale élastique (11) en matériau translucide, et d'au moins un fil de couverture (12), également en matériau translucide, qui est guipé autour de l'âme centrale (11).L'invention concerne également un article de contention dont à tout le moins l'essentiel est constitué par le fil guipé (10) précité. En particulier, lorsque l'article de contention comporte un fil de fond tricoté et un fil de trame, il est intéressant que le fil de trame soit constitué par le fil guipé (10) précité, le fil de fond étant quant à lui constitué soit par un fil traditionnel, soit également par le fil guipé (10) précité.
1. Fil guipé (10) destiné à constituer au moins une partie d'un article de contention, caractérisé en ce qu'il est formé d'une âme centrale élastique (11) en matériau translucide, et d'au moins un fil de couverture (12), également en matériau translucide, qui est guipé autour de l'âme centrale (11). 2. Fil guipé (10) selon la 1, carac- térisé en ce que l'âme centrale élastique (11) est en élasthanne translucide. 3. Fil guipé (10) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture (12) sont à la fois translucides et élas- tiques. 4. Fil guipé (10) selon la 3, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture (12) sont en matériau synthétique choisi dans le groupe comportant les élasthannes translucides et les fibres translucides de copolymère d'éthylène-oléfine. 5. Fil guipé (10) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture (12) sont translucides mais ne sont pas élastiques. 6. Fil guipé (10) selon 5, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture (12) sont en matériau synthétique choisi dans le groupe comportant les polyamides et les polyesters translucides. 7. Fil guipé (10) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture (12) sont guipés autour de l'âme centrale (11) par en-roulement en hélice autour de ladite âme centrale. 8. Fil guipé (10) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le ou les fils de couverture sont guipés autour de l'âme centrale (11) par entremêlement avec ladite âme centrale. 9. Fil guipé (10) selon l'une des 1 à 8, destiné à constituer un fil de trame (T) associé à un fil de fond (F) tricoté, caractérisé en ce que l'âme centrale (11) et le ou les fils de couverture (12) sont choisis et/ou traités de façon à rester translucides en cas de coloration du fil de fond tricoté (F). 10. Article de contention, dont à tout le moins l'essentiel est constitué par un fil guipé (10) selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Article de contention selon la 10, caractérisé en ce qu'il est réalisé par tricotage du fil guipé précité (10). 12. Article de contention selon la 10, du type comportant un fil de fond tricoté (F) et un fil de trame (T), caractérisé en ce que le fil de trame (T) est constitué par le fil guipé précité (10), le fil de fond (F) étant quant à lui constitué par un fil traditionnel. 13. Article de contention selon la 10, du type comportant un fil de fond tricoté (F) et un fil de trame (T), caractérisé en ce que le fil de trame (T) et le fil de fond (F) sont tous les deux constitués par le fil guipé précité (10). t'
D,A
D02,A41,A61,D04
D02G,A41B,A61F,D04B
D02G 3,A41B 11,A61F 13,D04B 9
D02G 3/32,A41B 11/00,A61F 13/08,D02G 3/36,D04B 9/52
FR2891938
A1
PROCEDE DE TRANSMISSION D'INFORMATIONS NON VOCALES PERMETTANT D'AMELIORER L'EFFICACITE DES CENTRES DE SECOURS.
20,070,413
La présente invention concerne un procédé permettant d'améliorer la précision et la rapidité des informations transmises par un abonné vers un centre de secours et d'améliorer la précision et la rapidité des informations transmises par un centre de secours vers un abonné. 15 Elle est particulièrement bien adaptée et est très utile dans le domaine de la sécurité, et de la protection des biens et des personnes. Jadis, les centres de secours étaient classiquement appelés par téléphone et les informations qu'ils recevaient étaient uniquement vocales et 20 donc peut précises et lentes. En effet, classiquement une personne en difficulté ou témoin d'un accident ou d'un événement pouvant générer un risque, appelait le centre de secours par un numéro d'urgence (112, 15, 18, 911 au USA....par exemple). Compte tenu de la position géographique de la personne appelant, son appel était automatiquement dirigé vers le centre de secours le 25 plus proche. C'est par un échange de mots transmis de façon vocale que le centre de secours demandait et en réponse obtenait les informations de première nécessité pour décider des moyens à mettre en oeuvre, leur degré d'urgence et les informations relatives au lieu d'intervention. 30 Pour améliorer de façon significative l'efficacité des secours, il est souvent nécessaire que le centre de secours soit en possession d'informations 1 beaucoup plus précises que les informations vocales transmises par la personne appelante. D'une part, les exemples où il est vital que les centres de secours 5 soient rapidement en possession d'éléments d'informations complémentaires précise et sures sont nombreux. On citera ci-après, quelques exemples de situations caractéristiques : Lorsqu'un concierge d'immeuble appelle le centre d'urgence pour 10 signaler un feu, il est vital que le centre de secours puisse avoir l'adresse exacte de l'immeuble son nombre d'étages, le plan des accès possibles et leur environnement, le plan des accès des bouches d'incendie 15 et même une photo, ou un film vidéo du départ d'incendie Lorsqu'une personne a un accident cardio-vasculaire et peut difficilement parler, il est vital que les centres de secours connaissent 20 rapidement, avec précision, et sans risque d'erreur - l'adresse exacte la façon d'accéder à son lieu de résidence (digicode pour la porte d'entrée...) le dossier médical 25 Lorsqu' un responsable de la sécurité dans une gare par exemple a un doute sur un colis suspect il est vital que les services de sécurité et de police puissent avoir par exemple une photographie ou plusieurs 30 photographies du colis pour décider des moyens à mettre en oeuvre. D'autre part les exemples où il est vital que les abonnés soient rapidement en possession d'éléments d'informations précis et complémentaires sont nombreux. On citera ci-après, à titre d'exemples, quelques cas principaux Lorsqu'un risque majeur est détecté par un centre de secours, il peut être vital d'envoyer un message à la population concernée, non seulement un message audio ou texte, mais également des informations complémentaires sur la direction à prendre par exemple pour quitter les zones à risques ou encore pour rester à l'abri ou confiner dans un endroit dans l'attente des secours. Dans un centre commercial, un centre de secours ou de sécurité peut envoyer des consignes sur les actions à prendre à une équipe de sécurité locale dans l'attente des secours. En effet l'équipe de sécurité locale n'a peut être pas les compétences médicales pour faire face à toutes les situations. On trouve un grand nombre de brevets proposant des améliorations partielles des moyens de communication, mais aucun ne permet de résoudre l'ensemble des problèmes opérationnels posés pour obtenir un niveau élevé d'efficacité des secours. Ainsi notamment le brevet N CA 2 427 197 permet de réaliser une communication d'urgence en coupant le haut parleur du terminal d'abonné afin qu'il puisse être utilisé discrètement. Le dispositif décrit dans ce brevet ne permet pas d'envoyer des informations non vocales adaptées aux besoins des centres de secours ni d'envoyer des informations non vocales ciblées aux abonnés qui se trouvent en situation d'urgence.30 La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients majeurs en proposant un procédé spécialement bien adapté pour effectuer une complémentarité d'envois d'informations sélectionnées aux centres de secours ou depuis un centre de secours. A cet effet elle propose un procédé mettant en oeuvre un système de communication entre un abonné disposant d'un poste de télécommunication et un centre de secours chargé de collecter les informations nécessaires, et d'organiser les secours, ce centre de secours pouvant émettre et recevoir des appels vocaux, ce système de communication étant géré par un opérateur, caractérisé en ce que, lorsque l'abonné appelle le centre de secours, le système transmet audit centre de secours, via l'opérateur, en sus ou en remplacement du message vocal émis par l'abonné, au moins une information complémentaire non vocales émise par l'abonné, ces informations complémentaires comprenant au moins la localisation précise de l'abonné. Avantageusement les caractéristiques suivantes peuvent être intégrées au procédé précédemment défini : - la transmission au centre de secours d'informations complémentaires non vocales émises par l'abonné comprend en outre des informations sous forme d'images fixes éventuellement prétraitées et/ou sous formes de film vidéo éventuellement prétraités et/ou d'images fixes ou de films vidéo d'endroit précis demandés spécifiquement par le centre de secours et/ou un paquet d'informations sous forme de texte stockées dans une base de données intégrée dans le poste de télécommunication de l'abonné, comprenant o des plans définissant la position relative d'éléments de sécurité comme les bouches d'incendie, ou les plans 25 30 d'accès ou les digicodes de portes d'entrée, le nombre d'étages... et/ou o des données médicales de l'abonné et/ou o l'adresse précise de l'abonné et/ou o des informations précises sur le type de risque et/ou o des informations sur les matières dangereuses présentes dans un périmètre proche et/ou o des informations spécifiques aux risques et moyens de secours (par exemple pour les sites à risques comme les usines chimiques) - Le centre de secours envoie à l'abonné des informations complémentaires non vocales comprenant en outre des informations suivantes : cartographie du site en 2D et/ou plan d'évacuation en 3D et/ou direction à prendre pour l'évacuation - La localisation précise de l'abonné appelant le centre de secours est obtenue par triangulation de mesure du temps de transfert entre les antennes situées à proximité du poste de télécommunication de l'abonné et le poste de télécommunication, cette localisation précise étant envoyée par l'opérateur au centre de secours en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. - Un plan précis des environs de l'endroit ou a été effectué l'appel de l'abonné est envoyé au centre de secours par l'opérateur en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. - Ledit plan précis comporte en outre des informations relatives aux besoins des secours (hôpitaux, bouches d'incendie, ...). - Des informations précises relatives à la nature des risques relatifs au périmètre entourant le lieu d'émission de l'appel de l'abonné, sont envoyées par l'opérateur au centre de secours en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. - Les informations complémentaires envoyées par l'opérateur au centre de secours en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours sont stockées dans une base de données opérateur mise à jour régulièrement et établie en fonction des besoins des services de secours. - Un formulaire établi par une société de service ou l'opérateur est transmis par téléchargements via l'opérateur à tous les abonnés qui en font la demande. - Une redevance est versée par le centre de secours à l'opérateur et/ou à la société de service en fonction du nombre d'appels comprenant des données complémentaires non vocales relatives à la sécurité. - Une redevance est versée par l'abonné à l'opérateur et/ou à la société de service en fonction du nombre d'appels à un centre de secours comprenant des données complémentaires non vocales relatives à la sécurité. - Les informations complémentaires transmises par l'abonné au centre de secours comprennent - une localisation très précise obtenue par un moyen de localisation de type GPS faisant partie du moyen de communication de l'abonné ou étant raccordé à celui-ci - des paramètres atmosphériques comme la vitesse et direction du vent, la température, la visibilité, le niveau et la nature des précipitations...relevés par des capteurs faisant partie du moyen de communication de l'abonné ou étant raccordés à celui-ci Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après à titre d'exemple non limitatif, avec référence au dessin annexé dans lequel, La figure unique montre schématiquement un réseau de communication comprenant un appareil d'abonné (1) et un centre de secours (9) pouvant communiquer dans un réseau de télécommunications, ce réseau étant géré par un opérateur (7). 30 Une personne malade cardiaque a préprogrammé son téléphone portable (1) qui comprend un écran (6) et un clavier (5) pour qu'il envoie, en même temps qu'il appelle un numéro d'urgence tel que le 15 ou le 112, son dossier médical enregistré et les actions à prendre en cas d'accident cardio- vasculaire ainsi que le chemin à prendre pour se rendre à son appartement (adresse, étage, digicode de la porte d'entrée...) dans une base de données abonné (2). Le canevas de remplissage des informations importantes est téléchargé depuis une société de services (13). Lorsqu'il compose le 112 par exemple, l'opérateur dirige son appel vers le centre de secours le plus proche. Le centre de secours est équipé pour visionner sur un écran (10) et/ou sur une imprimante (11) et/ou pour stocker dans un fichier (12), les informations relatives à la sécurité et peut ainsi organiser les secours en toute connaissance de cause et ceci même si l'abonné ne peut pas parler. Dans ce cas le téléphone portable de l'abonné comprend également un moyen de localisation très précis de type GPS (4) qui permet de confirmer et de préciser la position de l'abonné. Dans un autre exemple suivant l'invention, un concierge d'un immeuble a préprogrammé son téléphone portable pour que s'il appelle un centre de secours, ce centre de secours puisse immédiatement recevoir les informations importantes relatives à l'immeuble (adresse exacte, moyens d'accès, nombre d'étages, position des bouches d'incendie, ...). Dans ce cas également le formulaire de remplissage des informations vitales est téléchargé depuis une société de services (13). Le centre de secours peut alors les dispatcher efficacement aux personnes concernées sous forme écrite ou orale. Afin d'être encore plus efficace la liste et le format des informations à transmettre peuvent être définis par les centres de sécurité et de secours eux mêmes, chaque responsable de chaque immeuble ou de chaque lieu public ayant ensuite la charge de compléter ces informations. Afin de compléter les informations fournies par le poste de télécommunication de l'abonné (1) l'opérateur peut envoyer des compléments d'information au centre de secours en fonction de la localisation de l'abonné. Ces informations complémentaires sont stockées dans une base de données de l'opérateur (8) et mises à jour régulièrement. Ce procédé selon l'invention convient bien pour fournir les informations vitales à un centre de secours en temps réel et de façon précise ainsi que de fournir à certains abonnés situés dans un périmètre donné de recevoir des informations vitales de sécurité par voie vocale ou par texte mais également par réception d'images. Ce procédé, suivant l'invention, n'est pas limité aux exemples énoncés plus haut, mais peut être modifié dans le cadre des revendications sans changer la portée de celui-ci
Ce procédé de transmission dans un système de communication comprend un système de communication entre un abonné disposant d'un poste de télécommunication (1) et un centre de secours (9) chargé de collecter les informations nécessaires, et d'organiser les secours, ce centre de secours pouvant émettre et recevoir des appels vocaux, ce système de communication étant géré par un opérateur (7).Lorsque l'abonné appelle le centre de secours (9), le système transmet audit centre de secours (9), via l'opérateur (7), en sus ou en remplacement du message vocal émis par l'abonné, au moins une information complémentaire non vocales, ces informations complémentaires comprenant au moins la localisation précise de l'abonné.
1. Procédé mettant en oeuvre un système de communication entre un abonné disposant d'un poste de télécommunications (1) et un centre de secours (9) chargé de collecter les informations nécessaires, et d'organiser les secours, ce centre de secours pouvant émettre et recevoir des appels vocaux, texte, images et vidéos, ce système de communication étant géré par un opérateur (7) , caractérisé en ce que, lorsque l'abonné appelle le centre de secours (9) , le système transmet audit centre de secours (9) , via l'opérateur (7) , en sus ou en remplacement du message vocal émis par l'abonné, au moins une information complémentaire non vocales, ces informations complémentaires comprenant au moins la localisation précise de l'abonné. 2. Procédé suivant la 1 caractérisé en ce que la transmission au centre de secours (9) d'informations complémentaires non vocales comprend en outre des informations sous forme d'images fixes obtenues par une caméra (3) et/ou - sous formes de film vidéo et/ou d'images fixes ou de films vidéo d'endroit précis demandés spécifiquement par le centre de secours (9) et/ou un paquet d'informations préenregistrées dans une base de données de l'abonné (2) comprenant o des plans définissant la position relative d'éléments de sécurité comme les bouches d'incendie, et/ou les plans 25 accès et/ou les digicodes de portes d'entrée, et/ou le nombre d'étages. .. et/ou o des données médicales de l'abonné et/ou o l'adresse précise de l'abonné et/ou o des informations précises sur le type de risque et/ou 30 o des informations sur les matières dangereuses présentes dans un périmètre proche et/ou 920o des informations spécifiques aux risques et moyens de secours (par exemple pour les sites à risques comme les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ou ICPE) 3. Procédé suivant la 1 ou 2 caractérisé en ce que le centre de secours envoie à l'abonné des informations complémentaires non vocales comprenant en outre les informations suivantes : cartographie du site en 2D et/ou plan d'évacuation en 3D et/ou direction à prendre pour l'évacuation 4. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la localisation précise de l'abonné appelant le centre de secours (9) est 15 obtenue par triangulation de mesure du temps de transfert entre les antennes situées à proximité du poste de télécommunications de l'abonné et le poste de télécommunications de l'abonné, cette localisation précise étant envoyée par l'opérateur (7) au centre de secours (9) en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. 20 5. Procédé suivant une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce qu'un plan précis des environs de l'endroit où a été effectué l'appel de l'abonné est envoyé au centre de secours (9) par l'opérateur (7) en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. 6. Procédé suivant la 5 caractérisé en ce que ledit plan précis comporte en outre des informations relatives aux besoins des secours (hôpitaux, bouches d'incendie, ...) 10 25 30 7. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que des informations précises relatives à la nature des risques relatifs au périmètre entourant le lieu d'émission de l'appel de l'abonné, sont envoyées par l'opérateur (7) au centre de secours (9) en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours. 8. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que des informations complémentaires envoyées par l'opérateur (7) au centre de secours (9) en même temps qu'est effectué l'appel de l'abonné au centre de secours (9) sont stockées dans une base de données de l'opérateur (8) établie en fonction des besoins des services de secours. 9. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce qu'un formulaire établi par la société de services (13) est transmis par 15 téléchargements via l'opérateur à tous les abonnés qui en font la demande. 10. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce qu'une redevance est versée par le centre de secours (9) et/ou l'abonné à l'opérateur (7) et/ou à la société de services (13) en fonction du nombre 20 d'appels à un centre de secours comprenant des données complémentaires non vocales relatives à la sécurité. 11. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que les informations complémentaires transmises par l'abonné au centre de 25 secours (9) comprennent en outre une localisation très précise obtenue par un moyen de localisation de type GPS (4) faisant partie du moyen de communication de l'abonné ou étant raccordé à celui-ci. 12. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en 30 ce que les informations complémentaires transmises par l'abonné au centre de secours (9) comprennent en outre des paramètres atmosphériques comme lavitesse et direction du vent, la température, la visibilité, le niveau et la nature des précipitations... relevés par des capteurs faisant partie du moyen de communication de l'abonné ou étant raccordés à celui-ci.
G,H
G08,H04
G08B,H04Q
G08B 25,H04Q 7
G08B 25/08,H04Q 7/38
FR2893319
A1
CHARIOT ELEVATEUR ET ENSEMBLE CONSTITUE D'UN CHARIOT ELEVATEUR ASSOCIE A UN TAMBOUR.
20,070,518
La présente invention concerne un chariot élévateur notamment destiné à la manipulation d'un tambour ou similaire ainsi qu'un ensemble constitué d'un chariot élévateur tel que précité, associé à un tambour. La présente invention trouvera principalement son intérêt dans la manipulation d'un tambour et notamment d'un tambour de ligne de fabrication de produits de grande fabrication tels que notamment des changes pour bébés ou adultes. Toutefois, le chariot élévateur pourra également permettre la manipulation d'autres objets similaires, c'est-à-dire sensiblement cylindriques et parmi ceux-ci et de manière non limitative, des conteneurs cylindriques tels que des barils ou encore des rouleaux de produits finis ou semi-finis. Actuellement, la manipulation de tambour de ligne de production, s'effectue à l'aide de chariot élévateur à fourche sur lequel on vient déposer, à l'aide de câbles, le tambour. Avec ce type de dispositif, les opérations de chargement et de déchargement du tambour sont longues et mal aisées. De plus, les fourches du chariot élévateur ne sont pas adaptées pour la réception de pièces cylindriques qui peuvent rouler le long des fourches, par exemple en cas de freinage trop puissant du chariot. Un autre inconvénient réside dans le fait que le tambour doit être placé précisément sur les fourches pour éviter un déséquilibre et une chute dudit tambour d'un coté ou de l'autre des fourches. Il se pose par conséquent des problèmes importants de stabilité de la charge sur les fourches du chariot élévateur. On connaît des documents US 2.905.347, US 3.893.579, US 4.243.354 de chariots élévateur permettant la manipulation de pièces cylindriques et notamment de barils. Toutefois, les dispositifs proposés ne permettent, compte tenu de leur structure, que le chargement des cylindres lorsque ces derniers sont disposés verticalement. Cette solution technique n'est donc pas envisageable pour la 5 manipulation de tambours sur des lignes de production qui sont généralement disposées avec son axe de rotation horizontal. Par ailleurs, dans les documents US 2.925.347 et US 4.243.354, la préhension du cylindre s'effectue sur une surface très réduite au niveau des cylindres qui portent toutes les contraintes et, en conséquence, ces dispositifs 10 ne sont pas adaptés à la manipulation de charges lourdes. En ce qui concerne le brevet US 3.893.579, le dispositif de préhension n'est pas adapté à la manipulation de cylindres de tailles variables. La présente invention a pour but de palier les inconvénients précités et de proposer un chariot élévateur notamment destiné à la manipulation d'un 15 tambour dans lequel le tambour peut être chargé horizontalement. Un autre objet de la présente invention est de proposer un chariot élévateur dont la structure permet la manipulation de tambour présentant un poids élevé et notamment supérieur à 500 kilos. Un autre objet de la présente invention est de proposer un chariot 20 élévateur permettant un chargement et un déchargement aisé du tambour sans nécessité d'utiliser de dispositifs supplémentaires tels que des treuils et des câbles. Un autre objet de la présente invention est de proposer un chariot élévateur comportant des moyens de solidarisation avec le tambour chargé 25 permettant une grande stabilité de l'ensemble chariot élévateur/tambour. Un autre objet de la présente invention est de proposer un chariot élévateur permettant la manipulation de tambours de dimensions très diverses. L'invention a ainsi pour objet un chariot élévateur notamment destiné à la manipulation d'un tambour ou similaire comportant un chariot, un mât et une 30 unité de levage d'un module de chargement. Selon l'invention, le module de chargement comprend : 3 2893319 une première partie solidaire du mât, une seconde partie reliée à la première partie, des moyens de liaison, disposés sur la seconde partie, aptes à permettre la préhension d'un tambour, des moyens de déplacement horizontaux de la seconde partie par rapport à la première partie et des moyens de mise en rotation de la partie seconde permettant le positionnement des moyens de liaison. Selon un second aspect l'invention vise également un ensemble formé par un chariot élévateur et un tambour. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite d'un exemple préféré de réalisation, dans lequel la description est donnée à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 représente en vue schématique et en perspective un exemple de réalisation d'un chariot élévateur conforme à l'invention, ledit chariot élévateur portant un tambour ; les figures 2 et 3 représentent deux vues schématiques en perspective en vue avant et en vue arrière des moyens de chargement ; la figure 4 représente également en perspective une vue schématique d'un détail de réalisation du chariot élévateur conforme à l'invention ; la figure 5 représente une vue de coté du dispositif de chargement représenté dans le mode de réalisation des figures 1 à 4. En se reportant principalement à la figure 1, on voit un chariot élévateur 1 sur lequel est chargé un tambour 2. Ce chariot élévateur 1 comporte 25 essentiellement une partie chariot proprement dite 3 qui permet le déplacement de l'ensemble chariot élévateur 1 / tambour 2. Ce chariot 3 tel que représenté à la figure 1 est un chariot à main. Toutefois, en fonction des applications et notamment si la nécessité de transporter le tambour 2 sur une distance importante, on pourra utiliser pour la 30 réalisation du chariot 3, des chariots de type cabine. Le chariot élévateur 1 comporte en outre un mât 4 et une unité de levage 5. Selon l'invention, le chariot élévateur 1 comporte en outre un module de chargement 6. Ce module de chargement 6 comporte une première partie 7 solidaire du mât 4 et une seconde partie 8 reliée à la première partie 7. Dans la figure 3, on voit représenté, un exemple de réalisation de la face arrière de la première partie 7. Les moyens de solidarisation au mât 4 seront de préférence réalisés de manière classique par un assemblage boulon/vis. Toutefois, d'autres solutions connues de l'homme du métier pourront également être envisagées pour réaliser cette solidarisation. En se reportant cette fois à la figure 2, on voit que la seconde partie 8 porte des moyens de liaison 9 aptes à permettre la préhension d'un tambour 2. L'unité de chargement 6 comporte également des moyens de déplacement horizontaux 10 permettant des déplacements horizontaux de la seconde partie 8 par rapport à la première partie 7. Les moyens de chargement 6 comportent également des moyens de mise en rotation 11 de ladite partie 8 permettant le positionnement des moyens de liaison 9. Ces moyens de mise en rotation 11 sont notamment visualisables sur la figure 5. Selon le mode de réalisation avantageux représenté dans les figures annexés, les moyens de déplacement horizontaux 10 sont constitués de rails de guidage 23 ménagés dans la première partie 7 sur lesquels vient coulisser la seconde partie 8, le déplacement le long des rails 23 étant obtenu par des moyens motorisés classiques et par un système de vis sans fin. Les moyens de mise en rotation 11 comportent une roue dentée 24 25 reliée à la seconde partie 8 coopérant avec un motoréducteur 25. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens de liaison 9 comprennent au moins deux cylindres de réception 12 aptes à accueillir des broches 13 solidaires du tambour. Les moyens de liaison 9 comportent également des moyens de 30 verrouillage des broches 13 dans les cylindres de réception 12. L'utilisation d'au moins deux cylindres de réception 12 permet d'éviter des problèmes de rotation 5 2893319 du tambour chargé qui pourraient exister en cas d'utilisation d'un seul cylindre de réception 12. Dans l'exemple des figures 1 à 5, les moyens de liaison 9 comportent trois cylindres de réception 12 ce qui constitue un bon compromis entre d'une 5 part la répartition des efforts de charges engendrés par le tambour 2 sur les moyens de liaison 9 et d'autre part, un nombre de cylindres de réception 12 à limiter pour éviter une structure trop complexe et coûteuse. Tels que représentés dans les figures 1 à 5 les trois cylindres de réception 12 occupent les sommets d'un triangle équilatéral. 10 Toutefois, on pourra également envisager d'une part que la disposition des cylindres de réception 12 soient différente et par exemple en ligne et d'autre part, que le nombre de cylindres de réception 12 soit différent et notamment compris entre deux et cinq. Comme indiqué plus haut, les cylindres de réception 12 coopèrent avec 15 des broches 13 solidaires du tambour. Ces broches 13 seront de préférence disposées au niveau d'un coté du tambour 2 et éventuellement s'il y a nécessité d'effectuer une préhension du tambour soit par un flan soit par l'autre, on pourra imaginer de disposer une première série de broches 13 d'un coté et une autre série de l'autre coté. 20 Ces broches 13 seront soit prévues lors de la fabrication du tambour 2 soit fixées de manière définitive ou de façon amovible à un tambour 2 classiquement utilisé dans l'industrie. Ces broches 13 ont un diamètre extérieur qui correspond sensiblement au diamètre intérieur des cylindres de réception 12. De manière à faciliter le positionnement des broches 13 dans les cylindres 12 on prévoit que l'extrémité desdits cylindres 12 présente des moyens de guidage 16. Ces moyens de guidage 16 pourront notamment être réalisés en évasant l'extrémité des cylindres de réception 12 en direction de l'extérieur du cylindre 12. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit des moyens de détection 17 dans au moins un des cylindres de réception 12, ces 6 2893319 moyens de détection 17 de la position des broches 13 dans les cylindres de réception 12 permettent d'indiquer si le verrouillage peut être effectué. Afin de réaliser ces moyens de détection 17 on peut insérer des capteurs 18 dans les cylindres 12 activables par contact avec l'extrémité de la tige 13 5 insérée dans le cylindre ou encore des capteurs optiques en fonction de la position de la broche 13 du tambour 2 dans le cylindre 12. Lorsque le capteur 18 est activé, il émet un signal correspondant à une possibilité de verrouillage. A ce sujet, les moyens de verrouillage 14 comportent avantageusement 10 un vérin 19 dont la tige de vérin 20 verrouille l'ensemble cylindre de réception 12/broche 13 en traversant ledit cylindre 12 et en coopérant avec un alésage réalisé dans ladite tige de tambour 13. De préférence, on prévoit que chaque cylindre de réception 12 comporte des moyens de verrouillage 14. Cela étant, notamment si le nombre de 15 cylindres de réception 12 est important on pourra également prévoir que seul certain cylindre 12 soient équipés de moyens de verrouillage 14. On pourra également envisager notamment en cas de portage de tambour de faible poids qu'il n'y ait pas de moyens de verrouillage 14 et que les moyens de détection 17 permettent simplement d'indiquer à l'opérateur que les 20 broches 13 sont bien positionnées dans les cylindres 12. Selon un premier mode de fonctionnement, lorsque les moyens de détection 17 indiquent la possibilité de verrouillage à un opérateur, ce dernier envoie à partir de moyens de commande déportés 22 un ordre de verrouillage des moyens de liaison 9. 25 Toutefois, dans un autre mode de fonctionnement, on peut prévoir des moyens de commande automatiques du verrouillage lorsque les moyens de détection 17 indiquent une possibilité de verrouillage. De manière avantageuse, les moyens de commande déportés 22 permettent à un opérateur disposé à l'avant du chariot 3 d'effectuer l'ensemble 30 des ordres nécessaires au déplacement de la seconde partie 8 à savoir les déplacements horizontaux et les déplacements en rotation ainsi que la 7 2893319 commande des moyens de verrouillage. De cette manière, le chargement d'un tambour s'effectue de la manière suivante : l'opérateur commande le chariot élévateur de manière à le placer sensiblement dans l'axe du tambour 2 à charger ; 5 l'opérateur se place à l'avant du chariot élévateur et à partir des moyens de commande déportés 22, commande le déplacement horizontal de la seconde partie 8 par l'intermédiaire des moyens de déplacement horizontaux 10 ; de la même manière il effectue le réglage de la position verticale des 10 moyens de chargement 6 le long du mât 4 et ; enfin, il procède à un réglage de la position en rotation de la partie seconde 8 à l'aide des moyens de mise en rotation 11. Selon l'opérateur, ces différentes opérations permettant un bon positionnement des cylindres de réception 12 par rapport aux broches 13 du 15 tambour 2 pourront être réalisées dans l'ordre indiqué ci-dessus ou dans un ordre différent en fonction des habitudes de l'opérateur. Lorsque l'opérateur considère que les différents cylindres de chargement 12 sont alignés avec les broches 13 du tambour 2, il commande l'avancement de l'ensemble du chariot élévateur 1 jusqu'à ce que les moyens de détection 17 20 indiquent que le verrouillage peut être réalisé. Dès lors, l'opérateur envoie une commande de verrouillage. Le chargement est dès lors effectué et le chariot élévateur peut être ensuite manoeuvré de manière classique. Pour le déchargement, les opérations sont particulièrement simples 25 puisqu'elles consistent dans un premier temps, à disposer le tambour 2 sur son support puis à effectuer une commande de déverrouillage des moyens de verrouillage 14 et enfin à faire reculer le chariot élévateur 1. Bien entendu, d'autres modes de réalisation à la portée de l'homme de l'art auraient pu également être envisagés sans pour autant sortir du cadre de 30 l'invention défini par les revendications ci-après. 8
L'invention concerne un chariot élévateur ainsi qu'un ensemble constitué d'un chariot élévateur tel que précité associé à un tambour. Le chariot élévateur notamment destiné à la manipulation d'un tambour ou similaire, comporte un chariot (1), un mât (4) et une unité de levage (5) d'un module de chargement (6). Selon l'invention, le module de chargement (6) comprend :- une première partie (7) solidaire du mât (4),- une seconde partie (8) reliée à la première partie (7),- des moyens de liaison (9), disposés sur la seconde partie (8), aptes à permettre la préhension d'un tambour (2),- des moyens de déplacement horizontaux (10) de la seconde partie (8) par rapport à la première partie (7) et- des moyens de mise en rotation (11) de la partie seconde (8) permettant le positionnement des moyens de liaison (9).
1. Chariot élévateur notamment destiné à la manipulation d'un tambour ou similaire comportant un chariot (1), un mât (4) et une unité de levage (5) d'un module de chargement (6) caractérisé en ce que le module de chargement (6) comprend une première partie (7) solidaire du mât (4), une seconde partie (8) reliée à la première partie (7), des moyens de liaison (9), disposés sur la seconde partie (8), aptes à 10 permettre la préhension d'un tambour (2), des moyens de déplacement horizontaux (10) de la seconde partie (8) par rapport à la première partie (7) et des moyens de mise en rotation (11) de la partie seconde (8) permettant le positionnement des moyens de liaison (9). 15 2. Chariot élévateur selon la 1 dans lequel les moyens de liaison (9) comprennent au moins deux cylindres de réception (12) aptes à accueillir des broches (13) solidaires d'un tambour (2) et des moyens de verrouillage (14) des broches (13) dans les cylindres de réception (12). 3. Chariot élévateur selon la 2 dans lequel les moyens de liaison (9) comprennent trois cylindres de réception (12). 4. Chariot élévateur selon l'une des 2 ou 3 dans lequel les 25 moyens de verrouillage (14) comportent un vérin (19) dont la tige de vérin (20) verrouille l'ensemble cylindre de réception (12) / broche (13) de tambour (2) en traversant le cylindre (12) et en coopérant avec un alésage réalisé dans ladite broche (13). 20 5. Chariot élévateur selon l'une quelconque des 2 à 4 dans lequel chaque cylindre (12) de réception comporte des moyens de verrouillage (14). 6. Chariot élévateur selon l'une quelconque des 2 à 5 dans lequel on prévoit des moyens de détection (17) de la position des broches (13) dans le cylindre (12) permettant d'indiquer si le verrouillage peut être réalisé. 7. Chariot élévateur selon la 6 dans lequel les moyens de détection (17) comportent des capteurs (18) dans les cylindres (12) activables soit par contact avec les broches (13) du tambour (2) ou optiquement en fonction de la position desdites broches (13). 8. Chariot élévateur selon l'une des 6 ou 7 dans lequel on prévoit 15 des moyens de commande automatique de verrouillage lorsque les moyens de détection (17) indiquent une possibilité de verrouillage. 9. Chariot élévateur selon l'une quelconque des précédentes dans lequel on prévoit des moyens de commande déportés (22) permettant à 20 un opérateur positionné à l'avant du chariot (3) d'effectuer l'ensemble des ordres nécessaires au déplacement de la seconde partie (8) ainsi que la commande des moyens de verrouillage (14). 10. Ensemble formé par un chariot élévateur selon l'une quelconque des 25 précédentes et d'un tambour (2), ledit tambour (2) comportant au moins deux broches (13) disposées sur un coté dudit tambour (2). 11. Ensemble formé par un chariot élévateur et un tambour (2) dans lequel les broches (13) du tambour (2) sont amovibles.
B
B66
B66F
B66F 9
B66F 9/18
FR2900224
A1
PROCEDE DE SECHAGE DES BOUES ET DISPOSITIF PERMETTANT LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
20,071,026
La présente invention concerne un procédé de séchage des boues et le dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé, et plus particulièrement un procédé et son dispositif de séchage de boues industrielles, mixtes ou urbaines. Le problème posé par le traitement des boues d'épuration est un problème qui préoccupe très sérieusement les Collectivités locales et les Etats. En effet leur quantité ne cesse d'augmenter, et les risques de pollution toxique, bactériologique et olfactive qu'elles induisent pour les sols, les nappes et l'environnement augmentent aussi. Il est donc nécessaire de disposer d'une technique optimale de traitement et de valorisation de ces boues qui soit sûre, durable, écologique, économique et applicable à tous les cas. Pour faire face à ces problèmes, il existe aujourd'hui plusieurs solutions de traitement des boues. On peut notamment citer les traitements par convection, dont le principe repose sur un transfert de chaleur. L'inconvénient de cette technique est qu'elle est très onéreuse. Une autre solution consiste dans un premier temps à faire sécher les boues pour ensuite les mettre sous forme de granulés qui pourront être stockés. L'étape de séchage est en général effectuée en déposant les boues encore humides sur un banc de séchage, la boue étant ensuite traversée par un flux d'air chauffé. A l'issu de cette étape les boues sont transformées sous forme de granulés. Un inconvénient de ce type de traitement est que le séchage des boues avec le flux d'air chauffé est trop long. Le brevet FR 2 115 951 propose un dispositif, qui pourrait résoudre le problème du temps de séchage trop long, permettant de sécher des produit type aliments pour animaux ou fertilisant, et permettant de stériliser ces produits, après les avoir mis sous forme de boues préalablement fragmentées. Ce dispositif comprend un transporteur à vis en forme de tube qui va permettre le transport des boues fragmentées. Le transporteur comporte un arbre s'étendant axialement par rapport au tube et comportant des pales disposées en hélice. Ce transporteur à pour but unique de faire avancer les boues fragmentées vers la zone d'irradiation par des micro-ondes. Ces micro-ondes ayant pour fonction d'effectuer la stérilisation des fragments et de parfaire le séchage en permettant le dégagement du restant d'humidité des boues fragmentées. Les parcelles ainsi séchées sortent du dispositif et sont recueillies pour être conditionnées. L'inconvénient de ce dispositif est qu'il nécessite plusieurs étapes pour arriver au séchage des produits, et notamment une étape de fragmentation des boues à sécher. Ces différentes étapes nécessitant un appareillage plus complexe et plus encombrant. Un autre inconvénient de ces dispositifs de séchages est que dans certain cas des risques d'inflammation ou d'explosion peuvent apparaître. Les risques d'explosion existent si trois facteurs sont présents : une grande teneur en poussières, un forte teneur en oxygène et une source d'ignition. II est donc important d'éviter la présence d'un des ces trois facteurs. De plus les dispositifs de ces techniques sont chers et leur utilisation couteuse en énergie. Lorsque le séchage est correctement effectué, la boue séchée peut s'auto-échauffer ce qui peut provoquer une source d'ignition. Ce facteur d'ignition est donc souvent présent lors du séchage des boues. Il faut donc faire en sorte d'éviter la présence des deux autres facteurs à savoir les poussières et la teneur en oxygène. La présente invention a pour but de proposer un procédé et son dispositif qui permettent d'optimiser le séchage des boues sans risque d'explosion tout en obtenant très rapidement un séchage complet des boues et de ce fait en réduisant l'énergie consommée. Ce but est atteint par le fait que le procédé de séchage de boue telles que les boues dépuration, le lisier ou les déchets de fosses septiques comporte: - une étape de mise en pression à une pression déterminée d'une enceinte étanche au moins par injection de vapeur d'eau saturante et de maintien de cette pression pendant un temps déterminé ; - une étape de chargement des boues à l'intérieur d'une cuve éloignée des parois de l'enceinte avec des moyens de chargement assurant le maintien en pression ; - une étape d'injection de vapeur surchauffée dans la boue par l'intermédiaire d'un mélangeur en action proche de la paroi de la cuve la plus éloignée par rapport à la source des micro-ondes comportant des moyens d'injections ; - une étape de chauffage au coeur de la boue par émission de micro-ondes dans des fréquences comprises entre 400 et 2450 MHz en direction de la cuve, cette étape étant réalisée en mélangeant la boue ; - une étape d'évacuation des eaux recueillies par condensation et ruissellement sur les parois de l'enceinte vers le fond de l'enceinte par l'intermédiaire d'une vanne communiquant avec l'extérieur. Selon une autre particularité, pendant toute la durée du séchage la boue est mélangée avec le mélangeur pour permettre une meilleure homogénéité du séchage, tout en favorisant considérablement la pénétration des micro-ondes dans la matière. Selon une autre particularité, la pression de vapeur d'eau saturante est comprise dans une plage entre 1 bar et 3 bars. Selon une autre particularité, la pression de vapeur d'eau saturante est de 1 bar. Selon une autre particularité, la pression de vapeur surchauffée est comprise entre 1 bar et 5 bars. Selon une autre particularité, la pression de vapeur surchauffée est de 3 bars. Selon une autre particularité, la température de l'enceinte doit être inférieure à la température de la boue pour permettre une évaporation. Selon une autre particularité, l'irradiation par les micro-ondes est effectuée lorsque la température de la boue est comprise entre 110 C et 140 C. Selon une autre particularité, l'irradiation par les micro-ondes est effectuée lorsque la température de la boue est de 130 C. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé. Ce but est atteint par le fait que le dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé est constitué d'une enceinte, comportant une cuve étanche, résistante à la pression et communiquant par au moins une fenêtre en quartz ou toute autre matière convenant aux micro-ondes avec au moins un générateur de micro-ondes, l'enceinte communiquant avec un chemin d'arrivée de vapeur saturante et une arrivée de boue à sécher, un mélangeur comportant des moyens d'injection de vapeur surchauffée disposé dans l'enceinte, une trappe de déchargement des matières séchées. Selon une autre particularité, le dispositif comporte dans sa partie la plus basse orientée vers le sol un orifice permettant d'évacuer par gravité des eaux de ruissellement contrôlé par une vanne ou de réguler la pression interne de l'enceinte. Selon une autre particularité, l'enceinte comporte des moyens réfrigérants disposés dans sa partie la plus basse de façon à refroidir sa paroi interne en contact avec l'atmosphère sous pression, les moyens étant disposés de façon à ne refroidir qu'une partie de l'enceinte. Selon une autre particularité, les moyens réfrigérants permettent de refroidir entre la moitié et les 3/4 de l'enceinte. Selon une autre particularité, le mélangeur est formé d'un tube comportant au moins un élément mélangeur de type pale solidaire de sa périphérie, les moyens d'injection étant disposés sur cet élément. Selon une autre particularité, le tube est relié à un générateur de vapeur surchauffée, la vapeur produite par le générateur circulant dans le tube pour arriver jusqu'à l'élément mélangeur et ensuite être injectée par les moyens d'injections. Selon une autre particularité, les moyens d'injection sont formés par des ouvertures formées sur l'élément mélangeur. Selon une autre particularité, toutes les ouvertures de l'enceinte sont obturables avec des moyens d'obturation assurant les conditions d'étanchéité à la pression et aux micro-ondes. Selon une autre particularité, l'enceinte comporte des moyens réfrigérants permettant de refroidir une partie de sa surface interne pour favoriser la condensation de l'eau évaporée par le traitement de séchage. Selon une autre particularité, le dispositif comporte au moins une extrémité obturable par une porte automatique assurant les conditions d'étanchéité à la pression et aux micro-ondes. Selon une autre particularité, le générateur de micro-ondes communique avec l'enceinte de séchage à travers un coupleur/adaptateur de micro-ondes. Selon une autre particularité, l'enceinte comporte une soupape de sécurité. Selon une autre particularité, la cuve est éloignée des parois de l'enceinte par des supports perforés pour permettre le ruissèlement de l'eau condensée D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue en coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention. - la figure 3 représente une vue en coupe transversale du mode de réalisation représenté sur la figure 2. Comme représenté sur les figures 1, 2 et 3, le dispositif est constitué d'une enceinte (1), de préférence, cylindrique et de forme allongée en matériau métallique avec une double paroi assurant d'une part, à la fois une bonne isolation thermique et l'étanchéité à la pression de la vapeur et d'autre part, l'étanchéité aux ondes. Cette enceinte (1) comporte au moins une extrémité ouverte sur l'extérieur et obturable par une porte (10) ou un couvercle (10). Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, l'enceinte (1) comporte une extrémité obturable. La porte (10) permettant d'obturer les ouvertures étant réalisée de façon à ce que l'enceinte (1) soit totalement hermétique à l'air, à la pression de vapeur et aux ondes telles que les micro-ondes, lorsque la porte (10) est refermée. La porte (10) comporte donc un joint (102) en Téflon ou silicone pour l'étanchéité à la pression et en métal (101) pour l'étanchéité aux micro-ondes. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2 la porte (10) peut coulisser grâce à un système de déplacement (152) comportant des roues (151) relié à la porte. Ce système permet ainsi à la porte d'être déplacée axialement par rapport à l'enceinte (1). Dans ce mode de réalisation la boue est chargée par l'ouverture formée lorsque la porte est ouverte. L'enceinte (1) est en générale posée sur le sol, et est maintenue en place par des pieds (15), la partie reposant sur le sol formant la partie basse de l'enceinte (1). L'enceinte (1) comporte à l'intérieur, une paroi supplémentaire dans sa partie basse formant une cuve (7) sphérique dans laquelle va être chargée la boue (5) à sécher. Cette cuve (7) comporte des rebords (71) supérieurs fixés à l'enceinte (1) et sur lesquels sont formés des petites ouvertures. Ces ouvertures permettent l'évacuation vers le fond de l'enceinte (1) des eaux condensées sur la paroi interne de l'enceinte (1). Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, la matière (5) à sécher est chargée dans l'enceinte (1) par une arrivée de matière (8). Cette arrivée (8) est disposée sur une face de l'enceinte (1) à mi-hauteur de celle-ci. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, le chargement de la matière (5) à sécher se fait grâce à la cuve qui étant disposée sur un chariot (152) roulant (151) peut être déplacée latéralement, le déchargement se faisant par retournement de la cuve. Les boues (5) concernées par l'invention sont des boues du type boues d'épuration, lisier, déchets de fosses septiques...etc. L'enceinte (1) comporte également au moins une ouverture (2) arrondie ou rectangulaire constituant une fenêtre (2). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'enceinte (1) comporte plusieurs fenêtres (2). Ces fenêtres (2) sont constituées en matériau étanche à la vapeur mais laissant passer les rayonnements de micro-ondes. Dans un mode de réalisation les fenêtres (2) sont en quartz. Dans un autre mode de réalisation les fenêtres (2) sont en Téflon , ou tout autre matériau permettant les rayonnements électromagnétiques et l'étanchéité à la vapeur. Ces fenêtres (2) sous pression permettent d'émettre les ondes (23) vers l'intérieur de l'enceinte (1) et sont dites fenêtres (2) émettrices. Elles permettent ainsi de laisser passer les ondes (23) qui vont irradier ensuite la boue (5) à sécher. Les ondes (23) sont amenées par un guide d'onde (24) à au moins une fenêtre (2). Le guide d'onde (24) communique à travers un coupleur/adaptateur d'impédance (21) et le générateur de micro-ondes (22). Le générateur (22) d'ondes (23) permet ainsi d'irradier la boue (5) à sécher. Les fenêtres (2) sont disposées dans la partie haute de l'enceinte (1) c'est à dire la partie opposée à celle qui repose sur le sol. Dans un premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, l'enceinte (1) est verticale, dans ce cas elle est plus haute que large. Dans ce mode de réalisation l'enceinte (1) comporte une ouverture à l'extrémité opposée à celle reposant sur le sol. Les fenêtres (2) sont alors disposées sur la partie haute dessous l'ouverture et donc au dessous du couvercle (10). Dans ce cas les ondes sont, à la sortie des fenêtres, perpendiculaires par rapport au fond de la cuve et sont ensuite redirigées de façon à arriver verticalement dans la matière (5) à sécher. Dans un autre mode de réalisation les fenêtres (2) sont disposées sur le couvercle (10) et permettent ainsi un rayonnement direct qui arrive verticalement dans la matière (5) à sécher. Dans un deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 2, la cuve est disposée horizontalement, elle est alors plus large que haute. Dans ce cas l'ouverture qui est toujours à une extrémité va se retrouver disposée sur le coté opposé à l'alimentation. Les fenêtres (2) sont alors disposées toujours dans la partie haute de l'enceinte (1) c'est à dire dans la partie opposée à celle reposant sur le sol. Quelque soit le mode de réalisation lorsque les fenêtres (2) sont rectangulaires elles sont disposées de façon a être inversées l'une par rapport à l'autre, c'est à dire qu'une fenêtre est disposée dans le sens de la longueur et celle à coté dans le sens de la hauteur etc. comme illustré sur la figure 2. L'enceinte (1) est en communication par au moins deux canalisations avec au moins deux systèmes générateurs de vapeur. Un premier générateur (9) génère de la vapeur saturante. Cette vapeur est injectée dans toute l'enceinte (1) avant le chargement de la matière (5) à sécher. Un deuxième générateur (32) génère de la vapeur surchauffée. Cette vapeur surchauffée est directement injectée dans la matière (5) à sécher. A l'intérieur de l'enceinte (1) est disposé un mélangeur (3). Ce mélangeur (3) est formé d'un tube (31, 31') qui traverse l'enceinte (1). Ce tube (31, 31') est relié au générateur (32) de vapeur surchauffée. Le tube (31, 31') comporte au moins un élément (35, 35') mélangeur. Cet élément (35, 35') mélangeur dispose de moyens (33, 33') d'injection de la vapeur surchauffée. Les moyens d'injection (33, 33') sont formés par des ouvertures (33, 33') formées sur l'élément (35, 35') mélangeur. La vapeur produite par le générateur (32) circule dans le tube pour arriver jusqu'à l'élément (35, 35') mélangeur et est ensuite injectée par les moyens (33, 33') d'injection au coeur de la matière (5) à sécher. Dans le premier mode de réalisation l'élément (35) mélangeur est formé par des pales fixées à l'extrémité du tube (31) arrivant au fond de l'enceinte (1). Le mélangeur tourne grâce à un moteur (34) disposé à l'extérieur de l'enceinte (1). Les pales épousent la forme sphérique ou elliptique du fond de la cuve (7). Le tube est décalé par rapport à l'axe (A) de symétrie de la cuve, c'est à dire proche de la paroi éloignée de la source de micro-ondes. Dans le deuxième mode de réalisation l'élément (35') mélangeur est formé par des pales rectangulaires fixées sur la périphérie du tube (31') de préférence selon une géométrie hélicoïdale et décalées entre elles. Le tube tourne grâce à un moteur (34) et se comporte comme une vis sans fin. Dans les deux cas les pales sont fixées de façon à arriver le plus proche possible du fond de la cuve (7) pour mélanger un maximum de matière (5) à sécher. Le matériau utilisé pour les pales est un matériau résistant aux micro-ondes. Le matériau peut être par exemple du pyrex ou du Téflon . Les pales sont fixées de façon à ne pas dépasser de la matière (5) à sécher avant séchage et la quantité de matière (5) est adaptée de façon à ce qu'en fin de séchage les pales ne dépassent pas trop pour éviter les problèmes dus aux chocs avec les micro-ondes. Le rôle des mélangeurs étant d'une part de mélanger la boue (5) pour avoir un séchage homogène et d'autre part d'accroitre la pénétration des micro-ondes dans la boue (5) et favoriser le séchage. En effet sans mélange de la boue, une croute sèche se forme rapidement à sa surface ce qui empêche les micro-ondes de pénétrer correctement, et empêche donc un séchage efficace et homogène. 2900224 lo Les eaux de condensation sont évacuées par une canalisation (4) contrôlée par une vanne (41) d'évacuation et disposée dans la partie basse de l'enceinte. Cette vanne (41) d'évacuation permet de maintenir l'enceinte (1) à la pression désirée, d'évacuer de la pression si celleci est trop élevée et enfin de mettre l'enceinte (1) à l'atmosphère une fois le processus de séchage achevé. La partie supérieure de l'enceinte (1) comporte une soupape de sécurité (12) qui est réglée en fonction de la pression désirée et qui va servir uniquement en cas d'incident nécessitant de réguler la pression autrement qu'avec la vanne (41) d'évacuation. Cette soupape (12) ne sera donc, dans un fonctionnement normal du dispositif, jamais utilisée. L'enceinte (1) comporte également des moyens réfrigérant (203) dans sa double paroi. Ces moyens réfrigérant (203) sont disposés de façon à permettre le refroidissement de la partie base de l'enceinte (1) et ainsi la condensation des eaux d'évaporation. Les moyens réfrigérant (203) sont par exemple des serpentins dans lesquels circule un gaz refroidissant. Ces moyens (203) de refroidissement délimitent une zone froide (200) et une zone chaude (300) dans l'enceinte. La séparation (202) entre les deux zones se situant environ entre la moitié et les 3/4 de la partie basse de l'enceinte. L'enceinte (1) comporte dans sa partie basse une trappe (6) qui permet d'évacuer la matière séchée lorsque le cycle de séchage est terminé. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, cette trappe (6) comporte également un guide qui va permettre au mélangeur (3) d'être maintenu droit et ainsi éviter son balancement lors du mélange. L'enceinte (1) comporte des moyens (11) de mesure de la température et de la pression afin de réguler ces paramètres au cours du séchage. L'ensemble des ouvertures de l'enceinte (1) comporte un système de vanne (91, 81, 61, 41) permettant à l'enceinte (1) de rester hermétique et évitant aussi la fuite des micro-ondes. Il L'ensemble des pressions et des températures utilisées dans le cadre de l'invention étant calculé à partir notamment du diagramme de Mollier. Le procédé de séchage mettant en oeuvre le dispositif précédemment décrit comporte les opérations suivantes : - mise sous pression de l'enceinte (1) par envoi de vapeur saturante dans l'enceinte (1) jusqu'à atteindre la pression correspondant à la température de fonctionnement souhaitée en vapeur saturante. On pourra choisir par exemple une pression de 1 bar pour une température de 100 Celsius de la vapeur saturante à 3 bars pour une température de 130 Celsius de la vapeur saturante. - introduction de la matière (5) à sécher qui se trouve sous forme de boue, à ce stade la boue (5) comporte entre 70 et 80% d'eau ; - envoi de la vapeur surchauffée par l'intermédiaire du tube (31, 31') et des éléments (35, 35') mélangeur au coeur de la boue (5) à sécher tout en mélangeant. Le mélange est très important car il permet de sécher uniformément. La vapeur surchauffée est injectée à une pression de 1 bar à 5 bars, et dans un mode de réalisation de 3 bars. Ce qui permet d'avoir une température de la boue (5) aux environs de 130 C. Cette étape permet d'effectuer un pré-séchage de la matière. - lorsque la température atteint 130 C envoi des micro-ondes pour accélérer le séchage de la matière. La longueur d'onde des micro-ondes se situe entre 400 et 2450 MHz. Il y'a donc une différence de pression entre la partie haute de l'enceinte (1) et la partie basse de l'enceinte (1) ou se trouve la boue (5). Ce différentiel de pression va favoriser l'évacuation de l'eau vers l'extérieur de la boue (5). La puissance des générateurs à micro-ondes est calculée de façon à atteindre une température de boues (5) supérieure à celle de la vapeur saturante. Etant donné la présence d'une pression de vapeur saturante, l'humidité dégagée par la boue lors de son traitement va donc ruisseler sur les parois froides par gravité pour être récupérée en-dessous de la grille (71) par la vanne (41) d'évacuation. L'ouverture de la vanne (41) est déclenchée à intervalles réguliers par le système de contrôle dès que le niveau se rapproche de la grille. L'enceinte (1) comporte un dispositif détecteur de niveau permettant l'ouverture automatique de la vanne (41). Au bout d'un certain temps lorsque la boue est séchée, le générateur de micro-ondes est également arrêté et la pression diminuée pour arriver progressivement à la pression atmosphérique. Par la mise en saturation du milieu ambiant autour de la boue (5) et l'utilisation judicieuse de puissance de micro-ondes avec des consommations d'énergie bien inférieures à celles généralement utilisées dans l'art antérieur, on arrive à accélérer le processus d'évacuation de l'humidité interne de la boue (5) et obtenir des séchages plus rapides avec une consommation d'énergie inférieure. De plus le fait de travailler sous pression saturante, évite les phénomènes d'explosions en empêchant la présence d'oxygène. II doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention concerne un procédé et dispositif de séchage des boues caractérisé en ce que le procédé de séchage du bois comporte :- une étape de mise en pression à une pression déterminée d'une enceinte (1) étanche au moins par injection de vapeur d'eau saturante et de maintien de cette pression pendant un temps déterminé ;- une étape de chargement des boues à l'intérieur d'une cuve éloignée des parois de l'enceinte (1) avec des moyens de chargement assurant le maintien en pression ;- une étape d'injection de vapeur surchauffée dans la boue (5) par l'intermédiaire d'un mélangeur (3) en action proche de la paroi de la cuve la plus éloignée par rapport à la source des micro-ondes comportant des moyens (33) d'injections ;- une étape de chauffage au coeur de la boue (5) par émission de micro-ondes dans des fréquences comprises entre 400 et 2450 MHz en direction de la cuve, cette étape étant réalisée en mélangeant la boue (5) ;- une étape d'évacuation des eaux recueillies par condensation et ruissellement sur les parois de l'enceinte vers le fond de l'enceinte (1) par l'intermédiaire d'une vanne (6) communiquant avec l'extérieur.
1. Procédé de séchage de boue (5) telles que les boues dépuration, le lisier ou déchets de fosses septiques par irradiation par micro-ondes caractérisé en ce que le procédé de séchage de boues comporte : - une étape de mise en pression à une pression déterminée d'une enceinte (1) étanche au moins par injection de vapeur d'eau saturante et de maintien de cette pression pendant un temps déterminé ; une étape de chargement des boues à l'intérieur d'une cuve éloignée des parois de l'enceinte (1) avec des moyens de chargement assurant le maintien en pression ; - une étape d'injection de vapeur surchauffée dans la boue (5) par l'intermédiaire d'un mélangeur (3) en action proche de la paroi de la cuve la plus éloignée par rapport à la source des micro-ondes cornportant des moyens (33) d'injections ; - une étape de chauffage au coeur de la boue (5) par émission de micro-ondes dans des fréquences comprises entre 400 et 2450 MHz en direction de la cuve, cette étape étant réalisée en mélangeant la boue (5) ; une étape d'évacuation des eaux recueillies par condensation et ruissellement sur les parois de l'enceinte vers le fond de l'enceinte (1) par l'intermédiaire d'une vanne (6) communiquant avec l'extérieur. 2. Procédé de séchage selon la 1, caractérisé en ce que pendant toute la durée du séchage la boue (5) est mélangée avec le mélangeur (3) pour permettre une meilleure homogénéité du séchage, tout en favorisant considérablement la pénétration des micro-ondes dans la matière. 3. Procédé de séchage selon une des 1 à 2, caractérisé en ce que la pression de vapeur d'eau saturante est comprise dans une plageentre 1 bar et 3 bars. 4. Procédé de séchage selon une des 1 à 2, caractérisé en ce que la pression de vapeur d'eau saturante est de 1 bar. 5. Procédé de séchage selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que la pression de vapeur surchauffée est comprise entre 1 bar et 5 bars. 6. Procédé de séchage selon la 5, caractérisé en ce que la pression de vapeur surchauffée est de 3 bars. 7. Procédé de séchage selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que la température de l'enceinte doit être inférieure à la température de la boue (5) pour permettre une évaporation. 8. Procédé de séchage selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'irradiation par les micro-ondes est effectuée lorsque la température de la boue (5) est comprise entre 110 C et 140 C. 9. Procédé de séchage selon une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'irradiation par les micro-ondes est effectuée lorsque la température de la boue (5) est de 130 C. 10. Dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 9 caractérisé en ce qu'il est constitué d'une enceinte (1), comportant une cuve étanche, résistante à la pression et communiquant par au moins une fenêtre (2) en quartz ou toute autre matière convenant aux micro-ondes avec au moins un générateur (22) de micro-ondes, l'enceinte (1) communiquant avec un générateur (32) de vapeur saturante et une arrivée (8) de boue (5) à sécher, un mélangeur (3) comportant des moyens (33) d'injection de vapeur surchauffée disposé dans l'enceinte, une trappe (6) de déchargement des boues séchées. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte dans sa partie la plus basse orientée vers le sol un orifice (4) 14permettant d'évacuer par gravité des eaux de ruissellement contrôlé par une vanne (41) d'évacuation ou de réguler la pression interne de l'enceinte. 12. Dispositif selon une des 10 à 11, caractérisé en ce que l'enceinte (1) comporte des moyens (203) réfrigérants disposés dans sa partie la plus basse de façon à refroidir sa paroi interne en contact avec l'atmosphère sous pression, les moyens étant disposés de façon à ne refroidir qu'une partie de l'enceinte. 13. Dispositif selon une des 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens (203) réfrigérants permettent de refroidir entre la moitié et les 3/4 de l'enceinte. 14. Dispositif selon une des 10 à 13, caractérisé en ce que le mélangeur (3) est formé d'un tube (31) comportant au moins un élément (35) mélangeur de type pale solidaire de sa périphérie, les moyens (33) d'injection étant disposés sur cet élément. 15. Dispositif selon une des 10 à 14, caractérisé en ce que le tube (31) est relié à un générateur (32) de vapeur surchauffée, la vapeur produite par le générateur circulant dans le tube (31) pour arriver jusqu'à l'élément (35) mélangeur et ensuite être injectée par les moyens (33) d'injections. 16. Dispositif selon une des 10 à 15, caractérisé en ce que les moyens (33) d'injection sont formés par des ouvertures formées sur l'élément (35) mélangeur. 17. Dispositif selon une des 10 à 16 caractérisé en ce que toutes les ouvertures de l'enceinte (1) sont obturables avec des moyens d'obturation assurant les conditions d'étanchéité à la pression et aux micro-ondes. 18. Dispositif selon une des 10 à 17, caractérisé en ceque l'enceinte (1) comporte des moyens (203) réfrigérants permettant de refroidir une partie de sa surface interne pour favoriser la condensation de l'eau évaporer par le traitement de séchage. 19. Dispositif selon une des 10 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une extrémité obturable par une porte (10) automatique assurant les conditions d'étanchéité à la pression et aux micro-ondes. 20. Dispositif selon une des 10 à 19, caractérisé en ce que le générateur (22) de micro-ondes communique avec l'enceinte (1) de séchage à travers un coupleur/adaptateur (21) de micro-ondes. 21. Dispositif selon une des 10 à 20, caractérisé en ce que l'enceinte (1) comporte une soupape (12) de sécurité. 22. Dispositif selon une des 10 à 21, caractérisé en ce que la cuve est éloignée des parois de l'enceinte par des supports perforés pour permettre le ruissèlement de l'eau condensée.
F,C
F26,C02
F26B,C02F
F26B 3,C02F 11,F26B 9,F26B 23
F26B 3/347,C02F 11/12,F26B 3/06,F26B 9/08,F26B 23/08
FR2899512
A1
DISPOSITIF DE DECOUPE, DANS LE MOULE ET AVANT L'OUVERTURE DE CELUI-CI, DE LA CAROTTE D'INJECTION D'UNE PIECE MOULEE, NOTAMMENT D'UNE BAGUETTE DE CARROSSERIE AUTOMOBILE
20,071,012
La présente invention concerne un dispositif de découpe de la carotte d'injection d'une pièce moulée, dans le moule et avant l'ouverture du moule. L'invention concerne également un moule d'injection équipé d'au moins un tel dispositif de découpe de carotte d'injection. L'invention s'applique préférentiellement au moulage par injection des baguettes, moulures, enjoliveurs de ceinture de caisse ou de bas de caisse pour véhicules routiers, ou de toute autre pièce allongée destinée à l'automobile ou autre. Plus généralement, elle peut s'appliquer au moulage par injection d'une pièce quelconque devant être débarrassée de sa carotte d'injection avant utilisation. Dans de nombreux domaines et par exemple dans le domaine automobile, on utilise couramment des pièces en matière plastique obtenues par un procédé de moulage par injection. Pour réaliser un tel moulage, on utilise un moule formé de deux parties, une partie inférieure appelée poinçon et une partie supérieure appelée matrice. Lorsque le moule est fermé, ses deux parties disposées l'une sur l'autre délimitent entre elles une cavité de moulage dont la forme correspond à la pièce à mouler. La matière plastique chaude et liquide est injectée sous pression dans cette cavité de manière à la combler et à former, après refroidissement et démoulage, la pièce souhaitée. Pour permettre à la matière plastique liquide d'entrer dans :e moule, il existe en partie inférieure une zone ouverte d'alimentation qui communique avec un petit réservoir dans lequel la matière chaude se répartit avant de se propager à l'intérieur du moule. Après refroidissement et démoulage de la pièce, on retrouve un bloc de matière lié à la pièce moulée et correspondant à la matière présente à la fin du moulage dans le réservoir d'alimentation. Ce bloc de matière, communément appelé carotte d'injection du fait de sa forme dans les outillages anciens, doit être coupé en sortie de moulage pour ne conserver que la pièce injectée voulue. La forme et la taille de cette carotte d'injection dépendent de celles de la pièce à mouler. Pour des pièces moulées allongées et étroites, telles que par exemple les baguettes de protection ou d'enjolivement de carrosserie automobile, on utilise préférentiellement une carotte d'injection en forme de nappe, c'est-à-dire d'épaisseur fine sur une certaine :Longueur, pour alimenter la cavité du moule en matière plastique fondue. La carotte d'injection est alors appelée nappe d'injection ou nappe d'alimentation. ]?our les pièces de longueur importante, il est possible d'utiliser deux ou trois nappes d'injection, voire plus, réparties sur la longueur de la pièce afin de réaliser une injection multipoints, séquencée ou non. Après avoir sorti la pièce de son moule, il est indispensable de découper et de retirer cette carotte ou nappe d'injection qui lui est rattachée, avant de pouvoir procéder à l'étape ultérieure de confection de La pièce, à son conditionnement ou à sa mise en place en position d'utilisation. Cette étape intermédiaire est actuellement réalisée au moyen de machines automatisées compliquées et chères. En effet, un robot doit d'abord saisir les pièces, qui sont généralement réunies par grappe de plusieurs pièces moulées simultanément. Il les pose dans un dispositif automatisé complexe, permettant après indexage, la découpe des carottes ou nappes d'injection. Une fois la découpe réalisée, le robot procède à :L'évacuation des pièces moulées. Le but de l'invention est de supprimer cette étape intermédiaire qui représente un surcoût important dans le processus de fabrication. Pour cela et selon l'invention, on réalise la découpe de la carotte d'alimentation directement dans le moule d'injection. L'opération de découpe se produit avant le démoulage, alors que le moule est encore fermé. Pour atteindre un tel objectif, l'invention fournit un dispositif de découpe d'une carotte d'injection reliée par une portion de rattachement appelée seuil à une pièce en matière plastique, notamment une baguette de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, moulée par injection au moyen d'un moule comprenant un poinçon et une matrice. Selon l'invention, le dispositif de découpe est situé dans le moule d'injection et est conçu pour fonctionner avant le démoulage de la pièce en matière plastique, alors que le moule est fermé. _Cl comprend au moins un sabot d'injection servant de support à la carotte d'injection, mobile en translation dans un sens éloignant ou rapprochant la carotte d'injection de la pièce en matière plastique et un moyen d'actionnement entraînant le sabot d'injection dans son mouvement de translation, ce qui provoque un sectionnement du seuil par cisaillement contre la matrice ou le poinçon. Avantageusement, le dispositif de découpe selon l'invention peut être double et comporter ainsi deux sabots d'injection permettant la découpe simultanée du seuil de deux pièces en matière plastique. Ces deux sabots d'injection peuvent préférentiellement être actionnés par un moyen d'actionnement commun. L'invention fournit également un moule d'injection comprenant un poinçon et une matrice, destiné à être utilisé pour le moulage par injection d'une pièce en matière plastique, notamment une baguette de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, et équipé d'au moins un dispositif de découpe d'une carotte d'injection selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue en perspective d'une baguette, prise comme exemple descriptif, sortant d'un moule selon l'art antérieur avant découpage de sa carotte d'injection . la figure 2 est une vue de dessus schématique en perspective d'un moule d'injection, la partie matrice n'étant pas représentée, équipé d'une première variante de dispositif de découpe selon l'invention en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, mais après sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 4 est une vue de dessus schématique en perspective d'un moule d'injection, la partie matrice et les baguettes n'étant pas représentées, équipé de la première variante du dispositif de découpe en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4, mais après sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 6 est une vue de dessus schématique en perspective d'un moule d'injection, la matrice, les baguettes et les parties amovibles du poinçon n'étant pas représentées, équipé de la première variante du dispositif de découpe en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6, mais après sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 8 est une vue de dessous schématique en perspective des portions amovibles du poinçon et de la première variante du dispositif de découpe en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 8, mais après sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 10 est une vue de dessus schématique en perspective d'un moule d'injection, la partie matrice n'étant pas représentée, équipé d'une deuxième variante de dispositif de découpe selon l'invention en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 11 est une vue similaire à celle de la figure 10, mais après sectionnement de la carotte d'injection. . la figure 12 est une vue schématique de dessous, en plan, de la deuxième variante de dispositif de découpe selon l'invention en position de moulage, avant sectionnement de la carotte d'injection ; . la figure 13 est une vue similaire à celle de la figure 12, mais après sectionnement de la carotte d'injection. Le dispositif de découpe selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 13. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur la figure 1, on a représenté une pièce moulée 1 en matière plastique, réalisée par un procédé de moulage par injection. Selon un exemple préférentiel d'application de l'invention, la pièce moulée 1 représentée est une baguette 2 de ceinture de caisse automobile. Néanmoins, il doit être bien compris que l'invention peut s'appliquer à la découpe de la carotte d'injection de toute autre pièce en matière plastique moulée, quelle que soit sa nature. Dans un but de simplification descriptive, la pièce moulée 1 sera appelée baguette dans la suite de cette description, sans qu'aucune limitation ne soit recherchée. De la même façon, la carotte ou nappe d'injection ou d'alimentation sera appelée carotte d'injection. La baguette 2 représentée est une pièce allongée qui comporte une face extérieure 3 bombée convexe, visible lorsque la baguette est montée, et une face intérieure 4 concave. Elle définit ainsi du côté de sa face intérieure 4 un espace intérieur creux 5 longitudinal, qui renferme classiquement un certain nombre de moyens de fixation 6 permettant le montage de la baguette en position d'utilisation, sur la carrosserie d'un véhicule. Ces moyens de fixation 6 sont ici, par exemple, des clips de fixation intégrés 7, moulés d'une pièce avec la face intérieure 4 de la baguette 2. Néanmoins, ces moyens de fixation 6 pourraient bien évidemment être des clips rapportés. Cette baguette 2 a été moulée selon une technique d'injection dans un moule classique n'étant pas équipé d'un dispositif de découpe selon l'invention. Après refroidissement et démoulage, cette baguette 2 présente donc une carotte d'injection 8 solidifiée, rattachée à son bord inférieur 9. Cette carotte d'injection 8 s'étend classiquement dans le prolongement de la baguette 2, c'est-à-dire sensiblement dans le plan longitudinal de la baguette. Elle se présente sous la forme d'une nappe 10 allongée, reliée au bord 9 par une zone de rattachement de section beaucoup plus fine appelée seuil 11. La nappe 10 se prolonge de l'autre côté par une portion plus étroite 12 sensiblement tubulaire, dont la forme correspond à celle du canal d'alimentation. Comme indiqué dans la partie introductive, la baguette 2 peut comporter une ou plusieurs autres carottes d'injection 8, similaires ou de tailles et/ou de formes différentes, réparties de préférence le long de son bord inférieur 9. Comme représenté sur les figures suivantes, ce type de baguette 2 est généralement fabriqué par grappe 13 de deux baguettes 2, moulées simultanément et réunies au niveau de leur carotte d'injection 8 par leur portion sensiblement tubulaire 12 correspondant au canal d'alimentation. Ces grappes 13 de baguettes 2 sont fabriquées à l'aide d'un moule d'injection 14 dont seule la partie inférieure appelée poinçon 15 a été représentée sur les figures. En position de moulage, le poinçon 15 vient se placer contre la partie supérieure du moule 14, classiquement appelée matrice. Ces deux parties délimitent ainsi entre elles une cavité de moulage 16 dont la forme correspond à la pièce à mouler 1, dans ce cas les baguettes 2. Bien que présente, la matrice n'a pas été représentée afin de laisser visible le dispositif de découpe 17 selon l'invention et de permettre au lecteur de bien comprendre son fonctionnement. Le dispositif de découpe 17 selon l'invention comporte un sabot d'injection 18 mobile en translation et un moyen d'actionnement 19 de ce sabot d'injection. Le sabot d'injection 18 est une pièce située dans la zone d'injection et dans laquelle est ménagée un réservoir d'alimentation 20 communiquant par une zone ouverte d'alimentation avec l'intérieur de la cavité de moulage 16 de la baguette. Comme expliqué précédemment, la carotte d'injection 8 est formée par la matière plastique qui à la fin du moulage se solidifie à l'intérieur de ce réservoir d'alimentation 20. Le sabot d'injection 18 constitue pour la carotte d'injection 8 un bloc support. Il peut être monobloc ou formé d'un assemblage de plusieurs pièces. Selon une caractéristique de l'invention, le sabot d'injection 18 est mobile en translation dans un sens éloignant ou rapprochant la carotte d'injection de la pièce en matière plastique. Pour cette raison, il ne peut être réalisé directement dans la partie poinçon 15 du moule 14, simplement en y ménageant les cavités nécessaires à l'injection. Lors du moulage, cette pièce indépendante et mobile doit malgré tout être en contact parfait avec la zone du poinçon 15 servant à mouler la partie inférieure de la baguette, le réservoir d'alimentation 20 devant en effet impérativement communiquer avec la zone ouverte d'alimentation du moule. Pour éviter tout problème d'étanchéité, le poinçon 15 comporte préférentiellement une portion amovible 2:L située au niveau de la zone d'injection et sous laquelle le bord 22 correspondant du sabot d'injection 18 peut être placé, comme on peut le voir sur les figures 8 et 9. La portion amovible 21 est enlevée pour permettre le montage du sabot d'injection 18. Une fois l'opération terminée, cette portion 21 est remise en place et solidarisée au poinçon 15 de manière appropriée afin de reconstituer la surface de moulage et de garantir une étanchéité satisfaisante à ce niveau. La portion amovible 21 doit néanmoins être prévue pour autoriser le déplacement fonctionnel selon l'invention du sabot d'injection 18 dont elle recouvre préférentiellement le bord 22 en position de moulage. Le sabot d'injection 18 est de préférence reçu dans un logement 23 creux et ouvert, ménagé à cet effet dans le poinçon 15. Le logement 23 peut être prévu pour que la face supérieure 24 du sabot d'injection 18 affleure à la surface 25 du poinçon 15 lorsque le sabot 18 est logé à l'intérieur. Les parois latérales 26 du logement 23 sont de préférence conçues pour réaliser un guidage du sabot d'injection 18 lors de son déplacement fonctionnel de translation selon l'invention. Avantageusement, ce guidage garantit en outre la reproductibilité de la découpe de la carotte d'injection 8. Selon l'invention, le sabot d'injection 18 est mobile en translation dans un sens éloignant ou rapprochant selon les variantes, la carotte d'injection de la pièce en matière plastique et son déplacement est provoqué par un moyen d'actionnement 19. Le moyen d'actionnement peut être quelconque du moment qu'il permet de réaliser la fonction recherchée. L'homme du métier pourra aisément en imaginer plusieurs variantes. Deux exemples différents d'un tel moyen d'actionnement 19 ont été représentés sur les figures. Les figures 2 à 9 montrent une première variante de ce moyen d'actionnement 19 qui comporte une cale 27 à paroi latérale oblique 28 dirigée vers le sabot d'injection 18. Selon ce mode de réalisation, la paroi d'extrémité 29 en regard du sabot d'injection 18 est également oblique de façon sensiblement complémentaire à la paroi 28 de la cale 27. La cale 27 et le sabot d'injection 18 sont de préférence emboîtés l'un dans l'autre au moyen d'une conformation latérale complémentaire de type à rainure oblique en prise à coulissement avec une nervure oblique complémentaire. Sur la variante représentée et comme on peut le voir sur les figures 8 et 9, le sabot d'injection présente en sous-face une rainure oblique 30, s'ouvrant vers le bas et sensiblement parallèle à sa paroi d'extrémité oblique 29. Cette rainure oblique 30 est bordée par un rebord d'extrémité 31 descendant mais ne se prolongeant pas jusqu'à la face inférieure 32 du sabot d'injection 18. ]De façon complémentaire, la cale 27 présente une extension latérale 33, prenant naissance en partie inférieure de sa paroi oblique 28 et terminée par un rebord d'extrémité remontant 34, délimitant ainsi une rainure oblique 35 s'ouvrant vers le haut. Lorsque ces deux pièces sont assemblées en position d'utilisation, la rainure oblique 30 du sabot d'injection reçoit le rebord d'extrémité remontant 34 de la cale 27, tandis que de la même façon la rainure oblique 35 de la cale 27 reçoit le rebord d'extrémité descendant 31 du sabot d'injection. Bien évidemment cette configuration peut être inversée. Le sabot d'injection 18 peut ainsi présenter un rebord d'extrémité remontant et une rainure oblique ouverte vers le haut, coopérant respectivement avec une rainure oblique ouverte vers le bas et un rebord d'extrémité descendant de la cale 27. Les rebords d'extrémité 31 et 34 sont de forme et d'orientation complémentaires à celles des rainures obliques 35 et 30 correspondantes, de manière à y être reçus à coulissement permettant d'entraîner en translation le sabot d'injection 18 selon un principe détaillé ci-dessous. Dans le mode de réalisation préférentiel représenté, la cale 27 est également reçue dans le logement 23 de réception du sabot d'injection 18. Sa face supérieure 36 peut ainsi être prévue pour affleurer également à la surface 25 du poinçon 15. La longueur de la cale 27 est de préférence inférieure à celle du sabot d'injection 18 de manière à laisser un espace libre dans le logement 23 autorisant la course de coulissement de la cale 27. Dans le cas contraire, la forme du logement 23 doit être modifiée pour permettre cette course de coulissement. Le moyen d'actionnement 19 comporte en outre une tige 38, qui est réalisée d'une pièce ou solidarisée à la cale 27, de préférence au niveau de son chant avant 37. Dans la variante encastrée représentée, cette tige 38 est également logée à coulissement dans une autre rainure 39 de forme adaptée du poinçon 15 qui communique avec le logement 23 de réception du sabot d'injection 18. Le moyen d'actionnement 19 comporte en outre un moyen moteur, non représenté, tel qu'un vérin hydraulique ou pneumatique, un servomoteur, ou tout autre moyen moteur approprié, manuel ou automatisé, imaginable par l'homme du métier. Le moyen moteur est relié à la tige 38. Il permet d'exercer une traction sur celle-ci pour la faire coulisser dans la rainure 39 sensiblement selon la flèche 40. Simultanément, la tige 38 entraîne la cale 27 avec laquelle elle est solidarisée dans son mouvement de translation. Le sabot d'injection 18, en butée contre les parois latérales 26 de son logement 23, ne peut pas suivre le mouvement de translation de la cale 27. Le mouvement de translation de la cale 27 provoque le coulissement des rebords 31 et 34 dans leur rainure respective 35 et 30. Par le travail des rampes obliques, ce coulissement entraîne un mouvement de recul en translation, sensiblement selon la flèche 41, du sabot d'injection 18 qui par ailleurs est bloqué latéralement. Un tel résultat pourrait évidemment être obtenu de façon similaire avec un effort de poussée exercé sur une tige solidarisée au chant arrière de la cale 27 ou avec des rampes obliques inversées et un effort de poussée exercé sur la tige 38 ou un effort de traction sur une tige solidarisée au chant arrière de la cale 27. On peut également envisager une autre variante de l'invention fonctionnant en sens inverse, dans laquelle le moyen moteur exerce une poussée sur la tige 38 de manière à la faire coulisser dans la rainure 39 dans le sens inverse de la flèche 40 et à entraîner dans ce mouvement la cale 27. Par le travail des rampes obliques et des rebords 31 et 34 en prise respectivement avec les rainures 35 et 30, le déplacement de la cale 27 génère un mouvement de translation du sabot d'injection 18 en rapprochement par rapport à la baguette 2, c'est-à-dire dans le seins inverse de la flèche 41. Là encore, le même résultat pourrait être obtenu avec un effort de traction exercé sur une tige solidarisée au chant arrière de la cale 27 ou avec des rampes obliques inversées et un effort de traction exercé sur la tige 38 ou un effort de poussée sur une tige solidarisée au chant arrière de la cale 27. ]aine entendu, pour qu'une telle variante puisse fonctionner le logement 23 doit être conçu en conséquence de manière à autoriser les déplacements fonctionnels décrits ci-dessus. Ainsi par exemple, un espace libre doit être prévu à l'arrière du sabot d'injection 18 pour que celui-ci puisse se rapprocher de la baguette 2. De même, un espace libre doit exister pour permettre la course de la cale 27. Cette dernière est ainsi, de préférence, positionnée initialement contre la paroi latérale 26 du logement 23, opposée au sens de son déplacement. Sur les différentes figures, on a représenté un dispositif de découpe jumelé adapté au moulage simultané d'une grappe de deux baguettes. Il comporte ainsi deux sabots d'injection 18 alimentant chacun l'une des baguettes 2. Ces deux sabots d'injection 18 sont préférentiellement disposés à l'intérieur et de part et d'autre d'un logement creux 23 commun du poinçon 15 situé entre les deux baguettes 2. Ils peuvent avantageusement être jumelés et actionnés par un moyen d'actionnement 19 commun, à savoir ici une cale 27 centrale, présentant une rampe oblique de chaque côté. Chaque sabot d'injection 18 et chaque côté en regard de la cale centrale 27 présentent une configuration à rebords obliques et rainures obliques complémentaires et en prise selon la description précédente. De chaque côté, ces moyens sont orientés de façon symétrique de manière à pouvoir être actionnés par un même déplacement de la cale 27 centrale et unique. Selon la variante représentée, un effort de traction exercé par le moyen moteur sur la tige 38 entraîne la cale 27 en translation sensiblement selon la flèche 40. Par le travail des rampes obliques, ce coulissement de la cale centrale 27 provoque un déplacement simultané en rapprochement l'un de l'autre et sensiblement selon les flèches 41 des deux sabots d'injection 18 qui sont bloqués latéralement par les parois latérales 26 du logement 23. De la même façon avec l'autre variante décrite précédemment mais non représentée, un effort de poussée exercé par le moyen moteur sur la tige 38 peut entraîner la cale 27 en translation en sens inverse de la flèche 40. Par le travail des rampes obliques, ce coulissement de la cale centrale 27 provoque un déplacement simultané en écartement l'un de l'autre, c'est-à-dire en rapprochement des baguettes 2 et en sens inverse des flèches 41, des deux sabots d'injection 18 qui sont bloqués latéralement par les parois latérales 26 du logement 23. Selon les variantes et les besoins, le dispositif de découpe selon l'invention pourra sans difficulté être adapté pour former par exemple un dispositif double à sabots d'injection jumelés et moyen d'actionnement commun, un dispositif double à sabots d'injection et moyen d'actionnement indépendants, ou un ou plusieurs dispositif(s) simple(s). Un deuxième mode de réalisation du moyen d'actionnement 19 a été représenté sur les figures 10 à 13. Selon ce mode de réalisation, le moyen d'actionnement 19 comporte un bloc de tirage 42 et au moins une bielle 43 reliant le bloc de tirage 42 au sabot d'injection 18. Le bloc de tirage 42 est disposé à côté du sabot d'injection 18 qui le borde latéralement. Une ou plusieurs bielles 43 relient mécaniquement le bloc de tirage 42 au sabot d'injection 18. Des cavités de réception appropriées (non représentées) sont prévues pour recevoir les têtes d'engagement 45 de ces bielles 43 et autoriser le pivotement fonctionnel de celles-ci. Le moyen d'actionnement 19 comporte de préférence deux bielles 43 situées aux deux extrémités du sabot d'injection 18. ]Dans la variante préférentielle encastrée représentée, le bloc de tirage 42 est logé à coulissement dans une rainure 44 du poinçon 15, communiquant de préférence avec le logement 23 de réception du sabot d'injection 18. :Là encore, le dispositif de découpe selon l'invention peut être prévu simple ou double, jumelé ou non. Dans le cas préférentiel du dispositif double jumelé représenté, deux sabots d'injection 18 sont placés de part et d'autre d'un bloc de tirage 42 central. Deux bielles 43 relient chacun des sabots d'injection 18 au bloc de tirage 42. Ces bielles 43 sont de préférence symétriques deux à deux et placées sensiblement à la hauteur des extrémités des sabots d'injection 18. En position de moulage représentée sur les figures 10 et 12, le bloc de tirage 42 est poussé dans la rainure 44 vers le fond du logement 23. Les bielles 43 sont alors en position droite, sensiblement horizontale, entre le bloc de tirage 42 et le ou les sabot(s) d'injection 18. Comme dans la variante précédente, le moyen d'actionnement 19 comporte en outre un moyen moteur, non représenté, tel qu'un vérin hydraulique ou pneumatique, un servomoteur, ou tout autre moyen moteur approprié, manuel ou automatisé, imaginable par l'homme du métier. Ce moyen moteur est, cette fois, relié au bloc de tirage 42. Il permet d'exercer une traction sur celui-ci afin de le faire coulisser dans la rainure 44 sensiblement selon la flèche 40. Le bloc de tirage 42 entraîne dans son déplacement les têtes d'engagement 45 des bielles 43 qui lui sont associées. Le ou les sabot(s) d'injection 18 étant bloqué(s) en translation par butée contre les parois latérales 26 du logement 23, les bielles 43 pivotent autour de leurs têtes d'engament 45 fixées au(x) sabot(s) d'injection 18 et se placent en position inclinée. Pour absorber les différences de longueur liées au rayon de pivotement des bielles 43, le ou les sabot(s) d'injection 18 sont entraînés dans un mouvement de recul en translation, sensiblement selon la flèche 41 et se rapprochent du bloc de tirage 42. Le dispositif se trouve alors dans la configuration illustrée sur les figures 11 et 13. Là encore, on peut envisager un dispositif similaire fonctionnant en sens inverse avec des bielles 43 initialement en position inclinée. Un effort de poussée exercé sur le bloc de tirage 42 fait coulisser celui-ci dans la rainure 44 en sens inverse de la flèche 40 et provoque un pivotement des bielles 43 qui se retrouvent en position droite sensiblement horizontale. Ce pivotement des bielles provoque un mouvement de translation du ou des sabot(s) d'injection 18 associé(s), bloqué(s) latéralement par les parois 26, en rapprochement par rapport à la baguette 2 concernée, c'est-à-dire sensiblement en sens inverse des flèches 41. ]3ien entendu, l'espace libre nécessaire aux déplacements décrits ci-dessus du bloc de tirage 42 et du ou des sabot(s) d'injection 18, doit avoir été prévu. Le principe de fonctionnement du dispositif de découpe 17 selon l'invention se déduit sans difficulté de la description précédente de ses moyens. Pendant le moulage, le poinçon 15 se trouve contre la matrice (non représentée) de manière à fermer le moule 14 et à constituer ainsi la cavité de moulage 16 de la ou des baguette(s) 2. En position de moulage, le ou les sabot(s) d'injection 18 est (sont) positionné(s) de manière que le canal d'injection soit en communication par l'intermédiaire du réservoir d'alimentation 20 avec la zone ouverte d'alimentation et ainsi avec l'intérieur de la cavité de moulage 16 de la ou des baguette(s) 2. :Pour les variantes représentées, ils se trouvent au fond du logement 23 dans la configuration illustrée sur les figures 2, 4, 6, 8, 10 et 12. Une fois le moulage terminé et après un certain temps de refroidissement, on procède au sectionnement de la carotte d'injection 8 au moyen du dispositif de découpe 17 selon l'invention. Selon l'invention, ce sectionnement est réalisé moule fermé, avant de procéder au démoulage de la pièce moulée 1, alors que le poinçon15 est encore en appui contre la matrice. Le moule, encore fermé, peut ainsi avantageusement maintenir la baguette 2 pendant l'opération de découpe, afin d'éviter toute déformation de la matière plastique encore un peu chaude. Entraîné par son moyen moteur (non représenté), le moyen d'actionnement 19, comprenant par exemple une tige 38 et une cale 27 à rampes obliques ou un bloc de tirage 42 et une ou plusieurs bielle(s) 43, provoque la translation du ou des sabot d'injection 18 comme expliqué ci-dessus. En se déplaçant, le sabot d'injection 18 entraîne avec lui la carotte d'injection 8 qui est moulée dans le réservoir d'alimentation 20 creusé à sa surface. La baguette 2 étant maintenue par le moule 14 encore fermé, le seuil 11 d'épaisseur fine subit un effort de cisaillement contre le bord de la matrice dans le cas où le sabot recule et s'éloigne de la baguette 2 ou contre le bord du poinçon si le sabot avance et se rapproche de la baguette 2. Cet effort de cisaillement conduit au sectionnement du seuil 11. La carotte d'injection 8 est ainsi détachée de la baguette 2 de façon parfaitement nette. Pour les variantes représentées, le dispositif de découpe 17 se trouve alors dans la position illustrée sur les figures 3, 5, 7, 9, 11 et 13. La baguette 2, libérée de sa carotte d'injection 8, peut ensuite être démoulée de façon tout à fait classique. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. Par exemple, si le moule d'injection 14 présente plusieurs zones d'injection, les dispositifs décrits ci-dessus peuvent être répétés au niveau de chacune d'entre elles. En multipliant ainsi les points de coupe, on réduit avantageusement les efforts à fournir localement pour chaque opération de découpe. De même et si contrairement aux figures annexées :Le moule d'injection 14 est prévu pour le moulage d'une unique baguette ou autre pièce moulée, il pourra être équipé d'un ou plusieurs dispositif(s) simple(s) à la place des dispositifs doubles représentés. ]D'autre part, le sabot d'injection 18 peut également être prévu mobile en translation dans un sens rapprochant la carotte d'injection 8 de la baguette 2 ou pièce moulée 1, de manière à découper le seuil 11 par un effort de cisaillement contre le bord du poinçon 15. Le moyen d'actionnement 19 est alors modifié en conséquence pour fonctionner en sens inverse
La demande décrit un dispositif de découpe (17) d'une carotte d'injection (8) reliée par un seuil à une pièce en matière plastique (1) moulée par injection dans un moule (14) comprenant un poinçon (15) et une matrice.Ce dispositif de découpe est situé dans le moule d'injection et fonctionne avant le démoulage de la pièce moulée alors que le moule est encore fermé.Il comprend au moins un sabot d'injection (18) servant de support à la carotte d'injection, mobile en. translation dans un sens éloignant ou rapprochant la carotte d'injection de la pièce moulée et un moyen d'actionnement (19) entraînant le sabot d'injection dans son mouvement de translation, ce qui provoque un sectionnement du seuil par cisaillement contre la matrice ou le poinçon.Cette invention intéresse les fabricants de pièces moulées par injection, notamment d'accessoires automobiles.
1. Dispositif de découpe (17) d'une carotte d'injection (8) reliée par un seuil (11) à une pièce en matière plastique (1), notamment une baguette (2) de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, moulée par injection au moyen d'un moule (14) comprenant un poinçon (15) et une matrice, dispositif de découpe (17) caractérisé en ce qu'il est situé dans le moule d'injection (14), en ce qu'il est conçu pour fonctionner avant le démoulage de la pièce en matière plastique (1) alors que le moule (14) est fermé et en ce qu'il comprend au moins un sabot d'injection (18) servant de support à la carotte d'injection (8), mobile en translation dans un sens éloignant ou rapprochant la carotte d'injection (8) de la pièce en matière plastique (1) et un moyen d'actionnement (19) entraînant le sabot d'injection (18) dans son mouvement de translation, ce qui provoque un sectionnement du seuil (11) par cisaillement contre la matrice ou le poinçon. 2. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que le sabot d'injection (18) présente un bord (22) placé sous une portion amovible (21) du poinçon (15). 3. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le sabot d'injection (18) est reçu dans un logement (23) creux et ouvert, ménagé dans le poinçon (15). 4. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que la face supérieure (24) du sabot d'injection (18) affleure à la surface (25) du poinçon (15) lorsque le sabot (18) est placé à l'intérieur du logement (23). 5. Dispositif de découpe selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que le sabotd'injection (18) est guidé par les parois latérales (26) du logement (23) lors de son mouvement de translation. 6. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (19) comporte une cale (27) à paroi latérale oblique (28) dirigée vers le sabot d'injection (18) et en ce que le sabot d'injection (18) comporte une paroi d'extrémité (29) oblique de façon sensiblement complémentaire à la paroi latérale oblique (28) en regard de la cale (27). 7. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que la cale (27) et le sabot d'injection (18) sont emboîtés l'un dans l'autre au moyen d'une conformation latérale complémentaire de type à rainure oblique (30, 35) en prise à coulissement avec une nervure oblique (31, 34) complémentaire. 8. Dispositif de découpe selon les 3 et 6 caractérisé en ce que la cale (27) est également reçue dans le logement (23) de réception du sabot d'injection (18). 9. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que la face supérieure (36) de la cale (27) affleure à la surface (25) du poinçon (15) lorsque la cale (27) est placée à l'intérieur du logement (23) de réception du sabot d'injection (18). 10. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 6 à 9 caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (19) comporte en outre une tige (38) réalisée d'une pièce ou solidarisée à la cale (27). 11. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (19) comporte un bloc de tirage (42) bordé latéralement par le sabot d'injection (18) et au moins une bielle (43) reliant le bloc de tirage (42) au sabot d'injection (18). 12. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (19) comporte deux bielles (43) situées aux deux extrémités du sabot d'injection (18). 13. Dispositif de découpe selon la 3 et la 10 ou 11 caractérisé en ce que la tige (38) ou le bloc de tirage (42) est logé(e) à coulissement dans une rainure (39, 44) du poinçon (15), communiquant avec le logement (23) de réception du sabot d'injection (18). 14. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (19) comporte un moyen moteur. 15. Dispositif de découpe selon la 14 et la 10 ou 11 caractérisé en ce que le moyen moteur est relié à la tige (38) ou au bloc de tirage (42). 16. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte deux sabots d'injection (18) permettant la découpe simultanée du seuil (11) de deux pièces en matière plastique (1). 17. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que les deux sabots d'injection (18) sont actionnés par un moyen d'actionnement (19) commun. :18. Moule d'injection (14) comprenant un poinçon (15) et une matrice, destiné à être utilisé pour le moulage par injection d'une pièce en matière plastique (1), notamment une baguette (2) de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un dispositif de découpe (17) d'une carotte d'injection (8) selon l'une quelconque des précédentes.
B
B29
B29C
B29C 45
B29C 45/38
FR2896878
A1
CAPTEUR DE GAZ DONT LA RESISTANCE A LA CHALEUR EST AMELIOREE
20,070,803
La présente invention concerne un capteur de gaz qui peut être utilisé pour contrôler la combustion dans un moteur à combustion interne, tel qu'un moteur pour un véhicule. Conventionnellement, un capteur de gaz détecte les niveaux de différents 5 types de composants gazeux dans le gaz d'échappement. Un exemple de tels capteurs de gaz est présenté dans la publication du brevet japonais n 2002-82085. Dans cette publication, comme cela est représenté sur la figure 12, un capteur de gaz est installé dans le système d'échappement d'un moteur à combustion interne, tel qu'un moteur pour un véhicule. 10 Particulièrement, comme cela est représenté sur la figure 12, le capteur de gaz 9 comprend un élément de détection 92, un logement 93, et un couvercle côté atmosphère 94. L'élément de détection 92 détecte une concentration gazeuse particulière dans le gaz qui doit être mesuré. L'élément de détection 92 est inséré dans le logement 93 et est retenu dans celui-ci. Le couvercle côté atmosphère 94 est 15 fixé sur le côté d'extrémité de base du logement 93. Sur le côté d'extrémité de pointe du logement 93, un couvercle 97 servant de couvercle côté gaz mesuré est fixé au logement 93. Ce couvercle 97 est formé comme un couvercle à double structure se composant d'un couvercle intérieur 971 et d'un couvercle extérieur 972. Des ouvertures d'introduction de gaz 973 sont formées à travers les couvercles intérieur 20 et extérieur 971 et 972. Ainsi, un gaz 974 qui doit être mesuré est introduit à l'intérieur du couvercle intérieur 71 à travers les ouvertures 973. Comme cela est représenté sur la figure 12, le couvercle côté atmosphère 94 comprend une section de grand diamètre 941, une section de petit diamètre 942, et une section épaulée 943. La section de grand diamètre 941 est fixée sur le 25 logement 93. La section de petit diamètre 942 est montée sur le côté d'extrémité de base du couvercle côté atmosphère 94. La section épaulée 943 est formée pour relier la section de grand diamètre 941 et la section de petit diamètre 942. Le côté d'extrémité de base du couvercle côté atmosphère 94 est recouvert par un couvercle de filtre 96. De plus, comme cela est représenté sur le schéma, un 30 filtre de ventilation étanche à l'eau 95 est coincé entre le couvercle côté atmosphère 94 et le couvercle de filtre 96. Le filtre de ventilation 95 est fixé par des sections de fixation 960 à la manière d'un calfeutrement, prévues à deux emplacements selon la direction axiale. Comme cela est représenté sur la figure 12, le filtre de ventilation 95 est positionné de sorte que la section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation 95 soit en contact avec la section épaulée 943. Des ouvertures d'introduction d'air 944 sont formées à travers les deux couvercles 94 et 96, de sorte que de l'atmosphère 945 soit introduite à l'intérieur du couvercle côté atmosphère 94 à travers les ouvertures 944. L'atmosphère 945 sert de gaz de référence. Comme on le sait, l'élément de détection 92 a la capacité de détecter la concentration d'un composant particulier (c'est-à-dire, désigné) d'un gaz qui doit être mesuré. Un signal de détection provenant de l'élément de détection 92 est fourni à une unité externe par l'intermédiaire de parties conductrices 921, de connecteurs 922, et de fils conducteurs 923. Lorsque le capteur de gaz 9 est en fonctionnement, la température du côté d'extrémité de pointe du capteur de gaz 9 devient importante. La chaleur est transmise au côté d'extrémité de base, et la température du filtre de ventilation 85 devient également importante. De ce fait, le filtre de ventilation 95 se détériore par la chaleur, en raison d'une utilisation répétée du capteur de gaz 9 dans le système d'échappement du moteur à combustion interne. Il y a donc un risque que les propriétés d'étanchéité à l'eau du filtre de ventilation 95 se détériorent. En conséquence, il est nécessaire que le filtre de ventilation 95 soit placé aussi près que possible de l'extrémité de base du capteur de gaz 9. En outre, la fourniture d'une nouvelle section épaulée sur le côté d'extrémité de base de la section épaulée 943 et la disposition du filtre de ventilation 95 près de l'extrémité de base du capteur de gaz 9 peuvent être considérées. Cependant, une fissure étroite se forme facilement entre le couvercle côté atmosphère 94 et le couvercle de filtre 96 lorsque la section épaulée est agrandie. Lorsque de l'humidité ou analogue fuit dans la fissure, il est difficile d'éliminer l'humidité ou analogue. Ainsi, il existe un risque de corrosion de fissure entraînée par l'humidité ou analogue. La présente invention a été réalisée au vu des problèmes précédents. Un objet de la présente invention est de proposer un capteur de gaz qui assure la ventilation entre un couvercle côté atmosphère et un couvercle de filtre et possède une meilleure résistance à la chaleur. La présente invention est un capteur de gaz comprenant un élément de détection, un logement, un couvercle côté atmosphère, un filtre de ventilation, et un couvercle de filtre. L'élément de détection détecte une concentration gazeuse particulière dans le gaz qui doit être mesuré. L'élément de détection est inséré dans le logement et est retenu clans celui-ci. Le couvercle côté atmosphère est fixé sur le côté d'extrémité de base du logement. Le filtre de ventilation est monté sur la périphérie extérieure de la section d'extrémité de base du couvercle côté atmosphère. Le couvercle de filtre fixe le filtre de ventilation entre le couvercle côté atmosphère et le couvercle de filtre. Dans la présente invention, le côté destiné à être installé à l'intérieur du tuyau d'échappement du moteur à combustion interne d'une automobile ou analogue est décrit comme le côté d'extrémité de pointe. Le côté opposé au côté d'extrémité de pointe est décrit comme le côté d'extrémité de base. Le couvercle côté atmosphère comprend une section de grand diamètre (c'est-à-dire, une première section selon la présente invention) sur le côté d'extrémité de pointe et une section de petit diamètre (c'est-à-dire, une seconde section selon la présente invention) sur le côté d'extrémité de base. La section de grand diamètre est fixée sur le logement. Le couvercle de filtre est disposé sur la périphérie extérieure de la section de petit diamètre. Une section épaulée (c'est-à-dire, une section à pas) est formée entre la section de grand diamètre et la section de petit diamètre. Une nervure qui fait saillie vers l'extérieur à partir de la section de petit diamètre est formée entre la section épaulée et la section de petit diamètre. La section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure. De cette manière, la nervure est formée entre la section épaulée et la section de petit diamètre, et la section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure. Ainsi, le filtre de ventilation peut être disposé plus près de l'extrémité de base du capteur de gaz selon la longueur de la nervure dans la direction axiale. Le filtre de ventilation peut être séparé de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz qui a été chauffée jusqu'à une température élevée. En conséquence, la transmission de chaleur de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz au filtre de ventilation et la détérioration du filtre de ventilation entraînée par la chaleur peuvent être supprimées. Un capteur de gaz possédant une résistance à la chaleur supérieure peut être obtenu. De plus, par l'implémentation de la configuration décrite ci-dessus, un espace se reliant à l'extérieur peut être formé entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre. Ainsi, une ventilation entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre peut être assurée. De ce fait, la dégradation entraînée par la corrosion du filtre de ventilation, du couvercle côté atmosphère, et analogue peut être empêchée. Grâce à la section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation qui est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure, le filtre de ventilation peut être facilement positionné et, de plus, disposé dans une position prédéterminée dans un état stable. De cette manière, selon la présente invention, un capteur de gaz qui assure la ventilation entre un couvercle côté atmosphère et un couvercle de filtre et possède une résistance à la chaleur supérieure peut être prévu. La longueur de la nervure dans la direction axiale est de préférence de 3 à 10 mm. Dans ce cas, un capteur de gaz qui empêche le déclin de rigidité et de résistance sur le côté d'extrémité de base, tout en possédant une résistance à la chaleur suffisamment supérieure, peut être obtenu. En même temps, lorsque la longueur dans la direction axiale est inférieure à 3 mm, il devient difficile de disposer le filtre de ventilation de sorte que la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz, dont la température est élevée, et le filtre de ventilation soient suffisamment séparés. Il existe également un risque qu'il soit difficile d'empêcher la détérioration par la chaleur du filtre de ventilation. De plus, lorsque la longueur dans la direction axiale dépasse 10 mm, la mesure du côté d'extrémité de base du capteur de gaz devient longue. Il existe un risque de déclin de la rigidité et de la résistance du capteur de gaz sur le côté d'extrémité de base. De plus, de trois à huit nervures sont de préférence formées. Dans ce cas, le filtre de ventilation peut être disposé avec stabilité, et les nervures peuvent être formées facilement. En même temps, lorsque le nombre de nervures formées est inférieur à trois, il existe un risque qu'il soit difficile que le filtre de ventilation soit en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure dans un état stable. De plus, lorsque le nombre de nervures formées dépasse huit, il existe un 5 risque qu'il soit difficile de former les nervures. Une longueur A dans la direction circonférentielle de la zone de formation de la nervure et une longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation entre nervures du couvercle côté atmosphère ont de préférence une relation de 0.15 /13 1. 10 Dans ce cas, la ventilation entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre peut être suffisamment assurée, tout en positionnant le filtre de ventilation facilement et dans un état stable. En même temps, lorsque A/B est inférieure à 0.15, il existe un risque qu'il soit difficile de positionner le filtre de ventilation dans un état stable. 15 De plus, lorsque A/B dépasse 1, l'espace formé entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre diminue. Il existe un risque qu'il soit difficile d'assurer une ventilation de manière suffisante entre le couvercle côté atmosphère et le couvercle de filtre. De plus, la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre peut être en 20 contact avec la section d'extrémité de base de la nervure. Dans ce cas, un espace qui peut réaliser une ventilation vers l'extérieur peut être formé entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre. Ainsi, la ventilation entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre peut être assurée de manière suffisante. 25 De plus, le couvercle de filtre peut être configuré pour être disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre soit en contact avec la surface extérieure de la nervure. Dans ce cas, le filtre de ventilation peut être facilement positionné dans la section d'extrémité de base de la nervure lors de l'assemblage du capteur de gaz. 30 De plus, le couvercle de filtre peut être disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre n'entre pas en contact avec le couvercle côté atmosphère. Dans ce cas, un espace qui peut réaliser une ventilation vers l'extérieur peut être formé entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre. De ce fait, une ventilation entre le couvercle côté atmosphère et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre peut être suffisamment assurée. Dans la présente invention, par exemple, un capteur d'O2, un capteur d'air/carburant (A/F ou air/fuel ), un capteur de NOx (oxydes d'azote), ou un capteur de CO (monoxyde de carbone) est utilisé en tant que capteur de gaz décrit ci-dessus. Sur les dessins joints: la figure 1 est une vue explicative en coupe transversale d'un capteur de gaz 10 selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue explicative en coupe transversale prise le long de la ligne X-X sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue explicative en coupe transversale prise le long de la ligne Y-Y sur la figure 2 ; 15 la figure 4 est une vue explicative en coupe transversale de la section d'extrémité de base d'un capteur de gaz selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est une vue explicative en coupe transversale prise le long de la ligne Z-Z sur la figure 4 ; 20 la figure 6 est une vue explicative en coupe transversale de la section d'extrémité de base d'un capteur de gaz selon un troisième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 est une vue explicative en coupe transversale du couvercle côté atmosphère dans une direction perpendiculaire à la direction axiale lorsque la forme 25 en section transversale de la nervure est modifiée selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est une vue explicative en coupe transversale du couvercle côté atmosphère dans la direction perpendiculaire à la direction axiale lorsque la forme de section transversale de la nervure modifiée selon le quatrième mode de réalisation ; 30 la figure 9 est une vue explicative en coupe transversale du couvercle côté atmosphère dans la direction perpendiculaire à la direction axiale lorsque la forme de section transversale de la nervure est modifiée selon le quatrième mode de réalisation ; la figure 10 est un schéma explicatif en section transversale de la section d'extrémité de base d'un capteur de gaz selon un cinquième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 11 est un graphique linéaire représentant les résultats de mesure selon le cinquième mode de réalisation ; et la figure 12 est un schéma explicatif en section transversale d'un capteur de gaz selon un exemple conventionnel. En faisant référence aux dessins, divers modes de réalisation du capteur de gaz selon la présente invention vont à présent être décrits. Le capteur de gaz selon un premier mode de réalisation de la présente invention va être décrit en faisant référence aux figures 1 à 3. Comme cela est représenté sur la figure 1, un capteur de gaz 1 selon le présent mode de réalisation comprend un élément de détection 2, un logement 3, un couvercle côté atmosphère 4, un filtre de ventilation 5, et un couvercle de filtre 6. Dans le présent mode de réalisation, l'élément de détection 2 est formé comme un élément tubulaire ayant une longueur fournissant une direction axiale au capteur de gaz 1. Sur la figure 1, le côté inférieur est décrit comme un côté d'extrémité de pointe destiné à être installé à l'intérieur du tuyau d'échappement du moteur à combustion interne d'une automobile ou analogue, tandis que le côté supérieur est décrit comme un côté d'extrémité de base. L'élément de détection 2 détecte la concentration d'un gaz particulier dans un gaz qui doit être mesuré. L'élément de détection 2 est inséré à l'intérieur du logement 3 et est retenu dans celui-ci. Le couvercle côté atmosphère 4 est fixé sur le côté d'extrémité de base du logement 3. Le filtre de ventilation 5 est monté sur la périphérie extérieure de la section d'extrémité de base du couvercle côté atmosphère 4. Le couvercle de filtre 6 fixe le filtre de ventilation 5 entre le couvercle côté atmosphère 4 et le couvercle de filtre 6. Sur le côté d'extrémité de pointe du logement 3, un couvercle 7 servant comme un couvercle côté gaz mesuré est fixé au logement 3. Ce couvercle 7 est formé en tant que couvercle à double structure se composant d'un couvercle intérieur 71 et d'un couvercle extérieur 72. Des ouvertures d'introduction de gaz 73 sont formées à travers les couvercles intérieur et extérieur 71 et 72. Ainsi, un gaz 74 qui doit être mesuré est introduit à l'intérieur du couvercle intérieur 71 à travers les ouvertures 73. Comme cela est représenté sur la figure 1 et la figure 3, le couvercle côté atmosphère 4 comprend une section de grand diamètre 41 sur le côté d'extrémité de pointe et une section de petit diamètre 42 sur le côté d'extrémité de base. La section de grand diamètre 41 et la section de petit diamètre 42 correspondent respectivement à une première section et une seconde section selon la présente invention. La section de grand diamètre 41 est fixée sur le logement 3. Le couvercle de filtre 6 est disposé sur la périphérie extérieure de la section de petit diamètre 42. Une section épaulée 43 est formée entre la section de grand diamètre 41 et la section de petit diamètre 42. Comme cela est représenté sur la figure 1 et la figure 3, une nervure 44 qui fait saillie vers l'extérieur à partir de la section de petit diamètre 42 est formée entre la section épaulée 43 et la section de petit diamètre 42. La section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation 5 est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure 44. De plus, le couvercle de filtre 6 est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6 soit en contact avec la surface extérieure de la nervure 44. Comme cela est représenté sur la figure 1 et la figure 2, la nervure décrite ci- dessus 44 est formée afin de faire saillie vers l'extérieur à partir de la section de petit diamètre 42, entre la section épaulée 43 et la section de petit diamètre 42. La longueur h de la nervure 44 dans la direction axiale est de 3 à 10 mm. Dans le présent mode de réalisation, comme cela est représenté sur la figure 2, quatre nervures arquées dimensionnées de façon égale 44 sont formées de façon espacées les unes des autres sur des distances égales, sur la section de petit diamètre 43. A (=4a) est le total des longueurs dans la direction circonférentielle des quatre zones de formation, lorsque la longueur dans la direction circonférentielle de la zone de formation d'une nervure 44 est a . B (=4b) est le total des longueurs dans la direction circonférentielle des quatre zones de non-formation, lorsque la longueur dans la direction circonférentielle d'une zone de non-formation entre les nervures 44 est b . Les dimensions A et B ont une relation de 0.15 _ Comme cela est représenté sur la figure 1 et la figure 2, la nervure 44 est formée entre la section épaulée 43 et la section de petit diamètre 42. La section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation 5 est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure 44. Ainsi, le filtre de ventilation 5 peut être disposé plus près de l'extrémité de base du capteur de gaz 1 selon la longueur h de la nervure 44 dans la direction axiale. Le filtre de ventilation 5 peut être séparé de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz 1 qui a été chauffée jusqu'à une température élevée. En conséquence, la transmission de la chaleur de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz 1 au filtre de ventilation 5 et la détérioration entraînée par la chaleur du filtre de ventilation 5 peuvent être supprimées. Un capteur de gaz 1 possédant une résistance à la chaleur supérieure peut être obtenu. De plus, après que la chaleur de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz 1 ait été transmise au ressort Belleville 14, comme cela est décrit ci-dessus, la chaleur est en outre transmise au couvercle côté atmosphère 4, par l'intermédiaire de la section épaulée 43. Ici, grâce à l'implémentation de la configuration décrite ci- dessus, la zone dans la section épaulée 43 dans laquelle est formée la nervure 44 n'est pas en contact avec le ressort Belleville 14. Ainsi, la zone de la section épaulée entière 43 qui est en contact avec le ressort Belleville 14 peut être réduite. En conséquence, la transmission de chaleur de l'extrémité de pointe du capteur de gaz 1 au filtre de ventilation 5 peut être supprimée et la détérioration entraînée par la chaleur du filtre de ventilation 5 peut être de plus supprimée. De plus, grâce à l'implémentation de la configuration décrite ci-dessus, comme cela est représenté sur la figure 2 et la figure 3, un espace 7 se reliant à l'extérieur peut être formé entre le couvercle côté atmosphère 4 et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6. Ainsi, la ventilation entre le couvercle côté atmosphère 4 et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6 peut être assurée. De ce fait, une dégradation entraînée par la corrosion du filtre de ventilation 5, du couvercle côté atmosphère 4, et analogue peut être empêchée. Grâce à la section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation 5 qui est en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure 44, le filtre de ventilation 5 peut être facilement positionné et, de plus, être disposé à une position prédéterminée dans un état stable. Comme cela est représenté sur la figure 1, la longueur h de la nervure 44 dans la direction axiale est de 3 à 10 mm. Ainsi, un capteur de gaz 1 qui empêche le déclin de rigidité et de résistance sur le côté d'extrémité de base tout en possédant une résistance à la chaleur suffisamment supérieure peut être obtenu. De plus, comme cela est représenté sur la figure 2, quatre nervures 44 sont formées. Ainsi, le filtre de ventilation 5 peut être disposé avec stabilité, et les 20 nervures 44 peuvent être formées facilement. De plus, dans le couvercle côté atmosphère 4 selon le présent mode de réalisation, la longueur A dans la direction circonférentielle de la zone de formation de la nervure 44 et la longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation entre les nervures 44 ont une relation de 0.15 Comme cela est décrit ci-dessus, selon le présent mode de réalisation, un capteur de gaz qui peut assurer la ventilation entre le couvercle côté atmosphère et le couvercle de filtre et possède une résistance à la chaleur supérieure peut être prévu. La configuration de la présente invention peut être appliquée non seulement au capteur de gaz 1 possédant l'élément de détection de type empilé 2, comme dans le premier mode deréalisation, mais également un capteur de gaz possédant un élément de détection en forme de coupelle, qui est formé dans un cylindre avec un fond. De plus, les nervures 44 ne sont pas limitées à quatre nervures comme dans le 10 premier mode de réalisation. Les effets de la présente invention peuvent être obtenus si une ou plusieurs nervures sont formées. En faisant référence aux figures 4 et 5, un deuxième mode de réalisation de la présente invention va à présent être décrit. Dans le deuxième mode de réalisation et les modes de réalisation suivants, les mêmes numéros de référence sont donnés aux 15 composants similaires ou identiques à ceux du premier mode de réalisation dans le but de simplifier l'explication. Comme cela est représenté sur la figure 4 et la figure 5, il est prévu un capteur de gaz 1 selon un deuxième mode de réalisation, dans lequel la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6 est en contact avec la section d'extrémité de base 20 de la nervure 44. La nervure 44 est formée pour faire saillie plus loin que les nervures dans le premier mode de réalisation (voir le numéro de référence 44 sur la figure 1 et la figure 2), dans la direction de côté d'extrémité de base de la direction axiale et la direction extérieure de la direction circonférentielle. Dans le présent mode de 25 réalisation, la surface extérieure des nervures 44 dans la direction circonférentielle et la surface périphérique extérieure de la section de grand diamètre 41 possèdent la même quantité de saillie(s) dans la direction circonférentielle. Ce mode de réalisation est sinon le même que le premier mode de réalisation. Dans le présent mode de réalisation, l'espace 7 qui peut permettre la 30 ventilation avec l'extérieur peut être formé entre le couvercle côté atmosphère 4 et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6. Ainsi, la ventilation entre le couvercle côté atmosphère 4 et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6 peut être assurée de manière suffisante. Les effets de ce mode de réalisation sont sinon les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. En faisant référence à la figure 6, un troisième mode de réalisation de la présente invention va à présent être décrit. Comme cela est représenté sur la figure 6, il est prévu un capteur de gaz 1 selon un troisième mode de réalisation, dans lequel le couvercle de filtre 6 est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6 n'entre pas en contact avec le couvercle côté atmosphère 4. Ce mode de réalisation est sinon le même que le premier mode de réalisation. Dans le présent mode de réalisation, l'espace 7 qui peut permettre la ventilation avec l'extérieur peut être farmé entre le couvercle côté atmosphère 4 et la section d'extrémité de pointe du couvercle de filtre 6. Ainsi, la ventilation entre le couvercle côté atmosphère 4 et le couvercle de filtre 6 peut être suffisamment assurée. Les effets de ce mode de réalisation sont sinon les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. En faisant référence aux figures 7 à 9, un quatrième mode de réalisation de la présente invention va à présent être décrit. Comme cela est représenté sur les figures 7 à 9, un capteur de gaz 1 selon un quatrième mode de réalisation présente un couvercle côté atmosphère 4 qui comprend la nervure 44 dont la section transversale dans la direction perpendiculaire à la direction axiale est modifiée de façon variable. En d'autres termes, la section transversale de la nervure 44 peut être elliptique, comme cela est représenté sur la figure 7, rectangulaire, comme cela est représenté sur la figure 8, ou triangulaire, comme cela est représenté sur la figure 9. La configuration et les effets de ce mode de réalisation sont sinon les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. En faisant référence aux figures 10 et Il, un cinquième mode de réalisation de la présente invention va à présent être décrit. Comme cela est représenté sur la figure 10 et la figure 11, dans un cinquième mode de réalisation, la longueur h de la nervure 44 dans la direction axiale est modifiée de façon variable et la quantité de réduction de la température du filtre de ventilation 5 est étudiée. La quantité de réduction de la température est la différence entre la température du filtre de ventilation dans le capteur de gaz conventionnel (voir le numéro de référence 9 sur la figure 12) dans lequel la longueur h dans la direction axiale est 0 et la température du filtre de ventilation 5 dans le capteur de gaz 1 lorsque la longueur h dans la direction axiale est modifiée de façon variable, comme cela est représenté sur la figure 10. La quantité de réduction de la température est mesurée dans des conditions pour une utilisation réelle du capteur de gaz. Les résultats de mesure de la quantité de réduction de la température sont représentés sur la figure 11. Comme cela peut être vu à partir du schéma, il est évident que la quantité de réduction de la température du filtre de ventilation 5 devient plus importante en fonction de l'augmentation de la longueur de la nervure 44 dans la direction axiale 44. En d'autres termes, du fait que la position de la section d'extrémité de pointe du filtre de ventilation 5 est déplacée jusqu'au côté d'extrémité de base, il est évident que la transmission de chaleur de la section d'extrémité de pointe du capteur de gaz 1 au filtre de ventilation 5 peut être supprimée. En outre, lorsque la longueur h dans la direction axiale est de 3 mm ou plus, la quantité de réduction de température est de 28 C ou plus. Les effets de la présente invention peuvent être suffisamment obtenus. La présente invention peut être réalisée selon plusieurs autres formes sans s'éloigner de l'esprit de celle-ci. Les modes de réalisation et modifications décrits jusqu'à présent sont donc prévus pour être seulement illustratifs et non restrictifs, du fait que la portée de l'invention est définie par les revendications jointes plutôt que par la description qui les précède. Tous les changements qui sont au sein des bornes et limites des revendications, ou équivalents de telles bornes et limites, sont donc prévus pour être englobés dans les revendications
Un capteur de gaz (1) qui comprend un couvercle côté atmosphère (4), un filtre de ventilation (5), un couvercle de filtre (6), un élément de détection (2) et un logement (3). Le couvercle côté atmosphère (4) possède i) une première section (41) d'un premier diamètre positionnée sur un côté d'extrémité de pointe dans une direction axiale du logement (3) et fixée sur une extrémité de base du logement (3), ii) une seconde section (42) positionnée sur un côté d'extrémité de base, iii) une section épaulée (43) formée entre les première et seconde sections (41, 42), et iv) une nervure (44) faisant saillie vers l'extérieur à partir de la seconde section (42) et formée entre la section épaulée (43) et la seconde section (42). Le filtre de ventilation (5) est monté sur la seconde section (42) et possède une section d'extrémité de pointe en contact avec une section d'extrémité de base de la nervure (44).
1. Capteur de gaz (1) comprenant : un élément de détection (2) qui détecte une concentration gazeuse particulière dans un gaz qui doit être mesuré ; un logement (3) dans lequel est inséré et retenu l'élément de détection (2), le logement (3) fournissant une direction axiale et possédant une extrémité de base et une extrémité de pointe toutes les deux positionnées le long de la direction axiale ; un couvercle côté atmosphère (4), formé selon une forme approximativement cylindrique, possédant i) une première section (41) d'un premier diamètre qui est positionnée sur un côté d'extrémité de pointe dans la direction axiale et qui est fixée sur l'extrémité de base du logement (3), ii) une seconde section (42) d'un second diamètre inférieur au premier diamètre, la seconde section étant positionnée sur un côté d'extrémité de base dans la direction axiale, iii) une section épaulée (43) formée entre les première et seconde sections (41, 42), et iv) une nervure (44) faisant saillie vers l'extérieur à partir de la seconde section, qui est formée entre la section épaulée (43) et la seconde section (42) et possède une section d'extrémité de base dans la direction axiale ; un filtre de ventilation (5) monté sur une périphérie extérieure de la seconde section (42) du couvercle côté atmosphère (4), le filtre de ventilation (5) possédant une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure (44) ; et un couvercle de filtre (6) quai fixe le filtre de ventilation (5) entre la seconde section (42) du couvercle côté atmosphère (4) et le couvercle de filtre (6). 2. Capteur de gaz (1) selon la 1, dans lequel une longueur de la nervure (44) dans la direction axiale est de 3 à 10 mm. 3. Capteur de gaz (1) selon la 2, dans lequel la nervure (44) se compose de trois à huit nervures. 4. Capteur de gaz (1) selon la 3, dans lequel la nervure (44) est formée par la seconde section possédant une zone de formation de nervure et une zone de non-formation de nervure dans une direction circonférentielle perpendiculaire à la direction axiale, dans lequel une longueur A dans la direction circonférentielle de la zone de formation de nervure et une longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation de nervure entre les nervures possèdent une relation de 0.15 ~B 5. Capteur de gaz (1) selon la 4, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure (44). 6. Capteur de gaz (1) selon la 4, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec une surface extérieure de la nervure (44). 7. Capteur de gaz (1) selon la 4, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit espacée du couvercle côté atmosphère (4). 8. Capteur de gaz (1) selon la 1, dans lequel la nervure (44) se compose de trois à huit nervures. 9. Capteur de gaz (1) selon la 8, dans lequel la nervure (44) est formée par la seconde section (42) possédant une zone de formation de nervure et une zone de non-formation de nervure dans une direction circonférentielle perpendiculaire à la direction axiale, dans lequel une longueur A dans la directioncirconférentielle de la zone de formation de nervure et une longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation de nervure entre les nervures possèdent une relation de 0.15 10. Capteur de gaz (1) selon la 9, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure (44). 11. Capteur de gaz (1) selon la 9, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec une surface extérieure de la nervure (44). 12. Capteur de gaz (1) selon la 9, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit espacée du couvercle côté atmosphère (4). 13. Capteur de gaz (1) selon la 1, dans lequel la nervure (44) est formée par la seconde section (42) possédant une zone de formation de nervure et une zone de non-formation de nervure dans une direction circonférentielle perpendiculaire à la direction axiale, dans lequel une longueur A dans la direction circonférentielle de la zone de formation de nervure et une longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation de nervure entre les nervures possèdent une relation de 0.15 ~B :51. 14. Capteur de gaz (1) selon la 13, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure (44). 15. Capteur de gaz (1) selon la 13, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec une surface extérieure de la nervure (44). 16. Capteur de gaz (1) selon la 13, dans lequel le couvercle de filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit espacée du couvercle côté atmosphère (4). 10 17. Capteur de gaz (1) selon la 2, dans lequel la nervure (44) est formée par la seconde section (42) possédant une zone de formation de nervure et une zone de non-formation de nervure dans une direction circonférentielle perpendiculaire à la direction axiale, dans lequel une longueur A dans la direction 15 circonférentielle de la zone de formation de nervure et une longueur B dans la direction circonférentielle de la zone de non-formation de nervure entre les nervures possèdent une relation de 0.15 18. Capteur de gaz (1) selon la 17, dans lequel le couvercle de 20 filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec la section d'extrémité de base de la nervure (44). 19. Capteur de gaz (1) selon la 17, dans lequel le couvercle de 25 filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit en contact avec une surface extérieure de la nervure (44). 20. Capteur de gaz (1) selon la 17, dans lequel le couvercle de 30 filtre (6) possède une section d'extrémité de pointe dans la direction axiale et est disposé de sorte que la section d'extrémité de pointe de celui-ci soit espacée du couvercle côté atmosphère (4).5
G
G01
G01N
G01N 27
G01N 27/407
FR2889719
A1
DISPOSITIF POUR LA COMMANDE DE L'ALIMENTATION EN HUILE DE LUBRIFICATION DE GROUPES MOTEURS
20,070,216
L'invention concerne un dispositif pour commander l'alimentation en huile de lubrification de groupes moteurs, en particulier de moteurs à combustion interne de véhicules automobiles. Pour le fonctionnement de moteurs à combustion interne, un circuit d'huile de lubrification est nécessaire, celle-ci réduisant la friction des composants, déplacés les uns par rapport aux autres, du moteur concerné. Pour cela, on utilise des pompes à huile entraînées par ces moteurs, qui assurent une pression d'huile suffisante pour un débit élevé, d'environ 250 1/h à 350 1/h. Par le document DE 100 51 780 Al on connaît un circuit d'huile de lubrification pour un moteur à combustion interne, qui comporte une pompe à huile reliée à un réservoir. L'huile de lubrification nécessaire parvient du réservoir, par une conduite d'aspiration, à un côté aspiration de la pompe à huile et est introduite sous pression, sur un côté refoulement de celle-ci, dans une conduite principale d'alimentation du moteur. L'huile de lubrification est ensuite convenablement répartie dans le moteur et retourne au réservoir, par une conduite de retour. Par ailleurs, la pompe à huile est reliée à un dispositif de régulation de la pression pour le moteur. Le document DE 36 15 183 Al traite d'une pompe à cellules et pales qui comporte un carter avec un rotor monté excentré. Le rotor est pourvu de découpes dans lesquelles sont insérées des pales pouvant coulisser radialement. Ces pales coopèrent avec une première chambre et une deuxième chambre qui présentent des volumes différents. Avec cette conception de la pompe à cellules et pales, on peut produire un fluide sous dépression et un fluide sous surpression pendant le fonctionnement d'un véhicule automobile, lesquels fluides conviennent à la commande de verrouillages centraux, de sécurité enfants ou d'aides à la fermeture. Une pompe à cellules et pales comparable est encore décrite dans le document DE 36 15 983 Al. L'invention a pour but de réaliser une pompe à huile pour un moteur à monter dans un véhicule automobile, qui, avec un bon fonctionnement et une construction simple, se caractérise par une alimentation ciblée en huile de lubrification du moteur à combustion interne. Suivant l'invention, ce but est atteint en ce que le dispositif adapte, en fonction de paramètres du moteur, la quantité d'huile de lubrification pour l'alimentation en huile de lubrification, à une courbe caractéristique des besoins dudit moteur. Les principaux avantages de l'invention résident dans le fait que le dispositif de commande de l'alimentation en huile de lubrification alimente en huile de lubrification le moteur concerné, de manière exemplaire et fonctionnelle, car ledit dispositif agit suivant les besoins. Pour l'adaptation, le paramètre vitesse de rotation du moteur convient en particulier ici, cette adaptation pouvant s'effectuer en plusieurs étapes. Une bonne action du dispositif est garantie lorsque celui-ci est formé par une pompe à pales et cellules entraînée par le moteur. Cette dernière peut être réalisée avec des moyens raisonnables, et, parce qu'elle est d'un type de conception à plusieurs débits, elle convient bien à l'adaptation de la quantité d'huile de lubrification en plusieurs étapes. La pompe à cellules et pales peut être d'un type à deux débits, ce qui permet de réaliser trois étapes définis. Enfin, la pompe à cellules et pales comprend deux chambres de refoulement avec un petit volume de refoulement et un grand volume de refoulement qui assurent, en combinaison avec la soupape de commande, une alimentation en trois étapes en huile de lubrification. Un exemple de réalisation de l'invention est représenté sur le dessin et décrit ci-après plus en détail. Il est montré : Fig. 1 une vue schématique d'un dispositif pour l'alimentation en huile de lubrification d'un moteur à combustion interne avec un premier mode de fonctionnement, Fig. 2 une vue correspondant à celle de la fig. 1 mais avec un 5 deuxième mode de fonctionnement, Fig. 3 une autre vue correspondant à celle de la fig. 1, mais avec un troisième mode de fonctionnement et Fig. 4 un diagramme qui illustre le fonctionnement du dispositif selon la fig. 1. Un moteur à combustion interne 1 du type à pistons alternatifs sert par exemple de moteur à un véhicule automobile et est doté d'un dispositif 2 pour l'alimentation en huile de lubrification de ce moteur 1. Le dispositif 2 est réalisé de manière à adapter la quantité d'huile de lubrification pour l'alimentation en huile de lubrification, à une courbe caractéristique des besoins Bk - fig. 4 - de ce dernier, en fonction de paramètres, par exemple de la vitesse de rotation n, de la température ou de paramètres similaires. L'adaptation de la quantité d'huile de lubrification à la courbe caractéristique des besoins Bk s'effectue dans l'exemple de réalisation en trois étapes STI, STII et STIII, à travers une pompe à huile 3 qui est entraînée par le moteur 1 et est réalisée sous la forme d'une pompe à cellules et pales 4. La pompe à cellules et pales 4 est pourvue d'un rotor 5 et d'un stator 6, lequel stator 6 présente des fentes de guidage 7 pour des pales 8 coulissant radialement, qui coopèrent avec deux chambres de refoulement 9 et 10 séparées l'une de l'autre. Grâce à cette réalisation, la pompe à cellules et pales 4 est conçue à deux débits, la chambre de refoulement 9 présentant un plus petit volume de refoulement Vvk et la chambre de refoulement 10 un plus grand volume de refoulement Vvg. Les chambres de refoulement 9 et 10 de la pompe à cellules et pales 4 sont raccordées d'une part, par interposition d'un système de conduites 11, à une soupape de commande 12 et d'autre part à un réservoir d'huile de lubrification 13; la soupape de commande 12 est formée par une soupape à 4/3 voies. La chambre de refoulement 9 avec le plus petit volume de refoulement Vvk est raccordée, par une première conduite 15, au réservoir d'huile de lubrification 13 et, par une deuxième conduite 16, à la soupape à 4/3 voies 14, tandis que la chambre de refoulement 10 avec le plus grand volume de refoulement Vvg est reliée, au moyen d'une troisième conduite 17, à la première conduite 15 et, au moyen d'une quatrième conduite 18, à la soupape à 4/3 voies 14. De la soupape à 4/3 voies 14 part une cinquième conduite 19 qui mène au moteur 1. L'huile de lubrification, qui sort du moteur 1, parvient au réservoir d'huile de lubrification 14, par une sixième conduite 20. Par ailleurs, une septième conduite 21 relie la soupape à 4/3 voies 14 à la première conduite 15. La fig. 4 montre le mode de fonctionnement du dispositif 2 à l'aide d'un diagramme 22. Dans celui-ci, sur l'axe X - axe des abscisses 23 - est portée la vitesse de rotation n du moteur 1; sur l'axe X - axe des ordonnées - 24 est portée la quantité d'huile de lubrification V. La courbe caractéristique des besoins Bk du diagramme 22 du moteur 1 est définie par le calcul ou de manière empirique et présente une allure progressive. A la courbe caractéristique des besoins Bk s'appliquent les tangentes Tai, TaII et TaIII, qui indiquent la quantité d'huile de lubrification fournie au cours des trois étapes STI, STII et STIII de l'axe X. Pendant le fonctionnement du dispositif 2, du fait de sa conception, mais en particulier du fait de la pompe à cellules et pales 4, on obtient les étapes du procédé suivantes: à une faible vitesse de rotation, l'huile de lubrification est 30 amenée au moteur (1) par les deux chambres de refoulement (9 et 10) ; - à une vitesse de rotation moyenne, l'huile de lubrification est amenée au moteur (1) par la plus grande chambre de refoulement (10) ; - à vitesse de rotation élevée, l'huile de lubrification est amenée au moteur (1) par la plus petite chambre de refoulement (9)
Ce dispositif est destiné à commander l'alimentation en huile de lubrification de groupes moteurs, en particulier de moteurs à combustion interne (1) de véhicules automobiles.Le dispositif (2) adapte, en fonction de paramètres du moteur (1), la quantité d'huile de lubrification pour l'alimentation en huile de lubrification à une courbe caractéristique des besoins dudit moteur.
1. Dispositif pour commander l'alimentation en huile de lubrification de groupes moteurs, en particulier de moteurs à combustion interne de véhicules automobiles, caractérisé en ce que le dispositif (2) adapte, en fonction de paramètres du moteur (1), la quantité d'huile de lubrification pour l'alimentation en huile de lubrification, à une courbe caractéristique des besoins (Bk) dudit moteur (1) . io 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'au moins la vitesse de rotation (n) du moteur (1) sert de paramètre pour l'adaptation de la quantité d'huile de lubrification. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'adaptation de la quantité d'huile de lubrification s'effectue en plusieurs étapes (STI à STIII). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'adaptation de la quantité d'huile de lubrification s'effectue en trois étapes (STI, STII et STIII). 5. Dispositif selon une ou plusieurs des 1 à 4, 20 caractérisé en ce que le dispositif (2) comprend une pompe à cellules et pales (4) entraînée par le moteur (1). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la pompe à cellules et pales (4) est d'un type de conception à plusieurs débits par lequel l'adaptation de la quantité 25 d'huile de lubrification s'effectue en plusieurs étapes (STI à STIII). 7. Dispositif selon les 5 et 6, caractérisé en ce que la pompe à cellules et pales (4) est d'un type de conception à deux débits. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la pompe à cellules et pales (4) comprend au moins deux chambres de refoulement (9 et 10) avec un petit volume de refoulement (Vvk) et un grand volume de refoulement (Vvg). 9. Dispositif selon une ou plusieurs des 1 à 8, caractérisé en ce qu'une soupape de commande (12) est prévue entre la pompe à cellules et pales (4) et le moteur à combustion interne (1), pour commander les chambres de refoulement (9 et 10). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la 10 soupape de commande (12) est formée par une soupape à 4/3 voies (14). 11. Procédé pour la mise en ceuvre du dispositif selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisé par les étapes suivantes: - à une faible vitesse de rotation, l'huile de lubrification est amenée au moteur (1) par les deux chambres de refoulement (9 et 10) ; - à une vitesse de rotation moyenne, l'huile de lubrification est amenée au moteur (1) par la plus grande chambre de refoulement (10) ; - à vitesse de rotation élevée, l'huile de lubrification est amenée 20 au moteur (1) par la plus petite chambre de refoulement (9).
F
F01,F04
F01M,F04C
F01M 1,F04C 2,F04C 14
F01M 1/16,F04C 2/344,F04C 14/24
FR2891358
A1
CIBLE A FLECHETTE ELECTRONIQUE DE TYPE MAGNETIQUE
20,070,330
La présente invention concerne de façon générale une cible à fléchettes et, plus particulièrement, une cible à fléchettes électronique de type magnétique. Une cible à fléchettes électronique classique, telle que représentée sur les FIGS. 1 et 2, comprend un enroulement 2 incorporé dans le corps de cible de celle-ci. La fléchette 3, devant être utilisée avec cette structure de cible à fléchettes électronique, présente une pointe magnétique. Lorsque la pointe magnétique de la fléchette 3 pénètre dans le corps de cible 1, l'enroulement 2 produit un courant d'induction, qui est converti en une valeur numérique et, par conséquent, produit le comptage du résultat. Cette conception de cible à fléchettes électronique fonctionne convenablement. Cependant, du fait que la fléchette est une fléchette magnétique, c'est-à-dire que la fléchette doit avoir un aimant incorporé, ou bien que la pointe de la fléchette doit être magnétisée durant la fabrication, le procédé de fabrication de la fléchette est compliqué, entraînant un coût de fabrication élevé. La présente invention a pour objet de résoudre cette difficulté. Le but principal de la présente invention est une cible à fléchettes électronique de type magnétique, pouvant être utilisée avec une fléchette qui ne soit pas magnétisée. Pour atteindre ce but, ainsi que d'autres de la présente invention, la cible à fléchettes électronique de type magnétique comprend un corps de cible à fléchettes, sur lequel sont lancées des fléchettes, une pluralité d'enroulements, respectivement montés dans un bloc respectif sur la cible à fléchettes, et une zone magnétique, prévue en face arrière du corps de cible à fléchettes et fournissant un champ magnétique constant. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La FIG. 1 est une vue en élévation d'une cible à fléchettes électronique selon l'art antérieur. La FIG. 2 est une vue en coupe, représentant la pointe magnétisée d'une fléchette, insérée dans la cible à fléchettes électronique selon l'art antérieur. La FIG. 3 est une vue éclatée d'une cible à fléchettes électronique de type magnétique selon la présente invention. La FIG. 4 est une vue en coupe, à une plus grande échelle, d'une partie de la cible à fléchettes électronique de type magnétique représentée sur la FIG. 3. En se référant aux FIGS. 2 et 3, une cible à fléchettes électronique de type 35 magnétique selon la présente invention, telle que représentée, comprend un corps 10, réalisé en sisal ou en matériau alvéolaire et adapté pour recevoir les fléchettes. Le corps 10 est divisé en une pluralité de blocs 11. Un numéro respectif est marqué sur la zone frontière du corps 10, correspondant à chaque bloc 11. Chaque bloc 11 est muni d'un enroulement 12. L'enroulement 12 peut être intégré dans le bloc 11 respectif, ou être monté sur la surface supérieure ou inférieure du bloc 11 respectif et être relié électriquement à un processeur (non représenté). Une zone magnétique 13 est prévue en face arrière du corps 10. La zone magnétique 13 peut être formée d'une seule pièce d'aimant, appliquée en recouvrement en face arrière du corps 10, ou bien d'une pluralité d'aimants, respectivement fixés aux 10 blocs 11 en face arrière de façon à produire un champ magnétique constant au niveau du corps 10. Tel qu'indiqué ci-dessus, la zone magnétique 13 est prévue en face arrière du corps 10, produisant un champ magnétique constant au niveau du corps 10. Les enroulements 12 des blocs 11 sont situés dans le champ magnétique fixe. Lorsque la pointe en matériau ferreux (en acier, fer ou leur alliage) de la fléchette est insérée dans le corps 10, le champ magnétique constant provoque un changement du flux magnétique, et l'enroulement 12, au niveau des blocs 11 respectifs, est soumis à une induction, produisant un courant d'induction correspondant, qui est ensuite converti par le processeur en une valeur numérique et, par conséquent, le résultat du lancer peut être affiché. Selon la présente invention, la cible pour fléchettes électroniques de type magnétique peut être utilisée avec l'une quelconque d'une variété de fléchettes classiques ayant une pointe en acier, en fer ou leur alliage, sans nécessiter de magnétisation
Une cible à fléchettes électronique de type magnétique comprend un corps (10) de cible à fléchettes, sur lequel des fléchettes sont lancées, le corps (10) de cible à fléchette comprenant une pluralité de blocs (11) et un enroulement (12) en chacun des blocs (11), et une zone magnétique (13), prévue sur la face arrière du corps (10) de cible à fléchettes et fournissant un champ magnétique constant.
1. Cible à fléchettes électronique de type magnétique, comprenant: un corps (10) de cible à fléchettes, sur lequel des fléchettes peuvent être lancées, le corps (10) de cible à fléchettes comprenant une pluralité de blocs (11) , lesdits blocs (11) comprenant chacun en leur sein un enroulement (12); et une zone magnétique (13), prévue sur la face arrière du corps (10) de cible à fléchettes, ladite zone magnétique (13) fournissant un champ magnétique constant. 2. Cible à fléchettes électronique de type magnétique selon la 1, dans laquelle ladite zone magnétique (13) est formée d'une pièce d'aimant unique, fixée sur la face arrière dudit corps (10) de cible à fléchettes. 3. Cible à fléchettes électronique de type magnétique selon la 1, dans laquelle ladite zone magnétique (13) est formée d'une pluralité d'aimants, respectivement fixés sur lesdits blocs (11) en face arrière.
F
F41
F41J
F41J 3
F41J 3/00
FR2890914
A1
LABORATOIRE D'ANALYSES OENOLOGIQUES AMBULANT
20,070,323
La présente invention concerne la création d'un laboratoire d'analyses oenologiques ambulant. Traditionnellement, les analyses oenologiques sont réalisées dans des laboratoires fixes constitués à l'intérieur d'un établissement. L'innovation réside dans l'invention de dispositifs destinés à assurer le déplacement à domicile des machines d'analyses. La difficulté consiste à recréer dans une camionnette les conditions nécessaires au bon fonctionnement de ces machines d'analyse, et en particulier les conditions thermiques, vibratoires, électriques et informatiques. Il existe un appareil analytique spécialisé pour l'analyse des vins doté d'une puissance d'analyse importante (jusqu'à 25 paramètres analytiques en moins d'une minute) Analyseur Infra-rouge A Transformée de Fourier (IRTF). Les contraintes de fonctionnement de cet machine sont fortes (Température, Vibrations, Alimentation électrique, Informatique). La réalisation d'analyses courantes a nécessité : L'invention d'un plan de travail muni d'un évier, d'une alimentation en eau et d'une lampe destinée à fournir l'éclairage nécessaire pour réaliser les analyses dans les meilleures conditions
La présente invention concerne la création d'un laboratoire d'analyses oenologiques ambulant.Traditionnellement, les analyses oenologiques sont réalisées dans des laboratoires fixes constitués à l'intérieur d'un établissement.L'innovation réside dans l'invention de dispositifs destinés à assurer le déplacement à domicile des machines d'analyses.
Dispositif de sustentation de l'appareil destiné à le soustraire des vibrations dues au transport. Dispositif constitué d'un caisson climatisé dans lequel se trouve l'appareil IRTF. - Dispositif d'alimentation électrique pour fournir une tension de 220230 V alternatif constitué de 4 batteries de 12 v continu alimentant un ondulateur et rechargeable grâce à une station de charge embarquée. - Application informatique pour traiter les données fournies par le logiciel associé à l'analyseur IRTF. Plan de travail muni d'un évier, d'une alimentation en eau et d'une lampe destinée à fournir l'éclairage nécessaire pour réaliser les analyses courantes.
B
B60
B60P
B60P 3
B60P 3/00
FR2890225
A1
SOLUTION AU PROBLEME ACTUEL DANS LA FABRICATION INDUSTRIELLE DES SYNTHETISEURS CONCERNANT AU PROCESSUS DU REGLAGE DES FREQUENCES POUR OBTENIR DES HAUTEURS STANDARDISEES
20,070,302
La présente invention concerne la solution à appliquer au processus de la fabrication des instruments de musique numériques, à savoir synthétiseurs, pour améliorer leur imperfection du registre aigu. Actuellement, dans la fabrication des synthétiseurs, toutes les industries suivent le tempérament conventionnel, dit tempérament égal, qui n'est juste que mathématiquement et qui engendre pour notre perception auditive humaine une énorme imperfection. lo Il s'agit de ce que la perception auditive humaine entend les sons aigus plus bas que leur fréquence acoustique mesurée à l'aide de la stroboscopie. Pour obtenir techniquement les hauteurs de son justes et standardisées, au processus de fabrication, le registre aigu doit être réglé plus haut. C'est ce que font les accordeurs de piano selon leur goût tout à fait personnel des oreilles et certaines industries des synthétiseurs sont obligées de copier un éventuel accordage de piano quand ils fabriquent le son de piano à défaut de solution exacte de ce problème. La présente solution ne peut s'effectuer que techniquement au processus de la saisie des fréquences dans la fabrication industrielle. Ces modifications de fréquences donne aux synthétiseurs enfin de l'harmonie standardisée pour notre perception auditive 25 et les perfectionnent comme instrument-machine de notre temps. Voici, les 27 modifications à effectuer au processus de la saisie des fréquences. (Pour le diapason 440,000 h. p. s.) À partir de A# 932.328 A 880,000 h. p. s. A# 932,328 --> 934,574 h. p. s. B 987,767 > 992,533 C 1046,502 > 1054,086 C# 1108,730 -> 1119, 456 D 1174,659 -> 1188,880 D# 1244, 508 -> 1262, 610 E 1318,510 1340,912 F 1396,913 -+ 1424,070 F# 1479,978 -> 1512,385 G 1567,982 -> 1606,177 G# 1661,219 -> 1705,786 A 1760,000 -> 1811,572 A# 1864,655 -> 1923,918 B 1975,533 -> 2043,232 C 2093,005 -4 2169,945 C# 2217,461 --> 2304,517 D 2349,318 -> 2447,434 D# 2489,016 -4 2599, 214 E 2637,020 -> 2760,407 F 2793,826 -4 2931,596 F# 2959,955 -> 3113,403 G 3135,963 -4 3306,483 G# 3322,438 -4 3511,538 A 3520,000 -+ 3729,310 A# 3729,310 -> 3960,587 B 3951,066 4206,207 C 4186,009 -* 4467,059 (Explication. Dans le but d'inclure les variantes suivantes (1), (2) et aussi des combinaisons de (1) et (2) dans le titre de la présente invention, j'explique ce que c'est que ces chiffres. La modification est nécessaire à partir de A#932,328. Alors, A#3729,310 s'entend comme A3520, 000. Donc, log 24 de la multiplication de 4 et log 12 de 2, soit 1. 06201603979442492..., est la proportion chromatique. ) Variantes (1) Des modulations du diapason s'effectuent naturellement. Ici. je ne cite que 442.000 et 444.000 en exemple. A (884,000) (888,000) A# 938,822 B 997,044 C 1058,877 C# 1124, 544 D 1194, 284 D# 1268, 349 E 1347,007 1 o F 1430, 543 F# 1519,259 G 1613,478 G# 1713, 539 A 1819,806 A# 1932,664 B 2052, 520 C 2179, 809 C# 2314,992 D 2458, 559 D# 2611,029 E 2772,954 F 2944,922 F# 3127,554 G 3321,513 G# 3527,500 A 3746,262 A# 3978, 590 B 4225,326 C 4487, 364 943,070 1001,556 1063,668 1129,633 1199,688 1274,088 1353,102 1437,016 1526,134 1620, 779 1721,293 1828,041 1941,409 2061,807 2189,672 2325,467 2469,683 2622,843 2785, 502 2958,247 3141,706 3336,542 3543,461 3763,213 3996, 592 4244,445 4507,669 Variantes (2) Ces modifications pourraient éventuellement être commencées par un peu plus bas et aussi par un peu plus haut. 35 Peu recommandable. Ici, je ne cite que G#830,609 A#932,328 B 987,767 G# ( 830,609) A 882,121 A# 936,826 (932,328) B 994,924 990,147 (987,767) C 1056,626 1051,552 1049, 024 C# 1122,153 1116,765 1114,080 D 1191,745 1186,022 1183,171 D# 1265, 652 1259,575 1256,547 E 1344,143 1337,688 1334,473 F 1427,501 1420,647 1417,231 F# 1516,029 1508, 749 1505,123 G 1610,047 1602,316 1598, 464 G# 1709, 896 1701,685 1697,595 A 1815,937 1807,217 1802,873 A# 1928, 554 1919,294 1914,680 B 2048,156 2038, 321 2033, 421 C 2175,174 2164,729 2159, 525 C# 2310,070 2298,977 2293,451 D 2453,331 2441,551 2435,681 D# 2605, 477 2592,966 2586, 733 E 2767,059 2753,771 2747,152 F 2938,660 2924, 549 2917,519 F# 3120,905 3105,918 3098, 452 G 3314,451 3298,535 3290,606 G# 3520,000 3503,097 3494,676 A 3738,297 3720,345 3711,402 A# 3970,131 3951, 066 3941, 569 B 4216, 343 4196,096 4186,009 C 4477,824 4456, 321 4445,609
La solution au problème actuel dans la fabrication industrielle des synthétiseurs concernant au processus du réglage des fréquences pour obtenir les hauteurs standardisées.Les synthétiseurs ont actuellement pour notre perception auditive humaine une énorme imperfection.Comme la perception auditive humaine entend les sons aigus plus bas que leur fréquence acoustique mesurée à l'aide de la stroboscopie.Voici les modifications exactes de réglage à effectuer pour obtenir de l'harmonie standardisée pour notre perception auditive.
La solution au problème actuel dans la fabrication industrielle des synthétiseurs concernant au processus du réglage des fréquences pour obtenir les hauteurs standardisées. La solution à appliquer au processus de la fabrication des synthétiseurs qui ont actuellement pour notre perception auditive humaine une énorme imperfection. lo Il s'agit de ce que la perception auditive humaine entend les sons aigus plus bas que leur fréquence acoustique mesurée à l'aide de la stroboscopie. La solution ne peut s'effectuer que techniquement au processus du saisie des fréquences dans la fabrication 15 industrielle. Ces modifications de fréquence donnent aux synthétiseurs enfin de l'harmonie standardisée pour notre perception auditive et les perfectionnent comme instrument-machine de notre temps. Voici, les 27 modifications à effectuer au processus de la saisie des fréquences dans la fabrication industrielle. (Pour le diapason 440,000 h. p. s.) A# 932,328 -> 934,574 B 987,767 -3 992,533 C 1046,502 > 1054,086 C# 1108, 730 -> 1119, 456 D 1174,659 -4 1188,880 D# 1244, 508 --4 1262, 610 E 1318,510 - 1340,912 F 1396,913 -> 1424,070 F# 1479,978 -> 1512,385 G 1567,982 -4 1606,177 G# 1661, 219 --+ 1705,786 A 1760,000 -> 1811,572 A# 1864,655 -> 1923,918 B 1975,533 - 2043,232 C 2093,005 -> 2169,945 C# 2217,461 -4 2304,517 D 2349,318 - 2447,434 D# 2489,016 -+ 2599,214 E 2637,020 -> 2760,407 F 2793,826 -> 2931,596 F# 2959,955 - 3113,403 G 3135,963 3306,483 G# 3322, 438 -+ 3511,538 A 3520,000 -> 3729,310 A# 3729,310 -3960,587 B 3951,066 - 4206,207 C 4186,009 -> 4467,059 (La proportion chromatique est de log 24 de la multiplication de 4 et log 12 de 2, soit 1. 06201603979442492... ) 25 30
G
G10
G10H
G10H 5
G10H 5/00
FR2895749
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN BLOC DE MATERIAU CRISTALLIN
20,070,706
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée, comportant des moyens de chauffage et des moyens de refroidissement disposés de manière à établir un gradient thermique dans un creuset de cristallisation. 10 État de la technique Le document WO2004/094704 décrit un dispositif de fabrication d'un bloc de 15 matériau cristallin par cristallisation dirigée. Ce matériau est typiquement du silicium. Comme représenté à la figure 1, le dispositif comporte un creuset 1 de cristallisation dont le fond 7 permet d'évacuer la chaleur. Le fond 7 du creuset 1 a des propriétés de transfert thermique supérieures à celles des parois 8 latérales. Afin de générer un gradient thermique, un dispositif 20 chauffant 3 et un échangeur de chaleur 4 sont respectivement disposés au- dessus et au-dessous du creuset 1. Le gradient thermique pour la solidification du silicium nécessite une évacuation de chaleur efficace. Les propriétés anisotropes du creuset 1 25 permettent d'obtenir des surfaces isothermes sensiblement planes et parallèles. Par conséquent, le front de solidification est également sensiblement plan, parallèlement au fond 7 du creuset 1. Lors de la cristallisation du silicium, l'épaisseur de la phase solide 5 30 augmente, de manière à ce que le front de solidification progresse vers le haut en s'éloignant du fond 7 de creuset 1, comme représenté par la flèche5 20 à la figure 1. La température de fusion du silicium étant de 1410 C, la surface isotherme de 1410 C s'éloigne alors du fond 7 du creuset 1, ce qui se produit par une diminution de la température au fond 7 du creuset 1 au cours du procédé de cristallisation. L'augmentation de la quantité du matériau solide au fond 7 du creuset 1 est accompagnée par une augmentation de la résistance thermique. Or, pour maintenir constant le gradient thermique à l'interface solide/liquide, la puissance thermique évacuée par l'échangeur de chaleur 4 doit rester sensiblement constante pendant la durée de solidification. Il est alors nécessaire de prévoir un réglage. Ainsi, l'échangeur de chaleur 4 comporte, par exemple, un circuit de fluide caloporteur et, selon les applications, le fluide peut être de l'huile de synthèse ou un fluide fonctionnant à haute température, par exemple un gaz sous pression comme l'hélium, ce qui peu être très coûteux lorsque un liquéfacteur d'hélium est nécessaire. II est possible de faire varier la température du fluide caloporteur de manière contrôlée, afin d'assurer que la puissance évacuée reste constante pendant la durée de solidification. Le document WO2004/094704, par exemple, décrit un feutre 9 de graphite disposé entre le fond 7 du creuset 1 et les moyens de refroidissement 4, comme illustré à la figure 2. Le feutre 9 de graphite est comprimé pendant la solidification du silicium. Ainsi, l'épaisseur du feutre 9 de graphite diminue et sa conductivité thermique augmente. Le transfert thermique par conductivité du feutre 9 de graphite peut alors être contrôlé au cours du procédé de solidification. On peut également enlever progressivement le feutre 9 de graphite pour contrôler le refroidissement. Le gradient thermique dans le creuset 1 est typiquement contrôlé et maintenu à une valeur comprise entre 8 C/cm et 30 C/cm. Il existe également des systèmes de refroidissement à eau. Cependant, il est difficile de contrôler la température sur une gamme de températures importante, à moins d'utiliser la chaleur latente de vaporisation de l'eau, ce qui est compliqué à mettre en oeuvre. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et, en particulier, 10 d'assurer un réglage efficace de la température, tout en réduisant les coûts de mise en oeuvre du dispositif. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que les moyens de refroidissement comportent un échangeur et une source de chaleur 15 supplémentaire réglable. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de refroidissement sont constitués par une spire d'induction refroidie par un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction et par 20 un suscepteur d'induction électriquement conducteur disposé entre le creuset et la spire d'induction. Selon un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, le suscepteur comporte des zones de plus faible conductivité électrique 25 surfacique permettant de réduire localement le chauffage d'induction et permettant de favoriser localement l'évacuation de la chaleur du creuset vers la spire d'induction. L'invention a également pour but un procédé de fabrication d'un bloc de 30 matériau cristallin par cristallisation dirigée utilisant un dispositif selon l'invention, le procédé comportant :5 le chauffage du creuset par le haut et le refroidissement du creuset par le bas, pour établir le gradient thermique dans le creuset de cristallisation, et le contrôle de l'évacuation de la chaleur du creuset vers le bas par l'intermédiaire de l'échangeur et par l'intermédiaire du réglage de la source de chaleur supplémentaire réglable. Selon un mode de réalisation préférentiel du procédé selon l'invention, le procédé comporte : ~o simultanément, le chauffage par l'intermédiaire d'une spire d'induction et le refroidissement par l'intermédiaire d'un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction, et pendant qu'un front de solidification progresse dans le creuset en s'éloignant du suscepteur de la spire d'induction, la réduction progressive 15 du chauffage par l'intermédiaire de la réduction de l'alimentation électrique de la spire d'induction. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 25 La figure 1 montre un dispositif de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée selon l'art antérieur. Les figures 2 et 3 montrent, en coupe, deux modes de réalisation particuliers du dispositif selon l'invention. 30 La figure 4 illustre, en vue de dessus, un mode de réalisation particulier d'un suscepteur d'un dispositif selon l'invention. 20 Description de modes particuliers de réalisation Le dispositif de fabrication représenté à la figure 2 comporte une source de chaleur 3 et un système de refroidissement 22 disposé de manière à établir un gradient thermique dans le creuset 1 de cristallisation. Le système de refroidissement 22 comporte un échangeur 17 et une source de chaleur supplémentaire réglable 18, par exemple des résistances chauffantes, un io chauffage par infrarouge ou tout autre moyen de chauffage réglable approprié. L'échangeur 17 comporte de préférence un circuit de refroidissement d'eau représenté schématiquement par la flèche 21. L'échangeur 17 peut notamment être étendu sur toute la largeur du creuset 15 Ainsi, l'évacuation de la chaleur du creuset peut être contrôlée, tout en bénéficiant des avantages d'un échangeur à puissance constante, notamment la mise en oeuvre simple. 20 Le dispositif peut également comporter un feutre 19 amovible disposé au-dessus de l'échangeur 17 et sous la source de chaleur supplémentaire réglable 18, ce qui permet de faire écran au rayonnement thermique entre la source de chaleur 18 et l'échangeur 17 et, ainsi, de contrôler davantage l'évacuation de chaleur du creuset 1. En introduisant le feutre 19 amovible 25 entre la source 18 et l'échangeur 17, l'évacuation de chaleur est diminuée, tandis que le retrait du feutre 19 autorise une évacuation directe du rayonnement émis par la source 18 en direction de l'échangeur 17. Dans le mode de réalisation préférentiel représenté à la figure 3, le système 30 de refroidissement 22 comporte une spire d'induction 10 refroidie par un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction 10 et un suscepteur d'induction 11 électriquement et thermiquement conducteur disposé entre le creuset 1 et la spire d'induction 10. Ainsi, l'ensemble de la spire d'induction 10 et du suscepteur d'induction 11 constituent la source de chaleur supplémentaire réglable 18. Le réglage est effectué par l'intermédiaire de l'alimentation électrique 24 (voir figure 3) de la spire d'induction 10. En même temps, l'échangeur 17 est constitué par l'ensemble de la spire d'induction 10 et de son circuit de refroidissement par un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction 10, 1 o illustré par la flèche 21 à la figure 3. Au-dessus du creuset 1 est disposée une source de chaleur 3, par exemple constituée par des résistances chauffantes, par une spire d'induction supplémentaire et son suscepteur supplémentaire ou par tout autre moyen 15 de chauffage approprié, comme un chauffage par infrarouge, par exemple. Sous le creuset est disposée la spire d'induction 10. Le suscepteur 11 d'induction est disposé entre le creuset 1 et la spire d'induction 10. Le creuset 1 comporte, de préférence, un fond 7 transparent en silice amorphe sans impuretés, permettant de transmettre le rayonnement infrarouge. 20 Lorsqu'un feutre amovible 19 est utilisé comme décrit précédemment, le feutre amovible 19 peut être installé entre la spire d'induction 10 et le suscepteur 11. Les spires d'induction selon l'art antérieur sont typiquement refroidies par un 25 liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction. Or, classiquement, les spires d'induction de chauffage ne sont pas en contact thermique avec l'objet destiné à être chauffé, voire isolées thermiquement de cet objet. Le refroidissement n'agit donc que sur la spire elle-même, et ne peut pas agir sur le dispositif à chauffer. 30 Le suscepteur 11 est, de préférence, en un matériau thermiquement conducteur et absorbant le rayonnement infrarouge, par exemple en graphite ou en carbure de silicium, qui sont des conducteurs et de bon corps noirs. Ainsi, la chaleur émise par le fond 7 du creuset 1 est absorbée par la face 12 du suscepteur disposée en regard du creuset 1, conduite à travers le suscepteur 11 et réémise par la face 13 du suscepteur 11 disposée en regard de la spire d'induction 10. La spire d'induction 10 permet d'évacuer la chaleur. Le suscepteur 11 peut constituer un support pour le creuset 1 et permet d'obtenir un bon échange thermique entre le suscepteur 11 et le creuset 1. La spire d'induction 10 est, de préférence, disposée dans une zone électriquement isolée, en utilisant par exemple des plaques en silice 23, permettant d'éviter des court-circuits et la formation d'étincelles vers le graphite 14 environnant. Comme représenté à la figure 3, les plaques en silice 23 sont disposées autour de la spire d'induction 10. Le suscepteur 11 peut simplement être constitué par une plaque plane. Dans un mode de réalisation particulier, le suscepteur 11 comporte des zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique permettant de réduire localement le chauffage d'induction et permettant aussi de favoriser localement l'évacuation de la chaleur du creuset 1 vers la spire d'induction 10. Les zones du creuset 1 disposées en regard des zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique sont, par conséquent, moins chauffées et constituent, ainsi, des centres de nucléation pour la cristallisation. De plus, les zones du creuset 1 disposées en regard des zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique sont mieux refroidies, car les zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique favorisent localement l'évacuation de la chaleur du creuset 1 vers la spire d'induction 10. Les zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique sont, par 30 exemple, constituées par des trous disposés dans le suscepteur 11, comme représenté à la figure 4. Les zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique peuvent également être constituées par une matériau ayant une plus faible conductivité électrique que le matériau du suscepteur 11 ou par une zone ayant une plus faible épaisseur que le suscepteur. La dimension latérale des zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique est, de préférence, égale ou supérieure à l'épaisseur du suscepteur. L'écart entre les zones 15 de plus faible conductivité électrique surfacique est, par exemple de 10cm pour un suscepteur d'une dimension de quelques dizaines de décimètres. Un procédé de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée utilisant un dispositif selon l'invention, comporte le chauffage du creuset 1 par le haut et le refroidissement du creuset 1 par le bas, pour établir le gradient thermique dans le creuset 1 de cristallisation. Le procédé comporte, de plus, le contrôle de l'évacuation de la chaleur du creuset 1 vers le bas par l'intermédiaire de l'échangeur 17 et par l'intermédiaire du réglage de la source de chaleur supplémentaire réglable 18. L'échangeur 17 peut notamment fonctionner en régime constant, ce qui simplifie la mise en oeuvre de l'échangeur 17. Le procédé de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée utilisant le dispositif selon l'invention, peut notamment comporter le chauffage par l'intermédiaire de la spire d'induction 10 et son suscepteur, d'une part, et, simultanément, le refroidissement par l'intermédiaire du liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction 10, d'autre part. Pendant qu'un front de solidification 16 progresse dans le creuset 1 en s'éloignant du suscepteur 11 vers le haut, comme représenté à la figure 3 par la flèche 20, le chauffage est progressivement réduit par l'intermédiaire de la réduction de l'alimentation électrique de la spire d'induction 10, tandis que le liquide de refroidissement peut circuler de manière constante à l'intérieur de la spire d'induction 10. Le procédé peut également comporter, avant la cristallisation, une étape de fusion du matériau destiné à être cristallisée, utilisant la source de chaleur 3 et la source de chaleur supplémentaire réglable 18, comportant, par exemple, la spire d'induction 10 et son suscepteur 11. Ceci permet notamment de faire fondre complètement le matériau destiné à être cristallisé. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation représentés. En particulier, le gradient n'est pas nécessairement établi de haut en bas, et io peut être orienté selon un axe quelconque, par exemple horizontal ou incliné. Dans ce dernier cas, les moyens de chauffage et de refroidissement sont respectivement disposés de part et d'autre de la zone de gradient
Un gradient thermique est établi dans un creuset (1) de cristallisation par l'intermédiaire d'une source de chaleur (3) et d'un système de refroidissement. Le système de refroidissement comporte un échangeur (17) et une source de chaleur supplémentaire réglable (18). Le système de refroidissement est, de préférence, constitué par une spire d'induction (10) refroidie par un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction (10) et par un suscepteur d'induction (11) électriquement conducteur disposé entre le creuset (1) et la spire d'induction (10). Le procédé de fabrication comporte le chauffage du creuset (1) par le haut et le contrôle de l'évacuation de la chaleur du creuset (1) vers le bas par l'intermédiaire de l'échangeur (17) et par l'intermédiaire du réglage de la source de chaleur supplémentaire réglable (18).
Revendications 1. Dispositif de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée, comportant des moyens de chauffage (3) et des moyens de refroidissement disposés de manière à établir un gradient thermique dans un creuset (1) de cristallisation, dispositif caractérisé en ce que les moyens de refroidissement (22) comportent un échangeur (17) et une source de chaleur supplémentaire réglable (18). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de refroidissement (22) comportent une spire d'induction (10) refroidie par un liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction (10) et un suscepteur d'induction (11) électriquement conducteur disposé entre le creuset (1) et la spire d'induction (10). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le suscepteur (11) est en un matériau conducteur thermiquement, et absorbant le rayonnement infrarouge. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le suscepteur (11) est en graphite ou en carbure de silicium. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le suscepteur (11) constitue un support pour le creuset (1). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le suscepteur (11) comporte des zones (15) de plus faible conductivité électrique surfacique permettant de réduire localement le chauffage d'induction et permettant de favoriser localement l'évacuation de la chaleur du creuset (1) vers la spire d'induction (10). 10 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les zones (15) de plus faible conductivité électrique surfacique sont constituées par des trous, - par une matériau ayant une plus faible conductivité électrique que le matériau du suscepteur ou par une zone ayant une plus faible épaisseur que le suscepteur (11). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des plaques en silice (23) disposées autour de la spire d'induction (10). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le creuset (1) comporte un fond (7) transparent en silice amorphe sans impuretés. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un feutre amovible (19) disposé audessus de l'échangeur (17). 20 11. Procédé de fabrication d'un bloc de matériau cristallin par cristallisation dirigée utilisant un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte : le chauffage du creuset (1) par le haut et le refroidissement du creuset (1) par le bas, pour établir le gradient thermique dans le creuset (1) de 25 cristallisation, et le contrôle de l'évacuation de la chaleur du creuset (1) vers le bas par l'intermédiaire de l'échangeur (17) et par l'intermédiaire du réglage de la source de chaleur supplémentaire réglable (18). 30 12. Procédé selon la 11, les moyens de refroidissement (22) étant constitués par une spire d'induction (10) refroidie par un liquide de15 refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction (10) et par un suscepteur d'induction (11) électriquement conducteur disposé entre le creuset (1) et la spire d'induction (10), procédé caractérisé en ce qu'il comporte : simultanément le chauffage par l'intermédiaire de la spire d'induction (10) et le refroidissement par l'intermédiaire du liquide de refroidissement circulant à l'intérieur de la spire d'induction (10), et pendant qu'un front de solidification (16) progresse dans le creuset (1) en s'éloignant du suscepteur (11), la réduction progressive du chauffage par l'intermédiaire de la réduction de l'alimentation électrique de la spire d'induction (10). 13. Procédé selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comporte, avant la cristallisation, une étape de fusion du matériau destiné à être cristallisée, utilisant les moyens de chauffage (3) et la source de chaleur supplémentaire réglable (18).
C
C30
C30B
C30B 11
C30B 11/00
FR2889518
A1
SYSTEME POUR LE TRAITEMENT DES EAUX USEES DOMESTIQUES
20,070,209
La présente invention concerne les installations d'assainissement autonome des eaux usées domestiques, en particulier pour maisons individuelles. Elle a plus particulièrement trait aux dispositifs ou systèmes pour le traitement et l'épuration des eaux usées domestiques qui équipent de telles installations d'assainissement. Les eaux usées produites par les habitants d'une maison individuelle peuvent être rejetées directement dans un réseau de récupération collectif, pour leur transport jusqu'à un système d'assainissement public. Mais, lorsqu'une maison individuelle n'est pas raccordée à un tel réseau dit de tout-à-l'égout , les eaux domestiques doivent être épurées au moyen d'une installation d'assainissement dite autonome , aménagée sur la parcelle de cette maison. Les eaux traitées peuvent ensuite être rejetées dans le milieu environnant; elles peuvent aussi éventuellement être stockées pour leur utilisation ultérieure, comme eau d'arrosage par exemple. De telles filières d'assainissement autonome comprennent, de manière générale, successivement: - des canalisations pour la collecte des effluents ou eaux usées domestiques (eaux de vannes et eaux ménagères) provenant des équipements sanitaires d'une ou de plusieurs maisons environnantes, et - au moins un système de traitement des eaux usées qui reçoit l'ensemble des eaux domestiques collectées. Dans la plupart des cas, la filière d'assainissement comporte encore, en amont du système de traitement, des moyens de prétraitement permettant une première transformation des eaux usées; ces moyens de prétraitement sont composés d'au moins une fosse toutes eaux associée le cas échéant à des apports de bactéries et/ou à des dispositifs de prétraitement complémentaires de type bac dégraisseur, préfiltre, débourbeur, décanteur, dégrilleur ou fosse sceptique. Les systèmes de traitement qui équipent les filières d'assainissement autonome actuelles comprennent un matériau filtrant, ou une association de différents matériaux filtrants, au travers duquel ou desquels les eaux usées vont cheminer lentement. Les eaux correspondantes sont ainsi épurées par des mécanismes physiques (filtration, adsorption), et par des mécanismes biologiques (dégradation microbienne). Dans certains cas, pour améliorer encore le rendement épuratoire du système de traitement, des plantes filtrantes à rôle épuratoire, par exemple de type phragmite comme le roseau, pourront être implantées sur le matériau filtrant. La présence de ces plantes est particulièrement intéressante pour fixer les métaux lourds, pour minéraliser les matières organiques, et aussi pour réduire les phénomènes de colmatage des matériaux filtrants. Bien qu'apportant des rendements épuratoires intéressants, les systèmes de traitement actuels ne sont pas entièrement satisfaisants du fait qu'ils ne permettent pas l'élimination de toutes les catégories de polluants contenus dans les eaux domestiques. De plus, les systèmes de traitement en question sont souvent relativement encombrants, et obligent à leur réserver un espace important de la parcelle de la maison. Par ailleurs, une fois installés, ces systèmes de traitements ne sont pas extensibles en terme de surface épuratoire, notamment en cas d'évolution de la maison associée; ils ne permettent pas non plus la mise en oeuvre d'opérations simples pour leur entretien et leur maintenance. Pour pallier ces inconvénients, les demanderesses ont développé un système de traitement des eaux usées domestiques, pour une filière d'assainissement autonome, présentant l'avantage d'assurer une transformation optimale des eaux domestiques par la mise en oeuvre de mécanismes d'épuration complémentaires. Ce système de traitement a aussi l'intérêt de présenter une structure compacte; il occupe ainsi une surface minimale sur la parcelle de la maison équipée, et il peut facilement être transporté par des moyens de convoyage routiers classiques. Le système de traitement correspondant est, de plus, particulièrement intéressant du fait de la simplicité de sa maintenance et de son entretien. II présente encore l'avantage d'être évolutif, en particulier par son association, en série ou en parallèle, avec d'autres systèmes de traitement identiques ou similaires. Le système de traitement selon l'invention consiste en un récipient comprenant des moyens de traitement au sein desquels les eaux à traiter s'écoulent depuis une alimentation en eaux usées jusqu'à une évacuation des eaux traitées. Le récipient correspondant comprend au moins un module de deux compartiments, l'un amont associé à une alimentation en eaux et l'autre aval associé à une sortie des eaux; ces deux compartiments sont séparés par une cloison intermédiaire transversale munie d'au moins une ouverture permettant la circulation des eaux depuis ledit compartiment amont vers ledit compartiment aval. Les moyens de traitement, rapportés au sein du module, consistent - pour l'un des compartiments dudit module, en des moyens de filtration et d'épuration des eaux à traiter, et - pour l'autre compartiment dudit module, en des moyens pour la réception d'une colonne d'eau verticale. Le système de traitement selon l'invention a l'intérêt de provoquer le passage des 35 eaux usées au sein d'au moins un module comportant deux compartiments équipés de moyens de traitement différents; en outre, les moyens de traitement équipant ces compartiments peuvent être facilement remplacés indépendamment les uns des autres, en particulier lorsqu'ils sont saturés en polluants. De plus, le ou les compartiments destinés à contenir les colonnes d'eau simplifient la maintenance et l'entretien du système de traitement du fait qu'ils permettent l'accès aux ouvertures ménagées dans les cloisons intermédiaires, en particulier pour les déboucher lorsqu'elles se colmatent; de tels compartiments présentent également l'avantage de pouvoir être facilement vidangés lorsqu'ils sont trop chargés en boues. Selon une forme de réalisation préférée de la présente invention, le ou chaque module comporte - un compartiment amont intégrant les moyens de filtration et d'épuration des eaux à traiter et - un compartiment aval adapté pour constituer la colonne d'eau verticale. Selon un mode de réalisation particulier, la cloison intermédiaire transversale qui sépare les compartiments amont et aval du ou des modules est munie dans sa partie inférieure de la ou des ouvertures permettant la circulation des eaux en cours de traitement depuis le fond dudit compartiment amont vers le fond dudit compartiment aval; de plus, l'alimentation en eaux du compartiment amont se situe en hauteur, et la sortie des eaux du compartiment aval se situe à une hauteur intermédiaire entre ladite alimentation en eaux et la ou les ouvertures de la cloison intermédiaire. Dans ce mode de réalisation particulier, le système de traitement a l'avantage de permettre un écoulement naturel des effluents à traiter au sein du module, cela sans nécessiter l'emploi de moyens de pompage. De plus, le positionnement particulier de l'alimentation en eaux et de la sortie des eaux, mais aussi celui des ouvertures de passage de la cloison intermédiaire, force les effluents à suivre un cheminement de type siphoïde , correspondant à une double circulation verticale des eaux: vers le bas au sein du compartiment amont et vers le haut au sein du compartiment aval; ce cheminement particulier des effluents allonge le circuit des eaux à traiter dans l'épaisseur et la longueur des moyens de traitement mis en oeuvre, utilisant ainsi au maximum leurs capacités d'épuration. Encore selon ce mode de réalisation particulier, le récipient du système de traitement comprend avantageusement plusieurs modules de deux compartiments, qui sont agencés successivement les uns à la suite des autres; deux modules successifs sont séparés par une cloison transversale qui est munie d'au moins une ouverture permettant le passage des eaux, par débordement, depuis le compartiment aval du module, en amont de ladite cloison de séparation, vers le compartiment amont du module, en aval de cette même cloison de séparation; la ou les ouvertures de passage constituent ainsi à la fois la sortie des eaux du compartiment aval d'un module et l'alimentation en eaux pour le compartiment amont du module suivant. Pour permettre l'écoulement naturel siphoïde des effluents au sein du module, son alimentation en eaux se situe à une hauteur supérieure par rapport à sa sortie des eaux. Dans ce cas, le système de traitement comprend avantageusement de deux à quatre modules de deux compartiments, l'alimentation en eaux du module amont correspondant à l'arrivée en eaux du système de traitement, et la sortie des eaux du compartiment aval du module en aval correspondant à l'évacuation des eaux traitées. De manière générale, les modules du système peuvent être identiques; ils peuvent également être similaires ou différents, notamment en termes de dimensionnement ou de moyens de filtration et d'épuration équipant l'un de leurs compartiments. Toujours dans le cas d'un système de traitement comportant plusieurs modules, le premier module situé en amont a de préférence un volume supérieur à celui des modules suivants situés en aval. Ce volume supérieur du premier module a l'intérêt d'assurer une épuration maximale des eaux usées dès leur arrivée au sein du système; le ou les modules suivants finalisent les opérations d'épuration des effluents. Selon encore une particularité, le module du système de traitement, et le cas échéant le premier module en amont, comprend - un compartiment amont associé à une arrivée en eaux en forme de répartiteur, assurant une répartition des eaux usées sur sa surface, et - une cloison intermédiaire munie, dans sa partie inférieure, d'une pluralité d'ouvertures de passage des effluents, régulièrement réparties sur sa largeur; cette structure particulière permet de faire travailler au maximum la totalité de la surface de ce compartiment amont. Dans le cas d'un système de traitement comportant plusieurs modules, le ou les modules qui suivent le premier module en amont comportent chacun - un compartiment amont muni d'une alimentation en eaux unique, - une cloison intermédiaire munie d'une ouverture unique pour le passage des eaux et un compartiment aval muni d'une sortie d'eau unique; lesdites alimentation et sortie d'eau sont aménagées au niveau de l'un des côtés desdits compartiments, et ladite ouverture de la cloison intermédiaire est aménagée au niveau de l'autre côté desdits compartiments. Cette position particulière de l'alimentation en eaux et de la sortie des eaux par rapport à l'ouverture de la cloison intermédiaire permet de rallonger le cheminement des eaux traitées au sein de chaque module du système. Dans un mode particulier de réalisation de la présente invention, l'un des compartiments du ou des modules est équipé de moyens de filtration de type plante filtrante à rôle épuratoire; ces moyens de filtration sont avantageusement de type filtres à roseaux , dans lesquels sont implantés des plantes de type phragmite. Ces moyens de filtration comprennent avantageusement, dans le fond du compartiment, un lit de granulats filtrants, par exemple de type pouzzolane ou similaire. Par ailleurs, le compartiment constitué de la colonne d'eau intègre avantageusement des moyens assurant l'oxygénation de l'eau contenue au sein desdites colonnes, par exemple de type pompe à air pulsé ou compresseur à membrane. Selon une forme particulière de réalisation du système de traitement, et en particulier dans le cas d'un système muni de filtre(s) à roseaux, le récipient se présente sous la forme d'un bac ouvert sur le dessus, par exemple de type béton armé ou matériau synthétique renforcé. Un tel bac a l'avantage de pouvoir être au moins partiellement enfoui dans le sol; il est aussi intéressant pour ses capacités de transport avec ses cloisons transversales prémontées, les moyens de traitement étant implantés une fois le système installé sur la parcelle de l'habitation. Selon encore une autre caractéristique intéressante, la ou les cloisons transversales (cloisons intermédiaires et cloisons de séparation) sont rapportées au sein du récipient par des moyens de fixation amovibles ou dégradables, cela de manière à permettre notamment un réglage du nombre de modules et de leur dimensionnement. Encore, selon une forme particulière de réalisation de l'invention, la ou les cloisons transversales ont une hauteur inférieure à celle des parois du récipient, cela pour permettre le débordement d'un module amont vers un module en aval en cas de bouchage. De manière générale, la présente invention concerne encore l'installation pour l'assainissement autonome des eaux usées domestiques, pour une maison individuelle, comprenant un système de traitement tel que décrit ci-dessus. De manière générale, l'installation en question comprend successivement: - des canalisations pour la collecte des eaux usées, - des moyens pour le prétraitement des eaux usées collectées, comprenant au moins une fosse toutes eaux associée éventuellement à un apport de bactéries et/ou à des dispositifs de prétraitement complémentaires, par exemple de type bac dégraisseur, préfiltre, débourbeur, décanteur, dégrilleur, fosse sceptique ou autre, - éventuellement au moins un poste d'évacuation des eaux usées prétraitées vers l'aval, et - au moins un système de traitement pour l'épuration des eaux prétraitées, conforme à la présente invention. L'invention sera encore illustrée, sans aucunement être limitée, par la description suivante d'une forme particulière de réalisation, donnée uniquement à titre indicatif, et représentée sur les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue générale schématique d'un système de traitement conforme à l'invention, représenté selon un plan de coupe longitudinal vertical; - la figure 2 est une vue de dessus du système de traitement de la figure 1, dans lequel les moyens de traitement ne sont pas représentés par souci de simplification et de clarté. Tel que représenté sur les figures 1 et 2, le système de traitement 1 correspondant consiste en un récipient 2, en forme de bac parallélépipédique ouvert sur le dessus, contenant des moyens de traitement au sein desquels les effluents ou eaux à traiter s'écoulent depuis une alimentation 3 jusqu'à une évacuation 4. Le sens de cheminement des eaux au sein du système de traitement 1 est globalement horizontal, de l'amont vers l'aval, tel que symbolisé schématiquement par la flèche 5. Le bac 2 en question est réalisé dans un matériau choisi notamment en fonction de son étanchéité et de sa résistance aux contraintes mécaniques. Ce bac est en l'occurrence réalisé en béton armé ; de manière alternative, il pourrait être réalisé en matériau thermoplastique renforcé ou en matériau composite par exemple. Ce bac 2 est composé d'un fond plan rectangulaire 6 bordé par une ceinture de parois latérales composée de deux parois longitudinales 7 en regard et de deux parois transversales 8 et 9 en regard. Les parois transversales 8 et 9 constituent, pour l'une 8, la paroi transversale amont dans laquelle est ménagée l'arrivée en eaux usées 3, et pour l'autre 9, la paroi transversale aval dans laquelle est ménagée l'évacuation des eaux traitées 4. Sur la figure 1, on peut voir que le bac 2 est enfoui dans le sol, sur pratiquement toute sa hauteur. A titre indicatif, pour un bac d'une hauteur de 90 cm, seulement 5 à 30 cm restent au dessus du niveau du terrain environnant. Toujours en relation avec les figures 1 et 2, on peut voir que le récipient 2 comporte une succession de trois modules d'épuration 10, identifiés de l'amont vers l'aval par les repères 101, 102 et 103; ces modules 10 sont séparés par des cloisons transversales de séparation 11: l'une amont 11 a entre les modules 101 et 102 et l'autre aval 11 b entre les modules 102 et 103. Chacun de ces modules 10 est lui-même divisé en deux compartiments, l'un amont 12 et l'autre aval 13, par une cloison intermédiaire transversale 14. En l'occurrence, les modules 101, 102 et 103 comportent respectivement un compartiment amont 121, 122, 123 et un compartiment aval 131, 132, 133, qui sont séparés par une cloison intermédiaire transversale 141, 142 et 143. Les cloisons de séparation 11 et les cloisons intermédiaires 14 consistent ici en des plaques de béton armé. De manière alternative, ces cloisons pourraient consister en des plaques rigides en matériau thermoplastique ou des plaques métalliques en inox. Le premier module 101 a un volume supérieur à celui des deux modules suivants 102 et 103, qui ont quant à eux un volume identique. En l'occurrence, le bac 2 a des dimensions internes de 250 cm x 90 cm. Le premier module 101 a un compartiment amont 121 de 90 cm de longueur et un compartiment aval 131 de 35 cm de longueur; les deux modules 102 et 103 suivants sont chacun composés d'un compartiment amont 122, 123 de 40 cm de longueur et d'un compartiment aval 132, 133 d'une longueur de 15 cm. Les compartiments amont 12 et aval 13 intègrent des moyens de traitement des eaux différents, qui sont de préférence choisis de sorte à assurer une épuration des eaux selon des mécanismes de transformation complémentaires les uns des autres. En l'occurrence, les modules 10 du système de traitement 1 comprennent chacun: - un compartiment amont 12 comportant des moyens de traitement sous forme d'un filtre à roseaux , connu en tant que tel de l'homme du métier, constitué d'une pluralité de roseaux 15 implantés sur un lit de granulats filtrants 16 surmonté d'une couche d'eau 17; et - un compartiment aval 13 recevant une colonne d'eau verticale 13', éventuellement oxygénée mécaniquement. Plus précisément, les compartiments amont 12 des modules 10 intègrent des filtres à roseaux assurant une transformation des eaux par une combinaison de mécanismes physiques (filtration, adsorption) et de mécanismes biologiques (fixation des métaux lourds et minéralisation des matières organiques par l'action de rhizosphère, dégradation microbienne). Les roseaux 15 en question sont de type plantes filtrantes à rôle épuratoire de la famille des phragmites, par exemple de la variété phragmite commun ou Phragmite australis. Le lit de granulats filtrants 16 est quant à lui constitué par la superposition de deux couches filtrantes différentes, avec, du côté du fond 6, une épaisseur de 20 à 30 cm de pouzzolane de granulométrie 20/50, sur laquelle est répartie une épaisseur de 10 à 20 cm de pouzzolane de granulométrie 5/20 recevant les plantes Phragmites australis. De manière générale et classique, la rhizosphère produite par les roseaux présente l'intérêt de prévenir le colmatage de la surface du lit de granulats filtrants 16; de telles plantes permettent également la fixation et le développement de bactéries d'épuration sur leurs rhizomes, dont l'activité est favorisée par l'apport d'oxygène par ces rhizomes; de plus, ces plantes fixent les métaux lourds, et minéralisent les matières organiques. Les colonnes d'eau 13' des trois modules 10 remplissent une fonction épuratoire, résultant notamment de la combinaison d'un mécanisme de décantation et d'un mécanisme biologique, de type dégradation microbienne aérobie, favorisé par des phénomènes d'oxygénation de l'eau. Dans certains cas, pour améliorer encore cette oxygénation, les compartiments aval 13 peuvent être équipés d'une pompe à air pulsée ou d'un compresseur à membrane (non représenté). Les colonnes d'eau 13' permettent, en plus, un contrôle visuel direct de la qualité générale des eaux en cours de traitement. Par ailleurs, ces colonnes d'eau 13' sont particulièrement intéressantes pour la maintenance et l'entretien du système de traitement, notamment du fait qu'elles peuvent facilement être vidangées lorsqu'elles contiennent une quantité importante de boues. Le système de traitement conforme à l'invention combine les mécanismes d'épuration mis en oeuvre par le filtre à roseaux et par la colonne de décantation. Les polluants contenus dans les effluents à traiter sont ainsi éliminés de manière optimale. Pour optimiser le rendement épuratoire des moyens de traitement équipant les compartiments amont 12 et aval 13 des trois modules 10, le système de traitement 1 est conformé de manière à provoquer une circulation naturelle siphoïde des eaux, sur toute la longueur des moyens de traitement. Par circulation siphoïde , on entend un double cheminement vertical des eaux au sein des moyens de traitement sur la longueur du système 1, alternativement vers le bas et le vers le haut. Ce cheminement particulier des eaux va permettre d'utiliser au maximum la surface épuratoire des moyens de traitement, les effluents étant forcés à traverser à plusieurs reprises l'épaisseur desdits moyens de traitement avant d'être évacués. Pour cela, tout d'abord, l'arrivée en eaux usées 3 et l'évacuation des eaux traitées 4 se trouvent toutes deux en hauteur, c'est-à-dire à distance du fond 6 du bac 2. Plus précisément, l'arrivée en eaux usées 3 est située à une hauteur supérieure par rapport à l'évacuation des eaux 4. On notera que l'arrivée en eaux usées 3 consiste ici en un répartiteur, qui va permettre 35 une répartition des eaux usées sur toute la largeur des moyens de filtration du compartiment amont 121 du module amont 101. Au sein de chaque module 10, la cloison intermédiaire 14 est quant à elle munie dans sa partie inférieure, du côté du fond 6 du bac 2, d'au moins une ouverture 18 pour le passage des eaux entre les compartiments amont 12 et aval 13. Sur la figure 2, on peut voir que la cloison intermédiaire 141 du module amont 101 est munie de trois ouvertures de passage 18, régulièrement réparties sur sa largeur. Les cloisons intermédiaires 142 et 143 des modules suivants 102 et 103 sont quant à elles munies d'une ouverture de passage unique 18, ménagée à proximité d'une même paroi longitudinale 7 du bac 2. Les cloisons de séparation 11 a et 11 b sont munies, quant à elles, chacune d'une ouverture unique 19, ménagée au niveau de leur bordure supérieure, c'est-à-dire à distance du fond 6 du bac 2 (figure 1) ; sur la figure 2, on peut encore constater que ces ouvertures 19 se situent du côté de la paroi longitudinale 7 en regard de celle à proximité de laquelle se situent les ouvertures 18 des cloisons intermédiaires 142 et 143. Pour permettre l'écoulement naturel de l'eau selon le sens globalement horizontal 5 précité, de l'amont vers l'aval, l'arrivée en eaux 3 se trouve à une hauteur supérieure par rapport à l'ouverture de passage 19a de la cloison de séparation 11a, qui se trouve elle-même à une hauteur supérieure par rapport à l'ouverture 19b de la cloison de séparation 11 b, cette dernière se trouvant elle-même au-dessus de l'évacuation des eaux propres 4. Ainsi, l'arrivée en eaux 3 et l'évacuation des eaux 4, mais aussi les ouvertures 19 ménagées dans les cloisons de séparation 11, sont disposées à une hauteur décroissante de l'amont vers l'aval. En l'occurrence, l'arrivée en eaux 3 se situe à une hauteur de 63 cm par rapport au fond 6 du bac 2; les ouvertures 19a et 19b des cloisons de séparation 11 sont quant à elles situées respectivement à une hauteur de 56 cm et de 53 cm par rapport au fond 6; enfin, l'évacuation des eaux 4 se situe à une hauteur de 50 cm par rapport au fond 6. En fonctionnement, les eaux usées vont tout d'abord être introduites dans le compartiment amont 121 du module amont 101 par l'arrivée 3. La structure de l'arrivée en eaux 3, en forme de répartiteur, et la pluralité des ouvertures 18 dans la cloison intermédiaire 141, vont permettre une répartition, et un cheminement vers le bas, des eaux usées sur toute la surface des moyens de filtration 15, 16 du compartiment amont 121; cette répartition permet de faire travailler et d'exploiter au maximum la surface de ce compartiment amont 121. L'apport d'eaux usées dans le compartiment amont 121 du module 101 élève le niveau de sa couche d'eau 17 au-dessus du niveau de la colonne d'eau 13' présente dans le compartiment aval 131; on notera que la présence de cette couche d'eau 17 est due à l'épaisseur du lit de granulats filtrants 16 inférieure à la hauteur des ouvertures 19 ménagées dans les cloisons de séparation 11. Du fait de cette différence de niveau, les eaux usées du compartiment amont 121 vont tendre à circuler vers le compartiment aval 131 en passant au travers des ouvertures 18 de la cloison intermédiaire 141. Au sein du compartiment aval 131, les eaux cheminent du bas vers le haut depuis les ouvertures 18 vers l'ouverture 19a, au niveau de laquelle elles sont évacuées vers le compartiment amont 122 du module suivant 102, par débordement; on notera que ce passage par débordement contribue à l'oxygénation des eaux. L'ouverture 19a constitue ainsi la sortie des eaux du module 101 et l'alimentation en eaux pour le module suivant 102. Dans les modules suivants 102 et 103, le cheminement de l'eau est obtenu par le même mécanisme de différence de niveaux d'eau entre les compartiments amont 122, 123 et aval 132, 133. Ainsi, les eaux vont circuler dans les deux modules 102 et 103 en question selon le même cheminement siphoïde. En plus, dans ces deux modules 102 et 103, les eaux circulent aussi selon un cheminement en forme général de zigzag transversal, c'est-à-dire depuis l'une des parois longitudinales 7 vers l'autre, au sein d'un compartiment, et en sens inverse dans le compartiment suivant; ce cheminement est forcé par le positionnement opposé des ouvertures 4, 18 et 19, au travers desquelles les eaux circulent. Ce cheminement particulier des eaux permet de rallonger leur course et aussi d'exploiter au mieux toute la surface des compartiments. Après avoir cheminé sur la longueur du système de traitement 1, les eaux sont épurées et elles sortent au niveau de l'évacuation 4. Ainsi, le positionnement particulier des ouvertures 18 et 19, ménagées au sein des différentes cloisons transversales 11 et 14, et aussi celui de l'arrivée en eaux 3 et de l'évacuation des eaux 4, force les eaux à suivre à trois reprises le cheminement siphoïde vertical, avec au sein de chaque module 10, une circulation vers le bas au sein du compartiment amont 12 et une circulation vers le haut au sein du compartiment aval 13. Plus précisément, le premier module 101, de volume important, assure une épuration maximale des eaux usées; les deux modules suivants 102 et 103, de volume inférieur, permettent quant à eux de finaliser l'épuration. Pour éviter un débordement du bac 2, surtout en cas de colmatage de l'une des ouvertures de passage 18 ou 19 des cloisons transversales 11 et 14, les cloisons transversales en question 11 et 14 ont une hauteur inférieure par rapport à celle des parois latérales 7, 8 et 9 du bac 2. Ainsi, lors d'un bouchage, les eaux peuvent passer par débordement d'un module 10 à un autre, jusqu'à la sortie 4. Pour favoriser le cheminement des eaux vers l'aval, la cloison de séparation aval 11 b et la cloison intermédiaire 143 du module 103 en aval ont une hauteur inférieure par rapport à celle de la cloison de séparation 11 a en amont et par rapport aux cloisons intermédiaires 141 et 142 des modules 101 et 102 précédents. Ici, les cloisons intermédiaires 141 et 142 et la cloison de séparation 11a ont une hauteur de 60 cm par rapport au fond; les cloisons deséparation 11 b et intermédiaire 143 ont quant à elle une hauteur de 57 cm par rapport au fond. Un autre avantage de ce système de traitement 1 réside dans la possibilité de régler le nombre de modules, mais aussi leurs dimensions. Cet avantage structurel est permis par la fixation des cloisons transversales 11 et 14, au sein du bac 2, par des moyens de fixation amovibles ou dégradables. En l'occurrence, les cloisons sont scellées par un mortier ciment; elles pourraient, de manière alternative, être fixées par un joint silicone ou par un joint étanche souple à lèvres logé au sein d'une rainure en U ménagée dans le fond 6 et les parois longitudinales 7 du bac 2. Pour être complet, ce système de traitement 1 peut être associé à un équipement électrique de chauffage (non représenté), visant à empêcher le gel des eaux qu'il contient. Par exemple, une résistance peut être disposée sur au moins une partie de la longueur de la face interne de la ceinture des parois latérales 7, 8 et 9 du bac 2, au dessus du niveau d'eau. Encore de manière générale, le bac peut être muni, sur la bordure supérieure de sa ceinture de parois latérales, de moyens structurelles permettant la fixation amovible d'une serre. Dans la pratique, le système de traitement 1 décrit ci-dessus peut être intégré dans une filière complète de traitement des eaux usées, par exemple de type filière d'assainissement autonome ou collective de petite capacité ; ce système de traitement 1 est en particulier agencé en aval de moyens de prétraitement et/ou d'un poste d'évacuation et de relevage, qui sont bien connus de l'homme du métier. Dans le cas d'une association avec des moyens de prétraitement, le système de traitement est alors alimenté en eau dite prétraitée . Les moyens de prétraitement correspondant consistent avantageusement en une fosse toutes eaux associée éventuellement à un apport de bactéries et/ou à des dispositifs de prétraitement complémentaires par exemple de type bac dégraisseur, préfiltre, débourbeur, décanteur, dégrilleur, fosse septique, ou autre. La présence d'un poste d'évacuation, avec sa pompe de relèvement intégrée, a en particulier l'intérêt de permettre la répartition des eaux vers plusieurs systèmes de traitement 1 identiques, montés en parallèle. Le nombre de systèmes de traitement 1 est adapté en fonction de la ou des maisons associées; à posteriori, de nouveaux systèmes de traitement peuvent être rapportés en parallèle, notamment lors de l'arrivée d'habitants permanents supplémentaires au sein des maisons correspondantes. De manière avantageuse, ce poste d'évacuation est configuré pour répartir, sur une période de 24 heures, l'alimentation du ou des systèmes de traitement avec les eaux usées domestiques collectées. Avantageusement, la distribution des eaux usées va se faire de manière discontinue, avec à chaque fois l'apport d'un volume d'eau usée inférieur à celui des colonnes d'eau 13' ; cette alimentation particulière permet d'éviter un remplacement complet du volume d'eau des colonnes par les eaux qui arrivent, et assurent un séjour suffisant des eaux au sein desdites colonnes. Bien entendu, les systèmes de traitement pourraient également tout à fait être montés en série, à la suite du poste d'évacuation. La présente forme de réalisation du système de traitement 1 a l'avantage de mettre en oeuvre des traitements écologiques; les matériaux de traitement employés dans le système peuvent ainsi être utilisés comme composts. Pour être complet et de manière alternative, les moyens de filtration dans les compartiments amont 12 des modules 10 pourraient être de type billes de polyéthylène, tourbe, sables - graviers ou autre. Les compartiments 13 recevant les colonnes d'eau 13' présentent l'intérêt de permettre un entretien facile du système, en particulier parce qu'ils sont simples d'accès. Ils peuvent ainsi facilement être vidangés, si nécessaire; les ouvertures de passages des eaux sont en plus relativement accessibles au niveau de ces compartiments, ce qui facilite les opérations de débouchage en cas de leur colmatage. Par ailleurs, les moyens de traitement du ou des compartiments peuvent facilement être remplacés et renouvelés, indépendamment les uns des autres, en particulier du fait de la présence des cloisons transversales. De plus, le système de traitement décrit dessus (dont les dimensions générales sont de l'ordre de 265 cm x 105 cm) est suffisamment compact pour être transportable par des moyens de transports routiers classiques. Dans ce cas, les cloisons transversales 11 et 14 sont avantageusement montées sur le site de fabrication; les moyens de traitement sont rapportés ultérieurement, une fois le système convenablement installé dans la parcelle de destination. D'une manière générale, bien qu'une pluralité de modules 10 juxtaposés soit 5 une solution préférée, certains systèmes de traitement particuliers pourront mettre en oeuvre un module unique constitué de deux compartiments 12, 13
La présente invention concerne un système pour le traitement des eaux usées domestiques. Ce système se présente sous la forme d'un récipient (2) comprenant des moyens de traitement au sein desquels les eaux à traiter s'écoulent depuis une arrivée (3) en eaux usées jusqu'à une évacuation (4) des eaux traitées.Le récipient (2) en question comprend au moins un module (10) de deux compartiments, - l'un amont (12) associé à une alimentation (3, 19) en eaux, et - l'autre aval (13) associé à une sortie (4, 19) des eaux ; lesquels compartiments (12, 13) sont séparés par une cloison intermédiaire transversale (14) munie d'au moins une ouverture (18) permettant la circulation de l'eau depuis ledit compartiment amont (12) vers ledit compartiment aval (13). L'un des compartiments (12, 13) du module (10) comporte des moyens (15, 16) de filtration et d'épuration de l'eau à traiter, et l'autre compartiment (12, 13) dudit module (10) comporte des moyens pour constituer une colonne d'eau verticale (13').La colonne d'eau en question participe à l'épuration des eaux ; elle a également l'intérêt de simplifier les opérations de maintenance et d'entretien du système de traitement.
1.- Système pour le traitement des eaux usées se présentant sous la forme d'un récipient (2) comprenant des moyens de traitement au sein desquels les eaux à traiter s'écoulent depuis une alimentation (3) en eaux usées jusqu'à une évacuation (4) des eaux traitées, caractérisé en ce que le récipient (2) comprend au moins un module (10) de deux compartiments, l'un amont (12) associé à une alimentation (3, 19) en eaux, et l'autre aval (13) associé à une sortie (4, 19) des eaux, lesquels compartiments (12, 13) sont séparés par une cloison intermédiaire transversale (14) munie d'au moins une ouverture (18) permettant la circulation de l'eau depuis ledit compartiment amont (12) vers ledit compartiment aval (13), l'un desdits compartiments (12, 13) dudit module (10) comportent des moyens (15, 16) de filtration et d'épuration de l'eau à traiter, et l'autre compartiment (12, 13) dudit module (10) étant adapté pour constituer une colonne d'eau verticale (13'). 2.- Système de traitement des eaux usées selon la 1, caractérisé en ce que le ou les modules (10) ont chacun un compartiment amont (12) intégrant les moyens (15, 16) de filtration et d'épuration des eaux à traiter, et un compartiment aval (13) comportant les moyens pour constituer la colonne d'eau verticale (13'). 3.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou les modules (10) comportent une cloison intermédiaire transversale (14) munie, dans sa partie inférieure, de la ou des ouvertures (18) permettant la circulation des eaux depuis le compartiment amont (12) vers le compartiment aval (13), l'alimentation en eaux (3, 19) dudit compartiment amont (12) se situant en hauteur, et la sortie des eaux (4, 19) dudit compartiment aval (13) étant située à une hauteur intermédiaire entre ladite alimentation en eaux (3, 19) et la ou les ouvertures (18) de ladite cloison intermédiaire (14), de façon à permettre un cheminement naturel siphoïde des eaux traitées au sein dudit ou desdits modules (10), vers le bas au sein dudit compartiment amont (12) et vers le haut au sein dudit compartiment aval (13). 4.- Système de traitement des eaux usées selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs modules (10), disposés successivement les uns à la suite des autres, deux modules (10) successifs étant séparés par une cloison transversale (11) munie d'au moins une ouverture (19) constituant à la fois la sortie des eaux du compartiment aval (13) d'un module (10) et l'alimentation en eaux pour le compartiment amont (12) du module (10) suivant, ladite sortie des eaux (19) d'un module (10) se situant à une hauteur supérieure par rapport à la sortie des eaux (4, 19) du module (10) suivant. 5. Système de traitement des eaux usées selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend de 2 à 4 modules (10), identiques ou similaires, comportant chacun deux compartiments (12, 13), l'alimentation en eaux du module amont (101) correspondant à l'arrivée en eaux (3) du système de traitement (1), et la sortie des eaux du compartiment aval (133) du module (103) en aval correspondant à l'évacuation des eaux traitées (4). 6.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que le premier module (101) situé en amont a un volume supérieur à celui du ou des modules (102, 103) suivants situés en aval. 7.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le module (10), ou le cas échéant le premier module (101) en amont, comprend - un compartiment amont (121) associé à une arrivée en eau (3) en forme de répartiteur, assurant une répartition des eaux usées sur sa surface, et - une cloison intermédiaire (141) munie, dans sa partie inférieure, d'une pluralité d'ouvertures (18) de passage d'eau, régulièrement réparties sur sa largeur, cela de manière à faire travailler au maximum la totalité de la surface dudit compartiment amont (121). 8.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le ou les modules (102, 103) qui suivent le premier module (101) en amont comportent chacun - un compartiment amont (122, 123) muni d'une alimentation en eaux (19) unique, - une cloison intermédiaire (142, 143) munie d'une ouverture unique (18) pour le passage de l'eau et - un compartiment aval (132, 133) munie d'une sortie d'eau (4, 19) unique, lesdites alimentation et sortie d'eau (4, 19) étant aménagées au niveau de l'un des côtés desdits compartiments (122, 123, 132, 133), et ladite ouverture (18) de la cloison intermédiaire (142, 143) étant aménagée au niveau de l'autre côté desdits compartiments (122, 123, 132, 133). 9.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de filtration du ou des compartiments (12) sont de type plantes filtrantes (15) à rôle épuratoire. 10.- Système de traitement des eaux usées selon la 9, caractérisé en ce que les plantes filtrantes (15) sont de type phragmite. 11.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que les moyens de filtration comprennent en plus, dans le fond du compartiment (12), un lit de granulats filtrants (16), par exemple de type pouzzolane ou similaire, surmonté d'une couche d'eau (17). 12.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le compartiment (13) comportant la colonne d'eau (13') intègre des moyens assurant l'oxygénation de l'eau desdites colonnes, par exemple de type pompe à air pulsé ou compresseur à membrane. 13.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le récipient (2) se présente sous la forme d'un bac ouvert sur le dessus, par exemple de type béton armé ou de type matériau synthétique renforcé, pouvant être enfoui dans le sol et/ou pouvant être transporté avec notamment les cloisons transversales prémontées (11, 14). 14.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la ou les cloisons transversales (11, 14) sont rapportées au sein du récipient (2) par des moyens de fixation amovibles ou dégradables, cela de manière à permettre un réglage du nombre de modules et de leur dimensionnement. 15.- Système de traitement des eaux usées selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la ou les cloisons transversales (11, 14) ont une hauteur inférieure par rapport à celle des parois (6, 7, 8, 9) du récipient (2), cela pour permettre le débordement d'un module amont (10) vers un module aval (10) en cas de bouchage. 16.- Installation pour l'assainissement autonome des eaux usées domestiques provenant des équipements sanitaires d'au moins une habitation, comprenant successivement: - des canalisations pour la collecte desdites eaux usées, - des moyens pour le prétraitement des eaux usées collectées, comprenant au moins une fosse toutes eaux associée éventuellement à un apport de bactéries et/ou à des dispositifs de prétraitement complémentaires par exemple de type bac dégraisseur, préfiltre, débourbeur, décanteur, dégrilleur, fosse septique, ou autre, éventuellement au moins un poste d'évacuation des eaux usées prétraitées vers l'aval, et - au moins un système de traitement (1) pour l'épuration des eaux prétraitées, conforme à l'une quelconque des 1 à 15.
C
C02
C02F
C02F 3
C02F 3/06
FR2899862
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE LA POSITION ANGULAIRE, ENTRE DEUX BUTEES DE BRAQUAGE,D'UN VOLANT DE DIRECTION D'UN VEHICULE
20,071,019
L'invention concerne un procédé et un dispositif de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule. De façon plus spécifique, l'invention vise un dispositif de mesure comportant un engrenage, dit principal, composé d'une première roue dentée solidaire en rotation du volant de direction et d'une deuxième roue dentée, et un capteur angulaire présentant une plage de mesure donnée, ledit capteur, associé à la deuxième roue dentée, étant adapté pour permettre : • lors d'un déplacement de la deuxième roue dentée dans la plage de mesure de ce capteur, de calculer des valeurs représentatives des positions angulaires de cette 10 dernière dans ladite plage de mesure, • et, aux termes de la plage de mesure, d'incrémenter positivement ou négativement un compteur de mémorisation du nombre de révolutions effectuées Tel que notamment décrit dans EP 1 225 419, une fois le véhicule démarré, c'est-à-dire une fois le contact mis, un tel dispositif de mesure permet de calculer la 15 position angulaire absolue du volant de direction à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen d'un seul capteur angulaire. De plus, en vue de mémoriser l'information relative au nombre de révolutions, le dispositif de mesure décrit dans EP 1 225 419 comporte une mémoire non volatile dans laquelle est mémorisée cette information. 20 Le principe de cette mémorisation présente toutefois un inconvénient majeur du fait que si d'éventuels mouvements du volant sont effectués en absence d'alimentation de la mémoire non volatile, ces derniers ne sont nullement décelés ni répercutés, de sorte que l'information de position absolue fournie ultérieurement par le dispositif de mesure peut s'avérer complètement erronée. 25 Afin de pallier cet inconvénient, une autre solution a consisté, tel que notamment décrit dans US 2005/0114075, US 2004/0059486 ou EP 1 522 486, à réaliser des dispositifs de mesure comportant deux engrenages principaux, c'est-à-dire deux engrenages comportant une roue dentée motrice commune, solidaire en rotation du volant de direction, lesdits engrenages étant chacun associé à un capteur angulaire et 30 présentant, en outre, des rapports de transmission différents adaptés pour générer un déphasage angulaire entre les deux capteurs lors de chaque révolution du volant. Selon ce principe, la combinaison des deux engrenages principaux permet de fournir et de conserver une information représentative de la position angulaire absolue du volant, même en l'absence d'alimentation électrique du dispositif de mesure. 2 Par contre, un tel dispositif de mesure présente lui aussi un inconvénient résultant du fait que seule la combinaison des informations fournies par les capteurs angulaires permet de fournir une information viable. De ce fait, en effet, une défaillance quelconque de l'un des deux sous ensembles (engrenage/capteur) constitutifs de ce dispositif de mesure suffit à rendre ce dernier totalement muet . La présente invention vise à pallier les inconvénients précités des dispositifs de mesure ci-dessus décrits, et a pour principal objectif de fournir un dispositif de mesure comportant un seul engrenage principal, c'est-à-dire du type décrit dans EP 1 225 419, mais dépourvu des inconvénients de ce dernier, c'est-à-dire apte à délivrer et conserver une information représentative de la position angulaire absolue d'un volant de véhicule, même en l'absence d'alimentation électrique du dispositif de mesure. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de mesure conçu pour permettre un mode de fonctionnement de secours dans l'hypothèse d'une défaillance de l'ensemble de mesure comportant l'engrenage principal. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de mesure intégrant des fonctions d'auto surveillance. A cet effet, l'invention vise, en premier lieu, un procédé de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule, consistant à équiper ledit véhicule d'un engrenage, dit principal, composé d'une première roue dentée solidaire en rotation du volant de direction et d'une deuxième roue dentée, et à mesurer la position angulaire de la deuxième roue dentée au moyen d'un premier capteur angulaire présentant une plage de mesure donnée, ledit premier capteur, associé à la deuxième roue dentée, étant adapté pour permettre : • lors d'un déplacement de la deuxième roue dentée dans la plage de mesure 25 de ce premier capteur, de calculer des valeurs représentatives des positions angulaires de cette dernière dans ladite plage de mesure, • et, aux termes de la plage de mesure, d'incrémenter positivement ou négativement un compteur de mémorisation du nombre de révolutions effectuées. Selon l'invention, ce procédé de mesure consiste : 30 • à équiper le véhicule d'un second engrenage, dit auxiliaire, composé d'une des roues dentées de l'engrenage principal, d'une troisième roue dentée, et de moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée aptes à entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire prédéterminée (ci) lors de chaque rotation complète de la roue dentée associée de l'engrenage principal avec (a) telle que, lors 35 d'une course rotative du volant entre les deux butées de braquage, la course angulaire totale de la troisième roue dentée soit inférieure ou égale à 360 , 3 • à mesurer la position angulaire de la troisième roue dentée au moyen d'un second capteur angulaire associé à ladite troisième roue dentée, • et à gérer les données fournies par les premier et second capteurs angulaires de façon à ce que: - une fois le véhicule démarré dans un mode dit actif de ce dernier, on calcule la position angulaire absolue du volant de direction à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen du premier capteur angulaire, et - lors du démarrage du véhicule, dans un mode dit de réveil, on calcule la position angulaire absolue du volant de direction à partir, d'une part, de la valeur représentative de la position angulaire de la deuxième roue dentée obtenue au moyen du premier capteur angulaire, et d'autre part, de la valeur de la position angulaire de la troisième roue dentée obtenue au moyen du second capteur angulaire et représentative du nombre de révolutions effectuées par le volant de direction. Un tel dispositif de mesure est donc, en premier lieu, conçu de façon à ce que, après démarrage du véhicule la position angulaire absolue du volant de direction soit calculée à partir de valeurs obtenues au moyen d'un seul capteur angulaire. De plus, dans le mode actif, les données fournies par ce capteur angulaire peuvent avantageusement être utilisées à des fins de calcul de la vitesse de rotation du volant de direction. Par rapport au dispositif décrit dans EP 1 225 419, ce dispositif de mesure présente toutefois la spécificité essentielle de comporter des moyens auxiliaires conçus pour permettre de définir la position absolue du volant de direction quelque soit l'état de l'alimentation électrique du dit dispositif de mesure. En outre, dans l'éventualité d'une défaillance du premier capteur angulaire dans le mode actif, la conception du dispositif de mesure permet avantageusement d'instaurer un mode d'arrêt d'urgence du véhicule durant lequel la gestion de la direction est assurée à partir des données fournies par le second capteur angulaire. A cet effet, par exemple, la précision de cette gestion peut être augmentée en mémorisant, dans une phase préalable, pour la totalité de la course du volant de direction, puis en utilisant une table de correspondance entre les valeurs fournies par le second capteur angulaire et les valeurs correspondantes fournies par le premier capteur angulaire. Selon un autre mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, et à des fins sécuritaires, une telle table de correspondance permet, dans le mode actif du véhicule, d'instaurer une procédure de comparaison des valeurs fournies par les deux 4 capteurs angulaires avec les valeurs mémorisées, destinée à l'émission d'un signal de dysfonctionnement lors d'un défaut de correspondance entre lesdites valeurs. Toujours à titre sécuritaire, le procédé de mesure selon l'invention autorise, en outre avantageusement, dans le mode actif, d'utiliser les données fournies par le second capteur angulaire à des fins de calcul redondant et de vérification de la valeur du nombre de révolutions effectuées, fournie par le compteur de mémorisation. L'invention s'étend à un dispositif de mesure de la position angulaire d'un volant de direction d'un véhicule, comportant un engrenage principal et : • un second engrenage, dit auxiliaire, composé d'une des roues dentées de l'engrenage principal, d'une troisième roue dentée, et de moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée, aptes à entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire prédéterminée (a) lors de chaque rotation complète de la roue dentée associée de l'engrenage principal, avec (a) telle que, lors s'une course rotative du volant entre les deux butées de braquage, la course angulaire totale de la troisième roue dentée soit inférieure ou égale à 360 , • un second capteur angulaire associé à la troisième roue dentée en vue de mesurer la position angulaire de cette dernière, • et une unité de gestion des données fournies par les premier et second capteurs angulaires, programmée pour : - une fois le véhicule démarré, dans un mode dit actif de ce dernier, calculer la position angulaire du volant de direction, à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen du premier capteur angulaire, - et lors du démarrage du véhicule, dans un mode dit de réveil, calculer la position angulaire du volant de direction à partir, d'une part, de la valeur représentative de la position angulaire de la deuxième roue dentée obtenue au moyen du premier capteur angulaire, et d'autre part, de la valeur de la position angulaire de la troisième roue dentée obtenue au moyen du second capteur angulaire et représentative du nombre de révolutions effectuées par le volant de direction. De plus, de façon avantageuse, chaque capteur angulaire consiste en un capteur angulaire magnétique, tel que capteur magnéto résistif ou capteur à effet Hall, chaque roue dentée associée à un des dits capteurs angulaires étant équipée d'un aimant solidarisé axialement sur ladite roue dentée en regard du capteur angulaire. Par ailleurs, le rapport de transmission de l'engrenage principal est, de façon avantageuse, sensiblement compris entre 1,3 et 1,5. Les moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée sont, quant à eux avantageusement, adaptés pour entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire (a) de l'ordre de 45 . Selon une première variante avantageuse du dispositif de mesure selon 5 l'invention, l'engrenage auxiliaire comporte la deuxième roue dentée de l'engrenage principal, et des moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée comportant une roue dentée intermédiaire coaxiale et d'un seul tenant avec la deuxième roue dentée, et disposée de façon à engrener avec la troisième roue dentée. De plus, la roue dentée intermédiaire comporte alors avantageusement deux dents délimitant un cran unique, la troisième roue dentée comportant un nombre de dents uniformément réparties délimitant deux à deux un angle (a). Selon une seconde variante avantageuse du dispositif de mesure selon l'invention, l'engrenage auxiliaire comporte la première roue dentée de l'engrenage principal, et des moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée comportant deux roues dentées intermédiaires coaxiales et d'un seul tenant : • une première roue dentée intermédiaire adaptée pour coopérer avec des pions uniformément répartis s'étendant en saillie par rapport à une des faces frontales de la première roue dentée, • et une seconde roue dentée intermédiaire ménagée de façon à engrener 20 avec la troisième roue dentée. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemples non limitatifs deux modes de réalisation préférentiels. Sur ces dessins : • la figure 1 est une vue de dessous selon la flèche B de l'intérieur d'un 25 premier mode de réalisation d'un dispositif de mesure conforme à l'invention, • la figure 2 est une coupe par un plan transversal A de ce dispositif de mesure, • la figure 3 est une vue de dessus schématique d'un second mode de réalisation d'un dispositif de mesure conforme à l'invention, :30 • et la figure 4 est un graphique illustrant le principe de mesure de la position angulaire d'un volant de direction d'un véhicule selon le procédé de l'invention. Les deux modes de réalisation de dispositifs de mesure selon l'invention représentés aux figures, consistent en des dispositifs de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule. 35 A cet effet, et tel que représenté aux figures 1 et 2, ces dispositifs de mesure sont en premier lieu incorporés dans un boîtier 1 obturé par un couvercle 2, lesdits 6 boîtiers et couvercle étant percés d'un orifice adapté pour permettre de les positionner autour d'une colonne de direction 3. Le dispositif de mesure représenté aux figures 1 et 2 comprend, en premier lieu, un engrenage principal composé d'une première roue dentée 4 solidarisée à la colonne de direction 3 de façon à tourner avec cette dernière, et d'une deuxième roue dentée 5.montée rotative à l'intérieur du boîtier 1. A titre d'exemple, le rapport de transmission de cet engrenage principal 4-5 est égal à 66/46. Le dispositif de mesure représenté aux figures 1 et 2 comprend, également un engrenage auxiliaire composé de la deuxième roue dentée 5 de l'engrenage principal 4-5, d'une troisième roue dentée 8, et de moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée 8, aptes à entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire prédéterminée (a) lors de chaque rotation complète de la deuxième roue dentée 5. Selon l'invention, en outre, la valeur de l'angle (a) est telle que, lors d'une course rotative du volant entre les deux butées de braquage, la course angulaire totale de la troisième roue dentée 8 soit inférieure ou égale à 360 . Selon le mode de réalisation représenté aux figures 1 et 2, les moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée 8 comprennent une roue dentée intermédiaire 6 coaxiale et d'un seul tenant avec la deuxième roue dentée 5. Cette roue dentée intermédiaire 6 comporte, en l'exemple, deux dents délimitant un cran unique 7. La troisième roue dentée 8 comporte, quant à elle, un nombre de dents 11, 12 uniformément réparties, en l'exemple au nombre de huit, délimitant deux à deux un angle (a) égal à 45 . U est à noter que selon le premier mode de réalisation représenté aux figures, cette troisième roue dentée 8 se compose, d'un seul tenant, de deux roues dentées 9, 10 coaxiales superposées : une roue dentée inférieure 9 de 24 dents, surmontée d'une roue dentée supérieure 10 comportant les huit dents 11, 12 formées par le prolongement supérieur de 8 des 24 dents de la roue dentée inférieure 9. Selon cette conception, les dents 11, 12 de la roue dentée supérieure 10 sont adaptées pour obtenir un blocage en rotation de la roue dentée 8, grâce à l'appui de deux des dents de la roue dentée inférieure 9 sur la paroi périphérique 6a de la roue dentée intermédiaire 6. Par ailleurs, la deuxième roue dentée 5 et la troisième roue dentée 8 sont 35 chacune équipées d'un aimant, respectivement 13, 14, solidarisé axialement sur ladite roue dentée. 7 Le dispositif de mesure représenté aux figures 1 et 2 comprend, également deux capteurs magnétiques présentant une plage de mesure de 360 , tels que des capteurs magnéto résistifs GMR , chacun associé à une des roues dentées 5, 8 précitées et axé sur l'axe de révolution de cette dernière, en regard de l'aimant 13, 14 correspondant. Ces deux capteurs angulaires 15, 16 sont connectés sur un circuit imprimé 17 comportant des broches de connexion 18 pour le raccordement du boîtier 1, 2 par exemple sur un réseau. Le dispositif de mesure comprend, enfin, un microprocesseur (ou ASIC) 19 également connecté sur le circuit imprimé 17 et programmé, tel qu'expliqué en détail plus loin, pour assurer la gestion des données fournies par les deux capteurs angulaires 15, 16. Le dispositif de mesure représenté à la figure 3 comprend, en premier lieu, un engrenage principal similaire à celui ci-dessus décrit et par conséquent constitué d'une première roue dentée 4' solidarisée à la colonne de direction 3', et d'une deuxième roue dentée 5'. L'engrenage auxiliaire de ce second mode de réalisation de dispositif de mesure se compose de la première roue dentée 4' de l'engrenage principal 4'-5', d'une troisième roue dentée 9', et de moyens intermédiaires 20 d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée 9' comportant deux roues dentées intermédiaires coaxiales et d'un seul tenant : • une première roue dentée intermédiaire 21 adaptée pour coopérer avec des pions tels que 22 uniformément répartis, s'étendant en saillie par rapport à une des faces frontales de la première roue dentée 4'. En l'exemple cette roue dentée 21 comprend 8 dents ménagées de façon à coopérer avec huit pions 22 répartis tous les 45 , • et une seconde roue dentée intermédiaire 23 ménagée de façon à engrener avec la troisième roue dentée 9'. De même que précédemment, de tels moyens d'entraînement séquentiel sont adaptés pour entraîner la rotation pas à pas de la troisième roue dentée 9' d'une valeur angulaire prédéterminée (a) égale à 45 lors de chaque rotation complète de la première roue dentée 4'. En dernier lieu, ce second dispositif de mesure comprend également deux capteurs magnétiques présentant une plage de mesure de 360 15', 16' respectivement associés à la deuxième roue dentée 5' et la troisième roue dentée 9', en regard d'aimants (non représentés) solidarisés sur lesdites roues dentées. Le principe de fonctionnement du dispositif de mesure selon l'invention est explicité ci-dessous en se référant à la figure 4 et au dispositif de mesure représenté aux 8 figures 1 et 2, étant entendu que ce principe est identique concernant le second dispositif de mesure représenté à la figure 3. En premier lieu, le microprocesseur 19 est programmé pour traiter les signaux de mesure délivrés par le capteur de mesure 13 de l'engrenage principal, représentés en pointillé sur la figure 4, de façon : • à calculer, durant chaque tour de la deuxième roue dentée 5, des valeurs représentatives des positions angulaires de cette dernière lors du dit tour, • et à incrémenter positivement ou négativement, au terme de chaque tour, un compteur constitué d'une mémoire volatile, de mémorisation du nombre de révolutions 10 effectuées. Ce microprocesseur 19 est également programmé pour traiter les signaux de mesure délivrés par le capteur de mesure 15 de l'engrenage auxiliaire, formant des paliers représentés en trait plein à la figure 4, de façon à calculer des valeurs représentatives des positions angulaires de cette dernière. 15 Ainsi, une fois le véhicule démarré, dans un mode dit actif de ce dernier, le microprocesseur 19 est apte à calculer la position angulaire du volant de direction, à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen du seul premier capteur angulaire 15. Par contre, lors du démarrage du véhicule dans un mode dit de réveil, le 20 microprocesseur 19 est apte à calculer la position angulaire du volant de direction à partir, d'une part, de la valeur représentative de la position angulaire de la deuxième roue dentée 5 obtenue au moyen du premier capteur angulaire 15, et d'autre part, de la valeur de la position angulaire de la troisième roue dentée 10 obtenue au moyen du second capteur angulaire 16 et représentative du nombre de révolutions effectuées par le volant 25 de direction. Selon cette conception, le dispositif de l'invention s'avère ainsi notamment apte à délivrer et conserver une information représentative de la position angulaire absolue d'un volant de véhicule, même en l'absence d'alimentation électrique du dispositif de mesure
L'invention concerne un procédé et un dispositif de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule, consistant à équiper ledit véhicule d'un engrenage principal (4, 5) adapté, une fois le véhicule démarré, pour permettre de calculer la position angulaire absolue du volant de direction, à partir de données fournies par un premier capteur angulaire (15) associé à cet engrenage principal. Selon l'invention, on équipe en outre le véhicule d'un engrenage auxiliaire composé d'une des roues dentées (5) de l'engrenage principal, d'une troisième roue dentée (8), et de moyens intermédiaires (6, 7, 9) d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (8) aptes à permettre, lors du démarrage du véhicule, de mesurer la position angulaire de la troisième roue dentée (8) au moyen d'un second capteur angulaire (16) associé à cette dernière.
1/ Procédé de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule consistant à équiper ledit véhicule d'un engrenage dit principal, composé d'une première roue dentée (4 ; 4') solidaire en rotation du volant de direction et d'une deuxième roue dentée (5 ; 5'), et à mesurer la position angulaire de la deuxième roue dentée au moyen d'un premier capteur angulaire (15 ; 15') présentant une plage de mesure donnée, ledit premier capteur, associé à la deuxième roue dentée (5 ; 5'), étant adapté pour permettre : • lors d'un déplacement de la deuxième roue dentée (5 ; 5') dans la plage de mesure de ce premier capteur (15 ; 15'), de calculer des valeurs représentatives des 10 positions angulaires de cette dernière dans ladite plage de mesure, • et, aux termes de la plage de mesure, d'incrémenter positivement ou négativement un compteur de mémorisation du nombre de révolutions effectuées, ledit procédé de mesure étant caractérise en ce qu'il consiste : • à équiper le véhicule d'un second engrenage, dit auxiliaire, composé d'une 15 des roues dentées (5 ; 4') de l'engrenage principal, d'une troisième roue dentée (8 ; 9'), et de moyens intermédiaires (6, 7, 9-11 ; 20-23) d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (8 ; 9'), aptes à entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire prédéterminée (a) lors de chaque rotation complète de la roue dentée associée (5 ; 4') de l'engrenage principal, avec (a) telle que, lors d'une course rotative du volant entre les 20 deux butées de braquage, la course angulaire totale de la troisième roue dentée (8 ; 9') soit inférieure ou égale à 360 , • à mesurer la position angulaire de la troisième roue dentée (8 ; 9') au moyen d'un second capteur angulaire (16 ; 16') associé à ladite troisième roue dentée, • et à gérer les données fournies par les premier et second capteurs 25 angulaires de façon à ce que : - une fois le véhicule démarré, dans un mode dit actif de ce dernier, on calcule la position angulaire absolue du volant de direction, à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen du premier capteur angulaire (15 ; 15'), et 30 - lors du démarrage du véhicule, dans un mode dit de réveil, on calcule la position angulaire absolue du volant de direction à partir, d'une part, de la valeur représentative de la position angulaire de la deuxième roue dentée (5 ; 5') obtenue au moyen du premier capteur angulaire (15 ; 15'), et d'autre part, de la valeur de la position angulaire de la troisième roue 35 dentée (8 ; 9') obtenue au moyen du second capteur angulaire (16 ; 16') et représentative du nombre de révolutions effectuées par le volant de direction. 10 2/ Procédé de mesure selon la 1 caractérisé en ce que, dans le mode actif, on utilise les données fournies par le second capteur angulaire (16 ; 16') à des fins de calcul redondant et de vérification de la valeur du nombre de révolutions effectuées, fournie par le compteur de mémorisation. 3/ Procédé de mesure selon lune des 1 ou 2 caractérisé en ce que, dans l'éventualité d'une défaillance du premier capteur angulaire (15 ; 15'), dans le mode actif, on instaure un mode d'arrêt d'urgence du véhicule durant lequel la gestion de la direction est assurée à partir des données fournies par le second capteur angulaire (16 ; 16'). 4/ Procédé de mesure selon l'une des précédentes caractérisé en ce que: • on mémorise dans une phase préalable, pour la totalité de la course du volant de direction, une table de correspondance entre les valeurs fournies par le second capteur angulaire (16 ; 16') et les valeurs correspondantes fournies par le premier capteur angulaire (15 ; 15'), • et, dans le mode actif du véhicule, on compare les valeurs fournies par les deux capteurs angulaires avec les valeurs mémorisées, et on commande l'émission d'un signal de dysfonctionnement lors d'un défaut de correspondance entre lesdites valeurs. 5/ Procédé de mesure selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, dans le mode actif, on utilise les données fournies par le premier capteur angulaire (15 ; 15') à des fins de calcul de la vitesse de rotation du volant de direction. 6/ Dispositif de mesure de la position angulaire, entre deux butées de braquage, d'un volant de direction d'un véhicule, comportant un engrenage, dit principal, composé d'une première roue dentée (4 ; 4') solidaire en rotation du volant de direction et d'une deuxième roue dentée (5 ; 5'), et un premier capteur angulaire (15 ; 15') présentant une plage de mesure donnée, ledit premier capteur, associé à la deuxième roue dentée (5 ; 5'), étant adapté pour permettre : • lors d'un déplacement de la deuxième roue dentée (5 ; 5') dans la plage de mesure de ce premier capteur (15 ; 15'), de calculer des valeurs représentatives des :30 positions angulaires de cette dernière dans ladite plage de mesure, • et, aux termes de la plage de mesure, d'incrémenter positivement ou négativement un compteur de mémorisation du nombre de révolutions effectuées, ledit dispositif de mesure étant caractérise en ce qu'il comprend : • un second engrenage, dit auxiliaire, composé d'une des roues 35 dentées (5 ; 4') de l'engrenage principal, d'une troisième roue dentée (8 ; 9'), et de moyens intermédiaires (6, 7, 9-11 ; 20-23) d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (8 ; 9'), aptes à entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire 11 prédéterminée (ci) lors de chaque rotation complète de la roue dentée associée (5 ; 4') de l'engrenage principal, avec (ci) telle que, lors s'une course rotative du volant entre les deux butées de braquage, la course angulaire totale de la troisième roue dentée (8 ; 9') soit inférieure ou égale à 360 , • un second capteur angulaire (16 ; 16') associé à la troisième roue dentée (8 ; 9') en vue de mesurer la position angulaire de cette dernière, • et une unité de gestion (19) des données fournies par les premier et second capteurs angulaires, programmée pour : - une fois le véhicule démarré, dans un mode dit actif de ce dernier, calculer la position angulaire du volant de direction, à partir des valeurs angulaires et des valeurs du compteur obtenues au moyen du premier capteur angulaire (15 ; 15'), - et lors du démarrage du véhicule, dans un mode dit de réveil, calculer la position angulaire du volant de direction à partir, d'une part, de la valeur représentative de la position angulaire de la deuxième roue dentée (5 ; 5') obtenue au moyen du premier capteur angulaire (15 ; 15'), et d'autre part, de la valeur de la position angulaire de la troisième roue dentée (8 ; 9') obtenue au moyen du second capteur angulaire (16 ; 16') et représentative du nombre de révolutions effectuées par le volant de direction. 7/ Dispositif de mesure selon la 6 caractérisé en ce que chaque capteur angulaire (15, 16 ; 15', 16') consiste en un capteur angulaire magnétique, tel que capteur magnéto résistif ou capteur à effet Hall, chaque roue dentée (5, 8 ; 5, 9') associée à un des dits capteurs angulaires étant équipée d'un aimant (13, 14) solidarisé axialement sur ladite roue dentée en regard du capteur angulaire. 8/ Dispositif de mesure selon l'une des 6 ou 7 caractérisé en ce que le rapport de transmission de l'engrenage principal (4, 5) est sensiblement compris entre 1,3 et 1,5. 9/ Dispositif de mesure selon l'une des 6 à 8 caractérisé en ce que les moyens intermédiaires (6, 7, 9-11 ; 20-23) d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (8 ; 9') sont adaptés pour entraîner sa rotation pas à pas d'une valeur angulaire (ci) de l'ordre de 45 . 10/ Dispositif de mesure selon l'une des 6 à 9 caractérisé en ce que l'engrenage auxiliaire (5, 8) comporte la deuxième roue dentée (5) de l'engrenage principal (4, 5), et des moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (8) comportant une roue dentée intermédiaire (6) coaxiale et d'un seul tenant avec la deuxième roue dentée (5), et disposée de façon à engrener avec la troisième roue dentée (8). 12 11/ Dispositif de mesure selon la 10 caractérisé en ce que la roue dentée intermédiaire (6) comporte deux dents (7) délimitant un cran unique, la troisième roue dentée (8) comportant un nombre de dents (11, 12) uniformément réparties délimitant deux à deux un angle (a). 12/ Dispositif de mesure selon l'une des 6 à 9 caractérisé en ce que l'engrenage auxiliaire (4', 9') comporte la première roue dentée (4') de l'engrenage principal, (4', 5') et des moyens intermédiaires d'entraînement séquentiel de la troisième roue dentée (9') comportant deux roues dentées intermédiaires coaxiales et d'un seul tenant : • une première roue dentée intermédiaire (21) adaptée pour coopérer avec des pions (22) uniformément répartis s'étendant en saillie par rapport à une des faces frontales de la première roue dentée (4'), • et une seconde roue dentée intermédiaire (23) ménagée de façon à engrener avec la troisième roue dentée (9').15
B,G
B62,G01
B62D,G01D
B62D 1,B62D 5,G01D 5
B62D 1/16,B62D 5/04,G01D 5/12
FR2889172
A1
SUPPORT DE MANUTENTION ET DE TRANSPORT DE PIECES D'EQUIPEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET INSTALLATION CORRESPONDANTE
20,070,202
La présente invention concerne un support pour la manutention et le transport de pièces d'équipement de véhicule automobile. Dans les usines de fabrication de pièces d'équipement de véhicules automobiles ou d'assemblage de ces pièces, des installations de manutention et de transport permettent de convoyer les pièces d'équipement entre les différents postes de fabrication ou d'assemblage. Les installations de manutention et de transport assurent un flux régulier et de préférence continu de pièces d'équipement afin d'éviter une rupture d'approvisionnement à un poste déterminé. Il est possible d'envisager des installations de manutention et de transport comprenant des containers individuels, chaque container étant destiné à recevoir une pièce d'équipement, les containers étant convoyés d'un premier poste à un deuxième poste. Néanmoins, cette solution est encombrante car elle nécessite de prévoir pour chaque pièce d'équipement un container. Il s'ensuit que l'installation dans son ensemble est volumineuse, ce qui nuit à la facilité de son intégration dans une usine. Des containers spécifiques à chaque pièce doivent être prévus. II est également possible d'envisager des installations de manutention et de transport comprenant des bras munis de pinces de préhension, et aptes à venir saisir chaque pièce individuellement et à la déplacer d'un premier poste vers un deuxième poste. Cependant, cette solution est complexe et nécessite des investissements de conception et de mise au point importants. Un but de la présente invention est de fournir un support pour la manutention et le transport de pièces d'équipement de véhicule automobile qui soit compact et adaptable à différentes pièces d'équipement. A cet effet, la présente invention propose un support pour la manutention et le transport de pièces d'équipement de véhicule automobile, caractérisé en ce que ce qu'il comprend une zone d'appui sur laquelle une pièce d'équipement porté par le support est en appui suivant une direction d'appui, et des moyens de maintien de la pièce d'équipement portée par le support dans une position déterminée, les moyens de maintien comprenant au moins deux organes de maintien espacés suivant une direction d'écartement sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui, les organes de maintien se situant d'un même côté de la pièce d'équipement portée par le support suivant une direction de maintien sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui et à la direction d'écartement, et une butée se situant du côté opposé de la pièce d'équipement portée par le support suivant la direction de maintien, la position de la butée relativement aux organes de maintien étant réglable suivant la direction de maintien. Selon d'autres modes de réalisation, le support comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - la butée se situe entre les organes de maintien suivant la direction d'écartement; - le support présente une forme générale en plaque, la zone d'appui étant définie sur une face du support, et les moyens de maintien étant aptes à être en prise avec un bord d'une pièce d'équipement portée par le support; - le support présente une forme allongée suivant la direction d'écartement; - au moins un organe de maintien comprend au moins une patte de retenue sous laquelle un rebord de la pièce d'équipement est insérable suivant la direction de maintien lorsque la pièce d'équipement est en appui sur le support; - les moyens de maintien comprennent un élément d'accrochage 25 adapté pour saisir un bord d'une pièce d'équipement opposé à un bord par lequel la pièce d'équipement est en appui sur le support; - l'élément d'accrochage est monté mobile le long d'une barre elle-même mobile entre une position dressée et une position rabattue dans laquelle elle s'étend sensiblement le long du support; - le support est adapté pour être empilable en contact mutuel selon une direction d'empilement avec un autre support identique, les moyens de maintien étant adaptés pour maintenir une pièce d'équipement dans une position dans laquelle la pièce d'équipement est emboîtable selon la direction d'empilement dans une autre pièce d'équipement portée par un autre support empilé avec le support; - le support est adapté de façon qu'une pièce d'équipement portée par le support soit emboîtée sans contact avec une autre pièce d'équipement portée par un autre support empilé avec le support; - la direction d'appui est perpendiculaire à la direction d'empilement; - le support est adapté pour recevoir une pièce d'équipement allongée suivant une direction d'extension et présentant, en vue suivant une direction d'observation perpendiculaire à la direction d'empilement et à la direction d'extension, au moins une région non rectiligne, le support présentant, en vue suivant la direction d'observation, une zone non rectiligne de forme générale analogue à celle de la région non rectiligne de la pièce d'équipement et située au droit de la région non rectiligne de la pièce d'équipement lorsque la pièce d'équipement est en appui sur le support. L'invention concerne également une installation de manutention et de transport de pièces d'équipement comprenant une série de support tels que définis ci-dessus. Selon différents modes de réalisation, l'installation comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - elle comprend des rails de convoyage définissent un chemin de convoyage, chaque support comprenant des moyens de guidage du support le long des rails de convoyage; - elle comprend des rails de retour définissent un chemin de retour pour le retour des supports au début du chemin de convoyage, chaque support comprenant des moyens de guidage le long des rails de retour; - chaque support est de forme allongée et circule sur les rails de convoyage dans une configuration horizontale dans laquelle le support s'étend suivant sa longueur dans un plan sensiblement horizontal, et sur les rails de retour dans une configuration sensiblement verticale dans laquelle le support s'étend suivant sa longueur dans un plan sensiblement vertical. L'invention et ses avantages seront mieux compris à l'étude de la description détaillée qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'une installation de manutention et de transport comprenant une série de supports, conformes à l'invention, reposant sur des rails de convoyage et portant des pièces d'équipement, et une série de supports, conformes à l'invention, reposant sur des rails de retour; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un support de l'installation de la figure 1 portant une pièce d'équipement; - la figure 3 est une section schématique en coupe selon la ligne III-III du support de la figure 2; - la figure 4 est une vue schématique de dessous du support de la figure 2; - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V du support de la figure 2; - la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI du support de la figure 2; - la figure 7 est une vue agrandie de la zone encerclée VII du support de la figure 2; et - la figure 8 est une vue partielle de face d'un support suspendu sur des rails de retour de l'installation de la figure 1. Tel que représenté sur la figure 1, une installation 2 de manutention et de transport de pièces d'équipement 6 de véhicule automobile comprend: des supports 4 identiques, chaque support 4 étant prévu pour porter une pièce d'équipement 6, par exemple un pare-choc; -des rails de convoyage 8 et des rails de guidage 9 permettant le transport des supports 4 portant les pièces 6 suivant un chemin de convoyage déterminé d'un premier poste vers un deuxième poste distant; et - des rails de retour 10 permettant le retour des supports 4 vides suivant un chemin de retour déterminé du deuxième poste vers le premier poste. Les rails 8, ici au nombre de quatre, sont coplanaires et parallèles entre eux, et s'étendent dans un plan sensiblement horizontal correspondant au plan de la figure 1. Les rails 9, ici au nombre de deux, suivent les rails 8 centraux. Les rails 9, 10 sont parallèles aux rails 8. Une première série de supports 4 portant chacun un pare-choc 6 se déplace sur les rails 8 dans un sens d'avancement Al, et une deuxième série de supports 4 vides se déplace sur les rails 10 dans un sens de retour A2 opposé. Dans la suite, les termes haut , bas , supérieur , inférieur , dessous , dessus , avant , arrière , gauche et droite s'entendent par rapport à la position d'un support 4 porté par les rails 8, et au sens d'avancement Al du support 4 sur les rails 8. Chaque pare-choc 6 présente en vue de dessus une forme générale en C et comprend une partie centrale allongée 12 prolongée à chacune de ses extrémité par une corne 14 s'étendant vers l'arrière. Chaque pare-choc 6 comprend un rebord inférieur 16 revenant vers l'arrière et permettant la fixation du pare-choc 6 sur le véhicule correspondant. Chaque support 4 se présente sous la forme d'une plaque mince allongée présentant en vue de dessus un profil analogue à celui d'un pare-choc 6. Plus précisément, chaque support 4 comprend une portion centrale rectiligne 18 et deux portions latérales 20 s'étendant obliquement vers l'extérieur et vers l'arrière du support 4. Les parties latérales 20, qui sont coplanaires, sont prolongées du côté opposé à la portion centrale 18 par des extensions surélevées 22 parallèles à la portion centrale 18. Comme illustré sur la figure 2, un support 4 présente une face supérieure 26 en forme de baquet aménagée pour permettre le maintien d'un pare-choc 6 dans une position déterminée. Plus précisément (figure 3), la portion centrale 18 présente deux zones d'appui 28 sensiblement planes et horizontales surélevées par rapport au fond 29, lui-même horizontal, du support 4. Les zones d'appui 28 sont coplanaires avec les extensions latérales 22. Entre les zones d'appui 28, le support 4 comprend une rainure 30 s'étendant suivant une direction de maintien M, perpendiculaire à la direction d'extension du support 4, à partir d'un bord avant 32 au niveau duquel la rainure 30 débouche, vers un bord arrière 33. Une butée 34 est reçue à coulissement dans la rainure 30. La butée 34 comprend une base 36 affleurant les zones d'appui 28, surmontée d'une saillie galbée 38 (figure 7). Les extensions 22 et les bords 32, 33 sont surélevés par rapport au fond 29 pour conférer au support 4 sa forme en baquet. Les bords 32 et 33 sont en complémentarité de forme l'un avec l'autre pour permettre un emboîtement compact du support 4 avec un autre support 4 identique lorsque ces supports sont empilés, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Le support 4 comprend deux organes de maintien 40 espacés suivant une direction d'écartement D, parallèle à la longueur du support 4. Les organes de maintien 40 se situent dans les portions latérales 20. Chaque organe de maintien 40 présente une base 42 en saillie sur le fond 29 et une patte de retenue 44 en surplomb vers l'avant à partir de la base 42 en étant située à un niveau supérieur à celui des zones d'appui 28. La patte 44 de l'organe de maintien 40 droit (à gauche sur la figure 2) comprend une encoche 46. Le support 4 présente une gorge 48 le long du bord arrière 33. Le support 4 porte une potence 50 s'étendant verticalement vers le haut. La potence 50 comprend une barre verticale 52 et une pince 54 mobile le long de la barre 52. La barre 52 est montée mobile sur le support 4 de façon que la potence 50 puisse être rabattue et escamotée dans la gorge 48, comme indiqué par la flèche R. En position rabattue, la pince 54 est logée dans un creux 55 situé entre la zone d'appui 28 droite et l'organe de maintien 40 droit. Le support 4 est muni de rampes de guidage et d'appui 56 en saillie sur la face supérieure 26, disposées sensiblement à l'arrière du support 4 et inclinées vers l'avant et vers le bas. Plus spécifiquement, le support 4 comprend deux rampes extérieures 56 chacune disposée sur une des extensions 22, une rampe 56 située entre l'organe de maintien 40 gauche et la zone d'appui 28 (à droite sur la figure 2) et deux rampes de potence 56 situées à l'arrière des zones d'appui 28, le long de la gorge 48. Chaque rampe extérieure 56 est munie à son sommet d'un plot de retenue 56A. Le support 4 comprend en outre deux rampes latérales 57 inclinées vers l'intérieur et vers le bas, chaque rampe latérale 57 étant située à la jonction entre le fond 29 d'une portion latérale 20 et une extension 22 surélevée. A son extrémité gauche (à droite sur la figure 2), le support 4 comprend une nervure 58 s'étendant entre le bord avant 32 et le bord arrière 33. La nervure 58 comprend un flanc intérieur 60 formant une piste de roulement pour un rail 10 (figure 1) comme cela sera décrit plus en détail par la suite. Comme illustré sur la figure 4, la face inférieure 62 du support 4 présente quatre pistes de roulement 64 parallèles s'étendant entre l'avant et l'arrière du support 4. Deux pistes 64 sont situées au niveau de la jonction entre la partie centrale 18 et les parties latérales 20, et deux pistes 64 sont situées sous les extensions 22. La face inférieure 62 présente deux rainures de guidage 66 ménagées le long des pistes de roulement 64 de la partie centrale 18. En revenant à la figure 2, le support 4, en position de convoyage, est posé horizontalement de façon que la face supérieure 26 soit orientée vers le haut. Un pare-choc 6 est posé sur le support 4 en appui par son rebord inférieur 16 sur les zones d'appui 28 suivant une direction d'appui B sensiblement perpendiculaire aux zones d'appui 28. La direction d'appui B est perpendiculaire à la direction d'écartement D, ainsi qu'à la direction de maintien M. La direction d'appui B est ici sensiblement verticale. Comme cela est aussi visible sur la figure 4, le rebord 16 passe au-dessous des pattes de retenue 44. Le rebord 16 est en outre en appui par ses extrémités latérales sur les rampes extérieures 56 et passe à l'extérieur des plots 56A. Ainsi, le rebord 16 passe successivement au-dessus d'une zone d'appui 28, au-dessous d'une patte de retenue 44 et au-dessus d'une rampe extérieure 56, et est par conséquent immobilisé. Les plots 56A permettent de retenir les cornes 14 du pare-choc 6 écartées. L'encoche 46 sert par exemple au passage d'une attache (non représentée) de fixation du pare-choc 6 sur le véhicule correspondant ou d'une attache de fixation d'un pot d'échappement sur le pare-choc 6. Les organes de maintien 40 sont situés de même côté du pare-choc 6 suivant la direction de maintien M, et la butée 34 se situe du côté opposé. Plus spécifiquement, les pattes de retenue 44 sont situées du côté de la face interne de pare-choc 6, et la butée 34 est située du côté de la face externe du pare-choc 6 et empêche le rebord 16 d'être dégagé involontairement des pattes de retenue 44 suivant la direction de maintien M. La butée 34 autorise néanmoins l'insertion du rebord 16 sous les pattes 44 par un opérateur, en inclinant le pare-choc 6 légèrement vers l'arrière. La butée 34 présente de préférence un revêtement souple peu agressif pour éviter toute altération de la face externe du pare-choc 6 avec laquelle elle est en contact. Lors de l'installation ou du retrait du pare-choc 6 sur le support 4, les rampes 56 permettent de guider le pare-choc 6. En particulier, les rampes de potence 56 empêchent que le rebord 16 du pare-choc 6 ne vienne heurter la potence 50 en position escamotée, au cas où celle-ci serait incomplètement escamotée. Comme illustré sur la figure 6, le pare-choc 6 peut être maintenu en position dressée de façon complémentaire à l'aide de la potence 50. Selon une première possibilité, et en fonction des dimensions du parechoc 6, le bord supérieur 68 du pare-choc 6 est reçu dans la pince 54 disposée à une hauteur adéquate. La pince 54 comprend par exemple une mâchoire 70 en U ouverte vers l'avant comprenant des dents élastiques 72 en saillie obliquement vers l'intérieur de la mâchoire 70 et se déformant élastiquement pour recevoir et retenir le bord supérieur 68 du pare-choc 6. La pince 54 est montée mobile sur la tige 52 à l'aide d'un support élastique à deux branches 74, chaque branche 74 comprenant un orifice non représenté et traversé par la tige 52. Du fait de leur élasticité, les branches 74 s'écartent en pivotant et sont retenues sur la tige 52 par coincement de la tige 52 dans leurs orifices. Pour débloquer la pince 54, il suffit de rapprocher les branches 74, et ce faisant d'aligner les orifices des branches 74 avec l'axe de la tige 52, permettant ainsi le coulissement. Comme représenté en trait mixte, si le pare-choc 6 présente une hauteur importante, le pare-choc 6 peut simplement venir en appui sur l'extrémité supérieure 76 de la tige 52. Les moyens de maintien du pare-choc 6 sont adaptés pour le maintien de pare-choc de profils différents et de dimensions différentes. En particulier, selon le galbe du pare-choc, il peut être nécessaire de régler la position de la butée 34. En se référant à la figure 7, la butée 34 est munie sur ses bords de crans 78 aptes coopérer avec des crans 80 complémentaires ménagés sur les flancs de la rainure 30 dans laquelle la butée 34 est reçue. Ainsi, la butée 34 peut être immobilisée en une pluralité de positions déterminées suivant la direction M. Chaque position correspond à un écartement entre la butée 34 et les organes de maintien 40. L'écartement est choisi en fonction de la pièce d'équipement à maintenir. En outre, la saillie 38 de la butée 34 est placée sur la surface 25 supérieure de celle-ci en étant excentrée. Ceci offre une possibilité supplémentaire de réglage. En effet, la butée 34 est soit orientée avec sa saillie 38 décalée vers l'arrière, bénéficiant d'un écartement moyen important avec les organes de maintien 40, soit retournée comme illustré par la flèche A et orientée avec la saillie 38 vers l'arrière de la butée 34, bénéficiant alors d'un écartement moyen moins important avec les organes de maintien 40. Le réglage de la butée 34 est effectué une fois pour toutes pour une application déterminée. En revenant à la figure 1, les rails 8 sont munis sur leur face supérieure de rouleaux (non représentés) sur lesquels les supports 4 de la première série sont posés, par l'intermédiaire de leurs pistes de roulement 64, les rainures de guidage 66 étant en prise avec les rails 9 de guidage. Les supports 4 de la première série sont empilés selon une direction d'empilement E parallèle aux rails 8 et chaque support 4 est en contact par son bord avant 32 avec le bord arrière 33, de forme sensiblement conjuguée, du support 4 précédent. Les pare-chocs 6 portés par les supports 4 sont emboîtés les uns dans 10 les autres. Par emboîtement, on entend que la distance I entre deux parechocs 6 adjacents suivant la direction d'empilement E est inférieure à la dimension L hors-tout de chaque pare-choc 6 suivant cette même direction d'empilement E. L'emboîtement est rendu possible du fait que les parechocs 6 sont maintenus sur les supports 4 en position dressée dans laquelle ils sont ouverts vers l'arrière. La partie avant de chaque parechoc 6 vient s'insérer par l'arrière dans le pare-choc 6 précédent, et reçoit lui-même la partie avant du pare-choc 6 suivant. Les supports 4 empilés munis des pare-chocs 6 présentent par 20 conséquent une compacité remarquable. En outre, on notera que les cornes 14 de chaque pare-choc 6 font saillie vers l'arrière par rapport au support 4 correspondant. Les cornes 14 d'un pare-choc 6 porté par un support 4 s'étendent au-dessus du support 4 suivant. Ceci favorise la compacité de l'empilage des supports 4. Du fait de la présence des rampes extérieures 56 (figure 2), les cornes 14 sont relevées et ne viennent pas en interférence avec le support 4 suivant. Par ailleurs, la distance I entre les pare-chocs 6 est suffisante pour que les pare-chocs 6 soient emboîtés sans contact entre eux, afin d'éviter tout endommagement d'un pare-choc par contact avec un autre pare- choc. Les supports 4 de forme analogue à celle des pare-chocs 6 en vue de dessus permettent d'obtenir un emboîtement compact des pare-chocs 6 en épousant la forme des pare-chocs 6 et en limitant ainsi la distance I entre deux pare-chocs 6. Les bords 32, 33 complémentaires des supports 4 permettent l'emboîtement des supports 4 eux-mêmes, ce qui augmente encore la 5 compacité. En variante, les bords 32, 33 sont munis de butées non représentées pour amortir les chocs entres les supports 4. Les rails 10 permettent le transport des supports 4 vidés en position verticale, de préférence avec la potence 50 (figure 2) rabattue. Comme cela est visible sur la figure 8, deux rails 10 sont prévus, chaque rail 10 porte des rouleaux 81 disposés à rotation autour d'axes horizontaux. Les rail 10 sont disposés de façon que le support 4 est en appui d'un côté d'un support 4 sur les rouleaux d'un rail 10 par le flanc 60 de sa nervure 58, et en appui de l'autre côté du support 4 sur les rouleaux de l'autre rail 10 par le flanc 90 d'une saillie 92 définissant dont le sommet définit une piste 64. Les supports 4 en position verticale présentent un encombrement faible, ce qui permet d'obtenir une installation 2 compacte, d'autant plus que les supports 4 sont minces une fois les potences 50 rabattues. On peut d'ailleurs envisager que les supports 4 soient pourvus d'une 20 butée 34 non réglable, ce qui conserverait les propriétés de compacité de l'installation. La pose et le retrait des pare-chocs 6 sur les supports 4 d'une part, le transfert des supports 4 entre les rails de convoyage 8 et les rails de retour 10 d'autre part, sont effectués par exemple par un opérateur. Le déplacement des supports 4 sur les rails 8, 10 est effectué lors du positionnement d'un nouveau support 4 par une simple poussée. Le premier support 4 disposé sur les rails 8 au premier poste sera le premier support 4 à parvenir au deuxième poste. L'invention s'applique à tous types de pièces d'équipement de véhicule 30 automobile, et notamment aux pare-chocs avant ou arrière
Ce support est du type comprenant une zone d'appui sur laquelle une pièce d'équipement (6) portée par le support est en appui suivant une direction d'appui (B), et des moyens de maintien (34, 40, 54) de la pièce d'équipement (6) portée par le support dans une position déterminée, les moyens de maintien (34, 40, 54) comprenant au moins deux organes (40) de maintien espacés suivant une direction d'écartement sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui (B), les organes de maintien (40) se situant d'un même côté de la pièce d'équipement (6) portée par le support suivant une direction de maintien sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui et à la direction d'écartement, et une butée (34) se situant du côté opposé de la pièce d'équipement (6) portée par le support suivant la direction de maintien, la position de la butée (34) relativement aux organes de maintien étant réglable suivant la direction de maintienApplication à la manutention et au transport de pare-chocs avant ou arrière de véhicules automobiles.
1.- Support pour la manutention et le transport de pièces d'équipement (6) de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une zone d'appui (28) sur laquelle une pièce d'équipement (6) porté par le support est en appui suivant une direction d'appui (B), et des moyens de maintien (34, 40, 54) de la pièce d'équipement (6) portée par le support dans une position déterminée, les moyens de maintien (34, 40, 54) comprenant au moins deux organes de maintien (40) espacés suivant une direction d'écartement (D) sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui (B), les organes de maintien (40) se situant d'un même côté de la pièce d'équipement (6) portée par le support suivant une direction de maintien (M) sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui (B) et à la direction d'écartement (D), et une butée (34) se situant du côté opposé de la pièce d'équipement (6) portée par le support suivant la direction de maintien (M), la position de la butée (34) relativement aux organes de maintien (40) étant réglable suivant la direction de maintien (M). 2.- Support selon la 1, dans lequel la butée (34) se situe entre les organes de maintien (40) suivant la direction d'écartement (D). 3.- Support selon l'une des 1 ou 2, présentant une forme générale en plaque, la zone d'appui (28) étant définie sur une face (26) du support, et les moyens de maintien (34, 40) étant aptes à être en prise avec un bord (16) d'une pièce d'équipement (6) portée par le support. 4.- Support selon l'une quelconque des précédentes, présentant une forme allongée suivant la direction d'écartement (D). 5.- Support selon l'une quelconque des précédentes dans lequel au moins un organe de maintien (40) comprend au moins une patte de retenue (44) sous laquelle un rebord (16) de la pièce d'équipement (6) est insérable suivant la direction de maintien (M) lorsque la pièce d'équipement (6) est en appui sur le support (4). 6.- Support selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de maintien (34, 40, 54) comprennent un élément d'accrochage (54) adapté pour saisir un bord (68) d'une pièce d'équipement (6) opposé à un bord (16) par lequel la pièce d'équipement (6) est en appui sur le support (4). 7.- Support selon la 6, dans lequel l'élément d'accrochage (54) est monté mobile le long d'une barre (52) elle-même mobile entre une position dressée et une position rabattue dans laquelle elle s'étend sensiblement le long du support (4). 8.- Support selon l'une quelconque des précédentes, le support étant adapté pour être empilable en contact mutuel selon une direction d'empilement (E) avec un autre support identique, les moyens de maintien (34, 40) étant adaptés pour maintenir une pièce d'équipement (6) dans une position dans laquelle la pièce d'équipement (6) est emboîtable selon la direction d'empilement (E) dans une autre pièce d'équipement (6) portée par un autre support (4) empilé avec le support (4). 9.- Support selon la 9, le support étant adapté de façon qu'une pièce d'équipement (6) portée par le support (4) soit emboîtée sans contact avec une autre pièce d'équipement (6) portée par un autre support (4) empilé avec le support (4). 10.- Support selon l'une des 8 et 9, dans lequel la direction d'appui est perpendiculaire à la direction d'empilement (E). 11.- Support selon l'une quelconque des précédentes, le support étant adapté pour recevoir une pièce d'équipement (6) allongée suivant une direction d'extension et présentant, en vue suivant une direction d'observation perpendiculaire à la direction d'empilement (E) et à la direction d'extension, au moins une région non rectiligne, le support (4) présentant, en vue suivant la direction d'observation, une zone non rectiligne de forme générale analogue à celle de la région non rectiligne de la pièce d'équipement et située au droit de la région non rectiligne de la pièce d'équipement lorsque la pièce d'équipement est en appui sur le support (4). 12.- Installation de manutention et de transport de pièces d'équipement de véhicule automobile, comprenant une série de supports (4) selon l'une quelconque des précédentes. 13.- Installation selon la 12, comprenant des rails de convoyage (8) définissant un chemin de convoyage, chaque support (4) comprenant des moyens de guidage (64, 66) du support le long des rails de convoyage (8). 14.- Installation selon la 13, comprenant des rails de retour (10) définissant un chemin de retour pour le retour des supports (4) au début du chemin de convoyage, chaque support (4) comprenant des moyens de guidage (58, 60) le long des rails de retour (10). 15.- Installation selon la 14, dans laquelle chaque support (4) est de forme allongée et circule sur les rails de convoyage (8) dans une configuration horizontale dans laquelle le support (4) s'étend suivant sa longueur dans un plan sensiblement horizontal, et sur les rails de retour (10) dans une configuration sensiblement verticale dans laquelle le support (4) s'étend suivant sa longueur dans un plan sensiblement vertical.
B
B65,B60,B62
B65G,B60R,B62D
B65G 35,B60R 19,B62D 65,B65G 13
B65G 35/08,B60R 19/02,B62D 65/18,B65G 13/00
FR2900008
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMUNICATION SUR UNE LIAISON DE COMMUNICATION ENTRE UN AERONEF ET UNE STATION SOL
20,071,019
L'invention a pour objet un procédé de communication sur une liaison sécurisée de communication entre un aéronef et une station sol, notamment lors du changement d'un niveau de sécurité associé à cette communication, ainsi qu'un aéronef comportant un dispositif susceptible de mettre en oeuvre ce procédé. L'invention concerne également un dispositif de communication sur une liaison sécurisée de communication entre un aéronef et une station sol, notamment lors du changement d'un niveau de sécurité associé à cette communication, ainsi qu'un aéronef comportant un tel dispositif. Les aéronefs modernes, notamment les avions de transport civil, échangent des informations avec des stations basées au sol, en particulier des stations de contrôle aérien ou des stations permettant de communiquer avec les compagnies aériennes exploitant ces aéronefs. Les informations échangées peuvent notamment être relatives à la météorologie, à la maintenance de l'aéronef, à des autorisations du contrôle aérien, etc. Cet échange d'informations est généralement réalisé au moyen de liaisons de données numériques ( datalink en anglais), correspondant en particulier aux standards ACARS ( Aircraft Communications Adressing and Reporting System en anglais) ou ATN ( Aeronautical Telecommunication Network en anglais). Ces liaisons de données sont généralement du type radiocommunication ou satellite. Afin de garantir la confidentialité des données échangées et la sécurité de la communication eu égard au risque d'intrusion d'un pirate, ces liaisons peuvent être sécurisées : ainsi, il est par exemple possible de prévoir une authentification de l'émetteur d'un message et/ou un cryptage des messages, le niveau de sécurité étant choisi par le pilote de l'aéronef. Cette authentification et/ou ce cryptage peuvent, par exemple, être réalisés au moyen de clefs d'authentification et/ou de cryptage. II peut parfois être nécessaire de changer le niveau de sécurité de la communication au cours du vol d'un aéronef, notamment lors du survol de pays interdisant les communications cryptées. Lorsque le pilote de l'aéronef demande le changement du niveau de sécurité de la communication, si une requête de changement de niveau de sécurité envoyée par l'aéronef à la station sol n'est pas acquittée par la station sol, il n'y a plus cohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef (nouveau niveau) et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol (ancien niveau). L'absence d'acquittement de ladite requête par la station sol peut notamment être due à la perte du message de requête envoyé par l'avion à la station sol ou à la perte du message d'acquittement de la requête envoyé par la station sol vers l'avion. Dans le domaine des communications, une méthode classique permettant de débloquer une situation d'incohérence entre un émetteur et un récepteur consiste à reprendre la communication à partir d'un état initial connu à la fois de l'émetteur et du récepteur. Dans le cas de la liaison de communication considérée, cela pourrait consister à réinitialiser la communication entre l'aéronef et la station sol à partir d'une communication non sécurisée et à ouvrir une session de communication sécurisée avec un niveau de sécurité correspondant au niveau de sécurité souhaité. Toutefois, une telle méthode présenterait plusieurs inconvénients. Un premier inconvénient est lié au fait que l'ouverture d'une session de communication sécurisée nécessite l'échange de plusieurs messages entre l'aéronef et la station sol et par conséquent un temps d'établissement de ladite session non négligeable qui risquerait d'être pénalisant par rapport aux besoins de communication entre l'aéronef et la station sol, puisque pendant ce temps d'établissement l'aéronef et la station sol ne peuvent pas échanger de message utile. Un autre inconvénient est lié au fait que le retour à un état initial de communication non sécurisée pourrait être préjudiciable par rapport à la sécurisation de la communication, notamment si des messages étaient échangés entre l'aéronef et la station sol entre le moment où la communication serait réinitialisée selon cet état de communication non sécurisée et le moment de l'ouverture de session sécurisée. Ces problèmes sont résolus, au moins partiellement, conformément à l'invention par un procédé de communication sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol, ladite liaison de communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité qui est remarquable du fait que lorsque l'aéronef envoie une requête à la station sol en vue de modifier le niveau de sécurité de ladite communication d'un ancien niveau de sécurité vers un nouveau niveau de sécurité et qu'il rie reçoit pas d'acquittement de ladite requête par la station sol, cet aéronef accepte néanmoins les messages reçus de la station sol selon ledit nouveau niveau de sécurité. De cette façon, si la station sol a bien reçu et pris en compte la requête de changement de niveau envoyée par l'aéronef, mais que le message d'acquittement envoyé par la station sol n'a pas été reçu par l'aéronef, on assure la continuité de la communication avec le niveau de sécurité souhaité. Dans un mode préféré de réalisation, tant que l'aéronef n'a pas reçu d'acquittement de la station sol relatif au changement de niveau de sécurité : lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef rejette les messages reçus de la station sol selon l'ancien niveau de sécurité ; lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef continue d'envoyer des messages vers la station sol selon l'ancien niveau de sécurité ; lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef envoie des messages vers la station sol selon le nouveau niveau de sécurité. Ce mode préféré de réalisation de l'invention permet de respecter la réglementation des pays survolés lorsque le pilote de l'aéronef demande la diminution du niveau de sécurité de la communication pour survoler un pays interdisant le cryptage des communications. De façon avantageuse, lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef accepte en outre les messages reçus de la station sol selon l'ancien niveau de sécurité tant qu'il n'a pas reçu d'acquittement de ladite station sol relatif au changement de niveau de sécurité. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message transmis. Cela permet d'adapter ce niveau de sécurité à l'importance et à la criticité des messages afin de n'envoyer avec un niveau de sécurité élevé (ayant un coût d'envoi souvent plus élevé que pour un niveau de sécurité plus faible) que des messages pour lesquels cela présente une importance. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, lorsque 35 l'aéronef reçoit de la station sol un message dont le niveau de sécurité correspond audit nouveau niveau de sécurité, on considère en outre, dans l'aéronef, que ladite requête de changement du niveau de sécurité de la communication a été acquittée par la station sol. En effet, puisque la station sol a envoyé ce rnessage avec le nouveau niveau de sécurité, il est possible de considérer qu'elle a bien pris en compte la requête de changement de niveau envoyée par l'aéronef : l'envoi par la station sol dudit message reçu par l'aéronef correspond donc à un acquittement implicite de ladite requête, ce qui permet de revenir à une situation de cohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef (nouveau niveau) et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol. L'invention concerne aussi un aéronef susceptible de mettre en oeuvre un procédé de communication tel que précité sur une liaison de communication entre cet aéronef et une station sol. L'invention concerne également un dispositif de communication sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol, ladite communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, comportant : - des moyens d'émission/réception de messages sur cette liaison de communication ; - des moyens de gestion de communication reliés aux dits moyens d'émission/réception ; - des moyens de surveillance de communication comprenant des premiers moyens aptes à analyser un message reçu par lesdits moyens d'émission/réception pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ; Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comporte en outre : - des moyens aptes à mémoriser un ancien et un nouveau niveau de sécurité lorsque l'aéronef envoie à la station sol une requête de changement du niveau de sécurité de la communication ; - des moyens aptes à mémoriser un état de communication correspondant à un acquittement ou à une absence d'acquittement, par la station sol, d'une requête de changement du niveau de sécurité de la communication, envoyée par l'aéronef à ladite station sol ; - dans les moyens de surveillance de communication : - des seconds moyens aptes à comparer ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec ledit nouveau niveau de sécurité mémorisé et à fournir un résultat de comparaison ; - des troisièmes moyens aptes à déterminer une action relative à l'acceptation dudit message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens et d'autre part de la valeur dudit état de communication mémorisé. Avantageusement, lesdits moyens de gestion de communication comprennent lesdits moyens de surveillance de communication. Avantageusement encore, les moyens de gestion de communication comprennent en outre des moyens aptes à gérer la valeur dudit état de communication associé à ladite liaison. L'invention concerne aussi un aéronef comportant un dispositif de communication entre un aéronef et une station sol, tel que précité. 15 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen de la figure annexée. La figure 1 est un schéma synoptique d'un dispositif de communication sur une liaison de communication entre un aéronef et une 20 station sol conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention, représenté schématiquement sur la figure 1, est embarqué à bord d'un aéronef, en particulier un avion de transport civil, communicant avec une station sol au moyen d'une liaison de 25 communication 12, en particulier une liaison de données numériques ( datalink en anglais), susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité par rapport aux risques d'intrusion d'un pirate sur cette liaison. Ce dispositif est destiné à déterminer si un message reçu par l'aéronef 30 sur cette liaison 12 doit être accepté ou refusé, en particulier lors d'une incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol. Pour cela, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte : - des moyens d'émission/réception 10 de messages sur une liaison de 35 communication 12 entre ledit aéronef et ladite station sol, par exemple des moyens de communication usuels installés à bord de cet aéronef (moyens de radiocommunication VHF, HF, moyens de communication par satellite, etc.) ; - des moyens de gestion de communication 14 reliés à ces moyens d'émission/réception 10 par une liaison 30. Ces moyens de gestion de communication peuvent en particulier faire partie d'un calculateur gérant des communications de l'aéronef, par exemple un calculateur de type ATSU ( Air Traffic Services Unit en anglais) ; - des moyens (non représentés) aptes à mémoriser un ancien et un nouveau niveau de sécurité lorsque l'aéronef envoie à la station sol une requête de changement du niveau de sécurité de la communication. De préférence, ces moyens font partie des moyens de gestion de communication 14 ; - des moyens 28 aptes à mémoriser un état de communication correspondant à un acquittement ou à une absence d'acquittement, par la station sol, d'une requête de changement du niveau de sécurité de la communication, envoyée par l'aéronef à ladite station sol ; - des moyens de surveillance de communication 16, lesquels comprennent : - des premiers moyens 22 aptes à analyser un message reçu par les moyens d'émission/réception 10 pour déterminer un niveau de sécurité associé à ce message ; - des seconds moyens 24 aptes à comparer ce niveau de sécurité correspondant à ce message reçu avec ledit nouveau niveau de sécurité mémorisé et à fournir un résultat de comparaison ; - des troisièmes moyens 26 aptes à déterminer une action relative à l'acceptation dudit message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens 24 et d'autre part de la valeur dudit état de communication mémorisé. De façon préférée, les moyens de gestion de communication 14 comportent un routeur 18 qui reçoit des moyens d'émission/réception 10, par la liaison 30, les messages reçus de la liaison de communication 12 et qui est susceptible d'envoyer chaque message vers au moins une application destinatrice Al, A2, ... An par un ensemble de liaisons 34. Chacune desdites applications peut en particulier être une application informatique installée sur un calculateur de l'aéronef. De façon réciproque, ce routeur collecte des messages provenant desdites applications par l'ensemble de liaisons 34 et les transmet, par la liaison 30, aux moyens d'émission/réception 10 qui les envoient sur la liaison de communication 12. De façon préférée, encore, comme représenté sur la figure 1, les moyens de surveillance de communication 16 sont intégrés dans les moyens de gestion de communication 14. Ils sont reliés au routeur 18 par une liaison 32. Les moyens de gestion de communication 14 comprennent en outre les moyens 28 aptes à gérer ledit état de communication associé à la liaison de communication 12. Ces moyens 28 peuvent être intégrés dans les moyens de surveillance de communication 16. Ces moyens 28 peuvent correspondre à une machine d'états qui peut notamment comporter au moins deux états : un premier état correspondant à une cohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol ; un deuxième état correspondant à une incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol. Ce deuxième état correspond à une situation dans laquelle les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef ont transmis un message de requête à destination de la station sol afin de changer le niveau de sécurité de la communication (par exemple suite à une demande du pilote de l'aéronef) et dans laquelle lesdits moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef n'ont pas reçu un acquittement de la station sol relatif à ce changement de niveau. De façon préférée, si l'aéronef ne reçoit pas d'acquittement de la station sol après lui avoir envoyé une requête de changement du niveau de sécurité de la communication, il renvoie cette requête à la station sol après une durée prédéterminée. L'aéronef peut ainsi envoyer cette requête au moins un nombre N prédéterminé de fois (par exemple 3 fois) à la station sol et ledit deuxième état n'est activé que lorsqu'un acquittement par la station sol n'a pas été reçu par l'aéronef après l'envoi par l'aéronef de N requêtes de changement du niveau de sécurité. Cela permet de s'affranchir des situations dans lesquelles l'absence de réception de l'acquittement est due à une brève perturbation de la liaison de communication, par exemple une perturbation électromagnétique. Le premier état, quant à lui, correspond notamment à une situation dans laquelle les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef, après avoir transmis un message de requête à destination de la station sol afin de changer le niveau de sécurité de la communication (par exemple suite à une demande du pilote de l'aéronef) ont reçu un acquittement de la station sol relatif à ce changement de niveau : il y a cohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol. Lorsque les moyens de gestion de communication 14 font partie d'un calculateur de type ATSU, les moyens de surveillance de communication 16 intégrés dans lesdits moyens de gestion de communication 14, ainsi que les premiers moyens 22, les seconds moyens 24, les troisièmes moyens 26 et les moyens 28 aptes à gérer un état de communication, peuvent être mis en oeuvre sous la forme de fonctions logicielles dudit calculateur ATSU. Le niveau de sécurité de la communication peut notamment être choisi dans l'ensemble de niveaux suivants ou dans un sous-ensemble de cet ensemble : - absence de sécurité de la communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; -authentification de l'émetteur d'un message, par exemple en utilisant des algorithmes d'authentification utilisant des clefs d'authentification ; -cryptage des messages transmis sur la liaison de données 12, par exemple en utilisant des algorithmes de cryptage utilisant des clefs de cryptage ; - authentification de l'émetteur d'un message et cryptage des messages transmis sur la liaison de données 12. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, la communication est susceptible d'être configurée selon : - un premier niveau correspondant à une absence de sécurité de ladite communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; - un second niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'uni message ; ou - un troisième niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message, ainsi qu'à un cryptage des messages transmis sur la liaison de données 12. Lorsque les moyens d'émission/réception 10 reçoivent un message 35 de la liaison de communication 12, ils le transmettent, par la liaison 30, aux moyens de gestion de communication 14 où ce message est reçu par le routeur 18. Ce dernier le transmet aux premiers moyens 22 intégrés dans les moyens de surveillance de communication 16 par la liaison 32. Ces premiers moyens 22 analysent ce message de façon à déterminer le niveau de sécurité correspondant à ce message. Ce niveau de sécurité est transmis aux seconds moyens 24 par une liaison 36. Lesdits seconds moyens comparent ce niveau de sécurité avec ledit nouveau niveau de sécurité associé à la communication, mémorisé dans les moyens de gestion de communication 14. Le résultat de la comparaison, entre le niveau de sécurité correspondant au message reçu et le nouveau niveau de sécurité mémorisé, est transmis par les seconds moyens 24 aux troisièmes moyens 26 par une liaison 38. Les troisièmes moyens 26 reçoivent aussi des moyens 28, par une liaison 40, ledit état de communication associé à la liaison de communication 12. Dans le cas où cet état de communication correspond audit premier état (cohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol), de façon conventionnelle, les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur 18, par la liaison 32, une information d'acceptation du message reçu lorsque son niveau de sécurité correspond audit nouveau niveau de sécurité et ils renvoient au routeur, par la liaison 32, une information de rejet du message reçu lorsque son niveau de sécurité est différent dudit nouveau niveau de sécurité. Dans le cas où cet état de communication correspond audit second état (incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol), selon l'invention, les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information d'acceptation du message reçu lorsque son niveau de sécurité correspond audit nouveau niveau de sécurité. Ce mode de fonctionnement est avantageux car il permet dans ce cas de poursuivre la communication sécurisée malgré l'incohérence temporaire entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol. Lorsque le routeur reçoit, par la liaison 32, une information d'acceptation du message reçu, il transmet ce message à l'application destinatrice, par l'ensemble de liaisons 34. Lorsque le routeur reçoit, par la liaison 32, une information de rejet du message reçu, le routeur ne transmet pas ce message à l'application destinatrice. De façon préférée, les seconds moyens 24 comparent aussi le niveau de sécurité correspondant au message reçu avec ledit ancien niveau de sécurité, mémorisé dans les moyens de gestion de communication 14. Le résultat de la comparaison, entre le niveau de sécurité correspondant au message reçu et l'ancien niveau de sécurité mémorisé, est transmis par les seconds moyens 24 aux troisièmes moyens 26 par la liaison 38. Dans le cas où ledit état de communication correspond audit second état (incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol) : -les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information d'acceptation du message reçu lorsque son niveau de sécurité correspond audit ancien niveau de sécurité et le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité. Cela permet dans ce cas de poursuivre la communication sécurisée malgré une incohérence temporaire entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol ; -les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information de rejet du message reçu lorsque son niveau de sécurité correspond audit ancien niveau de sécurité et le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité. De cette façon, on garantit que l'aéronef n'accepte pas un message transmis par la station sol selon un niveau de sécurité supérieur au nouveau niveau de sécurité demandé par l'aéronef. Cela permet de respecter la législation de pays interdisant des niveaux de sécurité élevés, notamment le cryptage des communications. De façon préférée, encore, dans le cas où ledit état de communication correspond audit second état (incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol), lors de l'envoi d'un message par l'aéronef vers la station sol : - lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité, les moyens de gestion de communication 14 envoient ce message vers la station sol, par l'intermédiaire de la liaison 30, des moyens d'émission/réception 10 et de la liaison de communication 12, selon l'ancien niveau de sécurité. Cela permet de continuer la communication sécurisée en envoyant un message vers la station sol selon l'ancien niveau de sécurité qui, pour l'aéronef, est celui considéré actif par la station sol, puisque l'aéronef n'a pas reçu d'acquittement de sa requête de changement de niveau de sécurité ; - lorsque le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité, les moyens de gestion de communication 14 envoient ce message vers la station sol, par l'intermédiaire de la liaison 30, des moyens d'émission/réception 10 et de la liaison de communication 12, selon le nouveau niveau de sécurité. De cette façon, l'aéronef n'envoie pas un message vers la station sol selon un niveau de sécurité supérieur au nouveau niveau de sécurité. Cela permet de respecter la législation de pays interdisant des niveaux de sécurité élevés, notamment le cryptage des communications. De façon avantageuse, dans le cas où ledit état de communication correspond audit second état (incohérence entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol) : - après la réception d'un message provenant de la station sol, les moyens de gestion de communication 14 envoient un message de requête vers la station sol, par l'intermédiaire de la liaison 30, des moyens d'émission/réception 10 et de la liaison de communication 12, afin de redemander à cette station sol le changement du niveau de sécurité de la communication pour le porter audit nouveau niveau de sécurité ; et/ou -avant l'envoi par l'aéronef d'un message vers la station sol, les moyens de gestion de communication 14 envoient un message de requête vers la station sol, par l'intermédiaire de la liaison 30, des moyens d'émission/réception 10 et de la liaison de communication 12, afin de redemander à cette station sol le changement du niveau de sécurité de la communication pour le porter audit nouveau niveau de sécurité. Cela permet, si les circonstances ayant entraîné l'incohérence temporaire entre le niveau de sécurité demandé par l'aéronef et le niveau de sécurité considéré actif par la station sol ont disparu, de rétablir la cohérence entre ces niveaux de sécurité. Selon une première variante de l'invention, le niveau de sécurité de la communication est commun à tous les messages circulant sur la liaison de communication 12 entre l'aéronef et cette station sol. Selon une autre variante, lorsque les messages circulant sur ladite liaison de communication sont susceptibles d'être classés selon différents types de messages, le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message. Cela présente l'avantage de permettre d'adapter le niveau de sécurité à l'importance et à la criticité des messages. Ainsi, il est possible de n'envoyer avec un niveau de sécurité élevé (par exemple ledit troisième niveau) que des messages pour lesquels cela présente une importance. Cela permet de réduire les coûts d'exploitation de l'aéronef lorsque le coût de transmission d'un message est croissant en fonction du niveau de sécurité correspondant à ce message. A titre d'exemple, un premier type de messages dénommé ATC ( Air Traffic Control en anglais) peut correspondre aux messages échangés entre l'aéronef et le contrôle aérien et un second type de messages dénommé AOC ( Airline Operational Control en anglais) peut correspondre aux messages échangés entre l'aéronef et la compagnie aérienne exploitant cet aéronef
L'invention a pour objet un procédé de communication sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol, la communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, dans lequel lorsque l'aéronef envoie une requête à la station sol en vue de modifier le niveau de sécurité de ladite communication d'un ancien niveau de sécurité vers un nouveau niveau de sécurité et qu'il ne reçoit pas d'acquittement de ladite requête par la station sol, cet aéronef accepte néanmoins les messages reçus de la station sol selon ledit nouveau niveau de sécurité.L'invention concerne aussi un dispositif pour mettre en oeuvre ce procédé.
1- Procédé de communication sur une liaison de communication (12) entre un aéronef et une station sol, ladite liaison de communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, caractérisé en ce que lorsque l'aéronef envoie une requête à la station sol en vue de modifier le niveau de sécurité de ladite communication d'un ancien niveau de sécurité vers un nouveau niveau de sécurité et qu'il ne reçoit pas d'acquittement de ladite requête par la station sol, cet aéronef accepte néanmoins les messages reçus de la station sol selon ledit nouveau niveau de sécurité. 2- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lorsque l'aéronef ne reçoit pas ledit acquittement et que le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef accepte en outre les messages reçus de la station sol selon l'ancien niveau de sécurité. 3- Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lorsque l'aéronef ne reçoit pas ledit acquittement et que le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité supérieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef continue d'envoyer des messages vers la station sol selon l'ancien niveau de sécurité tant qu'il n'a pas reçu d'acquittement de ladite station sol relatif au changement de niveau de sécurité. 4- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lorsque l'aéronef ne reçoit pas ledit acquittement et que le nouveau niveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef rejette les messages reçus de la station sol selon l'ancien niveau de sécurité. 5- Procédé selon l'une des 1 ou 4, caractérisé en ce que lorsque l'aéronef ne reçoit pas ledit acquittement et que le nouveauniveau de sécurité correspond à un niveau de sécurité inférieur à l'ancien niveau de sécurité, l'aéronef envoie des messages vers la station sol selon le nouveau niveau de sécurité. 6- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lorsque l'aéronef reçoit de la station sol un message dont le niveau de sécurité correspond audit nouveau niveau de sécurité, on considère en outre, dans l'aéronef, que ladite requête de changement du niveau de sécurité de la communication a été acquittée par la station sol. 7- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message transmis. 8- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la communication est susceptible d'être configurée selon : - un premier niveau de sécurité correspondant à une absence de sécurité de ladite communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; - un second niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message ; ou - un troisième niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message, ainsi qu'à un cryptage des messages transmis sur la liaison de données (12). 9- Dispositif (1) de communication sur une liaison de communication (12) entre un aéronef et une station sol, la communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, comportant : - des moyens d'émission/réception (10) de messages sur cette liaison de communication (12) ; - des moyens de gestion de communication (14) reliés aux dits moyens d'émission/réception (10) ; - des moyens de surveillance de communication (16) comprenant des 35 premiers moyens (22) aptes à analyser un message reçu par lesdits moyensd'émission/réception (10) pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ; caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - des moyens aptes à mémoriser un ancien et un nouveau niveau de sécurité 5 lorsque l'aéronef envoie à la station sol une requête de changement du niveau de sécurité de la communication ; - des moyens (28) aptes à mémoriser un état de communication correspondant à un acquittement ou à une absence d'acquittement, par la station sol, d'une requête de changement du niveau de sécurité de la 10 communication, envoyée par l'aéronef à ladite station sol ; - dans les moyens de surveillance de communication (16) : - des seconds moyens (24) aptes à comparer ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec ledit nouveau niveau de sécurité mémorisé et à fournir un résultat de comparaison ; 15 - des troisièmes moyens (26) aptes à déterminer une action relative à l'acceptation dudit message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens (24) et d'autre part de la valeur dudit état de communication mémorisé. 20 10- Aéronef comportant un dispositif susceptible de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 8. 11- Aéronef comportant un dispositif (1) de surveillance de communication selon la 9.
H,G
H04,G08
H04B,G08G,H04L
H04B 7,G08G 5,H04L 9
H04B 7/26,G08G 5/00,H04L 9/00,H04L 9/32
FR2899308
A1
RACCORD RAPIDE.
20,071,005
La présente invention concerne un , par exemple devant être adapté pour assemblage dans une tuyauterie d'un système de refroidissement de moteur ou un système pour essence dans un véhicule à moteur. Dans une tuyauterie d'un système de refroidissement ou d'un système pour essence dans un véhicule à moteur, un raccord rapide est utilisé pour raccorder un tuyau et un élément d'appariement, comme un flexible en caoutchouc ou un tube en résine. Un tel raccord rapide est configuré pour venir en prise par encliquetage avec le tuyau, et a par exemple une partie de raccordement de tube sur une extrémité longitudinale ou axiale de celui-ci. Un flexible en caoutchouc ou un tube en résine est agencé sur la partie de raccordement de tube, et une partie d'extrémité d'insertion du tuyau est insérée de manière relative dans le raccord rapide à travers une ouverture de l'autre extrémité longitudinale ou axiale du raccord rapide jusqu'à ce que le tuyau soit mis en prise par encliquetage avec le raccord rapide. Ainsi, le rac- cord rapide et le tuyau sont raccordés ensemble par une opération simple. Un type connu de raccord rapide destiné à une mise en prise par encliquetage avec le tuyau a un boîtier de raccord qui est muni d'une partie de raccordement de tube sur une extrémité longitudinale de celui-ci, et d'une partie de retenue de tuyau sur son autre extrémité longitudinale, et un élément de retenue destiné à une mise en prise par encliquetage avec la partie d'extrémité d'insertion du tuyau qui est agencée dans la partie de retenue du tuyau (se reporter par exemple au Brevet 1 mentionné plus loin). Ici, l'élément de retenue a une forme cylindrique ayant une coupe transversale en forme de C, et est muni en un seul bloc d'une paire de bras de libération sur son autre extrémité longitudinale. Un tel élément de retenue est agencée dans la partie de retenue de tuyau à travers une ouverture de l'autre extrémité longitudinale du boîtier de raccord, de manière à venir en prise avec la partie de retenue de tuyau dans une relation verrouillée, et à mettre en prise des parties d'extrémité d'actionnement des bras de libération avec l'autre extrémité longitudinale de la partie de retenue de tuyau. Le tuyau qui a été inséré dans le raccord rapide, et raccordé à celui-ci, peut être retiré de manière relative du raccord rapide de la manière suivante. L'élément de retenue et la partie de retenue de tuyau sont libérés en comprimant les parties d'extrémité d'actionnement de la paire des bras de libération radialement vers l'intérieur à partir de l'extérieur pour rétrécir une distance entre les bras de libération, et l'élément de retenue est retiré de manière relative de la partie de retenue de tuyau. Cependant, il y a un problème lorsqu'un tel type de raccord rapide est raccordé à un tuyau ayant une courte longueur, c'est-à-dire que le tuyau s'étend ou fait saillie faiblement à partir d'un équipement. Dans ce cas, puisque la distance entre le boîtier de raccord du raccord rapide et un élément principal du tuyau ou de l'équipement est courte, il est difficile de manipuler les parties d'extrémité d'actionnement des bras de libé-ration qui sont positionnées entre le boiter de raccord et l'élément principal du tuyau, en ayant pour résultat qu'un ouvrier est nécessaire pour séparer le raccord rapide du tuyau. Ainsi, comme décrit par exemple dans le Brevet 2 mentionné plus loin, un autre type de raccord rapide est utilisé. Dans ce type de raccord rapide, une partie de retenue de tuyau est munie de fentes de positionnement d'élément de retenue (espaces axiaux) s'étendant circonférentiellement pour recevoir des éléments de retenue dans celles-ci, et les éléments de retenue sont disposés dans les fentes de positionnement d'élément de retenue pour empêcher les parties de libération des éléments de retenue d'être positionnées axialement à l'extérieur du boîtier de raccord. [Brevet 1] JP-A 11-201 355 [Brevet 2] JP-A 2005-282 762. Cependant, dans le raccord rapide tel que décrit dans le Brevet 2, un élément de retenue mince et long est facilement déformé. Ainsi, lorsqu'une pression de fluide interne élevée est exercée entre le tuyau et le boîtier de raccord, et l'élément de retenue est poussé fortement par une saillie de mise en prise annulaire du tuyau dans l'autre direction longitudinale, l'élément de retenue est incliné radialement à l'extérieur dans l'au- tre direction longitudinale, en ayant pour résultat un risque que la saillie de mise en prise annulaire du tuyau soit libérée de l'élément de retenue, et que le tuyau soit enlevé de manière relative accidentellement du boîtier de raccord. Pour faire face à un tel problème, un élément de retenue peut être configuré pour venir en prise avec une partie de retenue de tuyau du boîtier de raccord radialement vers l'extérieur lorsque l'élément de retenue est poussé par la saillie de mise en prise annulaire de tuyau, et est déformé dans l'autre direction longitudinale. Cependant, dans cette configuration, les bras de libération doivent être manipulés précautionneusement pour séparer le tuyau du raccord rapide, afin de ne pas déformer l'élément de retenue dans l'autre direction ion- gitudinale. Ceci oblige également l'ouvrier à séparer le raccord rapide du tuyau. Dans ces circonstances, c'est un but de la pré-sente invention de fournir un raccord rapide qui fournit un verrou excellent, et qui permet à un ouvrier une sépa- ration facile du tuyau. Pour atteindre un but ci-dessus, on fournit un nouveau raccord rapide selon la présente invention. Le raccord rapide comporte un boîtier de raccord tubulaire qui est muni d'une partie de raccordement de tube (une partie devant être raccordée à un tube en résine ou un flexible en caoutchouc) sur une première extrémité longitudinale de celui-ci, et d'une partie de retenue de tuyau sur son autre extrémité longitudinale, et des moyens de retenue qui sont agencés dans la partie de retenue de tuyau. Les moyens de retenue viennent en prise par encliquetage avec une saillie de mise en prise annulaire qui est formée sur une partie d'extrémité d'insertion d'un tuyau qui est insérée dans le boîtier de raccord, et ver-rouillent ainsi le tuyau par rapport au boîtier de rac- cord. Les moyens de retenue ont une paire d'éléments de retenue qui sont disposés sur des côtés diamétralement opposés d'un passage de la saillie de mise en prise annulaire, et des bras de libération qui sont agencés sur les éléments de retenue, respectivement. Chacun des éléments de retenue a une partie d'extrémité de fixation raccordée en un seul bloc à partie de retenue de tuyau, et supportée par celle-ci, et une extrémité libre (une partie d'extrémité libre ou une partie incluant une partie d'extrémité libre) comportant une partie de mise en prise destinée à une mise en prise par encliquetage avec la saillie de mise en prise annulaire. Les éléments de retenue sont déformables de manière élastique de telle manière que les extrémités libres (parties d'extrémité libre ou parties incluant des parties d'extrémité libre) se séparent ou s'écartent en prenant les parties d'extrémité de fixation comme points d'appui, ou les parties d'extrémité de fixation servant de centre de rotation, en comprimant la paire de bras de libération radialement vers l'intérieur à partir de l'extérieur, ou radialement à partir de l'extérieur. Les extrémités libres (parties d'extrémité libre ou parties incluant des parties d'extrémité libre) des éléments de retenue viennent en prise avec la partie de retenue de tuyau du boîtier de raccord radialement vers l'extérieur, lors d'une déformation dans l'autre direction longitudinale (dans l'autre direction axiale, ou dans une direction opposée à une direction d'insertion de tuyau). Chacun des bras de libération a une forme de coupe transversale pour autoriser une pression sur le bras de libération (par exemple une partie d'extrémité d'attaque ou partie d'extrémité extérieure du bras de libération) dans l'autre direction longitudinale (dans l'autre direction axiale ou dans la direction opposée à la direction d'insertion de tuyau), lorsqu'il est comprimé radialement vers l'intérieur depuis l'extérieur. Lorsque la partie d'extrémité d'insertion du tuyau est insérée de manière relative dans la partie de retenue de tuyau (partie de maintien de tuyau) du boîtier de raccord, la partie de mise en prise annulaire formée sur la partie d'extrémité d'insertion est mise en prise par en- cliquetage avec l'élément de retenue, et le tuyau est raccordé au boîtier de raccord selon une relation ver-rouillée. Lorsqu'une grande force de séparation est exercée sur le tuyau et le boîtier de raccord du fait d'une certaine raison, comme la pression de fluide interne éle- vée, et ainsi les éléments de retenue sont déformés dans l'autre direction longitudinale (l'autre direction axiale) en étant poussés par la saillie de mise en prise annulaire, l'élément de retenue vient en prise avec la partie de retenue de tuyau du boîtier de raccord radiale- ment vers l'extérieur, c'est-à-dire que l'élément de retenue vient en prise avec la partie de retenue de tuyau de manière à ne pas être déformé radialement vers l'extérieur. Par conséquent, on empêche l'élément de retenue de s'écarter de manière à permettre un passage de la saillie de mise en prise annulaire à travers celui-ci. Et chacun des bras de libération a une forme de coupe transversale telle qu'une pression agit sur le bras de libération dans l'autre direction axiale lorsque les bras de libération sont comprimés radialement vers l'intérieur depuis l'ex- térieur. Ainsi, lorsque les bras de libération sont comprimés depuis l'extérieur, les bras de libération ont tendance à être déformés dans l'autre direction axiale. Lorsque chacun des bras de libération est déformé dans l'autre direction axiale, l'élément de retenue est défor- mé dans une direction axiale en prenant la partie d'extrémité de fixation comme point d'appui. De cette manière, puisque l'on n'empêche pas l'élément de retenue de s'écarter et d'être déformé, le tuyau est séparé du boîtier de raccord de manière régulière. Le bras de libération peut avoir une forme de coupe transversale ou une forme de coupe telle que sa surface radialement extérieure s'étend dans une première direction axiale sur un angle vers une direction radiale-ment vers l'intérieur. De cette manière, puisqu'une corn- posante de pression agit sur la surface radialement extérieure dans l'autre direction axiale lorsque le bras de libération est comprimé, le bras de libération est facilement déformé dans l'autre direction axiale. Sinon, le bras de libération peut également avoir une forme de coupe telle qu'une surface d'extrémité axiale s'étend dans une direction radialement vers l'extérieur sur un angle vers l'autre direction axiale. La partie de retenue de tuyau du boîtier de raccord peut être formée avec des fentes de positionne- ment d'élément de retenue s'étendant dans une direction circonférentielle, et les éléments de retenue sont disposés dans les fentes de positionnement d'élément de retenue, respectivement. Ainsi, une déformation suffisante de l'élément de retenue peut être garantie à l'aide d'une configuration simple. De cette manière, lorsque des vibrations d'un moteur ou d'une carrosserie de véhicule à moteur sont transmises au raccord rapide via le tuyau, et lorsque le raccord rapide oscille ou vibre de manière tremblante par rapport au tuyau, un élément d'étanchéité annulaire qui est disposé dans le raccord rapide subit des frottements avec le tuyau et s'use, et en résultat il y a un risque que la performance d'étanchéité du raccord rapide soit abaissée à un stade antérieur. Pour résoudre un tel pro-blème, de préférence, un mécanisme antirotation de même qu'un mécanisme de verrouillage sont construits entre le tuyau et le raccord rapide. C'est un but d'un premier aspect de la présente invention de fournir un raccord rapide qui a également un excellent mécanisme antirotation ou une excellente fonction antirotation par rapport au tuyau, et selon un premier aspect de la présente invention, on fournit un nouveau raccord rapide qui garantit également un verrou antirotation par rapport au tuyau. Pour construire un mécanisme antirotation simple entre un raccord rapide à un tuyau, il est efficace de former une partie évidée dans un trou d'entrée (une partie d'ouverture ou une partie d'entrée de l'autre extrémité longitudinale de la partie de retenue de tuyau ou du boîtier de raccord) d'une partie d'entrée de tuyau (l'autre extrémi- té longitudinale de la partie de retenue de tuyau ou du boîtier de raccord) de la partie de retenue de tuyau. La partie évidée est utilisée pour fournir un verrou antirotation par rapport au tuyau. De manière spécifique, un montant antirotation (montant antirotation faisant sail- lie radialement vers l'extérieur) est agencé sur une partie d'extrémité d'insertion de tuyau (sur une périphérie extérieure de la partie d'extrémité d'insertion), et le montant antirotation est inséré dans la partie évidée (la partie évidée reçoit le montant antirotation dans celle-ci) lors de l'insertion du tuyau dans le boîtier de raccord, et la partie évidée vient en prise avec le mon-tant antirotation de manière non-rotative. Dans cette construction, le tuyau est raccordé au raccord rapide, et le mécanisme antirotation est construit entre le tuyau et le raccord rapide en insérant de manière relative le tuyau dans le raccord rapide de manière droite tout en conformant le montant antirotation du tuyau à la partie évidée dans une position circonférentielle. Un élément d'étanchéité annulaire pour fournir un joint d'étanchéité entre le tuyau et le boîtier de raccord doit être disposé dans le boîtier de raccord, sur une première extrémité axiale par rapport à l'élément de retenue. Cependant, lorsque les éléments de retenue sont agencés en un seul bloc sur la partie de retenue de tuyau, les éléments de retenue vont être un obstacle à l'insertion des moyens d'étanchéité, et les moyens d'étanchéité ne peuvent pas être montés facilement. Pour faire face à un tel problème, le boîtier de raccord est construit en agençant ensemble un composant d'extrémité de tube ayant une partie de raccordement de tube et un composant d'extrémité de retenue ayant une partie de retenue de tuyau. Dans cette construction, l'élément d'étanchéité peut être facilement disposé dans le boîtier de raccord lorsque le composant d'extrémité de tube et le composant d'extrémité de retenue sont agencés ensemble. L'composant d'extrémité de retenue et le composant d'extrémité de tube sont agencés ensemble de la manière sui-vante. Un quelconque parmi le composant d'extrémité de tube et le composant d'extrémité de retenue (par exemple le composant d'extrémité de retenue) est formé avec une partie d'agencement, et l'autre parmi le composant d'extrémité de tube et le composant d'extrémité de retenue (par exemple le composant d'extrémité de tube) est formé avec une partie enfichable (par exemple une partie d'ex- trémité longitudinale ou l'autre partie d'extrémité ion- gitudinale). La partie d'agencement a une pluralité de segments de fixation agencés circonférentiellement et munis de trous de mise en prise, respectivement, tandis que la partie enfichable a des ergots de mise en prise sur une périphérie extérieure de celle-ci. La partie enfichable est insérée à l'intérieur ou sous les segments de fixation de la partie d'agencement de telle manière que les ergots de mise en prise viennent en prise avec les trous de mise en prise, de sorte que le composant d'ex- trémité de tube et le composant d'extrémité de retenue sont agencés ensemble pour construire le boîtier de raccord. Du fait de la mise en prise entre les ergots de mise en prise et les trous de mise en prise, le composant d'extrémité de retenue et le composant d'extrémité de tube sont fixés l'un à l'autre dans une direction circonférentielle, de même que dans une direction longitudinale. Un déplacement en rotation du composant d'extrémité de retenue et le composant d'extrémité de tube l'un par rapport à l'autre est empêché par la relation fixée circonférentiellement entre les deux. Lorsqu'une précision du verrou antirotation entre les deux est améliorée, par exemple pour empêcher une abrasion de l'élément d'étanchéité, ou lorsque l'élément d'étanchéité doit être dis- posé dans le composant d'extrémité de tube, ou pour éliminer un jeu entre le composant d'extrémité de retenue et le composant d'extrémité de tube, une longueur circonférentielle de l'ergot de mise prise doit se conformer à celle du trou de mise en prise. Cependant, bien que l'er- got de mise en prise et le trou de mise en prise soient prévus pour être d'une même dimension dans la longueur circonférentielle, dans certains cas, l'ergot de mise en prise peut être plus long que le trou de mise en prise en ce qui concerne la longueur circonférentielle du fait d'une erreur de dimension. Lorsque l'ergot de mise en prise est plus long que le trou de mise en prise en ter-mes de longueur circonférentielle, l'ergot de mise en prise n'est pas agencé dans le trou de mise en prise, et il est impossible de former une relation de verrouillage fixe sûre entre le composant d'extrémité de retenue et le composant d'extrémité de tube. Il n'y a pas d'autre choix que d'accepter que l'ergot de mise en prise soit agencé dans le trou de mise en prise avec un certain jeu, et qu'une fonction antirotation est empêchée. Pour empêcher un tel inconvénient, il est efficace de fournir une paire de parties antirotation faisant saillie sur une périphérie extérieure de la partie enfichable. La paire de parties antirotation faisant saillie sont espacées d'une distance égale ou généralement égale à une largeur du segment de fixation. Et le segment de fixation est inséré et positionné entre la paire de parties antirotation faisant saillie sans ou généralement sans créer un espace circonférentiellement lorsque la partie enfichable est insérée dans la partie d'agencement. Même lorsque la dis- tance entre la paire des parties antirotation faisant saillie est plus courte que la largeur du segment de fixation du fait d'une erreur de dimension, la partie enfichable peut être insérée dans la partie d'agencement par l'agencement de force du segment de fixation entre la paire des parties antirotation faisant saillie. La partie d'agencement peut avoir une partie cylindrique intérieure radialement à l'intérieur des segments de fixation. Dans cette configuration, la partie enfichable est insérée entre les segments de fixation et la partie cylindrique in- térieure de la partie d'agencement. La paire des parties antirotation faisant saillie peuvent être prévues pour exactement un des segments de fixation. Lorsque des paires des parties antirotation faisant saillie sont prévues pour une pluralité des seg- ments de fixation, il y a un risque que la résistance à l'insertion des segments de fixation entre les parties antirotation faisant saillie soit augmentée de manière importante. Dans une telle configuration, des cavités destinées à des parties antirotation faisant saillie sont formées dans un seul des moules pour le composant d'extrémité de tube ou le composant d'extrémité de retenue, et par conséquent, la précision de dimension du mécanisme antirotation est améliorée. Le segment de fixation pour construire le méca- nisme antirotation peut avoir une forme conique vers une extrémité d'attaque de celui-ci sur une partie d'extrémité d'attaque de celui-ci. Dans cette configuration, le segment de fixation peut être inséré et positionné de manière régulière entre la paire des parties antirotation faisant saillie. Un raccord rapide selon la présente invention peut être raccordé de manière positive à un tuyau dans une relation de verrouillage, peut être déconnecté facilement du tuyau, et par exemple remplit une certaine fonction antirotation par rapport au tuyau. Maintenant, les modes préférés de la présente invention vont être décrits en détail en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un raccord rapide selon la présente invention, - la figure 2 est une vue avant du raccord rapide de la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus du raccord rapide de la figure 1, -la figure 4 est une vue en coupe du raccord rapide de la figure 1, - la figure 5 est une vue montrant un état dans lequel un tuyau est inséré dans le raccord rapide de la figure 1, et est raccordé à celui-ci, - la figure 6 est une vue explicative pour expliquer un cas dans lequel une force de séparation agit entre le tuyau et le raccord rapide de la figure 5, - la figure 7 est une vue pour expliquer que le tuyau est enlevé du raccord rapide de la figure 5, - la figure 8 est une vue en perspective d'un mode modifié de réalisation du raccord rapide, - la figure 9 est une vue avant du raccord rapide de la figure 8, - la figure 10 est une vue en coupe montrant une paire des parties antirotation faisant saillie, - la figure 11 est une vue en perspective montrant un mode de réalisation modifié du tuyau, - la figure 12 est une vue montrant un état dans lequel le tuyau de la figure 11 est inséré dans le raccord rapide de la figure 8, et est raccordé à celui-ci. En se reportant aux figures 1 à 4, une configuration d'un raccord rapide 1 selon la présente invention va être expliquée. Le raccord rapide 1 de la figure 1 est adapté pour raccordement dans une tuyauterie pour un système de refroidissement du moteur ou un système pour essence destiné à un véhicule à moteur. Le raccord rapide 1 comporte un boîtier de raccord tubulaire 3 et une paire d'éléments de retenue 5, 5. Le boîtier de raccord 3 et l'élément de retenue 5 sont formés à partir de polyamide renforcé de fibres de verre (PA/GF), et en un seul bloc l'un avec l'autre. Le boîtier de raccord 3 a une partie de raccor- dement de tube en résine cylindrique ou partie de raccordement de tube (également indiquée par la suite en tant que partie de raccordement de tube) 7 sur une extrémité longitudinale (une extrémité le long d'une direction longitudinale, une première extrémité axiale) et une partie de retenue de tuyau 9 sur l'autre extrémité longitudinale (l'autre extrémité le long de la direction longitudinale, l'autre extrémité axiale). Le boîtier de raccord 3 a en outre une partie de support de tuyau 11 et une partie incurvée 13 entre la partie de raccordement de tube 7 et la partie de retenue de tuyau 9, et un trou traversant 15 qui s'étend de manière traversante à partir d'une première extrémité longitudinale (une extrémité de la partie de raccordement de tube 7) jusqu'à l'autre extrémité longitudinale (l'autre extrémité de la partie de retenue de tuyau 9). La partie de raccordement de tube 7 est raccordée à la partie de support de tuyau 11 via la partie incurvée 13, et est inclinée d'environ 45 par rapport à la partie de retenue de tuyau 9 et la partie de support de tuyau 11. La partie de raccordement de tube 7 comporte une première partie d'extrémité axiale 17 et l'autre partie d'extrémité axiale 21. La première partie d'extrémité axiale 17 a une surface périphérique extérieure qui comporte une courte surface cylindrique, et une surface conique inverse s'étendant depuis la courte surface cylin- drique et se déployant diamétralement sur un léger angle dans l'autre direction longitudinale (une direction vers l'autre extrémité de la partie de raccordement de tube 7 le long d'un axe de celle-ci, l'autre direction axiale). L'autre partie d'extrémité axiale 21 a une surface péri- phérique extérieure d'une surface extérieure cylindrique sur l'autre extrémité axiale par rapport à la première partie d'extrémité axiale 17, et la surface extérieure cylindrique est munie d'une partie d'arrêt faisant saillie annulaire 19 qui comporte une partie ayant une coupe transversale en triangle rectangle se déployant diamétralement dans l'autre direction axiale, et une courte partie ayant une coupe transversale rectangulaire sur l'autre extrémité axiale par rapport à la partie ayant une coupe transversale en triangle rectangle. Un tube en ré- sine ou flexible en caoutchouc est agencé de manière ser- rée sur une périphérie extérieure ou une surface périphérique extérieure de la partie de raccordement de tube 7, est y est raccordée. L'autre partie d'extrémité axiale 21 est munie d'un rebord d'arrêt 23 sur l'autre extrémité axiale d'une surface périphérique extérieure de celle-ci. Le rebord d'arrêt 23 fonctionne comme une butée pour agencer le tube en résine ou le flexible en caoutchouc sur la partie de raccordement de tube 7. La partie de support de tuyau 11 a une gorge annulaire 25 dans une surface périphérique intérieure de celle-ci, et un joint torique 27 est agencé dans la gorge annulaire 25. La partie de retenue de tuyau 9 est agencée sur l'autre extrémité longitudinale (l'autre extrémité axiale) du boîtier de raccord 3 par rapport à la partie de support de tuyau 11. La partie de retenue de tuyau 9 a une paire de parties faisant saillie en arc 29, 31 en un seul bloc avec l'autre surface d'extrémité axiale de la partie de support de tuyau 11, une partie d'entrée de tuyau à paroi mince 37 raccordée en un seul bloc aux par- ties faisant saillie en arc 29, 31 via des parties de raccordement 33, 35, respectivement, et un corps de retenue 43 sous la forme d'un C ayant une paire d'éléments de retenue en arc 5, 5 sur des extrémités opposées latérales (extrémités diamétralement opposées) de celui-ci. La paire des parties faisant saillie en arc 29, 31 sont espacées diamétralement l'une de l'autre, dans des positions diamétralement symétriques sur l'autre surface d'extrémité axiale de la partie de support de tuyau 11. La partie d'entrée de tuyau 37 est située sur l'autre ex- trémité longitudinale (l'autre extrémité axiale de la partie de retenue de tuyau 9 le long d'un axe de celle-ci) par rapport aux parties faisant saillie en arc 29, 31, espacée axialement des parties faisant saillie en arc 29, 31. Le corps de retenue 43 a une partie de fixa- tion opposée à une position entre les extrémités libres 39, 39 de la paire d'éléments de retenue 5, 5, et la partie de fixation du corps de retenue 43 est raccordée en un seul bloc à la partie de raccordement 33. Et ici la partie de fixation est divisée ou sensiblement divisée par une partie évidée 44 (évidement). Sinon, le corps de retenue 43 peut comporter une paire d'éléments de retenue séparés 5, 5 dont les parties d'extrémité de fixation 41, 41 sont raccordées en un seul bloc à la partie de raccordement 33 (extrémités opposées de la partie de raccorde- ment 33). Les éléments de retenue 5, 5 sont situés dans un espace spatial (une fente de positionnement d'élément de retenue s'étendant dans une direction circonférentielle) 45 entre la partie de support de tuyau 11 et la partie d'entrée de tuyau 37. Les éléments de retenue 5, 5 sont également positionnés à des extrémités opposées dans la largeur ou des extrémités diamétralement opposées d'une course ou d'un passage d'une saillie de mise en prise annulaire 51 qui est formée sur un tuyau 47 (se reporter à la figure 5), ou d'une partie d'extrémité d'in- sertion 49 du tuyau 47 lorsque le tuyau 47 est inséré dans le boiter de raccord 3. Chacune de la paire des parties faisant saillie en arc 29, 31 a un diamètre intérieur égal ou généralement égal à un diamètre extérieur de la saillie de mise en prise annulaire 51 du tuyau 47. Une surface périphérique intérieure du corps de retenue 43 a un diamètre intérieur égal ou généralement égal au diamètre extérieur de la saillie demise en prise annulaire 51 du tuyau 47. Cependant, chacun des éléments de retenue 5, 5 du corps de retenue 43 a en un seul bloc une partie de mise en prise 53 sur une partie de l'élément de retenue proche de son extrémité libre 39 (partie d'extrémité libre), et l'incluant. Une surface intérieure 55 de chaque partie de mise en prise 53 est formée de telle manière qu'une position de rayon ou position diamé- traie (rayon ou distance radiale à partir d'un centre du corps de retenue 43 ou de l'élément de retenue 5) sur son autre extrémité axiale est égale ou généralement égale à une position de rayon ou position diamétrale d'une sur-face intérieure de l'élément de retenue 5 (une partie de l'élément de retenue 5, à l'exception de la partie proche de son extrémité libre 39, et l'incluant), et une position de rayon ou position diamétrale d'une première partie d'extrémité axiale de celle-ci est à l'intérieur par rapport à une position de rayon ou une position diamé- traie d'une surface intérieure de l'élément de retenue 5, et est égale ou généralement égale à une position de rayon ou position diamétrale du trou traversant 15 (trou de support de tuyau 57 ayant un diamètre intérieur égal ou généralement égal à un diamètre extérieur d'une partie du tuyau 47, à l'exception de la saillie de mise en prise annulaire 51) de la partie de support de tuyau 11. Par conséquent, la surface intérieure 55 de la partie de mise en prise 53 s'étend dans une direction axiale sur un angle vers une direction radialement vers l'intérieur, et la partie de mise en prise 53 a une coupe transversale-ment généralement en triangle rectangle, et une surface d'extrémité axiale de la partie de mise en prise 53 défi-nit une première surface de mise en prise 59 qui vient en prise avec la saillie de mise en prise annulaire 51. Chaque élément de retenue 5 a un bras de libération 61 formé en un seul bloc sur une partie médiane circonférentielle de celui-ci. Les bras de libération 61 sont positionnés dans des positions latérales ou diamétralement symétriques par rapport à la partie de raccor- dement 33 ou la partie de fixation du corps de retenue 43, avec la partie de raccordement 33 ou la partie de fixation du corps de retenue 43 entre celles-ci, et s'étend et fait saillie à partir des éléments de retenue 5 parallèlement à une ligne droite reliant les parties de raccordement 33 et 35. Le bras de libération 61 est formé avec une coupe transversale généralement rectangulaire à sa partie de racine, et avec une coupe transversale trapézoïdale sur une partie vers son extrémité d'attaque par rapport à sa partie de racine, ou sur une extrémité d'at- taque par rapport à sa partie de racine. Dans le bras de libération 61, une partie d'une surface radialement extérieure ou une surface radialement extérieure proche de la partie de support de tuyau 11 (une première partie d'extrémité axiale de la surface radialement extérieure ou la surface radialement extérieure) définit une surface en pente 63 qui s'étend vers la partie de support de tuyau 11 (vers une première extrémité axiale) sur un angle dans une direction radialement vers l'intérieur, ou une sur-face d'extrémité faisant face à la partie de support de tuyau 11 (une surface d'extrémité axiale) définit la sur-face en pente 63 qui s'étend dans une direction radiale-ment vers l'extérieur sur un angle vers la partie d'entrée de tuyau 37 (vers l'autre direction axiale). La sur-face en pente 63 est graduellement élargie depuis son ex- trémité de racine, vers son extrémité d'attaque. Chacun des éléments de retenue 5, 5 est entièrement reçu dans la fente de positionnement d'élément de retenue 45 de manière à définir de légers espaces axiaux entre les parties faisant saillie en arc 29, 31 et l'élé- ment de retenue 5, et entre la partie d'entrée de tuyau 37 et l'élément de retenue 5, respectivement. La partie de mise en prise 53 de chaque élément de retenue 5 est munie d'une partie faisant saillie anti-écartement ou une partie faisant saillie 65 empêchant un écartement, fai- sant saillie légèrement dans l'autre direction axiale, sur sa partie d'extrémité proche de la partie d'entrée de tuyau 37, ou faisant face à celle-ci, (son autre partie d'extrémité axiale ou son autre surface d'extrémité axiale) dans une position de son extrémité libre 39. Une position axiale de l'extrémité d'attaque (l'autre extré- mité axiale) de la partie faisant saillie anti-écartement 65 est égale ou généralement égale à une position axiale d'une surface d'extrémité axiale de la partie d'entrée de tuyau 37. La partie d'entrée de tuyau 37 a un trou d'entrée 67 qui est égal ou généralement égal à un diamètre extérieur de la saillie de mise en prise annulaire 51 du tuyau 47, mais le trou d'entrée 67 est muni d'une partie plate ou d'une partie de surface plate 71 dans une zone de raccordement à la partie de raccordement 35. La partie plate 71 correspond à la surface intérieure 69 de la partie de raccordement 35 (la partie plate 71 est affleurante à la surface intérieure 69). Et le trou d'entrée 67 est formé avec des parties évidées de réception 73, 73 dans des extrémités opposées de la partie plate 71 pour recevoir les parties faisant saillie anti-écartement 65, 65. Dans le même temps, une moitié de la partie d'entrée du tuyau 37 sur un côté de la partie de raccordement 35 a une surface périphérique extérieure semi-circulaire ayant un diamètre extérieur égal ou généralement égal à un dia-mètre extérieur de l'autre partie d'extrémité axiale de la partie de support de tuyau 11, et une moitié de celle-ci sur un côté de la partie de raccordement 33 a une surface périphérique extérieure quadrangulaire, et une dimension suffisante pour ne pas faire saillie ou presque ne pas faire saillie à partir des bras de libération 61 vers l'extérieur à partir de la partie d'entrée de tuyau 37. Et la partie faisant saillie en arc 31 est également munie d'une partie plate correspondant à la surface intérieure 69 de la partie de raccordement 35 sur une surface intérieure de celle-ci dans une zone de raccordement à la partie de raccordement 35. Dans la partie d'entrée de tuyau 37, une sur-face périphérique extérieure d'une partie raccordée à la partie de raccordement 33 est affleurante à une surface extérieure de la partie de raccordement 33. Dans un espace défini entre la partie de raccordement 33 et la partie de support de tuyau 11 et ayant une surface inférieure définie par une surface extérieure de la partie faisant saillie en arc 29, un dispositif de vérification à patte de traction est agencé, par exemple. Le dispositif de vérification à patte de traction a par exemple une partie formant patte de mise en prise adaptée pour suivre la partie faisant saillie en arc 29, et une partie de mise en prise de vérification sur une extrémité d'attaque de la partie formant patte de mise en prise, adaptée pour venir en prise avec une partie d'extrémité de la partie faisant saillie en arc 29. Le trou d'entrée 67 de la partie d'entrée de tuyau 37 est formé avec la partie évidée 44 d'une coupe transversale quadrangulaire (coupe transversale carrée ou rectangulaire) dans une position de la première partie de raccordement 33. La partie évidée 44 s'étend dans la partie de raccordement 33, et se termine à une première par- tie d'extrémité axiale de la partie de raccordement 33. Une surface intérieure de la partie de raccordement 33 est incurvée de manière à définir une surface en arc ou intérieure circulaire commune aux surfaces intérieures des parties d'extrémité de fixation 41 des éléments de retenue 45 et du trou d'entrée 67, et la partie évidée 44 s'étend dans une direction axiale le long d'un centre circonférentiel ou d'un centre latéral de la surface intérieure de la partie de raccordement 33. La partie évidée 44 a une forme de coupe transversale identique d'un bout à l'autre de toute sa longueur. Ainsi, le raccord rapide construit 1 est construit en agençant ensemble un composant d'extrémité de tube 77 comportant la partie de raccordement de tube 7, la partie incurvée 13 et une partie 75 constituant la partie de support de tuyau 11 (indiquée par la suite en tant que composant de support de tuyau 75, une partie enfichable), et un composant d'extrémité de retenue 81 comportant la partie de retenue de tuyau 9 et une partie 79 constituant une extrémité d'attaque de la partie de sup- port de tuyau 11 (indiquée par la suite en tant que composant d'extrémité d'attaque 79, partie d'agencement). Dans le composant d'extrémité de retenue 81, le composant d'extrémité d'attaque 79 comporte en un seul bloc une partie annulaire 83 ayant une largeur étroite dans une direction radiale, une partie cylindrique intérieure 85 faisant saillie légèrement dans une direction axiale à partir d'un intérieur radial d'une première surface d'extrémité axiale de la partie annulaire 83, et une pluralité de segments de fixation 89 s'étendant longitudinale-ment à partir d'un extérieur radial de la première sur-face d'extrémité axiale de la partie annulaire 83, dans une première direction axiale. Chacun des segments de fixation 89 est formé avec un trou de mise en prise 87. Les segments de fixation 89 ont des coupes transversales en arc, et sont agencés et espacés de manière égale dans une direction circonférentielle les uns des autres, de manière à former une forme annulaire ou une forme cylindrique. Et le composant d'extrémité de tube 77 a une partie de grand diamètre 93 dans une périphérie intérieure de l'autre partie d'extrémité axiale 91, et un ergot de mise en prise 95 sur une périphérie extérieure de celui-ci. Le joint torique 27 (élément d'étanchéité annulaire) est agencé dans la partie de grand diamètre 93 du composant d'extrémité de tube 77, l'autre partie d'extré- mité axiale 91 ou le composant de support de tuyau 75 du composant d'extrémité de tube 77 est insérée de manière relative entre la partie cylindrique intérieure 85 et les segments de fixation 89 du composant d'extrémité de retenue 81 pour mettre en prise les ergots de mise en prise 95 du composant d'extrémité de tube 77 dans les trous de mise en prise 87 des segments de fixation 89, et ainsi le raccord rapide 1 est achevé. Ici, l'autre surface d'extrémité axiale de la partie annulaire 83 du composant d'extrémité de retenue 81 définit l'autre surface d'extrémité axiale de la partie de support de tuyau 11, tan-dis que la partie cylindrique intérieure 85 du composant d'extrémité de retenue 81 et la partie de grand diamètre 93 du composant d'extrémité de tube 77 définissent la gorge annulaire 25. En se reportant aux figures 5 à 7, un fonction- nement du raccord rapide 1 va être expliqué. La partie d'extrémité d'insertion 49 du tuyau 47 est insérée dans le boîtier de raccord 3 à travers le trou d'entrée 67 de la partie d'entrée de tuyau 37, et la partie de mise en prise annulaire 51 de la partie d'extrémité d'insertion 49 vient en butée contre la surface intérieure 55 de la partie de mise en prise 53 de l'élément de retenue 5. Puisque la surface intérieure 55 de la partie de mise en prise 53 s'étend dans une première di- rection axiale sur un angle vers une direction radiale-ment vers l'intérieur, la surface intérieure 55 est graduellement poussée et déplacée radialement vers l'extérieur lorsque la saillie de mise en prise annulaire 51 avance, les éléments de retenue 5 sont déformés de ma- nière élastique de manière à s'écarter en ayant les parties d'extrémité de fixation 41 (partie poursuivie vers les parties d'extrémité circonférentielles de la partie de fixation) en tant que centre de rotation, ou en prenant les parties d'extrémité de fixation 41 comme points d'appui, respectivement, et les parties de mise en prise 53 sont déplacées radialement vers l'extérieur. Et lors-que la partie d'extrémité d'insertion 49 du tuyau 47 est insérée dans le boîtier de raccord 3 jusqu'à ce que la saillie de mise en prise annulaire 51 passe à travers les parties de mise en prise 53, les éléments de retenue 5, 5 retournent de manière élastique vers leurs positions fermées initiales pour venir en prise par encliquetage avec la saillie de mise en prise annulaire 51. Ensuite, la saillie de mise en prise annulaire 51 est maintenue entre les premières surfaces d'extrémité axiales 59 des parties de mise en prise 53 des éléments de retenue et l'autre surface d'extrémité axiale de la partie de support de tuyau 11, et est positionnée axialement. De cette manière, le tuyau 47 est raccordé au boîtier de raccord 3 dans une relation verrouillée. En même temps, la saillie de mise en prise annulaire 51 comporte une partie plate ou une partie de surface plate 96 (se reporter également à la figure 11) correspondant à la surface intérieure 69 de la partie de raccordement 35 et à la partie de surface plate 71, et le tuyau 47 est inséré dans le boîtier de raccord 3 de telle manière que la partie de surface plate 96 de la saillie de mise en prise annulaire 51 se conforme à la surface intérieure 69 de la partie de raccordement 35 et à la partie de surface plate 71. En même temps, lorsqu'une force de détachement ou force de séparation dans une direction de retrait à partir du boîtier de raccord 3 agit sur le tuyau 47, les éléments de retenue 7 sont poussés de manière relative par la saillie de mise en prise annulaire 51, et sont dé- formés dans l'autre direction axiale par rapport au boîtier de raccord 3 (se reporter à une flèche sur la figure 6). Lorsque les éléments de retenue sont déformés dans l'autre direction axiale, les parties faisant saillie anti-écartement 65 des parties de mise en prise 53 des éléments de retenue 5 entrent immédiatement dans les parties évidées de réception 73 du trou d'entrée 67. Lorsque les parties faisant saillie anti-écartement 65 entrent dans les parties évidées de réception 73, les surfaces intérieures des parties évidées de réception 73 empêchent les parties faisant saillie anti-écartement 65, et par conséquent les éléments de retenue 5 d'être déformés et de s'écarter radialement vers l'extérieur. Ainsi, même lorsqu'une force de détachement importante agit sur le tuyau 47, le tuyau 47 n'est pas délogé des éléments de retenue 5. Pour détacher le tuyau 47 du boîtier de raccord 3, une distance entre les parties d'extrémité d'attaque des bras de libération 61 est rétrécie pour déformer les éléments de retenue 5 pour écartement en ayant les par- ties d'extrémité de fixation 41 en tant que centre de rotation, ou en prenant les parties d'extrémité de fixation 41 comme points d'appui, en pinçant les bras de libération 61 radialement vers l'intérieur depuis l'extérieur. Lorsque les éléments de retenue 5, 5 sont déformés de ma- nière à s'écarter jusqu'à ce que les parties de mise en prise 53 soient déformées et déplacées radialement vers l'extérieur à partir de la saillie de mise en prise annulaire 51, le tuyau 47 peut être extrait de manière relative par rapport au boîtier de raccord 3. Lorsque les bras de libération 61 sont comprimés vers l'intérieur à l'aide des doigts, une pression est exercée avec les doigts également sur les surfaces en pente 63. A cet instant, une force de composante de pression agit sur les surfaces en pente 63 par l'intermédiaire des doigts dans l'autre direction axiale, de sorte que les bras de libération 61 sont déformés dans l'autre direction axiale (se reporter à une flèche sur la figure 7). Lorsque les bras de libération 61 sont déformés dans l'autre direction axiale, les éléments de retenue 5 sont déformés dans une première direction axiale en ayant les parties d'extrémité de fixation 41 comme centre de rotation, ou en prenant les parties d'extrémité de fixation 41 comme points d'appui (se reporter à la figure 7). On empêche effectivement de cette manière que les parties faisant saillie an- ti-écartement 65 des éléments de retenue 5 entrent dans les parties évidées de réception 73 du trou d'entrée 67, et les éléments de retenue 5 ne peuvent pas s'écarter en comprimant les bras de libération 61 vers l'intérieur. Dans le même temps, un début ou un bord de début de la surface en pente 63 est positionné au niveau d'une partie centrale axiale d'une surface radialement extérieure sur une extrémité d'attaque ou un bord d'attaque du bras de libération 61. Si le début ou le bord de début de la sur-face en pente 63 est positionné sur l'autre extrémité axiale par rapport à la partie centrale axiale de la sur-face radialement extérieure sur l'extrémité d'attaque ou de bord d'attaque du bras de libération 61, un ouvrier a des difficultés à comprimer les bras de libération 61. Ou si le début ou bord de début de la surface en pente 63 est positionné sur une première extrémité axiale par rapport à la partie centrale axiale de la surface radiale-ment extérieure sur l'extrémité d'attaque ou le bord d'attaque du bras de libération 61, une force pour pousser les bras de libération 61 dans l'autre direction axiale est affaiblie. Ici, la partie centrale axiale de la surface radialement extérieure signifie une zone de la surface radialement extérieure entre une position dépla- cée de 10 de la longueur axiale de la surface radiale-ment extérieure dans une première direction axiale par rapport à un centre axial de celle-ci, et une position déplacée par 10 de la longueur axiale de la surface radialement extérieure dans l'autre direction axiale par rapport à son centre axial. En se reportant aux figures 8 à 10, un raccord rapide 97 qui est configuré en modifiant le raccord rapide 1 va être expliqué. Dans un raccord rapide 97, un des segments de fixation 89 du composant d'extrémité de retenue 81 voit sa forme modifiée, et la partie constitutive de support de tuyau 75 du composant d'extrémité de tube 77 voit sa forme modifiée. Une autre configuration est la même que celle du raccord rapide 1. Des éléments identiques à ceux du raccord rapide 1 sont indiqués par des références numériques identiques, et une explication redondante d'élé- ments déjà décrits est supprimée. La partie constitutive de support de tuyau 75 du composant d'extrémité de tube 77 est munie en un seul bloc d'une paire d'ergots antirotation 101, 101 (partie faisant saillie antirotation) sur une surface périphéri- que extérieure de celle-ci, de manière à se conformer à un segment de fixation 99 qui est disposé sur une position circonférentielle correspondant à l'un des éléments de retenue 5. Chacun des ergots antirotation 101 a une coupe transversale carrée. Ce segment de fixation 99 a la même forme que d'autres segments de fixation 89, excepté qu'une partie d'extrémité d'attaque de celui-ci est conique, c'est-à-dire que les deux surfaces latérales 102, 102 de la partie d'extrémité d'attaque s'étendent dans une première direction axiale sur un angle vers un centre latéral (un centre circonférentiel) du segment de fixation 99. Les deux surfaces latérales 105, 105 d'une partie de corps rectangulaire 103 du segment de fixation 99 (une partie, excepté la partie d'extrémité d'attaque conique) s'étendent ou s'écartent parallèlement à un plan s'étendant à travers un axe central de la partie de support de tuyau 11 et une ligne centrale circonférentielle du segment de fixation 99. Une distance ou distance circonférentielle entre la paire d'ergots antirotation 101 (une distance ou une distance circonférentielle entre les surfaces circonférentiellement intérieures 107 de la paire d'ergots antirotation 101) est établie égale à une largeur de la partie de corps 103 du segment de fixation 99, c'est-à-dire à une distance ou une distance circonférentielle entre les deux surfaces latérales 105 de la partie de corps 103. Les surfaces radiales extérieures des ergots antirotation 101 sont formées de manière à être incluses dans une surface circonférentielle ou une surface cylindrique incluant une surface radiale extérieure du segment de fixation 99. Dans le même temps, tous les segments de fixation 89, 99 peuvent avoir des parties d'extrémité d'attaque coniques. Ici, le composant d'extrémité de retenue 81 et le composant d'extrémité de tube 77 sont agencés l'un avec l'autre d'une telle manière que les segments de fixation 99 sont insérés et positionnés entre la paire d'ergots antirotation 101. Les ergots antirotation ou parties antirotation faisant saillie 101 sont position-né(e)s sur des coins de racine de la partie de corps 103 du segment de fixation 99, respectivement. Par consé- quent, le segment de fixation 99 (le composant d'extrémité de retenue 81) est verrouillé de manière précise à l'encontre d'un déplacement en rotation par la paire des ergots antirotation 101 qui sont en contact surface sur surface avec les deux surfaces latérales 105. Ainsi, pour améliorer des caractéristiques d'agencement (facilité d'assemblage) même si l'ergot de mise en prise 95 est agencé dans le trou de mise en prise 87 avec un grand jeu circonférentiel, un grand jeu circonférentiel n'est pas créé entre le composant d'extrémité de retenue 81 et le composant d'extrémité de tube 77. En se reportant aux figures 11 et 12, une configuration d'un autre type de tuyau qui est adapté pour le raccord rapide 1, 97 va être expliquée. Un tuyau 109 est formé avec un montant antiro- tation 111 sur une périphérie extérieure d'une partie d'extrémité d'insertion 49 de celui-ci, axialement vers l'arrière à partir de la saillie de mise en prise annulaire 51 (axialement opposée à une partie d'extrémité d'attaque par rapport à la saillie de mise en prise annu- faire 51, ou sur l'autre extrémité axiale du tuyau 109 par rapport à la saillie de mise en prise annulaire 51) et diamétralement opposée à la partie plate ou à la partie de surface plate 96. Le montant antirotation 111 fait saillie radialement vers l'extérieur davantage que la saillie de mise en prise annulaire 51. Le reste de la configuration du tuyau 109 est identique à celle du tuyau 47. Le montant antirotation 111 a une coupe transversale rectangulaire, et est fixé de manière sûre sur la partie d'extrémité d'insertion 49, par exemple par soudage. Une partie du montant antirotation 111 s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à la saillie de mise en prise annulaire 51 a une forme de coupe transversale identique, ou généralement identique, ou correspondant à celle de la partie évidée 44 de la partie de retenue de tuyau 9, et a une longueur axiale identique ou générale-ment identique à celle de la partie évidée 44. Et tandis que le tuyau 109 a été inséré dans le boîtier de raccord 1, 97, par exemple d'une manière telle que la partie de surface plate 97 se conforme ou correspond à la partie de raccordement 35 dans une position circonférentielle (dans cet état, le montant antirotation 111 se conforme ou correspond à la partie évidée 44 dans une position circonférentielle), le montant antirotation 111 entre ou se met en place dans la partie évidée 44 sans ou généralement sans créer un espace circonférentiel, ne faisant pas saillie dans l'autre direction axiale à l'extérieur de la partie évidée 44, de sorte qu'un verrou antirotation très précis est garanti pour empêcher un déplacement en rotation entre le tuyau 109 et le raccord rapide 1, 97 ou la partie de retenue de tuyau 9. Avec l'utilisation du raccord rapide selon la présente invention, on empêche un tuyau d'être enlevé accidentellement du raccord rapide pendant un fonctionne-ment, et un tuyau peut être détaché de manière régulière du raccord rapide même lorsque le raccord rapide et le tuyau sont appliqués dans une zone telle qu'un espace de moteur d'un véhicule à moteur où des parties et composants sont agencés de manière dense
La présente invention concerne des moyens de retenue ayant une paire d'éléments de retenue (5) qui sont disposés sur des côtés diamétralement opposés d'un passage d'une saillie de mise en prise annulaire d'un tuyau, et des bras de libération (61) qui sont agencés sur les éléments de retenue (5), respectivement. Chacun des éléments de retenue (5) a une partie d'extrémité de fixation raccordée en un seul bloc à la partie de retenue de tuyau (9), et supportée par celle-ci, et une extrémité libre (39) incluant une partie de mise en prise (53) pour une mise en prise par encliquetage avec la saillie de mise en prise annulaire. Chacun des bras de libération (61) a une forme de coupe transversale pour autoriser une pression sur le bras longitudinal (61) dans l'autre direction longitudinale, lorsqu'ils sont comprimés radialement vers l'intérieur depuis l'extérieur.
1. Raccord rapide, comportant : un boîtier de raccord tubulaire (3) muni d'une partie de raccordement de tube (7) sur une première ex- trémité longitudinale de celui-ci, et d'une partie de retenue de tuyau (9) sur son autre extrémité longitudinale, des moyens de retenue (5) agencés dans la partie de retenue de tuyau (9), et adaptés pour venir en prise par encliquetage avec une saillie de mise en prise annulaire (51) formée sur une partie d'extrémité d'insertion (49) d'un tuyau (47, 109) qui est insérée dans le boîtier de raccord (3), et en verrouillant ainsi le tuyau (47, 109) par rapport au boîtier de raccord (3), les moyens de retenue (5) ayant une paire d'éléments de rete- nue (5) disposés sur des côtés diamétralement opposés d'une voie de passage de la saillie de mise en prise annulaire (51), et des bras de libération (61) agencés sur les éléments de retenue (5), respectivement, chacun des éléments de retenue (5) ayant une partie d'extrémité de fixation (41) raccordée en un seul bloc à la partie de retenue de tuyau (9), et supportée par celle-ci, et une extrémité libre (39) munie d'une partie de mise en prise (53) destinée à une mise en prise par encliquetage avec la saillie de mise en prise annu- faire (51), les éléments de retenue (5) pouvant être dé-formés de manière élastique de telle manière que les extrémités libres (39) s'écartent, les parties d'extrémité de fixation (41) servant de centre de rotation, en comprimant la paire de bras de libération (61) radialement vers l'intérieur, les extrémités libres (39) des éléments de retenue (5) étant adaptées pour venir en prise avec la partie de retenue de tuyau (9) du boîtier de raccord (3) radialement vers l'extérieur, lorsqu'elles sont déformées dans l'autre direction longitudinale,caractérisé en ce que : chacun des bras de libération (61) a une forme de coupe transversale pour exercer une pression sur le bras de libération (61) dans l'autre direction longitudi- nale lorsqu'ils sont comprimés radialement vers l'inté- rieur depuis l'extérieur. 2. Raccord rapide selon la 1, caractérisé en ce que chacun des bras de libération (61) a une forme de coupe transversale dans laquelle une surface radialement extérieure (63) s'étend dans une première di-rection longitudinale sur un angle vers une direction radialement vers l'intérieur. 3. Raccord rapide selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie de retenue de tuyau (9) du boîtier de raccord (3) est munie de fentes de positionnement d'élément de retenue (45) s'étendant dans une direction circonférentielle, et les éléments de retenue (5) sont disposés dans les fentes de positionnement d'élément de retenue (45), respectivement. 4. Raccord rapide selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le boîtier de raccord (3) comporte un composant d'extrémité de tube (77) ayant la partie de raccordement de tube (7), et un composant d'extrémité de retenue (81) ayant la partie de retenue de tuyau (9) qui est agencée sur le composant d'extrémité de tube (77), l'un parmi le composant d'extrémité de tube (77) et le composant d'extrémité de retenue (81) est muni d'une partie d'agencement (79) qui a une pluralité de segments de fixation (89, 99) agencés circonférentiellement et muni de trous de mise en prise (87) dans ceux-ci, et l'autre parmi le composant d'extrémité de tube (77) et le composant d'extrémité de retenue (81) a une partie enfichable (75) qui a des ergots de mise en prise (95) sur une périphérie de celle-ci, le composant d'extrémité detube (77) et le composant d'extrémité de retenue (81) sont agencés l'un sur l'autre d'une manière telle que la partie enfichable (75) est insérée à l'intérieur ou sous les segments de fixation (89, 99) dans la partie d'agen- cernent (79), de manière à mettre en prise les ergots de mise en prise (95) avec les trous de mise en prise, la partie enfichable (75) a en outre une paire de parties antirotation faisant saillie (101) sur sa périphérie extérieure, la paire de parties antirotation faisant saillie (101) sont espacées d'une distance égale ou généralement égale à une largeur du segment de fixation (99), le segment de fixation (99) est positionné entre la paire des parties antirotation faisant saillie (101) sans ou généralement sans créer un espace circonfé- rentiellement lorsque la partie enfichable (75) est insérée dans la partie d'agencement (79). 5. Raccord rapide selon la 4, caractérisé en ce que la partie d'agencement (79) a une partie cylindrique (85) radialement à l'intérieur des segments de fixation (89, 99), et la partie enfichable (75) est insérée entre les segments de fixation (89, 99) et la partie cylindrique intérieure (85) de la partie d'agencement (79). 6. Raccord rapide selon la 5, ca- ractérisé en ce que la paire des parties antirotation faisant saillie (101) sont prévues pour un seul (99) des segments de fixation. 7. Raccord rapide selon la 6, caractérisé en ce que ledit un (99) des segments de fixa- tion a une forme conique vers une extrémité d'attaque de celui-ci, sur une partie d'extrémité d'attaque de celui-ci. 8. Raccord rapide selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un trou d'en- trée (67) d'une partie d'entrée de tuyau (37) de la par-tie de retenue de tuyau (9) est muni d'une partie évidée (44). 9. Raccord rapide selon la 8, caractérisé en ce que la partie évidée (44) sert de verrou antirotation par rapport au tuyau (109). 10. Raccord rapide selon la 9, caractérisé en ce que la partie évidée (44) reçoit un montant antirotation (111) formé sur la partie d'extrémité d'insertion (49) du tuyau (109), et inséré dans ce-lui-ci, tandis que le tuyau (109) est inséré dans le boîtier de raccord (3), et vient en prise avec le montant antirotation (111) dans une relation antirotation.
F
F16
F16L
F16L 37
F16L 37/098
FR2888186
A1
DISPOSITIF POUR CONDITIONNER L'AMBIANCE SONORE DE L'HABITACLE D'UN VEHICULE
20,070,112
L'invention concerne l'ambiance sonore des habitacles de véhicule. Elle concerne l'acoustique, et plus particulièrement le domaine de la qualité sonore à l'intérieur de l'habitacle, notamment le design de l'ensemble des sonorités perçues par les occupants du véhicule, en particulier les sonorités du moteur. L'invention s'applique aux véhicules automobiles comprenant un moteur à explosion. Mais elle concerne aussi les véhicules fonctionnant au moyen d'énergies alternatives, tels que les véhicules électriques, les véhicules hybrides, ou les véhicules dotés de piles à combustible. Le design sonore appliqué au bruit automobile est une activité relativement récente dans l'industrie qui n'a pas encore donné lieu à des solutions techniques très nombreuses. Les solutions développées par l'acoustique jusqu'à ce jour ont pour objectif principal de réduire le niveau de bruit. Il est connu par exemple de modifier la perception des sons émanant du moteur par les occupants de l'habitacle au moyen d'une transmission de sons depuis les circuits d'admission ou d'échappement du moteur. Néanmoins, l'utilisation de ces dispositifs augmente généralement le niveau de bruit à l'extérieur du véhicule et ce niveau dépasse ce qu'autorise la réglementation. Il existe par ailleurs des dispositifs pour le typage de la sonorité du moteur qui relèvent majoritairement de l'électroacoustique et utilisent classiquement des hauts-parleurs pour transmettre une partie du signal du moteur, ce dernier ayant été éventuellement traité et/ou modifié. Les dispositifs de typage utilisent pour certains des moyens modifiant la sonorité du moteur par voie aérienne. Toutefois, cela entraîne une dégradation de la qualité du bruit émis à l'extérieur par le véhicule à un niveau en général incompatible avec la réglementation, ici encore. Un but de l'invention est d'améliorer l'ambiance sonore perçue par 30 les occupants du véhicule sans dégrader le bruit émis à l'extérieur. A cet effet, on prévoit selon l'invention un dispositif pour conditionner l'ambiance sonore d'un habitacle de véhicule, comprenant une voie dédiée de transmission d'au moins une vibration mécanique depuis un générateur de vibration jusqu'à l'habitacle, la voie étant une voie de transmission solide. Ainsi, l'utilisation de la voie solide permet de typer la sonorité du moteur à l'intérieur de l'habitacle sans compromettre le niveau de bruit extérieur. Le dispositif selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - il comprend des moyens de sélection de la ou chaque vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle; il comprend des moyens d'amplification de la ou chaque vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle; - il comprend au moins un élément de vibration apte à vibrer suivant au 15 moins une fréquence propre prédéterminée; - les éléments de vibration sont au moins au nombre de deux et raccordés en parallèle à un même tronçon aval de la voie; - les éléments de vibration sont au moins au nombre de deux et raccordés en parallèle à un même tronçon amont de la voie; - au moins deux des éléments de vibration sont d'une seule pièce l'un avec l'autre; - au moins deux des éléments de vibration forment des pièces différentes; - les éléments de vibration comprennent au moins l'un parmi: - un diapason; et - une tige; et - il comprend des moyens commandables pour interdire la vibration de l'élément de vibration ou de l'un au moins des éléments de vibration. On prévoit également selon l'invention un procédé pour conditionner l'ambiance sonore d'un habitacle de véhicule, dans lequel on transmet au moins une vibration mécanique par une voie solide dédiée depuis un générateur de vibration jusqu'à l'habitacle. Le procédé selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - on sélectionne au moins une vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle; - on amplifie au moins une vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle; - on empêche une transmission d'au moins une autre vibration par la voie solide jusqu'à l'habitacle; le nombre de vibrations transmises étant au moins égal à deux, les vibrations que l'on transmet sont liées les unes aux autres par une règle d'harmonie, telle qu'une règle d'accord; - on transmet la ou les vibrations jusqu'à au moins deux zones de l'habitacle; - le nombre de vibrations étant au moins égal à deux, on transmet les vibrations jusqu'à des zones respectives de l'habitacle; - le générateur de vibration est le moteur; - le générateur de vibration est distinct du moteur et d'un circuit de gaz du moteur, le générateur de vibration fonctionnant par exemple sous l'effet d'une excitation mécanique ou d'un courant électrique; et - le générateur de vibration est excité par un passage d'air. Enfin, on prévoit selon l'invention une ambiance sonore d'un 20 habitacle de véhicule résultant du procédé selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante de plusieurs modes préférés de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif selon l'invention dans un premier mode de réalisation; - les figures 2, 3 et 4 illustrent la partie centrale de dispositifs selon l'invention proches de celui de la figure 1 dans des deuxième, troisième et quatrième modes de réalisation respectivement; et - les figures 5 et 6 sont des schémas en perspective illustrant des parties de cinquième et sixième modes de réalisation respectivement. On a illustré à la figure 1 un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Ce dispositif est ici mis en oeuvre dans un véhicule automobile doté d'un moteur à explosion 2 ainsi que d'un habitacle 4 destiné à recevoir le conducteur et les passagers du véhicule. Le dispositif selon l'invention comprend une voie 6 de transmission de vibrations mécaniques depuis le moteur 2 qui fait ici office de générateur de vibrations jusqu'à l'habitacle 4. La voie 6 comprend en l'espèce une partie amont 8 formée par un bras et contiguë au moteur 2 ainsi qu'une partie aval 10 également formée par un bras et contiguë à l'habitacle 4. Entre les bras 8 et 10 est interposée une partie centrale formant un organe de vibration 12. La voie 6 est une voie dédiée. On entend par là qu'elle n'assure pas d'autre fonction dans le véhicule que la transmission de vibrations depuis le moteur 2 jusqu'à l'habitacle 4 de la façon qui va être décrite plus loin. De plus, cette voie est une voie intégralement solide de transmission des vibrations mécaniques depuis le moteur 2 jusqu'à l'habitacle 4. Entre ces deux parties, à aucun moment, la transmission par cette voie n'est assurée de façon aérienne ni convertie sous forme de signal électrique. L'organe 12 comprend un ensemble de plusieurs éléments de vibration 14 formé chacun par une partie amont 16 en forme de demi-ellipse ou de U et une tige aval 18. La partie amont 16 que nous appellerons un diapason présente deux branches qui, à leur extrémité aval commune, sont raccordées à l'extrémité amont de la tige 18. L'une des branches a son extrémité amont raccordée à l'extrémité aval du bras 8 tandis que l'extrémité aval de la tige 18 est raccordée à l'extrémité amont du bras aval 10. Les éléments de vibration de l'organe 12 sont ici au nombre de six. Dans le présent exemple, chaque élément de vibration formé par un diapason et la tige associée s'étend dans un plan radial à un axe longitudinal 20 de l'organe de vibration. Les diapasons s'étendent dans des plans radiaux respectifs sans être en contact les uns avec les autres. Chacun des éléments de vibration 14 est caractérisé par au moins une fréquence propre de vibration w;. Dans ces conditions, le moteur 2 transmet au bras amont 8 un ensemble de vibrations mécaniques de différentes fréquences résultant du fonctionnement du moteur. Ce bras transmet ces vibrations à l'organe 12. Ce dernier sélectionne parmi ces vibrations les harmoniques qui correspondent aux fréquences propres des différents éléments 14, les amplifie et les transmet au bras aval 10. L'organe 12 empêche a contrario la transmission au bras 10 des autres fréquences de vibrations en opérant ainsi un fitrage. Les vibrations ainsi sélectionnées et amplifiées sont transmises à l'habitacle 4. On aura soin de préférence de concevoir les éléments de vibration 14 dans chacune de leurs caractéristiques physiques (masse, dimension, etc.) de façon à ce que les vibrations transmises par chacun d'eux soient liées les unes aux autres par une règle d'harmonie telle qu'une règle d'accord. Cet accord contribue alors à la coloration de l'ambiance intérieure perçue dans l'habitacle 4 par les occupants du véhicule, l'accord étant une combinaison et/ou une association de diverses fréquences de vibration choisies. Le dispositif illustré à la figure 1 permet donc de sélectionner, d'amplifier et de transmettre certains des harmoniques présents dans les vibrations du moteur afin de transformer la sonorité du moteur transmise jusqu'à l'habitacle. Le dispositif permet en particulier de ne transmettre et de n'amplifier que les harmoniques moteur souhaités. En particulier, les harmoniques peuvent être accordés pour produire un effet de coloration musicale prédéterminé. On pourra en particulier accorder les harmoniques en appliquant les règles acoustiques issues de l'harmonie musicale occidentale et/ou orientale en jouant par exemple sur les consonances et les dissonances. Dans le présent exemple, le dispositif génère un accord pouvant aller jusqu'à six tons. Les éléments 14 de l'organe de vibration 12 pourront être réalisés par exemple en métal ou en matériau composite. On pourra en particulier 30 prévoir la présence de fibres dans ce matériau et jouer sur l'orientation de ces fibres pour l'obtention de telle ou telle fréquence propre. On a illustré un deuxième mode de réalisation du dispositif de l'invention à la figure 2. Ce dispositif est identique à celui de la figure 1 mis à part la configuration particulière de l'organe de vibration 22. Cet organe comprend en effet deux tiges 24 recourbées montées en parallèle l'une à l'autre et ainsi raccordées d'une part à leurs extrémités amont et d'autre part à leurs extrémités aval. Dans le présent exemple, les tiges ont même longueur mais ont des épaisseurs el et e2 différentes, ce qui permet de leur associer des fréquences propres w; différentes l'une de l'autre. Par ailleurs, l'organe 22 est ici d'une seule pièce. Cet organe permet de générer une sonorité à deux tons. A nouveau, le principe ici retenu est l'amplification. Chacune des tiges 24 est caractérisée par une longueur L; et une raideur k; qui définissent une fréquence propre w;. Pour la conception de l'organe 22, on pourra mettre en oeuvre les étapes suivantes: - on réalise tout d'abord l'organe 22 en définissant la raideur k, la longueur L et l'épaisseur e de chacune des tiges résonnantes, et ce, pour réaliser une harmonie produisant un accord; - on calcule et on définit les bras 8 et 10 qui serviront à relier l'organe au moteur et à l'habitacle, et en particulier les points de fixation de ces bras à l'organe 22; et - on définit les caractéristiques des points d'accrochage de l'extrémité amont du bras amont 8 au moteur 2 et de l'extrémité aval du bras aval 10 à l'habitacle 4 pour s'assurer que les harmoniques sélectionnés pour la coloration de la sonorité du moteur ne sont pas filtrés à l'entrée de l'habitacle. En particulier, on s'assurera que le point d'accrochage aval du bras 10 à l'habitacle 4 n'amortit pas les fréquences que l'on souhaite faire entrer dans l'habitacle, et au contraire, n'amplifie pas des fréquences ou des bruits non souhaités. De même, il faut s'assurer que ce point transmette de façon homogène en niveau les différents harmoniques du spectre sélectionné. Par ailleurs, les fonctions de transfert de l'habitacle 4 et les inertances de chacune des pièces devront être examinées avec attention. Un troisième mode de réalisation proche de celui de la figure 2 a été illustré à la figure 3. Dans celui-ci, on retrouve les deux tiges 34 agencées en parallèle. Toutefois, les tiges ont cette fois des longueurs différentes l'une de l'autre et peuvent par ailleurs avoir même épaisseur. Cette variation de longueur permet ici encore de donner aux tiges des fréquences propres différentes. Il s'agit encore d'un organe à deux tons. Un quatrième mode de réalisation a été illustré à la figure 4. Cette fois, l'organe de vibration 42 comprend trois tiges 44 ayant même épaisseur entre elles mais des longueurs différentes et à nouveau agencées en parallèle comme dans les deux précédents modes de réalisation. On obtient ainsi un organe à trois tons. La configuration de l'organe 42 de la figure 4 a pour avantage d'être plate dans la mesure où les trois tiges s'étendent dans un même plan. En particulier, la tige la plus courte s'étend entre les deux autres tiges. Ce mode de réalisation est avantageux lorsque le dispositif de l'invention doit être logé dans un environnement sous capot moteur très contraint en termes d'espace. Bien sur, dans chacun de ces quatre modes de réalisation, on pourra 20 modifier le nombre d'éléments vibrants en fonction du nombre de tons et d'harmoniques que l'on souhaite obtenir. Dans chacun de ces modes de réalisation, les tiges de l'organe 22, 32, 42 pourront être d'une seule pièce l'une avec l'autre, comme c'est le cas en l'espèce sur la figure 2 ou être constituées de pièces différentes comme c'est le cas en l'espèce sur la figure 3. Dans une variante de réalisation, on pourra prévoir un interrupteur mécanique commandable permettant d'interrompre la voie de transmission solide. On pourra par exemple faire en sorte que la transmission n'a lieu de façon audible que lorsque le moteur est en charge. Un tel agencement permettra par exemple d'amplifier l'écart de sonorité entre un fonctionnement à vide et un fonctionnement en charge, ce qui favorise pour les occupants la perception de la sportivité de la conduite du véhicule. Dans une autre variante, on pourra prévoir que les différents éléments de vibration 14, 24, 34 et 44 de l'organe de vibration ne sont pas reliés entre eux à leur extrémité aval mais sont connectés à ces extrémités par des voies solides respectives différentes à des zones différentes de l'habitacle 4. Ainsi, on transmet à différentes parties de l'habitacle des sonorités respectives différentes, ce qui entraîne un effet de spatialisation sonore. Par ailleurs, on pourra prévoir que, dans chacun des modes de réalisation des figures 1 à 4, le bras aval 10 présente plusieurs branches permettant de transmettre l'ensemble des vibrations amplifiées par l'organe 12 à différentes parties de l'habitacle 4. Un autre mode de réalisation a été illustré à la figure 5. Il s'agit cette fois d'une configuration dans laquelle l'organe de vibration 52 n'est pas relié en amont à un générateur de vibration tel que le moteur, mais constitue lui-même ce générateur de vibration. Dans son agencement, cet organe est proche de l'organe 12 de la figure 1 mais est complété dans chaque élément de vibration 54 par un organe d'excitation 56 tel qu'une boule s'étendant de l'une à l'autre des parties médianes des deux branches. On peut prévoir d'exciter cette boule par un passage d'air (par exemple des bouffées d'air provenant de l'extérieur du véhicule) ou par un courant électrique susceptible de produire une stimulation mécanique de la boule. Dans les deux cas, la vibration mécanique engendrée par la boule est transmise à l'élément 54. De même que précédemment, certains harmoniques sont sélectionnés et amplifiés et sont transmis ensuite vers l'habitacle par la voie mécanique dédiée 6. Dans ce mode de réalisation, la génération sonore revêt donc un caractère indépendant de l'apparition des harmoniques du moteur. Un autre mode de réalisation est illustré à la figure 6. De même que dans le dispositif de la figure 5, l'organe 62 fait ici office de générateur de vibration. II comprend cette fois-ci une boule captive dans une cage musicale, les barreaux de la cage étant constitués par des tiges 64 accordés entre elles. La boule peut être excitée pour produire un mouvement au moyen d'une bouffé d'air provenant par exemple d'un passage de roues du véhicule ou d'une prise d'air provenant du circuit d'admission du véhicule. Ce dispositif est agencé à la manière des carillons actionnés par le vent. Les tiges peuvent par exemple être agencées pour pendre par gravité. On remarquera que dans ces deux derniers modes de réalisation, le générateur de vibration est distinct du moteur et distinct d'un circuit de gaz du moteur. II est ainsi distinct du circuit d'admission et du circuit d'échappement. On veillera à mettre en oeuvre l'invention sans amplifier des phénomènes acoustiques périphériques, et de façon fiable et robuste pour ne pas dégrader la prestation acoustique à long terme. On remarquera que l'invention met en oeuvre la transmission et l'amplification d'une partie harmonique du bruit généré par le moteur et non une réduction de ce bruit. Les vibrations du moteur non transmises par cette voie solide peuvent être transmises jusqu'aux occupants de façon classique par voie aérienne en étant plus ou moins atténuées. De préférence, on mettra en oeuvre l'invention pour obtenir une résonance à un accord précis (par exemple l'accord de do majeur do-mi-sol) et non une harmonie accord majeur qui suivrait dans le temps l'évolution d'une harmonique du moteur. Néanmoins, on pourra prévoir que le fonctionnement du dispositif selon l'invention évolue en temps réel suivant une loi indexée par le contenu des vibrations du moteur. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci
Le dispositif pour conditionner l'ambiance sonore d'un habitacle (4) de véhicule comprend une voie dédiée (6) de transmission d'au moins une vibration mécanique depuis un générateur (2) de vibration jusqu'à l'habitacle, la voie étant une voie de transmission solide.
io , 1. Dispositif pour conditionner l'ambiance sonore d'un habitacle (4) de véhicule, comprenant une voie dédiée (6) de transmission d'au moins une vibration mécanique depuis un générateur (2; 52; 62) de vibration jusqu'à l'habitacle, caractérisé en ce que la voie est une voie de transmission solide. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (12; 22; 32; 42; 52; 62) de sélection de la ou chaque vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'amplification (12; 22; 32; 42; 52; 62) de la ou chaque vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément (14; 24; 34; 44; 54; 64) de vibration apte à vibrer suivant au moins une fréquence propre prédéterminée. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de vibration (14; 24; 34; 44; 54; 64) sont au moins au nombre de deux et raccordés en parallèle à un même tronçon aval (6) de la voie. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de vibration (14; 24; 34; 44) sont au moins au nombre de deux et raccordés en parallèle à un même tronçon amont (8) de la voie. 2888186 Il 7. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 6, caractérisé en ce que au moins deux des éléments de vibration (24) sont d'une seule pièce l'un avec l'autre. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que au moins deux des éléments de vibration (14; 34; 44; 54; 64) forment des pièces différentes. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que les éléments de vibration comprennent au moins l'un parmi: - un diapason; et - une tige. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens commandables pour interdire la vibration de l'élément de vibration ou de l'un au moins des éléments de vibration. 11. Procédé pour conditionner l'ambiance sonore d'un habitacle (4) de véhicule, caractérisé en ce qu'on transmet au moins une vibration mécanique par une voie solide dédiée (6) depuis un générateur de vibration (2; 52; 62) jusqu'à l'habitacle. 12. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on sélectionne au moins une vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle. 13. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 12, caractérisé en ce qu'on amplifie au moins une vibration à transmettre jusqu'à l'habitacle. 14. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce qu'on empêche une transmission d'au moins une autre vibration par la voie solide jusqu'à l'habitacle. 15. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que le nombre de vibrations transmises étant au moins égal à deux, les vibrations que l'on transmet sont liées les unes aux autres par une règle d'harmonie, telle qu'une règle d'accord. 16. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce qu'on transmet la ou les vibrations jusqu'à au moins deux zones de l'habitacle. 17. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 16, caractérisé en ce que le nombre de vibrations étant au moins égal à deux, on transmet les vibrations jusqu'à des zones respectives de l'habitacle. 18. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 17, caractérisé en ce que le générateur (2) de vibration est le moteur (2). 20 19. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 17, caractérisé en ce que le générateur de vibration (52; 62) est distinct du moteur et d'un circuit de gaz du moteur, le générateur de vibration fonctionnant par exemple sous l'effet d'une excitation mécanique ou d'un courant électrique. 20. Procédé selon au moins l'une quelconque des 11 à 17 ou selon la 19, caractérisé en ce que le générateur de vibration (52; 62) est excité par un passage d'air.
B,G
B60,G10
B60R,G10K
B60R 99,B60R 13,G10K 11
B60R 99/00,B60R 13/08,G10K 11/04,G10K 11/24
FR2895649
A1
PROCEDE VISANT A LIMITER LE NOMBRE DE POINTURES DE MOULES POUR SEMELLES DE CHAUSSURES PAR RECOUPE DE L'UNE DES DEUX PARTIES ET ASSEMBLAGE SUIVANT UNE GRADUATION
20,070,706
-1- La présente invention concerne un système pour limiter le nombre de pointures dans la réalisation de moules pour semel- - les pour la fabrication de chaussures. Traditionnellement il est réalisé une paire de moules pour 5 chaque pointure; exemple: du 35 au 42 pour une série de poin- - tures femme. Ces séries de moules nécessitent un investisse- ment important et pénalisent la création et le renouvellement des modèles. Le système consiste à réaliser la semelle en deux parties; 10 A)la partie arrière qui comportera dans son profil un biseau ou décrochement(l figure 2) permettant 1' assemblage avec la partie avant par collage ou un autre mode d' assemblage. B)la partie avant qui aura la dimension de la plus grande pointure souhaitée et qui sera coupée en longueur pour être 15 adaptée à la longueur de la pointure désirée. La largeur de la semelle à hauteur du raccord des deux parties(l et 2 fig.l) sera d' une dimension moyenne entre les pointures extrè- - mes choisies. Par exemple si l'on veut réaliser un seul moule pour fabriquer les pointures 36, 37, 38 nous aurons la 20 partie arrière qui aura la longueur et la largeur du 37 et la partie avant qui aura la largeur du 37 et la longueur néces- - saire pour obtenir le 38 une fois 1' arrière rajouté. Pour obtenir le 37 il faudra couper la partie avant au niveau du raccord avec la partie arrière d' une pointure. Pour le 36 25 on coupera la partie avant de deux pointures. On peut regrouper un nombre variable de pointures sur ce système, en fonction du genre de chaussure. Cette invention peut s'adapter à des semelles de fabrication "soudé" ou "cousu". Une graduation indiquera le repère de 30 découpe correspondant à la pointure souhaitée. Dans le cas d' une semelle "cousue main" avec les trous incorporés dans le moule de semelle, la graduation correspondra à 1' écartement entre chaque trou servant à la coutûre d' assemblage avec le dessus de la chaussure. 35 Les dessins annexés illustrent 1' invention. Nous avons pris pour exemple, le regroupement des pointures 36, 37, 38. La figure 1 représente la semelle en deux parties; la partie avant et la partie arrière en vue de dessous de semelle. -2- La figurine 2 représente les deux parties de Semelle non assemblées. La figurine 3 représente les deux parties de Semelle assem-blées sans recoupe de la partie avant; ce qui nous donne 5 la pointure 38. En référence à ces dessins, la semelle avant comporte des gra- duations (3,4 fig.l) pour la découpe de la semelle à la poin--ture voulue. Pour obtenir la pointure 37, on recoupera la semelle à la 10 graduation 3 (fig. 1) pour obtenir la pointure 36 on recoupera la semelle à la graduation 4 (fig.l). Dans le cas d' une semelle assemblée "cousu main" avec les trous de couture incorporés dans le moule(5 fig.l) la gradua- tion pourra se faire par l'intervalle donné entre chaque 15 trou. L' invention est adaptable sur toutes sortes de semelles, elle permet de réaliser des semelles à talon haut, des semelles compensées, ainsi que la possibilité d' utiliser des matières moulées différentes entre 1' avant et 1' arrière de 20 semelle par leur souplesse ou leur dureté ou par leur couleur
Procédé pour limiter le nombre de pointures de moules pour semelles de chaussures.Il comporte une semelle en deux parties.La partie avant(2) s'emboite dans la partie arrière(1) de la semelle.La partie avant comporte des repères de graduation au niveau de l' emboitement des deux parties.(3 fig. 2)Ces graduations permettent de recouper l' avant de la semelle à la pointure souhaitée.Ce procédé permet de réaliser un groupe de pointures de semelles avec un seul moule en deux parties.
1)procédé pour limiter le nombre de pointures de moules pour Semelles de chaussures, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser une semelle en deux parties; avant et arrière et à réaliser la partie avant de sorte qu' elle s' emboîte dans la partie arrière et à recouper la partie avant au niveau de 1' emboîtement pour obtenir les pointures souhaitées(3, 4) 2)Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu' il consiste à réaliser sur la partie avant, des graduations qui permettent de recouper la semelle à la pointure voulue(3,4). 3)Procédé selon la 1, adapté à une fabrication "cousu main" caractérisé en ce qu' il consiste à réaliser les graduations de pointures sous forme de perforations tout autour de la semelle pour réaliser la couture main.(5), 1' intervalle entre chaque trou correspondant à la graduation des pointures.
A,B
A43,B29
A43B,B29D
A43B 13,A43B 9,B29D 35
A43B 13/16,A43B 9/02,A43B 13/28,B29D 35/12
FR2901361
A1
DISPOSITIF DE MESURE DE REGIME D'UN ARBRE DE BOITE DE VITESSES
20,071,123
-2- du diamètre extérieur des pignons, et de l'entrefer entre les cibles et le capteur. La définition et l'implantation du capteur, ainsi que les paramètres de calcul du régime, doivent donc être adaptés à chaque étagement de boîte. L'invention vise à obtenir une mesure précise, de la vitesse de rotation de l'arbre primaire. Dans ce but, elle propose que l'élément tournant devant la cible du dispositif, soit un pignon entraîné par l'arbre primaire de la boîte, et monté fou sur un autre arbre de celle-ci. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comprend un premier pignon porté et solidaire de l'arbre primaire, et un second pignon monté fou sur un autre arbre de la boîte et entraîné par le premier. De préférence, le premier pignon est une denture spécifique ne transmettant pas de couple vers la sortie de la boîte. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante dune mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en coupe axiale d'une boîte de vitesses équipée du dispositif proposé, avec une cible magnétique, et - la figure 2 illustre une variante de l'invention, avec une cible non magnétique. La figure 1 montre une partie du carter d'embrayage 1 d'une boîte de vitesses à arbres parallèles, ainsi qu'une section de son arbre primaire 2 et l'extrémité d'un axe intermédiaire de marche arrière 3. L'arbre primaire 2 est supporté dans le carter 1, par l'intermédiaire d'un roulement porteur 4, à rouleaux cylindriques 2901361 -3- 4a. L'arbre 2, porte un pignon fixe de première 6, ainsi qu'un pignon particulier, dit pignon d'entrée de cible 7. Ce premier pignon est une denture spécifique, ne transmettant pas de couple vers la sortie de la boîte. 5 L'arbre 2 est maintenu axialement d'une part par le carter d'embrayage 1 (avec interposition d'un empilement de rondelles 8), et d'autre part par le pignon d'entrée de cible 7. Le pignon d'entrée de cible 7, monté sur l'arbre primaire 2, entre le pignon fixe de première 6, et le roulement 4, appartient au io dispositif de mesure proposé. Il engrène avec un pignon de sortie de cible 8, porté par l'axe intermédiaire de marche arrière 3. Le pignon de sortie de cible 8, comprend deux secteurs cylindriques adjacents de diamètre différents, formant deux galettes 8a, 8b, accolées ou réunies en une seule pièce. Les deux secteurs 8a, 8b portent respectivement une denture d'engrènement sur le premier pignon 7, et une piste magnétique de lecture de vitesse 9. La première partie 8a, est dentée en périphérie extérieure pour engrener avec le pignon d'entrée de cible 7. La seconde partie 8b, porte sur sa périphérie au moins une cible magnétique 9. Le pignon cible de 20 sortie 8 est monté fou sur l'axe intermédiaire 3. Il est maintenu axialement, d'une part par le carter d'embrayage 1, et d'autre part par le pignon d'entrée 7. Le dispositif de mesure proposé, comprend au moins une cible 9 rapportée sur un élément tournant 8, constitué par le 25 deuxième pignon ou pignon de sortie de cible, devant le capteur fixe 11. Il comprend un premier pignon 7 porté et solidaire de l'arbre primaire 2 et un second pignon 8 monté fou sur un autre arbre 3 de la boîte et entraîné par le premier pignon 7. L'élément tournant 8 est entraîné par l'arbre primaire 2 de la boîte, et monté 2901361 -4- fou sur un autre arbre 3 de celle-ci, tel qu'un arbre intermédiaire de marche arrière. La cible 9 est une cible magnétique mult ipôle, disposée en regard d'un capteur de régime 11, de manière à réaliser avec celui- 5 ci un codeur magnétique, capable de compter le nombre de tops , correspondant au passage devant lui, des pôles de la cible 9, par unité de temps. Le nombre de tops par tour de cible, combiné à la démultiplication des pignons d'ent rée et de sortie de cible 7, 8, donne un nombre de tops équivalent par tour de l'arbre primaire 2, i0 et permet de calculer son régime de rotation. La figure 2 montre une disposition similaire à celle de la f figure 1. La roue d'entrée 7 est identique. En revanche, un disque en matériau ferreux denté extérieurement 12 est rapporté sur le pi-gnon de sortie 8. Le fonctionnement de ce deuxième mode de réali- 15 sation de l'invention est identique au premier. Dans les deux modes de réalisation non limitatifs décrits ci-dessus, les deux pignons peuvent être en matériau léger et économique tel un plastique, puisqu'ils ne transmettent pas de couple. Dans le premier mode, la cible dentée sera de préférence en 20 matériau ferreux, par exemple un matériau fretté. En conclusion, il faut souligner que, la cible est portée par un pignon dont le rapport de démultiplication avec l'arbre primaire est aj ust able (et surmultiplié si nécessaire). Ce rapport est totalement indépendant de l'étagement de la boîte, et peut procurer 25 exactement le nombre de tops, et la précision de mesure souhaités
Dispositif de mesure de régime d'un arbre de boîte de vitesses, comprenant au moins une cible (9) rapportée sur un élément tournant (8) devant un capteur fixe 0(11), caractérisé en ce que l'élément tournant (8) est un pignon entraîné par l'arbre primaire (2) de la boîte, et monté fou sur un autre arbre (3) de celle-ci.
1. Dispositif de mesure de régime d'un arbre de boîte de vitesses, comprenant au moins une cible (9) rapportée sur un élément tournant (8) devant un capteur fixe (11), caractérisé en ce que l'élément tournant (8) est un pignon entraîné par l'arbre primaire (2) de la boîte, et monté fou sur un autre arbre (3) de celle-ci. 2. Dispositif de mesure selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un premier pignon (7) porté et solidaire de l'arbre primaire (2) et un second pignon (8) monté fou sur un autre arbre (3) de la boîte, et entraîné par le premier pignon (7). 3. dispositif de mesure selon la 2, caractérisé en ce que le premier pignon (7) est une denture spécifique, ne transmettant pas de couple vers la sortie de la boîte. 4. Dispositif de mesure selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le second pignon (8), est monté sur l'axe intermédiaire de marche arrière (3). 5. Dispositif de mesure selon la 4, caractérisé en ce que le second pignon (8) présente deux secteurs cylindriques adjacents (8a, 8b) portant respectivement une denture d'engrènement sur le premier pignon (7), et une piste magnétique de lecture de vitesse (9). 6. Dispositif de mesure selon la 5, caractérisé en ce que les deux secteurs (8a, 8b) du pignon (8) sont de diamè- tres différents. 7. Dispositif de mesure selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la piste (9) est en matériau ferreux. 2901361 -6- 8. Dispositif de mesure selon la 5, 6 ou 7, caractérisé en ce que le matériau de la piste (9) est fretté sur le pi-gnon (8). 9. Dispositif de mesure selon la l'une des 2 à 5 8, caractérisé en ce que les deux pignons (7, 8) sont en matière plastique. 10. Dispositif de mesure selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que le second pignon (8) porte un disque en mat ériau ferreux (12) denté extérieurement.
G,F
G01,F16
G01P,F16H
G01P 1,F16H 59,G01P 3
G01P 1/00,F16H 59/42,G01P 3/00
FR2896748
A1
DISPOSITIF DE FREINAGE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,803
L'invention concerne un , comprenant un amplificateur de frein incluant une chambre à basse pression reliée à une pompe à vide par une conduite. Dans un tel dispositif de freinage dit assisté, l'amplificateur de frein amplifie l'effort de freinage exercé par le conducteur du véhicule sur une pédale de frein de ce véhicule. Un tel amplificateur de frein comprend un boîtier renfermant une membrane séparant ce boîtier en une chambre dite basse pression et une chambre dite haute pression qui contiennent toutes deux de l'air. L'amplificateur de frein comprend également une tige de poussée liée en mouvement à la pédale de frein et à la membrane. Cette tige de poussée est liée en mouvement à un piston agissant sur un circuit hydraulique pour le mettre en pression lorsqu'elle est sollicitée. L'effort exercé sur cette tige de poussée correspond à l'effort de freinage. L'amplificateur de frein comprend encore une valve à trois voies gérant la pression dans les deux chambres séparées par la membrane. L'amplification du freinage est obtenue en établissant, au moyen de la valve à trois voies, une différence de pression entre les chambres haute et basse pression lorsque la pédale de frein est sollicitée par le conducteur. La différence de pression entre les chambres haute et basse pression se traduit alors par un effort appliqué par la membrane à la tige de poussée, et qui constitue l'assistance au freinage. A titre d'ordre de grandeur, lorsque la pédale de frein est sollicitée, la chambre à basse pression est à une pression située entre 850 et 950 millibar, et la chambre à haute pression est à la pression atmosphérique. Dans ce type de dispositif, la pompe à vide est reliée à la chambre à basse pression par une conduite, et elle fonctionne de façon permanente pour que l'assistance au freinage soit continûment disponible. Lorsque le frein n'est pas sollicité, les chambres haute et basse pression sont à la basse pression issue de la pompe à vide. Lorsque la pédale est sollicitée, la valve à trois voies met la chambre à haute pression en communication avec la pression atmosphérique pour établir la différence de pression permettant de produire l'effet d'assistance au freinage. Généralement, cette pompe à vide est en service dès que le moteur thermique du véhicule fonctionne, et elle est arrêtée dès que ce moteur est éteint. Or il arrive que cette pompe à vide ne soit pas complètement étanche, de sorte qu'après arrêt du moteur thermique, la pression atmosphérique s'établit dans le carter de cette pompe à vide. La pression de la pompe à vide augmente alors progressivement jusqu'à la pression atmosphérique, alors que la chambre basse pression de l'amplificateur de frein est à une pression très inférieure à la pression atmosphérique. Cette situation, provoque une circulation d'air dans la conduite reliant la pompe à vide à l'amplificateur de frein, cette circulation se produisant depuis la pompe à vide vers l'amplificateur de frein. Il en résulte que de l'huile de lubrification présente dans la pompe à vide transite vers l'amplificateur de frein, via la conduite et la chambre à basse pression en étant aspirée par cette circulation d'air. Comme l'amplificateur de freinage n'est pas compatible avec l'huile de lubrification, qui est par exemple une huile moteur, il se détériore très rapidement, ce qui engendre une perte d'assistance de freinage préjudiciable à la sécurité. Le but de l'invention est de remédier à cet 35 inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage pour véhicule automobile, comprenant un amplificateur de frein incluant une chambre à basse pression d'air reliée à une pompe à vide par une conduite à circulation d'air, dans lequel la conduite est équipée d'un organe d'obturation pouvant être dans un état passant pour mettre en communication la chambre basse pression avec la pompe à vide, ou obturé pour isoler la chambre à basse pression de la pompe à vide, cet organe étant obturé lorsque la pompe à vide est à une pression supérieure à la pression de la chambre à basse pression. La mise en oeuvre de cet organe d'obturation, permet d'éviter la circulation d'huile depuis la pompe à vide jusqu'à la chambre à basse pression, en particulier suite à l'arrêt d'une pompe à vide présentant un défaut d'étanchéité. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'organe d'obturation assure la mise en communication de la pompe à vide avec la pression atmosphérique lorsqu'il est dans l'état dit obturé. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'organe d'obturation comprend un ajutage de mise en communication la pompe à vide avec la pression atmosphérique, cet ajutage introduisant des pertes de charge supérieures aux pertes de charge introduites par la conduite. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'organe d'obturation est un clapet à trois voies comprenant une enceinte pourvue d'une première ouverture reliée à une première partie de la conduite qui est connectée à la chambre basse pression, d'une seconde ouverture reliée à une seconde partie de la conduite qui est connectée à la pompe à vide, et d'une troisième ouverture reliée à la pression atmosphérique, cette enceinte renfermant un clapet mobile entre une position d'obturation dans laquelle il est en appui sur la première ouverture et une position passante dans laquelle il est espacé de cette première ouverture. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'organe d'obturation comprend un élément élastique exerçant sur le clapet un effort tendant à maintenir ce clapet en appui sur la première ouverture. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'organe d'obturation ferme la mise en communication de la pompe à vide avec la pression atmosphérique. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel en position passante de l'organe d'obturation, le clapet mobile est en appui contre la troisième ouverture pour la fermer. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une représentation schématique du dispositif selon l'invention avant mise en service de la pompe à vide ; La figure 2 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention lorsque la pompe à vide fonctionne ; La figure 3 est une représentation schématique du dispositif selon l'invention lorsque la pompe à vide vient d'être arrêtée ; La figure 4 est une représentation schématique d'un 30 second mode de réalisation de l'invention lorsque la pompe à vide fonctionne. Dans la figure 1, un dispositif de freinage comprend un amplificateur de frein 1 incluant une chambre à basse pression BP. Cet amplificateur de frein 1 est 35 relié à une pompe à vide 2 par une conduite 3 pourvue d'un organe d'obturation 4. La conduite 3 comprend une première partie 6 qui relie l'amplificateur de frein à l'organe d'obturation 4, et une seconde partie 7 qui relie l'organe d'obturation 4 à la pompe à vide 2. L'organe d'obturation 4 comprend une enceinte 8 pourvue d'une première ouverture 9 reliée à la première partie 6 de la conduite, d'une seconde ouverture 11 reliée à la seconde partie 7 de la conduite, et d'une troisième ouverture 12 reliée à la pression atmosphérique, c'est-à-dire à l'air environnant, par un ajutage ou canalisation repéré par 13. L'enceinte 8 renferme un clapet 14 mobile entre une position d'obturation dans laquelle il est en appui sur la première ouverture 9 pour la fermer, ce qui correspond à un état dit "obturé" de l'organe d'obturation 4, représenté figure 1, et une position passante dans laquelle il est espacé de l'ouverture 9 pour la laisser ouverte, ce qui correspond à un état dit "passant" de l'organe 4 correspondant notamment au cas représenté sur la figure 2. La première ouverture 9 comprend un siège repéré par S1 et situé vers l'intérieur de l'enceinte 8 ce siège S1 étant apte à recevoir une face du clapet 14 pour fermer l'ouverture 9 de façon sensiblement étanche, comme c'est le cas dans les figures 1 et 3. Comme visible dans les figures, un élément élastique 16, ici un ressort hélicoïdal, est interposé entre le clapet mobile 14 et une face de l'enceinte 4 opposée à la première ouverture 9, de manière à exercer sur ce clapet 14 un effort tendant à le ramener en position obturée, c'est à dire en appui sur cette première ouverture 9. Le clapet 14 a ainsi l'une de ses faces soumise à la pression de la chambre basse pression BP de l'amplificateur de frein 1, et il a son autres face qui est soumise à la pression de la pompe à vide 2. Lorsque la pompe à vide 2 fonctionne, sa pression est sensiblement inférieure à la pression de la chambre basse pression BP, de telle sorte que le clapet 14 a ses faces soumises à un écart de pression résultant en un effort s'opposant à l'effort exercé par le ressort 16 sur ce clapet 14. Cet effort résultant tend à éloigner le clapet 14 de la première ouverture 9, de sorte que l'organe d'obturation 4 est alors dans un état passant, comme illustré sur la figure 2. Comme visible figure 2, le clapet 14 a un contour de plus faibles dimensions que l'enceinte 8. Ainsi, lorsque ce clapet 14 est espacé de la première ouverture 9, c'est-à-dire lorsque l'organe 4 est passant, l'air A peut circuler depuis la première ouverture 9 vers la seconde ouverture 11 en passant entre le bord du clapet 14 et la surface interne de l'enceinte 8. Ainsi, lorsque la pompe à vide 2 fonctionne, elle communique avec l'amplificateur de frein 1 pour maintenir la chambre basse pression en dépression. Lorsque l'organe 4 est dans un état passant, comme dans la figure 2, le clapet 14 occupe une position ouverte dans laquelle il vient en appui sur la troisième ouverture 12 pour la fermer, de façon à ne pas mettre en communication la pompe à vide 2 ni la conduite 3 avec la pression atmosphérique. La troisième ouverture 12 comprend un siège repéré par S3 et situé vers l'intérieur de l'enceinte 8 ce siège S3 étant apte à recevoir une face du clapet 14 pour fermer la troisième ouverture 12 de façon sensiblement étanche, comme c'est le cas dans la figure 2. Lorsque l'utilisateur du véhicule éteint le moteur thermique, la pompe à vide 2 s'arrête automatiquement, de sorte que dans un premier temps les faces du clapet 14 ne sont plus soumises à une différence de pression. Sous l'effet du ressort 16, le clapet 14 quitte alors sa position passante pour venir en appui sur la première ouverture 9 afin de la fermer, comme illustré sur la figure 3. Dans ce cas, dès que le clapet 14 commence à quitter la position passante, il libère la troisième ouverture 12 pour mettre en communication l'enceinte 8 avec la pression atmosphérique. Ceci permet de faire entrer de l'air dans la pompe à vide 2 via la deuxième partie 7 de la conduite 3, de telle sorte que la pompe à vide 2 se rééquilibre et atteint la pression atmosphérique. Comme représenté schématiquement sur les figures, la troisième ouverture 12 est reliée à la pression atmosphérique par un ajutage, noté 13, c'est-à-dire par un orifice calibré de faible diamètre, typiquement moins d'un millimètre. Cet ajutage introduit des pertes de charge supérieures aux pertes de charge introduites par la conduite 6, de façon à ne pas perturber le fonctionnement de l'organe d'obturation 4. En d'autres termes, le débit d'air pouvant passer dans l'ajutage 13 et l'ouverture 12 est beaucoup plus faible que le débit d'air pouvant passer dans la conduite 3. Lorsque la pompe à vide 2 est remise en service, le débit d'air pouvant passer par l'ouverture 12 étant très faible en comparaison avec le débit d'air pouvant passer dans la conduite 3, une dépression s'établit dans l'enceinte 8 pour provoquer le déplacement du clapet 14 de sa position d'obturation vers sa position passante. Dans un second mode de réalisation de l'invention, représenté en figure 4, la troisième ouverture mettant en communication l'enceinte 8 avec l'atmosphère est toujours ouverte, quel que soit l'état passant ou obturé de l'organe d'obturation 4. Selon ce second mode de réalisation, l'organe d'obturation 4 est du même type que celui du premier mode de réalisation, représenté aux figures 1 à 3. Mais, l'enceinte de cet organe d'obturation comprend une troisième ouverture 12' de mise en communication avec la pression atmosphérique qui ne peut pas être fermée par le clapet mobile 14. Cette ouverture 12' est notamment dépourvue de siège de réception du clapet 14. Comme illustré sur la figure 4, selon ce second mode de réalisation, lorsque l'organe d'obturation 4 est passant, de l'air est admis par la pompe à vide 2 via la troisième ouverture 12' qui est elle-même reliée à l'atmosphère par l'ajutage 13. Comme dans le cas du premier mode de réalisation de l'invention, l'ajutage 13 est par exemple un orifice de très faible diamètre de façon à ne laisser passer qu'un très faible débit d'air ne perturbant pas le fonctionnement du clapet 14. Selon ce second mode de réalisation, lorsque l'organe 4 est dans un état passant, c'est-à-dire notamment lorsque la pompe à vide 2 fonctionne, un certain débit d'air, noté F est aspiré par cette pompe à vide. Ce filet d'air étant très faible, il ne perturbe pas la dépression que la pompe à vide 2 établit dans la chambre basse pression BP de l'amplificateur de frein. Le fonctionnement de l'organe d'obturation de ce second mode de réalisation est identique à celui du premier mode de réalisation en ce qui concerne les cas des figures 1 et 3 dans lesquels respectivement la pompe à vide est arrêtée, et vient d'être arrêtée. L'invention apporte notamment les avantages suivants . En cas de pompe présentant un défaut d'étanchéité, l'arrêt de cette pompe est suivi d'une augmentation de la pression dans la seconde partie de la conduite 3, ce qui provoque le passage de l'organe d'obturation 4 dans un état obstrué, et interdit donc le passage d'huile depuis la pompe à vide 2 vers l'amplificateur de frein 1. Lors de l'arrêt de la pompe à vide 2, la troisième ouverture 12 fait immédiatement monter la pression dans l'enceinte 8 et dans la deuxième partie de la conduite 3, ce qui déclenche immédiatement le passage de l'organe d'obturation 4 d'un état passant à un état obturé. Ainsi, même dans le cas d'une pompe 2 ayant une faible fuite, la communication que constitue la conduite 3 est fermée immédiatement après arrêt de la pompe. L'invention permet ainsi d'éviter qu'une pompe à vide 2 présentant un défaut d'étanchéité ne provoque une détérioration de l'amplificateur de frein par transmission d'huile vers cet amplificateur de frein 1, ce qui contribue à réduire les coûts de réparation. La troisième ouverture de mise en communication de l'enceinte 8 de l'organe 4 avec la pression atmosphérique permet de rétablir la pression atmosphérique dans la pompe 2 dès qu'elle est arrêtée, y compris si cette pompe ne présente pas de défaut d'étanchéité. Ceci permet ne pas solliciter les éléments d'étanchéité de cette pompe lorsqu'elle n'est pas exploitée, et donc de retarder l'apparition d'un éventuel défaut d'étanchéité. Grâce à la mise en communication de l'enceinte 8 avec la pression atmosphérique, la circulation d'air pour le rééquilibrage de la pompe à vide 2 se fait nécessairement dans un sens d'écoulement allant depuis l'organe d'obturation 4 vers la pompe à vide 2. Ainsi, dans le cas d'une pompe à vide à étanchéité défectueuse, de l'huile ne peut pas être transférée vers la seconde partie de la conduite 3
L'invention concerne un dispositif de freinage pour véhicule automobile.Le dispositif de freinage comprend un amplificateur de frein (1) incluant une chambre à basse pression (BP) reliée à une pompe à vide (2) par une conduite (3). Cette conduite (3) est équipée d'un organe d'obturation (4) pouvant être ouvert pour mettre en communication la chambre basse pression (BP) avec la pompe à vide, et fermé pour isoler la chambre à basse pression (BP) de la pompe à vide (2), cet organe (4) tendant à se fermer si la pression dans la chambre à basse pression (BP) est inférieure à la pression dans la pompe à vide (2).L'invention s'applique aux véhicules automobiles comprenant un freinage dit assisté.
1. Dispositif de freinage pour véhicule automobile, comprenant un amplificateur de frein (1) incluant une chambre à basse pression (BP) d'air reliée à une pompe à vide (2) par une conduite (3) à circulation d'air, caractérisé en ce que la conduite (3) est équipée d'un organe d'obturation (4) pouvant être dans un étant passant pour mettre en communication la chambre basse pression (BP) avec la pompe à vide (2), ou obturé pour isoler la chambre à basse pression (BP) de la pompe à vide, cet organe étant obturé lorsque la pompe à vide (2) est à une pression supérieure à la pression de la chambre à basse pression (BP). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'organe d'obturation (4) assure la mise en communication de la pompe à vide (2) avec la pression atmosphérique lorsqu'il est dans l'état dit obturé. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel l'organe d'obturation comprend un ajutage (13) de mise en communication de la pompe à vide (2) avec la pression atmosphérique, cet ajutage (3) introduisant des pertes de charge supérieures aux pertes de charge introduites par la conduite (3). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel l'organe d'obturation est un clapet à trois voies comprenant une enceinte (8) pourvue d'une première ouverture (9) reliée à une première partie (6) de la conduite (3) qui est connectée à la chambre basse pression (BP), d'une seconde ouverture (11) reliée à une seconde partie (7) de la conduite (3) qui est connectée à la pompe à vide (2), et d'une troisième ouverture (12) reliée à la pression atmosphérique, cette enceinte (8) renfermant un clapet (14) mobile entre une position d'obturation dans laquelle il est en appui sur la première ouverture (9) et une position passante dans laquelle il est espacé de cette première ouverture (9). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel l'organe d'obturation (4) comprend un élément élastique {16) exerçant sur le clapet (14) un effort tendant à maintenir ce clapet (14) en appui sur la première ouverture (9). 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, dans lequel l'organe d'obturation (4) ferme la mise en communication de la pompe à vide (2) avec la pression atmosphérique. 7. Dispositif selon les 4 et 6, dans lequel en position passante de l'organe d'obturation (4), le clapet mobile (14) est en appui contre la troisième ouverture (12) pour la fermer.
B
B60
B60T
B60T 13,B60T 17
B60T 13/52,B60T 13/57,B60T 17/04
FR2895081
A1
DISPOSITIF POUR SURVEILLER LES CHASSES D'EAU DANS LES TOILETTES ET LES GROUPES DE SECURITES SUR LES BALLONS D'EAU CHAUDE
20,070,622
La presente invention concerne un dispositif pour surveiller les chasses d'eau dans les toilettes ainsi que pour les groupes de securite sur les ballons d'eau chaude par exemple. I1 permet a la fois de detecter les fuites dues a un blocage du dispositif de remplissage du reservoir de toilette, ou du mecanisme de la chasse d'eau; ou encore lorsque ceux-ci ne sont plus etanches; soit du fait de 1'alteration des joints due au vieillissement, ou encore a cause du depot de calcaire par exemple. I1 est frequent que 1'usager soit surpris par une soudaine forte consommation d'eau due a ces desagrements, et la note etant bien sur consequente. Sur 1'ensemble du territoire toutes ces grosses fuites ainsi que les nombreuses passant inapergues, representent une quantite d'eau non negligeable sachant en plus qu'elle se fait de plus en plus rare; pensant ecologie. Le dispositif selon 1'invention permet de remedier a cette inconvenient. I1 comporte en effet selon une premiere caracteristique, un vase d'une certaine capacite, lequel est traverse a sa base par le tuyau d'alimentation d'un certain diametre venant de la vanne d'alimentation a flotteur, celui-ci aboutissant dans le vase et s'engageant d'une certaine longueur dans un tube solidaire a ce dernier,laissant libre passage a sa base, et d'un diametre de maniere a obtenir une depression et a laisser circuler 1' eau . Dans le cas d'un fonctionnement sans problemes mecaniques et sans fuite, 1'eau sous forte pression lors de 1'ouverture de la vanne a flotteur en cas de demande d'eau, est injectee a travers le tube se trouvant dans le vase, creant en meme temps une depression a la base de ce dernier servant a le vidanger a chaque demande d'eau, et ceci afin d'eviter que le niveau monte etant donne qu'a chaque demande une infime quantite d'eau retourne vers le vase et le rempli a sa base au moment de la fermeture de la vanne a flotteur. De meme que pour les groupes de secur.ites pour les ballons d'eau chaude, en cas de fuite sur le dispositif d'alimentation ou sur le mecanisme de chasse d'eau meme, 1'alimentation en eau etant a ce moment la d'un debit tres faible d'ou d'une faible pression, celle-ci n'ayant plus la force necessaire pour etre injectee a travers le tube solidaire au vase, 1'eau se trouve donc recuperee dans ce dernier jusqu'a ce que le niveau atteigne la sonde donnant finalement 1'alarme. Concernant le dispositif de toilette it faudra ajouter au reservoir de la chasse d'eau, une seconde sonde et celle-ci temporisee au quel cas le mecanisme de chasse d'eau resterait entierement ouvert, le fort debit ne pouvant a ce moment la pas etre detecte par la sonde se trouvant dans le vase. Selon des modes particuliers de realisation: - le meme resultat peut etre obtenu en remplagant par exemple le tube se trouvant dans le vase par un Y creant egalement une depression permettant la vidange du vase. - la detection des niveaux pouvant se faire a 1'aide d'electrodes ou de minis flotteurs par exemple. be dessin annexe illustre 1'invention: La figure represente en coupe une variante de ce dispositif. En reference a ce dessin le dispositif comporte un vase d'une certaine capacite (1) lequel est traverse par sa base par le tuyau d'alimentation d'un certain diametre (2) venant de la vanne a flotteur (3), celui-ci aboutissant dans le vase (1) et s'engageant d'une certaine longueur dans le tube (4) solidaire au vase (1) laissant libre passage a sa base, et d'un certain diametre de maniere a obtenir une depression, et par la meme laissant circuler 1'eau. Le jet d'eau sortant du tuyau d'alimentation (2) etant injectee a travers le tube (4) creant une depression a la base de ce dernier dans le vase (1) le vidangeant 'regulierement. L'eau etant recupere par le vase (1) en cas de fuite ou de blocage de la vanne a flotteur (3) ou du mecanisme de la chasse d'eau (5). Le debit d'eau etant plus faible le jet d'eau sortant au niveau de 1'extremite du tuyau d'alimentation (2) n'etant plus assez puissant pour etre injecte a travers le tube (4). Le niveau d'eau montant alors dans le vase (1) atteignant finalement la sonde (6) declanchant 1'alarme. En cas de fuite importante, generalement due a un blocage du mecanisme de chasse d'eau (5) en position d'ouverture le reservoir (7) restant vide une sonde (8) de niveau bas dans ce dernier donnant 1'alarme apres une certaine temporisation. Le dispositif selon 1'invention est particulierement destine au domaine du sanitaire
L'invention concerne un dispositif permettant de détecter les fuites d'eau dans les toilettes ou sur les groupes de sécurités. Il comporte un vase(1) traversé par un tuyau d'alimentation (2) venant de la vanne à flotteur (3) le tuyau (2) s'engageant dans le tube (4). L'eau en fonctionnement sans anomalies étant injectée à travers le tube (4) créant une dépression dans le vase (1) le vidangeant régulièrement. En cas d'anomalies le jet d'eau sortant du tuyau (2) n'étant plus assez puissant l'eau étant récupérée par le vase (1) le niveau montant puis atteignant la sonde (6) déclenchant l'alarme. En cas de fuites importantes sur le mécanisme de chasse d'eau (5) le réservoir (7) restant vide une sonde niveau bas (8) dans ce dernier déclenchant l'alarme après une certaine temporisation.Le dispositif selon l'invention est destiné au sanitaire.
1) Dispositif pour surveiller les chasses d'eau des toilettes ainsi que les groupes de securites pour ballon d'eau chaude caracterise en ce qu'il comporte un vase d'une certaine capacite (1), lequel est traverse a sa base par un tuyau d'alimentation (2) venant de la vanne a flotteur (3), le tuyau d'alimentation (2) s'engageant d'une certaine longueur dans le tube (4). 2) Dispositif selon la 1 caracterise en ce qu'il y a libre passage a la base du tube (4) par rapport au vase (1), permettant a 1'eau de circuler. 3) Dispositif selon les precedentes caracterise en ce qu'il y a libre passage entre le tuyau d'alimentation (2) et le tube (4), permettant a 1'eau de circuler. 4) Dispositif selon les precedentes caracterise en ce que le tube (4) est solidaire au vase(1). 5) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que en fonctionnement sans anomalies, 1'eau sous forte pression sortant du tuyau (2) est injecte a travers le tube (4). 6)Dispositif selon la precedente caracterise en ce que a la base du tube (4) dans le vase (1), une depression est creee vidangeant a chaque demande d'eau ce dernier. 7) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que en cas d'anomalie de fonctionnement, le jet d'eau sortant du tuyau d'alimentation (2) n'etant plus assez puissant pour etre injecte a travers le tube (4), celle-ci est recuperee par le vase (1).) Dispositif selon les 1 et 7 caracterise en ce que le niveau monte dans le vase (1) et atteignant la sonde (6), cette derniere donnant 1'alarme. 9) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que lors d'une fuite importante due a un blocage du mecanisme de la chasse d'eau (5) dans le reservoir (7), ce dernier restant vide, une sonde (8) donnant 1'alarme apres une certaine temporisation.
G,E
G01,E03
G01M,E03D
G01M 3,E03D 1
G01M 3/00,E03D 1/32
FR2891303
A1
BAC A HUILE POUR MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,330
La présente invention concerne un bac à huile pour moteur de véhicule automobile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la lubrification des moteurs de véhicules automobiles. Plus spécialement, l'invention a pour but d'augmenter le kilométrage parcouru entre deux vidanges du circuit d'huile des moteurs sans que cette augmentation ne détériore les qualités lubrifiantes de l'huile utilisée. On sait, en effet, que dans les moteurs à combustion interne le lubrifiant se dégrade au cours du fonctionnement par encrassement dû à la formation Io de particules métalliques et charbonneuses, par destruction progressive des additifs, et par dilution du carburant dans l'huile. Afin de limiter ces inconvénients, une solution consiste à augmenter la quantité d'huile circulant dans le moteur. Dans ce but, on peut envisager d'accroître la taille du bac à huile. Cependant, le volume disponible à cet effet est limité par l'environnement du moteur, à savoir la garde au sol, les autres fonctions moteur et les accessoires, ainsi que par les débattements des bielles et vilebrequin qui ne permettent d'augmenter le niveau d'huile qu'au risque d'entraîner le barbotage et la formation d'émulsion. La demande de brevet français n 2 581 700 propose un dispositif comprenant une capacité auxiliaire distante, alimentée par un débit d'huile prélevé sur la cuvette, ou bac à huile, du circuit principal de lubrification du moteur au moyen de la pompe d'alimentation. Ce dispositif connu présente toutefois l'inconvénient d'exiger un circuit de dérivation qui, par hypothèse, réduit la quantité d'huile réservée à la lubrification proprement dite. De plus, ce circuit est complexe puisqu'il met en ceuvre de nombreux conduits, des ajutages, des vannes d'arrêt, des clapets tarés, etc. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un bac à huile pour moteur de véhicule automobile qui permettrait de réaliser de manière très simple et à moindre coût l'augmentation recherchée de la quantité d'huile de lubrification du moteur. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit bac à huile comprend un réservoir principal alimenté par retour d'huile du bas moteur, et au moins un réservoir complémentaire alimenté par retour d'huile du haut moteur et comportant un moyen de transfert d'huile vers ledit réservoir principal. io Ainsi, comme on le verra en détail plus loin, le bac à huile conforme à l'invention est constitué d'au moins deux compartiments qui peuvent être accolés, et non distants comme dans le dispositif connu décrit plus haut. Il s'agit, d'une part, du réservoir principal, équivalent à la cuvette habituellement présente dans un moteur de véhicule automobile, et dont le volume est limité par le débattement des bielles, et, d'autre part, au moins un réservoir complémentaire situé dans les volumes disponibles proches du réservoir principal, en dehors du débattement des bielles. Ce(s) réservoir(s) complémentaire(s) permet(tent) d'augmenter sensiblement le volume d'huile utilisable tout en formant à moindre surcoût un seul bac à huile compact d'encombrement réduit. L'augmentation de volume ainsi obtenu peut atteindre 50% ou plus. On observera par ailleurs que le bac à huile conforme à l'invention ne nécessite aucune alimentation du réservoir complémentaire par prélèvement sur le circuit principal. Il n'est donc nul besoin de conduits, de vannes, de clapets, ni d'accessoires divers, ce qui représente une grande simplification de réalisation et une sensible économie par rapport au dispositif connu de l'état de la technique. Dans un mode de réalisation particulier, ledit moyen de transfert d'huile est constitué par un dispositif de trop-plein. Avantageusement, le réservoir complémentaire est alimenté par un conduit débouchant sensiblement dans le fond dudit réservoir complémentaire. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en coupe d'un bac à huile conforme à 5 l'invention. La figure 2 est une vue en perspective du bac à huile de la figure 1. Sur les figures 1 et 2 est représenté un bac 10 à huile pour moteur de véhicule automobile. Comme on peut le voir sur les figures précitées, ledit bac 10 à huile est io constitué de deux parties accolées: - un réservoir principal 11 sensiblement disposé en lieu et place de la cuvette habituelle, à proximité de la pompe à huile (non représentée) et dont le volume est limité par le débattement des bielles 20 afin d'éviter le phénomène de barbotage et la formation d'émulsion. Ce réservoir principal 11 est réalimenté par le retour d'huile du bas moteur, c'est-à-dire provenant de l'ensemble vilebrequin/bielles. - un réservoir complémentaire 12 en dehors du débattement des bielles 20 et alimenté par le retour d'huile du haut moteur par simple gravité au travers d'un conduit 121, sans recours à un quelconque système de pompage. Ce réservoir complémentaire 12 comporte en outre un moyen de transfert d'huile vers le réservoir principal 11, constitué dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2 par un dispositif 122 de trop-plein. On comprend de cette manière que, si le conduit 121 débouche de préférence au fond du réservoir complémentaire 12, l'huile provenant du haut moteur et portant des particules métalliques ou charbonneuses est diluée dans le volume du réservoir complémentaire 12 et remplacée dans le réservoir principal 11 par de l'huile de meilleure qualité traversant le trop-plein 122. D'autre part, cette configuration présente l'avantage que lesdites particules peuvent se déposer par gravité au fond du réservoir complémentaire 12 et donc être éliminées de la circulation de l'huile vers le réservoir principal 11. Il est important de noter que l'invention n'est pas limitée à la présence d'un seul réservoir complémentaire, mais qu'elle peut également mettre en oeuvre une pluralité de réservoirs complémentaires disposés entre eux de manière à utiliser au mieux les volumes disponibles à proximité du réservoir principal
Bac à huile pour moteur de véhicule automobile.Selon l'invention, ledit bac (10) à huile comprend un réservoir principal (11) alimenté par retour d'huile du bas moteur, et au moins un réservoir complémentaire (12) alimenté par retour d'huile du haut moteur et comportant un moyen (122) de transfert d'huile vers ledit réservoir principal (11).Application à la lubrification des moteurs de véhicules automobiles.
1. Bac à huile pour moteur de véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit bac (10) à huile comprend un réservoir principal (11) alimenté par retour d'huile du bas moteur, et au moins un réservoir complémentaire (12) alimenté par retour d'huile du haut moteur et comportant un moyen (122) de transfert d'huile vers ledit réservoir principal (11). 2. Bac à huile selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de transfert d'huile est constitué par un dispositif (122) de trop- plein. 3. Bac à huile selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le réservoir complémentaire (12) est alimenté par un conduit (121) débouchant sensiblement dans le fond dudit réservoir complémentaire.
F
F01,F16
F01M,F16N
F01M 11,F16N 19
F01M 11/00,F16N 19/00
FR2894885
A1
SYSTEME DE TOIT ESCAMOTABLE ET VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,622
La presente invention concerne un systeme de toit escamotable pour un vehicule automobile, ainsi qu'un vehicule automobile comprenant un tel systeme. Le document FR 2 856 014 decrit un systeme de toit escamotable pour un vehicule automobile, du type comprenant : - un toit articule destine a etre monte sur le vehicule, le toit pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle it est destine a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle it est destine a etre confine dans un coffre du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au coffre, intermediaire entre les positions repliee et deployee, et - un verin de positionnement du toit dans la position deployee totale, dans la position repliee et dans la position deployee partielle, systeme dans Iequel : - le verin comporte un carter et un piston monte coulissant dans le carter selon une direction de coulissement, - run parmi le carter et le piston est relie au toit et I'autre a une partie fixe du vehicule, -le piston est apte a prendre des premiere et seconde positions stables dans le carter, la premiere position stable correspondant a la position repliee du toit et la seconde position stable correspondant a la position deployee totale du toit, - le carter est perce de premiere et seconde ouvertures de passage de fluide disposees le long de la direction de coulissement de maniere a entourer les premiere et seconde positions stables, la premiere ouverture etant disposee du cote de la premiere position stable et la seconde ouverture etant disposee du cote de la seconde position stable. Le toit est forme de deux parties rigides, un pavilion et une lunette arriere, repliees rune sur I'autre en position repliee. Dans cette position, le toit gene Fames au coffre. La position depliee partielle du toit resout ce probleme en permettant I'agrandissement de I'espace d'acces au coffre. En fonctionnement, le verin est alimente en fluide sous pression afin qu'il souleve le toit depuis la position repliee jusqu'a la position deployee partielle de la meme maniere que pour depioyer totalement le toit. Dans sa montee, le toit entre en contact et s'engage avec une came de verrouillage Iorsqu'il atteint sa position deployee partielle. Le toit dans cette position est detect& par un capteur qui provoque I'arret d'alimentation en fluide du verin. La came retient alors le toit dans la position deployee partielle. Le systeme de I'etat de la technique necessite donc la presence d'une came de verrouillage et celle d'un capteur de la position du toit. Pour integrer la fonction de redeploiement partiel a un modele de vehicule existant it est donc necessaire de modifier sa structure, ce qui entraine des surcouts de conception. Le but de ('invention est de remedier a cet inconvenient en proposant un systeme de toit escamotable pouvant prendre une position deployee partielle d'acces au coffre, sans necessiter d'&I&ments supplementaires par rapport a un toit escamotable ne presentant pas cette fonction. A cet effet, ('invention a pour objet un systeme de toit escamotable pour un vehicule automobile, notamment de type coupe/cabriolet, du type precit&, caracteris& en ce que le carter est perce d'une ouverture intermediaire de passage de fluide, dispose entre les positions stables du piston le long de la direction de coulissement, de maniere que la distance entre ('ouverture intermediaire et la premiere position stable corresponde au deplacement du piston necessaire pour deplacer le toit de sa position repliee a sa position deployee partielle, et en ce que le systeme comprend des moyens d'obturation totale ou partielle des ouvertures, et des moyens de mise en circulation de fluide dans le verin par au moins une des ouvertures. Grace a ('invention, pour integrer la fonction de deploiement partiel, it suffit d'&changer le verin d'origine par le verin de ('invention. Avec cet &change, aucune piece supplementaire n'est donc introduite. Un systeme de toit escamotable selon ['invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - les moyens d'obturation comportent des electrovannes, chacune associ&e a une ouverture respective de sorte a obturer totalement ou partiellement I'ouverture ; - pour deplacer le toit de sa position repliee a sa position deployee partielle ; les moyens d'obturation sont configures pour obturer la seconde ouverture, et les moyens de mise en circulation de fluide sont configures pour amener du fluide dans le verin par la premiere ouverture ; - pour deplacer le toit de sa position deployee partielle a sa position repliee ; Ies moyens d'obturation sont configures pour obturer la seconde ouverture, et les moyens de mise en circulation de fluide sont configures pour amener du fluide dans le verin par ('ouverture intermediaire ; - pour deplacer le toit de sa position repliee a sa position deployee totale; Ies moyens d'obturation sont configures pour obturer ('ouverture intermediaire, et les moyens de mise en circulation de fluide sont configures pour amener du fluide dans le verin par la premiere ouverture ; et - pour deplacer le toit de sa position deployee totale a sa position repliee ; Ies moyens d'obturation sont configures pour obturer I'ouverture intermediaire, et les moyens de mise en circulation de fluide sont configures pour amener du fluide dans le verin par la seconde ouverture ; - pour deplacer le toit de sa position intermediaire a sa position deployee totale, Ies moyens de mise en circulation de fluide sont configures pour amener du fluide dans le verin simultanement par la premiere ouverture et par ('ouverture intermediaire ; - I'ouverture intermediaire possede une dimension selon I'axe de coulissement superieure a Ia dimension du piston selon ('axe de coulissement, au moins dans une partie susceptible de recouvrir I'ouverture intermediaire lors de son coulissement ; - ('ouverture intermediaire a une forme elliptique ; -('ouverture intermediaire a une forme circulaire ; et - I'ouverture intermediaire a une forme de triangle, dont une pointe est dirigee vers la seconde ouverture. L'invention a egalement pour objet un vehicule automobile, notamment de type coupe/cabriolet, caracterise en ce qu'iI comprend un systeme de toit escamotable tel que decrit precedemment. L'invention sera mieux comprise a Ia lecture de la description qui va suivre, donnee uniquement a titre d'exemple, et faite en se referant aux dessins annexes, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un coffre d'un vehicule automobile coupe/cabriolet comprenant un systeme de toit escamotable ; - Ia figure 2 est une vue en coupe du vehicule automobile en configuration coupe ; - Ia figure 3 est une vue similaire a Ia figure 1, Iorsque le toit est dans une position depioyee partielle ; et - Ia figure 4 est une vue en coupe d'un verin du systeme des figures 1 et 3 et de moyens de commande du verin. Le coffre 10 represents sur la figure 1 est delimits, dans sa partie superieure, par un panneau de coffre 12, dans sa partie arriere, par une traverse 14 et, dans sa partie inferieure, par un piancher 16. Le coffre 10 est muni d'un systeme de toit escamotable, designs par la reference generale 18. Le systeme de toit escamotable 18 comprend un toit articule 20 monte sur le vehicule, ainsi qu'un verin 22 de positionnement et de maintien du toit articule 20 et des moyens 23 de commande du verin par un fluide. Le fluide est soit un liquide (systeme hydraulique), soit un gaz (systeme pneumatique). Le toit articule 20 comprend un pavilion 24 et une lunette arriere 26, articules run par rapport a I'autre, ainsi qu'un systeme de bras 28 sur lequel le pavilion 24 et la lunette arriere 26 sont montes articules. Le verin 22 est apte a faire prendre au toit articule 20 une position deployee totale, dans laquelle it couvre un habitacle du vehicule comme represents sur la figure 2, et une position repliee, dans laquelle it est confine dans le coffre 10. Sur la figure 1, le toit 20 est en position repliee dans le coffre 10. Le panneau 12 est basculable vers ('avant du vehicule automobile pour accsder au coffre et vers ('arriere au moins en partie pour permettre le deploiement total du toit comme illustre sur la figure 2. Le basculement vers I'avant est obtenu par action sur un bouton 29 d'ouverture dispose sur le panneau 12. Lorsque le panneau 12 est ouvert, le toit 20 en position repliee dans le coffre 10 menage avec la traverse arriere 14 un passage 30 dont la largeur L est relativement reduite, comme cela est illustre. Dans le but d'ameliorer la largeur du passage 30, le verin de positionnement et de maintien 22 est apte, par action sur un bouton 31 de deploiement partie) situe dans le coffre 10, a positionner le toit articule 20 depuis la position repliee jusqu'a une position deployee partielle, intermediaire entre les positions repliee et deployee. Dans cette position deployee partielle, illustree sur la figure 3, le toit 20 libere le passage 30 formant ('entree du coffre 10. Cela signifie que la largeur L du passage 30 augmente, generalement d'environ dix centimetres. En reference a la figure 4, le verin 22 comporte un carter 32, solidaire d'une partie fixe du vehicule, et un piston 34, monte coulissant dans le carter 32 selon une direction de coulissement X et delimitant dans le carter 32 deux chambres 36, 38. Le carter 32 est forme d'un tube cylindrique 39A forme a chaque extremite par des disques 39B delimitant une enceinte etanche dans laquelle le piston 34 est coulissant. Le piston 34 est fixe a une extremite d'une tige 40 s'etendant au travers du carter 32 dans la direction de coulissement X. Une autre extremite de la tige 40 15 est fixee au systeme de bras 28 des figures 1 et 3. Le piston 34 est apte a coulisser entre deux positions stables extremes dans le carter 32, une position rentree dans laquelle la tige 40 est la plus rentree daps le carter 32 et une position sortie dans laquelle la tige 40 est la plus sortie du carter 32. Dans chacune de ces positions stables, le piston 34 est en butee contre le 20 carter 32, a distance des disques 39B. A cet effet, run parmi le carter 32 et le piston 34 porte des butees 41 d'arret du piston 34. Dans I'exemple Must* les butees 41 sont portees par le piston 34. La position rentree du piston 34 correspond a la position repliee du toit articule 20, tandis que la position sortie du piston 34 correspond a la position 25 deployee totale du toit articule 20. Le carter 32 est perce de trois ouvertures 42, 44, 46 de passage de fluide, menagees au travers du tube cylindrique 39A et reparties le long de la direction de coulissement X. Les deux ouvertures extremes 42, 46 sont circulaires et situees de 30 maniere que le piston 34 se trouve entre ces ouvertures, quelque soit sa position. Elles sont donc chacune disposees a une extremite du carter 32 le long de la direction de coulissement X, de maniere a entourer les deux positions stables, dans Ia distance separant le piston 34 en butee du disque 39B le plus proche du piston 34. L'ouverture la plus proche de la position sortie du piston 34 est appelee ouverture haute 46, et I'ouverture la plus proche de la position rentree du piston 34 est appelee ouverture basse 42. L'ouverture haute 46 debouche sur une des chambres, dite chambre haute 38, et I'ouverture basse 42 debouche sur I'autre chambre, dite chambre basse 36. La troisieme ouverture intermediaire 44 est disposee entre Ies positions stables du piston 34. Elie communique donc alternativement avec chacune des chambres 36, 38 suivant la position du piston 34. La distance entre I'ouverture intermediaire 44 et la position rentree du piston 34 correspond au deplacement du piston 34 necessaire pour deplacer le toit articule 20 de sa position repliee a sa position deployee partielle. Dans un premier mode de realisation, I'ouverture intermediaire 44 possede une longueur, c'est-a-dire une dimension selon I'axe de coulissement X, superieure a I'epaisseur du piston 34 (dimension du piston selon I'axe de coulissement X), au moins dans une partie susceptible de recouvrir I'ouverture intermediaire 44 lors de son coulissement. Ainsi, I'ouverture intermediaire 44 n'est jamais totalement obturee par le piston 34. Dans un second mode de realisation, la longueur de I'ouverture intermediaire 44 est inferieure a I'epaisseur du piston 34, qui la recouvre et I'obture donc entierement lors de son coulissement. La longueur de I'ouverture intermediaire 44 definit une plage d'arret du piston 34. La forme de cette ouverture intermediaire 44 definit le profil de vitesse du piston le long de cette plage d'arret. Ainsi, de preference, I'ouverture intermediaire 44 possede une forme circulaire. Avec cette forme, le profil de diminution de la vitesse du piston passant devant I'ouverture intermediaire 14 augmente progressivement pour atteindre son maximum au milieu de I'ouverture intermediaire 44, et decroit par la suite. Pour une meme section de I'ouverture intermediaire 44 et un meme profil de vitesse, la plage d'arret du piston est augmentee ou diminuee en donnant a I'ouverture intermediaire 44, une forme elliptique non circulaire respectivement allongee le long de ('axe de coulissement X, ou bien allongee perpendiculairement a ce dernier. En variante, ('ouverture intermediaire 44 possede une forme de triangle isocele avec la pointe dirigee vers ('ouverture haute 46. Avec cette forme, la diminution de vitesse du piston 34 commence des que le piston passe devant I'ouverture intermediaire 44 et augmente progressivement jusqu'au recouvrement partiel ou I'obturation totale de cette ouverture 44. Les moyens de commande 23 comportent, d'une part, des moyens 48 d'obturation totale ou partielle des trois ouvertures 42, 44, 46, et, d'autre part, des moyens 50 de mise en circulation de fluide dans le verin par au moins une des ouvertures, de preference les deux autres ouvertures non obturees. Les moyens d'obturation 48 sont constitues de trois electrovannes 48A, 48B, 48C, chacune associee a Tune des ouvertures 42, 44, 46, et sont aptes a obturer de maniere selective chacune des trois ouvertures 42, 44, 46. Par ailleurs, le systeme de toit escamotable 18 comprend des moyens (non representes) de regulation du debit de fluide en circulation. De preference, ces moyens de regulation comportent des moyens d'obturation de chaque ouverture 42, 44, 46, par exemple constitues en utilisant des vannes 48A, 48B et 48C de section de passage de fluide variable. Le fonctionnement du systeme de toit escamotable 18 represents sur les figures precedentes va a present titre decrit. Le vehicule est en configuration cabriolet, c'est-a-dire que le toit 20 est en position repliee dans le coffre 10. Dans cette configuration, le piston 34 est dans sa position rentree. Un utilisateur 12 souhaite acceder au coffre 10, par exemple pour charger ou decharger des objets. L'utilisateur actionne le bouton 29 d'ouverture du panneau 12, puis celui 31 de deploiement partiel. L'action sur le bouton 31 entraine la fermeture de I'electrovanne 48C associee a ('ouverture haute 46 et ('activation des moyens 50 de mise en circulation de fluide dans le verin par les ouvertures basse 42 et intermediaire 44. Plus precisement, le fluide est amens dans la chambre basse 36 par ('ouverture basse 42, tandis que le fluide de la chambre haute 38 est evacue par I'ouverture intermediaire 44. Le piston 34 est pousse depuis sa position rentree en direction de sa position sortie, et le toit articule 20 se souleve. Lorsque le piston 34 arrive a proximite de I'ouverture intermediaire 44, la forme de cette derniere entralne la diminution de sa vitesse, et le piston s'immobilise devant I'ouverture intermediaire 44. Dans le premier mode de realisation, le piston 34 recouvre seulement partiellement I'ouverture intermediaire 44 de maniere a permettre la circulation de fluide entre la chambre basse 36 et I'ouverture intermediaire 44. Cette circulation maintient le piston 34 en position deployee partielle. Dans le second mode de realisation, le piston 34 recouvre entierement I'ouverture intermediaire 44. II est maintenu dans la position deployee partielle grace a I'equilibre des pressions entre, d'une part, la pression dans la chambre basse 36 et, d'autre part, la pression dans la chambre haute 38 associee au poids du toit articule 20. Ce mode de realisation permet d'obtenir une position deployee partielle tits stable, au detriment d'une coupure de la circulation de fluide et donc d'un blocage des moyens 50 de mise en circulation. Lorsque I'utilisateur n'a plus besoin d'acceder au coffre 10, it replace le toit articule 20 en position repliee en appuyant a nouveau sur le bouton 31. Les moyens 30 de mise en circulation du fluide changent le sens de circulation : le fluide est amene dans la chambre haute 38 par I'ouverture intermediaire 44, tandis que le fluide de la chambre basse est evacue par I'ouverture basse 42. Le mouvement du piston 34 est amorce par le poids du toit articule 20 qui le repousse en direction de I'ouverture basse 42. En variante, les trois electrovannes 48A, 48B et 48C sont ouvertes totalement ou partiellement et le toit articule 20 descend en position repliee sous I'action de son propre poids. Les moyens 50 de mise en circulation sont donc economises. Le piston 34 est ainsi deplace jusqu'a sa position rentree, et le toit articule 20 jusqu'a sa position repliee. L'utilisateur referme alors le panneau 12 du coffre 10 en toute securite. Pendant une operation de passage d'une configuration coupe ou cabriolet a I'autre, le panneau 12 est en position basculee vers I'arriere du vehicule. L'electrovanne 48B associee a I'ouverture intermediaire 44 est fermee. Pour deplacer le piston 34 vers sa position rentree, et donc deplacer le toit articule 20 vers sa position repliee, les moyens de mise en circulation 50 amenent le fluide par I'ouverture haute 46 dans la chambre haute 38 et permettent ('evacuation du fluide de la chambre basse 36 par I'ouverture basse 42. Dans une variante de realisation, toutes les electrovannes sont ouvertes et I'electrovanne 48B associee a I'ouverture intermediaire 44 est ouverte. Pour deplacer le piston 34 vers sa position rentree, et donc deplacer le toit articule 20 vers sa position repliee, les moyens de mise en circulation 50 amenent le fluide par I'ouverture haute 46 dans la chambre haute 38 et permettent ['evacuation du fluide de la chambre basse 36 par I'ouverture basse 42 et I'ouverture intermediaire 44. Lorsque le piston se trouve positionne entre I'ouverture intermediaire 44 et I'ouverture basse 42, les moyens de mise en circulation 50 permettent ('evacuation du fluide lorsque le piston 34 se trouve positionne entre I'ouverture haute 46 et I'ouverture intermediaire 44, ou par I'ouverture basse 42 seule. II est ainsi rendu possible de controler la vitesse de deplacement du toit escamotable en agissant sur la section d'ouverture des electrovannes 48A et 48B de refoulement du fluide associees respectivement aux ouvertures basse 42 et intermediaire 44. Pour deplacer le piston vers sa position sortie, et donc deplacer le toit articule 20 vers sa position deployee totale, les moyens de mise en circulation 50 amenent le fluide par I'ouverture basse 42 dans la chambre basse 36 et permettent ('evacuation du fluide de la chambre haute 38 par I'ouverture haute 46. Dans une variante de realisation, toutes les electrovannes sont ouvertes et les moyens de mise en circulation 50 amenent le fluide, par les ouvertures basse 42 et intermediaire 44, dans la chambre basse 36 et permettent ('evacuation du fluide de la chambre haute 38 par I'ouverture haute 46. La presence de I'electrovanne 48A associee a I'ouverture 42, ou des electrovannes 48A et 48B associees respectivement aux ouvertures basse 42 et intermediaire 44, permet egalement de deplacer le toit articule 20 entre les positions deployee partielle et deployee totale d'une maniere similaire a ce qui a ete decrit precedemment. Pendant ('operation de passage entre Ies configurations coupe et cabriolet du vehicule, le debit de circulation de fluide est de preference regle sur une 10 valeur superieure au debit de circulation de fluide lors du deplacement du toit entre les positions repliee et deployee partielle. Ainsi, la vitesse du toit en deploiement total est superieure a la vitesse du toit en deploiement partiel. La difference de debit est obtenue soit par la variation de pression du fluide, soit par la variation de section des ouvertures. II est apparent d'apres la description precedente que la simple alimentation en fluide du verin permet d'atteindre precisement la position deployee partielle, sans erreur de position, definie par la position de I'ouverture intermediaire 44
Le système comprend un toit articulé (20) de véhicule automobile et un vérin (22) de positionnement du toit (20). Le vérin (22) comporte un carter (32) et un piston (34), le piston (34) étant apte à prendre une première position stable correspondant à une position repliée du toit (20) et une seconde position stable correspondant à une position déployée totale du toit (20). Le carter (32) est percé de deux ouvertures (42, 46) de manière à entourer les positions stables.Le carter (32) est par ailleurs percé d'une ouverture intermédiaire, disposée entre les position stables du piston (34), de manière que la distance entre l'ouverture intermédiaire (44) et la première position stable corresponde au déplacement du piston (34) nécessaire pour déplacer le toit (20) de sa position repliée à sa position déployée partielle. Le système comprend des moyens (48) d'obturation totale ou partielle des ouvertures (42, 44, 46), et des moyens (30) de mise en circulation de fluide dans le vérin (22).
1. Systeme de toit escamotable pour un vehicule automobile, notamment de type coupe/cabriolet, du type comprenant : - un toit articule (20) destine a titre monte sur le vehicule, le toit (20) pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle it est destine a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle it est destine a titre confine dans un coffre (10) du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au coffre (10), intermediaire entre les positions repliee et deployee, et - un verin (22) de positionnement du toit (20) dans la position deployee totale, dans la position repliee et dans la position deployee partielle, systeme dans Iequel : - le verin (22) cornporte un carter (32) et un piston (34) monte coulissant dans le carter (32) selon une direction de coulissement (X), - l'un parmi le carter (32) et le piston (34) est retie au toit (20) et I'autre a une partie fixe du vehicule, - le piston (34) est apte a prendre des premiere et seconde positions stables dans le carter (32), la premiere position stable correspondant a Ia position repliee du toit (20) et la seconde position stable correspondant a la position deployee totale du toit (20), - le carter (32) est perce de premiere (42) et seconde (46) ouvertures de passage de fluide disposees le long de la direction de coulissement de maniere a entourer Ies premiere et seconde positions stables, la premiere ouverture (42) etant disposee du cote de la premiere position stable et la seconde ouverture (46) etant disposee du cote de la seconde position stable, caracterise en ce que : - le carter (32) est perce d'une ouverture intermediaire (44) de passage de fluide, disposee entre les positions stables du piston (34) le long de la direction de coulissement (X), de maniere que la distance entre I'ouverture intermediaire (44) et la premiere position stable corresponde au deplacement du piston (34) necessaire pour deplacer le toit (20) de sa position repliee a sa position deployee partielle, et en ce que - le systeme comprend des moyens (48) d'obturation totale ou partielle 12 des ouvertures (42, 44, 46), et des moyens (30) de mise en circulation de fluide dans le verin (22) par au moins une des ouvertures. 2. Systeme selon la 1, caracterise en ce que les moyens d'obturation (48) comportent des electrovannes (48A, 48B, 48C), chacune associee a une ouverture (42, 44, 46) respective de sorte a obturer totalement ou partiellement ('ouverture. 3. Systeme selon la 1 ou 2, caracterise en ce que, pour deplacer le toit (20) de sa position repliee a sa position deployee partielle : - les moyens d'obturation (48) sont configures pour obturer la seconde 10 ouverture, et - les moyens de mise en circulation de fluide (30) sont configures pour amener du fluide dans le verin (22) par la premiere ouverture (42). 4. Systeme selon ('une quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que, pour deplacer le toit (20) de sa position deployee partielle a sa position 15 repliee - les moyens d'obturation (48) sont configures pour obturer la seconde ouverture (46), et - les moyens de mise en circulation de fluide (30) sont configures pour amener du fluide dans le verin (22) par ('ouverture intermediaire (44). 20 5. Systeme selon ('une quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que, pour deplacer le toit (20) de sa position repliee a sa position deployee totale : - les moyens d'obturation (48) sont configures pour obturer I'ouverture intermediaire (44), et 25 - les moyens de mise en circulation de fluide (30) sont configures pour amener du fluide dans le verin (22) par la premiere ouverture (42), et en ce que, pour deplacer le toit (20) de sa position deployee totale a sa position repliee : - les moyens d'obturation (48) sont configures pour obturer ('ouverture 30 intermediaire (44), et - les moyens de mise en circulation de fluide (30) sont configures pour amener du fluide dans le verin (22) par la seconde ouverture (46). 6. Systeme selon rune quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que, pour deplacer le toit (20) de sa position intermediaire a sa position deployee totale, les moyens de mise en circulation de fluide (30) sont configures pour amener du fluide dans le verin (22) simultanement par la premiere ouverture (42) et par I'ouverture intermediaire (44). 7. Systeme selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que I'ouverture intermediaire (44) possede une dimension selon I'axe de coulissement (X) superieure a la dimension du piston (34) selon I'axe de coulissement (X), au moins dans une partie susceptible de recouvrir I'ouverture intermediaire (44) tors de son coulissement. 8. Systeme selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que I'ouverture intermediaire (44) a une forme elliptique. 9. Systeme selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que I'ouverture intermediaire (44) a une forme circulaire. 10. Systeme selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que I'ouverture intermediaire (44) a une forme de triangle, dont une pointe est dirigee vers la seconde ouverture (46). 11. Vehicule automobile, notamment de type coupe/cabriolet, caracterise en ce qu'il comprend un systeme de toit escamotable selon rune quelconque des precedentes.
B,F
B60,F15
B60J,F15B
B60J 7,F15B 15,F15B 21
B60J 7/14,B60J 7/20,F15B 15/16,F15B 21/08
FR2897012
A1
PROCEDE D'IMPRESSION
20,070,810
Cette invention se rapporte à des méthodes d'impression en général et elle est plus spécifiquement dirigée vers des matériaux et un sur un support de transfert et de transfert subséquent d'une image du support de transfert à un substrat. Les supports de transfert sont des récepteurs à des supports d'impression à partir desquels une image est subséquemment transférée. Les supports de transfert sont couramment des feuilles rectangulaires à des dimensions telles que A4 sur lesquelles un ou plusieurs matériaux sont enduits. Les supports de transfert peuvent comprendre une couche décollable qui encourage la libération de l'image au substrat pendant le transfert. Les matières enduites sur les supports de transfert peuvent être des liants qui lient l'image au substrat initial sur lequel l'image doit apparaître, qui peut être un textile. Les supports de transfert, comme du papier de transfert thermique, peuvent transférer une image thermofondue à un substrat final comme du coton avec les liants de la feuille de transfert maintenant la couche d'image sur le substrat final. Les liants de la totalité de la feuille sont transférés et non pas uniquement les liants qui sont associés à l'image. Le liant transféré qui est appliqué au substrat final au-delà de la zone imagée est très raide au toucher et est visible à l'oeil nu. L'utilisation d'une technologie par ordinateur permet une impression sensiblement instantanée des images. Par exemple, en se référant à la Figure 1, des caméras vidéo ou scanners 30 peuvent être utilisés pour capturer une image couleur sur un ordinateur 20. Les images créées ou stockées sur un ordinateur peuvent être imprimées à la commande sans considérer la dimension. L'image peut être imprimée sur des substrats à partir de l'ordinateur par tout moyen approprié d'impression capable d'imprimer en couleur multiple, comprenant des imprimantes thermiques mécaniques, des imprimantes à jet d'encre 24 et des imprimantes électrophotographiques ou électrostatiques. 2 2897012 Les ordinateurs et les imprimantes numériques sont peu coûteux et les transferts des photographies et des images générées par ordinateur peuvent être faits à des T-shirts et autres articles. Ces transferts peuvent être produits 5 par les utilisateurs finals à domicile ainsi que des établissements commerciaux. Par exemple, l'image numérique est imprimée sur un support de transfert thermique par une imprimante à jet d'encre. L'image est transférée à partir du papier de transfert thermique par l'application de 10 chaleur, en utilisant un fer pour le vêtement ou une presse thermique destinée à accomplir de tels transferts. Une couverture grossière du support de transfert par les liants ne correspond pas au recouvrement de l'image à y imprimer. La matière ou les matières sont appliquées au 15 substrat du support de transfert sur toute la zone à laquelle la couche d'image formée par les encres doit être appliquée. L'application du liant sur ce substrat est typiquement accomplie pendant un procédé de fabrication comme par pulvérisation de la matière sur la feuille qui 20 forme le substrat pour le support de transfert. Pour obtenir une couverture suffisante des liants sur le support de transfert, la zone de la feuille qui est couverte par le matériau de revêtement de surface est plus grande que la zone qui sera couverte par la couche d'encre 25 qui forme l'image. Les liants s'étendent à partir de et au- delà des marges de l'image après avoir appliqué l'image au substrat et ils sont transférés au substrat final. Les liants peuvent être vus sur le substrat final à l'oeil nu car ils entourent l'image, apparaissant, usuellement sous 30 la forme d'un rectangle qui est au-delà des bords de l'image. Le liant en excès réduit la qualité esthétique de l'image imprimée sur le substrat. Par ailleurs, les matières non imagées qui sont transférées ont tendance à jaunir avec l'âge ce qui n'est pas souhaitable, en 35 particulier, sur des substrats de couleur blanche et autres couleurs claires. Le jaunissement est accéléré par les lessives (ce que l'on appelle quelquefois re-déposition) et 3 2897012 autre exposition à la chaleur, aux produits chimiques ou à la lumière du soleil. Des images transférées de feuilles de transfert thermique à des textiles se déprécient avec le temps. La 5 technologie du papier de transfert thermique ne crée qu'une liaison temporaire entre les matières de transfert et le substrat final. Cette liaison n'est pas durable lors de lavages répétés. Une amélioration de la durabilité de cette image est nécessaire. 10 L'invention se rapporte à un procédé d'impression ou de formation d'une couche de réserve sur une zone d'un support de transfert imprimé qui est couvert de liants ou autres matériaux mais n'est pas couvert d'une image imprimée. La couche résiste au transfert au substrat final des liants et 15 autres matières du support de transfert qui ne sont pas couverts par l'image imprimée. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description 20 explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : la Figure 1 est un exemple d'un système de matériel que l'on peut utiliser pour la mise en pratique de la méthode 25 de l'invention. La Figure 2a est un support de transfert qui peut être utilisé pour recevoir une image imprimée selon l'invention. La Figure 2b montre le support de transfert de la Figure 2a recevant une image imprimée. 30 La Figure 2c montre le support de transfert de la Figure 2b recevant une couche de réserve qui est imprimée sur les zones non imagées du support de transfert. La Figure 2d montre l'image qui est transférée du support de transfert de la Figure 2a à un substrat final 35 avec les zones non imagées du support de transfert restant avec le substrat. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, une image conçue par ordinateur est d'abord numériquement imprimée sur un support de transfert qui peut être un papier de transfert thermique. Après avoir imprimé l'image, la portion du papier de transfert qui est couverte des liants ou autres matières mais qui n'est imagée est imprimée au moyen d'une couche de réserve. Quand l'image est imprimée, une température assez élevée est appliquée à partir du verso du support de transfert, de préférence sous pression, pour transférer l'image du support de transfert à un support final. La chaleur peut simultanément activer l'image et/ou faire réagir des composants et lier et/ou réticuler le substrat final et les colorants. L'image est liée au substrat et une excellente durabilité peut être obtenue pour l'image du dessin final qui apparaît sur le substrat final. Une pression appropriée est appliquée pendant le procédé de transfert pour assurer le bon contact de surface entre le support et le substrat final. Les liants qui sont présents sur le support de transfert qui ne sont pas couverts par une image ne sont pas transférés au substrat final car la couche de réserve empêche un transfert sensible ou bien une liaison de ces matières au substrat final. Dans un mode de réalisation, la couche de réserve 25 comprend une matière insoluble dans l'eau. Dans un mode de réalisation, la couche de réserve comprend une matière insoluble dans l'eau et une matière granulaire. Dans un mode de réalisation, la couche de réserve est 30 formée de matières inorganiques. La couche de réserve peut être formée d'une matière comprenant de la silice ou de l'alumine (Al203) et de l'alcool isopropylique. La couche de réserve est formée, dans un mode de réalisation, par impression des matières sur les zones non imagées du 35 support de transfert qui ont les liants et/ou les matières présents en utilisant une imprimante à jet d'encre. L'impression de la couche de réserve peut être accomplie alors que la feuille de transfert est dans l'imprimante et sensiblement en même temps que l'image est imprimée sur le support de transfert. La couche de réserve et l'image peuvent sécher si elles sont mouillées et le support de transfert est placé avec l'image contre le substrat final. L'image est transférée au substrat final. La couche de réserve le film du polymère ou autre matière de liaison précédemment enduite ou imprimée ou autrement appliquée au support de transfert de s'attacher mécaniquement à un substrat final comme un T-shirt en coton. L'image est présente sur le substrat final. Les matières sur le support de transfert qui servent à libérer l'image du support de transfert ou à lier l'image au substrat final et qui ne sont pas imagées ne sont pas transférées au substrat final. Quand un simple dispositif d'imagerie numérique est utilisé pour l'application des matières d'imagerie en couleur et de la couche de réserve, le support de transfert reçoit la couche de réserve imprimée et les matières d'imagerie sans modifier leur position physique relative par rapport au dispositif et on peut obtenir une qualité d'image de forte résolution. Dans un mode de réalisation, les deux types d'encre ou de toner sont appliqués à travers différentes cartouches ou canaux d'impression encre/toner du même dispositif, donnant une excellente résolution de l'image et permettant l'utilisation d'un complexe logiciel hésitant ou commande par microprogrammation dans de telles applications. Des lignes extrêmement fines d'image par exemple, du liant en même temps que d'encre couleur ou du toner peuvent être produites qui sont limitées en qualité uniquement par la résolution du dispositif de formation de l'image et qui ne peuvent typiquement être obtenues par des méthodes analogues ou conventionnelles d'impression. Dans un mode de réalisation, le support de transfert est un papier de transfert thermique qui comprend un papier de base décollable ou un papier protecteur décollable. Le support de transfert est imprimé ou enduit de polymères acryliques à relativement basse température de transition vitreuse, une poudre fine de polyester et/ou un toner transparent qui comprend de l'hydrogène actif et des matières qui réagissent avec l'hydrogène actif et qu'on peut bloquer comme enseigné dans la demande de brevet US N 10/638810, un plastifiant liquide et des polymères ressemblant à de la cire. Le support de transfert peut également comprendre des polymères textiles, des polymères de contrôle d'exsudation, des matières absorbant l'encre et des polymères ressemblant à de la cire. Comme montré à la Figure 2a, le support de transfert est un papier de transfert thermique comprenant une feuille de base 8, une couche décollable, protectrice, facultative 6, une couche d'un liant 4 et une couche facultative de conditionnement de surface 2, que l'on peut utiliser pour améliorer la qualité de l'image. La couche facultative d'appui 10 peut être un polymère qui contrôle la tension du substrat. La feuille de base peut être une feuille de cellulose, papier ou matière plastique. La couche facultative décollable protectrice empêche les composants liquides de l'encre d'être absorbés par la feuille de base. La couche protectrice facultative décollable peut être formée en enduisant une résine polymérique, une résine auto-réticulante ou une matière décollable de silicone, de la cire ou une matière ressemblant à de la cire avec ou sans matière de charge inorganique, qui peut être du talc, du kaolin, ou d'autres pigments. La couche du liant est formée comme décrite ici. Dans un mode de réalisation, une image 12 est formée par une imprimante à jet d'encre. Figure 2b. L'encre imprimée par l'imprimante à jet d'encre qui forme l'image peut comprendre un colorant ou un pigment, un pigment modifié en surface comme un pigment Cabot, un colorant par sublimation, de l'isocyanate, des polymères hydroxyles fonctionnels et d'autres additifs. L'encre peut être préparée en C, M, Y et K, et rendue disponible à quatre canaux d'une imprimante à jet d'encre afin de préparer une image pleine couleur qui peut être transférée à un substrat final. L'encre peut être préparée comme cela est mieux décrit dans la demande de brevet US 11/113663 et à laquelle on pourra se référer. Quand la couche de réserve 14 est numériquement imprimée sur le support de transfert, par exemple par un jet d'encre commandé par ordinateur 20 ou une imprimante électrophotographique, un contour précis de la zone imagée 12 peut être obtenu sans avoir d'erreurs d'alignement. Figure 2c, des erreurs d'alignement se produisent fréquemment avec des procédés conventionnels d'imagerie analogique comme une impression à l'écran, en particulier quand l'alignement est accompli visuellement par l'opérateur. Une impression numérique de la couche de réserve donne une pleine couverture de la couche du liant non imagée 4 sans la couche de réserve couvrant une quelconque portion de la zone imagée 12, à l'exception, peut-être, d'une petite marge de couverture à la bordure entre la zone imagée et la zone non imagée. Une impression numérique de l'image couleur et de la couche de réserve permettent des transferts avec une qualité de l'image extrêmement élevée. L'étape d'impression de l'image et l'étape d'impression de la couche de réserve peuvent être effectuées par la même imprimante numérique si l'imprimante a une capacité suffisante ou bien les processus peuvent être accomplis sur des dispositifs d'imagerie numérique où le positionnement relatif de l'image et de la couche de réserve est obtenu par des commandes d'ordinateur à l'imprimante numérique. Le support de transfert imagé avec la couche de réserve qui y est imprimée est placé avec l'image 12 adjacente au substrat final 16. Figure 2d. L'image et la couche associée du liant 14 est transférée au substrat final par application de chaleur ou d'énergie au support de transfert et, typiquement, au substrat final. La chaleur peut être appliquée par une presse thermique 26. La couche de réserve empêche le transfert de la portion de la couche du liant 4 qui n'est pas imagée. La matière qui forme la couche de réserve est préparée sous la forme d'un liquide qui peut être imprimé par une imprimante à jet d'encre si on l'utilise en tant que partie d'un procédé à jet d'encre liquide. La matière est fournie à une imprimante ayant au moins cinq canaux si on l'utilise dans un procédé à jet d'encre pleine couleur, les quatre autres canaux donnant C, M, J, K. Par exemple, dans une imprimante couleur à huit canaux, la matière incolore pour la couche de réserve peut être placée dans quatre canaux et l'encre CMJK dans les quatre autres canaux. D'autres matières ou produits chimiques peuvent être utilisés pour former la couche de réserve. Selon l'imprimante qui est utilisée pour appliquer la couche de réserve, des matières en fusion soit en liquide ou en solide chaud ou une combinaison peuvent être utilisées tant que l'encre finale ou toner peut être appliqué par l'imprimante. Par exemple, une cire, ou des matières polymériques ressemblant à de la cire, peuvent être utilisées si une imprimante à transfert thermique est utilisée pour générer la couche de réserve ; ou bien des résines polymériques non liantes peuvent être utilisées si un dispositif d'imagerie électrophotographique (laser) est utilisé. Une poudre de toner peut être utilisée dans des formes solides avec une impression électrographique. Quand un dispositif à jet d'encre est utilisé pour imprimer la couche de réserve, les matières décollables ou produits chimiques peuvent comprendre des résines polymériques à base de silicone liquide, des agents tensioactifs ou analogues. Des solvants à forte température d'ébullition ou humectants, en particulier, ceux qui sont solubles dans l'eau, sont préférés car ces solvants entravent et/ou empêchent le contact des liants dans le support de transfert avec le substrat final pendant le procédé de transfert thermique. Des solvants ou humectants qui sont solides à température ambiante peuvent être utilisés dans un mode de réalisation. Ces solvants ou humectants comme ingrédients se solidifient lors de l'évaporation du véhicule de l'encre qui peut être de l'eau, formant un film "bloquant" sur le support de transfert, sans être absorbés dans le support. Dans un mode de réalisation, le support de transfert de l'image comprend des composés, de l'un des groupes chimiques réactifs pour établir une réaction avec l'autre groupe, qui est contenu dans l'encre qui génère des images couleurs en addition à l'encre de la couche de réserve. Dans un mode de réalisation, la couche du liant du support de transfert comprend des composés de polyisocyanate, soit non bloqués, bloqués ou intérieurement bloqués. Par exemple, un support de transfert d'image comprend une couche de polyisocyanate bloqué qui est capable de créer une liaison permanente avec un substrat textile final avec une encre d'imagerie en couleur comprenant un diol, un triol ou un polyol pour améliorer la réaction de la liaison lors de l'application de chaleur pendant le procédé de transfert. Dans un autre mode de réalisation, un polyisocyanate peut être dans l'encre d'impression, tandis que le diol, triol ou polyol peut être dans la couche du liant du support de transfert ou dans les encres d'impression de l'image ou dans les deux. Dans chacune des situations ci-dessus, la couche de réserve peut être générée par les matériaux décollables ci-dessus mentionnés pour empêcher le transfert de la portion de la zone non imagée pendant le procédé de transfert. De préférence, on peut utiliser 3% à 50% du polyisocyanate en poids dans la couche de liant du support de transfert selon le groupe isocyanate actif dans le polyisocyanate sélectionné. De préférence, quand on utilise du polyisocyanate bloqué, comprenant auto-bloqué ou intérieurement bloqué, soit comme couche de liant sur le support de transfert ou comme ingrédient de l'encre d'impression de l'image en couleur, la température de déblocage est plus faible que la température de transfert thermique, e.g., plus faible que 210 C. De préférence, la température de déblocage est d'au moins 5,5 à 16,6 degrés plus faible que la température de 2897012 `10 transfert thermique. Une telle différence assurera l'accomplissement de la réaction entre l'isocyanate bloqué et le substrat final/polyol. Afin d'empêcher une déshydratation ou une "brûlure" superficielle du textile 5 comme du coton, de la soie, du jute, de la rayonne ou du polyamide, etc., la température de transfert thermique de la présente invention doit être plus faible que la température de déshydratation substantielle du substrat. En plus de l'isocyanate et du polyisocyanate, d'autres 10 matières réactives comme un époxyde, un anhydride, du polyfuranne peuvent également être sélectionnées en tant que matériau de couche de liant du support de transfert thermique. La couche du liant peut comprendre un plastifiant, 15 comme des phtalates ou des adipates, pour impartir une flexibilité accrue au substrat. La couche du liant peut comprendre une matière polymérique. Dans un mode de réalisation préféré, une couche protectrice décollable qui peut comprendre des cires ou des polymères, peut être 20 présente entre la couche du liant et la base du support de transfert. Dans un autre mode de réalisation, le support de transfert de réception de l'image comprend un colorant blanc ou un colorant blanc encapsulé, qui peut être 25 inorganique tel que TiO2, ZnO2, CaCO3 ou organique, ou bien le support de transfert de l'image peut comprendre un matériau d'image latente ou un matériau de signalisation électronique comme un Dispositif d'Identification Haute Fréquence (RFID) ou un micro ou nano matériau. Après avoir 30 généré la couche de réserve, une image blanche, latente ou d'un signal électronique peut alors être produite sur le substrat final avec ou sans l'encre de couleur ou le matériau d'image du toner. Quand la couche du liant comprend des matières 35 réactives ou des produits chimiques comme époxy, époxyde, isocyanate/polyisocyanate, qu'ils soient bloqués ou non bloqués (comprenant intérieurement bloqués), la couche d'encre ou de toner ou de réserve peut également comprendre un co-réactif qui réagit avec les matières réactives dans la couche du liant. Pendant le procédé de transfert thermique, la couche de réserve, l'encre ou le toner réagit avec les matières réactives dans la couche du liant et empêche une plus ample réaction ou une liaison avec le substrat final. Les ingrédients ou produits chimiques dans la couche de réserve, l'encre ou le toner peuvent être avoir une plus grande vitesse de réaction que la vitesse de réaction du matériau du substrat et les ingrédients réactifs dans la couche du liant. Par exemple, des produits chimiques d'amine primaire comme certaines résines de polyéthylènimine utilisées dans la couche de réserve peuvent réagir avec des ingrédients d'époxyde dans la couche du liant à une allure plus rapide quand du polyamide est utilisé pour le substrat final. Quand un dispositif d'impression numérique à jet d'encre est utilisé, la viscosité du matériau de la couche de réserve doit être appropriée pour permettre à l'encre d'être imprimée par l'imprimante à jet d'encre. La viscosité de l'encre est de préférence comprise entre 1 et 50 centipoises et peut être de 3-20 centipoises. Une encre visqueuse en dehors de la gamme préférée peut avoir pour résultat des difficultés d'impression, une mauvaise mise en forme de la dimension/forme des gouttelettes d'encre et un mauvais contrôle et/ou des orifices endommagés d'impression de l'imprimante à jet d'encre. D'autres additifs comme des agents tensioactifs peuvent être utilisés pour mieux ajuster les propriétés des encres comme l'énergie de surface, l'énergie interfaciale, l'aptitude au mouillage, le contrôle de l'exsudation, la formation des gouttelettes d'encre et l'aptitude au séchage. Des dispersants polymériques ou produits chimiques émulsionnants peuvent également être utilisés pour mieux améliorer la stabilité au stockage ou la durée de conservation de l'encre. Des ingrédients actifs au rayonnement et produits chimiques initiant le rayonnement correspondants ou bien des sensibilisateurs au rayonnement peuvent également être utilisés dans la couche du liant où les encres formant la couche de réserve ou les deux. De préférence, l'énergie de surface de l'encre du jet d'encre final doit être comprise entre 20 et 65 dynes/cm. Quand une technologie de rayonnement est utilisée pour durcir la couche de réserve, comme un durcissement aux rayons ultraviolets, il est préférable de sélectionner la combinaison d'une matière durcissable par un rayonnement et d'une source de durcissement par rayonnement de façon que la température de durcissement ne puisse déformer l'image imprimée sur le support de transfert du fait de la chaleur produite par la source de rayonnement. De préférence, la température de surface du support de transfert thermique est d'au moins 17 degrés plus faible que la température d'amollissement TS de chaque couche du support de transfert thermique pendant le procédé du durcissement de la couche de réserve. Mieux, une source de rayonnement à basse température peut être utilisée comme une lampe de durcissement LED. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la feuille de base et la couche du liant peuvent être combinées sous la forme d'un film plastique coulé, tant que la résistance mécanique de la matière suffit aux nécessités du processus d'imagerie. Un colorant, y compris un pigment blanc, diverses teintures et pigments, des capteurs électroniques microscopiques, un colorant latent, des matières réfléchissant le rayonnement comme des perles microscopiques en verre peuvent également être incorporés dans le film coulé. Des matières thermoplastiques comme de l'éthylène-acétate de vinyle, du chlorure de polyvinyle, une résine polyacrylique, une résine d'un polyester thermoplastique et un polyamide thermoplastique et leur copolymère, terpolymère ou une combinaison de ces matières peuvent être utilisées en tant que film. Un composé chimiquement réactif comme un isocyanate, un polyisocyanate, un époxy, un anhydride, sous la forme de polymères ou pré-polymères, peut être incorporé en tant qu'une portion des ingrédients du film. La couche de réserve par conséquent peut être imprimée sur une ou les deux faces du film en ajoutant une caractéristique d'imagerie complexe. Par exemple, un film de transfert d'image pigmenté de blanc avec des encres de couleur imprimées sur la face avant mais une couche de réserve imprimée sur la face arrière peut créer une image couleur à fond blanc sur un substrat final foncé. Des images ainsi générées améliorent le pouvoir "cachant" du substrat noir, et une image de couleur intense à la surface qui est exempte de la surimpression en toutes zones non imagées. D'autres additifs, liants, ingrédients non thermoplastiques, réactifs ou co-réactifs peuvent être incorporés dans la formation du substrat du film. Facultativement, des couches de conditionnement de surface sur l'une ou les deux faces du film peuvent être enduites ou appliquées pour une meilleure qualité de l'image et une meilleure performance. Le substrat final peut être formé de matières textiles de substrat contenant des groupes hydroxyles et/ou des groupes amino primaires ou secondaires qui réagissent avec l'isocyanate libre. De telles matières comprennent du coton, de l'acétate de cellulose secondaire, de la rayonne, de la laine, de la soie et des polyamides tels que nylon 6, nylon 6,6 ou nylon 12. 14
L'invention se rapporte à un procédé d'impression d'une image.Selon l'invention, une couche de réserve (14) est formée sur une zone d'un support de transfert imprimé qui a des liants (4) ou autres matières mais qui n'est pas couverte par une image imprimée (12), et la couche de réserve (14) inhibe le transfert au substrat final (16) les liants et autres matières du support de transfert qui ne sont pas couverts par l'image imprimée.L'invention s'applique notamment à l'impression sur des textiles.
Revendications 1. Méthode d'impression d'image caractérisée en ce qu'elle comprend : l'impression d'une image sur un support de transfert, où ledit support de transfert comprend une couche de liant pour lier ladite image à un substrat lors d'un transfert de ladite image audit substrat et où ladite image est imprimée sur ladite couche de liant et ladite image couvre une portion de ladite couche du liant mais ne couvre pas la totalité de ladite couche du liant ; l'impression d'une couche de réserve sur ledit support de transfert pour couvrir au moins une partie de ladite couche de liant qui n'est pas couverte par ladite image ; et le transfert de ladite image audit substrat, où ladite couche de réserve inhibe un transfert audit substrat de ladite couche du liant qui est couverte par ladite couche de réserve. 2. Méthode d'impression d'une image selon la' 1, caractérisée en ce que ladite couche de réserve est imprimée par une imprimante numérique. 3. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite image est imprimée par une imprimante numérique. 4. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite couche de réserve comprend une matière insoluble dans l'eau. 5. Méthode d'impression d'une image telle que décrite selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite couche de réserve comprend une matière insoluble dans l'eau et une matière granulaire. 6. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite image est formée par une encre qui estimprimée sur ledit support de transfert et en ce que ladite encre comprend un colorant de sublimation. 7. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite image est formée par une encre qui est imprimée sur ledit support de transfert et en ce que ladite encre comprend des composants réactifs qui réagissent quand ladite image est transférée audit substrat. 8. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite image est formée par une encre qui est imprimée sur ledit support de transfert et en ce que ladite encre comprend des composants réactifs qui réagissent quand de l'énergie est appliquée à ladite image. 9. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite couche de réserve est imprimée par une imprimante à jet d'encre. 10. Méthode d'impression d'une image selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite couche de réserve couvre sensiblement la totalité de ladite couche du liant qui n'est pas couverte par ladite image. 11. Appareil pour l'impression d'une image, caractérisé 25 en ce qu'il comprend : un moyen pour imprimer une image sur un support de transfert, où ledit support de transfert comprend une couche de liant (4) pour lier ladite image à un substrat (16) lors d'un transfert de ladite image audit substrat et 30 en ce que ladite image est imprimée sur ladite couche de liant et ladite image couvre une portion de ladite couche de liant mais ne couvre pas la totalité de ladite couche de liant ; et un moyen pour imprimer une couche de réserve (14) sur 35 ledit support de transfert pour couvrir au moins une partie de ladite couche de liant qui n'est pas couverte par ladite image. 16 2897012 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que ledit appareil est une imprimante numérique.
B
B41
B41F,B41M
B41F 16,B41M 5
B41F 16/02,B41M 5/025,B41M 5/035
FR2895057
A1
DISPOSITIF DE RACCORDEMENT POUR INSTALLATION DE BALNEOTHERAPIE
20,070,622
La presente invention concerne les baignoires a tourbillons ou a bulles dans lesquelles une installation de distribution d'air legerement surpresse s'etend entre des buses d'admission d'air dans un bain et un surpres- seur. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La sortie du surpresseur doit titre raccordee au reseau de distribution de 1'air a toutes les buses de la baignoire. Or ce raccordement est difficile a realiser alors que la baignoire est installee, du fait du manque d'accessibilite pour un operateur. En effet le surpresseur est situe sous la baignoire et son ouverture de sortie n' est pas souvent correctement placee dans 1'environnement de la baignoire (murets encastrements...) pour la manoeuvre d'une bague de raccordement au moyen d'un outil du genre clef de serrage. OBJET DE L'INVENTION La presente invention entend remedi.er a cet in- confort par une bague de raccordement aisee a mettre en oeuvre sans 1'aide d'outil necessairement encombrant, au moms pour le montage. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, 1'invention a pour objet un dispositif de raccordement d'un embout avec collerette a un conduit, qui comporte un second embout connecte par 1'une de ses extremites audit conduit et comportant une ouverture de son raccordement a 1'embout a collerette, bordee d'une surface pour son appui etanche sur cette collerette. Le dispositif comporte aussi une bague de raccordement emprisonnant ladite collerette et coiffant 1'ouverture de raccordement dudit second embout pour cooperer par un systeme d'ergots radiaux et de rampes helicoldales avec ce second embout, afin de realiser une connexion a baionnette avec appui de la surface du second embout sur la collerette du premier embout, le second 2 la collerette du premier embout, le second embout comportant en outre un cliquet de verrouillage de la bague de raccordement lorsque la connexion est realisee. Le cliquet en question est forme par une dent disposee a 1'extremite d'un bras elastique tangentiel en une seule piece avec le second embout. De maniere preferee, la bague de raccordement est en deux parties identiques assemblees par encliquetage. Le dispositif de raccordement comprend de maniere preferee quatre ergots radiaux solidaires du second em-bout et quatre rampes portees par la bague de raccordement, chaque rampe commencant au droit d'un evidement de passage axial de chaque ergot qui constitue un rochet possible d'accrochage du cliquet de verrouillage. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention ressortiront de la description d'un exemple de realisation donnee ci-apres a titre purement indicatif. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS I1 sera fait reference aux dessins annexes parmi lesquels : - la figure 1 un est une vue exterieure eclatee d'un dispositif de raccordement conforme a 1'invention, - la figure 2 est une vue exterieure de ce meme dispositif sous un autre angle. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En se reportant a ces figures, on constate que la reference 1 concerne un embout, par exemple un embout de sortie d'un surpresseur, generateur d'air surpresse pour une installation de balneotherapie. Cet embout est termine par une collerette 2 qui est pourvu d'une gorge 3 frontale. Cette gorge est destinee a recevoir un joint torique non represents. Un deuxieme embout 4, ici represents sous la forme d'un T, comporte une extremite 5 de connexion a un tube appartenant, par exemple, a un reseau de distribu- 3 tion d'air surpresse aux differentes buses d'une baignoire a bulles. Ce deuxieme embout 4 presente une ouverture 6 de raccordement au premier embout, bordee d'une surface frontale 7. Le raccordement est realise lorsque le la surface frontale 7 vient prendre appui sur la collerette 2 de 1'embout 1 ou plus exactement sur le joint torique qu'elle contient dans sa gorge 3. Pour maintenir cet assujettissement, le disposi- of de 1'invention comporte une bague de raccordement 8, ici realisee en deux parties parfaitement identiques 8a et 8b. Ces deux demi bagues comportent un epaulement 9 adapts a s'appuyer sur la collerette 2 de 1'embout 1. Les deux demi bagues sont assemble-es par encliquetage autour de la collerette 2. Cet assemblage est rendu definitif par la cooperation de deux languettes flechissantes 10a 10b pour la demi bague 8b et 10c 10d pour la demi bague 8a, avec des orifices tels que 11a, llb prevues en correspondance des languettes lorsque les deux demi bagues sont place-es 1'une en face de 1'autre comme represents aux figures. I1 existe en effet de maniere connue dans les orifices tels que lla,llb, des redans qui cooperent avec les extremites en forme de crochets des languettes 10 pour retenir assemblees de maniere indemontable les deux demi bagues 8a et 8b. On constate que 1'epaulement 9 de la bague de raccordement est voisine d'une extremite axiale de cette derniere. L'autre extremite axiale de cette bague presente des evidements circonferentiels 12, ici au nombre de quatre, delimitant dans 1'epaisseur de la bague, au voisinage de 1'extremite axiale opposee a la gorge 9, des languettes 13 dont les faces 13a et 13b constituent des rampes sensiblement helicoidales. Les evidements circonferentiels 12 debouchent a 1'extremite axiale de la bague de raccordement par des evidements 14. L'embout 4 presente en retrait de la surface frontale 7 bordant 1'ouverture 6, une serie de quatre ergots 15 qui peuvent penetrer dans les evidements 14, dans un mouvement relatif axial de la bague 8 et de 1'embout 4, puis, par rotation de la bague, dans les evidements 12 derriere les languettes 13 de sorte que la rampe 13a de chaque languette 13 contraigne la surface 7 a se rapprocher de la collerette 2 pour y venir en contact. I1 s'agit d'une cooperation du genre baionnette entre 1'em-bout 4 et la bague de raccordement 8. Cet embout 4 possede un cliquet 16 forme par un bras tangentiel elastique 17 termine par une dent d'accrochage 18. Ce cliquet 16, lors de la rotation de la bague 8, glisse le long de la rampe 13 b de la languette 13 en face de laquelle it est situe, en provoquant un flechissement du bras 17, puisque 1'embout 4 penetre de plus en plus dans la bague 8 par cooperation des ergots 15 et des rampes 13a, jusqu'a ce que la dent 18 tombe dans 1'evidement 14 qui vient se placer en fin de rota- tion en face d'elle, a la maniere d'un cliquet cooperant avec une roue a rochet. La rotation de la :bague est alors verrouillee et tout demontage par devissage de la bague est empeche, sauf a utiliser un outil pour ecarter le cliquet 16 de 1'evidement 14 et liberer la rotation de la bague 8, ce qui est le but recherche et rneme impose par les specifications de securite relatives a ce type de produits. On notera que la fabrication de la bague de raccordement en deux elements identiques assemblables in si- to offre 1'avantage de pouvoir remplacer une bague defectueuse soit en la brisant, soit en la reparant, les moyens d'assemblage constituant des zones de faiblesse qui peuvent ceder ou se deformer sous un effort approprie applique a 1'aide d'un outil. On comprend que, pour un installateur, it est beaucoup plus aise de proceder a ce raccordement a la main. Le decouplage des deux embouts demandera 1'usage d'un outil pour degager le cliquet de sa prise ou plus brutalement, la destruction de la bague egalement au moyen d'un outil. I1 est en effet obligatoire de rendre malaise et difficile ce decouplage car son integrite est necessaire a 1'etancheite de 1'installation
Dispositif de raccordement d'un embout (1) avec collerette (2) à un conduit comportant un second embout (4) connecté par l'une (5) de ses extrémités audit conduit et comportant une ouverture (6) de son raccordement à l'embout (1) à collerette, bordée d'une surface (7) pour son appui étanche sur cette collerette (2), et comportant une bague (8) de raccordement emprisonnant ladite collerette (2) et coiffant l'ouverture (6) de raccordement dudit second embout (4) pour coopérer par un système d'ergots radiaux (15) et de rampes hélicoïdales (13a) avec ce second embout (4), afin de réaliser une connexion à baïonnette avec appui de la surface du second embout (4) sur la collerette (2) du premier embout (1), le second embout (4) comportant en outre un cliquet (16) de verrouillage de la bague (8) de raccordement lorsque la connexion est réalisée.
1. Dispositif de raccordement d'un embout (1) avec collerette (2) a un conduit, caracterise en ce qu'il comporte un second embout (4) connecte par 1'une (5) de ses extremites audit conduit et comportant une ouverture (6) de son raccordement a 1'embout (1) a collerette, bordee d'une surface (7) pour son appui etanche sur cette collerette (2), et en ce qu'il comporte une bague (8) de raccordement emprisonnant ladite collerette (2) et coiffant 1'ouverture (6) de raccordement dudit second embout (4) pour cooperer par un systeme d'ergots radiaux (15) et de rampes helicoidales (13a) avec ce second embout (4), afin de realiser une connexion a balonnette avec appui de la surface du second embout (4) sur la collerette (2) du premier embout (1), le second embout (4) comportant en outre un cliquet (16) de verrouillage de la bague (8) de raccordement lorsque la connexion est realisee. 2. Dispositif selon la 1, caracte- rise en ce que le cliquer (16) en question est forme par une dent (18) disposee a 1'extremite d'un bras elastique (17) tangentiel en une seule piece avec le second embout (4) . 3. Dispositif selon la 1 ou la re- vendication 2, caracterise en ce que la bague (8) de raccordement est en deux parties (8a, 8b) identiques assemblees par encliquetage. 4. Dispositif de raccordement selon 1'une des precedentes, caracterise en ce qu'il corn- prend de maniere preferee quatre ergots radiaux (15) solidaires du second embout (4) et quatre rampes (13a) par-tees par la bague (8) de raccordement, chaque rampe commengant au droit d'un evidement (14) de passage axial de chaque ergot (15) qui constitue un rochet possible d'ac- crochage du cliquet de verrouillage (16).
F,A
F16,A47,A61
F16L,A47K,A61H
F16L 21,A47K 3,A61H 33
F16L 21/06,A47K 3/10,A61H 33/00
FR2894895
A1
GARNITURE D'ARTICULATION EXEMPTE DE JEU POUR UN DISPOSITIF DE REGLAGE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,622
L"invention se rapporte a une garniture d'articulation exempte de jeu pour un dispositif de reglage d'un siege de vehicule automobile. La garniture d'articulation a une premiere roue exterieure qui presente une premiere denture interieure, ainsi qu'une deuxieme roue exterieure laquelle presente une deuxieme denture interieure, les deux roues exterieures etant reglables l"une par rapport a 1"autre autour d'un axe d'articulation. En outre, la garniture d'articulation presente au moins deux roues planetaires qui sont chacune en prise et avec ladite premiere roue exterieure et avec ladite seconde roue exterieure et qui sont disposees chacune de maniere a pouvoir tourner autour d'un axe de roue planetaire. Enfin, la garniture d'articulation presente une roue solaire dentee motrice qui est en prise avec lesdites au moins deux roues planetaires. On connait un nombre important de telles garnitures d'articulation, et elles sont utilisees maintes fois ; elles sont connues des documents US 5,183,447, DE 3201309 C2 et DE 103 27 090 Al par exemple. Dams de telles garnitures d'articulation, it est necessaire que l"une au moins des roues planetaires s'engrene avec precision clans les deux dentures interieures des roues exterieures pour que la garniture d'articulation soit exempte de jeu. Etant donne qu'une telle garniture d'articulation est mise en oeuvre typiquement pour le reglage en inclinaison d'un dossier d'un siege de vehicule automobile et que le dossier constitue un bras de levier relativement long, une absence suffisante de jeu de la garniture d'articulation est requise pour que, meme sur l"arete superieure du dossier, it n"y ait pas un jeu sensible. C'est la on la presente invention entre en jeu. Elie a pour objet de developper la garniture d'articulation du type mentionne au debut, de telle fagon que l"une au moins des roues planetaires sert a ce que les deux roues exterieures soient exemptes de jeu, en tout cas qu"elles presentent un jeu aussi faible que possible, et que, ainsi, la garniture d'articulation soit exempte de jeu. Prenant en tant que base la garniture d'articulation du type mentionne au debut, cet objet est atteint par le fait que la roue solaire presente une premiere roue dentee et une deuxieme roue dentee, que ces deux roues dentees sont disposees axialement l"une derriere l"autre, que chacune des deux roues dentees est en prise avec les roues planetaires, que ces deux roues dentees presentent des dentures coIncidentes, que la premiere roue dentee presente un premier evidement central non rond ayant au moins un premier flanc, que ladite deuxieme roue dentee presente un deuxieme evidement central non rond ayant au moins un deuxieme flanc, que, clans un 6-tat on les dentures des deux roues dentees sont alignees, les flancs ne sont pas alignes, et qu'un element elastique est prevu qui s'appuie contre les flancs et exerce une precontrainte elastique entre le premier flanc et le deuxieme flanc diametralement oppose. La roue solaire se compose de deux roues dentees de preference a epaisseur egale, chacune des deux roues dentees peut assumer de soi-meme la fonction de la roue solaire, elles ne se distinguent de la roue solaire selon l"art anterieur que par l"epaisseur plus faible. Les evidements des deux roues dentees sont tournes l"un par rapport a l"autre. L"element elastique tend a compenser cette rotation relative. Lorsque la rotation relative des deux evidements l"un par rapport a l"autre est compensee, les dents des deux roues dentees sont decalees les unes rapport aux autres. De cette maniere, elles agissent comme des dents larges et peuvent provoquer ainsi une compensation de jeu. En fonctionnement pratique, 1-element elastique est actif en permanence et fait en sorte que les dents des deux roues dentees sont tournees respectivement jusqu"a ce qu'une compensation de jeu soit atteinte. On comprend que l"ecartement maximal qui est present lorsque les deux evidements sont alignes, nest pas atteint en fonctionnement pratique. Plutot, l "ecartement maximal est choisi de maniere a ne pas etre requis en fonctionnement pratique. L"element elastique soit fait partie d'un arbre menant soit est traverse par celui-ci. L"element elastique est dispose de fagon centrale a l"interieur des evidements et provoque immediatement un couple. C'est clans ce fait que reside un avantage par rapport a des dispositions noncentrales qui, clans la plupart des cas, ont besoin de plus d'un element faisant ressort. L"invention permet des roues solaires vraiment petites. Grace a 1-element elastique supplementaire, la roue solaire ne devient pratiquement pas plus grande que Celle selon 1-art anterieur, sans une compensation de jeu. La place occupee par 1-element elastique est seulement un peu plus importante que celle requise de toute fagon pour 1"arbre menant. La garniture d-articulation tournante selon 1-invention est aussi facile a monter puisque 1-element elastique peut etre monte mecaniquement. Le montage peut se faire, par exemple, par un montage enfichable ou en comprimant 1-element elastique de sorte qu-il rev-et un 6-tat monte. Dans un mode developpe prefere, les deux roues dentees de la roue solaire peuvent presenter une construction identique. Mais, it est donc necessaire au montage de renverser 1-une des roues dentees de 180 par rapport a 1"autre. Dans cette configuration, 1"evidement est tourne de la moitie du decalage qui est present plus tard clans la garniture d-articulation montee. L"element elastique agit sur les flancs des evidements. Les evidements sont disposes de maniere a ce que les flancs contre lesquels s-appuie 1-element elastique soient diametralement opposes. De cette maniere, 1-element elastique produit seulement un couple. Certes, 1-element elastique pourrait provoquer egalement de faibles translations des deux roues dentees constituant la roue solaire, 1-une par rapport a 1"autre clans le plan radial, et ceci est aussi tout a fait possible, mais it doit provoquer en tout cas la rotation relative des deux roues dentees 1-une par rapport a 1"autre. Des evidements sous forme d-un polygone regulier a un nombre dangles relativement petit, en particulier sous forme d-un triangle ou d-un quadrilatere, se sont reveles particulierement preferes. Un quadrilatere relativement allonge par exemple est avantageux. En raison des conditions geometriques, les bras de levier sont donc grands, et on obtient ainsi des couples relativement importants. Preferablement les deux roues dentees de la roue solaire sont de construction identique, en particulier, clans la garniture d'articulation, une roue dentee est positionnee normalement, comme fabriquee, tandis que 1"autre roue dentee est monte de maniere a etre tournee de 180 degres. Preferablement la garniture d'articulation presente un arbre menant qui entraine la roue solaire, et 1-element elastique presente une ouverture centrale, et ledit arbre menant passe a travers cette ouverture centrale. Preferablement la garniture d'articulation presente un arbre menant qui entraine la roue solaire, et ledit element elastique est une partie de 1"arbre menant. Preferablement 1-element elastique est pour 1"essentiel tubulaire. Preferablement ledit element elastique presente des fentes longitudinales. Preferablement 1-element elastique presente une longueur axiale qui est superieure a la somme des epaisseurs des deux roues dentees de la roue solaire. Preferablement 1-element elastique presente une zone a introduire et une zone faisant ressort qui sont situees axialement l 'une derriere 1"autre, ladite zone a introduire est realisee a une extremite axiale de 1-element elastique, et ladite zone a introduire presente une section transversale radiate qui est plus petite que le passage fibre qui est delimite par les deux evidements lorsque les roues dentees sont tournees l 'une par rapport a 1"autre de telle maniere que les dentures des deux roues dentees sont alignees. Preferablement la zone a introduire presente des chanfreins en coin. Preferablement 1-element elastique est deformable elastiquement entre un 6-tat de montage et un 6-tat normal, et que, en 6-tat de montage, 1-element elastique presente une section transversale radiate qui est plus petite que le passage fibre qui est delimite par les deux evidements lorsque les roues dentees sont tournees 1-une par rapport a 1"autre de telle maniere que les dentures des deux roues dentees sont alignes. Preferablement on prevoit un outil auxiliaire a 1-aide duquel 1-element elastique peut etre rapetisse de maniere a prendre 1"etat de montage. Preferablement les deux evidements presentent des formes identiques. Preferablement, clans un 6-tat on les dentures des deux roues dentees sont alignees, le premier evidement est tourne d-un angle par rapport au deuxieme evidement, et, de preference, 1-angle est inferieur a 360/2n degres, de preference inferieur a 10 degres, en particulier inferieur a 5 degres, n etant le nombre de dents de chaque roue dentee. Preferablement les deux evidements presentent chacun un point central qui est situe sur 1-axe d-articulation. Preferablement les deux evidements presentent la forme d-un quadrilatere, en particulier d-un carre, ou la forme d-un triangle. D"autres avantages et caract6ristiques de 1-invention ressortiront de la description suivante d-exemples de realisation non limitatifs de 1-invention qui seront detailles ci-apres en reference au dessin, sur ce dessin La Figure 1 : montre une representation en perspective d-un dossier comprenant deux garnitures30 d'articulation, un arbre menant et deux moyens d'entrainement differents, la figure 2 : est une representation eclatee dune garniture d'articulation selon la figure 1, mais exempte de 1-element elastique, ainsi que d'un element elastique situe la-dessus qui constitue une partie d'un arbre menant, la figure 3 : est une vue de dessus sur les deux roues dentees formant la roue solaire, clans une disposition ou les dents sont alignees, la figure 4 : est une vue de dessus comme celle de la figure 3, mais, clans ce cas, les evidements se trouvent clans une position alignee, la figure 5 : est un dessin technique en coupe axiale a travers les deux roues dentees avec un element elastique selon la figure 2 au moment du montage, la figure 6 : est la representation selon la figure 5, mais maintenant en 6-tat monte, la figure 7 : montre la vue de dessus sur une garniture d'articulation semblable a celle des figures precedentes, mais avec une autre configuration geometrique, la figure 8 : illustre une representation en perspective d'un element elastique presentant une forme tubulaire et en taut que quatre-pans, 30 la figure 9 : est une vue de dessus sur deux roues dentees dont les dents sont decalees et dont les evidements sous forme de carres sont alignes, la figure 10 : est une representation en perspective d 'une autre configuration d 'un element elastique pour des evidements carres, 10 la figure 11 : est un dessin technique en coupe semblable a celui de la figure 5, mais maintenant avec un element elastique en barillet clans une configuration quatre-pans et pour des evidements carres, 15 la figure 12 : montre une representation semblable a celle de la figure 11, mais maintenant en 6-tat de montage. 20 la figure 13 : est une representation en perspective d'un outil de montage avec un element elastique semblable a la figure 12 qui est serre clans celui-ci, et dune garniture d'articulation se trouvant la-dessous, et 25 la figure 14 : est une representation en perspective dune roue solaire se composant de deux roues dentees et de quatre ressorts, mais non pas aux termes de la revendication 1. Les figures 1 a 6 se rapportent a un premier exemple de realisation, la figure 7 montre un deuxieme exemple de realisation qui, cependant, est tres apparente au premier 30 exemple de realisation. Les figures 8 et 9 illustrent un troisieme exemple de realisation. Des quatrieme et cinquieme exemples de realisation sont representes sur la figure 10 ou bien sur la figure 11. Les figures 12 et 13 montrent un sixieme exemple de realisation. Enfin, la figure 14 represente un septieme exemple de realisation. La figure 1 illustre un dossier 18 avec deux garnitures d'articulation. Celles-ci sont de construction identique et sont realisees comme it ressort des figures 2 a 6 pour le premier exemple de realisation. De maniere connue, chacune des garnitures d'articulation presente une premiere roue exterieure 22 pourvue dune premiere denture interieure 20 ainsi qu'une deuxieme roue exterieure 26 pourvue dune deuxieme denture interieure 24. Les deux roues exterieures 22, 26 peuvent tourner et etre reglees l 'une par rapport a 1 "autre autour d 'un axe d'articulation 28. Dams 1-ensemble, ce sont trois roues planetaires 31, 32, 33 qui sont en prise avec les deux roues dentees exterieures 22, 26 (figure 7). Elles sont en prise respectivement et avec la premiere roue exterieure 22 et avec la deuxieme roue exterieure 26. Les roues planetaires 31 - 33 sont de construction identique. Les roues exterieures 22, 26 se distinguent l 'une de 1"autre a 1"egard du nombre total des dents de leurs dentures interieures 20, 24 ; Bans 1"exemple concret de realisation, elles se distinguent 1"une de 1"autre de trois dents. Les roues planetaires 31 - 33 sont en prise avec une roue solaire 36, cette derniere est entrainee au moyen d'un arbre menant 30, avec 1-axe d'articulation 28 comme axe. Pour le passage dudit arbre menant 30, des trous sont prevus clans les roues exterieures 22, 26. L'arbre menant 30 est entrains, par exemple par un moteur 32 et/ou une poignee 34, comme illustre sur la figure 1. Par souci de simplification, le nombre different de dents des deux roues exterieures 22, 26 nest pas visible en detail sur la figure 7, it est connu en principe et ne doit donc pas etre represents separement. Chacune des roues planetaires 31 - 33 a un axe libre de roue planetaire autour duquel elle tourne lorsqu'un mouvement de reglage est effectue. On peut prevoir une piece de guidage qui forme des ouvertures de logement pour des trongons d'axe des roues planetaires 31 - 33. En principe, une roue planetaire 31 - 33 n'a pas besoin d'etre logee. La roue solaire 36 presente une denture qui est en prise avec les roues planetaires 31 a 33. La roue solaire 36 est composee de deux roues dentees, a savoir d'une premiere roue dentee 37 et d'une deuxieme roue dentee 38. Celles-ci s'appliquent 1"une contre 1'autre, elles peuvent tourner 1"une par rapport a 1'autre. Elles sont disposees axialement 1"une derriere 1'autre. Chacune des deux roues dentees 37, 38 est en prise avec les roues planetaires 31 a 33. Les deux roues dentees 37, 38 presentent des dentures coIncidentes ; Bans 1'exemple concret de realisation, elles sont de construction identique. La premiere roue dentee 37 presente un premier evidement 40 central non rand qui presente au moins un premier flanc 42. Ladite deuxieme roue dentee 38 presente un deuxieme evidement 44 de forme identique qui presente au moins un deuxieme flanc 46. Les flancs 42, 46 sont diametralement opposes. Lorsque les deux roues dentees 37, 38 sont assemblees, comme montre sur la figure 3, les dents sont alignees, les deux evidements 40, 44 sont tournes d'un angle 1"un par rapport a 1"autre. Dans la representation selon la figure 4, les deux evidements 40, 44 sont alignes, mais les dents ne le sont pas ; on voit clairement que les dents sont alors plus larges que clans la configuration selon la figure 3. Grace aux dents plus larges, on obtient une compensation de jeu. A cette fin, on prevoit un element elastique 48 qui, de preference, est realise comme ressort metallique. Dans ce qui suit, des ressorts metalliques differents sous forme de corps faisant ressort sont presentes. Mais, en principe, 1-element elastique 48 peut etre realise egalement clans un materiau different, aussi clans un elastomere par exemple. Dans les premier et deuxieme exemples de realisation, les evidements 40, 44 sont des rectangles allonges. L"element elastique 48 est forme de deux ressorts a lames bombes vers 1"exterieur, ceux-ci constituent une partie integrante de 1"arbre menant 30. L"arbre menant est forme de deux bandes allongees en tole qui, aux endroits on est prevu ledit element elastique 48, sont bombees vers 1"exterieur. L"arbre menant selon la figure 1 presente trois elements elastiques 48. De preference, on utilise un acier a ressorts. La largeur des bandes est adaptee a la grande dimension du rectangle des evidements 40, 44. Le cote plus petit du rectangle presente une longueur legerement superieure a la double epaisseur des bandes, voir figure 6 par exemple. De cette maniere, une fente - que l"on peut voir sur la figure 6 par exemple - est laissee libre entre les bandes. Les bandes s'appuient sous 1-action d'un ressort sur les flancs 42, 46 et tendent a pousser ceux-ci dans la position selon la figure 4. Cependant, la position complete selon la figure 4 nest pas atteinte en 6-tat assemble de la garniture d'articulation; on atteint plutot une position intermediaire qui, en sus, change en fonction de la position relative respective des pieces individuelles de la denture. Le montage sera decrit maintenant en reference aux figures 2, 5 et 6. Comme it ressort de la figure 2, une extremite a introduire 50 ou bien une zone retrecie de maniere quelconque est prevue a l"extremite inferieure libre de l"arbre menant 30. Cette zone retrecie est dimensionnee de telle fagon que, meme en 6-tat selon la figure 3, l"extremite a introduire 50 puisse etre inseree dans les evidements 40, 44. Grace aux chanfreins de l"extremite a introduire 50, les evidements 40, 44 sont alignes une premiere fois lorsque l"arbre menant 30 - comme illustre sur la figure 2 -est presse d'en haut dans la garniture d'articulation, c'est-a-dire dans les evidements 40, 44. On atteint d'abord l"etat selon la figure 5. Lorsqu"on continue a introduire l"arbre menant 30, on atteint l"etat selon la figure 6. Ce dernier est l"etat final monte. Le deuxieme exemple de realisation selon la figure 7 montre que la roue solaire 36 peut etre realisee a tres petites dimensions. Elie peut presenter un diametre exterieur qui est inferieur a 40 % et de preference inferieur a 35 en particulier inferieur a 30 % du diametre interieur des dentures interieures 20, 24. Sur la figure 7, le diametre exterieur de la roue solaire fait a peu pres 80 % du diametre exterieur des roues planetaires 31 - 33. Le deuxieme exemple de realisation peut etre realise aussi avec 1"un des elements elastiques 48 qui ressortent des autres exemples de realisation. Le troisieme exemple de realisation selon les figures 8 et 9 illustre un element elastique tubulaire ayant une forme quatre-pans. Celui-ci comprend un evidement 40, 44 carre, tel qu"il est montre sur la figure 9. Cette derniere montre 1"etat qui est visible egalement sur la figure 4, c'est-a-dire le decalage maximal des dents des deux roues dentees 37, 38 et 1"alignement des evidements 40, 44. Comme on peut le voir sur la figure 8, 1-element elastique 48 presente a chacune de ses deux extremites une zone a introduire 52 et, au milieu, une zone faisant ressort 54. Pour 1"emploi pratique, une zone terminale a introduire 52 suffirait. La zone a introduire 52 presente des chanfreins en coin 56. La zone a introduire 52 a la meme fonction que ladite extremite a introduire 50 de 1"arbre menant 30, elle permet donc une insertion clans les evidements 40, 44 meme au cas on les dents des roues dentees 37, 38 seraient alignees. C"est alors par pression que ladite zone faisant ressort 54 est pressee, lors du montage, clans la zone des evidements 40, 44. Au moment on la zone faisant ressort 54 se trouve en appui sur les flancs 42, 46 des evidements 40, 44, le montage est acheve. On voit que - de meme que 1"extremite a introduire 50 - la zone a introduire 52 presente, elle aussi, une section transversale determinee clans le plan radial, qui est plus petite que le passage fibre qui est delimite par les deux evidements 40, 44 lorsque les dents des roues dentees sont alignees entre elles. L"element elastique 48 selon la figure 8 presente des fentes longitudinales non-continues 58, une telle fente longitudinale etant prevue au milieu de chacune des quatre parois. Ces fentes sont decalees, deux fentes longitudinales s'etendent a partir de l"une des directions, a savoir de 1"extremite superieure, deux fentes longitudinales s'etendent a partir de 1"extremite inferieure. La figure 10 montre une autre configuration de 1 -element elastique 48, it peut etre substitue a 1-element elastique 48 selon la figure 8. I1 presente quatre branches faisant ressort qui montrent vers le bas et font partie de ressorts pour 1 "essentiel en U qui sont relies en haut par deux ponts lateraux. L"element elastique 48 selon la figure 10 peut etre realise par cintrage a partir dune piece plate decoupee. L"exemple de realisation selon la figure 10 ne presente une zone a introduire 52 qu"a son extremite inferieure. Par contre, du aux ponts, la zone superieure ne peut pas etre introduite clans les evidements 40, 44. La figure 11 illustre un autre exemple de realisation de 1-element elastique 48 , clans ce cas, la zone faisant ressort ne presente pas une epaisseur constante ; plutot, 1"epaisseur continue a augmenter de fagon bombee a partir de la zone a introduire 52 prevue, ici a nouveau, aux deux extremites, et atteint son maximum au milieu de la longueur. L"element elastique 48 presente, clans ce cas aussi, des fentes longitudinales 58, clans ce cas deux fentes par paroi, c-est-a-dire huit fentes clans 1-ensemble. Ces fentes sont, elles aussi, decalees reciproquement. La figure 11 montre le moment de 1-insertion de 1-element elastique 48 Bans une roue solaire 36, 1-element elastique 48 etant insere deja en partie. On voit que la longueur axiale de 1-element elastique 48 est superieure a la 1"epaisseur totale de la roue solaire 36. 11 en est de meme pour les autres configurations. La configuration selon les figures 12 et 13 correspond a peu pres a la realisation selon la figure 8, mais, clans ce cas, aucune zone a introduire 52 nest prevue parce que le montage est realise a 1-aide d-un outil auxiliaire 60, tel qu -il est montre sur la figure 13. Cet outil est realise a peu pres comme une pince. L"element elastique 48 est deforme elastiquement par ledit outil auxiliaire 60 dune maniere tellement forte qu-il peut etre insere clans les evidements 40, 44, meme si les dents des roues dentees 37, 38 sont alignees. De preference, ledit outil auxiliaire 60 presente encore une seconde pince qui est decalee de 90 autour de 1-axe longitudinal 28 et qui actionne les parois de 1-element elastique tubulaire 48 non pas encore touchees sur la figure 13 et presse celles-ci de maniere a se rapprocher les unes des autres. Comme it ressort de la figure 13, on peut utiliser egalement une combinaison, c-est-a-dire certains chanfreins a l-extremite libre qui simplifient une introduction, et, en sus, 1"emploi de l"outil auxiliaire 60. Comme it ressort des exemples de realisation, 1-element elastique 48 presente une ouverture centrale 62 qui peut etre traversee par un arbre menant non pas represents ici plus en detail. De preference, des projections font saillie de la nappe interieure de cette ouverture centrale 62, qui, lorsque 1"arbre menant 30 est insere, s'agrippent a celui-ci creant ainsi un ajustement exempt de jeu. L"exemple de realisation selon la figure 15 n"illustre pas un element elastique central, mais it montre plutot quatre elements elastiques non-centraux 64. Ceux-ci sont realises a partir d'un flan plat de tole elastique a ressorts et sont courbes en S. Its sont loges clans des trous oblongs 66 qui sont prevus a repartition egale autour de 1-axe d'articulation 28 et a distance des evidements 40, 44. Tout comme les evidements 40, 44, ces trous oblongs 66 des deux roues dentees 37, 38 sont decales, elles aussi, et presentent egalement des flancs 42, 46. Its ont pour effet que les dentures ne sont pas alignees. C'est exactement ce qui est illustre sur la figure 14. Par consequent, les evidements 40, 44 ne sont plus necessaires a la mise en oeuvre d'un element elastique. Ce nest plus qu'un seul des evidements, par exemple celui de la roue dentee superieure 36, qui est adapts exactement a 1"arbre menant 30, 1"autre presente un jeu suffisant tel qu"il n"entrave pas une rotation de 1"autre roue dentee par rapport a 1"arbre menant 30
Garniture d'articulation pour dispositif de réglage d'un siège de véhicule automobile comprenant deux roues extérieures (22, 26) à denture intérieure (20, 24). Au moins deux roues planétaires (31, 32) sont en prise respectivement avec les dentures intérieures (20, 24). Une roue solaire dentée motrice (36) est en prise avec les roues planétaires (31, 32). La roue solaire (36) présente deux roues dentées disposées axialement l'une derrière l'autre, chacune étant en prise avec les roues planétaires (31, 32). Les deux roues dentées présentent des dentures coïncidentes. Chaque roue dentée présente un premier évidement central non rond (40, 44) ayant au moins un premier flanc. Dans un état où les dentures des deux roues dentées sont alignées, les flancs ne sont pas alignés. Un élément élastique (48) s'appuie contre les flancs et exerce une précontrainte élastique entre les flancs diamétralement opposés.
Revendications 1. Garniture d'articulation pour un dispositif de reglage d'un siege de vehicule automobile, comprenant : une premiere roue exterieure (22) qui presente une premiere denture interieure (20), une deuxieme roue exterieure concentrique (26) qui presente une deuxieme denture interieure (24) et qui peut tourner et etre reglee par rapport a la premiere roue exterieure (22) autour d'un axe d'articulation (28), au moins deux roues planetaires (31, 32) dont chacune est en prise et avec la premiere denture interieure (20) et avec la deuxieme denture interieure (24) et dont chacune est disposee de maniere a pouvoir tourner librement, et - une roue solaire motrice (36) qui presente une denture et qui est en prise avec lesdites au moins 20 deux roues planetaires (31, 32), caracterisee par le fait que la roue solaire (36) presente une premiere roue dentee (37) et une deuxieme roue dentee (38), que ces deux roues dentees (37, 38) sont disposees axialement l"une 25 derriere 1"autre, que chacune des deux roues dentees (37, 38) est en prise avec les roues planetaires (31, 32), que ces deux roues dentees (37, 38) presentent des dentures coIncidentes, que la premiere roue dentee (37) presente un premier evidement central non rond (40) 30 ayant au moins un premier flanc (42), que ladite deuxieme roue dentee (38) presente un deuxieme evidement central non rond (44) ayant au moins un deuxieme flanc (46), que, clans un etat on les dentures des deux rouesdentees (37, 38) sont alignees, les flancs (42, 46) ne sont pas alignes, qu'un element elastique (48, 64) est prevu qui s'appuie contre les flancs (42, 46) et exerce une precontrainte elastique entre le premier flanc (42) et le deuxieme flanc (46) diametralement oppose. 2. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que les deux roues dentees (37, 38) de la roue solaire (36) sont de construction identique, en particulier que, clans la garniture d'articulation, une roue dentee (37) est positionnee normalement, comme fabriquee, tandis que 1"autre roue dentee (38) est monte de maniere a etre tournee de 180 degres. 3. Garniture d'articulation selon la 1, qui presente un arbre menant (30) qui entraine la roue solaire (36), caracterisee par le fait que 1-element elastique (48, 64) presente une ouverture centrale (62), et que ledit arbre menant (30) passe a travers cette ouverture centrale (62). 4. Garniture d'articulation selon la 1, qui presente un arbre menant (30) qui entraine la roue solaire (36), caracterisee par le fait que ledit element elastique (48, 64) est une partie de 1"arbre menant (30). 5. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que 1-element elastique (48, 64) 30 est pour 1"essentiel tubulaire. 6. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que ledit element elastique (48, 64) presente des fentes longitudinales (58). 7. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que 1-element elastique (48, 64) presente une longueur axiale qui est superieure a la somme des epaisseurs des deux roues dentees (37, 38) de la roue solaire (36). 8. Garniture d'articulation selon la 7, caracterisee par le fait que 1-element elastique (48) presente une zone a introduire (52) et une zone faisant ressort (54) qui sont situees axialement l"une derriere 1"autre, que ladite zone a introduire (52) est realisee a une extremite axiale de 1-element elastique (48, 64), et que ladite zone a introduire (52) presente une section transversale radiale qui est plus petite que le passage libre qui est delimite par les deux evidements (40, 44) lorsque les roues dentees (37, 38) sont tournees l"une par rapport a 1"autre de telle maniere que les dentures des deux roues dentees (37, 38) sont alignees. 9. Garniture d'articulation selon la 8, 25 caracterisee par le fait que la zone a introduire (52) presente des chanfreins en coin (56). 10. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que 1-element elastique (48) est 30 deformable elastiquement entre un 6-tat de montage et un 6-tat normal, et que, en 6-tat de montage, 1-element elastique (48, 64) presente une section transversale radiale qui est plus petite que le passage libre qui estdelimite par les deux evidements (40, 44) lorsque les roues dentees (37, 38) sont tournees l "une par rapport a 1 "autre de telle maniere que les dentures des deux roues dentees (37, 38) sont alignes. 11. Garniture d'articulation selon la 10, caracterisee par le fait que 1"on prevoit un outil auxiliaire (60) a 1-aide duquel 1-element elastique (48, 64) peut etre rapetisse de maniere a prendre 1"etat de montage. 12. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que les deux evidements (40, 44) presentent des formes identiques. 13. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que, clans un 6-tat on les dentures des deux roues dentees (37, 38) sont alignees, le premier evidement (40) est tourne d'un angle par rapport au deuxieme evidement (44), et que, de preference, 1-angle est inferieur a 360/2n degres, de preference inferieur a 10 degres, en particulier inferieur a 5 degres, n etant le nombre de dents de chaque roue dentee. 14. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que les deux evidements (40, 44) presentent chacun un point central qui est situe sur 1-axe d'articulation (28). 15. Garniture d'articulation selon la 1, caracterisee par le fait que les deux evidements (40, 44)30presentent la forme dun quadrilatere, en particulier dun carre, ou la forme dun triangle.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/225
FR2900495
A1
HOTTE POUR CHARGEMENT DE CONTAINER AVEC AU MOINS UN ASSEMBLAGE DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE, MOYEN DE PREHENSION ET PROCEDE DE CHARGEMENT
20,071,102
La présente invention se rapporte principalement à une hotte de chargement de container avec au moins un assemblage de combustible nucléaire, notamment de crayons contenant des pastilles de MOX (mélange d'oxyde d'uranium et d'oxyde de plutonium), à un dispositif de chargement d'au moins un assemblage de combustible nucléaire dans un container de transport, à un moyen de préhension coopérant avec la hotte et à un procédé de chargement mettant en oeuvre ladite hotte et ledit moyen de préhension. Les assemblages de combustible nucléaire sont formés par un assemblage de dizaines de crayons de faible diamètre relativement à leur longueur, ces crayons sont des gaines remplies de pastilles de combustible nucléaire, par exemple du MOX. Ces assemblages ont une section rectangulaire de plusieurs dizaines de centimètres de côté, et mesurent plusieurs mètres de long. Ces assemblages sont généralement réalisés dans l'usine de fabrication des pastilles, et doivent être transportés vers les centrales nucléaires où ils seront placés dans des réacteurs. Le transport de ces assemblages s'effectue dans des containers sécurisés, dans lesquels sont enfermés de manière étanche un ou plusieurs assemblages de combustible. Lors de leur déchargement dans la centrale nucléaire, les containers peuvent être immergés ou non dans une piscine. Lors de la sortie des assemblages des containers, l'eau rentre dans le container. A la fin du déchargement, le container est sorti de la piscine. Les parties extérieures du container sont nettoyées de manière à ne pas comporter de traces de contamination radioactives au-delà d'un seuil autorisé. Ensuite le container est renvoyé, fermé, vers l'usine de fabrication d'assemblages pour un prochain transport. Or l'intérieur du container peut contenir des traces de contamination. Ainsi, lors du prochain remplissage et de l'ouverture du container, si aucune mesure n'est prise pour protéger l'environnement extérieur de l'intérieur du container, celui-ci sera soumis aux à la contamination. Les bouchons du container servant à obturer de manière étanche les alvéoles de réception des assemblages, peuvent également comporter sur leur face inférieure en contact avec l'intérieur de l'alvéole, des particules radioactives. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif de chargement de container avec des assemblages de combustible radioactif permettant une protection de l'environnement extérieur vis-à-vis de l'intérieur du container. C'est également un but de la présente invention d'offrir un procédé de chargement de container avec des assemblages de combustible radioactif offrant un confinement amélioré. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par une hotte de chargement apte à être disposée de manière étanche sur la partie supérieure du container sur laquelle sont montés les bouchons obturant les alvéoles de stockage, ladite hotte comportant une ouverture pour permettre le passage d'un moyen pour enlever un bouchon d'une alvéole et un logement à l'intérieur de la hotte pour stocker le bouchon pendant le chargement. En d'autres termes, tous les éléments en contact avec l'intérieur d'une alvéole sont confinés dans la hotte, évitant ainsi tout risque de pollution de l'environnement extérieur. La présente invention a donc principalement pour objet une hotte pour le chargement d'au moins un assemblage de combustible dans un container de transport, comportant un corps d'axe longitudinal apte à recouvrir de manière étanche une extrémité supérieure d'un container, au moins une ouverture pour le passage d'un assemblage de combustible, et au moins un moyen apte à maintenir un moyen d'obturation d'une chambre du container à l'intérieur de la hotte et à distance d'une entrée de ladite chambre lors du chargement. La hotte peut comporter un moyen de passage d'un outil pneumatique destiné à être branché sur le container et un logement pour recevoir un bouchon lorsque l'outil est branché, ledit bouchon étant destiné à obturer l'orifice de branchement de l'outil pneumatique. L'outil pneumatique permet d'actionner des patins de maintien des assemblages dans les alvéoles. Dans un mode de réalisation particulier, Le moyen de maintien comporte un premier bras mobile en rotation autour d'un premier axe et un deuxième bras attaché au premier bras et mobile en rotation par rapport au premier bras, ladite hotte comportant également des moyens de commande externes des bras, et dans laquelle le deuxième bras comporte un logement pour recevoir le moyen d'obturation. De manière avantageuse, la hotte comporte des moyens de commande pour le premier bras et des moyens de commande pour le deuxième bras, le deuxième bras pouvant être déplacé indépendamment du premier bras. En outre, les moyens de commande peuvent être actionnés manuellement et comportent des moyens d'assistance afin de déplacer les bras selon des trajectoires prédéterminées. En particulier, les moyens de commandes peuvent être formés par un premier et un deuxième volants solidaires d'un premier et d'un deuxième arbres de liaison respectivement, lesdits premier et deuxième arbres de liaison étant raccordés mécaniquement au premier et au deuxième bras respectivement, une liaison mécanique entre le deuxième volant et le deuxième bras, pouvant être disposée à l'intérieur du premier bras. Par exemple, les moyens d'assistance comportent un plateau fixe et un plateau mobile en rotation avec un arbre de liaison, les plateaux étant superposés, un plateau comportant une empreinte délimitant deux positions extrêmes du bras associé et une butée portée par l'autre plateau, de manière à limiter l'angle de rotation entre les deux plateaux, la butée pouvant être formée par un pion amovible placé dans un orifice dans l'autre plateau en regard de l'empreinte. Les plateaux sont par exemple des disques. De manière avantageuse, le plateau mobile associé au deuxième bras est formé par le volant. Dans un exemple de réalisation, le plateau mobile est distinct du volant de commande du premier bras et solidaire en rotation de celui, et le plateau fixe pour le deuxième bras est fixé sur la surface supérieure de la hotte. Les moyens d'assistance comportent dans un mode de réalisation avantageux, plusieurs empreintes de manière à définir plusieurs positions extrêmes. Les empreintes sont par exemple des arcs de cercle centrés sur le centre des plateaux. En outre, les moyens de commande peuvent comporter des moyens d'indexation en position de chaque bras. En particulier, les moyens de verrouillage peuvent comporter un pion apte à coopérer avec des encoches pratiquées sur la périphérie du disque mobile, chaque encoche étant alignée avec une extrémité d'une empreinte selon un rayon du disque. De manière avantageuse, le pion est ramené élastiquement au moyen d'un ressort au contact du disque. De manière préférée, le logement est placé à une extrémité libre du bras et comporte un fond étanche de manière à récolter les poussières et/ou débris portés par le bouchon. De plus le bras peut comporter également la le logement pour le bouchon de l'orifice de branchement de l'outil pneumatique. Dans un mode de réalisation particulier, la hotte comporte plusieurs ouvertures destinées à être, chacune, mises en regard d'une chambre respective du container. La hotte peut comporter des moyens d'indexation angulaire de la hotte par rapport au container de manière à ce qu'une ouverture de la hotte soit en regard d'une chambre du container. Les moyens d'indexation peuvent comporter une nervure apte à coopérer avec une rainure. La nervure est, par exemple, en saillie de la surface intérieure de la hotte et la rainure est pratiquée dans la surface extérieure du container. En outre, la hotte peut comporter également des repères visuels pour aider à la mise en place de la hotte sur le container. La hotte peut également comporter à son extrémité inférieure, destinée à venir en contact de l'extrémité supérieure du container, une première et une deuxième faces d'appui annulaires, destinées à venir respectivement en appui d'une première et d'une deuxième faces supports du container, la deuxième face d'appui étant disposée radialement vers l'intérieur de la hotte relativement à la première face d'appui, les deux faces d'appui étant raccordées par un manchon s'étendant selon l'axe longitudinal. En particulier, la deuxième face d'appui comporte un joint annulaire apte à venir en contact avec une face supérieure du container. Le joint est par exemple un joint torique. La hotte peut également comporter des anneaux pour permettre la préhension et le déplacement de la hotte. La hotte comporte également, de manière avantageuse, un bouchon pour l'entrée du passage. Le passage de l'outil pneumatique pour le serrage des assemblages, est également muni d'une ouverture obturée par un bouchon. De manière avantageuse, les bouchons sont en Kyowaglass , assurant une protection radiologique et permettent une visibilité de l'intérieur de la hotte lors des manoeuvres. Par exemple, la hotte peut également 20 comporter des trappes d'accès à l'intérieur de la hotte. Le corps de la hotte comporte par exemple une paroi de forme polygonale, formée par des panneaux de Kyowaglass , assurant une protection radiologique et 25 une visibilité de l'intérieur de la hotte, et un fond supérieur de forme polygonale. Le fond supérieur est également en matériau protecteur, par exemple en plâtre polyéthylène boré (PPB). Les panneaux peuvent se raccorder l'un à 30 l'autre par un élément comportant deux faces inclinées l'une par rapport à l'angle souhaité entre deux 15 panneaux et une face orthogonale au deux premières faces formant appui pour le fond supérieur du corps, l'élément comportant également une jambe de force pour le rigidifier, un joint étant disposé entre les panneaux et les éléments de raccordement. La hotte comporte de manière avantageuse autant de passages que d'alvéoles du container pour le chargement des assemblages, par exemple huit. Le premier bras peut également comporter 10 une trappe d'accès à la liaison mécanique. La hotte, dans un mode de réalisation particulier, comporte une couronne en borolène. La présente invention a également pour objet un dispositif de chargement d'au moins assemblage 15 de combustible nucléaire dans un container de transport comportant une hotte telle que décrite précédemment et des moyens de confinement dynamique destinés à être raccordés avec un canal en communication avec l'intérieur des chambres et aptes à provoquer un 20 écoulement d'air de l'extérieur vers l'intérieur de la hotte, puis vers l'intérieur des chambres pendant toute la période d'ouverture d'une chambre. Les moyens de confinement dynamique peuvent comporter un moyen d'aspiration pneumatique destiné à 25 être raccordé à un moyen de collecte de particules aspirées dans le container. La présente invention a également pour objet un moyen de préhension d'un bouchon d'une chambre de container pour sa mise en place dans le moyen de 30 maintien de la hotte selon la présente invention, comportant des doigts radialement mobiles. Les doigts sortent avantageusement de manière étanche d'un boîtier comportant un mécanisme de commande desdits doigts. De plus, le moyen de préhension peut comporter un dispositif de détection d'un effort anormal sur les doigts, par exemple un ressort de raideur déterminée. En outre, le moyen de préhension comporte avantageusement, à une extrémité opposée à celle munie des doigts de préhension, un anneau d'accrochage à une potence. La présente invention a également pour objet un procédé de chargement d'un container avec un assemblage de combustible nucléaire, comportant les étapes suivantes : a) mise en place de la hotte précédemment décrite, sur l'extrémité supérieure d'un container, b) branchement des moyens de confinement dynamique sur le container, c) de retrait du bouchon pour l'outil pneumatique et de mise en place de l'outil pneumatique, d) retrait du bouchon de la première alvéole, e) mise en place d'un assemblage dans la première alvéole, f) remise en place du bouchon de la première alvéole, g) répétition des étapes d à f) le cas échéant, pour le chargement d'autres assemblages dans les autres alvéoles, h) retrait de l'outil pneumatique et de remise en place du bouchon pour l'outil pneumatique, i) débranchement des moyens de confinement dynamique, j) enlèvement de la hotte. Lors de l'étape c), le retrait du bouchon pneumatique du container et le branchement de l'outil pneumatique, en lieu et place du bouchon pneumatique, sont réalisés. En outre, la manipulation du bouchon pneumatique du container et des bouchons d'alvéoles s'effectue à l'aide d'un moyen de préhension selon la présente invention. De manière avantageuse, avant le retrait du 15 bouchon de la première alvéole, des moyens de confinement dynamique sont activés. Dans un mode particulier, préalablement au retrait du bouchon pneumatique du container ou des bouchons des alvéoles, un retrait d'un bouchon d'un 20 passage associé de la hotte est effectué. Il peut être prévu de manière avantageuse suite à l'étape d), de mettre en place un avaloir sur le contour de l'ouverture de la chambre. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS 25 La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels la partie supérieure et la partie inférieure correspondent respectivement aux parties haute et basse des dessins et pour lesquels : 10 - la figure 1 est une vue de dessus d'une hotte selon la présente invention, - la figure 2 est une vue en coupe transversale de la figure 1, - la figure 3 est une vue selon un plan de coupe A-A de la figure 2 dans une étape de chargement, - la figure 3a est une vue à plus grande échelle de la figure 3, - la figure 4 est une vue de détail de la figure 3, - la figure 5 est une vue en coupe selon le plan de coupe K-K de la figure 4, - la figure 6 est une vue de détail de la figure 2, - la figure 7 est une vue de dessus selon la flèche F d'un détail de la figure 3, - la figure 8 est une vue en coupe selon le plan de coupe I-I de figure 3, - la figure 9 est une vue en coupe selon le plan de coupe H-H de la figure 3, - la figure 10 est une vue de détail de la figure 3, - la figure 11 est une représentation schématique d'un dispositif de chargement selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur les figures 1 à 3, on peut voir une hotte 2 selon la présente invention comportant un corps 4 d'axe longitudinal X, muni d'une paroi 6 et d'un fond supérieur 8. Dans l'exemple représenté, la hotte 2 est de forme sensiblement octogonale, la paroi 6 est donc à section octogonale et le fond supérieur 8 est également octogonal. Le fond 8 comporte des ouvertures 10 de passage pour des assemblages de combustible (non représentés) et obturées par des bouchons amovibles 12. Les ouvertures sont par exemple de forme rectangulaire, avantageusement carrée. Dans l'exemple représenté, la hotte comporte huit ouvertures et permet de remplir huit alvéoles Al à A8 (non représentées sur la figure 1) de container. Les références Al à A8 sont placées sur la figures 1, afin d'associer à chaque passage 10 une alvéole particulière. Le fond 8 comporte également une ouverture 14 munie également d'un bouchon 16 amovible pour permettre le raccord à un moyen de commande de serrage pneumatique des patins (non représenté), appelé également outil pneumatique. Cette commande de serrage permet de maintenir les assemblages dans les logements après leur chargement dans le container. Le toit est avantageusement réalisé en Plâtre Polyéthylène Boré (PPB) et la paroi 6 est réalisée avec des panneaux 7, par exemple de Kyowaglass . Les bouchons 12 et 16 sont également avantageusement réalisés en Kyowaglass . Le Kyowaglass est un matériau neutrophage, qui assure ainsi que le PPB, une protection biologique. Le corps 4 comporte également, à une extrémité inférieure de la paroi 6, des moyens 20 de positionnement de la hotte 2 sur un container 18. Ces moyens 20 sont en forme de gradin et comportent des premier 22 et deuxième 24 anneaux raccordés par un cylindre 26 d'axe X. Le premier anneau 22 s'étend radialement vers l'extérieur du cylindre 26 et le deuxième anneau 24 s'étend radialement vers l'intérieur du cylindre 26. Les premier 22 et deuxième 24 anneaux sont orthogonaux aux cylindres. Des anneaux inclinés par rapport à l'axe X, ne sortent pas du cadre de la présente invention. Le cylindre peut également être remplacé par un cône dont la section augmente en s'éloignant de la hotte. Le premier anneau 22 comporte une face supérieure 28 en appui fixe contre une extrémité inférieure 30 de la paroi 6, et une face inférieure 32 destinée à venir en contact avec une première face annulaire d'extrémité supérieure 34 du container 18. De manière avantageuse, la face supérieure 28 comporte, à une extrémité radialement interne, une couronne 36 en saillie de dimensions adaptées pour coopérer avec la périphérie intérieure de l'extrémité inférieure 30 de la paroi 6, assurant un maintien transversal du premier anneau 22 par rapport à la paroi 6. Le deuxième anneau 24 comporte une face inférieure 38 destinée à venir en appui d'une deuxième face annulaire d'extrémité supérieure 40 du container 18 placé en dessous de la première face annulaire 34 De manière avantageuse, une couronne 42 s'étend d'une extrémité radialement interne 44 du deuxième anneau 24 en éloignement de la hotte et est dimensionnée pour coopérer avec une périphérie interne du container. Dans l'exemple représenté, les moyens 20 de positionnement sont réalisés d'un seul tenant en acier inoxydable. La couronne assure une protection radiologique complémentaire. Un moyen d'étanchéité 46 est également prévu sur la face inférieure 38 du deuxième anneau 24 et est destiné à venir en contact étanche avec la face annulaire 40. Le joint est, dans l'exemple représenté, formé par un joint torique monté dans une gorge annulaire pratiquée dans la face inférieure 38. La hotte comporte (figures 4 et 5) également des moyens d'indexation 48 angulaire de la hotte relativement au container de manière à aligner selon un axe vertical une ouverture 10 avec une entrée 14 d'une alvéole. Les moyens 48 sont, dans l'exemple représenté, formés par une rainure 50 coopérant avec une nervure 52. La nervure 52 peut être portée par le container et la rainure 50 par la hotte ou inversement La nervure est par exemple formée par un barreau à section carrée fixée dans une rainure pratiquée dans une paroi cylindrique 53 raccordant les première 34 et deuxième 40 faces d'extrémité du container. La rainure 50 est pratiquée dans le cylindre 26. La hotte et le container 18 comportent également avantageusement des repères visuels 54 au droit de la rainure 50 et de la nervure 52 et visibles de l'extérieur par un opérateur pour aider à l'alignement de la rainure 50 et de la nervure 52, facilitant la mise en place de la hotte sur le container. La hotte comporte également des moyens 56 (figure 3A) pour maintenir des bouchons 58 des alvéoles Al à A8 à l'intérieur de la hotte dans un espace 59 confiné entre le fond supérieur 8 et le container, lorsque ceux-ci sont enlevés de l'entrée des alvéoles pour permettre la mise en place d'assemblages. Dans l'exemple représenté, les moyens 56 comportent un premier 60 bras mobile en rotation par rapport au fond supérieur 8, autour d'un axe Xl parallèle à l'axe X et un deuxième bras 62 mobile en rotation par rapport au premier bras 60 autour d'un axe X2 parallèle à l'axe Xl et distinct de celui-ci. Le premier bras est solidaire en rotation d'un arbre 64 monté libre en rotation dans un passage 66, pratiqué dans le fond supérieur 8, au moyen de paliers 67. L'arbre 64 est déplaçable en rotation de l'extérieur de la hotte, au moyen d'un volant 68. Le deuxième bras 62 est avantageusement fixé libre en rotation par une première extrémité 70 à une extrémité 72 du premier bras éloignée de l'arbre 64. Le deuxième bras 62 comporte à une deuxième extrémité 74, un logement de réception 76 d'un bouchon 58. Le deuxième bras 62 comporte à sa première extrémité 70 un arbre 80 monté dans un alésage 82 pratiqué vers l'extrémité 72 du premier bras 60 et apte à pivoter autour de l'axe X2 en rotation par l'intermédiaire de paliers 84. Le deuxième bras 62 est disposé en dessous du premier bras 60 du côté de l'extrémité ouverte de la hotte. Le deuxième bras 62 peut être disposé au-dessus du premier bras 60 et être proche du fond supérieur 8. Le déplacement du deuxième bras 62 est commandé également par l'intermédiaire d'un volant 86 disposé à l'extérieur de la hotte 2, et indépendant du volant 68 commandant le déplacement du premier bras 60. Le deuxième bras 62 est relié au volant 86 par des moyens de liaison 88 qui sont, de manière avantageuse, disposés à l'intérieur du premier bras 60 et de l'arbre 64. Les moyens de liaison 88 comportent un arbre 90 d'axe X1 coaxial à l'arbre 64 et monté à l'intérieur de celui-ci, l'arbre 64 est donc réalisé dans ce mode de réalisation, sous la forme d'un tube. Les moyens 88 comportent également un élément de transmission 92 reliant l'arbre 90 et l'arbre 84 de manière à transmettre les déplacements du volant 86 au bras 62. Le volant 86 peut par exemple comporter, comme cela est représenté sur la figure 3A, une manette de déplacement 95 en saillie du volant. Le déplacement du premier bras 60 est limité par des butées (non représentées) afin d'éviter tout choc entre le bras 60 et les panneaux constituant la paroi 6 de la hotte. De manière avantageuse, le deuxième bras 62 est disposé suffisamment bas selon l'axe X, pour ne pas risquer de venir en contact des panneaux constituant la paroi 6. En effet, il se trouve au niveau de l'élément 20 de liaison. Cependant, on peut prévoir également des moyens de butées pour le deuxième bras 62. Un premier et un deuxième bras, se trouvant tous deux au niveau des panneaux constituant la paroi 6, ne sortent pas du cadre de la présente invention. Le deuxième bras 62 comporte également un deuxième logement de réception 94 pour recevoir le bouchon du raccord pneumatique du container 18. Celui-ci est avantageusement disposé sensiblement dans la partie médiane du deuxième bras 62 entre le logement de 15 réception 76 du bouchon d'alvéole et l'extrémité 70 reliée au premier bras 60. Le logement 94 est avantageusement de forme rectangulaire sensiblement identique à celle du bouchon 16. Les logements 76 et 94 comportent 20 avantageusement des fonds inférieurs fermés et étanches afin d'assurer la collecte des poussières et débris éventuels ayant pu se déposer sur la surface inférieure des bouchons, cette surface étant en contact, lorsque les bouchons sont en place, avec le volume intérieur 25 des alvéoles et du raccord pneumatique respectivement. Les bouchons 58 tels que représentés sur les figures 3 et 3A sont soulevés par un dispositif de préhension que nous décrirons par la suite, et écartés de l'entrée des alvéoles. Le deuxième bras 62 est 30 ensuite placé en dessous du bouchon 58 de manière à ce que le logement 76 soit disposé exactement en regard en 10 dessous du bouchon 58 afin de pouvoir recevoir celui-ci. Le bras 62 est ensuite déplacé afin de libérer la trajectoire entre le passage 10 du fond supérieur de la hotte 8 et l'entrée de l'alvéole associée et de permettre le passage d'un assemblage de combustible. Avantageusement, il est prévu des zones sensiblement transparentes dans la hotte pour permettre une visibilité du mouvement des bras dans la hotte par l'opérateur. Il est également avantageusement prévu des moyens d'assistance pour le déplacement du premier 60 et du deuxième 62 bras, afin de permettre une mise en place rapide des bras 60 et 62 pour recevoir le bouchon 58. Le premier bras 60 et le deuxième bras 62 comportent respectivement des moyens d'assistance au déplacement 98 et 100. Les moyens d'assistance 98 et 100 étant de structure et de fonctionnement sensiblement équivalents, nous décrirons en détail les 20 moyens d'assistance 100 du deuxième bras 62. Les moyens d'assistance 100 comportent un premier plateau 102 et un deuxième plateau 104, le premier plateau 102 étant disposé au-dessus du plateau 104 dans le sens de la flèche F, les plateaux 102 et 25 104 étant représentés aux figures 7 et 8 respectivement. De manière avantageuse, le premier plateau 102 est formé par le volant 86, mais on peut prévoir un plateau distinct du volant 86 et lié en rotation à 30 celui-ci. Le plateau 102 a la forme d'un disque comportant, le long d'un rayon, une succession 15 d'orifices 106.1 à 106. 8 et 106.P dont le nombre est égal au nombre total de bouchons à déplacer, les bouchons étant des bouchons de fermeture des alvéoles devant recevoir un assemblage de combustible et le bouchon de raccord pneumatique. Dans l'exemple représenté il y a donc neuf orifices (huit pour les alvéoles et un pour le raccord pneumatique) pratiqués dans le plateau 102. Le plateau 104 est fixe et le plateau 102 10 est mobile par rapport au plateau 104. Le plateau 104 est également en forme de disque et comporte des rainures 108 en forme d'arc de cercle centré sur le centre du disque formant le plateau 104. Les rainures 108 comportent une première 15 extrémité 110 et une deuxième extrémité 112, toutes les extrémités 110 étant alignées le long d'un rayon, et les extrémités 112 étant disposées chacune selon un rayon distinct. Chaque rainure 108 correspond à une 20 trajectoire distincte 108.1, 108.2, 108.3, 108.4, 108.5, 108.6, 108.7, 108.8 et D du bras 62 afin de le positionner correctement pour récupérer chacun des neufs bouchons. Les orifices 106 du premier plateaux 102 et 25 les rainures 108 et D du deuxième plateau 104 sont disposées sur les plateaux 102 et 104 respectivement, de manière à ce que lorsque plateau 102 est disposé au-dessus du plateau 104, ceux-ci soient alignés selon une direction parallèle à l'axe X1. 30 Le dispositif 100 comporte également un élément de liaison entre un orifice 106 et une rainure 108 formée dans l'exemple représenté par un pion 114 amovible, comportant une extrémité de diamètre égal au diamètre des orifices 106. Il est à préciser que la largeur des rainures 108, c'est-à-dire leur dimension selon un rayon du disque formant le plateau 104, est suffisante pour recevoir l'extrémité du pion 114. En face de chacun des orifices 106.1 à 106.8 et l'orifice 106.P, est indiquée l'alvéole correspondante. Nous allons expliquer le fonctionnement de ce moyen d'assistance 100. Lorsque l'opérateur veut déplacer le deuxième bras 62, de manière à le mettre en position pour recevoir le bouchon de l'alvéole Al, il va placer le pion 114 dans l'orifice 106.1, l'extrémité intérieure du pion 114 va alors pénétrer dans la rainure en arc de cercle 108.1. L'opérateur va faire tourner le volant 86 de la position extrême 110 à la deuxième position extrême 112 délimitée par la rainure 108.1. Ainsi le deuxième bras va se déplacer entre une première position dite de repos et une deuxième position dans laquelle le logement 76 sera placé juste en dessous du bouchon 58 maintenu par le système de préhension. Ainsi l'opérateur n'a pas, par lui-même, à diriger le bras 62, ce qui serait relativement fastidieux et long, mais le déplacement est entièrement guidé par la rainure 106.1. De même, en plaçant le pion 114 dans un autre orifice 106. 2 à 106.8 ou l'orifice 106.P, la trajectoire du bras sera de la mêmemanière guidée pour récupérer respectivement les bouchons des alvéoles A2 à A8 ou le bouchon pneumatique. Le bras 62 peut également être indexé en position, dans la position dite position d'attente pendant le remplissage . Pendant le remplissage d'une des alvéoles, le bras contient dans son logement 76 le bouchon de l'alvéole correspondante et est mis dans une position dite de garage en attendant que le remplissage de l'alvéole soit effectué, cette position de garage doit être telle qu'elle ne gêne pas la mise en place de l'assemblage combustible. Afin d'être sûr que le bras 62 ne bouge pas pendant le remplissage et vienne s'interposer sur la trajectoire de remplissage, il est prévu un moyen d'indexation en position du bras 62 dans cette position de garage. Ce moyen d'indexation 116 est apte à immobiliser le premier plateau 102 relativement au deuxième plateau 104, c'est-à-dire à immobiliser le volant 86 en rotation. Le moyen d'indexation 116 est formé par exemple par un pion 118 monté sur le volant 86 et apte à se déplacer axialement, parallèlement à l'axe X1 et apte à pénétrer dans des orifices 120.1 à 120.8, et 120.P, de manière à immobiliser le bras dans l'une des positions de garage correspondant au remplissage des alvéoles Al à A8 ou au branchement de l'outil pneumatique, et à une position de repos R du bras lorsque celui-ci n'est pas utilisé et ne contient pas de bouchon. La position de garage et la position de 30 repos peuvent être confondues. Les orifices 120.1 à 120.8, 120.P et R sont portés par le deuxième plateau 104 en vis-à-vis de l'orifice dans lequel est monté à coulissement, le pion 118. De manière avantageuse, le pion 118 est rappelé élastiquement en direction du deuxième plateau 104 de manière à ce qu'il pénètre automatiquement dans les orifices 120.1 à 120.8, ou 120.P ou R. De manière avantageuse le pion 114 est rattaché au volant 86, par exemple par un cordon, de 10 manière à ce qu'il ne se perde pas. On pourrait également prévoir que le pion 118 des moyens d'indexation en position 116 soit un pion identique ou de forme proche de celle du pion 114 ; on pourrait également prévoir d'utiliser le même 15 pion pour d'une part, guider la trajectoire du bras 62 et pour, d'autre part, immobiliser le bras 62. En ce qui concerne les moyens de guidage 98 pour le premier bras 60, comme décrits précédemment, ceux-ci sont proches en structure et en fonctionnement 20 des moyens 100 de commande du deuxième bras 62. Cependant ces moyens 98 se distinguent des moyens 100 en ce que les orifices sont portés par le plateau inférieur et les rainures sont portées par un plateau supérieur 124. Le plateau inférieur 122 est fixé sur 25 une face supérieure du fond supérieur 8 et le plateau 124 est distinct du volant 68 de commande du premier bras 60, mais solidaire en rotation de celui-ci. Par exemple, le plateau 124 est fixé sur le bras 64 en dessous du volant 68. Ainsi, le guidage du plateau 124 30 va également guider, et limiter le déplacement angulaire du volant 68 entre deux positions pour chaque alvéole. Comme pour les moyens 100 de guidage pour le deuxième bras 62, le plateau 124 comporte neuf rainures, huit pour chaque alvéole et une pour le raccord pneumatique, et le plateau 122 quant à lui comporte neuf orifices de manière équivalente au premier plateau 102. Le dispositif 98 comporte également un pion 126 qui est de structure identique au pion 114 utilisé par le dispositif 100. Le dispositif 98 comporte également des moyens 128 d'indexation en position du premier bras 60, ces moyens 128 se distinguent des moyens 116 en ce qu'ils comportent un pion 130 apte à coulisser sensiblement perpendiculairement à l'axe X1. Une extrémité dudit pion 130, est apte à coopérer avec des encoches 132.1 à 132.8, 132.P et R' pratiquées sur une tranche du disque 122, de manière à définir une position de garage pour chacune des positions que le bras doit adopter lors d'un remplissage d'une alvéole, ou du repos, ou du branchement pour le raccord pneumatique. Comme décrit précédemment, le dispositif 98 comporte également des indications sur le plateau 124 de manière à repérer les rainures correspondantes à chacune des étapes de remplissage ou de branchement du raccord pneumatique. Les deux volants sont destinés à être déplacés en rotation l'un après l'autre. On peut également prévoir d'utiliser des moyens 98 et 100 identiques. Dans le mode de réalisation décrit, le premier et le deuxième volants sont aptes à tourner autour d'un axe X1 identique, mais on peut envisager d'avoir deux axes de rotation distincts. Les volants sont avantageusement déplacés manuellement par un opérateur. Mais il ne sort pas du cadre de la présente invention de prévoir des moyens d'actionnement, par exemple du type moteur électrique, pour déplacer le premier et le deuxième volant. Le pion 126 du moyen 98 peut également, tel que représenté, être rattaché au volant ou à l'arbre 64 par un cordon de manière à éviter que celui-ci se perde. Des moyens de maintien des bouchons lors du chargement du container comportant un seul bras, ou deux bras se déplaçant mutuellement à l'aide d'une commande unique, ou plus de deux bras ne sortent pas du cadre de la présente invention. Nous allons maintenant décrire en liaison avec la figure 10, les ouvertures 10 destinées à recevoir les bouchons 12 de la hotte. Les ouvertures 10 sont de forme rectangulaire et reçoivent un bouchon 12, par exemple réalisé en Kyowaglass , également de forme rectangulaire. Ces bouchons 12 sont maintenus dans l'ouverture 10 par l'intermédiaire d'une bague 133, le diamètre extérieur de la bague 133 étant inférieur au diamètre intérieur du passage 10. La bague 133 comporte une embase 134 destinée à coopérer avec l'extrémité supérieure du passage 10. Avantageusement, l'embase 134 comporte une paroi extérieure tronconique venant s'appliquer sur un chanfrein formé à l'extrémité supérieure du passage 10. La bague 133 comporte également à son extrémité inférieure une surface 135 s'étendant radialement vers l'intérieur de la bague et formant une portée annulaire pour l'extrémité inférieure d'un bouchon 12. Il est bien entendu que le contact entre le fond supérieur 8 et la bague 133 est étanche, et que le contact entre la bague 133 et le bouchon 12 peut également être étanche. Par exemple, la bague 133 est réalisée en 15 acier inoxydable. L'ouverture 14 comporte également une bague similaire à la bague 133. Sur la figure 6, on peut voir un détail de construction de la paroi 6 du corps 4 de la hotte, en 20 particulier la liaison entre deux panneaux 7 constituant la paroi octogonale, dans l'exemple représenté. Chaque panneau 7 comporte à une extrémité une découpe, par exemple en dent de scie dans l'exemple 25 représenté, de manière à pénétrer dans la découpe en dent de scie correspondante d'une extrémité d'un autre panneau afin de permettre un bon positionnement de chaque panneau par rapport à l'autre. Les panneaux 7 sont raccordés l'un à l'autre au niveau desdites 30 extrémités par un support 140, auquel une extrémité d'un premier panneau et une extrémité d'un deuxième panneau sont fixées, par exemple par un système de vis 142. Un joint (non représenté) est avantageusement prévu entre deux panneaux. Le support 140 comporte une première 143 et une deuxième 145 faces formant un angle déterminé pour positionner correctement un panneau par rapport à l'autre. Le support 140 comporte également un élément d'appui sensiblement plan, perpendiculaire aux deux faces 143,145 inclinées précédentes et venant en contact du fond supérieur 8 formant ainsi un système de rigidification. Le support 140 comporte également une chambre de force 146, améliorant la rigidité de l'ensemble de la hotte. Dans l'exemple représenté, dans lequel la hotte a une forme octogonale, le corps 4 comporte huit supports 140. La hotte comporte également avantageusement des anneaux 148 sur la face supérieure du fond supérieur 8 permettant le déplacement de la hotte 2 par accrochage par l'intermédiaire de ces anneaux à des élingues non représentées. La hotte peut comporter également, sur ses parois latérales par exemple, des systèmes d'accrochage pour une échelle afin de permettre à l'opérateur d'accéder au volant 68 et 86 et/ou des rambardes en cas d'intervention d'un opérateur sur la hotte. Nous allons maintenant décrire les moyens de préhension des bouchons 12 et 16 des passages 10 et 14 de la hotte et des bouchons 58 du container 18. Les moyens de préhension des bouchons 12 et 16 sont par exemple formés d'une ventouse, puisque les bouchons 12 et 16 sont formés, dans l'exemple présenté, en Kyowaglass . Cette ventouse peut être manipulée manuellement et mise en contact d'un bouchon en vue de son retrait. Les moyens de préhension des bouchons 58 des containers sont accrochés à une élingue et amenés au niveau des bouchons, par exemple par l'intermédiaire d'un pont. Les moyens de préhension sont formés, par exemple par des doigts radialement mobiles, venant coopérer avec une rainure annulaire pratiquée dans la surface supérieure du bouchon 58. Ces doigts sont mobiles de manière étanche par rapport à un corps d'actionnement. Les doigts pivotent autour d'un axe vertical de manière à pouvoir se rapprocher et s'écarter du centre du corps d'actionnement et pénétrer dans la rainure annulaire. Les moyens de préhension comporte avantageusement un système de détection (non représenté) d'un effort anormal exercé sur le corps d'actionnement et sur les doigts. Ce système comporte, par exemple, un ressort de raideur déterminée, un indicateur fixé à une extrémité libre du ressort, à laquelle est fixé le corps d'actionnement muni des doigts et des repères visuels disposés sur un boîtier fixe par rapport au ressort. Lorsqu'aucune charge n'est appliquée au ressort, l'indicateur est en face d'un premier repère visuel. Lorsque la charge augmente et dépasse la raideur du ressort, l'indicateur se déplace. Lorsque la charge s'exerçant sur les doigts devient anormalement importante, l'indicateur se positionne dans une zone repérée comme critique. L'opérateur sait alors qu'il y a un problème pour le déplacement du bouchon 58 concerné. Il est également prévu, cette fois-ci dans l'atelier dans lequel le remplissage doit être effectué ou dans une salle adjacente à l'atelier, des systèmes de rangement pour les différents éléments utilisés pour le remplissage des containers. En particulier pour la hotte 2, celle-ci peut être placée sur un râtelier contenant un couvercle inférieur dans lequel est déposé de manière étanche la hotte, de façon à ce que toute contamination ayant pu sortir du container et venir se placer dans l'espace 59, soit confinée dans la hotte fermée par le couvercle inférieur. On peut également prévoir des crochets sur la surface des bouchons 12 et 16 de Kyowaglass , évitant ainsi l'utilisation de ventouse, cependant cela réduit la visibilité à travers les bouchons. La hotte comporte également, sur la face supérieure du fond supérieur, un moyen de maintien d'un tuyau pneumatique destiné à être branché sur le raccord pneumatique du container. Comme expliqué précédemment, le container peut être contaminé notamment du fait du déchargement des assemblages en piscine et donc comporter des déchets susceptibles de s'échapper du container lors de son chargement. En outre, les opérateurs interviennent directement sur la hotte, par exemple pour le retrait des bouchons en Kyowaglass , ainsi il n'est pas possible de prévoir une salle d'isolement de la hotte et du container lors de son chargement. Il est alors prévu des moyens de confinement dynamique destinés à éviter la sortie de particules contaminantes du container lors de son chargement. Un schéma du dispositif de chargement comportant de tels moyens de confinement est représenté en figure 11. Les moyens de confinement dynamique 200 comportent un moyen d'aspiration 202, type ventilateur, raccordé au fond du container par un orifice 203 pratiqué dans le fond du container. Dans l'exemple représenté, le container comporte un canal inférieur 204 dans lequel débouchent toutes les chambres Al, A2, A3, A4, A5, A6, A7, A8. Ce canal 204 débouche vers l'extérieur par l'orifice 203. Les moyens de confinement 200 sont raccordés à un réseau de ventilation 206. Un filtre 205 peut être prévu en aval du ventilateur en amont du réseau de ventilation 206. Ainsi lorsque le ventilateur 202 est activé, une dépression apparaît dans toutes les chambres. Ainsi, lorsqu'un bouchon d'une alvéole est retiré, une circulation d'air selon les flèches F apparaît, l'air s'écoule de l'extérieur vers l'intérieur de la hotte, puis vers le fond du container, empêchant la sortie de particules contaminantes par les ouvertures 10 de la hotte. Nous allons maintenant expliquer le procédé de remplissage d'un container 18 à l'aide d'une hotte selon la présente invention. Un exemple de procédé selon la présente invention comporte les étapes suivantes : a) mise en place de la hotte sur le container, b) de branchement des moyens 200 de confinement dynamique sur le container, c) de retrait du bouchon pour l'outil pneumatique et de mise en place de l'outil pneumatique, d) retrait du bouchon de la première alvéole, e) mise en place d'un assemblage dans l'alvéole, f) remise en place du bouchon de la première alvéole, g) répétition des étapes d) à f) le cas échéant, pour le chargement d'autres assemblages dans les autres alvéoles, h) retrait de l'outil pneumatique et de remise en place du bouchon pour l'outil pneumatique, i) retrait des moyens de confinement dynamique, j) retrait de la hotte. Nous allons maintenant décrire de manière détaillée le procédé de remplissage d'un container 30 selon la présente invention. 25 Lors de l'étape a), la hotte est mise en place sur le container à l'aide des moyens mécaniques d'indexation angulaire formés par la rainure et la nervure décrites précédemment et par les repères visuels 54 présents sur les parois extérieures de la hotte et du container. A l'étape b), le moyen d'aspiration 202 est raccordé au fond du container. A l'étape c), pour mettre en place l'outil pneumatique, l'opérateur amène une ventouse de manière à accrocher le bouchon 16 du raccord pneumatique. Le bouchon 16 est retiré du passage 14 et déposé dans un logement prévu sur la face supérieure du fond supérieur 8. Ensuite, le bouchon pneumatique du container est saisi par les moyens de préhension ou pince décrits précédemment, puis levé par rapport au container. L'outil pneumatique est connecté, et les 20 patins sont ouverts pour permettre la mise en place de l'assemblage. L'opérateur, place ensuite le pion 114 dans la rainure du plateau 124 correspondant au déplacement du bras pour l'enlèvement du bouchon pneumatique, le 25 pion 126 pénètre également dans l'orifice correspondant du plateau 122. L'opérateur tourne ensuite le volant 68, ce qui provoque un déplacement angulaire déterminé du premier bras 60. L'opérateur bloque ensuite au moyen du 30 dispositif 128 le bras 60 dans cette position. L'opérateur place ensuite le pion dans l'orifice 106.P du plateau 102 du dispositif 100 pour déplacer le deuxième bras 62, l'extrémité inférieure du pion 114 pénètre également dans la rainure 108.P correspondante. Puis l'opérateur tourne le volant 86 provoquant un déplacement angulaire déterminé du bras 62. Le logement 94 pour le bouchon pneumatique est alors positionné verticalement juste en dessous du bouchon pneumatique suspendu. Le bouchon pneumatique est ensuite descendu et déposé dans le logement 94. Le bouchon pneumatique va rester entreposé dans le logement 94, pendant tout le temps du remplissage des alvéoles avec les containers. L'opérateur place le bras 62 et le bras 60 dans une position de garage comme précédemment, en plaçant les pions dans les orifices des rainures adéquats. Lors de l'étape d), l'opérateur va répéter les opérations précédentes en utilisant les orifices et rainures correspondantes pour enlever le bouchon de la première alvéole Al et le déposer dans le logement 76 du deuxième bras 62 à l'aide des moyens de préhension 150. De manière avantageuse, il est prévu suite à l'étape d), de mettre en place un avaloir sur le contour de l'ouverture de l'alvéole pour faciliter l'insertion de l'assemblage. Lors de l'étape e), l'opérateur amène un assemblage à l'aide d'un pont de manutention, au droit de l'ouverture de la hotte correspondant à la première alvéole et de l'ouverture de la première alvéole, puis fait descendre l'assemblage dans l'alvéole jusqu'à ce qu'il vienne reposer sur le fond de la première alvéole. Lors de l'étape f), l'opérateur remet en place le bouchon de la première alvéole, de manière à obturer la première alvéole et à confiner l'assemblage chargé dans l'alvéole. Pour cela, il va déplacer dans l'ordre le premier, puis le deuxième bras en plaçant les pions dans les orifices et rainures correspondantes à cette opération pour placer le logement 76 au dessus de la première alvéole. A l'aide des pinces, il va attraper le bouchon placé dans le logement 76 et le lever relativement au logement 76. L'opérateur déplace ensuite les premier et deuxième bras pour les placer en position repos. Puis il descend le bouchon jusqu'à ce qu'il soit en place dans l'extrémité supérieure de la première alvéole. Lors de l'étape g), qui n'a lieu que si plus d'un assemblage doit être chargé, l'opérateur exécute les étapes d) à f) pour toutes les alvéoles ou une partie d'entre elles. Lors de l'étape h), lorsque les assemblages sont en place et les alvéoles rebouchées. Les patins sont appliqués contre les assemblages pour les immobiliser dans les alvéoles. L'opérateur débranche l'outil pneumatique et remet en place le bouchon pneumatique en déplaçant les premier et deuxième bras, comme cela a été précédemment expliqué. Lors de l'étape i), les moyens de confinement dynamique sont débranchés. Le container est mis en dépression. Lors de l'étape j), La hotte est soulevée du container et déposée sur un réceptacle. Le container est alors prêt à être chargé, par exemple sur un camion, pour son transport vers une centrale nucléaire. De manière avantageuse, une étape de nettoyage, par exemple par aspiration est prévue avant d'enlever la hotte du container. Avec la hotte telle que représentée, il est prévu de débrancher l'outil pneumatique avant le chargement de la première chambre Al, puis de remettre en place l'outil pneumatique. En effet, le mode de réalisation représenté n'offre pas les combinaisons de position des deux bras pour les huit positions sans avoir à enlever l'outil pneumatique.20
La présente invention a principalement pour objet une hotte pour le chargement d'au moins un assemblage de combustible nucléaire dans un container de transport, comportant un corps d'axe longitudinal (X) apte à recouvrir de manière étanche une extrémité supérieure d'un container, au moins une ouverture (10) pour le passage d'un assemblage de combustible, au moins un moyen de raccord à des moyens de confinement pneumatique et au moins un moyen (56) apte à maintenir un moyen d'obturation (58) d'une chambre du container à l'intérieur de la hotte et à distance d'une entrée de ladite chambre lors du chargement.La présente invention a également pour objet des moyens de préhension aptes à être utilisé avec la hotte et un procédé de chargement mettant en oeuvre une hotte selon la présente invention.
1. Hotte pour le chargement d'au moins un assemblage de combustible nucléaire dans un container de transport, comportant un corps d'axe longitudinal (X) apte à recouvrir de manière étanche une extrémité supérieure d'un container, au moins une ouverture (10) pour le passage d'un assemblage de combustible, et au moins un moyen (56) apte à maintenir un moyen d'obturation (58) d'une chambre du container à l'intérieur de la hotte et à distance d'une entrée de ladite chambre lors du chargement. 2. Hotte selon la 1 comportant un moyen de passage d'un outil pneumatique destiné à être branché sur le container et un logement pour recevoir un bouchon lorsque l'outil est branché, ledit bouchon étant destiné à obturer l'orifice de branchement de l'outil pneumatique. 3. Hotte selon la 1 ou 2, dans laquelle le moyen de maintien (56) comporte un premier bras (60) mobile en rotation autour d'un premier axe et un deuxième bras (62) attaché au premier bras (60) et mobile en rotation par rapport au premier bras, ladite hotte comportant également des moyens de commande externes des bras (68,86), et dans laquelle le deuxième bras (62) comporte un logement (76) pour recevoir le moyen d'obturation.30 4. Hotte selon la précédente, comportant des moyens de commande (68) pour le premier bras (60) et des moyens de commande (86) pour le deuxième bras (62), le deuxième bras (62) pouvant être déplacé indépendamment du premier bras (60). 5. Hotte selon la 4, dans laquelle les moyens de commande (68,86) sont actionnés manuellement et comportent des moyens d'assistance (98,100) afin de déplacer les bras (60,62) selon des trajectoires prédéterminées. 6. Hotte selon la précédente, dans laquelle les moyens de commandes sont formés par un premier (68) et un deuxième (86) volants solidaires d'un premier (64) et d'un deuxième (80) arbres de liaison respectivement, lesdits premier (64) et deuxième (80) arbres de liaison étant raccordés mécaniquement au premier (60) et au deuxième (62) bras respectivement. 7. Hotte selon la précédente, dans laquelle une liaison mécanique entre le deuxième volant (86) et le deuxième bras (62), est disposée à l'intérieur du premier bras (60). 8. Hotte selon l'une des 5 à 7, dans laquelle les moyens d'assistance (98,100) comportent un plateau fixe (122,104) et un plateau mobile (124,102) en rotation avec un arbre de liaison, les plateaux étant superposés, un plateau (124,104)comportant au moins une empreinte (108) délimitant deux positions extrêmes du bras (60,62) associé et une butée portée par l'autre plateau, de manière à limiter l'angle de rotation entre les deux plateaux (122,1244,102,104). 9. Hotte selon la précédente, dans laquelle la butée est formée par un pion (126,114) amovible apte à être placé dans un orifice dans l'autre plateau en regard de l'empreinte. 10. Hotte selon la 8 ou 9, dans laquelle les plateaux sont des disques. 11. Hotte selon la 8, 9 ou 10, dans laquelle le plateau mobile associé au deuxième bras est formé par le volant. 12. Hotte selon l'une des 8 à 11, dans laquelle le plateau mobile (124) est distinct du volant (68) de commande du premier bras (60) et solidaire en rotation de celui-ci. 13. Hotte selon la précédente, dans laquelle le plateau fixe (122) pour le premier bras (60) est fixé sur la surface supérieure de la hotte. 14. Hotte selon l'une quelconque des 8 à 13, dans laquelle les moyens d'assistance (98,100) comportent une empreinte (108) demanière à définir deux positions extrêmes adaptées à chaque chambre du container. 15. Hotte selon l'une quelconque des 8 à 14 en combinaison avec la 9, dans laquelle les empreintes (108) sont des arcs de cercle centrés sur le centre des plateaux. 16. Hotte selon l'une quelconque des 3 à 15, dans laquelle les moyens de commande comportent des moyens d'indexation en position de chaque bras. 17. Hotte selon la 16 en combinaison avec la 10, dans laquelle les moyens d'indexation en position (128) comportent un pion (130) apte à coopérer avec des encoches (132.1 à 132.8,132.P,R') pratiquées sur la périphérie du disque mobile (124), chaque encoche étant alignée avec une extrémité d'une empreinte selon un rayon du disque. 18. Hotte selon la précédente, dans laquelle le pion (130) est ramené élastiquement au moyen d'un ressort au contact du disque. 19. Hotte selon l'une quelconque des 3 à 18, dans laquelle le logement (76) est placé à une extrémité libre du deuxième bras (62) et en ce qu'il comporte un fond étanche de manière àrécolter les poussières et/ou débris portés par le moyen d'obturation (58) 20. Hotte selon l'une quelconque des 3 à 19, dans laquelle le bras (62) comporte également le logement (94) pour le bouchon de l'orifice de branchement pneumatique du container. 21. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la hotte comporte plusieurs ouvertures (10) destinées à être chacune mises en regard d'une chambre (A1,A2,A3,A4,A5,A6,A7,A8) respective du container. 22. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens d'indexation angulaire (48) de la hotte par rapport au container de manière à ce qu'une ouverture de la hotte soit en regard d'une chambre (A1,A2,A3,A4,A5,A6,A7,A8) du container. 23. Hotte selon la précédente, dans laquelle les moyens d'indexation (48) comportent une nervure (52) apte à coopérer avec une rainure (50). 24. Hotte selon la précédente dans laquelle la nervure (52) est en saillie de la surface intérieure de la hotte et la rainure (50) est pratiquée dans la surface extérieure du container. 25. Hotte selon la 22, 23 ou 24, dans laquelle la hotte comporte également des repères visuels (54) pour aider à la mise en place de la hotte sur le container. 26. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant à son extrémité inférieure destinée à venir en contact de l'extrémité supérieure du container, une première (22) et une deuxième (24) faces d'appui annulaires, destinées à venir respectivement en appui d'une première et d'une deuxième faces supports du container, la deuxième face (24) d'appui étant disposée radialement vers l'intérieur de la hotte relativement à la première face d'appui (22), les deux faces d'appui (22,24) étant raccordées par un cylindre (26) s'étendant selon l'axe longitudinal (X). 27. Hotte selon la précédente, dans laquelle la deuxième face d'appui (24) comporte un moyen d'étanchéité (46) apte à venir en contact avec une face supérieure du container. 28. Hotte selon la précédente, dans laquelle le moyen d'étanchéité (46) est un joint torique. 29. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant des anneaux (148) pour permettre la préhension et le déplacement de la hotte. 30. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant un bouchon (12) pour l'ouverture (10). 31. Hotte selon l'une quelconque des précédentes en combinaison avec la 2, dans lequel le moyen de passage de l'outil pneumatique, comporte une ouverture obturée (14) par un bouchon (16). 32. Hotte selon la 29 ou 30, dans laquelle les bouchons (12,16) sont en Kyowaglass . 33. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant des trappes d'accès à l'intérieur de la hotte. 34. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le corps comporte une paroi de forme polygonale, formée par des panneaux (7) de Kyowaglass et un fond supérieur (8) de forme polygonale. 35. Hotte selon la précédente, dans laquelle les panneaux sont raccordés l'un à l'autre par un élément (140) comportant deux premier éléments (143,145) formant l'un avec l'autre un angle souhaité entre deux panneaux (7) et un deuxième élément orthogonal aux deux premières éléments, formant appui pour le fond supérieur du corps, le deuxième élément comportant également une jambe de force (146)pour le rigidifier, un joint étant disposé entre les panneaux et les éléments de raccordement. 36. Hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant autant de passages (10) que d'alvéoles du container à charger, par exemple huit. 37. Hotte selon la 7, dans laquelle le premier bras (60) comporte une trappe d'accès à la liaison mécanique. 38. Hotte selon l'une quelconque des précédente, comportant un couronne en borolène. 39. Dispositif de chargement d'au moins assemblage de combustible nucléaire dans un container de transport, comportant une hotte selon l'une quelconque des précédentes et des moyens de confinement dynamique (200) destinés à être raccordé avec un canal en communication avec l'intérieur des chambres (A1,A2,A3,A4,A5,A6,A7,A8) et aptes à provoquer un écoulement d'air de l'extérieur vers l'intérieur de la hotte, puis vers l'intérieur des chambres (A1,A2,A3,A4,A5,A6,A7,A8) pendant toute la période d'ouverture d'une chambre. 40. Dispositif selon la 30 précédente, dans lequel les moyens de confinement dynamique (200) comportent un moyen d'aspirationpneumatique (202) destiné à être raccordé à un moyen de collecte (206) de particules aspirées dans le container. 41. Moyen de préhension d'un bouchon d'une chambre de container pour sa mise en place dans le moyen de maintien de la hotte selon l'une quelconque des précédentes, comportant des doigts de préhension radialement mobiles. 42. Moyen de préhension selon la précédente, dans lequel les doigts sortent de manière étanche d'un boîtier comportant un mécanisme de commande desdits doigts. 43. Moyen de préhension selon la 41 ou 42, comportant un dispositif de détection d'un effort anormal sur les doigts. 44. Moyen de préhension selon la précédente, dans lequel le dispositif de détection comporte un ressort de raideur déterminée. 45. Moyen de préhension selon l'une des 25 41 à 44, comportant à une extrémité opposée à celle munie des doigts de préhension, un anneau d'accrochage à une potence. 46. Procédé de chargement d'un container 30 avec un assemblage de combustible nucléaire, comportant les étapes suivantes . 10 15 20 a) mise en place de la hotte selon l'une quelconque des 1 à 38, sur l'extrémité supérieure d'un container, b) branchement des moyens de confinement dynamique sur le container, c) retrait du bouchon pour l'outil pneumatique et de mise en place de l'outil pneumatique, d) retrait du bouchon de la première alvéole, e) mise en place d'un assemblage dans la première alvéole, f) remise en place du bouchon de la première alvéole, g) répétition des étapes d) à f) le cas échéant, pour le chargement d'autres assemblages dans les autres alvéoles, h) retrait de l'outil pneumatique et de remise en place du bouchon pour l'outil pneumatique, i) débranchement des moyens de confinement dynamique, j) enlèvement de la hotte. 47. Procédé selon la précédente, dans lequel la manipulation du bouchon pneumatique du container et des bouchons d'alvéoles s'effectue à l'aide d'un moyen de préhension selon l'une des 38 à 41. 48. Procédé selon l'une des 46 à 47, dans lequel préalablement au retrait dubouchon de la première alvéole, les moyens de confinement dynamique (200) sont activés. 49. Procédé selon l'une des 46 à 48, dans lequel préalablement au retrait du bouchon pneumatique du container ou des bouchons des alvéoles, une étape de retrait d'un bouchon d'un passage associé de la hotte est effectué. 50. Procédé selon l'une des 46 à 49, dans lequel suite à l'étape d), il est prévu de mettre en place un avaloir sur le contour de l'ouverture de la chambre.15
G
G21
G21C
G21C 19
G21C 19/32
FR2902231
A1
DECLENCHEUR POUR DISPOSITIF DE DERIVATION D'UN COMPOSANT ELECTRIQUE
20,071,214
10 La présente invention concerne un dispositif de dérivation d'un composant électrique et plus particulièrement un dispositif de dérivation activé thermiquement à l'aide d'un courant de commande. Elle trouve plus particulièrement son application dans l'isolement et 15 la mise en court-circuit d'un élément de batterie devenu défectueux. La protection contre ce type d'incident a fait l'objet de nombreuses études en particulier pour les batteries difficilement accessibles telles que celles embarquées dans les engins spatiaux. 20 En effet lorsqu'un élément de batterie devient défectueux il est impératif de l'isoler afin qu'il n'endommage pas le fonctionnement des éléments sains de la batterie qui peuvent alors poursuivre leur action et continuer à fournir une tension au circuit que la batterie a 25 en charge d'alimenter. Les dispositifs de dérivation appelés aussi by-pass de batterie sont généralement constitués d'un actionneur, d'un déclencheur et d'un commutateur logés dans un boîtier. 30 Chacun de ces trois composants possède une fonction propre. C'est ainsi que l'actionneur est un organe mécanique qui doit assurer la translation, entre deux positions, d'un organe de commande appelé arbre ou plongeur. Le déclencheur est un organe constitué d'un matériau fusible qui, lorsqu'il est soumis à un courant électrique de commande produisant ainsi une élévation de température, fond ou se rompt afin de libérer l'actionneur. Le commutateur est un organe assurant, dans chacune de ses deux positions, la continuité électrique entre deux des trois terminaux portés par le boîtier et reliés aux bornes du circuit de l'élément de batterie. A l'une de ses extrémités l'arbre comporte généralement une bride qui sert de butée à un ressort disposé dans l'espace défini entre l'arbre et la paroi interne du boîtier. Cet espace comporte un épaulement circulaire pratiqué sur la surface interne du boîtier de façon à emprisonner le ressort entre la bride de l'arbre et l'épaulement circulaire. Le ressort est ainsi maintenu en compression tant que l'arbre est retenu en position armée par le déclencheur, c'est-à-dire lorsque l'arbre maintient le commutateur dans la position de fonctionnement normal et que la continuité électrique est assurée entre deux premiers terminaux. En cas de disfonctionnement d'un élément de batterie, le déclencheur est alors actionné et libère de ce fait l'arbre. Celui-ci est alors déplacé en translation de sa position armée vers la position libérée sous la pression du ressort. Cette position libérée par le déclencheur permet à l'arbre d'amener le commutateur dans la position d'isolement de l'élément de batterie défaillant en assurant la continuité électrique entre un premier et un second terminal.30 Des déclencheurs utilisant un matériau fusible qui fond ou se rompt sur élévation de la température du matériau par passage d'un courant électrique sont bien connus. Ce principe est décrit dans le brevet U.S. 3,388,933 qui concerne un déclencheur comportant un lien fusible maintenant des demi coquilles séparables pour le maintien et la libération de cerclage de fixation d'objets volumineux. Une application de ce principe est particulièrement divulguée dans le brevet US 3,924,688 qui décrit la libération d'un arbre d'actionneur maintenu par deux demi coquilles bloquées en contact par l'intermédiaire d'une bobine de fil sous contrainte dont la détente est commandée par la fusion d'un lien. La détente de la bobine permet la séparation des deux demi coquilles et ainsi la libération de l'arbre. Un perfectionnement à ce principe est divulgué par le brevet US 5,471,888 qui décrit une réalisation comportant deux demi coquilles 20 et un isolateur sur lequel est placé le lien fusible. La technologie des actionneurs permettant l'isolement d'un élément de batterie dès que ce dernier présente une anomalie par séparation physique de deux parties d'un ensemble grâce à la fusion 25 d'un lien réagissant sur un seuil électrique est aussi bien connue. Le brevet US 5,362,576 concerne un plongeur conducteur situé entre deux terminaux constituant les extrémités d'un cylindre isolant. Un terminal de sortie est relié à l'élément de batterie. En 30 fonctionnement normal le plongeur est maintenu en contact électrique avec le terminal par l'intermédiaire d'un lien fusible. Le courant circule alors entre les terminaux par le plongeur qui comporte de plus des contacts périphériques sous la forme de manchons métalliques. Lors du dépassement d'un seuil électrique correspondant à une augmentation de la résistance interne de l'élément de batterie, le lien thermique s'affaiblit, fond et se rompt. Le plongeur est alors propulsé par le relâchement de contrainte du ressort est après avoir rompu la continuité électrique entre les premiers terminaux, assure une dérivation du courant en connectant les terminaux premier et second. Le brevet US 5,438,173 concerne un dispositif de contournement de batterie comportant un équipage mobile composé d'une base, d'un ressort de compression, d'un élément comportant des bras effaçables qui maintiennent un piston plongeur. Le piston plongeur est équipé de moyens de libération intervenant lors d'une défaillance, par effacement des bras, libérant ainsi l'équipage mobile et permettant d'établir un circuit électrique de contournement. Le brevet US 6,249,063 divulgue un demi arbre conducteur portant des contacts toroïdaux, lié mécaniquement à un demi arbre isolant, assurant la continuité électrique entre des terminaux, le plongeur, lié mécaniquement au demi arbre isolant, est maintenu par deux demi coquilles, maintenues elle-même en contact par l'intermédiaire d'une bobine de fil sous contrainte, cette contrainte étant libérée lorsqu'une liaison fusible est détruite sur un seuil électrique. Toutes les réalisations décrites dans l'art antérieur mettent en 30 oeuvre un nombre de pièces relativement élevé qui risquent de se séparer lors de leur utilisation dans des environnements sévères, qui sont coûteuses lors des opérations d'assemblage et qui ne peuvent pas être utilisées indifféremment dans l'ensemble des modèles demandés par les clients. De plus ce nombre de pièces élevés ne permet ni le montage facile, ni la maintenance, ni la réparation aisée des dispositifs montés sur site. Il existe donc un besoin de définir un dispositif modulaire de contournement de composant électrique présentant une grande souplesse d'utilisation pour l'adaptation, le montage et le remplacement des différents composants. 10 Un tel dispositif doit être modulaire et doit de plus permettre une sécurité absolue pour éviter, lors du montage et de l'assemblage dans les ateliers, tout risque de déclenchement intempestif. Enfin, en cas de déclenchement intempestif, ce dispositif doit permettre un 15 repositionnement des composants sans démontage complet. Le but de la présente invention est de permettre l'adaptation, le montage, la fixation et le remplacement aisés des différents types de déclencheurs sur l'extrémité concernée des arbres plongeurs. 20 C'est pourquoi la présente invention concerne un dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier possédant des moyens d'obturation amovibles et équipé de terminaux conducteurs dont une extrémité est reliée à l'une des 25 bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité est fixée sur la paroi du boîtier, débouche à l'intérieur du boîtier et constitue un plot de contact; un actionneur assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur et comportant un ressort disposé dans l'espace défini entre 30 l'arbre plongeur et la paroi interne du boîtier; un déclencheur5 comportant un dispositif de retenue de l'arbre plongeur maintenu par un matériau fusible; un commutateur comportant une zone de contact assurant la continuité électrique entre deux plots de contact des terminaux portés par le boîtier, dispositif de dérivation dans lequel l'arbre plongeur de l'actionneur est un arbre monobloc. Conformément à l'invention l'arbre plongeur comporte, à l'une de ses extrémités, une partie cylindrique en forme de fût pourvue d'un alésage central définissant un logement. Selon l'invention le déclencheur comporte un adaptateur maintenu par friction dans l'alésage du logement central. Selon une variante de l'invention l'extrémité ouverte du 15 logement est pourvue d'un filetage sur sa surface intérieure. Selon cette variante, le déclencheur comporte un adaptateur maintenu par vissage dans le filetage du logement de l'arbre plongeur. 20 Selon un premier mode de réalisation l'adaptateur comporte un filetage qui reçoit en appui une vis définissant un couple de rotation maintenu en position bloquée par au moins un taquet coopérant avec au moins une rainure de la vis, monté dans une bobine et 25 maintenu en position de blocage par un fil de retenue accroché à un lien fusible. Selon un second mode de réalisation l'adaptateur comporte un plot portant une broche de forme ogivale prenant appui sur au10 moins un taquet monté dans une bobine et maintenu en position de blocage par un fil de retenue accroché à un lien fusible. Selon ces deux modes, lors de la fusion du lien fusible les 5 taquets s'écartent par glissement latéral. Selon un troisième mode de réalisation, au moins un taquet comporte un bras dont l'arête prend appui dans une gorge de la pièce d'extrémité du déclencheur. Selon ce mode, lors de la fusion 10 du lien fusible, le taquet s'écarte par pivotement. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante et des dessins qui lui sont annexés dans lesquels, 15 La figure 1 représente une vue en coupe d'une réalisation du dispositif de dérivation conforme à l'invention ; Les figures 2a et 2b représentent une vue en coupe d'un élément déclencheur selon une première réalisation ; Les figures 3a et 3b représentent une vue en coupe d'un élément déclencheur selon une seconde réalisation ; La figure 4 représente une vue en coupe d'un élément 25 déclencheur selon une troisième réalisation ; La figure 5 représente une vue en coupe d'un élément commutateur selon une première réalisation ; 20 La figure 6 représente une vue en coupe d'un élément commutateur selon une seconde réalisation ; Les figures 7a, 7b représentent une vue en coupe d'un élément 5 commutateur selon une troisième réalisation. Le dispositif de dérivation ou by-pass 1 comporte un boîtier cylindrique 2 en matière isolante pourvu à ses extrémités de moyens d'obturation 3, 4 amovibles fixés à la paroi cylindrique à l'aide de 10 goujons 5. Des terminaux Ti, T3 traversent la paroi du boîtier 2. On notera que T2 n'est pas représenté sur la figure 1. Ces terminaux, assurant l'alimentation pour Tl et T2 et la fonction de dérivation pour les terminaux T2 et T3, sont raccordés par leur extrémité située à l'extérieur du boîtier aux bornes du circuit de l'élément de 15 batterie non représenté. L'extrémité annulaire de chaque terminal Tl, T2, T3 située à l'intérieur du boîtier 2 définit un plot de contact P1, P2, P3 dont le rôle sera décrit ci-après. Le boîtier 2 comporte sur sa surface intérieure 6 deux 20 épaulements 7 et 8 qui correspondent au changement de diamètre entre les sections internes Dl, D2 du boîtier 2. Le boîtier 2 est prévu pour recevoir les trois éléments constituant le by-pass à savoir un actionneur 9, un déclencheur 10, 25 un commutateur 11 qui permettent d'isoler, à l'aide d'un courant de commande, un élément de batterie devenu défectueux en assurant ainsi le bon fonctionnement des cellules restantes de la batterie. Chacun de ces trois éléments possède une fonction propre. 30 L'actionneur 9 est un organe mécanique qui doit assurer la translation, entre deux positions, d'un organe de commande appelé arbre plongeur 12. Le déclencheur 10 est un organe constitué d'un matériau fusible qui, lorsqu'il est soumis à un courant électrique de commande produisant une élévation de température, fond ou se rompt afin de libérer l'actionneur 9. Le commutateur 11 est un organe assurant, dans chacune de ses deux positions, la continuité électrique entre deux des trois terminaux Ti, T2, T3 reliés aux bornes du circuit de l'élément de batterie. Selon la réalisation représentée à la figure 1, le by-pass comprend le boîtier 2 en matière isolante à l'intérieur duquel est positionné et guidé l'arbre plongeur 12, pouvant se déplacer en translation, en matériau conducteur de l'électricité. Il est bien évident que selon la conception du modèle demandé par le client, l'arbre plongeur peut être en matériau isolant. Dans les deux cas l'arbre plongeur 12 est un arbre monobloc. L'arbre plongeur 12 comporte, à son extrémité contiguë à la partie du boîtier recevant l'actionneur 10, une partie cylindrique en forme de fût 13 pourvue d'un alésage central définissant un logement 14. L'extrémité ouverte du logement 14 est pourvue d'un collet définissant une bride 15 orientée vers l'extérieur du logement. L'arbre plongeur 12 comporte, à l'extrémité contiguë à la partie du boîtier recevant le commutateur 11, une partie cylindrique en forme de broche 16. L'arbre plongeur comporte à sa partie médiane un épaulement 17 défini par la différence des diamètres respectifs des parties cylindriques de la broche 16 et du fût 13, cet épaulement constituant une butée de fin de course pour les moyens de positionnement et de blocage des pièces du commutateur 11. La broche 16 est pourvue de même sur sa surface extérieure d'un filetage 18 permettant le changement et la fixation aisés des pièces du commutateur. L'extrémité ouverte du logement 14 permet le changement et la fixation aisés des pièces équipant le déclencheur 10 grâce à son alésage central. Ces pièces se composent généralement d'un adaptateur 20 tel qu'un bouchon en matériau isolant ou non qui vient en appui sur la bride 15 du logement et qui assure par friction le maintien des pièces du déclencheur à l'intérieur du logement. En variante le logement comporte un filetage 19 permettant le changement et la fixation des pièces grâce à un boulon qui assure le vissage complet de l'adaptateur dans le filetage 19. De façon à assurer la translation de l'arbre plongeur 12 entre une position armée, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est maintenu par le déclencheur 10 en fonctionnement normal et que les plots P1 et P2 sont connectés, un ressort 21 est disposé de façon coaxiale sur la surface externe de la partie cylindrique du fût 13. Ce ressort 21 est maintenu en compression dans l'espace D2, défini entre la surface extérieure de l'arbre et la paroi interne 6 du boîtier, entre la bride 15 du fût de l'arbre plongeur et l'épaulement circulaire 8 pratiqué sur la surface interne du boîtier. Lors de la mise en fonction du déclencheur 10, c'est à dire sur fonctionnement anormal d'un élément de batterie, la détente du ressort 21 déplace l'arbre plongeur en translation dans l'espace D 1 où sont positionnées les pièces du déclencheur et les plots P2 et P3 sont alors connectés. Les figures 2a et 2b représentent un premier mode de 30 réalisation du déclencheur 10 dans lequel un boulon est vissé dans le filetage 19 du logement 14. Ce boulon comporte une collerette qui fait office de bride 15 et est pourvu dans son axe central d'un filetage 22 recevant en appui une vis 23 générant ainsi un couple de rotation. Le boulon est bloqué en rotation dans une rainure pratiquée sur la paroi interne du boîtier dans laquelle il coulisse. La vis 23 comporte une partie cylindrique 24 dans laquelle des rainures 25 sont usinées et présentent un profil de came, visible sur la figure 2b, dans lesquelles viennent en appui des taquets 26 maintenant la vis 23 bloquée en rotation. Les taquets 26 sont montés dans une bobine 27 et sont maintenus en position de blocage par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté au fil fusible ou lien 29. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par glissement latéral grâce à au couple de rotation généré par la vis 23 et le filetage 22 du boulon et au profil de came de la surface d'appui 25 avec l'extrémité des taquets 26. Selon cet exemple, les taquets 26 sont au nombre de deux et sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible. En variante la liaison vis boulon peut être situe à l'intérieur de la partie cylindrique 24, la vis étant alors solidaire de l'arbre plongeur ou d'une pièce isolante en bout d'arbre. Il faut aussi noter que dans le cas d'un arbre en matériau conducteur il est nécessaire d'isoler la liaison déclencheur/arbre afin d'empêcher le potentiel des terminaux du commutateur d'interférer avec le potentiel du fil fusible du déclencheur. Les figures 3a et 3b représentent un second mode de réalisation du déclencheur 10 dans lequel l'adaptateur 20 est emboîté dans l'alésage central du logement 14. L'adaptateur 20 en matériau isolant comporte une collerette 30 isolante qui vient en appui et recouvre la bride 15 et, outre l'isolation, assure le guidage de l'arbre plongeur 12 lors de son déplacement dans l'espace D 1. L'adaptateur 20 comporte, à l'opposé de sa partie emmanchée, un plot 31 sur lequel est fixé une broche métallique 32 de forme ogivale ou conique. La broche métallique est en appui sur des taquets 26 au nombre de trois dans cet exemple tel qu'on peut le voir sur la figure 3b. Comme dans la réalisation précédente les taquets 26 sont guidés dans une bobine 27 et sont maintenus en position par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté au lien fusible 29. Selon cet exemple, les taquets 26 sont au nombre de trois et sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible en combinaison avec une broche métallique chanfreinée. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par glissement latéral entre les joues de la bobine grâce à la forme de l'appui entre la broche métallique 32 et la partie intérieure chanfreinée des taquets 26, la broche métallique 32 se déplaçant alors dans l'espace D4 pratiqué dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. La figure 4 représente une variante de la réalisation montrée en figure 3. Le principe est identique à l'exception du mode de fonctionnement des taquets 26. Comme dans la réalisation précédente, la broche métallique est en appui sur des taquets 26 mais contrairement aux exemples précédents les taquets 26 ne sont pas guidés dans la bobine 27 lorsqu'ils sont écartés. En effet les taquets 26 possèdent un bras 33 ayant une arête à son extrémité, prenant appui sur dans gorge 34 pratiquée dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. Comme dans l'exemple précédent les taquets sont maintenus en position par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté à un lien fusible 29. De même, selon cet exemple, les taquets 26 au nombre de trois sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible en combinaison avec une broche métallique chanfreinée. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par pivotement, comme indiqué par la flèche F, grâce à la forme de l'appui entre la broche métallique 32 et la partie intérieure chanfreinée des taquets 26. La broche métallique 32 se déplace alors dans l'espace D4 pratiqué dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. La figure 5 représente un premier mode de réalisation du commutateur 11. Sur la surface des plots P1-P3 logés dans des évidements 35 pratiqués sur la surface interne 6 du boîtier en matière isolante 2 sont fixés des contacts métalliques 36 circulaires en bande du type de ceux fabriqués par la société Multi-Contact AG. Ces contacts sont montés en saillie et débouchent dans l'espace D3 du boîtier dans lequel la broche 16 de l'arbre plongeur 12 se déplace en translation. Le commutateur 11 est de plus équipé d'un chemise 37 dont la fixation s'effectue par vissage sur la partie filetée 18 de la broche 16 de l'arbre plongeur 12. Une entretoise 38 de positionnement final et de blocage de la chemise est logée entre la première extrémité de la chemise 37 et le chanfrein 17 de l'arbre. Une cale 39 est située entre la seconde extrémité de la chemise 37 et la pièce d'obturation amovible 3 du boîtier. Lorsque la chemise 37 est conductrice, l'entretoise 38 ainsi que la cale 39 sont en matériau isolant afin de parfaire l'isolation de la chemise conductrice 37 par rapport au plot voisin P1 et à la pièce d'obturation 3. Il est évident que la chemise 37 peut être fixée par toute autre 20 opération qu'un vissage, à l'aide de clips par exemple, dans la mesure ou cette opération permet son remplacement ultérieur. En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est retenu en position armé par le déclencheur, le circuit 25 d'alimentation s'effectue par la connexion de la chemise 37 et des contacts 36 équipant les plots P1 et P2 assurant ainsi la continuité électrique du circuit. En cas d'incident sur l'élément de batterie le déclencheur 10 libère l'arbre plongeur 12 qui sous l'action de détente du ressort 21, est entraîné en translation permettant ainsi à 30 la chemise conductrice 37 d'établir la connexion entre les contacts 36 équipant les plots P2 et P3 assurant de ce fait la continuité électrique du circuit de dérivation. La figure 6 représente un second mode de réalisation dans lequel deux contacts métalliques 36 circulaires sont positionnés chacun dans un évidement 40 pratiqué à la surface extérieure de la chemise conductrice 37. Comme dans l'exemple précédent les contacts sont montés en saillie et débouchent dans l'espace D3 du boîtier dans lequel la broche 16 se déplace en translation. En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est retenu en position armé par le déclencheur, le circuit d'alimentation s'effectue par la connexion de la chemise 37 portant les contacts 36 et les plots P1 et P2. En cas d'incident sur l'élément de batterie le déclencheur 10 libère l'arbre plongeur 12 qui sous l'action de détente du ressort 21, est entraîné en translation permettant ainsi à la chemise conductrice 37 d'établir la connexion entre les contacts 36 portés par la chemise et les plots P2 et P3 assurant ainsi la dérivation. Selon une variante de réalisation la largeur et l'espacement des plots Pl, P2, P3 en vis-à-vis de la chemise conductrice 37 sont dimensionnés afin de permettre soit un isolement soit une mise en court circuit des trois plots durant la commutation. Les figures 7a et 7b représentent un troisième mode de réalisation dans lequel la broche 16 reçoit sur sa partie terminale filetée 18 une chemise se présentant sous la forme d'un logement 41 qui est bloqué entre l'entretoise 38 entourant la broche 16 et la cale 39, permettant le positionnement de clavettes 42 en matériau conducteur disposées concentriquement dans le logement 41 tel que montré sur la figure 7b. Les clavettes sont maintenues en place à l'aide d'un jonc 43 et peuvent être maintenues en compression lors du fonctionnement à l'aide de ressorts 44 circulaires positionnés dans le logement 41 et agissant sur les clavettes 42. Comme dans l'exemple précédent l'ensemble des clavettes assure la continuité électrique par connexion des plots P1, P2, P3 selon la position de l'arbre plongeur. Selon une première variante de ce troisième mode de réalisation, les clavettes 42 sont chacune maintenues en compression à l'aide d'un ressort individuel rapporté et positionné dans le logement 41. Selon une seconde variante de ce troisième mode de réalisation, les clavettes 42 sont en bronze béryllium et sont pourvues d'un bras ressort intégré maintenant chaque clavette ainsi équipée en compression à l'aide de ce ressort individuel se positionnant lors du montage de la clavette dans le logement 41. L'invention ne se limite pas aux caractéristiques des dispositifs décrits. Elle englobe au contraire tout dispositif permettant le montage, le démontage, le remplacement des éléments constituant un dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique.25
L'invention concerne un dispositif dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier (2) possédant des moyens d'obturation amovibles (3, 4) et équipé de terminaux conducteurs (T1-T3) dont une extrémité est reliée à l'une des bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité, étant fixée sur la paroi du boîtier, débouchant à l'intérieur du boîtier et constituant un plot de contact (P1, P2, P3); un actionneur (9) assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur (12) et comportant un ressort (21) disposé dans l'espace (D2) défini entre l'arbre plongeur (12) et la paroi interne (6) du boîtier et un déclencheur (10) comportant un dispositif de retenue de l'arbre plongeur maintenu par un matériau fusible. L'invention trouve plus particulièrement son application dans l'isolement et la mise en court-circuit d'un élément de batterie devenu défectueux.
5 1. Dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier (2) possédant des moyens 10 d'obturation amovibles (3, 4) et équipé de terminaux conducteurs (Ti, T2, T3) dont une extrémité est reliée à l'une des bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité, étant fixée sur la paroi du boîtier, débouchant à l'intérieur du boîtier et constituant un plot de contact (P1, P2, 15 P3); un actionneur (9) assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur (12) et comportant un ressort (21) disposé dans l'espace (D2) défini entre l'arbre plongeur (12) et la paroi interne (6) du boîtier; un déclencheur (10) comportant un 20 dispositif de retenue de l'arbre plongeur maintenu par un matériau fusible; un commutateur (11) comportant une zone de contact assurant la continuité électrique entre deux plots de contact des terminaux portés par le boîtier, caractérisé en ce que l'arbre plongeur (12) de l'actionneur (9) est un arbre 25 monobloc, muni d'un épaulement (17), qui comporte à l'une de ses extrémités une partie cylindrique en forme de fût (13) pourvue d'un alésage central définissant un logement (14) permettant le changement et la fixation aisés du déclencheur (10). 30 2. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1 caractérisé en ce que le déclencheur (10) comporte un adaptateur (20) maintenu par friction dans l'alésage central du logement (14) de l'arbre plongeur (12). 3. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1 caractérisé en ce que le déclencheur (10) comporte un adaptateur (20) maintenu par vissage dans le filetage (19) du logement (14) de l'arbre plongeur (12). 10 4. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1 caractérisé en ce que l'adaptateur (20) comporte un filetage (22) qui reçoit en appui une vis (23) définissant un couple de rotation maintenu en position bloquée par au moins un 15 taquet (26) coopérant avec au moins une rainure (25) de la vis (23), ledit au moins taquet (26) monté dans une bobine (27) est maintenu en position de blocage par un fil de retenue (28) accroché à un lien fusible (29). 20 5. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1 caractérisé en ce que l'adaptateur (20) comporte un plot (31) portant une broche (32) de forme ogivale prenant appui sur au moins un taquet (26), le dit au moins taquet (26) monté dans une bobine (27) est maintenu en position de blocage par 25 un fil de retenue (28) accroché à un lien fusible (29). 6. Dispositif modulaire de dérivation selon les 4 ou 5, caractérisé en ce que lors de la fusion du lien fusible (29) les taquets (26) s'écartent par glissement latéral. 30 7. Dispositif modulaire de dérivation selon la 5, caractérisé en ce que le dit au moins taquet (26) comporte un bras (33) dont l'arête prend appui dans une gorge (34) de la pièce d'extrémité du déclencheur (10). 8. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce que lors de la fusion du lien fusible (29) les taquets (26) s'écartent par pivotement. 10 9. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce qu'un seul taquet coopère avec une broche métallique chanfreinée.5
H
H01,H02
H01H,H02H
H01H 71,H01H 61,H01H 79,H02H 7
H01H 71/20,H01H 61/00,H01H 79/00,H02H 7/18
FR2890388
A1
PROCEDE DE PRODUCTION D'UNE ZEOLITE ZSM-5 EXEMPTE DE LIANT ET A CRISTAUX DE PETITE TAILLE
20,070,309
La présente invention concerne un procédé de 5 production d'une zéolite ZSM-5 exempte de liant et à cristaux de petite taille. Les tamis moléculaires de zéolite sont largement utilisés dans le domaine des catalyseurs en raison de leurs micropores homogènes et ordonnés, de leur grande surface spécifique et élevée. Les zéolites des canaux poreux de et une grande surface augmenter les chances avec les sites actifs de leur stabilité hydrothermique à cristaux de petite taille ont diffusion intragranulaire courts externe, qui sont avantageux pour de mettre en contact les réactifs dans les micropores, de manière à améliorer les propriétés des zéolites. Lesdites zéolites montrent leurs avantages uniques dans la réaction, tels que la sélectivité macromoléculaire particulière, l'activité catalytique relativement plus élevée, la durée de vie catalytique plus longue et autre. Cependant, la taille des zéolites est trop petite pour être commode dans l'application pratique. De plus, de telles zéolites sont difficiles à récupérer, s'inactivent et s'agrègent facilement. L'addition du liant est nécessaire dans le procédé de mise en forme, ce qui entraîne la réduction des surfaces effectives et introduit la limitation diffusionnelle. Les tamis moléculaires de zéolite exempte de liant sont des particules de zéolite ne contenant aucun liant inerte ou contenant une petite quantité de liants inertes et ayant une teneur plus élevée en zéolite. Ils peuvent donc avoir une surface très effective et une meilleure propriété catalytique. La diatomite est une substance minérale enrichie en aluminosilicates. Anderson a décrit que, par un procédé de croissance secondaire, la diatomite supportée dans le germe de cristal de zéolite se développait par l'action de la source de silice et de la source d'alumine externes, et qu'ainsi un film de zéolite se formait sur la surface de la diatomite [S. M. Holmes et al. Stud. Surf Sci. Catal., 2001, 135, 296]. En partant du principe que l'on conserve la structure poreuse à plusieurs niveaux caractéristique de la diatomite, Wang a réalisé la transition cristalline de la diatomite en matériaux de zéolite ayant une structure poreuse à plusieurs niveaux [Y. J. Wang et al. J. Mater. Chem., 2002, 12, 1812]. En raison de la structure particulière en canaux poreux et de la meilleure propriété catalytique, le tamis moléculaire de ZSM-5 devient un matériau catalytique sélectif vis-à-vis de la taille très important, et est largement appliqué dans la conversion organiquement catalytique. Le procédé de conversion du liant est l'un de ceux utilisés pour la préparation des tamis moléculaires de zéolite exempte de liant. Long Yincai décrit la préparation d'une zéolite de silicium hydrophobe de type ZSM-5 exempte de liant en mélangeant une poudre de zéolite de silicium hydrophobe de type ZSM-5 avec un liant contenant un oxyde de silicium, en mettant en forme le mélange et en séchant, puis en cristallisant et en calcinant le mélange dans une amine organique ou une solution aqueuse d'ammonium quaternaire, ou dans une vapeur [Long. YC, Binder-Free Hydrophobic Silicon Zeolite Adsorbent and Preparation thereof, N . de brevet ZL 94112035.X]. Les documents US5665325 et US6458736 décrivent un procédé de production de zéolites MFI exemptes de liant, et leur utilisation dans la réaction catalytique avec des hydrocarbures. Ledit procédé comprend tout d'abord la préparation d'une poudre de zéolite MFI et la mise en forme avec un oxyde de silicium amorphe, et la conversion du produit mis en forme en MFI à cristaux de petite taille par cristallisation hydrothermique, où les phases de la zéolite nouvellement formées se sont développées autour des tamis moléculaires de zéolite initiaux avec une grande taille des cristaux, et ont été entrelacées ensemble. Dans ledit procédé, la poudre initiale des zéolites doit être préparée d'abord, mélangée avec le liant pour la mise en forme, puis soumise au traitement de cristallisation. La diatomite, le blanc de carbone ou leurs mélanges en tant que matériaux primaires sont malaxés conjointement avec l'agent d'orientation des germes de cristaux et une quantité adéquate de sol siliceux ou de silicate alcalin, et mis en forme. Ensuite, le produit mis en forme est converti en zéolite ZSM-5 mise en forme exempte de liant, intégrative et à cristaux de petite taille. Par ce procédé, les matériaux de silice et d'alumine peuvent être convertis avec commodité et simplicité en zéolite ZSM-5 mise en forme, exempte de liant et à cristaux de petite taille. Le procédé de la présente invention peut être développé sous la forme d'un procédé économique de production de matériaux catalytiques de tamis moléculaires de zéolite. De plus, la zéolite ZSM-5 mise en forme, exempte de liant, intégrative et à cristaux de petite taille a des structures plus macroporeuses, et peut avoir des effets synergiques dans la réaction catalytique pratique avec des micropores dans les cristaux de zéolite. Par exemple, les micropores sont utilisés en tant qu'emplacement de la réaction, et les macropores sont utilisés en tant que canal de transport des molécules de réactif, de manière à éliminer la limitation diffusionnelle et à utiliser efficacement les zéolites. Dans la description des zéolites ZSM-5 mises en forme et exemptes de liant dans l'art antérieur, une quantité importante de la poudre initiale de zéolite doit être incorporée pour la preparation des précurseurs. Il peut donc y avoir certains problèmes, par exemple, le procédé de préparation est complexe; les polluants tels que les eaux usées peuvent être produits par cristallisation hydrothermique; les zéolites produites peuvent avoir une grande taille des cristaux et peuvent être limitées dans certaines applications. Afin de résoudre lesdits problèmes dans l'art antérieur, un nouveau procédé de production de zéolites ZSM-5 à cristaux de petite taille est proposé par le présent document. Ledit procédé est un procédé de préparation simple, ne produit aucun déchet, utilise les matériaux qui sont facilement disponibles, a une granulométrie des zéolites contrôlée pour être au niveau du submicron. De plus, ledit procédé de préparation peut être utilisé, d'une manière unique, pour convertir les matériaux de départ en zéolites ZSM- exemptes de liant et à cristaux de petite taille, et leur produit a l'avantage de ne contenir aucun liant inerte. Pour résoudre les problèmes techniques mentionnés ci-dessus, la solution technique suivante est utilisée dans la présente invention. Un procédé de production de zéolites ZSM-5 à cristaux de petite taille comprend l'utilisation de diatomite ou de blanc de carbone en tant que source de silice, et d'oxydes d'aluminium, de sels d'aluminium ou d'aluminates en tant que matériau source d'aluminium, l'addition d'un agent d'orientation des cristaux, d'un agent d'extrusion conjointement avec un sol siliceux ou un silicate alcalin dans une quantité souhaitée pour le malaxage et la mise en forme pour obtenir un mélange de précurseurs ayant un rapport pondéral de X Na2O/Y Al2O3/100 SiO2 dans lequel X varie de 0 à 16, et Y varie de 0 à 6, puis la conversion des zéolites ZSM-5 exemptes de liant et à cristaux de petite taille par cristallisation en phase vapeur- solide avec une amine organique et de la vapeur d'eau, dans lequel la cristallisation est réalisée à 120-200 C pendant 48-240 heures, dans lequel ledit agent d'orientation des germes de cristaux est obtenu en faisant vieillir le mélange ayant un rapport molaire de (TPA)2O/2-10 SiO2/60-150 H2O à 50-100 C pendant 12-240 heures, dans lequel TPA représente du tétrapropylammonium. Dans la solution technique indiquée ci-dessus, l'agent d'orientation des germes de cristaux est ici de préférence un liquide colloïdal contenant des nano zéolites ZSM-5 ou une structure primaire de ZSM-5, et est ajouté dans une quantité de 1,0-50% en poids du mélange de précurseurs. L'amine organique est ici de préférence au moins une choisie dans le groupe constitué par l'éthylamine, la n-propylamine, la n-butylamine, l'éthylènediamine, la triéthylamine et l'hexanediamine. La cristallisation en phase vapeur-solide est ici réalisée de préférence à 140-180 C, et dure de préférence pendant 72-180 heures. La zéolite ZSM-5 à cristaux de petite taille a ici une granulométrie de préférence inférieure à 1 pm. De plus, l'agent d'extrusion est ici de préférence au moins un choisi dans le groupe constitué par la poudre de sesbanie, l'amidon, le charbon actif, le polyéthylène glycol, le polyacrylamide et l'alcool polyvinylique, et est de préférence dans une quantité de 0,1-4% en poids du mélange de précurseurs. Puisque l'agent d'orientation des germes de cristaux auto-produit est ajouté au procédé de malaxage et de mise en forme des matériaux réactionnels, et que l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans la présente invention contient une grande quantité d'unités structurales primaires et secondaires de ZSM- 5, l'agent d'orientation des germes de cristaux peut être distribué de façon homogène dans les matériaux mis en forme pendant le procédé de malaxage et de mise en forme. Dans la cristallisation en phase vapeur-solide, lesdites unités structurales primaires et secondaires de ZSM-5 deviennent le noyau cristallin des zéolites ZSM-5 pour la cristallisation. Bien que l'agent d'orientation des germes de cristaux soit dans une petite quantité, il a la fonction importante d'induire la croissance des matériaux de silice alumine sur leur surface, en évitant la période de croissance de nucléation, en accélérant la conversion, en raccourcissant la durée de la cristallisation, en inhibant la production de cristaux dispersés, en réduisant la granulométrie des cristaux. De plus, puisque les cristaux de zéolite qui se développent autour du noyau cristallin peuvent être entrelacés en raison de la délimitation spatiale, l'agent d'orientation des germes de cristaux peut améliorer la résistance des zéolites ZSM-5 exemptes de liant et intégratives ainsi obtenues, de manière à être avantageux pour l'application pratique et pour obtenir de meilleurs effets techniques. Ces objets, caractéristiques et avantages et d'autres de l'invention découleront de la lecture de la description détaillée suivante ainsi que des dessins annexés. La figure 1 représente le spectrogramme DRX du produit de l'exemple 3. La figure 2 représente la photographie MEB de la couche superficielle du produit de l'exemple 3. La figure 3 représente la photographie MEB du produit de l'exemple 6. La figure 1 montre que le produit de l'exemple 3 est la zéolite ZSM-5. La figure 2 montre que la zéolite ZSM-5 a une taille de cristaux d'environ 200 nm. La figure 3 montre que, dans le produit, les matériaux de départ, à savoir, la diatomite, le blanc de carbone et le liant-sol siliceux sont convertis en particules zéolite ZSM-5 ayant une granulométrie de 100-500 mn, et que lesdites particules de zéolite sont entrelacés les unes avec les autres. Les exemples suivants illustrent en plus grand détail l'invention. Exemple 1 Un mélange d'une solution d'hydroxyde de tétrapropylammonium (TPAOH), d'orthosilicate de tétraéthyle (TEOS) et d'eau dans un rapport molaire de (TPA) 20/ 5,5 TEOS/90 H2O a été agité de façon homogène. Après le vieillissement pendant trois jours et le reflux à 80 C, un agent d'orientation des germes de cristaux a alors été obtenu. Exemples 2-4 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 et 15 g d'un sol siliceux (40% en poids) ont été ajoutés à 300 g de diatomite (ayant une composition de 87,74% en poids de SiO2, 1,44% en poids d'Al, 0,18% en poids de Ca, 0,80% en poids de Fe, 0,24% en poids de K, 0,30% en poids de Mg et 0,09% en poids de Na). Ensuite 120 g d'eau y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme cylindrique. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 5 g de triéthylamine, de 10 g d'éthylènediamine et de 15 g d'eau distillée. 30 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 180 C pendant 3, 5 et 7 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX du produit après le traitement de trois jours montrait que des cristaux de zéolite ZSM-5 avaient été produits. La cristallinité du produit après le traitement de cinq jours avait considérablement augmenté, et la diatomite avait été complètement convertie. Les photographies MEB de la couche superficielle de la zéolite mise en forme montraient que les cristaux de zéolite ZSM-5 avaient une largeur d'environ 200 nm, tandis que les photographies MEB de la section en coupe de ceux-ci montraient que les cristaux de zéolite ZSM-5 avaient une largeur d'environ 200-500 nm et une surface de 225 m2/g telle que déterminée par adsorption d'azote aux basses températures. Après le traitement de sept jours, la cristallinité du produit n'a plus augmenté. Exemples 5-7 7,5 g de poudre de sesbanie et de solution de sulfate d'aluminium [formée en dissolvant 20 g de Al2 (SO4)3-18H20 dans 50 g d'eau] et 33 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 ont été ajoutés à un mélange de 80 g de diatomite et de 120 g d'aérogel de silice. Ensuite, 225 g de sol siliceux (40% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme cylindrique. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 10 g de triéthylamine, de 12,5 g d'éthylènediamine et de 8 g d'eau distillée. 50 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 180 C pendant 3, 5 et 7 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 500 nm. Exemples 8-11 g de poudre de sesbanie et de solution de sulfate d'aluminium [formée en dissolvant 27,8 g de Al2 (SO4) 3 É 18H2O dans 50 g d'eau] et 40 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 ont été ajoutés à 250 g d'aérogel de silice. Ensuite, 470 g de sol siliceux (40% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 5 g de triéthylamine, de 7 g d'éthylènediamine et de 10,5 g d'eau distillée. 50 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 180 C pendant 2, 3, 5 et 7 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 600 nm. Exemple 12 Un mélange d'une solution de bromure de tétrapropylammonium (TPABr) et de sol siliceux avec une composition molaire de (TPA)20/4 Si02/100 H20 a été ajouté pendant 24 heures à la température de la pièce. Le pH de celui-ci a été ajusté à 12 avec de l'ammoniac. Le mélange a ensuite été vieilli à 60 C pendant 140 heures, de manière à former un agent d'orientation des germes de cristaux. Exemples 13-15 12 g de poudre de sesbanie et de solution de sulfate d'aluminium [formée en dissolvant 27,8 g de Al2 (SO4)3-18H20 dans 50 g d'eau] et 80 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 12 ont été ajoutés à 250 g d'aérogel de silice. Ensuite, 400 g de sol siliceux (40% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme cylindrique. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 8 g de triéthylamine, de 7 g d'éthylènediamine et de 8 g d'eau distillée. 50 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 200 C pendant 4, 6 et 9 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 800 nm. Exemples 16-17 8,0 g de poudre de sesbanie et de solution de sulfate d'aluminium [formée en dissolvant 18 g de Al2(SO4)3-18H20 dans 50 g d'eau] et 40 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 ont été ajoutés à 80 g de diatomite et 120 g d'aérogel de silice blanc de carbone. Ensuite, 220 g de sol siliceux (40% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 8 g de triéthylamine et de 7 g d'eau distillée. 50 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 160 C pendant 4 et 6 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 500 nm. Exemples 18-19 g de poudre de sesbanie et de solution d'aluminate de sodium [formée en dissolvant 39,1 g de NaAl02 (l'Al203 étant dans une quantité supérieure à 43% en poids) dans 80 g d'eau] et 40 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 ont été ajoutés à 180 g d'aérogel de silice. Ensuite, 275 g de sol siliceux (40% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange dans une forme. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 35 g d'éthylènediamine et de 5 g d'eau distillée. 150 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 160 C pendant 5 et 7 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 500 nm. Exemples 20-21 g de poudre de sesbanie et de solution de sulfate d'aluminium (formée en dissolvant 109 g de Al2 (SO4)3-18H20 dans 140 g d'eau) et 40 g de l'agent d'orientation des germes de cristaux préparé dans l'exemple 1 ont été ajoutés à 180 g d'aérogel de silice. Ensuite, 200 g de silicate alcalin (dans lequel le dioxyde de silicium était dans une quantité de 30% en poids; et le Na2O était dans une quantité de 7,0% en poids) y ont été ajoutés pour malaxer le mélange. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 35 g d'éthylènediamine et de 5 g d'eau distillée. 150 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 160 C pendant 4 et 6 jours. Le produit résultant a été lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait que les produits étaient tous des zéolites ZSM-5, et que les zéolites mises en forme avaient une taille de cristaux inférieure à 500 nm. Exemples comparatifs 1-3 g de sol siliceux (40% en poids) ont été ajoutés à 300 g de diatomite pour obtenir un mélange. Ensuite, une quantité adéquate d'eau y a été ajoutée pour malaxer le mélange. On a préalablement ajouté au récipient à réaction un mélange de 4 g de triéthylamine, de 5 g d'éthylènediamine et de 4 g d'eau distillée. 30 g du produit cylindrique préparé ci-dessus ont été placés au-dessus d'un écran en acier inoxydable dans le récipient à réaction. Après avoir scellé le récipient à réaction, le traitement en phase vapeur-solide a été réalisé à 180 C pendant 3, 5 et 7 jours. Le produit résultant a été enlevé, lavé avec de l'eau distillée et séché, puis calciné dans l'air à 550 C. Le spectrogramme DRX montrait qu'aucun cristal de zéolite ZSM-5 n'avait été produit, ce qui indiquait que l'agent d'orientation des germes de cristaux avait un effet d'induction essentiel dans le procédé de la présente invention
La présente invention concerne un procédé de production d'une zéolite ZSM-5 exempte de liant et à cristaux de petite taille. L'invention est principalement utilisée pour résoudre les problèmes dans l'application pratique, par exemple, la poudre de zéolite est difficile à récupérer et s'inactive et s'agrège facilement, et l'addition du liant dans le procédé de mise en forme entraîne la réduction des surfaces effectives et introduit la limitation diffusionnelle. Lesdits problèmes sont mieux résolus dans la présente invention en utilisant de la diatomite ou un aérogel de silice en tant que matériau de départ principal, en ajoutant un agent d'orientation des germes de cristaux, un sol de silice et du silicate de sodium pour le malaxage et la mise en forme, puis par conversion en ZSM-5 intégrative et à cristaux de petite taille par cristallisation en phase vapeur-solide avec une amine organique et de la vapeur d'eau. Ledit procédé peut être utilisé dans la préparation industrielle du catalyseur de tamis moléculaire de ZSM-5 à cristaux de petite taille.
1. Procédé de production d'une zéolite ZSM-5 exempte de liant et à cristaux de petite taille, comprenant l'utilisation de diatomite ou du blanc de carbone en tant que source de silice, et d'oxydes d'aluminium, de sels d'aluminium ou d'aluminates en tant que source d'aluminium, l'addition d'un agent d'orientation des germes de cristaux, d'un agent d'extrusion conjointement avec un sol siliceux ou un silicate alcalin dans une quantité souhaitée pour le malaxage et la mise en forme pour obtenir le mélange de précurseurs ayant un rapport pondéral de X Na2O/Y Al2O3/100 SiO2 dans lequel X varie de 0 à 16, et Y varie de 0 à 6, puis la conversion des zéolites ZSM-5 exemptes de liant et à cristaux de petite taille par cristallisation en phase vapeur-solide avec une amine organique et de la vapeur d'eau, dans lequel la cristallisation est réalisée à 120-200 C pendant 48-240 heures, ledit agent d'orientation des germes de cristaux étant obtenu en faisant vieillir le mélange ayant un rapport molaire de (TPA)2O/2-10 SiO2/60-150 H2O à 50-100 C pendant 12-240 heures, dans lequel TPA représente du tétrapropylammonium. 2. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que l'agent d'orientation des germes de cristaux est ajouté dans une quantité de 1,0-50% en poids du mélange de précurseurs. 3. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que l'amine organique est au moins une choisie dans le groupe constitué par l'éthylamine, la n-propylamine, la n-butylamine, l'éthylènediamine, la triéthylamine et l'hexanediamine. 4. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que la cristallisation en phase vapeur-solide est réalisée à 140-180 C. 5. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que la cristallisation en phase vapeur-solide dure pendant 72-180 heures. 6. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que la zéolite ZSM-5 à cristaux de petite taille a une granulométrie inférieure à 1 pm. 7. Procédé conformément à la 1, caractérisé en ce que l'agent d'extrusion est au moins un choisi dans le groupe constitué par la poudre de sesbanie, l'amidon, le charbon actif, le polyéthylène glycol, le polyacrylamide et l'alcool polyvinylique, et est dans une quantité de 0,1-4% en poids du mélange de précurseurs.
C
C01
C01B
C01B 39
C01B 39/40
FR2890233
A1
LAMPE ADAPTEE A LA DECONTAMINATION MICROBIOLOGIQUE
20,070,302
La présente invention concerne une lampe adaptée à la décontamination microbiologique. II est naturellement impératif de décontaminer les emballages dans lesquels sont stockés les produits alimentaires afin de garantir la qualité et la longévité de ces produits. Ainsi une première technique connue consiste à pratiquer un traitement thermique du matériau destiné à être en contact avec les produits à conserver. Un tel traitement est mal adapté aux matériaux de synthèse couramment utilisés aujourd'hui car ceux-ci présentent une résistance thermique très limitée, si bien qu'un traitement efficace au plan biologique conduit généralement à leur dégradation. Il s'ensuit que les différentes industries traitant de problèmes de contamination emploient majoritairement une deuxième solution dont le principe est la désinfection chimique. Une première limitation de cette solution réside dans le fait que le traitement laisse des résidus sur le matériau d'emballage désinfecté et, par voie de conséquence, ces résidus sont transférés sur le produit alimentaire conservé dans l'emballage. La quantité de résidus produits est directement liée à la complexité géométrique de l'emballage. Une seconde limitation est due à la résistance de plus en plus importante des micro-organismes aux agents de désinfection. Une troisième limitation tient aux risques organoleptiques liés à la persistance d'une partie des agents chimiques employés à l'issue de la désinfection. Une quatrième limitation tient au caractère polluant de tout traitement chimique; il convient en effet de traiter les effluents liquides au cours de la désinfection. Par ailleurs, le procédé thermique et le procédé chimique sont pénalisants au niveau économique. Ils sont friands d'énergie, ils consomment une quantité d'eau non négligeable et ils requièrent des opérations de maintenance relativement lourdes. Une troisième solution émerge qui tente de pallier les limitations des deux solutions précédentes. Il s'agit d'une technique photonique qui assure la décontamination au moyen d'un flux lumineux. Un premier type de source lumineuse est la lampe à vapeur de mercure. Celle-ci présente un rendement optique assez faible et elle délivre peu d'énergie dans une bande spectrale qui présente une bonne 2890233 2 efficacité quant à la décontamination microbiologique, à savoir la bande 180 400 nanomètres. De plus, la lampe à mercure demande plusieurs minutes après son allumage pour fournir un flux lumineux stabilisé. Ce temps de latence est difficilement compatible avec certains procédés industriels et un fonctionnement en mode continu s'impose alors que ce n'est pas toujours la solution la plus appropriée. En outre, le fonctionnement continuel de la lampe pose des problèmes d'évacuation de chaleur lors des arrêts non programmés de l'installation de décontamination. On signalera encore le danger potentiel que présente le mercure tant pour l'environnement que pour le personnel de l'installation. La lampe à mercure n'étant pas réellement satisfaisante pour les raisons mentionnées ci-dessus, la lampe à xénon fonctionnant en mode pulsé est apparue dans le domaine de la décontamination photonique. Cette lampe à xénon se présente comme un tube comportant deux électrodes coaxiales scellées à ses extrémités. Ainsi le document EP 0 290 443 B1 propose des appareils fonctionnant avec une ou plusieurs lampes de ce deuxième type. La lampe au xénon connue présente un rendement qui n'est pas optimal lorsque la pression initiale du gaz est inférieure à la pression de saturation; par rendement on entend le rapport de l'énergie lumineuse produite à l'énergie électrique consommée. La pression de saturation est la pression au-delà de laquelle la production d'ions optiquement actifs n'augmente plus de manière significative. Il est donc préférable d'adopter une pression de travail qui soit voisine de cette pression de saturation, soit de l'ordre de 450 torr pour le xénon. Si l'on retient une pression initiale de l'ordre de la pression de saturation, la lampe requiert un circuit d'alimentation électrique relativement sophistiqué. Par ailleurs, la lampe est d'une relative fragilité mécanique car l'expansion violente du gaz échauffé par le passage du courant d'alimentation donne naissance à des ondes de choc; les contraintes mécaniques consécutives à ces ondes de choc sont préjudiciables à la durée de vie de la lampe. L'obtention d'une durée de vie élevée de la lampe s'avère être une opération d'une grande complexité. En effet, la durée de vie est une fonction des principales caractéristiques suivantes, cette fonction ne pouvant se réduire à une combinaison de fonctions partielles ne dépendant chacune que de l'une de ces caractéristiques: - pression initiale du gaz, 2890233 3 diamètre interne du tube, distance entre les deux électrodes, tension appliquée à ces électrodes, énergie électrique transférée, fréquence de répétition des éclairs. La présente invention a ainsi pour objet une lampe au xénon qui présente des atouts économiques: - réduction de la consommation d'énergie, circuit d'alimentation simplifié, - durée de vie augmentée. Selon l'invention, la lampe comporte deux électrodes scellées aux extrémités d'un tube; la pression partielle de xénon en son sein est supérieure à 1 000 torr. Le fait de travailler à une pression relativement élevée apporte de 15 nombreux avantages. En premier lieu, la production de rayonnement ultraviolet dans la bande C (180-280 nanomètres) est sensiblement augmentée. Or cette bande spectrale présente une grande efficacité quant à la décontamination microbiologique. Il s'ensuit que le nombre d'impulsions nécessaire pour obtenir un taux de décontamination donné est réduit en conséquence. On rappelle que la durée de vie d'une lampe est liée de manière prépondérante aux nombres d'impulsions produites. En second lieu, l'alimentation de la lampe est considérablement simplifiée. En effet, il n'est pas nécessaire de lui incorporer un module connu sous le nom de alimentation simmer . Ce module réalise une préionisation du gaz dans la lampe avant le déclenchement de l'impulsion proprement dite. En troisième lieu, l'amortissement des ondes de choc est sensiblement amélioré. Par ailleurs, une pression suffisante du gaz permet de limiter le phénomène d'ablation dont la paroi interne de la lampe est le siège. La lampe est en quartz, or ce matériau présente une forte absorption audessous de 180 nanomètres à la température ambiante, cette longueur d'onde de coupure augmentant avec la température. L'absorption du rayonnement conduit à une vaporisation de la paroi. Rapidement, des impuretés sont introduites dans le plasma, ce qui le refroidit et finit par l'éteindre. Bien entendu, la durée de vie de la lampe s'en ressent. De préférence, la pression partielle de xénon dans la lampe est inférieure à 2 500 torr. De fait, une pression initiale trop élevée apporte des inconvénients bien connus de l'homme du métier, inconvénients qui ne sont plus compensés par les 5 avantages que procure la présente invention. Par ailleurs, la distance entre les électrodes est comprise entre 150 et 200 millimètres. Avantageusement, la distance entre les électrodes est comprise entre 170 et 180 millimètres. Suivant un mode de réalisation privilégié, le diamètre interne du tube est compris entre 4,5 et 5,5 millimètres. De plus, le tube est en silice fondue synthétique. De préférence, le tube est recouvert d'une gaine de refroidissement. L'invention vise également un boîtier d'illumination comportant une 15 lampe telle que spécifiée ci-dessus. L'invention vise encore un appareil de décontamination comportant une lampe telle que spécifiée ci-dessus. L'invention vise aussi un procédé d'alimentation d'une telle lampe; durant la production d'un éclair, une tension comprise entre 2 500 et 3 500 Volts 20 est appliquée entre les électrodes de la lampe. De plus, une tension additionnelle comprise entre 22 000 et 26 000 Volts est appliquée entre ces électrodes au début de l'éclair. Avantageusement, la durée de l'éclair est comprise entre 250 et 350 microsecondes. De préférence, l'énergie transférée à la lampe durant l'éclair est comprise entre 300 et 350 joules. La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en se référant au dessin joint dans lequel: - la figure '1 représente, un schéma de la lampe, et la figure 2 représente un schéma d'une alimentation électrique destinée à cette lampe. Les éléments présents dans les deux figures sont affectés d'une seule et même référence. 2890233 5 En référence à la figure 1, la lampe se présente comme un tube 10 aux extrémités duquel sont scellées deux électrodes coaxiales, une cathode 11 et une anode 12. Le tube 10 est un cylindre de révolution. Il est en silice fondue, de préférence en silice fondue synthétique de sorte qu'il transmette les longueurs d'onde supérieures à 180 nanomètres. Il est de préférence recouvert par une gaine cylindrique (non représentée) également en silice fondue au niveau de l'espace qui sépare les deux électrodes 11, 12. Cette gaine est prévue pour la circulation d'un fluide, de l'air ou de l'eau par exemple, chargée de pourvoir au refroidissement de la lampe. Les extrémités des électrodes 11, 12 qui sont en regard ont une forme cylindrique. Le tube 10 est très majoritairement rempli de xénon dont la pression partielle est au moins égale à 1 000 torr. Pour les raisons exposées plus haut, il peut être souhaitable d'augmenter cette pression pour aller vers des valeurs de l'ordre de 1 500 torr en tentant de ne pas dépasser 2 500 torr. On peut y introduire des métaux alcalins (sodium, potassium) ou alcalino-terreux (calcium, strontium) et éventuellement d'autres éléments pour favoriser une bande spectrale déterminée. La géométrie des composants figurant à l'intérieur du tube est déterminante en ce qui concerne la durée de vie. Les dimensions qui suivent ont été optimisées pour permettre à la lampe d'assurer au moins 5. 106 éclairs. Le diamètre interne du tube 10 est compris entre 4,5 et 5,5 millimètres, 5 millimètres dans le cas présent. L'épaisseur du tube 10 doit être suffisante pour assurer une bonne tenue mécanique. La valeur de 1 millimètre qui a été retenue constitue un bon compromis. La distance inter-électrodes Di est comprise entre 150 et 200 millimètres, de préférence entre 170 et 180 millimètres, soit une valeur de 174 millimètres 30 dans le cas présent. En référence à la figure 2, le circuit d'alimentation de la lampe est d'une grande simplicité. Il comporte un générateur GE qui délivre une tension V. Un condensateur C est connecté en parallèle sur le générateur GE. Une inductance L a son premier pôle connecté au point chaud du générateur GE et son deuxième pôle raccordé à la première borne d'un premier enroulement secondaire d'un transformateur TR. La lampe FL a son anode raccordée à la deuxième borne du premier enroulement secondaire et sa cathode raccordée à la première borne d'un second enroulement secondaire du transformateur TR, la seconde borne de ce second enroulement secondaire étant reliée à la masse. L'enroulement primaire de ce transformateur TR est alimenté par un module haute-tension HT. Ce module HT qui est prévu pour amorcer le plasma dans la lampe délivre en réponse à un signal de commande une impulsion de tension U et de durée T sur chaque enroulement secondaire. Ce type de module étant bien connu de l'homme du métier, il ne sera pas plus détaillé. Un circuit de commande CC est prévu pour synchroniser le générateur GE et le module haute-tension HT. Là encore, le circuit de commande faisant partie de l'état de l'art, son fonctionnement ne nécessite pas d'explications complémentaires. Par ailleurs, il est souhaitable de disposer à proximité de la lampe FL un élément métallique ME raccordé à la masse. Cette disposition permet de faciliter l'amorçage du plasma. A titre d'exemple, cet élément métallique ME est le réflecteur qu'il est prévu d'associer à la lampe FL. Les valeurs numériques suivantes donnent des résultats très satisfaisants: tension de sortie V du générateur GE comprise entre 2 500 et 3 500 Volts: 3 000 Volts, condensateur C: 72 pF 3 000 Volts, inductance L: 60 H, inductance de chaque enroulement secondaire du transformateur TR: 35 pH, tension IJ sur chaque enroulement secondaire du transformateur TR comprise entre 11 kV et 13 kV: 12 kV, durée de l'impulsion sur les enroulements secondaires: 1 ps. Lors de l'amorçage du plasma, la tension appliquée à la lampe est la somme de celle produite par le générateur GE et de celles produites par les deux enroulements secondaires, soit 27 kV dans le cas présent. L'énergie de fonctionnement de lampe vaut ainsi approximativement 320 35 joules par éclair. Elle est de préférence comprise entre 300 et 350 joules. Compte tenu de cette énergie, en utilisant un réflecteur approprié tel qu'un miroir parabolique, un seul éclair est nécessaire pour décontaminer un objet plan. Si les dimensions respectives de la lampe et des objets à décontaminer le permettent, il peut être envisagé de traiter plusieurs objets simultanément. Le fait d'appliquer un seul éclair de courte durée (compris entre 250 et 350 s, typiquement 300 s) présente de plus l'avantage que les risques de modifications structurelles du matériau au niveau de sa surface illuminée sont très limités. Les cadences imposées par les installations industrielles sont telles que la fréquence de répétition des éclairs n'excède pas 2 à 3 Hz. Cette fréquence relativement basse est un argument supplémentaire pour ne pas recourir à une alimentation simmer. L'invention concerne également, bien entendu, un boîtier d'illumination 15 incorporant la lampe décrite ci-dessus, ce boîtier étant éventuellement équipé d'un réflecteur. L'invention concerne aussi un appareil de décontamination incorporant la lampe décrite ci-dessus, cette lampe figurant éventuellement dans un boîtier d'illumination. Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été choisis eu égard à leur caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne une lampe adaptée à la décontamination microbiologique, cette lampe comportant deux électrodes coaxiales 11, 12 scellées aux extrémités d'un tube 10.La pression partielle de xénon dans la lampe est supérieure à 700 torr.L'invention concerne également un boîtier d'illumination et un appareil de décontamination incorporant une telle lampe.L'invention concerne encore un procédé d'alimentation d'une telle lampe.
1) Lampe FL comportant deux électrodes coaxiales 11, 12 scellées aux extrémités d'un tube 10, caractérisé en ce que la pression partielle de xénon en son sein est supérieure à 1 000 torr. 2) Lampe selon la 1, caractérisé en ce que la pression partielle de xénon est inférieure à 2 500 torr. Lampe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la distance Di entre lesdites électrodes 11, 12 est comprise entre 150 et 200 millimètres. 4) Lampe selon la 3, caractérisé en que la distance Di entre lesdites électrodes 11, 12 est comprise entre 170 et 180 millimètres. 5) Lampe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le diamètre interne dudit tube 10 est compris entre 20 4,5 et 5,5 millimètres. 6) Lampe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit tube 10 est en silice fondue synthétique. 7) Lampe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit tube 10 est recouvert d'une gaine de refroidissement. 8) Boîtier d'illumination comportant une lampe conforme à l'une quelconque des précédentes. 9) Appareil de décontamination comportant une lampe conforme à l'une quelconque des précédentes. 10) Procédé d'alimentation d'une lampe FL conforme à l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que durant la production d'un éclair une tension V comprise entre 2 500 et 3 500 Volts est appliquée entre lesdites électrodes 11, 12. 11) Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'une tension additionnelle 2U comprise entre 22 000 et 26 000 Volts est appliquée entre lesdites électrodes 11, 12 au début de l'éclair. 12) Procédé selon l'une quelconque des 10 ou 11, caractérisé en ce que la durée de l'éclair est comprise entre 250 et 350 microsecondes. 13) Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'énergie transférée à ladite lampe durant l'éclair est comprise entre 300 et 350 joules.
H,A
H01,A61
H01J,A61L
H01J 61,A61L 2
H01J 61/16,A61L 2/08,H01J 61/24
FR2896237
A1
CONTENEUR POUR BOUTEILLES EN VERRE.
20,070,720
-1-- La présente invention a pour objet un conteneur pour bouteilleSvides 5 en verre. Elle se rapporte d'une manière générale aux équipements de récupération et de transport des éléments destinés à être recyclés. L'objet de l'invention est en particulier destiné au ramassage des l0 bouteilles lors de manifestations temporaires de plein air telles que les réunions sportives ou les réunions musicales connues sous le nom de "rave party", mais peut être utilisé dans tous les cas où des bouteilles vides doivent être envoyées au recyclage, par exemple dans des bars, brasseries ou restaurants. 15 Lorsque des boissons sont distribuées dans des manifestations de plein air réunissant un nombre important de participants, il est souvent fait appel à des sociétés spécialisées pour le ramassage des déchets. Ces entreprises doivent, entre autre, séparer les bouteilles de verre et les transporter jusqu'à des conteneurs publics destinés à les recevoir pour leur 20 recyclage et comportant généralement un orifice de remplissage nécessitant l'introduction des bouteilles une à une, ce qui entraîne un travail important de tri et de manutention. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de faciliter 25 ces opération. Il permet en effet de séparer immédiatement les bouteilles des autre déchets et d'introduire plusieurs d'entre elles à la fois dans le conteneur de récupération II est constitué d'un ensemble démontable formé de deux platines 30 enserrant des tubes transparents verticaux ouverts à leur partie supérieure de façon à permettre l'introduction de bouteilles, le diamètre de ces tubes étant déterminé pour maintenir les bouteilles debout et pour pouvoir être introduits dans l'ouverture de remplissage des conteneurs publics de récupération. -2- Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande la figure 1 représente en perspective axonométrique les tubes et les platines assembles, la figure 2 est une vue agrandie d'un tube contenant plusieurs bouteilles vides et la figure 3 montre dans les mêmes conditions un tube vide équipé d'un bloc de mosse amortisseur et d'une collerette empêchant les bouteilles de ressortir. Le dispositif, figures 1 à 3, est constitué d'une série de tubes 1 verticaux enserrés entre une platine supérieure 2 et une platine inférieure 3. Les tubes 1 sont réalisés dans une matière plastique transparente 15 telle que le polyrnétacryiate de méthyle ("Aituglas") et sont ouverts en haut pour recevoir les bouteilles à jeter et comportent en partie basse bassse un fond pourvu d'un perçage 4 assurant l'évacuation des liquides résiduels. Les dimensions de chaque tube 1 sont calculées pour lui permettre de contenir plusieurs bouteilles 5 en les maintenant debout et pour pouvoir 20 l'introduire aisément dans les conteneurs de recyclage afin de vider l'ensemble de son contenu en une seule opération. Le fond du tube sera avantageusement pourvu d'un bloc de mousse 6 perméable destinée à amortir la chute de la première bouteille 5 introduite. La partie haute du tube pourra éventuellement comporter une 25 colerette 7 élastique avec diamètre réduit pour empêcher les bouteilles de ressortir. Les platines supérieures 2 et inférieures 3 comportent sur leur face interne des emplacements creux agencés pour recevoir et maintenir les extrémités respectivement hautes et basses des tubes 1. Les deux platines sont assemblées 30 au moyen d'une tige filetée 8 centrale et d'un écrou 9 permettant un démontage aisé pour le vidage des tubes ou le transport du dispositif. La platine supérieur 2 est pourvues d'ouvertures 10 d'un diamètre sensiblement égal au diamètre interne des tubes 1 afin de permettre l'introduction 10 des bouteilles dans ces derniers. La platine inférieure 3 comporte des perçage correspondant à ceux des tubes pour écouler les liquides. Elle pourra être équipée de roulette ou de pieds, éventuellement du type s enfonçant dans le sol pour l'utilisation du dispositif en plein air. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
The container has a dismountable assembly comprising an upper plate (2) and lower plate (3) fixing a set of vertical tubes (1). The tubes are made of transparent plastic material and opened at its upper part for permitting the introduction of bottles. The tubes have determined diameter for maintaining the bottles upright and introducing the bottles in the container. The upper plate has openings (10) whose diameter is equal to internal diameter of the tubes.
1 Conteneur pour bouteille vides en verre, destiné au ramassage des bouteilles lors de manifestations temporaires de plein air telles que réunions sportives et pouvant être utilisé dans tous les cas où des bouteilles vides doivent être envoyées au recyclage. par exemple dans des bars, brasseries ou restaurants, caractérisé par la combinaison d'un ensemble démontable formé d'une série de tubes (1) verticaux en matière plastique transparente enserrés entre une platine supérieure (2) et une platine inférieure (3), lesdits tubes, ouverts à leur partie supérieure de façon à permettre l'introduction de bouteilles, ayant un diamètre déterminé pour maintenir es bouteilles debout et pour pouvoir être introduits dans l'ouverture de remplissage des conteneurs publics de récupération, la platine 1.5 supérieure (2) comportant des ouvertures (10) d'un diamètre sensiblement égal au diamètre interne des tubes (1) afin de permettre l'introduction des bouteilles dans ces derniers. 2 ` . Dispositif selon la 1, se caractérisant par le fait que 20 les platines supérieure (2) et inférieure (3) sont assemblées au moyen d'une tige filetée (8) centrale et d'un écrou (9) permettant un démontage aisé pour le vidage des tubes ou le transport du dispositif. 3 Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes. se caractérisant par le fait que les platines supérieures (2) et inférieures (3) comportent sur leur face interne des emplacements creux agencés pour recevoir et maintenir les extrémités respectivement hautes et basses des tubes 30 4` Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les tubes (1) comportent en partie basse bassse un fond pourvu d'un perçage (4) assurant l'évacuation des liquides résiduels, la platine inférieure (3) comportant des perçage correspondant à ceux -4-desdits tubes. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la platine supérieur (2) est pourvues 5 d'ouvertures (10) d'un diamètre sensiblement égal au diamètre interne des tubes (1) afin de permettre l'introduction des bouteilles dans ces derniers. 6 =' D spositif selon l'une quelconque des précédentes. se caractérisant par le fait que la platine inférieure (3) comporte des roulettes. 7 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, se caractérisant par le fait que la platine inférieure (3) comporte des pieds pouvant être du type s'enfonçant dans sol pour l'utilisation du dispositif en plein air. 8 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le fond des tubes (1) est pourvu d'un bloc de mousse (6) perméable destinée à amortir la chute de la première bouteille (5) introduite. 20 9 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes. se caractérisait par le fait que la partie haute des tubes (1) comporte une collerette (7) élastique à diamètre réduit pour empêcher les bouteilles de ressortir. -5-
B
B65
B65F,B65D
B65F 1,B65D 85
B65F 1/00,B65D 85/00
FR2894245
A1
UNITE COMPACTE MEMBRANAIRE DE TRAITEMENT D'EAU
20,070,608
"" L'invention concerne une unité compacte membranaire de traitement d'eau. L'invention concerne plus particulièrement une unité compacte membranaire de traitement d'eau, du type qui comporte, d'amont en aval, un réservoir d'alimentation, au moins une première branche dite d'ultrafiltration comportant au moins une pompe et au moins un élément de traitement d'eau par ultrafiltration, une vanne d'isolement, au moins une deuxième io branche dite d'osmose inverse comportant une pompe et au moins un élément de traitement d'eau par osmose inverse, au moins une troisième branche de sortie comportant un conduit de sortie d'eau osmosée qui est reliée en aval de la deuxième branche, au moins une quatrième branche de récupération des concentrats d'osmose is inverse qui est reliée en aval de la deuxième branche, et au moins un bac de récupération des concentrats d'osmose inverse qui est reliée à la quatrième branche, et du type qui comporte au moins un conduit de lavage et/ou de rétrolavage, interposé entre la sortie de la première branche et la vanne d'isolement, qui est 20 destiné à permettre une opération de lavage et/ou de rétrolavage de la première branche indépendamment en isolant la deuxième branche de la première par l'intermédiaire de la vanne d'isolement. On connaît de nombreux exemples d'unités membranaires 25 de traitement d'eau. La plupart de ces unités sont réalisées sous la forme d'assemblages de modules. Par exemple, un module comporte la première branche d'ultrafiltration et un autre module comporte la branche d'osmose inverse. 30 Cette conception présente l'inconvénient de nécessiter un assemblage de l'unité sur le site même de production, et éventuellement de devoir démonter l'unité pour pouvoir la déplacer. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant une unité membranaire de traitement d'eau compacte monobloc. Par ailleurs, un inconvénient connu des unités membranaires de traitement d'eau connues de l'état de la technique réside dans la nécessité de réutiliser de l'eau osmosée pour effectuer des opérations de rétrolavage de la première branche, d'où une perte d'une partie de la production d'eau. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un unité compacte membranaire dans laquelle les opérations de io rétrolavage de la première branche peuvent être effectuées à l'aide de concentrats d'osmose inverse sans utiliser d'eau osmosée. Dans ce but, l'invention propose une unité compacte membranaire du type décrit précédemment, caractérisé en ce is qu'elle comporte caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, qui comporte une pompe associée, et qui relie le bac de récupération à la sortie de la première branche, pour permettre une opération de rétrolavage de la première branche à l'aide des concentrats d'osmose inverse. 20 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -l'unité comporte, pour le lavage et/ou le rétrolavage de la première branche : • un conduit de rinçage d'ultrafiltration, qui relie la sortie de la première branche au tout à l'égout pour 25 rincer la première branche après une opération de rétrolavage d'ultrafiltration, • un conduit de retour de lavage chimique d'ultrafiltration, qui relie la sortie de la première branche au réservoir d'alimentation, 30 - l'unité comporte un conduit d'homogénéisation de la solution de lavage chimique qui est interposé entre la première branche, en amont de l'au moins un élément d'ultrafiltration, et le réservoir d'alimentation et qui comporte une pompe associée, 15 - l'unité comporte au moins un conduit de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration qui relie la première branche, en aval de la pompe de la première branche et en amont de l'élément d'ultrafiltration, au tout à l'égout . - l'unité comporte au moins un élément de préfiltration qui est interposé dans la première branche en aval de la pompe et en amont de l'élément d'ultrafiltration, et qui est susceptible d'être relié ou non relié sélectivement au conduit de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration pour effectuer une opération de lo rétrolavage d'ultrafiltration selon un débit réduit/élevé. - l'unité comporte, pour le lavage de la deuxième branche : • un conduit d'arrivée de lavage d'osmose inverse qui relie la première branche, en amont de l'élément de préfiltration et de l'élément d'ultrafiltration, à l'entrée de la deuxième branche, et qui comporte une pompe associée, • un premier conduit de retour de lavage d'osmose inverse qui relie la troisième branche au réservoir d'alimentation, 20 • un second conduit de retour de lavage d'osmose inverse qui relie la quatrième branche au réservoir d'alimentation, - au moins deux conduits de retour de lavage sont reliés au réservoir d'alimentation par l'intermédiaire d'un conduit commun 25 et chacun de ces conduits comporte une vanne d'isolement associée, - les pompes du conduit d'homogénéisation de la solution de lavage chimique et du conduit d'arrivée de lavage d'osmose inverse sont constituées de la pompe de la première branche, et 30 lesdits conduits sont reliés à la première branche par un conduit intermédiaire commun branché en aval de ladite pompe de la première branche, l'élément de préfiltration et l'élément d'ultrafiltration pouvant être isolés du conduit intermédiaire commun par une vanne qui est interposée entre la pompe de la première branche et l'élément de préfiltration et les conduits d'homogénéisation et d'arrivée de lavage d'osmose inverse étant susceptibles d'être reliés au conduit intermédiaire commun indépendamment l'un de l'autre par une vanne d'isolement associée, - la première branche comporte une ou plusieurs grappes montées en parallèle comportant chacune une pluralité d'éléments d'ultrafiltration montés en parallèle, et la deuxième branche comporte au moins un premier groupe comportant une pluralité io d'éléments d'osmose inverse montés en parallèle qui est monté en série avec un second groupe comportant au moins un élément d'osmose inverse, - l'unité comporte un conduit de recirculation qui est susceptible de relier la sortie de la deuxième branche à l'entrée is de la deuxième branche pour assurer le maintien d'un flux minimum dit "de balayage" dans des membranes de l'élément de traitement d'eau par osmose inverse, - les première à quatrième branches, le conduit de recirculation, le conduit d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, le 20 conduit de rinçage d'ultrafiltration, le conduit de retour de lavage chimique d'ultrafiltration, le conduit d'homogénéisation de la solution de lavage chimique, le conduit de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, l'au moins un élément de filtration, le conduit d'arrivée de lavage d'osmose inverse, le premier conduit 25 de retour de lavage d'osmose inverse, et le second conduit de retour de lavage d'osmose inverse, sont montés dans un même châssis métallique. L'invention concerne aussi un procédé de commande d'une unité compacte membranaire du type décrit précédemment, 30 caractérisé en ce qu'il comporte au moins : - une premier mode de production, au cours duquel l'eau circule successivement du réservoir d'alimentation à travers la première branche, la deuxième branche, puis simultanément par les troisième et quatrième branches au conduit de sortie et au bac de récupération, - un deuxième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit élevé au cours duquel l'eau circule successivement du bac de s récupération à travers le conduit d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche comportant l'au moins un élément d'ultrafiltration, et le conduit de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour aboutir au tout à l'égout, - un troisième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit io réduit au cours duquel l'eau circule successivement du bac de récupération à travers le conduit d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche comportant l'au moins un élément d'ultrafiltration et l'élément de préfiltration, le conduit de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour is aboutir au tout à l'égout, - un quatrième mode de lavage chimique d'ultrafiltration au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir d'alimentation à travers la première branche et le conduit de retour de lavage chimique d'ultrafiltration 20 pour revenir au réservoir, - un cinquième mode de lavage chimique d'osmose inverse au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir d'alimentation, à travers le conduit d'arrivée de lavage, la deuxième branche, la troisième branche et 25 le premier conduit de retour de lavage d'osmose inverse, la quatrième branche et le second conduit de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir d'alimentation, - un sixième mode de lavage chimique simultané d'ultrafiltration et d'osmose inverse au cours duquel une solution 30 de lavage chimique circule successivement du réservoir d'alimentation à travers la première branche, la deuxième branche, la troisième branche et le premier conduit de retour de lavage d'osmose inverse, la quatrième branche et le second conduit de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir d'alimentation, - un septième mode de rinçage après rétrolavage d'ultrafiltration au cours duquel de l'eau circule successivement du réservoir d'alimentation à travers la première branche et le conduit de rinçage d'ultrafiltration, - un huitième mode d'homogénéisation de la solution de lavage chimique au cours duquel la solution de lavage chimique circule successivement du réservoir d'alimentation, à travers le io conduit d'homogénéisation pour revenir au réservoir d'alimentation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés is dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le premier mode de production, - la figure 2 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le deuxième mode de rétrolavage 20 en cycle ouvert à débit élevé, - la figure 3 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le troisième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit réduit, la figure 4 est une représentation schématique du 25 fonctionnement de l'unité selon le quatrième mode de lavage chimique d'ultrafiltration, - la figure 5 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le cinquième mode de lavage chimique d'osmose inverse, 30 - la figure 6 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le sixième mode de lavage chimique simultané d'ultrafiltration et d'osmose inverse, - la figure 7 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le septième mode de rinçage après rétrolavage d'ultrafiltration, - la figure 8 est une représentation schématique du fonctionnement de l'unité selon le huitième mode d'homogénéisation de la solution de lavage chimique, - la figure 9 est une vue d'ensemble en perspective d'une unité compacte membranaire réalisée conformément à l'invention. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence io identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. On a représenté sur les figures 1 à 9 l'ensemble d'une unité 10 compacte membranaire de traitement d'eau réalisée conformément à l'invention. is De manière connue, l'unité 10 comporte, d'amont en aval, un réservoir 14 d'alimentation (non représenté sur la figure 9), au moins une première branche 12 dite d'ultrafiltration comportant au moins un élément 16 de traitement d'eau par ultrafiltration, une vanne d'isolement 18, au moins une deuxième branche 20 dite 20 d'osmose inverse comportant au moins un élément 22 de traitement d'eau par osmose inverse, au moins une troisième branche 24 de sortie comportant un conduit 25 de sortie d'eau osmosée qui est reliée en aval de la deuxième branche 20, au moins une quatrième branche 26 de récupération des concentrats 25 d'osmose inverse qui est reliée en aval de la deuxième branche 20, et au moins un bac 28 de récupération des concentrats d'osmose inverse qui est reliée à la quatrième branche 26. L'unité 10 comporte aussi un élément 17 de distribution d'eau de javel et un élément 19 de distribution de produit 30 séquestrant, tous deux agencés entre la première branche 12 et la deuxième branche 20. De manière connue, chaque branche 12, 20, 24, 26 comporte une pompe 30, 32, 34, 36 associée qui permet d'assurer la circulation de l'eau en cours de traitement suivant une pression correspondant au type d'élément qu'elle traverse. De manière connue, l'unité 10 comporte au moins un conduit de lavage et/ou de rétrolavage, qui est interposé entre la sortie de la première branche 12 et la vanne d'isolement 18, et qui est destiné à permettre une opération de lavage et/ou de rétrolavage de la première branche 12 indépendamment en isolant la deuxième branche 20 de la première par l'intermédiaire de la vanne d'isolement 18. io La plupart des unités conventionnelles sont réalisées sous la forme d'assemblages de modules. Par exemple, un module comporte la première branche 12 d'ultrafiltration et un autre module comporte la branche 20 d'osmose inverse. Cette conception présente l'inconvénient de nécessiter un is assemblage de l'unité sur le site même de production, et éventuellement de devoir démonter l'unité pour pouvoir la déplacer. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant une unité membranaire de traitement d'eau compacte monobloc. 20 Par ailleurs, de manière connue, dans une unité 10 réalisée conformément à l'état antérieur de la technique, il est nécessaire, lors d'une opération de rétrolavage, de rinçage ou de lavage chimique de la première branche 12, de réutiliser de l'eau osmosée pour effectuer des opérations de rétrolavage de la 25 première branche 12, d'où une perte d'une partie de la production d'eau. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un unité 10 compacte membranaire dans laquelle les opérations de rétrolavage de la première branche 12 peuvent être effectuées à 30 l'aide de concentrats d'osmose inverse sans utiliser d'eau osmosée. Dans ce but, comme l'illustrent principalement les figures 1 à 8, l'invention propose une unité 10 compacte membranaire du type décrit précédemment, caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit 40 d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, qui comporte une pompe 41 associée, et qui relie le bac 28 de récupération à la sortie de la première branche 12, pour permettre une opération de rétrolavage de la première branche 12 à l'aide des concentrats d'osmose inverse. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, l'unité 10 comporte plus particulièrement, pour le lavage et/ou le rétrolavage de la première branche 12 : - un conduit 42 de rinçage d'ultrafiltration, qui relie la io sortie de la première branche 12 au tout à l'égout 44 pour rincer la première branche 12 après une opération de rétrolavage d'ultrafiltration, - un conduit 46 de retour de lavage chimique d'ultrafiltration, qui relie la sortie de la première branche 12 au is réservoir d'alimentation 14. Par ailleurs, l'unité 10 comporte un conduit 48 d'homogénéisation de la solution de lavage chimique qui est interposé entre la première branche, en amont de l'au moins un élément 16 d'ultrafiltration, et le réservoir d'alimentation 14, et qui 20 comporte une pompe associée. Comme l'illustrent les figures 1 à 8, et comme on le verra ultérieurement dans la suite de la présente description, ce conduit 48 d'homogénéisation de la solution de lavage chimique n'est pas nécessairement un conduit indépendant muni d'une pompe 25 indépendante, mais un conduit relié à un conduit intermédiaire permettant d'assurer cette liaison. Par ailleurs, l'unité 10 comporte au moins un conduit 50 de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration qui relie la première branche 12, en aval de la pompe 30 et en amont de l'au moins un 30 élément 16 d'ultrafiltration, au tout à l'égout 44. De préférence, l'unité 10 comporte au moins un élément 52 de préfiltration qui est interposé dans la première branche 12 en aval de la pompe 30 et en amont de l'élément 16 d'ultrafiltration, et qui est susceptible d'être relié ou non relié sélectivement au i0 conduit 50 de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration pour effectuer une opération de rétrolavage d'ultrafiltration selon un débit réduit/élevé. Cette liaison est notamment effectuée en actionnant alternativement soit une vanne de connexion 54 qui est reliée au conduit 50 et qui agencée en amont de l'élément 52 pour inclure l'élément 52 de filtration dans le circuit en cas de rétrolavage, soit une vanne de déviation 56 qui est reliée au conduit 50 et qui agencée en amont de l'élément 52, et qui permet de mettre hors io circuit l'élément 52 de filtration en cas de rétrolavage. Par ailleurs l'unité 10 comporte pour le lavage de la deuxième branche 20 un conduit 58 d'arrivée de lavage d'osmose inverse qui relie la première branche 12, en amont de l'élément 16 d'ultrafiltration, à l'entrée de la deuxième branche et qui is comporte une pompe associée. Comme l'illustrent les figures 1 à 8, et comme on le verra ultérieurement dans la suite de la présente description, ce conduit 58 d'arrivée de lavage d'osmose inverse n'est pas nécessairement un conduit indépendant muni d'une pompe indépendante, mais un 20 conduit relié à un conduit intermédiaire permettant d'assurer cette liaison, lequel conduit intermédiaire peut être isolé de l'élément 52 de préfiltration et de l'élément 16. L'unité 10 comporte aussi pour le lavage de la deuxième branche 20 un premier conduit 64 de retour de lavage d'osmose 25 inverse qui relie la troisième branche 24 au réservoir d'alimentation 14, et un second conduit 62 de retour de lavage d'osmose inverse qui relie la quatrième branche 26 au réservoir d'alimentation 14. Pour limiter le nombre de conduits mis en oeuvre dans la 30 totalité de l'unité 10, les pompes du conduit 48 d'homogénéisation de la solution de lavage chimique et du conduit 58 d'arrivée de lavage d'osmose inverse sont constituées de la pompe 30 de la première branche 12. A cet effet, lesdits conduits 48, 58 sont reliés à la première branche 12 par un conduit intermédiaire 70 Il commun branché en aval de ladite pompe 30 de la première branche 12, l'élément 52 de préfiltration et l'élément 16 d'ultrafiltration pouvant être isolés du conduit intermédiaire commun par une vanne 60 qui est interposée entre la pompe 30 de la première branche et l'élément 52 de préfiltration. Les conduits 48 d'homogénéisation et d'arrivée 58 de lavage d'osmose inverse étant susceptibles d'être reliés au conduit 70 intermédiaire commun indépendamment l'un de l'autre par une vanne 72, 74 d'isolement associée. io De plus, au moins deux conduits de retour de lavage, par exemple le conduit 46 de retour de lavage chimique d'ultrafiltration et le second conduit 62 de retour de lavage d'osmose inverse sont avantageusement reliés au réservoir 14 d'alimentation par l'intermédiaire d'un conduit 75 commun et is chacun de ces conduits 46, 62 comporte une vanne 78, 76 d'isolement associée. Il convient de noter que le premier conduit 64 de retour de lavage d'osmose inverse pourrait lui aussi être relié au conduit 75 commun. 20 Avantageusement, comme l'illustrent les figures 1 à 8, le conduit 48 d'homogénéisation de la solution de lavage chimique et le conduit 58 d'arrivée de lavage d'osmose inverse peuvent être reliés tous deux au conduit 75 commun afin de limiter le nombre de conduits reliés au réservoir 14. 25 Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la première branche 12 comporte une ou plusieurs grappes montées en parallèle comportant chacune une pluralité d'éléments 16 d'ultrafiltration montés en parallèle, c'est à dire au moins deux grappes 12A, 12B. 30 D'une manière analogue, la deuxième branche 20 comporte au moins un premier groupe 20A comportant une pluralité d'éléments 22 d'osmose inverse montés en parallèle qui est monté en série avec un second groupe 20B comportant au moins un élément 22 d'osmose inverse. Avantageusement, l'unité 10 comporte par ailleurs un conduit 38 de recirculation qui est susceptible de relier la sortie de la deuxième branche 20 à l'entrée de la deuxième branche 20 pour assurer le maintien d'un flux minimum dit "de balayage" dans des membranes de l'élément 22 de traitement d'eau par osmose inverse. Cette recirculation permet également d'augmenter le taux de conversion global de l'élément 22 de traitement d'eau par osmose inverse en réduisant la proportion de concentrats rejetés io à l'égout par rapport à l'eau osmosée produite. Avantageusement, les première à quatrième branches 12, 20, 24, 26, le conduit 38 de recirculation, le conduit 40 d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, le conduit 42 de rinçage d'ultrafiltration, le conduit 46 de retour de lavage chimique is d'ultrafiltration, le conduit 48 d'homogénéisation de la solution de lavage chimique, le conduit 50 de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, l'au moins un élément 52 de préfiltration, le conduit 58 d'arrivée de lavage d'osmose inverse, le premier conduit 64 de retour de lavage d'osmose inverse, et le second 20 conduit 62 de retour de lavage d'osmose inverse, sont montés dans un même châssis 80 métallique, qui a été représenté à la figure 10. Cette configuration permet de disposer d'une unité 10 qui peut être aisément déplacée d'un site de production à un autre, et 25 qui peut être mise en production très rapidement. Le châssis 80 porte notamment une armoire électrique de commande 81. Dans cette configuration, l'unité 10 peut être régie par un procédé de commande comportant un premier mode de production, représenté à la figure 1, au cours duquel l'eau circule 30 successivement du réservoir 14 d'alimentation à travers la première branche 12, la deuxième branche 20, puis simultané-ment par les troisième et quatrième branches 24, 26 au conduit 25 de sortie et au bac 28 de récupération. Il est possible d'interrompre la production pour effectuer une opération de rétrolavage de la première branche 12. Si cette opération de rétrolavage doit être effectuée rapidement, l'unité 10 peut être commandée selon un deuxième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit élevé au cours duquel l'eau circule successivement du bac 28 de récupération à travers le conduit 40 d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche 12 comportant l'au moins un élément d'ultrafiltration, la vanne de déviation 56, et le conduit 50 de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour aboutir au tout à l'égout 44. L'opération de rétrolavage peut aussi inclure le rétrolavage de l'élément 52 de préfiltration et dans ce cas l'unité 10 peut être commandée selon un troisième mode de rétrolavage en cycle 1s ouvert à débit réduit au cours duquel l'eau circule successivement du bac 28 de récupération à travers le conduit 40 d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche 12 comportant l'au moins un élément 16 d'ultrafiltration, la vanne de connexion 54 et l'élément 52 de préfiltration, et le conduit 50 de 20 sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour aboutir au tout à l'égout 44. Il est aussi possible d'interrompre la production pour effectuer une opération de lavage chimique de la première branche 12. 25 L'unité 10 peut alors être commandée selon un quatrième mode de lavage chimique d'ultrafiltration au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir 14 d'alimentation à travers la première branche 12 et le conduit 46 de retour de lavage chimique d'ultrafiltration pour revenir au 30 réservoir 14. Le lavage chimique peut aussi concerner la deuxième branche 20 d'osmose inverse. Dans ce cas, l'unité 10 est commandée selon un cinquième mode de lavage chimique d'osmose inverse au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir 14 d'alimentation, à travers le conduit 58 d'arrivée de lavage, la deuxième branche 20, la troisième branche 24 et le premier conduit 64 de retour de lavage d'osmose inverse, la quatrième branche 26 et le second conduit 62 de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir 14 d'alimentation. Le lavage des première et deuxième branches 12, 20 peut être effectué simultanément. Dans ce cas l'unité 10 est commandée selon un sixième mode de lavage chimique simultané d'ultrafiltration et d'osmose inverse au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir 14 d'alimentation à travers la première branche 12, la deuxième branche 20, la troisième branche 24 et le premier conduit 64 de retour de lavage d'osmose inverse, la quatrième branche 26 et le 1s second conduit 62 de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir 14 d'alimentation. L'unité peut aussi être commandée selon un septième mode de rinçage d'ultrafiltration, intervenant de préférence après une opération de rétrolavage d'ultrafiltration au cours duquel de 20 l'eau circule successivement du réservoir 14 d'alimentation à travers la première branche 12 et le conduit 42 de rinçage d'ultrafiltration. Dans le cas d'un lavage chimique de la première branche 12 ou de la deuxième branche 20, il importe de pouvoir 25 homogénéiser la solution chimique avant son usage. A cet effet, l'unité 10 peut être commandée selon un huitième mode d'homogénéisation de la solution de lavage chimique au cours duquel, la vanne 60 étant fermée pour isoler la première branche 12, la solution de lavage chimique circule successivement du 30 réservoir 14 d'alimentation, au conduit commun 70, et au conduit 48 d'homogénéisation pour revenir au réservoir 14 d'alimentation. Ainsi, à partir du premier mode de production de l'unité 10, la production d'eau peut être interrompue pour sélectivement effectuer des opérations de rétrolavage de la première branche conformément aux deuxième ou troisième modes du procédé précédemment décrit, à l'issue desquelles un rinçage de la première branche peut être effectué conformément au septième mode du procédé. s A partir de chacun des modes précédemment cités, il est possible d'effectuer des opérations de lavage chimique des première et/ou deuxième branches. Pour cela, il est nécessaire d'effectuer préalablement une opération d'homogénéisation de la solution chimique, conformément au huitième mode du procédé. lo Puis, l'opération décrite en référence aux quatrième à sixième modes du procédé peut être effectuée. Dans le premier mode, un flux minimum dit "de balayage" dans des membranes de l'élément 22 de traitement d'eau par osmose inverse peut, si l'on le désire, être assuré par le conduit is 38 de recirculation qui est susceptible de relier la sortie de la deuxième branche 20 à l'entrée de la deuxième branche 20. L'invention permet donc de disposer d'une unité membranaire compacte pour laquelle les consommations d'eau sont réduites. La récupération des concentrats, eau 20 conventionnellement destinée au rejet, pour effectuer les rétrolavages de la branche 12 d'ultrafiltration pendant que la production d'eau dans la branche 20 d'osmose inverse est interrompue, permet de réduire sensiblement la consommation d'eau
L'invention propose une unité (10) compacte membranaire de traitement d'eau, du type qui comporte, d'amont en aval, un réservoir (14) d'alimentation, au moins une première branche (12) dite d'ultrafiltration, une vanne (18) d'isolement, au moins une deuxième branche (20) dite d'osmose inverse, et du type qui comporte au moins un conduit de lavage et/ou de rétrolavage, interposé entre la sortie de la première branche (12) et la vanne d'isolement (18), qui est destiné à permettre une opération de lavage et/ou de rétrolavage de la première branche (12) en isolant la deuxième branche (20) de la première par l'intermédiaire de la vanne d'isolement (18), caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit (40) d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, qui comporte une pompe (41) associée, et qui relie un bac (28) de récupération de concentrats d'osmose inverse à la sortie de la première branche (12), pour permettre une opération de rétrolavage de la première branche (12) à l'aide des concentrats d'osmose inverse.
1. Unité (10) compacte membranaire de traitement d'eau, du type qui comporte, d'amont en aval, un réservoir (14) d'alimentation, au moins une première branche (12) dite d'ultrafiltration comportant au moins une pompe (30) et au moins un élément (16) de traitement d'eau par ultrafiltration, une vanne (18) d'isolement, au moins une deuxième branche (20) dite d'osmose inverse comportant une pompe (32) et au moins un élément (22) de traitement d'eau par osmose inverse, au moins une troisième branche (24) de sortie comportant un conduit (25) de sortie d'eau osmosée qui est reliée en aval de la deuxième branche (20), au moins une quatrième branche (26) de récupération des concentrats d'osmose inverse qui est reliée en aval de la deuxième branche (20), et au moins un bac (28) de 1s récupération des concentrats d'osmose inverse qui est reliée à la quatrième branche (26), et du type qui comporte au moins un conduit de lavage et/ou de rétrolavage, interposé entre la sortie de la première branche (12) et la vanne d'isolement (18), qui est destiné à permettre une opération de lavage et/ou de rétrolavage 20 de la première branche (12) indépendamment en isolant la deuxième branche (20) de la première par l'intermédiaire de la vanne d'isolement (18), caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit (40) d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, qui comporte une pompe 25 (41) associée, et qui relie le bac (28) de récupération à la sortie de la première branche (12), pour permettre une opération de rétrolavage de la première branche (12) à l'aide des concentrats d'osmose inverse. 2. Unité (10) compacte membranaire selon la 30 précédente, caractérisée en ce qu'elle comporte pour le lavage et/ou le rétrolavage de la première branche (12) : - un conduit (42) de rinçage d'ultrafiltration, qui relie la sortie de la première branche (12) au tout à l'égout (44) pourrincer la première branche (12) après une opération de rétrolavage d'ultrafiltration, - un conduit (46) de retour de lavage chimique d'ultrafiltration, qui relie la sortie de la première branche (12) au 5 réservoir (14) d'alimentation, 3. Unité (10) compacte membranaire selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit (48) d'homogénéisation de la solution de lavage chimique qui est interposé entre la première branche (12), en amont de l'au moins io un élément (16) d'ultrafiltration, et le réservoir (14) d'alimentation et qui comporte une pompe associée. 4. Unité (10) compacte membranaire selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un conduit (50) de sortie ouverte de rétrolavage is d'ultrafiltration qui relie la première branche (12), en aval de la pompe (30) de la première branche (12) et en amont de l'élément d'ultrafiltration (16), au tout à l'égout (44). 5. Unité (10) compacte membranaire selon la précédente, caractérisée en qu'elle comporte au moins un 20 élément (52) de préfiltration qui est interposé dans la première branche (12) en aval de la pompe (30) et en amont de l'élément (16) d'ultrafiltration, et qui est susceptible d'être relié ou non relié sélectivement au conduit (50) de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration pour effectuer une opération de rétrolavage 25 d'ultrafiltration selon un débit réduit/élevé. 6. Unité (10) compacte membranaire selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte pour le lavage de la deuxième branche (20) : - un conduit (58) d'arrivée de lavage d'osmose inverse qui 30 relie la première branche (12), en amont de l'élément (52) de préfiltration et de l'élément d'ultrafiltration (16), à l'entrée de la deuxième branche (20), et qui comporte une pompe associée,- un premier conduit (64) de retour de lavage d'osmose inverse qui relie la troisième branche (24) au réservoir d'alimentation (14), - un second conduit (62) de retour de lavage d'osmose inverse qui relie la quatrième branche (26) au réservoir d'alimentation (14), 7. Unité (10) compacte membranaire selon la précédente prise en combinaison avec la 2, caractérisée en ce que au moins deux conduits (46, 62) de retour io de lavage sont reliés au réservoir (14) d'alimentation par l'intermédiaire d'un conduit (75) commun et en ce que chacun de ces conduits (46, 62) comporte une vanne (76, 78) d'isolement associée. 8. Unité (10) compacte membranaire selon les is 3 et 6 prises en combinaison, caractérisée en ce que les pompes du conduit (48) d'homogénéisation de la solution de lavage chimique et du conduit (58) d'arrivée de lavage d'osmose inverse sont constituées de la pompe (30) de la première branche, et en ce que lesdits conduits (48, 58) sont 20 reliés à la première branche (12) par un conduit (70) intermédiaire commun branché en aval de ladite pompe (30) de la première branche (12), l'élément (52) de préfiltration et l'élément (16) d'ultrafiltration pouvant être isolés du conduit (70) intermédiaire commun par une vanne (60) qui est interposée entre la pompe 25 (30) de la première branche (12) et l'élément (52) de préfiltration et les conduits (48,58) d'homogénéisation et d'arrivée de lavage d'osmose inverse étant susceptibles d'être reliés au conduit (70) intermédiaire commun indépendamment l'un de l'autre par une vanne (72, 74) d'isolement associée. 30 9. Unité (10) compacte membranaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première branche (12) comporte une ou plusieurs grappes (12A, 12B) montées en parallèle comportant chacune une pluralité d'éléments (16) d'ultrafiltration montés en parallèle, et en ce quela deuxième branche (20) comporte au moins un premier groupe (20A) comportant une pluralité d'éléments (22) d'osmose inverse montés en parallèle qui est monté en série avec un second groupe (20B) comportant au moins un élément (22) d'osmose inverse. 10. Unité (10) compacte membranaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit (38) de recirculation qui est susceptible de relier la sortie de la deuxième branche (20) à l'entrée de la deuxième branche (20) pour assurer le maintien d'un flux minimum dit "de balayage" dans des membranes de l'élément (22) de traitement d'eau par osmose inverse. 11. Unité (10) compacte membranaire selon les précédentes prises en combinaison, caractérisée 1s en ce que les première à quatrième branches (12, 20, 24, 26), le conduit (38) de recirculation, le conduit (40) d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, le conduit (42) de rinçage d'ultrafiltration, le conduit (46) de retour de lavage chimique d'ultrafiltration, le conduit (48) d'homogénéisation de la solution 20 de lavage chimique, le conduit (50) de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, l'au moins un élément (52) de filtration, le conduit (58) d'arrivée de lavage d'osmose inverse, le premier conduit (64) de retour de lavage d'osmose inverse, et le second conduit (62) de retour de lavage d'osmose inverse, sont 25 montés dans un même châssis (80) métallique. 12. Procédé de commande d'une unité (10) compacte membranaire selon les 1 à 11 prises en combinaison, caractérisée en ce qu'il comporte au moins : - une premier mode de production, au cours duquel l'eau 30 circule successivement du réservoir (14) d'alimentation à travers la première branche (12), la deuxième branche (20), puis simultanément par les troisième et quatrième branches (24, 26) au conduit (25) de sortie et au bac (28) de récupération,.- un deuxième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit élevé au cours duquel l'eau circule successivement du bac (28) de récupération à travers le conduit (40) d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche (12) comportant s l'au moins un élément (16) d'ultrafiltration, et le conduit (50) de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour aboutir au tout à l'égout (44), - un troisième mode de rétrolavage en cycle ouvert à débit réduit au cours duquel l'eau circule successivement du bac (28) io de récupération à travers le conduit (40) d'entrée de rétrolavage d'ultrafiltration, une partie de la première branche (12) comportant l'au moins un élément (16) d'ultrafiltration et l'élément (52) de préfiltration, et le conduit (50) de sortie ouverte de rétrolavage d'ultrafiltration, pour aboutir au tout à l'égout (44), is - un quatrième mode de lavage chimique d'ultrafiltration au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir (14) d'alimentation à travers la première branche (12) et le conduit (46) de retour de lavage chimique d'ultrafiltration pour revenir au réservoir (14), 20 - un cinquième mode de lavage chimique d'osmose inverse au cours duquel une solution de lavage chimique circule successivement du réservoir (14) d'alimentation, à travers le conduit (58) d'arrivée de lavage, la deuxième branche (20), la troisième branche (24) et le premier conduit (64) de retour de 25 lavage d'osmose inverse, la quatrième branche (26) et le second conduit (62) de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir (14) d'alimentation, - un sixième mode de lavage chimique simultané d'ultrafiltration et d'osmose inverse au cours duquel une solution 30 de lavage chimique circule successivement du réservoir (14) d'alimentation à travers la première branche (12), la deuxième branche (20), la troisième branche (24) et le premier conduit (64) de retour de lavage d'osmose inverse, la quatrième branche (26)et le second conduit (62) de retour de lavage d'osmose inverse, pour revenir au réservoir (14) d'alimentation, - un septième mode de rinçage après rétrolavage d'ultrafiltration au cours duquel de l'eau circule successivement du réservoir (14) d'alimentation à travers la première branche (12) et le conduit (42) de rinçage d'ultrafiltration, -un huitième mode d'homogénéisation de la solution de lavage chimique au cours duquel la solution de lavage chimique circule successivement du réservoir (14) d'alimentation, à travers lo le conduit (48) d'homogénéisation pour revenir au réservoir (14) d'alimentation.
C,B
C02,B01
C02F,B01D
C02F 1,B01D 61
C02F 1/44,B01D 61/12,B01D 61/22,B01D 61/58
FR2894845
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE EMULSION CALIBREE
20,070,622
La presente invention concerne un procede de preparation d'une emulsion calibree, notamment d'une emulsion bitumineuse ; elle concerne egalement les emulsions preparees selon ce procede. ETAT DE LA TECHNIQUE Les emulsions sont compose-es de phases liquides immiscibles stabilise-es par un ou plusieurs tensioactifs. La necessite d'assurer une performance accrue et d'etendre les champs d'application des emulsions s'effectue par la calibration de leur granulometrie. C'est ainsi que, dans le cas du bitume emulsifie, 1'amelioration des proprietes de 1'emulsion, notamment dans le domaine du revet:ement routier (facilite et securite de mise en muvre, homogeneite apres le sechage...), passe par 1'obtention d'une granulometrie plus fine que celle actuellement produite sur les unites industrielles. Par granulometrie plus fine, on entend une reduction de la taille moyenne des gouttelettes et de leur polydispersite par rapport aux procedes existants. Deux methodes sont a priori envisageables pour modifier la granulometrie d'une emulsion : 1) le changement des parametres physico-chimiques de 1'emulsion ; 2) le changement du procede de fabrication, ou procede d'emulsification. Toutefois, les applications specifiques des emulsions limitent souvent les modifications liees aux parametres physico-chimiques, si bien que la modification du procede R:ABrevets\24300`24 38 8--05 1 2 1 5-texte_depot.doc - 15/12/05 - 1/31 d'emulsification reste pratiquement la seule possibilite pour atteindre cet objectif. Les procedes d'emulsification sont generalement developpes et mis a 1'echelle en regime turbulent. L'etat de 1'art de 1'emulsification dans ce regime a conduit a 1'identification d'un critere de dimensionnement qui relie la taille moyenne des gouttelettes a la puissance dissipee au sein du melangeur. Les developpements technologiques relatifs aux procedes d'emulsification se sont donc orientes vers la maximisation et/ou le controle de la puissance dissipee au sein des geometries de melange. Typiquement, la puissance dissipee localement varie entre 104 W/m3 et 10' W/m3 et la vitesse peripherique du mobile d'agitation est superieure a 10 m/s. Selon 1'approche decrite plus haut, la reussite de 1'objectif de controle et de reduction de la granulometrie repose sur la conception d'equipements plus performants (pieces rotatives a haute vitesse sur des geometries munies d'entrefers generalement inferieurs a 1 mm). Une telle conception genere des complications mecaniques importantes d'autant plus considerables sur les unites industrielles. De plus, cette intensification de la puissance dissipee s'accompagne souvent d'une diminution importante du temps de sejour dans la zone de cisaillement accentuant ainsi les phenomenes de re-coalescence des gouttelettes et limitant 1'effet attendu de la puissance dissipee sur le diametre moyen des gouttelettes. C'est pourquoi les procedes classiques d'emulsification disponibles a 1'echelle industrielle demeurent largement insatisfaisants. Par ailleurs, it faut noter que la production d'emulsions a forte concentration en phase dispersee (c'est-a-dire a plus de 70 % environ de phase dispersee) fait generalement appel a des techniques specifiques. A titre d'exemple de procede d'emulsification en regime concentre, le document GB 1283462 propose un systeme pour la production continue d'une emulsion d'huile dans 1'eau, comprenant un batteur rotatif de type planetaire, et dans lequel les phases destinees a etre emulsionnees et R:\Brevets \24300\24388--051215-texte_ depot.doc - 15/12/05 - 2/31 1'emulsion formee sont respectivement introduites et retiree en continu. Le document US 3565817 donne un autre exemple de procede de production d'une emulsion concentree en continu, dans lequel le cisaillement doit etre maintenu a une valeur suffisante pour reduire la viscosite de 1'emulsion mais inferieure au point d'instabilite de 1'emulsion. Les documents EP 0156486 et EP 0162591 decrivent des procedes de preparation d'emulsions concentrees, sous un taux de cisaillement compris entre 10 et 1000 s-1, mais qui, en pratique, permettent seulement d'obtenir des gouttelettes de taille typique 2 pm a 50 pm. Le document US 4746460 decrit un procede de preparation d'emulsion concentree produite a partir d'une mousse obtenue en battant une solution aqueuse avec un gaz. Le document US 5250576 decrit une application plus particuliere de procede de preparation d'emulsions concentrees, dans laquelle 1'emulsion est stabilisee par une reticulation de polymeres. Dans le document US 5399293, une emulsion concentree est formee en continu en soumettant le liquide a deux forces de cisaillement distinctes et successives avec un melangeur a arbre unique. Toutefois, it apparait dans les exemples que le systeme ne permet pas d'obtenir des gouttelettes de taille inferieure a 3 pm. Le document US 5539021 presente un autre procede de preparation d'emulsion concentree, dans lequel le parametre important est le reglage des debits respectifs des deux phases a emulsionner, qui sont melangees en continu. Le document US 5827909 decrit un procede continu de preparation d'emulsion, dans lequel une partie de 1'emulsion est retiree de la zone de melange puis reinjectee dans la zone de melange. Ce procede est plus particulierement dedie aux emulsions destine-es a subir une polymerisation ulterieure. Le document WO 99/06139 propose de melanger une premiere phase visqueuse a emulsionner (de viscosite comprise entre 1 et 5000 Pa.$) avec une deuxierne phase non- R:ABrevets\24300A24 3 88--05 1 2 1 5-textedepot.doc - 15/12/05 - 3/31 4 miscible avec la premiere, a raison de 75 a 95 % en poids de premiere phase et a un taux de cisaillement compris entre 250 et 2500 s-1. Le procede decrit dans ce document est discontinu, c'est-a-dire que les deux phases sont mises en presence en une seule fois. Toutefois, les procedes decrits dans les documents cidessus restent delicats a mettre en oeuvre. En particulier, les emulsions concentrees presentent des problemes importants d'instabilite et des risques eleves d'inversion de phase (c'est-a-dire des risques de passage d'une emulsion de type << huile dans 1'eau >> a une emulsion de type << eau dans 1'huile >>) ; elles presentent egalement des difficultes specifiques liees a leur comportement rheologique non newtonien et elastique. Il existe donc un besoin d'amelioration des procedes connus, qui permette de pre-parer de maniere plus fiable et plus reproductible des emulsions a granulomet:rie controlee (et la plus reduite possible) en terme de diametre moyen des gouttelettes et de polydispersite, notamment a une echelle de production commerciale ou industrielle. RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit donc un procede semi continu de preparation d'une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B, comprenant les etapes suivantes : (i) melange d'une quantite de phase A et d'une quantite de phase B au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples comprenant au moins un agitateur raclant, de maniere a obtenir une dispersion de la phase A dans la phase B avec une concentration volumique de la phase A superieure a 74 (ii) dilution de la dispersion obtenue a 1'etape (i) par ajout d'une quantite supplementaire de phase B, et melange au moyen dudit systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B. R: ABrevets\24300\24 3 8 8--05 1 2 1 5-texte_depot.doc - 15/12/05 - 4/3I De preference, ledit systeme de melange a arbres multiples comprend en outre au moins un agitateur non raclant. De preference, dans le procede selon 1'invention, le 5 diametre moyen des gouttelettes de 1'emulsion est controle par un ajustement de la deformation appliquee lors du melange de 1'etape (i). De preference, dans le procede selon 1'invention, le melange de 1'etape (i) est effectue a un taux de deformation compris entre 5 et 150 s-'. Selon un mode de realisation particulier du procede selon 1'invention, le systeme de melange a arbres multiples est coaxial. De preference, dans le procede selon 1'invention, la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants subit une augmentation au cours de 1'etape (i). De preference, dans le procede selon 1'invention, le ou les agitateurs raclants sont utilises a une vitesse peripherique inferieure ou egale a 3 m/s, en particulier inferieure ou egale a 2,5 m/s. De preference, dans le procede selon 1'invention, le ou les agitateurs non raclants sont utilises a une vitesse peripherique inferieure ou egale a 15 m/s, en particulier inferieure ou egale a 12 m/s lors de l'etape (=i). De preference, dans le procede selon 1'invention, les agitateurs raclants et non raclants peuvent tourner en mode corotatif ou contrarotatif. Avantageusement, le procede tel que defini ci-dessus est tel que : - la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs raclants est plus petite lors de 1'etape (ii) que lors de 1'etape (i) ; et - la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs non raclants est plus grande lors de 1'etape (ii) que lors de 1'etape (i). Selon un mode de realisation plus particulierement prefere . R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 5/31 35 6 - la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants lors de 1'-tape (ii) est plus de cinq fois inf-rieure a la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants lors de 1'etape (i) ; et - la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants lors de 1'etape (ii) est plus de deux fois superieure a la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants lors de 1'etape (i). Selon un mode de realisation prefer- du procede selon 1'invention, le diametre moyen des gouttelettes de 1'-mulsion est inferieur a environ 1 micron. Selon un mode de realisation prefer- du procede selon 1'invention, 1'emulsion presente une polydispersitinferieure a 0,4, de preference inferieure a 0,3 et de maniere plus particulierement pref-r-e d'environ 0,2. Selon un mode de realisation prefer- du procede selon 1'invention, a 1'-tape (i), la phase A est ajoutee a la phase B a un debit massique compris entre 0,01 fois et 3 fois la masse de la phase B par seconde. Selon un mode de realisation alternatif, a 1'etape (i), la phase B est ajoutee a la phase A a un debit massique compris entre 0,0001 fois et 0,1 fois la masse de la phase A par seconde. De preference, dans le procede selon 1'invention, la phase A est une phase hydrophile et la phase B est une phase hydrophobe ou la phase A est une phase hydrophobe et la phase B est une phase hydrophile. De maniere plus particulierement preferee, la phase A est un bitume et la phase B est une solution aqueuse ou la phase A est une solution aqueuse et la phase B est un bitume. La presente invention permet de surmonter les inconvenients de 1'etat de la technique, et permet plus particulierement de preparer de maniere plus fiable et plus reproductible des emulsions a granulometrie controlee (et la plus reduite possible) en terme de diamet:re moyen des R:`.Brevets\24300A24388--051215-textedepot.doc- 15/12/05-6/31 7 gouttelettes et de polydispersite, notamment a. une echelle de production commerciale ou industrielle. I1 faut d'ailleurs souligner la simplicite de mise en oeuvre du procede de la presente invention sur des unites industrielles. La presente invention permet notamment de limiter les risques d'inversion de 1'emulsion ainsi que de limiter les inconvenients relatifs au comportement rheologique non newtonien et elastique des emulsions concentrees. Le but de 1'invention est atteint en utilisant un systeme de melange a arbres multiples (comprenant un ou plusieurs agitateurs raclants) pour effectuer le melange sous une deformation controlee de la phase A et de la phase B, aussi bien au cours de 1'etape de preparation de la dispersion intermediaire concentree en phase A que lors de 1'etape de dilution pour aboutir a 1'emul.sion finale souhaitee. Le procede selon 1'invention presente eealement les differences techniques avantageuses suivantes par rapport aux procedes connus de preparation d'emulsions fortement concentrees . dans le procede selon 1'invention le melange des deux phases est semi continu, c'est a dire qu'il est entame au cours de leur mise en presence progressive, alors que, dans les techniques connues, soit les deux phases sont mises en presence en une seule fois et sont melangees seulement apres cette mise en presence, soit le procede de preparation est de type purement continu ; dans le cadre de 1'invention, le melangeage des phases immiscibles est effectue au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples qui comprend un ou plusieurs agitateurs raclants et de preference un ou plusieurs agitateurs non raclants, dont les vitesses de rotation respectives a chaque etape sont predefinies, et qui peuverit notamment fonctionner en mode corotatif ou contrarotatif ; R.ABrevets\24300\24388ù051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 7/31 35 - le procede selon 1'invention permet de preference de controler precisement le diametre moyen des gouttelettes au moyen du seul parametre de la deformation totale appliquee lors du melange, ledit parametre etant ajuste en fonction de la concentration des phases a 1'aide d'un modele de calibration phenomenologique ; en revanche, dans les techniques connues, ce controle se fait, plus ou moins efficacement, par 1'interm~diaire d'un ensemble de parametres tels que le taux de cisaillement, les concentrations respectives des phases, la teneur en tensioactif et 1'energie dissipee lors du melange, dont la connaissance ne permet pas de predire a priori la taille de gouttelettes de maniere simple. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les figures IA a 1D sont des vues schematiques en coupe representant divers systemes de melange a arbres 20 multiples susceptibles d'etre utilises dans 1'invention. Les figures 2 a 4 representent le profil granulometrique d'emulsions de bitume dans 1'eau obtenues respectivement selon les protocoles des exemples 1 a 3. En abscisse figure le diametre des gouttelettes en pm, et en 25 ordonnee figure le pourcentage volumique correspondant aux differentes tailles de gouttes (profil de distribution de taille). La figure 5 represente le diametre median des gouttelettes d'une emulsion de bitume dans 1'eau obtenue au 30 moyen d'un systeme de melange coaxial (diametre donne en microns en ordonnee), en fonction de la deformation appliquee a l'emulsion (en abscisse), elle-meme proportionnelle au temps de melange, et ce a taux de deformation constant. ^ : resultats obtenus pour un taux de 35 deformation de 85 s-1 ; 0 : resultats obtenus pour un taux de deformation de 50 s-l. La courbe en pointilles correspond a un modele phenomenologique. R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 8/31 10 15 9 EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention a donc pour objet un procede semi continu de preparation d'une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B, comprenant les etapes suivantes : (i) melange d'une quantite de phase A et d'une quantite de phase B au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples comprenant au moins un agitateur raclant, de maniere a obtenir une dispersion de la phase A dans la phase B avec une concentration volumique de la phase A superieure a 74 % ; (ii) dilution de la dispersion obtenue a 1'etape (i) par ajout d'une quantite supplementaire de phase B, et melange au moyen dudit systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B. Les phases A et B representent deux liquides non miscibles susceptibles de donner lieu a une emulsion. La phase A est la phase qui est destinee a former les gouttelettes, ou micelles ; elle est egalement appelee phase dispersee. La phase B est la phase dite continue, destinee a former le milieu interstitiel entre les gouttelettes. L'une ou 1'autre des phases ou les deux peuvent contenir un ou des tensioactifs. De preference, les tensioactifs sont contenus dans la phase B continue. Par << procede semi continu >> on entend qu'une premiere partie des produits impliques dans la preparation est introduite initialement dans un recipient servant a mettre en rnuvre le procede, et qu'une seconde partie des produits est ensuite ajoutee au cours du procede lui-meme. Un tel procede semi continu se distingue d'une part d'un procede discontinu, dans lequel la totalite des produits serait mise en presence en une seule fois dans un recipient, et d'autre part d'un procede continu, dans lequel les produits impliques dans la preparation seraient continument introduits et le produit final continument retire du recipient, sans interruption. Des exemples de procede continu sont fournis par les documents sus-cites GB 1283462, US 5539021, US 5827909 ou US 5399293, tandis qu'un R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 -9/31 exemple de procede discontinu est fourni par le document WO 99/06139. Il faut souligner que, dans les procedes discontinus, le melange des produits peut etre delicat a effectuer et que, dans les procedes continus, ou lion travaille avec des recipients de volume plus r&duit, des problemes de rheologie d&licats peuvent se poser. Les deux &tapes du procede selon 1'invention sont effectuees dans un meme recipient ou cuve. Par < systeme de melange a arbres multiples > on entend un melangeur qui comprend au moins deux arbres, de preference de deux a cinq arbres. Sur chaque arbre sont mortes un ou plusieurs agitateurs ou mobiles d'agitation. Ledit systeme de melange comprend donc au moins deux mobiles d'agitation ou agitateurs, pouvant tourner de maniere independante les uns des autres. Des arbres confondus sont aussi possibles. Un systeme de melange a arbres multiples permet d'&viter les cavernes et les zones mortes creees par une circulation inadequate des fluides, et est bien adapt& au melange de fluides dont la rheologie est complexe ou &volue au cours du melange. De plus, it a ete d&montre que les emulsions concentrees presentent ce type de comportement rheologique. On peut par exemple citer le Chapitre 11 intitul& The Structure, Mechanics, and Rheology of Concentrated Emulsions and Fluid Foams par H. M. Princen tire de 1'ouvrage suivant : Encyclopedic handbook of emulsion technology, de Sjoblom, edit& par Marcel Dekker (New York, 2001). La litterature des systemes de melange a arbres multiples comprend notamment les ouvrages suivants : - Mixing : Theory and Practice, de Uhl et Gray, edit& par Academic Press (New York, 1996) ; - Mixing in the Process Industries 2nd Edition, de Harnby, Edwards et Nienow, edit& par Butterworth Heinemann (Oxford, 1992) ; - Fluid Mixing Technology, de Bates, Fondy, Fenic et Oldshue, edit& par Chemical engineering (New York, 1983) ; R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 -10/31 11 - Handbook of Industrial Mixing Science and Practice, edite par Paul, Atiemo-Obeng et Kresta, publie chez John Wiley & Sons (New Jersey, 2004) Par < agitateur raclant > on entend un mobile d'agitation qui se caracterise par un rapport entre 1'entrefer et le diametre de la cuve compris entre 0 et 0,1, et de preference entre 0 et 0,05. L'entrefer est la distance minimale entre 1'extremite peripherique de la pale (ou autre partie rotative) d'un mobile d'agitation et la paroi de la cuve. La geometrie de 1'agitateur raclant induit generalement un debit tangentiel (en particulier dans le cas d'un mobile de type ancre ou cadre). L'agitateur raclant peut egalement avoir une geometrie qui combine des debits tangentiel et axial (cas d'un mobile de type helicoide). De preference, a 1'etape (i) une phase est progressivement ajoutee, ou encore incorporee graduellement (sur une duree d'au moins quelques secondes, voire d'au moins quelques minutes), a 1'autre phase, tout en operant un melange au moyen du systeme de melange a arbres multiples. En pratique, 1'une des deux phases est initialement disposee clans un recipient tel qu'une cuve, puis 1'autre phase est versee ou injectee dans la premiere (par exemple au niveau du haut, du bas ou du milieu du recipient). Le melange de 1'etape (i) peut se poursuivre au-dela du processus d'incorporation, c'est-a-dire meme une fois que celui-ci est acheve. Le melange presente 1'intensite et la duree suffisante pour obtenir la granulometrie d'emulsion souhaitee (en terme de taille moyenne et de polydispersite des gouttelettes). Les quantites de phase A et B destinees a etre mises en presence et melangees sont telles que la phase A represente plus de 74 % en volume de 1'ensemble des deux phases a 1'issue de 1'etape (i). La concentration volumique de 74 % represente 1'empilement theorique maximal de gouttelettes spheriques de taille unique. Au-dela de ce seuil, certaines gouttelettes ou la totalite d'entre elles R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - I 1/3I 12 perdent leur forme spherique pour prendre une forme polyedrique. Ainsi, le melange des phases A et B obtenu presente une forte viscosite effective, ce qui permet, meme avec une faible vitesse de rotation des mecanismes d'agitation utilises, de rompre efficacement les gouttelettes jusqu'a la taille desiree. La dispersion obtenue a 1'etape (i) est une emulsion intermediaire, et 1'emulsion obtenue a 1'etape (ii) est 1'emulsion finale. Toutefois, 1'emulsion intermediaire elle-meme peut avantageusement etre recuperee pour etre utilisee, dans la mesure ou elle peut presenter des caracteristiques satisfaisantes pour certains besoins specifiques. L'emulsion finale, pour sa part, presente la concentration en phase dispersee voulue, qui peut etre inferieure a 74 ovol, et meme aussi petite qu'on le souhaite. L'ajout de la quantite supplementaire de phase continue B lors de 1'etape (ii) est de preference progressif, et se fait sous agitation au moyen du meme systeme de melange qui est utilise dans 1'etape (i). Le melange de 1'etape (ii) peut se poursuivre apres que 1'ajout de la quantite supplementaire de phase B est acheve. La phase B continue qui est ajoutee a 1'etape (ii) peut contenir des tensioactifs. La dilution prevue a 1'etape (ii) assure la relaxation des gouttelettes de forme polyedrique (diminution de 1'aire interfaciale). La phase B ajoutee s'introduit entre les gouttelettes. Au cours de cette etape une force importante est fournie afin de contrer la pression de disjonction qui assure la stabilite des films des emulsions concentrees, d'ou 1'importance d'effectuer un melange pendant 1'etape (ii). De preference, le systeme de melange peut egalement comprendre un ou plusieurs agitateurs non raclants, caracterises par un rapport entre 1'entrefer et le diametre de la cuve superieur a 0,1. Pour les agitateurs non raclants, sont privilegiees les differentes geometries de mobiles a debit axial et / ou radial. On peut citer par R:ABrevets\24300\24388ù05 121 5-texte_depol.doc- 15/12/05 - 12/31 13 exemple les helices, les disques de dispersion, les turbines a debit radial ou mixte. Les figures 1A a 1D donnent une representation schematique, en coupe, de divers systemes de melange a arbres multiples susceptibles d'etre utilises pour mettre en oeuvre le procede de la presente invention. La figure IA represente un systeme de melange dans une cuve ou recipient (1), comprenant deux arbres (2a, 2b) sur un meme axe mais pouvant tourner independamment 1'un de 1'autre. II s'agit d'un systeme coaxial. Sur chaque arbre (2a, 2b) est monte un agitateur respectif (3a, 3b). L'un des agitateurs (3a) est un agitateur raclant, de type ancre, tandis que 1'autre agitateur (3b) est un agitateur non-raclant, de type disque de dispersion, hence ou turbine. Dans le systeme de melange a arbres multiples de la figure 1B, les deux arbres (2a, 2b) sont situes sur deux axes distincts et paralleles. I1 s'agit d'un systeme non-coaxial. Les deux agitateurs respectifs (3a, 3b) montes sur les deux arbres (2a, 2b) sont encore de type different, raclant pour 1'un (3a) et non raclant pour 1'autre (3b). Le systeme de melange represente a la figure 1C comporte trois arbres (2a, 2b, 2c) situes sur trois axes distincts et paralleles, et sur lesquels sont mantes trois agitateurs respectifs (3a, 3b, 3c), dont 1'un (3a) est de type raclant et les deux autres (3b, 3c) sont de type non raclant. Le systeme de melange represente a la figure 1D differe des precedents en ce qu'il comporte deux agitateurs raclants (3a, 3a') montes sur des arbres respectifs non coaxiaux (2a, 2a'). Contrairement aux exemples precedents, seule une partie de la peripherie de ces agitateurs raclants (et non la totalite) est situee a proximite immediate de la paroi de la cuve (1). Dans ce cas, 1'entrefer des agitateurs raclants (3a, 3a') correspond a la distance minimale entre la peripherie des agitateurs et la paroi de la cuve. Comme dans les autres exemples de systeme de melange, le rapport entre 1'entrefer et le R:\Brevets \24300\24388--05 1 2 1 5-texte_depot.doc - 15/12/05 - I3/31 diametre de la cuve est compris entre 0 et 0,1, de preference entre 0 et 0,05. Le systeme de melange de la figure 1D est egalement equipe de deux agitateurs non raclants (3b, 3c) mantes de maniere coaxiale sur des arbres respectifs (2b, 2c). Il importe de noter que les dispositifs ci-dessus ne sont que quelques exemples parmi les tres nombreuses geometries possibles pour le systeme de melange a arbres multiples pouvant etre utilise selon 1'invention, que 1'homme du metier connait a travers les brevets ou publications du domaine. Ainsi, afin d'illustrer simplement la diversite des systemes de melange a arbres multiples existants, on peut citer le systeme de melange du document US 3861656, qui comprend un agitateur raclant de type cadre et, a 1'interieur de la trajectoire balayee par 1'agitateur raclant, un ensemble decentre de deux vis tres proches qui constituent un ensemble coordonne d'agitateurs non raclants. A titre d'illustration supplementa:ire, on peut egalement se reporter aux documents US 4854720, US 4197019, US 4403868, EP 1121193 ou US 5611619. En outre, dans le cadre de 1'invention, 1'arbre ou les arbres supportant le ou les agitateurs non raclants ne sont pas necessairement verticaux et paralleles, maxis peuvent au contraire etre inclines. En particulier, it est possible d'utiliser une cuve munie d'un seul agitateur raclant dans laquelle un agitateur auxiliaire est installe en position oblique et clampe sur le bord de la cuve. De preference, le diametre moyen des gouttelettes de 1'emulsion est controle par un ajustement de la deformation appliquee lors du melange de 1'etape (i). En effet, comme cela est decrit ci-apres (exemple 4), pour un type particulier de systeme de melange a arbres multiples donne, it est possible d'obtenir une calibration par une approche phenomenologique permettant de relier le diametre moyen des gouttelettes de 1'emulsion a la deformation totale qui est appliquee lors de 1'etape (i). Grace a cette calibration, it est possible d'obtenir une emulsion de granulometrie souhaitee en ajustant comme unique parametre la deformation R/Brevets\24300A24388--051215-textedepot.doc - 15/12/05 - 14/31 15 totale appliquee lors de 1'etape (i), pour une concentration des phases donnee. De preference, le melange est effectue a un taux de deformation compris entre 5 et 150 s-1 a 1'etape (i). On rappelle que le taux de deformation y est relie a la deformation totale y par la relation : y = yxt ou t est le temps de sejour dans la zone de deformation maximale. Dans le systeme de melange a arbres multiples, les arbres peuvent titre centres ou excentres par rapport a la 1.0 cuve dans laquelle s'effectue le melange. Selon un mode de realisation particulier, le systeme de melange est coaxial. Il s'agit d'une configuration comprenant au moins deux arbres centres dont l'un est de preference muni d'un agitateur raclant et 1'autre de preference muni d'un 15 agitateur non raclant. Dans ce cas, le rapport entre le diametre de 1'agitateur non raclant et celui de la cuve est de preference compris entre 0,2 et 0,6, et plus particulierement entre 0,3 et 0,5. Les agitateurs raclants et non raclants peuvent 20 tourner en mode corotatif ou contrarotatif, c'est-a-dire respectivement dans le meme sens ou en sens contraire. Lors de 1'etape (i), le ou les agitateurs raclants ont un role de premier plan. Its sont de preference utilises a une vitesseperipherique comprise entre 0,05 m/s et 3 m/s. 25 L'utilisation du ou des agitateurs raclants a ces vitesses assure une deformation suffisante pour provoquer la rupture des gouttelettes. De preference, la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants subit une augmentation au cours de 1'etape (i), ce qui permet de limiter les pertes de 30 produit a 1'etape (ii) et d'ameliorer la qualite du melange lors de l'etape (i). Un ou des agitateurs non raclants peuvent egalement titre utilises pendant 1'etape (i), auquel cas ils ont pour role d'ameliorer la distribution spatiale des phases A et B 35 dans les zones propices a la deformation des gouttelettes creees par le ou les agitateurs raclants. Dans ce cas, leur vitesse peripherique moyenne est typiquement inferieure a 12 m/s. R:\Brevets\24300\24388-051215-textedepot.doc - 15/12/05 - 15/31 16 Toujours dans ce cas, la contribution du ou des agitateurs non raclants a la deformation de 1'emulsion a teneur elevee en phase dispersee est negligeable par rapport a celle du ou des agitateurs raclants. Le taux de deformation induit par un melangeur a arbres multiples est donc assimile a celui applique par le ou les agitateurs raclants. Or le taux de deformation moyen cree par un agitateur est relie a la vitesse de rotation N de cet agitateur (en tours par seconde) par la formule : y= KS x N ou KS est une constante qui depend de la geometrie de 1'agitateur. Sachant que le KS de 1'agitateur raclant est connu, en adaptant la vitesse de rotation de 1'agitateur raclant et le temps de melange de 1'emulsion intermediaire, on impose une deformation donnee, et donc on atteint une granulometrie souhaitee (voir figure 5 notamment). A titre d'exemple, pour les geometries de melange evoquees plus haut pour 1'agitateur raclant, KS varie generalement entre 15 et 70, de preference entre 20 et 45. La densite de puissance maximale de 1'agitateur raclant durant le melange de 1'emulsion a teneur elevee en phase dispersee est comprise dans une plage de 10 a 100 fois infer:ieure a celle des mobiles d'agitation operes en regime turbulent (103 W/m3 a 105 W/m3). Lors de 1'etape (ii), le pompage et la circulation generes par le systeme de melange maximisent la relaxation de la forme des gouttelettes. A cet effet, les agitateurs non raclants sont privilegies ; ils sont alors operes sur une plage de vitesse comprise entre 0 et 15 m/s. Le ou les agitateurs raclants, qui jouent un role moins primordial a cette etape en raison du debit tangentiel qu'ils induisent, peuvent neanmoins etre avantageusement combines avec les agitateurs non raclants afin d'optimiser la relaxation des gouttelettes. Dans ce cas la vitesse peripherique du ou des agitateurs raclants est inferieure a celle des agitateurs non raclants, et est comprise entre 0 et 2 m/s. Le role de premier plan accorde aux agitateurs raclants et non raclants, respectivement a 1'etape de R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc -15/12/05-16/31 17 melange de 1'emulsion concentree et a 1'etape de dilution, justifie que : - la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs raclants est inferieure, et en particulier inferieure d'un facteur superieur a 5, lors de 1'etape (ii) par rapport a 1'etape (i) ; et - la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs non raclants est superieure, et en particulier superieure d'un facteur superieur a 2, lors de 1'etape (ii) par rapport a 1'etape (i). I1 faut noter que la vitesse du ou des agitateurs non raclants peut titre nulle dans 1'etape (i) et non nulle dans 1'etape (ii), et que la vitesse du ou des agitateurs raclants peut titre non nulle dans 1'etape (i) et nulle dans 1' etape (ii). De preference, la dispersion obtenue a 1'issue de 1'etape (i) presente une fraction massique de tensioactifs comprise entre 0,005 et 0,05, bien qu'une plage differente de fraction massique de tensioactifs pulsse titre avantageusement utilisee selon la composition de 1'emulsion. 11 est a noter qu'un defaut ou un exces de tensioactifs peut avoir pour consequence une instabilite de 1'emulsion (coalescence rapide) ou une inversion des phases. I1 faut encore souligner que la fraction massique de tensioactif devant titre utilisee depend de la concentration en phase dispersee a 1'etape (i). Des tensioactifs peuvent titre inclus ou non a la phase continue B qui est ajoutee lors de 1'etape (ii). Les tensioactifs pouvant titre utilises dans le cadre de 1'invention sont notamment les tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques et amphoteres. De preference, 1'emulsion finale presente une taille de gouttelettes moyenne inferieure a environ 1 micron et une polydispersite inferieure a 0,4 (ou 40 %), de preference a 0,3 (ou 30%), et de maniere plus particulierement preferee d'environ 0,2 (ou 20 %). Par polydispersite >> on entend le rapport entre 1'ecart type R:\Brevets\24300'243 8 8--05 1 2 1 5-texte depot.doc - 15/12/05 - 17/3 ) de la distribution granulometrique et le diametre moyen des gouttelettes. Deux modes alternatifs avantageux sont possibles pour la realisation de 1'etape (i) : - selon le premier mode, la mise en presence progressive de 1'etape (i) consiste en un ajout de la phase A a la phase B a un debit massique compris entre 0,01 fois et 3 fois la masse de la phase B par seconde ; - selon le deuxieme mode, la mise en presence progressive de 1'etape (i) consiste en un ajout de la phase B a la phase A a un debit massique compris entre 0,0001 fois et 0,1 fois la masse de la phase A par seconde. Dans le premier cas, la phase dispersee est done versee ou injectee dans la phase continue et dans le deuxieme cas c'est la phase continue qui est versee ou injectee dans la phase dispersee. Par ailleurs, la phase A peut etre une phase hydrophile et la phase B une phase hydrophobe (ou lipophile), ou bien la phase A peut etre une phase hydrophobe et la phase B une phase hydrophile. On parle d'emulsions de type << eau dans 1'huile >> dans le premier cas, et d'emulsions de type < huile dans 1'eau > dans le deuxieme cas. De maniere prefer-6e, c'est la phase A qui est hydrophobe et la phase B hydrophile. Chaque phase hydrophile ou hydrophobe comprend au moms un compose hydrophile ou hydrophobe respectivement, et peut par exemple comprendre un melange de composes hydrophiles ou hydrophobes respectivement, ou bien etre constituee d'un seul compose hydrophile ou hydrophobe respectivement. Des exemples de phases hydrophiles possibles sont 1'eau et les solutions aqueuses. Des exemples de phases hydrophobes possibles sont les huiles, les hydrocarbures. Plus particulierement, parmi les composes susceptibles d'etre disperses selon 1'invention, figurent : R:ABrevets\24300A24 38 8--05 12 1 5-texte_depot.doc - 15/12/05 - 18/31 19 - dans le cas des materiaux hydrophobes, les esters de colophane, la lanoline, les bitumen, les cires, les polybutadienes, et de maniere generale les polymeres hydrophobes ou lipophiles, - dans le cas des materiaux hydropholes, les polyethylenes glycols, les sucres, les gelatines et leurs melanges. L'invention peut donc titre appliquee a des domaines aussi divers que 1'agroalimentaire, la pharmacologie, la cosmetique et a la majorite des domaines industriels. De maniere particulierement preferee, la phase dispersee A est un bitume et la phase continue B est une solution aqueuse ou la phase dispersee A est une solution aqueuse et la phase continue B est un bitume. L'emulsion de bitume calibree ainsi preparee peut titre util.isee dans le cadre de 1'industrie du revetement routier, notamment pour fabriquer des tapis routiers par repandage (et eventuellement compactage) de materiaux obtenus par enrobage ou par mise en contact de granulats, de materiaux de recyclage, d'agregats d'enrobe (ou melange de ces produits) et d'une emulsion bitumineuse telle que fabriquee selon 1'invention. On entend par < agregats d'enrobes tous materiaux provenant de la destruction de tapis d'enrobes et par materiaux de recyclage tout type de materiaux issus de la recuperation de dechets industriels susceptibles d'etres recycles dans la fabrication d'enrobes routiers (materiaux de demolition, machefer, laitiers siderurgiques, pneus...). Les emulsions selon 1'invention peuvent aussi titre utilisees en repandage direct pour des applications routieres telles que les couches d'accrochage, les enduits superficiels ou 1'impregnation de sols. En dehors de 1'industrie routiere, les emulsions de bitume selon 1'invention peuvent titre utilisees avantageusement dans le domaine de 1'etancheite et des adhesifs pour 1'industrie du batiment. L'une des phases ou les deux peuvent titre chauffees avant ou pendant le processus d'emulsification. Ainsi, dans le cas d'une emulsion de bitume, le bitume est R:\Brevets\24300\24388--051215-texte depot.doc-15/12/05-19/31 avantageusement porte a une temperature comprise entre 70 et 105 C afin de le fluidifier avant le melange et d'assurer une temperature de melange suffisamment elevee durant 1'etape (i). La temperature en question est fonction du grade de penetrabilite du bitume utilise, et de son eventuelle modification par polymeres. De maniere generale, it peut etre souhaitable de ne pas depasser une certaine temperature afin d'eviter 1'evaporation de 1'eau. Toutefois, it est egalement possible d'utiliser le procede selon 1'invention sous pression, pour travailler avec des bitumes de penetrabilite tres basses ou des bitumes modifiees par polymeres. Selon un mode de realisation particulier, 1'invention concerne un procede de preparation d'une emulsion de bitume calibree, comprenant les etapes suivantes : (a) ajout d'une quantite de bitume de temperature comprise entre 70 et 105 C a une quantite de solution aqueuse contenant des tensioactifs a un debit massique compris entre 0,01 fois et 3 fois la masse de solution aqueuse par seconde, simultanement a un melange du bitume et de la solution aqueuse au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir un pre-melange de solution aqueuse et de bitume, dans lequel la fraction volumique du bitume est superieure a 74 % ; (b) melange supplementaire du pre-melange precedent au moyen du systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une dispersion du bitume dans la solution aqueuse ; (c) ajout graduel d'une quantite supplementaire de solution aqueuse a la dispersion obtenue precedemment, simultanement a un melange de la dispersion de bitume dans la solution aqueuse au moyen du systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une dispersion diluee du bitume dans la solution aqueuse ; (d) melange supplementaire de la dispersion diluee obtenue precedemment au moyen du systeme de melange a arbres R:\ Brevets \24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 20/31 21 multiples, de maniere a obtenir 1'emulsion de gouttelettes de bitume dans la solution aqueuse ; dans lequel le systeme de melange a arbres multiples comprend au moms un agitateur raclant et au moms un agitateur non raclant fonctionnant en mode contrarotatif et produit un taux de deformation compris entre 5 et 150 s-1, et dans lequel : - la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants est plus petite lors des etapes (c) et (d) que lors des etapes (a) et (b) ; et - la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants est plus grande lors des etapes (c) et (d) que lors des &tapes (a) et (b). Selon un autre mode de realisation particulier, 1'invention concerne un procede de preparation d'une emulsion de bitume calibree, comprenant les etapes suivantes : (a) ajout d'une quantite de solution aqueuse contenant des tensioactifs a une quantite de bitume de temperature comprise entre 70 et 105 C a un debit massique compris entre 0,0001 fois et 0,1 fois la masse de solution aqueuse par seconde, simultanement a un melange du bitume et de la solution aqueuse au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir un pre-melange de solution aqueuse et de bitume, dans lequel la fraction volumique du bitume est superieure a 74 %, • o (b) melange supplementaire du pre-melange precedent au moyen du systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une dispersion du bitume dans la solution aqueuse ; (c) ajout graduel d'une quantite supplementaire de solution aqueuse a la dispersion obtenue precedemment, simultanement a un melange de la dispersion du bitume dans la solution aqueuse au moyen du systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une dispersion diluee du bitume dans la solution aqueuse ; R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 21/31 22 (d) melange supplementaire de la dispersion diluee obtenue precedemment au moyen du systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir 1'emulsion de gouttelettes de bitume dans la solution aqueuse ; dans lequel le systeme de melange a arbres multiples comprend au moins un agitateur raclant et au moins un agitateur non raclant fonctionnant en mode contrarotatif et produit un taux de deformation compris entre 5 et 150 s-1, et dans lequel : - la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants est plus petite lors des etapes (c) et (d) que lors des etapes (a) et (b) ; et - la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants est plus grande lors des etapes (c) et (d) que lors des 6tapes (a) et (b). Avantageusement, 1'emulsion de bitume cal:ibree obtenue selon l'un des procedes precedents est caracterisee par une taille de gouttelettes moyenne inferieure a environ 1 micron et une polydispersite inferieure a 0,4. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent 1'invention sans la limiter. Exemple 1 : emulsification de bitume selon un protocole n l d'incorporation de bitume dans de 1'eau L'emulsion est composee de bitume de grade PG 64-22, d'eau et de suif dipropylene triamine oxypropylee en tant que tensioactif (commercialise par CECA sous le nom Polyram SL). Le systeme de melangeage comprend un agitateur raclant qui est une ancre a 3 bras. Le rapport entre le diametre de cet agitateur et la cuve est de 0,99. Le systeme de melangeage comprend en outre un agitateur non raclant sous forme d'une turbine avec 6 pales inclinees de 45 . Le rapport entre le diametre de la turbine a pales inclinees et la cuve est de 0,33. Le rapport entre la hauteur de la turbine et le diametre de cuve est de 0,2. Le diametre de la cuve est de 254 mm. R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_ depotdoc - 15/12/05 - 22/31 295 g de phase hydrophile contenant 30 % massique de tensioactif est introduite dans la cuve dont la paroi a ete prechauffee a 85 C pendant environ 5 minutes avant de debuter 1'incorporation du bitume. Grace a une pompe a engrenages qui relie la cuve d'emulsification et une cuve de stockage du bitume, le bitume est alimente dans le bas de la cuve d'emulsion. Le debit de bitume est maintenu a 22 g/s durant 180 secondes. La temperature du bitume injecte est de 98 C. Durant 1'incorporation du bitume, la vitesse de 1'ancre est augment-6e de facon croissante de 15 tours/min a 60 tours/min dans le sens horaire. La turbine est utilisee durant 1'incorporation du bitume a une vitesse moyenne de 770 tours/min dans le sens antihoraire. L'emulsion concentree en phase dispersee ainsi obtenue est melangee en imposant une vitesse de 90 tours/min dans le sens horaire a 1'ancre durant 120 secondes. La turbine est egalement utilisee pour melanger 1'emulsion concentree en phase dispersee a une vitesse moyenne de 770 tours/min dans le sens antihoraire. De 1'eau est ajoutee au contenu de la cuve apres 300 secondes depuis le debut de 1'incorporation du bitume, et ce durant 50 secondes a un debit moyen de 33,1 g/s. Au moment de 1'incorporation de 1'eau, la vitesse de 1'ancre est abaissee a 10 tours/min dans le sens horaire et la vitesse de la turbine est graduellement augmentee jusqu'a 1620 tours/min dans le sens antihoraire. Ces vitesses respectives des agitateurs sont conservees pendant 240 secondes afin d'obtenir le produit final. Une petite quantite de 1'emulsion dite finale est alors prelevee et diluee dans une solution d'eau et de tensioactif Stabiram MS3 commercialise par CECA. L'emulsion tres diluee ainsi obtenue est introduite dans un Mastersizer S (Malvern Instruments) afin de mesurer la granulometrie. La granulometrie obtenue est presentee a la figure 2. Exemple 2 : emulsification de bitume selon un protocole n 2 d'incorporation d'eau dans du bitume R:ABrevets\24300\2438 8--05 12 1 5-texte_depot.doc - 15/12/05 - 23/31 Les phases hydrophiles et hydrophobes et la geometrie du systeme de melangeage coaxial sont similaires a celles decrites a 1'exemple 1. 4 kg de bitume sont introduits dans la cuve d'emulsification. Le bitume est chauffe jusqu'a 95 C dans cette meme cuve au moyen de bander chauffantes situees sur les parois de la cuve sous agitation au moyen de 1'ancre operee a 20 tours/min dans le sens horaire. Lorsque la temperature est stabilisee a 95 1 C la vitesse de 1'ancre est portee a 55 tours/min dans le sens horaire. Le procede d'emulsification debute lors de 1'introduction de 295 g en dix secondes d'un melange eau/tensioactif, contenant 30,5 % massique de tensioactif, par le dessus de la cuve. La turbine est mise en marche 25 secondes apres le debut de 1'emulsification (debut de 1'injection du savon) a une vitesse de 760 tours/min dans le sens antihoraire jusqu'a 1'introduction de 1'eau. La vitesse de 1'ancre est augmentee a 70 tours/min dans le sens horaire apres 60 secondes depuis le debut de 1'emulsification. De la meme facon, la vitesse de 1'ancre est portee a 90 tours/min et 105 tours/min dans le sens horaire apres 120 secondes et 180 secondes. De 1'eau est ajoutee au contenu de la cuve apres 240 secondes depuis le debut de 1'emulsification, et ce, durant 50 secondes a un debit moyen de 33,1 g/s. Au moment de 1'incorporation de 1'eau, la vitesse de 1'ancre est abaissee a 10 tours/min dans le sens horaire et la vitesse de la turbine est graduellement augmentee jusqu'a 1600 tours/min dans le sens antihoraire. Ces vitesses respectives des agitateurs sont conservees pendant 240 secondes afin d'obtenir le produit final. Une petite quantite de 1'emulsion dite finale est alors pre-levee et diluee dans une solution d'eau et de tensioactif Stabiram MS3 commercialise par CECA. L'emulsion tres diluee ainsi obtenue est introduite dans le Mastersizer S (Malvern 15 Instruments) afin de mesurer la granullometrie. La granulometrie obtenue est presentee a la figure 3. R: Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 -24/31 Exemple 3 : emulsification de bitume selon une deuxieme version du protocole n 1 d'incorporation de bitume dans de 1'eau (autre type de melangeur) Les phases hydrophiles et hydrophobes et 1'agitateur non raclant du melangeur coaxial sont similaires a ceux decrits aux exemples 1 et 2. La geometrie de 1'agitateur raclant est un double ruban helicoidal. La hauteur du ruban est de 254 mm avec un pas de 152 mm et une largeur de 25,4 mm. Le ratio entre le diametre du ruban helicoidal et la cuve est de 0,98. Le diametre de la cuve est de 254 mm. 295 g d'un melange tensioactif/eau contenant 29,5 % massique en tensioactif est introduit dans la cuve dont la paroi a ete prechauffee a 85 C pendant environ 5 minutes avant de debuter 1'incorporation du bitume. Grace a une pompe a engrenages qui relie la cuve d'emulsification et une cuve de stockage du bitume, le bitume est alimente dans le bas de la cuve d'emulsion. Le debit de bitume est de 22 g/s et 1'alimentation de la phase dispersee est arretee apres 180 secondes. La temperature du bitume injecte est de 98 C. Durant 1'incorporation du bitume, la vitesse de 1'ancre est augmentee de facon croissante de 15 tours/min a 60 tours/min dans le sens horaire. La turbine est utilisee durant 1'incorporation du bitume a une vitesse moyenne de 670 tours/min dans le sens antihoraire. L'emulsion concentree en phase dispersee est melangee durant 120 secondes en imposant une vitesse de 90 tours/min dans le sens horaire a 1'ancre. La turbine est egalement utilisee durant le melange de 1'emulsion concentree en phase dispersee a une vitesse moyenne de 670 tours/min dans le sens antihoraire. De 1'eau est ajoutee au contenu de la cuve apres 300 secondes depuis le debut de 1'incorporation du bitume, et ce, durant 50 secondes a un debit moyen de 33,1 g/s. Au moment de 1'incorporation de 1'eau, la vitesse du ruban helicoidal est abaissee a 10 tours/min dans le sens antihoraire et la vitesse de la turbine est graduellement augment-6e jusqu'a 1600 tours/min dans le sens horaire. Ces vitesses respectives des agitateurs sont conservees pendant R:\Brevets'Q4300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 25/31 240 secondes afin d'obtenir le produit final. Une petite quantite de 1'emulsion dite finale est alors pre-levee et diluee dans une solution d'eau et de tensioactif Stabiram MS3 commercialise par CECA. L'emulsion tres diluee ainsi obtenue est introduite dans le Mastersizer S (Malvern Instruments) afin de mesurer la granulometrie. La granulometrie obtenue est presentee a la figure 4. Exemple 4 : calibration du diametre des gouttes de 1'emulsion La figure 5 represente 1'influence de la deformation (proportionnelle au temps de melange) sur le diametre median volumique des gouttes dans un systeme de melange coaxial pour deux taux de deformation distincts. Le procede de fabrication, le systeme de melange coaxial et la composition de 1'emulsion sont ceux qui sont decrits a 1'exemple 1. La courbe en pointille de la figure 5 presente le modele phenomenologique developpe pour predire le diametre median volumique en fonction de la deformation pour une composition de 1'emulsion a teneur en phase dispersee donnee (pour un melangeur coaxial). Par consequent, grace a une lecture de la figure 5, 1'homme du metier est en mesure d'adapter le procede de preparation d'une emulsion selon 1'invention, et en particulier d'adapter les parametres de temps de melange et de vitesse de rotation des agitateurs, afin de pre-parer une emulsion dont les gouttelettes presentent un diametre moyen predefini souhaite. R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc -15/12/05 - 26/31
L'invention concerne un procédé semi continu de préparation d'une émulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B, comprenant les étapes suivantes :(i) mélange d'une quantité de phase A et d'une quantité de phase B au moyen d'un système de mélange à arbres multiples comprenant au moins un agitateur raclant, de manière à obtenir une dispersion de la phase A dans la phase B avec une concentration volumique de la phase A supérieure à 74 % ;(ii) dilution de la dispersion obtenue à l'étape (i) par ajout d'une quantité supplémentaire de phase B, et mélange au moyen dudit système de mélange à arbres multiples, de manière à obtenir une émulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B.
1. Procede semi continu de preparation d'une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B, comprenant les etapes suivantes : (i) melange d'une quantite de phase A et d'une quantite de phase B au moyen d'un systeme de melange a arbres multiples comprenant au moms un agitateur raclant, de maniere a obtenir une dispersion de la phase A dans la phase B avec une concentration volumique de la phase A superieure a 74 % ; (ii) dilution de la dispersion obtenue a 1'etape (i) par ajout d'une quantite supplementaire de phase B, et melange au moyen dudit systeme de melange a arbres multiples, de maniere a obtenir une emulsion de gouttelettes d'une phase A dans une phase B. 20 2. Procede selon la 1, dans lequel le systeme de melange a arbres multiples comprend en outre au moms un agitateur non raclant. 3. Procede selon la 1 ou 2, dans 25 lequel le diametre moyen des gouttelettes de 1'emulsion est controle par un ajustement de la deformation appliquee lors du melange de 1' etape (i). 30 4. Procede selon 1'une des 1 a 3, dans lequel le melange de 1'etape (i) est effectue a un taux de deformation compris entre 5 et 150 s-1. 35 5. Procede selon 1'une des 1 a 4, dans lequel le systeme de melange a arbres multiples est coaxial. R:\Brevets\24300\243 8 8--05 1 2 1 5-textedepot_doc - 15112/05 -27/31 10 15 6. Procede selon 1'une des 1 a 5, dans lequel la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants subit une augmentation au cours de 1'etape (i). 7. Procede selon 1'une des 1 a 6, dans lequel le ou les agitateurs raclants sont utilises a une vitesse peripherique :inferieure ou egale a 3 m/s, en particulier inferieure ou egale a 2,5 m/s. 8. Procede selon 1'une des 2 a 7, dans lequel le ou les agitateurs non raclants sont utilises a une vitesse peripherique 15 inferieure ou egale a 15 m/s, en particulier inferieure ou egale a 12 m/s lors de 1'etape (i). 9. Procede selon 1'une des 2 a 8, dans lequel les agitateurs raclants et non raclants peuvent tourner en mode corotatif ou contrarotatif. 10. Procede selon 1'une des 2 a 9 dans lequel : la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs raclants est plus petite lors de 1'etape (ii) que lors de 1'etape (i) ; et la vitesse moyenne de rotation du ou des agitateurs non raclants est plus grande lors de 1'etape (ii) que lors de 1'etape (i). 11. Procede selon la 10, clans lequel : - la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants lors de 1'etape (ii) est plus de cinq fois inferieure a la vitesse de rotation du ou des agitateurs raclants lors de 1'etape (i) ; et R:\Brevets\24300\24388--051215-textedepot.doc - 15/12/05 - 28/31 10 20 25 30 35- la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants lors de 1'etape (ii) est plus de deux fois superieure a la vitesse de rotation du ou des agitateurs non raclants lors de 1' etape (i). 12. Procede selon 1'une des 1 a 11, dans lequel le diametre moyen des gouttelettes de 1'emulsion est inferieur a environ 1 micron. 13. Procede selon 1'une des 1 a 12, dans lequel 1'emulsion pre:sente une polydispersite inferieure a 0,4, de preference inferieure a 0,3 et de maniere plus particulierement preferee d'environ 0,2. 14. Procede selon 1'une des 1 a 13, dans lequel, a 1'etape (i), la phase A est ajoutee a la phase B a un debit massique compris entre 0,01 fois et 3 fois la masse de la phase B par seconde. 15. Procede selon 1'une des 1 a 13, dans lequel, a 1'etape (i), la phase B est ajoutee a la phase A a un debit massique compris entre 0,0001 fois et 0,1 fois la masse de la phase A par seconde. 16. Procede selon 1'une des 1 a 15, dans lequel la phase A est une phase hydrophile et la phase B est une phase hydrophobe ou dans lequel la phase A est une phase hydrophobe et la phase B est une phase hydrophile. 35 17. Procede selon 1'une des 1 a 16, dans lequel la phase A est un bitume et la phase B est une solution aqueuse. R:ABrevets\24300A24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 29/3I 10 15 20 25 3030 18. Procede selon 1'une des 1 a 16, dans lequel la phase A est une solution aqueuse et la phase B est un bitume. R:\Brevets\24300\24388--051215-texte_depot.doc - 15/12/05 - 30/31
B,C
B01,C08
B01F,C08J,C08L
B01F 27,C08J 3,C08L 95
B01F 27/91,C08J 3/03,C08L 95/00
FR2891735
A1
COMPOSITIONS COSMETIQUES CONTENANT AU MOINS UN AGENT CONDITIONNEUR CATIONIQUE ET AU MOINS UNE DISPERSION NON AQUEUSE DE POLYMERE
20,070,413
La présente invention a trait à des compositions comprenant au moins un agent conditionneur cationique et au moins une dispersion non aqueuse de polymère. Il est connu d'employer des polymères dans le domaine cosmétique, et notamment en capillaire dans les produits non rincés, par exemple pour apporter de la tenue ou du coiffant à la chevelure. Dans le domaine des compositions capillaires dites "rincées", telles que les shampooings ou après-shampooings, on utilise aussi des polymères cationiques synthétiques, solubles dans l'eau, qui sont connus pour apporter une bonne cosmétique aux cheveux; toutefois, ces polymères n'apportent aucun effet de mise en forme des cheveux. Il en est de même avec les polymères dérivés naturels cationiques tels les gommes de guar modifiées qui apportent également un caractère cosmétique sans permettre une mise en forme. Dans le domaine des compositions rincées, les polymères n'apportent pas suffisam- ment de coiffant associée à une cosmétique acceptable. On connaît des compositions d'après-shampooings possédant des propriétés coiffantes comprenant des polymères solubilisés dans des solvants insolubles dans l'eau. De telles compositions sont décrites dans les demandes de brevet WO9115185, WO9115186, WO9707782. Ces compositions présentent des propriétés cosmétiques médiocres, notamment le toucher est gras et collant. Il est par ailleurs connu d'utiliser en cosmétique des dispersions de particules de polymère, généralement de taille nanométrique, dans des milieux organi- ques, et notamment, par EP749747, des dispersions non aqueuse de particules de polyacrylate ou polyméthacrylate de méthyle, dans une huile de paraffine non volatile ou dans l'isododécane, par exemple. Toutefois, ces dispersions ne permettent pas d'obtenir des propriétés cosmétiques satisfaisantes, notamment en terme d'effet coiffant et de démêlage. Par ailleurs, le toucher des composi- tions les comprenant peut se révéler peu satisfaisant, notamment quant à la douceur. La présente invention a pour but de proposer des compositions cosmétiques comprenant des polymères capables d'apporter un réel effet coiffant tout en 40 apportant une cosmétique acceptable aux compositions. Après de nombreuses recherches, la demanderesse a mis en évidence que l'utilisation de dispersion de particules de polymères particuliers telles que défi-nies ci-après, pouvait permettre la réalisation de compositions coiffantes rin- 45 rées ou non rincées ayant une cosmétique adéquate. Des dispersions non aqueuses de polymères sont décrites dans l'art antérieur. Cependant, ces dispersions ne permettent pas d'obtenir un effet coiffant. De manière surprenante, les dispersions de polymères selon l'invention possèdent des propriétés cosmétiques intéressantes, par exemple lors de l'application dans une formulation de type après shampooing en association avec des agents conditionneurs cationiques; on a en effet constaté que les cheveux se démêlent facilement lors du rinçage, et qu'ils présentent de la douceur; après séchage. Les compositions selon l'invention présentent également, une fois la chevelure séchée, une mise en forme et une tenue des cheveux particulière-ment intéressante. L'invention permet de véhiculer des polymères, étant donné que les dispersions ont des viscosités peu élevées, ce qui facilite leur mise en ceuvre dans les compositions cosmétiques. De plus, ces compositions permettent de conférer du volume et de la tenue à la chevelure. En outre, ces compositions apportent des propriétés intéressantes, en particulier en mode rincé. Elles permettent d'obtenir, en plus des effets coiffants et de la tenue, un toucher doux et non collant, une bonne douceur, du lissage ainsi qu'une facilité de démêlage du cheveu, en milieu sec et/ou humide. Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que les particules de poly-mère peuvent être de très petite taille, notamment nanométrique, ce qui n'est pas le cas avec, par exemple, d'autres types de particules telles que des microsphères dont le diamètre est généralement supérieur à 1 micron. Or, une taille importante de l'ordre du micron a pour inconvénient d'entraîner une cer- taine visibilité des particules à l'oeil, lorsqu'elles sont dans une composition et lorsqu'elles sont appliquées sur la peau, ainsi qu'une mauvaise stabilité de la composition, notamment dans le temps. Ainsi, les dispersions selon l'invention permettent l'obtention de compositions stables, qui peuvent en outre être trans-parentes, translucides ou opaques, au choix, selon la taille des particules de polymère qui y sont dispersées. Les compositions cosmétiques selon l'invention sont caractérisées par le fait qu'elles comprennent dans un milieu cosmétiquement acceptable : I) au moins un agent conditionneur cationique, et II) au moins une dispersion de particules d'au moins un polymère éthylénique stabilisé en surface par un agent stabilisant, dans un milieu non aqueux constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, ou un mélange de tels composés; ledit polymère éthylénique présente une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à -20 C Les dispersions selon l'invention sont donc constituées de particules, généralement sphériques, d'au moins un polymère éthylénique, stabilisé en surface par un stabilisant, dans un milieu non aqueux. Les dispersions selon l'invention peuvent notamment se présenter sous forme 50 de nanoparticules de polymères en dispersion stable dans un milieu non aqueux. Les nanoparticules sont de préférence d'une taille moyenne en nombre comprise entre 5 et 600 nm, notamment 10 à 500 nm, encore mieux 15 à 450 nm, étant donné qu'au-delà d'environ 600 nm, les dispersions de particules de-viennent beaucoup moins stables. Notamment, ces particules restent à l'état de particules élémentaires, sans for-mer d'agglomérats, lorsqu'elles sont en dispersion dans lesdits milieux non aqueux. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation d'au moins 2 monomères, identiques ou différents, comprenant une insaturation éthylénique. Ledit polymère éthylénique peut être choisi par l'homme du métier en fonction de ses propriétés, selon l'application ultérieure souhaitée pour la composition. Ces polymères peuvent être en particulier réticulés. Toutefois, ledit polymère éthylénique présente au moins une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à -20 C, de préférence comprise entre -150 C et -20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -95 C et -30 C, voire entre -80 C et -35 C, et encore mieux entre -70 C et - 40 C. De préférence, le polymère ne présente qu'une température de transition vitreuse. Toutefois, il peut présenter plusieurs températures de transition vitreuse, notamment deux Tg; dans ce cas, la Tg la plus basse doit être inférieure à -20 C. Dans la présente invention, les Tg (ou température de transition vitreuse) indiquées sont des Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs du polymère, que l'on peut trouver dans un manuel de référence, tel que le Polymer Handbook, Sème ed, 1989, John Wiley, selon la rela- tion suivante, dite Loi de Fox : Tg Tgi wi étant la fraction massique du monomère i dans le polymère et Tgi étant la température de transition vitreuse de l'homopolymère du monomère i, exprimée en Kelvin (K). Dans la présente description, on désigne par "monomère de Tg", le monomère dont l'homopolymère a une telle température de transition vitreuse. Les polymères selon l'invention peuvent être des homopolymères ou des copo-40 lymères linéaires, branchés, ou même en étoiles. Ils peuvent être statistiques ou alternés. De préférence, ce sont des copolymères statistiques linéaires. D'une manière générale, les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, peuvent représenter 50 à 100% en poids du poids total des monomères initiaux. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les polymères présents dans la dispersion peuvent être issus de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, de préférence comprise entre - 150 C et -20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre - 45 95 C et -30 C, voire entre -80 C et -40 C, et encore -70 C et -45 C. Dans ce mode de réalisation, le monomère de Tg inférieure ou égale à -20 C, ou leur mélange, représente 100% en poids du poids total de monomères initiaux. Dans un second mode de réalisation de l'invention, les polymères présents dans la dispersion peuvent être issus de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, et d'un ou plusieurs monomères dits additionnels de Tg supérieure à -20 C, mais présents en une quantité telle que la Tg globale du polymère est inférieure ou égale à -20 C. Par exemple, on peut combiner dans le polymère final, un monomère de Tg de l'ordre de 100 C, qui peut être présent à raison de 10-20% en poids du poids total de monomères, et un monomère de Tg de l'ordre de -50 C, qui peut être présent à raison de 80-90% en poids, de manière à obtenir un polymère ayant une Tg d'environ -40 C à -30 C. Dans ce mode de réalisation, de préférence le monomère additionnel, ou le mélange de tels monomères, peut être présent à raison de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids total des monomères, notamment de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids, ou encore de 5 à 15% en poids. Le monomère de Tg inférieure ou égale à -20 C, ou le mélange de tels monomères, peut alors être présent à raison de 50 à 99, 99% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, voire de 70 à 99% en poids, ou encore de 85 à 95% en poids, par rap-port au poids total de monomères. L'homme du métier saura, sur la base de la loi de Fox et de ses connaissances générales, déterminer les quantités maximales de monomère additionnel susceptible d'être présent dans le polymère de la dispersion, de manière à toujours obtenir au final une dispersion de polymère ayant une Tg inférieure ou égale à - 20 C. Par ailleurs, on a constaté que lorsque la dispersion de polymère selon l'invention comprend un ou plusieurs monomères dits hydrophobes tels que définis ci-après, elle présente de bonnes propriétés de rémanence du dépôt, ainsi que de douceur, et une bonne compatibilité avec les compositions de type après-shampooing. Ainsi, de préférence, le polymère éthylénique selon l'invention comprend 40% à 100% en poids, par rapport au poids total de monomères, notamment de 60 à 99% en poids, voire de 70 à 98% poids, et encore mieux de 60 à 95% en poids de monomère hydrophobe, seul ou en mélange. Ce ou ces monomères hydrophobes pourront être choisis parmi les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à -20 C et/ou parmi les monomères ayant une Tg supérieure à -20 C. De préférence, le ou les monomères hydrophobes ont une Tg inférieure à - 20 C. Par "monomère hydrophobe", on entend au sens de la présente invention un monomère ayant une valeur du logarithme du coefficient de partage apparent octanol-1/eau, aussi appelé log P, supérieure ou égale à 2, par exemple comprise entre 2 et 11, de préférence comprise entre 2,5 et 10, notamment entre 3 et 8, voire entre 3,5 et 5. Les valeurs de log P sont connues et sont déterminées selon un test standard qui détermine la concentration du monomère dans l'octanol-1 et l'eau. Les valeurs peuvent également être calculées à l'aide du logiciel ACD (Advan- ced Chemistry Development) Software solaris V4.67; elles peuvent également être obtenues à partir de Exploring QSAR : hydrophobic, electronic and steric constants (ACS professional reference book, 1995). II existe encore un site Internet qui fournit des valeurs estimées (adresse http://esc.syrres.com/interkow/kowdemo.htm). Nous indiquons ci-après la valeur du log P de certains monomères usuels, dé-terminée à l'aide du logiciel ACD : acrylate méthacrylate (* acrylamide) (* méthacrylamide) méthyl (méth)acrylate 0.793 +1- 0.223 1. 346 +1- 0.250 éthyl (méth)acrylate 1.325 +1- 0.223 1.877 +1- 0.250 propyl (méth)acrylate 1.856 +1- 0.223 2.408 +1- 0.250 isopropyl (méth)acrylate 1.672 +1- 0.228 2.224 +1- 0.254 n-butyl (méth)acrylate 2.387 +1- 0.223 2.940 +1- 0.250 isobutyl (méth)acrylate 2.208+/-0.228 2.756 +1- 0.254 terbutyl(méth)acrylate 2.022 +1- 0.238 2.574 +1- 0.261 cyclohexyle (méth)acrylate 2.853+1- 0.226 3.405 +/-0.252 octyl(méth)acrylate 4.513 0.224 5.065 +1- 0.521 lauryl(méth)acrylate 6.638 0.224 7.190 +1- 0.251 tridecyl(méth)acrylate 7.170 0.224 7.712 0.251 cétyl (méth)acrylate 8.764 0.224 9.316 0.251 palmityl(méth)acrylate >9 >9 stéaryl (méth)acrylate 9.826 0.224 10.379 0.251 behenyl (méth)acrylate 12.504 0.251 11.952 0.225 oléyl (méth)acrylate 9.308 0.232 >9 tétrahydrofurfuryl (méth)acrylate 0,800 0,263 1,352 0,283 2-éthyl hexyl (méth)acrylate 4,329 0,229 4,881 0,254 2-hydroxyéthyl (méth)acrylate 0,166 0,258 0,718 0,277 éthoxyéthyle (méth)acrylate 1,335 0,268 1,887 0,293 hydroxypropyl (méth)acrylate 0,383 0,241 diméthylaminoéthyle 0,97 (méth)acrylate (MADAME) N-isopropyle (méth)acrylamide * 0,195 0,256 0,748 0,276 N-octyl (méth)acrylamide * 3,036 0,253 3,558 0,273 N-terbutyl (méth)acrylamide * 1,02 N,N-diméthyl (méth)acrylamide* -0,168 0,556 0,906 0,553 N,N-dibutyl (méth)acrylamide* 3,021 0,557 3,573 0,570 acide (méth)acrylique 0,35 0,83 Parmi les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, susceptibles d'être 15 employés pour former la dispersion selon l'invention, on peut citer : -(i) les esters de l'acide acrylique de formule CH2=CHCOOR1 avec R1 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi - OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), à l'exclusion de la chaîne tertiobu- tyle; ou bien R1 représentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R1 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C12 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus. On peut ainsi citer les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et d'hydroxypropyle. - (ii) les esters de l'acide méthacrylique de formule CH2=C(CH3)0O0R2 avec R2 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 8 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; ou bien R2 repré- sentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R2 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C30 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus. On peut ainsi citer les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodé-25 cyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle. - (iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R3 avec R3 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 2 à 12 atomes de car- 30 bone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, parmi lesquels on peut citer le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle; - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR4 avec R4 représentant une 35 chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; parmi lesquels on peut citer l'éther de vinyle, le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinyléther et le butylvinyléther; 40 -(v) les N-alkyl (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONRSR'S ou CH2=C(CH3)CONRSR'S avec R5 et R'S représentant indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 6 à 28 atomes de carbone, linéaire, cyclique ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), com- 45 prenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; étant donné que l'un au moins des radicaux R5, R'S est différent de l'hydrogène; parmi lesquels on peut citer le N-octylacrylamide et le N-octadécylacrylamide. 50 Les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C plus particulièrement préférés sont l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'éthylhexyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'isooctyle et leur mélange. Parmi les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à -20 C et étant de plus hydrophobes, on peut citer les acrylates de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle; ainsi que les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, d'oléyle. Encore plus préférentiellement le monomère de Tg inférieure ou égale à û 20 C est l'acrylate de 2-éthyle hexyle. Ainsi qu'il est mentionné plus haut, le polymère en dispersion selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs monomères additionnels, de Tg supérieure à - 20 C, de préférence supérieure à 0 C, sous réserve que ce ou ces monomères additionnels, et/ou leur quantité, soient choisis de façon à ce que la Tg globale du polymère soit inférieure ou égale à -20 C. Ces monomères additionnels peuvent être choisis parmi les monomères suivants : - (i) les composés vinyliques de formule CH2=CHR6 dans laquelle R6 est -un groupe hydroxyle; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en 07 à C30 (groupe alkyle en CI à C4) tel que 2-phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hété-35 roatomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfurylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis 40 parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). 45 Des exemples de monomères vinyliques sont le vinylcyclohexane, le styrène et l'acétate de vinyle. - (ii) les acrylates de formule CH2=CHCOOR7 dans laquelle R7 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à C8; un groupe aryle en C6 à C20 ; 50 un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4); un groupe hétéro- cyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; un groupe hétérocycloalkyle (alkyl de Cl à C4) tel qu'un groupe furfuryle; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle et les ato- mes d'halogène (Cl, Br, I et F). Des exemples de tels monomères sont les acrylates de tertio-butyle, de tbutylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de furfuryle et d'isobornyle. - (iii) les méthacrylates de formule CH2=C(CH3)0O0R8 dans laquelle R8 est : - un groupe carboné, notamment hydrocarboné (alkyle) ayant 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 ; - un groupe aryle en C6 à C20 ; - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4) ; - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle en C1-C4), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). Des exemples de tels monomères sont les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de méthoxyéthyle, de méthoxypropyle et d'isobornyle. - (iv) les (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONR9R'9 ou CH2=C(CH3)CONR9R'9 dans lesquelles R9 et R'9, identiques ou différents, re- présentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-05, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, tùbutyle, isopropyle. Des exemples de tels monomères sont le N-butyl(méth)acrylamide, le N-isopropyl(méth)acrylamide, le N,N-diméthyl(méth)acrylamide et le N,N-dibutyl(méth)acrylamide. Les monomères de Tg supérieure à -20 C plus particulièrement préférés sont les acrylates de furfuryle, d'isobornyle, de tertiobutyle, de tertiobutylcyclohexyle, de tertiobutylbenzyle; les méthacrylates de méthyle, de n-butyle, d'éthyle, d'isobutyle, le styrène, l'acétate de vinyle et le vinylcyclohexane, et leurs mé- langes. Parmi les monomères ayant une Tg supérieure à -20 C et étant de plus hydrophobes, on peut citer les acrylates d'isobornyle, de tertiobutyle, de tertiobutylcyclohexyle, de tertiobutylbenzyle; les méthacrylates de n-butyle, d'isobutyle, le styrène. Le polymère présent dans la dispersion selon l'invention peut, bien évidemment, comprendre des monomères hydrophiles (c'est-à-dire non hydrophobes ou encore ayant un log P inférieur à 2), qui peuvent avoir une Tg inférieure ou égale à -20 C ou une Tg supérieure à -20 C, ou un mélange de tels monomères hydrophiles. Parmi les monomères hydrophiles susceptibles d'être employés, on peut citer l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, le methacrylate de dimethylaminoethyle (MADAME), le méthacrylamide de diméthylaminopropyle (DMAPMA), la vinyl-pyridine et la vinylimidazole, le MADQUAT (ou [2-(methacryloyloxy)ethyl] trimethyl-ammonium chloride), le MAPTAC (ou methacrylamidopropyltrimethylammonium chloride), le 2-hydroxyethylmethacrylate, le 2-hydroxyethylacrylate, le N-terbutylacrylamide, le tetrahydrofurfurylmethacrylate, le méthacrylate de mé- thyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, la vinylpyrrolidone, le vinylacétate, les acrylates ou méthacrylates de formule CH2=C(H,CH3)0O0R avec R alkyle pouvant contenir des groupements (OC2H4)m-OR", avec m = 5 à 150 et R" = H ou alkyle de Cl à C30. De préférence, le monomère hydrophile est choisi parmi le méthacrylate de diméthylaminoéthyle. Lorsqu'il comporte des fonction acides, le polymère selon l'invention peut être neutralisé par une base organique, par exemple une amine primaire, se- condaire ou tertiaire, l'amine pouvant comporter ou non des substituants (hydroxyle), comme l'amino-2-méthyl-2-propanol, et les formes salifiées ou quaternisées de ceux-ci. Lorsqu'il comporte des fonctions basiques, le polymère selon l'invention peut être neutralisé par des acides organiques qui peuvent comporter un ou plu- sieurs groupes carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aroma-tiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyles. On peut notamment citer l'acide acétique, l'acide alpha-hydroxyéthanoïque, l'acide alpha-hydroxyoctanoïque, l'acide alpha-hydroxycaprylique, l'acide ascorbique, l'acide benzoïque, l'acide béhénique, l'acide caprique, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide citrique, l'acide dodécylbenzène sulfonique, l'acide 2-éthylcaproïque, l'acide folique, l'acide fumarique, l'acide galactarique, l'acide gluconique, l'acide glycolique, l'acide 2-hexadécyl eicosanoïque, l'acide hy- droxycaproique, l'acide 12-hydroxystéarique, l'acide isolaurique (ou 2-butyl octanoïque), l'acide isomyristique (ou 2-hexyl octanoïque), l'acide isoarachidique (ou 2-octyl dodécanoïque), l'acide isolignocérique (ou 2-décyl tétradécanoïque), l'acide lactique, l'acide laurique, l'acide malique, l'acide myristique, l'acide oléïque, l'acide palmitique, l'acide propionique, l'acide sébacique, l'acide stéarique, l'acide tartrique, l'acide téréphtalique, l'acide trimésique, l'acide undécylénique, la propyle-bétaïne, la cocoamidopropylbétaïne, et leurs mélanges. De préférence, le polymère est neutralisé par un acide organique carboxylique et notamment les acides 2-éthylcaproïque, palmitique et décanoïque. Les polymères utilisables dans le cadre de la présente invention ont de préférence un poids moléculaire moyen en nombre (Mn) compris entre 2000 à 1 000 0000, notamment entre 3000 et 800 000, et encore mieux entre 4000 et 500 000. La dispersion de particules de polymères selon l'invention comprend donc un milieu non aqueux, dans lequel sont dispersées lesdites particules. Ce milieu non aqueux est constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)1"2, ou un mélange de tels composés. Le paramètre de solubilité global 6 selon l'espace de solubilité de HANSEN est défini dans l'article "Solubility parameter values" de Grulke, dans l'ouvrage "Polymer Handbook" Sème édition, Chapitre VII, pages 519-559 par la relation : 6=(dp2+dp2+dH2)1/2 dans laquelle : - dD caractérise les forces de dispersion de LONDON issues dela formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires, 25 - dp caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents, -dH caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.). La définition des solvants dans l'espace de solubilité tridimensionnel selon HANSEN est décrite dans l'article de HANSEN : "The three dimensionnai solu-30 bility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Parmi les composés liquides non aqueux ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)1"2, on peut citer les corps gras liquides, notamment les huiles, qui peuvent être choi- 35 sies parmi les huiles naturelles ou synthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, éventuellement ramifiées, seules ou en mélange. Parmi ces huiles, on peut citer les huiles végétales formées par des esters d'acides gras et de polyols, en particulier les triglycérides, telles que l'huile de 40 tournesol, de sésame ou de colza, ou les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est à dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmita- 45 tes, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle. On peut également citer les hydrocarbures et notamment des huiles de paraffine, de vaseline, ou le polyisobutylène hydrogéné, les isoparaffines en C8-C16 50 et les isoparaffines volatiles tels que l'isododécane ou les 'ISOPARs'.20 On peut encore citer les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylphénylsiloxanes, éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des grou- pements fonctionnels tels que des groupements hydroxyles, thiols et/ou amines; et les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes, les cyclophénylmethylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, parmi lesquels on peut citer la dodecamethylpentasiloxane linéaire (L5), l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'hexadécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane. On peut également citer les solvants, seuls ou en mélange, choisis parmi les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant 6 à 30 atomes de carbone; les éthers ayant 6 à 30 atomes de carbone et les cétones ayant 6 à 30 atomes de carbone. Parmi les composés non aqueux susceptibles d'être employés, on peut égale-ment citer les monoalcools ayant un paramètre de solubilité global selon l'es- pace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'' , c'est-à-dire les monoalcools gras aliphatiques ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment 6 à 32, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution. Comme monoalcools selon l'invention, on peut citer l'alcool oléique, le décanol, le dodécanol, l'octadécanol et l'alcool linoléique. De préférence, le milieux non aqueux comprend des huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou des esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. Le choix du milieu non aqueux peut être effectué aisément par l'homme du métier en fonction de la nature des monomères constituant le polymère et/ou de la nature du stabilisant. La dispersion de polymère peut être fabriquée comme décrit dans le document EP-A-749747. D'une manière générale, la polymérisation peut être effectuée en dispersion, c'est-à-dire par précipitation du polymère au cours de formation, avec protection des particules formées à l'aide d'un stabilisant. On peut donc préparer un mélange comprenant les monomères initiaux ainsi qu'un amorceur radicalaire. Ce mélange est dissous dans un solvant de syn-45 thèse. Les monomères sont solubles dans le milieu réactionnel, alors que le polymère n'y est pas soluble. Au fur et à mesure de la polymérisation, le polymère va précipiter et se trouver stabilisé par le stabilisant présent. On obtient ainsi des particules de polymères protégées en surface par le stabilisant. 50 On peut directement effectuer la polymérisation dans le milieu non aqueux qui peut donc jouer également le rôle de solvant de synthèse. On peut également effectuer la polymérisation dans un solvant de synthèse, puis effectuer ensuite un échange de solvant, en remplaçant le solvant de syn- thèse par le milieu non aqueux. Ainsi, lorsque le milieu non aqueux choisi est une huile non volatile, hydrocarbonée ou siliconée, on peut effectuer la polymérisation dans un solvant organique apolaire (solvant de synthèse) puis ajouter l'huile non volatile (qui doit être miscible avec ledit solvant de synthèse) et distiller sélectivement le solvant de synthèse. On choisit donc de préférence un solvant de synthèse tel que les monomères initiaux, et l'amorceur radicalaire, y sont solubles, et les particules de polymère obtenu y sont insolubles afin qu'elles y précipitent lors de leur formation. En par- ticulier, on peut choisir le solvant de synthèse parmi les alcanes tels que l'heptane, l'isododécane ou le cyclohexane. Lorsque le milieu non aqueux choisi est une huile volatile, hydrocarbonée ou siliconée, on peut directement effectuer la polymérisation dans ladite huile qui joue donc également le rôle de solvant de synthèse. Les monomères doivent de préférence également y être solubles, ainsi que l'amorceur radicalaire, et le polymère obtenu doit y est insoluble. Les monomères sont de préférence présents dans le solvant de synthèse, avant polymérisation, à raison de 5-80% en poids. La totalité des monomères peut être présente dans le solvant avant le début de la réaction, ou une partie des monomères peut être ajoutée au fur et à mesure de l'évolution de la réaction de polymérisation. L'amorceur radicalaire peut être, par exemple, un composé azoïque ou pe- roxyde tels que l'azo-bis-isobutyronitrile ou le tertiobutylperoxy-2-éthyl hexanoate. Les particules de polymère sont stabilisées en surface. Dans un premier mode de réalisation, les particules peuvent être stabilisées en surface au fur et à mesure de la polymérisation, grâce à un stabilisant qui peut être notamment un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statistique, seul ou en mélange. La stabilisation peut être effectuée par tout moyen connu, et en particulier par polymérisation en présence du stabilisant. De préférence, le stabilisant est présent dans le mélange au départ de la poly- mérisation. Toutefois, il est également possible de l'ajouter en continu, notamment lorsqu'on ajoute également des monomères en continu. Dans un second mode de réalisation, le polymère peut être synthétisé dans un solvant de synthèse, puis mis en dispersion dans un milieu non aqueux de dispersion par ajout du dispersant, et le solvant de synthèse évaporé. On peut utiliser 0,1 à 30% en poids de stabilisant par rapport au poids du mélange initial de monomères, et de préférence de 1 à 20% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, voire de 3 à 10% en poids. Lorsqu'on utilise un polymère greffé et/ou séquencé en tant que stabilisant, on choisit le solvant de synthèse de telle manière qu'au moins une partie des greffons ou séquences dudit polymère-stabilisant soit soluble dans ledit solvant, l'autre partie des greffons ou séquences n'y étant pas soluble. Le polymère-stabilisant utilisé lors de la polymérisation doit être soluble, ou dispersible, dans le solvant de synthèse. De plus, on choisit de préférence un stabilisant comportant une partie (séquences, greffons ou autre), présentant une certaine affinité pour le polymère formé lors de la polymérisation. Lorsqu'on utilise un polymère statistique en tant que stabilisant, on le choisit de manière à ce qu'il possède une quantité suffisante de groupements le rendant soluble dans le solvant de synthèse envisagé. Parmi les polymères greffés, on peut citer les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée et les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée. Conviennent également les copolymères greffés ayant par exemple un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide poly (12-hydroxy stéarique). 20 On peut également citer, comme polymère stabilisant : - (a) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère (i) issu de la polymérisation radicalaire ou (ii) issu d'une polycondensation, notamment de type polyéther, polyester ou polyamide, ou leur mélange, ledit copolymère pouvant 25 comporter des entités fluorées; Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire, on peut citer les copolymères greffés de type acrylique/silicone qui peuvent être 30 employés notamment lorsque le milieu non aqueux est siliconé. Lorsque les copolymères blocs greffés ou séquencés comprennent au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc polyéther, le bloc polyorganopolysiloxane peut être notamment un polydiméthylsiloxane ou bien encore 35 un poly alkyl(C2-C18) méthyl siloxane; le bloc polyéther peut être un poly alkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène. On peut ainsi utiliser les diméthicones copolyol ou encore les alkyl (C2-C18) méthicones copolyol, éventuellement réticulés. On peut par exemple utiliser le diméthicone copolyol vendu sous la dénomination "DOW CORNING 3225C" par la société 40 DOW CORNING, ou le lauryl méthicone copolyol vendu sous la dénomination "DOW CORNING Q2-5200 par la société "DOW CORNING". On peut aussi citer le lauryl diméthicone copolyol crosspolymer, par exemple le KSG31 ou KSG32 de Shin-Etsu, le cétyl diméthicone copolyol tel que le DMC 3071 de GE, et le diméthicone copolyol PPG-3-oléyl éther tel que le KF-6026 45 de Shin Etsu. - (b) les copolymères blocs, greffés ou séquencés, de (méth)acrylates d'alkyle en C1-C4 et de (méth)acrylates d'alkyle en C8-C30. On peut citer le copolymère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle. 50 - (c) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation de monomère éthylénique, à une ou plusieurs liai-sons éthyléniques éventuellement conjuguées, et/ou notamment de diènes; et au moins un bloc de polymère issu de la polymérisation radicalaire autre que diène, notamment issu de monomère vinylique, (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, ou d'un polyéther, d'un polyester ou d'un polyamide, ou leurs mélanges. Notamment, on peut utiliser les copolymères comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, tels que l'éthylène, le butadiène, l'isoprène, et d'au moins un bloc d'un polymère styrénique. Lors-que le monomère éthylénique comporte plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, les insaturations éthyléniques résiduelles après la polymérisation sont généralement hydrogénées. Ainsi, de façon connue, la poly- mérisation de l'isoprène conduit, après hydrogénation, à la formation de bloc éthylène-propylène, et la polymérisation de butadiène conduit, après hydrogénation, à la formation de bloc éthylène-butylène. Parmi ces copolymères séquencés, on peut citer les copolymères de type "dibloc" ou "tribloc" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux vendus sous le nom de 'LUVITOL HSB' par BASF, du type polystyrène/copoly(éthylènepropylène) tels que ceux vendus sous le nom de 'KRATON' par Shell Chemical Co ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène). Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, tels que l'éthylène, l'isobutylène, et d'au moins un bloc d'un polymère acrylique tel que le méthacrylate de méthyle, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés poly(méthacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à squelette poly(méthacrylate de méthyle) et à greffons polyisobutylène. Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et d'au moins un bloc d'un polyéther tel qu'un polyoxyalkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés polyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène. On peut également utiliser comme stabilisant, des composés tels que : -(d) les alkyl-dimethicones dans lesquels le groupement alkyl comprend 6 à 32 atomes de carbone, tels que le lauryle methicone et le stéaryle methicone, notamment Si tec LDM 3107 d'ISP, le cetyl dimethicone tel que l'ABIL Wax 9801, le behenoxydimethicone tel que l'ABIL 5440 de Goldschmidt - (e) les dimethiconol ester de formule : ~., I ~-,ù ù~-~ù ` I dans laquelle R est un radical alkyle ayant 6 à 32 atomes de carbone, tel que le dimethiconol behenate, et notamment les produits ULTRABEE de NOVEON et Pecosil DB de Phoenix Chemical. - (f) les alkylamidoamines ayant notamment 6 à 60 atomes de carbone, notamment 12 à 50, telles que la behenamidopropyldimethylamine et notamment le Catemol 220 de Phoenix Chemical, de formule : t) o II p o CH3 (;H2)20ùC ù,I=CH,)3ùN ùH'0 C'tC;H2:130CH3 - (g) les copolymères comprenant au moins une partie polyorganosiloxane et des groupements fluorés, et notamment les silicones fluorées ou fluorosilicones qui peuvent être représentées par la formule : TH3 H3 IH3 IH3 H3C Tiù0 SiùO SiùO Ti CH3 CH3 1CH2)y _ CH3 n CH3 CF2)x CF3 15 dans laquelle x est un entier compris entre 3 et 12, de préférence 5 et 10, notamment x=8; y est un entier compris entre 2 et 6, de préférence 2 ou 3; et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000; 20 et plus particulièrement les perfluorononyldimethicone, tels que ceux vendus sous la dénomination PECOSIL FSH-150 et 300 ou PECOSIL FSL-150 et 300 par Phoenix Chemical; Lorsque le solvant de synthèse est apolaire, il est préférable de choisir en tant 25 que stabilisant, un polymère apportant une couverture des particules la plus complète possible, plusieurs chaînes de polymères-stabilisants venant alors s'adsorber sur une particule de polymère obtenu par polymérisation. Dans ce cas, on préfère alors utiliser comme stabilisant, soit un polymère greffé, soit un polymère séquencé, de manière à avoir une meilleure activité interfa- 15 10 ciale. En effet, les séquences ou greffons insolubles dans le solvant de synthèse apportent une couverture plus volumineuse à la surface des particules. Lorsque le solvant de synthèse liquide comprend au moins une huile de silicone, l'agent stabilisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un polyester comme les blocs polyoxypropyléné et/ou oxyéthyléné. De manière particulièrement préférée, la dispersion selon l'invention est telle que - les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange, les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et d'hydroxypropyle; les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle, et plus particulièrement comprend au moins de l'acrylate ou du méthacrylate d'éthyle 2-hexyle, et/ou - les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, représentent 50 à 100% en poids du poids total des monomères initiaux; et/ou - l'agent stabilisant est choisi parmi les silicones fluorées ou fluorosilicones de formule : TH3 TH3 I H3 TH3 H3C Tiù0 fiù0 iiùO Si l CH3 CH3 1OH2)y CH3 n CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x=8, y = 2 ou 3, et m et n sont tels que le poids moléculaire du 25 composé est compris entre 5000 et 15000; et/ou - le composé liquide non aqueux est choisi parmi les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes 30 de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. 35 II est possible d'ajouter à la dispersion de polymères, un plastifiant de manière à abaisser la Tg des polymères utilisés. Le plastifiant peut être choisi parmi les plastifiants usuellement utilisés dans le domaine d'application et notamment parmi les composés susceptibles d'être des solvants du polymère. Le plastifiant peut être intégré lors de la synthèse ou ajouté une fois la synthèse réalisée. 40 Les polymères de la dispersion peuvent être utilisées dans les compositions cosmétiques selon l'invention à raison de 0,01 à 30% en poids de matière sèche, notamment de 0,1 à 20% en poids, voire de 0,1 à 10% en poids, encore mieux de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Dans le cadre de la présente demande, on entend par agent conditionneur tout agent ayant pour fonction l'amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux, en particulier la douceur, la brillance, le démêlage, le toucher, le lissage, l'électricité statique. Les agents de conditionnement peuvent se présenter sous forme liquide, semi-solide ou solide tels que par exemple des huiles, des cires ou des gommes. Selon l'invention, les agents conditionneurs cationiques peuvent être choisis parmi les polymères cationiques non siliconés et non protéiques, les tensioactifs cationiques, les protéines cationiques, les hydrolysats de protéines cationiques, les silicones aminées et les mélanges de ces composés. Les polymères cationiques non siliconés et non protéiques utilisables selon l'invention ont de préférence une densité de charge cationique inférieure à 7 meq./g, de préférence allant de 0,1 à 4 meq./g et plus particulièrement de 0,2 à 3 meq/g et encore plus particulièrement de 0,3 à 2 meq/g. La densité de charge peut être calculée ou déterminée selon la méthode Kjeldahl. Elle est mesurée en général à un pH de l'ordre de 3 à 9. Les polymères cationiques différents des polymères des dispersions utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A- 0 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863 et ayant une densité de charge cationique telle que dé-finie ci-dessus. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse molaire 45 moyenne en nombre ou en poids comprise entre 500 et 5.109 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ. Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont 50 des produits connus. Les polymères du type polyamine, polyamidoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: R3 ùCH2Ç X 15 dans lesquelles: R3 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone 20 ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; R1 et R2 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un 25 groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plu-sieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et métha- crylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyl-triméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendus sous la dénomination RETEN par la société 20 HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non. Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573, -les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ vinyl pyrrol idone, - les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethyla- mine. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé. 30 (2) Les polysaccharides cationiques notamment les celluloses et les gommes de galactomannanes cationiques. Parmi les polysaccharides cationiques, on peut citer plus particulièrement les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires, les copolymères de cel-35 lulose cationiques ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydro-soluble d'ammonium quaternaire et les gommes de galactomannanes cationiques. Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammo- 40 nium quaternaires décrits dans le brevet français 1 492 597. Ces polymères sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammonium qua-ternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthylammonium. Les copolymères de cellulose cationiques ou les dérivés de cellulose 45 greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, sont décrits notamment dans le brevet US 4 131 576, tels que les hydroxyalkyl celluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyl triméthylammonium, de méthacrylmidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les gommes de galactomannane cationiques sont décrites plus particu-librement dans les brevets US 3 589 578 et 4 031 307 en particulier les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. On utilise par exemple des gommes de guar modifiées par un sel (par ex. chlorure) de 2,3-époxypropyl triméthylammonium. (3) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.162.025 et 2.280.361 ; (4) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bishalohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508 ; (5) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les poly-mères acide adipique-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans les- quels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères 40 acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "CARTARETINE F, F4 ou F8" par la société SANDOZ. (6) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène poly-amine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupe- 45 ment amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire 50 d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyami- noamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la 5 dénomination "HERCOSETT 57" par la société Hercules Inc. par la société HERCULES dans le cas du copolymère d'acide adipi- que/époxypropyl/d iéthylène-triamine. (7) les homo et copolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl dial- 10 lyl ammonium tels que les copolymères comportant comme constituant de la chaîne des motifs répondant aux formules (I) ou (I') : /(C\k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CH2- H2C I H2C CH2 (I) /N ` Y- R~o RIl (CH2)k -(CH2)t- CR \ C(R12)-CH2 ~ CH2 CH2 N 1 R10 15 formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le 20 groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces po- 25 lymères sont notamment décrits dans le brevet français 2.080.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. 30 Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide vendu sous la dénomination "MERQUAT 550" par la société NALCO et les homopolymères de diallyldiméthyl ammonium notamment vendu sous la 35 dénomination "MERQUAT 100" parla société NALCO. (8) les polymères de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule : 13 Î15 N+ûA1ùN+ùB1ù (II) R14 X 816X- formule (II) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupe-ment nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; Al, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote aux-quels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des for- mules suivantes : - (CH2-CH2-O)x-CH2-CH2-[CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représen-35 tant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y dé- signe un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; 40 d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH- ; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre généra- 45 lement comprise entre 1000 et 100000. Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261.002, 2.271.378, 3.874.870, 4.001.432, 3.929.990, 3.966.904, 4.005.193, 4.025.617, 4.025.627, 4.025.653, 4.026.945 et 4.027.020. On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : ùN-(CH2)nùNù(CH2)p ù (a) R2 X- R4 X- dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour le-quel R1, R2, R3 et R4, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). (9) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de formule (III): R18 i 20 ùN±(CH2)r-NH-CO-(CH2)q-CO-NH-(CH2)S-N X- 1 1 R19 (III) X- R21 formule dans laquelle : R18, R1 9, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris en- tre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogènure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence 35 -CH2-CH2-O-CH2-CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société Miranol. (10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. (11) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de poly-amines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine, notamment les chitosanes ou leurs sels ; les sels utilisables sont en particulier l'acétate, le lactate, le glutamate, le gluconate ou le pyrrolidone-carboxylate de chitosane. Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90 % en poids, le pyrrolidone-carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL. Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les polysaccharides cationiques tes que les celluloses cationiques notamment le Polymère JR 400 de AMERCHOL et les gommes de guar cationiques, notamment le jAGUAR C13 S de RHODIA, les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de chlorure de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 550 et MERQUAT S par la société NALCO, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les homopolymères ou copolymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium, , le pyrroli- done-carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL et leurs mélanges. Les tensioactifs cationiques utilisables selon la présente invention sont notamment les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuel- lement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire ; les dérivés d'imidazoline ; ou les oxydes d'amines à caractère cationique. Les sels d'ammonium quaternaires sont par exemple : - ceux qui présentent la formule générale (XV) suivante : + R1 R3 N R2 R 2 4 (XV) dans laquelle les radicaux RI à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène(C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amido alkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates, De préférence R1 et R2 désigne alkyl en C1-C4, hydroxyalkyl en C1-C4. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (XV), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazolinium, comme par exemple celui de formule (XVI) suivante : + R I CH2-CH2-N(R8)-CO-R5 X- N N \_/ R7 (XVI) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras de coprah, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en Cl-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société DEGUSSA, - les sels de diammonium quaternaire de formule (XVII) : 25 X ++ R10 R12 R9ùNù(CH2)3 Nù R14 I R11 R13 (XVII) dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R10, R11, R12, R13 et R14 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium. - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester Les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester utilisables selon l'invention sont par exemple ceux de formule (XVIII ) suivante : ( CrH2rO )z - R18 O Il XR17 ù C û ( O CnH2r, )y N ( Cp H2p O )x R16 (XVIII) R15 dans laquelle : 15 - R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; - R16 est choisi parmi : O il - le radical R19 C - les radicaux R20 hydrocarbonés en C1- C22 linéaires ou ramifiés, saturés 20 ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R18 est choisi parmi : O Il - le radical R21 C- - les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6 linéaires ou ramifiés, saturés 25 ou insaturés, l'atome d'hydrogène, - R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; - n, p et r, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; 30 - y est un entier valant de 1 à 10 ; - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; - X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15 , que lorsque x vaut 0 alors 35 R16 désigne R20 et que lorsque z vaut 0 alors R18 désigne R22. 26 2X10 Les radicaux alkyles R15 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R15 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R16 est un radical R20 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R18 est un radical R22 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R17, R1 g et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en Cil-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. 20 De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, n, p et r, identiques ou différents, valent 2 ou 3 et encore plus particulièrement sont égaux à 2. 25 L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec 30 l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement les sels d'ammonium de formule (XVIII) dans 35 laquelle : - R15 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; - n,petrsont égaux à2; 40 - R16 est choisi parmi : O n - le radical R19 C- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22 - l'atome d'hydrogène ; - R18 est choisi parmi : O - le radical R21 C 45 - l'atome d'hydrogène ;15 R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényle en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (XVI) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl diméthyl ammonium, de diacyloxyéthyl hydroxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl dihydroxyéthyl méthyl ammonium, de triacyloxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl hydroxyéthyl diméthyl ammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus par exemple par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent alkylant tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le paratoluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société COGNIS, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société DEGUSSA. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (XV) on préfère, d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme par exemple les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium, dans lesquels le radical alkyl comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyl diméthyl stéaryl ammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl (myristyl acétate) ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. Selon l'invention, on désigne par silicone aminée toute silicone comportant au moins une amine primaire, secondaire, tertiaire ou un groupe-ment ammonium quaternaire. Les silicones aminées sont par exemple choisies parmi : a) les polysiloxanes dénommés dans le dictionnaire CTFA "amodiméthicone" et répondant à la formule : HO CH3 1 Si O CH3 (CH2)3 NH 1 (CH2)2 NH2(VIII) H Y' dans laquelle x' et y' sont des nombres entiers dépendant du poids mo- léculaire, généralement tels que ledit poids moléculaire moyen en poids est compris entre 5 000 et 500 000 environ ; b) les silicones aminées répondant à la formule : R'aG3-a-Si(OSiG2)n-(OSiGbR'2-b)m-O-SiG3-a-R'a (IX) dans laquelle : G est un atome d'hydrogène, ou un groupement phényle, OH, ou alkyle en C1-C8, par exemple méthyle, a désigne le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, en particulier 0, b désigne 0 ou 1, et en particulier 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; R' est un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements : - NR"-Q-N'(R")2 -N(R")2 - NO+(R")3 A- - NHO+(R")2 A-NH2O+(R") A- - N(R")-Q-NO+R"H2 A- -NR"-Q-NO+(R")2H A- - NR"-Q-NO+(R")3 A-, dans lesquels R" peut désigner hydrogène, phényle, benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, par exemple un radical alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone ; Q désigne un groupement de for-mule CrH2r, linéaire ou ramifié, r étant un entier allant de 2 à 6, de préférence de 2 à 4 ; et A- représente un ion halogénure tel que par exemple fluorure, chlorure, bromure ou iodure. Un produit correspondant à cette définition est la silicone dénommée "triméthylsilylamodiméthicone", répondant à la formule : (CH3)3 Si CH3 O ù Si 1 CH3 O OSI(CH3)3 (X) (ÇH2)2 NH2 m dans laquelle n et m ont les significations données ci-dessus (cf formule IX). De tels polymères sont décrits par exemple dans la demande de brevet EP-A-95238. c) les silicones aminées répondant à la formule : R6ùC CHOH CN(R5)3Q0 H2 - - R5 H2 - I - Si -0 Si O Si (R5)3 1 R5 R5 r (R5)3^s-SiùO dans laquelle : S (XI) R5 représente un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, ou alcényle en C2-C18, par exemple méthyle ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par 20 exemple en C1-C8 relié au Si par une liaison SiC; Q- est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique (acétate ...); r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 et en particulier de2à8; 25 s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 et en particulier de 20 à 50. De telles silicones aminées sont décrites plus particulièrement dans le brevet US 4 185 087. d) les silicones ammonium quaternaire de formule : 30 2X- R7 R7 SiùR6ùCH2ùCHOH-CH2-NùR$ I i R7 R7 r dans laquelle : R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné mo-novaient ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone, par exemple méthyle ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8 relié au Si par une liaison SiC; R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 , un radical -R6-NHCOR7 ; X- est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique (acétate ...); r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 et en particulier de5à 100; Ces silicones sont par exemple décrites dans la demande EP-A-0530974. e) les silicones aminées de formule (X111) : Si 1 (C H2n) NH 1 (CmH2m) NH2 dans laquelle : - R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle, - R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, 30 - n est un entier variant de 1 à 5, - m est un entier variant de 1 à 5, et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice d'amine soit compris entre 0,01 et 1 meq/g. R7 OH 1+ 1 R$ ù N ù CH2~H-CH2 R6 I R7 Si 0 1 R2 _ O R3 Si R5 1 R4 (X111) x 325 Les silicones particulièrement préférées conformément à l'invention sont les polysiloxanes à groupements aminés tels que les amodiméthicones ou les triméthylsilylamodiméthicones (CTFA 4ème édition 1997), et encore plus particulièrement les silicones à groupements ammonium quaternaire. PROTEINES Les protéines cationiques ou hydrolysats de protéines cationiques sont en particulier des polypeptides modifiés chimiquement portant en bout de chaîne, ou greffés sur celle-ci, des groupements ammonium quaternaire. Leur masse moléculaire peut varier par exemple de 1 500 à 10 000, et en particulier de 2 000 à 5 000 environ. Parmi ces composés, on peut citer notamment : - les hydrolysats de collagène portant des groupements triéthylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Quat-Pro E" par la Société MAYBROOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Triéthonium Hydrolyzed Collagen Ethosulfate" ; - les hydrolysats de collagène portant des groupements chlorure de triméthylammonium et de triméthylstéarylammonium, vendus sous la dénomination de "Quat-Pro S" par la Société MAYBROOOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Steartrimonium Hydrolyzed Collagen" ; - les hydrolysats de protéines animales portant des groupements triméthyl-benzylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Crotein BTA" par la Société CRODA et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Benzyltrimonium hydrolyzed animal protein" ; - les hydrolysats de protéines portant sur la chaîne polypeptidique des groupements ammonium quaternaire comportant au moins un radical alkyle ayant 30 de 1 à 18 atomes de carbone. Parmi ces hydrolysats de protéines, on peut citer entre autres : - le "Croquat L" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C12 ; 35 - le "Croquat M" dont les groupements ammonium quaternairees compor- tent des groupements alkyle en C10-C18 ; -le "Croquat S" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C18 ; - le "Crotein Q" dont les groupements ammonium quaternaires comportent 40 au moins un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Ces différents produits sont vendus par la Société Croda. D'autre protéines ou hydrolysats quaternisés sont par exemple ceux répondant à la formule (XIV) : CH3 R5ùN-R6ùNHùA Xo (XIV) 45 CH3 dans laquelle X- est un anion d'un acide organique ou minéral, A désigne un reste de protéine dérivé d'hydrolysats de protéine de collagène, R5 désigne un groupement lipophile comportant jusqu'à 30 atomes de carbone, R6 représente un groupement alkylène ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut citer par exemple les produits vendus par la Société Inolex, sous la dénomination "Lexein QX 3000", appelé dans le dictionnaire CTFA "Cocotrimonium Collagent Hydrolysate". On peut encore citer les protéines végétales quaternisées telles que les protéi- nes de blé, de maïs ou de soja : comme protéines de blé quaternisées, on peut citer celles commercialisées par la Société Croda sous les dénominations "Hydrotriticum WQ ou QM", appelées dans le dictionnaire CTFA "Cocodimonium Hydrolysed wheat protein", "Hydrotriticum QL" appelée dans le dictionnaire CTFA "Laurdimonium hydrolysed wheat protein", ou encore "Hydrotriticum QS", appelée dans le dictionnaire CTFA "Steardimonium hydrolysed wheat protein". Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre des mélanges d'agents conditionneur. Selon l'invention, le ou les agents conditionneurs cationiques peuvent représenter de 0,001 % à 10 % en poids, de préférence de 0,01 % à 5% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition finale. SILICONE Les compostion selon l'invention peuvent en outre comprendre une silicone non aminée. Les silicones utilisables conformément à l'invention sont en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition et peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter 35 NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies par-mi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus 40 particulièrement encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et de préférence 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION 45 CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA CHIMIE, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nomde "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA CHIMIE, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ méthylakylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : H3 IH3 avecD: ùiiùOù avec D': -1iùO- CH3 C8H17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bisnéopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des silicones non volatiles et plus particulièrement des polyalkylsiloxanes, des polyarylsiloxanes, des polyalkylarylsiloxanes, des gom- mes et des résines de silicones, des polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polyalkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à 9rou- pements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m /s à 25 C et de préférence 1.10-5 à 1 m2/s. La viscosité des silicones est par exemple mesurée à 25 C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits com-30 merciaux suivants : - les huiles SILBIONE des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL commercialisées par RHODIA CHIMIE telles que par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHODIA CHIMIE ; 35 - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 Cst ; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. 40 On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (Dimethiconol selon la dénomination CTFA) tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA CHIMIE . Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl (C1-C20) siloxanes. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl diphénylsiloxanes linéaires et/ou rami-fiés de viscosité de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE de la série 70 641 de RHODIA CHIMIE ; . les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHODIA CHIMIE ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000 ; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles poly-phénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou leurs mélanges. On peut plus particulièrement citer les produits suivants : 30 -polydiméthylsiloxane - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. 35 Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : . les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et 40 d'un poly-diméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; . les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une sili- cone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL 45 ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; . les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la so- 50 ciété GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les unités : R2SiO212, R3SiO112, RSiO312 et SiO412 dans lesquelles R représente un groupe-ment hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un radical alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle, ou un radical phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par 20 la société SHIN-ETSU. Les silicones organo modifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un radi- 25 cal hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant 30 éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dé-nommés diméthicone copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl (C12) méthicone copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; 35 - des groupements thiols comme les produits commercialisés sous les dé-nominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés comme le produit commercialisé sous la dé-nomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; 40 - des groupements hydroxylés comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle par exemple décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334. - des groupements acyloxyalkyle tels que par exemple les polyorganosi-45 loxanes décrits dans le brevet US-A-4957732. - des groupements anioniques du type carboxylique comme par exemple dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou de type alkylcarboxyliques comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU ; 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2- 37 hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". Selon l'invention, on peut également utiliser des silicones comprenant une por- 5 tion polysiloxane et une portion constituée d'une chaîne organique nonsiliconée, l'une des deux portions constituant la chaîne principale du polymère l'autre étant greffée sur la dite chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-412 704, EP-A-412 707, EP-A-640 105 et WO 95/00578, EP-A-582 152 et WO 93/23009 et les brevets 10 US 4,693,935, US 4,728,571 et US 4,972,037. Ces polymères sont de préférence anioniques ou non ioniques. De tels polymères sont par exemple les copolymères susceptibles d'être obtenus par polymérisation radicalaire à partir du mélange de monomères constitué par: 15 a) 50 à 90% en poids d'acrylate de tertiobutyle ; b) 0 à 40% en poids d'acide acrylique ; c) 5 à 40% en poids de macromère siliconé de formule : CH2891735 -v (XIII) avec v étant un nombre allant de 5 à 700 ; les pourcentages en poids étant cal-20 culés par rapport au poids total des monomères. D'autres exemples de polymères siliconés greffés sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes 25 du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate d'alkyle et des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d'isobutyle. 30 Selon l'invention, toutes les silicones peuvent également être utilisées sous forme d'émulsions, de nanoémulsions ou de micrémulsions. Les polyorganosiloxanes particulièrement préférés conformément à l'invention sont 35 - les silicones non volatiles choisies dans la famille des polyalkylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle telles que les huiles ayant une viscosité comprise entre 0,2 et 2,5 m2/s à 25 C telles que les huiles de la séries DC200 de DOW CORNING en particulier celle de viscosité 60 000 Cst, des séries SILBIONE 70047 et 47 et plus particulièrement l'huile 70 047 V 500 000 com- 40 mercialisées par la société RHODIA CHIMIE, les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol tels que les diméthiconol ou les polyalkylarylsiloxanes tels que l'huile SILBIONE 70641 V 200 commercialisée par la société RHODIA CHIMIE ; - la résine d'organopolysiloxane commercialisée sous la dénomination DOW 45 CORNING 593 ; O CH3 H2CC-C-Où(CH2)3ùSiùO 1 CH3 CH3 CH3 Si-O CH3 CH3 ù Si ù (CH2)3 - CH3 1 Selon l'invention, le ou les silicones non aminées peuvent représenter de 0,001 à 10 % en poids, de préférence de 0,01 % à 5% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition finale. La composition peut comprendre, un milieu hydrophile comprenant de l'eau ou un mélange d'eau et de solvant(s) organique(s) hydrophile(s) comme les al-cools et notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6, comme l'éthanol, le tertiobutanol, le n-butanol, l'isopropanol ou le n-propanol, et les po- lyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols, ou bien encore les éthers de glycols notamment en C2 . L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être pré-sent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 30% à 99% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 40% à 80% en poids. Les compositions peuvent contenir avantageusement au moins un alcool gras. L'alcool gras selon l'invention peut linéaire ou ramifié, saturé ou insatu-20 ré, et comporter de 8 à 40 atomes de carbone. L'alcool gras peut être oxyalkyléné ou glycérolé. De préférence, l'alcool gras n'est pas oxyalkyléné ou glycérolé. L'alcool gras peut présenter la structure R-OH, dans laquelle R désigne un radical saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 25 atomes de carbone et de préférence de 8 à 30 ; R désigne de préférence un groupement alkyle en C12-C24 ou alkényle en C12-C24. R peut être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy et de préférence n'est pas substitué. A titre d'exemple on peut citer l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et l'alcool 30 oléique et leurs mélanges Les compositions de l'invention peuvent contenir en outre au moins un agent tensioactif qui est généralement présent en une quantité comprise entre 0,1% et 60% en poids environ, de préférence entre 1 /o et 40% et encore plus préfé- 35 rentiellement entre 5% et 30%, par rapport au poids total de la composition. Cet agent tensioactif peut être choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, amphotères, non-ioniques, ou leurs mélanges. 40 Les tensioactifs convenant à la mise en oeuvre de la présente invention sont notamment les suivants : (i) Tensioactif(s) anionique(s) : Leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère 45 véritablement critique. Ainsi, à titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables, seuls ou mélanges, dans le cadre de la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium) des 50 composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersul- fates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, alkylphosphates, alkylamidesulfonates, al kylarylsulfonates, a-oléfine-sulfonates, paraffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates; les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et le radical aryl désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés ,les acides alkyl(C6-C24) amido éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersufates et leurs mélanges. (ii) Tensioactif(s) non ionique(s) : Les agents tensioactifs non-ioniques sont, eux aussi, des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178) et leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère critique. Ainsi, ils peuvent être notamment choisis parmi (liste non limitative) les alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, poly-propoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10 - C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. On notera que les alkylpolyglycosides constituent des tensioactifs non-ioniques rentrant particulièrement bien dans le cadre de la présente invention. (iii) Tensioactif(s) amphotère(s): Les agents tensioactifs amphotères, dont la nature ne revêt pas dans le cadre de la présente invention de caractère critique, peuvent être notamment (liste non limitative) des dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique hydrosolubilisant (par exemple carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate) ; on peut citer encore les alkyl (C8-C20) béta'ines, les sulfobéta'ines, les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) bétaYnes ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (01-C6) sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous les dénomination MIRANOL, tels que décrits dans les brevets US-2 528 378 et US-2 781 354 et de structures : R2 -CONHCH2CH2 -N(R3)(R4)(CH20OO-) (2) dans laquelle : R2 désigne un radical alkyle dérivé d'un acide R2-0O0H présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un radical heptyle, nonyle ou undécyle, R3 désigne un groupement bêta-hydroxyéthyle et R4 un groupement carboxyméthyle ; et R5-CONHCH2CH2-N(B)(C) (3) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', C représente -(CH2), -Y', avec z = 1 ou 2, X' désigne le groupement -CH2CH2-0O0H ou un atome d'hydrogène 20 Y' désigne -0O0H ou le radical -CH2 - CHOH - SO3H R5 désigne un radical alkyle d'un acide R9 -0O0H présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un radical alkyle, notamment en 07, CO, C11 ou C13, un radical alkyle en C17 et sa forme iso, un radical C17 insaturé. 25 Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations Disodium Cocoamphodiacetate, Disodium Lauroamphodiacetate, Disodium Caprylamphodiacetate, Disodium Capryloamphodiacetate, Disodium Cocoamphodipropionate, Disodium Lauroamphodipropionate, Disodium Caprylamphodipropionate, Disodium Capryloampho- 30 dipropionate, Lauroamphodipropionic acid, Cocoamphodipropionic acid. A titre d'exemple on peut citer le cocoamphodiacetate commercialisé sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré par la société RHODIA CHIMIE. 35 Dans les compositions conformes à l'invention, on utilise de préférence des mélanges d'agents tensioactifs et en particulier des mélanges d'agents tensioactifs anioniques et des mélanges d'agents tensioactifs anioniques et d'agents tensioactifs amphotères ou non ioniques. Un mélange particulièrement préféré est un mélange constitué d'au moins un agent tensioactif anionique et d'au moins 40 un agent tensioactif amphotère. On utilise de préférence un agent tensioactif anionique choisi parmi les alkyl(012-014) sulfates de sodium, de triéthanolamine ou d'ammonium, les alkyl (C12-C14)éthersulfates de sodium, de triéthanolamine ou d'ammonium oxyéthy- 45 lénés à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène, le cocoyl iséthionate de sodium et l'alphaoléfine(C14-016) sulfonate de sodium et leurs mélange avec : - soit un agent tensioactif amphotère tel que les dérivés d'amine dénommés disodiumcocoamphodipropionate ou sodiumcocoamphopropionate commercialisés notamment par la société RHODIA CHIMIE sous la dénomination commer- ciale "MIRANOL C2M CONC" en solution aqueuse à 38 % de matière active ou sous la dénomination MIRANOL C32; - soit un agent tensioactif amphotère de type zwittérionique tel que les alkylbéta'ines en particulier la cocobéta'ine commercialisée sous la dénomination 5 "DEHYTON AB 30" en solution aqueuse à 32 % de MA par la société COGNIS. Dans les compositions conformes à l'invention, on peut utiliser des mélanges d'agents tensioactifs et en particulier des mélanges d'agents tensioactifs anioniques, des mélanges d'agents tensioactifs anioniques et d'agents ten- 10 sioactifs amphotères, cationiques ou non ioniques, des mélanges d'agents tensioactifs cationiques avec des agents tensioactifs non ioniques ou amphotères. Un mélange particulièrement préféré est un mélange comprenant au moins un agent tensioactif anionique et au moins un agent tensioactif amphotère. 15 La quantité d'agents tensioactifs anioniques va de préférence de 3 à 40% en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique. Elle est de préférence comprise entre 5 % et 35 % en poids et, mieux encore, entre 8 % et 25 % en poids. 20 La quantité d'agents tensioactifs amphotères et/ou non ioniques, lors-qu'ils sont présents, va de préférence comprise de 0,5 à 20 % en poids, et en particulier de 1 à 15 % en poids et plus particulièrement de 2 à 10 % en poids rapportée au poids total de la composition. 25 La composition selon l'invention peut également comprendre des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone ; les polymères ; les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conserva- 30 teurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides ; les conservateurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents antigras, les anti-radicaux libres, les huiles et les esters (en plus de ceux necessaires à la dispersion des poly- 35 mères), les polymères autres que ceux de l'invention ou leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. 40 Avantageusement, le pH de la composition de la présente invention est choisi dans la gamme allant de 2 à 11 et préférentiellement de 3 à 10. Il est de préférence compris entre 3 et 8, et peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants bien connus de l'état de la tech-45 nique des compositions appliquées sur des matières kératiniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxyalkylamines et les ethylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (XX) suivante : R38 \ R40 N - R - N (XX) 39 41 dans laquelle R est un reste propylène éventuellement substitué par un grou- pement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; R38, R39, R40 et R41, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Les agents acidifiants sont classiquement, à titre d'exemple, des acides miné- raux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, des acides carboxyliques comme l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, ou des acides sulfoniques. La composition selon l'invention peut comprendre un propulseur. Le propulseur est compris parmi les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols et leurs mélanges. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non et leurs mélanges. Les compositions trouvent notamment une application particulièrement intéressante dans le domaine capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux. Les compositions capillaires sont de préférence des shampooings, des après shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray. Les lotions peuvent être conditionnées sous di-verses formes, notamment dans des vaporisateurs, des flacons-pompe ou dans des récipients aérosol afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. Dans un autre mode de réalisation préféré, les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées pour le lavage ou le traitement des matières kératiniques telles que les cheveux, la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lèvres, le cuir chevelu et plus particulièrement les cheveux. En particulier, les compositions selon l'invention sont des compositions détergentes telles que des shampooings, des gels-douche et des bains moussants. Dans ce mode de réalisation de l'invention, les compositions comprennent un ou plusieurs tensioactifs pouvant être indifféremment choisis, seuls ou en mé- langes, au sein des tensioactifs anioniques, amphotères, non ioniques tels que définis ci-dessus. La quantité et la qualité des tensioactifs sont celles suffisantes pour conférer à la composition finale un pouvoir moussant et/ou détergent satisfaisant. Ainsi, selon l'invention, les tensioactifs peuvent représenter de 4 % à 50 % en poids, de préférence de 6 % à 35 % en poids, et encore plus préférentiellement de 8 % à 25 % en poids, du poids total de la composition finale. De préférence,45 la composition comprend au moins 3% en poids de tensioactif anioniques, plus particulièrement de 4 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a donc encore pour objet un procédé de traitement des matières kératiniques telles que la peau ou les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie précédemment, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. Ainsi, ce procédé selon l'invention permet le maintien de la coiffure, le traite- ment, le soin ou le lavage ou le démaquillage de la peau, des cheveux ou de toute autre matière kératinique. L'invention a également pour objet l'utilisation de la composition pour le main-tien ou la mise en forme des matières kératiniques, en particulier les cheveux. Dans un autre mode de réalisation préféré, les compositions de l'invention peu-vent se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après a tout traite-ment capillaire, notamment une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un dé- frisage. Avantageusement, les compositions selon l'invention sont des après-shampooings. Lorsque la composition se présente sous la forme d'un après-shampooing éventuellement à rincer, elle contientavantageusement au moins un tensioactif cationique, par exemple en une concentration généralement comprise entre 0,1 et 10% en poids et de préférence de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, les compositions contiennent moins de 4% de tensioactifs anioniques. Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous forme de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin de la peau et/ou des cheveux. La composition suivant l'invention, après application sur les cheveux et cuir chevelu humains peut être rincée ou non rincée après tout traitement. Elle peut se présenter sous toute forme classiquement utilisée dans le domaine concerné et par exemple sous forme de lotion plus ou moins épaissie, de gel, de crème, de spray ou de mousse. Cette composition peut être monophasique ou multi-phasique. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, en particulier les cheveux qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, sur les matières kératiniques, à effectuer éventuellement un rinçage après un éventuel temps de pose. Lorsque les compositions conformes à l'invention sont mises en ceuvre comme des après shampooings classiques, elles sont simplement appliquées sur cheveux mouillés puis la composition est ensuite éliminée, après un éventuel temps de pause, par rinçage à l'eau, l'opération pouvant être répétée une ou plusieurs fois. Les compositions de l'invention sont illustrés plus en détail dans les exemples suivants. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants, dans lesquels la Tg des polymères est calculée selon la loi de Fox; lorsque des monomères neutralisés sont employés, la Tg est alors "estimée", sur la base de la Tg de l'homopolymère obtenu à partir du monomère non neutralisé, étant donné que l'on sait que la neutralisation abaisse la Tg, lorsqu'elle est effectuée avec les neutralisants choisis. - Stabilisant 1 : diméthicone copolyol (KF6017 de Shin Etsu) - Stabilisant 2 : diméthicone copolyol (DC5225C de Dow Corning) - Stabilisant 5 : bloc polyoldiméthicone (Mw 8000) (GP675 de Genessee Poly-mer) - Stabilisant 7 : perfluorononyl diméthicone (PECOSIL FSH-150 de Phoenix 20 Chemical) - Amorceur : tertiobutylperoxy-2-éthylhexanoate (Trigonox 21S de Akzo). - Monomère SPE : N,N-dimethyl-N-(2-methacryloyloxyethyl)-N-(3-sulfopropyl) ammonium béta'ine - MADQUAT N-octyl : méthacrylate de N,N',N"-octyl diméthylammonium ethyl, 25 de Tg inférieure à 20 C - MADAME neutralisé : méthacrylate de diméthylaminoéthyle neutralisé à 100% par l'acide éthylcaproïque (le MADAME a une Tg = 19 C) 30 On prépare des dispersions non aqueuses selon l'invention de la manière sui-vante: dans un réacteur, on introduit les composés ci-dessous mentionnés, sous agitation. On chauffe ensuite pendant 6 heures à 90 C. 35 Composés (g) Ex. 1 Ex. 2 Ex. 3 Ex. 4 acrylate de 2- 2,4 2,4 2,4 2,4 ethyle hexyle Monomère SPE 0,01 0,01 0,01 0,01 Huile de sili- 3 3 3 3 cone (D5) Stabilisant 5 0,04 0,09 Stabilisant 7 0,09 0,09 Amorceur 0,06 0,06 0,06 0,06 Tg du polymère (estimée) Composés (g) Ex. 5 Ex. 6 Ex. 7 Ex. 8 Ex. 9 Ex. 10 Ex. 11 Ex. 12 acrylate de 2- 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 ethyle hexyle MADQUAT N-0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 octyl Huile de sili- 3 3 3 3 3 3 3 3 cone (D5) Stabilisant 1 0,04 0,09 Stabilisant 2 0,04 0,09 Stabilisant 5 0,04 0,09 Stabilisant 7 0,04 0,09 Amorceur 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0, 06 0,06 0,06 Tg du polymère infé- infé- infé- infé- infé- infé- inféinfé-(estimée) rieure rieure rieure rieure rieure rieure rieure rieure àà- à-à- à- à- à- à- 48 C 48 C 48 C 48 C 48 C 48 C 48 C 48 C Composés (g) Ex. 13 Ex. 14 Ex. 15 Ex. 16 Ex. 17 Ex. 18 Ex. 19 Ex. 20 acrylate de 2- 2, 4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 ethyle hexyle MADAME neu- 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 tralisé Huile de sili- 3 3 3 3 3 3 3 3 cone (D5) Stabilisant 1 0,04 0,09 Stabilisant 2 0,04 0,09 Stabilisant 5 0,04 0,09 Stabilisant 7 0,04 0,09 Amorceur 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 Tg du polymère infé- infé- infé- infé- infé- infé- infé- infé- rieure rieure rieure rieure rieure rieure rieure rieure (estimée) à- à- à- àà-à- à- à- 49 C 49 C 49 C 49 C 49 C 49 C 49 C 49 C Dans tous ces exemples, on obtient au final une dispersion de particules de polymère, dans une huile de silicone volatile. Exemple de préparation 21 Dans un réacteur de 1 litre muni d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition de 250 ml, on introduit les constituants du pied de cuve. La température est fixée 10 par régulation externe à 90 C, avec une montée en température de 2 C/minute, et une agitation mécanique de 300 tours/min. Une fois la température requise atteinte (90 C), on ajoute les constituants de la coulée, en 1 heure. On maintient la température à 90 C pendant 5 heures. Pied de cuve Coulée Quantité totale (g) (g) (g) Acrylate de 2-ethyle 18 80 98 hexyle Stabilisant 7 2 -- 2 Huile de silicone 90 90 180 (D5) Amorceur 2 0.6 2.6 (Trigonox 21 S) 15 On obtient une dispersion stable de polyacrylate d'éthyl-2 hexyle dans une huile siliconée volatile (D5). La Tg calculée du polymère est de -50 C. La mesure de la taille moyenne en nombre des particules, effectuée par diffu-20 sion quasi-élastique de la lumière avec un Coulter N4 SD, donne les résultats suivants : . taille moyenne des particules : 150 nm Le poids moléculaire moyen en nombre, déterminé par GPC (solvant élution THF) est de 19300 g/mol. 25 . polydispersité : 5.5 Exemple de préparation 22 Dans un réacteur de 500 ml muni d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition de 250 ml, on introduit les constituants du pied de cuve. La température est fixée par régulation externe à 90 C, avec une montée en température de 2 C/minute, et une agitation mécanique de 300 tours/min. Une fois la température requise atteinte (90 C), on ajoute les constituants de la coulée, en 1 heure et 20 minutes. On maintient la température à 90 C pendant 6 heures. Pied de cuve Coulée Quantité totale (g) (g) (g) Acrylate de 2-ethyle -70 hexyle MADAME -- 30 30 Acide éthylcaproï- -- 30 30 que Stabilisant 7 2 3 5 Myristate d'isopro- 50 150 200 pyle Amorceur 0,5 1 1, 5 (Trigonox 21 S) On obtient une dispersion stable de particules de polyacrylate d'éthyl-2 hexyle/MADAME neutralisé à 100%, dans le myristate d'isopropyle. La Tg estimée du polymère est inférieure à -33 C. On obtient une dispersion stable de particules de polyacrylate de 2-éthylhexyle/méthacrylate de dodécafluoroheptyle, dans une huile de silicone. La Tg estimée du polymère est inférieure à -48 C. Exemple de préparation 23 Dispersion de poly (acrylate de 2 ethylhexyle-codimethylaminoethylmethacrylate) neutralisé par de l'acide décanoïque dans 25 de le myristate d'isopropyle. La dispersion est stabilisée par un polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé parla société PHOENIX ). Le même procédé de synthèse décrit dans l'exemple 2 est appliqué en rempla-30 gant l'acide ethylcaproïque par de l'acide décanoïque. Exemple de préparation 24 47 20 Dispersion de poly (acrylate de 2 ethylhexyle-codimethylaminoethylmethacrylate) neutralisé par de l'acide palmitique dans de le myristate d'isopropyle. La dispersion est stabilisée par un polydimethyl- siloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé parla société PHOENIX ). Le même procédé de synthèse décrit dans l'exemple de préparation 22 est appliqué en remplaçant l'acide ethylcaproique par de l'acide palmitique Exemples d'après shampooinqs selon l'invention Les compositions décrites ci dessous ne sont pas limitatives. Les pourcentages 15 sont exprimés en pourcentage en poids de matière active. On a comparé les compositions comprenant les constituants suivants (les pourcentages sont exprimés en pourcentage en poids de matière active) : Constituant Composition Composition Composition Composition selon l'in-témoin comparative comparative vention I II Dispersion de l'exemple 1 - -- de préparation 21 Dispersion non aqueuse - - 1 - de polymère A Solution non aqueuse de - - 1 polymère B Cyclopentasiloxane dime- 0,5 0,5 0,5 0,5 thicone copolyol Cyclopentasiloxane D5 10 10 10 10 Chlorure de triméthyl bé- 1,2 1,2 1,2 1,2 hényl ammonium (GENAMIN KDMP de CLARIANT) Propylèneglycol 2,5 2,5 2,5 2,5 Conservateur qs qs. qs. qs. Parfum qs. qs. qs. qs. Acide citrique/soude qs. pH 6,5 qs. pH 6,5 qs. pH 6,5 qs. pH 6,5 Eau gsp.100 gsp.100 gsp.100 gsp.100 20 Dispersion A : dispersion de copolymère acrylate de méthyle (90% en poids) et acide acrylique (10% en poids) à 25% dans la cyclopentadimethylsiloxane (D5). La dispersion est stabilisée par 2% de polymethylcetyl dimethyl methylsiloxane oxyéthylénèe (ABIL EM 90 de GOLDSCHMIDT). Tg calculée du polymère : 25 17 C. Solution B : solution de polyacrylate de 2-ethylhexyle à 50% dans la cyclopentadimethylsiloxane additionné après polymérisation de 2 % de polydimethylsi-10 loxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH-150). Tg calculée du poly-mère : -50 C. On applique 2 grammes de chaque composition sur des mèches de cheveux naturels caucasiens de 20 cm de longueur pesant 2,7 grammes. Les mèches sont malaxées, laissées poser 5 minutes puis rincées. Les mèches humides sont enroulées sur des bigoudis de 2 cm de diamètre, puis sont ensuite séchées au casque 30 minutes à 70 C. Après séchage, on évalue la tonicité de la boucle, le toucher des cheveux ainsi que le démêlage des mèches au peigne. On note que les 3 formules apportent un niveau de tonicité à la boucle proche, et bien supérieur à celui obtenu avec la mèche témoin. Les qualités cosméti- ques du toucher et le démêlage divergent fortement d'une mèche à l'autre. La mèche traitée par la composition selon l'invention possède un toucher proche de celui de la mèche traitée par le témoin. La mèche est douce, lisse, non grasse, et le démêlage est aisé. Comparativement à la mèche traitée par la composition selon l'invention, la mè-20 che traitée par la composition hors invention I possède un toucher rêche et le démêlage est difficile. Comparativement à la mèche traitée par la composition selon l'invention, la mèche traitée par la composition hors invention II possède un toucher gras et collant. 25 En conclusion, seule la composition selon l'invention permet d'obtenir de bonnes propriétés cosmétiques de toucher et de démêlage, tout en ayant un bon niveau de coiffant. Exemples 2 à 14 On a préparé les compositions d'après shampooing selon l'invention suivantes : 30 2 3 4 Behentrimonium choride 0 5 0,5 0,5 (GENAMIN KDMP de CLARIANT) ' PEG / PPG Diméthicone 0, 2 0,2 0,2 (MIRASIL DMCO de RHODIA) Alcool cétéarylique (LANETTE O 3 3 3 OR de COGNIS) Cetyl ester (MORACETI de 1 1 1 LASERSON) Dispersion non aqueuse de Po- 1 lymère [21 ] Dispersion non aqueuse de Po- 1 lymère [22] Dispersion non aqueuse de Po- 1 lymère [23] Conservateur qs qs qs Parfum qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6 qs pH 6 qs pH 6 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 6 7 Behentrimonium choride 0.5 0.5 0.5 Genamin KDMP (CLARIANT) PEG/PPG 22/24 dimethicone 0.2 0.2 0.2 Mirasil DMCO (RHODIA) Alcool Cetearylique 3.0 3.0 3.0 Lanette O OR (COGNIS) Cetyl ester 1.0 1.0 1.0 Miraceti (LASERSON) Dispersion non aqueuse de poly- 1.0 mère [21] Dispersion non aqueuse de poly- 1.0 mère [22] Dispersion non aqueuse de poly- 1.0 mère [23] Conservateur Qs Qs Qs Parfum Qs Qs Qs Acide citrique/soude Qs pH 6 Qs pH 6 Qs pH 6 Eau QsP 100 QsP 100 QsP 100 8 9 10 Behentrimonium choride 0.5 0.5 0.5 Genamin KDMP (CLARIANT) PEG/PPG 22/24 dimethicone 0.2 0.2 0.2 Mirasil DMCO (RHODIA) Cetearyl alcohol 3.0 3.0 3. 0 Lanette O OR (COGNIS) Cetyl ester 1.0 1.0 1.0 Miraceti (LASERSON) Myristate d'isopropyle 0.5 0.5 0.5 IPM (COGNIS) Dispersion non aqueuse de polymère 1.0 [21] Dispersion non aqueuse de polymère 1.0 [22] Dispersion non aqueuse de polymère 1.0 [23] Conservateur Qs Qs Qs Parfum Qs Qs Qs Acide citrique/soude Qs pH 6 Qs pH 6 Qs pH 6 Eau QsP 100 QsP 100 QsP 100 11 12 Behentrimonium choride 1.0 1.0 Genamin KDMP (CLARIANT) Cetearyl alcohol 3.0 3.0 Lanette O OR (COGNIS) Cetyl ester 1.0 1.0 Miraceti (LASERSON) Amodimethicone 1.2 1.2 DC 939 (DOW CORNING) Dispersion non aqueuse de polymère 1.0 [21 ] Dispersion non aqueuse de polymère 1.0 [22] Conservateur Qs Qs Parfum Qs Qs Acide citrique/soude Qs pH 6 Qs pH 6 Eau QsP 100 QsP 100 13 14 Behentrimonium choride 1.5 1.5 Genamin KDMP (CLARIANT) Cetearyl alcohol 3 3 Lanette O OR (COGNIS) Cetyl ester 1 1 Miraceti (LASERSON) Polyquaternieum 10 0.2 0.2 Ucare Polymer JR 400 (AMERCHOL) Dispersion non aqueuse de polymère 1 [21] Dispersion non aqueuse de polymère 1 [22] Conservateur qs qs Parfum qs qs Acide citrique/soude qs pH 6 qs pH 6 Eau gsp100 gsp100 Les cheveux traités avec les compositions 2 à 14 ont les m"mes propriétés que ceux traités avec la composition 1
L'invention a pour objet des compositions cosmétiques comprenant :A) au moins un agent conditionneur cationique, etB) au au moins une dispersion de particules d'au moins un polymère éthylénique stabilisé en surface par un agent stabilisant, dans un milieu non aqueux constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 degree C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)<1/2>, ou un mélange de tels composés;ledit polymère éthylénique présentant une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à -20 degree C.Les compositions selon l'invention permettent, une fois la chevelure séchée, une mise en forme des cheveux particulièrement intéressante. Les cheveux traités se démêlent facilement lors rinçage, et présentent de la douceur; après séchage.
1. Composition cosmétique caractérisée par le fait qu'elle comprend dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable: I) au moins un agent conditionneur cationique, II) au moins une dispersion de particules d'au moins un polymère éthyléni- que stabilisé en surface par un agent stabilisant, dans un milieu non aqueux constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un para-mètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, ou un mélange de tels composés; ledit polymère éthylénique présentant une température de transition vitreuse 15 (Tg) inférieure ou égale à -20 C. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le polymère éthylénique présente une température de transition vitreuse (Tg) comprise entre -150 C et - 20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -95 C et - 20 30 C, voire entre -80 C et -35 C, et encore mieux entre -70 C et -40 C. 3. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la dispersion se présente sous forme de nanoparticules de polymère en dispersion dans le milieu non aqueux, lesdites nanoparticules ayant une taille 25 moyenne en nombre comprise entre 5 et 600 nm, notamment 10 à 500 nm, en-core mieux 15 à 450 nm. 4. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est issu de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de 30 Tg inférieure ou égale à -20 C, qui représente(nt) 100% en poids du poids total des monomères. 5. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le polymère est issu de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg infé- 35 rieure ou égale à -20 C, et d'un ou plusieurs monomères additionnels de Tg supérieure à -20 C. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que le monomère additionnel, ou le mélange de tels monomères, est présent à raison de 0,01 à 40 50% en poids, par rapport au poids total des monomères, notamment de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids, ou encore de 5 à 15% en poids; et le monomère de Tg inférieure ou égale à -20 C, ou le mélange de tels monomères, est présent à raison de 50 à 99,99% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, voire de 70 à 99% en poids, ou encore de 85 à 95% en poids, par 45 rapport au poids total de monomères. 7. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère éthylénique comprend 40% à 100% en poids, par rapport au poids total de monomères, notamment de 60 à 99% en poids, voire de 70 à 50 98% poids, et encore mieux de 60 à 95% en poids de monomère hydrophobe,seul ou en mélange. 8. Composition selon la 7, dans laquelle le monomère hydrophobe a une Tg inférieure à -20 C. 9. Composition selon l'une des 4 à 6, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange : - (i) les esters de l'acide acrylique de formule CH2=CHCOOR1 avec R1 repré- 10 sentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi - OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), à l'exclusion de la chaîne tertiobu- 15 tyle; ou bien R1 représentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R1 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C12 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus; 20 -(ii) les esters de l'acide méthacrylique de formule CH2=C(CH3)0OOR2 avec R2 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 8 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants 25 choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; ou bien R2 représentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R2 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C30 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus; 30 -(iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R3 avec R3 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 2 à 12 atomes de car-bone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR4 avec R4 représentant une 35 chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; - (v) les N-alkyl (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONRSR'S ou CH2=C(CH3)CONRSR'S avec R5 et R'S représentant indépendamment l'un de 40 l'autre, un atome d'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 6 à 28 atomes de carbone, linéaire, cyclique ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choi- 45 sis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; étant donné que l'un au moins des radicaux R5, R'S est différent de l'hydrogène. 10. Composition selon la 9, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange : 50 - les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, 545d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et d'hydroxypropyle. - les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhé- nyle, d'oléyle. - le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle. - l'éther de vinyle, le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinyléther et le butylvinyléther; - le N-octylacrylamide et le N-octadécylacrylamide. 11. Composition selon la 9, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi les acrylates de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle; ainsi que les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, d'oléyle; et leurs mélanges. 12. Composition selon la 11, dans laquelle le monomères de Tg 20 inférieure ou égale à -20 C est l'acrylate de 2-éthylehexyle. 13. Composition selon l'une des 5 à 6 ou 9 à 12, dans laquelle les monomères additionnels sont choisis parmi, seul ou en mélange : 25 -(i) les composés vinyliques de formule CH2=CHR6 dans laquelle R6 est - un groupe hydroxyle; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être 30 éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en CI à C4) tel que 2-35 phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfurylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, 40 lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes 45 alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). - (ii) les acrylates de formule CH2=CHCOOR7 dans laquelle R7 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à C8; un groupe aryle en C6 à C20 ; 50 un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4); un groupe hétéro-cyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; un groupe hétérocycloalkyle (alkyl de Cl à C4) tel qu'un groupe furfuryle; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle et les ato- mes d'halogène (Cl, Br, I et F). - (iii) les méthacrylates de formule CH2=C(CH3)0O0R8 dans laquelle R8 est : - un groupe carboné, notamment hydrocarboné (alkyle) ayant 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobu- tyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 ; - un groupe aryle en C6 à C20 ; - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4) ; - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle en C1-C4), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocycloal-kyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substi- tuants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). - (iv) les (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONR9R'9 ou CH2=C(CH3)CONR9R'9 dans lesquelles R9 et R'9, identiques ou différents, re- présentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-05, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, tûbutyle, isopropyle. 14. Composition selon la 13, dans laquelle les monomères additionnels sont choisis parmi le vinylcyclohexane, le styrène et l'acétate de vinyle; les acrylates de tertiobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de furfuryle et d'isobornyle; les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de méthoxyéthyle, de méthoxypropyle et d'isobornyle; le N-butyl(méth)acrylamide, le N-isopropyl(méth)acrylamide, le N,N-diméthyl(méth)acrylamide et le N,N-dibutyl(méth)acrylamide, et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polymère éthylénique a un poids moléculaire moyen en nombre (Mn) compris entre 2000 à 1 000 0000, notamment entre 3000 et 800 000, et encore mieux entre 4000 et 500 000. 16. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux ayant un paramètre de solubilité global selon l'es-pace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, est choisi parmi, seul ou en mélange, les corps gras liquides, notamment les huiles naturelles ou synthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, éventuellement ramifiées. 17. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux est choisi parmi : - les huiles végétales formées par des esters d'acides gras et de polyols, en particulier les triglycérides, telles que l'huile de tournesol, de sésame ou de colza, ou les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est à dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle. - les hydrocarbures et notamment des huiles de paraffine, de vaseline, ou le polyisobutylène hydrogéné, les isoparaffines en C8-C16 et les isoparaffines vola-tiles tels que l'isododécane ou les 'ISOPARs'. - les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylphénylsiloxanes, éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyles, thiols et/ou amines; et les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes, les cyclophénylmethylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, parmi lesquels on peut citer la dodecamethylpentasiloxane linéaire (L5), l'octa- méthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'hexadécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane. - les solvants, seuls ou en mélange, choisis parmi les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant 6 à 30 atomes de carbone; les éthers ayant 6 à 30 atomes de carbone et les cétones ayant 6 à 30 atomes de carbone. -les monoalcools gras aliphatiques ayant au moins 6, notamment 6 à 32, atomes de carbone, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution, tels que l'alcool oléique, le décanol, le dodécanol, l'octadécanol et l'alcool linoléique. 18. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux est choisi parmi les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou des esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. 19. Composition selon l'une des précédentes, dans laquellel'agent stabilisant est choisi parmi les polymères séquencés, les polymères greffés et/ou les polymères statistiques, seul ou en mélange. 20. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est présent à raison de 0,1 à 30% en poids par rapport au poids du mélange initial de monomères, de préférence de 1 à 20% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, voire de 3 à 10% en poids. 21. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est choisi parmi : - les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée et les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée. - les copolymères greffés ayant un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide poly (12-hydroxy stéarique). - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère (i) issu de la polymérisation radicalaire ou (ii) issu d'une polycondensation, notamment de type polyéther, polyester ou polyamide, ou leur mélange, ledit copolymère pouvant comporter des entités fluorées; et notamment les copolymères greffés de type acrylique/silicone; - les copolymères blocs, greffés ou séquencés, de (méth)acrylates d'alkyle en C1-C4 et de (méth)acrylates d'alkyle en C8-C30; et notamment le copolymère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle. - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation de monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, et/ou notamment de diènes; et au moins un bloc de polymère issu de la polymérisation radicalaire autre que diène, notamment issu de monomère vinylique, (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, ou d'un polyéther, d'un polyester ou d'un polyamide, ou leurs mélanges. - les alkyl-dimethicones dans lesquels le groupement alkyl comprend 6 à 32 atomes de carbone, tels que le lauryle methicone et le stéaryle methicone, le cetyl dimethicone, le behenoxydimethicone; - les dimethiconol ester de formule : ~. _ .. I I I II ùs{~`-!-:: dans laquelle R est un radical alkyle ayant 6 à 32 atomes de carbone, tel que le dimethiconol behenate, - les alkylamidoamines ayant notamment 6 à 60 atomes de carbone, notamment 12 à 50, telles que la behenamidopropyldimethylamine. - les copolymères comprenant au moins une partie polyorganosiloxane et des groupements fluorés, et notamment les silicones fluorées ou fluorosilicones qui peuvent être représentées par la formule : 1T H3 rI3 I H3 TH3 H3C Tiù0 Tiù0 iiùO Si l CH3 CH3 1CH2)y 1CH2) y _ CH3 n CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x est un entier compris entre 3 et 12, de préférence 5 et 10, notamment x=8; y est un entier compris entre 2 et 6, de préférence 2 ou 3; et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000; - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc polyéther, et notamment ceux pour lesquels le bloc polyorganopolysiloxane est un polydiméthylsiloxane ou un polyalkyl(C2-C18) méthyl siloxane; le bloc polyéther est un polyalkylène en C2- 018, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène. - les diméthicones copolyol ou encore les alkyl (C2-C18) méthicones copolyol, éventuellement réticulés, tels que le lauryl méthicone copolyol; le lauryl diméthicone copolyol crosspolymer, le cétyl diméthicone copolyol et le diméthicone co-polyol PPG-3-oléyl éther; - les copolymères de type "dibloc" ou "tribloc" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène); - les copolymères bi- ou triséquencés poly(méthacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à squelette poly(méthacrylate 20 de méthyle) et à greffons polyisobutylène. - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et d'au moins un bloc d'un polyéther tel qu'un polyoxyalkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, tels que les copolymères bi- ou 25 triséquencés polyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène. 22. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est choisi parmi les silicones fluorées ou fluorosilicones de 30 formule :CH 3 3 SiùO 1CH2)y (CF2)x n CF3 dans laquelle x=8, y = 2 ou 3, et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000. 24. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polymère de la dispersion est présent à raison de 0,01 à 30% en poids de matière sèche, notamment de 0, 1 à 20% en poids, voire de 0,1 à 10% en poids, encore mieux de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. 25. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les agents conditionneurs cationiques sont choisis parmi les polymères cationiques non siliconés non protéiques, les tensioactifs cationiques, les protéines cationiques, les hydrolysats de protéines cationiques, les silicones aminées et les mélanges de ces composés. 26. Composition selon la 25, caractérisée par le fait que les poly-mères cationiques non siliconés non protéiques sont choisis parmi les cyclopolymères, les polysaccharides cationiques, les polymères quaternaires de vinyl-pyrrolidone et de vinylimidazole et leurs mélanges. 27. Composition selon la 26 caractérisée par le fait que lesdits polysaccharides cationiques sont choisis parmi les dérivés d'éther de cellulose quaternaires et les gommes de guar modifiées par un sel de 2,3-époxypropyl triméthylammonium. 28. Composition selon la 26, caractérisée par le fait que lesdits dérivés d'éther de cellulose quaternaires sont choisis parmi les hydroxyéthylcelluloses ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthy- lammonium. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif cationique est choisi parmi les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalky- lénées ; les sels d'ammonium quaternaire. 30.Composition selon la 29, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire sont choisis parmi : - ceux qui présentent la formule générale (V) suivante : 61+ R~~ •R3 R2 R4 X- (V) dans laquelle les symboles R1 à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, compor- tant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle ; X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; R II CH2-CH2-N(R$)-CO-R5 N^N< \__/ R7 dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant 15 de 8 à 30 atomes de carbone, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, 20 lactates, alkylsulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates, - les sels de diammonium quaternaire de formule (VII) : ++ R10 R12 R9 ù Nù (CH2)3 Nù R14 R11 R13 25 dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant de 16 à 30 atomes de carbone, R10, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates, éthylsulfates et méthylsul- 30 fates ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, 31.Composition selon la 30, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester sont choisis 35 parmi les sels de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl- - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline de formule (VI) sui-vante : -+ X- (VI) 2Xméthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthylhydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. 32.Composition selon la 30, caractérisée en ce que le tensioac- tif de formule (V) est choisi parmi les sels de dipalmitoyléthylhydroxyéthylméthylammonium, les sels de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium, les sels de palmitylamidopropyltriméthylammonium, les sels de stéaramidopropyld iméthyl-(myristylacétate)-ammonium. 33. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif cationique est choisi parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le quaternium-87, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium. 34. Composition selon la 25, caractérisée en ce que la silicone aminée est choisie parmi : a) les polysiloxanes dénommés dans le dictionnaire CTFA "amodimé-20 thicone" et répondant à la formule : CH3 1 Si O CH3 HO H O OH Si (CH2)3 NH (CH2)2 NH2(VIII) Y' dans laquelle x' et y' sont des nombres entiers tels que le poids moléculaire moyen en poids est compris entre 5 000 et 500 000 ; 25 b) les silicones aminées répondant à la formule : R'aG3-a-Si(OSiG2)n-(OSiGbR'2-b)m-O-SiG3-a-R'a (IX) dans laquelle : G est un atome d'hydrogène, ou un groupement phényle, OH, ou alkyle 30 en C1-C8, a désigne le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, b désigne 0 ou 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un 35 nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; R' est un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements :-N R"-Q-N'(R")2 - N(R")2 - NO(R")3 A- - NHO(R")2 A- -NH2O(R") A-N(R")-Q-NOR"H2 A- - NR"-Q-NO(R")2H A- - NR"-Q-NO(R")3 A- dans lesquels R" peut désigner hydrogène, phényle, benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent; Q désigne un groupement de formule CrH2r, linéaire ou ramifié, r étant un entier allant de 2 à 6, de préférence de 2 à 4 ;et A-représente un ion halogénure, c) les silicones aminées répondant à la formule : R6ùC CHOH CùN(R5)3Q0 H2 - R5 H2 - - Si -0 Si O Si (R5)3 1 R5 s (XI) R5 représente un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, ou alcényle en C2-C18 ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18 ; Q- est un anion tel qu'un ion halogénure ou un sel d'acide organique; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 et en particulier de2à8; s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 et en particu-30 lier de 20 à 50. d) les silicones ammonium quaternaire de formule : 2X- R7 R7 SiùR6-CH2-CHOH-CH2-N-R$ R7 R7 (XII) dans laquelle : R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical 63 (R5)3^s-SiùO R5 r dans laquelle : R7 OH 1+ 1 R$ ù N ù CH2~H-CH2 R6 I R7 35 ralkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18; R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 , un radical -R6-NHCOR7 ; X- est un anion tel qu'un ion halogénure ou un sel d'acide organique; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 et en particulier de5à 100; e) les silicones aminées de formule (X111) : - i1 - i3 Si O Si -0 Si R5 (XI11) (CnH2n)_ - R2 - x R4 3 dans laquelle : - R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle,- R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, 20 - n est un entier variant de 1 à 5, - m est un entier variant de 1 à 5, et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice d'amine soit compris entre 0,01 et 1 meq/g. 25 35. Composition selon la 34, caractérisée en ce que la silicone aminée de formule (IX) est la silicone dénommée triméthylsilylamodiméthicone , répondant à la formule : (CH3)3 Si CH3 1 OùSi 1 CH3 NH2OSi(CH3)3 (X) mdans laquelle n et m ont les mêmes significations que dans la formule (IX). 36. Composition selon la 25, caractérisée en ce que la silicone aminée est choisie parmi les amodiméthicones et les triméthylsilylamodiméthicones, les silicones à groupements ammonium quaternaire. 37. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou les agents conditionneurs cationiques sont présents à une concentration allant de 0,001 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 % à 10 % en poids. 38. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la composition comprend en outre une silicone non ami-15 née. 39. Composition selon la 38, caractérisée par le fait que les silicones sont choisies parmi les polyorganosiloxanes insolubles dans la composition. 40. Composition selon la 39, caractérisée par le fait que les polyorganosiloxanes sont choisis parmi les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle, les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol, les polyalkylarylsiloxanes, 25 41. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le milieu cosmétiquement acceptable comprend au moins un constituant choisi parmi l'eau ; les solvants organiques hydrophiles comme les alcools, notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6 et les polyols, les éthers 30 de glycols et leurs mélanges. 42. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la composition comprend en outre au moins un additif choisi parmi les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone ; les polymè- 35 res ; les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides ; les conservateurs, les filtres solaires, 40 les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents antigras, les anti-radicaux libres, les huiles et les esters (en plus de ceux necessaires à la dispersion des polymères), les polymères autres que ceux de l'invention ou leurs mélanges. 45 43. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent tensioactif choisi parmi les tensioactifs anioniques, non ioniques, amphotères et leurs mélanges. 2044. Composition selon la 43, caractérisée par le fait que le ou les agents tensioactifs additionnels sont présents à une concentration comprise entre 0,1 % et 60% en poids, de préférence entre 1 /o et 40% en poids. 45. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'une composition capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux, par exemple sous forme de shampooings, de gels, de lotions de mise en plis, de lotions pour le brushing, de compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray ; d'après- shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. 46. Procédé cosmétique de traitement des matières kératiniques telles que la peau du corps ou du visage, des ongles, des poils, des cheveux et/ou des cils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie dans l'une des 1 à 46 et à faire suivre ou non l'application d'un rinçage après un éventuel temps de pause. 47. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 45 pour le soin et le conditionnement des matières kératini- q ues. 48. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 45 pour le maintien ou la mise en forme des matières kératiniques 49. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 45 comme après-shampooing. .
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FR2896783
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"UNITE DE TRAITEMENT DE PIECES INDUSTRIELLES DU TYPE COMPORTANT AU MOINS DEUX ZONES DE TRAITEMENT, SUPERPOSEES EN PLAN VERTICAL"
20,070,803
La présente invention concerne une unité de traitement de pièces industrielles du type comportant au moins deux zones de traitement, superposées en plan vertical, telles que des tunnels, des moyens de déplacement desdites pièces à l'intérieur des zones de traitement et des moyens de transfert des pièces d'une zone de traitement à une autre, par déplacement à travers une zone, dite de transfert. i0 De nombreuses unités de traitement répondent à cette définition, comme l'illustre en particulier le brevet FR-A-2.517.417. Ce document décrit un séchoir à tunnel, à marche continue, destiné au séchage de produits céramiques crus. 15 Les séchoirs de ce type sont généralement constitués d'au moins deux tunnels superposés dans lesquels circulent des balancelles roulant sur des rails latéraux et accrochées sur une chaîne sans fin qui parcourt les différents tunnels et revient en boucle à son point de départ, à l'entrée du premier tunnel, en passant par des postes de dépilage des produits secs et d'empilage de 20 produits à sécher. Le parcours dans un tunnel est généralement horizontal, mais le passage d'un tunnel au suivant comporte des tronçons verticaux ou fortement inclinés et la chaîne s'enroule autour de pignons placés à chaque modification de direction. Les balancelles sont constituées d'étagères sur lesquelles on dispose les produits à sécher, et la distance qui sépare les points 25 d'accrochage de deux balancelles successives, ou pas des balancelles, est définie par leur hauteur et leur profondeur (extension parallèle à la chaîne). En particulier, lors du passage des pignons, les balancelles successives ne doivent pas interférer, ce qui conduit à avoir une distance entre balancelles au moins égale à la somme de leur hauteur et de leur profondeur. 30 De ce fait, le remplissage du séchoir est relativement peu important en comparaison de son volume. Pour résoudre ce problème, dans le séchoir du brevet FR-A-2.517.417, chaque tunnel comprend deux chaînes sans fin superposées, la hauteur des balancelles accrochées à chaque chaîne étant réduite à environ la moitié de celle correspondant à une seule chaîne, le pas des balancelles pouvant être réduit jusqu'à la même proportion, les chaînes sans fin supérieure et inférieure d'un tunnel prenant des positions inverses, c'est-à-dire respectivement inférieure et supérieure dans le tunnel suivant. Cette solution demeure toutefois complexe à mettre en oeuvre et nécessite de io multiplier par deux le nombre de balancelles. Dans l'état de la technique, une autre installation est proposée pour résoudre ce problème de pas important entre les balancelles au passage des pignons présents à chaque changement de direction. Cette installation comporte deux 15 tunnels reliés entre eux par deux ascenseurs. Dans les tunnels, il est prévu un système de poussée des balancelles positionnées au contact l'une de l'autre. Toutefois, dans ce cas, l'absence de circulation d'air entre balancelles empêche l'air de se restabiliser, amenant à une qualité de séchage médiocre. 20 Un but de la présente invention est donc de proposer une unité de traitement dont la conception permet de réduire le pas entre pièces ou entre supports desdites pièces sans altérer la qualité du traitement et sans accroître le nombre de supports des pièces à traiter lorsque lesdits supports sont présents. 25 Un autre but de la présente invention est de proposer une unité de traitement dont la conception permet d'utiliser des supports de pièce, tels que des balancelles, traditionnels. A cet effet, l'invention a pour objet une unité de traitement de pièces 30 industrielles du type comportant au moins deux zones de traitement, superposées en plan vertical, telles que des tunnels, des moyens de déplacement desdites pièces à l'intérieur des zones de traitement et des moyens de transfert des pièces d'une zone de traitement à une autre, par déplacement à travers une zone, dite de transfert, caractérisée en ce que les moyens de déplacement des pièces à l'intérieur des zones de traitement et les moyens de transfert sont formés à chaque fois d'au moins un organe de transmission sans fin, tel que bande, chaîne, courroie, câble, agissant directement sur les pièces ou leur support, ces organes de transmission sans fin étant indépendants d'une zone à une autre et fonctionnant en synchronisme, les organes de transmission sans fin dans les zones de traitement, dites horizontales, présentant un pas d'écartement des pièces ou de leur support inférieur au pas d'écartement des pièces ou de leur support dans io les zones de transfert, dites verticales, de manière à réduire l'encombrement hors tout, en particulier en longueur, des zones de traitement. Le fait de disposer dans chaque zone, d'au moins un organe de transmission sans fin flexible indépendant permet de faire varier à volonté le pas des pièces 15 ou de leur support d'un organe de transmission sans fin d'une zone à l'organe de transmission sans fin d'une autre zone. L'invention a encore pour objet un ensemble d'au moins quatre organes de transmission sans fin, tel que chaîne, courroie, câble, bande, indépendants 20 disposés dans des plans verticaux parallèles, lesdits organes de transmission sans fin fonctionnant en synchronisme, caractérisé en ce qu'au moins deux des organes de transmission sans fin, dits horizontaux, constituent des moyens de déplacement de pièces à traiter ou de leur support à l'intérieur de zones de traitement d'une unité de traitement du type précité, tandis qu'au moins deux 25 autres organes de transmission sans fin, dits verticaux, constituent des moyens de transfert desdites pièces à traiter d'une zone de traitement à une autre zone de traitement d'une unité de traitement du type précité. Comme mentionné ci-dessus, l'unité de traitement, objet de l'invention, peut 30 s'appliquer à un grand nombre de traitements. Elle peut ainsi être réalisée sous forme de tunnels de séchage de produits divers, sous forme de tunnels de peinture, sous forme de tunnels de nettoyage ou autre. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique partielle en perspective 5 d'une unité de traitement conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue schématique partielle de face de l'unité de traitement de la figure 1 et io la figure 3 représente une vue partielle de côté de la zone de raccordement entre le brin ascendant d'un organe de transmission sans fin situé dans une zone de transfert avec un support 1 porté par au moins un organe de transmission sans fin d'une zone de traitement. ts Comme mentionné ci-dessus, l'unité 2 de traitement de pièces industrielles, objet de l'invention, comporte au moins deux zones 3 de traitement, superposées en plan vertical et au moins deux zones 6 de transfert. La disposition en plan vertical des zones 3 de traitement permet de réduire l'encombrement en longueur de chaque zone 3 de traitement. Dans les 20 exemples représentés, l'unité de traitement constitue un séchoir équipé d'au moins deux tunnels de séchage superposés formant les zones 3 de traitement. A l'intérieur de chaque tunnel, il est prévu des moyens 4 de déplacement desdites pièces. Ces moyens 4 de déplacement sont formés à chaque fois d'au moins un organe de transmission sans fin agissant directement sur les pièces 25 ou leur support 1. Cet organe de transmission sans fin peut être constitué indifféremment d'une bande transporteuse sans fin, d'un câble, d'une courroie, d'une chaîne transporteuse ou équivalent. De tels organes de transmission sans fin, qui se déplacent le long d'une trajectoire en circuit fermé, sont bien connus à ceux versés dans cet art. Généralement, dans le cas d'une 30 application à des tunnels de séchage, les supports 1 sont réalisés sous forme de balancelles comportant une pluralité d'étagères sur lesquelles les pièces à traiter sont positionnées. L'unité 2 de traitement comporte encore des moyens 7 de transfert des pièces d'une zone 3 de traitement à une autre, par déplacement à travers une zone 6, dite de transfert. A nouveau, les moyens 7 de transfert sont formés d'au moins un organe de transmission sans fin agissant directement sur les pièces à traiter ou leur support 1. Comme l'illustre la figure 1, de préférence, chaque zone 3 de traitement et chaque zone 6 de transfert comportent chacune au moins deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle. Ainsi, chaque zone 3 de io traitement est équipée d'au moins deux organes de transmission en disposition parallèle disposés côte à côte. Ces deux organes de transmission sans fin permettent la suspension de support 1 de pièces à traiter de poids élevé. En effet, lesdits organes de transmission agissent de concert en deux points du support facilitant la manipulation et le déplacement d'un tel support qui 15 comporte au moins deux points 9 d'appui sur les organe de transmission sans fin d'une zone. Cette disposition des bandes est reprise dans les zones 6 de transfert. Comme l'illustrent les figures, les organes de transmission sans fin sont 20 indépendants d'une zone à une autre. Ainsi, chaque zone comporte son ou ses propres organes de transmission sans fin. Par contre, ces organes de transmission sans fin fonctionnent en synchronisme d'une zone à une autre pour permettre une parfaite coordination du déplacement desdits organes de transmission sans fin et assurer ainsi le passage des pièces ou de leur support 25 d'une zone à une autre, le ou les organes de transmission sans fin d'une zone prenant le relais du ou des organes de transmission sans fin d'une autre zone. Grâce à cette indépendance entre organe de transmission sans fin, les organe de transmission dans les zones 3 de traitement, qui correspondent à des zones 30 de déplacement suivant une direction essentiellement horizontale des pièces à traiter ou de leur support, présentent un écartement des pièces ou de leur support inférieur au pas d'écartement des pièces ou de leur support 1 dans les zones 6 de transfert dites verticales dans lesquelles les pièces ou leur support 30 sont déplacés suivant une direction essentiellement verticale ou dont la résultante est verticale. Cette disposition permet de réduire l'encombrement hors tout, en particulier en longueur, des zones 3 de traitement. En effet, le pas étant réduit, il est possible d'accroître le nombre de supports positionnés sur les portions horizontales des organes de transmission sans fin destinés à constituer les moyens de déplacement desdites pièces à l'intérieur des zones 3 de traitement. Les zones 6 de transfert, qui sont des zones dites verticales, constituent des zones de transit des pièces entre les zones de traitement. Ainsi, comme l'illustrent les figures, une première zone de transfert s'étend to depuis la sortie d'une zone de traitement, dite inférieure, jusqu'à l'entrée de la zone de traitement, dite supérieure, tandis qu'une autre zone de transfert relie la sortie de la zone de traitement, dite supérieure, et l'entrée de la zone de traitement, dite inférieure. Ces zones de transfert peuvent comporter à chaque fois au moins un organe de transmission sans fin, de préférence deux organes 15 de transmission sans fin parallèles, présentant au moins une portion verticale et éventuellement des portions inclinées ou horizontales. Le but des moyens de transfert constitués par les organes de transmission sans fin est de permettre le déplacement desdites pièces à traiter ou de leur support d'une zone de traitement, dite inférieure, à une zone de traitement, dite supérieure ou 20 inversement. Les pièces à traiter sont soit positionnées librement par simple appui sur les organes de transmission sans fin, soit stockées et transportées sur un support 1, tel qu'un support de type balancelle, positionné librement par simple appui 25 sur lesdits organes de transmission sans fin. L'une ou l'autre des solutions sera choisie en fonction de la nature des pièces à traiter. Dans les exemples représentés, à chaque fois, il est prévu un support de pièce de type balancelle. Comme le montre la figure 2, le ou les organes de transmission sans fin d'au moins une zone 6 de transfert verticale, amenant les pièces d'une zone 3 de traitement inférieure à une zone 3 de traitement supérieure ou, inversement, d'une zone 3 de traitement supérieure à une zone 3 de traitement inférieure, est (sont) équipé(s) de taquets 8 de suspension se positionnant systématiquement sous les pièces ou leur support 1, au niveau d'une des zones 3 de traitement, pour les déposer en appui sur des paliers 5 récepteurs équipant le ou les organes de transmission sans fin de l'autre zone 3 de traitement. Ainsi, le ou chaque organe de transmission sans fin des moyens 7 de transfert parcourt un trajet en boucle fermée et est formé d'au moins deux brins 7A, 7B équipés de taquets 8 de suspension, lesdits brins exécutant l'un, 7A, un mouvement ascendant lorsque l'autre 7B exécute un mouvement to descendant et inversement, les taquets 8 du brin 7A en mouvement ascendant venant se positionner systématiquement sous les pièces ou leur support 1 au niveau d'une zone 3 de traitement et libérant, au cours de leur mouvement descendant, lesdites pièces ou leur support 1 sur des paliers 5 récepteurs équipant le ou les organes de transmission sans fin d'une autre zone 3 de 15 traitement. Le passage des pièces à traiter ou de leur support d'un organe de transmission sans fin d'une zone à l'organe de transmission sans fin d'une autre zone s'effectue ainsi sans à-coup et de manière aisée. De préférence, au moins l'une des zones 6 de transfert constitue en outre une zone de chargement/déchargement des pièces de ladite unité 2. Les organes de 20 transmission saris fin des différentes zones fonctionnent ainsi en synchronisme mais avec un déplacement en pas à pas pour permettre ces opérations de chargement/déchargement. Dans le cas d'une application d'une telle unité 2 de traitement au séchage de 25 pièces, en particulier de pièces céramiques, chaque zone 3 de traitement affecte la forme d'un tunnel de séchage équipé d'au moins deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle, les pièces à traiter étant stockées et transportées sur des balancelles accrochées par simple appui aux organes de transmission sans fin se déplaçant à l'intérieur desdits tunnels, ces 30 balancelles roulant en outre sur des rails latéraux équipant les parois dudit tunnel. Dans l'exemple représenté à la figure 2, les pièces à charger ou à décharger des supports 1 sont introduites sur les supports 1 ou évacuées des supports 1 au niveau de la zone 6 de transfert représentée dans la partie de gauche de la figure 2. Une fois ces pièces positionnées sur le support 1, ce dernier est entraîné en déplacement suivant un mouvement ascendant par le brin 7A des moyens 7 de transfert jusqu'à s'élever au-dessus du ou des organes de transmission sans fin constitutifs de la zone 3 de traitement, dite supérieure. Le mouvement ascendant du brin 7A se poursuit par un mouvement descendant au cours duquel le support 1 est déposé dans un palier 5 équipant le ou les organes de transmission sans fin de la zone 3 de traitement, dite supérieure. Dans les exemples représentés, comme chaque zone comporte au moins deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle, les organes de transmission d'une zone de transfert sont positionnés de part et d'autre des organes de transmission d'une zone 3 de traitement. Ainsi, chaque support 1 est équipé, sur deux de ses faces opposées, d'une saillie 9 réalisée sous forme d'une section d'arbre destinée à coopérer avec le taquet 8 du brin 7A ascendant des moyens de transfert comme l'illustre la figure 3. Ces taquets 8 des brins 7A ascendants sont positionnés en regard sur deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle d'une même zone pour permettre, lors du mouvement descendant desdits brins, la dépose de chaque saillie 9 dans deux paliers 5 positionnés en regard sur deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle de la zone 3 de traitement. Le support 1, une fois présent dans la zone de traitement 3 supérieure, est entraîné en déplacement par le ou les organes de transmission jusqu'à atteindre l'extrémité dudit organe de transmission avant changement de direction dudit organe de transmission. A ce niveau, il est pris en charge par le brin 7A ascendant de la zone 6 de transfert positionnée dans la partie de droite du dessin de la figure 2, de manière analogue à ce qui a été décrit ci-dessus pour la prise en charge par le brin 7A ascendant de la zone 6 de transfert située dans la partie de gauche de la figure 2. A nouveau, les taquets 8 des brins 7A ascendants des organes de transmission sans fin en disposition parallèle de la zone 6 de transfert viennent se positionner sous les saillies 9 du support 1 pour le prendre en charge et assurer, au cours de la poursuite de leur déplacement ascendant, la sortie des saillies 9 des paliers 5 des organes de transmission sans fin puis, par un mouvement descendant, l'amenée desdits supports 1 jusqu'à les déposer dans les paliers 5 des organes de transmission sans fin équipant la zone 3 de traitement dite inférieure. Les supports 1 ainsi positionnés sont déplacés sur la portion horizontale des organes de transmission sans fin de la zone 3 de traitement inférieure jusqu'à de nouveau être pris en charge par les moyens de transfert représentés dans la partie de gauche de la figure 2 pour de nouveau être amenés dans la zone 3 de traitement supérieure ou être évacués de leur support au niveau de la zone 6 de transfert. Comme l'illustre le descriptif ci-dessus, une parfaite synchronisation des différents organes de transmission sans fin est nécessaire entre lesdites zones pour assurer le passage des supports 1 d'au moins un organe de transmission sans fin d'une zone au ou aux organes de transmission sans fin d'une autre zone. 15 Comme l'illustre la figure 1, pour permettre un tel fonctionnement, le ou les organes de transmission sans fin des zones 6 de transfert présentent d'une part, une portion d'organe de transmission s'étendant au-dessus du plan de déplacement des organes de transmission dans la zone 3 de traitement, dite supérieure, d'autre part, une portion d'organe de transmission s'étendant au- 20 delà des extrémités transversales des organes de transmission de la zone 3 de traitement supérieure, ces extrémités transversales étant formées par la zone de jonction entre le brin aller et le brin retour d'un organe de transmission sans fin de la zone 3 de traitement. Ainsi, les organes de transmission de la zone de transfert, servant au déplacement des pièces ou de leur support d'une zone de 25 traitement inférieure à une zone de traitement supérieure, sont positionnés partiellement en amont de l'extrémité transversale des organes de transmission de la zone 3 de traitement, par référence au sens de déplacement desdits organes de transmission, tandis que les organes de transmission de l'autre zone de transfert sont positionnées partiellement en aval de l'autre extrémité 30 transversale des organes de transmission de la zone de traitement. Ce décalage axial permet une libre montée des pièces ou de leur support dans la première zone de transfert et une libre descente des pièces ou de leur support dans la seconde zone de transfert sans que les organes de transmission sans io fin de la zone de traitement supérieure n'interfèrent sur ce déplacement. Pour les mêmes raisons que ci-dessus, le brin aller ou respectivement le brin retour du ou de chaque organe de transmission sans fin de la zone de traitement horizontale, dite inférieure, présente une longueur supérieure à la longueur du brin aller ou respectivement du brin retour du ou chaque organe de transmission sans fin de la zone de traitement dite supérieure
L'invention concerne une unité (2) de traitement de pièces industrielles du type comportant au moins deux zones (3) de traitement, superposées en plan vertical, des moyens (4) de déplacement desdites pièces à l'intérieur des zones (3) de traitement et des moyens (7) de transfert des pièces d'une zone (3) de traitement à une autre, par déplacement à travers une zone (6) de transfert.Cette unité est caractérisée en ce que les moyens (4) de déplacement des pièces à l'intérieur des zones (3) de traitement et les moyens (7) de transfert sont formés d'au moins un organe de transmission sans fin agissant directement sur les pièces ou leur support (1), ces organes de transmission étant indépendants d'une zone à une autre et fonctionnant en synchronisme et présentant, dans les zones (3) de traitement horizontales, un pas d'écartement des pièces ou de leur support (1) inférieur à celui dans les zones (6) de transfert verticales, de manière à réduire l'encombrement hors tout des zones (3) de traitement.
1. Unité (2) de traitement de pièces industrielles du type comportant au moins deux zones (3) de traitement, superposées en plan vertical, telles que des tunnels, des moyens (4) de déplacement desdites pièces à l'intérieur des zones (3) de traitement et des moyens (7) de transfert des pièces d'une zone (3) de traitement à une autre, par déplacement à travers une zone (6), dite de transfert, caractérisée en ce que les moyens (4) de déplacement des pièces à l'intérieur des zones (3) de traitement et les moyens (7) de transfert sont formés à chaque fois d'au moins un organe de transmission sans fin, tel que bande, chaîne, courroie, câble, agissant directement sur les pièces ou leur support (1), ces organes de transmission sans fin étant indépendants d'une zone à une autre et fonctionnant en synchronisme, les organes de transmission sans fin dans les zones (3) de traitement, dites horizontales, présentant un pas d'écartement des pièces ou de leur support (1) inférieur au pas d'écartement des pièces ou de leur support (1) dans les zones (6) de transfert, dites verticales, de manière à réduire l'encombrement hors tout, en particulier en longueur, des zones (3) de traitement. 2. Unité (2) de traitement selon la 1, caractérisée en ce que chaque zone (3) de traitement et chaque zone (6) de transfert comportent chacune au moins deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle. 3. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les pièces à traiter sont soit, positionnées librement par simple appui sur lesdits organes de transmission sans fin, soit, stockées et transportées sur un support (1), tel qu'un support de type balancelle, positionné librement par simple appui sur lesdits organes de transmission sans fin. 4. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le ou les organes de transmission sans fin d'au moins 11une zone (6) de transfert verticale, amenant les pièces d'une zone (3) de traitement inférieure à une zone (3) de traitement supérieure ou, inversement, d'une zone (3) de traitement supérieure à une zone (3) de traitement inférieure, sont équipés de taquets (8) de suspension se positionnant systématiquement sous les pièces ou leur support (1), au niveau d'une des zones (3) de traitement, pour les déposer en appui sur des paliers (5) récepteurs équipant le ou les organes de transmission sans fin de l'autre zone (3) de traitement. 5. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 à 4, to caractérisée en ce que le ou chaque organe de transmission sans fin des moyens (7) de transfert parcourt un trajet en boucle fermée et est formé d'au moins deux brins (7A, 7B) équipés de taquets (8) de suspension, lesdits brins exécutant l'un (7A), un mouvement ascendant lorsque l'autre (7B) exécute un mouvement descendant et inversement, les taquets (8) du brin (7A) en 15 mouvement ascendant venant se positionner systématiquement sous les pièces ou leur support (1) au niveau d'une zone (3) de traitement et libérant, au cours de leur mouvement descendant, lesdites pièces ou leur support (1) sur des paliers (5) récepteurs équipant le ou les organes de transmission sans fin d'une autre zone (3) de traitement. 20 6. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'au moins l'une des zones (6) de transfert constitue une zone de chargement/déchargement des pièces de ladite unité (2). 25 7. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que chaque zone (3) de traitement affecte la forme d'un tunnel de séchage équipé d'au moins deux organes de transmission sans fin en disposition parallèle, les pièces à traiter étant stockées et transportées sur des balancelles accrochées par simple appui aux organes de transmission sans fin 30 se déplaçant à l'intérieur desdits tunnels, ces balancelles roulant en outre sur des rails latéraux équipant les parois dudit tunnel. 8. Unité (2) de traitement selon l'une des 1 à 7,caractérisée en ce que le brin aller ou respectivement le brin retour du ou de chaque organe de transmission sans fin de la zone (3) de traitement horizontale, dite inférieure, présente une longueur supérieure à la longueur du brin aller ou respectivement du brin retour du ou chaque organe de transmission sans fin de la zone de traitement dite supérieure. 9. Ensemble d'au moins quatre organes de transmission sans fin, tel que chaîne, courroie, câble, bande indépendante disposée dans des plans verticaux parallèles, lesdits organes de transmission sans fin fonctionnant en synchronisme, caractérisé en ce qu'au moins deux des organes de transmission sans fin, dits horizontaux, constituent des moyens (4) de déplacement de pièces à traiter ou de leur support (1) à l'intérieur de zones (3) de traitement d'une unité (2) de traitement conforme à l'une des 1 à 8, tandis qu'au moins deux autres organes de transmission sans fin, dits verticaux, constituent des moyens (7) de transfert desdites pièces à traiter d'une zone (3) de traitement à une autre zone (3) de traitement d'une unité (2) de traitement (7) conforme à l'une des 1 à 8.
B
B65
B65G
B65G 37,B65G 47
B65G 37/00,B65G 47/56
FR2898883
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE DEPOTAGE D'UNE RESINE THERMODURCISSABLE
20,070,928
La présente invention a trait à un procédé d'extraction d'une résine thermodurcissable hors de son fût de stockage. L'invention a également trait à une installation d'extraction d'une résine thermodurcissable hors de son fût de stockage comprenant un dispositif de chauffe de la résine. Les industries aéronautiques et automobiles utilisent des pièces en matériaux composites fabriquées selon un procédé dit de moulage par transfert de résine (RTM), consistant à injecter une résine thermodurcissable dans un moule à l'intérieur duquel un renfort fibreux a été préalablement positionné. La résine thermodurcissable utilisée dans ce procédé est classiquement stockée et transportée dans un fût de stockage et doit être extraite hors de ce fût pour son injection dans le moule. Or, il est courant qu'une résine thermodurcissable se présente à température ambiante sous la forme d'une pâte à viscosité élevée. Dans ces conditions, il est nécessaire de chauffer la résine pour diminuer sa viscosité et permettre ainsi son extraction hors du fût et son écoulement dans le moule. Ce chauffage doit être réalisé à une température strictement inférieure à la température de réticulation de la résine afin d'éviter la polymérisation du système thermodurcissable, qui est une réaction fortement exothermique. Il est connu d'extraire une résine thermodurcissable hors de son fût de stockage en utilisant un piston chauffant apte à coulisser dans le fût contenant la résine. Dans ce système, le piston chauffe la résine à une température inférieure à sa température de réticulation, tout en exerçant sur la résine un effort de pression. Ainsi, il se forme au voisinage de la surface du piston un film de résine chauffée de viscosité sensiblement réduite qui, sous l'effet de la pression exercée par le piston, passe par un orifice du piston et s'écoule vers l'extérieur du fût. Dans ce système, l'extraction de la résine hors du fût est réalisée de manière saccadée, avec un débit relativement faible, puisqu'il est nécessaire de chauffer la résine couche par couche pour permettre son passage dans l'orifice du piston. De plus, il existe un risque d'usure et d'attaque chimique des joints assurant l'étanchéité entre le piston et les parois latérales du fût. Une telle dégradation des joints d'étanchéité peut générer des fuites de résine au niveau des bords du piston. La résine est alors susceptible de durcir et d'immobiliser le système, le nettoyage de l'installation étant long et difficile. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention, en proposant un procédé et une installation d'extraction d'une résine thermodurcissable hors de son fût permettant un écoulement en continu de la résine vers l'extérieur du fût, le risque d'immobilisation de l'installation due à des fuites de résine étant limité. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'extraction d'une résine thermodurcissable hors de son fût de stockage, caractérisé en ce qu'on fait s'écouler la résine par gravité vers l'extérieur du fût à travers un orifice dirigé vers le bas, en chauffant la résine au moins au voisinage de l'orifice jusqu'à une température de chauffe sensiblement inférieure à la température de réticulation de la résine et en maintenant la résine qui s'écoule à la température de chauffe. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - on chauffe la résine au moyen d'un dispositif de chauffe régulé à la température de chauffe, disposé à l'extérieur et en dessous du fût, l'orifice étant en regard d'un canal chauffé ménagé dans le dispositif de chauffe ; - on fait s'écouler la résine par gravité dans le canal, la résine étant répartie par gravité à la surface d'au moins un déflecteur de chauffe et s'écoulant à travers au moins une encoche du déflecteur ; - on munit l'orifice d'un piquage apte à conduire la chaleur et comprenant un obturateur de l'orifice ; - on recueille la résine qui s'écoule à l'extrémité inférieure du canal dans au moins un récipient maintenu à la température de chauffe. L'invention a également pour objet une installation d'extraction d'une résine thermodurcissable hors de son fût de stockage comprenant un dispositif de chauffe de la résine, ce dispositif de chauffe étant disposé à l'extérieur et en dessous du fût et pourvu d'un canal chauffé destiné à recevoir l'écoulement par gravité de la résine depuis un orifice du fût, le canal comportant au moins un déflecteur de chauffe disposé transversalement dans le canal. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de cette installation : - le déflecteur a une face de forme sensiblement parabolique orientée vers l'orifice et comporte des encoches périphériques destinées à l'écoulement de la résine ; - l'orifice est percé dans une paroi du fût apte à être rapportée de manière réversible sur le fût ; - l'orifice est muni d'un piquage apte à conduire la chaleur et comprenant un obturateur de l'orifice, le dispositif de chauffe comportant des moyens de commande de l'ouverture du clapet ; l'installation comprend un manipulateur de préhension da fût apte à faire pivoter le fût pour amener l'orifice vers le bas. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une installation et d'un procédé selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une installation conforme à l'invention ; - la figure 2 est une coupe à plus grande échelle selon le plan II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de dessus à plus grande échelle d'un déflecteur utilisé dans la partie de l'installation représentée à la figure 2. L'installation 1 représentée à la figure 1 est destinée à l'extraction d'une résine thermodurcissable 4 hors de son fût 3 de stockage. A titre d'exemple, la résine thermodurcissable 4 peut être une résine époxy monocomposant se présentant à température ambiante sous la forme d'une pâte à viscosité élevée dont la viscosité diminue par chauffage, une température de chauffe avantageuse étant de l'ordre de 80 C. A cette température de chauffe, qui est sensiblement inférieure à la température de réticulation de la résine, la résine 4 est suffisamment fluide pour permettre son extraction et son écoulement par gravité hors du fût 3. L'installation 1 comprend un convoyeur 2 prévu pour amener des fûts 3 contenant la résine 4 jusqu'à un manipulateur 7 de préhension des fûts 3. Chaque fût 3 disposé sur le convoyeur 2 a été préalablement préparé en vue de l'extraction de la résine 4. Plus précisément, chaque fût 3 comporte un orifice 35 percé dans une paroi 33 du fût 3. Dans le mode de réalisation décrit, l'orifice 35 est ménagé dans le couvercle 33 du fût 3 et les fûts 3 sont disposés sur le convoyeur 2 avec leur couvercle 33 dirigé vers le haut. Selon une variante non représentée de l'invention, l'orifice 35 peut être ménagé dans une pièce n'appartenant pas au fût 3 et destinée à être rapportée sur le corps 31 du fût 3 en remplacement du couvercle 33. Selon une autre variante, l'orifice 35 peut être présent à l'origine sur le fût 3 du fournisseur. L'orifice 35 de chaque fût 3 est muni d'un piquage 6 de forme globalement tubulaire, qui traverse l'orifice 35 comme visible à la figure 3. Une première extrémité 6A du piquage 6 fait saillie vers l'intérieur du fût 3 lorsque le couvercle 33 est en place sur le fût 3 et comporte une paroi transversale d'extrémité 63. Une deuxième extrémité 6B du piquage 6 est ouverte et débouche vers l'extérieur du fût 3 lorsque le couvercle 33 est en place sur le fût 3. La paroi latérale 61 du piquage 6 comporte, au voisinage de l'extrémité 6A, quatre lumières 62 débouchant vers l'intérieur du fût 3. Le piquage 6 comporte en outre une collerette périphérique externe 611 apte à venir en appui, au voisinage de l'orifice 35, contre la face 33B du couvercle 33 destinée à être orientée vers l'extérieur du fût 3. Le piquage 6 est fixé sur le couvercle 33 au moyen d'un écrou 68 qui enserre le piquage 6 du côté de la face 33A du couvercle 33 destinée à être orientée vers l'intérieur du fût 3. L'écrou 68 est apte à maintenir la collerette 611 en appui contre la face 33B du couvercle 33. Un joint torique 66 est prévu dans une rainure annulaire 613 de la collerette 611 pour assurer l'étanchéité de la fixation du piquage 6 sur le couvercle 33. Le piquage 6 comporte une collerette interne 65 délimitant une ouverture 64 à l'intérieur du piquage 6 tubulaire. Une bille 67, disposée à l'intérieur du piquage 6 entre la collerette 65 et l'extrémité 6A du piquage 6, forme un obturateur de l'ouverture 64. La bille 67 est maintenue dans sa position d'obturation de l'ouverture 64 par un ressort de compression 69 intercalé entre l'extrémité 6A du piquage 6 et la bille 67. Les parois 61 et 63 du piquage 6 sont constituées en un matériau thermiquement conducteur, par exemple de nature métallique, et sont aptes à conduire la chaleur entre l'extérieur et l'intérieur du fût 3. Le manipulateur 7 de préhension des fûts 3 a pour fonction de saisir un fût 3 muni d'un piquage 6 se trouvant à l'extrémité aval du convoyeur 2, et de déplacer ce fût 3 en regard d'un dispositif de chauffe 33 dirigé vers le bas. A cet effet, manipulateur 7 comporte un corps 71 d'axe longitudinal sensiblement vertical, sur lequel est monté un bras 73 de préhension des fûts 3. Le bras 73 est apte à coulisser parallèlement à l'axe Z7 et à pivoter autour de l'axe Z7. Le bras 73 est également apte à faire pivoter le fût 3 qu'il porte autour d'un axe perpendiculaire à l'axe Z7, de manière à retourner le fût 3 et à diriger son couvercle 33 vers le bas. Le dispositif de chauffe 5 de l'installation 1 comporte un corps 51 globalement cylindrique, dont le fond 51B et la paroi latérale 51C sont bordés d'une ceinture chauffante 59. Un bloc de chauffe 52 est disposé dans le corps 51 et délimite un canal interne 53 du dispositif 5. Le bloc de chauffe 52 est constitué en aluminium et est apte à être chauffé et régulé par la ceinture chauffante 59 à une température de chauffe de l'ordre de 80 C. Le canal 53 comporte deux portions principales 53A et 53B. Une portion supérieure 53A du canal 53 s'étend sensiblement verticalement depuis une paroi supérieure 52A du bloc de chauffe 52 vers une partie centrale du bloc de chauffe, alors qu'une portion inférieure 53B du canal 53 pour le positionner avec son couvercle 5, le Z7 s'étend selon une direction oblique depuis la partie centrale du bloc de chauffe vers le fond 51B du corps 51. La portion inférieure 53B traverse une paroi latérale 51C du corps 51. au voisinage du fond 51B pour déboucher à l'extérieur du dispositif 5. Ainsi, le canal 53 est à même de permettre un écoulement par gravité de la résine 4 successivement dans les portions 53A et 53B, la résine 4 étant chauffée dans le canal 53 et dirigée par gravité vers une extrémité 53E du canal 53 située à l'extérieur du corps 51. La portion inférieure 53B du canal 53 est pourvue d'une vanne de fermeture 55 motorisée, disposée à l'extérieur du corps 51 au voisinage de l'extrémité 53E du canal 53. La vanne 55 est apte à empêcher sélectivement l'écoulement de la résine 4 hors du canal 53. La portion supérieure 53A du canal 53 comporte deux déflecteurs de chauffe 57 et 58 superposés. Ces déflecteurs sont constitués en aluminium et chauffés à la température de chauffe de l'ordre de 80 C par contact avec le bloc de chauffe 52. Chaque déflecteur 57 ou 58 est disposé transversalement dans le canal 53 et destiné à augmenter la surface de chauffe de la résine 4 dans le canal 53. Les déflecteurs 57 et 58 ont des profils identiques, une vue de dessus du déflecteur supérieur 57 étant montrée à la figure 4. Chaque déflecteur 57 ou 58 a une section transversale globalement circulaire, le diamètre du déflecteur inférieur 58 étant inférieur au diamètre du déflecteur supérieur 57. Les parois supérieures 57A et 58A des déflecteurs 57 et 58 sont de forme globalement parabolique et convexe, de manière à augmenter la surface spécifique de contact entre la résine 4 et les déflecteurs de chauffe. Comme visible à la figure 4, chaque déflecteur 57 ou 58 comporte des encoches périphériques, portant la référence 573 à -la figure 4, destinées à l'écoulement par gravité de la résine 4 depuis la paroi supérieure 57A ou 58A du déflecteur vers la partie du canal 53 située au-dessous du déflecteur. La présence de ces encoches à la périphérie des déflecteurs 57 et 58 permet de guider l'écoulement de la résine 4 le long des parois latérales 53C du canal 53, c'est-à-dire au contact du bloc de chauffe 52, ce qui améliore le chauffage de la résine 4. La portion 53A du canal 53 a une section globalement tronconique entre les déflecteurs 57 et 58, ce qui permet de forcer l'écoulement par gravité de la résine 4 entre les deux déflecteurs. Le déflecteur 57 comporte un doigt de commande 571 qui s'étend depuis sa paroi 57A en direction de la paroi supérieure 52A du bloc de chauffe 52. Le doigt 571 est aligné avec un logement 511 ménagé dans le corps 51 et destiné au passage du piquage 6. Lorsque le piquage 6 est introduit dans le logemement 511, le doigt 571 est apte à libérer l'ouverture 64 du piquage 6 en déplaçant la bille 67 à l'encontre du ressort 69. L'installation 1 conforme à l'invention comprend en outre un carrousel 9 de récupération de la résine 4 s'écoulant au niveau de l'extrémité 53E du canal 53. Le carrousel 9 comporte un bloc chauffant 91 régulé à la température de chauffe de l'ordre de 80 C et pourvu de logements 93 destinés à accueillir des pots ou gamelles 8 de réception de la résine 4. Le carrousel 9 est apte à pivoter autour d'un axe Z9 sensiblement vertical de manière à amener successivement les pots 8 au-dessous de l'extrémité 53E du canal 53. Les pots 8 sont constitués en un matériau thermiquement conducteur de façon à maintenir la résine 4 qui s'écoule hors du canal 53 à la température de chauffe, par contact avec le bloc 91. L'installation 1 comprend un dispositif non représenté de détection du niveau de remplissage des pots 8, associé à une alarme d'alerte en cas de dépassement des consignes du dispositif de détection. L'installation 1 comprend également un dispositif d'arrêt d'urgence, également non représenté. Un procédé d'extraction de la résine 4 hors de son fût 3 de stockage comprend des étapes dans lesquelles : Tout d'abord, on perce un orifice 35 dans le couvercle 33 du fût 3 et on équipe l'orifice 35 d'un piquage 6 tel que décrit précédemment. En variante, le piquage 6 peut équiper une pièce n'appartenant pas au fût 3 et apte à être rapportée sur le corps 31 du fût 3 en remplacement de son couvercle. Dans ce cas, une première étape du procédé consiste à enlever le couvercle du fût 3 et à fixer la pièce équipée du piquage 6 sur le corps 31, à la place du couvercle. Selon une autre variante, lorsque le fût 3 est déjà pourvu d'un orifice, une première étape du procédé consiste à munir cet orifice du piquage 6 en veillant à assurer l'étanchéité de la fixation du piquage 6 dans l'orifice préexistant. On place le fût 3 ainsi préparé sur le convoyeur 2 d'amenée des fûts 3, le couvercle 33 étant dirigé vers le haut. Lorsque le convoyeur 2 a positionné le fût 3 à l'aplomb du bras 73 du manipulateur 7, celui-ci saisit le fût 3 et le déplace vers le haut, parallèlement à l'axe longitudinal Z7 du corps 71. Le bras 73 pivote alors autour de l'axe Z7 pour amener le fût 3 au-dessus du dispositif de chauffe 5. Le fût 3 est ensuite retourné de manière à diriger le couvercle 33 et le piquage 6 vers le bas. Le bras 73 du manipulateur 7 déplace le fût 3 vers le bas parallèlement à l'axe Z7, jusqu'à ce que le piquage 6 soit introduit dans le logement 511 du dispositif 5. L'introduction du piquage 6 dans le logement 511 assure le centrage du fût 3 par rapport à la paroi supérieure 51A du corps 51. Lorsque le piquage 6 est introduit dans le logement 511, le doigt 571 du déflecteur 57 déplace la bille 67 du piquage 6 à l'encontre de l'effort élastique exercé par le ressort 69 et libère ainsi l'ouverture 64. La résine 4 est alors apte à s'écouler par gravité à travers les lumières 62 et l'ouverture 64 du piquage 6, vers le canal 53 du dispositif 5. La résine 4 située à l'intérieur du fût 3 est chauffée par l'intermédiaire des parois latérale 61 et transversale 63 du piquage 6, qui conduisent la chaleur depuis le canal 53 vers l'intérieur du fût 3. La viscosité de la résine 4 au voisinage du piquage 6 a ainsi tendance à diminuer, ce qui facilite l'écoulement par gravité de la résine 4 à travers le piquage 6. Le chauffage de la résine 4 se poursuit lors de l'écoulement par gravité de la résine 4 dans le canal 53 chauffé. La résine 4 se répartit par gravité sur les parois supérieures 57A et 58A globalement paraboliques des déflecteurs de chauffe 57 et 58 et s'écoule à travers les encoches périphériques de ces déflecteurs. La vanne 55 étant ouverte, on récupère la résine 4 chauffée dans un pot 8 de réception situé à l'aplomb de l'extrémité 53E du canal 53. Lorsque la limite de remplissage du pot 8 est atteinte et détectée par le dispositif de détection, le carrousel 9 pivote autour de l'axe Z9 de manière à amener un nouveau pot 8 vide à l'aplomb de l'extrémité 53E du canal 53. La vanne 55 est momentanément fermée lors du pivotement du carrousel 9. Ce procédé d'extraction de résine permet ainsi un écoulement en continu de la résine 4 hors de son fût 3 de stockage, la résine s'écoulant par gravité et étant chauffée en continu dans le canal 53. Le débit de l'écoulement de la résine 4 peut atteindre des valeurs relativement importantes en fonction de la section du piquage 6 et de la surface spécifique de contact de la zone de chauffe. Cette surface spécifique peut en particulier être améliorée en augmentant les dimensions des déflecteurs 57 et 58. Ainsi, en adaptant la section du piquage 6, la dimension des déflecteurs 57 et 58 et la puissance de chauffe du dispositif 5, il est possible de garantir un débit et une température donnés de l'écoulement de la résine 4. Ce débit et cette température peuvent être choisis en fonction du volume de résine consommée et de sa température d'utilisation. Un autre avantage de ce procédé et de cette installation d'extraction de résine est de permettre l'extraction de la résine 4 hors de son fût 3 de stockage quels que soient la forme et le diamètre de ce fût. De plus, le risque de fuite de la résine 4 et de blocage des mécanismes est limité. En cas de débordement, les pièces constitutives de l'installation 1 sont démontables et facilement nettoyables, de façon à réduire le temps d'immobilisatrion de l'installation
Ce procédé d'extraction d'une résine thermodurcissable (4) hors de son fût (3) de stockage comprend une étape dans laquelle on fait s'écouler la résine par gravité vers l'extérieur du fût à travers un orifice (35) dirigé vers le bas, en chauffant la résine au moins au voisinage de l'orifice jusqu'à une température de chauffe sensiblement inférieure à la température de réticulation de la résine et en maintenant (en 53) la résine qui s'écoule à la température de chauffe.
1. Procédé d'extraction d'une résine thermodurcissable (4) hors de son fût (3) de stockage, 10 caractérisé gravité vers dirigé vers voisinage de sensiblement la résine et en ce qu'on fait s'écouler la résine par l'extérieur du fût à travers un orifice (35) le bas, en chauffant la résine au moins au l'orifice jusqu'à une température de chauffe inférieure à la température de réticulation de en maintenant (en 53) la résine qui s'écoule à la température de chauffe. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on chauffe la résine (4) au moyen d'un dispositif de chauffe (5) régulé à la température de chauffe, disposé à 15 l'extérieur et en dessous du fût (3), l'orifice (35) étant en regard d'un canal (53) chauffé ménagé dans le dispositif de chauffe. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on fait s'écouler la résine (4) par gravité dans le 20 canal (53), la résine étant répartie par gravité à la surface d'al moins un déflecteur (57, 58) de chauffe et s'écoulant à travers au moins une encoche (573) du déflecteur. 4. Procédé selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'on munit l'orifice (35) d'un piquage (6) apte à conduire la chaleur et comprenant un obturateur (67) de l'orifice. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on recueille la résine 30 (4) qui s'écoule à l'extrémité inférieure (53E) du canal (53) dans au moins un récipient (8) maintenu à la température de chauffe. 6. Installation d'extraction d'une résine thermodurcissable (4) hors de son fût (3) de stockage,comprenant un dispositif de chauffe (5) de la résine, caractérisée en ce que le dispositif de chauffe est disposé à l'extérieur et en dessous du fût et est pourvu d'un canal (53) chauffé destiné à recevoir l'écoulement par gravité de la résine depuis un orifice (35) du fût, le canal comportant au moins un déflecteur (57, 58) de chauffe disposé transversalement dans le canal. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que le déflecteur (57, 58) a une face (57A, 58A) de forme sensiblement parabolique orientée vers l'orifice (35) et comporte des encoches (573) périphériques destinées à l'écoulement de la résine (4). 8. Installation selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que l'orifice (35) est percé dans une paroi (33) du fût (3) apte à être rapportée de manière réversible sur le fût. 9. Installation selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que l'orifice (35) est muni d'un piquage (6) apte à conduire la chaleur et comprenant un obturateur (67) de l'orifice, le dispositif de chauffe 5) comportant des moyens (571) de commande de l'ouverture du clapet. 10. Installation selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un manipulateur (7) de préhension du fût (3) apte à faire pivoter le fût pour amener l'orifice (35) vers le bas.
B
B67
B67D
B67D 7,B67D 3
B67D 7/80,B67D 3/00,B67D 7/82
FR2888259
A1
INSTALLATION ET PROCEDE DE DECOUPAGE DE STRUCTURES SOUS-MARINES ENFONCEES DANS LE FOND DE LA MER
20,070,112
La présente invention concerne le découpage de structures sous-marines enfoncées au fond de la mer et plus particulièrement le démantèlement des constructions offshore par découpage de leurs divers éléments pour libérer intégralement les fonds marins, jusqu'en dessous du fond de la mer. Les équipements installés en mer sur une plate-forme pour produire et traiter le pétrole sont en général supportés par une structure en treillis de tubes métalliques appelées jackets , posée sur le fond de la mer et ancrée par des séries de piles en acier foncées à travers l'embase dudit "jacket", puis cimentées pour assurer la liaison entre ledit "jacket" et lesdites piles. Ces piles d'ancrage en acier sont réunies en faisceau encerclant le jambage desdites structures et les maintenant fermement. Ces "jackets" comporte en général quatre jambages constitués chacun d'un ensemble de piles enfoncées dans le sol, disposées circulairement, appelés faisceaux de piles d'ancrage. Au sommet dudit "jacket", on vient ensuite installer une plate-forme et les équipements proprement dits, en général sous forme d'une multitude de modules, ou encore en un module unique, lorsque les engins de levage ont une capacité suffisante. De nombreuses installations ont été réalisées en mer de Nord, dans le Golfe du Mexique et en de nombreux autres endroits dans le passé, et sont maintenant inutiles car les champs concernés sont en fin de vie. La réglementation internationale impose leur démantèlement de manière à pouvoir rendre un libre accès aux pêcheurs. A cet effet, l'intégralité des plates-formes doit être enlevées puis ramenées à terre en vue de leur mise à la ferraille après une éventuelle récupération de certains équipements. Ces plates-formes sont installées par des profondeurs d'eau variant de quelques dizaines de mètres jusqu'à 150-200m, voire plus. Les "jackets" représentent des tonnages variant de quelques milliers de tonnes pour les petits à 15-30 000 tonnes pour les plus gros, l'ensemble des modules et équipements d'une plate forme pouvant représenter de 10 à 50 000 tonnes. De nombreuses méthodes ont été envisagées pour leur démantèlement, certaines consistant, lorsque les moyens de levage le permettent, à prendre en une seule fois la plate-forme et le "jacket", après avoir sectionné l'ensemble des piles, en général juste au dessus de fond de la mer, à l'aide d'explosifs. Lorsque les colis sont trop lourds, on enlève en premier les modules et équipements, puis la partie hors d'eau du "jacket", puis le "jacket" lui-même jusqu'au niveau du fond de la mer. Pour libérer intégralement le fond de la mer, les réglementations imposent de sectionner les fondations, donc les piles, à une profondeur de 1 10 à 5m en dessous du fond de la mer. Dans les terrains consolidés, la mise en place d'explosifs est quasiment impossible de l'extérieur car il faudrait creuser autour desdites piles jusqu'à la profondeur souhaitée, c'est-à-dire 1 à 5m, et de plus en raison de la multitude de piles juxtaposées les unes à côté des autres, et des débordements des coulis de ciment, les abords des piles sont quasiment inaccessibles. On connaît les techniques de découpe au fil diamanté utilisées de manière courante par les carriers pour débiter les blocs de pierre dure, tel le marbre ou le granit. On connaît des méthodes de découpage d'une épave par l'utilisation d'une chaîne munie d'éléments abrasifs en carbure de tungstène ou en concrétion diamantée, glissée en dessous de l'épave et actionnée à partir de deux navires en surface. Mais ces procédés ne permettent pas de sectionner des piles d'ancrage de plates-formes enfoncées en dessous du niveau de la mer. Ainsi le problème posé est de découper en dessous du fond de la mer, à une profondeur de 1 à 5m, des structures sous-marines enfoncées et notamment des piles d'ancrage, telles que des piles d'ancrage de "jacket", en vue de les éliminer, dans des conditions de sécurité. Pour ce faire, la présente invention fournit une installation de 30 découpage à une profondeur voulue sous le niveau du sol au fond de la mer d'au moins une pile ou structure sous-marine enfoncée au fond de la mer en dessous de ladite profondeur, comprenant au moins: - un câble de coupe de préférence muni d'éléments abrasifs de découpe, notamment maillons ou douilles diamantés, et - deux pieux supports enfoncés dans le sol au fond de la mer en dessous d'une dite profondeur à proximité de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, - le câble de coupe étant relié à chaque extrémité respectivement à chacun des pieux supports, - lesdits pieux supports étant positionnés par rapport à la (ou aux) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, de sorte que le câble de coupe suit une trajectoire contournant la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper, et chaque dit pieu support comprend un dispositif d'enfoncement et 15 actionnement du câble de coupe, apte à permettre la découpe de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, par: enfoncement dudit câble depuis le sommet desdits pieux supports jusqu'à une distance correspondant à ladite profondeur, et 20. tensionnement et actionnement dudit câble en va et vient entre les deux pieux supports. Comme il sera explicité ci-après, la structure sous-marine à découper peut être constituée d'une série d'ensembles de piles, tels que des faisceaux de piles d'ancrage de structure du type "jacket" supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous-marine offshore. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif d'enfoncement et actionnement du câble de coupe comporte: - un bâti supportant un treuil autour duquel est enroulé une extrémité dudit câble de coupe, et - un chariot apte à se déplacer le long dudit pieu support depuis son sommet jusqu'à ladite profondeur voulue, ledit chariot comportant des moyens de guidage du câble de coupe, de préférence une poulie, apte à permettre le renvoi dudit câble en direction de la (ou des) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper. - ledit bâti supportant des moyens de déplacement dudit chariot, de préférence un vérin. Avantageusement, ledit chariot est apte à se déplacer en translation à l'intérieur dudit pieu support, ledit pieu support comportant une fente longitudinale à travers laquelle le câble de coupe peut sortir dans ladite direction de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous- marine(s) enfoncée(s) à découper. Dans un mode de réalisation préféré, l'installation selon l'invention comporte en outre au moins un pieu de guidage enfoncé au fond de la mer au dessous de ladite profondeur voulue, à proximité de ladite pile ou structure sous-marine à découper ou le cas échéant des piles ou structures sous-marines à découper les plus éloignées desdits pieux supports, ledit câble étant guidé par ledit pieu de guidage pour faciliter son enfoncement. Plus particulièrement, ledit pieu de guidage dévie la trajectoire dudit câble entre les deux dits pieux supports, ledit câble pouvant passer à travers et derrière ledit pieu de guidage. Plus particulièrement, ledit pieu de guidage est un pieu de guidage oblique enfoncé en position inclinée, selon un angle de 30 à 60 par rapport à l'horizontale, de sorte que l'extrémité inférieure dudit pieu de guidage oblique arrive à proximité dudit pieu support en dessous de ladite profondeur voulue et le sommet dudit pieu de guidage oblique est plus éloigné de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper et desdits pieux supports que son extrémité inférieure, et ledit câble de coupe passe contre et derrière ledit pieu de guidage oblique. On entend par "derrière ledit pieu de guidage", à l'extérieur dudit pieu de guidage par rapport à la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper. On comprend que le câble est appliqué contre ledit pieu de guidage oblique lorsqu'il est en tensionnement, l'inclinaison dudit pieu de guidage oblique permettant l'enfoncement progressif dudit câble, lorsque ledit dispositif d'enfoncement et d'actionnement dudit câble est mis en oeuvre. Avantageusement encore, ledit pieu de guidage oblique comporte un gousset périphérique à ladite profondeur voulue, lequel gousset sert de butée au câble de coupe lorsque celui-ci est descendu le long dudit pieu de guidage oblique, au fur et à mesure de l'enfoncement dudit câble par ledit dispositif d'enfoncement et actionnement dudit câble. Dans une variante de réalisation, ledit pieu de guidage est disposé sensiblement verticalement et comporte un second chariot apte à se déplacer en translation à l'intérieur dudit pieu de guidage depuis son sommet jusqu'à ladite profondeur voulue, ledit pieu de guidage comportant deux secondes fentes longitudinales, à travers lesquelles le câble de coupe peut entrer et respectivement sortir dudit pieu de guidage, grâce à des moyens de guidage solidaires dudit second chariot, de préférence une seconde poulie, apte à permettre le renvoi dudit câble depuis un premier dit pieu support en direction d'un deuxième dit pieu support. Dans un mode de réalisation utile pour le découpage de structures sousmarines consistant dans des faisceaux de piles d'ancrage d'une structure du type "jacket" supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous- marine offshore et comprenant au moins quatre dits faisceaux de piles d'ancrage, l'installation selon l'invention comprend au moins deux dits pieux de guidage, dont deux premier et deuxième pieux de guidage à proximité immédiate des deux faisceaux de piles d'ancrage les plus éloignés desdits pieux supports et de préférence un troisième pieu de guidage situé sensiblement à équidistance desdits premier et deuxième pieux de guidage et ledit troisième pieu de guidage est plus éloigné desdits premier et deuxième pieux supports que lesdits premier et deuxième pieux de guidage. Selon un autre aspect, la présente invention fournit également un procédé de mise en place d'une installation de découpe selon l'invention, selon lequel on réalise les étapes suivantes: - on enfonce lesdits pieux supports en dessous de ladite profondeur 5 voulue, de part et d'autre et à l'écart de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, et - on installe un dit câble de coupe depuis un premier dit pieu support jusqu'à un deuxième dit pieu support en passant autour de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper. De préférence dans le procédé de mise en place d'une installation selon l'invention, on met en place une installation comprenant au moins un pieu de guidage, et on réalise des étapes supplémentaires dans lesquelles: - on enfonce le (ou les) dits pieu(x) de guidage à proximité de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, et - on fait passer ledit câble de coupe (4) du côté opposé du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage par rapport aux dits pieux supports. Selon une autre caractéristique avantageuse particulière du procédé de mise en place d'une installation selon l'invention, on réalise les étapes dans lesquelles: - on enfonce lesdits pieux supports à l'aide d'un marteau de battage inséré à l'intérieur desdits pieux supports, - on enfonce desdits pieux supports comportant une fente longitudinale avec un dit marteau de battage muni sur sa partie extérieure le long d'une de ses génératrices, d'une languette longitudinale de largeur sensiblement identique à celle de ladite fente de manière à combler l'espace de ladite fente lors des opérations de battage, empêchant l'introduction de particules de sol à l'intérieur dudit pieu support. Selon un autre aspect, la présente invention fournit un procédé de découpage à une profondeur voulue sous le niveau du sol au fond de la mer d'au moins une pile ou structure sous-marine enfoncée au fond de la mer en dessous de ladite profondeur, à l'aide d'une installation selon l'invention, selon lequel on réalise les étapes successives suivantes: on réalise une tranchée à une dite profondeur voulue selon une dite 5 trajectoire, et on enfonce ledit câble de coupe à l'aide dudit dispositif d'enfoncement et d'actionnement et on le dépose au fond de ladite tranchée, et on réalise un mouvement de va et vient dudit câble actionné depuis 10 ses extrémités par lesdits dispositifs d'enfoncement et d'actionnement du câble de coupe. Dans une première variante de réalisation, on réalise ladite tranchée à l'aide d'une trancheuse sous-marine installée sur le sol au fond de la mer. Selon une autre variante de réalisation préférée, on réalise ladite tranchée à l'aide d'une installation comprenant au moins un dit pieu de guidage telle que définie ci-dessus, par enfoncement de chaque chariot le long desdits pieux supports, et enfoncement dudit câble dans le sol au fond de la mer le long du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage jusqu'à une dite profondeur voulue, et par actionnement dudit câble de coupe en mouvement de va et vient entre ses extrémités solidaires desdits chariots. Selon d'autres caractéristiques avantageuses particulières du procédé de découpage: - ledit câble de coupe est actionné en tensionnement réduit lors de son enfoncement progressif jusqu'à ladite profondeur voulue et en tensionnement accru lorsqu'il a atteint ladite profondeur de façon à réaliser le découpage du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage, de préférence au niveau du gousset avant de poursuivre sa course dans le terrain séparant le (ou les) dit(s) pieu(x) de guidage oblique(s) et la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, puis de façon à découper la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous- marine(s) à ladite profondeur voulue, et - lorsque la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, et le cas échéant le (ou les) dit(s) pieu(x) de guidage sont découpés, leurs portions supérieures découpées sont récupérées en surface à l'aide d'un engin de levage flottant en surface. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures suivantes dans lesquelles: - la figure 1 représente en vue de côté, une plate-forme 10 ancrée sur le fond de la mer 20, et en vue en coupe deux pieux supports 3-1, 3-10 2 d'un dispositif 6 de découpe selon l'invention. - la figure la est une section selon le plan AA sous le fond de la mer de la figure 1, représentant les faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d, d'une structure en treillis 1 avec deux pieux supports 3-1, 3-2 et un câble de coupe 4 muni d'éléments abrasifs 4a du dispositif selon l'invention entourant lesdits faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d. la figure 2a représente en coupe en vue de côté un pieu support 3 équipé d'un outil de battage 5, descendu depuis la surface vers le fond de la mer 20. les figures 2b et 2c représentent les pieux supports 3 respectivement 20 en fin de battage et après enlèvement de l'outil de battage (figure 2c). la figure 2d est une section selon le plan BB de la figure 2b, le pieu support 3 muni d'une fente 3a et l'outil de battage 5 avec sa languette périphérique 5c étant représentés l'un à côté de l'autre. les figures 3a et 3b sont des vues en coupe en vue de côté illustrant le fonctionnement du dispositif 6 d'enfoncement et d'actionnement du câble 4 installé sur un pieu support, le câble 4 étant respectivement en position haute (figure 3a) et en position basse après enfoncement (figure 3b). la figure 4 est une coupe en vue de côté du dispositif 6 de mise en place et enfoncement de câble de coupe 4 selon l'invention, détaillant une phase préliminaire (en traits pleins) durant laquelle une trancheuse 7 réalise une tranchée 8 à profondeur H, préalablement à l'installation du câble de coupe 4 et la phase finale d'installation du câble 4 dans la tranchée (en traits pointillés). la figure 5 est une coupe en vue de côté d'une installation selon l'invention mettant en oeuvre des pieux supports 3 et pieux de guidage obliques de câbles 11, détaillant une phase préliminaire dans laquelle le pieu de guidage oblique du câble a été battu à proximité de la pile d'ancrage 2 à sectionner et sur son arrière, et les diverses phases d'enfoncement (4-6, 4-7) du câble de coupe 4 lors de son enfoncement dans le sol jusqu'à atteindre la profondeur H désirée. la figure 6 est une vue en plan correspondant à la figure 5 détaillant 15 la position d'une installation de découpage selon l'invention comprenant un pieu de guidage oblique 11 du câble de coupe 4. La figure 7 est une vue en plan d'une variante de la figure la avec trois pieux de guidage obliques 11 pour découper une structure de type "jacket". - Les figures 7a et 7b représentent une variante de pieu de guidage avec chariot de guidage du câble de découpe à l'intérieur, et La figure 8 est une vue en coupe du pieu de guidage des figures 7a et 7b. Sur la figure 1, on a représenté en vue de face une plate-forme 10 constituée d'une structure support en treillis de tubes métalliques appelée communément "jacket" 1 comprenant généralement au moins quatre jambes la constituées de piliers ancrés dans le sol au fond de la mer 20. Ces piliers sont ancrés par des faisceaux de piles 2, 2a-2d enfoncées à grande profondeur et elles-mêmes encerclant les piliers ou jambes la. Ladite structure en treillis ou "jacket" 1 supporte un plancher lb sur lequel sont installés des équipements 1c de traitement de pétrole et de gaz. Au centre de cette structure treillis 1 sont positionnés des cuvelages de puits 10a situés en général sensiblement à l'axe de ladite plate-forme. L'installation de découpage des faisceaux de piles d'ancrage selon l'invention comprend deux pieux supports 3-1, 3-2 installés à l'écart de ladite structure "jacket" 1, situés respectivement de part et d'autre du "jacket", et d'un même côté de celui-ci, de sorte qu'un câble de découpe 4 partant d'un premier pieu support 3-1 pour arriver à un deuxième pieu support 3-2 puisse entourer entièrement le rectangle formé par les quatre jambes la en coupe horizontale, sur trois de ses côtés, correspondant aux trois faces du "jacket", comme représenté sur la figure la. L'installation de découpage selon l'invention comprend en effet un câble de coupe 4 présentant une portion constituée d'éléments abrasifs 4a tels que des maillons ou douilles diamantés, rapportés et sertis de manière connue sur ledit câble. Ledit câble de coupe 4 est fixé à un premier pieu support 3-1 de guidage et d'enfoncement du câble. Ce premier pieu support 3-1 est situé à l'écart de la structure "jacket" 1, de manière à ce que le câble puisse contourner les quatre faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d, pour atteindre un deuxième pieu support 3-2 de guidage et d'enfoncement du câble, également à l'écart de la structure 1 de l'autre côté par rapport au premier pieu support 3-1, de manière à ce que le câble de coupe 4 reposant simplement sur le fond de la mer 20 contourne complètement la structure 1 dont les faisceaux de piles d'ancrage doivent être découpés. Les deux pieux supports 3-1, 3-2 sont placés à environ 10m d'un faisceau de piles d'ancrage, respectivement 2c, 2d, de part et d'autre de ceux-ci pour chaque pieu. Sur les figures 2a-2b-2c, on a représenté les différentes phases d'installation d'un pieu support 3. Le pieu support 3 a la forme d'un tube cylindrique avec une fente longitudinale 3a le long d'une de ses génératrices, de sorte qu'il est possible d'y introduire et solidariser un outil de battage 5 en forme de marteau cylindrique ou de toute autre forme insérée dans une forme creuse complémentaire à l'intérieur du pieu 3. La fente 3a présente une largeur de 2 à 5cm et sa finalité sera explicitée ci-après. On descend depuis un navire d'installation, non représenté, à l'aide d'un câble de retenue 5a, solidaire d'un marteau cylindrique de battage 5, luimême solidarisé à l'intérieur du pieu support 3-1, 3-2, par un loquet non représenté. Un ombilical 5b relie ledit marteau de battage 5 à une centrale hydraulique, non représentée, située en surface à bord dudit navire d'installation. Le pieu support 3-1, 3-2 est battu dans le fond marin 20 à l'aide dudit marteau de battage 5 actionné par la centrale hydraulique de manière connue pour atteindre sa cote finale d'enfoncement comme représenté sur la figure 2b. De manière connue, le marteau de battage 5 comporte une masse interne actionnée par la centrale hydraulique qui assure la poussée du marteau piqueur de battage 5 et donc la pénétration du pieu support dans le sol. Puis le marteau de battage est libéré du pieu support 3 comme représenté sur la figure 2c après déverrouillage du loquet, non représenté. Pour éviter que lors du battage, des particules de sol n'envahissent l'espace entre le marteau de battage 5 et l'intérieur dudit pieu, ledit marteau 5 qui a une forme également cylindrique le cas échéant est muni sur sa partie extérieure le long d'une génératrice d'une languette longitudinale 5c de largeur sensiblement identique à celle de la fente 3a du pieu support 3, comme représenté sur la figure 2d. La languette rapportée 5c permet de combler l'espace de ladite fente 3a lors des opérations de battage, empêchant ainsi toute introduction de particules de sol dans le pieu support 3, qui pourrait gêner notamment, d'une part le retrait du marteau de battage en fin de battage, mais surtout le déplacement des chariots d'un dispositif d'enfoncement et d'actionnement du câble de coupe 4 décrit ci-après. En fin de battage, le sol 20 se trouve alors compacté à la périphérie du pieu support 3, et bien que la fente 3a soit alors libre, le marteau 5 ayant été retiré, aucune particule ne rentre dans l'intérieur dudit pieu support. Sur les figures 3a-3b, on a représenté un dispositif 6 d'enfoncement et d'actionnement du câble de coupe 4 au sommet d'un pieu support 3. Ce dispositif 6 comporte un bâti 6, supportant un treuil hydraulique ou électrique 6a et auquel est suspendu un chariot 6b guidé le long de la paroi interne à l'intérieur dudit pieu support 3 selon son axe longitudinal ZZ', ledit axe étant sensiblement vertical dans la mesure où lesdits pieux supports 3, 3-1, 3-2 sont enfoncés sensiblement verticalement. Le chariot 6b est déplacé à l'intérieur du pieu support 3 car, dans le mode de réalisation représenté, il est solidaire de la tige 6e d'un vérin 10 hydraulique 6d, lui-même supporté par ledit bâti 6-1. Un ombilical 6f fournit la puissance et les signaux de contrôle en provenance du navire de surface, au treuil 6a et au vérin 6d, ainsi qu'aux divers accessoires pour fonctionner comme explicité ci-après. Le câble de découpe 4 est enroulé à ses extrémités sur les treuils 6a des 15 pieux supports 3-1, 3-2. Une poulie 6c est solidaire du chariot 6b, et le câble de découpe 4 est tourné sur la poulie 6c pour sortir du pieu support 3 à travers la fente 3a dudit pieu, en direction sensiblement horizontale reposant initialement au fond de la mer, en fait suivant le contour du fond de la mer. Sur la figure 3a, le chariot 6b est en position haute, quasiment au niveau du fond de la mer 20, alors que sur la figure 3b, le chariot 6b est descendu en position basse, actionné par ledit vérin 6d-6c, à une profondeur H à laquelle les faisceaux de piles d'ancrage 2 doivent être coupés, c'est-à-dire en pratique de 1 à 5m de profondeur. Sur la figure 4 on a illustré un premier mode de mise en place du câble de coupe 4 à la profondeur H. Pour ce faire, on réalise à l'aide d'une trancheuse sous marine 7 pilotée par plongeur au fond de la mer, ou depuis la surface, une tranchée 8 de profondeur H entre les pieux 3-1 et 3-2 selon la trajectoire voulue 4-1 représentée par le câble de coupe 4 sur la figure la entourant complètement la structure en treillis 1 dont les faisceaux de piles d'ancrage sont à découper. Cette trajectoire courbe 4-1 contourne entièrement la structure en treillis 1 sur trois de ses faces, de sorte qu'après réalisation de la tranchée 8, on puisse y insérer le câble de coupe 4 au fond de la tranchée, soit grâce à des plongeurs, soit à l'aide de sous-marins automatiques pilotés depuis la surface ("ROV"), comme représentés en traits pleins sur la figure 4. On descend ensuite le chariot 6b progressivement en actionnant le vérin 6d, jusqu'à atteindre la position basse, le câble reposant alors au fond de la tranchée, comme représenté en pointillés sur la figure 4. La portion de terrain restant à proximité du pieu support 3 en terminaison de tranchée 8 faisant face à la fente 3a est simplement coupée par le câble 4 lors de sa descente. On actionne alors chacun des treuils 6a situés sur les deux pieux supports 3-1, 3-2 aux deux extrémités du câble pour rembobiner partiellement le câble de coupe 4, ce qui a pour effet de trancher la portion restante de terrain selon un plan sensiblement horizontal situé à la profondeur H. Si l'on butte sur un bloc de roche ou tout autre obstacle résistant sur le parcours dudit câble 4, on arrête les treuils 6a et l'on effectue un mouvement de va et vient du câble 4 sur quelques mètres, à savoir: - on rembobine le treuil 6a du premier pieu support 3-1, par exemple sur 5m, tout en dévirant le treuil du deuxième pieu support 3-2, en 20 maintenant une tension T, par exemple 3 tonnes à l'aide du treuil 6a du deuxième pieu support 3-2; - puis l'on inverse le mouvement en rembobinant le treuil du deuxième pieu support 3- 2, sur 5m, tout en dévirant le treuil du premier pieu support 3-1, et en maintenant la même tension T dans le câble 4, et ainsi de suite. Comme représenté sur la figure la, la portion de câble 4 équipée d'éléments diamantés 4a, de type douilles serties sur le câble 4, en configuration 4-1, englobe largement les deux faisceaux de piles d'ancrage les plus éloignés 2a-2b, et est donc capable de découper sans difficulté tout obstacle 10b rencontré, qu'il soit de type rocheux, de type béton ou encore de type ferraille. Lorsque le câble de coupe 4 en configuration 4-2 atteint les faisceaux de piles 2a-2b, les mouvements de va et vient décrits ci-dessus sectionnent successivement chacune des piles supports de chacun des faisceaux 2a-2b. Lorsque les deux faisceaux 2a-2b sont sectionnés, le câble de coupe 4 se retrouve alors dans le terrain naturel et avance progressivement en le tranchant jusqu'à atteindre les six puits cimentés 10a situés sensiblement à l'axe de ladite plate-forme 10 qu'il sectionnera également successivement les uns après les autres. Puis en configuration 4-3, les deux autres faisceaux de piles d'ancrage 2c, 2d, sont sectionnés de la même manière par un mouvement de va et vient du câble de coupe 4. Pendant la progression de la découpe, à l'aide du câble 4 entre lesdites configurations extrêmes 4-1, 4-3, on prend soin de maintenir la portion de câble de coupe 4 équipée des éléments diamantés 4a, dans une position sensiblement symétrique et centrée par rapport à la plate-forme 10 dont la structure en treillis 1 est à découper. Pour ce faire, on rembobine de manière sensiblement égale, sur chacun des treuils 6a des premier et deuxième pieux supports 3-1, 3-2, au fur et à mesure que le câble de coupe 4 présente du mou, du fait de sa pénétration dans l'objet en cours de découpe ou dans le terrain naturel. Dans une version préférée représentée sur les figures 5 à 7, on a enfoncé dans le sol 20 de manière oblique et avec un angle a par rapport à l'horizontale de 30 à 60 , de préférence au moins 45 , un pieu de guidage oblique 11 permettant l'enfoncement du câble 4 comme explicité ci-après. Le dispositif d'installation et mise en oeuvre du câble de coupe comporte de préférence une pluralité de pieux de guidage obliques 11 pour bien contourner la structure 1 à découper, comme représenté sur la figure 7. Ces pieux de guidage obliques 11 sont enfoncés à l'écart de la structure 1 à découper. Ils sont disposés symétriquement le long de la trajectoire souhaitée du câble de coupe 4 autour des différents faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d. Pour des raisons de simplification de la représentation sur la figure 6, on a représenté un unique pieu de guidage oblique 11 autour d'un unique faisceau de piles d'ancrage 2. Mais en pratique, le câble 4 entourera une pluralité de pieux de guidage obliques 11, enfoncés à proximité d'une pluralité de faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d, constituant une structure 1 de support de plate-forme 10, comme représenté sur la figure 7. On disposera par exemple au moins un pieu de guidage oblique 11 à proximité immédiate des deux faisceaux de piles d'ancrage 2a-2b les plus éloignés, chaque pieu de guidage oblique 11 étant incliné de telle sorte que la pointe inférieure 1 1 a soit à proximité immédiate des piles d'ancrage enfoncées sous le niveau du fond de la mer, et l'inclinaison étant telle que le sommet des pieux de guidage obliques 11 est plus éloigné des piles d'ancrage 2 que leur pointe inférieure lia. Les pieux de guidage obliques 11 sont également avantageusement munis d'un gousset périphérique 12 situé à une distance de l'extrémité supérieure du pieu de guidage oblique 11 telle que la partie supérieure du gousset 12 se trouve sensiblement à la profondeur H correspondant au plan de découpe à la profondeur souhaitée, par exemple 3m de profondeur, lorsque ledit pieu de guidage oblique est enfoncé. Ce gousset périphérique 12 servira de butée de retenue du câble 4 lorsque celui-ci progressera en enfoncement le long du pieu de guidage oblique 11, comme explicité ci-après. En effet, le câble sortant du premier pieu support 3- 1 est posé sur le fond marin, puis contourne la structure 1 en contournant les pieux de guidage obliques 11, pour revenir vers le deuxième pieu support 3-2, comme explicité sur la figure 6. En début d'opération, le câble de coupe 4 est en configuration 4-5, reposant au fond de la mer 20, le chariot 6b étant en position haute 6b-1, également proche du sol 20. On effectue alors le mouvement de va et vient du câble 4 à l'aide de l'actionnement des treuils 6a au sommet de chacun des premier et deuxième pieux supports 3-1, 3-2, comme précédemment décrit. Mais, on applique une contre tension très faible au treuil 6a qui dévire le câble de coupe 4, ce qui a pour effet que le câble de coupe 4 tranche et détruit le sol, mais ne s'engage pas dans la découpe du pieu de guidage oblique 11, du fait précisément que ledit pieu de guidage oblique 11 étant incliné, il est plus facile pour le câble de s'enfoncer progressivement en butant le long de la périphérie du pieu de guidage oblique 11 que de s'engager en découpe dans le pieu de guidage oblique 11. Bien que la paroi externe dudit pieu de guidage oblique 11 soit endommagée, le câble de coupe 4 continue sa progression vers le bas, au fur et à mesure de la destruction du terrain lorsque le câble 4 effectue son mouvement de va et vient par actionnement des deux treuils 6a à chaque extrémité. On favorise l'enfoncement du câble de coupe 4 dans le terrain en descendant progressivement le chariot 6b, comme représenté en position intermédiaire 6b-2, correspondant à la configuration 4-6 du câble 4, jusqu'à atteindre la position basse 6b-3, dans laquelle le câble 4 vient buter sur le gousset périphérique 12, le câble 4 étant alors en position sensiblement horizontale à la profondeur H recherchée. Le mouvement de va et vient du câble 4 sous l'effet des treuils 6a est alors poursuivi, mais on augmente la tension du treuil dévireur, ce qui a pour effet d'initier le découpage du pieu de guidage oblique 11, sensiblement au niveau du gousset 12. Lorsque le pieu de guidage oblique 11 est découpé, le câble de coupe 4 poursuit sa course vers le faisceau de piles d'ancrage 2 qu'il attaque ensuite pour le sectionner intégralement. Comme représenté sur la figure 7, dans un mode de réalisation utile pour le découpage de structures sous-marines consistant dans des faisceaux de piles d'ancrage (2a-2d) d'une structure du type "jacket" (1) supportant une plate-forme (10) d'exploitation pétrolière sous-marine offshore et comprenant au moins quatre dits faisceaux de piles d'ancrage (2a-2d), l'installation selon l'invention comprend trois dits pieux de guidage obliques (11), dont deux premier et deuxième pieux de guidage obliques (11) à proximité immédiate des deux faisceaux de piles d'ancrage (2a-2b) les plus éloignés desdits pieux supports (3-1, 3-2) et un troisième pieu de guidage oblique (11) situé sensiblement à équidistance desdits premier et deuxième pieux de guidage obliques (11-1, 11-2) et ledit troisième pieu de guidage oblique est plus éloigné desdits premier et deuxième pieux supports (3-1, 3-2) que lesdits premier et deuxième pieux de guidage obliques (11-1, 11-2). Lorsque le découpage des faisceaux de piles d'ancrage 2a-2d est terminé, les pieux supports 3-1 et 3-2 munis de leurs dispositifs 6 de mise en place et enfoncement du câble 4, sont récupérés en surface, ainsi que le câble de coupe 4. De même, la portion supérieure des pieux de guidage obliques 11 qui a été sectionnée au niveau du gousset 12, ainsi que les éléments de faisceau de piles d'ancrage 2a-2d sectionnés à la profondeur H, sont récupérés en surface à l'aide d'un engin de levage flottant en surface non représenté. Sur la figure 8 on a représenté en section et en vue de dessus une variante du pieu de guidage, dans laquelle le pieu de guidage 11 présente deux fentes latérales 11b-11c sur toute la hauteur dudit pieu. Ledit pieu est alors battu verticalement clans le sol de la même manière que les pieux supports 3, mais l'outil de battage 5 possède alors deux languettes longitudinales 5c pour éviter que les débris ne viennent combler l'intérieur du pieu, puis le marteau de battage est retiré. On installe alors un dispositif constitué d'un bâti 16-1 solidarisé avec la tête dudit pieu, ce bâti supporte un vérin 16-d dont la tige 16-e est solidaire à son extrémité d'un second chariot appelé ci-après chariot de guidage 16-b comportant à sa partie inférieure une poulie folle 16-c située de préférence dans l'axe dudit pieu de guidage 11. Le chariot 16-b étant en position haute comme représenté sur la figure 7a, le câble 4 est installé autour de la poulie 16-c, puis le mouvement de va et vient est exercé sur le câble 4, tout en descendant le chariot 16-b vers le bas comme explicité sur la figure 7b. Lorsque la profondeur H souhaitée est atteinte, la tension dans le câble est relâché, puis la poulie est séparée du chariot par libération d'un verrou non représenté. Elle tombe alors au fond dudit pieu et le câble est libéré. Le mouvement de va et vient est alors repris en exerçant une tension importante dans le câble 4, ce qui a pour effet de sectionner en premier la paroi 11 d du pieu de guidage 11, puis le sol naturel et enfin les faisceaux de piles. Selon la disposition des pieux de guidage autour de la plateforme, les ouvertures 1lb et l ic seront positionnées de telle manière à ce qu'elles correspondent à l'angle d'ouverture du câble 4. Le pieu de guidage 11 présente avantageusement un canal latéral 15, constitué d'une conduite demi-circulaire soudée de manière étanche sur l'extérieur dudit pieu de guidage. Ce canal latéral est en communication avec le bas dudit pieu de guidage au dessus de la pointe inférieure. Ainsi, on peut injecter de l'eau sous pression depuis le sommet dudit pieu de guidage, de manière à drainer l'intérieur du pieu pendant toute la phase d'enfoncement du chariot 16-b, ce qui permet d'évacuer vers le haut les débris qui ressortent alors par l'orifice 15-1. Ce canal latéral est représenté sur la figure 8 mais pas sur les figures 7a-7b. Ce dispositif de canal latéral 15 pour injection d'eau est avantageusement installé aussi sur les pieux supports 3-1, 3-2 pour nettoyer l'intérieur desdits pieux pendant toute la phase de découpe des faisceaux de piles. L'eau est envoyée depuis la surface, par exemple à partir des systèmes incendie des supports flottants. Le dispositif selon l'invention a été décrit avec les treuils 6a solidaires du bâti 6-1, mais on reste dans l'esprit de l'invention si lesdits treuils sont installés en surface, par exemple sur une plateforme auto-élévatrice (jack-up barge), ou encore sur la plateforme en cours de démantèlement, elle-même. Dans ce cas, le treuil exercera sur le pieu support une traction verticale vers le haut, qui aura tendance à extraire ledit pieu support du sol, alors que lorsque le treuil est installé directement sur le bâti 6-1, les efforts de traction sont transmis directement à la paroi du pieu support, ce qui n'a aucun effet néfaste pour la stabilité verticale dudit pieu support. On compensera donc cette traction verticale par un corps mort de poids suffisant installé par exemple sur ledit bâti 6-1 support du vérin 6d
La présente invention concerne une installation et un procédé de découpage à une profondeur voulue (H) sous le niveau du sol au fond de la mer (20) d'au moins une pile ou structure sous-marine (2) enfoncée au fond de la mer en dessous de ladite profondeur (H), dans lesquels on met en oeuvre un câble de coupe (4) disposé autour de la pile ou structure sous-marine à découper (2) et de pieux de guidage obliques (11). On enfonce et on actionne ledit câble au dessous du sol au fond de la mer (20) à l'aide de dispositifs (6, 6b-1, 6b-2, 6b-3) d'enfoncement et d'actionnement dudit câble intégrés dans des pieux supports (3-1, 3-2) enfoncés de part et d'autre et à l'écart de ladite pile ou structure sous-marine à découper et auxquels les extrémités du câble sont reliées.
1. Installation de découpage à une profondeur voulue (H) sous le niveau du sol au fond de la mer (20) d'au moins une pile (2) ou structure sousmarine enfoncée au fond de la mer en dessous de ladite profondeur (H), 5 comprenant au moins: - un câble de coupe (4) de préférence muni d'éléments abrasifs de découpe (4a), et - deux pieux supports (3-1, 3-2) enfoncés dans le sol au fond de la mer en dessous d'une dite profondeur (H) à proximité de la (ou des) dite(s) pile(s) 10 (2) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, - le câble de coupe (4) étant relié à chaque extrémité respectivement à chacun des pieux supports (3-1, 3-2), - lesdits pieux supports (3-1, 3-2) étant positionnés par rapport à la (ou aux) pile(s) (2, 2a-2d) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, de sorte que le câble de coupe (4) suit une trajectoire (4-1, 4-2) contournant la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper, et - chaque dit pieu support (3-1, 3-2) comprend un dispositif (6) d'enfoncement et actionnement du câble de coupe (4), apte à permettre la découpe de la (ou des) dite(s) pile(s) (2, 2a-2d) ou structure(s) sous-marine(s) à découper, par: enfoncement dudit câble depuis le sommet desdits pieux supports (3-1, 3-2) jusqu'à une distance correspondant à ladite profondeur (H), et tensionnement et actionnement dudit câble en va et vient entre 25 les deux pieux supports (3-1, 3-2). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que ledit dispositif (6) d'enfoncement et actionnement du câble de coupe (4) comporte - un bâti (6-1) supportant un treuil (6a) autour duquel est enroulé une extrémité dudit câble de coupe (4), et - un chariot (6b) apte à se déplacer le long dudit pieu support (3-1, 3-2) depuis son sommet jusqu'à ladite profondeur voulue (H), ledit chariot (6b) comportant des moyens de guidage (6c) du câble de coupe, de préférence une poulie, apte à permettre le renvoi dudit câble en direction de la (ou des) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper (2). - ledit bâti (6-1) supportant des moyens de déplacement dudit chariot (6 e, 6f), de préférence un vérin. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que ledit chariot (6b) est apte à se déplacer en translation à l'intérieur dudit pieu support (3-1, 3-2), ledit pieu support comportant une fente (3a) longitudinale à travers laquelle le câble de coupe peut sortir dans ladite direction de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous- marine(s) enfoncée(s) à découper (2). 4. Installation selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un pieu de guidage (11) enfoncé au fond de la mer au dessous de ladite profondeur voulue (H), à proximité de ladite pile ou structure sous-marine à découper (2) ou le cas échéant des piles ou structures sous-marines à découper les plus éloignées desdits pieux supports (3-1, 3-2), ledit câble étant guidé par ledit pieu de guidage pour faciliter son enfoncement. 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que ledit pieu de guidage est un pieu de guidage oblique (11) enfoncé en position inclinée (a), de sorte que l'extrémité inférieure (11a) dudit pieu de guidage oblique (1l) arrive à proximité dudit pieu support (3-1, 3-2) en dessous de ladite profondeur voulue (H) et le sommet dudit pieu de guidage oblique est plus éloigné de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper (2) et desdits pieux supports (3-1, 3-2) que son extrémité inférieure (11a), et ledit câble de coupe (4) passe contre et derrière ledit pieu de guidage oblique (1l). 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que ledit pieu de guidage oblique est incliné selon un angle (a) de 30 à 60 par rapport à l'horizontale. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que ledit pieu de guidage oblique (11) comporte un gousset périphérique (12) à ladite profondeur voulue (H), lequel gousset sert de butée au câble de coupe (4) lorsque celui-ci est descendu le long dudit pieu de guidage oblique, au fur et à mesure de l'enfoncement dudit câble par ledit dispositif d'enfoncement et actionnement (6) dudit câble. 8. Installation selon la 4, caractérisée en ce que ledit pieu de guidage est disposé sensiblement verticalement et comporte un second chariot (16b) apte à se déplacer en translation à l'intérieur dudit pieu de guidage (11) depuis son sommet jusqu'à ladite profondeur voulue (H), ledit pieu de guidage comportant deux secondes fentes (1 lb, 11c) longitudinales, à travers lesquelles le câble de coupe (5) peut entrer et respectivement sortir dudit pieu de guidage, grâce à des moyens de guidage (16c) solidaires dudit second chariot (16b), de préférence une seconde poulie (16c), apte à permettre le renvoi dudit câble depuis un premier dit pieu support (3-1) en direction d'un deuxième dit pieu support (3-2). 9. Installation selon l'une des 4 à 8, utile pour le découpage de structures sous-marines consistant dans des faisceaux de piles d'ancrage (2a-2d) d'une structure du type "jacket" (1) supportant une plate-forme (10) d'exploitation pétrolière sous-marine offshore et comprenant au moins quatre dits faisceaux de piles d'ancrage (2a-2d), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux dits pieux de guidage (11), dont deux premier et deuxième pieux de guidage (11) à proximité immédiate des deux faisceaux de piles d'ancrage (2a-2b) les plus éloignés desdits pieux supports (3-1, 3-2) et de préférence un troisième pieu de guidage (11) situé sensiblement à équidistance desdits premier et deuxième pieux de guidage (11-1, 11-2) et ledit troisième pieu de guidage est plus éloigné desdits premier et deuxième pieux supports (3-1, 3-2) que lesdits premier et deuxième pieux de guidage (11-1, 11-2). 10. Procédé de mise en place d'une installation selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'on réalise des étapes dans lesquelles - on enfonce lesdits pieux supports (3-1, 3-2) en dessous de ladite profondeur voulue (H), de part et d'autre et à l'écart de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper (2), et on installe un dit câble de coupe (4) depuis un premier dit pieu support (3-1) jusqu'à un deuxième dit pieu support (3-2) en passant autour de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) enfoncée(s) à découper (2). 11. Procédé de mise en place d'une installation selon la 10, dans lequel on met en place une installation comprenant au moins un pieu de guidage tel que défini dans l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'on réalise des étapes supplémentaires dans lesquelles: - on enfonce le (ou lesdits) pieu(x) de guidage à proximité de la (ou des) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper (2), et on fait passer ledit câble de coupe (4) du côté opposé du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage par rapport aux dits pieux supports. 12. Procédé de mise en place d'une installation selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'on enfonce lesdits pieux supports (3-1, 3-2) à l'aide d'un marteau de battage (5) inséré à l'intérieur desdits pieux supports (3-1, 3-2). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu on enfonce desdits pieux supports (3-1, 3-2) comportant une fente (3a) longitudinale avec un dit marteau de battage (5) muni sur sa partie extérieure le long d'une de ses génératrices, d'une languette longitudinale (5c) de largeur sensiblement identique à celle de ladite fente (3a) de manière à combler l'espace de ladite fente lors des opérations de battage, empêchant l'introduction de particules de sol à l'intérieur dudit pieu support. 14. Procédé de découpage à une profondeur voulue (H) sous le niveau du sol au fond de la mer (20) d'au moins une pile (2) ou structure sous- marine enfoncée au fond de la mer en dessous de ladite profondeur (H), à l'aide d'une installation selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes successives suivantes, dans lesquelles - on réalise une tranchée (8) à une dite profondeur voulue (H) selon une dite trajectoire (4-1), et - on enfonce ledit câble de coupe (4) à l'aide dudit dispositif d'enfoncement et d'actionnement (6) et on le dépose au fond de ladite tranchée, et - on réalise un mouvement de va et vient dudit câble actionné depuis ses extrémités par lesdits dispositifs (6) d'enfoncement et d'actionnement du câble de coupe (4). 15. Procédé de découpe selon la 14, caractérisé en ce qu'on réalise ladite tranchée (8) à l'aide d'une trancheuse sous-marine (7) installée sur le sol au fond de la mer (20). 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'on réalise ladite tranchée à l'aide d'une installation comprenant au moins un dit pieu de guidage (11) telle que définie dans l'une des 4 à 9, par enfoncement de chaque chariot (6b) le long desdits pieux supports (3-1, 3-2), et enfoncement dudit câble dans le sol au fond de la mer le long du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage (11) jusqu'à une dite profondeur voulue (H), et par actionnement dudit câble de coupe (4) en mouvement de va et vient entre ses extrémités solidaires desdits chariots (6b). 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que ledit câble de coupe (4) est actionné en tensionnement réduit lors de son enfoncement progressif jusqu'à ladite profondeur voulue (H) et en tensionnement accru lorsqu'il a atteint ladite profondeur (H) de façon à réaliser le découpage du (ou des) dit(s) pieu(x) de guidage (11), de préférence au niveau du gousset (12) avant de poursuivre sa course dans le terrain séparant le (ou les) dit(s) pieu(x) de guidage oblique(s) (11) et la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous-marine(s) à découper (2), puis de façon à découper la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sous- marine(s) à ladite profondeur voulue (H). 18. Procédé de découpage selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que, lorsque la (ou les) dite(s) pile(s) ou structure(s) sousmarine(s) à découper, et le cas échéant le (ou les) dit(s) pieu(x) de guidage (11) sont découpés, leurs portions supérieures découpées sont récupérées en surface à l'aide d'un engin de levage flottant en surface.
E,B
E02,B23
E02D,B23D
E02D 9,B23D 57
E02D 9/04,B23D 57/00
FR2889697
A1
PROCEDE DE CONTROLE PAR SPECTROSCOPIE AU COURS DU FORMAGE DE VERRE PLAT
20,070,216
La présente invention concerne un procédé de contrôle du formage de verre plat par écoulement de verre fondu sur une nappe d'étain liquide. Le procédé de formage de verre plat flotté consiste à amener du verre chaud sortant d'un four de fusion sur une nappe d'étain liquide maintenue dans une cuve. La cuve est constituée d'un caisson métallique dont les parois sont garnies d'un matériau réfractaire. Le verre s'étale sur l'étain plus dense jusqu'à une épaisseur d'environ 6 mm conditionnée par l'effet combiné des forces de gravité, de tension superficielle et de traction. Cette dernière force s'exerce par les rouleaux de support du ruban de verre figé dans l'étenderie de recuisson située en aval de la cuve d'étain. Le formage de verre plat est réalisé sous atmosphère comprenant de l'azote et de l'hydrogène (3 à 10 % en volume de l'atmosphère) afin de limiter l'oxydation de l'étain sous l'effet de faibles rentrées d'air, du dégazage du verre et d'espèces résiduelles dans l'azote et l'hydrogène introduit, telles que l'eau. Cette atmosphère est maintenue à pression légèrement positive et est renouvelée en continu afin d'éviter l'accumulation d'impuretés pouvant causer des défauts sur le verre. La présence d'eau et d'oxygène contamine l'étain et entraîne une émission d'oxyde stanneux (SnO) dans l'atmosphère. Cet oxyde stanneux peut se condenser sur les parois réfractaires dans la partie avale de la cuve et, par réduction chimique, tomber en gouttes métalliques sur le ruban de verre. En outre, l'augmentation de la teneur en oxygène dissous dans le bain d'étain entraîne l'absorption de quantités croissantes d'oxyde stanneux en face inférieure du ruban de verre. Si ces quantités sont trop importantes, cet oxyde stanneux peut se transformer en oxyde stannique lors des traitements thermiques ultérieurs du ruban de verre et former un voile bleuté sur le verre. Enfin, la solubilité de l'oxygène étant fortement corrélée à la température (de 630 à 5 ppm lorsque l'étain passe de 1000 à 600 C), et le défilement du verre entraînant la circulation rapide de l'étain de la zone amont chaude (1000 C) à la zone avale froide de la cuve (600 C), l'oxygène dissous en zone chaude peut précipiter en oxyde stannique dans la partie froide de la cuve et générer un encrassement progressif du bain d'étain. Pour éviter ces problèmes, il est connu d'ajuster le profil de chauffe en voûte de cuve et la distribution des flux d'azote et d'hydrogène (sous forme de flux de mélange azote/hydrogène et éventuellement d'azote pur) en fonction des conditions opératoires: tirée de verre produit, prises de température ponctuelles dans l'enceinte, mesure de l'épaisseur du verre et suivi de l'évolution temporelle du taux de défauts d'origine due à l'étain. Il est également indispensable de mesurer la concentration en vapeur d'eau de l'atmosphère (ou température de rosée) au-dessus du bain car il existe une corrélation directe entre la qualité du verre et le niveau de température de rosée au-dessus de la feuille de verre dans la zone de formage. Cette température de rosée doit être maintenue au niveau le plus faible pour éviter la pollution de la feuille de verre par l'étain ou ses oxydes. L'augmentation de la température de rosée peut résulter d'un défaut d'étanchéité, d'une fuite d'eau sur un des éléments insérés à l'intérieur de l'enceinte (par exemple, un refroidisseur) ou d'un défaut d'inertage de l'enceinte (pression trop basse, niveau d'impureté trop élevé ou mauvais ajustement du rapport N2/H2). Dans tous les cas, les opérateurs doivent agir très rapidement pour éviter une perte sèche de production. Or la vitesse de réaction dépend de la précision du diagnostic. Il est donc important de pouvoir localiser avec le plus de précision possible le point de la cuve où un problème sévit. La demande WO2005/023720 décrit un procédé de contrôle du formage de verre plat par écoulement de verre fondu sur une nappe d'étain liquide, dans lequel on mesure, à l'aide d'au moins une diode laser, la concentration en H2O au-dessus de la surface du verre en cours de formage. Or la mesure obtenue par la diode laser est moyennée le long du chemin optique parcouru par le faisceau à l'intérieur de la cuve d'étain. Il est difficile de préciser à quel point de ce chemin la concentration en vapeur d'eau est la plus élevée. De plus, comme les diodes sont orientées perpendiculairement au sens de défilement de la feuille de verre, on ne peut indiquer de quel côté de la cuve il faut intervenir. Le but de la présente invention est de proposer une amélioration au procédé de contrôle du formage de verre plat par mesure d'une grandeur caractéristique du formage, telle que la concentration en H2O, ladite amélioration permettant d'affiner la localisation de l'endroit où la grandeur caractéristique évolue et ainsi de diminuer le temps d'intervention des opérateurs. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de contrôle du formage de verre plat par écoulement de verre fondu sur une nappe d'étain liquide présent dans une cuve de formage dans lequel on mesure une grandeur caractéristique du formage, telle que la concentration en H2O, au-dessus de la surface du verre en cours de formage à l'aide de faisceaux de lumière générés par au moins un analyseur basé sur la spectroscopie d'absorption, dans lequel les faisceaux générés par l'analyseur forment un réseau au-dessus de la surface du verre. L'invention s'applique à tout procédé mettant en oeuvre un suivi du procédé de formage à l'aide d'un analyseur fonctionnant par émission d'une onde lumineuse mono- ou polychromatique à travers l'atmosphère de la cuve à analyser, puis réception de cette onde et comparaison avec l'onde émise, ladite comparaison permettant de déduire la présence de composés dans l'atmosphère traversées par l'onde. On utilise avantageusement un analyseur permettant de mesurer la concentration de gaz présentant une température supérieure à 300 C. Il est également préférable d'utiliser des analyseurs capables de donner des mesures fiables dans un milieu dont le gradient de température peut être important et monter jusqu'à 500 C. La présente invention s'applique particulièrement à un analyseur qui est une diode laser. Dans le cadre de la présente invention, on entend par diode laser, un analyseur se composant: - d'une source comprenant un générateur du faisceau laser ayant une longueur d'onde variable dans une plage de longueurs d'onde AA. qui englobe au moins une raie d'absorption caractéristique de l'espèce dont on veut détecter la présence, et - un émetteur dirigeant le faisceau dans le milieu à analyser, - du récepteur de ce faisceau après sa traversée du milieu à analyser, et - de moyens de comparaison, par exemple de l'amplitude du faisceau laser reçu (intensité du faisceau) et de l'amplitude du faisceau laser émis dans toute la plage de longueurs d'ondes considérées. Dans la description qui suit, les définitions de générateur, émetteur et récepteur ci-dessus sont généralisées à tout type d'analyseur par spectroscopie d'absorption. La grandeur caractéristique du procédé peut être la concentration en eau, en oxygène, en SnO. De préférence, il s'agit de la concentration en eau et l'analyseur est une diode laser. Selon la caractéristique essentielle de l'invention, la mesure est réalisée à l'aide d'au moins un analyseur dont les faisceaux de lumière forment un réseau au-dessus de la surface du verre. Par "réseau", on entend le fait que les différents faisceaux de lumière créent un ensemble de lignes entrecroisées, au-dessus de la surface du verre. Grâce à ce réseau, il est possible de localiser rapidement le lieu où, par exemple, la concentration en H2O augmente. En effet, l'opérateur déduit des analyseurs indiquant une hausse de concentration en H2O que le lieu de cette hausse est au croisement des faisceaux de ces analyseurs. Cette déduction peut se faire au moyen d'un opérateur logique de contrôle ou un opérateur automatique d'aide à la décision. Selon une variante préférée du procédé de l'invention, au moins deux faisceaux sont dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu et au moins deux faisceaux sont dirigés parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu. Cette variante permet de mailler quatre points de la surface du verre, on peut ainsi contrôler la concentration en une espèce polluante en ces quatre points précis et déduire des augmentations de concentration dans des zones entre ces points. En effet, si deux faisceaux qui se croisent détectent une augmentation de concentration, alors cette augmentation se situe à leur croisement. Si un unique faisceau détecte une augmentation de concentration, alors l'augmentation de température se situe en un point situé sur son chemin optique et placé en dehors de ses croisements avec les autres faisceaux. Selon l'invention, on entend par "faisceaux perpendiculaires" et "faisceaux parallèles", des faisceaux dont les directions sont globalement parallèles ou perpendiculaires au sens d'écoulement du verre fondu. De préférence, cette variante est mise en oeuvre avec trois faisceaux perpendiculaires au sens d'écoulement du verre fondu et de manière à ce que: - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé dans la zone chaude et amont de la cuve, - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé dans la zone froide et aval de la cuve, - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé au milieu de la cuve. Ce dernier faisceau dirigé perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu et placé au milieu de la cuve se situe, de préférence, à l'endroit de la cuve où se séparent la zone des gaz captés vers l'amont de la cuve et la zone des gaz captés vers l'aval de la cuve. En pratique, il est possible d'utiliser un seul générateur de faisceau pour générer tous les faisceaux du réseau, par exemple en divisant le faisceau de l'unique générateur, ou en commutant rapidement le faisceau du générateur sur plusieurs lieux de mesure (il suffit que la vitesse de commutation soit grande par rapport aux échelles de temps caractéristiques du procédé de formage du verre, c'est-à-dire de quelques secondes maximum). On peut aussi utiliser plusieurs générateurs générant chacun un faisceau. Pour un faisceau dirigé perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu, l'émetteur et le récepteur des analyseurs, sont généralement placés à l'extérieur de la cuve et de chaque côté de celle-ci. Le faisceau pénètre dans et sort de la cuve par des fenêtres de visée percées dans la paroi de la cuve à une hauteur telle que le faisceau passe à faible distance au-dessus de la surface du verre en cours de formage. L'émetteur et le récepteur sont positionnés derrière chacune de ces fenêtres de visée. Selon une variante, l'émetteur et le récepteur peuvent être placés derrière la même fenêtre de visée; un dispositif optique rétroréfléchissant, par exemple un jeu de miroirs, est placé derrière la seconde fenêtre de visée de manière à réfléchir le faisceau émis par l'émetteur vers le récepteur. Un gaz neutre, tel que de l'azote, est généralement utilisé pour nettoyer la surface des fenêtres de visée de l'émetteur et du récepteur, et éventuellement du miroir, afin d'éviter le dépôt de poussière, pour prévenir un échauffement trop important de l'émetteur et du récepteur et/ou pour éviter toute interférence avec l'humidité ambiante (c'est-à-dire l'extérieur de la cuve). Selon la nature de la cuve, pour un faisceau dirigé parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu, celui-ci est dirigé par un émetteur et un récepteur placés dans les épaulements aval et central de la cuve. Comme précédemment, l'émetteur et le récepteur des analyseurs sont placés à l'extérieur de la cuve en amont de celle-ci et dans l'épaulement central de celle-ci. Toutefois, si la cuve ne présente pas un épaulement, il est possible de guider les faisceaux dirigés parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu (qu'ils soient en amont ou en aval de cet épaulement) par au moins un miroir. Par exemple, le faisceau pénètre dans le four par une fenêtre de visée percée dans la paroi longitudinale de la cuve ou dans le plafond de la cuve, donc perpendiculairement au sens d'écoulement du verre. Puis, ce faisceau est redirigé de manière à être parallèle au sens d'écoulement du verre au moyen d'un miroir présent dans la cuve et orienté à 45 du faisceau le frappant de manière à le guider vers la fenêtre de visée du récepteur. Le miroir est placé dans la cuve au moyen d'un bras, préférablement refroidi, passé au travers de la paroi de la cuve. L'utilisation d'un tel bras équipé d'un miroir est particulièrement intéressant parce qu'il permet de contrôler la concentration en H2O le plus près possible (à une distance comprise entre 0,1 et 2 m de la paroi interne de la cuve) de la paroi longitudinale de la cuve, là où les problèmes d'étanchéité sont courants. Selon une variante, la grandeur caractéristique du procédé mesurée est la température de l'atmosphère au-dessus de la surface du verre. La diode laser peut être placée à une distance de la surface du verre en cours de formage comprise entre 2 et 50 cm, de préférence entre 5 et 20 cm. L'invention concerne également l'utilisation du procédé précédent pour localiser une zone polluée au-dessus du bain d'étain. L'invention concerne également un dispositif susceptible d'être utilisé pour la mise 30 en oeuvre du procédé précédemment décrit comprenant: - un bras dont une première extrémité supporte un caisson: dont la paroi placée en vis-à-vis de la seconde extrémité du bras est transparente et au sein duquel est placé un moyen de rétroréflexion capable de recevoir un 35 faisceau de lumière et de le renvoyer dans le sens opposé parallèlement au chemin optique incident, - une paroi transparente fixée à la seconde extrémité du bras de manière à faire face à la paroi transparente du caisson, - un moyen d'introduction de gaz près des surfaces des parois transparentes et optionnellement dans le caisson, - un moyen de refroidissement du bras et du caisson. Dans la présente invention, on entend par "paroi transparente", une paroi transparente à la ou les longueur(s) d'onde du faisceau de l'analyseur. La description détaillée et le fonctionnement de ce dispositif sont faits en relation avec la figure 1. Ce dispositif est donc constitué d'un bras 7, c'est-à-dire d'une tige, dont une extrémité 7a porte un caisson 8. De préférence, le bras présente une longueur telle que la paroi transparente 9 du caisson est située entre 0,2 et 2 m de la paroi interne de la cuve, de préférence entre 0,5 et 2 m. Le caisson 8 est de préférence étanche aux gaz et rempli d'un gaz neutre. Il comprend au moins une paroi 9 transparente et renferme un moyen de rétroréflexion capable de recevoir un faisceau de lumière incident et de le renvoyer selon un chemin optique essentiellement parallèle au faisceau incident. Sur la figure 3, ce moyen de rétroréflexion est un système optique constitué de deux miroirs 10 et 11. Ces deux miroirs 10 et 11 sont agencés pour s'assurer qu'un faisceau (trait pointillé) traversant la paroi 9 transparente du caisson 8 tombe sur la surface d'un miroir. De par l'agencement des miroirs à 90 , le premier miroir 10 envoie le faisceau optique sur le deuxième miroir 11, lequel renvoie le faisceau optique à travers la paroi 9 transparente selon une direction parallèle au faisceau incident. Tout autre moyen de rétroréflexion peut être utilisé tel que, par exemple, un ou plusieurs prismes. Le faisceau traverse à l'aller comme au retour une paroi transparente 12 située sur la seconde extrémité 7b du bras. Le dispositif est équipé d'un moyen 13 d'introduction de gaz près des surfaces des parois transparentes 9 et 12 et de préférence aux endroits suivants: - au niveau des faces 12a et 9a des parois transparentes qui se font face et qui sont destinées à être placées dans l'atmosphère de la cuve d'étain, de manière à éviter le dépôt d'impuretés sur ces faces, - au niveau de la face 12b de la paroi transparente 12 de manière à éviter la présence de molécules absorbantes sur le chemin optique des faisceaux entre cette face 12b et l'analyseur, lesdites molécules pouvant fausser la mesure de la grandeur caractéristique du procédé, - et enfin optionnellement dans le caisson 8 si celui-ci n'est pas étanche, comme cela est représenté sur la figure 1. Le gaz introduit est un gaz neutre, tel que l'azote, l'argon ou l'hélium, qui ne peut être oxydé dans la plage de température du formage dans la cuve d'étain ou qui ne réagit avec aucun des composés présents dans l'atmosphère au-dessus du bain d'étain. Le dispositif est également équipé d'un moyen de refroidissement 14 du bras 7 et du caisson 8 pour éviter leur détérioration lors de leur introduction dans la cuve de formage. Ce moyen de refroidissement consiste par exemple à faire circuler de l'eau dans une chemise entourant le bras et le caisson. Ce dispositif est utilisable dans le procédé de contrôle du formage de verre plat selon l'invention pour sonder chaque point du maillage, et tout particulièrement pour la prise de mesure dans la zone aval de la cuve qui est plus difficilement accessible par un faisceau longitudinal. On place alors, par exemple, le dispositif en aval d'un épaulement de la cuve. Ce dispositif est introduit par une ouverture d'une paroi de la cuve et l'émetteur et le récepteur d'une diode laser sont placés derrière la paroi transparente 12 fixée à la seconde extrémité 7b du bras. Au moyen du dispositif, le faisceau effectue un aller-retour au-dessus de la surface du verre. Grâce au moyen de refroidissement 14, le dispositif peut être installé dans la cuve de température élevée tout le temps des mesures à effectuer. Le moyen d'introduction 13 de gaz permet de faire circuler un gaz neutre dans le caisson 8 où est disposé le moyen de rétroréflexion ou d'y créer une surpression de ce gaz neutre par rapport à la pression dans la cuve, près des faces 12a et 9a des parois transparentes et entre la paroi 12 et l'analyseur. Ce gaz neutre permet d'éviter le dépôt d'impuretés sur les parois transparentes et d'éviter la présence de molécules de l'atmosphère ambiante introduites avec le dispositif lors de sa mise en place dans la cuve. Ce dispositif présente l'intérêt de pouvoir être introduit et retiré de la cuve facilement sans devoir recommencer des opérations de réalignement entre l'émetteur et le récepteur d'un même analyseur. Il présente aussi l'avantage de donner une mesure quasi locale au voisinage de la paroi de la cuve. La figure 2 illustre la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure est une vue du dessus d'une cuve 6 de formage de verre. Trois couples émetteur/récepteur d'analyseur 3/3', 4/4', 5/5' permettent de mesurer une grandeur caractéristique du procédé au-dessus de la surface de verre. Leurs faisceaux sont dirigés perpendiculairement au sens de l'écoulement du verre dans trois zones: en zone amont, au milieu et en zone aval. On utilise également deux autres émetteur/récepteur 1/1', 2/2', placés dans l'épaulement central et la paroi amont de la cuve; leurs faisceaux sont dirigés parallèlement au sens de l'écoulement du verre: près de chaque paroi de la cuve 6. Grâce aux cinq faisceaux, on obtient un maillage de six points (A à F) et d'une zone G de la surface du verre. En fonction des signaux donnés par chaque analyseur (1: mesure anormale de la grandeur caractéristique, 0: mesure normale de la grandeur caractéristique), il est possible de savoir rapidement où se situe le problème lié à la grandeur caractéristique, comme exemplifié dans le tableau suivant: Analyseur Signaux des analyseurs 1/1' (gauche) 1 0 0 1 0 0 0 2/2' (droite) 0 0 1 0 0 1 0 3/3' (amont) 1 1 1 0 0 0 0 4/4' (milieu) 0 0 0 1 1 1 0 5/5' (aval) 0 0 0 0 0 0 1 Localisation A B C D E F G du problème La figure 3 illustre l'utilisation de miroirs pour guider le faisceau le long de la paroi longitudinale de la cuve 6. Le faisceau 7 est introduit dans la cuve 6 par une fenêtre de visée 10; il est alors perpendiculaire au sens de l'écoulement du verre (flèche) dans la cuve 6. Un miroir 8 tenu par un bras 9 introduit par la fenêtre de visée 10 est placé sur le chemin du faisceau 7 et orienté à 45 de celui-ci de manière à le guider perpendiculairement à son trajet initial et parallèlement à la paroi de la cuve 6. Un autre miroir 81 tenu par un bras 91 introduit par une autre fenêtre de visée 11 est placé sur le chemin du faisceau de manière à le guider perpendiculairement à la paroi de la cuve 6 et à le faire sortir par la fenêtre 11. Cette utilisation est particulièrement utile dans la partie aval de la cuve placée en aval de l'épaulement central de la cuve
L'invention concerne un procédé de contrôle du formage de verre plat par écoulement de verre fondu sur une nappe d'étain liquide présent dans une cuve de formage dans lequel on mesure une grandeur caractéristique du formage au-dessus de la surface du verre en cours de formage à l'aide de faisceaux générés par au moins un analyseur basé sur la spectroscopie d'absorption, dans lequel les faisceaux de lumière générés par l'analyseur forment un réseau au-dessus de la surface du verre. L'invention concerne également un dispositif utilisable pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de contrôle du formage de verre plat par écoulement de verre fondu sur une nappe d'étain liquide présent dans une cuve de formage dans lequel on mesure une grandeur caractéristique du formage au-dessus de la surface du verre en cours de formage à l'aide de faisceaux de lumière générés par au moins un analyseur basé sur la spectroscopie d'absorption, caractérisé en ce que les faisceaux générés par l'analyseur forment un réseau au-dessus de la surface du verre. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'analyseur est une diode laser. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la grandeur caractéristique du procédé est la concentration en H2O. 4. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la grandeur caractéristique du procédé est la température de l'atmosphère au-dessus de la surface du verre. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins deux faisceaux sont dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu et au moins deux faisceaux sont dirigés parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que: - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé dans la zone chaude et amont de la cuve, - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé dans la zone froide et aval de la cuve, - un des faisceaux dirigés perpendiculairement au sens d'écoulement du verre fondu est placé au milieu de la cuve. 7. Procédé selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les faisceaux dirigés parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu sont dirigés par des 35 émetteurs et récepteurs placés dans les épaulements aval et central de la cuve. 8. Procédé selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que les faisceaux dirigés parallèlement au sens d'écoulement du verre fondu sont guidés par au moins un miroir. 9. Utilisation du procédé selon l'une des précédentes pour localiser une zone polluée au-dessus du bain d'étain. 10. Dispositif comprenant: - un bras (7) dont une première extrémité (7a) supporte un caisson (8): 10. dont la paroi (9) placée du côté de la seconde extrémité (7b) du bras est transparente, et au sein duquel est placé un moyen de rétroréflexion (10, 11) capable de recevoir un faisceau de lumière et de le renvoyer dans le sens opposé parallèlement au chemin optique incident, - une paroi (12) transparente fixée à la seconde extrémité du bras (7b) de manière à faire face à la paroi (9) transparente du caisson (8), - un moyen (13) d'introduction de gaz près des surfaces des parois transparentes et optionnellement dans le caisson, - un moyen (14) de refroidissement du bras et du caisson.
C
C03
C03B
C03B 18
C03B 18/22
FR2896536
A1
MOTEUR A CHAMBRE DE COMBUSTION MUNIE D'UN DOME COMPORTANT DES MOYENS GENERATEURS DE TURBULENCE
20,070,727
"" La présente invention concerne un moteur à chambre de combustion munie d'un dôme comportant des moyens générateurs 5 de turbulence. L'invention concerne plus particulièrement un moteur à combustion interne à allumage commandé, notamment de véhicule automobile, qui comporte au moins un cylindre comportant une chambre de combustion qui est délimitée io axialement vers le bas par un piston et vers le haut par une face inférieure d'une culasse dans laquelle débouchent au moins un conduit d'admission et au moins un conduit d'échappement qui sont susceptibles d'être obturés sélectivement par l'intermédiaire d'une soupape correspondante, des moyens aptes à produire un is mouvement tourbillonnaire du type "tumble" et/ou "swirl" dans le flux des gaz d'admission ou du mélange carburé, du type dans lequel la face inférieure de la chambre de combustion comporte un dôme comportant au moins un orifice débouchant dans une paroi interne du dôme pour établir une communication avec un 20 dispositif d'allumage du mélange carburé. On connaît de nombreux moteurs à combustion interne de ce type, notamment des moteurs à essence, à injection directe ou indirecte, pour lesquels diverses solutions ont été mises en oeuvre afin de limiter les pertes par pompage en charge partielle. 25 Selon une solution connue en particulier pour les moteurs comportant quatre soupapes par cylindre, on agit sur l'une des deux soupapes d'admission pour en inhiber l'ouverture ou pour en déphaser l'ouverture par rapport à l'autre soupape d'admission. Une telle solution a notamment pour conséquence de 30 générer un mouvement tourbillonnaire présentant une aérodynamique à dominante de "swirl" en fin de phase de compression et ceci même si les conduits d'admission du moteur 2 comporte des moyens aptes à créer une aérodynamique de type "tumble". On rappellera que le "swirl" correspond à un mouvement aérodynamique ordonné des gaz contenus dans le cylindre qui est colinéaire à l'axe du cylindre tandis que le "tumble" correspond à un mouvement aérodynamique de rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du cylindre et sensiblement parallèle à l'axe du vilebrequin qui est susceptible de favoriser l'entraînement du carburant vers le dispositif d'allumage. io En effet, les mouvements tourbillonnaires sont particulière-ment favorables à la stabilité de la combustion de sorte que de nombreux dispositifs ont été développés pour générer de tels mouvements. Toutefois, un problème d'ordre aérodynamique survient en is fin de phase de compression au cours de laquelle il est nécessaire de "dégrader" les mouvements tourbillonnaires préalablement créés lors de la phase d'admission et maintenus jusqu'en début de phase de compression, afin d'y générer des turbulences qui sont favorables à l'initiation d'une combustion 20 rapide. L'invention a notamment pour objet de proposer un moteur à combustion interne comportant des moyens pour provoquer, en fin de phase de compression, la dégradation aérodynamique du mouvement tourbillonnaire, c'est-à-dire la transformation 25 aérodynamique du mouvement rotationnel d'ensemble de la masse gazeuse en un écoulement turbulent. Dans ce but, l'invention propose un moteur à combustion interne du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le dôme de la chambre de combustion comporte des moyens 3o générateurs de turbulence qui s'étendent en saillie à partir de la paroi interne du dôme de manière à provoquer des turbulences dans le mouvement tourbillonnaire. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 3 - les moyens générateurs de turbulence sont agencés à proximité de l'orifice du dispositif d'allumage de manière à provoquer localement des turbulences qui sont susceptibles d'augmenter la surface et la vitesse de propagation de la flamme lors de l'allumage du mélange carburé par le dispositif - les moyens générateurs de turbulence sont agencés en aval de l'orifice du dispositif d'allumage suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire - les moyens générateurs de turbulence sont agencés en io amont de l'orifice du dispositif d'allumage suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire - les moyens générateurs de turbulence comportent au moins une face formant un mur qui s'étend globalement orthogonalement au mouvement tourbillonnaire ; 15 les moyens générateurs de turbulence s'étendent axialement sur une hauteur "h" déterminée et s'étendent transversalement à travers tout ou partie du dôme ; - les moyens générateurs de turbulence comportent au moins deux faces dont l'intersection détermine au moins une arête 20 apte à provoquer l'apparition de turbulences dans le mouvement tourbillonnaire ; - le dôme est délimité d'une part axialement vers le haut par une face inférieure formant plafond et axialement vers le bas par une ouverture inférieure débouchant dans la face inférieure 25 en toit et, d'autre part, transversalement par une surface tronconique ; - l'orifice du dispositif d'allumage débouche dans la surface tronconique du dôme de manière qu'au moins l'extrémité inférieure du dispositif d'allumage comportant des électrodes 30 s'étende globalement transversalement à l'intérieur du dôme ; - l'orifice du dispositif d'allumage débouche dans la face inférieure de plafond du dôme de manière qu'au moins l'extrémité 4 inférieure du dispositif d'allumage comportant des électrodes s'étende globalement verticalement à l'intérieur du dôme. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un cylindre d'un moteur à combustion illustrant une chambre de combustion pourvue d'un dôme qui comporte des moyens io générateurs de turbulence selon un premier exemple de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail en coupe selon le plan horizontal II-II illustrant la chambre de combustion et le dôme comportant des moyens générateurs de turbulence selon le is premier exemple de réalisation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective illustrant en détail le dôme et les moyens générateurs de turbulence selon le premier exemple de réalisation ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe axiale 20 analogue à la figure 1 qui représente un deuxième exemple de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue de détail en coupe selon le plan horizontal II-II illustrant la chambre de combustion et le dôme comportant des moyens générateurs de turbulence selon le 25 deuxième exemple de réalisation de la figure 4. Par convention, et à titre non limitatif, on utilisera les termes "interne" ou "externe" et les orientations "longitudinale", "transversale" ou "verticale" pour désigner respectivement des éléments selon les définitions données dans la description et par 30 rapport au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures. Dans la suite de la description, des éléments similaires ou identiques seront désignés par les mêmes références. On a représenté partiellement à la figure 1, un moteur à combustion interne 10, du type à allumage commandé, qui comporte au moins un cylindre 12 d'axe vertical X-X. Le cylindre 12 comporte une chambre de combustion 14 s qui est délimitée axialement vers le bas par un piston 16 dont la face supérieure 18 comporte ici un évidement concave 20 et axialement vers le haut par une face inférieure 22 en forme de toit d'une culasse 24. La culasse 24 comporte au moins un conduit d'admission io 26 et au moins un conduit d'échappement 28 qui débouchent dans la face inférieure 22. Le conduit d'admission 26 et le conduit d'échappement 28 sont susceptibles d'être obturés sélectivement par l'intermédiaire d'une soupape d'admission 30 et d'une soupape d'échappement 15 32 respectivement. Le moteur 10 comporte des moyens aptes à produire un mouvement tourbillonnaire du type "tumble" et/ou du type "swirl" dans les gaz d'admission ou dans le mélange carburé. De manière connue, de tels moyens (non représentés) sont 20 par exemple constitués par des pipes d'admission hélicoïdales, des soupapes à déflecteur, des systèmes de jets d'air, etc. La face inférieure 22 en forme de toit de la chambre de combustion 14 comporte un dôme 34, dit dôme de confinement. Le dôme de confinement 34 est une cavité réalisée en 25 creux dans la culasse 24 et qui est notamment destiné à accélérer le mouvement tourbillonnaire en fin de phase de compression. Le dôme de confinement 34 est délimité d'une part axialement vers le haut par une face inférieure 36 formant plafond et axialement vers le bas par une ouverture inférieure 38 30 débouchant dans la face inférieure en toit 22 et, d'autre part, transversalement par une surface tronconique 40. 6 Le dôme 34 comporte une paroi interne 42 qui est donc respectivement formée par la face supérieure de plafond 36 et la surface tronconique interne 40. De préférence, le dôme 34 est centré sur l'axe vertical X-X 5 du cylindre 12. Avantageusement, le dôme 34 est de forme tronconique et l'ouverture 38 formant la base du tronc de cône est elliptique, en variante circulaire. Le dôme 34 comporte au moins un orifice 44 qui débouche io dans la paroi interne 42 du dôme 34 pour établir une communication avec un dispositif d'allumage 46. De préférence, le dispositif d'allumage 46 est une bougie d'allumage conventionnelle dont l'extrémité inférieure fait saillie dans le dôme 34 à travers l'orifice 44 de manière qu'au moins is l'électrode centrale 48 et l'électrode de masse 50 de la bougie 46 s'étendent à l'intérieur du volume du dôme de confinement 34, c'est-à-dire transversalement au-delà de la paroi interne 42 du dôme 34. Conformément à l'invention, le dôme 34 de la chambre de 20 combustion 14 comporte des moyens générateurs de turbulence 52 qui s'étendent en saillie à partir de la paroi interne 42 du dôme 34 de manière à former une protubérance pour provoquer des turbulences au sein du mouvement tourbillonnaire. Les moyens générateurs de turbulence 52 engendrent 25 l'apparition de turbulences ou micro-turbulences dans l'écoule-ment en dégradant l'aérodynamique ordonnée du mouvement tourbillonnaire. Avantageusement, les turbulences provoquées par les moyens générateurs de turbulence 52 sont particulièrement 30 favorables à la stabilité de la combustion. Grâce à l'invention, ces turbulences générées par friction par les moyens 52 sont d'une part provoquées sélectivement en fin de phase de compression lorsque l'écoulement gazeux qui est 7 animé du mouvement tourbillonnaire pénètre dans le dôme 34 par l'ouverture 38 et, d'autre part, limitées spatialement à l'intérieur du dôme 34 et au voisinage du dispositif d'allumage 46 de manière à augmenter la surface et la vitesse de propagation du front de flamme. Selon le premier exemple de réalisation représenté à la figure 1, l'orifice 44 du dispositif d'allumage 46 débouche dans la surface tronconique 40 du dôme 34 de manière qu'au moins les électrodes 48, 50 du dispositif d'allumage 46 s'étendent io transversalement à l'intérieur du volume du dôme 34 délimité par la paroi interne 42. Avantageusement, le dispositif d'allumage 46 est implanté de manière que son axe principal soit incliné par rapport à l'axe X-X du cylindre 12 s'étendant verticalement. 15 Les moyens générateurs de turbulence 52 sont agencés à proximité de l'orifice 44 de communication du dispositif d'allumage 46 avec la chambre de combustion 14, plus précisément ici avec le dôme 34. Les moyens générateurs de turbulence 52 sont donc 20 susceptibles de provoquer localement des turbulences qui sont notamment susceptibles d'augmenter la surface et la vitesse de propagation de la flamme lors de l'allumage du mélange carburé par les électrodes 48, 50 de la bougie 46. De préférence, les moyens générateurs de turbulence 52 25 sont agencés en aval de l'orifice 44 et des électrodes 48, 50 de la bougie 46 suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire. Selon le premier exemple de réalisation, les moyens générateurs de turbulence 52 comportent au moins une face 30 verticale 54 formant un mur. Avantageusement, la face verticale 54 s'étend transversalement globalement orthogonalement par rapport au mouvement tourbillonnaire représenté sur les figures par une flèche. 8 Avantageusement, les moyens générateurs de turbulence 52 s'étendent transversalement à travers tout ou partie du dôme 34, ici sensiblement jusqu'a l'axe X-X du cylindre 12. De même, les moyens générateurs de turbulence 52 s'étendent axialement sur une hauteur "h" déterminée en fonction des applications du moteur 10. Les moyens générateurs de turbulence 52 s'étendent axialement sur tout ou partie de la hauteur totale du dôme 34 délimitée verticalement par l'ouverture inférieure 38 et la face io supérieure 36. De préférence, les moyens générateurs de turbulence 52 s'étendent axialement une hauteur "h" qui est comprise dans partie axiale supérieure du dôme 34 et détermine avec la face supérieure 36 un passage déterminé de manière à permettre un is écoulement du mouvement tourbillonnaire entre une face supérieure 56 des moyens 52 et la face inférieure 36 du dôme 34. En variante, les moyens générateurs de turbulence 52 s'étendent verticalement jusqu'à venir en contact avec au moins une partie de la face inférieure 36. 20 De préférence, les moyens générateurs de turbulence 52 comportent au moins deux faces verticales qui sont ici constituées par la face transversale 54 et par une autre face longitudinale 58. L'intersection de la face transversale 54 et de la face longitudinale 58 détermine une arête verticale 60. 25 L'intersection de la face transversale 54 et de la face longitudinale 58 détermine respectivement dans sa partie axiale supérieure une arête transversale 62 et une arête longitudinale 64 et dans sa partie axiale inférieure une arête transversale 66 et une arête longitudinale 68. 30 L'ensemble des faces 54 et/ou 58 et des arêtes 60 à 68 est notamment susceptible de provoquer l'apparition de turbulences dans le mouvement tourbillonnaire dont est animé le mélange gazeux. 9 Selon variante non représentée, les moyens générateurs de turbulence 52 sont agencés en amont de l'orifice 44 et des électrodes 48, 50 de la bougie 46 suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire. Les moyens générateurs de turbulence 52 comportent alors au moins une face verticale 58 formant un mur qui s'étend longitudinalement de manière globalement orthogonale par rapport au mouvement tourbillonnaire représenté sur les figures par une flèche. io Avantageusement, la face verticale 58 s'étendant longitudinalement est susceptible de réduire l'effet de soufflage de la flamme. On décrira ci-après par comparaison avec le premier exemple de réalisation, un deuxième exemple de réalisation des 15 moyens générateurs de turbulence 52 tels que représentés aux figures 4 et 5. Comme on peut le voir sur la figure 4, l'orifice 44 de communication du dispositif d'allumage 46 débouche dans la face inférieure 36 du dôme 34. 20 Ainsi, les électrodes 48, 50 du dispositif d'allumage 46 s'étendent verticalement à l'intérieur du volume interne du dôme 34 qui est délimité par la paroi 42 constituée des faces 36 et 40. Avantageusement, le dispositif d'allumage 46 est implanté de manière que son axe principal soit coaxial à l'axe X du cylindre 25 12. Sur la figure 5, on a représenté schématiquement par un point l'extrémité inférieure du dispositif d'allumage 46 constituée par les électrodes 48 et 50 de la bougie. Les moyens générateurs de turbulence 52 comportent 30 principalement une face verticale 54 qui s'étend transversalement à travers tout le dôme 34. La face verticale 54 des moyens générateurs de turbulence 52 s'étend verticalement sur une hauteur "h" déterminée de sorte i0 que les moyens générateurs de turbulence 52 sont susceptibles de s'étendre axialement sur tout ou partie de la hauteur totale du dôme 34. La face verticale transversale 54 formant le mur détermine respectivement une arête supérieure 62 et une arête inférieure 66 qui sont aptes à provoquer des turbulences dans le mouvement tourbillonnaire. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés dans les figures io qui sont donnés uniquement à titre d'exemple. En variante, le dispositif d'allumage 46 est du type comportant une électrode à étincelle de surface qui est avantageusement non intrusive dans le dôme 34. Avantageusement, le moteur 10 comporte un dispositif is d'injection de carburant non représenté dont le nez d'injection débouche par exemple dans la paroi interne 42 du dôme 34. La forme et les caractéristiques géométriques de la protubérance formant les moyens générateurs de turbulence selon l'invention sont déterminées en fonction des applications, en 20 particulier du moteur 10 et de la chambre de combustion 14 comprenant le dôme de confinement 34
L'invention concerne un moteur à combustion interne (10) à allumage commandé, notamment de véhicule automobile, qui comporte au moins un cylindre (12) comportant une chambre de combustion (14) qui est délimitée axialement par un piston (16) et par une face inférieure (22) en forme de toit d'une culasse (24), des moyens aptes à produire un mouvement tourbillonnaire du type "tumble" et/ou "swirl" dans les gaz d'admission ou dans le mélange carburé, du type dans lequel la face inférieure (22) de la chambre de combustion (14) comporte un dôme (34) comportant au moins un orifice (44) débouchant dans une paroi interne (36, 40, 42) du dôme (34) pour établir une communication avec un dispositif (46) d'allumage du mélange carburé, caractérisé en ce que le dôme (34) de la chambre de combustion (14) comporte des moyens générateurs de turbulence (52) qui s'étendent en saillie à partir de la paroi interne (36, 40, 42) du dôme (34) de manière à provoquer des turbulences dans le mouvement tourbillonnaire.
1. Moteur (10) à combustion interne à allumage commandé, notamment de véhicule automobile, qui comporte au moins un cylindre (12) comportant une chambre de combustion s (14) qui est délimitée axialement vers le bas par un piston (16) et vers le haut par une face inférieure (22) en forme de toit d'une culasse (24) dans laquelle débouchent au moins un conduit d'admission (26) et au moins un conduit d'échappement (28) qui sont susceptibles d'être obturés sélectivement par l'intermédiaire io d'une soupape (30, 32) correspondante, des moyens aptes à produire un mouvement tourbillonnaire du type "tumble" et/ou "swirl" dans les gaz d'admission ou dans le mélange carburé, du type dans lequel la face inférieure (22) de la chambre de combustion (14) comporte un dôme (34) comportant au moins un is orifice (44) débouchant dans une paroi interne (36, 40, 42) du dôme (34) pour établir une communication avec un dispositif (46) d'allumage du mélange carburé, caractérisé en ce que le dôme (34) de la chambre de combustion (14) comporte des moyens générateurs de turbulence 20 (52) qui s'étendent en saillie à partir de la paroi interne (36, 40, 42) du dôme (34) de manière à provoquer des turbulences dans le mouvement tourbillonnaire. 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens générateurs de turbulence (52) sont agencés à 25 proximité de l'orifice (44) du dispositif d'allumage (46) de manière à provoquer localement des turbulences qui sont susceptibles d'augmenter la surface et la vitesse de propagation de la flamme lors de l'allumage du mélange carburé par le dispositif (46). 3. Moteur selon la 2, caractérisé en ce que 30 les moyens générateurs de turbulence (52) sont agencés en aval de l'orifice (44) du dispositif d'allumage (46) suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire. 12 4. Moteur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens générateurs de turbulence (52) sont agencés en amont de l'orifice (44) du dispositif d'allumage (46) suivant le sens de rotation d'amont en aval du mouvement tourbillonnaire. 5. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens générateurs de turbulence (52) comportent au moins une face (54, 58) formant un mur qui s'étend globalement orthogonalement au mouvement tourbillonnaire. l0 6. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens générateurs de turbulence (52) s'étendent axialement sur une hauteur "h" déterminée et s'étendent transversalement à travers tout ou partie du dôme (34). ls 7. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens générateurs de turbulence (52) comportent au moins deux faces (54, 58) dont l'intersection détermine au moins une arête (60, 62, 64, 66, 68) apte à provoquer l'apparition de turbulences dans le mouvement 20 tourbillonnaire. 8. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dôme (34) est délimité d'une part axialement vers le haut par une face inférieure (36) formant plafond et axialement vers le bas par une ouverture 25 inférieure (38) débouchant dans la face inférieure en toit (22) et, d'autre part, transversalement par une surface tronconique (40). 9. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice (44) du dispositif d'allumage (46) débouche dans la surface tronconique (40) du 30 dôme (34) de manière qu'au moins l'extrémité inférieure du dispositif d'allumage (46) comportant des électrodes (48, 50) s'étende globalement transversalement à l'intérieur du dôme (34). 10. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'orifice (44) du dispositif d'allumage (46) débouche dans la face inférieure de plafond (36) du dôme (34) de manière qu'au moins l'extrémité inférieure du dispositif d'allumage (46) comportant des électrodes (48, 50) s'étende globalement verticalement à l'intérieur du dôme (34).
F
F02
F02B,F02F
F02B 23,F02F 1
F02B 23/08,F02F 1/24
FR2901147
A1
DISPOSITIF MEDICAL IMPLANTABLE ACTIF DE STIMULATION CARDIAQUE, RESYNCHRONISATION, CARDIOVERSION ET/OU DEFIBRILLATION, COMPORTANT DES MOYENS DE DETECTION DE FRACTURE DE SONDE
20,071,123
L'invention concerne les "dispositifs médicaux implantables actifs" tels que définis par la directive 90/385/CEE du 20 juin 1990 du Conseil des communautés européennes, plus précisément les implants permettant de sur-veiller en continu le rythme cardiaque et délivrer si nécessaire au coeur des impulsions électriques de stimulation, de resynchronisation, de cardioversion et/ou de défibrillation en cas de trouble du rythme détecté par le dispositif. L'analyse du rythme cardiaque est effectuée à partir de signaux d'électrogramme (EGM), recueillis par des électrodes portées par des sondes en- docavitaires implantées dans le myocarde pour mesurer le potentiel de dépolarisation auriculaire et/ou ventriculaire. Ces signaux sont analysés par l'implant, qui délivrera éventuellement au patient une thérapie appropriée sous forme d'impulsions de faible énergie (stimulation antibradycardique ou stimulation de resynchronisation des ventricules) ou de chocs de cardioversion ou de défibrillation. Les sondes implantées qui portent les électrodes ont généralement un très faible diamètre et une grande flexibilité, pour supporter les contraintes mécaniques permanentes auxquelles elles sont soumises au rythme des battements du coeur. Il peut arriver cepenclant que, malgré leurs caracté- ristiques mécaniques, ces sondes présentent à la longue une dégradation de l'isolant externe susceptible de perturber la détection du signal. On estime ainsi que près de 10% des porteurs de défibrillateurs implantables présentent des fractures d'isolant ou de conducteur susceptibles d'altérer la détection du rythme cardiaque intrinsèque. On englobera sous le terme de "fracture" ces divers types de dégradations, incluant aussi bien les fractures proprement dites que les amorces de fracture apparaissant aux premiers stades du phénomène. En effet, la fracture de sonde peut apparaître de façon très progressive, tout d'abord par une fissuration de l'isolant : les potentiels électrochimiques produits à l'endroit de la rupture sont alors susceptibles de parasiter le signal de détection du rythme cardiaque, perturbation qui pourrait être analysée à tort comme une dépolarisation réelle du ventricule. Ce phénomène est d'autant plus pernicieux qu'il apparaît souvent de façon très progressive, en ne perturbant au début que quelques cycles ; de plus, si le phénomène est synchrone à la contraction, il peut être occulté pendant une durée relativement longue, et même passer inaperçu lors des examens de suivi du patient effectués par un électrophysiologiste analysant directement, en temps réel, les signaux produits par le dispositif implanté au moyen d'un programmateur externe. D'autre part, outre son caractère intermittent, la fracture peut affecter le conducteur de masse, de sorte qu'avec une sonde bipolaire elle ne pourra pas être immédiatement détectée. Ce n'est que quand la rupture est totale que le dispositif la détecte, du fait de l'absence de tout signal recueilli en entrée. Dans l'intervalle, les risques de surdétection ventriculaire peuvent leurrer le dispositif, avec le risque de générer des thérapies inappropriées, par exemple en inhibant à tort les stimulations antibradycardiques ou les thérapies de resynchronisation ou, inversement, en délivrant à tort des chocs à haute énergie inappropriés sur diagnostic erroné d'une tachycardie ou d'une fibrillation, chocs douloureux pour le patient et qui peuvent être dé- létères. Le problème de l'invention consiste à détecter les risques de fracture de sonde lorsque ces fractures ne se manifestent encore que de manière intermittente. Plus précisément, le problème de l'invention consiste à discriminer les perturbations électriques générées par une fracture de sonde parmi le dé-polarisations cardiaques effectivement recueillies par la sonde implantée, ceci afin d'éviter le déclenchement de traitements inappropriés et/ou pour produire une alarme bien avant que la fracture se manifeste de façon totale et continue. Le point de départ de l'invention est la constatation de ce que la dépolarisation, qui est un phénomène électrique sensible au bruit, est normale-ment suivie d'une contraction cardiaque, qui est un phénomène mécanique qui n'est pas affecté par le bruit. De la sorte, en procédant à une double détection û de la dépolarisation et de la contraction û par des moyens distincts, en présence de perturbations suspectes telles que celles produites par une fracture de sonde on peut opérer un lever de doute pour confirmer que le signal détecté a été effectivement suivi par une activité mécanique du coeur et constitue donc bien un signal de dépolarisation et non une perturbation liée à une fracture de sonde. La détection de l'activité mécanique du coeur peut en particulier être opérée par mesure de l'accélération endocardiaque, réalisée par un accéléromètre directement en contact avec le muscle cardiaque (généralement à l'apex ventriculaire droit). On sait en effet que l'accélération endocardiaque reflète très précisément et en temps réel les phénomènes concourant au fonctionnement mécanique du coeur. Plus précisément, le EP-A-O 515 319 (Soi-in Biomedica Cardio SpA) enseigne la manière de recueillir un signal d'accélération endocardiaque au moyen d'une sonde endocavitaire pourvue d'une électrode distale de stimulation implantée au fond du ventricule et intégrant un micro-accéléromètre permettant de mesurer l'accélération endocardiaque. Le signal d'accélération endocardiaque ainsi recueilli au cours d'un cycle cardiaque forme notamment deux pics correspondant aux deux bruits majeurs qu'il est possible de reconnaître dans chaque cycle d'un coeur sain : û le premier pic d'accélération endocardiaque ("PEA I") correspond à la fermeture des valvules mitrale et tricuspide, au début de la phase de contraction ventriculaire isovolumique (systole). Les variations de ce premier pic sont étroitement liés aux variations de la pression dans le ventricule (l'amplitude du pic PEA I étant, plus précisément, corrélée au maximum positif de la variation de pression dP/dt dans le ventricule gauche) et peuvent donc constituer un paramètre représentatif de la contractilité du myocarde. le second pic d'accélération endocardiaque ("PEA II"), quant à lui, cor- respond à la fermeture des valvules aortique et pulmonaire, au début de la diastole. Il est produit par la décélération brusque de la masse sanguine en mouvement dans l'aorte. Le EP-A-O 655 260 (Sorin Biomedica Carclio SpA) décrit une manière de traiter le signal d'accélération endocavitaire délivré par le capteur situé en bout de sonde pour en dériver deux valeurs respectives liées à ces pics d'accélération endocardiaque. Dans ce document, il est proposé d'utiliser les valeurs d'amplitude des pics PEA I et PEA II pour détecter des troubles cardiaques et déclencher ou non une thérapie de défibrillation. Dans le cas de la présente invention, il s'agit de détecter la présence ou l'absence d'une contraction cardiaque, en partant du principe qu'à chaque cycle cardiaque réel correspond une seule contraction cardiaque. L'accélération endocardiaque est analysée, avantageusement en détectant la présence ou non d'un pic PEA I, pour confirmer la présence d'une activité mécanique du coeur sur détection d'une dépolarisation : une telle détection qui ne serait pas suivie par une activité mécanique du coeur peut avoir été générée par une perturbation produite par une fracture de sonde, elle est donc suspecte et doit être diagnostiquée comme telle. Le dispositif de l'invention est du type décrit par le EP-A-O 655 260 préci- té, c'est-à-dire comportant : û des moyens de détection du rythme, comprenant une sonde implantable pourvue d'au moins une électrode endocavitaire apte à recueillir des potentiels électriques représentatifs de dépolarisations du myocar- de, et un circuit de détection apte à analyser les potentiels recueillis et délivrer une séquence de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires successives, et û des moyens de détection des contractions du myocarde comprenant un capteur d'accélération endocardiaque, et des moyens pour déter- miner au moins un pic de l'accélération endocardiaque au cours d'un cycle cardiaque donné et délivrer une séquence de signaux représen- tatifs des pics d'accélération successifs. De façon caractéristique de l'invention, il est en outre prévu des moyens de détection de fracture de ladite sonde, comprenant des moyens pour recevoir en entrée et corréler entre eux lesdits signaux représentatifs des dépolarisations et lesdits signaux représentatifs des pics d'accélération, et en cas de défaut de corrélation, délivrer un indicateur de suspicion de fracture de ladite sonde. Le dispositif comprend avantageusement deux sondes endocavitaires dis- tinctes, avec une première sonde portant ladite électrode endocavitaire et une deuxième sonde portant ledit capteur d'accélération endocardiaque ; les moyens de détection de fracture sont alors des moyens de détection d'une fracture de ladite première sonde. Le dispositif peut comprendre en outre des moyens de mesure d'impédance de sonde, activables en réponse à Iia délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture. De préférence, le dispositif comprend des moyens pour produire un signal d'alarme en réponse à la délivrance récurrente d'indicateurs de suspicion de fracture sur une durée prédéterminée, par enregistrement de marqueurs dans une mémoire du dispositif lisible par un programmateur ex-terne, transmission RF et/ou production d'un signal sonore. La délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire est notam- ment conditionnée à la détection : d'une séquence de pics d'accélération stable en amplitude et/ou en intervalles de couplage, -d'une séquence de pics d'accélération de fréquence inférieure à une fréquence limite représentative d'un seuil de détection des tachycar-dies, d'une séquence de dépolarisations présentant des intervalles de cou-plage successifs courts et variables, et û d'une séquence de dépolarisations présentant une amplitude de signal inférieure à un seuil de détection prédéterminé. Le capteur d'accélération peut être un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un ventricule, d'une oreillette, ou d'un vaisseau sanguin périphérique du coeur. 0 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés. La figure 1 est un chronogramme montrant, au cours de trois cycles cardiaques successifs, les variations de l'accélération endocavitaire ainsi que de l'électrogramme et de l'électrocardiogramme de surface. La figure 2 est un autre chronogramme montrant, au cours de six cycles cardiaques successifs, les différents signaux recueillis représentatifs de dépolarisations successives et les signaux indiquant la présence d'un pic d'accélération endocardiaque. La figure 3 est un organigramme illustrant la succession des différentes étapes d'analyse pour la mise en oeuvre de l'invention. 0 On va maintenant décrire un exemple de réalisation du dispositif de l'invention. En ce qui concerne ses aspects logiciels, l'invention peut être mise en oeuvre par une programmation appropriée du logiciel de commande d'un stimulateur connu, par exemple de type stimulateur cardiaque ou défibril- lateur/cardioverteur, comprenant des moyens d'acquisition d'un signal fourni par des sondes endocavitaires et/ou un ou plusieurs capteurs implantés. L'invention peut notamment être appliquée aux dispositifs implantables commercialisés par ELA Médical, Montrouge, France tels que les appa-15 reils Symphony et ELA Rhapsody. Il s'agit de dispositifs à microprocesseur programmables comportant des circuits pour recevoir, mettre en forme et traiter des signaux électriques recueillis par des électrodes implantées, et délivrer des impulsions de stimulation à ces électrodes. Il est possible d'y transmettre par télémétrie 20 des logiciels qui seront conservés en mémoire et exécutés pour mettre en oeuvre les fonctions de l'invention qui seront décrites ci-dessous. L'adaptation de ces appareils à la mise en oeuvre des fonctions de l'invention est à la portée de l'homme du métier, et elle ne sera pas décrite en détail. Sur la figure 1, on a représenté (tracé du haut), les variations de 25 l'accélération endocardiaque (EA), mesurée par un capteur tel que celui décrit dans le EP-A-O 515 319 précité, intégré à une tête de sonde endocavitaire. On a également illustré sur cette figure les tracés de l'électrogramme (EGM), c'est-à-dire du signal électrique capté par une électrode endocardiaque de recueil, ainsi que d'un électrocardiogramme 30 de surface (ECG) correspondant, au cours de trois cycles cardiaques consécutifs. Comme on l'a expliqué plus haut le tracé de l'accélération pré-sente deux complexes successifs ou pics d'accélération endocardiaque (PEA), dont les paramètres (amplitude, durée et position temporelle, c'est-à-dire instant de survenue) peuvent être déterminées par un traitement 35 approprié du signal délivré par le capteur d'accélération, comme décrit dans le EP-A-O 655 260 précité. La présente invention propose d'utiliser les paramètres liés à l'accélération endocardiaque ainsi recueillis, notamment la survenue du pic PEA I (indiquée par la position temporelle de ce pic), pour confirmer ou infirmer la présence d'une activité mécanique du coeur. La première ligne de la figure 2 illustre la succession des évènements auriculaires P et ventriculaires R au cours de six cycles cardiaques successifs, pour un patient présentant un rythme sinusal normal. Le recueil de ces signaux peut être perturbé par des potentiels électro- chimiques apparaissant à l'endroit d'une fracture ou amorce de fracture de la sonde, potentiels qui peuvent se traduire par des perturbations, telles que celles illustrées en X et Y, susceptibles d'être interprétés à tort par le dispositif comme des évènements ventriculaires, conduisant à une suspicion erronée d'augmentation brutale du rythme ventriculaire, similaire à ce qui pourrait apparaître en cas de fibrillation ventriculaire. En revanche, la séquence des pics d'accélération (seconde ligne de la figure 2) n'est pas perturbée par du bruit, puisqu'il s'agit de la détection d'une activité purement mécanique, comme on l'a expliqué plus haut. Le caractère régulier des contractions permet d'écarter le diagnostic de fibril- lation ventriculaire et de suspecter la présence d'une fracture sur la sonde. On va maintenant décrire plus en détail, en référence à l'organigramme de la figure 3, la manière dont est opérée la corrélation entre les signaux représentatifs des dépolarisations (première ligne de la figure 2) et ceux re-présentatifs des pics d'accélération (seconde ligne de la figure 2). Pour ce faire, la sonde endocavitaire portant le capteur d'accélération endocardiaque est différente de la sonde recueillant les signaux EGM. La première étape, référencée 10, consiste à recueillir de façon continue les signaux d'accélération endocardiaque .et les dépolarisations ventricu-laires, l'analyse étant opérée sur chaque cycle cardiaque. Le dispositif détermine à partir de ces mesures une première série de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires, et une deuxième série de signaux représentatifs des pics d'accélération (avantageusement le pic PEA I). Le dispositif peut notamment utiliser les signaux d'accélération endocardiaque au niveau du ventricule droit. Mais l'invention peut être également mise en oeuvre en utilisant des signaux représentatifs de l'accélération endocardiaque relevée au niveau : d'une oreillette, ou du ventricule gauche, ou d'un vaisseau sanguin périphérique ,du coeur, c'est-à-dire d'un vais-seau situé sur le coeur ou à proximité immédiate du coeur (en contact avec la paroi du coeur). La première phase de l'analyse (étape 12) consiste à déterminer si les signaux de pics PEA sont stables en amplitude et/ou en intervalles de cou-plage (l'intervalle de couplage étant la période temporelle séparant deux pics relatifs à des cycles consécutifs). La condition de stabilité en amplitude signifie par exemple que l'amplitude du pic PEA I ne varie pas de plus de x % par rapport à la moyenne des y cycles précédents. La condition de stabilité du couplage signifie que l'intervalle de couplage ne varie pas de plus ou moins z millisecondes, par exemple plus ou moins 30 millisecondes d'un cycle au suivant. En présence d'un rythme PEA stable révélateur de contractions réguliè- res, le dispositif détermine (étape 14) si la fréquence de ces contractions (fréquence des pics PEA) est inférieure à une fréquence limite, inférieure à la zone de détection des tachycardies. Dans la négative, il s'agit vraisemblablement d'une tachycardie avérée, pour laquelle un thérapie doit être envisagée sans qu'il y ait lieu de pour- suivre l'analyse. Dans l'affirmative, donc en présence d'un rythme des contractions suffisamment lent, le dispositif examine (étape 16) s'il est en présence d'une série d'évènements ventriculaires de couplage court et variable (le critère de "couplage court" signifiant que les intervalles de couplage entre évé- nements ventriculaires successifs sont inférieurs à un seuil donné, et le critère de "couplage variable" signifiant que les différences entre les intervalles de couplage dépassent un seuil donné sur un nombre prédéterminé de cycles successifs). Si l'analyse des dépolarisations ventriculaires révèle à l'étape 16 un rythme rapide et instable, le dispositif détermine si les amplitudes de ces dépolarisations sont inférieures ou non à un seuil donné (étape 18). Dans l'affirmative, il est probable que ces signaux ne représentent pas de véritables dépolarisations, et le diagnostic de fracture n'est pas poursuivi. Il est également possible, à cette étape, d'effectuer le test sur une pluralité d'évènements ventriculaires, le test consistant à déterminer le nombre d'évènements ventriculaires présentant une amplitude inférieure au seuil prédéterminé, et à n'abandonner la poursuite du diagnostic que si le nombre de ces évènements est supérieur à un nombre donné, ceci afin d'éviter que le diagnostic ne soit interrompu par un nombre réduit d'évène- ments atypiques. Si les conditions établies aux étapes 12 à 18 sont vérifiées, alors le dispositif détermine qu'il y a suspicion de fracture (étape 20), par exemple en positionnant un indicateur spécifique. Cette suspicion de fracture peut être en particulier utilisée pour déclen-cher une mesure d'impédance de la sonde (étape 22) par un procédé connu, par exemple du type exposé dans le EP-A-1 216 723 (ELA Medical) qui décrit un circuit permettant d'évaluer l'impédance complexe d'une sonde par application d'impulsions de stimulation spécifiques et analyse des variations résultantes du signal détecté. Si cette mesure d'impédance révèle effectivement un défaut (étape 22), et que, en tout état de cause, le diagnostic cle suspicion de fracture est un diagnostic récurrent (étape 24), alors le dispositif considère qu'il y a une fracture avérée et produit un signal d'alarme (étape 26). L'étape 24 consistant à vérifier si la suspicion est récurrente ou non per- met d'éliminer le cas de certains signaux parasites survenant de manière ponctuelle en produisant des artefacts de détection qui ne sont pas liés à une fracture de sonde. En effet, une fracture apparaît généralement de manière progressive et, tout au moins au début, de manière intermittente. C'est la répétition des perturbations produites par les courants de rupture qui va permettre de confirmer qu'il s'agit bien d'une fracture de sonde, et non d'artefacts de bruit extrinsèque, tels que les interférences électromagnétiques provenant d'équipements électroniques de surveillance, d'appareils électriques environnants, d'instruments électrochirurgicaux de systèmes de communication, etc. L'alarme produite à l'étape 26 peut comprendre notamment : û l'enregistrement d'un marqueur dans une mémoire du dispositif, permettant de signaler à l'électrophysiologiste lors d'une visite de routine ultérieure qu'un phénomène de fracture a été diagnostiqué par l'appa-reil, et/ou - la production par un "buzzer" d'un signal sonore à destination du patient, de manière à alerter celui-ci sans délai, et/ou -l'émission d'un signal par des moyens de transmission RF
Ce dispositif comporte des moyens de détection du rythme par une sonde implantable pourvue d'au moins une électrode endocavitaire recueillant des potentiels de dépolarisation, et des moyens de détection des contractions du myocarde par un capteur d'accélération endocardiaque. Il comporte des moyens de détection de fracture de la sonde par corrélation des signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires (P, R) successives avec les signaux représentatifs des pics d'accélération (PEA I) successifs. En cas de défaut de corrélation, un signal de suspicion de fracture de la sonde est délivré, notannment pour produire un signal d'alarme par enregistrement de marqueurs dans une mémoire du dispositif lisible par un programmateur externe, transmission RF et/ou production d'un signal sonore.
1. Un dispositif médical implantable actif du type prothèse cardiaque de stimulation, resynchronisation, cardioversion et/ou défibrillation, comportant û des moyens de détection du rythme, comprenant une sonde implanta- ble pourvue d'au moins une électrode endocavitaire apte à recueillir des potentiels électriques représentatifs de dépolarisations du myocarde, et un circuit de détection apte à analyser les potentiels recueillis et délivrer une séquence de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaire (P, R) successives, et û des moyens de détection des contractions du myocarde comprenant un capteur d'accélération endocardiaque, et des moyens pour déterminer au moins un pic de l'accélération endocardiaque au cours d'un cycle cardiaque donné et délivrer une séquence de signaux représentatifs des pics d'accélération (PEA I) successifs, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de détec- tion de fracture de ladite sonde, comprenant des moyens pour : recevoir en entrée et corréler entre eux lesdits signaux représentatifs des dépolarisations et lesdits signaux représentatifs des pics d'accélération, et en cas de défaut de corrélation, délivrer un indicateur de suspicion de fracture (20) de ladite sonde. 2. Le dispositif de la 1, comprenant deux sondes endocavitaires distinctes, avec une première sonde portant ladite électrode endo- cavitaire et une deuxième sonde portant ledit capteur d'accélération endocardiaque, lesdits moyens de détection de fracture étant des moyens de détection d'une fracture de ladite première sonde. 3. Le dispositif de la 1, comprenant en outre des moyens de mesure d'impédance de sonde (22), activables en réponse à la délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture. 4. Le dispositif de la 1, comprenant en outre des moyens pour produire un signal d'alarme (26) en réponse à la délivrance récurrente d'indicateurs de suspicion de fracture sur une durée prédéterminée. 5. Le dispositif de la 4, dans lequel les moyens pour produire un signal d'alarme (26) comprennent des moyens d'enregistrement de marqueurs dans une mémoire du dispositif lisible par un programmateur externe. 6. Le dispositif de la 4, dans lequel les moyens pour produire un signal d'alarme (26) comprennent des moyens de transmission RF. 7. Le dispositif de la 4, dans lequel les moyens pour pro-duire un signal d'alarme (26) comprennent des moyens de production d'un signal sonore. 8. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un indicateur de suspicion de fracture comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture (20) à la détection (12) d'une séquence de pics d'accélération stable en amplitude et/ou en intervalles de couplage. 9. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un indicateur de suspicion de fracture comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture (20) à la détection (14) d'une séquence de pics d'accélération de fréquence inférieure à une fréquence limite représentative d'un seuil de détection des tachycardies. 10. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un indicateur de suspicion de fracture comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture (20) à la détection (16) d'une séquence de dépolarisations présentant des interval- les de couplage successifs courts et variables. 11. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un indicateur de suspicion de fracture comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un indicateur de suspicion de fracture (20) à la détection (18) d'une séquence de dépolarisations présentant une amplitude de signal inférieure à un seuil de détection prédéterminé. 12. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un ventricule du coeur. 13. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'une oreillette du coeur. 14. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un vaisseau sanguin périphérique du coeur.15
A
A61
A61N
A61N 1
A61N 1/37,A61N 1/365
FR2902600
A1
SYSTEME A INDUCTION, PROCEDE D'ALIMENTATION D'UN INDUCTEUR ET TABLE DE CUISSON COMPORTANT UN TEL SYSTEME
20,071,221
La présente invention concerne un système à induction, un procédé d'alimentation d'un inducteur et table de cuisson comportant un tel système. Elle s'applique en particulier aux tables de cuisson pour cuisines domestiques, professionnelles ou collectives. Les générateurs de courant alternatif utilisés dans les tables de cuisson par induction pour alimenter les foyers de cuisson comportent, généralement, deux sorties de puissance permettant, chacune, d'alimenter un inducteur. Un générateur comprend un module de puissance constitué typiquement d'un couple de transistors montés en demi-pont délivrant cycliquement le courant sur chaque sortie par l'intermédiaire d'un relais. Plus récemment, il a été proposé que les sorties de puissances correspondent à deux étages de sortie de puissance, chacun constitué typiquement d'un couple de transistors montés en demi-pont, chaque étage de sortie de puissance pouvant être commandé de façon indépendante ou simultanément. Ces différents dispositifs présentent de nombreux inconvénients. Les étages de puissance sont dimensionnés par rapport à la puissance pouvant être délivrée aux inducteurs. Dans un générateur comportant deux sorties de puissances indépendantes, les deux sorties ont des puissances identiques dans le cadre d'une standardisation des composants et d'un coût optimisé. Les deux sorties de puissance peuvent être dimensionnées, par exemple, pour délivrer chacune 2000 W. Chaque inducteur connecté au générateur ne pourra donc avoir une puissance supérieure à 2000 W. Or il est intéressant de pouvoir disposer d'une puissance supérieure sur une seule zone de cuisson, pour, par exemple, pouvoir monter rapidement à ébullition de grandes quantités de liquide sur une grande zone de cuisson. Dans les dispositifs évoqués ci-dessus, chaque inducteur des foyers de cuisson étant connecté à une sortie de puissance dédié, pour obtenir un tel résultat, il conviendrait de dimensionner les deux sorties de puissances pour pouvoir délivrer une forte puissance, par exemple 4000 W. Ceci conduit à un générateur surdimensionné et d'un coût élevé. Le document FR 2 792 157 décrit une table à induction dans laquelle, selon la position d'un commutateur, deux bobines d'un même inducteur peuvent être alimentées par deux étages de puissance ou une bobine de chacun de deux inducteurs différents est alimentée par un étage de puissance. Cette table à induction met en oeuvre plusieurs circuits oscillants composés de nombreux condensateurs et s'avère donc complexe, onéreuse et peu fiable. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients et à proposer un système d'alimentation permettant de fournir une puissance importante à un inducteur. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention vise un système 15 à inducteur comprenant au moins un inducteur et un dispositif d'alimentation d'un inducteur. Selon l'invention : - l'inducteur comporte au moins trois bobines d'induction, deux, au moins, desdites bobines étant montées chacune en série avec une troisième 20 bobine, pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune, et - le dispositif d'alimentation comporte, en outre un générateur comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance et un commutateur adapté à relier, selon sa position, un seul ou deux des étages de 25 puissance du générateur à un même circuit d'induction desdits deux circuits d'induction distincts. Grâce à ces dispositions, dans au moins une position du commutateur, on peut alimenter l'inducteur avec l'intégralité de la puissance délivrée par les deux étages de puissance. 30 La présente invention enseigne ainsi de coupler deux sorties de puissance (deux demi ponts) d'un générateur sur un même inducteur. Dans ce cas, l'inducteur est dimensionné pour pouvoir délivrer une puissance maximale, par exemple 4000 W. II est donc possible de délivrer, sur un seul inducteur, la puissance maximale que le générateur peut fournir. Selon des caractéristiques particulières, le commutateur est adapté à relier, selon sa position, le même étage de puissance à l'un ou à l'autre des circuits d'induction. Grâce à ces dispositions, selon la dimension du récipient posé sur l'inducteur, on peut alimenter l'un ou l'autre des circuits d'induction. Selon des caractéristiques particulières, le commutateur comporte un commutateur primaire relié, en son entrée, à l'un des étages de puissance du générateur et en l'une de ses sorties, à l'entrée d'un commutateur secondaire, en parallèle à la sortie de l'autre étage de puissance du générateur, les sorties du commutateur secondaire étant, chacune, reliée à l'un des circuits d'induction. Selon des caractéristiques particulières, le système à induction 15 comprend un second inducteur, l'autre sortie du commutateur primaire étant reliée audit second inducteur. Grâce à chacune de ces dispositions, deux inducteurs peuvent être prévus et alimentés par le dispositif d'alimentation. Selon des caractéristiques particulières, le commutateur comporte, 20 en outre, un commutateur tertiaire positionné entre le commutateur primaire et le commutateur secondaire, l'entrée du commutateur tertiaire étant reliée, en parallèle, à la sortie dudit autre étage de puissance et à une sortie du commutateur primaire, une sortie du commutateur tertiaire étant reliée à l'entrée du commutateur secondaire et l'autre sortie du commutateur tertiaire étant 25 reliée audit second inducteur. Grâce à ces dispositions, l'intégralité de la puissance délivrée par les deux étages de puissance peut être délivrée à l'un ou à l'autre des inducteurs. Selon des caractéristiques particulières, lesdites bobines sont concentriques. 30 Grâce à ces dispositions, on peut répartir la puissance délivrée par les bobines sur une surface variable qui peut dépendre des dimensions du récipient posé sur l'inducteur. Selon des caractéristiques particulières, la bobine commune auxdits deux circuits d'induction est la bobine interne des bobines concentriques. Grâce à ces dispositions, dans toutes les positions du commutateur, le centre du récipient reçoit de l'énergie, ce qui favorise une bonne répartition de la puissance dissipée par l'inducteur. Selon des caractéristiques particulières, le circuit d'induction que le commutateur est adapté à relier aux deux étages de puissance comporte la bobine externe des bobines concentriques. Grâce à ces dispositions, l'intégralité de la puissance délivrée par les 10 deux étages de puissance est délivrée sur une large surface adaptée aux récipients de grandes dimensions. Selon des caractéristiques particulières, le système d'induction comporte, en outre, un circuit de commande adapté à commander la position du commutateur et les étages de puissance du générateur selon la dimension 15 d'un récipient posé sur ledit inducteur. Grâce à ces dispositions, le circuit de commande peut interdire que l'intégralité de la puissance soit dissipée par les étages de puissance à un récipient de petites dimensions. Selon des caractéristiques particulières, le système d'induction 20 comporte, en outre, un circuit de commande adapté à commander la position du commutateur et les étages de puissance du générateur selon le choix d'un utilisateur. Grâce à ces dispositions, le circuit de commande peut tenir compte du nombre de foyers utilisés et de la consigne de puissance transmise par 25 l'utilisateur, par exemple par la mise en oeuvre d'un clavier. Selon des caractéristiques particulières, lorsque le commutateur alimente le même circuit d'induction avec deux étages de puissance, les étages de puissance fonctionnent de façon alternative. Selon des caractéristiques particulières, lorsque le commutateur 30 alimente le même circuit d'induction avec deux étages de puissance, les étages de puissance fonctionnent en simultané. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise une table de cuisson, caractérisée en ce qu'elle comporte un système à induction tel que succinctement exposé ci-dessus. Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé d'alimentation, par un générateur comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance, d'un inducteur comportant au moins trois bobines d'induction, deux, au moins, desdites bobines étant montées chacune en série avec une troisième bobine, pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de commutation d'un commutateur, dans une première position dans laquelle un premier circuit d'induction est alimenté par deux étages de puissance du générateur et -une étape de commutation dudit commutateur, dans une deuxième position dans laquelle le premier circuit d'induction est alimenté par 15 un seul étage de puissance du générateur. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de cette table d'induction et de ce procédé d'alimentation étant similaires à ceux du système tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention 20 ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du système objet de la présente invention, comprenant un inducteur à trois bobines concentriques ; 25 - la figure 2 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du système objet de la présente invention, comprenant deux inducteurs dont l'un a trois bobines concentriques, - la figure 3 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du système objet de la présente invention, comprenant deux 30 inducteurs dont l'un a trois bobines concentriques et - la figure 4 représente, schématiquement, une table de cuisson incorporant le mode de réalisation particulier du dispositif illustré en figure 3. Avant de décrire des modes de réalisation particuliers du procédé et du système objets de la présente invention, on en donne, ci-après, une présentation générale. L'invention concerne des modes de réalisation et de fonctionnement de générateurs de courant alternatif utilisés pour l'alimentation d'inducteurs dans les tables de cuisson par induction. La mise en oeuvre de la présente invention permet d'utiliser la puissance totale embarquée dans un générateur de courant disposant d'au moins deux sorties de puissance afin d'alimenter un inducteur à forte puissance. Ce principe est, par exemple, appliqué à un foyer comportant plusieurs bobines concentriques et pouvant fonctionner à la puissance totale du générateur ou au moins à une puissance supérieure à celle pouvant être délivrée par une seule sortie de puissance. La figure 1 montre, schématiquement, un inducteur 105 à trois bobines concentriques 110, 115 et 120, connecté à un générateur de courant 125 comportant deux sorties indépendantes 130 et 135 associées à deux étage de puissance P1 140 et P2 145. La sortie 130 est munie d'un commutateur 150 permettant de diriger la sortie de l'étage de puissance 140 sur l'une ou l'autre bobines 115 ou 120, en fonction de la position il ou i2 du commutateur 150. L'inducteur 105 est connecté en série à un condensateur 155 C pour former, de façon classique, un circuit résonnant. L'inducteur 105, comportant les trois bobines concentriques 110, 115 et 120, a l'avantage de pouvoir s'adapter au diamètre des récipients à chauffer. Dans un mode de réalisation, la bobine 110 est la bobine interne et la bobine 120 est la bobine externe, la bobine 115 se trouvant en intermédiaire entre les bobines 110 et 120. Pour les récipients de petit diamètre, pour lesquels la base du récipient recouvre la bobine 110 LI mais ne dépasse pas la bobine 115 L2, le générateur 125 alimente uniquement un premier circuit d'induction constitué des bobinages 110 LI et 115 L2, qui sont connectés en série, par l'étage de puissance P1 140, le commutateur 150 étant alors en position il. L'étage de puissance 145 P2 est alors inopérant. Si chaque étage de puissance du générateur est dimensionné pour délivrer une puissance maximale de 2000 W, par exemple, cette puissance de 2000 W sera délivrée à l'inducteur 105 dans sa configuration petit récipient en alimentant les bobines 110 LI et 115 L2, par l'intermédiaire de l'étage de puissance 140 et du commutateur 150 en position il. Lorsque sur l'inducteur 105 est positionné un grand récipient qui recouvre, au moins en partie, la bobine 120 L3, le commutateur 150 est basculé en position i2 et l'étage de puissance 145 P2 est activé en parallèle de l'étage de puissance 140 P1. Les deux étages de puissances 140 P1 et 145 P2 alimentent ensemble un deuxième circuit d'induction comportant les bobines 120 L3 et 110 LI, qui sont connectées en série. La puissance délivrée à l'inducteur 105 peut donc être, au maximum, la puissance additionnée des deux étages de puissance 140 et 145, soit, par exemple, 4000 W. Préférentiellement, la valeur moyenne de puissance délivrée par chacun des étages de puissance correspond à la moitié de la puissance totale délivrée par le générateur 125 à l'inducteur 105. Deux modes de fonctionnement du montage parallèle des étages de puissances 140 et 145 sont possibles : -les étages de puissance 140 P1 et 145 P2 fonctionnent de façon 20 alternative, chacun délivrant le maximum de puissance, 4000 W par exemple, selon un rapport cyclique de 50% ou - les étages de puissance 140 P1 et 145 P2 fonctionnent en simultanés, chacun délivrant la moitié de la puissance en continu. Le circuit de commande 100, permet à l'utilisateur de choisir la 25 puissance délivrée à chaque inducteur. Le circuit de commande 100 est adapté à commander automatiquement la position du commutateur 150 et les étages de puissance 140 et 145 du générateur 125 selon - le choix de l'utilisateur et/ou la puissance demandée et - la dimension d'un récipient posé sur l'inducteur 105, cette 30 dimension étant détectée par des moyens connus de l'homme du métier. Ainsi, si le récipient est trop petit pour atteindre la bobine externe 120, le commutateur est dans la position il, quel que soit le choix de puissance effectué par l'utilisateur et seul l'étage de puissance 140 est opérationnel, pour délivrer de la puissance électrique en proportion de la demande de l'utilisateur. En revanche, si le récipient atteint la bobine externe 120, la position du commutateur 150 dépend du choix effectué par l'utilisateur de telle manière qu'au-delà d'une puissance limite demandée, le commutateur passe en position i2 et les deux étages de puissance 140 et 145 sont rendus opérationnels pour alimenter, alternativement ou simultanément les bobines 110 et 120. Comme on le constate, le mode de réalisation particulier du système objet de la présente invention illustré en figure 1 présente les caractéristiques suivantes : l'inducteur 105 comporte au moins trois bobines d'induction 110, 115 et 120, les bobines 115 et 120 étant montées chacune en série avec la bobine 110, pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune, ici la bobine 110, et - le dispositif d'alimentation comporte, en particulier : i) un générateur 125 comprenant, en parallèle, deux étages de puissance 140 et 145, et ii) un commutateur 150 adapté à relier, selon sa position, un seul ou deux des étages de puissance du générateur au même circuit d'induction 20 constitué des bobines 110 et 120. Dans ce mode de réalisation particulier, le commutateur 150 est adapté à relier, selon sa position, l'étage de puissance 140 à l'un ou à l'autre des circuits d'induction comportant, respectivement, les bobines 110 et 115, d'une part, et 110 et 120, d'autre part. 25 On observe que la bobine 110, commune à deux circuits d'induction, est la bobine interne des bobines concentriques 110, 115 et 120. Le circuit d'induction comportant les bobines 110 et 120, que le commutateur 150 est adapté à relier aux deux étages de puissance 140 et 145, comporte la bobine 120, qui est la bobine externe des bobines concentriques. 30 La figure 2 montre, schématiquement, deux inducteurs 205 et 210 connectés à un générateur de courant 215 comportant deux sorties indépendantes 220 et 225 associées à deux étages de puissance 230 P1 et 235 P2, les deux inducteurs 205 et 210 étant connectés au générateur 215 par l'intermédiaire d'un commutateur 275 comportant deux commutateurs 240 I et 245 J. L'inducteur 205 est composé de trois bobines 250 L1, 255 L2 et 260 L3 répartis en deux circuits d'induction, le premier comportant les bobines 250 et 255 et le deuxième comportant les bobines 250 et 260. L'inducteur 210, en revanche, est un inducteur simple mono-bobinage (L). Les deux inducteurs 205 et 210 sont connectés, respectivement, en série aux condensateurs 265 Cl et 270 C2, pour former, chacun, un circuit résonnant. Dans un premier mode de fonctionnement, le commutateur 245 J est en position j2, l'inducteur 210 étant alors alimenté par l'étage de puissance 235 P2 du générateur 215. Le commutateur 240 I peut être positionné automatiquement, selon des techniques connues, en position il ou en position i2, en fonction du diamètre de récipient posé sur la zone de cuisson associée à l'inducteur 205 qui est, alors, alimenté par l'étage de puissance 230 P1. Les deux étages de puissance 230 P1 et 235 P2 délivrent respectivement leur puissance aux inducteurs 205 et 210 de façon indépendante. La puissance maximale délivrée par chaque inducteur ne pouvant être, au maximum, que la puissance maximale de chaque étage de puissance du générateur 215 (par exemple 2000 W). Dans un second mode de fonctionnement, le commutateur 245 J est en position j1. L'inducteur 210 est alors déconnecté et ne peut être activé. L'inducteur 205 est alors connecté aux deux étages de puissance 230 P1 et 235 P2 du générateur 215 et peut ainsi fonctionner à une puissance maximale correspondant à la puissance globale du générateur 215, c'est-à-dire la somme des puissances des étages 230 P1 et 235 P2, par exemple 4000 W, quelle que soit la position du commutateur 240 I. Préférentiellement, la valeur moyenne de puissance délivrée par 30 chacun des étages de puissance 230 et 235 correspond à la moitié de la puissance totale délivrée par le générateur 215 à l'inducteur 205. Dans ce second mode de fonctionnement, deux sous-modes de fonctionnement sont également possibles, comme dans le mode de réalisation illustré en regard de la figure 1 : - les étages de puissance 230 P1 et 235 P2 fonctionnent de façon 5 alternative, chacun délivrant le maximum de puissance, 4000 W par exemple, selon un rapport cyclique de 50%. - les étages de puissance 230 P1 et 235 P2 fonctionnent simultanément, chacun délivrant la moitié de la puissance en continu. Le circuit de commande 200, permet à l'utilisateur de choisir la 10 puissance délivrée à chaque inducteur. Le circuit de commande 200 est adapté à commander automatiquement la position du commutateur constitué des commutateurs 240 et 245 et les étages de puissance 230 et 235 du générateur 215 selon : le choix de l'utilisateur, le nombre de foyers utilisés et/ou la 15 puissance demandée et - la dimension d'un récipient posé sur l'inducteur 205, cette dimension étant détectée par des moyens connus de l'homme du métier. Ainsi, si le récipient est trop petit pour atteindre la bobine externe 260, le commutateur 240 est dans la position il, quel que soit le choix de 20 puissance effectué par l'utilisateur. En revanche, si le récipient atteint la bobine externe 260, la position du commutateur 240 est dans la position i2, afin de mieux répartir la dissipation de chaleur sur l'ensemble de la surface inférieure du récipient. La position du commutateur 245 dépend, de son côté, du choix effectué par l'utilisateur de 25 telle manière qu'au-delà d'une puissance limite demandée, et au cas où le chauffage par l'inducteur 210 n'est pas requis par l'utilisateur, le commutateur 245 passe en position j1 et les deux étages de puissance 230 et 235 sont rendus opérationnels pour alimenter l'inducteur, alternativement ou simultanément. 30 Comme on le constate, le mode de réalisation particulier du système objet de la présente invention illustré en figure 2 présente les caractéristiques suivantes : l'inducteur 205 comporte au moins trois bobines d'induction 250, 255 et 260, les bobines 255 et 260 étant montées chacune en série avec la bobine 250, pour former deux circuits d'induction distincts comportant la bobine 250, commune aux deux circuits d'induction, et - le dispositif d'alimentation comporte : a) le générateur 215 comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance 230 et 235 et b) un commutateur, constitué des commutateur 240 et 245, adapté à relier, selon sa position, un seul ou les deux étages de puissance du générateur au même circuit d'induction, qui peut, ici, être le circuit d'induction comportant les bobines 250 et 255 ou le circuit d'induction comportant les bobines 250 et 260. Le commutateur, constitué des commutateurs 240 et 245, est adapté à relier, selon sa position, le même étage de puissance 235 à l'un ou à l'autre des circuits d'induction. Dans ce mode de réalisation, le commutateur comporte un commutateur primaire 245 relié, en son entrée, à l'étage de puissance 235 du générateur 215 et en l'une de ses sorties, à l'entrée d'un commutateur secondaire 240, en parallèle à la sortie de l'étage de puissance 230 du générateur 215, les sorties du commutateur secondaire 240 étant, chacune, reliée à l'un des circuits d'induction. L'autre sortie du commutateur primaire 245 est reliée à un autre inducteur 210. On observe que la bobine 250, commune aux deux circuits d'induction, est la bobine interne des bobines concentriques 250, 255 et 260. La figure 3 montre un mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention voisin du mode de réalisation illustré en figure 2. Dans le mode de réalisation illustré en figure 3, on retrouve les composants illustrés en figure 2, à ceci près qu'un commutateur 375 K est ajouté aux commutateurs 240 et 245 pour constituer un commutateur 370. Le commutateur 375 permet d'alimenter l'inducteur 210 avec toute la puissance du générateur 215, c'est-à-dire avec les deux sorties de puissances dirigées sur cet inducteur 210, les commutateurs 245 et 375 étant, respectivement, en positions j1 et k2 ou en positions j2 et k2. Dans l'une des ces configurations, l'inducteur 205 est déconnecté et ne peut être activé. Si le commutateur 375 est basculé en position k1, les modes de fonctionnement sont identiques à ceux illustrés en regard de la figure 2. Le circuit de commande 300 permet à l'utilisateur de choisir la puissance délivrée à chaque inducteur. Le circuit de commande 300 est adapté à commander automatiquement la position du commutateur constitué des commutateurs 240, 245 et 375 et les étages de puissance 230 et 235 du générateur 215 selon : - le choix de l'utilisateur, le nombre de foyers utilisés et/ou la puissance demandée et - la dimension d'un récipient posé sur l'inducteur 205, cette dimension étant détectée par des moyens connus de l'homme du métier. Si seul l'inducteur 210 est recouvert par le récipient et que l'utilisateur requiert plus qu'une puissance limite prédéterminée du générateur sur l'inducteur 210, le commutateur 375 est mis dans la position k2 afin d'alimenter l'inducteur 210. Les deux étages de puissance 230 et 235 sont rendus opérationnels pour alimenter l'inducteur 210, alternativement ou simultanément. Si seul l'inducteur 205 est recouvert par un récipient et que le récipient est trop petit pour atteindre la bobine externe 260, le commutateur 375 est dans la position k1 et le commutateur 240 est dans la position il, quel que soit le choix de puissance effectué par l'utilisateur. En revanche, si le récipient atteint la bobine externe 260, le commutateur 375 est dans la position k1 et la position du commutateur 240 est la position i2, afin de mieux répartir la dissipation de chaleur sur l'ensemble de la surface inférieure du récipient. La position du commutateur 245 dépend, de son côté, du choix effectué par l'utilisateur de telle manière qu'au-delà d'une puissance limite demandée, le commutateur 245 passe en position j1 et les deux étages de puissance 230 et 235 sont rendus opérationnels pour alimenter l'inducteur 205, alternativement ou simultanément. Le mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention illustré en figure 3 présente les mêmes caractéristiques que le mode de réalisation particulier illustré en figure 2, à ceci prêt que le commutateur, constitué des commutateurs 240, 245 et 375, comporte le commutateur tertiaire 375 qui est positionné entre le commutateur primaire 245 et le commutateur secondaire 240, l'entrée du commutateur tertiaire étant reliée, en parallèle, à l'étage de puissance 230 et à une sortie du commutateur primaire 245, une sortie du commutateur tertiaire 375 étant reliée à l'entrée du commutateur secondaire 240 et l'autre sortie du commutateur tertiaire 375 étant reliée à l'inducteur 210. On a représenté, en figure 4, une table de cuisson 400 incorporant le mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention illustré en figure 3. On observe, en figure 4, un clavier 410 relié en entrée du circuit de commande 200 ou 300, les bobines concentriques 250, 255 et 260 de l'inducteur 205 et l'inducteur mono-bobine 210
Un système à induction comprend au moins un inducteur (105) qui comporte au moins trois bobines d'induction (110, 115, 120), deux, au moins, desdites bobines étant montées chacune en série avec une troisième bobine (110), pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune (110). Un dispositif d'alimentation comporte un générateur (125) comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance (140, 145) et un commutateur (150) adapté à relier, selon sa position, un seul ou deux des étages de puissance du générateur au même circuit d'induction.Utilisation dans une table de cuisson par induction.
1. Système à induction comprenant au moins un inducteur (105, 205) et un dispositif d'alimentation d'un inducteur (105, 205), caractérisé en ce que : - ledit inducteur comporte au moins trois bobines d'induction (110, 115, 120, 250, 255, 260), deux, au moins, des dites bobines étant montées chacune en série avec une troisième bobine (110, 250), pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune (110, 250), et - en ce que ledit dispositif d'alimentation comporte un générateur (125, 215) comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance (140, 145, 230, 235) et un commutateur (150, 275, 370) adapté à relier, selon sa position, un seul ou deux des étages de puissance du générateur à un même circuit d'induction desdits deux circuits d'induction distincts. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le commutateur (150, 275, 370) est adapté à relier, selon sa position, le même étage de puissance (140, 230, 235) à l'un ou à l'autre des circuits d'induction. 3. Système selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le commutateur (275, 370) comporte un commutateur primaire (245) relié, en son entrée, à l'un des étages de puissance du générateur et en l'une de ses sorties, à l'entrée d'un commutateur secondaire (240), en parallèle à la sortie de l'autre étage de puissance du générateur, les sorties du commutateur secondaire étant, chacune, reliée à l'un des circuits d'induction. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend un second inducteur (210), l'autre sortie du commutateur primaire (245) étant reliée audit second inducteur (210). 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que le commutateur (370) comporte, en outre, un commutateur tertiaire (375) positionné entre le commutateur primaire (245) et le commutateur secondaire(240), l'entrée du commutateur tertiaire étant reliée, en parallèle, à la sortie dudit autre étage de puissance et à une sortie du commutateur primaire, une sortie du commutateur tertiaire étant reliée à l'entrée du commutateur secondaire et l'autre sortie du commutateur tertiaire étant reliée audit second inducteur. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites bobines (110, 115, 120, 250, 255, 260) sont concentriques. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que la bobine commune (110, 250) auxdits deux circuits d'induction est la bobine interne des bobines concentriques. 8. Système selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que le circuit d'induction que le commutateur est adapté à relier aux deux étages de puissance comporte la bobine externe (120, 260) des bobines concentriques. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de commande (100, 200) adapté à commander la position du commutateur et les étages de puissance du générateur selon la dimension d'un récipient posé sur ledit inducteur. 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de commande (100, 200) adapté à commander la position du commutateur et les étages de puissance du générateur selon le choix d'un utilisateur. 11. Système selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que, lorsque le commutateur (150, 275, 370) alimente le même circuit d'induction avec deux étages de puissance, les étages de puissance fonctionnent de façon alternative. 12. Système selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que, lorsque le commutateur (150, 275, 370) alimente le même circuit d'induction avec deux étages de puissance, les étages de puissance fonctionnent en simultané. 13. Table de cuisson (400), caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un système à induction selon l'une quelconque des 1 à 12. 14. Procédé d'alimentation, par un générateur comprenant, en parallèle, au moins deux étages de puissance, d'un inducteur comportant au moins trois bobines d'induction, deux, au moins, desdites bobines étant montées chacune en série avec une troisième bobine, pour former deux circuits d'induction distincts comportant au moins une bobine commune, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de commutation d'un commutateur, dans une première position dans laquelle un premier circuit d'induction est alimenté par deux étages de puissance du générateur, et - une étape de commutation dudit commutateur, dans une deuxième position dans laquelle ledit premier circuit d'induction est alimenté par 15 un seul étage de puissance du générateur.
H
H05
H05B
H05B 6
H05B 6/04,H05B 6/12
FR2894643
A1
EMBOUT TUBULAIRE DE CONNEXION FLUIDIQUE ET CICUIT INTEGRANT UN TEL EMBOUT
20,070,615
La présente invention concerne le domaine des liaisons ou branchements fluidiques, en particulier en relation avec la circulation de fluides gazeux et pour le verrouillage d'assemblages entre des conduits ou des corps tubulaires analogues, et a pour objet un embout tubulaire de connexion fluidique, un circuit d'alimentation et d'évacuation d'un turbocompresseur comprenant un tel embout, un véhicule automobile comprenant un tel circuit et un procédé de réalisation d'un tel circuit. Une pluralité de solutions pour connecter ou brancher un conduit ou tuyau sur un manchon ou un élément tubulaire analogue ont déjà été proposées, avec un verrouillage, préférentiellement amovible, de cette liaison afin d'assurer son maintien dans le temps, généralement avec mise en oeuvre de moyens ou d'éléments de blocage particuliers supplémentaires (vis, écrous, brides, clips, ...). Ainsi, on connaît un embout tubulaire de connexion fluidique apte à être connecté avec un manchon ou un élément tubulaire analogue, en particulier un embout pour le branchement, sur le manchon tubulaire d'entrée d'un turbocompresseur, d'un conduit d'admission ou d'aspiration d'air extérieur et, le cas échéant, d'un conduit de recirculation des gaz contournant le piston dans un moteur à combustion interne, la solidarisation dudit embout avec ledit manchon ou analogue s'effectuant par emboîtement et cet assemblage étant verrouillé par rotation dudit embout en position emboîtée autour de son axe médian jusqu'à une position finale ou de butée, cette rotation s'effectuant préférentiellement sur une fraction d'un tour complet. Toutefois, lorsqu'une telle liaison ou un tel assemblage est réalisé(e) dans un environnement sujet à des contraintes vibratoires et/ou de variations thermiques sévères, le verrouillage requis nécessite le recours à des constructions complexes et à des moyens supplémentaires coûteux, qui ont un impact négatif sur le prix de revient global de la fonction concernée et sur la facilité de montage-démontage de la liaison ou de l'assemblage considéré(e). Tel est notamment le cas en relation avec des applications dans le compartiment moteur d'un véhicule automobile, en particulier en rapport avec un turbocompresseur. -2- La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précités et de proposer une solution simple répondant aux besoins précités. A cet effet, la présente invention a pour objet un embout tubulaire de connexion fluidique du type précité, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un bras de blocage à extension latérale, en ce que ce ou chaque bras comporte une aile de butée présentant une configuration au moins en partie sensiblement conjuguée ou complémentaire par rapport à la forme extérieure d'un deuxième manchon ou élément tubulaire analogue correspondant, à extension non parallèle par rapport au premier manchon ou analogue précité et fixe par rapport à ce dernier et en ce que l'aile dudit ou de chacun desdits bras de blocage repose contre le deuxième manchon ou analogue correspondant en position finale ou de butée en rotation de l'embout assurant le verrouillage de sa liaison par emboîtement avec le premier manchon ou analogue avec possibilité d'arrêt ou de rétention amovible dudit bras dans cette position. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : les figures lA et 1B sont des vues en perspective selon deux directions différentes d'un embout selon l'invention ; les figures 2A et 2B sont des vues en perspective d'un embout selon les figures 1A et 1B monté sur le manchon d'entrée d'un turbocompresseur, respectivement avant (Fig. 2A) et après (Fig. 2B) verrouillage dudit montage ; la figure 3 est une vue en coupe, à une échelle différente, et selon un plan contenant l'axe médian du manchon de sortie du turbocompresseur et perpendiculaire à l'axe médian du manchon d'entrée de ce dernier, de l'objet de la figure 2B, la figure 4 est une vue en coupe, à une échelle différente et selon un plan contenant l'axe médian du manchon d'entrée du turbocompresseur et perpendiculaire à l'axe médian du manchon de sortie de ce dernier, de l'objet de la figure 2B, et, la figure 5 est une représentation schématique simplifiée d'un 35 circuit d'alimentation et d'évacuation d'un turbocompresseur selon l'invention. -3- Les figures 1, 2, 3 et 4 des dessins annexés montrent un embout tubulaire 1 de connexion fluidique apte à être connecté avec un premier manchon 2 ou un élément tubulaire analogue, en particulier un embout pour le branchement, sur le manchon tubulaire d'entrée d'un turbocompresseur 3, d'un conduit 4 d'admission ou d'aspiration d'air extérieur et, le cas échéant, d'un conduit de recirculation des gaz contournant le piston dans un moteur à combustion interne, la solidarisation dudit embout 1 avec ledit manchon 2 ou analogue s'effectuant par emboîtement partiel et cet assemblage étant verrouillé par rotation dudit embout autour de son axe médian X jusqu'à une position finale ou de butée, ladite rotation s'effectuant préférentiellement sur une fraction d'un tour complet autour dudit axe X. Conformément à l'invention, ledit embout de connexion 1 est pourvu d'au moins un bras de blocage 6 à extension latérale, et ce ou chaque bras 6 comporte une aile de butée 7 présentant une configuration au moins en partie sensiblement conjuguée ou complémentaire par rapport à la forme extérieure d'un deuxième manchon 8 ou élément tubulaire analogue correspondant, à extension non parallèle par rapport au premier manchon ou analogue 2 précité et fixe par rapport à ce dernier. L'aile 7 dudit ou de chacun desdits bras de blocage 6 repose contre le deuxième manchon ou analogue 8 correspondant en position finale ou de butée en rotation de l'embout 1 assurant le verrouillage de sa liaison par emboîtement avec le premier manchon 2 ou analogue avec possibilité d'arrêt ou de rétention amovible dudit bras 6 dans cette position. Ainsi, le verrouillage et/ou le blocage de la liaison [embout de connexion 1/manchon 2 ou analogue] est obtenu sans mise en oeuvre au niveau de ladite liaison d'un(e) quelconque élément ou pièce supplémentaire destiné(e) à cette fin. Le ou les bras de blocage 6 permet(tent) de déporter cette fonction de verrouillage et/ou de blocage et de la réduire à un simple maintien en position de ce(s) bras 6, ce en outre avec une force réduite compte tenu de la démultiplication de couple résultant du bras de levier fourni. La position finale ou de butée en rotation de l'embout 1 peut être déterminée par d'éventuels moyens coopérants assurant la liaison d'emboîtement (filetages coopérants, liaison rainures/baïonnettes ou autres), par des moyens particuliers prévus au niveau de l'interface [embout 1 /manchon 2] et/ou par le contact entre l'aile 7 du bras 6 et le deuxième manchon 8. -4- Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou chaque bras de blocage 6 avec son aile de butée 7 présente une structure rigide et est formé sur l'extérieur d'une partie du corps dudit embout tubulaire 1, préférentiellement d'un seul tenant avec ce dernier et avec une extension sensiblement radiale, ledit ou chaque bras 6 étant animé d'un mouvement de pivotement lors de la rotation de l'embout 1 en position emboîtée et ladite ou chaque aile de butée 7 venant en application avec contact intime sur le deuxième manchon ou analogue 8 concerné en fin de mouvement de pivotement du bras 6 considéré, cette position de pivotement finale coïncidant avec la position finale ou de butée en rotation de l'embout 1 assurant le verrouillage de son assemblage par emboîtement avec le premier manchon ou analogue 2. Le ou chaque bras de blocage 6 peut éventuellement présenter des nervures de rigidification et faire état d'une résistance suffisante pour servir de levier d'entraînement lors de la rotation de l'embout 1 jusqu'à sa position finale ou de butée, permettant ainsi de réaliser un emboîtement avec serrage forcé sans nécessiter d'outil particulier (chaque bras 6 formant une clé intégrée à l'embout 1). En accord avec une caractéristique très avantageuse de l'invention, ressortant notamment des figures 2B, 3 et 4 des dessins annexés, l'aile ou chaque aile de butée 7 est maintenue, de manière amovible, en contact intime contre la face extérieure du deuxième manchon ou analogue 8 concerné par l'extrémité 9' d'un conduit ou d'une portion de conduit 9 monté(e) par emboîtement sur ledit deuxième manchon 8 ou analogue, ladite liaison par emboîtement étant éventuellement verrouillée par au moins un organe de serrage 10 ou analogue. Grâce à cette disposition, le verrouillage de la liaison [embout 1/premier manchon 2] est obtenu en tant que résultat annexe de la liaison [conduit ou portion de conduit 9/deuxième manchon 8], sans réaliser d'opération supplémentaire et sans mise en oeuvre d'un(e) quelconque pièce ou élément additionnel(le) (autre que ceux nécessaires pour assurer la liaison précitée). Avantageusement, l'aile ou chaque aile de butée 7 peut être munie d'au moins un prolongement, par exemple en forme de languette 11, 11', destiné à être pris en sandwich, préférentiellement avec pincement, entre l'extrémité 9' du conduit ou de la portion de conduit 9, emboîtée sur le deuxième manchon 8 ou analogue concerné, et ce dernier. -5- Ce ou ces prolongement(s) 11, 11' pourra(ont) notamment présenter une épaisseur inférieure à celle de l'aile 7 correspondante et pouvoir ainsi être pris en sandwich sans nécessiter de sut-épaisseur au niveau de l'extrémité 9'. Bien entendu, l'embout 1 peut comporter plusieurs bras de blocage 6 avec chacun une aile 7 pouvant chacune venir en butée et être bloquée contre un manchon 8 ou analogue. Toutefois, l'embout tubulaire de connexion 1 comportera généralement un unique bras de blocage 6 muni d'une aile de butée 7 en forme de portion d'anneau, préférentiellement sensiblement en forme de demi-anneau à section plate ou plane, et l'axe médian X' du deuxième manchon ou analogue 8 sera avantageusement situé dans un plan perpendiculaire à l'axe médian X du premier manchon ou analogue 2 assemblé avec l'embout tubulaire 1. Comme le montrent les figures 1 à 4 des dessins, l'aile de butée 7 est formée, avec extension latérale par rapport à la direction générale d'extension du bras de blocage 6, au niveau de l'extrémité libre dudit bras 6 et est pourvue d'au moins deux languettes 11 et 11', dont l'une 11 s'étend dans le prolongement de l'extrémité libre dudit bras de blocage 6 et dont l'autre ou les autres 11 sont décalée(s) latéralement le long de l'aile 7. De plus, l'extrémité 9' du conduit ou de la portion de conduit 9 emboîtée sur le deuxième manchon ou analogue 8 comporte un renfoncement ou une empreinte 12 formant logement de réception ajustée 13 pour chacune desdites languettes 11, 11' en coopération avec le deuxième manchon ou analogue 8, les portions de paroi de ladite extrémité 9' délimitant le renfoncement ou l'empreinte 12 étant éventuellement recouvertes par les prolongements latéraux 14' d'une bague de calage 14 (métallique) d'un collier de serrage 10 ceinturant ladite extrémité 9' (renforcement structurel de l'extrémité 9' au niveau de 12). Avantageusement, le ou les bras de blocage 6 assure(nt) simultanément le blocage en translation de l'embout 1 (blocage de l'emboîtement ou de l'emmanchement de l'embout tubulaire 1 sur le manchon d'entrée 2 dans la direction de l'axe X) et le blocage en rotation de ce dernier (autour de l'axe X). L'aile 7 de chaque bras 6 présente avantageusement une forme adaptée au contour extérieur du second manchon 8 correspondant, de manière à aboutir à une venue en prise entre ledit bras 6 et ledit manchon 8, -6 préférentiellement avec contact intime, pour pouvoir fournir un maintien rigide et sans jeu axial de l'embout 1 sur le manchon d'entrée 2. Dans le cas d'un second manchon 8 à contour extérieur de forme cylindrique circulaire, l'aile 7 aura une forme en arc de cercle s'étendant sensiblement sur un demi-cercle (figures lA et 1B). En variante, pour réaliser ou bloquer en translation (dans la direction X) la liaison par emboîtement de l'embout 1 sur le premier manchon 2, il peut être prévu que la face externe du premier manchon ou analogue 2 et la face interne de l'embout 1 comportent respectivement des moyens d'engagement réciproque complémentaires, ces moyens (non représentés) coopérant mutuellement lors de la rotation dudit embout 1 par rapport audit manchon ou analogue 2, le cas échéant pour réaliser ou augmenter l'emboîtement dudit embout 1 sur ledit manchon ou analogue 2. Un joint d'étanchéité 16 est préférentiellement disposé entre l'embout 1 et le premier manchon ou analogue 2, ce joint 16 étant comprimé avec réalisation d'une étanchéité fluidique en position finale d'emboîtement ou de butée en rotation dudit embout 1 (prévision d'une rainure circonférentielle sur l'embout 1 ou dans le manchon 2). Ainsi, l'invention fournit en premier lieu un système de connexion fluidique d'un conduit 4 sur un manchon 2 ou analogue par l'intermédiaire d'un embout tubulaire 1 tel que décrit précédemment, ledit système étant simple de constitution, assurant un blocage et un verrouillage sûrs de la liaison embout 1/manchon 2 (par exemple une liaison vissée), et autorisant un montage et un démontage rapide et aisé. L'invention a également pour objet, comme le montrent la figure 5 et partiellement les figures 2B, 3 et 4, un circuit d'alimentation en gaz comburant sous pression pour moteur à combustion interne. Ce circuit comprend un turbocompresseur 3 avec un manchon tubulaire d'entrée 2 et un manchon tubulaire de sortie 8, et est essentiellement composé d'un conduit d'amenée 4, préférentiellement sensiblement rigide, connecté fluidiquement au manchon d'entrée 2 et un conduit d'évacuation 9, 17 connecté fluidiquement au manchon de sortie 8, ce circuit étant caractérisé en ce que le conduit d'amenée 4 est relié au manchon d'entrée 2 du turbocompresseur par l'intermédiaire d'un embout tubulaire 1 comme décrit ci-dessus. -7- Le conduit d'évacuation 17, éventuellement à structure rigide, peut être connecté directement sur le manchon de sortie 8 et fournir ainsi l'extrémité 9' bloquant l'aile 7 du bras 6 de l'embout tubulaire 1. En variante, et de manière préférée, ledit conduit d'évacuation 17 est relié au manchon de sortie 8 du turbocompresseur 3 par l'intermédiaire d'une portion de conduit 9 au moins partiellement souple ou flexible, et les assemblages par emboîtement de cette portion de conduit 9 avec le manchon de sortie 8, d'une part, et avec le conduit d'évacuation 17, d'autre part, sont verrouillés de manière amovible par des moyens de serrage 10 et 18, tels que des colliers. En accord avec un mode de réalisation pratique avantageux de l'invention, l'embout tubulaire 1 avec le bras de blocage 6 et l'aile de butée 7 consiste en une pièce d'un seul tenant venue de moulage par injection d'un matériau synthétique thermorésistant, éventuellement chargé en vue d'augmenter sa résistance mécanique, l'embout tubulaire 1 comporte une tubulure latérale 19 pour l'admission des gaz contournant les pistons et un joint d'étanchéité 16, comprimé en position finale ou de butée en rotation de l'embout 1 emboîté, est disposé entre la portion 1' de l'embout tubulaire 1 emboîtée sur le manchon d'entrée 2 et ce dernier, par exemple entre un décrochement interne de cette portion 1' et un décrochement externe dudit manchon 2, mutuellement opposés. La liaison fluidique et mécanique entre le conduit 4 et l'embout 1 pourra être réalisée d'une manière adéquate connue par l'homme du métier. La présente invention porte également sur un véhicule à moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'alimentation tel que décrit ci-dessus. Enfin, l'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un circuit d'alimentation tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il consiste à fournir au moins un turbocompresseur 3 avec un manchon d'entrée 2 et un manchon de sortie 8, un conduit d'amenée 4, un(e) conduit ou portion de conduit d'évacuation 9 ou 17 et un embout tubulaire 1 selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, puis à mettre en place l'embout 1 sur le manchon d'entrée 2 dans une position en rotation initiale, à tourner ledit embout 1 autour de son axe médian X jusqu'à une position finale et/ou de butée de manière à obtenir une liaison par emboîtement dudit embout 1 sur ledit manchon d'entrée 2 et une application -8- avec contact de l'aile de butée 7 sur le manchon de sortie 8, à solidariser le conduit 17 d'évacuation ou la portion de conduit 9 sur le manchon de sortie 8 par emboîtement dudit conduit d'évacuation 17 ou de ladite portion de conduit 9 sur ce manchon 8, entraînant une rétention directe ou indirecte de ladite aile de butée 7 contre ledit manchon 8 par recouvrement au moins partiel de ladite aile 7 ou de prolongements sous forme de pattes 11, 11' de cette dernière par ladite portion de conduit 9 ou ledit conduit 17, et ainsi un verrouillage de la liaison par emboîtement avec rotation [embout de connexion 1/manchon d'entrée 2]. L'assemblage du conduit d'amenée 4 avec l'embout 1 peut être réalisé avant ou après le montage dudit embout 1 sur le manchon d'entrée 2. Il en est de même pour l'éventuel assemblage du conduit d'évacuation 17 avec la portion de conduit 9 formant manchon intermédiaire de branchement dudit conduit 17 sur le manchon de sortie 8. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un embout tubulaire de connexion fluidique apte à être connecté avec un manchon, la solidarisation dudit embout avec ledit manchon ou analogue s'effectuant par emboîtement partiel et cet assemblage étant verrouillé par rotation dudit embout en position emboîtée autour de son axe médian jusqu'à une position finale ou de butée, ladite rotation s'effectuant préférentiellement sur une fraction d'un tour complet.Embout (1) caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un bras de blocage (6) à extension latérale, en ce que ce ou chaque bras (6) comporte une aile de butée (7) présentant une configuration au moins en partie sensiblement conjuguée ou complémentaire par rapport à la forme extérieure d'un deuxième manchon (8) correspondant, à extension non parallèle par rapport au premier manchon ou analogue précité et fixe par rapport à ce dernier, et en ce que l'aile (7) dudit ou de chacun desdits bras de blocage (6) repose contre le deuxième manchon (8) correspondant en position finale ou de butée en rotation de l'embout (1) assurant le verrouillage de sa liaison par emboîtement avec le premier manchon, avec possibilité d'arrêt ou de rétention amovible dudit bras (6) dans cette position.
1) Embout tubulaire de connexion fluidique apte à être connecté avec un manchon ou un élément tubulaire analogue, en particulier embout pour le branchement, sur le manchon tubulaire d'entrée d'un turbocompresseur, d'un conduit d'admission ou d'aspiration d'air extérieur et, le cas échéant, d'un conduit de recirculation des gaz contournant les pistons dans un moteur à combustion interne, la solidarisation dudit embout avec ledit manchon ou analogue s'effectuant par emboîtement partiel et cet assemblage étant verrouillé par rotation dudit embout en position emboîtée autour de son axe médian jusqu'à une position finale ou de butée, ladite rotation s'effectuant préférentiellement sur une fraction d'un tour complet, embout (1) caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un bras de blocage (6) à extension latérale, en ce que ce ou chaque bras (6) comporte une aile de butée (7) présentant une configuration au moins en partie sensiblement conjuguée ou complémentaire par rapport à la forme extérieure d'un deuxième manchon (8) ou élément tubulaire analogue correspondant, à extension non parallèle par rapport au premier manchon ou analogue (2) précité et fixe par rapport à ce dernier, et en ce que l'aile (7) dudit ou de chacun desdits bras de blocage (6) repose contre le deuxième manchon ou analogue (8) correspondant en position finale ou de butée en rotation de l'embout (1) assurant le verrouillage de sa liaison par emboîtement avec le premier manchon (2) ou analogue, avec possibilité d'arrêt ou de rétention amovible dudit bras (6) dans cette position. 2) Embout tubulaire selon la 1, caractérisé en ce que le ou chaque bras de blocage (6) avec son aile de butée (7) présente une structure rigide et est formé sur l'extérieur d'une partie du corps dudit embout tubulaire (1), préférentiellement d'un seul tenant avec ce dernier et avec une extension sensiblement radiale, ledit ou chaque bras (6) étant animé d'un mouvement de pivotement lors de la rotation de l'embout (1) en position emboîtée et ladite ou chaque aile de butée (7) venant en application avec contact intime sur le deuxième manchon ou analogue (8) concerné en fin de mouvement de pivotement du bras (6) considéré, cette position de pivotement finale coïncidant avec ou définissant la position finale ou de butée en rotation de l'embout (1), assurant le verrouillage de son assemblage par emboîtement avec le premier manchon ou analogue (2).- 10 - 3) Embout tubulaire selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'aile ou chaque aile de butée (7) est maintenue, de manière amovible, en contact intime contre la face extérieure du deuxième manchon ou analogue (8) concerné par l'extrémité (9') d'un conduit ou d'une portion de conduit (9) monté(e) par emboîtement sur ledit deuxième manchon (8) ou analogue, ladite liaison par emboîtement étant éventuellement verrouillée par au moins un organe de serrage (10) ou analogue. 4) Embout tubulaire selon la 3, caractérisé en ce que l'aile ou chaque aile de butée (7) est pourvue d'au moins un prolongement, par exemple en forme de languette (11, 11'), destiné à être pris en sandwich, préférentiellement avec pincement, entre l'extrémité (9') du conduit ou de la portion de conduit (9), emboîtée sur le deuxième manchon (8) ou analogue concerné, et ce dernier. 5) Embout tubulaire selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un unique bras de blocage (6) muni d'une aile de butée (7) en forme de portion d'anneau, préférentiellement sensiblement en forme de demi-anneau à section plate ou plane, et en ce que l'axe médian (X') du deuxième manchon ou analogue (8) est situé dans un plan perpendiculaire à l'axe médian (X) du premier manchon ou analogue (2) assemblé avec l'embout tubulaire (1). 6) Embout tubulaire selon les 4 et 5, caractérisé en ce que l'aile de butée (7) est formée, avec extension latérale par rapport à la direction générale d'extension du bras de blocage (6), au niveau de l'extrémité libre dudit bras (6) et est pourvue d'au moins deux languettes (11 et 11'), dont l'une (11) s'étend dans le prolongement de l'extrémité libre dudit bras de blocage (6) et dont l'autre ou les autres (Il) sont décalée(s) latéralement le long de l'aile (7) et en ce que l'extrémité (9') du conduit ou de la portion de conduit (9) emboîtée sur le deuxième manchon ou analogue (8) comporte un renfoncement ou une empreinte (12) formant logement de réception ajustée (13) pour chacune desdites languettes (11, 11') en coopération avec le deuxième manchon ou analogue (8), les portions de paroi de ladite extrémité (9') délimitant le renfoncement ou l'empreinte (12) étant éventuellement recouvertes par les prolongements latéraux (14') d'une bague de calage (14) d'un collier de serrage (10) ceinturant ladite extrémité (9').-11- 7) Embout tubulaire selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité (16) est disposé entre l'embout (1) et le premier manchon ou analogue (2), ce joint (16) étant comprimé avec réalisation d'une étanchéité fluidique en position finale d'emboîtement ou de butée en rotation dudit embout (1). 8) Circuit d'alimentation en gaz comburant sous pression pour moteur à combustion interne, ce circuit comprenant un turbocompresseur avec un manchon tubulaire d'entrée et un manchon tubulaire de sortie, et étant essentiellement composé d'un conduit d'amenée, préférentiellement sensiblement rigide, connecté fluidiquement au manchon d'entrée et d'un conduit d'évacuation connecté fluidiquement au manchon de sortie, circuit caractérisé en ce que le conduit d'amenée (4) est relié au manchon d'entrée (2) du turbocompresseur (3) par l'intermédiaire d'un embout tubulaire (1) selon l'une quelconque des 1 à 7. 9) Circuit selon la 8, caractérisé en ce que le conduit d'évacuation (17) est relié au manchon de sortie (8) du turbocompresseur (3) par l'intermédiaire d'une portion de conduit (9) au moins partiellement souple ou flexible, et en ce que les assemblages par emboîtement de cette portion de conduit (9) avec le manchon de sortie (8), d'une part, et avec le conduit d'évacuation (17), d'autre part, sont verrouillés de manière amovible par des moyens de serrage (10 et 18), tels que des colliers. 10) Circuit selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que l'embout tubulaire (1) avec le bras de blocage (6) et l'aile de butée (7) consiste en une pièce d'un seul tenant venue de moulage par injection d'un matériau synthétique thermorésistant, éventuellement chargé en vue d'augmenter sa résistance mécanique, en ce que l'embout tubulaire (1) comporte une tubulure latérale (19) pour l'admission des gaz contournant les pistons et en ce qu'un joint d'étanchéité (16), comprimé en position finale ou de butée en rotation de l'embout (1) emboîté, est disposé entre la portion (1') de l'embout tubulaire (1) emboîtée sur le manchon d'entrée (2) et ce dernier, par exemple entre un décrochement interne de cette portion (1') et un décrochement externe dudit manchon (2), mutuellement opposés. 11) Véhicule à moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'alimentation selon l'une quelconque des 8 à 10.-12- 12) Procédé de réalisation d'un circuit d'alimentation selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il consiste à fournir au moins un turbocompresseur (3) avec un manchon d'entrée (2) et un manchon de sortie (8), un conduit d'amenée (4), un(e) conduit ou portion de conduit d'évacuation (9 ou 17) et un embout tubulaire (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, puis à mettre en place l'embout (1) sur le manchon d'entrée (2) dans une position en rotation initiale, à tourner ledit embout (1) autour de son axe médian (X) jusqu'à une position finale et/ou de butée de manière à obtenir une liaison par emboîtement dudit embout (1) sur ledit manchon d'entrée (2) et une application avec contact de l'aile de butée (7) sur le manchon de sortie (8), à solidariser le conduit (17) d'évacuation ou la portion de conduit (9) sur le manchon de sortie (8) par emboîtement dudit conduit d'évacuation (17) ou de ladite portion de conduit (9) sur ce manchon (8), entraînant une rétention directe ou indirecte de ladite aile de butée (7) contre ledit manchon (8) par recouvrement au moins partiel de ladite aile (7) ou de prolongements sous forme de pattes (11, 11') de cette dernière par ladite portion de conduit (9) ou ledit conduit (17), et ainsi un verrouillage de la liaison par emboîtement avec rotation [embout de connexion (1)/manchon d'entrée (2)].
F
F16,F02
F16L,F02C,F02M
F16L 37,F02C 6,F02M 25,F02M 35
F16L 37/244,F02C 6/12,F02M 25/07,F02M 35/10
FR2887874
A1
NOUVELLES PARA-PHENYLENEDIAMINES DOUBLES RELIEES PAR UN GROUPE ALIPHATIQUE RAMIFIE ET UTILISATION EN COLORATION
20,070,105
La présente demande concerne une nouvelle famille de paraphénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison aliphatique ramifié et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou para-phénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles bases d'oxydation capables de colorer les fibres kératiniques avec des nuances variées, puissantes, esthétiques et peu sélectives ainsi que des colorations résistantes aux diverses agressions que peuvent subir les fibres telles que la lumière, la sueur et les shampoings. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une nouvelle famille de paraphénylènediamine double de formule (I) suivante ainsi que les sels d'addition correspondants: NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en C1-C15 ramifié, É R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, alkoxy en C1-C4, amino, monoalkyl amino en C1-C4, dialkylamino en C1-C4, É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1-C6, - un radical hydroxy- alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en C1-C6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C1-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier compris entre 0 et 4. Les para-phénylènediamines de formule (I) permettent en particulier d'obtenir une coloration de fibres kératiniques très puissante, peu sélective et tenace, en particulier à la 25 lumière. Un autre objet de l'invention concerne des compositions pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins une para-phénylènediamine de formule (I). L'invention a aussi pour objet un procédé de coloration mettant en oeuvre cette composition, l'utilisation de la composition selon la présente invention pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture. A titre d'exemple de para-phénylènediamines de formule (I), on peut citer les paraphénylènediamines suivantes: 15 HNNH HN" NH NH â , â 0 NH, NH, NH, NH, HN NH â HNNH 0 â 0 NH, NH, NH, NH, HN NH HN NH NH, NH, NH, NH, HN \ NH HN N NH, NH, NH, NH, HN NH NH, NH, Selon un mode de réalisation particulier, les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles que R est un radical alkylène ramifié en C4-Cll. RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué. n et m sont de préférence égal à 0 ou 1. D'une manière générale, les sels d'addition utilisables sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide, tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. Les para-phénylènediamines de formule (I) selon la présente demande peuvent être préparés suivant une méthode de synthèse classique. On pourra par exemple se reporter à la demande de brevet DE10144226A. A titre d'illustration, les para-phénylènediamines de formule (I) peuvent être synthétisés selon le schéma réactionnel suivant: ô o H + _ N R2 HN, R2,Rz R base N réduction + N NH R,R N Ri N Ri Ri 4 HCI La première étape de la synthèse est une substitution nucléophile d'une diamine sur un dérivé de para-fluoro-nitrobenzène, étape inspirée des publications Synthesis 1990 (12), 1147-1148 et Synth. Commun. 1990, 20 (22), 3537-3545. La deuxième étape est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, Pd(II)/C, Ni de Raney ou encore une réaction de réduction par un métal, par exemple par du zinc, fer, étain... (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood sertes Chemical Science). La présente demande concerne aussi les composés nitrés de formule (II) suivante qui peuvent être utilisés pour l'obtention des paraphénylènediamines de formule (I) : NO2 NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R, R', R", n, m sont tels que définis précédemment L'invention a aussi pour objet une composition de teinture comprenant dans un milieu approprié à la teinture au moins une base d'oxydation du type para- phénylènediamine de formule (I) telle que définie précédemment. La quantité en para-phénylènediamine de formule (I) dans la composition de teinture est en général comprise entre 0,0001% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,01% et 10%. La composition selon l'invention contient de préférence au moins un coupleur d'oxydation. Parmi les coupleurs d'oxydation, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Bhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène (ou résorcinol), le 1,3dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(B- hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-13-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(Bhydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Bhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Généralement, la quantité du ou des coupleurs d'oxydation est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également contenir au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). Les bases d'oxydation peuvent notamment être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2, 6-diméthyl para- phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl para-phénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,Nbis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-fluoro para-phénylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la N-(13hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N(éthyl, 13- hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-((3,ydihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-13hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-(13-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, le 2 thiényl para-phénylène diamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4' aminophenyl)pyrrolidine, la 6-(4-Amino-phenylamino)hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-13hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la 6-(4-Aminophenylamino)-hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(3- hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis(4-amino 3'-methylphényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4amino 2-chloro phénol, le 4-amino 3-chloro phénol, le 4-amino 3hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, le 4-amino-2,6-dichlorophénol, le 4-amino-6[((5'amino-2'-hydroxy-3'-méthyl)phényl)méthyl]-2- méthylphénol, le bis(5'amino-2'-hydroxy)phénylméthane et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5acétamido 2-amino phénol, le 5-[(2-hydroxyethyl)amino]-2-methylphenol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine; la 2- morpho lin-4-ylpyrazo lo [1,5-a]pyridin-3 -ylamine; l'acide 3 -amino-pyrazolo [1,5- a] pyridin-2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-5-yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo [1,5-a] pyridine-7-yl)-éthanol; le (3 -amino-pyrazolo [1,5-a]pyridine-2-yl)méthanol; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la 3,4-diaminopyrazolo[1,5-a]pyridine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7morpho lin-4-yl-pyrazo lo [1,5-a]pyridin- 3 -ylamine; la pyrazolo[1,5-a] pyridine-3,5-diamine; la 5-morpho lin-4-yl-pyrazo lo [1,5- a]pyridin- 3 ylamine; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)amino]-éthanol; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3-amino- pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol; 3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol; la 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-6ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88-169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2733749 et DE 19543988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(13-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3- phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(13-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4, 5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-(13-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. Généralement la concentration de la ou des bases d'oxydation additionnelle est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisi parmi les colorants nitrés de la série benzénique, neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs méthiniques, azométhiniques, triarylméthaniques, indoaminiques et les colorants directs naturels. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un colorant choisi parmi les colorants directs cationiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs cationiques utilisables selon l'invention, on peut citer les colorants directs azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, Parmi ces composés, on peut tout particulièrement citer les colorants suivants: - chlorure de 1,3-diméthyl2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]-1H-Imidazolium, - chlorure de 1,3diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-1H-Imidazolium, - méthylsulfate de 1méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono) méthyl]-pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, 1'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,001 à 20% en poids environ du poids total de la composition prête à l'emploi et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10% en poids environ. Le milieu approprié pour la teinture est avantageusement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40% en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30% en poids environ. Avantageusement, la composition de teinture comprend au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents anti-oxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids de la composition. Le pH de la composition conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques autres que les diacides carboxyliques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule: Ra. Rb dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Ci-C4; Ra, Rb, Re et Rd, identiques ou différents, représentent 15 un atome d'hydrogène, un radical alkyle en CiC4 ou hydroxyalkyle en Ci-C4. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les adjuvants, précurseurs de colorants d'oxydations additionnels, coupleurs d'oxydation, colorants directs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Un autre objet de la présente demande concerne un procédé de teinture des fibres kératiniques dans lequel on applique sur les fibres la composition de l'invention telle que définie précédemment, et on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi. Il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. N-W-N Re Rd A titre d'agents oxydants, on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases, le peroxyde d'hydrogène étant particulièrement préféré. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. La composition oxydante peut renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, notamment humaines et en particulier les cheveux humains. La présente demande concerne également l'utilisation de la composition cosmétique selon l'invention comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins une paraphénylènediamine de formule (I) pour la teinture des fibres kératiniques, de préférence les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme une composition tinctoriale contenant au moins une para-phénylènediamine de formule (I) définie ci-dessus et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2586913. EXEMPLES DE SYNTHESE EXEMPLE 1: Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(4aminophényl)propane-1,3-diamine (2) NO2 + NH2 H2N NH2 4HCI Synthèse de la 2,2-diméthvl-N,N'-bis(4-nitrophénvl)propane-1,3-diamine (1) 2,3 g de 4fluoronitrobenzène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1,2 équivalent de 2,2-diméthyl-1,3-propanediamine et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 20 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(4-aminophényl) propane-1,3-diamine La 2,2-dimethyl-N,N'-bis(4-nitrophényl)propane-1,3diamine (1) obtenue lors de l'étape précédente est réduite avec un mélange zinc/chlorure d'ammonium/eau/éthanol bouillant. L'amine correspondante est isolée sous forme de tétrachlorhydrate. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 2: Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3méthyl-4-aminophényl)propane-1,3-diamine (4) N O2 4HCI 4 NH2 + Synthèse du 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3-méthyl-4-nitrophényl)propane-1,3-diamine (3) 1, 5 g de 5-fluoro-2-nitrotoluène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1, 2 équivalent de 2,2-diméthyl-1,3-propanediamine et 1,2 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 80 C pendant 24 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3-méthvl-4aminophényl)propane-1,3-diamine (4) La 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3-méthvl-4nitrophényl) propane-1,3-diamine (3) obtenue 15 lors de l'étape précédente est réduite avec un mélange zinc/chlorure d'ammonium/eau/éthanol bouillant. L'amine correspondante est isolée sous forme de tétrachlorhydrate. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 3: Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-dimethyl-N,N'-bis(2méthyl-4-aminophényl)propane-1,3-diamine (6) NO2 NH2 4HCI NH2 H2N + Synthèse de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(2-méthyl-4-nitrophényl)propane-1,3diamine (5) 1,5 g de 2-fluoro-5-nitrotoluène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1,2 équivalent de 2,2-diméthyl-1,3-propanediamine et 1,2 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 80 C pendant 24 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Synthèse du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(2-méthyl-4aminophényl)propane-15 1,3-diamine (6) La 2,2-diméthyl-N,N'-bis(2-méthyl4-nitrophényl)propane-1,3-diamine (5) obtenue lors de l'étape précédente est réduite avec un mélange zinc/chlorure d'ammonium/eau/éthanol bouillant. L'amine correspondante est isolée sous forme de tétrachlorhydrate. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 4: Synthèse du tétrachlorhydrate de la N-{3-1(4-aminophényl) aminol-1-éthylpropyl}benzène-1,4-diamine (8) H2N NH2 NO2 + H2N NH2 Synthèse de la N,N'-bis(4-nitrophényl)pentane-1,3-diamine (7) 2,3 g de 4fluoronitrobenzène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1,2 équivalents de 3-amino-1-éthylpropylamine et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 16 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Synthèse du tétrachlorhydrate de la N-{3-[(4-aminophényl)amino]-1éthylpropyl}benzène-1,4-15 diamine (8) La N,N'-bis(4-nitrophényl)pentane1,3-diamine (7) obtenue lors de l'étape précédente est réduite avec un mélange zinc / chlorure d'ammonium / eau/ éthanol bouillant. L'amine correspondante est isolée sous forme de tétrachlorhydrate. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 5: Synthèse du tétrachlorhydrate de la N-(4-aminophényl)-N-{5-f(4aminophényl)aminol-2-méthylpentyl}amine (10) O I. Synthèse de la N-{2methyl-5-[(4-nitrophényl)aminolpentyl}-N-(4-nitrophényl)amine (9) 2,3 g de 4-fluoronitrobenzène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1,2 équivalent de 2-méthylpentane-1,5-diamine et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 20 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Synthèse du tétrachlorhydrate de la N-(4-aminophényl)-N-15-f(4aminophénvl)aminol-2-15 méthylpentyl} amine (10) La N- {2-méthyl-5-[(4nitrophényl)amino]pentyl}-N-(4-nitrophényl) amine obtenue lors de l'étape précédente est réduite avec un mélange zinc / chlorure d'ammonium / eau/ éthanol bouillant. L' amine correspondante est isolée sous forme de tétrachlorhydrate. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. NO2 H2N H2N + NH NH NH2 10 4HCI NH EXEMPLES DE COMPOSITIONS TINCTORIALES Exemples 1 à 14: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhydrate de la 5 2,2-diméthyl-N,N'-bis(4-aminophényl)propane-1,3-diamine (2) Exemples 1 à 7: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 tétrachlorhydrate de la 10 3 mole 10 3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 2,2-diméthyl-N,N-bis(4- mole mole mole mole mole mole aminophényl)propane-1,3- diamine (2) Benzène-1,3-diol 10-3 mole 5-Amino-2-méthyl-phénol 10 3 mole 1H-Indol-6-ol 10 3 mole 2-Amino-pyridin3-ol 10 3 mole 3,6-Diméthyl-1 H- 10.3 pyrazolo [5,1-c] [1,2 mole 4] triazole chlorhydrate du 2-(2,4- 10-3 Diamino-phénoxy)-éthanol mole chlorhydrate du 3-Amino- 10-3 2-chloro-6-méthyl-phénol mole Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 5 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Nuance brun gris violet brun brun rouge brun bleu violet observée rouge intense intense rouge intense intense intense Exemples 8 à 14: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 tétrachlorhydrate de la 10 mole 103 10-3 10-3 10 3 mole 10-3 10-3 2,2-dméthyl-N,N'-bis(4- mole mole mole mole mole aminophényl)propane-1,3- diamine (2) Benzène-1,3-diol 10-3 mole 5-Amino-2-méthyl-phénol 10 3 mole 1H-Indol-6-ol 10 3 mole 2-Amino-pyridin3-ol 10 3 mole 3,6-Diméthyl- 1 H- 10-3 mole pyrazolo[5,1-c][1,2,4] triazole chlorhydrate du 2-(2,4- 10.3 Diamino-phénoxy)- mole éthanol chlorhydrate du 3-Amino- 10-3 2-chloro-6-méthyl-phénol mole Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 Nuance brun gris rouge brun violet- bleu violet observée violet intense rouge rouge intense intense intense intense intense Exemples 15 à 25: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3-méthyl-4-aminophényl)propane-1,3-diamine (4) Exemples 15 à 19: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 15 16 17 18 19 tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl- 10 3 10-3 mole 10 3 10 3 10-3 mole N,N'-bis(3-méthyl-4- mole mole mole aminophényl)propane-1,3-diamine (4) 5-Amino-2-méthyl- phénol 103 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino -pyridin-3 - o l 103 mole chlorhydrate du 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)-éthanol mole chlorhydrate du 3-Amino-2-chloro-6- 10-3 mole méthyl-phénol Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) tel que défini précédemment 2887874 21 Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing 5 standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 15 16 17 18 19 Nuance observée gris violet brun jaune bleu violet bleu intense intense Exemples 20 à 25: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 20 21 22 23 24 25 tétrachlorhydrate de la 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 2,2-diméthyl-N,N'-bis(3- méthyl-4- aminophényl)propane-1,3diamine(4) 5-Amino-2-méthyl-phenol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl- 1 H- 10-3 mole pyrazolo [5,1-c] [ 1,2 4]triazole chlorhydrate du 2-(2,4- 10-3 mole Diamino-phénoxy)éthanol chlorhydrate du 3-Amino- 10-3 mole 2-chloro-6-methyl-phénol Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) tel que défini précédemment Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 20 21 22 23 24 25 Nuance observée violet rouge orangé rouge bleu gris intense intense violet- bleu Exemples 26 à 36: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhydrate de la 2,2-diméthyl-N,N'-bis(2-méthyl-4-aminophényl) propane-1,3-diamine (6) Exemples 26 à 30: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 26 27 28 29 30 tétrachlorhydrate de la 2,2- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole diméthyl-N,N'-bis(2-méthyl-4- aminophényl)propune- 1,3- diamine (6) 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Aminopyridin-3-ol 10-3 mole chlorhydrate du 2-(2,4-Diamino- 103 mole phénoxy)éthanol chlorhydrate du 3-Amino-2- 103 mole chloro-6-méthyl-phénol Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) tel que défini précédemment Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 26 27 28 29 30 Nuance observée gris violet gris intense brun bleu intense violet rouge orangé intense Exemples 31 à 35: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: 2887874 23 Exemple 31 32 33 34 35 tétrachlorhydrate de 2,2-diméthyl- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole N,N'-bis(2-méthyl-4-aminophényl) propane-1,3-diamine (6) 5-Amino-2-méthyl-phénol 10.3 mole 1H-Indol-6-ol 10.3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10.3 mole chlorhydrate du 2-(2,4-Diamino- 3 phénoxy)-éthanol 10 mole chlorhydrate du 3-Amino-2-chloro-6- 3 méthylphénol 10 mole Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) tel que défini précédemment Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau 5 oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90% de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 31 32 33 34 35 Nuance observée violet- brun orangé ibleuntense gris violet rouge rouge 2887874 24
La présente demande concerne une nouvelle famille de para-phénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison aliphatique ramifié et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques.Ces nouvelles para-phénylènediamines doubles de formule (I) sont utiles en tant que base d'oxydation pour la teinture des fibres kératiniques.
1. Para-phénylènediamine de formule (I) suivante et ses sels d'addition correspondant: R1, R__,R2 NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en C1-C15 ramifié, É R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux 15 hydroxy, alkoxy en C1-C4, amino, monoalkyl amino en C1-C4, dialkylamino en C1-C4, É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1-C6, -un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en C1-C6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C1-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier compris entre 0 25 et 4. 2. Para-phénylènediamine selon la 1 dans laquelle les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles que R est un radical alkylène ramifié en C4-Cll. 2887874 25 3. Para-phénylènediamine selon la 1 ou 2 dans laquelle les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué. 4. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle les para-phénylènediamines de formule (I) sont choisies parmi: HN" NH HN" NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN NH HN/ 'NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN NH HN NH NH2 NH2 NH z NH2 HN \ NH HN N NH2 NH2 NH2 NH2 NH HN NH NH2 NH2 5. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les sels d'addition avec un acide des para-phénylènediamines de formule générale (I) sont choisis parmi l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfoniques, l'acide phosphorique et l'acide acétique, ces composés pouvant éventuellement être sous forme de solvates. 6. Composition de coloration comprenant dans un milieu approprié à la teinture au moins une base d'oxydation du type para-phénylènediamine de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des 1 à 5. 7. Composition selon la 6 dans laquelle la quantité en para10 phénylènediamine de formule (I) est comprise entre 0,0001 % et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0, 01 % et 10 %. 8. Composition selon la 5, 6 ou 7 comprenant de plus au moins un coupleur d'oxydation. 9. Composition selon la 8 dans laquelle le coupleur d'oxydation est choisi parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 10. Composition selon l'une quelconque des 6 à 9 comprenant de plus au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). 11. Composition selon la 10 dans laquelle les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les para-phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 12. Composition selon l'une quelconque des 6 à 11 comprenant au moins un colorant direct. 13. Composition selon l'une quelconque des 6 à 12 dans laquelle le milieu approprié pour la teinture est constitué par de l'eau contenant éventuellement au moins un solvant organique. 14. Composition selon la 13 dans laquelle le solvant organique est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, ainsi que les alcools aromatiques 30 et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une quelconque des 6 à 14 comprenant au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. 16. Composition selon la 15 caractérisée en ce que la quantité en adjuvant cosmétique est comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant un agent oxydant. 18. Procédé de teinture des fibres kératiniques caractérisée par le fait qu'on applique sur les fibres au moins une composition selon l'une quelconque des 6 à 16 pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée en présence d'un agent oxydant. 19. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel le premier compartiment contient une composition tinctoriale pour la coloration des fibres kératiniques telle que définie à l'une quelconque des 6 à 18 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 20. Procédé de préparation des para-phénylènediamines de formule (I) par réduction des composés nitrés de formule (II) : R2 NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R, R', R", n et m sont tels que définis à l'une quelconque des précédentes. 21. Composé nitré de formule (II) R1NRN,R2 NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, X, Y, R, R', R" n, m sont tels que définis à l'une quelconque des précédentes.
C,A
C07,A61
C07C,A61K,A61Q
C07C 211,A61K 8,A61Q 5
C07C 211/51,A61K 8/41,A61Q 5/10
FR2892864
A1
"ELEMENT RADIANT A CHARGE RESISTIVE"
20,070,504
Elément radiant à charge résistive L'invention concerne des perfectionnements aux éléments radiants à charge résistive pour antennes à large bande ou à impulsions. De tels systèmes d'antenne sont utilisés dans un domaine étendu d'applications, y compris maisnon exclusivement les radars souterrains ou pour sondage de terrains, les systèmes de surveillance et une large gamme de mesures de compatibilité électromagnétique (EMC) et d'explosion atomique (EMP). Pour une réponse en impulsion optimale, ce qui veut dire que l'impulsion est propagée sans dispersion, on sait qu'il faut une charge résistive de l'antenne variant de façon continue, ayant la forme : z(i)(z) = 60`x' h- IzI voir Wu T T, & King R W P, "The cylindrical antenna with non-reflecting resistive loading", IEEE, Trans on Ant & Prop, AP-13 No 3, May 1965, pp. 369-373. On connaît des éléments d'antenne de ce type, voir Kanda M, "A relatively short cylindrical broadband antenna with tapered resistive loading for picosecond pulse measurements", IEEE Trans on Ant & Prop AP-26, No 3, May 1978, pp. 439-447. Cependant, de tels éléments ne peuvent être réalisés qu'en utilisant un outillage spécial dans un équipement sous vide construit à cet effet. Leur production est par conséquent extrêmement coûteuse. De tels éléments d'antenne à charge résistive sont néanmoins souhaitables dans un domaine étendu d'applications, l'une d'entre elles étant décrite dans US-A-4062010 relatif à un réseau d'antennes à dipôles croisés utilisé pour un radar de sondage de terrains. Cependant, des tentatives pratiques de réaliser de tels éléments d'antenne ont fait apparaître des inconvénients. Un but de l'invention est donc de fournir un nouvel élément d'antenne à charge résistive de fabrication simple et économique. Un autre but de l'invention est de fournir un réseau d'antennes comportant de tels éléments à charge résistive. Conformément à l'invention, un élément d'antenne à charge résistive est formé d'une bande allongée de matériau en feuille, cette feuille ayant sur toute son étendue une résistance électrique uniforme, la largeur de ladite bande variant le long de sa longueur de façon à procurer la charge résistive désirée de l'élément d'antenne. Un matériau en feuille convenable peut comprendre un substrat de matière plastique synthétique sur lequel est déposé un revêtement d'un matériau électriquement résistant, de préférence tel que la résistance électrique de surface soit dans le domaine de 10 à 20 ohms par carré. De tels matériaux en feuille sont disponibles dans le 25 commerce, par exemple auprès de NV Bekaert SA sous la désignation commerciale Altair. Un élément d'antenne selon l'invention peut être utilisé en monopôle ou deux peuvent être attaqués en dipôle ou 30 en d'autres combinaisons telles que des dipôles croisés ou comme base de réseaux d'antennes. Des raccordements à la base de l'antenne sont effectués par un faisceau de fils ou de conducteurs de divers types, 35 y compris du fil de cuivre étamé et de l'argent déposé sous vide. 10 15 20 Lorsqu'ils sont électriquement complets, les éléments peuvent être encapsulés dans diverses matières plastiques. Les éléments peuvent être roulés dans un cylindre ou 5 peuvent être pliés pour produire des éléments à dipôles repliés. Ce nouveau procédé pour réaliser des éléments d'antenne à charge résistive permet la fabrication d'antennes 10 optimales sur un large domaine de fréquences depuis au-dessous des HF et jusqu'aux bandes millimétriques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée ci-après, et des 15 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un mode de réalisation d'élément d'antenne selon l'invention; 20 - la figure 2 est une vue partielle agrandie correspondant à la figure 1; - la figure 3 est une vue semblable à la figure 1 d'un autre mode de réalisation d'élément d'antenne; - la figure 4 est une vue en perspective schématique d'un réseau d'antennes incorporant des éléments du genre montré à la figure 3 et convenant pour être utilisé en liaison avec un radar de sondage de terrain; et 30 - la figure 5 est une vue en coupe schématique illustrant la structure interne du réseau d'antennes montré à la figure 4. 25 35 On se réfère à la figure 1, qui montre un élément d'antenne à charge résistive formé à partir d'une bande triangulaire 1 d'une feuille de matière plastique synthétique flexible ayant un revêtement de surface qui lui confère une résistance électrique dans le domaine de 10 à 20 ohms par carré. L'élément présente une largeur donnée indiquée en 2 et une longueur donnée indiquée en 3, et l'extrémité large de la bande est munie d'une zone de contact conductrice de l'électricité indiquée en 4 à la figure 2, par laquelle on peut réaliser un raccordement électrique entre une alimentation d'antenne et le revêtement de surface résistant de la bande. De façon surprenante, on a constaté qu'avec une largeur de base 2 et une longueur d'élément 3 convenablement choisies, la forme triangulaire de la bande reproduit avec précision le profil de résistance requis pour un élément d'antenne de façon à assurer un fonctionnement sans dispersion d'une manière mathématiquement précise. Un élément d'antenne formé comme décrit ci-dessus peut être utilisé dans des applications diverses. L'agencement d'alimentation ou de contact de l'élément d'antenne peut être modifié par exemple pour permettre à un réseau de recevoir un certain nombre d'éléments, ou pour favoriser l'adaptation d'impédance de l'élément. Dans ce dernier 25 cas, le modèle de la zone de contact peut être changé pour modifier soit la résistance de base, soit la réactance, soit les deux. Par exemple, comme montré à la figure 3, la base de l'élément peut être munie d'une zone de contact en forme de V et la bande 1 peut comprendre une portion 30 parallèle 6 située entre la zone de contact et le commencement de la portion triangulaire de la bande. Un élément d'antenne de cette configuration convient particulièrement dans la construction d'un réseau d'antennes, comprenant des dipôles croisés, par exemple 35 comme illustré à la figure 4. 5 10 15 20 La disposition illustrée à la figure 4 comprend une antenne radar souterraine pour le sondage de terrains utilisant des éléments d'antenne dans une configuration à dipôles repliés croisés. Dans ce réseau, quatre éléments d'antenne 10 ayant la configuration décrite ci-dessus en référence aux figures 1 et 3 sont supportés par une structure cruciforme 11 munie d'une poignée de transport 12. Les extrémités de base plus larges des éléments d'antenne 10 sont supportées de façon mutuellement adjacente à l'extrémité inférieure d'un support 13 couplé à la poignée 12, tandis que les extrémités effilées sont recourbées en arrière sur elles-même et enfermées dans la structure cruciforme 11. Cette disposition est illustrée plus en détail à la figure 5, où on peut voir que les extrémités de base des éléments 10 sont placées entre un couvercle inférieur extérieur 14 et un couvercle 13a faisant partie de la structure de support. Les extrémités repliées des éléments 10 sont logées dans la structure 11 entre des couches de mousse de matière plastique synthétique 15. Entre les couches 15 et les surfaces extérieures de la structure 11 sont disposées d'autres couches 61 de matériau anéchoique. La poignée tubulaire 12 reçoit des câbles d'alimentation d'antenne 17 et un autre tube 18 prévu dans le tube 12 fournit un support pour les fils d'antenne et les transformateurs 19. Les raccordements électriques entre les transformateurs et les éléments d'antenne sont effectués, de façon non représentée, dans la région de l'extrémité inférieure du tube 18. 30 Une disposition telle que décrite ci-dessus fournit un réseau d'antennes particulièrement efficace et d'une construction relativement économique, tandis que l'effet de ressort naturel du matériau de la feuille formant les 35 éléments d'antenne 10 et/ou de la couche de recouvrement protectrice extérieure permet à l'antenne d'adopter la 10 15 20 25 forme du terrain sur lequel elle est placée, assurant ainsi un bon couplage électrique
Elément d'antenne à charge résistive, caractérisé en ce qu'il comprend une bande allongée (1) de matériau en feuille ayant, sur toute son étendue, une résistance électrique uniforme, la largeur de ladite bande variant le long de sa longueur de façon à fournir une charge résistive désirée de l'élément d'antenne.
Revendications 1.- Elément d'antenne à charge résistive, caractérisé en ce qu'il comprend une bande allongée (1) de matériau en feuille, cette feuille ayant, sur toute son étendue, une résistance électrique uniforme, la largeur de ladite bande variant le long de sa longueur de façon à fournir une charge résistive désirée de l'élément d'antenne. 2.- Elément d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que ledit matériau en feuille comprend un substrat plastique synthétique sur lequel est déposé un revêtement de matériau électriquement résistant. 3.- Elément d'antenne selon la 2, caractérisé en ce que la résistance électrique de surface dudit revêtement est comprise entre 10 et 20 ohms par carré. 4.- Elément d'antenne selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite bande allongée (1) a au moins en partie une forme triangulaire et présente une zone de contact conductrice de l'électricité (4;5) prévue en travers de l'extrémité la plus large de la bande. 5.- Elément d'antenne selon la 4, caractérisé en ce que ladite bande (1) comprend une portion (6) de configuration rectangulaire située entre ladite zone de contact (5) et l'extrémité la plus large de la partie triangulaire de la bande. 6.- Elément d'antenne selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que ladite zone de contact (5) a une configuration en forme de V. 7 7.- Réseau d'antenne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une paire d'éléments selon l'une des précédentes, raccordés pour former un dipôle. 8.- Réseau selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend deux paires de tels éléments disposés en dipôles croisés. 10 9.- Réseau selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que chacun desdits éléments est replié sur lui-même. 10.- Réseau selon l'une des 7 à 9, 15 caractérisé en ce que chacun desdits éléments comprend un élément selon l'une des 4 à 6 et présente une portion supérieure se terminant par ladite zone de contact (4;5) et logée dans une branche d'un support (11) de section cruciforme, la portion centrale 20 de ce support recevant des conducteurs électriques couplés aux zones de contact des éléments s'étendant dans les branches respectives dudit support, et chaque élément comprenant en outre une portion inférieure (70) s'étendant sous la branche correspondante et étant élastiquement 25 déformable pour se conformer à une surface avec laquelle elle vient en contact.5
H
H01
H01Q
H01Q 9
H01Q 9/00
FR2900680
A1
SERRURE MULTIPOINT
20,071,109
Domaine de l'invention La présente invention concerne une comportant un fouillot actionné par une poignée de manoeuvre et pivotant entre deux positions de fin de course dont l'une correspond à la position de fermeture et l'autre à la position d'ouverture. Etat de la technique Les serrures multipoint qui équipent des portes ou des vo-lets pour avoir plusieurs points de condamnation, se manoeuvrent à l'aide d'une poignée qui fait passer la serrure d'une position de fin de course à l'autre ; l'une des positions correspond à l'ouverture de la serrure manoeuvrant la ou les tringles par l'intermédiaire des pênes ainsi qu'un pêne coopérant directement avec une gâche et l'autre est une position de verrouillage pour laquelle la ou les tringles sont déplacées de façon à s'engager dans les gâches. Ces deux positions de fin de course correspondent à des positions de fin de course du fouillot actionnant les pênes. Le fouillot doit être maintenu dans chacune de ses positions de fin de course et, selon l'état de la technique, ce maintien en position se fait par des ressorts de torsion ou de compression agissant sur le fouillot soit directement soit par l'intermédiaire d'un ensemble bielle/manivelle. De façon générale, ces serrures multipoint, connues sont équipées de moyens relativement compliqués et fragiles pour être mainte-nues dans les positions de fin de course. Cela correspond en particulier à des conceptions très spé- ciales de ressorts qui, du fait même de leur conception spéciale, sont fragiles et fatiguent avec le temps de sorte que le maintien en position de fin de course n'est plus assuré ou nécessite le remplacement de la serrure. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une serrure multipoint de construction simple, permettant de retenir de manière fiable, la serrure dans l'une ou l'autre de ses positions de fin de course. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une serrure du type défini ci-dessus caractérisée par - un fouillot comportant une came, et un piston poussé contre la came par un ressort pour coopérer avec elle, - la came ayant deux cavités associées à chacune une position de fin de course du fouillot, * ces cavités étant bordées chacune d'un côté par un côté de blo- cage et de l'autre, par une rampe, * le côté de blocage définissant la position de fin de course du fouillot par appui contre la tête du piston et les rampes sont diri- Bées l'une vers l'autre, avec un bossage intermédiaire pour obliger le fouillot de repousser le piston contre l'action du ressort, pour pivoter d'une position de fin de course à l'autre. Le maintien de la serrure dans l'une ou l'autre de ses positions de fin de course se fait simplement par l'engagement de la tête du piston dans la cavité associée à cette position dans la came, portée par le fouillot. Cette réalisation est très simple car le piston, son logement et son ressort, n'occupent que peu de place à l'intérieur du boîtier de la serrure et le fouillot conserve son encombrement habituel. La serrure est fiable car l'usure de la came et de la tête du piston est négligeable. Le ressort, en général un ressort de compression, qui pousse le piston contre la came ne fatigue pratiquement pas et ne ris-que pas d'être soumis à des efforts excessifs par un actionnement brusque de la poignée ou une poussée trop importante en fin de course puisqu'il n'assure pas de fonction de butée. En effet, les positions de fin de course du fouillot sont parfaitement définies et perceptibles lors de la manoeuvre de la poignée commandant le fouillot, car un côté du piston vient en contre le côté de blocage de la cavité correspondante ; cet appui est renforcé et assuré à titre principal par les côtés du fouillot venant contre les côtés du fond du boîtier dans l'une ou l'autre position de fin de course. La sortie de la position de fin de course se fait de manière progressive grâce à la rampe dirigée vers l'autre position de fin de course dans laquelle on arrive également par une rampe, les deux rampes étant séparées par un bossage de la came correspondant au déplacement maximum du piston. L'effort de pivotement du fouillot consistera en l'effort d'actionnement habituel du mécanisme (pênes, tringles) et de l'effort additionnel pour passer le bossage de la came. De façon avantageuse, la direction de translation du piston passe par l'axe de rotation du fouillot de sorte que le piston logé dans l'une des cavités du fouillot n'exerce pas de couple sur celui-ci. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation d'une serrure de manoeuvre de tringle selon l'invention, représenté dans les dessins annexés dans les-quels : -la figure 1 est une vue en perspective de la serrure ouverte, - les figures 2A, 2B montrent le fouillot et le piston coopérant avec la came dans les deux positions de fin de course : * la figure 2A montre la position d'ouverture et * la figure 2B montre la position de fermeture, -la figure 3 est une vue en plan du fouillot extrait du boîtier de la serrure. Description d'un mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne une serrure multipoint 100 destinée à équiper des portes ou des volets pour assurer leur condamnation à l'aide de pênes 101, 102 reliés à l'extrémité d'une ou de deux parties de tringle et, le cas échéant, d'un pêne transversal 103 et venant dans des gâches appartenant à l'encadrement de la porte ou d'un deuxième vantail. La serrure 100 se compose d'un boîtier dont le fond 104 porte les différents mécanismes et se ferme à l'aide d'un couvercle 105. Le mécanisme de la serrure, non décrit de manière détaillée, comporte un fouillot 110 recevant le carré portant la béquille ou la poignée de manoeuvre, non représentée. Ce fouillot porte des organes pour commander les deux pênes haut et bas 101, 102 et le pêne transversal 103 ; il coopère par exemple avec le pêne transversal 103 pour le translater entre la position rétractée et la position engagée dans la gâche non représentée. Cette liaison se fait par un galet 106 porté par le fouillot et un logement de translation 107 dans le pêne 103, dans lequel se déplace le galet du fouillot effectuant son mouvement suivant une trajectoire circulaire. Le fouillot peut pivoter entre deux positions de fin de course ; l'une, P1 correspondant à la position d'ouverture de la serrure et de rétraction des pé- nes ; l'autre P2, est celle de la condamnation. Cette position de verrouillage peut être bloquée à l'aide du pêne de condamnation 130 commandé par le barillet 108 commandé lui-même par une clé. Les parties principales de la serrure selon l'invention apparaissent aux figures 2A et 2B, et pour le fouillot plus particulièrement à la figure 3. Ainsi, selon la figure 2A, le fouillot 110 se compose d'un moyeu 111 muni d'un logement 112 recevant le carré de la poignée. Ce moyeu 111 porte le corps 113 du fouillot, venant partiellement sous le pêne transversal, il constitue une came 114 sur une partie de son con-tour. Sur le fouillot représenté séparément à la figure 3, la came 114 occupe une partie de la périphérie correspondant à l'angle d'actionnement a de manière à coopérer avec un organe suiveur de came 120 constitué par un piston 121 muni d'une tête 122. Le corps 113 du fouillot est muni de deux côtés 113A, 113B formant les arêtes de butée pour s'appuyer contre l'un ou l'autre côté du fond 104 du boîtier lorsque la serrure et le fouillot sont manoeuvrés et sont mis dans l'une ou l'autre position de fin de course. La came 114 s'étend sur la plage angulaire a entre les positions de fin de course P1, P2 matérialisées par un trait d'axe respectif. Chaque extrémité de la came 114 a une cavité Cl, C2 délimitée par un côté de blocage 115 bordant la cavité vers l'extérieur, au-delà des posi- tions de fin de course Pl, P2. L'autre côté de la cavité Cl, C2 est constitué par une rampe 116 rejoignant un bossage 117 séparant les deux rampes entre les deux positions de fin de course P1, P2. La came 114 est matérialisée par le contour ou la tranche du corps 113 du fouillot 110. Cette tranche est, le cas échéant, bordée pour créer une surface d'appui plus large pour l'organe suiveur de came, comme le montre le trait doublant le bord du corps 113. Enfin, le fouillot 110 comporte un logement 118 pour recevoir le pêne de condamnation 130, commandé par le barrillet. Selon les figures 2A, 2B, la came 114 coopère avec l'organe suiveur de came 120 constitué par le piston 121 mobile en translation dans un logement 109 appartenant au fond 104 du boîtier et guidant le piston 121. Le piston 121 est creux pour recevoir un ressort de compression 124 prenant appui contre l'extrémité du logement 109. Le piston 121 est mobile en translation dans son logement 109 suivant une direction XX passant de préférence par l'axe géométrique du fouillot 110 pour ne pas exercer de couple sur le fouillot. Le piston 121 guidé par les parois du boîtier 109 porte sa tête arrondie 122 bordée par deux côtés 123 parallèles à la direction de translation. Le piston 121 est symétrique par rapport à son plan médian et l'arrondi de la tête 122 coopère en glissement avec la came 114. La forme arrondie de la tête 122 correspond à celle du fond de chacune des cavités Cl, C2 et ses côtés 113 servent de butée au côté de blocage 115 de chacune des cavités Cl, C2. Le piston 121 a, de préférence, une section rectangulaire et sa tête 122 est une enveloppe cylindrique de génératrice perpendiculaire au plan des figures 2A, 2B. La figure 2A montre le fouillot 110 pivoté dans sa position de libération de la serrure correspondant à la rétraction du pêne transversal 103 et des deux pênes 101, 102 portant les tringles. Lorsqu'on pivote la poignée dans le sens des aiguilles d'une montre, on fait passer le fouillot 110 dans la position représentée à la figure 2B. Dans cette position, la serrure est fermée : les tringles sont déployées et il en est de même du pêne transversal 103, engagé dans sa gâche non représentée. Cette position peut être condamnée par le cylindre 108 (figure 1) qui actionne le pêne de condamnation 130 venant dans son logement 118 du fouillot 110. Le fouillot 110 est ainsi bloqué en rotation. Ce blocage est complété par l'appui du côté 113B du corps 113 contre le côté du fond 104. 35
Serrure multipoint comportant un fouillot actionné par une poignée de manoeuvre et pivotant entre deux positions de fin de course dont l'une correspond à la position de fermeture et l'autre à la position d'ouverture.Le fouillot ( 110) comporte une came ( 114), et un piston ( 121 ) poussé contre la came par un ressort ( 124).La came a deux cavités (C1, C2) associées à chacune des positions de fin de course du fouillot (110).Les cavités (C1, C2) sont bordées chacune d'un côté par un côté de blocage ( 115) et de l'autre, par une rampe ( 116), le côté de blocage (115) définissant la position de fin de course du fouillot (110) par appui contre la tête (122) du piston ( 121 ) et l'autre côté de la cavité est en forme de rampe ( 116) dirigée vers l'autre rampe (116) de l'autre cavité (C2, C1).La rampe (116) permet au fouillot (110) de repousser le piston ( 121 ) contre l'action du ressort (124) pour pivoter d'une position de fin de course à l'autre.
1 ) Serrure multipoint comportant un fouillot actionné par une poignée de manoeuvre et pivotant entre deux positions de fin de course dont l'une correspond à la position de fermeture et l'autre à la position d'ouverture, caractérisée par - un fouillot (110) comportant une came (114), et un piston (121) poussé contre la came par un ressort (124) pour coopérer avec elle, - la came ayant deux cavités (Cl, C2) associées à chacune une position de fin de course (Pl, P2) du fouillot (110), * ces cavités (Cl, C2) étant bordées chacune d'un côté par un côté de blocage (115) et de l'autre, par une rampe (116), * le côté de blocage (115) définissant la position de fin de course (Pl, P2) du fouillot (110) par appui contre la tête (122) du piston (121) et les rampes (116) sont dirigées l'une vers l'autre avec un bossage (117) intermédiaire pour obliger le fouillot (110) de repousser le piston (121) contre l'action du ressort (124) pour pivoter d'une position de fin de course à l'autre (P1 P2-P2 P1). 2 ) Serrure selon la 1, caractérisée en ce que le piston (121) a une tête arrondie (122) se poursuivant vers l'arrière par deux côtés droits (123) sensiblement parallèles à la direction de translation ou au côté de blocage (116) d'une cavité (Cl, C2). 3 ) Serrure selon la 2, caractérisée en ce que le piston (121) a une section rectangulaire et sa tête (122) est formée par une surface cylindrique, arrondie, de génératrice parallèle à l'axe du fouillot. 4 ) Serrure selon la 3, caractérisée en ce que le piston (121) est creux et loge en partie le ressort de compression (124) qui l'actionne. 5 ) Serrure selon la 1, caractérisée en ce quele piston (121) est mobile dans un logement (109) de guidage solidaire du fond (104) du boîtier. 6 ) Serrure selon la 1, caractérisée en ce que la direction de translation du piston (121) passe par l'axe géométrique du fouillot (110). 7 ) Serrure selon la 1, lo caractérisée en ce que la came (114) est formée par un bord sur le contour du fouillot (110). 15
E
E05
E05C
E05C 9
E05C 9/10
FR2894361
A1
PROCEDE DE DETECTION AU DEMARRAGE POUR UN DETECTEUR DE MOUVEMENTS ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
20,070,608
La présente invention concerne le domaine des appareillages pour l'automatisation du confort dans l'habitat et le tertiaire, à savoir notamment la lumière, le chauffage, la climatisation et l'alarme, en particulier des détecteurs de mouvements à base de capteurs infrarouges passifs et a pour objet un procédé de détection au démarrage pour de tels détecteurs. L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Actuellement, les capteurs des détecteurs de ce type présentent généralement une chaîne d'amplification, dont le temps de stabilisation de la tension de sortie, après des petites coupures de l'alimentation secteur, à savoir de l'ordre de 200 ms, peut varier entre dix et trente secondes. Il s'ensuit qu'après une telle coupure la détection est inhibée pendant une temporisation fixe et qu'il est nécessaire d'attendre au moins trente secondes avant de pouvoir détecter à nouveau un mouvement. En effet, les capteurs pyro-électriques utilisés dans ces détecteurs génèrent une charge électrique en réponse à une variation de température et leur signal de sortie, qui est représentatif d'un mouvement, se traduit par une très faible variation de tension, à savoir de l'ordre de quelques microvolts, de sorte qu'une large amplification de ce signal est nécessaire pour permettre son traitement. En outre, les effets de l'environnement sur le capteur, tels que les fluctuations de température, les courants d'air, les ondes radio, et autres, doivent être atténués pour éviter les fausses détections. Pour obvier à ces inconvénients il a été proposé de ne réaliser qu'une amplification et un filtrage des fréquences représentatives du mouvement d'un corps humain, à savoir celles comprises entre 0,1 Hz et 1Hz, au moyen d'un montage à filtres passe-haut et passe-bas à base de résistances et de condensateurs et d'amplificateurs opérationnels. Une telle combinaison d'amplificateurs à fort gain et de filtres passe-bande impose des valeurs de résistances et de condensateurs élevées. Il en résulte un temps de stabilisation de la chaîne d'amplification, directement lié au temps de charge des condensateurs. Ce -2- temps est donc directement fonction de la valeurs des résistances et des condensateurs et est généralement de l'ordre de 20 secondes. En cas de coupure de quelques secondes ou d'une micro-coupure inférieure à 1 seconde, les condensateurs ne se déchargent pas totalement, de sorte qu'au rétablissement de la tension, la stabilisation de celle-ci s'effectuera plus rapidement, à savoir généralement en moins de 10 secondes. Il se pose donc un problème de rapidité de détection après une microcoupure, notamment afin de rétablir le plus rapidement possible les dispositifs de sécurité, tels que les moyens assurant un éclairage temporaire, les alarmes ou analogues, en mettant à profit le gain de temps résultant de la stabilisation plus rapide de la tension. En effet, avec le principe de fonctionnement appliqué actuellement, les temporisations sont généralement réglées à 30secondes, voire à 1 minute, de sorte que le détecteur ne réagit qu'à la fin de la temporisation. Il s'ensuit que, quelle que soit la durée de la coupure et, en particulier, dans le cas d'une micro-coupure, la commande de l'appareillage relié au détecteur ne pourra être effectuée qu'après écoulement de toute la durée de temporisation. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des dispositifs existant en proposant un procédé de détection au démarrage pour de tels détecteurs, qui permet de réduire considérablement la durée d'inhibition de la détection après une coupure de courant de courte durée. A cet effet, le procédé conforme à l'invention est caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à scruter en permanence une présence, inclusivement pendant la phase d'initialisation du détecteur, par analyse du signal de sortie du capteur infrarouge de ce dernier puis, après une inhibition initiale de la détection, de durée réduite, à permettre un démarrage du détecteur pendant ladite phase d'initialisation, en cas de détection, un basculement automatique en phase de détection normale étant effectué à la fin de la durée normale d'initialisation. L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé caractérisé en ce qu'il est constitué par un détecteur comportant au moins un capteur infrarouge et un étage d'amplification et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge et par une unité de contrôle et de commande d'auxiliaires, reliée à une alimentation électrique. -3-L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est un organigramme reproduisant les différentes phases du procédé conforme à l'invention ; les figures 2 et 3 sont des chronogrammes de la tension en phase d'initialisation du procédé, respectivement sans présence et avec présence; la figure 4 est un chronogramme de la tension en phase de détection de présence normale ; la figure 5 est un schéma par blocs du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé, et la figure 6 est un schéma électrique de l'étage d'amplification et de filtrage du dispositif. La figure 1 des dessins annexés représente, à titre d'exemple, un organigramme de fonctionnement d'un détecteur de mouvements à base de capteurs infrarouges passifs mettant en oeuvre un procédé de détection au démarrage comportant essentiellement une phase d'initialisation A et une phase de détection B. Au démarrage, après une coupure de courant de courte durée, le détecteur est dans une phase d'initialisation ou de charge, au cours de laquelle la détection est inhibée, une charge trop faible empêchant ladite détection. En effet, la durée de la phase d'initialisation ou de charge dépend de la durée de coupure et est proportionnelle à la durée de coupure. Conformément à l'invention, il est prévu un procédé de détection au démarrage permettant de réduire considérablement l'inhibition de la détection après coupure de courant. A cet effet, ce procédé consiste essentiellement à scruter en permanence une présence, inclusivement pendant la phase d'initialisation A du détecteur, par analyse du signal de sortie du capteur infrarouge de ce dernier puis, après une inhibition initiale de la détection, de durée réduite, à permettre un démarrage du détecteur pendant ladite phase d'initialisation A, en cas de détection, un basculement automatique en phase de détection normale B étant effectué à la fin de la durée normale d'initialisation. Le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé est représenté à la figure 5 des dessins annexés et est constitué par un détecteur comportant au moins un capteur infrarouge 1 et un étage 2 d'amplification -4- et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge 1 et par une unité 3 de contrôle et de commande d'auxiliaires 4, 5, reliée à une alimentation électrique 6. L'étage 2 d'amplification et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge 1, représenté à la figure 5 des dessins annexés, est essentiellement constitué par deux amplificateurs opérationnels 7 et 8, montés en cascade , dont le premier, 7, est utilisé en montage non inverseur avec des résistances R3 et R4 assurant un filtrage, respectivement des basses fréquences et des hautes fréquences, le second amplificateur opérationnels 8 étant utilisé en montage inverseur avec des résistances R5 et R6 assurant également, respectivement, un filtrage des basses fréquences et des hautes fréquences. Ainsi, le gain du montage amplificateur non inverseur sera : G1 = 1 + R4/R3, alors que le gain du montage amplificateur non inverseur sera : G2 = R6/R5 et le gain global, en valeur absolue, est d'environ Glx G2 = (1+R4/R3) x (R6/R5). Par ailleurs, l'étage 2 d'amplification et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge 1 comporte un filtre passe-bande, dont le filtre passe-bas est constitué par des condensateurs C3 et C5 associés aux résistances R3 et R5 et dont le filtre passe-haut est constitué par les résistances R4 et R6 associées à des condensateurs C4 et C6. Ce filtre passe-bande est destiné à atténuer les effets de l'environnement sur le capteur infrarouge 1, tels que les fluctuations de température , les courants d'air, les ondes radio, etc.., pour éviter les détections erronées. A cet effet, le filtre passe-bande n'amplifie que les fréquences représentatives préalablement choisies, à savoir, par exemple, d'un corps humain, qui sont généralement comprises entre 0,1 Hz et 10Hz. Le filtrage du signal issu du capteur 1 est donc effectué à l'aide du montage à base des amplificateurs opérationnels 7 et 8 et des filtres passe-bas et passe-haut formés par les condensateurs C3 et C5 associés aux résistances R3 et R5 et par les condensateurs C4 et C6 associés aux résistances R4 et R6. Il convient de rappeler que le capteur infrarouge 1, de type connu, génère une charge électrique en réponse à une variation de température et son signal de sortie est représentatif d'un mouvement et se présente sous forme d'une très faible tension, à savoir de quelques centaines de microvolts, et il est donc nécessaire d'amplifier très largement ce signal en vue de son traitement par l'intermédiaire de l'unité 3 de contrôle et de -5- commande. A cet effet, des valeurs de résistances et de condensateurs élevées sont nécessaires. Pour l'obtention d'un gain important en combinaison avec le filtre passe bande, la fréquence de coupure du filtre passe-bas est avantageusement établie à environ 1 Hz et la fréquence de coupure du filtre passe-haut à environ 10Hz. A titre d'exemple, la fréquence f du filtre passe-bas sera : f= 1/(2x xRXC)= 1/(2xnx 104x22x 106)=0,72Hz,et la fréquence f du filtre passe-haut sera : f= 1/(2xitxRXC)= 1/(2xnx 106x22x 10-9)=7,2Hz. Selon une caractéristique de l'invention et comme le montre l'organigramme de la figure 1, le procédé consiste à inhiber la détection, au début de la phase d'initialisation A, par prévision d'une phase transitoire D de l'ordre d'une seconde correspondant au démarrage du capteur 1 infrarouge, puis par réalisation d'une courte temporisation t, à savoir de l'ordre de quelques secondes, notamment d'environ 5 à 10 secondes, correspondant à la polarisation des amplificateurs opérationnels 7 et 8, périodes pendant lesquelles le signal n'est pas analysé. Cette phase d'inhibition est représentée par l'intervalle Tl sur les chronogrammes des figures 2 et 3 des dessins annexés. Comme le montre la figure 2 des dessins annexés, la charge des condensateurs C3 à C6 se poursuit au-delà de l'intervalle de temps Ti, éventuellement avec un léger creux de tension, jusqu'à atteinte de la tension de repos VR et l'initialisation est définitivement acquise, de manière connue, après une durée prédéterminée T2 réglée par temporisation, par exemple à 30 secondes. Si aucun mouvement n'est détecté, le détecteur sera initialisé et basculera automatiquement en phase de détection normale B. Pendant la charge des condensateurs C3 à C6, la chaîne d'amplification du circuit de charge délivre à sa sortie un signal de saturation correspondant à une tension maximale. Conformément à une autre caractéristique de l'invention et comme le montre le chronogramme de la figure 3 des dessins annexés, le démarrage du détecteur pendant la phase d'initialisation A, en cas de détection après la phase d'inhibition Tl et pendant la fin de la durée normale d'initialisation, est réalisé par constatation préalable d'un changement de pente du signal de charge, consistant en une déviation hors de la tension de repos VR en direction d'une tension de seuil basse TB ou -6- d'une tension de seuil haute TH, et par émission d'un signal d'actionnement d'un auxiliaire 4, 5 commandé par l'unité 3 de contrôle et de commande. Le chronogramme de la figure 4 des dessins annexés représente le fonctionnement du détecteur en situation de détection normale B. Dans un tel cas, par acquisition continue du signal délivré par le capteur infrarouge 1, l'état de ce dernier sera constamment contrôlé et, si le signal varie au-delà des seuils haut TH et bas TB prédéterminés, cette variation est forcément due à un signal du capteur infrarouge 1, et non à un phénomène lié à la mise sous tension, et une commande d'un auxiliaire 4, 5 est délivrée. Les auxiliaires 4 et 5 se présentent avantageusement sous forme d'une alarme lumineuse ou d'un éclairage 4 et d'un moyen de signalisation 5, par exemple constitué par des diodes électroluminescentes d'indication de l'état de fonctionnement du détecteur. Ainsi, il est par exemple possible de disposer en temps réel d'une information concernant la phase de fonctionnement du détecteur, à savoir s'il est en phase d'inhibition sans détection, d'initialisation avec possibilité de détection ou en phase de détection normale B. Par ailleurs, l'unité 3 de contrôle et de commande est reliée à des moyens de réglage 9 et 10, par exemple de niveau lumineux et de seuil lumineux d'allumage d' une alarme lumineuse ou d'un éclairage 4, ainsi que d'un dispositif 11 de réglage de la temporisation et d'un interrupteur 12 de forçage ou de commande manuelle. Bien entendu, l'unité 3 de contrôle et de commande peut, bien entendu, être reliée à d'autres auxiliaires tels que des moyens de chauffage, de climatisation, ainsi qu'à des moyens complémentaires de réglage spécifique du niveau de commande d'auxiliaires. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser des détecteurs de mouvements à base de capteurs infrarouges passifs permettant une détection plus rapide après un démarrage suite à une microcoupure ou analogue. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de détection au démarrage pour un détecteur de mouvements à base de capteurs infrarouges passifs, comportant essentiellement une phase d'initialisation (A) et une phase de détection (B).Procédé caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à scruter en permanence une présence, inclusivement pendant la phase d'initialisation (A) du détecteur, par analyse du signal de sortie du capteur infrarouge de ce dernier puis, après une inhibition initiale de la détection, de durée réduite, à permettre un démarrage du détecteur pendant ladite phase d'initialisation (A), en cas de détection, un basculement automatique en phase de détection normale (B) étant effectué à la fin de la durée normale d'initialisation.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des appareillages pour l'automatisation du confort dans l'habitat et le tertiaire.
1. Procédé de détection au démarrage pour un détecteur de mouvements à base de capteurs infrarouges passifs, comportant essentiellement une phase d'initialisation (A) et une phase de détection (B), caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à scruter en permanence une présence, inclusivement pendant la phase d'initialisation (A) du détecteur, par analyse du signal de sortie du capteur infrarouge de ce dernier puis, après une inhibition initiale de la détection, de durée réduite, à permettre un démarrage du détecteur pendant ladite phase d'initialisation (A), en cas de détection, un basculement automatique en phase de détection normale (B) étant effectué à la fin de la durée normale d'initialisation. 2. Procédé, suivant la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à inhiber la détection (Ti) au début de la phase d'initialisation (A), par prévision d'une phase transitoire (D) de l'ordre d'une seconde correspondant au démarrage du capteur (1) infrarouge, puis par réalisation d'une courte temporisation (t), à savoir de l'ordre de quelques secondes, notamment d'environ 5 à 10 secondes, périodes pendant lesquelles le signal n'est pas analysé. 3. Procédé, suivant les 1 et 2, caractérisé en ce que le démarrage du détecteur pendant la phase d'initialisation (A), en cas de détection après la phase d'inhibition (T 1) et pendant la fin de la durée normale d'initialisation, est réalisé par constatation préalable d'un changement de pente du signal de charge, consistant en une déviation hors de la tension de repos (VR) en direction d'une tension de seuil basse (TB) ou d'une tension de seuil haute (TH), et par émission d'un signal d'actionnement d'un auxiliaire (4, 5). 4. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est constitué par un détecteur comportant au moins un capteur infrarouge (1) et un étage (2) d'amplification et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge (1) et par une unité (3) de contrôle et de commande d'auxiliaires (4, 5), reliée à une alimentation électrique (6). 5. Dispositif, suivant la (4), caractérisé en ce que la fréquence de coupure du filtre passe-bas de l'étage (2) d'amplification et de filtrage du signal de sortie du capteur infrarouge (1) est avantageusement-8- établie à environ 1Hz et la fréquence de coupure du filtre passe-haut dudit étage (2) d'amplification à environ 10Hz.
G
G08
G08B
G08B 13,G08B 29
G08B 13/191,G08B 29/02
FR2900305
A1
PROCEDE DE STABILISATION DE LA TAILLE D'UN FOYER D'UN TUBE A RAYONS X, ET TUBE A RAYONS X COMPORTANT UN TEL PROCEDE
20,071,026
Domaine de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de stabilisation de la taille d'un foyer d'un tube à rayon X. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans le domaine de l'imagerie médical. L'invention peut néanmoins s'appliquer à tous autres domaines dans lesquels une radiographie ou un examen radiologique est entrepris. Un but de l'invention est de contrôler, d'optimiser et de stabiliser la taille d'un foyer d'un tube à rayons X. Un autre but de l'invention est de stabiliser une fonction de modulation de contraste d'une image produite. Un autre but de l'invention est de maintenir constante la qualité des images produites dans tous les domaines de fonctionnement du tube à rayons X. La présente invention a également pour but d'augmenter la durée de vie du tube à rayon X. L'invention concerne aussi les tubes à rayons comportant un tel procédé. Etat de la technique Un tube à rayon X, monté dans un appareil de radiologie médicale, comporte une cathode et une anode. L'anode et la cathode sont enfermées dans une enveloppe étanche sous vide en vue de réaliser un isolement électrique entre ces deux électrodes. La cathode comporte un filament de tungstène, logé dans une pièce métallique de forme appropriée à jouer le rôle d'une lentille électronique, et que l'on appelle pièce de concentration. La cathode produit un faisceau d'électrons qui est reçu par l'anode sur une petite surface représentant un foyer d'où sont émis les rayons X. Le filament est rendu incandescent par la circulation d'un courant fourni par un générateur relié aux bornes du filament. Lorsqu'on applique à l'anode une tension positive de quelques kilovolts par rapport à la cathode, des électrons émis par le filament sont accélérés vers l'anode par le champ électrique, et bombardent l'anode ou l'anticathode sur une surface appelée foyer. Le foyer devient ainsi la source principale d'émission d'un rayonnement X. Le rayonnement X est produit dans toute la zone située en avant de l'anticathode, sauf pour les incidences rasantes. Actuellement, la qualité d'image en radiologie est liée, entre autres, aux dimensions du foyer du tube à rayons X. En effet, des études entreprises sur les facteurs de netteté et de contraste d'une image radiologique sont basées sur le concept connu de fonction de modulation de contraste. Ces études montrent clairement que plus la taille du foyer est étendue, plus l'image d'un objet est entachée d'un flou. Ce flou est principalement dû à la superposition d'un grand nombre d'images, provenant de points constitués par la surface du foyer, puisque celui-ci n'est pas ponctuel. Dans l'état de la technique, pour diminuer la dimension de la taille du foyer, on applique à la pièce de concentration une tension de polarisation négative et fixe. Plus la valeur absolue de cette tension de polarisation est grande, plus la taille du foyer diminue jusqu'à un optimum. Cette tension de polarisation fixe est déterminée pour un courant électronique du tube donné ou débit de rayon X. Cependant, ces tubes à rayons X présentent des inconvénients. En effet, lors du fonctionnement du tube à rayons X, l'allure du profil énergétique du foyer varient. De ce fait, la taille du foyer ainsi que la fonction de modulation de contraste, varie de façon substantielle en fonction de la tension d'alimentation et de l'intensité du courant électronique. Cette variation est inhérente à l'application médicale, selon la zone à examiner. La variation de la fonction de modulation de contraste peut entraîner une dégradation de la qualité des images produites. Cette dégradation peut ainsi limiter la résolution d'une image radiographique obtenue à partir du foyer, ce qui rend par exemple plus difficile la détection de microcalcifications de faibles dimensions, dans le cas de mammographie. La tension de polarisation appliquée au tube est fixe et est déterminée pour une tension d'alimentation du tube et/ou pour un débit de rayons X donné, de façon à ajuster la taille du foyer. La tension de polarisation n'est donc plus efficace lorsque la tension d'alimentation et/ou le courant électronique du tube varient entraînant une variation de la taille du foyer et potentiellement une diminution de la netteté et du contraste de l'image radiographique. De plus, sous l'effet du bombardement électronique, la majeure partie de l'énergie des électrons incidents sur la zone de focalisation sur l'anode est convertie en énergie calorifique. La chaleur s'accumule ainsi sur l'anode qui s'échauffe. Lors de la variation de la tension d'alimentation et du courant électronique du tube, la variation de la taille du foyer associée peut conduire à l'obtention d'une énergie excessive qui peut endommager la surface dudit foyer. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose de modifier les techniques de polarisation de la pièce de concentration existantes dans le but de contrôler, de compenser et de stabiliser d'une part la taille du foyer et d'autre part la fonction de modulation de contraste. La présente invention permet un contrôle et une régulation instantanés de la taille du foyer et de la fonction de modulation de contraste avec une grande précision. L'invention comporte des moyens permettant de maintenir la fonction de modulation de contraste, la longueur et la largeur du foyer constantes, quels que soient la tension d'alimentation du tube et/ou le débit de rayons X. Pour ce faire, l'invention comporte des moyens de régulation de la fonction de modulation de contraste et des dimensions du foyer en utilisant une tension de polarisation. Cette tension de polarisation est produite et ajustée dans l'invention par une fonction dépendant de la tension d'alimentation et/ou du courant électronique du tube, à l'aide d'un abaque, ou d'une fonction de calcul. Cet abaque ou cette fonction de calcul dépend du type de matériaux émissif de rayons X recouvrant l'anode. L'invention comporte des moyens de production et de commande d'ajustement de la tension de polarisation. L'invention permet également d'analyser pour chaque tension de polarisation appliquée, le chargement thermique du foyer sur l'anode et le courant de chauffage du filament, afin de mesurer le taux d'impact qu'ils exercent sur le tube, en mode de fonctionnement. Ce taux d'impact est lié à la durée de vie du tube et à la capacité du tube à réaliser un cycle d'expositions. Pour optimiser le fonctionnement du tube, l'invention prévoit d'inclure ces mesures du taux d'impact dans la production de la tension de polarisation afin de réaliser un compromis entre la stabilité de la fonction de modulation de contraste, la taille du foyer et le taux d'impact toléré. Cette analyse permet donc à l'invention d'ajuster le niveau de la fonction de modulation de contraste désirée et de la taille du foyer optimale en tenant compte des mesures du taux d'impact, permettant ainsi d'augmenter la durée de vie du tube à rayons X. Pour ce faire, l'invention définit une plage de fonctionnement du tube dans lequel ce compromis est mis en oeuvre. L'invention comporte des moyens permettant de faire varier la tension de polarisation en fonction des variations de la taille du foyer et/ou de la fonction de modulation de contraste. Pour certaines applications de tube à rayons X, notamment les scanners, auxquelles il est nécessaire de disposer de plusieurs foyers d'émissions présentant chacun des caractéristiques différentes, par exemple des dimensions géométriques différentes. Le procédé de l'invention est appliqué sur chacun des foyers du scanner. La présente invention concerne ainsi un tube à rayon X à anode fixe ou à anode tournante, permettant d'obtenir des images radiologiques, dans lesquelles, sont considérablement améliorées et maintenues la netteté et le contraste. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de stabilisation de la taille d'un foyer d'un tube à rayons X, dans lequel -on munit le tube d'une cathode comportant une pièce de concentration et un filament de chauffage, - on place une anode en regard de la cathode, on produit avec le filament un faisceau d'électrons bombardant l'anode en une surface appelée foyer, - on applique une tension de polarisation entre une borne du filament et une borne de la pièce de concentration, - on mesure une dimension du foyer, - on mesure une fonction de modulation de contraste d'une image produite, caractérisé en ce que - on régule la dimension du foyer à l'aide de la tension de polarisation, et - on régule la fonction de modulation de contraste à l'aide de la tension de polarisation. L'invention concerne également un tube à rayons X comportant : - une cathode comportant une pièce de concentration et un filament 5 de chauffage, - une anode placée en face de la cathode, - la cathode émet un faisceau d'électrons bombardant un foyer sur l'anode, - un circuit électrique branché entre le filament et la pièce de 10 concentration et produisant une tension de polarisation, - des moyens de mesure d'une dimension du foyer, - des moyens de mesure d'une fonction de modulation de contraste d'une image produite, caractérisé en ce qu'il comporte 15 - des moyens de régulation de la dimension du foyer à l'aide de la tension de polarisation, et - des moyens de régulation de la fonction de modulation de contraste à l'aide de la tension de polarisation. Brève description des dessins 20 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : Figure 1 : Une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention, 25 Figure 2 : un diagramme déterminant une tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation du tube, pour un foyer ayant une large taille d'une anode en molybdène, Figure 3 : un diagramme déterminant une tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation du tube, pour un foyer ayant une petite 30 taille d'une anode en molybdène, Figure 4 : un diagramme déterminant une tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation du tube, pour un foyer ayant une petite taille d'une anode en rhodium. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention 35 La figure 1 représente schématiquement la structure d'un tube 1 à rayon X conforme à l'invention. Le tube 1 comporte une cathode 2 et une anode 3 par exemple de type tournante. La cathode 2 est soit une cathode directe soit une cathode indirecte. La cathode 2 et l'anode 3 sont placées en vis-à-vis l'une de l'autre. Elles sont tous les deux contenus de manière traditionnelle dans une enveloppe en verre ou métallique (non représentés). L'anode 3 est constituée, au moins partiellement, en un matériau émissif de rayons X, formant une structure massive dont une surface constitue une face plane 4 de l'anode 3 orientée vers la cathode 2. Par matériau émissif de rayons X, on entend un matériau réfractaire, bon conducteur de la chaleur et à haut numéro atomique tel que c'est couramment utilisé pour obtenir un rayonnement X sous un bombardement électronique, par exemple le tungstène, le molybdène, le rhénium, le rhodium, leurs alliages, etc... De tels matériaux étant appelés matériaux cibles dans la suite de la description. La cathode 2 comporte un filament de chauffage 2a. Ce filament de chauffage 2a est, en général, constitué de tungstène. La cathode 2 comporte une pièce de concentration 5 dans laquelle est logé le filament de chauffage 2a. La pièce de concentration comporte un corps de révolution 6 dans lequel est pratiqué une rainure diamétrale 7 présentant sur toute sa longueur deux parois raides 7a et 7b. Ces deux parois 7a et 7b séparent en deux parties symétriques la pièce de concentration. La pièce de concentration 5 comporte un support en matériau isolant, par exemple en céramique, dans lequel passe le filament Dans une variante, les deux parties de la pièce de concentration peuvent être isolées électriquement l'une par rapport à l'autre et par rapport au filament 2a. Dans ce cas, une tension différente peut être appliquée pour chaque partie de la pièce de concentration. Lors de l'application d'une haute tension d'alimentation par un générateur (non représenté) à travers des broches d'alimentation du filament 2a et aux bornes de l'anode 3, un courant dit "anodique" s'établit dans le circuit au travers du générateur, le courant anodique traverse l'espace entre la cathode 2 et l'anode 3 Afin d'obtenir un faisceau d'électrons 8 d'énergie élevée, les électrons sont accélérés par un champ électrique intense produit entre la cathode 2 et l'anode 3. A cette fin, l'anode 3 est portée à un potentiel positif très élevé par rapport au potentiel de la cathode 2. La différence de potentiel se situe approximativement entre 10 et 150 Kilovolts. Soumise ainsi à une haute tension, l'une part rapport à l'autre, la cathode 2, plus précisément le filament 2a, émet des électrons à grande vitesse qui en venant à frapper une surface exposée de l'anode 3 provoque l'émission de rayonnement X qui utilisés effectuent une radiographie, dans le domaine médical notamment. La pièce de concentration 5 crée une répartition du champ électrique entre l'anode 3 et le filament 2a de telle sorte que le faisceau d'électron 8 soit du type convergent. Ainsi, Les électrons émis par le filament 2a sont alors concentrés d'une manière efficace par la pièce de concentration 5. En général, un domaine de fonctionnement du tube est défini par la tension appliquée entre l'anode et la cathode et le courant produit entre le filament et l'anode ou courant électronique du tube. Le faisceau d'électron 8 engendre sur une surface exposée de la face 4 du matériau cible un foyer 9, émetteur de rayonnement X. Le rayonnement X est émis dans toutes les directions et sort de l'enveloppe par une fenêtre du tube en vue de constituer un faisceau de rayon X utile. Le foyer 9 est défini géométriquement par une largeur et une longueur. Comme il est représenté sur la figure 1, le faisceau d'électrons 8 est représenté entre deux limites 8a et 8b entre lesquelles est formée une hauteur H de la section du faisceau d'électrons, dont la projection sur la surface exposée de la face 4 de l'anode 3 tend à former les dimensions du foyer 9, dans une largeur L de la face 4 de l'anode 3. Le tube 1 comporte par ailleurs un circuit de polarisation 10 permettant d'appliquer une tension de polarisation variable V entre la pièce de concentration 5 et le filament. Le circuit de polarisation 10 est branché à une borne du filament 2a et à une borne de la pièce de concentration 5. Le tube 1 comporte également une logique de commande 11 reliée par un bus externe 12 au circuit de polarisation 10. La logique de commande 10 commande la variation de la tension de polarisation en fonction notamment de la taille du foyer. Cette logique de commande 11 est de préférence placée dans le générateur d'alimentation. Elle peut être également placée à tout autre endroit adéquat du tube 1. La logique de commande 11 est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. Dans un exemple, cette logique de commande 11 comporte un microprocesseur 13, une mémoire 14 de programme, une mémoire 15 de donnée, un moniteur 16 comportant un écran 16a et un clavier 16b et une interface 17 d'entrée sortie. Le microprocesseur 13, la mémoire 14 de programme, la mémoire 15 de donnée, le moniteur 16 et l'interface 17 d'entrée sortie sont interconnectés par un bus 18. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 11 est un tel dispositif. La mémoire 14 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 14 comporte, selon les variantes de l'invention, une zone 19 pour déterminer une plage de fonctionnement du tube dans laquelle le rendement du tube est optimal. Les mesures, du chargement thermique de l'anode et du courant de chauffage du filament, permettent à la logique de commande de définir cette plage de fonctionnement. La mémoire 14 comporte une zone 20 comportant des codes instructions pour définir les consignes des dimensions de la taille du foyer adéquate pour l'examen radiologique à entreprendre. Ces consignes sont la longueur et la largeur du foyer. La mémoire 14 comporte une zone 21 comportant des codes instructions pour déterminer les consignes d'une fonction de modulation de contraste d'une image produite. Cette fonction de modulation de contraste est une technique permettant d'apprécier la variation de la qualité de l'image en fonction de sa fréquence spatiale. La fonction de modulation de contraste caractérise la netteté de l'image. Elle renseigne sur la dégradation d'une image. Ces consignes du foyer et de la fonction de modulation de contraste peuvent être obtenues par simulation ou par des mesures. Les consignes de la taille du foyer et de la fonction de modulation de contraste sont les mêmes pour chaque type de tube donné. Elles diffèrent d'un type de tube à un autre type de tube. Ceci permet d'avoir les mêmes caractéristiques de taille foyer et de fonction de modulation de contraste pour chaque type de tube. La mémoire 14 comporte une zone 22 comportant des codes instructions pour déterminer la haute tension d'alimentation à appliquer au tube, adéquate pour l'examen radiologique à entreprendre. La mémoire 14 comporte une zone 23 comportant des codes instructions pour déterminer le débit de rayons X adéquate pour l'examen radiologique à entreprendre. La mémoire 14 comporte une zone 24 comportant des codes instructions pour déterminer une tension de polarisation de référence à appliquer entre la pièce de concentration 5 et le filament 2a, en fonction, par exemple d'un abaque ou de règles de calcul prédéfinies. Cette tension de polarisation de référence est produite en fonction de plusieurs critères dont notamment le matériau cible de l'anode, les températures de fonctionnement du filament et de l'anode, la consigne de la taille du foyer, la consigne de la fonction de modulation de contraste. L'établissement de la tension de polarisation de référence permet de mettre à l'échelle les fonctions de calculs ou les abaques donnant la tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation et/ou du courant électronique du tube. Dans l'exemple de l'invention, la tension de polarisation de référence est déterminée pour la consigne de la taille du foyer pour une tension d'alimentation et/ou un courant du tube fixés. La mémoire 14 comporte une zone 25 comportant des codes instructions pour réaliser des mesures en temps réel des dimensions de la taille du foyer et de la fonction de modulation de contraste. La zone de mesure 25 permet également d'effectuer, pour chaque tension d'alimentation et courant électronique du tube, avec la tension de polarisation associée, les mesures de la charge thermique sur l'anode et du courant de chauffage du filament. La mémoire 14 comporte une zone 26 comportant des codes instructions pour réaliser une régulation des dimensions de la taille du foyer et/ ou de la fonction de modulation de contraste, lorsqu'ils varient en fonction de la tension d'alimentation et/ou du courant électronique du tube. La zone 26 permet donc d'une part une compensation de la variation de la fonction de modulation de contraste et d'autre part une stabilisation de la taille du foyer. Pour ce faire, l'invention comporte un circuit de comparaison 27. Ce circuit de comparaison 27 comporte, dans un mode de réalisation préféré, un comparateur 28 comportant deux entrées 28a et 28b et une sortie 28c. A l'entrée 28a du comparateur 28, le circuit de comparaison 27 reçoit respectivement les consignes des dimensions de la taille du foyer de la zone 20 et la consigne de la fonction de modulation de contraste de la zone 21. Le circuit de comparaison 27 reçoit respectivement à l'entrée 28b du comparateur 28 les mesures instantanées des dimensions du foyer et celles de la fonction de modulation de contraste, de la zone de mesure 25. La sortie 28c du circuit de comparaison 27, fournissant le résultat de la comparaison, est branché à la zone de régulation 26. Le comparateur 28 effectue une première comparaison entre les consignes des dimensions du foyer de la zone 20 et des mesures des dimensions du foyer de la zone de mesure 25. Elle effectue également de manière simultanée une seconde comparaison entre la consigne de la fonction de modulation de contraste de la zone 21 et la mesure de la fonction de modulation de contraste de la zone de mesure 25. Dès que le résultat, fourni par la sortie 27c, de la première et /ou de la seconde comparaison est, différent de zéro, alors la logique de commande exécute les codes instructions de la zone de régulation 26. Cette zone de régulation 26 permet d'ajuster la tension de polarisation de référence calculée à la zone 24. Cet ajustement de la tension de polarisation de référence compense les variations de la taille du foyer et / ou de la fonction de modulation de contraste. Les variations de la tension de polarisation de référence dépendent d'une part des variations de la taille du foyer du tube et d'autre part des variations de la fonction de modulation de contraste, en mode de fonctionnement dudit tube. Le circuit de comparaison 27 peut être remplacé par tout autre moyen permettant de réaliser une comparaison. Dans la structure du circuit 26, les composants peuvent être remplacés par des composants correspondants. De même d'autres composants peuvent être intercalés entre les composants décrits du circuit 27. Les codes instructions de la zone de régulation prennent également en compte les mesures du chargement thermique de l'anode et du courant de chauffage du filament. Ceci permet de fournir une tension de polarisation permettant à la fois de stabiliser la taille du foyer et la fonction de modulation de contraste et à la fois d'optimiser le rendement du tube. Ainsi, quelle que soit la tension d'alimentation du tube et/ou le débit de rayons X, la logique de commande assure une stabilité de la fonction de modulation de contraste. De même, elle maintient la performance de la taille du foyer constante, quel que soit l'examen radiologique à entreprendre. Les mesures effectuées sur la taille du foyer permettent de déterminer et d'ajuster la tension de polarisation de référence afin de réguler ladite taille du foyer. Ainsi pour chaque tube, la logique de commande applique une tension de polarisation de référence adaptée. Les fonctions de calculs prédéfinies de la tension polarisation en fonction de la tension d'alimentation et/ou du courant électronique du tube sont adaptées à chaque tube. La tension de polarisation de référence calculée par la logique de commande permet de mettre à l'échelle la fonction de calcul prédéfinie pour chaque tube. L'ajustement de la tension de polarisation de référence, en fonction de la tension d'alimentation et/ou du courant électronique du tube, est adapté pour chaque tube. Alors, quel que soit le tube, la taille du foyer ainsi que la fonction de modulation contraste sont stabilisés par cet ajustement De plus, avec cette invention, la fonction de calcul de la tension de polarisation est définie pour chaque tube ce qui permet d'avoir la même qualité image pour chaque tube. Pour chaque tube, les pièces de concentration 5 ne sont pas toujours identiques entre elles, du fait de la fabrication. Avec l'invention, quelle que soit la pièce de concentration 5, la logique de commande applique une tension de polarisation de référence adaptée permettant d'ajuster et de stabiliser la taille du foyer. Dans l'invention, la logique de commande fait varier la tension de polarisation de référence produite par la zone 24 afin d'effectuer un compromis entre la plage de fonctionnement optimal du tube, la régulation des dimensions du foyer et la stabilisation de la fonction de modulation de contraste. Les figures 2 à 4 montrent, dans un exemple, trois types de diagrammes de détermination de la tension de polarisation, par les codes instructions de la zone 21, de la logique de commande. Ces trois types de diagrammes de détermination dépendent du matériau cible de l'anode, de la tension d'alimentation du tube et/ou du courant du tube. Ces de diagrammes de détermination dépendent des consignes de la taille du foyer et/ou des consignes de la fonction de modulation de contraste. La figure 2 montre dans un diagramme un mode de détermination de la tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation du tube. Dans une variante, la tension de polarisation peut être déterminée en fonction du courant du tube. Dans l'exemple de la figure 2, le matériau cible de l'anode est en molybdène. En outre, dans l'exemple de la figure 2, la logique de commande produit une tension de polarisation, pour une taille de foyer, par exemple de 0.3 millimètres. L'exemple de la figure 2 peut être utilisé par exemple pour un examen de mammographie. Dans le graphe de la figure 2, l'ordonnée représente la tension de polarisation à produire. Cette tension de polarisation varie entre -100 volts et zéro volt. L'abscisse représente la tension d'alimentation du tube obtenue à la zone 20. La tension d'alimentation varie entre 22 Kilovolts et 49 Kilovolts. L'invention détermine tout d'abord une tension de polarisation de référence. Cette tension de polarisation de référence est obtenue dans un exemple par la mesure de la taille du foyer pour une tension d'alimentation donnée, un courant du tube donné et une tension de polarisation fixée au préalable. Cette tension de référence peut être déterminée par une mesure du foyer dans un domaine spécifique de fonctionnement du tube. Ce domaine spécifique peut être la plage optimale de fonctionnement du tube. La tension de référence peut être également déterminée par un calcul réalisé sur les caractéristiques de la géométrie réelle du tube. Dans un mode de réalisation préféré, la tension de référence, appliquée aux figures 2 à 4, est déterminée à une tension d'alimentation de 30 Kilovolts. Dans l'exemple de la figure 2, pour une tension d'alimentation de référence de 30 Kilovolts, la tension de polarisation de référence est de - 65 volts. Lorsque le tube est alimenté entre 22 Kilovolts et 24 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=-9.025x(kV-24)+Tension de référence(30kVV) Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 22 Kilovolts et 24 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -33 volts et -65 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente avec une pente de 9,025. Lorsque le tube est alimenté entre 24 Kilovolts et 32 Kilovolts, la logique de commande applique une tension de polarisation égale à la tension de polarisation de référence, ici égale à -65 volts. Lorsque le tube est alimenté entre 32 Kilovolts, non inclus, et 40 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=Référence(30kV)+20X(kVù32)+Référence(30kV) 32ù40 Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 32 Kilovolts et 40Kilovolts, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -65 volts et -20 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation diminue linéairement. Lorsque le tube est alimenté entre 40 Kilovolts et 49 Kilovolts, la logique de commande applique une tension de polarisation égale à volts. Comme le montre la figure 2, les valeurs absolues de la tension de polarisation se situent entre 20 et 70. En général, plus la valeur absolue de la tension de polarisation diminue plus la taille du foyer augmente. La figure 3 montre dans un graphe la tension de polarisation à produire pour une petite taille de foyer, par exemple de 0.1 millimètres. L'exemple de la figure 3 peut être utilisé par exemple dans un examen en mammographie. Le matériau cible de l'anode est également ici en molybdène. Dans le graphe de la figure 3, l'ordonnée représente la tension de polarisation à produire. Cette tension de polarisation varie entre -300 volts et -180 volts. L'abscisse représente la tension d'alimentation du tube. La tension d'alimentation varie entre 22 Kilovolts et 49 Kilovolts. Dans l'exemple de la figure 3, pour une tension d'alimentation de référence de 30 Kilovolts, la tension de polarisation de référence est de -225 volts. Lorsque le tube est alimenté entre 22 Kilovolts et 27 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û4.7467x(kVû27)+Référence(30kh)+0.7369x3 Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 22 Kilovolts et 27 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -195 volts et -225 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente avec une pente de 4.7467. Lorsque le tube est alimenté entre 27 Kilovolts et 32 Kilovolts, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û0.7369x(kVû30)+Référence(30kV) Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 27 Kilovolts et 32 Kilovolts, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -225 volts et -230 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente légèrement avec une pente inférieure à 1. Lorsque le tube est alimenté entre 32 Kilovolts, non inclus, et 40 Kilovolts, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û5.5625x(kVû32)+Référence(30kh)û0.7369x2 Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 32 Kilovolts, non inclus, et 40 Kilovolts, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -230 volts et -280 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente avec une pente de 5.5625. Lorsque le tube est alimenté entre 40 Kilovolts, non inclus, et 45 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û295ûT.polarisation(40)x(kVû40)û5.5625x8û0.7369x2+Réf(30kV) 45û40 Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 40 Kilovolts, non inclus, et 45 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -280 volts et 295 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente légèrement. Lorsque le tube est alimenté entre 45 Kilovolts et 49 Kilovolts, la logique de commande applique une tension de polarisation égale à -295 volts. Comme le montre la figure 3, les valeurs absolues de la tension de polarisation se situent entre 195 et 295. En général, plus la valeur absolue de la tension de polarisation augmente plus la taille du foyer diminue. La figure 4 montre dans un graphe la tension de polarisation à produire pour une petite taille de foyer. L'exemple de la figure 4 peut être utilisé par exemple dans un examen en mammographie. Le matériau cible de l'anode est ici en rhodium. Les graphes des figures 3 et 4 déterminent tous les deux la tension de polarisation à produire pour une petite taille de foyer. Cependant, les fonctions de production permettant de produire la tension de polarisation sont différentes, pour les deux figures 3 et 4. Ceci est dû au fait que le matériau cible de l'anode est différent dans les exemples des figures 3 et 4. Dans le graphe de la figure 4, l'ordonnée représente la tension de polarisation à produire. Cette tension de polarisation varie entre -300 volts et -180 volts. L'abscisse représente la tension d'alimentation du tube variant entre 22 Kilovolts et 49 Kilovolts. Dans l'exemple de la figure 4, pour une tension d'alimentation de référence de 30 Kilovolts, la tension de polarisation de référence est de -240 volts. Lorsque le tube est alimenté par une tension entre 25 Kilovolts et 32 Kilovolts, la logique de commande produit la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û0.82883x(kV 2û30 2)+46.40212x(kVû30)+Référence(30) Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 25 Kilovolts et 32 Kilovolts, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -250 volts et -260 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation varie de manière parabolique. Lorsque le tube est alimenté par une tension entre 32 Kilovolts, non inclus, et 40 Kilovolts, non inclus, la logique de commande produit la tension de polarisation à appliquer en exécutant l'équation suivante : Tension depolarisation=û295ûT polarisation(32ki~x(kVû32)+T polarisation(32k) 40û32 Ainsi, pour une tension d'alimentation située entre 32 Kilovolts, non inclus, et 40 Kilovolts, non inclus, la logique de commande détermine respectivement une tension de polarisation située entre -260 volts et -295 volts. La valeur absolue de la tension de polarisation augmente linéairement. Lorsque le tube est alimenté entre 40 Kilovolts et 49 Kilovolts, la logique de commande applique une tension de polarisation égale à -295 volts. Comme le montre la figure 4, les valeurs absolues de la tension de polarisation se situent entre 250 et 295. En général, plus la valeur absolue de la tension de polarisation augmente plus la taille du foyer diminue. Les figures 2 à 4 montrent ainsi qu'en fonction du matériau cible de l'anode et de la taille du foyer voulue, la logique de commande adapte la fonction de production de la tension de polarisation, en fonction de la tension d'alimentation. Dans des variantes de l'invention, le matériau cible de l'anode peut être tout autre matériau émissif permettant de réaliser l'invention. La logique de commande fait varier la tension de polarisation pour stabiliser la taille du foyer, compenser la fonction de modulation de contraste tout en optimisant le chargement thermique de l'anode pour un courant de chauffage du filament donné. La logique de commande réalise ainsi un compromis entre ces différentes données dans le but d'optimiser le rendement du tube. Elle définit ainsi une plage de fonctionnement au tube prenant en considération ce compromis. De ce fait, par exemple, lorsque le courant de chauffage du filament augmente fortement, la logique de commande peut faire varier la tension de polarisation en acceptant une légère variation de la fonction de modulation de contraste si nécessaire, de façon à réduire le stress du tube
La présente invention a pour objet un procédé de stabilisation de la taille d'un foyer et de la fonction de modulation de contraste d'un tube à rayons X. Le tube comporte une cathode comportant une pièce de concentration et un filament de chauffage. Il comporte une anode placée en regard de la cathode. La cathode produit avec le filament un faisceau d'électrons bombardant le foyer de l'anode. Une tension de polarisation est appliquée entre une borne du filament et une borne de la pièce de concentration. Le tube comporte des moyens de mesure d'une dimension du foyer et de la fonction de modulation de contraste. Il comporte également des moyens de régulation de la dimension du foyer et de la fonction de modulation de contraste à l'aide d'une tension de polarisation.
1 - Procédé de stabilisation de la taille d'un foyer d'un tube (1) à rayons X, dans lequel - on munit le tube d'une cathode (2) comportant une pièce de concentration (5) et un filament de chauffage (2a), - on place une anode (3) en regard de la cathode, - on produit avec le filament un faisceau d'électrons (8) bombardant l'anode en une surface appelée foyer (9), - on applique une tension de polarisation (V) entre une borne du filament et une borne de la pièce de concentration, - on mesure (25) une dimension du foyer, - on mesure (25) une fonction de modulation de contraste d'une image produite, caractérisé en ce que - on régule (26) la dimension du foyer à l'aide de la tension de polarisation, et - on régule (26) la fonction de modulation de contraste à l'aide de la tension de polarisation. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que - on produit la tension de polarisation en fonction de la tension d'alimentation du tube (22) et/ou du courant électronique du tube (23), en fonction d'un abaque ou d'une fonction de calcul prédéfinie. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que - la production de la tension de polarisation, par rapport à la tension d'alimentation du tube et/ou au courant électronique du tube, dépend également du type matériau de l'anode et de la taille du foyer (20). 4 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que - on définit une plage de fonctionnement du tube en fonction de la température de l'anode, de la température du filament et du type de matériau de l'anode. 5 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que - on détermine une tension de polarisation de référence (24) par unemesure de la taille du foyer pour une tension d'alimentation donnée, un courant du tube donné et une tension de polarisation fixée au préalable, -cette tension de polarisation de référence est destinée à mettre à l'échelle la fonction de calcul prédéfinie ou l'abaque pour chaque tube. 6 - Tube (1) à rayons X comportant : - une cathode (2) comportant une pièce de concentration (5) et un filament (2a) de chauffage, - une anode (3) placée en face de la cathode, - la cathode émet un faisceau d'électrons(8) bombardant un foyer (9) sur l'anode, - un circuit électrique (10) branché entre le filament et la pièce de concentration et produisant une tension de polarisation (V), - des moyens de mesure (25) d'une dimension du foyer, - des moyens de mesure (25) d'une fonction de modulation de contraste d'une image produite, caractérisé en ce qu'il comporte - des moyens de régulation (26) de la dimension du foyer à l'aide de la tension de polarisation, et - des moyens de régulation (26) de la fonction de modulation de contraste à l'aide de la tension de polarisation. 7 - Tube selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de production de la tension de polarisation en fonction d'une tension d'alimentation (22) du tube et/ou d'un courant électronique (23) du tube. 8 - Tube selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de production de la tension de polarisation dépendent également de la température de l'anode, de la température du filament, du matériau émissifs recouvrant l'anode et de la taille du foyer. 9 - Tube selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les moyens de production de la tension de polarisation sont distincts dudit 30 tube.
H
H05,H01
H05G,H01J
H05G 1,H01J 35
H05G 1/30,H01J 35/02
FR2894477
A1
UTILISATION DU NAVEGLITAZAR POUR LA PREPARATION D'UNE COMPOSITION PHARMACEUTIQUE DESTINEE AU TRAITEMENT DES AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES
20,070,615
La présente invention concerne le domaine du traitement de la peau. L'invention vise à fournir de nouvelles compositions pharmaceutiques, et plus particulièrement dermatologiques, en particulier pour le traitement des affections dermatologiques, tout particulièrement pour le traitement de l'acné et/ou du psoriasis, comprenant un composé de formule (I) en tant qu'agent actif. Un très grand nombre de personnes souffrent d'affections dermatologiques, parmi lesquelles on peut tout particulièrement citer l'acné et le psoriasis. Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui touche environ 5% de la population française. Cette maladie peut se manifester par des plaques rouges recouvertes de pellicules blanchâtres qui se détachent de la peau : ce sont les squames. Les plaques de psoriasis se localisent souvent aux coudes, cuir chevelu et genoux, mais peuvent aussi atteindre d'autres parties du corps comme le visage, les mains, les pieds et les muqueuses. Le psoriasis peut survenir à tout âge, cependant les premières poussées apparaissent la plupart du temps entre 10 et 30 ans. C'est une maladie chronique dont l'évolution est imprévisible : aux phases de récidives succèdent des phases de rémission. Si cette maladie met rarement en danger la vie d'une personne, elle peut en revanche avoir un 2 0 fort impact sur sa qualité de vie, étant donné son aspect inesthétique et sa chronicité. Certaines personnes présentent une seule plaque de psoriasis localisée dans une région bien précise du corps tandis que d'autres sont sujettes à un psoriasis étendu à l'ensemble du corps. L'acné affecte également une grande partie de la population. Elle provoque 25 fréquemment des lésions inesthétiques qui peuvent dans certains cas être durables. Ces lésions peuvent notamment avoir un effet important sur la qualité de vie, tant en terme d'inconfort que d'esthétique. Il existe de nombreux traitements pour les affections dermatologiques, et notamment 30 pour le psoriasis et l'acné ; cependant ces traitements peuvent présenter des effets secondaires indésirables, ne sont pas forcément efficaces pour tous les patients présentant ces pathologies, ou encore ne sont pas forcément efficaces sur ces types d'affections dermatologiques. Il subsiste donc un besoin de disposer de compositions destinées au traitement d'affections dermatologiques, notamment le psoriasis et/ou l'acné, qui permettent de résoudre au moins partiellement les problèmes cités ci-dessus. Les inventeurs ont ainsi découvert qu'une composition spécifique permettait le traitement d'affections dermatologiques, notamment du psoriasis et/ou de l'acné. Ainsi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi le composé répondant à la formule (I) suivante : O Formule I OH appelé acide 2-methoxy-3-[4-[3-(4-phenoxyphenoxy)propoxy]phényl]propanoique, un de ses isomères, notamment optiques, et/ou ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter et/ou à prévenir des affections dermatologiques. Parmi les composés de formule (I) on peut citer plus particulièrement l'acide (2S)-2-methoxy-3-[4-[3-(4-phenoxyphenoxy)propoxy]phényl]propanoique (ou Naveglitazar) correspondant. Par isomères optiques, on entend notamment les formes énantiomères du composé de formule (I). En effet, le carbone porteur du groupe methoxy en position 2 de l'acide propanoïque est asymétrique, et peut donc être de configuration R ou S, ce qui correspond aux 2 énantiomères possibles de la molécule. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment un sel de métal alcalin, ou un sel alcalino-terreux, ou un sel d'amine organique. Les compositions selon l'invention peuvent convenir à la prévention et/ou au traitement : 3 0 1) d'au moins une affection dermatologique liée à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, notamment choisie dans le groupe 25 comprenant les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires, telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle, la rosacée, et/ou 2) d'au moins une affection dermatologique avec une composante immuno-allergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, notamment choisie dans le groupe comprenant le psoriasis, en particulier cutané, muqueux ou unguéal, voire le rhumatisme psoriasique, ou encore l'atopie cutanée, telle que l'eczéma ou l'atopie respiratoire ou encore l'hypertrophie gingivale. 3) d'au moins un trouble de la fonction sébacée notamment choisi dans le groupe comprenant l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple, ou la dermite séborrhéique. L'administration de la composition pharmaceutique selon l'invention peut être effectuée par voie orale, parentérale, topique ou oculaire. De préférence, la composition pharmaceutique est conditionnée sous une forme convenant à une application par voie topique. Par voie orale, la composition, plus particulièrement la composition pharmaceutique, peut se présenter sous formes de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. Par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. Les composés selon l'invention sont généralement administrés à une dose journalière d'environ 0,001 mg/kg à 100 mg/kg de poids corporel, en 1 à 3 prises. 2 5 Les composés sont utilisés par voie systémique à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0,01 et 1% en poids, par rapport au poids de la composition. Par voie topique, la composition pharmaceutique selon l'invention est plus 30 particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et peut se présenter sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, de lotions de sticks, de shampoings, ou de base lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques ou de patchs 35 polymériques et d'hydrogels permettant une libération contrôlée. Cette composition par voie topique peut se présenter sous forme anhydre, sous forme aqueuse ou sous la forme d'une émulsion. La composition peut comprendre une teneur en composé de formule (I), ses isomères et/ou ses sels allant de 0,001 à 10 % en poids, notamment de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition comprend en outre au moins un autre agent susceptible d'augmenter l'efficacité du traitement ou de diminuer certains effets indésirables. Cet agent peut être choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antibactériens, les antiviraux, les antiparasitaires, les antifongiques, les anesthésiques, les antiallergiques, les rétinoïdes, les anti-radicaux libres, les antiprurigineux, les kératolytiques, les antiséborrhéiques, les antihistaminiques, les produits immunosuppresseurs et antiprolifératifs. La composition peut également comprendre au moins un additif usuellement utilisé dans le domaine pharmaceutique, dermatologique, compatible avec le composé de formule (I) ses isomères optiques et ses sels. L'additif peut être choisi dans le groupe comprenant les séquestrants, les antioxydants, les filtres solaires, les conservateurs, notamment la DL-alphatocophérol, les charges, les électrolytes, les humectants, les colorants, les bases ou acides usuels, 2 0 minéraux ou organiques, les parfums, les huiles essentielles, les actifs cosmétiques, les hydratants, les vitamines, les acides gras essentiels, les sphingolipides, les composés autobronzants, notamment la DHA, les agents apaisants et protecteurs de la peau, comme l'allantoïne, les agents propénétrants, les gélifiants et leurs mélanges. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuel(s) composé(s) complémentaire(s), et/ou leur 2 5 quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. La composition peut comprendre de 0,0001 à 20% en poids, notamment de 0,01 à 10% en poids, et en particulier de 0,1 à 5 % en poids d'additif par rapport au poids total de la 30 composition. Parmi les agents séquestrants, on peut citer l'acide éthylènediamine tétracétique (EDTA), ainsi que ses dérivés ou ses sels, la dihydroxyéthylglycine, l'acide citrique, l'acide tartrique, et leurs mélanges. 35 Le conservateur peut être choisi dans le groupe comprenant le chlorure de benzalkonium, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique, la diazolidinylurée, les parabènes, et leurs mélanges. Comme agents humectants on peut citer la glycérine et le sorbitol. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront des exemples ci-après. Ces exemples sont donnés à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Exemples de Compositions A- VOIE ORALE Comprimé de 0,2 g - Naveglitazar 0,001 g - Amidon 0,114 g - Phosphate bicalcique 0,020 g - Silice 0,020 g - Lactose 0,030 g - Talc 0,010 g -Stéarate de magnésium 0,005 g B- VOIE TOPIQUE 2 5 (a) Onguent -Naveglitazar 0,300 g - Vaseline blanche codex qsp 100 g 3 0 (b) Lotion -Naveglitazar 0,100 g - Polyéthylène glycol (PEG 400) 69,900 g - Ethanol à 95% 30,000 g 35 5
L'invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi l'acide 2-methoxy-3-[4-[3-(4-phenoxyphenoxy)propoxy]phényl]propanoique, un de ses isomères, notamment optiques, et/ou ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter des affections dermatologiques.
1) Utilisation d'au moins un composé choisi parmi l'acide 2-methoxy-3-[4-[3-(4-phenoxyphenoxy)propoxy]phényl]propanoique de formule (I) suivante : /\/ OH Formule I un de ses isomères, notamment optiques et ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter des affections 10 dermatologiques. 2) Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est l'acide (2S)-2-methoxy-3-[4-[3-(4-phenoxyphenoxy)propoxy]phényl]propanoique (Naveglitazar). 3) Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les affections dermatologiques sont choisies parmi les affections liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, les affections avec une composante immunoallergique inflammatoire et les troubles de la fonction sébacée. 20 4) Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que les affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération sont choisies parmi les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires telles que l'acné solaire, 2 5 médicamenteuse ou professionnelle et la rosacée. 5) Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que les affections dermatologiques avec une composante immuno-allergique inflammatoire sont choisies parmi le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, l'atopie respiratoire et l'hypertrophie 30 gingivale. 15 6) Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que les troubles de la fonction sébacée sont choisis parmi I'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple, et la dermite séborrhéique. 7) Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le psoriasis est choisi parmi le psoriasis cutané, muqueux et unguéal. 8) Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que l'atopie cutanée est l'eczéma. 9) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la composition est destinée à une application topique. 10) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la 15 composition est destinée à une administration orale. 11) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que la composition comprend une teneur en composé de formule (I), ou ses isomères ou ses sels allant de 0,001 à 10 % en poids, notamment de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la 2 0 composition. 12) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ladite composition comprend au moins un agent choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antibactériens, les antiviraux, les antiparasitaires, les antifongiques, les 2 5 anesthésiques, les antiallergiques, les rétinoïdes, les anti-radicaux libres, les antiprurigineux, les kératolytiques, les antiséborrhéiques, les antihistaminiques, les produits immunosuppresseurs et antiprolifératifs. 13) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que la 3 0 composition comprend au moins un additif choisi dans le groupe comprenant les séquestrants, les antioxydants, les filtres solaires, les conservateurs, les charges, les électrolytes, les humectants, les colorants, les bases ou acides usuels, minéraux ou organiques, les parfums, les huiles essentielles, les actifs cosmétiques, les hydratants, les vitamines, les acides gras essentiels, les sphingolipides, les composés autobronzants, les agents apaisants et protecteurs de 3 5 la peau, les agents propénétrants, les gélifiants et leurs mélanges.10essentiels, les sphingolipides, les composés autobronzants, les agents apaisants et protecteurs de la peau, les agents propénétrants, les gélifiants et leurs mélanges.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 17
A61K 31/192,A61P 17/06,A61P 17/08,A61P 17/10
FR2893340
A1
SUSPENTE DESTINEE NOTAMMENT A LA REALISATION D'UN PLAFOND SOUS UNE OSSATURE EN BOIS.
20,070,518
La présente invention concerne une . Des suspentes sont généralement utilisées pour suspendre à une première ossature, ou ossature primaire, une autre ossature, ou ossature secondaire, propre à recevoir un plafond, avec éventuellement, dans l'intervalle, un ou plusieurs doublages thermo-acoustiques. Une suspente est par exemple décrite dans le document FR-2 467 927. Une telle suspente comporte d'une part une semelle (que l'on peut appeler également par exemple assise ou queue) propre à la fixation de la suspente à l'ossature primaire et d'autre part une tête sur laquelle peut être fixée l'ossature secondaire. Cette dernière est généralement constituée de profilés en C appelés également fourrures. Les suspentes sont fixées sur l'ossature primaire en rangées parallèles équidistantes. Chaque rangée de suspente reçoit alors une fourrure. On obtient ainsi un ensemble de fourrures parallèles équidistantes. On vient par la suite fixer sur celles-ci des plaques de parement, telles par exemple des plaques de plâtre. Il existe plusieurs types de suspentes adaptés à l'ossature primaire. Ainsi, lorsque l'ossature primaire est constituée de poutres et chevrons en bois, les suspentes présentent une semelle différente de celle utilisée lorsque l'ossature primaire est métallique. La présente invention concerne plus particulièrement les suspentes destinées à une ossature primaire en bois. Dans un tel cas, la suspente est généralement fixée par vissage ou clouage dans l'ossature primaire. A cet effet, la semelle de la suspente est sensiblement plane, avec d'éventuels renforts, et comporte des alésages permettant chacun le passage d'une vis (ou éventuellement d'un clou). La présente invention a alors pour but de fournir une suspente qui, par rapport aux suspentes de l'art antérieur, est plus rapide et plus facile à fixer. De préférence, le prix de revient d'une telle suspente ne sera pas supérieur sensiblement à celui d'une suspente de l'art antérieur. A cet effet, l'invention propose une suspente pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure comportant d'une part une tête de fixation de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle pour sa fixation à la structure. Selon l'invention, la semelle comporte au moins une pointe s'étendant 2 sensiblement perpendiculairement à la semelle. De cette manière, la suspente est équipée de moyens permettant sa fixation dans une structure primaire, de préférence en bois. La fixation de la suspente en est grandement facilitée. En effet, il suffit alors de positionner la suspente et de frapper la semelle de celle-ci à l'aide d'un marteau de manière à faire pénétrer la (les) pointe(s) de celle-ci dans la structure primaire. Ceci est beaucoup plus facile qu'avec une suspente de l'art antérieur avec laquelle il faut tenir d'une main la suspente à fixer et les moyens de fixation (vis ou clou) et de l'autre main l'outil pour agir sur les moyens de fixation. En outre alors qu'avec une suspente selon l'invention tous les moyens de fixation (c'est-à-dire les pointes) agissent simultanément, il faut, avec une suspente de l'art antérieur, prévoir au moins deux vis (ou deux clous) qui sont fixés l'un après l'autre. Dans une forme de réalisation préférée, ladite pointe est de forme sensiblement plane triangulaire. Une telle pointe permet de réaliser une bonne fixation de la suspente dans du bois et permet de se loger entre les fibres du bois. Pour une meilleure fixation et une meilleure tenue de la suspente à l'arrachement, ladite pointe comporte avantageusement des moyens empêchant cette pointe, lorsqu'elle est enfoncée dans un matériau tel du bois, de ressortir de celui-ci. Ces moyens anti-retour comportent par exemple un crevé obtenu en réalisant une découpe dans la pointe sensiblement transversale par rapport au sens d'enfoncement de la pointe et en déformant localement la pointe dans une direction perpendiculaire au plan de la pointe au voisinage de la découpe, du côté de la découpe se trouvant vers l'extrémité pointue de la pointe. Il convient d'éviter que sous la charge à laquelle est soumise la suspente, l'angle formé entre la (les) pointe(s) de la suspente et la semelle correspondante ait tendance à varier. Pour maintenir cet angle, ladite pointe comporte de préférence un renfort pour la maintenir sensiblement perpendiculaire à la semelle. Ce renfort peut par exemple être réalisé par un bossage s'étendant à la fois sur la pointe et sur la semelle. Pour renforcer une pointe de la suspente selon l'invention, on peut également prévoir que cette pointe présente la forme d'un dièdre, les deux plans du dièdre définissant une ligne de pliure qui passe par exemple par le sommet de la pointe. Selon une variante de réalisation, une suspente selon l'invention 3 présente par exemple un axe longitudinal s'étendant de la tête de fixation à la semelle. Dans cette forme de réalisation, chaque pointe est alors par exemple disposée transversalement par rapport cet axe longitudinal. Cette forme de réalisation convient pour la majeure partie des cas pratiques rencontrés dans lesquels la suspente est destinée à être fixée dans une poutre en bois de telle sorte que la suspente s'étende perpendiculairement à la poutre. Dans ces cas là, avec la caractéristique énoncée ci-dessus, les pointes s'étendent alors parallèlement aux fibres du bois. Si une suspente selon l'invention est telle qu'elle comporte une partie reliant sa tête à sa semelle, partie appelée tige, cette dernière présentant une forme sensiblement plane avec des rebords longitudinaux repliés sensiblement à angle droit, les deux rebords longitudinaux se trouvant d'un même côté de la suspente, alors chaque pointe de la semelle se trouve de préférence du côté de la suspente opposé au côté des rebords longitudinaux. Dans une telle suspente, les rebords longitudinaux ne gênent pas la fixation de la suspente. La semelle d'une suspente selon l'invention comporte par exemple au moins un bossage de renfort, le bossage venant en saillie du côté opposé aux pointes. Pour faciliter encore sa fixation, notamment lorsqu'elle est destinée à être fixée dans une structure de géométrie parfaitement définie, une suspente selon l'invention comporte avantageusement en outre une butée de positionnement. Cette dernière est par exemple obtenue par découpe d'une languette dans la semelle (ou dans la tige de la suspente) et pliage de cette languette à angle droit. Pour limiter son prix de revient, et avoir un prix de revient comparable à celui d'une suspente de l'art antérieur, une suspente selon l'invention est avantageusement réalisée par découpage, pliage et éventuellement emboutissage d'une tôle, par exemple en acier galvanisé. La présente invention concerne également un procédé d'accrochage d'un élément d'ossature à une structure en bois à l'aide d'une suspente présentant d'une part une semelle pour sa fixation à la structure en bois et d'autre part une tête de fixation pour recevoir l'élément d'ossature, caractérisé en ce que la semelle est une semelle,comportant au moins une pointe s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle, et en ce que la semelle est fixée sur la structure en bois en venant frapper à l'aide d'un outil tel un marteau sur la semelle de manière à enfoncer la (les) pointe(s) dans la structure en bois. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'une suspente longue selon l'invention, La figure 2 est une vue en perspective d'une suspente courte selon l'invention, La figure 3 est une vue de face de la suspente de la figure 2, La figure 4 est une vue de côté de la suspente des figures 2 et 3, La figure 5 montre en vue de face une application de la suspente des figures 2 à 4, La figure 6 est une vue de côté correspondant à la figure 5, La figure 7 est une vue à échelle agrandie de la semelle d'une variante de réalisation de la suspente de la figure 1, Les figures 8a à 8d montrent diverses formes de réalisation d'une semelle d'une suspente selon l'invention, La figure 9 est une vue de dessus d'un exemple de pointe selon l'invention, La figure 10 montre en perspective un autre exemple de pointe selon l'invention, La figure 11 montre en coupe un troisième exemple de pointe selon l'invention, La figure 12 montre en perspective un quatrième exemple de pointe selon l'invention, La figure 13 montre une variante de réalisation combinant les formes de réalisation des figures 10 et 12, et La figure 14 montre en perspective une variante de réalisation d'une suspente selon l'invention. Sur les dessins, plusieurs suspentes sont représentées. Ces suspentes sont destinées à l'accrochage sur une ossature dite ossature primaire d'un équipement tel par exemple une seconde ossature ou ossature secondaire. Dans la suite de la description, on considérera que l'ossature primaire est constituée de poutres en bois tandis que l'ossature secondaire comporte des profilés métalliques appelés également fourrures. Bien entendu, la présente invention peut également s'appliquer à d'autres cas de figures, notamment des cas de figures où il est habituel d'utiliser des suspentes. 5 Les suspentes selon l'invention représentées sur les dessins annexés présentent la structure générale d'une suspente de l'art antérieur. On peut distinguer dans une telle suspente deux, éventuellement trois, parties. Ainsi, une suspente comporte d'une part une semelle 2 et une tête de fixation 4. La semelle 2 permet de fixer la suspente sur l'ossature primaire. La tête de fixation 4 permet quant à elle de recevoir un élément constitutif de l'ossature secondaire. Dans certains cas, l'ossature secondaire est réalisée à proximité immédiate de l'ossature primaire. La semelle 2 se trouve alors juxtaposée à la tête de fixation 4. Dans d'autres cas, une certaine distance doit être maintenue entre l'ossature primaire et l'ossature secondaire. Cet espace entre les deux ossatures est alors mis à profit pour faire passer par exemple des canalisations, des câblages, ou bien encore pour recevoir un matériau isolant acoustique et/ou thermique. Dans un tel cas de figure, la semelle 2 est reliée à la tête de fixation par une partie de liaison appelée par la suite tige 6. La longueur de cette dernière partie est adaptée à l'espace que l'on souhaite avoir entre l'ossature primaire et l'ossature secondaire. On peut considérer que dans une suspente courte il n'y a pas de tige ou bien que celle-ci a une longueur très réduite. La présente invention concerne plus particulièrement la semelle de la suspente. Les tête de fixation 4 et tige 6 d'une suspente selon l'invention peuvent prendre diverses formes, notamment les formes déjà connues de l'art antérieur. Sur les dessins ci-joints, la tête de fixation 4 et la tige 6 des suspentes représentées reprennent sensiblement la forme montrée par exemple dans le document FR-2 467 927. Il est bien entendu également envisageable d'avoir par exemple une tête de fixation 4 et une tige 6 telles celles représentées dans le document FR-2 623 835. Comme indiqué plus haut, d'autres formes peuvent être envisagées. Selon un mode de réalisation préféré, une suspente selon l'invention est réalisée par découpage, pliage et emboutissage d'une tôle en acier galvanisé. La suspente réalisée comporte une forme sensiblement plane avec un plan principale dans lequel se trouve la plus grande partie de la semelle 2, de la tête de 6 fixation 4 et de la tige 6. La suspente présente un axe longitudinal médian 8. La tôle est de préférence une tôle en acier galvanisé. Son épaisseur est par exemple comprise entre 6 et 8 dixièmes de mm. La semelle 2 de la suspente de la figure 1 comporte quatre pointes 10 réparties entre les deux bords longitudinaux de la semelle 2. Ces pointes 10 sont obtenues par découpage et pliage à angle droit. La forme de ces pointes 10 est celle d'un triangle isocèle présentant une base 12 et un sommet 14. La base 12 est reliée à la semelle tandis que le sommet 14 forme l'extrémité pointue libre de la pointe 10. La base 12 est disposée transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8. La pointe 10 quant à elle est disposée dans un plan perpendiculaire au plan de base de la suspente. Sur la figure 7, la semelle 2 comporte six pointes. Ces pointes sont représentées dans leur position avant pliage par des zones hachurées. La semelle 2 de cette variante de réalisation comporte en outre deux bossages raidisseurs 16. Ces bossages s'étendent longitudinalement par rapport à la semelle 2. Alors que toutes les pointes 10 s'étendent d'un même côté du plan principal de la suspente, les bossages raidisseurs 16 s'étendent quant à eux de l'autre côté du plan principal de la suspente. On remarque également sur l'axe médian longitudinal 8 des alésages 18. Ces derniers correspondent aux alésages que l'on trouve habituellement sur une semelle de suspente. Dans la plupart des cas de figure, ils n'ont pas d'utilité sur une suspente selon l'invention. On peut toutefois prévoir de les utiliser pour recevoir une vis (ou un clou) dans des cas particuliers, notamment le cas où la suspente est destinée à supporter une charge plus importante que la charge habituelle. La tige 6 de la suspente de la figure 1 présente une forme rectangulaire allongée plane avec deux rebords longitudinaux 20. Ces derniers jouent le rôle de raidisseurs pour la tige 6. Ces rebords, par rapport au plan principal de la suspente, se trouvent du même côté que les bossages raidisseurs 16, c'est-à-dire du côté opposé aux pointes 10. On remarque entre la semelle 2 et la tige 6 la présence d'une butée de positionnement 22. Il s'agit d'une languette rectangulaire découpée dans la tige 6 et repliée à angle droit du même côté de la suspente que les pointes 10. Cette languette formant la butée de positionnement 22 est pliée selon un petit côté de la 7 languette disposé transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8 de la suspente. La figure 2 montre une variante de réalisation d'une suspente selon l'invention. Il s'agit ici d'une suspente courte. Pour cette forme de réalisation, comme pour les formes de réalisation suivantes, on utilise les mêmes références que pour la première forme de réalisation pour désigner des éléments identiques ou similaires. On retrouve pour cette suspente courte une tête de fixation 4 et une semelle 2. Compte tenu de la longueur réduite de la suspente, aucun dispositif raidisseur n'est prévu au niveau de la semelle 2, ni de la tige 6 de cette suspente. Seuls deux renforts 24 sont prévus au niveau de la tête de fixation 4. Dans cette forme de réalisation, la semelle 2 comporte uniquement trois pointes 10. Ces dernières reprennent la même forme que les pointes 10 de la figure 1. Toutefois, elles ne sont pas disposées au bord de la semelle mais au centre de celle-ci. Une pointe 10 est disposée sur l'axe longitudinal médian 8 tandis que les deux autres pointes 10 sont disposées de part et d'autre de cet axe longitudinal médian 8, comme représenté sur les figures 2 et 3. La forme de réalisation des figures 2 à 5 comporte également une butée de positionnement 22. La forme de cette butée est identique à celle de la figure 1. Les figures 5 et 6 illustrent la mise en oeuvre de la suspente des figures 2 à 4. Ici, la semelle 2 de la suspente est fixée dans une poutre 26 en bois. La tête de fixation 4 de cette suspente reçoit quant à elle une fourrure 28. Il s'agit d'un profilé en C. Les deux bords libres de ce profilé viennent s'emboîter, de manière connue, dans des fentes transversales 30 réalisées dans la tête de fixation 4. Pour la mise en oeuvre, un opérateur positionne la suspente par rapport à la poutre 26. Pour cette opération, il peut se servir éventuellement de la butée de positionnement 22 dans le cas notamment où la poutre présente une géométrie parfaite. Une fois la suspente positionnée, le monteur la maintient d'une main et à l'aide d'un marteau vient frapper sur la semelle 2 de la suspente de manière à enfoncer les pointes 10 dans la poutre 26. La suspente est alors fixée. Lorsque plusieurs suspentes sont fixées selon un alignement prédéfini, la fourrure 28 peut être emboîtée sur ces suspentes. On a également représenté sur les figures 5 et 6 une plaque, par exemple une plaque de plâtre 32, fixée sur la fourrure 28. 8 Dans cet exemple de réalisation, la poutre 26 fait partie de l'ossature primaire, la fourrure 28 fait partie de l'ossature secondaire et la plaque de plâtre 32 est un élément du plafond suspendu sous l'ossature primaire. Les figures 8a à 8d présentent à titre d'exemples non limitatifs différentes formes de semelles pour une suspente selon l'invention. Dans les formes de réalisation des figures 8a, 8b et 8d, les pointes 10 sont de forme triangulaire. Dans la forme de réalisation de la figure 8a, ces pointes 10 sont disposées sur un cercle. Sur la figure 8b, on trouve quatre pointes 10 disposées sur deux rangées transversales. Sur la figure 8d, on retrouve une pointe 10 disposée sur l'axe longitudinal médian 8, et deux pointes disposées de part et d'autre de cet axe longitudinal médian 8. Les bases 12 de ces deux pointes sont ici orientées longitudinalement alors que la base 12 de la troisième pointe 10 de cette forme de réalisation (figure 8d) est disposée transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8. Dans la forme de réalisation de la figure 8c, les pointes 10 présentent une forme différente de la forme triangulaire préférée. Les pointes de la forme de réalisation de la figure 8c sont sensiblement rectangulaires avec une extrémité libre pointue. Cette variante de réalisation rappelle la forme d'une pointe d'un clou. Les figures 9 à 13 illustrent des variantes de réalisation permettant un meilleur maintien de la suspente dans l'ossature primaire. Sur la figure 9 on a représenté à échelle agrandie une pointe 10 en vue de dessus. Cette pointe 10 présente une forme de triangle isocèle. On a représenté sur cette figure la ligne médiane 34 passant par le sommet 14 de cette pointe 10. Une découpe transversale 36, c'est-à-dire parallèle à la base 12 de la pointe 10, est réalisée sur la ligne médiane 34. Une fois la découpe effectuée, un embouti est réalisé pour déformer la pointe 10 juste à côté de la découpe transversale 36, du côté du sommet 14. On réalise ainsi un crevé dans la pointe 10. La figure 10 montre en perspective un crevé tel celui réalisé dans la forme de réalisation de la figure 9. Ce crevé 38 est réalisé sur un embouti de renfort 40 qui s'étend le long de la ligne médiane 34 de la pointe 10 et qui se prolonge au niveau de la semelle 2 de la suspente. La figure 11 est une autre variante de réalisation d'une pointe 10 d'une suspente selon l'invention. On retrouve dans cette forme de réalisation un embouti 9 de renfort 40. Une découpe en biais 42 est réalisée transversalement dans l'embouti de renfort 40. Cette découpe en biais 42 réalise une languette 44 qui est alors déformée vers l'extérieur de l'embouti de renfort 40. Cette languette empêche alors la pointe 10, une fois celle-ci enfoncée dans la poutre 26, ou similaire, de ressortir de celle-ci. Cette languette 44, de même que le crevé 38, est un moyen anti retour empêchant le retrait de la suspente une fois celle-ci mise en place. La figure 12 montre une quatrième variante de réalisation d'une pointe 10 d'une suspente selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, la pointe 10 n'est pas parfaitement plane mais se présente sous la forme d'un dièdre très ouvert, l'angle entre les deux plans du dièdre étant par exemple compris entre 150 et 180 . La pointe présente ainsi une ligne de pliure 45 correspondant à l'intersection des deux plans du dièdre. La pointe 10 conserve ici sa forme triangulaire et la ligne de pliure 45 correspond à la médiane du triangle passant par le sommet 14 de la pointe 10. Cette ligne de pliure 45 permet de renforcer la pointe 10. Par rapport à une pointe plane, cette forme en dièdre permet d'augmenter la charge de la suspente. La forme de réalisation de la figure 13 est une combinaison des formes de réalisation des figures 10 et 12. Ainsi, la pointe 10 représentée sur la figure 13 comporte à la fois une ligne de pliure 45 et un embouti de renfort 40. Du côté de la base 12 de la pointe 10, sur cette pointe, l'embouti de renfort 40 est réalisé sur la ligne de pliure 45. On peut prévoir ici de disposer on non un crevé sur la pointe. Dans la forme de réalisation de la figure 13, aucun crevé n'est prévu. La figure 14 montre une autre forme de réalisation d'une suspente selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, les pointes 10 des formes de réalisation décrites précédemment sont remplacées par une flèche 46 réalisée à l'extrémité libre de la semelle 2, du côté opposé à la tête de fixation 4. Cette flèche 46, en forme de harpon, présente une pointe de flèche 48 de grande largeur montée sur un pied 50 de largeur moindre. La pointe de flèche 48 présente ainsi un sommet pointu avant et deux sommets pointus arrière. Le sommet pointu avant permet l'enfoncement de la flèche dans une poutre 26, ou similaire et les deux sommets pointus arrière empêchent le retrait de la flèche hors de la poutre. Pour cette forme de réalisation, on peut également prévoir un embouti de renfort tel que représenté sur les figures 10 et 11 entre la semelle 2 et la flèche 10 46 ainsi que des moyens anti-retour complémentaires. La figure 14 représente une semelle avec une flèche 46 pour une suspente courte. Cette forme de réalisation peut également être envisagée avec une suspente longue telle celle représentée sur la figure 1. D'autres caractéristiques des suspentes décrites plus haut peuvent être adaptées à la suspente de la figure 14. On peut également envisager de réaliser une flèche 46 par découpe et pliage de la semelle d'une suspente. Une telle flèche découpée et pliée peut être par exemple utilisée en combinaison avec une flèche se trouvant à l'extrémité de la semelle comme représentée sur la figure 14. On peut alors avoir une semelle comportant plusieurs flèches 46. Les différentes formes de réalisation d'une suspente selon l'invention, telles que décrites ci-dessus, permettent un gain de temps lors du montage d'une suspente qui est fort intéressant. Pour monter une suspente de l'art antérieur, il convenait de placer la suspente, de saisir une vis ou un clou et de maintenir avec une même main la suspente et la vis, ou similaire, de fixation. L'autre main, munie d'un outil approprié (tournevis -électrique de préférence- ou marteau) étant utilisé pour introduire la vis ou similaire dans la poutre 26 correspondante. Par rapport à des suspentes de l'art antérieur montées avec des vis ou des clous, on estime que le gain de temps avec des suspentes selon l'invention est d'environ 30%. Pour le montage complet d'un plafond, le gain de temps est de l'ordre de 10%. Une suspente selon l'invention peut être réalisée de la même manière qu'une suspente classique par découpage, pliage et emboutissage. Le prix de revient d'une telle suspente est alors comparable à celui d'une suspente de l'art antérieur. La présente invention ne se limite aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après
Cette suspente est destinée à l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure.Elle comporte d'une part une tête de fixation (4) de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle (2) pour sa fixation à la structure.La semelle (2) comporte au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle.
1. Suspente pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure comportant d'une part une tête de fixation (4) de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle (2) pour sa fixation à la structure, caractérisée en ce que la semelle (2) comporte au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle. 2. Suspente selon la 1, caractérisée en ce que ladite pointe (10) est de forme sensiblement plane triangulaire. 3. Suspente selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite pointe (10) comporte des moyens (38, 44) empêchant cette pointe (10), lorsqu'elle est enfoncée dans un matériau tel du bois, de ressortir de celui-ci. 4. Suspente selon la 3, caractérisée en ce que les moyens anti-retour de la pointe comportent un crevé (38) obtenu en réalisant une découpe (36) dans la pointe (10) sensiblement transversale par rapport au sens d'enfoncement de la pointe (10) et en déformant localement la pointe (10) dans une direction perpendiculaire au plan de la pointe (10) au voisinage de la découpe (36), du côté de la découpe (36) se trouvant vers l'extrémité (14) pointue de la pointe (10). 5. Suspente selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite pointe (10) comporte un renfort (40) pour la maintenir sensiblement perpendiculaire à la semelle. 6. Suspente selon la 5, caractérisée en ce que le renfort (40) est réalisé par un bossage s'étendant à la fois sur la pointe (10) et sur la semelle. 7. Suspente selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que ladite pointe se présente sous la forme d'un dièdre, l'intersection des deux plans du dièdre formant une ligne de pliure (45) passant par le sommet (14) de la pointe (10). 8. Suspente selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle présente un axe longitudinal (8) s'étendant de la tête de fixation (4) à la semelle (2), et en ce que chaque pointe (10) est disposée transversalement par rapport cet axe longitudinal (8). 12 9. Suspente selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que sa partie reliant sa tête (4) à sa semelle (2), partie appelée tige (6), présente une forme sensiblement plane avec des rebords longitudinaux (20) repliés sensiblement à angle droit, en ce que les deux rebords longitudinaux (20) se trouvent d'un même côté de la suspente, et en ce que chaque pointe (10) de la semelle (2) se trouve du côté de la suspente opposé au côté des rebords longitudinaux (20). 10. Suspente selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que la semelle comporte au moins un bossage de renfort (16), le bossage venant 10 en saillie du côté opposé aux pointes (10). 11. Suspente selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une butée de positionnement (22). 12. Suspente selon la 11, caractérisée en ce que la butée de positionnement (22) est obtenue par découpe d'une languette dans la semelle 15 et pliage de cette languette à angle droit. 13. Suspente selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par découpage, pliage et éventuellement emboutissage d'une tôle, par exemple en acier galvanisé. 14. Procédé d'accrochage d'un élément d'ossature à une structure en 20 bois à l'aide d'une suspente présentant d'une part une semelle (2) pour sa fixation à la structure en bois et d'autre part une tête de fixation (4) pour recevoir l'élément d'ossature, caractérisé en ce que la semelle (2) est une semelle comportant au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle 25 (2), et en ce que la semelle est fixée sur la structure en bois en venant frapper à l'aide d'un outil tel un marteau sur la semelle (2) de manière à enfoncer la (les) pointe(s) (10) dans la structure en bois.
E,F
E04,F16
E04B,F16B
E04B 9,F16B 7
E04B 9/18,F16B 7/00
FR2892306
A1
COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT UN POLYMERE STATISTIQUE A CHAINE PRINCIPALE LINEAIRE DE NATURE ETHYLENIQUE
20,070,427
La présente invention se rapporte à une composition antirides contenant au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique, et à l'utilisation de ce copolymère comme agent tenseur dans une composition cosmétique, destinées notamment au traitement, à la diminution, à l'effacement et/ou au lissage des rides et ridules de la peau de l'être humain. Au cours du processus de vieillissement, il apparaît différents signes sur la peau, très caractéristiques de ce vieillissement, se traduisant notamment par une modification de la structure et des fonctions cutanées. Les principaux signes cliniques du vieillissement cutané sont notamment l'apparition de ridules et de rides profondes, en augmentation avec l'âge. On constate en particulier une désorganisation du "grain" de la peau, c'est-à-dire que le micro-relief est moins régulier et présente un caractère anisotrope. Il est connu de traiter ces signes du vieillissement en utilisant des compositions cosmétiques ou dermatologiques contenant des actifs capables de lutter contre le vieillissement, tels que les a-hydroxy-acides, les (3-hydroxy-acides et les rétinoïdes. Ces actifs agissent sur les rides en éliminant les cellules mortes de la peau et en accélérant le processus de renouvellement cellulaire. Toutefois, ces actifs présentent l'inconvénient de n'être efficaces pour le traitement des rides qu'après un certain temps d'application. Or, on cherche de plus en plus à obtenir un effet immédiat des actifs utilisés, conduisant rapidement à un lissage des rides et ridules et à la disparition des marques de fatigue. La présente invention a justement pour objet l'utilisation d'un copolymère particulier permettant d'obtenir immédiatement cet effet. Il est connu d'utiliser certains agents tenseurs d'origine naturelle, tels que les protéines et hydrolysats de protéines d'origine végétale, comme cela est notamment décrit dans WO 98/29091 ou encore un polysaccharide végétal et de la caséine hydrolysée comme actifs tenseurs comme cela est notamment décrit dans WO 96/19180. Toutefois, l'utilisation de substances d'origine naturelle est limitée pour des raisons sanitaires et d'effet tenseur minime. Il est par ailleurs connu d'utiliser des matériaux inorganiques telles que la silice colloïdale et les argiles comme agents tenseurs. Les performances atteintes à ce titre sont très importantes. Toutefois, l'effet tenseur de ces matériaux inorganiques s'annule en émulsion en présence de glycérine. D'autres compositions à effet tenseur de l'art antérieur utilisent des polymères synthétiques. On connaît ainsi de WO 98/29092 une composition à effet tenseur comprenant une dispersion aqueuse d'un système polymérique contenant au moins un polymère d'origine synthétique présentant un poids moléculaire supérieur à 670 000 g/mol, choisi parmi différents types de polyuréthannes, les polyurées, les polymères ou copolymères acryliques, les polymères d'acide isophtalique sulfoné et leurs mélanges. Le toucher cosmétique de ces compositions n'est cependant pas toujours satisfaisant. On connaît également de EP 1 038 519 l'utilisation de certains polymères siliconés spécifiques pour jouer le rôle d'agents à effet tenseur, ou encore de WO 00/30595 des copolymères contenant en poids de 20 à 90 % d'un lactame vinylique, de 1 à 55 % d'acide carboxylique polymérisable et de 1 à 25 % d'un monomère hydrophobe tel qu'un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en C10 à C24 permettant de fournir des gels mous utilisables dans des compositions cosmétiques antirides. Enfin, le document FR 2 843 025 décrit l'utilisation de réseaux interpénétrés de polymères en tant qu'agent pour lisser les rides et ridules et/ou retendre la peau et le document FR 2 822 676 décrit une composition cosmétique filmogène comprenant au moins, à titre d'agent filmogène, un copolymère acrylique dans une forte teneur, à savoir comprise entre 20 et 50 % en poids par rapport au poids de la composition. Toutefois, il subsiste toujours le besoin de composés offrant un effet tenseur immédiat, suffisant et durable, sans risque pour le consommateur. En outre, il existe un besoin de matériaux polymériques synthétiques présentant un effet tenseur fort tout en pouvant être formulés en présence de glycérine. Enfin, il existe un besoin de matériaux polymériques synthétiques véhiculables dans un milieu aqueux et présentant une rigidité très importante après application sur la peau et après évaporation des matières volatiles. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique, caractérisée en ce que ledit copolymère : (i) présente une masse moléculaire en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol, (ii) contient au moins 70 % en poids d"unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères sont hydrophobes et présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C, (iii) contient également au moins une "unité monomère" issue d'un monomère 5 hydrophile ionique au moins partiellement neutralisée, et (iv) présente une température globale de transition vitreuse supérieure ou égale à 45 C. L'invention a également pour objet l'utilisation comme agent tenseur, dans une composition cosmétique, d'au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire 10 de nature éthylénique, ledit copolymère étant tel que défini précédemment. Dans le cadre de cette description et des revendications annexées, on entend par "agent tenseur" des composés susceptibles d'avoir un effet tenseur apparent, c'est-à-dire de lisser la peau et réduire, voire faire disparaître, de façon immédiate les rides et les ridules. 15 Plus précisément, on peut considérer qu'une composition présente un effet tenseur lorsque dans le test exposé à l'exemple 10-1, la valeur de l'effet tenseur ET est supérieure à 60 %. La composition utilisée dans la présente invention contient, en plus du copolymère précité, un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec 20 la peau et ses phanères, les muqueuses et les semi-muqueuses. La présente invention se rapporte également à un procédé de traitement cosmétique d'une peau vieillie, notamment ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'au moins une composition comprenant au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique tel que défini précédemment, en une quantité 25 efficace pour estomper les rides par un effet tenseur. Le terme "de nature éthylénique" dans la cadre de la présente invention qualifie les polymères comportant une chaîne principale comportant uniquement des unités monomères, les chaînes latérales pouvant être constituées d'atomes de carbone, d'oxygène, d'azote, d'hydrogène, de soufre et/ou de phosphore. On note en particulier que la présence d'atomes de silicium dans la chaîne latérale est exclue de la portée de l'invention. Le terme "unité monomère" désigne l'unité constitutive la plus grande de la structure d'une macromolécule formée à partir d'une même molécule de monomère. Le terme "alkyle", dans le cadre de la présente invention, signifie une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, cyclique ou non cyclique. Parmi les groupes alkyle convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut notamment citer le groupe méthyle, éthyle, isopropyle, n-propyle, n-butyle, t-butyle, -CH2-t-butyle, pentyle, nhexyle, cyclopropyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclohexylméthyle, heptyle, octyle, nonyle, décyle, norbornyle et adamantyle. Le terme "aryle", dans le cadre de la présente invention, signifie un système mono- ou bicyclique possédant un ou deux noyaux aromatiques. Parmi les groupes aryle, on peut citer le phényle, le napthyle, le tétrahydronaphtyle, l'indanyle. Le terme "aralkyle" signifie un groupe aryle lié à un groupe alkyle, tel que le groupe benzyle. Le terme "groupe hétérocyclique" signifie un cycle de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non choisis parmi O, N, S ou P. Ledit groupe hétérocyclique peut comprendre ou non des doubles liaisons. Ce terme comprend en outre les groupes bicycliques dans lesquels un hétérocycle à 3, 4, 5 ou 6 chaînons est fusionné avec un groupe phényle ou avec un cycloalkyle tel que le cyclohexane ou encore avec un autre hétérocycle. Parmi ces groupes hétérocycliques, on peut citer l'indolyle, le quinolyle, l'isoquinolyle, le tétrahydroquinolyl, le benzofuryle et le benzothiènyle. Le terme "groupe hétérocyclique" recouvre notamment le pyrrolyle, le pyrrolinyle, le pyrrolidinyle, le pyrazolyle, le pyrazolinyle, le pyrazolidinyle, l'imidazolyle, l'imidazolinyle, l'imidazolidinyle, le pyridyle, le pipéridinyle, le pyrazinyle, le pipérazinyle, le pyrimidinyle, le pyridazinyle, l'oxazolyle, l'oxazolidinyle, l'isoxazolyle, l'isoxazolidinyle, le morpho linyle, le thiazolyle, le thiazolidinyle, l'isothiazolyle, l'isothiazolidinyle, l'indolyle, el quinolinyle, l'isoquinolinyle, le benzimidazolyle, le benzothiazolyle, le benzoxazolyle, le furyle et le thiényle. Le terme "hétérocyclylalkyle" signifie un groupe hétérocyclique lié à un groupe alkyle. Les atomes d'halogène comprennent le chlore, le brome, l'iode et le fluor. Les hétéroatomes, sauf mention contraire, comprennent les atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et de phosphore. Le terme "compris entre ... et..." signifie que les bornes sont également décrites. COPOLYMERES Le copolymère présent dans la composition selon la présente invention est un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique. La composition peut également comprendre un mélange de tels copolymères. Le copolymère utile dans le cadre de la présente invention présente une masse moléculaire en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol. La masse moléculaire est de préférence comprise entre 20 000 et 200 000 g/mol, et va de façon encore plus préférée de 55 000 à 200 000 g/mol. Par "masse moléculaire en poids", on entend la masse moléculaire Mp au pic de la courbe de distribution. Par ailleurs, sa température globale de transition vitreuse est supérieure ou égale à 45 C. On entend par "température de transition vitreuse", dont l'abréviation est "Tg", la température au-dessous de laquelle le polymère est rigide. Lorsque la température augmente, le polymère passe par un état de transition qui permet aux chaînes macromoléculaires de glisser les unes par rapport aux autres et le polymère se ramollit. On utilise le terme "température globale de transition vitreuse" pour signifier que le copolymère peut comporter des monomères distincts, dont les homopolymères respectifs peuvent présenter des températures de transition vitreuse différentes et que c'est le copolymère en tant que tel qui présente ladite température globale de transition vitreuse. Ainsi, on préfère dans le cadre de la présente invention utiliser des copolymères présentant une température globale de transition vitreuse supérieure à 60 C. Dans le cadre de la présente invention, le protocole de mesure de la température de transition vitreuse des copolymères ou des homopolymères formés par les monomères utiles pour la préparation des copolymères utilise une caractérisation par DSC (Differential Scanning Colorimetry) et est détaillé ci-après : Les transitions du film (transitions vitreuses, fusions...) sont étudiées par DSC sur la base de 2 cycles de chauffage / refroidissement à 10 C/min entre -140 C et 130 C (environ 2 heures). Les mesures sont réalisées sous balayage d'azote et en utilisant des coupelles hermétiques pour ne pas modifier la composition du film, par vaporisation du solvant, au cours de l'étude DSC. - Appareil : DSC 2920 de TA Instruments - Gaz de purge : Azote Alphagaz 2 à 50 ml/min - Creuset : coupelle Inox sertie de 50 pl de Perkin Elmer - Calibration en énergie et température : Fusion de l'Indium - Prise d'essai : conditionnée par le séchage (environ 10 mg) - Traitements thermiques : 1. CO : Refroidissement de +25 C à û 140 C à 10 C/min 2. CO bis : Equilibrage à û 140 C 3. Hl : Chauffage de û 140 C à + 130 C à 10 C/min 4. Cl : Refroidissement de + 130 C à û 140 C à 10 C/min 5. Cl bis : Equilibrage à û 140 C 6. H2 : Chauffage de û 140 C à + 130 C à 10 C/min Deux échantillons sont étudiés pour chaque produit. Le copolymère se présente de préférence en dispersion dans un liquide polaire. Ledit liquide polaire est de préférence de l'eau. Lorsque le copolymère se présente en dispersion aqueuse, sa teneur dans ladite dispersion peut aller de 0,1 à 30 % en poids et de préférence de 5 à 20 % en poids, exprimé en matière sèche, par rapport au poids total de ladite dispersion. Comme cela est illustré dans les exemples, le copolymère peut typiquement être dispersé à 7 % en poids dans de l'eau et donner lieu à un effet tenseur supérieur à 70 % dans le test de rétraction exposé dans les exemples. La structure du copolymère est détaillée dans la description qui va suivre. Le copolymère comprend au moins 70 % en poids par rapport à son poids total d"'unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C. Ces "unités monomères" peuvent être de la même nature ou de nature différente. Autrement dit, le copolymère peut comprendre un seul et même type d"'unités monomères" dont l'homopolymère présente une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C ou bien des "unités monomères" de natures distinctes, étant entendu que les monomères correspondants sont tous conformes à l'exigence rappelée ci-dessus concernant la température de transition vitreuse. En particulier, le copolymère selon l'invention comprend plus de 75 %, de préférence plus de 80 % en poids par rapport à son poids total d'unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C. Le copolymère comprend en outre au moins une "unité monomère" issue d'un monomère hydrophile ionique. Monomères hydrophobes dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C Par "hydrophobe", on entend au sens de la présente invention un homopolymère qui est insoluble dans l'eau à une concentration supérieure à 5 % en poids, à 25 C, et qui ne forme pas non plus dans l'eau, dans ces conditions, une dispersion ou suspension stable de fines particules, généralement sphériques, ayant une taille moyenne de particule inférieure à 1 m, et plus généralement comprise entre 5 et 400 nm, voire entre 10 et 250 nm, telle que mesurée par diffusion de lumière. Parmi les monomères dont sont issues les "unités monomères" hydrophobes citées précédemment, on préfère ceux dont les homopolymères présentent une température 25 de transition vitreuse supérieure ou égale à 60 C. Les monomères utiles pour la préparation des copolymères compris dans les compositions selon la présente invention et dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 C sont, de préférence, choisis parmi les composés vinyliques, les acrylates, les méthacrylates et les (méth)acrylamides, et en 30 particulier parmi les monomères suivants : -les composés vinyliques de formule : CH2 = CHR1, où R1 est un groupe : NH C CH3, un groupe O un groupe cycloalkyle en C3 à Cg ; un groupe aryle en C6 à C20 ; un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4) ; un groupe hétérocyclique ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyle en C1 à C4) tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique, ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1 à C4 linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non, et lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène. -0-C -CH3 I I Selon une variante préférée, R1 est un groupe un groupe cycloalkyle en C3 à Cg ou un groupe aryle en C6 à C20. Des exemples particulièrement préférés de monomères vinyliques dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont le vinylcyclohexane, le styrène et l'acétate de vinyle. - Les acrylates de formule : CH2 = CHCOOR2 où R2 est un groupe tertiobutyle ; un groupe cycloalkyle en C3 à Cg éventuellement ponté par un groupe alkyléne en C1 à C4 éventuellement substitué par un plusieurs groupes alkyles en C1 à C4 ; un groupe aryle en C6 à C20 ; un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4) ; un groupe hétérocyclique ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyle en C1 à C4); lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyle en C1 à C4 linéaires ou ramifié dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être 8 O CH3 O éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène. Selon une variante préférée, R2 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4, ou un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4). Des exemples particulièrement préférés d'acrylates dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle. - Les méthacrylates de formule : CH2 = C(CH3) COOR3 où R3 est un groupe isobutyle ou tertiobutyle ou un groupe alkyle en C1 à C3, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ces groupes alkyle pouvant en outre être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène ; un groupe cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4 éventuellement substitué par un plusieurs groupes alkyle en C1 à C4 ; un groupe aryle en C6 à C20 ; un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4) ; un groupe hétérocyclique ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyle en C1 à C4) ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyle en C1 à C4 linéaires ou ramifié dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène. Selon une variante préférée, R3 est un groupe isobutyle, tertiobutyle, un groupe alkyle en C1 à C3 linéaire ou ramifié, un groupe cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4 ou un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en CI à c4). Des exemples particulièrement préférés de méthacrylates dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle. - Les (méth)acrylamides de formule : R' R4 CHZ = C CO N R5 où R' désigne H ou -CH3, et où R4 et R5 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C4 à C12, étant entendu que R4 et R5 ne peuvent représenter simultanément un atome d'hydrogène. Des exemples particulièrement préférés de monomères (méth)acrylamide dont 10 les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 15 40 C sont choisis parmi le styrène, l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4, l'acrylate de tertiobutyle, le méthacrylate de (C1-C3)alkyle, le méthacrylate de tertiobutyle, le méthacrylate de benzyle et le méthacrylate de cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 àC4. 20 Les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C préférés sont l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle et le styrène. 25 Monomère hydrophile ionique Le copolymère présent dans la composition selon la présente invention comprend en outre au moins une "unité monomère" issue d'un monomère hydrophile ionique au moins partiellement neutralisée.5 Ce monomère hydrophile ionique peut notamment être choisi parmi les monomères hydrophiles anioniques, les monomères hydrophiles cationiques, les monomères amphotères et leurs mélanges. Typiquement, le copolymère peut contenir entre 5 et 30 % en poids d"'unités monomères" issues de monomères hydrophiles ioniques par rapport à son poids total. Plus particulièrement, le copolymère peut contenir entre 10 et 25 % en poids d"'unités monomères" issues de monomères hydrophiles ioniques, de préférence entre 10 et 20 % en poids par rapport à son poids total. Par "partiellement neutralisée", on entend au sens de la présente invention, une 10 "unité monomère" présentant un taux de neutralisation non nul, et notamment supérieur ou égal à50%. Avantageusement, l'ensemble des "unités monomères" présentent un taux de neutralisation supérieur ou égal à 50 %, de préférence supérieur ou égal à 70 %, en particulier d'au moins 90 %, voire de 100 %. 15 Le taux de neutralisation peut être défini comme étant le rapport du nombre de fonctions ioniques neutralisées sur le nombre de fonctions ionisées initiales, c'est à dire avant neutralisation. De façon avantageuse, le taux de neutralisation de l'ensemble des "unités monomères" sera ajusté de sorte à permettre une mise en dispersion des copolymères selon 20 l'invention. Parmi les monomères hydrophiles anioniques, sont compris les monomères de formule (I) : CH2=CR6 (Z)n (R7)m Y (I) où Z prend l'une des significations suivantes : C(=O)O, C(=O)NH, O, O(C=O) 25 ( acétates), n est égal à 0 ou 1, de préférence égal à 0, m est égal à 0 ou 1, de préférence égal à 0, R6 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3, ou un groupe (C2-C30)alkyle, R7 est choisi parmi les groupements alkylènes linéaires saturés ou non et/ou 30 branchés et/ou cycliques (aromatiques ou non) en C1 à Cao, incluant ou non un ou plusieurs hétéroatomes, et Y est choisi parmi les groupes suivants : -COOH, -SO3H, -OSO3H, -OP(OH)2, -OPO(OH)2. Préférentiellement R6 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3 ou C2H5, de 5 préférence CH3. R7 est par exemple choisi parmi les groupes alkylène en C1 à C30, phénylène, benzylène, -(CH2-CH=CH)- et -(CHOH)-. De préférence R7 est choisi parmi les groupes alkylène en C1 à C6 linéaires ramifiés ou cycliques, les groupes phénylène et benzylène. Selon un mode de réalisation particulier, R6 est un atome d'hydrogène, un 10 groupe CH3 ou un C2H5, de préférence un groupe CH3 et R7 est choisi parmi les groupes alkylène en C1 à C30, phénylène, benzylène, ((CH2-CH=CH)- et (CHOH). On peut citer notamment parmi les monomères hydrophiles anioniques : - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction acide carboxylique (COOH), phosphonique (P03H2) ou sulfonique (S03H), 15 comme par exemple l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, le (méth)acrylate de 2- carboxyéthyle, l'acide vinylbenzoïque, l'acide acrylamidoglycolique CH2=CHCONHCH(OH)CO2H, l'acide maléique, l'acide acrylamidopropanesulfonique, l'acide acrylamido 2-méthylpropanesulfonique, l'acide styrène sulfonique, l'acide vinylsulfonique, le méthacrylate ou l'acrylate d'acide propyl-3-sulfonique 20 (CH2=C(CH3)CO2(CH2)3S03H), le méthacrylate ou l'acrylate d'acide éthyl-2-sulfonique (CH2=C(CH3)CO2(CH2)2S03H) et la vinylméthylsulfone, l'acide vinylphosphonique (CH2=CH-PO(OH)2), le méthacrylate d'acide éthyl-2-phosphonique (CH2=C(CH3)000CH2CH2OP(0)(OH)2), - les anhydrides carboxyliques porteurs d'une liaison vinylique tels que 25 l'anhydride maléique, - les diacides tels que l'acide crotonique, l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique, - ainsi que leurs mélanges. La neutralisation des groupes anioniques peut être effectuée par une base 30 minérale, telle que LiOH, NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH4OH ou Zn(OH)2; ou par une base organique telle qu'une alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire, notamment la triéthylamine ou la butylamine. Cette alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire peut comporter un ou plusieurs atomes d'azote et/ou d'oxygène et peut donc comporter par exemple une ou plusieurs fonctions alcool; on peut notamment citer l'amino-2-méthyl-2-propanol, la triéthanolamine et la diméthylamino-2-propanol. On peut encore citer la lysine ou la 3-(diméthylamino)propylamine. Parmi les monomères hydrophiles cationiques, sont compris les monomères de formule (II) : CH2=CR8 (Z)n (R9)ni X (II) - où Z prend l'une des significations suivantes : C(=O)O, C(=O)NH, O, O(C=O), - n est égal à 0 ou 1, - m est égal à 0 ou 1, 15 - R8 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3, ou un groupe (C2C30)alkyle, - R9 est choisi parmi les groupements alkylènes linéaires saturés ou non et/ou branchés et/ou cycliques, aromatiques ou non, en C1 à Cao, incluant ou non un ou plusieurs hétéroatomes, - X est un groupe défini par N-R1oR11, ou bien X constitue un cycle, 20 aromatique ou non, comportant un groupement amine tertiaire cationisable, inclus dans le cyle ou comme substituant, ou peut représenter un hétérocycle aromatique, ou non, contenant un azote tertiaire, cationisable inclus dans le cycle ou comme substituant ou bien X prend l'une des significations suivantes : guanidino, amidino, ou phosphino, et - Rio et Rii sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène et des 25 groupements alkyles linéaires et/ou branchés et/ou cycliques,aromatiques ou non, en C1 à C 16, comportant ou non des hétéroatomes ou bien Rio et Rii forment avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle en C4 à Cao, fusionné ou non, et éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou non choisis parmi les groupes alkyle en C1 à C4, le groupe hydroxyle, un groupe alcoxy en C1 à C4, et un atome d'halogène. 30 R9 est de préférence choisi parmi les groupes alkyle en C1 à C30, phénylène, benzylène, -(CH2-CH=CH)- et -(CHOH)-. 10 Avantageusement, R9 est choisi parmi les groupes alkylène en C1 à C6 linéaires ramifiés ou cycliques, lesgroupes phénylène et benzylène. De préférence Rio, Ri i sont choisis parmi un atome d'hydrogène et les groupes CH3, C2H5, C3H7 et C4H9. Des exemples d'hétérocycles convenant à la signification de X dans sa deuxième alternative, sont des pyridines, indolyle, isoindolinyle, imidazolyle, imidazolinyle, pipéridinyle, pyrazolynyle, pyrazolyle, quinoline, pyrazolinyle, pyridinyle, pipérazinyle, pyrrolidinyle, quinidinyle, thiazolinyle, morpholine et leurs mélanges. Comme exemples de monomères hydrophiles cationiques, on peut citer les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction amine tertiaire ou secondaire ou primaire. On peut notamment citer : -l'allylamine, allylpyridine ; - les (méth)acrylates d'aminoalkyles, tels que les (méth)acrylates de [N,N-di(Ci-C4)alkylamino](Ci-C6)alkyle ou les (méth)acrylates de [N-(Ci-C4)alkylamino](Ci- C6)alkyle et notamment le (méth)acrylate de N,N diméthylaminoéthyle, le (méth)acrylate de N,N-diéthylamino éthyle, le (méth)acrylate de 2-aminoéthyle, le (méth)acrylate de 2-(N-terbutylamino)éthyle; - les (méth)acrylamides d'aminoalkyles, tels que les (méth)acrylamides de [N,N-di(Ci-C4)alkylamino](Ci-C6)alkyle N,N-di(Ci-C4)alkylamino)alkyle ou les (méth)acrylamides [N-(Ci-C4)alkylamino](Ci-C6)alkyle, et notamment le (méth)acrylamide de N,N-diméthylaminopropyle, le (méth)acrylamide de N,N-diméthylaminoéthyle et le (méth)acrylamide de 3-aminopropyle; - la vinylamine, le 2-(diéthylamino)éthylstyrène; - N-vinylimidazole, N-vinyl-2-méthylimidazo le, N-vinylcarbazo le ; 25 - ainsi que leurs mélanges, et leurs formes quaternisées. Pour neutraliser les monomères cationiques, on peut utiliser les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique et l'acide borique. 30 On peut également citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique. Les groupes amines tertiaires peuvent être quaternisés : - par des composés à halogène mobile, notamment des halogénures d'alkyles tels que des chlorures ou des bromures d'alkyles en C1 à Ciz, et par exemple le bromure de méthyle ou le chlorure d'éthyle, - par des composés à halogène mobile, comportant des fonctions acides carboxyliques ou sulfoniques (éventuellement salifiées). Ainsi sont obtenus des 10 monomères hydrophiles amphotères (encore dénommés bétaines). Les quaternisants peuvent par exemple être le chloroacétate de sodium ou des sulfones cycliques, par exemple la propanesulfone. Cette réaction de quaternisation et (ou) de salification peut avoir lieu sur le polymère déjà synthétisé ou sur le monomère de départ avant de procéder à la 15 polymérisation. Comme exemples de monomères amphotères, on peut citer les carboxybétaïnes ou sulfobétaïnes éthyléniques telles que la N,N-diméthyl-N-(2-méthacryloyloxyéthyl)-N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaine ; la N,N-diméthyl-N-(3-méthacrylamidopropyl)-N-(3-sulfopropyl)ammonium bétaine et la 1-(3-sulfopropyl)-2-vinylpyridinium bétaine. 20 Copolymères préférés Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le copolymère est choisi parmi : - Les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique ; les 25 copolymères de méthacrylate de méthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de méthyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'éthyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'éthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'éthyle ; 30 - Les copolymères de méthacrylate d'isobutyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobutyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobutyle ; - Les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de benzyle ; - Les copolymères d'acrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de benzyle ; - Les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères d'acrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobornyle/ acide méthacrylique ; les 20 copolymères de méthacrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobornyle ; - Les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate d'isobornyle ; 25 - Les copolymères de méthacrylate de norbornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de norbornyle ; - Les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant 30 entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de norbornyle ; et - Les copolymères de styrène / acide méthacrylique ; les copolymères de styrène / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de styrène. Monomère de Tg < 40 C Selon un mode de réalisation particulier, les copolymères comportant en outre au moins une "unité monomère" issue d'un monomère dont l'homopolymère correspondant présente une température de transition vitreuse inférieure à 40 C font également partie de l'invention pour autant que la température globale de transition vitreuse dudit copolymère reste bien supérieure ou égale à 45 C. Leur teneur dans le copolymère est ajustée de sorte que l'effet tenseur du copolymère ne se trouve pas affecté. La teneur en monomères dont l'homopolymère présente une température de transition vitreuse inférieure à 40 C est avantageusement inférieure ou égale à 25 % en poids, par rapport au poids total du copolymère, de manière encore plus préférée inférieure ou égale à 10 %. Les monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse inférieure ou égale à 40 C sont, de préférence, choisis parmi les monomères suivants : - les hydrocarbures éthyléniques en C2 àc1o, tels que l'éthylène, l'isoprène et le butadiène. - les acrylates de formule : CH2 = CHCOOR12 où R12 représente : - un groupe alkyle en C1 à c12 linéaire ou ramifié (à l'exception du groupe tertiobutyle), dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène ; des exemples de groupes R12 sont les groupes méthyle, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, hexyle, éthylhexyle, octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, hydroxyéthyle, hydroxypropyle, méthoxyéthyle, éthoxyéthyle et méthoxypropyle ; - un groupe alkyle en Cl à C12 - POE (polyoxyéthylène), avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy POE, R12 pouvant alors être représenté par R13-(OC2H4)n-, où R13 est un groupe alkyle en Cl à C12, et n est un entier variant de 5 à 30 ; ou - un groupement polyoxyéthylène de structure -(CH2CH2O)n-H où n est un entier variant de 5 à 30. - les méthacrylates de formule : CH2 = C(CH3)000R14 : où R14 représente : - un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou un groupe alkyle en C5 à C12 ramifié (à l'exception des groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocycloalkyle et hétéroaralkyle), dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes identiques ou non, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou non choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes ; des exemples de groupes R14 sont les groupes héxyle, éthylhéxyle, octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, dodécyle, méthoxyéthyle, méthoxypropyle et éthoxyéthyle, - un groupe alkyle en Cl à C12 - POE (polyoxyéthylène), avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy POE, R14 pouvant alors être représenté par R13-(OC2H4)n-, où R13 est un groupe alkyle en Cl à C12, et n est un entier variant de 5 à 30 ; ou - un groupement polyoxyéthylène de structure -(CH2CH2O)n-H où n est un entier variant de 5 à 30. Les monomères, particulièrement préférés, sont : l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de propyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate de méthoxyéthyle, le (méth)acrylate déthoxyéthyle, le (méth)acrylate de n-hexyle. - Les esters de vinyle de formule : R15COOCH = CH2 où R15 représente un groupe alkyle en C2 à C12 linéaire ou ramifié. Des exemples de tels esters de vinyle sont : le propionate de vinyle, le butyrate de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle, et le néododécanoate de vinyle. - Les éthers de vinyle et d' alkyle en C 1 à C 12, tels que l'éther de vinyle et de méthyle, et l'éther de vinyle et d'éthyle. COMPOSITION La teneur exprimée en matière sèche en copolymère(s) présent(s) dans une composition selon la présente invention peut aller de 0,1 à 15 %, de préférence de 1 à 10 % et de façon encore plus préférée de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique sur la peau, notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'une émulsion huile- dans-eau, d'un gel aqueux ou huileux, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide, d'une dispersion d'huile dans une phase aqueuse en présence de sphérules, ces sphérules pouvant être des nanoparticules polymériques telles que les nanosphères et les nanocapsules ou, mieux, des vésicules lipidiques de type ionique et/ou non-ionique. Etant donné que l'on préfère formuler le copolymère tel que défini dans le 20 cadre de la présente invention sous forme dispersée dans l'eau, on préfère les compositions comprenant une phase aqueuse. Cette phase aqueuse peut typiquement être présente dans une teneur supérieure ou égale à 10 %, de manière préférée à 20 %, de manière encore plus préférée à 30 %, voire à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. 25 Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage de la peau. Elle 30 peut par exemple être utilisée comme produit du teint tel qu'un fond de teint. La composition de l'invention constitue plus particulièrement une composition anti-âge, en particulier antirides, se présentant notamment sous forme d'un sérum, c'est-à- dire d'une composition aqueuse gélifiée. Elle peut toutefois en variante constituer une composition de soin du corps, et en particulier une composition amincissante. De façon connue, la composition de l'invention peut contenir également les adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les pigments, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules. Ces adjuvants ainsi que leurs concentrations doivent être tels qu'ils ne modifient pas la propriété recherchée de tenseur du copolymère. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les matières grasses, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont de préférence présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Comme matières grasses utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles et notamment les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles d'origine végétale (huile d'avocat, huile de soja), les huiles d'origine animale (lanoline), les huiles de synthèse (perhydrosqualène), les huiles siliconées (cyclométhicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). On peut aussi utiliser comme matières grasses des alcools gras (alcool cétylique), des acides gras, des cires et des gommes et en particulier les gommes de silicone. Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol tels que le stéarate de PEG-50 et le stéarate de PEG-40, et les esters d'acide gras et de polyol tels que le stéarate de glycéryle et le tristéarate de sorbitane. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes. En outre, on peut aussi associer aux agents tenseurs utilisés selon l'invention d'autres composés connus de l'homme du métier comme agents tenseurs et ayant des propriétés différentes de celles des agents utilisés selon l'invention, notamment les latex synthétiques, les protéines végétales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les amidons, les silicates mixtes et les particules colloïdales de charges inorganiques. En variante ou en plus, lorsque la composition selon l'invention est une composition amincissante, on préfère qu'elle comprenne, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un copolymère tel que défini précédemment et un ou plusieurs composés drainants, lipolytiques, désinfiltrants, amincissants, raffermissants, anti-glycants et/ou vaso-protecteurs. La quantité d'actif(s) amincissant(s) peut varier dans une large mesure et dépend de la nature de ou des actifs utilisés. De manière générale, le ou les actifs amincissants sont présents en une concentration allant de 0,05 à 20 % et de préférence de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsque la composition selon l'invention constitue une composition anti-âge, il sera avantageux d'introduire dans cette composition au moins un composé choisi parmi : les agents desquamants ; les agents hydratants ; les agents dépigmentants ou propigmentants ; les agents anti-glycation ; les inhibiteurs de NO-synthase ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes ; les autres agents myorelaxants et/ou dermo-décontractants ; les agents tenseurs ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; et leurs mélanges. Des exemples de tels composés additionnels sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ; l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les protéines végétales et leurs hydrolysats, ainsi que les phytohormones ; les extraits marins tels que les extraits d'algues ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Wild Yam en contenant ; les céramides ; les hydroxyacides ; les hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide noctanoyl-5-salicylique ; le resvératrol ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés ; les sels de manganèse et de magnésium , en particulier les gluconates ; et leurs mélanges. La quantité de ces actifs peut varier dans une large mesure. De manière générale, ces actifs sont présents en une concentration allant de 0,01 à 15 % et de préférence de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. En cas d'incompatibilité, les actifs indiqués ci-dessus peuvent être incorporés dans des sphérules, notamment des vésicules ioniques ou non-ioniques et/ou des nanoparticules (nanocapsules et/ou nanosphères), de manière à les isoler les uns des autres dans la composition. Les exemples ci-après de compositions selon l'invention sont donnés à titre d'illustration et sans caractère limitatif. Les quantités y sont données en pourcentages en poids. Les taux de neutralisation des copolymères sont de 100 %. Dans les exemples qui suivent "Mp" est l'abréviation pour masse moléculaire au pic ; "Mn" pour masse moléculaire moyenne en nombre, "Mw" pour masse moléculaire moyenne en poids et "Ip" pour indice de polydispersité. Exemples Exemple 1: exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un réacteur à double enveloppe de 21, on place 1g de Trigonox 21S (tbutylperoxy-2-éthylhexanoate) et 200g de méthyléthyl cétone. Le mélange est chauffé au reflux pendant une heure. Après une heure, un mélange de 170g de méthacrylate de méthyle et 30g d'acide méthacrylique est ajouté au goutte à goutte sur une durée d'une heure. Le mélange incolore devient visqueux. Le chauffage est interrompu six heures après l'addition des monomères. Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 85,1%, acide méthacrylique 14,9 % Masse par GPC dans le tétrahydrofurane (THF) (standards polystyrène) : Mp=98772 ; Mn = 61261 ; Mw= 105698 Ip=l,7 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau Au milieu réactionnel ci-dessus, on rajoute 200g de méthyléthyl cétone et on chauffe à 60 C. On ajoute goutte à goutte 30,86 g d'amino-2-méthyl-2-propanol pour neutraliser les fonctions acides, et 1200 g d'eau. On évapore les solvants volatils en chauffant jusqu'à 100 . On obtient une dispersion aqueuse jaune transparente. Exemple 2 : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de cyclohexyle/acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un tricol équipé d'un barreau aimanté, on introduit 200 g de méthyléthyl cétone, puis les monomères, 42,5 g de méthacrylate de cyclohexyle et 7,5 g d'acide méthacrylique. On fait circuler un courant d'azote dans le ballon pendant quelques minutes de manière à éliminer l'oxygène ambiant. Enfin on introduit l'amorceur, 155 L de trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate). Le milieu réactionnel est ensuite chauffé dans un bain d'huile à 80 C pendant 8 heures. On obtient un produit visqueux. On précipite le polymère en ajoutant goutte à goutte le milieu réactionnel dans 4 1 de méthanol sous agitation. Le polymère est récupéré par filtration puis séché sous vide. Rendement 83 % Composition par RMN : méthacrylate de cyclohexyle 83,7 %, acide méthacrylique 16,3 % Masse par GPC dans le THF (standards polystyrène) : Mp=134315 g.mol-1 ; Mn = 85905 g.mol-1 ; Mw= 159093 g.mol-1 Ip=1,85 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau On dissout 40 g du polymère ci-dessus dans 220 g de tétrahydrofurane. On neutralise les fonctions acides en introduisant 6,75 g d'amino-2-méthyl-2-propanol. 160 g d'eau sont ensuite ajoutés au milieu puis on évapore le tétrahydrofurane sous pression réduite à l'évaporateur rotatif. Après évaporation, on obtient une dispersion opalescente à 22 % massique dans l'eau. Exemple 3 : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle / acrylate de méthyle / acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un tricol équipé d'un barreau aimanté, on introduit 50 g de méthyléthyl cétone, puis les monomères, 35 g de méthacrylate de méthyle, 7,5 g d'acrylate de méthyle et 7,5 g d'acide méthacrylique. On fait circuler un courant d'azote dans le ballon pendant quelques minutes de manière à éliminer l'oxygène ambiant. Enfin on introduit l'amorceur, 143 L de trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate). Le milieu réactionnel est ensuite chauffé dans un bain d'huile à 80 C pendant 8 heures. On obtient un produit visqueux. On précipite le polymère en ajoutant goutte à goutte le milieu réactionnel dans 21 d'un mélange éthanoUeau (50/50) sous agitation. Le polymère est récupéré par filtration 20 puis séché sous vide. Rendement 54 % Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 71 %, Acrylate de Méthyle 14 % ; Acide méthacrylique 16 % Masse par GPC dans le THF (standards polystyrène) : Mp=113249 g.mol-1 ; 25 Mn = 71648g.mol-1 ; Mw= 105358 g.mol-1 Ip=1,47 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau On dissout 26,8 g du polymère ci-dessus dans 110 g de tétrahydrofurane et 10g d'EtOH. On chauffe à 60 C pendant 6h pour solubiliser l'ensemble puis on laisse revenir 30 à température ambiante. On neutralise les fonctions acides en introduisant 4,16 g d'amino- 2-méthyl-2-propanol. 150 g d'eau sont ensuite ajoutés au milieu puis on évapore le tétrahydrofurane et l'éthanol sous pression réduite à l'évaporateur rotatif. Après évaporation, on obtient un gel opalescent cohésif à 12,5 % massique dans l'eau. Exemple 4 : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle / acrylate d'éthyle / acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un tricol équipé d'un barreau aimanté, on introduit 50 g de méthyléthyl cétone, puis les monomères, 37,5 g de méthacrylate de méthyle, 5 g d' acrylate d'éthyle et 7,5 g d'acide méthacrylique. On fait circuler un courant d'azote dans le ballon pendant quelques minutes de manière à éliminer l'oxygène ambiant. Enfin on introduit l'amorceur, 143 L de trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate). Le milieu réactionnel est ensuite chauffé dans un bain d'huile à 80 C pendant 8 heures. On obtient un produit visqueux. On précipite le polymère en ajoutant goutte à goutte le milieu réactionnel dans 21 d'un mélange éthanoUeau (50/50) sous agitation. Le polymère est récupéré par filtration puis séché sous vide. Rendement 92 % Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 78,9 %, Acrylate d'éthyle 6,1 % ; Acide méthacrylique 15 % Masse par GPC dans le THF (standards polystyrène) : Mp=115523 g.mol-1 ; 20 Mn = 63149 g.mol-1 ; Mw= 124703 g.mol-1 Ip= 1,97 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau On dissout 37,5 g du polymère ci-dessus dans 150 g de tétrahydrofurane et 10 g d'EtOH. On chauffe à 60 C pendant 6h pour solubiliser l'ensemble puis on laisse 25 revenir à température ambiante. On neutralise les fonctions acides en introduisant 5,8 g d'amino-2-méthyl-2-propanol. 210 g d'eau sont ensuite ajoutés au milieu puis on évapore le tétrahydrofurane et l'éthanol sous pression réduite à l'évaporateur rotatif. Après évaporation, on obtient dispersion transparente visqueuse à 13,6 % massique dans l'eau. 30 Exemple 5 : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un réacteur à double enveloppe de 21, on place 4,8 g de Trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate) et 360 g de méthyléthyl cétone. Le mélange est chauffé au reflux pendant une heure. Après une heure, un mélange de 102 g de méthacrylate de méthyle et 18 g d'acide méthacrylique est ajouté au goutte à goutte sur une durée d'une heure. Le mélange incolore devient visqueux. Le chauffage est interrompu six heures après l'addition des monomères. Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 86,7 %, acide méthacrylique 13,3 % Masse par GPC dans le tétrahydrofurane (THF) (standards polystyrène) : Mp=25200 g.mol-' ; Mn = 13900 g.mol-' ; Mw= 30450g.mo1-' Ip=2,19 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau Au milieu réactionnel ci-dessus, on ajoute goutte à goutte et à température ambiante 16,5 g d'amino-2-méthyl-2-propanol pour neutraliser les fonctions acides, et 360 g d'eau. On évapore les solvants volatils en chauffant jusqu'à 100 . On obtient une dispersion aqueuse jaune transparente d'extrait sec 26,9 % Exemple 6 (comparatif) : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un tricol équipé d'un barreau aimanté, on introduit 300 g d'éthanol, puis les monomères, 50 g de méthacrylate de méthyle et 50 g d'acide méthacrylique. On fait circuler un courant d'azote dans le ballon pendant quelques minutes de manière à éliminer l'oxygène ambiant. Enfin on introduit l'amorceur, 0,5 g de trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate). Le milieu réactionnel est ensuite chauffé dans un bain d'huile à 90 C pendant 8 heures. On obtient un produit visqueux. On dilue le milieu réactionnel avec 150 g d'éthanol et on précipite en ajoutant goutte à goutte dans 2 1 d'eau sous agitation. Le polymère est récupéré par filtration puis séché sous vide. Le rendement s'élève à 80 %. Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 65,6 %, acide méthacrylique 34,4 % 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau On dissout 50,6 g du polymère ci-dessus dans 204 g de Tétrahydrofurane. On neutralise les fonctions acides en introduisant 18 g d'amino-2-méthyl-2-propanol. 184 g d'eau sont ensuite ajoutés au milieu puis on évapore le tétrahydrofuranesous pression réduite à l'évaporateur rotatif. Après évaporation, on obtient une dispersion opaque à 17% massique dans l'eau. Exemple 7 comparatif : exemple de synthèse d'un copolymère méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique 1 ère étape : Synthèse du polymère Dans un réacteur à double enveloppe de 21, on place 8 g de Trigonox 21S (t-butylperoxy-2-éthylhexanoate) et 300 g de méthyléthyl cétone. Le mélange est chauffé au reflux pendant une heure. Après une heure, un mélange de 85 g de méthacrylate de méthyle et 15 g d'acide méthacrylique est ajouté au goutte à goutte sur une durée d'une heure. Le mélange incolore devient visqueux. Le chauffage est interrompu six heures après l'addition des monomères. Composition par RMN : méthacrylate de méthyle 80,3 %, acide méthacrylique 19,7 % Masse par GPC dans le tétrahydrofurane (THF) (standards polystyrène) : Mp=11100 g.mol-' ; Mn = 6600 g.mol-' ; Mw= 14600g.mo1-' Ip=2,21 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau Au milieu réactionnel ci-dessus, on ajoute goutte à goutte et à température ambiante 20,4 g d'amino-2-méthyl-2-propanol pour neutraliser les fonctions acides, et 300 g d'eau. On évapore les solvants volatils en chauffant jusqu'à 100 . On obtient une dispersion aqueuse jaune transparente d'extrait sec 29,6 %.30 Exemple 8 : sérum antirides A - Eau 50,45 g - Polymère épaississant synthétique 2,00 g - Conservateurs 0,85 g B Copolymère de l'exemple 1 (dispersion à 15 % dans l'eau) 46,70 g - Mode opératoire : On chauffe à 75 C environ, sous agitation, la phase A, on arrête le chauffage tout en maintenant l'agitation jusqu'au retour à température ambiante et l'on ajoute alors la phases B. Une légère agitation est ensuite maintenue pendant 30 minutes. Exemple 9 : crème antirides (émulsion H/E) A Glycéryl stéarate (et) PEG-100 stéarate 2,00 g -Dimyristyl tartrate (et) cétéaryl alcohol (et) C12-15 pareth-7 (et) PPG-25 laureth-25 1,50 g - Cyclohexasiloxane 10,00 g - Alcool stéarylique 1,00 g B Eau 37,15 g - - Phénoxyéthanol 1,00 g - Pentasodium éthylène diamine tetraméthylène phosphate 0,05 g - Ammonium Polyacryldimethyltauramide (épaississant) 0,40 g - Gomme de xanthane 0,20 g C - Copolymère de l'exemple 1 (dispersion à 15 % dans l'eau) 46,70 g Mode opératoire : On chauffe les constituants de la phase B excepté l'épaississant à environ 75 C et on y incorpore ensuite l'épaississant ; on agite jusqu'à obtention d'un gel homogène. On chauffe la phase A à environ 75 C, puis on réalise l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. Enfin, à 40-45 C, on incorpore la phase C et on maintient l'agitation jusqu'à refroidissement complet. Exemple 10 : Mise en évidence de l'effet tenseur des polymères selon 10 l'invention 10-1 Quantification in vitro de l'effet tenseur des copolymères Il a été montré que l'effet tenseur pouvait être décrit par un test in vitro de rétraction. Cet essai consiste à quantifier in vitro le pouvoir tenseur d'un matériau déposé sur un substrat en élastomère ayant un module de l'ordre de 20 MPa et d'une épaisseur de 15 100 m. La solution contenant l'agent tenseur à 7 % en poids est donc déposée (30 l) sur une éprouvette rectangulaire (10x40mm) d'élastomère. Après 3-4 heures de séchage à 22+3 C et 40+10 % HR, la tension exercée par ce dépôt sur le substrat et par conséquent le potentiel tenseur est directement relié à la diminution de la largeur au centre de l'éprouvette. L'effet tenseur (ET) peut alors se quantifier de la façon suivante : 20 "ET" = (Lo û L3h / Lo)x100 en % avec L = largeur initiale 10mm et L3h = largeur après 3 heures de séchage Le résultat présenté ci-dessous montre au regard de l'application cosmétique recherchée un effet tenseur très important obtenu avec les copolymères conformes à l'invention et ce, même en présence de glycérine. 25 30 ET (%) copolymère de l'exemple 1 (7 % dans H2O) 83+16 ---------------------------------------------------------------------------------- copolymère de l'exemple 1 (7 % dans H2O) 65 15 + 3 % glycérine copolymère de l'exemple 2 (7 % dans H2O) 80+8 ---------------------------------------------------------------------------------- copolymère de l'exemple 2 (7 % dans H2O) 85 12 + 3 % glycérine copolymère de l'exemple 6 comparatif 15 6 (7 % dans H2O) ---------------------------------------------------------------------------------- copolymère de l'exemple 6 comparatif 0 (7 % dans H2O) + 3 % glycérine ---------------------------------------------------------------------------------- copolymère de l'exemple 7 comparatif (7 % 29 3 dans H2O) 10-2 Evaluation in vivo sur femmes à peaux matures (test cabine) de l'effet anti-rides des compositions cosmétiques contenant le copolymère de l'exemple 1: La composition correspondant à l'exemple 8 a été testée sur un panel de 6 femmes âgées de 40 à 60 ans présentant des rides et ridules au niveau du contour de l'oeil. Après application de ces formulations il a été observé sur tous les modèles un effet important de lissage mécanique des rides et des ridules. 10-3 Détermination des températures de transition vitreuse des copolymères : Les températures de transition vitreuse ont été déterminées par DSC selon le protocole rapporté dans la description. Tg ( C) copolymère de l'exemple 1 81 C copolymère de l'exemple 2 88 C copolymère de l'exemple 6 comparatif 40 C Les températures de transition vitreuse des copolymères des exemples 3, 4, 5 et 15 7 sont supérieures à 45 C
La présente invention concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique, caractérisée en ce que ledit copolymère :(i) présente une masse moléculaire en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol,(ii) contient au moins 70 % en poids d"'unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères sont hydrophobes et présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 degree C,(iii) contient également au moins une "unité monomère" issue d'un monomère hydrophile ionique au moins partiellement neutralisée, et(iv) présente une température globale de transition vitreuse supérieure ou égale à 45 degree C.
1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique, caractérisée en ce que ledit copolymère : (i) présente une masse moléculaire en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol, (ii) contient au moins 70 % en poids d"'unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères sont hydrophobes et présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C, (iii) contient également au moins une "unité monomère" issue d'un monomère hydrophile ionique au moins partiellement neutralisée, et (iv) présente une température globale de transition vitreuse supérieure ou égale à 45 C. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le copolymère est en dispersion dans un liquide polaire, de préférence de l'eau. 3. Composition selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisée en ce que le copolymère comprend plus de 75 %, de préférence plus de 80 % en poids par rapport à son poids total d"'unités monomères" issues de monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C, de préférence plus de 80 %. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C sont choisis parmi les composés vinyliques, les acrylates, les méthacrylates et les (méth)acrylamides. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure à 40 C sont choisis parmi : - les composés vinyliques de formule : CH2 = CHR1,-O- C -CH3 où R1 est un groupe , un groupe cycloalkyle en C3 à Cg ou un groupe aryle en C6 à C20, - les acrylates de formule : CH2 = CHCOOR2 où R2 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à Cg éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4, ou un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4), - les méthacrylates de formule : CH2 = C(CH3) COOR3 où R3 est un groupe isobutyle, tertiobutyle, un groupe alkyle en C1 à C3 linéaire ou ramifié, un groupe cycloalkyle en C3 à Cg éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4 ou un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4), et - les (méth)acrylamides de formule : CO N\ R5 où R' désigne H ou -CH3, et où R4 et R5 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C4 à C12, étant entendu que R4 et R5 ne peuvent représenter simultanément un atome d'hydrogène. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont choisis parmi le styrène, l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cycloalkyle en C3 à C8 éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4, l'acrylate de tertiobutyle, le méthacrylate de (C1-C3)alkyle, le méthacrylate de tertiobutyle, le méthacrylate de benzyle et le méthacrylate de cycloalkyle en C3 à Cg éventuellement ponté par un groupe alkylène en C1 à C4. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont choisis parmi le vinylcyclohexane, le styrène,l'acétate de vinyle, l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle, le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les monomères dont les homopolymères présentent une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C sont choisis parmi l'acrylate de benzyle, l'acrylate de cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle et le styrène. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le monomère hydrophile ionique est choisi parmi les monomères hydrophiles anioniques, les monomères hydrophiles cationiques, les monomères amphotères et leurs mélanges. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que le monomère hydrophile anionique est défini par la formule (I) : CH2=CR6 (Z)n (R7)m Y (I) où Z prend l'une des significations suivantes : C(=O)O, C(=O)NH, O, O(C=O), n est égal à 0 ou 1, m est égal à 0 ou 1, R6 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3, ou un groupe (C2-C30)alkyle, R7 est choisi parmi les groupements alkylènes linéaires saturés ou non et/ou branchés et/ou cycliques (aromatiques ou non) en C1 à Cao, incluant ou non un ou plusieurs hétéroatomes, et Y est choisi parmi les groupes suivants : -COOH, -SO3H, -OSO3H, -OP(OH)2, -OPO(OH)2. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que n est égal à 0 dans la formule (I). 12. Composition selon la 10 ou 1l, caractérisée en ce que m est égal à 0 dans la formule (I). 13. Composition selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que R6 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3 ou un C2H5 et R7 estchoisi parmi les groupes alkylène en C1 à C30, phénylène, benzylène, -(CH2-CH=CH)- et (CHOH). 14. Composition selon la 13, caractérisée en ce que R6 est un groupe CH3. 15. Composition selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisée en ce que le monomère hydrophile anionique est choisi parmi : - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction acide carboxylique (COOH), phosphonique (P03H2) ou sulfonique (SO3H), comme par exemple l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, le (méth)acrylate de 2- carboxyéthyle, l'acide vinylbenzoïque, l'acide acrylamidoglycolique CH2=CHCONHCH(OH)CO2H, l'acide maléique, l'acide acrylamidopropanesulfonique, l'acide acrylamido 2-méthylpropanesulfonique, l'acide styrène sulfonique, l'acide vinylsulfonique, le méthacrylate ou l'acrylate d'acide propyl-3-sulfonique (CH2=C(CH3)CO2(CH2)3S03H), le méthacrylate ou l'acrylate d'acide éthyl-2-sulfonique (CH2=C(CH3)CO2(CH2)2S03H) et la vinylméthylsulfone, l'acide vinylphosphonique (CH2=CH-PO(OH)2), le méthacrylate d'acide éthyl-2-phosphonique (CH2=C(CH3)000CH2CH2OP(0)(OH)2), - les anhydrides carboxyliques porteurs d'une liaison vinylique tels que l'anhydride maléique, - les diacides tels que l'acide crotonique, l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique, ainsi que leurs mélanges. 16. Composition selon la 9, caractérisée en ce que le monomère hydrophile cationique est défini par la formule (II) : CH2=CR8 (Z)n (R9)m X (II) - où Z prend l'une des significations suivantes : C(=O)O, C(=O)NH, O, O(C=O), - n est égal à 0 ou 1, - m est égal à 0 ou 1, - R8 est un atome d'hydrogène, un groupe CH3, ou un groupe (C2-C30)alkyle,- R9 est choisi parmi les groupements alkylènes linéaires saturés ou non et/ou branchés et/ou cycliques, aromatiques ou non, en C1 à Cao, incluant ou non un ou plusieurs hétéroatomes, - X est un groupe défini par N-R10R11, ou bien X constitue un cycle, aromatique ou non, comportant un groupement amine tertiaire cationisable, inclus dans le cyle ou comme substituant, ou peut représenter un hétérocycle aromatique, ou non, contenant un azote tertiaire, cationisable inclus dans le cycle ou comme substituant ou bien X prend l'une des significations suivantes : guanidino, amidino, ou phosphino, et - R10 et Ril sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène et des groupements alkyles linéaires et/ou branchés et/ou cycliques, aromatiques ou non, en cl à Ci6, comportant ou non des hétéroatomes ou bien R10 et R11 forment avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle en C4 à C30, fusionné ou non, et éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou non choisis parmi les groupes alkyle en C1 à C4, le groupe hydroxyle, un groupe alcoxy en C1 à C4, et un atome d'halogène. 17. Composition selon la 16, caractérisée en ce que R9 est choisi parmi les groupes alkyle en C1 à C30, phénylène, benzylène, -(CH2-CH=CH)- et -(CHOH)-et R10 et R11 sont choisis parmi un atome d'hydrogène et les groupes CH3, C2H5, C3H7 et C4H9. 18. Composition selon la 16 ou 17, caractérisée en ce que le monomère hydrophile cationique est choisi parmi : - l'allylamine, allylpyridine ; - les (méth)acrylates d'aminoalkyles, tels que les (méth)acrylates de [N,N-di(Ci -C4)alkylamino](C1-C6)alkyle ou les (méth)acrylates de [N-(C1-C4)alkylamino](C1- C6)alkyle et notamment le (méth)acrylate de N,N diméthylamino éthyle, le (méth)acrylate de N,N-diéthylamino éthyle, le (méth)acrylate de 2-aminoéthyle, le (méth)acrylate de 2-(N-terbutylamino)éthyle ; - les (méth)acrylamides d'aminoalkyles, tels que les (méth)acrylamides de [N,N-di(Ci-C4)alkylamino](C1-C6)alkyle N,N-di(Ci-C4)alkylamino)alkyl ou les (méth)acrylamides [N-(Ci-C4)alkylamino](C1-C6)alkyle, et notamment le (méth)acrylamide de N,N-diméthylaminopropyle, le (méth)acrylamide de N,N-diméthylaminoéthyle et le (méth)acrylamide de 3-aminopropyle ;- la vinylamine, le 2-(diéthylamino)éthylstyrène ; - N-vinylimidazole, N-vinyl-2-méthylimidazo le, N-vinylcarbazo le ; - ainsi que leurs mélanges, et leurs formes quaternisées. 19. Composition selon la 9, caractérisée en ce que le monomère amphotère est choisi parmi les carboxybétaïnes ou sulfobétaïnes éthyléniques telles que la N,N-diméthyl-N-(2-méthacryloyloxyéthyl)-N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaine ; la N,N-diméthyl-N-(3-méthacrylamidopropyl)-N-(3-sulfopropyl)ammonium bétaine et la 1-(3-sulfopropyl)-2-vinylpyridinium bétaine. 20. Composition selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce que la teneur en poids d"unités monomères" issues de monomères hydrophiles ioniques dans le copolymère est comprise entre 5 et 30 % préférentiellement entre 10 et 25 % et de façon encore plus préférée entre 10 et 20 % par rapport au poids total du copolymère. 21. Composition selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée en ce que le copolymère est choisi parmi - Les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de méthyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'éthyle/ acide méthacrylique ; les 20 copolymères de méthacrylate d'éthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'éthyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobutyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobutyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobutyle ; 25 - Les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de benzyle ; - Les copolymères d'acrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 30 70 et 90 % en poids d'acrylate de benzyle ;- Les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères d'acrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobornyle ; - Les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate d'isobornyle ; - Les copolymères de méthacrylate de norbornyle/ acide méthacrylique ; les 20 copolymères de méthacrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de norbornyle ; - Les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de norbornyle et ; 25 - Les copolymères de styrène / acide méthacrylique ; les copolymères de styrène / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de styrène. 22. Composition selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisée en ce que le copolymère comprend en outre au moins une "unité monomère" 30 issue d'un monomère dont l'homopolymère présente une température de transition vitreuse inférieure à 40 C. 23. Composition selon la 22, caractérisée en ce que le monomère dont l'homopolymère présente une température de transition vitreuse inférieure à 40 C est présent en une teneur inférieure ou égale à 25 % en poids par rapport au poids total du copolymère, de préférence en une teneur inférieure ou égale à 10 % en poids. 24. Composition selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisée en ce qu'elle comprend une teneur exprimée en matière sèche en copolymère(s) tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 22 allant de 0,1 à 15 %, de préférence de 1 à 10 % et de façon encore plus préférée de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 25. Utilisation comme agent tenseur, dans une composition cosmétique, d'au moins un copolymère tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 23. 26. Procédé de traitement cosmétique d'une peau vieillie, notamment ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'au moins une composition selon l'une quelconque des 1 à 24, en une quantité efficace pour estomper les rides par un effet tenseur.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/85,A61Q 19/08
FR2897664
A1
GARNITURES D'ETANCHEITE ET PROCEDE D'UTILISATION.
20,070,824
Arrière-plan de l'Invention 1. Domaine de l'Invention 1] La présente invention concerne d'une manière générale le domaine des outils de garniture de puits de forage (autrement appelés garnitures d'étanchéité), et, plus spécifiquement, des garnitures d'étanchéité expansibles et des procédés d'utilisation de ces dernières dans diverses opérations de puits de pétrole et de gaz. 2. Technique apparentée 2] Les garnitures d'étanchéité expansibles ou gonflables sont bien connues dans l'industrie pétrolière et sont utilisées depuis des dizaines d'années pour l'isolement de zones, le contrôle du rapport gaz/pétrole, les services de garniture double, le traitement des formations, les opérations d'expérimentation et analogues. Ces garnitures d'étanchéité sont utilisées pour bloquer l'écoulement des fluides à travers l'espace annulaire entre le tube et la paroi du puits de forage adjacent ou tubage par scellement étanche de l'espace entre eux et sont placées dans un puits de forage pour isoler différentes zones d'intérêt ou de production. [0003] La plupart des garnitures d'étanchéité expansibles actuelles sont faites d'une membrane élastomère pour l'étanchéité supportée sur une structure métallique pour la résistance mécanique. Les garnitures d'étanchéité expansibles actuelles sont des assemblages de nombreux éléments différents, tels que des câbles en acier, des manchons, des jupes et des couches de support en fibres, ces dernières comprenant des matières telles que les fibres de polyaramide connues sous la désignation de marque KevlarTM, disponibles auprès de DuPont, pour une antiextrusion, réunies de façon mécanique à un élément de garniture d'étanchéité élastomère. De telles structures fournissent un corps composite d'un seul tenant permettant l'intégration de lames de support en fibres ou métalliques à l'intérieur du corps d'un seul tenant pour fournir une résistance à l'extrusion et une résistance (voir, par exemple, la demande américaine copendante du cessionnaire numéro de série 11/257 565, déposée le 25 octobre 2005). Etant donné que le support d'expansion est obtenu par le positionnement laminaire des fibres ou lames de support, la connexion mécanique à ces structures de support est rendue minimale et la résistance de la garniture d'étanchéité est améliorée. Des garnitures d'étanchéité expansibles de cet agencement peuvent être composées d'un élément d'étanchéité interne, d'une structure mécanique intégrée et d'une couche élastomère externe pour l'étanchéité. Le système de support peut être fait entièrement d'un matériau composite et ainsi intègre les éléments de support mécaniques à l'intérieur d'une structure laminaire du corps composite. 4] Bien que ces agencements améliorés diminuent l'extrusion de l'élément élastomère interne, d'autres problèmes demeurent. L'un des problèmes se manifeste aux températures élevées, où la couche de caoutchouc interne peut être sujette à une extrusion à travers n'importe quelle structure mécanique lorsque la garniture d'étanchéité est gonflée. Pour des garnitures d'étanchéité expansibles ayant des lames, les lames fournissent en général une bonne protection contre l'extrusion de l'élastomère sous-jacent à travers les lames ; cependant, l'élastomère peut présenter une récupération de dimension inacceptable après gonflage et dégonflage en raison de la déformation permanente des lames, et d'un coefficient de frottement élevé entre les lames, rendant le gonflage/dégonflage difficile à pression hydrostatique élevée. Les garnitures d'étanchéité à câbles n'ont pas les problèmes de déformation permanente, et le gonflage/dégonflage est plus aisé ; cependant ces garnitures d'étanchéité ont le problème qu'à température élevée/pression de gonflage élevée, l'élément de caoutchouc interne est susceptible de s'écouler à travers des fenêtres existant entre les câbles après gonflage. Certains moyens sont actuellement utilisés pour empêcher cette extrusion, tels qu'une couche de fibres d'aramide ou une couche de câbles de petit diamètre disposée entre une couche de renforcement et l'élément élastomère interne. Alors qu'il peut y avoir des améliorations dans certains environnements, un problème avec les câbles de petit diamètre est qu'ils n'offrent pas de couverture suffisante après l'expansion de la garniture d'étanchéité, laissant certains espaces à travers lesquels l'élastomère peut s'extruder. Un problème avec les couches anti-extrusion à base de fibres d'aramide est que les fibres d'aramide, telles que le KevlarTM, peuvent devenir endommagées par une contrainte mécanique et/ou une température élevée. 5] Par conséquent, alors qu'il y a eu certaines améliorations faites dans l'agencement de garnitures d'étanchéité expansibles pour empêcher l'extrusion de la couche élastomère interne, une nouvelle amélioration est souhaitée. Résumé de l'Invention [0006] Conformément à la présente invention, des garnitures d'étanchéité expansibles et des procédés d'utilisation sont décrits qui réduisent ou surmontent les problèmes dans les garnitures d'étanchéité expansibles et les procédés préalablement connus. [0007] Les garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention comprennent, en plus des connexions d'extrémité non expansibles standards, un élément élastomère interne expansible, une couche anti-extrusion et un élément d'étanchéité externe supporté sur une structure métallique, la couche anti-extrusion comprenant : (a) une couche fibreuse ayant une première surface adjacente à une surface externe de l'élément élastomère expansible interne, qui peut être composée de fibres d'aramide, telles que le KevlarTM ; et (b) une couche de câbles adjacente à la couche fibreuse, la 10 couche de câbles comprenant une pluralité de couches de câbles unidirectionnelles empilées, la couche de câbles étant adaptée pour prendre la forme d'une barrière sensiblement dépourvue d'espaces à travers lesquels l'élément élastomère interne s'extruderait sinon 15 lors de l'expansion de l'élément élastomère interne. 8] Dans certains modes de réalisation, les câbles dans la couche de câbles peuvent avoir des diamètres suffisants pour permettre aux câbles de se déplacer les uns par 20 rapport aux autres si nécessaire pour former la barrière sensiblement dépourvue d'espaces. Les câbles dans la couche de câbles peuvent ou peuvent ne pas être homogènes en diamètre. Le diamètre des câbles peut se situer dans la plage d'environ 0,5 à 5 mm, par exemple. Les câbles 25 peuvent être positionnés avec le même angle par rapport à un axe longitudinal de la garniture d'étanchéité, de telle sorte qu'ils forment une couche homogène après expansion, sans aucun espace entre deux câbles. Le nombre de couches unidirectionnelles dans la couche de câbles est dépendant 30 du rapport d'expansion attendu, mais peut se situer dans la plage allant de deux couches jusqu'à 10 couches ou davantage si nécessaire. Lorsque le rapport d'expansion de la garniture d'étanchéité est égal ou inférieur à 100%, deux couches de câbles peuvent être suffisantes. Lorsque 35 le rapport d'expansion est entre 100 et 200%, il peut y avoir besoin de trois couches de câbles. Des rapports d'expansion supérieurs peuvent nécessiter plus de trois couches de câbles. 9] La couche fibreuse est positionnée entre la couche de câbles et l'élément élastomère interne. Dans certains modes de réalisation, les fibres composant la couche fibreuse peuvent former une couche unidirectionnelle qui a une direction identique ou différente par rapport aux câbles dans la couche de câbles. Toutes les fibres peuvent être positionnées côte à côte, sans croisement. Plus d'une couche fibreuse unidirectionnelle peut être employée. Lorsque de multiples couches fibreuses sont employées, les fibres composant les différentes couches peuvent être orientées différemment ; par exemple, la première couche fibreuse peut être disposée de façon hélicoïdale, faisant un angle de 7 avec l'axe longitudinal de la garniture d'étanchéité, tandis que d'autres couches peuvent être sensiblement parallèles à l'axe longitudinal de la garniture d'étanchéité. La seconde couche peut être positionnée sur la première, avec un angle différent. Par exemple, cet angle peut être de -7 . Dans certains modes de réalisation, il peut être utile d'avoir des couches fibreuses supplémentaires, chaque couche ayant un angle spécifique. [0010] Lorsque l'élément élastomère interne des garnitures d'étanchéité de l'invention est expansé, des espaces peuvent apparaître entre des parties de la structure mécanique supportant l'élément d'étanchéité externe. Les câbles dans la couche de câbles sont poussés contre cette structure mécanique par la pression de gonflage, qui crée une force perpendiculaire, maintenue par la couche de câbles. La couche fibreuse est poussée contre la couche de câbles par la pression de gonflage. Etant donné que les câbles dans la couche de câbles forment une couche homogène, sans fenêtre, les fibres sont contraintes en compression transversale et subissent peu ou pas de déchirure et pas de contrainte de traction. La contrainte sur la couche fibreuse est bien plus faible que s'il n'y avait pas de couche de câbles, et les garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention peuvent résister à une pression de gonflage bien plus élevée. 1] Les garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention comprennent des dispositifs qui peuvent comprendre un mécanisme de dégagement par traction directe, ainsi qu'un connecteur pour connecter une extrémité des garnitures d'étanchéité à la ligne de tubes enroulés ou au tube raccordé. Encore d'autres modes de réalisation des garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention comprennent une garniture d'étanchéité expansible dans laquelle la partie expansible comprend des brins continus de fibres polymères durcies à l'intérieur d'une matrice d'un corps tubulaire composite d'un seul tenant s'étendant d'une première extrémité non expansible à une seconde extrémité non expansible du corps. D'autres modes de réalisation de garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention comprennent des brins continus de fibres polymères groupées le long d'un axe longitudinal du corps de garniture d'étanchéité expansible parallèlement aux coupes longitudinales dans une partie intérieure laminaire du corps expansible pour faciliter l'expansion de la partie expansible du corps tubulaire composite d'un seul tenant. Certains autres modes de réalisation des garnitures d'étanchéité expansibles de la présente invention comprennent une pluralité d'éléments de renforcement se chevauchant, faits à partir d'au moins l'un du groupe consistant en alliages de résistance élevée, polymères et/ou élastomères renforcés par des fibres, polymères et/ou élastomères renforcés par des nano-fibres, des nanoparticules et des nano-tubes. Encore d'autres modes de réalisation des garnitures d'étanchéité expansibles de la présente invention comprennent ceux dans lesquels les éléments de renforcement ont une extrémité inclinée adjacente à la première extrémité non expansible et adjacente à la seconde extrémité non expansible pour permettre l'expansion de la partie expansible du corps tubulaire. Un autre mode de réalisation de la présente invention comprend une garniture d'étanchéité expansible dans laquelle l'angle des parties d'extrémité de renforcement est d'environ 54 par rapport à l'axe longitudinal du corps de garniture d'étanchéité expansible. [0012] Un autre aspect de l'invention consiste en procédés d'utilisation des garnitures d'étanchéité de l'invention, un procédé de l'invention comprenant les opérations consistant à : (a) faire passer une garniture d'étanchéité de l'invention 15 à une profondeur dans un puits de forage sur une ligne de tubes enroulés ou un tube raccordé ; et (b) gonfler l'élément élastomère interne et amener l'élément d'étanchéité externe à s'expanser contre un puits de forage, ce par quoi l'élément élastomère 20 interne est réduit ou empêché s'extruder dans la structure de support. 3] Les procédés de l'invention comprennent ceux comprenant le dégagement de la garniture d'étanchéité à 25 partir du puits de forage, les éléments élastomères internes retournant sensiblement à leur forme initiale. D'autres procédés de l'invention sont ceux comprenant l'opération consistant à faire passer la garniture d'étanchéité à un autre emplacement dans le puits de 30 forage, et à répéter l'étape (b). D'autres procédés de l'invention comprennent, avant l'étape (a), l'opération consistant à sélectionner un nombre de couches de câbles pour la couche de câbles suffisant pour créer la barrière de l'étape (c) sur la base d'un rapport d'expansion attendu 35 pour la garniture d'étanchéité à l'étape (b), et d'autres procédés comprennent le calcul d'un rapport d'expansion attendu avant la sélection du nombre de couches de câbles. [0014] Ces caractéristiques ainsi que d'autres caractéristiques du dispositif et des procédés de l'invention ressortiront davantage à la lecture de la brève description des dessins, de la description détaillée de l'invention et des revendications qui suivent. Brève Description des Dessins [0015] La façon dont les objectifs de l'invention et d'autres caractéristiques souhaitables peuvent être obtenus est expliquée dans la description suivante et les dessins annexés sur lesquels : [0016] La Figure 1 est une vue en coupe schématique d'une garniture d'étanchéité expansible selon un mode de réalisation de l'invention ; 7] La Figure 2 est une vue en coupe schématique d'une 20 partie de la garniture d'étanchéité expansible de la Figure 1 illustrant une couche anti-extrusion selon l'invention ; 8] La Figure 3 est une vue en coupe schématique d'une partie de la garniture d'étanchéité expansible de la Figure 25 1, illustrant la façon dont une couche anti-extrusion selon l'invention agit pendant l'expansion pour limiter la contrainte de traction sur une partie fibreuse de la couche anti-extrusion ; et 30 [0019] La Figure 4 est une vue en perspective, avec des parties arrachées, d'une garniture d'étanchéité expansible de l'invention, illustrant une orientation différente de deux couches fibreuses, conformément à un mode de réalisation de l'invention. 35 [0020] Cependant, il doit être noté que les dessins annexés ne sont pas à l'échelle et illustrent seulement des modes de réalisation typiques de cette invention, et ne doivent donc pas être considérés comme en limitant la portée, car l'invention peut admettre d'autres modes de réalisation tout aussi efficaces. Description Détaillée 1] Dans la description suivante, de nombreux détails sont énoncés pour fournir une compréhension de la présente 10 invention. Cependant, il sera entendu par l'homme du métier que la présente invention peut être mise en pratique sans ces détails et que de nombreuses variantes ou modifications des modes de réalisation décrits peuvent être possibles. 15 [0022] Toutes les expressions, dérivations, alliances de mots et expressions à plusieurs mots utilisées ici, en particulier dans les revendications qui suivent, sont expressément non limitées aux noms et verbes. Il est 20 manifeste que les significations ne sont pas juste exprimées par des noms et verbes ou de simples mots. Les langues utilisent une diversité de façons pour exprimer un contenu. L'existence de concepts inventifs et les façons dont ceux-ci sont exprimés varie dans les cultures des 25 langues. Par exemple, de nombreux composés lexicaux dans les langues germaniques sont souvent exprimés sous la forme de combinaisons adjectif-nom, de combinaisons nompréposition-nom ou des dérivations dans les langues romanes. La possibilité d'inclure des expressions, des 30 dérivations et des alliances de mots dans les revendications est essentielle pour des brevets de haute qualité, rendant possible de réduire les expressions à leur contenu conceptuel, et toutes les combinaisons conceptuelles possibles de mots qui sont compatibles avec 35 un tel contenu (soit dans une langue soit à travers des langues) sont destinées à être comprises dans les expressions utilisées.5 [0023] L'invention décrit des garnitures d'étanchéité expansibles et des procédés d'utilisation de celles-ci dans des puits de forage. Un puits de forage peut être n'importe quel type de puits, comprenant, mais sans y être limité, un puits de production, un puits de non-production, un puits expérimental, un puits d'exploration et similaires. Les puits de forage peuvent être verticaux, horizontaux, inclinés d'un certain angle entre la verticale et l'horizontale, déviés ou non déviés, et des combinaisons de ceux-ci, par exemple un puits vertical avec un composant non vertical. Bien que des garnitures d'étanchéité expansibles existantes aient été améliorées au cours des années, ces agencements améliorés ont laissé certains problèmes à défier concernant l'extrusion de l'élément élastomère interne. Un problème se manifeste aux températures élevées, où l'élément ou la couche élastomère interne peut être sujet à une extrusion à travers n'importe quelle structure mécanique lorsque la garniture d'étanchéité est gonflée. Pour les garnitures d'étanchéité expansibles ayant des lames, les lames fournissent en général une bonne protection contre l'extrusion de l'élastomère sous-adjacent à travers les lames ; cependant, l'élastomère peut présenter une récupération de dimension inacceptable après le gonflage et le dégonflage en raison de la déformation permanente des lames, et d'un coefficient de frottement élevé entre les lames, rendant le gonflage/dégonflage difficile à pression hydrostatique élevée. Les garnitures dites garnitures d'étanchéité à câbles , garnitures expansibles ayant des câbles de grand diamètre dans celles-ci pour supporter structuralement l'élément d'étanchéité externe, n'ont pas les problèmes de déformation permanente, et le gonflage/dégonflage est plus aisé ; cependant, les garnitures d'étanchéité à câbles existantes ont le problème qu'à température élevée/pression de gonflage élevée, l'élément de caoutchouc interne est susceptible de s'écouler à travers des fenêtres (espaces) existant entre les câbles après le gonflage. Certains moyens sont actuellement utilisés pour empêcher cette extrusion, tels qu'une couche de fibres d'aramide ou une couche de câbles de petit diamètre disposée entre une couche de renforcement et l'élément élastomère interne. Alors qu'il peut y avoir des améliorations dans certains environnements, un problème avec les câbles de petit diamètre est qu'ils n'offrent pas de couverture suffisante après l'expansion de la garniture d'étanchéité, laissant encore certains espaces à travers lesquels l'élastomère peut s'extruder. Un problème avec les couches antiextrusion à base de fibres d'aramide est que les fibres d'aramide, telles que le KevlarTM, peuvent devenir endommagées par une contrainte de traction mécanique et/ou une température élevée, et ainsi se dégrader au cours du temps. Ainsi, il y a un besoin continu pour des garnitures d'étanchéité expansibles et des procédés qui s'attaquent à un ou plusieurs des problèmes qui sont énoncés ci-dessus. [0024] Si l'on se réfère aux dessins en détail, la Figure 1 montre un diagramme schématique, non à l'échelle, d'une garniture d'étanchéité expansible de l'invention ayant un perçage longitudinal à travers celle-ci conformément à un mode de réalisation de l'invention. La garniture d'étanchéité a des première et seconde extrémités non expansibles lA et 1B, et un corps expansible composé d'un élément élastomère interne 2, d'une couche fibreuse 3, d'une couche de câbles 4 et d'un support structural 5 qui supporte un élément d'étanchéité élastomère externe 6. L'élément élastomère interne 2 et l'élément d'étanchéité 6 peuvent comprendre un matériau composite ou un mélange de composites, comprenant une ou plusieurs couches élastomères laminées pour permettre l'expansion de la garniture d'étanchéité lors de l'application d'une pression de fluide interne. L'élément 2 et l'élément d'étanchéité 6 peuvent être construits sous la forme d'une seule pièce de composite ou de plusieurs sections de matériau composite qui peuvent être feuilletées ensemble avant le durcissement et la prise des résines composites. Le composite peut être fabriqué avec une pluralité de fibres individuelles (non représentées) s'étendant de la première extrémité lA à la seconde extrémité 1B disposées longitudinalement autour du corps. Les fibres peuvent être positionnées pendant la fabrication pour qu'il n'y ait pas de discontinuité mécanique entre les sections expansibles et non expansibles de la garniture d'étanchéité. Ces fibres continues, introduites de la première extrémité lA de la garniture d'étanchéité à l'extrémité opposée 1B, fournissent un support substantiel à la garniture d'étanchéité entièrement expansée. [0025] La partie expansible de la garniture d'étanchéité expansible est positionnée entre la première lA et la seconde 1B extrémités non expansibles de la structure. Chaque extrémité lA et 1B du corps 10 de la garniture d'étanchéité peut être adaptée pour être attachée dans un train de tiges tubulaire. Ceci peut se faire par une connexion filetée, un ajustement par frottement, des moyens d'étanchéité expansibles et similaires, le tout d'une façon bien connue dans les techniques des outils de l'industrie pétrolière. Bien que l'expression train de tiges tubulaire soit utilisée, celle-ci peut comprendre une ligne de tubes raccordés ou enroulés, un tubage ou n'importe quelle autre structure équivalente pour positionner la garniture d'étanchéité. Les matériaux utilisés peuvent être appropriés pour une utilisation avec un fluide de production ou avec un fluide de gonflage. 6] L'élément d'étanchéité élastomère 6 engage une surface adjacente d'un puits de forage, d'un tubage, d'un tube, d'une ligne de tubes et similaires. D'autres couches élastomères entre les éléments élastomères interne et externe 2 et 6 peuvent être prévues en vue d'une flexibilité supplémentaire et d'un soutien pour l'élément élastomère interne 2. Un exemple non limitatif d'un élément élastomère est le caoutchouc, mais n'importe quelles matières élastomères peuvent être utilisées. Une membrane séparée peut être utilisée avec un élément élastomère si davantage de résistance à l'usure et à la perforation est souhaitée. Une membrane séparée peut être intercalée entre des éléments élastomères si la matière élastomère est insuffisante pour être utilisée seule. La matière élastomère de l'élément d'étanchéité externe 6 devrait être d'une dureté au duromètre suffisante pour un contact expansible avec un puits de forage, un tubage, un tube ou une surface similaire. La matière élastomère devrait être d'une élasticité suffisante pour revenir à un diamètre inférieur à celui du puits de forage pour faciliter le retrait à partir de celui-ci. La matière élastomère devrait faciliter le scellement étanche du puits de forage, du tubage ou du tube à l'état gonflé. 7] Elastomère , tel qu'utilisé ici, est un terme générique pour des substances rivalisant avec le caoutchouc naturel par le fait qu'elles s'étirent sous tension, ont une résistance à la traction élevée, se rétractent rapidement, et reviennent sensiblement à leurs dimensions initiales. Le terme englobe les élastomères naturels et artificiels, et l'élastomère peut être un élastomère thermoplastique ou un élastomère non thermoplastique. Le terme englobe des mélanges (mélanges physiques) d'élastomères, ainsi que des copolymères, terpolymères et multi-polymères. Des exemples comprennent le polymère éthylène-propylène-diène (EPDM), divers caoutchoucs nitrile qui sont des copolymères de butadiène et d'acrylonitrile tels que le Buna-N (également connu comme nitrile standard et NBR). En faisant varier la teneur en acrylonitrile, on peut obtenir des élastomères avec un gonflement amélioré par l'huile/le pétrole ou avec une performance améliorée aux basses températures. Des versions de spécialité de copolymères acrylonitrile butadiène carboxylé (XNBR) à haute teneur en acrylonitrile fournissent une résistance à l'abrasion améliorée, et les versions hydrogénées de ces copolymères (HNBR) fournissent des élastomères à résistance chimique et à l'ozone. Le HNBR carboxylé est également connu. D'autres caoutchoucs utiles comprennent les mélanges poly(chlorure de vinyle)-nitrile butadiène (PVC- NBR), le polyéthylène chloré (CM), le polyéthylène sulfonate chloré (CSM), les polyesters aliphatiques avec des chaînes latérales chlorées, tels que les homopolymères d'épichlorhydrine (CO), les copolymères d'épichlorhydrine (ECO) et les terpolymères d'épichlorhydrine (GECO), les caoutchoucs polyacrylate, tels que le copolymère éthylèneacrylate (ACM), les terpolymères éthylène-acrylate (AEM), l'EPR, les élastomères d'éthylène et de propylène, parfois avec un troisième monomère, tels que le copolymère éthylène-propylène (EPM), les copolymères éthylène acétate de vinyle (EVM), les polymères fluorocarbonés (FKM), les copolymères de poly(fluorure de vinylidène) et d'hexafluoropropylène (VF2/HFP), les terpolymères de poly(fluorure de vinylidène), hexafluoropropylène et tétrafluoroéthylène (VF2/HFP/TFE), les terpolymères de poly(fluorure de vinylidène), polyvinyl méthyl éther et tétrafluoroéthylène (VF2/PVME/TFE), les terpolymères de poly(fluorure de vinylidène), hexafluoropropylène et tétrafluoroéthylène (VF2/HPF/TFE), les terpolymères de poly(fluorure de vinylidène), tétrafluoroéthylène et propylène (VF2/TFE/P), les perfluoroélastomères, tels que les perfluoroélastomères de tétrafluoroéthylène (FFKM), les élastomères hautement fluorés (FEPM), le caoutchouc butadiène (BR), e caoutchouc polychloroprène (CR), le caoutchouc polyisoprène (IR), (IM), les polynorbornènes, les caoutchoucs polysulfures (OT et EOT), les polyuréthanes (AU) et (EU), les caoutchoucs silicone (MQ), les caoutchoucs vinyl silicone (VMQ), le caoutchouc fluorométhyl silicone (FMQ), les caoutchoucs fluorovinyl silicone (FVMQ), les caoutchoucs phénylméthyl silicone (PMQ), les caoutchoucs styrène-butadiène (SBR), les copolymères d'isobutylène et d'isoprène connus comme étant les caoutchoucs butyle (IIR), les copolymères bromés d'isobutylène et d'isoprène (BIIR) et les copolymères chlorés d'isobutylène et d'isoprène (CIIR). [0028] Les parties expansibles des garnitures d'étanchéité de l'invention peuvent comprendre des brins continus de fibres polymères durcies à l'intérieur de la matrice du corps composite d'un seul tenant comprenant les éléments élastomères 2 et 6. Les brins des fibres polymères peuvent être groupés le long d'un axe longitudinal du corps de la garniture d'étanchéité expansible parallèlement aux coupes longitudinales dans une partie intérieure laminaire du corps expansible. Ceci peut faciliter l'expansion de la partie expansible du corps composite, et fournir néanmoins une résistance suffisante pour empêcher un échec désastreux de la garniture d'étanchéité expansible lors de l'expansion complète. [0029] Les parties expansibles des garnitures d'étanchéité de l'invention peuvent également contenir une pluralité d'éléments de renforcement se chevauchant. Ces éléments peuventêtre construits à partir de n'importe quel matériau approprié, par exemple des alliages à haute résistance, des polymères et/ou élastomères renforcés par des fibres, des polymères et/ou élastomères renforcés par des nano-fibres, des nano-particules et des nana-tubes, ou similaires, tous d'une façon connue et décrite dans la demande de brevet américain No. 11/093390, déposée le 30 mars 2005, intitulée Garnitures d'Etanchéité Gonflables Perfectionnées (Improved Inflatable Packers) , dont l'intégralité est incorporée par référence à la présente description. 0] La Figure 2 est une vue en coupe schématique le long de 2-2 de la Figure 1 d'une partie de la garniture d'étanchéité illustrée sur la Figure 1. La couche fibreuse 3 et la couche de câbles 4 sont illustrées dans un état non expansé. Est également illustrée une partie de la structure de support mécanique 5. L'élément élastomère interne 2 et l'élément d'étanchéité externe 6 ne sont pas représentés. La couche fibreuse 3 est positionnée entre la couche de câbles 4 et l'élément élastomère interne 2. Dans certains modes de réalisation, les fibres composant la couche fibreuse 3 peuvent former une couche unidirectionnelle qui a une direction identique ou différente par rapport aux câbles dans la couche de câbles 4. Toutes les fibres peuvent être positionnées côte à côte, sans croisement. Plus d'une couche fibreuse unidirectionnelle peut être employée, comme davantage discuté en relation avec la Figure 4. [0031] La Figure 3 est une vue en coupe schématique d'une partie de la garniture d'étanchéité expansible de la Figure 1 illustrant la façon dont une couche anti-extrusion selon l'invention agit pendant l'expansion pour limiter la contrainte de traction sur une couche fibreuse 3 de la couche anti-extrusion. Lorsque l'élément élastomère interne 2 des garnitures d'étanchéité de l'invention est expansé, des espaces peuvent apparaître entre des parties de la structure mécanique 5 supportant l'élément d'étanchéité externe 6 (non représenté). Les câbles dans la couche de câbles 4 sont poussés contre la structure mécanique 5 par la pression de gonflage, qui crée une force 7 transversale à l'axe longitudinal de la garniture d'étanchéité, maintenue par la couche de câbles 4. La couche fibreuse 3 est poussée contre la couche de câbles 4 par la pression de gonflage 7. Etant donné que les câbles dans la couche de câbles 4 forment une couche homogène, avec pas ou très peu de fenêtres ou d'espaces, les fibres dans la couche fibreuse 3 sont contraintes en compression transversale et subissent peu ou pas de déchirure et pas de contrainte de traction. La contrainte sur la couche fibreuse 3 est bien plus faible que s'il n'y avait pas de couche de câbles 4, et les garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention peuvent résister à une pression de gonflage bien plus élevée. 2] La Figure 4 est une vue en perspective, avec des parties arrachées, d'une garniture d'étanchéité expansible de l'invention illustrant une orientation différente de deux couches fibreuses 3A et 3B, conformément à un mode de réalisation de l'invention. Les couches fibreuses peuvent comprendre des fibres polymères, ou n'importe quelle fibre connue dans la technique qui est suffisamment flexible pour une utilisation dans une garniture d'étanchéité expansible. Lorsque de multiples couches fibreuses 3 sont employées, les fibres composant les d=ifférentes couches peuvent être orientées différemment ; par exemple, la première couche fibreuse 3A peut être disposée de façon hélicoïdale, formant un angle avec l'axe longitudinal de la garniture d'étanchéité, par exemple se situant dans la plage d'environ 1 à environ 20 , alors que d'autres couches peuvent être sensiblement parallèles à l'axe longitudinal de la garniture d'étanchéité. La seconde couche fibreuse 3B peut être positionnée sur la première, avec un angle différent. Par exemple, cet angle peut se situer dans la plage de -1 à environ -20 . Dans certains modes de réalisation, il peut être utile d'avoir des couches fibreuses supplémentaires 3, chaque couche ayant un angle spécifique. 3] Les garnitures d'étanchéité expansibles de l'invention peuvent être construites à partir d'un composite ou d'une pluralité de composites de façon à assurer une flexibilité dans la garniture d'étanchéité. Les parties expansibles des garnitures d'étanchéité de l'invention peuvent être construites à partir d'un matériau de matrice composite approprié, d'autres parties étant construites à partir d'un composite suffisant pour une utilisation dans un puits de forage, mais ne requérant pas nécessairement une flexibilité. Le composite est formé et posé par des moyens classiques connus dans la technique de fabrication des composites. Le composite peut être construit à partir d'une matrice ou d'un liant qui entoure un amas de fibres polymères. La matrice peut comprendre un polymère plastique thermodurcissable qui durcit après la fabrication en raison de la chaleur. D'autres matrices sont la céramique, le carbone et les métaux, mais l'invention n'est pas limitée ainsi à ces résines. La matrice peut être faite à partir de matières avec un module d'élasticité en flexion très faible proche du caoutchouc ou supérieur, comme cela est requis pour les conditions du puits. Le corps composite peut avoir une rigidité bien plus faible que celle d'un corps métallique, et fournir néanmoins une résistance et une imperméabilité à l'usure aux conditions de puits corrosives ou produisant des dégâts. Le corps de garniture d'étanchéité composite peut être agencé pour pouvoir être changé en ce qui concerne le type de composite, les dimensions, le nombre de couches de câbles et fibreuses et les formes pour des environnements de fond différents. 4] Pour l'utilisation, la garniture d'étanchéité expansible est introduite dans un puits de forage par des moyens classiques (par exemple sur un train de tiges tubulaire) adjacents à la zone devant être scellée de manière étanche. La garniture d'étanchéité est expansée par des moyens fluides cu autres jusqu'à ce que le scellement d'étanchéité souhaité soit formé. Si l'on souhaite la retirer, les moyens fluides ou autres sont désengagés de façon à permettre à la garniture d'étanchéité de revenir à un diamètre inférieur à celui du puits de forage pour en faciliter le retrait. 5] Bien que seuls quelques modes de réalisation donnés à titre d'exemples de cette invention aient été décrits en détail ci-dessus, il apparaîtra facilement à l'homme du métier que de nombreuses modifications sont possibles dans les modes de réalisation donnés à titre d'exemples sans s'écarter d'une manière appréciable des nouveaux enseignements et avantages de cette invention. En conséquence, toutes ces modifications sont entendues être comprises dans la portée de cette invention telle que définie dans les revendications suivantes. Dans les revendications, aucune disposition n'est entendue être dans le format moyens-plus-fonction permis par 35 U.S.C. ≈112, paragraphe 6, à moins que moyens pour ne soit explicitement énoncé conjointement avec une fonction associée. Les dispositions moyens pour sont destinées à couvrir les structures décrites ici comme réalisant la fonction énoncée et non seulement les équivalents structuraux, mais encore les structures équivalentes.15
[0036] Des garnitures d'étanchéité expansibles et des procédés d'utilisation de ces dernières sont décrits. Les garnitures d'étanchéité expansibles comprennent une couche anti-extrusion comprenant une couche fibreuse ayant une première surface adjacente à une surface externe d'un élément élastomère expansible interne, et une couche de câbles adjacente à la couche fibreuse, la couche de câbles comprenant une pluralité de couches de câbles unidirectionnelles empilées. La couche de câbles est adaptée pour former une barrière sensiblement dépourvue d'espaces à travers lesquels l'élément élastomère interne s'extruderait sinon lors de l'expansion de l'élément élastomère interne. Cet abrégé permet à un chercheur ou autre lecteur de déterminer rapidement l'objet de la divulgation. Il ne sera pas utilisé pour interpréter ou limiter la portée ou la signification des revendications.
1 Garniture d'étanchéité expansible comprenant : (a) une couche fibreuse ayant une première surface adjacente à une surface externe d'un élément élastomère expansible interne ; et (b) une couche de câbles adjacente à la couche fibreuse, la couche de câbles comprenant une pluralité de couches de 10 câbles unidirectionnelles empilées ; la couche de câbles étant adaptée pour former une barrière sensiblement dépourvue d'espaces à travers lesquels l'élément élastomère interne s'extruderait sinon lors de l'expansion de l'élément élastomère interne. 15 2 - Dispositif selon la 1, dans lequel la couche fibreuse comprend des fibres d'aramide. 3 - Dispositif selon la 1, dans lequel les câbles dans la couche de câbles ont des diamètres suffisants pour permettre aux câbles de se 20 déplacer les uns par rapport aux autres pour former la barrière sensiblement dépourvue d'espaces. 4 - Dispositif selon la 1, dans lequel les câbles dans la couche de câbles sont homogènes en diamètre. 25 5 - Dispositif selon la 1, dans lequel les câbles sont positionnés avec le même angle par rapport à un axe longitudinal de la garniture d'étanchéité, et adaptés pour former une couche homogène après l'expansion de l'élément élastomère interne, sans aucun 30 espace entre deux câbles. 6 - Dispositif selon la 1, dans lequel le nombre de couches unidirectionnelles dans la couche de câbles se situe dans la plage allant de deux couches jusqu'à 10 couches. 35 7 - Dispositif selon la 1, dans lequel les fibres composant la couche fibreuse peuvent former une couche unidirectionnelle qui a la mêmeorientation que les câbles dans la couche de câbles, avec toutes les fibres positionnées côte à côte, sans croisement. 8 - Dispositif selon la 1, comprenant plus d'une couche fibreuse unidirectionnelle, les fibres composant les différentes couches pouvant être orientées de façon identique ou différente d'une couche à une autre. 9 - Dispositif selon la 8, dans lequel une seconde couche fibreuse est positionnée adjacente à la première couche fibreuse, les fibres dans la seconde couche étant orientées à un angle qui est le négatif par rapport à l'angle de la première couche fibreuse. 10 - Dispositif selon la 1, dans lequel la couche fibreuse et la couche de câbles sont durcies à l'intérieur d'une matrice d'un corps tubulaire composite d'un seul tenant s'étendant d'une première extrémité non expansible à une seconde extrémité non expansible du corps. 11 - Dispositif selon la 10, dans lequel le corps composite d'un seul tenant comprend des brins continus de fibres polymères groupées le long d'un axe longitudinal du corps tubulaire parallèlement à des 25 coupes longitudinales dans une partie intérieure laminaire du corps tubulaire pour faciliter l'expansion du corps tubulaire composite d'un seul tenant. 12 - Dispositif selon la 10, dans lequel la matrice comprend une pluralité d'éléments de 30 renforcement se chevauchant faits à partir d'au moins l'un du groupe consistant en alliages à haute résistance, polymères et/ou élastomères renforcés par des fibres, polymères et/ou élastomères renforcés par des nano-fibres, des nano-particules et des nano-tubes. 35 13 - Dispositif selon la 11, dans lequel les éléments de renforcement ont une extrémité inclinée adjacente à la première extrémité non expansible 20et adjacente à la seconde extrémité non expansible pour permettre une expansion du corps tubulaire. 14 - Dispositif selon la 13, dans lequel l'angle des parties d'extrémité de renforcement est 5 d'environ 54 à partir de l'axe longitudinal du corps de garniture d'étanchéité. 15 - Garniture d'étanchéité en vue d'une utilisation dans un puits souterrain, comprenant : (a) des première et seconde connexions d'extrémité non 10 expansibles, un élément élastomère interne expansible, une couche anti-extrusion et un élément d'étanchéité externe supporté sur une structure métallique ; (b) la couche anti-extrusion comprenant une couche de polyaramide ayant une première surface adjacente à une 15 surface externe de l'élément élastomère expansible interne, et une couche de câbles adjacente à la couche fibreuse, la couche de câbles comprenant une pluralité de couches de câbles unidirectionnelles empilées, la couche de câbles étant adaptée pour former une barrière 20 sensiblement dépourvue d'espaces à travers lesquels l'élément élastomère interne s'extruderait sinon lors de l'expansion de l'élément élastomère interne. 16 - Procédé pour utiliser une garniture d'étanchéité, comprenant les opérations consistant à : 25 (a) faire passer une garniture d'étanchéité expansible à une profondeur dans un puits de forage sur une ligne de tubes enroulés ou un tube raccordé, la garniture d'étanchéité expansible comprenant une couche antiextrusion comprenant une couche fibreuse ayant une 30 première surface adjacente à une surface externe de l'élément élastomère expansible interne, et une couche de câbles adjacente à la couche fibreuse, la couche de câbles comprenant une pluralité de couches de câbles unidirectionnelles empilées ; 35 (b) expanser un élément élastomère interne dans la garniture d'étanchéité expansible de telle sorte qu'un élément d'étanchéité externe de la garnitured'étanchéité scelle de manière étanche le puits de forage ; et (c) créer une barrière à l'aide de la couche de câbles qui est sensiblement dépourvue d'espaces à travers lesquels l'élément élastomère interne s'extruderait sinon lors de l'expansion de l'élément élastomère interne. 17 - Procédé selon la 16, comprenant la libération de la garniture d'étanchéité à partir du puits de forage, l'élément élastomère interne retournant sensiblement à sa forme initiale. 18 - Procédé selon la 17, comprenant l'opération consistant à faire passer la garniture d'étanchéité à un autre emplacement dans le puits de forage, et à répéter l'étape (b). 19 - Procédé selon la 16, comprenant, avant l'étape (a), la sélection d'un nombre de couches de câbles pour la couche de câbles suffisant pour créer la barrière de l'étape (c) sur la base d'un rapport d'expansion attendu pour la garniture d'étanchéité à l'étape (b). 20 - Procédé selon la 19, comprenant le calcul d'un rapport d'expansion attendu avant la sélection du nombre de couches de câbles.25
F,E
F16,E21
F16J,E21B
F16J 15,E21B 33
F16J 15/06,E21B 33/12
FR2888759
A1
ELEMENT DE RETENUE DE L'EXTREMITE ARRIERE D'UNE CHAUSSURE DE SKI ALPIN SUR UNE PLANCHE DE GLISSE, NOTAMMENT UN SKI ALPIN
20,070,126
L'invention concerne un élément de retenue de l'extrémité arrière d'une chaussure de ski alpin sur une planche de glisse, notamment un ski alpin. De façon connue une telle chaussure est retenue sur un ski par deux éléments de retenue avant et arrière qui retiennent chacun une extrémité de la chaussure. Le plus souvent au moins l'un des deux éléments comprend un mécanisme de libération de la chaussure en cas de sollicitation excessive. Parmi les mécanismes de libération les plus courants on connaît ceux qui sont sensibles à des sollicitations horizontales de la chaussure correspondant à des sollicitations en torsion au niveau de la jambe du skieur, et ceux qui sont sensibles à des sollicitations verticales correspondant à des sollicitations en chute avant ou arrière du skieur. La demande de brevet FR1336704 illustre un mécanisme de la première catégorie, et la demande FR2338060 un mécanisme de la seconde catégorie. Typiquement un élément de retenue à libération latérale (première catégorie) est utilisé pour retenir l'avant de la chaussure, et un élément de retenue à libération verticale (seconde catégorie) est utilisé pour retenir l'arrière de la chaussure. Ces documents illustrent également les mécanismes de libération. Dans le premier cas le mécanisme comprend un piston en appui sur un méplat. Dans le second cas c'est un piston (ou un basculeur) coopérant avec une rampe. On connaît par ailleurs des éléments de retenue qui assurent une libération de la chaussure à la fois en latéral et en vertical. Par exemple la demande de brevet FR2789596 décrit un élément de retenue arrière apte à assurer la libération de la chaussure dans ces conditions. Cette construction donne de bons résultats, cependant elle est relativement encombrante. Notamment le ressort de rappel de la mâchoire occupe une place importante dans le sens de la hauteur. Compte tenu de cet art antérieur, il existe un besoin pour un élément de retenue qui assure une libération de la chaussure à la fois en latéral et en vertical, et dont la construction soit compacte. Ce but et d'autres buts qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre sont atteints par l'élément de retenue de l'invention. Cet élément comprend une embase prévue pour être assemblée à la planche de glisse, un corps, une mâchoire de retenue portée par le corps et mobile au moins selon une direction verticale entre une position de retenue et une position de libération de la chaussure du fait de la coopération entre une rampe d'ouverture et un organe de rappel soumis à la force de rappel d'un ressort. L'élément est caractérisé par le fait que la mâchoire est montée pivotante autour d'un axe sensiblement horizontal et transversal porté par le corps, que la rampe d'ouverture est portée par la mâchoire, qu'elle est orientée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire, et que l'organe de rappel exerce sur la rampe un effort ayant une composante principale dirigée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire. L'invention sera mieux comprise en se référant à la description qui va suivre et aux dessins en annexe qui lui sont attachés. La figure 1 est une vue générale de côté d'un élément de retenue selon l'invention. La figure 2 est une vue éclatée de l'élément de retenue de la figure 1. La figure 3 représente la mâchoire de l'élément de retenue vue de l'arrière, avec sa rampe. La figure 4 est une vue de dessus du corps en section qui montre le mécanisme de libération. La figure 5 est une vue semblable à la figure 4 et illustre le mode de fonctionnement du mécanisme de libération verticale. La figure 6 représente une variante de mise en oeuvre de l'invention. La figure 7 illustre de façon schématique une autre variante de mise en oeuvre. Dans la suite de la description il sera fait usage de termes tels que "vertical", "longitudinal", "supérieur", "inférieur", "haut", "bas", "avant", "arrière". Ces termes doivent être interprétés en fait de façon relative en relation avec la position normale que l'élément de retenue occupe sur un ski, et la direction d'avancement normale du ski. La figure 1 représente une portion de ski 1 surmontée d'un élément de retenue 2. 20 L'élément de retenue comprend une embase 4 qui est assemblée au ski par tout moyen approprié, notamment par des vis d'assemblage. Une platine de support 5 est montée coulissante le long de l'embase 4 selon la direction longitudinale qu'elle définit. Tout moyen approprié convient pour réaliser le coulissement, notamment des formes complémentaires en section pour former une glissière de coulissement. De tels moyens sont connus et ne seront pas décrits plus en détails. La platine 5 présente sur l'avant une plaque d'appui 6 qui est prévue pour recevoir la partie arrière de la semelle de chaussure. La plaque d'appui 6 pourrait aussi être associée à l'embase 4. La position longitudinale de la platine de support 5 le long de l'embase 4 est définie à l'aide d'un verrou. A partir de cette position, comme cela est connu, la platine peut coulisser vers l'arrière contre la force de rappel d'un ressort ou ensemble de ressorts de recul. Toute construction appropriée convient pour le verrou et le recul. Par exemple comme cela est représenté en figure 2, l'embase 4 est creuse, et elle renferme une languette 7 qui est guidée dans l'embase, par exemple par rapport à un capot de fermeture 4a de l'embase 4, pour un mouvement de coulissement longitudinal. La languette est rappelée élastiquement par rapport à la platine par un groupe de deux ressorts de recul 8 qui sont logés dans la platine. La languette présente sur une partie de sa longueur une série de perforations 9 qui sont accessibles au travers d'une fenêtre 10 de l'embase 4. La platine 5 porte un verrou latéral 11 qui est articulé par rapport à la platine. Le verrou 11 a des dents 12 dans sa partie inférieure. Les dents sont prévues pour s'engager dans des perforations 9 de la languette 7. La position longitudinale de la platine 5 est ajustée à l'aide de la position des perforations de la languette qui sont pénétrées par les dents. Une fois le verrou engagé dans des perforations de la languette 7, la platine 5 peut reculer avec la languette 7 contre la force de rappel des ressorts de recul 8. Selon le mode de réalisation illustré, la platine 5 porte un pivot 14 par rapport auquel le corps 15 est monté pivotant. Le pivot 14 présente sur l'arrière un méplat 14a contre lequel un piston 16 est en appui. Le piston est repoussé par un ressort 17, l'ensemble étant logé et guidé dans le corps 15. La précontrainte du ressort peut être ajusté à l'aide d'un bouchon 18 vissé dans le corps. Sur l'avant le corps 15 porte une mâchoire de retenue 20 qui peut pivoter autour d'un axe 21 orienté transversalement et horizontalement. La mâchoire de retenue est monobloc, elle présente de façon classique sur l'arrière deux joues latérales 20a, 20b qui s'étendent de chaque côté du corps, et sur l'avant une face de retenue avec un rebord en forme de croissant pour assurer la retenue d'un embout de chaussure en latéral et en vertical. En cas de sollicitation latérale, le corps pivote avec la mâchoire autour du pivot 14 contre la force de rappel du ressort 17 qui s'exerce par l'intermédiaire du piston 16 et du méplat 14a. Le corps et la mâchoire pivotent jusqu'à ce que la chaussure s'échappe de la mâchoire et soit de ce fait libérée de l'élément de retenue. Une fois la chaussure libérée, le corps revient dans sa position centrée. En cas de sollicitation verticale vers le haut, la mâchoire pivote par rapport au corps autour de l'axe 21 contre la force de rappel d'un mécanisme de rappel qui va maintenant être décrit. Comme cela est connu la mâchoire a deux positions stables dans le plan vertical, une position basse de retenue où la mâchoire emprisonne l'embout de la chaussure et une position haute de libération où la mâchoire relâche l'embout de la chaussure. Ces deux positions sont contrôlées à l'aide d'une rampe d'ouverture coopérant avec un organe de pression. Cependant, contrairement aux constructions courantes, la rampe d'ouverture est orientée ici selon une direction parallèle à l'axe de la mâchoire. C'est-à-dire qu'au lieu de repousser l'organe de pression d'avant en arrière, elle repousse cet organe latéralement. De préférence, la rampe est double, c'est-à-dire qu'elle est en deux parties symétriques par rapport à un plan longitudinal médian, et l'organe de pression comprend deux éléments qui opèrent également de façon symétrique par pincement de la rampe. La figure 3 représente la mâchoire 20 vue de l'arrière. Entre les joues 20a et 20b la mâchoire présente une rampe qui comprend de préférence deux parties 23, 24 symétriques par rapport à un plan vertical médian. La rampe a deux portions principales, une portion dite de course élastique 23a, 24a et une portion d'ouverture 23b, 24b. Ces deux portions sont séparées par un cap 23c, 24c. Le franchissement de ce cap par l'organe de pression détermine le passage de la mâchoire d'une position stable à l'autre. La rampe est réalisée en tout matériau approprié. Elle peut être creusée dans la masse de la mâchoire, par moulage ou usinage, ou elle peut être formée par une pièce en tout matériau approprié, notamment en métal, qui est rapportée entre les joues et assemblée à l'aide de vis ou de rivets. L'organe de pression qui coopère avec la rampe comprend deux éléments 25, 26 qui sont mobiles dans un plan horizontal et qui sont rappelés élastiquement en direction du plan vertical médian de la mâchoire. La figure 3 représente les deux éléments 25, 26 en section dans la portion de course élastique 23a, 24a de la rampe. Ils sont représentés en traits pointillés 25b, 26b dans la portion d'ouverture. Les figures 4 et 5 illustrent un premier mode de construction. Les deux éléments de pression 25 et 26 sont deux bras logés dans la partie supérieure du corps. Chacun des bras est monté librement pivotant autour d'un axe vertical qui est formé par une portion 25a, 26a logée dans le corps à l'opposé de la mâchoire. Du côté de la mâchoire, les bras ont à leur extrémité des portions d'appui 25c, 26c qui sont en appui contre les deux parties 23, 24 de la rampe de façon à exercer un pincement. Selon le mode de réalisation illustré, les portions d'appui ont une forme arrondie pour faciliter le contact d'appui avec la rampe. Un coin 31, 32 est monté de façon solidaire sur chacun des bras. Par exemple comme cela est représenté, les coins sont enfilés sur les bras et retenus en butée du côté de la mâchoire par une bague située à proximité des portions d'appui, respectivement 33, 34 solidaire de chacun des bras. En variante les coins pourraient être formés par des épaulements usinés dans les bras. Les coins ont vers l'extérieur une face d'appui, respectivement 31 a, 32a, les faces d'appui convergent vers l'arrière du corps, et chacune d'elles est au contact d'une face d'appui complémentaire 37, 38 d'un étrier 35 orienté transversalement par rapport au corps. L'étrier 35 est rappelé élastiquement vers l'avant par une batterie de deux ressorts 41, 42 dont la précontrainte initiale peut être ajusté à l'aide d'une vis 44 vissée dans un tiroir coulissant 45 qui sert d'appui aux ressorts. Tous ces éléments sont logés dans la partie supérieure du corps. Le nombre de ressorts n'est pas limitatif. L'angle d'inclinaison des faces d'appui entre les coins et l'étrier, la longueur des bras 26 et 27 permettent d'ajuster la force de rappel que les ressorts 41 et 42 renvoient vers la mâchoire. Le fait que les bras sollicitent la rampe par pincement diminue significativement la contrainte que les ressorts exercent sur la mâchoire et sur son axe de pivotement. En effet les contraintes se neutralisent en grande partie au niveau de la rampe. Contrairement aux constructions usuelles à piston ou basculeur, la mâchoire ne subit pas la force de rappel que le ressort exerce selon une direction longitudinale. Cette force est ici renvoyée dans une direction parallèle à l'axe de la mâchoire par les bras. Ainsi la rampe reçoit de la part de l'organe d'appui un effort dont la composante principale est dirigée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire. Dans le cas où l'organe d'appui comprend deux éléments, ces composantes exercées par chacun des éléments se neutralisent au niveau de la rampe. Le mécanisme de libération verticale fonctionne de la façon suivante. En position stable de retenue, les deux éléments de pression 25 et 26 sont en appui dans les portions de course élastique 23a, 24a de la rampe. Si la chaussure sollicite la mâchoire verticalement vers le haut, la rampe cherche à s'élever relativement aux éléments de pression 25 et 26 ce qui rapproche les éléments 25 et 26 des caps 23c, 24c. La rampe provoque dans ces conditions l'écartement relatif des bras 25, 26, qui provoque à son tour le recul de l'étrier 35 et la compression des ressorts 41 et 42. Si la sollicitation est suffisante pour que les bras franchissent les caps 23c, 24c, l'effort de pincement que les bras exercent sur les portions 23b, 24b de la rampe aident alors la mâchoire à basculer en position d'ouverture. Ceci permet le rapprochement relatif des bras, et la décompression des ressorts. La figure 5 montre la position relative des bras et de l'étrier au moment du franchissement des caps, c'est-à-dire au maximum de la course de compression des ressorts. La mâchoire est ramenée en position de retenue par le chemin inverse. La figure 6 montre une variante de mise en oeuvre de l'invention. Comme précédemment la rampe est orientée transversalement, elle comprend deux parties 51, 52 symétriques qui sont prises par pincement entre deux bras 53, 54. Les bras sont montés pivotant autour d'un axe vertical 53a, 54a situé à l'opposé de la rampe. A ce niveau les bras sont prolongés par un retour 53b, 54b orienté vers le plan vertical médian du corps. Les extrémités des retours 53b, 54b sont en appui contre un tiroir coulissant 55 qui est repoussé par une batterie de ressorts 57, 58. Le nombre de ressorts de la batterie n'est pas limitatif. La précontrainte des ressorts 57, 58 peut être ajustée à l'aide d'une plaque de butée 59 dont la position est ajustée par une vis 60. La figure 7 illustre de façon schématique une autre variante de mise en oeuvre de l'invention. Comme précédemment la rampe est transversale à l'axe de pivotement de la mâchoire, elle présente deux parties 61 et 62 symétriques par rapport à un plan longitudinal médian. Deux bras 63 et 64 sont en appui sur la rampe. L'énergie de rappel de la rampe est prélevée ici sur les bras eux-mêmes. Ainsi, les bras ont à leur extrémité une portion d'appui 63c, 64c qui est en appui contre les deux parties de la rampe, sur lesquelles elles exercent un pincement. Les bras ont des portions de base 63a, 64a, qui présentent une direction parallèle à la direction des portions d'appui 63c, 64c, mais qui sont décalées. Notamment elles sont reliées par des portions de liaison 63b, 64b. Les portions de base sont par exemple logées et guidées au niveau de la partie inférieure du corps. Au bout des portions de base 63a, 64a, les bras se prolongent par deux portions coudées 63d, 64d qui convergent l'une vers l'autre en étant orientées vers le haut. Ces portions coudées 63d, 64d sont immobilisées par une butée 67 dont la hauteur peut être ajustée par exemple au moyen d'une vis 68. Les bras 63 et 64 travaillent principalement en torsion et en flexion au niveau de leurs portions 63a, 63b, 64a, 64b. La butée 67 permet de régler la contrainte initiale que les portions d'appui 63c, 64c exercent sur la rampe. La longueur et les dimensions en section des différentes portions des bras permettent d'ajuster la force de rappel qui s'exerce sur la mâchoire par l'intermédiaire des rampes. Ainsi le fait de construire la rampe en l'orientant parallèlement à l'axe de pivotement de la mâchoire permet de construire de façon compacte le mécanisme de libération verticale de la mâchoire, les bras intermédiaires avec leurs différentes portions et le cas échéant les faces d'appui. Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et on pourrait adopter d'autres variantes de mise en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. Notamment le dispositif qui permet au corps de pivoter latéralement est facultatif, et l'élément de retenue pourrait être équipé seulement d'un mécanisme de libération verticale. Une rampe en deux parties associée à deux éléments de pression est un mode de construction préféré, mais on pourrait avoir une rampe unique associée à un seul bras de pression. On pourrait ajouter tout moyen approprié entre les portions d'appui des bras et la 20 rampe pour réduire les frottements entre ces deux éléments, et notamment un galet ou un roulement. Enfin l'invention n'est pas limitée au domaine du ski alpin. Elle s'applique également au domaine du ski court et de façon générale à toute élément de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse ou de roulage
L'invention concerne un élément de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse ou de roulage comprenant un corps, une mâchoire de retenue (20) portée par le corps et montée pivotante autour d'un axe de pivot sensiblement horizontal et transversal porté par le corps, la mâchoire étant mobile au moins selon une direction verticale entre une position de retenue et une position de libération de la chaussure du fait de la coopération entre une rampe d'ouverture et un organe d'appui soumis à la force de rappel d'un ressort.Il est caractérisé par le fait que la rampe d'ouverture (23, 24) est portée par la mâchoire, qu'elle est orientée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire, et que l'organe d'appui (25, 26) exerce sur la rampe un effort ayant une composante principale dirigée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire.
1- Elément de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse ou de roulage comprenant une embase (4) prévue pour être assemblée à la planche, un corps (15), une mâchoire de retenue (20) portée par le corps et montée pivotante autour d'un axe de pivot (21) sensiblement horizontal et transversal porté par le corps, la mâchoire étant mobile au moins selon une direction verticale entre une position de retenue et une position de libération de la chaussure du fait de la coopération entre une rampe d'ouverture et un organe d'appui soumis à la force de rappel d'un ressort, caractérisé par le fait que la rampe d'ouverture (23, 24, 51, 52, 61, 62) est portée par la mâchoire, qu'elle est orientée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire, et que l'organe d'appui (25, 26, 53, 54, 63, 64) exerce sur la rampe un effort ayant une composante principale dirigée parallèlement à l'axe de pivot de la mâchoire. 2- Elément selon la 1, caractérisé par le fait que la rampe d'ouverture (23, 24, 51, 52, 61, 62) comprend deux parties symétriques par rapport à un plan vertical médian, et que l'organe d'appui (25, 26, 53, 54, 63, 64) comprend deux éléments en appui chacun contre une partie de rampe. 3- Elément selon la 2, caractérisé par le fait que la rampe est creusée dans la masse de la mâchoire. 4- Elément selon la 2, caractérisé par le fait que la rampe est un élément 20 rapporté qui est assemblé à la mâchoire. 5- Elément selon la 2, caractérisé par le fait que l'organe d'appui comprend deux bras (25, 26, 53, 54, 63, 64) ayant une portion d'appui (25c, 26c, 53c, 54c, 63c, 64c) en appui contre la rampe (23, 24, 51, 52, 61, 62). 6- Elément selon la 5, caractérisé par le fait que les bras (25, 26) sont montés pivotants autour d'un axe sensiblement vertical situé à l'opposé de la mâchoire, que les bras portent des coins (31, 32) en appui contre un étrier mobile (35) par un jeu de faces d'appui (3la, 32a, 37, 38), l'étrier étant repoussé par au moins un ressort (41, 42). 7- Elément selon la 5, caractérisé par le fait que les bras (53, 54) sont montés pivotants autour d'un axe sensiblement vertical situé à l'opposé de la mâchoire, que les bras sont prolongés au-delà des axes par des retours (53b, 54b) en appui contre un tiroir coulissant (55) qui est repoussé par au moins un ressort (57, 58). 8- Elément selon la 7, caractérisé par le fait que les bras (63, 64) ont des portions d'appui (63c, 64c), des portions de base (63a, 63b) parallèles aux portions d'appui et décalées, des portion de liaison (63b, 64b) entre les portions d'appui (63c, 64c) et les portions de base (63a, 64a), et des portions d'extrémité (63d, 64d) immobilisées pour que les portions de base (63a, 64a) soient sollicitées en torsion. 9- Elément selon la 1, caractérisé par le fait que le corps (15) est monté pivotant autour d'un pivot (14) porté par une platine de support (5). 10- Elément selon la 1, caractérisé par le fait que le corps (15) est porté par une platine de support (5) montée coulissante relativement à l'embase (4), que la platine de support est reliée à une languette (7) mobile relativement à l'embase (4) et rappelée par au moins un ressort (8).
A
A63
A63C
A63C 9
A63C 9/08,A63C 9/084,A63C 9/085
FR2890853
A1
IMPLANT PROTHETIQUE POUR L'ARTICULATION DE L'EPAULE
20,070,323
L'invention se rattache au secteur technique des implants orthopédiques, notamment des prothèses d'épaules. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, une prothèse d'épaule comprend, pour l'essentiel, un implant huméral et un implant glénoïdien. L'implant huméral est destiné à être fixé au niveau de la diaphyse humérale, tandis que l'implant glénoïdien est destiné à être fixé au niveau de la glène de l'omoplate. A partir de cette conception de base, l'implant huméral peut présenter une tête d'articulation très sensiblement hémisphérique coopérant avec une cupule ou plateau fixé au niveau de la glène anatomique. Ou bien, inversement, l'implant glénoïdien présente une tête d'articulation sensiblement hémisphérique coopérant avec une cupule ou plateau de forme complémentaire que présente l'implant huméral dans la variante d'articulation inversée. L'invention concerne plus particulièrement un ensemble prothétique dont la tête d'articulation est rendue solidaire de la glène anatomique. Selon ce principe d'articulation inversée, on obtient une meilleure congruence humérus glène. Différentes solutions ont été proposées pour réaliser ce type d'articulation inversée. On peut citer, par exemple, l'enseignement du brevet FR 2.618.065. Une solution avantageuse ressort également de l'enseignement du brevet EP 1.064.890. Selon l'enseignement de ce brevet, le centre de rotation de la tête d'articulation est décalé vers le bas par rapport au plan médian et au centre de la glène anatomique pour rabaisser, d'une manière correspondante, ladite tête d'articulation qui présente, du côté du pilier externe de l'omoplate, un prolongement apte à augmenter l'amplitude de rotation en adduction. Cette augmentation de l'amplitude de rotation en adduction résulte d'un décalage vers le haut du point d'application des efforts, augmentant par conséquent le bras de levier entre le point d'application du deltoïde qui crée le mouvement abducteur et ledit point, et en dégageant l'acromion. Le prolongement que présente la tête d'articulation, est raccordé perpendiculairement à la surface d'appui de ladite tête, en faisant office de moyen d'anti-rotation et d'anti-élévation en coopérant avec la coupe osseuse du pilier de l'omoplate. Dans le cas d'une fixation sans ciment notamment, la tête d'articulation glénoïdienne coopère avec un élément support indépendant présentant des agencements de fixation dans la glène anatomique. Quelle que soit la forme de réalisation du support, des difficultés apparaissent pour la mise en place de la tête d'articulation sur ledit support compte tenu notamment du prolongement, ou débord inférieur, que présente la tête d'articulation glénoïdienne. A partir de cette conception de base, d'un ensemble prothétique d'articulation de l'épaule tel que défini par l'enseignement du brevet EP 1.064.890 précité, le problème que se propose de résoudre l'invention est non seulement d'éviter les chocs, mais de faciliter la mise en place par le chirurgien de la tête d'articulation glénoïdienne. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un implant prothétique glénoïdien du type de ceux comprenant, d'une manière connue, une tête d'articulation convexe du type hémisphérique pour coopérer avec une surface d'appui et de glissement que présente un implant huméral fixé dans la diaphyse humérale, ladite tête présentant des agencements de fixation avec un élément support indépendant apte à être fixé au niveau de la glène anatomique. Selon l'invention, compte tenu du problème posé à résoudre, ledit élément support présente en débordement d'une face d'appui et de fixation avec la glène anatomique, et à partir de son bord inférieur, un rebord apte à coopérer avec le pilier de l'omoplate. Pour résoudre le problème posé d'assurer la fixation de l'élément support au niveau de la glène anatomique, l'élément support présente un plot d'ancrage coopérant avec la glène anatomique. L'élément support peut également présenter des trous pour le passage de vis à corticale fixées dans la glène anatomique. Pour résoudre le problème posé d'assurer la fixation de la tête d'articulation sur l'élément support glénoïdien, la tête présente des agencements, constitués par des formes complémentaires de clipage sous un effet de pression. Ou bien, selon une autre forme de réalisation, les agencements sont constitués par une vis traversant la tête d'articulation et coopérant avec le plot d'ancrage de l'élément support glénoïdien. Suivant une autre caractéristique, les bords antérieur et postérieur du support sont rectilignes, les bords supérieur et inférieur étant arrondis. Selon une autre caractéristique, la surface d'appui du support coopérant avec la glène anatomique est plate, ou de forme convexe pour correspondre au profil de la glène anatomique. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective avant montage des principaux éléments de l'implant glénoïdien selon l'invention, la perspective étant représentée en vue de dessus; la figure 2 est une vue semblable à la figure 1, la perspective étant représentée en vue de dessous; la figure 3 est une vue en perspective après assemblage des différents éléments constitutifs de l'implant cotyloïdien, la perspective étant considérée vue de dessus; la figure 4 est une vue correspondant à la figure 3, la perspective étant considérée vue de dessous; la figure 5 est une vue à caractère schématique montrant la fixation de l'implant prothétique glénoïdien, au niveau de la glène anatomique, et la coopération de la tête d'articulation avec une surface d'appui et de glissement que présente un implant huméral, fixé dans la diaphyse humérale. la figure 6 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisation de l'élément support correspondant à un autre mode de fixation. Selon l'invention, l'implant prothétique glénoïdien est du type de ceux comprenant, d'une manière connue, une tête d'articulation hémisphérique (1) apte à coopérer avec une surface d'appui et de glissement (2) que présente un implant huméral (3) fixé dans la diaphyse humérale (figure 5). La tête d'articulation glénoïdienne (1) présente des agencements de fixation avec un élément support indépendant (4) apte à être fixé au niveau de la glène anatomique. Selon l'invention, l'élément support (4) présente, en débordement d'une face d'appui (4a), à partir de son bord inférieur, un rebord (4b) apte à coopérer avec le pilier de l'omoplate. Le rebord (4b) est formé dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui défini par la face d'appui (4a) de l'élément support (4). Ce rebord ou déport (4b) coopère, comme indiqué, avec la coupe osseuse dans le pilier de l'omoplate et avec la tête d'articulation glénoïdienne (1) afin d'accompagner le mouvement coude au corps. Autrement dit, le rebord (4b) délimite une portion de sphère prolongeant la tête sphérique d'articulation (1). Les bords antérieur et postérieur (4c) et (4d) de l'élément support (4), sont rectilignes et parallèles, tandis que les bords supérieur et inférieur (4e) et (4f), sont arrondis d'une manière correspondante à l'embase de la tête hémisphérique d'articulation glénoïdienne (1). On rappelle que le prolongement (4b), formé à partir du bord inférieur (4f), est constitué par une partie de sphère identique au diamètre de la sphère (1) constituée par la tête d'articulation glénoïdienne. La face d'appui (4a) de l'élément support (4) destinée à coopérer avec la glène anatomique, peut être plane ou présenter un rayon de courbure convexe afin de correspondre au profil anatomique de la glène et permettre son orientation dans l'espace selon des critères biomécaniques définis par une assistance informatique opératoire. L'élément support (4) comprend sensiblement dans sa partie médiane un plot d'ancrage (5) formé perpendiculairement à la face d'appui (4a). Le plot d'ancrage (5) est engagé dans la masse spongieuse de la glène, en faisant notamment office de quille de stabilité. A noter que le plot (5) peut être constitué de plusieurs tronçons sécables (5a) coupés à la pince pendant l'intervention afin de s'adapter à la profondeur du col de la glène ou simplement à la qualité osseuse de cette glène. On pourra, si besoin, en cas d'os durs, ne pas utiliser de quille par une section au ras de la face d'appui. La fixation de l'élément support (4) est avantageusement complétée par des vis (6) et (7) et (8) disposées obliquement dans des trous (4g) -(4h) et (41) formés dans l'épaisseur de l'élément support (4). Les vis (7) et (8) sont vissées au niveau col de la glène, la vis (6) est orientée dans le pilier de la caracoïde. La fixation de la tête d'articulation glénoïdienne (1) sur l'élément support (4) peut s'effectuer par des agencements sous forme d'un cône autobloquant (4i) doublé d'un filetage (4j). Ou bien, selon une forme de réalisation illustrée, la fixation peut notamment être assurée par une vis (9) fixée à la place du plot d'ancrage (5) dans des cas de reprise (figure 6). Avantageusement, dans le prolongement du plot d'ancrage (5), l'élément support (4) avec le cône autobloquant (4i), dans lequel peut être engagée la vis optionnelle (9), est apte à coopérer avec un alésage complémentaire (la) que présente une portée (lb) formée à l'intérieur du corps hémisphérique de la tête d'articulation (1). Les avantages ressortent bien de la description
Cet implant comprend une tête d'articulation convexe du type hémisphérique (1) pour coopérer avec une surface d'appui et de glissement que présente un implant huméral fixé dans la diaphyse humérale, ladite tête (1) présentant des agencements de fixation avec un élément support indépendant (4) apte à être fixé au niveau de la glène anatomique.Ledit élément support (4) présente, en débordement d'une face d'appui et de fixation (4a) avec la glène anatomique et à partir de son bord inférieur, un rebord (4b) constituant une portion de sphère apte à coopérer, d'une part, avec ladite tête (1) selon un même diamètre et, d'autre part, avec le pilier de l'omoplate.
1- Implant prothétique glénoïdien pour l'articulation de l'épaule comprenant une tête d'articulation convexe du type hémisphérique (1) pour coopérer avec une surface d'appui et de glissement que présente un implant huméral fixé dans la diaphyse humérale, ladite tête (1) présentant des agencements de fixation avec un élément support indépendant (4) apte à être fixé au niveau de la glène anatomique, caractérisé en ce que ledit élément support (4) présente, en débordement d'une face d'appui et de fixation (4a) avec la glène anatomique et à partir de son bord inférieur, un rebord (4b) constituant une portion de sphère apte à coopérer, d'une part, avec ladite tête (1) selon un même diamètre et, d'autre part, avec le pilier de l'omoplate. -2- Implant selon la 1, caractérisé en ce que l'élément support (4) présente un plot d'ancrage (5) coopérant avec la glène anatomique. -3- Implant selon la 1, caractérisé en ce que le plot d'ancrage (5) est sécable afin d'optimiser sa longueur au terrain osseux. -4- Implant selon la 1, caractérisé en ce que l'élément support (4) présente des trous (4g), (4h), (41) pour le passage de vis à corticale (6), (7) et (8) fixées dans la glène anatomique. -5- Implant selon la 1, caractérisé en ce que la tête d'articulation (1) présente des agencements de fixation avec l'élément support glénoïdien (4). -6- Implant selon la 5, caractérisé en ce que les agencements sont constitués par des formes complémentaires composés d'un cône autobloquant (4i) et d'un filetage (4j) qui assure la compression et le blocage sur le cône (4i). -7- Implant selon la 1, caractérisé en ce que les agencements sont constitués par une vis (9) traversant la tête d'articulation (1) et coopérant avec le trou de l'élément support glénoïdien (4) quand il est utilisé sans plot. -8- Implant selon la 1, caractérisé en ce que les bords antérieur et postérieur du support (4) sont rectilignes, les bords supérieur et inférieur étant arrondis, le bord inférieur présentant une partie de sphère correspondant à celle de la tête (1) qu'il reçoit. -9- Implant selon la 1, caractérisé en ce que la face d'appui (4a) du support (4) coopérant avec la glène anatomique est convexe afin d'épouser la forme concave de la glène anatomique et de pouvoir l'orienter dans l'espace selon des critères bio mécaniques.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/40
FR2901265
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE GAZ NATUREL AVEC VALORISATION DE L'AZOTE ET DU CO2 POUR PRODUIRE DU METHANOL ET L'AMMONIAC OU DE L'UREE.
20,071,123
L'invention se rapporte au traitement du gaz naturel. Le gaz naturel est composé principalement de méthane, d'éthane, de propane et de butane. Il contient habituellement des quantités plus faibles d'hydrocarbures plus lourds et un pourcentage variable de composés gazeux non hydrocarbonés tels que l'azote, le dioxyde de carbone et l'hydrogène sulfuré. Dans beaucoup de pays, le gaz naturel produit est "acide", ce qui signifie qu'il contient des quantités appréciables d'hydrogène sulfuré et de dioxyde de carbone. Le tableau 1 donne quelques compositions de gaz naturel. Composés Gaz 1 Gaz 2 Gaz 3 Gaz 4 Gaz 5 (pourcentage molaire) H2S 1,34 4,25 5,25 11,2 4,1 CO2 1,99 5,33 7,91 10,1 4,6 H2O 0,19 0,32 0,2 0, 25 0,19 N2 0,12 0,17 0,64 0,19 10,69 Méthane 86,17 83,36 68,71 68,37 68,22 Ethane 4,92 2,18 9,8 6,5 7,1 Propane 3 1,27 5,1 1,43 1,8 Butane 1,58 1,1 1,59 1,04 1,7 Hydrocarbures 0,69 2,02 0,8 0,92 1,54 lourds (C5+) Tableau 1 De grandes quantités de dioxyde de carbone ne sont pas souhaitables. Cela entraîne un coût de transport du gaz naturel plus élevé, diminue les qualités de combustion, et peut entraîner des propriétés corrosives sous certaines conditions. Le CO2 est généralement toléré à l'échelle du pourcentage. Au contraire, pour que le gaz naturel soit commercialisable, la concentration en hydrogène sulfuré doit être inférieure à quelques ppm, généralement 4 ppm, pour des raisons de toxicité. L'H2S est par ailleurs très corrosif en présence d'eau, et conduit lors de sa combustion à la formation de dioxyde de soufre, lui aussi toxique et corrosif. Ces différentes problématiques impliquent la désacidification des gaz naturels, les spécifications généralement admises sur le gaz naturel désacidifié étant 2% CO2, 4 ppm H2S, et 20 à 50 ppmv S total. Certaines utilisations particulières du gaz naturel, comme la production de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) peuvent imposer des spécifications encore plus strictes, notamment sur le CO2, dont la teneur ne doit alors pas dépasser quelques ppmv. Le gaz naturel peut contenir des quantités importantes d'hydrocarbures lourds, c'est-à-dire des hydrocarbures possédant plus de cinq atomes de carbone. De plus, ce gaz est généralement saturé en vapeur d'eau dans les conditions naturelles. Ces composés peuvent se condenser lors de variations de température ou de pression et alors nuire au transport et à l'utilisation du gaz naturel. Sous certaines conditions, l'eau et le gaz peuvent former des solides appelés "hydrates" et bloquer le transport du gaz par tuyaux ("pipe-line"). C'est pourquoi, la proportion de composés condensables doit être diminuée. Ces contraintes ont nécessité de définir une succession d'étapes de traitements pour permettre la commercialisation du gaz après son extraction. Il est connu de l'homme de l'art qu'il existe trois principales opérations : la désacidification, la deshydratation et le dégazolinage. La première opération a pour objectif l'élimination des composés acides tels que le CO2 et l'H2S. L'étape de déshydratation permet ensuite de contrôler la teneur en eau du gaz désacidifié par rapport à des spécifications de transport. Enfin, l'étape de dégazolinage du gaz naturel permet de garantir le point de rosée hydrocarbure du gaz naturel, là encore en fonction de spécifications de transport. L'étape de désacidification, visant essentiellement à réduire la teneur en CO2 et en H2S du gaz, se fait par exemple par un procédé par absorption, utilisant notamment des solvants chimiques, comme par exemple des amines telles la DEA (diéthanolamine) ou la MDEA (méthyldiéthanolamine). A l'issue de ce traitement, le gaz est aux spécifications quant à la teneur en CO2, typiquement inférieure à 2 % molaire, et en H2S, typiquement 4 ppm molaire. L'étape de déshydratation peut se faire par exemple par un procédé au glycol, en utilisant notamment le TEG (triéthylèneglycol), ce qui permet d'abaisser la teneur en eau du gaz à une valeur proche de 60 ppm molaire. Un procédé par adsorption de type TSA ("thermal swing adsorption") sur tamis moléculaire, par exemple de type 3 ou 4A ou encore 13X, ou sur alumine ou gel de silice, peut aussi être utilisé. Dans ce cas, la teneur en eau dans le gaz peut être inférieure à 1 ppm molaire. Une dernière étape de fractionnement par point froid permet enfin de séparer le gaz traité en ses différents constituants de manière à valoriser chacune des coupes produites : coupe Cl, coupe C2, ou coupe Cl+C2, coupe C3, coupe C4, et coupe plus lourde C5+, éventuellement encore séparée en diverses fractions complémentaires. Cette chaîne de traitement de gaz peut se situer aussi bien au voisinage du puits d'extraction que dans des sites centralisés. Le traitement au voisinage du puits est toujours nécessaire 15 quand le gaz ne peut pas être transporté sans risque à un site de traitement. La présente invention se propose, par un enchaînement d'étapes, d'améliorer grandement la rentabilité d'extraction du gaz naturel en valorisant tout ou partie de l'azote contenu dans le gaz. 20 De manière générale, la présente invention propose un procédé de traitement d'un gaz naturel comportant au moins du méthane et de l'azote, dans lequel on retire l'azote du gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel appauvri en azote et un flux riche en azote. Le procédé est caractérisé en ce qu'on effectue les étapes suivantes : 25 a) on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel appauvri en azote de manière à obtenir un premier mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène, b) on transforme partiellement, par réaction chimique, le premier mélange gazeux obtenu à l'étape a) en méthanol, de manière à produire un effluent comportant du méthanol, ledit 30 effluent étant séparé en un flux riche en méthanol et un flux riche en hydrogène, c) on met en contact ledit flux riche en azote avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape b) de manière à produire, par réaction chimique, un deuxième mélange gazeux comportant de l'ammoniac. Selon l'invention, on peut purifier le deuxième mélange gazeux obtenu à l'étape c) de manière à obtenir un flux riche en ammoniac. On peut effectuer l'étape a) de manière à ce que ledit premier mélange gazeux obtenu à l'étape 5 a) présente un rapport molaire H2/CO compris entre 3 et 4 moles/mole. On peut effectuer l'étape b) de manière à ce que l'effluent obtenu à l'étape b) présente un rapport molaire méthanol/hydrogène au moins supérieur à 1 mole/mole. On peut effectuer l'étape a) de manière à ce que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) comporte du monoxyde de carbone, de l'hydrogène et du méthane, et que le flux riche en lo hydrogène obtenu à l'étape b) comporte, en outre, du méthane. L'étape a) peut être opérée à une pression comprise entre 5 bars et 60 bars et à une température comprise entre 500 C et 1000 C. L'étape b) peut être opérée à une pression comprise entre 30 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 400 C. l5 L'étape c) peut être opérée à une pression comprise entre 5 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 500 C. Selon l'invention, on peut désacidifier le gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel désacidifié et un flux riche en dioxyde de carbone, et on peut effectuer les étapes suivantes : d) on met en contact le flux enrichi en ammoniac avec le flux riche en dioxyde de carbone de 20 manière à produire, par réaction chimique, du carbamate, e) on décompose chimiquement le carbamate produit à l'étape d) de manière à produire de l'urée. A l'étape d), on peut mettre en contact entre 2 et 4 moles d'ammoniac avec 1 mole de dioxyde de carbone. 25 L'étape d) peut être opérée à une pression comprise entre 100 bars et 250 bars et à une température comprise entre 100 C et 250 C. L'étape e) peut être opérée à une pression comprise entre 2 bars et 20 bars. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris et apparaîtront 30 clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels : la figure 1 schématise un procédé de traitement de gaz selon l'art antérieur, - la figure 2 représente un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention avec production d'ammoniac, - la figure 3 représente un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention avec production d'urée. La figure 1 présente un cas typique de traitement de gaz : la première étape est la désacidification du gaz, suivi de la déshydratation et du retrait de l'azote, et enfin du dégazolinage (séparation de la coupe Cl des autres coupes hydrocarbonées). lo Le gaz naturel, débarrassé des boues, eaux de forage et de gisement est acheminé par la ligne 1 à l'unité de désacidification DA. Dans cette unité, des solvants chimiques, comme par exemple des amines telles la DEA ou la MDEA en solution aqueuse, acheminée par la ligne 5, vont capter l'hydrogène sulfuré et le dioxyde de carbone. Le gaz naturel, appauvri en CO2 (inférieur à 2%) et en H2S (< 4 ppm) est acheminé par la ligne 6 à l'unité de t5 déshydratation DH. Le solvant, chargé en CO2 et H2S, est acheminé par la ligne 2 à l'unité de régénération RE1. Dans cette unité, le solvant est régénéré par chauffage ou par détente et recyclé à l'unité de désacidification par la ligne 5. L'hydrogène sulfuré est soit réinjecté, soit envoyé à une unité de conversion en soufre (unité Claus) par la ligne 3. Le dioxyde de carbone évacué par la ligne 4 peut être soit ré-injecté dans le sol après compression, soit relâché dans 20 l'atmosphère. La réinjection des gaz acides n'est pas toujours envisageable. Dans ce cas, la transformation de l'H2S en soufre permet de limiter les émissions en composés soufrés tout en transformant l'impureté en composés valorisables. Cette transformation de l'H2S en soufre conduit par 25 ailleurs, dans le cas des unités Claus, à une production de vapeur non négligeable dans les bilans énergétiques des installations. Dans le cas du CO2, l'impossibilité de réinjection conduit à une émission systématique vers l'atmosphère, pouvant alors impliquer des pénalités économiques pour l'émetteur. La réinjection est donc la solution le plus souvent retenue, malgré les investissements et les coûts opérationnels qu'elle implique. 30 Dans l'unité de déshydratation DH, le gaz naturel est mélangé avec un solvant polaire, avide d'eau, comme par exemple les glycols, provenant de la ligne 9. Le gaz naturel va se trouver ainsi appauvri en eau jusqu'à atteindre les spécifications nécessaires à son transport ou à sa5 commercialisation. Le solvant chargé en eau de l'unité de déshydratation, est alors envoyé dans une unité RE2 de régénération, par la ligne 7, où il est chauffé. Par chauffage, il est possible de séparer l'eau, qui est éliminée par la ligne 8, et le solvant régénéré, qui est recyclé à l'unité de déshydratation. Alternativement, la déshydratation du gaz naturel est réalisée par adsorption sur tamis moléculaire. Dans ce cas l'eau désorbée lors de la régénération du tamis est évacuée par la ligne 8. Le gaz naturel circulant dans la ligne 10 peut aussi contenir des quantités d'azote moléculaire (N2) qui peuvent être variables selon l'origine du puits. En général, ces teneurs sont comprises entre 0,2% et 18% molaires. Le gaz est alors envoyé par la ligne 10 dans une unité DN de "déazotation", connue de l'homme de l'art, et l'azote est éliminée par la ligne 11. L'élimination de cet azote est basée sur l'utilisation de membrane, sur l'adsorption ou sur la distillation cryogénique. Une trop forte teneur en azote du gaz naturel peut rendre sa production non rentable en abaissant son nombre de Wobbe, indice caractérisant son pouvoir calorifique ou de combustion. L'azote, ainsi récupéré, peut éventuellement être injecté dans le sol, ou relâché dans l'atmosphère. Le gaz, appauvri en azote, est alors envoyé à l'unité de dégazolinage DG par la ligne 12. Le gaz naturel est ensuite acheminé par la ligne 12 dans l'unité de dégazolinage DG. Le méthane est séparé par point froid, un fractionnement permet enfin de séparer le gaz traité en ses différents constituants de manière à valoriser chacune des coupes produites. Le méthane est d'abord séparé des autres hydrocarbures par la ligne 13. Les autres hydrocarbures sont acheminés par la ligne 14 à un ensemble d'unités de séparation SE où la coupe C2 (éthane) est éliminée par la ligne 15, la coupe C3 (propane) par la ligne 16, la coupe C4 (butane) par la ligne 17 et la fraction C5+ (hydrocarbures possédant plus de cinq atomes de carbone) par la ligne 18. Un schéma décrivant l'invention est présenté sur la figure 2. Cet exemple sert à illustrer l'invention mais n'est en aucun cas limitatif. Cet exemple permet de montrer que la présente invention permet bien d'améliorer la rentabilité d'un puits ou d'une chaîne gaz. Les références de la figure 2 identiques aux références de la figure 1 désignent les mêmes éléments. Sur la figure 2, du méthane prélevé par la ligne 19 sur le conduit 13, est mélangé à de l'eau, acheminée par la ligne 20, Le méthane peut également être prélevé ctu conduit 12 après l'étape de retrait de l'azote. Cette eau peut provenir de l'eau issue de l'unité de régénération RE2 par la ligne 8 ou de l'eau d'appoint acheminée par la ligne 21. Ce mélange d'eau et de méthane est envoyé dans l'unité A. Dans l'unité A, le mélange méthane et eau va réagir selon la réaction suivante : CH4 + H2O --> CO + 3 H2 réaction endothermique (AH 760 C = 226 1 CO2 + H2 réaction exothermique (AH 760 C = - 90 kJ/mole) Industriellement, cette réaction est largement utilisée pour maximiser la production d'hydrogène. 15 De préférence, selon l'invention, on ajuste les conditions de réaction dans l'unité A de manière à ce que le rapport molaire H2/CO désiré en sortie n'excède pas 4 moles/mole. Dans les applications industrielles de la réaction de vaporéformage, la conversion maximale du méthane est recherchée ainsi qu'un rapport molaire H2/CO le plus grand possible (supérieur 20 à 6 moles/mole). Cependant, selon l'invention, on ajuste, de préférence, le fonctionnement de l'unité A, par exemple la température, la pression, le temps de séjour des réactifs, les catalyseurs, les proportions des réactifs, de manière à ce que le rapport molaire H2/CO soit compris entre 3 et 4 moles/mole en minimisant la production de CO2. De plus, on ajuste de préférence le fonctionnement de l'unité A de sorte que la quantité de méthane du mélange 25 arrivant par le conduit 19 ne soit pas entièrement consommée. Le mélange gazeux évacué de l'unité A comporte du méthane excédentaire en plus des produits de la réaction. Les réactions chimiques opérées dans l'unité A sont réalisées entre 5 et 60 bars et plus préférentiellement entre 10 et 40 bars et de façon plus précise entre 20 et 40 bars. Les 3o températures de réaction dans l'unité A sont comprises entre 500 C et 1000 C de façon générale et préférentiellement entre 600 C et 900 C. Les catalyseurs généralement utilisés pour cette étape sont à base de nickel déposé sur alumine, ou sur un spinel mixte de magnésie et d'alumine (MgAl2O4) ou sur un aluminate de calcium (CaO(Al2O3)2). Le mélange gazeux de monoxyde de carbone, d'hydrogène et de méthane non converti issu de l'unité A est envoyé par la ligne 22 dans l'unité B. Dans l'unité B, le mélange va réagir selon la réaction suivante : CO + 3 H2 --> CH3OH + H2 , réaction exothermique (AH = - 90,8 kJ/mole) Cette réaction est couramment utilisée pour la synthèse de méthanol. Il s'agit en fait de la seule voie de synthèse industrielle du méthanol. L'unité B est généralement opérée à des pressions comprises entre 30 et 150 bars et de façon préférentielle entre 50 et 100 bars. La température est comprise entre 100 C et 400 C et de façon préférentielle entre 150 et 300 C. Les catalyseurs utilisés pour la synthèse du méthanol dans l'unité B sont généralement des catalyseurs à base d'oxyde de cuivre, d'oxyde de zinc ou d'oxyde de chrome. Selon l'invention, ts on ajuste le fonctionnement de l'unité B, par exemple la température, la pression, le temps de séjour des réactifs, les catalyseurs, les proportions des réactifs, de manière à ce que tout l'hydrogène produit dans l'unité A ne soit pas consommé au cours de la réaction dans l'unité B, et que de préférence le rapport molaire CH3OH/H2 en sortie de l'unité B soit supérieur ou égale à 1 mole/mole. 20 A la sortie de l'unité B, le mélange méthanol-hydrogène est séparé par un séparateur gaz-liquide ou par tout autre moyen technique connu de l'homme de l'art. Un module membranaire peut être utilisé avantageusement, ainsi que la cryogénie. Le méthanol est évacué par la ligne 23 alors que le mélange gazeux contenant de l'hydrogène et du; méthane non converti de l'unité A est envoyé dans l'unité C par la ligne 24. 25 Préalablement à l'entrée dans l'unité C, on peut opérer une étape de méthanation au cours de laquelle les traces restantes de monoxyde et/ou de dioxyde de carbone sont hydrogénées en méthane. Il peut être avantageux d'éliminer toutes traces d'eau contenues dans le mélange gazeux préalablement à l'entrée dans l'unité C en utilisant tout procédé connu de l'homme de 20 l'art. L'azote moléculaire (N2) provenant de l'unité "déazotation" DN est acheminée par la ligne 11 jusque dans l'unité C. L'azote au contact de l'hydrogène se transforme dans l'unité C selon la réaction suivante : N2 + 3 H2 --> 2 NH34, réaction exothermique (A H = - 52,5 kJ/mole) Cette réaction est facilitée par les fortes pressions. La pression dans l'unité C est comprise entre 50 et 300 bars et de façon préférentielle entre 110 et 200 bars. Généralement les températures dans l'unité C sont comprises entre 200 et 900 C de façon préférentielle entre 300 C et 500 C. Les catalyseurs mis en oeuvre dans l'unité C sont généralement à base d'oxydes de fer (FeO, Fe2O3...). Ils peuvent contenir des additifs à bases d'oxydes (Al2O3, MgO, SiO2, K2O, CaO, CoO...) de l'ordre de 0,1 à 10 % poids. Compte tenu de la forte exothermicité de la réaction, il est préférable, ainsi qu'il a été préconisé, de limiter la conversion du méthane au cours de la réaction dans l'unité A. Le méthane agit ainsi comme diluant dans l'unité C et permet de limiter l'augmentation de température de la réaction. Le mélange gazeux (méthane, hydrogène et ammoniac) sortant de l'unité C peut être être envoyé, par la ligne 26, dans une unité D de séparation. Cette unité de séparation peut être une colonne de distillation, ou un module membranaire, ou une unité cryogènique ou tout équipement connu de l'homme de l'art apte à une telle séparation. A la sortie de l'unité D, l'hydrogène non consommé par la réaction dans l'unité C est envoyé par la ligne 28 à un lieu de stockage ou peut être recyclé dans l'unité C par la ligne 27. Le méthane, non converti, est recyclé par la ligne 29, par exemple à l'unité de déshydratation DH. L'ammoniac gazeux est envoyé par la ligne 30 à un lieu de stockage. Le procédé présenté par la figure 2 peut être complété par différentes opérations permettant de produire de l'urée. Un exemple du procédé de production d'urée selon l'invention est 2 5 schématisé par la figure 3. Les références de la figure 3 identiques à celles de la figure 2 désignent les mêmes éléments. En référence à la figure 3, l'ammoniac gazeux circulant dans la ligne 30 est mélangé avec le dioxyde de carbone acheminé par la ligne 4, provenant de l'unité de régénération RE1. Ce 5 mélange d'ammoniac et de CO2 est introduit dans l'unité E. Dans l'unité E, l'ammoniac et le dioxyde de carbone subissent la réaction suivante : 2 NH3 + CO2 -~ NH2COONH4 Cette réaction 1 est opérée dans l'unité E à des pressions comprises entre 100 et 250 bars et de 10 préférence entre 140 et 250 bars. Les températures sont comprises entre 100 et 250 C et de façon préférentielle entre 180 et 200 C. On obtient un effluent gazeux comportant du carbamate, du CO2 et de l'ammoniac évacué de l'unité E par la ligne 32. Selon l'invention, on ajuste le fonctionnement de l'unité E, par exemple la température, la pression, le temps de séjour des réactifs, les catalyseurs, les 15 proportions des réactifs, de manière à ce que le rapport molaire NH3/CO2 est compris entre 2 moles/mole et 4 moles/mole et de façon préférentielle entre 2,5 et 3,5 moles/mole. Le mélange carbamate, CO2 et NH3 non converti subit un "stripping" au CO2 à la même pression que la réaction dans l'unité E afin d'éliminer le mélange CO2 et NH3 non converti qui est recyclé en amont de l'unité E par la ligne 36. Le "stripping" réalisé dans l'unité S consiste à 20 extraire le NH3 non converti par balayage du mélange issu de E par un flux de CO2 arrivant par le conduit 31. Puis, le carbamate est envoyé dans l'unité F où il subit une décomposition selon la réaction suivante : NH2OOONH4 p NH2CONH2 + H2O En général, cette décomposition est réalisée dans l'unité F à faible pression entre 2 et 20 bars et de façon préférentielle entre 2 et 5 bars. L'urée obtenue avec une pureté de 99,7% est acheminée par la ligne 35 vers un lieu de stockage. L'eau peut être traitée, puis soit acheminée vers un lieu de stockage par la ligne 33, soit recyclée en amont de l'unité A par la ligne 34. Exemple 1 : Bilan matière selon l'art antérieur. Dans le cas de l'extraction d'un gaz naturel de composition molaire identique à celle du gaz n 5 du tableau 1, les produits valorisables obtenus en opérant selon le procédé schématisé par la figure 1 sont détaillés dans le tableau 2. Composition du gaz 5 Produits valorisables % molaire masse en g masse en g H2S 4,1 139.4 Soufre 131,2 (S) Vapeur CO2 4,6 205 H20 0,19 3,4 N2 10.69 299,3 Méthane 68,22 1091,5 Méthane 1091,52 Ethane 7,1 213 Ethane 213 Propane 1,8 79,2 Propane 79,2 Butane 1.7 98,6 Butane 98,6 Hydrocarbures 1,54 154 Hydrocarbures 154 lourds (C5+) lourds (C5+) somme 100 2283,5 1767,5 tableau 2 100 moles de gaz naturel extrait représentent 2283,5 g de matières extraites. Sur ces matières extraites, un certain nombre seulement de ces produits est valorisable selon l'art antérieur. La 10 masse totale de ces produits valorisables c'est-à-dire susceptibles d'être vendus ne représente que 1767,5 grammes, soit 77,4 % poids de la quantité extraite.5 Selon l'art antérieur au mieux 80% poids des quantités extraites d'un puits de gaz naturel (hors boues de gisement, eau de gisement et de forage) sont susceptibles d'être commercialisés. Exemple 2 : Bilan matière selon l'invention. Dans le cas de l'extraction d'un gaz naturel de composition molaire identique à celle du gaz n 5 du tableau 1, en utilisant la succession d'étapes schématisées par la figure 2, on obtient les produits valorisables détaillés dans le tableau 3. Composition du gaz 5 Produits valorisables % molaire masse en g % molaire masse en g H2S 4,1 139.4 Soufre 131,2 (S) Vapeur CO2 4,6 205 méthanol 1026,2 H20 0,19 3,4 N2 10.69 299,3 Ammoniac 363,5 Méthane 68,22 1091,5 Méthane 578,4 Ethane 7,1 213 Ethane 213 Propane 1,8 79,2 Propane 79,2 Butane 1.7 98,6 Butane 98,6 Hydrocarbures 1,54 154 Hydrocarbures 154 lourds (C5+) lourds (C5+) somme 100 2283,5 2644,1 tableau 310 100 moles de gaz naturel extrait représentent 2283,5 grammes de matières extraites. A partir de ces matières extraites, selon la succession d'étapes de transformation proposée par la demanderesse il est possible d'obtenir une masse totale de ces produits valorisables c'est-à-dire susceptibles de l'ordre de 2644,1 grammes. Selon la succession d'étapes proposées par la demanderesse, il est possible de commercialiser plus de 98 % poids des quantités extraites d'un puits de gaz naturel (hors boues de gisement, eau de gisement et de forage). Exemple 3 : Bilan matière selon l'invention. lo Dans le cas de l'extraction d'un gaz naturel de composition molaire identique à celle du gaz n 5 du tableau 1, en utilisant la succession d'étapes schématisées par la figure 3, on obtient les produits valorisables détaillés dans le tableau 4. Composition du gaz 5 Produits valorisables % molaire masse en g % molaire masse en g H2S 4,1 139.4 Soufre 131,2 (S) Vapeur CO2 4,6 205 méthanol 1026,2 H2O 0,19 3,4 Urée 298,2 N2 10.69 299,3 Ammoniac 284,2 Méthane 68,22 1091,5 Méthane 578,4 Ethane 7,1 213 Ethane 213 Propane 1,8 79,2 Propane 79,2 Butane 1.7 98,6 Butane 98,6 Hydrocarbures 1,54 154 Hydrocarbures 154 lourds (C5+) lourds (C5+) somme 100 2283,5 2863,1 tableau 4 5 100 moles de gaz naturel extrait représentent 2283,5 grammes de matières extraites. A partir de ces matières extraites, selon la succession d'étapes de transformation proposée par la demanderesse il est possible d'obtenir une masse totale de ces produits valorisables c'est-à-dire susceptibles d'être commercialisés de l'ordre de 2783,9 grammes. Selon la succession d'étapes proposées par la demanderesse, il est possible de commercialiser plus de 98 % poids des quantités extraites d'un puits de gaz naturel (hors boues de gisement, eau de gisement et de forage)
Le procédé propose de valoriser le CO2 et l'azote contenu dans un gaz naturel en produisant du méthanol et de l'ammoniac ou de l'urée, en effectuant les étapes suivantes :- on retire l'azote du gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel appauvri en azote et un flux riche en azote,- on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel appauvri en azote de manière à obtenir un premier mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène,- on transforme partiellement, par réaction chimique, le premier mélange gazeux obtenu à l'étape précédente en méthanol, de manière à produire un effluent comportant du méthanol, ledit effluent étant séparé en un flux riche en méthanol et un flux riche en hydrogène,- on met en contact ledit flux riche en azote avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape précédente de manière à produire, par réaction chimique, un deuxième mélange gazeux comportant de l'ammoniac, et éventuellement,- on met en contact le flux enrichi en ammoniac avec le flux riche en dioxyde de carbone de manière à produire, par réaction chimique, du carbamate,- on décompose chimiquement le carbamate produit à l'étape précédente de manière à produire de l'urée.
1. Procédé de traitement d'un gaz naturel comportant au moins du méthane et de l'azote, dans lequel on retire l'azote du gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel appauvri en azote et un flux riche en azote, le procédé étant caractérisé en ce qu'on effectue les étapes suivantes : a) on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel appauvri en azote de manière à obtenir un premier mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène, b) on transforme partiellement, par réaction chimique, le premier mélange gazeux obtenu à l'étape a) en méthanol, de manière à produire un effluent comportant du méthanol, ledit effluent étant séparé en un flux riche en méthanol et un flux riche en hydrogène, c) on met en contact ledit flux riche en azote avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape b) de manière à produire, par réaction chimique, un deuxième mélange gazeux comportant de l'ammoniac. 2. Procédé selon la 1, dans lequel on purifie le deuxième mélange gazeux obtenu à l'étape c) de manière à obtenir un flux riche en ammoniac. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on effectue l'étape a) de manière à ce que ledit premier mélange gazeux obtenu à l'étape a) présente un rapport molaire H2/CO compris entre 3 et 4 moles/mole. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel on effectue l'étape b) de manière à ce que l'effluent obtenu à l'étape b) présente un rapport molaire méthanol/hydrogène au moins supérieur à 1 mole/mole. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel on ajuste la réaction de vaporéformage de l'étape a) de manière à ce qu'une partie du méthane ne soit pas consommée afin que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) comporte du monoxyde de carbone, de l'hydrogène et du méthane, et que le flux riche en hydrogène obtenu à l'étape b) comporte, en outre, du méthane. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'étape a) est opérée à une pression comprise entre 5 bars et 60 bars et à une température comprise entre 500 C et 1000 C, l'étape b) est opérée à une pression comprise entre 30 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 400 C, et l'étape c) est opérée à une pression comprise entre 5 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 500 C. 7. Procédé selon l'une des 2 à 6, dans lequel on désacidifie le gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel désacidifié et un flux riche en dioxyde de carbone, et dans lequel on effectue les étapes suivantes : d) on met en contact le flux enrichi en ammoniac avec le flux riche en dioxyde de carbone de manière à produire, par réaction chimique, du carbamate, e) on décompose chimiquement le carbamate produit à l'étape d) de manière à produire de l'urée. 8. Procédé selon la 7, dans lequel à l'étape d) on met en contact entre 2 et 4 moles d'ammoniac avec 1 mole de dioxyde de carbone. 9. Procédé selon l'une des 7 et 8, dans lequel l'étape d) est opérée à une pression comprise entre 100 bars et 250 bars et à une température comprise entre 100 C et 250 C, etl'étape e) est opérée à une pression comprise entre 2 bars et 20 bars.
C,B
C01,B01,C07,C10
C01C,B01D,C07C,C10L
C01C 1,B01D 53,C07C 273,C10L 3
C01C 1/04,B01D 53/75,C07C 273/04,C10L 3/10
FR2895762
A1
VERROU DEBRAYABLE POUR UN MECANISME DE SERRURE AUTOMOBILE
20,070,706
L'invention concerne un verrou débrayable pour un mécanisme de 5 serrure automobile. L'adjonction d'un mécanisme de débrayage sur un verrou destiné à une serrure automobile permet d'éviter que ce verrou ne soit forcé. Un tel verrou débrayable est décrit dans le document de brevet WO02/097222. 10 Un tel verrou débrayable, notamment pour un mécanisme de serrure de véhicule automobile, comporte un stator fixe constituée d'au moins deux parties demi-cylindriques, un rotor qui est monté en rotation dans le stator et qui comporte des paillettes mobiles radialement sous l'action d'une clé destinée à être introduite axialement dans le rotor, le rotor étant accouplé 15 avec un levier de commande, lorsque la clé est conforme, et désaccouplé de cette dernière en position débrayée. Le débrayage s'effectue au moyen de nervures agencées à l'intérieur du stator et le rotor est accouplé à un élément de sortie équivalent à un levier de commande, destiné à être relié à un mécanisme de serrure associée. 20 Selon ce verrou connu, le rotor et l'entraîneur guidé en rotation sur le rotor sont dans une configuration sensiblement de disposition bout à bout. Ces deux pièces sont sensiblement disposées l'une en prolongement de l'autre. L'entraîneur comporte un anneau principal et des pattes de guidage 25 qui s'étendent axialement depuis l'anneau et qui sont destinées à être reçues dans des encoches axiales correspondantes du levier de commande. Cet agencement de verrou pose les problèmes techniques suivants. De par sa configuration en disposition bout à bout, la longueur d'un tel verrou est relativement importante. 30 Par ailleurs, l'entraîneur est une pièce relativement fragile de par sa constitution. 2 Les pièces constitutives de ce verrou sont relativement nombreuses et posent un problème de jeu angulaire entre elles. Par ailleurs, la constitution du dispositif de débrayage à l'intérieur du stator peut entraîner un blocage des paillettes relativement facilement et une 5 usure du stator par ces paillettes en position de débrayage. En pratique, la pièce de levier de commande peut être constituée d'une batteuse, de type bras de levier tournant autour de l'axe de rotation du verrou, ou d'un dispositif à alignement angulaire de type cardan ou câble de transmission, c'est-à-dire libre de pivotement selon deux degrés de liberté. 10 L'invention résout ces problèmes en proposant un verrou débrayable particulièrement compact, c'est-à-dire de longueur limitée, et de constitution particulièrement robuste, destiné à un dispositif de commande à alignement angulaire de type cardan. Pour ce faire, l'invention propose un verrou débrayable, notamment 15 pour un mécanisme de serrure de véhicule automobile, comportant un stator fixe, un rotor qui est monté en rotation dans le stator et qui comporte des paillettes mobiles radialement sous l'action d'une clé destinée à être introduite axialement dans le rotor, le rotor étant accouplé avec un dispositif de commande d'une serrure, à alignement angulaire de type cardan, lorsque 20 la clé est conforme, et désaccouplé de ce dernier en position débrayée, verrou caractérisé en ce que ledit accouplement du rotor et du dispositif de commande est direct, l'extrémité du dispositif de commande étant constituée d'un premier agencement d'accouplement retenu par le stator et l'extrémité du rotor étant constituée d'un second agencement d'accouplement 25 complémentaire, ledit accouplement permettant le déplacement angulaire dudit dispositif de commande afin d'assurer ledit alignement angulaire. Le rendement d'un verrou conforme à l'invention est de plus amélioré puisque la chaîne cinématique en fonctionnement normal comporte uniquement deux pièces en prise mutuelle, le rotor et le dispositif de 30 commande. Selon un mode de réalisation préféré, le verrou comprend également un indexeur qui est mobile axialement entre une position de repos et une 3 position de débrayage, consécutivement à l'entraînement en rotation du rotor à l'aide d'une clé non conforme, cet indexeur étant lié directement en rotation audit dispositif de commande. De préférence, le rotor et l'indexeur sont liés en translation. Selon une première variante de réalisation, ledit premier agencement d'accouplement est constitué d'une sphère à n facettes axiales et en ce que ledit second agencement d'un logement à section polygonale à n côtés correspondant. Dans ce cas, ledit indexeur est avantageusement lié en rotation audit 10 dispositif de commande par l'intermédiaire d'un alésage de section polygonale à n côtés en prise avec ladite sphère. Selon une seconde variante de réalisation, ledit premier agencement d'accouplement est constitué d'un logement pourvu de m rainures radiales inclinées et en ce que ledit second agencement de m nervures radiales 15 inclinées correspondantes. Dans ce cas, de préférence, ledit logement constituant ledit premier agencement d'accouplement est disposé dans une sphère à n facettes axiales disposée à l'extrémité dudit dispositif de commande et retenue par le stator. 20 Et avantageusement, ledit indexeur est lié en rotation audit dispositif de commande par l'intermédiaire d'un alésage de section polygonale à n côtés en prise avec ladite sphère. Le nombre n peut être supérieur ou égal à six. Le nombre m peut être supérieur ou égal à quatre. 25 L'invention concerne également une pièce de verrou débrayable destinée à être montée sur un dispositif de commande afin de former un verrou tel que précisé ci-dessus. L'invention concerne enfin un dispositif de commande destiné à être monté sur une pièce de verrou débrayable afin de former un verrou tel que 30 précisé ci-dessus. Le dispositif de commande peut être une partie appartenant à une poignée ou à une serrure de véhicule automobile. 4 L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un verrou débrayable. La figure 2 est une vue en perspective du verrou cbbrayable, en position initiale. La figure 3 est une vue en coupe transversale en position avant débrayage. La figure 4 est une vue en perspective d'un verrou, en position 10 embrayée, le stator n'étant que partiellement représenté et le ressort de compression n'étant pas représenté. La figure 5 est une vue en perspective d'un verrou, en position débrayée, le stator n'étant que partiellement représenté et le ressort de compression n'étant pas représenté. 15 La figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un verrou, en position initiale, selon une première variante de réalisation de l'invention. La figure 7A et 7B sont des vues en perspective et en coupe longitudinale d'un verrou, en position initiale, selon cette même première variante de réalisation de l'invention. 20 La figure 8A et 8B sont des vues en perspective et en coupe longitudinale d'un verrou, en position débrayée, selon cette même première variante de réalisation de l'invention. Les figures 9A et 9B sont des vues en coupe longitudinale et en perspective d'un verrou, en position initiale, selon une seconde variante de 25 réalisation de l'invention. La figure 10A et 10B sont des vues en coupe longitudinale et en perspective d'un verrou, en position débrayée, selon une seconde variante de réalisation de l'invention. On a représenté sur la figure 1 un verrou rotatif d'axe longitudinal Al 30 comportant des moyens de débrayage conforme aux enseignements de l'invention. Ce verrou est représenté sur la figure 2 en position initiale avant introduction d'une clé. Le verrou 10 comporte essentiellement un rotor 12 qui est monté tournant, autour de l'axe A1, à l'intérieur d'un stator 14 fixe constitué de deux parties demi-cylindriques 14A et 14B, avec interposition entre les deux d'une douille intermédiaire 16 tubulaire qui est montée en rotation autour de son 5 axe dans le stator et qui est mobile axialement par rapport au stato r. Cette douille intermédiaire 16 comporte à proximité de sa face frontale tournée vers la batteuse 24, sur une portion de sa périphérie une encoche 16A dont les côtés sont inclinés. Par ailleurs, cette douille est en butée contre le rotor grâce à une bride annulaire 16B (visible sur la figure 3), dans une direction dirigée de la batteuse vers l'entrée de clé. Le rotor 12 est destiné à être entraîné en rotation à l'aide d'une clé (non représentée) introduite axialement à l'intérieur du rotor 12 au travers d'une entrée de clé 18 agencée dans une face transversale avant 20 du rotor 12, laquelle face 20 est recouverte par un capot de tête 21 destiné par exemple à affleurer à l'extérieur d'un panneau de carrosserie (non représenté) du véhicule. L'extrémité axiale arrière 22 du rotor 12 est destinée à entraîner en rotation un levier de commande ou batteuse 24 destiné à être relié à un mécanisme de serrure (non représenté) pour autoriser la condamnation et la décondamnation d'un ouvrant du véhicule. Le rotor 12 est susceptible d'entraîner en rotation le levier de commande 24, uniquement en présence d'une clé conforme, dans une position embrayée dans laquelle sont liés en rotation le rotor 12 et le levier de commande 24 par l'intermédiaire d'un agencement d'emboîtement. Dans une position débrayée, le rotor 12 n'est plus susceptible d'entraîner le levier 24 en rotation. Un ressort hélicoïdal de compression 30 est interposé entre le stator 14 et la douille intermédiaire 16 pour solliciter cette dernière axialement vers l'arrière vers sa position embrayée. Le stator 14 est de forme générale tubulaire cylindrique, une fois les deux parties 14A, 14B assemblées, et il peut comporter des moyens (non représentés) qui permettent le montage et la fixation du verrou 10 sur le 6 véhicule. Le stator comporte sur sa face intérieure un plot de butée et de guidage 14C dont les côtés présentent une forme en V tangentielle par rapport à cette face intérieure sur chacune de ses extrémités. Dans la position embrayée, l'encoche 16A de la doûlle intermédiaire est emboîtée dans ce plot de butée et de guidage 14C sous l'effort du ressort de compression 30. De manière connue, le rotor 12 est destiné à recevoir des paillettes 32 agencées dans des plans transversaux qui se succèdent à intervalles réguliers selon la direction de l'axe Al du verrou 10 et qui sont reçues dans des logements correspondants du rotor 12. Les paillettes 32 sont mobiles radialement dans le rotor 12 et elles sont sollicitées élastiquement vers une position saillante dans laquelle elles dépassent partiellement à l'extérieur des logements du rotor 12. Au contraire, lorsqu'une clé conforme est introduite à l'intérieur du 15 rotor 12, les paillettes 32 sont entièrement escamotées radialement vers l'intérieur dans le rotor 12. Ainsi, lorsque la clé conforme est introduite dans le rotor 12, celui-ci peut pivoter librement par rapport à la douille intermédiaire cylindrique 16 et par rapport au stator 14. 20 Au contraire, si on introduit dans le rotor 12 une clé non conforme, ou tout autre outil, comme illustré sur la figure 3, les paillettes 34 ne sont pas entièrement escamotées et sont reçues à l'intérieur de fenêtres correspondantes 36 agencées dans la douille intermédiaire 16. Ainsi, les paillettes 34 immobilisent en rotation le rotor 12 par rapport à la douille 25 intermédiaire 16 qui, elle, reste libre en rotation par rapport au stator 14. Un indexeur 28 est constitué d'une bague ouverte qui est clipsée dans une rainure 23 agencée à proximité de l'extrémité 22 du rotor tournée vers la batteuse 24. L'indexeur 28 est donc lié en translation avec le rotor. Sur cette bague sont agencées en direction de la batteuse deux languettes 30 28A, 28B d'encastrement dans la batteuse 24. Sur sa face tournée vers le rotor, l'indexeur 28 comporte deux pans inclinés 28C et 28D. Comme il sera 7 vu plus loin, ces deux pans inclinés sont en butées contre le plot de butée et de guidage 14C du stator en position débrayé. Le verrou 10 comporte également un ressort de rappel 50 fonctionnant en torsion et servant au rappel de la batteuse 24 en position 5 initiale. Le fonctionnement du verrou conforme à l'invention va maintenant être décrit en référence aux autres figures. Sur la figure 4, une clé conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé 18 et le verrou est donc en position embrayée. Les paillettes 10 32 sont donc escamotées à l'intérieur du rotor 12 qui peut tourner dans la douille intermédiaire 16. Dans cette position, le rotor 12 peut être tourné avec la clé et entraîne avec lui la batteuse 24 en rotation, libérant la serrure. La douille intermédiaire 16 reste immobile en rotation, liée au stator 15 14 par le plot de butée et de guidage 14C et l'indexeur 28 tourne librement avec la batteuse 24 par l'intermédiaire de ses pattes 28A et 28B. La rotation de la batteuse 24 est obtenue par la rotation des pièces suivantes : clé / rotor / batteuse. En fin de course, lorsque la clé est lâchée, le ressort de rappel 50 20 dont une extrémité est fixe et une autre extrémité en butée contre une bride 24A de la batteuse 24, fait revenir la batteuse en position initiale ainsi que l'entraîneur et le rotor. Sur les figures 3 et 5, une clé non conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé 18 et le verrou est donc en position débrayée. Les 25 paillettes 32 ne sont donc pas escamotées à l'intérieur du rotor 12 qui est en conséquence lié en rotation à la douille intermédiaire 16, par encastrement des paillettes dans cette dernière. La rotation de la clé non conforme entraîne donc en rotation le rotor 12 et la douille intermédiaire 16 liés. Cette douille intermédiaire 16, de par la 30 coopération d'un côté de Vé du plot de butée et de guidage 14C, tournés vers le rotor, et d'un pan incliné de l'encoche 16A de la douille, est translatée en direction de l'entrée de clé à l'encontre de l'effort du ressort de 8 compression 30. Par sa bride annulaire 16B, la douille intermédiaire 16 entraîne avec elle le rotor 12 dans cette translation en direction de l'entrée de clé. Le rotor se déconnecte alors de son emboîtement avec la batteuse 24. Par ailleurs, le rotor 12 et l'indexeur 28 étant liés en translation, l'indexeur est également déplacé dans le même sens et ses pans inclinés 28C et 28D viennent en butée contre les côtés des Vé du plot de butée et de guidage 14C, tournés vers la batteuse. Dans cette position, il est immobilisé et bloque la batteuse par l'intermédiaire de ses branches d'engrénement 28A, 28B. La rotation volontaire de la clé entraîne donc le déplacement des pièces suivantes : translation de la douille intermédiaire / translation du rotor / / translation de l'indexeur / blocage en rotation de la batteuse. Lors de l'introduction ultérieure d'une clé conforme, le rotor 12 est tourné grâce à la rotation de la clé jusqu'à la position initiale représentée sur les figures 2, puis le verrou est embrayé si la clé est conforme ou est débrayée si la clé n'est pas conforme. Le verrou conforme à l'invention est pourvu d'une tête de rotor 21 blindée, par exemple en acier fritté. Le stator 14 en deux parties améliore également la tenue aux chocs. Ce verrou présente des qualités d'inviolabilité accrue par rapport à 20 l'art antérieur. Les deux parties de stator 14A, 14B enferme les pièces constitutives du verrou et bloquent par une de leurs extrémités la tête de clé 21 au moyen d'une rainure 21A, 21B agencée à cette extrémité et dans laquelle est emboîtée la tête de clé. A leur autre extrémité, elles viennent se bloquer par 25 l'intermédiaire d'une bride 24B, 24C dans une rainure annulaire 24D agencée sur la batteuse 24. Le verrou décrit ci-dessus comporte un dispositif de commande constitué d'une batteuse 24. Selon l'invention, au lieu d'une batteuse, est utilisé un dispositif de 30 commande à alignement angulaire de type cardan 24' comme représenté sur les figures 6 à 10. 9 Hors cette adaptation, le verrou est identique à celui déjà décrit et donc, essentiellement, comporte un stator fixe 14A, 14B, un rotor 12 qui est monté en rotation dans le stator et qui comporte des paillettes mobiles radialement sous l'action d'une clé destinée à être introduite axialement dans le rotor, le rotor étant accouplé avec le dispositif de commande 24' d'une serrure, à alignement angulaire de type cardan, lorsque la clé est conforme, et désaccouplé de ce dernier en position débrayée, lorsque la clé n'est pas conforme, l'accouplement du rotor 12 et du dispositif de commande 24' étant direct. L'extrémité du dispositif de commande 24' côté verrou est constituée d'un premier agencement d'accouplement 24A, 24B retenu par le stator 14A, 14B et l'extrémité du rotor 12 est constituée d'un second agencement d'accouplement complémentaire 12A, 12B cet accouplement permettant le déplacement angulaire du dispositif de commande 24' afin d'assurer l'alignement angulaire. Le verrou comprend également un indexeur 28 qui est mobile axialement entre une position de repos et une position de débrayage, consécutivement à l'entraînement en rotation du rotor 12 à l'aide d'une clé non conforme, cet indexeur étant lié directement en rotation au dispositif de commande 24'. Le rotor 12 et l'indexeur 28 sont liés en translation. Selon une première variante de réalisation représentée sur les figures 6 à 8, le premier agencement d'accouplement est constitué d'une sphère 12A à n facettes axiales, avantageusement à six facettes axiales ou plus, et le second agencement d'un logement 12A à section polygonale à n côtés correspondant, avantageusement à section hexagonale. L'indexeur 28 est lié en rotation au dispositif de commande 24' par l'intermédiaire d'un alésage 28E de section polygonale à n côtés, avantageusement de section hexagonale, en prise avec la sphère 12A. Sur les figures 7A et 7B, une clé conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé et le verrou est donc en position embrayée. Dans cette position, le rotor 12 peut être tourné avec la clé et entraîne avec lui le dispositif de commande 24' en rotation, par emboîtement 10 de son logement d'accouplement 12A dans la sphère 24A de ce dispositif de commande. La douille intermédiaire reste immobile en rotation, liée au stator 14 par le plot de butée et de guidage et l'indexeur 28 tourne librement avec le dispositif de commande 24' par emboîtement de la sphère 24A du dispositif de commande dans l'alésage d'accouplement 28E de l'indexeur. Sur les figures 8A et 8B, une clé non conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé et le verrou est donc en position débrayée. La rotation de la clé non conforme entraîne donc en rotation le rotor 12 et la douille intermédiaire liés. Cette douille intermédiaire 16 est translatée en direction de l'entrée de clé à l'encontre de l'effort du ressort de compression. Par sa bride annulaire, la douille intermédiaire 16 entraîne avec elle le rotor 12 dans cette translation en direction de l'entrée de clé. Le rotor se déconnecte alors de son emboîtement avec la sphère 24A du dispositif de commande 24'. Par ailleurs, le rotor 12 et l'indexeur 28 étant liés en translation, l'indexeur est également déplacé dans le même sens et ses pans inclinés viennent en butée contre les côtés des V du plot de butée et de guidage, tournés vers le dispositif de commande. Dans cette position, il est immobilisé et bloque le dispositif de commande 24', étant toujours en prise avec la sphère 24A, de par sa longueur et le positionnement de son alésage d'accouplement 28E. Lors de l'introduction ultérieure d'une clé conforme, le rotor 12 est tourné grâce à la rotation de la clé jusqu'à la position initiale représentée sur les figures 8A et 8B, puis le verrou est embrayé si la clé est conforme ou est débrayée si la clé n'est pas conforme. Selon une seconde variante de réalisation représentée sur les figures 9 et 10, le premier agencement d'accouplement est constitué d'un logement 24B pourvu de m rainures radiales inclinées 24Bm, avantageusement au nombre de quatre ou plus, et le second agencement 12B de m nervures radiales inclinées 12Bm correspondantes, avantageusement au nombre de quatre. 11 Dans ce cas, le logement 24B constituant le premier agencement d'accouplement est disposé dans une sphère 24C à n facettes axiales, avantageusement au nombre de six, disposée à l'extrémité du dispositif de commande 24' et retenue par le stator 14A, 14B. L'indexeur 28 est lié en rotation au dispositif de commande par l'intermédiaire d'un alésage de section polygonale à n côtés, avantageusement au nombre de six, en prise avec la sphère 24C. Sur les figures 9A et 9B, une clé conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé et le verrou est donc en position embrayée. Dans cette position, le rotor 12 peut être tourné avec la clé et entraîne avec lui le dispositif de commande 24' en rotation, par emboîtement de ses nervures radiales inclinées 12Bm dans les rainures inclinées correspondantes 24Bm de ce dispositif de commande. La douille intermédiaire reste immobile en rotation, liée au stator 14 par le plot de butée et de guidage et l'indexeur 28 tourne librement avec le dispositif de commande 24' par emboîtement de la sphère 24C du dispositif de commande dans l'alésage d'accouplement 28E de l'indexeur. Sur les figures 10A et 10B, une dé non conforme a été introduite dans le rotor 12 par l'entrée de clé et le verrou est donc en position débrayée. La rotation de la clé non conforme entraîne donc en rotation le rotor 12 et la douille intermédiaire liés. Cette douille intermédiaire 16 est translatée en direction de l'entrée de clé à l'encontre de l'effort du ressort de compression. Par sa bride annulaire, la douille intermédiaire 16 entraîne avec elle le rotor 12 dans cette translation en direction de l'entrée de clé. Le rotor se déconnecte alors de son emboîtement avec le logement à rainures radiales 24B du dispositif de commande 24'. Par ailleurs, le rotor 12 et l'indexeur 28 étant liés en translation, l'indexeur est également déplacé dans le même sens et ses pans inclinés viennent en butée contre les côtés des Vé du plot de butée et de guidage, tournés vers le dispositif de commande. Dans cette position, il est immobilisé et bloque le dispositif de commande 24', 12 étant toujours en prise avec la sphère 24A, de par sa longueur et le positionnement de son alésage d'accouplement 28E. Lors de l'introduction ultérieure d'une clé conforme, le rotor 12 est tourné grâce à la rotation de la clé jusqu'à la position initiale représentée sur les figures 10A et 10B, puis le verrou est embrayé si la clé est conforme ou est débrayée si la clé n'est pas conforme
L'invention concerne un verrou débrayable (10), notamment pour un mécanisme de serrure de véhicule automobile, comportant un stator fixe (14), un rotor (12) qui est monté en rotation dans le stator et qui comporte des paillettes (32) mobiles radialement sous l'action d'une clé destinée à être introduite axialement dans le rotor, le rotor (12) étant accouplé avec un dispositif de commande (24') d'une serrure, à alignement angulaire de type cardan, lorsque la clé est conforme, et désaccouplé de ce dernier en position débrayée.Selon l'invention, ledit accouplement du rotor (12) et du dispositif de commande (24') est direct, l'extrémité du dispositif de commande étant constituée d'un premier agencement d'accouplement (24A, 24B) retenu par le stator (14) et l'extrémité du rotor étant constituée d'un second agencement d'accouplement complémentaire (12A, 12B), ledit accouplement permettant le déplacement angulaire dudit dispositif de commande afin d'assurer ledit alignement angulaire.
1. Verrou débrayable (10), notamment pour un mécanisme de serrure de véhicule automobile, comportant un stator fixe (14), un rotor (12) qui est monté en rotation dans le stator et qui comporte des paillettes (32) mobiles radialement sous l'action d'une clé destinée à être introduite axialement dans le rotor, le rotor (12) étant accouplé avec un dispositif de commande (24') d'une serrure, à alignement angulaire de type cardan, lorsque b clé est conforme, et désaccouplé de ce dernier en position débrayée, verrou caractérisé en ce que ledit accouplement du rotor (12) et du dispositif de commande (24') est direct, l'extrémité du dispositif de commande étant constituée d'un premier agencement d'accouplement (24A, 24B) retenu par le stator (14) et l'extrémité du rotor étant constituée d'un second agencement d'accouplement complémentaire (12A, 12B), ledit accouplement permettant le déplacement angulaire dudit dispositif de commande afin d'assurer ledit alignement angulaire. 2. Verrou selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend également un indexeur (28) qui est mobile axialement entre une position de repos et une position de débrayage, consécutivement à l'entraînement en rotation du rotor (12) à l'aide d'une clé non conforme, cet indexeur (28) étant lié directement en rotation audit dispositif de commande (24'). 3. Verrou selon la précédente, caractérisé en ce que le rotor (12) et l'indexeur (28) sont liés en translation. 4. Verrou selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit premier agencement d'accouplement est constitué d'une sphère à n facettes axiales (24A) et en ce que ledit second agencement d'un logement de section polygonale à n côtés correspondant (12A). 5. Verrou selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ledit indexeur (28) est lié en rotation audit dispositif de commande (24') par 14 l'intermédiaire d'un alésage de section polygonale à n côtés (28E) en prise avec ladite sphère (24A). 6. Verrou selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier agencement d'accouplement est constitué d'un logement (24B) pourvu de m rainures radiales inclinées (24Bm) et en ce que ledit second agencement de m nervures radiales inclinées correspondantes (12Bm). 7. Verrou selon la précédente, caractérisé en ce que ledit logement (24B) constituant ledit premier agencement d'accouplement est disposé dans une sphère à n facettes axiales (24C) disposée à l'extrémité dudit dispositif de commande (24') et retenue par le stator (14). 8. Verrou selon la 3 et 7, caractérisé en ce que ledit indexeur (28) est lié en rotation audit dispositif de commande (24') par l'intermédiaire d'un alésage de section polygonale à n côtés (28E) en prise avec ladite sphère (24C). 9. Verrou selon l'une des 4, 5, 7 ou 8, caractérisé en ce que ledit nombre n est supérieur ou égal à six. 10. Verrou selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que ledit nombre m est supérieur ou égal à quatre. 11. Pièce de verrou débrayable destinée à être montée sur un dispositif de commande (24') afin de former un verrou selon l'une des précédentes. 12. Dispositif de commande (24') destiné à être monté sur une pièce de verrou débrayable afin de former un verrou selon l'une des 1 à 10.
E
E05
E05B
E05B 17
E05B 17/04
FR2897847
A1
REHAUSSEUR POUR EMBALLAGE DE TYPE COMPORTANT UNE POCHE SOUPLE POUR LIQUIDE AVEC RABATS FORMANT SUPPORT.
20,070,831
La présente invention concerne un rehausseur en matériau semi- rigide tel que le carton ou le carton ondulé ou matière similaire, pouvant servir d'enveloppe ou de rehausseur pour emballage de type comportant une poche souple pour liquide, généralement pourvu d'un robinet de distribution de liquide. Un tel emballage est généralement nommé en anglais bag-in-box (pour caisse - outre en français) ou BIB ; le terme anglais est couramment utilisé par l'homme du métier. L'invention a plus particulièrement pour objet un tel rehausseur, qui, lorsqu'il est utilisé comme enveloppe, permet de protéger le BIB, notamment pendant son transport, et qui, lorsqu'il est utilisé comme rehausseur, permet de maintenir le BIB en position de service. Les modèles de BIB disponibles de façon usuelle sur le marché sont tous à poser et avec robinet en bas, imposant pour soutirer le liquide, notamment dans un verre, de placer le BIB sur un support ou bord de meuble. Ce n'est pas esthétique mais, surtout, ce n'est pas du tout pratique. Récemment, de nouvelles améliorations ont tenté d'y remédier en proposant des rehausseurs ayant une fonction de rehausseur en service, voire d'enveloppe ou de couvercle en transport. C'est ainsi que les demandes de brevet FR-A1-2871448 et WO-A1-2005/019063 proposent chacune un rehausseur pour BIB, ledit rehausseur pouvant servir de couvercle ou d'enveloppe lorsque le BIB est en position inversée, pour son transport. Le BIB est de forme particulière dans les deux cas, i.e. cylindrique à base circulaire ou hexagonale. Dans ces deux cas, le BIB repose sur une tranche de carton ondulée, tranche qui au bout d'un certain temps d'utilisation du BIB finit par s'imprégner de petites gouttes pouvant tomber du robinet lors du soutirage du liquide du BIB, ce qui fragilise la résistance mécanique du rehausseur. La demande de brevet WO-A1-2004/ 108555 ne présente pas cet inconvénient, mais propose une enveloppe pouvant servir de rehausseur, le passage d'enveloppe à rehausseur étant quelque peu compliqué et intégré à l'intérieur de ladite enveloppe, ce qui est peu pratique. C'est pour remédier à ces difficultés que la Demanderesse a été amenée à .concevoir un rehausseur pour BIB qui est facile à manipuler et qui, au cours de l'utilisation du BIB qu'il rehausse, présente à sa base une protection contre les éclaboussures du liquide prélevé du BIB. A cet effet, l'invention a pour objet un rehausseur apte à maintenir un emballage en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, de type comprenant une poche souple, ledit emballage comprenant quatre parois latérales dont une paroi avant, chacune des parois latérales étant de préférence perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës, chaque partie inférieure de paroi latérale étant susceptible de se rabattre vers l'intérieur de l'emballage de façon à ce qu'au moins une partie, de préférence l'ensemble, de ces parties inférieures rabattues soit apte à servir de support audit emballage. La paroi avant est généralement la paroi privilégiée d'accès d'un utilisateur dudit rehausseur. L'emballage est généralement un BIB. Avantageusement selon l'invention, le dos du pli du rabat de la partie inférieure est plus résistant à la pénétration de liquide par capillarité qu'une arête vive. De préférence selon l'invention, chaque partie inférieure de paroi latérale susceptible de se rabattre est articulée par une ligne de pliage à ladite paroi latérale. Dans ce cas, de façon préférée, chaque partie inférieure de paroi latérale se rabat, indépendamment ou non des autres parties inférieures, vers la paroi correspondante selon une ligne de pliage, ces rabats étant effectués de préférence de façon telle que chacune des lignes de pliages est sensiblement parallèle à la ligne de pliage opposée et que deux lignes de pliage contiguës sont sensiblement perpendiculaires, les quatre bords définis par les lignes de pliages après rabats formant une base dudit rehausseur. Dans une première exécution de l'invention, l'ensemble des arêtes formant extrémités inférieures des parties inférieures de parois latérales est apte à servir de support audit emballage. Dans une deuxième exécution de l'invention, chacune des parties inférieures des parois latérales se rabat, indépendamment ou non des autres parties inférieures, vers la paroi correspondante selon une ligne de pliage, une desdites parties inférieures étant destinée à être fixée sur une autre partie inférieure, de préférence par insertion d'une partie formant tenon dans une découpe, ladite partie étant de préférence située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de la partie inférieure, la découpe étant de préférence située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de l'autre partie inférieure, l'ensemble des arêtes complémentaires des partie formant tenon et découpe et éventuellement des arêtes formant extrémité inférieure des autres parties inférieures de parois latérales étant apte à servir de support audit emballage. Dans une troisième exécution de l'invention, chaque partie inférieure de paroi latérale est articulée avec les parties inférieures des deux parois latérales contiguës par une ligne de pliage, chacune desdites parties inférieures comportant de plus deux lignes de pliage de façon à former une portion de forme trapézoïdale à triangulaire, de préférence trapézoïdale, dont la base est la ligne de pliage entre la partie inférieure de paroi latérale et la paroi latérale correspondante, lesdites portions étant aptes à être rabattues vers la paroi latérale correspondante, formant soufflet, par rabat des lignes de pliages des parties inférieures de parois latérales contiguës, puis desdites portions. D'autres exécutions de l'invention sont possibles, et accessibles à l'homme du métier, les rabats servant au moins en partie dans tous les cas de plateforme d'arrêt ou de taquet N à l'emballage destiné à être rehaussé. Selon l'invention, le rehausseur peut être tel qu'une de ses parois latérales est formée de deux parties séparées réunies par tout moyen de jonction tel que collage et/ou agrafage, par exemple de parties formant languette et/ou recouvrement et/ou tout moyen d'attache. L'invention concerne aussi l'utilisation d'un rehausseur tel que décrit précédemment pour servir d'enveloppe à un emballage, de préférence à un BIB. L'invention concerne encore l'utilisation d'un rehausseur tel que décrit précédemment pour rehausser un emballage, de préférence un BIB, l'utilisation étant telle que l'on rabat la ou les parties inférieures de paroi latérale dudit emballage, puis on dispose ledit emballage au moins en partie sur ledit support formé par au moins une partie, de préférence l'ensemble, de ces parties inférieures rabattues. L'invention concerne enfin un flan prédécoupé et refoulé, en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation d'un rehausseur selon l'invention tel que décrit précédemment. Ledit rehausseur est généralement apte à être mis en forme, de préférence par recouvrement généralement sur une de ses parois latérales, notamment par utilisation de languette, de façon plus préférée par recouvrement sensiblement au milieu d'une paroi latérale et sensiblement parallèlement aux lignes de pliage entre les parois latérales. L'invention va être décrite ci-après plus en détail, en référence aux figures annexées, qui présentent trois formes d'exécution de l'invention. Sur ces figures : La figure 1 est une vue du flan d'un premier rehausseur selon la troisième exécution de l'invention. La figure 2 est une vue de dessous en perspective dudit premier rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 3 est une vue de dessus en perspective dudit premier rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 4 est une vue de dessous en perspective d'un deuxième rehausseur selon la deuxième exécution de l'invention. La figure 5 est une vue du flan dudit deuxième rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 6 est une vue de dessus en perspective dudit deuxième rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 7 est une vue en perspective d'un emballage de type BIB. La figure 8 est une vue en perspective de l'emballage de la figure 7 et du deuxième rehausseur des figures 4 à 6, servant d'enveloppe audit emballage dans une position de transport simple. La figure 9 est une vue en perspective de l'emballage de la figure 7 et du deuxième rehausseur des figures 4 à 6, servant d'enveloppe audit emballage dans une position de mise en place automatique du rehausseur. La figure 10 est une vue en perspective de l'emballage de la figure 7 et du deuxième rehausseur des figures 4 à 6, servant de rehausseur audit emballage. La figure 11 est une vue du flan d'un troisième rehausseur selon la première exécution de l'invention. La figure 12 est une vue de dessous en perspective dudit troisième rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 13 est une vue de dessus en perspective dudit troisième rehausseur prêt à être utilisé en tant que rehausseur. La figure 14 est une vue partielle du flan d'une première variante du troisième rehausseur des figures 11 à 13. La figure 15 est une vue partielle du flan d'une seconde variante du troisième rehausseur des figures 11 à 13. Sur ces figures, les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes organes. La figure 1 est une vue du flan 10 d'un premier rehausseur 1 selon la troisième exécution de l'invention. Ce premier rehausseur 1 est représenté sur les figures 2 et 3, la figure 2 étant une vue de dessous en perspective dudit premier rehausseur 1 prêt à être utilisé en tant que rehausseur, et la figure 3 étant une vue de dessus en perspective dudit premier rehausseur 1 prêt à être utilisé en tant que rehausseur. Le rehausseur 1 est en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé. Il comprend quatre parois latérales 2a et 2b (paroi latérale en deux parties), 3, 4 et 5, dont une paroi avant 4, de forme particulière destinée à encadrer un robinet d'un emballage de type BIB. Toute autre forme de paroi avant est aussi envisageable selon l'invention. Chacune des parois latérales 2a et 2b, 3, 4 et 5 est perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës. Chaque paroi latérale (2a, 2b), 3, 4 ou 5 comporte respectivement une partie inférieure (7, 6), 8, 9 ou 11. Toutes les parties inférieures sont liées entre elles, formant ainsi une sorte de ceinture. Chaque partie inférieure (7, 6), 8, 9 et 11 de paroi latérale (2a, 2b), 3, 4 et 5 comporte deux lignes de pliage, renforcées avantageusement ici par des segments de lignes de perforation, de façon à former une portion respectivement (7a, 6a), 8a, 9a et 11 a de forme trapézoïdale dont la base est la ligne de pliage entre :ta partie inférieure (7, 6), 8, 9 et 11 de paroi latérale (2a, 2b), 3, 4 et 5 et la paroi latérale (2a, 2b), 3, 4 et 5 correspondante, lesdites portions (7a, 6a), 8a, 9a et 1 la étant aptes à être rabattues vers la paroi latérale (2a, 2b), 3, 4 et 5 correspondante, formant soufflet. Les parties inférieures 6 et 7 sont destinées à se recouvrir au moins partiellement, pour la mise en forme du rehausseur 1. Chacune des parties inférieures (7, 6), 8, 9 et 11 des parois latérales (2a, 2b), 3, 4 et 5 se rabat sur la paroi correspondante selon une ligne de pliage. Dans l'ordre se rabattent d'abord les portions 8a, 9a, l la, et (6a, 7a), puis les coins, formés des parties 7b et 8c, 8b et 9c, 9b et l lc, 1lb et (6c, 7c). Ces rabats sont effectués de façon telle que chacune des lignes de pliage entre une partie inférieure (7, 6), 8, 9 et 11 de paroi (2a, 2b), 3, 4 et 5 et la paroi (2a, 2b), 3, 4 et 5 correspondante est sensiblement parallèle à la ligne de pliage opposée et que deux lignes de pliage contiguës sont sensiblement perpendiculaires, les bords définis par les lignes de pliage après rabats formant une base du rehausseur 1. Avantageusement selon ce premier rehausseur selon l'invention, la base est formée des quatre bords, et le fond formé par les portions 8a, 9a, 11a, et (6a, 7a) n'est pas en contact avec un plan support éventuel sur lequel peut être posé le rehausseur 1. Il n'y a pas eu besoin de coupe ou d'échancrage des angles du fond, et le maintien des rabats s'effectue vers l'intérieur de la ceinture jonctionnée et donc du rehausseur 1, sans effort ni manipulation supplémentaire. Selon l'invention, un emballage peut être mis en place sur le support formé par les arêtes vives des parties inférieures (7, 6), 8, 9 et 11. La hauteur de rehaussement est sensiblement égale à la hauteur 11 des parties inférieures (7, 6), 8, 9 et 11. La figure 5 est une vue du flan 20 d'un deuxième rehausseur 2 selon la deuxième exécution de l'invention. Ce deuxième rehausseur 2 est représenté sur les figures 4 et 6, la figure 4 étant une vue de dessous en perspective dudit deuxième rehausseur 2 prêt à être utilisé en tant que rehausseur, et la figure 6 étant une vue de dessus en perspective dudit deuxième rehausseur 2 prêt à être utilisé en tant que rehausseur. Le rehausseur 2 est en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé. Il comprend quatre parois latérales 13, 3, 4 et 5, dont une paroi avant 4, chacune des parois latérales 13, 3, 4 et 5 étant perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës. Chaque paroi latérale 13, 3, 4 et 5 comporte respectivement une partie inférieure 18, 15, 16 et 17. La paroi latérale 13 comporte de plus, articulée par une ligne de pliage parallèle aux lignes de pliage entre deux parois latérales contiguës, une languette 14 qui, lors de la mise en forme du rehausseur 2 tel que représenté sur les figures 4 et 6, à partir du flan 20 de la figure 5, est destinée à être collée pour fixer la paroi latérale 13 sur la paroi latérale 3. Les parties inférieures 15 et 17 sont sensiblement de même forme, de hauteur L2 et de plus grande taille que les parties inférieures 16 et 18 qui sont de même forme et de hauteur 12. Chacune des parties inférieures 1.5, 16, 17, 18 des parois latérales 3, 4, 5, 13 se rabat, indépendamment ou non des autres parties inférieures, vers la paroi 3, 4, 5, 13 correspondante selon une ligne de pliage. Une desdites parties inférieures, 15, est destinée à être fixée sur une autre partie inférieure, 17, par insertion d'une partie 15b formant tenon dans une découpe 17b, ladite partie 15b étant située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de la partie inférieure 15, et la découpe 17b étant située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de l'autre partie inférieure 17. L'ensemble des arêtes 15a et 17a, complémentaires des partie formant tenon 15b et découpe 17b et des arêtes 16a et 18a formant extrémité inférieure des autres parties inférieures de parois latérales est apte à servir de support à un emballage. Il est aussi possible selon l'invention que seules les arêtes 15a et 17a sont aptes à servir de support à un emballage. La figure 7 est une vue en perspective d'un emballage 40 de type BIB. Il est de forme sensiblement parallélépipédique, et comporte une partie inférieure ou fond 40d, et une partie supérieure 40c. Il est destiné à contenir une poche souple (non représentée) contenant du liquide à distribuer à un utilisateur. Deux prédécoupes 40a et 40b sont destinées à comporter un robinet issu d'une poche souple présente dans ledit emballage 4. La figure 8 est une vue en perspective de l'emballage 40 de la figure 7 et du deuxième rehausseur 2 des figures 4 à 6, servant d'enveloppe audit emballage 40 dans une position de transport simple. L'enveloppe 2 a été glissée pour enchâsser l'emballage 40, et on distingue seulement la partie supérieure 40c et la partie inférieure 40d de l'emballage 40. Par suite, l'enveloppe 2 est avantageusement apte à protéger l'emballage 40 au cours de son transport. La figure 9 est une vue en perspective de l'emballage 40 de la figure 7 et du deuxième rehausseur 2 des figures 4 à 6, servant d'enveloppe audit emballage 40 dans une position de mise en place automatique du rehausseur 2. Dans ce cas, le rehausseur 2 est enserré sur l'emballage 40, mais les rabats 15, 16, 17 et 18 sont déjà repliés vers l'intérieur du rehausseur 2. La figure 10 est une vue en perspective de l'emballage 40 de la figure 7 et du deuxième rehausseur 2 des figures 4 à 6, servant de rehausseur audit emballage 40. Par rapport à la figure 8, le rehausseur 2 a été glissé pour le dégager de l'emballage 40, on a rabattu les parties inférieures 16 et 18, puis 17 et 15, de parois latérales, en introduisant le tenon 15b dans la découpe 17b. Le rehausseur 2 a été posé sur sa base. L'emballage 40 est posé sur le support formé des arêtes 15a, 17a, 16a et 18a. Il est ainsi prêt à être utilisé, rehaussé par le rehausseur 2. Par rapport à la figure 9, de façon beaucoup plus avantageuse selon l'invention, il a suffi à l'utilisateur final de maintenir le rehausseur 2 d'une main, de faire glisser l'emballage 40 vers le haut de l'autre main jusqu'à ce que les rabats 15, 16, 17 et 18 se mettent en place automatiquement, par placement du tenon 15b dans la découpe 17, et les rabats 16 et 18 venant se bloquer sur ces rabats 15 et 17. Cette réalisation automatique du rehausseur permet avantageusement un gain de temps et une facilité d'utilisation supérieurs par rapport à l'art antérieur. L'emballage 40 revêtu de son enveloppe 2 peut être livré à l'utilisateur tel que présenté sur la figure 9. L'utilisateur n'a plus alors qu'à effectuer la mise en forme automatique telle qu'explicitée ci-dessus, passant aisément de la réalisation de la figure 9 à la réalisation de la figure 10. La figure 11 est une vue du flan 21 d'un troisième rehausseur 19 selon la première exécution de l'invention. Ce troisième rehausseur 19 est représenté sur les figures 12 et 13, la figure 12 étant une vue de dessous en perspective dudit troisième rehausseur 19 prêt à être utilisé en tant que rehausseur, et la figure 13 étant une vue de dessus en perspective dudit troisième rehausseur 19 prêt à être utilisé en tant que rehausseur. Le rehausseur 19 est en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé. Il comprend quatre parois latérales 13, 3, 4 et 5, dont une paroi avant 4, chacune des parois latérales 13, 3, 4 et 5 étant perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës. Chaque paroi latérale 13, 3, 4 et 5 comporte respectivement une partie inférieure 25, 22, 23 et 24. La paroi latérale 13 comporte de plus, articulée par une ligne de pliage parallèle aux lignes de pliage entre deux parois latérales contiguës, une languette 14 qui, lors de la mise en forme du rehausseur 19 tel que représenté sur les figures flet 12, à partir du flan 21 de la figure 10, est destinée à être collée pour fixer la paroi latérale 13 sur la paroi latérale 3. Chacune des parties inférieures 25, 22, 23 et 24 des parois latérales 13, 3, 4 et 5 se rabat sur la paroi correspondante selon une ligne de pliage. Selon l'invention, un emballage peut être mis en place sur le support formé par les arêtes vives des parties inférieures 25, 22, 23 et 24. La hauteur de rehaussement est égale à la hauteur des parties inférieures 25, 22, 23 et 24. La figure 14 est une vue partielle du flan d'une première variante du troisième rehausseur des figures 11 à 13. Par rapport au flan 21 de la figure 11, au lieu que les parties inférieures 25, 22, 23 et 24 soient séparées par un simple trait de découpe, les découpes 26, 27, 28 et 29 entre les parties inférieures 25', 24', 23' et 22' sont réalisées de façon plus franches et ont chacune une forme de rectangle allongé avec évasement en partie médiane. La figure 15 est une vue partielle du flan d'une seconde variante du troisième rehausseur des figures 11 à 13. Par rapport au flan 21 de la figure 11, au lieu que les parties inférieures 25, 22, 23 et 24 soient séparées par un simple trait de découpe, les découpes 30, 31, 32 et 33 entre les parties inférieures 25", 24", 23" et 22" sont réalisées de façon plus franches et ont chacune une forme de deux rectangles allongés reliés par une jonction oblique.30
Rehausseur (2) apte à maintenir un emballage en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, de type comprenant une poche souple, ledit rehausseur (2) comprenant quatre parois latérales (3, 4, 5, 13) dont une paroi avant (4), chacune des parois latérales (3, 4, 5, 13) étant de préférence perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës, chaque partie inférieure (15, 16, 17, 18) de paroi latérale (3, 4, 5, 13) étant susceptible de se rabattre vers l'intérieur de l'emballage (2) de façon à ce qu'au moins une partie, de préférence l'ensemble, de ces parties inférieures (15, 16, 17, 18) rabattues soit apte à servir de support audit emballage.Utilisation dudit rehausseur (2) comme enveloppe et/ou rehausseur.
1. Rehausseur (1, 2, 19) apte à maintenir un emballage (40) en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, de type comprenant une poche souple, ledit emballage (1, 2, 19) comprenant quatre parois latérales (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) dont une paroi avant (4), chacune des parois latérales (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) étant de préférence perpendiculaire aux deux parois latérales contiguës, chaque partie inférieure (7, 6, 8, 9, 11 ; 15, 16, 17, 18 ; 22, 23, 24, 25) de paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) étant susceptible de se rabattre vers l'intérieur de l'emballage (1, 2, 19) de façon à ce qu'au moins une partie, de préférence l'ensemble, de ces parties inférieures (7, 6, 8, 9, 11 ; 15, 16, 17, 18 ; 22, 23, 24, 25) rabattues soit apte à servir de support audit emballage (40). 2. Rehausseur (1, 2, 19) selon l'une des précédentes, tel que chaque partie inférieure (7, 6, 8, 9, 11 ; 15, 16, 17, 18 ; 22, 23, 24, 25) de paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) se rabat, indépendamment ou non des autres parties inférieures, vers la paroi (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) correspondante selon une ligne de pliage, ces rabats étant effectués de préférence de façon telle que chacune des lignes de pliages est sensiblement parallèle à la ligne de pliage opposée et que deux lignes de pliage contiguës sont sensiblement perpendiculaires, les quatre bords définis par les lignes de pliages après rabats formant une base dudit rehausseur (1, 2, 19). 3. Rehausseur (19) selon l'une des 1 ou 2, tel que l'ensemble des arêtes (22, 23, 24, 25) formant extrémités inférieures des parties inférieures (22, 23, 24, 25) de parois latérales (3, 4, 5, 13) est apte à servir de support audit emballage (40). 4. Rehausseur (2) selon l'une des 1 ou 2, tel que chacune des parties inférieures (15, 16, 17, 18) des parois latérales (3, 4, 5, 13) se rabat, indépendamment ou non des autres parties inférieures, vers la paroi (3, 4, 5, 13) correspondante selon une ligne de pliage, une (15) desdites parties inférieures (15, 16, 17, 18) étant destinée à être fixée sur une autre partie inférieure (17), de préférence par insertion d'une partie (15b) formant tenon dans une découpe (17b), ladite partie (15b) étant de préférence située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de la partie inférieure (15), la découpe (17b) étant de préférence située au voisinage d'une arête formant extrémité inférieure de l'autre partie inférieure (17), l'ensemble des arêtes (15a, 17a) complémentaires des partie formant tenon (15b) et découpe (17b) et éventuellement des arêtes (16a, 18a) formant extrémité inférieure des autres parties inférieures (16, 8) de parois latérales étant apte à servir de support audit emballage (40). 5. Rehausseur (1) selon l'une des 1 ou 2, tel que chaque partie inférieure (6, 7, 8, 9, 11) de paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5) est articulée avec les parties inférieures (6, 7, 8, 9, 11) des deux parois latérales contiguës par une ligne de pliage, chacune desdites parties inférieures (6, 7, 8, 9, 11) comportant de plus deux lignes de pliage de façon à former une portion (6a, 7a, 8a, 9a, 1 la) de forme trapézoïdale à triangulaire, de préférence trapézoïdale, dont la base est la ligne de pliage entre la partie inférieure (6, 7, 8, 9, 11) de paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5) et la paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5) correspondante, lesdites portions (6a, 7a, 8a, 9a, 1 la) étant aptes à être rabattues vers la paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5) correspondante, formant soufflet, par rabat des lignes de pliages des parties inférieures (6, 7, 8, 9, 11) de parois latérales contiguës, puis desdites portions (6a, 7a, 8a, 9a, Il a). 6. Rehausseur (1) selon l'une des précédentes, tel qu'une de ses parois latérales (2a, 2b) est formée de deux parties séparées (2a, 2b) réunies par tout moyen de jonction tel que collage et/ou agrafage, par exemple de parties formant languette et/ou recouvrement et/ou tout moyen d'attache. 7 . Utilisation du rehausseur (1, 2, 19) selon l'une des précédentes, tel qu'il sert d'enveloppe à un emballage (40). 8. Utilisation du rehausseur (1, 2, 19) selon l'une des 1 à 6, pour rehausser un emballage, dans laquelle on rabat la ou les parties inférieures (7, 6, 8, 9, 11 ; 15, 16, 17, 18 ; 22, 23, 24, 2) de paroi latérale (2a, 2b, 3, 4, 5 ; 3, 4, 5, 13) dudit emballage (1, 2, 19), puis on dispose ledit emballage (40) au moins en partie sur ledit support formé par au moins une partie, de préférence l'ensemble, de ces parties inférieures (7, 6, 8, 9, 11 ; 15, 16, 17, 18 ; 22, 23, 24, 25) rabattues. 9. Flan prédécoupé (10, 20, 21) et refoulé, en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation d'un emballage (1, 2, 19) selon l'une des 1 à 6, apte à être mis en forme, de préférence par recouvrement généralement sur une de ses parois latérales (3), notamment par utilisation de languette (14), de façon plus préférée par recouvrement sensiblement au milieu d'une paroi latérale (2a, 2b) et sensiblement parallèlement aux lignes de pliage entre les parois latérales (3, 4, 5, 2a, 2b).
B
B65
B65D
B65D 77,B65D 5
B65D 77/06,B65D 5/44,B65D 5/52
FR2899553
A1
BERCEAU DE STRUCTURE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,012
R442.12FR.3 DA dépôt 1 L'invention concerne un berceau avant de véhicule automobile, possédant un agencement particulier pour sa fixation sur un longeron de la structure avant du véhicule. Elle concerne aussi un véhicule automobile en tant que tel comprenant un tel berceau. Une structure avant habituelle de véhicule automobile comprend deux longerons symétriques reliés par un berceau court, les extrémités avant des longerons étant relevées pour supporter les attaches du groupe moto-propulseur alors que ses parties arrières sont plus basses pour s'étendre longitudinalement sous la carcasse de l'habitacle du véhicule. La figure 1 illustre une configuration courante d'un berceau 1 de l'art antérieur, relié au longeron, non représenté, dans sa partie avant par des cornes 2 et à l'arrière par des plots de fixation 3. Des bras inférieurs 4 d'épaisseur relativement fine, qui servent de support aux roues vers une extrémité latérale 6, sont liés au berceau par des points d'articulation avant A et arrière B. L'inconvénient de ces solutions de l'art antérieur provient du fait que les bras inférieurs 4 sont fragilisés par les vis 5 qui les traversent au travers d'une ouverture 7 pour fixer les cornes 2 aux longerons. L'objet de la présente invention consiste donc à proposer une nouvelle configuration de berceau qui ne présente pas l'inconvénient des solutions de l'art antérieur. Plus précisément, un premier objet de la présente invention consiste à proposer un berceau dont la fixation n'induit pas de fragilisation du bras inférieur. .R442.12FR.3 DA dépôt 2 Un second objet de la présente invention consiste à proposer un berceau dont la configuration reste compatible avec les autres éléments habituels de la structure environnante d'un véhicule automobile. Un troisième objet de la présente invention consiste à proposer un berceau dont la fixation est conviviale car facilement accessible. L'invention repose sur un berceau pour structure avant de véhicule automobile comprenant des cornes dans sa partie avant et des moyens de fixation dans sa partie arrière, adaptés pour sa fixation avec des longerons d'un véhicule automobile, comprenant de plus des moyens de liaison avant et arrière, adaptés pour la fixation d'un bras inférieur, caractérisé en ce que les cornes pour sa fixation à l'avant avec des longerons d'un véhicule automobile sont des cornes tubulaires. En outre, ce berceau peut comprendre une légère extension vers l'avant au-delà de son point de liaison avant avec un bras inférieur. Les cornes tubulaires peuvent être sensiblement verticales et positionnées 20 en avant du moyen de liaison avant du berceau avec le bras inférieur. Selon une première variante, les cornes peuvent être fixées au niveau de l'extension à l'avant du berceau et comprendre une ouverture dans leur partie inférieure pour permettre leur vissage par le bas sur un longeron de 25 véhicule automobile. Selon une autre variante, elles peuvent comprendre un tube vertical issu d'une opération de tronçonnage, emmanché dans une chape. .R442.12FR. 3 DA dépôt 3 Le berceau peut comprendre une plaque supérieure et une plaque inférieure sensiblement parallèles, les moyens de liaison avec un bras inférieur étant aptes à permettre l'insertion au moins partielle d'un bras de liaison entre les deux plaques. Enfin, l'invention porte aussi sur un véhicule automobile comprenant un berceau tel que décrit précédemment, comprenant deux longerons, comprenant une partie avant surélevée sur laquelle est fixé un bloc moteur et une partie arrière plus basse s'étendant longitudinalement sous la carcasse de l'habitacle du véhicule, le berceau étant lié à cette partie arrière basse pair des moyens de fixation arrière et lié à la partie surélevée vers l'avant par des cornes tubulaires, comprenant des bras inférieurs comprenant deux points d'articulation avant et arrière avec le berceau, les cornes du berceau étant positionnées en avant du point d'articulation avant du bras inférieur de sorte de ne pas nécessiter leur vissage sur les longerons au travers des bras inférieurs. Dans un tel véhicule automobile, les cornes tubulaires du berceau peuvent être positionnées dans l'espace défini par le point de liaison avant entre le 20 berceau et le bras inférieur, la boîte de vitesse et la roue. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un mode d'exécution particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi 25 lesquelles : La figure 1 représente une vue d'un berceau de l'art antérieur ; la figure 2 représente une vue en perspective d'un berceau selon un mode d'exécution de l'iinvention ; .R442.12FR.3 DA dépôt 4 la figure 3 représente une vue schématique de dessus du positionnement de la corne du berceau dans un véhicule automobile ; la figure 4 représente une vue en perspective d'une première variante de réalisation de la corne du berceau selon le mode d'exécution de l'invention ; la figure 5 représente une vue en perspective d'une seconde variante de réalisation de la corne du berceau selon le mode d'exécution de l'invention. La figure 2 illustre un berceau 11 selon un mode d'exécution de l'invention, composé d'une plaque supérieure 17 et d'une plaque inférieure 18 sensiblement parallèles et symétriques. Un bras inférieur 14 est articulé entre les deux plaques 17, 18 du berceau 11, relié en un moyen de liaison arrière B et un moyen de liaison avant A au berceau 11. Le berceau 11 comprend deux plots de fixation arrière 13 pour sa fixation sur deux longerons non représentés, et deux cornes tubulaires avant 12, sensiblement verticales et disposées en avant du moyen de liaison A avec le bras inférieur 14. Ces cornes peuvent être fixées sur des longerons par des vis 15 vissées par le bas, sans traverser le bras inférieur 14. Comme cela ressort plus particulièrement des figures 2 et 3, les cornes 12 de fixation du berceau 11 sur les longerons se trouvent globalement positionnées, au sein du véhicule automobile, dans l'espace restreint sensiblement triangulaire, délimité vers l'arrière par le point A de liaison du bras inférieur 14 et l'axe de transmission 23, et vers l'avant par la boîte de vitesse 21 d'une part et par la roue 22 d'autre part, représentée braquée sur la figure 3 pour libérer un espace 19 permettant une visibilité et un accès convivial à la corne 12 depuis l'extérieur. Sur cette figure 3, la flèche F précise la direction longitudinale du véhicule, de l'arrière vers l'avant. .R442.12FR.3 DA dépôt 5 La figure 4 illustre une première variante de réalisation dans laquelle une corne 12 est solidaire du berceau 11, soudée dans sa partie avant. Cette corne 12 comprend un trou 20 dans sa partie inférieure pour permettre le vissage. La figure 5 illustre une seconde variante de réalisation d'une corne 12 de raideur supérieure, dans laquelle un tube droit obtenu par une opération de tronçonnage puis emmanché dans une chape est utilisé, fixé au berceau 11 par des vis 24. Cette solution évite de faire un trou dans la partie inférieure sollicitée en flexion des cornes 12, pour éviter de diminuer leur raideur. Cette solution atteint donc bien les objets recherchés et présente les avantages suivants : -les cornes de fixation du berceau aux longerons n'ont pas d'impact sur la géométrie des bras inférieurs et notamment n'exigent pas de les transpercer ; - ces cornes induisent un encombrement minimal puisqu'elles n'exigent qu'un faible prolongement vers l'avant du berceau, du fait de leur forme sensiblement verticale et tubulaire, permettant leur insertion dans l'espace très restreint explicité cidessus ; - la forme des cornes leur procure une résistance importante et donc une bonne tenue du berceau ; -ces cornes sont facilement accessibles depuis l'extérieur ; -les berceaux ainsi modifiés ont une forme compatible avec les autres éléments habituels de leur environnement dans une structure de véhicule automobile
Berceau pour structure avant de véhicule automobile comprenant des cornes (12) dans sa partie avant et des moyens de fixation (13) dans sa partie arrière, adaptés pour sa fixation avec des longerons d'un véhicule automobile, comprenant de plus des moyens de liaison avant (A) et arrière (B), adaptés pour sa fixation d'un bras inférieur (14), caractérisé en ce que les cornes (12) pour sa fixation à l'avant avec des longerons d'un véhicule automobile sont des cornes tubulaires.
Revendications 1. Berceau pour structure avant de véhicule automobile comprenant des cornes (12) dans sa partie avant et des moyens de fixation (13) dans sa partie arrière, adaptés pour sa fixation avec des longerons d'un véhicule automobile, comprenant de plus des moyens de liaison avant (A) et arrière (B), adaptés pour la fixation d'un bras inférieur (14), caractérisé en ce que les cornes (12) pour sa fixation à l'avant avec des longerons d'un véhicule automobile sont des cornes tubulaires. 2. Berceau pour structure avant de véhicule automobile selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une légère extension vers l'avant au-delà de son point de liaison avant (A) avec un bras inférieur (14). 3. Berceau pour structure avant de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que les cornes (12) tubulaires sont sensiblement verticales et positionnées en avant du moyen de liaison avant (A) du berceau avec le bras inférieur (14). 20 4. Berceau pour structure avant de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que les cornes (12) sont fixées au niveau de l'extension à l'avant du berceau et comprennent une ouverture (20) dans leur partie inférieure pour permettre leur vissage par le bas sur 25 un longeron de véhicule automobile. 5. Berceau pour structure avant de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que les cornes (12) comprennent un tube vertical issu d'une opération de tronçonnage, emmanché dans une 30 chape.15.R442.12FR.3 DA dépôt 7 6. Berceau pour structure avant de véhicule automobile selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque supérieure (17) et une plaque inférieure (18) sensiblement parallèles, les moyens de liaison (A, B) avec un bras inférieur (14) étant aptes à permettre l'insertion au moins partielle d'un bras de liaison (14) entre les deux plaques (17, 18). 7. Véhicule automobile comprenant un berceau (11) selon l'une des précédentes. 8. Véhicule automobile selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend deux longerons latéraux, comprenant une partie avant surélevée sur laquelle est fixé un bloc moteur et une partie arrière plus basse s'étendant longitudinalement sous la carcasse de l'habitacle du véhicule, le berceau (11) étant lié à cette partie arrière basse par des moyens de fixation arrière (13) et lié à la partie surélevée vers l'avant par des cornes tubulaires (12), en ce qu'il comprend des bras inférieurs (14) comprenant deux points d'articulation avant (A) et arrière (B) avec le berceau (14), et en ce que les cornes (12) du berceau sont positionnées en avant du point d'articulation avant (A) du bras inférieur de sorte de ne pas nécessiter leur vissage sur les longerons au travers des bras inférieurs (14). 9. Véhicule automobile selon la précédente, caractérisé en ce que les cornes tubulaires (12) du berceau sont positionnées dans l'espace défini par le point de liaison avant (A) entre le berceau (11) et le bras inférieur (14), la boîte de vitesse (21) et la roue (22).30
B
B62
B62D
B62D 25,B62D 27
B62D 25/08,B62D 27/00
FR2899950
A1
EMBOUT DE RACCORDEMENT POUR FLUIDES MEDICAUX
20,071,019
La présente invention concerne un . ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Dans les installations hospitalières, il existe des réseaux de distribution de fluides gazeux qui débouchent dans des lieux où leur consommation peut être utile (chambres, salles d'opérations...) au travers d'un embout qui assure deux fonctions principales : celle de permettre le branchement rapide au réseau d'un appareil de pré- lèvement (tube, masque...) et celle d'obturer de manière étanche le débouché du réseau en l'absence de branchement de cet appareil. La structure d'un-tel organe est parfaitement connue. Il s'agit d'un corps tubulaire équipé extérieure- ment à l'une de ses extrémités de moyens pour son implantation au débouché du réseau (généralement une platine sur laquelle l'organe est vissé), et à son autre extrémité, de moyens pour coopérer avec une bague de connexion de l'appareil de prélèvement, par exemple une liaison de type baïonnette. Le canal intérieur du corps tubulaire comporte un siège normalement fermé par un clapet sous l'effet d'un ressort de rappel. Ce clapet est prolongé d'un côté par une tige creuse traversant le siège de manière à jouer le rôle d'un guide et d'une queue de commande de l'écarte-ment du clapet par rapport au siège, manoeuvrée par des moyens appartenant à l'appareil de prélèvement ou à sa bague de connexion, et, d'un autre côté, par une autre tige grâce à laquelle un autre clapet (à bille par exem- pie) est maintenu décollé d'une siège situé en série avec le premier siège susdit et en amont de ce dernier dans le sens d'écoulement du gaz. OBJET DE L'INVENTION La présente invention concerne une réalisation particulière de la structure de cet organe, grâce à la- quelle la maintenance de l'embout est considérablement simplifiée. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a donc pour objet un em- bout de raccordement pour fluides médicaux comportant : - un corps tubulaire définissant un espace in-terne et portant à chacune de ses extrémités des moyens externes pour son raccordement à un réseau de fluide et un appareil de prélèvement, - un siège de clapet ménagé dans l'espace in-terne, - un clapet mobile dans cet espace' interne, rappelé vers le siège par un ressort de rappel et guidé par rapport au siège par un tube surmontant et traversant le siège, dans lequel le siège est porté en une seule pièce par un fourreau tubulaire rapporté dans l'espace interne du corps de manière étanche et démontable entre une première chambre de ce fourreau et une seconde chambre dans laquelle le clapet peut débattre, cette seconde chambre étant terminée par une ouverture rétrécie de diamètre inférieur à une dimension diamétrale du clapet mais supérieure au diamètre extérieur du ressort. Cette structure est donc en forme de cartouche qui peut être aisément retirée et remplacée lors des opérations de maintenance alors que dans les dispositifs antérieurs connus, le démontage du clapet conduisait nécessairement à recueillir au moins trois pièces - clapet, siège et ressort - qui de petite taille et séparées, ne sont pas faciles à manipuler et sont sujettes à être per-dues. De manière préférée le ressort est solidaire du clapet au moyen d'une goupille transversale dont la longueur constitue la dimension diamétrale susdite du clapet et est donc supérieure au diamètre de l'ouverture rétré- 3 cie de manière à avoir rendu le clapet et son ressort prisonniers du fourreau. Dans l'embout selon l'invention, l'espace interne du corps tubulaire comporte une paroi transversale divi- sant ce dernier en deux sections, une première section de réception du fourreau dans laquelle la paroi forme un appui au ressort du clapet, cette paroi comportant un orifice autour duquel elle est conformée en un siège pour une bille prisonnière de la seconde section de l'espace interne, le clapet possédant une extension radiale opposée au tube de guidage, qui traverse ledit orifice pour empêcher l'appui de la bille sur son siège lorsque le fourreau est en place dans-ladite première section. Il s'agit là d'un clapet de sécurité qui isole le réseau de distribution de gaz lorsque l'on retire de l'embout de raccordement le fourreau comportant le premier clapet. Bien entendu ce clapet de sécurité doit être constamment ouvert lorsque le fourreau est installé dans l'embout, ce qu'assure l'extension axiale susdite du cla-pet. De manière avantageuse, cette extension axiale est tubulaire et est guidée en coulissement dans ledit orifice. Elle est alors pourvue d'ouvertures dans sa paroi de part et d'autre du siège qu'elle traverse. Cette extension constitue alors le canal de passage du fluide entre les deux sections de l'embout. Enfin, un matériau filtrant est logé dans l'ex-tension tubulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'in-vention apparaîtront au cours de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un embout conforme à l'invention dans son état d'obturation, -la figure 2 est l'illustration par une même coupe du même embout dans son état propre à délivrer le fluide gazeux à un appareil de prélèvement avec lequel l'embout est en prise. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A ces figures, l'embout représenté comporte un corps 1 tubulaire pourvu à l'une de ses extrémités d'une section 2 filetée de diamètre plus petit que le diamètre général du corps 1 et située sous un épaulement externe 3 qui constitue une butée à la fixation du corps sur une platine non représentée avec par exemple et de manière connue interposition d'un joint d'étanchéité. A l'autre extrémité du corps 1 ce dernier est pourvu des moyens de connexion 4 comme par exemple des rainures autorisant l'accouplement du corps 1 avec une bague de connexion à baïonnette. L'espace interne du corps 1 d'axe longitudinal X est divisé en deux sections 6 et 7, l'une ouverte du côté de l'extrémité filetée 2 et l'autre ouverte du côté des moyens de connexion 4. A cette dernière extrémité, la section 6 possède un taraudage ou filetage interne 8. Le dispositif de l'invention représenté comporte également un fourreau 9 tubulaire, avec une première chambre 10 et une seconde chambre 11, lesquelles communiquent au travers d'un siège de clapet 12 ici formé par un épaulement interne du fourreau. Ce fourreau possède sur sa surface extérieure, un filetage 9a susceptible de coopérer avec le taraudage 8 de la section 6 du corps 1. Un clapet 13 est monté mobile à l'intérieur du fourreau 9. Il possède un joint torique 14 qui, lorsqu'il repose sur l'épaulement 12, interrompt la communication entre les chambres 10 et il du fourreau 9. Ce clapet est prolongé au travers du siège 12 en direction de la cham- bre 10 par un tube de guidage 15 ouvert à son extrémité 15a et pourvu à sa base d'orifices latéraux 16. Ce tube est guidé axialement dans le fourreau 9 et lorsque le siège est écarté de l'épaulement 12, les orifices 16 as- surent la communication entre la chambre 11 et la chambre du fourreau. Le clapet possède à l'opposé du tube de guidage 15 une extension axiale 17 qui traverse la paroi transversale 5 du corps 1. Cette extension axiale coulisse 10 dans un orifice 5a de cette paroi transversale, orifice qui est entouré par un siège de clapet 18 tourné dans la section 7 de l'espace intérieur du corps 1, ce siège étant destiné à l'appui d'un clapet à bille 19 que, lors-que le fourreau 9 est mis en place dans le corps 1, l'ex- tension axiale 17 maintient éloigné du siège. La bille 19 est confinée à l'intérieur de la section 7 par un ensemble bague / circlips 20 qui la rend imperdable par rapport au corps 1. Cette bille est en général en matière plastique très légère. L'extension axiale 17 est sur le mode de réalisation représenté tubulaire. Sa partie extrême possède des échancrures latérales 21 tandis que sa partie voisine du clapet proprement dit possède des ouvertures latérales 22 de sorte que la communication entre les sections 6 et 7 du corps est permanente lorsque le fourreau est en place. En effet, dans cet état, l'extension 17 éloigne la bille 19 de son siège 18 et le fluide peut atteindre sans encombre les échancrures 21 et par l'intérieur de l'extension les ouvertures 22. De manière préférée, l'intérieur de l'extension tubulaire axiale 17 est garni d'un filtre notamment d'un filtre métallique 23. On notera sur la figure que le clapet 13 est associé à un ressort 24 dont une extrémité lui est rendue solidaire au moyen d'une goupille 25. Le ressort de même que l'extension 17 font saillie à l'extérieur du fourreau 9 au travers de son extrémité 26 qui, par une opération de sertissage, présente un diamètre rétréci D qui est inférieur à la longueur L de la goupille 25 mais supérieur au diamètre extérieur du ressort 24. On comprend que par cette disposition, on a rendu l'ensemble unitaire clapet, goupille, ressort, prisonnier du fourreau 9. Lorsque l'on visse le fourreau 9 dans la section 6 du corps 1, le ressort prend appui sur la paroi transversale 5 du fond de cette section 6 et se comprime de sorte que le clapet 13 est plaqué contre son siège 12 en même temps que la bille 19 est empêchée de prendre appui sur son siège 18. Lors-que l'on retire le fourreau 9 du corps 1 par dévissage, on embarque avec le fourreau le clapet et le ressort grâce au fait que la goupille 15 ne peut pas passer au travers de l'ouverture d'extrémité 26 du fourreau 9. La bille 19 peut alors reposer sur le siège 18 et isoler le réseau de gaz. L'étanchéité du montage du fourreau clans le corps est assurée par un joint torique 27. Le corps possède également un autre joint torique 28 qui assure l'étanchéité de la prise de gaz comme illustré à la figure 2. La prise de gaz est ici représentée partiellement par une extrémité tubulaire 29 capable d'être enfilée dans la chambre 10 du fourreau 9, de sorte que son intro- duction repousse le clapet 13 contre l'effet du ressort 24,. La communication entre la section 6 et la prise tubulaire 29 est donc assurée. De la même manière, le fait d'avoir repoussé le clapet 13 éloigne encore plus la bille 19 de son siège 18 et dégage de manière très large les échancrures 21 de sorte que le gaz provenant du ré-seau peut aisément passer de la section 7 à la section 6 au travers de l'extension tubulaire 17. La prise tubulaire de gaz 29 est associée de manière connue à une bague à baïonnette qui l'immobilise sur le corps 1 au moyen des encoches et rainures de connexion 4
Embout de raccordement pour fluides médicaux comportant :- un corps (1) tubulaire définissant un espace interne et portant à chacune de ses extrémités des moyens (2, 4) pour son raccordement à un réseau de fluide et un appareil de prélèvement,- un siège (12) de clapet ménagé dans l'espace interne,- un clapet mobile (13) dans cet espace interne, rappelé vers le siège par un ressort de rappel (24) et est guidé par rapport au siège par un tube (15) le surmontant et traversant le siège (12),dans lequel le siège (12) est porté en une seule pièce par un fourreau (9) tubulaire, rapporté dans l'espace interne du corps (1) de manière étanche et démontable, entre une première chambre (10) de ce fourreau et une seconde chambre (11) dans laquelle le clapet (13) peut débattre, cette seconde chambre (11) étant terminée par une ouverture (26) rétrécie de diamètre (D) inférieur à une dimension (L) diamétrale du clapet (13) mais supérieure au diamètre d'enroulement du ressort (24).
1. Embout de raccordement pour fluides médicaux comportant . - un corps (1) tubulaire définissant un espace interne et portant à chacune de ses extrémités des moyens (2, 4) pour son raccordement à un réseau de fluide et un appareil de prélèvement, - un siège (12) de clapet ménagé dans l'espace interne, - un clapet mobile (13) dans cet espace interne, rappelé vers le siège par un ressort de rappel (24) et est guidé par rapport au siège par un tube (15) le sur-montant et traversant le siège (12), caractérisé en ce que le siège (12) est porté en une seule pièce par un fourreau (9) tubulaire, rapporté dans l'espace interne du corps (1) de manière étanche et démontable, entre une première chambre (10; de ce fourreau et une seconde chambre (11) dans laquelle le clapet (13) peut débattre, cette seconde chambre (11) étant ter-minée par une ouverture (26) rétrécie de diamètre (D) inférieur à une dimension (L) diamétrale du clapet (13) mais supérieure au diamètre d'enroulement du ressort (24). 2. Embout selon la 1, caractérisé en ce que le ressort (24) est solidaire du clapet (13) au moyen d'une goupille transversale (25) dont la longueur (L) constitue la dimension diamétrale susdite supérieure au diamètre (D) de l'ouverture (26) rétrécie de manière à avoir rendu le clapet (13) et son ressort (24) prison- niers du fourreau (9). 3. Embout selon l'une des précé- dentes, caractérisé en ce que l'espace interne du corps (].) tubulaire comporte une paroi transversale (5) divi- sant ce dernier en deux sections, une première section(6) de réception du fourreau (9) dans laquelle la paroi (5) forme un appui au ressort (24) du clapet (13), ladite paroi (5) comportant un orifice (5a) autour duquel elle est conformée en un siège (18) pour une bille (19) pri- sonnière de la seconde section (7) de l'espace interne du fourreau, le clapet (13) possédant une extension axiale (17), opposée au tube de guidage (15), qui traverse ledit orifice (5a) pour empêcher l'appui de la bille (19) sur le siège (18) lorsque le fourreau (9) est en place dans ladite première section (6). 4. Embout selon la 3, caractérisé en ce que l'extension axiale (17) est tubulâiire et guidée en coulissement dans ledit- orifice (5a) et est pourvue d'ouvertures (21, 22) dans sa paroi, de part et d'autre du siège (18) qu'elle traverse. 5. Embout selon la 4, caractérisé en ce qu'un matériau filtrant (23) est logé dans l'extension tubulaire (17).
F
F16
F16L,F16K
F16L 37,F16K 1,F16K 3,F16L 15
F16L 37/40,F16K 1/14,F16K 3/24,F16L 15/00
FR2893550
A3
DISPOSITIF D'ACTIONNEUR DE PEDALE D'ACCELERATEUR
20,070,525
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs d'essais des véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement les dispositifs permettant la réalisation d'essais d'accélération pour balayage de régime à vide sur véhicule statique. De tels essais sont généralement réalisés sur un banc à rouleaux autopiloté, sans rotation des rouleaux, les moyens de pilotage du banc étant utilisés pour commander les cycles de balayage de régime. Un tel essai, dont la durée est, généralement, de quelques centaines d'heures, constitue toutefois une occupation peu rentable d'un moyen d'essai relativement coûteux et sophistiqué. De plus la mise en place de l'essai est relativement longue. Il est donc important de pouvoir disposer d'un moyen de pilotage d'une pédale d'accélérateur dont la mise en place soit rapide, simple, peu coûteuse, et qui permette d'éviter l'immobilisation d'un moyen de test complexe pour ces essais. Le document US4621525 propose un dispositif pour actionner une pédale d'accélérateur d'un véhicule automobile dans lequel un ensemble électronique supervisé par un microprocesseur commande un dispositif mécanique permettant de transmettre un effort donné à ladite pédale d'accélérateur. Dans ce système, le dispositif mécanique comporte une plaque sur laquelle est fixée une potence dotée d'un système d'accrochage pneumatique permettant sa mise en place au voisinage de la pédale d'accélérateur. Ladite potence comporte en outre un élément réalisant l'appui sur la pédale d'accélérateur, ainsi que des moyens permettant d'ajuster les paramètres de transmission de l'effort à ladite pédale (angle, force, en particulier). L'élément par lequel est réalisé l'appui physique sur la pédale d'accélérateur est muni d'un capteur permettant de détecter le contact avec ladite pédale. Cet élément est déplacé au moyen d'une vis sans fin gouvernée par un transducteur commandé par le microprocesseur. Des contacts électriques placés sur l'élément d'appui et sur la vis sans fin permettent de piloter ces déplacements. Le microprocesseur et l'ensemble électronique de commande sont placés à l'extérieur du véhicule, et reliés aux moyens mécaniques décrits cidessus par un câble flexible approprié. Un tel dispositif comporte toutefois un nombre relativement important d'éléments, et nécessite la mise en place à la fois d'un dispositif électronique de commande extérieur au véhicule et d'un dispositif pneumatique d'ajustement et de maintien en place. Les différents éléments qui le constituent le rendent de plus relativement coûteux. L'invention a pour but de proposer un actionneur mécanique simple pour la ~o pédale d'accélérateur d'un véhicule automobile, ne faisant intervenir aucun dispositif électronique extérieur au véhicule, et de coût très réduit. L'invention atteint son but grâce à un actionneur pour la pédale d'accélérateur d'un véhicule automobile, comportant un élément mobile permettant de 15 réaliser l'appui physique sur ladite pédale, comportant un ensemble d'éléments permettant la mise en place et le maintien en place de l'actionneur au voisinage de ladite pédale, dans lequel ledit élément mobile d'appui est relié par un ensemble de bras, à un moteur de commande, caractérisé en ce que ledit moteur de commande est un moteur électrique alimenté par la batterie 20 du véhicule. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit moteur électrique est un moteur d'essuie-glace, et les bras permettant les déplacements de l'élément mobile d'appui de l'actionneur sont réalisés à partir de la tringlerie d'essuie-glace correspondante. 25 Avantageusement, lorsque l'actionneur selon l'invention est utilisé pour la réalisation de balayages successifs de régime à vide, les cycles de balayage sont obtenus à partir du cycle de cadencement dudit moteur d'essuie-glace, dont la vitesse est réglée par un potentiomètre. Avantageusement, ledit actionneur est mécaniquement relié à un élément fixe 30 du poste de conduite du véhicule, et sa position sur le plancher du véhicule est bloquée par un système simple. Avantageusement, et dans un souci de sécurité, l'invention présente également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : un ventilateur est associé au moteur de commande, l'ensemble est pourvu d'un dispositif de détection automatique d'incendie et d'un arrêt d'urgence. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue schématique d'ensemble en perspective de l'invention, la figure 2 est une vue schématique d'ensemble en perspective, sous un ~o angle différent, de l'invention, la figure 3 est un schéma de principe du fonctionnement de l'actionneur selon l'invention. Ainsi que le montrent les différentes figures et qu'il a été précisé ci-dessus, 15 l'actionneur selon l'invention est commandé par un moteur électrique 1 alimenté par la batterie du véhicule automobile : dans le mode de réalisation préféré de l'invention présenté par les figures, le moteur 1 est un moteur d'essuie-glace, alimenté en courant continu de 12V par ladite batterie. Le moteur 1 est équipé, en sortie, d'un arbre tournant 2 qui, dans un dispositif 20 usuel d'essuie-glace, entraîne la tringlerie de l'essuie-glace proprement dit. Ici, l'arbre 2, en rotation continue, est relié à une extrémité d'une première biellette 3, dont l'extrémité opposée est reliée à une extrémité d'une première tringle 4. A son extrémité opposée, la première tringle 4 est liée à une extrémité d'une seconde biellette 5, dont l'extrémité opposée est liée à un axe 25 6 mobile en rotation dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan défini par les première et seconde biellette 3 et 5 et par la première tringle 4. L'axe 6 est lié, d'une part, à un élément d'appui 7 dont le rôle sera décrit ultérieurement, et, d'autre part, à une extrémité d'une seconde tringle 8 s'étendant sensiblement, par rapport à la seconde biellette 5, dans la même 30 direction que la première tringle 4. L'extrémité opposée de la seconde tringle 8 est liée à l'arbre 2. Les biellettes 3 et 5, ainsi que les tringles 4 et 8 constituent la partie mécanique B de l'actionneur selon l'invention, et forment sensiblement un cadre déformable, les éléments le constituant étant respectivement mobiles en rotation les uns par rapport aux autres autour d'axes passant par leurs extrémités et sensiblement parallèles à l'axe 6 et à l'arbre 2. Avantageusement, et dans un souci de réduction des coûts, ces éléments peuvent être issus d'une tringlerie d'essuie-glace standard. Des moyens appropriés 9 et 10 permettent le blocage de l'ensemble de l'actionneur dans le poste de conduite. Dans le mode de réalisation de l'invention présenté par les figures, les moyens 9 ~o se composent d'une équerre de petite taille 91 fixée à l'extrémité de l'axe 6 opposée à l'extrémité dudit axe 6 à laquelle est relié l'élément d'appui 7, et d'un pied réglable 92 vissé dans un orifice taraudé ménagé à cet effet sur ladite équerre 91. Le pied 92 étant placé sur le plancher P du véhicule, le réglage dudit pied 92 permet d'ajuster la hauteur de l'ensemble de l'actionneur par 15 rapport à la hauteur de la pédale d'accélérateur A du véhicule, et de réaliser un premier blocage dudit actionneur dans le véhicule. Les moyens 10 se composent d'une barre 101 dont l'une des extrémités est reliée à l'extrémité de la seconde tringle 8 reliée à l'arbre 2, et d'un ensemble d'éléments 102 permettant un second blocage de l'actionneur selon l'invention 20 dans le poste de conduite du véhicule. Avantageusement, lesdits moyens 102 permettent également un réglage de la longueur de l'ensemble constitué par ladite seconde tringle 8 et ladite barre 101 afin d'adapter l'actionneur selon l'invention aux dimensions du poste de conduite. Dans le mode de réalisation de l'invention présenté par les figures, la seconde tringle 8 est ainsi sensiblement 25 creuse, ladite barre 101 peut coulisser à l'intérieur de celle-ci, et un ensemble de molettes 103 et de plaques 104 permet la fixation de la barre 101 à des éléments fixes du poste de conduite (par exemple, et de manière non limitative, un soubassement de siège). Ce mode de réalisation n'est toutefois pas limitatif et d'autres moyens d'ajustement de l'actionneur selon l'invention 30 aux dimensions du poste de conduite et de blocage dudit actionneur dans ledit poste de conduite peuvent être envisagés. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, présenté par les figures, la barre 101 est également reliée à un ensemble de plaques 105 sur lesquelles sont fixés le moteur 1 et un ventilateur 11 destiné à éviter tout échauffement intempestif dudit moteur 1 pendant le fonctionnement de l'actionneur selon l'invention. Un potentiomètre 12 (non représenté sur les figures) permet d'ajuster le cadencement du moteur d'essuie-glace au cycle de balayage souhaité : typiquement, mais de manière non limitative, une accélération sera déclenchée toutes les 15 secondes pour un essai de tenue aux vibrations d'une ligne d'échappement. Par ailleurs, une molette 13 placée sur l'axe 6 permet le réglage de l'angle ~o d'inclinaison a de l'élément d'appui 7 par rapport à la tringle 8 de telle manière que, en position de repos du système, l'élément 7 ne soit pas en appui sur la pédale d'accélérateur A. Lorsqu'un cycle de balayage est démarré, la tension appliquée au moteur 1 15 augmente, le moteur 1 est actionné et l'arbre 2 est entraîné en rotation par le moteur 1 : la vitesse du moteur 1 est déterminée par le potentiomètre 12 réglé préalablement au démarrage de l'essai. La rotation de l'arbre 2 entraîne un déplacement de l'extrémité de la biellette 3, qui entraîne à son tour la première tringle 4 dans un mouvement de piston selon la direction générale de 20 la longueur de ladite première tringle 4. L'extrémité de la seconde biellette 5 est également entraînée en mouvement dans la même direction, entraînant à son tour en rotation l'axe 6. Il en résulte un mouvement de bascule de l'élément 7, qui vient alors appuyer sur la pédale d'accélérateur A et déclencher le balayage souhaité. L'intensité de la force appliquée par l'élément 7 à la pédale 25 d'accélérateur A, et, donc, la puissance de l'accélération, sont déterminées par l'ajustement préalable de l'angle d'inclinaison a entre ledit élément 7 et la tringle 8, ainsi qu'il a été précédemment mentionné. A la fin du cycle de balayage de régime, la tension appliquée au moteur 1 redevient nulle, et l'actionneur revient à sa position de repos par une succession de mouvements 30 inverses. Le cadencement des cycles est, de même que la vitesse de rotation du moteur 1, déterminé par le réglage préalable du potentiomètre 12. L'invention permet ainsi d'actionner très simplement la pédale d'accélérateur A d'un véhicule automobile. L'actionneur selon l'invention peut être adapté à tout type de véhicule, pour la réalisation de tout type d'essai de balayage de régime à vide, quelle que soit la plage de régime étudiée : le réglage de la molette 13 permet en effet d'atteindre tous les régimes moteur souhaités. De plus, la mise en place de l'actionneur décrit ci-dessus est très rapide. Un tel actionneur est, en outre, totalement autonome puisque le moteur qui le commande est alimenté par la batterie même du véhicule. Pour des raisons de sécurité, il pourra être couplé à un système de détection automatique d'incendie et à un ~o arrêt d'urgence, mais ne nécessite la mise en place d'aucun accessoire supplémentaire
Actionneur pour la pédale d'accélérateur (A) d'un véhicule automobile, comportant un élément mobile (7) permettant de réaliser l'appui physique sur ladite pédale (A), comportant un ensemble d'éléments (9), (10), permettant la mise en place et le maintien en place de l'actionneur au voisinage de ladite pédale (A), dans lequel ledit élément mobile d'appui (7) est relié par un ensemble de bras (B), à un moteur de commande (1), et dans lequel ledit moteur de commande (1) est un moteur électrique alimenté par la batterie du véhicule, par exemple un moteur d'essuie-glace, et les bras (B) issus d'une tringlerie d'essuie-glace.
Revendications 1. Actionneur pour la pédale d'accélérateur (A) d'un véhicule automobile comportant un élément mobile (7) permettant de réaliser l'appui physique sur ladite pédale (A), comportant un ensemble d'éléments (9), (10), permettant la mise en place et le maintien en place de l'actionneur au voisinage de ladite pédale (A), dans lequel ledit élément mobile d'appui (7) est relié par un ensemble de bras (B), à un moteur de commande (1), caractérisé en ce que ledit moteur de commande (1) est un moteur électrique alimenté par la batterie du véhicule. 2. Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le moteur de commande (1) est un moteur d'essuie-glace. 3. Actionneur selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'ensemble de bras (B) est composé, respectivement, d'une première biellette (3) dont une extrémité est liée à l'arbre de sortie (2) du moteur (1) et dont l'extrémité opposée est liée à une extrémité d'une première tringle (4) dont l'extrémité opposée est liée à une extrémité d'une seconde biellette (5), l'extrémité opposée de ladite biellette (5) étant munie d'un axe (6) sensiblement perpendiculaire au plan défini par lesdites biellettes (3), (5) et ladite première tringle (4), ledit axe (6) étant lié, d'une part, à l'élément d'appui (7), et, d'autre part, à une extrémité d'une seconde tringle (8) s'étendant sensiblement parallèlement à ladite première tringle (4) et dans la même direction que celle-ci par rapport à la seconde biellette (5), l'extrémité opposée de ladite seconde tringle (8) étant liée à l'arbre de sortie (2) du moteur (1), et en ce que les biellettes et tringles (3), (4), (5), (8) de l'ensemble de bras (B) forment un cadre articulé déformable dont les éléments sont respectivement, deux à deux, mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre autour d'axes passant par leurs extrémités et sensiblement parallèles à l'axe (6) et à l'arbre de sortie (2) du moteur (1). 4. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les éléments de l'ensemble de bras (B) sont des pièces de tringlerie d'essuie-glace. 5. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 4 destiné à réaliser des cycles de balayage de régime à vide, caractérisé en ce que le cadencement des cycles est obtenu au moyen d'un potentiomètre (12) permettant de régler la vitesse du moteur (1) et la fréquence des cycles. 6. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison (a) entre l'élément d'appui (7) et la seconde tringle (8) est réglable au moyen d'une molette (13) liée à l'axe (6). 7. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en 15 ce qu'il comporte des moyens (9), (10), permettant de le bloquer à l'intérieur du poste de conduite. 8. Actionneur selon la 7, caractérisé en ce que les moyens (9) comportent une équerre (91) liée à l'axe (6) et un pied réglable (92) inséré dans 20 un orifice taraudé ménagé sur ladite équerre (91), et en ce que les moyens (10) sont constitués d'une barre (101) présentant une liaison coulissante avec la seconde tringle (8) et d'un ensemble de molettes (102) permettant le réglage de la longueur de l'ensemble formé par ladite barre (101) et ladite seconde tringle (8) et leur blocage dans le poste de conduite du véhicule. 25 9. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un ventilateur (11) est associé au moteur (1). 10. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en 30 ce qu'il est associé à un système de détection d'incendie et à un dispositif d'arrêt d'urgence. 11. Procédé de test de balayage de régime à vide pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un actionneur selon l'une quelconque des 1 à 10.5
B,G
B60,G01
B60K,G01M
B60K 26,G01M 17
B60K 26/02,G01M 17/00
FR2889746
A1
SYSTEME DE LENTILLES OPTIQUES POUR APPAREIL PHOTO MOBILE AFFINE ET PROCEDE DE FORMATION D'IMAGES L'UTILISANT
20,070,216
1. Domaine technique de l'invention La présente invention concerne, d'une façon générale, un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile et, de façon plus spécifique, un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile qui assure un angle de vue large en divisant un angle de vue original en une pluralité d'angles de vue, et qui procure des systèmes de lentilles excentrées séparés correspondant aux angles de vue divisés, de façon à obtenir ainsi un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile moins volumineux. 2. Description de l'art connexe Avec le développement récent de la technologie numérique, l'amélioration des techniques de compression d'images et l'amélioration de la technologie de reprise et la technologie périphérique de produits multimédia, des recherches visant à réaliser un affinement et une miniaturisation de la lentille optique d'un appareil photo mobile ont été menées à bien. Afin de répondre à cette tendance, des appareils photo dotés d'une excellente portabilité sur des systèmes de lentilles optiques affinés pour appareil photo mobile, ainsi que d'excellentes performances se sont avérés nécessaires. D'une façon conventionnelle, un système de lentilles optiques pour appareil photo coaxial, dans lequel une pluralité de lentilles rotatives de type à symétrie est agencée verticalement par rapport à la direction d'un axe optique, est généralement employé en tant que système de lentilles optiques pour des appareils photo mobiles. Un système de lentilles optiques coaxial pour appareil photo de ce type est illustré sur la figure 1. En se référant à la figure 1, le système de lentilles optiques coaxial pour appareil photo est généralement limité en termes de réduction de sa longueur dans la direction de son axe optique dans la mesure où plusieurs lentilles rotatives de type à symétrie sont agencées verticalement. En particulier, comme la longueur totale du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile est déterminée de manière à être sensiblement identique à la longueur dans le sens diagonal d'un capteur d'image, un problème se pose en ce qu'il est très difficile de réaliser une miniaturisation d'un dispositif mobile. Par conséquent, afin de résoudre ce problème, un système de lentilles optiques qui permet de réaliser la miniaturisation d'un dispositif mobile en utilisant une lentille prismatique, et un système de lentilles optiques qui permet de réaliser la miniaturisation d'un dispositif mobile en qui utilise une lentille de focalisation excentrée de type à relais, ont été proposés. Le brevet US N 6 084 715 décrit un système optique utilisant une lentille prismatique, dont la construction est décrite en référence à la figure 2. On peut y voir que le système de lentilles optiques pour appareil photo mobile comprend un premier prisme 10, un deuxième prisme 20, un filtre passe bas 4 et un plan d'image 3. Toutefois, comme illustré sur la figure, bien que le système de lentilles optiques pour appareil photo mobile soit construit en utilisant un système de lentille prismatique, le rapport (longueur totale / longueur dans le sens diagonal d'un capteur d'image) de la longueur totale du système optique par rapport à la longueur dans le sens diagonal d'un capteur d'image se situe à l'intérieur d'une plage de 2,4 à 4,3, de sorte qu'il se produit une limitation en termes d'une réduction de la longueur totale du système optique. Un autre exemple - représenté par la publication de brevet japonais en cours d'examen N 2000-292371 - décrit un système optique qui utilise une lentille de focalisation excentrée, dont la construction est décrite en référence à la figure 3. On peut y voir que le système optique d'appareil photo mobile comprend une première surface R1, qui est une membrane, une deuxième surface R2, qui est une surface de réfraction coaxiale par rapport à la première surface, une troisième surface R3, qui est une surface réfléchissante inclinée par rapport à la deuxième surface R2, une quatrième surface R4, une cinquième surface, qui est une surface réfléchissante décalée et inclinée par rapport à une surface correspondante, et une sixième surface R6, qui est une surface de réfraction décalée et inclinée par rapport à la cinquième surface R5. Toutefois, même dans le cas du système optique à lentille de focalisation excentrée intégrale, le rapport de la longueur totale du système optique à la longueur dans le sens diagonal d'un capteur d'image (longueur totale / longueur dans le sens diagonal du capteur d'image) se situe à l'intérieur d'une plage de 2,4 à 4,3, comme on l'a vu plus haut. Bien que le fait que la longueur d'un axe optique soit plus courte que celle d'un système coaxial conventionnel de lentilles optiques pour appareil photo soit un avantage, comme on l'a vu plus haut, de nombreuses limitations empêchent d'obtenir un angle de vue large sur un capteur d'image unique et, dans le même temps, de réduire l'épaisseur globale du système optique. Par ailleurs, bien que, dans le système optique 35 conventionnel décrit ci-dessus, un procédé de réduction de l'épaisseur globale du système optique par une diminution de la taille du capteur d'image puisse être envisagée, le procédé n'a également que peu d'effet en ce qu'une limitation empêche une réduction de la taille du capteur d'image. En conséquence, afin d'être en mesure de mettre en oeuvre un angle de vue large en utilisant un capteur d'image unique dans un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile et, dans le même temps, de réduire l'épaisseur globale du système optique, un système de lentilles optiques autre que celui qui est décrit ci-dessus, qui utilise la lentille prismatique et le système de lentille de focalisation excentrée intégrale, est nécessaire. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Par conséquent, la présente invention a été mise au point en gardant présents à l'esprit les problèmes susmentionnés que l'on rencontre dans l'art antérieur, et un objet de la présente invention consiste à la fois à assurer un angle de vue large en divisant un angle de vue en deux angles - ou plus - et à réduire la longueur totale d'un système de lentilles optiques en fournissant des systèmes de lentilles excentrées correspondant aux angles de vue divisés. Il est un autre objet de la présente invention de réduire les coûts de fabrication en diminuant le nombre d'éléments par l'intégration d'une pluralité de systèmes de lentilles excentrées, et de réduire le taux de défauts dans un processus d'assemblage par l'intégration de lentilles composantes. Afin d'être en mesure d'atteindre l'objectif susmentionné, la présente invention propose un système de 35 lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné comprenant deux systèmes de lentilles - ou plus - pour laisser passer des faisceaux de lumière pénétrant à travers deux angles de vue divisés identiques - ou plus - dans lesquels un angle de vue du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile est divisé, les systèmes de lentilles correspondant aux angles de vue divisés; et un unique capteur d'image destiné à recevoir les faisceaux de lumière qui passent à travers les deux systèmes de lentilles - ou plus. La division de l'angle de vue est menée à bien par l'accomplissement d'une division telle que des faisceaux de lumière qui pénètrent dans un appareil photo mobile ont des axes optiques différents. Selon différentes variantes de réalisation possibles, le système de lentilles optiques peut également comprendre l'une au moins des caractéristiques suivantes. - l'un quelconque des deux systèmes de lentilles - ou plus - est formé de manière à comprendre une surface incidente sur laquelle des faisceaux de lumière sont incidents, deux surfaces réfléchissantes, et une surface de sortie, les deux surfaces réfléchissantes étant inclinées par rapport à un axe de référence, - les deux systèmes de lentilles - ou plus - sont 25 conformés pour être symétriques les uns par rapport aux autres, chacun des systèmes de lentilles comporte un système de lentilles excentrées, le système de lentilles excentrées présente des 30 surfaces comportant des surfaces de forme polynomiale libre XY, qui sont représentées par l'équation suivante: z z= c z z +LCxmyn, où j=[(m+n)+m+3n]12+1 1+ SQRT[l (1 + k)c r] ;=z où z est un axe de la surface de forme libre, c est une courbure de sommet, K est une constante conique, et Ci (où j est un nombre entier égal à ou plus grand que deux) est un coefficient - les systèmes de lentilles ont été obtenus intégralement ou séparément en utilisant une technique de moulage par injection, ou bien ont été formés à l'échelle de la tranche, - le capteur d'image unique est divisé de manière à correspondre à un nombre d'angles de vue divisés, de telle sorte que des faisceaux de lumière qui passent à travers les systèmes de lentilles forment des images sur des surfaces respectives du capteur d'image, - le système de lentilles optiques est conformé pour former les images sur les surfaces respectives du capteur d'image par combinaison selon un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama, - le système de lentilles satisfait la condition suivante: L / ID Le procédé peut, selon la variante de mise en oeuvre choisie, comporter l'une au moins des caractéristiques suivantes. - la division de l'angle de vue est menée à bien par l'accomplissement d'une division telle que des faisceaux de lumière qui pénètrent dans un appareil photo mobile ont des axes optiques différents, - chacun des systèmes de lentilles est construit en utilisant un système de lentilles excentrées, - le système de lentilles excentrées présente des surfaces qui sont formées en utilisant des surfaces de forme polynomiale libre XY, qui sont représentées par l'équation suivante: z= cr 2 2 +LC.xmyn, où j=[(m+n)2+m+3n]12+1 1 + SQRT[1 (l + k)c r] 1=2 où z est un axe de la surface de forme libre, c est une courbure de sommet, K est une constante conique, et Ci (où j est un nombre entier égal à ou plus grand que deux) est un coefficient, les systèmes de lentilles sont formés intégralement ou séparément en utilisant une technique de moulage par injection, ou bien sont formés à l'échelle de la tranche, - quand les systèmes de lentilles forment des images inversées, les images formées sur les surfaces respectives du capteur d'image sont combinées en utilisant un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objets, caractéristiques et avantages de la présente invention qui ont été mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres, ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est un schéma illustrant un système optique coaxial conventionnel; - la figure 2 est un schéma illustrant un système 5 optique conventionnel utilisant une lentille prismatique; - la figure 3 est un schéma illustrant un système optique conventionnel utilisant une lentille prismatique intégrale; - les figures 4 A à 4 C, sont des diagrammes illustrant le concept de la division de l'angle de vue selon la présente invention; - les figures 5 A à 5 D, sont des diagrammes illustrant un procédé de formation d'image utilisant un 15 système optique selon la présente invention; - la figure 6 est une vue en perspective illustrant un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile comprenant deux systèmes de lentilles excentrées selon un mode de réalisation de la présente invention; - la figure 7 est un schéma illustrant la vue en coupe de la figure 6; - la figure 8 est une vue agrandie illustrant une des lentilles excentrées de la figure 7; et - les figures 9 A et 9 B sont des diagrammes d'aberrations de lumière transversale basés sur les mêmes coordonnées des surfaces respectives du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné, selon la présente invention. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Nous allons maintenant faire référence aux dessins, sur lesquels les mêmes numéros de référence sont utilisés - tout au long des différentes figures - afin de désigner des composants identiques ou similaires. Les figures 4 A à 4 C sont des diagrammes illustrant un appareil photo conventionnel et un appareil photo ayant des angles de vue divisés. Les figures 5 A à 5 D, sont des diagrammes illustrant un procédé de formation d'image utilisant un système optique selon la présente invention. La figure 6 est une vue en perspective illustrant un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile comprenant deux systèmes de lentilles excentrées selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est un schéma illustrant la vue en coupe de la figure 6. La figure 8 est une vue agrandie illustrant une des lentilles excentrées de la figure 7. Les figures 9 A et 9 B sont des diagrammes d'aberrations de lumière transversale. Comme on l'a vu plus haut, la présente invention a comme caractéristiques techniques d'offrir des performances qui sont égales à ou supérieures à celles d'un système de lentilles optiques pour appareil photo conventionnel coaxial, d'un système de lentilles optiques pour appareil photo conventionnel utilisant une lentille prismatique, et d'un système de lentilles optiques pour appareil photo conventionnel utilisant une lentille excentrée intégrale, ayant un angle de vue large, et de réduire de façon significative une longueur totale d'un système de lentilles optiques pour appareil photo. Afin de mettre en oeuvre les caractéristiques techniques susmentionnées, la présente invention doit utiliser un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile qui soit différent des systèmes de lentilles optiques pour appareil photo mobile décrits ci-dessus. En d'autres termes, le procédé consistant à réduire la taille même d'un capteur d'image est considéré comme le procédé le plus typique d'une réduction de la longueur totale d'un système de lentilles optiques pour appareil photo. Toutefois, comme on l'a vu plus haut, il est extrêmement difficile de réduire la taille du capteur d'image tout en conservant en l'état un système optique conventionnel, de sorte que, dans le conventionnel optique système, il est un fait connu que le procédé ne permet pas de réduire efficacement la longueur totale du système de lentilles optiques pour appareil photo. Pourtant, la présente invention a un effet semblable à la réduction de la taille d'un capteur d'image en proposant un système optique, autre que les systèmes optiques conventionnels décrits ci-dessus, ce qui permet d'accomplir une réduction de la longueur totale d'un système optique. En d'autres termes, le demandeur a mis au point un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné en partant du fait qu'il est possible d'accomplir sensiblement l'effet d'une réduction de la longueur totale d'un système optique pour autant que la taille d'un capteur d'image diminue elle-même de manière significative, et de conserver la même taille que pour un capteur d'image conventionnel en combinant des capteurs ayant des tailles en diminution avec chaque ordre. En particulier, la présente invention est à même de mettre en oeuvre le système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné décrit cidessus en divisant un angle de vue pénétrant à l'intérieur d'un système de lentilles optiques pour appareil photo et en prévoyant des systèmes de lentilles séparés correspondant aux angles de vue divisés, de manière à réaliser ainsi le système de lentilles optiques différent des systèmes de lentilles optiques conventionnels. Tout d'abord, afin de mettre en oeuvre le système de lentilles optiques selon la présente invention, il est nécessaire de diviser l'angle de vue d'un appareil photo. Le concept de division de l'angle de vue est décrit en référence aux figures 4 A, 4 B et 4 C. La figure 4 A est un schéma illustrant l'angle de vue (60 dans l'exemple retenu) d'un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile type, qui désigne un angle (angle de vue) auquel un objectif d'appareil photo peut capturer un objet. Comme montré de manière conceptuelle sur les figures 4 B et 4 C, la division de l'angle de vue signifie que, en utilisant une pluralité d'appareils photo ayant des axes optiques différents et des angles étroits - comme illustré sur la figure 4 B - un angle de vue d'origine de 60 est obtenu en maintenant les angles de vue divisés respectifs de celui-ci à 30 environ, comme illustré sur la figure 4 C. En particulier, on peut voir qu'un processus consistant à acquérir des moitiés d'images avec les appareils photo ayant des axes optiques différents et à combiner ensuite les images en utilisant un programme séparé, est nécessaire. En d'autres termes, le processus d'acquisition de l'image d'un objet en utilisant un appareil photo mobile et le concept de division d'un angle de vue selon la présente invention, sont brièvement décrits en référence à la figure 5. L'angle de vue de l'image de l'objet illustré sur la figure 5 A est divisé en plusieurs angles de vue de 30 environ. De ce fait, les moitiés approximatives de l'image de l'objet sont respectivement incidentes sur une pluralité de systèmes de lentilles optiques d'appareil photo mobile 100 selon la présente invention illustrés sur la figure 5 B, à travers les angles de vue divisés respectifs. Des faisceaux de lumière pénétrant à travers des angles de vue divisés respectifs passent respectivement à travers un premier système de lentilles excentrées 110a et un deuxième système de lentilles excentrées 110b qui correspondent respectivement aux angles de vue divisés. Les faisceaux de lumière qui passent à travers les systèmes de lentilles excentrées respectifs 110 forment des images sur les surfaces d'un capteur d'image correspondant 120. En d'autres termes, après être passés à travers le premier système de lentilles excentrées 110a, les faisceaux de lumière forment une image sur la surface de la région de capteur d'image 120a du capteur d'image 120, et après être passés à travers le deuxième système de lentilles excentrées 110b, les faisceaux de lumière forment une image sur la surface de la région de capteur d'image 120b du capteur d'image 120. Le cas dans lequel l'image de l'objet est formée sur le capteur d'image 120 selon le processus décrit ci-dessus, est illustré sur la figure 5 C. Comme on l'a vu plus haut, la présente invention divise un angle de vue et possède deux systèmes de lentilles séparés - ou plus - ayant des axes optiques différents, de sorte que les dimensions de régions de capteur d'image respectives 120a et 120b qui correspondent à ceux-ci sont considérablement réduites, ce qui réduit de manière significative l'épaisseur globale du système de lentilles optiques. Dans ce mode de réalisation, les moitiés d'image de l'objet illustré sur la figure 5 C sont formées sur des régions de capteur d'image respectives 120a et 120b, de sorte qu'un processus de combinaison des images respectives pour n'en former qu'une seule, est nécessaire. Dans ce mode de réalisation, dans le cas dans lequel les deux lentilles forment une image inversée, les deux images sont combinées pour ne donner qu'une seule image, comme illustré sur la figure 5 B, en utilisant un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama. Dans le même temps, dans le cas dans lequel les deux lentilles forment une image droite, il est possible de combiner les images respectives au moyen d'un réglage précis des lentilles. Le système de lentilles optiques pour appareil 35 photo mobile affiné 100 selon la présente invention, qui est formé selon le concept décrit cidessus, est décrit de façon plus détaillée en référence aux figures 6 et 7. La présente invention est caractérisée par un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné, comprenant deux systèmes de lentilles 110a et 110b - ou plus - pour laisser passer des faisceaux de lumière, qui pénètrent à travers un angle de vue qui a été divisé en deux ou plus, et un unique capteur d'image 120 destiné à recevoir les faisceaux de lumière qui sont passés à travers les deux systèmes de lentilles 110a et 110b - ou plus. Sur les dessins, le cas dans lequel des faisceaux de lumière qui pénètrent à travers les angles divisés sont respectivement incidents sur le premier système de lentilles excentrées 110a et sur le deuxième système de lentilles excentrées 110b est illustré. La division de l'angle de vue est accomplie en divisant des faisceaux de lumière reçus par l'appareil photo mobile, et qui ont des axes optiques différents. De plus, la présente invention utilise une pluralité de systèmes de lentilles, comme montré sur les dessins. Il est difficile de mettre techniquement en oeuvre la présente invention en utilisant un système coaxial conventionnel, de sorte que l'objectif technique est atteint en utilisant un système de lentilles excentrées. Bien que, dans ce mode de réalisation de la présente invention, l'angle de vue soit divisé en deux, et que deux systèmes de lentilles excentrées 110 correspondant à ceux-ci soient utilisés, la présente invention ne se limite pas à ce nombre, et l'angle de vue peut être divisé en un nombre d'angles plus élevé, si nécessaire. Dans ce cas, le nombre de systèmes de lentilles excentrées augmente également. La division de l'angle de vue décrite ci-dessus constitue un autre avantage technique de la présente invention visant à atteindre l'angle de vue large de l'appareil photo mobile. En particulier, comme dans la présente invention, dans un cas dans lequel un système de lentilles est construit en utilisant une pluralité de lentilles ayant de petits angles de vue, ceci présente un avantage en ce qu'une surface sur laquelle une image est formée se réduit à la taille de la surface / N (le nombre de lentilles) et les angles de vue deviennent plus petits, ce qui constitue un avantage en termes de conception. De plus, la présente invention présente des avantages techniques en ce qu'il est possible de mettre en oeuvre un angle de vue identique ou plus large que l'angle de vue d'un système de lentilles conventionnel en combinant la pluralité de lentilles, et de mettre en oeuvre un système optique ayant une longueur plus courte en utilisant un capteur d'image ayant la même taille. La construction du système de lentilles excentrées 110 selon la présente invention va maintenant être décrite plus en détails ci-dessous. Dans un mode de réalisation de la présente invention, chacun des systèmes de lentilles excentrées 110 comprend quatre surfaces de lentilles 130, 140, 150 et 160, pour former ainsi un système de lentilles excentrées. Dans le cas dans lequel deux systèmes de lentilles excentrées sont inclus, comme dans le mode de réalisation de la présente invention, les deux systèmes de lentilles excentrées 110a et 110b sont réalisés de manière à être symétriques l'un par rapport à l'autre. De plus, le système de lentilles excentrées 100 selon la présente invention peut être réalisé intégralement ou séparément en utilisant une technique de moulage par injection. De plus, le système de lentilles excentrées 100 peut être réalisé à l'échelle de la tranche, de sorte qu'il présente un avantage en ce que la production de masse est possible. Comme on l'a vu plus haut, le système de lentilles excentrées 110 selon la présente invention est réalisé intégralement, de sorte qu'il présente des avantages de réduction d'un taux de défaut dans un processus d'assemblage en raison de la simplification du processus de fabrication, et de réduction des coûts par une réduction du nombre d'éléments nécessaires. La figure 8 est une vue agrandie illustrant une partie des systèmes de lentilles excentrées 110 selon la présente invention. Les caractéristiques des lentilles respectives des systèmes de lentilles excentrées 110, selon la présente invention, sont décrites en référence à la figure 8. Comme on l'a vu plus haut, les surfaces de lentilles respectives 130, 140, 150 et 160 ont pour caractéristiques techniques qu'elles sont formées en utilisant des surfaces de forme polynomiale libre XY, qui satisfont l'équation suivante 1: cr z z = +EC.xmyn, où j = [(m+n)z+m+3n]12+1 1+SQRT[1 (1+k)c2r2] j=2 Dans ce cas, z est l'axe de la surface de forme (1) libre, c est une courbure de sommet, K est une constante conique, et Ci (où j est un nombre entier égal à ou plus 25 grand que deux) est un coefficient. Les surfaces de lentilles des systèmes de lentilles excentrées 110 selon la présente invention ne sont pas uniquement limitées par des surfaces de forme polynomiale libre XY; en d'autres termes, il est possible qu'elles soient formées en utilisant d'autres équations de surfaces de forme libre. Dans le tableau suivant 1, les coefficients des surfaces de forme polynomiale libre XY et des alias sont donnés. Tableau N 1 coefficient alias définition Cl K constante conique C2 X x C3 Y Y C4 X2 x2 C5 XY xy C6 Y2 y2 C7 X3 x3 C8 X2Y x2y C9 XY2 xy2 C10 Y3 y3 C11 X4 x4 C12 X3Y x3y C13 X2Y2 x2y2 C14 XY3 xy3 C15 Y4 y4 C16 X5 x5 C17 X4Y x4y C18 X3Y2 x3y2 C19 X2Y3 x2y3 C20 XY4 xy4 C21 Y5 y5 C22 X6 x6 C23 X5Y x5y C24 X4Y2 x4y2 C25 X3Y3 x3y3 C26 X2Y4 x2y4 C27 XY5 xy5 C28 Y6 y6 De plus, les surfaces de lentilles respectives 130, 140, 150 et 160 du système de lentilles excentrées 110, qui sont illustrées sur la figure 8, sont prévues pour avoir les valeurs décrites dans le tableau suivant 2. En d'autres termes, le tableau suivant 2 représente les coordonnées centrales, les gradients des lentilles respectives, et les coefficients asphériques des surfaces correspondantes. Dans ce cas, la localisation de (0,0,0) - qui est une référence - est une surface supérieure. Tableau N 2 Numéro de 130 140 150 160 surface Coordonnées X, E+00 3+00, E- )0 0, 00000E+00 et angle de Y 6,42 30E-02 -2,41286E-01 -1,7) E+)0 -1,96675E+00 surface X -2,43400E-01 9,' E-01 E- 1 9,50000E-01 Inclinaison -1,48415E+01 1,84253E+01 1,87947E+01 -1,26992E+01 (a) Rayon de Rayon 4,57144E+00 -2, 20745E+01 -5,00907E-13 -8,64656E+00 courbure Coefficient Cl K -1,75053E+ 00 2,91151E+01 -2,51353E+91 1,90463E+01 sphérique C2 X 0,00000E+00 0, 00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 C3 Y 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+ 00 0,00000E+00 C4 X2 5,69336E-02 -6,07596E-04 5,23306E-03 -8,18521E-02 C5 XY 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 0,0 00E+00 C6 12 -3,05858E-02 -1, 63813E-02 4,29752E-03 7, E-02 C7 X3 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 0, 0 00E+00 C8 X2Y -2,98966E-02 -5,6'715E-03 1,10"74E-03 -2,37374E-17 C9 XY2,E+00 3+00, E- )0 0,00000E+00 C10 13 -5,55772E-02 -7,î)0E-03 -2,7 73E-03 1,43137E-17 C11 X4 2,92112E-03 -7,88758E-04 -8,77107E-03 -6,76493E-15 C12 X3Y 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 C13 X2Y2 -1,28'50E-02 -5,23-944E-03 -1,0"914E-02 -7,01269E-15 C14 XY3 E+00, E+00, I+iO, E+00 C15 14 -3,82760E-02 -4, 29E-03 -5,5' 73E-03 -8, )38E-15 C16 X5 0,00000E+ 00 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 C17 X4Y -1,37355E-04 -5,04156E-03 5,54217E-03 -2,63161E-02 C18 X3Y2 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 0, 00000E+00 C10 X2Y3 -3,21707E-02 -6,22434E-03 -1,08113E-03 1,44524E-02 C20 XY4, E+00 3+00, E-)0 0,00000E+00 C21 15 -3, 55E-02 -1,85')1E-03 1,0) )E03 70,14230E-04 C22 X6 -1,37523E-02 -2,04624E-03 -3,76283E-03 -8,53226E03 C23 X5Y 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 C24 X412 -5, 01650E-02 -3,03787E-03 -3,44995E-03 1,27921E-02 C25 X3Y3 0,00000E+00 0, 00000E+00 0,00000E+00 0,00000E+00 C26 X214 -5,9 -24E-02 -4,r--75E-03 -1, 06184E-02 -9,23514E-02 C27 XY5, E+00;+00, E- )0 0,00000E+00 C28 16 -1, 01E-02 -5,1;30E-04 -1,3:149E-03 -5,56374E-03 De plus, les dessins illustrés sur les figures 9 A et 9 B sont des diagrammes d'aberrations de lumière transversale basés sur les mêmes coordonnées des surfaces respectives du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné, selon la présente invention. Chacun des systèmes de lentilles excentrées 110 comprenant les surfaces de lentilles respectives 130, 140, 150 et 160 prévues selon les tableaux 1 et 2 décrits ci-dessus, est décrit en référence à la figure 7. Des faisceaux de lumière qui pénètrent sur la base des angles divisés respectifs d'un angle de vue passent à travers la surface incidente 130 de chacun des systèmes de lentilles excentrées 110, ils sont réfléchis à partir des première et deuxième surfaces réfléchissantes 140 et 150, passent à travers une surface de sortie 160, et parviennent jusqu'à un capteur d'image 120, pour former ainsi une image. Le capteur d'image 120 est divisé en des régions de capteur d'image respectives 120a et 120b de façon à ce qu'elles correspondent au nombre des angles de vue divisés, et il est construit de telle sorte que des faisceaux de lumière qui passent à travers la pluralité de systèmes de lentilles excentrées 110 forment des images sur les surfaces des parties de capteur du capteur d'image. Comme on l'a vu plus haut, la présente invention est dotée de caractéristiques techniques dans lesquelles la taille du capteur d'image est diminuée de manière significative en divisant le capteur d'image en des régions de capteur d'image respectives de façon à ce qu'elles correspondent au nombre des angles de vue divisés, ce qui permet de réduire considérablement la taille du système optique dans son ensemble, et dans lesquelles un angle de vue large est réalisé en divisant l'angle de vue. En d'autres termes, en utilisant le système de lentilles optiques selon la présente invention, le système de lentilles optiques peut être construit de manière à satisfaire la condition de L / ID Comme on l'a vu plus haut, le procédé de formation d'une image en utilisant un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné a comme caractéristiques techniques qu'il comprend les étapes consistant à diviser un angle de vue d'un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile, en deux angles identiques ou plus; laisser passer des faisceaux de lumière, qui pénètrent à travers les angles de vue divisés, à travers des systèmes de lentilles respectifs correspondant à ceux-ci; former les faisceaux de lumière, qui passent à travers les systèmes de lentilles respectifs, sur des surfaces correspondantes d'un capteur d'image; et à combiner les images formées sur les surfaces respectives du capteur d'image et, pour terminer, à combiner les images formées sur les surfaces respectives du capteur d'image en utilisant un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama, pour acquérir de ce fait l'image. Dans le cas de l'utilisation d'un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la présente invention, comme on l'a vu plus haut, des avantages sont offerts qui consistent à assurer un angle de vue large en divisant un angle de vue en deux angles de vue - ou plus, et qui procurent dans le même temps une réduction significative de la longueur totale d'un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile en prévoyant des systèmes de lentilles excentrées séparés correspondant respectivement aux angles de vue divisés ainsi qu'une réduction significative des dimensions de régions de capteur d'image correspondant à ceux-ci En outre, la présente invention présente d'autres avantages tels que, par exemple, une réduction des coûts de fabrication par une diminution des éléments requis de telle sorte qu'une pluralité de systèmes de lentilles excentrées est réalisée intégralement, et une diminution du taux de défauts dans un processus d'assemblage par l'intégration de lentilles composantes. Bien que les modes de réalisation préférés de la présente invention aient été décrits à titre d'illustration, les hommes de métier comprendront sans difficulté que diverses modifications, ajouts et substitutions sont possibles, sans s'éloigner de la portée ni de l'esprit de la présente invention, tels qu'ils sont décrits dans les revendications annexées
La présente invention propose un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile qui assure un angle de vue large en divisant un angle de vue en deux angles de vue - ou plus, et qui procure dans le même temps un affinement du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile en prévoyant des systèmes de lentilles excentrées (110a, 110b) séparés correspondant respectivement aux angles de vue divisés.L'invention propose également un procédé de formation d'une image moyennant ledit système.
1. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné, comprenant: deux systèmes de lentilles - ou plus - pour laisser passer des faisceaux de lumière pénétrant à travers deux angles de vue divisés identiques - ou plus - dans lesquels un angle de vue du système de lentilles optiques pour appareil photo mobile est divisé, les systèmes de lentilles correspondant aux angles de vue divisés; et un unique capteur d'image destiné à recevoir les faisceaux de lumière qui passent à travers les deux systèmes de lentilles - ou plus. 2. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1, dans lequel la division de l'angle de vue est menée à bien par l'accomplissement d'une division telle que des faisceaux de lumière qui pénètrent dans un appareil photo mobile ont des axes optiques différents. 3. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1, dans lequel l'un quelconque des deux systèmes de lentilles - ou plus - est formé de manière à comprendre une surface incidente sur laquelle des faisceaux de lumière sont incidents, deux surfaces réfléchissantes, et une surface de sortie, les deux surfaces réfléchissantes étant inclinées par rapport à un axe de référence. 4. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1 ou 3, dans lequel les deux systèmes de lentilles - ou plus - sont conformés pour être symétriques les uns par rapport aux autres. 5. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1 ou 3, dans 35 lequel chacun des systèmes de lentilles comporte un système de lentilles excentrées. 6. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 5, dans lequel le système de lentilles excentrées présente des surfaces comportant des surfaces de forme polynomiale libre XY, qui sont représentées par l'équation suivante: z= c 2 2 +LC.xmyn, où j =[(m+n)2+m+3n]12+1 1 + SQRT[1 (l + k)c r] 1=2 où z est un axe de la surface de forme libre, c est une courbure de sommet, K est une constante conique, et Ci (où j est un nombre entier égal à ou plus grand que deux) est un coefficient. 7. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1, dans lequel les systèmes de lentilles ont été obtenus intégralement ou séparément en utilisant une technique de moulage par injection, ou bien ont été formés à l'échelle de la tranche. 8. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1, dans lequel le capteur d'image unique est divisé de manière à correspondre à un nombre d'angles de vue divisés, de telle sorte que des faisceaux de lumière qui passent à travers les systèmes de lentilles forment des images sur des surfaces respectives du capteur d'image. 9. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 8, le système de lentilles optiques est conformé pour former les images sur les surfaces respectives du capteur d'image par combinaison selon un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama. 10. Système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné selon la 1, dans lequel le système de lentilles satisfait la condition suivante: L / ID 11. Procédé de formation d'une image en utilisant le système de lentilles optiques pour appareil photo mobile affiné, comprenant les étapes consistant à : diviser un angle de vue d'un système de lentilles optiques pour appareil photo mobile, en deux angles identiques - ou plus; laisser passer des faisceaux de lumière, qui pénètrent à travers les angles de vue divisés, à travers des systèmes de lentilles respectifs correspondant à ceux-ci; former les faisceaux de lumière, qui passent à travers les systèmes de lentilles respectifs, sur les surfaces correspondantes d'un capteur d'image; et combiner les images formées sur les surfaces respectives du capteur d'image. 12. Procédé selon la 11, dans lequel la division de l'angle de vue est menée à bien par l'accomplissement d'une division telle que des faisceaux de lumière qui pénètrent dans un appareil photo mobile ont des axes optiques différents. 13. Procédé selon la 11, dans lequel chacun des systèmes de lentilles est construit en 25 utilisant un système de lentilles excentrées. 14. Procédé selon la 13, dans lequel le système de lentilles excentrées présente des surfaces qui sont formées en utilisant des surfaces de forme polynomiale libre XY, qui sont représentées par l'équation suivante: z z= cr z z +LCxmyn, où j=[(m+n)2+m+3n]12+1 1+ SQRT[l (1+k)c] ,=2 où z est un axe de la surface de forme libre, c est une courbure de sommet, K est une constante conique, et Cj (où j est un nombre entier égal à ou plus grand que deux) est un coefficient. 15. Procédé selon la 11, dans lequel les systèmes de lentilles sont formés intégralement ou séparément en utilisant une technique de moulage par injection, ou bien sont formés à l'échelle de la tranche. 16. Procédé selon la 11, dans lequel, quand les systèmes de lentilles forment des images inversées, les images formées sur les surfaces respectives du capteur d'image sont combinées en utilisant un procédé de piqûre photo ou un procédé de mosaïque en panorama.
G
G03,G02
G03B,G02B
G03B 37,G02B 17
G03B 37/04,G02B 17/08
FR2894112
A1
VETEMENT A MANCHES
20,070,608
La présente invention concerne un vêtement à manches. L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine du rangement d'objets dans ledit vêtement, en particulier les cartes électroniques sans contact. Le développement des cartes électroniques dites sans contact offre aujourd'hui un vaste champ d'applications. On peut citer par exemple les cartes utilisées comme titres de transport ou bien comme badges permettant l'accès à des locaux sécurisés. Ces cartes comportent un composant électronique, ou puce , sans contact, au sens où l'échange de données io avec un terminal s'effectue à distance, par communication radio ou autre, sans qu'il soit nécessaire d'introduire la carte dans un lecteur à fente du terminal. La plupart de ces cartes sont maintenant normalisées au format ISO, tout comme les cartes dites à puce avec contact utilisées notamment pour 15 effectuer des transactions électroniques en combinaison avec un lecteur de cartes à fente : terminal de paiement électronique, horodateur de stationnement, borne d'accès à un parking, publiphone, etc. Dans ce contexte, le composant électronique sans contact peut également être incorporé non pas à une carte proprement dite, mais à tout 20 type de support, tels que des terminaux portables, notamment les téléphones mobiles dans lesquels le composant de la carte SIM joue le rôle de composant électronique sans contact. Dans tous les cas, le porteur du support du composant électronique sans contact doit présenter son support à une certaine distance d'un lecteur 25 sans qu'il soit nécessaire de l'insérer dans une fente, avec l'avantage que cela représente notamment par rapport aux cartes avec contact, en particulier dans les transports en commun. Toutefois, ces supports, cartes ou terminaux portables, sont en général rangés dans des sacs, des sacs à main, dans des poches intérieures de veste ou encore dans des portefeuilles,. Accéder au support demande donc du temps et engendre des difficultés lorsque le porteur du support ne sait plus où 5 il l'a rangé ou qu'il rencontre un problème pour le retrouver alors qu'il se trouve déjà devant le lecteur. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un vêtement à manches qui permettrait de remédier à cette perte de temps en facilitant la présentation du support du composant io sans contact devant le lecteur ainsi que l'accès audit support. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce qu'au moins une manche dudit vêtement comporte une poche disposée sur une face interne de l'avant-bras de ladite manche, et en ce que ladite poche comporte des moyens de rangement d'un support d'un 15 composant électronique sans contact. Ainsi, un porteur d'un support de composant sans contact peut ranger ce dernier dans ladite poche et l'utiliser alors très facilement puisqu'il suffit de passer le bras au niveau de la poche devant le lecteur d'une borne d'accès pour valider le support sans avoir à la sortir de l'endroit où il est rangé. 20 De même, si le porteur du support rencontre un problème pour passer le bras devant une borne, il peut accéder facilement à son support pour le présenter manuellement à la borne,, le support étant rangé dans le vêtement dans un endroit dédié et facile d'accès. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite poche est disposée en 25 partie distale de l'avant-bras de la manche. Cet endroit est en effet le plus adapté à une application de l'invention au rangement d'un support sans contact puisque l'utilisateur présente naturellement l'extrémité de son avant-bras, à proximité de sa main, lorsque par exemple il valide son support dans un moyen de transport en commun. 30 L'invention propose deux variantes de réalisation possibles pour ladite poche. Une première variante prévoit que ladite poche est rapportée sur la manche, ce qui la rend plus visible, avec l'avantage d'en faire un motif de décoration pour le vêtement. Dans ce cas, la poche est soit cousue sur la manche, soit collée sur la manche. Dans une deuxième variante, ladite poche est disposée à l'intérieur de la manche, pour plus de discrétion par rapport à l'ensemble du vêtement. Avantageusement, l'invention prévoit que lesdits moyens de rangement comprennent des moyens d'immobilisation dudit support transversalement à la manche. Ces moyens d'immobilisation permettent de s'assurer que le support se présente et reste dans une position appropriée lorsque l'usager passe son bras au-dessus de la borne de lecture. lo Les termes transversal(e) ou transversalement par rapport à la manche se réfèrent à une direction perpendiculaire à l'axe de la manche, celle- ci pouvant être représentée schématiquement par un cylindre. Le terme parallèle à la manche équivaut alors à parallèle à l'axe longitudinal de la manche D. 15 Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens d'immobilisation comprennent des moyens de butée aptes à définir dans ladite poche un logement présentant une dimension transversale à la manche sensiblement égale à une première dimension du support. Le support ainsi pris entre les moyens de butée ne dispose plus de degré de liberté de 20 déplacement transversal, ce qui garantit la reproductibilité de position du support par rapport à la borne. Si l'on veut également immobiliser le support dans la direction longitudinale parallèle à la manche, il est prévu que ledit logement présente une dimension parallèle à la manche sensiblement égale à une deuxième 25 dimension du support. L'invention prévoit par ailleurs que lesdits moyens de butée comprennent un fond de poche parallèle à la manche et des moyens de fermeture dudit logement parallèlement à la manche. De cette manière, le support est placé dans un logement situé à l'intérieur même de la poche, avec 30 la possibilité, d'une part, de fermer le logement, et donc de maintenir le support en position lors de son utilisation, et, d'autre part, d'accéder au logement pour en retirer le support en cas de besoin. Dans ce contexte, il est proposé par l'invention que ladite poche est disposée entre un matériau extérieur et une doublure intérieure de ladite manche, ledit fond de poche étant rapporté sur ladite doublure intérieure et une ouverture de la poche étant rapportée sur une ouverture d'accès pratiquée dans ledit matériau extérieur. Enfin, s'agissant de la fermeture de l'ouverture d'accès de ladite poche, plusieurs possibilités peuvent être envisagées, à savoir une fermeture à glissière, une fermeture scratch , une fermeture à rabat, une fermeture à boutons à oeillets, une fermeture à pressions. Bien entendu, cette liste n'est io pas limitative, tout autre type de fermeture pouvant être utilisé. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en perspective d'une manche d'un vêtement 15 portant une poche selon l'invention. La figure 2a est une vue en section transversale d'un mode de réalisation de la poche de la figure 1. La figure 2b est une vue de dessous de la poche de la figure 2a. La figure 3a est une vue en perspective d'un premier mode de 20 réalisation d'une poche rapportée sur une manche de vêtement. La figure 3b est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'une poche rapportée sur une manche de vêtement. La figure 3c est une variante de la poche de la figure 3b. Sur la figure 1 est représentée une manche 10 d'un vêtement à 25 manches destiné par exemple à servir de logement pour un support de composant électronique sans contact, ici une carte électronique 1 sans contact, notamment une carte utilisée comme titre de transport, au format de la norme ISO relative aux cartes à puce . Bien entendu, le support pourrait tout aussi bien être un terminal portable, tel qu'un téléphone mobile. 30 Ledit vêtement peut être un vêtement à usage quotidien comme une veste, un blouson, un anorak, une parka, une chemise, un polo, etc., et, d'une manière générale, tout vêtement destiné à couvrir la partie supérieure, ou buste, d'un utilisateur. Comme le montre la figure 1, la manche 10 dudit vêtement comporte une poche 20 située sur la face interne 11 de l'avant-bras de la manche 10. On entend ici par avant-bras la partie de la manche qui recouvre l'avant-bras d'un utilisateur portant le vêtement de façon normale, c'est à dire 5 la région située entre le coude et le poignet. De préférence, la poche 20 est disposée en partie distale de l'avant-bras, c'est-à-dire plus proche du poignet que du coude. De même, on entend par face interne de la manche celle qui est située sous l'avant-bras de l'utilisateur portant le vêtement et qui vient en contact 10 avec le corps de l'utilisateur lorsque celui-ci laisse tomber naturellement ses bras, par opposition à la face externe 12. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la carte 1 est placée dans la poche 20, laquelle est disposée à l'intérieur de la manche 10. L'introduction de la carte 1 dans la poche 20 s'effectue à travers une ouverturel6 d'accès qui, 15 dans l'exemple de la figure 1, est pratiquée dans une couture 13 de la manche. La figure 1 montre également une application de l'invention dans laquelle un usager d'un transport en commun présente sa carte 1 sans contact en passant simplement l'avantbras muni de la poche 20 devant un lecteur 2 20 de cartes afin de valider son titre. Du fait que les lecteurs 2 se trouvent en général placés sur la droite des utilisateurs, la poche 1 sera de préférence aménagée sur la manche droite du vêtement. Les figures 2a et 2b illustrent un mode de réalisation particulier de la poche 20 de la figure 1. Dans cet exemple, la poche 1 est disposée à 25 l'intérieur de la manche 10, entre un matériau extérieur 15 et une doublure intérieure 14. On peut voir sur les figures 2a et 2b que, pour permettre de ranger de manière adéquate la carte électronique 1 sans contact dans la manche 10, la poche 20 comprend des moyens propres à immobiliser la carte 1 afin de 30 limiter d'éventuels mouvements transversaux de la carte dans la poche. Comme cela a été déjà mentionné, on entend par mouvement transversal un mouvement de la carte 1 s'effectuant dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal A de la manche 10. On comprend bien sur la figure 2a que, la carte 1 devant être placée et restée en regard du lecteur 2 en cours d'utilisation, un mouvement transversal qui éloignerait la carte du lecteur serait particulièrement néfaste puisqu'il viendrait limiter le couplage électromagnétique entre ces deux composants. Dans l'exemple de réalisation des figures 2a et 2b, ces moyens d'immobilisation comprennent le fond 22 de la poche 20 et des moyens 23a, 23b de fermeture, définissant ensemble un logement 24 pour la carte 1, la dimension transversale du logement 24 étant sensiblement égale à une dimension de la carte, sa largeur par exemple. Comme le montrent les figures io 2a et 2b, le fond 22 et les moyens 23a, 23b sont sensiblement parallèles à l'axe A de la manche et forment butée pour la carte, empêchant ainsi tout mouvement transversal indésirable. La figure 2b montre également que le logement 24 présente une dimension parallèle à l'axe A de la manche 10 sensiblement égale à une 15 deuxième dimension de la carte 1, sa longueur par exemple. Les moyens 23a, 23b peuvent être des bandes de fermeture du type scratch cousues sur deux faces opposées de la poche 20. Ce mode de fermeture permet à l'utilisateur d'ouvrir et de refermer très facilement le logement 24 s'il a besoin d'introduire la carte 1 dans le logement 24 ou de l'en 20 retirer. De manière à maintenir la poche 20 en place, le fond 22 peut être rapporté sur la doublure 14, par couture par exemple. A l'autre extrémité, l'ouverture 21 de la poche débouche dans l'ouverture 16 d'accès pratiquée dans le matériau extérieur 15 de la manche 10, les bords de l'ouverture 21 25 pouvant être rapportés sur les bords de l'ouverture 16 d'accès, également par couture. Bien entendu, les bords transversaux du logement 24 peuvent être également cousus sur la doublure intérieure 14, pour une tenue parfaite de la poche 20. L'ouverture 16 d'accès montrée sur les figures 2a et 2b est ouverte en 30 permanence. Elle pourrait cependant être munie de moyens de fermeture tels qu'une fermeture à glissière par exemple. Comme mentionné plus haut, l'ouverture 16 d'accès peut être réalisée à travers une couture du matériau extérieur 15 de la manche 10. Sur les figures 3a, 3b et 3c, sont représentés d'autres modes de réalisation qui diffèrent de celui montré aux figures 1, 2a et 2b en ce que la poche est rapportée sur la manche 10 au lieu d'être disposée à l'intérieur. La poche 20 peut par exemple être cousue ou collée à chaud sur la manche. Plus particulièrement, la poche 20' de la figure 3a est une poche à rabat fermée par un bouton à oeillet ou une pression. Dans le cas de la figure 3b, la fermeture de la poche 20" est effectuée par une fermeture à glissière longitudinale à la manche 10, alors que dans la variante de la figure 3c la fermeture à glissière de la poche 20ù est io transversale à la manche. Bien entendu, d'autres types de fermeture peuvent être envisagées, notamment les fermetures du type scratch D. L'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisation décrits en référence aux figures 1 à 3c, mais elle s'étend également à toutes les 15 combinaisons possibles de fermetures, appliquées aussi bien aux poches disposées à l'intérieur de la manche qu'à celles rapportées sur la manche, que cette dernière soit ou non munie d'une couture et/ou d'une doublure
Vêtement à manches. Selon l'invention, au moins une manche (10) dudit vêtement comporte une poche (20) disposée sur une face interne (11) de l'avant-bras de ladite manche (10), et ladite poche comporte des moyens de rangement d'un support (1) d'un composant électronique sans contact.Application au rangement d'objets (1) dans un vêtement.
1. Vêtement à manches, caractérisé en ce qu'au moins une manche (10) dudit vêtement comporte une poche (20 ; 20' ; 20", 20"') disposée sur une face interne (11) de l'avant-bras de ladite manche (10), et en ce que ladite poche comporte des moyens de rangement d'un support (1) d'un composant électronique sans contact. io 2. Vêtement selon la 1, caractérisé en ce que ledit support est une carte électronique (1) sans contact. 3. Vêtement selon la 1, caractérisé en ce que ledit support est un terminal portable. 4. Vêtement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en 15 ce que ladite poche est disposée en partie distale de l'avant-bras de la manche (10). 5. Vêtement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite poche (20' ; 20" ; 20") est rapportée sur la manche (10). 6. Vêtement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en 20 ce que ladite poche (20) est disposée à l'intérieur de la manche (10). 7. Vêtement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de rangement comprennent des moyens d'immobilisation dudit support (1) transversalement à la manche (10). 8. Vêtement selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens 25 d'immobilisation comprennent des moyens (22, 23a, 23b) de butée aptes à définir dans ladite poche (20) un logement (24) présentant une dimension transversale à la manche (10) sensiblement égale à une première dimension de la carte (1). 9. Vêtement selon la 8, caractérisé en ce que ledit logement 30 (24) présente une dimension parallèle à la manche (10) sensiblement égale à une deuxième dimension de la carte (1). 10. Vêtement selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de butée comprennent un fond (22) de poche parallèle à la manche et des moyens (23a, 23b) de fermeture dudit logement (24) parallèlement à la manche (10). 11. Vêtement selon la 10, caractérisé en ce que lesdits moyens (23a, 23b) de fermeture du logement (24) sont des bandes de fermeture scratch cousues sur deux faces opposées de la poche (20) parallèlement à la manche (10). 12. Vêtement selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que io ladite poche (20) est disposée entre un matériau extérieur (15) et une doublure intérieure (14) de ladite manche (10), ledit fond (22) de poche étant rapporté sur ladite doublure intérieure et une ouverture (21) de la poche étant rapportée sur une ouverture (16) d'accès pratiquée dans ledit matériau extérieur. 15 13. Vêtement selon la 12, caractérisé en ce que ladite ouverture (16) d'accès est pratiquée dans une couture (13) du matériau extérieur (15).
A,G
A41,G06,G08
A41D,G06K,G08C
A41D 27,A41D 13,G06K 19,G08C 17
A41D 27/20,A41D 13/00,G06K 19/00,G08C 17/04
FR2895378
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE LIBERATION D'UN PARFUM OU D'UN AROME
20,070,629
AROME. L'invention concerne le domaine des parfums, arômes et fragrances, et plus particulièrement une nouvelle mise à disposition d'une composition aromatique ou parfumante destinée à parfumer ou aromatiser un produit de base, initialement contenu dans un conditionnement. Il existe un certain nombre de situations dans lesquelles un produit de base ne peut pas être parfumé avant son conditionnement définitif; par exemple, parce que le produit de base est incompatible avec la composition aromatique ou parfumante, ou parce que le mélange du produit de base et de la composition aromatique ou parfumante nuit à la stabilité du produit de base ; ou encore parce que la composition aromatique ou parfumante est instable ; ou encore parce qu'il n'est pas souhaité que l'ensemble du produit de base conditionné soit parfumé ou aromatisé, pour des raisons qui peuvent être médicales, cosmétiques ou tout simplement de goût. Par exemple, en cosmétique, l'odeur de l'ammoniac entrant dans la composition des colorations capillaires est une odeur désagréable qui nécessite d'être masquée. Les colorations capillaires sont généralement constituées de deux préparations qui sont destinées à être mélangées extemporanément juste avant usage. La première préparation contient des agents alcalins, tels que l'ammoniac ou des agents alcalins aminés, qui permettent le gonflement du cheveu, ce qui favorise la pénétration du pigment ; la seconde préparation contient des agents oxydants, par exemple le peroxyde d'hydrogène. Du fait notamment de l'extrême volatilité de l'ammoniac, le masquage de cette odeur déplaisante s'avère difficile, et fait l'objet de nombreuses recherches (voir par exemple EP1346720). Une autre difficulté provient du fait que les parfums susceptibles de masquer cette odeur d'ammoniac ne sont pas toujours compatibles avec l'alcalinité de la composition ammoniaquée en cause, et cette incompatibilité rend le masquage de l'odeur de l'ammoniac encore plus difficile. Le brevet JP2004067598 propose que l'agent odorant capable de masquer l'odeur de l'ammoniac, et instable dans l'ammoniac, soit incorporé dans la composition de peroxyde d'hydrogène à mélanger extemporanément avec la composition ammoniaquée. En agroalimentaire, il est souvent souhaité d'aromatiser un produit pour créer ou augmenter un arôme agréable ou pour ajouter un arôme de fraîcheur à un produit. Par exemple EP 1 056 660 décrit un couvercle de récipient de boisson, qui contient un segment moulé dans un matériau synthétique imprégné d'un parfum, qui diffuse le parfum de manière à ce que la personne perçoive un arôme lorsqu'elle boit. En général, l'art antérieur recommande, pour masquer une odeur, de créer un mélange homogène entre la composition à l'odeur désagréable et l'agent masquant. Or, les inventeurs ont à présent mis en évidence que, de manière surprenante, le masquage d'une odeur, et notamment d'une odeur très volatile, est plus efficace en leurrant, notamment en saturant, les récepteurs gustatifs ou olfactifs de l'utilisateur à l'aide d'un agent masquant disponible de par son mélange inhomogène avec le produit de base, plutôt qu'à l'aide du même agent mélangé de manière homogène avec le produit de base.30 L'invention a notamment pour objectif de masquer ou de modifier la sensation olfactive ou gustative générée par un produit de base chez un utilisateur. Un objectif de l'invention est aussi de permettre de parfumer ou d'aromatiser une quantité souhaitée d'un produit de base contenu dans un conditionnement, sans parfumer le reste du produit contenu dans le conditionnement. Un autre objectif de l'invention est de permettre de parfumer ou d'aromatiser successivement des petites quantités d'un produit de base extraites d'un conditionnement avec différents arômes ou parfums ou fragrances. Un autre objectif de l'invention est de permettre de parfumer et/ou d'aromatiser un produit de base avec un parfum ou un arôme généralement considéré comme incompatible avec ledit produit de base ou qui est instable dans le produit de base, ou qui rend instable le produit de base. Un objectif particulier de l'invention est de couvrir ou masquer l'odeur d'ammoniac d'une formulation capillaire, de préférence d'une formulation capillaire permanente, en utilisant un parfum instable ou incompatible avec l'une et/ou l'autre des deux bases composant ladite composition capillaire. Au sens de la présente invention, le terme instable signifie que le mélange homogène dudit parfum ou arôme avec le produit de base se traduit par une modification significative des caractéristiques organoleptiques dudit mélange. Au sens de la présente invention, le terme incompatible signifie que la composition aromatique ou parfumante ne peux coexister avec le produit de base pour des raisons chimiques, par exemple parce que la coexistence induit des modifications structurales de la composition aromatique ou parfumante ou du produit de base, pour des raisons physiques, par exemple parce que la coexistence induit un changement de solubilité indésirable ou une modification rhéologique du produit de base, et/ou pour des raisons organoleptiques, en particulier en raison de la possible formation de produits de dégradation indésirables olfactivement ou gustativement. Par conditionnement au sens de la présente invention, on entend un récipient dans lequel le produit de base peut être stocké, et duquel il peut être extrait, expulsé, retiré ou versé, pour son utilisation, notamment au moyen d'un embout de distribution. Avantageusement, le conditionnement est un flacon, en particulier un flacon souple qui peut être pressé à la main pour extraire le produit, une seringue, un tube, un aérosol ou une pompe. Avantageusement, le conditionnement peut être de type airless ou encore un dispositif du type commercialisé sous la marque SEMKITTM, ou un conditionnement du type MixpacTM System 25 commercialisé par la société Mixpac ou tout conditionnement que l'homme du métier saura adapter. Par produit de base au sens de la présente invention, on entend notamment une formulation à parfumer ou à aromatiser ou dont l'odeur doit être masquée, ladite formulation pouvant se présenter sous forme fluide, notamment crème, lait, lotion, gel, onguent, pommade, émulsion, gaz, dispersion solide, dispersion liquide. L'invention concerne donc un procédé de masquage ou de modification de la sensation olfactive ou gustative générée chez un utilisateur par un produit de base, caractérisé en ce que l'on libère une composition aromatique ou parfumante de manière séquencée dans le temps par rapport à la libération du produit de base, ladite composition aromatique ou parfumante étant contenue dans au moins un réservoir rupturable apte à libérer ladite composition au(x) moment(s) voulu(s). Avantageusement, ce réservoir comprend une enveloppe rupturable et un noyau comprenant ou constitué par ladite composition aromatique ou parfumante; ainsi, l'enveloppe encapsule la composition aromatique ou parfumante volatile, et libère ladite composition lors de sa rupture. Avantageusement, ce réservoir est une capsule, de préférence telle que définie ci-après. Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition aromatique ou parfumante formant le noyau et encapsulée dans l'enveloppe, est instable et/ou incompatible avec le produit de base. La libération du produit de base est un processus susceptible de s'étaler dans le temps. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, une quantité déterminée du produit de base est libérée. Cette quantité déterminée peut être ci-après désignée par le terme dose . Par libération du produit de base, on entend l'extraction du produit de base, ou d'une dose de produit de 20 base, de son conditionnement. Suivant un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention, au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir est libérée avant le début de la libération d'un produit de base. 25 Suivant un second mode de réalisation du procédé selon l'invention, au moins une première composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir est libérée par rupture dudit réservoir avant le début de la libération du produit de base, et au moins une seconde 30 composition aromatique ou parfumante, identique ou différente de la première, contenue dans au moins un autre réservoir est libérée par rupture dudit réservoir à tout moment pendant la libération d'une quantité déterminée de produit de base. Suivant un troisième mode de réalisation du procédé selon l'invention, au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir est libérée par rupture dudit réservoir à tout moment pendant la libération d'une quantité souhaitée du produit de base. Suivant un quatrième mode de réalisation du procédé selon l'invention, une première composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir est libérée par rupture dudit réservoir à tout moment pendant la libération du produit de base et au moins une seconde composition aromatique ou parfumante, identique ou différente de la première, contenue dans au moins un autre réservoir est libérée par rupture dudit réservoir après la fin de la libération de la quantité souhaitée de produit de base. Suivant un cinquième mode de réalisation du procédé selon l'invention, au moins une composition aromatique ou parfumante est libérée après la fin de la libération du produit de base. Au sens de la présente invention le terme avant la libération du produit de base concerne un laps de temps précédant le début de la libération du produit de base, allant de 0,1 à 15 secondes, de préférence 0,5 à 5 secondes, très préférentiellement 0,8 à 2 secondes. Au sens de la présente invention le terme pendant la libération du produit de base concerne le laps de temps nécessaire à la libération de tout ou partie d'une dose du produit de base. Au sens de la présente invention le terme après la fin de la libération du produit de base concerne un laps de temps suivant la fin de la libération du produit de base, allant de 0,1 à 15 secondes, de préférence 0,5 à 5 secondes, très préférentiellement 0,8 à 2 secondes. Suivant un premier mode de réalisation de l'invention, le produit de base selon l'invention, contient au moins un principe actif pharmaceutique, une composition pharmaceutique ou un médicament. Suivant un second mode de réalisation de l'invention, le produit de base contient au moins un actif cosmétique, et de préférence est une crème de soins cosmétiques, un produit capillaire du type shampooing ou un produit de coloration capillaire, ou un produit à visée dépilatoire du type crème dépilatoire. Suivant un troisième mode de réalisation, le produit de base est un produit alimentaire, agro- alimentaire, nutraceutique ou diététique, de préférence yaourt, sauce ou boisson. Suivant un quatrième mode de réalisation, le produit de base est un produit d'hygiène, en particulier d'hygiène personnelle, notamment buccale, d'hygiène domestique ou d'hygiène industrielle, notamment un détergent, assouplissant, un bactéricide. Suivant un cinquième mode de réalisation, le produit de base est un produit insecticide ou un actif phytopharmaceutique. L'invention concerne également un dispositif de mise en œuvre du procédé ci-dessus. Suivant un mode de réalisation particulier, l'invention a pour objet un dispositif comprenant une composition aromatique ou parfumante contenue dans un réservoir, ladite composition étant destinée à parfumer ou aromatiser tout ou partie d'un produit de base contenu dans un conditionnement, et tout moyen approprié de rupture dudit réservoir avant la libération d'une quantité souhaitée de produit de base, avant et pendant la libération de tout ou partie de la quantité souhaitée du produit de base, pendant tout ou partie de la libération d'une quantité souhaitée de produit de base, pendant et/ou après la fin de la libération de la quantité souhaitée de produit de base. Avantageusement, le dispositif comprend une composition aromatique ou parfumante destinée à parfumer ou aromatiser tout ou partie d'un produit de base extrait d'un conditionnement, ledit dispositif étant adaptable à l'orifice d'extraction du produit de base dudit conditionnement, comprenant un orifice de libération de la composition aromatique ou parfumante et du produit de base, éventuellement mélangés, et comprenant ladite composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5). Par dispositif adaptable à l'orifice d'extraction d'un conditionnement au sens de la présente invention, on entend un dispositif comportant des moyens d'adaptation, notamment des moyens de vissage, clipsage, collage, emboîtement, sertissage, compatibles avec la structure de l'orifice d'extraction du conditionnement. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est un embout adaptable à l'orifice d'extraction du produit de base hors du conditionnement, contenant au moins un réservoir de composition aromatique ou parfumante. Suivant un mode de réalisation particulier, le dispositif de l'invention est caractérisé en ce que ledit dispositif comprend à une de ses extrémités une partie femelle adaptable à un orifice d'extraction du conditionnement constitué par un embout mâle, et à une autre extrémité distale, un orifice d'extraction de la composition aromatique ou parfumante volatile et du produit de base, éventuellement mélangés. Avantageusement, chaque réservoir contenu dans le dispositif de l'invention comprend une enveloppe rupturable et un noyau comprenant ou constitué par ladite composition aromatique ou parfumante volatile, et la composition aromatique ou parfumante est libérée par rupture de cette enveloppe. De préférence, ce réservoir est une capsule. De préférence, l'enveloppe du réservoir est rompue à une pression supérieure à 1 kg, de préférence comprise entre 1 et 2,5 kg. (5) est (5) et du soit par contenu ou la rupture contact du réservoir et du produit de base extrait du conditionnement. Dans ce mode de réalisation, l'enveloppe est rompue soit par le produit, par une action chimique, soit sous l'effet du 20 passage du produit. Suivant un second mode de réalisation, la rupture de l'enveloppe est effectuée manuellement par l'utilisateur du dispositif ; la rupture du réservoir résulte alors de l'action mécanique exercée par l'utilisateur sur le réservoir. 25 Suivant un troisième mode de réalisation, la rupture de l'enveloppe est effectuée par un moyen de rupture de l'enveloppe, ledit moyen de rupture étant contenu dans le dispositif de l'invention. Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention, ce moyen de rupture peut être du 30 type aiguille, par exemple actionnée par un piston, ou encore du type notamment d'un moyen cisaillant, de préférence du type 15 De préférence, la rupture du réservoir réalisée soit par la mise en contact du réservoir produit de base (7) extrait du conditionnement, l'actionnement d'un moyen de rupture de l'enveloppe non dans le dispositif de l'invention. Suivant un premier mode de réalisation, de l'enveloppe du réservoir résulte de la mise en mélangeur statique, d'une chicane, d'un moyen convergent, d'un revêtement abrasif, d'une butée. Suivant un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de l'invention est adaptable à l'orifice qui permet d'extraire le produit de base de son conditionnement. Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend un moyen de libération de la composition aromatique ou parfumante et du produit de base, et optionnellement un moyen de mélanger ladite composition aromatique ou parfumante avec le produit de base. Avantageusement, ce moyen de libération est un orifice d'extraction situé à une extrémité distale du dispositif par rapport à son extrémité adaptable sur l'orifice d'extraction du conditionnement. Suivant un mode de réalisation particulier, le dispositif de l'invention est un dispositif de libération séquencée d'au moins une composition aromatique ou parfumante et du produit de base, dans lequel la composition aromatique ou parfumante est libérée avant le début de la libération du produit. Dans ce mode de réalisation, l'un au moins des réservoirs contenu dans le dispositif est rompu avant que le produit ne soit mis à disposition de l'utilisateur. Ce mode de réalisation présente l'avantage de libérer le produit volatile avant que l'utilisateur du produit de base n'ait été en contact avec l'odeur ou l'arôme du produit de base ; ainsi, la première sensation olfactive ou gustative de l'utilisateur est celle offerte par le contenu du réservoir rompu. Dans une variante préférée de ce mode de réalisation, le dispositif ne comprend pas de moyen de mélanger la composition aromatique ou parfumante avec le produit de base. Suivant un second mode de réalisation particulier, la composition aromatique ou parfumante est libérée avant le début de la libération du produit, et aussi pendant la libération du produit de base. Dans ce mode de réalisation, l'un au moins des réservoirs contenu dans le dispositif est rompu avant que le produit ne soit mis à disposition de l'utilisateur, et au moins un autre réservoir est rompu pendant la libération du produit de base, soit par action mécanique, soit par action chimique du produit de base sur l'enveloppe du réservoir. Dans ce mode de réalisation, la première sensation olfactive ou gustative de l'utilisateur est celle offerte par le contenu du ou des premiers réservoirs rompus, et cette sensation est prolongée pendant tout ou partie de la libération du produit de base par la rupture d'autres réservoirs, masquant ainsi la sensation qui aurait été générée par la libération dudit produit de base non aromatisé ni parfumé. Suivant un troisième mode de réalisation particulier, la composition aromatique ou parfumante est libérée par rupture d'au moins un réservoir pendant la libération du produit de base, pour une action directe de masquage de l'arôme ou du goût du produit de base. Dans une variante préférée de ce mode de réalisation, le dispositif comprend un moyen de mélanger la composition aromatique ou parfumante avec le produit de base. Suivant un quatrième mode de réalisation particulier, la composition aromatique ou parfumante est libérée pendant la libération du produit de base et au moins un réservoir est rompu après la fin de la libération de la quantité souhaitée du produit de base. Ce mode de réalisation présente l'avantage d'un masquage direct de l'arôme ou du goût du produit de base, et de poursuivre cette action de masquage en prolongeant la sensation olfactive ou gustative de l'utilisateur avec la composition aromatique ou parfumante contenue dans le dispositif. Suivant un cinquième mode de réalisation particulier, aucun réservoir n'est rompu avant ni pendant la libération du produit de base, et au moins un réservoir est rompu après la fin de la libération de la quantité souhaitée du produit de base. Ce mode de réalisation présente l'avantage de modifier ou masquer la sensation olfactive ou gustative de l'utilisateur avec la composition aromatique ou parfumante contenue dans le dispositif. Ce cinquième mode de réalisation est particulièrement préféré pour le masquage de l'odeur d'un produit de base contenant de l'ammoniac. Dans ce mode de réalisation, le produit de base n'est pas susceptible de rompre chimiquement l'enveloppe du réservoir. Suivant un mode de réalisation la composition aromatique ou parfumante est instable et/ou incompatible avec 15 ledit produit de base (7). Enfin l'invention a pour objet un produit obtenu par le procédé ci-dessus mentionné, caractérisé en ce qu'il comprend un mélange inhomogène, c'est-à-dire non intime, d'un produit de base et d'une composition aromatique ou parfumante, 20 la composition aromatique et parfumante et le produit de base étant compatibles ou incompatibles. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de l'invention est un dispositif à usage unique. 25 L'invention a également pour objet un dispositif placé sur un conditionnement de produit de base, de manière amovible ou non. L'invention a enfin pour objet un procédé pour parfumer ou aromatiser successivement un produit de base (7) 30 contenu dans un seul conditionnement avec différentes compositions aromatiques ou parfumantes, dans lequel un premier dispositif (1) selon l'invention comprenant une première composition aromatique ou parfumante, est adapté au conditionnement et une première dose d'un produit de base est extraite, puis au moins un second dispositif (1) selon l'invention comprenant une seconde composition aromatique ou parfumante est adapté audit conditionnement, éventuellement après retrait du premier dispositif (1), et au moins une seconde dose dudit produit de base est extraite. Par capsule au sens de la présente invention, on entend tout dispositif pouvant servir de réservoir ou de moyen de stockage d'un arôme ou d'une composition aromatique, quel que soit sa taille ou sa forme. Avantageusement le terme capsule concerne un dispositif comprenant une enveloppe et un noyau ; de préférence l'épaisseur de l'enveloppe est comprise entre environ 30 et environ 100 m, de préférence de 50 à 65 m ; de préférence, l'enveloppe représente de 2 à 30% du poids de la capsule, de préférence de 2,5 à 20 %, avantageusement de 3 à 8 %. Le noyau de la capsule comprend un arôme ou une composition aromatique ou parfumante, qui est préférentiellement composée de mélange de molécules hydrophobes ou partiellement solubles dans l'éthanol ou de molécules mises sous la forme d'émulsion eau/huile, huile/eau, huile/eau/huile ; préférentiellement, le noyau est composé de compositions aromatiques, notamment les hydrocarbures aromatiques, terpéniques et/ou sesquiterpéniques et plus particulièrement les huiles essentielles, les alcools, les aldéhydes, les phénols, les acides carboxylique sous leur différentes formes, les éthers et acétals aromatiques, les hétérocycles azotés, les cétones, les sulfures, disulfures et mercaptans aromatiques. Il peut également comprendre une ou des molécules ou extraits à usage cosmétique, pharmaceutique, alimentaire ou autres, suivant l'application envisagée. Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention le noyau de la capsule contient un solvant comprenant des triglycérides, notamment de triglycérides d'acide caprylique et caprique, des mélanges de triglycérides de type huile végétale, huile d'olive, de tournesol, de maïs, d'arachide, de pépin de raisin, de germe de blé, des huiles minérales et des huiles de silicone ; la quantité de solvant lipophile dans le noyau d'une capsule utilisée selon l'invention est de l'ordre de 0.01 à 90% du poids de la capsule, préférentiellement de 25 à 75% ; le noyau peut également comprendre un ou des agents dits alourdisseurs tels qu'utilisés dans les émulsions aromatiques, du type gomme damar, résines de bois type estergum, acétoisobutyrate de saccharose (SAIB) ou huiles végétales bromées. La fonction de ces alourdisseurs est d'ajuster la densité du noyau liquide. Le noyau peut également comprendre un ou plusieurs édulcorants, qui peuvent être apportés sous la forme d'une solution ou suspension dans l'éthanol. On citera à titre non exclusif l'aspartame, la NHDC, le sucralose, l'acésulfame, le néotame. Le noyau peut également comprendre un ou des agents aromatiques dit sensate, qui apportent soit un effet rafraîchissant soit un effet chaud en bouche. On citera notamment comme agent rafraîchissant le succinate de menthyle et ses dérivés, notamment le Physcool@ commercialisé par la Société Demanderesse. On citera comme agent à effet chaud le vanillyl ethyl ether. La présente invention inclut aussi bien dans le terme capsule les capsules sphériques et les capsules non sphérique, de plusieurs millimètre de diamètre ou de quelques microns de diamètre. Les capsules utilisées selon l'invention sont de préférence dures au toucher, et peuvent se casser sous l'effet d'une force mécanique, par exemple une pression, ou sous l'effet d'un moyen de rupture chimique. De préférence, les capsules selon l'invention ont une dureté de l'ordre de 1 à 5kg/cm2. Suivant un mode de réalisation, la capsule utilisée selon l'invention est sphérique ou sensiblement sphérique, de préférence parfaitement sphérique. Elle présente un diamètre variable, de préférence de 1 à 7 mm de diamètre. Ce diamètre dépendra de l'utilisation, et pourra être aisément choisi par l'homme de l'art. Le poids d'une capsule selon l'invention est variable, il peut être de 0,5 à 170 mg. Dans un mode de réalisation préféré, la capsule selon l'invention présente un diamètre de 4,5 à 5,5 mm, et un poids de 45 à 80 mg. Suivant un mode de réalisation préféré, la capsule est telle que décrite dans EP1455596, incorporé ici par référence. Suivant un autre mode de réalisation, la capsule utilisée dans le dispositif selon l'invention est une capsule dont l'enveloppe contient de la gellane ou de la gelatine ou tout matériau approprié, et de préférence une capsule telle que décrite dans la demande de brevet internationale PCT/EP05/09226, et un noyau formé d'une composition aromatique ou parfumante volatile. Suivant un encore autre mode de réalisation la capsule utilisée dans le dispositif selon l'invention est du type de celles décrites dans la demande de brevet internationale PCT/EP05/09227, et en particulier une capsule résistant à l'humidité ; avantageusement, l'enveloppe de la capsule est recouverte d'un revêtement du type éthylcellulose. L'invention se comprendra mieux à la lecture de 25 l'exemple détaillé qui suit, qui illustre non limitativement un mode de réalisation particulier de l'invention, et se lit au regard de la figure 1. La figure 1 représente une vue de profil d'un dispositif 1 selon l'invention et d'un conditionnement 2 de 30 produit de base. Le dispositif 1 selon l'invention, qui peut être de toute forme et n'est pas limité à la représentation graphique de la figure 1, comprend des réservoirs 5. Dans le mode de réalisation de la figure 1, ces réservoirs sont des capsules constituées d'une enveloppe 6 et d'un noyau constitué par la composition aromatique ou parfumante. Un produit de base 7 est situé dans le conditionnement 2. Ce conditionnement 2 comporte un orifice d'extraction 3, ou embout, apte à rendre disponible le produit de base en vue de son utilisation. Le dispositif 1 comprend une extrémité 4 adaptable à l'orifice d'extraction 3. L'utilisateur peut adapter manuellement le dispositif 1 sur l'embout 3. Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention non représenté, le dispositif 1 est fixé à l'embout 3 préalablement à l'utilisation du produit de base. Lorsqu'il effectue les manipulations nécessaires à la mise à disposition du produit de base, l'utilisateur expulse le produit de base 7 du conditionnement 2 via l'embout 3 sur lequel est placé le dispositif 1. Le produit expulsé par l'embout 3 entre en contact avec les capsules 5. La ou les capsules se rompent sous l'action mécanique du produit de base 7 qui est propulsé par l'utilisateur au contact des capsules 5 avec une pression suffisante pour les rompre, ou sous l'effet chimique de solubilisation de l'enveloppe par le produit de base, ou sous l'effet d'un moyen de rupture présent dans le dispositif, ou sous l'effet de la pression mécanique de l'utilisateur sur le dispositif. Tout ou partie des capsules 5 peuvent se rompre. Les capsules 5 peuvent se rompre simultanément ou successivement. Elles libèrent lors de leur rupture la composition aromatique ou parfumante qu'elles contiennent, qui peut se mélanger avec le produit de base 7. Dans un mode de réalisationparticulier de l'invention, non représenté, le dispositif 1 comprend un moyen de mélanger le produit de base et la composition aromatique ou parfumante, ledit moyen de mélanger comprenant des éléments de mélange. Selon le nombre et la taille des éléments de mélange, on obtient un mélange plus ou moins homogène, ce qui permet à l'homme du métier d'obtenir l'effet de couverture ou de parfumage voulu. Exemple 1 : Un mélangeur statique à baïonnette simple de type MA STATOMIX en polypropylène commercialisé par la société MIXPAC Systems, muni d'éléments de mélange, est utilisé. Les éléments de mélange sont coupés pour pouvoir faire entrer les capsules rupturables commercialisées par la société MANE dans la quantité voulue, à savoir la quantité suffisante pour obtenir une dose de parfum identique à celle qui serait utilisée dans un produit de mélange intime commercial. L'identification de cette dose est de la compétence de l'homme du métier. Le produit de coloration capillaire est préparé dans une bouteille en plastique souple avec bouchon sécable du type commercialisé par l'Oréal pour ses produits Excellence CrèmeTM de L'Oréal ParisTM, ou par Henkel pour Schwartzkopf Vision Color Relief', ou encore par Clairol pour Perfect Blondes', par Eugène Perma pour Eugène ColorTM ou Keranove'M, et par Mandom pour GatsbyTM. Le produit de coloration capillaire est obtenu par mélange de la base ammoniaquée d'une part et de la partie oxydante d'autre part, puis agitation du mélange. Le bouchon sécable est sectionné, et la bouteille devient donc un conditionnement du produit de base que constitue le mélange de coloration capillaire. Avant distribution, le mélangeur statique muni des capsules est adapté sur l'embout ainsi ouvert. Le mélange de produit de base est expulsé de la bouteille en plastique souple ou bouillotte par pression sur les parois de ladite bouteille. Le mélange entre en contact dans le mélangeur avec les capsules. Sous la pression du produit, les capsules se rompent successivement lors du passage du produit. Le produit de base et le parfum liquide libéré par la capsule sont cisaillés par les éléments de mélange puis expulsés. Exemple 2 Un mélangeur statique Type MA STATOMIX en polypropylène commercialisé par la société MIXPAC systems, muni de capsules contenant une composition aromatique ou parfumante, est adapté sur l'embout d'un pistolet MIXPAC systems S25 muni de cartouches bi-compartiment de 50 ml. Chaque partie de la formulation est présente dans son compartiment, il suffit de connecter le dispositif (twistlock) et d'installer la cartouche dans le pistolet muni du poussoir correspondant à la cartouche choisie. La pression sur la gâchette du pistolet actionne les pistons qui injectent les deux parties de la formulation dans le dispositif de l'invention. L'avantage apporté par l'utilisation du pistolet est de pouvoir mettre en œuvre des produits de base très visqueux
Procédé de masquage ou de modification de la sensation olfactive ou gustative générée chez un utilisateur par un produit de base (7), caractérisé en ce que l'on libère une composition aromatique ou parfumante de manière séquencée dans le temps par rapport à la libération dudit produit de base (7), ladite composition aromatique ou parfumante étant contenue dans au moins un réservoir (5) rupturable ; Dispositif de mise en oeuvre de ce procédé
1. Procédé de masquage ou de modification de la sensation olfactive ou gustative générée chez un utilisateur par un produit de base (7), caractérisé en ce que l'on libère une composition aromatique ou parfumante de manière séquencée dans le temps par rapport à la libération dudit produit de base (7), ladite composition aromatique ou parfumante étant contenue dans au moins un réservoir (5) rupturable. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit réservoir (5) comprend une enveloppe (6) rupturable et un noyau comprenant ou constitué par ladite composition aromatique ou parfumante. 3. Procédé selon l'une quelconque des 15 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit réservoir (5) est une capsule. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 3, caractérisé en ce que ladite composition aromatique ou parfumante est instable et/ou 20 incompatible avec ledit produit de base (7). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) 25 avant le début de la libération du produit de base (7). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que au moins une première composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir 30 (5) avant le début de la libération du produit de base (7), et au moins une seconde composition aromatique ou parfumante, identique ou différente de la première, contenue dans au moinsun autre réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) à tout moment pendant la libération d'une quantité déterminée de produit de base. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) à tout moment pendant la libération d'une quantité souhaitée du produit de base (7). 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une première composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) à tout moment pendant la libération du produit de base (7), et au moins une seconde composition aromatique ou parfumante, identique ou différente de la première, contenue dans au moins un autre réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) après la fin de la libération de la quantité souhaitée de produit de base. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) est libérée par rupture dudit réservoir (5) après la fin de la libération de la quantité souhaitée du produit de base (7). 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) se présente sous forme fluide, notamment crème, lait, lotion, gel, onguent, pommade, émulsion, gaz, dispersion solide, dispersion liquide. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) contient au moins un principe actif pharmaceutique, une composition pharmaceutique ou un médicament. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) contient au moins un actif cosmétique, et de préférence est une crème de soins cosmétiques, un produit capillaire du type shampooing ou un produit de coloration capillaire, ou une crème dépilatoire. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) est un produit alimentaire, agro-alimentaire, nutraceutique ou diététique, de préférence yaourt, sauce ou boisson. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) est un produit d'hygiène, en particulier d'hygiène personnelle, notamment buccale, d'hygiène domestique ou d'hygiène industrielle, notamment un détergent, assouplissant, un bactéricide. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) contient au moins un actif phytopharmaceutique ou un insecticide. 16. Dispositif (1) comprenant au moins une composition aromatique ou parfumante contenue dans au moins un réservoir (5) rupturable, ladite composition étant destinée à parfumer ou aromatiser tout ou partie d'un produit de base contenu dans un conditionnement, et tout moyen approprié de rupture dudit réservoir (5) avant la libération d'une quantité souhaitée de produit de base, avant et pendant la libérationde tout ou partie de la quantité souhaitée du produit de base, pendant tout ou partie de la libération d'une quantité souhaitée de produit de base, pendant et/ou après la fin de la libération de la quantité souhaitée de produit de base. 17. Dispositif (1) selon la 16, ledit dispositif (1) étant adaptable à un orifice d'extraction (3) du produit de base (7) dudit conditionnement, et comprenant un orifice de libération (8) de la composition aromatique ou parfumante et/ou du produit de base, éventuellement mélangés. 18. Dispositif (1) selon l'une des 16 ou 17, dans lequel ledit réservoir (5) comprend une enveloppe rupturable et un noyau comprenant ou constitué par ladite composition aromatique ou parfumante. 19. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 15 16 à 18, dans lequel ledit réservoir (5) est une capsule. 20. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 19, caractérisé en ce que la rupture du réservoir (5) est réalisée soit par la mise en contact du 20 réservoir (5) et du produit de base (7) extrait du conditionnement, soit par une action mécanique exercée par l'utilisateur, soit par l'actionnement d'un moyen de rupture de l'enveloppe contenu dans le dispositif de l'invention, du type notamment d'un moyen cisaillant, de préférence du type 25 mélangeur statique, d'une chicane, d'un moyen convergent, d'un revêtement abrasif, d'une butée. 21. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mélanger ladite composition aromatique ou parfumante 30 avec ledit produit de base (7). 22. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 21, dans lequel ladite compositionaromatique ou parfumante est instable et/ou incompatible avec ledit produit de base (7). 23. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 22, caractérisé en ce que ledit produit de base (7) se présente sous forme fluide, notamment crème, lait, lotion, gel, onguent, pommade, émulsion, gaz, dipersion solide, dispersion liquide. 24. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 23, caractérisé en ce que le produit de base (7) contient au moins un principe actif pharmaceutique, une composition pharmaceutique ou un médicament ; ou au moins un actif cosmétique, à visée de soins ou capillaire, notamment du type shampooing ou produit de coloration capillaire, ou du type crème dépilatoire ; ou le produit de base (7) est un produit alimentaire, agro-alimentaire, nutraceutique ou diététique ; ou le produit de base (7) est un produit d'hygiène, en particulier d'hygiène personnelle, notamment buccale, d'hygiène domestique ou d'hygiène industrielle, notamment un détergent, assouplissant, un bactéricide ; ou le produit de base (7) contient un produit phytopharmaceutique ou un insecticide. 25. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 24, caractérisé en ce qu'il est un dispositif (1) à usage unique. 26. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 25, caractérisé en ce qu'il est placé sur un conditionnement (2) de produit de base (7), de manière amovible ou non. 27. Procédé pour parfumer ou aromatiser successivement un produit de base (7) contenu dans un seul conditionnement avec différentes compositions aromatiques ou parfumantes, dans laquelle un premier dispositif (1) selonl'une quelconque des 16 à 26 comprenant une première composition aromatique ou parfumante, est adapté au conditionnement et une première dose d'un produit de base est extraite, puis au moins un second dispositif (1) selon l'une quelconque des 16 à 26 comprenant une seconde composition aromatique ou parfumante est adapté audit conditionnement, éventuellement après retrait du premier dispositif (1), et au moins une seconde dose dudit produit de base est extraite. 28. Produit obtenu par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un mélange inhomogène d'un produit de base et d'une composition aromatique ou parfumante instable ou incompatible avec ledit produit de base.
B,A
B65,A23,A61
B65D,A23L,A61K
B65D 81,A23L 27,A61K 9
B65D 81/32,A23L 27/00,A61K 9/00
FR2892553
A1
CIRCUIT ET PROCEDE DE REINITIALISATION D'UN ECRAN A PLASMA
20,070,427
La présente invention concerne un écran à plasma. Plus particulièrement, la présente invention concerne un circuit et un procédé de réinitialisation d'un écran à plasma. Un écran à plasma (PDP) fonctionne en produisant une décharge gazeuse afin d'éclairer un agent fluorescent. Donc, un PDP est également dénommé affichage à décharge gazeuse. En général, un PDP a une pluralité d'unités d'affichage tel que représenté sur la figure 1. La figure 1 est un schéma simplifié représentant un écran à plasma classique. L'écran à plasma 100 de la figure 1 a une pluralité d'électrodes de balayage S1-Sn, une pluralité d'électrodes de substrat (ou bulk electrodes en anglais) B1-Bn et une pluralité d'électrodes d'adressage Al-Am. Les électrodes de substrat B1-Bn sont également appelées électrodes de maintien. Les électrodes de balayage S1-Sn et les électrodes de substrat B1-Bn sont alignées de manière interdigitée en parallèle. Les électrodes d'adressage Al-Am sont alignées verticalement à la fois avec les électrodes de balayage S1-Sn et les électrodes de substrat B1-Bn. Les électrodes d'adressage Al-Am, les électrodes de balayage S1-Sn et les électrodes de substrat B1-Bn sont isolées les unes des autres. Les blocs formés par l'intersection des électrodes d'adressage Al-Am dans la direction verticale et les électrodes de balayage S1-Sn et les électrodes de substrat B1-Bn dans la direction horizontale sont des unités d'affichage (par exemple, l'unité d'affichage 110 sur la figure 1). Chaque unité d'affichage 110 est liée par deux panneaux de verre sur le haut et le bas et par les panneaux isolants au niveau des côtés avant, arrière, de gauche et de droite afin de former un espace de décharge. Dans le processus de pilotage de l'écran à plasma, une période de réinitialisation, une période d'adressage et une période de maintien sont exécutées séquentiellement par cycles. En général, la période d'adressage est également connue en tant que période de balayage. Chaque unité d'affichage peut avoir un état d'émission de lumière et un état de non émission. Par exemple, après que toutes les unités d'affichage du PDP 100 ont été réinitialisées (au cours de la période de réinitialisation), le fait que l'unité d'affichage 110 s'éclaire ou non a déjà été déterminé au travers de l'adressage par l'électrode d'adressage A2 et l'électrode de balayage Sn (au cours de la période d'adressage). Après la période d'adressage, la période de maintien est immédiatement exécutée. Si l'unité d'affichage 110 a été réglée afin d'émettre une lumière par l'adressage, elle continue à émettre au cours de la période de maintien. Au cours de la période de maintien, l'électrode de balayage Sn et l'électrode de substrat Bn transmettent une tension de maintien réciproquement, de sorte que ces deux électrodes produisent une décharge de courant en alternance à l'intérieur de l'espace de décharge de l'unité d'affichage 110. La lumière UV générée par une décharge bombarde le matériau fluorescent à l'intérieur de l'espace de décharge afin de produire une lumière visible. La figure 2 est un schéma représentant un circuit utilisé pour piloter le côté de balayage et le côté de substrat d'un écran à plasma classique. Sur la figure 2, l'unité d'affichage 110 et ses circuits associés sont utilisés afin d'illustrer une unité d'affichage habituelle et un circuit de pilotage concerné dans le PDP 100. Le condensateur Cp représente un condensateur équivalent entre l'électrode de balayage Sn et l'électrode de substrat Bn de l'unité d'affichage 110. Au cours de la période d'adressage et de la période de maintien, les commutateurs SW9 et SW12 sont fermés tandis que les commutateurs SW10 et SW11 sont allumés. La figure 3 est un schéma représentant la relation de synchronisation d'allumage/fermeture des commutateurs SW1-SW12 représentés sur la figure 2 et la tension Vp de l'unité d'affichage au cours de la période de maintien. Au cours de la période de maintien, le circuit de maintien 210 sur le côté de balayage et le circuit de maintien 230 sur le côté de substrat transmettent en alternance une tension de maintien Vs aux deux bornes du condensateur Cp dans l'unité d'affichage 110 au travers de l'électrode de balayage et de l'électrode de substrat. Ainsi, l'électrode de balayage et l'électrode de substrat sont capables de générer un courant de décharge en alternance dans l'espace de décharge à l'intérieur de l'unité d'affichage 110. La lumière UV générée par décharge bombarde le matériau fluorescent à l'intérieur de l'espace de décharge afin de produire une lumière visible. En général, la tension de maintien Vs est réglée de sorte que le potentiel soit suffisamment élevé (habituellement, entre 170200 V). Afin de réduire la perte de puissance entraînée par une commutation des commutateurs SW3 et SW4 (ou les commutateurs SW5 et SW6), les circuits de récupération d'énergie 220 et 240 (ERC) sont établis sur le côté de balayage et le côté de substrat, respectivement. Au cours de la période de décharge positive, avant que le commutateur SW3 ne soit allumé, la faible énergie de décharge stockée à l'intérieur du condensateur Css du circuit de récupération d'énergie 220 sera libérée vers l'unité d'affichage 110 au travers du commutateur SW1, la diode Dl et l'inductance L. En utilisant la résonance entre le condensateur Cp et l'inductance L, l'énergie de décharge faible libérée pilote la tension Vp d'unité d'affichage à une tension en rampe prédéterminée. Ainsi, une perte de puissance résultant d'une grande différence de tension lorsque le commutateur SW3 est allumé est minimisée. Après avoir fermé le commutateur SW3, le commutateur SW2 s'allume. En conséquence, l'énergie à l'intérieur du condensateur Cp est renvoyée vers le condensateur Css au travers de l'inductance L, la diode D2 et le commutateur SW2. Dans la période de décharge négative, le circuit de maintien 230 sur le côté de substrat fonctionne de manière similaire au circuit de maintien 210 sur le côté de balayage. Ainsi, une description détaillée est omise. La figure 4 est un schéma représentant la relation de synchronisation d'allumage/fermeture des commutateurs SW1-SW12 représentés sur la figure 2 et la tension Vp de l'unité d'affichage au cours de la période de réinitialisation. Au cours de la période de réinitialisation, les commutateurs SW10 et SW11 du circuit de réinitialisation 200 sont fermés. En d'autres termes, le circuit de maintien 210 du côté de balayage ne fournira aucun signal à l'unité d'affichage 110 au cours de cette période. Au cours de la période de réinitialisation, le côté de balayage et le côté de substrat de l'unité d'affichage 110 sont réinitialisés en séquence. Afin de réinitialiser le côté de balayage, les commutateurs SW9 et SW5 sont allumés de sorte que la tension de réinitialisation Vd (plus grande que la tension de maintien Vs) peut traverser le commutateur SW9 et la résistance R et charger le condensateur Cp, lentement. Ainsi, une décharge faible est produite afin d'effacer la charge de paroi et réinitialiser l'affichage. Etant donné que toutes les unités d'affichage dans l'écran à plasma sont réinitialisées simultanément avec l'application de la tension de réinitialisation Vd, toutes les unités d'affichage sur le PDP émettront, au cours de cette période, ce que l'on appelle une lumière "de fond". La lumière de fond n'est pas une image anormale. Etant donné qu'il est nécessaire de produire une faible décharge pour effacer une charge de paroi et réinitialiser l'affichage, plus la tension en rampe appliquée sur l'unité d'affichage est lente, mieux c'est (étendant ainsi la période de réinitialisation). Cependant, dans le processus de fonctionnement de l'écran à plasma, la lumière de fond éclairée persistera pendant une période plus longue si la période de réinitialisation est étendue. Ainsi, la qualité d'image du PDP peut être gravement affectée. Par ailleurs, plus la période de réinitialisation est longue, plus la durée disponible pour déterminer la luminance moyenne des unités d'affichage au cours de la période de maintien est courte. Par conséquent, la valeur pic de la luminance de chaque unité d'affichage devra être réduite. En d'autres termes, le degré d'affichage en couleur qui peut être fourni par le PDP chutera de manière significative. EXPOSÉ DE L'INVENTION Par conséquent, au moins un objectif de la présente invention consiste à fournir un circuit destiné à réinitialiser un écran à plasma. En éliminant les composants redondants d'un circuit de réinitialisation, le coût de production du circuit de réinitialisation est réduit. Par ailleurs, en raccourcissant la période de réinitialisation relativement à la technique antérieure, l'illumination de fond est réduite et l'affichage des couleurs est accru. Au moins un second objectif de la présente invention consiste à fournir un procédé destiné à réinitialiser un écran à plasma de telle manière que l'énergie de décharge faible requise est fournie aux unités d'affichage de réinitialisation au travers d'un circuit de récupération d'énergie. Ainsi, la période de réinitialisation est raccourcie, l'illumination de fond est réduite et l'affichage des couleurs est accru. Afin d'atteindre ces avantages et d'autres et, conformément au but de l'invention, tel que réalisé et largement décrit ici, l'invention fournit un circuit destiné à une réinitialisation d'au moins une unité d'affichage dans un écran à plasma. Le circuit de réinitialisation comporte au moins un circuit de récupération d'énergie (ERC). Au cours d'une première période de la période de réinitialisation, l'ERC fournit une énergie de décharge faible à une première borne de l'unité d'affichage au travers d'une résonance. Entre temps, une seconde borne de l'unité d'affichage est électriquement raccordée avec une première tension fixe lorsque l'unité d'affichage est dans la première période de la période de réinitialisation. D'un autre point de vue, la présente invention fournit également un procédé de réinitialisation d'un écran à plasma. L'écran à plasma comprend au moins une unité d'affichage. Le procédé de réinitialisation comporte la mise à disposition d'une énergie de décharge faible à une borne d'une unité d'affichage au travers de la résonance dans un circuit de récupération d'énergie correspondant au cours de la première période d'une période de réinitialisation. De plus, une seconde borne de l'unité d'affichage est raccordée électriquement avec une tension fixe au cours de la première période de la période de réinitialisation. Par conséquent, la présente invention utilise le moyen de résonance dans un circuit de récupération d'énergie afin de fournir une décharge d'énergie faible pour réinitialiser (effacer une charge de paroi) l'unité d'affichage au cours de la période de réinitialisation. Donc, des composants redondants dans le circuit de réinitialisation peuvent être éliminés afin de réduire un coût de production. De plus, la durée d'achèvement d'une opération de réinitialisation lorsque le circuit de récupération d'énergie fournit une énergie de décharge faible est bien plus courte que celle de la technique antérieure. Ainsi, l'illumination de fond peut être sensiblement réduite et l'affichage des couleurs peut être accru dans le même temps. La présente invention concerne également un circuit de réinitialisation d'un écran à plasma, destiné à réinitialiser au moins une unité d'affichage dans un écran à plasma au cours d'une période de réinitialisation, le circuit de réinitialisation comprenant : au moins un circuit de récupération d'énergie destiné à fournir une énergie de décharge à une première borne de l'unité d'affichage au moyen d'une résonance au cours d'une première période de la période de réinitialisation, dans lequel une seconde borne de l'unité d'affichage est raccordée électriquement à une première tension fixe au cours de la première période de la période de réinitialisation. Le circuit de récupération d'énergie peut comporter le stockage de l'énergie de décharge provenant de la première borne de l'unité d'affichage et la mise à disposition de l'énergie de décharge auprès de la première borne de l'unité d'affichage au travers du moyen de résonance au cours d'une période de maintien. La première tension fixe peut être une tension de masse. Le moyen de résonance peut être obtenu au travers d'un système d'inductance-condensateur raccordé en série. Le circuit de récupération d'énergie peut comprendre : - un condensateur destiné à stocker l'énergie de décharge, - un premier commutateur ayant une première borne raccordée électriquement au condensateur pour canaliser l'énergie de décharge vers une seconde borne 20 du premier commutateur au cours de la première période de la période de réinitialisation, une diode ayant une anode raccordée électriquement à une seconde borne du premier commutateur, et 25 - une inductance ayant une première borne raccordée électriquement à la cathode de la diode, dans lequel une seconde borne de l'inductance est raccordée électriquement à la première borne de l'unité d'affichage. 30 Le circuit peut comprendre en outre : 15 un circuit d'abaissement raccordé électriquement à la première borne de l'unité d'affichage destiné à abaisser la tension de la première borne de l'unité d'affichage jusqu'à une deuxième tension au cours d'une seconde période de la période de réinitialisation, dans lequel la seconde borne de l'unité d'affichage est raccordée électriquement à une troisième tension fixe au cours de la seconde période de la période de réinitialisation. La deuxième tension peut être inférieure à la troisième tension fixe. La deuxième tension peut être une tension négative et la troisième tension fixe peut être une 15 tension de maintien. Le circuit d'abaissement peut comprendre : - une résistance ayant une première borne raccordée électriquement à la première borne de l'unité d'affichage, et 20 - un second commutateur ayant une première borne raccordée électriquement à une seconde borne de la résistance et une seconde borne du second commutateur raccordée électriquement à la deuxième tension. 25 La présente invention concerne également un procédé de réinitialisation d'un écran à plasma ayant au moins une unité d'affichage, le procédé de réinitialisation comprenant l'étape consistant à : fournir une énergie de décharge à une 30 première borne de l'unité d'affichage au moyen d'une résonance dans un circuit de récupération d'énergie correspondant au cours d'une première période d'une période de réinitialisation, dans lequel une seconde borne de l'unité d'affichage est raccordée électriquement à une première tension fixe au cours de la première période de la période de réinitialisation. Le circuit de récupération d'énergie peut stocker en outre l'énergie de décharge au cours d'une période de maintien et fournir l'énergie de décharge à la première borne de l'unité d'affichage au cours de la période de maintien. Le circuit de récupération d'énergie peut être un circuit de résonance d'inductance-condensateur raccordé en série destiné à fournir l'énergie de décharge. Le procédé peut comprendre en outre les étapes consistant à : -abaisser la tension de la première borne de l'unité d'affichage jusqu'à une deuxième tension au cours d'une seconde période de la période de réinitialisation, et coupler la seconde borne de l'unité d'affichage à une troisième tension fixe au cours de la seconde période de la période de réinitialisation. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires, et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention telle que revendiquée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins joints sont inclus pour une compréhension supplémentaire de l'invention, et sont incorporés dans et constituent une partie de cette description. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. La figure 1 est un schéma simplifié d'un 10 écran à plasma classique. La figure 2 est un schéma représentant un circuit utilisé afin de piloter le côté de balayage et le côté de substrat d'un écran à plasma classique. La figure 3 est un schéma représentant la 15 relation de synchronisation d'allumage/fermeture des commutateurs représentés sur la figure 2 et la tension de l'unité d'affichage au cours de la période de maintien. La figure 4 est un schéma représentant la 20 relation de synchronisation d'allumage/fermeture des commutateurs représentés sur la figure 2 et la tension de l'unité d'affichage au cours de la période de réinitialisation. La figure 5 est un schéma représentant un 25 circuit destiné à piloter le côté de balayage et le côté de substrat d'un écran à plasma selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est un schéma représentant la relation de synchronisation d'allumage/fermeture des 30 commutateurs et la tension de l'unité d'affichage de la figure 5 au cours de la période de réinitialisation selon un mode de réalisation de la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Il va maintenant être fait référence en détail aux présents modes de réalisation préférés de l'invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Lorsque cela est possible, les mêmes références numériques sont utilisées sur les dessins et la description afin de faire référence aux mêmes parties ou parties identiques. La figure 5 est un schéma représentant un circuit destiné à piloter le côté de balayage et le côté de substrat d'un écran à plasma selon un mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 5, une unité d'affichage 540 et des circuits concernés, raccordés électriquement à l'unité d'affichage 540 sont utilisés afin de décrire les unités d'affichage et les circuits de pilotage concernés de l'écran à plasma entier (par exemple, l'écran à plasma 100 sur la figure 1). Le condensateur Cp représente le condensateur équivalent entre l'électrode de côté de balayage et l'électrode de côté du substrat de l'unité d'affichage 540. En comparaison de la technique classique décrite sur la figure 2, la présente invention permet d'éliminer des circuits de réinitialisation supplémentaires et de remplir cependant la fonction de réinitialisation (effacement) de l'écran à plasma. Ainsi, le coût de production du circuit est réduit. Dans la suite du document, la procédure de fonctionnement du circuit est expliquée en détail. Au cours de la période de maintien, un circuit de maintien 530 sur le côté de balayage et un circuit de maintien 550 sur le côté de substrat transmettent en alternance une tension de maintien Vs aux deux bornes du condensateur Cp dans l'unité d'affichage 540 au travers de l'électrode de balayage et de l'électrode de substrat. Ainsi, les deux électrodes génèrent un courant de décharge en alternance à l'intérieur de l'espace de décharge de l'unité d'affichage 540. La lumière UV générée par décharge bombarde le matériau fluorescent à l'intérieur de l'espace de décharge afin de produire une lumière visible. Afin de réduire la perte d'énergie résultant de la commutation des commutateurs SW3 et SW4 (ou des commutateurs SW5 et SW6), des circuits de récupération d'énergie (ERC) 510 et 560 sont disposés respectivement sur le côté de balayage et le côté de substrat de l'écran à plasma. Au cours de la période de décharge positive, avant que le commutateur SW3 ne soit allumé, les commutateurs SW1 et SW5 (les commutateurs SW2, SW4, SW6-SW9 sont fermés) sont allumés. Ainsi, l'énergie de décharge faible stockée à l'intérieur du condensateur Css du circuit de récupération d'énergie 510 sera libérée vers une première borne de l'unité d'affichage 540 au travers du commutateur SW1, la diode D1 et l'inductance L1 En utilisant la résonance entre le condensateur Cp et l'inductance L1, l'énergie de décharge faible libérée pilote la tension Vp d'unité d'affichage au travers d'une tension en rampe prédéterminée. Ainsi, une perte de puissance résultant d'une grande différence de tension lorsque le commutateur SW3 est allumé est minimisée. Lorsque le commutateur SW3 est allumé, le commutateur SW1 est fermé. Après que le commutateur SW3 a été fermé, le commutateur SW2 est allumé. En conséquence, l'énergie à l'intérieur du condensateur Cp est renvoyée vers le condensateur Css au travers de l'inductance L1, la diode D2 et le commutateur SW2. Par conséquent, la tension finale Vss du condensateur Css dans le circuit de récupération d'énergie 510 est renvoyée jusqu'au niveau d'origine (par exemple, la moitié de la tension de maintien Vs). Au cours de la période de décharge négative de la période de maintien, avant que le commutateur SW6 ne soit allumé, les commutateurs SW4 et SW8 sont allumés (les commutateurs SW1-SW3, SW5, SW7 et SW9 sont fermés). Ainsi, l'énergie de décharge faible stockée à l'intérieur du condensateur Css du circuit de récupération d'énergie 560 sera libérée vers une seconde borne de l'unité d'affichage 540 au travers du commutateur SW8, la diode D3 et l'inductance L2. En utilisant la résonance entre le condensateur Cp et l'inductance L2, l'énergie de décharge faible libérée pilote la tension Vp d'unité d'affichage au travers d'une tension en rampe prédéterminée. Ainsi, une perte de puissance résultant d'une grande différence de tension lorsque le commutateur SW6 est allumé est minimisée. Lorsque le commutateur SW6 est allumé, le commutateur SW8 est fermé. Après que le commutateur SW6 a été fermé, le commutateur SW7 est allumé. En conséquence, l'énergie à l'intérieur du condensateur Cp est renvoyée vers le condensateur Css au travers de l'inductance L2, la diode D4 et le commutateur SW7. Par conséquent, la tension finale Vss du condensateur Css dans le circuit de récupération d'énergie 560 est renvoyée jusqu'au niveau d'origine (par exemple, la moitié de la tension de maintien Vs). La figure 6 est un schéma représentant la relation de synchronisation d'allumage/fermeture des commutateurs et la tension de l'unité d'affichage sur la figure 5 au cours de la période de réinitialisation selon un mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur les figures 5 et 6, les commutateurs SW2-SW3 et SW7-SW9 sont coupés au cours de la période de réinitialisation. Au cours de la période de réinitialisation, la première borne (le côté de balayage) et la seconde borne (le côté de substrat) de l'unité d'affichage 540 sont réinitialisées en séquence. Dans la suite du document, le fonctionnement de réinitialisation du côté de balayage est décrit. Cependant, par déduction, l'homme du métier peut appliquer le même fonctionnement aux autres circuits de réinitialisation. Le circuit de réinitialisation responsable d'une réinitialisation (effacement) des diverses unités d'affichage 530 de l'écran à plasma au cours de la période de réinitialisation comporte le circuit de récupération d'énergie 510. Au cours de la première période de la période de réinitialisation (la période de réinitialisation du premier terminal de l'unité d'affichage 540) une énergie de décharge faible est fournie à la première borne de l'unité d'affichage 540 au moyen d'une résonance. Au cours de cette période, la seconde borne de l'unité d'affichage 540 est raccordée électriquement avec une première tension fixe (ici, une tension de masse) au travers du commutateur SW5. Dans le présent mode de réalisation, la fonction de résonance est fournie en raccordant en série un condensateur et une inductance ensemble. Cependant, l'homme du métier peut produire le même effet de résonance en raccordant à la place des composants en parallèle. Avant de réinitialiser le côté de balayage, les commutateurs SW4 et SW5 sont allumés (tous les autres commutateurs sont coupés) et le côté de balayage et le côté de substrat de l'unité d'affichage 540 sont raccordés à la masse. Après avoir fermé le commutateur SW4, le premier commutateur (le commutateur SW1) du circuit de récupération d'énergie 510 est allumé. Ainsi, l'énergie de décharge faible stockée à l'intérieur du condensateur Css du circuit de récupération d'énergie 510 sera libérée vers une première borne de l'unité d'affichage 540 au travers du commutateur SW1, la diode D1 et l'inductance L1. En utilisant la résonance entre le condensateur Cp et l'inductance L1, l'énergie de décharge faible libérée peut réinitialiser l'unité d'affichage 540. Après avoir fermé le commutateur SW1, la première période de la période de réinitialisation s'achève. Par la suite, le commutateur SW est allumé de nouveau de sorte que la première borne de l'unité d'affichage 540 est raccordée électriquement à une tension de masse. Dans le présent mode de réalisation, la résonance entre le condensateur Cp et l'inductance L1 est utilisée afin de fournir un énergie de décharge faible pour réinitialiser l'unité d'affichage 540. Ainsi, le potentiel de la tension Vp de l'unité d'affichage dans le présent mode de réalisation est bien plus bas que le potentiel de réinitialisation de la technique classique. Par conséquent, une grande portion de la lumière de fond est limitée. Par ailleurs, la durée requise passée pour le fonctionnement de réinitialisation est bien plus courte que la technique classique car le potentiel de l'unité d'affichage n'a pas besoin d'être relevé lentement jusqu'au niveau de tension de réinitialisation. Quelques données expérimentales sont représentées dans le Tableau 1 ci-dessous. Luminance Watts de Durée de moyenne de noir réinitialisation noir complet complet Technique 0,6711 85 Watts 42s classique cd/m2 Mode de 0,5633 85 Watts 4 ps réalisation cd/m2 de la présente invention Tableau 1 : comparaison entre la technique classique et le procédé du présent mode de réalisation. Au cours de la seconde période de la période de réinitialisation (la période de réinitialisation de la seconde borne de l'unité d'affichage 540) le procédé suivant peut également être utilisé pour réinitialiser la seconde borne de l'unité d'affichage 540, outre le procédé susmentionné. En d'autres termes, le circuit de réinitialisation peut comporter un circuit d'abaissement 520. Le circuit d'abaissement 520 est raccordé électriquement à la première borne de l'unité d'affichage 540. Au cours de la seconde période de la période de réinitialisation, les commutateurs SW6 et SW9 sont allumés (fermeture des autres commutateurs). Le circuit d'abaissement 520 abaisse lentement la tension au niveau de la première borne de l'unité d'affichage 540 jusqu'à une deuxième tension (par exemple, une tension négative Vx). Entre temps, la seconde borne de l'unité d'affichage 540 est raccordée électriquement à une troisième tension fixe (la tension de maintien Vs). La résistance R1 commandant la vitesse d'accroissement de tension de la tension Vp d'unité d'affichage, le condensateur Cp est chargé afin de produire une décharge faible destinée à effacer une charge de paroi et réinitialiser l'écran à plasma. En résumé, la présente invention utilise la résonance dans un circuit de récupération d'énergie afin de fournir l'énergie de décharge faiblenécessaire à une réinitialisation (ou effacement d'une charge de paroi) d'un PDP à l'unité d'affichage au cours de la période de réinitialisation. Donc, des composants redondants dans le circuit de réinitialisation peuvent être éliminés afin de réduire un coût de production. De plus, la durée et le potentiel destinés à terminer une opération de réinitialisation lorsque le circuit de récupération d'énergie fournit une énergie de décharge faible sont bien plus courts et petits que dans la technique antérieure. Ainsi, l'illumination de fond peut être sensiblement réduite. Dans le même temps, étant donné que la présente invention permet de réduire la période de réinitialisation de manière significative, la période de maintien peut être réduite. En conséquence, l'affichage des couleurs peut être accru. L'homme du métier s'apercevra de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de la portée ou de l'esprit de l'invention. En vue de ce qui précède, il est attendu que la présente invention couvre des modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications suivantes et de leurs équivalents.20
Un circuit et un procédé destinés à réinitialiser un écran à plasma (PDP) (100) sont mis à disposition. Le circuit réinitialise au moins une unité d'affichage (540) dans le PDP au cours d'une période de réinitialisation. Le circuit comporte au moins un circuit de récupération d'énergie (ERC) (510). Au cours d'une première période de la période de réinitialisation, l'ERC fournit une énergie de décharge à une première borne de l'unité d'affichage (540) au travers d'une résonance. Entre temps, une seconde borne de l'unité d'affichage (540) est raccordée électriquement à une première tension fixe.
1. Circuit de réinitialisation d'un écran à plasma (100), destiné à réinitialiser au moins une unité d'affichage (540) dans l'écran à plasma (100) au cours d'une période de réinitialisation, le circuit de réinitialisation comprenant : au moins un circuit de récupération d'énergie (510) destiné à fournir une énergie de décharge à une première borne de l'unité d'affichage (540) au moyen d'une résonance au cours d'une première période de la période de réinitialisation, dans lequel une seconde borne de l'unité d'affichage (540) est raccordée électriquement à une première tension fixe au cours de la première période de la période de réinitialisation. 2. Circuit de réinitialisation selon la 1, dans lequel le circuit de récupération d'énergie (510) comporte le stockage de l'énergie de décharge provenant de la première borne de l'unité d'affichage (540) et la mise à disposition de l'énergie de décharge auprès de la première borne de l'unité d'affichage (540) au travers du moyen de résonance au cours d'une période de maintien. 3. Circuit de réinitialisation selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la première tension fixe est une tension de masse.30 4. Circuit de réinitialisation selon l'une des 1 à 3, dans lequel le moyen de résonance est obtenu au travers d'un système d'inductance-condensateur raccordé en série. 5. Circuit de réinitialisation selon l'une des 1 à 4, dans lequel le circuit de récupération d'énergie (510) comprend : un condensateur destiné à stocker l'énergie de décharge, - un premier commutateur ayant une première borne raccordée électriquement au condensateur pour canaliser l'énergie de décharge vers une seconde borne du premier commutateur au cours de la première période de la période de réinitialisation, une diode ayant une anode raccordée électriquement à une seconde borne du premier commutateur, et - une inductance ayant une première borne raccordée électriquement à la cathode de la diode, dans lequel une seconde borne de l'inductance est raccordée électriquement à la première borne de l'unité d'affichage (540). 6. Circuit de réinitialisation selon l'une des 1 à 5, dans lequel le circuit comprend en outre : - un circuit d'abaissement (520) raccordé électriquement à la première borne de l'unité d'affichage (540) destiné à abaisser la tension de la première borne de l'unité d'affichage (540) jusqu'à unedeuxième tension au cours d'une seconde période de la période de réinitialisation, dans lequel la seconde borne de l'unité d'affichage (540) est raccordée électriquement à une troisième tension fixe au cours de la seconde période de la période de réinitialisation. 7. Circuit de réinitialisation selon la 6, dans lequel la deuxième tension est 10 inférieure à la troisième tension fixe. 8. Circuit de réinitialisation selon l'une des 6 ou 7, dans lequel la deuxième tension est une tension négative et la troisième 15 tension fixe est une tension de maintien. 9. Circuit de réinitialisation selon l'une des 6 à 8, dans lequel le circuit d'abaissement (520) comprend : 20 - une résistance ayant une première borne raccordée électriquement à la première borne de l'unité d'affichage (540), et - un second commutateur ayant une première borne raccordée électriquement à une seconde borne de 25 la résistance et une seconde borne du second commutateur raccordée électriquement à la deuxième tension. 10. Procédé de réinitialisation d'un écran à 30 plasma (100) ayant au moins une unité d'affichage(540), le procédé de réinitialisation comprenant l'étape consistant à : fournir une énergie de décharge à une première borne de l'unité d'affichage (540) au moyen d'une résonance dans un circuit de récupération d'énergie (510) correspondant au cours d'une première période d'une période de réinitialisation, dans lequel une seconde borne de l'unité d'affichage (540) est raccordée électriquement à une première tension fixe au cours de la première période de la période de réinitialisation. 11. Procédé de réinitialisation selon la 10, dans lequel le circuit de récupération d'énergie (510) stocke en outre l'énergie de décharge au cours d'une période de maintien et fournit l'énergie de décharge à la première borne de l'unité d'affichage (540) au cours de la période de maintien. 12. Procédé de réinitialisation selon l'une des 10 ou 11, dans lequel la première tension fixe est une tension de masse. 13. Procédé de réinitialisation selon l'une des 10 à 12, dans lequel le circuit de récupération d'énergie (510) est un circuit de résonance d'inductance-condensateur raccordé en série destiné à fournir l'énergie de décharge.30 14. Procédé de réinitialisation selon l'une des 10 à 13, dans lequel le circuit de récupération d'énergie (510) comprend : un condensateur destiné à stocker l'énergie de décharge ; - un premier commutateur ayant une première borne raccordée électriquement au condensateur destinée à canaliser l'énergie de décharge vers une seconde borne du premier commutateur au cours de la première période de la période de réinitialisation, - une diode ayant une anode raccordée électriquement à une seconde borne du premier commutateur, et - un inductance ayant une première borne raccordée électriquement à la cathode de la diode, dans lequel une seconde borne de l'inductance est raccordée électriquement à la première borne de l'unité d'affichage. 15. Procédé de réinitialisation selon l'une des 10 à 14, dans lequel le procédé comprend en outre les étapes consistant à : abaisser la tension de la première borne de l'unité d'affichage (540) jusqu'à une deuxième tension au cours d'une seconde période de la période de réinitialisation, et coupler la seconde borne de l'unité d'affichage (540) à une troisième tension fixe au cours de la seconde période de la période de réinitialisation. 5 16. Procédé de réinitialisation selon la 15, dans lequel la deuxième tension est inférieure à la troisième tension fixe. 17. Procédé de réinitialisation selon l'une des 15 ou 16, dans lequel la deuxième tension est une tension négative et la troisième tension fixe est une tension de maintien. 10
G,H
G09,H01,H04
G09G,H01J,H04N
G09G 3,H01J 7,H04N 5
G09G 3/20,G09G 3/288,G09G 3/291,G09G 3/292,G09G 3/294,G09G 3/296,G09G 3/298,H01J 7/46,H04N 5/66
FR2895758
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION DE PRODUITS DE REVETEMENT
20,070,706
L'invention est relative à un procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment. L'invention est également relative à un dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment. Le document WO 04/097 141 décrit des procédés et des plaques modulaires de revêtement. Ces plaques modulaires de revêtement comprennent une plaque inférieure de substrat, une couche intermédiaire adhésive et une plaque décorative du genre pierre naturelle, marbre, granit, ardoise, verre, ou céramique. Les procédés de fabrication et d'utilisation selon le document WO 04/097 141 prévoit l'application d'une composition adhésive pour former une couche d'adhésion intermédiaire entre deux plaques sensiblement planes, dont l'une est un substrat et l'autre une plaque présentant une dureté Mohs supérieure à 3 et une épaisseur comprise entre 2 et 12 mm. Les produits et les procédés selon le document WO 04/097 141 peuvent être utilisés pour fabriquer à partir de produits d'épaisseur notable des plaques composites utilisables en pose à sec. Cependant, dans le cas où le substrat et la plaque décorative présentent des irrégularités ou des concavités dues par exemple à la cuisson des produits en céramique ou en grès émaillé, l'enseignement du document WO 04/097 141 ne permet pas d'obtenir à un résultat satisfaisant, à moins d'augmenter de manière importante l'épaisseur des composants, leur poids et leur rigidité. Un but de l'invention est de remédier aux inconvénients de la technique connue du document WO 04/097 141, en proposant un nouveau procédé et un nouveau dispositif pour fabriquer des produits de revêtements de sols, murs, ou autres surfaces de bâtiment incorporant en particulier des produits obtenus par cuisson en céramique ou en grès émaillé. L'invention a pour objet un procédé de fabrication de produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment, comportant les étapes suivantes : - déposer une enduction sur toute la surface d'un support de base pour imperméabiliser cette surface, - déposer uniquement en partie centrale dudit support de base des lignes ou des points d'agent adhésif, avant d'appliquer sur le support de base un produit sensiblement plan et présentant des pores ou une concavité en partie centrale pour fabriquer le produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - le procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des étapes initiales de climatisation du support de base, de nettoyage du support de base et de convoyage du support de base. - le procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des étapes initiales de convoyage du produit sensiblement plan, de dépoussiérage du produit sensiblement plan et de réchauffage du produit sensiblement plan. - le procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres 15 surfaces de bâtiment, comporte une étape de mise en pression après assemblage (300) du produit de revêtement, à une pression de l'ordre de 100 bars. - le procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte une étape de calandrage du produit de revêtement. 20 L'invention a également pour objet un dispositif de fabrication de produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment, comportant : - des moyens pour déposer une enduction sur toute la surface d'un support de base pour imperméabiliser cette surface. 25 -des moyens pour déposer uniquement en partie centrale dudit support de base des lignes ou des points d'agent adhésif, avant d'appliquer sur le support de base un produit sensiblement plan et présentant des pores ou une concavité en partie centrale pour fabriquer le produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment. 30 Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - le dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des moyens de climatisation du support de base, des moyens de nettoyage du support de base et des moyens de convoyage du support de base. - le dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des moyens de convoyage du produit sensiblement plan, des moyens de dépoussiérage du produit sensiblement plan et des moyens de réchauffage du produit sensiblement plan. - le dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des moyens de mise en pression à une pression de l'ordre de 100 bars et des moyens d'assemblage du produit de revêtement. - le dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des moyens de calandrage du produit de revêtement. L'invention a également pour objet un produit de revêtement obtenu pour mise en oeuvre d'un procédé de fabrication selon l'invention. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels La figure 1 représente schématiquement un organigramme de procédé selon l'invention. La figure 2 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'un dispositif selon l'invention. La figure 3 représente schématiquement une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention. La figure 4 représente schématiquement une vue en coupe illustrant une 25 utilisation d'un panneau de revêtement selon l'invention. En référence à la figure 1, un procédé de fabrication de produits de revêtement selon l'invention comporte une étape 100 de préparation d'une quantité prédéterminée de panneaux de support, par exemple de cinq cents panneaux mélaminés de fibres de bois pressées moyenne densité. 30 Les panneaux de support sont chargés dans un conteneur vertical de magasinage intégrant un dispositif d'extraction unitaire et continu par files. Après chargement, les conteneurs verticaux formant un magasin de panneaux de supports sont placés à une étape 101 dans une enceinte saturée d'humidité à une température de 40 C en vue d'imprégner superficiellement chaque panneau de support d'une quantité d'eau destinée à favoriser la réticulation d'un produit de collage telle qu'une résine polyuréthane. Les magasins formant des conteneurs verticaux sont ensuite transférés à une étape 102 dans une enceinte de nettoyage par jet d'eau en vue de préparer les 5 surfaces réceptrices d'agent de collage. Les supports sont ensuite contrôlés à une étape 103, pour vérifier les valeurs dimensionnelles, la géométrie et la planimétrie de chaque panneau de support, ainsi que son intégrité. Les panneaux de supports ne satisfaisant pas aux spécifications désirées sont écartées automatiquement et retirées du procédé selon l'invention. 1 o Après contrôle des défauts, les panneaux de supports retenus comme conformes aux spécifications sont transférés sur un convoyeur à une étape 104, par exemple sur deux files parallèles. Les panneaux en circulation sur le convoyeur pénètrent à une étape 105 dans une première machine d'enduction au rouleau. L'enduction au rouleau est réalisée 15 sur toute la surface du panneau de support, de manière à imperméabiliser totalement cette surface et à faciliter la réticulation de l'agent de collage, par exemple une résine polyuréthane. Les panneaux de support enduits sur toute leur surface à l'étape 105 sont ensuite transférés à l'étape 106 dans un poste d'application d'agent de collage. 20 L'application de l'agent de collage à l'étape 106 s'effectue grâce à une pluralité de pistolets ou de moyens permettant une extrusion de filets d'agent de collage, en quantité et en poids programmable, mais uniquement en partie centrale des agents de support. Le fait de déposer les filets de colle uniquement en partie centrale des 25 panneaux de support permet de remplir des petites cavités existant entre le support et le carreau en raison de la légère concavité de la surface d'appui des carreaux ou produits de cuisson en matériau céramique, en grès émaillé, ou matériau analogue. Egalement, le fait de disposer un agent de collage en partie centrale permet d'augmenter la résistance à la flexion et la résistance aux sollicitations mécaniques 30 du produit de revêtement après sa fabrication. Les panneaux de support imperméabilisés en surface et munis en partie centrale de plusieurs filets d'agent de collage sont ensuite transférés à une étape 107 dans un poste de positionnement avant assemblage. Parallèlement aux opérations effectuées sur les panneaux de support, une opération de transfert de carreaux en produit céramique cuit est réalisé à une étape 200 pour transférer des palettes de carreaux, par exemple des palettes contenant chacune quatre-vingts emballages composés chacun de quinze carreaux vers une machine de dépalettisation et de désemballage. La machine de dépalettisation et de désemballage extrait chaque paquet à une étape 201, en alimentant un convoyeur. Le convoyeur alimenté en flux continu achemine les carreaux vers les opérations suivantes pendant une étape 202 en convoyage à flux continu sur un tapis 10 convoyeur, par exemple à raison de cent pièces par minute. A une étape 203, les carreaux acheminés vers les opérations suivantes passent dans un poste de contrôle de défaut des carreaux permettant d'éliminer les carreaux ne répondant pas aux spécifications désirées. Après contrôle des carreaux à l'étape 203 et extraction des carreaux 15 présentant des défauts éventuels, les carreaux retenus sont acheminés vers un poste de dépoussiérage de la surface du carreau destinée à être encollée à une étape 204. Le dépoussiérage réalisé à l'étape 204 permet de libérer tous les pores ouverts des carreaux céramiques, en vue de faciliter une bonne pénétration de l'agent de collage. 20 Après le dépoussiérage réalisé à l'étape 204, les carreaux sont acheminés vers un poste de réchauffement à une étape 205. Le réchauffement des carreaux réalisé à l'étape 205 s'effectue à une température de 40 C, afin de retarder le début de réticulation de l'agent de collage au moment du contact avec le carreau, en maintenant ainsi une viscosité basse permettant le mouillage et la pénétration 25 complète de la surface à traiter par l'agent de collage, en autorisant également un traitement ultérieur de calandrage. Après préparation des carreaux, les carreaux sont acheminés à une machine de préparation de positionnement intermédiaire à une étape 206. Le positionnement intermédiaire réalisé à cette étape 206 permet d'envoyer des paires de carreaux dans 30 six canaux individuels correspondants à un changement orthogonal de direction de la circulation des produits. Après préparation du positionnement intermédiaire, on effectue le changement de direction pour positionner effectivement les carreaux à une étape 207 dans un poste d'attente permettant la saisie automatique en vue de l'assemblage. Les supports positionnés à l'étape 107 et les carreaux positionnés à l'étape 207 dans leur poste d'attente sont ensuite assemblés à une étape 300, par exemple à l'aide d'un robot d'assemblage. Après avoir appliqué les carreaux sur les supports à cette étape 300, le robot d'assemblage appuie avec l'aide de vérins pneumatiques sur les carreaux pour comprimer l'assemblage avec une pression de 100 bars. Cette pression d'application est effectuée à l'étape 301 et permet de préparer les produits de revêtements assemblés à passer dans un poste de calandrage ou de calibrage d'épaisseur à une étape 302, pour parachever la compression du carreau contre le support, tout en garantissant une épaisseur reproductible du produit fini. Dans cette étape 302 de calandrage, la résine encore à l'état pâteux remplit entièrement l'interstice entre les deux composants du produit de revêtement selon l'invention. Au sortir de l'étape 302 de calandrage, les produits de revêtements sont transférés vers une étape 303 de contrôle de produits finis, puis subissent une étape 304 de confection de paquets, avant d'être transférés à la palettisation à l'étape 305. Au sortir de l'étape 305, les palettes de produits de revêtements selon l'invention sont expédiées ou stockées automatiquement en attendant leur expédition. Sur la figure 2, une installation ou dispositif de fabrication de produits de revêtements selon l'invention comporte en particulier des moyens 15 d'enduction surfacique, par exemple à l'aide d'un rouleau sur une surface de panneau de support mélaminé en fibres de bois pressées de moyenne densité. Des machines d'enduction au rouleau sont disponibles dans le commerce, par exemple pour revêtir des surfaces par de la résine polyuréthane à une température comprise entre 100 C et 140 C et selon un grammage de l'ordre de 150 grammes par mètre carré. Le dispositif selon l'invention comporte également des moyens 16 comportant par exemple plusieurs pistolets PI, P2, P3, P4 permettant le dépôt de filets de colle seulement en partie centrale du panneau de support enduit précédemment au rouleau. Après traitement par les moyens 15 d'enduction et les moyens 16 de dépose en partie centrale des agents de collage, chaque panneau de support préparé présente une partie centrale 5 renforcée en agent de collage et une partie périphérique 6 enduite plus légèrement, de manière à compenser la concavité résultant de la cuisson du carreau destiné à être appliqué sur le panneau de support. Ainsi, grâce à l'invention, les défauts éventuels de qualité pouvant résulter de l'application du procédé selon le document WO 04/097 141 sont évités, de sorte qu'il est effectivement possible de préparer des produits de revêtements selon l'invention en utilisant des carreaux obtenus par cuisson. Sur la figure 3, une installation ou dispositif selon l'invention comporte les postes 15 et 16 décrits en référence à la figure 2. Le dispositif ou installation de cuisson selon l'invention comporte, vu de dessus, une conformation générale en Y, comportant une branche de préparation des supports mélaminés et une branche de préparation des produits en céramique. Les deux branches de l'installation en Y se rejoignent pour réaliser l'assemblage du produit de revêtement selon l'invention. La branche de préparation de produits mélaminés comporte un poste 10 de chargement de panneaux de support dans des conteneurs verticaux formant magasin vertical, un poste 11 de climatisation à une température voisine de 40 C et à cent pour cent d'humidité, un poste 12 comportant une machine hydronettoyante de la surface destinée à recevoir l'agent de collage, un poste 13 de contrôle des défauts, un convoyeur 14 de transfert des produits retenus après contrôle, un poste 15 d'enduction au rouleau d'agent de collage, pour enduire au rouleau toute la surface des panneaux de support mélaminés en fibre en moyenne densité, un poste 16 de dépôt de filet d'agent de collage uniquement en partie centrale des panneaux de support mélaminés, et un poste 17 de positionnement avant assemblage des panneaux de support enduits et pourvus de filets de renforcement d'agent de collage en partie centrale. La branche de préparation des carreaux en céramique ou en produits cuits comporte un poste 20 de transfert, un poste 21 de dépalettisation et de désemballage, un convoyeur 22 à bande, un poste 23 de contrôle de défauts, un poste 24 de dépoussiérage, un poste 25 de réchauffement à 40 C, un poste 26 de préparation du positionnement intermédiaire avant changement orthogonal du sens de circulation des carreaux, et un poste 27 d'attente et de positionnement avant assemblage. Les deux branches se rejoignent au poste 30 d'assemblage qui assume également la fonction de poste 31 de mise en pression des carreaux sur leur support à une pression voisine de 100 bars. Les paires de produits assemblés et préalablement mis en pression sont ensuite acheminées vers un poste 32 du calandrage, un poste 33 de contrôle de défauts ou contrôle qualité, un poste 34 de confection de paquets et un poste 35 de palettisation. Sur la figure 4, un ensemble de produits de revêtement selon l'invention est représenté. Chaque produit de revêtement selon l'invention la, lb, 1c, 1d comporte une partie inférieure formant support 2a, 2b, 2c, 2d et une partie supérieure 3a, 3b, 3c, 3d constituée par un produit céramique obtenu par cuisson. Chaque partie inférieure 2a, 2b, 2c, 2d est assemblée à la partie supérieure 3a, 3b, 3c, 3d correspondante grâce au procédé selon l'invention décrit en référence de la figure 1, ou en utilisant une installation ou un dispositif décrit en référence aux figures 2 et 3. Le produit de revêtement 1d est assemblé au produit de revêtement 1c par 15 emboîtement à l'aide d'une extrémité 4 formant tenon rotatif apte à s'insérer dans une mortaise 5 du produit de revêtement lc. Le produit de revêtement 1c est assemblé au produit de revêtement lb par coopération d'un tenon 4 et d'une mortaise 5, les surfaces supérieures des supports 2c et 2b étant imperméabilisées par enduction au rouleau d'un produit imperméable 20 formant simultanément agent de collage. Les produits de revêtements lb et la sont assemblés entre eux par coopération d'un tenon 4 et d'une mortaise 5. Un joint d'étanchéité 6 peut: être prévu pour obturer l'intervalle entre les produits céramiques 3a et 3b et pour former un joint d'étanchéité protégeant à la fois la surface supérieure des supports 2a, 2b et leur 25 ligne d'assemblage. L'invention décrite en référence a des modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention, l'essentiel étant de prévoir un premier dépôt par enduction d'une surface complète d'un support avant de 30 déposer des filets ou des dépôts partiels uniquement en surface centrale de ce support, de manière à permettre l'assemblage d'un produit céramique ou d'un produit obtenu par cuisson susceptible de présenter une concavité centrale, des pores, des interstices ou des imperfections résultant de la cuisson. 25
Un procédé de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte les étapes suivantes :a) déposer (105) une enduction sur toute la surface d'un support de base pour imperméabiliser cette surface ;b) déposer (106) uniquement en partie centrale dudit support de base des lignes ou des points d'agent adhésif, avant d'appliquer sur le support de base un produit sensiblement plan et présentant des pores ou une concavité en partie centrale.Un dispositif de fabrication de produits de revêtement de sols, murs ou autres surfaces de bâtiment, comporte des moyens pour réaliser les étapes du procédé de fabrication.
1. Procédé de fabrication de produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment, comportant les étapes suivantes : a. déposer (105) une enduction sur toute la surface d'un support de base pour imperméabiliser cette surface, b. déposer (106) uniquement en partie centrale dudit support de base des lignes ou des points d'agent adhésif, avant d'appliquer sur le support de base un produit sensiblement plan et présentant des pores ou une concavité en partie centrale pour fabriquer le produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment. 2. Procédé selon la 1, comportant des étapes initiales de climatisation (101) du support de base, de nettoyage (102) du support de base et de convoyage (104) du support de base. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, comportant des étapes initiales de convoyage (202) du produit sensiblement plan, de dépoussiérage (204) du produit sensiblement plan et de réchauffage (205) du produit sensiblement plan. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant une étape (301) de mise en pression après assemblage (300) du produit de revêtement, à une pression de l'ordre de 100 bars. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant une étape (302) de calandrage du produit de revêtement. 6. Dispositif de fabrication de produit de revêtement de sol, mur ou autre 30 surface de bâtiment, comportant : a. des moyens (15) pour déposer une enduction sur toute la surface d'un support de base pour imperméabiliser cette surface. b. des moyens (16) pour déposer uniquement en partie centrale dudit support de base des lignes ou des points d'agent adhésif, 35 avant d'appliquer sur le support de base un produit sensiblement plan et présentant des pores ou une concavité en partie centrale pour fabriquer le produit de revêtement de sol, mur ou autre surface de bâtiment. 10 2895758 7. Dispositif selon la 6, comportant des moyens (11) de climatisation du support de base, des moyens (12) de nettoyage du support de base et des moyens (14) de convoyage du support de base. 5 8. Dispositif selon la 6 ou la 7, comportant des moyens (22) de convoyage du produit sensiblement plan, des moyens (24) de dépoussiérage du produit sensiblement plan et des moyens (25) de réchauffage du produit sensiblement plan. 10 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, comportant des moyens (31) de mise en pression à une pression de l'ordre de 100 bars et des moyens (30) d'assemblage du produit de revêtement. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 9, comportant des 15 moyens (32) de calandrage du produit de revêtement. 11. Produit de revêtement obtenu par mise en oeuvre d'un procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 5.
E,B
E04,B32
E04F,B32B
E04F 13,B32B 7,B32B 18,B32B 21,E04F 15
E04F 13/08,B32B 7/14,B32B 18/00,B32B 21/02,E04F 13/14,E04F 15/02
FR2901615
A1
PANNEAU A ENCRE ELECTRONIQUE, DISPOSITIF D'AFFICHAGE A ENCRE ELECTRONIQUE LE COMPRENANT, ET SON PROCEDE DE PILOTAGE
20,071,130
En réalité, le dispositif d'affichage à encre électronique utilise un panneau à encre électronique ayant une coupe transversale représentée sur la figure 1. Le panneau à encre électronique représenté sur la figure 1 comporte des premier et second substrats 2 et 4 se faisant face, avec une couche d'encre électronique médiane 10 intercalée entre eux. Des électrodes de grille 3 et des fils de grille (non représentés) sont formés sur le second substrat 4. Les fils de grille sont raccordés électriquement aux électrodes de grille 3. Une couche d'isolation de grille 5 est formée sur le second substrat 4 ayant des électrodes de grille 3 et des fils de grille. Des motifs de couche de canaux 7 sont formés au niveau de portions correspondant aux électrodes de grille 3 sur la couche d'isolation de grille 5. Les motifs de couche de canaux 7 sont formés en formant une couche d'un matériau semiùconducteur sur la couche d'isolation de grille 5 et en formant par reproduction de motifs la couche d'un matériau semiùconducteur. Des électrodes source et drain 9A et 9B séparées l'une de l'autre sont formées sur la surface de chaque motif de couche de canaux 7. Des fils de données (non représentés) sont formés avec les électrodes source et drain 9A et 9B. Le fil de données est raccordé électriquement à l'électrode source 9A. Une couche de protection 11 ayant des trous de contact est formée sur la surface entière du second substrat 4 dans lequel les électrodes source et drain 9A et 9B sont formées. Chacun des trous de contact expose une portion de la surface de l'électrode drain 9B correspondante. Des seconds motifs d'électrodes 8 raccordés électriquement aux électrodes drain 9B sont formés sur la couche de protection 11. Chacun des seconds motifs d'électrodes 8 est situé dans une région de sousùpixels divisée par les fils de grille et les fils de données. Une matrice noire est formée sur le premier substrat 2. La surface du premier substrat 2 est divisée en une pluralité de régions de sousùpixels par la matrice noire 19. Un filtre chromatique 18 est formé sur la surface du premier substrat 2 qui est exposé au travers de la matrice noire 19. Le filtre chromatique 18 comporte des filtres chromatiques secondaires 18A, 18B et 18C rouge, vert et bleu. Une première électrode 6 est formée sur les surfaces des filtres chromatiques secondaires 18 et la matrice noire 19. Les premier et second substrats 2 et 4 sont disposés sur les deux surfaces de la couche d'encre électronique 10 de sorte que la première électrode 6 et les seconds motifs d'électrode 8 se font face entre eux. En d'autres termes, la couche d'encre électronique 10 est située entre la première électrode 6 et le second motif d'électrode 8. La couche d'encre électronique 10 comporte un film lié en 12 dans lequel une capsule d'encre en microcapsules 14 est dispersée et contenue. Le film liant 12 est formé d'un polymère. La capsule d'encre a un diamètre d'approximativement quelques centaines de micromètres. La capsule d'encre 14 comporte un fluide 16 d'un R' Brevets12610026162-061222-tradTXT. doc - 26 décembre 2066 - 2 21 parmi un matériau organique et un matériau inorganique qui remplit l'intérieur de celleûci. Au moins un type de particules électrifiées 20 sont injectées dans le fluide dans la capsule d'encre 14. Une électrophorèse est effectuée en rapport avec les parti-cules en réponse à un champ électrique appliqué entre la première électrode 6 et le second motif d'électrode 8 de sorte qu'une image en couleur puisse être affichée sur le premier substrat 2 dans lequel le filtre chromatique 18 est formé. En réalité, les particules 20 comportent des premières particules blanches 22 d'une charge positive et des secondes particules noires 24 d'une charge négative. Une électrophorèse est effectuée en rapport avec les première et seconde particules 22 et 24 selon les champs électriques entre la première électrode 6 et des seconds motifs d'électrodes 8 de sorte qu'une image correspondant à la gradation des couleurs blanche et noire est affichée sur la couche d'encre électronique 10. Lorsque l'image en noir et blanc sur la couche d'encre électronique 10 est projetée vers le premier substrat 2 ayant le filtre chromatique 18, une image en couleur apparaît sur le panneau à encre électronique (c'est--àûdire, le premier substrat 2). Les figures 2A à 2C représentent l'état d'électrophorèse des première et seconde particules 22 et 24 de la figure 1 selon des champs électriques. Comme représenté sur la figure 2A, si une tension ûV de la polarité négative est délivrée à la première électrode 6 tandis qu'une tension +V de la polarité positive est délivrée au second motif d'électrodes 8, les premières particules blanches 22 d'une charge positive sont concentrées sur la première électrode 6 tandis que les secondes particules noires 24 d'une charge négative sont concentrées sur la seconde électrode 8. Dans ce cas, la différence entre la tension ûV de la polarité négative et la tension +V de la polarité positive est réglée de manière suffisamment grande afin d'effectuer une électrophorèse en rapport avec les première et seconde particules 22 et 24. Grâce à la couleur blanche des premières particules 22 concentrées sur la première électrode 6, une grande quantité de lumière provenant de l'extérieur est réfléchie vers le filtre chromatique 18. Donc, des sousùpixels rouge, vert et bleu de la gradation la plus élevée sont affichés sur le premier substrat 2 selon les filtres chromatiques secondai- res 18A, 18B et 18C. Au contraire, comme représenté sur la figure 2B, si une tension +V de la polarité positive est délivrée à la première électrode 6 et une tension ùV de la polarité négative est délivrée au second motif d'électrode 8, les premières particules blanches 22 d'une charge positive sont concentrées sur la seconde électrode 8 et les secondes particules noires 24 d'une charge négative sont concentrées sur la première électrode 6. La couleur noire des secondes particules 24 concentrées sur la première électrode 6 absorbe la presque totalité de la lumière provenant de l'extérieur. Donc, des sous R \BrevetsA26100A26162-061222-tradTXT do 20 décembre 2006 - 3/21 pixels rouge, vert et bleu de la gradation la plus basse sont affichés sur le premier substrat 2 selon les filtres chromatiques secondaires 18A, 18B et 18C. D'une manière différente des figures 2A et 2B, la figure 2C représente le cas dans lequel des tensions +V de la polarité positive ou des tensions ùV de la polarité négative ou des tensions de très petites différences de tensions sont délivrées à la totalité des premières électrodes 6 et seconds motifs d'électrodes 8. Dans ce cas, les première et seconde particules 22 et 24 sont concentrées sur une portion centrale entre la première électrode 6 et le second motif d'électrode 8 par la force d'attraction. Environ la moitié de la lumière provenant de l'extérieur est réfléchie vers le filtre l0 chromatique 18 par la couleur blanche des premières particules 22 et la couleur noire des secondes particules 24. Donc, des sousùpixels rouge, vert et bleu qui ont une gradation médiane sont affichés sur le premier substrat 2 selon les filtres chromatiques secondaires 18A, I8B et 18C. Comme mentionné ciùdessus, le panneau à encre électronique classique 15 comporte le filtre chromatique 18 afin d'afficher une image en couleur. Le filtre chromatique 18 réfléchit une partie de la lumière à transmettre, agissant de ce fait en tant qu'un facteur détériorant le rendement optique du panneau à encre électronique. En outre, le filtre chromatique augmente l'épaisseur du panneau à encre électronique et complique le processus de fabrication du panneau à encre électronique. 20 Par conséquent, la présente invention concerne un panneau à encre électronique qui pare sensiblement à un ou plusieurs des problèmes dus à des limitations et désavantages de la technique apparentée et un dispositif d'affichage à encre électronique le comprenant et son procédé de pilotage. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un panneau à 25 encre électronique capable d'afficher une image en couleur sans filtre chromatique, un dispositif d'affichage à encre électronique le comportant, et son procédé de pilotage. Afin de parvenir à l'objet mentionné ciùdessus, un panneau à encre électronique est mis à disposition et comprend : une couche d'encre électronique comprenant 30 des premières à troisièmes particules répondant à des tensions dans différentes plages de niveaux ; un premier substrat dans lequel est formée une première électrode faisant face à une surface de la couche d'encre électronique ; et un second substrat dans lequel sont formées des secondes électrodes d'une taille d'une région de pixels qui fait face à l'autre surface de la couche d'encre électronique. 35 Selon un mode de réalisation, les première à troisième particules ont des couleurs rouge, verte et bleue. Selon un autre mode de réalisation, la couche à encre électronique comprend des capsules dans lesquelles les première à troisième particules sont injectées. R'Bre,ets"_61002616'-061222-tradTXT doc - 26 décembre 2006 4/21 Selon un autre mode de réalisation, la capsule comprend un fluide permettant une électrophorèse libre des première à troisième particules et maintenant les positions d'électrophorèse des première à troisième particules. Selon un autre mode de réalisation, le fluide est l'un parmi un matériau organi-5 que et un matériau inorganique. Selon un autre mode de réalisation, la couche d'encre électronique comprend un film liant fixant la position de la capsule. Selon un autre mode de réalisation, la couche à encre électronique comprend un fluide permettant une électrophorèse libre des première à troisième particules et 10 maintenant les positions d'électrophorèse des première à troisième particules. Selon un autre mode de réalisation, la couche d'encre électronique comprend un film liant que le fluide divise selon la taille du second motif électronique. Selon un autre mode de réalisation, le second substrat comprend en outre : des lignes de grille sélectionnant les seconds motifs d'électrodes par rangées ; des lignes 15 de données délivrant des tensions de données aux seconds motifs d'électrodes par colonnes ; et un dispositif de commutation situé au niveau des portions de croisement entre les lignes de grille et les lignes de données, le dispositif de commutation commutant la tension de données devant être délivrée au second motif d'électrodes correspondant à partir de la ligne de données correspondante en réponse à un signal 20 sur la ligne de grille correspondante. Selon un autre aspect, la présente invention propose un dispositif d'affichage à encre électronique comprenant: un panneau à encre électronique comprenant une couche d'encre électronique comprenant des particules de couleurs rouge, verte et bleue qui effectuent une électrophorèse grâce à des tensions dans différentes plages 25 de niveaux et des substrats dans lesquels sont formés des motifs de fils divisant et entraînant la couche d'encre électronique selon les tailles des régions de sousûpixels ; une section de génération de tension gamma générant des premier à troisième ensembles de tensions gamma ayant au moins deux tensions de gradation dans des plages de niveaux correspondant aux particules rouge, verte et bleue ; et une section 3o de pilotage entraînant des motifs de fils sur le panneau à encre électronique de sorte qu'une parmi les particules rouge, verte et bleue effectue une électrophorèse dans la région de sousûpixels utilisant les premier à troisième ensembles de tension gamma en réponse à un flux de données comprenant des données de sousûpixels rouge, vert et bleu. 35 Selon un mode de réalisation, la particule rouge effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau bas, la particule verte effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau médian et la particule R BreveÁ26100A26162-061222radTXT doc - 26 décembre 2006 - 5,:21 bleue effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau élevé. Selon un autre mode de réalisation, le premier ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau bas, le deuxième ensem- ble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau médian et le troisième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau élevé. Selon un autre mode de réalisation, l'ensemble de tensions gamma des premier à troisième ensembles de tensions gamma qui occupe la plage de niveau médian comprend une tension gamma d'une gradation superposée aux autres ensembles. Selon un autre aspect, la présente invention propose un procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à encre électronique comprenant un panneau à encre électronique comprenant une couche d'encre électronique comprenant des particules de couleurs rouge, verte, et bleue qui effectuent une électrophorèse grâce à des tensions dans différentes plages de niveaux et des substrats dans lesquels sont formées des motifs de fils divisant et entraînant la couche d'encre électronique selon les tailles des régions de sousùpixels. Le procédé comprend les étapes consistant à : générer des premier à troisième ensembles de tensions gamma ayant au moins deux tensions de gradation dans des plages de niveaux correspondant aux particules rouge, verte et bleue ; convertir des données de sousùpixels rouge, vert et bleu sous la forme d'un flux de données en tensions de données de sousùpixels rouge, vert et bleu sous forme analogique en utilisant les premier à troisième ensembles de tensions gamma ; et autoriser une parmi les particules rouge, verte et bleue à effectuer une électrophorèse dans des régions de pixels en délivrant des données de sousùpixels rouge, vert et bleu au motif de fil du panneau à encre électronique. Selon un mode de réalisation, la particule rouge effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau bas, la particule verte effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau médian et la particule bleue effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau élevé. Selon un autre mode de réalisation, le premier ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau bas, le deuxième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau médian et le troisième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau élevé. Selon un autre mode de réalisation, l'ensemble de tensions gamma des premier à troisième ensembles de tensions gamma qui occupent la plage de niveau médian comprend une tension gamma d'une gradation superposée aux autres ensembles. R "Brevets \26100'26162-06122-tradTXT doc - 26 décembre 2006 -6/21 On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :. La figure 1 est une vue en coupe transversale représentant un panneau à encre électronique d'un dispositif d'affichage à encre électronique classique ; les figures 2A à 2C sont des schémas de circuit destinés à expliquer l'état d'électrophorèse électrique de l'encre électronique représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est un schéma de principe destiné à expliquer un dispositif d'affichage à encre électronique selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 4 est une vue en coupe transversale destinée à expliquer le panneau à encre électronique représenté sur la figure 3 ; et les figures 5A à 5C sont des schémas de circuit destinés à expliquer les premier à troisième générateurs de tensions gamma représentés sur la figure 3. Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. La figure 3 est un schéma de principe destiné à expliquer un dispositif d'affichage à encre électronique selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. En se référant à la figure 3, le dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention comporte un panneau à encre électronique 232 affichant une image en couleur. Une pluralité de lignes de grille GL1 à GLn et une pluralité de lignes de données DLI à DLm se croisent entre elles sur le panneau à encre électronique 232. La région d'affichage du panneau à encre électronique 232 est divisée en une pluralité de régions de sousùpixels par les lignes de grille GL1 à GLn et les lignes de données DL1 à DLm. Un sousùpixel est formé dans chacune des régions de sousùpixels. Le sousùpixel comporte un transistor en couches minces TFT raccordé entre la ligne de grille GL correspondante, la ligne de données DL correspondante et la cellule d'encre électronique (EIC) correspondante. Le transistor en couches minces TFT commute une tension de sousùpixels qui doit être transférée à partir de la ligne de données DL correspondant à la cellule d'encre électronique EIC correspondante en réponse à un signal de grille sur la ligne de grille GL correspondante. Le panneau à encre électronique 232 ayant de la pluralité de sousùpixels a une coupe transversale tel que représenté sur la figure 4. Le panneau à encre électronique 232 représenté sur la figure 4 comporte des premier et second substrats 202 et 204 se faisant face entre eux sur la couche d'encre RABrevets`2610026162-06122-IradTXT doc 26 décembre 2006 - 721 électronique 210. Les substrats formés d'un matériau d'isolation transparent (par exemple, un parmi du verre et du plastique) sont utilisés en tant que les premier et second substrats 202 et 204. Il est préférable que des substrats de plastique qui peuvent être pliés de manière répétée ou déformés soient utilisés en tant que les premier et second substrats 202 et 204 à la place de substrats de verre. Des électrodes de grille 203 et des lignes de grille GL (non représentées) sont formées sur le second substrat 204. Les lignes de grille GL sont raccordées électriquement aux électrodes de grille 203. Une couche d'isolation de grille 205 est formée sur le second substrat 204 ayant des électrodes de grille 203 et les lignes de grille GL. Des motifs de couche de canaux 207 sont formés au niveau de portions correspondant aux électrodes de grille 203 sur la couche d'isolation de grille 205. Les motifs de couche de canaux 207 sont formés en formant une couche d'un matériau semiùconducteur 5 sur la couche d'isolation de grille 205 et en formant par reproduction des motifs la couche d'un matériau semiùconducteur. Des électrodes source et drain 209A et 209B, séparées entre elles, sont formées sur une surface de chacun des motifs de couche de canaux 207. Des lignes de données DL (non représentées) sont formées avec les électrodes source et drain 209A et 209B. Les lignes de données DL sont raccordées électriquement à l'électrode source 209A. L'électrode de grille 203, le motif de couche de canaux 207 et les électrodes source et drain 209A et 209B constituent le transistor en couches minces TFT de la figure 3. Ensuite, une couche de protection ayant des trous de contact CH est formée sur la surface entière du second substrat 204 dans lequel les électrodes source et drain 209A et 209B sont formées. Chacun des trous de contact CH expose une portion d'une surface de l'électrode drain 209B. Des seconds motifs 208 d'électrode raccordés électriquement aux électrodes drain 209B sont formés sur la couche de protection 211. Chacun des seconds motifs 208 d'électrode est situé dans une région de sousùpixels divisée par la ligne de grille et la ligne de données DL devant être utilisée en tant qu'une électrode de sousùpixel. En outre, chacun des seconds motifs d'électrodes 208 forme un sousùpixel avec le transistor en couches minces TFT correspondant. Plus particulièrement, la première électrode de pixel 208A et le transistor en couches minces TFT raccordé à la première électrode de pixel 208A forment un premier sousùpixel et la seconde électrode de pixel 208B et le transistor en couches minces TFT raccordé à la seconde électrode de pixel 208B forment un deuxième sousùpixel. En outre, la troisième électrode de pixel 208C et le transistor en couches minces TFT raccordé à la troisième électrode de pixel 208C forment un troisième sousùpixel. En plus, chacun des seconds motifs d'électrodes 208 (c'estùàùdire, les première à troisième électrodes de pixels 208A à 208C constituent une cellule d'encre électronique (EIC) avec la R Brevets\2610012 6 1 62-00 1 2 22-b ad r XT doc - 26 décembre 2006 - 8,21 portion de couche d'encre électronique au niveau d'une portion supérieure de celleûci. D'un autre côté, une première électrode 206 est formée sur la surface entière du premier substrat 202. La première électrode 206 est formée d'un matériau conducteur (par exemple, ITO) comme les seconds motifs d'électrodes (c'estûàûdire, les première à troisième électrodes de pixel 208A à 208C). Les premier et second substrats 202 et 204 sont disposés au niveau des deux côtés de la couche d'encre électronique 210, respectivement, avec la première électrode 206 et les seconds motifs d'électrodes 208 se faisant face entre eux. La couche d'encre électronique 210 comporte un film liant 212 dans lequel des capsules d'encre 214 sont dispersées et contenues. Le film liant 212 fixe les capsules d'encre 214 de sorte que les capsules d'encre 214 ne puissent être déplacées et fonctionnent en tant qu'un agent de réticulation pour une division électrique et physique. A cette fin, le film liant 212 est formé d'un parmi des matériaux diélectriques tels que des polymè- res solubles, hydrodispersés, liposolubles, thermodurcissables et thermoplastiques et des polymères photopolymérisables. Un fluide 216 remplit la capsule d'encre 214 et comporte des particules 220. La capsule d'encre 214 est formée d'un matériau organique capable de protéger de manière stable le fluide 216. Le fluide 216 est formé d'un matériau transparent et translucide qui maintient la viscosité permettant l'électrophorèse des particules 220 et a une résistance élevée. Par exemple, le fluide 216 peut être formé d'un matériau inorganique. En outre, un fluide de mélange dans lequel au moins deux matériaux sont mélangés peut être utilisé en tant que le fluide 216. Dans un autre procédé, le fluide 216 peut être teint en rouge, vert et bleu selon les sousûpixels. Dans ce cas, d'une manière différente de la capsule d'encre 214, le fluide 216 peut être divisé selon la taille de la région de sousùpixels par les parois des séparations. Les particules représentées sur la figure 1 peuvent être utilisées en tant que les particules 220 contenues dans le fluide 216. Les particules 220 injectées de la capsule d'encre 214 comportent des première à troisième particules 222, 224 et 226. En d'autres termes, les première à troisième particules 222, 224 et 226 sont injectées de la capsule d'encre 214 avec le fluide 216. Les premières particules rouges 222 d'une charge positive, les secondes particules vertes 224 d'une charge positive et les troisièmes particules bleues 226 peuvent être injectées dans la capsule d'encre 220. Dans une autre forme, les premières particules peuvent être rouges et d'une charge négative, les deuxièmes particules peuvent être vertes et d'une charge négative et les troisièmes particules 226 peuvent être bleues et d'une charge négative. RABrevetsV26100A26162-061'_22-iradTYi doc - 26 décembre 2006 - 9:21 La totalité des première à troisième particules 222 à 226 réagissent uniquement avec des tensions dans des plages de niveaux différentes quelles que soient leurs charges positive ou négative. En d'autres termes, les première à troisième particules 222 à 226 effectuent une électrophorèse vers la première électrode 206 utilisée en tant que l'électrode commune ou le second motif 208 d'électrode utilisé en tant que l'électrode de pixel en réponse aux tensions dans les différentes plages de niveaux. Par exemple, les premières particules 222 effectuent une électrophorèse vers la première électrode 206 lorsqu'une tension dans une plage de niveau bas est appliquée entre la première électrode 206 et le second motif 208 d'électrode afin d'afficher la couleur rouge de la gradation correspondant à la tension. Les deuxièmes particules 224 effectuent une électrophorèse vers la première électrode 206 lorsqu'une tension dans une plage de niveau médian est appliquée entre la première électrode 206 et le second motif 208 d'électrode pour afficher la couleur verte de la gradation correspondant à la tension. Les troisièmes particules 226 effectuent une électrophorèse vers la première électrode 206 lorsqu'une tension dans une plage de niveau élevé est appliquée entre la première électrode 206 et le second motif 208 d'électrode afin d'afficher la couleur bleue de la gradation correspondant à la tension. En plus, une tension de données de sousûpixels dans une plage de niveau bas peut être délivrée entre la première électrode 206 et un des seconds motifs d'électro- des 208, par exemple, une première électrode de sousûpixel 208A, une tension de données de sousûpixels dans une plage de niveau élevé peut être délivrée entre la première électrode 206 et un autre parmi les seconds motifs 208 d'électrode, par exemple, une seconde électrode de sousûpixel 208B, et une tension de données de sousûpixels dans une plage de niveau élevé peut être délivrée entre la première élec-trode 206 et l'autre parmi les seconds motifs 208 d'électrodes, par exemple, une troisième électrode de sousûpixel 208C. Dans ce cas, l'électrophorèse des premières particules rouges 222 est effectuée dans les capsules d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la première électrode de pixel 208A, l'électrophorèse des deuxièmes particules vertes 224 est effectuée dans les capsules d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la deuxième électrode de pixel 208B et l'électrophorèse des troisièmes particules bleues 226 est effectuée dans les capsules d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la troisième électrode de pixel 208C. Donc, la région de la première électrode de pixel 208A peut être entraînée en tant qu'un sousûpixel rouge affichant la couleur rouge d'une pluralité de gradations, la région de la deuxième électrode de pixel 208B en tant qu'un sousûpixel vert affichant la couleur verte d'une pluralité de gradations et la région de la troisième électrode de pixel 208C en tant qu'un sousûpixel bleu affichant la couleur bleue d'une pluralité de gradations. R `.Breeets~26100'26162-0612'_2dradTXT. doc - 26 décembre 2006 - 10621 Il Un pixel chromatique affichant diverses couleurs est constitué par les sousûpixels rouge, vert et bleu. De cette façon, on autorise l'une parmi les particules rouge, verte et bleue du panneau à encre électronique 232 répondant aux tensions de différents niveaux à effectuer de manière sélective l'électrophorèse selon le sousûpixel pour utiliser l'une parmi les particules rouge, verte et bleue devant être utilisées en tant qu'un sousûpixel. Par conséquent, le panneau à encre électronique 232 peut afficher l'image en couleur sans filtre chromatique. En outre, le panneau à encre électronique 232 peut être aminci en éliminant la filtrechromatique, simplifiant de ce fait le processus de fabrication. En se référant à nouveau à la figure 3, le dispositif d'affichage à encre électronique selon le mode de réalisation préféré de la présente invention comporte un dispositif de pilotage de grille 234 destiné à entraîner la pluralité de lignes de grille GL1 à GLn sur le panneau à encre électronique 232 ; un dispositif de pilotage de données 236 destiné à entraîner la pluralité de lignes de données DL1 à DLm sur le panneau à encre électronique 232 ; un dispositif de commande de rythme 238 destiné à commander le dispositif de pilotage de grille 234 et le dispositif de pilotage de données 236 ; et une section de génération de tensions gamma 240 destinée à délivrer une tension gamma au dispositif de pilotage de données 236. Le dispositif de pilotage de grille 234 délivre une pluralité de signaux de balayage à la pluralité de lignes de grille GL1 à GLn en réponse au signal de commande de données de grille délivré à partir du dispositif de commande de rythme 238. La pluralité de signaux de balayage ont des impulsions d'activation décalées de manière séquentielle d'une période prédéterminée (par exemple, un période corres- pondant à la période de signaux synchrones horizontaux). Par conséquent, la pluralité de lignes de grille GL1 à GLn sont activées séquentiellement par la pluralité de signaux de balayage par périodes. Le dispositif de pilotage de données 236 délivre des tensions de données à la pluralité de lignes de données DL1 à DLm en réponse aux signaux de commande de données délivrés à partir du dispositif de commande de rythme 238. A cette fin, le dispositif de pilotage de données 236 entre des données de sousûpixels rouge, vert et bleu pour une ligne à partir du dispositif de commande de rythme 238. Le dispositif de pilotage de données 236 convertit les données de sousùpixels rouge, vert et bleu d'une ligne en tensions de données de sousùpixels analogiques en utilisant les ensembles de tensions gamma provenant de la section de génération de tensions gamma 240. Les tensions de données de sousûpixels rouge, vert et bleu d'une ligne qui est convertie par le dispositif de pilotage de données 236, sont délivrées à la pluralité de lignes de données DL1 à DLm sur le panneau à encre électronique 232. R Brevets`26100`:26162-061222-tradTXT doc - 26 décembre 2006 - I I/21 12 Le dispositif de commande de rythme 238 génère un signal de commande de grille devant être délivré au dispositif de pilotage de grille 234 et un signal de commande de données devant être délivré au dispositif de pilotage de données 236, en utilisant un signal synchrone vertical/horizontal Vsync/Hsync délivré à partir d'un système (non représenté), un signal d'activation de données DE et un signal d'horloge. En outre, le dispositif de commande de rythme 238 réagence le flux de données des données de sousûpixels rouge, vert et bleu délivrées à partir d'un système externe pour une ligne. Le dispositif de commande de rythme 238 délivre les données de sousûpixels rouge, vert et bleu réagencées au dispositif de pilotage de données 236 pour une ligne. La section de génération de tensions gamma 240 délivre les premier à troisième ensembles de tensions gamma se rapportant aux différentes plages de niveaux au dispositif de pilotage de données 236. A cette fin, la section de génération de tensions gamma 240 comporte des premier à troisième générateurs de tensions gamma 242 à 246. Le premier générateur de tensions gamma 242 génère un premier ensemble de tensions gamma d'une première plage de niveau (par exemple, une plage de niveau bas) pour effectuer une électrophorèse sur la première particule 222 conte-nue dans la capsule d'encre 214 du panneau à cristaux liquides 232. Le deuxième générateur de tensions gamma 244 génère un deuxième ensemble de tensions gamma d'une deuxième plage de niveau (par exemple, une plage de niveau médian) pour effectuer une électrophorèse sur la deuxième particule 224 contenue dans la capsule d'encre 214 du panneau à cristaux liquides 232. Le troisième générateur de tensions gamma 246 génère un troisième ensemble de tensions gamma d'une troisième plage de niveau (par exemple, une plage de niveau élevé) pour effectuer une électrophorèse sur la troisième particule 226 contenue dans la capsule d'encre 214 du panneau à cristaux liquides 232. Le dispositif de pilotage de données 236 entrant les premier à troisième ensembles de tensions gamma convertit les données de sousûpixels rouges des données de sousûpixels d'une ligne en tensions de données de sousùpixels se rapportant à une plage de niveau bas par le premier ensemble de tensions gamma. Les tensions de données de sousûpixels dans la plage de niveau bas sont délivrées à la première électrode de pixel 208A de sorte que seules les premières particules rouges 222 parmi les particules 222 à 226 dans la capsule d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la première électrode de pixel 208A puissent être concentrées sur la première électrode 206 afin d'afficher la couleur rouge de la gradation correspondant aux valeurs logiques des données de sousûpixels rouges. Le dispositif de pilotage de données 236 convertit les données de sousûpixels verts des données de sousûpixels d'une ligne en tensions de données de sousûpixels se rapportant à une plage de R VBrevets\26100`2616'_-061222-tradTXT doc - 26 décembre 2006 - 12/21 13 niveau médian par le deuxième ensemble de tensions gamma. Les tensions de données de sousûpixels dans la plage de niveau médian sont délivrées à la deuxième électrode de pixel 208B de sorte que seules les deuxièmes particules vertes 224 parmi les particules 222 à 226 dans la capsule d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la deuxième électrode de pixel 208B puissent être concentrées sur la première électrode 206 afin d'afficher la couleur verte de la gradation correspondant aux valeurs logiques des données de sousûpixels verts. Le dispositif de pilotage de données 236 convertit les données de sousûpixels bleus des données de sousûpixels d'une ligne en tensions de données de sousûpixels se rapportant à une plage de niveau élevé par le troisième ensemble de tensions gamma. Les tensions de données de sousûpixels dans la plage de niveau élevé sont délivrées à la troisième électrode de pixel 208C de sorte que seules les troisièmes particules bleues 226 parmi les particules 222 à 226 dans la capsule d'encre 214 au niveau d'une portion supérieure de la troisième électrode de pixel 208C puissent être concentrées sur la première électrode 206 afin d'afficher la couleur bleue de la gradation correspondant aux valeurs logiques des données de sous, pixels bleus. Par conséquent, une image en couleur correspondant au flux de données de sousûpixels d'une trame est affichée sur le panneau à encre électronique. Comme mentionné ciûdessus, dans le dispositif d'affichage à encre électroni- que selon la présente invention, les tensions de données de sousûpixels rouge, vert et bleu dans différentes plages de niveaux sont délivrées aux lignes de données du panneau à encre électronique contenant les particules rouge, verte et bleue répondant à des tensions dans différentes plages de niveaux. Une parmi les couleurs rouge, verte et bleue de la gradation correspondant à la valeur logique des données de sous pixels est affichée en effectuant de manière sélective une électrophorèse en rapport avec une parmi les particules rouge, verte et bleue sur le panneau à encre électronique selon le sousùpixel. Par conséquent, le dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention peut afficher une image en couleur correspondant au flux de données de sousûpixels d'une trame sur le panneau à encre électronique sans filtre chromatique. En plus, le dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention peut être davantage aminci car l'épaisseur du panneau à encre électronique devient plus fine. Les figures 5A à 5C sont des schémas de circuit destinés à expliquer les premier à troisième générateurs de tensions gamma 242, 244 et 246 représentés sur la 35 figure 3. Le premier générateur de tensions gamma 242 représenté sur la figure 5A comporte une première chaîne de résistance comportant une pluralité de résistances R11 à Rln. La pluralité de résistances R11 à Rln incluses dans la première chaîne de R Breeets`v26100126162-061222-tradTXT. doc-26 décembre 2006-13/21 14 résistance sont raccordées en série entre les lignes d'entrée d'une première tension source de puissance VI et la tension de base GNG. Les tensions divisées Vgl 1, Vg12, ..., générées au niveau de points de raccord entre la pluralité de résistances RI I à Rln sont délivrées au dispositif de pilotage de données 236 en tant qu'un premier ensemble de tensions gamma. Les tensions Vgl 1, Vg12, ..., divisées par la pluralité de résistances RI I à RIn ont des niveaux de tension différents dans plage de niveau bas entre la première tension source de puissance V1 et la tension de base. Le deuxième générateur de tensions gamma 244 représenté sur la figure 5B comporte une deuxième chaîne de résistances comportant une pluralité de résistances R21 à R2n. La pluralité de résistances R21 à R2n incluses dans la deuxième chaîne de résistances sont raccordées en série entre les lignes d'entrée d'une première tension source de puissance VI et une deuxième tension source de puissance V2. Les tensions divisées Vg2I, Vg22, ..., générées au niveau de points de raccord, entre la pluralité de résistances R21 à R2n sont délivrées au dispositif de pilotage de données 236 en tant qu'un deuxième ensemble de tensions gamma. Les tensions Vg21, Vg22, ..., divisées par la pluralité de résistances R21 à R2n ont des niveaux de tensions différents dans une plage de niveau médian entre la première tension source de puissance VI et la deuxième tension source de puissance V2. La première tension source de puissance VI délivrée au deuxième générateur de tensions gamma 244 de la figure 5B a le même niveau de tension que celui de la première tension source de puissance VI délivrée au premier générateur de tensions gamma 242 de la figure 5A. Comme représenté sur la figure 5C, le troisième générateur de tensions gamma 246 comporte une troisième chaîne de résistances comportant une pluralité de résistances R31 à R3n. La pluralité des résistances R3I à R3n incluses dans la troisième chaîne de résistances sont raccordées en série entre des lignes d'entrée d'une troisième tension source de puissance V3 et une deuxième tension source de puissance V2. Les tensions divisées Vg31, Vg32n, ... générées au niveau de points de raccord entre la pluralité de résistances R31 à R3n sont délivrées au dispositif de pilotage de données 236 en tant qu'un troisième ensemble de tensions gamma. Les tensions Vg31, Vg32, ... divisées par la pluralité R31 à R3n ont des niveaux de tensions différents dans une plage de niveau élevé entre la troisième tension source de puissance V3 et la deuxième tension source de puissance V2. La deuxième tension source de puissance V2 délivrée au troisième générateur de tensions gamma 246 de la figure 5C a le même niveau de tension que celui de la deuxième tension source de puissance V2 délivrée au deuxième générateur de tensions gamma 242 de la figure 5B. Dans un autre procédé, la première tension source de puissance VI délivrée au premier générateur de tensions gamma 242 de la figure 5A peut être plus élevée que R `13revetsV26100'26162-06122-tradTXT dec - 26 décembre 2006 - 1421 15 la première tension source de puissance VI délivrée au deuxième générateur de tensions gamma 244 de la figure 5B et la deuxième tension source de puissance V2 délivrée au deuxième générateur de tensions gamma de la figure 5B peut également être plus élevée que la deuxième tension source de puissance V2 délivrée au troisième générateur de tensions gamma 246 de la figure 5C. Dans ce cas, les deuxièmes tensions gamma plus basses du deuxième ensemble de tensions gamma sont superposées aux deuxièmes tensions gamma supérieures du premier ensemble de tensions gamma et les deuxièmes tensions gamma supérieures du deuxième ensemble de tensions gamma sont superposées aux troisièmes tensions gamma inférieures du troisième ensemble de tensions gamma. De cette façon, étant donné que le deuxième ensemble de tensions gamma dans la plage de niveau médian est partiellement superposé au premier ensemble de tensions gamma dans la plage de niveau bas et le troisième ensemble de tensions gamma dans la plage de niveau haut, une électrophorèse peut être effectuée en rapport avec deux types de particules parmi les première à troisième particules 222 à 226. Par conséquent, la capacité d'utilisation optique du panneau à encre électronique 232 et la propreté de l'image peuvent être améliorées. Comme mentionné ciûdessus, un panneau à encre électronique autorise une parmi des particules rouge, verte et bleue répondant à des tensions de niveaux diffé- rents à effectuer de manière sélective l'électrophorèse selon le sousûpixel afin d'utiliser la particule parmi les particules rouge, verte et bleue devant être utilisées en tant qu'un sousûpixel. Par conséquent, le panneau à encre électronique peut afficher l'image en couleur sans filtre chromatique. En outre, le panneau à encre électronique peut être aminci en éliminant le filtre chromatique, simplifiant de ce fait le processus de fabrication. En outre, dans le dispositif d'affichage à encre électronique et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention, les tensions de données de sousûpixels rouge, vert et bleu dans différentes plages de niveaux sont délivrées aux lignes de données du panneau à encre électronique comportant les particules rouge, verte et bleue répondant aux tensions dans différentes plages de niveaux. En outre, une parmi les couleurs rouge, verte et bleue de la gradation correspondant à la valeur logique des données de sousûpixels est affichée en effectuant de manière sélective une électrophorèse en rapport avec uniquement un type de particule parmi les particules rouge, verte et bleue sur le panneau à encre électronique selon le sousûpixel. Par conséquent, le dispositif d'affichage à encre électronique et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention peuvent afficher l'image en couleur correspondant au flux de données de sousûpixels d'une trame sur le panneau à encre électronique sans filtre R VBrevets'26100' 2616_2-06 1 2 2 2-1r,dTXT doc - 26 décembre 2006 - 15/21 16 chromatique. En plus, étant donné que le dispositif d'affichage à encre électronique selon la présente invention dispose du panneau à encre électronique dont l'épaisseur devient plus fine, celui-ci peut être davantage aminci. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. l0 R ,Brevets'261006,26162-061222-tradTXT.doc - 26 décembre 2006 - 16/221
Le panneau à encre électronique comprend : une couche d'encre électronique (210) comprenant des première à troisième particules (222 à 226) répondant à des tensions dans différentes plages de niveaux ; un premier substrat (202) dans lequel une première électrode (206) faisant face à une surface de la couche d'encre électronique (210) est formé ; et un second substrat (204) dans lequel des secondes électrodes d'une taille de région de pixels qui fait face à l'autre surface de la couche d'encre électronique (210) est formé.Application à un dispositif d'affichage à panneau plat, particulièrement, un panneau à encre électronique capable d'afficher des couleurs et réaliser des gradations de couleur sans l'utilisation d'un filtre chromatique.
1. Panneau à encre électronique (232) comprenant : - une couche d'encre électronique (210) comprenant des première à troisième 5 particules (222 à 226) répondant à des tensions dans des plages de niveaux différents ; - un premier substrat (202) dans lequel une première électrode (206) faisant face à une surface de la couche d'encre électronique (210) est formée ; et - un second substrat (204) dans lequel des secondes électrodes d'une taille 10 d'une région de pixels qui fait face à l'autre surface de la couche d'encre électronique (210) sont formées. 2. Panneau à encre électronique (232) selon la 1, dans lequel les première à troisième particules (222 à 226) ont des couleurs rouge, verte et 15 bleue. 3. Panneau à encre électronique (232) selon la 2, dans lequel la couche à encre électronique (210) comprend des capsules (214) dans les-quelles les première à troisième particules (222 à 226) sont injectées. 4. Panneau à encre électronique (232) selon la 3, dans lequel la capsule (214) comprend un fluide (216) permettant une électrophorèse libre des première à troisième particules (222 à 226) et maintenant les positions d'électrophorèse des première à troisième particules (222 à 226). 5. Panneau à encre électronique (232) selon la 4, dans lequel le fluide (216) est l'un parmi un matériau organique et un matériau inorganique. 30 6. Panneau à encre électronique (232) selon la 4 ou 5, dans lequel la couche d'encre électronique (210) comprend un film liant (212) fixant la position de la capsule (214). 7. Panneau à encre électronique (232) selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel la couche à encre électronique (210) comprend un fluide (216) permettant une électrophorèse libre des première à troisième particules (222 à 226) et maintenant les positions d'électrophorèse des première à troisième particules (222 à 226). R VBrevets26100A26162-061222-tradTXT doc - 26 décembre 2006 - 17/21 20 25 18 8. Panneau à encre électronique (232) selon la 7, dans lequel la couche d'encre électronique (210) comprend un film liant (212) que le fluide divise selon la taille du second motif électronique. 9. Panneau à encre électronique (232) selon l'une quelconque des reven-dication 1 à 8, dans lequel le second substrat (204) comprend en outre : -des lignes de grille (GL1 à GLn) sélectionnant les seconds motifs (208) d'électrodes par rangées ; - des lignes de données (DL1 à DLm) délivrant des tensions de données aux seconds motifs (208) d'électrodes par colonnes ; et - un dispositif de commutation situé au niveau des portions de croisement entre les lignes de grille (GL1 à GLn) et les lignes de données (DL1 à DLm), le dispositif de commutation commutant la tension de données devant être délivrée au second motif (208) d'électrodes correspondant à partir de la ligne de données (DL1 à DLm) correspondante en réponse à un signal sur la ligne de grille (GL1 à GLn) correspondante. 10. Dispositif d'affichage à encre électronique (232) comprenant : - un panneau à encre électronique (232) comprenant une couche d'encre électronique (210) comprenant des particules (220) de couleurs rouge, verte et bleue qui effectuent une électrophorèse grâce à des tensions dans différentes plages de niveaux et des substrats (202, 204) dans lesquels des motifs de fils divisant et entraînant la couche d'encre électronique (210) selon les tailles des régions de sousûpixels sont formés ; - une section de génération de tensions gamma (240) générant des premier à troisième ensembles de tensions gamma ayant au moins deux tensions de gradation dans des plages de niveaux correspondant aux particules rouge, verte et bleue (220) ; et - une section de pilotage entraînant des motifs de fils sur le panneau à encre électronique (232) de sorte qu'une parmi les particules rouge, verte et bleue (220) effectue une électrophorèse dans la région de sousûpixels en utilisant les premier à troisième ensembles de tensions gamma en réponse à un flux de données comprenant des données de sousûpixels rouge, vert et bleu. 11. Dispositif d'affichage à encre électronique selon la 10, dans lequel la particule rouge (222) effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau bas, la particule verte (224) effectue une électrophorèse à R.ABrevets \26100`26162-061222-tradTXT doc -26 décembre 2006 - 18121 19 l'aide d'une tension dans une plage de niveau médian et la particule bleue (226) effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau élevé. 12. Dispositif d'affichage à encre électronique selon la 11, dans lequel le premier ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau bas, le deuxième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau médian et le troisième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau élevé. l0 13. Dispositif d'affichage à encre électronique selon la 11, dans lequel l'ensemble de tensions gamma des premier à troisième ensembles de tensions gamma qui occupe la plage de niveau médian comprend une tension gamma d'une gradation superposée aux autres ensembles. 15 14. Procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à encre électronique comprenant un panneau à encre électronique (232) comprenant une couche d'encre électronique (210) comprenant des particules (220) de couleurs rouge, verte et bleue qui effectuent une électrophorèse grâce à des tensions dans différentes plages de 20 niveaux et des substrats (202, 204) dans lesquels des motifs de fils divisant et entraînant la couche d'encre électronique (210) selon les tailles des régions de sousûpixels sont formés, le procédé comprenant les étapes consistant à : - générer des premier à troisième ensembles de tensions gamma ayant au moins deux tensions de gradation dans des plages de niveaux correspondant à des particules 25 rouge, verte et bleue (222, 224, 226) ; - convertir des données de sous--pixels rouge, vert et bleu sous la forme d'un flux de données en tensions de données de sousûpixels rouge, vert et bleu sous forme analogique en utilisant les premier à troisième ensembles de tensions gamma ; et - autoriser une parmi les particules rouge, verte et bleue (222, 224, 226) à 30 effectuer une électrophorèse dans des régions de pixels en délivrant les données de sousûpixels rouge, vert et bleu aux motifs de fils du panneau à encre électronique (232). 15. Procédé selon la 14, dans lequel la particule rouge (222) 35 effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau bas, la particule verte (224) effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau médian et la particule bleue (226) effectue une électrophorèse à l'aide d'une tension dans une plage de niveau élevé. R'I Brecets,26100126I62-061222-tradTXT dot - 26 décembre 2006 - 19 21 16. Procédé selon l'une quelconque des 14 ou 15, dans lequel le premier ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau bas, le deuxième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau médian et le troisième ensemble de tensions gamma comprend au moins deux tensions dans une plage de niveau élevé. 17. Procédé selon l'une quelconque des 14 à 16, dans lequel l'ensemble de tensions gamma des premier à troisième ensembles de tensions gamma qui occupent la plage de niveau médian comprend une tension gamma d'une gradation superposée aux autres ensembles. R-ABrevets`,26100` 26162-061222-iradTXT doc - 26 décembre 2006 -20/21
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